Risque de maladie à prions lié à l’ARNm dans l’alimentation – par The Underdog.

Ça fait quelques semaines que plusieurs personnes, notamment Thomas Renz et Todd Calender, tirent la sonnette d’alarme par rapport à l’injection du bétail américain avec des produits à ARNm. J’attendais que quelqu’un de plus sérieux publie quelque chose là-dessus, c’est fait. The Underdog effectue en coulisses un énorme boulot, notamment l’interpellation de diverses figures politiques et scientifiques. J’avais projeté de l’aider mais je suis moi-même débordé, raison de mon absence de ce blog depuis trois semaines.

Le problème de ces injections d’ARMm au bétail concerne surtout les États-Unis pour l’instant, mais au cas où ça devrait se propager en Europe, mieux vaut être prévenus trop tôt que trop tard. Comme par hasard, ce risque émerge à l’heure où on projette de réduire drastiquement la consommation de viande animale…

Notes de traduction: 1) Pour illustrer le problème de traduction d’ARNm déficient, l’auteur a inclus des exemples de « Chinglish », c’est-à-dire d’anglais foireux tel qu’on le trouve dans les pays asiatiques, que je n’ai pas re-traduit en français. 2) Le sous-titre ‘Beef’s what’s for dinner, the power of cheese, and milk does a body good’ provient de slogans publicitaires américains destinés à encourager la consommation de viande et de produits laitiers. Une autre époque…

Source.


Risque de maladie à prions lié à l’ARNm dans l’alimentation

« Du bœuf au menu, le fromage donne des forces et le lait fait du bien à l’organisme »

The Underdog

6 mai

Il est apparu que Pfizer avait trafiqué les échantillons de Western Blot fournis à l’EMA (Agence Européenne des Médicaments) comme « preuve » de la stabilité de leur ARNm. Les fuites de l’EMA montrent au contraire que l’ARNm est instable. [NdT. Sasha explique tout ça ici]

L’ARNm transporte le code vers les sites de synthèse des protéines (connus sous le nom de ribosomes dans le cytoplasme) afin d’induire la fabrication des protéines. Par conséquent, des erreurs dans l’ARNm entraîneront probablement des erreurs dans la synthèse des protéines.

Pour faire une analogie grossière, considérez l’instabilité de l’ARNm comme ces consignes chinoises mal traduites qui accompagnent un produit et qui n’ont que peu ou pas de sens.

L’organisme s’efforcera d’exécuter ces instructions avec diligence, qu’elles soient logiques ou non. Ce ne sont pas des correcteurs, l’organisme ne s’attend pas à recevoir des instructions erronées de Pfizer, alors pourquoi « corrigerait-il » l’ARNm qui lui parvient ?

Il ne le fait donc pas, et les mauvaises instructions se traduisent par de mauvaises exécutions.

Pourquoi un risque de faible probabilité est très élevé

Si l’on considère le nombre de milliards d’ARNm administrés à chaque injection et le nombre d’ARNm reçus collectivement, la roulette de l’instabilité est lancée sur chacun d’entre eux.

Ainsi, même s’il y a, disons, une chance sur mille milliards que quelqu’un reçoive un ARNm avec des instructions erronées qui codent pour une protéine mal repliée, s’il y a 50 milliards de morceaux d’ARNm par dose, il suffit de 20 injections de doses pour que la chance sur mille milliards soit atteinte. C’est donc beaucoup plus probable qu’on ne le pense.

Pourquoi une synthèse protéique erronée pose problème

Si l’ARNm instable code pour la production d’une protéine mal repliée, ce qui est hautement probable dans les scénarios dits de « faible » probabilité, lorsqu’il s’insère dans le ribosome cytoplasmique, il lui demande de se mettre à fabriquer ces protéines mal repliées.

Une protéine mal repliée porte d’autres noms, dont vous avez peut-être déjà entendu parler:

  • Prions (maladies à prions, telles que la démence à corps de Lewy et la maladie de Creutzfeldt-Jakob)
  • Prionoïdes (structures semblables aux prions)

Les prions forment une catégorie spéciale d’agents pathogènes. Ils sont un peu la version « infectieuse » des protéines mal repliées; ils se déplacent pour « recruter » et mal replier d’autres protéines. Considérez-les comme les zombies dans un film, qui transforment d’autres humains en zombies.

Ces prions « construisent » ensuite des structures en forme de plaques sur certains éléments, se collant les uns aux autres et à d’autres parties du corps, comme du chewing-gum usagé sur des sièges d’autobus. Comme ils ne quittent jamais le site auquel ils s’accrochent, le foie ne peut jamais les éliminer.

C’est un peu comme le cholestérol qui s’accumule sur les parois des vaisseaux sanguins et les durcit. Sauf que ces prions s’accumulent dans des endroits comme le cerveau et interfèrent avec les voies de signalisation des neurones.

[NdT. même recommandation que d’habitude, utilisez la traduction automatique de YouTube]

En d’autres termes, ils brûlent, court-circuitent, bloquent et interfèrent avec les circuits électriques de l’organisme. Par exemple, dans le cas de la démence à corps de Lewy, cela peut entraîner des oublis, des problèmes de neurones moteurs (difficultés à mouvoir certaines parties du corps) et des déficits cognitifs (incapacité à raisonner, à faire des choix, etc.).

Les autres maladies qu’elle peut provoquer comprennent la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. La maladie est généralement mortelle et n’a pas de remède connu (au moment de la rédaction de cet article). En 2016, « l’hypothèse principale, à l’heure actuelle, est que ces prions atypiques apparaissent spontanément chez le bétail« , et en 2019, 85% des cas de maladies à prions ont été jugés « spontanés ».

Autrement dit, on ne sait pas ce qui cause la maladie à prion dans la majorité des cas. Leur meilleure hypothèse est que la maladie « surgit de nulle part ». On considère qu’il s’agit d’une rareté de type « 1 sur un million », donc si elle se produit plus fréquemment que cela, il y a un problème.

Une variante similaire de la protéine est connue sous le nom d' »amyloïde » et conduit à l' »amyloïdose », où la protéine amyloïde forme une structure similaire à une plaque. Une matière amyloïdogène est un élément qui favorise la formation d’amyloïdes.

Des protéines amyloïdogènes ont été trouvées dans les protéomes du SARS-CoV et du SARS-CoV-2, et il apparaît que la protéine de pointe du SARS-CoV-2 – pour laquelle l’ARNm code – est également amyloïdogène.

Un autre auteur sur Substack a expliqué comment la réponse immunitaire au SARS-CoV-2 pouvait également contribuer à l’amyloïdose [NdT. Walter Chestnut, qui a écrit sur ce sujet une tonne d’article que je m’étais juré de traduire sans avoir jamais trouvé le temps]. Dans une boucle autoréférentielle, les protéines alimentaires – telles que l’œuf – sont utilisées dans les injections d’ARNm.

Pourquoi les injections d’ARNm chez les bovins posent problème

En mémoire des victimes de l’ESB humaine (vMCJ)
Pensées éternelles
Fondation ESB Humaine

Vous n’êtes peut-être pas au courant de « l’épidémie » d’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) qui s’est déclarée au Royaume-Uni et en Europe. L’ESB est une maladie à prions; vMCJ signifie « variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob », une maladie à prions bien connue.

Directives
Tremblante: comment repérer et signaler la maladie
Comment repérer la tremblante, que faire en cas de suspicion et quelles sont les mesures à prendre pour empêcher sa propagation.

Les bovins – ou les vaches – ont été nourris avec des protéines de viande provenant d’autres animaux, tels que l’agneau, qui étaient soupçonnés être porteurs de la tremblante, la variante ovine des encéphalopathies spongiformes transmissibles.

Le Japon annulera l’interdiction d’importation de boeuf anglais imposée après la crise de l’ESB

Obéissant au simple bon sens, le Royaume-Uni et d’autres pays ont interdit de nourrir d’autres animaux avec les restes d’animaux morts, ce qui a considérablement réduit l’épidémie. L’ESB était si grave que des pays comme le Japon ont interdit l’importation de produits bovins britanniques jusqu’en 2019.

Il est toutefois choquant de constater qu’en 2021, l’UE a levé l’interdiction de nourrir les animaux avec des restes d’autres animaux, malgré la persistance des risques, au nom de la concurrence économique.

L’UE lève l’interdiction de nourrir le bétail domestique avec des restes d’animaux
L’autorisation d’utiliser des protéines animales transformées dans l’alimentation des porcs et des volailles, interdite depuis la crise de l’ESB, permettra de faire face à la concurrence extracommunautaire, selon la Commission

Cela signifie que la méthodologie utilisée pour briser la chaîne de causalité n’est plus applicable et qu’une fois de plus, le bétail infecté par des prions peut réinfecter d’autres animaux d’élevage dans d’autres secteurs d’activité. Cela signifie également que toute viande exportée par l’UE vers d’autres pays risque d’être contaminée, tout comme les pays importateurs.

Ne peut-on pas simplement traiter la viande par la chaleur?

Le Daily Beagle a étudié les méthodes de traitement possibles de la maladie à prions, mais contrairement aux infections bactériennes ou virales, la chaleur n’a aucun effet sur les prions présents dans les aliments.

Pour en savoir plus, le Daily Beagle s’est entretenu avec David Dunford de la Food Standards Agency britannique, chargée de lutter contre les contaminants dans l’approvisionnement alimentaire, au sujet de l’impact du traitement thermique sur la maladie à prions et sur les références appropriées.

David a indiqué que…

[…] en chauffant à 115°C, les prions de l’ESB ont conservé un taux élevé d’infectivité, tandis que les taux d’infectivité d’autres souches de prions ont été inactivés (Langeveld et al. 2021) […]

En d’autres termes, même à des températures extrêmes supérieures au point d’ébullition, l’ESB restait dangereuse. Les lecteurs pourraient se demander ce qui se passerait si l’on faisait cuire l’animal plus longtemps, comme dans un rôti au four.

Une autre étude a montré que le fait de chauffer des souches de prions de l’ESB à 98°C pendant 2 heures ne réduisait que très faiblement, voire pas du tout, l’infectiosité (Marin-Moreno et al. 2019).

Les longues durées de températures élevées n’ont donc aucun impact sur les prions. Qu’en est-il de l’eau bouillante?

[…] Les agents de l’ESB ne sont pas détruits par l’eau bouillante et ne sont pas inactivés par un chauffage à 121°C pendant 15 minutes (Collee, JG. & Bradley, R. 1997).

Ainsi, tous les moyens conventionnels de traitement thermique dont disposent la plupart des particuliers ne détruiront pas les prions présents dans la viande ou d’autres denrées alimentaires de ce type.

Comment résoudre le problème? David remarque que le seul moyen de prévenir les maladies à prions est de retirer purement et simplement les parties contaminées et de les détruire:

C’est pourquoi il existe des contrôles à l’abattoir, tels que l’élimination des parties du bétail les plus susceptibles d’être porteuses de l’ESB, afin de minimiser le risque que les consommateurs reçoivent de la viande contaminée.

Comme nous l’avons constaté, le problème est bien plus grave. Contrairement aux injections de Pfizer, que l’on peut simplement refuser, la contamination par l’ARNm entraînant un mauvais pliage des protéines chez les bovins (et même chez d’autres animaux élevés pour la consommation) n’est pas une chose que l’on peut éviter en refusant simplement une injection.

Si une vache (qui n’est pas vaccinée par l’ARNm) mange les restes d’une autre vache (qui l’est et contracte une maladie à prions), la vache consommatrice sera infectée, ainsi que toute autre personne qui mangera cette vache, en plus de la vache d’origine.

Il en va de même pour les autres animaux. Les prions sont inter-espèces; ils peuvent infecter les moutons, les vaches, les oiseaux et même les humains. Ils n’ont pas besoin de cellules pour infecter, car ils ne font que « recruter » d’autres protéines compatibles, ce qui leur permet de franchir plus facilement la barrière des espèces.

Les prions débarquent également dans le lait et le fromage

Une étude a détecté de l’ARNm dans le lait maternel humain provenant des injections d’ARNm. En 2005, on soupçonnait que les prions pouvaient être transmis par le lait, ce qui a été confirmé en 2007.

Une étude met en évidence le risque d’ESB dans le lait
06-fév-2007, par Chris Mercer
Les craintes selon lesquelles les vaches atteintes d’ESB pourraient transmettre la maladie à l’homme par l’intermédiaire des protéines présentes dans leur lait ont été renforcées par une nouvelle étude, qui a encouragé une analyse plus stricte des produits laitiers.

Alors que des « preuves » ont été présentées en 2016 pour tenter de démontrer leur innocuité, un rapport de l’UE publié en 2020 a estimé que ces « preuves » étaient discutables, car elles étaient basées sur des souris et non sur des vaches.

b. La preuve expérimentale de l’innocuité du lait bovin en ce qui concerne le risque d’ESB a été remise en question parce que ces expériences ont été réalisées sur des souris; il a été considéré que ces tests pouvaient avoir sous-estimé tout risque possible en raison de la barrière entre espèces, de la vache à la souris. Il a été noté que le lait avait le potentiel de transmettre des maladies à prions telles que l’ESB parce qu’il contient une part importante de leucocytes.

Le rapport ne mentionne pas l’expérience de 2007 susmentionnée. Des cas d’ESB ont été découverts chez des vaches laitières, comme les cas canadiens de 2007, le cas californien de 2012 et le cas irlandais de 2015.

Une autre étude a révélé que les vaches laitières à haut rendement présentaient un risque plus élevé que les vaches laitières conventionnelles:

[…] une petite catégorie de troupeaux très intensifs, avec des rendements laitiers annuels supérieurs à 10 000 kg, était significativement plus à risque que les autres troupeaux.

Au Japon, en 1996, on a découvert que les vaches atteintes d’ESB avaient consommé le même substitut de lait. En effet, l’aliment pour animaux à base de viande et d’os qui a finalement été interdit est un « substitut de lait ».

Les agences qui vous disent que les injections d’ARNm et d’adénovirus génétiquement modifiés sont « sûres et efficaces » en s’appuyant sur des tests frauduleux sont les mêmes qui vous disent que le lait est exempt d’ESB, bien qu’elles ne sachent pas ce qui cause 85% des cas.

Même en dépit des allégations de « sécurité », il était conseillé en 2007 de jeter le lait de toute façon. Tout produit provenant d’un animal malade doit être jeté conformément à la loi de la FDA sur les aliments, les médicaments et les produits cosmétiques (Food, Drug, and Cosmetic Act).

Les règles britanniques interdisent également la vente pour la consommation humaine, mais autorisent le veau à boire ce lait.

La loi britannique stipule que le lait dérivé de bovins atteints d’ESB ou soupçonnés d’être atteints d’ESB ne doit pas être vendu, fourni ou utilisé pour la consommation humaine ou animale, à l’exception de l’alimentation du veau de la vache.

Sécurité du lait en ce qui concerne les EST: état des lieux

L’affirmation selon laquelle le lait est sûr a été faite alors qu’une étude réalisée en 2011 sur la tremblante du mouton, une autre maladie à prions, a révélé que la tremblante pouvait être transmise par le lait de la brebis.

Les moutons atteints de tremblante et de mammite transmettent des prions infectieux par le lait

Cette étude était particulièrement approfondie (contrairement à l’étude sur les souris), car elle congelait quotidiennement des échantillons de lait et appliquait des mesures de biosécurité strictes aux agneaux importés (de Nouvelle-Zélande, pays exempt de tremblante) afin d’éviter toute contamination croisée. Sur les 8 agneaux nourris avec du lait de brebis infectées par la tremblante, au moins 50% ont développé la tremblante:

Sur les 8 agneaux nourris au lait de brebis infectées par le MV/la tremblante [NdT. MV: virus Maëdi-Visnia], 1 a été sacrifié prématurément et 4 ont développé des signes cliniques de tremblante entre 23 et 28 mois p.i. (Tableau 1).

En d’autres termes, si les prions peuvent être transmis par le lait – comme le suggèrent l’étude sur les vaches laitières à haut rendement et l’étude sur la tremblante – le veau (autorisé à être nourri selon les règles britanniques) sera également infecté, ce qui perpétuera la chaîne.

Une autre étude réalisée en 2008 a suggéré l’existence d’une souche plus virulente, dite « lymphotrope ».

Ces résultats suggèrent que chez l’homme, la souche BASE est une souche d’ESB plus virulente et probablement lymphotrope.

Le terme « lymphotrope » signifie qu’elle a une préférence pour les lymphocytes, cellules présentes dans le lait. Selon une étude:

En dehors des lymphocytes de petite et de grande taille, aucun autre leucocyte n’est habituellement présent dans le lait normal.

Si le lait peut être porteur de prions, cela signifie également que le fromage – fabriqué à partir de lait et contenant donc des protéines laitières – est également à risque, étant donné que ni le traitement thermique ni le temps n’arrêtent la maladie du prion.

Un cas récent d’ESB dans le Somerset, au Royaume-Uni, en 2021, provenait également d’une vache laitière, de même qu’un autre cas non spécifié en 2023 dans les Cornouailles. La maladie n’a pas disparu. En fait, en 2022, le gouvernement britannique a adressé un questionnaire aux agriculteurs en raison de l’incidence notable de l’ESB.

Des cas d’ESB au Royaume-Uni donnent lieu à une enquête chez les fermiers

Le bœuf, le lait ou le fromage seront-ils refusés s’ils proviennent de bovins ayant reçu des injections d’ARNm dans le cadre d’une « thérapie génique », l’ARNm étant instable et provoquant une synthèse de protéines mal repliées?

Les injections d’ARNm débarquent chez les bovins

Il convient de garder à l’esprit que des injections d’ARNm sont probablement prévues pour divers animaux considérés comme une source de nourriture, y compris les moutons, les oiseaux (les poulets, par exemple) [les œufs, qui contiennent des protéines d’œuf, sont-ils menacés?] et même les chèvres pour le fromage de chèvre. Le présent article se concentre sur les bovins, mais l’attention du public devrait se porter sur d’autres animaux.

Le commissaire Sid Miller, du Département de l’Agriculture du Texas, a indiqué qu’il:

[…] travaille à l’élaboration d’une évaluation factuelle et scientifique des risques associés à cette technologie. […]

En ce qui concerne l’impact des injections d’ARNm.

D’ores et déjà, on voit apparaître des articles de presse qui tentent de devancer les craintes en niant vaguement les risques non pris en compte des problèmes d’instabilité de l’ARNm, comme celui publié par le Cowboy State Daily:

Un vaccin pour le bétail basé sur la technologie du vaccin COVID-19 suscite des inquiétudes, mais un biologiste affirme que ces craintes ne sont pas fondées
L’utilisation d’un vaccin pour le bétail utilisant la même technologie que le vaccin COVID-19 n’a pas été approuvée, mais certains législateurs s’apprêtent à mettre en place des règles d’étiquetage pour les aliments provenant d’animaux ayant reçu le vaccin. Un biologiste moléculaire a déclaré que le vaccin ne peut pas se retrouver dans les aliments étiquetés.

À l’heure actuelle, aucun pro-vaccin n’a été en mesure de répondre aux questions du Daily Beagle concernant l’instabilité de l’ARNm, les pourcentages d’intégrité des vaccins et la manière dont cette instabilité est atténuée, si tant est qu’elle le soit. Les Western Blots frauduleux destinés à simuler la stabilité expliquent le fait qu’il n’y ait pas de réponse.

WASHINGTON (5 avril 2023) – Aujourd’hui, la National Cattlemen’s Beef Association (NCBA) a publié une déclaration concernant les fausses informations qui circulent sur les médias sociaux au sujet de l’utilisation de vaccins à ARNm chez les bovins:
« Aucun vaccin à ARNm n’est actuellement autorisé pour une utilisation chez les bovins aux États-Unis. Les agriculteurs et les éleveurs vaccinent le bétail pour traiter et prévenir de nombreuses maladies, mais à l’heure actuelle, aucun de ces vaccins ne fait appel à la technologie de l’ARNm. »

La National Cattlemen’s Beef Association (NCBA) a affirmé que les vaccins à ARNm n’étaient actuellement pas utilisés chez les bovins, bien qu’ils vaccinent les vaches, mais sans ARNm.

Aucune preuve de leur non-utilisation n’est fournie, ce qui changera probablement à l’avenir, étant donné que les sociétés pharmaceutiques prévoient de substituer la « thérapie génique » de l’ARNm au type actuel de vaccins:

Pfizer présente l’ARNm comme une alternative aux vaccins antigrippaux actuels
par Anna Brown, jeudi 20 avril 2023 6:59 am
Pfizer affirme que son programme de vaccination contre la grippe à base d’ARNm, en collaboration avec BioNTech, pourrait remplacer les technologies de vaccination actuelles.

D’autres éleveurs ont condamné explicitement les injections d’ARNm. Par exemple, Glenn Elzinga, d’Alterspring Ranch, a déclaré qu’il refuserait de manger quoi que ce soit de « vacciné » à l’ARNm:

Mais soyons clairs: moi, Glenn Elzinga, auteur de cet article, éleveur et propriétaire du ranch Alderspring, je ne souhaite pas manger de produits animaux vaccinés à l’ARNm. Pour le dire simplement, je n’en mangerai pas.

S’agit-il pour autant d’un « vaccin »?

Dans les documents déposés par Moderna auprès de la SEC, qui sont légalement tenus à l’honnêteté, l’ARNm est décrit en tant que « thérapie génique »:

Actuellement, l’ARNm est considéré comme un produit de thérapie génique par la FDA. Contrairement à certaines thérapies géniques qui modifient irréversiblement l’ADN cellulaire et pourraient être à l’origine d’effets secondaires, les médicaments à base d’ARNm sont conçus pour ne pas modifier l’ADN cellulaire de manière irréversible; toutefois, les effets secondaires observés en thérapie génique pourraient avoir un impact négatif sur la perception des médicaments à base d’ARNm, malgré les différences de mécanisme.

Dépôt de Moderna auprès de la SEC

De même, BioNTech, fabricant pour Pfizer, admet également que l’ARNm est considéré comme une thérapie génique, ce qui laisse supposer qu’il pourrait être reclassé:

Bien que nous prévoyions de soumettre des BLA [Biologics License Applications, Demandes de licences de produits biologiques] pour nos produits candidats à base d’ARNm aux États-Unis et dans l’Union Européenne, les thérapies à base d’ARNm ont été classées comme des médicaments de thérapie génique, d’autres juridictions pourraient considérer nos produits candidats à base d’ARNm comme de nouveaux médicaments, et non comme des produits biologiques ou des médicaments de thérapie génique, et exiger des demandes de mise sur le marché différentes.

Dépôt de BioNTech auprès de la SEC

Bien que Glenn Elzinga laisse entendre qu’il n’existe pas de travaux de ce type pour les injections d’ARNm chez les animaux, Tiba Biotech avait déjà conclu, le 28 septembre 2022, un accord pour l’ARNm de la fièvre aphteuse avec le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, un gouvernement régional d’Australie:

Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud et la société américaine Tiba Biotech ont signé un accord pour un vaccin à ARNm contre la fièvre aphteuse.

28 septembre 2022, Tiba Biotech

Pall Thordarson, de l’Université de la Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que le but était de permettre à l’Australie de devenir une « puissance mondiale dans l’écosystème de l’ARN ». Je suppose qu’ils ne sont pas au courant des problèmes d’instabilité de l’ARNm?

L’accord conclu entre Tiba Biotech et les agences de recherche animale et de biosécurité de la Nouvelle-Galles du Sud, du Queensland et de l’État fédéral fera progresser notre vision commune, à savoir faire de l’Australie une puissance mondiale dans l’écosystème de l’ARN.

Professeur Pall Thordarson, directeur de l’Institut de l’ARN de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud et chef de l’Alliance des biosciences de l’ARN de la Nouvelle-Galles du Sud.

Tiba travaille avec le CEPI, un organisme pro-vaccin, à la prévention de [insérer ici le nom d’une maladie rentable]:

Tiba et la CEPI s’efforcent d’anticiper la prochaine pandémie
Tiba Biotech LLC et la CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) ont annoncé le 12 janvier qu’ils allaient s’associer pour évaluer la technologie de la prochaine génération de vaccins à ARN de la compagnie biotechnologique basée à Cambridge, MA, en tant qu’outil de préparation à la prochaine épidémie ou pandémie mondiale – qu’ils ont appelée « maladie X ».

Comme nous l’Histoire nous l’a appris, les fabricants de vaccins ont été responsables d’un grand nombre d’épidémies.

Source du virus: Site de Pirbright
Virus: O1 BFS1860 (foyer britannique de 1967)
3 souches utilisées sur le site de Pirbright :
IAH1 (v. petites quantités, Institut de Recherche en Santé Animale)
IAH2 (v. petites quantités, Institut de Recherche en Santé Animale)
MAH (lots de 6 000 litres pour la production de vaccins, Merial Animal Health)
L’épidémiologie moléculaire révèle les voies de transmission
(Cottam et al, 2008, PLoS Pathogens 4(4): e1000050 )

Si l’aspect « fièvre aphteuse » du développement de Tiba Biotech semble vaguement familier aux lecteurs du Daily Beagle, c’est parce que nous en avons parlé dans notre article intitulé « Les fabricants de vaccins sont à l’origine des épidémies« , à propos de la fièvre aphteuse de 2007 causée par Merial, le laboratoire de recherche sur les vaccins.

MERIAL, qui fait désormais partie de BOEHRINGER INGELHEIM, élargit son portefeuille de vaccins canins avec l’introduction de RECOMBITEK® Oral Bordetella
Boehringer Ingelheim obtient un contrat pour une banque de vaccins destinée à protéger le bétail américain contre la fièvre aphteuse

Merial a été absorbé par Boehringer Ingelheim et a vendu des vaccins contre la fièvre aphteuse au gouvernement américain en 2020 – une maladie qu’il avait provoquée.

Dans ce cas, les fabricants de vaccins ont donc provoqué l’épidémie de fièvre aphteuse et vendent maintenant des vaccins à ARNm contre la fièvre aphteuse au gouvernement australien. Pour cela, ils devraient être poursuivis au pénal.

Comment peut-on lutter?

Outre les poursuites pénales?

Le Missouri a examiné le projet de loi 1169 de la Chambre des représentants, dont la description est la suivante:

Crée des dispositions relatives à l’obligation d’information pour certains produits.

Le résumé mentionne l’obligation d’étiquetage pour un « produit potentiel de thérapie génique« :

Ce projet de loi précise que tout produit qui agit comme une thérapie génique ou qui est exposé à des procédés qui pourraient avoir pour conséquence que le produit agisse potentiellement comme une thérapie génique ou qui pourrait éventuellement avoir un impact, modifier ou introduire du matériel génétique ou un changement génétique chez l’utilisateur du produit ou certaines autres personnes doit être étiqueté de manière visible avec les mots « Produit de thérapie génique potentiel », et des mesures raisonnables doivent être prises pour s’assurer qu’un acheteur ou un utilisateur potentiel est informé de la présence de cette étiquette. Si l’on sait qu’un produit est un produit de thérapie génique, il doit être étiqueté de manière visible avec la mention « Produit de thérapie génique ».

Elle ne semble pas avoir été adoptée. Il n’existe pas de dispositions similaires dans d’autres États, bien que l’étiquetage des OGM soit obligatoire sur les denrées alimentaires et que de nombreux produits alimentaires américains soient désormais étiquetés comme contenant des produits issus de la bio-ingénierie.

Par exemple, Janey Maxwell a publié des images sur Twitter (nous les avons recadrées et mises en évidence):

Mc Fly a posté cette photo:

Et capejim a posté cette photo [elle a été supprimée depuis]. Nous l’avons recadrée et mise en évidence:

De toute évidence, même avec étiquetage, les aliments issus de la bio-ingénierie sont de plus en plus répandus dans l’alimentation américaine.

Le grand public, dans tous les pays, devra agir pour que les législateurs interdisent la technologie instable de l’ARNm, faute de quoi il ne s’agira bientôt plus seulement de refuser les injections, mais aussi de refuser de s’alimenter.

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