Comme on dit par chez nous, « Ne le dis pas pour rire ».
Dans cet article qui disculpe le CO2 de vouloir tous nous tuer, je lachais une vanne à deux balles sur le fait qu’on peut donc respirer normalement. En fait, non. La Science est là pour nous mettre en garde contre ce danger imminent.
Si vous pensez qu’il n’y a pas moyen de tomber plus bas, j’ajoute à la fin la présentation d’une autre étude scientifique qui vous expliquera la menace climatique posée par les cailloux.
Les scientifiques découvrent que les animaux respirent
18 déc. 2023

Des scientifiques – des Experts scientifiques – viennent de découvrir que les animaux respirent. Et ils en sont passablement contrariés.
En effet, ces mêmes scientifiques nous disent que la respiration animale contribue au réchauffement de la planète. Aujourd’hui appelé « changement climatique ».
Et les choses qui contribuent au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », ne devraient pas être tolérées, parce que le « changement climatique », autrefois appelé réchauffement de la planète, est mauvais. Pourquoi? Ne me demandez pas.
La lecture de ces troublantes et nouvelles recherches m’a beaucoup inquiété. Je sais qu’il y a beaucoup d’animaux dans le monde et que ces maudites bestioles respirent. À quel point la respiration animale est-elle néfaste? J’ai vérifié.
Selon une source, les insectes sont au nombre de 10 quintillions. Ce qui fait 10^18. Ce qui fait beaucoup. Les fourmis représentent à elles seules quelque 20 quadrillions de respireurs. Soit 20 x 10^15. Les fourmis respirent. Elles aspirent de l’oxygène à travers ce qui leur sert de peau et, pire encore, rejettent du dioxyde de carbone à travers cette même non-peau! Et comme on le martèle à tous les écoliers depuis leur naissance, le dioxyde de carbone contribue au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique ».
Il y a 35 trillions de poissons, à un trillion près. Tous des respireurs. Au moins 50 milliards d’oiseaux volent dans les airs. Et on sait tous qu’ils aspirent beaucoup d’air et rejettent des niveaux apocalyptiques de CO2, en battant frénétiquement des ailes.
Mais la plupart de ces créatures ne contribuent pas autant que les coléoptères à la diversité de la faune. C’était quoi cette citation selon laquelle Dieu aime les coléoptères? Selon Wokepedia, ils représentent environ un quart de toutes les espèces animales. Des pollueurs respiratoires incroyablement prolifiques!
L’homme figure tout en bas de la liste. Il ne compte que 8 milliards d’individus et, vu les taux de natalité actuels, ce nombre est en passe de diminuer.
Si nous voulons remédier au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », en réduisant le CO2, nous devrons donc éliminer un grand nombre de fourmis, de poissons, d’oiseaux et de coléoptères. Nous devrons mettre un terme soudain à leur périlleuse respiration en procédant à un abattage assez brutal. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de se soucier de l’homme, puisqu’il est surpassé en nombre par beaucoup d’autres respireurs.
L’article évalué par des pairs est intitulé « Measurements of methane and nitrous oxide in human breath and the development of UK scale emissions » (Mesures de méthane et d’oxyde nitreux dans l’haleine humaine et développement des émissions à l’échelle du Royaume-Uni), signé par Ben Dawson et d’autres Experts et publié dans PLoS ONE.
Un ou deux de ces Experts ont, semble-t-il, une formation en chimie. Prêtez donc une attention toute particulière à ces mots du résumé, forcément exacts: « L’haleine humaine exhalée peut contenir de faibles concentrations élevées de méthane (CH4) et d’oxyde nitreux (N2O), qui contribuent tous deux au réchauffement de la planète ». Aujourd’hui appelé « changement climatique ».
Qui l’eût cru?
Ces Experts ont rassemblé « 104 volontaires » et leur ont appliqué la méthode scientifique. Ils ont prélevé des échantillons d’haleine sur ces volontaires.
La phrase que je préfère dans tout l’article est la suivante: « Le pourcentage de producteurs de méthane (PM) identifiés dans cette étude était de 31%. »
Producteurs de méthane me fait penser à possesseurs d’utérus. Oh, et pour ceux qui se posent sans doute la question, oui: le mot flatus y figure. Pas celui des vaches. Les flatulences humaines.
Il est amusant de constater que « les femmes (38%) étaient plus susceptibles d’être des PM que les hommes (25%) », ce qui signifie que, lorsque l’abattage aura lieu, les femmes seront les premières à partir. Et les Noirs. Oui: « Les populations africaines ont beaucoup plus de risques d’être des PM… ».
Nos Experts ont tenté d’estimer la quantité d’haleine de tous les humains du Royaume-Uni qui contribue au « changement climatique » et sont parvenus à un certain nombre de tonnes de dioxyde de carbone par an. Ils n’ont pas effectué ce même travail pour les autres animaux, plus nombreux. Il faut donc classer cette recherche dans la catégorie des travaux préliminaires.
Je ne sais pas pour vous, mes chers amis, mais la première question qui m’est venue à l’esprit à la lecture de cette époustouflante recherche est la suivante: comment est-il possible d’être aussi stupide?
Ça fait un certain temps qu’on sait que l’homme exhale du CO2. Les quantités en étaient également répertoriées. Demandez à n’importe quel médecin qui a obtenu son diplôme avant que la vague woke ne déferle sur les facultés de médecine.
On ne peut pas empêcher les gens de respirer. Et on ne peut pas empêcher davantage de personnes de respirer davantage, la politique du Royaume-Uni étant de remplacer les autochtones par des « migrants ». Qui respirent tous.
Se pourrait-il, se pourrait-il vraiment que ces Experts académiques veuillent réduire le surplus de population pour restreindre la respiration et nous sauver des ravages du réchauffement de la planète. Aujourd’hui appelé « changement climatique »?
Peut-être, dans une certaine mesure. Visualiser la mort tortueuse de ses ennemis est certes un passe-temps amusant, en particulier chez les universitaires. Mais une explication beaucoup plus probable réside dans le désir profond de sembler profond et important.
Tous les universitaires souffrent de cette terrible maladie. La nécessité de produire de la « recherche » est le garant de cette affliction.
Le réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », est un sujet important. Il n’y a pas de domaine scientifique plus important. Quelle que soit votre formation, si vous n’êtes pas actif dans ce domaine, vous êtes qui? Personne, voila qui.
Avant de vous laisser: nos Experts ont oublié la photosynthèse. Comment est-il possible d’oublier la photosynthèse? Aucune idée. Mais c’est le cas de presque tous les Experts.
Bonus
Autre exemple de la triste agonie du monde scientifique décrite ci-avant, voici en bonus un nouveau zénith du génie humain, financé avec votre pognon (enfin, celui du contribuable britannique) avec l’intention de vous en confisquer davantage.
Je représente un danger majeur pour la planète puisque 1) je respire (pas très bien, il est vrai) et 2) je travaille dans les métiers de la pierre. La fin est proche!
Une nouvelle étude révèle que le carbone ancien présent dans les roches libère autant de dioxyde de carbone que les volcans de la planète
par l’Université d’Oxford
4 octobre 2023
Une nouvelle étude menée par l’Université d’Oxford a infirmé l’idée selon laquelle l’altération naturelle des roches agit comme un puits de CO2, indiquant au contraire qu’elle peut également agir comme une source importante de CO2, rivalisant avec celle des volcans. Les résultats, publiés aujourd’hui dans la revue Nature, ont des implications importantes pour la modélisation des scénarios de changement climatique.
Les roches contiennent un énorme stock de carbone dans les restes anciens de plantes et d’animaux qui ont vécu il y a des millions d’années. Cela signifie que le « cycle géologique du carbone » agit comme un thermostat qui contribue à réguler la température de la Terre.
Par exemple, lors de l’altération chimique, les roches peuvent aspirer du CO2 lorsque certains minéraux sont attaqués par l’acide faible présent dans l’eau de pluie. Ce processus permet de contrebalancer le CO2 continuellement rejeté par les volcans du monde entier et fait partie du cycle naturel du carbone de la Terre qui a contribué à maintenir la surface habitable pour la vie pendant un milliard d’années ou plus.
Toutefois, pour la première fois, cette nouvelle étude a mesuré un processus naturel supplémentaire de libération de CO2 des roches dans l’atmosphère, et a constaté qu’il était aussi important que le CO2 rejeté par les volcans du monde entier. Actuellement, ce processus n’est pas pris en compte dans la plupart des modèles du cycle naturel du carbone.
Ce processus se produit lorsque des roches qui se sont formées sur d’anciens fonds marins (où des plantes et des animaux ont été enfouis dans des sédiments) sont repoussées vers la surface de la Terre, par exemple lors de la formation de montagnes telles que l’Himalaya ou les Andes. Le carbone organique contenu dans les roches est alors exposé à l’oxygène de l’air et de l’eau, qui peut réagir et libérer du CO2. Cela signifie que l’altération des roches pourrait être une source de CO2, plutôt qu’un puits comme on le suppose généralement.
Jusqu’à présent, il s’est révélé difficile de mesurer la libération de ce CO2 par l’altération du carbone organique dans les roches. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé un élément traceur (le rhénium) qui est libéré dans l’eau lorsque le carbone organique des roches réagit avec l’oxygène. L’échantillonnage de l’eau des rivières pour mesurer les niveaux de rhénium permet de quantifier la libération de CO2. Toutefois, l’échantillonnage de toutes les eaux fluviales du monde pour obtenir une estimation globale constituerait un défi de taille.
Pour passer à l’échelle supérieure de la surface de la Terre, les chercheurs ont procédé de deux manières. Premièrement, ils ont calculé la quantité de carbone organique présente dans les roches proches de la surface. Deuxièmement, ils ont déterminé les endroits où ces roches sont exposées le plus rapidement, par l’érosion dans les zones montagneuses escarpées.
Jesse Zondervan, le chercheur qui a dirigé l’étude au Département des Sciences de la Terre de l’Université d’Oxford, a déclaré: « Le défi consistait alors à combiner ces cartes globales avec les données des rivières, tout en tenant compte des incertitudes. Nous avons introduit toutes nos données dans un superordinateur à Oxford, simulant l’interaction complexe des processus physiques, chimiques et hydrologiques. En reconstituant ce vaste puzzle planétaire, nous avons enfin pu estimer la quantité totale de dioxyde de carbone émise lorsque ces roches s’altèrent et exhalent leur ancien carbone dans l’air ».
Cette estimation pourrait ensuite être comparée à la quantité de CO2 pouvant être absorbée par l’altération naturelle des minéraux silicatés. Les résultats ont permis d’identifier de nombreuses zones étendues où l’altération était une source de CO2, ce qui remet en question la vision actuelle de l’impact de l’altération sur le cycle du carbone.
Les points chauds de libération de CO2 étaient concentrés dans les chaînes de montagnes présentant des taux de soulèvement élevés qui provoquent l’exposition des roches sédimentaires, telles que l’Himalaya oriental, les montagnes Rocheuses et les Andes. La libération globale de CO2 due à l’altération du carbone organique des roches a été estimée à 68 mégatonnes de carbone par an.
Le professeur Robert Hilton ( Département des Sciences de la Terre, Université d’Oxford), qui dirige le projet de recherche ROC-CO2 à l’origine de l’étude, a déclaré: « Ce chiffre est environ 100 fois inférieur aux émissions actuelles de CO2 produites par l’homme en brûlant des combustibles fossiles, mais il est similaire à la quantité de CO2 libérée par les volcans du monde entier, ce qui signifie qu’il s’agit d’un acteur clé du cycle naturel du carbone de la Terre. »
Ces flux ont pu changer dans le passé de la Terre. Par exemple, pendant les périodes de formation des montagnes qui entraînent la remontée de nombreuses roches contenant de la matière organique, les rejets de CO2 ont pu être plus importants, ce qui a influencé le climat mondial dans le passé.
Les travaux en cours et à venir visent à déterminer comment les changements dans l’érosion dus aux activités humaines, ainsi que le réchauffement accru des roches dû aux changements climatiques anthropogéniques, pourraient accroître cette fuite naturelle de carbone. L’équipe se demande à présent si cette fuite naturelle de CO2 augmentera au cours du siècle à venir. « À l’heure actuelle, nous n’en savons rien. Nos méthodes nous permettent de fournir une estimation globale solide, mais pas encore d’évaluer comment elle pourrait évoluer », explique M. Hilton.
« Bien que les rejets de dioxyde de carbone dus à l’altération des roches soient faibles par rapport aux émissions humaines actuelles, la meilleure compréhension de ces flux naturels nous aidera à mieux prévoir notre budget carbone », conclut M. Zondervan.