Le point sur l’Ukraine.

Je ne fais pas confiance aux médias de masse, qui racontent tous à peu près n’importe quoi, ni aux alt-médias, qui font généralement pareil mais dans l’autre sens.

Je fais encore moins confiance – ce qui n’est pas peu dire – aux « fuites » du Renseignement, qui les organise généralement lui-même dans un but précis. J’y reviendrai.

Par contre, je fais confiance à ce type, d’abord parce que ce qu’il écrit colle parfaitement avec la situation présente et avec tout ce qu’on a observé depuis le début, parce que j’ai des témoignages de civils qui corroborent son récit, et parce que mon intuition me trompe rarement. Tout ce ce que j’avais écrit depuis avant le conflit finit par se réaliser et les implications pour l’Europe – et l’OTAN – iront de minimes à colossales, selon l’issue. Je tenterai de faire le point sur ça et le reste.

Vaccins, pandémies à venir, inflation, approvisionnement, monnaie digitale, IA, énergie, France, opposition contrôlée, communisme, climat… C’est du boulot pour s’y retrouver et encore plus pour résumer le tout.

Source.


Bien qu’il existe un faux narratif concernant l’Ukraine véhiculé par les gouvernements et les médias occidentaux – si l’Ukraine est victorieuse depuis un an, pourquoi a-t-elle perdu 24% de son territoire, ce qui représente 90% de son PIB? – il ne s’agit absolument pas d’une fausse guerre. Dire cela, c’est dénigrer l’intelligence de la stratégie d’attrition russe et l’extrême courage des Ukrainiens qui meurent pour une cause perdue.

Les pertes du côté ukrainien sont 8 à 10 fois supérieures aux pertes russes, et équivalentes aux pertes inconcevables de la première guerre mondiale. 75% de ces pertes – 900 par jour – sont imputables aux 60 000 obus tirés chaque jour par l’artillerie russe (10 fois les tirs de contre-batterie ukrainiens).

Ce qui se passe, c’est que lorsqu’une brigade ukrainienne d’environ 4 000 hommes commence à avancer, l’ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance) russe, la meilleure au monde, la repère instantanément et ces 4 000 hommes sont anéantis par l’artillerie russe à longue portée dans un « piège à feu » avant qu’ils aient la moindre chance d’engager le combat avec les Russes. Aucun soldat russe n’est perdu.

Ce taux de pertes est insoutenable pour les Ukrainiens car, bien qu’ils aient précédemment compté 37 millions d’habitants, ils ne sont plus que 24 millions aujourd’hui. 10 millions ont migré vers l’Europe et 2 millions vers la Russie. Le nombre total de morts ukrainiens est d’environ 250 000 et 600 000 sont gravement blessés et hors de combat. 25 000 Russes sont morts et il y a environ 2,5 fois plus de blessés.

Des bandes de journalistes ukrainiens entrent dans les cafés et forcent, sous la menace des armes, les jeunes de 16 ans et les hommes de plus de 40 ans à se rendre au front où leur espérance de vie est de 4 heures en moyenne.

Les Russes sont aujourd’hui pleinement mobilisés, avec 1,5 million d’hommes et une capacité de production de munitions et d’équipements 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, prévue pour 30 mois. Il y a actuellement 540 000 Russes prêts au combat et 200 000 autres troupes de soutien en Ukraine ou dans les environs. La Russie possède aujourd’hui plus de drones, de missiles, d’obus d’artillerie, de chars et de véhicules modernes qu’elle ne peut en utiliser, et son importante base d’industrie lourde en produit encore davantage. En outre, la Chine possède un million d’obus d’artillerie de 155 mm en stock dans des entrepôts que la Russie pourrait utiliser. La Chine dispose également d’une capacité de production militaire deux fois supérieure à celle dont nous disposions au plus fort de la Seconde Guerre mondiale. Soit dit en passant, notre industrie réside en Chine. Quant à l’Europe, elle n’a pratiquement aucune capacité de production militaire. Elle n’a pas non plus de véritable armée.

Les Ukrainiens et l’OTAN manqueront de tout dans quelques mois (à la guerre, quand on manque de munitions, on meurt), à peu près au moment où la boue séchera et où les Russes pourront enfin déplacer leurs hommes et leurs blindés lourds au nord-est du Donbas, qui est maintenant sécurisé, et au sud, depuis la Biélorussie vers la frontière polonaise, pour couper la route d’approvisionnement de l’OTAN. Bakhmut a été encerclée par les Russes et c’est la dernière des nombreuses lignes de défense que les Ukrainiens avaient construites au cours des huit dernières années. Elles ont toutes été enfoncées. La voie est désormais libre jusqu’à la frontière occidentale, à travers des terres aussi plates que celles du Nebraska. Il se peut que les Russes abandonnent leur stratégie d’attrition, qui a fait ses preuves, au profit d’une stratégie de manœuvre. Si la Pologne et la Roumanie décident de se joindre au combat, elles seront anéanties.

Il s’agit d’une véritable guerre, qui sera terminée au mois d’août.

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