Une société sans héritiers – par Marcello Veneziani.

Pour continuer la réflexion de mon article précédent.

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Une société sans héritiers

par Marcello Veneziani

28 avril 2024

Nous ne sommes pas des héritiers, nous ne laissons pas d’héritiers. Nous n’héritons rien de personne, nous ne lèguerons rien à personne. Voilà, pour le dire brièvement et brutalement, l’image de notre condition aujourd’hui. Chaque vie est une chose en soi. La déconnexion de l’avant et de l’après affecte chacun d’entre nous à des degrés divers et à des niveaux de conscience différents, dans notre vie personnelle, publique et sociale. La politique, elle aussi, esquive ou renie les héritages. En politique comme dans le commerce, il ne reste que marques inanimées et icônes fanées, mais rien qui ressemble à un héritage. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, ou du moins dans l’histoire que nous connaissons, nous vivons une époque sans héritiers. Ou du moins la première à ne pas reconnaître l’héritage comme une valeur à préserver et à transmettre. La première époque à avertir, comme le roi Louis XV, qu’après nous viendra le déluge, que notre monde s’éteindra avec nous. Après nous, personne ne poursuivra notre œuvre, personne ne sauvera rien de notre patrimoine; nous ne laisserons aucune trace, tout sera effacé par l’eau et le vent. L’eau de l’oubli qui efface toute empreinte et le vent de l’effacement qui emporte tout. C’est le dénouement logique d’une société sans père, devenue ensuite une société sans enfant, une société parricide et infanticide, sous la bannière de l’orphelinat choisi. La société des mutants et des non-parents, du fait de la dénatalité et de l’avortement. L’ère du nihilisme finit par tenir sa promesse: de tout il ne restera rien, le néant après nous.

À qui laisse-t-on ses biens, sa richesse de vie, spirituelle et réelle, sa bibliothèque, ses archives de souvenirs, d’objets et de pensées? Aux rats et aux incinérateurs. Tout au plus, on extraira de ce patrimoine sa valeur vénale et mercantile, c’est-à-dire que ce qui a une valeur commerciale sera quantifié et vendu; s’il n’a pas de valeur économique, il faudra s’en débarrasser de la manière la plus rapide et la plus indolore, ce sera l’œuvre des vidangeurs ou des toilettes chimiques. Il devra disparaître sans laisser de traces. La qualité d’héritier est valable tant que l’on est chez le notaire, c’est-à-dire jusqu’à la commutation des intentions testamentaires en biens à jouir. Dans tous les domaines, ce qui n’est pas hérité et ne laisse pas d’héritage, ce qui est nouveau, inédit ou destiné à dépasser et à faire oublier tout antécédent, a une valeur positive. En politique, chaque leader et chaque mouvement doit se présenter comme nouveau, doit procéder à un remodelage radical qui consiste à défaire périodiquement les héritages afin d’apparaître plus adapté au présent et moins encombré de squelettes dans l’armoire, d’héritages encombrants à effacer. De nouvelles applications nous attendent, il n’est plus temps d’entretenir les anciennes. L’histoire elle-même est un fardeau insupportable. La technologie nous oriente sans cesse vers la mise à jour.

De même, les maîtres sont reniés, car nous ne nous sentons pas héritiers et continuateurs de leur œuvre et de leur leçon, ils n’ont rien à nous apprendre car ils viennent d’époques arriérées par rapport à la nôtre, avec des technologies résolument dépassées. Aucun habitant du passé ne peut nous guider vers l’avenir ni nous enseigner quoi que ce soit d’adéquat pour le monde à venir.

Du passé, seule la mémoire des victimes est conservée, mais il ne s’agit pas d’un héritage à préserver et à poursuivre, mais plutôt d’un avertissement à ne pas répéter ces erreurs/horreurs. La mémoire des victimes est un acte d’accusation et de rejet de l’héritage des bourreaux.

Comment la fin de l’héritage se manifeste-t-elle au niveau générationnel? Tout d’abord, on ne fait plus d’enfants; s’il y en a, ils partent, ils quittent la maison et la ville familiale, ils changent d’horizon. Et s’ils ne partent pas, ils se déshéritent, ils s’éloignent dans l’esprit et dans le cœur, ils croient que vivre c’est s’émanciper de ceux qui les ont mis au monde. Il y a des exceptions, et elles ne sont pas rares non plus, mais la tendance générale, l’esprit du temps, c’est ça. Pas d’héritiers.

Les pays se vident, il n’y a pas de renouvellement, les familles sont en voie d’extinction par dénatalité et émigration; des présences séculaires disparaîtront en quelques décennies; tout au plus en restera-t-il ailleurs un éparpillement dispersé. Nos contemporains se sentent enfants de leur temps plus que de leurs parents ou de leur pays d’origine et de leurs maîtres. Ils se sentent auto-fabriqués, ils se croient auto-créés, ils croient – même si ce n’est pas vrai – qu’ils fabriquent et autogèrent toute leur vie.

Du coup, plus rien ne se transmet, l’infidélité devient une valeur et un acte d’autonomie, tout devient rapidement obsolète: de l’obsolescence programmée des objets à l’obsolescence intégrale et inexorable des sujets, qui ne survivent que s’ils sont fluides, génétiquement modifiables, mutants.

Autre conséquence du refus de l’héritage: il ne vaut pas la peine de se souvenir, ou pire, d’avoir la nostalgie du passé et de ceux qui ne sont plus là; du temps perdu, un exercice vain, un spiritualisme grotesque contre le progrès inéluctable de la vie. C’est aussi pourquoi la transmission des savoirs, des principes, des pratiques, des coutumes, des expériences est interrompue: tout ce qu’on appelait autrefois tradition était fondé sur un principe d’héritage bi-univoque, c’est-à-dire reçu et délivré, que je résume dans le statut d’« héritiers enceints ». Le passé est dépourvu de valeur et de sens, il doit être effacé, supprimé, maudit, dépassé; tout est accéléré, mécanisé, remplacé. Rien n’est conservé, surtout pas le sens de la continuité.

Chaque vie s’achève sur une voie sans issue, ne venant de nulle part et ne continuant nulle part. Bienvenue dans la société sans héritiers. Il ne reste plus qu’à faire confiance à l’inattendu, à l’inconnu, à la pitié, aux virages en épingle à cheveux. Ou à un miracle à accomplir par des dieux indéfinis.

Le chantage.

Qu’est-ce qui est pire que la mort?

J’ai pris un peu de retard dans mes publications, cher lecteur. J’ai été malade, mais ça va mieux. Heureusement, parce que vivre dans cet état n’en vaut vraiment pas la peine. Bon sujet pour un article, me disai-je.

Miriam en arrivait ici à la conclusion que toute l’ingénierie sociale s’articule en fin de compte sur la peur de la mort, menace cachée derrière tous les non-dits du pouvoir. Je le croyais aussi mais c’était une erreur, du moins en partie. Je viens de comprendre que mourir ne dérange pas du tout les vieux. Ils ont fait leur temps, ils sont mal foutus, ils en ont eu assez – du meilleur comme du pire – on les a trop fait chier, etc. Non, ce qui les dérange plus que la mort, c’est la solitude. Surtout si on leur inflige les deux en même temps.

Des vieux, on en a tué un paquet en 2020. Des dizaines de milliers, des centaines de milliers?.. Le saura-t-on un jour? De toute façon, plus personne n’en a rien à battre. On va tourner la page, on va tous bien gentiment aller voter et « restaurer la confiance dans les institutions ». Tuer les vieux est de toute façon une vieille tradition humaine, sauf qu’à l’époque on avait la délicatesse d’y mettre les formes. Là, on l’a fait consciencieusement, méthodiquement, en leur refusant les trois cachets – prix: un dollar – qui ont toujours été utilisés pour traiter une pneumonie post-virale, puis à coups de respirateurs, Rivotril, morphine et Remdesivir, et de mention « Ne pas ressusciter » tamponnée sur leur dossier, protocole suivi à la lettre par des dizaines de milliers de médecins et infirmières de par le monde, qui ont apparemment tout oublié de leurs études sauf leur cours de math: dépenser un dollar pour sauver Mamy, en gagner plus de trente mille (tarif US) pour la tuer. Loin des regards, enfermés dans une chambre de maison de repos ou d’hôpital – ce qui continue en ce moment, et pas que pour les vieux, sous l’appellation « suicide médicalement assisté ».

On a enfermé les autres dans leur petite cellule personnelle, avec consigne de ne se rendre que quand il était trop tard à l’hôpital – où certains ne sont pas allés, sachant ce qui les attendait, c’est-à-dire probablement la mort. Pas n’importe quelle mort, une mort dans la solitude. C’était avant tout une épidémie de solitude qu’on a tenté d’inoculer à huit milliards de personnes. Je pense que c’est ça qui leur a foutu la trouille. La « distanciation sociale », qui se guérit avec un vaccin.

Le moteur de cette société, depuis la nuit des temps, c’est le chantage à la solitude. Qu’on l’appelle ostracisme, exclusion, bannissement ou même quarantaine, en définitive, c’est juste de solitude qu’on nous menace. C’est ce qui permet de vendre réseaux sociaux, smartphones, drogues, anti-dépresseurs, vaccins, sexe et guerres en tout genre. Ça fonctionne un moment jusqu’au moment où ça ne fonctionne plus.

Le monde devrait comprendre que bon nombre de vieux n’en a plus rien à caler de ses foutaises. Comprendre aussi que, même s’ils dérangent et s’ils sentent la soupe, ce sont les vieux qui ont fait jusqu’à présent tourner la boutique et qu’on a rien trouvé de très convaincant pour les remplacer: intelligence artificielle, énergies renouvelables, Neuralink, tout ce genre de combine foireuse d’investisseurs véreux et de « parties prenantes » ne fonctionneront jamais.

J’ai soixante ans la semaine prochaine. Je pouvais prendre ma retraite, mais je continue encore un an. C’eût été l’occasion de former un jeune à mon métier, qui s’apprend essentiellement par la pratique mais ce n’est pas au programme. Mon beau-frère, qui avait un boulot encore plus pointu et irremplaçable que le mien, est dans le même cas de figure. La transmission du savoir ne s’est pas faite. Les jeunes ne veulent plus travailler, n’en sont plus capables, ou les deux. Le travail est un truc de vieux et on nous a déjà oubliés. Ils repenseront pourtant bientôt à nous, le jour où ce monde se mettra à vraiment partir en vrille et où il leur faudra revoir leurs ambitions à la baisse. Devant leurs nouveaux jouets inutiles, ils risquent de se sentir un peu con.

Et à vrai dire, un peu seuls.

Neuralink ne lit pas dans les pensées et n’y parviendra jamais – par VN Alexander.

L’article ci-dessous est une excellente mise à jour de celui-ci, et un chouette petit cours sur le fonctionnement du cerveau. Enfin, quand il fonctionne.

Pour info: « Elon Musk », sur la chaîne YouTube de Nex Wex. Pour ceux qui voudraient explorer ce « trou de lapin », attendez-vous à voir vos dernières illusions sur ce monde – s’il vous en reste – s’évaporer instantanément. J’ai prévenu.

Et pour se moquer, une autre des brillantes réalisations du susdit, ici.

Source.


Neuralink ne lit pas dans les pensées et n’y parviendra jamais

VN Alexander

7 avril 2024

Les grands titres de la presse s’enflamment:

« La lecture de l’esprit par l’IA est arrivée! »

« Neuralink permet à l’homme de contrôler l’ordinateur par la pensée! »

« Les implants d’IA des soldats chinois améliorent leurs capacités et leurs temps de réaction ».

Tous les implants neuronaux, qu’ils soient fabriqués par la société d’Elon Musk ou par d’autres instituts de recherche, sont capables de capter des impulsions électriques destinées au contrôle moteur. Ces dispositifs ne décodent pas les pensées.

Les pensées concernant des objets, des souvenirs, des croyances et des intentions sont des relations complexes de réverbération entre de multiples processus simultanés dans de multiples régions du cerveau. La pensée n’est pas un « code » – une séquence linéaire de bips – situé dans une zone spécifique du cerveau.

En janvier de cette année, les chercheurs de Neuralink ont implanté un dispositif de type Fitbit dans le cerveau du premier sujet expérimental humain. L’appareil comporte 64 fils qui s’enfoncent dans le tissu du cortex moteur, avec quelque 3 000 électrodes qui captent les décharges électriques qui se produisent lorsqu’une personne essaie de mouvoir son corps. La décision de se mouvoir, la volonté de se mouvoir et la motivation pour se mouvoir sont des processus plus complexes antérieurs au déclenchement des neurones moteurs.

Les chercheurs qui vantent les mérites des dispositifs de « lecture de l’esprit » sont peut-être si étroitement formés dans leurs domaines mécanistes qu’ils ne se rendent pas compte que l’appareil ne lit pas l’esprit et n’y parviendra jamais – ou peut-être qu’ils le comprennent, mais qu’ils veulent être en mesure de contrôler les impulsions motrices des gens avec du courant électrique.

Comme les grenouilles mortes de Galvani. [NdT. voir ici]

Dans cet essai, je décris trois implants neuronaux différents testés sur des personnes paralysées, en dépit du fait qu’il existe des dispositifs de communication plus sûrs susceptibles de fonctionner aussi bien, voire mieux. Les patients eux-mêmes semblent comprendre que les dispositifs implantés sont limités, mais ils espèrent que leur sacrifice permettra un jour de grandes avancées technologiques au profit d’autres personnes.

Après avoir décrit le fonctionnement des implants chez ces sujets, j’essaierai de comprendre pourquoi notre culture est tellement attachée à l’idée qu’une machine puisse un jour détecter ce que nous pensons. Il se peut, comme l’a noté Iain McGilchrist dans son livre de 2009, The Master and His Emissary: The Divided Brain and the Making of the Western World (Le maître et son émissaire: le cerveau divisé et la construction du monde occidental), que l’hémisphère gauche de notre cerveau, qui pense que les gens sont des machines, a pris le dessus.

Patient 1: Ann

En 2023, Ann s’est vu implanter un dispositif d’interface cerveau-ordinateur ( « Brain Computer Interface » ou BCI) à l’Institut des neurosciences Weill de l’Université de Californie à San Francisco. Les bras et les jambes d’Ann sont paralysés et elle est incapable de parler. Mais elle a des expressions faciales. Lorsqu’elle bouge la bouche comme pour parler, l’implant capte des impulsions dans son cortex moteur qui se dirigent vers ses muscles faciaux.

Les impulsions captées par l’implant neuronal sont transmises à un ordinateur, un réseau dit « neuronal », qui catégorise et identifie les impulsions associées à des mouvements faciaux spécifiques pour différents phonèmes. Pour entraîner l’IA, Ann a dû répéter différents sons de nombreuses fois pendant des semaines jusqu’à ce que l’ordinateur reconnaisse les schémas d’activité cérébrale associés à tous les sons de base de la parole. Les chercheurs affirment qu’il a suffi à l’ordinateur d’apprendre 39 phonèmes (combinaisons de voyelles et de consonnes) pour être capable d’identifier n’importe quel mot en anglais. Elle dispose désormais d’un vocabulaire de 1 024 mots qu’elle peut utiliser avec cet appareil.

Un avatar d’IA ressemblant à Ann et parlant par l’intermédiaire d’un synthétiseur vocal prononce à l’écran les mots qu’Ann articule.

Je me demande pourquoi Ann n’utilise pas le logiciel d’IA sophistiqué qui a été développé pour la lecture labiale, puisqu’elle est capable de prononcer des mots. Avec ce logiciel de lecture labiale et une caméra braquée sur son visage au lieu d’un implant dans son cerveau, elle pourrait sans doute facilement dépasser un vocabulaire de 1 024 mots.

Patient 2: Bravo1

Le deuxième patient, âgé d’une quarantaine d’années, est connu sous le nom de Bravo1. À la différence de Ann, il lui est impossible de mouvoir les muscles de son visage. La lecture labiale assistée par l’IA n’est pas envisageable. En 2021, des chercheurs de l’UC à San Francisco lui ont implanté un dispositif qui détecte les impulsions envoyées à ses cordes vocales. Le système est capable de détecter jusqu’à 18 mots par minute avec une précision de 75 à 93%, en appliquant une fonction d’« autocorrection ». Les différents schémas d’activation des cordes vocales étant difficiles à distinguer – même pour les logiciels IA de reconnaissance des schémas – le système, associé à un texte prédictif, lui permet de travailler sur une cinquantaine de mots.

Il convient de souligner que l’IA utilisée par les systèmes d’Ann et de Bravo1 est incapable de faire le lien entre les schémas électriques et les schémas vocaux, sans une formation et une coopération approfondies de la part du patient.

Ces implants ne seront jamais des dispositifs prêts à l’emploi capables de décrypter les impulsions envoyées aux cordes vocales ou aux muscles faciaux pour déterminer quels mots sont censés être prononcés. La personne dont l’activité cérébrale est analysée doit entraîner l’IA.

Par exemple, Bravo1 a dû essayer de prononcer inlassablement le mot « eau », tandis que l’IA enregistrait ce schéma et en faisait ensuite un modèle généralisé, qui est légèrement différent à chaque fois. Il a dû faire de même avec chacun des 50 mots que le programme peut maintenant identifier.

Je note que cet homme peut cligner des yeux. Il me semble qu’il pourrait apprendre le code morse. Là encore, une caméra pourrait être braquée sur son visage – et avec l’aide de l’IA pour prédire la prochaine lettre et le prochain mot – il serait capable de communiquer en code morse de manière beaucoup plus efficace et beaucoup plus sûre – sans subir de chirurgie cérébrale et sans avoir à tolérer un dispositif qui, à un moment donné, pourrait provoquer une inflammation dangereuse.

Patient 3: Nolan

Le premier cobaye de Neuralink est Nolan, 29 ans, qui a reçu un implant qui, contrairement à ceux implantés chez Ann et Bravo1, ne peut pas être entièrement retiré. Les fils des détecteurs de signaux moteurs sont si fins qu’ils pénètrent dans le tissu cérébral.

Contrairement à Ann et Bravo1, Nolan sait parler. Il sait aussi bouger la tête et les épaules. Il avait la possibilité d’utiliser un ordinateur à commande vocale. Il aurait également pu bénéficier d’un dispositif lui permettant d’utiliser sa tête comme une manette de jeu pour contrôler un curseur.

Stephen Hawking tapait sur un clavier en contractant les muscles de ses joues; il n’avait pas d’implant.

Comme pour les autres patients, l’implant de Nolan détecte les impulsions neurales qui contrôlent les mouvements. Nolan doit essayer de bouger sa main, comme il le ferait pour contrôler une souris d’ordinateur, et ces impulsions sont captées par l’implant et envoyées sans fil à un ordinateur qui les catégorise et, après entraînement, déplace la souris en conséquence.

L’ingénieur de Neuralink dans la vidéo, qui s’appelle Bliss, plaisante en disant que Nolan a des pouvoirs télékinésiques. La plupart des commentaires sous la vidéo reprennent ces affirmations.

Je ne sais pas si Nolan est capable de déplacer la souris sans essayer consciemment de le faire. Comme la marche, le déplacement d’une souris est l’une de ces compétences que l’on souhaite pouvoir exercer inconsciemment.

Dans la prochaine phase de la recherche, l’équipe de Neuralink souhaite implanter un second dispositif pour stimuler ses muscles, les deux dispositifs agissant comme un pont au-dessus de la zone endommagée de la moelle épinière de Nolan. Cette technologie, associée peut-être à un exosquelette, pourrait réellement améliorer la qualité de vie de Nolan. J’espère qu’il marchera un jour grâce à cette expérience. Je doute que ses pensées soient un jour lues par un ordinateur.

Lorsque Bliss a demandé à Nolan ce qu’il avait réussi à faire avec ses nouveaux pouvoirs, il a répondu qu’il avait pu jouer à des jeux vidéo jusqu’à 6 heures du matin.

Je pense que Nolan pourrait utiliser un des robots à commande vocale de Telsa comme assistant personnel. Peut-être Musk pourrait-il être persuadé de l’inclure dans l’offre faite à Nolan.

S’agit-il là du début de la technologie de lecture de l’esprit par l’IA? Ou est-il déjà clair que ce n’est pas la voie à suivre, car aucun de ces implants ne capte les pensées en tant que telles? Ils captent les impulsions motrices.

La chirurgie cérébrale pourrait vous aider à cliquer et à swiper plus rapidement

Elon Musk affirme que, dans un avenir proche, les personnes valides souhaiteront un implant Neuralink, afin de pouvoir interagir directement avec un ordinateur, l’ensemble d’Internet et même l’IA.

Attendez un peu. Qu’est-ce qu’il dit en fait? Les personnes implantées vont-elles fusionner avec l’IA et comprendre toutes les données des serveurs de Google avec l’œil de leur esprit, comme le laisse entendre cette illustration?

En fait, Musk estime que les personnes dotées de Neuralink pourront cliquer et swiper plus rapidement.

Ce n’est pas comme si l’IA allait être injectée dans l’ADN neuronal. Les personnes équipées d’un Neuralink continueront à utiliser des ordinateurs et des écrans externes.

Si on s’équipe d’un Neuralink, on remplace sa main – un outil d’interface perfectionné par des milliards d’années d’évolution – par une connexion Bluetooth à un appareil de type Fitbit qui ne fonctionnera pas forcément très bien.

Qui pourrait bien vouloir de ça? Les joueurs professionnels de jeux vidéo?

Le cerveau gauche, manipulateur de symboles, versus le cerveau droit, penseur

Dans ses travaux sur le fonctionnement et l’interaction des hémisphères gauche et droit du cerveau, Iain McGilchrist ne s’attèle pas à décrire la chimie extrêmement complexe qui sous-tend l’activité des ondes cérébrales. En effet, les chercheurs comme McGilchrist s’appuient principalement sur l’observation du comportement des personnes souffrant de lésions cérébrales pour comprendre le fonctionnement du cerveau. Si l’un des hémisphères est endommagé, des déficits neurologiques prévisibles en résulteront.

Mais dans l’ensemble, ce qui ressort clairement de la lecture de McGilchrist, c’est à quel point la pensée et l’action, la croyance et la mémoire sont des processus extrêmement complexes répartis dans les différentes régions du cerveau, qui dépendent les unes des autres pour créer du sens.

J’anime un webinaire mensuel intitulé « Nous ne sommes pas des machines », qui critique ceux qui pensent que l’intelligence artificielle est en fait intelligente, et j’essaie de montrer que les processus biologiques sont beaucoup plus complexes que les processus informatiques. Je pourrais dire à mes étudiants d’écouter McGilchrist et de laisser tomber le webinaire. Il explique clairement qu’il est illusoire de s’imaginer que l’on peut décoder les pensées en introduisant quelques milliers de sondes dans le cerveau de quelqu’un.

Selon McGilchrist, l’hémisphère gauche est mécaniste. Il est impliqué dans l’utilisation d’outils et traite les objets du monde comme inanimés et décontextualisés. Il est impliqué dans la production de la parole de la même manière que l’on manipule un outil, en utilisant des procédures prédéfinies avec des résultats prévisibles.

L’hémisphère droit fournit la contextualisation des mots, c’est-à-dire leur signification.

Différents types de signes: symboles, icônes et indices

Dans mon domaine, la biosémiotique, je dirais que l’hémisphère droit semble plus impliqué dans ce que nous appelons les signes ancrés, les icônes et les indices. Penser et agir intelligemment est une faculté dont sont capables tous les êtres vivants, y compris les microbes et les cellules individuelles. Et il semble qu’ils y arrivent en utilisant des signes ancrés.

L’icône, en tant que signe, associe une chose à une autre en vertu d’une similitude physique. Par exemple, si je veux représenter un chat, je peux l’imiter en faisant « miaou, miaou », et vous comprendrez ce que je veux dire parce que mon miaou ressemble au son que fait un chat. Dans les cellules d’un corps, un signe iconique peut être une molécule qui s’insère dans un récepteur en raison de sa forme similaire. La similitude physique crée une association. C’est ainsi que des choses peuvent devenir des signes d’autres choses (ou de résultats), en raison de relations contextualisées.

Un indice associe une chose à une autre chose (ou à un résultat) en vertu d’un vecteur physique. Un nourrisson peut communiquer ses désirs en pointant son index. On voit que le nourrisson est orienté vers l’objet. Pour prendre un exemple biologique, on peut considérer la moisissure visqueuse qui se met à pulser rapidement dans une direction spécifique, ce qui l’amène à se déplacer vers un gradient de nourriture détecté.

Ce type de signes tire sa signification du contexte et n’a pas besoin d’être appris.

En revanche, un autre type de signe, appelé symbole ou code, doit être appris parce qu’il n’est pas fondé sur des relations physiques. Par exemple, le mot « chat » fait arbitrairement référence à l’animal qui dit « miaou ».

Pour compléter l’argument de McGilchrist, je dirais que le prétendu « langage » de l’hémisphère gauche n’utilise pas d’icônes ou d’indices, dont les significations sont fondées sur le contexte. L’hémisphère gauche semble utiliser exclusivement la manipulation de symboles.

Comme nous l’avons vu, un symbole, en tant que type de signe, représente une chose par convention, c’est-à-dire qu’une marque, un son ou un motif est arbitrairement associé à une autre chose. Par exemple, dans le code Morse, les tirets et les points signifient arbitrairement des sons ou des nombres.

Les concepteurs d’ordinateurs n’ont aucun concept d’icônes, d’indices ou d’autres signes ancrés. C’est pourquoi les ordinateurs doivent être programmés, directement par un programmeur ou indirectement par le biais d’une formation par essais et erreurs.

Les ordinateurs n’utilisent pas d’icônes ni d’indices. Comme les hémisphères gauches, les ordinateurs sont strictement impliqués dans la manipulation de symboles. Les 1 et les 0 sont des symboles formant des motifs qui représentent d’autres types de symboles, de mots et de nombres.

Dans la mesure où l’IA peut imiter l’intelligence humaine, elle ne semble capable que d’imiter l’hémisphère gauche du cerveau, la partie qui ne réfléchit pas vraiment.

L’hémisphère gauche peut halluciner

Bien qu’aucun signe ne soit contextualisé dans un ordinateur, comme c’est le cas pour les icônes et les indices dans les organismes vivants, les ordinateurs peuvent détecter des similitudes statistiques dans les modèles faits de 1 et de 0. C’est ainsi qu’un ordinateur semble généraliser sur la base de similitudes pour, par exemple, vérifier l’orthographe. Les ordinateurs peuvent également détecter la fréquence d’apparition conjointe de différents motifs, et c’est ainsi qu’ils sont capables de prédire que le mot « poulet “ suivra plus probablement le mot ” grillade “ que le mot ” chat ». Mais ce type de fausse contextualisation repose sur un grand nombre de données qui fournissent les probabilités d’orientation. Ce système fonctionne comme une roulette truquée.

Une IA de type Large Language Model (LLM), telle que Chat-GPT ou Gemini ou Bard, peut affirmer que A et B sont associés l’un à l’autre, sur la base d’une identification incorrecte des similitudes ou des paires fréquentes. Cela doit être la source de ce que l’on appelle la tendance du LLM à « halluciner ».

Les patients souffrant de lésions cérébrales, dont l’hémisphère gauche domine, sont également sujets aux hallucinations.

Voulons-nous que l’hémisphère gauche soit aux commandes?

McGilchrist a remarqué que les réponses générées par ordinateur imitent la production vocale du cerveau gauche.

Il a également affirmé que, de plus en plus, notre société semble être dirigée par ceux dont l’hémisphère gauche est plus dominant que par ceux dont l’hémisphère droit est plus influent dans leurs processus de pensée.

Le cerveau gauche est bureaucratique, mécaniste. Il s’enlise dans des ornières et dépend du cerveau droit pour l’aider à changer de trajectoire. Les personnes souffrant de lésions de l’hémisphère droit, qui dépendent uniquement de l’hémisphère gauche, s’obstinent dans une voie même quand celle-ci est manifestement incorrecte.

L’hémisphère gauche, positiviste, agit comme s’il avait déjà toutes les bonnes réponses pour résoudre les problèmes. La dominance de l’hémisphère gauche conduit les gens à faire confiance aux dirigeants institutionnels pour mettre en œuvre des programmes passe-partout qui seraient censés fonctionner. Selon McGilchrist, lorsque ça ne fonctionne pas comme prévu, l’hémisphère gauche n’envisage pas la possibilité que sa solution soit tout simplement erronée, mais suppose qu’il faut faire encore plus de la même chose. Doubler la mise.

Ça vous rappelle quelque chose?


VN Alexander PhD est philosophe des sciences et romancier. Il vient de terminer un nouveau roman satirique, C0VlD-1984, The Musical.

L’arnaque des énergies renouvelables, la menace de sécheresses énergétiques hivernales et l’impossibilité de «décarboniser le réseau» – par Jaime Jessop.

Excellent article de Jaime Jessop, qui exprime très bien l’énervement qu’on peut éprouver devant ce genre de tocard. Le fait qu’ils soient considérés comme des interlocuteurs valables est le signe clair qu’on est déjà bien avancés dans la politique du pire. Simple avertissement…

Note: « sécheresse énergétique », voir ici.

Source.


L’arnaque des énergies renouvelables, la menace de sécheresses énergétiques hivernales et l’impossibilité de « décarboniser le réseau »

Jaime Jessop

24 avril 2024

Nouveau jour, nouvel exercice de propagande sur la « décarbonisation du réseau » par l’industrie des énergies renouvelables, alias les Profiteurs du Désastre:

Les combustibles fossiles ont battu un record minimum de 2,4% en part d’électricité en Grande-Bretagne, pendant une heure, plus tôt ce mois-ci. Jusqu’en 2022, cette part n’était jamais tombée en dessous de 5%…

Evans affirme que le fait que les combustibles fossiles aient contribué à un minimum record de 2,4% de l’énergie du réseau pendant une demi-heure le 15 avril 2024 réfuterait les arguments selon lesquels nous ne serons jamais en mesure de décarboniser complètement le réseau! C’est une affirmation ridicule, qui n’est pas étayée par les preuves tangibles. C’est de la pure propagande et Evans est le genre de parfait crétin vert qui fourre ses sales mains dans nos poches. Car plus nous nous efforcerons de décarboniser le réseau, plus l’impossibilité de ce projet deviendra évidente pour tous, mais en même temps, plus le coût sera élevé pour les contribuables et ceux qui paient leurs factures, et plus les fraudeurs qui construisent et investissent dans la technologie « verte » destructrice de l’environnement, qui ne parviendra jamais à atteindre l’utopie durable promise d’un réseau 100% sans carbone, s’enrichiront.

David Turver souligne ce qu’Evans ignore ostensiblement:

Toutefois, les pics de combustibles fossiles restent virtuellement inchangés depuis 2016.

La raison pour laquelle les pics d’utilisation des combustibles fossiles ne changent pas est simple: les bénéfices les plus faciles à obtenir à partir de 2009 ont tous été récoltés et sans stockage à l’échelle du réseau (une technologie qui n’existe pas et qui serait atrocement chère même si elle était technologiquement réalisable par l’utilisation de batteries super efficaces et à très haute capacité et/ou d’hydrogène « vert »), ils ne seront jamais en mesure d’éliminer le besoin en combustible fossile en raison de la variabilité fondamentale du climat naturel, quelle que soit la capacité qu’ils ajoutent. En effet, lorsque le soleil ne brille pas la nuit ou en hiver, on ne peut pas le faire briller et, malgré les affirmations des conspirationnistes de la géo-ingénierie, lorsque le vent ne souffle pas, il ne souffle pas, et c’est tout. Si nous disposions dès à présent de batteries à l’échelle du réseau ou d’un système de stockage d’hydrogène vert, nous aurions probablement déjà, ou très bientôt, un réseau 100% sans carbone, sans qu’il soit nécessaire de construire de nouvelles turbines et de nouveaux panneaux solaires qui détruisent les oiseaux, les baleines, les paysages naturels et les terres agricoles. Mais ils veulent en construire toujours plus, parce que cela enrichit toujours plus leurs copains capitalistes verts, tandis que nous devenons toujours plus pauvres, en faisant miroiter le mensonge selon lequel une plus grande capacité équivaut à une décarbonisation à 100% qui sauvera la planète. Ce n’est pas le cas. Ce ne sera pas le cas. Jamais. Quelques graphiques simples en illustrent la raison. Tout d’abord, la répartition de la production d’énergie pour le 15 avril:

En effet, le charbon et le gaz n’ont fourni que 6,7% de la journée, l’énergie éolienne 54,1% et l’énergie solaire 7,1%. L’hydroélectricité par pompage (PSH) n’a fourni qu’un maigre 1%. Elle ne fournit jamais beaucoup plus que cela, étant essentiellement limitée par la géographie des îles britanniques. Il n’y a même pas de catégorie pour le stockage par batterie, tant il est minuscule, et le stockage par hydrogène n’est encore qu’une promesse de conte de fées. La majeure partie de notre énergie restante provient des interconnexions et de l’énergie nucléaire. À 13h30, le solaire et l’éolien fournissaient 70,8% de l’énergie au réseau et le gaz seulement 1,8%. On se rapproche à grands pas de la décarbonisation du réseau, n’est-ce pas? Non, pas vraiment. Au cours de l’année 2023, on constate que le gaz et le charbon fournissent toujours un tiers de l’énergie du réseau:

L’éolien et le solaire représentent à peine plus: 33.9%. Il serait réaliste de penser qu’en augmentant la capacité, au prix d’énormes sacrifices pour l’environnement et d’un coût économique considérable, nous pourrons atteindre 50% dans les 5 à 10 prochaines années. Mais après cela, à moins que le stockage par batterie ne devienne magiquement beaucoup plus efficace, très bon marché et ne nécessite pas d’énormes ressources minérales extraites dans des pays lointains, nous aurons toujours besoin, en supposant que les réacteurs nucléaires modulaires ne soient pas développés assez rapidement, d’importantes quantités de gaz d’appoint pour maintenir la lumière allumée. Vous noterez également que le vent faiblit pendant les mois d’été et que le gaz prend le relais. Mais même au cœur de l’hiver, le vent peut tomber à zéro et si nous n’avons pas de capacité de production de gaz pendant ces sécheresses énergétiques, les lumières (et le chauffage) s’éteindront, des milliers de personnes mourront de froid et les retraitées suisses qui se plaignent des canicules estivales ne représenteront finalement pas un si grand problème de droits de l’homme. Prenons par exemple la période du 23 au 25 février. Simon Evans et Carbon Brief ne vous parleront pas de ces journées:

Pendant 48 heures, de la fin de l’après-midi du 23 février à la fin de l’après-midi du 25 février, le vent est tombé à presque zéro et le gaz a dû faire le gros du travail pour que les lumières restent allumées. Au plus fort de cette sécheresse énergétique, heureusement de courte durée, le gaz assurait 50% de la production d’électricité, le vent seulement 1,5% et l’énergie solaire rien du tout. De telles journées sans vent pendant l’hiver peuvent se transformer en semaines, cela s’est déjà produit. Le 2 décembre 2023 est un autre jour dont Evans ne vous parlera pas:

Au petit matin, le gaz fournissait près de 70% de notre production d’électricité, l’éolien un peu plus de 5% et le solaire, comme d’habitude, rien du tout. C’était il y a tout juste 5 mois. Alors dites-moi, quand devrions-nous nous attendre à un réseau 100% décarboné? Pas tout de suite. Pas d’ici 2030. Pas d’ici 2050. Probablement pas dans un avenir prévisible.

Regard sur la Troisième Guerre mondiale – par The Z man.

Voici un point de vue (qui diffère du mien) sur le conflit en Ukraine et sur sa possible évolution, avec à la fin un commentaire d’un lecteur de l’article, qui reflète exactement ce que j’en pense. Si vous aimez la formule, je viens d’en publier un autre ici, au titre un peu hermétique, sur le même genre de sujet.

Je commence à être un peu moins invisible sur les moteurs de recherche mais si vous partagez, ça aide le blog. Just sayin’

Source.


Regard sur la Troisième Guerre mondiale

Publié le 7 mai 2024

La première semaine de mai a été marquée par de nouvelles inquiétudes quant à la possibilité que la guerre en Ukraine conduise à la troisième et dernière guerre mondiale. Sur Twitter, le mot « WW3 » revient régulièrement au fil des rumeurs qui se répandent. Actuellement, leur élément moteur repose sur les déclarations de la Russie selon lesquelles toute attaque des troupes occidentales opérant en Ukraine contre la Russie sera considérée comme une attaque de ce pays contre la Russie, ce qui signifie la guerre. La Russie a également annoncé qu’elle allait tester des armes nucléaires tactiques pour souligner ce point.

Pour comprendre ce qui se passe, il faut revenir à la grande loi de financement votée par le Congrès à la fin du mois d’avril. La classe politique européenne et américaine pensait que cette loi allait changer la donne, mais elle a vite appris que cette loi visait à rembourser les créanciers et non à financer de nouvelles armes. Il n’y a pas de nouvelles armes à envoyer, du moins pas avant les élections de novembre. Les 60 milliards de dollars servaient à payer le complexe industriel militaire et les banquiers pour l’argent investi dans le projet ukrainien.

Bien sûr, il se passe des choses sur le champ de bataille. Les Russes ont percé le centre des défenses ukrainiennes de manière significative. Tout au long de la ligne de contact, les Ukrainiens sont sur la défensive, mais au centre, ils risquent de s’effondrer. Les Russes y sont parvenus sans engager de grandes quantités de troupes. On suppose qu’ils vont maintenant se consacrer à l’exploitation de cette brèche dans les lignes ukrainiennes avec le demi-million d’hommes qu’ils ont en réserve, en attendant de meilleures conditions météorologiques.

Dans le contexte de ces deux facteurs, les Européens ont fait entendre qu’ils pourraient introduire des troupes en Ukraine. En réalité, l’OTAN est présente en Ukraine depuis dix ans et a renforcé sa présence au début de la guerre. Il s’agit de contractants ou d’employés du gouvernement opérant en tant que contractants. Il se trouve que certains contractants emploient d’anciens soldats des pays de l’OTAN. Même ainsi, les Russes peuvent faire semblant de croire qu’il ne s’agit pas de soldats de l’OTAN.

Il y a ensuite la rumeur selon laquelle la Légion étrangère française a été envoyée en Ukraine et a peut-être été touchée par des missiles russes. Les médias du régime ont été dépêchés pour démentir cette affirmation, ce qui signifie qu’elle est très certainement vraie. Bien qu’il ne s’agisse pas techniquement de troupes françaises, il n’est pas certain que les Russes le goberont. Ils ont convoqué les ambassadeurs français et britannique pour répéter ce qui a été dit dans le passé, à savoir que toute attaque contre la Russie par des troupes de ces pays entraînera des représailles sur ces pays.

La dernière pièce du puzzle est le Jour de la Victoire. C’est à cette occasion que le peuple russe célèbre sa victoire sur les nazis lors de la Grande Guerre patriotique. Des rumeurs circulent selon lesquelles l’Ukraine, avec l’aide de la Grande-Bretagne et de la France, lancera des attaques sur la Crimée afin de mettre Poutine dans l’embarras cette semaine. Depuis une semaine, des drones de surveillance de l’OTAN se trouvent dans la région et l’Ukraine envoie des drones pour cartographier les radars russes. La rumeur veut qu’il s’agisse d’une préparation à une attaque massive sur le pont de Kertch. [NdT. ce n’est pas arrivé]

En réalité, le seul moyen pour les Ukrainiens d’attaquer ce pont est d’utiliser des missiles de l’OTAN tels que le Storm Shadow britannique ou le Scalp français. Ces missiles devraient être lancés en grand nombre, ainsi que d’autres missiles et drones. Les Ukrainiens n’ont pas l’expertise nécessaire pour utiliser ces armes, ce qui signifie qu’elles seront utilisées par du personnel britannique et français, officiellement ou officieusement. Les Russes le savent, puisqu’ils ont enregistré les discussions des Allemands à ce sujet au cours de l’hiver.

Quand on considère tous ces éléments, on obtient un scénario dans lequel l’OTAN est de plus en plus désespérée par ce qui se passe sur le champ de bataille et où la Russie perd patience face à ces petits pays qui font les quatre volontés des néoconservateurs de Washington. Du point de vue de la Russie, la seule raison pour laquelle l’OTAN ne propose pas d’accord est qu’elle souhaite voir mourir le plus grand nombre possible de Russes ou qu’elle prépare une invasion après les élections de novembre.

Malgré le désespoir croissant de l’Europe, il y subsiste une étrange illusion sur la Russie qui explique ces escalades. Depuis le début de la guerre, on suppose qu’à un moment donné, les Russes vont céder. Pendant trois ans, l’OTAN a fait monter la pression en termes d’armes et de rhétorique, en supposant toujours que cette nouvelle arme miracle ou cette nouvelle menace ferait reculer les Russes. Cela n’arrive jamais, mais la conviction reste inébranlable.

La question est de savoir ce qui se passera lorsque l’armée ukrainienne commencera à s’effondrer. Les signes sont visibles partout en ce moment. Les unités d’élite refusent de se battre. Les unités de conscrits nouvellement déployées se sont rendues en masse. Les unités idéologiques passent désormais leur temps à réaliser des vidéos stylées plutôt qu’à se battre. Les Russes se préparent à de grandes offensives estivales, qui pourraient provoquer l’effondrement de la ligne de défense. L’armée ukrainienne se retrouverait alors en miettes.

Lorsque l’impensable commencera à devenir réalité, qu’adviendra-t-il de cette confiance inébranlable dans le fait qu’il suffirait d’une nouvelle escalade? L’Occident peut-il accepter la défaite en Ukraine, ou n’aura-t-il d’autre choix que d’aller plus loin? Tout porte à croire qu’ils penseront qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’aller plus loin, peut-être en déclarant une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine occidentale ou en introduisant des troupes pour surveiller le Dniepr. Peut-être prendront-ils le contrôle d’Odessa et mettront-ils les Russes au défi d’attaquer.

Pour ceux qui ne veulent pas que le monde se termine par un anéantissement nucléaire, la visite du dirigeant chinois Xi Jinping Ping en Europe est une lueur d’espoir. Il a fait une première escale en France pour flatter le mégalomane Macron. Le but du voyage de Xi est de convaincre les Européens que leur intérêt réside dans la recherche d’un accord avec la Russie. Faire de Macron la première visite suggère que les Chinois savent qu’il est un simplet facile à flatter, mais aussi la force motrice de l’escalade en Ukraine.

Ce que les Chinois pourraient offrir aux Européens, c’est un moyen de sortir du piège qu’ils se sont eux-mêmes tendu avec les Russes. Ils [les Européens] peuvent se faire passer pour des personnages importants en concluant un accord avec la Chine pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Bien sûr, cela impliquerait de rompre avec Washington, ce qui n’est pas gagné d’avance. Peut-être que cela suffira à faire reculer Macron dans sa rhétorique d’escalade. Cela pourrait suffire à empêcher une nouvelle escalade et à éviter la fin du monde.


Commentaire

Je ne pense pas qu’un seul des dirigeants mondiaux pense que la troisième guerre mondiale est imminente, mais ils ont tous intérêt à convaincre le monde que c’est le cas.

Les États-Unis et les dirigeants de l’OTAN peuvent utiliser la menace d’une troisième guerre mondiale pour justifier l’extension et le développement de leurs entreprises de blanchiment d’argent.

Poutine est sur le point d’entamer son cinquième mandat et il est plus populaire que jamais en Russie.

Xi Jinping est le diplomate le plus influent au monde et la Chine bénéficie de la possibilité de commercer librement avec les deux camps.

Je considère la troisième guerre mondiale de la même manière que je considère le Covid. Ils sont peut-être tous concurrents/ennemis, mais ils ont tous de puissantes motivations pour coopérer afin de maintenir la peur.

Mr Generic

Si vous pensez que le suicide assisté garantit une mort rapide et indolore, des données provenant de l’Oregon vous y feront réfléchir à deux fois – par Nick Rendell.

Pour détendre un peu l’atmosphère, nous allons parler mort et suicide. La conclusion est que non seulement on ne peut pas trop compter sur l’État pour nous aider à vivre, mais ils ne sont pas très doués non plus pour nous aider à mourir.

Nous aurons une mort lente et douloureuse, le titre de ce que j’écris en ce moment.

Note: je ne traduis pas les tableaux, ça me laisse le temps de promener le chien dans la nature, qui, elle, va très bien.

Source.


Si vous pensez que le suicide assisté garantit une mort rapide et indolore, des données provenant de l’Oregon vous y feront réfléchir à deux fois

par Nick Rendell

13 avril 2024

Le suicide, c’est un peu une question de réussite ou d’échec. Je me souviens de six personnes que j’ai connues qui ont mis fin à leurs jours. L’un d’entre eux, un chef d’entreprise très prospère, s’est jeté par la fenêtre de son bureau; il a survécu à cette chute, mais s’est pendu quelques années plus tard. La petite amie d’un locataire a survécu à une tentative où elle s’est jetée sous une rame de métro: elle a sauté trop tard et a été projetée sur le quai, où elle s’est brisé la hanche. Quelque temps plus tard, elle aussi est parvenue à ses fins en se jetant du haut du cap de Beachy Head. Une connaissance d’affaires, à qui on avait diagnostiqué la maladie de Parkinson, s’est littéralement fait sauter la cervelle avec un fusil de chasse, en laissant à sa femme le soin de nettoyer les dégâts. La petite amie d’une autre connaissance s’est suicidée lorsque son petit ami est parti à l’université, et ce dernier, ma connaissance, lui a emboîté le pas le jour de l’anniversaire de sa mort. Enfin, un nouveau venu à l’université que je connaissais, déprimé et seul dans sa résidence, s’est suicidé lors du premier confinement. Une mort apparemment sinistre et très lente. Je tiens Ferguson, Whitty, Boris [NdT. Neil Ferguson, le statisticien, Chris Whitty, Médecin en chef et Boris Johnson, Premier Ministre] et tous ces tarés pour responsables de cette mort.

Sur les six, deux ont échoué à la première tentative. Deux avaient accès à des fusils de chasse et ont réussi leur coup. Deux autres ont utilisé un cocktail de drogues qui, bien que fatal, n’a été ni rapide ni indolore, d’après ce que l’on m’a dit. Le fait de sauter de Beachy Head témoigne d’un niveau de détermination qui dépasse mon imagination. La moitié d’entre eux étaient de grands adolescents ou des jeunes d’une vingtaine d’années. Chacun d’entre eux constitue une tragédie à sa manière, laissant derrière lui souffrance, cœurs brisés et complications incalculables.

À mes yeux, un seul de ces décès a un sens. Je pense qu’un psychiatre serait de cet avis. Cependant, comme on le voit au Canada, et qui sait peut-être bientôt au Royaume-Uni, si ceux qui préconisent le suicide assisté par l’État parviennent à se calquer sur le Canada et à en faire un droit de l’homme, ce ne seront pas des médecins qui prendront ce genre de décision, mais des « avocats des droits de l’homme », y donnant ainsi accès à tous ceux qui, avec un peu d’aide, pourraient reprendre leur vie en main.

Étant donné que deux des tentatives de suicide que j’ai décrites se sont soldées par un échec mais par des blessures importantes, je conçois qu’il existe un argument en faveur de l’implication de l’État et d’un médecin – l’argument fondé sur l’« utilité ». Il est certain que si un médecin est impliqué, alors que le suicide reste une erreur aux yeux de tous les autres, alors, pour citer Macbeth:

Si c’est fait quand c’est fait, alors il serait bon que ce soit fait rapidement.

Il est certain que l’intervention d’un médecin rendrait au moins les choses plus propres et plus efficaces.

Cependant, mes connaissances ne sont pas les seules à avoir tendance à rater leurs tentatives de suicide; la plupart des tentatives sont infructueuses. Je doute que les données sur l’efficacité des tentatives de suicide soient particulièrement précises, mais le graphique de la Figure 1 reflète les estimations que j’ai lues. 17,5% des tentatives utilisant une arme à feu échouent. 40% des pendaisons échouent. Mon dieu, même 70% des personnes qui se jettent dans le vide survivent! On ne peut qu’imaginer les blessures qui en résultent.

Apparemment, seulement 5% des personnes qui survivent à une tentative de suicide se suicident dans les cinq années qui suivent. Il est clair que la plupart des personnes qui ratent leur suicide finissent par dépasser ce stade. Je ne suis pas sûr qu’obtenir une aide professionnelle pour améliorer le taux de réussite de la première tentative soit nécessairement une bonne idée.

Cependant, les médecins sont-ils en mesure d’améliorer les tentatives maladroites de mettre un terme à sa propre vie? Après avoir examiné les faits, j’ai été surpris de constater qu’il serait préférable de faire appel à un ouvrier d’abattoir plutôt qu’à un médecin. Les abatteurs tuent des centaines de grands mammifères chaque année, sans le moindre faux pas.

Ça ne vient peut-être pas immédiatement à l’esprit, mais les médecins, en tout cas dans les pays où l’aide à la mort ou la peine de mort existent déjà, tuent déjà pas mal, même si je ne suis pas sûr qu’ils puissent faire jeu égal avec les abatteurs.

Il y a eu 24 exécutions aux États-Unis en 2023. En 1999, l’enthousiasme a atteint son apogée avec 98 prisonniers mis à mort. En revanche, au Canada, quelque 17 500 personnes auront été « euthanasiées » en 2023. Cela représente près de 50 décès par jour! Ce n’est pas rien. Le Canada, dont la population représente un huitième de celle des États-Unis, tue chaque jour deux fois plus de personnes que les États-Unis n’en exécutent en un an.

Au vu d’autant de tueries, on pourrait penser que les médecins canadiens et américains sont passés maîtres dans l’art. Apparemment, ce n’est pas le cas!

L’exécution des condamnés à mort prend diverses formes: injection létale, gaz, chaise électrique, pendaison et peloton d’exécution. Toutes posent des problèmes. De nombreux articles de presse décrivent toutes sortes d’horreurs: le temps que met le prisonnier à mourir, les difficultés à introduire l’aiguille dans la veine, les défaillances des chaises électriques, les pelotons d’exécution qui ratent leur coup. Pour avoir tué quelques poulets et, sur une note plus triste, une vieille brebis très malade dans une ferme ovine australienne, j’éprouve une grande sympathie pour ceux qui sont appelés à tuer et pour les difficultés pratiques qui se présentent lorsqu’on foire ce qui, sur le papier, semblerait être la tâche la plus simple qui soit.

John Wyatt, professeur émérite de pédiatrie néonatale, a écrit un article très émouvant dans le Spectator concernant l’impact probable sur les médecins praticiens si un projet de loi récemment rédigé par les libéraux démocrates écossais et légalisant l’« aide à la mort » est adopté par le Parlement de Holyrood. Les médecins se trouveraient alors dans l’obligation de tuer des patients. Comment concilier cela avec l’objectif premier d’un médecin, à savoir « ne pas nuire »? Dans l’article, il note que le code d’Hippocrate interdit aux médecins de participer à des exécutions judiciaires. Il est clair que l’éthique qui consiste à étendre le devoir d’un médecin au meurtre de ses patients pose d’énormes dilemmes éthiques.

Selon moi, l’un des points les plus intrigants soulevés par Wyatt est que « une fois que le médecin aura certifié le décès, il sera légalement chargé de produire un certificat de décès faux et manifestement trompeur – en disant que la cause certifiée du décès était la maladie sous-jacente, plutôt que le poison mortel qui venait d’être administré ». Compte tenu de la controverse qui a eu lieu pendant la « pandémie » sur l’enregistrement des décès « avec » ou « à cause » du Covid, et de la corruption des données sur la mortalité « toutes causes confondues », le sceptique que je suis se méfie fortement de ce tour de passe-passe.

Beaucoup diront qu’il y a une grande différence entre exécuter un meurtrier et mettre fin à la vie d’une personne en phase terminale ou qui, pour une raison ou une autre, souhaite qu’on l’aide à mettre fin à ses jours. Nombreux sont ceux qui affirment qu’il y a une différence sur le plan moral. Mais une question que je n’avais jamais envisagée auparavant est celle du « comment ». Comment s’y prend-on pour tuer quelqu’un?

En abordant ce problème, je suis redevable à l’un des commentateurs réguliers du Daily Sceptic qui, sous l’un de mes récents articles, a renvoyé à un billet de blog de Sir Desmond Swayne MP qui incluait un rapport du département de la santé de l’Oregon, intitulé « Death with Dignity«  (La mort dans la dignité). Ce rapport détaille les résultats annuels de la loi sur l’aide à la mort de l’Oregon.

C’est dans le domaine de l’efficacité que le rapport de l’Oregon est le plus éclairant. Commençons par un peu de contexte. Dans l’Oregon, on ne tue pas les gens à l’échelle industrielle du Canada, mais on parvient tout de même à tuer plus de 20 fois le nombre de personnes exécutées dans l’ensemble des États-Unis.

En 2023, 560 personnes se sont vu prescrire des drogues létales. Parmi elles, 367 – soit 65% – ont succombé au cocktail. Les 193 autres personnes n’ont pas succombé aux médicaments: soit elles ne les ont pas pris, soit elles sont mortes d’une autre cause avant de les avoir ingérés, soit les médecins ont perdu leur trace.

Le rapport comprend un résumé pratique de ce qu’il est advenu des personnes auxquelles ces médicaments ont été prescrits en 2023, que j’ai reproduit dans la figure 5.

Soit dit en passant, il convient de noter que 17 patients, vraisemblablement du groupe qui n’a pas « ingéré » les médicaments, ont survécu à la durée résiduelle de vie de six mois, durée maximale, selon le médecin, qu’un patient qui remplit les conditions requises pour bénéficier du suicide assisté est censé vivre. Quoi qu’il en soit, vous pouvez constater que rien n’est simple et que, pour une personne qui envisage de se suicider, ce n’est pas non plus très rassurant.

Les tableaux suivants sont extraits du rapport.

Tout d’abord, examinons les « complications ». La première chose qui frappe dans ces résultats, c’est leur caractère incomplet. Sur les 367 personnes qui ont ingéré le poison, il n’y a pas de données pour 265 d’entre elles (72%). Sur les 102 (28%) pour lesquels on dispose de données, 8% ont eu des difficultés à avaler ou ont régurgité le poison. Un patient a eu une crise d’épilepsie.

Il semble étrange que, pour la plupart des patients, aucune donnée ne soit disponible. Toutefois, le tableau suivant fournit quelques indices sur les raisons de cette lacune. La figure 7 montre qui était avec le patient lorsqu’il a pris les médicaments ou qu’il en est mort. Pour seulement 58 (16%) des 367 patients, le médecin prescripteur était présent lorsque le « médicament » a été ingéré. Dans 44 cas seulement (12%), le médecin était présent lorsque le patient est décédé.

Dans 14 cas, le médecin semble avoir quitté le patient entre l’ingestion et le décès. De même, sur les 258 cas pour lesquels on dispose de données, 43 semblaient être seuls au moment de l’ingestion du « médicament », mais 168 semblaient être seuls au moment du décès. Tout cela suggère que le « médicament » n’agit pas si rapidement que cela.

La figure 8 nous indique la rapidité avec laquelle le « médicament » agit. Pour 34% des patients, on ne dispose d’aucune donnée. Sur les 64% pour lesquels des données sont disponibles, il a fallu entre une minute et plus de huit heures (488 minutes) pour que le patient perde conscience, avec un temps médian de cinq minutes. Le décès a pris plus longtemps. Le temps médian jusqu’au décès était de 53 minutes, tandis qu’au moins une pauvre âme a mis 137 heures, soit pas loin de six jours pour mourir! Imaginez que cela se produise dans une chambre d’exécution ou même dans un abattoir.

La figure 9 présente des données sur le « pourquoi ». Pourquoi ces 367 personnes voulaient-elles mourir? Seules 34% ont mentionné un contrôle inadéquat de la douleur. Pour la plupart, c’était la perte d’autonomie, le fait d’être un fardeau pour leur famille ou le fait de ne pas pouvoir profiter de la vie.

Le message que je retiens du rapport de l’Oregon est que les mécanismes dans leur ensemble semblent très confus. Certes, ces données sont limitées à l’Oregon. Les choses se passent peut-être mieux au Canada, aux Pays-Bas ou en Belgique. Il est possible qu’on fasse mieux en Écosse ou, à terme, en Angleterre et au Pays de Galles, lorsque la loi sera inévitablement introduite, mais j’en doute.

Je pense que tuer une personne peut être une tâche aussi confuse et pénible que celle de tuer cette vieille brebis en Australie, il y a 40 ans. En tout cas, après avoir été assez équivoque sur l’aide à la mort, je ne pense pas, à la lecture de ce rapport, que je recommanderais volontiers cette option à mes proches.

J’ai toujours été un peu gribouilleur. Lors de réunions ennuyeuses, j’ai souvent dessiné une guillotine que je pourrais construire dans mon garage. J’avais décidé que ce serait probablement le moyen le plus rapide et le plus indolore de mourir. La conception était ingénieuse, si je puis dire. Cependant, ces dernières années, j’avais plutôt pensé que je serais heureux de laisser les professionnels s’en charger le moment venu. Eh bien, plus maintenant. Il faut que je déniche ces vieux cahiers, je pense que ma guillotine artisanale ou l’abatteur du coin seront plus efficaces.

À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Pour faire de l’audience, on va faire dans la « Troisième Guerre mondiale » [rires préenregistrés].

D’après Victor David Hanson, la riposte de l’Iran du 13 avril a été militairement lamentable.

Même si le lancement des missiles balistiques iraniens a réussi pour la moitié d’entre eux, il semble que seuls quelques-uns se soient approchés de leur cible, ce qui contraste fortement avec l’attaque réussie d’Israël contre les batteries de missiles iraniens. Est-il donc concevable qu’un missile iranien à tête nucléaire lancé vers Israël puisse constituer une menace aussi grande pour l’Iran lui-même ou ses voisins que pour Israël?

Le running gag de la menace nucléaire iranienne – ils vont avoir « l’arme » dans deux semaines, depuis vingt ans – finit donc en eau de boudin, la saynète du conflit Iran/Israël, arbitrée par les États-Unis, continuera donc à n’aller nulle part, pendant que se poursuivra l’opération militaire sur la bande de Gaza, c’est-à-dire l’expropriation des palestiniens dont personne, à commencer par l’Iran, n’a rien à caler et qui viendront donc, surprise, grossir les rangs des migrants vers l’Europe.

J’avais traduit cet article de Miriam qui laisse entendre que le bloc Iran/Russie/Chine va vaincre le bloc occidental, envahir l’Europe et imposer une théocratie. Ce serait assez douteux et de plus, inutile. L’Occident peut fort bien passer de la « démocratie » à une forme high-tec de communisme sans passer par la case théocratie. Nous sommes déjà censés être soumis à l’endoctrinement, à la peur et aux milliardaires qui viennent nous sauver de nos péchés – virus, CO2, genre, etc. – au prix de notre « liberté ». Méthode différente, résultat identique.

Miriam, comme Cygnus X-1 et d’autres voix conservatrices à la Lara Logan aux US, reprend ici le narratif de l’invasion sournoise par des « hommes d’âge militaire » sous couvert de migration, là où je pense qu’ils sont importés pour pénétrer le marché du travail et casser les salaires minimum – mesure de lutte contre « l’inflation » – en tant qu’esclaves prêts à tout accepter en échange de peu, face aux peuples autochtones – en phase d’ubérisation – jugés trop coûteux, incompétents et pusillanimes pour un système occidental écrasé par une dette ingérable. La tendance est mondiale, des États-Unis à la Chine, dont l’économie n’est pas non plus au beau fixe et qui importe également des esclaves Nord-Coréens. Je recommande au passage ce documentaire (en anglais) assez éloquent sur la Corée du Nord, ou tout autre en français sur le sujet, qui donne la mesure de ce qu’est capable d’accomplir le communisme en termes de contrôle des peuples.

Le communisme est une invention de milliardaires soucieux de garantir leurs investissements, dans lequel l’argent, propriété de la banque centrale, est utilisé comme outil de contrôle social, permettant de confisquer à un peuple dont on estime qu’il gère mal son budget – ce qui est un peu vrai, à mon avis – propriété, épargne (pour « reconstruire l’industrie« ) et tant qu’on y est liberté, parole, alimentation, agriculture, santé, enfants et avenir, avec comme promesse de lendemains qui chantent le bonheur du Forum Économique Mondial, le goulag digital ou le suicide assisté (voir article suivant).

Plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà cessé leur livraisons d’armes à Israël. Sauf si la comédie du conflit avec la Russie évolue vers une escalade, la Troisième Guerre mondiale cinétique n’est donc à mon sens pas pour tout de suite. Nous aurons à la place la mort lente et douloureuse du modèle occidental (j’y reviens incessament), qui donnera exactement le même résultat à moindre frais. Mais je peux me tromper et Miriam a peut-être raison. Wait and see…

Précisons que Tucker Carlson, ex-présentateur de FoxNews, est un agent de la CIA (ici, ici, ici), qui a interviewé (outre Vladimir Vladimirovitch) l’agent Andrew Tate, également cité ici. Comme Miles l’a fait remarquer, Tate est manifestement homosexuel, à mon avis volontairement utilisé ici à contre-emploi total pour donner l’image la plus caricaturale possible de l’hyper-macho – et le chiffre de son « audience » est probablement proche de zéro.

It’s a clown world!

Source ici ou ici.


À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Miri AF

16 avril 2024

Tout complotiste est aujourd’hui confronté à un problème – enfin, à part celui de subir les railleries de la société entière, le harcèlement tyrannique de l’État et le risque persistant de tomber à court de papier d’aluminium [NdT. référence au « tinfoil hat », dont seraient coiffés les complotistes] – celui de ne pas pouvoir prendre un seul jour de congé sans littéralement tomber sur la Troisième Guerre mondiale à son retour…

Samedi, j’ai entrepris une excursion d’un jour dans la ville voisine de York, très agréable (excepté les coûts de stationnement révoltants, scandaleux et qui tiennent du braquage en plein jour – on comprend pourquoi Guy Fawkes, un natif de cette ville, ressentait ce qu’il ressentait à l’égard du gouvernement), mais une fois rentrée chez moi, j’ai appris qu’un événement majeur avait eu lieu au Moyen-Orient, qui laissait entendre que l’ultime conflit dont on nous rebat les oreilles, la Troisième Guerre mondiale, était sur le point de faire son entrée sur la scène mondiale.

Cela fait des mois que l’on nous prévient que « si » (quand) l’Iran intervenait (interviendra) dans le conflit israélo-palestinien, ce sera(it) le coup de torche qui mettrait le feu à la poudrière de la tension et déclenchera(it) une guerre mondiale.

L’Iran a maintenant attaqué Israël, mais – comme il faut s’y attendre pour ce genre d’événements coordonnés et mis en scène – il s’agissait d’une tentative d’« attaque » très particulière, puisque personne n’a été blessé et que l’attaque a été de très courte durée.

Un Israélien d’origine, très sceptique à l’égard de son gouvernement, a déclaré sur Twitter au lendemain de l’assaut:

« Je ne pense pas que quelqu’un ait été blessé en Israël.

Je pense en fait que c’était une grande propagande médiatique… pour instiller la peur dans le public.

Je ne dis pas que cette attaque n’a pas eu lieu, mais la nuit dernière, tout les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, le Liban et l’Irak, ont fermé leur espace aérien.

Et devinez quoi? Ce matin, ils l’ont tous rouvert.

Si Israël n’avait pas su qu’il n’y aurait plus d’attaques, il n’aurait jamais rouvert son espace aérien.

Je ne sais pas pour vous, mais tout ça m’a l’air d’un grand spectacle, d’un cirque, d’un monde de clowns« .

Ce qui cadre avec le scénario de cette opération psychologique mise en scène: depuis le début, elle a été méticuleusement planifiée et organisée pour fournir une « justification » aux classes dirigeantes pour leur projet de toujours, mais pour lequel il leur manquait encore l’aval du public.

Les attentats du 7 octobre ont été mis en scène par le Hamas, financé par Israël, offrant à ce dernier un prétexte pour riposter et attaquer la Palestine (ce qu’Israël voulait faire de toute façon, mais n’aurait benéficié pour ce faire, sans événement préliminaire pour le disculper à l’avance, d’aucun soutien de l’opinion publique).

Idem pour la mise en scène de cette dernière « attaque » iranienne. Israël veut attaquer l’Iran et a maintenant l’excuse et le soutien pour passer à l’acte.

Et lorsque je dis qu’une attaque est « mise en scène », je ne veux pas dire qu’elle n’a pas réellement eu lieu, ou que personne n’a été blessé – des gens sont réellement blessés sur les plateaux de cinéma (voir le récent scandale Alec Baldwin, où ce dernier a « accidentellement » tiré et tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage d’un film).

Ce que je veux dire, c’est que, comme dans un film, tout cela est scénarisé et pré-produit bien à l’avance. Par conséquent, Israël savait que l’attaque iranienne allait se produire et l’a autorisée, mais a déjà rouvert son espace aérien sachant qu’il n’y aura plus d’attaques surprises, car rien dans ce conflit n’est une surprise – tout a été planifié.

On « prédit » depuis des décennies une immense guerre mondiale finale, opposant l’Est à l’Ouest, et la raison derrière ces prédictions et le fait qu’elles se vérifient, c’est qu’il s’agit en fait d’un scénario, et non de prédictions.

Si les scénaristes de votre série préférée vous expliquent ce qui se passera la saison prochaine, vous ne pensez pas que c’est parce qu’ils ont un extraordinaire pouvoir de prophétie – c’est plutôt qu’ils savent ce qui va se passer parce que ce sont eux qui l’ont écrit. La scène mondiale fonctionne pareillement (raison pour laquelle des émissions télévisées comme Les Simpson sont capables de « prédire » des événements majeurs à venir – le créateur des Simpson est un architecte social de haut niveau qui a vu les plans et connaît les schémas).

Maintenant que l’Iran a attaqué Israël, le décor est planté pour la grandiose et explosive épopée de la Troisième Guerre mondiale, car si Israël riposte – ce qui, bien sûr, arrivera – les dirigeants iraniens ont déjà promis de frapper plus fort, en avertissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de cesser de soutenir Israël [NdT. c’est donc chose faite].

L’agence de presse officielle iranienne IRNA rapporte les propos du général de brigade Abolfazl Shekarchi:

Nous rappelons aux chefs d’État des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils doivent cesser de soutenir le régime terroriste israélien déclinant et assassin d’enfants. La République islamique d’Iran a prouvé qu’elle n’était pas belliciste et qu’elle ne cherchait pas à étendre la guerre. Si le régime se livre à des actes d’agression plus graves, la réponse se fera plus forte .

Pendant ce temps, Joe Biden, aux États-Unis, a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël, alors que des avions américains auraient abattu des drones iraniens dans le nord de la Syrie. La réponse du Royaume-Uni est tout aussi ferme, le Premier ministre Rishi Sunak déclarant qu’Israël bénéficie du soutien total du Royaume-Uni.

Si Biden et Sunak se sont contentés d’évoquer l’idée de retenue et de désescalade de part et d’autre, il ne fait aucun doute que leur réaction sera la même si (quand) l’Iran attaque(ra) à nouveau.

À ce moment-là, les lignes de combat seront bel et bien tracées, l’Occident – Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens – s’attaquant à l’Orient: l’Iran, la Syrie, la Russie et la Chine.

Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit quant à savoir qui gagnerait dans un tel conflit et, en fait, qui est programmé pour gagner.

Nous sommes à la fin d’un cycle sociologique ici en Occident, les tendances libérales et progressistes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant atteint leur apogée – et assez rapidement, leur apogée de folie – et n’ayant plus d’autre option que de s’effondrer.

L’Occident est devenu beaucoup trop incohérent sur le plan idéologique pour représenter un défi durable face aux régimes beaucoup plus ordonnés et disciplinés de l’Est, sans parler de la capacité militaire supérieure de ceux-ci. Les forces armées britanniques, par exemple, sont actuellement confrontées à une « crise« , les derniers chiffres du Ministère de la Défense montrant que l’année dernière, il y a eu un déficit de 5 800 personnes entre celles qui ont quitté les forces armées et celles qui les ont rejointes, et que l’armée britannique épuiserait ses capacités après seulement deux mois de guerre.

L’armée iranienne, en revanche, est considérée comme l’une des plus puissantes d’Asie occidentale, avec environ 580 000 militaires en service actif et 200 000 réservistes entraînés.

Dans tout conflit mondial, l’Iran serait probablement soutenu par la Russie et la Chine, qui possèdent les deuxième et troisième armées les plus puissantes au monde.

La situation présente également un autre aspect, souvent négligé mais très important. Aussi inquiétante et décourageante que soit la puissance militaire de pays comme l’Iran, au moins est-elle limitée à l’Iran pour le moment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de hordes de troupes iraniennes stationnées dans notre pays, attendant des ordres.

… n’est-ce pas?

Il y a actuellement des dizaines de milliers d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, originaires de l’étranger, stratégiquement placés le pays, y compris dans des bases militaires, et l’un des principaux pays d’origine de ces hommes est l’Iran. Parmi les autres pays fortement représentés figurent la Syrie, un allié iranien, et son voisin immédiat, l’Afghanistan.

Les hommes composant cette cohorte sont appelés « demandeurs d’asile » en dépit du fait qu’ils ne correspondent en rien à ce terme. Traditionnellement, et pour des raisons évidentes, ce sont les jeunes hommes forts qui restent dans les pays en proie à des conflits, et ce sont les plus vulnérables et ceux qui sont incapables se battre – les femmes, les enfants et les personnes âgées – qui demandent l’asile dans des pays sûrs.

En effet, lors du conflit ukrainien, les hommes de moins de 60 ans se sont vu interdire de quitter le pays, et les réfugiés étaient en grande majorité des femmes et des enfants.

Un pays déchiré par la guerre qui renvoie des hordes d’hommes en âge de se battre n’aurait pas beaucoup de chances de gagner la guerre, après tout, n’est-ce pas? À moins qu’il ne les envoie envahir un autre pays où la guerre est sur le point de s’étendre.

Franchement, il faudrait être complètement idiot (ou lecteur de la presse traditionnelle, mais je me répète) pour croire que ces hommes sont en fait des « demandeurs d’asile », pour les raisons exposées ci-dessus, et aussi à voir de la manière dont le gouvernement les traite – en les logeant dans le luxe, sans ménager ses dépenses, et en passant outre les objectifs rationnels des conseils locaux, qui ont proposé au gouvernement des solutions beaucoup plus adaptées et économiques à de véritables demandeurs d’asile. Rejetant totalement ces propositions, le gouvernement a choisi d’écarter ces conseils (en les traînant parfois pour cela devant les tribunaux) et d’augmenter considérablement le montant (déjà exorbitant) de ses dépenses.

Comment interpréter cela? Le gouvernement britannique ignore et opprime systématiquement et impitoyablement les plus vulnérables de ses citoyens, y compris des enfants, les laissant vivre dans une pauvreté désespérée et dans des environnements mortellement dangereux, mais nous sommes censés croire qu’il se soucie tellement de ressortissants étrangers lambda qu’il dépense des millions de livres par jour pour les loger dans le luxe, simplement par bonté d’âme?

Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle le gouvernement britannique, ou tout autre gouvernement, dispose d’un budget aussi somptueux et apparemment illimité: la guerre.

Dans ma ville, Huddersfield, les habitants et les conseillers municipaux ont été stupéfaits de voir, en août dernier, des étudiants censés être bientôt hébergés dans un grand complexe de luxe à Chapel Hill apprendre, quelques jours avant leur emménagement, qu’ils ne pourraient finalement pas y emménager, car le Ministère de l’Intérieur avait réquisitionné ces logements pour des « demandeurs d’asile ».

Notez qu’il ne s’agit pas de résidences universitaires ordinaires. Il s’agit d’un complexe flambant neuf, d’une grande opulence, avec sa propre salle de sport et son propre cinéma, capable d’accueillir un nombre stupéfiant de 670 pensionnaires. À partir du mois prochain, selon le journal local, il sera entièrement habité par des hommes célibataires « demandeurs d’asile ».

Huddersfield n’est pas immense – ce n’est même pas une ville – et pour mettre en contexte le nombre d’hommes qu’il accueillera, j’ai filmé l’énorme monolithe dans lequel ils emménageront, voir ci-dessous:

[NdT. vidéo incrustée dans la page source]

Dans quelques semaines, cette structure gargantuesque sera remplie d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, dont beaucoup viendront d’Iran et de pays qui soutiennent l’Iran, au moment même où le Royaume-Uni est sur le point d’entrer en guerre avec l’Iran et où sa propre armée est exceptionnellement faible.

Imaginez un instant qu’en 1939, le gouvernement britannique ait fait venir d’Allemagne des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, les ait logés dans des bases militaires et d’autres installations dotées des ressources nécessaires pour leur permettre de rester physiquement aptes au combat (notez que ces hommes sont régulièrement installés dans des résidences dotées de salles de sport), puis ait dit à la population qu’il ne s’agissait pas de soldats envoyés par Hitler pour conquérir le Royaume-Uni, mais de pauvres et vulnérables « demandeurs d’asile » et que toute objection à leur présence n’était rien d’autre que du racisme brutal fondé sur des préjugés…

Il y a très peu de différence entre ce scénario imaginaire et ce qui se passe concrètement aujourd’hui, sauf qu’aujourd’hui, les contrôleurs sociaux et les médias grand public sont capables d’asséner des accusations de racisme et de xénophobie de manière beaucoup plus agressive et efficace qu’ils n’auraient pu le faire en 1939. Aujourd’hui, nos concitoyens – les soi-disant « bonnes gens » – sont bien trop terrifiés pour souligner l’évidence (que des hommes célibataires en âge de se battre, stationnés dans des bases militaires au bord d’une guerre mondiale, sont probablement des soldats), de peur d’être accusés d’-isme et de -phobie.

Ils se contentent donc d’accepter tout ça docilement, allant même jusqu’à organiser des manifestations ostentatoires pour accueillir ces envahisseurs au sein de leurs communautés. Imaginez que ça se soit produit en 1939. Ça n’aurait bien sûr pas été possible; nous sommes aujourd’hui donc bien plus faibles et bien plus mûrs pour une invasion que nous ne l’étions à l’époque.

On pourrait se demander pourquoi le gouvernement britannique autoriserait et coordonnerait tout ça, l’hébergement étendu et coûteux de ces hommes iraniens en âge de se battre, alors qu’il est ostensiblement un ennemi de l’Iran. La raison en est que tout ça – la notion de « camps » clairement définis dans le cadre d’un conflit mondial – n’est qu’une façade: en réalité, le concept de souveraineté nationale et de pays maîtres de leur propre destin n’est qu’un vernis. Au plus haut niveau, les pays sont tous contrôlés par les mêmes personnes, avec les mêmes allégeances et les mêmes objectifs. Ces personnes souhaitent depuis longtemps un troisième conflit mondial et la décimation de l’Occident, et c’est ce qu’elles sont en train de préparer.

Par « décimation », je ne suggère pas nécessairement un nombre considérable de victimes civiles – si, après tout, ils prévoyaient de nous anéantir tous au cours d’une guerre, pourquoi se donner la peine de dépenser une telle quantité d’argent pour des vaccins destinés à la stérilisation et à la dépopulation?

Le problème que posent les armes à feu et les bombes conventionnelles en tant qu’outil de dépopulation est qu’elles sont trop destructrices pour l’infrastructure des pays, que les classes dirigeantes doivent ensuite reconstruire à grands frais, de sorte que pour le contrôle de la population, la guerre biologique est de loin leur méthode préférée, tandis que la guerre conventionnelle sert davantage à invoquer la peur et à imposer par la force le respect du nouveau régime.

Je ne pense donc pas qu’il faille s’inquiéter d’être bombardés à mort dans un avenir proche, mais il faut prêter attention aux raisons idéologiques de ce conflit et à ce que les architectes sociaux veulent introduire par la suite.

Nous avons discuté à de nombreuses reprises sur ce site de l’inévitabilité d’un retour de mouvement vers un régime plus conservateur, après des décennies d’un libéralisme qui est allé beaucoup trop loin: l’heure du conte des drag-queens, des enfants qui s’identifient à des chats (et ainsi de suite).

Eh bien, l’Orient profondément religieux et orthodoxe est bien loin de tout ça, et nous, en Occident, sommes préparés par la montée croissante de voix conservatrices telles que Tucker Carlson, Candace Owens, Jordan Peterson et autres, à ce que la dégénérescence de la culture occidentale prenne un virage dramatique (et inévitablement violent) dans la direction opposée.

Il y a une raison pour laquelle The Handmaid’s Tale constitue un sujet de discussion si important ces dernières années: c’est parce que ce qui est dépeint dans cette série, le soulèvement violent d’une faction conservatrice extrémiste renversant l’Occident libéral et libertin, est exactement ce qui est censé se produire.

Non pas par le biais d’une version tordue du christianisme, mais par l’intermédiaire de l’islam.

Comme je l’ai fait remarquer à plusieurs reprises, ce n’est pas une coïncidence si l’un des hommes les plus célèbres et les plus influents du monde occidental, aimé des jeunes et en particulier des adolescents, est un musulman fondamentaliste.

Andrew Tate est célèbre pour s’être « converti » à l’islam, non pas celui, modéré et occidentalisé, qui nous semble acceptable, mais le plus extrémiste. Il a non seulement déclaré que « les vrais musulmans, c’est ISIS« , mais il possède également ce qu’il décrit comme un « harem de femmes » qui lui ont donné « au moins dix » enfants (en fait, dans une récente diatribe particulièrement virulente, il a déclaré que la race blanche allait s’éteindre parce que « vous, les garçons blancs, avez perdu le contrôle de vos femmes et maintenant elles n’acceptent plus que vous ayez plusieurs épouses… 30 enfants minimum« ).

Tate ne cesse de vanter à ses millions de fidèles les bienfaits de l’Islam et l’interprétation extrémiste qu’il en fait. Ainsi, si un choc culturel devait avoir lieu et que l’Iran islamique et ses alliés triomphaient de l’Occident, Tate qualifierait forcément de positif un tel événement, qui rendrait à un Royaume-Uni dégénéré et en déliquescence de vraies valeurs et un sens moral, etc. Parmi ses légions de disciples, nombreux seraient ceux qui le croiraient, comme c’est d’ailleurs clairement déjà le cas, vu la popularité de sa marque.

La perspective d’une telle révolution au Royaume-Uni pourrait sembler farfelue et impossible, mais c’est aussi ce que pensaient de nombreux citoyens iraniens, pas plus tard que dans les années 1970, lorsque s’est produite une révolution religieuse extrémiste qui a plongé le pays, autrefois relativement libéral et progressiste, dans le sinistre état d’oppression dans lequel il se trouve encore aujourd’hui.

Les femmes iraniennes, par exemple, qui dans les années 1970 pouvaient librement travailler, étudier et s’habiller comme elles le souhaitaient, vivent depuis la révolution dans une dystopie à la Handmaid’s Tale, où elles sont non seulement obligées de se voiler, mais aussi de voyager à l’arrière des bus, d’obtenir la permission de leur mari pour se rendre à l’étranger et se voient interdire toute une série d’activités quotidiennes, comme assister à des rencontres sportives, chanter et danser en public, et même rouler à bicyclette.

En outre, l’une des premières mesures prises par le chef de la révolution, l’ayatollah Khomeini, lorsqu’il a pris le pouvoir en 1979, a été de revenir sur les droits des femmes en matière de mariage, de garde d’enfants et de divorce. Il a notamment abaissé l’âge légal du mariage pour les femmes de 18 à 9 ans, et des jeunes filles de cet âge peuvent encore aujourd’hui être mariées en Iran.

Toute personne tentée de se réjouir des attaques de l’Iran contre Israël et de se déclarer « solidaire de l’Iran » lorsque ce conflit s’aggravera inévitablement, devrait donc peut-être reconsidérer sa position…

Il convient également de noter que la révolution iranienne impliquait notamment le renversement de la monarchie et, comme nous l’avons déjà évoqué ici, il semblerait que notre propre monarchie soit sur le point d’être démantelée.

Une invasion hostile soutenue par l’Iran, la Russie et la Chine (des pays qui se sont débarrassés de leurs propres monarchies) pourrait-elle être le coup décisif qui mettrait fin à notre monarchie pour de bon?

Les forces révolutionnaires qui prônent l’idéal d’un « gouvernement mondial » ont toujours été opposées aux monarchies pour la simple raison que, en tant qu’obstacle évident aux objectifs d’un gouvernement mondial tout-puissant, elles sont à terme vouées au couperet, tout comme la religion qui constitue un autre obstacle global dont les seigneurs suprêmes s’efforcent avec diligence de se débarrasser.

« Mais minute », pourriez-vous raisonnablement objecter. « Vous ne venez pas de suggérer que nous allions subir une révolution islamique et être plongés dans l’archi-religiosité? »

Si, mais je crois qu’il ne s’agit que d’une étape stratégique, et relativement courte, d’un « tremplin ».

Les classes dirigeantes veulent se débarrasser des religions – parce que, comme les monarchies, elles sont un obstacle aux gouvernements tout-puissants – et les ingénieurs sociaux ont réussi à saper et à neutraliser le christianisme, en particulier dans les pays occidentaux, le Royaume-Uni n’étant officiellement plus un pays chrétien.

Jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi leur coup avec l’islam. Alors comment pourraient-ils y parvenir? En imposant aux gens une interprétation ultra-extrémiste de la religion, comme la République de Gilead le fait avec le christianisme dans The Handmaid’s Tale, les poussant inévitablement à la rébellion et à réclamer à cor et à cri qu’une autorité laïque prenne le relais?

Nous savons que l’objectif ultime de la dystopie « globale » est l’absence de pays, de possessions et de religions (voir le projet « Imagine » de John Lennon), mais pour l’instant, l’islam est une force mondiale trop puissante, de sorte que seul une opération mondiale de grande envergure pourrait l’affaiblir définitivement et retourner les gens contre celui-ci, une bonne fois pour toutes.

C’est déjà le cas en Iran, où l’« écrasante majorité » de la population rejette la dure théocratie de la république et souhaite un gouvernement laïque.

Je pense que ça a toujours été la finalité de la révolution de 1979: un schéma classique problème-réaction-solution pour amener le public à réclamer ce que les classes dirigeantes veulent obtenir au final – et je pense que ces classes dirigeantes ont très probablement l’intention d’utiliser les mêmes stratégies en Occident.

La raison pour laquelle Andrew Tate, la tête d’affiche de l’islamisme extrémiste en Occident, est à ce point ridicule et démesuré dans son prosélytisme, c’est de présenter au public une caricature ridiculement exagérée contre laquelle ce dernier finira par se retourner. Tout comme dans The Handmaid’s Tale où les « chrétiens » pratiquent une interprétation absurde, déformée et extrémiste de la religion qui pousse les gens à rejeter le christianisme dans son intégralité et à exiger la laïcité, Andrew Tate et d’autres « extrémistes islamiques » sont tous conçus pour ce même objectif.

Les factions extrémistes islamiques comme le Hamas et ISIS prennent toutes invariablement leurs racines dans les agences de renseignement occidentales, principalement le Mossad, le MI6 et la CIA. Elles ne sont que des auxiliaires de la classe dirigeante, chargées de susciter certaines réactions dans la population, comme par exemple le Hamas a été utilisé pour obtenir le soutien de l’opinion publique à une attaque israélienne contre la Palestine ou ISIS est utilisé pour justifier ailleurs une nouvelle agression militaire; l’effet global de tous ces groupes de « terrorisme islamique » est de monter de plus en plus de gens contre l’Islam, objectif ultime de la classe dirigeante – comme c’est le cas pour toutes les autres religions.

Mais pour en arriver là, je pense qu’il faudra passer par quelque chose de plus immersif et dramatique que quelques « attaques terroristes » isolées, ce qui semble être la prochaine étape.

Notez que la fausse pandémie a préparé le terrain à bien des égards, en habituant la population britannique à, notamment, la fermeture des pubs.

L’alcool est haram (interdit) dans l’Islam, et le secteur britannique des pubs s’effondre en conséquence directe (et prévisible) des mesures sévères déployées dans le cadre de la « pandémie ». C’est de la démolition contrôlée, qui ouvre la voie à un Royaume-Uni sans alcool, à l’instar des pays islamiques.

Le Covid a également permis de conditionner de nombreuses personnes à accepter de l’État des directives extraordinairement draconiennes sur les moindres détails de leur vie, comme c’est le cas dans les théocraties austères telles que l’Iran. Si le fait que le gouvernement interdise aux femmes de faire du vélo, comme le fait le gouvernement iranien, peut sembler un acte insensé et ultra-autoritaire, n’oubliez pas que notre propre gouvernement nous a interdit de prendre un café dans les parcs avec un ami; on a donc déjà procédé à un test bêta visant à déterminer si la population britannique accepterait des niveaux de tyrannie et d’oppression similaires à ceux imposés par les régimes ultra-religieux, et la réponse, en général, semble être « oui ». La plupart des gens ont accepté les mesures Covid.

De même, de nombreux citoyens britanniques ostensiblement libéraux qui se disent scandalisés par le fait que les femmes des pays islamiques soient obligées de se couvrir le visage pour sortir de chez elles n’ont été que trop prompts à se conformer lorsque leur propre gouvernement a exigé d’eux la même chose.

Ce que je dépeins comme un scénario futur possible n’est donc pas tellement tiré par les cheveux, ni invraisemblable, ni sans précédent historique. Des révolutions spectaculaires et des changements de régime, impliquant souvent une guerre et une religion, se produisent, et toutes les caractéristiques de l’époque actuelle suggèrent que nous sommes sur le point d’en connaître une. Je ne fais pas ces prédictions pour alarmer qui que ce soit, mais plutôt pour prévenir, car être prévenu, c’est être préparé et augmenter ses chances de relever les défis qui se présenteront.

Cela dit, je ne pense pas que je me risquerai de sitôt à d’autres excursions d’un jour, car je n’ose pas imaginer ce qui m’attendrait au retour la prochaine fois…

La FDA s’apprête à faire face à la transmission humaine du virus H5N1 – par John Leake.

Pour rappel, ce que c’est vraiment la grippe aviaire chez les oiseaux d’élevage: ici et ici.

Vous noterez que le terme « contre-mesure » provient du vocabulaire militaire, pas médical.

Source.


La FDA s’apprête à faire face à la transmission humaine du virus H5N1

Le commissaire Robert M. Califf témoigne sur les contre-mesures

John Leake

09 mai 2024

Je suppose qu’il est encore trop tôt pour annoncer «C’est reparti», mais cette vieille expression me vient à l’esprit. Robert Califf, commissaire de la FDA, vient de déclarer que la FDA prépare des contre-mesures pour parer à l’éventualité que le virus H5N1 de la grippe aviaire mute suffisamment pour se transmettre à l’homme.

DERNIÈRES NOUVELLES – @US_FDA
Le Commissaire @DrCaliff_FDA déclare que l’agence se prépare à l’éventualité d’un passage du virus H5N1 à l’homme.
« Nous nous sommes préparés à l’éventualité d’une mutation du virus qui entraînerait un passage à l’homme à plus grande échelle ».

Je me demande si nous n’entrons pas dans une nouvelle ère de maladies infectieuses émergentes, dans laquelle l’humanité serait frappée par une pandémie tous les quatre ans, qui correspondrait à la période des élections présidentielles aux États-Unis.

En cliquant sur le profil Twitter du Dr Califf, je fus navré de le voir faire l’éloge de l’ancienne commissaire adjointe principale, le Dr Janet Woodcock, qui vient d’être sélectionnée comme finaliste pour les médailles Samuel J. Heyman pour services rendus à l’Amérique [NdT. ici].

Le Dr Woodcock s’était entendue avec l’ancien directeur du BARDA, Rick Bright, pour rendre l’hydroxychloroquine inaccessible aux patients ambulatoires, elle est donc presque certainement responsable de nombre d’hospitalisations et de décès inutiles.

Si le H5N1 mute effectivement (naturellement ou par le biais d’un processus accéléré en laboratoire), il semble que la réponse à la pandémie sera dirigée par la même clique de bureaucrates de la santé publique, exempts de toute responsabilité et dont les échecs les hissent toujours plus haut. Comme pour ses prédécesseurs Stephen Hahn et Scott Gottlieb, un poste rémunérateur attendra sans doute le Dr Califf, lorsqu’il aura quitté la FDA, chez un grand producteur de vaccins ou dans une société de capital-risque qui investit dans les vaccins.

Neuf repas – par Cygnus X-1.

« Civil War« .

C’est le titre d’un nouveau film, actuellement sur les écrans. Je ne l’ai pas vu mais il me semble très mauvais. Aucune importance: c’est de la programmation prédictive. Ce qui indiquerait qu’« ils » tiennent vraiment à déclencher une guerre civile… Je n’y crois qu’à moitié mais je peux me tromper. Vu l’extrême gravité de la situation économique aux US, all bets are off – tout peut arriver. Ce qui s’applique aussi bien à la France. Les parallèles sont évidents.

Voici ce qu’en pense un conservateur américain plus vrai que nature, très remonté contre une autorité fédérale qui travaille à la liquidation de l’Union, de son mode de vie et de consommation – encore une fois, comme ce qui se passe en France, méthodiquement détruite depuis Paris. Bref, « la fin de l’abondance » – voir aussi ici.

Comme on dit, la rédaction ne partage pas nécessairement les vues de l’auteur. Je vous livre les miennes juste après, avec une conclusion légèrement différente.

Source.


Neuf repas

Cygnus X-1

30 mars 2024

« Entre l’humanité et l’anarchie, il n’y a que neuf repas ». Attribué à Alfred Henry Lewis en 1906, et souvent répété depuis.

Il existe un vernis de civilisation très fragile et très fin qui peut facilement s’effondrer. Lorsque les gens ont faim et peur, ils deviennent désespérés. En Amérique, un ménage moyen dispose de trois jours de réserve de nourriture. Au-delà, tout peut arriver. Pour la plupart des gens, le stock de nourriture se résume à un bocal de cornichons périmé et à moitié vide au fond du réfrigérateur.

Ceux qui disposent des réserves de nourriture supplémentaires seront diabolisés et traités de « stockeurs ». En 1994, le président Clinton a signé l’ordre exécutif 10998, qui comprend une loi autorisant le gouvernement fédéral à saisir les réserves alimentaires stockées, qu’elles proviennent de sources publiques ou privées. Ce qui se passe maintenant a été planifié depuis longtemps.

Les exemples de pénuries alimentaires et de famines sont nombreux dans l’histoire. Il en sera de même dans une Amérique divisée et désunie. C’est l’indisponibilité, l’imprévisibilité et l’incertitude de l’approvisionnement en nourriture qui augmentent la peur, créent la panique et la violence.

La nourriture est généralement citée en exemple, mais nous savons tous qu’en vertu de la règle des trois, l’air, l’eau et la protection contre les éléments (en fonction de l’environnement) constituent des priorités plus importantes que la nourriture.

La capacité à se défendre est en fait la première priorité. Si on meurt, le reste n’a pas d’importance.

La peur est sans doute notre émotion la plus puissante. La peur de la mort est la peur la plus puissante. La peur de mourir de faim est un instinct de survie fondamental. Même les esprits faibles comprennent la gravité du problème.

Lorsque la peur, la panique et la faim s’installent, les gens sont prêts à tout pour survivre. Mentir, tricher, voler, tuer. Même les personnes saines d’esprit perdent le contrôle de leur esprit en présence d’une PEUR écrasante et débilitante. C’est ainsi que l’on utilise la peur pour manipuler et contrôler les gens. Combien de personnes ont reçu le VAX mortel et ont porté le masque?

Vous souvenez-vous de la grande psyop de la pénurie de papier hygiénique pendant l’escroquerie du covid? C’était une expérience psychologique, un test bêta sur la façon de manipuler un public généralement stupide. Il suffit de publier quelques gros titres sur une pénurie de papier toilette pour que celle-ci se transforme instantanément en événement auto-réalisateur. Panique et chaos pour du papier hygiénique. Imaginez maintenant une pénurie de nourriture.

Faites quelques recherches sur la chaîne d’approvisionnement en flux tendu. Ajoutez-y tous les incendies d’usines de transformation alimentaire. Les déraillements de trains. L’effondrement des ponts. Les aliments OGM. L’ARNm dans l’approvisionnement alimentaire. Bill Gates et la Chine qui achètent toutes les terres agricoles. Les pesticides. La guerre contre les agriculteurs.

Ils envoient le SWAT chez les fermiers Amish pour avoir vendu du lait « cru », mais ils autorisent des jeunes urbains enragés à piller les magasins et à se livrer à des actes de vandalisme. Le programme ne pourrait pas être plus clair.

S’il y a bien une chose qui fera bouger Joe Sixpack [NdT. surnom des buveurs de bière sur canapé, en référence aux canettes vendues par six] de son canapé, c’est un ventre vide (ou une pénurie de bière). Une fois que les gens qui voulaient qu’on leur foute la paix [NdT. voir ici] seront forcés de s’impliquer, ce sera une tempête de merde épique aux proportions bibliques. Les gauchistes peuvent brûler des villes, mais les conservateurs brûlent des pays entiers.

Les « Blue Hives » [NdT. « ruches bleues », zones sous contrôle Démocrate] sont des pièges mortels. Des milliers de magasins ont fermé et d’autres mettent sous clé leurs marchandises pour tenter de rester ouverts, car ils sont régulièrement et systématiquement pillés par ceux que les médias ne doivent pas nommer. Appelons-les simplement « jeunes urbains ». Je n’ai pas encore vu une seule vidéo d’« adolescents » amish pillant un magasin.

Plus de 3 000 personnes ont été abattues à Chicago l’année dernière. Six cents mortellement. Cinquante personnes ont reçu une balle dans les parties. Consultez le lien.

Plus de 300 personnes sont abattues chaque jour en Amérique. Plus de 30% d’entre elles meurent. Le rapport entre le nombre de blessés et le nombre de tués dans l’armée américaine varie aujourd’hui entre 10:1 et 17:1. Il y a plus de chances de survivre à une blessure par balle dans une zone de guerre qu’à Chicago.

Tout ce qui se passe en ce moment se produit à une époque relativement favorable. Qu’en sera-t-il pendant les périodes difficiles qui s’annoncent? Lorsque les rayons des magasins seront vides, que le réseau électrique tombera en panne, que les incendies seront incontrôlables, que l’assistance médicale ne sera pas disponible et que les policiers seront occupés à protéger leur propre famille.

Ajoutez à cela 40 millions de clandestins. Que feront-ils lorsque leurs cartes EBT [NdT. Electronic Benefit Transfer: système électronique qui permet aux services sociaux des États de délivrer des prestations par le biais d’une carte de paiement codée magnétiquement] ne fonctionneront plus? J’en ai parlé dans un précédent billet.

L’élite sera en sécurité dans ses communautés fermées avec une sécurité privée d’anciens militaires et ses bunkers de luxe comme celui que Zuckerturd [NdT. Zuckerberg + « turd » (étron)] est en train de construire. Vous serez livrés à vous-mêmes.

Il y a 400 millions d’armes et des milliards de munitions. Personne ne restera tranquillement à la maison à mourir de faim. Même ceux qui ne sont pas enclins à la violence seront obligés de se défendre ou de périr. Comme le dit Gerald Celente, lorsque les gens n’ont plus rien à perdre, ils perdent le contrôle [NdT. « they lose it », jeu de mots intraduisible].

Plus de 800 000 personnes ont été massacrées à la machette au Rwanda. Que pensez-vous qu’il se passera aux États-Unis avec des millions d’armes à feu? Une fois le feu allumé, il deviendra incontrôlable jusqu’à ce que tout le « carburant » soit épuisé.

L’anarchie est définie par Webster comme « un état d’anarchie ou de désordre politique dû à l’absence d’autorité gouvernementale ». Webster est incapable de faire la différence entre de la merde et de la brillantine [NdT. « shit from Shinola », encore intraduisible mais avouez que l’image est éloquente].

Ce n’est pas ça qui va arriver. Ce qui va arriver, c’est un état d’anarchie créé et soutenu par le gouvernement. Le gouvernement ne fera rien pour vous, mais il livrera des palettes de briques aux émeutiers. Il fera affluer des millions de clandestins et les postera dans votre quartier en attendant le début des festivités.

La mémoire est courte, mais la plupart des gens se souviennent des émeutes BLM, Antifa, etc. Des milliards de dégâts. Les troubles civils s’aggravent et deviennent de plus en plus violents. Avec le déclin exponentiel de la civilité en Amérique, il faut de moins en moins de catalyseurs pour donner le coup d’envoi.

Personne ne viendra vous sauver, surtout pas le gouvernement. Les choses ne vont pas bien se passer dans les « Blue Hives ». Les forces de l’ordre et les services d’urgence seront rapidement débordés. Même si votre téléphone fonctionne encore, composer le 911 ne servira à rien.

Lorsqu’un journaliste a demandé à la maire de Baltimore de commenter la manière dont la police avait réagi face aux manifestants, elle a répondu qu’elle avait donné pour instruction aux agents de laisser les manifestants s’exprimer et que « nous avons également donné à ceux qui souhaitaient détruire le champ libre pour le faire « . Et s’ils veulent détruire votre quartier?

Les États-Unis sont déjà sans État de droit. Le système de « juste nous » à deux niveaux [NdT. « just us », à la place de « justice », sorry, encore un jeu de mot intraduisible] n’a jamais été aussi flagrant ou évident. Le toxicomane Hunter et son ordinateur portable pédopornographique sont en liberté, tandis que la petite grand-mère du 6 janvier aux cheveux grisonnants qui a franchi les portes ouvertes du Capitole, tout en restant à l’intérieur des cordes en velours, est allée en prison.

Ils pensent que les persécutions du 6 janvier dissuaderont les citoyens respectueux de la loi de se révolter à l’avenir. Ils se trompent lourdement. La « loi » est la seule chose qui les protège de nous. Une fois que les gens auront compris que le gouvernement n’obéit pas à la loi, ils se rendront compte qu’ils n’ont pas à le faire non plus. Les tyrans locaux seront les premiers à en subir les conséquences.

Ils essaient de désarmer les citoyens respectueux de la loi tout en armant les envahisseurs illégaux et en les plaçant dans la police et l’armée. Le gouvernement américain est depuis longtemps de mèche avec les cartels de la drogue qui leur fournissent des armes. Fast and Furious, ça vous dit quelque chose?

Des événements majeurs se produiront avant novembre et je ne pense pas qu’ils attendront la dernière minute pour une « surprise d’octobre ». [Ndt. la surprise d’octobre est un événement fabriqué pour influencer les élections présidentielles de novembre, voir ici]

L’ARNm est un agent cancérigène de classe 1 – par le Dr Ian Brighthope.

Source.


L’ARNm est un agent cancérigène de classe 1

Aujourd’hui, au nom de mes amis professionnels et de mes collègues médecins, je déclare que les vaccins ARNm sont des cancérigènes de classe 1. L’ARNm est également un mutagène à large spectre. L’ARNm doit être interdit au niveau international.

Ian Brighthope

17 avril 2024

Cancérogènes

Les agents cancérogènes sont des substances, des organismes ou des agents capables de provoquer un cancer en altérant les mécanismes cellulaires, génétiques et épigénétiques de l’organisme, entraînant la transformation de cellules normales en cellules cancéreuses[2][7]. Ces agents peuvent être des substances chimiques, des virus ou même certains types de radiothérapies utilisées pour traiter le cancer[1]. Les agents cancérogènes peuvent être présents naturellement dans l’environnement, comme les rayons ultraviolets du soleil ou certains virus, ou être générés par les activités humaines, comme les gaz d’échappement des automobiles et la fumée de cigarette[2].

Le processus de cancérogénicité, également connu sous le nom de cancérogenèse ou de genèse des tumeurs, implique de multiples étapes au cours desquelles les cellules normales subissent une série de changements aux niveaux cellulaire, génétique et épigénétique, entraînant une division cellulaire anormale et la formation d’un cancer[16]. Ce processus se caractérise par:

1. Initiation: La première étape consiste à endommager directement l’ADN à l’intérieur d’une cellule par l’agent cancérigène, ce qui conduit à un ADN anormal qui ne fonctionne pas correctement. Ces dommages peuvent être causés par des substances chimiques, des virus ou des radiations[1]

2. Promotion: À la suite d’une lésion de l’ADN, l’organisme tente de réparer l’ADN endommagé. Cependant, les dommages causés par l’agent cancérigène interfèrent parfois avec les processus de réparation, ce qui entraîne d’autres anomalies[16].

3. Progression: Au fil du temps, l’accumulation d’altérations génétiques et épigénétiques perturbe l’équilibre normal entre la prolifération cellulaire et la mort cellulaire programmée (apoptose), ce qui entraîne une division cellulaire incontrôlée et l’évolution des cellules cancéreuses[16].

Les substances cancérogènes ne provoquent pas nécessairement le cancer dans tous les cas ou dans toutes les circonstances. Des facteurs tels que la quantité et la durée de l’exposition, le patrimoine génétique de l’individu et l’exposition à d’autres facteurs environnementaux jouent un rôle important pour déterminer si une personne exposée à un agent cancérigène développera finalement un cancer[1][5]. En outre, toutes les mutations provoquées par les substances cancérogènes ne conduisent pas au cancer; seules certaines mutations dans des gènes spécifiques qui régulent la croissance cellulaire, l’apoptose et la réparation de l’ADN peuvent entraîner une prolifération cellulaire incontrôlée et un cancer[16].

Les substances cancérogènes peuvent être classées, en fonction de leur mode d’action, en substances cancérogènes génotoxiques et non génotoxiques. Les cancérogènes génotoxiques interagissent directement avec l’ADN et/ou l’appareil cellulaire, affectant l’intégrité du génome, tandis que les cancérogènes non génotoxiques exercent leurs effets par des mécanismes qui n’impliquent pas de dommages directs à l’ADN[12]. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classe les substances cancérogènes en catégories en fonction de la solidité des preuves de leur cancérogénicité pour l’homme, allant de « cancérogène pour l’homme » (groupe 1) à « non classable quant à sa cancérogénicité pour l’homme » (groupe 3)[7].

En résumé, les substances cancérogènes sont des agents susceptibles de provoquer un cancer par le biais d’un processus à plusieurs étapes impliquant l’altération des mécanismes cellulaires et génétiques, conduisant à la transformation de cellules normales en cellules cancéreuses. Le potentiel cancérogène d’une substance dépend de divers facteurs, notamment le type d’exposition, les prédispositions génétiques et la présence d’autres facteurs de risque.

Du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)

Les monographies du CIRC identifient les facteurs susceptibles d’augmenter le risque de cancer chez l’homme, y compris les facteurs liés au mode de vie.5-7 Des groupes de travail interdisciplinaires composés d’experts scientifiques examinent les études publiées et évaluent le poids de la preuve qu’un agent peut augmenter le risque de cancer. Les agents sont ensuite classés comme cancérogènes, probablement ou peut-être cancérogènes, ou non cancérogènes pour l’homme, en fonction de la solidité des preuves.

Les preuves de la cancérogénicité des agents provenant d’études sur l’homme sont classées en quatre catégories par le groupe de travail du CIRC:90

  • Preuves suffisantes de cancérogénicité (classification la plus élevée du CIRC pour la cancérogénicité): Le groupe de travail considère qu’une relation de cause à effet a été établie entre l’exposition à l’agent et le cancer chez l’homme. Cela signifie qu’une relation positive a été observée entre l’exposition et le cancer dans des études où le hasard, les biais et les facteurs de confusion ont pu être exclus avec une confiance raisonnable.
  • Preuves limitées de cancérogénicité (association positive): Une association positive a été observée entre l’exposition à l’agent et le cancer, pour laquelle une interprétation causale est jugée crédible par le groupe de travail, mais le hasard, le biais ou la confusion n’ont pas pu être écartés avec un degré de confiance raisonnable.
  • Preuves de cancérogénicité insuffisantes: Les études disponibles sont d’une qualité, d’une cohérence ou d’une puissance statistique insuffisantes pour permettre de conclure à la présence ou à l’absence d’une association causale entre l’exposition et le cancer, ou aucune donnée sur le cancer chez l’homme n’est disponible.
  • Preuves suggérant l’absence de cancérogénicité: Il existe plusieurs études adéquates couvrant toute la gamme des niveaux d’exposition auxquels l’homme est susceptible d’être exposé, qui sont toutes cohérentes et ne montrent pas d’association positive entre l’exposition à l’agent et l’un des cancers étudiés, quel que soit le niveau d’exposition observé.

Le groupe de travail du CIRC prend également en compte l’ensemble des preuves afin de parvenir à une évaluation globale de la cancérogénicité de l’agent pour l’homme. La classification d’un agent dans l’un des quatre groupes suivants est une question de jugement scientifique qui reflète la force des preuves dérivées d’études chez l’homme et chez l’animal de laboratoire, ainsi que de données mécanistiques et d’autres données pertinentes:90

  • Cancérogène du groupe 1: L’agent est cancérogène pour l’homme. Cette catégorie est utilisée lorsqu’il existe des preuves suffisantes de cancérogénicité chez l’homme.
  • Groupe 2: Groupe 2A (probablement cancérogène pour l’homme) ou Groupe 2B (peut-être cancérogène pour l’homme). Cette catégorie comprend les agents pour lesquels, à un extrême, le degré de preuve de cancérogénicité chez l’homme est presque suffisant, ainsi que ceux pour lesquels, à l’autre extrême, il n’y a pas de données humaines mais pour lesquels il existe des preuves de cancérogénicité chez les animaux de laboratoire.
  • Groupe 3: l’agent ne peut être classé quant à sa cancérogénicité pour l’homme. Cette catégorie est le plus souvent utilisée pour les agents pour lesquels les preuves de cancérogénicité sont insuffisantes chez l’homme et insuffisantes ou limitées chez les animaux de laboratoire.
  • Groupe 4: l’agent n’est probablement pas cancérogène pour l’homme. Cette catégorie est utilisée pour les agents pour lesquels il existe des preuves suggérant l’absence de cancérogénicité chez l’homme et chez les animaux de laboratoire.

Remarque : cette prise de position n’inclut pas les agents pour lesquels les preuves de cancérogénicité sont insuffisantes ou les preuves suggérant une absence de cancérogénicité, ni les agents qui ont été classés dans une catégorie inférieure au groupe 1 par le groupe de travail du CIRC.

Fonds mondial de recherche sur le cancer (WCRF) et Institut américain de recherche sur le cancer (AICR)

Le rapport 2007 du WCRF et de l’AICR intitulé Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer: a Global Perspective (Alimentation, nutrition, activité physique et prévention du cancer: une perspective mondiale) et les mises à jour ultérieures spécifiques aux tumeurs sont basés sur des analyses systématiques de la littérature scientifique concernant l’alimentation, la nutrition et l’activité physique.8-15 Un groupe d’experts a jugé et classé les preuves comme convaincantes, probables, limitées ou peu susceptibles d’affecter le risque de cancer, et a élaboré des recommandations visant à réduire l’incidence du cancer.

Les groupes d’experts du WCRF et de l’AICR se sont prononcés sur la causalité de la maladie en se fondant sur l’évaluation d’analyses systématiques de la littérature menées de manière indépendante. Le groupe d’experts du WCRF et de l’AICR a classé les preuves en cinq catégories:8

  • Preuves convaincantes: Il s’agit du niveau le plus élevé attribué par le groupe d’experts du WCRF et de l’AICR, pour des preuves suffisamment solides pour étayer un jugement sur une relation causale convaincante, qui justifie des objectifs et des recommandations visant à réduire l’incidence du cancer.
  • Preuves probables: Il s’agit du deuxième niveau le plus élevé attribué par le groupe d’experts du WCRF et de l’AICR, pour des preuves suffisamment solides pour étayer un jugement sur une relation causale probable, qui justifierait généralement des objectifs et des recommandations visant à réduire l’incidence du cancer.
  • Limité – preuves suggestives: Ces critères s’appliquent aux preuves qui sont trop limitées pour permettre un jugement causal probable ou convaincant, mais où il existe des preuves suggérant une direction d’effet.
  • Limité – pas de conclusion: Les preuves sont si limitées qu’aucune conclusion ferme ne peut être tirée. Cette catégorie est destinée à autoriser toute exposition pour laquelle les données sont suffisantes pour justifier l’examen du groupe, mais pour laquelle les preuves sont insuffisantes pour permettre un classement plus définitif.
  • Effet substantiel sur le risque improbable: Les preuves sont suffisamment solides pour permettre de juger qu’il est peu probable qu’une exposition particulière à un aliment, à une nutrition ou à une activité physique ait une relation causale substantielle avec un résultat cancéreux.

Remarque: cette prise de position n’inclut pas les agents pour lesquels le groupe d’experts a jugé que les preuves étaient limitées – pas de conclusion ou effet substantiel sur le risque improbable.

COMMENTAIRE:

Décidez vous-mêmes du niveau de cancérogénicité qui caractérise l’ARNm.

Professeur Ian Brighthope

Cliquez pour l’article complet:

[NdT. un des auteurs est le Dr Fukushima, publié ici et ici]

Augmentation de la mortalité par cancer ajustée à l’âge après la troisième dose de vaccin à base de nanoparticules lipidiques d’ARNm au cours de la pandémie de COVID-19 au Japon

Résumé
Au cours de la pandémie de COVID-19, la surmortalité, notamment par cancer, est devenue préoccupante au Japon, où la population vieillit rapidement. Cette étude visait donc à évaluer l’évolution des taux de mortalité corrigés de l’âge (TMA) pour différents types de cancer au Japon pendant la pandémie de COVID-19 (2020-2022). Les statistiques officielles du Japon ont été utilisées pour comparer les TMA annuels et mensuels observés avec les taux prédits sur la base des chiffres antérieurs à la pandémie (2010-2019) à l’aide d’une analyse de régression logistique. Aucune surmortalité significative n’a été observée au cours de la première année de la pandémie (2020). Toutefois, une surmortalité par cancer a été observée en 2021 après la vaccination de masse avec la première et la deuxième dose de vaccin, et une surmortalité significative a été observée pour tous les cancers et certains types spécifiques de cancer (notamment le cancer de l’ovaire, la leucémie, le cancer de la prostate, le cancer des lèvres/de la bouche/du pharynx, le cancer du pancréas et le cancer du sein) après la vaccination de masse avec la troisième dose en 2022. Les TMA pour les quatre cancers les plus meurtriers (poumon, colorectal, estomac et foie) ont affiché une tendance à la baisse jusqu’à la première année de la pandémie en 2020, mais le taux de diminution s’est ralenti en 2021 et 2022. Cette étude examine les explications possibles de ces augmentations des taux de mortalité par cancer ajustés en fonction de l’âge.

La littérature sur le TURBO CANCER augmente rapidement – 6 nouveaux articles sur le Turbo Cancer dû au vaccin COVID-19 publiés en avril 2024 – 26 au total – le barrage se rompt et il emportera Pfizer et Moderna avec lui.

CONCLUSION

Des augmentations statistiquement significatives des taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge pour tous les cancers et certains types spécifiques de cancer, à savoir le cancer de l’ovaire, la leucémie, le cancer de la prostate, le cancer des lèvres/de la bouche/du pharynx, le cancer du pancréas et le cancer du sein, ont été observées en 2022 après que les deux tiers de la population japonaise eurent reçu la troisième dose ou une dose ultérieure du vaccin ARNm-NPL contre le SARS-CoV-2. Ces augmentations particulièrement marquées des taux de mortalité de ces cancers sensibles aux ERα peuvent être attribuées à plusieurs mécanismes de la vaccination ARNm-NPL plutôt qu’à l’infection par COVID-19 elle-même ou à une réduction des soins anticancéreux due au confinement.

Commentaire du Dr John Campbell: