Une société sans héritiers – par Marcello Veneziani.

Pour continuer la réflexion de mon article précédent.

Source.


Une société sans héritiers

par Marcello Veneziani

28 avril 2024

Nous ne sommes pas des héritiers, nous ne laissons pas d’héritiers. Nous n’héritons rien de personne, nous ne lèguerons rien à personne. Voilà, pour le dire brièvement et brutalement, l’image de notre condition aujourd’hui. Chaque vie est une chose en soi. La déconnexion de l’avant et de l’après affecte chacun d’entre nous à des degrés divers et à des niveaux de conscience différents, dans notre vie personnelle, publique et sociale. La politique, elle aussi, esquive ou renie les héritages. En politique comme dans le commerce, il ne reste que marques inanimées et icônes fanées, mais rien qui ressemble à un héritage. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, ou du moins dans l’histoire que nous connaissons, nous vivons une époque sans héritiers. Ou du moins la première à ne pas reconnaître l’héritage comme une valeur à préserver et à transmettre. La première époque à avertir, comme le roi Louis XV, qu’après nous viendra le déluge, que notre monde s’éteindra avec nous. Après nous, personne ne poursuivra notre œuvre, personne ne sauvera rien de notre patrimoine; nous ne laisserons aucune trace, tout sera effacé par l’eau et le vent. L’eau de l’oubli qui efface toute empreinte et le vent de l’effacement qui emporte tout. C’est le dénouement logique d’une société sans père, devenue ensuite une société sans enfant, une société parricide et infanticide, sous la bannière de l’orphelinat choisi. La société des mutants et des non-parents, du fait de la dénatalité et de l’avortement. L’ère du nihilisme finit par tenir sa promesse: de tout il ne restera rien, le néant après nous.

À qui laisse-t-on ses biens, sa richesse de vie, spirituelle et réelle, sa bibliothèque, ses archives de souvenirs, d’objets et de pensées? Aux rats et aux incinérateurs. Tout au plus, on extraira de ce patrimoine sa valeur vénale et mercantile, c’est-à-dire que ce qui a une valeur commerciale sera quantifié et vendu; s’il n’a pas de valeur économique, il faudra s’en débarrasser de la manière la plus rapide et la plus indolore, ce sera l’œuvre des vidangeurs ou des toilettes chimiques. Il devra disparaître sans laisser de traces. La qualité d’héritier est valable tant que l’on est chez le notaire, c’est-à-dire jusqu’à la commutation des intentions testamentaires en biens à jouir. Dans tous les domaines, ce qui n’est pas hérité et ne laisse pas d’héritage, ce qui est nouveau, inédit ou destiné à dépasser et à faire oublier tout antécédent, a une valeur positive. En politique, chaque leader et chaque mouvement doit se présenter comme nouveau, doit procéder à un remodelage radical qui consiste à défaire périodiquement les héritages afin d’apparaître plus adapté au présent et moins encombré de squelettes dans l’armoire, d’héritages encombrants à effacer. De nouvelles applications nous attendent, il n’est plus temps d’entretenir les anciennes. L’histoire elle-même est un fardeau insupportable. La technologie nous oriente sans cesse vers la mise à jour.

De même, les maîtres sont reniés, car nous ne nous sentons pas héritiers et continuateurs de leur œuvre et de leur leçon, ils n’ont rien à nous apprendre car ils viennent d’époques arriérées par rapport à la nôtre, avec des technologies résolument dépassées. Aucun habitant du passé ne peut nous guider vers l’avenir ni nous enseigner quoi que ce soit d’adéquat pour le monde à venir.

Du passé, seule la mémoire des victimes est conservée, mais il ne s’agit pas d’un héritage à préserver et à poursuivre, mais plutôt d’un avertissement à ne pas répéter ces erreurs/horreurs. La mémoire des victimes est un acte d’accusation et de rejet de l’héritage des bourreaux.

Comment la fin de l’héritage se manifeste-t-elle au niveau générationnel? Tout d’abord, on ne fait plus d’enfants; s’il y en a, ils partent, ils quittent la maison et la ville familiale, ils changent d’horizon. Et s’ils ne partent pas, ils se déshéritent, ils s’éloignent dans l’esprit et dans le cœur, ils croient que vivre c’est s’émanciper de ceux qui les ont mis au monde. Il y a des exceptions, et elles ne sont pas rares non plus, mais la tendance générale, l’esprit du temps, c’est ça. Pas d’héritiers.

Les pays se vident, il n’y a pas de renouvellement, les familles sont en voie d’extinction par dénatalité et émigration; des présences séculaires disparaîtront en quelques décennies; tout au plus en restera-t-il ailleurs un éparpillement dispersé. Nos contemporains se sentent enfants de leur temps plus que de leurs parents ou de leur pays d’origine et de leurs maîtres. Ils se sentent auto-fabriqués, ils se croient auto-créés, ils croient – même si ce n’est pas vrai – qu’ils fabriquent et autogèrent toute leur vie.

Du coup, plus rien ne se transmet, l’infidélité devient une valeur et un acte d’autonomie, tout devient rapidement obsolète: de l’obsolescence programmée des objets à l’obsolescence intégrale et inexorable des sujets, qui ne survivent que s’ils sont fluides, génétiquement modifiables, mutants.

Autre conséquence du refus de l’héritage: il ne vaut pas la peine de se souvenir, ou pire, d’avoir la nostalgie du passé et de ceux qui ne sont plus là; du temps perdu, un exercice vain, un spiritualisme grotesque contre le progrès inéluctable de la vie. C’est aussi pourquoi la transmission des savoirs, des principes, des pratiques, des coutumes, des expériences est interrompue: tout ce qu’on appelait autrefois tradition était fondé sur un principe d’héritage bi-univoque, c’est-à-dire reçu et délivré, que je résume dans le statut d’« héritiers enceints ». Le passé est dépourvu de valeur et de sens, il doit être effacé, supprimé, maudit, dépassé; tout est accéléré, mécanisé, remplacé. Rien n’est conservé, surtout pas le sens de la continuité.

Chaque vie s’achève sur une voie sans issue, ne venant de nulle part et ne continuant nulle part. Bienvenue dans la société sans héritiers. Il ne reste plus qu’à faire confiance à l’inattendu, à l’inconnu, à la pitié, aux virages en épingle à cheveux. Ou à un miracle à accomplir par des dieux indéfinis.

À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Pour faire de l’audience, on va faire dans la « Troisième Guerre mondiale » [rires préenregistrés].

D’après Victor David Hanson, la riposte de l’Iran du 13 avril a été militairement lamentable.

Même si le lancement des missiles balistiques iraniens a réussi pour la moitié d’entre eux, il semble que seuls quelques-uns se soient approchés de leur cible, ce qui contraste fortement avec l’attaque réussie d’Israël contre les batteries de missiles iraniens. Est-il donc concevable qu’un missile iranien à tête nucléaire lancé vers Israël puisse constituer une menace aussi grande pour l’Iran lui-même ou ses voisins que pour Israël?

Le running gag de la menace nucléaire iranienne – ils vont avoir « l’arme » dans deux semaines, depuis vingt ans – finit donc en eau de boudin, la saynète du conflit Iran/Israël, arbitrée par les États-Unis, continuera donc à n’aller nulle part, pendant que se poursuivra l’opération militaire sur la bande de Gaza, c’est-à-dire l’expropriation des palestiniens dont personne, à commencer par l’Iran, n’a rien à caler et qui viendront donc, surprise, grossir les rangs des migrants vers l’Europe.

J’avais traduit cet article de Miriam qui laisse entendre que le bloc Iran/Russie/Chine va vaincre le bloc occidental, envahir l’Europe et imposer une théocratie. Ce serait assez douteux et de plus, inutile. L’Occident peut fort bien passer de la « démocratie » à une forme high-tec de communisme sans passer par la case théocratie. Nous sommes déjà censés être soumis à l’endoctrinement, à la peur et aux milliardaires qui viennent nous sauver de nos péchés – virus, CO2, genre, etc. – au prix de notre « liberté ». Méthode différente, résultat identique.

Miriam, comme Cygnus X-1 et d’autres voix conservatrices à la Lara Logan aux US, reprend ici le narratif de l’invasion sournoise par des « hommes d’âge militaire » sous couvert de migration, là où je pense qu’ils sont importés pour pénétrer le marché du travail et casser les salaires minimum – mesure de lutte contre « l’inflation » – en tant qu’esclaves prêts à tout accepter en échange de peu, face aux peuples autochtones – en phase d’ubérisation – jugés trop coûteux, incompétents et pusillanimes pour un système occidental écrasé par une dette ingérable. La tendance est mondiale, des États-Unis à la Chine, dont l’économie n’est pas non plus au beau fixe et qui importe également des esclaves Nord-Coréens. Je recommande au passage ce documentaire (en anglais) assez éloquent sur la Corée du Nord, ou tout autre en français sur le sujet, qui donne la mesure de ce qu’est capable d’accomplir le communisme en termes de contrôle des peuples.

Le communisme est une invention de milliardaires soucieux de garantir leurs investissements, dans lequel l’argent, propriété de la banque centrale, est utilisé comme outil de contrôle social, permettant de confisquer à un peuple dont on estime qu’il gère mal son budget – ce qui est un peu vrai, à mon avis – propriété, épargne (pour « reconstruire l’industrie« ) et tant qu’on y est liberté, parole, alimentation, agriculture, santé, enfants et avenir, avec comme promesse de lendemains qui chantent le bonheur du Forum Économique Mondial, le goulag digital ou le suicide assisté (voir article suivant).

Plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà cessé leur livraisons d’armes à Israël. Sauf si la comédie du conflit avec la Russie évolue vers une escalade, la Troisième Guerre mondiale cinétique n’est donc à mon sens pas pour tout de suite. Nous aurons à la place la mort lente et douloureuse du modèle occidental (j’y reviens incessament), qui donnera exactement le même résultat à moindre frais. Mais je peux me tromper et Miriam a peut-être raison. Wait and see…

Précisons que Tucker Carlson, ex-présentateur de FoxNews, est un agent de la CIA (ici, ici, ici), qui a interviewé (outre Vladimir Vladimirovitch) l’agent Andrew Tate, également cité ici. Comme Miles l’a fait remarquer, Tate est manifestement homosexuel, à mon avis volontairement utilisé ici à contre-emploi total pour donner l’image la plus caricaturale possible de l’hyper-macho – et le chiffre de son « audience » est probablement proche de zéro.

It’s a clown world!

Source ici ou ici.


À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Miri AF

16 avril 2024

Tout complotiste est aujourd’hui confronté à un problème – enfin, à part celui de subir les railleries de la société entière, le harcèlement tyrannique de l’État et le risque persistant de tomber à court de papier d’aluminium [NdT. référence au « tinfoil hat », dont seraient coiffés les complotistes] – celui de ne pas pouvoir prendre un seul jour de congé sans littéralement tomber sur la Troisième Guerre mondiale à son retour…

Samedi, j’ai entrepris une excursion d’un jour dans la ville voisine de York, très agréable (excepté les coûts de stationnement révoltants, scandaleux et qui tiennent du braquage en plein jour – on comprend pourquoi Guy Fawkes, un natif de cette ville, ressentait ce qu’il ressentait à l’égard du gouvernement), mais une fois rentrée chez moi, j’ai appris qu’un événement majeur avait eu lieu au Moyen-Orient, qui laissait entendre que l’ultime conflit dont on nous rebat les oreilles, la Troisième Guerre mondiale, était sur le point de faire son entrée sur la scène mondiale.

Cela fait des mois que l’on nous prévient que « si » (quand) l’Iran intervenait (interviendra) dans le conflit israélo-palestinien, ce sera(it) le coup de torche qui mettrait le feu à la poudrière de la tension et déclenchera(it) une guerre mondiale.

L’Iran a maintenant attaqué Israël, mais – comme il faut s’y attendre pour ce genre d’événements coordonnés et mis en scène – il s’agissait d’une tentative d’« attaque » très particulière, puisque personne n’a été blessé et que l’attaque a été de très courte durée.

Un Israélien d’origine, très sceptique à l’égard de son gouvernement, a déclaré sur Twitter au lendemain de l’assaut:

« Je ne pense pas que quelqu’un ait été blessé en Israël.

Je pense en fait que c’était une grande propagande médiatique… pour instiller la peur dans le public.

Je ne dis pas que cette attaque n’a pas eu lieu, mais la nuit dernière, tout les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, le Liban et l’Irak, ont fermé leur espace aérien.

Et devinez quoi? Ce matin, ils l’ont tous rouvert.

Si Israël n’avait pas su qu’il n’y aurait plus d’attaques, il n’aurait jamais rouvert son espace aérien.

Je ne sais pas pour vous, mais tout ça m’a l’air d’un grand spectacle, d’un cirque, d’un monde de clowns« .

Ce qui cadre avec le scénario de cette opération psychologique mise en scène: depuis le début, elle a été méticuleusement planifiée et organisée pour fournir une « justification » aux classes dirigeantes pour leur projet de toujours, mais pour lequel il leur manquait encore l’aval du public.

Les attentats du 7 octobre ont été mis en scène par le Hamas, financé par Israël, offrant à ce dernier un prétexte pour riposter et attaquer la Palestine (ce qu’Israël voulait faire de toute façon, mais n’aurait benéficié pour ce faire, sans événement préliminaire pour le disculper à l’avance, d’aucun soutien de l’opinion publique).

Idem pour la mise en scène de cette dernière « attaque » iranienne. Israël veut attaquer l’Iran et a maintenant l’excuse et le soutien pour passer à l’acte.

Et lorsque je dis qu’une attaque est « mise en scène », je ne veux pas dire qu’elle n’a pas réellement eu lieu, ou que personne n’a été blessé – des gens sont réellement blessés sur les plateaux de cinéma (voir le récent scandale Alec Baldwin, où ce dernier a « accidentellement » tiré et tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage d’un film).

Ce que je veux dire, c’est que, comme dans un film, tout cela est scénarisé et pré-produit bien à l’avance. Par conséquent, Israël savait que l’attaque iranienne allait se produire et l’a autorisée, mais a déjà rouvert son espace aérien sachant qu’il n’y aura plus d’attaques surprises, car rien dans ce conflit n’est une surprise – tout a été planifié.

On « prédit » depuis des décennies une immense guerre mondiale finale, opposant l’Est à l’Ouest, et la raison derrière ces prédictions et le fait qu’elles se vérifient, c’est qu’il s’agit en fait d’un scénario, et non de prédictions.

Si les scénaristes de votre série préférée vous expliquent ce qui se passera la saison prochaine, vous ne pensez pas que c’est parce qu’ils ont un extraordinaire pouvoir de prophétie – c’est plutôt qu’ils savent ce qui va se passer parce que ce sont eux qui l’ont écrit. La scène mondiale fonctionne pareillement (raison pour laquelle des émissions télévisées comme Les Simpson sont capables de « prédire » des événements majeurs à venir – le créateur des Simpson est un architecte social de haut niveau qui a vu les plans et connaît les schémas).

Maintenant que l’Iran a attaqué Israël, le décor est planté pour la grandiose et explosive épopée de la Troisième Guerre mondiale, car si Israël riposte – ce qui, bien sûr, arrivera – les dirigeants iraniens ont déjà promis de frapper plus fort, en avertissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de cesser de soutenir Israël [NdT. c’est donc chose faite].

L’agence de presse officielle iranienne IRNA rapporte les propos du général de brigade Abolfazl Shekarchi:

Nous rappelons aux chefs d’État des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils doivent cesser de soutenir le régime terroriste israélien déclinant et assassin d’enfants. La République islamique d’Iran a prouvé qu’elle n’était pas belliciste et qu’elle ne cherchait pas à étendre la guerre. Si le régime se livre à des actes d’agression plus graves, la réponse se fera plus forte .

Pendant ce temps, Joe Biden, aux États-Unis, a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël, alors que des avions américains auraient abattu des drones iraniens dans le nord de la Syrie. La réponse du Royaume-Uni est tout aussi ferme, le Premier ministre Rishi Sunak déclarant qu’Israël bénéficie du soutien total du Royaume-Uni.

Si Biden et Sunak se sont contentés d’évoquer l’idée de retenue et de désescalade de part et d’autre, il ne fait aucun doute que leur réaction sera la même si (quand) l’Iran attaque(ra) à nouveau.

À ce moment-là, les lignes de combat seront bel et bien tracées, l’Occident – Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens – s’attaquant à l’Orient: l’Iran, la Syrie, la Russie et la Chine.

Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit quant à savoir qui gagnerait dans un tel conflit et, en fait, qui est programmé pour gagner.

Nous sommes à la fin d’un cycle sociologique ici en Occident, les tendances libérales et progressistes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant atteint leur apogée – et assez rapidement, leur apogée de folie – et n’ayant plus d’autre option que de s’effondrer.

L’Occident est devenu beaucoup trop incohérent sur le plan idéologique pour représenter un défi durable face aux régimes beaucoup plus ordonnés et disciplinés de l’Est, sans parler de la capacité militaire supérieure de ceux-ci. Les forces armées britanniques, par exemple, sont actuellement confrontées à une « crise« , les derniers chiffres du Ministère de la Défense montrant que l’année dernière, il y a eu un déficit de 5 800 personnes entre celles qui ont quitté les forces armées et celles qui les ont rejointes, et que l’armée britannique épuiserait ses capacités après seulement deux mois de guerre.

L’armée iranienne, en revanche, est considérée comme l’une des plus puissantes d’Asie occidentale, avec environ 580 000 militaires en service actif et 200 000 réservistes entraînés.

Dans tout conflit mondial, l’Iran serait probablement soutenu par la Russie et la Chine, qui possèdent les deuxième et troisième armées les plus puissantes au monde.

La situation présente également un autre aspect, souvent négligé mais très important. Aussi inquiétante et décourageante que soit la puissance militaire de pays comme l’Iran, au moins est-elle limitée à l’Iran pour le moment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de hordes de troupes iraniennes stationnées dans notre pays, attendant des ordres.

… n’est-ce pas?

Il y a actuellement des dizaines de milliers d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, originaires de l’étranger, stratégiquement placés le pays, y compris dans des bases militaires, et l’un des principaux pays d’origine de ces hommes est l’Iran. Parmi les autres pays fortement représentés figurent la Syrie, un allié iranien, et son voisin immédiat, l’Afghanistan.

Les hommes composant cette cohorte sont appelés « demandeurs d’asile » en dépit du fait qu’ils ne correspondent en rien à ce terme. Traditionnellement, et pour des raisons évidentes, ce sont les jeunes hommes forts qui restent dans les pays en proie à des conflits, et ce sont les plus vulnérables et ceux qui sont incapables se battre – les femmes, les enfants et les personnes âgées – qui demandent l’asile dans des pays sûrs.

En effet, lors du conflit ukrainien, les hommes de moins de 60 ans se sont vu interdire de quitter le pays, et les réfugiés étaient en grande majorité des femmes et des enfants.

Un pays déchiré par la guerre qui renvoie des hordes d’hommes en âge de se battre n’aurait pas beaucoup de chances de gagner la guerre, après tout, n’est-ce pas? À moins qu’il ne les envoie envahir un autre pays où la guerre est sur le point de s’étendre.

Franchement, il faudrait être complètement idiot (ou lecteur de la presse traditionnelle, mais je me répète) pour croire que ces hommes sont en fait des « demandeurs d’asile », pour les raisons exposées ci-dessus, et aussi à voir de la manière dont le gouvernement les traite – en les logeant dans le luxe, sans ménager ses dépenses, et en passant outre les objectifs rationnels des conseils locaux, qui ont proposé au gouvernement des solutions beaucoup plus adaptées et économiques à de véritables demandeurs d’asile. Rejetant totalement ces propositions, le gouvernement a choisi d’écarter ces conseils (en les traînant parfois pour cela devant les tribunaux) et d’augmenter considérablement le montant (déjà exorbitant) de ses dépenses.

Comment interpréter cela? Le gouvernement britannique ignore et opprime systématiquement et impitoyablement les plus vulnérables de ses citoyens, y compris des enfants, les laissant vivre dans une pauvreté désespérée et dans des environnements mortellement dangereux, mais nous sommes censés croire qu’il se soucie tellement de ressortissants étrangers lambda qu’il dépense des millions de livres par jour pour les loger dans le luxe, simplement par bonté d’âme?

Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle le gouvernement britannique, ou tout autre gouvernement, dispose d’un budget aussi somptueux et apparemment illimité: la guerre.

Dans ma ville, Huddersfield, les habitants et les conseillers municipaux ont été stupéfaits de voir, en août dernier, des étudiants censés être bientôt hébergés dans un grand complexe de luxe à Chapel Hill apprendre, quelques jours avant leur emménagement, qu’ils ne pourraient finalement pas y emménager, car le Ministère de l’Intérieur avait réquisitionné ces logements pour des « demandeurs d’asile ».

Notez qu’il ne s’agit pas de résidences universitaires ordinaires. Il s’agit d’un complexe flambant neuf, d’une grande opulence, avec sa propre salle de sport et son propre cinéma, capable d’accueillir un nombre stupéfiant de 670 pensionnaires. À partir du mois prochain, selon le journal local, il sera entièrement habité par des hommes célibataires « demandeurs d’asile ».

Huddersfield n’est pas immense – ce n’est même pas une ville – et pour mettre en contexte le nombre d’hommes qu’il accueillera, j’ai filmé l’énorme monolithe dans lequel ils emménageront, voir ci-dessous:

[NdT. vidéo incrustée dans la page source]

Dans quelques semaines, cette structure gargantuesque sera remplie d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, dont beaucoup viendront d’Iran et de pays qui soutiennent l’Iran, au moment même où le Royaume-Uni est sur le point d’entrer en guerre avec l’Iran et où sa propre armée est exceptionnellement faible.

Imaginez un instant qu’en 1939, le gouvernement britannique ait fait venir d’Allemagne des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, les ait logés dans des bases militaires et d’autres installations dotées des ressources nécessaires pour leur permettre de rester physiquement aptes au combat (notez que ces hommes sont régulièrement installés dans des résidences dotées de salles de sport), puis ait dit à la population qu’il ne s’agissait pas de soldats envoyés par Hitler pour conquérir le Royaume-Uni, mais de pauvres et vulnérables « demandeurs d’asile » et que toute objection à leur présence n’était rien d’autre que du racisme brutal fondé sur des préjugés…

Il y a très peu de différence entre ce scénario imaginaire et ce qui se passe concrètement aujourd’hui, sauf qu’aujourd’hui, les contrôleurs sociaux et les médias grand public sont capables d’asséner des accusations de racisme et de xénophobie de manière beaucoup plus agressive et efficace qu’ils n’auraient pu le faire en 1939. Aujourd’hui, nos concitoyens – les soi-disant « bonnes gens » – sont bien trop terrifiés pour souligner l’évidence (que des hommes célibataires en âge de se battre, stationnés dans des bases militaires au bord d’une guerre mondiale, sont probablement des soldats), de peur d’être accusés d’-isme et de -phobie.

Ils se contentent donc d’accepter tout ça docilement, allant même jusqu’à organiser des manifestations ostentatoires pour accueillir ces envahisseurs au sein de leurs communautés. Imaginez que ça se soit produit en 1939. Ça n’aurait bien sûr pas été possible; nous sommes aujourd’hui donc bien plus faibles et bien plus mûrs pour une invasion que nous ne l’étions à l’époque.

On pourrait se demander pourquoi le gouvernement britannique autoriserait et coordonnerait tout ça, l’hébergement étendu et coûteux de ces hommes iraniens en âge de se battre, alors qu’il est ostensiblement un ennemi de l’Iran. La raison en est que tout ça – la notion de « camps » clairement définis dans le cadre d’un conflit mondial – n’est qu’une façade: en réalité, le concept de souveraineté nationale et de pays maîtres de leur propre destin n’est qu’un vernis. Au plus haut niveau, les pays sont tous contrôlés par les mêmes personnes, avec les mêmes allégeances et les mêmes objectifs. Ces personnes souhaitent depuis longtemps un troisième conflit mondial et la décimation de l’Occident, et c’est ce qu’elles sont en train de préparer.

Par « décimation », je ne suggère pas nécessairement un nombre considérable de victimes civiles – si, après tout, ils prévoyaient de nous anéantir tous au cours d’une guerre, pourquoi se donner la peine de dépenser une telle quantité d’argent pour des vaccins destinés à la stérilisation et à la dépopulation?

Le problème que posent les armes à feu et les bombes conventionnelles en tant qu’outil de dépopulation est qu’elles sont trop destructrices pour l’infrastructure des pays, que les classes dirigeantes doivent ensuite reconstruire à grands frais, de sorte que pour le contrôle de la population, la guerre biologique est de loin leur méthode préférée, tandis que la guerre conventionnelle sert davantage à invoquer la peur et à imposer par la force le respect du nouveau régime.

Je ne pense donc pas qu’il faille s’inquiéter d’être bombardés à mort dans un avenir proche, mais il faut prêter attention aux raisons idéologiques de ce conflit et à ce que les architectes sociaux veulent introduire par la suite.

Nous avons discuté à de nombreuses reprises sur ce site de l’inévitabilité d’un retour de mouvement vers un régime plus conservateur, après des décennies d’un libéralisme qui est allé beaucoup trop loin: l’heure du conte des drag-queens, des enfants qui s’identifient à des chats (et ainsi de suite).

Eh bien, l’Orient profondément religieux et orthodoxe est bien loin de tout ça, et nous, en Occident, sommes préparés par la montée croissante de voix conservatrices telles que Tucker Carlson, Candace Owens, Jordan Peterson et autres, à ce que la dégénérescence de la culture occidentale prenne un virage dramatique (et inévitablement violent) dans la direction opposée.

Il y a une raison pour laquelle The Handmaid’s Tale constitue un sujet de discussion si important ces dernières années: c’est parce que ce qui est dépeint dans cette série, le soulèvement violent d’une faction conservatrice extrémiste renversant l’Occident libéral et libertin, est exactement ce qui est censé se produire.

Non pas par le biais d’une version tordue du christianisme, mais par l’intermédiaire de l’islam.

Comme je l’ai fait remarquer à plusieurs reprises, ce n’est pas une coïncidence si l’un des hommes les plus célèbres et les plus influents du monde occidental, aimé des jeunes et en particulier des adolescents, est un musulman fondamentaliste.

Andrew Tate est célèbre pour s’être « converti » à l’islam, non pas celui, modéré et occidentalisé, qui nous semble acceptable, mais le plus extrémiste. Il a non seulement déclaré que « les vrais musulmans, c’est ISIS« , mais il possède également ce qu’il décrit comme un « harem de femmes » qui lui ont donné « au moins dix » enfants (en fait, dans une récente diatribe particulièrement virulente, il a déclaré que la race blanche allait s’éteindre parce que « vous, les garçons blancs, avez perdu le contrôle de vos femmes et maintenant elles n’acceptent plus que vous ayez plusieurs épouses… 30 enfants minimum« ).

Tate ne cesse de vanter à ses millions de fidèles les bienfaits de l’Islam et l’interprétation extrémiste qu’il en fait. Ainsi, si un choc culturel devait avoir lieu et que l’Iran islamique et ses alliés triomphaient de l’Occident, Tate qualifierait forcément de positif un tel événement, qui rendrait à un Royaume-Uni dégénéré et en déliquescence de vraies valeurs et un sens moral, etc. Parmi ses légions de disciples, nombreux seraient ceux qui le croiraient, comme c’est d’ailleurs clairement déjà le cas, vu la popularité de sa marque.

La perspective d’une telle révolution au Royaume-Uni pourrait sembler farfelue et impossible, mais c’est aussi ce que pensaient de nombreux citoyens iraniens, pas plus tard que dans les années 1970, lorsque s’est produite une révolution religieuse extrémiste qui a plongé le pays, autrefois relativement libéral et progressiste, dans le sinistre état d’oppression dans lequel il se trouve encore aujourd’hui.

Les femmes iraniennes, par exemple, qui dans les années 1970 pouvaient librement travailler, étudier et s’habiller comme elles le souhaitaient, vivent depuis la révolution dans une dystopie à la Handmaid’s Tale, où elles sont non seulement obligées de se voiler, mais aussi de voyager à l’arrière des bus, d’obtenir la permission de leur mari pour se rendre à l’étranger et se voient interdire toute une série d’activités quotidiennes, comme assister à des rencontres sportives, chanter et danser en public, et même rouler à bicyclette.

En outre, l’une des premières mesures prises par le chef de la révolution, l’ayatollah Khomeini, lorsqu’il a pris le pouvoir en 1979, a été de revenir sur les droits des femmes en matière de mariage, de garde d’enfants et de divorce. Il a notamment abaissé l’âge légal du mariage pour les femmes de 18 à 9 ans, et des jeunes filles de cet âge peuvent encore aujourd’hui être mariées en Iran.

Toute personne tentée de se réjouir des attaques de l’Iran contre Israël et de se déclarer « solidaire de l’Iran » lorsque ce conflit s’aggravera inévitablement, devrait donc peut-être reconsidérer sa position…

Il convient également de noter que la révolution iranienne impliquait notamment le renversement de la monarchie et, comme nous l’avons déjà évoqué ici, il semblerait que notre propre monarchie soit sur le point d’être démantelée.

Une invasion hostile soutenue par l’Iran, la Russie et la Chine (des pays qui se sont débarrassés de leurs propres monarchies) pourrait-elle être le coup décisif qui mettrait fin à notre monarchie pour de bon?

Les forces révolutionnaires qui prônent l’idéal d’un « gouvernement mondial » ont toujours été opposées aux monarchies pour la simple raison que, en tant qu’obstacle évident aux objectifs d’un gouvernement mondial tout-puissant, elles sont à terme vouées au couperet, tout comme la religion qui constitue un autre obstacle global dont les seigneurs suprêmes s’efforcent avec diligence de se débarrasser.

« Mais minute », pourriez-vous raisonnablement objecter. « Vous ne venez pas de suggérer que nous allions subir une révolution islamique et être plongés dans l’archi-religiosité? »

Si, mais je crois qu’il ne s’agit que d’une étape stratégique, et relativement courte, d’un « tremplin ».

Les classes dirigeantes veulent se débarrasser des religions – parce que, comme les monarchies, elles sont un obstacle aux gouvernements tout-puissants – et les ingénieurs sociaux ont réussi à saper et à neutraliser le christianisme, en particulier dans les pays occidentaux, le Royaume-Uni n’étant officiellement plus un pays chrétien.

Jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi leur coup avec l’islam. Alors comment pourraient-ils y parvenir? En imposant aux gens une interprétation ultra-extrémiste de la religion, comme la République de Gilead le fait avec le christianisme dans The Handmaid’s Tale, les poussant inévitablement à la rébellion et à réclamer à cor et à cri qu’une autorité laïque prenne le relais?

Nous savons que l’objectif ultime de la dystopie « globale » est l’absence de pays, de possessions et de religions (voir le projet « Imagine » de John Lennon), mais pour l’instant, l’islam est une force mondiale trop puissante, de sorte que seul une opération mondiale de grande envergure pourrait l’affaiblir définitivement et retourner les gens contre celui-ci, une bonne fois pour toutes.

C’est déjà le cas en Iran, où l’« écrasante majorité » de la population rejette la dure théocratie de la république et souhaite un gouvernement laïque.

Je pense que ça a toujours été la finalité de la révolution de 1979: un schéma classique problème-réaction-solution pour amener le public à réclamer ce que les classes dirigeantes veulent obtenir au final – et je pense que ces classes dirigeantes ont très probablement l’intention d’utiliser les mêmes stratégies en Occident.

La raison pour laquelle Andrew Tate, la tête d’affiche de l’islamisme extrémiste en Occident, est à ce point ridicule et démesuré dans son prosélytisme, c’est de présenter au public une caricature ridiculement exagérée contre laquelle ce dernier finira par se retourner. Tout comme dans The Handmaid’s Tale où les « chrétiens » pratiquent une interprétation absurde, déformée et extrémiste de la religion qui pousse les gens à rejeter le christianisme dans son intégralité et à exiger la laïcité, Andrew Tate et d’autres « extrémistes islamiques » sont tous conçus pour ce même objectif.

Les factions extrémistes islamiques comme le Hamas et ISIS prennent toutes invariablement leurs racines dans les agences de renseignement occidentales, principalement le Mossad, le MI6 et la CIA. Elles ne sont que des auxiliaires de la classe dirigeante, chargées de susciter certaines réactions dans la population, comme par exemple le Hamas a été utilisé pour obtenir le soutien de l’opinion publique à une attaque israélienne contre la Palestine ou ISIS est utilisé pour justifier ailleurs une nouvelle agression militaire; l’effet global de tous ces groupes de « terrorisme islamique » est de monter de plus en plus de gens contre l’Islam, objectif ultime de la classe dirigeante – comme c’est le cas pour toutes les autres religions.

Mais pour en arriver là, je pense qu’il faudra passer par quelque chose de plus immersif et dramatique que quelques « attaques terroristes » isolées, ce qui semble être la prochaine étape.

Notez que la fausse pandémie a préparé le terrain à bien des égards, en habituant la population britannique à, notamment, la fermeture des pubs.

L’alcool est haram (interdit) dans l’Islam, et le secteur britannique des pubs s’effondre en conséquence directe (et prévisible) des mesures sévères déployées dans le cadre de la « pandémie ». C’est de la démolition contrôlée, qui ouvre la voie à un Royaume-Uni sans alcool, à l’instar des pays islamiques.

Le Covid a également permis de conditionner de nombreuses personnes à accepter de l’État des directives extraordinairement draconiennes sur les moindres détails de leur vie, comme c’est le cas dans les théocraties austères telles que l’Iran. Si le fait que le gouvernement interdise aux femmes de faire du vélo, comme le fait le gouvernement iranien, peut sembler un acte insensé et ultra-autoritaire, n’oubliez pas que notre propre gouvernement nous a interdit de prendre un café dans les parcs avec un ami; on a donc déjà procédé à un test bêta visant à déterminer si la population britannique accepterait des niveaux de tyrannie et d’oppression similaires à ceux imposés par les régimes ultra-religieux, et la réponse, en général, semble être « oui ». La plupart des gens ont accepté les mesures Covid.

De même, de nombreux citoyens britanniques ostensiblement libéraux qui se disent scandalisés par le fait que les femmes des pays islamiques soient obligées de se couvrir le visage pour sortir de chez elles n’ont été que trop prompts à se conformer lorsque leur propre gouvernement a exigé d’eux la même chose.

Ce que je dépeins comme un scénario futur possible n’est donc pas tellement tiré par les cheveux, ni invraisemblable, ni sans précédent historique. Des révolutions spectaculaires et des changements de régime, impliquant souvent une guerre et une religion, se produisent, et toutes les caractéristiques de l’époque actuelle suggèrent que nous sommes sur le point d’en connaître une. Je ne fais pas ces prédictions pour alarmer qui que ce soit, mais plutôt pour prévenir, car être prévenu, c’est être préparé et augmenter ses chances de relever les défis qui se présenteront.

Cela dit, je ne pense pas que je me risquerai de sitôt à d’autres excursions d’un jour, car je n’ose pas imaginer ce qui m’attendrait au retour la prochaine fois…

On échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

Tabita a vécu la révolution roumaine de 1989. Si vous devez écouter quelqu’un, écoutez-la!

Interview réalisée par « cafe locked out ». Vidéo complète ici – https://shor.by/tabita

Source.

Q: Selon vous, que nous faudrait-il faire pour avancer?

R: Le plus important, c’est qu’on échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

Q: C’est quelque chose que vous avez appris?

Je l’ai appris. Mes parents ont connu le communisme pendant 45 ans. Il ont enduré le communisme pendant 45 ans. Ils ont tenté de s’y soumettre. Et ça n’a jamais cessé d’empirer. Ça ne s’est jamais amélioré. On échappe pas à la tyrannie en se soumettant.

C’est le message que je voudrais donner. Si les gens ne doivent se souvenir que d’une seule chose de cette interview, c’est celle-ci. On échappe jamais à la tyrannie en se soumettant.

Soit on se montre courageux, on résiste sans attendre, tant qu’il reste encore quelques libertés – tant qu’on peut encore descendre dans la rue sans se faire tirer dessus ou tuer – donc soit on résiste sans attendre, soit on devient esclave pour le restant de ses jours. Ou jusqu’à ce que les gens prennent leur courage à deux mains et se battent comme nous nous sommes battus pendant la révolution.

Mais quand on attend pour résister, quand on choisit de résister plus tard, ça coûte des vies. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Si on attend pour résister, ça coûtera la vie à beaucoup de gens.


Q: Ceci n’est qu’un petit complément à la deuxième partie. Comment ont-ils finalement gagné? Ils se faisaient tirer dessus dans la rue. Comment le fait de se faire tirer dessus dans la rue s’est-il transformé en victoire?

Vous n’allez pas le croire. Je voudrais expliquer la différence entre une manifestation et une révolution. Parce que nous appelons souvent nos manifestations des révolutions. Ce ne sont pas des révolutions. Ce sont des manifestations. Non pas que je sois contre le fait de les qualifier de révolution. Mais je tiens à faire cette distinction, parce que dans une révolution, les gens sont là pour gagner. Et ils disent: « Nous ne rentrerons pas chez nous tant que ce gouvernement n’aura pas été renversé. Tuez-nous. Faites ce que vous voulez de nous. Nous ne rentrerons pas chez nous. »

Une manifestation, on y va, on défile gentiment et puis on rentre chez soi. Il y a donc une énorme différence entre une manifestation et une révolution. C’est ce que je voulais expliquer.

Les gens sont arrivés en masse, ils sont rentrés dans les stations de médias et ont chassé tout le monde. On regardait la télé et soudain on a vu une ligne, bzzz, et puis plus rien. On s’est tous dit « Wow, c’est du jamais vu à la télé. »

Quelques secondes plus tard, on a vu les gens de la Révolution Populaire déclarer: « Nous avons pris le contrôle des médias. Ils nous appartiennent désormais. À partir de maintenant, vous allez entendre la vérité. Fini l’endoctrinement. » Ils sont rentrés dans les commissariats de police ou les écoles, dans tous les bureaux du gouvernement, et ils ont viré toute leur merde et tous leurs outils d’endoctrinement communiste, leurs livres, tout. Ils en ont fait un grand feu de joie au milieu de la ville, ils ont tout brûlé et les ont tous chassés.

Et en fait, en réalité, la raison pour laquelle nous avons gagné, c’est parce que la police et l’armée avaient reçu l’ordre de tirer sur la foule. C’est ce qu’ils ont fait pendant un certain temps, quelques jours. Mais à un moment donné, leur humanité a pris le dessus. À un moment donné, ils ont réalisé qu’ils étaient des êtres humains, et qu’ils ne pouvaient pas faire ça à leurs semblables […] dans les rues. Ils se sont dit, ça pourrait être ma mère, ça pourrait être mon père, ça pourrait être mon frère ou mon ami. Et je tire sur eux parce que j’en ai reçu l’ordre de cette dictature corrompue, et de ce gouvernement corrompu.

Quand on me dit que les gouvernements sont bons, je réponds « Vous ne vous rendez pas compte de ce que les gouvernements sont capables d’infliger aux peuples. Vous ne vous rendez pas compte que les communistes ont tué cent millions de personnes dans le monde. En cent ans de communisme, ils ont tué cent millions de personnes. Savez-vous qu’il y a eu dans le monde plus de personnes tuées par les gouvernements que par n’importe quoi d’autre? Les communistes, cent millions. »

La vraie menace, c’est le gouvernement. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons gouvernements. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons politiciens et de bonnes personnes. Mais quand le gouvernement devient voyou, quand le gouvernement se transforme en dictature, alors nous devons, nous avons le devoir de résister et de nous défendre, de défendre nos libertés, de défendre nos familles, de défendre notre avenir et l’avenir de notre nation et l’avenir de nos enfants.

« La dissimulation de Wuhan » de RFK Jr – par Pete Lincoln.

Voici un article qui traîne dans mes tiroirs depuis un moment. J’hésitais à le publier: il est long et laborieux mais les amateurs d’enquêtes journalistiques apprécieront – les autres, je ne sais pas. Si vous manquez de temps ou de patience, vous pouvez passer directement à la Conclusion mais vous louperiez à mon avis une opportunité unique de comprendre le fonctionnement du système. Chapeau à Pete Lincoln pour cet énorme boulot – et merci à votre traducteur maison.

Le point de départ de l’article est le bouquin de Robert F Kennedy Jr, dont Lincoln cite ici des extraits en y apportant des commentaires très bien sourcés. Je compléterai avec un autre travail d’enquête assez copieux lui aussi – et très bien écrit – l’article de Jim Haslam qui y est cité.

Je le publie au moment où RFK Jr se révèle être, Ô surprise, un autre rouage de la grande opération de camouflage qui entoure le sac de noeud du Sars-Cov-2. Je reviendrai sur ce personnage dans un article que j’écrirai dès que j’ai le temps – dont je n’ai jamais assez.

Note de traduction: je traduis ici l’expression « limited hangout » par « révélations sous contrôle » – faute de mieux, il n’y a pas d’équivalent en français. La définition officielle est: « une forme de propagande dans laquelle une partie sélectionnée d’un scandale, d’un acte criminel, d’une information sensible ou classifiée, etc. est révélée ou fait l’objet d’une fuite, sans que toute l’histoire soit racontée. L’intention peut être d’établir une crédibilité en tant que dénonciateur de quelque chose ou de quelqu’un en se livrant à des critiques tout en les couvrant par l’omission de nombreux détails » – donc, à peu près tout ce à quoi a eu droit dans toute l’affaire Sars-CoV-2. Le nom du site de Whitney Webb, « Unlimited Hangout », est donc un manière d’affirmer qu’elle n’est pas contrôlée – ce qui n’est pas tout à fait exact. Pour une métaphore visuelle de cette méthode, imaginez un trappeur en traîneau qui jette un morceau de viande aux loups qui le poursuivent. Vous êtes les loups.

Source.


« La dissimulation de Wuhan » de RFK Jr

Révélations sous contrôle

Pete Lincoln

11 déc. 2023

Je viens de lire le livre de RFK Jr. Plus de 600 pages sans compter les notes. Je m’y suis mis tardivement car le 5 décembre on annonçait que la version Kindle ne serait pas disponible avant le 19 décembre, pour que je découvre le 8 décembre qu’elle était disponible depuis le 6 décembre.

Il est probable que le livre ait plusieurs auteurs, mais peu importe, c’est son nom qui est indiqué en tant qu’auteur, donc quand je dis « il », c’est de lui qu’il s’agit.

Si je cite quelque chose sans lien ni indication contraire, c’est un extrait de ce livre.

Je cite également des extraits du travail de Jim Haslam, que vous pouvez trouver ici:

https://substack.com/@jimhaslam

Les 18 premiers chapitres, soit environ 1/3 du livre, sont excellents

La bureaucratie médicale et scientifique américaine… Le programme américain d’armes biologiques se situe au confluent des sombres ambitions du complexe militaro-industriel et du complexe médico-industriel, composé en grande partie de la technocratie scientifique fédérale, de l’industrie pharmaceutique et des armées de chercheurs universitaires qui reçoivent des fonds de ces entités.

Le cartel des armes biologiques – communément appelé industrie de la Préparation et de la Réponse aux Pandémies (Pandemic Preparedness and Response, PPR) – opère dans le plus grand secret, à l’abri des regards ou des critiques de la presse, à l’abri de toute responsabilité juridique, et donc à l’abri de toute obligation de rendre des comptes.

Elle s’appuie sur une coalition qui comprend l’armée, les universités, les revues médicales, les médias grand public et les organismes de réglementation de la santé publique, dans le cadre d’une collaboration corrompue et secrète visant à transformer la médecine, qui est une profession de guérison, en une profession de meurtre. Son pivot est une alliance sinistre entre les agences américaines d’espionnage et de santé publique et l’armée chinoise. Elle est devenue le point d’appui des ambitions mondialistes du néoconservatisme visant à renforcer les élites milliardaires et à déposséder les pauvres de leur pouvoir, de leurs droits et à en faire des marchandises.

Il fait un bon travail sur l’historique des agissements malfaisants et de l’influence des nazis sur les programmes d’armes biologiques dans le cadre de l’opération « Paper Clip », ainsi que sur la dégénérescence morale des scientifiques et des professionnels de la santé qui s’en est suivie.

Dans son introduction, il affirme à juste titre:

Anthony Fauci et le milliardaire Bill Gates […] étaient des hommes de paille d’une entreprise bien plus vaste: un complexe militaro-médico-industriel dirigé par des éléments de la CIA et du Pentagone…

Bien que j’aie commencé la lecture avec peu d’attentes et en prévoyant que le livre serait un « Limited Hangout » (révélation sous contrôle), je me suis retrouvé très tôt à me demander s’il allait vraiment exposer l’opération COVID. Malheureusement, il n’y fait qu’allusion.

Kennedy semble prendre le parti de dire que la Chine a créé une arme biologique qu’elle a libérée accidentellement, au contraire d’un virus naturel qui a été libéré accidentellement. Je suis d’accord pour dire que le virus a été créé. Mais il n’explore jamais la possibilité que le virus ait été fabriqué aux États-Unis et envoyé en Chine, où il a été libéré accidentellement ou délibérément. Lorsque les policiers trouvent un cadavre, supposent-ils seulement qu’il s’agit d’un accident ou d’une mort naturelle? Non, ils excluent d’abord la possibilité d’un crime, surtout s’il y a un mobile.

Les empreintes digitales de la CIA sont omniprésentes dans les études sur le gain de fonction financées par les États-Unis au laboratoire de Wuhan, dans les préparatifs de la gestion militarisée d’une pandémie de coronavirus (bien avant que les experts en maladies infectieuses ne considèrent un tel événement comme possible), dans la création des vaccins COVID, y compris le Moderna, et dans l’opération « Warp Speed ».

L’agence a conçu des contre-mesures draconiennes et intrusives qui ont fait fi de la santé publique et des protocoles bien établis et qui, au lieu de cela, se sont concentrées sur l’imposition de contrôles autoritaires. Il n’est donc pas surprenant que la communauté du renseignement ait contribué à orchestrer la dissimulation.

Il présente tous les éléments nécessaires à l’existence d’un complot visant à créer une pandémie dans le but de gérer militairement une pandémie de coronavirus.

Considérons enfin l’incitation paradoxale qui permet à toutes les entités – Pharma, Ministère de la Défense, CIA et NIH – d’accroître leur pouvoir et leur budget si l’une des créatures à gain de fonction s’échappe et, plus encore, si elles peuvent en imputer la responsabilité à une puissance étrangère telle que les Chinois.

et

En 2001, un membre du programme biologique américain a diffusé de l’anthrax, ce qui a débouché sur des dépenses de 5 800 milliards de dollars et sur l’adoption du Patriot Act. Les agences de renseignement ont soudain acquis un pouvoir inimaginable d’espionnage des Américains et ont repris la course à l’armement biologique. « Si une agence gouvernementale peut accroître son pouvoir par une action relevant de sa compétence, elle finira toujours par la mettre en œuvre », déplore le Dr Robert Malone.

Pourtant, à la fin, il se contente de dire que c’est un accident de la part de la Chine, avec l’aide de dupes involontaires ou d’acteurs traîtres motivés par l’appât du gain, sans explorer une cause plus malfaisante.

Ce qui est peut-être dissimulé ici, ce n’est pas qu’un virus ait fui d’un laboratoire chinois, mais que le virus et la pandémie aient été fabriqués. Il ne fait aucun doute qu’une fuite de virus pandémique dans un laboratoire se produira un jour ou l’autre, mais ils ne voulaient pas attendre que survienne un accident. Ils ne rajeunissaient pas. Le compteur semble avoir démarré en 2017 (voir ma chronologie à la fin), c’est à ce moment-là que tout est passé à la vitesse supérieure avec la prédiction de Fauci.

Mais il ne s’agit pas seulement de la CIA. Depuis le 11 septembre, de nombreuses agences (Ministère de la Défense, Ministère de la Santé, CIA, Ministère de la Sécurité intérieure, etc) sont imbriquées les unes dans les autres et travaillent de concert.

Après l’adoption du Patriot Act, la CIA a travaillé avec le NIAID, le Pentagone, le DTRA et des entreprises militaires pour développer et gérer des dizaines, voire des centaines, de laboratoires biologiques aux États-Unis, en Ukraine, en Géorgie et en Afrique.

Comme je l’ai montré précédemment, au cours des années qui ont immédiatement suivi l’adoption du Patriot Act, le Pentagone a canalisé la plupart de ses recherches sur les armes biologiques via le NIAID et son directeur, le Dr Anthony Fauci.

La CIA est un bouc émissaire tout désigné puisqu’elle est intouchable et qu’une grande partie de son travail est de toute façon désormais effectuée par des contractants privés et des ONG.

Venons-en donc au Limited Hangout, qui est le récit semi-officiel contrôlé ou le contre-récit.

[En] août 2021, une enquête républicaine du Congrès a conclu que le virus s’était échappé du laboratoire de Wuhan « quelque temps avant le 12 septembre 2019 » et que les autorités chinoises savaient qu’une pneumonie respiratoire de type SARS se préparait à Wuhan et qu’elles essayaient déjà à cette date de contrôler à la fois le virus et le narratif.

Le raid effectué par le gouvernement le 12 septembre au laboratoire de Wuhan suggère que les fonctionnaires soupçonnaient déjà l’IVW d’être la source potentielle de la contagion.

Plus tard dans la nuit, entre 2 et 3 heures du matin, les autorités chinoises ont supprimé les bases de données virales en ligne de l’IVW, y compris quelque vingt-deux mille échantillons de pathogènes non publiés et des séquences génomiques collectées sur vingt ans, en partie grâce au financement des NIH.

Selon des sources de renseignement américaines, les requêtes de recherche de termes liés à la maladie et les discussions sur les symptômes caractéristiques du COVID-19 ont explosé dans le trafic Internet émanant de Wuhan; l’augmentation de ces deux signaux a précédé de quatre mois le début officiel de la pandémie de COVID-19 en Chine, au mois de décembre.

Le 9 mai 2020, NBC News a rapporté qu’une analyse des données de géolocalisation des téléphones portables par les services de renseignement américains avait révélé qu’un « événement dangereux » avait entraîné la fermeture de l’IVW du 7 au 24 octobre.

L’assistant de recherche de Shi Zhengli, Ben Hu, et leurs collègues scientifiques de Wuhan ont été hospitalisés avec des symptômes du COVID à Wuhan en novembre 2019. Ces trois personnes sont probablement le véritable « patient zéro ».

Le Sunday Times de Londres a récemment publié un article de recherche approfondi le 10 juin 2023, corroborant cette série d’événements, en particulier la mystérieuse maladie respiratoire qui a hospitalisé trois « biologistes qualifiés dans la trentaine et la quarantaine » de l’Institut de Wuhan en novembre 2019.

Les enquêteurs du département d’État américain qui ont été à l’origine de l’article se sont montrés « très confiants »😂.

Certains de ces paragraphes ne sont pas dans l’ordre pour des raisons de clarté et de concision.

Ok. Avez-vous mal à la tête après avoir lu ceci? Moi, oui.

Pour résumer: Le 12 septembre 2019, heure de Pékin (11 septembre, HNE), la Chine apprend qu’un nouveau virus est en circulation, deux mois avant qu’un patient zéro ne soit découvert ou, plus précisément, près de quatre mois avant qu’elle ne confirme qu’il s’agit bien d’un nouveau virus, et le département d’État américain conclut avec une certitude inébranlable que ces travailleurs de l’IVW étaient le patient zéro.

Cela vous semble-t-il cohérent avec une dissémination accidentelle par le laboratoire?

Une explication plausible, si elle est seulement vraie, est que les services de renseignements militaires chinois ont découvert qu’il existait un complot bioterroriste étranger visant à diffuser délibérément un virus à Wuhan à partir de l’IVW. Pour ceux qui l’ignorent, la Chine soupçonnait fortement le SARS d’être une arme biologique américaine libérée en Chine et conçue pour cibler les Asiatiques et les Chinois.

Parmi les affirmations les plus étranges des scientifiques militaires figure leur théorie selon laquelle le SARS-CoV-1, le virus à l’origine de l’épidémie de SARS de 2003, était une arme biologique fabriquée par l’homme, délibérément lâchée sur la Chine par des « terroristes ».

L’article de 263 pages a été publié en 2015 par la Chinese Military Medical Science Press, une maison d’édition appartenant au gouvernement chinois et gérée par le Département général de la logistique de l’Armée Populaire de Libération (APL).

L’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo et son principal conseiller pour la Chine, Miles Yu, y ont fait référence en passant dans leur article d’opinion du Wall Street Journal de février sur les laboratoires chinois, en écrivant: Une étude de l’APL de 2015 a traité l’épidémie de coronavirus du SARS de 2003 comme « arme génétique contemporaine » lancée par des forces étrangères.

https://archive.ph/2021.06.01-233329/https://amp.theaustralian.com.au/nation/politics/chinese-military-scientists-discussed-weaponising-sars-coronaviruses/news-story/850ae2d2e2681549cb9d21162c52d4c0

Si vous pensez que c’est ridicule, dans son document d’orientation de 2000 intitulé Rebuilding America’s Defenses (Reconstruire les défenses de l’Amérique), le groupe de réflexion Project for the New American Century (PNAC – Projet pour le nouveau siècle américain) a décrit les armes biologiques ethniques comme un « outil politiquement utile » que les États-Unis pourraient être incités à développer et à utiliser.

N’oubliez pas non plus que RFK Jr a fourni le lien vers un document montrant que le virus original de Wuhan semblait ne pas affecter autant certains groupes (dont l’un est chinois).

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32664879/

Ce n’est certainement pas le cas d’Omicron, qui est en fait un Sars-Cov-3 et qui a peut-être été conçu séparément pour remédier à ce problème.

Bien entendu, le SARS s’est éteint. Pourquoi? Il était instable et a muté jusqu’à devenir insignifiant. En outre, il ne se transmettait pas très bien tant que le patient n’était pas très malade, de sorte qu’il y a eu très peu de transmission en dehors des hôpitaux.

Leçon apprise.

Il convient de souligner qu’un an avant le SARS, un brevet a été obtenu par le « parrain » du coronavirus, Ralph Baric. Ralph Baric est professeur de microbiologie et d’immunologie à la Gillings School of Global Public Health de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill.

Le brevet relatif au procédé de fabrication du vaccin est utilisé pour les porcs, mais il peut également s’appliquer aux vaccins humains fabriqués à partir des mêmes procédés.

Ralph Baric – 2001.

ASSEMBLAGE DIRECTIONNEL DE GRANDS GÉNOMES ET CHROMOSOMES VIRAUX

Le brevet relatif à ce procédé a été déposé le 19 avril 2002 (brevet n° 7279327).

Plusieurs mois après le dépôt de ce brevet, l’épidémie de SARS s’est déclarée en Asie.

« Ce brevet, délivré sous le nom de brevet américain 7279327 … expose clairement, par un séquençage génétique très spécifique, le fait que nous savions que le récepteur ACE, le domaine de liaison ACE2, la protéine de pointe S-1 et d’autres éléments de ce que nous connaissons aujourd’hui comme ce fléau pathogène, n’étaient pas seulement conçus, mais pouvaient être modifiés synthétiquement en laboratoire en utilisant rien de plus que les technologies de séquençage génétique.

Prendre un code informatique et le transformer en pathogène, ou un intermédiaire du pathogène, et cette technologie a été financée exclusivement, dans les premiers temps, comme un moyen d’exploiter le coronavirus comme vecteur pour distribuer le vaccin contre le VIH ».

2002 – AVANT l’apparition du premier SARS-CoV, Ralph Baric publiait un travail révolutionnaire qui marquait une étape importante dans l’étude des divers mécanismes des virus naturels et dans la recherche sur le gain de fonction.

Dans son article, le groupe Baric décrit la création d’un clone synthétique d’un coronavirus murin naturel.

En fait, les auteurs ont « traduit » le virus ARN dans le langage de l’ADN (à l’aide de la transcriptase inverse), ce qui leur a permis de manipuler son génome à l’aide des outils de génie génétique existants.

Après avoir créé sept segments de provirus à ADNc, les auteurs les ont assemblés « sans discontinuité », puis ont retranscrit leur construction en ARN, qui s’est ensuite transformé en particules virales dans d’autres cellules.

https://journals.asm.org/doi/epub/10.1128/JVI.76.21.11065-11078.2002

2003 – Après l’apparition de la première épidémie de SARS-CoV, le groupe Baric s’est mis à l’œuvre. Dès l’été, ils ont soumis un article sur la recréation synthétique du SARS-CoV:

À l’aide d’un panel d’ADNc contigus couvrant l’ensemble du génome, nous avons assemblé un ADNc complet de la souche SARS-CoV Urbani et avons sauvé des virus SARS clonés moléculairement qui contenaient les mutations marqueurs attendues, insérées dans les clones constitutifs.

Les virus recombinants se sont répliqués aussi efficacement que le virus de type sauvage et ont tous deux été inhibés par un traitement à l’inhibiteur de la cystéine protéinase…

La disponibilité d’un ADNc complet du SARS-CoV fournit un modèle pour la manipulation du génome viral, ce qui permet de développer et de tester rapidement et rationnellement des candidats vaccins et thérapeutiques contre cet important agent pathogène humain.

Aujourd’hui, un laboratoire qualifié peut répéter ces étapes en l’espace de quelques semaines.

Ce travail a été soutenu par les subventions AI23946, GM63228 (à R.S.B.) et AI26603 (à M.R.D.) des National Institutes of Health. La recherche a été soutenue par le Carolina Vaccine Institute de l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill.

https://www.pnas.org/content/100/22/12995

Revenons au Sars-Cov-2.

Qui pourrait être à l’origine de ce complot visant à libérer un virus synthétique à Wuhan, et comment cela est-il réalisable exactement?

Disons par exemple que la CIA ait recruté quelqu’un à l’IVW pour le libérer (un virus conçu aux États-Unis mais testé sur des souris/chauves-souris à l’IVW) en sachant qu’il s’agissait d’un virus faiblement pathogène qui n’affecterait de toute façon que les personnes âgées en fin de vie, et en lui disant qu’il serait utilisé à des fins politiques d’ingénierie sociale et qu’elle serait bien payée. Je suis sceptique sur ce point, mais c’est possible. Après tout, nous avions une personne à l’intérieur de l’IVW en novembre 2019 (Dani Anderson) qui était associée à la proposition DEFUSE et travaillait avec Eco Health Alliance .

Dani, une immunologiste des chauves-souris de classe mondiale payée par le NIAID, était à l’intérieur du BSL4 de Wuhan.

https://www.bloomberg.com/news/features/2021-06-27/did-covid-come-from-a-lab-scientist-at-wuhan-institute-speaks-out

Il est également possible que le virus modifié ait été envoyé à l’IVW pour y être testé et expérimenté par Ralph Baric ou Eco Health Alliance, et qu’on leur ait dit ou laissé entendre qu’il ne pouvait pas infecter les cellules humaines, de sorte qu’il a été envoyé dans leur laboratoire BSL-2 pour les travaux de laboratoire. C’est dans ce laboratoire que Shi Zheng Li a effectué la plupart de ses travaux sur les virus de type Sars, vu qu’ils n’infectent pas facilement l’homme et ne se transmettent pas facilement. Un virus comme le Sars-CoV-2 est très certainement susceptible de s’échapper d’un laboratoire de niveau de sécurité 2 par le biais d’une infection du personnel de laboratoire

Ma théorie est que les plus hautes sphères du PCC ont approuvé ce plan pour les mêmes raisons que les dirigeants des puissances occidentales, mais que les services de renseignement militaires chinois en ont eu vent et, faisant fi de l’approbation de leurs patrons, ont procédé à une enquête en conséquence. Comme je l’ai dit, ce n’est qu’une théorie.

Le fait qu’ils n’aient pas mis aux arrêts tout le personnel de l’IVW laisse penser qu’ils étaient convaincus qu’il s’agissait d’une attaque étrangère et, persuadés que la base de données de virus était utilisée par des scientifiques étrangers qui se servaient des séquences de virus contenues dans la base de données pour fabriquer des armes biologiques, ils ont judicieusement ordonné la fermeture de la base de données.

Qui sait? Cela semble plus plausible qu’une dissémination accidentelle d’un laboratoire. Quoi qu’il en soit, cela vaut la peine d’y réfléchir. Imaginez ce qui devrait se passer pour qu’il s’agisse d’une dissémination accidentelle d’un laboratoire.

Scénario 1 – Alors que les mondialistes anticipent avec impatience une pandémie de coronavirus, l’IVW découvre, après 15 ans, un virus similaire à 99% au Sars-Cov-2 chez des chauves-souris et y insère un SCF (site de clivage de la furine), dans un nouveau laboratoire de niveau de sécurité 4 (BSL-4) mis en service 18 mois plus tôt, qui, parfaitement adapté à l’homme, s’échappe ensuite de ce laboratoire au moment où Dani Anderson, employée d’Eco-Health Alliance Partner (Lin-Fa Wang), s’y trouve comme par hasard.

Avant de poursuivre, voici une brève présentation de Linfa Wang et Dani Anderson et de leurs affiliations.

En 2012, Danielle Anderson et Linfa Wang ont été recrutés dans le réseau de biodéfense du NIAID par l’intermédiaire de l’université de Duke. Ils ont tous deux déménagé à Duke-Singapour où un laboratoire animal BSL3 a été construit.

Danielle Anderson a travaillé sous la direction de Linfa Wang, professeur et directeur du programme des maladies infectieuses émergentes à l’école de médecine Duke-NUS, à Singapour.

Linfa est un citoyen australien né à Shanghai qui a obtenu un doctorat en biochimie (biologie moléculaire) à l’université de Californie à Davis en 1986.

Duke est un partenaire clé du programme P3 (Pandemic Prevention Platform) de la DARPA. La première étape du programme Duke/DARPA consiste à découvrir des virus potentiellement dangereux et à « développer des méthodes pour favoriser la propagation virale, afin que le virus puisse être utilisé pour des études en aval ».

Duke est située en Caroline du Nord, à seulement 10 miles de l’UNC de Ralph Baric.

L’université Duke est partenaire de l’université chinoise de Wuhan, ce qui a donné lieu à l’ouverture de l’université Duke Kunshan (DKU), basée en Chine.

Duke-NUS de Singapour figure sur la liste des sous-traitants du CREID du département d’État et travaille en étroite collaboration avec Eco Health Alliance, le NIAID, le Naval Medical Research Center-Asia et l’IVW.

Linfa Wang a démissionné le 10 janvier 2020 (avec effet en août), le jour même où la Chine a publié les séquences de Sars-Cov-2 et s’est attelé à la mise au point d’un test d’anticorps pour le COVID.

https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/pioneering-antibody-test-could-pave-way-mass-travel/

Plus d’informations ici.

Retour aux Scénarios Improbables.

Scénario 2: les mondialistes anticipent avec impatience une pandémie de coronavirus

a) L’IVW découvre sans le savoir le Sars-Cov-2 à partir d’un échantillon de chauve-souris, qui se trouve être le premier sarbecovirus de ce type avec un SCF qui n’infecte pas les chauves-souris (alors pourquoi se trouve-t-il dans un échantillon de chauve-souris) et qui est accidentellement libéré, presque parfaitement adapté à des hôtes humains.

b) L’IVW découvre le Sars-Cov-2 mais, contrairement au RaTG13, ne l’ignore pas malgré qu’il ne soit pas assez proche du virus du SARS. Ils le font ensuite passer en série sur des souris aux poumons humanisés pour qu’il s’adapte aux poumons humains, bien que l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise n’ait obtenu de telles souris humanisées qu’à l’été 2019, où il aurait fallu les envoyer d’urgence à Wuhan. Et puis, bien sûr, l’IVW libère accidentellement le virus.

En avril 2020, sept mois après que le COVID-19 a commencé à circuler, vingt-trois scientifiques chinois – dont sept de l’Académie des Sciences Médicales Militaires, l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise – se sont vantés d’avoir utilisé la technologie CRISPR d’édition de gènes pour concevoir des souris aux poumons humanisés afin de faciliter le développement de souches de coronavirus susceptibles d’infecter les humains.

En juin 2021, Vanity Fair a rapporté que les enquêteurs du Conseil de la Sécurité Nationale (NSC) des États-Unis ont déterminé qu' »il est devenu clair que les souris avaient été modifiées au cours de l’été 2019, avant même le début de la pandémie ».

On pourrait dire que Ralph Baric a peut-être envoyé des souris humanisées à l’IVW. Peut-être devrions-nous le lui demander? Pourquoi le Congrès ne l’a-t-il pas interrogé?

L’IVW dispose de souris transgéniques ACE2 humaines, mais cela n’est pas aussi efficace si l’on souhaite adapter le virus pour qu’il infecte plus efficacement les êtres humains.

Des scientifiques américains avaient mis au point des souris humanisées en 2002. Des scientifiques financés par les NIH, comme Ralph Baric, utilisaient des souris humanisées pour tester l’infectiosité humaine de leurs agents pathogènes améliorés depuis près de vingt ans!

Mais attendez, ça devient encore plus intéressant.

En janvier 2020, alors que les scientifiques se préparaient à étudier la nouvelle maladie dangereuse [la séquence n’a été obtenue que le 10 janvier], tous les regards étaient tournés vers l’ACE2, une protéine qui se trouve à la surface de nombreux types de cellules du corps humain, notamment les cellules du cœur, de l’intestin, des poumons et de la cavité nasale. Le SARS-CoV-2, le coronavirus responsable du COVID-19, s’accroche au récepteur ACE2 et l’utilise pour pénétrer dans les cellules et commencer à se développer, ce qui entraîne une infection.

Les chercheurs ont cependant découvert que le SARS-CoV-2 ne peut pas s’accrocher à la version murine du récepteur ACE2. Pendant un certain temps, cette différence a rendu les études sur les souris pratiquement inutiles dans la lutte contre la pandémie.

Les choses ont changé grâce à l’équipe du laboratoire Baric, qui a déjà produit des modèles de souris pour d’autres coronavirus comme le SARS-CoV et le MERS-CoV.

En modifiant deux positions d’acides aminés dans le génome viral, ils ont généré un virus adapté à la souris, capable d’infecter des souris de laboratoire standard avec le COVID-19.

31 août 2020

Des chercheurs, dont plusieurs virologues et microbiologistes de la Gillings School of Global Public Health de l’UNC, décrivent le modèle SARS-CoV-2 adapté à la souris dans un article publié le 27 août dans la revue Nature, qui a fait l’objet d’une procédure de publication accélérée.

C’est du travail rapide Ralph, tu as développé un modèle de souris SARS-Cov-2, sans doute en fabriquant le SARS-Cov-2 en laboratoire par génétique inverse à partir de la séquence fournie par la Chine (qui n’envoyait pas d’échantillons), en constatant qu’il n’infectait pas les souris de laboratoire standard, puis en déterminant les acides aminés à modifier pour qu’ils le fassent, en le testant et en rédigeant l’article, en le soumettant et en le faisant publier en moins de 8 mois. D’aucuns pourraient penser que vous auriez déjà pu le faire en 2019.

Revenons-en au livre. Comme mentionné, il commence par nous parler de l’influence nazie sur notre programme d’armes biologiques et de la façon dont les militaires, la CIA, les universitaires (scientifiques) et les laboratoires pharmaceutiques travaillent ensemble et sont si moralement corrompus qu’ils ont expérimenté sur des civils et des soldats américains pendant plus de 20 ans avant que l’affaire ne soit divulguée et qu’on y mette un terme.

Vous pensez que ces psychopathes ont simplement disparu?

Le livre ignore largement des choses comme le DOMANE de Malone (2019), les laboratoires Rocky Mountain, Dani Anderson, l’accord de transfert de matériel Moderna/Baric (2019), le réseau CREID (2020), le transfert du stock de vaccins du CDC à la BARDA (dirigée par Rick Bright) (2019), ou l’estimation du coût de la pandémie par les conseillers économiques de la Maison Blanche (jusqu’à 4 trillions de dollars), l’expulsion du personnel du CDC de Chine (2019).

Je traite de tout cela ici.

OPERATION COVID

Il mentionne Linfa, mais affirme qu’il s’agit d’un ressortissant chinois et la plupart des lecteurs supposeront qu’il s’agit simplement d’un scientifique de l’IVW travaillant pour Shi Zhengli.

Le Dr Fauci décrit Shi et ses complices, Ben Hu et Lin-Fa Wang, comme des « scientifiques chinois très respectables ».

Les courriels montrent que Daszak et Ralph Baric ont entrepris d’étouffer l’affaire avec l’aide de Lin-Fa Wang, collègue de Shi Zhengli, ressortissant de la RPC et président du conseil scientifique du Centre des Maladies Infectieuses Emergentes de l’Institut de Virologie de Wuhan.

Sérieusement Robert, c’est quoi ce délire?

Il mentionne brièvement la fermeture de Fort Detrick en juillet 2019 pour plusieurs mois en raison de problèmes de sécurité, mais ne mentionne pas les épidémies de pneumonie dans les maisons de retraite de Virginie au même moment.

Il mentionne également les Jeux militaires de Wuhan, mais n’explique pas l’absence de rapports sur les tests sérologiques effectués sur le personnel militaire envoyé à Wuhan une fois que l’épidémie a été connue.

Il mentionne le Crimson Contagion Exercise en 2019, mais pas SPARS, Clade X et MARS, qui ont tous eu lieu entre 2017 et 2019, après la prédiction de Fauci. Et pourtant, il se fait que nous ne disposions toujours pas de stocks de masques et d’EPI [équipement de protection individuel]. Tous ces préparatifs ont eu lieu entre 2017 et 2019.

Il mentionne que la plupart des exercices appelaient à un contrôle plus strict de l’information, mais il ne mentionne pas que le Complexe Industriel de Contrôle de la Censure était en cours de construction avec CISA-2018, GEC-2017 des départements d’État, Newsguard-2018. Et en 2015, Poynter reçoit 382 997 dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates pour influencer la couverture médiatique des initiatives mondiales en matière de santé. En 2017, l’Institut Poynter reçoit 1,3 million de dollars du réseau Omidyar et de l’Open Society Foundations pour soutenir le fact-checking.

Il mentionne également l’implication de l’armée dans la technologie de l’ARNm et le sommet sur la santé de 2019 de l’Institut Milkin, qui a débattu de l’accélération de l’approbation des vaccins (Anthony Fauci de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses (NIAID) de l’Institut National de la Santé et Rick Bright de BARDA, qui a précédemment travaillé pour PATH, financé par Gates, y ont participé).

Il mentionne également l’achat par la Fondation Bill & Melinda Gates de 3 millions d’actions de BNT en septembre 2019 avant de les revendre à leur apogée pour un retour sur investissement de 900% (sans impôt).

Encore une coïncidence.

Il ne mentionne pas la décision prise par la Maison Blanche en janvier, avant l’arrivée du COVID aux États-Unis, de tenir toutes les réunions du Département de la Santé et des Affaires sociales (HHS) sur la préparation du COVID dans un cadre classifié. Une décision étrange [NdT. comparable au « Conseil de Défense » français].

Il mentionne en revanche que le PanCAP du Conseil de Sécurité National a été mis à jour en 2018, puis modifié et approuvé par le Conseil de Sécurité National le 13 mars 2020 et que le PanCAP a défini la politique du gouvernement fédéral en matière de COVID. La principale raison pour laquelle il a agi de la sorte semble être qu’il voulait faire disparaître le nom d’Avril Haines:

Le groupe de travail était initialement dirigé par le Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux et coordonné par le [Conseil de Sécurité Nationale] NSC ». La directrice du Renseignement national, Avril Haines, est actuellement la conseillère officielle du NSC en matière de renseignement.

Ce qu’il omet de préciser, c’est que le PanCAP modifié prévoyait des « confinements » et que ceux-ci ont été annoncés trois jours plus tard. Il ne mentionne pas non plus que la FEMA (qui dépend du Ministère de la Sécurité intérieure) a pris le relais du Ministère de la Santé en avril et, enfin, qu’Avril Haines n’est devenue directrice du Renseignement national qu’en 2021.

Passons maintenant à DEFUSE. Il en parle assez longuement dans deux chapitres.

Le premier problème est qu’il ne mentionne pas que la proposition a été faite en réponse à l’appel d’offres du DARPA pour son programme PREEMPT (PREventing EMerging Pathogenic Threats Program). Au lieu de cela, il dit:

Daszak a mis au point un projet ambitieux visant à militariser un arsenal de coronavirus, croyant apparemment que la proposition pourrait intéresser la DARPA ou les grands pontes du Pentagone.

Il cite ensuite Steven Quay.

En fait, depuis 1992, au moins quatorze publications ont décrit l’ajout d’un site de clivage de la furine à un virus qui n’en avait pas, y compris une étude de l’IVW. 14 fois sur 14, cela rend les virus plus méchants ».

Quay ne fournit aucune référence pour cette étude que l’IVW était censé réaliser. J’ai essayé en vain de la localiser en utilisant Google et le site corrompu Duck Duck Go.

Il ne mentionne nulle part que l’Université du Montana faisaient la même chose. En 2006, des chercheurs de l’Université du Montana ont inséré un site de clivage de la furine dans un coronavirus bovin (cerf) au même endroit que celui du Sars-Cov-2.

« Nous avons introduit un site de reconnaissance de la furine sur des résidus basiques uniques dans la région jonctionnelle S1-S2 putative. Nous montrons que le clivage de la furine à la position R667 modifiée génère des sous-unités S1 et S2 distinctes et potentialise l’activité de fusion membranaire.

Cet effet sur l’activité de fusion cellule-cellule par la glycoprotéine S n’est cependant pas reflété dans l’infectivité des lentivirus pseudotypés portant la glycoprotéine clivée. L’absence d’effet du clivage de la furine sur l’infectivité du virion reflète celle observée pour la glycoprotéine S normalement clivée du coronavirus murin « 

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16519916/

Le clivage de la furine n’a pas rendu le coronavirus bovin plus infectieux. Mais dans le cas de SARS-Cov-2, sa perte l’atténue.

https://www.nature.com/articles/s41586-021-03237-4

Il est intéressant de noter que l’université d’État du Montana se trouve à trois heures de route du laboratoire de Fauci dans les Rocky Mountains.

Quoi qu’il en soit, une lecture attentive de la proposition DEFUSE montre que c’est Baric qui devait être responsable des travaux sur le SCF, et non l’IVW.

Il décrit ensuite le refus de la DARPA.

La DARPA a néanmoins rejeté la demande de financement de Daszak, en invoquant le fait qu’EcoHealth n’avait pas pris en compte les questions éthiques, juridiques et sociales du projet.

La véritable raison est que la DARPA a accordé la subvention à une autre personne qui effectuait un travail similaire sur un virus différent, parce que cela coûtait 4 millions de dollars de moins. Je parlerai de cette personne plus tard, mais c’était un gars du Montana qui travaillait en dehors du laboratoire Rocky Mountain de Fauci, à l’université d’État du Montana.

Il poursuit en soulignant, à juste titre, que les travaux décrits dans la proposition auraient pu être menés à bien de toute façon.

Le Dr Jonathan Couey fait également remarquer que le fait que Fauci et les NIH aient rejeté la proposition de Daszak n’est pas pertinent. La proposition elle-même est la preuve que le travail avait peut-être déjà été effectué, car c’est ainsi que la recherche moderne est menée et financée.

Il pointe ensuite du doigt la Chine.

Enfin, il est tout à fait possible que la proposition ait abouti à la création finale du COVID-19 par les Chinois.

Il s’agit là d’une conclusion surprenante, car il avait déjà envisagé la possibilité que les travaux de Baric étaient en cours et peut-être même achevés. Daszak avait d’autres sources de financement privées possibles, telles que la Fondation Bill et Melinda Gates et le Wellcome Trust.

Mais si la Chine a créé le virus, pourquoi publierait-elle la séquence RaTG13 montrant sa grande similarité avec Sars-Cov-2? Cela semble assez stupide, comme un voleur qui aurait laissé ses empreintes digitales partout lors d’un cambriolage et qui aurait envoyé sa carte d’empreintes digitales à la police.

Mais il en donne la raison.

RaTG13 était encore suffisamment éloigné génétiquement du virus COVID-19 – de 3,8% – pour ne pas être le géniteur immédiat dudit virus. L’article de Shi prétend ainsi disculper le laboratoire de Wuhan en tant que point de départ de la pandémie.

C’est vrai, mais cela ne tient pas compte d’un point. La protéine de pointe de RaTG13 est identique à 98,4% à celle du Sars-Cov-2. L’essentiel de la différence réside dans les protéines non structurelles qui ne font pas partie du virus.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8033097/

Cela signifie que le Sars-Cov-2 avait une ossature différente, naturelle ou non, avec une protéine de pointe similaire à celle du RaTG13, plus le SCF qui a été inséré par génétique inverse.

Cela exclut qu’il s’agisse d’un virus naturel, car quelles sont les chances qu’un nouveau virus apparaisse 7 ans après le premier échantillonnage de RaTG13, avec presque la même protéine de pointe et un SCF jamais vu auparavant dans les sarbecovirus, dont l’ossature est très différente? Les probabilités contraires sont astronomiques. 28 protéines subissent des mutations, dont certaines très importantes, mais la protéine de pointe est pratiquement inchangée, à l’exception d’une insertion improbable? C’est impossible!

Ce que Shi Zheng Li a fait, c’est exposer le fait que le virus a été fabriqué par l’homme et qu’il n’est pas d’origine naturelle. C’est pourquoi Fauci et Baric ont été pris de panique lorsqu’ils ont appris que l’article était sur le point d’être publié, et qu’ils ont dû immédiatement se mettre au travail pour renforcer la thèse des origines naturelles, ce qui a donné naissance à l’article frauduleux sur les origines proximales.

Il est parfaitement impossible que Shi Zheng Li ait publié cette séquence, ou qu’elle ait été autorisée à le faire par le général de l’APL qui a pris en charge l’IVW, si le virus provenait de son laboratoire. Cela prouve qu’il n’y a pas d’origine naturelle et jette la suspicion sur la seule personne capable de réaliser cette ingénierie complexe (créer des chimères n’est pas si complexe). Bien entendu, ils n’ont pas compris que les Américains pouvaient être assez naïfs pour croire qu’il était facile de créer un nouveau coronavirus.

On peut donc se demander d’où vient ce coronavirus. Son ossature représente près de 90% du virus, et aucun virus de ce type n’existait dans aucune base de données. Bien sûr, on pourrait faire valoir qu’un tel virus existait, mais qu’il était caché ou qu’il se trouvait dans une base de données supprimée. Le virus constituant son ossature n’aurait rien été sans la protéine de pointe de type RatG13, alors pourquoi avoir choisi ce virus et comment savaient-ils que la protéine de pointe RaTG13 associée à un SCF fonctionnerait avec ce virus? Ce n’est pas possible, pas sans de nombreux essais et erreurs avec d’autres virus.

Il est plus probable que Sars-Cov-2 soit un virus consensuel composé de parties de virus étroitement apparentés et conçu par un Génie des Coronavirus. Le livre mentionne même cette technique.

En 2008, Baric a téléchargé quatre séquences incomplètes de coronavirus à partir d’un ensemble de données GenBank qui avait été téléchargé en 2005 par des scientifiques chinois. Baric a utilisé ses talents de magicien pour donner vie, dans son laboratoire, à une nouvelle séquence d’ARN générée par ordinateur.

À partir de cet ensemble de quatre séquences partielles, Baric a créé un coronavirus de chauve-souris synthétique « consensuel ». Il a remplacé une petite partie de la protéine de pointe par une section du virus du SARS de 2003 qui se lie aux récepteurs ACE2 humains, ce qui confère au nouveau virus une fonctionnalité spécifique de verrouillage et donne au clone synthétique de Baric la capacité d’infecter les tissus humains.

Dans cette série d’expériences, Baric a fait preuve d’une précision chirurgicale qui démontre sa maîtrise incontestée des méthodes de génétique inverse et de clonage infectieux mises au point par Vincent Racaniello et David Baltimore avec le poliovirus.

En fait, la proposition de projet DEFUSE, dont nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle était en cours en 2018 lorsque son offre a été rejetée, prévoyait également l’élaboration d’une séquence consensuelle.

… [Le Sars-Cov-2 ] était: un vaccin vivant atténué hybride (VVA) pour chauve-souris. Cela explique pourquoi le SARS2 était si contagieux mais pas aussi mortel. Un vaccin animal (p. ex. SARS2) serait conçu pour sembler naturel à l’espèce locale (chauve-souris chinoise) en utilisant une séquence « consensuelle« , que Dani et Linfa ont tous deux référencée à l’UNC en 2019.

Cet article l’explique clairement. [NdT. article de Jim Haslam en cours de traduction]

Les propositions de la DARPA, qui ont fuité jusqu’au groupe d’analyse des origines des pandémies Drastic, montrent que l’équipe avait prévu de prendre des séquences de coronavirus naturels et de les utiliser pour créer une toute nouvelle séquence qui était une moyenne de toutes les souches.

La demande de subvention, soumise en 2018, stipule ce qui suit: « Nous compilerons les données de séquence/ARNseq d’un panel de souches étroitement apparentées et comparerons les génomes complets, en recherchant des PN (polymorphismes nucléotidiques) uniques représentant des erreurs de séquençage. »

« Les génomes candidats consensuels seront synthétisés commercialement à l’aide de techniques établies et d’ARN de longueur génomique et d’électroporation pour récupérer les virus recombinants. »

Un collaborateur de l’OMS, qui a demandé à ne pas être nommé par crainte de représailles, a expliqué la proposition:

« Cela signifie qu’ils prendraient diverses séquences de coronavirus similaires et créeraient une nouvelle séquence qui serait essentiellement la moyenne de ces séquences. Il s’agirait d’une nouvelle séquence virale, qui ne correspondrait pas à 100 % à quoi que ce soit. »

Ils auraient ensuite synthétisé le génome viral à partir de la séquence informatique, créant ainsi un génome viral qui n’existe pas dans la nature mais qui semble naturel puisqu’il s’agit de la moyenne de virus naturels.

« Ils placent ensuite cet ARN dans une cellule et en extraient le virus. Cela crée un virus qui n’a jamais existé dans la nature, avec une nouvelle ‘ossature’ qui n’existe pas dans la nature mais qui est très, très similaire puisqu’il s’agit de la moyenne des ossatures naturelles ».

La source a indiqué qu’il était intéressant de noter que le seuil pour générer une telle séquence moyenne était constitué par des virus dont la divergence génétique entre eux n’était que de 5%.

L’année dernière, des scientifiques de l’Institut de Virologie de Wuhan ont déclaré avoir trouvé une souche nommée RaTG13 dans des excréments de chauve-souris dans une grotte de la province du Yunnan en 2013, qui correspondait à 96,1% au Sars-CoV-2. Cela signifie que RaTG13 aurait pu être inclus dans un ensemble de génomes viraux pour aider à créer une séquence moyenne.

Bien que la demande de subvention ait été rejetée en 2018, la base de données de Wuhan sur les souches virales a été mise hors ligne avant l’épidémie de Covid, quelque 18 mois plus tard, ce qui signifie qu’il est impossible de vérifier sur quels virus l’équipe travaillait ou avait créés. Les scientifiques de Wuhan ont toujours nié avoir créé le Sars-CoV-2 en laboratoire.

La source de l’OMS ajoute: « Si le Sars-CoV-2 provient d’une séquence consensuelle artificielle composée de génomes ayant plus de 95% de similitude entre eux, je prédis que nous ne trouverons jamais dans la nature de très bonne correspondance et que nous n’aurons qu’un tas de correspondances étroites sur certaines parties de la séquence, ce qui est jusqu’à présent ce que nous observons. »

Les experts ont déclaré que si l’objectif ultime de la proposition était de créer un vaccin pan-coronavirus, la construction d’un virus moyen « idéal » aurait été un bon point de départ.

http://web.archive.org/web/20211006101612/https://www.telegraph.co.uk/world-news/2021/10/05/wuhan-us-scientists-planned-create-new-coronaviruses-funding/

Ils ont donc créé un pan-coronavirus à partir de séquences consensuelles. Mais il n’y avait pas assez de séquences publiées suffisamment proches du Sars-Cov-2 pour le faire, de sorte que l’ingénierie par consensus n’était pas envisageable. De plus, comment auraient-ils pu savoir qu’ils voulaient obtenir quelque chose comme le Sars-Cov-2, à moins d’être un génie comme Ralph Baric, le Parrain des Coronavirus?

À l’heure actuelle, aucune donnée solide et exploitable ne permet d’affirmer que le virus a été conçu et qu’il a échappé au confinement. La pathogenèse du SARS-CoV-2 étant si complexe, l’idée que quelqu’un puisse le fabriquer est presque ridicule.

Quand on pense à la diversité des souches liées au SARS qui existent dans la nature, il n’est pas difficile d’imaginer une souche qui présenterait les caractéristiques biologiques complexes et imprévisibles du SARS-CoV-2.

En tant que scientifiques, nous avons tendance à faire des expériences, à lire la littérature et à penser que nous comprenons le fonctionnement de la nature. Nous faisons des déclarations définitives sur la manière dont les coronavirus sont censés émerger des réservoirs animaux, sur la base d’un ou deux exemples. Mais la nature a de nombreux secrets et notre compréhension est limitée. Ou, comme on dit dans Game of Thrones, « Tu ne sais rien, Jon Snow ».

https://www.technologyreview.com/2021/07/26/1030043/gain-of-function-research-coronavirus-ralph-baric-vaccines

Bien sûr, Ralph sait probablement qu’il est le seul à pouvoir créer un tel virus, c’est probablement pourquoi il parle de « presque ridicule » et qu’il n’exclut pas la possibilité d’une dissémination accidentelle en laboratoire.

Mais chose étrange: lorsque Ralph fait une présentation au Congrès en février 2020 pour décrire le Sars-Cov-2, il ne mentionne pas le SCF. Une omission intéressante.

Une hypothèse est que Ralph avait connaissance de séquences non publiées qui pouvaient être utilisées pour construire le Sars-Cov-2 avec une séquence consensusuelle. Il a ensuite inséré un SCF, comme le demandait DEFUSE.

L’insertion du SCF est nécessaire parce que les chauves-souris disposent également de furine et d’ACE2, mais pour des raisons inconnues, les virus ne se répliquent pas toujours très rapidement en raison du système immunitaire unique des chauves-souris.

Il aurait ensuite envoyé un certain nombre de ces virus candidats à Wuhan pour les tester sur des chauves-souris et des souris afin de les sélectionner et de poursuivre le projet. N’oubliez pas qu’il s’agit principalement d’essais et d’erreurs, et qu’ils utilisent l’IVW pour ces tests parce qu’ils sont moins chers et qu’ils ont des chauves-souris (dont le CDC n’autoriserait pas l’importation).

L’IVW aurait probablement rapporté que l’un de ces candidats avait anéanti leurs souris transgéniques à ACE2 humain et n’avait pas très bien infecté les chauves-souris, ce qui le rendait inutile pour un vaccin vivant pour chauves-souris, mais parfait pour un vaccin humain autodiffusant.

Ce qui s’est passé ensuite est du ressort de n’importe qui (faites appel à votre imagination). De jeunes travailleurs de laboratoire dans un BSL-2 pourraient facilement être infectés de manière asymptomatique et libérer le virus dans la communauté.

Made in USA, donc, mais un accident.

Sauf bien entendu si Ralph savait que le virus envoyé pouvait infecter et se transmettre chez l’homme et que, sachant que l’IVW effectuait ce travail dans un BSL-2, il se serait probablement échappé du laboratoire.

Revenons aux virus qui auraient pu être utilisés pour la séquence de consensus. Tout d’abord, il y a eu RaTG13. Il a été collecté en 2013, partiellement séquencé en 2016, et entièrement séquencé et nommé en 2018. ll n’était pas particulièrement proche du SARS et n’était donc pas considéré comme très intéressant jusqu’à ce que le Sars-Cov-2 soit séquencé et qu’il soit trouvé similaire à 96,1%. C’est l’histoire que l’on nous raconte.

Il est possible que Baric ait disposé de la séquence avant sa publication en 2020, mais nous n’en sommes pas sûrs.

Ensuite, nous trouvons trois autres virus collectés en Chine en 2019-2020 par des scientifiques qui ne font pas partie de l’IVW.

Bien que RaTG13, prélevé sur une chauve-souris Rhinolophus affinis au Yunnan (Zhou et al., 2020b), présente la plus grande similarité génétique moyenne avec le SARS-CoV-2, des antécédents de recombinaison signifient que trois autres virus de chauve-souris – RmYN02, RpYN06 et PrC31 – sont plus proches dans la majeure partie du génome du virus (en particulier l’ORF1ab) et partagent donc un ancêtre commun plus récent avec le SARS-CoV-2 (Li et al., 2021; Lytras et al., 2021; Zhou et al., 2021).

Aucun de ces trois virus plus proches n’a été collecté par l’IVW et tous ont été séquencés après le début de la pandémie (Li et al., 2021; Zhou et al., 2020a, 2021).

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867421009910

RmYN02 a été collecté entre mai et juillet 2019 au Yunnan par le professeur Alice C. Hughes du Jardin botanique tropical de Xishuangbanna, et séquencé par Weifeng Shi de l’Université médicale de Shandong, sur la base d’une analyse de 302 échantillons de fèces prélevés sur 227 chauves-souris qui ont été collectés dans le comté de Mengla, dans la province du Yunnan, en Chine, publié le 8 juin 2020. Le co-auteur est le tristement célèbre Eddie Holmes, originaire d’Australie, un ami proche de Jeremy Farrar qui a dirigé le Proximal Origins Group.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7211627/

Puis nous avons eu les échantillons BANAL du Laos qui ont été publiés en 2021 avec Eddie « Sherlock » Holmes et Linfa « Batman » Wang, tous deux originaires d’Australie, qui ont déclaré que le dossier Origines Naturelles était clos. Ces échantillons auraient été prélevés dans une grotte de chauve-souris au Laos au plus fort de la pandémie, en septembre 2020.

…la découverte de trois coronavirus chez des chauves-souris vivant dans des grottes calcaires au Laos renforce considérablement les preuves existantes que le virus n’a pas été créé, déclare Holmes.

Les trois virus, présentés dans une préimpression sur Research Square le 17 septembre, sont les plus proches parents du SARS-CoV-2 découverts à ce jour, et ce sont les premiers découverts qui sont presque identiques dans cette région clé.

« La partie centrale et fonctionnelle du SARS-CoV-2 a une origine naturelle », déclare Linfa Wang, chercheur sur le coronavirus de la chauve-souris à l’école de médecine Duke-NUS de Singapour. « C’est prouvé. »

Sur le plan de l’évolution, plusieurs décennies séparent ces virus de chauve-souris – appelés BANAL, car les chercheurs les ont trouvés dans des écouvillons anaux de chauve-souris [NdT. de « bat » et « anal »] – du SARS-CoV-2, de sorte que les nouveaux virus n’ont pas pu être à l’origine de la pandémie.

Mais l’étude élargit encore l’arbre généalogique du SARS-CoV-2 et soulève de nouvelles questions sur la manière dont il est apparu. Et les virus BANAL pourraient bien constituer une menace pour l’homme lui-même, avertit Wang. « Ce virus pourrait être le SARS-CoV-3 », déclare-t-il.

Pour l’étude, une équipe de chercheurs de l’Université nationale du Laos, en collaboration avec des collègues de l’Institut Pasteur, qui a une antenne au Laos, a prélevé des échantillons sur 645 chauves-souris provenant de quatre sites différents.

Dans le terrain karstique du district de Feuang, ils ont trouvé des chauves-souris de trois espèces différentes du genre Rhinolophus qui étaient infectées par des virus dont la séquence génétique était identique à 96,8% à celle du SARS-CoV-2.

https://www.science.org/content/article/close-cousins-sars-cov-2-found-cave-laos-yield-new-clues-about-pandemic-s-origins

Selon Jim Haslam, le Centre de recherche médicale du gouvernement américain en Asie. (NMRC-A), en soutien au système mondial de surveillance et de réponse aux infections émergentes du Ministère de la Défense (DoD-GEIS), avait collecté des échantillons de chauves-souris dans la grotte de chauves-souris, exactement au même endroit, en 2017. Le NMRC-A est également basé à Singapour et a financé les recherches de Linfa sur les chauves-souris en 2019.

Ces séquences de coronavirus n’ont jamais été publiées.

Si les séquences de ces virus similaires au Sars-Cov-2 étaient connues avant les dates présumées de collecte/séquençage, une telle séquence consensuelle aurait pu être utilisée pour construire l’ossature du Sars-Cov-2, comme Ralph l’avait fait il y a 15 ans pour construire une ossature synthétique à partir de virus similaires au SARS.

RALPH BARIC

RFK Jr mentionne souvent Ralph et lui consacre un chapitre entier.

Ralph est connu pour être le Parrain des Coronavirus, sur lesquels il travaille depuis près de 40 ans. Son mentor à l’USC était le Père des Coronavirus, un Taïwanais qui est revenu à Taïwan juste au moment de l’arrivée du Sars en 2003.

Michael Lai (賴明詔), chercheur américain du Howard Hughes Medical Institute, est retourné à Taïwan pour diriger la lutte contre les coronavirus.

https://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2003/05/19/0000211168

Ralph les a conçus au cours des 20 dernières années, lorsque les outils sont devenus disponibles. Il a été l’un des pionniers de la génétique inverse et des techniques « no-seeum » [NdT. équivalent français de « ni vu ni connu », qui désigne une technologie permettant de reproduire des clones viraux sans les traces typiques des autres techniques de laboratoire – voir cette page sur ResearchGate qui mentionne un papier de Baric], et a été le premier à créer un nouveau coronavirus avec des séquences virales consensuelles.

C’est cet homme qui m’intéresse. Pas Daszak ou Shi, dont l’expertise porte sur les crevettes et les chauves-souris. Pourtant, aucun des enquêteurs du Congrès n’a demandé à Ralph Baric de témoigner.

Depuis 1986, les NIH et le NIAID ont accordé à Ralph Baric la somme astronomique de 230 millions de dollars, répartis en 200 subventions, dont un grand nombre pour ses expériences fondamentales sur le gain de fonction.

Il mentionne l’article de Baric de 2006 (publié en 2007), mais oublie cette partie.

Des armes biologiques synthétiques ou recombinantes seront-elles mises au point pour être utilisées comme armes biologiques? Si l’objectif principal est de tuer et d’inspirer la peur aux populations humaines, les agents pathogènes naturels constituent probablement une source plus fiable de matériel de départ (…).

Si la notoriété, la peur et l’orientation des politiques des gouvernements étrangers sont les principaux objectifs, la dissémination et la découverte ultérieure d’une arme biologique dérivée d’un virus synthétique bénéficieront d’une couverture médiatique considérable, inspireront la peur et la terreur aux populations humaines et exerceront de fortes pressions sur les responsables gouvernementaux pour qu’ils réagissent de la manière prévue.

Voici ce que RFK Jr a dit à propos de ce document:

En décembre 2007, le Dr Baric a publié un article extraordinairement franc qui expliquait l’objectif qu’il poursuivait en menant de telles expériences et qui ouvrait la voie à toutes les recherches futures sur le gain de fonction.

Dans une autre section du livre, où il est fait référence au même document, mais cette fois en tant que document datant de 2006,

Dans son document de 2006, Baric souligne que pour mériter le qualificatif d' »arme de destruction massive », une arme biologique doit être capable de « tuer, blesser ou neutraliser l’ennemi, susciter la peur et dévaster les économies nationales ».

Il est amusant de constater que RFK Jr n’a pas trouvé aussi fascinante que moi la partie où Ralph décrit un virus synthétique destiné à terroriser les populations plutôt qu’à les tuer.

Baric décrit les caractéristiques idéales d’une arme biologique efficace:

Traditionnellement, les préoccupations en matière de guerre biologique se sont concentrées sur un groupe relativement limité et sélectionné d’agents pathogènes naturels considérés comme présentant un ensemble de caractéristiques souhaitables:

1) hautement pathogènes, -[NON]

2) facilement disponibles, -[OUI]

3) faciles à produire, -[OUI]

4) pouvant être militarisés, -[OUI]

5) stables, -[OUI]

[Les éléments ci-dessous sont également – OUI]

6) infectieux à faible dose,

7) facilement transmissible,

[et]

8) inspirant la peur – [OUI]

Dans un article publié en 2018, Baric étudiait la façon de rendre le virus assez stable pour l’empêcher de muter jusqu’à disparaître, comme le SARS.

Article de 2018 de Baric:

« Évaluation d’un coronavirus résistant à la recombinaison en tant que plateforme vaccinale largement applicable et rapidement réalisable »

Un candidat vaccin vivant atténué doit démontrer une stabilité phénotypique dans les populations hôtes infectées. Par conséquent, pour tester sa résistance au retour à la virulence, CRG3 a été soumis à cinq passages en série indépendants, en parallèle avec le SARS-CoV sauvage, chez des souris BALB/c âgées de 14 mois

Collectivement, ces résultats ont démontré que cette région du génome du SARS-CoV est intrinsèquement instable lorsqu’elle est soumise à une pression de réplication, en particulier chez les animaux âgés, et ont indiqué qu’un virus aux TRN [NdT: Transcriptional Regulatory Networks ou réseaux de régulation transcriptionnelle] recombinés nécessiterait des mutations stabilisatrices supplémentaires pour pouvoir être utilisé comme candidat vaccinal.

Avec l’identification continue de pools zoonotiques de CoVs qui ressemblent génétiquement aux CoV létaux humains et animaux, souvent avec seulement quelques points de pourcentage de différence entre les séquences zoonotiques et les séquences humaines létales, la nécessité d’une plate-forme d’atténuation universelle et rapidement applicable pour la conception de vaccins vivants atténués contre les CoV est soulignée.

Dans ce rapport, nous avons décrit la conception et la mise en œuvre d’une stratégie d’atténuation du CoV qui peut être facilement et rapidement adaptée à n’importe quel génome de CoV. La présence de 8 à 9 TRS [NdT. Transcription Regulatory Sequence, ou séquence régulatrices de transcription] caractérisées dans tout génome de CoV, dont les CS [NdT. Core Sequences, qui sont l’origine minimum de réplication] sont de 6 à 7 nts [nucléotides] chacun, constitue une cible trop vaste et trop complexe pour que la réversion du site primaire soit un événement probable. Comme la plupart des événements de recombinaison unique découplent les réseaux d’expression des TRN, ces recombinants seraient létaux. Par conséquent, cette stratégie d’atténuation, lorsqu’elle est associée à des allèles capables de résister aux événements de sélection qui conduisent à la réversion du second site, pourrait mettre les vaccins vivants atténués contre le CoV à portée de la réalisation face à la menace toujours croissante de nouvelles épidémies humaines et animales basées sur le CoV.

Les chercheurs ont utilisé une nouvelle séquence (UGGUCGC), le leader de transcription TRS, pour tenter de réduire davantage la recombinaison dans les modèles animaux et d’en faire un vaccin vivant potentiel.

Selon Jim Haslam, cette

séquence leader TRS se trouve à partir du nucléotide 1465 dans le SARS-CoV-2 et pourrait aboutir, si elle était utilisée, à une nouvelle transcription de l’ARN viral qui supprime une partie de la protéine nsp2 de la polyprotéine de l’ORF 1ab.

Elle se trouve également au nucléotide 1446 dans le RaTG13, l’un des virus découverts dans la grotte du Yunnan en 2013, qui a été proposé comme précurseur du SARS-CoV-2. Cette séquence n’est présente dans cette zone chez aucun autre coronavirus. Cette nouvelle séquence TRS se trouve également à l’extrémité 3′ des transcriptions de l’ARN de la protéine de pointe virale du SARS-CoV.

On voit donc que le Sars-Cov-2 a été conçu comme un virus vivant atténué autodiffusant. Lorsqu’il est redevenu virulent (Delta), on y a remédié avec un autre vaccin (Omicron) qui a probablement été testé à Porto Rico en 2020, dont la présence y a été signalée par les auteurs japonais Tanaka et Miyazawa [NdT. voir mon article traduit ici].

https://zenodo.org/record/8216373

Le Sars-Cov-2 est synthétique et non naturel, et il n’est pas particulièrement pathogène (taux de létalité/infection 0,2%, probablement moins si le traitement est précoce avec IVM et HCQ, et des suppléments de vitamine D3/C).

L’objectif principal de la pandémie n’était pas de tuer, même si cela en faisait partie, en particulier les personnes âgées qui bénéficient de la sécurité sociale et de pensions de retraite, mais de nous terroriser.

Le Sars-Cov-2 n’a pas été conçu comme une arme de guerre biologique, c’était une arme de bio-terroristes destinée à effrayer les gens pour leur faire accepter une autre arme biologique par injection, à savoir les vaccins Covid-19 (ARNm/ADN).

LE RÉSEAU CREID

En mai 2020, Fauci, au lieu d’être licencié, a reçu un nouveau JOUET alors que beaucoup d’entre nous étaient confinés.

https://www.rti.org/impact/centers-for-research-in-emerging-infectious-diseases-creid-coordinating-center

CREID (prononciation irlandaise de Believe) [croire]

DEFUSE

En août 2020

Le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (« Institut national des allergies et des maladies infectieuses », NIAID), l’un des National Institutes of Health (Instituts nationaux de la santé), a annoncé aujourd’hui qu’il avait accordé 11 subventions d’une valeur totale d’environ 17 millions de dollars pour la première année, afin de créer les Centers for Research in Emerging Infectious Diseases (« Centres de recherche sur les maladies infectieuses émergentes ») (CREID).

Ce réseau mondial comprendra des recherches multidisciplinaires sur la manière dont les virus et autres agents pathogènes émergent de la faune et de la flore et se propagent pour provoquer des maladies chez l’homme, ainsi que sur le lieu de leur apparition. Le NIAID a l’intention de fournir environ 82 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir le réseau.

https://www.niaid.nih.gov/news-events/niaid-establishes-centers-research-emerging-infectious-diseases

Vous pensez peut-être que la date mai 2020 implique que cela n’a rien à voir avec le Sars-Cov-2? Eh bien, regardez qui est derrière chacun de ces projets. Les mêmes personnes.

Apparemment, un collègue virologue, Robert Garry, affirme que le financement du CREID était déjà prévu depuis 2019, car il faut du temps pour régler officiellement tous les détails.

Fauci a déclaré que son projet CREID était « en cours d’élaboration des années avant l’élimination de USAID Predict (en 2019) et qu’il a été créé en réponse à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014 et à l’épidémie de Zika en 2016″. Il a déclaré: « Oui, il est similaire à Predict, mais ce n’est pas l’annulation de Predict qui l’a inspiré. »

Le projet a été attribué au même groupe d’universités et de laboratoires qui collaboraient auparavant avec Wuhan: UC Davis, Duke, UNC, EcoHealth et UTMB Galveston.

Sans le Sars-Cov-2, le CREID aurait-il pu être approuvé? Ce virus autodiffusant est vraiment prodigieux, il reproduit même le financement des Scientifiques qui l’ont conçu.

Lorsque Daszak a soumis la proposition DEFUSE à la DARPA, qui avait sollicité des propositions dans le cadre du programme PREEMPT, celle-ci a été attribuée à un autre groupe de l’université d’État du Montana qui faisait la même chose, mais en Afrique, avec un autre virus de chauve-souris (Lassa) et pour un montant inférieur de 4 millions de dollars à celui de la proposition DEFUSE. Il est probable que l’étude était déjà en cours, car ceux qui accordent ces subventions aiment voir des données préliminaires.

Peut-on affirmer avec certitude que le CREID de Fauci a financé DEFUSE? Non. Il n’y a aucune preuve de financement direct et même s’il y en avait un, il pourrait être dissimulé.

En 2018, sous le FASAB, les dépenses secrètes de sécurité nationale ont été légalisées et la destination des financements rendue opaque.

« SFFAS 56 – ACTIVITÉS CLASSIFIÉES » permet aux agences gouvernementales de « modifier » les états financiers publics et de déplacer les dépenses d’un poste à l’autre et de s’abstenir de dire aux contribuables si et quand les états financiers publics ont été modifiés. « 

http://files.fasab.gov/pdffiles/sffas_56_nr.pdf

Cependant, ces acteurs reçoivent de multiples subventions et il ne serait pas difficile de gonfler les coûts d’un projet pour couvrir les coûts d’un Projet « Obscur ».

DEFUSE

Avant de poursuivre, j’aimerais ajouter un peu de contexte à la proposition de projet DEFUSE que la DARPA a rejetée, prétendument parce qu’il s’agissait de gain de fonction, mais aussi parce qu’elle « n’en avait pas les moyens« .

L’offre d’EHA [EcoHealth Alliance] à la DARPA a été sollicitée par le projet Preempt de la DARPA. Comme le rapporte Jim Haslam, EHA a perdu face à l’équipe de Vincent Munster. Munster était le responsable technique d’un « nouveau vaccin pour animaux » qui n’a coûté que 10 millions de dollars. Munster a travaillé au laboratoire BSL4 Rocky Mountain de Fauci dans le Montana sur des virus, y compris des Coronavirus.

L’équipe DARPA Defuse, qui a perdu, a ensuite « fusionné » avec l’équipe DARPA Preempt, qui a gagné, dans le cadre du réseau CREID de Fauci, doté d’un budget de 82 millions de dollars. Le budget du NIAID de Fauci est deux fois plus important que celui de la DARPA.

L’équipe de l’Université d’État du Montana (MSU), qui a utilisé la méthode de Munster, a coûté 25% moins cher, soit 10 millions de dollars contre 14 millions de dollars. L’approche technique de Munster ne nécessitait pas l’équipement de terrain coûteux de Daszak, ni de médicaments, ni de suivi pour le déploiement d’un vaccin animal dans des endroits éloignés.

Ce projet non classifié relevait du domaine public, mais il impliquait des informations propriétaires, avec un certain degré d' »ambiguïté » à la lecture des communiqués de presse. Ce vaccin était « destiné à protéger les militaires américains et les communautés locales où ils opèrent » en Afrique. Mais ce « nouveau vaccin » n’était pas destiné aux troupes américaines, il était destiné aux chauves-souris africaines.

Le travail de Munster était de « créer le premier prototype au monde d’un vaccin autodiffusant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (chez les animaux sauvages) ».

[Ils créaient] le premier prototype au monde d’un vaccin autodiffusant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (protection au niveau de la population sauvage) contre le virus de Lassa (LASV) et le virus Ebola.

Cela n’est pas sans rappeler le projet DEFUSE, mais avec un virus différent, prétendument, mais était-il si difficile de réorienter le projet vers un autre virus (Sars-Cov-2) et une autre cible (les humains)?

Il est intéressant de noter que le cerf à queue blanche d’Amérique du Nord (White Tail Deer, Wtd) est devenu le premier « réservoir sauvage » de SARS2 répertorié sur la planète. Je suis certain qu’il y a des cerfs à queue blanche dans le Montana.

En juillet 2021, le Ministère de l’Agriculture américain a indiqué sur son site web que son service d’inspection phytosanitaire avait récemment achevé une étude montrant que des anticorps contre le SARS-CoV-2 avaient été détectés dans 33% des 481 échantillons de sérum de cerfs de Virginie prélevés entre janvier 2020 et 2021 dans les États de l’Illinois, du Michigan, de New York et de Pennsylvanie, et que parmi eux, 67% des échantillons prélevés dans le Michigan contenaient des anticorps.

Il s’agit de la première détection d’anticorps contre le SARS-CoV-2 dans la faune sauvage, et la présence de ces anticorps confirme qu’un grand nombre de cerfs de Virginie aux États-Unis ont déjà été exposés au virus.

https://www.aphis.usda.gov/aphis/newsroom/stakeholder-info/stakeholder-messages/wildlife-damage-news/deer-sars

Tromperie

Une grande partie de la discussion technique relative à la collaboration Baric-IVW comportait des mots militarisés et des affirmations exagérées accompagnées de liens qui n’étayaient pas ce qui était dit. Je ne donnerai que quelques exemples, mais leur auteur était probablement un larbin de la CIA. D’après ce que j’ai compris, Baric était un véritable homme d’affaires, qui ne donnait rien gratuitement. Juste après que tout le monde ait fait dans son froc à cause du Sars-Cov-2, provoquant ainsi une pénurie de papier hygiénique, Ralph proposait à ses amis de TwiV [NdT. « This week in Virology », webinaires sur YouTube auxquels participe Baric, par exemple ici] de leur vendre du papier hygiénique de son stock personnel pour 10 dollars le rouleau. Je soupçonne qu’il disait ça sérieusement.

Quoi qu’il en soit, il était très soucieux de protéger ses droits de propriété intellectuelle. L’IVW se montrait un partenaire utile en fournissant des séquences de chauves-souris et des plasmides, et il ne fait aucun doute qu’il y a eu des échanges techniques à la hauteur de la valeur qu’il y attachait, mais cela n’est pas très public.

Plus inquiétant encore, Baric a enseigné sa méthode « no-see-um » au Dr Shi Zhengli et à son équipe pendant la période de collaboration intensive sur la recherche sur les coronavirus entre 2014 et 2016. L’article de Baric et Shi publié en 2015, « A SARS-like Cluster of Circulating Bat Coronaviruses Shows Potential for Human Emergence »(Un groupe de coronavirus de chauve-souris circulants semblable au SARS montre un potentiel d’émergence humaine), décrit leurs efforts fructueux pour développer des techniques de génie génétique permettant de dissimuler les signes révélateurs des manipulations de laboratoire dans les coronavirus chimériques.

Il n’y a aucune preuve de cela. Il a cosigné un article en 2015 avec Shi parce qu’elle a fourni des plasmides et des séquences, mais elle-même affirme que le travail a été effectué par les laboratoires de Baric. Cela ne veut pas dire qu’elle n’avait pas la capacité de le faire. Baric lui-même a déclaré qu’il lui avait caché les séquences afin qu’elle ne puisse pas reproduire son travail.

Lors d’une interview réalisée au cours de l’été 2021, Baric lui-même a avoué qu’au moment où la pandémie a commencé, seuls deux ou trois laboratoires dans le monde utilisaient son protocole, dont son laboratoire de l’UNC et l’IVW.

Dans la source fournie, il ne mentionne pas l’IVW. Il existe de nombreux protocoles de génétique inverse utilisés par de nombreux laboratoires et il a publié sa méthode en 2000/2002 et l’a décrite dans des brevets.

En 2017, grâce au financement du Dr Fauci, les scientifiques chinois de l’IVW ont maîtrisé la technique d’ingénierie furtive du professeur de l’UNC. Dans un article publié cette année-là, l’un des étudiants diplômés de Shi, Zeng Lei-Ping, chercheur au laboratoire de Wuhan, a annoncé que les scientifiques chinois avaient réussi à reproduire l’astuce de Baric pour dissimuler l’intervention humaine.

Zeng s’est vanté que les chercheurs de l’IVW avaient adapté des hybrides de coronavirus de chauve-souris pour infecter les poumons humains, puis appliqué le système « no-see-um » de Baric pour enterrer toutes les preuves de leur manipulation.

Selon la source, il s’agissait d’une thèse. Elle n’a donc pas été financée par Fauci. Cependant, le même auteur a publié en 2016 un article utilisant la génétique inverse. Dans cet article, il décrit une approche hybride.

Dans cette étude, nous avons développé une méthode rapide et rentable pour la génétique inverse des coronavirus en combinant deux approches développées par d’autres. Notre méthode permet de diviser les génomes des coronavirus en plusieurs fragments et de les insérer dans un plasmide BAC en une seule étape. Les virus recombinants peuvent ensuite être sauvés efficacement par transfection directe des constructions BAC. Comme les génomes peuvent être divisés en plusieurs fragments courts, des mutations peuvent être introduites facilement dans les fragments individuels.

Méthode 1

Almazan F, Gonzalez JM, Penzes Z, Izeta A, Calvo E, Plana-Duran J, Enjuanes L. 2000. Engineering the largest RNA virus genome as an infectious bacterial artificial chromosome (Ingénierie du plus grand génome de virus à ARN en tant que chromosome artificiel bactérien infectieux). Proc Natl Acad Sci U S A 97:5516-5521. doi: 10.1073/pnas.97.10.5516. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar].

Méthode 2

Yount B, Curtis KM, Baric RS. 2000. Strategy for systematic assembly of large RNA and DNA genomes : transmissible gastroenteritis virus model (Stratégie d’assemblage systématique de grands génomes d’ARN et d’ADN : modèle du virus de la gastroentérite transmissible). J Virol 74:10600-10611. doi: 10.1128/JVI.74.22.10600-10611.2000. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar].

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4936131/

Cet article a été partiellement financé par le NIAID.

Ce travail a été financé conjointement par la Fondation Nationale des Sciences Naturelles de Chine (81290341, 31321001, et 81401672) et les Instituts Nationaux de la Santé (NIAID R01AI110964).

Ensuite…

En 2020, les chercheurs militaires chinois, après avoir bénéficié d’années de recherche financée par le NIAID et l’USAID, mettaient au point des coronavirus pandémiques susceptibles de se propager rapidement dans les populations mondiales et n’en étaient pas le moins du monde gênés. Même lorsque la pandémie de COVID-19 battait son plein, les scientifiques chinois faisaient publiquement l’apologie de ces capacités croissantes.

Aucune preuve apportée.

En avril 2020, sept mois après que le COVID-19 a commencé à circuler, vingt-trois scientifiques chinois – dont sept de l’Académie des Sciences Médicales Militaires, l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise – se sont vantés d’avoir utilisé la technologie CRISPR d’édition de gènes pour créer des souris aux poumons humanisés afin de faciliter le développement de souches de coronavirus susceptibles d’infecter les humains.

En juin 2021, Vanity Fair a rapporté que les enquêteurs du Conseil de Sécurité Nationale (NSC) des États-Unis ont déterminé qu' »il est devenu clair que les souris avaient été modifiées au cours de l’été 2019, avant même le début de la pandémie ».

Félicitations, ils ont simplement reproduit ce que Baric avait fait 18 ans plus tôt

Des scientifiques américains ont mis au point des souris humanisées en 2002. Les scientifiques financés par les NIH, comme Ralph Baric, utilisaient des souris humanisées pour tester l’infectiosité humaine de leurs agents pathogènes améliorés depuis près de vingt ans!

Ensuite…

Le NIAID a aidé les Chinois à lancer leur programme en formant des scientifiques et des techniciens chinois sur place et à Galveston.

Duke a également lancé une collaboration de recherche visant à transférer à la Chine la technologie de pointe des NIH en matière d’armes biologiques.

La source fournie ne dit rien de tel. L’objectif de la formation était de leur apprendre à travailler en toute sécurité dans un laboratoire BSL-4 afin d’éviter les fuites.

https://www.utmb.edu/gnl/news/2020/04/16/the-galveston-national-lab-and-wuhan-institute-of-virology

PALANTIR – Avril Haines

Il tente de discréditer Avril Haines en l’associant à Palantir.

Palantir, une société de renseignement privée fondée en 2003 par Peter Thiel, cofondateur de PayPal.

Thiel a été l’un des plus grands soutiens de Trump entre 2017 et 2020.

Palantir est un sous-traitant du Pentagone et des agences de renseignement spécialisé dans l’extraction de données… La société « a facilité les déportations massives d’immigrés sous Trump ».

Pendant les confinements de la pandémie COVID, Palantir, peut-être le leader mondial des technologies et des programmes de police prédictive, a touché le pactole de la mise en œuvre des politiques oppressives de surveillance et de contrôle qui [avaient été] modélisées pendant la simulation Event 201, en engrangeant des contrats lucratifs avec la CIA.

Palantir est l’une des entreprises, avec Microsoft, Google et Amazon, qui a fourni une série de technologies de suivi des données, de surveillance et d’identification numérique au Ministère de la Sécurité Intérieure américain et aux Centres de Contrôle des Maladies, ainsi qu’aux gouvernements occidentaux pendant la pandémie de COVID.

Ces contrats ont été attribués pour la première fois en 2020, sous l’administration Trump.

L’entreprise a démontré qu’elle partageait le mépris de la CIA pour les traditions et les valeurs américaines en participant à une tentative de campagne de diffamation contre les militants anti-corporation et les journalistes qui remettaient en question les politiques du gouvernement, notamment le fouineur Glenn Greenwald.

Juste avant d’accepter le poste de première espionne américaine, Mme Haines a effacé de sa biographie le fait qu’elle était consultante rémunérée – à hauteur de 180 000 dollars par an – pour Palantir.

Peter Thiel ne soutient plus Trump. Je suppose qu’il pense que Haines surveille ses arrières.

Conclusion

Le livre est une révélation sous contrôle. Il vaut quand même la peine d’être lu pour sa première partie. J’attendrais cependant que le prix baisse.

Selon moi, le Sars-Cov-2 a été fabriqué par l’homme et probablement diffusé intentionnellement à des fins politiques par des mondialistes ancrés dans le gouvernement et l’État profond, en collaboration avec des universités et des entreprises du complexe militaro-industriel et du Forum Économique Mondial, avec un soutien bipartisan pour des raisons politiques, sociales et économiques.

Le virus n’était pas particulièrement pathogène afin de protéger les élites. Il a été atténué à la manière d’un vaccin à virus vivant, bien qu’il soit dangereux pour les personnes immunodéprimées telles les personnes âgées.

Afin d’augmenter le nombre de morts et de faire accepter la véritable arme biologique, à savoir le vaccin injecté, les protocoles de confinement et de traitement ont été mis au point et conçus pour tuer. Les élites éviteraient le vaccin, à l’exception de l’injection occasionnelle d’une solution saline à des fins de démonstration.

En 2020-2021, le gouvernement fédéral a proposé des incitations financières pour obtenir la participation de tous, l’argent a coulé à flots dans les États, les villes, les hôpitaux, les maisons de retraite, les scientifiques, les entreprises pharmaceutiques, les grandes entreprises (PPP), et les médias ont été récompensés par l’obéissance du public. Ils ont reçu du gouvernement un narratif de pornographie de la peur, suivi de milliards en publicité pour soutenir la narration gouvernementale et faire le marketing de la campagne de vaccination.

Ceux qui ont marché dans la combine ont empoché l’argent. Aucune travailleuse de rue n’a jamais trimé plus dur ni écarté les jambes plus largement que les hommes d’affaires qui voulaient leur part du gâteau.

La richesse des milliardaires est passée de 7,7 trillions en 2017 à 10,2 trillions en 2020 et 13,1 trillions en 2021.

Les bénéfices des entreprises sont montés en flèche malgré la fermeture de nombreuses petites entreprises et la réduction de la concurrence qui a fait grimper les prix du fait de la collusion.

Une surmortalité de 2 millions, principalement des personnes âgées, et la réduction de l’espérance de vie profitent à la sécurité sociale et aux fonds de pension.

Moyens, opportunités, motivations.

Le COVID fut Made in US et diffusé avec le soutien de la communauté internationale (y compris la Russie et la Chine) alors que chaque gouvernement complice suivait les mêmes protocoles DANGEREUX, bien qu’avec des modifications autorisées pour permettre à chaque nation de choisir entre des mesures dures ou douces.

La Gouvernance Mondiale est déjà là, elle n’a juste pas encore été annoncée. Les simulacres de conflits entre nations visent à vous empêcher de le comprendre et à maintenir le soutien au financement du Complexe Militaro-Industriel Universel. Le simumacre de confliet politique vise à ce que les gens se battent entre eux au lieu de combattre les élites qui contrôlent leur gouvernement par le biais des deux partis politiques corrompus.

Le livre de RFK Jr vise à vous empêcher de comprendre cette situation, même si, comme nous l’avons mentionné, il donne quelques informations utiles au début du livre.

Fin.

Lectures complémentaires

[NdT. trois articles en anglais de Pete]

Mystère de la séquence de l’ossature consensuelle utilisée pour construire le Sars-Cov-2

Le Sars-Cov-2 était-il un vaccin autodiffusant?

La machine de financement auto-reproductible de Fauci – CREID

Chronologie

L’activité du gouvernement américain et des acteurs privés dans la période précédant le COVID suggère que des préparatifs étaient en cours depuis plusieurs années, voire plus.

2017 – Fauci prédit une épidémie pendant le mandat de Trump.

2017 – Scénario d’exercice conjoint du G20 avec une contagion chinoise imaginaire baptisée MARS.

2017 – Exercice de table SPARS.

2017- Création du CEPI de Gates.

2017- DARPA – Plateforme de prévention des pandémies créée et financée par l’Agence des Projets de Recherche Avancée de la Défense (DARPA – Defense Advanced Research Projects Agency).

2017- Levée du moratoire sur le financement du gain de fonction.

2018 – Simulation CLADE X.

2018 – Plan de lutte contre la pandémie PanCAP 2.0 du Conseil de Sécurité Nationale.

2018 – Création de CISA [Cybersecurity and Infrastructure Security Agency]

2018 – Rejet de la proposition de subvention du projet DEFUSE de la DARPA.

Septembre 2018 – Trump publie le Mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale 14 (NSPM 14).

Le NSPM 14 établit un comité chargé de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Biodéfense avec le Conseiller à la Sécurité Nationale comme chef de file pour la coordination des politiques et faciliter l’intégration des politiques pour les efforts fédéraux en matière de biodéfense.

2019 – Propositions de subventions pour le réseau CREID du NIAID par les mêmes personnes que celles impliquées dans DEFUSE.

Juillet 2019 – La Commission bipartisane sur la biodéfense organise un panel appelant à un « Projet Manhattan pour la biodéfense » avec Kadlec.

Juillet 2019 – Le dernier épidémiologiste du CDC à Pékin part alors que l’épidémie de pneumonie affecte les maisons de retraite pour anciens combattants.

Août 2019 – Le CDC ferme Fort Detrick pour 3 mois.

Septembre 2019 – Les conseillers économiques de la Maison Blanche estiment le coût de la pandémie.

Septembre 2019 – le GPMB, avec Fauci et Gao, avertit qu' »il existe une menace très réelle de pandémie d’un agent pathogène respiratoire à évolution rapide et hautement létale qui anéantirait près de 5% de l’économie mondiale ».

Action requise avant septembre 2020 – deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système.

Sept. 2019 – Gates investit dans BioNTech.

2019 – Le Centre d’Engagement Mondial (« Global Engagement Center », GEC), autorisé en décembre 2016, est rendu pleinement opérationnel par le Département d’État de Pompeo en 2019, suite à son transfert du poste de directeur de la CIA.

Oct 2019 – Événement 201.

Oct 2019 – La BARDA reçoit le Stock Pandémique du CDC.

Déc 2019 – Accord de transfert de matériel entre Moderna et Baric.

Déc 2019 – L’Agence Américaine de Réduction des Menaces de Défense annonce le lancement du programme DOMANE, Discovery of Medical Countermeasures Against Novel Entities (découverte de contre-mesures médicales contre des entités nouvelles).

Malone commence à travailler sur DOMANE avec les Lincoln Labs du MIT qui ont été rapidement mis au travail sur le COVID en janvier (bon timing).

Le mot Domane signifie couronne des rois en latin. En latin, corona signifie couronne. Un choix de nom intéressant puisque le virus de la couronne circule à Wuhan.

Janvier 2020 – La Maison Blanche ordonne que toutes les réunions COVID se tiennent dans un cadre classifié.

Janv. 2020 – La France interdit l’HCQ en vente libre depuis 60 ans et la rend accessible uniquement sur ordonnance.

Janv. 2020 – Michael Callahan, membre de la DARPA/CIA, revient de Wuhan pour travailler avec Kadlec.

Février 2020 – Malone dans l’émission de Rogan: « J’ai été le premier à acquérir, grâce à mes relations chinoises, le protocole chinois de traitement de ce virus. Je l’ai obtenu fin février et je l’ai envoyé à mes amis de la CIA et du DTRA ».

Mars 2020 – Malone publie un livre sur le traitement du COVID (écrit en février) après avoir lui-même contracté le COVID en février et assisté à l’événement de super propagation BIOGEN à Boston à la fin du mois de février. Le livre est rapidement retiré de la vente (censure d’Amazon ou désapprobation des hautes sphères?)

Mars 2020 – le PanCAP est adopté le 13 mars 2020 par le Conseil de Sécurité Nationale (NSC) et prévoit des mesures de confinement.

Confinements annoncé le 15 mars

La FEMA et le DHS deviendront par la suite les chefs de file de la mise en œuvre de la politique COVID du NSC.

Mars/avril-2020. Le CDC, sous la direction de Robert Redfield, modifie le décompte des décès dus au COVID afin d’inclure les décès pour lesquels le COVID n’est pas la cause sous-jacente et de permettre la détermination d’un cas de COVID en l’absence de test positif.

Mai 2020 – Trump annonce l’opération Warp Speed

Juin 2020 – Redfield affirme que les masques sont le meilleur vaccin.

18 prédictions spectaculairement erronées faites en 1970 – par Mark J. Perry.

Juste pour s’amuser, on va un peu se foutre de ceux qui se foutent de nous avec tant d’abandon – surtout en ce moment, ils deviennent incontrôlables: les Experts du climat. L’article date de 2022 et reprend une liste publiée en 2000 mais peu importe, les prédictions, elles, datent bien de 1970.

Je signale au passage la sortie de « Climate: the Movie« , le nouveau et excellent film de Martin Durkin, que je vous recommande vivement. Le lien ci-dessus mène à la dernière version avec sous-titres français (ajuster les Paramètres si nécessaire). Profitez-en parce que YouTube fait le shadowbanning du film: à moins d’en entrer le titre exact, il n’apparaît pas dans les résultats 🙂

Présentation du film:

Ce film montre que l’alarme climatique est une peur inventée sans aucun fondement scientifique. Il montre que les études classiques et les données officielles ne confirment pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes – ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et autres. Elles réfutent catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO2 dans l’atmosphère sont anormalement élevés et inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire de la Terre, les températures et les niveaux de CO2 actuels sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. L’étude montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO2 (qui ont changé à de nombreuses reprises) ait jamais été à l’origine d’un changement climatique dans le passé.

Pourquoi alors nous dit-on, encore et encore, que le « changement climatique catastrophique causé par l’homme » est un fait irréfutable? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredise? Pourquoi nous dit-on que quiconque remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science »?

Le film explore la nature du consensus qui sous-tend le changement climatique. Il décrit les origines du financement de la lutte contre le changement climatique et l’essor de l’industrie du climat, qui pèse des trillions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Il explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres personnes pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique: retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.

Mais l’alarme climatique est bien plus qu’une campagne de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur du climat a été politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution consistait à augmenter les impôts et à renforcer la réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a attiré, et a été adoptée et promue par les groupes favorables à un renforcement de l’État.

C’est le clivage politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La campagne d’alarmisme climatique est particulièrement attrayante pour tous ceux qui font partie de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale, largement financée par des fonds publics, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu un manquement à l’étiquette sociale.

Le film comprend des entretiens avec un certain nombre d’éminents scientifiques, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), le Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), le professeur Nir Shaviv (Racah Institute of Physics), le professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Willie Soon et bien d’autres encore.

Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin et constitue la suite de son excellent documentaire de 2007 intitulé « The Great Global Warming Swindle » (La grande escroquerie du réchauffement climatique). Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions liées au débat sur le climat depuis près de vingt ans, est le producteur du film.

Et maintenant, rions un peu de leurs vieilles foutaises.

Source.


18 prédictions spectaculairement erronées ont été faites à l’occasion de la première Journée de la Terre en 1970, et il faut s’attendre à ce qu’il y en ait d’autres cette année

Par Mark J. Perry

21 avril 2022

Demain c’est la Journée de la Terre 2022 et le 52e anniversaire de la Journée de la Terre. C’est donc le moment de publier mon article annuel sur les prédictions spectaculairement erronées qui ont été faites à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970…

Dans le numéro de mai 2000 de Reason Magazine, le correspondant scientifique primé Ronald Bailey a écrit un excellent article intitulé “Earth Day, Then and Now: The planet’s future has never looked better. Here’s why” (Journée de la Terre, hier et aujourd’hui: L’avenir de la planète n’a jamais été aussi prometteur. Voici pourquoi) pour donner une perspective historique au 30e anniversaire de la Journée de la Terre. Dans cet article, Bailey note qu’à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, et dans les années qui ont suivi, il y a eu un « torrent de prédictions apocalyptiques » et nombre de ces prédictions ont été reprises dans son article de Reason. Le 51e anniversaire de la Journée de la Terre est l’occasion de poser à nouveau la question que Bailey a posée il y a 21 ans: dans quelle mesure les prédictions faites à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, étaient-elles exactes? La réponse: « Les prophètes de malheur ne se sont pas simplement trompés, ils se sont spectaculairement trompés », selon Bailey. Voici 18 exemples de prédictions spectaculairement erronées faites autour de 1970, lorsque la « journée sainte verte » (alias Journée de la Terre) a été lancée:

  1. George Wald, biologiste à Harvard, estimait que « la civilisation s’éteindra d’ici 15 ou 30 ans [d’ici 1985 ou 2000] si des mesures immédiates ne sont pas prises pour résoudre les problèmes auxquels l’humanité est confrontée ».
  2. « Nous traversons une crise environnementale qui menace la survie de cette nation et du monde en tant que lieu d’habitation humaine », écrivait Barry Commoner, biologiste à l’université de Washington, dans le numéro consacré à la Journée de la Terre par la revue scientifique Environment.
  3. Le lendemain de la première Journée de la Terre, la page éditoriale du New York Times avertissait: « L’homme doit cesser de polluer et conserver ses ressources, non seulement pour améliorer son existence, mais aussi pour sauver la race d’une détérioration intolérable et d’une possible extinction ».
  4. « La population dépassera inévitablement et complètement les faibles accroissements de nourriture auxquels nous parviendrons », déclarait avec assurance Paul Ehrlich dans le numéro d’avril 1970 de Mademoiselle. « Le taux de mortalité augmentera jusqu’à ce qu’au moins 100 à 200 millions de personnes par an meurent de faim au cours des dix prochaines années [d’ici 1980]. »
  5. « La plupart des personnes qui vont mourir dans le plus grand cataclysme de l’histoire de l’homme sont déjà nées », écrivait Paul Ehrlich dans un essai de 1969 intitulé Eco-Catastrophe! « D’ici [1975], certains experts estiment que les pénuries alimentaires auront transformé le niveau actuel de faim et de disette dans le monde en famines d’une ampleur incroyable. D’autres experts, plus optimistes, pensent que l’ultime choc nourriture-population ne se produira pas avant la décennie des années 1980. »
  6. Ehrlich esquissait son scénario le plus alarmiste pour le numéro de 1970 de The Progressive consacré à la Journée de la Terre, assurant les lecteurs qu’entre 1980 et 1989, quelque 4 milliards de personnes, dont 65 millions d’Américains, périraient dans le « Grand Dépérissement ».
  7. « Il est déjà trop tard pour éviter une famine massive », déclarait Denis Hayes, le principal organisateur de la Journée de la Terre, dans le numéro du printemps 1970 de The Living Wilderness (La nature sauvage).
  8. Peter Gunter, professeur à la North Texas State University, écrivait en 1970: « Les démographes s’accordent presque unanimement sur le sinistre calendrier suivant: d’ici 1975, des famines généralisées commenceront en Inde; elles s’étendront d’ici 1990 à l’ensemble de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, du Proche-Orient et de l’Afrique. D’ici l’an 2000, ou peut-être plus tôt, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale vivront dans des conditions de famine….En l’an 2000, dans trente ans, le monde entier, à l’exception de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Australie, sera en proie à la famine ».

Note: La prédiction de la famine en Amérique du Sud est en partie vraie, mais seulement au Venezuela et seulement pour cause de socialisme, et non pour des raisons environnementales.

  1. En janvier 1970, Life rapportait: « Les scientifiques disposent de preuves expérimentales et théoriques solides pour étayer […] les prédictions suivantes: dans une décennie, les citadins devront porter des masques à gaz pour survivre à la pollution de l’air… en 1985, la pollution de l’air aura réduit de moitié la quantité de lumière solaire atteignant la terre…. ».
  2. L’écologiste Kenneth Watt déclarait au Time: « Au rythme actuel de l’accumulation d’azote, ce n’est qu’une question de temps avant que la lumière ne soit filtrée de l’atmosphère et qu’aucune de nos terres ne soit utilisable ».
  3. Barry Commoner prévoyait que les polluants organiques en décomposition consommeraient tout l’oxygène des rivières américaines, entraînant l’asphyxie des poissons d’eau douce.
  4. Paul Ehrlich renchérissait en prédisant en 1970 que « la pollution de l’air… coûtera certainement des centaines de milliers de vies rien qu’au cours des prochaines années ». Ehrlich esquissait un scénario dans lequel 200 000 Américains mourraient en 1973 lors de « catastrophes dues au smog » à New York et à Los Angeles.
  5. Dans le numéro de mai 1970 de la revue Audubon, Paul Ehrlich avertissait que le DDT et d’autres hydrocarbures chlorés « pourraient avoir considérablement réduit l’espérance de vie des personnes nées depuis 1945 ». Ehrlich avertissait que les Américains nés depuis 1946… n’avaient plus qu’une espérance de vie de 49 ans, et il prédisait que si les tendances actuelles se poursuivaient, cette espérance atteindrait 42 ans d’ici 1980, date à laquelle elle pourrait se stabiliser. (Note: selon le rapport le plus récent du CDC, l’espérance de vie aux États-Unis est de 78,6 ans).
  6. L’écologiste Kenneth Watt déclarait: « D’ici l’an 2000, si les tendances actuelles se poursuivent, nous consommerons le pétrole brut à un tel rythme… qu’il n’y aura plus de pétrole brut. Lorsque vous irez à la pompe et que vous direz: « Fais le plein, mec », on vous répondra: « Je suis vraiment désolé, il n’y en a plus ».

Note: La production mondiale de pétrole de l’année dernière, d’environ 95 millions de barils par jour (bpj), a doublé par rapport à la production mondiale de pétrole de 48 millions de bpj à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970. [NdT. l’année 2023 a vu le record historique de production mondiale de pétrole]

  1. Harrison Brown, un scientifique de l’Académie Nationale des Sciences, publiait dans le Scientific American un tableau qui considérait les réserves de métaux et estimait que l’humanité serait totalement à court de cuivre peu après l’an 2000. Le plomb, le zinc, l’étain, l’or et l’argent disparaîtraient avant 1990.
  2. Le sénateur Gaylord Nelson écrivait dans Look: « Le Dr S. Dillon Ripley, secrétaire de l’Institut Smithsonian, pense que dans 25 ans, entre 75 et 80% de toutes les espèces animales vivantes auront disparu ».
  3. En 1975, Paul Ehrlich prédisait que « puisque plus de neuf dixièmes des forêts tropicales humides primaires seront éliminées dans la plupart des régions au cours des 30 prochaines années environ [d’ici 2005], on peut s’attendre à ce que la moitié des organismes de ces régions disparaissent avec elles ».
  4. Dans un discours, Kenneth Watt annonçait l’imminence d’une ère glaciaire. « Le monde se refroidit fortement depuis une vingtaine d’années », déclarait-il. « Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde sera plus froid d’environ quatre degrés pour la température moyenne globale en 1990, mais de onze degrés en l’an 2000. C’est environ le double de ce qu’il faudrait pour que nous entrions dans une ère glaciaire ».

MP: Gardons à l’esprit ces prédictions spectaculairement erronées de la première Journée de la Terre en 1970, au moment où nous sommes à nouveau bombardés cette année par des prédictions catastrophiques de « malheur et désolation » et de  » menaces existentielles  » dues au changement climatique. Pensons également à la question posée par Ronald Bailey en 2000: À quoi ressemblera la Terre lors de la 60e Journée de la Terre, en 2030? Bailey prédit un monde futur beaucoup plus propre et beaucoup plus riche, avec moins de faim et de malnutrition, moins de pauvreté, une espérance de vie plus longue et des prix des minéraux et des métaux plus bas. Mais il fait une dernière prédiction au sujet de la Journée de la Terre 2030: « Il y aura un groupe de catastrophistes à l’influence disproportionnée qui prédiront que l’avenir – et le présent – n’ont jamais semblé aussi sombres ». En d’autres termes, le battage médiatique, l’hystérie et les prédictions apocalyptiques spectaculairement erronées se poursuivront, encouragés par des « chasseurs de revendications environnementales » à l’esprit vertueux comme l’AOC, qui a déclaré il y a plusieurs années qu’il ne nous restait « que 12 ans pour stopper les pires impacts du changement climatique ».

Diagnostics.

Bonne année 2024!

L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.

Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…

Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.

D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.

D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.

En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:

Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.

Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.

… et bonne santé!

J’ai:

  • une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
  • une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
  • des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),

mais pas le Covid!

Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.

Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.

Et comment vont les autres?

Covid-19

Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.

Si vous souffrez des symptômes suivants:

  • toux sèche persistante,
  • courbatures,
  • fièvre modérée,
  • douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
  • très forte diarrhée, système digestif HS,

… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.

Je range ma casquette, passons à la suite des événements.

En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?

Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.

Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.

Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…

D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…

Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.

Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.

Épidémie de crises cardiaques

Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:

Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model«  (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.

Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.

C’est donc une sorte de croyance religieuse.

Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:

L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.

L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.

J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.

S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.

Opposition contrôlée

Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.

Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.

Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.

Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.

La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.

D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.

Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?

La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.

La fin du pétrole?

Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.

Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…

Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.

Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.

Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.

Israël/Hamas

Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:

« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».

12 octobre 2023, NBN TV

Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israël rappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.

Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:

  • le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
    • donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
  • le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
    • donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
  • c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
    • après les avoir radicalisés via le Hamas?
  • les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
    • donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
  • l’ONU préconise la solution à deux États;
    • donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
  • la « faille de sécurité » suscite un sérieux doute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
    • ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
  • le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
    • ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?

Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.

La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).

La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.

En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.

Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.

Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.

Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.

Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.

À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.

Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.

Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.

Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle – par Tyler Durden.

Ce billet de Tyler Durden donne la raison pour laquelle j’ai supprimé de ce blog l’article précédent de Scott Ritter. Aussi rigoureuses soient ses analyses militaires, sa vision politique reflète surtout celle de la Fédération de Russie, son nouvel employeur, qui n’est pas forcément dans l’intérêt du bloc d’en face – et énerve considérablement M. Weitman.

Le problème de ce conflit est précisément sa récupération politique, conçue pour diaboliser la vieille droite – le fauteur de guerre – au profit de la gauche – source de paix. Le court historique de Durden servira ici à rappeler de quel genre de paix il s’agit, et quel est son prix.

Source.


Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle

par Tyler Durden

Vendredi 1er décembre 2023

Au cours des premières années de la Révolution Culturelle, Mao et les communistes purs et durs furent confrontés au déclin croissant de leur influence sur la société chinoise, car leurs opposants politiques souhaitaient des marchés plus libres et des changements dans la structure du pouvoir du PCC. Afin de rétablir sa domination, Mao exploita la naïveté et l’impulsivité des jeunes en âge d’aller à l’université et recourut à la propagande pour éveiller leurs penchants naturels à la rébellion et évoquer ainsi un cri de ralliement en faveur du renouveau communiste. Après avoir suscité la ferveur idéologique, c’est la peur qui allait devenir l’arme ultime de Mao.

C’est ainsi que débuta la Révolution Culturelle, une guerre contre les valeurs concurrentes et les ennemis politiques de Mao, déguisée en « activisme de la jeunesse ». La foule devint l’armée itinérante de l’establishment, terrorisant la population en ciblant les symboles de ce qu’elle appelait les « Quatre Vieilleries » [NdT. ici]:

Les vieilles cultures, les vieilles idées, les vieilles coutumes et les vieilles habitudes. En d’autres termes, tout ce qui était susceptible de faire obstacle au culte communiste dans l’esprit du public. Aucune idée n’était autorisée en dehors des idées d’extrême gauche.

Les musées furent contestés, saccagés et détruits. Des centres d’apprentissage furent fermés. Des statues, des œuvres d’art et des symboles de l’histoire de la Chine furent démolis. Des propriétaires d’entreprises et de biens immobiliers furent harcelés, battus ou tués. Des séances de lutte [NdT. ici] étaient organisées régulièrement, les foules traînant les accusés devant des tribunaux fantoches et les forçant à confesser le péché de ne pas être assez communistes.

Finalement, le meurtre et le génocide furent rationalisés en tant que tactique pour l’avancement de la révolution. Tant que les activistes tuaient les ennemis potentiels de Mao et maintenaient la population sous contrôle, ils n’étaient pas inquiétés. La Garde Rouge avait pour ordre de ne pas intervenir et de permettre aux activistes de faire ce qu’ils voulaient. Il n’y avait aucun espoir pour les personnes désignées par la foule; personne ne viendrait les sauver. Il fallait faire quotidiennement étalage [NdT. « virtue signal », ici] de sa loyauté envers la menace rouge et Mao, et même dans ce cas, on n’était pas sûr d’être en sécurité.

Si tout cela vous semble familier, c’est parce que ces mêmes tactiques sont utilisées aujourd’hui par l’establishment et la gauche politique en Amérique et en Europe. Nous n’en sommes pas encore au stade des massacres au nom de la « diversité, de l’équité et de l’inclusion », mais avec un peu de temps, c’est probablement ce vers quoi se dirige la civilisation occidentale.

L’hystérie Black Lives Matter est désormais en perte de vitesse [NdT. un des fondateurs de BLM a affirmé son soutien à Donald Trump le mois dernier sur Fox News] le public est de plus en plus lassé par la propagande militante des homosexuels et des transgenres, le battage médiatique entourant le 6 janvier ne parvient pas à dresser le public contre les conservateurs comme l’espéraient les médias, et plus personne ne se soucie de l’alarmisme sur le changement climatique – la gauche politique se retrouve sur une trajectoire de perte de crédibilité à mesure que tous ses sujets d’actualité préférés passent à l’arrière-plan. Elle a besoin d’un nouveau conflit à coopter.

La guerre entre le Hamas et Israël est subitement devenue la préoccupation majeure des gauchistes occidentaux. La plupart d’entre eux n’ont jamais voyagé dans la région, n’ont aucun lien génétique ou culturel avec elle, n’ont reçu aucune éducation historique sur les origines de cette division et beaucoup d’entre eux pensent réellement que la culture musulmane est compatible avec les idéaux progressistes.

C’est manifestement très étrange. Il n’y a pas si longtemps, ces mêmes militants défendaient avec acharnement Israël et des organisations comme l’ADL, accusant ses critiques conservateurs d' »antisémitisme ». Aujourd’hui, ils scandent des slogans tels que « de la rivière à la mer », un mantra appelant à éradiquer Israël.

Pourquoi les gauchistes prennent-ils parti sur la question d’Israël? Parce que c’est politiquement commode. Ils se moquent bien du sort des Palestiniens ou des Israéliens, ils ne s’intéressent qu’aux mouvements de pouvoir social et à l’utilisation de ces causes pour satisfaire leurs objectifs. Pendant un certain temps, la cause israélienne/juive leur a été utile. L’ADL et d’autres organisations similaires servaient d’amplificateur à l’activisme woke et les conservateurs pouvaient être diabolisés en tant que racistes s’ils dénonçaient les opérations de l’ADL. Les deux groupes travaillaient en équipe.

Aujourd’hui, Israël est plus utile à la gauche en tant que monstre à abattre, car celle-ci a des vues sur ce qu’elle considère comme une ressource inexploitée parmi les migrants musulmans, qui majoritairement haïssent aussi l’Occident. L’appel à la « décolonisation » est le thème récurrent; qu’il s’agisse d’Israël, des États-Unis ou de l’Europe, la finalité est la déconstruction de toutes les idées qui ne relèvent pas de l’idéologie « woke« . La décolonisation n’est rien d’autre qu’un prétexte – une façon de dissimuler une déclaration de guerre derrière le masque vertueux de l’activisme. Et tout comme lors de la Révolution Culturelle en Chine, les forces de l’ordre censées contrôler les actes d’intimidation sont visiblement absentes ou réduites à l’impuissance. C’est comme si elles avaient reçu l’ordre de limiter leur intervention au minimum.

Une enseignante est contrainte de se cacher dans une pièce fermée à clé pendant qu’une foule d’élèves se déchaîne après avoir appris qu’elle avait assisté à un rassemblement pro-israélien. Cela s’est passé dans un lycée du Queens, à New York.

L’objectif de cette révolution est de démanteler les « Quatre Vieilleries » de l’Occident, et les gauchistes espèrent que les migrants musulmans seront la force de frappe qui les aidera à achever le travail.

Ils tentent de consolider un large éventail de causes incompatibles entre elles dans un cadre qu’ils seront capables de contrôler, mais il est difficile de voir exactement comment leur organisation pourrait fonctionner. Les progressistes peuvent-ils conjuguer les causes du féminisme, socialisme, athéisme et endoctrinement LGBT avec la culture musulmane de la charia, qui cherche à toutes les abolir? On peut en douter, mais les deux groupes semblent se considérer comme mutuellement bénéfiques pour l’instant.

Lorsque les musulmans auront joué leur rôle, les progressistes les jetteront également dans la fosse aux déplorables [NdT. l’appellation des électeurs de Trump aux US], tout comme ils se sont retournés contre leurs anciens alliés d’Israël. En attendant, on continuera à voir des vagues successives de mouvements de foule aux États-Unis et en Europe, où des slogans musulmans et du Hamas côtoieront des pancartes de protestation BLM, Antifa, féministes et LGBT. C’est une révolution culturelle; son objectif est de détruire l’ancienne culture par tous les moyens nécessaires et de régler le reste plus tard.

Nouvelles du front.

Je lis les nouvelles pour que vous n’ayez pas à le faire

« Les recherches de nombreux commentateurs ont déjà jeté beaucoup d’obscurité sur cette question, et il est probable que, si elles se poursuivent, nous ne saurons bientôt plus rien du tout à son sujet. »

Mark Twain

Injections, climat, économie, énergie, transmaoïsme et maintenant Gaza: excepté ceci sur OffGuardian, personne ne semble faire le lien entre cette dernière opération et les précédentes. C’est pourtant simple. Le lien, c’est le basculement dans le communisme – alias le « plus grand complot de l’Histoire ». Nous vivions dans l’abondance économique, énergétique et agricole1. Le pouvoir politique n’avait plus vraiment de raison d’être, la suite pouvant être gérée par une simple bureaucratie. On a donc créé de nouvelles crises.

Au-dessus du politique, il y a une technocratie, aux commandes depuis des siècles: une technocratie d’abord financière qui cède graduellement le pas à une technocratie digitale. Sa force c’est l’information: celle qu’elle récolte, celle qu’elle cache, celle qu’elle manipule et celle qu’elle crée selon ses besoins. Il lui est donc nécessaire de contrôler la science, l’histoire, l’économie, etc. ce qui est plus facile si on dispose d’un outil universel. Cet outil, c’est le communisme. Le Grand Reset, le Green New Deal, la taxe carbone, la monnaie digitale et ce genre de projets délirants – j’allais oublier les pandémies – en sont la version actuelle et le Forum Économique Mondial, les nouveaux bolchéviques. Ils servent à remplacer les régimes stables – c’est-à-dire de droite ou théocratiques – dans le chemin du « progrès » par du marxisme politique, économique, idéologique et maintenant sanitaire, qui leur permettent de tout contrôler et de tout piller. Vous aurez remarqué, et j’ai assez écrit et publié d’autres auteurs sur le sujet.

Mais…

On ne passe d’un modèle à l’autre d’un claquement de doigts – même si on est très pressé, ce qu’ils sont manifestement. Il faut encore parfois sortir de la boîte quelques vieux outils, un peu usés, un peu salissants, certes, mais tellement efficaces. Les guerres, par exemple.

Bon, Gaza2. Question infos, les deux camps ne se privent pas de raconter tout et n’importe quoi. Exemple: Scott Ritter démonte ici (cité par Peter Lincoln puisque je n’ai pas accès au site web de RT) cette histoire d’hôpital détruit par un missile israëlien.

… on peut avancer l’hypothèse suivante.

Une cellule du Hamas a été contrainte de quitter son abri souterrain et de prendre position dans le parking de l’hôpital Al-Ahli. La déclaration de Naftali concernant le Hamas « lançant des roquettes à partir d’hôpitaux » et « utilisant des civils comme boucliers humains » implique également un aperçu de la méthodologie opérationnelle des personnes ciblées.

Cette spécificité suggère que les Israéliens utilisaient des renseignements très précis, tels que la capacité d’intercepter et de suivre les communications associées à une cellule ou à un dirigeant spécifique du Hamas.

Mais pourquoi le Hamas supprimerait-il les preuves qu’Israël a effectivement mené la frappe sur l’hôpital? Si une roquette Mikholit était en fait le coupable, le Hamas disposerait sans aucun doute des preuves matérielles nécessaires pour étayer cette conclusion. L’un des problèmes que pourrait poser la publication de telles informations est qu’elle modifie le scénario d’une manière qui pourrait être gênante pour le Hamas. Dans l’état actuel des choses, le Hamas contrôle un récit qui se prête commodément à l’indignation mondiale suscitée par les bombardements aveugles d’Israël sur Gaza et le massacre de civils qu’ils ont entraîné. L’indignation suscitée par ces actions israéliennes s’est cristallisée autour de l’incident de l’hôpital Al-Ahli. Elle s’est manifestée par des manifestations dans le monde entier qui, au fur et à mesure qu’elles se déroulent, profitent clairement au Hamas.

Si le Hamas devait produire des preuves attestant que l’attaque n’était pas le résultat d’un bombardement israélien aveugle, mais qu’elle avait été menée à l’aide d’une roquette Mikholit, la situation changerait radicalement. Loin d’être un cas de massacre gratuit, l’attaque revêtirait plutôt le caractère d’une action israélienne délibérée contre une cellule du Hamas dont l’existence et les activités ne seraient pas rendues publiques par le Hamas – surtout si les faits se prêtent à un récit selon lequel le Hamas utiliserait les civils palestiniens entassés sur le parking de l’hôpital comme boucliers humains.

Les sensibilités opérationnelles des deux parties conduiraient, dans un tel scénario, Israël et le Hamas à dissimuler la vérité sur ce qui s’est passé à l’hôpital Al-Ahli, une collusion perverse avec un fait commun: la volonté des deux parties de traiter le peuple palestinien comme des pions tragiques dans une lutte de pouvoir plus large entre deux puissances opposées qui sont toutes deux criminellement indifférentes au carnage humain qui en résulte.

Israël et le Hamas mentent donc entre leurs dents – c’est la guerre! – avec deux versions sur mesure du même événement: une pour énerver les pro-Palestiniens, l’autre pour exciter les pro-Israëliens. Comme je l’ai déjà rappelé, les juifs et le musulmans sont parfaitement capables de vivre en paix, sauf si on monte sciemment les uns contre les autres. Pour ce faire, on donne aussi à lire aux miliciens israëliens ce genre de littérature – des passages du Talmud assez gratinés – lors de leur formation. C’est un premier point. Je signale au passage que l’hôpital en question est chrétien

Deuxième point (traité dans mon article précédent) l’apparition d’une cinquième colonne dans l’armée israëlienne, qui défend les droits de la communauté trans, une des chevilles ouvrières de l’anti-sionisme. Il y aurait donc comme un paradoxe: dans l’armée israëlienne – dont la vocation est de défendre son État – une faction milite pour un groupe qui veut abattre cet État.

Exemple: Ita Segev est un trans h/f israëlien exilé aux States. Voici son pamphlet:

Israël produit les hormones dont j’ai besoin, mais je soutiens la libération de la Palestine

« Une grande partie de la communauté transgenre aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions affirmatives et la revendication de liberté de nos frères et sœurs palestiniens. »

18 mai 2018

Je suis une femme trans israélienne qui a désespérément besoin que la Palestine soit libre. J’en ai besoin parce que je refuse d’accepter que le massacre de manifestants pacifiques à Gaza soit le fait de mon peuple. J’en ai besoin parce que je comprends que la libération des transgenres et la libération des Palestiniens sont liées.

Il y a environ 10 mois, j’ai décidé de commencer un traitement hormonal substitutif et de procéder ainsi à une transition médicale. De nombreuses raisons ont motivé cette décision, mais l’une d’entre elles était la prise de conscience que le fait d’avoir grandi en tant qu’Israélien et trans à Jérusalem, tout en étant censé devenir un homme sioniste, avait laissé des séquelles dans mon corps. J’avais besoin d’aide pour guérir, et j’ai senti que le fait de grandir dans un corps plus rond et plus tendre m’aiderait à me connecter à l’enfant féminin épris de justice qui est en moi, et que le fait d’avoir un tel corps m’aiderait à grandir depuis ce lieu de douceur.

J’étais déjà ancrée dans mon identité israélienne antisioniste. Après avoir déménagé à New York, j’ai été ravie de découvrir que le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) me permettait de travailler de manière non violente et tangible sous la direction des Palestiniens pour mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine. Pourtant, je continuais à souhaiter secrètement un moment qui me soulagerait des difficultés de mon passé. Et j’ai décidé que ce serait le moment de commencer les hormones.

J’ai donc attendu le nouvel an juif pour me rendre à la pharmacie et entamer cette phase de ma transition. J’ai imaginé le petit rituel que je ferais en prenant cette première pilule de couleur sarcelle – nouvelle année, nouvelle juive, nouvelle moi. Mais lorsque la pharmacie m’a remis les flacons contenant mes médicaments, j’ai regardé l’étiquette portant la mention « produit par Teva Pharmaceuticals » et mon cœur s’est arrêté.

Teva, un mot qui signifie « nature » en hébreu, est une entreprise pharmaceutique appartenant à Israël dont j’ai vaguement entendu parler en tant que participant à l’économie de l’occupation. Je me suis dit qu’il devait s’agir d’une erreur.

« Excusez-moi », ai-je dit lorsque je suis retournée voir mon pharmacien. « Cet œstrogène est produit par une entreprise israélienne et je suis une partisane du BDS. Pourrais-je, s’il vous plaît, obtenir une ordonnance d’un autre fabricant? »

Le pharmacien s’est empressé de répondre: « C’est le seul fabricant que nous vendons ».

J’étais sous le choc. Comment était-ce possible? En rentrant chez moi, j’ai envoyé un texto à toutes mes sœurs trans médicalisées et je leur ai posé une question simple: « Qui fabrique vos hormones? » Beaucoup d’entre elles ne le savaient pas. Il faut beaucoup de luttes et de questionnements pour que de nombreuses personnes trans mettent la main sur ce médicament qui sauve des vies, et une fois que c’est le cas, nous voulons démarrer immédiatement et mettre un terme aux questions relatives à la validité de notre identité et de nos choix. Mais mes sœurs ont entendu l’urgence de mon appel et se sont renseignées. Au fur et à mesure que les réponses arrivaient, toutes [les hormones] provenaient soit de Teva, soit d’une entreprise qu’une recherche rapide sur Google permettait d’identifier comme étant liée à Teva.

Comment cette seule entreprise israélienne a-t-elle pu jouer un rôle aussi important sur le marché des hormones transgenres? [NdT. c’est une excellente question] Comment mon corps s’est-il retrouvé une fois de plus comme un champ de bataille, un règlement, un pion permanent dans ce jeu sioniste?

Plus tard, j’ai pris contact avec un étudiant trans juif et antisioniste du Mills College, Daryn Copland, qui m’a contactée en ligne. Il m’a dit qu’il avait consacré l’année dernière ses recherches à la compréhension des liens entre la production d’hormones transgenres aux États-Unis et en Israël. Il m’a dit qu’il avait lui aussi découvert que sa testostérone était fabriquée par Teva et qu’il voulait comprendre ce que nous devrions faire à ce sujet en tant que personnes transgenres qui soutiennent le mouvement BDS.

Il ne s’agissait plus seulement pour moi de me sentir libre dans mon corps. Une grande partie de la communauté trans aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions qui affirment notre vie et la demande de liberté de nos frères et sœurs palestiniens.

Après le déchirement nécessaire pour accepter d’être une fois de plus complice du régime que je veux si désespérément démanteler, j’ai trouvé le pouvoir d’avoir une plateforme pour faire quelque chose à ce sujet.

C’est pourquoi Daryn et moi essayons de lancer une ressource en ligne ouverte qui répertorie les entreprises affiliées à Teva. Nous espérons trouver d’autres fabricants pour nos frères et sœurs transgenres, sans jamais négliger les besoins de notre communauté en matière de prix bas et de forte demande. Plus important encore, j’espère que toutes les personnes trans, GNC et queer qui lisent ceci nous aideront à faire passer le message haut et fort – le sionisme a essayé de lier la libération trans à l’oppression palestinienne, mais nous refusons d’accepter cela comme notre réalité.

D’où la déclaration du parlementaire israëlien qui taxait la communauté LGBT de menace pire pour son pays qu’ISIS ou le Hezbollah – l’ironie suprême étant qu’Israël soit menacé par un mouvement inspiré par Marx et Engels. Ce même parlementaire omet d’autres personnes qui constituent aussi une « menace existentielle » pour son pays, probablement plus immédiate.

Amir Weitmann, fondateur et président du groupe parlementaire libertaire au sein du parti Likoud du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, menace ici la Russie de représailles, en direct sur RT, ce qui amuse beaucoup le présentateur, à juste titre. D’abord, des représailles avec quoi? Des « missiles nucléaires »? Les lasers de son nouveau Iron Dome, tout juste capables d’arrêter les pétard-fusées du Hamas? Ensuite, ce Monsieur promet qu’Israël assurera la victoire des Ukrainiens contre les Russes, c’est-à-dire d’un pays allié à l’Allemagne nazie contre celui qui a libéré les camps de concentration. Dans le numéro de cirque qu’est le monde politique, il arrive que certains clowns se mettent à croire à leurs propres délires. C’est vraiment dangereux. Comme le rappelait Gonzalo Lira, les Russes ne mentent jamais (sauf, bien entendu, sur leur « arsenal nucléaire »): s’ils disent qu’ils ont de quoi détruire l’Europe en quelques minutes, c’est le cas. Cet énergumène paranoïaque pense sans doute qu’Israël ferait le poids parce qu’ils ont les USA comme allié. Voyons ça.

Question armement, les Russes ont le Khinzal (qui vole à Mach 10), le Zircon (hypersonique également) et des avions capables de le lancer, le K-300P Bastion-P (système de missiles de défense côtier), il y a des missiles anti-navires Yakhont en Syrie et Dieu sait quoi d’autre encore en Iran et autour, j’en passe et des meilleures. Enfin, vous voyez le tableau.

Le Pentagone a envoyé des porte-avions dans la zone, et des troupes sont prêtes à être déployées. Certains pensent que ce ne sont pas des mesures dissuasives mais que tout cela sera utilisé sur d’autres cibles que le Hamas – la Syrie (j’en doute) ou l’Iran (c’est plus vraisemblable). D’autres pensent que, vu l’armement Russe présent dans la région, tout ce bel équipement ferait un « sitting duck » idéal, coulé six minutes après le premier signe d’agression.

La Russie est capable de mener une guerre qui n’a rien à voir avec le conflit en Ukraine, dont l’objectif était d’annexer un partie du pays, pas de le détruire – une « Opération Militaire Spéciale ». Comparativement, les États-Unis n’ont jamais été en guerre3, ils se sont contentés d’aller ici et là incinérer des pauvres pour voler leur pétrole, défendre leurs propres intérêts commerciaux et tester leurs armes très onéreuses, histoire de les vendre ensuite. Leur grande victoire, la « libération » de l’Europe en 1945, était une mise en scène – meurtrière, mais une mise en scène – où le gros de l’armée allemande avait été stratégiquement placé plus au Nord, histoire de laisser le passage ouvert – ce qui me rappelle quelque chose tout à coup.

Le boulot de l’administration Biden de démolition contrôlée du dollar, d’appauvrissement général, spécialement des zones démocrates, et évidemment de « dépopulation » fait de l’État fédéral des États-Unis de facto une dictature communiste, qui risque d’imploser d’un moment à l’autre – beaucoup de discours de sécession dans les commentaires des forums. Il y manque juste une défaite militaire cuisante, qu’ils pourraient bien récolter d’ici peu, et c’en sera fini de son Empire – le Forum Économique Mondial est très explicite sur ce point. Et ce sera encore une mise en scène, et leurs alliés les suivront dans l’abîme. Pour citer Henry Kissinger: « Être un ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être son ami est fatal ».

Les pays BRICS sont une notion inventée par Goldmans-Sachs. Si on veut comprendre de quoi sera fait le monde demain, ils vous le disent aujourd’hui. C’est là, et en Afrique, qu’ils ont placé leurs billes: un nouvel Eldorado de main d’oeuvre à bas prix, démographiquement dans le vert, débordant de ressources à piller, avec tout le champ pour mettre en place les nouvelles technologies et des chantiers d’infrastructures monumentaux à la clé, qui seront confiés à la Chine – la Nouvelle Route de la Soie. Même pas besoin de guerre pour tout démolir avant de « développer ». L’affaire du siècle.

À l’ère de la « biosécurité », du « climat », de l' »identité digitale », du « genre » e tutti quanti, les guerres chaudes ne seront plus strictement nécessaires. Les affrontements militaires en Ukraine et au Moyen-Orient seront probablement parmi les derniers, les nouveaux moyens rendant obsolète l’utilisation d’un pays pour en mettre un autre à genoux – ou plus exactement, pour s’emparer des deux. Les pays qui ne se maintiennent que par la violence militaire – ce qui inclut les États-Unis et Israël – font tache et seront également voués à s’adapter ou à disparaître. S’il y a quelque chose à comprendre de ces trois dernières années, c’est que le complexe militaro-industriel a déjà déplacé ses billes dans la « biosécurité » et la « cybersécurité » beaucoup plus rentables que les armes conventionnelles et plus en phase avec le projet global.

Dans ce projet, les civils Palestiniens sont des victimes collatérales, hissées au rang de martyrs. Tous les médias américains les présentent comme tels, un discours assez nouveau pour eux et surtout le signe qu’Israël est dans le collimateur. Si « l’initié » de Hersh dit vrai, la cible serait son gouvernement. Si l’Iran entre dans l’équation, la cible sera l’État lui-même et les rêves de vengeance de M. Weitmann risquent d’être remis à plus tard.

Une personne sensée aurait depuis longtemps plié bagage et décampé de cette zone de guerre permanente. Elle aurait vu que le monde n’est pas peuplé de huit milliards de Nazis et que les juifs vivent en sécurité un peu partout dans le monde – en France, où cette branche de ma famille4 a très bien vécu ou dans le village voisin, où j’ai une vieille amie qui coule des jours paisibles. Nous avons une nature magnifique, et beaucoup d’oiseaux. Il n’en faut pas beaucoup plus pour être heureux. L’observation de la Nature est aussi un excellent remède contre l’orgueil et le narcissisme. On y réalise à quel point l’homme est futile et peu intelligent, souvent même pas capable d’agir dans son propre intérêt.

Eyal Neveh, militaire de carrière depuis 25 ans est probablement un type bien. Il aime ses huit enfants, il aime son pays. Il devrait toutefois se souvenir que si, comme il le dit, l’armée est dans son ADN, cet ADN a été compromis par la volonté de son propre gouvernement, qui se moque bien de lui, des ses camarades morts pour la patrie et de l’avenir des ses enfants. Pour encore citer Kissinger: « Les militaires ne sont que des animaux stupides et abrutis à utiliser comme des pions dans la politique étrangère ».

Beaucoup de commentateurs pensent qu’Israël est tombée dans un piège. En réalité, c’est le pays lui-même qui est un piège. Il a été créé pour des motifs purement géostratégiques, économiques, énergétiques – peu importe – par des gens qui se foutaient éperdument des juifs, tout comme les gens qui ont créé le National-Socialisme se foutaient éperdument du peuple Allemand.

D’ailleurs, ce sont les mêmes.

« Dans dix ans, il n’y aura plus d’Israël. »

Henry Kissinger, circa 2012?

  1. On produit encore chaque année de quoi nourrir 10 milliards d’êtres humains. ↩︎
  2. Au fait, pour ceux qui voudraient s’émouvoir du sort des peuples musulmans, je leur rappelle qu’il y a aussi une guerre au Soudan en ce moment-même. Just sayin’ ↩︎
  3. Je parle de guerres à l’étranger ↩︎
  4. Il y a des chrétiens, des orthodoxes et des juifs dans cette famille – et, j’ai honte de le dire, des socialistes. ↩︎

Parodie.

Pendant ce temps des hommes sont tués
Pendant ce temps massacres et famines
Font un spectacle où l’on va se ruer
Au premier rang se frapper la poitrine

Dis, dis,
Qu’est-ce que tu dis?
Tout ça n’est que parodie

Guy Béart, Parodie

Si cette histoire de Hamas vous intéresse, Miles et son invité Lestrade ont écrit (en anglais, débrouillez-vous) ceci et ceci – c’est leur boulot. Il y soulèvent quelques lièvres.

Je ne traiterai pas davantage les lièvres en question, vu que les seules infos dont on dispose jusqu’à présent émanent de médias et de personnages politiques, des gens qui vous mentiraient si vous leur demandiez l’heure qu’il est ou le temps qu’il fait (c’est d’ailleurs le cas, sujet de l’article suivant). Ils insistent beaucoup sur le fait que ce n’est pas une opération mais une guerre, tout en reprenant l’appellation du faux drapeau le plus transparent de l’Histoire – c’est un « 11 septembre israëlien » – avec la même inexplicable faille dans le système de défense et le même genre de placard dans le coin de l’écran de télévision – « Israël en guerre ».

Autre point commun, le tout servira à déclencher un conflit vraiment meurtrier, déjà bien en route, qui prendra ici le relais de la guerre en Ukraine, terminée depuis août dernier comme je l’avais annoncé – le matériel envoyé par les États-Unis et l’Europe étant totalement détruit et le reste des troupes ukrainiennes décimées dans cette « Opération Militaire Spéciale » – donc pas une guerre? Comme d’habitude, on se fout de vous ouvertement: toutes les guerres sont des opérations, toujours menées sur base de faux drapeau, et ses aspects militaires sont planifiés de concert par les deux camps. Toujours.

Les pays arabes qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie sur le sort des Palestiniens dans la Bande de Gaza sont les premiers à les empêcher d’en sortir. Tout ça est d’une hypocrisie répugnante. Comme les Allemands de Silésie, les Russes d’Ukraine, et nombre d’autres, c’est un peuple qui a été pris en otage derrière des frontières, en prévision du prochain conflit. Les juifs et les musulmans vivaient en paix dans l’Empire Ottoman avant qu’on juge que c’était inacceptable, il n’y a donc aucune raison religieuse à ce conflit purement géopolitique et territorial, né d’une situation pourrie dès le départ par la volonté de l’Empire Britannique et de l’Empire Rothschild, au détriment des deux peuples. Vu qu’on veut nous vendre un futur sans pétrole, il n’est d’ailleurs pas certain à ce stade que le véritable objectif ne soit pas ici la destruction d’Israël, dont on aurait décidé en haut lieu que son utilité dans ce cadre serait dépassée.

Il est d’ailleurs maintenant question d’attaquer l’Iran – ce qui n’est pas une très bonne idée à l’heure de l’essor des BRICS – avec, Ô surprise, un armement fourni par les États-Unis, qui pourra ainsi continuer à faire tourner la planche à billets, maintenant que leur plafond de la dette est repoussé à l’infini et au-delà. Un nouveau racket très juteux, commandé et financé des deux côtés par la Banque, et destiné à remodeler et endetter encore davantage la planète à son seul bénéfice, quels qu’en soient l’issue ou le coût humain.

Cette histoire servira aussi à occuper l’espace médiatique et à glisser sous le tapis des sujets assez gênants, comme les effets des injections, dont l’ampleur dépasse le pire qu’on avait imaginé, c’est-à-dire que les peuples les plus injectés vont lentement mais sûrement décliner, voire purement et simplement disparaître – je vais publier sur le sujet. Gardez ça à l’esprit quand vous entendrez quiconque parler du droit de « défendre son peuple », « la démocratie » ou ce genre de foutaise. Quant au « risque de Troisième Guerre mondiale », je rappelle que la Quatrième se passe bien, merci. D’après la plupart des estimations que je lis, on en est à 17 millions de morts et à des centaines de millions de handicapés. Pour l’instant.

Nous sommes de nouveau censés « choisir notre camp », arnaque déjà servie lors du précédent 11 septembre, et resservie pour le conflit Russie/Ukraine, guerre « inévitable » (voir plus haut). Aucune guerre n’est inévitable, aucune n’a de raison d’être aussi meurtrière et dans ces temps d’abondance, le seul camp à choisir est celui de la paix. Les guerres du passé lointain avaient une limite naturelle bien en-dessous des boucheries modernes, où on condamne des zones entières à coups de bombes à fragmentation et de dioxine. Ce sont pas des guerres, mais des parodies de guerre, dans une société où tout est parodique sauf la mort, la misère et le chagrin – en général réservés aux pauvres.

Toutes ces atrocités cesseront le jour où plus personne n’acceptera d’y participer. C’est naïf, je sais, mais si quelqu’un a une autre solution, c’est le moment. Sinon, ce sera le gouvernement mondial, pour le « bien commun » des peuples.

Des peuples dont ils n’ont strictement rien à foutre.

Migration de remplacement – un rapport de l’ONU.

Voici un extrait d’un rapport émanant de l’ONU, Département des Affaires Économiques et Sociales, Division de la Population, publié en mars 2000. Il n’est donc pas nouveau mais il est particulièrement relevant ajourd’hui et à ma connaissance, il n’avait pas encore été traduit.

Ce document comprend des résumés exécutifs en plusieurs langues, dont le français, mais vu que ceux-ci sont très succints, j’ai traduit de l’anglais la conclusion complète (pp. 93-95), ainsi que les chapitres concernant la France (pp. 31-32) et l’Union Européenne (pp. 85-87). Ces passages contiennent un bref rappel historique de la démographie de ces deux zones, ce qui permettra de mieux cerner leur situation actuelle – catastrophique selon leurs critères – et aidera le lecteur à comprendre la raison de l’émergence de prédateurs politiques à la Macron/von der Leyen. Les chiffres et prévisions sont également donnés, avec graphiques et tableaux (que vous pouvez consulter dans le document original), pour l’Allemagne, l’Italie, le Royaume Uni, la Corée du Sud, la Fédération de Russie, le Japon et les États-Unis – par le plus grand des hasards, quelques-uns des pays les plus durement touchés par le Covid et ses contre-mesures destructrices en termes de vies humaines et d’économie. À titre d’exemple, rappelons que, selon les chiffres des États-Unis, alors que les personnes vivant en maison de retraite représentent 0,62% de la population, c’est là qu’ont eu lieu 43% des décès Covid, suite à des initiatives telles que celles du gouverneur d’alors de l’État de New York, Andrew Cuomo, qui a renvoyé les patients Covid contaminer les mouroirs à vieux pour ne pas « surcharger les hôpitaux » vides. Comme le soulignait le Pr Raoult, des gens qui ont dépassé l’âge officiel de l’espérance de vie – alors de quoi osons-nous nous plaindre?

Les vieux coûtent cher, selon Ezekiel Emmanuel, qui prévoit de les laisser crever à 75 ans, âge de la retraite préconisé, par un autre curieux hasard, dans le présent article – voir aussi mon article ici. La solution est donc celle qu’on nous fourgue maintenant: migration de masse, augmentation radicale de l’âge de la retraite et/ou sénécide à l’ancienne – de préférence, tout en même temps – selon une politique internationale de quotas qui garantira un retour sur investissement pour la grande finance. Tout comme le Grand Reset, il s’agit donc un programme d’ajustement structurel motivé par des raisons économiques – qui résoudra tout d’un coup en nous replongeant dans une version actualisée de la pauvreté du XIXème siècle sous prétexte de « climat », gouvernance ESG et autres fariboles de marketing politique.

Le problème de l’analyse de l’ONU est qu’elle est d’une mauvaise foi totale. Elle ne tient compte que du coût sociétal des personnes retraitées (pensions, soins médicaux, etc.) sans la moindre considération pour leur rôle – parfaitement chiffrable – en tant que soutien des familles et générations montantes. Il existe mille solutions pour valoriser et rentabiliser ce rôle, mais elles se mettent en place beaucoup trop lentement et laborieusement: quelques initiatives, notamment en Belgique, où on offre des primes aux personnes en âge de retraite pour rester actives et où on a créé pour les anciens un statut officiel et rémunéré de formateur au sein de l’entreprise, en accord avec leur rôle indispensable – et au final, rentable – de transmission du savoir. J’ai travaillé dans ma carrière précédente sur des projets internationaux de ce type, financés, comble de l’ironie, par la Commission Européenne: ça fonctionne très bien ailleurs, ça fonctionnerait aussi bien ici.

Le vieillissement de la population est donc un faux problème: les vieux ne sont pas une charge, c’est le modèle économique binaire travail/non-travail – c’est-à-dire de l’esclavage – qui est volontairement aveugle à leur contribution, ou à toute autre forme de contribution. Ils ne sont pas, ou ne devraient plus être, un poids mort pour la société mais une de ses ressources majeures, bien plus précieuse qu’une main d’oeuvre étrangère prétendument indispensable et surtout très pratique pour défaire des acquis sociaux encombrants pour la grande finance.

C’est ce genre de calcul qui pousse cette même grande finance à retirer ses billes du Premier Monde pour investir massivement – sous prétexte « climatique » – en Afrique, qui deviendra dans la redistribution des cartes en cours un partenaire économique majeur, à la balance démographique positive et aux ressources naturelles énormes – c’est-à-dire qui produira à la chaîne des petits esclaves et se laissera piller pour trois francs six sous par les nouveaux colonialistes de la transition « verte ». La « bombe démographique » chère aux malthusiens à la Paul Ehrlich n’est donc pas la surnatalité, mais son inverse exact: les pays en état de sous-natalité périront, faute d’être garantis par La Banque. Cette dernière, après s’être emparée des fonds de pension, sur lesquels elle appuie ses produits financiers dérivés, a effectivement tout intérêt à ne pas les laisser compromettre par un trop grand nombre de retraités – et pas assez de petites mains pour compenser.

C’est donc avant tout une affaire bancaire et financière: il faut plaire aux investisseurs. Que les complotistes se rassurent donc, le plan Kalergi de remplacement de population – par des réfugiés à qui l’Allemagne prétend déjà accorder le droit de vote après six mois de résidence – n’est pas plus que le Grand Reset la réalisation d’une ancienne prophétie mais la manoeuvre d’une mafia internationale qui a décidé la liquidation des nations dans le chemin de leur intérêt, et emploie des bureaucrates à louer, comme ceux de l’ONU, devenue à présent un simple think tank mondialiste, pour établir le cadre de leur rapine: ou vous bossez pour eux jusqu’à la mort, ou vous êtes envahis. Pas d’autre option.

Les perspectives chiffrées que ce document donne et normalise sont absolument terrifiantes. Prêtez une attention particulière aux « Scénarios V ». Ce sont ceux qui ont l’air de se mettre en place en ce moment en Europe et aux États-Unis.

Si la génération montante reste incapable de fonder des familles nombreuses, de travailler et de se former – ce que le gouvernement Macron fait tout pour empêcher – la France crèvera comme une petite vieille abandonnée, dont des rapaces se partageront l’héritage et des voyous la vieille demeure, témoignage de sa grandeur passée. Je ne donne pas cher de sa vieille peau. La finance non plus, d’ailleurs.

La France, elle va devenir comme la Marie du Pont-Neuf. Vous savez bien. La pute septuagénaire. Celle qui tapinait sous les ponts. Elle disait à ses clients «C’est mille balles par-devant et deux mille par-derrière.» Les clients faisaient leur affaire et quand c’était terminé et qu’ils lui disaient: «Combien je te dois?», elle répondait «Où que t’étais?»

Ça va être ça, la France. Pauvre vieille!

Jean Yanne

Source.


LES MIGRATIONS DE REMPLACEMENT: S’AGIT-IL D’UNE SOLUTION AU DÉCLIN ET AU VIEILLISSEMENT DES POPULATIONS?

Division de la Population
Département des Affaires Économiques et Sociales
Nations Unies
New York

[…]

FRANCE

Tendances passées

Entre 1950 et 1965, l’indice synthétique de fécondité en France est resté supérieur à 2,7 enfants par femme, mais il a ensuite chuté de 40%, passant de 2,85 en 1960-1965 à 1,72 en 1990-1995. Au cours de cette période, l’espérance de vie à la naissance, pour les deux sexes confondus, est passée de 66,5 ans en 1950-1955 à 77,1 ans en 1990-1995. L’une des conséquences de ces changements est que la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 11,4% en 1950 à 15,0% en 1995, alors que la proportion de la population âgée de 15 à 64 ans est restée pratiquement constante, à près de 66%. La France était le pays dont la population était la plus âgée au début du siècle. En 1901, le ratio de soutien potentiel était de 7,8 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Il est tombé à 5,8 en 1950 et à 4,4 en 1995.

Scénario I

Le scénario I, variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, suppose un total de 525 000 immigrants nets de 1995 à 2020 et aucun après 2020. Il prévoit que la population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,7 millions en 2025, pour redescendre à 59,9 millions en 2050 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). À cette date, 525 000 personnes (0,9% de la population totale) seraient des migrants post-1995 ou leurs descendants. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,9 millions en 2010, puis diminuerait jusqu’à 34,6 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,4 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,3 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.

Scénario II

Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, mais sans aucune migration vers la France après 1995. Les résultats sont très similaires à ceux du scénario I. La population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,1 millions en 2025, puis commencerait à diminuer pour atteindre 59,4 millions en 2050. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,6 millions en 2010, puis diminuerait pour atteindre 34,3 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,3 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,2 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.

Scénario III

Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son maximum de 61,1 millions en 2025. Pour ce faire, il faudrait 1,5 million d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 60 000 par an. En 2050, sur une population totale de 61,1 millions, 1,8 million, soit 2,9%, seraient des immigrés post-1995 ou leurs descendants.

Scénario IV

Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son maximum de 39,6 millions en 2010. Pour ce faire, il faudrait 5,5 millions d’immigrants entre 2010 et 2050, soit une moyenne de 136 000 par an. En 2050, sur une population totale de 67,1 millions d’habitants, 7,8 millions, soit 11,6%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Scénario V

Le scénario V maintient le ratio d’aide potentielle à sa valeur de 1995, soit 4,4. Pour ce faire, il faudrait 32,1 millions d’immigrants entre 2000 et 2025, soit une moyenne de 1,3 million par an, et 60,9 millions d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 2,4 millions par an. En 2050, sur une population totale de 187 millions d’habitants, 128 millions, soit 68,3%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Discussion

À titre de comparaison, l’immigration nette officielle enregistrée en France a été en moyenne de 76 000 par an pour la période 1990-1994 et de 39 000 par an pour la période 1995-1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour empêcher une diminution de la taille totale de la population (scénario III) serait comparable à l’expérience passée de l’immigration en France. En outre, le nombre de migrants qui serait nécessaire pour maintenir constante la taille de la population en âge de travailler (scénario IV) est environ le double du niveau enregistré au début des années 1990. En outre, selon le scénario IV, en 2050, la proportion d’immigrés post-1995 et de leurs descendants dans la population totale (11,6%) serait comparable à la proportion de personnes nées à l’étranger qui existe actuellement (10,4% en 1990). La figure IV.4 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de la France en 2050, en indiquant la part des immigrés post-1995 et de leurs descendants.

Toutefois, le nombre d’immigrants nécessaires pour maintenir le ratio de soutien potentiel à son niveau de 1995 serait beaucoup plus important que tout flux migratoire antérieur, 20 à 40 fois supérieur aux nombres annuels des dix dernières années. En outre, plus des deux tiers de la population qui en résulterait en 2050 seraient composés d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.

En l’absence de migration, les chiffres montrent qu’il serait nécessaire de relever la limite supérieure de l’âge actif à environ 74 ans pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995 en France, c’est-à-dire 4,4 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée ayant dépassé l’âge de travailler.

[…]

UNION EUROPÉENNE

Tendances passées

L’indice synthétique de fécondité dans les 15 pays qui constituent actuellement l’Union européenne a suivi une courbe ascendante jusqu’en 1960-65, où il atteignait 2,69 naissances par femme. Depuis 1995, la fécondité n’a cessé de diminuer, passant sous le seuil de remplacement de deux enfants par femme vers 1975. En 1990-95, elle s’élevait à 1,5 naissance par femme. L’espérance de vie à la naissance est passée de 67 ans en 1950-1955 à 76,5 ans en 1990-1995. En conséquence de ces tendances, la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 9,5% en 1950 à 15,5% en 1995, et le ratio de soutien potentiel (le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus) a diminué au cours de la même période, passant de 7,0 à 4,3.

Scénario I

Le scénario I, variante moyenne de la révision des Nations Unies de 1998, suppose un apport net moyen très proche de 300 000 migrants par an entre 1995 et 2050, soit un total de près de 16,4 millions de migrants au cours de cette période. La variante moyenne prévoit que la population totale des 15 pays continuerait à croître brièvement jusqu’en 2005 environ, date à laquelle elle atteindrait 376,5 millions ; à partir de là, elle commencerait à diminuer de plus en plus rapidement, de sorte qu’en 2050, il resterait environ 331,3 millions de personnes – soit une perte de 40,6 millions de personnes par rapport à 1995 et de 45,2 millions de personnes par rapport au niveau maximal projeté en 2005 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). Cette perte équivaudrait à la population actuelle combinée des sept plus petits membres de l’Union européenne, à savoir l’Autriche, la Finlande, le Danemark, l’Irlande, le Luxembourg, la Suède et le Portugal (voir tableau IV.21). La population de l’Union européenne, qui en 1995 était supérieure d’environ 100 millions d’habitants à celle des États-Unis, serait en 2050 inférieure d’environ 20 millions d’habitants à celle des États-Unis.

La population âgée de 15 à 64 ans enregistrerait d’abord une légère augmentation, passant de 249 millions en 1995 à moins de 252 millions en 2005, mais elle serait suivie d’un déclin accéléré qui la ramènerait à un peu moins de 188 millions en 2050. La baisse projetée (61,5 millions entre 1995 et 2050) réduirait ainsi la population en âge de travailler d’un quart par rapport aux niveaux de 1995. En revanche, la population âgée de 65 ans ou plus enregistrerait une croissance régulière, passant de 58 millions en 1995 à 96 millions en 2050, soit une augmentation d’environ 65%. En conséquence, le ratio de soutien potentiel passerait de 4,3 en 1995 à un peu moins de 2,0 en 2050.

Scénario II

Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne de la révision de 1998, mais sans aucune migration vers les 15 pays de l’Union européenne après 1995. Dans ce scénario, la population totale commencerait à diminuer dès l’an 2000 plutôt que cinq ans plus tard et, en 2050, elle ne serait plus que d’environ 311 millions, soit 20 millions de moins que dans le scénario I. La population âgée de 15 à 64 ans commencerait immédiatement à diminuer, passant de 249 millions en 1995 à 174 millions en 2050. Ainsi, sans migration, la population en âge de travailler serait réduite de 30% et non de 25% comme dans le scénario I. La population âgée de 65 ans ou plus passerait de 58 millions en 1995 à 92 millions en 2050, ce qui entraînerait une baisse du ratio de soutien potentiel à 1,9 en 2050, soit 0,1 de moins que prévu dans le scénario I.

Scénario III

Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son niveau maximal projeté de 372 millions en 2000 (en supposant qu’il n’y ait pas d’immigration au cours de la période 1995-2000). Pour maintenir la population totale constante à ce niveau, il faudrait 47,4 millions de migrants entre 2000 et 2050, soit une moyenne de 949 000 migrants par an. En 2050, sur une population totale de 372 millions d’habitants, 61,6 millions, soit 16,5%, seraient des immigrants postérieurs à 2000 ou leurs descendants. Le ratio d’aide potentielle en 2050 serait de 2,2, soit seulement 0,2 point de plus que dans le scénario I.

Scénario IV

Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son niveau de 1995, soit 249 millions (ce qui serait le niveau maximum qu’elle aurait jamais atteint en l’absence de migrations post-1995). Pour maintenir la population en âge de travailler constante à ce niveau, il faudrait en fait 79,6 millions de migrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 1,4 million de migrants par an. En raison des irrégularités de la structure par âge de la population, le nombre annuel de migrants nécessaire pour maintenir constante la population en âge de travailler augmenterait d’abord rapidement, puis diminuerait. Il atteindrait son maximum en 2025-2030, avec un nombre annuel de migrants nets supérieur à 2,8 millions. En 2050, sur une population totale de 418,5 millions d’habitants, les immigrés post-1995 et leurs descendants seraient 107,7 millions, soit 25,7%. Selon ce scénario, le ratio d’aide potentielle en 2050 serait sensiblement plus élevé que dans le scénario I (2,4 contre 2,0), mais la différence est modeste par rapport à l’ampleur de la chute par rapport au niveau de 4,3 atteint en 1995.

Scénario V

Le scénario V maintient le ratio de soutien potentiel à sa valeur de 1995, soit 4,3 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à ce niveau, il faudrait que l’Union européenne accueille 701 millions d’immigrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 12,7 millions par an. Par ailleurs, comme dans le scénario IV, les irrégularités de la structure par âge de la population entraîneraient des fluctuations du nombre annuel de migrants nécessaires pour maintenir le ratio d’aide potentielle constant. Les niveaux maximums seraient atteints en 2030-2035, avec 20,3 millions d’immigrants nets par an. En 2050, sur une population totale de 1,2 milliard d’habitants, 918 millions, soit environ 75 %, seraient des immigrants postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Discussion

Selon des estimations nationales récentes, l’Union européenne a connu un solde migratoire annuel moyen de 857 000 personnes entre 1990 et 1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour éviter un déclin de la population totale est à peu près comparable au niveau de migration des années 1990. Toutefois, pour éviter un déclin de la population en âge de travailler, le nombre annuel de migrants devrait presque doubler par rapport à l’expérience récente. La figure IV.21 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de l’Union européenne en 2050, en indiquant la part des migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.

Le nombre de migrants nécessaires chaque année pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à son niveau de 1995 serait 15 fois supérieur au niveau de migration nette des années 1990. Vers la fin de la période, c’est-à-dire vers 2040-2050, le nombre annuel net de migrants requis par l’Union européenne équivaudrait à la moitié de la croissance annuelle de la population mondiale.

Ainsi, si la migration de remplacement devait être utilisée comme mécanisme pour maintenir le ratio de soutien potentiel dans l’Union européenne à son niveau actuel, en 2050, la population totale de l’Union européenne aurait augmenté de plus de trois fois son niveau actuel. Dans ce processus, la part de l’Union européenne dans la population mondiale aurait plus que doublé, passant de 6,6% en 1995 à 13,8% en 2050. En outre, les trois quarts de la population totale en 2050 seraient constitués de migrants postérieurs à 1995 et originaires de l’extérieur des frontières actuelles de l’Union, ainsi que de leurs descendants.

En l’absence de migration, les calculs effectués dans ce rapport indiquent que la limite supérieure de l’âge de travail devrait être portée à environ 76 ans dans l’Union européenne pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995, c’est-à-dire 4,3 personnes en âge de travailler par personne âgée.

[…]

CONCLUSIONS ET IMPLICATIONS

La présente étude se concentre sur la question de savoir si la migration de remplacement est une solution au déclin et au vieillissement de la population. La migration de remplacement fait référence à la migration internationale qui serait nécessaire pour compenser le déclin de la taille d’une population, le déclin de la population en âge de travailler ainsi que le vieillissement général d’une population.

Cette étude sur les migrations de remplacement se concentre sur les effets possibles des migrations internationales sur la taille de la population et la structure par âge d’une série de pays qui ont en commun un taux de fécondité inférieur au seuil de remplacement. En l’absence de migration, tous les pays dont la fécondité est inférieure au seuil de remplacement verront la taille de leur population commencer à décliner à un moment donné dans un avenir proche, si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui. Dans certains pays, les diminutions prévues de la taille de la population au cours de la première moitié du XXIe siècle atteignent un quart ou un tiers de la population totale du pays.

En outre, plus la baisse de la fécondité est faible [NdT. c’est une erreur dans le document, il faut lire « élevée »], plus le vieillissement de la population du pays sera prononcé. L’une des principales conséquences du vieillissement de la population est la réduction du rapport entre la population en âge de travailler (15-64 ans) et la population âgée de 65 ans ou plus, c’est-à-dire le ratio de soutien potentiel (RSP). Toutes choses égales par ailleurs, un ratio de soutien potentiel plus faible signifie qu’il est beaucoup plus onéreux pour la population en âge de travailler de subvenir aux besoins de la population retraitée plus âgée.

Si, dans une certaine mesure, l’augmentation de la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus s’accompagne d’une diminution de la proportion d’enfants de moins de 15 ans, les deux groupes d’âge ne sont pas directement comparables. Certaines études ont estimé que pour un pays industrialisé, en moyenne, le coût de la prise en charge d’une personne âgée de 65 ans et plus est sensiblement plus élevé que le coût de la prise en charge d’un jeune de moins de 20 ans. Un certain nombre de chercheurs, par exemple Foot (1989), Cutler, Poterba, Sheiner et Summers (1990), et Ahlburg et Vaupel (1993), signalent que, si l’on tient compte des programmes publics ou des dépenses privées non médicales, des dépenses d’éducation publique et des soins médicaux, les coûts sont environ deux fois et demie plus élevés pour soutenir une personne âgée (65 ans ou plus) que pour soutenir une jeune personne (moins de 20 ans).

Si une fécondité inférieure au seuil de remplacement est la principale cause du déclin et du vieillissement de la population, même une forte augmentation soudaine de la fécondité à court ou moyen terme ne modifierait pas sensiblement la situation en ce qui concerne les ratios de soutien potentiels. Bien entendu, comme nous l’avons montré plus haut dans ce rapport, les ratios de soutien potentiel pourraient être maintenus aux niveaux actuels en augmentant la limite supérieure de la population en âge de travailler. Dans la plupart des cas, la limite supérieure devrait être portée à environ 75 ans. Toutefois, si l’âge de la retraite reste essentiellement le même qu’aujourd’hui, l’augmentation de la taille de la population en âge de travailler par le biais de la migration internationale est la seule option à court et à moyen terme pour réduire les baisses du ratio de soutien potentiel.

La présente étude porte sur les pays où la fécondité actuelle est comprise entre 1,2 et 2,0 enfants par femme. Pour la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union européenne, le nombre de migrants nécessaires pour compenser le déclin de la population est inférieur ou comparable à l’expérience récente. C’est également le cas pour l’Allemagne et la Fédération de Russie, mais leurs flux migratoires dans les années 1990 étaient relativement importants en raison de la réunification et de la dissolution, respectivement. En revanche, pour l’Italie, le Japon, la République de Corée et l’Europe, un niveau d’immigration beaucoup plus élevé que dans le passé récent serait nécessaire pour compenser le déclin de la population. Ce niveau d’immigration plus élevé pour l’Italie, le Japon et l’Europe signifierait que 18 à 29 % de la population de 2050 serait constituée d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants; pour la République de Corée, le chiffre comparable est de 3%.

En l’absence de migration, la taille de la population en âge de travailler diminue plus rapidement que la population globale. En raison de ce taux de déclin plus rapide, le volume de migration nécessaire pour empêcher un déclin de la population en âge de travailler est plus important que pour l’ensemble de la population. Dans les quatre pays où les taux de fécondité sont proches du seuil de remplacement, la population résultante en 2050 compterait 8 à 14 % de migrants post-1995 et de leurs descendants. Dans les six autres pays et régions, les migrants post-1995 et leurs descendants représenteraient entre 26 et 39% de la population de 2050. Si certains de ces chiffres peuvent sembler élevés, ils restent dans la fourchette des migrations enregistrées dans un passé récent dans certains pays industrialisés. Par exemple, en 1990, 16% de la population du Canada et de la Suisse, et 23% de la population de l’Australie étaient nés à l’étranger.

Contrairement aux flux migratoires nécessaires pour compenser le déclin de la population totale ou en âge de travailler, les niveaux de migration qui seraient nécessaires pour empêcher les pays de vieillir sont d’une ampleur nettement plus importante. D’ici 2050, ces flux migratoires plus importants se traduiraient par des populations où la proportion de migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants se situerait entre 59% et 99%. Des niveaux de migration aussi élevés n’ont jamais été observés dans le passé pour aucun de ces pays ou régions. En outre, il semble extrêmement improbable que de tels flux puissent se produire dans ces pays dans un avenir prévisible. Il semble donc inévitable que les populations des pays à faible fécondité vieillissent rapidement au cours du XXIe siècle.

Les conséquences d’une structure d’âge de la population beaucoup plus âgée que par le passé sont nombreuses et d’une grande portée. L’une des considérations importantes examinées dans cette étude est le ratio de soutien potentiel (RSP). Le système actuel de fourniture de revenus et de services de santé aux personnes âgées qui ne travaillent plus a été basé, dans l’ensemble, sur une structure d’âge avec un ratio de soutien potentiel de 4 à 5 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Si l’âge actuel de la retraite ne change pas, le RSP devrait tomber à environ 2.

Une baisse du RSP de 4 ou 5 à 2 entraînerait certainement la nécessité de reconsidérer sérieusement les modalités du système actuel de pensions et de soins de santé pour les personnes âgées. Théoriquement, comme indiqué ci-dessus, une option possible consisterait à relever suffisamment la limite supérieure de l’âge du travail pour atteindre un RSP viable. Une telle option permettrait à la fois d’augmenter le nombre de personnes en âge de travailler et de réduire le nombre de personnes âgées qui ne travaillent pas. D’autres options possibles, qu’il conviendrait d’examiner de manière approfondie, comprennent l’adaptation des mesures économiques, telles qu’une participation accrue à la population active, des cotisations plus élevées de la part des travailleurs et des employeurs et des prestations moins élevées pour les retraités. Il est certain que l’augmentation de la productivité à l’avenir peut accroître les ressources disponibles de la population en âge de travailler. Cependant, il est également possible que l’augmentation de la productivité conduise à des aspirations et des demandes accrues de la part des populations en âge de travailler et des retraités.Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, les pays industrialisés ont bénéficié de tailles de population et de structures d’âge de la population qui étaient le résultat d’une histoire de niveaux modérés de
fécondité modérée et d’une faible mortalité. Ces circonstances démographiques favorables ont permis, dans une large mesure, d’offrir des prestations relativement généreuses aux retraités à des coûts comparativement faibles pour les travailleurs et les employeurs. Toutefois, ces structures d’âge n’étaient pas permanentes, mais simplement transitoires.

Au cours de la première moitié du XXIe siècle, les populations de la plupart des pays industrialisés devraient diminuer et vieillir en raison d’une fécondité inférieure au seuil de remplacement et d’une longévité accrue. Les conséquences d’un déclin et d’un vieillissement significatifs de la population ne sont pas bien comprises, car il s’agit d’expériences démographiques nouvelles pour les pays. Maintenir la solvabilité des systèmes de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées face au déclin et au vieillissement de la population, par exemple, constitue une situation nouvelle qui pose de sérieux défis aux gouvernements et à la société civile.

Les nouveaux défis posés par le déclin et le vieillissement des populations nécessiteront des réévaluations objectives, approfondies et globales de nombreux programmes et politiques économiques, sociaux et politiques établis. Ces réévaluations devront intégrer une perspective à long terme. Les questions essentielles à aborder dans le cadre de ces réévaluations sont notamment les suivantes (a) l’âge approprié de la retraite; (b) le niveau, le type et la nature des prestations de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées; (c) la participation au marché du travail; (d) les montants estimés des contributions des travailleurs et des employeurs pour financer les prestations de retraite et de soins de santé pour la population âgée croissante; et (e) les politiques et programmes relatifs aux migrations internationales, en particulier les migrations de remplacement, et l’intégration d’un grand nombre de migrants récents et de leurs descendants.