Drogues et démons.

J’ai passé pas mal de temps à répondre à un auteur sur Substack, en fait celui qui a écrit les deux derniers articles (un, deux) que j’ai traduits. Je lui citais cet article sur C.S. Lewis – vous pouvez le (re-)lire – qui décrivait assez bien à l’époque comment les enjeux du progrès exigeraient tôt ou tard (c’est-à-dire maintenant) la destruction de ce qui fait l’humanité.

Comme je lis beaucoup et publie parfois les commentaires d’autres personnes, je vous inflige les miens, pour une fois, qui serviront d’article du jour.

J’ai inclus les commentaires en version originale, juste pour faire le malin.


Traduction

[…] Oui, l’initiative « Nouvelle Route de la Soie » est un vaste sujet à couvrir, en effet. Comme pour tout autre sujet, sa compréhension est vraiment une question d’angle. Personnellement, je la vois comme un indicateur clair de qui sera mis à la tête du prochain empire colonial.

Vous semblez consulter plusieurs sources différentes – d’ailleurs les mêmes que moi (par exemple, Iain Davis et Riley Waggaman) – ce qui est toujours une bonne idée. Je pense que tous ont quelque chose d’intéressant à dire, jusqu’à ce que ça soit le contraire, parce qu’ils sont soit dépassés, soit à la solde de quelqu’un. Matthew Ehret, que j’ai aidé pour une chose ou deux par le passé (c’est en fait un type assez sympathique), est un cas d’étude dans ce domaine, très astucieux et pertinent en ce qui concerne l’Occident, absolument pas fiable en ce qui concerne la Russie et la Chine.

Ma conclusion présente sur la situation actuelle est que C. S. Lewis était assez proche de la vérité quand il a écrit « L’abolition de l’homme » (un très bon article à lire à ce sujet : https://evolutionnews.org/2020/08/why-c-s-lewis-wrote-the-abolition-of-man/, que j’ai utilisé sur mon blog). Pour parler franchement, ils nous ont donné beaucoup trop d’outils que nous aurions pu utiliser à notre avantage, ce que, malheureusement, nous n’avons pas fait. Nous aurions pu orienter notre navire vers une plus grande autonomie personnelle, notamment en matière d’énergie et de technologie, mais nous nous sommes endormis à la barre et sommes devenus complaisants. Maintenant, ils prévoient de tout nous confisquer, à l’exception de quelques machins, dont l’utilisation sera sévèrement contrôlée et conditionnée (pensez aux MNBC), ce qui leur permettra de conserver leur place tout en haut de la chaîne alimentaire – littéralement. Leur mode opératoire a toujours été de maintenir le statu quo en freinant l’évolution naturelle de la société vers plus de liberté. Je pense que notre mode de vie confortable et la très grande efficacité de ce que nous utilisons au quotidien – ce qu’ils ne peuvent pas tolérer – ont conduit à un retour de flamme très violent (la Troisième Guerre mondiale, comme vous dites). À l’ère des puces de 4 nanomètres, nous voilà confrontés à un retour avant l’époque où le feu et le bétail permirent à l’humanité de prospérer – maintenant, c’est éoliennes et grillons pour tous. Ce mouvement de yo-yo, on peut l’observer tout au long de l’Histoire.

Au départ, je visais un simple échange d’idées, mais je réalise maintenant que j’ai écrit un synopsis pour mon prochain article 🙂

Skidmark, 22 février

Ok, jusque là tout va bien. Puis l’auteur me répond au sujet de C.S. Lewis – qui croyait à l’existence de démons – et se lance ensuite dans un exposé sur le fait que ce genre de découvertes est possible par la modification de la conscience qu’induit l’usage de la DMT.

Vous présentez ici beaucoup de réflexions intéressantes. Je pense que nous avons des vues similaires. Il est intéressant que vous mentionniez C.S. Lewis… J’ai lu les Lettres de Screwtape dernièrement et je pense qu’il y a des éclairs de brillance, bien que Lewis soit beaucoup trop conservateur à mon goût… (mais c’est le type de conservatisme que je respecte – fondé sur des principes, sur la morale, sur un amour authentique envers notre prochain, ce qui est, je pense, ce que le christianisme est censé être).

Je pense qu’il est intéressant de noter que Lewis croyait littéralement aux démons. Y a-t-il eu, depuis Lewis, un penseur européen important qui a littéralement cru à la réalité des démons?

Je suppose que je fais partie de la première génération d’intellectuels de la tradition intellectuelle occidentale à croire en l’existence d’êtres sentients qui ne sont pas humains. En réalité, je suppose que Terrence McKenna a donné le coup d’envoi de toute cette tendance avec son idée de Renaissance Archaïque.

Richards Tarnas a écrit Cosmos and Psyche, qui est une apologie de l’astrologie destinée à convaincre les sceptiques intellectuels occidentaux qu’il y a quelque chose de valable dans les idées que la culture ancienne nous a léguées… Mais je ne crois pas qu’il aille jusqu’à suggérer que des êtres magiques invisibles existent littéralement et sont aussi réels que les êtres humains. Mais le fait est que beaucoup, beaucoup de gens ont eu des expériences avec des êtres hyper-réels alors qu’ils étaient sous l’emprise de la DMT. […]

Mais vraiment, comment pourrait-on prendre au sérieux un microbiologiste qui refuse de regarder dans un microscope? Si on est intéressé à comprendre la conscience, on doit utiliser les outils disponibles pour changer la conscience. Cela ne se limite en aucun cas aux drogues psychédéliques, mais elles constituent un moyen sûr et efficace d’étudier son propre esprit, et si on ne sait rien de son propre esprit, on ne sait pas la moindre chose sur la vie, l’univers et le reste.

Maintenant, l’opinion par défaut parmi les matérialistes laïques formés à l’université que le seul type d’intelligence approchant le génie des êtres humains serait les extraterrestres. Le matérialisme permet l’existence possible d’êtres hyper-intelligents, dotés peut-être de pouvoirs semblables à ceux de Dieu (rendus possibles par leur technologie avancée). Ou peut-être que les ordinateurs pourraient devenir intelligents, quoi que cela signifie. Mais des êtres invisibles qui apparaissent aux gens dans des visions? Ce n’est pas acceptable.

Mais le fait est que si un chercheur qui étudie la conscience refuse de fumer du DMT, comme Richard Dawkins l’a apparemment fait lorsque Graham Hancock l’a mis au défi de le faire, il révèle qu’il n’est pas assez curieux du sujet qu’il a à traiter.

Donc, le fait est qu’il y a tout un tas de gens qui ont fumé du DMT et ont rencontré différents types d’entités. On peut même aller sur les forums de DMT Nexus et trouver des rapports de voyage dans lesquels les gens décrivent les différentes ¨espèces¨ ou ¨catégories¨ d’entités qui existent. La récurrence avec laquelle des entités similaires apparaissent à différentes personnes de différents milieux culturels me suggère que l’explication la plus probable est que ces êtres sont réels, ou du moins aussi réels que nous le sommes.

Sérieusement, j’encourage le lecteur à aller voir DMT Nexus, en particulier le lexique de l’hyperespace, qu’on peut trouver ici: https://wiki.dmt-nexus.me/Hyperspace_lexicon.

En fin de compte, je crois que la réalité est une illusion et que la seule chose dont nous pouvons parler honnêtement sont les perceptions de nos propres systèmes nerveux. Je suis donc un peu réticent à parler de la réalité des choses.

Quoi qu’il en soit, merci d’avoir mentionné C.S. Lewis. Je sais que vous ne l’avez mentionné qu’en passant, mais j’avais quelque chose sur lui et vous m’avez donné l’impulsion pour l’écrire. Je ne manquerai pas de lire votre article sur lui prochainement.

NEVERMORE MEDIA, 23 février

Le genre de sujet sur lequel il vaut vraiment mieux ne pas me lancer… Je ne garantis pas non plus que tout le monde aimera ma réponse.

Ok, je suis à peu près certain que je vais être beaucoup trop conservateur à votre goût. C’est généralement le cas.

Donc, C. S. Lewis croyait réellement aux démons. Je ne le savais pas, je ne l’ai jamais lu – j’ai juste republié l’article dont j’ai donné le lien. Quant à la réalité des démons, j’ai ma propre théorie, issue de mon expérience personnelle, que j’aborderai dans une minute.

Vous mentionnez souvent le DMT. Chose intéressante, j’ai lu quelque part que le fait qu’il ait été utilisé par des peuples tribaux pour ses effets hallucinogènes est une pure fiction, qui fait partie d’une plus vaste opération psychologique. Apparemment, ces tribus ne l’ont utilisé que pour ses propriétés médicinales, en cas d’affections intestinales, rien de plus. L’utilisation « traditionnelle » de l’ayahuasca est un mythe complet, qui a prospéré avec l’avènement du tourisme de la drogue en Amérique du Sud, tout comme son utilisation dans les rituels chamaniques, une autre légende tenace. Je suis enclin à le croire puisque 99% de ce que l’on nous présente comme une Histoire légitime, y compris l’Histoire récente ou actuelle, est une pure supercherie, entretenue par des agents du renseignement tels que Castaneda et ses semblables (sans oublier Sting), afin de détourner tout le monde du bon sens le plus élémentaire, plus connu sous le nom de réalité.

Donc non, je ne considère pas la réalité comme une « illusion », bien au contraire. Si on s’engage dans cette voie, on aboutit au solipsisme, une façon polie de dire complètement cinglé. À propos, il en va de même pour le dernier dogme « gauchiste » – ou woke – qui nous dit que l’homme est une fin en soi et que les lois naturelles n’existent pas – vous savez, le feu ne brûle pas et il n’y a ni hommes ni femmes. Tout ça fait partie de la même opération, qui dure depuis plusieurs décennies. Cette notion de relativisme absolu (ou quelque chose comme ça) a été l’axe central de toutes sortes de programmes de contrôle mental en cours au XXe siècle – vous savez lesquels. Les personnages visqueux que vous mentionnez, Richards Tarnas de Harvard, Terrence McKenna de Berkley – plus d’autres comme Ken Kesey, Hunter Thompson et bien sûr Timothy Leary, qui l’a même admis – ont déjà été pour la plupart démasqués comme agents, employés dans des programmes du renseignement (lecture utile ici : http://mileswmathis.com/kesey.pdf). Pas la peine d’en dire plus sur Graham Hancock, le chouchou de Netflix (CIA). Autre lecture intéressante, à propos de Richard Dawkins: http://mileswmathis.com/atheism2.pdf (oui, je lis beaucoup Miles et j’en traduis même une partie), aucun mot que je connais ne pouvant même effleurer l’ampleur du mépris que m’inspire cette épave.

Ces projets ont étudié de manière assez approfondie les propriétés de « reprogrammation » des drogues et ont employé les individus susmentionnés, et bien d’autres, en tant que promoteurs de drogues auprès des jeunes générations, pendant que Big Pharma faisait de même auprès de leurs parents. Nous savons tous comment le LSD a été utilisé pour écraser le mouvement hippie, mais il en va de même pour la marijuana – je me souviens de Romain Bouteille, un artiste français, se souvenant de la « révolution » de mai 68, expliquant comment la dissidence (de toutes façons fabriquée de toutes pièces) a été essentiellement stoppée dans son élan par une nouvelle variété de marijuana sortie de nulle part – c’est-à-dire du renseignement. Aujourd’hui, bien sûr, tout ça s’entremêle et se chevauche, les enfants étant mis sous drogues dures (Adderall, notamment) sans raison valable dès leur prime enfance tandis que leurs parents consomment des montagnes de cocaïne, Fentanyl et autres. Ou se font prescrire des médicaments psychoactifs par un psychologue à qui ils parlent sur leur smartphone en utilisant une application de télépsychiatrie – je ne plaisante pas.

Passons maintenant à la question des démons. On ne voit pas vraiment de « démons » quand on est sous l’emprise de drogues. En passant, je ne crois pas qu’il existe d’êtres sentients qui ne soient pas humains. Je ne crois pas non plus que tous les humains soient pleinement sentients, ce que j’expliquerai plus loin. Aucune drogue, quelle qu’elle soit, n’ajoute quoi que ce soit à la conscience, elle ne peut que lui enlever quelque chose – « augmenter » est un terme impropre. Je ne pense pas non plus qu’elles y changent quoi que ce soit, elles ne font que la rétrécir, ce qui n’est pas une bonne chose. J’ai beaucoup lu sur ce qu’est réellement l’esprit, sur son origine (indice: ce n’est pas le cerveau lui-même) et sur la façon dont les connexions fonctionnent dans le cerveau – on ne fait pas pousser des neurones supplémentaires ou on ne crée pas de nouvelles connexions quand on est défoncé, on se contente d’activer ou de désactiver celles que l’on a et on finit par faire un cauchemar éveillé. Le fait que de nombreuses personnes fassent le même type de cauchemar n’est pas plus concluant quant à la réalité de ce dernier que le fait que les personnes qui vivent une expérience de mort imminente voient toutes la même chose. À toutes fins utiles, ces dernières ne sont pas mortes, leur cerveau manque simplement d’oxygène. Elles ne voient pas un aperçu du Paradis, de Dieu ou de quoi que ce soit d’autre. Je pense que quelque chose dans le cerveau se met en marche, un genre de mécanisme tampon. Certains disent que la glande pinéale se met à produire de la DMT, ce qui nous ramène à mon point de départ. Bon, on pourrait argumenter que puisque le cerveau est censé être un genre de récepteur d’ondes, il pourrait capter un signal inhabituel dans certaines conditions. Je n’ai rien pour prouver ou réfuter cette hypothèse. Encore une fois, compte tenu du constant tsunami de conneries qui nous est servi en guise de science de nos jours, j’en doute fort.

Quelles sont donc ces choses que l’on appelle des démons? Il faut avant tout accepter l’idée que la vie est essentiellement une âme dans un corps physique – y compris pour les animaux. Ensuite, que l’âme a besoin de rester intacte autant que le corps physique, et j’aborderai cette question dans un instant. Quelqu’un a dit que la mort survient lorsque l’âme ne peut plus rester dans le corps et je crois que c’est vrai. Et je crois que la folie n’est rien d’autre qu’un moyen pour l’âme de faire face à des événements insupportables afin de sauver la connexion un peu plus longtemps. C’est ce que j’ai vu arriver à de nombreuses personnes âgées au cours de ma vie. C’est aussi ce que j’ai vu arriver à une personne sur deux au cours des trois dernières années, lorsque quatre milliards de personnes ont fait n’importe quoi pour éviter d’envisager le fait que d’autres puissent vouloir les tuer. Ils n’y connaissaient pas grand chose question démons, apparemment.

Eh bien, il se trouve que je suis peut-être une autorité en la matière, puisque presque tout le monde dans ma famille en est un, ce que je vais expliquer. Alors que je me suis battu pendant de nombreuses années pour me préserver de leur influence, j’en suis venu à comprendre que si on blesse ou compromet son âme assez longtemps, une partie de celle-ci meurt purement et simplement pour ne plus jamais revenir, ce qui laisse la place à quelque chose d’autre. Je crois que c’est exactement ce qui est arrivé à cette bande de connards. Je n’ai aucune idée de ce qu’est ce quelque chose, mais je sais qu’il émet une très mauvaise vibration, que je repère à un kilomètre de distance – ce que peuvent aussi faire mon chien et les jeunes enfants. On m’a raconté des récits à propos des couleurs que les enfants perçoivent autour des gens et ce sont ces mêmes enfants qui me les ont racontés. On devrait toujours prendre les enfants et les animaux très au sérieux. Ils sont très difficiles à duper, comme le savent la plupart des acteurs. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les enfants en particulier sont dans le collimateur en ce moment, plus que pour un quelconque mobile de surpopulation à la mords-moi-l’noeud. Les Schwab, Fauci, Gates et Wolensky de ce monde ont encore besoin d’un mince vernis de légitimité. Peut-être veulent-ils éviter qu’on les voie effrayer les enfants ou faire aboyer et grogner les chiens. Comme je l’ai dit plus tôt, ce n’est pas quand on est défoncé qu’on voit des démons. On les voit quand notre perception est parfaitement ajustée.

Mon conseil non sollicité est le suivant: avant tout, il faut se tenir à l’écart de toute sorte de drogue psychotrope – et je dis bien toute. Pas seulement parce qu’elles sont utilisées comme armes par la CIA, mais parce que tout ce dont elles sont capables, c’est de nous isoler du flux constant de la réalité, de la Nature principalement, dont notre esprit et notre corps ont besoin pour rester sains et florissants – quelque chose que les élites aimeraient beaucoup nous confisquer, d’ailleurs. Il faut également être particulièrement prudent quant aux effets à long terme des drogues, dont il faut beaucoup de temps pour guérir. Et je ne parle pas de dommages physiques, je parle de dommages à l’âme elle-même. À tel point que, si on consomme n’importe quel type de drogue en quantité suffisante, je pense qu’il faut probablement plus d’une vie pour s’en remettre. Et si on est vraiment malchanceux, on risque de rejoindre les rangs des âmes gravement endommagées. Vous savez probablement que bon nombre de patients schizophrènes suite à un traumatisme voient des démons en permanence. Quelle coïncidence.

Maintenant, juste pour être clair, je ne parle pas seulement des drogues psychédéliques, bien qu’elles soient les plus destructrices. Je parle de petites choses comme le cannabis ou l’alcool. Et je ne parle pas non plus de descendre une bouteille de whisky ou de vodka avant midi, je parle de quantités infimes de vin, de bière, de cidre, etc. Je parle d’un demi-verre par an. Il n’existe pas de quantité sûre et certainement pas de rapport risque/bénéfice, dans tous les cas. Vous ne le croirez peut-être pas maintenant, mais ça devient clair comme de l’eau de roche une fois qu’on en est sorti.

Quoi qu’il en soit, je ne conçois même pas pourquoi quelqu’un voudrait modifier sa perception alors qu’il est déjà assez difficile d’assimiler quoi que ce soit dans un état « normal ». Alors peut-être que c’est là tout le problème. Peut-être que certaines personnes ne veulent tout simplement pas accepter la réalité telle qu’elle est. Tant pis pour eux.

Si vous le permettez, je vais illustrer ce dernier point par un exemple tiré d’un autre sujet. J’ai eu cette conversation à propos de la télévision (un appareil strictement interdit dans mon foyer) à une occasion:

  • « Pourquoi tu n’as pas la télévision? »
  • « Tu en as une? »
  • « Ben, oui. »
  • « Tu l’as déjà regardée? »
  • « Évidemment. »
  • « Et tu le regarderais encore? »
  • « Bien sûr. »
  • « Alors désolé, je ne peux pas répondre à ta question et je ne peux rien faire pour toi. »

Mon propos est que le problème n’est pas un quelconque risque d’effet secondaire. Le problème est que les drogues, tout comme la télévision – et les smartphones, d’ailleurs – fonctionnent. C’est là leur véritable danger intrinsèque. J’ai la conviction plutôt impopulaire que les drogues ont fait dérailler des civilisations entières dès leur apparition, qu’elles sont la principale raison, ou au minimum le symptôme, pour laquelle nous sommes dans une impasse depuis lors, et que les cultures où les drogues sont tolérées – pour ne pas dire enracinées – sont condamnées. À présent que nous disposons de tant de moyens différents pour échapper à la réalité, et que d’autres arrivent à grands pas – les bidules high-tech de contrôle du cerveau – je crains que cette civilisation ne soit déjà foutue. Pas en danger, pas mourante: morte. Elle a vomi trop de mensonges pour son propre bien, au point de ne plus rien savoir faire d’autre, et trop de gens les ont crus. Bien que je la déteste profondément depuis toujours, j’ai essayé de me battre pour elle ces trois dernières années, sans grand succès. Si vous voulez savoir, je ne l’ai fait que pour les enfants.

Vous ne voudrez peut-être pas accepter tout ça, et ça me va. Je comprends qu’on puisse penser que les choses n’ont pas l’air si terribles. Je peux me tromper. Je ne peux pas non plus le prouver. Il n’y a pas de « groupe de contrôle », n’est-ce pas? Juste des civilisations mortes qui pavent le chemin de l’Histoire, et personne ne peut dire exactement pourquoi.

Skidmark, 26 février

Texte original

You’re very welcome and thank you, too. Yup, the Belt and Road Initiative is a big fish to fry, indeed. As for every other topic, understanding it is really a matter of angle. I personally see it as a clear indicator of who will be put in charge of the next colonial empire.

You seem to go to several different sources – incidentally the same ones I go to (e.g. Iain Davis and Riley Waggaman) – which is always a good idea. My take is, they all have something interesting to say until they don’t, because they’re either out of their depth or on someone’s payroll. Matthew Ehret, whom I helped with one thing or two in the past (he’s actually quite a nice guy), is a case study for that, very astute and on point about the West, completely unreliable about Russia and China.

My present conclusion about the current state of affairs is that C. S. Lewis was pretty close to the mark when he wrote « The abolition of Man » (a very good article to read about that: https://evolutionnews.org/2020/08/why-c-s-lewis-wrote-the-abolition-of-man/, that I used on my blog). To put it bluntly, they gave us entirely too many tools that could have been potentially used to our advantage, and, sadly, weren’t. We could have steered the boat towards more personal autonomy – especially energy- and technology-wise – but then we fell asleep at the wheel and became complacent. Now they’re planning to take it all away bar a few, which usage thereof will be severely monitored and conditional (think CBDC), in order for them to remain at the top of the foodchain – quite literaly. Their MO has always been maintaining the status quo by reining in the natural evolution of society towards freedom. I believe our comfortable way of life and the very high efficiency of our daily life appliances – they can’t have that – entailed a very violent blowback (WWIII, as you put it). In the age of 4 nanometer chips, we’re facing going back to a time before fire and livestock helped humanity prosper – now it’s windmills and crickets for all. You can see that yo-yoing all throughout History.

I initially meant a simple exchange of ideas but now I realize I’ve written a synopsis for my next article 🙂

Looking forward to reading more from you.

Skidmark, Feb 22

You have a lot of interesting thoughts here. I think that we have similar views. Interesting that you mention C.S. Lewis… I´ve been reading the Screwtape Letters lately and I think that it has flashes of brilliance, although Lewis is far too conservative for my tastes… (but it´s the type of conservatism that I respect – principled, moral, based on genuine lovingkindness towards our fellow man, which is what I think Christianity is supposed to be all about.)

I think that it´s interesting to note that Lewis literally did believe in demons. Has there been an important European thinker since Lewis who literally believed in the reality of demons?

I guess that I am part of the first generation of intellectuals in the Western intellectual tradition to believe in the existence of sentient beings who are not human. Really, I suppose that Terrence McKenna kicked off this whole tendency with his idea of the Archaic Revival.

Richards Tarnas wrote Cosmos and Psyche, which is an apology for astrology intend to convince Western intellectual skeptics that there is something of value in the ideas that ancient culture have bestown upon us… But I don´t believe that he goes so far as to suggest that invisible magical beings literally exist and are as real as human beings are. But the fact of the matter that many, many people have had experiences with hyper-real-seeming beings while high on DMT. Now, of course the skeptic

But really, how seriously would you take a microbiologist who refused to look into a microscope? If you are interested in understanding consciousness, you will use the tools that are available for consciousness change. This is by no means limited to psychedelics, but they are a safe and effective way to study one´s own mind, and if you don´t know anything about your own mind, you don´t know the first thing about life, the universe, and everything.

Now, the default opinion amongst university-educated secular materialists that the only type of intelligence approaching the genius of human beings would be aliens. Materialism allows for the possible existence of hyper-intelligent beings, possibly with God-like powers (made possible by their advanced technology). Or maybe computers could become intelligent, whatever that means. But invisible beings that appear to people in visions? Not allowed.

But here´s the thing – if a researcher into consciousness refuses to smoke DMT, as Richard Dawkins apparently did when Graham Hancock dared him to, he reveals that he is not curious enough about the subject he has

So, the fact of the matter is that there´s a whole hell of a lot of people who have smoked DMT and encountered different kinds of entities. You can even go over the forums at DMT Nexus and find trip reports in which people describe the different ¨species¨ or ¨categories¨ of entities that exist. The recurrence in which similar entities appear to different people of different cultural background suggests to me that the likeliest explanation is that these beings are real, or at least as real as we are.

Seriously, I encourage the reader to go check out DMT Nexus, especially the hyperspace lexicon, which you can find here: https://wiki.dmt-nexus.me/Hyperspace_lexicon.

At the end of the day, I believe that reality is an illusion and that the only thing that we can speak truthfully about are the perceptions of our own nervous systems. So I´m a little reluctant to talk about things being real.

Anyway, thanks for bringing C.S. Lewis up. I know you just mentioned him in passing, but I had something about him and you provided the impetus for writing it down. I´ll be sure to read your article about him sometime soon.

NEVERMORE MEDIA, Feb 23

Ok, I’m pretty sure I’m going to be much too conservative for your taste. I usually am.

So, C. S. Lewis actually believed in demons. I didn’t know that, never read him – just re-published the article I linked. As for the reality of demons, I have my own theory, from personal experience, which I will get into in a minute.

You mention DMT a lot. Interestingly, I’ve read somewhere that the fact it has been used by tribal people for its hallucinogic effects is a fiction, part of a bigger psyop. Apparently those tribes have only used it for its medicinal properties, in cases of gut ailments, nothing more. The « traditional » use of ayahuasca is a complete myth, that has flourished with the advent of drug tourism in South America, as is its use in shamanic rituals, another die-hard tale. I tend to believe that, since 99% of what we’re told as legitimate history, even the recent or current one, is a fabrication, carried on by intelligence assets such as Castaneda and the likes (and let’s not forget Sting), in order to derail everyone from the most basic common sense, better known as reality.

So no, I don’t consider reality as an « illusion », quite the opposite. If you go down that road, you end up in solipsism, which is a polite way to say completely bonkers. By the way, same goes for the latest « leftist » – or woke – dogma, which tells us that man is an end within itself and that there are no such things as natural laws – you know, fire does not burn and there are no men or women. All part of the same decades-old op. That notion of absolute relativism (or something) has been the main axis of all kinds of ongoing mind control programs in the XXth century – you know the ones. The creeps you mention, Harvard’s Richards Tarnas, Berkley’s Terrence McKenna – plus others such as Ken Kesey, Hunter Thompson and of course Timothy Leary, who has even admitted as much – have been mostly outed as spooks, all working for intelligence programs (useful read here: http://mileswmathis.com/kesey.pdf). I really don’t need to say much about Netflix (CIA) darling Graham Hancock. Another interesting read, about Richard Dawkins: http://mileswmathis.com/atheism2.pdf (yes, I read a lot of Miles and even translate some of it), since no word I know can even begin to convey the magnitude of the contempt I hold that wreck into.

Those projects have studied the « reprogramming » properties of drugs quite extensively and have used the aforementioned individuals, plus many others, to act as drug pushers towards the younger generations, while Big Pharma was doing the same towards their parents. We all know how LSD was used to squash the hippie movement, but the same even goes for marijuana – I remember Romain Bouteille, a French artist, reminiscing about the May’68 « revolution », explaining how dissent (which was manufactured in the first place, anyway) was essentially stopped in its tracks with some new variety of marijuana that came out of nowhere – meaning, intelligence. Nowadays of course, all of this is all mingled and overlapping, children being put on hard drugs (Aderall, notably) for no good reason from infancy while the parents consume mountains of cocaine, Fentanyl and whatnot. Or get prescriptions for psychoactive drugs from a psychologist they talk to on their smartphones using a telepsychiatry app – I kid you not.

Now to the demon thing. You don’t actually see « demons » when you’re high on drugs. As an aside, I don’t believe there are any sentient beings who are not human. I don’t believe that all humans are fully sentient either, which I’ll explain further on. No drug whatsoever adds anything to consciousness, it can only take away from it – « enhancing » is a misnomer. I don’t think it changes anything either, it just narrows consciousness down, which is not a good thing. I’ve read extensively on what the mind really is, where it originates from (hint: not the brain itself) and the way connections work in the brain – you don’t grow extra neurons or create new connections when you’re high, you just switch on or off the ones you have and end up having a waking nightmare. The fact that many people have the same kind of nightmare is no more conclusive of anything in it being real than the fact that people who go through a near-death experience all see the same thing. For all intents and purposes, the latter are not dead, their brain is just lacking oxygen. They don’t see a glimpse of Paradise, or God, or anything even remotely related. Methinks something in the brain just kicks in, like some sort of buffer mechanism. Some say that the pineal gland switches to producing DMT, which brings us back to where I started. Now, one could argue that since the brain is supposedly a dignified wave receptor, it could pick up an unusual signal in certain conditions. I have nothing to prove or disprove that assumption. Again, considering the constant bullshit tsunami aimed at us that passes as science these days, I doubt it very much.

So what are the things they call demons? First you have to agree with the notion that life is essentially a soul within a physical body – including animals. Then, that the soul needs to remain intact as much as the physical body does, and I’ll tackle that issue in a moment. Someone said death occurs when the soul cannot stay inside the body anymore and I believe that to be true. And I believe madness is nothing more than a way for the soul to deal with unbearable events in order to save the connection for a while longer. I’ve seen that happen to many older people in my lifetime. I’ve seen it happen to every other person for the last three years, when four billion people did anything in order to not even consider the fact that others would want to kill them. They didn’t know anything about demons, apparently.

Well, it just so happens I might be an authority on the subject, since just about everyone in my family is one, and I’ll explain. While struggling for many years to steer away from their influence, I’ve come to understand that if you hurt or compromise your soul long enough, part of it simply dies and never comes back, which leaves an open space for something else to take over. I believe it is what happened to those fucking idiots. I have no idea what that something is but I know it sends a very bad vibe, one I can spot from a mile away – so can my dog and little children. I’ve heard stories about colours that children can see around people and I’ve heard it directly from them. Children and animals should always be taken very seriously. They are very hard to dupe, as most actors know. Maybe that’s one of the reason children in particular are in the crosshairs right now, more so than for any kind of overpopulation nonsensical motive. The Schwabs, Faucis, Gates and Wolenskis of this world still need a thin veneer of legitimacy. Maybe they don’t want to be seen frightening the children or making the dogs bark and snarl. As I said earlier, you don’t see demons when you’re high on drugs. You see them when your perception is perfectly tuned.

My unsolicited advice is, first and foremost you need to steer clear from any kind of mind-altering drug – and I mean any. Not just because they have been weaponized by the CIA but because all they can do anyway is cut you off from the constant stream of reality, from Nature mainly, you mind and body need to stay sane and thrive – one thing that the elites would very much like to take away from you, incidentally. You also want to be especially cautious about the long-term effects of drugs, which take a lot of time to recover from. And I’m not talking about physical damage, I’m talking about damage to your soul itself. To the point that, if you use any kind of drug in significant amount, I believe it would probably take longer than a lifetime to heal from them. And if you’re really unlucky, you might join the ranks of the badly damaged souls. You probably know that a good number of trauma-based schizophrenia patients see demons all the time. What a coincidence.

Now just to be clear, I’m not just talking about psychedelic drugs, although they are the most destructive. I’m talking about little things such as cannabis or alcohol. And I’m not talking about downing a bottle of whisky or vodka before noon either, I’m talking about minute amounts of wine, beer, cider, whatever. I’m talking about half a glass a year. There is no such thing as a safe amount and certainly no risk/benefit ratio in any case. You might not believe this but it becomes crystal clear once you’re out of it.

Anyway, I for one cannot even fathom why anyone would want to modify one’s perception when it’s already hard enough to take in anything in a « normal » state. Then maybe that’s the whole point. Maybe some people simply don’t want to take reality as it is. Their loss.

If I may, I’ll illustrate this latter point with an example taken from a different topic. I’ve had this conversation about television (an appliance that is strictly forbidden in my household) on one occasion:

  • « Why don’t you have a TV set? »
  • « Do you have one? »
  • « Well, yes. »
  • « Have you ever watched it? »
  • « Of course. »
  • « Would you watch it again? »
  • « Sure. »
  • « Then I’m sorry, I cannot answer you question and there’s nothing I can do for you. »

The point being that the issue is not some risk of side effect. The issue is that drugs, and indeed television – and smartphones, for that matter – work. That is the real danger in and unto itself. I hold the rather unpopular belief that drugs have derailed whole civilisations from the get-go, that they are the main reason, or at the very minimum the symptom, why we have been going nowhere ever since and that cultures where drugs are tolerated – to say nothing of ingrained – are doomed. Now that we have so many different ways to escape reality, and that more is on the way – the high-tech brain control thingys – I’m afraid this civilization is over. Not in danger, not dying: dead. It’s been spewing out too many lies for its own good, to the point where it cannot do anything else, and too many people believed them. Although I’ve always really hated it in the first place, I’ve tried hard to fight for it these last three years, to no significant avail. If you must know, I only did it for the children.

You might not want to accept any of that, which is fine by me. I can understand why one could think things don’t look that dire. I might be wrong. I can’t prove it, either. There is no « control group », is there? Just dead civilizations paving the way of history, and nobody can tell exactly why.

Skidmark, Feb 26

Ce que c’est vraiment d’être élève à l’heure où l’hystérie transgenre s’empare de nos écoles.

Je pense que ceci se passe de tout commentaire.

11/03: je rajoute pour illustrer l’article cette peinture du cartoonist anglais Bob Moran. Son site est ici.

« Ça a été à l’école? »
Source

Source.


Ce que c’est vraiment d’être élève à l’heure où l’hystérie transgenre s’empare de nos écoles

Une adolescente de 14 ans révèle que des filles portent des serre-seins en classe, que des enseignants prétendent que Lady Macbeth est non-binaire et que des « transphobes » sont menacés de strangulation

Elle a 14 ans et fréquente un lycée public mixte du sud-est de l’Angleterre, où, selon elle, un enfant sur dix de sa classe s’identifie comme trans ou non-binaire. Après avoir été de plus en plus perturbée de voir l’école accepter l’idéologie transgenre, cette étudiante a décidé de dévoiler la vérité sur sa vie dans le contexte de la guerre culturelle actuelle..

L’autre jour, je suis allée au bureau de l’école pour obtenir un nouvel exemplaire de mon horaire. Le professeur à qui j’ai parlé a utilisé les pronoms « ils/eux » à mon sujet, demandant à un autre membre du personnel: « Ils ont perdu leur horaire, peuvent-ils en avoir un nouveau? »

Il me connaît très bien et il est clair que je suis une fille. J’étais furieuse qu’il n’ait pas simplement dit « elle ». Mais ce n’est pas le fait de quelques rares enseignants; on me demande régulièrement si je suis en transition.

L’école pratique une politique d’uniformes non genrés et beaucoup de filles portent des pantalons. Celles d’entre nous qui en portent se voient souvent demander si elles sont transgenres, surtout si elles ont les cheveux courts, comme c’est mon cas.

Le fait qu’une fille aime jouer aux jeux vidéo, ou qu’elle n’aime pas les vêtements féminins ou le maquillage est suffisant pour être considérée comme potentiellement transgenre. Lorsque ma mère s’est plainte que l’on m’appelle « ils », le professeur s’est excusé en expliquant qu’il se montrait prudent au cas où je serais en transition. Il lui a dit que les enseignants marchent sur des œufs, de peur d’être qualifiés de transphobes.

On a l’impression qu’on ne parle plus que de trans. La bibliothèque a une section consacrée aux livres LGBTQQIA+ et il y a une exposition sur la Pride dans l’entrée de l’école, avec des drapeaux arc-en-ciel et des mots et termes tels que « non-binaire », « polysexuel », « demiboy« , « demigirl » et « pansexuel ». Ces mots apparaissent aussi en cours. Je suis maintenant en seconde, et l’autre jour, une fille de mon cours d’anglais a demandé si le dieu grec Zeus était un homme ou une femme, et le professeur a répondu que Zeus aurait pu « s’identifier comme non-binaire ».

Plus récemment, un autre professeur nous a dit que Lady Macbeth n’était « ni un homme ni une femme ». Je pense que la plupart des parents n’ont aucune idée de ce que l’on enseigne à leurs enfants.

Je me réjouis donc que la Secrétaire d’État à l’Éducation, Gillian Keegan, s’apprête à dire aux écoles qu’elles doivent faire preuve de plus d’ouverture dans leur traitement des questions transgenres. Mais j’aurais trop peur de dire ça à l’école. Je perdrais mes amis si j’osais le faire, car ils sont totalement intolérants à tout ce qu’ils pensent être transphobe.

C’est pourquoi j’ai décidé de m’exprimer ici, sans donner mon vrai nom.

Lorsque j’ai commencé à fréquenter mon école secondaire il y a quatre ans, je ne savais même pas ce que signifiait « transgenre ». On n’en avait jamais parlé à l’école primaire ni à la maison. Mais au bout de quelques jours, un enseignant nous a dit, dans le cadre de notre cours d’éducation personnelle, sociale, sanitaire et économique (personal, social, health and economic education – PSHE), que nous serions considérés comme « transphobes » si nous utilisions l’un des « mots offensants » d’une longue liste, qui comprenait « gender bender » et « butch« [NdT. gender bender, intraduisible = qui tord les genres; butch = « camionneuse » ou « gouine », plus ou moins].

Je n’avais aucune idée de ce que signifiait « transphobe », mais je savais que je ne voulais certainement pas être considérée comme telle. À cet âge, quand on nous dit quelque chose à l’école, on se contente de le croire. Nous avions confiance dans le fait que ce que les enseignants nous disaient était vrai.

Plus tard, j’ai demandé à ma mère ce qu’elle en pensait. Elle est féministe et critique le fait que les élèves se fassent dicter leur conduite. Elle m’a dit que souvent, tout dépend de l’usage que l’on fait des mots – que les membres des communautés homosexuelles utilisent le terme « gender bender » pour se décrire de manière positive et que le terme « butch » est utilisé par les lesbiennes pour décrire d’autres lesbiennes d’apparence plutôt masculine.

Alors que j’étais encore en première année, des filles de 11 ans de ma classe ont commencé à demander à être appelées « il » ou « eux ».

Peu après, un certain nombre d’autres filles ont fait pareil. J’ai eu l’impression qu’elles s’y sont mises parce que ça voulait dire qu’elles passaient pour des filles cool.

Ceux qui se disent trans ou non binaire bénéficient d’un traitement spécial et deviennent soudain le centre d’attention quand ils font leur « coming out« .

Dès qu’une fille dit qu’elle est un garçon, son nom est modifié sur le registre de l’école et les élèves sont invités à utiliser le nom de garçon qu’elles ont choisi.

Aujourd’hui, sur les 200 élèves de ma classe, au moins 20 se disent transgenres – la plupart sont des filles qui prétendent être des garçons ou des non-binaires. Bien qu’il y ait un garçon qui dit être une fille, ce sont surtout les filles qui disent être des garçons. Les jeunes de mon année ne se disent pas lesbiennes ou gays, car ces mots sont considérés comme une insulte.

Un garçon hétéro sort avec une fille hétéro qui se dit trans, donc il doit maintenant dire qu’il est bisexuel. Mes camarades de classe disent souvent que les filles trans sont des filles « meilleures » que les « autres filles ». Je trouve ça insultant. Mais les enseignants ne prennent aucune mesure, même s’ils entendent des conversations de ce genre.

J’ai récemment regardé avec des amis un reportage sur les changements apportés à la Loi sur la Reconnaissance du Genre en Écosse et chaque fois qu’un invité de l’émission disait « c’est une menace pour les droits liés au sexe », mes amis ricanaient et se moquaient. J’ai eu l’impression que les filles dans mon école n’avaient aucun droit et n’étaient pas respectées.

On entend constamment parler de transphobie et de sectarisme, et beaucoup d’élèves qui se disent trans se disent constamment « victimes », et que quiconque n’est pas trans est un agresseur.

Faire son coming out en tant que lesbienne ou gay n’a pas le même effet, mais d’après mon expérience, presque aucun étudiant ne le fait.

Mon amie Kelley* a été « affirmée » [acceptée sans poser de questions] comme garçon en 7e année. Elle a de graves problèmes de santé mentale et s’absente régulièrement de l’école car elle s’automutile.

Kelley a effectué une transition sociale sans qu’aucun enseignant ne la remette en question. Elle a un nouveau nom et peut maintenant utiliser les vestiaires des garçons. Tous mes amis croient vraiment à « l’identité de genre ». Les enseignants et les élèves désignent les filles et les garçons par « assignés femme à la naissance » ou « assignés homme à la naissance ». Ces termes sont abrégés en AFAB (assigned female at birth) et AMAB (assigned male at birth).

Le langage employé est également déroutant, comme le terme « skoliosexuel », qui désigne l’attirance pour les personnes non binaires. Je trouve ça ridicule, mais je ne peux pas le dire.

On voit aussi beaucoup de seins bandés, mais nous ne savons pas qui pourrait être sous bloqueurs de puberté parce que personne n’en parle. Une fille transsexuelle voudrait se procurer un serre-sein, et elle se plaint que ses parents s’y opposent.

Comme je crois en l’égalité des droits pour tous, je me suis inscrite au Club de l’Égalité, pour ensuite constater qu’il était impossible de parler d’un groupe victime de discrimination autre que les transgenres. Il existe une règle interdisant le port de badges à l’école, mais certains élèves portent des badges avec le drapeau et leurs pronoms trans sans que personne ne les réprimande.

Récemment, alors qu’un groupe d’entre nous regardait les Questions au Premier Ministre où les députés parlaient des soins de maternité en utilisant les termes « conjoint accoucheur » et « conjoint non accoucheur », je me suis demandée à voix haute pourquoi ils ne disaient pas simplement « mère ».

Une amie m’a réprimandée en me disant que les personnes qui ont un col de l’utérus ne sont pas toutes des femmes. Je n’ai pas voulu exprimer mon désaccord, car je savais ce qui se passerait: je serais humiliée publiquement.

Je me suis jusqu’à présent résolue à supporter la plupart de ces choses. Mais il y a certaines choses que je ne peux pas laisser passer. Par exemple, j’aime beaucoup J. K. Rowling, mais elle a été traitée de « TERF » (Trans-Exclusionary Radical Feminist – Féministe radicale trans-excluante) par une amie, qui a dit avoir eu le cœur brisé d’entendre que J. K. était « anti-trans ».

Je lui ai demandé en quoi J. K. était transphobe, mais cette amie n’a pas pu me donner de réponse et a simplement dit: « Je voudrais que les TERFS crèvent tous ». J’ai été choquée par sa colère.

Il y a également eu des commentaires violents sur les médias sociaux à l’égard des « transphobes », des élèves de l’école menaçant de les étrangler.

C’est pourquoi j’écris cet article de manière anonyme, même si je pense que je devrais pouvoir dire tout ceci sans craindre d’être attaquée. Je veux que les adultes sachent ce qu’il en est réellement aujourd’hui dans les écoles comme la mienne.

*Les noms ont été changés.

Les champs de la mort de Samoa – par le Dr Ah Kahn Syed.

Le Dr Ah Kahn Syed écrit des articles très bien documentés et pleins de bon sens. J’en avais traduit un ici, essentiel. En voici un autre. Il date un peu (enfin, trois mois) mais ce n’est pas un problème. Accrochez-vous à vos chaussettes, c’est du lourd et ça devient pire à la fin.

J’ai aussi traduit en fin d’article des commentaires de quelqu’un qui était sur le terrain à l’époque – donc source d’info de première main – et collabore avec Robert F Kennedy Jr. À ce propos, je reproduirai bientôt ici, puisqu’elle m’en donne l’autorisation, un article d’une autre collaboratrice de Kennedy, ma compatriote Senta Depuydt, extrait de son Substack.

J’ai remarqué que ce sont mes articles au titre le plus accrocheur (genre putaclic) qui sont les plus lus. Le titre du présent article ne rentrant clairement pas dans cette catégorie, vous seriez bien aimables d’aider à le diffuser, si vous pensez comme moi qu’il en vaut la peine.

Note: comme d’habitude, vous trouverez la traduction du texte qui figure sur les images et tweets juste en-dessous de ceux-ci, sous forme de citation.

Source.


Les champs de la mort de Samoa

Que s’est-il passé à Samoa en 2019 et pourquoi est-ce si important aujourd’hui?

Dr Ah Kahn Syed

19 novembre 2022

Nous remontons le temps aujourd’hui… pas tout à fait jusqu’à l’époque d’Ingersoll Lockwood [NdT. avocat et écrivain américain (1841-1918) – sur Wiki], juste un peu. En 2019. Juste avant la « pandémie COVID-19 ». L’endroit? Les magnifiques îles de Samoa.

Vous me demanderez: « De quoi parlez-vous? Que s’est-il passé à Samoa? »

Il s’est passé beaucoup de choses. Tout cela en un mois, en novembre 2019 – juste avant que la PANDEMIE™ ne frappe, et vous verrez que les similitudes avec la PANDEMIE™ sont étranges – jusqu’aux mêmes confinements forcés et vaccinations forcées qui n’ont jamais eu pour but que d’imposer le fascisme médical à une population – parce que tous les documents de planification pandémique antérieurs à 2020 disaient qu’ils n’étaient pas utiles pour contenir une épidémie virale.

Passons maintenant aux Samoa (et aux îles Fidji et Tonga voisines) en 2019. Voici la chronologie

  • Avril 2019 – Le ROR est relancé à Samoa après une pause du programme de vaccination en 2018 suite à deux décès d’enfants liés au vaccin. Le programme de vaccination a été mal accueilli par la population samoane et la prévalence était faible.
  • 1er oct 2019 – L’UNICEF a livré 135 000 doses de vaccins contre la rougeole à Fidji, 110 500 doses de vaccins contre la rougeole à Samoa (ainsi que des fournitures de vitamine A) et 12 000 doses de vaccins contre la rougeole à Tonga.
  • 18 octobre 2019 – Les Samoa déclarent une épidémie de rougeole.
  • 24 oct. 2019 – Les Tonga déclarent une épidémie de rougeole.
  • 7 novembre 2019 – Les Fidji déclarent une épidémie de rougeole (archives ici).
  • 15 Nov 2019 – L’état d’urgence est déclaré à Samoa après 1000 cas et 15 décès (dont 14 enfants de moins de cinq ans).

Immédiatement, la machine de propagande entre en action en faisant croire au monde que le problème est le fait que les Samoa – pour une année seulement – avaient un taux de vaccination inférieur à celui des îles voisines…

[NdT. source]
  • L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé et l’OMS à Samoa pour cibler les enfants âgés de 6 mois à 19 ans et les femmes qui ne sont pas enceintes entre 20 et 35 ans.
  • Toutes les écoles ont également été temporairement fermées à Samoa et le gouvernement a conseillé aux enfants de moins de 17 ans de ne pas assister à des rassemblements publics afin de contenir la propagation de la maladie.
  • Pour mieux contenir l’épidémie, le gouvernement tongien a annoncé la fermeture temporaire de toutes les écoles primaires publiques du 14 au 25 novembre.
  • Les Fidji ont une couverture de la rougeole de 94% en 2018, sur la base des estimations de l’OMS et de l’UNICEF de 94% de couverture vaccinale contre la rougeole.

D’autres estimations de la couverture vaccinale dans la région estiment en fait qu’elle est proche de 100% à Fidji et à Tonga et qu’elle a atteint 100% à Samoa en 2013, après quoi elle a commencé à baisser. En d’autres termes, si les vaccins fonctionnaient comme promis, l’immunité collective aurait dû être atteinte des années auparavant. En fait, malgré des taux de vaccination mondiaux supérieurs à 80%, il semble que la promesse d’immunité collective n’ait jamais été tenue pour la rougeole. [NdT. je connais personnellement quelqu’un qui a fait la rougeole trois fois, dont deux fois à l’âge adulte – et elle a été vaccinée enfant]

Figure: Couverture de la première dose de vaccin contre la rougeole (MCV1) et de la deuxième dose de vaccin contre la rougeole (MCV2) à Samoa, 2004-2018.
Pas de données pour 2015. Reproduit à partir de données extraites de la base de données de l’OMS.

Cela a été confirmé par le fait que les Fidji et les Tonga ont connu des épidémies de rougeole en dépit de taux de vaccination proches de 100% – les vaccins n’ont donc pas du tout empêché une vague massive d’infections.

Au total, 32 743 vaccinations ont été réalisées avant la Campagne de Vaccination de Masse.

Depuis l’activation de la Campagne le 20 novembre 2019, le Ministère a vacciné avec succès 17 088 personnes.

Des vaccinations gratuites continuent d’être administrées pour les groupes cibles ci-dessous.

Et en fait, il y avait eu une campagne de vaccination de masse qui avait déjà fourni 32 743 vaccins (principalement des enfants) avant l’épidémie – pour une population de 200 000 personnes, dont environ 20 000 enfants de moins de 5 ans. En d’autres termes, une partie suffisante de la population samoane avait été vaccinée en 2019 pour être « protégée » d’une épidémie mortelle de rougeole.

Alors pourquoi l’épidémie des Samoa était-elle un problème tel qu’elle a été rapportée dans le monde entier alors que les épidémies des Fidji et des Tonga ont été ignorées? Eh bien, des enfants mouraient. En grand nombre. En fait, le taux de mortalité dans l’épidémie de rougeole de Samoa de novembre 2019 était 40 fois supérieur au taux de mortalité habituel pour la rougeole dans les pays développés.

Pardon, quoi? Voici le tableau officiel en date du 8 décembre 2019 provenant du fil twitter du gouvernement samoan alors que la population était « vaccinée à 90% ».

Dans la catégorie des moins de 10 ans, ce chiffre est de 62 décès sur 2898, soit 2,1%1. Le taux de mortalité typique pour la rougeole dans les « économies développées » est de 0,05%. Voici une étude datant de 2009, mais d’autres études similaires ont été réalisées depuis.

J’ai volontairement choisi une revue ancienne, malgré le fait qu’elle ait été financée par l’OMS. Il est difficile de trouver une étude ultérieure qui ne soit pas financée par la Fondation Bill et Melinda Gates. Les auteurs ont conclu qu’il y avait une tendance à la baisse du ratio cas-létalité (case fatality rate, CFR) dans les populations vaccinées, mais que cette tendance n’était pas définitive et que la supplémentation en vitamine A pouvait également présenter un avantage. L’association sous-jacente la plus importante avec les CFR rapportés est en fait le lieu où l’étude a été réalisée, les zones rurales et urbaines présentant des CFR plus élevés du fait qu’ils étaient biaisés vers les zones ayant une incidence plus élevée de flambées de rougeole.

Nous pouvons donc supposer que le véritable CFR de la rougeole devrait être bien inférieur à 1% dans les populations saines, indépendamment de la couverture vaccinale. En fait, la vaccination contre la rougeole est censée prévenir les épidémies (c’est-à-dire l’infection) plutôt que les complications de l’épidémie (par exemple, le décès et la pneumonie). Il est donc intéressant de voir ce qui se passe dans des populations totalement non vaccinées et pourquoi les victimes peuvent mourir – un indice donné dans cette étude.

Cinq (83%) des 6 décès sont survenus chez des femmes, dont 3 avaient des maladies sous-jacentes. Le taux global de létalité était de 1,2%. Le taux de létalité était de 2% chez les femmes, 0,4% chez les hommes (P = 0,22), 1,7% pour les cas primaires et 0,7% pour les cas secondaires dans les ménages (P = 0,67). Un seul des enfants décédés avait reçu des soins médicaux. La rougeole s’est propagée rapidement dans ce groupe, n’épargnant que peu de personnes sensibles. Le manque de soins médicaux et la maladie sous-jacente semblent avoir contribué au taux élevé de létalité dans les communautés religieuses.

L’idée est qu’un aperçu rationnel des taux de mortalité dus à la rougeole devrait évaluer les soins médicaux apportés aux cas de rougeole plutôt que de s’appuyer sur la seule vaccination comme méthode de contrôle des décès dus à la rougeole. Pour étayer ce point, malgré les programmes de vaccination contre la rougeole qui touchent presque toutes les communautés de tous les pays du monde, qu’en est-il des taux de mortalité dus à la rougeole?

Les lecteurs avisés auront déjà deviné ce titre

Plus de 140 000 personnes meurent de la rougeole alors que les cas augmentent dans le monde entier
Les nourrissons et les jeunes enfants sont les plus exposés au risque de complications fatales, selon les agences sanitaires.

Oups.

L’épidémie dévastatrice et mortelle de Samoa présente donc deux aspects.

  1. Pourquoi une épidémie de rougeole s’est-elle déclarée dans trois îles voisines au même moment, quelques semaines seulement après la livraison de vaccins de l’UNICEF dans ces mêmes îles?
  2. Pourquoi le taux de mortalité dans l’épidémie des Samoa a-t-il atteint des niveaux si élevés, bien supérieurs à ce que l’on pourrait attendre dans un pays ayant accès aux soins de santé?

En ce qui concerne le premier point, il est clair que le vaccin n’a pas permis de prévenir les épidémies, ce qui signifie que soit les vaccins contre la rougeole ne fonctionnent pas (pas seulement le vaccin actuel, mais aussi ceux des années précédentes qui étaient censés conférer une immunité collective), soit une nouvelle souche de rougeole a été introduite, qui n’était pas couverte par les vaccins.

En ce qui concerne le deuxième point, les rapports sur le terrain montrent clairement qu’il a été très difficile d’obtenir des traitements médicaux pour les personnes touchées. Cela vaut vraiment la peine de regarder cet épisode de The Highwire de décembre 2019 qui donne une vision très différente de la situation que celle rapportée par le gouvernement et l’OMS.

[cliquer sur la photo pour accéder à la vidéo]

Ce qui ressort des rapports de l’époque aux Samoa, c’est que les soins médicaux de base, y compris la vitamine A, la vitamine C et d’autres mesures de soutien, ont été refusés aux enfants des Samoa. C’est presque comme s’il était nécessaire que beaucoup d’enfants meurent pour promouvoir un récit qui exigeait ensuite l’intervention du gouvernement « pour régler le problème ». Pour être clair, ces enfants n’avaient pas à mourir. Ils sont morts parce que le gouvernement avait besoin de convaincre la population qu’il était aux commandes et que la dissidence n’était pas autorisée. Les gouvernements font ce genre de choses. [NdT. le lien est en français]

Quoi qu’il en soit, l’intervention souhaitée a eu lieu rapidement, début décembre.

En réponse à l’épidémie actuelle de rougeole, le @samoagovt entreprendra une « Campagne de vaccination de masse en porte-à-porte » le jeudi 5 et le vendredi 6 décembre 2019 de 7h à 17h sur l’ensemble du territoire.
Lire l’avis complet sur https://facebook.com/samoagovt/


Un abus absolu de pouvoir et une violation des libertés et des droits individuels. Vous devriez être en train de distribuer la #VitamineA et la #VitamineC dont on a désespérément besoin, conformément aux recommandations de l’OMS sur la rougeole, et non de forcer les gens à se faire vacciner!

Qu’est-ce que cette « folle théoricienne de la conspiration anti-vaxx » prétend? La vitamine A et la vitamine C traitent la rougeole? C’est dingue, pas vrai?

Non.

La vitamine A pour traiter la rougeole chez les enfants

Pour que les choses soient claires, il est préférable que les enfants n’attrapent pas la rougeole, mais si c’est le cas, des mesures de soutien appropriées (comme dans les pays « développés » où la rougeole sévit toujours malgré des taux de vaccination supérieurs à 95%) réduisent le risque de décès. C’est également ce qu’affirme l’OMS.

Les complications graves de la rougeole peuvent être réduites par des soins de soutien assurant une bonne nutrition, un apport hydrique adéquat et le traitement de la déshydratation avec la solution de réhydratation orale recommandée par l’OMS. Cette solution remplace les liquides et autres éléments essentiels perdus par la diarrhée ou les vomissements. Des antibiotiques doivent être prescrits pour traiter les infections des yeux et des oreilles, ainsi que la pneumonie.

Tous les enfants diagnostiqués comme ayant la rougeole doivent recevoir deux doses de suppléments de vitamine A, administrées à 24 heures d’intervalle. Ce traitement rétablit les faibles taux de vitamine A pendant la rougeole, qui se produisent même chez les enfants bien nourris, et peut aider à prévenir les lésions oculaires et la cécité. Il a également été démontré que les suppléments de vitamine A réduisent le nombre de décès dus à la rougeole.

Bien sûr, la supplémentation en vitamine A est devenue en décembre une « théorie du complot anti-vaxx », malgré le fait que l’UNICEF ait livré des suppléments de vitamine A à Samoa en novembre.

Le personnel de santé et de communication a été envoyé par @UNICEF à Samoa pour stimuler la campagne de vaccination du gouvernement, livrant (jusqu’à mardi) 110 500 doses de vaccin et 30 000 comprimés de vitamine A. Des vaccins ont également été envoyés à Tonga, Fiji et N… @DFAT#AustralianAid #VaccinesWork

Et, comme à l’accoutumée, les mêmes voix sur Twitter, dont le seul but était de supprimer les comptes comme le nôtre qui fournissaient ce genre d’informations supplémentaires (qui pouvaient sauver des vies) à l’époque du COVID, s’y mettaient déjà lors de la catastrophe de Samoa.

Vous, les pétasses #AntiVaxxer, qui partagez sur les médias sociaux des informations sur #Samoa, #Measles & #VitaminA, est-ce que l’un d’entre vous s’est seulement rendu à Samoa, et a fait la sérologie de ces Samoans à qui vous voulez donner de la vitamine A, pour déterminer que chacun d’entre eux est déficient en vitamine A?

N’est-ce pas le même scénario que celui que nous avons vu ces 3 dernières années?

  1. Une épidémie virale apparaît de façon suspecte
  2. Des médicaments sûrs et réadaptés (y compris des vitamines) sont refusés comme traitement d’appoint à des personnes qui en bénéficieraient probablement sans aucun risque.
  3. Les fabricants de vaccins débarquent pour soi-disant sauver la situation (et probablement l’aggraver, car la vaccination d’une population pendant une épidémie est généralement une très mauvaise idée).
  4. Des groupes de pression sur les médias sociaux passent à l’action pour dénigrer toute personne suggérant autre chose que ce que BigPharma et BigGovt proposent comme solution, et beaucoup plus de gens meurent qu’ils n’auraient dû.

Je profite de cette occasion pour souligner que ces groupes de pression sont insidieux. Ils représentent le côté obscur de la science et de la médecine et tant qu’ils seront autorisés à faire ce qu’ils font, souvent sponsorisés par les gouvernements (comme moyen de contrôle coercitif de la population), les gens continueront à être contraints à des interventions médicales selon des méthodes qui ne sont guère différentes de celles de l’Allemagne nazie. Le résultat a été un niveau excessif de décès dans le monde entier et je tiens à souligner que sans ces fantassins parasites des groupes de pression, plusieurs centaines de milliers de décès auraient pu être évités. J’ai écrit à leur sujet pendant plus d’un an.

Cela vaut vraiment la peine de lire la transcription complète du discours de cette larve. Il est typique de l’élitisme auquel nous sommes confrontés, soutenu par les banques et le FEM. Rappelez-vous que ces gens pensent que vous (le prolétariat) ne devriez pas avoir le droit de vote et que vous êtes des mangeurs inutiles. Par conséquent, votre opinion n’est pas pertinente et ils décideront de ce qui est le mieux pour vous.
[NdT. la page en lien n’est plus en ligne]

La situation a empiré à Samoa car, une fois l’épidémie de rougeole atypique et atypiquement mortelle survenue, les choses ont rapidement dégénéré. Qu’a fait le gouvernement samoan? Il a imposé la vaccination contre la rougeole et a fait appel à l’armée chinoise pour l’aider (notez que toute référence à la présence de l’armée chinoise à Samoa a été supprimée de l’internet2). La population a reçu l’ordre de placer un drapeau rouge devant sa maison pour indiquer qu’elle n’était pas vaccinée. Vous voyez maintenant l’image du ghetto de Varsovie?

Samoa: la vaccination contre la rougeole devient obligatoire
À partir du mois prochain, chaque enfant samoan devra obligatoirement être vacciné contre la rougeole lorsqu’il aura atteint l’âge requis de six mois.

En fait, c’était tellement affreux qu’il y a eu une campagne de protestation sur Twitter avec le hashtag #NaziSamoa. Bonne chance pour trouver maintenant des tweets dissidents avec cette référence.

Mais alors que le nombre de cas et de décès continue de grimper, les autorités ont pris une mesure supplémentaire pour marquer les maisons des personnes non vaccinées.

« Il est conseillé au public d’attacher un tissu rouge ou un drapeau rouge devant leur maison et près de la route pour indiquer que des membres de leur famille n’ont pas été vaccinés », peut-on lire dans un communiqué du gouvernement publié mardi. « La marque rouge permet aux équipes d’identifier plus facilement les foyers à vacciner ».

Les militants anti-vaccins, quant à eux, protestent contre la campagne de vaccination et ont comparé le gouvernement aux nazis, en utilisant le hashtag #NaziSamoa sur Twitter.

Et bien sûr, pour « pousser » tout dissident samoan à se conformer à la directive gouvernementale, le gouvernement a également confiné le pays en fermant les écoles et en interdisant les rassemblements. Ça vous rappelle quelque chose?

Des drapeaux rouges flotteront au-dessus des maisons des personnes non-vaccinées à Samoa tandis que le gouvernement confine et que le nombre de morts de la rougeole augmente

Est-ce la dernière pièce du puzzle?

Il y a une pièce du puzzle des Samoa qui me taraude. Il s’agit de savoir pourquoi une population relativement vaccinée a pu s’en sortir si mal lors d’une épidémie de rougeole. Pour que cela se produise, il fallait que la souche soit inhabituelle. Or, la ligne officielle était qu’il s’agissait d’une souche D8, et non d’une « souche A liée à la vaccination ».

Ce qui m’a toujours turlupiné, c’est que je n’ai pu trouver aucune confirmation génomique de la souche de rougeole de Samoa dans Genbank. La seule souche documentée en 2019 provient des Samoa occidentales, et non des Samoa. Alors comment savons-nous qu’il s’agissait d’une souche de rougeole « naturelle » ? On ne le sait pas.

Et voici le détail insidieux. Le détail qui fait le lien avec le fait qu’il existe des preuves émergentes que le SARS-CoV-2 est apparu avant décembre 2019.

Imaginons que les pires psychopathes du monde (c’est-à-dire les virologues à gain de fonction3) créent une chimère entre l’un des virus les plus infectieux connus de l’homme (la rougeole) et le SARS-Cov-2. Et bien, c’est ce qu’ils ont fait, et cela fait un an que je ne cesse de le répéter. C’est ce petit bijou:

Les psychopathes sont souvent fiers de leur travail. C’est pourquoi ils aiment le signer.

C’est exact. Une chimère rougeole-SARS-CoV-2. Le composant rougeole est censé être tiré de cet article et utilise une construction de Roberto Cattaneo (Genbank MH144178) publiée en 2015. Alors, à quoi celle-ci a-t-elle été utilisée?

Un vaccin COVID-19 hautement immunogène et efficace, à base de virus de la rougeole, à action Th1.

La publication est datée de décembre 2020, mais elle a été soumise en juillet 2020 et comprenait des études sur des souris, ce qui prend généralement des mois. Il est donc très possible – et tout à fait conforme au mode opératoire de Baric – que cette construction ait été réalisée avant décembre 2019.

Bon, cette souche est censée être une souche de rougeole A inactive. Le seul problème est que, lorsque nous effectuons un BLAST sur cette souche (ou sur la Chimère), nous obtenons une correspondance assez fidèle avec une souche D8 de rougeole – à l’exception de plusieurs SNP (qui peuvent être induits en laboratoire par des additifs tels que la protéine APOBEC ou le molnupiravir). En d’autres termes, il est tout à fait possible que cette « souche vaccinale » soit la nouvelle souche de rougeole affectant Samoa. Bien sûr, je serais ravi que l’on me prouve que j’ai tort si quelqu’un dispose de la séquence génomique de la souche Samoa pour le prouver (ce n’est pas le cas).

Donc… nous sommes face à un ensemble de circonstances très inhabituelles. Je récapitule:

  1. Une épidémie de rougeole exceptionnellement virulente se déclare dans trois îles voisines du Pacifique après la livraison d’un vaccin par l’UNICEF.
  2. Sur l’une des îles, le taux de mortalité de l’épidémie est exceptionnellement élevé (et de l’ordre de grandeur de la première vague COVID).
  3. L’épidémie est utilisée pour tester la conformité de la population aux mesures de confinement et aux vaccinations forcées. Il y a très peu de résistance.
  4. À peu près au moment de cette épidémie, Ralph Baric – impliqué dans l’origine du SARS-Cov-2 – participe à la construction4 d’une chimère insolite rougeole-coronavirus dans laquelle la composante rougeole est homologue à la souche D8 de la rougeole (la souche déclarée à Samoa).
  5. Lorsque Samoa reçoit sa première vague officielle d’infections par le COVID, il n’y a pas de décès, ce qui suggère une immunité préalable5.

Et qu’est-ce que tout ça prouve?

Rien. Ça ne prouve rien. Mais ce que ça fait, c’est poser cette question:

Les Samoa ont-elles été le terrain d’essai pour la diffusion d’un coronavirus de type SARS en novembre 2019 – via un vaccin parrainé par l’UNICEF – qui a prouvé que la population mondiale pouvait être intimidée et contrainte d’accepter des vaccinations obligatoires?

Étant donné la façon dont l’OMS, l’UNICEF, le FEM et l’ONU se sont comportés au cours des trois dernières années, je pense que nous connaissons tous la réponse, n’est-ce pas?

Si vous étiez aux Samoa en novembre 2019 et que vous avez plus d’informations, merci de laisser un commentaire ci-dessous. En attendant…

« Au revoir »

  1. Le bilan final est de 83 morts. https://en.wikipedia.org/wiki/2019_Samoa_measles_outbreak
  2. Bien que l’implication directe de l’armée chinoise à Samoa ait été effacée de l’Internet, l’implication de la Chine dans le programme de vaccination contre la rougeole dans le Pacifique occidental ne l’a pas été. Notez l’implication de la Banque mondiale. https://archive.ph/wip/IMEW6
  3. Oui, les virologues à gain de fonction sont des psychopathes. Non seulement ils n’en ont rien à faire de savoir si leurs créations s’échappent, mais ils n’ont aucune difficulté à mentir à leur sujet et n’expriment aucune émotion lorsque des personnes en meurent. Les gens qui les couvrent sont tout aussi horribles. Vous savez qui vous êtes.
  4. Je renvoie le lecteur à ce post très important concernant les origines du COVID
  5. Notre grand ami et gourou de la protéomique Daoyu Zhang, sur le groupe Telegram micevmutton, en fournit ici un solide résumé. Il souligne le taux de mortalité exceptionnellement bas dû au COVID à Samoa, enregistré sur ourworldindata ici.
    En outre, le premier cas de COVID enregistré aux Samoa date de novembre 2020, soit près d’un an après la Chine.

Les Samoa du Pacifique enregistrent leur premier cas de coronavirus

La nation insulaire indique qu’un marin a été testé positif au coronavirus après être revenu d’Europe via la Nouvelle-Zélande.


Commentaires

Robert Kennedy Junior a joué un rôle important dans la mise en place d’une équipe médicale consultative pour tenter de comprendre le taux de mortalité et aider aux protocoles de traitement. J’ai personnellement constaté sur le terrain que, six à sept jours après la vaccination, d’énormes épidémies se produisaient dans les villages où les camionnettes de vaccination étaient passées. Nous étions très attentifs à recueillir des statistiques lorsque nous nous rendions sur place pour essayer d’identifier les tendances. Lorsque nous avons analysé nos chiffres, 98% des personnes qui tombaient malades avaient été systématiquement vaccinées 6 à 7 jours avant la maladie. L’excuse était que le vaccin n’avait pas eu le temps d’être efficace. Cependant, selon un immunologiste de l’équipe qui nous assistait, cette période de 6 à 7 jours correspondait également au temps nécessaire à un vaccin sous-atténué pour rendre le receveur malade. En outre, comme je l’ai mentionné, les tests envoyés en Australie se sont révélés négatifs pour la rougeole de type sauvage dans la majorité des échantillons. Alors, qu’est-ce qui rendait tant de personnes malades? Tout semblait indiquer que le vaccin était contaminé. L’un des médecins de l’équipe consultative m’a demandé de lui envoyer un flacon de vaccin pour qu’il puisse le faire analyser, mais nous n’avons jamais pu le faire. La sécurité autour des vaccins était assez stricte, chaque flacon étant répertorié à sa sortie et le flacon vide à sa rentrée, ce qui, selon le personnel, était inhabituel. Normalement, les flacons vides sont simplement jetés une fois utilisés.

La véritable tragédie est que, malgré la possibilité que nous ayons eu affaire à un vaccin contaminé, les enfants ne seraient jamais morts si les protocoles de traitement que nous préconisions avaient été utilisés. Nous avons affiné un protocole de traitement mis au point par le regretté Dr Archie Kalokerinos, utilisé sur des enfants du Territoire du Nord, en Australie, sur des enfants indigènes, en utilisant des doses élevées de vitamine C et A. Pas une seule vie n’aurait dû être perdue.

L’inefficacité des traitements approuvés par l’ONU/OMS a été démontrée plus tard dans un tribunal par un témoin à charge.

Edwin Tamasese, 19 novembre 2022

Nous donnions la vitamine C à très haute dose sous forme d’ascorbate de sodium et d’acide ascorbique. 1 gramme toutes les deux heures. L’état des enfants s’améliorait en seulement 6 heures. Une fois qu’ils avaient retrouvé le réflexe de manger, nous donnions de la vitamine A à raison de 200 000 UI par dose en deux fois sur 24 heures, puis nous arrêtions. Pour les cas les plus graves, certains qui avaient été renvoyés chez eux pour y mourir, il étaient remis sur pied en 3 jours.

Edwin Tamasese, 12 décembre 2022

La paix du cimetière – Discours de l’ex-Premier Ministre de Malaisie Mahathir Mohamad, 9 mars 2015 (extrait).

Encore un complotiste. Ils sont partout.

Stérilisation par injection, morts subites, turbo-cancers, euthanasie, inflation, destruction de l’économie et des classes moyennes, monnaies digitales programmables, prix de l’énergie, « réforme des retraites »?

Des co-ïn-ci-dences.

Source.


Traduction

Commentatrice: L’ancien Premier Ministre malaisien, Dr Mahathir Muhammad, a déclaré que l’[Accord] de partenariat transpacifique ou TPPA est une stratégie du Nouvel Ordre Mondial menée par un puissant groupe de personnes dirigé par les États-Unis pour dominer l’économie mondiale. S’exprimant lors de la conférence internationale intitulée « New World Order: A Recipe for Peace or War » [Nouvel Ordre Mondial: Une recette pour la paix ou la guerre] organisée par la Perdana Global Peace Foundation, le Dr Mahathir a déclaré que la mondialisation et le commerce sans frontières sont utilisés pour établir un gouvernement mondial unique.

Dr Mahathir Muhammad: Fondamentalement, il s’agit de la création d’un gouvernement mondial. Nous devrions abolir tous les États, toutes les nations, toutes les frontières et n’avoir qu’un seul gouvernement mondial. Et ce gouvernement mondial devra être dirigé par certaines personnes, les élites, des gens très riches, très intelligents, très puissants à bien des égards. Ce sont eux qui gouverneront le Monde.

Il n’a pas été beaucoup question de démocratie ou de choix des dirigeants. Au lieu de cela, il devait y avoir un gouvernement par ces élites, qui imposeront leurs règles à tous les habitants de ce monde. Et pour ceux qui ne sont pas disposés à s’y soumettre, il y aura des punitions. Et la paix que nous obtiendrons d’eux sera la paix du cimetière.

Car l’intention est aussi de réduire le nombre de personnes dans ce monde. Au moment où le Nouvel Ordre Mondial a été énoncé, la population de ce monde n’était que de trois milliards. L’intention était de la réduire à un milliard. Aujourd’hui, la population mondiale est de sept milliards [NdT. en 2015; huit milliards en 2023]. Il sera nécessaire de tuer plusieurs milliards de personnes, de les faire mourir de faim ou de les empêcher de donner naissance afin de réduire la population de ce monde.


Transcription

Commentator: Malaysia’s former Prime Minister, Dr Mahathir Muhammad said that the Transpacific Partnership [Agreement] or TPPA is a New World Order strategy by a powerful pact of people led by the US to dominate the world economy. Speaking at the international conference titled « New World Order: A Recipe for Peace or War » organized by the Perdana Global Peace Foundation, Dr Mahathir said globalization and borderless trade are being used to establish a one world government.

Dr Mahathir Muhammad: Basically, it is about having a world government. We should abolish all states, all nations, all borders but instead have only one world government. And that world government is to be by certain people, elites, people who are very rich, very intelligent, very powerful in many ways. They are the ones who will govern the World.

There was not much talk about democracy or choice of leaders. Instead, there was to be a government by these elites who will impose their rules on everyone in this world. And for those who are unwilling to submit to them, there will be punishment. And the peace that we will get from them is the peace of the graveyard.

Because the intention also is to reduce the number of people in this world. At the time when the New World Order was enunciated, the population of this world was only three billion. The intention was to reduce it to one billion. Now the population of the world is seven billion. There will be a need to kill many billions of people or to starve them to death or to prevent them from giving birth in order to reduce the population of this world.

Climat: Témoignage de John R. Christy devant la Chambre des Représentants des États-Unis.

Ce témoignage date de 2016. Il est, selon la formule consacrée, plus que jamais d’actualité, maintenant que nos amis du FEM – et la majorité des gouvernements – ont décidé de tout miser sur « l’urgence climatique », pour passer à la moulinette élevage, alimentation, industrie, énergie, transports et liberté individuelle. Il complète la série de John Dee sur la mesure des températures au Royaume-Uni, que j’avais commencé à traduire et publier puis interrompue vu le manque d’intérêt des lecteurs – dommage. Je vous invite vivement à lire celui-ci, quitte à survoler les passages plus techniques (qui ne sont pas inabordables), et à en retirer le principe général. On y retrouve les méthodes classiques de modélisation frauduleuse, bidouillage des mesures et censure des scientifiques indépendants, mises en oeuvre pour le Covid et ses produits dérivés.

Comme il est question ici de « consensus scientifique », considérez ceci comme le deuxième volet de la série d’articles que j’ai commencée il y a quelque temps.

Les principales abréviations utilisées ici sont:

  • LT: basse troposphère (low troposphere)
  • MT: troposphère moyenne (mid-troposphere)
  • GIEC: Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat
  • UAH: Université d’Alabama à Huntsville
  • NMAT: Température nocturne de l’air marin (Night Marine Air Temperature)
  • NOAA: Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (National Oceanic and Atmospheric Administration)
  • NCEI: Centres nationaux d’information sur l’environnement (National Centers for Environmental Information)
  • APE: Agence pour la Protection de l’Environnement américaine (Environment Protection Agency – EPA)
  • UKMet: Service national britannique de météorologie

Source.


Traduction

Commission des sciences, de l’espace et de la technologie de la Chambre des Représentants des États-Unis

2 février 2016

Témoignage de John R. Christy

Université d’Alabama à Huntsville.

Je m’appelle John R. Christy, Professeur émérite en Sciences de l’Atmosphère, Climatologue d’État de l’Alabama et Directeur du Centre des Sciences du Système Terrestre à l’Université d’Alabama à Huntsville. J’ai été auteur principal, auteur collaborateur et réviseur des évaluations du GIEC des Nations Unies, j’ai reçu la médaille de la NASA pour réalisations scientifiques exceptionnelles et, en 2002, j’ai été élu membre de l’American Meteorological Society.

C’est un privilège pour moi d’offrir mon analyse de la situation actuelle concernant (1) les ensembles de données de température utilisés pour étudier le climat, (2) notre compréhension fondamentale du changement climatique et (3) l’effet que des réglementations, telles que l’accord de Paris, pourraient avoir sur le climat. J’ai également joint un extrait de mon témoignage au Sénat en décembre dernier, dans lequel j’aborde (1) la notion populaire selon laquelle les événements climatiques extrêmes augmentent en raison du changement climatique d’origine humaine (ce n’est pas le cas), et (2) la direction malheureuse prise par la recherche dans ce domaine.

La meilleure façon de décrire mon domaine de recherche est de dire qu’il s’agit de construire des ensembles de données à partir de rien pour mieux comprendre ce que fait le climat et pourquoi il le fait – une activité que j’ai commencée adolescent il y a plus de 50 ans. J’ai utilisé des observations de surface traditionnelles ainsi que des mesures effectuées par des ballons et des satellites pour documenter l’histoire du climat. Un grand nombre de nos ensembles de données UAH sont utilisés pour tester des hypothèses sur la variabilité et le changement climatiques.

(1.1) Données de température de la couche supérieure de l’air provenant de satellites et de ballons

Je commencerai par une discussion qui a été suscitée par une campagne de plus en plus active d’affirmations négatives faites à l’encontre des observations, c’est-à-dire des données, des températures de l’air supérieur. La Figure 1, en particulier, a attiré une attention considérable de la part de ceux qui considèrent que le système climatique subit une transformation rapide, causée par l’homme, vers un climat auquel les gens auront beaucoup de mal à s’adapter. Ce simple graphique montre que la projection moyenne du modèle, sur laquelle se fondent leurs craintes (ou leurs espoirs?), est médiocre en ce qui concerne la mesure fondamentale de la température censée être la plus sensible aux gaz à effet de serre supplémentaires – la température atmosphérique globale de la couche située entre la surface et 15 000 mètres. [La couche représentée est connue sous le nom de troposphère moyenne ou MT et est utilisée parce qu’elle chevauche la région de l’atmosphère tropicale qui présente la plus grande signature anticipée de la réponse à l’effet de serre par masse globale – entre 6 000 et 15 000 mètres]. Le graphique indique que la théorie sur la façon dont les changements climatiques se produisent, et l’impact associé des gaz à effet de serre supplémentaires, n’est pas suffisamment bien comprise pour reproduire le climat passé [voir la partie (2)]. En effet, les modèles surchauffent clairement l’atmosphère. Le problème qui se pose pour le Congrès est que des projections de modèles aussi manifestement déficientes sont utilisées pour élaborer des politiques.

Fig. 1: Valeurs moyennes sur cinq ans de la température globale annuelle moyenne (1979-2015) (appelée « troposphérique moyenne » ou « MT ») telle que représentée par la moyenne des 102 modèles climatiques CMIP5 du GIEC (rouge), la moyenne de 3 ensembles de données satellitaires (vert – UAH, RSS, NOAA) et 4 ensembles de données par ballon (bleu, NOAA, UKMet, RICH, RAOBCORE).

Ce résultat remettant en cause la théorie actuelle du réchauffement par effet de serre de manière relativement directe, plusieurs attaques bien financées ont été lancées contre ceux d’entre nous qui éloaborent et utilisent ces ensembles de données et contre les ensembles de données eux-mêmes. En tant que climatologue, je me suis retrouvé, avec des collègues partageant les mêmes idées, projeté dans un monde plus étroitement associé à la diffamation et à la diversion, que l’on trouve par exemple dans la politique de Washington, plutôt qu’à un discours objectif et dépassionné communément admis dans le domaine scientifique. Les enquêtes menées sur nous par le Congrès et les médias sont motivées par l’idée que quiconque n’est pas d’accord avec le point de vue de l’establishment climatique sur le dangereux changement climatique doit être à la solde d’organisations calomnieuses ou être mentalement déficient.

C’est également dans ce milieu qu’est propagé le matériel promotionnel, c’est-à-dire la propagande, qui tente de discréditer ces données (et les chercheurs) par des allégations qui ne mènent à rien.

Plusieurs de ces allégations contre les données sont apparues il y a quelques semaines sous la forme d’une vidéo bien ficelée. J’aborderai ses principales affirmations avec le matériel suivant, qui, sous une forme similaire, est apparu dans la littérature évaluée par les pairs au fil des ans.

La vidéo en question a été promue par un groupe de pression sur le changement climatique (Yale Climate Connections, http://www.yaleclimateconnections.org/2016/01/over-reliance-on-satellite-data-alone-criticized/) dans laquelle des scientifiques renommés font des affirmations pour la plupart dénuées de sens ou complètement fausses par rapport aux preuves de la Fig. 1. Je souhaite faire quatre remarques concernant cette vidéo et démontrer la tactique de diversion pour laquelle ce genre de vidéos orientées, ainsi que les médias qui les imitent joyeusement, se sont rendus célèbres.

Premièrement, il est affirmé que les satellites ne mesurent pas la température. En réalité, les capteurs des satellites mesurent la température par les radiations émises – la même méthode qu’un médecin utilise pour mesurer la température corporelle avec une grande précision à l’aide d’une sonde auriculaire. L’oxygène atmosphérique émet des micro-ondes, dont l’intensité est directement proportionnelle à la température de l’oxygène, et donc de l’atmosphère. Le fait que les satellites mesurent la température est évident dans le graphique suivant, qui compare les données satellitaires de l’UAH aux températures calculées à partir des thermistances des ballons. Soit dit en passant, la plupart des mesures de la température de surface sont indirectes et utilisent une résistance électronique.

Fig. 2: Variations moyennes de température mesurées dans 59 stations de radiosondage aux États-Unis (fabricant VIZ) et en Australie.

Deuxièmement, les scientifiques affirment que la chute verticale (décroissance orbitale) des satellites due à la friction atmosphérique provoque un refroidissement parasite dans le temps. Cette chute verticale a un impact non mesurable sur la couche (MT) utilisée ici et constitue donc une affirmation dénuée de sens. Dans des versions beaucoup plus anciennes d’un autre produit de couche (LT ou Basse Troposphère), ce problème existait, mais il a été facilement corrigé il y a près de 20 ans. Ainsi, le fait de soulever des problèmes qui affectaient une variable différente qui, de toute façon, a été corrigée il y a de nombreuses années est une manœuvre de diversion évidente qui, à mon avis, démontre la faiblesse de leur position.

Troisièmement, les scientifiques parlent des faux changements de température qui se produisent lorsque les satellites dérivent dans la direction est-ouest, le problème dit de la dérive diurne (que nous avons été les premiers à détecter et à prendre en compte). Ils parlent d’une erreur de signe dans la procédure de correction qui a modifié la tendance. Encore une fois, cette erreur n’était pas un facteur dans la couche MT de la Fig. 1, mais pour la couche LT, qui est différente. Et, encore une fois, cette question a été traitée pour la LT il y a 10 ans.

Enfin, bien que cela ne soit pas spécifiquement mentionné dans cette vidéo, certains de ces scientifiques prétendent que la Fig. 1 ci-dessus est en quelque sorte manipulée, dans le but de cacher leur croyance dans les prouesses et la validité des modèles climatiques. À cela, au contraire, je réponds que nous avons présenté les données de la manière la plus significative possible. Il s’agit ici du taux de réchauffement de l’atmosphère globale, c’est-à-dire de la tendance. Cette mesure nous indique à quelle vitesse la chaleur s’accumule dans l’atmosphère – la mesure fondamentale du réchauffement climatique. Pour représenter visuellement ce phénomène, j’ai ajusté tous les ensembles de données afin qu’ils aient une origine commune. Pensez à cette analogie: j’ai participé à plus de 500 courses au cours des 25 dernières années et, à chaque fois, tous les coureurs partent du même endroit au même moment dans le simple but de déterminer qui est le plus rapide, et de combien, à l’arrivée. Il est évident que la vitesse globale relative des coureurs est déterminée par leur position au moment où ils franchissent la ligne d’arrivée, mais ils doivent tous partir ensemble.

De la même manière, j’ai construit le graphique de façon à ce que la ligne de tendance de toutes les séries chronologiques de température commence au même point en termes d’amplitude et de temps (valeur zéro en 1979) afin que le lecteur puisse voir l’ampleur de l’écart à la ligne d’arrivée (2015). Un aperçu de cette méthode est illustré à la Fig. 3 où je présente ce qui est vu à la Fig. 1, sauf qu’il s’agit uniquement de la ligne de tendance sans les variations qui se produisent chaque année en raison des volcans et autres facteurs. Cela revient à tracer la vitesse moyenne globale d’un coureur le long du parcours, même s’il a probablement couru plus lentement dans les montées et plus vite dans les descentes.

Cette image indique que les modèles, en moyenne, réchauffent cette couche globale environ 2,5 fois plus vite que ce que les observations indiquent. Il s’agit d’une différence significative non expliquée, qui indique que la théorie de l’impact de l’effet de serre sur la température atmosphérique n’est pas suffisamment connue pour même reproduire ce qui s’est déjà produit. Nous ne parlons pas ici de 10 ou 15 ans, mais de 37 ans – bien plus d’un tiers de siècle. Le fait que deux types de systèmes de mesure très indépendants (ballons et satellites) construits par une variété d’institutions (gouvernement, université, privé) montrent tous un taux de réchauffement beaucoup plus lent donne une grande confiance dans leur résultat. Ainsi, les preuves suggèrent fortement que la théorie, telle qu’elle est incarnée dans les modèles, va beaucoup trop loin en forçant l’atmosphère à retenir la chaleur alors qu’en réalité, l’atmosphère a les moyens d’évacuer cette chaleur et se réchauffe donc à un rythme beaucoup plus lent.

Fig. 3: La ligne de tendance linéaire sur la période 1979-2015. Les couleurs représentent les mêmes données sources que dans la Fig. 1.

J’ai montré ici que pour l’atmosphère globale, les modèles surchauffent l’atmosphère d’un facteur d’environ 2,5. Par ailleurs, si on se concentre sur les tropiques, les modèles montrent un réchauffement par effet de serre encore plus important dans cette couche. Cependant, un calcul similaire avec les observations présentées à la Fig. 3 indique que les modèles surchauffent l’atmosphère tropicale d’un facteur d’environ 3, (modèles +0,265, satellites +0,095, ballons +0,073 °C/décennie), ce qui indique à nouveau que la théorie actuelle est en contradiction avec les faits. (voir à nouveau la section 2).

C’est une stratégie téméraire, à mon avis, que de promouvoir activement les résultats des modèles climatiques théoriques tout en attaquant les multiples lignes de preuves issues d’observations. Il convient de noter qu’aucun des ensembles de données d’observation n’est parfait et qu’il est sain de continuer à les examiner, mais lorsque de multiples groupes indépendants génèrent les ensembles de données et que les résultats de deux systèmes totalement indépendants (ballons et satellites) concordent étroitement et sont en désaccord avec les résultats du modèle, on ne peut que se poser des questions sur la décision de lancer une offensive contre les données. Cela n’a d’après moi aucun sens scientifique.

(1.2) Questions relatives à la température de surface

Il existe plusieurs problèmes concernant les ensembles de données sur la température de surface qui sont trop complexes pour être abordés dans ce document. Je me concentrerai sur quelques points qui me sont familiers et sur lesquels j’ai publié.

(1.2.a) La température de surface comme mesure pour détecter l’influence de l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre

L’un de mes nombreux centres d’intérêt en matière de climat est la manière dont les températures de surface sont mesurées et dont elles sont affectées par leur environnement, en particulier au-dessus des terres. Dans plusieurs articles (Christy et al. 2006 J. Climate, Christy et al. 2009 J. Climate, Christy 2013 J. Appl. Meteor. Clim. et Christy et al. 2016 J. Appl. Meteor. Clim.) j’ai examiné de près les stations individuelles dans différentes régions et je suis arrivé à la conclusion que l’ampleur du signal relativement faible que nous recherchons dans le changement climatique d’origine humaine est susceptible d’être faussé par la croissance de l’infrastructure autour des stations thermométriques et la variété des changements que ces stations subissent au fil du temps, ainsi que la variabilité des hauts et des bas naturels du climat. Il est difficile d’ajuster ces facteurs de contamination afin d’extraire un ensemble de données pures pour la détection de l’effet de serre, car souvent, l’influence non climatique se manifeste très progressivement, exactement comme on l’attendrait des réactions à une intensification de l’effet de serre.

En examinant les températures de l’océan (Christy et al. 2001, Geophys. Res. Lett.), j’ai découvert que les tendances de la température de l’eau (1m de profondeur) ne suivent pas bien celles de la température de l’air juste au-dessus de l’eau (3m), même si les deux sont mesurées sur la même bouée pendant 20 ans. Ceci est important pour la discussion ci-dessous où la NOAA a utilisé les températures de l’air marin pour ajuster les mesures de la température de l’eau à partir de navires.

Il existe de nombreux autres facteurs qui rendent les ensembles de données sur la température de surface peu efficaces pour la détection d’un réchauffement accru dû à l’effet de serre, (a) le manque de couverture géographique systématique dans le temps, (b) les méthodes et instruments de mesure non systématiques dans le temps et l’espace, (c) la mesure ponctuelle représente au mieux une zone locale minuscule et (d) est facilement affectée par de légers changements dans l’environnement, qui peuvent se produire par exemple lorsqu’une station se déplace. Des efforts considérables ont été déployés pour essayer d’ajuster les données brutes de surface afin d’obtenir une série chronologique qui représenterait celle d’un environnement vierge, et j’ai dirigé ou participé à certains de ces efforts (par exemple pour la Californie centrale dans Christy et al. 2006 et pour l’Afrique de l’Est dans Christy et al. 2009 et Christy 2013).

Ainsi, fort d’une expérience dans la construction d’ensembles de données de température de surface, par satellite et par ballon, et en tenant compte du signal que nous recherchons pour détecter une intensification de l’effet de serre, il me semble que l’utilisation des mesures atmosphériques globales offre la meilleure opportunité de répondre aux questions sur la réaction du climat à ce changement de composition atmosphérique induit par l’homme. L’atmosphère profonde est beaucoup plus cohérente dans l’espace et dans le temps en termes de variations. Elle n’est pas affectée par le développement humain à la surface. Elle est mesurée systématiquement. Certes, les températures mesurées par satellite et par ballon nécessitent leurs propres ajustements et ne peuvent être considérées comme « parfaites », mais elles offrent une indépendance l’une par rapport à l’autre qui permet des études de comparaison directe. En ce qui concerne la détection de l’intensification de l’effet de serre, il se trouve que la troposphère, comme l’indiquent les modèles, est la région atmosphérique qui réagit le plus, c’est-à-dire qui se réchauffe le plus rapidement, et constitue donc, à mon avis, une mesure qui offre un meilleur moyen de détecter l’influence humaine sur le climat.

(1.2.b) Le nouveau jeu de données sur les températures de surface de la NOAA

Une série d’articles a été publiée l’année dernière (notamment Huang et al. 2015 J. Climate, Karl et al. 2015 Science) décrivant un nouvel ensemble de données sur la température de surface élaboré par la NOAA qui indique un réchauffement un peu plus important au cours des 10 à 25 dernières années que les versions précédentes. Le principal changement concernait les températures de l’eau de mer dans l’ensemble de données désormais connu sous le nom de ERSSTv4. Ce changement a introduit un réchauffement supplémentaire dans les données à partir de 1990 environ. La principale raison de ce nouveau réchauffement, comme le notent les auteurs, est l’ajustement appliqué aux données des bouées, ajoutant environ +0,12 °C aux relevés des bouées. En 1980, seuls 10% environ des rapports de données provenaient de bouées, mais en 2000, 90% environ étaient des données de bouées. Ainsi, étant donné que l’influence des données des bouées a augmenté de manière significative au fil du temps, le simple ajout d’un biais à toutes les bouées dès le début a créé une tendance plus chaude à mesure qu’elles devenaient la principale source d’information.

Un certain contexte est nécessaire. Contrairement aux ensembles de données des satellites et des ballons qui mesurent une quantité systématique (essentiellement la température de l’air atmosphérique), les ensembles de données sur la température de surface sont un mélange de températures de l’air (sur terre) et de l’eau (sur l’océan) mesurées à l’aide d’une gamme considérable d’instruments, d’expositions et de méthodes. Sur terre, les stations météorologiques mesurent la température de l’air dans différents types d’abris pour instruments et par différentes techniques à un niveau d’environ 1,5m au-dessus du sol. Au-dessus de l’océan, cependant, la température utilisée est celle de l’eau elle-même, et non celle de l’air au-dessus, de sorte que les ensembles traditionnels de données sur la surface du globe ne mesurent pas un paramètre physique homogène sur terre et dans l’océan. En outre, la profondeur à laquelle est mesurée la température de l’eau est très variable, de 0,6 à 15 mètres environ, et les méthodes utilisées vont des seaux remontés sur le pont dans lesquels on insère un thermomètre aux températures de l’admission du moteur, beaucoup plus profondes dans l’eau, en passant par les bouées, dérivantes ou amarrées au fond. Le fait que la température varie en fonction de la profondeur est donc un problème à résoudre avant de pouvoir tenter de construire un ensemble de données systématique. De plus, les mesures ne sont pas cohérentes dans l’espace et dans le temps, et de grandes régions, comme l’Afrique et les océans du Sud, ne sont pas mesurées.

N’oubliez pas que même si la tendance de cet ensemble de données de la NOAA est devenue plus positive au cours des 10 à 20 dernières années, elle reste inférieure aux projections des modèles climatiques à long terme. Pour les périodes plus longues, comme la période depuis 1979, date à laquelle les satellites ont commencé à mesurer les températures atmosphériques globales, le nouvel ensemble de données mondiales est similaire à celui du Centre Hadley (1979-2015: NOAA +0,155 °C/décennie, Centre Hadley UKMet, +0,165 °C/décennie). Cependant, des questions subsistent concernant le nouvel ensemble de données sur l’eau de mer de la NOAA, notamment sur la manière dont il indique un réchauffement plus important que les autres au cours des 20 dernières années. La Figure 4 présente les tendances océaniques pour la région 20S à 60N (c’est-à-dire les océans tropicaux et de l’hémisphère nord – il y avait trop peu de données au sud du 20S pour y générer des températures de l’air proche de la surface). Quatre ensembles de données sont représentés: NOAA (NOAA, rouge), Centre Hadley (HadCRUT4, orange), une température préliminaire de l’air proche de la surface sur les océans par mon étudiant diplômé Rob Junod (jaune) et la température de l’air de la couche profonde de l’UAH provenant des satellites (bleu). Les données NOAA et HadCRUT4 sont des températures de l’eau de mer près de la surface, elles devraient donc être identiques.

La NOAA a utilisé une curieuse variable de référence pour calibrer les températures de l’eau mesurées à partir des prises d’eau des navires – la température de l’air marin nocturne (NMAT). C’est curieux car les NMAT elles-mêmes nécessitent des ajustements considérables, c’est-à-dire des corrections pour la hauteur du pont du navire, etc. Quoi qu’il en soit, à partir de là, les données des bouées ont ensuite été ajustées pour correspondre aux données des navires. Il semble donc que le processus d’ajustement fondamental dépende des NMAT pour ajuster les données des navires et ensuite ajuster les données des bouées. Le produit final de la NOAA mélange toutes ces données, et comme la représentation géographique des différents systèmes a changé de façon spectaculaire (comme on l’a noté, d’environ 10% de bouées et 90% de navires en 1980 à 90% de bouées et 10% de navires aujourd’hui – Huang et al. 2015), un ajustement appliqué aux bouées influencera automatiquement la tendance.

Je suis conscient que le Comité a cherché à obtenir des informations sur ce curieux processus et a demandé à la NOAA de générer des ensembles de données basés uniquement sur des systèmes de mesure cohérents, c’est-à-dire des navires seuls, des bouées seules et des NMATs seuls, afin de voir si l’un des systèmes aurait pu influencer les tendances de manière inappropriée en raison des changements de distribution. La NOAA n’a pas été en mesure de répondre à cette demande. En même temps, j’ai demandé à mon étudiant diplômé, Rob Junod, de faire le travail pour le NMAT. Ce qui est présenté ici est préliminaire, mais suit une grande partie des travaux précédents sur les NMAT (développés au National Oceanographic Centre et au Centre Hadley au Royaume-Uni) avec l’avantage supplémentaire d’être mis à jour en 2014. La meilleure couverture géographique des données a été trouvée entre 20°S et 60°N. Cette zone a donc également été appliquée aux autres ensembles de données pour une comparaison entre éléments identiques. Les résultats sont présentés à la Figure 4, dans laquelle toutes les tendances se terminent en 2014 mais couvrent des périodes par tranches de deux ans, de 20 ans à 10 ans.

Figure 4. Tendances décennales (°C/décennie) de quatre ensembles de données de température sur les océans de 20°S à 60°N pour des périodes variables se terminant en 2014. Le rouge et l’orange sont des ensembles de données sur la température de l’eau de mer en surface provenant de la NOAA et du Centre Hadley (HadCRUT4). Le jaune est un ensemble de données de température de l’air proche de la surface (Night Marine Air Temperature) construit par l’UAH (préliminaire). Le bleu est la tendance de la température de l’atmosphère profonde (de la surface à 10 000 mètres ou basse troposphère) à partir des émissions de micro-ondes captées par les satellites (également UAHv6.0b5).

Un certain nombre d’observations sautent aux yeux dans la Fig. 4. (1) En termes de tendance de température, les températures de l’air sont inférieures à celles de l’eau (comme indiqué dans mon étude de 2001 mentionnée ci-dessus.) (2) NOAA réchauffe le plus rapidement dans toutes les périodes. (3) Au cours des 10 à 14 dernières années, les tendances de l’HadCRUT4 concordent mieux avec la série de données sur la température de l’air proche de la surface (étant proche de zéro et soutenant la notion de hiatus) qu’avec les tendances de sa quantité physiquement identique de la NOAA. (4) L’ampleur des tendances des NMAT se situe entre les tendances de l’atmosphère profonde et de l’eau de mer.

Cette figure génère également un certain nombre de questions sur la qualité des données. (1) Si les NMAT ont été utilisées pour calibrer les températures des navires, puis les navires pour calibrer les températures des bouées, pourquoi la série de données de la NOAA diffère-t-elle autant de son point de référence de base – les NMAT? (2) A quoi ressemblent les séries temporelles et quelles sont les tendances de la sous-période pour l’eau de mer lorsque seuls les navires et/ou les bouées sont utilisés pour construire l’ensemble de données pour les 20-25 dernières années? (3) Que montre la série chronologique de la série de données NMAT de la NOAA (c’est-à-dire leur référence)?

Les véritables questions scientifiques ici sont celles qui ont une importance significative pour la compréhension de la façon dont les gaz à effet de serre supplémentaires pourraient affecter le climat, comme le montre la section suivante.

(2) Dans quelle mesure comprenons-nous le changement climatique?

L’un des objectifs scientifiques essentiels de notre époque est de déterminer si les émissions dues aux activités humaines ont un impact sur le climat et, si oui, dans quelle mesure. Cette tâche est d’autant plus difficile que nous savons que le système climatique est déjà soumis à des changements importants sans l’influence de l’homme. Étant donné qu’il n’existe pas de dispositif de mesure qui détermine explicitement la cause des changements climatiques que nous pouvons mesurer, comme la température, notre science doit adopter une approche différente pour chercher à comprendre ce qui cause les changements, c’est-à-dire quelle part est naturelle et quelle part est induite par l’homme. L’approche de base aujourd’hui utilise des modèles climatiques. (Les projections de ces modèles sont également utilisées pour les politiques en matière de carbone).

Il est important de comprendre que les résultats de ces modèles (c’est-à-dire les projections du climat futur et le lien spécifique que l’augmentation du CO2 pourrait avoir sur le climat) sont définis comme des hypothèses ou des affirmations scientifiques – les résultats des modèles ne peuvent être considérés comme une preuve des liens entre les variations climatiques et les gaz à effet de serre. Ces modèles sont des programmes informatiques complexes qui tentent de décrire, à l’aide d’équations mathématiques, le plus grand nombre possible de facteurs affectant le climat et d’estimer ainsi comment le climat pourrait évoluer à l’avenir. On espère que le modèle fournira des réponses précises aux variables climatiques, comme la température, lorsque des gaz à effet de serre supplémentaires sont inclus dans le modèle. Cependant, les équations de presque tous les processus climatiques importants ne sont pas exactes et représentent les meilleures approximations que les modélisateurs peuvent concevoir et que les ordinateurs peuvent gérer à ce stade.

Un aspect fondamental de la méthode scientifique est que si nous affirmons comprendre un système (tel que le système climatique), nous devons être en mesure de prédire son comportement. Si nous sommes incapables de faire des prédictions précises, c’est qu’au moins certains des facteurs du système ne sont pas bien définis ou peut-être même manquants. [Notez toutefois que le fait de reproduire le comportement du système (c’est-à-dire de reproduire « ce » que fait le climat) ne garantit pas que la physique fondamentale est bien connue. En d’autres termes, il est possible d’obtenir la bonne réponse pour les mauvaises raisons, c’est-à-dire obtenir le « quoi » du climat mais manquer le « pourquoi »].

Comprenons-nous comment les gaz à effet de serre affectent le climat, c’est-à-dire le lien entre les émissions et les effets climatiques? Comme indiqué plus haut, une mesure très élémentaire pour les études climatiques est la température de la couche atmosphérique principale appelée troposphère, qui s’étend en gros de la surface à une altitude de 15 000 mètres. Il s’agit de la couche qui, selon les modèles, devrait se réchauffer de manière significative avec l’augmentation du CO2, et même plus rapidement que la surface. Contrairement à la température de surface, cette température globale nous renseigne sur le nœud de la question du réchauffement climatique: quelle quantité de chaleur s’accumule dans l’atmosphère mondiale? Et, selon les modèles, ce réchauffement causé par le CO2 devrait être facilement détectable à l’heure actuelle. Il s’agit d’un bon test de notre compréhension du système climatique, car depuis 1979, nous disposons de deux moyens indépendants pour surveiller cette couche: les satellites depuis le ciel et les ballons équipés de thermomètres lâchés depuis la surface.

J’ai pu accéder à 102 simulations de modèles climatiques CMIP-5 rcp4.5 (representative concentration pathways) des températures atmosphériques pour la couche troposphérique et générer des températures globales à partir des modèles pour une comparaison entre éléments identiques avec les observations des satellites et des ballons. Ces modèles ont été développés dans des institutions du monde entier et utilisés dans l’évaluation scientifique du GIEC AR5 (2013).

Ci-dessus: Variations de la température moyenne mondiale de la troposphère moyenne (moyennes sur 5 ans) pour 32 modèles (lignes) représentant 102 simulations individuelles. Les cercles (ballons) et les carrés (satellites) représentent les observations. Le modèle russe (INM-CM4) était le seul modèle proche des observations.

Les informations contenues dans cette figure montrent clairement que les modèles ont une forte tendance à surchauffer l’atmosphère par rapport aux observations réelles. En moyenne, les modèles réchauffent l’atmosphère mondiale à un rythme 2,5 fois supérieur à celui du monde réel. Il ne s’agit pas d’un épisode à court terme, spécialement sélectionné, mais d’une période de 37 ans, soit plus d’un tiers de siècle. C’est également la période où la concentration de gaz à effet de serre est la plus élevée, et donc celle où la réaction devrait être la plus importante.

Si l’on suit la méthode scientifique consistant à confronter les affirmations aux données, on peut conclure que les modèles ne représentent pas fidèlement au moins certains des processus importants qui influent sur le climat, car ils n’ont pas été en mesure de « prévoir » ce qui s’est déjà produit. En d’autres termes, ces modèles ont échoué au simple test consistant à nous dire « ce qui » s’est déjà produit, et ne seraient donc pas en mesure de nous donner une réponse fiable à la question de savoir « ce qui » pourrait se produire à l’avenir et « pourquoi ». En tant que tels, ils seraient d’une valeur très discutable pour déterminer une politique qui devrait dépendre d’une compréhension très sûre du fonctionnement du système climatique.

Il existe une mesure climatique connexe qui utilise également la température atmosphérique qui, dans les modèles, a une réaction encore plus importante que celle de la moyenne mondiale présentée ci-dessus. Cette mesure constitue donc un test plus solide pour comprendre la performance des modèles en ce qui concerne spécifiquement les gaz à effet de serre. Dans les modèles, l’atmosphère tropicale se réchauffe de manière significative en réponse à l’ajout de gaz à effet de serre – plus que la température atmosphérique moyenne mondiale.

Ci-dessus: Variations de la température moyenne de la troposphère moyenne tropicale (moyennes sur 5 ans) pour 32 modèles (lignes) représentant 102 simulations individuelles. Les cercles (ballons) et les carrés (satellites) représentent les observations.

Dans la comparaison tropicale présentée ici, la disparité entre les modèles et les observations est encore plus grande, les modèles réchauffant en moyenne cette région atmosphérique d’un facteur trois plus important que dans la réalité. Un tel résultat renforce l’implication ci-dessus que les modèles ont encore beaucoup d’améliorations à faire avant que nous puissions avoir confiance qu’ils fourniront des informations sur ce que le climat peut faire dans le futur ou même pourquoi le climat varie comme il le fait. Pour la question qui nous occupe, les estimations de la manière dont la température mondiale pourrait être affectée par les réductions d’émissions prévues par les réglementations seraient exagérées et non fiables.

(3) L’impact climatique des réglementations (c.-à-d. Paris) ne sera pas attribuable ou détectable

Personne ne connaît l’impact climatique des réductions d’émissions de carbone proposées et convenues à Paris. La principale raison en est que les pays disposent d’une grande latitude pour en faire autant ou aussi peu qu’ils le souhaitent. Si l’on examine l’histoire des émissions mondiales de carbone, il est clair que les pays, en particulier les pays en développement, continueront à chercher à développer l’utilisation de l’énergie par la combustion du carbone en raison de son caractère abordable et des avantages considérables qu’il procure à leurs citoyens.

Dans tous les cas, l’impact sur la température mondiale des réductions actuelles et proposées des gaz à effet de serre sera, au mieux, minuscule. Pour le démontrer, supposons, par exemple, que les émissions totales des États-Unis soient réduites à zéro, à partir du 13 mai 2015 dernier (date d’une audience à laquelle j’ai témoigné). En d’autres termes, à partir de ce jour et à l’avenir, il n’y aurait plus d’industrie, plus de voitures, plus de services publics, plus de personnes – c’est-à-dire que les États-Unis cesseraient d’exister à partir de ce jour. Les réglementations, bien sûr, ne réduiront les émissions que dans une faible mesure, mais pour montrer à quel point l’impact de la réglementation sera minuscule, nous allons tout simplement aller au-delà de la réalité et faire disparaître les États-Unis. Nous tenterons ainsi de répondre à la question de l’impact du changement climatique dû à la réduction des émissions.

À l’aide de l’outil d’impact du GIEC de l’ONU connu sous le nom de Modèle d’évaluation des changements climatiques induits par les gaz à effet de serre ou MAGICC [Model for the Assessment of Greenhouse-gas Induced Climate Change], Rob Junod, étudiant diplômé, et moi-même avons réduit la croissance prévue des émissions mondiales totales en fonction de la contribution des émissions américaines à partir de cette date. Nous avons également utilisé la valeur de la sensibilité du climat d’équilibre déterminée par des techniques empiriques, soit 1,8°C. Après 50 ans, l’impact tel que déterminé par ces calculs de modèle ne serait que de 0,05 à 0,08°C – une quantité inférieure à celle de la fluctuation de la température mondiale d’un mois à l’autre. [Ces calculs ont utilisé les scénarios d’émissions A1B-AIM et AIF-MI, les émissions américaines représentant 14% à 17% des émissions mondiales de 2015. Il existe des preuves que la sensibilité du climat est inférieure à 1,8°C, ce qui diminuerait encore ces projections].

Comme indiqué, l’impact sur les émissions mondiales et le climat mondial des récents accords de Paris concernant les émissions mondiales n’est pas exactement quantifiable. Il est pratiquement impossible de prévoir le comportement de chaque pays en matière d’émissions, sans compter qu’il est impossible de savoir comment les systèmes énergétiques eux-mêmes évolueront dans le temps.

Étant donné que l’arrêt des émissions de l’ensemble de notre pays aurait un impact calculé si minime sur le climat mondial, il est évident que des réductions fractionnées des émissions par le biais de la réglementation produiraient des résultats imperceptibles. En d’autres termes, il n’y aurait aucune preuve à l’avenir pour démontrer qu’un impact climatique particulier a été induit par les réglementations proposées et promulguées. Ainsi, les réglementations n’auront aucune conséquence significative ou utile sur le système climatique physique – même si l’on croit que les modèles climatiques sont des outils de prédiction utiles.

Résumé

Le changement climatique est un sujet très vaste qui présente de nombreuses difficultés. Nos connaissances de base sur l’évolution du climat (c’est-à-dire les mesures) sont entachées d’incertitudes. Dans mon témoignage d’aujourd’hui, j’ai montré que la température atmosphérique globale est suffisamment bien mesurée pour démontrer que notre compréhension de la façon dont les gaz à effet de serre affectent le climat est nettement insuffisante pour expliquer le climat depuis 1979. En particulier, le changement réel de la mesure fondamentale de la signature du réchauffement par effet de serre – la température atmosphérique globale où les modèles indiquent que la preuve la plus directe du réchauffement par effet de serre devrait se trouver – est considérablement déformé par les modèles. Bien qu’aucun ensemble de données ne soit parfait, la manière dont les ensembles de données de surface ont été élaborés laisse de nombreuses questions sans réponse, en particulier pour la récente mise à jour de la NOAA qui montre un réchauffement plus important que les autres. Enfin, les réglementations déjà appliquées ou en cours de proposition, telles que celles de l’Accord de Paris, n’auront pratiquement aucun impact sur l’évolution du climat.

Annexe A

Cette annexe est un extrait de mon témoignage écrit présenté lors de l’audience suivante:

Comité du Sénat américain sur le commerce, les sciences et les transports

Sous-comité sur l’espace, la science et la compétitivité

8 déc. 2015

Témoignage de John R. Christy

Université d’Alabama à Huntsville.

Impacts présumés des changements climatiques d’origine humaine concernant les événements extrêmes.

Une grande partie de la préoccupation liée à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre s’est reportée, au cours de la dernière décennie, des changements de température globale aux changements dans les événements extrêmes, c’est-à-dire les événements qui ont généralement un impact négatif sur l’économie. Ces événements peuvent être des vagues de chaleur, des inondations, des ouragans, etc.

En ce qui concerne les vagues de chaleur, voici le nombre de jours de 100°F observés aux États-Unis à partir d’un ensemble contrôlé de stations météorologiques. Non seulement il est clair que le nombre de jours de chaleur n’a pas augmenté, mais il est intéressant de constater qu’au cours des dernières années, on en a observé une relative rareté.

Ci-dessus: Nombre moyen de jours par station dans chaque année atteignant ou dépassant 100°F dans 982 stations de la base de données USHCN (NOAA/NCEI, préparé par JRChristy).

Les incendies de forêt et les feux de friches sont documentés pour les États-Unis. Les données ci-dessous indiquent qu’il n’y a pas eu de changement dans la fréquence des incendies de forêt. La superficie (non représentée) montre également peu de changement.

Ci-dessus: Nombre d’incendies de forêt aux États-Unis. La gestion de ces événements change, et donc leur nombre également, mais le nombre d’événements depuis 1985 est resté constant. (National Interagency Fire Center https://www.nifc.gov/fireInfo/nfn.htm)

Ci-dessus: Nombre d’incendies de forêt aux États-Unis par an depuis 1965.

Les deux chiffres ci-dessus montrent que la fréquence des incendies n’a pas augmenté aux États-Unis au cours des dernières décennies.

Les affirmations selon lesquelles les sécheresses et les inondations sont en augmentation peuvent également être examinées à la lumière des données d’observation.

Ci-dessus: Étendue surfacique mondiale de cinq niveaux de sécheresse pour 1982-2012 où la sécheresse est indiquée en rangs percentiles avec D0 < 30, D1 < 20, D2 < 10, D3 < 5 et D4 < 2 percentiles de la disponibilité moyenne de l’humidité. (Hao et al. 2014)

Ci-dessus: Fraction surfacique de la zone contiguë des États-Unis dans des conditions très humides (bleu) ou très sèches (rouge). NOAA/NCEI.

Les deux figures ci-dessus montrent que les conditions d’humidité n’ont pas montré de tendance à la baisse (plus de sécheresse) ou à la hausse (plus d’humidité à grande échelle). Ces informations sont rarement consultées lorsqu’il est plus commode de faire des affirmations non fondées selon lesquelles les extrêmes d’humidité, c’est-à-dire les sécheresses et les inondations (qui ont toujours existé), deviennent en quelque sorte encore plus extrêmes. Sur des périodes plus courtes et dans certains endroits, il est prouvé que les précipitations les plus fortes ont tendance à être plus importantes. Il ne s’agit pas d’un phénomène universel et il n’a pas été établi que ces changements puissent être dus à des modifications des concentrations de gaz à effet de serre, comme cela a été démontré précédemment, car les projections des modèles sont incapables de reproduire les mesures les plus simples.

Ci-dessus: Production mondiale de céréales 1961-2012. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture [FAO – Food and Agriculture Organization].

Il est facile de trouver des documents attestant de l’augmentation constante de la production de céréales. On peut s’interroger sur l’allégation du Conseil Fédéral de la Qualité de l’Environnement selon laquelle le changement climatique induit par l’homme a causé un « préjudice à l’agriculture », car si l’on considère la croissance totale de la production, qui semble s’accélérer, on pourrait supposer qu’aucun « préjudice » n’a été causé pendant une période d’augmentation des gaz à effet de serre.

Au vu des preuves fournies dans les exemples ci-dessus, il est évidemment difficile d’établir les affirmations concernant la détérioration des conditions dues au changement climatique d’origine humaine, ou plus généralement que tout changement pourrait être directement lié à l’augmentation du CO2. Ce point est également lié à la question de la capacité des modèles climatiques mentionnée précédemment. Il est clair que les modèles climatiques ne sont pas à la hauteur sur certaines questions très fondamentales de la variabilité climatique, étant incapables de reproduire « ce qui » s’est passé en matière de température globale, et donc de savoir « pourquoi » cela s’est produit. Il est donc prématuré d’affirmer que l’on connaît les causes des changements de diverses mesures exotiques du temps, telles que l’intensité des précipitations sur de courtes périodes, qui ne sont même pas explicitement générées dans les résultats des modèles climatiques.

Le décevant processus scientifique

J’ai beaucoup écrit, lors de précédentes audiences du Congrès et à d’autres occasions, sur l’incapacité de la communauté scientifique à aborder objectivement l’étude du climat et du changement climatique. (Voir l’annexe) La science du climat est une science obscure comportant de grandes incertitudes sur de nombreux éléments critiques tels que la répartition des nuages et les échanges thermiques de surface. Comme nous l’avons mentionné plus haut, il n’existe pas d’instrumentation objective qui puisse nous dire « pourquoi » les changements se produisent. Cela étant, il ne nous reste que des hypothèses (affirmations) à avancer, puis à tester. Les informations fournies ci-dessus montrent clairement, selon moi, que la compréhension théorique actuelle du « pourquoi » des changements climatiques, telle qu’incarnée dans les modèles (et sur laquelle la politique actuelle est basée), échoue à ces tests. En effet, le point de vue théorique (modèle) tel qu’il est exprimé dans le RE5 du GIEC a dans tous les cas surestimé la réaction de la température atmosphérique tropicale globale aux gaz à effet de serre supplémentaires (voir ci-dessus et la figure 10.SM.1 du matériel supplémentaire du GIEC), ce qui indique que la compréhension théorique de la réaction du climat est trop sensible aux gaz à effet de serre.

L’un des problèmes de notre science est lié au processus de financement des études climatiques, dont la grande majorité est assurée par des agences fédérales. Les décisions de financement sont prises par des personnes, et ces personnes ont des préjugés. Notre science a également connu une évolution vers une science de « consensus », où l' »accord » entre les personnes et les groupes est considéré comme supérieur à une enquête déterminée et objective. La triste progression des événements ici a même conduit à des enquêtes du Congrès destinées à faire taire (avec un certain succès) ceux dont les voix, y compris la mienne, ont contesté les points de vue politiquement corrects sur le climat (c’est-à-dire l’enquête du Congrès par le représentant Grijalva, 22 février 2015, http://www.scribd.com/doc/256811029/Letter-to-UAH-re-John-Christy).

Aujourd’hui, les décisions de financement sont prises par des comités d’examen. Dans ce processus, de nombreuses propositions de financement sont soumises aux agences, mais ces dernières ne disposent que d’une fraction des fonds disponibles pour soutenir les propositions, de sorte que seules quelques propositions peuvent être financées et celles-ci sont sélectionnées par les comités. Dans le domaine du climat, il est clair que les agences sont convaincues de la vision consensuelle d’un changement climatique dangereux, comme l’indiquent leurs diverses déclarations et communiqués de presse sur la question. Par conséquent, lorsqu’une proposition contraire est soumise, qui cherche à découvrir d’autres explications possibles que les gaz à effet de serre pour les petits changements que nous observons actuellement, ou une proposition qui cherche à examiner rigoureusement et objectivement les résultats des modèles climatiques, elle n’a pratiquement aucune chance d’être financée. Cela se produit parce que le comité détermine par un vote majoritaire qui financer, et avec une concurrence serrée, tout parti pris de quelques membres du comité contre une proposition contraire est suffisant pour être rejeté. Bien sûr, les agences prétendront que tout est fait en toute objectivité, mais ce serait précisément la réponse attendue d’une personne faisant déjà partie du « consensus » et dont l’agence a déclaré sa position sur le changement climatique. Ceci m’amène au « consensus scientifique ».

L’expression « consensus scientifique » est souvent invoquée dans les débats sur le changement climatique pour étayer une affirmation. Il s’agit d’une forme d' »argument d’autorité ». Le consensus est toutefois une notion politique, et non une notion scientifique. Comme j’ai témoigné devant l’Inter-Academy Council en juin 2010, comme je l’ai écrit dans Nature la même année (Christy 2010), et comme je l’ai documenté dans mon témoignage écrit pour plusieurs audiences du Congrès (par exemple, House Space, Science and Technology, 31 mars 2011), le GIEC et d’autres évaluations similaires ne représentent pas pour moi un consensus de beaucoup plus que le consensus de ceux qui sont sélectionnés pour être d’accord avec un consensus particulier.

Le contenu de ces rapports sur le climat est en fait sous le contrôle d’un nombre relativement restreint d’individus – je les appelle souvent « l’establishment du climat » – qui, au fil des ans, en sont venus, à mon avis, à agir comme des gardiens de l’opinion et de l’information scientifiques, plutôt que comme des intermédiaires. Les voix de ceux d’entre nous qui s’opposent à certaines déclarations et à certaines emphases dans ces évaluations sont, dans l’ensemble, rejetées plutôt que prises en compte. Cet establishment inclut les mêmes personnes qui deviennent les « experts » appelés à promouvoir les affirmations du GIEC dans les rapports gouvernementaux tels que la conclusion de mise en danger par l’Agence de Protection de l’Environnement.

Comme je l’ai souligné dans mes précédents témoignages, ces « experts » deviennent les auteurs et les évaluateurs de leurs propres recherches par rapport aux recherches qui remettent en cause leur travail. Cela devient un conflit d’intérêt évident. Mais avec le luxe d’avoir le « dernier mot » en tant qu’auteurs « experts » des rapports, les opinions alternatives disparaissent. Ce n’est pas un processus qui fournit les meilleures informations aux représentants du peuple. Le Congrès américain doit disposer de l’ensemble des points de vue sur des questions telles que le changement climatique qui sont (a) caractérisées par une ambiguïté considérable (voir les résultats des modèles) (b) utilisées pour promouvoir des actions réglementaires qui seront économiquement préjudiciables au peuple américain et, le plus ironique, (c) n’auront aucun impact sur ce que fera le climat.

J’ai souvent déclaré que la science du climat est une science « obscure ». Nous ne disposons pas de méthodes de laboratoire pour tester nos hypothèses, contrairement à de nombreuses autres sciences. Par conséquent, ce qui passe pour de la science inclut l’opinion, les arguments d’autorité, les communiqués de presse spectaculaires et les notions floues de consensus générées par des groupes présélectionnés. Ce n’est pas de la science.

Nous savons, grâce aux courriels du Climategate et à de nombreuses autres sources, que le GIEC a eu des problèmes avec ceux qui adoptent des positions sur le changement climatique différentes de celles qu’il promeut. Il existe cependant une autre façon de traiter ce problème. Puisque l’activité du GIEC et la recherche sur le climat en général sont financées par les contribuables américains, je propose que cinq à dix pour cent des fonds soient alloués à un groupe de scientifiques reconnus pour produire une évaluation qui exprime des hypothèses alternatives légitimes qui ont été (à leur avis) marginalisées, déformées ou ignorées dans les rapports précédents du GIEC (et donc dans l’Endangerment Finding de l’APE et les National Climate Assessments).

De telles activités sont souvent appelées rapports « Red Team » [équipes rouges] et sont largement utilisées par le gouvernement et l’industrie. Les décisions relatives au financement des « Red Teams » ne devraient pas être confiées à l' »establishment » actuel, mais à des panels composés de scientifiques accrédités ayant l’expérience de l’examen de ces questions. Certains efforts dans ce sens ont été déployés par le secteur privé (par exemple, le Groupe d’Experts Non-gouvernemental International sur l’Evolution du Climat, à l’adresse http://nipccreport.org/ et Michaels (2012) ADDENDUM: Global Climate Change Impacts in the United States). Je pense que les décideurs politiques, avec l’argent du public, devraient soutenir activement la collecte de toutes les informations essentielles pour aborder cette science trouble et vicieuse, puisque le public paiera en fin de compte le coût de toute législation censée agir sur le climat.

Les sujets à aborder dans cette évaluation de la « Red Team » seraient, par exemple, les suivants : (a) les preuves d’une faible sensibilité du climat à l’augmentation des gaz à effet de serre, (b) le rôle et l’importance de la variabilité naturelle et imprévue, (c) une évaluation rigoureuse et indépendante des résultats des modèles climatiques, (d) une discussion approfondie de l’incertitude, (e) l’accent mis sur les paramètres les plus directement liés au taux d’accumulation de chaleur dans le système climatique, (f) l’analyse des nombreuses conséquences, y compris les avantages, qui résultent de l’augmentation du CO2, et (g) l’importance d’une énergie abordable et accessible pour la santé et le bien-être de l’homme.

L’objectif de cette proposition est de fournir au Congrès et aux autres décideurs une évaluation parallèle, scientifiquement fondée, de l’état de la science du climat, qui aborde des questions qui n’ont pas été ou ont été sous-représentées dans les rapports précédents sur le climat, financés par les contribuables et dirigés par le gouvernement. En d’autres termes, nos décideurs politiques ont besoin de voir l’ensemble des découvertes concernant le changement climatique.

Résumé de l’extrait

Les messages des deux points soulignés dans l’extrait ci-dessus sont les suivants: (1) les affirmations concernant l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements extrêmes ne sont généralement pas étayées par des observations réelles et, (2) les informations officielles sur la science du climat sont largement contrôlées par les agences par le biais (a) des choix de financement de la recherche et (b) de la sélection minutieuse (c’est-à-dire biaisée) des auteurs de rapports tels que l’Endangerment Finding de l’APE et le National Climate Assessment.


Texte original

U.S. House Committee on Science, Space & Technology

2 Feb 2016

Testimony of John R. Christy

University of Alabama in Huntsville.

I am John R. Christy, Distinguished Professor of Atmospheric Science, Alabama’s State Climatologist and Director of the Earth System Science Center at The University of Alabama in Huntsville. I have served as Lead Author, Contributing Author and Reviewer of United Nations IPCC assessments, have been awarded NASA’s Medal for Exceptional Scientific Achievement, and in 2002 was elected a Fellow of the American Meteorological Society.

It is a privilege for me to offer my analysis of the current situation regarding (1) the temperature datasets used to study climate, (2) our basic understanding of climate change and (3) the effect that regulations, such as the Paris agreement, might have on climate. I have also attached an extract from my Senate Testimony last December in which I address (1) the popular notion that extreme climate events are increasing due to human-induced climate change (they are not), and (2) the unfortunate direction research in this area has taken.

My research area might be best described as building datasets from scratch to advance our understanding of what the climate is doing and why – an activity I began as a teenager over 50 years ago. I have used traditional surface observations as well as measurements from balloons and satellites to document the climate story. Many of our UAH datasets are used to test hypotheses of climate variability and change.

(1.1) Upper air temperature data from satellites and balloons

I shall begin with a discussion that was precipitated by an increasingly active campaign of negative assertions made against the observations, i.e. the data, of upper air temperatures. Figure 1 in particular has drawn considerable attention from those who view the climate system as undergoing a rapid, human-caused transformation into a climate to which people would have great difficulty adapting. This simple chart tells the story that the average model projection, on which their fears (or hopes?) are based, does poorly for the fundamental temperature metric that is allegedly the most responsive to extra greenhouse gases – the bulk atmospheric temperature of the layer from the surface to 50,000ft. [The layer shown is known as the mid-troposphere or MT and is used because it overlaps with the region of the tropical atmosphere that has the largest anticipated signature of the greenhouse response by bulk mass – between 20,000 and 50,000 feet.] The chart indicates that the theory of how climate changes occur, and the associated impact of extra greenhouse gases, is not understood well enough to even reproduce the past climate [much more in section (2)]. Indeed, the models clearly over-cook the atmosphere. The issue for congress here is that such demonstrably deficient model projections are being used to make policy.

Fig. 1: Five-year averaged values of annual mean (1979-2015) global bulk (termed “mid-tropospheric” or “MT”) temperature as depicted by the average of 102 IPCC CMIP5 climate models (red), the average of 3 satellite datasets (green – UAH, RSS, NOAA) and 4 balloon datasets (blue, NOAA, UKMet, RICH, RAOBCORE).

Because this result challenges the current theory of greenhouse warming in relatively straightforward fashion, there have been several well-funded attacks on those of us who build and use such datasets and on the datasets themselves. As a climate scientist I’ve found myself, along with fellow like-minded colleagues, tossed into a world more closely associated with character assassination and misdirection, found in Washington politics for example, rather than objective, dispassionate discourse commonly assumed for the scientific endeavor. Investigations of us by congress and the media are spurred by the idea that anyone who disagrees with the climate establishment’s view of dangerous climate change must be on the payroll of scurrilous organizations or otherwise mentally deficient.

Also thrust into this milieu is promotional material, i.e., propaganda, attempting to discredit these data (and researchers) with claims that amount to nothing.

Several of these allegations against the data appeared a few weeks ago in the form of a well-made video. I shall address the main assertions with the following material, which in similar form has appeared in the peer-reviewed literature through the years.

The video of interest was promoted by a climate change pressure group (Yale Climate Connections, http://www.yaleclimateconnections.org/2016/01/over-reliance-on-satellite-data-alone-criticized/) in which well-known scientists make claims that are mostly meaningless or completely wrong relative to the evidence in Fig. 1. I wish to make four points regarding the video and demonstrate the misdirection for which such agendized videos, along with a happily mimicking media, are so famous.

First, the claim is made the satellites do not measure temperature. In reality, the sensors on satellites measure temperature by emitted radiation – the same method that a physician uses to measure your body temperature to high precision using an ear probe. Atmospheric oxygen emits microwaves, the intensity of which is directly proportional to the temperature of the oxygen, and thus the atmosphere. That the satellites measure temperature is evident by the following chart which compares our UAH satellite data with temperatures calculated from balloon thermistors. As an aside, most surface temperature measurements are indirect, using electronic resistance.

Fig. 2: Average temperature variations measured at 59 radiosonde stations in the U.S. (VIZ manufacturer) and Australia.

Secondly, the scientists claim that the vertical drop (orbital decay) of the satellites due to atmospheric friction causes spurious cooling through time. This vertical fall has an immeasurable impact on the layer (MT) used here and so is a meaningless claim. In much earlier versions of another layer product (LT or Lower Troposphere), this was a problem, but was easily corrected almost 20 years ago. Thus, bringing up issues that affected a different variable that, in any case, was fixed many years ago is a clear misdirection that, in my view, demonstrates the weakness of their position.

Thirdly, the scientists speak of the spurious temperature changes that occur as the satellites drift in the east-west direction, the so-called diurnal drift problem (which was first detected and accounted for by us). They speak of a sign error in the correction procedure that changed the trend. Again, this error was not a factor in the MT layer in Fig. 1, but for the different LT layer. And, again, this issue was dealt with for LT 10 years ago.

Finally, though not specifically mentioned in this video, some of these scientists claim Fig. 1 above is somehow manipulated to hide their belief in the prowess and validity of the climate models. To this, on the contrary, I say that we have displayed the data in its most meaningful way. The issue here is the rate of warming of the bulk atmosphere, i.e., the trend. This metric tells us how rapidly heat is accumulating in the atmosphere – the fundamental metric of global warming. To depict this visually, I have adjusted all of the datasets so that they have a common origin. Think of this analogy: I have run over 500 races in the past 25 years, and in each one all of the runners start at the same place at the same time for the simple purpose of determining who is fastest and by how much at the finish line. Obviously, the overall relative speed of the runners is most clearly determined by their placement as they cross the finish line – but they must all start together.

In the same way I constructed the chart so that the trend line of all of the temperature time series starts at the same point in magnitude and time (zero value at 1979) so the viewer may see how wide the spread is at the finish line (2015). One way to look at this is seen in Fig. 3 where I provide what is seen in Fig. 1 except this is only the trend line without the variations that occur from year due to volcanoes and such. This is analogous to plotting the overall average speed of a runner along the course even though they likely ran slower on an uphill, and faster on a downhill.

This image indicates the models, on average, warm this global layer about 2.5 times faster than the observations indicate. This is a significant difference that has not beenexplained and indicates the theory of greenhouse impact on atmospheric temperature is not sufficiently known to even reproduce what has already happened. We are not talking about 10 or 15 years here, but 37 years – well over a third of a century. That two very independent types of measuring systems (balloons and satellites) constructed by a variety of institutions (government, university, private) all showing the much slower rate of warming gives high confidence in its result. Thus, the evidence here strongly suggests the theory, as embodied in models, goes much too far in forcing the atmosphere to retain heat when in reality the atmosphere has a means to relinquish that heat and thus warms at a much slower rate.

Fig. 3: The linear trend line over the period 1979-2015. The colors represent the same source data as in fig. 1.

I’ve shown here that for the global bulk atmosphere, the models overwarm the atmosphere by a factor of about 2.5. As a further note, if one focuses on the tropics, the models show an even stronger greenhouse warming in this layer. However, a similar calculation with observations as shown in Fig. 3 indicates the models over-warm the tropical atmosphere by a factor of approximately 3, (Models +0.265, Satellites +0.095, Balloons +0.073 °C/decade) again indicating the current theory is at odds with the facts. (again, see section 2.)

It is a bold strategy in my view to actively promote the output of theoretical climate models while attacking the multiple lines of evidence from observations. Note that none of the observational datasets are perfect and continued scrutiny is healthy, but when multiple, independent groups generate the datasets and then when the results for two completely independent systems (balloons and satellites) agree closely with each other and disagree with the model output, one is left scratching one’s head at the decision to launch an offensive against the data. This doesn’t make scientific sense to me.

(1.2) Surface temperature issues

There are several issues regarding surface temperature datasets that are too involved to discuss in this material. I shall focus on a few points with which I am familiar and on which I have published.

(1.2.a) Surface temperature as a metric for detecting the influence of the increasing concentrations of greenhouse gases

One of my many climate interests is the way surface temperatures are measured and how surface temperatures, especially over land, are affected by their surroundings. In several papers (Christy et al. 2006 J. Climate, Christy et al. 2009 J. Climate, Christy 2013 J. Appl. Meteor. Clim., Christy et al. 2016 J. Appl. Meteor. Clim.) I closely examined individual stations in different regions and have come to the conclusion that the magnitude of the relatively small signal we seek in human-induced climate change is easily convoluted by the growth of infrastructure around the thermometer stations and the variety of changes these stations undergo through time, as well as the variability of the natural ups and downs of climate. It is difficult to adjust for these contaminating factors to extract a pure dataset for greenhouse detection because often the non-climatic influence comes along very gradually just as is expected of the response to the enhanced greenhouse effect.

In examining ocean temperatures (Christy et al. 2001, Geophys. Res. Lett.) I discovered that the trends of the water temperature (1m depth) do not track well with those of the air temperature just above the water (3m), even if both are measured on the same buoy over 20 years. This is important for the discussion below where NOAA used marine air temperatures to adjust water temperature measurements from ships.

There are many other factors that render surface temperature datasets to be of low effectiveness for the detection of enhanced greenhouse warming, (a) lack of systematic geographical coverage in time, (b) unsystematic measuring methods and instrumentationin time and space, (c) the point measurement represents at best a tiny, local area and (d) is easily impacted by slight changes in the surroundings, which can occur for example when a station moves. There have been huge efforts to try and adjust the raw surface data to give a time series that would represent that of a pristine environment, and I have led or been a part in some of these (e.g. for Central California in Christy et al. 2006 and East Africa in Christy et al. 2009 and Christy 2013).

Thus, having experience in building surface, satellite and balloon temperature datasets, and taking into account the signal we are looking for to detect the enhanced greenhouse effect, the evidence suggests to me that utilizing the bulk atmospheric measurements provides the best opportunity to answer questions about the climate’s response to this human-induced change in atmospheric composition. The deep atmosphere is much more coherent in space and time in terms of its variations. It is not affected by human development at the surface. It is measured systematically. To be sure, satellite and balloon temperatures require their own adjustments and cannot be considered “perfect”, but do offer an independence from one another to allow direct comparison studies. Regarding the detection of the enhanced greenhouse effect, the troposphere, as indicated by models, happens to be the atmospheric region that will respond the most, i.e. warm the fastest, and thus, in my view, is a metric that provides a better way to detect human influence on the climate.

(1.2.b) The new NOAA surface temperature dataset

A series of papers appeared last year (including Huang et al. 2015 J. Climate, Karl et al. 2015 Science) describing a new surface temperature dataset constructed by NOAA which indicated a bit more warming in the past 10 to 25 years than the previous versions. The key change dealt with seawater temperatures in the dataset now known as ERSSTv4. This change introduced an additional warming into the record from about 1990 onward. The main reason for this new warming, as the authors note, was the adjustment applied to buoy data, adding about +0.12 °C to the buoy readings. In 1980, only about 10 percent of the data reports were from buoys, but by 2000 about 90 percent were buoy data. Thus, because the influence of the buoy data grew significantly through time, the simple addition of a bias to all the buoys from the beginning created a warmer trend as they became the dominate source of information.

Some background is necessary. Unlike satellite and balloon datasets which measure a systematic quantity (essentially atmospheric air temperature), surface temperature datasets are a mixture of air (over land) and water (over ocean) temperatures measured over a considerable range of instruments, exposures and methods. Over land, weather stations measure the temperature of the air in varying types of instrument shelters and by varying techniques at a level about 5 ft above the ground. Over the ocean, however, the temperature utilized is that of the water itself, not the air above, so traditional global surface datasets do not measure a homogenous physical parameter over land versus ocean. Further, the depth of the water temperature measurement is quite varied from 2 ft to 50 ft or so, by methods that range from buckets drawn up on deck into which a thermometer is inserted to engine-intake temperatures much deeper in the water and to buoys, drifting or moored to the bottom. So the fact temperature varies by depth is an issue to tackle before the possibility of constructing a systematic dataset may be attempted. Then too, the measurements are not spatially or temporally consistent with large regions, such as Africa and the southern oceans, unmeasured.

Keep in mind that even though the trend of this NOAA dataset became more positive in the past 10 to 20 years, it is still below climate model projections over the longer term. For longer periods, such as the period since 1979 when satellites began measuring bulk atmospheric temperatures, the new global dataset is similar to that of the Hadley Centre (1979-2015: NOAA +0.155 °C/decade, Hadley Centre UKMet, +0.165 °C/decade). However, there are questions that remain concerning the new NOAA seawater dataset, especially how it indicates more warming in the last 20 years than others. Figure 4 displays the ocean trends for the region 20S to 60N (i.e. tropical and northern hemisphere oceans – there was too little data south of 20S for generating near-surface air temperatures there). There are 4 datasets represented, NOAA (NOAA, red), Hadley Centre (HadCRUT4, orange), a preliminary near-surface air temperature over the oceans by my graduate student Rob Junod (yellow) and the UAH deep layer air temperature from satellites (blue). Both NOAA and HadCRUT4 are temperatures of the seawater near the surface, so should be the same.

NOAA used a curious reference variable to calibrate the water temperatures measured from ship intakes – the Night Marine Air Temperature (NMAT). This is curious because there are considerable adjustments required for the NMATs themselves, i.e. corrections for height of ship deck, etc. In any case, from this, the buoy data were then adjusted to match the ship data. It appears, then, that the foundational adjustment process depends on NMATs to adjust the ship data to then adjust the buoy data. The final product from NOAA mixes all of these together, and because the geographic representation of the different systems changed dramatically (as noted, from approximately 10% buoys and 90% ships in 1980 to 90% buoys and 10% ships today – Huang et al. 2015), an adjustment applied to the buoys will automatically influence the trend.

I’m aware that the Committee sought information about this curious process and asked NOAA to generate datasets based only on consistent measuring systems, i.e. ships alone, buoys alone and NMATs alone, to see if one system might have impacted the trends improperly due to distribution changes. NOAA was unable to accommodate this request. At the same time I asked my graduate student, Rob Junod, to do the work for NMAT. What is presented here is preliminary, but follows much of the previous work on NMATs (developed at the National Oceanographic Centre and the Hadley Centre in the UK) with that added advantage of being updated to 2014. The best geographical data coverage was found to be 20°S to 60°N, so this area was also applied to the other datasets for an apples to apples comparison. The results are shown in Fig. 4 in which all trends end in 2014 but cover periods in two-year increments from 20 years to 10 years.

Figure 4. Decadal trends (°C/decade) of four temperature datasets over the oceans from 20°S to 60°N for varying periods ending in 2014. Red and orange are surface seawater temperature datasets from NOAA and the Hadley Centre (HadCRUT4). Yellow is a near-surface air temperature dataset (Night Marine Air Temperature) built by UAH (preliminary). Blue is the temperature trend of the deep atmosphere (surface to 35,000 ft or Lower Troposphere) from microwave emissions captured by satellites (also UAHv6.0b5.)

A number of observations are evident in Fig. 4. (1) In terms of the temperature trend, the air temperatures are less than those of the water (as indicated in my 2001 study mentioned above.) (2) NOAA warms the fastest in all periods. (3) In the past 10-14years, the trends of the HadCRUT4 agree better with the near-surface air temperature dataset (being near zero and supporting the notion of a hiatus) than with the trends from its physically-identical quantity from NOAA. (4) The magnitude of the NMAT trends lies between the trends of the deep atmospheric and sea water.

This figure generates a number of data quality questions too. (1) If NMATs were used to calibrate the ship temperatures and then the ships were used to calibrate the buoy temperatures, why does the NOAA dataset differ so much from its basic reference point – NMATs? (2) What do the time series look like and what are the sub-period trends for seawater under the condition that only ships and/or only buoys are used to build the dataset for the past 20-25 years? (3) What does the time series of NOAA’s NMAT (i.e. their reference) dataset show?

The real science questions here are those which have significant importance to the understanding of how extra greenhouse gases might affect the climate as shown in the following section.

(2) How well do we understand climate change?

A critical scientific goal in our era is to determine whether emissions from human activities impact the climate and if so by how much. This is made especially difficult because we know the climate system already is subject to significant changes without the influence of humans. Because there is no measuring device that explicitly determines the cause of the climate changes we can measure, such as temperature, our science must take a different approach to seek understanding as to what causes the changes, i.e. how much is natural and how much is human induced. The basic approach today utilizes climate models. (The projections of these models are being utilized for carbon policies as well.)

It is important to understand that output from these models, (i.e. projections of the future climate and the specific link that increasing CO2 might have on the climate) are properly defined as scientific hypotheses or claims – model output cannot be considered as providing proof of the links between climate variations and greenhouse gases. These models are complex computer programs which attempt to describe through mathematical equations as many factors that affect the climate as is possible and thus estimate how the climate might change in the future. The model, it is hoped, will provide accurate responses of the climate variables, like temperature, when extra greenhouse gases are included in the model. However, the equations for nearly all of the important climate processes are not exact, representing the best approximations modelers can devise and that computers can handle at this point.

A fundamental aspect of the scientific method is that if we say we understand a system (such as the climate system) then we should be able to predict its behavior. If we are unable to make accurate predictions, then at least some of the factors in the system are not well defined or perhaps even missing. [Note, however, that merely replicating the behavior of the system (i.e. reproducing “what” the climate does) does not guarantee that the fundamental physics are well-known. In other words, it is possible to obtain the right answer for the wrong reasons, i.e. getting the “what” of climate right but missing the “why”.]

Do we understand how greenhouse gases affect the climate, i.e. the link between emissions and climate effects? As noted above, a very basic metric for climate studies is the temperature of the bulk atmospheric layer known as the troposphere, roughly from the surface to 50,000 ft altitude. This is the layer that, according to models, should warm significantly as CO2 increases – even faster than the surface. Unlike the surface temperature, this bulk temperature informs us about the crux of the global warming question – how much heat is accumulating in the global atmosphere? And, this CO2- caused warming should be easily detectible by now, according to models. This provides a good test of how well we understand the climate system because since 1979 we have had two independent means of monitoring this layer – satellites from above and balloons with thermometers released from the surface.

I was able to access 102 CMIP-5 rcp4.5 (representative concentration pathways) climate model simulations of the atmospheric temperatures for the tropospheric layer and generate bulk temperatures from the models for an apples-to-apples comparison with the observations from satellites and balloons. These models were developed in institutions throughout the world and used in the IPCC AR5 Scientific Assessment (2013).

Above: Global average mid-tropospheric temperature variations (5-year averages) for 32 models (lines) representing 102 individual simulations. Circles (balloons) and squares (satellites) depict the observations. The Russian model (INM-CM4) was the only model close to the observations.

The information in this figure provides clear evidence that the models have a strong tendency to over-warm the atmosphere relative to actual observations. On average the models warm the global atmosphere at a rate 2.5 times that of the real world. This is not a short-term, specially-selected episode, but represents the past 37 years, over a third of a century. This is also the period with the highest concentration of greenhouse gases and thus the period in which the response should be of largest magnitude.

Following the scientific method of testing claims against data, we would conclude that the models do not accurately represent at least some of the important processes that impact the climate because they were unable to “predict” what has already occurred. In other words, these models failed at the simple test of telling us “what” has already happened, and thus would not be in a position to give us a confident answer to “what” may happen in the future and “why.” As such, they would be of highly questionable value in determining policy that should depend on a very confident understanding of how the climate system works.

There is a related climate metric that also utilizes atmospheric temperature which in models has an even larger response than that of the global average shown above. This metric, then, provides a stronger test for understanding how well models perform regarding greenhouse gases specifically. In the models, the tropical atmosphere warms significantly in response to the added greenhouse gases – more so than that of the global average atmospheric temperature.

Above: Tropical average mid-tropospheric temperature variations (5-year averages) for 32 models (lines) representing 102 individual simulations. Circles (balloons) and squares (satellites) depict the observations.

In the tropical comparison here, the disparity between models and observations is even greater, with models on average warming this atmospheric region by a factor of three times greater than in reality. Such a result re-enforces the implication above that the models have much improvement to undergo before we may have confidence they will provide information about what the climate may do in the future or even why the climate varies as it does. For the issue at hand, estimates of how the global temperature might be affected by emission reductions from regulations would be exaggerated and not reliable.

(3) Climate Impact of Regulations (i.e. Paris) Will Not Be Attributable or Detectable

No one knows the climate impact of the proposed carbon emission reductions agreed to in Paris. The main reason for this is that there is considerable latitude for countries to do as little or as much as they desire. Examining the history of global carbon emissions, it is clear that countries, especially developing countries, will continue to seek to expand energy use through carbon combustion because of their affordability in providing considerable positive benefits to their citizens.

In any case, impact on global temperature for current and proposed reductions in greenhouse gases will be tiny at best. To demonstrate this, let us assume, for example, that the total emissions from the United States were reduced to zero, as of last May 13th, 2015 (the date of a hearing at which I testified). In other words as of that day and going forward, there would be no industry, no cars, no utilities, no people – i.e. the United States would cease to exist as of that day. Regulations, of course, will only reduce emissions a small amount, but to make the point of how minuscule the regulatory impact will be, we shall simply go way beyond reality and cause the United States to vanish. With this we shall attempt to answer the question of climate change impact due to emissions reductions.

Using the U.N. IPCC impact tool known as Model for the Assessment of Greenhouse-gas Induced Climate Change or MAGICC, graduate student Rob Junod and I reduced the projected growth in total global emissions by U.S. emission contribution starting on this date and continuing on. We also used the value of the equilibrium climate sensitivity as determined from empirical techniques of 1.8 °C. After 50 years, the impact as determined by these model calculations would be only 0.05 to 0.08 °C – an amount less than that which the global temperature fluctuates from month to month. [These calculations used emission scenarios A1B-AIM and AIF-MI with U.S. emissions comprising 14 percent to 17 percent of the 2015 global emissions. There is evidence that the climate sensitivity is less than 1.8 °C, which would further lower these projections.]

As noted, the impact on global emission and global climate of the recent agreements in Paris regarding global emissions is not exactly quantifiable. Knowing how each country will behave regarding their emissions is essentially impossible to predict besides the added issue of not knowing how energy systems themselves will evolve over time.

Because halting the emissions of our entire country would have such a tiny calculated impact on global climate, it is obvious that fractional reductions in emissions through regulation would produce imperceptible results. In other words, there would be no evidence in the future to demonstrate that a particular climate impact was induced by the proposed and enacted regulations. Thus, the regulations will have no meaningful or useful consequence on the physical climate system – even if one believes climate models are useful tools for prediction.

Summary

Climate change is a wide-ranging topic with many difficulties. Our basic knowledge about what the climate is doing (i.e. measurements) is plagued by uncertainties. In my testimony today I have given evidence that the bulk atmospheric temperature is measured well-enough to demonstrate that our understanding of how greenhouse gases affect the climate is significantly inadequate to explain the climate since 1979. In particular, the actual change of the fundamental metric of the greenhouse warming signature – the bulk atmospheric temperature where models indicate the most direct evidence for greenhouse warming should lie – is significantly misrepresented by the models. Though no dataset is perfect, the way in which surface datasets have been constructed leaves many unanswered questions, especially for the recent NOAA update which shows more warming than the others. Finally, regulations already enforced or being proposed, such as those from the Paris Agreement, will have virtually no impact on whatever the climate is going to do.

Appendix A

This appendix is an extract from my written testimony presented at the following Hearing:

U.S. Senate Committee on Commerce, Science, & Transportation

Subcommittee on Space, Science and Competitiveness

8 Dec 2015

Testimony of John R. Christy

University of Alabama in Huntsville.

Alleged impacts of human-induced climate changes regarding extreme events

Much of the alarm related to increasing greenhouse gas concentrations shifted in the past decade from global temperature changes to changes in extreme events, i.e. those events which typically have a negative impact on the economy. These events may be heat waves, floods, hurricanes, etc.

In terms of heat waves, below is the number of 100°F days observed in the U.S. from a controlled set of weather stations. It is not only clear that hot days have not increased, but it is interesting that in the most recent years there has been a relative dearth of them.

Above: Average number of days per-station in each year reaching or exceeding 100°F in 982 stations of the USHCN database (NOAA/NCEI, prepared by JRChristy).

Forest and wild fires are documented for the US. The evidence below indicates there has not been any change in frequency of wildfires. Acreage (not shown) shows little change as well.

Above: Number of U.S. wildfires. As the management of these events changes, and thus the number also changes, but the number of events since 1985 has remained constant. (National Interagency Fire Center https://www.nifc.gov/fireInfo/nfn.htm)

Above: Number of U.S. forest fires per year since 1965.

The two figures above demonstrate that fire events have not increased in frequency in the United States during the past several decades.

The claims that droughts and floods are increasing may be examined by the observational record as well.

Above: Global areal extent of five levels of drought for 1982-2012 where dryness is indicated in percentile rankings with D0 < 30, D1 < 20, D2 < 10, D3 < 5 and D4 < 2 percentile of average moisture availability. (Hao et al. 2014)

Above: Areal fraction of conterminous U.S. under very wet (blue) or very dry (red) conditions. NOAA/NCEI.

The two figures above demonstrate that moisture conditions have not shown a tendency to have decreased (more drought) or increased (more large-scale wetness). Such information is rarely consulted when it is more convenient simply to make unsubstantiated claims that moisture extremes, i.e. droughts and floods (which have always occurred), are somehow becoming even more extreme. Over shorter periods and in certain locations, there is evidence that the heaviest precipitation events are tending to be greater. This is not a universal phenomenon and it has not been established that such changes may be due to changes in greenhouse gas concentrations as demonstrated earlier because the model projections are unable to reproduce the simplest of metrics.

Above: World grain production 1961-2012. U.N. Food and Agriculture Organization.

It is a simple matter to find documentation of the ever-rising production of grains. One wonders about the Federal Council on Environmental Quality’s allegation that there has been “harm to agriculture” from human-induced climate change because when viewing the total growth in production, which appears to be accelerating, one would assume no “harm” has been done during a period of rising greenhouse gases.

With the evidence in these examples above, it is obviously difficult to establish the claims about worsening conditions due to human-caused climate change, or more generally that any change could be directly linked to increasing CO2. This point also relates to the issue of climate model capability noted earlier. It is clear that climate models fall short on some very basic issues of climate variability, being unable to reproduce “what” has happened regarding global temperature, and therefore not knowing “why” any of it happened. It is therefore premature to claim that one knows the causes for changes in various exotic measures of weather, such as rainfall intensity over short periods, which are not even explicitly generated in climate model output.

The Disappointing Scientific Process

I have written much for previous congressional hearings and other venues about the failure of the scientific community to objectively approach the study of climate and climate change. (See Appendix) Climate science is a murky science with large uncertainties on many critical components such as cloud distributions and surface heat exchanges. As mentioned above, there is no objective instrumentation that can tell us “why” changes occur. That being the case, we are left with hypotheses (claims) to put forward and then to test. The information given above, in my view, is clear evidence that the current theoretical understanding of “why” the climate changes, as embodied in models (and on which current policy is based), fails such tests. Indeed, the theoretical (model) view as expressed in the IPCC AR5 in every case overestimated the bulk tropical atmospheric temperature response of extra greenhouse gases (see above and IPCC Supplementary Material Figure 10.SM.1) indicating the theoretical understanding of the climate response is too sensitive to greenhouse gases.

One problem with our science relates to the funding process for climate studies, the vast majority of which is provided through federal agencies. Funding decisions are decided by people, and people have biases. Our science has also seen the move toward “consensus” science where “agreement” between people and groups is elevated above determined, objective investigation. The sad progression of events here has even led to congressional investigations designed to silence (with some success) those whose voices, including my own, have challenged the politically-correct views on climate (i.e. congressional investigation by Rep. Grijalva, 22 Feb 2015, http://www.scribd.com/doc/256811029/Letter-to-UAH-re-John-Christy.)

Today, funding decisions are made by review panels. In this process, many proposals for funding are submitted to the agencies, but the agencies only have a fraction of the funds available to support the proposals, so only a few proposals can be funded and these are selected by panels. In the area of climate, it is clear the agencies are convinced of the consensus view of dangerous climate change as indicated by their various statements and press releases on the issue. Therefore, when a contrarian proposal is submitted that seeks to discover other possible explanations besides greenhouse gases for the small changes we now see, or one that seeks to rigorously and objectively investigate climate model output, there is virtually no chance for funding. This occurs because the panel determines by majority vote whom to fund, and with tight competition, any bias by just a couple of panel members against a contrarian proposal is sufficient for rejection. Of course, the agencies will claim all is done in complete objectivity, but that would be precisely the expected response of someone already within the “consensus” and whose agency has stated its position on climate change. This brings me to “consensus science.”

The term “consensus science” will often be appealed to regarding arguments about climate change to bolster an assertion. This is a form of “argument from authority.” Consensus, however, is a political notion, not a scientific notion. As I testified to the Inter-Academy Council in June 2010, wrote in Nature that same year (Christy 2010), and documented in my written testimony for several congressional hearings (e.g., House Space, Science and Technology, 31 Mar 2011) the IPCC and other similar Assessments do not represent for me a consensus of much more than the consensus of those selected to agree with a particular consensus.

The content of these climate reports is actually under the control of a relatively small number of individuals – I often refer to them as the “climate establishment” – who through the years, in my opinion, came to act as gatekeepers of scientific opinion and information, rather than brokers. The voices of those of us who object to various statements and emphases in these assessments are by-in-large dismissed rather than accommodated. This establishment includes the same individuals who become the “experts” called on to promote IPCC claims in government reports such as the endangerment finding by the Environmental Protection Agency.

As outlined in my previous testimonies, these “experts” become the authors and evaluators of their own research relative to research which challenges their work. This becomes an obvious conflict of interest. But with the luxury of having the “last word” as “expert” authors of the reports, alternative views vanish. This is not a process that provides the best information to the peoples’ representatives. The U.S. Congress must have the full range of views on issues such as climate change which are (a) characterized by considerable ambiguity (see model results) (b) used to promote regulatory actions which will be economically detrimental to the American people and, most ironically, (c) will have no impact on whatever the climate will do.

I’ve often stated that climate science is a “murky” science. We do not have laboratory methods of testing our hypotheses as many other sciences do. As a result what passes for science includes, opinion, arguments-from-authority, dramatic press releases, and fuzzy notions of consensus generated by preselected groups. This is not science.

We know from Climategate emails and many other sources that the IPCC has had problems with those who take different positions on climate change than what the IPCC promotes. There is another way to deal with this however. Since the IPCC activity and climate research in general is funded by U.S. taxpayers, then I propose that five to ten percent of the funds be allocated to a group of well-credentialed scientists to produce an assessment that expresses legitimate, alternative hypotheses that have been (in their view) marginalized, misrepresented or ignored in previous IPCC reports (and thus the EPA Endangerment Finding and National Climate Assessments).

Such activities are often called “Red Team” reports and are widely used in government and industry. Decisions regarding funding for “Red Teams” should not be placed in the hands of the current “establishment” but in panels populated by credentialed scientists who have experience in examining these issues. Some efforts along this line have arisen from the private sector (i.e. The Non-governmental International Panel on Climate Change at http://nipccreport.org/ and Michaels (2012) ADDENDUM:Global Climate Change Impacts in the United States). I believe policymakers, with the public’s purse, should actively support the assembling all of the information that is vital to addressing this murky and wicked science, since the public will ultimately pay the cost of any legislation alleged to deal with climate.

Topics to be addressed in this “Red Team” assessment, for example, would include (a) evidence for a low climate sensitivity to increasing greenhouse gases, (b) the role and importance of natural, unforced variability, (c) a rigorous and independent evaluation of climate model output, (d) a thorough discussion of uncertainty, (e) a focus on metrics that most directly relate to the rate of accumulation of heat in the climate system, (f) analysis of the many consequences, including benefits, that result from CO2 increases, and (g) the importance that affordable and accessible energy has to human health and welfare.

What this proposal seeks is to provide to the Congress and other policymakers a parallel, scientifically-based assessment regarding the state of climate science which addresses issues which here-to-for have been un- or under-represented by previous tax-payer funded, government-directed climate reports. In other words, our policymakers need to see the entire range of findings regarding climate change.

Summary of Extract

The messages of the two points outlined in the extract above are: (1) the claims about increases in frequency and intensity of extreme events are generally not supported by actual observations and, (2) official information about climate science is largely controlled by agencies through (a) funding choices for research and (b) by the carefully-selected (i.e. biased) authorship of reports such as the EPA Endangerment Finding and the National Climate Assessment.

Mourir aux urgences.

Personne ne devrait mourir aux urgences. En tout cas pas par manque de soins.

C’est pourquoi la fermeture et/ou le manque de personnel des services d’urgence sont au minimum de la non-assistance à personnes en danger – ou plus simplement, un meurtre en série, avec préméditation.

Les chiffres en France, au Royaume-Uni… si on peut encore se fier aux chiffres. En France, toujours, avec juste en-dessous un article assez surréaliste sur un certain président « à l’écoute » du personnel soignant – après quoi il proposera des réformes. Vous vous souvenez de qui a viré le personnel médical rétif à l’injection, qu’il refuse à ce jour de réintégrer?

Voici, condensés en un seul, le contenu de deux articles (ici et ici) du Dr Reid G Sheftall, chirurgien cardiaque pédiatrique, et avant ça chirurgien plastique, homme courageux qui a écrit un bouquin sur les coupables de l’Opération Covid (que vous pouvez acheter via son Substack pour moins de dix dollars). Mais ce n’est pas pour ce bouquin, sûrement très instructif, que je le relaye ici.

J’avais gardé pour plus tard son témoignage, qui montre à quel point il est important de ne pas laisser détruire la relation patient/médecin et laisser la place à la digitalisation de la médecine – celle du Grand Reset – qui n’en a rien à foutre de vous. Je l’avais gardé aussi parce qu’il m’a beaucoup ému.

Les urgentistes et les médecins comme le Dr Sheftall peuvent vous sauver la vie, ou celle de votre enfant. Soutenez-les, bordel!


Première partie

Dr Reid G Sheftall

11 mars 2022

Source.

[…]

A propos de la petite fille de 6 ans, voyons si vous pourrez trouver la solution. Elle avait été impliquée dans un accident dans le break familial, un soir, sur le chemin du retour après avoir mangé dans un restaurant avec sa mère.

Ce mois-là, je faisais un stage en chirurgie pédiatrique à l’hôpital pour enfants d’Akron, dans l’Ohio. J’étais seul, de garde en chirurgie, la nuit où elles se sont présentées, il y a presque 29 ans. Ce n’est plus une petite fille. Elle doit avoir 35 ans aujourd’hui.

Elle et sa mère portaient leur ceinture de sécurité et personne ne semblait avoir été blessé. Néanmoins, sa mère souhaitait la faire examiner et a demandé à l’ambulance de l’amener à l’hôpital pour enfants d’Akron. Une maman intelligente… Les enfants expriment leurs plaintes très différemment des adultes parce qu’ils ont peur de recevoir une piqûre ou pire. S’ils pensent que leur problème risque de nécessiter un traitement, ils minimiseront leurs blessures. Le simple fait de voir le médecin entrer dans leur compartiment aux urgences les fera taire.

Je venais d’arriver dans ma chambre d’appel à 22 heures, après une dure journée de travail, et je regardais le lit trop court d’un pied que l’on nous avait fourni dans ce qui avait sûrement connu des jours meilleurs en tant que placard de rangement. Il ne me restait plus qu’une chose à faire. M’assurer qu’il n’y ait pas de problème non résolu aux urgences. Je n’avais pas envie d’être réveillé juste après m’être assoupi. Rester debout pendant mon service est bien moins douloureux que d’être tiré d’un sommeil profond par une sonnerie de téléphone – une petite perle de sagesse que l’on apprend en tant qu’étudiant en médecine. Après une rapide prière, demandant à notre Créateur une salle d’urgence vide, j’ai passé l’appel en bas.

Le médecin des urgences me dit qu’il n’y avait personne en bas, hormis une petite fille qui avait eu un accrochage avec sa mère. « Aucune plainte de douleur nulle part et son examen est négatif », dit-il. « Je la renvoie chez elle. » « Donc je n’ai pas besoin de descendre pour la voir? » « Non. Pas la peine. Elle va rentrer chez elle dans quelques minutes, dès que j’aurai fini une autre décharge. »

« Ahhhh. La félicité, le paradis, le bonheur – choisis ton mot préféré, pas besoin de dictionnaire », me dis-je en m’allongeant dans mes vêtements, y compris ma blouse blanche, car l’enlever me ferait perdre quelques secondes sur le temps de sommeil que je convoitais. Au bout d’une petite minute de sommeil, qu’est-ce que j’ai entendu? Oh non, la petite voix dans ma tête, le « petit sadique » comme je l’appelle, la voix qui n’est jamais la bienvenue mais qui a toujours raison.

« Gardez-la quelques minutes, s’il vous plaît. J’arrive tout de suite. » S’il y a une chose que j’ai apprise en trois ans d’internat, c’est qu’il faut examiner tout le monde, même si ça semble bénin. Et il y avait un directeur de programme impitoyable à l’hôpital pour enfants d’Akron, un chirurgien extraordinaire, dur comme la pierre, dont j’étais terrifié – nous l’étions tous – qui s’appelait Clifford Boeckman et qui m’aurait mis en pièces si j’avais montré le moindre signe de paresse.

La pression sanguine de la petite fille était de 91/50. Son pouls était de 88, sa température normale. On lui avait posé une intraveineuse, avec maintien de la veine ouverte (KVO). L’examen physique était conforme à ce que le médecin urgentiste avait dit, elle avait un ventre non tendu. Il n’y avait pas de défense. Les bruits intestinaux étaient normaux ou légèrement atténués, je n’étais pas sûr. Elle n’avait pas faim, mais elle avait soif et avait demandé de l’eau à sa mère.

Sa mère, assise sur une chaise en plastique, s’est contorsionnée le thorax sans se lever, et a pris une tasse dans la sacoche qu’elle portait.

« Qu’est-ce que c’est? », ai-je demandé.

« C’est un gobelet que je transporte partout… ».

J’ai levé la main, « Non, non. non. » ( Chaque chirurgien a l’habitude d’interdire toute nourriture ou boisson par voie orale lorsqu’il examine un patient aux urgences. Si une intervention chirurgicale est nécessaire, nous voulons que l’estomac soit aussi vide que possible lorsque nous mettons les gens sous anesthésie générale, en raison de la possibilité de vomir et d’aspiration du contenu de l’estomac dans les poumons – un problème grave).

Je ne savais pas si le médecin urgentiste avait regardé sa poitrine ou non. Elle portait encore sa chemise boutonnée ou peut-être l’avait-il examinée et demandé à sa mère de la lui remettre après l’examen. Il avait juste écrit « Poumons clairs » dans le dossier, ce qui était le cas. J’ai demandé à sa mère si l’autre médecin avait examiné sa poitrine. Elle a dit, « Je ne sais pas… peut-être quand je l’ai inscrite? » Peu importe. Il faut toujours tout vérifier.

Sur le côté gauche de sa poitrine, juste au-dessus de son mamelon, il y avait une marque étrange d’environ 5 cm de long et 2 cm de large, tachetée et de couleur rouge-violet.

Elle n’était pas du tout sensible, ce qui m’a paru très étrange.

J’ai demandé à sa mère si c’était nouveau. Sa mère ne l’avait pas vue. Ça avait l’air récent.

« Quelqu’un t’a frappé là, chéri? »

« Non. Je veux de l’eau! », a-t-elle exigé.

J’ai fait « non » à sa mère, ce qui m’a rendu soudainement très impopulaire.

J’ai fait une prise de sang – ouais, assurément persona non grata à ce stade – que j’ai envoyée pour un hémogramme complet, des électrolytes comme Na+, K+, Cl-, etc. J’ai demandé à l’infirmière de lui prélever un échantillon d’urine, mais elle n’a pas pu le faire. Sa mère a pris la relève et est revenue de la salle de bains en haussant les épaules. J’ai augmenté sa perfusion à 50 cc.

Il y a quelque chose qui m’échappe. Impossible de faire pipi. Accident de voiture… ceinture de sécurité bouclée… aucune douleur nulle part… étrange bleu sur la poitrine… Allez, réfléchis!

« Parlez-moi de cet accident. A quelle vitesse rouliez-vous? » « Pas vite – 55, peut-être – quelqu’un a tourné à gauche, juste devant nous, comme s’il essayait de fuir quelqu’un. » « Quel genre de voiture conduisiez-vous? » « Country Squire. » « Un de ces breaks des années 70? Pas d’airbags, hein? » « C’est une vieille voiture. Ma mère nous l’a laissée. » « Et vous êtes sûre qu’elle n’a rien heurté… le tableau de bord, ou quelque chose qu’elle avait sur les genoux? » « Non. J’ai mis ma main droite pour la protéger et elle a fait une embardée en avant, mais elle n’a rien touché. »

Je ne vous dirai pas quels tests j’ai demandés et quel traitement j’ai initié, car cela dévoilerait la réponse et gâcherait le plaisir de ceux qui veulent deviner ce qui s’est passé.

Je peux cependant vous raconter cette partie de l’histoire très compliquée.

En moins d’une heure, j’aurais réveillé un juge local et l’aurais convaincu d’émettre une ordonnance judiciaire défiant les souhaits de ses parents, puisque la vie de la petite fille en dépendait.

Vous avez maintenant toutes les informations nécessaires pour comprendre ce qui s’est passé.

Réponse demain.


Deuxième partie

Source.

Dr Reid G Sheftall

11 mars 2022

Ce n’est que lorsque j’ai rassemblé tous les détails de l’accident ainsi que l’image mentale de la petite fille faisant une embardée en avant que j’ai réalisé que j’avais une urgence chirurgicale sur les bras.

La petite fille se vidait de son sang sous mes yeux.

J’ai ouvert l’intraveineuse à fond, j’ai dit à l’infirmière d’appeler le laboratoire, « Dites-leur de faire le prélèvement et d’appeler les résultats au bloc opératoire… et dites-leur de faire un groupage et un croisement pour 5 unités de concentré de globules rouges ». J’ai déverrouillé le chariot et l’ai poussé hors de la salle d’urgence vers les ascenseurs.

« Qu’est-ce qui se passe? Qu’est-ce qui ne va pas? » « Votre fille fait une hémorragie interne. Elle a perdu beaucoup de sang. Nous devons l’emmener à l’étage et arrêter ça. Appelez votre mari ou la personne qui doit venir et dites-lui de venir maintenant. »

J’ai repris sa tension dans l’ascenseur. Elle était de 79/40. Son pouls était de 115. Quand on est arrivés aux portes de la salle d’opération, les infirmières étaient là à l’attendre et l’ont emmenée.

Cet accident n’était pas un « accrochage ». La mère de la fille a dit qu’elle roulait à 55 km/h et que le type qui l’a percutée « conduisait comme s’il essayait de fuir quelqu’un », ce qui signifie qu’il tournait à 55 km/h au moins sur la route secondaire. Il les a percutés de face à un angle de 45 à 67 degrés, très probablement, de sorte que le vecteur de vitesse direct dans leur voiture était au minimum de 40 km/h (55/racine carrée de 2) et au maximum de 55 x (racine carrée de 3 sur 2 = 48 km/h). Leur voiture s’est donc arrêtée net. Mes connaissances en physique m’ont aidé à comprendre le pouvoir de l’inertie sur l’anatomie délicate d’un petit enfant. S’arrêter brusquement à 55 km/h avec l’aide d’une simple ceinture de sécurité a mis en évidence la seule pathophysiologie qui pouvait tout expliquer.

La marque étrange sur sa poitrine était due à la ceinture de sécurité. Lorsque les voitures se sont percutées, son thorax a été stoppé mais le contenu de son abdomen a continué à avancer sur quelques centimètres avant de s’arrêter. Je ne savais pas de quoi il s’agissait au début, ni même s’il s’agissait d’une artère ou d’une veine, mais un vaisseau de l’abdomen avait été avulsé ou déchiré à l’intérieur de l’abdomen par l’étirement qui s’est produit entre le contenu abdominal mobile (comme les intestins) et le contenu abdominal fixé au thorax et attaché au péritoine (comme l’aorte).

Et c’est exactement ce que nous avons trouvé lors de l’opération. Quand on a ouvert l’abdomen, tout était rempli de sang. Il se déversait sur les côtés de notre incision. Quelques secondes après avoir retiré le sang et aspiré la cavité péritonéale, nous avons trouvé la source. L’artère mésentérique supérieure (qui alimente les intestins grêles et une partie du côlon) avait été arrachée de son point d’origine sur l’aorte lorsque les intestins se sont déplacés plus loin que l’aorte relativement fixe, lors de l’action d’arrêt. L’AMS est une petite artère et le chirurgien de garde, qui était déjà dans la salle, a dû poser ses boucles et la recoudre de manière circonférentielle, ce qui n’est pas une mince affaire.

Pendant ce temps, cette petite fille avait besoin de sang. Son taux d’hémoglobine était revenu à 5,7 mg/dl, soit environ la moitié de ce qu’il devrait être, au moment où les infirmières l’emmenaient dans la salle d’opération. Cette petite fille avait perdu la moitié de son volume sanguin dans son abdomen dans les deux heures environ qui avaient suivi l’accident. Elle avait besoin d’une transfusion. Il y avait un sérieux problème. Sa famille était des Témoins de Jéhovah.

Les adeptes de cette religion ne croient non seulement pas à l’utilisation du sang d’une autre personne pour maintenir la vie, mais n’autorisent pas non plus les transfusions avec leur propre sang. Je le savais avant cette nuit-là car j’avais une amie à Jacksonville, en Floride, où j’ai grandi, dont la famille était des Témoins de Jéhovah stricts.

Sa mère a refusé que je commande du sang pour la petite fille. « Elle va mourir dans l’heure qui vient – peut-être même avant – si vous ne me laissez pas commencer la transfusion immédiatement – je veux dire, pas dans 30 minutes quand vous aurez enfin changé d’avis. Je veux dire maintenant. »

Elle a appelé son mari, mais n’a pas eu de réponse. Il était en route (c’était à l’époque avant les téléphones portables). « Nous ne croyons pas… » « Je comprends tout ça. Mais vous devez y consentir ou elle va mourir. » « Non, je ne peux pas signer ça. Ça va à l’encontre de notre religion ». « Je suis sous pression ici, alors je vais le dire une fois de plus. Nous allons trouver le problème et arrêter l’hémorragie. Je comprends combien vos croyances religieuses sont importantes. Son hémoglobine était de 5,7 quand on a fait la prise de sang en bas. C’était il y a environ 20 minutes. Elle est probablement à 4 virgule quelque chose maintenant. Elle est censée être à 11. Dans peu de temps, elle aura perdu les 2/3 de tout le sang qu’elle avait dans son corps et c’est en gros le maximum qu’une personne puisse perdre en peu de temps et survivre. Si vous n’êtes pas d’accord et ne signez pas ce consentement, je vais demander à un juge de confier la garde parentale à moi-même ou au médecin traitant qui est en train d’arriver. » Elle a penché la tête vers le sol pour cacher ses larmes et a hoché la tête en disant « non ».

Je suis allé au poste des infirmières et leur ai demandé d’appeler un juge compatissant pour qu’on puisse transfuser la fille. « Le laboratoire prépare le sang. Qu’ils l’amènent et on l’accrochera dans la salle d’opération quand on aura des nouvelles du juge. » Puis je suis allé me changer pour mettre une blouse.

Quand je suis entré dans la salle d’opération après m’être lavé les mains, un anesthésiste était en train de l’intuber et l’infirmière de bloc était prête avec les instruments. Après m’avoir enfilé ma blouse stérile et aidé à mettre mes gants, le circulateur a terminé le « gommage » à la bétadine et m’a ensuite remis la « peinture » que j’ai appliquée sur la patiente. L’infirmière de bloc et moi avons drapé la patiente. À ce moment-là, le chirurgien titulaire a pointé sa tête dans la pièce et a dit: « J’arrive tout de suite. »

En attendant que le titulaire entre, j’ai remarqué pour la première fois que le ventre de la jeune fille était un peu gonflé et je me suis demandé comment cela avait pu m’échapper auparavant. Je pense que c’était dû à la tendance des ventres à s’aplatir lorsque les patients sont allongés sur le dos. Pour ce que ça vaut, sa mère ne l’avait pas remarqué non plus.

Je savais juste que ce truc était plein de sang et que sa pression allait chuter à la seconde où on ouvrirait la cavité abdominale. J’ai regardé par-dessus les rideaux l’anesthésiste, un jeune Chinois d’une trentaine d’années que je connaissais bien. « Chris, sa pression va chuter quand on ouvrira l’abdomen. » « Je m’en occupe. » « Merci. »

Le titulaire est entré et l’infirmière lui a tendu le scalpel. Il me l’a tendu et a dit : « De là à là » en plaçant les index juste en dessous de l’apophyse xiphoïde et juste au-dessus de la symphose pubienne. « Facile. Elle est aussi maigre qu’Ally McBeal », en m’avertissant d’y aller léger et de ne pas descendre trop profondément pour ne pas couper la linea alba en même temps ou jusqu’à la cavité péritonéale où je risquerais de couper les intestins. Elle avait un huitième de pouce de graisse sous-Q comme tampon et j’ai réussi à diviser la peau sans blesser quoi que ce soit en dessous. Et c’était là, la belle ligne blanche du fascia entre les ventres bilatéralement symétriques du muscle grand droit de l’abdomen.

« Vas-y doucement. »

J’ai fait ce qu’on m’a dit. Une petite incision. Puis une autre. Puis une autre. Puis ça a giclé, jailli. J’ai instinctivement mis mon doigt sur le trou. Il m’a pris le scalpel et en un éclair, il a élargi l’ouverture et nous y étions. Le sang coulait sur les côtés de l’incision lorsqu’il a mis l’écarteur et l’a ouvert avec une manivelle. L’infirmière m’a tendu le cell-saver (un dispositif d’aspiration utilisé pour préserver le sang du patient qui peut être utilisé pour l’auto-transfusion). Je l’ai déposé dans le coin de la cavité abdominale et je l’ai laissé aspirer pendant que nous récupérions des poignées de gelée à moitié coagulée entre les boucles de l’intestin et les cavités de chaque côté. Nous en avons récupéré autant que possible dans des bols stériles qui seraient vidés plus tard par le cell-saver.

Une fois la plus grande partie du vieux sang évacuée, il était facile de voir du sang rouge vif provenant de l’emplacement de l’aorte. On a emballé les intestins avec des éponges. Il a remplacé son index qui bloquait le trou de l’aorte par le mien et a entrepris de trouver l’AMS dans le mésentère de l’intestin grêle.

À ce moment-là, l’infirmière de l’accueil a passé la tête dans la pièce et a dit que le juge était en ligne.

« Passez-le-moi ».

Je peux vous dire que c’était vraiment quelque chose d’entendre un juge nous dire par haut-parleur, « C’est bien le Dr Sheftall? » « Oui, M. le Juge, c’est moi. » « Je vous accorde le quelque chose quelque chose (je ne me souviens plus du nom technique). Vous êtes libre de fournir tout traitement nécessaire, y compris la transfusion sanguine, que vous jugez nécessaire. Cela ne vous exonère pas de toute responsabilité en cas de négligence, si elle devait se produire. »  » Je comprends, M. le Juge. Merci et excusez-moi de vous déranger à cette heure-ci. » « Clic. »

Et le tour était joué. On a immédiatement accroché des poches de sang, en commençant par son propre sang provenant du cell-saver, soit près de deux unités, puis de la banque de sang. Son premier prélèvement en salle de réveil était supérieur à 7,7 mg/dl. Elle était déjà hors de danger.

Lorsque je suis sorti de l’unité de soins intensifs plus tard ce matin-là après l’avoir installée, les parents m’attendaient.

« Je suis désolé, Monsieur, d’avoir violé les principes religieux que vous avez choisis pour votre famille, mais je n’avais pas le choix. » Il m’a serré vigoureusement la main avec ses deux mains et d’une voix tremblante, il a dit « Merci ».

Je pense que ça s’est bien passé pour toutes les personnes impliquées, car ça leur a enlevé la décision des mains. Nous étions tous les trois dans une position intenable. Ils étaient fortement religieux et ne pouvaient se résoudre à violer leur foi de Témoins de Jéhovah, mais ils ne voulaient pas non plus perdre leur fille, évidemment. Quant à moi, il n’était pas question de laisser la petite fille se vider de son sang, avec ou sans consentement. Je suis très reconnaissant au juge parce qu’il m’a tiré d’affaire. J’aurais très certainement été appelé sur le tapis et probablement expulsé de l’internat en chirurgie pour avoir pratiqué une procédure sur une mineure, même aussi relativement bénigne qu’une transfusion sanguine, alors que les parents m’avaient interdit de le faire.

Explication de la raison pour laquelle tous les signes et symptômes étaient logiques:

La soif extrême, l’incapacité à faire pipi, la chute de la tension artérielle et l’augmentation du pouls étaient tous dus à la perte de volume sanguin. Les reins conservent l’eau pour maintenir la pression artérielle lorsque le volume sanguin est faible. C’est pourquoi l’urine devient plus jaune (moins claire) lorsque nous sommes déshydratés.

L’absence de douleur à l’abdomen s’explique par le fait que la seule blessure était l’artère avulsée, ce qui ne causerait qu’une douleur négligeable. Si plus de temps s’était écoulé jusqu’au moment où ses intestins auraient commencé à devenir ischémiques puis gangrenés, la douleur aurait été atroce.

L’ecchymose sur sa poitrine due à une ceinture de sécurité large et plate était indolore, car c’est la pression par rapport à la force qui provoque la douleur. C’est pourquoi il est plus douloureux de frapper quelqu’un avec un tournevis que de le frapper avec son poing avec la même force. P=F/S. Plus la surface de la force est petite, plus la pression est grande.

Les bruits intestinaux sourds étaient dus au sang entourant les intestins.

Comme la vie de cette petite fille aurait pu facilement être emportée. Elle allait être renvoyée chez elle sans aucune plainte de douleur corporelle. Elle aurait bu beaucoup d’eau, d’abord dans le hall des urgences, puis dans la voiture et à la maison. Cela aurait fait monter sa tension artérielle suffisamment pour l’empêcher de s’évanouir. Elle serait probablement morte chez elle après avoir été mise au lit.

Il n’y avait vraiment aucune raison de demander des analyses, si ce n’est que j’ai commencé à avoir le sentiment que quelque chose n’allait pas, probablement lorsque j’ai vu la grosse ecchymose indolore sur sa poitrine et qu’elle et sa mère ne savaient pas d’où elle venait. Je sais qu’on leur avait déjà dit qu’elles allaient rentrer chez elles et qu’elles étaient impatientes de partir car il se faisait très tard. D’une certaine manière, j’essayais de gagner du temps en demandant les analyses. Mais quand elle n’a pas pu me donner un échantillon d’urine, j’ai su qu’il se passait quelque chose de très grave. Sauf dans des cas comme celui-ci, on peut toujours produire de l’urine.

Nous avons tous déjà été victimes d’accidents mineurs (bien que celui-ci n’était pas mineur comme je l’ai montré) et nous nous sommes sentis secoués mais parfaitement normaux par la suite. Imaginez être impliqué dans un accident et vous sentir parfaitement normal, rentrer chez vous, et mourir trois heures plus tard. C’est ce qui a failli arriver.

Elle a aujourd’hui 35 ans.

Frank Kovacevic.

Voici le récit de ce qu’a subi Frank Kovacevic à la fin de sa vie. C’est aussi ce qu’ont subi des centaines de milliers de personnes hospitalisées « Covid ». J’ai parcouru l’ensemble du site qui lui est consacré, et il n’est pas parfaitement clair s’il avait ou non le Covid. Ce qui est clair, c’est ce qu’on lui a fait subir.

Je n’ai pas inclus les photos, mais elles sont disponibles sur la page source.

Source.


FRANCIS/FRANK KOVACEVIC

1er octobre 1962 – 7 octobre 2021

DROGUÉ, EMPOISONNÉ ET EUTHANASIÉ

DROGUÉ

Le 20 septembre 2021, Frank est entré à l’hôpital avec une respiration normale, des capacités de parole et de cognition normales, une glycémie élevée et une suspicion de septicémie.

Dans les quatre heures qui ont suivi, Frank a été drogué avec des opioïdes et des sédatifs, paralysé avec des agents bloquants neuromusculaires et placé sous ventilation mécanique par l’hôpital du district de Queanbeyan, bien que:

  • les ambulanciers ont estimé que sa vie n’était pas en danger immédiat;
  • le personnel hospitalier a estimé qu’il était capable de respirer par lui-même; et
  • son taux d’oxygène se situait entre 82% et 85%.

Frank a été traité comme un patient en état critique alors que son seul diagnostic à la sortie de l’hôpital de Queanbeyan était une septicémie.

EMPOISONNÉ

Plus tard dans la journée, Frank a été transféré à l’hôpital de Canberra où on lui a administré le jour même le médicament Remdesivir, qui est le protocole hospitalier mondial pour le traitement du Covid.

Le Remdesivir est un poison dont l’utilisation pour traiter l’Ebola a été rejetée à la suite d’essais menés en 2018 et 2019 qui signalaient que son taux de mortalité était de 53,1%. Les médecins de l’hôpital de Canberra ont injecté à Frank un médicament dont le taux de mortalité est de 53,1% sans en informer sa femme et ses proches ni obtenir leur consentement.

EUTHANASIÉ

Après 18 jours de médicaments et de ventilation mécanique, le 7 octobre 2021, 7 jours après son 59e anniversaire, on a mis fin à la vie de Frank avec une quantité létale de Midazolam, en violation des instructions expresses selon lesquelles la « fin de vie » ne devait pas être mise en œuvre.

Frank est entré à l’hôpital en mauvaise santé, mais son état n’était pas critique et sa vie n’était pas en danger. Cependant, les hôpitaux ne lui ont administré que des traitements mettant sa vie en danger. Le jour de sa mort, Frank était à peine reconnaissable, et donnait plutôt l’apparence de quelqu’un qui aurait été tabassé avec une batte de baseball par un groupe de voyous. Frank était gonflé et avait des bleus violets sur tout le corps, sa main droite était froide comme la pierre et il avait une grosse croûte noire sur sa lèvre inférieure.

Frank avait également des blessures au niveau du pénis. Le personnel de l’hôpital a demandé la permission de photographier son pénis, mais n’a pas demandé la permission de lui injecter un médicament dont le taux de mortalité est de 53,1%.

AVERTISSEMENT: Les photos de Frank sur son lit de mort se trouvent au bas de cette page. Ces photos sont choquantes.

Des protocoles mondiaux…

Les hôpitaux de Queanbeyan et de Canberra ont suivi les protocoles hospitaliers mondiaux qui comprenaient des médicaments expérimentaux, des opioïdes, des médicaments paralysants, une ventilation mécanique, du Remdesivir et du Midazolam, jusqu’à ce que la vie de Frank s’éteigne. Comme dans beaucoup d’autres cas au niveau international, les proches n’ont pas été autorisés à donner leur consentement aux traitements, et la réanimation a été refusée conformément aux instructions hospitalières « Pas de RCP » [réanimation cardiopulmonaire].

Bien qu’aucun des protocoles de « traitement Covid » n’ait été bénéfique à Frank de quelque manière que ce soit, et n’ait fait que le conduire à une mort certaine, ces protocoles ont été très bénéfiques pour les hôpitaux et les médecins grâce au financement de l’utilisation de respirateurs, de la réanimation et de l’enregistrement de la mort comme Covid.

On a fait subir à Frank 18 jours de :

  • Fentanyl, un opioïde synthétique 80 à 100 fois plus puissant que la morphine et très addictif;
  • du cistracrium, une drogue paralysante qui empêche tout mouvement de son corps;
  • ventilation mécanique; et
  • de nombreux autres médicaments, qui ont tous des effets secondaires indésirables.

En outre, Frank a reçu

  • une « ration de remdesivir », qui est toxique pour les reins et le foie et provoque la formation de liquide dans les poumons; et
  • une injection de 100 mg de Midazolam qui ralentit la respiration pour provoquer la mort.

Frank a été hospitalisé en raison d’une hyperglycémie (qui a été résolue en 12 heures) et d’une septicémie, et a fini par mourir d’une défaillance de plusieurs organes, d’une insuffisance rénale aiguë, d’une pneumonie acquise sous ventilation mécanique, d’une pneumonie à aspergillus et klebsiella (bactéries et champignons), de lésions dues à la pression (blessures à la lèvre et au pénis), d’ectopies auriculaires, d’une thrombose veineuse profonde et d’une intolérance aux narcotiques.

Dans les minutes qui ont suivi son décès, le « médecin » qui s’occupait de Frank le jour de sa mort a insisté sur le fait que Frank devait être incinéré, ce qui était faux car il n’y avait aucune directive de santé qui exigeait l’incinération des « morts dues aux Covid ».

Dans les 15 minutes qui ont suivi le décès de Frank, le personnel de l’hôpital a appelé sa femme pour l’informer que le décès de Frank serait diffusé à la télévision en tant que décès Covid pour des raisons d' »intérêt public ». Le reportage télévisé a souligné le statut « non vacciné » de Frank, mais a refusé de mentionner les causes réelles du décès, qui étaient dues aux traitements hospitaliers.

Un autre fait important a été révélé: les documents de sortie de l’hôpital de Queanbeyan ne mentionnent pas du tout le Covid comme diagnostic. Frank a été hospitalisé à l’hôpital de Queanbeyan de 10h33 à 16h environ, ce qui était amplement suffisant pour diagnostiquer le Covid. L’hôpital de Queanbeyan n’a diagnostiqué que la septicémie.

Bref résumé des événements

RAPPORT DE L’AMBULANCE: PAS DE DANGER DE MORT IMMÉDIAT

À 10H30 LE 20 SEPTEMBRE 2021

Frank a été transporté en ambulance à l’hôpital du district de Queanbeyan.

À l’hôpital, Frank respire, parle et a des capacités cognitives.

Le rapport de l’ambulance indique que Frank a obéi aux ordres. Frank était donc capable d’écouter, de comprendre et d’effectuer une action, ce qui signifie que son cerveau fonctionnait.

Les ambulanciers ont diagnostiqué chez Frank une acidocétose diabétique et une septicémie.

Plus important encore, les ambulanciers ont déterminé que l’état de Frank ne présentait
« pas de danger immédiat pour sa vie ».

DROGUÉ AUX OPIACÉS

À 10H33 LE 20 SEPTEMBRE 2021
Frank est arrivé à l’hôpital du district de Queanbeyan.

À 11H40, les dossiers de Queanbeyan montrent que Frank était capable de respirer tout seul. Le dossier de l’hôpital indique
« Voies respiratoires: perméables, se maintiennent ».

À 12H01, Frank a pris 10 bouffées de salbutamol pour son asthme, ce qui signifie qu’il respirait toujours seul.

À 13H40, les médecins décident de placer Frank sous respirateur.

À 14H22, Frank est mis sous sédatif et paralysé.

À 14h28, les médecins ont mis un tube dans la gorge de Frank, ce qu’on appelle une « intubation », sans autorisation, sans consentement et sans l’avertir des risques.

Les médecins ont refusé d’obtenir le consentement de Frank pour le droguer, le paralyser et l’intuber. Frank avait des facultés cognitives, comme le prouve le rapport de l’ambulance. Frank n’aurait pas consenti à la sédation, la paralysie ou l’intubation. Frank aurait exigé de sortir de l’hôpital.

Les médecins ont refusé d’informer Nada, la femme de Frank, ou de lui demander son consentement éclairé, ou tout autre consentement, pour sédater, paralyser et intuber Frank, malgré le fait que Nada ait appelé l’hôpital de Queanbeyan à cinq reprises.

Nada s’est vu refuser son droit de prendre des décisions cruciales pour son mari.

Si Nada avait été informée qu’elle se verrait refuser tous ses droits de prendre des décisions pour son mari, elle ne l’aurait PAS envoyé à l’hôpital.

EMPOISONNÉ AU REMDESIVIR

LE 20 SEPTEMBRE 2021, VERS 16H, Frank a été transféré à l’hôpital de Canberra, déjà intubé.

Les médecins de l’hôpital Canberra ont immédiatement administré à Frank, ce jour-là, un médicament expérimental appelé REMDESIVIR, dont le taux de mortalité documenté est de 53,1%.

Le Remdesivir a été rejeté pour une utilisation dans le traitement de l’ebola en raison de son taux de mortalité, mais il est devenu le « protocole hospitalier pour le traitement du Covid » à la suite d’un « accord » mondial avec le fabricant français Gilead.

Outre la mort, le Remdesivir est hautement toxique pour les reins et le foie, et provoque une défaillance de plusieurs organes et une insuffisance respiratoire.

Les médecins de l’hôpital Canberra ont refusé d’informer la femme de Frank, de lui demander son consentement éclairé ou de l’avertir des risques.

De plus, les médecins ont administré le Remdesivir en violation des protocoles du gouvernement australien qui mentionne la ventilation mécanique comme critère d’exclusion. En d’autres termes, on ne peut pas administrer le remdesivir à une personne sous ventilation mécanique.

EUTHANASIÉ AVEC DU MIDAZOLAM

À 7H00 DU MATIN LE 7 OCTOBRE 2021
Frank a reçu 100mg de midazolam par perfusion intraveineuse dans ses veines.

100mg est une quantité létale.

Le Midazolam, lorsqu’il est associé à la morphine et/ou au Fentanyl, est connu pour son utilisation comme médicament euthanasique, en ralentissant la respiration jusqu’à la mort de la personne. Frank a reçu du Fentanyl pendant toute la durée de son hospitalisation.

VERS 14H00 LE 6 OCTOBRE 2021
la veille du décès de Frank, un médecin a dit à Nada que Frank mourrait dans les 24 à 36 heures, mais Nada n’a pas été informée que l’hôpital avait prévu une perfusion intraveineuse de 100mg de Midazolam.

L’euthanasie a été mise en œuvre contrairement aux instructions expresses données à l’hôpital. Nada a déclaré au médecin de l’hôpital que sa foi en Dieu ne lui permettait pas de mettre fin à la vie car, selon sa foi, Dieu donne la vie et SEUL Dieu peut prendre la vie.

Consensus scientifique, 1ère partie.

Il n’existe rien de tel qu’un consensus scientifique. Si c’est un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, ce n’est pas un consensus. Point final.

Michael Crichton

Avant d’entamer une série sur le détournement du sens des mots, je me penche sur la notion de « science ». Je vais donc faire un peu d’épistémologie sauvage. Je l’ai déjà dit, je le répète, il n’est pas indispensable d’être un expert pour examiner ces questions. L’angle du simple bon sens et celui de la morale font l’affaire.

Comme on en a eu l’illustration avec le Covid, la science – son financement, sa reconnaissance et sa diffusion – est totalement captive d’un cadre, celui du « consensus »- John Dee l’illustre très bien dans la série sur le climat que j’ai commencé à publier. Le « consensus » du Covid et de ses produits dérivés – protocoles et injections – ont fait et continuent de faire l’objet d’un terrorisme d’un niveau inédit depuis l’ère bolchévique. Ce n’est ni de la science ni du consensus, ni même un consensus scientifique, c’est de la propagande de guerre – tribunaux et ostracisme à l’appui – menée par un réseau de scientifiques gouvernementaux relayés par des officines de pouvoir, et bien entendu par les médias. Petit point d’actualité: notre vieil ami Anthony Fauci et quelques autres personnages doivent répondre de leur rôle actif dans la censure médiatique lors de l’opération Covid.

Dans une ordonnance de 28 pages, le juge Terry Doughty a ordonné au directeur du NIAID, Anthony Fauci, à l’ancienne attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, au chirurgien général Vivek Murthy et à d’autres hauts fonctionnaires fédéraux chargés de la réponse au Covid de déposer dans l’affaire Missouri contre Biden, dans laquelle NCLA Legal représente les plaignants, dont Jay Bhattacharya et Martin Kulldorff, contre l’administration Biden pour avoir contraint les sociétés de médias sociaux à violer la liberté d’expression pendant le Covid.

Nous verrons ce que ça donne…

Revenons-en à notre sujet. Dwight B. Larson décrit parfaitement le phénomène du consensus dans la partie épistémologie de son bouquin The Case against the Nuclear Atom, que j’ai déjà cité, où il rappelle que l’atome de Bohr est une théorie, qu’elle fonctionne dans le monde réel jusqu’à un certain point avant de requérir des bibliothèques entières de théories secondaires pour ne pas s’effondrer.

Je vais donc donner un léger coup de pied aux fondations de trois domaines « scientifiques », et voir ce qui reste debout ensuite. Aujourd’hui, la psychologie.

Psychologie

Je suis récemment tombé sur de très vives critiques, notamment de la part de l’insupportable Jon Rappoport, de la théorie de la « Formation de Masse » (Mass Formation) de mon compatriote, le Pr Mattias Desmet (que j’ai publié ici et ici). Ce qui est reproché à ce dernier est que, puisque le mécanisme psychologique dont il parle (consulter les liens ci-avant) est inconscient, sa théorie dispenserait à la fois l’individu et ses manipulateurs de leur responsabilité personnelle. Ce n’est pas tout à fait exact et le Dr Desmet se défend, fort bien à mon sens, de cette critique assez malhonnête dans cet article (en anglais) sur son Substack. Malheureusement, dans ce débat, ni le Pr Desmet, ni ses détracteurs ne prennent la peine de se pencher sur les limites de la psychologie, ni même sur ce que c’est.

D’abord, la psychologie est-elle un science? Apparemment, ça fait encore l’objet d’un débat (tapez la question sur Google juste pour voir), et même d’un bouquin. Wiki tranche sans trop se compromettre (c’est leur métier) en en faisant une discipline qui fait partie des sciences humaines. En fait, ça n’a que peu d’importance puisqu’elle est utilisée comme un science, y compris devant les tribunaux: on se souviendra du traitement infligé au Dr Fourtillan. Il y en a bien d’autres, dont le Dr Meryl Nass (récit de sa comparution devant l’Inquisition médicale ici, en anglais). Je vous recommande aussi vivement cet excellent article du Dr Lyons-Weiler.

Ce qui nous indique que, comme au bon vieux temps de la psychiatrie soviétique – aujourd’hui ressuscitée – on fait faire et dire ce qu’on veut à la psychologie, qui n’est donc qu’une pseudo-science, à géométrie variable. Dictatures communistes, libéralisme consumériste ou Nouveau Normal, elle y trouve sa place puisqu’elle est conçue pour fonctionner dans tous les modèles sociétaux modernes – c’est-à-dire des sociétés sans foi, où l’homme est désacralisé, les lois naturelles niées, la morale relative et la notion de péché oubliée, où la notion de tolérance se substitue à la notion de compassion et la relation du patient avec le thérapeute à celle du fidèle avec l’homme de foi. Bref, les psys sont les nouveaux curés. Leur analyse des mécanismes mentaux n’est pas fausse mais très réductrice, et elle ne va jamais à la source: une vie spirituelle dénuée de sens, conscience ou moralité – et une hygiène de vie malsaine. Leur solution est de pallier aux ravages mentaux ainsi occasionnés par des bricolages sémantiques et surtout de la chimie dangereuse. On en a l’illustration claire dans le modèle américain, où la psychiatrisation des enfants atteint des sommets inimaginables. Depuis les jours du traitement à la Ritaline du TDAH – en fait, un maladie-tiroir inexistante – jusqu’à la campagne médiatique actuelle, qui monte en épingle des parents inquiets de la pénurie d’Aderall (prescrit pour les mêmes symptômes). Pour ceux que ça intéresse, une alimentation qui respecte l’équilibre de la flore intestinale améliore généralement – parfois spectaculairement – l’état de ces enfants. Et surtout, si vous voulez vraiment rendre un gosse complètement dingue et irrécupérable par la psychiatrie, il y a ça. Il suffirait donc de modérer – ou de supprimer – leur exposition à la télévision – et aux jeux vidéos et au smartphone – ce qui irait à l’encontre des moeurs américaines. Donc, médicalisons, médicalisons, il en restera toujours bien quelque chose.

Voilà un des leviers de l’opération Covid, question à laquelle j’ai commencé à répondre ici. Pour suivre, je vous sers (encore!) une de mes anecdotes personnelles.

Quand j’étais gamin, ma mère m’avait casé pour un mois d’été dans une colonie de vacances, située à proximité d’un home pour handicapés physiques et mentaux dans lequel elle avait décroché un boulot temporaire. Cette colonie était située près d’une magnifique rivière belge très sauvage, la Semois, sur la rive de laquelle on nous larguait pour des journées entières.

Un jour que j’étais assis sur une berge en promontoire, un des gosses vint s’asseoir à côté de moi, très près du bord – trop, si bien qu’il finit par perdre l’équilibre et tomber à l’eau. Il m’accusa aussitôt devant les autres de l’avoir poussé. Ses camarades entreprirent donc de le venger et à la première occasion, un groupe attendit que je sois sur la rive pour me pousser dans la rivière.

Ma grand-mère, qui avait eu la gentillesse de venir me rendre visite dans cette colonie et m’y avait trouvé en état de grande détresse, avait intimé à ma mère de m’en extraire. Je passai donc le reste du mois avec les éducateurs du home, tous très sympas avec moi. J’ai croisé plus tard, au hasard de la vie, deux d’entre eux, qui se souvenaient très bien de ce gentil petit garçon. De la vie dans ce home, j’ai gardé des images hallucinantes de gens très diminués physiquement et mentalement, mais où règnait une étrange sérénité, en contraste absolu avec la sournoiserie des enfants « normaux » de la colonie. Avec le confinement de 2020 (j’en parle ici), ce furent les meilleures vacances de ma vie.

Si je vous relate cette histoire lamentable, ce n’est pas pour me plaindre, ou me faire plaindre – ça va très bien pour moi, je vous remercie. Il y a un parallèle à faire avec ce qui se passe aujourd’hui, une morale à en tirer et une leçon à prendre. Pour commencer, d’un point de vue scientifique, je dirais que le concept de formation de masse n’est pas une théorie particulièrement révolutionnaire. L’analyse du Dr Desmet des 30%/40%/30%, évite juste – par clientélisme et pour ne pas grever son fonds de commerce – de formuler le problème de façon moins académique. Les 30% pris d’après lui dans la formation de masse ne sont pas soumis à un mécanisme psychologique inéluctable, ils savent très bien ce qu’ils font. Ce sont les gosses qui, forts de la certitude de leur bon droit et de leur impunité, poussent les autres à l’eau si l’occasion se présente. Les 40% d’indécis sont ceux qui les laissent faire. Quant aux 30% de résistants, après plus de deux ans et demi de cette guerre, je suis un peu sceptique sur leur nombre. La théorie du Dr Desmet ne nous éclaire donc pas tellement. Il suffit de vivre et d’observer que la majorité – enfants et adultes – fonctionne avant tout en groupe (j’y reviendrai quand j’aborderai le mot « vaccin ») et jusqu’où ils sont prêts à aller pour y rester.

C’est aussi par mon vécu que j’ai constaté n’être pas, et de loin, le seul à former un lien prioritaire avec des humains en détresse: handicapés, malades, sans-logis… Ça devrait être la norme chez les médecins – et les éducateurs, les policiers, etc – qui sont théoriquement en première ligne (avant même les psychologues) pour recueillir les appels à l’aide des autres. Ces deux dernières années ont montré que c’est l’exception plutôt que la règle. La morale à en tirer c’est que la majorité des médecins – le groupe – ne valent pas mieux que les gosses qui balancent à la flotte celui qui dérange. J’ai cité le Dr Meryl Nass, je pourrais aussi citer le Dr Peter McCullough, dont le CV commence à la page 208 de ce document et se termine à la page 379. C’est un des médecins le plus publiés de l’Histoire. Vous pouvez chercher ce que j’ai publié d’eux dans la page Sommaire. Ils sont tous deux traduits devant des « conseils de l’ordre » – et pour le Dr McCullough, privé de tous ses postes de responsabilité. Ces « conseils de l’ordre » font partie du groupe responsable des morts et malades de l’injection. Ils obéissent au consensus. Et ils ont des torrents de sang sur les mains.

Il y a aussi et surtout une leçon à prendre. Les Drs Nass, McCullough, et quelques centaines d’autres de cette trempe, savent nager. Ils savent même porter secours à ceux qui se noient, et leur garder la tête hors de l’eau. Le Dr McCullough ne prend plus du tout de gants pour dire ce qu’il pense. Le Dr Nass n’en a jamais mis mais à présent, elle note soigneusement la moindre parole de ses adversaires, qu’elle utilisera, avec son avocat, pour intenter des procès en diffamation. La leçon, c’est qu’il y a des gens qu’il ne vaut mieux ne pas pousser à l’eau.

J’ai dit beaucoup de mal des psychologues, mais pour être tout à fait honnête, j’en ai consulté un, quand j’avais la vingtaine. Ça ne m’a pas servi à grand chose – c’est plutôt la vie qui m’a appris ce que je devais savoir et comprendre – sauf à une chose, très concrète et assez inattendue.

J’ai appris à nager.

Non-essentiels.

[revu et augmenté le 17/08]

Préambule

Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.

Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.

Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.

Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.

Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.

Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.

En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.

C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.

Deux ans de blog

Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.

Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.

Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».

J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.

Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.

Covid

Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.

  1. Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
  2. Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
  3. La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
  4. Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
  5. Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
  6. Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
  7. Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
  8. Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
  9. Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
  10. Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
  11. Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
  12. Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
  13. Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
  14. Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
  15. Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
  16. A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
  17. La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
  18. Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.

Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.

Energie

L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.

Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.

Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.

Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.

Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».

L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.

La catastrophe

[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]

Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.

En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.

Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.

Pas comme on veut nous l’imposer.

L’ancien Monde

On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.

Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…

Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.

Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.

Le nouveau Monde

Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.

L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.

On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.

Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.

Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.

Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.

Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.

La Banque

« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »

Gutle Schnaper Rothschild

C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.

La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.

L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.

Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.

Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.

Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.

Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.

Ce ne seront pas les seuls.

Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.

On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.

We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.

It was fun while it lasted.

https://sagehana.substack.com/p/turbo-cancer-it-feels-like-im-watching/comment/8111050

Pourquoi?

L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.

The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.

https://off-guardian.org/2022/03/25/two-weeks-to-flatten-the-world/#comment-494956

La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.

Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.

Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.

C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.

Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.

Conclusion

Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.

Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.

Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.

C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.

Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.

Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.

Les rituels ne font que commencer.

Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.

Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.

C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.

[…]

Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.

Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.

Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.

Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.

Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.

Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.

Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.

Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.

Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.

Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.

Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.

[…]

Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.

Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.

[…]

Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.

Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.

C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.

L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.

Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.

Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.

Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.

Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.

Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.

Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.

Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.

Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.

A bientôt.

« Les mauvais conspirationnistes » – par Miles Mathis.

J’ai un article de Miles Mathis sur le canular nucléaire prêt pour publication. En voici d’abord un autre, qui date de décembre dernier. Je suis retombé sur sa traduction inachevée en parcourant mes brouillons. Il était tellement proche de ce que j’étais en train d’écrire que j’aurais même pu écrire mot pour mot le dernier paragraphe de la première partie. J’ai donc finalisé la traduction, très difficile dans le cas de Miles. Je finirai et publierai ensuite aussi mon article, une mise à jour complète qui inclura ce que nous avons appris et vécu depuis lors. J’avais déjà traité ce sujet il y a des mois, ici, où je prévenais ce bon vieux Klaus de l’avenir très incertain du projet dont il est le porte-parole. Vous pouvez le relire, il est assez rigolo.

Il existe un certain parallèle entre le point de vue de Miles et le mien. Nous avons aussi le même âge, nous pratiquons les Beaux-Arts et nous aimons les chats et je pense qu’il est lui aussi un Logicien. Par contre, il est très pointu sur les dynasties du pouvoir, il a démonté tous les hoaxes imaginables, dont le faux (?) assassinat de JFK et le faux meurtre de Sharon Tate dont il est fait mention ici, et s’est forgé une certaine notoriété – légitime – sur la toile grâce à des papiers scientifiques assez solides, choses que je ne sais pas faire. Je suis plus pointu sur la réalité du terrain, sur laquelle il se plante régulièrement et avec obstination, notamment sur les aspect cliniques du Covid, sur lesquels je collationne ici les infos depuis maintenant deux ans.

Nous pourrions travailler ensemble si nous étions capables d’un minimum d’esprit d’équipe. Mais les « bons » conspirationnistes sont des gens solitaires. A moins que ça soit l’inverse.

Source.


« Les mauvais conspirationnistes »

par Miles Mathis

Lecturi te salutamus

Première publication le 21 décembre 2021

Je commencerai par un brin de divertissement [NdT. en français dans le texte]. Le sous-titre est une citation qui signifie « à ceux qui vont lire, salut ». Vous êtes les derniers représentants d’une race en voie de disparition: les gens lettrés. Vous ne préférez PAS regarder des vidéos, car vous savez – consciemment ou inconsciemment – que la propagande en vidéo est encore plus perfide que la propagande écrite. Au moins, la propagande écrite vous laisse le temps de l’analyser. C’est pourquoi vous préférez lire vos nouvelles et vos autres informations noir sur blanc, ce qui vous permet de les épingler plus facilement. Etalé sous vos yeux, la forme du texte se prête à l’analyse autant que son contenu, et vous vous apercevez qu’on peut apprendre à reconnaître un mensonge au moment où il est proféré, rien qu’à partir de sa forme – rien qu’à son apparence sur la page. Tout comme on reconnait une putain à son maquillage ou à ses chaussures, on reconnait la propagande à ses habits. Après quelques années d’entraînement, vous indentifierez sur la page les menteurs à leurs empreintes de pas et de doigts, et vous reconnaîtrez même le goût particulier de tel ou tel personnage au sein d’un comité. Vous les reconnaîtrez à leur puanteur typique.

C’est très utile, vu que maintenant la plupart des auteurs se cachent. La plupart du temps, il se camouflent derrière des paravents séduisants, et restent tapis, eux et leur odeur, dans les marges. Leur vrai nom et leur vrai visage les trahiraient. L’âge aidant, leur âmes s’impriment sur leurs visages, et le mal s’y incarne. Considérez Bill Gates, George Soros, Anthony Fauci et Klaus Schwab comme des exemples de personnes qui n’ont pas eu le bon sens d’embaucher des plus jeunes pour représenter leurs opinions et leurs programmes abominables, comme l’ont fait leur plus humbles ou plus politiques collègues cabalistes.

De plus, lire est un acte bien plus volontaire que de regarder une vidéo. Regarder est un acte complétement passif qui me semble révèler un manque de courage et de curiosité. Une vidéo est à la fois plus simple à produire – question contenu – et plus facile à consommer, et n’est en général rien de plus qu’un tas de conneries qui passent d’une tête à une autre. Quand ce n’est pas qu’une envolée toxique, c’est en général quelque chose qui a été scénarisé ailleurs, dans une forteresse lointaine. Ça peut évidemment aussi être le cas pour la chose écrite, mais c’est alors plus difficile à dissimuler. Comme ce qui est ajourd’hui produit à Hollywood, la vidéo sert à cacher la pauvreté du scénario, en l’enrobant d’un visuel aguichant, de phrases à l’emporte-pièce et parfois d’un brin de séduction. Tout ça n’intervient en rien quand j’écris mes articles, c’est le contenu seul qui doit séduire, sans le secours de mon physique, de ma voix ou d’autres artifices. Tout sort de ma plume et de ma tête, et non seulement c’est là ma seule recette, qui confère à ce que j’écris mon style personnel, mais ce travail représente un risque permanent et une plongée dans l’inconnu. Vous me regardez explorer le terrier du lapin [NdT. expression anglaise qui provient de Alice in Wonderland], au moment-même où j’explore le terrier du lapin, en temps réel. Ce n’est donc pas le récit d’une histoire, c’est l’histoire elle-même au moment où elle se déroule. C’est comme d’être assis à côté de Newton, voir la pomme se détacher de la branche au-dessus de lui et lui tomber sur le crâne. C’est là la vraie nature de l’écriture et de la créativité, ce qu’on en ressent n’est comparable à rien d’autre. La vérité ne peut être ni feinte ni copiée, comme vous en viendrez à le comprendre. Le vrai exhale un doux parfum qui n’appartient qu’à lui.

Mais reconnaître ce parfum demande du travail. Il faut aiguiser son odorat. Il faut chercher sans relâche, rester à l’affût du mensonge. Se vautrer sur un canapé en sifflant des sodas toxiques et en bâfrant des chips pendant que les médias s’insinuent insidieusement dans son crâne depuis l’écran qui clignote, ça ne marche pas. Il faut ratisser la page comme un Sherlock Holmes avec sa loupe, à la recherche d’un cheveu ou d’une trace de cendre. Tout doit devenir un indice, une pièce d’un grand ensemble, qui s’y rapportera ou non.

Même chose pour l’apprentissage. Apprendre est un processus actif, qui naît d’une insatiable curiosité et d’un questionnement permanent. C’est peut-être la curiosité qui a tué le chat [NdT. proverbe anglais] mais c’est elle qui a sauvé l’homme. Voilà pourquoi ma courbe d’apprentissage est plus oblique que jamais, alors que j’approche la soixantaine: j’ai gardé ma curiosité d’enfant. Comme un gosse, le monde est pour moi une huitre qu’il faut ouvrir. J’ai besoin d’apprendre, de créer et d’évoluer constamment. Je sais à quel point il est difficile de maintenir cette démarche dans ce monde, qui fait tout pour très tôt nous en empêcher. Ce que le Phéniciens redoutent le plus, ce sont des citoyens qui évoluent en permanence. Ce qu’ils veulent, c’est un petit peuple oppressé et docile qui obéira à leurs ordres sans poser de questions, et ces gens atteignent en général leur apogée dans la vingtaine, sinon avant, pour ensuite s’enfermer dans la case qui leur est assignée, où ils se momifient ou régressent. Pour y parvenir, les Phéniciens font pression sur vous dès le berceau, et vous broient la tête dans leurs divers programmes qu’ils appellent « éducation ». Sans ça, vous parviendriez à l’âge de la maturité comme moi, votre curiosité pleinement intacte et vos principales facultés indemnes. A ce stade, vous représentez pour eux un danger réel.

A ce stade, leurs projets à votre encontre s’intensifieront et se multiplieront, et la pression qu’ils feront peser sur vous deviendra carrément énorme, et vous aurez l’impression de vivre dans une grotte à des milliers de kilomètres de profondeur. Ça deviendra quasiment insupportable jusqu’au moment où vous lèverez les yeux pour comprendre…

que ce n’est que du bluff. Il n’y a aucun toit au-dessus de votre tête ni de véritable pression. La pression n’est qu’un mirage, comme tout le reste. Vous êtes infiniment libre comme au jour de votre naissance, et ces gens ne peuvent rien vous prendre de ce que vous ne leur donnerez.

Aujourd’hui, ils tentent de nous mettre la pression en nous menaçant de nous priver de leur monde si nous n’obéissons pas. Mais pour moi, ça n’a rien d’une menace, je ne veux pas de leur monde. Je n’ai plus le droit d’aller au concert ou au café? Je n’ai plus le droit d’aller à la salle de sport ou au centre commercial? Parfait. Plus vite leur monde s’écroulera, mieux ce sera, leurs menaces ne menacent qu’eux-mêmes. Difficile de menacer un Amish de le priver de son automobile, n’est-ce pas?

Et j’ai autre chose à leur annoncer: menacer des gens déjà privés de tout de les priver du reste, ce n’est pas une menace. Croyez-vous que les gens du Kentucky ou de Virginie occidentale, qui vivent déjà dans une misère noire, séparés les uns des autres et de toute forme de réalité, défoncés à toutes les drogues imaginables, vont s’émouvoir quand on leur annoncera que leur Noël sera foutu si ils n’acceptent pas un vaccin bidon? C’est une menace vide de sens.

Les Phéniciens m’ont déjà tout confisqué de leur monde bien avant 2020, leur petite arnaque du Covid est tombée à plat. Difficile de menacer un moine d’isolation ou d’ostracisme. Mais je ne suis pas tellement différent de la plupart des citoyens du monde, qu’on a déjà ratatiné dans une toute petite boîte. A ce stade, taper sur le couvercle de la boîte en menaçant de les reloger dans une boîte encore plus exigüe est une plaisanterie.

La différence majeure entre moi et les pauvres gens du Kentucky est qu’ils n’ont pas d’emblée tenté de mieux resister. Pour une raison ou l’autre, ils ont consommé des drogues et moi, non. Peut-être parce qu’ils vivaient dans une plus grande misère, difficile à dire. Ça ne me pose aucun problème de vivre et de me distraire seul, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. La plupart des gens sont bien plus sociables et plus manipulables que moi. Si leur monde s’écroule, ils s’écroulent aussi. Ça n’a rien de difficile à comprendre. Je n’en suis peut-être pas si loin moi-même. Mais ce ne sera pas parce que je me mettrai à consommer des drogues, légales ou non, obligatoires ou non, et j’aimerais arriver à convaincre les autres de dire non à toutes les drogues. Ils devraient comprendre que les drogues ne résoudront rien, et qu’elles les détruiront. Et c’est sans doute le but: le suicide sans avoir à appuyer sur une gâchette.

Dans tous les cas de figure, le savoir est toujours utile, raison pour laquelle il nous est nous est refusé avec autant d’acharnement. Si les gens du Kentucky comprenaient qui les attaque et pourquoi, ils pourraient peut-être leur résister. C’est pour ça que je suis là. L’éducation est mon acte de résistance.

A présent venons-en au sujet de ce papier, qui est de traiter d’un nouvel article posté sur Infowars. Pour des raisons que je vous ai déjà exposées, Alex Jones ou ceux qui se cachent derrière lui aiment republier d’anciens écrits de Mises.org, en particulier ceux de Murray Rothbard, ce Phénicien huileux. Celui qu’ils republient aujourd’hui date de 1977, et Infowars n’en reprend qu’une partie. L’article s’intitule « Une théorie conspirationniste de l’Histoire révisée », et si on le lit attentivement, on verra qu’il m’est directement adressé.

Mais avant d’en arriver là, je vous invite à prêter attention à la forme de ce texte: la façon dont il est écrit. Les phrases et les mots. Voici deux des premiers paragraphes:

Il n’est pas étonnant que ces analyses réalistes soient généralement formulées par divers « extrémistes » qui ne font pas partie du consensus de l’establishment. Car il est vital pour le maintien de l’appareil d’État qu’il ait une légitimité et même une sainteté aux yeux du public, et il est vital pour cette sainteté que nos politiciens et bureaucrates soient considérés comme des esprits désincarnés uniquement dévoués au « bien public ».

Une fois qu’on a découvert que ces esprits sont trop souvent ancrés dans la terre ferme de la promotion d’un ensemble d’intérêts économiques par l’utilisation de l’État, la mystique de base du gouvernement commence à s’effondrer.

Plutôt difficile à suivre, non? On saisit ce qu’il tente de dire, puisqu’on sait déjà ce qu’il tente de dire avant de commencer à lire, mais sa formulation est bizarre. Il est vital que nos politiciens soient des « esprits désincarnés »? Quoi? Est-ce que Rothbard vient tout juste d’apprendre l’anglais? On pourrait espérer que nos politiciens soient honnêtes et incorruptibles, mais je ne pense pas que ça fasse d’eux des esprits désincarnés. Et le paragraphe suivant est une vraie catastrophe au niveau de la grammaire et du vocabulaire, à tel point que je doute devoir même en relever les erreurs.

Je suis peut-être bizarre, mais j’y vois le signe que Rothbard est sur le point de nous balancer un gros mensonge, et que son subconscient le lui signale. Car Rothbard commence ensuite à défendre les théoriciens de la conspiration en général, ou semble le faire, mais c’est en réalité pour nous dire qui sont les MAUVAIS théoriciens de la conspiration:

Le mauvais analyste de la conspiration a tendance à faire deux types d’erreurs, qui l’exposent à l’accusation de « paranoïa » de l’Establishment. Premièrement, il s’arrête au cui bono; si la mesure A profite à X et Y, il en conclut simplement que X et Y sont donc responsables. Il ne se rend pas compte qu’il ne s’agit que d’une hypothèse et qu’elle doit être vérifiée en déterminant si X et Y sont réellement responsables ou non. (L’exemple le plus farfelu est peut-être celui du journaliste britannique Douglas Reed qui, voyant que le résultat de la politique d’Hitler a été la destruction de l’Allemagne, en a conclu, sans autre preuve, que Hitler était donc un agent conscient de forces extérieures qui avaient délibérément entrepris de ruiner l’Allemagne). Deuxièmement, le mauvais analyste des conspirations semble avoir la compulsion de regrouper toutes les conspirations, tous les blocs de pouvoir des méchants, en une conspiration géante.

J’imagine que vous voyez maintenant pourquoi j’ai dit que ça s’adressait à moi. Ça s’adresse à mes articles sur Hitler et sur le Putsch de la Brasserie. Rothbard ne s’adressait pas à moi en 1977, évidemment, puisque je n’avais que 13 ans à l’époque. Mais la personne qui l’a sélectionné pour une republication l’a fait à mon intention. Ils ont lu ce passage sur Douglas Reed et ont pensé à moi. Ils se sont dit, « Ah, on va se servir de cet avertissement de Rothbard pour arriver à peut-être dissuader quelque personnes de lire les travaux de Miles! Miles dit ce que dit Reed, que Hitler a été un instrument pour causer délibérément la ruine de l’Allemagne, alors peut-être qu’on pourrait contester ça sans devoir contester directement Miles, ou ses gros travaux de recherches. On pourrait glisser l’idée que Reed et Miles sont le même genre de mauvais conspirationnistes puisqu’ils en arrivent à la même conclusion ».

Vous comprenez ce qu’ils espéraient de cette manoeuvre. Ils s’adressent au lecteur paresseux, qui fera simplement le lien entre Reed et moi, mais n’ira pas voir plus loin, ne comprendra pas que je n’en suis pas arrivé à cette conclusion sans avoir opéré de vérifications ou sans rassembler de preuves. Reed non plus, pour être honnête. Ni Reed ni moi n’avons juste relevé un point de départ et un point d’arrivée puis rempli le milieu selon notre bon vouloir. J’ai développé une argumentation longue et détaillée, ainsi qu’une montagne de preuves, pour vous mener de l’hypothèse à la conclusion. Et je suppose que Reed aussi.

Pourtant, après avoir lu la biographie de Reed, je pense que cette tentative de discrédit agit sur un deuxième plan. Contrairement à moi, Reed était un auteur à succès, publié par un grand éditeur et qui bénéficiait d’une large promotion dans la grande presse à la fin des années 30. De plus, il provenait de la noblesse, son nom complet étant Douglas Lancelot Reed. Cette publication sur Infowars pourrait donc constituer une tentative plutôt tardive de faire un lien entre Reed et moi. Ça ne les aidera pas beaucoup, parce que, vu qu’ils ont déjà sali le nom de Reed, personne n’a jamais entendu parler de lui. Difficile de me discréditer par un lien avec un fantôme dont personne n’a jamais entendu parler. Seuls quelques intellos ont déjà entendu le nom de Reed ou de Rothbard, et ceux-là me détestaient déjà, donc ils prêchent dans le désert. Mais c’est toutefois intéressant à noter. Faire un lien entre moi et Reed, c’est courir le risque que quelques-uns de leurs lecteurs intellos feront une recherche sur son nom, comprendront le niveau de censure dont il a fait l’objet, et se demanderont pourquoi. Pourquoi le bouquin de Reed sur le sionisme a-t-il été jeté au bac pendant vingt ans, n’a-t-il été publié qu’en 1978, et par un petit éditeur? Ça pourrait les mener jusqu’à son livre, dont je pense qu’il en dit déjà beaucoup trop, même en détournant son propos. Difficile à dire sans avoir lu Reed, et je ne l’ai pas lu. Je le lirai ou non, selon ce que m’en diront mes lecteurs. Vous en serez les premiers informés.

Egalement curieux, le fait que Rothbard mentionne Reed en 1977, alors que le bouquin de Reed, La Controverse de Sion n’est sorti qu’en 1978. A croire que Rothbard lui fait sa pub.

Mais Reed n’est pas vraiment le plus important, parce que grâce à Internet, j’ai un bien plus large public qu’il en a jamais eu. Je touche bien plus de gens dans le monde entier que les auteurs à succès bidon, malgré que je ne figure pas sur ces listes et que je ne bénificie pas de leur promo. Raison précise pour laquelle le célèbre site de Jones a été sélectionné pour me répondre aussi subtilement. Ce stratagème pourrait lui aussi être contre-productif vu que même si la majorité de ses lecteurs ne sont ni des fans de Rothbard ni des intellectuels, certains se renseigneront peut-être sur Reed, en retiendront quelque vérité, sans les manipulations. Et en republiant [Rothbard], ils me fournissent l’occasion d’écrire ce démenti, que leurs lecteurs trouveront en faisant une simple recherche. Raison pour laquelle j’ai inclus les noms de Rothbard et Reed au-dessus du titre, pour que les araignées les retrouvent facilement. Ça attirera les lecteurs d’Infowars sur mon site. Une fois qu’ils m’auront trouvé, ils verront que mes articles sur Hitler offrent bien plus de contenu que tout ce que Rothbard a jamais écrit. Si vous lisez n’importe lequel de mes articles sans éprouver d’épiphanie, c’est que vous n’êtes tout simplement pas attentif.

Ce qui revient à dire que ces gens n’on pas encore compris que c’est une erreur de m’attaquer, même de cette manière détournée, puisque je les prends tôt ou tard sur le fait, que je contre-attaque et qu’ils finissent toujours par perdre. Et pourquoi perdent-ils? Par définition: les perdants perdent toujours. Ils répondront, « Nous sommes les Phéniciens, et tout le monde sait que nous avons toujours gagné. Tu l’admets toi-même, Miles ». Oui, mais vous gagnez toujours en trichant, en mentant et en volant, ce qui signifie que vous êtes quand même des perdants. Les véritables gagnants gagnent sans tricher.

On le voit aujourd’hui dans les grands titres, où d’une certaine manière, Pfizer semble remporter une énorme victoire. Ils se font des milliards et contraignent des millions de gens à accepter leurs vaccins mortels. Mais c’est encore une victoire de Phénicien, fondée sur l’achat du silence des agences de régulation et de gouvernement entiers, sur le mensonge permanent fait à tout le monde sur tout dans des médias achetés, et sur le meurtre de millions de gens comptabilisés dans la colonne pertes et profits. Selon toute définition humaine ou divine, ce ne sont pas seulement des perdants, ce sont des criminels. Ce sont littéralement des diables.

Ce qui leur échappe du haut de leurs obscurs donjons, c’est que les diables sont toujours perdants, même quand ils gagnent. Raison pour laquelle ils perdent toujours contre moi. C’est une loi de la Nature des plus fondamentales, qu’ils n’ont jamais apprise parce que pour l’apprendre il faut cesser une seconde de se prosterner devant ses ancêtres malfaisants et écouter la chanson du vent. Ils se targuent d’être en phase avec la Nature, puisqu’elle est faite de proies et de prédateurs. Eux sont les prédateurs et les prédateurs n’ont aucune pitié – je serais donc dans le déni, et pas eux. Mais je rappelle que dans la Nature les prédateurs ne trichent pas. Dans la Nature, le perdant ne ment pas, ne triche pas ou ne vole pas sa place au vainqueur. C’est pourquoi tricher est le plus grave péché contre la Nature. C’est une tentative de corruption de sa hiérarchie, et il n’y a rien qu’elle punisse plus sévèrement.

Vous penserez que ses seules punitions sont « naturelles », comme les fléaux, les famines ou les lignées dégénérées, mais ses punitions sont infligées quotidiennement à tous et à chacun, et elle est passée maîtresse dans l’art de la psychologie. Ce ne sont pas les psychologues qui ont inventé les complexes d’infériorité, les névroses, les psychoses, et toutes les autres formes d’auto-torture. Et ce ne sont pas non plus les Phéniciens, même s’ils en ont fait un usage de pire en pire. La nature elle-même est la source de tout, et elle rend la justice avec une équité étonnante, bien que souvent voilée. Ce qui veut dire que le PDG de Pfizer sait ce qu’il a fait. Comment pourrait-il l’ignorer? Ce savoir sera finalement une punition bien plus grande pour lui que n’importe quelle mort ou maladie qu’il pourrait infliger aux autres. La mort n’est pas une punition, et n’exige aucune expiation, mais Albert Bourla risque de payer jusqu’au dernier centime.

Vous direz qu’Anthony Fauci semble assumer sans aucun inconvénient ses décennies de péchés, en tant que psychopathe presque parfait. Mais il n’existe rien de tel. La psychopathie n’est que le refuge temporaire de l’esprit, et la Nature n’accorde pas de refuge permanent. La chute viendra certainement, si ce n’est pas avant sa mort, alors ce sera après, et elle sera impressionnante, n’ayez aucun doute là-dessus. Car il y a réincarnation et continuité, donc si Fauci pense qu’il peut tromper la Nature avec la mort, il se trompe lourdement. Tromper la Nature avec la mort, c’est comme tromper la CIA avec une mort simulée: c’est la CIA qui a inventé la mort simulée. La Nature a inventé la mort et en sait plus que nous: on ne peut pas l’utiliser contre elle.

Certains diront:  » Comment se fait-il que vous en sachiez autant à ce sujet?  » Je n’en sais pas plus qu’un autre. Nous le savons tous, mais la plupart l’ont appris à leurs dépens, d’une manière ou d’une autre. J’en ai juste un meilleur souvenir. Je n’ai pas vraiment grandi comme tout le monde, je suis resté coincé à un moment donné dans un passé lointain… avant ma naissance. Je n’ai jamais pu m’intégrer dans ce monde et je n’ai jamais vraiment essayé. Je me considère comme un être coincé entre deux mondes et je me demande parfois si je suis pleinement visible. Je suis beaucoup plus à l’aise dans le monde des rêves, et c’est là que je préfère être. Mon lien avec ce monde est très ténu, bien que tout le monde puisse peut-être en dire autant. J’habite un étrange royaume intermédiaire où, d’un côté, je me soucie beaucoup de ce monde et de l’autre, pas du tout. Je pourrais mourir ce soir sans regret, en fait avec un grand soulagement. Mais malgré cela, j’ai un étrange désir de sauver cet endroit, mais pas pour moi. Ma haine du mensonge et de l’injustice est disproportionnée par rapport à mes liens émotionnels réels, et elle semblerait académique si ce n’était la puissance de cette haine et son utilité dans mon travail. Je suppose que c’est aux autres de décider à quel point cela fait de moi quelqu’un de bizarre, puisqu’ils peuvent comparer cela à leurs propres expériences et croyances. Je ne connais que les miennes.


En guise de conclusion, je viens de regarder Idiocracy pour la première fois et j’ai quelques commentaires à faire. L’intrigue repose sur le fait que Joe est emmené 500 ans dans le futur, où tout le monde est devenu idiot. Il finit par être envoyé en prison et, une fois enfermé, on lui fait passer un test de QI. Il obtient le meilleur score, ce qui lui vaut d’être embauché par le Président. Ce qui, bien sûr, contredit toutes les autres hypothèses du film. C’est beaucoup trop logique, et ça dépasse de loin la logique qui règne actuellement. Est-ce que quiconque dans le gouvernement est aujourd’hui engagé sur base de son intelligence? Sont-ils engagés sur base de quelque chose de mesurable, autre que leur ambition et leur réseau de relations? Non. Malheureusement, on peut dire la même chose de tous les autres domaines, y compris la science. Dans la population générale, on pense que les scientifiques sont à tout le moins choisis pour leur intelligence, qu’ils gravissent les échelons et progressent en fonction de leurs accomplissements et de leur mérite. Mais ce n’est pas plus vrai en science qu’en politique, à Hollywood ou ailleurs. Les scientifiques progressent en fonction de leurs relations (familiales) antérieures, de leur ambition et de leur adhésion à la ligne du parti. L’intelligence est en fait exclue dans ce système, car toute personne vraiment intelligente menacerait l’ensemble de l’establishment consanguin, préfabriqué et pré-possédé des carriéristes. Toute nouvelle connaissance ferait immédiatement s’effondrer la structure existante de mensonges, de falsifications, d’équations truquées, et de préférences pour les bébés phéniciens qui occupent les sommets de tous les domaines. Cela détruirait également l’économie de projets fictifs qui drainent actuellement les trésors publics de manière si efficace.

Pour cette raison, je considère Idiocracy comme une fausse piste de plus. Certains ont accusé ses auteurs de vendre de l’eugénisme, ce qui est vrai, mais ce n’est pas son plus grand péché, ni son intention la plus cachée. Il s’agit, comme d’habitude, de vous faire regarder ailleurs que vers les Phéniciens, en vous faisant croire que le plus grand danger du système actuel est la baisse de l’intelligence, alors que ce n’est pas le cas. Oui, l’intelligence moyenne baisse, pour la raison donnée dans le film et pour bien d’autres raisons, mais la solution n’est pas de corseter les femmes stupides et d’élever sélectivement les plus intelligents. Les plus intelligents continueront à se marier entre eux sans qu’on les y pousse, à condition qu’ils ne soient pas activement séparés. Donc l’intelligence moyenne n’a pas d’importance. Les gens moyens ne dirigent pas le monde et ne le dirigeront jamais, donc les gens moyens n’ont pas d’importance de ce point de vue.

Et je ne crois pas que les percentiles supérieurs deviennent moins intelligents. Ils deviennent plus stupides, mais c’est le résultat d’une mauvaise éducation, pas d’une baisse de leur potentiel naturel. Je pense que notre strate supérieure est en fait plus intelligente qu’elle ne l’a jamais été, en termes de possibilités, mais que toutes ces possibilités sont volontairement étouffées. En fait, ce n’est pas une supposition: je sais que c’est le cas, car j’en ai une connaissance et une expérience de première main. J’ai été témoin du gaspillage délibéré des percentiles les plus élevés. J’ai moi-même été gâché volontairement, et je vous ai dit pourquoi.

Pour le comprendre, revenons à ce que j’ai dit sur le fait que les plus intelligents continuent à se marier entre eux sans y être incités, à condition que l’on ne les sépare pas délibérément. Eh bien, le coup de grâce est qu’ils sont délibérément séparés, du moins en dehors des grandes familles. Pourquoi? Parce qu’ils menacent les familles supérieures et parce que, une fois intégrés au prolétariat païen, ils sont considérés comme sacrifiables. À ce stade, ils sont considérés comme des proies et doivent se conformer à cette classification, dans laquelle les sexes des classes inférieures sont séparés et réduits à la misère pour un profit maximum. J’ai été assigné à cette catégorie à la naissance, et nous avons vu qu’aucun accomplissement réel ne pouvait m’en sortir. De même qu’aucun manque d’intelligence ou de réussite ne peut limiter la carrière d’un Phénicien de haut niveau – pensez à George Bush – aucun surcroît d’intelligence ou de réussite ne peut y faire entrer quelqu’un qui n’appartient pas à cette classe. Non seulement les États-Unis ne sont PAS sans classe, mais leurs deux classes principales sont les plus rigides de l’Histoire.

Il en va du sexe et de la reproduction comme de tout le reste: alors que la Nature essaie de nous gérer dans le sens du progrès, les Phéniciens essaient de nous gérer dans le sens de la stase ou de la régression. L’évolution est une menace pour eux, car il n’y a aucun moyen de garantir qu’elle choisira de faire évoluer les Phéniciens en priorité. En fait, nous avons constaté que c’est l’inverse qui se produit, puisque les Phéniciens échouent dans leurs propres rangs de manière flagrante dans leurs programmes de reproduction. Leur corruption interne n’engendre pas le progrès, elle engendre l’inversion, la maladie et la folie. Pensez aux maisons royales européennes, comme preuve la plus évidente de ce fait. Puisqu’ils n’ont pas été capables de gérer leur propre progrès, ils ont dû interférer avec celui de tous les autres.

Le génocide du Covid en est l’exemple le plus récent, puisque nous voyons les Phéniciens déclarer une guerre ouverte à toutes les classes inférieures. Ils peuvent tenter de le justifier à leurs propres yeux en invoquant le contrôle de la population ou d’autres mesures eugénistes nécessaires, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Si c’était le cas, ce serait ciblé sur les centres les plus peuplés d’Afrique et d’Asie, jamais sur l’hémisphère occidental peu peuplé. Non, c’est un geste désespéré pour protéger leur propre hégémonie, non seulement contre nous, mais aussi contre une Nature dont ils savent qu’elle les déteste. Nous savons qu’ils détestent la Nature, mais presque personne ne pose la question de savoir pourquoi. C’est parce que la Nature les déteste, et ils le savent. La Nature est leur plus grand ennemi, un ennemi bien plus puissant que nous ne le serons jamais. La mesure de leur orgueil est qu’ils croient qu’ils peuvent la vaincre. Ils croient qu’ils peuvent la maîtriser. Chaque échec les rend plus vicieux, plus vindicatifs et plus haineux envers eux-mêmes, tout cela à la fois. Ce que nous voyons est l’expression ultime de cette vengeance, tandis que les Phéniciens s’en prennent à tout ce qui les entoure dans leur chute vers l’abîme.

Nous savons que c’est bien de cela qu’il s’agit, car cela explique pourquoi ils attaquent les hommes blancs avec une telle férocité dans le premier monde, en particulier aux États-Unis. S’il s’agissait vraiment de contrôler la population, il n’y aurait aucune raison d’attaquer les hommes blancs, qui sont déjà les personnes les moins fertiles de la planète. Jusqu’à présent, l’attaque contre les hommes blancs a surtout été abordée (par des personnes comme Tucker Carlson) comme une tentative de fabriquer une guerre raciale et une guerre des sexes, ce qui est vrai, mais c’est bien plus que ça. Ils s’attaquent surtout à ceux qui les menacent le plus, à savoir les hommes blancs non phéniciens de grand talent et au taux de testostérone élevé. Nous sommes ceux qui mèneraient naturellement tout renversement, donc nous devons être continuellement attaqués à tous les niveaux, physique et psychologique. Nos spermatozoïdes sont attaqués par les drogues et les pollutions, tandis que nos esprits sont attaqués par la propagande 24h/24 et 7j/7.

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut mesurer leur échec à l’aune de leur degré de méchanceté, ce qui signifie qu’ils échouent lourdement en ce moment. Comme je l’ai dit à maintes reprises, ils ont connu beaucoup plus de succès dans les années 1950, car leur propagande était presque totalement invisible et fonctionnait très bien. Satisfaits d’eux-mêmes dans ces années-là, et satisfaits du volume de leurs rapines, ils étaient beaucoup moins vicieux. Mais lorsque leurs stratagèmes ont commencé à échouer, en raison de leurs propres erreurs et de leurs ambitions excessives, leur dégoût d’eux-mêmes a augmenté, et avec lui leur avidité. Embarrassés par leurs échecs, ils ont essayé de se soutenir avec des piles de pièces toujours plus grandes, et le problème a commencé à faire boule de neige. Pris en flagrant délit de fraude, ils sont devenus encore plus vicieux, comme c’est souvent le cas, et plutôt que de reculer, ils ont redoublé d’efforts. L’histoire mondiale de ces cinquante dernières années nous a montré que Phénix s’est consumé à une vitesse croissante sur le bûcher funéraire qu’il avait lui-même créé, alors qu’il aurait pu à tout moment en descendre. Il le pourrait encore, comme je ne cesse de le lui conseiller. Mais le Phénix aime apparemment ses propres flammes et préfère poursuivre la conflagration jusqu’à sa fin amère. Il est comme ce conducteur qui s’approche d’une falaise, qui pourrait tourner le volant ou freiner, mais ne le fait pas. Il est maintenant hypnotisé par le ciel en face de lui, qui l’appelle à sa perte. Ce ciel, c’est la Nature.

Je sais que les Phéniciens eux-mêmes se gaussent, pensant qu’ils m’ont trompé, ainsi que la Nature et tous les autres. Ils pensent que la Nature s’est laissée tromper par leurs divisions et leurs mises à l’écart fabriquées de toutes pièces et par leurs complexes stratégies de conquête, qui se mettent lentement en place. Ils se disent que c’est leur projet de toujours, et qu’il se déroule parfaitement. Ils se disent qu’ils sont plus riches que jamais et qu’ils dirigent le monde entier, en exerçant une domination jamais vue dans l’Histoire. Mais c’est de ça que je parle quand je dis qu’ils sont incapables de sentir d’où vient le vent. Car la Nature n’a pas un pas de guerre de retard sur eux, elle en a toujours trois d’avance, et elle se moque de leur excès de confiance, qui a toujours engendré l’aveuglement. Tout ce qu’ils voient, c’est la vis qui se serre en dessous d’eux, puisque ce sont eux qui la serre. Mais ils sont à jamais inconscients de la vis qui se serre au-dessus d’eux, car ils croient à tort qu’il n’y a pas de « au-dessus d’eux ». Leur esprit est braqué en permanence les tours de vis qu’ils donnent, et non sur le fait que la leur se fait serrer. Ils sont tellement hypnotisés par leurs propres projets malades et tordus qu’ils ne peuvent pas voir plus loin que leurs propres cils, et ne peuvent pas envisager que Lucifer puisse n’être un qu’un mirage: un personnage de bande dessinée créé par les maîtres de l’imposture, par laquelle ils se sont corrompus eux-mêmes.

Après 5000 ans, ils se sont convaincus que leur ascension était ordonnée, et ils ont construit une mythologie entière sur cette ordination, avec leurs signes de la main et leurs symbologie cucul-la-praline. Mais les cyanobactéries de l’ère archéenne ont peut-être pensé la même chose, régnant sur le monde pendant des millions d’années avant de sur-oxygéner l’atmosphère et de mourir de leurs propres exhalaisons toxiques.

Nous savons que les Phéniciens sont aveugles à tout cela, puisqu’ils l’ont toujours été. Rien de nouveau. Leur effondrement n’a pas commencé en 2020 ou 2000, il a commencé avec leur réussite, et n’a cessé de les suivre. Plus ils ont gagné d’argent et plus ils ont accumulé de pouvoir, plus ils se sont avilis. Telle est leur histoire, et elle n’est pas difficile à lire. Pour eux-mêmes, leur empire ne peut pas prendre fin car il n’a jamais vraiment commencé. Un empire digne de ce nom apporterait une transcendance et un bonheur réels à ses dirigeants, mais les Phéniciens ont toujours été misérables. Comme je l’ai dit, les annales ne sont pas difficiles à lire, et ils doivent le savoir. C’est impossible à nier. Quels rois ou nobles ont jamais été royaux ou pleins de noblesse? Qui d’entre eux a jamais été vertueux ou heureux? On ne saurait même commencer la liste. Le modernisme, c’est l’aveu que les Phéniciens ont fait d’eux-mêmes: l’aveu du désert qu’ils avaient créé, de leur propre insatisfaction d’eux-mêmes et des empires qu’ils avaient érigés. Ils ont renoncé à toutes les beautés, admettant qu’ils les trouvaient creuses et fausses. Ils sont aliénés, inauthentiques et dénaturés. Ils ont inventé ces termes pour le milieu, mais ces termes ne s’appliquaient pas à nous ou au monde, mais à eux. Ils ont toujours écrit sur eux-mêmes, puisque personne d’autre n’existe pour eux. Le modernisme a été l’aveu explicite d’un échec, et il n’a cessé de s’effondrer depuis lors.

Leur Nouvel Ordre Mondial et leur Grand Reset ne sont pas des tentatives de Renaissance. Ces gens vivent dans leur propre post-apocalypse, et ils nous ont dit qu’ils ne croyaient pas aux renaissances. Tout cela fait partie d’une inauthenticité pré-moderne qu’ils ne se permettent plus. Pour eux, l’avenir est une revanche sur la Nature et le Monde pour leurs propres échecs. C’est une punition de la Nature pour ne pas avoir fait d’eux des êtres viables, malgré tout. Parce que les lignées qu’ils ont eux-même créées s’étaient crashées et consumées, les projetant dans un 20ème siècle où ils étaient devenus des trolls tordus, ils ont décidé de le reprocher à la Nature, et les deux minutes de la haine qu’ils lui ont consacrées sont devenues une haine éternelle.

Mais pendant qu’ils agissent ainsi et qu’ils l’admettent dans leur art et leur littérature, ils se disent en même temps que c’est exactement ce qu’ils ont toujours voulu, et que cela fait partie de leur grand projet. Vous voyez donc qu’il s’agit bien d’une folie consacrée et rebaptisée en mouvement politique ou en plan de gouvernance.

Le Grand Reset n’est pas un plan de gouvernance, c’est un projet limpide de vengeance, et de poursuite de l’avilissement et de l’effondrement des Phéniciens. Peut-être s’agit-il d’une sorte de suicide phénicien par la police, où ils nous supplient de mettre fin à leur misère.

Vous voyez donc que tout ça ne se terminera pas bien. Mais quelle que soit la manière de voir les choses, ça se terminera encore plus mal pour eux. Et surtout, il n’est pas nécessaire de les condamner à un quelconque enfer, puisqu’ils y ont vécu toute leur vie et tout au long de leur histoire.


Texte original

“Bad Conspiracy Theorists”

by Miles Mathis

Lecturi te salutamus

First published December 21, 2021

I will start with a little divertissement. My undertitle quote means “those who are about to read, we salute you”. You are among the last of a dying breed: the literate person. You DON’T prefer videos, because you know—consciously or unconsciously—that video propaganda is even more slippery than written propaganda. Written propaganda will at least sit still while you analyze it. For that reason, you want your news and other information in black and white, where you can more easily pin it down. Laid out in front of you, the text has a form that can be analyzed along with its content, and you find that you can learn to spot a lie as it is being told, just from its form — from its look on the page. Just as you can tell a hooker from her make-up or choice of footwear, you can tell propaganda from its dress. After years of practice, you will see the footprints and fingerprints of the liars marked on the page, and you may even taste the individuals within the committees. You will know them by their peculiar stench.

This is helpful, since most of the real authors have gone underground. In most cases, they now use attractive fronts to hide behind, and they are crouching in the margins with their odors. Their own names and faces would give them away. As they age, their souls imprint on their visages, and the evil becomes incarnate. See Bill Gates, George Soros, Anthony Fauci, and Klaus Schwab as examples of those who haven’t had the good sense to hire younger persons to front their ghastly opinions and plans, as their more humble or politic cabalists have.

Plus, reading is a far more active event than watching a video. Watching is completely passive, and seems to me to betray a lack of energy and curiosity. The video is both easier to produce—as a matter of content—and easier to consume, and it is usually just garbage that falls out of one head and into another. When it isn’t a spontaneous noxious eruption, it is normally taken from an external script supplied from some dungeons somewhere. Of course that may also happen with the written word, but it is harder to hide in that case. As with Modern Hollywood, the video acts as a cloak for a poor script, dressing it up with sexy visuals and fast patter and perhaps a dose of charm. I can’t make use of any of that when I write my papers, and my content has to be charming itself, with no help from my face or voice or other external props. Everything is created by my single hand and mind, so not only is everything baked right in, giving it a signature quality, everything is a long-running risk, a dive into the unknown. You are watching me go down the rabbit hole, as I go down the rabbit hole in real time. So it is not a report of history, it is history as it happens. It is like sitting in the grass with Newton, watching the apple release from the tree branch above him and fall and hit him in the head. That is what all real writing and creativity is about, and it has a look and feel that is like no other. What is real cannot be faked or replicated, as you will come to understand. The real gives off a sweet aroma that is all its own.

But to smell it, you have to be active. You have to be sniffing. You have to be seeking always, alert for the lie. You cannot be parked on a soft sofa eating chips and sipping on poisoned sodas as the media lofts insidiously into your skull from the blinking monitor. You have to be combing the page like Holmes with a magnifying glass, alert for a stray hair or a hint of ash. For you, everything is a clue, part of a larger whole to which it either fits or does not fit.

It is the same with proper learning. Learning is always active, and it comes from an unquenchable curiosity and questioning. Curiosity may have killed the cat, but it is what saved the man. It is why my learning curve is still as steep as ever, even as I approach 60: I retain a childlike curiosity. Like a kid, I see the world as an oyster to be cracked. I need to be constantly learning and creating and expanding. I know it is hard to keep that up in this world, which sits on you hard from the start. The last thing the Phoenicians want is ever-expanding citizens. They want small, pinched, docile people to do their bidding without question, and these people normally peak in their twenties if not before, soon falling into their assigned slots and ossifying or reverting. To achieve that, the Phoenicians have to apply strong pressure to you from the cradle, crushing you with their various projects disguised as education. If they didn’t, you would reach the age of maturity as I did, with your curiosity still fully intact and your faculties mostly undamaged. At that point, you are nothing but a danger to them.

At that point the schemes against you will be accelerated and multiplied, and the pressure from above will become truly monstrous, like trying to live in a cave thousands of miles underground. It will become almost unbearable until you finally look up and realize. . .

it is all a bluff. There is no roof above you and no real pressure, either. The pressure itself is a phantom, like all the rest. You are infinitely free just as you were at birth, and these people can take nothing from you that you do not give them.

They are now trying to apply pressure by threatening to withhold their world if we don’t comply. But to me that is no threat, because I don’t want their world. I can’t go to concerts or pubs? I can’t go to gyms or malls? Good. The sooner their world crumbles the better, so their threats threaten only them. You cannot threaten an Amish man with the loss of his car, can you?

And I have more news for them: threatening people you have already made miserable with more misery is no threat. Do you think the desperately miserable people of Kentucky and West Virginia, already split from one another and from any conception of reality and strung out on every drug imaginable, are going to look up when you tell them their Christmas is going to be miserable if they don’t take a fake vaccine? It is an empty threat.

The Phoenicians had already taken everything of their world from me before 2020, so the Covid scam had nothing to work on. You cannot threaten a monk with isolation or ostracism. But I am not so different from any average citizen of the world, who has already been crushed into a tiny box. Knocking on the box and threatening relocation to an even smaller box is just a joke at that point.

The main difference between me and the poor people of Kentucky is that they didn’t more strongly resist from the beginning. For whatever reasons, they took the drugs and I didn’t. Perhaps they were more miserable, it is hard to say. I am very good at living alone and entertaining myself, and most people aren’t. Most people are far more social and far more suggestible. If the world around them collapses, they also collapse. It isn’t hard to understand. I may be just one small puff of air away from that myself. But it won’t be because I will start taking drugs, legal or illegal, mandated or unmandated,and I wish I could convince others to refuse all drugs themselves. They must know the drugs will not solve anything, will only bring about the end for them. And that may be the point: suicide without pulling the trigger.

However that may be, knowledge is always useful, which is why it is so assiduously denied us. If the people of Kentucky knew who was attacking them and why, they might be able to resist. Which is why I am here. Education is my act of resistance.

Now, on to the main point of this paper, which is to address a new paper just posted at Infowars. For reasons I have previously uncovered for you, Alex Jones or those behind him like to reprint old articles from Mises.org, especially those by that oily Phoenician Murray Rothbard. The one reprinted today is from 1977, and only a part of it is at Infowars. The paper is called “A Conspiracy Theory of History Revisited”, and if you read it closely you will find it is addressed directly to me.

But before we get to that, I beg you to notice the form of the piece: the way it is written. The actual sentences and words. Here are two early paragraphs:

It is no wonder that usually these realistic analyses are spelled out by various “extremists” who are outside the Establishment consensus. For it is vital to the continued rule of the State apparatus that it have legitimacy and even sanctity in the eyes of the public, and it is vital to that sanctity that our politicians and bureaucrats be deemed to be disembodied spirits solely devoted to the “public good.”

Once let the cat out of the bag that these spirits are all too often grounded in the solid earth of advancing a set of economic interests through use of the State, and the basic mystique of
government begins to collapse.

It’s very hard to follow, isn’t it? We can glean what he is trying to say, since we already have a good idea what he is trying to say going in, but the wording is curious. It is vital that our politicians are “disembodied spirits”? What? Did Rothbard just learn to speak English? We may hope our politicians are honest and incorruptible, but I don’t think that makes them disembodied spirits. And that next paragraph is a disaster in grammar and word choice, so much so that I doubt I have to list the faults.

Call me crazy, but I read that as a sign Rothbard is about dump a big lie on us, and his subconscious is telegraphing it. For Rothbard next begins to defend conspiracy theorists in general, or appear to, but he is really here to tell us which conspiracy theorists are BAD ones:

The bad conspiracy analyst tends to make two kinds of mistakes, which indeed leave him open to the Establishment charge of “paranoia.” First, he stops with the cui bono; if measure A benefits X and Y, he simply concludes that therefore X and Y were responsible. He fails to realize that this is just a hypothesis, and must be verifed by fnding out whether or not X and Y really did so. (Perhaps the wackiest example of this was the British journalist Douglas Reed who, seeing that the result of Hitler’s policies was the destruction of Germany, concluded, without further evidence, that therefore Hitler was a conscious agent of external forces who deliberately set out to ruin Germany.) Secondly, the bad conspiracy analyst seems to have a compulsion to wrap up all the conspiracies, all the bad guy power blocs, into one giant conspiracy.

I guess you can see now why I said this was directed at me. It is directed at my papers on Hitler and the Beer Hall Putsch. Rothbard didn’t direct it at me in 1977, of course, since I was only 13 then. Butwhoever chose this for reprint is directing it at me. They saw that bit about Douglas Reed and thought of me. They thought, “Oho, maybe we can keep a few people off Miles’ research with this warning from Rothbard! Like Reed, Miles is saying Hitler was used by external forces to deliberately ruin Germany, so maybe we can argue against that without really having to argue against Miles, or address his voluminous research. We can imply Reed and Miles are the same sort of bad conspiracy theorists, since they came to the same conclusion”.

You can see how they hoped it would work. They are going for the lazy reader, who will see the simple link between Reed and me, but won’t look more closely, reminding themselves I didn’t come to that conclusion without verification, or without further evidence. Neither did Reed, to be fair. Neither Reed nor I simply noticed a first thing and a last thing and filled in all the other things to suit ourselves. I prepared a long and detailed argument, including huge piles of evidence, to take you from given to conclusion. And I would assume Reed did, too.

However, after reading Reed’s bio, I see that this attempted blackwashing of me may have a second layer. Unlike me, Reed was a bestselling author with a major publisher and big-time mainstream promotion back to the late 1930s. He was also from the families, being named Douglas Lancelot Reed. So this republication at Infowars may be the rather late attempt to tie me to Reed. It won’t help them, because, due to their previous destruction of Reed, no one has ever heard of him. You can’t blackwash me by tying me to a ghost that no one has ever heard of. Only a few eggheads will have heard of either Reed or Rothbard, and they already hated me, so it is preaching to the choir. But it is informative regardless. Tying me to Reed risks the possibility a few of their eggheads will look up Reed, realizing how censored he was, and ask why. Why did Reed’s book on Zionism sit in the garbage for twenty years, not being published until 1978, and then only by a minor publisher? That may take them to his books, which I suspect tell way too much truth, even if they try to spin it. It is hard to say without reading Reed, and I have not done so. I may or may not, after consulting with my readers. You will be the first to know if I do.

Also curious is that Rothbard was mentioning Reed in 1977 there, and Reed’s book The Controversy of Zion came out in 1978. That seems like odd timing to me, almost like Rothbard was plugging it.

Reed doesn’t really matter, because, due to the internet, I have a far greater audience than he ever did. I can and do reach far more people worldwide than the fake bestselling authors, despite not being on their lists or being privy to their promotion. Which is precisely why Jones’ big site was chosen to answer me in this crafty way. That, too, may backfire, because although most of his readers aren’t Rothbard fans or intellectuals, some of them may look up Reed, taking the truth and leaving the spin. Plus, by republishing that, they have given me the opportunity to write this rebuttal, pulling in their people directly on general searches. That is why I put Rothbard’s and Reed’s names above title, so that the spiders can easily find them here. That will act to pull people from Infowars to my site. Once here, they will realize my papers about Hitler have much more content than anything Rothbard ever wrote. If you get to the end of any of my papers without an epiphany, you aren’t paying attention.

Which is just to say these people still haven’t figured out it is always a mistake to attack me, even obliquely like this, since I always catch them at it eventually and counter-attack, and they always lose. And why do they lose? It is definitional: losers always lose. They will answer, “We are the Phoenicians, and everyone knows we have always won. You admit that yourself, Miles”. Yes, but you always win by cheating, lying, and stealing, which means you are still a loser. Real winners win without cheating.

You can see this in today’s headlines, where by one measure, Pfizer seems to be winning big. They are making billions in profits and coercing millions of people to take their deadly vaccines. But it is the usual Phoenician win, one predicated on buying off regulatory agencies and entire governments, lying to everyone about everything through a bought media, and murdering millions of people while writing them off as the cost of doing business. So by any rational definition of men or gods, they are not just losers, they are criminals. They are quite literally devils.

What they fail to comprehend in their dark dungeons is that devils always lose, even when they win. Which is why they always lose against me. This is the deeper law of Nature they have never once become familiar with, because to become familiar with it you have to stop bowing to your evil ancestors for half a second and listen to the real song on the wind. They pretend they are tuned to Nature, because Nature is made of prey and predators. They are the predators, and predators show no mercy—meaning I am the one in denial, not them. But, I point out, in Nature the predators do not cheat. In Nature, those meant to win, win, and those meant to lose, lose. In Nature, the loser never lies or cheats or steals himself into the winner. In that sense, cheating is the ultimate sin against Nature. It is the attempt to undermine her hierarchies, and she punishes nothing more viciously.

You may think her only punishments are “natural”, as in plagues or famines or debased bloodlines, but her punishments are dealt out daily to each and all, and she is a master of psychology. It isn’t the psychologists who invented inferiority complexes, neuroses, psychoses, and every other form of self-torture. And it isn’t the Phoenicians, either, though they have made bad and worse use of them. Nature herself is the source of all, and she metes out justice with an astonishing, though often hidden, fairness. Which is to say the CEO of Pfizer knows what he has done. How could he not? That knowledge will ultimately be a punishment far greater to him than any death or disease he could inflict on others. Death is no punishment, and requires no atonement, but Albert Bourla faces payment down to the last farthing.

You will say that Anthony Fauci seems to be living with his decades of sins with no effect, being a nearly perfect psychopath. But there is no such thing. Psychopathy is only a temporary hiding in the mind, and Nature doesn’t allow a permanent hiding. The crash will assuredly come, if not before death then after, and it will be awe-inspiring, have no doubt. For there is reincarnation and a continuance, so if Fauci thinks he can cheat Nature with death, he is sadly mistaken. Cheating Nature with death is like cheating the CIA with a faked death: the CIA invented the fake death. Nature invented death and knows more about it than you do: you cannot use it against her.

Some will say, “Why do you know so much about it?” I don’t know anymore about it than anyone else. We all know it, but most have had it beaten out of them, one way or the other. I just have a better memory of it. I didn’t really grow up like everyone else, getting stuck at some time in the distant past . . . before I was born. I never fit into this world and never really tried. I think of myself as a being trapped between worlds and sometimes wonder if I am fully visible. I am far more at home in the dream world, and prefer it there. My connection to this world is very tenuous, though maybe everyone else could say the same. I inhabit a strange middle realm of caring for this world a great deal and not at all. I could die tonight with no regrets, in fact with a great deal of relief. But despite that, I have a strange desire to save this place, though not for myself. My hatred for lies and injustice is out of all proportion to my actual emotional ties, and it would seem academic except for the power of the hatred and its usefulness in my work. I guess it is for others to decide how odd that makes me, since
they can compare that to their own experience and beliefs. I know only my own.


As a tack-on, I just watched Idiocracy for the first time and have a few comments. The plot hinges on Joe being taken 500 years into the future, when everyone is an idiot. He ends up getting sent to prison, and upon being booked in, he is given an IQ test. He scores the highest score ever and is hired by the President based on that. Which of course contradicts all the rest of the assumptions in the movie. It is entirely too logical, and far exceeds the logic we currently exhibit. Is anyone in government now hired based on Intelligence? Are they hired based on anything measurable, other than ambition and prior connections? No. Unfortunately that can also be said of all other fields, including science. There is some idea in the general population that at least scientists are chosen for their intelligence: that they work their way up in the field and advance on their accomplishments and on merit. But it isn’t any more true in science than in politics or Hollywood or anywhere else. Scientists advance based on prior (family) connections, on ambition, and on toeing the party line. Intelligence is actually selected
against in that system, since anyone truly intelligent would threaten the entire inbred, prefab, preowned establishment of careerists. Any new knowledge would immediately crash the existing structure of lies, feints, fudged equations, and preferment for the Phoenician babies who inhabit the tops ends of everything. It would also crash the economy of fake projects which currently drain the treasuries so efficiently.

For this reason, I see Idiocracy as just more misdirection. Some have accused its writers of soft-selling eugenics, which is true, but that isn’t its greatest sin, or its most hidden intent. That would be, as usual, to get your eyes off the Phoenicians, by making you think the greatest danger in the present system is falling intelligence, when it isn’t. Yes, the average intelligence is falling, for the reason given in the film and many other reasons, but that won’t be solved by corking stupid women and selectively breeding the smartest. The smartest will continue to marry one another with no prodding, provided they aren’t actively kept apart. So average intelligence doesn’t matter. The average don’t run things and never will, so averages don’t matter in that regard.

And I don’t believe the top percentiles are getting any less intelligent. They are getting stupider, but that is due to a miseducation, not to a fall in native potential. I would guess that our top end is actually smarter than it has ever been, as a matter of possibilities, but all those possibilities are being squashed on purpose. Actually, that is not a guess: I know it is happening, having firsthand knowledge and experience of it. I have witnessed the highest percentiles being wasted on purpose. I myself have been wasted on purpose, and I have told you why.

To understand it, let us return to what I said about the smartest continuing to marry one another with no prodding, provided they aren’t actively kept apart. Well, that’s the turn of the screw, because they are being kept apart on purpose, at least outside the top families. Why? Because they threaten the top families, and because—once lumped into the Gentile proletariat—they are considered expendable. At that point they are considered prey, and must conform to that rubric, in which the sexes in the lower classes are split and made miserable for maximum profit. I was assigned to that category at birth, and we have seen that no real achievement could lift me out of it. Just as no lack of intelligence or achievement can limit the career of a top Phoenician—think George Bush—no surfeit of intelligence or achievement can lift someone not of that class into it. Not only is the US NOT classless, its two main classes are as rigid as any ever known.

As it goes with sex and reproduction, so it goes for everything else: while Nature tries to manage us for progress, the Phoenicians try to manage us for stasis or regression. Evolution is a threat to them, because there is no way to guarantee she will choose to evolve the Phoenicians the most. In fact, we have seen the reverse is the case, with the Phoenicians failing most obviously in their breeding programs in their own ranks. Their internal corruption doesn’t breed progress, it inbreeds inversion, disease, and madness. Think of the European royal houses, for the clearest proof of that. Since they haven’t been able to manage their own progress, they have had to interfere with everyone else’s.

The Covid genocide is the just the latest example of that, as we watch the Phoenicians declare overt war on all underclasses. They may try to explain it to themselves as population control or other necessary eugenics, but that isn’t what it is. If it were, it would be aimed at the highest population centers in Africa and Asia, never at the sparsely populated Western Hemisphere. No, it is a desperate move to protect their own hegemony, not only against us but against a Nature they know hates them. We know they hate Nature, but almost no one asks why. It is because Nature hates them, and they know it. Nature is their greatest enemy, a far more powerful enemy than we will ever be. The measure of their hubris is that they believe they can defeat her. They believe that they can master her. Every failure to do that makes them more vicious and more vengeful and more self-loathing, all at the same time. What we are seeing is the ultimate expression of that vengeance, as the Phoenicians lash out at everything around them as they fall into the abyss.

We know this is what it is about, because it explains why they are attacking white males with such ferocity in the first world, especially in the US. If this were really about population control, there would be no reason attack white males, who are already the least fertile people on the planet. So far, the attack on white males has mostly been addressed (by those such as Tucker Carlson) as being the attempt to manufacture a race war and gender war, which it is, but it is more than that. They are attacking most those who threaten them the most, which is non-Phoenician white males of great talent and high testosterone levels. We are the ones that would naturally lead any overthrow, so we have to be continually attacked on all levels, physical as well as psychological. Our sperm levels have be attacked with their drugs and pollutions, while out minds are attacked with 24/7 propaganda.

The good news is that you can measure their failure by their levels of viciousness, which means they are failing hugely right now. As I have said many times, they were far more successful back in the 1950s, since their propaganda was nearly completely invisible and worked very well. Being very self-satisfied in those years, and content with their levels of theft, they were far less vicious. But as their schemes began to fail, due to their own mistakes and over-reaches, their self-loathing grew, and with it their greed. Embarrassed by their failures, they tried to prop themselves up with ever larger piles of coins, and the problem began to snowball. Caught red-handed in their schemes, they got even more vicious, as people will do, and rather than back away they doubled down. World history of the past 50 years has been an ever steeper acceleration of the Phoenix burning itself up on its own created funereal pyre, though it could easily have stepped off the pyre at any time. It still could, as I keep advising it. But the Phoenix apparently loves its own flames and prefers to see the conflagration to its bitter end. It is like a driver approaching a cliff, who can turn the wheel or hit the brakes, but doesn’t. He has become hypnotized by the sky in front of him, beckoning him on to his doom. That sky is Nature.

I know the Phoenicians themselves are chuckling, thinking they have fooled me and Nature and everyone else. They think Nature has been hoodwinked by their manufactured divisions and self-outings and complex, slowly developing plans of conquest. They tell themselves this was the plan all along, and that it is proceeding perfectly. They tell themselves they have more wealth than ever and that they run the whole world, with a dominance never before seen. But that is what I mean by their inability to smell what is on the wind. For Nature isn’t one step behind them, she is always three steps ahead of them, and she herself chuckles at their overconfidence, for it it has always bred blindness. They can only see the turns of the screw beneath them, since they manufactured those turns. But theyare forever oblivious to the turns above them, because they mistakenly believe there is no “above them”. Their minds are always on the screwing, and not upon how they are being screwed. They are so mesmerized by their own sick and twisted plans, they cannot see beyond their own eyelashes, and cannot process the thought that Lucifer may be a mirage: a comic-book creation by the masters of
fakery, by which they have corrupted themselves.

After 5000 years, they have convinced themselves their ascendance was ordained, and built an entire mythology on that ordination, complete with handsigns and cutesy symbology. But the cyanobacteria of the Archean age may have thought the same, ruling the world for millions of years before they over-oxygenated the atmosphere and died of their own poisonous exhalations.

We know the Phoenicians are blind to all this, since they always have been. It is nothing new. Their collapse didn’t begin in 2020 or 2000, it began with their success, and has tracked it. The more money they made and the more power they gathered, the more debased they became. Such is their history, and it is not hard to read. For themselves, their empire cannot end because it never really began. A proper empire would be one that brought real transcendence and happiness to its rulers, but the Phoenicians have always been miserable. As I say, the record is not hard to read, and they must know it. It would be impossible to deny. What kings or nobles have ever been kingly or noble? Who of them has been virtuous or happy? The list cannot even be begun. Modernism was the Phoenicians finally admitting this of themselves: the admission of the Wasteland they had created, their own dissatisfaction with themselves and the empires they had erected. They gave up on all beauties, admitting they found them
hollow and false. They were alienated and inauthentic and derivative. They coined these terms for the milieu, but the terms applied not to us or to the world, but to them. They have always written about themselves, since no one else exists for them. Modernism was the express admission of failure, and it has continued to bottom out since then.

Their New World Order and Great Reset aren’t the attempts at a Renaissance. These people are living in their own post-apocalypse, and they have told us they don’t believe in renaissances. That is all part of a pre-Modern inauthenticity they no longer allow themselves. For them, the future is a revenge upon Nature and the World for their own failures. It is a punishment of Nature for not making them viable beings, despite everything. Because their own created bloodlines had crashed and burned, spitting them out into a 20th century where they had become twisted trolls, they decided to blame Nature for that, propping her up for a two-minutes hate that has become an everlasting hate.

But while they do that and admit they are doing it in their art and literature, at the same time they tell themselves this is right where they always wanted to be, and that it is part of their great plan. So you see how it is a madness enshrined and relabeled as a political movement or plan of governance.

The Great Reset isn’t a plan of governance, it is transparent recipe for revenge, and for further
Phoenician debasement and collapse. It may be a sort of Phoenician suicide by police, where they beg us to put them out of their misery.

So you see, it can’t end well. But any way you look at it, it ends worst for them. Most of all, you don’t need to damn them to any hell, since they have been living in it all their lives and for all of their recorded history