La prise de contrôle sur la nature par Wall Street se poursuit grâce au lancement d’une nouvelle classe d’actifs – par Whitney Webb.

Un excellent (comme toujours) article de Whitney Webb, pas outrageusement long. Désolé de ne l’avoir pas traduit avant, je l’avais loupé.

Comme je l’affirmais ici, il s’agit bel et bien d’un ajustement structurel de la société entière, et même de la planète entière, avec comme objectif explicitement annoncé ici par les intéressés le retour sur investissement.

En clair, après vous avoir confisqué la Terre, ces vieux cons malades vous parqueront dans des prisons digitales, comme celle-ci (regardez, ça vaut la peine), une actualisation du Projet Vénus, dont je parlais il y a exactement deux ans et un mois. Et ils liquideront les anciens peuples, histoire de vous faire passer le goût du retour à la Nature, comme Derrick Jensen l’expliquait ici.

Alors, il vous plaît, le Nouveau Normal?

Source.


Traduction

La prise de contrôle sur la nature par Wall Street se poursuit grâce au lancement d’une nouvelle classe d’actifs

Un projet du système bancaire multilatéral de développement, de la Fondation Rockefeller et de la Bourse de New York a récemment créé une nouvelle classe d’actifs qui mettra en vente, sous couvert de promouvoir la « durabilité », non seulement le monde naturel, mais aussi les processus qui sous-tendent toute vie.

par Whitney Webb

13 octobre 2021

Le mois dernier, la Bourse de New York a annoncé qu’elle avait mis au point une nouvelle catégorie d’actifs et le véhicule de cotation correspondant, destinés à « préserver et restaurer les actifs naturels qui, en fin de compte, sous-tendent la possibilité de vie sur Terre ». Appelé société d’actifs naturels (Natural Asset Company, ou NAC), ce véhicule permettra la création de sociétés spécialisées « qui détiendront les droits sur les services écosystémiques produits sur une parcelle de terre donnée, des services tels que la séquestration du carbone [NdT. comme cette brillante idée, très écologique] ou l’eau propre ». Ces NAC entretiendront, géreront et développeront les actifs naturels qu’elles commercialiseront, dans le but de maximiser les aspects des actifs naturels jugés rentables par la société.

Bien que décrites comme agissant comme « toute autre entité » à la Bourse de New York, il est allégué que les NAC « utiliseront les fonds pour aider à préserver une forêt tropicale ou entreprendre d’autres activités de conservation, comme le fait de changer les pratiques de production agricole conventionnelles d’une ferme ». Pourtant, comme expliqué vers la fin de cet article, même les créateurs des NAC admettent que leur but ultime est d’extraire des profits quasi infinis des processus naturels qu’ils cherchent à quantifier puis à monétiser.

Le directeur des opérations de la Bourse de New York, Michael Blaugrund, y a fait allusion dans ce qu’il a déclaré au sujet du lancement des NAC: « Notre espoir est que la possession d’une société d’actifs naturels sera un moyen pour un éventail de plus en plus large d’investisseurs d’avoir la possibilité d’investir dans quelque chose qui a une valeur intrinsèque, mais qui, jusqu’à présent, était en fait exclu des marchés financiers. »

Dans le cadre d’un discours noble sur la « durabilité » et la « conservation », les rapports médiatiques sur l’initiative dans des médias tels que Fortune n’ont pas pu éviter de noter que les NAC ouvrent les portes à « une nouvelle forme d’investissement durable » qui « a enthousiasmé des gens comme le PDG de BlackRock, Larry Fink, au cours des dernières années, même s’il reste de grandes questions sans réponse à ce sujet ». Fink, l’un des oligarques financiers les plus puissants du monde, est et a longtemps été un pilleur d’entreprises, pas un écologiste, et son enthousiasme pour les NAC devrait faire s’interroger même ses partisans les plus enthousiastes sur le fait que cette entreprise aie vraiment pour but de faire progresser la conservation, comme on le prétend.

La mission de l’IEG se concentre sur « la création d’une nouvelle classe d’actifs basée sur les actifs naturels et le mécanisme permettant de les convertir en capital financier. » « Ces actifs », déclare l’IEG, rendent « la vie sur Terre possible et agréable… Ils comprennent les systèmes biologiques qui fournissent de l’air pur, de l’eau, des aliments, des médicaments, un climat stable, la santé humaine et le potentiel sociétal. »

En d’autres termes, les NAC permettront non seulement de transformer en actifs financiers les écosystèmes, mais aussi les droits aux « services écosystémiques », ou les avantages que les gens reçoivent de la nature. Il s’agit notamment de la production alimentaire, du tourisme, de l’eau potable, de la biodiversité, de la pollinisation, de la séquestration du carbone et bien plus encore. L’IEG travaille actuellement en partenariat avec le gouvernement du Costa Rica pour piloter ses actions en matière de NAC dans ce pays. La Ministre de l’Environnement et de l’Energie du Costa Rica, Andrea Meza Murillo, a déclaré que le projet pilote avec l’IEG « permettra d’approfondir l’analyse économique de la valeur économique de la nature, ainsi que de continuer à mobiliser des flux financiers pour la conservation ».

Avec les NAC, la Bourse de New York et l’IEG mettent désormais en vente la totalité de la nature. Bien qu’ils affirment que cela permettra de « transformer notre économie en une économie plus équitable, résiliente et durable », il est clair que les futurs « propriétaires » de la nature et des processus naturels seront les seuls véritables bénéficiaires.

Selon l’IEG, les NAC commencent par l’identification d’un actif naturel, tel qu’une forêt ou un lac, qui est ensuite quantifié à l’aide de protocoles spécifiques. De tels protocoles ont déjà été élaborés par des groupes connexes tels que la Capitals Coalition, qui est associée à plusieurs partenaires de l’IEG ainsi qu’au Forum Economique Mondial et à diverses coalitions de sociétés multinationales. Ensuite, un NAC est créé et la structure de l’entreprise décide qui a les droits sur la productivité de cet actif naturel ainsi que les droits de décider comment cet actif naturel est géré et gouverné. Enfin, un NAC est « converti » en capital financier en lançant une offre publique initiale sur une bourse de valeurs, comme la Bourse de New York. Cette dernière étape « génère du capital pour gérer l’actif naturel » et la fluctuation de son prix en bourse « signale la valeur de son capital naturel. »

Comment créer une NAC

La création et le lancement des NAC ont pris deux ans et ont vu la Bourse de New York s’associer à Intrinsic Exchange Group (IEG), dans laquelle la Bourse de New York elle-même détient une participation minoritaire. Les trois investisseurs d’IEG sont la Banque Interaméricaine de Développement (BID), branche latino-américaine du système bancaire multilatéral de développement qui impose des programmes néolibéraux et néocolonialistes par le biais de l’endettement; la Fondation Rockefeller, fondation de la dynastie d’oligarques américains dont les activités sont depuis longtemps étroitement liées à Wall Street; et Aberdare Ventures, une société de capital-risque principalement axée sur l’espace numérique de la santé. Il est à noter que la BID et la Fondation Rockefeller sont étroitement liées aux pressions exercées sur les monnaies numériques des banques centrales (Central Bank Digital Currencies – CBDC) et les cartes d’identité numériques biométriques.

Cependant, la NAC et ses employés, directeurs et propriétaires ne sont pas nécessairement les propriétaires de l’actif naturel lui-même après cette dernière étape. Au contraire, comme le note l’IEG, la NAC n’est que l’émetteur, tandis que les acheteurs potentiels de l’actif naturel que la NAC représente peuvent comprendre: des investisseurs institutionnels, des investisseurs privés, des particuliers et des institutions, des sociétés, des fonds souverains et des banques multilatérales de développement. Ainsi, les sociétés de gestion d’actifs qui, pour l’essentiel, possèdent déjà une grande partie du monde, comme Blackrock, pourraient ainsi devenir propriétaires de processus naturels, de ressources naturelles et des fondements mêmes de la vie naturelle qui seront bientôt monétisés.

La Bourse de New York et l’IEG ont présenté ce nouveau véhicule d’investissement comme étant destiné à générer des fonds qui seront reversés aux efforts de conservation ou de durabilité. Toutefois, le site Web de l’IEG indique que l’objectif est en réalité de tirer un profit sans fin des processus naturels et des écosystèmes qui étaient auparavant considérés comme faisant partie des « biens communs« , c’est-à-dire des ressources culturelles et naturelles accessibles à tous les membres d’une société, y compris les matières naturelles telles que l’air, l’eau et une terre habitable. Selon l’IEG, « au fur et à mesure que l’actif naturel prospère, fournissant un flux constant ou croissant de services écosystémiques, les capitaux propres de l’entreprise devraient s’apprécier en conséquence, fournissant des retours sur investissement. Les actionnaires et les investisseurs de l’entreprise, par le biais d’offres secondaires, peuvent réaliser des bénéfices en vendant des actions. Ces ventes peuvent être évaluées pour refléter l’augmentation de la valeur du capital de l’action, plus ou moins en adéquation avec sa rentabilité, créant un flux de trésorerie basé sur la santé de l’entreprise et de ses actifs. »

Le chercheur et journaliste Cory Morningstar a fortement critiqué l’approche adoptée par la Bourse de New York et l’IGE et considère les NAC comme un système qui ne fera qu’exacerber la prédation de la nature par les entreprises, malgré les affirmations du contraire. Morningstar a décrit les NAC comme « Rockefeller et compagnie permettant aux marchés de dicter ce qui a de la valeur dans la nature – et ce qui n’en a pas ». Pourtant, ce n’est pas aux institutions capitalistes et à la finance mondiale de décider quelle vie a de la valeur. Les écosystèmes ne sont pas des « actifs ». Les communautés biologiques existent pour leurs propres besoins, pas pour les nôtres. »

Une nouvelle méthode de pillage

L’objectif ultime des NAC n’est pas la durabilité ou la conservation – c’est la financiarisation de la nature, c’est-à-dire la transformation de la nature en une marchandise qui peut être utilisée pour maintenir l’économie actuelle et corrompue de Wall Street en expansion, sous couvert de protéger l’environnement et d’empêcher sa dégradation supplémentaire. En effet, l’IEG le dit clairement lorsqu’il note que « l’opportunité » des NAC ne réside pas dans leur potentiel d’amélioration du bien-être ou de la durabilité de l’environnement, mais dans la taille de cette nouvelle classe d’actifs, qu’il appelle « Économie de la Nature ».

Source: IEG

En effet, alors que les classes d’actifs de l’économie actuelle sont évaluées à environ 512 trillions de dollars [NdT. donc, 512 milliers de milliards de dollars], les classes d’actifs débloquées par les NAC sont nettement plus importantes, soit 4 000 trillions de dollars (c’est-à-dire 4 quadrillions de dollars) [NdT. donc 4 millions de milliards de dollars]. Ainsi, les NAC ouvrent aux banques et aux institutions financières prédatrices de Wall Street un nouveau terrain de chasse qui leur permettra de dominer non seulement l’économie humaine, mais aussi l’ensemble du monde naturel. Dans le monde actuellement construit par ces entités et d’autres, où même la liberté est recadrée non pas comme un droit mais comme « un service », les processus naturels dont dépend la vie sont également recadrés comme des actifs, qui auront des propriétaires. Ces « propriétaires » auront finalement le droit, dans ce système, de dicter qui a accès à l’eau potable, à l’air pur, à la nature elle-même et à quel prix.

Selon Cory Morningstar, l’un des autres objectifs de la création de « l’Economie de la Nature » et de son habillage sur mesure pour Wall Street via les NAC est de faire progresser de manière drastique les énormes opérations d’accaparement de terres réalisées ces dernières années par Wall Street et la classe oligarchique. Cela inclut les récents accaparements de terres effectués par les entreprises de Wall Street ainsi que par des « philanthropes » milliardaires comme Bill Gates [NdT. voir ma traduction de l’article de Robert F. Kennedy Jr] pendant la crise du COVID. Cependant, les accaparements de terres facilités par le développement des NAC viseront principalement les communautés indigènes du monde en développement.

Comme le note Morningstar:

« Le lancement public des NAC a stratégiquement précédé la quinzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique, la plus grande conférence sur la biodiversité depuis une décennie. Sous le prétexte de transformer 30% du globe en « zones protégées », le plus grand accaparement de terres de l’histoire est en cours. Fondée sur le principe de la suprématie blanche, cette proposition entraînera le déplacement de centaines de millions de personnes et contribuera au génocide en cours des peuples indigènes. La tragique ironie est la suivante: alors que les peuples autochtones représentent moins de 5% de la population mondiale, ils entretiennent environ 80% de toute la biodiversité. »

L’IEG, dans sa discussion des NAC, note de manière éloquente que le produit de l’introduction en bourse d’une NAC peut être utilisé pour l’acquisition de davantage de terres par les entités qui la contrôlent ou utilisé pour augmenter les budgets ou les fonds de ceux qui reçoivent le capital de l’introduction en bourse. On est loin du baratin commercial de la Bourse de New York et de l’IGE selon lequel les NAC sont « différentes » parce que leurs introductions en bourse seront utilisées pour « préserver et protéger » les zones naturelles.

Il est certain que la panique liée au changement climatique, qui est en train de prendre la place de la panique liée au COVID-19, sera utilisée pour commercialiser habilement les NAC et des tactiques similaires comme des moyens nécessaires pour sauver la planète, mais – soyez-en sûr – les NAC ne sont pas un moyen de sauver la planète, mais un moyen de permettre aux mêmes intérêts responsables des crises environnementales actuelles d’inaugurer une nouvelle ère où leur exploitation prédatrice atteindra de nouveaux sommets, inimaginables jusqu’à présent.

Auteur

Whitney Webb

Whitney Webb est rédactrice, chercheuse et journaliste professionnelle depuis 2016. Elle a écrit pour plusieurs sites web et, de 2017 à 2020, a été rédactrice en chef et journaliste d’investigation senior pour Mint Press News. Elle écrit actuellement pour The Last American Vagabond.


Texte original

Wall Street’s Takeover of Nature Advances with Launch of New Asset Class

A project of the multilateral development banking system, the Rockefeller Foundation and the New York Stock Exchange recently created a new asset class that will put, not just the natural world, but the processes underpinning all life, up for sale under the guise of promoting “sustainability.”

by Whitney Webb

October 13, 2021

Last month, the New York Stock Exchange (NYSE) announced it had developed a new asset class and accompanying listing vehicle meant “to preserve and restore the natural assets that ultimately underpin the ability for there to be life on Earth.” Called a natural asset company, or NAC, the vehicle will allow for the formation of specialized corporations “that hold the rights to the ecosystem services produced on a given chunk of land, services like carbon sequestration or clean water.” These NACs will then maintain, manage and grow the natural assets they commodify, with the end of goal of maximizing the aspects of that natural asset that are deemed by the company to be profitable.

Though described as acting like “any other entity” on the NYSE, it is alleged that NACs “will use the funds to help preserve a rain forest or undertake other conservation efforts, like changing a farm’s conventional agricultural production practices.” Yet, as explained towards the end of this article, even the creators of NACs admit that the ultimate goal is to extract near-infinite profits from the natural processes they seek to quantify and then monetize.

NYSE COO Michael Blaugrund alluded to this when he said the following regarding the launch of NACs: “Our hope is that owning a natural asset company is going to be a way that an increasingly broad range of investors have the ability to invest in something that’s intrinsically valuable, but, up to this point, was really excluded from the financial markets.”

Framed with the lofty talk of “sustainability” and “conservation”, media reports on the move in outlets like Fortune couldn’t avoid noting that NACs open the doors to “a new form of sustainable investment” which “has enthralled the likes of BlackRock CEO Larry Fink over the past several years even though there remain big, unanswered questions about it.” Fink, one of the world’s most powerful financial oligarchs, is and has long been a corporate raider, not an environmentalist, and his excitement about NACs should give even its most enthusiastic proponents pause if this endeavor was really about advancing conservation, as is being claimed.

How to Create a NAC

The creation and launch of NACs has been two years in the making and saw the NYSE team up with the Intrinsic Exchange Group (IEG), in which the NYSE itself holds a minority stake. IEG’s three investors are the Inter-American Development Bank, the Latin America-focused branch of the multilateral development banking system that imposes neoliberal and neo-colonalist agendas through debt entrapment; the Rockefeller Foundation, the foundation of the American oligarch dynasty whose activities have long been tightly enmeshed with Wall Street; and Aberdare Ventures, a venture capital firm chiefly focused on the digital healthcare space. Notably, the IADB and the Rockefeller Foundation are closely tied to the related pushes for Central Bank Digital Currencies (CBDCs) and biometric Digital IDs

The IEG’s mission focuses on “pioneering a new asset class based on natural assets and the mechanism to convert them to financial capital.” “These assets,” IEG states, make “life on Earth possible and enjoyable…They include biological systems that provide clean air, water, foods, medicines, a stable climate, human health and societal potential.” 

Put differently, NACs will not only allow ecosystems to become financial assets, but the rights to “ecosystem services”, or the benefits people receive from nature as well. These include food production, tourism, clean water, biodiversity, pollination, carbon sequestration and much more. IEG is currently partnering with Costa Rica’s government to pilot its NAC efforts within that country. Costa Rica’s Minister of Environment and Energy, Andrea Meza Murillo, has claimed that the pilot project with IEG “will deepen the economic analysis of giving nature its economic value, as well as to continue mobilizing financial flows to conservation.”

With NACs, the NYSE and IEG are now putting the totality of nature up for sale. While they assert that doing so will “transform our economy to one that is more equitable, resilient and sustainable”, it’s clear that the coming “owners” of nature and natural processes will be the only real beneficiaries.

Per the IEG, NACs first begin with the identification of a natural asset, such as a forest or lake, which is then quantified using specific protocols. Such protocols have already been developed by related groups like the Capitals Coalition, which is partnered with several of IEG’s partners as well as the World Economic Forum and various coalitions of multinational corporations. Then, a NAC is created and the structure of the company decides who has the rights to that natural asset’s productivity as well as the rights to decide how that natural asset is managed and governed. Lastly, a NAC is “converted” into financial capital by launching an initial public offering on a stock exchange, like the NYSE. This last stage “generates capital to manage the natural asset” and the fluctuation of its price on the stock exchange “signals the value of its natural capital.”

However, the NAC and its employees, directors and owners are not necessarily the owners of the natural asset itself following this final step. Instead, as IEG notes, the NAC is merely the issuer while the potential buyers of the natural asset the NAC represents can include: institutional investors, private investors, individuals and institutions, corporations, sovereign wealth funds and multilateral development banks. Thus, asset management firms that essentially already own much of the world, like Blackrock, could thus become owners of soon-to-be monetized natural processes, natural resources and the very foundations of natural life itself.

Both the NYSE and IEG have marketed this new investment vehicle as being aimed at generating funds that will go back to conservation or sustainability efforts. However, on the IEG’s website, it notes that the goal is really endless profit from natural processes and ecosystems that were previously deemed to be part of “the commons”, i.e. the cultural and natural resources accessible to all members of a society, including natural materials such as air, water, and a habitable earth. Per the IEG, “as the natural asset prospers, providing a steady or increasing flow of ecosystem services, the company’s equity should appreciate accordingly providing investment returns. Shareholders and investors in the company through secondary offers, can take profit by selling shares. These sales can be gauged to reflect the increase in capital value of the stock, roughly in-line with its profitability, creating cashflow based on the health of the company and its assets.”

Researcher and journalist Cory Morningstar has strongly disagreed with the approach being taken by NYSE/IEG and views NACs as a system that will only exacerbate the corporate predation of nature, despite claims to the contrary. Morningstar has described NACs as “Rockefeller et al. letting the markets dictate what in nature has value – and what does not. Yet, it’s not for capitalist institutions and global finance to decide what life has value. Ecosystems are not ‘assets.’ Biological communities exist for their own purposes, not ours.”

A New Way to Loot

The ultimate goal of NACs is not sustainability or conservation – it is the financialization of nature, i.e. turning nature into a commodity that can be used to keep the current, corrupt Wall Street economy booming under the guise of protecting the environment and preventing its further degradation. Indeed, IEG makes this clear when they note that “the opportunity” of NACs lies not in their potential to improve environmental well-being or sustainability, but in the size of this new asset class, which they term “Nature’s Economy.”

Source: IEG

Indeed, while the asset classes of the current economy are value at approximately $512 trillion, the asset classes unlocked by NACs are significantly larger at $4,000 trillion (i.e. $4 quadrillion). Thus, NACs open up a new feeding ground for predatory Wall Street banks and financial institutions that will allow them to not just dominate the human economy, but the entire natural world. In the world currently being constructed by these and related entities, where even freedom is being re-framed not as a right but “a service,” the natural processes on which life depends are similarly being re-framed as assets, which will have owners. Those “owners” will ultimately have the right, in this system, to dictate who gets access to clean water, to clean air, to nature itself and at what cost. 

According to Cory Morningstar, one of the other aims of creating “Nature’s Economy” and neatly packaging it for Wall Street via NACs is to drastically advance massive land grab efforts made by Wall Street and the oligarch class in recent years. This includes the recent land grabs made by Wall Street firms as well as billionaire “philanthropists” like Bill Gates during the COVID crisis. However, the land grabs facilitated through the development of NACs will largely target indigenous communities in the developing world. 

As Morningstar notes:

The public launch of NACs strategically preceded the fifteenth meeting of the Conference of the Parties to the Convention on Biological Diversity, the biggest biodiversity conference in a decade. Under the pretext of turning 30% of the globe into “protected areas”, the largest global land grab in history is underway. Built on a foundation of white supremacy, this proposal will displace hundreds of millions, furthering the ongoing genocide of Indigenous peoples. The tragic irony is this: while Indigenous peoples represent less than 5% of the global population, they support approximately 80% of all biodiversity.

IEG, in discussing NACs, tellingly notes that proceeds from a NAC’s IPO can be used for the acquisition of more land by its controlling entities or used to boost the budgets or funds of those who receive the capital from the IPO. This is a far cry from the NYSE/IEG sales pitch that NACs are “different” because their IPOs will be used to “preserve and protect” natural areas.

The climate change panic that is now rising to the take the place of COVID-19 panic will surely be used to savvily market NACs and similar tactics as necessary to save the planet, but – rest assured – NACs are not a move to save the planet, but a move to enable the same interests responsible for the current environmental crises to usher in a new era where their predatory exploitation reaches new heights that were previously unimaginable.

Author

Whitney Webb

Whitney Webb has been a professional writer, researcher and journalist since 2016. She has written for several websites and, from 2017 to 2020, was a staff writer and senior investigative reporter for Mint Press News. She currently writes for The Last American Vagabond.

Non-essentiels.

[revu et augmenté le 17/08]

Préambule

Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.

Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.

Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.

Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.

Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.

Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.

En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.

C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.

Deux ans de blog

Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.

Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.

Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».

J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.

Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.

Covid

Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.

  1. Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
  2. Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
  3. La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
  4. Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
  5. Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
  6. Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
  7. Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
  8. Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
  9. Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
  10. Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
  11. Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
  12. Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
  13. Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
  14. Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
  15. Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
  16. A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
  17. La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
  18. Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.

Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.

Energie

L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.

Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.

Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.

Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.

Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».

L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.

La catastrophe

[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]

Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.

En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.

Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.

Pas comme on veut nous l’imposer.

L’ancien Monde

On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.

Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…

Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.

Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.

Le nouveau Monde

Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.

L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.

On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.

Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.

Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.

Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.

Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.

La Banque

« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »

Gutle Schnaper Rothschild

C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.

La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.

L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.

Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.

Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.

Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.

Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.

Ce ne seront pas les seuls.

Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.

On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.

We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.

It was fun while it lasted.

https://sagehana.substack.com/p/turbo-cancer-it-feels-like-im-watching/comment/8111050

Pourquoi?

L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.

The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.

https://off-guardian.org/2022/03/25/two-weeks-to-flatten-the-world/#comment-494956

La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.

Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.

Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.

C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.

Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.

Conclusion

Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.

Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.

Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.

C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.

Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.

Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.

Les rituels ne font que commencer.

Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.

Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.

C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.

[…]

Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.

Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.

Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.

Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.

Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.

Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.

Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.

Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.

Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.

Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.

Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.

[…]

Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.

Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.

[…]

Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.

Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.

C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.

L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.

Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.

Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.

Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.

Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.

Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.

Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.

Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.

Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.

A bientôt.

Nouvelles en vrac, édition internationale.

Tout va parfaitement bien et ira encore mieux demain, hormis quelques détails mineurs.

Shangaï, c’est fini (et dire que c’était le sujet de mon prochain article).

En fait, non.

Ce n’est pas du tout fini, contrairement à ce que vous aurez lu récemment un peu partout ailleurs, sauf sur l’excellent Covidémence, qui fait le boulot et dont je reparle un peu plus loin (en bien). Même le Substack le plus pointu sur la Chine (l’auteur parle le mandarin) est un peu dans le flou. Heureusement, votre dévoué blogger écoute au boulot dans son lecteur mp3 le meilleur podcast de l’Univers, qui reçoit des rapports de terrain (boots on the ground reports) de ses producteurs/auditeurs, dont l’un réside à Shangaï. Lecture ici, à partir de 2:32:37, du rapport qui figure également dans les shownotes sur cette page (cliquer sur China) et dont voici la traduction:

Voici les dernières nouvelles de Shanghai
(1) À partir du 1er juin 2022, Shanghai a mis en place la règle d’obligation de « se faire tester toutes les 72 heures ». Les résultats étaient prévisibles.
(a) certaines personnes ont été testées positives, le code QR de leur téléphone est devenu rouge – elles ne pouvaient donc entrer dans aucun établissement public, centre commercial, magasin, etc.
(b) nous avons des amis, et connaissons des familles des camarades de classe de ma fille, qui ont été reconfinées, à l’intérieur de leur immeuble ou de leur complexe d’appartements ou de copropriétés, en raison de leur proximité avec QUELQU’UN d’autre qui a été « testé positif ».
(c) pendant les DEUX premiers jours d' »ouverture », les « stations de dépistage » ont été submergées par une forte demande – et par de longues files d’attente (45 à 60 minutes). Cependant, à l’heure actuelle, parce que les gens craignent un risque de « contact Covid » dans la file d’attente, qui ferait passer leur code au ROUGE, un nombre moindre de personnes se présentent aux stations de dépistage publiques (qui sont GRATUITES).
(d) Il existe maintenant un système de dépistage à DEUX niveaux. Les gens qui ont de l’argent vont dans des hôpitaux privés (ils paient 180 RMB, soit environ 25 dollars US, pour un test valable pendant 72 heures), en partant du principe que les « bonnes personnes » ont toujours un test négatif, c’est-à-dire qu’ils courent moins de risques de fréquenter les mauvais « Sneetches » [NdT. personnages issus d’un conte du Dr Seuss]; et dans les complexes plus riches, comme le mien, l’association de logement a passé un contrat avec la ville pour obtenir un centre de dépistage dans notre enceinte, qui est limité à nos résidents.
ET MAINTENANT …
(2) à partir du samedi 11 juin 2022, la ville commence un confinement  » tournant  » – différents quartiers de la ville seront fermés – personne ne pourra entrer ou sortir. Tout le monde sera soumis à un prélèvement (prélèvement de gorge) pendant 3 à 5 jours. C’est la politique du ZERO Covid, appliquée au niveau des sous-districts.
(3) AUCUNE personne de Shanghai n’est autorisée à voyager dans les provinces voisines – et si elle est autorisée à descendre d’un train, elle devra se soumettre à une quarantaine de deux semaines dans l' »hôtel Covid » local.
(Et n’oubliez pas que Shanghai a un taux de vaccination de 90 % (2 injections); et qu’environ 67 % ont fait 3 injections).
D’un autre côté
(4) Les restaurants et la livraison de nourriture à Shanghai ont repris – mais qui sait pour combien de temps.
(5) Les supermarchés ordinaires sont ouverts et reçoivent des livraisons de l’extérieur – les yaourts sont de retour, les fromages et les viandes importés garnissent les rayons. Les produits locaux sont également de retour – depuis des semaines, il n’y avait plus de carottes, de patates douces ou de mangues sur les marchés. TOUT est rentré dans l’ordre.
(6) Les frais de taxi ont augmenté d’environ 50% pour les trajets de plus de 20 minutes.
(7) En gros, TOUT LE MONDE, partout, porte un masque – en faisant du vélo, en conduisant un scooter, seul dans une voiture, en promenant son chien. C’est pitoyable. La folie est générale.

L’expérience chinoise se poursuit donc en grandeur nature, contre toute forme bon sens et de logique – à moins que ce soit de l’humour chinois. Heureusement, quelqu’un a l’explication.

Les Russes arrivent!

C’est officiel… ou alors les Chinois. Ou les deux. C’est le toujours très posé (mode sarcasme) Mike Adams, le fondateur de Brighteon, qui relaye ici l’information tirée d’une interview d’un certain M. Wang – dont on donne pas le prénom mais qui pourrait être Long, les anglophones apprécieront ce gag désopilant.

Résumé des points de l’interview par Mike Adams:

– La Chine finance la guerre de la Russie en Ukraine. (Rien que ce point est déjà très choquant).
– La Chine a utilisé les faux confinements covid pour vider les rues afin de déplacer efficacement les équipements militaires dans les grandes villes chinoises en vue des attaques contre les États-Unis / charger des navires avec du matériel militaire, etc. [NdT. parce que évidemment les Etats-Unis ne disposent pas de personnel qualifié pour analyser les images par satellite]
– Les équipements militaires sont déguisés en équipements d’intervention en cas d’épidémie, tels que des ambulances ou des véhicules de santé publique.
– L’APL utilise des fréquences de communication civiles plutôt que des fréquences militaires afin de déjouer les capacités de surveillance militaire des États-Unis. [NdT. parce que évidemment les Américains sont trop stupides pour espionner les fréquences civiles]
– La Chine prévoit de bloquer Taïwan plutôt que de l’envahir dans un premier temps. Ce blocus empêchera Taïwan de recevoir de la nourriture, du carburant, des médicaments et une aide militaire. Taïwan se rendra plus tard, après la défaite des États-Unis, selon le plan du PCC. [NdT. j’ai un article intéressant de John Paul sur la situation Chine/Taiwan, que je traduirai si j’ai le temps]
– Une fois Taïwan bloquée, la Chine utilisera la « guerre sans restriction » et le « chantage nucléaire » pour tenter d’isoler les États-Unis tout en essayant de contrôler les sphères politiques du Japon, de Taïwan et de la Corée du Sud, en affirmant son contrôle sur leurs exportations et en refusant ainsi ces exportations aux États-Unis. Cette manœuvre, si elle réussissait, ferait s’effondrer l’économie américaine pratiquement du jour au lendemain. La chaîne d’approvisionnement en pièces détachées, en composants électroniques et en biens de consommation serait immédiatement interrompue.
– La « guerre sans restriction » comprend des cyberattaques, des attaques financières telles que la mis au ban du dollar et la vente de toute la dette du Trésor américain, des attaques à l’arme biologique, des attaques de guerre d’information et même des attaques par impulsion électromagnétique visant à désactiver le réseau électrique américain.
– Les meilleures troupes militaires de la Russie n’ont pas été déployées en Ukraine mais sont positionnées pour une guerre contre les États-Unis et le Canada. Cela signifie que la Russie a réservé ses troupes les plus performantes pour la véritable guerre contre les États-Unis.
– La Russie n’a pas encore utilisé ses armes les plus puissantes en Ukraine, qui pourraient être déployées contre les États-Unis: 1) sa flotte de sous-marins à capacité nucléaire, et 2) des missiles balistiques intercontinentaux (MBCI) tels que le système Sarmat-II qui transporte 10 à 15 MIRV (véhicules nucléaires de rentrée) et peut échapper aux capacités anti-MBCI des États-Unis.
– La Chine fabrique des armes pour la Russie dans une usine qui se présente comme « une subdivision de la société Norinco » (China North Industries Corporation). Il s’agit d’un autre moyen pour la puissance économique de la Chine de soutenir les efforts militaires de la Russie.
– Une fois l’appareil d’état américain destitué par les forces d’invasion, le Président Biden sera exposé à la foule dans son plus simple appareil, coiffé d’un entonnoir. C’est Matthew Ehret qui sera nommé Premier Ministre du Canada et Lauren Katlin première Présidente des Etats-Unis.

Ok, j’avoue, c’est moi qui ai ajouté le dernier point.

Outre le côté hautement ridicule de ces révélations, la question serait, pourquoi quiconque se donnerait-il la peine d’envahir les Etats-Unis et l’Europe alors que la manière la plus sûre – et la plus économique – de les détruire serait de les laisser faire. L’Occident n’a aucun besoin de la Chine ou de la Russie pour imploser. VonderLeyen, Macron, Biden, Trudeau et leurs acolytes se débrouillent très bien tout seuls. Enfin, presque. Même si les menaces (article payant) de représailles militaires de Poutine ne se concrétisent pas, vu le volume d’armes de guerres prélevées sur les « dons » à l’Ukraine à vendre sur le Dark Web et le risque beaucoup plus réaliste de se voir couper le gaz russe, le niveau de violence criminelle en Europe pourrait bien grimper assez vite et assez haut. Un peu ce que prévoit Gonzalo Lira, sauf qu’il appelle ça indûment une « guerre civile ».

Gonzalo Lira

J’ai un peu laissé tomber ses vidéos ces derniers temps, avec l’intention de revenir sur certains points sous forme de résumé (voir ma remarque en début de cet article). Je suis d’autant plus allergique au format vidéo que dans son cas, ça signifie se farcir quotidiennement un quart d’heure d’un type très arrogant qui tente de camoufler sa calvitie sous une casquette de d’jeun. Encore un gauchiste qui veut se faire passer pour un homme de droite. Mais bon, Serge de Beketch n’est plus parmi nous, et il n’en reste plus beaucoup pour prendre la relève de sa manière d’appeler un chat un chat.

Après plusieurs semaines de bavardage dans sa cuisine, Gonzalo Lira en arrive plus ou moins à mi-chemin de l’analyse que j’avais faite ici le 23 janvier de cette année, c’est à dire un mois avant le début de l’opération militaire en Ukraine. En résumé, l’OTAN va se désintégrer et l’Europe va souffrir cruellement d’avoir compromis ses relations commerciales avec la Russie. M. Lira évoque le fait – ou plutôt la rumeur – qu’une faction en Europe, qui ne fait pas partie de la majorité actuellement au pouvoir, est en train de négocier l’après-victoire russe, pour tenter de sauver le continent de la misère et du chaos. Il évoque parallèlement la possibilité d’une révolution des ventres vides en Europe dès la fin de cette année, évidemment aggravée par la pénurie d’énergie (programmée) qui privera une partie du peuple du minimum vital, notamment de chauffage – bref, des événements que j’annonce depuis deux ans sur ce blog. Il prévoit aussi une aggravation des mesures désespérées d’une élite qui n’a plus rien à perdre devant le crash imminent du système.

Comme je l’ai maintes fois répété, il n’y aura aucune révolution. Les pitoyables revendications d’un peuple à peine capable d’une vague réaction poujadiste seront aussitôt tuées dans l’oeuf. Pour une analyse très éclairée de l’état mental du peuple français (et d’autres), je vous renvoie vers l’excellent site de Nicolas Bonnal, qui a le bagage culturel nécessaire et trouve encore en lui la ressource de haranguer une plèbe en perdition totale.

M. Lira prévoit aussi qu’en cas d’intégration de la Finlande et de la Suéde à l’OTAN, la Russie s’emparerait militairement de ces deux pays, sans effort et avec beaucoup moins de précautions que celles prises vis-à-vis du peuple ukrainien. L’OTAN soit n’interviendrait pas, soit se ferait immédiatement ratatiner. En ce qui concerne l’Australie, il qualifie de manoeuvre suicidaire sa manoeuvre autoritaire de revendication des Iles Salomon vis-à-vis de la Chine.

Volontairement ou non, M. Lira reste prisonnier de sa lecture binaire des événements et s’en tiendra probablement à sa stance actuelle, d’une Russie légitime contre un Occident pervers et en fin de vie. Il laisse pourtant échapper dans cette vidéo un signe qu’il en sait plus qu’il ne veut bien en dire quand il dit que la Russie n’envahira pas l’Europe, malgré que ce ne serait qu’un retour de l’Histoire (je paraphrase), référence à mon avis à la Nouvelle Chronologie de Fomenko. Dans ce cas, il ne vous dira donc pas non plus ce qu’il sait peut-être aussi, que j’ai dit et que je répète: l’ensemble de l’opération sert à reconstituer la Grande Russie (Finlande incluse), qui a deux ans pour succéder aux Etats-Unis et (re)devenir le pôle central du monde blanc. Il s’agit d’un changement civilisationnel, organisé depuis le niveau au-dessus des « chefs d’Etat », dans lequel ils sont tous complices, de A à Z et à 100%.

Le retour du Dr Buttar

Comme promis, la suite de cette passionnante histoire.

La conférence est terminée depuis deux semaines et impossible de trouver sur le Net le moindre extrait de quelque intervention que ce soit d’aucun des participants, parmi lesquels je reconnais quelques spooks notoires, notamment le Dr David Martin et l’architecte Richard Gage qui avait créé à l’époque Architects & Engineers for 9/11 Truth, un organe majeur d’opposition contrôlée. Pas grand chose non plus sur la propre chaîne du Dr Buttar, si ce n’est une conversation avec Bryan Ardis à propos des révélations grotesques de ce dernier sur la véritable nature du Sars-CoV-2, des vaccins et du Remdesivir – c’est du venin de serpent. Un peu comme ce qu’il raconte.

Rappelons que le Dr Buttar avait promis révéler lors de cette conférence la contre-mesure efficace à l’opération prévue pour cet automne, qui provoquerait la mort de centaines de millions de personnes. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il fasse le maximum pour diffuser cette info mais non, apparemment, les seuls qui seront sauvés sont ceux qui auront payé leur place à sa conférence. Quand ce n’est pas le prix d’un ticket d’entrée, ces gens ont toujours quelque chose à vendre: leurs thérapies coûteuses, leurs produits naturopathiques et leurs explications fumeuses. J’ai déjà donné.

L’antidote le plus puissant étant d’en rigoler, je vous rappelle donc que Docteur sur Covidémence fait un excellent travail depuis plus de deux ans et que ses articles sur la ou les diverses varioles (mentales incluses) sont assez bien tournés et sourcés. Je vous en proposerai peut-être d’autres bientôt mais en attendant, il veillera sur votre santé (mentale aussi).

Quelques lectures un peu plus médicales sur le site de l’AIMSIB (un, deux, trois, quatre, cinq) pour comprendre que même en cas de vaccin « sûr et efficace » (il en existe pour les animaux), le problème est la stratégie vaccinale: la vaccination des « cas contacts » aggrave l’épidémie, qui finit par s’éteindre d’elle-même par manque de victimes et grâce aux mesures d’isolation des malades. Beaucoup d’autres articles utiles sur leur site – et ils n’ont rien à vous vendre.

Europa unter alles

Sans même tenir compte de tous les délires réels ou fictifs décrits ci-avant, il est plausible qu’il se prépare une action majeure en Europe, quelle que soit sa forme. Tout concrètes qu’elles soient, les rumeurs de guerre, de famine, de crash financier, d’épidémie – bref, des symptômes typiques de fin de système – jouent un autre rôle. Elles annoncent l’arrivée de quelque chose de moche – programmation prédicitive – ce qui aidera à la faire accepter comme une fatalité et contribuera à détruire le peu de confiance qui pouvait encore subsister dans l’ancien système. Toute l’opération des vaccins Covid repose sur ce seul principe. Ça s’appelle un complot, parce que c’est un complot.

En Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, on vit trop bien et surtout trop longtemps, on a trop de privilèges, on gagne trop d’argent. C’est un mauvais exemple pour le reste du monde, qui pourrait vouloir prétendre à l’équité sur cette base. Il faut donc diaboliser le présent modèle et le rendre concrètement dangereux pour faire la place au modèle suivant, qui amènera sa version de la paix (militaire, sociale, raciale, morale, sanitaire, écologique, climatique, etc.) au prix de la notion de libre choix, de l’espérance de vie et de quelques millions de têtes. Ça s’appelle une guerre, parce c’est une guerre.

Démocratie

Le grand cirque médiatique américain autour du non-événement du 6 janvier 2021, lui-même articulé sur le non-événement des élections présidentielles de 2020 est un spectacle sans intérêt qui camoufle de façon perverse un point très important. Comme dans tous les autres spectacles politiques, on ne cesse de brandir des deux côtés de la frontière du pouvoir le mot « démocratie ». Ici, il s’agit carrément de protéger la démocratie aux Etats-Unis. Une bonne fois pour toutes (enfin, probablement pas), la démocratie est l’antithèse de la république et de ses lois, qui se tiennent au-dessus du pouvoir. D’un point de vue purement légaliste, toute personne qui prétend défendre la démocratie dans une république devrait donc en toute logique être considérée comme traître, voire comme terroriste, et traîtée comme telle. Ça n’arrivera bien entendu jamais mais gardez ça à l’esprit quand vous entendrez les jacassements de l’un ou l’autre, ami ou ennemi.

Sinon…

Il y en aurait encore des tombereaux à écrire, analyser, décortiquer et désarmer, mais ça ira très bien pour cette fois.

Merci pour la patience que mes lecteurs consacrent à lire mes articles. Si ce que j’y rapporte les use autant que moi, une suggestion pour utiliser cette patience à meilleur escient: soyez bons avec les animaux et venez en aide aux sans-abri.

C’est la meilleure façon de faire obstacle à la misère.

Juste un commentaire.

… parmi des milliers d’autres, trouvé sur Substack.

Et vous, qu’en pensez-vous?


shoe, 3 juin

Ce que nous sommes en train de faire relève de la folie pure. Ce n’est pas seulement que nous injectons des gens avec une plateforme complètement nouvelle. En fait, doublement nouvelle, puisque les nanoparticules lipidiques et l’ARNm sont des inconnus complets. Peut-être qu’après 20 ans d’études supplémentaires, ça irait. Mais pas MAINTENANT! C’est de la folie. Nous avons déjà tenté des acrobaties similaires au cours de l’histoire et nous les avons arrêtées parce que ça a TOUJOURS été un énorme désastre.

Alors, je ne comprends pas comment aujourd’hui tant de gens trouvent ça super cool, parce que quoi? Parce qu’on leur a dit que c’était la chose à faire, correcte et NORMALE. Injecter aux gens un vaccin qui n’a pas été testé du tout. Je dis bien pas du tout. Si c’était juste un virus atténué, je ne ferais pas un tel scandale. Non. C’est le genre de nouveauté niveau savant fou. On n’est pas seulement en train de voler à l’aveugle, on ne sait même pas si on vole, ou quoi d’autre encore.

Je suppose que c’est comme à la guerre. L’élite, les politiciens et la presse nous disent que c’est normal que des milliers de personnes meurent chaque jour. C’est normal. C’est la guerre. Ce qui ne serait pas normal, c’est que personne ne meure. C’est alors que nous devrions paniquer. Imaginez qu’il y ait une guerre et que personne ne meure. AHHHHHHHHHHH!

Alors personne ne sourcille. Mais c’est à nouveau l’hystérie si « une seule » personne meurt, si c’est la bonne personne et si la presse veut que nous paniquions. Alors cette mort devient la mort de la nation. Mais un million de morts en Irak ou au Yémen, c’est normal.

Et c’est pourquoi injecter aux gens ces vaccins est NORMAL pour vous aussi.


shoe, 3 juin

It is absolute insanity what we are doing. We don’t just inject people with a completely new platform. Actually doubly new, since lipid nano-particles and mRNA are complete unknowns. Maybe after 20 years more studies. But not NOW! This is insanity. We did similar stunts before in histroy and we stopped doing it because: it was ALWAYS a huge disaster.

So, I cannot understand that now a lot of people are super chill because what? Because they were told it is the right and correct and NORMAL thing to do. Just inject people with a completely untested vaccine. I mean completely. If it were just an attenuated virus, I wouldn’t make such a stink. No. This is, crazy mental scientist kind of new. We are flying not only blind, we don’t even know if we are flying or something else.

I guess it is like war. The elite, politicians and the press tell us, it is normal when thousands of people die every day. That’s normal people. It’s war. What is not normal is, that nobody is dying. Then we should panic. Imagine there is a war and nobody is dying. AHHHHHHHHHH!

So people don’t bat an eye. But it is hysteria again if « just one » person dies if it is the right person and the press wants us to freak out. Then one death is the death of the nation. But 1 million killed in Irak or Yemen is normal.

And that is why injecting people with these vaccines is NORMAL for you as well.

Le Dr Buttar a quelque chose à nous dire.

Tout d’abord, j’aimerais que tous ces gens cessent de ne publier que des vidéos. Ça me prend un temps insensé pour transcrire leur bavardage avant de le traduire, alors que leur contenu pourrait être utilement résumé en quelques phrases écrites, en y incluant toutes les références utiles. Sauf exception éventuelle, c’est donc ce que je ferai désormais moi-même en commençant par ce clip, en réaction au format conférence Zoom/vidéo avec musique et effets visuels, produits de consommation « alternatifs » qui cultivent activement la maigre capacité d’attention du télespectateur lambda. Verba volant, scripta manent. Je résumerai aussi certaines infos que je n’ai soit pas le temps de développer, soit qui ne nécessitent pas de l’être, dans de futures éditions de « Nouvelles en vrac ».


La vidéo que le Dr Rashid Buttar a publié le 7 mai sur sa chaîne commence par une promo assez tonitruante pour le nouveau documentaire de la série Plandemic – dont ce sera le troisième épisode. J’ai publié à l’époque un lien vers les deux premiers épisodes de la série (sous-titrés en français), avant d’avoir récolté toutes les informations utiles sur Mikki Willis, le créateur de cette série.

Mikki Willis est un agent qui travaille pour le Renseignement – ce que les américains appellent un « spook« . Son rôle est de contrôler l’opposition – j’ai déjà expliqué mille fois ce mécanisme. Son cas est examiné – et à mon sens, réglé – à la page 2 et 3 de ce document déjà référencé dans mon article sur le Dr David Martin. Je ne veux décourager personne de regarder cette série mais je tenais à avertir le lecteur. Le fait que la vidéo du Dr Buttar commence par cette promo est un signal. J’en évoque d’autres tout aussi éloquents en fin d’article.

Après cette promo, le Dr Buttar annonce une nouvelle « crise », dont il dit avoir reçu confirmation par diverses sources, et s’appuie pour valider sa nouvelle révélation sur le fait qu’il aurait prédit avec justesse dès février 2020 tout ce qui s’est passé depuis lors dans la crise Covid. La « deuxième vague » était selon lui un composite des effets des injections et de la perturbation des canaux calciques voltage-dépendants causée par la 5g, qui induit une perméabilité à divers pathogènes, dont certains virus comme le corona, aggravée par les autres éléments découverts dans les flacons, dont fait partie le glyphosate.

Sa nouvelle prédiction est qu’il se trouve dans les injections – outre les nanoparticules, sujet déjà abondamment abordé sur ce blog – un genre de « cellule dormante » qui sera activée, à une date encore indéterminée, par un bombardement d’ondes du réseau 5g, d’une durée d’une minute, dans la gamme qui se situe entre 16 et 18 Ghz, qui libèrera une « charge » [payload] virale de trois pathogènes différents contenus dans les particules lipidiques (ou hydrogel). L’oxyde de graphène et les nano-structures présentes dans le sang des personnes injectées joueront vraisemblablement un rôle dans ce phénomène. La libération d’un de ces trois pathogènes contenus dans cette charge provoquera une fièvre hémorragique connue comme maladie de Marburg. Le taux de mortalité de cette maladie est de 88% mais le Dr Buttar spécule que ce mode de contamination particulier pourrait occasionner un taux de mortalité de 100%. Il estime que les personne non-injectées et dont le système immunitaire est intact seront à l’abri des pires effets de la contagion subséquente. Ces millions de décès créeront un vent de panique dans les populations et permettront une prise d’autorité sans précédent par les gouvernements qui instaureront l’état d’urgence, par l’armée qui prendra le contrôle via loi martiale, et par les institutions nationales et internationales, le CDC (aux Etats-Unis) et l’OMS, qui imposeront globalement des obligations vaccinales. Le Dr Buttar pense que tout ceci pourrait se produire cette année-même, devant la perte de contrôle du narratif infligé aux peuples depuis le début du Covid. D’après le Dr Buttar, l’ensemble de l’opération est dirigé par un noyau de 500 à 600 personnes, relayées par des personnes clé dans les gouvernements et les institutions.

Le Dr Buttar rappelle aussi qu’il a consacré beaucoup de temps et d’énergie à prévenir le public du danger potentiel des injections Covid mais que comme il n’a pas été écouté, il se désolidarise du sort prochain des personnes injectées. Il souligne que le choix de ceux qui ont cédé aux chantages à l’emploi n’a aucun sens, face à la menace sur leur existence même. Je note au passage qu’il ne semble pas faire grand cas des enfants, à qui on a pas laissé le choix, ou qui étaient des proies faciles pour la propagande.

Le Dr Buttar précise toutefois qu’il existerait une méthode permettant de contrer la présence dans le corps humain des éléments précités et donc d’éviter leur activation et ses conséquences. Pour des raisons d’efficacité et de sécurité, il tient toutefois à annoncer publiquement cette méthode lors de son passage à la quatrième édition de la Annual Advanced Medicine Conference (Conférence Annuelle sur la Médecine de Pointe), qui se tiendra les 28, 29 et 30 mai – c’est-à-dire à partir de demain si vous lisez cet article le jour de sa parution.

Quelques remarques:

Une des vidéos du Dr Buttar montre son intervention récente à l’événement Reawaken America, qui est essentiellement un outil de promotion du « clan » Trump – y figurent au nombre de ses invités le général Flynn, Roger Stone et Eric Trump. Faut-il rappeler que le vaccin contre lequel le Dr Buttar sonne depuis deux ans l’alerte maximale est l’oeuvre de Donald J. Trump, qui ne désavoue en rien sa création mais continue à en faire une promotion active?

La quatrième Conférence Annuelle sur la Médecine de Pointe accueillera quelques invités familiers de mes lecteurs et théoriquement dignes de confiance, mais également des personnages comme le Dr David Martin et le Dr Bryan Ardiss, totalement discrédités.

A propos du Dr Bryan Ardis, on peut observer une similitude avec la récente annonce du Dr Buttar: il s’agit d’une révélation fracassante, qui reprend des éléments connus pour en faire une théorie plutôt hardie, et les deux disent avoir été renseignés ou guidés par une tierce personne, dont ils ne révèlent pas l’identité.

A propos de révélation fracassante, dans ce récent article, Reiner Fuellmich chiffre l’objectif de l’ensemble de l’opération Covid/guerre/famine/Grand Reset/etc. à une dépopulation de 80% au niveau mondial. Une analyse – dont je n’ai plus la référence sous la main, sorry – calcule qu’une simple panne d’Internet de deux mois suffirait à éliminer ce même pourcentage de la population. Pourquoi alors avoir mis en place toute cette opération si quelque chose d’aussi simple que l’arrêt d’Internet offrait le même résultat? D’autre part, un taux de décès de 80% de la population mondiale ne pourrait être qu’une étape transitoire, le chaos indescriptible qui en résulterait éliminant probablement la majorité des 20% restant – le taux final se situerait donc plutôt autour de 99%. Penser qu’il serait possible d’établir une quelconque forme de gouvernance ou de loi martiale dans de telles conditions est une absurdité. On serait plutôt dans un scénario apocalyptique du style I am Legend ou The Book of Eli.

Dernière remarque, d’un point de vue purement technique, ce qu’annonce le Dr Buttar semble irréalisable pour la simple raison que de très vastes territoires ne disposent toujours pas de réseau 5g. On pourrait toutefois imaginer que les personnes hors-réseau seraient déplacées sous la contrainte dans des zones desservies par ce réseau, ce qui scellerait leur destin. Un déplacement d’une telle ampleur ne serait toutefois pas évident à mener. Je dirai toutefois qu’il existe une possibilité et un intérêt d’employer la 5g en synergie avec les nanoparticules vaccinales pour cibler certains individus, et que les fameuses adresses Mac des personnes injectées pourraient servir à cet objectif. Je pense d’ailleurs qu’une technologie de cet ordre a été employée au concert de Travis Scott, sur lequel j’avais promis un article, projet que je n’ai ni oublié ni abandonné mais pour lequel je n’ai juste pas encore trouvé le temps.

Quoiqu’il en soit, je ne manquerai pas de visionner l’intervention du Dr Buttar, de la résumer et de la commenter ici, d’autant que mon épouse n’est pas très partante pour m’accompagner au cirque qui s’est établi dans le village voisin.

La neurologie et la justification de la guerre – par Elliott Freed.

Voici un article demandé par ma plus fidèle lectrice – également mon envoyée spéciale en France – qui s’occupe d’enfants placés et voit se développer chez ceux d’entre eux qui ont passé leur enfance devant un écran de télé de plus en plus de symptômes psychotiques. Sa question est de savoir si et comment on peut encore les corriger.

Source.


Traduction

La neurologie et la justification de la guerre

Comment fonctionne la programmation prédictive

Eliott Freed

25 avril

La neurologie et la justification de la guerre

J’ai écrit cet essai en 2005 en examinant la façon dont on avait réussi à tromper le peuple des États-Unis pour l’amener à faire la guerre sur base de mensonges flagrants et déjà pleinement exposés avant le début des guerres. Bien qu’à l’époque, j’avais surtout à l’esprit la guerre en Irak, le principe est applicable à de nombreuses méthodes de programmation de l’esprit des masses. J’ai envisagé de mettre à jour la fin de l’essai pour refléter ce que j’ai appris depuis. J’ai décidé de ne pas le faire, car les deux dernières années ont illustré mon propos bien mieux que tout ce que je pourrais dire sur le sujet.

Lorsqu’un enfant naît, ses centaines de milliards de neurones ne sont que très peu connectés les uns aux autres. Lorsqu’un enfant reçoit des stimuli d’un monde en constante effervescence, ses neurones commencent à s’activer. Lorsqu’un neurone est activé, chez un enfant ou un adulte, il trouve un neurone voisin pour envoyer son signal. Chez le nourrisson, ces connexions sont en phase de création. Nos neurones aiment être reliés les uns aux autres, de sorte qu’une fois qu’un neurone a trouvé un copain, ils veulent rester unis. C’est ainsi que nous formons des réseaux neuronaux, également appelés voies. En vieillissant, nos réseaux neuronaux deviennent beaucoup plus rigides. En d’autres termes, lorsqu’un neurone reçoit un nouveau stimulus, plutôt que de chercher un nouvel ami ou de créer une voie entièrement nouvelle pour le trajet de ce stimulus, il emprunte simplement une voie existante. C’est pourquoi, en vieillissant, de plus en plus de personnes nous paraissent familières. Ils déclenchent des voies neuronales qui se sont ancrées au fil des ans. C’est pourquoi, en vieillissant, nous devenons plus figés, plus craintifs face au changement et plus difficiles à enseigner. (Ne désespérez pas. Il existe des moyens de garder votre esprit souple, mais cela demande un certain travail).

C’est pourquoi, au cours de nos premières années, nous sommes si impressionnables. Quand j’avais cinq ans, un jour où j’aidais ma mère à plier des serviettes, elle me réprimanda légèrement pour avoir mal plié les serviettes. Ce n’est que dix ans plus tard que je compris qu’il n’existe pas de norme internationale pour le pliage des serviettes. Ma mère avait simplement son propre système d’organisation de notre armoire à serviettes qui exigeait que les serviettes soient pliées à une certaine taille. Aujourd’hui encore, lorsque je plie des serviettes, j’entends une voix dans ma tête qui me harcèle sur la bonne façon de plier les serviettes.

C’est grâce à ce processus de formation du réseau neuronal qu’un enfant passe des premiers stades de la perception, où il ne perçoit que de vagues différences entre la lumière et l’obscurité, à une vision complète du monde et à la capacité de transformer la perception en interprétation, compréhension et action. La capacité de composer des poèmes complexes, de construire des empires, de concevoir des gratte-ciel ou même de lire un livre commence avec ces réseaux neuronaux précoces et se poursuit sur cette base.

La plupart des activités neuronales qui se déroulent dans notre corps ne sont pas perçues par notre conscience. Nous serions submergés par des trillions de détails. Pourtant, chaque facette de notre existence est liée à nos nerfs. Notre cœur apprend à battre, nos poumons apprennent à respirer, notre hypophyse et notre hypothalamus apprennent à réguler nos fonctions corporelles en fonction de la formation de ces réseaux neuronaux, le tout sans intervention de notre conscience éveillée. C’est ce que les psychologues appellent le subconscient. Nos premières expériences, qui remontent au moment où nous étions dans le ventre de notre mère, forment la manière dont nos pensées les plus intimes circulent et passent de l’une à l’autre, ne faisant surface dans notre conscience que longtemps après être passées par d’innombrables connexions internes.

Un groupe de nerfs reçoit un stimulus, soit de l’intérieur du corps, soit de l’extérieur. Ces nerfs envoient des signaux aux nerfs suivants, qui les transmettent ensuite à travers nos réseaux existants, des réseaux dont nous ne sommes pas conscients. La distance parcourue par les signaux varie, de quelques centimètres à plusieurs kilomètres. Nous n’avons pas conscience de la plupart de ces activités et nous ne les contrôlons pas. La réponse nerveuse envoie finalement son signal à notre esprit conscient et nous formons une idée. Il peut s’agir d’une idée simple comme « CHAUD! » ou d’une idée complexe, comme le sujet de cet article. Le chemin de l’idée est intraçable et souvent très long. Seuls le début et la fin du chemin sont connus de notre esprit éveillé.

Avant l’avènement de la télévision, de la radio ou de la photographie, chaque stimulus qui parvenait aux sens d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un adulte, chaque stimulus neural, correspondait à une réalité physique substantielle. Si on voulait voir un troupeau de bisons, il fallait aller dans la prairie et les regarder, ou au moins en voir une peinture. Même un conteur était une entité réelle et physique qui ne pouvait nous toucher directement que par les sons et le langage corporel qu’il utilisait. Ainsi, toute vision du monde, toute pensée subconsciente, tout stimulus, passait par un réseau neuronal créé par le stimulus d’un objet réel.

La génération du baby-boom a été la première génération élevée devant la télévision. Dès leur plus jeune âge, alors qu’ils avaient beaucoup de neurones mais peu de réseaux neuronaux et qu’ils commençaient à construire les réseaux qui les accompagneraient toute leur vie, ces personnes ont été exposées à la télévision. Les images et les sons de la télévision ont pénétré leurs sens et ont commencé à créer de nouveaux réseaux neuronaux dans ces jeunes esprits impressionnables.

Bien sûr, il est facile de dire : « Ce qui passe à la télévision n’est pas réel. Tout le monde le sait ». Mais c’est dans l’esprit d’un nourrisson ou d’un jeune enfant que le stimulus pénètre. Il forme une voie et chaque fois qu’un nouveau stimulus emprunte cette voie, celle-ci s’ancre davantage. Plus une voie est ancrée, plus il y a de chances qu’un nouveau stimulus soit attiré par elle, comme les roues d’un chariot par les rainures du chemin. Même si notre esprit éveillé peut débattre avec lui-même ou avec d’autres de la différence entre la réalité physique et les images et les sons créés pour la télévision, les voies de notre cerveau sont là et l’information voyage de notre esprit éveillé dans le labyrinthe de ces voies jusqu’à ce qu’elle en ressorte sous forme d’idée.

Comme je l’ai déjà mentionné, la génération du baby-boom est la première à avoir vu un si grand nombre de ses réseaux neuronaux se former à partir du stimulus de lumière et de son que nous appelons télévision. C’est ainsi qu’ils peuvent regarder quelque chose à la télévision et avoir l’impression que c’est en quelque sorte plus réel que ce qu’ils vivent dans leur vie quotidienne. Le stimulus de la télévision pénètre dans un réseau complexe de nerfs qui est profondément ancré. S’il nous semble si réel, c’est parce qu’il nous est si familier. Il est si proche de la majeure partie de nos expériences précoces, de nos années passées devant la télévision, que les mots conscients que nous prononçons, « C’est juste un truc à la télévision », ont très peu de pouvoir sur ces kilomètres de réseaux situés juste sous la surface de notre conscience. Au sein de notre propre système nerveux, ils sont réels.

C’est ainsi que nous sommes susceptibles d’être captivés par un candidat à la présidence fabriqué pour la télévision ou par un argument en faveur de la guerre. Quelle que soit la quantité d’informations dont dispose notre esprit conscient, nous sommes susceptibles de voir à la télévision un personnage à la John Wayne et de croire qu’il est réel. Nous sommes susceptibles de croire que ce qui a permis à John Wayne de se sortir de tous ces pétrins nous permettra également de nous sortir de nos propres pétrins. Nous pouvons dire à notre esprit éveillé:  » Ce que John Wayne fait dans les films, avec des scripts, des coupes multiples et des cascades, c’est du cinéma. Tout a été inventé. » Mais les réseaux neuronaux que ses films ont laissés derrière eux sont si profondément ancrés qu’une grande partie de ce que ses spectateurs perçoivent aujourd’hui avec leur esprit éveillé entre rapidement dans ces réseaux, pour ne réapparaître que des kilomètres plus tard sous la forme d’un vague sentiment: « Un grand homme avec un chapeau de cow-boy et des bottes, qui marche d’un pas assuré et parle d’un ton traînant, semble si sûr, si stable, imperturbable et sage. Il doit être capable de nous diriger. »

« Si John Wayne dit que ce sont des méchants Indiens, ça doit être des méchants Indiens. »

L’avènement de l’informatique personnelle et de la technologie numérique nous ont permis de créer des images et des sons encore plus éloignés de toute réalité tangible, plus éloignés des lois qui régissent notre vraie réalité. Un jeune enfant qui grandit aujourd’hui peut former des réseaux neuronaux qui seront encore moins fonctionnels pour un monde autre que celui de l’imaginaire que ceux dont nous disposons. J’observerai avec une grande curiosité, et non sans une certaine trépidation, le genre d’affabulations dont la prochaine génération réussira à se convaincre.

Merci de vous joindre à moi dans cette conversation,

Sincèrement,

Elliott Freed


Texte original

Neurology And The Case For War

How predictive programming works

Elliott Freed

Apr 25

I wrote this essay in 2005 while considering how the people of the U.S.A. had been fooled into going to war by obvious lies that had been fully exposed before the wars started. While I had the Iraq war foremost in my mind at the time, the principle can be applied to so many ways in which the mind of the masses has been programmed. I considered updating the end of the essay to reflect what I have learned since. I decided against it, as the past two years have illustrated my point far better than anything else I could say on the matter.

When a child is born they have hundreds of billions of neurons only tenuously connected to each other. As a child receives stimulus from the ever active world it’s neurons begin to fire. When a neuron fires, in a child or an adult, it looks for another neuron close by to send it’s signal too. As an infant, these connections are being newly created. Our neurons like to be linked to each other, so once a neuron finds a buddy, they like to stay together. Thus, we form neural networks, also called pathways. As we age, our neural networks become much more rigid. That is, when one neuron receives a new stimulus, rather than look for a new friend, or create an entirely new pathway for that stimulus to travel, it just goes down an existing pathway. This is why, as we age, more and more people seem familiar to us. They are triggering neural pathways that have become more entrenched over the years. This is why, as we age, we become more set in our ways, more afraid of change and more difficult to teach. (Do not despair. There are ways to keep your mind limber but it takes some work.)

This is why, in our early years we are so impressionable. When I was five years old, helping my mother fold towels, she mildly chastised me for folding the towels wrong. Only ten years later did I realize that there is no internationally accepted standard for towel folding. My mother simply had her own system for organizing our towel closet that required the towels be folded to a certain size. To this day, when I fold towels, there is a voice in the back of my head nagging me about the right way to fold towels.

It is through this process of neural network formation that an infant goes from it’s earliest stages of perception, where it primarily sees only vague differences between light and dark, to a complete world view and the ability to transform perception into interpretation, understanding and action. The ability to compose intricate poetry and build empires or design skyscrapers or even just read a book all begin with these early neural networks and continue to build on this foundation.

Most of the neural activity that goes on in our body is not noticed by our conscious awareness. We would be overwhelmed by the trillions of details. Yet every facet of our existence is related to our nerves. Our heart learns to beat, our lungs learn to breath, our pituitary and hypothalamus glands learn to regulate our bodily functions in relation to the formation of these neural networks, all without say so from our waking consciousness. This is what the psychologists refer to as the subconscious. Our earliest experiences, going back to our time in the womb, form the way our innermost thoughts move and transition from one to the next, only surfacing in our consciousness long after they have passed through countless inner connections.

A group of nerves receive a stimulus, either from within the body or from without. Those nerves send signals to the next nerves, which then pass them on through our existing networks, networks we are not aware of. How far the signals travel varies, from a few inches to miles. Most of that activity we are not aware of and we do not control. Eventually the nervous response sends it’s signal back to our conscious mind and we have an idea. It may be a simple idea like, « HOT! » or it may be a complicated idea like the one I am writing about now. The path of the idea is untraceable and often very long. Only the very beginning and end of the path are known to our waking minds.

Before the advent of television, radio or photography, every stimulus that came into the senses of an infant, child or adult, every neural stimulus, corresponded to a substantive physical reality. If you wanted to see a herd of buffalo, you had to go to the prairie and look at them, or at least a painting. Even a story teller was a real, physical entity that could only affect you directly with the sounds and body language he used. Thus any world view, any subconscious thoughts, any stimuli, passed through a neural network created by the stimulus of a real object.

The baby boom generation was the first generation raised on television. From a young age, when they had many neurons but few neural networks and were beginning to build the networks that would be with them for the rest of their lives, these people were exposed to television. The images and sounds from the television entered their senses and began to create new neural networks in the impressionable young minds.

Of course it is easy to say, « What is on television is not real. Everybody can see that. » But the stimulus enters the mind of an infant or toddler. It forms a pathway and the more often a new stimulus travels down that pathway the more entrenched it becomes. The more entrenched a pathway becomes the more likely it is that a new stimulus will be attracted to it, like the wheels of a cart to the grooves in the path. Even if our waking mind can discuss with itself or others the difference between physical reality and the images and sounds created for television, our brain’s pathways are there and information travels from our waking mind into the labyrinth of these pathways until it comes back out as an idea.

As I mentioned before the baby boom generation is the first to have had so many of it’s neural networks formed from the stimulus of light and sound we call television. Thus they can watch something on television and feel that it is somehow more real than that which they experience in their daily lives. The stimulus from the television enters into a complex network of nerves that is deeply entrenched. It seems so real to us because it is so familiar. It so closely resembles the bulk of our early experience, our years in front of the television, that the conscious words we speak, « It’s just television, » have very little power over those miles of networks just below the surface of our awareness. Within our own nervous system, they are real.

Thus we can be captivated by a made for television presidential candidate or argument for war. No matter how much information we have available for our conscious mind, we can see a John Wayne look-a-like on television and believe he is real. We can believe that what got John Wayne out of all those scrapes will also get us out of our scrapes. We may be able to say to our waking mind, « John Wayne did his stuff in movies, with scripts and multiple cuts and stunt doubles. It was all made up. » But the neural networks his movies left behind are so deeply entrenched that much of what his viewers now perceive with their waking minds quickly enters those networks, only re-emerging miles later as the vague feeling, « A tall man in a cowboy hat and boots who walks with a swagger and speaks with a drawl seems so secure and stable and unflappable and wise. He must be able to lead us. »

« If John Wayne says them’s bad injuns, they must be bad injuns. »

The advent of personal computing and digital technology have allowed us to create images and sounds even more removed from any tangible reality, more removed from the laws which govern our true reality. A young child growing up today can form neural networks even less functional for the world outside of make-believe than those we’ve got. I will be watching with great curiosity, and not a little trepidation, what sort of fabrications this next generation will convince themselves of.

Thank you for joining me in the conversation,

Sincerely,

Elliott Freed

Nos ancêtres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir – par Monica Hughes.

Comme Monica Hughes, je trouve aussi un tsunami de textes bien écrits sur Substack, ce qui me met aussi en retard pour écrire les miens. Voici un de ses articles récents, qu’elle a tout de même réussi à finir. Vous comprendrez pourquoi je tenais à le traduire quand vous le lirez. Il reprend quelques points essentiels déjà évoqués sur ce blog, par moi ou par d’autres, et reflète assez fidèlement ce que pas mal de « résistants » (je n’ai pas trouvé d’autre terme) vivent et ressentent aujourd’hui.

Accessoirement (enfin, presque), j’y trouve – enfin! – une réponse plausible à la question que je posais ici, protéine de pointe ou oxyde de graphène? Les deux, mon capitaine.

Extrait du texte: « … les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et […] ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. […] on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique. » (c’est moi qui souligne)

Et voilà.

Source.


Traduction

Nos ancêtres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir

Quelques réflexions sur l’avenir à court et moyen terme

Monica Hughes, PhD

24 avril

Je trouve parfois un vrai tsunami de textes bien écrits sur Substack, que je lis et auxquels je répond, ce qui me met en retard pour écrire les miens. Ça a été le cas cette semaine. Mon TDA [NdT. trouble déficitaire de l’attention] ne facilite pas les choses.

J’ai découvert les interviews de Byram Bridle sur les vaccins Covid début 2021, bien avant ses interviews sur la bio-distribution en mai 2021. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à susciter une réaction extrêmement négative chez ses détracteurs.

Son récent article se concentre sur la biodistribution des PNL [particules nano-lipidiques] et la considère comme une raison à elle seule justifiant le retrait de ces vaccins. Il existe de nombreuses autres raisons justifiant le retrait de ces vaccins, mais la question de la biodistribution des PNL en particulier constitue une approche pertinente et complète du problème.

Un moratoire sur les « vaccins » à ARNm est nécessaire

J’ai énormément de respect pour Bridle. Voici un commentaire que j’ai laissé sous son article:

Merci de faire la lumière sur ces questions. À court terme, cela ne changera rien. La bataille sera longue et devra être menée sur de multiples fronts. Essayez de ne pas vous décourager.

C’est intéressant de suivre les découvertes des uns et des autres. Découvrir votre travail et celui d’autres personnes au long de l’année dernière a été un des facteurs décisifs qui m’a convaincue de quitter la Nouvelle-Zélande.

La quantité d’informations présentement à passer au crible est phénoménale, mais un fait que je trouve particulièrement inquiétant est que, alors que les vaccins ne devraient rien contenir de plus grand que 15 um, il semble que ça fasse partie des possibilités.

Je ne connais personne d’autre qui se soit penché sur ce problème, mais je l’ai moi-même relevé parce que, à l’époque où je dirigeais mon entreprise de fabrication de toxines de Coley (pour une utilisation limitée en tant que médicament non approuvé, autorisé dans diverses juridictions à travers le monde), je passais mon produit dans un filtre en polyester à pores de 15 um pour réduire le risque de réaction allergique, de sarcoïdose, etc.

Des équipes néo-zélandaises ont effectué des travaux qui démontrent que les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et que ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. L’ensemble du processus a été répété plusieurs fois. À un stade précoce donné du développement de ces structures, on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique.

Ce qui se produit sur une lame de microscope n’est pas nécessairement identique à ce qui se produit dans le corps. Néanmoins, c’est inquiétant.

S’il me reste de l’argent après cette débâcle (je n’en ai pas), j’en parierais une bonne partie sur l’idée que les vaccins contiennent du graphène, utilisé comme vecteur génétique, et que sa présence débouche sur l’assemblage de ces structures (que ce soit voulu ou non).

Un point assez ironique. Mon entreprise individuelle, qui a sauvé quelques vies au cours de son activité, a été fermée sans même la moindre visite d’un régulateur. Pendant ce temps, Pfizer reste en activité.

Le monde tourne à l’envers.

Je suis désolée de le dire mais il est devenu impossible de faire machine arrière à ce stade. Cependant, si votre article touche davantage de personnes lambda et les amène à s’interroger sur la poursuite de l’utilisation des vaccins Covid, sûrs et efficaces, ça aura servi à quelque chose. Nous avons tous notre rôle à jouer.

D’un point de vue plus large, je pense que de nombreux scientifiques apolitiques – j’entends par là des personnes qui se disaient plutôt apolitiques avant la pandémie de Covid, qui sont d’éminents experts dans leur domaine et fournissent des informations précieuses et pointues – traversent actuellement un processus de deuil, pour ainsi dire: ils pensaient vivre dans un monde donné, et découvrent qu’ils vivent en fait dans un monde complètement différent.

Ça ne se limite pas au seul monde scientifique, je pense que ça se manifeste chez beaucoup d’autres, qui passent en alternance par les différentes phases du modèle de deuil de Kubler-Ross. Par ailleurs, les modes marchandage/colère/déni/dépression/acceptation ne se déroulent pas selon un continuum de progression linéaire.

Pour ma part, je suis principalement en phase d’acceptation depuis huit ans, en passant parfois brièvement par les autres phases. Lorsque l’on perd sa maison, sa carrière, sa famille et son pays (dans mon cas, j’ai perdu certains de ces éléments deux fois), l’esprit se libère et se met à envisager des perspectives moins agréables sur la nature du monde, parce qu’après avoir plus que la plupart des gens fait l’expérience des limites du supportable, on comprend que l’on est probablement capable de survivre à de futurs chocs physiques et émotionnels.

J’ai vraiment pensé qu’en m' »échappant » en Nouvelle-Zélande en 2015, sa culture moins corrompue et sa gouvernance plus transparente me mettraient mieux à l’abri des prédations d’Etat.

J’avais tort.

Malgré la tyrannie médicale que j’avais subie aux États-Unis, il ne m’était tout simplement pas venu à l’esprit qu’une secte pharmaceutique mondiale tenterait de s’emparer de toute la planète.

Quelle idiote j’étais.

Conway Judge: Quelle histoire fascinante. Comment et pourquoi vous êtes-vous intéressée aux toxines de Coley et lancée dans leur production?

Monica Hughes, PhD: C’est une longue histoire! Pour soigner son cancer, mon mari a reçu ce traitement au Mexique en 2014. Elles sont produites depuis des décennies par différentes sociétés en Amérique Latine et étaient produites par une firme canadienne jusqu’à ce que son PDG prenne sa retraite en 2015. Je m’y intéresse depuis 2014 mais quand personne ne s’est proposé de prendre la relève pour remplacer MBVax, j’ai décidé de me lancer et j’ai créé ma propre firme fin 2018.

Conway Judge: Et vous dites que les bureaucrates vous en ont empêchée avant même qu’elle se mette en route? Désolé d’etre aussi curieux mais tout ça m’intrigue. Quel genre de bureaucrates?

Monica Hughes, PhD: Un avocat américain très insistant, en phase terminale, m’en a réclamé en tentant de me faire croire qu’il était légal d’en envoyer là-bas. Il a ensuite fait pression à plusieurs reprises sur Medsafe [NdT. l’autorité de règlementation des médicaments en Nouvelle-Zélande] pour y avoir accès. Il était très déterminé et souffrait très probablement de maladie mentale (c’est une longue histoire). Le fait que je n’acceptais d’en fournir qu’à des médecins dans les pays où il était légal de le faire était une façon détournée de les faire classer sans ambiguïté comme médicament. L’ironie de l’histoire c’est que si j’en avais fourni sans restriction à n’importe quel client dans le monde, on m’aurait laissée tranquille pendant un certain temps. Mais Medsafe est montée d’un cran et, me semble-t-il, a outrepassé ses limites en voulant règlementer hors de sa juridiction. Je n’en avais jamais fourni à aucun médecin néo-zélandais mais ils m’ont signifié que je n’avais pas non plus le droit d’en exporter. Je pense que j’aurais pu m’opposer en justice à leur décision mais je ne disposais ni des ressources financières ou sociales ni de l’énergie psychologique pour le faire, et j’étais particulièrement découragée par tout ce qui se passait autour du Covid, et j’ai donc décidé de tout simplement quitter la Nouvelle-Zélande.

Le statut légal des toxines de Coley est très ambigu. Tout le monde pense qu’elles sont illégales mais ce n’est pas mon avis. J’écrirai davantage à ce propos à un autre moment.

Conway Judge: C’est très dommage de voir que votre entreprise a capoté avant même de commencer, surtout pour des raisons bassement bureaucratiques. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’autres personnes qui ont fait l’expérience d’avoir tenté un tel projet. Ça doit probablement vous donner une bonne compréhension de ce qui se passe en ce moment.

Monica Hughes, PhD: Oui. Je dois avouer que ça m’avait surpris mais c’est exactement ce que le Covid nous a démontré. On devrait dire merci au Covid. Lol.

En fait j’avais déjà pris ma « pilule rouge » [NdT. expression des anglophones, qui signifie « affronter les faits choquants », contraire de « blue pill », ceux qui refusent de le faire] en voyant le comportement de l’industrie de la santé face à la maladie de mon mari et j’ai décidé de l’emmener directement au Mexique plutôt que de le faire soigner aux Etats-Unis.

Je pensais que la Nouvelle-Zélande serait un peu plus honnéte, comme le Canada, qui en produisait auparavant.

Non.

Contrairement à de nombreux scientifiques, j’ai refusé de me spécialiser après mon doctorat en 2008. Politiquement, je suis dans le camp libertaire depuis vingt ans, et anarchiste depuis six ans.

J’étais plutôt radicale avant 2016, mais après avoir observé une foule de gens à un rassemblement de soutien à Gary Johnson en 2016 scander « JE CROIS QUE NOUS POUVONS GAGNER!!! », j’ai refermé mon ordinateur portable et décidé que j’en avais fini avec la politique. Si la politique pouvait changer une bande de tièdes supporters libertariens de Johnson en une foule enragée, je ne voulais plus rien avoir à faire avec la politique.

J’ai juré de ne plus jamais voter.

En relation avec tout ce qui précède, être une veuve sans enfant qui a dépassé l’âge de procréer et a abandonné l’université pour le secteur privé fait clairement de moi quelqu’un de totalement décalé par rapport à la masse.

J’aime les principes de motivation des Hashashin: assassiner le roi, et assassiner ensuite chaque nouveau roi, jusqu’à ce que la seule personne prête à porter la couronne soit l’idiot du village. J’aime attaquer les vaches sacrées de la plupart des gens, y compris la CONstitution [NdT. jeu de mots sur base de « con », qui signifie en anglais escroquerie], la religion, l’État, le dernier régime à la mode (qu’il s’agisse de végétalisme ou de carnisme), etc. Pas parce que je suis intrinsèquement nihiliste. Mais parce que je me suis déjà délibérément confrontée à toutes les idées délirantes possibles au cours des 30-35 dernières années, et que la plupart d’entre elles m’ennuient à mourir.

Ce n’est pas que je n’ai plus rien à apprendre. Je suis sûre que si, mais j’en suis à un stade de ma vie où je suis prête à dépenser le peu d’argent qu’il me reste dans une Toyota MR2, à passer l’été à rouler à fond, et quand l’inflation, la dépression, les Russes, la crise du pétrole et les voyous qui se déchaînent dans les rues seront devenus intolérables, je déciderai si je suis vraiment capable de subsister avec le riz et les haricots que j’ai achetés l’été dernier, et les produits du jardin que je prendrai plaisir à cultiver cet été, tout en me demandant si je suis prête à tuer les lapins qui les grignotent dans la cour.

Ou s’il ne serait pas plus facile de conduire le runabout à moteur central [NdT. référence à la Toyota MR2, gamme de voitures de sport à deux places, à moteur central et à propulsion arrière] à travers le pays d’est en ouest, puis de sauter de la falaise la plus proche, avec mon dernier chocolat et mon dernier verre de vin de luxe à la main, en criant, comme dans Thelma et Louise, « WOO HOO! Quel voyage! »

Mouais. Je ne suis pas vraiment Howard Beale, mais il est parfois intéressant d’observer comment l’histoire se répète, et comment ceux qui parmi nous s’agitent contre le réseau de contrôle sont peut-être eux aussi cyniquement utilisés par les Diana Christensen du monde [NdT. référence au film « Network », que vous devriez avoir vu].

Sommes-nous en train de jouer leur jeu?

Mon message à tous, pour ce qu’il vaut, est de se prémunir de la désillusion. Il n’y aura jamais de redevabilité, ni de  » Nuremberg 2 « , ni de  » pendez-les tous à un réverbère « , ni rien de tout cela. Nuremberg Un n’a pas marché. Les nazis ont été intégrés au gouvernement américain dans le cadre de l’opération Paperclip, et ont dirigé le monde au cours des 70 dernières années. [NdT. ce que je vous rappelais ici]

Je crois que le meilleur scénario envisageable est simplement que le peuple reconquière son pouvoir financier, tout comme l’information a été reconquise lors de la révolution Internet il y a 20 ans. Peut-être le bitcoin est-il une création du Renseignement. Je pense bien que c’est le cas, en fait. Est-ce important? L’internet est une création de l’Armée.

Cela prendra du temps, après quoi la civilisation entamera un nouveau cycle dans lequel les psychopathes qui voudront manipuler le nouveau système passeront les 50 années suivantes à trouver le moyen d’y parvenir. Le Quatrième Tournant et tout le bordel [NdT. « Le Quatrième Tournant » (1997) est un livre de William Strauss et Neil Howe qui postule qu’une révolution sanglante a lieu une fois par siècle aux Etats-Unis].

Si cela devait arriver, il se pourrait que les humains soient plus libres qu’ils ne l’ont jamais été depuis le paléolithique.

Et bien que je sois anarchiste, je ne m’engagerai pas, pour l’instant, dans ce qui ne sera probablement rien de plus une nouvelle forme de rêverie collectiviste, car je sais qu’en fin de compte, l’homme moderne ne surmontera pas sa passion pour la contrainte et les ordres. Nous ne sommes pas si nombreux à aspirer à une véritable liberté.

Je n’ai aucune idée du temps que ça mettra ou des retombées que ça aura. Je ne sais pas non plus si la chose est certaine. Les États-nations vont-ils complètement disparaître? Je n’en ai aucune idée. Combien de personnes mourront? Aucune idée non plus.

Difficile de savoir comment ça finira. Il y a plusieurs issues possibles.

J’aime bien prendre le Vénézuéla comme exemple potentiel. Leur population à diminué de 5% ces 5 dernières années. C’est beaucoup mais on est loin des 95% que les Cassandre se plaisent à prédire. Où sont-ils passés? Ils sont tous morts? Ils ont franchi la frontière? Il n’y a pas eu assez de naissances pour compenser les décès? Je ne sais pas.

Est-ce que ce qui arrive au Vénézuéla pourrait arriver aux Etats-Unis? Oui, évidemment. Est-ce que ça pourrait être pire qu’au Vénézuéla et combien de temps ça durerait dans ce cas?

Difficile de comprendre ce qui se passe réellement. Il y a une grosse pénurie de main d’oeuvre aux Etats-Unis. Est-ce parce que les gens n’ont plus envie de travailler après avoir reçu leur chèque de 1.200$ d’aide sociale ou est-ce parce qu’on a déjà tué un certain nombre de millenials [NdT. personne devenue adulte aux environs de l’an 2000] à coup de vaccins et qu’on tente de le cacher? Je ne sais pas. Probablement un peu des deux.

L’issue de tout ça dépend de plusieurs choses. La population américaine est loin d’être aussi résiliente que celle du Vénézuéla ou de la Russie. Donc pour la majorité des Américains, oui, comme vous le dites, survivre à un plan quinquennal staliniste ou maoïste sera une rude épreuve.

Ceci dit, un grand nombre de personnes ont six mois de nourriture stockés dans leur graisse corporelle. Ils ont aussi des animaux de compagnie. Ils ne mourront pas instantanément. Ils pourraient bien mourir de froid en premier.

L’incertitude vient du fait que les régimes très oppresseurs (l’ex-Union Soviétique, la Corée du Nord, le Vénézuéla) dépendaient des importations de l’Occident pour se maintenir et c’est ainsi qu’ils ont tenu le coup aussi longtemps.

Que se passera-t-il si personne n’est là pour maintenir l’Occident? Voilà la vraie question, dont la réponse nous dira à quelle vitesse et jusqu’où nous allons sombrer.

Un grand nombre de gens – peu importe s’ils sont dans les villes, les banlieues ou les campagnes – seront contraints à accepter le revenu universel, la tyrannie digitale, la monnaie numérique des banques centrales, comme vous préférerez l’appeler… mais ça aussi finira par s’effondrer. Parce qu’ils gonfleront aussi la masse monétaire numérique (c’est ce qu’a fait le Vénézuéla!)

Tout ce que nous lisons semble sortir directement de Atlas Shrugged [NdT. le bouquin dystopique de Ayn Rand, traduit en français par « La grève »].

Mais la question à laquelle je n’ai pas de réponse, c’est combien de gens mourront et combien de temps ça durera. Et je me suis déjà souvent trompée dans mes prédictions.

Pour les enfants un peu lents du fond de la classe, le problème ne se limite pas aux masques et aux obligations d’injection. Ils vont bientôt créer délibérément des crises telles que des pénuries de nourriture et d’énergie. Si ça ne marche pas, ils tenteront de vous prendre tout votre argent.

Mais il est absolument certain qu’ils n’admettront jamais que les conjabs [NdT. les injections frauduleuses] sûres et efficaces tuent des gens. Allons donc! Le CDC fait maintenant des pubs grotesques qui expliquent comment « arrêter les caillots sanguins ».

Même Trump refuse de faire marche arrière sur les merveilleux vaccins, ces stupéfiants vaccins, les plus rapides et les meilleurs de tous les vaccins de l’histoire, croyez-moi:

Trump persiste à vouloir s’attribuer le mérite des vaccins de son projet Warp Speed, en tant que « père du vaccin ». Il tellement narcissique qu’il refuse d’admettre que les vaccins tuent. Et il attribue à la propagande des Démocrates le fait que nombre de ses adeptes refusent le vaccin.

Alors oui. Que Trump aille se faire foutre, lui aussi. Il n’en a rien à caler de vous.

S’il ressort un seul point positif de cette pandémie, c’est la destruction complète de l’arnaque qu’est la médecine moderne, et de TOUS les politiciens. Peut-être qu’après un siècle de toute cette merde incroyablement destructrice, on va enfin pouvoir revenir à la réalité.

https://rumble.com/v11vnhh-trump-on-vaccines-i-think-the-other-side-actually-poisoned-people-on-it.html

Au mieux, ils reformuleront les vaccins et tenteront de  » vendre  » ceux-ci aux gens. Si la « prochaine pandémie », dont ce bon vieux Billy Boy parle sans cesse, est le H5N1, de nombreuses personnes feront effectivement la queue pour les recevoir:

Et à part le vaccin contre la variole, les vaccins contre la grippe sont les plus dangereux de tous. Pourtant les gens les prennent depuis des décennies. Si nous en arrivons aujourd’hui à un moment propice, c’est parce que les vaccins Covid sont BEAUCOUP plus dangereux. Quoiqu’il en soit, ça ne s’arrêtera que si les Américains les refusent en masse. Impossible de prédire quand ça aura lieu. Mais ce petit jeu pourrait encore durer longtemps. Je prédis qu’après ça, ils sortiront des vaccins à ARN messager auto-réplicatif « mis à jour » qu’ils présenteront comme plus sûrs.

Cette escroquerie peut durer encore très longtemps.

Ce qu’ils visent c’est le contrôle total. Comment le savons-nous? Par leur volonté de censurer tout le monde à un niveau jamais atteint de mémoire récente. Ça a commencé avec Trump, qui comptait des dizaines de millions d’abonnés. Maintenant, après à peine plus d’un an, ils en sont à jouer à Wack-a-mole [NdT. ce jeu très intellectuel où on tape avec un marteau sur des taupes] avec des comptes Twitter qui n’ont que quelques centaines d’abonnés. Ça suffit pour comprendre tout ce qu’il y a à comprendre.

Alors faites-vous à l’idée et préparez-vous à l’affronter:

« On ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de températures auxquelles il faut cuire les bébés avant de les consommer. »

Ce n’est peut-être pas aussi manifeste, mais on ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de dosage « sûre » des nouvelles immunothérapies pour les cancéreux en phase terminale après qu’ils aient reçu de force les thérapies standard qui ont détruit leur système immunitaire.

L’interdiction du droit des cancéreux en phase terminale de recevoir des thérapies expérimentales est en place depuis la fin des années 1960 aux Etats-Unis et environ 600.000 cancéreux en phase terminale meurent chaque année rien qu’aux Etats-Unis.

Le peuple tolère son statut d’esclave de l’Etat depuis de nombreuses décennies.

On entend beaucoup de gens clamer sur un ton moralisateur: « Nos ancètres sont morts pour que vous ayez le droit de voter! »

Ce qui signifie en réalité « Nos ancètres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir! »

Voilà le monde à l’envers que ces malades ont créé. Interdiction d’interventions médicales utiles, et obligation d’interventions inutiles et non désirées.

J’espère que nous déciderons tous que ça vaut la peine de continuer à vivre, comme Kaylee. Mais je n’ai pas particulièrement peur de mourir. C’est la façon dont je continue à « vivre » ou à me battre qui m’importe le plus.


Texte original

Our Ancestors Voted for Your Right to Die

Some Thoughts About the Near- to Medium-Term Future

Monica Hughes, PhD

Apr 24

Sometimes there’s just an overwhelming tsunami of good writing on Substack, and my own gets delayed as I enjoy reading and responding to it all. This has been one of those weeks. My ADD doesn’t help.

I discovered Byram Bridle’s interviews about the covid vaccines sometime in early 2021, well before his bio-distribution interviews in May 2021. That’s when he started to attract extremely negative attention from his detractors.

His recent article tackles the biodistribution of the LNPs as a particular reason why the vaccines should be stopped. There are many other reasons they should be stopped, too, but this particular LNP angle is quite a good and comprehensive take on the issue.

A Moratorium on mRNA ‘Vaccines’ is Needed

I have a tremendous amount of respect for Bridle. Here’s a comment that I left on his article:

To segue into a broader observation, I think many non-political scientists — by that I mean people who have admitted to being rather un-political before the covid pandemic, and are deep experts in their field and the source of much valuable, specialized information — are going through a sort of grief process in which they thought they were living in a particular world, but it turns out they are living in quite another.

Even more broadly than scientists, I think this is resulting in a rotation between the various phases of the Kubler-Ross model of grief among many. The bargaining/anger/denial/depression/acceptance modes are not a linear continuum of progression, either.

I’ve been in the acceptance phase for most of the past 8 years but I briefly come in and out of others. When you lose your house, your career, your family, and your country (in my case, I lost some of those twice) it frees your mind up to consider some less pleasant possibilities about the nature of the world, because you’ve already tested the limits of what you can endure more than most, and you know you’re likely to survive the physical and emotional blows again.

I did think that in “escaping” to New Zealand in 2015, I would be safer from the predations of the state in a less corrupt culture with more transparent governance.

I was wrong.

Despite the medical tyranny I’d been through in the US, it just didn’t really occur to me that a global pharmaceutical cult would try to take over the entire globe.

Silly me.

Unlike many scientists, I resisted specialization after the PhD in 2008. Politically, I’ve also been on the libertarian side of things for 20 years, and an anarchist for six of those.

I was pretty radical before 2016, but when I saw a mob of people at a Gary Johnson rally in 2016 shout, over and over again, “I BELIEVE THAT WE CAN WIN!!!” I slapped my laptop shut and decided I was done with politics. If politics could turn a bunch of lukewarm libertarian-lite Johnson supporters into a crazed mob, then I wanted nothing to do with politics.

I vowed never to vote again.

In combination with all of the above, as a childless widow now past childbearing age who abandoned academia for the private sector, this honestly makes me just plain weird in comparison to most people.

I’m fond of the motivating principles of the Hashashin: assassinate the king, and keep on assassinating each new king, until the only person willing to wear the crown is the village idiot. I enjoy attacking most peoples’ sacred cows, including the CONstitution, religion, the state, the latest fad diet (whether it’s veganism or carnism), etc. This isn’t because I’m inherently nihilistic. It’s because I’ve already deliberately exposed myself to every possible fruitcake idea over the past 30-35 years, and most of it bores me to tears.

It’s not that I’ve got nothing left to learn. I’m sure that I do, but I’m at the stage in life where I’m ready to blow my remaining wad of cash on a Toyota MR2, spend the summer driving the hell out of it, and when the inflation and the depression and the Russians and the oil crisis and the punks running wild in the streets become too much, I can decide whether I’m really up for subsisting on the rice and the beans I bought *last* summer, and the garden produce I’ll enjoy tending *this* summer, all as I contemplate whether I’m willing to shoot the bunnies in the yard who are snacking on it.

Or, whether it would be easier to just drive the mid-engine runabout across the country from east to west coast, and then off the nearest cliff, the last of my luxurious chocolate and wine in hand, screaming, Thelma and Louise-style, “WOO HOO! What a ride!”

Yeah. I’m not really Howard Beale but sometimes it’s interesting to observe how history repeats, and how perhaps those of us who are agitating against the control grid are also perhaps being cynically used by the Diana Christensen’s of the world.

Are we playing into their hand?

My message to everyone, for what it’s worth, is to guard yourself against disappointment. There’s never going to be any accountability, any “Nuremberg Two”, any “lampposts through and through”, or any of the rest of it. Nuremberg One didn’t work. The Nazis were brought into the US government under Operation Paperclip, and have been running the world for the last 70 years.

I believe the best possible scenario is that the people will simply take their power back at the financial level, just as information was taken back in the internet revolution 20 years ago. Maybe Bitcoin is a spook creation. I suspect it might be, actually. Does it matter? The internet was a military one.

It will take time, and then civilization will begin a new cycle where the psychopaths who want to game the new system will spend the next 50 years figuring out how to do it. Fourth Turnings and all that.

If this can happen, humans might actually be more free than at any previous time since the paleolithic.

And while I am an anarchist, I will, for the time being, not engage in what is only likely to be a new type of collectivist daydreaming, because I know that at the end of the day, modern humans aren’t going to get over their love affair with being pushed around and told what to do. There aren’t that many of us who actually yearn to be truly free.

I have no idea how long this will take or what the fallout is going to be. I also don’t know whether it’s certain. Will we lose nation states altogether? I have no idea. How many people will die? Also no idea.

For the slow kids in the back, this isn’t just about masks and injection mandates. Next they will deliberately create crises like food and energy shortages. If that doesn’t work, they’ll try to take all your money.

But for damned sure they are not going to ever admit that the safe and effective conjabs are killing people. Come on! The CDC is running ridiculous ads now on how to “Stop the Clot.”

Not even Trump is backing down from the beautiful vaccines, the amazing vaccines that were faster and better than any other vaccines in history, believe me:

At best, they’ll reformulate the vaccines and attempt to “sell” people on those. If the “next pandemic” that good ole Billy Boy is always talking about is H5N1, then many people will indeed line up for them:

They’re gunning for total control. How do we know? Because they are trying to censor the hell out of everyone to an extent that has never been done before in recent memory. It started with Trump who had tens of millions of followers. Now in just over a year, they’re down to playing whack a mole with Twitter accounts that only have a few hundred followers. This really tells you everything you need to know.

So just come to terms with it and get ready for it:

That’s the upside-down world these sickos have created. Denial of useful medical interventions, and forcing of useless, unwanted ones.

I hope we will all decide that life is worth continuing to pursue, just like Kaylee. But I’m not particularly afraid to die. It’s how I continue to “live” or kick the can that I care more about.

Responsables.

Le problème du pouvoir est toujours et partout le même: gérer le troupeau. A cet effet, il dispose d’un arsenal d’outils. Economiques, technologiques, médicaux, culturels… On peut y inclure quasiment toutes les disciplines sociétales. Il suffit au pouvoir de savoir s’en servir. C’est leur métier.

Tous ces outils permettent d’opérer in fine l’enjeu profond de toutes les civilisations: l’eugénisme. La pauvreté, la détresse, l’incertitude, la peur, l’ignorance sont extrêmement efficaces pour faire baisser le taux de natalité. Quand ils ne suffisent plus, il y a des moyens plus radicaux.

Injectables.

Ou militaires.

Ces outils, que le pouvoir a confisqués pour assurer sa propre pérennité, appartiennent au peuple. Pour éviter les conséquences tragiques de ce qu’on veut lui imposer de force, la solution serait que le peuple recommence à les mettre en oeuvre lui-même.

L’eugénisme et la génétique ne sont pas l’apanage du Diable, ils sont l’affaire des familles. Quand on choisit la mère ou le père de ses enfants, quand on le/la choisit de sa propre ethnie ou non, on fait de la génétique. Quand on décide du nombre de ses enfants, on fait de l’eugénisme. On les pratique surtout à leur juste mesure. Tout comme la santé, ce sont des affaires individuelles. L’Etat n’a pas à y fourrer son nez. Bill Gates non plus.


Vous aviez le choix en 2017. Les Français avaient à portée de main un candidat humble, bienveillant, politiquement cultivé et parfaitement capable de gérer le pays. Un candidat qui avait sacrifié son petit confort personnel au service de son pays. Il s’appelait François Asselineau.

Aujourd’hui, ce candidat n’a même pas pu se présenter. Comme en 2017, vous avez le choix entre un petit dictateur et une rombière incompétente.

Le premier a fait depuis cinq ans – au moins – la preuve cinglante de sa nocivité et de sa malveillance. Le nombre de victimes des injections est, à dessein, impossible à évaluer mais si on se base sur les chiffres américains, il doit être considérable. La stérilité va devenir un problème majeur pour l’ensemble de la société, pendant que l’obligation vaccinale déjà revue à la hausse avant le Covid continuera à handicaper les enfants – encore une fois, voir les chiffres américains, qui montrent qu’un enfant sur dix est dans la sphère autistique et 54% souffrent de maladie chronique. Voilà le vrai visage de l’eugénisme d’Etat.

On peut également prédire que Macron appliquera, dès la diffusion du prochain mutant de laboratoire – on nous annonce le H1N1, probablement cette année – l’équivalent des mesures de confinement délirantes actuellement en phase d’essai à Shanghaï – sur lesquelles je reviens dans un article en cours de traduction – qui contiendra l’inflation par l’immobilisation de la circulation monétaire, le temps d’offrir à ses supérieurs de la haute finance une nouvelle opportunité de juteuses opérations avant le crash final.

Le même vous promet des tickets de rationnement alimentaire pour soutenir l’effort militaire du front Nazi contre la Russie, voire d’y envoyer des troupes, ce qui, après la destruction économique du pays, laisse augurer sa destruction physique à court terme, le tout justifié par la comédie de son alter ego et condisciple des Young Global Fascists Leaders, acteur cocaïnomane coupable de « purification ethnique » (13.000 morts), subventionnée par les Etats-Unis. Si vous avez le moindre sens de l’Histoire, tout ça devrait vous rappeler quelque chose. Quelque chose qui a coûté la vie à plus de vingt millions de Russes.

Le peuple russe est l’ami du peuple français. Du moins du peuple français dont ils ont gardé le souvenir, celui d’il y a trois générations, qui bossait dur, respectait son pays et votait à droite, parce qu’ils n’avaient pas peur qu’on attende d’eux qu’ils se comportent en Français et en chrétiens. Les russes d’aujourd’hui bossent toujours aussi dur, respectent toujours leur pays et votent à droite plus que jamais. Ce sont des gens intelligents et courageux. On a pas besoin de leur rappeler qu’ils sont russes et orthodoxes. Le fait que ça puisse effrayer un bon nombre de Français en dit long sur la chute libre de leur courage et de leur perception de leur propre identité.

La deuxième candidate est payée pour ne pas dire ce qu’elle sait et ne rien savoir du reste. Comme son père, son boulot est essentiellement d’occuper la chaise qui fait face au vainqueur désigné d’avance et donner l’illusion d’un débat. Un chien avec un chapeau ferait le boulot.

Le RN, anciennement FN, est une plaisanterie. Un faux parti, repoussoir politique mis en selle par la gauche de Mitterand, dont la seule raison d’être est de ne jamais assumer le pouvoir. S’il l’avait voulu, le FN disposait dans ses rangs des deux seules personnalités politiques présidentiables en France depuis trente ans – excepté Asselineau – capables de balayer toutes les autres. Le premier était Bruno Gollnisch, soigneusement évincé par le père Le Pen lors de sa succession et mis sur la voie de garage de la députation européenne. Gollnisch avait le niveau, la culture et la carrure. Je pense encore aujourd’hui qu’il aurait fait un excellent Président, peut-être le meilleur de l’Histoire. Encore aurait-il fallu que le peuple le comprenne.

La deuxième était Marion Auque-LePen. Je la désigne sous le nom auquel elle pourrait prétendre – c’est juste mon avis personnel – parce qu’elle est, avant d’être une Le Pen, la digne fille de son vrai père, un de ceux qui font une différence dans le cours de l’Histoire – les agents secrets. Elle est même plus que ça, en fait.

Marion, c’est Marianne.

Mais voilà, elle n’a pas voulu. On peut la comprendre. Elle aussi a le niveau, la culture et la carrure d’une Présidente. Mais honnêtement, qui voudrait présider à la destinée de 70 millions d’enfants, dont autant se sont égarés sur la route du « progrès »?

Avant de vouloir changer de pouvoir, il faut changer les électeurs. Il doivent commencer par digèrer leur vieux syndrome de Stockholm, et cesser d’imaginer que leur bourreau cessera tôt ou tard d’être ce pour quoi il est payé. « Si on est gentils avec lui, il sera peut-être gentil avec nous. » Non, ça ne marchera pas.

Ce qui pourrait marcher, c’est que le peuple trouve lui-même des solutions. La France a perdu une grande partie de son autonomie, et on ne la lui rendra pas. C’est donc à partir de la base – donc, du citoyen – qu’il faut la réinstaurer. Des coopératives, des potagers familiaux, villageois ou urbains, des sources d’énergie locales, et mille autres choses à créer ou à retrouver. Bref, des initiatives. Tout ce qui aurait dû être fait depuis des décennies – Reiser en parlait il y a quarante ans – et qui est maintenant particulièrement urgent, avant que l’Enfer se déchaîne.

A force que le peuple se retienne du choix difficile de l’autonomie et du travail qu’elle implique, quelqu’un s’est glissé dans le créneau pour vendre sa camelote. Si vous votez pour le Grand Reset, vous aurez leur version de l’autonomie: ne rien posséder, et être heureux. C’est-à-dire possèder un code QR et être obéissants.

Je ne sais pas si mettre à l’Elysée Machin-chose Le Pen changera le cours de l’Histoire. Probablement pas. Elle recevra les mêmes feuilles de route des mêmes treize familles. Ce qui changerait vraiment serait de lui signifier, à elle et à ses commanditaires, que le peuple se chargera de tout, merci bien, et qu’elle s’occuperait utilement à choisir de nouvelles tentures pour les fenêtres de son palais temporaire, à y passer un coup d’aspirateur et un coup de chiffon sur le dessus des portes.

Ou bien c’est trop tard. La tâche est impossible. Le courage n’est plus là. Mieux vaut tout laisser détruire et choisir l’homme de confiance de Davos, dont c’est la mission. Mieux vaut se réfugier dans sa cellule urbaine et le Metaverse, sans rien savoir de la beauté magique de ce magnifique pays.

Je ne sais pas et de toute manière, comme je ne suis pas Français, on ne me demande pas mon avis.

Mais on vous le demande, à vous.

L’Enfer va se déchaîner pour l’Humanité – par Egon von Greyerz.

Succombant à ma manie de publier les analyses de conseillers en investissement (Catherine Austin-Fitts, Charles Hugh Smith, Chris McIntosh), je vous livre ce solennel avertissement de Egon von Greyerz, pour les mêmes raisons que d’habitude: de par leur rôle dans la préservation des patrimoines, les conseillers en investissement sont obligés de comprendre toute la gamme des facteurs sociétaux, y compris les plus destructeurs.

A ce moment très décisif de l’Histoire, c’est le moment de les comprendre aussi.

J’ai ajouté quelques liens vers leurs pages Wiki pour les termes économiques spécialisés.

Source.


Traduction

L’ENFER VA SE DÉCHAÎNER POUR L’HUMANITÉ

Par Egon von Greyerz

22 mars 2022

Nous sommes maintenant à la fin d’une ère de décadence économique et morale dans un monde infesté de dettes, construit sur de fausses valeurs, de la fausse monnaie et un leadership abyssal. L’enfer va se déchaîner.

Les conséquences seront fatales pour le monde.

Il y a des époques dans l’histoire qui ont produit de grands leaders et penseurs. Mais malheureusement, l’époque actuelle n’a rien produit de tel. La fin d’un cycle économique ne produit pas de grands dirigeants ou de grands hommes d’État, seulement des dirigeants incompétents.

Si l’on considère le monde occidental, le seul homme d’État notable de ces dernières décennies est, selon moi, Margaret Thatcher, Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990.

Mais les dirigeants politiques sont bien sûr les instruments de leur temps. Malheureusement, les époques comme la nôtre ne produisent pas d’hommes supérieurs.

Comme le disait Confucius :

« L’homme supérieur pense toujours à la vertu, l’homme commun pense au confort. »

C’est l’accumulation d’une énorme montagne de dettes qui a prodigué au monde occidental un faux confort basé sur de fausses valeurs.

Comme je l’ai souligné à plusieurs reprises, les États-Unis ont augmenté leur dette chaque année depuis 1930, avec quelques exceptions mineures dans les années 1950 et 1960. Les excédents de Clinton à la fin des années 1990 étaient fictifs et constituaient en fait des déficits.

Dans l’histoire, lorsqu’il y a une pression économique excessive, déclencher une guerre est une idée populaire et souvent considérée comme nécessaire. Il est pratique d’accuser la guerre d’être responsable de l’augmentation des dettes.

L’étalon-or était une excellente méthode pour empêcher les gouvernements de dépenser l’argent qu’ils n’avaient pas. Puisque l’argent ne pouvait pas être imprimé à volonté, les déficits devaient alors être financés en réglant les dettes en or physique.

LA FENÊTRE DE L’OR A ÉTÉ « TEMPORAIREMENT » FERMÉE DEPUIS 50 ANS

Comme Nixon, à la fin des années 1960, devait régler en or les dettes américaines envers la France, il a décidé en 1971 de fermer temporairement la fenêtre de l’or. Il ne voulait manifestement pas céder tout l’or américain à de Gaulle. Plus de 50 ans plus tard, cette fenêtre de l’or est toujours temporairement fermée, avec des conséquences fatales pour les États-Unis et le monde entier.

Le graphique ci-dessous montre la croissance exponentielle de la dette américaine depuis 1971. Alors que nous approchons les dernières étapes, la courbe de la dette explose depuis 2019.

Créer des dettes de cette ampleur n’est possible que sans la discipline des monnaies fondées sur l’or.

LA GROSSE DAME N’A PAS ENCORE CHANTÉ

Mais comme je l’ai déjà expliqué, l’explosion de la dette ne s’arrêtera pas tant que la grosse dame n’aura pas chanté. Et malheureusement, il se passera beaucoup de choses avant qu’elle ne chante enfin.

Car comme la plupart des ères économiques, celle-ci se terminera par un certain nombre d’événements spectaculaires, dont beaucoup auront lieu simultanément.

Il y a quelques mois à peine, Powell et Lagarde chantaient la même rengaine sur l’inflation transitoire.

Mais comme ces chefs de Banque Centrale le prouvent constamment, ils ont toujours tort. Pendant des années, ils essaient de ramener l’inflation à deux pour cent et puis, tout d’un coup, elle approche les 10% sans qu’ils comprennent ce qui les a frappés.

Ils n’ont même pas compris que le keynésianisme [NdT. voir ici] était mort avant d’avoir commencé.

Même un singe comprendrait que si on imprime des trillions de dollars et qu’on maintient les taux d’intérêt à zéro ou négatifs pendant des années, le résultat final sera une inflation spectaculaire.

Au départ, nous avons assisté à une inflation sans précédent des actifs (actions, obligations et biens immobiliers), mais il a toujours été clair que l’augmentation exponentielle de la masse monétaire finirait par atteindre les prix à la consommation.

LA TEMPÊTE PARFAITE

Ce qui va suivre est l’inévitable tempête parfaite.

Une tempête parfaite signifie que tout ce qui peut mal tourner tournera mal. Et il ne s’agit pas seulement d’échecs patents dans de nombreux secteurs de la société, mais aussi de conséquences totalement imprévues.

Examinons simplement certains des événements patents qui se produiront au cours des prochaines années:

Les marchés financiers

Les actions ont atteint des sommets dans le monde entier. La correction qui a lieu actuellement risque de se terminer très bientôt par une baisse dévastatrice.

Tout le monde se fera massacrer lorsque l’enfer se déchaînera. Que les investisseurs achètent à la baisse ou s’accrochent à leurs actions, ils ne comprendront pas ce qui leur arrive.

Il suffit de regarder le graphique ci-dessous et les chutes majeures qui ont débuté en 1973, 1987, 1999, 2007 et 2020. À l’époque, toutes ces baisses ont été dures à avaler, mais aujourd’hui, il est difficile d’en discerner beaucoup sur le graphique.

Depuis des décennies, chaque correction a été suivie d’une reprise et de nouveaux pics.

Mais cette fois-ci, CE SERA DIFFÉRENT, même si personne ne s’y attend!

Les actions sont susceptibles de baisser de 75 à 95% en termes réels et de ne pas se redresser avant des années, voire des décennies.

Rappelez-vous qu’en 1929, le Dow Jones a chuté de 90% et qu’il a fallu 25 ans pour qu’il se redresse à sa valeur nominale. Et cette fois, les circonstances économiques sont exponentiellement pires.

Les obligations ont augmenté pendant plus de 40 ans et les taux ont été nuls ou négatifs. Les taux ont maintenant augmenté et nous sommes susceptibles de voir les taux d’intérêt atteindre au moins les niveaux de 1980, soit 15 à 20%, et probablement plus, dans un effondrement hyperinflationniste de la dette. De nombreuses obligations n’auront plus aucune valeur et tout ce qu’on pourra en faire sera de les encadrer et de les accrocher au mur des toilettes comme souvenir pour les générations futures.

Les marchés du crédit subiront la même pression que les marchés obligataires avec des emprunteurs défaillants, qui ne seront pas en mesure d’assurer le service de la dette ni de la rembourser.

Les marchés immobiliers ont également atteint des extrêmes, alimentés par de l’argent bon marché ou gratuit et un crédit illimité avec un effet de levier très élevé. En Europe, les taux hypothécaires avoisinent 1%. Ces coûts de financement négligeables et irresponsables ont poussé les prix de l’immobilier à des niveaux ridicules et insoutenables.

J’ai contracté ma première hypothèque au Royaume-Uni. En 1973, le taux est monté à 21% dans un contexte de forte inflation!

Aujourd’hui, peu d’emprunteurs pourraient se permettre une augmentation de 3%, et encore moins de 10 ou 20% comme dans les années 1970.

Avec la hausse des taux, il est absolument certain que la bulle des marchés de l’immobilier résidentiel et commercial va imploser, entraînant d’importants défauts de paiement, des taux d’inoccupation très élevés et des sans-abri.

Dans un premier temps, les gouvernements subventionneront ces marchés en imprimant de l’argent à l’infini, mais cela finira par échouer également lorsque l’argent périra.

Les produits dérivés [NdT. voir ici] sont une bombe nucléaire financière majeure qui risque de sonner le glas des marchés financiers. Comme je l’ai écrit dans un article récent intitulé « Le chaos et le triomphe de la survie« , les produits dérivés mondiaux LINK, principalement de gré à gré, représentent très probablement plus de 2 quadrillions de dollars.

Chaque instrument financier contient un élément dérivé avec un effet de levier massif.

En raison de la volatilité actuelle des marchés des matières premières, la plupart des grandes sociétés de négoce de matières premières ainsi que les fonds spéculatifs sont désormais exposés à des appels de marge [NdT. voir ici].

Par exemple, de nombreux clients de JP Morgan sont actuellement soumis à un stress énorme sur un marché à fort effet de levier [NdT. voir ici].

Donc, si les clients de JP Morgan sont sous pression, cela signifie que JPM et d’autres banques le seront également.

N’oubliez pas que ce n’est que le début de la crise et que d’autres mauvaises nouvelles surgissent chaque jour.

Alors que le marché des produits dérivés explose avec la défaillance des contreparties, les banques centrales devront imprimer des quadrillions de dollars sans valeur, ouvrant la voie à une hyperinflation massive.

Les banques et le système financier seront évidemment soumis à une pression énorme au départ et finiront par faire totalement ou partiellement faillite à mesure que les problèmes susmentionnés apparaîtront.

Les gouvernements et les banques centrales seront évidemment impuissants dans ce scénario. Le sauvetage du système en 2008 n’était qu’un sursis temporaire. La dette mondiale a triplé depuis le début du siècle, passant de 100.000 à 300.000 milliards de dollars. Mais n’oubliez pas qu’il s’agit principalement de fausse monnaie qui a créé de fausses valeurs d’actifs reposant sur des sables mouvants.

Tout cela est maintenant sur le point de s’effondrer.

UNE TEMPÊTE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, MAIS AUSSI UN ENFER HUMAIN

La crise économique et financière à venir aura des effets dévastateurs sur le monde entier. Voici quelques zones affectées:

L’inflation des matières premières est garantie. Depuis des années, il était clair que le cycle à long terme des matières premières atteignait son point le plus bas et qu’une flambée massive des prix des matières premières allait commencer. Le cycle avait déjà commencé à monter bien avant la crise ukrainienne, mais il est fascinant de voir comment les événements se mettent en place pour créer la tempête parfaite. J’ai abordé une partie de ce sujet dans mon précédent article intitulé « Un enfer monétaire mondial aux proportions nucléaires« .

L’effondrement du dollar, ainsi que de la plupart des autres devises, est garanti. Alors que l’impression monétaire et l’inflation augmentent de manière incontrôlée, le dollar atteindra rapidement sa valeur intrinsèque de ZERO. La plupart des monnaies suivront, mais à tour de rôle.

La monnaie numérique sera probablement lancée dans les années à venir. Mais je ne pense pas que les crypto monnaies joueront un rôle majeur sauf en tant qu’investissement très spéculatif. Plus importante sera la MNBC [NdT. Monnaie Numérique des Banques Centrales – MNBC ou Central Bank Digital Currency – CBDC] qui sera une autre forme de monnaie fiduciaire, mais désormais numérique. Comme toute monnaie fiduciaire, les MNBC seront rapidement dévaluées par une impression électronique sans fin.

Le WEF et Klaus Schwab occupent une place plus importante qu’ils ne le méritent. À mon avis, ils perdront tout le pouvoir qu’ils ont actuellement, à mesure que la valeur des actifs financiers et leur richesse imploseront. Ainsi, je ne crois pas que leur reset se produira ou réussira. Les gouvernements peuvent tenter des resets mais ils échoueront. Le seul véritable reset sera désordonné et tel que décrit ci-dessus.

Le chômage augmentera de façon spectaculaire avec le déclin du commerce mondial et la pression exercée sur le système financier. De nombreuses entreprises périront.

Les systèmes de retraite feront défaut, car la valeur des fonds de pension s’effondrera.

Les systèmes de sécurité sociale ne fonctionneront pas, car les gouvernements seront à court d’argent réel.

L’enfer humain qui se déchaînera sera malheureusement ressenti par la plupart des gens sur Terre comme une conséquence des problèmes décrits ci-dessus. Et ce, sans une guerre nucléaire plus importante, qui serait évidemment fatale pour le monde.

Les augmentations massives des prix, notamment des denrées alimentaires et de l’énergie, combinées aux pénuries, toucheront tout le monde, tant les pays en développement que le monde industrialisé.

Les conséquences des pénuries alimentaires et de la misère économique, associées à l’incapacité des gouvernements à fonctionner correctement, conduiront clairement à des troubles sociaux dans de nombreux endroits, voire à une guerre civile!

LA GUERRE N’EST PAS LA CAUSE MAIS UN TRÈS DANGEREUX CATALYSEUR

La crise financière et économique actuelle n’a été causée ni par le Covid, ni par ce qui se passe actuellement en Ukraine.

La crise actuelle a commencé avec les problèmes du système bancaire et du marché Repo [NdT. voir ici] en août-septembre 2019, puis a été aggravée par le Covid début 2020.

L’origine de la crise bancaire de 2019 est évidemment le gonflement de la dette depuis 1971 et surtout depuis 2006.

De même, les problèmes sur les marchés des matières premières, notamment alimentaires et énergétiques, avaient déjà commencé avant la guerre en Ukraine.

Mais dans une tempête parfaite, un certain nombre de catalyseurs très pervers se produiront toujours au pire moment possible afin de déclencher une crise pire que la précédente.

Personne ne sait comment cette guerre va se terminer. Le monde occidental est très mal informé de l’état de la guerre, car les médias sont biaisés en faveur de l’Occident et contre Poutine. Mais il est peu probable que Poutine abandonne facilement. Par conséquent, malheureusement, la guerre sera, au mieux, locale et prolongée, et, au pire, entraînera des conséquences sur lesquelles je ne spéculerai pas pour l’instant.

PRÉSERVATION DE LA RICHESSE ET OR

Depuis plus de 20 ans, j’écris sur les problèmes financiers et économiques qui sont sur le point de frapper le monde. La plupart de ces événements sont en train de se produire, même si j’admets volontiers que les choses ont pris plus de temps que prévu. Le système financier a été miraculeusement sauvé en 2008, qui n’était donc qu’une répétition. Ce qui se passera ensuite sera bien réel.

Ce que j’ai appris, c’est qu’il faut être patient, car la fin d’une époque et d’un cycle économique ne se produit pas simplement parce qu’on en voit tous les signes. Le processus est long et ardu.

Les gouvernements et les banques centrales se battent avec tous les outils limités dont ils disposent. Mais comme la monnaie fiduciaire a perdu 97-99% de sa valeur depuis 1971, cette fois-ci le système monétaire actuel mourra comme ça a toujours été le cas à travers l’histoire.

Nous avons investi dans l’or physique et l’avons recommandé depuis début 2002. À l’époque, il valait 300$. À 1.920$, l’or a été multiplié par 6,4 depuis lors, ce qui est mieux que la plupart des classes d’actifs.

Mais nous n’avons jamais acheté d’or à des fins d’investissement pur, mais principalement pour préserver le patrimoine. Malgré tout, l’or a été un très bon investissement au cours des 20 dernières années.

Comme le montre le graphique ci-dessous, l’or est aujourd’hui aussi mal aimé et sous-évalué qu’il l’était en 1971 à 35$ ou en 2000 à 290$.

L’inflation et l’hyperinflation sont susceptibles de détruire la plupart des valeurs d’actifs dans les années à venir et les monnaies chuteront jusqu’à atteindre ZERO.

Le prix de l’or reflétera évidemment ces mouvements et atteindra, mesuré en monnaie fiduciaire, des niveaux que personne ne peut imaginer. En raison de la gravité de la situation économique et géopolitique actuelle, il est probable que l’or fera mieux que simplement maintenir son pouvoir d’achat.

Il est donc aujourd’hui essentiel de préserver la richesse sous forme d’or physique. Le pourcentage des actifs financiers à placer dans l’or est à la discrétion de chacun. En 2002, je recommandais jusqu’à 50% et aujourd’hui les risques dans le monde sont exponentiellement plus élevés.

Enfin, ce qui frappera le monde dans les années à venir entraînera d’immenses souffrances lorsque l’enfer se déchaînera. Il est donc extrêmement important d’aider sa famille, ses amis et les autres.

___________________________

Egon von Greyerz
Fondateur et associé gérant
Matterhorn Asset Management
Zurich, Suisse
Téléphone : +41 44 213 62 45

La clientèle internationale de Matterhorn Asset Management stocke stratégiquement en Suisse une part importante de son patrimoine en or et en argent physiques, en dehors du système bancaire. Matterhorn Asset Management est heureux de fournir un service unique et exceptionnel à sa clientèle très estimée de préservation du patrimoine dans plus de 80 pays.
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Texte original

ALL HELL WILL BREAK LOOSE FOR HUMANITY

By Egon von Greyerz
March 22, 2022

We are now at the end of an era of economic and moral decadence in a debt infested world built on false values, fake money and abysmal leadership. All hell will break loose.

The consequences will be fatal for the world.

There are eras in history which have produced great leaders and thinkers. But sadly, the current era has produced nothing of that kind. The end of an economic cycle produces  no great leadership or statesmanship but only incompetent leaders.

Looking at the Western world, the only notable statesman in the last few decades in my view is Margaret Thatcher, prime minister of the United Kingdom from 1979 to 1990. 

But political leaders are of course instruments of their time. Sadly times as the current don’t produce Superior Men.

As Confucius said:

“The Superior Man thinks always of virtue, the common man thinks of comfort.”

It is the buildup of a massive debt mountain which has given the Western world a false comfort based on false values.

As I have pointed out many times, the US has increased its debt every year since 1930, with a couple of minor exceptions in the 1950s and 1960s. The Clinton surpluses in the late 1990s were fake and in fact deficits.

In history, when there is undue economic pressure, starting wars is popular and often felt necessary. It is convenient to blame the war for the increasing debts.

The Gold Standard was an excellent method for preventing governments to spend money they didn’t have. Since money couldn’t be printed at will, deficits then had to be financed by settling debts in physical gold.

THE GOLD WINDOW HAS BEEN “TEMPORARILY” CLOSED FOR 50 YEARS

As Nixon in the late 1960s had to meet the US debts to France in gold, he decided in 1971 to close the gold window temporarily. He clearly didn’t want to hand all the US gold  to de Gaulle. Over 50 years later that gold window is still temporarily closed with fatal consequences for the US and the world.

The chart below shows the exponential growth of US debt since 1971. As we reach the final stages, the debt curve is explosive since 2019.

Creating debts of this magnitude is only possible without the discipline of gold backed currencies.

THE FAT LADY HASN’T SUNG YET

But as I have explained before, the debt explosion is not finished until the fat lady sings. And sadly a lot will happen before she finally sings.

Because like most economic eras, this one will finish with a number of spectacular events, many of which will take place concurrently.

Only a few months ago, Powell and Lagarde were singing from the same hymn sheet about transitory inflation.

But as these Central Bank chiefs prove consistently, they are always wrong. For years they are trying to get inflation to two percent and then, all of a sudden, it is approaching 10% and they don’t understand what has hit them.

They haven’t even understood that Keynesianism was dead before it started.

Even a monkey would understand that if you print $10s of trillions and keep interest rates at zero or negative for years, the end result will be spectacular inflation.

Initially we saw unprecedented asset inflation in stocks, bonds and property but it was always clear that the exponential increase in money supply would eventually reach consumer prices.

THE PERFECT STORM

What is coming next is the inevitable perfect storm.

A perfect storm means that everything that can go wrong will go wrong. And that is not just obvious failures in many parts of society but also totally unforeseen consequences.

Let’s just look at some of the obvious events that will take place in the next few years:

Financial Markets

Stocks have topped worldwide. The correction currently taking place is likely to end very soon in a devastating decline.

Everyone will get slaughtered when hell breaks loose. Whether investors buy the dip or just hold on to their stocks, they won’t understand what has hit them.

Just look at the chart below and the major falls starting in 1973, 1987, 1999, 2007 and 2020. They were all nail biters at the time, but today you can hardly discern many of them on the chart.

For decades every correction has recovered and reached new highs.

But this time WILL BE DIFFERENT, although no one expects it!

Stocks are likely to decline by 75-95% in real terms and not recover for years or maybe decades.

Remember that in 1929, the Dow declined by 90% and that it took 25 years before it recovered in nominal terms. And this time the economic circumstances are exponentially worse.

Bonds have gone up for over 40 years and rates reached zero or negative. Rates have now turned up and we are likely to see interest rates reach at least the 1980 levels of 15-20% and probably higher in a hyperinflationary debt collapse. Many bonds will become worthless and more suitable for framing and hanging on the toilet wall as a reminder for future generations.

Credit markets will come under that same pressure as bond markets with defaulting borrowers, neither in a position to service the debt nor repay it.

Property markets have also reached extremes, fueled by cheap or free money and unlimited credit at very high leverage. In Europe mortgage rates are around 1%. These negligible and irresponsible financing costs have driven property prices to ridiculous and unsustainable levels.

My first mortgage was in the UK. In 1973 the rate went up to 21% in a high inflation environment!

Today, few borrowers could afford an increase to 3%, never mind 10% or 20% like in the 1970s.

As rates rise, it is absolutely certain that the residential and commercial property markets bubble will implode, leading to major defaults, very high vacancy rates and homelessness.

Governments will initially subsidise these markets by endless money printing, but in the end that will fail too as money dies.

Derivatives are a major financial nuclear bomb that is likely to be a death knell for financial markets. As I wrote in a recent article “Chaos and the triumph of survival”, LINK global derivatives, primarily OTC (over the counter), are most likely in the $2+ quadrillion range.

Every single financial instrument contains a derivative element with massive leverage.

Due to the current volatility in commodity markets, most large commodity trading firms as well as hedge funds are now exposed to margin calls.

For example, many JP Morgan clients are currently under enormous stress in a massively over leveraged market.

So if JP Morgan clients are under stress, this means that JPM and other banks will also be under pressure.

Remember that this is just the beginning of the crisis with more bad news unravelling on a daily basis.

As the derivatives market blows up with counterparties failing, central banks will have to print quadrillions of worthless dollars, paving the way for massive hyperinflation.

Banks & Financial System will clearly be under tremendous pressure initially and eventually totally or partly fail as the above problems unravel.

Governments and central banks will obviously be powerless in this scenario. The rescue of the system in 2008 was just a temporary stay of execution. Global debt has trebled since early this century from $100 trillion to $300 trillion. But remember this is mostly fake money which has created false asset values standing on a foundation of quicksand.

All this is now about to collapse.

NOT JUST AN ECONOMIC & FINANCIAL STORM, BUT ALSO HUMAN HELL

The coming economic and financial crisis will have devastating effects on the world. Here are a few affected areas:

Commodity inflation is guaranteed. For years it has been clear that the long-term commodity cycle was bottoming and a massive surge in commodity prices would start. The cycle had already started to go up well before the Ukraine crisis, but it is fascinating how events fall into place in order to create the perfect storm. I covered some of this in my previous article “A Global Monetary & Monetary Inferno of Nuclear Proportions”.

Dollar collapse, together with most other currencies, is guaranteed. As money printing and inflation rises in an uncontrolled fashion, the dollar will quickly reach its intrinsic value of ZERO. Most currencies will follow but they will take turns.

Digital money is likely to be launched in coming years. But I don’t think that crypto currencies will play a major role except as a very speculative investment. More important will be CBDC (Central Bank Digital Currency) which will be another form of fiat money, but now digital. As all fiat money, CBDCs will be quickly debased by endless electronic printing.

WEF & Claus Schwab have got more prominence than they deserve. In my view they will lose whatever power they now have as financial asset values and their wealth implode. Thus, I don’t believe that their reset will happen or succeed. Governments might try resets but they will fail. The only real reset will be disorderly and as outlined above.

Unemployment will increase dramatically as world trade declines and the financial system comes under pressure. Many companies will perish.

Pension systems will fail, as the values of pension funds collapse.

Social security systems will not function as the governments run out of real money.

Human Hell breaking loose will sadly be felt by most people on earth as a consequence of the problems outlined above. And that is without a bigger nuclear war, which obviously would be fatal for the world.

Massive price increases, especially in food and energy combined with shortages, will hit everyone, both developing countries and the industrialised world.

The consequences of food shortages and economic misery, combined with the failure of governments to function properly, will clearly lead to social unrest in many places, even civil war!

THE WAR IS NOT THE CAUSE BUT A VERY GRAVE CATALYST

The current financial and economic crisis was neither caused by Covid, nor by what is happening in Ukraine currently.

The current crisis started with the problems in the banking system and the Repo market in Aug-Sep 2019 and then exacerbated by Covid in early 2020.

The origin of the 2019 banking crisis is obviously the debt bonanza since 1971 and especially since 2006.

Also, the problems in commodity, especially food and energy markets, had already started before the war in Ukraine.

But in a perfect storm, a number of very ugly catalysts will always occur at the worst possible time in order to trigger one worse crisis after the next.

No one knows how this war will end. The Western world is very badly informed about the state of the war since the media is biased pro West and anti Putin. But Putin is not likely to give up easily. Therefore, sadly the war will at best be local and protracted, and at worst lead to consequences which I won’t speculate on at this point.

WEALTH PRESERVATION AND GOLD

For over 20 years I have written about the financial and economic problems that are about to hit the world. Most of the things are happening although I will willingly admit that matters have taken longer than I expected. The financial system was miraculously saved in 2008 which thus was a rehearsal. What will happen next will definitely be for real.

What I have learnt is that we need to be patient since the end of an era and economic cycle doesn’t just happen because you can see all the signs. The process is long and arduous.

Governments and central banks are fighting with all the limited tools they have. But as fiat money has lost 97-99% of its value since 1971, this next time the current monetary system will die like it always has throughout history.

We have invested in and recommended physical gold since early 2002. At the time it was $300. So at $1,920, gold is up 6.4X since then which is better than most asset classes.

But we never bought gold purely for investment purposes, but primarily to preserve wealth. Still, it has been a very good investment for the last 20 years.

As the graph below shows, gold is today is as unloved and undervalued as it was in 1971 at $35 or in 2000 at $290.

Inflation and hyperinflation are likely to destroy most asset values in coming years and currencies will make that final move to ZERO.

The gold price will obviously reflect these moves and will, measured in fiat money, reach levels that no one can imagine. Due to the severity of the current economic and geopolitical situation, gold is likely to do better than just maintain purchasing power.

So preserving wealth in physical gold is today critical. The percentage of financial assets to put into gold is up to everyone to decide for himself. In 2002 I recommended up to 50% and today the risks in the world are exponentially higher.

Finally, what will hit the world in coming years will lead to tremendous suffering as all hell breaks loose, so helping family, friends and others is of extreme importance.

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Egon von Greyerz
Founder and Managing Partner
Matterhorn Asset Management
Zurich, Switzerland
Phone: +41 44 213 62 45

Matterhorn Asset Management’s global client base strategically stores an important part of their wealth in Switzerland in physical gold and silver outside the banking system. Matterhorn Asset Management is pleased to deliver a unique and exceptional service to our highly esteemed wealth preservation clientele in over 80 countries.
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Le chemin à parcourir – par Elliott Freed.

Elliott Freed me devance avec cet article paru ce matin. Je le traduis et le publie, et je complèterai avec le mien un peu plus tard.

Source.


Traduction

Le chemin à parcourir

Où allons-nous maintenant?

Elliott Freed

3 avril

Ce papier est plus personnel que la majorité de ceux que j’ai partagés sur substack. Je me livre à un peu d’introspection. Je me pose des questions à propos de ce qui se passe dans le monde, de mon rapport avec celui-ci, de ce que je peux faire pour y remédier et des limites de ma capacité d’action.

C’est en 2005 que j’ai pris conscience des problèmes liés aux vaccins. J’ai travaillé brièvement avec deux médecins qui soignaient des enfants autistes. Ils m’ont raconté que tous leurs patients partageaient la même histoire. Leur autisme était causé par les vaccins. À cette époque, un collègue m’a donné un exemplaire du livre « The Sanctity of Human Blood » [Le caractère sacré du sang humain] du Dr Tim O’Shea. Une version actualisée a depuis été publiée sous le nouveau nom de « Vaccination Is Not Immunization » [La vaccination n’est pas l’immunisation]. Le bon docteur couvre les éléments de base que connaissent toutes les personnes familiarisées avec les vaccins, réfutant le mensonge selon lequel les vaccins sont sûrs ou efficaces. À l’époque, je ne m’occupais pas des vaccins, mais c’était une bonne chose d’être au courant.

En 2008, j’étudiais le droit commercial international avec un groupe d’étude. Il était de notoriété publique au sein de ce groupe, et dans les cercles qu’il fréquentait, qu’un projet pour vacciner de force tous les habitants de la planète était en préparation.

Après avoir étudié la génétique et la biologie du développement humain à l’université au début des années 90, et les limites de l’approvisionnement en pétrole en 2004-5, j’ai additionné deux et deux et deux et deux et obtenu six. Le système financier avait besoin de nouvelles régions à coloniser. La planète entière était déjà conquis. Tout le pétrole était déjà conquis. Que restait-il? Quelle était la grande classe d’actifs suivante qui pourrait soutenir un système financier qui non seulement nécessitait une expansion constante, mais était également devenu le vecteur de toutes nos vies et de toute notre subsistance, et même de notre sens et de nos objectifs personnels. Les deux seules options envisageables étaient l’espace et le génome. Évidemment, après avoir investi des trillions de dollars dans la recherche génétique au cours des quarante dernières années, ils veulent maintenant en tirer profit. Ils veulent un retour sur cet investissement.

En 2015, je suis me suis retrouvé à écrire sur les vaccins sans l’avoir prévu. J’avais du temps libre, ça me semblait important à l’époque, et j’avais des connaissances dans ce domaine. J’ai consacré une grande partie de cette année à des recherches sur le sujet et à partager mes découvertes sur face book. J’ai ainsi acquis des milliers d' »amis » sur Face Book. Les gens voulaient connaître la vérité. Ce n’est pas si compliqué, ni même si secret ou si difficile à trouver, dès lors que l’on sait qu’il faut se donner la peine de chercher.

Vers la fin de l’année, j’ai réalisé que j’avais acquis suffisamment de connaissances pour écrire un petit livre qui résumerait la question. Il existait déjà de nombreux ouvrages de qualité sur le sujet, et la lecture de n’importe lequel d’entre eux devrait suffire à dissuader à jamais toute personne intelligente de recourir aux vaccins. Ils n’ont jamais empêché, et encore moins éradiqué, aucune maladie et ils sont très dangereux. Leur concept a été réfuté à maintes reprises. Mais j’ai constaté une carence sur le marché. Aussi excellents que soient ces livres, ils étaient souvent longs, denses et chargés d’informations. Pour les aborder, il fallait une connaissance approfondie du sujet et un réel désir d’apprendre. Je voulais donc proposer un ouvrage d’initiation. Un livre court et succinct qui pourrait encadrer la discussion de manière à la rendre plus accessible aux personnes vaguement curieuses, mais pas encore disposées à investir des heures et des heures pendant des mois et des années pour découvrir la vérité. C’est ce que j’ai fait en écrivant un petit livre, que j’ai publié en janvier 2016.

J’ai passé les quelques années suivantes à promouvoir ce livre et à continuer mes recherches plus approfondies sur la question, en partageant mes découvertes et mes réflexions sur face book. En 2019, je me demandais quelle serait la prochaine étape et j’ai décidé d’étudier les blessures causées par les vaccins, leur nature et les moyens d’y remédier. Beaucoup de choses ont déjà été faites dans ce domaine, et chaque jour, de plus en plus de personnes se mettent à la recherche de ces informations. J’avais l’espoir de les rassembler et de les présenter de manière à les rendre accessibles aux personnes dont les enfants avaient été récemment blessés et qui cherchent des explications et des conseils. Comme j’ai passé ma carrière médicale à me spécialiser dans les cas difficiles, j’espérais aussi comprendre pourquoi certains enfants ne guérissaient pas et de quelles autres options ils disposaient. Donc, au milieu de l’année 2019, j’ai lancé le  » Healing Vaccine Injuries Project  » [Projet de guérison des blessures dues aux vaccins].

Puis est arrivé le covid.

J’ai tout de suite su que c’était un stratagème pour introduire dans les populations des gènes fabriqués, brevetés et détenus par des corporations. Ce n’était même pas un secret. Tout de suite, les porte-parole des corporations au sein des gouvernements et du monde du spectacle (souvent considérés à tort comme celui des informations et du journalisme) ont annoncé qu’un vaccin à ARNm allait nous sauver, malgré toutes les preuves évidentes du contraire. Le fait qu’ils organisaient des conférences de presse quotidiennes pour créer de la peur montrait clairement qu’ils ne prenaient pas le covid au sérieux, mais qu’ils poursuivaient un objectif pour lequel il était nécessaire que les gens aient peur. Aucun éleveur ne veut effrayer le troupeau, mais il faut faire du bruit d’un côté pour les inciter à aller de l’autre. Je me suis donc mis au travail pour partager les faits, les vraies informations. Mon audience a doublé l’année suivante, car les gens étaient sceptiques et voulaient savoir ce que leurs éleveurs industriels ne leur disaient pas.

Bien sûr, comme on pouvait s’y attendre, tous nos efforts ont eu peu ou pas d’effet sur le raz-de-marée de destruction. Ils ont imposé leurs verrouillages. Ils ont fait jouer les tambours de guerre. Ils ont joué du pipeau et conduit leur bétail aveugle et confiant dans des enclos pour les marquer de leur empreinte corporatiste. Ils ont raconté leurs mensonges dans leurs médias et la grande majorité des gens se sont conformés et ont suivi le mouvement comme ils avaient été entraînés à le faire depuis le jardin d’enfants. Le type qui conduit la vache à l’abattoir ne dit pas « Je vais te tuer, conasse de génisse ». Il roucoule: « Tout va bien se passer, ma chérie ». Il doit le faire dans son propre intérêt. Comme l’a dit le gars du panel de la FDA qui a approuvé le vaccin pour les enfants, nous ne saurons pas combien d’enfants ce vaccin va tuer tant qu’il ne les aura pas tués. Puis il l’a approuvé.

Combien de personnes, adultes et enfants, ont-ils tuées au cours des deux dernières années? Nous ne disposerons peut-être jamais de données fiables, mais il est clair qu’elles se comptent en millions, surtout si l’on tient compte de toutes les personnes qui se sont suicidées à cause de la pression croissante des confinements et de celles qui ont été tuées par les respirateurs et les autres fautes professionnelles.

Qui plus est, leurs nouveaux moyens de contrôle sont maintenant mis en place.

Comme nous l’avions tous vu avec le onze septembre, le Patriot Act et les guerres qui ont suivi, tout était bâti sur des mensonges. Même si nous acceptons l’histoire du gouvernement selon laquelle les tours ont été détruites par des terroristes saoudiens, que diable faisions-nous en Afghanistan et en Irak? Ils n’avaient rien à voir avec l’événement lui-même, même selon le récit officiel du gouvernement, et la vérité était disponible à l’époque pour quiconque se souciait de la trouver. Ce n’était pas si difficile. Elle était dans les magazines et à la radio. Mais des mensonges patents ont été racontés, les tambours de guerre ont été battus, la soif du sang a gagné, le monde a agi, et les innocents ont été assassinés en masse. Et l’État sécuritaire mis en place à la suite du Patriot Act et d’autres lois similaires n’a pas été démantelé. En fait, l’un de ses principaux architectes est maintenant président de la république.

La vérité sur le covid était déjà disponible au début de ces deux dernières années. Elle réfutait clairement le narratif destiné au public et le ridiculisait totalement. Tous ceux qui étaient au courant de la vérité ne pouvaient s’empêcher de rire à gorge déployée des absurdités que les gens débitaient à la télévision et auxquelles ils croyaient, assis dans leurs fauteuils. Il y eut une poignée de personnes qui furent les premières à se lever et à en prendre conscience, et qui depuis ont rejoint les rangs des gens informés, quittant les rangs de ceux qui se divertissent sans réfléchir. Pourtant, même si notre nombre était multiplié par dix, nous ne serions qu’une minorité insignifiante, incapable d’influencer l’opinion publique, et encore moins les politiques publiques.

La prise de pouvoir est terminée, du moins à ce stade. Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient. Peut-être pas tout, mais des progrès significatifs ont été réalisés vers l’objectif final, le gouvernement mondial transhumaniste de biosécurité, objectif clairement énoncé publiquement par le Forum Economique Mondial. Ils n’ont pas obtenu tout ce qu’ils voulaient, mais c’est un processus à long terme. Ils sont probablement satisfaits des progrès qu’ils ont réalisés au cours des deux dernières années. Les principes ont été établis.

Les guerriers des médias sociaux dont la faculté d’attention est courte se sont peut-être lassés de parler du covid, les briefings quotidiens de la Maison Blanche appartiennent depuis longtemps au passé, les entreprises qui manipulent par la magie noire la conscience du peuple parlent maintenant d’autres choses. Et le système de contrôle continue à faire ce qu’il a projeté depuis toutes ces années, sans réelle opposition. Dans de nombreux pays, les restrictions restent en place. Dans d’autres, il y a eu un certain assouplissement. Les gens continuent de faire la queue pour recevoir leurs boosters, bien que leur nombre soit en baisse. Les cliniques de cardiologie pédiatrique ont fait leur apparition. L’industrie pharmaceutique propose des catégories entières de nouveaux médicaments pour traiter les dommages causés par les injections. Les joueurs de football continuent de s’effondrer sur le terrain, victimes de crises cardiaques. Quinze joueurs ont dû abandonner le tournoi de tennis du Miami Open récemment, un exemple parmi des milliers d’autres. Les récits de décès continuent d’affluer. Une petite poignée de gens font le lien dans leur esprit et réalisent que les vaccins en sont la cause. Les rangs des sceptiques du vaccin grandissent lentement tandis que le nombre de morts augmente rapidement.

Tandis que la mort et la destruction progressent, je me sens envahi d’une paix étrange. Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis en paix avec tout ce qui se passe. C’est plutôt que le monde me semble distant, au bout d’un long tunnel, ou comme un rêve dont je me souviens à peine en me frottant les yeux à mon révéil. C’est devenu tellement surréaliste que je ne sais plus quoi dire, quoi penser, comment me connecter à un monde dans lequel je ne sais pas qui sera le prochain à tomber.

J’ai beau imaginer ce que pourrait accomplir un groupe de gens comme nous pour orienter l’avenir de l’humanité dans une autre direction que celle d’un gouvernement mondial transhumaniste et biosécuritaire ou d’un scénario à la Mad Max, je n’ai aucun moyen de réunir un tel groupe, et encore moins de les amener à agir dans ce sens.

D’un point de vue plus personnel, je pense avoir fait ce que je pouvais pour avertir les gens. Ma portée était faible, juste quelques milliers d’amis et de membres sur FaceBook. Des types comme Kennedy, Malone et Bigtree ont touché des millions de personnes à chaque tweet, chaque émission ou chaque interview.

Dans quelle mesure la vérité va-t-elle continuer à se propager? Quel impact aura-t-elle? Dans quelle mesure pourrons nous prendre ensemble des décisions conscientes concernant le devenir de notre société collective et dans quelle mesure devrons-nous simplement attendre que les institutions existantes s’effondrent? Ou bien s’adapteront-elles et survivront-elles pour continuer à nous tourmenter et à nous assassiner? L’énergie des habitudes est tenace. En tant que médecin, je l’ai vue tuer de nombreuses personnes qui, autrement, auraient pu apporter les changements nécessaires à leur vie pour la prolonger de plusieurs décennies. Dans quelle mesure l’énergie de l’habitude est-elle encore plus ancrée dans l’ensemble de la société, et combien de personnes emportera-t-elle avec elle?

Les réponses à ces questions se jouent au moment où nous écrivons ces lignes. Le fait que là où auparavant, trois pour cent des enfants américains étaient scolarisés à domicile, ce chiffre est récemment passé à vingt pour cent est un changement prometteur. Il y a donc de l’espoir et une évolution positive.

Quelles que soient les réponses finales, pour moi, il est temps de passer à autre chose. Je ressens le besoin de commencer à contribuer de manière positive et créative au nouveau monde que nous sentons tous naître, que nous savons tous devoir créer.

Pourtant, j’ai du mal à me trouver une nouvelle direction. Peut-être ma plus profonde incertitude est-elle celle de la profondeur de la destruction. Quelle proportion de la société sera détruite dans les années à venir du fait des futurs décès. Est-ce que cela se terminera dans le courant de cette année avec seulement quelques millions de personnes dans le monde qui mourront suite à leurs injections. Les décès se poursuivront-ils dans les années à venir, pour se chiffrer en milliards. Combien d’entre eux disparaîtront. Combien de temps cela prendra-t-il. Combien de temps encore se feront-ils injecter. Combien seront gravement mutilés et estropiés même s’ils parviennent à survivre quelques années ou décennies de plus.

Aux États-Unis, le taux de mortalité des personnes en âge de travailler a déjà augmenté d’au moins quarante pour cent selon certains calculs, et de quatre-vingt-quatre pour cent dans certains groupes d’âge selon une analyse des données gouvernementales. Dans le même temps, nous constatons d’importantes pénuries de personnel dans tous les secteurs et toutes les régions. De nombreux facteurs entrent en jeu dans ces pénuries, et je ne veux pas en rejeter toute la responsabilité sur les injections, mais au minimum, dans un marché tendu, elles resserrent encore plus la vis. Jusqu’à quel point la serreront-elles lorsque les réponses aux questions du paragraphe précédent seront connues? Quelles industries et quelles entreprises survivront à un tel tsunami de mortalité?

Et qu’en est-il des autres changements, dont je vous ai déjà parlé en partie?

D’une certaine manière, je suppose que cela n’a pas d’importance. Pour créer, il suffit d’aller de l’avant, en relevant les défis qui se présentent. Je tourne donc mon attention vers cette nouvelle aube, ce nouveau jour qui se lève pour l’humanité. À quels rêves nous raccrocherons-nous pour échapper à cette nuit noire de l’âme, alors que nous ouvrons les yeux sur les possibilités qui nous attendent? Quelles sont ces possibilités? Quelles sont les transformations spirituelles que nous vivons? Quels nouveaux mythes sont-ils en train de naître, comme pourrait le demander Joseph Campbell ? Quel sera le matériau de ce nouveau monde? Construirons-nous avec de la boue et de l’argile, avec de l’acier, avec du chanvre? Utiliserons-nous nos mains ou des imprimantes tridimensionnelles? Quelles ressources seront disponibles? Quelles ressources pouvons-nous cultiver?

Je ne veux pas paraître trop utopiste, mais au moins pouvons-nous nous demander ce que nous aimerions apporter au monde, et faire ce que nous pouvons dès maintenant pour l’apporter.

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Merci de vous joindre à moi dans cette conversation,

Sincèrement,

Elliott Freed


Texte original

The Path Ahead

Where do we go now?

Elliott Freed

April 3

This piece is more personal than most of what I have been sharing on substack. I am doing some soul searching. Asking myself some questions about what is going on in the world, what my relationship to it is, what I can do about any of it, and what are the limitations of my ability to do anything about it.

In 2005 I was made aware of the problems with vaccines. I worked briefly with two doctors who were curing autistic kids. They told me of how all their patients had the same story. Their autism was caused by vaccines. Around that time, a colleague gave me a copy of the book, “The Sanctity of Human Blood” by Dr. Tim O’Shea. An updated version has since been issued with the new name, “Vaccination Is Not Immunization.” The good doctor covers the basics that all vaccine literate people know, disproving the lie that vaccines are either safe or effective. At the time, vaccines were not something I was dealing with, but it was good to be aware.

In 2008, I was studying international commercial law with a study group. It was common knowledge in that group, and the circles they ran in, that there was a plan afoot to force vaccinate everybody on the planet.

Having studied genetics and the biology of human development in college in the early nineties, and the limits of the oil supply in 2004-5, I put two and two and two together and got six. The financial system needed new regions to colonize. The whole planet was already in. All the oil was already in. What was next? What was the next big asset class that could sustain a financial system that not only required constant expansion, but had also become the means by which all of our lives and all of our sustenance, even our personal meanings and purposes were provided. The only two options I could see were space and the genome. Sure enough, after investing trillions of dollars in genetic research over the past forty years, they are now coming for the payoff. They want the return on that investment.

In 2015, I inadvertently fell into writing about vaccines. I had some time on my hands, it seemed important at the time, and I had some relevant knowledge. I spent much of that year researching them and sharing my findings on face book. I attracted thousands of face book “friends” via this route. People wanted to know the truth. It is not that complicated, or even that hidden or difficult to find, once you know to bother looking.

By late in the year, I realized I had enough knowledge to write a short book summarizing the issue. There were already lots of great books on the subject, and reading any one of them should be enough to turn any intelligent person off of vaccines forever. They have never prevented, let alone eradicated any disease and they are very dangerous. The concept has been roundly disproved time and again. But I found a gap in the market. As great as those books were, they were often long, dense, and packed with information. One had to approach them with an already established diligence on the matter, and a real desire to learn. I wanted to offer a primer. A short, succinct book that could frame the discussion in such a way as to make it more accessible to people who were vaguely curious, but not yet interested in investing hours and hours over months and years to uncover the truth. I wrote a short book doing just that, and published it in January, 2016.

I spent the next few years promoting the book and continuing to research the issue deeper, sharing my findings and thoughts on face book. In 2019, I was looking for the next step and settled on the study of vaccine injuries, what they were and what to do about them. Already, much has been done in that field, and every day, more and more people are seeking out that information. My hope was to gather it and present it in a way that it would be accessible to those whose children had recently been injured, and who were looking for understanding and guidance. Having spent my medical career specializing in difficult cases, I was also hoping to understand why some kids were not healing and what other options were available to them. So, in mid 2019, I started the “Healing Vaccine Injuries Project.”

Then the ‘vid hit.

I knew right away it was a ploy to get engineered, patented, corporate owned genes into people. It was not even a secret. Right away, the corporate mouthpieces in governments and entertainment (often mistakenly thought of as news and journalism) were talking about how an mRNA vaccine was going to save us, despite all the obvious proof to the contrary. That they were holding daily press conferences to drum up the fear made it clear they were not serious about the covid, but did have an agenda for which they needed people to be afraid. No rancher wants to spook the herd, but they do want to make some noise over here to get them to go over there. So, I set to work sharing the straight dope, the real information. My audience doubled in the following year as people were skeptical, and looking for what the corporate ranch hands were not telling them.

Of course, as was to be expected, all our efforts had little to no effect on the tidal wave of destruction. They imposed their lock downs. They beat the war drums. They pied their pipe and led their blind and trusting cattle into the pens to brand them with their corporate marks. They told their lies in their media outlets and the vast majority of the people lined right up and marched as they’d been trained to since kindergarten. The guy leading the cow into the slaughter house does not say I’m gonna kill you you fucking heifer. He coos its gonna be alright sweetheart. He has to for his own sake. As that guy on the FDA panel approving the shot for kids said, we won’t know how many kids it is going to kill until it has killed them. Then he approved it.

How many people, adults and children, have they killed in the past two years? We may never have good data, but it is clearly into the millions by now, especially if we include all the people who killed themselves as the pressures of the lock downs mounted and the ones killed by ventilators and other malpractice.

What is more, now they’ve got their new controls in place.

As we all saw with nine eleven and the patriot act and subsequent wars, it was all built on lies. Even if we accept the government’s story that the towers were taken down by Saudi terrorists, what the fuck were we doing in Afghanistan and Iraq? They had nothing to do with the event itself, even in the government’s official narrative, and the truth was available at the time for anybody who cared to find it. It wasn’t that hard. It was in magazines and on the radio. But the obvious lies got told, the war drums got beat, the blood lust rose, the world moved, the innocents were murdered en masse. And the security state put in place as a result via the patriot act and similar legislation has not been dismantled. In fact, one of its prime architects is now president of the republic.

Over the past two years, the truth about covid was available all along. It clearly disproved the popular story, made a total mockery of it. Anybody privy to the truth could not help but laugh maniacally at the nonsense people were spewing on the televisions, and believing from their armchairs. There were a handful of people who sat up and took notice for the first time, and have since joined the ranks of the informed, leaving the ranks of the mindlessly entertained. Yet our numbers could increase ten fold and still remain an insignificant minority, unable to sway the popular mind, let alone public policy.

The power grab is complete, or at least this stage of it. They got what they wanted. Maybe not all of it, but significant progress was made towards the end goal of the transhumanist biosecurity one world government, a goal most clearly enunciated publicly by the World Economic Forum. They did not get everything they wanted, but theirs is a long game. They must be happy with the progress they made in the past two years. The principles have been established.

The short attention span social media warriors may have grown weary of talking about covid, the daily white house briefings are long a thing of the past, the corporate black magic manipulators of the popular mind are talking about other things. And the control system continues to do what it has planned all these years with no real opposition. In many countries, the restrictions remain in place. In others there has been some loosening. People are still lining up for their boosters, though their numbers are declining. Pediatric cardiology clinics are now a thing. Pharma is trotting out whole categories of new drugs to treat the damage done by the shots. Futbol players continue to collapse on the pitch, dying of heart attacks. Fifteen players had to drop out the Miami Open tennis tournament recently, as one example among thousands. The stories of death continue to roll in. A small handful make the connection in their minds, realizing the vaccines did it. The ranks of the vax suspicious grow slowly while the death toll mounts rapidly.

As the death and destruction continue, I feel a strange peace flowing through me. I would not say I am at peace with what is happening. It is more like the world is at a distance, down a long tunnel, or a dream I can barely remember as I rub the sleep from my eyes. It has become so surreal that I no longer know what to say, what to think, how to connect to a world in which I do not know who is going to drop next.

As much as I can imagine things that a large group of us could do to guide the future of humanity in some direction other than the transhumanist biosecurity one world government or a mad max like scenario, I have no way of getting such a large group together, let alone getting them to act in such a way.

On a more personal level, I feel I have done what I can to warn people. My reach was small, just a few thousand friends and followers on face book. Guys like Kennedy and Malone and Bigtree reached millions with each tweet or each show or each interview.

How much further will the truth spread? How much affect will it have? How much will we gather to make conscious decisions about the nature of our collective society going forward and how much will we just have to wait for the existing institutions to collapse? Or will they adapt and survive to continue tormenting and murdering us? Habit energy is strong. As a physician I’ve watched it kill many people who otherwise could have made the necessary changes in their lives to extend them by decades. How much more entrenched is the habit energy of society as a whole, and how much and how many will it take down with it?

The answers to these questions are being played out as we write. One hopeful change is that, where before, three percent of kids in the u.s. were home schooled, that number recently hit twenty percent. So, there is hope and positive progress.

Whatever the final answers end up being, for me, it is time to move on. I feel an urge to begin contributing in some positive, creative way to the new world we all feel being birthed, we all know we must create.

Yet I struggle with a new direction. Maybe my most pressing uncertainty is how deeply the destruction will cut. How much of society will be destroyed in the coming years as a result of further deaths. Will it end later this year with just a few million worldwide having died from the shots. Will the deaths continue for years to come, reaching into the billions. How many will go down. How much longer will it take. How much longer will they still be getting their shots. How many will be severely maimed and crippled even though they may survive a few years or decades longer.

Already in the u.s. the death rate among working age people has gone up by at least forty percent by some calculations, as much as eighty four percent in some age groups by an analysis of government data. At the same time, we are seeing major staffing shortages across industries and regions. There are many factors at play in those shortages, so I do not want to lay all the blame at the feet of the shots, but at the least, in a tight market they are turning the screws that much tighter. How much tighter will they turn them as the answers to the questions of the previous paragraph make themselves known? Which industries and companies will survive such a tsunami of death?

And what of the other changes, some of which I’ve already begun to write about?

In a way, I suppose it does not matter. To create, we simply move forward, dealing with whatever challenges arise. So I turn my attention to this new dawn, this breaking of the new day for humanity. What dreams will we hold on to from this dark night of the soul as we open our eyes to the possibilities ahead? What are those possibilities? What spiritual transformations are we going through? What new myths are being born, as Joseph Campbell might ask. What will be the material of this new world? Will we be building with mud and clay, with steel, with hemp? Will we be using our hands or three dimensional printers? What resources will be at hand? What resources can we cultivate?

I do not want to appear too utopian, but we can at the least ask what we would like to bring forth into the world, and do what we can now to bring it.

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Sincerely,

Elliott Freed