Partenariats public-privé pour folie scientifique – par Spartacus.

I’ve seen the future and it will be.

Prince, The Future

Je suis toujours là et tout va bien. Je vous expliquerai.

Pour reprendre le fil de mes publications, j’ai choisi un sujet qui parle du futur.

Ce que vous lirez ci-dessous, ce sont des projets. Encore une fois, ne vous laissez pas impressionner ou décourager par les termes scientifiques.

Certains de ces projets relèvent de la pure science-fiction, et servent uniquement à des fumistes en blouse blanche à obtenir des budgets de recherche. D’autres sont des fantasmes qui ne verront jamais le jour, rêvés par des scientifiques au cerveau mou, prisonniers du concept d' »évolution » et qui ne comprennent rien à la biologie. Il y a donc une grande partie de bluff.

Mais d’autres sont déjà prêts à l’emploi.

C’est donc le moment de faire la différence entre les effets d’annonce et les vrais outils du « projet ». C’est ce que j’ai tenté de faire au sujet du Covid, avec l’aide de gens comme, notamment, Sasha Latypova. Ce travail n’est pas terminé. Sasha cadre dans un autre article – que vous lirez bientôt – ce qui était du bluff dans ce qu’on nous a servi depuis trois ans.

Je reviendrai aussi sur l’intelligence artificielle et son rôle dans le nouveau modèle. L’intelligence artificielle n’est effectivement pas intelligente. Tout comme les gens à la manoeuvre, et ceux dont il est question ici, elle n’a pas besoin de l’être. C’est là le problème.

Si vous ne l’avez pas lu, voyez aussi cet article sur ce qu’annonçait C.S. Lewis.

Au fait, un « partenariat public-privé », jusqu’à récemment, était la définition du fascisme. Maintenant, c’est de la technocratie.

« J’ai vu l’avenir et il se réalisera. »

En voici, peut-être, un avant-goût.

Source.


Partenariats public-privé pour folie scientifique

Le complot en cours pour reconcevoir l’humanité

Spartacus

24 février

Klaus Schwab a récemment fait une déclaration qui a hérissé le poil de beaucoup de monde.

« L’intelligence artificielle, mais pas seulement l’intelligence artificielle, mais aussi le metaverse, les technologies de l’espace proche, et je pourrais en citer beaucoup d’autres – la biologie synthétique. Notre vie dans dix ans sera complètement différente, très impactée, et celui qui maîtrisera ces technologies sera, d’une certaine manière, le maître du monde ».

Le problème, c’est qu’il n’a pas tort. Ça énerve tout le monde d’entendre parler de « maître du monde », parce qu’on imagine qu’il s’agit d’une menace en l’air, d’une simple fanfaronnade de mégalomane. Ce n’est certainement pas le cas. La raison pour laquelle le public ne se rend pas compte du potentiel de cette technologie est, d’une part, qu’il n’est pas affublé d’une imagination débordante, d’autre part, qu’il n’est pas familier de la pensée holistique en matière de systèmes et, enfin, que la biologie synthétique n’a quasiment bénéficié d’aucune couverture médiatique, car si c’était le cas, les gens seraient à juste titre en proie à une crise de panique.

Je vais vous poser une question qui vous semblera peut-être un peu étrange. Qu’est-ce qu’un organe interne? La réponse classique est quelque chose comme: un tissu spécialisé dans le corps qui remplit une fonction spécifique. Et si je vous disais qu’un organe interne peut être ce que l’on veut qu’il soit?

RSC – Un morphospace pour les organes synthétiques et les organoïdes: le possible et le présent

Les travaux en biologie évolutive du développement ont permis de comprendre comment les organes se développent et pourquoi l’évolution a sélectionné certaines structures plutôt que d’autres. Ces progrès dans la compréhension de l’organogenèse, ainsi que les techniques les plus récentes de cultures organotypiques, de bioprinting de tissus et de biologie synthétique, fournissent les outils nécessaires pour hacker les contraintes physiques et génétiques dans le développement des organes, ouvrant ainsi de nouvelles voies de recherche sous la forme d’environnements intégralement construits ou simplement modifiés. Nous proposons ici un cadre unificateur qui relie le concept de morphospace (c’est-à-dire l’espace des structures possibles) à la biologie synthétique et à l’ingénierie tissulaire. Nous visons une synthèse qui intègre notre compréhension des contraintes évolutives et architecturales et qui peut être utilisée comme guide pour explorer des principes de conception alternatifs afin de construire des organes artificiels et des organoïdes. Nous présentons un morphospace tridimensionnel incorporant trois caractéristiques clés associées à la complexité des organes et des organoïdes. Les axes de cet espace comprennent le degré de complexité introduit par les mécanismes de développement requis pour construire la structure, son potentiel de stockage et de réaction à l’information et l’état physique sous-jacent. Nous suggérons qu’une grande partie de cet espace est vide, et que ce vide pourrait offrir des indices sur d’autres façons de concevoir et même d’inventer de nouveaux organes.

Et si les organes que l’on trouve chez les humains et les animaux – reins, rate, foie, cœur, cerveau, etc. – ne représentaient pas toutes les configurations possibles de cellules, mais seulement celles étroitement définies et sélectionnées par l’évolution? Et s’il existait une immense zone vierge encore inexplorée qui pourrait abriter, par exemple, des tissus musculaires intelligents remplis de neurones, ou un foie et un rein tout-en-un (foirein?) juste sous la peau, qui éliminerait les toxines filtrées par la transpiration? Et si nous pouvions fabriquer de toutes pièces des organes entièrement nouveaux, inédits dans la nature, aux fonctions totalement nouvelles? Et si on pouvait avoir de petits cerveaux implantés dans chaque articulation du corps, qui donneraient aux bras et aux jambes un esprit propre, comme un genre de pieuvre?

La science-fiction a déjà souvent exploré cette possibilité. Dans Warhammer 40 000, les Space Marines, surhumains et hautement augmentés, se voient implanter de nombreux organes fabriqués de toutes pièces, et si vous avez déjà lu The Windup Girl de Bacigalupi ou Blood Music du regretté Greg Bear, vous savez très bien à quel point ce genre de choses peut devenir bizarre. Le problème, c’est que ce genre de choses relève de moins en moins du domaine de la science-fiction et qu’il n’existe pratiquement aucun cadre éthique permettant de se prémunir contre des abus effroyables.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres des possibilités offertes par la biologie synthétique. Il est également possible de concevoir des enzymes entièrement nouvelles, d’insérer les gènes qui les codent dans des bactéries et de les utiliser comme réactifs pour produire des composés entièrement nouveaux.

Toujours pas convaincu? Si vous allez sur le site web du gouvernement du Canada, là maintenant, voici l’un des articles qu’ils ont mis en ligne. Je vous recommande de l’archiver.

Horizons politiques Canada – Explorer la convergence biodigitale

Je me réveille avec la lumière du soleil et l’air salé de la mer Adriatique. Je n’habite pas près de la Méditerranée, mais mon IA, qui est aussi mon conseiller en santé, m’a prescrit une qualité d’air, une odeur et une intensité solaire spécifiques pour gérer mes niveaux d’énergie le matin, et a programmé ma chambre à coucher pour imiter ce climat.

Les draps de lit frais cultivés dans mon immeuble à partir de champignons qui se régénèrent sont meilleurs que je ne l’imaginais; je me sens reposé et prêt à affronter la journée. Je dois vérifier quelques points avant de me lever. J’envoie un message à mon cerveau pour qu’il ouvre l’application qui contrôle mon taux d’insuline et s’assure que mon pancréas est soutenu de manière optimale. Je n’imagine pas m’injecter avec des aiguilles comme le faisait ma mère lorsqu’elle était enfant. Aujourd’hui, c’est une greffe de microbes qui s’ajuste automatiquement et fait un rapport sur mes niveaux.

Tout semble aller bien, alors je consulte l’interface numérique de mon cerveau pour lire les données du rêve qui ont été enregistrées et traitées en temps réel la nuit dernière. Mon application thérapeutique analyse les réponses émotionnelles que j’ai exprimées pendant mon sommeil. Elle me suggère de prendre le temps d’aller dans la nature cette semaine pour réfléchir à mon rêve récurrent où je suis piégé dans une boîte et renforcer l’activité neuronale utile de mon subconscient. Mon IA me recommande une « journée en forêt ». Je réponds « d’accord », et mon IA et mon implant neuronal font le reste.

J’ai abordé ce sujet dans le dernier Spartacast, mais je ne pense pas avoir vraiment réussi à faire passer le message. Les biotechnologies et les technologies de l’information sont complètement imbriquées, et ce depuis des décennies. Quelqu’un se souvient-il de Folding@home, où les gens utilisaient leur PlayStation pour apporter de la puissance de traitement à un réseau de superordinateurs distribués?

C’était en 2007, et le logiciel client lui-même existe depuis 2000. Aujourd’hui, tout se fait sur ordinateur. L’idée derrière les vaccins ARNm est essentiellement de numériser les vaccins en les réduisant à des séquences de gènes synthétiques et en utilisant des cellules humaines comme bioréacteurs pour fabriquer la protéine réelle, en sautant tout un tas d’étapes de fabrication.

D’accord, il y a CRISPR. Il y a les DREADD. Il y a les nanotransducteurs. Il est possible de créer des amyloïdes artificiels, comme les semi-conducteurs amyloïdes d’Ehud Gazit. Il y a même plus que cela. Un de mes amis sur Twitter, C.M. (qui se fait actuellement appeler @CRISPR_Cas69), m’a signalé un article sur la mise en œuvre d’une architecture de von Neumann complète au sein de nanoparticules lipidiques seules:

Science Advances – Architecture informatique basée sur les nanoparticules pour les réseaux neuronaux de nanoparticules

L’absence d’une architecture informatique évolutive basée sur les nanoparticules limite considérablement le potentiel et l’utilisation des nanoparticules pour la manipulation et le traitement de l’information à l’aide de schémas informatiques moléculaires. Inspirés par l’architecture de von Neumann (AVN) [NdT. voir sur Wiki], dans laquelle de multiples programmes peuvent être exploités sans restructurer l’ordinateur, nous avons réalisé l’AVN à base de nanoparticules (AVNN) sur une puce lipidique pour des exécutions multiples d’opérations logiques moléculaires arbitraires dans une seule puce sans refabrication. Dans ce système, les nanoparticules sur une puce lipidique remplissent la fonction de matériel comprenant la mémoire, des processeurs et des unités de sortie, et les brins d’ADN sont utilisés comme logiciel pour fournir des instructions moléculaires permettant de programmer facilement des circuits logiques. L’AVNN permet à un groupe de nanoparticules de former un réseau neuronal feed-forward, un perceptron, qui met en œuvre des opérations logiques booléennes fonctionnellement complètes, et fournit une architecture informatique et un circuit imprimé programmables, réinitialisables et évolutifs pour former des réseaux neuronaux de nanoparticules et prendre des décisions logiques.

Que se passerait-il si nous intégrions toutes ces idées disparates dans une plateforme unique? Que pourrions-nous créer? Pourrions-nous injecter à quelqu’un une substance qui génère des tissus intelligents manipulés à distance dans le corps d’une personne? Pensez-y. Imaginons que nous utilisions de l’ARNm pour produire des facteurs de Yamanaka dans les cellules d’une personne afin de les transformer en cellules souches in vivo, puis que nous épissions de nouveaux gènes dans ces cellules afin de générer une lignée cellulaire synthétique entièrement nouvelle, dotée de fonctionnalités inédites. Ensuite, imaginons que ces collections de cellules soient amenées à effectuer des tâches spécifiques en manipulant leur potentiel membranaire à l’aide de nanotransducteurs ou en utilisant la chimiogénétique. Et si ces cellules migraient dans tout le corps, se divisaient et formaient des colonies, comme un organisme symbiotique, tout en échappant au système immunitaire en émettant des signaux identiques à ceux des cellules humaines? Et si ces cellules pouvaient être amenées à sécréter des neurotransmetteurs ou des hormones dans l’espace extracellulaire pour manipuler les fonctions des cellules normales du sujet? Et si elles pouvaient être utilisées pour construire des échafaudages tissulaires autour des organes existants du sujet et manipuler ou contrôler leur fonction, grâce au remodelage de la matrice extracellulaire?

Il ne s’agit là que de quelques exemples hypothétiques. Il existe de nombreuses autres possibilités de mise en œuvre, y compris l’utilisation de l’ingénierie tissulaire pour fabriquer des organes « cybernétiques » entièrement nouveaux, imprimés en 3D [NdT. ce qui est triomphalement annoncé par le FEM]. À l’avenir, les soldats pourraient se passer de porter un masque à gaz. Pourquoi se donner cette peine, si on leur a implanté un organe qui sécrète instantanément de l’atropine dès qu’ils sentent une bouffée de VX, ou si leurs récepteurs d’acétylcholine ont été complètement modifiés pour résister à la fixation des organophosphorés? Et si les officiers de renseignement avaient tous un QI de 200 et une mémoire parfaite parce que leur dentelle neuronale [NdT. voir ici] relie leurs cerveaux à des cerveaux imprimés baignant dans des cuves, formant un véritable esprit de ruche?

C’est ce genre de questions, et bien d’autres encore, que se posent les principaux groupes de réflexion militaire aux États-Unis, en Russie et en Chine. Personne ne veut perdre l’effet de surprise stratégique en étant le seul pays à ne pas avoir fabriqué à temps des surhommes pour la Troisième Guerre mondiale. La DARPA sait que les pratiques de la Chine sont extrêmement douteuses en matière d’éthique et qu’il est probable qu’elle se livre à des expérimentations humaines en coulisse. Cela incite nos propres dirigeants à faire de même (et c’est effectivement ce qu’ils font).

Ce ne sont pas là les seules possibilités qu’offre la biologie synthétique. Assassiner sans possibilité d’attribution, débiliter des personnes spécifiques en provoquant des problèmes de santé chroniques, détruire l’agriculture ennemie avec de nouveaux pathogènes végétaux, fabriquer des virus et des bactéries de toutes pièces pour produire des armes biologiques hyperlétales, obtenir l’obéissance et la docilité des gens en modifiant l’équilibre des androgènes et des neurotransmetteurs dans leur corps afin d’atténuer leur agressivité et leur désir de récompense, et la liste est encore longue.

Lorsque Klaus Schwab affirme que ceux qui maîtrisent ces technologies maîtriseront le monde, en fait, il sous-estime la situation. Avec ces technologies, il est possible de reconfigurer toute une espèce – y compris les humains – pour en faire quelque chose de complètement différent.

Je ne saurais trop insister sur ce point. La biologie synthétique et les neurotechnologies doivent faire l’objet d’un débat public dès maintenant, et des politiques doivent être adoptées pour définir strictement des limites internationales et contraignantes à leur utilisation. Dans le cas contraire, les êtres humains de demain seront inévitablement réduits à des produits artificiels.

Les personnes qui se cachent derrière tout cela sont des anti-personnalistes. Ils ne voient aucune valeur dans la personne en tant que telle, la personne elle-même. Seul le bien collectif compte pour eux.

Stanford Encyclopedia of Philosophy – Personnalisme

Les personnalistes considèrent la personne (ou « personnalité ») comme la notion fondamentale, celle qui donne un sens à toute la réalité et en constitue la valeur suprême. La personnalité est porteuse d’une dignité inviolable qui mérite un respect inconditionnel. Pour l’essentiel, le personnalisme n’est pas une philosophie théorique de la personne. Bien qu’il défende une compréhension théorique unique de la personne, cette compréhension est en elle-même de nature à soutenir la priorité de la philosophie pratique ou morale, tandis que, dans le même temps, l’expérience morale de la personne est de nature à déterminer de manière décisive la compréhension théorique. Pour les personnalistes, une personne combine subjectivité et objectivité, activité causale et réceptivité, unicité et relation, identité et créativité. Soulignant la nature morale de la personne, ou la personne en tant que sujet et objet d’une activité libre, le personnalisme tend à se concentrer sur l’action pratique et morale et sur les questions éthiques.

Les agents de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) voient les êtres humains comme des êtres avides de ressources, tribaux et agressifs. En somme, une espèce nuisible envahissante. Il suffirait qu’un groupe de bioéthiciens décide: « Mince, la civilisation gagnerait à ce qu’on élimine de l’être humain sa capacité à commettre des crimes, son comportement agressif, son sectarisme et son fanatisme ».

Puis, sans qu’on s’en rende compte, un jour, les gens font la queue pour recevoir leurs « vaccins » et, des années plus tard, ils commencent à avoir des enfants qui tiennent plus de la fourmi charpentière que de l’être humain, totalement incapables de devenir une personne, de vivre l’expérience intrinsèquement bénéfique de devenir un homme ou une femme.

Tout le monde pense encore que le problème se résume à un virus ou à un vaccin. Ce n’est pas le cas. C’est beaucoup, beaucoup plus que ça qui est en jeu. Bien plus que ce que la plupart des gens peuvent imaginer.

-Spartacus

Ce n’était pas une fuite de laboratoire, c’était intentionnel – par Spartacus.

Synchronicité? Spartacus a écrit un article très détaillé qui complètera parfaitement le mien.

Addendum15/12:

« L’OMS a annoncé que le Dr Jeremy Farrar deviendra son nouveau Directeur scientifique. Actuellement Directeur du Wellcome Trust, le Dr Farrar rejoindra l’OMS au deuxième trimestre 2023. »

Vous trouverez une mention du Dr Farrar dans l’article ci-dessous, ainsi qu’un aperçu de ses états de service. Apparemment, on est content de lui. La source est sur le site de l’OMS, datée du jour de la publication du présent article. Encore une synchronicité.

Source.


Ce n’était pas une fuite de laboratoire, c’était intentionnel

On nous l’a infligé délibérément

Spartacus

12 décembre

Une fausse dichotomie

Actuellement, un débat est en cours entre les Zoonistes [NdT. partisans de l’origine animale] et les Fuitistes [NdT. partisans de la fuite de laboratoire] sur la question de savoir si le SARS-CoV-2 est sorti d’un laboratoire ou d’un pangolin. Ce débat consiste principalement à étudier les preuves génétiques et épidémiologiques pour tenter de déterminer si le virus est d’origine naturelle ou non. De temps à autre, les promoteurs de la théorie de la zoonose font référence à l’un ou l’autre article récent qui affirme que les cas survenus au Marché de Huanan sont le point de départ de la contagion. Les adeptes de la théorie de la fuite de laboratoire ripostent alors en présentant quelque fait obscur sur les attributs génétiques du SARS-CoV-2, indiquant une manipulation en laboratoire. Les deux parties continuent ainsi à lancer des fléchettes sur la cible pour voir celle qui s’y plante.

C’est carrément grotesque. Les événements des deux dernières décennies recèlent une montagne de preuves circonstancielles qui indiquent que le scénario le plus probable est une libération intentionnelle .

  • La capacité des laboratoires américains BSL-3 et BSL-4 a été massivement augmentée au cours des années 2000 et une grande partie de la recherche de gain de fonction a été menée dans ces laboratoires. La DTRA [Defense Threat Reduction Agency, Agence de réduction des menaces de défense], la DARPA [Defense Advanced Research Projects Agency, Agence pour les projets de recherche avancée de la défense], les NIH [National Institutes of Health, Instituts nationaux de la santé], l’USAID [United States Agency for International Development, Agence des États-Unis pour le développement international] et In-Q-Tel [fonds d’investissement de la CIA] n’ont commencé à sous-traiter ces recherches à des laboratoires étrangers au mépris de toute transparence publique qu’après que les laboratoires locaux aient fait l’objet d’un examen minutieux de la part de groupes de surveillance comme le Sunshine Project d’Ed Hammond et que les demandes de FOIA [Freedom of Information Act, loi d’accès à l’information] aient commencé à affluer. Ils ne sont pas allés en Chine pour espionner les laboratoires chinois. Ils y sont allés pour garder leurs très douteuses recherches de GDF [gain de fonction]/DURC [Dual-use research of concern, recherche à double usage] loin des yeux du public.
  • Les rhinolophes [chauves-souris] intermédiaires, porteuses du SARS, vivent dans des grottes à 800 miles/1300 kilomètres de Wuhan, dans la province du Yunnan. Le SARS-CoV-2 ou son ancêtre immédiat ne s’est pas téléporté comme par magie à Wuhan, personne n’a chassé les chauves-souris pour leur viande au cœur de l’hiver, lorsqu’elles hibernent, et aucun camion frigorifique ou wagon ferroviaire transportant des chauves-souris n’a parcouru cette distance pour les vendre en faisant une énorme perte.
  • L’analyse du WIV [Wuhan Institute of Virology – Institut de Virologie de Wuhan] par des groupes comme E-PAI ODIN et ProPublica indique une activité suspecte au laboratoire vers la fin de 2019. Ah tiens, l’article de ProPublica a été financé par FTX.
  • La collaboration de Ralph Baric et Shi Zhengli constitue essentiellement un transfert de technologie des États-Unis vers la Chine, ce qui est fondamentalement le contraire du travail du renseignement. Pourquoi l’argent de nos impôts et nos méthodes de recherche exclusives de gain de fonction sont-ils partagés avec des puissances rivales?
  • La DARPA et la DTRA disposent d’inhibiteurs (comme le DRACO) [NdT. ma traduction ici] comme s’il en pleuvait. Ils avaient anticipé quelque chose de ce genre.
  • Moderna a développé ses vaccins à base d’acide nucléique dans le cadre d’un partenariat de plusieurs années avec la DARPA appelé ADEPT: PROTECT. Ces vaccins utilisent un nouveau mécanisme (d’utilisation de cellules humaines comme bioréacteurs) qui n’a jamais été testé sur des humains dans le cadre d’essais cliniques complets pour l’évaluation des risques sanitaires à long terme.
  • Les fabricants de vaccins ont été dégagés de toute responsabilité par leurs contrats avec nos gouvernements.
  • Le directeur de Moderna, Stéphane Bancel, était auparavant le PDG de BioMérieux. Alain Mérieux a participé à la construction du laboratoire P4 au WIV.
  • Le directeur de Metabiota, Nathan Wolfe, lié à la DARPA, ne faisait pas seulement partie du comité de rédaction d’EcoHealth Alliance, il était aussi un ami de Ghislaine Maxwell et de Jeffrey Epstein, et sa société a reçu des fonds de la société d’investissement de Hunter Biden, Rosemont Seneca. Il est absolument consternant qu’un larbin d’Epstein/Maxwell soit responsable de la sous-traitance de subventions du DOD [Department of Defence, Ministère de la Défense], des NIH et de l’USAID à des laboratoires biologiques étrangers.
  • Peter Daszak – dont l’EcoHealth Alliance a acheminé des fonds du DOD, des NIH et de l’USAID au WIV – a non seulement travaillé pour la CIA et le DHS, mais il était également un enquêteur de l’OMS sur le terrain à Wuhan, et l’un des principaux responsables de la lettre du Lancet dénonçant la fuite du laboratoire. Il a été cité des années à l’avance, faisant la promotion des contre-mesures médicales.
  • En 2017, Anthony Fauci a déclaré qu’il y aurait une épidémie surprise.
  • Les emails de Fauci divulgués par la FOIA indiquent une dissimulation.
  • Chaque aspect du SARS-CoV-2 est couvert par d’innombrables brevets.
  • Il existe de nombreux exercices qui semblent correspondre presque exactement aux événements qui les ont suivis, comme l’Event 201, Lock Step, SPARS 2025-2028, Twin Pillars, l’exercice Monkeypox du NTI, etc. [NdT. il y en a un nouveau que je vous présente dans un article imminent] Nous sommes apparemment censés croire que ces personnes sont clairvoyantes.
  • Il a été créé un partenariat appelé COVID-19 Healthcare Coalition, dirigé par MITRE [NdT. ici], qui comprenait In-Q-Tel, la monumentalement louche Palantir [NdT. ici] et de nombreuses organisations d’analyse de données d’IA. Ils ont recueilli de nombreuses informations sur les mouvements et les activités des gens.
  • Il règne une étrange synchronisation entre les différents gouvernements du monde quant aux mesures qu’ils ont prises pour imposer le masquage, le confinement, la censure des médias sociaux, la répression des manifestations, le deplatforming/la mise sur liste noire financière et le suivi des mouvements et du comportement des personnes. De nombreuses entités publiques et privées ont fait des vaccins COVID-19 une exigence pour conserver un emploi. Les gouvernements et les médias ont exercé une coercition et une propagande incessantes. En général, ces mesures semblent viser à établir une tyrannie par le biais de la biosécurité/biosurveillance, de l’expansion du pouvoir et de l’influence du « capitalisme participatif » et des partenariats public-privé, de la destruction des petites entreprises et du transfert de leurs parts de marché à des sociétés oligopolistiques, de l’achat de divers actifs (terres agricoles, etc.) à des prix de liquidation pour se lancer ensuite dans le rentiérisme, de l’effondrement des monnaies pour les remplacer par des MNBC [NdT. voir ici] programmables, de l’expansion de l’État de surveillance et des villes intelligentes, et de l’élimination de la population « excédentaire ». Tout cela est aidé et encouragé par des responsables gouvernementaux complices qui s’engagent dans des actes de malfaisance généralisés et très inquiétants.
  • La FDA et les CDC font la promotion des vaccins COVID-19 malgré les données alarmantes montrant des taux élevés de lésions vaccinales. Les régulateurs et les fonctionnaires semblent pratiquement en transe, insistant sans cesse sur l’innocuité des vaccins malgré de nombreuses preuves du contraire.
  • Le gouvernement était au courant de la fraude de Pfizer sur les données des essais, mais l’a ignorée.
  • L’industrie pharmaceutique et ses partenaires au sein du gouvernement ont supprimé les thérapies non vaccinales du COVID-19, souvent par le biais d’essais cliniques conçus pour ne trouver aucun avantage. Au moins un de ces essais a été financé par FTX.
  • Klaus Schwab et le Forum Economique Mondial (FEM) mentionnent à plusieurs reprises que les interfaces cerveau-ordinateur sont un élément clé de leur vision de l’avenir et, en effet, Klaus Schwab mentionne nommément l’initiative BRAIN de la DARPA dans son livre Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. Les personnes affiliées au FEM mentionnent à plusieurs reprises l’Internet des Corps et les outils de biosurveillance implantés. Par ailleurs, le MITRE, la DARPA, la DTRA, les NIH, l’AFOSR, l’ONR et d’autres sont impliqués dans la recherche sur les interfaces cerveau-ordinateur et la neuro-guerre, et certaines des personnes impliquées dans Moderna et l’opération Warp Speed, comme Robert Langer et Moncef Slaoui, sont également liées à des personnes comme Charles Lieber (qui a effectué des recherches sur les interfaces cerveau-ordinateur pour la DARPA) et à des organisations comme Galvani Bioelectronics, qui étudient les thérapies basées sur la neuromodulation. Parallèlement, le Wellcome Trust et le Wellcome Leap de Jeremy Farrar sont impliqués jusqu’au cou dans les origines du virus et la recherche sur l’augmentation de l’être humain.
  • Le livre COVID-19: The Great Reset de Klaus Schwab et Thierry Malleret était prêt à être publié en juillet 2020, quelques mois seulement après que la pandémie ait commencé à toucher les nations occidentales. On nous a dit que la « Grande Réinitialisation » et « Reconstruire en mieux » étaient des théories du complot, mais les dirigeants mondiaux les ont répétées l’un après l’autre.

[NdT. pour ceux qui ne l’ont pas encore lue, la traduction de l’interview de Sasha Latypova]

[NdT. deux articles connexes de Katherine Watt traduits ici et ici]

Au vu de tout cela, nous sommes apparemment censés croire que cette pandémie était soit le produit d’un débordement zoonotique, soit un accident de laboratoire, et qu’un troisième scénario – la libération intentionnelle d’un agent pathogène mortel pour justifier le meurtre de personnes avec des contre-mesures médicales empoisonnées, la restructuration de l’économie et la suppression des libertés civiles – est impensable.

C’est pourtant le seul scénario qui colle à toutes les preuves circonstancielles. Il existe une trace écrite remontant à plusieurs décennies qui démontre l’intention. Il n’est pas nécessaire de disposer de preuves génétiques relatives au virus pour démontrer que tout ceci était intentionnel. Mais lorsqu’on inclut des preuves génétiques, on découvre une souche bizarre du SARS avec un site de clivage de la furine et des motifs semblables à ceux de la gp120 [NdT. une des protéines du VIH], et une correspondance génétique avec un brevet de Moderna.

L’idée qu’un virus se soit échappé d’un laboratoire, puis que des macrostructures politiques massives se soient mises en place dans le monde entier pour supprimer les libertés fondamentales des gens, du jour au lendemain, est absurde. Chaque composante de cette opération a nécessité des années de planification délibérée et de préméditation.

Les gens doivent être prêts à penser l’impensable et à dire l’indicible. Une fois l’origine de laboratoire prouvée, il n’y a aucune raison pour que l’enquête s’arrête là. L’étape suivante consiste à prouver ce que nous savons déjà être vrai, à savoir une libération intentionnelle.

Spartacus

Gain de fonction ou gain de pureté?

Cette courte absence m’a permis de consacrer beaucoup de temps libre à lire un paquet d’articles. Je reviens avec quelques infos et analyses intéressantes, en commençant par ceci.

On a beaucoup parlé du gain de fonction dans le cadre de la pathogénicité du SARS-CoV-2, sans vraiment définir ce qu’est le gain de fonction. Ce sujet a récemment été abordé par Jonathan Jay Couey, neurobiologiste et membre fondateur de DRASTIC (Decentralized Radical Autonomous Team Investigating Covid-19), qu’il a quitté depuis. Extrait d’un article du Sun du 2 mars 2021:

« DRASTIC est une équipe indépendante de scientifiques, d’analystes et d’enquêteurs qui se sont réunis pour enquêter sur les origines de Covid-19. Leurs travaux ont été cités dans le New York Post, le Washington Post, le Telegraph, le Mail on Sunday et sur Sky News en Australie. Bon nombre de ses membres ont choisi de rester anonymes afin de se protéger d’éventuelles représailles et de pouvoir mener des recherches potentiellement controversées sans que leur carrière en pâtisse. Il s’agirait de spécialistes de l’ingénierie, des mathématiques, de la biologie, du renseignement et des données de sources ouvertes, qui se sont rencontrés sur Twitter. »

Le site web de Couey est ici. Son exposé sur le gain de pureté est ici, suivi d’une analyse de la conférence zoom organisée par Robert F Kennedy Jr, à laquelle il a participé aux côtés de Meryl Nass, Jessica Rose, Tess Lawrie (noms familiers à mes lecteurs) et Robert Malone, dont il décrypte le discours très ambigu – ce que j’ai commencé ici.

Couey rassemble sur son site des interviews qu’il fait de médecins et autres professionnels de la santé et de la recherche, dont le Dr Walter Chestnut (Substack et site web), déjà publié sur ce blog, et Kevin McKernan (Substack), biologiste spécialisé dans la bio-ingénierie, fondateur de Medicinal Genomics, qui étudie rien moins que la génomique du cannabis.

Katherine Watt (ses articles traduits ici et ici) parle ici de la session zoom entre Couey et Matthew Crawford, que vous connaissez de cet article. C’est moi qui souligne:

Des informations très, très intéressantes.

Ceci correspond à l’analyse globale selon laquelle l' »épidémie » et tout ce qui en découle font partie d’une gigantesque fraude.

JJ Couey ne dit pas que la fraude serait le fait que les virus eux-mêmes n’existent pas.

La fraude réside dans le fait que les virus naturels, même s’ils sont manipulés et recombinés en laboratoire par des individus comme Ralph Baric, ne sont pas capables de provoquer des pandémies mondiales, en raison de leur diversité génétique intrinsèque, de la coévolution de nos systèmes immunitaires avec eux et de la manière dont ces deux éléments affectent leur capacité de réplication in vivo.

Les épidémies naturelles s’épuisent trop rapidement, après avoir infecté trop peu de personnes.

Mais les virus synthétiques purifiés en laboratoire, distribués artificiellement et sélectionnés pour leur capacité de réplication, peuvent être présentés au monde comme des virus naturels ou recombinants.

Et cette fraude, dont l’objectif est de créer la peur, pouvait être et a été la justification des masques, des tests, des confinements, des essais cliniques truqués, des campagnes de vaccination de masse par injection létale, des décrets, de la destruction économique, de la centralisation du pouvoir et de la concentration des financements.

[Le tout] partant du principe frauduleux que les pandémies virales constituent une menace véritable pour l’humanité [et] que les gouvernements peuvent et doivent exercer des pouvoirs insensés et investir d’énormes ressources financières dans les entreprises pharmaceutiques – en particulier les produits à base de nanoparticules d’ARNm/lipides – pour tenter de les contrôler.

Continuer de présenter cette fraude au public comme une vérité permet de poursuivre les dissimulations, les campagnes de diversion et autres guerres de l’information.

Pour ce que ça vaut, je vois les Malone (Robert et Jill) d’une manière différente de celle de Crawford. Je pense qu’ils sont des acteurs conscients et volontaires de cette opération criminelle.

Je ne pense pas qu’ils soient des participants réticents pour qui le jeu a soudainement dérapé, et qui cherchent maintenant des moyens de se désengager et de s’expliquer sans violer les termes de leurs autorisations de sécurité du Département de la Défense.

Cependant, ce n’est que mon opinion. Basée sur l’habileté du Dr Malone à éviter de se compromettre, et sur son étrange adhésion à l’image publicitaire de l’Homme-le-plus-intéressant [NdT. ce lien renvoie vers un article de Sage Hana qui taille un costard au Dr Malone, que je rhabillerai pour l’hiver dans un prochain article].

Pour bien comprendre ce qui précède, je vais tenter de résumer succintement quelques points de la présentation susmentionnée de Couey. Comme le fait Katherine Watt ci-dessus, je les replace dans le contexte des événements, ce qui amène logiquement aux questions qu’elle soulève, et aussi à une autre, qu’apparemment personne ne pense à poser.

Juste pour rappel, au début de la « pandémie », certains médecins s’étonnaient de l’étrange distribution de la maladie. Les « viro-sceptiques » y voyaient même la confirmation d’une autre cause, non-virale. Arthur Firstenberg a écrit un bouquin qui donnait comme cause unique du Covid la pollution électromagnétique ambiante générée par la nouvelle génération d’ondes millimétriques – en bref, la 5g. D’autres pointaient l’oxyde de graphène (supposément contenu dans des vaccins anti-grippaux antérieurs), associé à ce même genre d’ondes, comme cause des symptômes du Covid, et comme cause des effets « secondaires » des injections. D’autres enfin, comme le Dr Andrew Kauffman, niaient purement et simplement l’existence du virus, qu’ils identifiaient comme exosomes, et attribuaient les symptômes du Covid à leur hypothèse favorite, la « détoxification ». J’ai déjà traité de ces voies de garage ici.

Ce pseudo-débat a récemment repris un peu d’ampleur sur Substack. De nombreux scientifiques assez pointus, dont je traduis et re-publie ici certains articles, ont assez vite clos le débat par des arguments solides et très documentés sur les divers mécanismes de la pathologie du SARS-CoV-2. L’hypothèse aujourd’hui dominante, longtemps diabolisée, est que le SARS-CoV-2 – la souche dite « de Wuhan » – est issu d’une manipulation en laboratoire, un « gain de fonction » qui l’a rendu plus virulent – et plus mortel – pour l’être humain par rapport à un coronavirus « sauvage ».

Couey pose donc la question: qu’est-ce exactement qu’un gain de fonction? Je résume ce qu’il en dit dans son exposé. Il existe quatre méthodes de gain de fonction, dont trois – passage animal, culture cellulaire, récolte de virus sauvage – sont relativement aléatoires et n’offrent aucune garantie de résultat. La méthode de gain de fonction la plus aboutie est de travailler directement sur le virus. C’est cette méthode qui a vraisemblablement été utilisée pour la fabrication du SARS-CoV-2.

Il est en fait assez facile de créer des copies identiques de virus ARN in silico – appelées « clones » synthétiques – par un procédé employé dans les laboratoires de biologie moléculaire. On utilise pour les répliquer une méthode dite de l’ADN circulaire. Les virus ARN sont d’abord découpés en brins, qui correspondent à des fonctions distinctes du virus et sont conçus pour s’ajuster ensuite comme des pièces de puzzle – la pièce 2 ne s’ajuste qu’avec la pièce 1 et 3, la pièce 3 qu’avec la 2 et 4, etc. On utilise ensuite de l’ADN bactérien pour répliquer ces pièces, qui seront ensuite récoltées par filtration et ré-assemblées par ligation pour former des clones complets. On peut ainsi en fabriquer de grandes quantités et, contrairement à la réplication in vivo, quasiment sans aucune erreur dans le processus, grâce à la stabilité inhérente à l’ADN reproducteur. En plus d’un gain de fonction, on a donc ainsi créé ce que Couey appelle un « gain de pureté ».

Le SARS-CoV-2 est un virus ARN à simple brin qui utilise dans une population humaine l’ADN de l’hôte pour se reproduire. Lors de cette reproduction in vivo, contrairement à ce qui se passe en laboratoire, se produisent de nombreuses erreurs de réplication. Le résultat est qu’un grand nombre devient inapte à causer des symptômes, voire à se répliquer à nouveau – ce sont des virus à réplication défective ou à défaut de réplication. Le résultat est donc une masse de virus dont seule une fraction est identique au modèle de départ. Ils sont désignés par le terme « quasi-espèce » (quasi-species). Lorsqu’ils infectent un hôte, ils constituent un « essaim viral » (swarm), dont seul un petit pourcentage est virulent. C’est donc, pour ainsi dire, un premier mécanisme naturel de contrôle des épidémies.

Un autre mécanisme expliqué par Couey et repris par Katherine Watt ci-dessus, est que les hôtes qui développent une infection létale meurent avant d’avoir pu contaminer d’autres personnes. Qu’il y ait décès ou non, l’état général des infectés est de toute manière suffisamment mauvais pour qu’ils se retirent eux-mêmes très tôt de la circulation – à noter que le Dr Meryl Nass donne plusieurs contre-exemples de ce schéma lors de la susdite conférence zoom. Le virus en circulation s’éteint ensuite purement et simplement, faute d’hôtes. Pour cette raison, les virus à fort taux de létalité sont de très mauvais candidats pour créer une pandémie. Couey cite une fuite de laboratoire antérieure qui a suivi ce schéma (8 000 contaminations, 800 morts, fin de l’épidémie).

Depuis cette présentation, pour une raison qui m’échappe, Couey a succombé à une explication simpliste de la pandémie, rapportée ici avec enthousiasme par Michael Senger, un opposant contrôlé avec un bouquin à vendre sur la culpabilité de la Chine, sujet répété ad nauseam, sur lequel je reviens plus bas avec un point de vue assez différent. Couey pense aujourd’hui qu’il n’y aurait eu aucun nouveau pathogène et que la pandémie ne serait le fait que d’une simple manipulation statistique. Par conséquent, je ne parlerai plus de JJ Couey à l’avenir, pour les mêmes raisons qui me font abandonner tous ceux dont le raisonnement « plafonne » – ou dévie de manière suspecte. Je peux vous assurer avec 100% de certitude, de ma propre expérience et de celle de centaines de personnes dont j’ai lu le témoignage (dont celui-ci) que sa conclusion est fausse. C’est bien un nouveau pathogène, qui provoque un nouveau train de symptômes, aussi étrange qu’épouvantable.

En ce qui concerne la possibilité que ce virus se diffuse et crée une pandémie malgré cet inhérent défaut de réplication, Kevin McKernan donne une réponse – qui ne convainc pas tout le monde – sur cette page ainsi que dans ses commentaires sur cette page:

Mon interprétation de son podcast était qu’un clone infectieux ne durerait pas longtemps dans un essaim…

Je pense qu’il peut durer suffisamment longtemps pour faire le tour du globe comme l’a fait Alpha.

Il est rejoint sur ce point par le Dr Brian Mowrey, autre auteur très prolifique sur Substack, aux publications très fouillées et documentées. En résumé, son angle est de laisser toutes les options sur la table, ce qui donne parfois l’impression qu’il tente de noyer le poisson – c’est quelqu’un d’intéressant mais je lui fais très moyennement confiance. Il retrace une histoire hautement suspecte de la polio, vu ce qu’on en sait maintenant. Il conteste la date d’apparition du VRS, et donc son origine iatrogéne – le vaccin anti-poliomyélitique. Il continue encore aujourd’hui avec obstination à enquêter sur l’origine naturelle ou synthétique du virus. Pour le sujet qui nous intéresse dans cet article, il estime, contrairement à ce que comprend Couey, que la rémanence de certaines souches plaide plutôt en faveur d’un mécanisme de stabilité du génome viral et par conséquent – ça devient intéressant – il ne croit pas beaucoup à l’émergence spontanée de variants (il l’explique ici, ici et ici) et laisse ainsi la porte ouverte à une possibilité de diffusions volontaires et multiples de clones, à commencer par l’original. Pour des raisons techniques qu’il développe en détail, il soupçonne un acteur autre que la Chine ou les Etats-Unis. Il explique à ce propos, qu’il n’y a pas eu de pandémie à proprement parler mais un ensemble de foyers épidémiques distincts, hypothèse partagée par plusieurs autres médecins, notamment le Dr Lee Merritt, qui colle assez bien avec cette distribution étrange.

Voici la question, dont je parlais au début: vu que la souche originale de Wuhan, dont on comprend mieux les différents modes d’action, était manifestement dangereuse, vu que c’est chez les personnes injectées, qui produisent la protéine de pointe de cette souche précise, que l’on voit aujourd’hui des morts subites (SADS, voir ici), vu que les vidéos émanant de Chine début 2020 montraient un genre similaire de mort subite, ces vidéos, jugées frauduleuses, étaient-elles en fait authentiques? Montraient-elles les conséquences d’une diffusion d’arme biologique létale? Dans l’affirmative, ce fait donnerait un tout autre sens à la politique extrême de zéro Covid du PCC. Les Chinois savaient-ils quelque chose que nous ne savions pas – par exemple, les effets à long terme de la contamination au SARS-CoV-2?

J’ai à publier sur ces effets quelques articles du susmentionné Dr Chestnut, qui montrent que les personnes contaminées par le virus, l’injection et/ou l’excrétion vaccinale de personnes injectées, si on ne trouve aucun traitement adéquat, n’éliminent jamais cette protéine de pointe, qui continue à causer silencieusement des dégâts irréversibles aux organes, au système sanguin et au système immunitaire. Nous verrons donc une dépopulation, d’abord par les morts à court et moyen terme et la stérilisation, suivie par une réduction de l’espérance de vie au niveau global. L’arme parfaite. Le type qui a inventé ça est un génie.

Technocratique ou non, il semble que l’élite compte pour instaurer son système un rétablissement de l’ancien cadre féodal, ou du moins de la notion qu’ils en ont. En recréant l’exode rural par les « villes intelligentes », en recréant la disette alimentaire par la suppression de protéines animales essentielles, le rationnement et la pénurie permanente, en recréant l’indigence avec la ruine économique et l’appauvrissement institutionnel que permettront revenu universel et monnaie digitale programmable des banques centrales, en recréant le sacrifice patriotique par les sanctions contre la Russie, en recréant les anciens cultes par un système de croyances « vertes » et en recréant le spectre des grandes épidémies par une arme biologique destructice de la résistance humaine.

Les médecins sont redevenus de dangereux charlatans, les hôpitaux des mouroirs surchargés. Les gens ont froid, les gens ont faim. La misère et la peur du lendemain sont de retour.

Le Nouveau Normal n’a vraiment rien de nouveau.

Pourquoi certaines villes pourraient ne plus être viables – par Charles Hugh Smith.

Je publie deux papiers de Charles Hugh Smith en commençant par celui-ci, qui parle d’hyper-financiarisation. Commençons par nous pencher sur la définition de la financiarisation. Comme d’habitude, le principe de base est vraiment très simple et il n’est pas nécessaire d’être un « expert » pour le comprendre. Celle de Wikipedia et cet article très clair de Julia Posca en donnent un bon résumé. Ce qu’il y manque, c’est son incarnation présente, l’hyper-financiarisation, dont le Grand Reset est un élément clé.

Le problème de la financiarisation se pose que dès que les besoins humains de base sont satisfaits. A cause de sa nature essentiellement prédatrice, la finance doit créer de nouvelles valeurs sur lesquelles appuyer ses produits financiers et pérenniser sa mainmise sur ses valeurs déjà acquises. Une fois phagocytés les secteurs de production à travers leur soumission à l’actionnariat, les secteurs publics et structurels à travers leur privatisation, les fonds publics (pension, sécurité sociale, etc.) à travers leur mise sur les marchés financiers et les économies d’état à travers leur devoir de « rentabilisation », de nouveaux secteurs sont créés, qui n’ont, dans le meilleur des cas, strictement plus rien à voir avec les besoins de la société humaine. C’est l’hyper-financiarisation.

Comme je l’ai écrit ici, le Grand Reset n’est rien d’autre qu’un projet d’ajustement structurel au niveau mondial, dont l’objectif est de créer ce nouveau marché et ces nouvelles valeurs financières par le biais de l’Internet des Objets, de l’Internet des Corps, de la confiscation des systèmes écologiques. L’opération de guerre biologique Covid/injections a servi à accélérer ce processus, relayé et complété par l’opération « réchauffement climatique ». Elles font toutes deux partie d’une manoeuvre vitale pour la finance, qui lui sert non seulement à augmenter et consolider son hégémonie à travers le pouvoir grandissant des grands conglomérats industriels mais surtout à maintenir la structure du système qui garantit son existence même, avec la complicité de la majorité des gouvernements, sujet sur lequel je reviendrai prochainement.

Source.


Pourquoi certaines villes pourraient ne plus être viables

6 septembre 2022

Toute ville dont la survie dépend au final de l’hypermondialisation et de l’hyperfinancialisation finira par ne plus être viable.

La migration humaine des campagnes vers les villes est une caractéristique durable de la civilisation. Les villes concentrent la richesse, la productivité et le pouvoir, et sont donc des aimants pour le talent et le capital, offrant aux nouveaux arrivants les meilleures opportunités.

Les villes sont performantes, car elles concentrent la population, la productivité et la création de richesse dans de petites zones. Les bidonvilles et les ateliers clandestins sont extrêmement rentables, et il est beaucoup plus efficace d’entasser les gens dans des centres de production que de disperser les gens et la production à la campagne.

Les villes sont généralement nées autour de ports côtiers, de rivières navigables ou au confluent de routes commerciales terrestres, car ces centres permettaient un commerce rentable et le transport de marchandises protégées par des barrières défendables.

En somme, les villes offraient des avantages incomparables par rapport aux établissements, au commerce et à la production plus largement disséminés. Compte tenu de leur emplacement généralement stratégique et de leur domination régionale, elles ont tendu à devenir des centres politiques, militaires et culturels ainsi que des poids lourds économiques/financiers.

Mais la nature des villes a changé, tout comme leur viabilité en tant qu’aimants pour les talents et les capitaux. J’ai récemment discuté de ces changements avec mon correspondant de longue date, T.D., qui a résumé succinctement les fondements économiques de la ville de New York – un ensemble de dynamiques qui s’applique d’une manière ou d’une autre à pratiquement toutes les grandes villes du monde: les villes sont des centres de transport/de valeur ajoutée.

« Avec la création du canal Érié, New York est devenue un port et une ville majeurs, un lieu où la main-d’œuvre immigrée bon marché et les précurseurs de toutes sortes de produits pouvaient être immédiatement rassemblés de manière à apporter une valeur ajoutée par leur finition en produit manufacturé, expédié ensuite de manière rentable. »

Ces fondements économiques de longue date ont commencé à changer dans les années 1970. Les bidonvilles et l’industrie manufacturière ont été jugés indésirables pour des raisons environnementales et esthétiques, et la mondialisation a commencé à réduire l’activité manufacturière dans les zones urbaines coûteuses, la production étant délocalisée dans des régions où les coûts sont moindres.

L’autre dynamique fondamentale de ces 40 dernières années, la financiarisation, a remplacé le commerce et les biens à valeur ajoutée par des instruments et des services financiers à valeur ajoutée. Au fur et à mesure que la mondialisation et la financiarisation se transformaient en hypermondialisation et en hyperfinancialisation, les villes sont devenues des aimants pour la spéculation immobilière, le capital mondial à la recherche d’un endroit sûr où placer son argent, les soins de santé et l’enseignement supérieur, la consommation ostentatoire visant à affirmer son statut social et le divertissement, c’est-à-dire la vie agréable autour des diverses attractions culturelles, des quartiers, des lieux de spectacle, des cafés, des bars et de la vie nocturne, qui constituent le fondement du tourisme mondial, désormais principale industrie de nombreuses villes.

Le passage à la finance a alimenté à la fois la spéculation et la consommation. Les villes sont passées de centres de fabrication et de commerce à valeur ajoutée à des transactions financières et à la création d’instruments financiers, des évolutions qui ont permis et développé une série de bulles spéculatives toujours plus grandes.

Les villes ont toujours été plus chères que les campagnes, mais l’hyperfinancialisation a fait grimper les coûts urbains au point que seuls les 10 ou 20% les plus riches peuvent posséder leur propre maison et s’offrir toutes les commodités que la ville a à offrir sans avoir recours à la richesse familiale ou aux gains spéculatifs accumulés en jouant les jeux de l’hyperfinancialisation.

L’une des causes de l’augmentation des coûts est que les villes sont des aimants pour la corruption, les opérations d’initiés et les quasi-monopoles, car l’agrégation de l’argent et du pouvoir rend irrésistibles les récompenses du marché en libre-service des initiés. Toutes ces formes d’écrémage augmentent les coûts sans apporter la moindre valeur ajoutée aux résidents ou aux entreprises.

Pire encore, elles érodent la compétence et la responsabilité, car l’essence du marché en libre-service des initiés est l’élimination de la responsabilité, de sorte que la corruption de faible niveau et l’incompétence ne peuvent être endiguées. Les initiés ont les coudées franches pour exploiter leur accès aux énormes flux d’argent et de pouvoir qui s’écoulent dans toutes les grandes villes.

Comme l’explique T.D., l’industrie à grande échelle est la seule force suffisamment puissante pour exiger des gouvernements municipaux qu’ils soient compétents et responsables. Le contingent actuel de ce qui est considéré comme une « industrie » – tourisme, hôpitaux, universités, musées, etc. – ne peut pas brandir la menace de quitter les lieux, car sa propre existence dépend de la ville. Aucun de ces acteurs ne dispose d’un pouvoir politique suffisant pour mettre un frein à la corruption et à l’incompétence.

Dès lors que les infrastructures d’énergie, d’eau, de gestion des déchets et de transport se sont dégradées au point de ne plus fonctionner, l’industrie aurait pu intervenir et exiger des compétences managériales pour les réparer, car elle aurait eu besoin de ces systèmes pour survivre. Les doléances des industries de services hautement segmentées ne semblent pas jouir du même pouvoir ou de la même urgence.

Quant à la finance, elle est déjà mondiale, et elle adapte son empreinte aux flux de capitaux qui transitent par la ville, ainsi qu’à ses coûts et à ses commodités. Si l’un de ces facteurs ne va pas dans le bon sens, la finance abandonnera la ville en une Minute de New York [NdT. expression américaine inventée au Texas à la fin des années 1960, qui fait référence au rythme effréné des New-Yorkais – un New-Yorkais fait en un instant ce qu’un Texan ferait en une minute entière]

En effet, la mondialisation et la financiarisation ont évidé les fondements économiques traditionnels des villes au profit des services et des loisirs qui dépendent des gains spéculatifs de la financiarisation. Si le flot de richesses généré par l’hyper-financiarisation incessante atteint son zénith et s’effondre, les villes perdront leur source de richesse et de revenus, alors même que leurs compétences en matière de gestion auront été érodées par le succès même de la financiarisation à générer des flux d’argent vertigineux.

Face à un flot d’argent toujours plus important, on pourra se passer de la compétence et de la responsabilité. Si le flux d’argent continue de croître, des simulacres de responsabilité et de compétence feront l’affaire.

Mais lorsque le flot d’argent se tarit et que la ville a besoin de compétences administratives et de responsabilité pour réussir à s’adapter, celles-ci se seront dégradées au point que personne au pouvoir ne possède d’expérience autre que celle d’un flot d’argent en constante augmentation.

En d’autres termes, les « performances » de la ville dépendent désormais de l’expansion permanente de l’hyper-mondialisation et de l’hyper-financiarisation, qui sont toutes deux de plus en plus vulnérables à la dégradation, à la contraction ou à l’effondrement.

Toute ville dont la survie dépend au final de l’hyper-mondialisation et de l’hyper-financiarisation finira par ne plus être viable. La non-viabilité du modèle urbain mondialisé et financiarisé est actuellement considérée comme « impossible ». Rendez-vous aux alentours de 2030 pour rendre compte des effets de second ordre de la disparition de la mondialisation et de la financiarisation. L’un de ces effets pourrait être une inversion de la migration humaine, les gens quittant en masse les zones urbaines, qui ne seront plus viables.

La crise démographique de la Russie est légèrement inquiétante – par Edward Slavsquat.

C’est l’hécatombe en Russie aussi, mais avec une nuance. Leur économie tourne, ils ont agrandi leur territoire et ils proposent leur aide alimentaire aux pays en difficulté (que certains refusent)…

Source.


Traduction

La crise démographique de la Russie est légèrement inquiétante

La situation était déjà mauvaise. Deux ans de Santé Publique l’ont aggravée.

Edward Slavsquat

2 août

On a besoin de plus de Russes.

Le Service Fédéral des Statistiques de l’Etat russe (Rosstat) a récemment publié un rapport intitulé « Sur la situation socio-économique », qui contient des données plutôt préoccupantes pour la période janvier-mai 2022.

Selon les médias qui citent Rosstat, la situation socio-économique de la Russie n’est pas très bonne:

Chaque mois depuis le début de cette année, la Russie a perdu 86 000 personnes. On n’a jamais vu de telles pertes dans toute l’histoire moderne des statistiques [russes]. Même en 2002, alors qu’il y avait 685 000 Russes de moins, le nombre de citoyens a diminué de 57 000 par mois.

Dans le même temps, le taux de mortalité de janvier à mai a diminué de 36,1 milliers, pour atteindre 878,3 milliers. Mais le taux de natalité a également baissé – de 31,1 mille, à 523,2 mille enfants. La différence entre ces indicateurs se traduit par un déclin naturel de 355 000 personnes. Pour chaque Russe qui naît, il y a 1,7 décès. […]

Depuis le début de 2020, la population de la Russie a diminué de 1,62 million de personnes.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, la situation pourrait être décrite comme légèrement inquiétante.

Et ce n’est pas tout.

Les médias russes rapportent que le taux de natalité du pays a chuté à des niveaux jamais vus depuis la Grande Guerre patriotique.

Nous étions très sceptiques quant à cette affirmation lorsque nous l’avons lue pour la première fois – parce que quand on y pense vraiment, c’est terrifiant – mais même les législateurs russes font des déclarations similaires.

Tatyana Butskaya, Première Vice-présidente du Comité de la Douma d’État sur la Famille, les Femmes et les Enfants, a déclaré lors d’une récente interview que le mois d’avril 2022 a vu le taux de natalité le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale.

Malheureusement, il y a pire.

Nakanune.ru vient de publier un aperçu de la crise démographique russe qui donne à réfléchir. Une lecture indispensable, mais aussi très douloureuse.

(source)

En termes de mortalité, la Russie a touché le fond
Les pays les plus pauvres d’Afrique nous devancent

Les profonds bouleversements tectoniques que connaît le monde se reflètent dans la démographie. En 2021, on a enregistré sur la planète le plus grand nombre de décès de toute l’histoire; la croissance démographique absolue est tombée à son plus bas niveau depuis 1962; l’espérance de vie relative à la naissance a nettement diminué pour la première fois depuis la grande famine de 1959-1961, de près de deux ans, ce qui est comparable aux effets de cette famine. Pour la première fois depuis 60 ans, la mortalité de la population en âge de travailler a augmenté de manière significative. Et si chez les personnes âgées, la principale augmentation a eu lieu en 2020, chez les personnes d’âge moyen, elle a eu lieu en 2021, année de la vaccination globale contre le covid.

L’article conclut:

  1. Sur 236 pays, la Russie présente la 15e plus forte augmentation de la mortalité au monde – 38%, soit 675 000 décès supplémentaires.
  2. Toutes les données d’analyse montrent que le COVID n’est responsable que de moins d’un dixième de la surmortalité en Russie.
  3. L’espérance de vie a diminué de 4,5 ans.
  4. Le déclin « naturel » de la population a dépassé le million de personnes, ce qui n’est jamais arrivé dans aucun pays du monde depuis 1950.
  5. En termes de perte totale de population, la Russie occupe la première place dans le monde.
  6. En termes de fécondité par femme, la Russie se classe 193e au monde (1,49 enfant au total) et 30e en Europe (sur 48). En 2015, la Russie était classée au 9e rang en Europe.
  7. La Russie n’a qu’un seul bon indicateur: la baisse de la mortalité infantile. La Russie a le 40e taux de mortalité infantile le plus bas du monde (10e si on ne compte pas les pays d’Europe).

Comme le souligne Nakanune, ce qui distingue la Russie des autres pays, c’est son taux de mortalité outrageusement élevé dans la population en âge de travailler:

En termes de mortalité des moins de 40 ans, la Russie se classe 158e au monde et dernière en Europe – 63 pour 1000 habitants. Autrement dit, 6,3% des citoyens ne vivent pas jusqu’à 40 ans. Ce sont des chiffres inacceptables, indignes d’une grande puissance, surtout à la lumière de nombreuses années de déclarations sur le succès de l’augmentation de l’espérance de vie. Il n’est pas moins frappant que l’Ukraine, qui devance la Russie, ait un taux de mortalité jusqu’à 40 ans inférieur de 30% – 44 décès pour 1 000. La Russie n’est pas seulement la dernière en Europe, mais elle est loin derrière même l’Ukraine.

Le gouvernement russe a mis en place toutes sortes de programmes et d’initiatives visant à inverser cette tendance. Par exemple, un programme destiné à soutenir la population du pays a été lancé fin 2021. Ce plan prévoit un meilleur suivi des soins de santé (du moins en théorie), et étend également les prestations sociales pour les ménages avec enfants.

Comme le rapportait le BNE en novembre:

Le président russe Vladimir Poutine a placé la gestion de la crise démographique de la Russie en tête de son agenda depuis son premier jour au pouvoir. Le Kremlin a réussi à inverser le déclin démographique au cours de la dernière décennie et à stabiliser la taille de la population. Toutefois, plus récemment, la population a recommencé à baisser en raison de la crise démographique provoquée par l’effondrement de l’Union soviétique dans les années 1990.

Les nouvelles politiques s’inscrivent dans la continuité des efforts antérieurs visant à stimuler le taux de natalité et à protéger les nouveau-nés. L’objectif est de réduire la mortalité infantile à 0,45 % d’ici 2024. Le programme accorde également une attention particulière à l’élaboration d’exigences de qualité pour l’accueil des enfants en âge de scolarité dans les jardins d’enfants. Les familles ayant au moins trois enfants doivent recevoir gratuitement un terrain équipé de l’infrastructure technique nécessaire au logement.

Des signes d’amélioration réelle ont été constatés. L’accroissement naturel de la population a commencé à augmenter en 2013, mais il est resté dans le rouge depuis 2017. Et maintenant, il est vraiment, vraiment dans le rouge.

Une diminution naturelle de la population de plus d’un million de personnes en 2021.
(source)

Comment résoudre ce problème? Nous avons besoin de plus d’injections, selon RT. En fait, toute personne qui n’a pas été injectée ne demande qu’à mourir. Et voilà. Crise démographique résolue. Merci, RT.

Question More (source)

Les vaccins étant largement disponibles en Russie, mourir de Covid-19 est devenu facultatif. Alors pourquoi tant de personnes sont-elles déterminées à faire ce choix?

Le bilan de la Russie en matière de pandémie est contradictoire. Elle a l’un des taux de mortalité les plus élevés d’Europe, mais son économie a continué à tourner. Moscou a donné au monde son premier vaccin Covid-19, mais peu d’habitants de la ville sont désireux de le prendre.

Les nouvelles en provenance du pays dressent un tableau mitigé. Certaines sont bonnes, d’autres déchirantes et, prises dans leur ensemble, elles soulèvent des questions troublantes sur l’attitude des Russes et leur relation globale avec l’État.


Texte original

Russia’s demographic crisis is slightly worrying

The situation was already bad. Two years of Public Health has made it worse.

Edward Slavsquat

Aug 2

More Russians needed.

Russia’s Federal State Statistics Service (Rosstat) recently published a report, “On the Socio-economic Situation,” which contains some rather troubling data from January-May 2022.

The socio-economic situation in Russia, according to media reports citing Rosstat, is not so good:

Every month since the beginning of the year, Russia has lost 86,000 people. There have never been such losses in the entire modern history of [Russian] statistics. Even in 2002, when there were 685,000 fewer Russians, the number of citizens decreased by 57,000 per month.

At the same time, the death rate in January-May decreased by 36.1 thousand, to 878.3 thousand. But the birth rate also fell—by 31.1 thousand, to 523.2 thousand children. The difference between these indicators results in a natural decline of 355 thousand people. For every Russian who is born, there are 1.7 deaths. […]

Since the beginning of 2020, the population of Russia has decreased by 1.62 million people.

As we mentioned earlier, the situation could be described as slightly worrying.

And there’s more.

Russian media outlets are reporting that the country’s birth rate has plummeted to levels not seen since the Great Patriotic War.

We were very skeptical of this claim when we first read it—because if you really think about it, it’s terrifying—but even Russian lawmakers are making similar pronouncements.

Tatyana Butskaya, First Deputy Chairman of the State Duma Committee on Family, Women and Children, said in a recent interview that April 2022 saw the lowest birth rate since WW2.

Unfortunately there’s more.

Nakanune.ru has just published a sobering overview of Russia’s demographic crisis. It’s a must-read, but it’s also very painful to read.

(source)

The article concludes:

  1. Out of 236 countries, Russia has the world’s 15th largest increase in mortality—38%, or 675,000 additional deaths.
  2. All analysis data show that COVID accounted for only less than a tenth of excess mortality in Russia.
  3. Life expectancy has fallen by 4.5 years.
  4. The “natural” population decline has exceeded one million people, which has never happened in any country in the world since 1950.
  5. In terms of the total population loss, Russia is first place in the world.
  6. In terms of fertility per woman, Russia ranks 193rd in the world (1.49 children in total) and 30th in Europe (out of 48). In 2015, Russia was ranked 9th in Europe.
  7. Russia has only one good indicator—a decrease in infant mortality. Russia has the 40th lowest infant mortality rate in the world (10th if you don’t count the countries of Europe).

As Nakanune points out, what distinguishes Russia from other countries is its shockingly high mortality rate among the working-age population:

In terms of mortality under 40, Russia ranks 158th in the world and last in Europe—63 per 1000 population. That is, 6.3% of citizens do not live up to 40 years. These are unacceptably large numbers, unworthy of a great power, especially in the light of many years of statements about success in increasing life expectancy. It is no less striking that Ukraine, which is ahead of Russia, has a mortality rate of up to 40 years that is 30% less—44 deaths per 1,000. Russia is not just the last in Europe, but far behind even Ukraine.

The Russian government has all sorts of programs and initiatives aimed at reversing this trend. For example, a program designed to bolster the country’s population was launched at the end of 2021. The plan includes better health care monitoring (at least in theory), and also expands social benefits for households with children.

As BNE reported in November:

Russian President Vladimir Putin has put dealing with Russia’s demographic crisis at the top of his agenda since his first day on the job. The Kremlin successful reversed the demographic decline in the last decade and stabilised the population size. However, more recently as the demographic dent caused by the chaos of the collapse of the Soviet Union in the 1990s hits the curve the population has started to fall again.  

The new policies are a continuation of the former efforts to boost the birth rate and protect newborns. The aim is to reduce infant mortality to 0.45% by 2024. The plan also pays attention to the development of quality requirements for kindergarten care for children under school age. Families with at least three children are to receive free land equipped with the technical infrastructure needed for housing.

There were signs of real improvement. Natural population growth began to increase in 2013, but has stayed in the red since 2017. And now it is very, very red.

A natural population decline of more than 1 million people in 2021.
(source)

How to solve this problem? We need more injections, according to RT. In fact, anyone who hasn’t been injected is basically begging to die. There you go. Demographic crisis solved. Thanks, RT.

Question More (source)

Le chaos à venir, deuxième partie – par John Paul.

Source.


Traduction

Le chaos à venir, deuxième partie

John Paul

22 juillet

Cet article est une suite (évidente) de l’article ci-dessous, avec suffisamment de points de données pour que vous puissiez comprendre l’origine de tout ça.

Le chaos à venir [NdT. ma traduction ici]

Comme je l’ai écrit à de nombreuses reprises au cours des derniers mois, compte tenu de tous les événements et dynamiques en jeu, et de la réaction des pays à ces événements, le charbon connaîtra une pénurie et son prix augmentera progressivement, et je m’y tiens toujours.

L’Afghanistan augmente le prix du charbon à 80 USD par tonne pour le Pakistan

Une hausse des tarifs a ajouté 80 USD à chaque tonne de charbon exporté par l’Afghanistan vers le Pakistan…
L’Afghanistan a exporté 10 000 tonnes de charbon vers le Pakistan au cours des deux derniers mois, a rapporté un média local, ajoutant que la majorité du charbon a été acheté par des entreprises liées à l’armée pakistanaise.

Les pays pauvres souffriront, et continueront de souffrir, de la tentative suicidaire de l’Europe de « sanctionner » sa principale source d’énergie. Le Pakistan a dû faire face à de graves perturbations de son économie et se trouve aujourd’hui au bord du gouffre. Augmentation des prix des denrées alimentaires et des carburants, rétrécissement de l’économie et poursuite de l’inflation, jusqu’à ce que le pays s’effondre. Ce fil de discussion sur Twitter explique de manière très détaillée tout ce à quoi le Pakistan est confronté en ce moment.

Aucun type de système complexe, organique ou non, n’est capable de fonctionner sans une énergie abondante. Et le Pakistan importe de l’énergie, de la nourriture, tout.

Même les pays considérés comme « riches en charbon » sont confrontés à de graves problèmes en matière de charbon.

La Pologne, riche en charbon, se rue sur les importations alors que les sanctions russes se font sentir.

  • La Pologne est le pays de l’Union européenne le plus dépendant du charbon.
  • Le pays achète du charbon en Colombie, en Australie et en Afrique du Sud.
Une centrale électrique au charbon à Belchatow, en Pologne. Photographe: Bartek Sadowski/Bloomberg

La Pologne, premier producteur de charbon de l’Union européenne, fait des pieds et des mains pour combler un déficit potentiel de ce combustible avant l’hiver, alors que l’interdiction des importations russes devrait toucher en priorité les ménages et les petites installations de chauffage.

Dans une démarche inhabituelle, le Premier Ministre Mateusz Morawiecki a ordonné la semaine dernière à deux entreprises publiques d’acheter 4,5 millions de tonnes de charbon d’ici la fin octobre pour approvisionner les ménages. C’est environ la moitié de ce que le pays importait chaque année de Russie avant le début de la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, la Pologne cherche du charbon en Colombie, en Australie et en Afrique du Sud.

La situation devient si grave que la Pologne envisage maintenant d’utiliser les bénéfices de sa banque centrale pour acheter du charbon destiné aux citoyens qui possèdent des fours à charbon. Des milliards seront « investis » dans cette entreprise, qui n’aura bien sûr pas l’effet escompté à long terme. C’est ce que nous appelons ici « bloquer le soleil avec une passoire ». Il s’agit simplement d’éviter de traiter les vrais problèmes, de reporter toute résolution réelle et d’accroître la pression sur les forces du marché qui poussent le charbon à la hausse. Si vous vous demandez pourquoi ils envisagent de telles mesures, c’est parce que la population est confrontée à une augmentation de 180 % de sa facture énergétique.

La Pologne n’est pas seule, la Finlande pourrait connaître une coupure de courant de deux heures pour faire face aux problèmes d’énergie. L’Inde souffre d’une pénurie de charbon depuis des mois, à la fois par manque de main-d’œuvre et de capacité logistique pour transporter tout le charbon dont elle a besoin.

Il est fréquent que je me répète ici, peut-être est-ce utile pour les nouveaux abonnés. L’énergie coûteuse affecte la production de produits chimiques, de médicaments, de tout bien industrialisé, mais elle a un impact considérable sur l’un des matériaux les plus nécessaires au monde. L’aluminium et l’acier, et quelque chose d’autre…

Le producteur roumain d’alumine va arrêter sa production et licencier 500 personnes

Le producteur roumain d’alumine ALUM va arrêter sa production pendant 17 mois et licencier environ 70% de son personnel car la flambée des prix de l’énergie rend les coûts de production insoutenables, a déclaré jeudi son propriétaire Alro Group ALR.BX, l’un des plus grands fondeurs d’aluminium d’Europe.

Comme la plupart des fonderies d’aluminium européennes, Alro Group était aux prises avec la hausse des coûts énergétiques avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Il s’agit d’une tendance persistante dans l’industrie de la fonte et de l’acier depuis un certain temps, et comme pour le « quelque chose d’autre » que nous examinerons plus tard, ces changements affectent le marché des mois plus tard, et cela pose un problème. Le monde se retrouve à payer les coûts des deux dernières années de politiques incroyablement stupides, et à être victime d’une guerre hybride (la Chine a joué ce jeu en solo pendant un certain temps) ce qui fait que la demande diminue, donc les prix aussi diminuent lentement.

Mais n’importe quelle projection de n’importe quel organisme d’analyse vous donnera le même résultat. La demande continuera d’augmenter, quoi qu’il arrive. C’est le cas des panneaux solaires, dont les coûts ne cessent d’augmenter. Comme je l’ai expliqué il y a plusieurs mois, leur production est à la fois gourmande en énergie et en matériaux, et le monde entier en a désormais un grand appétit. Ces répercussions affecteront le marché pendant des années si les décideurs ne font pas preuve de prévoyance.

Un argument que l’on pourrait avancer est que « le monde peut survivre sans matériel ». Je serais enclin à être d’accord, nous n’avons pas besoin de « choses » pour survivre, cela représenterait un coût économique astronomique, mais nous n’en avons pas « besoin ». Ce dont nous avons besoin, c’est de nourriture. Et deux choses ont un impact important sur le prix de la nourriture. Le carburant et les engrais.

La crise du gaz pourrait obliger le géant des engrais Yara à réduire encore sa production

  • Le producteur européen met en évidence les conséquences des réductions de capacité.
  • Le prix élevé du gaz a contraint les fabricants d’engrais à réduire leur production.

Le géant européen des engrais Yara International ASA a déclaré que la crise énergétique l’obligeait à réduire sa production et a prévenu que de nouvelles réductions pourraient intervenir.

Ce gigantesque distributeur d’ammoniac fait partie des producteurs mondiaux qui ont réduit leur production en raison des prix élevés du gaz naturel, une matière première essentielle utilisée pour fabriquer des nutriments pour les cultures. Yara a déclaré mardi qu’elle avait réduit plusieurs sites, diminuant ainsi sa capacité de 1,3 million de tonnes pour l’ammoniac et de 1,7 million de tonnes pour les engrais finis.

Les prix de l’énergie, et en particulier ceux du gaz, ont un impact profond sur la production et les prix des engrais, ce qui, dans des circonstances favorables, serait un problème mineur, mais compte tenu de ce que nous avons évoqué précédemment, il s’agit d’un problème majeur de sécurité nationale (continentale dans ce cas). Le problème des prix des engrais et du carburant pour la plupart des gens (y compris moi avant 2021) était le suivant. Les hausses de prix de n’importe quel outil ou produit agricole prennent beaucoup de temps avant que le consommateur ne les ressente. Des cycles de plusieurs mois en fait.

Une réduction de la production d’engrais aujourd’hui aura un impact substantiel et tout à fait perceptible un mois plus tard, avec des répercussions mondiales. Les agriculteurs qui achètent moins d’engrais ont moins de rendement et, dans des circonstances favorables, cela équivaut à une légère augmentation des prix mondiaux.

Il y a quelques mois, lorsque les prix des engrais ont atteint des sommets historiques, un couple d’agriculteurs, lors d’une interview, a fait part de ses inquiétudes et a demandé un sursis à Dame Nature. « Peut-être que la nature nous aidera. » Et j’ai écrit « S’en remettre aux caprices de Mère Nature ne semble pas être un choix judicieux en ce moment », étant donné mon parti pris pour la venue d’une Année sans Été (changement de météo).

La chaleur extrême et les températures nocturnes élevées frappent maintenant à un moment crucial pour une culture de maïs américaine plantée tardivement.

Je n’arriverai pas, même si ma vie en dépendait, à retrouver le document des Nations Unies que j’ai mentionné ici il y a quelques mois, mais on y prévoyait que les prix des produits de base et des céréales resteraient élevés pendant au moins les cinq prochaines années. Ce ne sont là que quelques-unes des données que je peux fournir, mais je pense avoir été clair.

Partout, les cultures subissent l’impact de ces deux variables, le blé et les engrais, de la baisse de rendement en France à la baisse de qualité au Canada. L’Afrique a très peu de chances de se nourrir, même partiellement. Les temps désespérés appellent des mesures désespérées.

https://mobile.twitter.com/PriapusIQ/status/1549337031771361283

L’UE VA AUTORISER LE DÉGEL DE CERTAINES RESSOURCES APPARTENANT À DES BANQUES RUSSES SANCTIONNÉES AFIN DE PERMETTRE DES TRANSACTIONS POUR LE COMMERCE DE DENRÉES ALIMENTAIRES ET D’ENGRAIS – PROJET DE DOCUMENT

Et même dans ce cas, on pourrait facilement en déduire qu’il s’agit d’une situation du type « trop peu, trop tard ». L’Europe doit réduire considérablement sa consommation de gaz naturel au cours des prochains mois afin de se préparer à ce qui risque d’être « un hiver long et rigoureux », a déclaré le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie. L’UE est dans une situation tellement difficile qu’elle veut revenir sur les sanctions liées aux banques, pour obtenir des engrais et de la nourriture (car elle sait qu’elle ne pourra pas produire suffisamment pour ne serait-ce que contenir l’inflation).

Le « destin » à court terme du système est fixé, la bureaucratie est un léviathan lent et léthargique et les changements nécessaires arrivent toujours des mois après qu’ils n’auraient dû être effectués. Bien que les données soient légères, compte tenu de mes antécédents et de la façon dont j’ai couvert toutes ces questions ici, vous pouvez juger par vous-même de mon affirmation suivante.

Le monde ne sera pas en mesure de se nourrir, et d’énormes pans de pays connaîtront différents niveaux de famine, voire une véritable famine, la déstabilisation touchera de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique, ainsi que les pays et quartiers pauvres d’Europe, le Tiers-Monde ne peut PAS concurrencer les économies du Premier Monde, même si ces économies entrent en récession ou en dépression. La Chine se trouve sur le fil du rasoir de l’agitation civile, les États-Unis s’enfoncent toujours plus dans la division politique.

La majeure partie de l’Amérique latine se trouve aux portes de la révolte, ce qui déstabilise encore plus leurs propres pays, leur société et leurs économies, dégradant encore plus la situation pour tous les autres. Du Panama au Pérou.

Le coût élevé de l’alimentation et de l’énergie favorise l’agitation mondiale

De nombreux gouvernements sont trop endettés pour amortir le choc sur le niveau de vie.

« L’argent n’avait plus aucune valeur à Istanbul », se lamente le narrateur de « Mon nom est rouge », un roman d’Orhan Pamuk qui se déroule au XVIe siècle. « [Les] boulangeries qui vendaient autrefois de grandes […] miches de pain pour une pièce d’argent cuisaient désormais des miches deux fois plus petites pour le même prix. » La Monnaie royale réduisait sournoisement la quantité d’argent contenue dans chaque pièce. Lorsque les Janissaires (une force militaire d’élite) découvrirent que leurs salaires avaient été dévalués, « ils se révoltèrent, assiégeant le palais de Notre Sultan comme s’il s’agissait d’une forteresse ennemie ».

Aujourd’hui encore, la Turquie est confrontée à une inflation galopante. Officiellement, elle est de 73%, mais tout le monde soupçonne qu’elle est plus élevée. M. Pamuk, lauréat du prix Nobel de littérature, affirme qu’il n’a « jamais vu une hausse des prix aussi spectaculaire ». Il ne fait aucune prédiction sur les conséquences politiques possibles. Il serait risqué de critiquer le sultan moderne de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan.

Nous sommes également au stade redouté de tout effondrement de sociétés complexes, où les choses tombent en panne plus vite qu’on ne peut les fabriquer et les remplacer. Les prix de l’énergie aux États-Unis sont très élevés, même si les États-Unis sont autosuffisants sur le plan énergétique, l’industrie est en train de ployer sous le poids des coûts. CLF Industries est la seule entreprise aux États-Unis qui produit une qualité d’acier spécifique pour la fabrication des transformateurs et elle envisage maintenant d’arrêter complètement sa production. Les entreprises du secteur de l’énergie sont confrontées à des problèmes d’approvisionnement depuis des mois et tentent de s’adapter. En fait, on sait depuis des semaines que la Californie brûle désormais plus de transformateurs que l’offre ne peut en fournir, si bien que de nombreux travailleurs spécialisés tentent de récupérer ce qu’ils peuvent.

L’Europe étant confrontée à des coûts et des problèmes énergétiques encore plus graves, on peut s’attendre à ce que des résultats similaires surviennent dans nombre de ses pays. Une autre tendance que je ne pense pas devoir aborder ici, mais qui a été prédite il y a longtemps, est la croissance exponentielle des grèves. Du Royaume-Uni aux États-Unis, et ailleurs, frappant au pire moment, de nombreux travailleurs (essentiels) choisiront de faire grève en raison de l’ampleur de la pression que les tendances inflationnistes actuelles leur ont fait subir.

Même les personnes aisées, avec de bons salaires, ressentent désormais la pression. Et cela ne fera que perturber et alourdir un système fragile et fracturé, certaines de ces grèves ayant le potentiel de provoquer des perturbations massives. Les grèves sont également une arme de guerre hybride très puissante pour perturber l’économie de l’adversaire.

De nombreux endroits se laisseront prendre au piège de la prise de pouvoir opportuniste de certaines organisations, ou de politiciens à l’affût de la détresse. Avec les parties I et II, et l’intégralité de la série Beyond Mathematical Odds, que vous devriez peut-être visiter un peu, chacun d’entre vous devrait réfléchir très sérieusement à la manière de se préparer.

La planète entière va connaître une pénurie de travailleurs en raison de salaires insatisfaisants, et il y a une pénurie croissante de pièces de rechange, d’outils et d’outils spécialisés. Après la levée des blocages, l’industrie a tourné à plein régime, et beaucoup d’endroits remettent maintenant à plus tard la maintenance critique, ce qui entraînera des défaillances, et dans certains cas des défaillances en cascade. Compte tenu de toutes les dynamiques évoquées jusqu’à présent, et du fait que le comportement humain est souvent mémétique (contagieux), on peut s’attendre à de nombreuses formes de perturbations dans les pays pauvres comme dans les pays riches au cours des douze prochains mois.

Je n’ai même pas abordé l’aspect biologique/virologique de tout cela, ni la façon dont l’augmentation de différentes maladies dans de nombreuses régions du monde affectera également le fonctionnement du système. Pour être clair, ce n’est pas la fin du monde, nous entrons simplement dans une période assez chaotique où les anciennes alliances meurent, où les nouvelles alliances sont faibles, et où le déclin de ce qui était considéré comme des endroits sûrs et prospères est visible même pour le citoyen moyen doté d’un minimum de bon sens. Cela conduit à son tour au conflit, sous ses nombreuses formes. Et tout ce que cela implique (je vais commencer à couvrir ici les aspects que j’aime de la guerre, peut-être, certainement la Guerre Cognitive, qui est à venir).

Pour finir, je vous laisse avec un discours qui m’a profondément marqué, ainsi que les personnes que j’ai connues dans mon ancienne vie professionnelle. La version pleine d’action à des fins… prévisionnelles.

L’histoire de ce discours se trouve dans les commentaires. [NdT. je l’ai traduit sous la vidéo]

« Les gens ne veulent pas ceci ou cela, ils veulent de la nourriture, du soutien, de la protection.

« Je vais vous donner un exemple. Un de mes amis – avez-vous vu le discours sur la démocratie? Les gens ne veulent pas ceci et cela, ils veulent de la nourriture, du soutien, de la protection? – Eh bien, un de mes amis s’est échappé d’Irak en 2000, avant la guerre. Sa famille a fui l’Irak, mais trois ans auparavant, son oncle avait été arrêté et allait être mis à mort. Le jour de l’anniversaire de Saddam Hussein, cependant, Saddam l’a laissé partir. Saddam faisait ça: chaque année, il laissait partir quelques personnes le jour de son anniversaire. Ils se sont donc échappés et ont demandé à cet oncle de venir avec eux, et vous savez ce qu’il a dit? Il a dit: « Pourquoi est-ce que je partirais? Oui, il m’a mis en prison et c’était peut-être une erreur, mais j’ai de l’aide, j’ai ma vie, j’ai tout. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de protection et de nourriture.

« Ils se sont donc échappés et il est resté, ce type qui allait auparavant être mis à mort. Il ne voulait pas partir. Alors cet incident m’a vraiment fait réfléchir. »

Un très grand merci à tous mes soutiens ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !


Texte original

Coming chaos part II

John Paul

Jul 22

This piece is an (obvious) continuation of the piece below, with enough data points you can understand where everything is coming from.

The coming chaos

As I have written many times over the past few months, given all the events and dynamics at play, and the response of countries to said events, coal would suffer a shortage and its price would increase gradually, and I still stick by it.

Afghanistan raises coal prices to USD 80 per tonnes for Pakistan

A surge in tariffs has added USD 80 to each tonne of Afghanistan’s coal export to Pakistan…
Afghanistan exported 10,000 tonnes of coal to Pakistan in the past two months, a local media reported, adding that the majority of coal was bought by companies connected to the Pakistan military.

Poorer countries will suffer, and continue to suffer from the European suicidal attempt at “sanctioning” its main source of energy. Pakistan has been dealing with severe disruptions to its economy and now finds itself near the doom loop. Increased food and fuel prices, constriction of the economy, and further inflation, until the country collapses. This thread on Twitter explains in great detail every Pakistan is facing right now.

No type of complex system, organic or not, is able to function without abundant energy. And Pakistan imports energy, food, everything.


Even countries considered “coal-rich” are facing severe problems with coal.

Coal-Rich Poland Rushes to Imports as Russian Sanctions Bite

  • Poland is the European Union’s most coal-reliant nation
  • The country is buying coal from Colombia, Australia, S. Africa
A coal powered power plant in Belchatow, Poland. Photographer: Bartek Sadowski/Bloomberg

Poland, the European Union’s top coal producer, is scrambling to fill a potential deficit of the fuel ahead of winter as a ban on Russian imports is set to hurt households and small heating plants the most.

In an unusual move, Prime Minister Mateusz Morawiecki last week ordered two state companies to purchase 4.5 million tons of coal by the end of October to supply households. That’s about a half of what the country had imported each year from Russia before the war in Ukraine started. Now, Poland is hunting for coal in Colombia, Australia and South Africa.


The situation is getting so dire, that Poland now plans to use its Central Bank profits to buy coal for citizens that own coal furnaces, billions will be “invested” in this endeavor, and of course, it will not have the desired effect long-term. This is what we call it here “blocking the sun with the sieve”. Merely avoiding dealing with the real problems, postponing any actual resolution, and putting more pressure on the market forces pushing coal higher. If you are wondering why they are contemplating such measures, it is because the population faces a 180% increase in their energy bills.

Poland is not alone, Finland might experience a 2 hour blackout to deal with the energy woes. India has been suffering from a coal crunch for months, by both the lack of enough workforce and logistical capacity to transport all the coal it needs.

Repeating myself is a common trend around here, maybe it is good for the new subscribers. Expensive energy affects the production of chemicals, of medicine, of every industrialized good, but it achieves quite the impact on one of the world’s most needed materials. Aluminum and steel, and something else…

Romanian alumina producer to halt production, lay off 500 staff

Romanian alumina producer ALUM will halt output for 17 months and lay off about 70% of its staff as soaring energy prices make production costs unsustainable, its owner Alro Group ALR.BX, one of Europe’s largest aluminium smelters, said on Thursday.

Like most European aluminium smelters, Alro Group was struggling with rising energy costs even before Russia’s invasion of Ukraine.

This has been a persistent trend in the smelting and steel industry for quite some time, and similar to the “something else” we will look into later, these changes affect the market months later, and this will be a problem. The world finds itself paying the costs for the last 2 years of absurdly stupid policies, and being a victim of hybrid war (China played this game solo for quite a while) so demand is going down, therefore prices are also slowly going down.

But any projection from any analytic outfit will give you the same outcome. Demand will keep increasing, regardless. Such is the case with solar panels where the costs keep increasing, and as I covered months ago, its production is both energy and material intensive, and the entire globe now has a big appetite for them. These ripples will affect the market for years without some foresight from the decision-making folk.


One argument one could make is that “the world can survive without stuff”. I would be inclined to agree, we don’t need “stuff” to survive, it would have an astronomical economical cost, but we don’t “need it”. What we do need, is food. And two things severely impact the price of food. Fuel, and fertilizers.

Gas Crisis May Force Fertilizer Giant Yara to Further Cut Output

  • European producer highlights toll of capacity reductions
  • High gas prices have forced fertilizer makers to curb plants

European fertilizer giant Yara International ASA said the energy crisis is forcing it to curb output and warned that more cuts may come.

The huge ammonia distributor is among producers around the world that have cut output due to high prices of natural gas, a crucial feedstock used to make crop nutrients. Yara said Tuesday that it has curtailed several sites, cutting capacity by 1.3 million tons for ammonia and 1.7 million tons for finished fertilizer.

Energy prices, and especially gas prices have a profound impact on fertilizer production and prices, which on a good day would be a minor problem, but given what we discussed previously, this is a major national (continental in this case) security issue. The issue with fertilizer and fuel prices for most people (including me before 2021) was the following. Surges on any farm tool or output take a long time for the consumer to feel it. Months long cycles in fact.

A curtail on fertilizer production right now will have a substantial and quite perceptible impact month down the road with global repercussions. Farmers buying less fertilizer means less yield, and on a good day, that would equate to a little increase in global prices.

I can’t find, for the life of me, the UN document I mentioned here months ago, but there they expected prices of staples and grains to be high for at least the next 5 years. These are but merely a few of the data points I can provide, but I think I made myself clear.

Crops everywhere are being impacted by both of these variables, the wheat and fertilized, from France lower yield, to Canada lower quality. Africa has very little chance to even partially feed itself. Desperate times will call for desperate measures.

https://mobile.twitter.com/PriapusIQ/status/1549337031771361283

And even at that, one could easily deduce this is a somewhat too little too late kinda situation. Europe needs to drastically slash natural gas consumption in the next few months to prepare for what is likely to be “a long, hard winter,” the head of the International Energy Agency said. The EU is in such a tough spot they want to revert even the bank-linked sanctions, to get fertilizer and food (because they know they won’t be able to produce enough to even keep inflation at bay).

The short-term “fate” of the system is fixed, bureaucracy is a slow-moving, lethargic leviathan and the necessary changes always come months later than they should have been done. While light on the data, given my track record, and how extensively I covered all these issues here, you can judge my following statement by yourself.



The world will not be able to feed itself, and huge swaths of countries will experience different levels of starvation to literal famine, destabilization will come to many Middle Eastern and African countries, and to Europe’s poor countries and neighborhoods, the Third World can NOT compete First World economies, even if said economies are going into recession or depression. China finds itself on the razor’s edge of civil unrest, the US going ever deeper into political division.

Most of Latin America finds itself at the doors of revolt, which further destabilize their own countries, society, and economies, further degrading the situation for everyone else. From Panama to Peru.

Costly food and energy are fostering global unrest

Many governments are too indebted to cushion the blow to living standards

Money no longer had any value in Istanbul,” laments the narrator of “My Name is Red”, a novel by Orhan Pamuk set in the 16th century. “[B]akeries that once sold large…loaves of bread for one silver coin now baked loaves half the size for the same price.” The royal mint was slyly reducing the amount of silver in each coin. When the Janissaries (an elite military force) found that their wages had been debased, “they rioted, besieging Our Sultan’s palace as if it were an enemy fortress.”

Galloping inflation afflicts Turkey again today. Officially it is 73%, but everyone suspects it is higher. Mr Pamuk, a Nobel laureate for literature, says he has “never seen such a dramatic rise in prices”. He makes no predictions about what the political consequences might be. To criticise Turkey’s modern sultan, Recep Tayyip Erdogan, would be risky. But fr
We are also at the feared stage of any collapse of complex societies, where things break down faster than you can manufacture and replace them. US energy prices are high enough, even though the US is energy sufficient, the industry finds itself buckling because of the costs. CLF Industries is the only company in the US that produces a specific grade of steel to manufacture transformers and is now contemplating completely stopping production. Energy companies have been facing supply issues for months and attempting to adapt, in fact, it has been known for weeks that California now burns more transformers than supply can get them, so many of the specialized workforce is attempting to salvage what they can.

As Europe faces even worse energy costs and problems, you can expect similar outcomes being played in many of its countries. Another trend that I don’t think I need to cover here, but forecasted ages ago was the exponential growth of strikes. From the UK to the US, and elsewhere, hitting at the worst possible times, multiple (essential) workers will choose to strike by the sheer amount of pressure the current inflationary trends brought them.

Even well-off people, with good salaries, are now feeling the pressure. And this will further disrupt and add weight to a fractured fragile system, with some of these strikes possessing the potential for massive disruption. Strikes are also a very powerful hybrid war weapon to disrupt your adversary’s economy.

Many places will fall for the opportunistic power grab of certain organizations, or politicians with a keen eye for distress. With both Part I and II, and the entirety of the Beyond Mathematical Odds series, which you perhaps should visit some, every single one of you should think really hard on how to prepare yourself.



The entire planet will experience shortages of workers because of unsatisfactory pay, and there is an ever-growing shortage of sparing parts, tools, and specialized tools, after the lifting of lockdowns industry has been running at its peak, and a lot of places are now postponing critical maintenance, which will lead to failure, and in some cases cascade failure. Given all the dynamics discussed so far, and how human behavior is often memetic (contagious), you can expect many forms of disruptions in poor and rich countries alike arising in the next 12 months.


I didn’t even touch on the biological/virological aspect of it all, and how the increase of different diseases in many parts of the world will also affect the system’s function. To be clear, the world is not ending, we are just entering a fairly chaotic period where old alliances die, new alliances are poor, and the decline of what otherwise was held as safe and prosperous places is visible even to the average Joe with some common sense. This in turn leads to conflict, in its many forms. And everything that this entails (I will start covering aspects I like of warfare here, maybe, definitely Cognitive Warfare, which is coming next).

For last, I will leave you with a speech that deeply impacted me and the people I once knew in my former professional life. The action-packed version for…forecasting purposes.
The history behind how they came up with the speech in the comments.

A very big thank you to all supporters here and those who use KoFi =) !

Non-essentiels.

[revu et augmenté le 17/08]

Préambule

Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.

Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.

Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.

Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.

Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.

Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.

En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.

C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.

Deux ans de blog

Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.

Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.

Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».

J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.

Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.

Covid

Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.

  1. Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
  2. Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
  3. La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
  4. Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
  5. Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
  6. Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
  7. Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
  8. Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
  9. Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
  10. Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
  11. Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
  12. Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
  13. Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
  14. Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
  15. Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
  16. A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
  17. La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
  18. Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.

Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.

Energie

L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.

Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.

Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.

Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.

Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».

L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.

La catastrophe

[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]

Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.

En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.

Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.

Pas comme on veut nous l’imposer.

L’ancien Monde

On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.

Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…

Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.

Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.

Le nouveau Monde

Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.

L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.

On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.

Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.

Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.

Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.

Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.

La Banque

« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »

Gutle Schnaper Rothschild

C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.

La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.

L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.

Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.

Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.

Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.

Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.

Ce ne seront pas les seuls.

Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.

On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.

We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.

It was fun while it lasted.

https://sagehana.substack.com/p/turbo-cancer-it-feels-like-im-watching/comment/8111050

Pourquoi?

L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.

The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.

https://off-guardian.org/2022/03/25/two-weeks-to-flatten-the-world/#comment-494956

La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.

Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.

Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.

C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.

Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.

Conclusion

Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.

Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.

Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.

C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.

Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.

Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.

Les rituels ne font que commencer.

Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.

Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.

C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.

[…]

Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.

Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.

Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.

Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.

Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.

Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.

Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.

Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.

Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.

Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.

Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.

[…]

Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.

Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.

[…]

Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.

Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.

C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.

L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.

Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.

Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.

Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.

Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.

Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.

Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.

Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.

Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.

A bientôt.

Accidents, révoltes et soupçons d’écoterrorisme – par John Paul.

C’est le bordel, et il est voulu.

Les secteurs que le Forum Economique Mondial (FEM) a désigné comme cibles du Grand Reset – agricole, transport, bancaire, enseignement, médical et surtout énergie – sombrent dans le chaos, et, comme vous en aurez un bref aperçu ici, la révolte. Selon les textes du précité FEM, elle était attendue et, comme toutes les « révolutions », indispensable à la mise en place du Projet.

Je rejoins donc l’auteur quand il recommande de ne participer à aucun de ces événements, à quoi j’ajouterai: évitez les rassemblements, les déplacements inutiles (surtout en avion), n’achetez que l’essentiel, en quantité suffisante pour plusieurs mois, n’investissez que dans votre infrastructure privée et surtout boycottez autant que possible tous les secteurs précités. L’idée est de provoquer un énorme goulot d’étranglement dans la consommation, qui désamorcerait la présente tactique de pénuries et troubles civils – et le contrôle qui s’ensuivra immanquablement.

L’idée est que ce ne sont pas les peuples qui sont non-essentiels, mais eux et leur système. Il serait temps de l’acter et d’apprendre à se passer de leurs services. C’est la seule révolte utile.

Sinon, le bordel ne fait que commencer.

Source.


Traduction

Accidents, révoltes et soupçons d’écoterrorisme

Et des mèmes.

John Paul

11 juillet

Cet article a été rédigé sous l’impulsion du moment, j’avais en tête d’écrire aujourd’hui, mais les événements se succèdent à une vitesse à laquelle je ne m’attendais pas. Vous êtes probablement déjà au courant de certains d’entre eux, que je couvrirai néanmoins, et il y en a d’autres que vous ne connaissez probablement pas. J’aborderai également certaines des raisons de ces événements.

La colère gronde chez les agriculteurs néerlandais opposés aux mesures anti-pollution

Les agriculteurs néerlandais sont engagés dans un été de mécontentement qui ne semble pas vouloir s’apaiser.

Des agriculteurs manifestants bloquent un pont-levis aux écluses du canal Princess Margriet, empêchant tout trafic maritime de passer à Gaarkeuken, dans le nord des Pays-Bas, lundi 4 juillet 2022. Les agriculteurs néerlandais en colère contre les projets du gouvernement visant à réduire les émissions ont également utilisé lundi des tracteurs et des camions pour bloquer les centres de distribution des supermarchés, les dernières actions en date d’un été de mécontentement dans le lucratif secteur agricole du pays. (AP Photo/Peter Dejong)

MAASLAND, Pays-Bas – Des balles de foin brûlent le long des autoroutes néerlandaises. Les rayons des supermarchés restent vides car les centres de distribution sont bloqués par les agriculteurs. Puis, au crépuscule, un policier sort son pistolet et tire sur un tracteur.

Les agriculteurs néerlandais sont en proie à un été de mécontentement qui ne semble pas vouloir s’apaiser. Leur cible? Les plans du gouvernement visant à réduire les émissions d’oxyde d’azote et d’ammoniac qui, selon lui, menacent de détruire leur mode de vie agricole et de les mettre en faillite.

Les objectifs de réduction pourraient modifier radicalement le lucratif secteur agricole des Pays-Bas, connu pour son agriculture intensive, et pourraient également préfigurer des réformes similaires – et des manifestations – dans d’autres nations européennes où les agriculteurs rejettent également des polluants.

Comme beaucoup d’entre vous le savent probablement déjà, les Néerlandais ont  » manifesté  » (j’utiliserai le mot révolte dans la suite du texte) contre la décision du gouvernement de modifier les règles relatives aux émissions. La réduction prévue est de nature et de taux assez similaires à ceux de certains autres pays (je parlerai des autres ici aussi), une diminution de 30% des émissions des sous-produits de l’agriculture.

Les exploitations agricoles qui ne se conformeront pas ou n’atteindront pas les objectifs fixés seront confisquées par le gouvernement. Après quelques recherches dans les documents juridiques, les gens ont découvert que les terres seraient vendues à des intérêts privés pour construire un projet lié au FEM.

L’ESG [NdT. critères environnementaux, sociaux et de gouvernance], le cadre permettant de pousser ces politiques vertes et ces changements drastiques, est la création de Klaus Schwab, qui l’appelle le « capitalisme des parties prenantes ».

Cela a entraîné l’Allemagne et l’Italie sur la même voie de la révolte.

De la ferme à la route: La vague de protestations des agriculteurs s’étend à travers l’Europe.

L’Allemagne est solidaire, la Pologne se joint à elle depuis l’autre côté du pays.

Peu après, les agriculteurs allemands ont rejoint les manifestants néerlandais pour bloquer la route à leur frontière commune.

L’Allemagne elle-même a vu ses associations d’agriculteurs contester un amendement à la loi sur les énergies renouvelables récemment adopté par le parlement du pays. Alors qu’il vise à accélérer l’expansion des énergies renouvelables à Berlin, le groupe déplore que l’amendement n’apporte pas un soutien suffisant à la production de biogaz.

« Il est totalement incompréhensible qu’au milieu de cette crise énergétique de grande ampleur, une source d’énergie domestique durable comme le biogaz se voit limitée en matière de production d’électricité, de chaleur et de biométhane », a déclaré Bernhard Krüsken, secrétaire général de l’Association des Agriculteurs Allemands.

L’Italie en chaleur

En plus de la sécheresse à laquelle l’Italie est actuellement confrontée, la chaleur des manifestations grandissantes des agriculteurs s’accumule sur les routes des zones rurales. Les tracteurs qui bloquent les routes principales menacent de « venir à Rome » si l’inaction du gouvernement se poursuit.

Ces révoltes ne sont pas les seules. L’économie sri-lankaise s’est totalement effondrée, et les gens se sont révoltés. Comme je l’ai écrit il y a plusieurs mois (ce sont des captures d’écran…lol)

Si je mentionne le Sri Lanka dans quelques messages, ce n’est pas simplement pour vous faire remarquer une tendance, mais pour quelque chose de bien plus important. Parce que la dynamique d’échec en cascade qui s’y produit se jouera également ailleurs, principalement dans les pays les plus pauvres. Ils ont connu des troubles civils majeurs.

Ce qui se passe actuellement au Sri Lanka se produira dans d’autres pays, comme je l’ai dit plusieurs fois, d’abord dans les pays pauvres, puis dans les pays « riches », et peut-être pas, peut-être des troubles localisés dans différents pays, indépendamment du statut économique mondial. Le lecteur devrait porter son attention sur la réaction des gouvernements, et surtout sur le comportement de la population. Historiquement, c’est partout la même chose. Ce qui nous amène aux nouvelles suivantes.

Comme je l’ai également écrit à propos de la Chine dans le dernier billet, voici les signes croissants des problèmes logistiques de Shanghai. Vous pouvez lire le fil entier ici.

Je vais me répéter une fois de plus, observez la dynamique qui se joue au Sri Lanka, elle se jouera aussi ailleurs, et il y aura un effort massif des médias grand public pour effacer tout cela des mémoires, sur ordre de nombreux gouvernements. Je l’ai mentionné une fois ou deux, mais les mèmes (en tant que gènes de la culture) sont comme des virus de l’esprit.

Et le virus de la révolte en temps difficiles est le plus virulent de tous, il infecte tout le monde à part les riches. Nous vivons un moment important parce que cela va se répéter dans de nombreux pays, d’abord dans les plus menacés, mais je m’attends à ce que même les pays les plus riches connaissent des variations de ce phénomène.

Passons maintenant aux autres révoltes et à leurs raisons.

Kenya: des centaines de Kenyans descendent dans les rues de Nairobi pour protester contre le coût élevé de la vie

Nairobi – Des centaines de Kényans sont descendus jeudi dans les rues de Nairobi pour protester contre le coût élevé de la vie, affirmant que les prix des produits de base, notamment l’huile de cuisson, la farine de maïs, la farine de blé et le sucre, ont doublé ces dernières semaines, mettant sous pression les ménages qui ont du mal à joindre les deux bouts.

Actuellement, un litre d’huile de cuisson coûte en moyenne 407 shillings, contre 350 shillings en avril, tandis que le prix de la farine de blé et de maïs est maintenant de 230 shillings pour un paquet de 2kg.

Des milliers de personnes manifestent à Tirana, en Albanie,
contre la flambée du coût de la vie et la corruption du gouvernement.
Voyez plutôt:
L’Argentine, le prochain domino? Des manifestants anti-gouvernement,
devant la Casa Rosada, chantent: »Démissionnez et partez à Cuba »

Et pour finir, sujet que je n’ai pratiquement couvert nulle part, la Chine connaît des problèmes bancaires depuis maintenant des mois, et certains analystes avancent que la raison du confinement sévère dans des régions qui n’avaient guère de sens était celle-ci. Tenter d’éviter une ruée vers les banques.

Ci-dessous, un gigantesque fil de discussion couvrant l’affrontement actuel entre les manifestants et le gouvernement, qui remonte également à longtemps.

Les déposants crient « 黑社会 » (mafia ou gangsters) aux centaines de flics qui défilent.

Il y a d’autres dynamiques en jeu en Chine que j’essaierai de couvrir plus tard, comme la montée en flèche du prix du porc, source principale et préférée de protéines en Chine, les mauvaises récoltes, la ruée bancaire susmentionnée et la fuite suspecte de données d’un milliard de citoyens chinois il y a quelques jours. Celle-ci a une portée énorme.

Les données sur la population chinoise qui ont récemment fait l’objet de fuites confirment mes estimations:
les naissances ont commencé à diminuer en 1991, sans pic en 2004 ou 2011;
la population est désormais inférieure à 1,28 milliard d’habitants, et non pas le 1,41 milliard officiel;
la population a commencé à diminuer en 2018, et non en 2031 comme officiellement prévu.

La Chine connaît un effondrement démographique beaucoup plus tôt que ne le soupçonnaient la plupart des experts, ce qui constitue un problème non seulement pour le PCC, mais pour le monde entier. La Chine est un mastodonte. Une bête colossale, et lorsqu’une chose de cette taille meurt, elle peut en entraîner avec elle beaucoup d’autres. Compte tenu de tous les défis actuels auxquels elle est confrontée, je m’attends à ce que la Chine envahisse bientôt Taïwan.

Bientôt, comme dans « avant la fin de l’année »… et pendant que la plupart des gens regardent la main droite, la main gauche du magicien fait autre chose.

Incendie éteint après l’explosion d’une conduite de gaz naturel dans le comté de Fort Bend

Publié le 7 juillet

Les autorités déclarent qu’un incendie à présent éteint est survenu après l’explosion d’une conduite de gaz naturel qui a fait jaillir une colonne de flammes d’un champ dans le comté de Fort Bend jeudi.

Selon le bureau du gendarme de Fort Bend County Pct. 1, l’explosion s’est produite avant 11 heures dans le bloc 15400 de JoAnn près de la route FM 1952, à l’ouest de Orchard.

L’ordre d’évacuation de Medford prend fin à la suite de l’incendie de l’usine à gaz.

Dimanche 10 juillet 2022, 18 h 57

MEDFORD, Oklahoma –

MISE À JOUR du 10/7/22 à 18h50: L’ordre d’évacuation de la ville de Medford suite à l’explosion et à l’incendie de samedi à l’usine de gaz ONEOK a été levé.

On ne sait toujours pas ce qui a provoqué l’explosion, mais ONEOK a déclaré à News 9 qu’elle se concentrait sur l’évaluation des dommages.

La société a déclaré dans un communiqué que personne n’avait été blessé.

Cette explosion est plus significative que les autres, l’étendue des dégâts est inconnue, mais l’explosion a été assez forte pour provoquer un tremblement de terre suffisamment fort pour être détecté (1,56 je pense). Si la structure du tuyau a été touchée, d’après les commentaires d’un des ouvriers, le délai pour l’achat de nouveaux tuyaux peut atteindre 52 semaines.

Je plaisante souvent sur le nombre de « coïncidences » qui se produisent partout, bien sûr, de la destruction des infrastructures critiques, visible pour quiconque fait preuve d’un minimum d’attention, mais c’est un sujet que j’ai abordé il y a quelques semaines sur Twitter. Cela ne relève pas de la simple défaillance, car chaque industrie du secteur de l’énergie fonctionne à pleine capacité ou manque de main-d’œuvre et de maintenance.

À ce stade, je dois soulever la question légitime de l’écoterrorisme, qui a joué un rôle important au cours de la dernière décennie, et sur lequel de nombreux articles scientifiques ont été écrits. Si vous ne prêtiez pas attention, ce que je ne reprocherais pas au lecteur, de riches enfants issus de la classe supérieure, membres de Stop Oil, se sont collés à de vieux chefs-d’œuvre artistiques. Si vous voulez vous plonger dans le sujet de l’écoterrorisme, une brève recherche avec les termes « rail » ou « feu » et « éco-terrorisme » vous procurera quelques heures de lecture.

L’écoterrorisme est également lié à la révolte et à la révolution. Comment?

Passons maintenant de l’observation et de l’analyse à mon domaine de prédilection, celui qui fut littéralement mon métier. La Théorie Mimétique Appliquée.

Tout d’abord, il convient de comprendre les mèmes, au sens où l’entendait le mot à l’origine.

Un mème est une idée, un comportement ou un style qui se propage par imitation d’une personne à l’autre au sein d’une culture et qui est souvent porteur d’une signification symbolique représentant un phénomène ou un thème particulier[4]. Un mème agit comme une unité porteuse d’idées, de symboles ou de pratiques culturelles, qui peut être transmise d’un esprit à l’autre par l’écriture, la parole, les gestes, les rituels ou d’autres phénomènes imitables ayant un thème mimé. Les partisans de ce concept considèrent les mèmes comme des analogues culturels des gènes, dans la mesure où ils s’auto-répliquent, mutent et répondent à des pressions sélectives[5].

Les mèmes, tels qu’ils ont été décrits à l’origine, sont littéralement les gènes de la culture. Certains gènes présentent un avantage évolutif par rapport à d’autres, et certains contribuent à leur propre survie et à celle de l’espèce. La révolte est l’un de ces mèmes, et c’est l’un des mèmes les plus contagieux de l’histoire de l’humanité, dont on peut facilement vérifier et suivre la trace en utilisant simplement un outil de recherche.

Un mème aussi contagieux, sous la puissante influence des réseaux, se répand loin, vite et facilement. À ce stade, compte tenu des dynamiques actuelles telles que l’inflation, la pénurie potentielle de biens, la maladie et tout le reste, il va « infecter » et se répandre avec ou sans effort ou perturbation.

Si vous voulez comprendre les mèmes et la manière dont ils vous affectent, vous et les autres, ainsi que le comportement humain, il vous suffit de faire une recherche sur René Girard ou la Théorie du Mimétisme et de vous mettre à lire. L’approfondissement de ces sujets vous sera d’une aide précieuse, notamment en ce qui concerne votre perspective et votre façon de voir le monde.

Ne participez à aucun de ces événements, même si votre cerveau vous dit que vous devez le faire. Je sais que cela semble contradictoire, mais ce n’est pas le moment, et ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder. Mais vous êtes libre de faire ce que vous voulez, alors si vous le voulez vraiment, faites-le.

Vous devez vous attendre maintenant à ce que les choses s’accélèrent, davantage de perturbations, davantage de tout. Edwin, auteur de la Lettre d’Information d’Edwin, a écrit ceci en guise de commentaire dans un article assez récent.

Des pipelines endommagés, un assassinat de (très) haut niveau, des scandales révélés de manière encore plus explicite, une fuite de plus d’un milliard de données personnelles en Chine, il est temps de redoubler d’attention, nous pourrions voir arriver un ou plusieurs événements « majeurs »!

Cela ressemble davantage à ce à quoi on pourrait s’attendre avant une « frappe » majeure, quelle qu’elle soit, mais pas nécessairement au nom du véritable agresseur.

Nous nous dirigeons vers la possibilité réelle d’une terreur ouverte, peut-être combinée à des  » faux drapeaux  » créés par notre propre communauté du Renseignement.

N’écartez pas la possibilité d’une coopération entre des agents étrangers et des agents du renseignement de gouvernements nationaux pour déclencher la prochaine crise, avec tout le « déni plausible »qu’ils puissent espérer.

Je suis à ce point d’accord que j’ai reproduit le commentaire ici.

En ce qui concerne la situation de Hunter [NdT. Biden], elle est maintenant tellement publique, tellement virale, que vous trouverez des vidéos, des photos, et bien d’autres choses littéralement partout, donc si vous voulez assouvir votre curiosité et voir à quel point cet homme est dépravé, faites-vous plaisir, c’est facile à trouver, et ce n’est pas fini.

Un grand merci à tous ceux qui me soutiennent!


Texte original

Accidents, revolts and hints of ecoterror

And memes.

John Paul

Jul 11

This was a spur-of-the-moment one, I had in my mind to write today, but events are cascading at a velocity I didn’t expect. Some of these you are probably aware of already, I will cover nonetheless, others you probably are not. I will also dabble in some of the reasons these are happening.

Anger simmers for Dutch farmers who oppose pollution cuts

Dutch farmers are embroiled in a summer of discontent that shows no sign of abating

Protesting farmers block a drawbridge at locks in the Princess Margriet canal, preventing all ship traffic from passing in Gaarkeuken, northern Netherlands, Monday, July 4, 2022. Dutch farmers angry at government plans to slash emissions also used tractors and trucks Monday to blockade supermarket distribution centers, the latest actions in a summer of discontent in the country’s lucrative agricultural sector. (AP Photo/Peter Dejong)

MAASLAND, Netherlands — Bales of hay lie burning along Dutch highways. Supermarket shelves stand empty because distribution centers are blocked by farmers. Then, at dusk, a police officer pulls his pistol and shoots at a tractor.

Dutch farmers are embroiled in a summer of discontent that shows no sign of abating. Their target? Government plans to rein in emissions of nitrogen oxide and ammonia that they say threatens to wreck their agricultural way of life and put them out of business.

The reduction targets could radically alter the Netherlands’ lucrative agriculture sector, which is known for its intensive farming, and may also foreshadow similar reforms — and protests — in other European nations whose farmers also pump out pollutants.

As many of you are probably aware by now, the Dutch have been “protesting” (I will use the word revolting from here on out) the government’s decision on changing emissions rules. The cut is fairly similar in nature and amounts to some other countries (will cover the others here too), cutting 30% of the emission of the byproducts of farming.

Farms that don’t comply or achieve the targets, get confiscated by the government, and after some digging on legal documents, people found the land would be sold to private interest to build a project linked to the WEF.

ESG, which is the framework pushing these green policies and drastic changes is the creation of Klaus Schwab, what he calls “Stakeholder Capitalism”.

This led both Germany and Italy to follow a similar path of revolt.

Farm-To-Road: Wave Of Farmer Protests Spreads Across Europe

Germany in solidarity; Poland joins from across the land

Soon after, German farmers joined the Dutch protesters in blocking the road on their shared border.

Germany itself has seen its farmers’ associations contesting a recently passed renewable energy act amendment by the country’s parliament. While it aims to accelerate Berlin’s renewable energy expansion, the group is lamenting that the amendment does not provide enough support for biogas production.

“It is completely incomprehensible that in the middle of this far-reaching energy crisis, a sustainable domestic energy source such as biogas is being curbed in the production of electricity, heat, and biomethane,” said Bernhard Krüsken, secretary-general of the German Farmers’ Association.

Italy in heat

Adding to the drought Italy is currently facing, the heat of mounting farmers’ protests is building up on roads in rural areas. The tractors holding up main roads are threatening to “come to Rome” should the government’s inaction continues.

These are not the only revolts. The Sri Lankan economy totally collapsed, and people went into full revolt. As I wrote months ago (these are screen captures…lol)

Now to the other revolts and their reasons.

Kenya: Hundreds of Kenyans Take to Nairobi Streets to Protest High Cost of Living

Nairobi — Hundreds of Kenyans on Thursday took to the streets of Nairobi to protest the high cost of living, saying the Prices of basic commodities including cooking oil, maize flour, wheat flour and sugar has doubled in recent weeks, putting pressure on households struggling to make ends meet.

Currently, a litre of cooking oil costs an average of Sh407, up from Sh350 in April, while maize and wheat flour prices are now retailing from Sh230 per 2kg packet.

And for last, I didn’t cover much of this anywhere, but China has been experiencing banking problems for months by now, and some analysts argue the reason for harsh lockdown in regions that did little sense was this one. Attempting to avoid a bank run.

The following is a gigantic thread covering the current clash between protestors and the government, and it also goes back a long time.

There are other dynamics at play in China that I will try to cover later on, like the price of pork, China’s main and favorite source of protein skyrocketing, crops failing, the aforementioned bank run, and the suspicious data leak a few days ago of 1 billion Chinese citizens. Which has massive implications.

China is experiencing a demographic collapse much earlier than most experts suspected, which is a problem not only for the CCP, but for the world. China is a behemoth. A colossal beast, and when something of such size is dying, it can take a lot with it. Given all the current challenges they are facing, I would expect China to invade Taiwan soon.

Soon as in before this year’s end soon… and while most people are looking at the right hand, the left hand of the magician is doing something else.

Fire out after natural gas line explosion in Fort Bend County

Published July 7

Authorities say a fire is now out after an explosion along a natural gas line sent up a column of flames from a field in Fort Bend County on Thursday.

According to the Fort Bend County Pct. 1 Constable’s Office, the explosion occurred before 11 a.m. in the 15400 block of JoAnn near FM 1952, west of Orchard.

Medford Evacuation Order Ends In Wake Of Gas Plant Fire

Sunday, July 10th 2022, 6:57 pm

MEDFORD, Oklahoma –

UPDATE 7/10/22 6:50PM: An evacuation order for the town of Medford has ended following Saturday’s explosion and fire at the ONEOK gas plant.

It’s still unclear what sparked it, but ONEOK told News 9 it is focusing on damage assessment.

The company said it a statement no one was hurt.


This one is more meaningful than the other ones, the extension of the damage is unknown, but the explosion was strong enough to cause an earthquake strong enough to be picked up (1.56 I think). If the pipe’s structure was affected, according to one of the worker’s comments, the lead time to buy new pipes is up to 52 weeks.


I often joke about the amount of “coincidences” around, of course, the destruction of critical infrastructure is visible to anyone paying any modicum of attention, but as a point, I raised a couple of weeks ago on Twitter. This goes beyond mere failure because every single industry in the energy sector is running at capacity or lack of labor and maintenance.

At this point, I have to raise the legitimate point of Eco-Terrorism, which has played a big part in the last decade, with many scientific papers written about it. If you were not paying attention, which I wouldn’t blame the reader for, rich upper-class kids from Stop Oil have been gluing themselves to old artistic masterpieces. If you want to look into eco-terrorism, a quick search with the terms rail or fire and ecoterrorism will give you a couple of hours of reading material.

Ecoterrorism also ties with revolt and revolution. How ?

Now we go from observation and analysis to my preferred field and one that was literally my job. Applied Mimetic Theory.

First, you need to understand memes, as the word was originally meant to be.

A meme is an idea, behavior, or style that spreads by means of imitation from person to person within a culture and often carries symbolic meaning representing a particular phenomenon or theme.[4] A meme acts as a unit for carrying cultural ideas, symbols, or practices, that can be transmitted from one mind to another through writing, speech, gestures, rituals, or other imitable phenomena with a mimicked theme. Supporters of the concept regard memes as cultural analogues to genes in that they self-replicate, mutate, and respond to selective pressures.[5]

Memes as they were originally described are quite literally the genes of culture. Some genes have an evolutionary advantage over others, and some are instrumental in the survival of themselves and the species. Revolt is one of these memes, and it is one of the most contagious memes in human history, easily verifiable and trackable merely by using some searching service.

Such a contagious meme, under the powerful effect of networks, spreads far, fast, and easily. At this point, given the current dynamics such as inflation, the potential scarcity of goods, sickness, and everything else, it will “infect” and spread with or without effort or disruption.

If you want to understand memes and how they affect you, everyone else, and human behavior, just search for Rene Girard or Mimetic Theory and start reading. Delving into these subjects will help you tremendously, especially your perspective and how you see the world.

Do not participate in any of these events, no matter how much your brain tells you that you need to. I know it seems contradictory, but now is not the time, and this isn’t how we do it. You are free to do whatever you wish, so if you really want, do it.

You should expect things to pick up pace now, more disruption, more everything. Edwin, Author of Edwin’s Newsletter wrote this as a commentary in a fairly recent piece.

Pipeline(s) damaged, a (very) high level assassination, scandals revealed even more explicitly, even a billion plus individual’s data leaked from China, time to pay particular attention, we may have one or more ‘major’ events inbound!

This is more like what we would expect prior to a major ‘strike’ of some kind, not necessarily in the name of the true attacker.

We are drifting toward overt terror as a distinct possibility, perhaps combined with ‘false flags’ of our own Intel Community’s making.

Do not discount the possibility of cooperation between foreign operatives and domestic government Intel Agents to trigger the next crisis, with all the ‘plausible deniability’ they could want baked in.


I am inclined to agree to such a degree, I replicated the comment here.

On the Hunter situation, it is now so public, so viral, you can find videos, pictures, and anything else literally everywhere, so if you want to kill your curiosity and see how depraved that man is, indulge yourself, it is easy to find, and more is coming.

Deep appreciation for all the supporters!

Notre situation critique en matière d’énergie fossile, et les raisons pour lesquelles l’histoire réelle est rarement racontée – par Gail Tverberg.

Préambule

Cet article est très didactique. C’est un résumé écrit d’une présentation publique de l’auteur, diapositives à l’appui. Nous voilà pour un moment de retour à l’école.

Vous noterez qu’il précède de plusieurs mois l’invasion de l’Ukraine. Son contenu est non seulement toujours d’actualité, mais éclaire le fait que la situation actuelle du réseau énergie n’est pas la conséquence d’un récent bouleversement (encore assez relatif pour l’instant) causé par ce conflit. On peut considérer que cette « crise » couve depuis le début de l’exploitation des produits pétroliers, dont on savait/supposait/prétendait (je reviendrai sur ce point) qu’ils constituaient un ressource limitée. Nous avons ici affaire à un cas typique d’entropie applicable à un modèle économique. Selon la définition de ce mot, « l’entropie d’un système rend compte du degré de dispersion de l’énergie (thermique, chimique, etc.) au sein même du système. Et selon le deuxième principe de la thermodynamique, l’énergie d’un système isolé a tendance à se disperser le plus possible. Son entropie a donc, de même, tendance à augmenter. » En effet…

Nous nous retrouvons maintenant captifs d’un système qui, après avoir gaspillé ses atouts énergétiques, se retrouve privé d’un pétrole dont il est entièrement dépendant dans quasiment tous les domaines industrialisés, y compris le transport et – beaucoup plus grave – l’agriculture intensive. Voir cet article (en anglais, mais je peux le traduire) sur la catastrophe agricole au Sri-Lanka suite à leur tentative de transition vers le bio, ce qui illustre clairement qu’il est illusoire de vouloir se passer dans un modèle industrialisé des produits qui ont permis de le créer.

Il est tout aussi vain de déplorer la flambée actuelle des prix, qui n’est qu’une conséquence, sans s’adresser à la cause. Si je poursuis l’analyse de l’auteur, il fallait, plutôt que de se jeter sans réfléchir dans une frénésie industrielle tout azimut, vendre les produits pétroliers beaucoup plus cher dès le début de leur exploitation, modérer leur usage en tant que source d’énergie, trouver et utiliser parallèlement de nouvelles sources alternatives et conserver les sources traditionnelles et décentralisées encore opérationnelles. Comme je l’expliquais à mes enfants – bien avant que la question énergétique actuelle soit posée – le pire usage qu’on puisse faire du pétrole, c’est de le brûler. Comme me le rappelle régulièrement mon épouse, le problème majeur de ce système est que quasiment rien n’est vendu à son juste prix – qui est trop haut ou trop bas. Il faudrait consacrer un long article à ce vaste sujet, mais celui-ci en couvre une partie.

Côté relations publiques, on assiste aujourd’hui au spectacle surréaliste d’un Macron qui interpelle un Biden sur le fait qu’il n’a pas réussi à obtenir l’augmentation espérée de production du pétrole saoudien, et qui voudrait contrôler des prix incontrôlables et compenser le manque à gagner du gaz russe en relançant la construction de centrales nucléaires par la re-nationalisation d’EDF et en remettant en fonction une centrale à charbon. Les pays européens qui disposent encore de gisements de charbon rouvrent leurs mines. Le politique, après avoir été un rouage majeur du problème pendant des décennies, sort péniblement de son ivresse de gaspillage consumériste et tente de faire passer la gueule de bois générale par une pincée de realpolitik énergétique – du « trop tard, trop peu » – sur cocktail toxique de confinements, identité numérique, crédit social, décarbonisation (enfin, un jour), reprogrammation génétique, stérilisation et intelligence artificielle. Mais une erreur n’en réparant pas une autre, ce nouveau système malade de naissance ne nous sauvera pas de la mort du précédent – je l’écrivais ici il y a deux ans.

Nous avons mis – enfin, on a mis pour nous – tous nos oeufs dans le même panier, ce panier est en passe de tomber et les oeufs de se briser. Et ceux qui en ont besoin n’ont pas de poulailler.

Note: j’ai bien entendu traduit le texte qui figure sur les diapositives de l’auteur et l’ai ajouté sous chacune de celles-ci en les séparant du reste par des lignes comme celle ci-dessous.

Source.


Traduction

Notre situation critique en matière d’énergie fossile, et les raisons pour lesquelles l’histoire réelle est rarement racontée.

Posté le 10 novembre, 2021 par Gail Tverberg

Le problème de l’énergie fossile est plus complexe que ce que l’on entend habituellement.

Ça peut sembler étrange mais la confusion à propos de la nature de notre problème énergétique provient en grande partie du fait que pratiquement tout le monde espère entendre de bonnes nouvelles, même quand celles-ci ne sont pas très bonnes. Les informations diffusées par les médias grand public finissent par être présentées du point de vue de ce que les gens veulent entendre, plutôt que du point de vue de la réalité de l’histoire. Dans cet article, j’explique les raisons de ce phénomène. J’explique également pourquoi notre situation énergétique actuelle prend de plus en plus l’allure d’une situation de pénurie d’énergie susceptible de provoquer un effondrement économique.

Cet article est le résumé d’une présentation que j’ai donnée récemment. Un PDF de ma présentation peut être trouvé à ce lien. Une vidéo mp4 de ma présentation peut être trouvée à ce lien: Gail Tverberg’s Nov. 9 présentation-Our Fossil Fuel Energy Predicament.

Figure 1.

Notre problème en matière d’énergie fossile

Gail Tverberg, OurFiniteWorld.com, retraités de KSU, 9 novembre 2021

Figure 2.

Question: Où sur cette ligne se situe votre perception de notre problème en matière d’énergie fossile?

Trop peu de combustibles fossiles facilement extractibles: Attendez-vous à un déclin rapide des possibilités d’emploi et des biens et services disponibles.

Trop de combustibles fossiles: Le changement climatique est notre principal problème


La plupart des personnes qui ont assisté à mon exposé ont répondu qu’elles avaient surtout entendu parler de la question figurant à la droite de la diapositive 2: le problème de l’utilisation excessive de combustibles fossiles et du changement climatique qui en découle.

Je pense que le véritable problème est celui qui figure à gauche de la diapositive 2. Cette question relève de la physique. Sans les combustibles fossiles, nous serions obligés de revenir à l’utilisation d’anciennes énergies renouvelables, comme les bœufs ou les chevaux pour le labour, la combustion du bois et d’autres biomasses pour le chauffage, et les bateaux à voile propulsés par le vent pour le transport international.

Inutile de dire que ces anciennes énergies renouvelables ne sont disponibles qu’en quantités infimes aujourd’hui, si tant est qu’elles le soient. Elles ne fourniraient pas beaucoup d’emplois autres que ceux qui dépendent du travail manuel, comme l’agriculture de subsistance. Le nucléaire et les énergies renouvelables modernes ne seraient pas disponibles car ils dépendent des combustibles fossiles pour leur production, leur entretien et les lignes de transmission longue distance.

Figure 3.

Les avertissements énergétiques du passé

Figure 4.

Le physicien M. King Hubbert prévoyait que la durée de vie des combustibles fossiles serait courte, dans son article de 1956 intitulé Nuclear Energy and the Fossil Fuels


Sur la diapositive 4, notez que M. King Hubbert était un physicien. Il semble que ce soit la seule spécialité universitaire capable de trouver des failles dans les vœux pieux des autres.

Il faut aussi noter le choix de Hubbert de miser sur l’avenir de l’énergie nucléaire. Il semblait croire que l’énergie nucléaire pourrait prendre le relais, lorsque les autres énergies auraient échoué. Inutile de dire que cela ne s’est pas produit. Aujourd’hui, l’énergie nucléaire ne représente que 4% de l’approvisionnement total en énergie dans le monde.

Figure 5.

En 1957, le contre-amiral Hyman Rickover (père des sous-marins nucléaires) a prononcé un discours dans lequel il a déclaré:

  • Une forte consommation d’énergie s’accompagne d’un niveau de vie élevé.
  • La poursuite de cet âge d’or dépend entièrement de notre capacité à maintenir les approvisionnements en énergie en équilibre avec les besoins de notre population croissante.
  • Par le passé, une réduction de la consommation d’énergie par habitant a toujours conduit à un déclin de la civilisation et à un retour à un mode de vie plus primitif.
  • En effet, il est désagréable de constater que, selon nos meilleures estimations, les réserves totales de combustibles fossiles récupérables à un coût unitaire qui ne dépasse pas le double de celui d’aujourd’hui risquent de s’épuiser à un moment donné entre les années 2000 et 2050, si l’on tient compte des niveaux de vie actuels et des taux de croissance démographique.
  • Je suggère qu’il serait temps de réfléchir sobrement à nos responsabilités envers nos descendants – ceux qui verront la fin l’ère des combustibles fossiles.

Source: https://ourfiniteworld.com/2007/07/02/speech-from-1957-predicting-peak-oil/


La transcription de l’intégralité du discours du contre-amiral Hyman Rickover vaut la peine d’être lue. J’ai extrait quelques phrases de son discours. Ce discours a été prononcé un an seulement après la publication des recherches de Hubbert.

Rickover a clairement compris le rôle important que les combustibles fossiles jouaient dans l’économie. Déjà à cette époque, il semblait que les combustibles fossiles deviendraient trop coûteux à extraire entre 2000 et 2050. Un doublement des coûts unitaires de l’énergie peut sembler anodin, mais c’est pourtant loin d’être le cas, si l’on pense à ce que les habitants des pays pauvres dépensent en nourriture et autres produits énergétiques. Si le prix de ces produits passe de 25% à 50% de leur revenu, il ne leur reste plus assez pour se procurer d’autres biens et services.

Figure 6.

En 1972, est paru le livre « Les limites de la croissance », qui présentait des modèles informatiques du moment où les limites risquaient d’être atteintes

  • Dans son scénario de base, le monde atteindrait les limites des ressources (y compris les combustibles fossiles) à peu près maintenant

Graphique d’Ugo Bardi. Lucius Annaeus Seneca, en 91 de notre ère, a écrit: « Les augmentations croissent lentement, mais le chemin qui mène à la ruine est rapide. »


A propos de la diapositive 6, le livre The Limits to Growth de Donella Meadows, entre autres, a été le premier à produire une modélisation informatique du déroulement de la croissance démographique et de l’extraction des ressources. Le modèle de base semblait indiquer que le déclin économique commencerait à peu près maintenant. Divers autres scénarios ont été envisagés, notamment un doublement des ressources. Hors hypothèses très irréalistes, l’économie a toujours été vouée au déclin avant 2100.

Figure 7.

Peter Turchin et Surgey Nefedov ont analysé huit économies agricoles dans leur livre, Secular Societies. Voici le tableau que je dresse de leurs observations.

Croissance: 100 ans ou plus. Stagnation [stagflation]: 50 à 60 ans. Crise: 20 à 50 ans. Période intercycles.


Une autre façon d’aborder le problème consiste à analyser les civilisations historiques qui ont fini par s’effondrer. Dans leur livre Secular Cycles, Peter Turchin et Sergey Nefedov ont analysé huit économies qui se sont effondrées. Il existe de nombreux exemples d’économies qui découvrent une nouvelle source d’énergie (conquête d’un nouveau territoire ou développement d’un nouveau moyen de produire plus d’énergie), se développent pendant un certain temps, atteignent une période où la croissance devient plus limitée et découvrent finalement que l’économie qui s’était construite ne peut être soutenue par les seules ressources disponibles. Tant la population que la production de biens et de services ont eu tendance à s’effondrer.

Il est permis de penser que l’économie actuelle, fondée sur l’utilisation de combustibles fossiles, suit probablement un chemin similaire. On a commencé à utiliser le charbon en quantité il y a environ 200 ans, en 1820. L’économie s’est développée, à mesure que s’ajoutait la production de pétrole et de gaz naturel. Il semble que nous ayons atteint une période de « stagflation », vers 1970, soit il y a 50 ans. Nous sommes probablement sur le point d’entrer aujourd’hui dans la période de « crise ».

Mais cette fois, nous ne savons pas combien pourrait durer cette période de crise. Les premières économies étaient très différentes de celles d’aujourd’hui. Elles ne dépendaient ni de l’électricité, ni du commerce international, ni de la finance internationale, comme c’est le cas de l’économie mondiale actuelle. Il est possible (en fait, assez probable) que la pente descendante soit plus rapide cette fois-ci.

Les périodes de crise du passé semblent se caractériser par un niveau élevé de conflit, car l’augmentation de la population conduit à une situation où les biens et les services ne sont plus suffisants pour tous. Selon Turchin et Nefedov, les périodes de crise se caractérisent notamment par une disparité accrue des salaires, l’effondrement ou le renversement des gouvernements, le défaut de paiement de la dette, des recettes fiscales insuffisantes et des épidémies. Les économistes nous disent qu’il existe une raison physique qui fait que les riches s’enrichissent et que les pauvres s’appauvrissent pendant les périodes de crise; d’une certaine manière, les pauvres sont « gelés » et la richesse monte au sommet, comme de la vapeur.

Figure 8.

La hausse rapide de la consommation d’énergie correspond effectivement à une période de prospérité

Figure 9.

Consommation d’énergie globale de 1820 à 2010 (en exajoules par année)


La diapositive 9 est un tableau que j’ai élaboré il y a plusieurs années, qui illustre la croissance de la production mondiale de divers types de carburants. Le peu d’énergie éolienne et solaire disponible à l’époque est inclus dans la catégorie des biocarburants, en bas. Les premiers biocarburants étaient essentiellement constitués de bois et de charbon de bois utilisés pour le chauffage.

Figure 10.

Augmentation moyenne annuelle de la consommation d’énergie globale


La diapositive 10 montre les augmentations annuelles moyennes par décennie correspondant aux périodes indiquées dans la diapositive 9. Ce graphique va jusqu’en 2020, il couvre donc une période de deux cents ans. Notez que les augmentations de la consommation d’énergie indiquées sont particulièrement élevées au cours des périodes 1951-1960 et 1961-1970. Ces périodes correspondent aux années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, alors que l’économie connaissait une croissance particulièrement rapide.

Figure 11.

Croissance de la consommation en énergie
Croissance démographique vs amélioration du niveau de vie


La diapositive 11 est similaire à la diapositive 10, sauf que je divise les barres en deux parties. La partie inférieure, bleue, correspond à la croissance de la population, en moyenne, au cours de cette période de dix ans. Le reste, que j’ai appelé le montant disponible pour l’amélioration du niveau de vie, apparaît en rouge. On peut constater qu’en période de haute croissance globale de la consommation d’énergie, la population a tendance à augmenter rapidement. Avec davantage d’énergie, il est possible de nourrir et d’habiller des familles plus nombreuses.

Figure 12.

La diapositive 12 est analogue à la diapositive 11, sauf qu’il s’agit d’un graphique par zone. J’ai également ajouté quelques annotations décrivant les événements des périodes où la croissance de la consommation d’énergie était faible ou négative. Un premier creux s’est produit au moment de la guerre civile américaine. Ensuite, on voit une très longue période de creux qui correspond à la période de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale et de la Dépression. L’effondrement du gouvernement central de l’Union Soviétique a eu lieu en 1991, et fait donc partie de la période de 10 ans se terminant en 2000. Plus récemment, nous avons été confrontés aux confinements du COVID.

Les pics, en revanche, ont tendance à correspondre à des périodes fastes. La période précédant 1910 correspondait à l’époque des débuts de l’électrification. La période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale a été une période de croissance et de reconstruction. Plus récemment, la Chine et ses importantes ressources en charbon ont contribué à faire progresser l’économie mondiale. L’approvisionnement en charbon venant de Chine a cessé de croître vers 2013. J’ai écrit que nous ne pouvions plus compter sur l’économie chinoise pour faire progresser l’économie mondiale. Les récentes pannes d’électricité en Chine (mentionnées dans la section suivante) en sont la preuve.

En raison d’un apport en énergie insuffisant, la période actuelle commence à ressembler de plus en plus à la période qui inclut la Première et la Deuxième Guerre mondiale et la Grande Dépression. Le manque de ressources largement disponibles peut avoir des conséquences inattendues.

Figure 13.

Le monde est depuis peu confronté à de nombreux problèmes énergétiques

Figure 14.

L’augmentation des énergies renouvelables intermittentes s’est faite très lentement. Les confinements en 2020 ont fait office de rationnement temporaire en pétrole.


La diapositive 14 présente la production récente d’énergie. On peut voir sur cette diapositive que la progression de l’éolien et le solaire n’est pas vraiment significative. Une des raisons majeures de ce problème est que l’éolien et le solaire bénéficient de subventions pour « passer en premier » et que les prix payés aux autres producteurs d’électricité sont ajustés à la baisse, puisque le réseau n’a plus besoin de leur électricité. Cette politique menace le nucléaire, car les tarifs de vente sur le marché de l’électricité ont tendance à descendre à des niveaux très bas, voire à devenir négatifs, lorsque viennent s’y ajouter des apports d’énergie éolienne et solaire inutiles. Il est difficile d’interrompre une centrale nucléaire en service. Partant, des prix trop bas ont tendance à conduire les centrales nucléaires à la faillite. C’est bien triste, car l’électricité d’origine nucléaire est bien plus stable, et donc plus utile au réseau, que l’électricité d’origine éolienne ou solaire.

Figure 15.

Les prix de l’énergie sont trop bas pour les producteurs depuis longtemps.
Les confinements ont aggravé le problème. Les producteurs ont arrêté de forer.

Comparaison des prix du pétrole et du gaz naturel (en $ américains par baril de pétrole, sur base d’équivalence calorique)


Les producteurs de combustibles fossiles ont besoin de prix de vente de l’énergie assez élevés pour diverses raisons. L’une de ces raisons est tout simplement que les ressources les plus faciles à extraire ont été prélevées en premier. Ces dernières années, les producteurs ont dû se tourner vers des ressources dont le coût d’extraction est plus élevé, ce qui a entraîné la hausse des prix de vente requis. Les salaires des citoyens ordinaires n’ayant pas suivi, il est difficile d’augmenter suffisamment les prix de vente pour compenser ces nouveaux coûts.

Les prix de l’énergie fossile doivent aussi couvrir bien davantage que le coût du forage des puits actuels. Les producteurs doivent entreprendre la prospection de nouvelles zones à forer, plusieurs années avant que ces sites ne soient effectivement exploités. Pour leur permettre de travailler sur ces nouveaux sites, ils ont besoin de fonds supplémentaires.

Par ailleurs, les compagnies pétrolières en particulier, ont toujours payé des impôts élevés. Outre l’impôt normal sur le revenu, les compagnies pétrolières paient des impôts d’État et des redevances. Ces taxes sont un moyen de répercuter le « surplus d’énergie » produit sur le reste de l’économie, sous forme de taxes. C’est exactement l’inverse de l’éolien et du solaire qui ont besoin de subventions de toutes sortes, en particulier des subventions pour « passer en premier », ce qui pousse les autres fournisseurs d’électricité à la faillite.

Les prix du pétrole, du charbon et du gaz naturel sont très insuffisants pour couvrir les besoins des producteurs, et ce depuis longtemps. Les confinements du COVID en 2020 n’ont fait qu’aggraver le problème. Aujourd’hui, alors que les producteurs cessent leurs activités au moment même où l’économie tente de redémarrer, il n’est pas surprenant de voir certains prix s’envoler.

Figure 16.

Tenter de rouvrir l’économie provoque des pics énormes dans les prix du gaz naturel, du charbon et de l’électricité.

Le prix du gaz a monté en flèche partout dans le monde


La plupart des journaux locaux américains ne traitent pas beaucoup les prix mondiaux de l’énergie, alors que ceux-ci constituent un problème de plus en plus grave. Le gaz naturel est coûteux à transporter et à stocker, de sorte que les prix varient considérablement dans le monde. Les prix du gaz naturel aux États-Unis ont à peu près doublé par rapport à l’année dernière, mais il s’agit d’une augmentation bien inférieure à celle que connaissent de nombreuses autres régions du monde. En fait, les factures que recevront la plupart des clients résidentiels américains consommateurs de gaz naturel augmenteront de beaucoup moins de 100%, car lorsque le prix est historiquement au plus bas, plus de la moitié du prix du service résidentiel correspond aux frais de distribution, et ces frais ne varient pas beaucoup.

Figure 17.

La part des sources d’énergie « vertes » est minime par rapport à celle des combustibles fossiles. Ces énergies nécessitent en outre pour leur production l’utilisation de combustibles fossiles .

Consommation mondiale d’énergie par habitant par catégorie


La diapositive 17 montre une autre façon de visualiser les données de la diapositive 14. Cette diapositive montre les montants par habitant, selon des regroupements que j’ai choisis. Je pense que le charbon et le pétrole sont à peu près les seules ressources énergétiques qui peuvent « se suffire à elles-mêmes ». Le pic récent du charbon et du pétrole combinés, par habitant, a été atteint en 2008.

Le gaz naturel, le nucléaire et l’hydroélectricité ont constitué les premières énergies de complément. En y regardant de plus près, on peut constater que le taux de croissance de ce groupe a ralenti, au moins en partie à cause des problèmes de prix causés par l’éolien et le solaire.

Les sources « vertes » en bas de l’échelle sont en croissance, mais en partant d’une base très faible. La principale raison de leur croissance tient aux subventions qu’elles reçoivent. Si les combustibles fossiles connaissent un déclin important, cela aura un impact négatif sur la croissance de l’éolien et du solaire. Des articles font déjà état de problèmes de chaîne d’approvisionnement pour les grandes éoliennes. Toute réduction de leur subventions est également préjudiciable à leur production.

Figure 18.

Il y a beaucoup de problèmes d’énergie dans le monde actuellement

  • Coupures de courant en Chine
    • Baisse de la production industrielle
    • Arrêt des exportations d’engrais
    • Une partie du problème est due à une faible production d’électricité par des sources renouvelables.
    • Les citoyens sont invités à stocker de la nourriture
  • L’Europe a du mal à acheter suffisamment de gaz naturel pour l’hiver.
    • La production éolienne a été faible; l’hiver dernier a été froid, ce qui a épuisé les stocks de gaz
    • Les citoyens craignent de ne pas avoir assez de chauffage cet hiver
  • L’Inde est confrontée à une grave pénurie de charbon
  • Les prix du charbon, du gaz naturel et de l’électricité ont augmenté aux États-Unis, mais à partir d’un niveau beaucoup plus bas.

Les journaux américains ne traitent pas beaucoup ces problèmes, mais ceux-ci commencent à se poser avec acuité dans d’autres parties du monde. Les pays qui connaissent les plus gros problèmes sont ceux qui essaient d’importer du gaz naturel ou du charbon. Si un pays exportateur constate que sa propre production est insuffisante, il est probable qu’il s’assurera d’abord que ses propres citoyens sont correctement approvisionnés, avant de fournir des exportations aux autres. Ainsi, les pays importateurs risquent de se retrouver face à des prix très élevés ou à des approvisionnements tout simplement inexistants.

Figure 19.

Quelle histoire les gouvernements, les dirigeants d’université, et les journaux désirent-ils raconter au monde?

Figure 20.

Est-ce que l’université d’État de Kennesaw dirait à ses étudiants, « Nous pensons que la plupart d’entre vous devraient apprendre l’agriculture de subsistance? »

  • Probablement pas!
  • Les étudiants veulent croire que le monde continuera indéfiniment à tourner tel qu’il est.
    • Ils partiraient ailleurs, avec une vision plus heureuse de l’avenir.

Cette diapositive a suscité beaucoup de rires. L’université possède bien un genre de parcelle agricole, mais l’enseignement de l’agriculture de subsistance ne fait pas partie de sa mission.

Figure 21.

Les journaux oseront-ils parler à leurs lecteurs des problèmes qui semblent se profiler?

  • Les annonceurs seraient très mécontents
    • Les nouvelles voitures doivent disposer de carburant pendant de nombreuses années
    • Il faut souligner la nature temporaire de tout problème
  • Les politiciens n’avoueraient jamais que les limites semblent imminentes.
    • Ils veulent être réélus
Figure 22.

Une histoire beaucoup plus acceptable: « Nous réduisons volontairement notre utilisation de combustibles fossiles pour prévenir le changement climatique. »

  • Si la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles est volontaire, ça semble tout de suite moins grave
    • ll pourrait y avoir beaucoup d’emplois dans les énergies renouvelables
  • Cette histoire est particulièrement populaire en Europe
    • La région manque cruellement de combustibles fossiles
  • Les modèles climatiques supposent qu’une grande quantité de combustibles fossiles sera brûlée à l’avenir
    • Si les prix des combustibles fossiles continuent à augmenter indéfiniment, la modélisation a peut-être un sens
    • Si le vrai problème est la faiblesse chronique des prix, les combustibles fossiles resteront dans le sol
      • La population humaine diminuera avec la baisse des approvisionnements en énergie
Figure 23.

La quasi-totalité des lecteurs souhaitant des solutions « où tout est bien qui finit bien », il devient impossible de publier la véritable histoire

  • Personne ne veut entendre: « De nombreuses économies se sont effondrées; la nôtre suivra peut-être bientôt »
  • Au lieu de cela, les agences de prévision élaborent des histoires aussi plausibles que possibles
    • Peut-être que la transition vers les énergies renouvelables fonctionnera
    • Peut-être que les voitures électriques fonctionneront avec les énergies renouvelables
    • Peut-être que l’homme peut empêcher le changement climatique
  • Les politiciens distribuent de l’argent qui ne s’adresse qu’à d’infimes parties du problème
  • Ce n’est que plus tard (maintenant!) qu’il devient évident que le plan ne fonctionne pas vraiment
    • Il semble que nous soyons confrontés à un problème à court terme auquel peu de gens s’attendent.
Figure 24.

Différents points de vue sur ce qui peut être raconté de l’histoire inadéquate des combustibles fossiles

Ceux qui disent la vérité, autant que possible

  • Les scientifiques qui ne sont pas poussés par la nécessité d’obtenir des subventions de recherche ou l’acceptation d’articles écrits
  • Les militaires
  • Les blogueurs, s’ils comprennent l’histoire

Ceux qui racontent une version aussi favorable que possible de la vérité

  • Les politiciens
  • Les économistes
  • Les administrateurs d’université
  • Les éditeurs de livres académiques
  • Les médias grand public
  • Les scientifiques qui veulent des subventions ou qui veulent être publiés
  • Les entreprises productrices de combustibles fossiles
  • Facebook

Mon commentaire sur le fait que « les scientifiques qui ne sont pas contraints par la nécessité d’obtenir des subventions de recherche ou l’acceptation d’articles écrits sont ceux qui essaient de dire toute la vérité » a suscité quelques rires. En pratique, cela signifie que les scientifiques à la retraite ont tendance à contribuer de manière disproportionnée à la recherche de la vérité.

Les militaires ayant compris la nécessité de contourner les limites énergétiques, on a notamment cessé de se préparer aux « guerres chaudes » pour s’intéresser davantage aux armes biologiques, telles que les virus. Ainsi, les gouvernements de nombreux pays, dont les États-Unis, le Canada, la France, l’Italie, l’Australie et la Chine, ont financé des recherches visant à rendre les virus plus virulents. L’industrie de la fabrication de vaccins a également soutenu ces initiatives, car elles pourraient lui permettre de fabriquer et de vendre davantage de vaccins. On pense que de nouvelles techniques pourraient même être développées à partir de cette nouvelle technologie, ce qui augmenterait les revenus globaux générés par l’industrie des soins de santé.

On m’a posé des questions, pendant et après mon exposé, sur les autres changements survenus en raison du fait qu’une grande partie de l’auditoire avait envie d’entendre une histoire qui se termine bien, et en raison du déclin manifeste de l’économie pour des raisons physiques. Il est clair que les entrepreneurs qui réussissent, comme Elon Musk, orientent leur production vers des secteurs où des subventions seront disponibles. La production de combustibles fossiles n’étant pas rentable, les producteurs de combustibles fossiles sont même prêts à se lancer dans des projets de production d’énergie renouvelable si les subventions leur semblent suffisamment généreuses. La question n’est pas vraiment de savoir « Qu’est-ce qui est durable? ». Il s’agit plutôt de savoir « Où seront les profits, compte tenu des secteurs où les subventions seront disponibles et de ce que l’on inculque à la population sur la façon de percevoir les problèmes d’aujourd’hui? »

Figure 25.

Ma conclusion:

  • Attendez-vous à ce que tout ce que les médias dominants publient soit fortement « filtré »
    • Même la « science » semble mettre en avant les meilleurs résultats possibles.
    • Les manuels scolaires seront écrits en se concentrant sur les carrières à long terme.
  • La blogosphère pourrait fournir davantage d’informations réelles
Figure 26.

Une zone de confusion majeure: Peut-on s’attendre à ce que les prix de l’énergie augmentent à mesure que les réserves s’épuisent?

Figure 27.

Selon la pensée dominante, « les prix vont augmenter; nous pourrons extraire tout le combustible fossile qui peut être techniquement extrait ».

  • L’expérience montre que ce n’est pas le cas
  • Les prix chutent trop bas pour les producteurs
    • Les producteurs font faillite
    • Ils mettent fin à leurs activités
  • Une grande partie du combustible fossile censé alimenter le changement climatique ne peut tout simplement pas être extraite
    • Le charbon sous la mer du Nord, par exemple
    • Le pétrole de schiste, sous la ville de Paris
Figure 28.

Le point de vue des économistes sur l’économie est un point de vue obsolète qui ne tient pas compte de la physique du système

  • Les économistes pensent que ce sont les humains qui sont aux commandes, et non les lois de la physique
  • L’économie n’a pas besoin d’énergie
    • Tout ce dont elle a besoin, c’est d’une « demande » croissante
    • La demande peut être créée en augmentant la dette
      • Cette dette entraîne une augmentation des dépenses
      • La dette supplémentaire permet d’augmenter les prix
      • Ainsi, les prix de l’énergie augmenteront indéfiniment
  • Leur graphique favori est celui de l’offre et de la demande
    • Ce graphique n’est pas valable pour l’énergie
    • L’énergie affecte à la fois l’offre et la demande
      • L’énergie est nécessaire aux emplois et aux biens et services

En fait, on a vu ces dernières années une grande quantité de dettes s’ajouter à l’économie mondiale. Cette dette supplémentaire semble principalement créer une inflation supplémentaire. Elle ne conduit certainement pas à l’extraction rapide de volumes supplémentaires de combustibles fossiles, qui permettraient de produire davantage de biens et de services. Si l’inflation entraîne une hausse des taux d’intérêt, cela pourrait, en soi, déstabiliser le système financier.

Figure 29.

L’économie basée sur la physique: l’économie est construite en couches, comme un jeu de construction d’enfant. Le centre est creux.

L’économie est un système auto-organisant basé sur la physique (Y Shiozawa, 1996; Chaisson, 2001; Roddier, 2017)


J’ai essayé d’expliquer, comme je l’ai fait par le passé, comment fonctionne une économie auto-organisante. De nouveaux citoyens naissent, et les anciens décèdent. De nouvelles entreprises sont créées, et elles ajoutent de nouveaux produits, en gardant à l’esprit les produits que les citoyens désirent et peuvent se permettre. Les gouvernements créent de nouvelles lois et de nouvelles taxes, en fonction de l’évolution de la situation. L’énergie étant nécessaire à chaque étape de la production, la disponibilité d’une énergie bon marché est également importante pour le fonctionnement de l’économie. Il existe des équivalences, comme le fait que les employés ont tendance à être aussi des clients. Si les salaires des employés sont élevés, ils peuvent se permettre d’acheter de nombreux biens et services; si les salaires sont bas, les employés seront très limités dans ce qu’ils peuvent se permettre.

Dans un certain sens, l’économie est en creux, car elle cesse de fabriquer les produits inutiles. Si une économie se lance dans la fabrication de voitures, par exemple, elle éliminera progressivement les produits associés au transport qui utilisent cheval et charrette.

Figure 30.

Dans une économie basée sur la physique, de nombreux équilibres sont nécessaires

  • Les prix doivent être suffisamment élevés pour les producteurs et suffisamment bas pour les consommateurs
  • Les salaires des consommateurs doivent être suffisamment élevés pour leur permettre de se payer les produits qu’ils achètent.
    • Il existe une tendance à la disparité des salaires; une disparité trop importante entraîne l’effondrement du système.
  • Les producteurs doivent réaliser des bénéfices suffisants pour réinvestir, sinon le système s’effondre
  • Les gouvernements ont besoin de ressources suffisantes pour remplir leurs engagements
  • Les réseaux d’approvisionnement doivent tenir le coup
  • La dette doit être remboursée avec intérêts
  • Aucun domaine (par exemple, les soins de santé) ne peut devenir trop important
  • La pollution ne peut pas constituer un problème trop important
  • L’énergie est la nourriture de l’économie; une économie qui ne dispose pas de suffisamment d’énergie se contractera ou s’effondrera

Une économie auto-organisante ne fonctionne manifestement pas aussi simplement qu’ont tendance à modéliser les économistes. Les prix bas peuvent poser un problème tout aussi important que les prix élevés, par exemple.

Par ailleurs, les besoins énergétiques d’une économie semblent dépendre de sa population et du niveau de développement de cette économie. Par exemple, les routes, les ponts, les canalisations de distribution d’eau et les infrastructures de transport d’électricité doivent tous être entretenus, même si la population diminue. Nous savons que les humains ont besoin d’environ 2000 calories par jour de nourriture. Les économies semblent avoir un besoin analogue d’énergie constante, en fonction du nombre d’habitants et de la quantité d’infrastructures mises en place. Il est impossible de réduire de façon substantielle la consommation d’énergie sans que l’économie ne s’effondre.

Figure 31.

Il ne faut pas croire les prévisions des économistes

  • Le fait que l’économie est un système auto-organisant, alimenté par l’énergie, est connu depuis 25 ans
    • La population aura tendance à augmenter; l’extraction d’énergie et d’autres ressources ne suivra pas
    • La physique nous apprend que les économies ne peuvent pas durer éternellement
  • Cette histoire n’est jamais parvenue aux oreilles du département de l’économie
    • L’examen par les pairs se pratique sur base de publications antérieures en économie
  • La bulle de la dette à croissance infinie ne fonctionne pas non plus
    • La dette est indirectement une promesse de biens et services futurs, produits avec de l’énergie
    • Les biens et services promis ne seront pas disponibles

Je ne sais pas exactement de quand date la première discussion de l’économie considérée comme structure dissipative (système auto-organisé alimenté par l’énergie). Lors de la préparation de cette diapositive, je pensais que ça pouvait être en 1996, lorsque Yoshinori Shizoawa a écrit un article intitulé Economy as a Dissipative Structure. Cependant, après une nouvelle recherche aujourd’hui, j’ai trouvé un article plus ancien de Robert Ayres, écrit en 1988, qui traitait également de l’économie en tant que structure dissipative. L’idée existe donc depuis très longtemps. Mais la transmission des idées d’un secteur universitaire à un autre semble être un processus très lent.

La dette ne peut pas non plus croître indéfiniment, car elle doit pouvoir être remboursée de manière à produire des biens et des services réels. Sans un approvisionnement énergétique adéquat, il devient impossible de produire les biens et services dont les consommateurs ont besoin.

Figure 32.

Les effondrements ne se produisent pas du jour au lendemain

  • Mais les changements suggérant un approvisionnement énergétique inadéquat ne devraient surprendre personne.
    • Ne soyez pas surpris de voir davantage de rayons vides dans les magasins
    • Ne soyez pas surpris de voir davantage de réunions Zoom

Les participants m’ont interrogée à propos d’articles antérieurs qui pourraient être utiles à la compréhension de notre situation actuelle. Voici la liste que j’ai fournie:

Les humains ont abandonné la durabilité du temps où ils étaient chasseurs-cueilleurs  – Dec. 2, 2020
Comment le problème de l’énergie au niveau mondial a été occulté – June 21, 2021
L’énergie c’est l’économie; la diminution de l’offre d’énergie entraîne des conflits – Nov. 9, 2020
Pourquoi une Grande Réinitialisation basée sur l’énergie verte n’est pas possible – July 17, 2020
« L’énergie éolienne et solaire nous sauvera » est un leurre – Jan. 30, 2017

À propos de Gail Tverberg

Je m’appelle Gail Tverberg. Je suis une actuaire qui s’intéresse aux problèmes d’un monde limité – épuisement du pétrole, épuisement du gaz naturel, pénurie d’eau et changement climatique. Les limites du pétrole sont très différentes de ce à quoi la plupart des gens s’attendent, les prix élevés entraînant une récession, et les prix bas entraînant des problèmes financiers pour les producteurs et les pays exportateurs de pétrole. Nous avons en réalité affaire à un problème physique qui touche simultanément de nombreux pans de l’économie, notamment les salaires et le système financier. Je tente de considérer le problème dans son ensemble.


Texte original

Our fossil fuel energy predicament, including why the correct story is rarely told

Posted on November 10, 2021 by Gail Tverberg

There is more to the fossil fuel energy predicament than we usually hear about.

Strangely enough, a big part of the confusion regarding the nature of our energy problem comes from the fact that virtually everyone wants to hear good news, even when the news isn’t very good. We end up seeing information in the Mainstream Media mostly from the perspective of what people want to hear, rather than from the perspective of what the story really is. In this post, I explain why this situation tends to occur. I also explain why our current energy situation is starting to look more and more like an energy shortage situation that could lead to economic collapse.

This post is a write-up of a presentation I gave recently. A PDF of my talk can be found at this link. An mp4 video of my talk can be found at this link: Gail Tverberg’s Nov. 9 presentation–Our Fossil Fuel Energy Predicament.

Most people attending my talk reported that they had mostly heard about the issue on the right end of Slide 2: the problem of using too much fossil fuel and related climate change.

I think the real issue is the one shown on the left side of Slide 2. This is a physics issue. Without fossil fuels, we would find it necessary to go back to using older renewables, such as oxen or horses for plowing, burned wood and other biomass for heat, and wind-powered sail boats for international transport.

Needless to say, these older renewables are only available in tiny quantities today, if they are available at all. They wouldn’t provide many jobs other than those depending on manual labor, such as subsistence agriculture. Nuclear and modern renewables would not be available because they depend on fossil fuels for their production, maintenance and long distance transmission lines.

On Slide 4, note that M. King Hubbert was a physicist. This seems to be the academic specialty that finds holes in other people’s wishful thinking.

Another thing to note is Hubbert’s willingness to speculate about the future of nuclear energy. He seemed to believe that nuclear energy could take over, when other energy fails. Needless to say, this hasn’t happened. Today, nuclear energy comprises only 4% of the world’s total energy supply.

The transcript of the entire talk by Rear Admiral Hyman Rickover is worth reading. I have excerpted a few sentences from his talk. His talk took place only a year after Hubbert published his research.

Rickover clearly understood the important role that fossil fuels played in the economy. At that early date, it looked as if fossil fuels would become too expensive to extract between 2000 and 2050. A doubling of unit costs for energy may not sound like much, but it is, if a person thinks about how much poor people in poor countries spend on food and other energy products. If the price of these goods rises from 25% of their income to 50% of their income, there is not enough left over for other goods and services.

Regarding Slide 6, the book The Limits to Growth by Donella Meadows and others provided early computer modeling of how population growth and extraction of resources might play out. The base model seemed to indicate that economic decline would start about now. Various other scenarios were considered, including a doubling of the resources. Without very unrealistic assumptions, the economy always headed downward before 2100.

Another way of approaching the problem is to analyze historical civilizations that have collapsed. Peter Turchin and Sergey Nefedov analyzed eight economies that collapsed in their book Secular Cycles. There have been many examples of economies encountering a new source of energy (conquering a new land, or developing a new way of producing more energy), growing for a time, reaching a time where growth is more limited, and finally discovering that the economy that had been built up could no longer be supported by the resources available. Both population and production of goods and services tended to crash.

We can think of the current economy, based on the use of fossil fuels, as likely following a similar path. Coal began to be used in quantity about 200 years ago, in 1820. The economy grew, as oil and natural gas production was added. We seem to have hit a period of “Stagflation,” about 1970, which is 50 years ago. The timing might be right to enter the “Crisis” period, about now.

We don’t know how long such a Crisis Period might last this time. Early economies were very different from today’s economy. They didn’t depend on electricity, international trade or international finance in the same way that today’s world economy does. It is possible (in fact, fairly likely) that the downslope might occur more rapidly this time.

Past Crisis Periods seem to feature a high level of conflict because rising population leads to a situation where there are no longer enough goods and services to go around. According to Turchin and Nefedov, some features of the Crisis Periods included increased wage disparity, collapsing or overturned governments, debt defaults, inadequate tax revenue and epidemics. Economists tell us that there is a physics reason for the rich to get richer and the poor to get poorer during Crisis Periods; in some sense, the poor get “frozen out” and the wealth rises to the top, like steam.

Slide 9 is a chart I prepared several years ago, showing the growth in the world production of fuels of various types. What little wind and solar was available at that time was included in the biofuels section at the bottom. Early biofuels consisted largely of wood and charcoal used for heat.

Slide 10 shows average annual increases for 10-year periods corresponding to the periods shown on Slide 9. This chart goes to 2020, so it covers a full 200-year period. Note that the increases in energy consumption shown are especially high in the 1951-1960 and 1961-1970 periods. These periods occurred after World War II when the economy was growing especially rapidly.

Slide 11 is similar to Slide 10, except I divide the bars into two pieces. The bottom, blue part corresponds to the amount that population grew, on average, during this ten-year period. Whatever is left over I have referred to as the amount available to increase the standard of living, shown in red. A person can see that when the overall growth in energy consumption is high, population tends to rise rapidly. With more energy, it is possible to feed and clothe larger families.

Slide 12 is like Slide 11, except that it is an area chart. I have also added some notes regarding what went wrong when energy consumption growth was low or negative. An early dip occurred at the time of the US Civil War. There was a very long, low period later that corresponded to the period of World War I, World War II and the Depression. The collapse of the central government of the Soviet Union occurred in 1991, so it is part of the 10-year period ended 2000. Most recently, we have encountered COVID shutdowns.

The peaks, on the other hand, tended to be good times. The period leading up to 1910 corresponded to the time of early electrification. The period after World War II was a period of growth and rebuilding. Most recently, China and its large coal resources helped pull the world economy forward. China’s coal supply stopped growing about 2013. I have written that we can no longer depend on China’s economy to pull the world economy forward. With recent rolling blackouts in China (mentioned in the next section), this is becoming more evident.

Without enough energy, the current period is beginning to look more and more like the period that included World War I and II and the Great Depression. Strange outcomes can occur when there basically are not enough resources to go around.

Slide 14 shows recent energy production. A person can see from this slide that wind and solar aren’t really ramping up very much. A major problem is caused by the fact that wind and solar are given the subsidy of “going first” and prices paid to other electricity producers are adjusted downward, to reflect the fact that their electricity is no longer needed by the grid. This approach tends to drive nuclear out of business because wholesale electricity rates tend to fall to very low levels, or become negative, when unneeded wind and solar are added. Nuclear power plants cannot easily shut down. Instead, the low prices tend to drive the nuclear power plants out of business. This is sad, because electricity from nuclear is far more stable, and thus more helpful to the grid, than electricity from wind or solar.

Fossil fuel producers need quite high energy prices for a variety of reasons. One of these reasons is simply because the easiest-to-extract resources were removed first. In recent years, producers have needed to move on to resources with a higher cost of extraction, thus raising their required selling prices. Wages of ordinary citizens haven’t kept up, making it hard for selling prices to rise sufficiently to cover the new higher costs.

Another issue is that fossil fuel energy prices need to cover far more than the cost of drilling the current well. Producers need to start to develop new areas to drill, years in advance of actually getting production from those sites. They need extra funds to work on these new sites.

Also, oil companies, especially, have historically paid high taxes. Besides regular income taxes, oil companies pay state taxes and royalty taxes. These taxes are a way of passing the “surplus energy” that is produced back to the rest of the economy, in the form of taxes. This is exactly the opposite of wind and solar that need subsidies of many kinds, especially the subsidy of “going first,” that drives other electricity providers out of business.

Prices for oil, coal and natural gas have been far lower than producers need, for a long time. The COVID shutdowns in 2020 made the problem worse. Now, with producers quitting at the same time the economy is trying to reopen, it is not surprising that some prices are spiking.

Most local US papers don’t tell much about world energy prices, but these are increasingly becoming a big problem. Natural gas is expensive to ship and store, so prices vary greatly around the world. US natural gas prices have roughly doubled from a year ago, but this is a far lower increase than many other parts of the world are experiencing. In fact, the bills that most US natural gas residential customers will receive will increase by far less than 100% because at the historic low price, over half of the price for residential service is distribution expenses, and such expenses don’t change very much.

Slide 17 shows another way of looking at data that is similar to that in Slide 14. This slide shows amounts on a per capita basis, with groupings I have chosen. I think of coal and oil as being pretty much the only energy resources that can “stand on their own.” The recent peak year for combined coal and oil, on a per capita basis, was 2008.

Natural gas, nuclear, and hydroelectric were the first add-ons. If a person looks closely, it can be seen that the growth rate of this group has slowed, at least in part because of the pricing problems caused by wind and solar.

The “green” sources at the bottom are growing, but from a very low base. The main reason for their growth is the subsidies they receive. If fossil fuels falter in any major way, it will adversely affect the growth of wind and solar. Already, there are articles about supply chain problems for the big wind turbines. Any cutback in subsidies is also harmful to their production.

US papers don’t tell us much about these problems, but they are getting to be very serious problems in other parts of the world. The countries with the biggest problems are the ones trying to import natural gas or coal. If an exporting country finds its own production falling short, it is likely to make certain that its own citizens are adequately supplied first, before providing exports to others. Thus, importing countries may find very high prices, or supplies simply not available.

This slide got a lot of laughs. The university does have some sort of agricultural plot, but teaching subsistence farming is not its goal.

My point about “scientists who are not pressured by the need for research grants or acceptance of written papers are the ones trying to tell the whole truth” got quite a few laughs. As a practical matter, this means that retired scientists tend to be disproportionately involved in trying to discern the truth.

With the military understanding the need to work around energy limits, one change has been to move away from preparation for “hot wars” to more interest in biological weapons, such as viruses. Thus, governments of many countries, including the United States, Canada, France, Italy, Australia and China, have funded research on making viruses more virulent. The vaccine-making industry also supported this effort because it might enhance the industry’s ability to make and sell more vaccines. It was believed that there might even be new techniques that would develop from this new technology that would increase the overall revenue generated by the healthcare industry.

Questions came up, both during the talk and later, about what other changes have taken place because of the need for much of the audience to hear a story with a happily ever after ending, and because of the known likely decline of the economy for physics reasons. Clearly one thing that happens is successful entrepreneurs, such as Elon Musk, aim their production in areas where subsidies will be available. With fossil fuel production not making money, fossil fuel producers are even willing to undertake renewable projects if subsidies seem to be high enough. The issue isn’t really, “What is sustainable?” It is much more, “Where will the profits be, given where subsidies will be, and what people are being taught about how to perceive today’s problems?”

In fact, what has been happening in recent years is that a great deal of debt has been added to the world economy. Mostly, this added debt seems to be creating added inflation. It definitely is not leading to the rapid extraction of a great deal more fossil fuels, which is what really would allow the production of more goods and services. If inflation leads to higher interest rates, this, by itself, could destabilize the financial system.

I tried to explain, as I have in the past, how a self-organizing economy works. New citizens are born, and old ones pass away. New businesses are formed, and they add new products, keeping in mind what products citizens want and can afford. Governments add laws and taxes, as situations change. Energy is needed at every step in production, so availability of inexpensive energy is important in the operation of the economy, as well. There are equivalences, such as employees tend also to be customers. If the wages of employees are high, they can afford to buy many goods and services; if wages are low, employees will be very restricted in what they can afford.

In some sense, the economy is hollow inside, because the economy will stop manufacturing unneeded products. If an economy starts making cars, for example, it will phase out products associated with transportation using horse and buggy.

A self-organizing economy clearly does not operate in the simple way economists seem to model the economy. Low prices can be just as big a problem as high prices, for example.

Another issue is that the energy needs of an economy seem to depend on its population and how far it has already been built up. For example, roads, bridges, water distribution pipelines and electricity transmission infrastructure must all be maintained, even if the population falls. We know humans need something like 2000 calories a day of food. Economies seem to have a similar constant need for energy, based on both the number of people in the economy and the amount of infrastructure that has been built up. There is no way to cut back very much, without the economy collapsing.

I am not exactly certain when the first discussion of the economy as a dissipative structure (self-organizing system powered by energy) started. When I prepared this slide, I was thinking that perhaps it was in 1996, when Yoshinori Shizoawa wrote a paper called Economy as a Dissipative Structure. However, when I did a search today, I encountered an earlier paper by Robert Ayres, written in 1988, also discussing the economy as a dissipative structure. So, the idea has been around for a very long time. But getting ideas from one part of academia to other parts of academia seems to be a very slow process.

Debt cannot grow indefinitely, either, because there needs to be a way for it to be paid back in a way that produces real goods and services. Without adequate energy supplies, it becomes impossible to produce the goods and services that consumers need.

Attendees asked about earlier posts that might be helpful in understanding our current predicament. This is the list I provided:

Humans Left Sustainability Behind as Hunter Gatherers  – Dec. 2, 2020
How the World’s Energy Problem Has Been Hidden – June 21, 2021
Energy Is the Economy; Shrinkage in Energy Supply Leads to Conflict – Nov. 9, 2020
Why a Great Reset Based on Green Energy Isn’t Possible – July 17, 2020
The “Wind and Solar Will Save Us” Delusion – Jan. 30, 2017

About Gail Tverberg

My name is Gail Tverberg. I am an actuary interested in finite world issues – oil depletion, natural gas depletion, water shortages, and climate change. Oil limits look very different from what most expect, with high prices leading to recession, and low prices leading to financial problems for oil producers and for oil exporting countries. We are really dealing with a physics problem that affects many parts of the economy at once, including wages and the financial system. I try to look at the overall problem.

Désolés, les enfants: nous nous sommes trompés – par Asa Kasher, Yogev Amitai et Shahar Gavish.

Après ce que je viens de publier, le sujet de cet article pourrait sembler mineur. Ce serait une erreur. Il faudra au minimum demander pardon, et tenter de réparer ce qui peut l’être.

Source.


Traduction

Désolés, les enfants: nous nous sommes trompés

Par Brownstone Institute

Le 9 juin 2022

[Cet article, publié à l’origine en hébreu et qui paraît maintenant en anglais pour la première fois, est signé par Asa Kasher (Professeur Emérite d’Ethique Professionnelle à l’Université de Tel Aviv), Yogev Amitai (Directeur de l’école élémentaire « Simaney Derech [milestones] » dans le kibboutz Ma’abarot), et Shahar Gavish (ancien professeur de mathématiques et de physique)].

Ce sont les enfants qui ont payé le prix le plus lourd au cours des deux dernières années, principalement à cause des politiques malavisées de COVID-19. Les énormes préjudices se feront sentir à l’avenir, mais le bilan moral et le chemin de la guérison doivent commencer maintenant. Et la responsabilité morale est une tache sur notre société.

En 2000, James Heckman a reçu le prix Nobel en Economie pour ses recherches sur l’impact économique de l’éducation à un jeune âge. Les recherches du professeur Heckman ont révélé que plus l’âge auquel une éducation de qualité est offerte est jeune, plus sa contribution au revenu futur de l’enfant est élevée.

Malheureusement pour nos enfants, il n’existe aucune compensation pour les années d’éducation perdues. L’équation d’Heckman nous a donné un outil quantitatif important pour évaluer l’éducation à un jeune âge en tant qu’investissement économique.

En septembre 2020, l’OCDE a publié une évaluation fondée sur la recherche montrant que la perte de trois mois de scolarité due à la fermeture des écoles en temps de crise équivaut à la perte d’environ 2,5 à 4% du revenu total futur de l’enfant pour le reste de sa vie.

Avons-nous fait assez pour éviter que nos enfants ne perdent plus de 600 milliards de dollars au total de leurs revenus futurs tout au long de leur vie? De telles conséquences néfastes ont-elles été prises en compte dans l’une ou l’autre des discussions qui ont eu lieu pendant la crise du COVID et au cours desquelles il a été décidé de fermer les écoles, de fermer des classes et des structures d’accueil de jour entières ou de  » seulement  » isoler les enfants de manière répétée pendant une semaine entière?

En novembre 2020, le directeur des Centres de Contrôle des Maladies (CDC) a annoncé que l’organisation ne recommandait pas la fermeture des écoles: « L’un des endroits les plus sûrs pour les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans est l’école ».

Néanmoins, le Ministère Israélien de la Santé a ignoré la recommandation des CDC et a exhorté les décideurs à fermer les écoles. Le Ministère de l`Éducation s’ est endormi pendant son tour de garde, a cessé de défendre le droit des enfants à recevoir des services éducatifs essentiels, et a plutôt travaillé dans la direction opposée en qualifiant les confinements et l’isolement d' »apprentissage à distance ». Dans la pratique – outre l’énorme difficulté de mener efficacement l’apprentissage à distance, comme l’indiquent, entre autres, les rapports des parents sur le faible niveau de collaboration de leurs enfants pendant les leçons Zoom, ou les difficultés techniques rencontrées par les enfants qui ne disposent pas d’ordinateurs ou de connexions réseau adéquates à la maison – le principal préjudice causé par les confinements et l’isolement a été la santé mentale des enfants.

Au début de la vague Omicron, les écoles israéliennes se sont vu imposer une politique discriminatoire à l’égard des élèves en fonction de leur statut vaccinal – une stratégie qui visait clairement à faire pression sur les parents pour qu’ils fassent vacciner leurs enfants. Les enfants non vaccinés étaient punis par l’isolement, tandis que leurs amis continuaient à vivre.

Bien que de nombreux parents n’aient vacciné leurs enfants qu’en raison de la sanction de l’isolement et non par confiance dans le vaccin expérimental, de larges pans de la population ont continué à désapprouver le vaccin et à se méfier de la vaccination des enfants malgré la persistance des mesures discriminatoires. Une fois de plus, les enfants, les parents et le personnel éducatif ont été contraints de supporter les coûts les plus lourds dans la société israélienne, sans en retirer aucun avantage significatif.

Ce système de mesures, qui a été le premier à établir ouvertement une discrimination entre les enfants, au mépris flagrant du principe de l’égalité des chances dans l’enseignement public, n’a pas été abrogé à l’initiative du Ministère de la Santé, mais en dépit du mécontentement manifeste de ce dernier – et uniquement à la suite d’une forte pression publique, notamment des prises de parole publiques de centaines de directeurs d’école et de responsables d’établissements d’enseignement qui ont osé se lever ouvertement et demander la suppression des mesures discriminatoires et le retour des enfants dans les écoles.

Un rapport actualisé de la Banque Mondiale nous apprend que le préjudice dû aux fermetures d’écoles a été beaucoup plus important que prévu: le montant injustement prélevé sur l’avenir des enfants dans le monde est estimé à 17 trillions de dollars (17.000 milliards de dollars).

En outre, les écarts entre les nantis et les démunis ont continué à se creuser, les enfants ne bénéficiant pas d’un soutien familial et communautaire adéquat étant les plus touchés. « L’apprentissage à distance » était, au mieux, un substitut partiel et inadéquat à l’apprentissage en face à face.

Outre l’impact éducatif, les enfants ont été considérablement affectés sur le plan émotionnel et social, car l’école est avant tout le cadre social dans lequel les enfants développent les compétences de base nécessaires à l’interaction humaine et à l’intégration sociale.

Il ne fait aucun doute que le préjudice subi par les enfants était dû à la volonté de protéger les adultes d’une maladie qui pouvait être particulièrement dangereuse pour les personnes âgées. Si le bénéfice de la réduction de la mortalité avait été très important, il aurait peut-être été possible de justifier les énormes préjudices subis par les enfants.

Mais la fermeture des écoles a-t-elle réellement contribué à une réduction significative de la mortalité due au COVID? Une méta-analyse de l’Université Johns Hopkins indique que toutes les mesures de distanciation sociale, de masquage, de confinement et d’isolement combinées n’ont pas entraîné de réduction significative de la mortalité due au COVID.

Malheureusement, ce sont les enfants qui ont également payé un lourd tribut aux pratiques coercitives de masquage. Alors que certains d’entre nous, les adultes, avons trouvé des moyens de réduire de manière significative le temps quotidien que nous devions passer masqués, nos jeunes enfants, dont certains n’ont que 6 ans, ont dû porter des masques de manière ininterrompue, indiscriminée et continue tous les jours pendant environ deux années consécutives.

Sur ce plan également, aucun avantage significatif du port du masque n’a été démontré au public à ce jour, et il n’y a pas eu de débat public sur les inconvénients pour les jeunes enfants, bien que des études aient déjà démontré ce qui relève du bon sens : les enfants qui portent des masques de manière continue risquent de voir leur développement normal se détériorer, tant au niveau de la fonction cognitivo-verbale (en raison de la dissimulation prolongée des expressions faciales et des signaux non verbaux) que de leur santé physique (maux de tête, fatigue, démangeaisons, éruptions cutanées, diminution de la ventilation pulmonaire, troubles du sommeil, diminution du taux d’oxygène dans le sang et autres problèmes).

À la lumière de tout cela, en tant que société, nous sommes appelés à nous livrer à une profonde introspection. Nous avons fait payer un si lourd tribut à la jeune génération, alors qu’il était clair dès le départ que les dommages qu’elle subissait étaient énormes et que les avantages en termes de réduction de la mortalité étaient insignifiants.

Le chemin de la guérison et de la reconstruction est encore long, mais dans un premier temps, nous devons assumer nos responsabilités, admettre que nous nous sommes égarés et demander à nos enfants de nous pardonner sincèrement. Dans le même temps, nous devons orienter des ressources massives vers nos enfants afin de réparer les dommages de ces deux dernières années, tant sur le plan socio-émotionnel que sur le plan éducatif.


Texte original

Sorry, Kids: We Were Wrong

By Brownstone Institute  

June 9, 2022

[This piece, originally published in Hebrew and now appearing in English for the first time, is by Asa Kasher (Professor Emeritus of Professional Ethics at Tel Aviv University), Yogev Amitai (Principal of “Simaney Derech [milestones]” elementary school in kibbutz Ma’abarot), and Shahar Gavish (former mathematics and physics teacher).]

It is children who have paid the heaviest price over the last two years, mainly due to misguided COVID-19 policies. The enormous harms will be felt in the future, but the moral reckoning and the attempt to heal should begin now. And the moral responsibility is a blot on our society. 

In 2000, James Heckman received the Nobel Prize in Economics for his research on the economic impact of education at a young age. Professor Heckman’s research has found that the younger the age at which high-quality education is offered, the higher its contribution to the child’s future income

Unfortunately for our children, there is no compensation for lost years of education. The Heckman equation has given us an important quantitative tool for assessing education at a young age as an economic investment.

In September 2020, the OECD published a research-based assessment showing that the loss of three months of schooling due to the closure of schools in times of crisis is equivalent to the loss of about 2.5-4% of the child’s total future income for the rest of their life.  

Have we done enough to prevent our children from losing more than a total of $600 billion of their future lifelong income? Were such harmful consequences taken into account in any of the discussions during the COVID crisis in which decisions were made to close the schools, to close entire classrooms and daycare settings, or to “only” repeatedly isolate children for an entire week?

In November 2020, the Director of the Centres for Disease Control (CDC) announced that the organization does not recommend school closures: “One of the safest places for children up to the age of 12 is school.”

Nevertheless, the Israeli Ministry of Health ignored the CDC’s recommendation and urged decision-makers to close the schools. The Ministry of Education fell asleep on guard duty, stopped advocating for the children’s right to receive essential educational services, and instead worked in the opposite direction by labelling the lockdowns and isolation as “distant learning.” In practice—apart from the enormous difficulty of conducting remote learning effectively, as indicated, among other things, by parents’ reports about their children’s low levels of collaboration during Zoom lessons, or the technical difficulties faced by children who do not have computers or proper network connections in their homes—the main harm caused by the lockdowns and isolation was to the children’s mental health

At the beginning of the Omicron wave, a policy was imposed on schools in Israel that discriminated among students based on their vaccination status—a strategy that was clearly intended to put pressure on parents to vaccinate their children. Unvaccinated children were punished with isolation, while their friends carried on.  

Although quite a few parents vaccinated their children only because of the penalty of isolation and not as a result of trust in the experimental vaccine, broad segments of the public continued to disapprove of the vaccine and remained wary of vaccinating children even as the discriminatory measures persisted. Again, children, parents and educational staff were forced to bear the heaviest costs in Israeli society, with no significant benefits.

This system of measures, which was the first to openly discriminate among children, in flagrant disregard of the principle of equal opportunities in public education, was not repealed at the initiative of the Ministry of Health but despite the Ministry’s clear displeasure—and only as a result of heavy public pressure, including public acts of speaking out by hundreds of school principals and heads of educational institutions who dared to stand up openly and call for the removal of discriminatory measures and the return of children to schools.

An updated World Bank report tells us that the harm due to school closures was much greater than expected: the amount unjustifiably taken from the future of children around the world is estimated at $17 trillion ($17,000 billion). 

In addition, the gaps between the haves and the have nots continued to deepen, with children without adequate family and community support experiencing the greatest harm. “Distant learning” was, at best, a partial and inadequate substitute for face-to-face learning. 

Alongside the educational impact, the children have been significantly affected emotionally and socially, since the school is, above all, the social framework within which children develop the basic competencies needed for human interaction and social integration.