Une société sans héritiers – par Marcello Veneziani.

Pour continuer la réflexion de mon article précédent.

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Une société sans héritiers

par Marcello Veneziani

28 avril 2024

Nous ne sommes pas des héritiers, nous ne laissons pas d’héritiers. Nous n’héritons rien de personne, nous ne lèguerons rien à personne. Voilà, pour le dire brièvement et brutalement, l’image de notre condition aujourd’hui. Chaque vie est une chose en soi. La déconnexion de l’avant et de l’après affecte chacun d’entre nous à des degrés divers et à des niveaux de conscience différents, dans notre vie personnelle, publique et sociale. La politique, elle aussi, esquive ou renie les héritages. En politique comme dans le commerce, il ne reste que marques inanimées et icônes fanées, mais rien qui ressemble à un héritage. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, ou du moins dans l’histoire que nous connaissons, nous vivons une époque sans héritiers. Ou du moins la première à ne pas reconnaître l’héritage comme une valeur à préserver et à transmettre. La première époque à avertir, comme le roi Louis XV, qu’après nous viendra le déluge, que notre monde s’éteindra avec nous. Après nous, personne ne poursuivra notre œuvre, personne ne sauvera rien de notre patrimoine; nous ne laisserons aucune trace, tout sera effacé par l’eau et le vent. L’eau de l’oubli qui efface toute empreinte et le vent de l’effacement qui emporte tout. C’est le dénouement logique d’une société sans père, devenue ensuite une société sans enfant, une société parricide et infanticide, sous la bannière de l’orphelinat choisi. La société des mutants et des non-parents, du fait de la dénatalité et de l’avortement. L’ère du nihilisme finit par tenir sa promesse: de tout il ne restera rien, le néant après nous.

À qui laisse-t-on ses biens, sa richesse de vie, spirituelle et réelle, sa bibliothèque, ses archives de souvenirs, d’objets et de pensées? Aux rats et aux incinérateurs. Tout au plus, on extraira de ce patrimoine sa valeur vénale et mercantile, c’est-à-dire que ce qui a une valeur commerciale sera quantifié et vendu; s’il n’a pas de valeur économique, il faudra s’en débarrasser de la manière la plus rapide et la plus indolore, ce sera l’œuvre des vidangeurs ou des toilettes chimiques. Il devra disparaître sans laisser de traces. La qualité d’héritier est valable tant que l’on est chez le notaire, c’est-à-dire jusqu’à la commutation des intentions testamentaires en biens à jouir. Dans tous les domaines, ce qui n’est pas hérité et ne laisse pas d’héritage, ce qui est nouveau, inédit ou destiné à dépasser et à faire oublier tout antécédent, a une valeur positive. En politique, chaque leader et chaque mouvement doit se présenter comme nouveau, doit procéder à un remodelage radical qui consiste à défaire périodiquement les héritages afin d’apparaître plus adapté au présent et moins encombré de squelettes dans l’armoire, d’héritages encombrants à effacer. De nouvelles applications nous attendent, il n’est plus temps d’entretenir les anciennes. L’histoire elle-même est un fardeau insupportable. La technologie nous oriente sans cesse vers la mise à jour.

De même, les maîtres sont reniés, car nous ne nous sentons pas héritiers et continuateurs de leur œuvre et de leur leçon, ils n’ont rien à nous apprendre car ils viennent d’époques arriérées par rapport à la nôtre, avec des technologies résolument dépassées. Aucun habitant du passé ne peut nous guider vers l’avenir ni nous enseigner quoi que ce soit d’adéquat pour le monde à venir.

Du passé, seule la mémoire des victimes est conservée, mais il ne s’agit pas d’un héritage à préserver et à poursuivre, mais plutôt d’un avertissement à ne pas répéter ces erreurs/horreurs. La mémoire des victimes est un acte d’accusation et de rejet de l’héritage des bourreaux.

Comment la fin de l’héritage se manifeste-t-elle au niveau générationnel? Tout d’abord, on ne fait plus d’enfants; s’il y en a, ils partent, ils quittent la maison et la ville familiale, ils changent d’horizon. Et s’ils ne partent pas, ils se déshéritent, ils s’éloignent dans l’esprit et dans le cœur, ils croient que vivre c’est s’émanciper de ceux qui les ont mis au monde. Il y a des exceptions, et elles ne sont pas rares non plus, mais la tendance générale, l’esprit du temps, c’est ça. Pas d’héritiers.

Les pays se vident, il n’y a pas de renouvellement, les familles sont en voie d’extinction par dénatalité et émigration; des présences séculaires disparaîtront en quelques décennies; tout au plus en restera-t-il ailleurs un éparpillement dispersé. Nos contemporains se sentent enfants de leur temps plus que de leurs parents ou de leur pays d’origine et de leurs maîtres. Ils se sentent auto-fabriqués, ils se croient auto-créés, ils croient – même si ce n’est pas vrai – qu’ils fabriquent et autogèrent toute leur vie.

Du coup, plus rien ne se transmet, l’infidélité devient une valeur et un acte d’autonomie, tout devient rapidement obsolète: de l’obsolescence programmée des objets à l’obsolescence intégrale et inexorable des sujets, qui ne survivent que s’ils sont fluides, génétiquement modifiables, mutants.

Autre conséquence du refus de l’héritage: il ne vaut pas la peine de se souvenir, ou pire, d’avoir la nostalgie du passé et de ceux qui ne sont plus là; du temps perdu, un exercice vain, un spiritualisme grotesque contre le progrès inéluctable de la vie. C’est aussi pourquoi la transmission des savoirs, des principes, des pratiques, des coutumes, des expériences est interrompue: tout ce qu’on appelait autrefois tradition était fondé sur un principe d’héritage bi-univoque, c’est-à-dire reçu et délivré, que je résume dans le statut d’« héritiers enceints ». Le passé est dépourvu de valeur et de sens, il doit être effacé, supprimé, maudit, dépassé; tout est accéléré, mécanisé, remplacé. Rien n’est conservé, surtout pas le sens de la continuité.

Chaque vie s’achève sur une voie sans issue, ne venant de nulle part et ne continuant nulle part. Bienvenue dans la société sans héritiers. Il ne reste plus qu’à faire confiance à l’inattendu, à l’inconnu, à la pitié, aux virages en épingle à cheveux. Ou à un miracle à accomplir par des dieux indéfinis.

Le chantage.

Qu’est-ce qui est pire que la mort?

J’ai pris un peu de retard dans mes publications, cher lecteur. J’ai été malade, mais ça va mieux. Heureusement, parce que vivre dans cet état n’en vaut vraiment pas la peine. Bon sujet pour un article, me disai-je.

Miriam en arrivait ici à la conclusion que toute l’ingénierie sociale s’articule en fin de compte sur la peur de la mort, menace cachée derrière tous les non-dits du pouvoir. Je le croyais aussi mais c’était une erreur, du moins en partie. Je viens de comprendre que mourir ne dérange pas du tout les vieux. Ils ont fait leur temps, ils sont mal foutus, ils en ont eu assez – du meilleur comme du pire – on les a trop fait chier, etc. Non, ce qui les dérange plus que la mort, c’est la solitude. Surtout si on leur inflige les deux en même temps.

Des vieux, on en a tué un paquet en 2020. Des dizaines de milliers, des centaines de milliers?.. Le saura-t-on un jour? De toute façon, plus personne n’en a rien à battre. On va tourner la page, on va tous bien gentiment aller voter et « restaurer la confiance dans les institutions ». Tuer les vieux est de toute façon une vieille tradition humaine, sauf qu’à l’époque on avait la délicatesse d’y mettre les formes. Là, on l’a fait consciencieusement, méthodiquement, en leur refusant les trois cachets – prix: un dollar – qui ont toujours été utilisés pour traiter une pneumonie post-virale, puis à coups de respirateurs, Rivotril, morphine et Remdesivir, et de mention « Ne pas ressusciter » tamponnée sur leur dossier, protocole suivi à la lettre par des dizaines de milliers de médecins et infirmières de par le monde, qui ont apparemment tout oublié de leurs études sauf leur cours de math: dépenser un dollar pour sauver Mamy, en gagner plus de trente mille (tarif US) pour la tuer. Loin des regards, enfermés dans une chambre de maison de repos ou d’hôpital – ce qui continue en ce moment, et pas que pour les vieux, sous l’appellation « suicide médicalement assisté ».

On a enfermé les autres dans leur petite cellule personnelle, avec consigne de ne se rendre que quand il était trop tard à l’hôpital – où certains ne sont pas allés, sachant ce qui les attendait, c’est-à-dire probablement la mort. Pas n’importe quelle mort, une mort dans la solitude. C’était avant tout une épidémie de solitude qu’on a tenté d’inoculer à huit milliards de personnes. Je pense que c’est ça qui leur a foutu la trouille. La « distanciation sociale », qui se guérit avec un vaccin.

Le moteur de cette société, depuis la nuit des temps, c’est le chantage à la solitude. Qu’on l’appelle ostracisme, exclusion, bannissement ou même quarantaine, en définitive, c’est juste de solitude qu’on nous menace. C’est ce qui permet de vendre réseaux sociaux, smartphones, drogues, anti-dépresseurs, vaccins, sexe et guerres en tout genre. Ça fonctionne un moment jusqu’au moment où ça ne fonctionne plus.

Le monde devrait comprendre que bon nombre de vieux n’en a plus rien à caler de ses foutaises. Comprendre aussi que, même s’ils dérangent et s’ils sentent la soupe, ce sont les vieux qui ont fait jusqu’à présent tourner la boutique et qu’on a rien trouvé de très convaincant pour les remplacer: intelligence artificielle, énergies renouvelables, Neuralink, tout ce genre de combine foireuse d’investisseurs véreux et de « parties prenantes » ne fonctionneront jamais.

J’ai soixante ans la semaine prochaine. Je pouvais prendre ma retraite, mais je continue encore un an. C’eût été l’occasion de former un jeune à mon métier, qui s’apprend essentiellement par la pratique mais ce n’est pas au programme. Mon beau-frère, qui avait un boulot encore plus pointu et irremplaçable que le mien, est dans le même cas de figure. La transmission du savoir ne s’est pas faite. Les jeunes ne veulent plus travailler, n’en sont plus capables, ou les deux. Le travail est un truc de vieux et on nous a déjà oubliés. Ils repenseront pourtant bientôt à nous, le jour où ce monde se mettra à vraiment partir en vrille et où il leur faudra revoir leurs ambitions à la baisse. Devant leurs nouveaux jouets inutiles, ils risquent de se sentir un peu con.

Et à vrai dire, un peu seuls.

Le nouveau mouvement eugéniste – 2ème partie – par le Dr Ah Kahn Syed.

J’atermoie (encore) mon propre article pour vous livrer celui-ci, du Dr Ah Kahn Syed, déjà publiée (c’est une dame) ici et ici. C’est assez long mais comme elle le dit elle-même, ça en vaut la peine. Je n’ai pas traduit la première partie. Ceci m’a déjà pris énormément de temps.

Le Dr Seyd est australienne, pays où les mesures coercitives (pandémie et « vaccin ») ont été parmi les plus sévères – mes lecteurs se souviendront que j’avais relayé à l’époque l’appel de détresse des communautés aborigènes devant une violence policière inouïe. C’est aussi là que l’idée de camps d’internement covid avait été poussée le plus loin, avec l’accord de la population générale. Par un curieux hasard, c’est aussi le pays premier consommateur d’anti-dépresseurs par tête de pipe (l’Islande est n°1 du fait que les prescriptions en hôpital y sont y comptées).

Le sujet vous sera familier, mais l’article présente de nouvelles informations, assez récentes, sur les pans futurs du même programme – eugéniste. Prétez une attention particulière au chapitre sur le PAM, qui fait le lien entre les injections covid et le programme de modification génétique…

Le Dr Seyd rappelle aussi le rôle dans ce dossier d’un certain Jeffrey Epstein, au cas où on aurait pas encore compris de quel genre de réseau international les scientifiques impliqués dans cette version actualisée de l’eugénisme sont le rouage.

Je sais que le grand public en a marre des infos sur les vaccins thérapies géniques et se laisse accaparer par les algorithmes des réseaux sociaux qui les bombardent, c’est le cas de le dire, d’histoires de Russie, Troisième Guerre mondiale et tout ce genre de distraction. Ce n’est pas là que se joue l’avenir. Il se joue aujourd’hui dans votre tête, bientôt dans vos gènes – si vous les laissez faire. Aux États-Unis, quelques représentants courageux tentent de faire purement et simplement interdire les « thérapies géniques » de masse au niveau de leur État. C’est un début.

Quelqu’un, qui en a comme moi assez de la folie du monde, m’a demandé si finalement le monde de demain – technocratique – ne serait quand même pas un peu meilleur. Je vous laisse juge.

Note de traduction: je n’ai pas pu remplacer toutes les vidéos incrustées de l’article original, sorry.

Source.


Le nouveau mouvement eugéniste – 2ème partie

Le réseau biotechnologique d’un trillion de dollars, qui veut modifier votre génome pour faire de vous une meilleure personne, et nous exclure des médias sociaux

Dr Ah Kahn Syed

30 mars 2024

J’espère que vous avez tous eu l’occasion de lire la partie 1. Dans le cas contraire, elle se trouve ici. Installez-vous confortablement pour la suite, ce n’est pas court, mais ça en vaut la peine.

Pour introduire ce qui va suivre, je vais essayer d’en donner un aperçu, comme l’ont fait quelques mèmes pendant le COVID, en décrivant les affirmations « sûres et efficaces » qui sont rapidement rétractées.

  • Ce n’est qu’un vaccin
  • Il reste dans le bras
  • Il ne dure que quelques jours
  • Il ne s’intègre pas dans le génome
  • Ce n’est pas une thérapie génique
  • Il n’y a pas d’ADN dans le vaccin
  • Il n’entre pas dans le noyau
  • Il est sans danger pendant la grossesse et n’atteint pas le placenta.
  • Il ne reste pas dans le bras, il se diffuse partout, mais c’est une bonne chose.
  • Il y a une contamination par des plasmides, mais seulement à petites doses et il n’y a aucune preuve qu’ils soient nocifs.
  • D’accord, il passe dans le placenta, mais cela signifie que le bébé est également protégé.

-[VOUS ÊTES ICI]-

  • D’accord, il s’agit d’une thérapie génique, mais nous l’utilisons depuis des années et elle s’est révélée sûre et efficace, sans aucun effet indésirable identifié après des milliards de doses.
  • La technologie NPL était toute nouvelle et n’avait pas encore été testée, mais elle s’est révélée sûre et efficace, sans aucun effet indésirable identifié après des milliards de doses.
  • La même technologie peut être utilisée pour l’édition de gènes CRISPR, qui est maintenant approuvée par la FDA et qui, combinée à la technologie NPL, peut être utilisée pour fournir un vaccin permanent qui n’aura jamais besoin d’être mis à jour avec des rappels et des injections répétées qui font bobo.

Car, comme nous le savons tous, ce sont les deux secondes d’une piqûre d’aiguille qui ont poussé la moitié de la population mondiale à rejeter la nouvelle thérapie jusqu’à ce que les obligations vaccinales entrent en vigueur – rien à voir avec le fait que la plupart des gens auraient rejeté une nouvelle thérapie génique s’ils avaient su de quoi il s’agissait réellement.

Non, Prof. Meghan Murthy, ce n’était pas la peur de l’aiguille. C’est la prise de conscience du fait que vous essayez de taguer le monde avec une thérapie génique pour laquelle personne n’a donné son consentement éclairé.

Et oui, il s’agissait bien de thérapie génique, même si les tribunaux tentent de brouiller les pistes en prétendant que les médecins qui non seulement ont été contraints de prendre le produit, mais ont été cooptés pour l’administrer sous de faux prétextes, n’ont pas qualité pour agir, et se retrouvent aujourd’hui visés par une plainte pour manquement à la déontologie. (voir aussi ici)

Et comment savons-nous qu’il s’agit d’une thérapie génique? Parce que la FDA1, Moderna, BioNtech et toutes les autres institutions qui savent de quoi il s’agit le disent. Extrait du document de 2024 de la FDA (copié dans la note de bas de page):

La thérapie génique humaine vise à modifier ou à manipuler l’expression d’un gène ou à altérer les propriétés biologiques de cellules vivantes à des fins thérapeutiques. La FDA considère généralement que les produits de thérapie génique humaine comprennent tous les produits dont les effets sont obtenus par transcription ou traduction du matériel génétique transféré, ou par modification spécifique des séquences génétiques de l’hôte (humain). Parmi les produits de thérapie génique, on peut citer les acides nucléiques, les micro-organismes génétiquement modifiés (virus, bactéries, champignons, etc.), les nucléases spécifiques utilisées pour l’édition du génome humain et les cellules humaines génétiquement modifiées ex vivo …. https://www.fda.gov/media/76647/download.

Et oui, nous avons déjà discuté de ce sujet, mais l’essentiel est que nous en arrivons bientôt à ce point:

« Oui, [le vaccin COVID] était une thérapie génique, mais personne ne l’a nié et, en tout état de cause, 6 milliards de doses ont été administrées sans aucun effet indésirable. Et maintenant, nous savons que l’édition de gènes est tout aussi sûre ».

Car c’est ce qui se passe depuis le début. Gaslighting 101. Parce que les nouveaux produits pharmaceutiques seront toujours sûrs si on s’assure qu’aucun article de recherche n’est autorisé à parler de leur dangerosité et si on harcèle, intimide et menace les médecins qui publient ces recherches.

(Censure scientifique – leçons NON apprises, article de Jessica Rose) [en anglais]

Maintenant que nous avons établi, au-delà de tout doute raisonnable, que les vaccins de thérapie génique (VTG) sont sûrs et efficaces et qu’aucun document ne montre qu’ils induisent le cancer par mutagénèse insertionnelle ou tout autre problème causant une surmortalité que nous constatons dans le monde réel, nous pouvons tous nous réjouir que l’édition de gènes CRISPR, qui apporte une solution permanente à votre problème génétique, soit le remplacement idéal de ces injections répétées qui font bobo, véritable raison pour laquelle les gens hésitaient à se faire vacciner (à part le racisme institutionnalisé, bien sûr).

Mais c’est quoi, CRISPR?

Rien à voir avec le bacon, les frites, les chips ou le poulet frit, même si son nom est manifestement destiné à susciter une émotion gratifiante sur le moment. Il s’agit d’une technique d’édition des gènes et des génomes.

CRISPR signifie « clustered regularly interspaced short palindromic repeats » (répétitions palindromiques courtes et régulièrement espacées), ce qui renvoie à un modèle spécifique d’ADN, cible de la technique d’édition de gènes qui nécessite également une protéine « Cas », par exemple Cas9. La protéine Cas forme un complexe avec un « ARN guide » pour guider l’endroit où l’ADN est coupé et, une fois coupé, un nouvel ADN peut être ajouté. Comme on faisait autrefois le montage d’une bande vidéo.

Voici une version plus grande du graphique ci-dessus pour l’expliquer, provenant du Genetic Literary Project (sur lequel nous reviendrons plus tard).

  1. La protéine Cas9 forme un complexe avec l’ARN guide dans la cellule
  2. Ce complexe se lie à une séquence d’ADN correspondante adjacente à un espaceur (segment jaune)
  3. Le complexe Cas-9-ArRN coupe le double brin d’ADN
  4. L’ADN programmé peut être inséré à l’endroit de la coupure

Autrefois, CRISPR était réservé à l’édition de gènes dans les cellules en laboratoire, mais avec les progrès de LaScience™, nous avons désormais la capacité de modifier le génome des cellules in vivo. Cela signifie qu’il est possible de modifier le génome d’organismes vivants, y compris les êtres humains.

Et il est évident que c’est totalement sûr et efficace – du moins c’est ce qu’on vous dira – parce qu’on a trouvé un moyen de contrôler toutes ces protéines hors cible (involontaires) qui pourraient survenir en découpant votre génome alors que vous êtes encore en vie. Et bien sûr, tous les problèmes connus associés au CRISPR in vivo auront déjà été résolus, tout comme ils l’ont été pour les vaccins à ARNm. C’est dommage pour les enfants qui sont déjà morts à cause des réactions immunitaires ou de mutagénèse insertionnelle:

Jesse Gelsinger, un jeune homme de 18 ans atteint d’une forme légère de la maladie génétique du déficit en ornithine transcarbamylase (OTC), a participé à un essai clinique qui a délivré un gène OTC non muté dans le foie par une injection dans l’artère hépatique du vecteur adénoviral recombinant hébergeant le gène thérapeutique. Malheureusement, Jesse est décédé quatre jours après le traitement (7). Le vecteur adénoviral a déclenché une réponse immunitaire beaucoup plus forte chez Jesse que chez d’autres patients, provoquant une série de défaillances d’organes multiples qui ont finalement conduit à son décès (8). Au moment de l’essai, les vecteurs adénoviraux étaient considérés comme raisonnablement sûrs. Cependant, au cours du développement préclinique, deux des singes rhésus traités avec la thérapie ont développé un schéma similaire de nécrose hépatocellulaire fatale (9). Peu après, un autre essai de thérapie génique a conduit au développement d’une leucémie chez plusieurs jeunes enfants, induite par l’oncogenèse insertionnelle de la thérapie (10). Ces essais ont été ouverts pour deux formes de SCID (SCID-X1 ou déficit en chaîne ɤ commune) et pour le déficit en adénosine désaminase (ADA). La thérapie a utilisé des vecteurs ɤ-rétroviraux pour délivrer ex vivo des transgènes thérapeutiques à des cellules souches hématopoïétiques CD34+ autologues, qui ont été réintroduites chez les patients (10). Cinq patients ont développé une leucémie secondaire liée à la thérapie, et l’un d’entre eux est décédé des suites de la maladie (11). Un examen plus approfondi a révélé l’intégration du gène thérapeutique dans le locus du proto-oncogène LMO2, ce qui a probablement entraîné le développement d’une leucémie (12). Des analyses ultérieures ont suggéré une fréquence plus élevée d’événements de mutagenèse insertionnelle avec les vecteurs ɤ-rétroviraux par rapport à d’autres vecteurs (13).

Bien sûr, CRISPR est tellement amusant que le laboratoire de Saha a conçu un jeu pour vous faire croire que l’introduire à grande échelle dans la population serait une idée sympa. Comme lâcher des chips chaudes du ciel. Qui n’aime pas les chips chaudes, n’est-ce pas?

Capture d’écran du jeu « CRISPR is fun » (CRISPR est amusant)

Pour citer leur article:

CRISPR – c’est l’une de ces nouvelles technologies scientifiques dont il est amusant de parler, car qui n’aurait pas envie d’imaginer un avenir meilleur rendu possible par la science? Mais quelle version de « meilleur » prévaudrait? Les « et si » rendus possibles par la technologie d’édition de gènes CRISPR font l’objet d’un débat intense au sein de la communauté scientifique internationale. Comme ces débats affectent déjà les décisions politiques, le public doit prendre en compte les ramifications éthiques de ce que CRISPR pourrait rendre possible.

Vous voyez le coup de coude? Vous vous souvenez de « l’intérêt supérieur » évoqué dans la première partie?

Bien sûr. Pourquoi ne voudrait-on PAS améliorer le patrimoine génétique du monde pour faire de nous de meilleurs humains, au lieu des humains merdiques que nous étions hier, n’est-ce pas?

Et à quel point ce graphique tiré de l’article sur le jeu du laboratoire de Saha ressemble-t-il au problème du chariot évoqué dans la première partie?

Capture d’écran de la « machine morale » du MIT. Il convient de noter la proximité géographique du MIT et de Harvard, qui sont à toutes fins utiles au même endroit.

CRISPR a besoin d’un PAM

Pour en revenir au sujet, pour que CRISPR puisse éditer vos gènes, il faut essentiellement :

(1) un PAM2 et
(2) une séquence de gène ARN correspondant à la zone ciblée du génome.

Le PAM est une minuscule séquence génétique (nGG où « n » est un nucléotide quelconque, par exemple CGG) qui existe à plusieurs endroits du génome. La séquence d’ARN est incluse pour cibler n’importe quelle partie de l’ADN qui vous intéresse, à condition qu’elle se trouve à côté d’un PAM. Il faut donc un PAM et un fragment d’ARN. Le PAM le plus réactif (parmi les quatre options AGG, CGG, TGG et GGG) est CGG.

Pour en savoir plus sur le PAM et son fonctionnement, je vous recommande de consacrer 5 minutes à cette vidéo fascinante qui montre à quel point la nature est intelligente et comment les bactéries ont appris à combattre les virus à l’aide de ce mécanisme de défense génomique antivirale.

[NdT. sorry, pas de traduction automatique sur cette vidéo]

Si vous préférez regarder un graphique, celui-ci montre le PAM et l' »ARN guide » ou ARNg (la séquence que le scientifique utilise pour faire correspondre la séquence de votre ADN qu’il veut couper).

  • Adaptation d’un mécanisme de défense contre un virus ou une bactérie.
  • Cas9 est une enzyme qui utilise l’ARN guide pour couper la séquence d’ADN cible.
  • La séquence génétique souhaitée pourrait être ajoutée au système de réparation de l’ADN personnalisé.

Ainsi, si on veut modifier le génome à un endroit précis, il faut trouver une séquence génétique unique à proximité d’un site PAM.

Vous serez heureux d’apprendre que la majorité de la population mondiale a reçu gratuitement de telles séquences PAM lorsqu’elle a consenti à recevoir un vaccin de thérapie génique recombinante offert par Pfizer, Moderna (et probablement Novavax aussi3).

En effet, ces vaccins contiennent des plasmides qui sont de l’ADN et peuvent facilement s’intégrer dans l’ADN de vos propres cellules, comme l’ont démontré de nombreux auteurs, et plus récemment Kevin McKernan et Hiroshi Arakawa, qui ont confirmé l’intégration de l’ADN plasmidique dans le chromosome 12 et le chromosome 9. J’ai prévenu que c’était probable ici.

La bonne nouvelle concernant cet événement d’intégration est que dans les deux cas présentés ci-dessus, il y a une séquence CRISPR-Cas9 PAM (CGG, AGG, GGG ou TGG) dans la séquence qui a été intégrée dans le génome. C’est une nouvelle fantastique pour ceux qui voudraient ensuite modifier le génome des bénéficiaires de leur médicament à l’endroit précis où ils ont ajouté de l’ADN!

Pour réaliser l’édition génétique d’un sujet à l’aide de CRISPR-Cas9, il faut une séquence génétique spécifique à l’endroit où l’on veut couper le génome, à côté d’une séquence PAM.

Il se trouve que le processus d' »optimisation des codons4 » de la séquence génétique des vaccins COVID (processus par lequel Pfizer, Moderna et Novavax ont décidé de créer une toute nouvelle séquence de 3822 nucléotides différente de la séquence génétique de la protéine de pointe de Wuhan, mais censée produire exactement la même séquence d’acides aminés) a entraîné une augmentation considérable du nombre5 de séquences PAM – en particulier du type CGG, le plus efficace. Quelle heureuse coïncidence!

Ainsi, l’événement d’intégration génomique résultant de ce que vous pensiez être un simple vaccin mais qui s’est révélé être une thérapie génique a commodément fourni les deux facteurs nécessaires à une édition génique ultérieure – de nombreuses séquences PAM et des séquences génomiques spécifiques qui n’étaient pas présentes dans le génome humain auparavant6.

En d’autres termes, 6 milliards de personnes sont potentiellement prêtes à recevoir un processus d’édition de gènes direct qui pourra remplacer votre vieille séquence de vaccin COVID par un nouveau gène rutilant pour n’importe quel prétexte.

Bien sûr, comme les personnes impliquées dans l’industrie de l’édition de gènes sont super sympa, il ne leur viendrait jamais à l’idée de faire ce genre de choses, n’est-ce pas?

Voyons qui ils sont… avant de supposer qu’ils ont tous agi de manière altruiste.

Le mastodonte de l’industrie de l’édition génétique

Il est essentiel de comprendre que l’édition de gènes est très coûteuse – plus d’un million de dollars par personne. Mauvaise nouvelle pour le consommateur, mais excellente nouvelle pour les entreprises qui en sont à l’origine et qui risquent de gagner non pas des milliards, mais des trillions de dollars si elles parviennent à administrer ce produit aux populations, comme elles l’ont fait avec les vaccins COVID.

Et vous savez quoi? Lorsque les vaccins COVID se vendaient comme des petits pains et avant que nous ayons été autorisés à découvrir qu’ils n’étaient pas ce qu’on nous avait promis, le prix des actions des quatre grandes sociétés CRISPR a grimpé en flèche. Il s’est ensuite effondré à la même vitesse lorsque les problèmes liés aux vaccins à ARNm ont commencé à être constatés.

Le cours des actions des quatre grandes sociétés d’édition de gènes – CRSP, EDIT, NTLA, SGMO – a fortement augmenté au milieu de l’année 2021 pour s’effondrer peu après.

Qui sont donc les acteurs qui se cachent derrière ces sociétés CRISPR et les technologies qui les sous-tendent?

La plus importante est Jennifer Doudna, co-inventrice de CRISPR.

Elle parle ici de sa vision utopique du monde, où des scientifiques d’élite comme elle peuvent modifier le génome des vaches pour qu’elles pètent moins, ce qui nous sauvera tous du changement climatique. Non, je ne plaisante pas.

Voici la partie importante dans ce qu’elle dit (à partir de 5:14):

Nous savons que les pays et les populations les plus pauvres sont les plus touchés par le changement climatique, et que c’est un problème créé par les plus riches. Le méthane est un élément important du problème. Il contribue largement à l’augmentation des températures mondiales depuis l’ère préindustrielle. La composition spécifique du microbiome du bétail peut réduire les émissions de méthane jusqu’à 80%. Mais pour y parvenir, il faut aujourd’hui des interventions quotidiennes très coûteuses, qui ne peuvent pas être mises en œuvre à grande échelle. Mais avec l’édition de précision du microbiome, nous avons la possibilité de modifier le microbiome d’un veau à la naissance, limitant ainsi l’impact de cet animal sur le climat tout au long de sa vie…

Notre technologie pourrait donc vraiment faire bouger l’aiguille dans notre lutte contre le changement climatique.

[NdT. Le Dr Sabine Hazan, spécialiste du microbiome, mentionnée plus loin, pourrait vous expliquer à quel point il est dangereux d’y modifier quoi que ce soit – elle a d’ailleurs étudié la question en particulier dans le cadre du SARS-CoV-2]

Jennifer Doudna, l’inventrice de l’ARN et détentrice d’un nombre obscène de brevets d’une valeur potentielle de plusieurs trillions de dollars, souhaite donc modifier le génome d’animaux (et vraisemblablement de « pauvres » humains) pour des causes politiques.

C’est très bien. Qui est le suivant? (Ne vous inquiétez pas, ça devient pire).

Voici un autre groupe de scientifiques impliqués dans la normalisation de l’édition de gènes, qui tentent de le présenter comme un traitement médical comme les autres. Peter Singer a rédigé l’avant-propos du « Handbook of Bioethical Decisions7«  (Manuel des décisions bioéthiques), qui devrait servir de guide aux scientifiques pour ne pas dépasser pas les limites de la manipulation des éléments de base de la vie de l’humanité. Par chance, Peter est également co-auteur de cet article « controversé » défendant l’eugénisme. Oui, vous avez bien lu, il défend l’eugénisme.

Youpi!

Peut-on défendre l’«eugénisme»?

Ces dernières années, le discours bioéthique autour du thème de l' »amélioration génétique » est devenu de plus en plus politisé. Nous craignons que l’accent soit trop mis sur la question sémantique de savoir si nous devrions qualifier d' »eugéniques » des pratiques particulières et des biotechnologies émergentes telles que CRISPR, plutôt que sur la question plus importante de savoir comment nous devrions les considérer du point de vue de l’éthique et de la politique. Nous abordons ici la question de savoir si l' »eugénisme » peut être défendu et comment les partisans et les détracteurs de cette amélioration doivent s’engager les uns envers les autres.

Son co-auteur, Jonathan Anomaly, a écrit un article sur la façon dont on devrait tous être traités comme des « biens publics », ce qui englobe habilement l’éthique totalitaire du « bien commun » avec le concept de l’homme en tant que propriété publique (voir la partie 1).

Résumé

La procréation est le problème ultime en matière de biens publics. Chaque nouvel enfant affecte le bien-être de nombreuses autres personnes, et certains enfants (mais pas tous) produisent une valeur non compensée dont profiteront les générations futures. Cet essai aborde les défis qui se posent lorsque l’on considère la procréation et l’éducation des enfants comme des biens publics. Il s’agit notamment de savoir si les choix individuels sont susceptibles de conduire à un résultat socialement souhaitable et si des changements dans les lois, les normes sociales ou l’accès au génie génétique et à la sélection des embryons pourraient améliorer le résultat global de nos choix en matière de procréation.

Heureusement pour le monde, ce ne sont pas seulement les Doudna, les Anomaly et les Singer du monde scientifique qui sont en charge de nos génomes. Le financement d’une grande partie de cette industrie provient de personnes telles que le tristement célèbre Jeffrey Epstein, qui a littéralement tenté de créer sa propre réserve eugénique.

Jeffrey Epstein espérait ensemencer la race humaine avec son ADN

On le voit ici en train de rencontrer les eugénistes « améliorateurs génomiques » à Harvard, dont les principaux scientifiques du CRISPR, George Church et Eric Lander (coup de chapeau à Jesse Matchey, qui a été exclu de Twitter pendant deux ans pour avoir dénoncé cette affaire).

Aussi ridicule que cela puisse paraître, Jeffrey Epstein a fondé et financé le sinistre « programme de dynamique évolutive » de Harvard – que la plupart appelleraient plus judicieusement « programme eugénique ». Il a passé beaucoup de temps avec des membres de la « Skeptics Society », que vous aurez vus dénigrer les « Antivaxxers » sur Twitter. Leur objectif est vraisemblablement de soutenir les actions des entreprises de biotechnologie, car si elles avaient autorisé les scientifiques dissidents à s’exprimer librement sur les médias sociaux, leurs actions se seraient effondrées.

Les « Skeptics » comprennent des personnes comme James Randi, qui a participé à une longue fraude par usurpation d’identité finalement poursuivie en justice, et Loren Pankratz qui a frauduleusement revendiqué une expertise afin de défendre des pédophiles devant les tribunaux8. La direction de facto du mouvement Skeptic a été confiée à David Gorski, qui mène aujourd’hui une campagne de haine sur de nombreux blogs contre les personnes qui tentent de dénoncer les conglomérats Epstein-Pharma, ainsi qu’à Richard Dawkins, qui n’a cessé de joyeusement défendre la « pédophilie légère« 9.

Jets privés, fêtes et eugénisme: le monde étrange des scientifiques de Jeffrey Epstein

Le financier milliardaire et délinquant sexuel condamné a fréquenté des présidents, des mannequins et des stars de cinéma. Mais il a également assouvi ses croyances peu orthodoxes en cultivant des scientifiques de haut niveau.

Pour illustrer l’arrogance de ces personnes, Lawrence Krauss, de la Skeptics Society, tient à jour sa page sur The Edge (une organisation médiatique fondée par Jeffrey Epstein10, voir ci-dessous), décrivant fièrement la réunion de 21 physiciens « Skeptics » sur l’île désormais tristement célèbre d’Epstein.

Lawrence Krauss, du groupe The Skeptics, en route vers l’île d’Epstein (Little St James) avec Stephen Hawking
[NdT. Hawking est mort depuis très longtemps (ici et ici), le type sur la photo est un double, pas très réussi]

L’un des principaux acteurs du lucratif mégalithe de CRISPR mentionné ci-dessus est George Church, avec 20 sociétés à son actif – ça illustre à quel point il est altruiste.

George Church est Professeur de Génétique à la Harvard Medical School et Professeur de Sciences et Technologies de la Santé à l’Université de Harvard et à l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT). Son travail de pionnier a contribué au développement des technologies de séquençage de l’ADN et d’édition du génome, ce qui lui a valu de nombreuses récompenses, dont le Bower Award 2011 et le Prize for Achievement In Science du Franklin Institute, ainsi que l’élection à l’Académie Nationale des Sciences et de l’Ingénierie. Il est coauteur de plus de 550 publications, de plus de 150 brevets et d’un livre intitulé « Regenesis: How synthetic biology will reinvent nature and ourselves » (« Régénèse: comment la biologie synthétique va réinventer la nature et nous-mêmes »). Il est également à l’origine du Projet de Génome Personnel et a créé plus de 20 entreprises.

George l’altruiste n’a bien sûr aucun intérêt à vous persuader (vous, le public) d’adopter cette technologie comme base de tous les traitements médicaux, ce qui lui permettrait d’obtenir des royalties pour l’un de ses innombrables brevets, parce qu’il est tellement altruiste.

En fait, il est tellement altruiste qu’il veut que la technologie d’édition de gènes soit accessible à tout le monde, « riche ou pauvre »11. Ce serait bien sûr une nouvelle fantastique pour les actions des sociétés d’édition de gènes, qui ont besoin de leur part de ces trillions de dollars. « Riche ou pauvre » signifie, comme dans le cas des vaccins à ARNm COVID, que les traitements sont « gratuits » (ce qui signifie en fait que vous recevrez ces traitements, obligatoirement ou non, payés par « le gouvernement »). Par « gouvernement », on entend le processus de blanchiment d’argent qui utilise les fonds publics et les détourne sans consultation ni transparence vers les sociétés pharmaceutiques comme celle de George. De manière très, très altruiste bien sûr.

George est également très heureux de vous inciter à faire don de votre génome à Nebula Genomics, l’une de ses nombreuses sociétés, pour un « séquençage du génome entier ». Imaginez ce qu’une telle entreprise pourrait faire de ces informations, défendant pendant ce temps l’idée de vivre éternellement grâce à l’édition du génome, selon cette interview troublante de Stephen Colbert. Dans cette interview, George semble heureux de ressusciter le génome d’un mammouth laineux et de l’insérer dans celui d’un autre animal (ou possiblement d’un être humain), comme dans L’île du Docteur Moreau, l’effrayant roman dystopique chimérique écrit par l’eugéniste HG Wells (également mentionné dans la partie 1).

L’autre personne mentionnée dans la réunion MIT/Epstein est Eric Lander, que certains d’entre vous reconnaîtront peut-être comme le type promu au cabinet présidentiel américain après la débâcle du COVID et avant qu’il trouve le temps de se débarrasser de ses millions de dollars d’actions dans le domaine des vaccins. Je suis sûr que ça n’aura pas du tout influencé l’exigence de vaccins obligatoires aux États-Unis.

Lander a conservé des actions d’un fabricant de vaccins plusieurs mois après son entrée en fonction

Il a finalement vendu les actions dans le délai imparti de 90 jours. Mais selon des fonctionnaires chargés de l’éthique, cela soulève des questions quant à ses activités de conseiller.

Pire encore, Eric Lander dirige également le Broad Institute à Boston, siège d’Editas – l’une des quatre grandes sociétés d’édition du génome qui se livrent depuis une décennie à une bataille de brevets avec l’empire de Jennifer Doudna sur la côte ouest.

Et vous aurez peut-être remarqué que George Church fait partie du « Genetic Literacy Project » (qui aime aussi Eric Lander), ce qui pourrait vous faire penser à une ONG sympa. Vous feriez erreur. Le projet compte des contributeurs tels qu’Eliza Dunn (la célèbre porte-parole médicale de Monsanto-Bayer qui aime nous dire à quel point le RoundUp et la modification génétique sont sans danger et que les agriculteurs indiens ne se sont pas vraiment suicidés en masse à cause de leurs produits). Et Kevin Folta, le « médecin durable qui lutte contre la désinformation », qui aimerait vous voir consommer des cultures d’OGM et fermer vos gueules.

Si vous êtes opposés à la désinformation dans le domaine des technologies de l’agriculture et de l’alimentation, pensez à devenir signataire de la déclaration contre la campagne alarmiste de @AmerAcadPeds contre les cultures biotechnologiques.

Les plus perspicaces d’entre vous remarqueront le lien vers « skepticalinquirer.org« , qui est en effet l’un des principaux journaux de la Skeptics Society, dont les membres comprennent Kevin Folta, Steven Pinker (affilié à Epstein), Steven Novella – Skeptic en chef, Richard Dawkins et David Gorski. On y trouve également Paul Offitt, le soi-disant indépendant mais désormais tristement célèbre membre principal du comité consultatif de la FDA sur les vaccins (VRBPAC), dont le surnom est « for profit » (pour le profit) en raison de ses nombreux conflits d’intérêts.

Ces réseaux vous incitent tous à accepter l’édition de gènes comme étant normale, sûre et sans risque de dommages collatéraux. Pourtant, ce n’est pas vous qui déciderez qui sera édité, ce qui sera édité, ni qui déciderez si l’édition est obligatoire.

Montrez-leur l’argent

Ces réseaux n’impliquent pas seulement les sociétés visibles prêtes à gagner des trillions. Quand autant d’argent est en jeu, les initiés comme moi ne sont qu’une mouche gênante qu’il faut écraser.

Et c’est littéralement ce qu’ils font. Voici un compte Twitter tristement célèbre qui non seulement publie sur Twitter des informations sur les actions de la biotech CRISPR, mais qui manipule ouvertement ces actions avec des phrases codées telles que « haircut coming in 2021 » (« coupe de cheveux à venir en 2021 ») et « send it 📉 » (« envoyez-le 📉 »), ce qui signifie qu’il faut vendre l’action à découvert.

Mais « .” (apparemment le diminutif de « Ryan », « Jason » et d’un tas d’autres pseudonymes) ne se contente pas d’afficher ses paris boursiers sur Twitter. Non, on a également découvert qu’il était l’auteur prolifique de « Community Notes », « Enterprising Desert Raven », qui publie robotiquement des notes sur Twitter pour tenter de saper tout message critique à l’égard des vaccins COVID ou, en fait, de toute thérapie génique ou de tout produit pharmaceutique. Le lien entre le compte anonyme de Ryan/Jason et « Enterprising Desert Raven » a été découvert en février, à l’occasion d’un bug sur Twitter qui faisait que si l’on bloquait un compte, la note communautaire appartenant à ce compte devenait invisible12.

Malheureusement pour Enterprising Desert Raven, cette manipulation incessante des opinions des scientifiques visant à etouffer des problèmes de sécurité d’un produit fabriqué par une société qui pourrait ainsi bénéficier de cette manipulation indue des médias sociaux pourrait raisonnablement être considérée comme une forme de fraude en matière de valeurs mobilières.

Pour enfoncer le clou, voici ses tweets en relation avec le cours de l’action $CRSP. C’est ce que l’on appelle une opération de « pump and dump ».

Le problème de gens qui comme Ryan s’intéressent aux actions biotechnologiques, ce sont bien sûr ces satanées souris qui interfèrent avec leur capacité à pomper et à vendre ou à manipuler le prix des actions des sociétés dont on a découvert qu’elles mentaient au sujet de la validité de leurs produits. Ils doivent donc s’attaquer à ces souris (les scientifiques) et les faire disparaître de Twitter, comme je l’ai montré en 2021.

Et il n’y a pas que moi. Les scientifiques qui ont utilisé leur vrai nom ont été pris pour cible, harcelés et menacés par des personnes ayant des intérêts directs dans la filière « créer une pandémie, créer la solution, gagner des milliards de dollars ».

Départ définitif de Twitter: Harcèlement de Peter Daszak

Chers collègues et amis de Twitter,

J’ai pris la décision difficile de quitter définitivement Twitter. Cette décision est motivée par des événements récents et par mon engagement envers mes patients, à la suite d’une situation complexe impliquant mes interactions récentes avec le Dr Peter Daszak. Nos divergences de vues sur les origines du COVID-19 ont conduit à des violations répétées et flagrantes de nombreuses limites éthiques et professionnelles de sa part. Au lieu de s’engager de bonne foi, il a utilisé sa notoriété et son autorité dans les milieux scientifiques pour attaquer ma personnalité et mes compétences, me menacer de poursuites judiciaires, déformer et dénaturer mes messages et mes commentaires, et inciter ses partisans à attaquer de façon répétée ma personnalité, mon éthique et mes compétences.

Le même réseau a donné lieu à ce post du compte twitter Jikkyleaks qui explique les tentatives de chantage et d’intimidation des réseaux pour réduire au silence les scientifiques qui s’expriment dans l’intérêt du public.

[NdT. je traduis en entier le texte de ce tweet, qui me semble d’intérêt public]

Jikkileaks

2 novembre 2023

Il est temps de suspendre l’activité de ce compte.

La lutte contre des entités corrompues dont je ne soupçonnais pas l’existence à ce point dans les allées du pouvoir a été un chemin difficile. Et contre la propagande incessante qui a apparemment usurpé la majeure partie, sinon la totalité, du monde universitaire et médical.

Ce compte a vu le jour parce que je savais qu’on nous avait menti en février 2020 sur l’origine du COVID et qu’avec l’aide d’autres personnes, nous avons été en mesure de le prouver.

Depuis lors, il y a eu un vrai brasier de mensonges que nous avons dû démêler, tout en montrant que nous étions de ceux qui s’efforçaient de défendre les valeurs de la vraie science, qui s’appuient sur la recherche de la vérité plutôt que la politique et la corruption.

Le moment est venu de me retirer, car deux choses se sont produites.

La première est que le public prend désormais conscience non seulement de ce qui est vrai, mais aussi de la manière de discerner ce qui est vrai de ce qui est faux. Je pense que c’était ma tâche et qu’une grande partie de ce travail a été accomplie.

Deuxièmement, les menaces proférées à mon encontre par des groupes ayant des liens avérés avec des groupes de pression pharmaceutiques se sont intensifiées. Les personnes impliquées savent qui elles sont et elles tentent de justifier leur activité en fabriquant une histoire de grand méchant loup dirigée contre nous. Mais ce n’est rien d’autre. Lorsque la poussière retombera et que le décompte effroyable des décès sera enfin effectué, les personnes premières responsables seront celles qui ont utilisé leurs ressources illimitées (soutenues par les sociétés pharmaceutiques et les ministères corrompus disposant de fonds et de pouvoirs illimités) pour réduire au silence ceux d’entre nous dont le seul crime était de mettre en évidence auprès du public des dangers scientifiquement prouvés des interventions qui pouvaient – et qui ont effectivement – causé des décès et des invalidités.

Ces groupes – principalement #shotsheard aux États-Unis et #muttoncrew au Royaume-Uni, avec leurs groupies sur les médias sociaux, tous coordonnés à partir d’un point central – ne sont qu’une extension des mêmes groupes qui ont fait exactement la même chose il y a 20 ans à propos du Vioxx (où 30 000 personnes sont mortes parce que des médecins et des scientifiques ont été réduits au silence par la menace) et avant cela de la thalidomide (où 20 000 enfants sont nés sans membres parce que des médecins et des scientifiques ont été réduits au silence par la menace).

Nous nous préoccupons de cette question, mais la majorité du public et le gouvernement ne semblent pas s’en préoccuper. Nous ne disposons d’aucune ressource et le gouvernement – en qui beaucoup d’entre vous avaient confiance – n’a jamais offert ni ressources ni protection à des comptes tels que le nôtre ou aux personnes qui en sont à l’origine. Au contraire, ils ont montré – aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, au Canada et en Australie – que ce sont eux qui nous réduiront au silence. Dans certains cas, ils ont menacé de nous emprisonner.

Le public reste silencieux. La colère gronde, mais le gouvernement et les médias veilleront à ce que cette colère soit dirigée contre nous, qui vous ont montré où se trouvaient la corruption et les malversations dans des institutions qui devraient être au-dessus de tout soupçon. Je prédis qu’il n’y aura pas de manifestations publiques pour « protéger les dénonciateurs médicaux » ou « ramener Jikkyleaks ». Il n’y aura par exemple aucune manifestation publique devant la Cour suprême de Victoria où @realMarkHobart se battra pour le droit d’un médecin à protéger le droit fondamental et global à l’autonomie corporelle des patients. Il n’y aura pas de clameur pour que les organisations d’intimidation affiliées à l’industrie pharmaceutique soient poursuivies pour ce qu’elles ont fait au cours des 20 dernières années. Personne n’a été emprisonné pour le Vioxx – ou la thalidomide – parce que le public ne l’a pas exigé.

Les médias ont joué le rôle le plus important. Ils ont universellement dénigré les gens en les qualifiant d' »antivax » qui voulaient simplement conserver leurs droits humains tels qu’ils sont énoncés dans la déclaration des Nations unies sur les droits de l’homme. Au lieu de cela, ils ont protégé ceux-là mêmes qui ont créé cette pandémie (et, par extension, les pandémies précédentes). Plus important encore, ils n’ont pas donné la parole à ceux d’entre nous qui, grâce à leur expertise scientifique et médicale, ont tenté d’exprimer leurs inquiétudes et de plaider simplement pour le maintien du droit à l’autonomie corporelle.

Au lieu de cela, les médias ont donné une tribune à des personnalités comme David Gorski, Tony Fauci, Albert Bourla et Peter Daszak, comme s’ils étaient des saints et non le visage d’une mafia biomédicale mondiale. Leur groupe de soutien composé de sous-fifres qui menacent les scientifiques et les non-scientifiques, fouillent leurs dossiers personnels et traquent leurs maisons, leurs enfants et leurs employeurs, savent qui ils sont. Moi aussi. Tout est archivé.

Le résultat de cette collusion entre les laboratoires pharmaceutiques, le gouvernement et les médias (avec des sous-fifres qui agissent en leur nom contre une rémunération dérisoire) est la mort de millions de personnes, sans le moindre soupçon de culpabilité. Ils n’en sont pas à leur premier coup d’essai, mais cette fois-ci, au lieu de 30 000 morts, ils en ont fait 6 millions et ce n’est pas fini. Et le grand public n’a jamais sourcillé à l’heure où il aurait fally critiquer les entreprises biomédicales et les entités gouvernementales et militaires responsables et agissant de concert.

Le résultat restera donc le même. 6 millions de morts cette fois-ci. La prochaine fois, ce sera probablement plus. Et si le public se fie à nouveau aux médias pour le guider sans poser de questions, cela ne s’arrêtera jamais. Il y a trop d’argent à gagner et de pouvoir à obtenir. Pourquoi les personnes impliquées s’arrêteraient-elles alors qu’il n’y a pas eu une seule protestation auprès d’un régulateur, d’un gouvernement ou d’une institution académique, malgré le fait que des décès aient été connus et dissimulés sans aucune transparence de la part des agences gouvernementales – qui auraient dû être prêtes à tout pour publier tous les documents qu’elles possédaient afin de prouver à la population qu’elles étaient au-dessus de tout reproche.

La mise en veille de ce compte n’est que le symptôme d’une maladie si insidieuse qu’elle ne peut rester sans traitement. Une seule personne – ou une seule souris – ne peut pas traiter cette maladie. J’ai fait mon temps ici autant que je le pouvais et je dois maintenant me consacrer à d’autres voies, pour ce qu’elles valent.

Mais sans l’aide du public, nous ne pouvons rien faire de plus. L’apathie nourrit la corruption et seul le public en masse peut cesser de la nourrir.

À ceux qui ont soutenu ce compte, sachez que j’apprécie tout ce que vous avez fait et que des milliers, voire des millions, le font déjà ou le feront à terme.

Pour l’instant, je vais tirer ma révérence. Je continuerai pour l’instant à interagir avec les messages des autres comptes, les réponses et les DM existants. Mais il n’y aura plus de nouveaux messages, de révélations ou de #Gates sur cette plateforme jusqu’à ce que de véritables protections soient mises en place pour les lanceurs d’alerte.

Une seule mise en garde: si les menaces dirigées contre moi ou mon entourage persistent ou refont surface, je n’aurai pas d’autre choix que de revenir.

Je vous souhaite une bonne nuit. Que Dieu vous garde.

Et que la #mousearmy poursuive son combat pour la vérité et contre la corruption dans la science.

Évidemment qu’ils n’en sont pas à leur premier coup d’essai, nous l’avons déjà mentionné. Pourtant, personne n’a été emprisonné pour avoir exploité les régulateurs médicaux en tant que passeurs de drogue, ce qui a entraîné environ 30 000 décès rien qu’avec le Vioxx:

Le tribunal apprend comment le géant pharmaceutique Merck a tenté de « neutraliser » et de « discréditer » les médecins critiques à l’égard du Vioxx.

Le laboratoire pharmaceutique Merck a dressé une liste de médecins et de chercheurs influents qu’il souhaitait « neutraliser » et « discréditer » dans le cadre de la commercialisation du Vioxx (rofecoxib), un médicament contre l’arthrite, selon des témoignages entendus par un tribunal australien cette semaine.

Les détails des projets visant à « neutraliser » les médecins ont fait surface lors d’une action collective contre Merck au nom de centaines d’Australiens ayant subi des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux après avoir pris le médicament, qui a été retiré du marché en 2004 en raison de préoccupations concernant sa sécurité.

Julian Burnside QC, qui représentait les plaignants, a lu des extraits de courriels envoyés entre des membres du personnel de Merck, dans lesquels il était question d’une « liste de médecins ‘à problèmes’ que nous devions, au minimum, neutraliser ». […]

La toile est vaste et profonde

Jusqu’à présent, cet article n’a fait qu’effleurer la surface des réseaux impliqués dans cette gigantesque prise de pouvoir de la mafia biotechnologique, où le prix se mesure en centaines de trillions de dollars.

Les quatre grandes sociétés d’édition de gènes forment un immense cartel qui englobe les principaux centres universitaires situés entre Boston (Harvard, Cambridge MA) sur la côte est et l’UCSF sur la côte ouest. Il s’agit des entreprises suivantes

INTELLIA – Fondée par Jennifer Doudna. Partenaire de Regeneron.
CRISPR – Fondée par Emmanuel Charpentier (partenaire de Jennifer Doudna pour les brevets).
BEAM – Fondée par David Liu et Feng Zhang.
EDITAS – Fondé par Feng Zhang et George Church.

Il s’agit essentiellement d’un monopole de plusieurs trillions de dollars entre les mains de cinq personnes. Il n’y a même pas d’indépendance entre les entités de la côte Est et de la côte Ouest, car Doudna elle-même a déménagé de l’une à l’autre pour créer l’entité de l’UCSF [NdT. Université de Californie à San Francisco, leur site explique que « le futur se joue ici »] connue sous le nom d’Innovative Genomics Institute. Pour confirmer les types de réseaux de manipulation des médias sociaux qui existent, l’inventeur de l’algorithme Community Notes (Jay Baxter) sur Twitter s’est trouvé lié à ce petit compte Twitter qui s’est révélé être un scientifique de l’IGI de Jennifer Doudna.

En d’autres termes, ces personnes sont intégrées dans les réseaux d’influence twitter dont le rôle est de s’assurer que personne n’est autorisé à parler des problèmes liés à leurs produits13 – exactement comme pour le Vioxx.

Harvard – la plaque tournante moderne de la fraude universitaire

Il n’y a pas que Jeffrey Epstein qui laisse une mauvaise odeur à Harvard. Au cours des deux dernières années, Harvard et les entités qui lui sont liées ont fait l’objet d’accusations viables de fraude académique, deux camps s’affrontant pour savoir qui salir le plus.

Outre la fraude impliquant le centre de cancérologie Dana Farber, la suspension de la professeure Francesca Gino sur la base d’une allégation de fraude de données concernant certains de ses articles de psychologie a fait scandale. Ce même scandale a épargné son coauteur masculin, Dan Ariely, qui a participé à la rédaction de ces mêmes articles. Le graphique suivant, impliquant certains des acteurs mentionnés ci-dessus ainsi que la tristement célèbre artiste satanique Marina Abramovic, peut donner une idée de la raison pour laquelle Ariely, mais pas Gino, a échappé à la persécution de Harvard14.

En fait, l’odeur nauséabonde qui règne à Harvard se répand dans les recoins de toutes les organisations qui lui sont affiliées. Rappelons que Brigham and Women’s est à l’origine du scandale Surgisphere, qui a faussement discrédité l’hydroxychloroquine. Il a finalement été démontré que l’hydroxychloroquine réduisait de plus de moitié la mortalité due au COVID, ce qui indique que les actions du cartel de Harvard ont pu entraîner littéralement des millions de décès inutiles. Si vous ne voyez toujours pas les liens entre Harvard, Dana Farber, le Broad Institute et Brigham & Women’s (Surgisphere15), une carte pourrait vous aider – ils sont littéralement à quelques pas les uns des autres.

N’oubliez pas qu’à Harvard, une femme professeur qui n’a jamais écrit pour le magazine de Jeffrey Epstein sera publiquement discréditée pour toute manipulation de données associée à ses articles. Mais si on fait partie du bon club, comme Ariely, on s’en sort apparemment bien.

Pour enfoncer le clou, les quatre auteurs de cette fraude aujourd’hui totalement discréditée et prouvée, qui a très certainement entraîné des décès, s’en sortent également.

D’où la question: Francesca Gino savait-elle quelque chose qui faisait d’elle une cible? C’est peut-être un sujet d’article pour un autre jour, mais Sabine Hazan pense que les souris semblent avoir flairé quelque chose.

sabine hazan md

Eh bien, eh bien, eh bien!! Encore des nouvelles sur les #poogates et #ginogate 🤯. La fausse étude de Surgiphere sur l’HCq avec soi-disant 96 000 patients était dans @TheLancet pour ceux qui ne s’en souviennent pas. Cette étude bidon a tué l’HCQ… Maintenant, il semble qu’il y ait une relation significative entre cette étude et le #Ginogate et le #muttoncrew … 🤯🤯 Le muttoncrew est-il payé pour rétracter des papiers pour tuer l’Hcq et l’IVM? Ça y ressemble certainement… Merci à la ligue des souris pour votre travail acharné à faire éclater la vérité…

Jikkileaks

Non, nous n’avons pas oublié le #GinoGate.

Pourquoi Brigham and Women’s, lié à la #Surgisphère, accueillerait-il une étude COVID fondée par…
Une jeune fille au pair sans aucune qualification scientifique?

Et pourquoi le site http://covid-19.study a-t-il été effacé?

Parce que c’était une mise en scène. Voilà pourquoi.

En attendant, si vous n’êtes pas tout à fait au courant de l’histoire de l’escroquerie de Surgisphere, vous ne pouvez faire mieux que de regarder cet exposé fantastique et instructif de notre très bon ami John Davidson. La réalisation de ce film repose uniquement sur les dons et la bonne volonté, alors n’hésitez pas à envoyer l’un ou l’autre à John à brokentruth.com.

[NdT. excellent documentaire avec de vrais sous-titres français (à sélectionner dans les Paramètres)]

CRIS-PR: la machine à propagande

Tout comme dans le cas du scandale Surgisphere (parfois appelé Lancetgate), une machine de relations publiques est nécessaire pour que les personnes raisonnables (dont la plupart ne veulent pas que leur génome soit modifié par des élites) acceptent la poussée vers le Saint-Graal économique que représente le CRISPR global. Et cette machine est profondément ancrée dans les institutions CRISPR.

Cet « article » de Nature datant de 2015 est le plus grand exemple d’opération de relations publiques déguisées en science que vous verrez jamais. « CRISPR germline engineering – the community speaks«  (« Ingénierie germinale CRISPR – la communauté s’exprime »)

Tous les acteurs sont là, et le meilleur se trouve dans les archives supplémentaires16 dans les notes de bas de page, mais voici quelques perles de personnes qui vous sont peut-être déjà familières:

J. Craig Venter: Je pense que l’ingénierie de la lignée germinale humaine est inévitable et qu’il n’y aura fondamentalement aucun moyen efficace de réglementer ou de contrôler l’utilisation de la technologie d’édition de gènes dans la reproduction humaine.

Jonathan Moreno: Les biologistes des populations ont suggéré il y a 40 ans qu’il serait souhaitable de créer une banque des caractéristiques qui ont été éliminées des populations, juste au cas où elles devraient être réintroduites dans le pool génétique.

Naldini: Le principal risque sociétal actuel est le contrecoup d’une opinion exagérée mais potentiellement répandue selon laquelle les technologies d’édition de gènes conduiront à des scénarios de science-fiction dans lesquels les humains seront reproduits sur mesure, ce qui entraînera toute une série d’effets imprévus.

Zhang: Où tracer la limite entre ce qui est un trait biologique acceptable pour l’édition de la lignée germinale et ce qui ne l’est pas?… À mesure que nous prenons confiance dans la sécurité de l’édition de la lignée germinale, devrions-nous autoriser cette édition pour supprimer les mutations qui ne causent pas de maladie à apparition précoce? Où tracer la limite?

Cohen: Le risque est plus grand si l’on autorise l’évolution vers des programmes discrétionnaires de « gènes sur mesure ». Le cauchemar de science-fiction d’un État totalitaire orwellien ou d’une société hitlérienne recourant au génie génétique pour obtenir uniquement les caractéristiques « souhaitables » pourrait finalement se produire, bien que nous soyons loin de cette capacité aujourd’hui.

Mais je pense – pour des raisons évidentes pour ceux qui suivent ce blog depuis 2021 – que ma citation préférée doit être celle-ci:

Kim: Dans un monde idéal, l’édition du génome germinal serait disponible et abordable pour tous. Aucun parent porteur d’une mutation génétique fatale ne transmettrait son gène défectueux à ses enfants. Dans une société inégalitaire, cependant, l’édition du génome germinal ne sera accessible qu’aux riches, ce qui entraînera une « fracture génétique », comme le prédit le film « GATTACA ».

Bien entendu, lorsque Nature a publié cet article en 2015, « la communauté » ne faisait référence qu’aux personnes déjà haut placées dans la hiérarchie des armes biologiques et de l’édition du génome, qui ont tout intérêt à ne pas laisser les scientifiques de base s’exprimer s’il y a risque de mettre en péril une industrie qui pèse des trillions de dollars.

Quelque huit ans plus tard, Nature a publié un article nous expliquant à quel point CRISPR est « sûr et efficace » et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Bien entendu, la personne interviewée dans l’article se trouve être de l’UCSF, l’institut de Jennifer Doudna. Aucun conflit d’intérêt n’a été déclaré, parce que, enfin, tu vois, quoi.

CRISPR est-il sûr? L’édition du génome fait l’objet d’un premier examen par la FDA

Des conseillers de l’agence américaine de réglementation vont examiner le profil de sécurité d’un traitement de la drépanocytose basé sur le CRISPR.

Heureusement pour nous, et pour le bien commun, l’institut de Doudna peut maintenant fournir cette thérapie « sûre et efficace » de manière ciblée sans ces vecteurs adénoviraux gênants, tout comme les vaccins génétiques à ARNm étaient bien meilleurs que les bidules d’AstraZeneca, vous vous souvenez?

Voyez-vous ce qui se profile à l’horizon?

Livraison non virale ciblée d’éditeurs de génome in vivo

Le fumet du FEM omniprésent

L’une des choses que nous avons apprises au cours des quatre dernières années de biofascisme déguisé en « préparation à la pandémie », c’est que partout où l’on tente d’imposer des traitements médicaux à d’autres, on trouve le Forum Économique Mondial (FEM). Et CRISPR n’est pas différent.

Voici Haoyi Wang, du FEM, qui nous explique comment l’édition de gènes sera utilisée pour effectuer des changements génétiques multiples et permanents.

Et voici notre amie Jennifer Doudna qui vante les mérites de l’une de ses entreprises (Mammoth Biosciences) au nom du Forum Économique Mondial. Je parie que vous ne l’aviez pas vue venir.

Mammoth Biosciences est un innovateur global du Forum Économique Mondial à l’avant-garde de ces développements.
Voici cinq éléments que Trevor Martin, cofondateur et PDG de Mammoth, juge important de connaître sur l’évolution du domaine à l’ère du COVID-19.

Bien entendu, le Forum Économique Mondial, qui semble être à l’origine de tout [ce qui va mal] dans le monde, est « engagé dans l’amélioration de l’état du monde ».

Ils sont les arbitres autoproclamés de ce qui devrait se passer dans le monde et, heureusement, ils sont présents dans le domaine de l’édition du génome avec leur livre blanc ici17 et les articles « How gene editing is changing the world » (Comment l’édition de gènes change le monde) et « 5 things to know about CRISPR in the COVID era » (5 choses à savoir sur CRISPR à l’ère du COVID), avec la vidéo ci-dessus de Jennifer Doudna.

N’oubliez pas non plus qu’il s’agit du même Forum Économique Mondial qui vous a dit que « vous ne posséderez rien et serez heureux » d’ici 2030. Autrement connu sous le nom de fascisme mondial, parce qu’il est clair que quelqu’un possédera tout – c’est juste que ce ne sera pas vous.

[VIDÉO SUR LA PAGE SOURCE]

Ce qui signifie vraisemblablement que vous ne serez pas non plus propriétaire de votre génome.

Et pourquoi le seriez-vous? Vous serez heureux que Klaus Schwab en soit propriétaire, n’est-ce pas? Et Klaus et ses amis, qui suggèrent implicitement qu’ils devraient tout posséder, pourront décider de l’édition du génome qui rendra le monde (c’est-à-dire vous) meilleur.

La section ci-dessous de la vidéo du FEM intitulée « Les technologues partagent leurs visions de notre monde futur » vous l’explique avec des phrases accrocheuses telles que « Nous devons imaginer un nouvel âge », « Améliorer la biologie » et « Écrire un nouveau code pour la vie ».

Super.

Voici le passage sur l’édition de gènes [NdT. c’est au point 3], qui, soit dit en passant, reconnaît nonchalamment que les vaccins COVID-19 font partie de cette amélioration technologique de la population mondiale.

La vidéo parle ensuite de lunettes de réalité diminuée qui « vous permettront d’enlever des choses de votre vue, qu’il s’agisse d’ordures ou d’autres personnes ». Un message subliminal qui dit « les autres = ordures ».

Je suis sûr que ces acteurs du FEM sont des gens charmants dans le cadre d’un dîner – mais ce sont certainement les dernières personnes qu’on aimerait voir en charge de cette technologie.

Et si vous trouvez ça grave, écoutez ce type – Noah Harari, le transhumaniste en chef du Forum Économique Mondial – qui passe à la vitesse supérieure dans sa conférence TED, en nous disant que les droits de l’homme n’existent pas, parce qu’on ne peut ni les toucher, ni les sentir, ni les voir. Parce qu’ils ne sont pas une « réalité biologique », cela signifie que les droits de l’homme n’existent pas. Charmant.

Bien sûr, il poursuit en nous disant que Dieu n’existe pas, pas plus que les pays ou l’argent. Ce ne sont « que des histoires ». Il est nécessaire pour le FEM de vous faire avaler tout cela afin que vous abandonniez vos croyances en Dieu, au libre arbitre, aux droits de l’homme, aux États-nations et à la propriété. C’est l’utopie ultime du politburo fasciste-socialiste mondial – dépeinte dans tous les romans dystopiques – et ils l’habillent d’un langage presque raisonnable pour vous faire tomber dans le panneau.

Ne vous y fiez pas. C’est littéralement GATTACA, Brave New World et 1984 réunis, et ils18 sont assis à se marrer en voyant à quel point ils ont trompé la population.

On leur a filé à tous une thérapie génique, en l’appelant un vaccin.

À ce stade, il convient de souligner ce qui, je l’espère, sera la principale conclusion de cette série en deux parties:


La chose la plus importante à retenir de ces deux articles est qu’il n’y a aucune différence fondamentale ou juridique entre l’idée d’imposer un vaccin génétique à la population et celle d’imposer une technologie d’édition génétique à la population.

La loi a déjà été établie, si nous permettons à l’affaire Kassam contre Hazzard de rester incontestée.


Retour à la loi

Ce qui nous ramène au Dr Chris Rudge de la première partie de cette série. Oui, le même Chris Rudge qui a rédigé l’article essentiel pour justifier la décision du juge Beech-Jones de retirer les droits de l’homme à la population australienne.

L’un des experts mondiaux de l’histoire de la famille eugéniste Huxley est l’une des personnes qui s’occupe aujourd’hui de la législation du Commonwealth sur l’édition du génome. Cool.

Points à prendre en compte dans l’élaboration d’une politique nationale en matière d’édition du génome humain

L’article déclare sur un ton plutôt inquiétant:

Sur la base de notre analyse, nous soutenons que l’élaboration de politiques nationales en matière d’édition du génome devrait se concentrer sur cinq thèmes particuliers. Il s’agit (1) d’intégrer l’équité et d’autres valeurs et principes dans la politique d’édition du génome humain; (2) de veiller à ce que la thérapie, l’amélioration et les autres applications soient réglementées de manière appropriée; (3) de décider quels types de recherche sur l’édition du génome humain devraient être autorisés et soutenus, en reconnaissant les différents points de vue sur le statut de l’embryon humain; (4) de se préparer à un avenir où l’édition héréditaire du génome humain pourrait s’avérer sûre et efficace et (5) d’intégrer une participation publique significative dans la gouvernance de l’édition du génome humain.

Je vais répéter cette phrase:

(4) se préparer à un avenir où l’édition du génome humain héritable pourra se révéler sûre et efficace.

Ainsi, maintenant que l’édition héréditaire du génome va être « sûre et efficace » (définie sans aucun doute par les mêmes personnes qui ont déclaré que les vaccins de thérapie génique étaient sûrs et efficaces), rien n’empêche le cercle de justice dont font partie des personnes telles que Robert Beech-Jones, maintenant élevé à la Haute Cour, de déterminer que:

« Les vaccins de thérapie génique ont été jugés sûrs et efficaces par les autorités compétentes et, par conséquent, le droit de l’individu de refuser ces vaccins n’est pas suffisant pour l’emporter sur les exigences de l’ordre de santé publique imposant ces vaccins à tous les travailleurs en Australie »

Parce que personne ne les a empêchés de le faire en 2021. Alors pourquoi diable, après que le précédent a été établi par Beech-Jones et jugé légal en appel, quelqu’un devrait-il les empêcher d’apporter cette modification mineure à la loi désormais établie?

Au cas où vous ne l’auriez pas vu venir, voici à nouveau le juge Robert Beech-Jones prononçant son discours « la technologie usurpe vos droits », présenté dans la partie 1.

[VOIR VIDEO SUR LA PAGE SOURCE]

Et qui défiera ces juges, qui pensent que les droits de l’homme n’existent plus dans le cadre d’une situation fabriquée qui répond à un agenda particulier?

Personne. Parce qu’ils n’ont même pas besoin de répondre au public.

Voici la réponse de ce même juge aux questions du public lors des présentations de la commission royale australienne COVID cette semaine. Le juge Beech-Jones ayant refusé de répondre, la Cour a répondu à sa place. Et quelle a été leur réponse?

Chère Madame Dunstone

Enquête sur une commission royale COVID-19

Je vous écris en réponse à votre lettre du 21 mars 2024 adressée à l’honorable juge Robert Beech-Jones, lui offrant la possibilité de répondre à un « commentaire » fourni à la commission dans le cadre de son enquête. Le juge Beech-Jones ne souhaite pas répondre.

J’attire l’attention de la commission sur le fait que le jugement du juge Beech-Jones dans l’affaire Kassam v Hazard [2021] NSWSC 1320 a été rendu le 15 octobre 2021. L’article universitaire « Covid- 19 Vaccine Mandates: A Coercive but Justified Public Health Necessity » (Mandats de vaccination Covid- 19: une nécessité de santé publique coercitive mais justifiée) a été publié en juillet 2023 dans le volume 26 du University of New South Wales Law Journal, en même temps qu’un certain nombre d’autres articles. Le juge Beech-Jones a rédigé l’avant-propos de ce volume du Law Journal.

Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, leur réponse a été de se référer au document écrit par Wilson et Rudge pour défendre les mandats qui ont contraint la population à recevoir des vaccins de thérapie génétique comme condition pour se prévaloir des droits de l’homme déclarés dans l’article 23.1 de la déclaration des droits de l’homme de l’ONU qui stipule que:

Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.

Ce même Chris Rudge a reçu le soutien réciproque du juge Beech-Jones lors de son accession à la Haute Cour d’Australie, probablement en raison de son « excellent » travail d’abrogation des droits de l’homme des Australiens (et, par extension, du Commonwealth) qui, selon le Forum Économique Mondial, n’existent pas.

Donc, si vous pensez que le pouvoir judiciaire vous protégera contre l’obligation de prendre un produit de thérapie génique, quel que soit son nom, à l’avenir – pensez-y à deux fois.

La seule façon d’éviter cela est soit de renverser les principes de coercition légalisée validés dans l’affaire Kassam contre Hazzard, soit que les personnes qui s’apprêtent à gagner des trillions de dollars grâce à leurs produits brevetés acquièrent soudain une conscience éthique.

Laquelle de ces deux options est la plus probable, selon vous?

Bienvenue à Gilead GATTACA. Via Harvard.

/Fin


  1. FDA: Thérapie génique humaine: incorporation de l’édition du génome humain, janvier 2024
    https://www.arkmedic.info/api/v1/file/fed7dfdc-b524-47ca-b468-861975cd350b.pdf ↩︎
  2. Un « protospace adjacent motif » https://sg.idtdna.com/pages/Support/FAQs/what-is-a-pam-sequence-and-where-is-it-located ↩︎
  3. Novavax a été commercialisé en tant que « vaccin protéique », mais il est soumis au même problème de contamination par les plasmides que les produits de thérapie génique de Pfizer et de Moderna, car le plasmide ADN qui produit l’ARN à l’origine de la protéine n’a peut-être pas été décontaminé efficacement, et les autorités de réglementation n’ont pas pris la peine de le vérifier. ↩︎
  4. L’optimisation des codons est un processus par lequel les généticiens recréent une protéine (qui est une séquence d’acides aminés) en utilisant une séquence génétique (nucléotide) différente de la séquence génétique originale qui a produit la protéine, mais qui crée la même séquence d’acides aminés. Cela est possible parce qu’il n’y a que 20 acides aminés mais 64 combinaisons des 3 nucléotides qui codent pour chaque acide aminé, ce qui donne une redondance. Par exemple, l’arginine est codée par AGA ou AGG ; la glycine par GGA, GGT, GGC ou GGG. Ainsi, si vous avez une séquence de nucléotides AGAGGG et que vous la changez en AGGGGT, vous obtiendrez toujours les mêmes acides aminés et donc la même protéine (en théorie). Il y a cependant des conséquences à ce genre de bricolage et le résultat n’est pas toujours celui que l’on attend. ↩︎
  5. Un coup de chapeau à OpenVAET pour avoir mené d’une main de maître cette analyse avec moi. J’espère que nous aurons l’occasion de l’approfondir dans un autre article. ↩︎
  6. Vous pouvez le vérifier par vous-même en effectuant une analyse BLAST de la séquence Pfizer, Moderna ou Novavax par rapport au génome humain. Voici le résultat
    ↩︎
  7. Manuel des décisions bioéthiques – avant-propos de Peter Singer. ↩︎
  8. Transcription de la Cour et archives liées ici
    https://t.me/arkmedic/9103 ↩︎
  9. Richard Dawkins défend la pédophilie « légère », encore et encore »: Archivé ↩︎
  10. C’est pourquoi nous conservons des archives. L’article original a été réduit à un seul paragraphe par Buzzfeed News.
    https://archive.is/Gz1xr ↩︎
  11. George Church, pionnier de la génétique, soutient l’édition de gènes humains: tant qu’elle est ouverte à tous, riches ou pauvres: Archivé ↩︎
  12. Nommé #NotesGate et immortalisé dans le substack de Shez ici ↩︎
  13. Ce compte twitter a été au cœur du scandale #CRISPRgate dévoilé sur twitter en janvier dernier. ↩︎
  14. Si vous voulez en savoir plus, je vous suggère de suivre le hashtag #GinoGate sur twitter et surtout de suivre Jurassic Carl. ↩︎
  15. L’adresse officielle de la société Surgisphere est Chicago, mais l’auteur principal de l’article se trouve à Brigham and Women’s. ↩︎
  16. https://www.nature.com/articles/nbt.3227supplément.
    https://www.arkmedic.info/api/v1/file/d2442c61-ccbe-4038-b423-f62d047eeca3.pdf ↩︎
  17. Politique de données génomiques et cadre éthique du FEM à l’horizon 2020
    https://www.arkmedic.info/api/v1/file/93a94c24-a110-44a7-936b-0ec9cbf2367a.pdf ↩︎
  18. Le Forum Économique Mondial, le Council on Foreign Relations, le groupe Bilderberg et leurs entités apparentées qui contrôlent la masse monétaire mondiale par l’intermédiaire de « think tanks ». ↩︎

Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie – par Charles Hugh Smith.

J’écris un machin pour Substack à propos de la (crise de) confiance. Mon économiste préféré a publié ceci sur le sujet. Ça parle des États-Unis, vous me direz si l’Europe est concernée. Le sujet des injections n’y est pas explicitement évoqué, je complèterai donc dans mon propre article. À part ça, c’est parfaitement bien vu.

Source.


Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie

Les seuls réservoirs de confiance qui subsistent dans la vie américaine sont les réseaux personnels, les entreprises locales et les institutions locales

Charles Hugh Smith

8 mars 2024

Ce n’est pas vraiment un scoop que la confiance sociale a diminué de manière significative aux États-Unis. Les enquêtes révèlent que la confiance du public dans les institutions et les classes professionnelles qui dominent ces institutions s’est effondrée (voir le graphique ci-dessous). La confiance sociale, c’est-à-dire la confiance que nous accordons aux autres, est également tombée à son niveau le plus bas depuis plusieurs décennies.

Ce n’était pas le cas dans les décennies passées. Les Américains accordaient une grande confiance à leurs institutions, à leur gouvernement et à leurs concitoyens. Le déclin de la confiance sociale est généralisé: notre confiance dans les institutions, les élites professionnelles et nos concitoyens américains s’est brutalement effondrée.

Les causes de ce déclin de la confiance sociale peuvent être débattues à l’infini, mais plusieurs facteurs sont évidents:

  1. Les institutions ont perdu la confiance des citoyens en dissimulant ou en modifiant des réalités pour servir des intérêts cachés et des carrières d’initiés. La guerre du Viêt Nam a été poursuivie sur la base de falsifications, tout comme la deuxième guerre du Golfe visant à renverser Saddam. Le Watergate a érodé la confiance à de multiples niveaux, tout comme l’enquête de la commission Church sur l’espionnage domestique et les excès des agences de sécurité américaines.
  2. Les élites managériales et professionnelles au sommet des institutions nationales ne placent plus les intérêts des citoyens au-dessus des leurs. La confiance du public s’est érodée au fur et à mesure que les institutions sont considérées comme des véhicules d’enrichissement personnel et d’avancement de carrière: les PDG du secteur de la santé se paient des millions, l’enseignement supérieur est gonflé par des couches administratives non enseignantes, les entreprises de défense et le Pentagone ont graissé la porte tournante au profit des titulaires et des initiés, et ainsi de suite, dans un défilé sans fin d’égoïsme masqué par de souriantes affirmations de relations publiques « au service du public ».

Le passage d’une société de haute confiance à une société de basse confiance a des conséquences économiques, politiques et sociales. Les sociétés à faible niveau de confiance ont des économies stagnantes, car personne ne fait confiance aux personnes qu’il ne connaît pas personnellement ou par l’intermédiaire de réseaux de confiance, et personne n’a confiance dans le fonctionnement efficace des institutions ou dans leur capacité à remplir leur mission déclarée, qui est de servir le bien public.

Face à des bureaucraties incompétentes, irresponsables et corrompues et à une culture saturée d’escroqueries, de fraudes, d’imposteurs et de systèmes d’enrichissement rapide, les gens abandonnent et se désintéressent. Plutôt que de créer une entreprise et de courir tous les risques pour finalement se faire jeter ou escroquer, ils n’essaient même plus de créer une entreprise. Face à l’insécurité financière qui est désormais la norme, ils décident de ne pas se marier et de ne pas avoir d’enfants.

Les vastes réseaux commerciaux de l’Empire romain reposaient sur des réseaux de confiance personnels et sur la confiance dans les fonctionnaires/institutions de Rome. Les propriétaires de navires de commerce traitaient avec des capitaines et des marchands de confiance, qui payaient ensuite des droits aux fonctionnaires romains à Alexandrie et dans d’autres grands ports de commerce.

En d’autres termes, les réseaux de confiance personnels étroitement liés fonctionnent bien tant que les institutions publiques qui lient l’ensemble de l’économie sont considérées comme justes et fiables – pas parfaites, bien sûr, mais efficaces et « suffisamment bonnes ».

Mais lorsque les institutions publiques sont considérées comme injustes, peu fiables, corrompues ou incompétentes, c’est toute l’économie qui s’effondre. Même les réseaux de confiance personnels ne peuvent survivre dans une économie où les bureaucraties étatiques et les institutions privées sont injustes, peu fiables, corrompues ou incompétentes.

L’économie américaine est aujourd’hui dominée par d’énormes monopoles et cartels privés qui sont l’équivalent pour le secteur privé des bureaucraties d’État agissant dans leur propre intérêt. Les Big Tech, Big Pharma, Big Healthcare, Big Ag, Big Finance, etc. sont encore pires que les bureaucraties d’État parce qu’il n’y a pas d’exigences légales en matière de transparence ou de recours. Essayez d’obtenir une réponse d’une société Big Tech lorsque vous avez été frappé de « shadow banning » ou envoyé en Sibérie numérique.

Les seuls réservoirs de confiance qui subsistent dans la vie américaine sont les réseaux personnels, les entreprises locales et les institutions locales. Ils ne sont pas garantis, bien sûr; dans de nombreux endroits, même ces réservoirs ont été taris. Mais dans d’autres localités, des entreprises et des institutions telles que le service des eaux du comté, le journal local, l’université locale, etc. continuent à gagner la confiance du public en fournissant les services pour lesquels elles ont été créées, de manière efficace et à un coût raisonnable.

Plus l’institution est grande et plus sa richesse et son pouvoir sont importants, plus la confiance sociale est faible, et ce pour de bonnes raisons. Plus l’influence des élites managériales est grande, plus la déconnexion avec les expériences quotidiennes des citoyens et des clients est importante, et plus le marketing autocentré est poussé à l’extrême.

Bien sûr, je fais confiance à Big Tech, Big Pharma, Big Healthcare, Big Finance – pour m’arnaquer, faire des profits, m’envoyer des factures embrouillées, augmenter les frais, faire en sorte qu’il soit impossible de les contacter, et m’envoyer en Sibérie numérique si je me plains.

Le fossé entre les élites et les gens du peuple devrait nous inciter à examiner la voie du manque de confiance sur laquelle nous sommes en train de glisser:

ÉLECTEURS
6% ont une opinion très favorable des membres du Congrès
10% des journalistes
17% des professeurs
LES 1% DE L’ÉLITE (politiquement obsédés)
69% ont une opinion très favorable des membres du Congrès
71% des journalistes
76% des professeurs

Dans une société où tout est bidon, de mauvaise qualité ou frauduleux, on prend un risque en faisant confiance à quelqu’un que l’on ne connaît pas personnellement – et même cela peut être risqué maintenant que l’autoglorification par le tape-à-l’œil est la dernière voie qui reste aux non-élites pour parvenir à la sécurité financière.

Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie, économiquement stagnante et socialement exsangue. Nous en sommes là aujourd’hui, et plus nous serons fragmentés, cupides, égoïstes, désespérés et dérangés, moins nous aurons de chances de trouver les moyens de rétablir la confiance.

Malheureusement, nous savons déjà que tous ceux qui prétendent « rétablir la confiance » débitent des messages de relations publiques destinés à camoufler leur enrichissement personnel. Nous savons également que la vaste armée de collaborateurs bien payés, de factotums, d’exécutants, d’apologistes d’histoires heureuses, de laquais, de sous-fifres et de larbins vendus déclare que « tout va bien ».

Il suffit de marmonner « Euh, bien sûr » et de continuer à se connecter (à la décroissance), à abandonner (l’hyperconsommation et le servage par la dette) et à se brancher (sur l’autosuffisance et la relocalisation du capital et du pouvoir de décision).

Trump.

« Il permettra de sauver des millions de vies et de mettre fin à la pandémie une fois pour toutes. Ces vaccins sont également très sûrs. – Donald J. Trump, 11 décembre 2020

« Le vaccin et son déploiement reçoivent les meilleures critiques. Les choses avancent très bien. Que tout le monde se fasse vacciner! » – Donald J Trump, 17 décembre 2020

« Je recommande de se faire vacciner. Je l’ai fait, c’est une bonne chose. Faites-vous vacciner. » – Donald J Trump, 21 août 2021

« J’espère que tout le monde se souviendra, lorsqu’il recevra le vaccin COVID-19, que si je n’étais pas Président, vous n’auriez pas reçu cette magnifique « injection » avant 5 ans, au mieux, et que vous ne l’auriez probablement jamais reçue. J’espère que tout le monde s’en souviendra! » – Donald J Trump, 28 février 2021

« Je le recommanderais et je le recommanderais à beaucoup de gens qui ne veulent pas le recevoir et beaucoup de ces gens ont voté pour moi, franchement. » – Donald J Trump, 16 mars 2021

« Nous avons nos libertés et nous devons les respecter, et je suis également d’accord avec ça. Mais c’est un excellent vaccin. C’est un vaccin sûr, et qui fonctionne. » – Donald J. Trump, 17 mars 2021

« Je pense que, d’une certaine manière, je suis le père du vaccin parce que c’est moi qui l’ai soutenu. Y parvenir en moins de neuf mois a été un miracle. » – Donald J. Trump, 29 avril 2021

« Que tout le monde aille se faire vacciner ». – Donald J Trump, 28 février 2021

« Il fonctionne incroyablement bien. 95%, peut-être même plus que ça… et il sauve vraiment notre pays et il sauve franchement le monde. » – Donald J. Trump, 9 mars 2021

« Eh bien, j’ai reçu le Pfizer, et j’aurais été très heureux de recevoir n’importe lequel. Je pense qu’une très mauvaise communication a été faite lorsqu’on a interrompu le Johnson & Johnson. Je pense que ça a effrayé les gens. C’était une mauvaise chose à faire. À l’époque, lorsqu’on a fait cette interruption, il y avait six personnes qui avaient peut-être eu des difficultés sur les millions qui l’avaient reçu. Mais je pense que cette interruption était une très mauvaise chose à faire ». – Donald J. Trump, 2 octobre 2021

« Pendant mon administration, tout le monde voulait le vaccin. Personne ne disait oh, mince, je ne veux pas le recevoir. Aujourd’hui, c’est ce qu’ils disent. Et c’est parce qu’ils ne font pas confiance à l’administration Biden. Je ne vois pas d’autre raison. Mais ils disent « nous n’en voulons pas, nous ne le recevrons pas ». Lorsque j’étais là, tout le monde le voulait et nous nous en sortions très bien. Les militaires ont fait un travail fantastique ». – Donald J Trump, 7 octobre 2021

« Je suis très fier du vaccin, je l’ai reçu, vous l’avez probablement reçu. Mais j’en suis très fier. Je pense que nous aurions pu connaître une situation similaire à celle de la grippe espagnole, en 1917, où jusqu’à 100 millions de personnes ont été tuées. » – Donald J Trump, 18 août 2021

[NdT. le langage de ce type est tellement creux et répétitif que c’est quasiment impossible à traduire en français, j’ai fait ce que j’ai pu]

Marty McFly, 7 septembre

Le président américain n’est ni le Roi, ni l’Empereur, ni le Papa venu vous sauver. Si vous voulez parler à votre vrai Père, adressez-vous à Dieu.

Adam Curry, NoAgenda n° 1588

Il y a encore des gens, aux États-Unis et ailleurs, pour tenter de disculper Trump de l’opération Warp Speed. Et il y en a aussi dans la « résistance »: excepté Sasha et Pete Lincoln 1– qui a publié sur Trump des trucs que je relaierai éventuellement – une bonne partie du bon public de Substack tente même de le défendre: il a été mal conseillé, il n’avait pas le choix, etc. Si ce n’était pas encore assez surréaliste, la récente opération du mugshot (la photo prise par la police lors de son « arrestation ») lui aurait donné la street cred, voire même la prison cred (désolé pour l’avalanche d’anglicismes) suffisante auprès des noirs américains pour les convaincre de voter pour lui en 2024. Trump, le milliardaire-Président gangsta

J’invente pas, ce truc est en vente, et c’est du premier degré.
Il y en a d’autres, faites une recherche Google « Trump gangsta ».

Question gangster, il n’est pas trop tard pour rappeler que son avocat/ami de longue date Rudy Giuliani s’est initialement rendu célèbre pour avoir fait coffrer les chefs des cinq familles de la mafia italienne qui sévissaient à New-York, ce qui a malencontreusement laissé la place encore chaude à une mafia russe (ashkénase) fraîchement importée des prisons russes et rapidement infiltrée au plus haut niveau de l’état fédéral américain et de l’état israëlien – prise de pouvoir contre laquelle rien n’a été entrepris à ce jour. Les pantins politiques américains de cette même mafia furent, avec la famille Bush, derrière l’instauration de la « Sécurité du Territoire » américaine (Homeland Security) articulée sur l’opération interne du 11 septembre – Giuliani, très commodément maire de New-York à ce moment, contrôlait le terrain – opération également prétexte aux guerres qu’on connaît (Afghanistan, Irak, Syrie, etc.) et aux patients aménagements de régulation bio-sécuritaire de l’appareil d’état américain (très bien répertoriés par Katherine Watt) entrés en action lors des « contre-mesures » Covid – et dont la version internationale se verra bientôt confiée à l’OMS.

Même si on fait preuve, comme envers Trump, de beaucoup de mansuétude envers les gouvernement nationaux, il est un peu tard pour penser à les sauver. Leur rôle se limite désormais à de la communication télévisée que plus personne n’écoute, leur crédibilité politique ayant été volontairement sacrifiée dans la crise Covid. Maintenant que les peuples ont montré leur niveau de soumission abjecte à des abus de pouvoir inouïs, la prochaine étape de l’opération sera de leur mettre le nez dedans – ce qui est en cours grâce aux « révélations » sous contrôle, j’y reviendrai. Tout ça va péter méchamment, et plus personne ne voudra entendre parler de gouvernement, ce qui était le but. Comme l’explique très bien Catherine Austin-Fitts, le secteur financier international a finalement opté pour la politique du « going direct« , c’est-à-dire un pontage entre leur pouvoir – le vrai – et votre portefeuille.

Quant aux politiciens, vous pouvez inscrire dans votre liste de confiance tous ceux qui ont dénoncé l’opération du 11 septembre pour ce qu’elle est, et donné les noms de ses organisateurs. Vingt-deux ans après, c’est toujours un excellent critère puisque les opérations en cours s’appuient encore dessus et sont l’oeuvre des mêmes. Votre feuille est blanche, n’est-ce pas2? Il n’y a donc strictement rien à attendre d’aucun candidat à la présidence américaine, d’aucun chef d’État, d’aucun parlementaire en fonction ni d’aucune figure politique active, quelle qu’elle soit, à quelque niveau que ce soit, où que ce soit.

Pour conclure, la cerise sur la tarte à la crème: Trump annonce qu’il ne tolèrera pas de nouveaux confinements en période électorale – comme ceux qu’il a lui-même mis en place en 2020 – de la part de l’actuel gouvernement Démocrate, qui risquerait de s’en servir pour truquer une nouvelle fois les élections en 2024 – dont certains redoutent qu’elles soient purement et simplement annulées. Cette petite astuce permet de vendre l’idée qu’il y aurait vraiment eu des élections en 2020, en 2016 et même avant. Il n’y a plus d’élections depuis belle lurette, ni de gouvernements nationaux. Pour qui sait regarder, c’est parfaitement évident, comme le nez rouge au milieu de leur figure. C’est juste qu’ils n’osent pas encore vraiment vous le dire.

« Le gouvernement est la division Divertissement du complexe militaro-industriel. »

Frank Zappa

  1. Sasha et Pete sont les deux auteurs les plus courageux sur Substack. Je vise la troisième place sur le podium. Votez pour moi. ↩︎
  2. Quoique non, le nom de Mahmoud Ahmadinejad pourrait y figurer. ↩︎

Pire que vous ne l’imaginez – par The consciousness of sheep.

Avant le plat de résistance, encore un petit avant-goût de fin du monde (occidental) pour épicer vos barbecues. C’est un article anglais (de Grande-Bretagne) mais ça fonctionne évidemment pour toute la zone US-Europe. Je vous le répète depuis trois ans, soyez prêts.

Source.


Pire que vous ne l’imaginez

1er juillet

L’un des problèmes que posent les allégations selon lesquelles notre situation présente est « la même que dans les années 1970 », c’est que très peu d’adultes de l’époque sont encore là pour en partager le souvenir. Ceux d’entre nous qui étaient enfants à l’époque n’en ont gardé que des souvenirs déformés par le prisme de l’innocence de l’enfance. Je me souviens par exemple de l’extinction des lumières pendant la « semaine de trois jours » [NdT. voir ici], ainsi que de souvenirs plus flous de la pénurie d’essence à l’automne 1973. Mais nous, les enfants, n’avions guère conscience des difficultés que ces événements ont causées à nos parents: impossibilité de préparer le dîner, impossibilité de se rendre au travail en voiture, etc. L’inflation qui a suivi était encore moins tangible pour un enfant qui avait peu de choses dans lesquelles dépenser son argent de poche à l’époque. Ce n’est que plus tard dans la vie que j’ai pris conscience des efforts que ma mère devait fournir pour nourrir deux enfants avec des ingrédients dont le prix semblait augmenter d’une semaine à l’autre et d’un mois à l’autre.

Ce dont je me « souviens » des années 1970 est en fait très limité. La plupart de ce que je considère comme « mes souvenirs » ont, en fait, été générés par diverses couvertures médiatiques rétrospectives de la période, qui forment le cadre dans lequel mes bribes de mémoire se sont insérées. Et plus une personne est jeune, plus sa vision des années 1970 aura été façonnée par les médias plutôt que par sa mémoire. C’est pourquoi il a été si facile pour la médiocre couverture médiatique d’aujourd’hui de présenter nos problèmes actuels sous l’angle d’une décennie 1970 imaginaire.

La crise qui se développe actuellement est toutefois totalement différente de celle des années 1970 sur un point essentiel: la crise des années 1970 était en grande partie artificielle. En fin de compte, le choc pétrolier n’était rien d’autre que l’affirmation par le cartel émergent de l’OPEP de son nouveau pouvoir issu du pic de la production pétrolière continentale américaine. Il n’y avait pas de pénurie de pétrole, pas plus que la semaine de trois jours n’avait été causée par des pénuries de charbon. Ce qu’elles nous ont peut-être permis d’entrevoir, c’est ce qui risquait de se produire si nos économies épuisaient nos réserves de combustibles fossiles avant que nous n’ayons trouvé une alternative plus polyvalente et plus dense sur le plan énergétique. À l’époque, une théorie du complot largement répandue affirmait que les compagnies pétrolières avaient acheté tous les brevets relatifs aux technologies énergétiques alternatives et qu’une fois qu’elles auraient tiré le dernier dollar de la vente du pétrole cher, elles révéleraient – et tireraient profit – d’une infrastructure énergétique entièrement nouvelle.

C’est ainsi que, dans les années 1980, lorsque le nouveau pétrole a commencé à couler du nord de l’Alaska et de la mer du Nord, nous nous sommes tous rendormis. Du moins jusqu’à ce que ces gisements – et en fait, l’ensemble des réserves mondiales de pétrole conventionnel – atteignent leur maximum et déclinent dans les premières années du XXIe siècle. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous avons découvert que les principales économies du monde avaient été bâties sur une montagne de dettes dont le remboursement dépendait en fin de compte d’un approvisionnement toujours croissant en pétrole bon marché. Comme cela s’est produit l’année dernière, lorsque le prix du pétrole augmente, le prix de tous les éléments de l’économie augmente en conséquence. Cela oblige la masse des ménages à déplacer leur consommation des produits discrétionnaires vers les produits de première nécessité. Le ralentissement de l’économie au sens large qui s’en est suivi – la consommation discrétionnaire étant bien plus importante que la consommation essentielle -, conjugué à la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales et à la réduction des dépenses et des impôts par les gouvernements, a fait exploser la montagne de la dette, entraînant la faillite du système bancaire et financier occidental.

Depuis, ce système est maintenu en vie grâce à l’assouplissement quantitatif et à des taux d’intérêt proches de zéro. En effet, l’état du système est si périlleux depuis 2008 qu’il était essentiel que ceux qui prétendent être nos dirigeants évitent de faire quelque chose d’aussi stupide que de bloquer l’économie ou de lancer une guerre économique non déclarée contre l’un des plus grands exportateurs de matières premières au monde. Comme je l’ai dit ailleurs, au lieu de vrais dirigeants, nous sommes affligés par:

« [un] panier de sociopathes, d’espions, de clowns et de gentlemen dont la place est dans une maison de soins pour déments… »

Et comme le Royaume-Uni l’a démontré récemment, la seule raison pour laquelle ils restent en place est qu’il n’y a personne d’autre, même vaguement compétent, pour prendre la relève. Il s’agit là d’une question structurelle, bien entendu. La grande différence avec les années 1970, c’est qu’à l’époque, les gouvernements administraient des pans entiers de l’économie, notamment en maintenant les banques privées à leur place afin de les empêcher de causer le genre de dégâts qu’elles avaient causés à la veille du krach de 1929. Aujourd’hui, les gouvernements se contentent d’adopter des montagnes de lois inapplicables dans l’espoir que quelqu’un d’autre trouvera la solution. Entre-temps, même nos infrastructures essentielles les plus importantes ont été confiées à des sociétés privées et à des fonds spéculatifs, dans le vain espoir qu’ils ne nous entubent pas avant de nous en laisser les coquilles en banqueroute.

Être un dirigeant politique aujourd’hui, c’est simplement gravir un échelon de plus sur l’échelle qui mène à la direction d’un fonds spéculatif ou à la direction générale de la dernière chaîne de télévision par abonnement… un processus qui ne requiert que la capacité de faire semblant de savoir ce que l’on fait. Les hommes d’État compétents n’ont pas à poser leur candidature puisque, après quatre décennies de néolibéralisme, il n’y a plus de place pour eux.

Mais n’oublions pas que tout semblait bien fonctionner tant que le pétrole continuait à couler et que la montagne de dettes irrécouvrables ne cessait de croître. Les conflits économiques et politiques des années 1980 s’étaient apaisés dans les années 1990, plus prospères. La guerre froide était terminée et, apparemment, nous jouissions des « dividendes de la paix ». Pour ceux qui avaient la chance d’avoir un emploi salarié et un logement, tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Mais il y avait un côté obscur. Loin des métropoles et des communautés fermées de la nouvelle classe dirigeante, l’ancienne industrie, les bords de mer délabrés et les petites villes de Grande-Bretagne recevaient déjà un avant-goût du déclin économique à venir. Les gouvernements des années 1970 et même 1980 ont tenté de « faire quelque chose » pour relancer la prospérité de ces régions. Thatcher, par exemple, a fourni les fonds nécessaires à la création de nouveaux parcs industriels, ainsi que des subventions aux petites entreprises pour qu’elles puissent y travailler. L’une des conséquences imprévues de ces mesures a été l’émergence des groupes de « Brit-pop » des années 1990, qui avaient acheté leurs instruments et enregistré leurs premiers albums grâce à l’Enterprise Allowance (allocation d’entreprise) de Thatcher. Lorsque Clinton et Blair sont arrivés pour introduire une version plus punitive du néolibéralisme, ces lieux furent rayés de la carte. Ce n’était pas à l’État de créer les conditions nécessaires pour apporter du travail dans ces lieux en déclin, mais à leurs habitants de se déraciner, de se recycler et de s’installer là où se trouvaient les emplois. C’est ainsi que la Grande-Bretagne a achevé son parcours, passant d’une « nation de commerçants » à une nation de magasiniers:

Les dix régions les plus riches et les plus pauvres d’Europe du Nord

Ce furent ces « endroits sans importance » qui furent au cœur de la révolte populiste de 2016. Mais leur population a attendu en vain que quelqu’un « reprenne le contrôle » ou « rende à l’Amérique sa grandeur » [NdT. le slogan de la campagne de Trump]. Et comme l’a prouvé la réponse autoritaire au Covid, il n’était que trop facile pour la technocratie néolibérale de se réaffirmer et de prendre le contrôle de nos vies quotidiennes, et même de notre autonomie corporelle, d’une manière qui aurait été impensable quelques mois auparavant.

Cependant, en punissant le peuple pour son insolence populiste, la technocratie, que ce soit à dessein ou par incompétence, s’est ruinée elle-même. C’est pourquoi la crise que nous commençons à vivre fera passer les années 1970 pour un âge d’or de paix et de tranquillité. Car si certains se consolent en croyant qu’il y a un « Ils », un œil omniscient au sommet de la pyramide, la réalité est que les hiérarchies ne fonctionnent pas de cette manière. Cela ne veut pas dire que les gens ne conspirent pas, bien sûr, et les conspirations des personnes puissantes sont généralement les plus efficaces. Mais dans le monde réel, la pyramide fonctionne comme une gigantesque machine à censurer qui, à l’instar de l’esprit humain, s’efforce de filtrer toutes les choses déplaisantes qui pourraient compromettre la fragile vision du monde de chacun. Il est bien plus probable, par exemple, que Klaus Schwab croie à toutes les conneries de la Quatrième Grande Réinitialisation Verte Industrielle plutôt qu’il ne les utilise comme couverture pour quelque chose de plus infâme, simplement parce qu’aucun de ses employés n’ose lui dire que sa vision défie plus de lois de la physique que Star Trek n’en a jamais défié.

La triste réalité est que nos dirigeants – du moins au sein de l’empire occidental – ont adhéré à une vision de l’avenir qui ne peut fonctionner sans une nouvelle source d’énergie à haute densité non encore découverte (ce qui exclut toutes les technologies dites vertes dont l’objectif principal est de concentrer des sources d’énergie relativement faibles et diffuses). Pire encore, ces crétins ont cru contrôler la situation et avoir le choix. En réalité – et une armée de géologues, d’ingénieurs, de physiciens et même une poignée d’économistes anticonformistes ont tenté de l’expliquer – les combustibles fossiles, qui représentent encore 85% de l’énergie (le nucléaire et l’hydroélectricité constituant la majeure partie du reste) qui alimente tout ce que nous faisons, sont une ressource précieuse et finie. Et dans la mesure où notre demande économique pour des approvisionnements énergétiques croissants a été insatiable, nous avons avancé le jour où il ne sera plus possible de continuer à fournir de l’énergie supplémentaire… et donc de la croissance économique.

En un sens, les disciples de Herr Schwab sont comme de nombreux enfants le matin de Noël, tellement enchantés à l’idée de jouer avec leurs nouveaux jouets qu’ils n’ont pas remarqué qu’il n’y avait pas de piles, et que sans énergie, tous ces jouets sont inutiles. Sauf que dans le monde réel, les magasins ne seront pas ouverts le lundi et qu’il n’y a plus de piles.

Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai. Nous avons toujours accès à des quantités massives de pétrole, de gaz et de charbon. C’est juste que nous en aurons de moins en moins et qu’ils coûteront de plus en plus cher chaque année. Quel que soit le point de vue, cela signifie que notre activité économique devra être réduite en conséquence. C’est une autre raison pour laquelle les actions de nos dirigeants autoproclamés ont été si préjudiciables. Car le reste du monde aimerait bien continuer à augmenter son niveau de vie et n’est pas très enclin à laisser l’empire occidental continuer à consommer la part du lion des ressources énergétiques de la planète.

Les dirigeants occidentaux ont plus ou moins explicitement déclaré que l’objectif des sanctions imposées à la Russie était de saper l’économie russe et de provoquer un changement de régime. La partie la plus discrète – que même Biden a réussi à ne pas prononcer à voix haute – est qu’après le changement de régime, les entreprises occidentales allaient violer la Russie pour tous ses vastes produits de base, y compris les derniers grands gisements de pétrole et de gaz de la planète. Malheureusement, ils se sont beaucoup trop fiés aux rapports des groupes de réflexion de Washington (néocons) qui, depuis l’effondrement de l’Union soviétique, n’ont eu de cesse d’affirmer que la Russie était arriérée. Ce qu’ils n’ont pas remarqué, c’est que la Russie – et, en fait, le bloc des BRICS dans son ensemble – s’est préparée à se défendre contre une guerre économique occidentale pendant la majeure partie de la décennie. Ainsi, non seulement les dirigeants occidentaux ont mis nos économies à plat par leur auto-embargo de facto sur les combustibles fossiles, les métaux, les engrais et les denrées alimentaires, mais, pire encore, ils ont sapé le système du dollar qui a permis aux citoyens de l’empire occidental de vivre au-dessus de leurs moyens au cours des quatre-vingts dernières années. Comme le rapporte Philip Pilkington à UnHerd:

« Cette semaine, il a été annoncé que l’Iran et l’Argentine avaient demandé à rejoindre les BRICS. Les BRICS – qui, jusqu’à récemment, étaient composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud – sont un forum qui permet aux pays en dehors des économies développées occidentales de forger des alliances sur des questions économiques. Au fur et à mesure qu’il s’élargit, son influence et son importance économique augmentent.

« La semaine dernière, lors de l’un des forums des BRICS, le président Poutine a annoncé que la Russie, aux côtés de la Chine et d’autres nations des BRICS, s’apprêtait à lancer une nouvelle monnaie de réserve mondiale composée d’un panier de monnaies des BRICS. En cas de succès, cette monnaie de réserve constituerait une menace directe pour le dollar américain, actuellement dominant…

« Un nouveau bloc commercial doté de sa propre monnaie de réserve pourrait-il constituer une menace pour l’Occident et la domination du dollar américain? Presque certainement. Sous leur forme actuelle, les BRICS représentent environ 31,5% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat. Si l’on y ajoute l’Iran et l’Argentine, ce chiffre passe à 33% du PIB mondial. Il s’agit d’un énorme bloc commercial potentiel, et 33% du PIB mondial est certainement suffisant pour justifier une monnaie de réserve.

« Mais au-delà de cela, le potentiel de synergies entre les pays est énorme. Ensemble, les pays du BRICS élargi produisent actuellement environ 26% de la production mondiale de pétrole et 50% de la production de minerai de fer utilisé pour fabriquer de l’acier. Ils produisent environ 40% de la production mondiale de maïs et 46% de la production mondiale de blé. Si tous ces produits étaient échangés dans la nouvelle monnaie de réserve, celle-ci deviendrait instantanément une pierre angulaire de l’économie mondiale ».

Il est difficile d’imaginer à quel point cette situation est néfaste pour les économies occidentales. Selon Pilkington, si cette monnaie des BRICS devait voir le jour – et les actions des dirigeants occidentaux rendent cela probable plus tôt que tard – nous pouvons nous attendre à une dévaluation d’environ 33% des monnaies occidentales… ce qui entraînerait ce qui ne peut être décrit que comme une hyper-stagflation, les prix des importations – y compris les produits essentiels comme la nourriture et le carburant – augmentant au-delà de la portée de tous les Occidentaux, à l’exception des plus riches, alors même que cette montagne de dettes non remboursables s’effondre si rapidement qu’elle rendra caduque la plupart de ce que nous considérons encore comme remboursable.

En pourcentage des réserves mondiales

Alors même que nous nous efforçons de réimaginer les années 1970 pour tenter de comprendre la situation actuelle, les seules personnes sur Terre aujourd’hui capables d’imaginer les horreurs économiques et sociales qui attendent les populations occidentales sont les survivants de la famine des années 1980 en Éthiopie, de l’hyperinflation des années 1990 au Zimbabwe ou, ironiquement, les Russes qui ont survécu à l’effondrement de l’Union soviétique.

L’antidote au Forum Économique Mondial – par Elliott Freed.

Source.


L’antidote au Forum Économique Mondial

Il ne peut en rester qu’un: Graeber contre Harari

Elliott Freed

22 octobre 2022

Dans son dernier livre, « The Dawn Of Everything » [L’aube de tout], l’anthropologue David Graeber et son partenaire d’écriture, l’archéologue David Wengrow, démontrent que notre précédente compréhension de l’histoire était erronée.

Ils décrivent comment le cadre de base de notre compréhension du passé humain a été créé par Jean-Jacques Rousseau, d’une part, et Thomas Hobbes, d’autre part. Ces deux hommes écrivaient des récits hypothétiques dans le contexte d’une vision biblique de l’humanité remise alors en question par la rencontre des Européens avec l’hémisphère occidental. Ils n’écrivaient pas l’histoire en tant que telle. Ils essayaient simplement de concilier leur compréhension antérieure de l’humanité, telle qu’elle découlait de l’étude de la Bible et d’une poignée d’auteurs classiques tels que Platon et Aristote, avec les nouvelles preuves issues du contact avec des sociétés totalement différentes.

Ils ne traitaient pas d’histoire réelle, ni même de quoi que ce soit de réel, si ce n’est de leurs propres préjugés et de leurs réflexions infondées. Pourtant, pendant des siècles, leurs écrits ont été considérés comme la représentation exacte du passé de l’humanité et de son évolution sociale jusqu’à aujourd’hui. Pour ne pas être injuste envers Hobbes et Rousseau, l’étude disciplinée et académique de l’histoire n’existait pas vraiment à leur époque, et une grande partie de ce qui passait alors pour de l’histoire était exactement ce à quoi ils participaient, des spéculations fantaisistes dans le but d’avancer des arguments contemporains.

Depuis lors, et en particulier depuis le milieu du XIXe siècle, nous avons découvert un vaste trésor de nouvelles preuves et d’informations sur les sociétés anciennes et préhistoriques du monde entier. Bien qu’il subsiste d’importantes lacunes dans nos connaissances, au moins disposons-nous aujourd’hui de quelques connaissances. Nous ne sommes plus obligés de nous fier uniquement à nos suppositions basées sur nos propres expériences limitées. Nous pouvons examiner les vestiges de milliers de cultures et de civilisations antérieures et nous faire une idée de ce qu’a vraiment été le passé de l’humanité.

Alors qu’auparavant nous nous contentions de défendre nos propres points de vue en commençant notre argumentation par l’expression « à l’époque », nous pouvons aujourd’hui regarder en arrière et nous faire une idée de ce que nous avons été. Cela nous permet également de prendre conscience de potentiels qui ne seraient autrement pas visibles dans notre monde contemporain. Ce que nous prenions pour les limites naturelles de l’humanité ne sont en fait pas des limites réelles, mais seulement des lacunes dans notre connaissance et notre compréhension de nous-mêmes et des limites à notre capacité d’imaginer ce que nous pourrions être d’autre.

Il est surprenant de constater qu’en dépit de près de deux siècles d’informations nouvelles, peu de membres du monde universitaire ont tenté de procéder à une révision aussi complète. Ils ont tendance à esquiver la vue d’ensemble et à se concentrer sur leur spécialité. Ou, comme Yuval Noah Harari en a l’habitude, ils persistent à inventer des théories sorties de nulle part, basées sur des preuves soigneusement sélectionnées ou même sur des preuves inexistantes, ou en ignorant des preuves qui existent bel et bien.

Plus je lis Graeber, plus je le considère comme l’antithèse de Harari et de ses sbires du Forum Économique Mondial. La vision de l’humanité de Graeber pourrait même être l’antidote à la vision des sbires du Forum Économique Mondial et nous guider à l’opposé de la direction qu’ils voudraient nous voir prendre.

On pourrait dire de Harari qu’il est le théoricien historique préféré des 0,01 %, celui qui concocte les absurdités qui conviennent à ses patrons, et de Graeber qu’il devrait être le théoricien historique préféré de tous les autres, celui qui se sert de preuves historiques réelles pour plaider en faveur d’un ordre social plus humain, plus souple, plus dynamique et plus juste. C’est Graeber qui a été le premier à employer l’expression « quatre-vingt-dix-neuf pour cent » pour désigner ceux d’entre nous qui ne sont pas favorisés par les membres du FEM, leurs entreprises et leurs gouvernements.

Graeber a souvent été qualifié d’anarchiste. Je crois savoir que cette étiquette ne lui convenait pas tout à fait. Bien que je comprenne pourquoi elle lui a été attribuée, je pense qu’un mot plus précis et plus général pour le catégoriser, ainsi que sa vision et son travail, est humaniste.

Graeber est un humaniste et propose une vision humaniste de l’humanité. Bien qu’il se concentre souvent sur la question de l’inégalité, et qu’il puisse donc être considéré comme un anarchiste ou un opposant à l’inégalité, il revient toujours sur le fait que celle-ci est préjudiciable à notre humanité, individuellement et collectivement.

Dans ma lecture de son œuvre, son opposition fondamentale ne semble pas tant porter sur l’inégalité que sur les êtres humains qui font souffrir inutilement d’autres êtres humains. Cela semble se produire en particulier dans le cadre de la dynamique du pouvoir et de l’inégalité financière excessive, mais c’est la souffrance inutile elle-même qui est sa cible principale.

Indépendamment de ses préférences personnelles, il est l’un des anthropologues les plus compétents de notre époque et en revient toujours aux preuves elles-mêmes. Quelles sont ces preuves? Que pouvons-nous en savoir? Que pouvons-nous savoir grâce à elles? Quelles sont les questions qui se posent? Quelles hypothèses pouvons-nous formuler? Où pouvons-nous chercher des preuves à l’appui ou à l’encontre de nos hypothèses? Il pose ces questions fondamentales que nous avons tous apprises en cours d’histoire élémentaire et s’en tient rigoureusement à la vérité connaissable, en admettant clairement le fait qu’il émet parfois lui-même des hypothèses et les limites de ce que nous pouvons savoir.

Je viens de terminer le troisième chapitre du livre. Je suis heureux qu’il me reste encore beaucoup à lire, car il excelle dans l’art de raconter des histoires et il est toujours agréable de lire un livre et d’apprendre de son professeur. Sa thèse principale semble toutefois déjà assez claire.

Tout au long de l’histoire de l’humanité, nous avons connu une grande variété d’arrangements sociaux, les peuples anciens et préhistoriques étaient aussi intelligents que nous et, selon toute vraisemblance, souvent plus conscients des enjeux politiques, et les structures de pouvoir social étaient beaucoup plus fluides et beaucoup moins extrêmes qu’elles ne le sont aujourd’hui. En fait, la situation actuelle semble être une anomalie et non le résultat d’une trajectoire de développement.

La lecture de tous les exemples d’arrangements sociaux différents que les humains ont consciemment cultivés au cours des derniers dizaines de milliers d’années, tels que décrits dans le troisième chapitre, me donne de l’espoir pour l’avenir de l’humanité. Ce que nous vivons aujourd’hui donne à beaucoup d’entre nous l’impression que nous arrivons à un crescendo intolérable et que tout va bientôt s’effondrer. Il semble difficile d’imaginer ce qui va suivre. Si je ne crois pas que nous reviendrons nécessairement à quelque chose de notre passé, le fait de lire à quel point nous avons par le passé fait preuve de dynamisme, de réactivité et de créativité me donne beaucoup d’espoir quant à la manière dont nous réagirons alors que notre ordre social actuel continue de se désintégrer.

Cela me donne également des idées sur les directions que nous pourrions prendre et sur lesquelles j’essaierai peut-être d’écrire plus en détail à l’avenir.

Nous vivons une époque difficile. Les anciens systèmes d’information s’effondrent, et nous pouvons maintenant y voir suffisamment clair pour constater qu’ils étaient en grande partie constitués de mensonges. Ils sont remplacés par un ensemble de nouveaux systèmes d’information. Ces nouveaux systèmes consistent en des informations de qualité très variable. La plupart d’entre elles sont de très mauvaise qualité.

Ce n’est pas seulement l’information elle-même qui est en cause. Une pile de données est aussi insignifiante qu’une pile de copeaux de bois. C’est lorsque nous parvenons à organiser les morceaux de bois selon certaines formes que nous obtenons une belle maison.

Il en va de même pour les données. Il faut les organiser en histoires exploitables. C’est-à-dire des histoires sur lesquelles nous avons prise, qui nous permettent de reconnaître notre participation à la création du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui et nos possibilités de participer à la création du monde dans lequel nous nous réveillerons demain.

David Graeber fait la synthèse de tout cela. Il découvre des informations de première qualité sur le cours de l’histoire de l’humanité. Il intègre le tout dans un récit compréhensible. Et il nous place au centre de ce récit, en reconnaissant nos pouvoirs d’enjouement, de créativité, d’adaptabilité, d’intelligence, de relation et tant d’autres caractéristiques et qualités dont nous devrons tirer le meilleur parti dans les années à venir, alors que nous travaillerons ensemble à créer.

Je vous remercie de vous être joints à moi pour cette conversation,

Bien à vous,

Elliott Freed

Partenariats public-privé pour folie scientifique – par Spartacus.

I’ve seen the future and it will be.

Prince, The Future

Je suis toujours là et tout va bien. Je vous expliquerai.

Pour reprendre le fil de mes publications, j’ai choisi un sujet qui parle du futur.

Ce que vous lirez ci-dessous, ce sont des projets. Encore une fois, ne vous laissez pas impressionner ou décourager par les termes scientifiques.

Certains de ces projets relèvent de la pure science-fiction, et servent uniquement à des fumistes en blouse blanche à obtenir des budgets de recherche. D’autres sont des fantasmes qui ne verront jamais le jour, rêvés par des scientifiques au cerveau mou, prisonniers du concept d' »évolution » et qui ne comprennent rien à la biologie. Il y a donc une grande partie de bluff.

Mais d’autres sont déjà prêts à l’emploi.

C’est donc le moment de faire la différence entre les effets d’annonce et les vrais outils du « projet ». C’est ce que j’ai tenté de faire au sujet du Covid, avec l’aide de gens comme, notamment, Sasha Latypova. Ce travail n’est pas terminé. Sasha cadre dans un autre article – que vous lirez bientôt – ce qui était du bluff dans ce qu’on nous a servi depuis trois ans.

Je reviendrai aussi sur l’intelligence artificielle et son rôle dans le nouveau modèle. L’intelligence artificielle n’est effectivement pas intelligente. Tout comme les gens à la manoeuvre, et ceux dont il est question ici, elle n’a pas besoin de l’être. C’est là le problème.

Si vous ne l’avez pas lu, voyez aussi cet article sur ce qu’annonçait C.S. Lewis.

Au fait, un « partenariat public-privé », jusqu’à récemment, était la définition du fascisme. Maintenant, c’est de la technocratie.

« J’ai vu l’avenir et il se réalisera. »

En voici, peut-être, un avant-goût.

Source.


Partenariats public-privé pour folie scientifique

Le complot en cours pour reconcevoir l’humanité

Spartacus

24 février

Klaus Schwab a récemment fait une déclaration qui a hérissé le poil de beaucoup de monde.

« L’intelligence artificielle, mais pas seulement l’intelligence artificielle, mais aussi le metaverse, les technologies de l’espace proche, et je pourrais en citer beaucoup d’autres – la biologie synthétique. Notre vie dans dix ans sera complètement différente, très impactée, et celui qui maîtrisera ces technologies sera, d’une certaine manière, le maître du monde ».

Le problème, c’est qu’il n’a pas tort. Ça énerve tout le monde d’entendre parler de « maître du monde », parce qu’on imagine qu’il s’agit d’une menace en l’air, d’une simple fanfaronnade de mégalomane. Ce n’est certainement pas le cas. La raison pour laquelle le public ne se rend pas compte du potentiel de cette technologie est, d’une part, qu’il n’est pas affublé d’une imagination débordante, d’autre part, qu’il n’est pas familier de la pensée holistique en matière de systèmes et, enfin, que la biologie synthétique n’a quasiment bénéficié d’aucune couverture médiatique, car si c’était le cas, les gens seraient à juste titre en proie à une crise de panique.

Je vais vous poser une question qui vous semblera peut-être un peu étrange. Qu’est-ce qu’un organe interne? La réponse classique est quelque chose comme: un tissu spécialisé dans le corps qui remplit une fonction spécifique. Et si je vous disais qu’un organe interne peut être ce que l’on veut qu’il soit?

RSC – Un morphospace pour les organes synthétiques et les organoïdes: le possible et le présent

Les travaux en biologie évolutive du développement ont permis de comprendre comment les organes se développent et pourquoi l’évolution a sélectionné certaines structures plutôt que d’autres. Ces progrès dans la compréhension de l’organogenèse, ainsi que les techniques les plus récentes de cultures organotypiques, de bioprinting de tissus et de biologie synthétique, fournissent les outils nécessaires pour hacker les contraintes physiques et génétiques dans le développement des organes, ouvrant ainsi de nouvelles voies de recherche sous la forme d’environnements intégralement construits ou simplement modifiés. Nous proposons ici un cadre unificateur qui relie le concept de morphospace (c’est-à-dire l’espace des structures possibles) à la biologie synthétique et à l’ingénierie tissulaire. Nous visons une synthèse qui intègre notre compréhension des contraintes évolutives et architecturales et qui peut être utilisée comme guide pour explorer des principes de conception alternatifs afin de construire des organes artificiels et des organoïdes. Nous présentons un morphospace tridimensionnel incorporant trois caractéristiques clés associées à la complexité des organes et des organoïdes. Les axes de cet espace comprennent le degré de complexité introduit par les mécanismes de développement requis pour construire la structure, son potentiel de stockage et de réaction à l’information et l’état physique sous-jacent. Nous suggérons qu’une grande partie de cet espace est vide, et que ce vide pourrait offrir des indices sur d’autres façons de concevoir et même d’inventer de nouveaux organes.

Et si les organes que l’on trouve chez les humains et les animaux – reins, rate, foie, cœur, cerveau, etc. – ne représentaient pas toutes les configurations possibles de cellules, mais seulement celles étroitement définies et sélectionnées par l’évolution? Et s’il existait une immense zone vierge encore inexplorée qui pourrait abriter, par exemple, des tissus musculaires intelligents remplis de neurones, ou un foie et un rein tout-en-un (foirein?) juste sous la peau, qui éliminerait les toxines filtrées par la transpiration? Et si nous pouvions fabriquer de toutes pièces des organes entièrement nouveaux, inédits dans la nature, aux fonctions totalement nouvelles? Et si on pouvait avoir de petits cerveaux implantés dans chaque articulation du corps, qui donneraient aux bras et aux jambes un esprit propre, comme un genre de pieuvre?

La science-fiction a déjà souvent exploré cette possibilité. Dans Warhammer 40 000, les Space Marines, surhumains et hautement augmentés, se voient implanter de nombreux organes fabriqués de toutes pièces, et si vous avez déjà lu The Windup Girl de Bacigalupi ou Blood Music du regretté Greg Bear, vous savez très bien à quel point ce genre de choses peut devenir bizarre. Le problème, c’est que ce genre de choses relève de moins en moins du domaine de la science-fiction et qu’il n’existe pratiquement aucun cadre éthique permettant de se prémunir contre des abus effroyables.

Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres des possibilités offertes par la biologie synthétique. Il est également possible de concevoir des enzymes entièrement nouvelles, d’insérer les gènes qui les codent dans des bactéries et de les utiliser comme réactifs pour produire des composés entièrement nouveaux.

Toujours pas convaincu? Si vous allez sur le site web du gouvernement du Canada, là maintenant, voici l’un des articles qu’ils ont mis en ligne. Je vous recommande de l’archiver.

Horizons politiques Canada – Explorer la convergence biodigitale

Je me réveille avec la lumière du soleil et l’air salé de la mer Adriatique. Je n’habite pas près de la Méditerranée, mais mon IA, qui est aussi mon conseiller en santé, m’a prescrit une qualité d’air, une odeur et une intensité solaire spécifiques pour gérer mes niveaux d’énergie le matin, et a programmé ma chambre à coucher pour imiter ce climat.

Les draps de lit frais cultivés dans mon immeuble à partir de champignons qui se régénèrent sont meilleurs que je ne l’imaginais; je me sens reposé et prêt à affronter la journée. Je dois vérifier quelques points avant de me lever. J’envoie un message à mon cerveau pour qu’il ouvre l’application qui contrôle mon taux d’insuline et s’assure que mon pancréas est soutenu de manière optimale. Je n’imagine pas m’injecter avec des aiguilles comme le faisait ma mère lorsqu’elle était enfant. Aujourd’hui, c’est une greffe de microbes qui s’ajuste automatiquement et fait un rapport sur mes niveaux.

Tout semble aller bien, alors je consulte l’interface numérique de mon cerveau pour lire les données du rêve qui ont été enregistrées et traitées en temps réel la nuit dernière. Mon application thérapeutique analyse les réponses émotionnelles que j’ai exprimées pendant mon sommeil. Elle me suggère de prendre le temps d’aller dans la nature cette semaine pour réfléchir à mon rêve récurrent où je suis piégé dans une boîte et renforcer l’activité neuronale utile de mon subconscient. Mon IA me recommande une « journée en forêt ». Je réponds « d’accord », et mon IA et mon implant neuronal font le reste.

J’ai abordé ce sujet dans le dernier Spartacast, mais je ne pense pas avoir vraiment réussi à faire passer le message. Les biotechnologies et les technologies de l’information sont complètement imbriquées, et ce depuis des décennies. Quelqu’un se souvient-il de Folding@home, où les gens utilisaient leur PlayStation pour apporter de la puissance de traitement à un réseau de superordinateurs distribués?

C’était en 2007, et le logiciel client lui-même existe depuis 2000. Aujourd’hui, tout se fait sur ordinateur. L’idée derrière les vaccins ARNm est essentiellement de numériser les vaccins en les réduisant à des séquences de gènes synthétiques et en utilisant des cellules humaines comme bioréacteurs pour fabriquer la protéine réelle, en sautant tout un tas d’étapes de fabrication.

D’accord, il y a CRISPR. Il y a les DREADD. Il y a les nanotransducteurs. Il est possible de créer des amyloïdes artificiels, comme les semi-conducteurs amyloïdes d’Ehud Gazit. Il y a même plus que cela. Un de mes amis sur Twitter, C.M. (qui se fait actuellement appeler @CRISPR_Cas69), m’a signalé un article sur la mise en œuvre d’une architecture de von Neumann complète au sein de nanoparticules lipidiques seules:

Science Advances – Architecture informatique basée sur les nanoparticules pour les réseaux neuronaux de nanoparticules

L’absence d’une architecture informatique évolutive basée sur les nanoparticules limite considérablement le potentiel et l’utilisation des nanoparticules pour la manipulation et le traitement de l’information à l’aide de schémas informatiques moléculaires. Inspirés par l’architecture de von Neumann (AVN) [NdT. voir sur Wiki], dans laquelle de multiples programmes peuvent être exploités sans restructurer l’ordinateur, nous avons réalisé l’AVN à base de nanoparticules (AVNN) sur une puce lipidique pour des exécutions multiples d’opérations logiques moléculaires arbitraires dans une seule puce sans refabrication. Dans ce système, les nanoparticules sur une puce lipidique remplissent la fonction de matériel comprenant la mémoire, des processeurs et des unités de sortie, et les brins d’ADN sont utilisés comme logiciel pour fournir des instructions moléculaires permettant de programmer facilement des circuits logiques. L’AVNN permet à un groupe de nanoparticules de former un réseau neuronal feed-forward, un perceptron, qui met en œuvre des opérations logiques booléennes fonctionnellement complètes, et fournit une architecture informatique et un circuit imprimé programmables, réinitialisables et évolutifs pour former des réseaux neuronaux de nanoparticules et prendre des décisions logiques.

Que se passerait-il si nous intégrions toutes ces idées disparates dans une plateforme unique? Que pourrions-nous créer? Pourrions-nous injecter à quelqu’un une substance qui génère des tissus intelligents manipulés à distance dans le corps d’une personne? Pensez-y. Imaginons que nous utilisions de l’ARNm pour produire des facteurs de Yamanaka dans les cellules d’une personne afin de les transformer en cellules souches in vivo, puis que nous épissions de nouveaux gènes dans ces cellules afin de générer une lignée cellulaire synthétique entièrement nouvelle, dotée de fonctionnalités inédites. Ensuite, imaginons que ces collections de cellules soient amenées à effectuer des tâches spécifiques en manipulant leur potentiel membranaire à l’aide de nanotransducteurs ou en utilisant la chimiogénétique. Et si ces cellules migraient dans tout le corps, se divisaient et formaient des colonies, comme un organisme symbiotique, tout en échappant au système immunitaire en émettant des signaux identiques à ceux des cellules humaines? Et si ces cellules pouvaient être amenées à sécréter des neurotransmetteurs ou des hormones dans l’espace extracellulaire pour manipuler les fonctions des cellules normales du sujet? Et si elles pouvaient être utilisées pour construire des échafaudages tissulaires autour des organes existants du sujet et manipuler ou contrôler leur fonction, grâce au remodelage de la matrice extracellulaire?

Il ne s’agit là que de quelques exemples hypothétiques. Il existe de nombreuses autres possibilités de mise en œuvre, y compris l’utilisation de l’ingénierie tissulaire pour fabriquer des organes « cybernétiques » entièrement nouveaux, imprimés en 3D [NdT. ce qui est triomphalement annoncé par le FEM]. À l’avenir, les soldats pourraient se passer de porter un masque à gaz. Pourquoi se donner cette peine, si on leur a implanté un organe qui sécrète instantanément de l’atropine dès qu’ils sentent une bouffée de VX, ou si leurs récepteurs d’acétylcholine ont été complètement modifiés pour résister à la fixation des organophosphorés? Et si les officiers de renseignement avaient tous un QI de 200 et une mémoire parfaite parce que leur dentelle neuronale [NdT. voir ici] relie leurs cerveaux à des cerveaux imprimés baignant dans des cuves, formant un véritable esprit de ruche?

C’est ce genre de questions, et bien d’autres encore, que se posent les principaux groupes de réflexion militaire aux États-Unis, en Russie et en Chine. Personne ne veut perdre l’effet de surprise stratégique en étant le seul pays à ne pas avoir fabriqué à temps des surhommes pour la Troisième Guerre mondiale. La DARPA sait que les pratiques de la Chine sont extrêmement douteuses en matière d’éthique et qu’il est probable qu’elle se livre à des expérimentations humaines en coulisse. Cela incite nos propres dirigeants à faire de même (et c’est effectivement ce qu’ils font).

Ce ne sont pas là les seules possibilités qu’offre la biologie synthétique. Assassiner sans possibilité d’attribution, débiliter des personnes spécifiques en provoquant des problèmes de santé chroniques, détruire l’agriculture ennemie avec de nouveaux pathogènes végétaux, fabriquer des virus et des bactéries de toutes pièces pour produire des armes biologiques hyperlétales, obtenir l’obéissance et la docilité des gens en modifiant l’équilibre des androgènes et des neurotransmetteurs dans leur corps afin d’atténuer leur agressivité et leur désir de récompense, et la liste est encore longue.

Lorsque Klaus Schwab affirme que ceux qui maîtrisent ces technologies maîtriseront le monde, en fait, il sous-estime la situation. Avec ces technologies, il est possible de reconfigurer toute une espèce – y compris les humains – pour en faire quelque chose de complètement différent.

Je ne saurais trop insister sur ce point. La biologie synthétique et les neurotechnologies doivent faire l’objet d’un débat public dès maintenant, et des politiques doivent être adoptées pour définir strictement des limites internationales et contraignantes à leur utilisation. Dans le cas contraire, les êtres humains de demain seront inévitablement réduits à des produits artificiels.

Les personnes qui se cachent derrière tout cela sont des anti-personnalistes. Ils ne voient aucune valeur dans la personne en tant que telle, la personne elle-même. Seul le bien collectif compte pour eux.

Stanford Encyclopedia of Philosophy – Personnalisme

Les personnalistes considèrent la personne (ou « personnalité ») comme la notion fondamentale, celle qui donne un sens à toute la réalité et en constitue la valeur suprême. La personnalité est porteuse d’une dignité inviolable qui mérite un respect inconditionnel. Pour l’essentiel, le personnalisme n’est pas une philosophie théorique de la personne. Bien qu’il défende une compréhension théorique unique de la personne, cette compréhension est en elle-même de nature à soutenir la priorité de la philosophie pratique ou morale, tandis que, dans le même temps, l’expérience morale de la personne est de nature à déterminer de manière décisive la compréhension théorique. Pour les personnalistes, une personne combine subjectivité et objectivité, activité causale et réceptivité, unicité et relation, identité et créativité. Soulignant la nature morale de la personne, ou la personne en tant que sujet et objet d’une activité libre, le personnalisme tend à se concentrer sur l’action pratique et morale et sur les questions éthiques.

Les agents de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) voient les êtres humains comme des êtres avides de ressources, tribaux et agressifs. En somme, une espèce nuisible envahissante. Il suffirait qu’un groupe de bioéthiciens décide: « Mince, la civilisation gagnerait à ce qu’on élimine de l’être humain sa capacité à commettre des crimes, son comportement agressif, son sectarisme et son fanatisme ».

Puis, sans qu’on s’en rende compte, un jour, les gens font la queue pour recevoir leurs « vaccins » et, des années plus tard, ils commencent à avoir des enfants qui tiennent plus de la fourmi charpentière que de l’être humain, totalement incapables de devenir une personne, de vivre l’expérience intrinsèquement bénéfique de devenir un homme ou une femme.

Tout le monde pense encore que le problème se résume à un virus ou à un vaccin. Ce n’est pas le cas. C’est beaucoup, beaucoup plus que ça qui est en jeu. Bien plus que ce que la plupart des gens peuvent imaginer.

-Spartacus

Ce n’était pas une fuite de laboratoire, c’était intentionnel – par Spartacus.

Synchronicité? Spartacus a écrit un article très détaillé qui complètera parfaitement le mien.

Addendum15/12:

« L’OMS a annoncé que le Dr Jeremy Farrar deviendra son nouveau Directeur scientifique. Actuellement Directeur du Wellcome Trust, le Dr Farrar rejoindra l’OMS au deuxième trimestre 2023. »

Vous trouverez une mention du Dr Farrar dans l’article ci-dessous, ainsi qu’un aperçu de ses états de service. Apparemment, on est content de lui. La source est sur le site de l’OMS, datée du jour de la publication du présent article. Encore une synchronicité.

Source.


Ce n’était pas une fuite de laboratoire, c’était intentionnel

On nous l’a infligé délibérément

Spartacus

12 décembre

Une fausse dichotomie

Actuellement, un débat est en cours entre les Zoonistes [NdT. partisans de l’origine animale] et les Fuitistes [NdT. partisans de la fuite de laboratoire] sur la question de savoir si le SARS-CoV-2 est sorti d’un laboratoire ou d’un pangolin. Ce débat consiste principalement à étudier les preuves génétiques et épidémiologiques pour tenter de déterminer si le virus est d’origine naturelle ou non. De temps à autre, les promoteurs de la théorie de la zoonose font référence à l’un ou l’autre article récent qui affirme que les cas survenus au Marché de Huanan sont le point de départ de la contagion. Les adeptes de la théorie de la fuite de laboratoire ripostent alors en présentant quelque fait obscur sur les attributs génétiques du SARS-CoV-2, indiquant une manipulation en laboratoire. Les deux parties continuent ainsi à lancer des fléchettes sur la cible pour voir celle qui s’y plante.

C’est carrément grotesque. Les événements des deux dernières décennies recèlent une montagne de preuves circonstancielles qui indiquent que le scénario le plus probable est une libération intentionnelle .

  • La capacité des laboratoires américains BSL-3 et BSL-4 a été massivement augmentée au cours des années 2000 et une grande partie de la recherche de gain de fonction a été menée dans ces laboratoires. La DTRA [Defense Threat Reduction Agency, Agence de réduction des menaces de défense], la DARPA [Defense Advanced Research Projects Agency, Agence pour les projets de recherche avancée de la défense], les NIH [National Institutes of Health, Instituts nationaux de la santé], l’USAID [United States Agency for International Development, Agence des États-Unis pour le développement international] et In-Q-Tel [fonds d’investissement de la CIA] n’ont commencé à sous-traiter ces recherches à des laboratoires étrangers au mépris de toute transparence publique qu’après que les laboratoires locaux aient fait l’objet d’un examen minutieux de la part de groupes de surveillance comme le Sunshine Project d’Ed Hammond et que les demandes de FOIA [Freedom of Information Act, loi d’accès à l’information] aient commencé à affluer. Ils ne sont pas allés en Chine pour espionner les laboratoires chinois. Ils y sont allés pour garder leurs très douteuses recherches de GDF [gain de fonction]/DURC [Dual-use research of concern, recherche à double usage] loin des yeux du public.
  • Les rhinolophes [chauves-souris] intermédiaires, porteuses du SARS, vivent dans des grottes à 800 miles/1300 kilomètres de Wuhan, dans la province du Yunnan. Le SARS-CoV-2 ou son ancêtre immédiat ne s’est pas téléporté comme par magie à Wuhan, personne n’a chassé les chauves-souris pour leur viande au cœur de l’hiver, lorsqu’elles hibernent, et aucun camion frigorifique ou wagon ferroviaire transportant des chauves-souris n’a parcouru cette distance pour les vendre en faisant une énorme perte.
  • L’analyse du WIV [Wuhan Institute of Virology – Institut de Virologie de Wuhan] par des groupes comme E-PAI ODIN et ProPublica indique une activité suspecte au laboratoire vers la fin de 2019. Ah tiens, l’article de ProPublica a été financé par FTX.
  • La collaboration de Ralph Baric et Shi Zhengli constitue essentiellement un transfert de technologie des États-Unis vers la Chine, ce qui est fondamentalement le contraire du travail du renseignement. Pourquoi l’argent de nos impôts et nos méthodes de recherche exclusives de gain de fonction sont-ils partagés avec des puissances rivales?
  • La DARPA et la DTRA disposent d’inhibiteurs (comme le DRACO) [NdT. ma traduction ici] comme s’il en pleuvait. Ils avaient anticipé quelque chose de ce genre.
  • Moderna a développé ses vaccins à base d’acide nucléique dans le cadre d’un partenariat de plusieurs années avec la DARPA appelé ADEPT: PROTECT. Ces vaccins utilisent un nouveau mécanisme (d’utilisation de cellules humaines comme bioréacteurs) qui n’a jamais été testé sur des humains dans le cadre d’essais cliniques complets pour l’évaluation des risques sanitaires à long terme.
  • Les fabricants de vaccins ont été dégagés de toute responsabilité par leurs contrats avec nos gouvernements.
  • Le directeur de Moderna, Stéphane Bancel, était auparavant le PDG de BioMérieux. Alain Mérieux a participé à la construction du laboratoire P4 au WIV.
  • Le directeur de Metabiota, Nathan Wolfe, lié à la DARPA, ne faisait pas seulement partie du comité de rédaction d’EcoHealth Alliance, il était aussi un ami de Ghislaine Maxwell et de Jeffrey Epstein, et sa société a reçu des fonds de la société d’investissement de Hunter Biden, Rosemont Seneca. Il est absolument consternant qu’un larbin d’Epstein/Maxwell soit responsable de la sous-traitance de subventions du DOD [Department of Defence, Ministère de la Défense], des NIH et de l’USAID à des laboratoires biologiques étrangers.
  • Peter Daszak – dont l’EcoHealth Alliance a acheminé des fonds du DOD, des NIH et de l’USAID au WIV – a non seulement travaillé pour la CIA et le DHS, mais il était également un enquêteur de l’OMS sur le terrain à Wuhan, et l’un des principaux responsables de la lettre du Lancet dénonçant la fuite du laboratoire. Il a été cité des années à l’avance, faisant la promotion des contre-mesures médicales.
  • En 2017, Anthony Fauci a déclaré qu’il y aurait une épidémie surprise.
  • Les emails de Fauci divulgués par la FOIA indiquent une dissimulation.
  • Chaque aspect du SARS-CoV-2 est couvert par d’innombrables brevets.
  • Il existe de nombreux exercices qui semblent correspondre presque exactement aux événements qui les ont suivis, comme l’Event 201, Lock Step, SPARS 2025-2028, Twin Pillars, l’exercice Monkeypox du NTI, etc. [NdT. il y en a un nouveau que je vous présente dans un article imminent] Nous sommes apparemment censés croire que ces personnes sont clairvoyantes.
  • Il a été créé un partenariat appelé COVID-19 Healthcare Coalition, dirigé par MITRE [NdT. ici], qui comprenait In-Q-Tel, la monumentalement louche Palantir [NdT. ici] et de nombreuses organisations d’analyse de données d’IA. Ils ont recueilli de nombreuses informations sur les mouvements et les activités des gens.
  • Il règne une étrange synchronisation entre les différents gouvernements du monde quant aux mesures qu’ils ont prises pour imposer le masquage, le confinement, la censure des médias sociaux, la répression des manifestations, le deplatforming/la mise sur liste noire financière et le suivi des mouvements et du comportement des personnes. De nombreuses entités publiques et privées ont fait des vaccins COVID-19 une exigence pour conserver un emploi. Les gouvernements et les médias ont exercé une coercition et une propagande incessantes. En général, ces mesures semblent viser à établir une tyrannie par le biais de la biosécurité/biosurveillance, de l’expansion du pouvoir et de l’influence du « capitalisme participatif » et des partenariats public-privé, de la destruction des petites entreprises et du transfert de leurs parts de marché à des sociétés oligopolistiques, de l’achat de divers actifs (terres agricoles, etc.) à des prix de liquidation pour se lancer ensuite dans le rentiérisme, de l’effondrement des monnaies pour les remplacer par des MNBC [NdT. voir ici] programmables, de l’expansion de l’État de surveillance et des villes intelligentes, et de l’élimination de la population « excédentaire ». Tout cela est aidé et encouragé par des responsables gouvernementaux complices qui s’engagent dans des actes de malfaisance généralisés et très inquiétants.
  • La FDA et les CDC font la promotion des vaccins COVID-19 malgré les données alarmantes montrant des taux élevés de lésions vaccinales. Les régulateurs et les fonctionnaires semblent pratiquement en transe, insistant sans cesse sur l’innocuité des vaccins malgré de nombreuses preuves du contraire.
  • Le gouvernement était au courant de la fraude de Pfizer sur les données des essais, mais l’a ignorée.
  • L’industrie pharmaceutique et ses partenaires au sein du gouvernement ont supprimé les thérapies non vaccinales du COVID-19, souvent par le biais d’essais cliniques conçus pour ne trouver aucun avantage. Au moins un de ces essais a été financé par FTX.
  • Klaus Schwab et le Forum Economique Mondial (FEM) mentionnent à plusieurs reprises que les interfaces cerveau-ordinateur sont un élément clé de leur vision de l’avenir et, en effet, Klaus Schwab mentionne nommément l’initiative BRAIN de la DARPA dans son livre Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. Les personnes affiliées au FEM mentionnent à plusieurs reprises l’Internet des Corps et les outils de biosurveillance implantés. Par ailleurs, le MITRE, la DARPA, la DTRA, les NIH, l’AFOSR, l’ONR et d’autres sont impliqués dans la recherche sur les interfaces cerveau-ordinateur et la neuro-guerre, et certaines des personnes impliquées dans Moderna et l’opération Warp Speed, comme Robert Langer et Moncef Slaoui, sont également liées à des personnes comme Charles Lieber (qui a effectué des recherches sur les interfaces cerveau-ordinateur pour la DARPA) et à des organisations comme Galvani Bioelectronics, qui étudient les thérapies basées sur la neuromodulation. Parallèlement, le Wellcome Trust et le Wellcome Leap de Jeremy Farrar sont impliqués jusqu’au cou dans les origines du virus et la recherche sur l’augmentation de l’être humain.
  • Le livre COVID-19: The Great Reset de Klaus Schwab et Thierry Malleret était prêt à être publié en juillet 2020, quelques mois seulement après que la pandémie ait commencé à toucher les nations occidentales. On nous a dit que la « Grande Réinitialisation » et « Reconstruire en mieux » étaient des théories du complot, mais les dirigeants mondiaux les ont répétées l’un après l’autre.

[NdT. pour ceux qui ne l’ont pas encore lue, la traduction de l’interview de Sasha Latypova]

[NdT. deux articles connexes de Katherine Watt traduits ici et ici]

Au vu de tout cela, nous sommes apparemment censés croire que cette pandémie était soit le produit d’un débordement zoonotique, soit un accident de laboratoire, et qu’un troisième scénario – la libération intentionnelle d’un agent pathogène mortel pour justifier le meurtre de personnes avec des contre-mesures médicales empoisonnées, la restructuration de l’économie et la suppression des libertés civiles – est impensable.

C’est pourtant le seul scénario qui colle à toutes les preuves circonstancielles. Il existe une trace écrite remontant à plusieurs décennies qui démontre l’intention. Il n’est pas nécessaire de disposer de preuves génétiques relatives au virus pour démontrer que tout ceci était intentionnel. Mais lorsqu’on inclut des preuves génétiques, on découvre une souche bizarre du SARS avec un site de clivage de la furine et des motifs semblables à ceux de la gp120 [NdT. une des protéines du VIH], et une correspondance génétique avec un brevet de Moderna.

L’idée qu’un virus se soit échappé d’un laboratoire, puis que des macrostructures politiques massives se soient mises en place dans le monde entier pour supprimer les libertés fondamentales des gens, du jour au lendemain, est absurde. Chaque composante de cette opération a nécessité des années de planification délibérée et de préméditation.

Les gens doivent être prêts à penser l’impensable et à dire l’indicible. Une fois l’origine de laboratoire prouvée, il n’y a aucune raison pour que l’enquête s’arrête là. L’étape suivante consiste à prouver ce que nous savons déjà être vrai, à savoir une libération intentionnelle.

Spartacus