
La fusée Space X de notre ami Elon Musk a explosé peu après son décollage jeudi dernier.
Comme ça:
Même si ça fait cher le feu d’artifice, c’est non seulement pas grave, c’est une bonne nouvelle. Cady Coleman, la femme astronaute qui a passé 180 jours dans un studio l’espace, vous explique pourquoi (à partir de 3:15):
Cady Coleman: Je suis sûre que tout le monde se sent déçu d’une manière ou d’une autre, mais il s’agit avant tout d’un test. Le projet Starship avance par étapes très audacieuses pour une bonne raison: il s’agit du vaisseau qui nous emmènera sur la Lune [NdT. bonne chance avec ça]. Leur principal objectif était de s’assurer de pouvoir dégager la rampe de lancement afin qu’elle puisse être réutilisée rapidement parce qu’ils ont…
Présentateur: Malgré l’explosion que nous venons de voir, vous dites que c’est pour eux une victoire parce qu’ils ont dégagé la rampe de lancement et que tout avance par étapes successives.
Cady Coleman: Absolument. Tout s’est bien passé, depuis le ravitaillement en carburant jusqu’à la préparation au départ, en passant par les systèmes de capteurs, les moteurs et la sortie de la rampe de lancement. Mais ce qui est vraiment important dans le fait de quitter la rampe de lancement, ça peut paraître idiot, c’est que si on endommage la rampe de lancement, on ne peut pas rapidement tenter un nouveau lancement. Leur modus operandi est d’échouer, enfin pas d’échouer, mais d’échouer souvent, d’avancer à grands pas pour être capable de faire ces pas et pour voir si l’on peut faire un bond en avant, plutôt que d’avancer par petit pas.
J’invente pas, j’ai tout scrupuleusement traduit.
Vous aurez peut-être ici reconnu le modus operandi des Shadoks (< lien vers la chaîne YouTube):

… qui l’ont appliqué eux aussi à leur projet de fusée interplanétaire:

« Dans ces conditions, la logique Shadok ne reposait pas sur des bases solides. Ce qui nuisait considérablement au développement normal de leur intelligence, spécialement en matière de fusée interplanétaire… »
Mais vous vous souvenez que les Shadoks ne faisaient pas que rater exprès des lancements de fusée.

Eh bien, quelqu’un y a pensé:
Le monde commence vraiment à ressembler à la planète Shadok.
La crise climatique.

La politique.

La maladie.
… et maintenant, les fusées.
En toute logique Shadok, c’est plus difficile de retourner sur la Lune que d’y aller. On pourrait se demander comment on a réussi autant de missions Apollo il y a cinquante ans – alors qu’il y a plus de puissance de calcul dans un seul smartphone que dans tout le système informatique mondial de l’époque. Mais on nous a déjà expliqué que, en toute logique Shadok, la NASA ne dispose plus de la technologie nécessaire, et a de plus malencontreusement égaré les bandes vidéos originales.
Mais on va quand même y arriver.

Pauvres, pauvres, pauvres bêtes!
