Partenariats public-privé pour folie scientifique – par Spartacus.

I’ve seen the future and it will be.

Prince, The Future

Je suis toujours là et tout va bien. Je vous expliquerai.

Pour reprendre le fil de mes publications, j’ai choisi un sujet qui parle du futur.

Ce que vous lirez ci-dessous, ce sont des projets. Encore une fois, ne vous laissez pas impressionner ou décourager par les termes scientifiques.

Certains de ces projets relèvent de la pure science-fiction, et servent uniquement à des fumistes en blouse blanche à obtenir des budgets de recherche. D’autres sont des fantasmes qui ne verront jamais le jour, rêvés par des scientifiques au cerveau mou, prisonniers du concept d' »évolution » et qui ne comprennent rien à la biologie. Il y a donc une grande partie de bluff.

Mais d’autres sont déjà prêts à l’emploi.

C’est donc le moment de faire la différence entre les effets d’annonce et les vrais outils du « projet ». C’est ce que j’ai tenté de faire au sujet du Covid, avec l’aide de gens comme, notamment, Sasha Latypova. Ce travail n’est pas terminé. Sasha cadre dans un autre article – que vous lirez bientôt – ce qui était du bluff dans ce qu’on nous a servi depuis trois ans.

Je reviendrai aussi sur l’intelligence artificielle et son rôle dans le nouveau modèle. L’intelligence artificielle n’est effectivement pas intelligente. Tout comme les gens à la manoeuvre, et ceux dont il est question ici, elle n’a pas besoin de l’être. C’est là le problème.

Si vous ne l’avez pas lu, voyez aussi cet article sur ce qu’annonçait C.S. Lewis.

Au fait, un « partenariat public-privé », jusqu’à récemment, était la définition du fascisme. Maintenant, c’est de la technocratie.

« J’ai vu l’avenir et il se réalisera. »

En voici, peut-être, un avant-goût.

Source.


Partenariats public-privé pour folie scientifique

Le complot en cours pour reconcevoir l’humanité

Spartacus

24 février

Klaus Schwab a récemment fait une déclaration qui a hérissé le poil de beaucoup de monde.

« L’intelligence artificielle, mais pas seulement l’intelligence artificielle, mais aussi le metaverse, les technologies de l’espace proche, et je pourrais en citer beaucoup d’autres – la biologie synthétique. Notre vie dans dix ans sera complètement différente, très impactée, et celui qui maîtrisera ces technologies sera, d’une certaine manière, le maître du monde ».

Le problème, c’est qu’il n’a pas tort. Ça énerve tout le monde d’entendre parler de « maître du monde », parce qu’on imagine qu’il s’agit d’une menace en l’air, d’une simple fanfaronnade de mégalomane. Ce n’est certainement pas le cas. La raison pour laquelle le public ne se rend pas compte du potentiel de cette technologie est, d’une part, qu’il n’est pas affublé d’une imagination débordante, d’autre part, qu’il n’est pas familier de la pensée holistique en matière de systèmes et, enfin, que la biologie synthétique n’a quasiment bénéficié d’aucune couverture médiatique, car si c’était le cas, les gens seraient à juste titre en proie à une crise de panique.

Je vais vous poser une question qui vous semblera peut-être un peu étrange. Qu’est-ce qu’un organe interne? La réponse classique est quelque chose comme: un tissu spécialisé dans le corps qui remplit une fonction spécifique. Et si je vous disais qu’un organe interne peut être ce que l’on veut qu’il soit?

RSC – Un morphospace pour les organes synthétiques et les organoïdes: le possible et le présent

Les travaux en biologie évolutive du développement ont permis de comprendre comment les organes se développent et pourquoi l’évolution a sélectionné certaines structures plutôt que d’autres. Ces progrès dans la compréhension de l’organogenèse, ainsi que les techniques les plus récentes de cultures organotypiques, de bioprinting de tissus et de biologie synthétique, fournissent les outils nécessaires pour hacker les contraintes physiques et génétiques dans le développement des organes, ouvrant ainsi de nouvelles voies de recherche sous la forme d’environnements intégralement construits ou simplement modifiés. Nous proposons ici un cadre unificateur qui relie le concept de morphospace (c’est-à-dire l’espace des structures possibles) à la biologie synthétique et à l’ingénierie tissulaire. Nous visons une synthèse qui intègre notre compréhension des contraintes évolutives et architecturales et qui peut être utilisée comme guide pour explorer des principes de conception alternatifs afin de construire des organes artificiels et des organoïdes. Nous présentons un morphospace tridimensionnel incorporant trois caractéristiques clés associées à la complexité des organes et des organoïdes. Les axes de cet espace comprennent le degré de complexité introduit par les mécanismes de développement requis pour construire la structure, son potentiel de stockage et de réaction à l’information et l’état physique sous-jacent. Nous suggérons qu’une grande partie de cet espace est vide, et que ce vide pourrait offrir des indices sur d’autres façons de concevoir et même d’inventer de nouveaux organes.

Et si les organes que l’on trouve chez les humains et les animaux – reins, rate, foie, cœur, cerveau, etc. – ne représentaient pas toutes les configurations possibles de cellules, mais seulement celles étroitement définies et sélectionnées par l’évolution? Et s’il existait une immense zone vierge encore inexplorée qui pourrait abriter, par exemple, des tissus musculaires intelligents remplis de neurones, ou un foie et un rein tout-en-un (foirein?) juste sous la peau, qui éliminerait les toxines filtrées par la transpiration? Et si nous pouvions fabriquer de toutes pièces des organes entièrement nouveaux, inédits dans la nature, aux fonctions totalement nouvelles? Et si on pouvait avoir de petits cerveaux implantés dans chaque articulation du corps, qui donneraient aux bras et aux jambes un esprit propre, comme un genre de pieuvre?

La science-fiction a déjà souvent exploré cette possibilité. Dans Warhammer 40 000, les Space Marines, surhumains et hautement augmentés, se voient implanter de nombreux organes fabriqués de toutes pièces, et si vous avez déjà lu The Windup Girl de Bacigalupi ou Blood Music du regretté Greg Bear, vous savez très bien à quel point ce genre de choses peut devenir bizarre. Le problème, c’est que ce genre de choses relève de moins en moins du domaine de la science-fiction et qu’il n’existe pratiquement aucun cadre éthique permettant de se prémunir contre des abus effroyables.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres des possibilités offertes par la biologie synthétique. Il est également possible de concevoir des enzymes entièrement nouvelles, d’insérer les gènes qui les codent dans des bactéries et de les utiliser comme réactifs pour produire des composés entièrement nouveaux.

Toujours pas convaincu? Si vous allez sur le site web du gouvernement du Canada, là maintenant, voici l’un des articles qu’ils ont mis en ligne. Je vous recommande de l’archiver.

Horizons politiques Canada – Explorer la convergence biodigitale

Je me réveille avec la lumière du soleil et l’air salé de la mer Adriatique. Je n’habite pas près de la Méditerranée, mais mon IA, qui est aussi mon conseiller en santé, m’a prescrit une qualité d’air, une odeur et une intensité solaire spécifiques pour gérer mes niveaux d’énergie le matin, et a programmé ma chambre à coucher pour imiter ce climat.

Les draps de lit frais cultivés dans mon immeuble à partir de champignons qui se régénèrent sont meilleurs que je ne l’imaginais; je me sens reposé et prêt à affronter la journée. Je dois vérifier quelques points avant de me lever. J’envoie un message à mon cerveau pour qu’il ouvre l’application qui contrôle mon taux d’insuline et s’assure que mon pancréas est soutenu de manière optimale. Je n’imagine pas m’injecter avec des aiguilles comme le faisait ma mère lorsqu’elle était enfant. Aujourd’hui, c’est une greffe de microbes qui s’ajuste automatiquement et fait un rapport sur mes niveaux.

Tout semble aller bien, alors je consulte l’interface numérique de mon cerveau pour lire les données du rêve qui ont été enregistrées et traitées en temps réel la nuit dernière. Mon application thérapeutique analyse les réponses émotionnelles que j’ai exprimées pendant mon sommeil. Elle me suggère de prendre le temps d’aller dans la nature cette semaine pour réfléchir à mon rêve récurrent où je suis piégé dans une boîte et renforcer l’activité neuronale utile de mon subconscient. Mon IA me recommande une « journée en forêt ». Je réponds « d’accord », et mon IA et mon implant neuronal font le reste.

J’ai abordé ce sujet dans le dernier Spartacast, mais je ne pense pas avoir vraiment réussi à faire passer le message. Les biotechnologies et les technologies de l’information sont complètement imbriquées, et ce depuis des décennies. Quelqu’un se souvient-il de Folding@home, où les gens utilisaient leur PlayStation pour apporter de la puissance de traitement à un réseau de superordinateurs distribués?

C’était en 2007, et le logiciel client lui-même existe depuis 2000. Aujourd’hui, tout se fait sur ordinateur. L’idée derrière les vaccins ARNm est essentiellement de numériser les vaccins en les réduisant à des séquences de gènes synthétiques et en utilisant des cellules humaines comme bioréacteurs pour fabriquer la protéine réelle, en sautant tout un tas d’étapes de fabrication.

D’accord, il y a CRISPR. Il y a les DREADD. Il y a les nanotransducteurs. Il est possible de créer des amyloïdes artificiels, comme les semi-conducteurs amyloïdes d’Ehud Gazit. Il y a même plus que cela. Un de mes amis sur Twitter, C.M. (qui se fait actuellement appeler @CRISPR_Cas69), m’a signalé un article sur la mise en œuvre d’une architecture de von Neumann complète au sein de nanoparticules lipidiques seules:

Science Advances – Architecture informatique basée sur les nanoparticules pour les réseaux neuronaux de nanoparticules

L’absence d’une architecture informatique évolutive basée sur les nanoparticules limite considérablement le potentiel et l’utilisation des nanoparticules pour la manipulation et le traitement de l’information à l’aide de schémas informatiques moléculaires. Inspirés par l’architecture de von Neumann (AVN) [NdT. voir sur Wiki], dans laquelle de multiples programmes peuvent être exploités sans restructurer l’ordinateur, nous avons réalisé l’AVN à base de nanoparticules (AVNN) sur une puce lipidique pour des exécutions multiples d’opérations logiques moléculaires arbitraires dans une seule puce sans refabrication. Dans ce système, les nanoparticules sur une puce lipidique remplissent la fonction de matériel comprenant la mémoire, des processeurs et des unités de sortie, et les brins d’ADN sont utilisés comme logiciel pour fournir des instructions moléculaires permettant de programmer facilement des circuits logiques. L’AVNN permet à un groupe de nanoparticules de former un réseau neuronal feed-forward, un perceptron, qui met en œuvre des opérations logiques booléennes fonctionnellement complètes, et fournit une architecture informatique et un circuit imprimé programmables, réinitialisables et évolutifs pour former des réseaux neuronaux de nanoparticules et prendre des décisions logiques.

Que se passerait-il si nous intégrions toutes ces idées disparates dans une plateforme unique? Que pourrions-nous créer? Pourrions-nous injecter à quelqu’un une substance qui génère des tissus intelligents manipulés à distance dans le corps d’une personne? Pensez-y. Imaginons que nous utilisions de l’ARNm pour produire des facteurs de Yamanaka dans les cellules d’une personne afin de les transformer en cellules souches in vivo, puis que nous épissions de nouveaux gènes dans ces cellules afin de générer une lignée cellulaire synthétique entièrement nouvelle, dotée de fonctionnalités inédites. Ensuite, imaginons que ces collections de cellules soient amenées à effectuer des tâches spécifiques en manipulant leur potentiel membranaire à l’aide de nanotransducteurs ou en utilisant la chimiogénétique. Et si ces cellules migraient dans tout le corps, se divisaient et formaient des colonies, comme un organisme symbiotique, tout en échappant au système immunitaire en émettant des signaux identiques à ceux des cellules humaines? Et si ces cellules pouvaient être amenées à sécréter des neurotransmetteurs ou des hormones dans l’espace extracellulaire pour manipuler les fonctions des cellules normales du sujet? Et si elles pouvaient être utilisées pour construire des échafaudages tissulaires autour des organes existants du sujet et manipuler ou contrôler leur fonction, grâce au remodelage de la matrice extracellulaire?

Il ne s’agit là que de quelques exemples hypothétiques. Il existe de nombreuses autres possibilités de mise en œuvre, y compris l’utilisation de l’ingénierie tissulaire pour fabriquer des organes « cybernétiques » entièrement nouveaux, imprimés en 3D [NdT. ce qui est triomphalement annoncé par le FEM]. À l’avenir, les soldats pourraient se passer de porter un masque à gaz. Pourquoi se donner cette peine, si on leur a implanté un organe qui sécrète instantanément de l’atropine dès qu’ils sentent une bouffée de VX, ou si leurs récepteurs d’acétylcholine ont été complètement modifiés pour résister à la fixation des organophosphorés? Et si les officiers de renseignement avaient tous un QI de 200 et une mémoire parfaite parce que leur dentelle neuronale [NdT. voir ici] relie leurs cerveaux à des cerveaux imprimés baignant dans des cuves, formant un véritable esprit de ruche?

C’est ce genre de questions, et bien d’autres encore, que se posent les principaux groupes de réflexion militaire aux États-Unis, en Russie et en Chine. Personne ne veut perdre l’effet de surprise stratégique en étant le seul pays à ne pas avoir fabriqué à temps des surhommes pour la Troisième Guerre mondiale. La DARPA sait que les pratiques de la Chine sont extrêmement douteuses en matière d’éthique et qu’il est probable qu’elle se livre à des expérimentations humaines en coulisse. Cela incite nos propres dirigeants à faire de même (et c’est effectivement ce qu’ils font).

Ce ne sont pas là les seules possibilités qu’offre la biologie synthétique. Assassiner sans possibilité d’attribution, débiliter des personnes spécifiques en provoquant des problèmes de santé chroniques, détruire l’agriculture ennemie avec de nouveaux pathogènes végétaux, fabriquer des virus et des bactéries de toutes pièces pour produire des armes biologiques hyperlétales, obtenir l’obéissance et la docilité des gens en modifiant l’équilibre des androgènes et des neurotransmetteurs dans leur corps afin d’atténuer leur agressivité et leur désir de récompense, et la liste est encore longue.

Lorsque Klaus Schwab affirme que ceux qui maîtrisent ces technologies maîtriseront le monde, en fait, il sous-estime la situation. Avec ces technologies, il est possible de reconfigurer toute une espèce – y compris les humains – pour en faire quelque chose de complètement différent.

Je ne saurais trop insister sur ce point. La biologie synthétique et les neurotechnologies doivent faire l’objet d’un débat public dès maintenant, et des politiques doivent être adoptées pour définir strictement des limites internationales et contraignantes à leur utilisation. Dans le cas contraire, les êtres humains de demain seront inévitablement réduits à des produits artificiels.

Les personnes qui se cachent derrière tout cela sont des anti-personnalistes. Ils ne voient aucune valeur dans la personne en tant que telle, la personne elle-même. Seul le bien collectif compte pour eux.

Stanford Encyclopedia of Philosophy – Personnalisme

Les personnalistes considèrent la personne (ou « personnalité ») comme la notion fondamentale, celle qui donne un sens à toute la réalité et en constitue la valeur suprême. La personnalité est porteuse d’une dignité inviolable qui mérite un respect inconditionnel. Pour l’essentiel, le personnalisme n’est pas une philosophie théorique de la personne. Bien qu’il défende une compréhension théorique unique de la personne, cette compréhension est en elle-même de nature à soutenir la priorité de la philosophie pratique ou morale, tandis que, dans le même temps, l’expérience morale de la personne est de nature à déterminer de manière décisive la compréhension théorique. Pour les personnalistes, une personne combine subjectivité et objectivité, activité causale et réceptivité, unicité et relation, identité et créativité. Soulignant la nature morale de la personne, ou la personne en tant que sujet et objet d’une activité libre, le personnalisme tend à se concentrer sur l’action pratique et morale et sur les questions éthiques.

Les agents de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) voient les êtres humains comme des êtres avides de ressources, tribaux et agressifs. En somme, une espèce nuisible envahissante. Il suffirait qu’un groupe de bioéthiciens décide: « Mince, la civilisation gagnerait à ce qu’on élimine de l’être humain sa capacité à commettre des crimes, son comportement agressif, son sectarisme et son fanatisme ».

Puis, sans qu’on s’en rende compte, un jour, les gens font la queue pour recevoir leurs « vaccins » et, des années plus tard, ils commencent à avoir des enfants qui tiennent plus de la fourmi charpentière que de l’être humain, totalement incapables de devenir une personne, de vivre l’expérience intrinsèquement bénéfique de devenir un homme ou une femme.

Tout le monde pense encore que le problème se résume à un virus ou à un vaccin. Ce n’est pas le cas. C’est beaucoup, beaucoup plus que ça qui est en jeu. Bien plus que ce que la plupart des gens peuvent imaginer.

-Spartacus

Drogues et démons.

J’ai passé pas mal de temps à répondre à un auteur sur Substack, en fait celui qui a écrit les deux derniers articles (un, deux) que j’ai traduits. Je lui citais cet article sur C.S. Lewis – vous pouvez le (re-)lire – qui décrivait assez bien à l’époque comment les enjeux du progrès exigeraient tôt ou tard (c’est-à-dire maintenant) la destruction de ce qui fait l’humanité.

Comme je lis beaucoup et publie parfois les commentaires d’autres personnes, je vous inflige les miens, pour une fois, qui serviront d’article du jour.

J’ai inclus les commentaires en version originale, juste pour faire le malin.


Traduction

[…] Oui, l’initiative « Nouvelle Route de la Soie » est un vaste sujet à couvrir, en effet. Comme pour tout autre sujet, sa compréhension est vraiment une question d’angle. Personnellement, je la vois comme un indicateur clair de qui sera mis à la tête du prochain empire colonial.

Vous semblez consulter plusieurs sources différentes – d’ailleurs les mêmes que moi (par exemple, Iain Davis et Riley Waggaman) – ce qui est toujours une bonne idée. Je pense que tous ont quelque chose d’intéressant à dire, jusqu’à ce que ça soit le contraire, parce qu’ils sont soit dépassés, soit à la solde de quelqu’un. Matthew Ehret, que j’ai aidé pour une chose ou deux par le passé (c’est en fait un type assez sympathique), est un cas d’étude dans ce domaine, très astucieux et pertinent en ce qui concerne l’Occident, absolument pas fiable en ce qui concerne la Russie et la Chine.

Ma conclusion présente sur la situation actuelle est que C. S. Lewis était assez proche de la vérité quand il a écrit « L’abolition de l’homme » (un très bon article à lire à ce sujet : https://evolutionnews.org/2020/08/why-c-s-lewis-wrote-the-abolition-of-man/, que j’ai utilisé sur mon blog). Pour parler franchement, ils nous ont donné beaucoup trop d’outils que nous aurions pu utiliser à notre avantage, ce que, malheureusement, nous n’avons pas fait. Nous aurions pu orienter notre navire vers une plus grande autonomie personnelle, notamment en matière d’énergie et de technologie, mais nous nous sommes endormis à la barre et sommes devenus complaisants. Maintenant, ils prévoient de tout nous confisquer, à l’exception de quelques machins, dont l’utilisation sera sévèrement contrôlée et conditionnée (pensez aux MNBC), ce qui leur permettra de conserver leur place tout en haut de la chaîne alimentaire – littéralement. Leur mode opératoire a toujours été de maintenir le statu quo en freinant l’évolution naturelle de la société vers plus de liberté. Je pense que notre mode de vie confortable et la très grande efficacité de ce que nous utilisons au quotidien – ce qu’ils ne peuvent pas tolérer – ont conduit à un retour de flamme très violent (la Troisième Guerre mondiale, comme vous dites). À l’ère des puces de 4 nanomètres, nous voilà confrontés à un retour avant l’époque où le feu et le bétail permirent à l’humanité de prospérer – maintenant, c’est éoliennes et grillons pour tous. Ce mouvement de yo-yo, on peut l’observer tout au long de l’Histoire.

Au départ, je visais un simple échange d’idées, mais je réalise maintenant que j’ai écrit un synopsis pour mon prochain article 🙂

Skidmark, 22 février

Ok, jusque là tout va bien. Puis l’auteur me répond au sujet de C.S. Lewis – qui croyait à l’existence de démons – et se lance ensuite dans un exposé sur le fait que ce genre de découvertes est possible par la modification de la conscience qu’induit l’usage de la DMT.

Vous présentez ici beaucoup de réflexions intéressantes. Je pense que nous avons des vues similaires. Il est intéressant que vous mentionniez C.S. Lewis… J’ai lu les Lettres de Screwtape dernièrement et je pense qu’il y a des éclairs de brillance, bien que Lewis soit beaucoup trop conservateur à mon goût… (mais c’est le type de conservatisme que je respecte – fondé sur des principes, sur la morale, sur un amour authentique envers notre prochain, ce qui est, je pense, ce que le christianisme est censé être).

Je pense qu’il est intéressant de noter que Lewis croyait littéralement aux démons. Y a-t-il eu, depuis Lewis, un penseur européen important qui a littéralement cru à la réalité des démons?

Je suppose que je fais partie de la première génération d’intellectuels de la tradition intellectuelle occidentale à croire en l’existence d’êtres sentients qui ne sont pas humains. En réalité, je suppose que Terrence McKenna a donné le coup d’envoi de toute cette tendance avec son idée de Renaissance Archaïque.

Richards Tarnas a écrit Cosmos and Psyche, qui est une apologie de l’astrologie destinée à convaincre les sceptiques intellectuels occidentaux qu’il y a quelque chose de valable dans les idées que la culture ancienne nous a léguées… Mais je ne crois pas qu’il aille jusqu’à suggérer que des êtres magiques invisibles existent littéralement et sont aussi réels que les êtres humains. Mais le fait est que beaucoup, beaucoup de gens ont eu des expériences avec des êtres hyper-réels alors qu’ils étaient sous l’emprise de la DMT. […]

Mais vraiment, comment pourrait-on prendre au sérieux un microbiologiste qui refuse de regarder dans un microscope? Si on est intéressé à comprendre la conscience, on doit utiliser les outils disponibles pour changer la conscience. Cela ne se limite en aucun cas aux drogues psychédéliques, mais elles constituent un moyen sûr et efficace d’étudier son propre esprit, et si on ne sait rien de son propre esprit, on ne sait pas la moindre chose sur la vie, l’univers et le reste.

Maintenant, l’opinion par défaut parmi les matérialistes laïques formés à l’université que le seul type d’intelligence approchant le génie des êtres humains serait les extraterrestres. Le matérialisme permet l’existence possible d’êtres hyper-intelligents, dotés peut-être de pouvoirs semblables à ceux de Dieu (rendus possibles par leur technologie avancée). Ou peut-être que les ordinateurs pourraient devenir intelligents, quoi que cela signifie. Mais des êtres invisibles qui apparaissent aux gens dans des visions? Ce n’est pas acceptable.

Mais le fait est que si un chercheur qui étudie la conscience refuse de fumer du DMT, comme Richard Dawkins l’a apparemment fait lorsque Graham Hancock l’a mis au défi de le faire, il révèle qu’il n’est pas assez curieux du sujet qu’il a à traiter.

Donc, le fait est qu’il y a tout un tas de gens qui ont fumé du DMT et ont rencontré différents types d’entités. On peut même aller sur les forums de DMT Nexus et trouver des rapports de voyage dans lesquels les gens décrivent les différentes ¨espèces¨ ou ¨catégories¨ d’entités qui existent. La récurrence avec laquelle des entités similaires apparaissent à différentes personnes de différents milieux culturels me suggère que l’explication la plus probable est que ces êtres sont réels, ou du moins aussi réels que nous le sommes.

Sérieusement, j’encourage le lecteur à aller voir DMT Nexus, en particulier le lexique de l’hyperespace, qu’on peut trouver ici: https://wiki.dmt-nexus.me/Hyperspace_lexicon.

En fin de compte, je crois que la réalité est une illusion et que la seule chose dont nous pouvons parler honnêtement sont les perceptions de nos propres systèmes nerveux. Je suis donc un peu réticent à parler de la réalité des choses.

Quoi qu’il en soit, merci d’avoir mentionné C.S. Lewis. Je sais que vous ne l’avez mentionné qu’en passant, mais j’avais quelque chose sur lui et vous m’avez donné l’impulsion pour l’écrire. Je ne manquerai pas de lire votre article sur lui prochainement.

NEVERMORE MEDIA, 23 février

Le genre de sujet sur lequel il vaut vraiment mieux ne pas me lancer… Je ne garantis pas non plus que tout le monde aimera ma réponse.

Ok, je suis à peu près certain que je vais être beaucoup trop conservateur à votre goût. C’est généralement le cas.

Donc, C. S. Lewis croyait réellement aux démons. Je ne le savais pas, je ne l’ai jamais lu – j’ai juste republié l’article dont j’ai donné le lien. Quant à la réalité des démons, j’ai ma propre théorie, issue de mon expérience personnelle, que j’aborderai dans une minute.

Vous mentionnez souvent le DMT. Chose intéressante, j’ai lu quelque part que le fait qu’il ait été utilisé par des peuples tribaux pour ses effets hallucinogènes est une pure fiction, qui fait partie d’une plus vaste opération psychologique. Apparemment, ces tribus ne l’ont utilisé que pour ses propriétés médicinales, en cas d’affections intestinales, rien de plus. L’utilisation « traditionnelle » de l’ayahuasca est un mythe complet, qui a prospéré avec l’avènement du tourisme de la drogue en Amérique du Sud, tout comme son utilisation dans les rituels chamaniques, une autre légende tenace. Je suis enclin à le croire puisque 99% de ce que l’on nous présente comme une Histoire légitime, y compris l’Histoire récente ou actuelle, est une pure supercherie, entretenue par des agents du renseignement tels que Castaneda et ses semblables (sans oublier Sting), afin de détourner tout le monde du bon sens le plus élémentaire, plus connu sous le nom de réalité.

Donc non, je ne considère pas la réalité comme une « illusion », bien au contraire. Si on s’engage dans cette voie, on aboutit au solipsisme, une façon polie de dire complètement cinglé. À propos, il en va de même pour le dernier dogme « gauchiste » – ou woke – qui nous dit que l’homme est une fin en soi et que les lois naturelles n’existent pas – vous savez, le feu ne brûle pas et il n’y a ni hommes ni femmes. Tout ça fait partie de la même opération, qui dure depuis plusieurs décennies. Cette notion de relativisme absolu (ou quelque chose comme ça) a été l’axe central de toutes sortes de programmes de contrôle mental en cours au XXe siècle – vous savez lesquels. Les personnages visqueux que vous mentionnez, Richards Tarnas de Harvard, Terrence McKenna de Berkley – plus d’autres comme Ken Kesey, Hunter Thompson et bien sûr Timothy Leary, qui l’a même admis – ont déjà été pour la plupart démasqués comme agents, employés dans des programmes du renseignement (lecture utile ici : http://mileswmathis.com/kesey.pdf). Pas la peine d’en dire plus sur Graham Hancock, le chouchou de Netflix (CIA). Autre lecture intéressante, à propos de Richard Dawkins: http://mileswmathis.com/atheism2.pdf (oui, je lis beaucoup Miles et j’en traduis même une partie), aucun mot que je connais ne pouvant même effleurer l’ampleur du mépris que m’inspire cette épave.

Ces projets ont étudié de manière assez approfondie les propriétés de « reprogrammation » des drogues et ont employé les individus susmentionnés, et bien d’autres, en tant que promoteurs de drogues auprès des jeunes générations, pendant que Big Pharma faisait de même auprès de leurs parents. Nous savons tous comment le LSD a été utilisé pour écraser le mouvement hippie, mais il en va de même pour la marijuana – je me souviens de Romain Bouteille, un artiste français, se souvenant de la « révolution » de mai 68, expliquant comment la dissidence (de toutes façons fabriquée de toutes pièces) a été essentiellement stoppée dans son élan par une nouvelle variété de marijuana sortie de nulle part – c’est-à-dire du renseignement. Aujourd’hui, bien sûr, tout ça s’entremêle et se chevauche, les enfants étant mis sous drogues dures (Adderall, notamment) sans raison valable dès leur prime enfance tandis que leurs parents consomment des montagnes de cocaïne, Fentanyl et autres. Ou se font prescrire des médicaments psychoactifs par un psychologue à qui ils parlent sur leur smartphone en utilisant une application de télépsychiatrie – je ne plaisante pas.

Passons maintenant à la question des démons. On ne voit pas vraiment de « démons » quand on est sous l’emprise de drogues. En passant, je ne crois pas qu’il existe d’êtres sentients qui ne soient pas humains. Je ne crois pas non plus que tous les humains soient pleinement sentients, ce que j’expliquerai plus loin. Aucune drogue, quelle qu’elle soit, n’ajoute quoi que ce soit à la conscience, elle ne peut que lui enlever quelque chose – « augmenter » est un terme impropre. Je ne pense pas non plus qu’elles y changent quoi que ce soit, elles ne font que la rétrécir, ce qui n’est pas une bonne chose. J’ai beaucoup lu sur ce qu’est réellement l’esprit, sur son origine (indice: ce n’est pas le cerveau lui-même) et sur la façon dont les connexions fonctionnent dans le cerveau – on ne fait pas pousser des neurones supplémentaires ou on ne crée pas de nouvelles connexions quand on est défoncé, on se contente d’activer ou de désactiver celles que l’on a et on finit par faire un cauchemar éveillé. Le fait que de nombreuses personnes fassent le même type de cauchemar n’est pas plus concluant quant à la réalité de ce dernier que le fait que les personnes qui vivent une expérience de mort imminente voient toutes la même chose. À toutes fins utiles, ces dernières ne sont pas mortes, leur cerveau manque simplement d’oxygène. Elles ne voient pas un aperçu du Paradis, de Dieu ou de quoi que ce soit d’autre. Je pense que quelque chose dans le cerveau se met en marche, un genre de mécanisme tampon. Certains disent que la glande pinéale se met à produire de la DMT, ce qui nous ramène à mon point de départ. Bon, on pourrait argumenter que puisque le cerveau est censé être un genre de récepteur d’ondes, il pourrait capter un signal inhabituel dans certaines conditions. Je n’ai rien pour prouver ou réfuter cette hypothèse. Encore une fois, compte tenu du constant tsunami de conneries qui nous est servi en guise de science de nos jours, j’en doute fort.

Quelles sont donc ces choses que l’on appelle des démons? Il faut avant tout accepter l’idée que la vie est essentiellement une âme dans un corps physique – y compris pour les animaux. Ensuite, que l’âme a besoin de rester intacte autant que le corps physique, et j’aborderai cette question dans un instant. Quelqu’un a dit que la mort survient lorsque l’âme ne peut plus rester dans le corps et je crois que c’est vrai. Et je crois que la folie n’est rien d’autre qu’un moyen pour l’âme de faire face à des événements insupportables afin de sauver la connexion un peu plus longtemps. C’est ce que j’ai vu arriver à de nombreuses personnes âgées au cours de ma vie. C’est aussi ce que j’ai vu arriver à une personne sur deux au cours des trois dernières années, lorsque quatre milliards de personnes ont fait n’importe quoi pour éviter d’envisager le fait que d’autres puissent vouloir les tuer. Ils n’y connaissaient pas grand chose question démons, apparemment.

Eh bien, il se trouve que je suis peut-être une autorité en la matière, puisque presque tout le monde dans ma famille en est un, ce que je vais expliquer. Alors que je me suis battu pendant de nombreuses années pour me préserver de leur influence, j’en suis venu à comprendre que si on blesse ou compromet son âme assez longtemps, une partie de celle-ci meurt purement et simplement pour ne plus jamais revenir, ce qui laisse la place à quelque chose d’autre. Je crois que c’est exactement ce qui est arrivé à cette bande de connards. Je n’ai aucune idée de ce qu’est ce quelque chose, mais je sais qu’il émet une très mauvaise vibration, que je repère à un kilomètre de distance – ce que peuvent aussi faire mon chien et les jeunes enfants. On m’a raconté des récits à propos des couleurs que les enfants perçoivent autour des gens et ce sont ces mêmes enfants qui me les ont racontés. On devrait toujours prendre les enfants et les animaux très au sérieux. Ils sont très difficiles à duper, comme le savent la plupart des acteurs. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les enfants en particulier sont dans le collimateur en ce moment, plus que pour un quelconque mobile de surpopulation à la mords-moi-l’noeud. Les Schwab, Fauci, Gates et Wolensky de ce monde ont encore besoin d’un mince vernis de légitimité. Peut-être veulent-ils éviter qu’on les voie effrayer les enfants ou faire aboyer et grogner les chiens. Comme je l’ai dit plus tôt, ce n’est pas quand on est défoncé qu’on voit des démons. On les voit quand notre perception est parfaitement ajustée.

Mon conseil non sollicité est le suivant: avant tout, il faut se tenir à l’écart de toute sorte de drogue psychotrope – et je dis bien toute. Pas seulement parce qu’elles sont utilisées comme armes par la CIA, mais parce que tout ce dont elles sont capables, c’est de nous isoler du flux constant de la réalité, de la Nature principalement, dont notre esprit et notre corps ont besoin pour rester sains et florissants – quelque chose que les élites aimeraient beaucoup nous confisquer, d’ailleurs. Il faut également être particulièrement prudent quant aux effets à long terme des drogues, dont il faut beaucoup de temps pour guérir. Et je ne parle pas de dommages physiques, je parle de dommages à l’âme elle-même. À tel point que, si on consomme n’importe quel type de drogue en quantité suffisante, je pense qu’il faut probablement plus d’une vie pour s’en remettre. Et si on est vraiment malchanceux, on risque de rejoindre les rangs des âmes gravement endommagées. Vous savez probablement que bon nombre de patients schizophrènes suite à un traumatisme voient des démons en permanence. Quelle coïncidence.

Maintenant, juste pour être clair, je ne parle pas seulement des drogues psychédéliques, bien qu’elles soient les plus destructrices. Je parle de petites choses comme le cannabis ou l’alcool. Et je ne parle pas non plus de descendre une bouteille de whisky ou de vodka avant midi, je parle de quantités infimes de vin, de bière, de cidre, etc. Je parle d’un demi-verre par an. Il n’existe pas de quantité sûre et certainement pas de rapport risque/bénéfice, dans tous les cas. Vous ne le croirez peut-être pas maintenant, mais ça devient clair comme de l’eau de roche une fois qu’on en est sorti.

Quoi qu’il en soit, je ne conçois même pas pourquoi quelqu’un voudrait modifier sa perception alors qu’il est déjà assez difficile d’assimiler quoi que ce soit dans un état « normal ». Alors peut-être que c’est là tout le problème. Peut-être que certaines personnes ne veulent tout simplement pas accepter la réalité telle qu’elle est. Tant pis pour eux.

Si vous le permettez, je vais illustrer ce dernier point par un exemple tiré d’un autre sujet. J’ai eu cette conversation à propos de la télévision (un appareil strictement interdit dans mon foyer) à une occasion:

  • « Pourquoi tu n’as pas la télévision? »
  • « Tu en as une? »
  • « Ben, oui. »
  • « Tu l’as déjà regardée? »
  • « Évidemment. »
  • « Et tu le regarderais encore? »
  • « Bien sûr. »
  • « Alors désolé, je ne peux pas répondre à ta question et je ne peux rien faire pour toi. »

Mon propos est que le problème n’est pas un quelconque risque d’effet secondaire. Le problème est que les drogues, tout comme la télévision – et les smartphones, d’ailleurs – fonctionnent. C’est là leur véritable danger intrinsèque. J’ai la conviction plutôt impopulaire que les drogues ont fait dérailler des civilisations entières dès leur apparition, qu’elles sont la principale raison, ou au minimum le symptôme, pour laquelle nous sommes dans une impasse depuis lors, et que les cultures où les drogues sont tolérées – pour ne pas dire enracinées – sont condamnées. À présent que nous disposons de tant de moyens différents pour échapper à la réalité, et que d’autres arrivent à grands pas – les bidules high-tech de contrôle du cerveau – je crains que cette civilisation ne soit déjà foutue. Pas en danger, pas mourante: morte. Elle a vomi trop de mensonges pour son propre bien, au point de ne plus rien savoir faire d’autre, et trop de gens les ont crus. Bien que je la déteste profondément depuis toujours, j’ai essayé de me battre pour elle ces trois dernières années, sans grand succès. Si vous voulez savoir, je ne l’ai fait que pour les enfants.

Vous ne voudrez peut-être pas accepter tout ça, et ça me va. Je comprends qu’on puisse penser que les choses n’ont pas l’air si terribles. Je peux me tromper. Je ne peux pas non plus le prouver. Il n’y a pas de « groupe de contrôle », n’est-ce pas? Juste des civilisations mortes qui pavent le chemin de l’Histoire, et personne ne peut dire exactement pourquoi.

Skidmark, 26 février

Texte original

You’re very welcome and thank you, too. Yup, the Belt and Road Initiative is a big fish to fry, indeed. As for every other topic, understanding it is really a matter of angle. I personally see it as a clear indicator of who will be put in charge of the next colonial empire.

You seem to go to several different sources – incidentally the same ones I go to (e.g. Iain Davis and Riley Waggaman) – which is always a good idea. My take is, they all have something interesting to say until they don’t, because they’re either out of their depth or on someone’s payroll. Matthew Ehret, whom I helped with one thing or two in the past (he’s actually quite a nice guy), is a case study for that, very astute and on point about the West, completely unreliable about Russia and China.

My present conclusion about the current state of affairs is that C. S. Lewis was pretty close to the mark when he wrote « The abolition of Man » (a very good article to read about that: https://evolutionnews.org/2020/08/why-c-s-lewis-wrote-the-abolition-of-man/, that I used on my blog). To put it bluntly, they gave us entirely too many tools that could have been potentially used to our advantage, and, sadly, weren’t. We could have steered the boat towards more personal autonomy – especially energy- and technology-wise – but then we fell asleep at the wheel and became complacent. Now they’re planning to take it all away bar a few, which usage thereof will be severely monitored and conditional (think CBDC), in order for them to remain at the top of the foodchain – quite literaly. Their MO has always been maintaining the status quo by reining in the natural evolution of society towards freedom. I believe our comfortable way of life and the very high efficiency of our daily life appliances – they can’t have that – entailed a very violent blowback (WWIII, as you put it). In the age of 4 nanometer chips, we’re facing going back to a time before fire and livestock helped humanity prosper – now it’s windmills and crickets for all. You can see that yo-yoing all throughout History.

I initially meant a simple exchange of ideas but now I realize I’ve written a synopsis for my next article 🙂

Looking forward to reading more from you.

Skidmark, Feb 22

You have a lot of interesting thoughts here. I think that we have similar views. Interesting that you mention C.S. Lewis… I´ve been reading the Screwtape Letters lately and I think that it has flashes of brilliance, although Lewis is far too conservative for my tastes… (but it´s the type of conservatism that I respect – principled, moral, based on genuine lovingkindness towards our fellow man, which is what I think Christianity is supposed to be all about.)

I think that it´s interesting to note that Lewis literally did believe in demons. Has there been an important European thinker since Lewis who literally believed in the reality of demons?

I guess that I am part of the first generation of intellectuals in the Western intellectual tradition to believe in the existence of sentient beings who are not human. Really, I suppose that Terrence McKenna kicked off this whole tendency with his idea of the Archaic Revival.

Richards Tarnas wrote Cosmos and Psyche, which is an apology for astrology intend to convince Western intellectual skeptics that there is something of value in the ideas that ancient culture have bestown upon us… But I don´t believe that he goes so far as to suggest that invisible magical beings literally exist and are as real as human beings are. But the fact of the matter that many, many people have had experiences with hyper-real-seeming beings while high on DMT. Now, of course the skeptic

But really, how seriously would you take a microbiologist who refused to look into a microscope? If you are interested in understanding consciousness, you will use the tools that are available for consciousness change. This is by no means limited to psychedelics, but they are a safe and effective way to study one´s own mind, and if you don´t know anything about your own mind, you don´t know the first thing about life, the universe, and everything.

Now, the default opinion amongst university-educated secular materialists that the only type of intelligence approaching the genius of human beings would be aliens. Materialism allows for the possible existence of hyper-intelligent beings, possibly with God-like powers (made possible by their advanced technology). Or maybe computers could become intelligent, whatever that means. But invisible beings that appear to people in visions? Not allowed.

But here´s the thing – if a researcher into consciousness refuses to smoke DMT, as Richard Dawkins apparently did when Graham Hancock dared him to, he reveals that he is not curious enough about the subject he has

So, the fact of the matter is that there´s a whole hell of a lot of people who have smoked DMT and encountered different kinds of entities. You can even go over the forums at DMT Nexus and find trip reports in which people describe the different ¨species¨ or ¨categories¨ of entities that exist. The recurrence in which similar entities appear to different people of different cultural background suggests to me that the likeliest explanation is that these beings are real, or at least as real as we are.

Seriously, I encourage the reader to go check out DMT Nexus, especially the hyperspace lexicon, which you can find here: https://wiki.dmt-nexus.me/Hyperspace_lexicon.

At the end of the day, I believe that reality is an illusion and that the only thing that we can speak truthfully about are the perceptions of our own nervous systems. So I´m a little reluctant to talk about things being real.

Anyway, thanks for bringing C.S. Lewis up. I know you just mentioned him in passing, but I had something about him and you provided the impetus for writing it down. I´ll be sure to read your article about him sometime soon.

NEVERMORE MEDIA, Feb 23

Ok, I’m pretty sure I’m going to be much too conservative for your taste. I usually am.

So, C. S. Lewis actually believed in demons. I didn’t know that, never read him – just re-published the article I linked. As for the reality of demons, I have my own theory, from personal experience, which I will get into in a minute.

You mention DMT a lot. Interestingly, I’ve read somewhere that the fact it has been used by tribal people for its hallucinogic effects is a fiction, part of a bigger psyop. Apparently those tribes have only used it for its medicinal properties, in cases of gut ailments, nothing more. The « traditional » use of ayahuasca is a complete myth, that has flourished with the advent of drug tourism in South America, as is its use in shamanic rituals, another die-hard tale. I tend to believe that, since 99% of what we’re told as legitimate history, even the recent or current one, is a fabrication, carried on by intelligence assets such as Castaneda and the likes (and let’s not forget Sting), in order to derail everyone from the most basic common sense, better known as reality.

So no, I don’t consider reality as an « illusion », quite the opposite. If you go down that road, you end up in solipsism, which is a polite way to say completely bonkers. By the way, same goes for the latest « leftist » – or woke – dogma, which tells us that man is an end within itself and that there are no such things as natural laws – you know, fire does not burn and there are no men or women. All part of the same decades-old op. That notion of absolute relativism (or something) has been the main axis of all kinds of ongoing mind control programs in the XXth century – you know the ones. The creeps you mention, Harvard’s Richards Tarnas, Berkley’s Terrence McKenna – plus others such as Ken Kesey, Hunter Thompson and of course Timothy Leary, who has even admitted as much – have been mostly outed as spooks, all working for intelligence programs (useful read here: http://mileswmathis.com/kesey.pdf). I really don’t need to say much about Netflix (CIA) darling Graham Hancock. Another interesting read, about Richard Dawkins: http://mileswmathis.com/atheism2.pdf (yes, I read a lot of Miles and even translate some of it), since no word I know can even begin to convey the magnitude of the contempt I hold that wreck into.

Those projects have studied the « reprogramming » properties of drugs quite extensively and have used the aforementioned individuals, plus many others, to act as drug pushers towards the younger generations, while Big Pharma was doing the same towards their parents. We all know how LSD was used to squash the hippie movement, but the same even goes for marijuana – I remember Romain Bouteille, a French artist, reminiscing about the May’68 « revolution », explaining how dissent (which was manufactured in the first place, anyway) was essentially stopped in its tracks with some new variety of marijuana that came out of nowhere – meaning, intelligence. Nowadays of course, all of this is all mingled and overlapping, children being put on hard drugs (Aderall, notably) for no good reason from infancy while the parents consume mountains of cocaine, Fentanyl and whatnot. Or get prescriptions for psychoactive drugs from a psychologist they talk to on their smartphones using a telepsychiatry app – I kid you not.

Now to the demon thing. You don’t actually see « demons » when you’re high on drugs. As an aside, I don’t believe there are any sentient beings who are not human. I don’t believe that all humans are fully sentient either, which I’ll explain further on. No drug whatsoever adds anything to consciousness, it can only take away from it – « enhancing » is a misnomer. I don’t think it changes anything either, it just narrows consciousness down, which is not a good thing. I’ve read extensively on what the mind really is, where it originates from (hint: not the brain itself) and the way connections work in the brain – you don’t grow extra neurons or create new connections when you’re high, you just switch on or off the ones you have and end up having a waking nightmare. The fact that many people have the same kind of nightmare is no more conclusive of anything in it being real than the fact that people who go through a near-death experience all see the same thing. For all intents and purposes, the latter are not dead, their brain is just lacking oxygen. They don’t see a glimpse of Paradise, or God, or anything even remotely related. Methinks something in the brain just kicks in, like some sort of buffer mechanism. Some say that the pineal gland switches to producing DMT, which brings us back to where I started. Now, one could argue that since the brain is supposedly a dignified wave receptor, it could pick up an unusual signal in certain conditions. I have nothing to prove or disprove that assumption. Again, considering the constant bullshit tsunami aimed at us that passes as science these days, I doubt it very much.

So what are the things they call demons? First you have to agree with the notion that life is essentially a soul within a physical body – including animals. Then, that the soul needs to remain intact as much as the physical body does, and I’ll tackle that issue in a moment. Someone said death occurs when the soul cannot stay inside the body anymore and I believe that to be true. And I believe madness is nothing more than a way for the soul to deal with unbearable events in order to save the connection for a while longer. I’ve seen that happen to many older people in my lifetime. I’ve seen it happen to every other person for the last three years, when four billion people did anything in order to not even consider the fact that others would want to kill them. They didn’t know anything about demons, apparently.

Well, it just so happens I might be an authority on the subject, since just about everyone in my family is one, and I’ll explain. While struggling for many years to steer away from their influence, I’ve come to understand that if you hurt or compromise your soul long enough, part of it simply dies and never comes back, which leaves an open space for something else to take over. I believe it is what happened to those fucking idiots. I have no idea what that something is but I know it sends a very bad vibe, one I can spot from a mile away – so can my dog and little children. I’ve heard stories about colours that children can see around people and I’ve heard it directly from them. Children and animals should always be taken very seriously. They are very hard to dupe, as most actors know. Maybe that’s one of the reason children in particular are in the crosshairs right now, more so than for any kind of overpopulation nonsensical motive. The Schwabs, Faucis, Gates and Wolenskis of this world still need a thin veneer of legitimacy. Maybe they don’t want to be seen frightening the children or making the dogs bark and snarl. As I said earlier, you don’t see demons when you’re high on drugs. You see them when your perception is perfectly tuned.

My unsolicited advice is, first and foremost you need to steer clear from any kind of mind-altering drug – and I mean any. Not just because they have been weaponized by the CIA but because all they can do anyway is cut you off from the constant stream of reality, from Nature mainly, you mind and body need to stay sane and thrive – one thing that the elites would very much like to take away from you, incidentally. You also want to be especially cautious about the long-term effects of drugs, which take a lot of time to recover from. And I’m not talking about physical damage, I’m talking about damage to your soul itself. To the point that, if you use any kind of drug in significant amount, I believe it would probably take longer than a lifetime to heal from them. And if you’re really unlucky, you might join the ranks of the badly damaged souls. You probably know that a good number of trauma-based schizophrenia patients see demons all the time. What a coincidence.

Now just to be clear, I’m not just talking about psychedelic drugs, although they are the most destructive. I’m talking about little things such as cannabis or alcohol. And I’m not talking about downing a bottle of whisky or vodka before noon either, I’m talking about minute amounts of wine, beer, cider, whatever. I’m talking about half a glass a year. There is no such thing as a safe amount and certainly no risk/benefit ratio in any case. You might not believe this but it becomes crystal clear once you’re out of it.

Anyway, I for one cannot even fathom why anyone would want to modify one’s perception when it’s already hard enough to take in anything in a « normal » state. Then maybe that’s the whole point. Maybe some people simply don’t want to take reality as it is. Their loss.

If I may, I’ll illustrate this latter point with an example taken from a different topic. I’ve had this conversation about television (an appliance that is strictly forbidden in my household) on one occasion:

  • « Why don’t you have a TV set? »
  • « Do you have one? »
  • « Well, yes. »
  • « Have you ever watched it? »
  • « Of course. »
  • « Would you watch it again? »
  • « Sure. »
  • « Then I’m sorry, I cannot answer you question and there’s nothing I can do for you. »

The point being that the issue is not some risk of side effect. The issue is that drugs, and indeed television – and smartphones, for that matter – work. That is the real danger in and unto itself. I hold the rather unpopular belief that drugs have derailed whole civilisations from the get-go, that they are the main reason, or at the very minimum the symptom, why we have been going nowhere ever since and that cultures where drugs are tolerated – to say nothing of ingrained – are doomed. Now that we have so many different ways to escape reality, and that more is on the way – the high-tech brain control thingys – I’m afraid this civilization is over. Not in danger, not dying: dead. It’s been spewing out too many lies for its own good, to the point where it cannot do anything else, and too many people believed them. Although I’ve always really hated it in the first place, I’ve tried hard to fight for it these last three years, to no significant avail. If you must know, I only did it for the children.

You might not want to accept any of that, which is fine by me. I can understand why one could think things don’t look that dire. I might be wrong. I can’t prove it, either. There is no « control group », is there? Just dead civilizations paving the way of history, and nobody can tell exactly why.

Skidmark, Feb 26

Une histoire d’oeufs embrouillée – par Modern Discontent.

Mon objectif étant de donner des infos claires et exactes, je rétracte celles que j’ai indûment publiées. Ce n’est pas forcément passionnant mais ça évitera à d’autres de tomber dans le même piège. Voici donc un nouveau démenti, cette fois de l’histoire de la protection des oeufs contre le SARS-CoV-2. Le malentendu vient de cet article de Jessica Rose, qu’elle a publié sans vérifier le contenu de l’étude elle-même – maladresse que j’ai déjà commise et démenti ici.

Modern Discontent corrige ici le tir.

Source.


Une histoire d’oeufs embrouillée

De nombreux rapports ont été publiés au sujet des œufs, la plupart semblent être des informations erronées ou des erreurs d’interprétation flagrantes.

Modern Discontent

4 février

Les États-Unis sont actuellement confrontés à une grave pénurie d’œufs, qui entraîne une flambée des prix et une limitation des quantités disponibles dans certaines régions du pays.

En réponse à cette pénurie d’œufs, il semble y avoir un déferlement soudain de rapports différents, certains suggérant que les œufs sont accusés de provoquer des caillots sanguins afin de détourner l’attention des vaccins. D’autres rapports suggèrent que le jaune d’œuf présente un avantage réel et attribuent donc la pénurie à une conspiration visant à nous rendre malades.

Il suffira de dire que toutes ces informations présentent de sérieux problèmes.

En particulier, je suis tombé sur cet article bizarre de Yahoo! (provenant à l’origine de USA Today) qui vérifiait une affirmation selon laquelle les œufs seraient responsables de tous les caillots sanguins qui se produisent:

Vérification des faits: Une fausse étude prétend relier la consommation d’œufs à la formation de caillots sanguins.

L’article note que cette affirmation provient d’un site web appelé News Punch, dans lequel l’auteur fait un commentaire selon lequel les œufs sont en quelque sorte utilisés comme bouc émissaire pour les caillots sanguins liés aux vaccins, alors qu’il ne semble pas qu’une telle tentative soit faite par les responsables gouvernementaux (pour autant que je sache):

Des scientifiques avertissent que les œufs sont à l’origine de la formation « soudaine » de caillots sanguins chez des milliers de personnes.
Il s’agit là d’un nouvel exemple de l’élite mondiale qui tente de détourner l’attention du public de la cause réelle de la recrudescence des problèmes cardiaques depuis la mise en place des injections.

Le plus étrange, c’est que cette affirmation n’a aucun sens. Pourquoi le gouvernement supprimerait-il les œufs s’ils sont censés provoquer des caillots sanguins? Cela reviendrait à supprimer l’élément incriminé, donc à éliminer le bouc émissaire supposé et à renforcer par procuration la relation entre les vaccins et les caillots sanguins.

Ce qui est également très étrange, c’est que cette information est censée être corroborée par un AUTRE article publié sur Express qui semble être le point de départ des allégations relatives aux caillots sanguins:

Caillots sanguins: un composé présent dans les œufs lié à un risque accru de coagulation sanguine
La coagulation sanguine est une réaction normale à une blessure. Parfois, cependant, elle peut entraîner des crampes, des douleurs et des gonflements, et si elle pénètre dans le système circulatoire, elle peut être fatale. Une petite étude a établi un lien entre un aliment populaire du petit-déjeuner et ce problème.

Les articles qui affichent ce genre de titres me posent beaucoup de problèmes. Ils sont de purs appâts à clics et sont conçus dans le but d’effrayer les gens plutôt que de les informer.

Dans le cas présent, on prend un produit courant et quotidien et on le rend super effrayant en l’associant à quelque chose de mortel.

Si vous lisez l’article, vous verrez qu’il fait référence à une étude portant sur un composé appelé choline. Il n’est pas nécessaire de savoir ce qu’est la choline, hormis le fait qu’il s’agit d’un composé essentiel pour notre organisme, que nous l’obtenons en grande partie par notre alimentation et qu’on peut la trouver dans des compléments alimentaires en vente libre.

Dans tous les cas, il s’agit d’un composé courant qui ne se trouve pas uniquement dans les œufs. Pourquoi les œufs seraient-ils les seuls concernés? Encore une fois, les œufs sont un aliment courant dans les ménages, donc peut-être que cela augmente le niveau de peur. En outre, dans ce cas, il semble que l’article ait changé de titre, comme indiqué dans la mise à jour du 26 janvier.

Une version antérieure de l’article [NdT. d’un an plus tôt exactement, à la minute près – très étrange] ne mentionnait que les aliments pour le petit-déjeuner dans le titre:

Caillots sanguins: l’aliment populaire du petit-déjeuner qui pourrait augmenter le risque de coagulation du sang
La coagulation sanguine est une réaction normale à une blessure. Parfois, cependant, il peut entraîner des crampes, des douleurs et des gonflements, et s’il pénètre dans le système circulatoire, il peut être fatal. Une petite étude a établi un lien entre un aliment populaire du petit-déjeuner et ce problème.

Il est intéressant de noter que le texte des deux articles fait référence aux « œufs et à la viande » plutôt qu’aux seuls œufs, ce qui rend le changement de titre plutôt étrange. Peut-être que des raisons ponctuelles ont conduit à un changement éditorial pour coïncider avec un problème particulier en cours en ce moment….

En tout cas, l’article sur Express fait référence à un article de 20171 publié dans Circulation qui examine la conversion par les microbes de la choline en un autre composé appelé Trimethylamine-N-Oxide (TMAO). C’est ce composé TMAO qui semble être associé aux maladies cardiovasculaires et à la thrombose, bien que les preuves semblent plutôt corrélatives.

Cette étude a recruté des omnivores ainsi que des végétariens/végétaliens :

Nous avons recruté de manière prospective des végétariens/végétaliens (n=8) et des omnivores (n=10) en bonne santé, sans antécédents (1 mois) d’antibiotiques ou de probiotiques.

L’inclusion de personnes ne mangeant pas de viande aurait dû soulever des critiques quant à la relation de cette étude avec les œufs en particulier – ce qui aurait dû être remarqué.

Le reste de l’étude n’est pas utile à cette discussion, et je laisse les autres lire l’étude pour obtenir des informations supplémentaires (notez qu’il s’agit d’une très petite étude qui ne fournit que des données proximales via les niveaux de plaquettes. En outre, tous les participants ont reçu l’équivalent de 450 mg de choline par jour, soit l’équivalent de 3 œufs, à titre de référence).

Mais ce qui est très frustrant, c’est que tout cela ressemble à un jeu de téléphone, dans lequel les informations ont été relayées sans que personne ne prenne la peine de vérifier la véracité des informations présentées.

Encore une fois, les œufs ne sont pas le seul aliment à contenir de la choline. En fait, de nombreux autres aliments courants contiennent également des niveaux élevés de choline, alors pourquoi les œufs sont-ils à nouveau accusés?

Une partie du tableau 2 du NIH est présentée ci-dessus, indiquant certains aliments riches en choline.

On pourrait faire valoir que les œufs sont plus riches en choline compte tenu de la taille de leur portion, mais là encore, il semble que les œufs aient été choisis en particulier en raison du calendrier des vaccins et de la pénurie d’œufs, ce qui n’a aucun sens.

Au lieu de cela, tout ceci ne fait que nourrir l’esprit conspirationniste plus qu’il ne fournit quoi que ce soit de substantiel.

Ne vous laissez pas séduire par des déclarations sans vérifier vous-même les preuves. Un simple coup d’œil aurait dû éveiller des soupçons immédiats sur ces affirmations.

De l’IgY dans le jaune

Cela m’amène à une autre étude qui semble avoir circulé récemment.

J’ai été informé de cette étude2 par un ami, qui lui-même semble l’avoir obtenue par le biais de rumeurs, car on lui a posé des questions sur cette étude.

Les anticorps de jaune d’œuf de poule (IgY) bloquent la liaison de plusieurs variants de la protéine de pointe du SARS-CoV-2 à l’ACE2 humaine

Au lieu de soutenir qu’il existe une conspiration visant à accuser les œufs de provoquer des caillots sanguins, il semble y avoir dans ce cas une conspiration suggérant que les œufs sont en fait protecteurs, et que le gouvernement nous confisque les œufs pour que nous ne puissions pas nous protéger du COVID.

Le timing des événements serait étrange si c’était vrai, étant donné que le COVID ne sera plus considéré comme une urgence dans les mois à venir, à moins que le gouvernement n’essaie de créer une autre vague de COVID pour ramener l’urgence en bloquant notre capacité à obtenir des œufs. Encore une fois, davantage de conspiration.

Le fait que les œufs étaient toujours disponibles même pendant les confinements n’aide pas non plus, donc cette affirmation ne devrait-elle pas être comparée à des preuves réelles de vagues de COVID qui pourraient ne pas avoir été atténuées par la consommation d’œufs? Quoi qu’il en soit, je m’égare… ou peut-être pas.

Dans le cadre de cette étude, l’argument semble suggérer que les anticorps du jaune d’œuf peuvent en fait empêcher la protéine de pointe de se lier à l’ACEII.

Ce serait formidable si c’était vrai, mais c’est seulement vrai si l’on se contente de lire le titre.

De la même manière que l’esprit critique semble avoir été subverti dans le cas des œufs et des caillots sanguins, il semble que beaucoup d’esprit critique ait manqué dans la diffusion de cette étude.

Lorsqu’on vous présente ces anticorps de jaune d’œuf de poule, demandez-vous ce qui les rend tellement spéciaux plutôt que de leur prêter des pouvoirs magiques et bienveillants.

Car si vous y réfléchissez, vous devriez probablement comprendre que ces anticorps ne devraient pas avoir une capacité de liaison inhérente à un antigène – les anticorps ne fonctionnent pas ainsi. Le système immunitaire doit être mis en présence de quelque chose au préalable afin de créer les anticorps nécessaires pour cibler l’antigène.

Et c’est exactement ce qui s’est passé dans cette étude. Les chercheurs ne se sont pas contentés d’isoler des IgY à partir de jaunes d’œufs de poules choisis au hasard. Au contraire, les œufs provenaient de poules immunisées qui avaient reçu un vaccin contenant la sous-unité S1 de la protéine de pointe:

La protéine S1 recombinante purifiée du SARS-CoV-2 a été mélangée et émulsionnée avec l’adjuvant immunitaire de Freund en volume égal, puis utilisée comme immunogène. Chaque poule a reçu une injection (intramusculaire) de 150 μg de la protéine de pointe recombinante sous les ailes, une fois par semaine pendant 4 semaines, puis les IgY ont été extraites et le titre évalué.

Donc non, ce n’est pas comme si les anticorps tirés du jaune d’œuf avaient une caractéristique inhérente et unique différente de la nôtre. Au contraire, ils fonctionnent de la même manière que nos propres anticorps, les IgY étant comparables aux IgG chez l’homme3.

D’après Müller, et al. La structure entre l’IgY trouvé chez les poules est comparée à l’IgG trouvé chez les humains. Les structures sont comparables, la différence notable étant la région charnière présente dans les anticorps IgG.

Et non, manger un simple jaune d’œuf ne fournira pas d’IgY anti-protéine de pointe magique – encore une fois, la poule devrait avoir été immunisée au préalable (d’après Müller, et al.).

La production d’IgY commence par l’immunisation des poules.

Les IgY sont une forme alternative et peu coûteuse d’anticorps polyclonaux. Pour l’immunisation, les poules ont reçu une injection intramusculaire d’antigènes spécifiques à plusieurs intervalles. Les anticorps sont transférés de la poule à sa progéniture via le stade latent de l’œuf. Le poussin immuno-incompétent est capable de résister à diverses maladies infectieuses grâce au système immunitaire inné transmis par la poule. Le transfert des anticorps IgY du sérum maternel au jaune d’œuf est analogue à la transmission transplacentaire chez les mammifères [12]. Pendant les derniers jours de la phase de développement embryonnaire, les IgY sont transportés à travers la membrane du sac vitellin dans la circulation sanguine de l’embryon [13]. Des études récentes montrent que le transfert des IgY du sérum au jaune d’œuf est un processus médié par les récepteurs qui permet un transfert sélectif des anticorps du sérum maternel [14, 15]. Des recherches ont confirmé qu’une séquence spécifique (His-Glu-Ala-Leu: HEAL) dans la région FC et une région charnière intacte sont nécessaires au transport. Les modifications de cette séquence d’acides aminés inhibent le transport des IgY dans le jaune d’œuf. Environ 4 à 6 jours après l’inoculation, les IgY peuvent être détectées dans le jaune d’œuf [16, 17].

Mais là encore, ne serait-il pas plus facile de manger les poules étant donné que les IgY apparaissent dans le sérum des poules? Je parie que beaucoup de gens ne voudraient pas manger des poules vaccinées de toute façon, étant donné les circonstances.

Et cela n’aurait probablement pas d’importance, car les IgY ne semblent pas survivre à la voie gastrique en raison du faible pH, sans même tenir compte de ce que la cuisson ferait au contenu en IgY avant même qu’il n’atteigne votre bouche.

Ce que je veux dire, c’est qu’il s’agit là encore d’une affirmation largement diffusée, mais qui n’est même pas étayée par la littérature citée.

Je me demande donc combien de personnes ont pris la peine de lire l’étude et ont remarqué qu’il fallait vacciner les poules pour qu’elles produisent des anticorps!

Rien de tout cela n’a de sens, et pour être tout à fait honnête, je suis en fait frustré par le fait que tout cela a retenu autant l’attention.

L’ « équipe des sceptiques » affirme être plus critique et s’intéresser davantage à la littérature, et pourtant des études comme celles-ci continuent à circuler sans aucun scepticisme ou recul sur le contenu réel de ces articles.

À ce propos, il y a quelques jours, j’ai vu un article citant un rapport sur la maladie de Creutzfeldt-Jakob après la vaccination4 qui semble supposer une apparition rapide de cette maladie chez certaines personnes ayant reçu les vaccins COVID.

Emergence d’une nouvelle maladie de Creutzfeldt-Jakob : 26 cas de la version humaine de la maladie de la vache folle, quelques jours après une injection de COVID-19

Pour ceux qui ne le savent pas, la maladie de Creutzfeldt-Jakob est une maladie à prions débilitante et rapide qui entraîne une perte soudaine de la fonction motrice, de la capacité de parler et, éventuellement, de la fonction des organes, car le cerveau se détériore et ne peut plus envoyer de signaux au reste du corps. En général, la mort peut survenir après qu’une personne atteinte de la MCJ ne puisse plus respirer.

Au dire de tous, la MCJ est littéralement une maladie à une chance sur un million, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles tout rapport sur un seul diagnostic de MCJ excédentaire peut susciter des soupçons quant à sa cause.

Mais la progression de la MCJ est également soudaine. L’espérance de vie d’une personne diagnostiquée avec la MCJ est généralement de quelques mois, ce qui signifie qu’au moment où les symptômes se manifestent, le patient n’a plus beaucoup de temps à vivre.

Du CDC. Le tableau ci-dessus faisait partie d’un tableau plus large énumérant les caractéristiques de la MCJ. Notez que la durée médiane de la maladie est d’environ 4 à 5 mois.
[Durée médiane de la maladie: 4-5 mois – 13-14 mois]

Un article du NIH indique également qu’environ 70% des patients atteints de la MCJ meurent dans l’année qui suit leur diagnostic.

Quelle que soit la façon dont on la considère, la MCJ est une maladie rapide et progressive.

C’est pourquoi l’article de ResearchGate dont le lien figure ici soulève de sérieuses questions, puisqu’il mentionne à plusieurs reprises que la MCJ met des décennies à se manifester, plutôt que des mois.

Peut-être ai-je mal lu l’article, mais là où le mot « décennie » est mentionné, aucune citation n’est fournie. Le seul texte qui semble s’approcher de ce que l’on déduit est celui-ci:

Nous résumons également dans les figures 1 à 3 certaines des différences surprenantes entre cette nouvelle forme de maladie de Creutzfeldt-Jakob à développement rapide et la maladie à prions beaucoup plus lente connue auparavant par des symptômes similaires mais se développant non pas en quelques semaines ou évoluant vers un décès en un an environ, mais se développant sur environ une décennie et durant une ou plusieurs décennies supplémentaires.

Encore une fois, peut-être que j’ai mal lu, mais les figures 1 à 3 ne semblent pas fournir de comparaison entre la MCJ et la nouvelle forme supposée apportée par les vaccins, et je reste donc sur ma faim quant à l’origine exacte des preuves qui suggèrent que la MCJ met des décennies à se manifester5.

Cet article est plus une anecdote, mais c’est l’un des nombreux articles que j’ai vus qui ont été cités et utilisés pour faire avancer un argument alors que des questions auraient dû être soulevées quant à l’interprétation qui en est faite.

Dans le cas de l’article de ResearchGate, il est possible que la MCJ soit liée aux vaccins, mais alors pourquoi le tourner de manière à minimiser le moment réel de la manifestation et du décès de la MCJ, si ce n’est pour créer un récit selon lequel la MCJ due aux vaccins est complètement différente des autres formes de MCJ.

Et puis, qu’en est-il de tous ces rapports sur les œufs? Il est clair que l’étude de Wei et al. elle-même mentionne que les poules ont été vaccinées au préalable. En fait, toute personne qui a acquis des connaissances en immunologie au cours des trois dernières années aurait probablement dû supposer que c’était le cas.

S’agit-il d’un cas où les gens n’appliquent pas les connaissances qu’ils ont acquises, ou est-ce que le narratif peut rapidement prendre le pas sur la pensée critique pour coïncider avec la pensée de groupe? Peut-être une dissonance cognitive est-elle en jeu?


Quelle qu’en soit la raison, il n’en reste pas moins que ce problème d’information n’est pas apparu soudainement. Il semble exister depuis l’apparition de COVID et, en toute franchise, il est peut-être simplement révélateur de la façon dont la science est relayée.

Mais cela ne signifie pas qu’il faut s’en contenter. Si nous voulons vraiment faire preuve de diligence raisonnable et nous assurer que des informations exactes sont diffusées, nous devons vérifier nos sources avant d’en faire état.

Plus important encore, nous devrions faire de notre mieux pour corriger les erreurs flagrantes. Permettez-moi d’être clair et de dire que je suis aussi faillible que n’importe qui d’autre, c’est pourquoi je dis que chacun devrait vérifier que mes sources ne contiennent pas d’erreurs.

Et en fait, cela aurait dû être le cas depuis le début. Si nous voulons plaider en faveur de la liberté d’expression, il nous faut plaider en faveur d’un discours ouvert. Au lieu de cela, on a l’impression que n’importe quelle idée peut être lancée sans trop se soucier des preuves, et qu’un public non averti, qui a peut-être placé sa confiance en quelqu’un, n’a aucune idée de la réalité des affirmations faites.

C’est une chose dont j’espère que beaucoup de gens prendront conscience.


  1. Zhu, W., Wang, Z., Tang, W. H. W., & Hazen, S. L. (2017). Gut Microbe-Generated Trimethylamine N-Oxide From Dietary Choline Is Prothrombotic in Subjects. Circulation, 135(17), 1671–1673. https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.116.025338
  2. Wei, S., Duan, S., Liu, X., Wang, H., Ding, S., Chen, Y., Xie, J., Tian, J., Yu, N., Ge, P., Zhang, X., Chen, X., Li, Y., & Meng, Q. (2021). Chicken Egg Yolk Antibodies (IgYs) block the binding of multiple SARS-CoV-2 spike protein variants to human ACE2. International immunopharmacology, 90, 107172. https://doi.org/10.1016/j.intimp.2020.107172
  3. Müller, S., Schubert, A., Zajac, J. et al. IgY antibodies in human nutrition for disease prevention. Nutr J 14, 109 (2015). https://doi.org/10.1186/s12937-015-0067-3
  4. Perez, jean-claude & Montagnier, Luc. (2023). Emergence of a New Creutzfeldt-Jakob Disease: 26 Cases of the Human Version of Mad-Cow Disease, Days After a COVID-19 Injection. 10.5281/zenodo.7540331.
  5. Pour étayer l’argument, il est possible que les auteurs aient fait référence à une différence dans le mode de développement de la MCJ. La plupart des MCJ surviennent sans explication connue, donc dans ce cas, on peut argumenter qu’il y a des caractéristiques qui semblent être uniques avec les vaccins. L’article fait référence à la région de la protéine de pointe censée former des prions, que beaucoup d’autres ont désignée comme coupable, mais là encore, l’organisation de l’article semble éluder toute comparaison avec la MCJ typique.

Commentaire

J’ai vu cette étude sur les œufs censés protéger contre le covid – j’ai même pensé qu’elle avait probablement été écrite dans le seul but que les « anti-vaxx » la citent pour ensuite leur rétorquer que l’étude ne dit pas ce que ces gens pensent qu’elle dit – ces gens sont des idiots. Quand quelque chose est trop évident et a été financé par big pharma, il faut l’examiner attentivement.

Charlotte, 4 février

Le lysenkoïsme médical aux Etats-Unis – par le Dr Gary Levy.

Pour compléter l’article précédent et celui-ci. Mêmes causes, mêmes effets.

Source.


Le lysenkoïsme médical aux Etats-Unis

Dr Gary Levy

27 octobre 2022

Je suis un réfugié soviétique, et ce fait affecte ma vision du monde.

En Union Soviétique, la science était contrôlée par l’idéologie politique. L’exemple le plus tristement célèbre est le Lysenkoïsme. Défendu par Trofim Lysenko, le Lysenkoïsme était une école de pensée idéologique qui rejetait la génétique mendélienne et la sélection naturelle en tant que science bourgeoise en faveur d’une théorie conforme à la philosophie marxiste-léniniste. Ignorant les principes fondamentaux de la science – tels que la rationalité, l’observation et la pensée empirique – l’application du Lysenkoïsme à l’agriculture a entraîné une famine désastreuse, tandis que les médias soviétiques célébraient les succès de Lysenko. Face à la réalité et à la calamité évidente, de véritables scientifiques, opposés à la poursuite de l’application de l’idéologie, ont été publiquement humiliés, jugés lors de simulacres de procès publics, condamnés aux travaux forcés et exécutés.

Malheureusement, les principes du Lysenkoïsme médical deviennent omniprésents dans la science médicale américaine. Nous assistons à la suppression des divergences d’opinion raisonnables, à des tests de pureté idéologique et à des tentatives de légiférer sur les pratiques médicales acceptables pour les conformer au dogme idéologique souhaité. Les domaines dans lesquels les exemples sont les plus évidents sont la politique COVID-19, les sujets liés à la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) et la gestion de la dysphorie de genre.

J’ai été de nouveau confronté au Lysenkoïsme médical lorsque la législature californienne a récemment approuvé un projet de loi désignant la fourniture d’informations fausses ou trompeuses comme conduite non professionnelle pouvant entraîner des mesures disciplinaires de la part du conseil médical de l’État. Ces mesures disciplinaires comprennent la révocation de la licence médicale d’un médecin reconnu coupable d’avoir diffusé des informations non considérées comme appropriées par la loi. La loi, AB-2098 Physicians and Surgeons: Unprofessional Conduct [Médecins et chirurgiens: Conduite non professionnelle], est maintenant la première dans la nation à légiférer sur ce qui est une information acceptable dans la science médicale. Selon le projet de loi, il a été rédigé pour cibler les informations erronées et la désinformation liées à la pandémie de SARS-CoV-2. Je crains cependant que la cible de ce projet de loi ne s’étende à l’ensemble de la science médicale.

La question fondamentale soulevée par l’AB-2098 sera bien sûr: qui est l’arbitre de ce qui est et de ce qui n’est pas de la désinformation ou de la fausse information? La pratique médicale et l’élaboration des politiques médicales dépendent de l’interprétation des preuves médicales – l’application des preuves à l’individu ou à la population à travers un prisme professionnel. Il existe des recommandations et des directives de pratique publiées par les sociétés médicales professionnelles, mais c’est le médecin, en consultation avec son patient, qui détermine en dernier ressort le traitement optimal.

Examinons les trois domaines dans lesquels le Lysenkoïsme médical semble le plus marqué. Pendant la pandémie de COVID-19, les preuves scientifiques ont évolué particulièrement rapidement, les thérapies et les traitements ont changé et les médecins individuels ont interprété et appliqué les informations disponibles différemment selon les cas. Le masque en tissu en est un bon exemple. Une étude désormais célèbre a démontré que les masques en tissu étaient inefficaces pour prévenir la propagation du SARS-CoV-2. Ce résultat a finalement été reconnu par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) en janvier 2022. Étant donné que tous les États et le gouvernement fédéral avaient précédemment rendu obligatoire le port de masques en tissu, il fut un temps où un médecin qui déclarait que les masques en tissu ne minimisaient pas la propagation du SARS-CoV-2 (la vérité) aurait pu être tenu coupable en vertu de la loi sur la désinformation.

Le fait de rendre obligatoire une pratique acceptable alors que les preuves scientifiques sont rares ou, pire encore, lorsque les directives contredisent l’ensemble de la littérature publiée, est alarmant. La plupart des pratiques médicales ne sont basées que sur une compréhension partielle de la maladie et de la thérapeutique. J’aimerais croire que les auteurs de la législation californienne l’ont rédigée de bonne foi. Mais le précédent historique de corruption médicale, lorsqu’elle est associée au pouvoir gouvernemental, est solide. Je crains que la loi, telle qu’elle est rédigée, ne menace de faire passer l’establishment médical sous le parapluie de la hiérarchie, en lui donnant un outil pour propager son programme Lysenkoïste.

Un deuxième exemple. Les écoles de médecine filtrent les candidats en fonction de leur conformité à une idéologie politique. Le processus d’inscription à l’école de médecine comprend une candidature commune primaire et des candidatures secondaires spécifiques aux écoles. Un rapport récent de l’organisation Do No Harm (une organisation dont le mandat est de « lutter pour les patients individuels – et contre les politiques identitaires ») a démontré l’omniprésence des tests de conformité idéologique dans le processus de candidature. Le rapport a révélé que 72% des 50 premières écoles de médecine (et 8 des 10 premières écoles) utilisent des questions pour vérifier si les candidats souscrivent à l’idéologie préférée de l’institution en matière d’actions personnelles fondées sur la race. Par exemple, le SUNY Downstate Medical Center-College of Medicine demande directement comment le candidat a été, est ou sera un défenseur, un apparatchik, de sa cause: « Quelle(s) activité(s) actuelle(s) ou future(s) a/auront contribué à la diversité, à l’équité en matière de santé et à la justice sociale? »

Le but de la conformité idéologique dans l’éducation médicale américaine, je le crains, est d’exproprier l’éducation médicale des normes imparfaites, basées sur l’excellence, en faveur de la formation d’individus qui en fera des « apparatchiks » d’une cause idéologique. Dans ce cas, tout scepticisme, même empirique, ne doit pas être toléré. Le cas du Dr Norman Wang est une anecdote exemplaire qui se lit comme une « séance de lutte« . En 2020, le Dr Wang a rédigé un livre blanc dans le Journal of the American Heart Association (dont il est impossible de donner le lien car il a été rétracté). Le Dr Wang a retracé l’histoire de la discrimination positive et a critiqué, bien que légèrement, les politiques de DEI. Il a avancé des idées controversées telles que: « En fin de compte, tous ceux qui aspirent à une profession dans le domaine de la médecine et de la cardiologie doivent être évalués en tant qu’individus sur la base de leurs mérites personnels, et non de leur identité raciale et ethnique. » Comme on pouvait s’y attendre (dans l’atmosphère actuelle), il a été attaqué sur les médias sociaux et le journal a rétracté l’article (contre les objections du Dr Wang). Le Journal s’est excusé, a dénoncé les opinions exprimées dans l’article et a déclaré que l’article était une déformation des faits. L’American Heart Association [Association américaine de cardiologie] a lancé une enquête officielle pour « mieux comprendre comment un article incompatible avec les valeurs fondamentales de l’association a été publié« . En d’autres termes, pour éliminer la possibilité que d’autres réflexions contre-révolutionnaires soient publiées. Il va sans dire que l’université qui employait le Dr Wang l’a dûment licencié et que ses collègues l’ont publiquement dénoncé pour son crime de pensée.

Il est probable qu’aucun autre domaine ne démontre aussi bien le Lysenkoïsme médical que la gestion des adolescents souffrant de dysphorie de genre. Aux États-Unis, l’approche politiquement acceptable de la thérapie consiste à accepter l’identité de genre de l’individu et à utiliser des traitements médicaux et chirurgicaux pour mettre le corps en conformité avec le genre subjectif. L’autre point de vue considère que la pratique actuelle va à l’encontre de la pratique médicale établie, selon laquelle la non-congruence entre le sexe biologique et l’identité de genre est pathologique.

Le débat sur la prise en charge de la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents est bien réel. D’un côté, il y a les patients et les parents qui pensent vraiment que les soins d’affirmation du genre sont dans leur meilleur intérêt et celui de leurs enfants. Il s’agit d’une population de patients à haut risque de préjugés, d’ostracisme et de suicide. De l’autre côté, il y a un groupe qui voit de nouvelles thérapies, avec des impacts à vie, être appliquées depuis peu de temps et avec peu de données. Ils notent que les procédures médicales et chirurgicales associées ont des taux de complication élevés et peuvent engager les patients dans des soins médicaux à vie. En outre, les preuves en faveur d’une approche d’affirmation du genre sont de faible qualité et limitées.

Compte tenu de l’absence de débat ouvert, il est probablement utile d’exposer les preuves et les événements récents dans ce domaine. Récemment, il y a eu la fermeture très médiatisée de la clinique du genre Tavistock au Royaume-Uni après qu’une étude du Service National de Santé britannique (NHS) ait cité des études contredisant l’approche d’affirmation du genre. Il s’agit par exemple d’une étude suédoise menée sur 30 ans, qui a suivi des personnes après une opération de réassignation sexuelle et a démontré un taux de mortalité plus élevé pour les patients en transition. Le National Institute for Health and Care Excellence [Institut national britannique pour la santé et l’excellence des soins] a évalué la prise en charge médicale par « bloqueurs de puberté » et hormones de changement de sexe chez les enfants et a constaté qu’il n’y avait que peu ou pas de changements dans leur fonctionnement ou leur santé mentale et qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour décider d’une politique. Ils ont déclaré que toutes les études évaluées étaient de faible qualité et qu’il n’y avait aucun moyen de déterminer si ces « traitements apportent un bénéfice ou un préjudice aux mineurs. » Le Council for Choices in Health Care de Finlande [Conseil pour le Choix des Soins de Santé] a qualifié le « changement de sexe des mineurs de pratique expérimentale », la dysphorie de genre dans l’enfance ayant un taux de résolution élevé.

Dans tous ces cas, les avis discordants semblent de plus en plus malvenus. À l’instar des Lysenkoïstes soviétiques qui ignoraient les citoyens affamés et éliminaient les scientifiques qui osaient remettre en question leurs méthodes, les partisans de la thérapie d’affirmation du genre ne semblent pas disposés à envisager un autre point de vue. Des enregistrements récents de réunions médicales au Centre Médical de l’Université Vanderbilt montrent que l’institution menace de représailles les médecins qui s’opposent à la transition médicale des enfants et leur suggère de trouver un autre emploi. Le biologiste Colin Wright a été sanctionné pour avoir déclaré que le sexe était binaire et non un spectre.

En tant que réfugié soviétique, je vois de plus en plus de signes qui me rappellent la vie en Union Soviétique où la censure et l’autocensure étaient monnaie courante. Souvent, les professionnels de la santé ne s’expriment pas en faveur de la vérité, ou du moins d’un débat civil, par crainte de représailles. Avec des médecins et des scientifiques censurés et licenciés pour avoir débattu de questions discutables qui ne s’alignent pas sur les tendances politiques acceptables, la science médicale américaine glisse vers le Lysenkoïsme. La science est dissidence, désaccord et discussion. Si ce processus, né au siècle des Lumières, est subverti, nous ne sommes plus des scientifiques ou des médecins. La censure des opinions sur les médias sociaux (ou la conscience d’un besoin d’autocensure) est non-scientifique et non-américaine. La tension dans ce domaine est particulièrement forte dans la communauté médicale pour les personnes qui critiquent ou désapprouvent les politiques du COVID, les initiatives DEI et le traitement de la dysphorie de genre.

Pour atténuer et inverser cette dérive, nous devons nous appuyer sur des bases scientifiques. Cela implique de recourir à l’empirisme pour parvenir à des conclusions, peu importe qu’elles soient incompatibles avec notre vision du monde. Nous devons nous engager à ne pas sélectionner les données, même si elles sont inadéquates, pour justifier un engagement continu envers une idéologie. Nous devons encourager et promouvoir la dissidence afin de garantir que nos conclusions et nos politiques résistent à l’examen permanent de l’évolution des connaissances. Nous devons refuser de qualifier tout scepticisme de « phobique » ou de « conspirationniste », version Lysenkoïste moderne de « démolisseurs, saboteurs et contre-révolutionnaires ». En fin de compte, nous devons montrer du courage: le courage de défendre la vérité et le courage de tenir tête aux médias qui ont réussi à réquisitionner la vérité et à devenir des apparatchiks qui sélectionnent l’information pour modeler la société selon la vision du monde qu’ils souhaitent. Et nous devons avoir le courage de nous opposer aux foules des médias sociaux qui ont réussi à contraindre de nombreuses revues médicales à rétracter des articles scientifiques jugés inacceptables ou subversifs pour la ligne du parti.

Nous devons continuer à nous montrer vigilants à défendre et promouvoir l’empirisme et les données, ainsi que le dialogue permanent avec les divergences d’opinion raisonnables. La restriction du discours scientifique n’est pas acceptable pour l’épanouissement humain. Le précédent historique est on ne peut plus clair, et il est de notre devoir d’empêcher une ère Lysenkoïste aux États-Unis.

Le Dr Gary Levy est gynécologue-obstétricien, endocrinologue de la reproduction, directeur de programme de résidence, professeur associé de gynécologie-obstétrique et médecin militaire. Il est un réfugié de l’ancienne Union Soviétique et est préoccupé par les similitudes qui apparaissent dans la science et la médecine avec les aspects totalitaires de la société soviétique. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas le point de vue du Service Médical de l’Armée, la politique ou la position officielle du Département de l’Armée, du Ministère de la Défense ou du Gouvernement des Etats-Unis.

Pourquoi la politisation de la science est dangereuse – par Michael Crichton.

J’avais trouvé le texte sur le site officiel de Crichton il y a une semaine. Il a disparu depuis. Étonnant, non? Il est heureusement très facile à trouver sur le Net, j’ai utilisé cette source. C’est un extrait de son bouquin « Etat d’urgence » (« State of Fear« ), de 2004. En plus d’être captivants, tous les livres de Crichton contiennent un message très important, y compris « Jurassic Park » – lisez le bouquin, évitez sa lamentable adaptation cinématographique. Il était en quelque sorte un épistémologue qui écrivait des romans.

Puisqu’il est ici question de Lysenko, je suis avec un article du Dr Gary Levy sur le sujet, puis un nouvel article de Miles Mathis, qui traite du « grand empoisonnement » évoqué notamment ici par Catherine Austin Fitts.


Pourquoi la politisation de la science est dangereuse

par Michael Crichton

Imaginez qu’il existe une nouvelle théorie scientifique qui prévient d’une crise imminente et indique une solution.

Cette théorie bénéficie rapidement du soutien de scientifiques de premier plan, de politiciens et de célébrités du monde entier. La recherche est financée par d’éminents organismes philanthropiques et menée dans des universités prestigieuses. La crise est fréquemment rapportée dans les médias. La science est enseignée dans les classes des collèges et des lycées.

Je ne parle pas du réchauffement de la planète. Je parle d’une autre théorie, qui a pris de l’importance il y a un siècle.

Parmi ses partisans figuraient Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Winston Churchill. Elle fut approuvée par les juges de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes et Louis Brandeis [NdT. le « héros juridique » de Reiner Fuellmich], qui se prononcèrent en sa faveur. Parmi les personnalités célèbres qui la soutenaient figuraient Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone, la militante Margaret Sanger, le botaniste Luther Burbank, Leland Stanford, fondateur de l’université de Stanford, le romancier H.G. Wells, le dramaturge George Bernard Shaw et des centaines d’autres. Des lauréats du prix Nobel y apportèrent leur soutien. La recherche fut soutenue par les fondations Carnegie et Rockefeller. L’Institut Cold Springs Harbor fut construit pour mener à bien ces recherches, mais des travaux importants furent également réalisés à Harvard, Yale, Princeton, Stanford et Johns Hopkins. Des lois visant à résoudre cette crise furent adoptées dans des États allant de New York à la Californie.

Ces efforts reçurent le soutien de l’Académie Nationale des Sciences, de l’Association Médicale Américaine et du Conseil National de la Recherche. On a dit que si Jésus était vivant, il aurait soutenu ces efforts.

Au total, la recherche, la législation et la formation de l’opinion publique autour de cette théorie durèrent près d’un demi-siècle. Ceux qui s’opposèrent à cette théorie furent traités de réactionnaires, d’aveugles ou tout simplement d’ignorants. Mais avec le recul, ce qui est surprenant, c’est que si peu de gens s’y opposèrent.

Aujourd’hui, nous savons que cette fameuse théorie, qui obtint tant de soutien, était en fait une pseudo-science. La crise qu’elle revendiquait était inexistante. Et les actions prises au nom de cette théorie étaient moralement et criminellement mauvaises. Au final, elles ont conduit à la mort de millions de personnes.

Cette théorie, c’est l’eugénisme, et son histoire est si épouvantable – et, pour ceux qui y ont été mêlés, si gênante – qu’on en parle rarement aujourd’hui. Mais c’est une histoire qui devrait être bien connue de chaque citoyen, afin que ses horreurs ne se répètent pas.

La théorie de l’eugénisme postulait une crise du patrimoine génétique conduisant à la détérioration de la race humaine. Les meilleurs êtres humains ne se reproduisaient pas aussi rapidement que les êtres inférieurs – les étrangers, les immigrants, les Juifs, les dégénérés, les inaptes et les « faibles d’esprit ». Francis Galton, un respectable scientifique britannique, fut premier à spéculer dans ce domaine, mais ses idées furent reprises bien au-delà de ses intentions. Elles furent adoptées par des Américains épris de science, ainsi que par ceux qui s’intéressaient peu à la science mais s’inquiétaient de l’immigration de races inférieures au début du vingtième siècle – de « dangereux parasites humains » qui constituaient « la marée montante des imbéciles » et polluaient la meilleure partie de la race humaine.

Les eugénistes et les immigrationnistes unirent leurs forces pour mettre un terme à cette situation. Le plan consistait à identifier les individus faibles d’esprit – il était admis que les Juifs étaient en grande partie faibles d’esprit, mais c’était également le cas de nombreux étrangers, ainsi que des Noirs – et à les empêcher de se reproduire en les isolant dans des institutions ou en les stérilisant.

Comme l’a dit Margaret Sanger, « Encourager les bons à rien aux dépens des bons est une cruauté extrême… il n’y a pas de plus grande malédiction pour la postérité que celle de lui léguer une population croissante d’imbéciles ». Elle parlait du fardeau que représentait la prise en charge de « ce poids mort de déchets humains ».

Ces opinions étaient largement partagées. H.G. Wells s’éleva contre « les nuées insuffisamment formées de citoyens inférieurs ». Theodore Roosevelt déclara que « la société n’a pas à permettre aux dégénérés de se reproduire. » Luther Burbank: « Ne permettez plus aux criminels et aux faibles de se reproduire. » George Bernard Shaw affirmait que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.

Le racisme était ouvertement présent dans ce mouvement, comme en témoignent des textes tels que The Rising Tide of Color Against White World Supremacy [La marée montante des gens de couleur contre la suprématie du monde blanc], de l’auteur américain Lothrop Stoddard. Mais, à l’époque, le racisme était considéré comme un aspect anodin de l’entreprise d’un objectif admirable – l’amélioration de l’humanité future. C’est cette notion avant-gardiste qui attira les esprits les plus libéraux et progressistes d’une génération. La Californie n’était que l’un des vingt-neuf États américains à avoir adopté des lois autorisant la stérilisation, mais elle se révéla la plus avant-gardiste et la plus enthousiaste – davantage de stérilisations furent pratiquées en Californie que partout ailleurs en Amérique.

La recherche eugénique était financée par la Fondation Carnegie, et plus tard par la Fondation Rockefeller. Cette dernière était si enthousiaste que même après que le centre de la politique eugéniste se soit déplacé en Allemagne et qu’elle ait impliqué le gazage d’individus provenant d’institutions psychiatriques, la Fondation Rockefeller continua à financer à un niveau très élevé les chercheurs allemands. (La fondation est restée discrète à ce sujet, mais elle finançait toujours la recherche en 1939, quelques mois seulement avant le début de la Seconde Guerre mondiale).

Depuis les années 1920, les eugénistes américains étaient jaloux parce que les Allemands leur avaient confisqué la direction du mouvement. Les Allemands furent admirablement progressistes. Ils installèrent des maisons d’apparence ordinaire où les « déficients mentaux » étaient amenés et interrogés un par un, avant d’être conduits dans une pièce annexe, qui était en fait une chambre à gaz. Là, ils étaient gazés au monoxyde de carbone, et leurs corps étaient éliminés dans un crématorium situé sur la propriété.

Par la suite, ce programme fut étendu à un vaste réseau de camps de concentration situés près des lignes de chemin de fer, permettant le transport et la mise à mort efficaces de dix millions d’indésirables.

Après la Seconde Guerre mondiale, plus personne n’était eugéniste, et personne ne l’avait jamais été. Les biographes des célébrités et des puissants ne s’attardaient pas sur l’attirance de leurs sujets pour cette philosophie, et ne la mentionnaient parfois pas du tout. L’eugénisme cessa d’être un sujet pour les salles de classe des universités, bien que certains affirment que ses concepts sont toujours d’actualité sous une forme déguisée.

Mais avec le recul, trois points ressortent. Premièrement, malgré la construction du Cold Springs Harbor Laboratory, malgré les efforts des universités et les plaidoiries des avocats, l’eugénisme n’avait aucune base scientifique. En fait, personne à cette époque ne savait ce qu’était réellement un gène. Le mouvement put se développer parce qu’il utilisait des termes vagues, jamais rigoureusement définis. Le terme « faible d’esprit » pouvait signifier n’importe quoi, de la pauvreté et de l’analphabétisme à l’épilepsie. De même, il n’existe pas de définition claire de « dégénéré » ou « inapte ».

Deuxièmement, le mouvement eugénique était en réalité un programme social déguisé en programme scientifique. Il était motivé par les préoccupations liées à l’immigration, au racisme et à l’arrivée de personnes indésirables dans un quartier ou un pays. Une fois encore, une terminologie vague permit de dissimuler ce qui se passait réellement.

Troisièmement, et c’est le plus affligeant, l’establishment scientifique, tant aux États-Unis qu’en Allemagne, ne mena aucune protestation sérieuse. Bien au contraire. En Allemagne, les scientifiques s’alignèrent rapidement sur le programme. Des chercheurs allemands modernes sont remontés dans le passé pour examiner des documents nazis des années 1930. Ils s’attendaient à trouver des directives indiquant aux scientifiques quelles recherches devaient être effectuées. Mais aucune ne fut nécessaire. Selon Ute Deichman, « les scientifiques, y compris ceux qui n’étaient pas membres du parti [nazi], contribuèrent à obtenir le financement de leurs travaux en modifiant leur comportement et en coopérant directement avec l’État. » Deichman parle du « rôle actif des scientifiques eux-mêmes en matière de politique raciale nazie… lorsque [la recherche] visait à confirmer la doctrine raciale… on ne trouve aucune trace de pression extérieure. » Les scientifiques allemands adaptèrent leurs intérêts de recherche aux nouvelles politiques. Et les rares qui ne s’adaptèrent pas disparurent.

Il existe un deuxième exemple de science politisée, de caractère tout à fait différent, mais qui illustre les dangers du contrôle du travail scientifique par l’idéologie gouvernementale et celui de la promotion de faux concepts par des médias dénués d’esprit critique. Trofim Denisovich Lysenko était un paysan qui se vantait d’avoir, disait-on, « résolu le problème de la fertilisation des champs sans engrais ni minéraux ». En 1928, il prétendait avoir inventé une procédure appelée vernalisation, par laquelle les graines étaient humidifiées et refroidies pour améliorer la croissance ultérieure des cultures.

Les méthodes de Lysenko ne furent jamais soumises à un test rigoureux, mais son affirmation selon laquelle ses graines traitées transmettaient leurs caractéristiques à la génération suivante représentait un renouveau des idées lamarckiennes à une époque où le reste du monde adoptait la génétique mendélienne. Josef Staline était attiré par les idées lamarckiennes, qui impliquaient un avenir libéré des contraintes héréditaires; il voulait également améliorer la production agricole. Lysenko promettait les deux, et devint la coqueluche des médias soviétiques à l’affût d’histoires de paysans intelligents qui avaient mis au point des procédures révolutionnaires.

Lysenko fut dépeint comme un génie, et il exploita sa célébrité à fond. Il était particulièrement habile pour dénoncer ses adversaires. Il eut recours à des questionnaires d’agriculteurs pour prouver que la vernalisation augmentait le rendement des cultures, et évita ainsi tout test direct. Porté par une vague d’enthousiasme cautionnée par l’État, son ascension fut rapide. En 1937, il était membre du Soviet Suprême.

A cette époque, Lysenko et ses théories dominaient la biologie russe. Il en résulta des famines qui tuèrent des millions de personnes [NdT. en Ukraine, voir ici] et des purges qui envoyèrent des centaines de scientifiques soviétiques dissidents dans les goulags ou devant des pelotons d’exécution. Lysenko attaqua agressivement la génétique, qui fut finalement interdite en tant que « pseudo-science bourgeoise » en 1948. Les idées de Lysenko n’ont jamais été fondées, et pourtant il contrôla la recherche soviétique pendant trente ans. Le lysenkoïsme a pris fin dans les années 1960, mais la biologie russe ne s’est toujours pas entièrement remise de cette époque.

Aujourd’hui, nous sommes en proie à une nouvelle grande théorie qui, une fois de plus, s’est attirée le soutien de politiciens, de scientifiques et de célébrités du monde entier. Une fois encore, la théorie est promue par de grandes fondations. Une fois encore, la recherche est menée dans des universités prestigieuses. Une fois encore, des lois sont adoptées et des programmes sociaux préconisés en son nom. Une fois encore, les critiques sont peu nombreux et traités sans ménagement.

Une fois encore, les mesures préconisées ne sont étayées ni par les faits ni par la science. Une fois encore, des groupes poursuivant d’autres objectifs se cachent derrière un mouvement aux allures nobles. Une fois encore, des revendications de supériorité morale sont utilisées pour justifier des actions extrêmes. Une fois encore, le fait que certaines personnes soient lésées est ignoré parce qu’une cause abstraite est censée être plus importante que toute conséquence humaine. Une fois encore, des termes vagues comme la durabilité et la justice générationnelle – des termes sans définition commune – sont employés au service d’une nouvelle crise.

Je ne prétends pas que le réchauffement climatique est identique à l’eugénisme. Mais les similitudes ne sont pas superficielles. Et j’affirme que la discussion ouverte et franche des données et des problèmes est empêchée. Des revues scientifiques de premier plan ont pris des positions éditoriales fermes en faveur du réchauffement climatique, ce qu’elles ne devraient pas faire, selon moi. Dans ces circonstances, tout scientifique qui nourrit des doutes comprend clairement qu’il serait sage de mettre en sourdine leur expression.

Une preuve de cette suppression est le fait qu’un grand nombre des détracteurs du réchauffement climatique sont des professeurs à la retraite. Ces personnes ne sont plus à la recherche de subventions et n’ont plus à faire face à des collègues dont les demandes de subventions et l’avancement de leur carrière risquent d’être compromis par leurs critiques.

En science, les vieux ont généralement tort. Mais en politique, les vieux sont sages, conseillent la prudence et, en fin de compte, ont souvent raison.

L’histoire passée de la croyance humaine est un récit édifiant. Nous avons tué des milliers de nos semblables parce que nous pensions qu’elles avaient signé un pacte avec le diable et étaient devenues des sorcières. Nous tuons encore plus de mille personnes chaque année pour sorcellerie. À mon avis, il n’y a qu’un seul espoir pour l’humanité de sortir de ce que Carl Sagan appelait « le monde hanté par les démons » de notre passé. Cet espoir, c’est la science.

Mais comme l’a dit Alston Chase, « lorsque la recherche de la vérité est confondue avec le plaidoyer politique, la poursuite de la connaissance se résume à la quête du pouvoir ».
C’est le danger auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Et c’est pourquoi le mélange de la science et de la politique est une mauvaise association, au passé très sombre. Nous devons nous souvenir de l’histoire et nous assurer que ce que nous présentons au monde en tant que connaissance est désintéressé et honnête.

Pourquoi je ne crois pas à l’annonce concernant la fusion – par Miles Mathis.

Note: je publie de façon assez sporadique et désordonnée depuis plus de trois semaines, ce qui continuera jusqu’à ce que j’ai rattrapé mon retard. C’est à cause d’une « grippe » tenace (un mois!) dont je commence à peine à sortir. Mon épouse a fini par retracer l’origine de la contamination à une famille d’injectés qui fait Covid sur Covid, duquel ils sont porteurs à vie (j’y reviens dans un article prochain), et dont le système immunitaire foireux en fait des réservoirs et des bouillons de culture pour d’autres virus tels que celui-ci, les rendant manifestement plus virulents.

Il y a aujourd’hui plus de cinq milliards de ces armes biologiques ambulantes en circulation et une volonté évidente de les utiliser pour détruire la santé de l’autre moitié de l’humanité. J’envisage sérieusement de m’imposer une quarantaine définitive de ces Typhoid Mary d’un nouveau genre, en attendant leur lente mais inéluctable disparition du pool génétique humain. La question est maintenant de savoir si quelqu’un a une meilleure solution à proposer.


Premier réflexe – appelons ça de l’instinct – en entendant cette annonce il y a un mois: encore une arnaque. Comme on pouvait s’en douter, Miles a aussitôt publié un article assez complet où il démonte l’entourloupe scientifique. Il rappelle aussi une des fonctions classiques de ce genre de fable, la ponction de l’argent public. Il en omet d’autres, comme la vieille obsession mystique de l’élite pour le soleil, inspiration derrière leur autre imposture équivalente, la bombe nucléaire. Pour certains de leurs tout premiers fakes, nos amis américains ne se donnaient même pas la peine de faire exploser quoi que ce soit et filmaient… le lever du soleil. On annonce d’ailleurs ici (voir la vidéo ci-dessous) que la fusion contribuera à la force de dissuasion américaine. Quoi?!! Même selon la fable officielle, la fusion est censée être un moyen de production d’électricité en milieu hautement contrôlé et on tente déjà de nous le vendre comme une arme? Tout ça s’adresse à une masse bien dressée à croire n’importe quoi dès qu’il s’agit de la grandeur de leur pays.

Il y a aussi à voir dans ce nouveau gigantesque mensonge un pas de plus vers le point de non-retour qui se profile à grande vitesse: on nous parle maintenant, tout comme pour le passage à l’hydrogène « vert » – qui ne verra non plus jamais le jour – d’une échéance de dix ans avant le développement commercial des centrales à fusion. Ce sont les dix ans nécessaires à la réduction drastique de la production d’énergie par 1) la destruction accélérée du réseau pétrole (j’y reviens juste après), 2) le démantèlement définitif des centrales nucléaires classiques, 3) l’abandon du projet de super centrales européennes (prenez le temps de regarder cette interview de Fabien Bouglé à partir de 25:45), 4) la mise en place de solutions énergétiques « renouvelables », qui garantiront l’instabilité permanente du réseau. Pour un point de la situation vous pouvez relire ceci. Mais que le système soit durable ou non (il ne l’est pas) n’est même pas la question. La question est que le projet a changé, et que les investisseurs ont déjà placé leurs billes dans le suivant, en se faisant un paquet de pognon à détruire celui-ci. N’en doutez pas, après le Covid, l’énergie et son (dé)financement sont les armes de destruction massive choisies pour la mise à mort du système et des peuples.

Addendum 19 janvier: mauvaise source (verbale), mauvaises infos! Le prix de l’électricité a en fait diminué en janvier (ici et ici). L’augmentation (de 300 à 400%) doit être en réalité calculée depuis son début, c’est-à-dire la « guerre en Ukraine ». Et question nucléaire, on en a bien fermé une le 1er janvier mais la fermeture de deux autres centrales est repoussée de dix ans (ici). Je cesse définitivement de me fier à cette source. Sorry. Le reste est juste.

Je ne sais pas comment ça se présente chez vous mais 2023 commence fort ici en Belgique. Le prix de l’électricité est multiplié par dix à partir de ce mois de janvier, y compris pour la consommation domestique. Les contrats à prix fixe sont évidemment tous automatiquement résiliés. Les petits commerces encore ouverts sont vides. Malgré que (ou parce que) ils n’ont rien vendu pour les fêtes, il n’y aura même pas de période de soldes. La grande distribution, qui s’est déjà réorganisée en mode hangar avec personnel minimum, ne verra vraisemblablement pas la fin de l’année. Je rappelle encore une fois qu’il est assez difficile de se procurer de la nourriture dans des magasins fermés. Excepté ceux qui auront eu la prévoyance/l’occasion d’investir dans leur propre infrastructure d’énergie, les autres tentent de mettre de côté pour faire face à leur facture délirante, qui dépasse dans certains cas leurs revenus mensuels. Le point positif est que ça incitera tout ce petit monde à moins gaspiller.

Pour conclure sur un ton plus léger, les conférences de presse autour des diverses autres arnaques offraient déjà un spectacle assez lamentable – voir celle de l’équipe de Curiosity. Celle-ci réunit une troupe de bras cassés d’un autre niveau, dont on peut légitimement douter qu’ils attachent eux-mêmes leurs lacets de chaussures. Un peu comme la faune du FEM à la manoeuvre aux USA, en France et ailleurs – celle qui a pénétré dans les cabinets – soit c’est tout ce qu’ils ont trouvé, soit c’est de l’humour. Détail croustillant à ne pas manquer à 6:43, le drapeau américain s’écroule derrière le gugusse qui sort: « Hopefully that’s not representative. » [J’espère que ce n’est pas annonciateur]

Ok, c’est donc bien de l’humour.

Source.


Traduction

Pourquoi je ne crois pas à l’annonce concernant la fusion

par Miles Mathis

Première publication le 22 décembre 2022

La première raison pour laquelle je n’y crois pas, c’est que je ne crois actuellement à aucune affirmation officielle, dans le domaine scientifique ou autre. Nous vivons une époque de totale et complète corruption, et certains sont prêts à raconter n’importe quoi pour obtenir des fonds. Je vous ai présenté des centaines d’exemples récents de fraudes extravagantes, il faudrait donc être fou pour croire ce qu’on nous dit. L’annonce du gouvernement a été faite par la Secrétaire à l’Énergie Jennifer Granholm, une menteuse notoire. Je ne lui ferais pas confiance pour me donner l’heure exacte.

C’est une goule de premier ordre, avec un visage couvert d’énormes verrues, qu’elle a fait effacer sur cette photo. Juste pour info.

La deuxième raison pour laquelle je n’y crois pas, c’est le timing. Ils ont désespérément besoin de gros titres positifs en ce moment, pour contrebalancer tous les négatifs. La science officielle est en chute libre à cause de cette même corruption et de décennies de mensonges colossaux et de vols du Trésor public. L’aube de 2023 marque la fin d’une longue série d’implosions très apparentes, notamment la fraude Apollo, la fraude de la navette spatiale, la fraude des atterrissages sur Mars, les fraudes de SpaceX, la fraude de Blue Origin, la fraude de Higgs, la fraude de BICEP, la fraude de LIGO et, actuellement, la fraude du cycle solaire, dans laquelle l’Air Force falsifie les données de base du Soleil. Et ce ne sont là que neuf exemples sur des milliers.

La troisième raison pour laquelle je n’y crois pas est que tout ça émane de Lawrence Livermore et du Ministère de l’Énergie, en conjonction avec le Ministère de la Défense. Tous trois sont connus pour être de vastes gouffres à pognon, qui siphonnent des trillions de recettes fiscales pour des projets fantômes. Du néant. Des millions ont été dépensés pour cette recherche sur la fusion et ce financement va désormais exploser dans les années à venir. Comme le programme spatial, le programme nucléaire n’est que de l’argent jeté par les fenêtres. C’est une vaste conjuration, une conspiration criminelle de premier ordre.

La quatrième raison pour laquelle je n’y crois pas est que cela ne fait que dix mois que le JET (Joint European Torus – le plus grand réacteur de fusion du monde) a annoncé une grande avancée dans la fusion, en produisant un processus de cinq secondes et 59MJ. Ils ont créé une température de 150 millions de °C, soit exactement la moitié de la température que les Américains revendiquent maintenant. Alors comment avons-nous pu surclasser le « plus grand réacteur de fusion du monde » en seulement 10 mois? Plus important encore, le JET a admis en février dernier être loin de la surunité, en injectant environ trois fois plus d’énergie qu’il n’en a retiré. Mais l’élément important de cette annonce était la promotion d’ITER, le gigantesque réacteur de fusion français pour lequel ils ont dépensé des milliards et qui, affirme-t-on, produira 10 surunités. C’est le but de tout cela, voyez-vous: encore des projets de pillage du Trésor public, avec des milliards de dollars de vos impôts alloués à ces faux projets où on tire au laser et où on déclare n’importe quoi.

La cinquième raison pour laquelle je n’y crois pas est qu’il est très difficile d’obtenir la moindre information sur le processus employé ici. Toutes les annonces ne sont que du brassage de vent, et je n’ai pas pu trouver de lien vers un seul article. Dans les quelques « explications scientifiques » présentées, tout ce que j’ai pu trouver, c’est qu’ils opéraient une fusion vers de l’hélium5, ce qui est très improbable. Il vous suffit d’aller sur Wikipedia, où vous trouverez qu’ils ont créé de grands isotopes d’hélium depuis longtemps sans jamais aucune revendication d’énergie positive dans leur désintégration. Et, fait révélateur, ils n’ont pas créé d’hélium5. Les héliums 6 et 8 sont les plus courants, et ils ne sont pas vraiment fusionnés, car ils sont constitués d’un halo. Un halo signifie que les baryons supplémentaires ne sont pas pris en sandwich dans le noyau, mais orbitent autour de lui.

La sixième raison pour laquelle je n’y crois pas est qu’il n’y a pratiquement aucun moyen de vérifier cette découverte, puisqu’ils affirment avoir créé une température de 300 millions de degrés Celsius avec des lasers. Très peu d’endroits autres que Lawrence Livermore peuvent créer ces conditions, et tous ces endroits appartiennent également au gouvernement. Il n’y a donc aucun moyen de confirmer cette découverte de manière indépendante. Un autre problème est que, bien qu’ils affirment que la température a recréé les conditions d’une étoile, les étoiles ne sont en réalité pas aussi chaudes. Le centre du Soleil est estimé à 15 millions de degrés, par exemple, et jusqu’à récemment, tous les sites scientifiques admettaient que nous ne pouvions pas créer cette température. Mais nous pouvons tout à coup créer une température 20 fois plus élevée?

La septième raison pour laquelle je n’y crois pas est un petit calcul mathématique. Le gain net d’énergie était à peu près suffisant pour faire bouillir 8 litres d’eau, alors que la source d’énergie était constituée de 192 lasers à haute énergie concentrés sur un « grain de poivre », créant 300 millions de degrés C. Combien de litres d’eau pourrait-on faire bouillir avec toute cette énergie? Je ne sais pas, mais de l’ordre d’un million, je suppose. Donc la production fractionnée était si faible qu’elle serait en dessous des marges d’erreur de mesure. En d’autres termes, tout ceci pourrait n’être que résiduel. Du bruit.

La huitième raison pour laquelle je n’y crois pas est qu’on ne s’attendrait pas à tomber sur une méthode que la Nature n’utilise pas. La Nature étant censée être très efficace, on s’attendrait à ce que nos laboratoires imitent la méthode de la Nature, non à ce qu’ils visent une méthode exotique nécessitant davantage d’apport d’énergie. Les étoiles n’opèrent pas de fusion en commençant par du deutérium et du tritium, bien qu’elles en disposent. Pourquoi pas, si elles peuvent plus facilement parvenir à la fusion de cette manière? On me dira que c’est parce que ça nécessite des températures plus élevées que celles que les étoiles peuvent atteindre, mais cela a-t-il un sens? Cela impliquerait que nous sommes plus puissants et inventifs que les étoiles, n’est-ce pas, il faut vraiment avoir envie d’y croire. Non, si nous pouvons gérer 300 millions de degrés, nous pouvons en gérer 15 millions, alors pourquoi ne pas opérer de fusion comme le fait le Soleil? On me dira que dans le cas du Soleil la pression joue un rôle, mais la densité du Soleil est bien moindre qu’ici. Le Soleil est un plasma, rappelez-vous, une sorte de gaz chaud ou de semi-liquide. Alors comment créerait-il une telle pression supplémentaire? Même en supposant que le noyau solaire soit plus dense, il ne serait pas des millions de fois plus dense. Nous sommes en fait capables de créer des pressions bien supérieures à celles que le noyau solaire est censé avoir, alors pourquoi ne pas le faire? Non, rien de tout ça n’a le moindre sens, comme d’habitude.

La neuvième raison pour laquelle je n’y crois pas est que je ne crois pas que la fusion soit au départ un événement sur-unitaire. Ce qui voudrait dire qu’il est impossible pour nous de fusionner, par définition. La fission est sur-unitaire puisque l’énergie est stockée dans le noyau. Lorsque les étoiles créent des noyaux, elles créent des flux ou des chemins de charge qui enferment les baryons dans une architecture spécifique. Cette architecture est une énergie stockée, de sorte que lorsqu’elle est brisée, l’énergie qui l’a créée est libérée. Mais ce n’est pas le cas de la fusion. La fusion et la fission sont des processus opposés, et on ne peut pas stocker de l’énergie dans les deux sens. C’est une contradiction dans les termes. Lorsque le Soleil opère une fusion, l’énergie « créée » n’est pas libérée d’une architecture stockée. Elle n’est pas « créée » du tout. En bref, le Soleil reçoit une charge provenant du noyau galactique, qu’il recycle à travers son corps en utilisant le spin [rotation], en l’attirant aux pôles et en la libérant à l’équateur. Lorsque cette charge traverse son corps, tout ce qui se trouve dans le Soleil est mis en spin. Pas seulement le Soleil dans son ensemble, mais toutes les particules du Soleil. Au fur et à mesure de leur spin, elles accumulent de nouveaux spins, les photons étant transformés en leptons et en baryons. Ces particules entrent ensuite en collision et s’organisent en d’autres spins, ce qui nous donne tous les éléments. Mais pour ce faire, il faut une perte d’énergie. Une partie de l’énergie du champ de charge est stockée dans ces chemins de charge, de sorte qu’il y a en fait moins d’énergie qui sort du Soleil que ce qu’il y entre. Ou encore, l’énergie est conservée, comme c’est toujours le cas, mais l’énergie de la charge disponible diminue, puisqu’une partie de celle-ci est retenue dans le noyau. Donc, dans ce sens, le Soleil dans son ensemble est un dispositif sous-unitaire. La fusion ne semble être sur-unitaire que parce que nous mesurons l’énorme énergie qui sort du Soleil et ignorons l’énorme énergie qui y entre.

Comme vous pouvez le constater, j’espère, cette analyse détruit totalement la possibilité de la fusion comme producteur d’énergie ici sur Terre, qu’elle soit chaude ou froide. La fusion verrouille nécessairement une partie de l’énergie entrante dans l’architecture nucléaire, ce qui en fait pour nous, par définition, un événement sous-unitaire.

Vous direz: « Non, l’énergie provient de la fission ultérieure, puisque l’hélium5 se décompose spontanément ». Mais ça ne peut pas fonctionner car l’hélium5 se désintègre en hélium4 et en un neutron. Nos blocs de construction étaient le deutérium et le tritium, et le tritium est déjà radioactif ou enclin à se désintégrer, donc son énergie n’est pas bien stockée. Et la désintégration de l’hélium5 ne devrait produire presque aucune énergie elle-même, puisque le neutron n’était pas lié au départ. Aucune énergie n’a été liée dans ce lien. Le neutron n’était pas lié, il était simplement plaqué là temporairement, sans créer de lien. La rupture de la liaison ne devrait donc créer pratiquement aucune énergie. Le résultat de la désintégration de l’hélium4 a beaucoup d’énergie stockée dans ses liaisons, bien plus que le deutérium et le tritium combinés, donc il ne peut y avoir d’énergie ici.

Pour voir cela d’une autre manière, rappelez-vous que le tritium se désintègre également en libérant ce neutron supplémentaire, tout comme l’hélium5. Mais comme le tritium est plus stable que l’hélium5, le neutron est davantage lié au tritium. Autrement dit, il y avait plus d’énergie disponible à partir de la fission du tritium que celle de l’hélium5, donc transformer le tritium en hélium5 ne nous aidera pas, n’est-ce pas? Nous aurions dû obtenir plus d’énergie dans la fission du tritium lors de cette perte de neutron qu’avec l’hélium5.

On me dira que le tritium « se désintègre » en hélium 3, mais ce n’est pas le type de fission spontanée dont je parle. En fait, le terme « désintégration » est mal choisi, n’est-ce pas? Le tritium ne peut pas se désintégrer en hélium, puisque ce serait une chose plus petite qui se désintégrerait en une chose plus grande. Oui, le tritium est susceptible de se transformer en hélium dans notre environnement, mais cela n’a rien à voir avec le type de désintégration que l’on observe avec l’uranium ou le plutonium. L’uranium se désintègre en noyaux plus petits comme le baryum et le krypton. Donc, encore une fois, nous ne devrions pas utiliser le mot désintégration dans les deux sens. C’est très confus, je suppose que c’est volontaire. Le tritium ne se désintègre pas en hélium et ne libère pas d’électrons, puisque cette équation ne s’équilibre pas:

[voir l’équation dans le document original]

Comme je l’ai déjà montré, le tritium ne libère pas d’électron, il est frappé par un positron. Son neutron le plus exposé et le moins lié est frappé par un positron, et dans le choc, les deux particules sont inversées. Le positron devient un électron et retrace le chemin du positron vers l’extérieur, expliquant pourquoi nous avons manqué sa trace. Seul le spin externe du neutron s’inverse, et il devient un proton. Donc, encore une fois, comme pour la désintégration bêta, aucune désintégration n’est impliquée avec le tritium.

Pour obtenir de l’énergie de l’hélium5 en fission, il faudrait que ses liaisons centrales soient rompues et qu’il se désintègre en quelque chose d’encore plus simple que le deutérium et le tritium. Par exemple, si l’on nous disait que l’hélium5 se décompose spontanément en cinq baryons, je pourrais croire cette annonce. Mais en l’état actuel des choses, cette annonce est complètement illogique du simple point de vue de la construction de base.


Texte original

Why I Don’t Believe the Fusion Announcement

by Miles Mathis

First published December 22, 2022

The first reason I don’t believe it is that I don’t believe any claims coming out of the mainstream right now, science or otherwise. We are living through a time of utter and complete corruption, and people will say anything for funding. I have shown you hundreds of recents examples of extravagant fraud, so we would have to be fools to believe anything we are being told. The government announcement was made by Energy Secretary Jennifer Granholm, a notorious liar. I wouldn’t trust her to tell me the correct time.

She is a major ghoul, with a face covered in huge moles, which she had removed from that photo. Just so you know.

The second reason I don’t believe it is the timing. They are desperately in need of positive headlines right now, to counter-balance all the negative ones. Mainstream science is in an absolute freefall due to that very same corruption and decades of huge lies and thefts from the treasury. As we approach 2023, we are at the end of a long line of very conspicuous implosions, including the Apollo fraud, the Space Shuttle Fraud, the Mars landings fraud, the SpaceX frauds, the Blue Origin fraud, the Higgs fraud, the BICEP fraud, the LIGO fraud, and currently the Solar Cycle fraud, in which the Air Force is falsifying basic data from the Sun. And those are just nine examples of literally thousands.

The third reason I don’t believe it is that this is coming out of Lawrence Livermore and the Department of Energy, in conjunction with the Department of Defense. All three are known to be vast money pits, stealing trillions in taxes for phantoms. Nothings. Millions have been spent on this fusion research and now that funding will balloon over the coming years. As with the space program, the nuclear program is all money down the drain. It is a vast conjob, a criminal conspiracy of the first order.

The fourth reason I don’t believe it is that it has only been ten months since JET (Joint European Torus—the world’s largest fusion reactor) announced a big breakthrough in fusion, obtaining a process of five seconds and 59MJ. They created a temperature of 150 million C, exactly half the temperature the Americans are now claiming. So how did we outdo the “world’s largest fusion reactor” in just 10 months? Even more to the point, JET admitted last February that they were nowhere near over-unity, putting roughly three times the energy in as they got out. But the important thing in that announcement was the promotion of ITER, the gigantic French fusion reactor they have spent billions on, which—it is claimed—will produce 10X overunity. That is what this is all about, you see: more suck-from-the-treasury projects, with billions of your taxdollars going to these fake projects where they fire lasers and make wild claims.

The fifth reason I don’t believe it is that it is very difficult to get any information about the process here. All the announcements are just horntooting, and I couldn’t even find a link to a paper. In the few “explanations of the science” involved here, all I was able to find was that they were fusing into Helium5, which is very unlikely. All you have to do is go to Wikipedia, where you will find that they have been creating big isotopes of Helium for a long time without any claim of positive energy out in the decay. And, tellingly, they haven’t been creating Helium5. Helium6 and 8 are the most common, and those aren’t really fused, being made of a halo. A halo means the extra baryons aren’t sandwiched in the nucleus, but are orbiting it.

The sixth reason I don’t believe it is that there is almost no way to check this discovery, since they are claiming they created a temperature of 300 million C with lasers. Very few places other than Lawrence Livermore can create those conditions, and all those places are also government owned. So there is no way to independently confirm any of this. Also a problem is that although they say that temperature recreated conditions in a star, stars are not actually anything like that hot. The center of the Sun is thought to be 15 million degrees, for instance, and until recently all science sites were admitting we couldn’t create that temperature. But suddenly we can create a temperature 20 times hotter?

The seventh reason I don’t believe it is doing a little math. The net gain in energy was about enough to boil 2 gallons of water, while the source of energy was 192 high energy lasers focused on one “peppercorn”, creating 300 million degrees C. How many gallons of water could you boil with all that energy? I don’t know, but on the order of a million, I would guess. So the fractional output was so low it would fall beneath margins of error in measurement. In others words, this could all just be residue. Buzz.

The eighth reason I don’t believe it that you would not expect us to trip on some method Nature wasn’t using. Nature is supposed to be very efficient, so you would expect our labs to mimic Nature’s method, not aim for some exotic method that required more input energy. Stars don’t fuse by starting with deuterium and tritium, though they have it available. Why not, if they can fuse in this way more easily? I will be told that it is because it requires higher temperatures than stars can manage, but does that make any sense? That would imply that we are more powerful and inventive than stars, doesn’t it, which does take some believing. No, if we can manage 300 million degrees, we can manage 15 million, so why not fuse as the Sun does? I will be told that the Sun also uses pressure, but the density of the Sun is much less than here. The Sun is a plasma, remember, a sort of hot gas or semi-liquid. So how does it create all that extra pressure? Even assuming the Solar core is denser, it would not be millions of times denser. We can actually create pressures far above what the Solar core is thought to have, so why not do it? No, none of this makes any sense, as usual.

The ninth reason I don’t believe it is that I don’t believe fusion is an over-unity event to start with. Which would mean it is impossible for us to fuse, by definition. Fission is over-unity since energy isstored in the nucleus. When stars create nuclei, they create charge streams or paths that lock baryons together in a specific architecture. That architecture is stored energy, so that when it is broken, the energy to create it is released. But that isn’t true of fusion. Fusion and fission are opposite processes, and you cannot store energy in both directions. It is a contradiction in terms. When the Sun fuses, the energy “created” isn’t released from some stored architecture. It isn’t “created” at all. In short, the Sun takes in charge coming to it from the Galactic Core, recycling that charge through its body using spin, pulling it in at the poles and releasing it on the equator. As that charge passes through its body, everything in the Sun is spun up. Not just the Sun as a whole, but all particles in the Sun. As they are spun up, they stack on more spins, with photons being spun up into leptons and baryons. Those particles then collide and arrange in further spin-ups, giving us all the elements. But to do that requires an energy loss. Some of the energy of the charge field is stored in those charge paths, so there is actually less energy coming out of the Sun than going in. Or, energy is conserved, as it always is, but available charge energy decreases, since some of it is tied up in the nucleus. So in this sense, the Sun as a whole is an under-unity device. Fusion only seems to be over-unity since we measure the huge energy coming out of the Sun and ignore the huge energy coming in.

As I hope you can see, that analysis totally destroys the possibility of fusion as an energy producer here on Earth, either hot or cold. Fusion necessarily locks some of the incoming energy into the nuclear architecture, making it an under-unity event for us by definition.

You will say, “No, the energy is from the subsequent fission, since Helium5 breaks down spontaneously”. But that can’t work because Helium5 decays into Helium4 and a neutron. Our building blocks were Deuterium and Tritium, and Tritium is already radioactive or prone to decay, so its energy is not well-stored. And the decay of Helium5 should produce almost no energy itself, since the neutron was never bound to start with. No energy was bound in that link. The neutron wasn’t bound, it was just sort of pressed in there temporarily, without creating a bond. So breaking the bond should create almost no energy. The decay result Helium4 has a lot of energy stored in its bonds, far more than Deuterium and Tritium combined, so there can be no energy out here.

To see that in another way, remember that Tritium also decays by releasing that extra neutron, just like Helium5. But since Tritium is more stable than Helium5, the neutron was bound more with Tritium. Meaning, there was more energy available from fission with Tritium than Helium5, so turning Tritium into Helium5 won’t help us, will it? We should have gotten more energy in fission from Tritium in that neutron loss than from Helium5.

I will be told Tritium “decays” into Helium3, but that isn’t the sort of spontaneous fission I am talking about. In fact, “decay” is a misnomer there isn’t it? Tritium can’t decay into Helium, since that would be a smaller thing decaying into a larger thing. Yes, Tritium is prone to become Helium in our environment, but that has nothing to do with the sort of decay we see with Uranium or Plutonium. Uranium decays into smaller nuclei like Barium and Krypton. So, again, we shouldn’t use the word decay in both directions. It is highly confusing, I assume on purpose. Tritium doesn’t decay into Helium and release an electron, since that equation doesn’t balance:

[see equation in original document]

As I have shown before, Tritium doesn’t release an electron, it is hit by a positron. Its most exposedand least bound neutron is hit by a positron, and in the hit both particles are flipped. The positron becomes an electron and retraces the path of the positron out—explaining why we missed its track. Only the outer spin of the neutron flips, and it becomes a proton. So, again, as with beta decay, no decay is involved with Tritium.

To get any energy from Helium 5 in fission, its central bonds would have to be broken, with it decaying into something even simpler than Deuterium and Tritium. For instance, if we were told Helium5 spontaneously decayed into five baryons, I might believe this announcement. But as it is, the announcement is completely illogical just as a matter of basic construction.

Gain de fonction ou gain de pureté?

Cette courte absence m’a permis de consacrer beaucoup de temps libre à lire un paquet d’articles. Je reviens avec quelques infos et analyses intéressantes, en commençant par ceci.

On a beaucoup parlé du gain de fonction dans le cadre de la pathogénicité du SARS-CoV-2, sans vraiment définir ce qu’est le gain de fonction. Ce sujet a récemment été abordé par Jonathan Jay Couey, neurobiologiste et membre fondateur de DRASTIC (Decentralized Radical Autonomous Team Investigating Covid-19), qu’il a quitté depuis. Extrait d’un article du Sun du 2 mars 2021:

« DRASTIC est une équipe indépendante de scientifiques, d’analystes et d’enquêteurs qui se sont réunis pour enquêter sur les origines de Covid-19. Leurs travaux ont été cités dans le New York Post, le Washington Post, le Telegraph, le Mail on Sunday et sur Sky News en Australie. Bon nombre de ses membres ont choisi de rester anonymes afin de se protéger d’éventuelles représailles et de pouvoir mener des recherches potentiellement controversées sans que leur carrière en pâtisse. Il s’agirait de spécialistes de l’ingénierie, des mathématiques, de la biologie, du renseignement et des données de sources ouvertes, qui se sont rencontrés sur Twitter. »

Le site web de Couey est ici. Son exposé sur le gain de pureté est ici, suivi d’une analyse de la conférence zoom organisée par Robert F Kennedy Jr, à laquelle il a participé aux côtés de Meryl Nass, Jessica Rose, Tess Lawrie (noms familiers à mes lecteurs) et Robert Malone, dont il décrypte le discours très ambigu – ce que j’ai commencé ici.

Couey rassemble sur son site des interviews qu’il fait de médecins et autres professionnels de la santé et de la recherche, dont le Dr Walter Chestnut (Substack et site web), déjà publié sur ce blog, et Kevin McKernan (Substack), biologiste spécialisé dans la bio-ingénierie, fondateur de Medicinal Genomics, qui étudie rien moins que la génomique du cannabis.

Katherine Watt (ses articles traduits ici et ici) parle ici de la session zoom entre Couey et Matthew Crawford, que vous connaissez de cet article. C’est moi qui souligne:

Des informations très, très intéressantes.

Ceci correspond à l’analyse globale selon laquelle l' »épidémie » et tout ce qui en découle font partie d’une gigantesque fraude.

JJ Couey ne dit pas que la fraude serait le fait que les virus eux-mêmes n’existent pas.

La fraude réside dans le fait que les virus naturels, même s’ils sont manipulés et recombinés en laboratoire par des individus comme Ralph Baric, ne sont pas capables de provoquer des pandémies mondiales, en raison de leur diversité génétique intrinsèque, de la coévolution de nos systèmes immunitaires avec eux et de la manière dont ces deux éléments affectent leur capacité de réplication in vivo.

Les épidémies naturelles s’épuisent trop rapidement, après avoir infecté trop peu de personnes.

Mais les virus synthétiques purifiés en laboratoire, distribués artificiellement et sélectionnés pour leur capacité de réplication, peuvent être présentés au monde comme des virus naturels ou recombinants.

Et cette fraude, dont l’objectif est de créer la peur, pouvait être et a été la justification des masques, des tests, des confinements, des essais cliniques truqués, des campagnes de vaccination de masse par injection létale, des décrets, de la destruction économique, de la centralisation du pouvoir et de la concentration des financements.

[Le tout] partant du principe frauduleux que les pandémies virales constituent une menace véritable pour l’humanité [et] que les gouvernements peuvent et doivent exercer des pouvoirs insensés et investir d’énormes ressources financières dans les entreprises pharmaceutiques – en particulier les produits à base de nanoparticules d’ARNm/lipides – pour tenter de les contrôler.

Continuer de présenter cette fraude au public comme une vérité permet de poursuivre les dissimulations, les campagnes de diversion et autres guerres de l’information.

Pour ce que ça vaut, je vois les Malone (Robert et Jill) d’une manière différente de celle de Crawford. Je pense qu’ils sont des acteurs conscients et volontaires de cette opération criminelle.

Je ne pense pas qu’ils soient des participants réticents pour qui le jeu a soudainement dérapé, et qui cherchent maintenant des moyens de se désengager et de s’expliquer sans violer les termes de leurs autorisations de sécurité du Département de la Défense.

Cependant, ce n’est que mon opinion. Basée sur l’habileté du Dr Malone à éviter de se compromettre, et sur son étrange adhésion à l’image publicitaire de l’Homme-le-plus-intéressant [NdT. ce lien renvoie vers un article de Sage Hana qui taille un costard au Dr Malone, que je rhabillerai pour l’hiver dans un prochain article].

Pour bien comprendre ce qui précède, je vais tenter de résumer succintement quelques points de la présentation susmentionnée de Couey. Comme le fait Katherine Watt ci-dessus, je les replace dans le contexte des événements, ce qui amène logiquement aux questions qu’elle soulève, et aussi à une autre, qu’apparemment personne ne pense à poser.

Juste pour rappel, au début de la « pandémie », certains médecins s’étonnaient de l’étrange distribution de la maladie. Les « viro-sceptiques » y voyaient même la confirmation d’une autre cause, non-virale. Arthur Firstenberg a écrit un bouquin qui donnait comme cause unique du Covid la pollution électromagnétique ambiante générée par la nouvelle génération d’ondes millimétriques – en bref, la 5g. D’autres pointaient l’oxyde de graphène (supposément contenu dans des vaccins anti-grippaux antérieurs), associé à ce même genre d’ondes, comme cause des symptômes du Covid, et comme cause des effets « secondaires » des injections. D’autres enfin, comme le Dr Andrew Kauffman, niaient purement et simplement l’existence du virus, qu’ils identifiaient comme exosomes, et attribuaient les symptômes du Covid à leur hypothèse favorite, la « détoxification ». J’ai déjà traité de ces voies de garage ici.

Ce pseudo-débat a récemment repris un peu d’ampleur sur Substack. De nombreux scientifiques assez pointus, dont je traduis et re-publie ici certains articles, ont assez vite clos le débat par des arguments solides et très documentés sur les divers mécanismes de la pathologie du SARS-CoV-2. L’hypothèse aujourd’hui dominante, longtemps diabolisée, est que le SARS-CoV-2 – la souche dite « de Wuhan » – est issu d’une manipulation en laboratoire, un « gain de fonction » qui l’a rendu plus virulent – et plus mortel – pour l’être humain par rapport à un coronavirus « sauvage ».

Couey pose donc la question: qu’est-ce exactement qu’un gain de fonction? Je résume ce qu’il en dit dans son exposé. Il existe quatre méthodes de gain de fonction, dont trois – passage animal, culture cellulaire, récolte de virus sauvage – sont relativement aléatoires et n’offrent aucune garantie de résultat. La méthode de gain de fonction la plus aboutie est de travailler directement sur le virus. C’est cette méthode qui a vraisemblablement été utilisée pour la fabrication du SARS-CoV-2.

Il est en fait assez facile de créer des copies identiques de virus ARN in silico – appelées « clones » synthétiques – par un procédé employé dans les laboratoires de biologie moléculaire. On utilise pour les répliquer une méthode dite de l’ADN circulaire. Les virus ARN sont d’abord découpés en brins, qui correspondent à des fonctions distinctes du virus et sont conçus pour s’ajuster ensuite comme des pièces de puzzle – la pièce 2 ne s’ajuste qu’avec la pièce 1 et 3, la pièce 3 qu’avec la 2 et 4, etc. On utilise ensuite de l’ADN bactérien pour répliquer ces pièces, qui seront ensuite récoltées par filtration et ré-assemblées par ligation pour former des clones complets. On peut ainsi en fabriquer de grandes quantités et, contrairement à la réplication in vivo, quasiment sans aucune erreur dans le processus, grâce à la stabilité inhérente à l’ADN reproducteur. En plus d’un gain de fonction, on a donc ainsi créé ce que Couey appelle un « gain de pureté ».

Le SARS-CoV-2 est un virus ARN à simple brin qui utilise dans une population humaine l’ADN de l’hôte pour se reproduire. Lors de cette reproduction in vivo, contrairement à ce qui se passe en laboratoire, se produisent de nombreuses erreurs de réplication. Le résultat est qu’un grand nombre devient inapte à causer des symptômes, voire à se répliquer à nouveau – ce sont des virus à réplication défective ou à défaut de réplication. Le résultat est donc une masse de virus dont seule une fraction est identique au modèle de départ. Ils sont désignés par le terme « quasi-espèce » (quasi-species). Lorsqu’ils infectent un hôte, ils constituent un « essaim viral » (swarm), dont seul un petit pourcentage est virulent. C’est donc, pour ainsi dire, un premier mécanisme naturel de contrôle des épidémies.

Un autre mécanisme expliqué par Couey et repris par Katherine Watt ci-dessus, est que les hôtes qui développent une infection létale meurent avant d’avoir pu contaminer d’autres personnes. Qu’il y ait décès ou non, l’état général des infectés est de toute manière suffisamment mauvais pour qu’ils se retirent eux-mêmes très tôt de la circulation – à noter que le Dr Meryl Nass donne plusieurs contre-exemples de ce schéma lors de la susdite conférence zoom. Le virus en circulation s’éteint ensuite purement et simplement, faute d’hôtes. Pour cette raison, les virus à fort taux de létalité sont de très mauvais candidats pour créer une pandémie. Couey cite une fuite de laboratoire antérieure qui a suivi ce schéma (8 000 contaminations, 800 morts, fin de l’épidémie).

Depuis cette présentation, pour une raison qui m’échappe, Couey a succombé à une explication simpliste de la pandémie, rapportée ici avec enthousiasme par Michael Senger, un opposant contrôlé avec un bouquin à vendre sur la culpabilité de la Chine, sujet répété ad nauseam, sur lequel je reviens plus bas avec un point de vue assez différent. Couey pense aujourd’hui qu’il n’y aurait eu aucun nouveau pathogène et que la pandémie ne serait le fait que d’une simple manipulation statistique. Par conséquent, je ne parlerai plus de JJ Couey à l’avenir, pour les mêmes raisons qui me font abandonner tous ceux dont le raisonnement « plafonne » – ou dévie de manière suspecte. Je peux vous assurer avec 100% de certitude, de ma propre expérience et de celle de centaines de personnes dont j’ai lu le témoignage (dont celui-ci) que sa conclusion est fausse. C’est bien un nouveau pathogène, qui provoque un nouveau train de symptômes, aussi étrange qu’épouvantable.

En ce qui concerne la possibilité que ce virus se diffuse et crée une pandémie malgré cet inhérent défaut de réplication, Kevin McKernan donne une réponse – qui ne convainc pas tout le monde – sur cette page ainsi que dans ses commentaires sur cette page:

Mon interprétation de son podcast était qu’un clone infectieux ne durerait pas longtemps dans un essaim…

Je pense qu’il peut durer suffisamment longtemps pour faire le tour du globe comme l’a fait Alpha.

Il est rejoint sur ce point par le Dr Brian Mowrey, autre auteur très prolifique sur Substack, aux publications très fouillées et documentées. En résumé, son angle est de laisser toutes les options sur la table, ce qui donne parfois l’impression qu’il tente de noyer le poisson – c’est quelqu’un d’intéressant mais je lui fais très moyennement confiance. Il retrace une histoire hautement suspecte de la polio, vu ce qu’on en sait maintenant. Il conteste la date d’apparition du VRS, et donc son origine iatrogéne – le vaccin anti-poliomyélitique. Il continue encore aujourd’hui avec obstination à enquêter sur l’origine naturelle ou synthétique du virus. Pour le sujet qui nous intéresse dans cet article, il estime, contrairement à ce que comprend Couey, que la rémanence de certaines souches plaide plutôt en faveur d’un mécanisme de stabilité du génome viral et par conséquent – ça devient intéressant – il ne croit pas beaucoup à l’émergence spontanée de variants (il l’explique ici, ici et ici) et laisse ainsi la porte ouverte à une possibilité de diffusions volontaires et multiples de clones, à commencer par l’original. Pour des raisons techniques qu’il développe en détail, il soupçonne un acteur autre que la Chine ou les Etats-Unis. Il explique à ce propos, qu’il n’y a pas eu de pandémie à proprement parler mais un ensemble de foyers épidémiques distincts, hypothèse partagée par plusieurs autres médecins, notamment le Dr Lee Merritt, qui colle assez bien avec cette distribution étrange.

Voici la question, dont je parlais au début: vu que la souche originale de Wuhan, dont on comprend mieux les différents modes d’action, était manifestement dangereuse, vu que c’est chez les personnes injectées, qui produisent la protéine de pointe de cette souche précise, que l’on voit aujourd’hui des morts subites (SADS, voir ici), vu que les vidéos émanant de Chine début 2020 montraient un genre similaire de mort subite, ces vidéos, jugées frauduleuses, étaient-elles en fait authentiques? Montraient-elles les conséquences d’une diffusion d’arme biologique létale? Dans l’affirmative, ce fait donnerait un tout autre sens à la politique extrême de zéro Covid du PCC. Les Chinois savaient-ils quelque chose que nous ne savions pas – par exemple, les effets à long terme de la contamination au SARS-CoV-2?

J’ai à publier sur ces effets quelques articles du susmentionné Dr Chestnut, qui montrent que les personnes contaminées par le virus, l’injection et/ou l’excrétion vaccinale de personnes injectées, si on ne trouve aucun traitement adéquat, n’éliminent jamais cette protéine de pointe, qui continue à causer silencieusement des dégâts irréversibles aux organes, au système sanguin et au système immunitaire. Nous verrons donc une dépopulation, d’abord par les morts à court et moyen terme et la stérilisation, suivie par une réduction de l’espérance de vie au niveau global. L’arme parfaite. Le type qui a inventé ça est un génie.

Technocratique ou non, il semble que l’élite compte pour instaurer son système un rétablissement de l’ancien cadre féodal, ou du moins de la notion qu’ils en ont. En recréant l’exode rural par les « villes intelligentes », en recréant la disette alimentaire par la suppression de protéines animales essentielles, le rationnement et la pénurie permanente, en recréant l’indigence avec la ruine économique et l’appauvrissement institutionnel que permettront revenu universel et monnaie digitale programmable des banques centrales, en recréant le sacrifice patriotique par les sanctions contre la Russie, en recréant les anciens cultes par un système de croyances « vertes » et en recréant le spectre des grandes épidémies par une arme biologique destructice de la résistance humaine.

Les médecins sont redevenus de dangereux charlatans, les hôpitaux des mouroirs surchargés. Les gens ont froid, les gens ont faim. La misère et la peur du lendemain sont de retour.

Le Nouveau Normal n’a vraiment rien de nouveau.

Le Dr Masanori Fukushima, Professeur Emérite japonais à l’Université de Kyoto, fait une déclaration explosive au sujet des vaccins Covid-19 et de la réponse de son gouvernement au Covid-19 – par Super Sally.

J’attendais de voir un médecin piquer une colère appropriée. Cette scène fut une expérience cathartique. Le mec est énervé, dans le genre énervé niveau génocide.

jacquelyn sauriol, Dec 1

Avant de commencer, permettez-moi d’expliquer une chose relativement méconnue en Occident, à propos de la colère des Orientaux, ces gens incroyablement polis et patients.

Ce qu’il faut en savoir, c’est qu’elle est très difficile à susciter, et impossible à arrêter.

Vous pouvez me croire, je suis à moitié oriental. Très peu de gens m’ont vu en colère mais tous s’en souviennent.

On n’avait jusqu’à présent vu personne faire de vagues depuis cette partie du monde. Comme vous le lirez, ce n’est pas une simple vague, c’est un tsunami et c’est un signe clair que quelque chose est en train de changer – vous pouvez me croire aussi sur ce point.

Je n’ai pas vérifié si quelqu’un s’était déjà tapé le boulot de sous-titrer la vidéo en français mais comme mes lecteurs le savent, vous pouvez faire confiance à ma traduction (voir note ci-dessus). Merci à Naked Emperor pour sa transcription en anglais, qui m’a fait gagner pas mal de temps. Et bien entendu, merci à Super Sally. J’ai également transcrit et traduit un autre extrait de l’allocution du Dr Fukushima, qui figure sous le premier extrait, en addendum.

Taquin, j’ai failli mettre comme titre « Fukushima explose » mais je me suis retenu à temps.

Note: traduction revue et corrigée le 15/12. Quelqu’un sur Substack a fait appel à un traducteur professionnel pour corriger la traduction initiale du japonais vers l’anglais. Il y a quelques différences mais rien de dramatique, je laisse celle-ci pour l’instant.

Addendum 17/02: la suite de cette histoire ici.

Source.


Le Dr Masanori Fukushima, Professeur Emérite japonais à l’Université de Kyoto, fait une déclaration explosive au sujet des vaccins Covid-19 et de la réponse de son gouvernement au Covid-19

Il s’adresse au monde entier: « ce vaccin a été scientifiquement mal conçu », « les dommages causés par les vaccins sont désormais un problème mondial », « des milliards de vies pourraient à terme être en danger »

Super Sally

1er décembre

Un Professeur Emérite japonais, que l’on peut le voir sur Twitter, dénonce l’idiotie et la tragédie des vaccins en termes cinglants. Une carence scientifique totale! Le Dr Fukushima est Professeur Émérite à l’Université de Kyoto et Président du Translational Research Informatics Center. Voici 4:49 minutes de son allocution sur Rumble.

NdT. Cliquez sur la photo pour accéder à la vidéo sur Rumble.

Premièrement, le vaccin a été scientifiquement mal conçu. En 2020, j’ai immédiatement traduit les directives chinoises, dès qu’elles sont arrivées de Chine, sur manière la plus appropriée d’utiliser les stéroïdes. Je l’ai ensuite annoncé. Mais personne ne m’a entendu.

Cependant, les médecins japonais sont excellents et j’ai vite compris que les stéroïdes devaient être utilisés immédiatement. J’ai publié les directives vers le mois de juin, après quoi le taux de mortalité a chuté de manière spectaculaire. Avant le vaccin. Par conséquent, toute personne incitant à l’utilisation de ce vaccin sans aucun savoir académique doit être condamnée.

Les dommages causés par les vaccins sont désormais un problème mondial. Voici un article récemment publié, pouvons-nous le lire? Étant donné le grand nombre de personnes ayant reçu des vaccins et compte tenu du large éventail d’effets indésirables, des milliards de vies pourraient à terme être en danger.

Nous demandons instamment aux agences de santé publique de reconnaître ou d’étayer les questions soulevées dans ce document qui sont pertinentes pour la santé publique. Reconnaissez-les et agissez en conséquence. Veillez également à ce que tous les individus prennent leurs propres décisions en la matière. [Il faut] une assistance médicale qui s’appuie sur ces informations pour les aider à prendre leur décision.

Nous encourageons tout le monde à prendre ses propres décisions en matière de santé. J’ai traduit le texte intégral de ce document et l’ai distribué, alors veuillez le lire attentivement.

Et encore une chose: la moitié d’entre eux [les décès post-vaccin] sont morts de problèmes cardiovasculaires et cardiaques après la vaccination. Je suis sûr que vous ne le savez que trop bien. Alpha, Beta, Gamma… quelle idiotie… une bande de savants incompétents qui ne peuvent être appelés savants… quel mépris total pour la science et la médecine.

Cela ne devrait plus jamais se reproduire. Nous sommes un pays de science et de technologie, non? Mais bordel… en ignorant la science et la médecine, vous faites s’effondrer le système de santé. Regardez le nombre de morts subites d’origine cardiovasculaire.

Toutes les personnes qui ont reçu ce vaccin et dont la tension artérielle a augmenté, c’est à cause du vaccin. Près de 2 000 personnes sont mortes… mais je pense que le chiffre est beaucoup plus élevé. Beaucoup de gens s’endorment en pleurant. On ne peut pas négliger les rapports écrits de ce qu’on découvre dans les autopsies. Et vous, vous faites quoi? Vous tentez de les cacher, c’est plus fort que vous. Cette histoire est une affaire de préjudice médicamenteux.

M. Kawada a beaucoup souffert. Par conséquent, nous allons éliminer les risques de préjudice médicamenteux à tout prix. Ce pays a appris sa leçon sur les préjudices causés par les médicaments, c’est désormais un pays qui n’en souffrira plus jamais.

Mais vous vous obstinez dans l’ignorance et vous dépensez des milliers de milliards de yens pour importer des vaccins dans ce pays et faire pression sur la population, ça ne va pas du tout. L’année dernière, j’ai pensé que la propagation de ce vaccin poserait problème et j’ai jugé qu’il était illusoire de penser qu’un vaccin réglerait la pandémie. Le malentendu est enfin révélé dans les magazines professionnels et on comprend maintenant à quel point il est dangereux.

On enrobe l’ARNm dans des nanoparticules. Les cellules les intègrent et se transforment. Voilà ce que je sais aujourd’hui. Le mécanisme est clair. Il faut immédiatement dissoudre le comité d’évaluation et enquêter sur tous les cas. C’est ma conclusion. Une enquête sur tous les cas.

Tous ceux qui sont tombés malades après avoir été vaccinés doivent immédiatement en informer leur établissement médical. Ne tardez pas. On n’a aucune idée de ce qui risque d’arriver. Maladies cardiovasculaires, maladies auto-immunes, susceptibilité aux infections et lorsqu’elles parviennent au cerveau, les nanoparticules y sont absorbées. Un scientifique idiot se contenterait de dire « elles ne peuvent pas traverser la barrière sanguine, donc tout va bien ». Mais je suis pas un idiot.

[Les vaccins] suppriment l’immunité naturelle. [Le Covid] ne s’est pas répandu au Japon au début, parce que [les japonais] ont de l’IGa (immunoglobuline A salivaire) dans leur salive et qu’ils avaient un genre de résistance au coronavirus. Cependant, à cause de la vaccination, cette immunité naturelle a été supprimée.

Voilà ce qui s’est passé. Je ne pense pas du tout que ça va s’arrêter. Ça va se répandre de plus en plus. La plupart des gens ont déjà des infections post-vaccinales. Les personnes actuellement touchées par la maladie ne sont pas celles qui n’ont pas été vaccinées, ce sont celles qui ont été vaccinées.

Les données présentées par le Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales parlent d’elles-mêmes. Je les ai toutes fournies.

Je veux une réponse demain. Je veux que ce soit clairement communiqué aux journaux et à la presse, à tous.

Pendant ce temps, le danger est maintenant signalé dans le monde entier.

ADDENDUM

Pr Fukushima: Je vous le répète, vous devez mener une enquête. Il est impossible pour un médecin d’établir un diagnostic clinique sur base d’un bout de papier. Je vous répète que vous devez examiner les dossiers médicaux et mener une enquête appropriée. Il n’y a aucun doute là-dessus. Arrêtez de faire de la fausse science et faites de la vraie science.

C’en est assez. On dirait que vous essayez de détruire des preuves. Faites ce qu’il faut ou vous allez vous retrouver avec un procès criminel sur les bras. Assez, c’est assez. Assez! Je me fiche de ce que vous dites. Vous ne convaincrez personne avec votre processus ou toutes les conneries dont vous parlez.

Membre du Ministère de la Santé: Bien sûr, nous n’allons pas seulement évaluer les résultats tels qu’ils sont… nous essayons…

Pr Fukushima: Il est impossible que vous ayez un moyen de les évaluer. Ce qu’il faut, d’un point de vue clinique, c’est examiner les dossiers médicaux correctement, examiner les données, et le faire correctement et soigneusement, un cas à la fois. Des vies humaines sont en jeu.

Membre du Ministère de la Santé: Oui Monsieur! Nous ferons tout notre possible.

Pr Fukushima: Espèce d’idiot! Assez, c’est assez. Vous êtes très nombreux ici, mais vous n’arrivez à rien. Les responsables politiques ont également fait le déplacement jusqu’ici. On ne peut pas s’obstiner dans cette direction. Il fallait adopter dès le début un angle scientifique correct. Il faut donc immédiatement dissoudre ce ridicule Comité d’Evaluation de la Causalité des Vaccins. A la place, il faut mettre en place un comité d’investigation pour enquêter sur tous les cas. Et pour ce faire, il faut faire appel à des statisticiens compétents, et à des experts sérieux. Vous comprenez? Ensuite, il faut faires des tests et des enquêtes. Comme le Dr Sano l’a dit plus tôt, quand on a des échantillons de tissus, il faut étudier le processus de la protéine de pointe. Des gens mènent déjà des recherches dans le monde entier. Le prestige du Japon est en jeu.

On a vacciné beaucoup de monde. Et pourtant, seuls 10% des membres du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales qui dirigent la campagne de vaccination ont été vaccinés. Mais qu’est-ce que c’est que cette blague? Premièrement, il faut clarifier cette situation, dissoudre immédiatement le Comité d’Evaluation de la Causalité des Vaccins, et enquêter sur tous les cas. On doit identifier tous les décès et les décès non signalés dans l’enquête. Des milliers, des dizaines de milliers de vies sont en jeu.

Et encore une chose. Nous n’avons aucune idée des effets secondaires à long terme de ce vaccin. Les nanoparticules, absorbées par le corps en grande quantité, produisent sans cesse des protéines de pointe. Les gens continuent à tomber malades, restent en mauvaise condition physique. Pour une raison inconnue, les gens tombent soudainement malades. Pour une raison inconnue, leur tension artérielle augmente soudainement. Pour une raison inconnue, il développent soudainement de l’eczéma. Quand on fait un diagnostic, on trouve de la protéine de pointe. Et le diagnostic passe à la phase suivante.

Il faut arrêter immédiatement de vacciner et prendre soin de la santé de tous les cas. C’est aussi ce que dit cet article scientifique. Vous faites venir des gens qui ne comprennent rien à la science de pointe, et les médias les font passer à la télévision. Ce sont toujours les mêmes idiots qui font la promotion des vaccins. C’est ridicule. Je dis que c’est complètement stupide. Je ne suis pas venu ici pour entendre vous entendre parler de processus ou raconter des conneries. Je suis ici pour rectifier le tir comme il se doit. C’est pour ça que je suis ici.

FIN DE L’ADDENDUM

Cette biographie le présente comme un expert en maladies infectieuses. Il est oncologue et possède plus de 25 ans d’expérience. Il est amplement qualifié pour s’exprimer.

Le Dr Fukushima est Professeur Emérite à l’Université de Kyoto et Directeur et Président du Translational Research Informatics Center (TRI), Japon. Oncologue, il a plus de 25 ans d’expérience dans la pratique et la diffusion du traitement standard du cancer et dans la réforme du système de soins médicaux au Japon. Le Dr Fukushima contribue activement à la construction de l’infrastructure des essais cliniques, en mettant l’accent sur la recherche translationnelle. Il encourage l’utilisation des normes CDISC dans la recherche universitaire afin de parvenir à une normalisation complète et harmonisée des données. Le Dr Fukushima supervise également les programmes nationaux de promotion de la recherche translationnelle menés par le gouvernement japonais, qui ont conduit à la formation du Conseil des Organisations de Recherche Académique (ARO).

Les Japonais sont généralement considérés comme polis, réservés et discrets. Cela devrait rendre l’appel du Dr Fukushima d’autant plus frappant et convaincant.

Le Japon fait partie des nations les plus fortement vaccinées contre le virus Covid-19 dans le monde.

Cependant, le nombre de cas augmente à nouveau, ainsi que le nombre de décès. Ça n’a pas de sens si les vaccins sont efficaces. Il est clair qu’ils ne le sont pas!

Ensuite, on voit une montée en flèche et l’accélération de la surmortalité toutes causes confondues au Japon! Cela n’aurait pas dû se produire si ces produits étaient sûrs. Il est clair qu’ils ne le sont pas!

La croissance démographique négative antérieure sera aggravée et accélérée par les produits Covid-19.

Le Japon avait déjà une croissance démographique négative avant le Covid-19. Ajoutez à cela les crises cardiaques, les cancers, les accidents vasculaires cérébraux, la surmortalité, l’infertilité induite par les vaccins et les pertes de grossesse, entre autres événements indésirables. Cela pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le Japon est peut-être en voie d’extinction!

Le nombre de naissances au Japon atteint un nouveau plancher alors que la population diminue et vieillit

Le principal porte-parole du gouvernement japonais a déclaré lundi que le nombre de bébés nés cette année est inférieur au niveau plancher de l’année dernière.

Par MARI YAMAGUCHI Associated Press
28 novembre 2022, 11:32 AM

TOKYO — Le nombre de bébés nés au Japon cette année est inférieur au niveau plancher de l’année dernière, ce que le porte-parole du gouvernement a décrit comme une « situation critique ».

Le secrétaire en chef du Cabinet, Hirokazu Matsuno, a promis des mesures globales pour encourager les mariages et les naissances.

Le total de 599 636 Japonais nés entre janvier et septembre est inférieur de 4,9 % au chiffre de l’année dernière, ce qui laisse penser que le nombre de naissances pour l’ensemble de l’année 2022 pourrait être inférieur au chiffre plancher de 811 000 bébés enregistré l’année dernière, a-t-il déclaré.

Le Japon est la troisième plus grande économie du monde, mais le coût de la vie est élevé et les augmentations de salaire sont lentes. Le gouvernement conservateur a tardé à rendre la société plus inclusive pour les enfants, les femmes et les minorités.

Jusqu’à présent, les efforts du gouvernement pour encourager les gens à avoir plus de bébés ont eu un impact limité malgré le versement de subventions pour la grossesse, l’accouchement et les soins aux enfants.

« Le rythme est encore plus lent que l’année dernière […]. Je comprends que la situation est critique », a déclaré Matsuno.

De nombreux jeunes Japonais ont hésité à se marier ou à fonder une famille, découragés par les sombres perspectives d’emploi, les trajets pénibles et les cultures d’entreprise incompatibles avec le travail des deux parents.

Le nombre de naissances est en baisse depuis 1973, année où il a culminé à environ 2,1 millions. Il devrait tomber à 740 000 en 2040.

La population du Japon, qui compte plus de 125 millions d’habitants, est en baisse depuis 14 ans et devrait tomber à 86,7 millions en 2060. La diminution et le vieillissement de la population ont d’énormes répercussions sur l’économie et la sécurité nationale, car le pays renforce son armée pour contrer les ambitions territoriales de plus en plus affirmées de la Chine.

Le Dr Fukushima a absolument raison de dénoncer les vaccins et les conséquences de la pandémie, d’être livide! Son gouvernement doit y prêter attention! Nous devons y prêter attention! Tous les gouvernements qui ont forcé leur population à se faire vacciner sont confrontés aux mêmes conséquences et résultats. Ne pas écouter, c’est courir un grave danger!

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La raison pour laquelle certaines matières fécales flottent et d’autres coulent – par Bob Yirka.

Je ne pouvais décemment pas priver mes lecteurs de cette découverte scientifique majeure.

Pour ceux qui en douteraient, ça figure sur le site Phys.org, c’est donc parfaitement authentique. Vous pouvez d’ailleurs jeter un coup d’oeil sur l’étude originale, c’est assez impressionnant.

Source.


La raison pour laquelle certaines matières fécales flottent et d’autres coulent

par Bob Yirka, Phys.org

18 novembre 2022

Illustration montrant le rôle de l’influence microbienne intestinale sur la flottaison fécale chez la souris.

Une équipe de chercheurs de la Mayo Clinic a résolu le mystère de la raison pour laquelle certaines personnes voient leurs selles flotter alors que d’autres les voient couler au fond de la cuvette des toilettes. Dans leur article publié dans la revue Scientific Reports, le groupe décrit leur découverte accidentelle de cette réponse.

Avant les années 1970, les scientifiques pensaient que les matières fécales coulaient ou flottaient en fonction de la quantité de graisse qu’elles contenaient. Des expériences ont montré que ce n’était pas le cas. Au contraire, des essais sur des sujets humains en bonne santé ont montré que la différence était due à la quantité de gaz dans un échantillon fécal donné. Mais la question demeure: Pourquoi les matières fécales de certaines personnes ont-elles tendance à contenir plus de gaz, et donc à flotter davantage, que celles d’autres personnes?

Dans le cadre de cette nouvelle étude, les chercheurs ont étudié le microbiome de plusieurs souris de laboratoire et ont stérilisé les viscères de certaines d’entre elles afin d’isoler les différences de digestion et de santé générale liées aux différentes bactéries. Au fil des expériences, les chercheurs ont remarqué qu’aucun des échantillons de matières fécales produits par les souris stérilisées ne flottait. Chez les souris, normalement, la moitié des échantillons sont des étrons flotteurs.

Cela laissait penser que les matières fécales flottantes étaient liées à la composition du microbiome intestinal. Les chercheurs ont ensuite recueilli des échantillons de selles de souris saines qui ne faisaient pas partie de l’étude initiale, mais qui produisaient des étrons flotteurs, et ont injecté ces matières dans l’intestin des souris stérilisées. Ils ont constaté que toutes les souris testées se mettaient à produire des étrons flotteurs. Selon les chercheurs, ceci indique que la raison pour laquelle certaines matières fécales flottent est liée à la nature des bactéries présentes dans l’intestin – certaines produisent plus de gaz que d’autres.

Les chercheurs n’ont pas été en mesure d’isoler la bactérie qui produisait le plus de gaz, mais ils ont noté que Bacteroides ovatus avait déjà été associée à une augmentation des flatulences chez les patients humains. La logique voudrait qu’elle soit probablement l’un des responsables de la formation d’étrons flotteurs chez l’homme, et peut-être chez les souris de laboratoire. L’équipe suggère que d’autres travaux devront être menés pour confirmer leurs suppositions et trouver d’autres bactéries impliquées dans la production accrue de gaz, et donc d’étrons flotteurs.


Pour plus d’informations: Syed Mohammed Musheer Aalam et al, La genèse de la flottaison fécale est liée de manière causale à la colonisation microbienne intestinale chez la souris, Scientific Reports (2022). DOI: 10.1038/s41598-022-22626-x

L’intelligence artificielle est-elle vraiment intelligente? – par The Science Analyst.

Pas vraiment. La question suivante serait: alors avec quoi le Grand Reset compte-t-il gérer le troupeau humain? Ça fera partie d’un article à venir, que je suis en train d’écrire.

Celui-ci est tout à fait passionnant. Vous pouvez aussi m’écrire ce que vous en pensez.

Note: curieuse coïncidence, le traducteur automatique – qui est un bon exemple d’intelligence artificielle – a été totalement incapable de donner un texte cohérent et lisible. J’ai donc dû quasiment tout faire moi-même. CQFD.

Source.


L’intelligence artificielle est-elle vraiment intelligente?

Les ordinateurs ne seront jamais conscients d’eux-mêmes ni intelligents

The Science Analyst

19 août

L’intelligence artificielle (IA) a fait du chemin.

De nombreux inventeurs ont rêvé de fabriquer une machine plus intelligente que les humains. Même avant que les ordinateurs n’existent.
Aujourd’hui, ils fabriquent des ordinateurs capables de jouer aux échecs mieux que le champion du monde humain. Ou de générer des mondes imaginaires à partir de rien, apparemment. Ou encore de conduire une voiture.

Un des premiers ordinateurs joueur d’échecs

Mais… ils ont tous besoin d’un humain pour configurer leur algorithme et classer les données statistiques. Et lorsque des circonstances inattendues se produisent, l’IA peut ralentir considérablement sans jamais s’en remettre.

Les gens qui ne comprennent rien à l’IA et pensent qu’elle va s’emparer du monde / Mon réseau neuronal.

Un battage médiatique excessif de part et d’autre

L’intelligence artificielle a fait l’objet d’un battage médiatique excessif à la fois de la part de ses partisans et de ses opposants.

Ses partisans pensent qu’ils sont capables de concevoir des ordinateurs plus intelligents que tout être humain. Et ils croient que leur propre conscience peut y être transférée.
Ses opposants pensent que les ordinateurs deviendront conscients d’eux-mêmes et finiront par remplacer les humains.

De ces idéaux et de ces scénarios d’horreur, rien n’est vrai.

Un ordinateur ne travaille qu’avec des algorithmes et des données. Un ordinateur n’a donc aucune idée de quoi en faire, c’est un programmeur qui doit les sélectionner pour l’ordinateur.

Les algorithmes peuvent être utilisés pour filtrer et censurer vos messages. Ou ils peuvent être utilisés pour tuer automatiquement une personne dans une guerre. Toutes ces actions sont basées sur des paramètres et des critères définis par le programmeur. Ce même programmeur n’a aucune idée de l’environnement ni des circonstances réels dans lesquels ils seront utilisés par la suite. Et comme les environnements et les circonstances sont changeants, les ordinateurs finissent par échouer.

Les ordinateurs peuvent aussi tomber en panne de batterie. Les robots peuvent s’enliser dans la boue, briser un capteur, être peints ou incendiés par des militants.
Les robots de la NASA expédiés sur Mars sont un bon exemple de ce qui est en définitive possible. À chaque cycle, le robot reçoit une nouvelle mise à jour et exécute une certaine tâche, comme se déplacer ou prendre des photos.
Les drones aériens utilisés par l’armée sont connectés en permanence à un opérateur. Un algorithme ne fait que faciliter leur tâche. Mais plus ils sont automatisés, plus facilement l’adversaire peut les voler.

Algorithmes

Problème logique → Algorithme + temps → Problème résolu

Un Algorithme est une partie de programme qui cherche une réponse à un certain problème, efficacement de préférence.

La première tentative de création de l’IA a consisté à utiliser des langages de programmation capables de faire des choses intelligentes en quelques phrases. Avec des langages comme LISP, il était possible de créer des programmes qui créaient des programmes en interne. Avec des langages comme Prolog, il était possible de définir un ensemble de problèmes numériques et de laisser l’ordinateur chercher des réponses.

Les plus belles réussites furent les programmes qui jouaient aux échecs et au GO. Ces jeux étant très logiques, l’ordinateur devait simplement trouver le bon coup le plus rapidement possible. Il ne s’agit pas tant d’un exploit de l' »intelligence » que celui de programmeurs qui ont créé de très bons algorithmes.

Après avoir testé toutes les possibilités, l’ordinateur peut trouver la bonne réponse (extrait du film Wargames)

Réseaux neuronaux

Depuis longtemps, on étudie les réseaux neuronaux du cerveau et on tente de procéder à une ingénierie inverse de certaines des structures que l’on y observe. On y trouve des neurones reliés par des nerfs et des synapses, dans des couches séparées.

Pour simplifier les choses dans un ordinateur, on les représente par des matrices et des vecteurs. Les neurones sont représentés par les vecteurs, et les synapses sont représentées par la matrice. Exemple: une connexion du neurone A (position 6) au neurone B (position 30) est un nombre 1,0 (dans la ligne 6, colonne 30 de la matrice).

L’information est simplement l’activation ou la désactivation des neurones, représentée par 1,0 et -1,0. Ou pour les données de type analogique, par les valeurs intermédiaires.
La sortie commence avec une valeur initiale, et on modifie ces valeurs par très petites étapes pour déterminer quelle infime modification fonctionnera le mieux.

La chaîne éducative 3Blue1Brown propose un excellent aperçu des réseaux neuronaux, et vous en explique les détails.
Lien vers les vidéos

Algorithmes des réseaux neuronaux

Le modèle algorithmique qui ressemble le plus au cerveau est le réseau Hopfield. C’est aussi le plus simple. Il s’agit simplement de deux vecteurs et d’une matrice.
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_de_neurones_de_Hopfield

Bien qu’il soit le plus proche du cerveau, il ne fonctionne pas aussi bien.
Les algorithmes ont donc été améliorés et le plus populaire est maintenant Back-propagation [« rétropropagation »].

Back-propagation peut fonctionner avec différentes couches, ce qui permet de gagner beaucoup d’espace et de temps. Et pour chaque couche, on peut calculer les paramètres qui fonctionnent le mieux.
On trouve également des couches dans le cerveau, mais elles fonctionnent différemment.

L’apprentissage automatique

La plupart des gens pensent que ça fonctionne comme ceci.

ENTRÉE / APPRENTISSAGE AUTOMATIQUE / SORTIE

Le réseau n’est qu’un ensemble de nombres stockés dans des matrices. L’entrée est juste une donnée présentée à l’entrée dans un tableau de ON (1.0) et OFF (-1.0). Lorsqu’on présente des données à l’entrée, la boîte produit automatiquement une sortie dans une représentation similaire de ON et OFF.

La réalité est bien plus complexe.

La partie en bleu est celle nécessaire à l’apprentissage automatique.

Les données massives [Massive Data] sont des données d’entraînement, avec la même quantité de valeurs que l’entrée [Input].
Ces données massives sont catégorisées [Categorized Data] et des données utiles sont ajoutées.
Par exemple, cette photo est-elle un « chat » ou un « chien »? Quel est l’âge de l’animal?

Les énormes bases de données statistiques [Huge Statistical Database] sont les matrices contenant tous les chiffres qui représentent les connexions entre les neurones.

Au cours de la formation (apprentissage) [Training Algorithm], les chiffres de la matrice sont légèrement modifiés. L’objectif est de tendre vers la bonne réponse/sortie [Output]. Les données catégorisées doivent contenir cette réponse correcte d’une manière ou d’une autre.

La base de données statistique n’est qu’une représentation différente des données, sous forme d’un grand nombre de chiffres statistiques. Il n’y a pas de raisonnement ajouté, pas d’intelligence.
Toutes les décisions proviennent de la façon dont les données sont catégorisées et de la façon dont elles correspondent aux statistiques stockées dans les matrices.

Ce n’est pas facile. Le programmeur doit accomplir beaucoup de tâches.

Il y a un smiley partout où le programmeur doit interagir.

Le programmeur doit configurer toutes sortes de paramètres.
Toutes les données doivent être ordonnées et classées, parfois à la main, parfois par les utilisateurs eux-mêmes.
Les paramètres déterminent la façon dont les données sont représentées dans les chiffres, le nombre de couches et de connexions dans la base de données statistiques, la vitesse à laquelle les chiffres changent. Et le moment où les algorithmes doivent s’arrêter.
Le programmeur doit alors déterminer s’ils ont réellement fonctionné et si ce n’est pas le cas, en refaire une grande partie.

Pour le programmeur, l’énorme base de données statistiques est pratiquement illisible. Il/elle ne sait donc pas la plupart du temps ce fait que celle-ci. Il/elle doit donc découvrir par essais et erreurs ce qui fonctionne ou non. C’est pourquoi ce travail fait souvent partie de la recherche scientifique, qui nécessite également la rédaction d’articles.

Dans mon département universitaire, quelqu’un avait obtenu son diplôme en montrant à quel point ses réseaux neuronaux programmés fonctionnaient bien. La personne qui l’a suivi a découvert qu’ils ne fonctionnaient qu’avec un seul exemple. C’est la raison pour laquelle les réseaux neuronaux constituent avant tout un problème.

Quel est le mieux qu’un ordinateur puisse faire?

Les données connues sont converties en une base de données statistiques, en utilisant « l’apprentissage automatique » pour qu’elles deviennent « bien connues ».

Deep fakes:

Les images sélectionnées d’une personne connue sont remplacées par les images sélectionnées d’une autre personne connue. En utilisant la base de données statistiques, les traits personnels de l’un sont échangés avec les traits personnels de l’autre.

L’IA de Samsung: Megapixel Deepfakes2 minute papers

Création d’images à partir de mots (DALL-E)

Il est facile de deviner les mots sélectionnés

Les mots connus sélectionnés sont traduits en objets.
Et les objets connus sont traduits en images.
Et les images connues sont fusionnées en une image finale.
Ces traductions sont toutes issues de la base de données statistiques.
Pour rendre l’image plus impressionnante, le programme utilise quelques manipulations statistiques afin qu’elles semblent bien assorties.

DALL-E 2 d’OpenAI: Top 5 des nouveaux résultats2 minute papers

Nous avons fabriqué des jouets pour enfants légèrement choquants – Corridor Crew


Compléter les détails d’un programme

La base de données statistiques est pleine d’exemples tirés de logiciels libres. Ainsi, lorsque le texte d’un programme ressemble statistiquement à l’un de ces exemples, certains détails de l’exemple sont récupérés. Et ceux-ci peuvent être complétés dans le texte pour compléter le programme.
Cela ne fonctionne bien que lorsque le nouveau programme ressemble (statistiquement) beaucoup aux exemples existants.

[ML News] Modèles d’IA qui écrivent du code (Copilot, CodeWhisperer, Pangu-Coder, etc.)

Qu’est-ce qu’un ordinateur ne peut JAMAIS faire?

Il ne peut effectuer aucune des tâches qui DOIVENT être effectuées par un programmeur pour que l’ordinateur fonctionne.

Un ordinateur ne peut pas distinguer les bonnes données des mauvaises

L’ordinateur est capable de produire une réponse, mais n’est jamais capable de savoir si c’est la bonne.

Certaines boucles de rétroaction sont possibles, mais elles sont essentiellement l’oeuvre du programmeur. Le programmeur décide toujours de ce qui est une bonne ou une mauvaise donnée, même lorsqu’il programme une boucle de rétroaction.

Il ne peut jamais s’améliorer automatiquement

Alan Turing a prouvé qu’un programme ne pouvait jamais tout savoir sur lui-même.
Il l’a prouvé en donnant l’explication la plus simple possible: Le Problème de l’Arrêt.
En bref: un programme ne sait pas si une partie de son calcul se terminera un jour. L’exécution d’une preuve mathématique, basée sur une recherche infinie, l’illustre très bien. Le calcul ne se terminera probablement jamais, et il n’existe aucun programme capable de prédire une recherche infinie.

Ainsi, si un ordinateur est incapable de tout savoir sur lui-même, ET ne sait pas différencier ce qui est bon de ce qui est mauvais, il ne pourra pas s’améliorer.
Il ne sait pas grand chose du monde réel, il ne sait même pas qu’un monde réel existe, ou que l’ordinateur lui-même existe.

Un ordinateur ne sera donc jamais intelligent

L’intelligence signifie: s’adapter automatiquement à différentes circonstances.
Lorsqu’une situation inédite se présente, l’ordinateur échoue.

Nous le voyons clairement dans le cas de la conduite autopilotée de Tesla:

  1. Elle est incapable de détecter un chariot tiré par des chevaux. Elle a souvent le même problème avec les piétons.
  2. Elle est susceptible conduire très vite lorsque le conducteur est endormi:
    (« Je reste sans voix »: La police poursuit une Tesla en mode Autopilot qui roule à 90 km/h alors que le conducteur et le passager sont endormis).
  3. Une Tesla dysfonctionne et percute un homme à grande vitesse alors que le conducteur essayait de se garer. Vidéo (NSFW – une personne se fait écraser)
  4. Recherche: Le pilote automatique Tesla essaie de me tuer.

Il n’existe pas de statistiques ni d’algorithme (ni de retour d’information) qui permettent à un ordinateur de s’adapter à un problème avant qu’il ne se produise.

AMUSANT: on peut « piéger » une voiture autopilotée en traçant un cercle avec du sel. S’il est bien disposé, l’IA d’analyse visuelle interprète le cercle comme un marquage au sol « interdiction de franchir la ligne » et la voiture reste plantée là comme une conne. LMAO

Les humains sont différents

Nous sommes capables de nous préparer à un événement avant qu’il ne se produise, même si nous n’avons jamais été dans cette situation.
La meilleure façon de se préparer est d’utiliser son imagination et sa réflexion. Nous sommes capables de construire une maison et de prévenir les accidents en les visualisant à l’avance dans notre esprit.

Les ordinateurs ne peuvent-ils rien faire de similaire? Imaginer des données (comme DALL-E ci-dessus) pour se préparer à quelque chose d’inattendu?
L’ensemble des données est infini. Par conséquent, les données seront mélangées avec quantité de données imaginaires et inutiles. Comme vous l’avez vu plus haut, l’ordinateur ne sait pas quand arrêter le calcul. Et ne peut pas distinguer les bonnes des mauvaises données. Ce ne serait qu’un grand chaos.

Les humains sont capables de distinguer les problèmes réels des problèmes imaginaires, par le raisonnement. Et en jouant la situation dans nos esprits. Nous pouvons aussi rêver de situations impossibles, et reconnaître qu’elles ne sont pas réelles. Ce dernier point intervient généralement ensuite, lorsque nous sommes « réveillés ».

Si les humains sont différents des réseaux neuronaux, alors comment les humains pensent-ils?

Avec des programmes et de gros ordinateurs, nous pouvons simuler quelque chose de très similaire au cerveau. Ou peut-être le pourrons-nous à l’avenir.
Mais comme je l’ai décrit ci-dessus, les réseaux neuronaux ne sont que des bases de données statistiques de données catégorisées.

Qui fait la catégorisation dans le cerveau? Il n’y a pas de programmeur?
Qui fait la sélection entre bonnes et mauvaises données, puisque la plupart de ce que nous entendons et voyons est noyé dans le bruit?
Qui s’occupe de se souvenir de ce qui est important?
Qui accomplit le raisonnement?
Qu’est-ce que le raisonnement?

Un ordinateur a besoin d’un programmeur. Un réseau neuronal a besoin d’un programmeur.
Mais le cerveau ne dispose de rien de tel pour déterminer ces tâches.

Observation des souvenirs

Signaux cérébraux chez un poisson

Quelles sont les choses dont on se souvient?
En général, ce sont des choses dont on aime se souvenir, ou des choses dont on préfèrerait ne pas se souvenir. Parce qu’elles ont une valeur émotionnelle. Et certaines choses sont étrangement difficiles à retenir, comme une date d’anniversaire (désolé!).

L’émotion est donc un facteur déterminant de nos souvenirs.
Plus grande est l’émotio, plus forte la « connexion » avec nos souvenirs.

Une conscience éveillée aide à se souvenir. Et on ne peut être conscient que quand on est stimulé, pas quand on s’ennuie. Les choses qui nous stimulent sont donc plus faciles à apprendre. C’est un état très similaire aux émotions.

On peut donc en conclure que les émotions et le niveau de stimulation sont des facteurs décisifs. Ils aident donc à catégoriser les souvenirs.

Lorsque les choses tournent mal, comme lors d’une guerre, avec des traumatismes et une surstimulation due à la peur et au stress, il arrive que les souvenirs stockés soient mêlés d’imaginaire. Si le traumatisme est traité, la réalité peut refaire un peu surface, mais cela demande généralement beaucoup de travail. Et les gens préfèrent parfois ne pas connaître la réalité.

Observation du raisonnement

Lorsqu’on raisonne, on commence par un problème et on cherche des souvenirs liés à ce problème. Le cerveau est idéal à cet égard, car il contient différentes sortes de connexions. Un réseau neuronal peut également mettre en oeuvre des connexions statistiques.

Un myxomycète établit des connexions similaires aux réseaux de transport

Quand on raisonne, on utilise aussi son imagination. Et si ceci arrivait? Et si cela arrivait? On passe donc sans cesse d’un souvenir, ou d’une façon de penser, à l’autre.

Plusieurs choses entre donc en jeu.

  1. L’attention. Votre attention passe en revue une série de souvenirs et/ou de schémas de pensée. En fonction de votre entraînement, elle passe plus rapidement par certains souvenirs.
  2. L’imagination. Si on manque d’entraînement, on doit faire appel à son imagination pour envisager différentes options.
  3. La prise de décision. Décider de la voie à suivre. Quelle serait la meilleure façon de résoudre le problème? Quelles choses inédites peut-on inventer?
  4. Intuition. Quelles sont les nouvelles solutions qui viennent à l’esprit?

Un ordinateur ne dispose de rien de tel. Un ordinateur pourra en simuler une partie en accomplissant des choses au hasard, comme DALL-E.

Où sont stockés les souvenirs?

Il est clair que le cerveau établit des connexions et qu’il effectue un certain travail. D’après les scanners cérébraux, les informations provenant des yeux et des oreilles sont stockées dans une couche du cerveau. Les informations à court terme sont stockées en premier. Elles sont ensuite traitées dans la mémoire à long terme. Du moins en théorie.
Dans les circuits du cerveau, ces souvenirs sont généralement vagues, de faible résolution et très difficiles à gérer et à ordonner. Le système chimique doit décider quelles connexions établir et quoi oublier.

Mais il existe des personnes qui n’oublient jamais rien. Elles peuvent même se souvenir de données inutiles, comme d’un annuaire téléphonique. Précisément.

L’esprit dans la machine

Nous avons commencé à étudier le cerveau humain et avons simulé les structures neuronales du mieux possible. Mais ce n’est toujours pas suffisant!

Nous devons donc examiner de plus près le cerveau humain.

Nous devons découvrir ce qui se passe d’autre dans l’esprit humain.

C’est ainsi que nous en arrivons aux expériences de mort imminente. Les observations du cerveau en état de mort imminente sont tout aussi valables que les observations du cerveau en état de veille.

Les personnes en état de mort cérébrale, pendant une opération, sont encore capables d’observer les choses qui les entourent.
Il y a beaucoup d’observations de ce type, consultez cette liste non ordonnée d’entretiens.

Ces observations sont pour la plupart très singulières. Ces personnes perçoivent les choses comme si elles avaient quitté leur corps. Ce qui est logique, puisque le cerveau est en état de mort. On y trouve des récits de personnes aveugles qui voient pour la première fois, et même d’autres qui perçoivent les couleurs pour la première fois.
Ces souvenirs sont souvent très vifs et stockés dans la mémoire à long terme.

Ces personnes semblent observer les choses comme si elles étaient un pur esprit, au lieu d’un être humain normal. Quoi qu’il en soit, tout porte à croire que le siège de la conscience n’est peut-être même pas dans le cerveau.

Nous avons besoin de l’Esprit dans la Machine

Notre modélisation du cerveau, avec ses réseaux neuronaux et ses algorithmes, ne pouvait pas fonctionner. À presque toutes les étapes, elle a besoin d’un programmeur, d’un décideur ou de quelque chose de ce genre.
Sans cela, le cerveau ne serait que chaos.

Nous constatons à présent qu’il existe un esprit capable d’observer, et même de décider. C’est précisément ce dont notre cerveau a besoin pour fonctionner. Il a peut-être besoin de plus, mais c’est un début.

On ne peut tout simplement pas créer quelque chose à partir de rien.

Dans un autre billet, je développerai un modèle de l’esprit.
Je vous invite à le lire…