Pour faire de l’audience, on va faire dans la « Troisième Guerre mondiale » [rires préenregistrés].
D’après Victor David Hanson, la riposte de l’Iran du 13 avril a été militairement lamentable.
Même si le lancement des missiles balistiques iraniens a réussi pour la moitié d’entre eux, il semble que seuls quelques-uns se soient approchés de leur cible, ce qui contraste fortement avec l’attaque réussie d’Israël contre les batteries de missiles iraniens. Est-il donc concevable qu’un missile iranien à tête nucléaire lancé vers Israël puisse constituer une menace aussi grande pour l’Iran lui-même ou ses voisins que pour Israël?
Le running gag de la menace nucléaire iranienne – ils vont avoir « l’arme » dans deux semaines, depuis vingt ans – finit donc en eau de boudin, la saynète du conflit Iran/Israël, arbitrée par les États-Unis, continuera donc à n’aller nulle part, pendant que se poursuivra l’opération militaire sur la bande de Gaza, c’est-à-dire l’expropriation des palestiniens dont personne, à commencer par l’Iran, n’a rien à caler et qui viendront donc, surprise, grossir les rangs des migrants vers l’Europe.
J’avais traduit cet article de Miriam qui laisse entendre que le bloc Iran/Russie/Chine va vaincre le bloc occidental, envahir l’Europe et imposer une théocratie. Ce serait assez douteux et de plus, inutile. L’Occident peut fort bien passer de la « démocratie » à une forme high-tec de communisme sans passer par la case théocratie. Nous sommes déjà censés être soumis à l’endoctrinement, à la peur et aux milliardaires qui viennent nous sauver de nos péchés – virus, CO2, genre, etc. – au prix de notre « liberté ». Méthode différente, résultat identique.
Miriam, comme Cygnus X-1 et d’autres voix conservatrices à la Lara Logan aux US, reprend ici le narratif de l’invasion sournoise par des « hommes d’âge militaire » sous couvert de migration, là où je pense qu’ils sont importés pour pénétrer le marché du travail et casser les salaires minimum – mesure de lutte contre « l’inflation » – en tant qu’esclaves prêts à tout accepter en échange de peu, face aux peuples autochtones – en phase d’ubérisation – jugés trop coûteux, incompétents et pusillanimes pour un système occidental écrasé par une dette ingérable. La tendance est mondiale, des États-Unis à la Chine, dont l’économie n’est pas non plus au beau fixe et qui importe également des esclaves Nord-Coréens. Je recommande au passage ce documentaire (en anglais) assez éloquent sur la Corée du Nord, ou tout autre en français sur le sujet, qui donne la mesure de ce qu’est capable d’accomplir le communisme en termes de contrôle des peuples.
Le communisme est une invention de milliardaires soucieux de garantir leurs investissements, dans lequel l’argent, propriété de la banque centrale, est utilisé comme outil de contrôle social, permettant de confisquer à un peuple dont on estime qu’il gère mal son budget – ce qui est un peu vrai, à mon avis – propriété, épargne (pour « reconstruire l’industrie« ) et tant qu’on y est liberté, parole, alimentation, agriculture, santé, enfants et avenir, avec comme promesse de lendemains qui chantent le bonheur du Forum Économique Mondial, le goulag digital ou le suicide assisté (voir article suivant).
Plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà cessé leur livraisons d’armes à Israël. Sauf si la comédie du conflit avec la Russie évolue vers une escalade, la Troisième Guerre mondiale cinétique n’est donc à mon sens pas pour tout de suite. Nous aurons à la place la mort lente et douloureuse du modèle occidental (j’y reviens incessament), qui donnera exactement le même résultat à moindre frais. Mais je peux me tromper et Miriam a peut-être raison. Wait and see…
Précisons que Tucker Carlson, ex-présentateur de FoxNews, est un agent de la CIA (ici, ici, ici), qui a interviewé (outre Vladimir Vladimirovitch) l’agent Andrew Tate, également cité ici. Comme Miles l’a fait remarquer, Tate est manifestement homosexuel, à mon avis volontairement utilisé ici à contre-emploi total pour donner l’image la plus caricaturale possible de l’hyper-macho – et le chiffre de son « audience » est probablement proche de zéro.
It’s a clown world!
Source ici ou ici.
À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.
Miri AF
16 avril 2024
Tout complotiste est aujourd’hui confronté à un problème – enfin, à part celui de subir les railleries de la société entière, le harcèlement tyrannique de l’État et le risque persistant de tomber à court de papier d’aluminium [NdT. référence au « tinfoil hat », dont seraient coiffés les complotistes] – celui de ne pas pouvoir prendre un seul jour de congé sans littéralement tomber sur la Troisième Guerre mondiale à son retour…
Samedi, j’ai entrepris une excursion d’un jour dans la ville voisine de York, très agréable (excepté les coûts de stationnement révoltants, scandaleux et qui tiennent du braquage en plein jour – on comprend pourquoi Guy Fawkes, un natif de cette ville, ressentait ce qu’il ressentait à l’égard du gouvernement), mais une fois rentrée chez moi, j’ai appris qu’un événement majeur avait eu lieu au Moyen-Orient, qui laissait entendre que l’ultime conflit dont on nous rebat les oreilles, la Troisième Guerre mondiale, était sur le point de faire son entrée sur la scène mondiale.
Cela fait des mois que l’on nous prévient que « si » (quand) l’Iran intervenait (interviendra) dans le conflit israélo-palestinien, ce sera(it) le coup de torche qui mettrait le feu à la poudrière de la tension et déclenchera(it) une guerre mondiale.
L’Iran a maintenant attaqué Israël, mais – comme il faut s’y attendre pour ce genre d’événements coordonnés et mis en scène – il s’agissait d’une tentative d’« attaque » très particulière, puisque personne n’a été blessé et que l’attaque a été de très courte durée.
Un Israélien d’origine, très sceptique à l’égard de son gouvernement, a déclaré sur Twitter au lendemain de l’assaut:
« Je ne pense pas que quelqu’un ait été blessé en Israël.
Je pense en fait que c’était une grande propagande médiatique… pour instiller la peur dans le public.
Je ne dis pas que cette attaque n’a pas eu lieu, mais la nuit dernière, tout les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, le Liban et l’Irak, ont fermé leur espace aérien.
Et devinez quoi? Ce matin, ils l’ont tous rouvert.
… Si Israël n’avait pas su qu’il n’y aurait plus d’attaques, il n’aurait jamais rouvert son espace aérien.
Je ne sais pas pour vous, mais tout ça m’a l’air d’un grand spectacle, d’un cirque, d’un monde de clowns« .
Ce qui cadre avec le scénario de cette opération psychologique mise en scène: depuis le début, elle a été méticuleusement planifiée et organisée pour fournir une « justification » aux classes dirigeantes pour leur projet de toujours, mais pour lequel il leur manquait encore l’aval du public.
Les attentats du 7 octobre ont été mis en scène par le Hamas, financé par Israël, offrant à ce dernier un prétexte pour riposter et attaquer la Palestine (ce qu’Israël voulait faire de toute façon, mais n’aurait benéficié pour ce faire, sans événement préliminaire pour le disculper à l’avance, d’aucun soutien de l’opinion publique).
Idem pour la mise en scène de cette dernière « attaque » iranienne. Israël veut attaquer l’Iran et a maintenant l’excuse et le soutien pour passer à l’acte.
Et lorsque je dis qu’une attaque est « mise en scène », je ne veux pas dire qu’elle n’a pas réellement eu lieu, ou que personne n’a été blessé – des gens sont réellement blessés sur les plateaux de cinéma (voir le récent scandale Alec Baldwin, où ce dernier a « accidentellement » tiré et tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage d’un film).
Ce que je veux dire, c’est que, comme dans un film, tout cela est scénarisé et pré-produit bien à l’avance. Par conséquent, Israël savait que l’attaque iranienne allait se produire et l’a autorisée, mais a déjà rouvert son espace aérien sachant qu’il n’y aura plus d’attaques surprises, car rien dans ce conflit n’est une surprise – tout a été planifié.
On « prédit » depuis des décennies une immense guerre mondiale finale, opposant l’Est à l’Ouest, et la raison derrière ces prédictions et le fait qu’elles se vérifient, c’est qu’il s’agit en fait d’un scénario, et non de prédictions.
Si les scénaristes de votre série préférée vous expliquent ce qui se passera la saison prochaine, vous ne pensez pas que c’est parce qu’ils ont un extraordinaire pouvoir de prophétie – c’est plutôt qu’ils savent ce qui va se passer parce que ce sont eux qui l’ont écrit. La scène mondiale fonctionne pareillement (raison pour laquelle des émissions télévisées comme Les Simpson sont capables de « prédire » des événements majeurs à venir – le créateur des Simpson est un architecte social de haut niveau qui a vu les plans et connaît les schémas).
Maintenant que l’Iran a attaqué Israël, le décor est planté pour la grandiose et explosive épopée de la Troisième Guerre mondiale, car si Israël riposte – ce qui, bien sûr, arrivera – les dirigeants iraniens ont déjà promis de frapper plus fort, en avertissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de cesser de soutenir Israël [NdT. c’est donc chose faite].
L’agence de presse officielle iranienne IRNA rapporte les propos du général de brigade Abolfazl Shekarchi:
Nous rappelons aux chefs d’État des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils doivent cesser de soutenir le régime terroriste israélien déclinant et assassin d’enfants. La République islamique d’Iran a prouvé qu’elle n’était pas belliciste et qu’elle ne cherchait pas à étendre la guerre. Si le régime se livre à des actes d’agression plus graves, la réponse se fera plus forte .
Pendant ce temps, Joe Biden, aux États-Unis, a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël, alors que des avions américains auraient abattu des drones iraniens dans le nord de la Syrie. La réponse du Royaume-Uni est tout aussi ferme, le Premier ministre Rishi Sunak déclarant qu’Israël bénéficie du soutien total du Royaume-Uni.
Si Biden et Sunak se sont contentés d’évoquer l’idée de retenue et de désescalade de part et d’autre, il ne fait aucun doute que leur réaction sera la même si (quand) l’Iran attaque(ra) à nouveau.
À ce moment-là, les lignes de combat seront bel et bien tracées, l’Occident – Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens – s’attaquant à l’Orient: l’Iran, la Syrie, la Russie et la Chine.
Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit quant à savoir qui gagnerait dans un tel conflit et, en fait, qui est programmé pour gagner.
Nous sommes à la fin d’un cycle sociologique ici en Occident, les tendances libérales et progressistes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant atteint leur apogée – et assez rapidement, leur apogée de folie – et n’ayant plus d’autre option que de s’effondrer.
L’Occident est devenu beaucoup trop incohérent sur le plan idéologique pour représenter un défi durable face aux régimes beaucoup plus ordonnés et disciplinés de l’Est, sans parler de la capacité militaire supérieure de ceux-ci. Les forces armées britanniques, par exemple, sont actuellement confrontées à une « crise« , les derniers chiffres du Ministère de la Défense montrant que l’année dernière, il y a eu un déficit de 5 800 personnes entre celles qui ont quitté les forces armées et celles qui les ont rejointes, et que l’armée britannique épuiserait ses capacités après seulement deux mois de guerre.
L’armée iranienne, en revanche, est considérée comme l’une des plus puissantes d’Asie occidentale, avec environ 580 000 militaires en service actif et 200 000 réservistes entraînés.
Dans tout conflit mondial, l’Iran serait probablement soutenu par la Russie et la Chine, qui possèdent les deuxième et troisième armées les plus puissantes au monde.
La situation présente également un autre aspect, souvent négligé mais très important. Aussi inquiétante et décourageante que soit la puissance militaire de pays comme l’Iran, au moins est-elle limitée à l’Iran pour le moment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de hordes de troupes iraniennes stationnées dans notre pays, attendant des ordres.
… n’est-ce pas?
Il y a actuellement des dizaines de milliers d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, originaires de l’étranger, stratégiquement placés le pays, y compris dans des bases militaires, et l’un des principaux pays d’origine de ces hommes est l’Iran. Parmi les autres pays fortement représentés figurent la Syrie, un allié iranien, et son voisin immédiat, l’Afghanistan.
Les hommes composant cette cohorte sont appelés « demandeurs d’asile » en dépit du fait qu’ils ne correspondent en rien à ce terme. Traditionnellement, et pour des raisons évidentes, ce sont les jeunes hommes forts qui restent dans les pays en proie à des conflits, et ce sont les plus vulnérables et ceux qui sont incapables se battre – les femmes, les enfants et les personnes âgées – qui demandent l’asile dans des pays sûrs.
En effet, lors du conflit ukrainien, les hommes de moins de 60 ans se sont vu interdire de quitter le pays, et les réfugiés étaient en grande majorité des femmes et des enfants.
Un pays déchiré par la guerre qui renvoie des hordes d’hommes en âge de se battre n’aurait pas beaucoup de chances de gagner la guerre, après tout, n’est-ce pas? À moins qu’il ne les envoie envahir un autre pays où la guerre est sur le point de s’étendre.
Franchement, il faudrait être complètement idiot (ou lecteur de la presse traditionnelle, mais je me répète) pour croire que ces hommes sont en fait des « demandeurs d’asile », pour les raisons exposées ci-dessus, et aussi à voir de la manière dont le gouvernement les traite – en les logeant dans le luxe, sans ménager ses dépenses, et en passant outre les objectifs rationnels des conseils locaux, qui ont proposé au gouvernement des solutions beaucoup plus adaptées et économiques à de véritables demandeurs d’asile. Rejetant totalement ces propositions, le gouvernement a choisi d’écarter ces conseils (en les traînant parfois pour cela devant les tribunaux) et d’augmenter considérablement le montant (déjà exorbitant) de ses dépenses.
Comment interpréter cela? Le gouvernement britannique ignore et opprime systématiquement et impitoyablement les plus vulnérables de ses citoyens, y compris des enfants, les laissant vivre dans une pauvreté désespérée et dans des environnements mortellement dangereux, mais nous sommes censés croire qu’il se soucie tellement de ressortissants étrangers lambda qu’il dépense des millions de livres par jour pour les loger dans le luxe, simplement par bonté d’âme?
Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle le gouvernement britannique, ou tout autre gouvernement, dispose d’un budget aussi somptueux et apparemment illimité: la guerre.
Dans ma ville, Huddersfield, les habitants et les conseillers municipaux ont été stupéfaits de voir, en août dernier, des étudiants censés être bientôt hébergés dans un grand complexe de luxe à Chapel Hill apprendre, quelques jours avant leur emménagement, qu’ils ne pourraient finalement pas y emménager, car le Ministère de l’Intérieur avait réquisitionné ces logements pour des « demandeurs d’asile ».
Notez qu’il ne s’agit pas de résidences universitaires ordinaires. Il s’agit d’un complexe flambant neuf, d’une grande opulence, avec sa propre salle de sport et son propre cinéma, capable d’accueillir un nombre stupéfiant de 670 pensionnaires. À partir du mois prochain, selon le journal local, il sera entièrement habité par des hommes célibataires « demandeurs d’asile ».
Huddersfield n’est pas immense – ce n’est même pas une ville – et pour mettre en contexte le nombre d’hommes qu’il accueillera, j’ai filmé l’énorme monolithe dans lequel ils emménageront, voir ci-dessous:
[NdT. vidéo incrustée dans la page source]
Dans quelques semaines, cette structure gargantuesque sera remplie d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, dont beaucoup viendront d’Iran et de pays qui soutiennent l’Iran, au moment même où le Royaume-Uni est sur le point d’entrer en guerre avec l’Iran et où sa propre armée est exceptionnellement faible.
Imaginez un instant qu’en 1939, le gouvernement britannique ait fait venir d’Allemagne des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, les ait logés dans des bases militaires et d’autres installations dotées des ressources nécessaires pour leur permettre de rester physiquement aptes au combat (notez que ces hommes sont régulièrement installés dans des résidences dotées de salles de sport), puis ait dit à la population qu’il ne s’agissait pas de soldats envoyés par Hitler pour conquérir le Royaume-Uni, mais de pauvres et vulnérables « demandeurs d’asile » et que toute objection à leur présence n’était rien d’autre que du racisme brutal fondé sur des préjugés…
Il y a très peu de différence entre ce scénario imaginaire et ce qui se passe concrètement aujourd’hui, sauf qu’aujourd’hui, les contrôleurs sociaux et les médias grand public sont capables d’asséner des accusations de racisme et de xénophobie de manière beaucoup plus agressive et efficace qu’ils n’auraient pu le faire en 1939. Aujourd’hui, nos concitoyens – les soi-disant « bonnes gens » – sont bien trop terrifiés pour souligner l’évidence (que des hommes célibataires en âge de se battre, stationnés dans des bases militaires au bord d’une guerre mondiale, sont probablement des soldats), de peur d’être accusés d’-isme et de -phobie.
Ils se contentent donc d’accepter tout ça docilement, allant même jusqu’à organiser des manifestations ostentatoires pour accueillir ces envahisseurs au sein de leurs communautés. Imaginez que ça se soit produit en 1939. Ça n’aurait bien sûr pas été possible; nous sommes aujourd’hui donc bien plus faibles et bien plus mûrs pour une invasion que nous ne l’étions à l’époque.
On pourrait se demander pourquoi le gouvernement britannique autoriserait et coordonnerait tout ça, l’hébergement étendu et coûteux de ces hommes iraniens en âge de se battre, alors qu’il est ostensiblement un ennemi de l’Iran. La raison en est que tout ça – la notion de « camps » clairement définis dans le cadre d’un conflit mondial – n’est qu’une façade: en réalité, le concept de souveraineté nationale et de pays maîtres de leur propre destin n’est qu’un vernis. Au plus haut niveau, les pays sont tous contrôlés par les mêmes personnes, avec les mêmes allégeances et les mêmes objectifs. Ces personnes souhaitent depuis longtemps un troisième conflit mondial et la décimation de l’Occident, et c’est ce qu’elles sont en train de préparer.
Par « décimation », je ne suggère pas nécessairement un nombre considérable de victimes civiles – si, après tout, ils prévoyaient de nous anéantir tous au cours d’une guerre, pourquoi se donner la peine de dépenser une telle quantité d’argent pour des vaccins destinés à la stérilisation et à la dépopulation?
Le problème que posent les armes à feu et les bombes conventionnelles en tant qu’outil de dépopulation est qu’elles sont trop destructrices pour l’infrastructure des pays, que les classes dirigeantes doivent ensuite reconstruire à grands frais, de sorte que pour le contrôle de la population, la guerre biologique est de loin leur méthode préférée, tandis que la guerre conventionnelle sert davantage à invoquer la peur et à imposer par la force le respect du nouveau régime.
Je ne pense donc pas qu’il faille s’inquiéter d’être bombardés à mort dans un avenir proche, mais il faut prêter attention aux raisons idéologiques de ce conflit et à ce que les architectes sociaux veulent introduire par la suite.
Nous avons discuté à de nombreuses reprises sur ce site de l’inévitabilité d’un retour de mouvement vers un régime plus conservateur, après des décennies d’un libéralisme qui est allé beaucoup trop loin: l’heure du conte des drag-queens, des enfants qui s’identifient à des chats (et ainsi de suite).
Eh bien, l’Orient profondément religieux et orthodoxe est bien loin de tout ça, et nous, en Occident, sommes préparés par la montée croissante de voix conservatrices telles que Tucker Carlson, Candace Owens, Jordan Peterson et autres, à ce que la dégénérescence de la culture occidentale prenne un virage dramatique (et inévitablement violent) dans la direction opposée.
Il y a une raison pour laquelle The Handmaid’s Tale constitue un sujet de discussion si important ces dernières années: c’est parce que ce qui est dépeint dans cette série, le soulèvement violent d’une faction conservatrice extrémiste renversant l’Occident libéral et libertin, est exactement ce qui est censé se produire.
Non pas par le biais d’une version tordue du christianisme, mais par l’intermédiaire de l’islam.
Comme je l’ai fait remarquer à plusieurs reprises, ce n’est pas une coïncidence si l’un des hommes les plus célèbres et les plus influents du monde occidental, aimé des jeunes et en particulier des adolescents, est un musulman fondamentaliste.
Andrew Tate est célèbre pour s’être « converti » à l’islam, non pas celui, modéré et occidentalisé, qui nous semble acceptable, mais le plus extrémiste. Il a non seulement déclaré que « les vrais musulmans, c’est ISIS« , mais il possède également ce qu’il décrit comme un « harem de femmes » qui lui ont donné « au moins dix » enfants (en fait, dans une récente diatribe particulièrement virulente, il a déclaré que la race blanche allait s’éteindre parce que « vous, les garçons blancs, avez perdu le contrôle de vos femmes et maintenant elles n’acceptent plus que vous ayez plusieurs épouses… 30 enfants minimum« ).
Tate ne cesse de vanter à ses millions de fidèles les bienfaits de l’Islam et l’interprétation extrémiste qu’il en fait. Ainsi, si un choc culturel devait avoir lieu et que l’Iran islamique et ses alliés triomphaient de l’Occident, Tate qualifierait forcément de positif un tel événement, qui rendrait à un Royaume-Uni dégénéré et en déliquescence de vraies valeurs et un sens moral, etc. Parmi ses légions de disciples, nombreux seraient ceux qui le croiraient, comme c’est d’ailleurs clairement déjà le cas, vu la popularité de sa marque.
La perspective d’une telle révolution au Royaume-Uni pourrait sembler farfelue et impossible, mais c’est aussi ce que pensaient de nombreux citoyens iraniens, pas plus tard que dans les années 1970, lorsque s’est produite une révolution religieuse extrémiste qui a plongé le pays, autrefois relativement libéral et progressiste, dans le sinistre état d’oppression dans lequel il se trouve encore aujourd’hui.
Les femmes iraniennes, par exemple, qui dans les années 1970 pouvaient librement travailler, étudier et s’habiller comme elles le souhaitaient, vivent depuis la révolution dans une dystopie à la Handmaid’s Tale, où elles sont non seulement obligées de se voiler, mais aussi de voyager à l’arrière des bus, d’obtenir la permission de leur mari pour se rendre à l’étranger et se voient interdire toute une série d’activités quotidiennes, comme assister à des rencontres sportives, chanter et danser en public, et même rouler à bicyclette.
En outre, l’une des premières mesures prises par le chef de la révolution, l’ayatollah Khomeini, lorsqu’il a pris le pouvoir en 1979, a été de revenir sur les droits des femmes en matière de mariage, de garde d’enfants et de divorce. Il a notamment abaissé l’âge légal du mariage pour les femmes de 18 à 9 ans, et des jeunes filles de cet âge peuvent encore aujourd’hui être mariées en Iran.
Toute personne tentée de se réjouir des attaques de l’Iran contre Israël et de se déclarer « solidaire de l’Iran » lorsque ce conflit s’aggravera inévitablement, devrait donc peut-être reconsidérer sa position…
Il convient également de noter que la révolution iranienne impliquait notamment le renversement de la monarchie et, comme nous l’avons déjà évoqué ici, il semblerait que notre propre monarchie soit sur le point d’être démantelée.
Une invasion hostile soutenue par l’Iran, la Russie et la Chine (des pays qui se sont débarrassés de leurs propres monarchies) pourrait-elle être le coup décisif qui mettrait fin à notre monarchie pour de bon?
Les forces révolutionnaires qui prônent l’idéal d’un « gouvernement mondial » ont toujours été opposées aux monarchies pour la simple raison que, en tant qu’obstacle évident aux objectifs d’un gouvernement mondial tout-puissant, elles sont à terme vouées au couperet, tout comme la religion qui constitue un autre obstacle global dont les seigneurs suprêmes s’efforcent avec diligence de se débarrasser.
« Mais minute », pourriez-vous raisonnablement objecter. « Vous ne venez pas de suggérer que nous allions subir une révolution islamique et être plongés dans l’archi-religiosité? »
Si, mais je crois qu’il ne s’agit que d’une étape stratégique, et relativement courte, d’un « tremplin ».
Les classes dirigeantes veulent se débarrasser des religions – parce que, comme les monarchies, elles sont un obstacle aux gouvernements tout-puissants – et les ingénieurs sociaux ont réussi à saper et à neutraliser le christianisme, en particulier dans les pays occidentaux, le Royaume-Uni n’étant officiellement plus un pays chrétien.
Jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi leur coup avec l’islam. Alors comment pourraient-ils y parvenir? En imposant aux gens une interprétation ultra-extrémiste de la religion, comme la République de Gilead le fait avec le christianisme dans The Handmaid’s Tale, les poussant inévitablement à la rébellion et à réclamer à cor et à cri qu’une autorité laïque prenne le relais?
Nous savons que l’objectif ultime de la dystopie « globale » est l’absence de pays, de possessions et de religions (voir le projet « Imagine » de John Lennon), mais pour l’instant, l’islam est une force mondiale trop puissante, de sorte que seul une opération mondiale de grande envergure pourrait l’affaiblir définitivement et retourner les gens contre celui-ci, une bonne fois pour toutes.
C’est déjà le cas en Iran, où l’« écrasante majorité » de la population rejette la dure théocratie de la république et souhaite un gouvernement laïque.
Je pense que ça a toujours été la finalité de la révolution de 1979: un schéma classique problème-réaction-solution pour amener le public à réclamer ce que les classes dirigeantes veulent obtenir au final – et je pense que ces classes dirigeantes ont très probablement l’intention d’utiliser les mêmes stratégies en Occident.
La raison pour laquelle Andrew Tate, la tête d’affiche de l’islamisme extrémiste en Occident, est à ce point ridicule et démesuré dans son prosélytisme, c’est de présenter au public une caricature ridiculement exagérée contre laquelle ce dernier finira par se retourner. Tout comme dans The Handmaid’s Tale où les « chrétiens » pratiquent une interprétation absurde, déformée et extrémiste de la religion qui pousse les gens à rejeter le christianisme dans son intégralité et à exiger la laïcité, Andrew Tate et d’autres « extrémistes islamiques » sont tous conçus pour ce même objectif.
Les factions extrémistes islamiques comme le Hamas et ISIS prennent toutes invariablement leurs racines dans les agences de renseignement occidentales, principalement le Mossad, le MI6 et la CIA. Elles ne sont que des auxiliaires de la classe dirigeante, chargées de susciter certaines réactions dans la population, comme par exemple le Hamas a été utilisé pour obtenir le soutien de l’opinion publique à une attaque israélienne contre la Palestine ou ISIS est utilisé pour justifier ailleurs une nouvelle agression militaire; l’effet global de tous ces groupes de « terrorisme islamique » est de monter de plus en plus de gens contre l’Islam, objectif ultime de la classe dirigeante – comme c’est le cas pour toutes les autres religions.
Mais pour en arriver là, je pense qu’il faudra passer par quelque chose de plus immersif et dramatique que quelques « attaques terroristes » isolées, ce qui semble être la prochaine étape.
Notez que la fausse pandémie a préparé le terrain à bien des égards, en habituant la population britannique à, notamment, la fermeture des pubs.
L’alcool est haram (interdit) dans l’Islam, et le secteur britannique des pubs s’effondre en conséquence directe (et prévisible) des mesures sévères déployées dans le cadre de la « pandémie ». C’est de la démolition contrôlée, qui ouvre la voie à un Royaume-Uni sans alcool, à l’instar des pays islamiques.
Le Covid a également permis de conditionner de nombreuses personnes à accepter de l’État des directives extraordinairement draconiennes sur les moindres détails de leur vie, comme c’est le cas dans les théocraties austères telles que l’Iran. Si le fait que le gouvernement interdise aux femmes de faire du vélo, comme le fait le gouvernement iranien, peut sembler un acte insensé et ultra-autoritaire, n’oubliez pas que notre propre gouvernement nous a interdit de prendre un café dans les parcs avec un ami; on a donc déjà procédé à un test bêta visant à déterminer si la population britannique accepterait des niveaux de tyrannie et d’oppression similaires à ceux imposés par les régimes ultra-religieux, et la réponse, en général, semble être « oui ». La plupart des gens ont accepté les mesures Covid.
De même, de nombreux citoyens britanniques ostensiblement libéraux qui se disent scandalisés par le fait que les femmes des pays islamiques soient obligées de se couvrir le visage pour sortir de chez elles n’ont été que trop prompts à se conformer lorsque leur propre gouvernement a exigé d’eux la même chose.
Ce que je dépeins comme un scénario futur possible n’est donc pas tellement tiré par les cheveux, ni invraisemblable, ni sans précédent historique. Des révolutions spectaculaires et des changements de régime, impliquant souvent une guerre et une religion, se produisent, et toutes les caractéristiques de l’époque actuelle suggèrent que nous sommes sur le point d’en connaître une. Je ne fais pas ces prédictions pour alarmer qui que ce soit, mais plutôt pour prévenir, car être prévenu, c’est être préparé et augmenter ses chances de relever les défis qui se présenteront.
Cela dit, je ne pense pas que je me risquerai de sitôt à d’autres excursions d’un jour, car je n’ose pas imaginer ce qui m’attendrait au retour la prochaine fois…