Un très grand merci à John et Adam, à qui je pique (encore une fois) une info de leur meilleur podcast de l’univers, NoAgenda n°1561.
C’est un article qui date de début 2017, publié sur Statnews, une vitrine des technologies médicales destinée aux investisseurs et actionnaires. On y parle de Moderna, de ses projets en cours à l’époque et de ses perpectives d’avenir. Lire ça aujourd’hui donne le vertige et permet, comme vous allez le voir, de comprendre beaucoup de choses qui se sont passées depuis. J’ai (difficilement) résisté à la tentation de souligner les passages qui devraient déclencher votre système d’alarme, mais je fais confiance à votre radar personnel pour les repérer.
Afin de ménager la sensibilité du lecteur, je n’ai pas inclus la photo de Stéphane Bancel.
Note de traduction: « In need of a Hail Mary », littéralement, « qui a besoin d’un Ave Maria », décrit une situation inextricable que seul un miracle peut sauver. Nous connaissons tous aujourd’hui le nom de ce « miracle ».
Moderna, financée à grands frais, se heurte à des problèmes de sécurité dans sa tentative audacieuse de révolutionner la médecine
Par Damian Garde
10 janvier 2017
SAN FRANCISCO – Moderna Therapeutics, la société privée la plus valorisée dans le domaine de la biotechnologie, a rencontré des problèmes de sécurité inquiétants avec sa thérapie la plus ambitieuse, a appris STAT – et mise maintenant sur une nouvelle technologie mystérieuse pour maintenir à flot sa promesse insolente de réinventer la médecine moderne.
Il y a exactement un an, Stéphane Bancel, PDG de Moderna, parlait de l’avenir « incroyable » de son entreprise devant une foule debout lors de la conférence annuelle J.P. Morgan Healthcare Conference. Il promettait que le traitement de Moderna pour une maladie rare et débilitante connue sous le nom de syndrome de Crigler-Najjar, développé en collaboration avec le géant de la biotechnologie Alexion Pharmaceuticals, entrerait en phase d’essai chez l’homme en 2016.
Il devait s’agir de la première thérapie utilisant une nouvelle technologie audacieuse qui, selon Bancel, produirait des dizaines de médicaments au cours de la décennie à venir.
Mais le traitement de Crigler-Najjar a été indéfiniment postposé, a déclaré une porte-parole d’Alexion à STAT. Il ne s’est jamais avéré suffisamment sûr pour être testé chez l’homme, selon plusieurs anciens employés et collaborateurs de Moderna qui ont travaillé en étroit contact sur ce projet. Incapable de faire avancer cette technologie, Moderna a dû se concentrer sur le développement d’une poignée de vaccins, se tournant vers un domaine moins lucratif qui pourrait ne pas suffire à justifier la valorisation de près de 5 milliards de dollars de l’entreprise.
« Il n’y a que des vaccins en ce moment, et les vaccins sont un produit d’appel » [NdT. Un produit d’appel (ou leader) est une stratégie de prix qui consiste à vendre un produit à un prix inférieur à son coût de marché afin de stimuler d’autres ventes de biens ou de services plus rentables], a déclaré un ancien dirigeant de Moderna. « Moderna est aujourd’hui une entreprise de vaccins de plusieurs milliards de dollars, et je ne vois pas comment cela pourrait durer. »
M. Bancel n’a pas mentionné le médicament Crigler-Najjar lorsqu’il s’est exprimé lundi devant une salle tout aussi bondée lors de la conférence J.P. Morgan de cette année.
Sa présentation s’est plutôt concentrée sur quatre vaccins que l’entreprise fait passer par la première phase des essais cliniques: deux ciblent des souches de grippe, un troisième est destiné au virus Zika, et le quatrième reste secret. M. Bancel a parcouru des graphiques de données issues d’études sur les animaux avant de se hâter de vanter le bilan de Moderna et d’évoquer les vaccins anticancéreux de la société, dont les essais cliniques sont prévus dans le courant de l’année.
Lorsque STAT a interrogé Bancel au sujet de Crigler-Najjar après la présentation, il nous a renvoyés à Alexion.
Besoin d’un Ave Maria
Fondée en 2012, Moderna a atteint le statut de licorne – une valorisation d’un milliard de dollars – en seulement deux ans, plus rapidement qu’Uber, Dropbox et Lyft, selon CB Insights. Le principe de l’entreprise: à l’aide de brins d’ARN messager sur mesure, connus sous le nom d’ARNm, elle vise à transformer les cellules du corps en usines à médicaments ad hoc, les obligeant à produire les protéines nécessaires au traitement d’une grande variété de maladies.
Mais l’ARNm est une technologie délicate. Plusieurs grandes entreprises pharmaceutiques ont essayé et abandonné l’idée, peinant à introduire l’ARNm dans les cellules sans déclencher de graves effets secondaires.
M. Bancel a promis à plusieurs reprises que les nouvelles thérapies de Moderna allaient changer le monde, mais l’entreprise a refusé de publier la moindre donnée sur ses véhicules à ARNm, suscitant le scepticisme de certains scientifiques et une réprimande de la part des rédacteurs de la revue Nature.
Le retard indéfini du projet Crigler-Najjar est révélateur de problèmes de sécurité persistants et inquiétants pour tout traitement à base d’ARNm qui doit être administré en doses multiples, couvrant presque tout ce qui n’est pas un vaccin, ont déclaré d’anciens employés et collaborateurs.
Lundi, l’entreprise a dévoilé une nouvelle technologie qui, selon elle, permet de délivrer l’ARNm de manière plus sûre. Elle s’appelle V1GL. Le mois dernier, M. Bancel a parlé à Forbes d’une autre nouvelle technologie, le N1GL.
Mais dans les deux cas, l’entreprise n’a fourni aucun détail. Ce manque de précision a inévitablement soulevé des questions.
Trois anciens employés et collaborateurs proches du processus ont déclaré que Moderna s’efforçait toujours de mettre au point de nouvelles technologies d’administration dans l’espoir de trouver quelque chose de plus sûr que ce qu’elle avait déjà. (Même M. Bancel a reconnu, dans une interview accordée à Forbes, que la méthode d’administration utilisée pour les premiers vaccins de Moderna « n’était pas très bonne »).
N1GL et V1GL sont-ils meilleurs? L’entreprise n’a produit aucune donnée permettant de répondre à cette question. Lorsque STAT a posé des questions sur les nouvelles technologies, Bancel a renvoyé les questions aux dépôts de brevets de l’entreprise.
Les trois anciens employés et collaborateurs ont déclaré qu’ils pensaient que le N1GL et le V1GL étaient des découvertes très récentes, qui n’en étaient qu’aux premiers stades des essais, ou bien que de nouveaux noms avaient été donnés à des technologies que Moderna possédait depuis des années.
« Il faudrait que [la technologie] soit miraculeuse, qu’elle soit sauvée par une sorte d’Ave Maria, pour qu’elle puisse atteindre son objectif dans les délais impartis », a déclaré un ancien employé. « Soit [Bancel] est extrêmement confiant dans le fait que cela va fonctionner, soit il commence à s’inquiéter du fait que l’absence de progrès l’oblige à présenter quelque chose ».
Les anciens employés et collaborateurs qui ont parlé à STAT ont requis l’anonymat parce qu’ils avaient signé des accords de non-divulgation – que Moderna, une entreprise très secrète, exige même de certains candidats à l’emploi.
L’année dernière, une enquête de STAT a révélé que Bancel avait fait fuir les meilleurs talents de Moderna avec une culture de récrimination et un environnement de travail caustique, y compris des licenciements sur le champ pour des expériences qui n’avaient pas abouti.
L’entreprise, basée à Cambridge, dans le Massachusetts, semble avoir redoré son blason auprès de nombreux employés de base, et a été saluée par Science Magazine et le Boston Globe, mais Moderna a perdu plus d’une douzaine de scientifiques et de gestionnaires de haut niveau au cours des quatre dernières années, en dépit de ses vastes ressources financières.
Un bug dans le logiciel
M. Bancel, qui dirige pour la première fois une entreprise de biotechnologie, a rejeté les questions concernant le potentiel de Moderna. Il décrit l’ARNm comme un moyen simple de développer des traitements pour des dizaines de maladies. Comme il l’a déclaré à STAT au cours de l’été, « l’ARNm est comme un logiciel: il suffit de faire tourner la manivelle pour que de nombreux produits entrent en phase de développement ».
Il semble toutefois évident que le logiciel a connu des bugs.
Les patients atteints de la maladie de Crigler-Najjar sont dépourvus d’une enzyme hépatique essentielle à la décomposition de la bilirubine, une substance jaunâtre qui apparaît dans l’organisme lors de la décomposition des globules rouges. Sans cette enzyme, la bilirubine prolifère dans le sang, entraînant la jaunisse, la dégénérescence musculaire et même des lésions cérébrales.
Aux yeux de Moderna, cette maladie, qui touche un million de personnes, semblait être un candidat idéal pour une thérapie par ARNm. La société a créé une chaîne d’ARNm qui coderait pour l’enzyme manquante, pensant qu’elle avait trouvé un excellent point de départ pour prouver que la technologie pouvait être utilisée pour traiter des maladies rares.
Mais les choses se sont progressivement effondrées l’année dernière.
Chaque médicament possède ce que l’on appelle une fenêtre thérapeutique, c’est-à-dire la zone scientifique idéale où un traitement est suffisamment puissant pour avoir un effet sur une maladie, mais pas au point d’exposer les patients à un risque trop élevé. Pour l’ARNm, cette fenêtre s’est révélée impossible à trouver.
Pour protéger les molécules d’ARNm des défenses naturelles de l’organisme, les développeurs de médicaments doivent les envelopper dans une enveloppe protectrice. Pour Moderna, cela signifiait placer sa thérapie Crigler-Najjar dans des nanoparticules composées de lipides. Pour ses chimistes, ces nanoparticules représentaient un défi de taille: une dose trop faible ne permet pas d’obtenir suffisamment d’enzymes pour agir sur la maladie; une dose trop importante rend le médicament trop toxique pour les patients.
Dès le départ, les scientifiques de Moderna savaient que l’utilisation de l’ARNm pour stimuler la production de protéines serait une tâche ardue. Ils ont donc parcouru la littérature médicale à la recherche de maladies qui pourraient être traitées avec de petites quantités de protéines supplémentaires.
« Et la liste des maladies est très, très courte », a déclaré l’ancien employé qui a décrit Bancel comme ayant besoin d’un « Ave Maria ».
Crigler-Najjar était le candidat le plus évident.
Pourtant, Moderna n’a pas réussi à faire fonctionner sa thérapie, ont déclaré d’anciens employés et collaborateurs. La dose sûre était trop faible et les injections répétées d’une dose suffisamment forte pour être efficace ont eu des effets inquiétants sur le foie dans les études animales.
Le médicament, ALXN1540, a depuis été ajourné, Moderna travaillant sur de « nouvelles et meilleures formulations » qui pourraient plus tard faire l’objet d’essais chez l’homme, a déclaré Alexion dans un communiqué envoyé par courrier électronique.
Une valorisation énorme mais une filière modeste
L’échec de son premier traitement, le plus avancé, jette le doute sur les autres objectifs de Moderna dans le domaine des maladies rares.
Il remet également en question la valorisation de Moderna, estimée à 4,7 milliards de dollars par Pitchbook. La société a levé près de 2 milliards de dollars en espèces auprès d’investisseurs et de partenaires. Mais elle l’a fait en promettant une technologie révolutionnaire suffisamment sûre pour délivrer des doses répétées d’ARNm.
Les médicaments qu’elle propose actuellement, en revanche, sont plus modestes et reposent sur des administrations uniques d’ARNm. Outre les quatre vaccins, la société dispose d’un essai clinique de stade précoce ciblant les maladies cardiaques, lancé le mois dernier par son partenaire AstraZeneca. Le traitement consiste en une dose unique et n’utilise pas l’enveloppe délicate des nanoparticules.
Les vaccins sont loin d’être aussi lucratifs que le secteur des maladies rares que Moderna espérait dominer. Le marché est également beaucoup plus encombré; au moins sept vaccins contre le Zika, par exemple, sont en cours d’essai clinique ou devraient entrer en phase d’essai d’ici l’automne prochain.
Moderna dispose d’environ 1,3 milliard de dollars de liquidités, selon Bancel. Mais comme elle prévoit de dépenser plus de 300 millions de dollars par an pour investir dans sa technologie, elle devra un jour ou l’autre lever des fonds supplémentaires. L’étape la plus logique serait l’introduction en bourse, et l’année dernière, Moderna a réorganisé ses activités pour se préparer à une première offre publique.
Toutefois, compte tenu de son évaluation actuelle, l’introduction en bourse de Moderna serait la plus importante de l’histoire de la biotechnologie, ce qui laisse certains investisseurs perplexes quant à la manière dont le portefeuille de vaccins de la société pourrait justifier un tel chiffre. Si Moderna choisit de rester privée, il n’est pas certain qu’elle puisse lever davantage de fonds sans recourir à un redoutable « down round », au cours duquel les nouvelles actions sont vendues à un prix inférieur aux dernières.
Tant que Moderna n’aura pas démontré que sa technologie permet de traiter une maladie en toute sécurité, il sera difficile de répondre à ces questions.
« Mes amis me demandent s’ils sont comme Theranos, et je leur réponds que non [NdT. Theranos était une entreprise américaine dans le domaine des technologies de la santé dont les dirigeants ont été inculpés en 2018 pour fraude massive]; je pense que c’est une vraie idée », a déclaré un ancien collaborateur de Moderna. « La question est de savoir si cela peut fonctionner ».
Bancel ne fournit pas les données qui permettraient de répondre à cette question. Mais il affiche une confiance sans bornes.
« Je suis sûr que dans cinq ans, nous considérerons 2017 comme le point d’inflexion du décollage de Moderna », a-t-il déclaré lors de la présentation de lundi. « Nous avons la possibilité de transformer la médecine et nous n’abandonnerons pas tant que nous n’aurons pas atteint notre but et que nous n’aurons pas eu un impact sur les patients.
Ça fait quelques semaines que plusieurs personnes, notamment Thomas Renz et Todd Calender, tirent la sonnette d’alarme par rapport à l’injection du bétail américain avec des produits à ARNm. J’attendais que quelqu’un de plus sérieux publie quelque chose là-dessus, c’est fait. The Underdog effectue en coulisses un énorme boulot, notamment l’interpellation de diverses figures politiques et scientifiques. J’avais projeté de l’aider mais je suis moi-même débordé, raison de mon absence de ce blog depuis trois semaines.
Le problème de ces injections d’ARMm au bétail concerne surtout les États-Unis pour l’instant, mais au cas où ça devrait se propager en Europe, mieux vaut être prévenus trop tôt que trop tard. Comme par hasard, ce risque émerge à l’heure où on projette de réduire drastiquement la consommation de viande animale…
Notes de traduction: 1) Pour illustrer le problème de traduction d’ARNm déficient, l’auteur a inclus des exemples de « Chinglish », c’est-à-dire d’anglais foireux tel qu’on le trouve dans les pays asiatiques, que je n’ai pas re-traduit en français. 2) Le sous-titre ‘Beef’s what’s for dinner, the power of cheese, and milk does a body good’ provient de slogans publicitaires américains destinés à encourager la consommation de viande et de produits laitiers. Une autre époque…
L’ARNm transporte le code vers les sites de synthèse des protéines (connus sous le nom de ribosomes dans le cytoplasme) afin d’induire la fabrication des protéines. Par conséquent, des erreurs dans l’ARNm entraîneront probablement des erreurs dans la synthèse des protéines.
Pour faire une analogie grossière, considérez l’instabilité de l’ARNm comme ces consignes chinoises mal traduites qui accompagnent un produit et qui n’ont que peu ou pas de sens.
L’organisme s’efforcera d’exécuter ces instructions avec diligence, qu’elles soient logiques ou non. Ce ne sont pas des correcteurs, l’organisme ne s’attend pas à recevoir des instructions erronées de Pfizer, alors pourquoi « corrigerait-il » l’ARNm qui lui parvient ?
Il ne le fait donc pas, et les mauvaises instructions se traduisent par de mauvaises exécutions.
Pourquoi un risque de faible probabilité est très élevé
Si l’on considère le nombre de milliards d’ARNm administrés à chaque injection et le nombre d’ARNm reçus collectivement, la roulette de l’instabilité est lancée sur chacun d’entre eux.
Ainsi, même s’il y a, disons, une chance sur mille milliards que quelqu’un reçoive un ARNm avec des instructions erronées qui codent pour une protéine mal repliée, s’il y a 50 milliards de morceaux d’ARNm par dose, il suffit de 20 injections de doses pour que la chance sur mille milliards soit atteinte. C’est donc beaucoup plus probable qu’on ne le pense.
Pourquoi une synthèse protéique erronée pose problème
Si l’ARNm instable code pour la production d’une protéine mal repliée, ce qui est hautement probable dans les scénarios dits de « faible » probabilité, lorsqu’il s’insère dans le ribosome cytoplasmique, il lui demande de se mettre à fabriquer ces protéines mal repliées.
Une protéine mal repliée porte d’autres noms, dont vous avez peut-être déjà entendu parler:
Prions (maladies à prions, telles que la démence à corps de Lewy et la maladie de Creutzfeldt-Jakob)
Prionoïdes (structures semblables aux prions)
Les prions forment une catégorie spéciale d’agents pathogènes. Ils sont un peu la version « infectieuse » des protéines mal repliées; ils se déplacent pour « recruter » et mal replier d’autres protéines. Considérez-les comme les zombies dans un film, qui transforment d’autres humains en zombies.
Ces prions « construisent » ensuite des structures en forme de plaques sur certains éléments, se collant les uns aux autres et à d’autres parties du corps, comme du chewing-gum usagé sur des sièges d’autobus. Comme ils ne quittent jamais le site auquel ils s’accrochent, le foie ne peut jamais les éliminer.
C’est un peu comme le cholestérol qui s’accumule sur les parois des vaisseaux sanguins et les durcit. Sauf que ces prions s’accumulent dans des endroits comme le cerveau et interfèrent avec les voies de signalisation des neurones.
[NdT. même recommandation que d’habitude, utilisez la traduction automatique de YouTube]
En d’autres termes, ils brûlent, court-circuitent, bloquent et interfèrent avec les circuits électriques de l’organisme. Par exemple, dans le cas de la démence à corps de Lewy, cela peut entraîner des oublis, des problèmes de neurones moteurs (difficultés à mouvoir certaines parties du corps) et des déficits cognitifs (incapacité à raisonner, à faire des choix, etc.).
Autrement dit, on ne sait pas ce qui cause la maladie à prion dans la majorité des cas. Leur meilleure hypothèse est que la maladie « surgit de nulle part ». On considère qu’il s’agit d’une rareté de type « 1 sur un million », donc si elle se produit plus fréquemment que cela, il y a un problème.
Une variante similaire de la protéine est connue sous le nom d' »amyloïde » et conduit à l' »amyloïdose », où la protéine amyloïde forme une structure similaire à une plaque. Une matière amyloïdogène est un élément qui favorise la formation d’amyloïdes.
Pourquoi les injections d’ARNm chez les bovins posent problème
En mémoire des victimes de l’ESB humaine (vMCJ) Pensées éternelles Fondation ESB Humaine
Vous n’êtes peut-être pas au courant de « l’épidémie » d’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) qui s’est déclarée au Royaume-Uni et en Europe. L’ESB est une maladie à prions; vMCJ signifie « variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob », une maladie à prions bien connue.
Directives Tremblante: comment repérer et signaler la maladie Comment repérer la tremblante, que faire en cas de suspicion et quelles sont les mesures à prendre pour empêcher sa propagation.
L’UE lève l’interdiction de nourrir le bétail domestique avec des restes d’animaux L’autorisation d’utiliser des protéines animales transformées dans l’alimentation des porcs et des volailles, interdite depuis la crise de l’ESB, permettra de faire face à la concurrence extracommunautaire, selon la Commission
Cela signifie que la méthodologie utilisée pour briser la chaîne de causalité n’est plus applicable et qu’une fois de plus, le bétail infecté par des prions peut réinfecter d’autres animaux d’élevage dans d’autres secteurs d’activité. Cela signifie également que toute viande exportée par l’UE vers d’autres pays risque d’être contaminée, tout comme les pays importateurs.
Ne peut-on pas simplement traiter la viande par la chaleur?
Le Daily Beagle a étudié les méthodes de traitement possibles de la maladie à prions, mais contrairement aux infections bactériennes ou virales, la chaleur n’a aucun effet sur les prions présents dans les aliments.
[…] en chauffant à 115°C, les prions de l’ESB ont conservé un taux élevé d’infectivité, tandis que les taux d’infectivité d’autres souches de prions ont été inactivés (Langeveld et al. 2021) […]
En d’autres termes, même à des températures extrêmes supérieures au point d’ébullition, l’ESB restait dangereuse. Les lecteurs pourraient se demander ce qui se passerait si l’on faisait cuire l’animal plus longtemps, comme dans un rôti au four.
Une autre étude a montré que le fait de chauffer des souches de prions de l’ESB à 98°C pendant 2 heures ne réduisait que très faiblement, voire pas du tout, l’infectiosité (Marin-Moreno et al. 2019).
Les longues durées de températures élevées n’ont donc aucun impact sur les prions. Qu’en est-il de l’eau bouillante?
[…] Les agents de l’ESB ne sont pas détruits par l’eau bouillante et ne sont pas inactivés par un chauffage à 121°C pendant 15 minutes (Collee, JG. & Bradley, R. 1997).
Ainsi, tous les moyens conventionnels de traitement thermique dont disposent la plupart des particuliers ne détruiront pas les prions présents dans la viande ou d’autres denrées alimentaires de ce type.
Comment résoudre le problème? David remarque que le seul moyen de prévenir les maladies à prions est de retirer purement et simplement les parties contaminées et de les détruire:
C’est pourquoi il existe des contrôles à l’abattoir, tels que l’élimination des parties du bétail les plus susceptibles d’être porteuses de l’ESB, afin de minimiser le risque que les consommateurs reçoivent de la viande contaminée.
Comme nous l’avons constaté, le problème est bien plus grave. Contrairement aux injections de Pfizer, que l’on peut simplement refuser, la contamination par l’ARNm entraînant un mauvais pliage des protéines chez les bovins (et même chez d’autres animaux élevés pour la consommation) n’est pas une chose que l’on peut éviter en refusant simplement une injection.
Si une vache (qui n’est pas vaccinée par l’ARNm) mange les restes d’une autre vache (qui l’est et contracte une maladie à prions), la vache consommatrice sera infectée, ainsi que toute autre personne qui mangera cette vache, en plus de la vache d’origine.
Il en va de même pour les autres animaux. Les prions sont inter-espèces; ils peuvent infecter les moutons, les vaches, les oiseaux et même les humains. Ils n’ont pas besoin de cellules pour infecter, car ils ne font que « recruter » d’autres protéines compatibles, ce qui leur permet de franchir plus facilement la barrière des espèces.
Les prions débarquent également dans le lait et le fromage
Une étude met en évidence le risque d’ESB dans le lait 06-fév-2007, par Chris Mercer Les craintes selon lesquelles les vaches atteintes d’ESB pourraient transmettre la maladie à l’homme par l’intermédiaire des protéines présentes dans leur lait ont été renforcées par une nouvelle étude, qui a encouragé une analyse plus stricte des produits laitiers.
Alors que des « preuves » ont été présentées en 2016 pour tenter de démontrer leur innocuité, un rapport de l’UE publié en 2020 a estimé que ces « preuves » étaient discutables, car elles étaient basées sur des souris et non sur des vaches.
b. La preuve expérimentale de l’innocuité du lait bovin en ce qui concerne le risque d’ESB a été remise en question parce que ces expériences ont été réalisées sur des souris; il a été considéré que ces tests pouvaient avoir sous-estimé tout risque possible en raison de la barrière entre espèces, de la vache à la souris. Il a été noté que le lait avait le potentiel de transmettre des maladies à prions telles que l’ESB parce qu’il contient une part importante de leucocytes.
[…] une petite catégorie de troupeaux très intensifs, avec des rendements laitiers annuels supérieurs à 10 000 kg, était significativement plus à risque que les autres troupeaux.
Au Japon, en 1996, on a découvert que les vaches atteintes d’ESB avaient consommé le même substitut de lait. En effet, l’aliment pour animaux à base de viande et d’os qui a finalement été interdit est un « substitut de lait ».
Les agences qui vous disent que les injections d’ARNm et d’adénovirus génétiquement modifiés sont « sûres et efficaces » en s’appuyant sur des tests frauduleux sont les mêmes qui vous disent que le lait est exempt d’ESB, bien qu’elles ne sachent pas ce qui cause 85% des cas.
Même en dépit des allégations de « sécurité », il était conseillé en 2007 de jeter le lait de toute façon. Tout produit provenant d’un animal malade doit être jeté conformément à la loi de la FDA sur les aliments, les médicaments et les produits cosmétiques (Food, Drug, and Cosmetic Act).
Les règles britanniques interdisent également la vente pour la consommation humaine, mais autorisent le veau à boire ce lait.
La loi britannique stipule que le lait dérivé de bovins atteints d’ESB ou soupçonnés d’être atteints d’ESB ne doit pas être vendu, fourni ou utilisé pour la consommation humaine ou animale, à l’exception de l’alimentation du veau de la vache.
Les moutons atteints de tremblante et de mammite transmettent des prions infectieux par le lait
Cette étude était particulièrement approfondie (contrairement à l’étude sur les souris), car elle congelait quotidiennement des échantillons de lait et appliquait des mesures de biosécurité strictes aux agneaux importés (de Nouvelle-Zélande, pays exempt de tremblante) afin d’éviter toute contamination croisée. Sur les 8 agneaux nourris avec du lait de brebis infectées par la tremblante, au moins 50% ont développé la tremblante:
Sur les 8 agneaux nourris au lait de brebis infectées par le MV/la tremblante [NdT. MV: virus Maëdi-Visnia], 1 a été sacrifié prématurément et 4 ont développé des signes cliniques de tremblante entre 23 et 28 mois p.i. (Tableau 1).
En d’autres termes, si les prions peuvent être transmis par le lait – comme le suggèrent l’étude sur les vaches laitières à haut rendement et l’étude sur la tremblante – le veau (autorisé à être nourri selon les règles britanniques) sera également infecté, ce qui perpétuera la chaîne.
Ces résultats suggèrent que chez l’homme, la souche BASE est une souche d’ESB plus virulente et probablement lymphotrope.
Le terme « lymphotrope » signifie qu’elle a une préférence pour les lymphocytes, cellules présentes dans le lait. Selon une étude:
En dehors des lymphocytes de petite et de grande taille, aucun autre leucocyte n’est habituellement présent dans le lait normal.
Si le lait peut être porteur de prions, cela signifie également que le fromage – fabriqué à partir de lait et contenant donc des protéines laitières – est également à risque, étant donné que ni le traitement thermique ni le temps n’arrêtent la maladie du prion.
Des cas d’ESB au Royaume-Uni donnent lieu à une enquête chez les fermiers
Le bœuf, le lait ou le fromage seront-ils refusés s’ils proviennent de bovins ayant reçu des injections d’ARNm dans le cadre d’une « thérapie génique », l’ARNm étant instable et provoquant une synthèse de protéines mal repliées?
Les injections d’ARNm débarquent chez les bovins
Il convient de garder à l’esprit que des injections d’ARNm sont probablement prévues pour divers animaux considérés comme une source de nourriture, y compris les moutons, les oiseaux (les poulets, par exemple) [les œufs, qui contiennent des protéines d’œuf, sont-ils menacés?] et même les chèvres pour le fromage de chèvre. Le présent article se concentre sur les bovins, mais l’attention du public devrait se porter sur d’autres animaux.
[…] travaille à l’élaboration d’une évaluation factuelle et scientifique des risques associés à cette technologie. […]
En ce qui concerne l’impact des injections d’ARNm.
D’ores et déjà, on voit apparaître des articles de presse qui tentent de devancer les craintes en niant vaguement les risques non pris en compte des problèmes d’instabilité de l’ARNm, comme celui publié par le Cowboy State Daily:
Un vaccin pour le bétail basé sur la technologie du vaccin COVID-19 suscite des inquiétudes, mais un biologiste affirme que ces craintes ne sont pas fondées L’utilisation d’un vaccin pour le bétail utilisant la même technologie que le vaccin COVID-19 n’a pas été approuvée, mais certains législateurs s’apprêtent à mettre en place des règles d’étiquetage pour les aliments provenant d’animaux ayant reçu le vaccin. Un biologiste moléculaire a déclaré que le vaccin ne peut pas se retrouver dans les aliments étiquetés.
À l’heure actuelle, aucun pro-vaccin n’a été en mesure de répondre aux questions du Daily Beagleconcernant l’instabilité de l’ARNm, les pourcentages d’intégrité des vaccins et la manière dont cette instabilité est atténuée, si tant est qu’elle le soit. Les Western Blots frauduleux destinés à simuler la stabilité expliquent le fait qu’il n’y ait pas de réponse.
WASHINGTON (5 avril 2023) – Aujourd’hui, la National Cattlemen’s Beef Association (NCBA) a publié une déclaration concernant les fausses informations qui circulent sur les médias sociaux au sujet de l’utilisation de vaccins à ARNm chez les bovins: « Aucun vaccin à ARNm n’est actuellement autorisé pour une utilisation chez les bovins aux États-Unis. Les agriculteurs et les éleveurs vaccinent le bétail pour traiter et prévenir de nombreuses maladies, mais à l’heure actuelle, aucun de ces vaccins ne fait appel à la technologie de l’ARNm. »
Aucune preuve de leur non-utilisation n’est fournie, ce qui changera probablement à l’avenir, étant donné que les sociétés pharmaceutiques prévoient de substituer la « thérapie génique » de l’ARNm au type actuel de vaccins:
Pfizer présente l’ARNm comme une alternative aux vaccins antigrippaux actuels par Anna Brown, jeudi 20 avril 2023 6:59 am Pfizer affirme que son programme de vaccination contre la grippe à base d’ARNm, en collaboration avec BioNTech, pourrait remplacer les technologies de vaccination actuelles.
Mais soyons clairs: moi, Glenn Elzinga, auteur de cet article, éleveur et propriétaire du ranch Alderspring, je ne souhaite pas manger de produits animaux vaccinés à l’ARNm. Pour le dire simplement, je n’en mangerai pas.
S’agit-il pour autant d’un « vaccin »?
Dans les documents déposés par Moderna auprès de la SEC, qui sont légalement tenus à l’honnêteté, l’ARNm est décrit en tant que « thérapie génique »:
Actuellement, l’ARNm est considéré comme un produit de thérapie génique par la FDA. Contrairement à certaines thérapies géniques qui modifient irréversiblement l’ADN cellulaire et pourraient être à l’origine d’effets secondaires, les médicaments à base d’ARNm sont conçus pour ne pas modifier l’ADN cellulaire de manière irréversible; toutefois, les effets secondaires observés en thérapie génique pourraient avoir un impact négatif sur la perception des médicaments à base d’ARNm, malgré les différences de mécanisme.
De même, BioNTech, fabricant pour Pfizer, admet également que l’ARNm est considéré comme une thérapie génique, ce qui laisse supposer qu’il pourrait être reclassé:
Bien que nous prévoyions de soumettre des BLA [Biologics License Applications, Demandes de licences de produits biologiques] pour nos produits candidats à base d’ARNm aux États-Unis et dans l’Union Européenne, les thérapies à base d’ARNm ont été classées comme des médicaments de thérapie génique, d’autres juridictions pourraient considérer nos produits candidats à base d’ARNm comme de nouveaux médicaments, et non comme des produits biologiques ou des médicaments de thérapie génique, et exiger des demandes de mise sur le marché différentes.
Bien que Glenn Elzinga laisse entendre qu’il n’existe pas de travaux de ce type pour les injections d’ARNm chez les animaux, Tiba Biotech avait déjà conclu, le 28 septembre 2022, un accord pour l’ARNm de la fièvre aphteuse avec le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, un gouvernement régional d’Australie:
Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud et la société américaine Tiba Biotech ont signé un accord pour un vaccin à ARNm contre la fièvre aphteuse.
Pall Thordarson, de l’Université de la Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que le but était de permettre à l’Australie de devenir une « puissance mondiale dans l’écosystème de l’ARN ». Je suppose qu’ils ne sont pas au courant des problèmes d’instabilité de l’ARNm?
L’accord conclu entre Tiba Biotech et les agences de recherche animale et de biosécurité de la Nouvelle-Galles du Sud, du Queensland et de l’État fédéral fera progresser notre vision commune, à savoir faire de l’Australie une puissance mondiale dans l’écosystème de l’ARN.
Tiba travaille avec le CEPI, un organisme pro-vaccin, à la prévention de [insérer ici le nom d’une maladie rentable]:
Tiba et la CEPI s’efforcent d’anticiper la prochaine pandémie Tiba Biotech LLC et la CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) ont annoncé le 12 janvier qu’ils allaient s’associer pour évaluer la technologie de la prochaine génération de vaccins à ARN de la compagnie biotechnologique basée à Cambridge, MA, en tant qu’outil de préparation à la prochaine épidémie ou pandémie mondiale – qu’ils ont appelée « maladie X ».
Source du virus: Site de Pirbright Virus: O1 BFS1860 (foyer britannique de 1967) 3 souches utilisées sur le site de Pirbright : IAH1 (v. petites quantités, Institut de Recherche en Santé Animale) IAH2 (v. petites quantités, Institut de Recherche en Santé Animale) MAH (lots de 6 000 litres pour la production de vaccins, Merial Animal Health) L’épidémiologie moléculaire révèle les voies de transmission (Cottam et al, 2008, PLoS Pathogens 4(4): e1000050 )
Si l’aspect « fièvre aphteuse » du développement de Tiba Biotech semble vaguement familier aux lecteurs du Daily Beagle, c’est parce que nous en avons parlé dans notre article intitulé « Les fabricants de vaccins sont à l’origine des épidémies« , à propos de la fièvre aphteuse de 2007 causée par Merial, le laboratoire de recherche sur les vaccins.
MERIAL, qui fait désormais partie de BOEHRINGER INGELHEIM, élargit son portefeuille de vaccins canins avec l’introduction de RECOMBITEK® Oral BordetellaBoehringer Ingelheim obtient un contrat pour une banque de vaccins destinée à protéger le bétail américain contre la fièvre aphteuse
Merial a été absorbé par Boehringer Ingelheim et a vendu des vaccins contre la fièvre aphteuse au gouvernement américain en 2020 – une maladie qu’il avait provoquée.
Dans ce cas, les fabricants de vaccins ont donc provoqué l’épidémie de fièvre aphteuse et vendent maintenant des vaccins à ARNm contre la fièvre aphteuse au gouvernement australien. Pour cela, ils devraient être poursuivis au pénal.
Comment peut-on lutter?
Outre les poursuites pénales?
Le Missouri a examiné le projet de loi 1169 de la Chambre des représentants, dont la description est la suivante:
Crée des dispositions relatives à l’obligation d’information pour certains produits.
Ce projet de loi précise que tout produit qui agit comme une thérapie génique ou qui est exposé à des procédés qui pourraient avoir pour conséquence que le produit agisse potentiellement comme une thérapie génique ou qui pourrait éventuellement avoir un impact, modifier ou introduire du matériel génétique ou un changement génétique chez l’utilisateur du produit ou certaines autres personnes doit être étiqueté de manière visible avec les mots « Produit de thérapie génique potentiel », et des mesures raisonnables doivent être prises pour s’assurer qu’un acheteur ou un utilisateur potentiel est informé de la présence de cette étiquette. Si l’on sait qu’un produit est un produit de thérapie génique, il doit être étiqueté de manière visible avec la mention « Produit de thérapie génique ».
Elle ne semble pas avoir été adoptée. Il n’existe pas de dispositions similaires dans d’autres États, bien que l’étiquetage des OGM soit obligatoire sur les denrées alimentaires et que de nombreux produits alimentaires américains soient désormais étiquetés comme contenant des produits issus de la bio-ingénierie.
Et capejim a posté cette photo [elle a été supprimée depuis]. Nous l’avons recadrée et mise en évidence:
De toute évidence, même avec étiquetage, les aliments issus de la bio-ingénierie sont de plus en plus répandus dans l’alimentation américaine.
Le grand public, dans tous les pays, devra agir pour que les législateurs interdisent la technologie instable de l’ARNm, faute de quoi il ne s’agira bientôt plus seulement de refuser les injections, mais aussi de refuser de s’alimenter.
Si ce n’est fait, lisez l’article précédent, de Spartacus, qui donne quelques pistes sur les aspects futurs bio-machin-truc du « projet ». Considérez celui-ci comme une deuxième partie.
Voici ce qu’en pense Sasha Latypova, qui rejoint d’assez près ce que j’en pense. J’ai un truc à finir de rédiger sur le sujet, une mise à jour de ce que je serine depuis plus de deux ans ici.
Un de nos points communs majeurs est de ne pas être très impressionnés par les instigateurs du projet, de petites frappes incompétentes qui, après avoir pillé (notamment) les fonds de pension, tentent de liquider Mamy en lui injectant du bouillon d’onze heures – et s’il lui venait l’idée d’y survivre, en reculant l’âge de sa retraite. Mes lecteurs français apprécieront…
Sasha me rejoint aussi sur le fait que la majorité des organes de contrôle (connus aux États-Unis sous le terme « alphabet soup« , en référence à leurs acronymes) et des gouvernements sont des mafias; et également sur cet étrange penchant du peuple pour les histoires, belles ou moches, vraies ou fausses, que je fais dans ce cas, comme elle et bien d’autres, mon possible pour démonter, la vérité étant une forme de salut et la nature sa source première.
Yuval Noah Harari est l’un des principaux idéologues du cartel criminel des aspirants à un gouvernement mondial unique et le porte-parole préféré du Forum Économique Mondial. Son message principal semble être que les humains peuvent être capturés, contrôlés et « piratés » ou manipulés par la technologie et ainsi réduits en esclavage pour servir l’uber-classe de contrôle des peuples du FEM et de l’OMS. C’est un lecteur qui m’a signalé cette vidéo. Dans cette conférence Ted de 2015, Harari postule que les humains, par opposition aux animaux, sont uniques dans leur capacité à croire à des histoires fictives, et qu’ils peuvent donc être contrôlés par la narration, par la fiction, tant que tout le monde croit à la même histoire. Selon lui, l’idée que les humains ont une âme et un libre arbitre est « révolue ». Par conséquent, cette méthode permet d’amener les gens à participer à leur propre disparition (y compris en faisant la queue pour se faire injecter du poison) par le biais d’un lavage de cerveau de masse et d’un contrôle du narratif.
Les êtres humains se laissent séduire par des conneries en tout genre et, en fait, ils semblent en raffoler. Nous aimons les bonnes histoires, les histoires imaginatives, les histoires d’ambition, les aventures de héros, les romances, les whodunit (le genre de ce substack), ou les histoires de science-fiction sur les avancées technologiques. Les histoires de science-fiction sont très populaires. Elles sont en fait tellement populaires que le grand public et la plupart des professionnels ne parviennent plus à distinguer la science légitime des récits de science-fiction imaginaires, ce qui est ressorti clairement des années de fausse « pandémie mondiale » actuelle.
En parlant du narratif de la pandémie, nous aimons aussi les histoires qui font peur! Les perspectives imminentes de fausses catastrophes invisibles semblent ne jamais passer de mode. Voici un excellent livre que je recommande sur ce sujet [NdT. moi aussi], écrit par Patrick Moore, un des fondateurs de Greenpeace. Je cite:
Il y a quelque temps, je me suis rendu compte que la grande majorité des histoires alarmistes sur l’état présent et futur de la planète, et de l’humanité dans son ensemble, sont basées sur des sujets qui sont soit invisibles, soit extrêmement éloignés, soit les deux à la fois. Ainsi, la grande majorité des gens n’ont aucun moyen d’observer et de vérifier par eux-mêmes la véracité de ces affirmations prédisant ces prétendues catastrophes et menaces dévastatrices. Au lieu de cela, ils doivent s’en remettre aux activistes, aux médias, aux politiciens et aux scientifiques – qui ont tous un très grand intérêt financier et/ou politique dans le sujet – pour leur dire la vérité. Cela ouvre la voie à l’invention de récits tels que l’affirmation selon laquelle « les émissions de CO2 provenant de la combustion de combustibles fossiles sont à l’origine d’une situation d’urgence climatique ».
Personne ne peut voir ou sentir ce que fait le CO2 car il est invisible, inodore, insipide, silencieux et ne peut être ressenti par le toucher. Par conséquent, il est difficile de réfuter de telles affirmations parce qu’il n’y a rien à pointer du doigt pour démontrer de manière tangible la fausseté de ces affirmations.
Les narratifs surutilisés posent un léger problème. Le narratif sur le changement climatique est de plus en plus difficile à soutenir, car Greta a dépassé sa date de péremption en tant qu’enfant acteur, les ours polaires refusent de coopérer et continuent de se multiplier, et les glaciers ne fondent pas comme Al Gore l’avait promis. Les ovnis et les extraterrestres ne nous mèneront pas non plus bien loin.
De nouveaux narratifs de peur doivent être établis: le narratif de nouveaux virus « émergents » est dans les cartons depuis des années. Des virus invisibles et effrayants qui peuvent surgir de la jungle à tout moment et qui sont à portée d’avion d’infecter la moitié de la planète avec un nouvel agent pathogène mortel! Plus palpitante encore est la perspective que des scientifiques maléfiques fabriquent de nouveaux virus mortels et super propagateurs dans des laboratoires qui peuvent « fuir ».
Merci, Sage Hana, d’avoir réalisé ce mix tape 🙂 qui illustre bien mon propos.
La mafia gouvernementale (HHS, NIH, DOD, DARPA, BARDA, DTRA, etc.) et ses vassaux du monde universitaire, de l’industrie biopharmaceutique et des médias se gavent à l’auge de la « biodéfense » depuis des décennies. Quoi de mieux qu’une menace invisible pour justifier l’impression et la dépense de tonnes d’argent pour des méga-contrats de défense/recherche, tout en prenant l’avion pour participer à des événements champagne-caviar internationaux et se décerner mutuellement des prix scientifiques diversifiés-inclusifs-durables?
Dans son récent article pour le Epoch Times, la journaliste Debbie Lerman souligne le temps et l’argent consacrés par le cartel militaro-industriel à l’escroquerie de la « biodéfense et de la préparation aux pandémies ». Des montants mirobolants sont décrits dans un article du Lancet qu’elle cite en référence: « La recherche sur la biodéfense deux décennies plus tard: l’investissement en valait-il la peine? »
Avant 2001, le financement annuel de la biodéfense aux États-Unis était estimé à 700 millions de dollars. À la suite des incidents de 2001, l’augmentation du financement de la biodéfense dans le monde entier a été largement stimulée par la prise de conscience que de nombreux pays n’étaient pas préparés à des attaques bioterroristes. L’attaque américaine Amerithrax de 2001 a révélé des lacunes dans la disponibilité des contre-mesures médicales via le stock national stratégique (SNS), le système de réseau d’intervention des laboratoires, l’infrastructure de santé publique et la communication. De nombreux programmes de financement ont été associés au gouvernement fédéral américain. Un programme d’un milliard de dollars a été mis en œuvre aux États-Unis en 2002 sous la forme de subventions à la préparation au bioterrorisme, de financement de la recherche en biodéfense et de stockage de contre-mesures médicales au sein du Ministère de la Santé et des Services sociaux. D’autres efforts notables de financement de la biodéfense aux États-Unis après 2001 comprennent le programme Biowatch (2001) du Ministère de la Sécurité Intérieure (DHS), le programme de préparation des Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC), le projet Bioshield (2004) du DHS, la Commission pour la Recherche et le Développement Avancés en Biomédecine (Biomedical Advanced Research and Development Authority – BARDA; 2006), et le Centre National de Bio et d’Agrodéfense (National Bio and Agro Defense Facility; 2014). Ces programmes portent généralement sur des questions autres que la biodéfense, telles que la santé publique, la sécurité nationale et internationale et les soins de santé, ce qui accroît leur impact. Le financement total de la biodéfense aux États-Unis a augmenté de façon spectaculaire, passant de environ 700 millions de dollars en 2001 à environ 4 milliards de dollars en 2002; le pic de financement en 2005 s’élevait à près de 8 milliards de dollars et s’est poursuivi avec des dépenses moyennes régulières d’environ 5 milliards de dollars.
En 2019, le marché mondial de la biodéfense était évalué à 12,2 trillions de dollars et devrait croître à un taux de croissance annuel composé de 5,8% entre 2020 et 2027, pour atteindre une valeur de marché projetée de 19,8 trillions de dollars en 2027. Des facteurs tels que les ressources financières gouvernementales et privées soutenues par la menace imminente du bioterrorisme et l’apparition récente d’épidémies naturelles d’agents pathogènes liés au bioterrorisme, notamment Coxiella burnetii, le virus Ebola (EBOV), SARS-CoV-1, SARS-CoV-2, la grippe et le virus Lassa, sont probablement les principaux facteurs qui contribuent à l’expansion constante du marché mondial de la biodéfense.
« … l’objectif dans les 20 prochaines années est de passer du « virus au médicament » (« bug to drug ») en moins de 24 heures. Cela permettrait de relever le défi des bioagents issus du génie génétique ».
Au fil du temps, le mastodonte du cartel gouvernement-industrie, qui ne cesse de s’agrandir, a su tirer parti de nombreux événements. Au cours des 20 dernières années, l’élaboration des politiques a de plus en plus visé à mettre en place des réglementations pour maximiser les pouvoirs des autorités en éradiquant simultanément les lois et les contrôles constitutionnels existants afin de les libérer de toute responsabilité et d’instaurer de facto une loi martiale. Chaque politique a été mise en place après de prétendus « événements » qui ont été utilisés pour introduire de nouvelles « lois ». Il est légitime de penser que l’inverse a pu se produire: les événements ont été organisés pour justifier de nouvelles « lois ». Après chaque « attaque », une nouvelle législation plus autoritaire a été élaborée et mise en place pour s’adapter aux objectifs du programme totalitaire.
Le narratif de la biodéfense/biosécurité articulé par Fauci est bien entendu totalement bidon. Les pandémies virales n’existent pas dans la réalité, malgré des décennies de trafic international très dense et très fréquenté (vous avez connu Ryan Air?)
Des sommes colossales d’argent, des investisseurs, des ressources, des projets, des études, des subventions de recherche, des conférences, des tables rondes, des conférences Ted, des comités politiques, des lois du Congrès, beaucoup d’activités juridiques et de lobbying, des exercices de simulation sur table – toute une industrie de 19 milliards de dollars par an est en attente de LA GRANDE FUITE un jour. Les milliers d’adultes qui participent à ce jeu de fiction doivent finir par y croire pleinement afin de surmonter une dissonance cognitive massive et destructrice de l’âme. Ceux qui ne le supportent pas du fait de leur sens moral démissionnent et vont travailler ailleurs. Ce qui n’était au départ qu’un scénario de film de série B (Dustin Hoffman poursuivant un singe échappé avec des chars et des hélicoptères) se transforme, grâce à l’alignement des incitations économiques individuelles et des narratifs, en une idéologie, puis en une religion à part entière. C’est ainsi qu’est née une secte dangereuse: le Culte de l’Église Biosécuritaire de la Pandémie en Attente.
Les nombreux investisseurs étatiques, militaires et privés qui ont soutenu le narratif de la biodéfense, y compris la Fondation Bill & Melinda Gates, parmi des centaines de fonds privés, souverains et à but non lucratif qui ont déversé tout cet argent dans la « biodéfense », attendent le retour sur investissement!
Extrait du même article du Lancet:
Quinze ans plus tard, alors qu’aucune plateforme aussi fantaisiste n’est en vue, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) a publié en 2017 un plan de contre-mesures médicales actualisé intitulé « Supprimer la menace virale: Deux mois pour empêcher la pandémie X de s’installer« . Au lieu des 24 heures de Fauci entre le virus et le médicament, ce projet nous dit que « la DARPA vise à développer une plateforme intégrée de bout en bout qui utilise des séquences d’acide nucléique pour arrêter la propagation des infections virales en soixante jours ou moins. »
Si la Grande Pandémie ne se manifeste pas, la secte va essayer de l' »assister ».
De nombreuses tentatives ont été faites pour déclencher des pandémies à partir de « foyers » locaux: SARS1, MERS, zika, ebola – mais rien ne s’est propagé. Des personnages comme Michael Callahan, un agent de la CIA épidémiologiste du type Indiana Jones, toujours « premier sur les lieux » des « épidémies » exotiques, pourchassant des patients potentiels atteints d’ebola à travers la jungle avec des fléchettes tranquillisantes « vaccins », ne semblent pas suffire à provoquer une pandémie. Même la propagande médiatique de type « fear porn » (pornographie de la peur) s’essouffle. Ils jouent avec des soupes de « virus chimériques » dans des boîtes de Petri financées par des milliards de subventions des NIH, financent de nombreux laboratoires sous contrat en Chine, en Ukraine, au Moyen-Orient, mais rien de simultanément dangereux et hautement transmissible n’en résulte. Pourquoi?
Vous pouvez croire en des milliards d’années d’évolution, mais l’explication que je préfère est que la conception de Dieu est parfaite et ne peut donc pas être améliorée. Toutes les formes de vie, de l’homme aux micro-organismes, sont dans un état d’équilibre dynamique parfait en ce moment, comme le dictent les lois physiques. Les agents biologiques pathogènes sont eux aussi parfaitement optimisés pour cet état, grâce à des milliards d’années de travail ou à la conception géniale de Dieu, selon ce que vous voulez croire. Ils sont soit contagieux (terme flou car la science fournit des explications vagues et contradictoires sur les mécanismes de contagion), soit mortels, auquel cas ils ne se propagent pas beaucoup. Rendre artificiellement un agent biologique pathogène à la fois plus mortel et plus transmissible est impossible, car si c’était possible, ça se serait déjà produit dans la nature, et nous ne serions plus là pour en discuter sur l’internet. Si les techniques de laboratoire le permettaient, elles auraient déjà été déployées avec succès par un État ou un acteur non étatique depuis 1969, date à laquelle la recherche sur les agents pathogènes biologiques a véritablement pris son essor. Il existe aujourd’hui plus d’un millier de laboratoires de « biodéfense » dans le monde, dont beaucoup se trouvent dans des pays du tiers monde où les normes de sécurité sont laxistes ou inexistantes, voire dans des régions déchirées par la guerre comme l’Ukraine, et pourtant rien d’important ne « fuit » nulle part. En tout cas, rien n’a fuité et ne s’est répandu dans le monde avant que l’OMS ne décide que le covid devait le faire.
Les « pathogènes émergents » de laboratoire semblent avoir besoin de beaucoup d’aide pour émerger, c’est-à-dire pour être synthétisés, fabriqués à grande échelle et déployés, et même dans ce cas, ils ne sont pas particulièrement dangereux (sauf en cas d’exposition très importante) et peuvent être traités. Les toxines biologiques sont connues pour être instables, se dénaturer rapidement et être un peu plus persistantes à l’intérieur, mais elles ne constituent pas un danger mortel de masse. Comme toute toxine chimique, elles présentent un danger individuel/localisé. Ces substances ne sont pas des « particules vivantes qui se reproduisent », pas plus que ne l’est le sumac vénéneux – oui, vous pouvez l’attraper par votre chien et le donner aux membres de votre famille, et cette saleté restera sur vos vêtements et il est difficile de s’en débarrasser! Mais le poison du sumac vénéneux n’est pas un virus infectieux qui « saute » du chien à l’homme, c’est une toxine biologique contenue dans des huiles végétales.
À mon avis, l’explosion récente du train dans l’Ohio est beaucoup plus dangereuse pour un plus grand nombre de personnes, sur une zone plus étendue et une période plus longue que n’importe quelle « fuite de laboratoire d’armes biologiques ».
Tous les agents pathogènes biologiques naturels sont déjà parfaitement optimisés et équilibrés et ne peuvent pas être « modifiés », malgré les récits de science-fiction sur le « logiciel de vie » piratable et l’épissage des gènes. Aucune forme de vie complexe ne peut être « modifiée génétiquement » et rester viable, car cette modification perturbera son équilibre vivant et la fera dévier de l’état d’équilibre parfait actuel. Dans les organismes pluricellulaires, il faut modifier toutes les cellules (ce qui n’est pas possible avec une seule injection) et continuer à les modifier toutes à perpétuité. Une fois le liquide « modificateur de gènes » injecté, l’organisme essaie frénétiquement de comprendre ce qui vient de se passer (la FDA parle d' »immunogénicité »), tente d’annuler l’agression en éliminant les cellules endommagées (la FDA parle de « réactogénicité ») et, si l’agression a été suffisamment importante ou en cas d’injections multiples, l’organisme s’autodétruit (le CDC parle de « désinformation »).
Ces narratifs sur la « modification génétique » sont carrément stupides! Tout ce qui peut résulter de ces tentatives, c’est soit que l’organisme vainc et élimine l’assaut du matériel étranger à l’intérieur des cellules, soit qu’il en résulte des dommages locaux/systémiques, conduisant à des lésions ou à la mort. C’est la raison pour laquelle toutes les technologies ARNm/ADN ont échoué malgré plus de 20 ans de tentatives et des milliards de dollars investis par le culte biosécuritaire de l’apocalypse.
Les partisans de la modification génétique réduisent le corps humain à un « seau de gènes séquencés », mais ne peuvent même pas expliquer comment il fonctionne normalement en tant qu’être vivant. Ils excluent la possibilité d’une âme humaine, d’un esprit et d’un libre arbitre, mais ne peuvent ni expliquer ni définir l’état normal de la vie. Pourtant, ils prétendent pouvoir la contrôler et la modifier! Ils ne comprennent pas ce que sont les humains, ce qui constitue une source d’échec majeure lorsqu’ils tentent de « capturer, contrôler et soumettre » les humains, que ce soit par la force brute, comme dans les siècles de guerre précédents, ou par le « contrôle par un narratif fictif » de 5e génération de Harari.
Ne tombez pas dans le piège des cultes apocalyptiques et de leurs faux narratifs. Si nous n’avons pas peur de rechercher la vérité, nous ne pouvons être ni capturés, ni contrôlés, ni asservis. Une fois que vous aurez compris cela, vous verrez Harari non pas comme un technocrate puissant, mais comme ce qu’il est vraiment – un clown à la voix pleurnicharde, qui débite des narratifs ineptes pour le compte de ses maîtres. Ils ont de toute façon déjà échoué, car vous connaissez la vérité.
La quête perpétuelle de la vérité garde les humains dans un équilibre dynamique parfait entre eux et avec la nature – libres, dotés d’une âme, comme l’a voulu notre Créateur.
L’excrétion est 100% réelle. Ma petite amie et un collègue de travail sont non-vaccinés et sont allés faire une « microscopie de sang vivant » qui montre très clairement des nanoparticules lipidiques contenant de l’ARNm dans leur sang. Le nombre de particules est très faible par rapport à celui des personnes ayant reçu un vaccin, bien sûr, mais il devrait être de ZERO!!!!. Le microbiologiste/technicien voit couramment ce phénomène et dit qu’il s’agit très certainement d’une excrétion et qu’il est presque impossible de l’éviter. Les gens reçoivent maintenant cinq injections et en veulent d’autres 🤦♂️🤦♂️🤦♂️🤦♂️. Nous sommes foutus.
État actuel des connaissances sur l’excrétion de l’ARNm et de la spike produite par les vaccins à ARNm anti-Covid-19; possibilité de contamination de l’entourage des personnes vaccinées par ces produits
Résumé
La campagne massive de vaccination contre le COVID-19 est la première utilisation de vaccins à ARNm à l’échelle mondiale. Les vaccins à ARNm correspondent exactement à la définition de la thérapie génique des agences réglementaires américaines et européennes. La réglementation exige des études d’excrétion de ces médicaments et de leurs produits (les protéines traduites). Ces études n’ont pas été faites pour les vaccins à ARNm (ni pour les vaccins à adénovirus). De nombreux témoignages font état de symptômes et de pathologies identiques aux effets indésirables des vaccins à ARNm chez des personnes non vaccinées en contact avec des personnes fraîchement vaccinées. Il est donc important de faire le point sur l’état des connaissances concernant l’excrétion éventuelle des nanoparticules vaccinales ainsi que de l’ARNm et de son produit, la protéine spike.
Les nanoparticules lipidiques porteuses de l’ARNm du vaccin se répandent après l’injection dans tout le corps selon les études animales disponibles et l’ARNm du vaccin (nu ou dans les nanoparticules ou dans des exosomes naturels) est retrouvé dans la circulation sanguine ainsi que la spike vaccinale sous forme libre ou encapsulée dans des exosomes (démontré dans des études humaines). Il a été démontré que les nanoparticules lipidiques (ou leur équivalent naturel, les exosomes ou vésicules extracellulaires VEs) sont capables d’être excrétées par les fluides corporels (sueur, expectoration, lait maternel) et de passer la barrière transplacentaire. Ces VEs sont également capables de pénétrer par inhalation et à travers la peau (saine ou lésée) ainsi que par voie orale via le lait maternel (et pourquoi pas lors des rapports sexuels via le sperme, car cela n’a pas été étudié). Il est urgent de faire respecter la législation sur la thérapie génique qui s’applique aux vaccins à ARNm et de mener des études sur ce sujet alors que la généralisation des vaccins à ARNm est envisagée.
Mots-clés: Vaccin COVID-19, excrétion vaccinale, effets indésirables du vaccin Covid, nanoparticules lipidiques, LNP, vaccin ARNm, exosome, voie d’excrétion des exosomes, thérapie génique, protéine spike, voies d’excrétion des LNP, pénétration des exosomes.
Hélène Banoun PhD
Pharmacien biologiste
Ancien chercheur Inserm
Membre du Conseil Scientifique Indépendant (France)
*Correspondance: Hélène Banoun, Pharmacien biologiste, Ancien chercheur Inserm, helene.banoun@laposte.net.
L’auteur ne déclare aucun conflit d’intérêt.
Aucun soutien financier n’a été obtenu.
Abréviations
VE: vésicules extracellulaires ou exosomes
LNP: nanoparticule lipidique synthétique
PEG: polyéthylène glycol
siRNA small interfering RNA, miRNA: microRNA, contrôlent expression des gènes
RBD: receptor binding domain (de spike protéine)
Introduction
Pourquoi s’intéresser à cette hypothèse, qui peut paraître conspirationniste?
L’expression « excrétion vaccinale » désigne classiquement l’excrétion éventuelle d’un virus par une personne fraîchement vaccinée contre ce virus; ceci n’est valable que pour les vaccins à virus vivants atténués (ROR, varicelle, rotavirus, grippe par pulvérisation nasale).
Aucun vaccin COVID-19 n’utilise cette formule. Par conséquent, il n’y a aucun risque qu’une personne vaccinée transmette un virus vaccinal. Cependant, les vaccins COVID-19 à base d’ARNm sont les premiers à être utilisés commercialement chez l’homme à l’échelle mondiale et aucune étude n’a été menée concernant l’excrétion éventuelle du vaccin lui-même (nanoparticules lipidiques contenant l’ARNm) de l’ARNm du vaccin ou du produit du vaccin, la protéine spike traduite par les cellules du vacciné.
La vaccination anti- Covid a débuté en décembre 2020. Le premier témoignage publié d’excrétion vaccinale que j’ai vu date de décembre 2021, celui du Dr Ray Sahelian [1]: il rapportait des cas de collègues médicaux ou scientifiques ayant observé des symptômes proches de ceux des effets indésirables du vaccin après avoir été en contact avec des personnes fraîchement vaccinées; il proposait une excrétion des produits du vaccin par la peau et les voies respiratoires et demandait des études complémentaires.
Au début, ce type de témoignage ne me paraissait pas très crédible, mais ils se sont accumulés et en octobre 2021 j’ai reçu un témoignage d’un groupe de soignants français : ils ont observé un accident vasculaire cérébral chez un enfant de 7 ans sans facteur de risque et dont les parents avaient été fraîchement vaccinés. Il existe des groupes Telegram répertoriant des témoignages de patients et de médecins. Tous ces témoignages font état de symptômes ou d’affections signalés dans les bases de données d’effets indésirables des vaccins COVD-19 : les effets indésirables des vaccins ARNm contre la COVID-19 sont désormais reconnus par les agences réglementaires (voir les bases de données VAERS et Eudravigilance, ainsi que l’ANSM, France).
Les vaccins sont tous basés sur la protéine spike qui a depuis été reconnue comme la principale responsable de la pathogénicité du SRAS-CoV-2 [2,3,4,5,6]. Par conséquent, dans le cas où le vaccin ou son produit (la spike) passerait du vacciné au non-vacciné, les effets indésirables du vaccin devraient être retrouvés chez certaines personnes non vaccinées en contact avec des personnes vaccinées. L’exploration des pathologies liées au vaccin dans les classes d’âge non vaccinées en contact avec des personnes vaccinées pourrait donner des indications dans le sens d’une excrétion vaccinale mais elle ne donne pas de résultats significatifs (non publié). Comme il y a plus de 400 pathologies liées aux effets indésirables des vaccins dans les bases de données de déclaration de pharmacovigilance (voir par exemple les données britanniques, les données de notification spontanée pour le vaccin Pfizer en mai 2021 [7]), ce grand nombre dilue les signaux qui pourraient apparaître dans les groupes d’âge non vaccinés.
En revanche, l’analyse des données européennes, israéliennes et américaines montre que pour le groupe d’âge 0-14 ans non vacciné, la plupart des associations entre la mortalité et la vaccination chez l’adulte sont positives : la surmortalité dans les groupes d’âge non vaccinés au début des campagnes de vaccination pourrait s’expliquer par un phénomène de transmission du vaccin ou de ses produits. Ce schéma de corrélations positives augmente de la semaine de la vaccination à la semaine 18 après la vaccination, puis disparaît. Il indique des effets négatifs indirects de la vaccination des adultes sur la mortalité des enfants âgés de 0 à 14 ans au cours des 18 premières semaines suivant la vaccination. [8]
Quelle est la plausibilité biologique de la transmission du vaccin ou de ses produits du vacciné au non-vacciné?
Pour répondre à cette question, il faut explorer la possibilité et les voies d’excrétion du vaccin ou de ses produits et les voies de leur pénétration éventuelle.
En ce qui concerne le vaccin et ses produits, il peut s’agir de la transmission de spike circulant chez le vacciné (sous forme libre ou incluse dans des exosomes ou vésicules extracellulaires – VE), de la transmission de l’ARNm nu circulant ou encapsulé dans les nanoparticules lipidiques (LNP) complètes.
Il convient donc d’étudier la capacité des LNPs, de l’ARNm et de la spike vaccinale à être excrétés par différentes voies possibles, puis la capacité des mêmes produits à pénétrer par différentes voies dans l’organisme de personnes non vaccinées en contact étroit avec des personnes vaccinées.
L’excrétion des LNPs contenant de l’ARNm, l’excrétion de l’ARNm modifié codant pour la spike, et l’excrétion de la spike produite par les vaccinés n’ont pas été étudiées dans la phase d’essai des vaccins, contrairement aux recommandations des régulateurs concernant les thérapies géniques. Les études pharmacocinétiques des nanoparticules en général n’ont pas exploré l’excrétion des transporteurs ou des molécules transportées. Ce domaine devrait être exploré.
Les documents de Pfizer obtenus par FOIA [9] montrent que seule l’excrétion de certains composants des LNP (ALC-0315 et ALC-0159) a été étudiée dans l’urine et les fèces de rats injectés par voie IM.
Réglementation concernant l’excrétion des thérapies géniques par les organismes de réglementation.
Avant les vaccins à ARNm, il n’existait pas de réglementation des essais cliniques sur l’ARNm, alors que les produits de thérapie génique font l’objet d’une réglementation stricte. Il est difficile de justifier que les vaccins à ARNm ne soient pas considérés de la même manière que les thérapies géniques en ce qui concerne cette réglementation, en effet la seule différence est qu’ils sont censés protéger contre une maladie et non la guérir. Les thérapies géniques sont destinées à un petit nombre de personnes en mauvaise santé, alors que les vaccins sont utilisés à grande échelle sur des personnes en bonne santé: il serait donc judicieux de leur appliquer des règles plus strictes. Toutefois, la description des produits de thérapie génique fournie par les agences de réglementation inclut de fait les vaccins à ARNm et à adénovirus.
Le document de la FDA de 2015 sur les études d’excrétion des produits géniques [10] concerne les thérapies géniques qui sont définies comme « tous les produits qui exercent leurs effets par transcription et/ou traduction de matériel génétique transféré et/ou par intégration dans le génome de l’hôte et qui sont administrés sous forme d’acides nucléiques, de virus ou de micro-organismes génétiquement modifiés », en ce sens les vaccins ARNm sont bien des produits de thérapie génique et auraient dû être soumis à ces études d’excrétion.
Des études d’excrétion doivent être menées pour chaque VBGT (produits de thérapie génique à base de virus ou de bactéries), d’abord chez l’animal mais aussi chez l’homme, surtout lorsqu’il existe un risque de transmission à des personnes non traitées. Selon ce document, les études d’excrétion clinique ne sont pas des études autonomes mais sont intégrées dans la conception d’un essai de sécurité ou d’efficacité.
Le terme « excrétion » fait référence à la libération de produits VBGT par le patient par l’une ou l’ensemble des voies suivantes: matières fécales (fèces) ; sécrétions (urine, salive, fluides nasopharyngés, etc.), ou à travers la peau (pustules, lésions, plaies).
Les directives du NIH [11] fournissent des principes de biosécurité spécifiquement pour les « molécules d’acide nucléique synthétiques, y compris celles qui sont chimiquement ou autrement modifiées mais qui peuvent s’apparier avec des molécules d’acide nucléique naturelles »; il s’agit de molécules de plus de 100 nucléotides ayant le potentiel d’être transcrites ou traduites. Ce document d’avril 2019 porte sur les acides nucléiques synthétiques modifiés et non modifiés. Toute expérience impliquant le transfert délibéré d’un acide nucléique à un humain doit être précédée de l’approbation du comité de biosécurité institutionnel (ce qui est confirmé ici [12]), mais l’approbation n’a pas été donnée en raison de l’autorisation d’urgence accordée aux vaccins à ARNm.
Sur la base d’un document de l’EMA sur l’excrétion des produits génétiques [13], les vaccins à ARNm répondent à la définition des PGMT (médicaments de thérapie génique), mais leur désignation en tant que « vaccin » leur a permis d’échapper aux exigences des essais cliniques pour les produits génétiques qui concernent en particulier le potentiel d’excrétion, la biodistribution, la pharmacodynamique, la génotoxicité, la mutagenèse insertionnelle (page 36: Des études pharmacocinétiques doivent être réalisées lorsqu’une protéine est excrétée dans la circulation sanguine). L’expression de la séquence d’acide nucléique (sa traduction en protéine) doit également être étudiée (page 37). L’excrétion est définie comme la dissémination du vecteur par les sécrétions et/ou les fèces et doit être abordée dans des modèles animaux (page 30).
Ainsi, selon la réglementation des agences américaine et européenne, les vaccins à ARNm correspondent à la définition des produits de thérapie génique et auraient dû faire l’objet d’études d’excrétion par tous les fluides sécrétés (urine, salive, expectoration, fluides nasopharyngés, sperme, lait maternel), les fèces et la peau (saine ou lésée). Ces études auraient dû concerner les nanoparticules contenant l’ARNm, l’ARNm nu et le produit du vaccin après traduction (la protéine spike).
Un exemple d’étude d’excrétion correspondant à cette régulation des produits géniques se trouve dans un rapport soumis à l’EMA pour autoriser un médicament destiné à traiter une maladie orpheline; il s’agit d’un produit à base de LNPs dont la composition est proche de celle des vaccins à ARNm. Ici les LNPs contiennent du siRNA. La réglementation impose des études approfondies pour cette thérapie génique, contrairement à celles des vaccins à ARNm qui sont similaires. Cependant, les études sur l’excrétion de ces LNPs donnent peu d’informations. Chez l’animal, la radioactivité des LNPs se retrouve dans les urines (50%) et dans les fèces (entre 10% et 24%). Chez l’homme, aucune étude avec des LNPs radioactifs n’a été réalisée, mais les composants des LNPs sont retrouvés dans l’urine pour moins de 1% des concentrations plasmatiques. On suppose que l’élimination se fait par les fèces mais cela n’a pas été prouvé. Il n’y a pas eu d’études sur l’excrétion dans le lait ou d’autres fluides corporels[14].
Référence à une éventuelle excrétion du vaccin dans les documents de Pfizer
Le protocole de l’essai de phase I/II/III de Pfizer sur les vaccins à ARNm COVID-19 (qui a débuté en mai 2020) mentionne la possibilité de passage du produit étudié par inhalation ou contact cutané et de passage par le sperme d’un homme exposé par inhalation ou contact cutané et de passage par le lait maternel; la possibilité d’une réaction indésirable au vaccin suite à ces expositions est également mentionnée.[15] Les données de Pfizer indiquent clairement qu’une femme enceinte peut être exposée à « l’intervention étudiée en raison d’une exposition environnementale. » L’exposition environnementale peut se produire par « inhalation ou contact avec la peau ». Voici quelques exemples d’exposition environnementale pendant la grossesse:
Un membre de la famille ou un fournisseur de soins de santé de sexe féminin signale qu’elle est enceinte après avoir été exposée à l’intervention étudiée par inhalation ou par contact cutané.
Un membre de la famille ou un prestataire de soins de santé de sexe masculin qui a été exposé à l’intervention étudiée par inhalation ou contact cutané expose ensuite sa partenaire féminine avant ou autour de la période de conception. »
Cela signifie clairement que tout contact, y compris le contact sexuel avec une personne ayant reçu les vaccins, expose ceux qui n’ont pas reçu les vaccins à « l’intervention », c’est-à-dire à l’ARNm. L’exposition pendant l’allaitement devait également être immédiatement notifiée pendant l’essai: on suppose que l’investigateur craint qu’une mère qui allaite puisse transmettre l’ARNm expérimental à son bébé si elle a reçu le vaccin directement ou si elle est « exposée à l’intervention de l’étude par inhalation ou contact avec la peau. »
Structure et fonction des vésicules extracellulaires (VEs) ou exosomes et des nanoparticules lipidiques (LNPs)
Les vésicules extracellulaires naturelles (VE ou exosomes) sont générées par la plupart des cellules vivantes, ce sont des protéolipides bicouches sphériques dont la taille varie de 20 à 4000 nm et elles peuvent contenir diverses molécules (lipides, protéines et acides nucléiques, comme les ARN de signalisation). Les VEs sont des transporteurs naturels dans le corps humain et sont impliquées dans les communications intercellulaires, elles peuvent servir de transporteur pour différentes molécules qui peuvent ainsi passer de cellule en cellule, entraînant une réponse marquée de la part de la cellule cible [16]. Les LNPs synthétiques des vaccins ARNm ont la même structure que les exosomes naturels qu’elles cherchent à imiter [17, 18]. Les exosomes produits naturellement peuvent transporter de l’ARNm du vaccin ou de la spike, comme nous le verrons plus loin. Les LNPs ont la capacité (comme les exosomes naturels) de fusionner avec les membranes cellulaires et de libérer leur chargement dans le cytosol.
Les LNPs utilisés pour les vaccins à ARNm sont des systèmes lipidiques de taille nanométrique (moins de 1 micromètre) composés de 2 ou plusieurs (généralement 4) lipides à des proportions variables. La composition lipidique la plus typique utilisée pour les systèmes ARNm-LNP est constituée d’un lipide cationique/ionisable, d’un « lipide auxiliaire » phospholipidique, de cholestérol et/ou d’un lipide associé au poly(éthylène glycol) (PEG). Les LNPs peuvent être administrés par voie IM, sous-cutanée, intradermique, intratrachéale, orale, ophtalmique et même topique. Les LNPs injectés par toutes ces voies sont capables d’aboutir à la traduction de l’ARNm en protéine pendant plusieurs jours [19]. La taille des LNPs dans les vaccins à ARNm COVID-19 se situerait entre 60 et 100 nm [20]. Le trafic de VEs naturelles est bidirectionnel pendant la grossesse (les VEs traversent la barrière fœto-maternelle et les cellules utérines sécrètent constamment des exosomes) et les VEs peuvent être utilisées pour délivrer des médicaments au fœtus pendant la grossesse [21].
Les VEs présentent un avantage potentiel pour une utilisation dans les thérapies vaccinales car elles sont les transporteurs naturels d’antigènes du corps et peuvent circuler dans les fluides corporels pour distribuer les antigènes même aux organes distaux[16].
On sait peu de choses sur la pharmacocinétique des vaccins à ARNm.
Les nanoparticules chez les animaux
Selon une étude réalisée par des chercheurs indépendants des fabricants de vaccins à ARNm, chez la souris, les LNPs porteuses d’ARNm injectées par voie IM passent du site d’injection aux ganglions lymphatiques puis à la circulation générale, s’accumulant principalement dans le foie et la rate. Les LNPs passent d’abord dans la circulation lymphatique puis dans la circulation sanguine (les LNPs de moins de 200 nm passent directement dans la lymphe tandis que celles de 200 à 500 nm sont transportées dans la lymphe par les cellules dendritiques). Une injection directe involontaire dans un vaisseau sanguin peut également se produire lors d’une injection IM [22].
Les nanoparticules chez l’homme
L’exposition du corps humain aux nanoparticules peut se produire accidentellement par inhalation, contact avec la peau ou ingestion. En cas d’inhalation, les voies de transfert possibles des nanoparticules sont la circulation sanguine (systémique), les vaisseaux lymphatiques, le tractus gastro- intestinal et le système nerveux central et/ou périphérique [23].
L’excrétion des LNPs enrobées de PEG se fait principalement par les fèces et l’urine et principalement par les fèces lorsqu’elles ont un diamètre > 80 nm. Les LNPs peuvent être excrétées par la salive, la sueur et le lait maternel [24].
Les LNPs de taille <5nm sont rapidement excrétées par le rein. Les nanoparticules dont la taille est comprise entre 5 et 200 nm ont tendance à avoir une circulation sanguine étendue. Les LNPs plus grandes ont une circulation sanguine prolongée et une excrétion rénale faible. En raison de la taille des LNPs, l’inhalation est la voie d’entrée la plus directe dans le système pulmonaire. L’exposition peut être intentionnelle, comme dans le cas des nanoparticules de ciblage ou thérapeutiques, ou non intentionnelle, par inhalation ou exposition cutanée, en raison du nombre croissant d’applications industrielles des nanoparticules [25].
L’ARNm
Persistance de l’ARNm viral après une infection virale
L’ARN viral de certains virus persiste longtemps dans le cerveau, les yeux, les testicules : ceci a été démontré pour le virus de la rougeole, le virus Ebola, Zika et Marburg. Le SRAS-CoV-2 persiste dans les voies respiratoires et l’intestin. Des ARN viraux sont également détectés dans les sécrétions, le sang ou les tissus. L’excrétion prolongée de ces ARN dans les voies respiratoires, les selles, la sueur, le liquide conjonctival et l’urine est courante. Des études ont montré que l’ARN viral complet peut persister à long terme. Cet ARN persistant peut être traduit en protéines même si aucun virus viable ne peut être assemblé. Chez les patients qui développent plus tard un COVID long, l’ARN viral est retrouvé dans le sang dans la phase aiguë de la maladie[26].
Sort de l’ARNm du vaccin
Des quantités énormes d’ARNm sont injectées par rapport à la circulation d’un virus lors d’une infection naturelle: jusqu’à 10 à 7 fois plus, selon le professeur Jean-Michel Claverie [27].
L’ARNm du vaccin est présent dès le premier jour et persiste dans la circulation sanguine pendant au moins 2 semaines après l’injection ; sa concentration commence à diminuer après 4 jours. Cette durée de vie est beaucoup plus longue que ne le prétendaient les fabricants sur la base de brèves études menées sur des rats. L’ARNm transporté est encapsulé dans les LNPs mais se retrouve dans le plasma (c’est-à-dire non associé aux globules blancs). Cet ARNm est capable d’être traduit en protéine spike dans les cellules et les tissus sensibles.[28] L’ARNm emballé dans les LNPs est capable de s’en échapper et de former des vésicules extracellulaires qui le transportent vers d’autres cellules: ces vésicules sont sécrétées après l’endocytose des LNPs chargés d’ARNm. Ces VEs protègent l’ARNm pendant le transport et le distribuent intact aux cellules réceptrices, l’ARNm est fonctionnel et peut alors être traduit en la protéine d’intérêt. La réponse inflammatoire est plus faible après une transfection avec des VEs qu’avec des LNPs. Les voies d’absorption des VEs diffèrent de celles des LNPs et ne sont pas susceptibles de déclencher la voie autophagique-lysosomique, car elles libèrent leur contenu dans le cytoplasme sans vraisemblablement subir de piégeage lysosomal. De plus, en raison de leur petite taille, les VEs peuvent échapper à une phagocytose rapide et transporter et délivrer couramment de l’ARN dans la circulation, traversant l’endothélium vasculaire jusqu’aux cellules cibles[29].
La présence de VEs dans tous les biofluides est attestée. Elles peuvent contenir des acides nucléiques. Dans la sueur, on trouve des VEs contenant des acides nucléiques provenant de bactéries, de virus, de champignons de la peau mais aussi de cellules humaines. Ces VEs peuvent également contenir des virus (hépatite C par exemple). On trouve des petits ARNm (20 à 200 pb) dans ces VEs de la sueur, ils sont fonctionnels (peuvent être traduits), les ARN sont protégés des nucléases cutanées dans les Ves [30].
A noter que l’ARN du vaccin comprend 4284 nucléotides (Pfizer) [31]. Il convient donc d’étudier la possibilité que des ARN de cette taille soient excrétés par la sueur.
Les VEs peuvent contenir des molécules « signaux » telles que les miRNA. Il est possible que les VEs contiennent des ARNm complets ; ceux-ci sont des médiateurs clés de la communication intracellulaire. Les analyses d’ARN du sang et de la sueur sont corrélées : les VEs trouvés dans la sueur reflètent la circulation des VEs dans le plasma. Des ARN nus sont également trouvés dans la sueur (non encapsulés dans les VEs). Les miRNA sont sélectivement sélectionnés et enrichis dans les VEs de la sueur à partir du sang et ne circulent pas passivement dans les fractions du sang ou de la sueur[32]. Une augmentation de la transpiration après le vaccin Covid a été constatée [33] et des personnes ayant reçu le vaccin se sont plaintes d’une augmentation de la transpiration, notamment la nuit [34].
La possibilité d’exsudation de VEs à partir de la peau a été démontrée: Les kératinocytes sont capables d’exsuder des VEs capables de transporter des miRNAs. Dans le psoriasis, les VEs excrétées par les kératinocytes passent de cellule en cellule : de kératinocyte à kératinocyte voisin. Chez les patients atteints de lichen planus (éruption inflammatoire), des VEs transportant des miARN sont excrétées dans la salive[35].
Des nanoparticules sont naturellement présentes dans les expectorations [36]: des exosomes contenant des ARN ont été isolés des expectorations de patients asthmatiques légers [37].
Passage de l’ARNm du vaccin dans le lait
De l’ARNm du vaccin est retrouvé dans le lait de 1/10 des femmes étudiées (4/40) la première semaine après la vaccination avec le vaccin à ARNm (que ce soit après la dose 1 ou après la dose 2). Les quantités peuvent atteindre 2ng/ml de lait. [38]. Cette quantité peut sembler faible par rapport aux 30 microgrammes d’ARNm injectés avec le vaccin, mais elle peut suffire à produire une quantité non négligeable de spike. En effet, un nourrisson fait plusieurs tétées par jour, pour environ 240 à 360 ml par jour et un total sur une semaine de 1680 à 2520ml dans la première semaine. Le nouveau-né, pesant entre 2 et 5kg, pourrait donc être exposé à une dose de 5 µg d’ARNm dans sa première semaine. Cela semble disproportionné comparativement aux 10µg injectés à des enfants de 5 à 11 ans qui pèsent respectivement 18 à 35 kg environ [39]. La méthode utilisée dans cette dernière étude est plus sensible que celle de Golan et al. qui n’ont pas trouvé d’ARNm dans le lait [40]. Cette même équipe avait également exploré le passage de l’ARNm vaccinal dans le lait en recherchant indirectement le PEG contenu dans les LNP. Le PEG a été recherché dans le lait de 13 femmes à différents moments après la vaccination: La figure 1 de l’article montre la détection du PEG du vaccin dans le lait entre 24 heures et une semaine après l’injection. Cependant, les auteurs ont conclu sans préciser que ces quantités n’étaient pas significatives [41].
Une autre étude a cherché à savoir si l’ARNm du vaccin COVID-19 pouvait être détecté dans le lait maternel exprimé de personnes allaitantes ayant reçu la vaccination dans les 6 mois suivant l’accouchement. La présence de l’ARNm a été étudiée sous forme libre et encapsulée dans des VEs. Les VEs ont été isolées par centrifugation du lait. L’ARN du vaccin a été trouvé dans les 48 heures suivant la vaccination et à des concentrations plus élevées dans les VEs que dans le lait entier. La plus forte concentration trouvée était de 17 pg/ml dans les VEs et la plus faible était de 1,3 pg/ml dans le lait entier. La présence prioritaire de l’ARNm dans les VE et non dans le lait entier peut expliquer pourquoi Golan et al. ne l’ont pas trouvé [42].
On sait depuis quelques années que l’ARNm encapsulé dans les VEs est protégé des sucs gastriques et peut transfecter les cellules intestinales [43, 44]. Une étude récente de Melnik et Schmitz confirme que les VEs du lait survivent aux conditions extrêmes du tractus gastro-intestinal, sont internalisées par endocytose, sont biodisponibles et peuvent transfecter des cellules intestinales[45].
Passage transplacentaire des nanoparticules?
Chez la souris, des LNPs du même type que celles utilisées dans les vaccins ARNm COVID-19 ont montré leur capacité à transfecter l’ARNm après injection dans une veine fœtale ou in utero [46].
Dans un essai d’immunisation des fœtus contre l’herpès néonatal chez des souris gravides par injection de LNPs chargées d’ARNm à la mère, il n’est pas discuté la possibilité que le passage transplacentaire des LNPs expliquerait aussi bien l’immunisation du fœtus que le passage des Ig induites chez la mère [47]. Des études ont montré qu’il est très possible que des nanoparticules de taille comparable à celles utilisées pour les vaccins à ARNm soient capables de passer par voie transplacentaire chez l’homme [48,49].
L’administration de thérapies à base de LNPs pendant la grossesse présente des risques qui doivent être étudiés. La détection du passage transplacentaire dépend de la sensibilité des méthodes de détection: pour certains types de nanoparticules, une embryotoxicité a été observée alors qu’aucune absorption par le fœtus n’a été observée; cette absorption ne semble pas corrélée avec le type, la taille ou la charge électrique de surface des nanoparticules. La translocation des LNP est susceptible de dépendre des différents stades de la grossesse. Au cours du premier trimestre, la barrière placentaire est très épaisse pour protéger l’embryon en développement et devient mince à terme lorsque de grandes quantités de nutriments sont nécessaires pour soutenir la croissance du fœtus. Cependant, chez les animaux, le transfert placentaire semble être plus élevé en début de grossesse. Il est nécessaire de développer des modèles humains pour les études de transfert placentaire en début de grossesse. La comparaison avec les études animales est essentielle, car le placenta est l’organe le plus spécifique à l’espèce [50,51]. Des LNPs de 240 nm sont capables de traverser la barrière placentaire humaine [52].
Toutes ces publications soulignent la difficulté d’extrapoler les études animales à l’homme concernant le passage transplacentaire des nanoparticules. D’après une revue de 2022 [53], les nanoparticules peuvent transiter par les mécanismes ordinaires de transport transcellulaire placentaire tels que la pinocytose, le transport actif, la diffusion facilitée et la diffusion passive. Les VEs à cargaison d’ARN sont également capables de traverser la barrière placentaire humaine. Les LNPs enrobées de PEG auraient une diffusion moindre à travers la barrière placentaire que les formulations à base de liposomes, mais sont capables de délivrer une partie de leur cargaison au fœtus. [54]
Toutes ces données ne permettent pas d’exclure que les LNPs provenant de vaccins à ARNm soient capables d’atteindre le fœtus d’une mère vaccinée pendant la grossesse.
Excrétion des LNPs dans le sperme?
Je n’ai pas trouvé d’études concernant la possibilité de passage des LNPs dans le sperme ; cependant, l’effet des nanoparticules sur la fertilité et la qualité du sperme a été largement étudié chez l’animal [55]. La toxicité des nanoparticules sur la fonction reproductive masculine est bien établie, il a été démontré que les nanoparticules d’or agissent uniquement en interagissant avec la surface des spermatozoïdes mais ne les pénètrent pas. Aucune donnée n’est disponible sur l’éventuelle pénétration des LNPs dans les spermatozoïdes.
Selon un document confidentiel de Pfizer obtenu par la FOIA [56] concernant des études pharmacocinétiques chez le rat, les LNPs se concentrent dans les ovaires et dans une moindre mesure dans les testicules.
Devenir de la protéine spike après traduction de l’ARNm
Un site d’information sponsorisé par le CDC, consulté le 21 juillet 2021, note que la durée de vie de la protéine spike dans le sang est » inconnue et pourrait être de quelques semaines. « [57].
L’injection de LNPs contenant de l’ARNm modifié par la pseudouridine par voie IM, sous-cutanée et intradermique entraîne la production de protéines au site d’injection, la durée de traduction active est de 6 à 10 jours chez la souris. L’injection intradermique produit une quantité initiale de protéines plus faible mais sur une période de temps plus longue que la voie IM. Par la voie intradermique, la demi-vie de production des protéines est la plus longue par rapport aux autres voies d’injection (IM, sous-cutanée, IV, intrapéritonéale, intra-trachéale). Par voie IM, la majorité de la traduction cesse dans le foie au jour 2 post-injection mais dure jusqu’à 8 jours dans les muscles [58].
Chez l’homme, la protéine spike pourrait persister longtemps chez les vaccinés, la surveillance des effets indésirables du vaccin devrait donc être étendue [59]. La comparaison des concentrations de spike atteintes pendant la maladie et après la vaccination montre que pendant l’infection sévère par COVID-19, la concentration médiane observée est de 50 pg/ml avec des maximums à 1ng/ml. Au cours d’une infection sévère à Covid, des concentrations allant jusqu’à 135 pg/ml de spike S1 peuvent être détectées, le plus souvent entre 6 et 50 pg/ml. Après une vaccination avec un vaccin à ARNm, des concentrations allant jusqu’à 150 pg/ml sont couramment observées, mais peuvent atteindre 10 ng/ml chez les individus présentant une thrombocytopénie induite par le vaccin [60]. La même équipe [61] montre également que la protéine spike persiste longtemps sous forme libre: la spike induite par le vaccin circule dans le plasma dès J1 après la vaccination et jusqu’à 14 jours, le pic étant atteint à J5 avec 68 pg/mL de sous-unité S1 détectée ; la spike entière est détectée jusqu’à J15, avec un pic à 62 pg/mL. Après la deuxième dose, la spike libre n’est plus détectée car elle serait liée aux anticorps; l’étude ne détecte pas de complexes immuns anticorps-spike. Une autre équipe montre également qu’après la vaccination avec l’ARNm, la protéine spike passe dans le sang, persiste pendant plus d’une semaine et est complètement éliminée en 1 mois. L’augmentation de la concentration sanguine de spike après la vaccination est rapide (1 à 3 jours). [62]
Selon une autopsie, la spike vaccinale est retrouvée jusqu’à trois semaines après l’injection dans différents organes (cœur, cerveau, muscles, centres germinaux, …) et notamment dans l’endothélium des capillaires [63].
Exosomes circulants contenant la protéine spike
Après une infection par COVID-19, la spike circule sous forme d’exosomes (ou VEs). Les VEs sont libérés par les cellules dans l’environnement extracellulaire dans des conditions normales et pathologiques. Les VEs sont un outil important pour la communication intercellulaire, car elles servent de navettes pour le transfert de protéines, de lipides et d’ARN biologiquement actifs. Les VEs peuvent incorporer des protéines pathogènes et/ou des fragments d’ARN viral provenant de cellules infectées pour transporter du matériel vers des cellules cibles, un événement qui joue un rôle important dans les réponses aux infections virales. La protéine spike du SARS-CoV-2- ou les fragments dérivés étaient clairement présents dans les VEs des patients COVID-19. Des fragments dérivés de la spike sont présents dans les VEs de tous les patients COVID-19 [64].
La Spike circule également dans les VEs après une vaccination par ARNm chez l’homme. Des auteurs ont proposé qu’après l’internalisation des LNPs et la libération de l’ARNm, le tri et le trafic des antigènes puissent induire la libération de VEs contenant la protéine S. Les événements présentés se produiraient dans les surfaces apicales et/ou basolatérales des cellules polarisées (par exemple, épithéliales). [65] En effet, la spike du vaccin est spontanément enveloppée dans des VEs: La vaccination avec l’ARNm et la traduction de l’ARNm induit la production de VEs portant la spike et circulant dans le sang jusqu’à 4 mois après la vaccination. L’injection de ces VEs à des souris induit la synthèse d’anticorps anti-spike. [66]
La spike du vaccin a été trouvée dans les vésicules de kératinocytes du derme d’un patient présentant des lésions cutanées 3 mois après la vaccination avec le vaccin Pfizer-BioNTech. Ce patient avait une infection par le virus varicelle-zona. Une hypothèse plausible était que la stabilisation de l’ARN par la substitution méthyl-pseudouridine à tous les nucléotides d’uridine du vaccin Pfizer BNT162b2 pourrait entraîner une production à long terme de la spike codée à partir de n’importe quelle cellule, affectant de façon persistante le microenvironnement du système immunitaire protecteur, y compris la peau [67].
Toutes ces données indiquent que les LNPs vaccinales ou les VEs formées naturellement après la vaccination pourraient contenir de l’ARNm ou de la spike et être présentes dans les fluides corporels.
Ces nanoparticules sont-elles capables de passer de ces fluides dans l’organisme de personnes non vaccinées en contact avec des personnes fraîchement vaccinées?
Capacité des LNP ou des vésicules extracellulaires naturelles (VE ou exosomes) et de l’ARNm à pénétrer par différentes voies.
Utilisation de nanoparticules à des fins thérapeutiques par inhalation, voie transdermique, in utero et par voie conjonctivale.
Dans une revue consacrée à la sécurité des nanoparticules dans les applications biomédicales, on apprend que l’exposition aux LNPs peut se faire par ingestion, injection, inhalation et contact cutané. Certaines expositions ne sont pas intentionnelles, comme l’inhalation pulmonaire de NPs présentes dans l’environnement ou sur les sites de fabrication. [68]
Les nanosystèmes sont de plus en plus exploités pour l’administration topique et cutanée, notamment les peptides thérapeutiques, les protéines, les vaccins, les fragments de gènes ou les particules porteuses de médicaments [69]. Il a été démontré que l’administration intradermique d’ARNm codant pour le facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) entraîne l’expression fonctionnelle de la protéine dans la peau, même en l’absence de nanoparticules lipidiques [70]. [70] Selon Palmer et al [71], dans une formulation de nanoparticules lipidiques, les liposomes augmentent le passage transdermique des molécules utilisées pour traiter les maladies de la peau. La pénétration cutanée des siRNA a été démontrée sous la forme de nanocarriers, ces siARNs transfectent les cellules et expriment le gène d’intérêt ciblé. Des nanocarriers ont été testés pour une utilisation en vaccination transdermique [72].
Les VEs sont utilisées pour délivrer des thérapies autres que les vaccins: des études cliniques sont en cours par voie locale (péridontite, ulcères, épidermolyse bulleuse) et par inhalation (essai en cours contre la maladie d’Alzheimer) [73]. Les LNPs avec une bicouche lipidique sont capables de passer la barrière cutanée et de transporter du matériel génétique. Ces particules peuvent pénétrer dans la peau par les follicules pileux ou directement dans les kératinocytes en raison de leur similitude avec les membranes cellulaires [74].
L’administration intranasale, orale, intraoculaire et sous-conjonctivale de VEs capables de transporter des médicaments a été testée avec succès. L’administration intranasale représente la deuxième voie la plus fréquemment rapportée. Elle est efficace pour transporter des médicaments dans le système nerveux central et les poumons. La plupart des effets protecteurs ont été obtenus de manière similaire pour l’administration intraveineuse et intranasale. L’administration orale a été décrite pour les VEs du lait bovin dans un modèle de souris. Six heures après l’administration, les VEs étaient localisées dans le foie, le cœur, la rate, les poumons et les reins. L’injection intraoculaire et sous-conjonctivale de VEs dérivées de MSC (cellules souches) a permis de délivrer des VEs dans la rétine dans un modèle de lapin de rétinopathie induite par le diabète. [75]
Les nanovésicules produites naturellement par les plantes sont morphologiquement et fonctionnellement identiques à leurs analogues mammaliens. Une revue sur les nanovésicules végétales rassemble les connaissances sur les mécanismes transdermiques, transmembranaires et de ciblage de ces vésicules. Des expériences sur des souris ont montré qu’il est possible de délivrer de l’ARN dans une tumeur cérébrale via ces nanovésicules introduites par voie intranasale. Ces nanovésicules seraient également capables de transporter efficacement leur chargement à travers la peau et dans les cellules cutanées. [76]
Les LNP sont un vecteur potentiel pour délivrer des molécules dans la chambre postérieure de l’œil: elles ont démontré d’excellentes caractéristiques de perméation oculaire et des capacités d’amélioration de la pénétration, tout en présentant une charge médicamenteuse élevée et des efficacités de piégeage. [77]
Nanoparticules dans les essais de vaccination et de thérapie génique (LNPs contenant des acides nucléiques) par voie respiratoire.
Les nanoparticules cargo d’acides nucléiques sont capables de transfecter les cellules des voies respiratoires chez l’animal et l’homme par administration locale (instillation ou nébulisation). Le projet DEFUSE [78], soumis par Eco Health Alliance en réponse à un appel à propositions de la DARPA, porte sur l’administration transcutanée de vaccins chez l’animal à l’aide de nanoparticules. À des fins thérapeutiques, la formulation des LNPs a été optimisée pour une pénétration pulmonaire par inhalation et il a été vérifié que l’ARNm est efficacement traduit dans le poumon après nébulisation (testé sur des souris) [79].
La voie intranasale a également été étudiée pour la vaccination avec des LNPs cargo d’ARNm ainsi que pour la thérapie génique de la fibrose kystique avec des ARNm encapsulés dans des LNPs par voie intranasale par instillation dans les narines des souris : l’ARNm transfectant les cellules nasales exprime la protéine d’intérêt dans les cellules qui ne l’exprimaient pas à cause d’un défaut génétique. [80]
Chez l’homme, des nanoparticules liposomales contenant de l’ADN administrées localement par nébulisation ont transfecté des cellules des voies respiratoires. Un récent essai de phase 2b sur l’administration de l’ADN du CFTR (cystic fibrosis transmembrane conductance regulator) à l’aide d’un système d’administration liposomal a montré qu’après des nébulisations mensuelles répétées pendant un an, les groupes de patients atteints de mucoviscidose ont connu une stabilisation de la fonction pulmonaire, tandis que le groupe placebo a connu un déclin[81].
Des essais cliniques pour la prévention de la grippe ont montré l’efficacité et la sécurité des vaccins à ARNm inhalés: L’ARNm nu ou l’ARNm enveloppé dans des particules lipidiques (notamment à base de PEG comme dans les vaccins ARNm anti-Covid), peut être inhalé sous forme d’aérosol et transfecter les cellules épithéliales pulmonaires [82].L’administration in utero de formulations de nanoparticules lipidiques contenant de l’ARNm peut être appliquée pour délivrer l’ARNm à des fœtus de souris, avec pour conséquence l’expression de la protéine dans le foie, les poumons et les intestins du fœtus [70].
Essai de LNPs pour une vaccination transcutanée
Dans une revue [72] sur la possibilité de vaccination transcutanée par LNPs, on apprend que la peau humaine non endommagée est imperméable aux micro et nanoparticules mais il existe des preuves d’une certaine pénétration cutanée dans les tissus viables (principalement dans le stratum spinosum de la couche épidermique, mais aussi éventuellement dans le derme) pour les très petites particules (moins de 10 nm). Lorsque l’on utilise des protocoles de pénétration de la peau intacte, il n’y a pas de preuve concluante de la pénétration de la peau dans les tissus viables pour les particules d’une taille primaire d’environ 20 nm et plus. Mais il n’y a pas d’informations appropriées pour la peau dont la fonction de barrière est altérée, par exemple la peau atopique ou la peau brûlée par le soleil. Quelques données sont disponibles sur la peau psoriasique. Il existe des preuves que certains effets mécaniques (par exemple, la flexion) sur la peau peuvent avoir un effet sur la pénétration des nanoparticules.
Mais il a été montré que les nanoparticules s’accumulent dans les ouvertures folliculaires, les glandes sébacées ou les plis cutanés. Une suspension aqueuse de nanoparticules ainsi qu’une formulation d’hydrogel de ces particules, appliquée sur la peau d’oreille de porc in vitro, pénétrait profondément dans les follicules pileux. Ces particules peuvent libérer différents composés encapsulés qui pénètrent ensuite dans la peau.
Il existe des preuves dans la littérature que la voie trans-folliculaire peut être utilisée : l’application topique de vecteurs d’expression plasmidiques nus sur la peau intacte de souris a induit des réponses immunitaires spécifiques de l’antigène. Les réponses cellulaires et en anticorps spécifiques de l’Ag HBs ont été induites dans le même ordre de grandeur que celles produites par l’injection i.m. du vaccin polypeptidique recombinant de l’Ag HBs. En revanche, aucune réponse immunitaire n’a pu être induite chez les souris nues :la présence de follicules pileux normaux était une condition préalable à l’induction d’une réponse. Les particules avaient une taille d’environ 150 nm. Les LNPs des vaccins ARNm mesurent entre 100 et 400 nm [22].
Un système qui a fait l’objet de tests cliniques par voie transdermqiue est le patch DermaVir contre le VIH-1/sida. Il contient un vaccin à ADN plasmidique (ADNp) codant pour tous les principaux antigènes du VIH-1 et pour la formation de particules de type viral). L’ADNp est formulé sous la forme de nanoparticules de polyéthylèneimine mannosylées (80-400 nm) semblables à celles des agents pathogènes. Cette étude a porté sur 12 personnes immunisées avec le vaccin: elles ont développé des niveaux plus élevés et plus larges de cellules T CD8+ par rapport au placebo, bien qu’il n’ait eu aucun effet sur le nombre de cellules T CD4+. [72]
L’ARN nu pourrait également être utilisé par passage cutané et par inhalation
Les oligonucléotides ARN peuvent pénétrer la peau intacte et conserver leur activité biologique, la pénétration à travers la peau ne dépend pas de la taille de la molécule étudiée (12,5 à 29,3 kDA) [83]. La faisabilité de l’ARN inhalé pour la transfection passive a également été démontrée dans un certain nombre d’études. L’ARN inhalé peut conduire à la synthèse de protéine spike après transfection et conduit ainsi à l’immunisation de l’individu. [84]
LNPs thérapeutiques et vaccinales dans la COVID-19
Étant donné que les LNPs vaccinales sont des VEs synthétiques, il n’est pas surprenant que des thérapeutiques et des vaccins COVID avec des VEs naturelles servant de vecteurs soient en expérimentation. La nébulisation de VEs pour une thérapie par inhalation a été testée pour la COVID-19. Actuellement, plus de soixante essais cliniques sont en cours pour étudier les effets des CSM (cellules souches mésenchymateuses) et des VEs (contenant ces CSM) chez les patients atteints de COVID-19. Un essai clinique de phase 1 visant à évaluer la sécurité et l’efficacité des VEs inhalées dérivées de CSM adipeuses allogéniques pour le traitement de la pneumonie COVID-19 a été achevé. 3 essais cliniques utilisent l’aérosol comme voie d’administration. En 2022, cette technique a montré son efficacité pour la thérapie par nébulisation chez les patients atteints de COVID-19. [85]
Vaccins à exosomes naturels contre le SARS-CoV-2: voie plantaire ou inhalation
Des vaccins à base de VEs porteuses d’ARNm ont été envisagés contre le SRAS-CoV-2 [86]. Des essais de vaccins injectés sous forme de VEs dans le coussinet plantaire de souris ont montré l’induction d’anticorps contre le spike [87]. Des VEs vectrices du RBD (domaine de liaison) de la spike sont capables de faire pénétrer par nébulisation et inhalation l’antigène dans les cellules pulmonaires de souris et d’induire une réponse immune. Ce sont des particules proches des virus (VLP-Virus Like Particles) obtenues naturellement à partie de cellules de poumon et qui transportent l’ARN de leur cellule mère ainsi que différentes protéines exprimées à leur surface. Par inhalation également, les VEs contenant de l’ARNm de la protéine spike sont capables d’immuniser des souris ou des primates non humains contre le SARS-CoV-2 et les VEs naturelles sont plus efficaces que les VEs synthétiques [89].
Observations réalisées après la campagne massive de vaccination pouvant soutenir l’excrétion du vaccin
Les scientifiques ont comparé des enfants non vaccinés vivant avec des parents non vaccinés avec des enfants également non vaccinés mais vivant avec des parents vaccinés. Les enfants de parents vaccinés ont des IgG anti-Covid dans le nez et la différence avec les enfants de parents non vaccinés est significative. Les auteurs pensent que cela est dû à l’excrétion d’anticorps par les gouttelettes: ce qui est transféré serait l’anticorps IgG lui-même dans les gouttelettes de salive. Mais il est possible que les enfants développent des IgG intranasales parce que d’autres sous-produits du vaccin ou exosomes sont excrétés par leurs parents vaccinés. Cela pourrait être dû aux nanoparticules lipidiques d’ARNm qui pourraient être excrétées et transférées par la salive, par expectoration ou par la peau. Les enfants développeraient une réaction immunitaire aux nanoparticules (ou sous-produits du vaccin) au lieu que les IgG soient transférées directement par les parents aux enfants. Les anticorps recherchés sont les IgG et IgA contre le RBD de la spike et pas contre la nucléocapside du virus, c’est dommage car les auteurs ont développé les 2 types de test [91] : cela ne permet pas de distinguer les enfants qui auraient été infectés naturellement par le virus (et auraient des anticorps anti-RBD et anti-N) des enfants qui auraient développé des anticorps suite à la vaccination de leurs parents (et n’auraient que des anti-RBD et pas d’anti-N car non induits par le vaccin).
Conclusion
Il existe de nombreux témoignages de personnes non vaccinées ayant présenté des symptômes identiques aux effets indésirables du vaccin après avoir été en contact avec des personnes fraîchement vaccinées. Une étude montre un excès de mortalité dans les classes d’âge non vaccinées au début des campagnes de vaccination, qui pourrait s’expliquer par un phénomène de transmission du vaccin ou de ses produits. Il est important de ne pas négliger ces témoignages car les études requises de pharmacocinétique et notamment d’excrétion du vaccin et de ses produits n’ont pas été réalisées malgré la réglementation en vigueur pour les thérapies géniques, qui incluent les vaccins à ARNm selon la définition de ces produits géniques. De plus, le doute sur la possible transmission du vaccin crée un climat malsain de suspicion des non-vaccinés envers les vaccinés: une clarification serait donc la bienvenue. Les vaccins sont tous basés sur la protéine spike, reconnue depuis comme la principale responsable de la pathogénicité du virus SRAS-CoV-2: si la transmission du vaccin ou du spike est possible, il est logique de retrouver les effets indésirables du vaccin chez des personnes non vaccinées en contact avec des personnes vaccinées.
On sait peu de choses sur la pharmacocinétique du vaccin. Les LNPs du vaccin sont très similaires aux VEs naturels ou exosomes, dont les scientifiques ont essayé d’imiter la structure et la fonction le plus fidèlement possible. D’après le peu d’études effectuées par les fabricants et des chercheurs indépendants, les LNPs des vaccins ARNm circulent dans le sang et s’accumulent dans la rate et le foie chez souris (et dans une moindre mesure dans de nombreux organes dont les ovaires et les testicules, la moelle osseuse,…). La traduction en protéine spike persiste 6 à 10 jours chez la souris au site d’injection et 8 jours dans les muscles.
La voie d’excrétion des LNPs varie en fonction de leur taille, dans le cas des LNP de vaccins ARNm l’excrétion devrait se faire principalement par les fèces mais aussi par l’urine. Les résultats quantitatifs de ces études suggèrent que d’autres voies d’excrétion que les fèces et l’urine devraient être explorées. Des études antérieures aux vaccins à ARNm suggèrent que l’excrétion des VEs est possible par la salive, la sueur et le lait maternel.
Des études ont montré qu’il est très possible que des nanoparticules de taille comparable à celles utilisées pour les vaccins à ARNm soient capables de passage transplacentaire chez l’homme. Les nanoparticules (VEs) sont naturellement présentes dans tous les fluides corporels (y compris les expectorations, la salive et la sueur) et dans les kératinocytes et peuvent transporter des acides nucléiques qui sont ainsi protégés des nucléases. Certains types d’ARN (miRNA) sont sélectivement sélectionnés et enrichis dans les VEs de la sueur à partir du sang.
Aucune étude n’a été trouvée concernant la possibilité de passage des LNPs dans le sperme; étant donnée la biodistribution dans tous les organes et fluides, un tel passage est a priori possible et devrait être exploré.
L’ARN viral de nombreux virus est présent dans le sang, les sécrétions et les tissus. L’ARNm des vaccins est injecté en quantités plusieurs fois supérieures à l’ARN viral produit lors de l’infection naturelle. Cet ARNm est retrouvé dans le sang dès le premier jour après l’injection et persiste jusqu’à 15 jours, il est capable de s’échapper des LNPs et d’être encapsulé dans des VEs, il est fonctionnel et peut être traduit en protéine. L’ARNm du vaccin nu ou encapsulé dans les VEs se retrouve dans le lait maternel dès la première semaine après l’injection; il est protégé des sucs gastriques et peut transfecter les cellules néonatales. L’ARN incorporé dans les VEs ou même nu est capable de transfecter des cellules par inhalation ou passage transdermique. L’administration intranasale, orale, transdermique intraoculaire et sous-conjonctivale de VEs porteuses de médicaments a été testée: Les LNPs peuvent être administrées par voie cutanée, intranasale, intraconjonctivale et par inhalation; des expériences ont montré que l’ARNm inclus dans ces LNPs est capable de transfecter des cellules. Des essais de vaccination contre la COVID par inhalation de VEs contenant de l’ARNm ou de la spike ont donné des résultats positifs chez les souris et les primates non humains. Les VEs naturelles sont plus efficaces que les VEs synthétiques.
La protéine spike traduite à partir de l’ARNm du vaccin persiste pendant des mois en grandes quantités chez les vaccinés; on la trouve sous forme libre dans le plasma et encapsulée dans les VEs qui se forment spontanément à partir des cellules où elle a été produite. Ces VEs peuvent délivrer leur cargaison à différents types de cellules, en particulier aux cellules fœtales des mères vaccinées. La spike peut être trouvé dans les kératinocytes de la peau.
Spécifiquement contre les coronavirus, des essais de thérapie génique et de vaccination (notamment avec des ARNm) ont montré la possibilité de transfecter des cellules par voie transcutanée, nasale et par nébulisation à partir de LNPs et même d’ARNm nus. Des exosomes vecteurs de RBD (domaine de liaison) de la spike ou d’ARNm ont été testés par inhalation chez l’animal pour une immunisation anti-COVID-19.
Toutes ces études montrent que les VEs porteuses d’ARNm et de spike pourraient donc être excrétées par différents fluides corporels et pourraient pénétrer par voie transcutanée ou par inhalation chez des individus non vaccinés (ainsi que par le lait maternel chez les nourrissons et par passage transplacentaire chez les fœtus et pourquoi pas par le sperme). L’ARNm nu pourrait également être excrété et pénétrer.
Les vaccins à ARNm (et adénovirus) correspondent exactement à la définition de la thérapie génique donnée par les agences sanitaires (FDA, NIH et EMA). Selon les réglementations de ces agences, ces produits devraient faire l’objet d’études pharmacocinétiques supplémentaires (en particulier des études d’excrétion) de toute urgence au fur et à mesure que la généralisation de la technologie ARNm semble vouloir s’imposer. En effet, Sanofi lance l’essai clinique du premier candidat vaccin contre la grippe saisonnière à base d’ARNm [92] et Moderna lance l’essai de phase 3 du vaccin contre la grippe à base d’ARNm [93]. Pour ces vaccins anti-grippaux, l’autorisation d’urgence ne devrait pas pouvoir s’appliquer et l’obligation de ces études supplémentaires ne devrait pas être outrepassée.
On chausse ses bottes et ses gants en caoutchouc et on replonge dans la fosse septique de l’actualité.
Le narratif autour du Covid est en train d’évoluer lentement mais sûrement. Le foutage de gueule entre dans une nouvelle phase, qui n’est pas moins spectaculaire que la précédente. Voici quatre histoires qui tournent autour de cette nouvelle manoeuvre. Pour la quatrième, je vous laisse juges mais dans tous les cas, accrochez-vous à vos chaussettes.
Le tout est assez long, ça m’a pris pas mal de temps, mais croyez-moi, ça en vaut la peine. Je ne sais pas dans quelle mesure on en parle sur le Net francophone, vu que, comme vous le savez, je passe beaucoup de temps à lire des dizaines d’articles en anglais, d’où le fait que je suis aussi souvent le premier à en parler. Ceci sera donc peut-être une exclusivité?
Bon, ça c’est fait.
Un article dans « The Atlantic » – un des torchons américains qui servent de vitrine idéologique à la CIA – signé Emily Oster, fait le buzz, notamment sur Substack (ici, ici, ici et ailleurs, c’est en anglais) depuis sa parution le 31 octobre. Cette dame est professeur(e?) d’économie à l’Université de Stanford. Le papier de Mme Oster s’intitule « Déclarons une amnistie pandémique ». Personnellement je ne trouve pas ce qu’elle dit tellement choquant. Le problème est plutôt ce qu’elle ne dit pas. Voici un extrait d’un article précité sur Substack:
Je suis certaine que d’autres auteurs de Substack se joindront à moi pour exprimer leur incrédulité face à l’audace et au culot de cette femme qui suggère que nous devrions pardonner et oublier les crimes commis contre l’humanité simplement parce que les gens étaient « dans le noir » et faisaient pipi dans leur culotte à cause d’une maladie manifestement moins dangereuse pour la majorité de la population qu’une mauvaise grippe. Je voudrais juste ajouter mon grain de sel ici. Ils ne se contentaient pas de salir leurs slips et leurs matelas; certains saisissaient activement l’occasion (en piétinant les droits de l’homme) d’accroître leur richesse et/ou leur pouvoir grâce à la panique hystérique sans précédent générée par l’apparition du SARS-CoV-2. Emily Oster les soutenait:
Faire honte à ceux qui ne se sont pas fait vacciner ne fonctionnera maintenant plus (peut-être plus jamais). Alors que faire? Une pression de la famille sur l’individu: peut-être exiger le vaccin pour ce que les gens veulent faire (voyages en avion/train dans le pays, travail, événements sportifs): oui. On peut le faire sans honte.
Maintenant, elle veut que nous pardonnions, que nous oubliions et que nous allions de l’avant – sans le moindre soupçon d’excuses pour son comportement déplorable ni aveu de culpabilité!
[…] On ne détruit pas les droits de l’homme, on ne met pas à la poubelle cent ans de science épidémiologique et immunologique, on ne déchire pas le Code de Nuremberg, on ne tue pas et on ne blesse pas des millions de personnes parce qu’on « était dans le noir ».
On nous a dit que de mystérieux vaccins avaient été instantanément « mis au point en deux jours« , à l’aide d’une nouvelle technologie connue pour son échec total, contre un agent pathogène (coronavirus) contre lequel aucun vaccin n’a jamais fonctionné.
On nous a présenté la misère des confinements, des fermetures d’entreprises, de l’imposition de masques aux enfants, etc. comme la « voie à suivre pour se faire vacciner ».
On nous a menti en nous disant que nous devions accepter ces vaccins parce qu’ils « arrêtaient la transmission » et « mettraient fin à la pandémie ».
Je suis sûr que j’oublie de nombreux autres aspects sinistres de l’histoire du Covid-19.
Nous devons nous assurer que cela ne se reproduira plus jamais pour les générations suivantes. D’une manière ou d’une autre, nous devons créer une force de dissuasion contre les futurs fraudeurs. Nous n’obtiendrons pas cette dissuasion en accordant à chacun une « amnistie » sans même savoir qui a fait quoi.
Est-il possible que chacun ait agi dans notre intérêt et que les erreurs n’aient pas été intentionnelles? Les personnes qui demandent l’amnistie sont-elles des sympathisants désorientés ou des criminels du Covid, qui ont empoisonné des millions de personnes par malveillance, cupidité et mépris de la sécurité? Pour avoir la réponse, nous devons d’abord savoir ce qui s’est passé!
Ce n’est qu’après une enquête révélant ce qui a eu lieu que nous pourrons juger si une « amnistie » est appropriée et, si oui, pour qui. Pas avant.
Vous aurez compris que l’affaire de Mme Oster n’est pas gagnée. J’ajouterai juste que l’ironie de sa demande, assez mal venue dans le contexte, est que cette dame attend le Grand Pardon sans proposer la moindre réparation, contrairement à ce qui se pratiquait dans le monde d’avant, entre gens de bonne volonté et plus particulièrement dans le cadre de la confession chrétienne, qui incluait la notion de pardon divin – je précise ceci pour mes plus jeunes lecteurs, qui n’ont peut-être jamais entendu parler de cette notion. Seul Dieu peut pardonner.
Sur l’échelle du toupet, Mme Oster est déjà assez bien placée, mais on a trouvé mieux.
Toujours dans la catégorie buzz, nous avons un certain Richard Rowe. Même s’il fait partie de la même sphère que Mme Oster – les « pro-vaccins » – il existe deux différences majeures entre elle et lui. Premièrement, il est ouvertement vindicatif et insultant envers les non-injectés, et deuxièmement, il est mort.
Les captures d’écran et les extraits proviennent de cet article en anglais. Je ne garantis pas l’authenticité de l’information, vu que le décès est daté du 28 octobre et l’article du 26. C’est donc soit une erreur soit de l’enfumage. Si c’est de l’enfumage, c’est qu’on tente d’y faire passer un message, et c’est ce message qui m’intéresse ici.
Dans des captures d’écran de la page Facebook de Richard Rowe, chauffeur routier et candidat du district 23, le politicien pro-vaccins de 41 ans se moquait des anti-vaccins qui, selon lui, ont « contribué à tuer 700 000 Américains » avant de décéder lui-même le 28 octobre 2021.
« Je vais être très clair: je me fous complètement de ce qui arrive aux anti-vaccins. Je m’en fous. Laissez Darwin faire son travail. Ils ont aidé à tuer 700.000 Américains. Je n’ai ni pitié ni de larmes à verser pour aucun d’entre eux. Ça s’est tari à présent. Désolé. A ce stade. J’espère juste qu’ils ressentent 1/10e de la douleur qu’ils ont causé à tous les autres. Les enfants iront bien. EUX, ils vont souffrir. Et putain, je pense qu’ils l’ont bien mérité. »
En postant une photo montrant sa carte de vaccin Covid, Rowe a reconnu qu’il se faisait vacciner alors qu’il avait déjà contracté le Covid, et il écrivait: « J’ai déjà eu le COVID l’année dernière, donc je ne m’inquiète pas de l’attraper. Mais je veux conserver mon sentiment arrogant de supériorité morale et intellectuelle tout en me moquant des anti-vax Darwiniens. C’est en fait assez noble, en réalité. »
Fait intéressant, Rowe est décédé le mois suivant. Un de ses amis a déclaré qu’il était mort subitement en promenant son chien.
Voilà le genre de type qui me rappelle les gosses dont je parle ici, ignorants, sûrs d’eux-mêmes et très forts tant qu’ils sont en groupe. Ces personnages passaient plus ou moins inaperçus avant que les choses se gâtent, mais on a vu leurs vraies couleurs dès que le cadre leur a été propice.
Quel cadre?
Evidemment, la diabolisation initiale de refuseniks de l’injection, qui représentaient un danger pour les injectés (on a toujours pas compris pourquoi, mais plus c’est con mieux ça passe). Le cadre se construisait alors autour de la mythologie des « vaccinés » en tant que gens altruistes et responsables, avec une pincée de devoir patriotique – celui traditionnellement brandi par les assassins de sang froid qui envoient les peuples au massacre, c’est-à-dire les gouvernements. Les non-injectés étaient d’ailleurs plus ou moins considérés comme des déserteurs – après tout, c’est une guerre. Mais comme je le disais en début d’article, le cadre est en train de changer, et pas qu’un peu, maintenant que les chiffres de la catastrophe sanitaire commencent à progressivement filtrer sur la place publique – à titre d’exemple, le pourcentage officiel des hospitalisés Covid est de 99% de « vaccinés », ça la fout mal. A part pour les acharnés de l’ignorance, le narratif devient donc intenable. Il fallait donc réactualiser le cadre. Suivez bien parce que la manipulation est assez subtile et extrêmement perverse.
A présent, les « vaccinés » sont toujours des héros altruistes et patriotiques puisqu’ils ont rempli leur devoir. Sauf qu’il faudra désormais les considérer comme des héros tombés au champ d’honneur. Voyez-vous, les injections étaient finalement assez dangereuses mais puisque le Parti agissait pour le bien du peuple, ceux qui ont obéi sont par avance normalisés (j’y reviens plus loin) et bien entendu, amnistiés. C’est la nouvelle ligne du Parti. Oui, celui d’Orwell.
Pour ceux qui n’auraient pas prêté attention, quasiment tout l’Occident vit à présent sous dictature communiste, désignée par l’appellation « démocratie ». Quelle que soit la nature du régime, c’est une démocratie. C’est devenu le leitmotiv. Pour rappel et comme exemple, les Etats-Unis d’Amérique sont une République constitutionnelle, c’est-à-dire l’opposé exact d’une « démocratie ». Le fait que ce slogan soit devenu omniprésent acte tout simplement le fait que la République n’existe plus, et qu’elle a effectivement été remplacée par une dictature communiste. Depuis que Biden occupe la Maison Blanche, la formule/mantra répétée dans les médias est « menace pour la démocratie » – à propos de « l’insurrection » du 6 janvier, des Républicains MAGA (pro-Trump) et plus généralement des blancs, non-woke, non-cisgenrés, etc. Bref, comme dans 1984 de Orwell, à propos de tout ce qui ne suit pas exactement la ligne du Parti. C’est-à-dire à peu près tout.
Permettez-moi d’insister sur ce point – ou alors lisez les bouquins de Vladimir Boukovski. Ceux qui demanderont « la liberté ou la mort » dans une dictature communiste, auront la mort. C’est à peu près tout ce que le communisme a à offrir en guise de liberté. On a promis la liberté aux vaccinés, ils auront la mort. Il me semble que c’est assez clair. Il n’y a d’ailleurs même pas besoin de demander quoi que ce soit. Le fait qu’on vous le promet est amplement suffisant. Ce sont eux qui décident. Apparemment, ils ont décidé que mourir était un acte patriotique. Engagez-vous. Il y a trop de gens sur Terre.
Richard Rowe était donc un vrai démocrate: il a obéi au Parti. Et c’était un vrai patriote: il est mort.
On aurait pu lui dire que ce n’était vraiment pas la peine. La vraie vie, ce n’est pas se faire injecter de la merde pour faire partie du groupe. Mais bon, c’est trop tard.
Troisième élément du nouveau narratif Covid, pas vraiment récent mais qui prend maintenant tout son sens: les dignitaires du Parti, Biden, Fauci, et Wolenski, prétendument hyper-injectés, après avoir pendant des mois vendu le « clotshot » (injection à caillots, j’aime bien l’appellation) comme forteresse infranchissable pour le virus, font le Covid?
A moins d’être un incurable naïf, il est impossible de croire que ces personnages 1) ait reçu une quelconque injection Covid, 2) ne disposent pas de traitement prophylactiques qui les mettent à l’abri du Covid – vitamine D, ivermectine, hydroxychloroquine/zinc, voire DRACO, 3) avoueraient avoir contracté le Covid sans raison, puisque ça contredit tout ce qu’ils ont seriné pendant des mois sur le vaccin – et qu’ils y ajoutent une mauvaise pub pour le Paxlovid.
Alors, pourquoi?
J’ai déjà en partie répondu à la question dans l’article sur le rebond de Fauci: c’est de la normalisation. Il faut normaliser le fait que les vaccins sont inefficaces. Et ce n’est pas tout, on présente dans les médias américains le fait qu’un candidat démocrate (j’ai oublié son nom) a souffert d’un récent AVC comme humanisant. Ce qui, bien que le vaccin ne soit pas cité, normalise aussi le fait qu’il est dangereux. Le Parti honore ainsi ceux qui ont fait le sacrifice. Comme Richard Rowe.
Comme je le disais plus haut, le cadre change. Le narratif de la « protection » des autres grâce au vaccin n’est plus le discours dominant, il est subtilement remplacé par une espèce de culte du martyr des injectés. Un culte de mort, donc. Après la phase d’arrogance, d’agressivité et de mépris des injectés, on va donc se retrouver face à une foule de malades chroniques portés en héros par le Parti et, du fond de leur misère humaine, des gens probablement jaloux et revanchards, ou quelque chose dans le genre. Ma constatation personnelle de la majorité des injectés est que, hormis ceux qui le regrettent humblement, ce sont généralement des lâches sournois et hypocrites – le profil typique de ceux qui se réfugient dans le groupe. Ceux qui n’ont aucun état d’âme à pousser les autres à la flotte.
Tout ça est assez moche. Si vous pensez que ça ne peut pas être pire, attendez de lire la suite…
Je reviens temporairement sur ma décision de boycotter les déclarations du Dr Robert Malone. Vous allez en comprendre l’intérêt, et le lien étroit avec les points précédents.
Je remercie au passage John et Adam pour les clips sonores qui suivent, avec leur traduction, extraits du 1500ème épisode de No Agenda – félicitations les gars! C’est extrait d’une des récentes allocutions de Malone, dont je ne trouve pas le fichier original sur le Net, sorry, mais dont je suis certain de l’authenticité. Le découpage des clips est moyen, mais on s’en contentera.
Je veux que vous compreniez la différence entre la charge utile et la plateforme. Nous parlons des principes fondamentaux de la pharmacologie de cette catégorie de produits. Et je veux que vous compreniez comment et pourquoi on les impose. Il s’agit plutôt pour moi d’essayer de vous donner un aperçu et une compréhension de ce qui se passe, vu à travers cette seule lentille qu’est la technologie ARNm. J’ai parlé de la formation des masses, du Forum Economique Mondial, de l’Etat administratif. Il y a tellement de variables en jeu que nous pourrions en parler pendant huit heures, mais je vais me concentrer sur l’ARN. Pourquoi les vaccins ARNm? Pourquoi est-ce qu’on les impose?
[…] pourquoi c’est universel et global. Et comprenez que ce que vous avez vécu ici en Virginie reflète ce que des gens à qui je parlais il y a une heure et demie lors d’une conférence à Padoue, en Italie, [vivent]. Les mêmes choses ont été vécues au Brésil, dans tout le monde occidental. Pourquoi cela a-t-il été imposé? Quel est le besoin non satisfait auquel on répond? Je ne cherche pas à savoir s’ils ont raison ou tort. Je veux juste que vous compreniez la logique sous-jacente, du moins à la surface. Le problème qui se pose est que la technologie permettant aux individus de concevoir des armes biologiques est devenue si triviale qu’un étudiant de dernière année qui travaille à partir de là, ou quelqu’un d’un niveau d’éducation similaire, qui peut s’auto-former, qui travaille dans son garage avec du matériel qu’il peut trouver sur eBay, peut facilement recréer les combinaisons de pathogènes les plus mortelles que notre gouvernement a développées dans le programme de guerre biologique que nous avons mené pendant des années. Et je ne dis pas que nous ne le faisons plus, nous le faisons sous un autre nom, nous l’appelons recherche défensive sur les armes biologiques, pas recherche offensive sur les armes biologiques et je ne vois pas bien la différence. Mais c’est le langage qui est imposé par le traité de guerre biologique qui a été signé. Il fuit comme une passoire, mais je veux que vous compreniez, et juste pour définir le cadre, qu’avec la technologie traditionnelle des vaccins, nous prévoyons avoir des vaccins – si tout va bien – pour tous les agents de guerre biologique déployés jusqu’à la fin de la deuxième Guerre Mondiale – donc la tularémie, la variole et tout le reste – des vaccins pour tous les agents de guerre biologique déployés jusqu’à la fin de la deuxième Guerre Mondiale. Et nous les aurons tous d’ici 2050, si tout va bien.
Nous sommes maintenant dans un environnement dans lequel un jeune adulte ou un dangereux individu, dans n’importe quelle partie du monde, est en mesure de créer des armes biologiques très puissantes. Clairement, nous n’avons pas la capacité d’y répondre efficacement. C’est là le besoin médical non satisfait sous-jacent. C’est le problème et nous devons être très clairs à ce sujet. Nous sommes très remontés et je ne défends en aucun cas la façon dont cela a été déployé. Je ne dis pas que cette solution est la meilleure. Je dis simplement qu’il y a un besoin médical non satisfait, c’est-à-dire une menace très importante. Ce n’est pas anodin, ce n’est pas le fruit de l’imagination de Cheney, que des agents de guerre biologique puissent être fabriqués. Jusqu’à présent, c’est nous qui avons réalisé la majeure partie de l’ingénierie et ce qui va sortir du prochain livre de Bobby [NdT. Robert f. Kennedy Jr?] va vous faire exploser les circuits au regard de ce que nous avons fait en Géorgie et en Ukraine. Ces choses sont en cours de réalisation et le problème est qu’une fois qu’elles sont lâchées, ce que nous avons tous vécu au cours des trois dernières années – cela fait presque trois ans maintenant, en fait c’était en septembre, fin septembre, les données montrent que le début de l’épidémie était au moins en septembre 2019, si ce n’est plus tôt – une fois que ces choses sont lâchées, elles peuvent déferler sur le monde et la technologie est maintenant avancée au point que les agents pathogènes peuvent être modifiés de manière à être relativement spécifiques pour différents groupes ethniques en fonction de leur génétique. Les agents pathogènes peuvent être modifiés et je peux vous dire que mes amis ou ceux qui étaient mes copains à la DETRA, Defense Threat Reduction Agency, division chimie/bio, sont extrêmement conscients que des agents peuvent être modifiés pour cibler des groupes ethniques.
Voilà le champ de bataille, voilà l’environnement réel dans lequel nous nous trouvons. Nous devons donc disposer d’une technologie permettant une réaction rapide et de capacités qui puissent être déployées au niveau de la population. Cette technologie de l’ARN est l’une de celles, avec les anticorps monoclonaux, dont le gouvernement pense depuis longtemps qu’elles ont un énorme potentiel pour permettre ce type de réponse rapide. En fait, ils préfèrent les anticorps monoclonaux. Le principe qu’ils aiment vraiment chez ces anticorps monoclonaux est qu’on peut administrer ces produits à un contingent de forces spéciales. Ils se rendent sur le théâtre des opérations, font leur travail, reviennent, vont voir leur femme, les anticorps monoclonaux disparaissent, c’est réglé. Le problème est que la technologie n’a tout simplement pas fonctionné. La technologie des anticorps monoclonaux est trop lourde, trop encombrante et nous avons appris au cours des trois dernières années que les virus et les agents pathogènes peuvent évoluer pour échapper à cette technologie assez rapidement parce qu’ils [les anticorps monoclonaux] sont assez spécifiques. Nous avons tous observé l’évolution virale en temps réel. Nous en avons fait l’expérience. Voilà donc le besoin médical non satisfait auquel on tente de répondre. Du moins, c’est la justification sous-jacente, à savoir qu’il existe un besoin non satisfait d’une technologie qui permettra désormais une réponse rapide aux agents pathogènes émergents et aux agents pathogènes modifiés, tels que les agents pathogènes issus de la guerre biologique ou du terrorisme.
La vérité est que DARPA, qui est la branche de développement opérationnel, en fait la CIA, est tombée amoureuse de la technologie de l’ARN il y a plus de dix ans et a décidé de la capitaliser et de l’imposer sur le marché. Et par exemple, ce sont eux qui ont capitalisé à travers In-Q-Tel, leur bras d’investissement, les nouvelles installations de fabrication d’ARN au Canada. C’est un programme de la CIA, il n’y a aucune ambiguïté là-dessus. Je ne révèle pas de secrets d’État. La technologie a été littéralement sortie de la poubelle parce qu’elle avait été supprimée par Merck après que je l’ai développée il y a plus de trente ans et elle a été perfectionnée de manière très agressive par DARPA. DARPA a financé et essentiellement construit Moderna. Ils continuent à imposer tout ça et ils le font à travers le gouvernement. Et ce que vous voyez, c’est le pouvoir de la communauté du renseignement et du nouveau complexe industriel de la biodéfense qui s’est développé depuis les attaques à l’anthrax, et cela va même au-delà, dans leur capacité à imposer leur programme au gouvernement. Quand on voit tout ce qui est documenté par Paul, tous ces contournements des procédures et des règles normales, cela arrive parce que, dans une large mesure, notre communauté du renseignement l’impose par le biais de la structure administrative de l’État.
Tous ces contournements des procédures et des règles normales se produisent parce que notre communauté du renseignement les impose par le biais de la structure administrative de l’État. Et pourquoi le font-ils? Je pense que si nous prenons un peu de recul et essayons de leur accorder pour un moment le bénéfice du doute, je pense qu’ils croient devoir l’appuyer, devoir faire accepter cette technologie parce qu’il n’y a pas d’alternatives et que la menace est si grave à leur avis, dans leur monde d’agents secrets, la menace est si grave qu’il faut que quelque chose existe et c’est ce quelque chose auquel ils se sont accrochés. Et je ne dis pas ça pour les défendre. Je dis ça pour essayer de vous aider à comprendre ce à quoi vous avez été soumis.
Ok, réfléchissons deux minutes.
Je suis assez de l’avis de Adam Curry sur le gars. Il s’est lentement forgé une place dans le contingent des médecins qui luttent contre l’Opération Covid/Injections, à travers ses nombreuses interventions (le podcast de Joe Rogan, le FLCCC, l’équipe de Robert F. Kennedy Jr, etc.) d’où il peut maintenant apporter son témoignage d’insider des services secrets. Ce témoignage.
Ce discours n’est pas vraiment nouveau de la part de Malone, il l’évoque déjà dans l’interview dont j’ai fait la transcription et la traduction. Le Dr Igor Shepherd, qui provient du même milieu en URSS, fait également référence à ce genre de recherche militaire, aux objectifs exactement similaires – quoiqu’au contraire du Dr Malone, il est extrêmement remonté contre ce genre de pratique.
Le Dr Malone a beau déclarer ici ne pas porter de jugement sur ceux qui mènent cette opération, la façon dont il présente cette dernière est plutôt biaisée: tout ça était pour notre bien, pour nous protéger de futures attaques biologiques – dont je ne consteste absolument pas le risque réel, j’ai publié ceci sur le sujet. Je rappelle juste qu’on attend toujours une vraie attaque « terroriste », de n’importe quelle nature. Pour autant que je sache, toutes les opérations de ce type proviennent de réseaux gouvernementaux, voire internationaux, et elles sont toujours liés au réseau du Renseignement, y compris et surtout l’Opération Covid. Pour se faire une idée supplémentaire de la bonne foi du Dr Malone, il cite ici comme source fiable Dick Cheney, ancien Vice-Président des Etats-Unis sous George W. Bush, qui, s’il n’est pas lui-même un des organisateurs des attentats sous faux drapeau du 11 septembre, a systématiquement menti sur tous ses aspects, notamment le fait que les attaques subséquentes à l’anthrax, que mentionne ici le Dr Malone comme point de départ du « complexe industriel de la biodéfense », utilisaient une souche issue de Fort Detrick, le centre de recherches biologiques de l’Armée américaine. Si ce n’est pas du faux drapeau, je ne sais pas ce qu’est du faux drapeau. Et c’est le faux drapeau qui nous a menés au Covid et aux injections. Katherine Watt s’est tapé le boulot monstrueux de passer en revue tous les aménagements légaux qui ont permis l’opération en cours, en toute impunité. Sa conclusion.
Parlons maintenant des hasards.
Sommes-nous censés croire que ces « révélations » interviennent par hasard juste après que Alexandra Latypova ait déjàlevé le voile sur le nid de vipères du Renseignement à l’oeuvre derrière toute l’Opération?
Sommes-nous aussi censés croire que le timing de l’Opération est le fait du hasard? Que le SARS-CoV-2 est sorti juste à point pour camoufler l’effondrement économique et financier qui avait commencé quelques semaines auparavant, juste à point pour opérer le plus grand hold-up économique de l’Histoire (voir ici), juste à point pour lancer à plein le Grand Reset?
Puisque, au fond, c’était pour notre bien, sommes-nous censés accepter qu’il faudrait aussi accorder à nos bienfaiteurs une « amnistie pandémique »?
Les Américains ont une expression que j’aime bien: « You must think we’re little children« .
Vous nous prenez vraiment pour des gosses!
Nous sommes bien d’accord que David Icke fait partie de l’opposition contrôlée. Il n’empêche qu’il est très intéressant d’écouter ce qu’il dit – je vous le répète, il faut écouter tout le monde. Ça prend du temps mais c’est très instructif. Et voici ce qu’il disait en1997:
[…] qu’ils allaient créer en laboratoire de nouveaux virus résistants aux médicaments, qu’ils allaient les utiliser pour éliminer la population, qu’ils allaient utiliser les vaccinations pour éliminer la population. Ils allaient également changer la façon dont les soins de santé traitaient les personnes âgées, de sorte que de plus en plus de personnes âgées meurent et ne vivent pas longtemps parce que, de leur point de vue extraordinairement malade, les personnes âgées leur sont inutiles. Et ce que nous voyons maintenant très clairement, c’est une tentative de jouer cette carte de l’immunisation mondiale de masse, avec l’excuse de ce virus fabriqué, pour avoir accès aux corps, aux systèmes informatiques corporels, dirais-je, de quasiment tout le monde sur la planète. Et ils ne font pas ça parce qu’ils veulent protéger les gens de quoi que ce soit de bizarre. La force qui dit « faites-vous vacciner » est la force qui a créé le virus contre lequel ils disent de se faire vacciner. [NdT. c’est également l’avis de Spartacus] Ils font cela pour avoir accès à la population mondiale pour des raisons très, très malveillantes. Et ce que les gens doivent comprendre, c’est que ces familles n’ont pas la même perspective que nous sur la vie et le respect. Elles voient les humains comme du bétail, rien de plus que du bétail, comme la plupart des humains voient le bétail. Elles n’ont donc aucune empathie pour les conséquences de leurs actions sur la population humaine. Donc quand les gens disent « ils ne feraient jamais ça, mon pote ». Non, non, vous ne feriez jamais ça. Ils le font tout le temps.
Et on termine en musique.
Aucun d’entre vous n’a voulu m’aider quand je faisais du pain Maintenant, vous voulez tous m’aider à le manger Je vois que vous êtes très bien nourris Ce qui indique que vous n’en avez pas besoin
Assez parlé! Assez parlé!
Arrêtez-vous et je vous dirai ce que demain vous réserve Arrêtez-vous et je vous dévoilerai le projet que j’ai pour vous
Prenez tous les leaders du monde entier Mettez-les ensemble sur un grand ring Télévisez ça comme le spectacle le plus minable de la planète Et laissez-les se battre comme des diables pour voir qui est le roi
Ramassez les morceaux quand le combat est terminé Alors vous découvrirez que la vie peut vraiment être amusante
Le prochain truc que je vous dirai sera vrai Le dernier truc que je vous ai dit était faux Rappellez-vous de ne rien faire quand vous ne savez pas quoi faire
Vous vouliez un monde que vous pouviez comprendre Mais quelque chose est arrivé pendant que vous dormiez Vous vouliez une vie agréable dont vous pourriez vous vanter Dommage qu’ils aient pris les parties que vous vouliez garder
Assez parlé! Assez parlé!
Arrêtez-vous et je vous dirai ce que demain vous réserve Arrêtez-vous et je vous dévoilerai le projet que j’ai pour vous
Prenez tous les leaders du monde entier Mettez-les ensemble sur un grand ring Télévisez ça comme le spectacle le plus minable de la planète Et laissez-les se battre comme des diables pour voir qui est le roi
Ramassez les morceaux quand le combat est terminé Alors vous découvrirez que la vie peut vraiment être amusante
Assez parlé!
DEVO, « Enough said » (1981), Paroliers : Gen. Boy / Gerald Casale / Mark Allen Mothersbaugh
Spartacus est l’auteur de la (pas assez) célèbre lettre qui porte son nom, que j’ai traduite ici, et de nombreux autres articles indispensables sur son Substack, dont deux autres traduits ici et ici.
Voici ses réponses aux dix questions que Sage Hana avait rédigées à l’intention initiale du Dr Brian Mowrey (qui y a répondu ici, c’est en anglais) et des auteurs les plus pointus sur Substack, dont j’ai publié des articles pour la plupart: Vaccine Sherpa (c’est-à-dire Robert Malone), Arkmedic, Igor Chudov, Steve Kirsch, Dr Jessica Rose, Dr Marc Girardot, Dr Meryl Nass, A Midwestern Doctor, Geert Vanden Bossche, etc.
Avec sa lettre et ses autres articles, ce questionnaire et ses réponses complètent la lettre de Parrhesia que je viens de publier. A leur lecture, il se dégage quelque chose de vraiment intéressant à comprendre dans les événements présents pour le long terme.
Il n’y aura plus de crise énergétique: il y aura bien assez d’énergie pour ceux qui resteront.
Il n’y aura plus de crise du logement: les « villes intelligentes » sont prévues pour parquer ceux qui resteront, comme je l’avais prédit il y a plus de deux ans.
Puisque les « migrants » sont dispensés d’injection, le Grand Remplacement de ceux qui s’accrochent encore maintenant – et couleront – avec le navire en perdition aura bien lieu en Occident. C’est d’ailleurs subtilement annoncé par Ursula dans son discours de l’Etat de l’Union, sur lequel je reviendrai comme promis – brièvement, manque de temps.
Le gouvernement mondial sera ensuite infiniment plus aisé à mettre en place.
Nous sommes tous Spartacus. (Pas vraiment, ce type précis comme un Laser est une exception)
Sage Hana
14 octobre
Première partie: Qui est Spartacus?
Pour ceux d’entre nous qui, il y a un an, parcouraient Twitter à la recherche désespérée d’informations réelles sur le COVID, Spartacus est un personnage important.
C’est l’été dernier que j’ai commencé à me montrer très curieuse de ces nouveaux « vaccins ».
Je m’étais déjà rétablie d’un cas brutal de COVID au printemps 2020. [NdT. un témoignage très bien écrit sur ce qu’a été le Covid long en 2020 ici]
Je connaissais l’immunité naturelle et j’étais déconcertée par l’agressivité avec laquelle les nouvelles injections étaient promues. C’était le début du fascisme. On le sentait.
Après m’être fait les dents sur la folie de la vaccination de masse en cas de pandémie (Geert Vanden Bossche), puis avoir appris ce qu’étaient les signaux de sécurité immédiats et l’utilisation abusive des statistiques des essais (Dr Peter McCullough), j’ai ensuite interrogé un médecin/scientifique qui avait été envoyée à New York pour le déclenchement de la pandémie.
Il s’agissait d’un médecin urgentiste et chercheuse scientifique de la région de Denver.
Elle a traité de charlatan le Célèbre GVB et a fortement suggéré que Robert Malone était un égocentrique en quête d’attention.
Ce qui… 😅
Quoi qu’il en soit, elle a également craché des trucs clairement faux comme « Les vaccins sont efficaces à 94%, mieux que pour la polio! » et a raillé une enseignante en Californie pour avoir transmis le COVID à ses élèves, même si nous savions que les personnes injectées excrétaient également le virus.
Comment cela était-il possible? Que se passait-il dans la communauté médicale et scientifique?
Elle n’avait pas la moindre critique à formuler à l’égard d’Anthony Fauci, mais elle souffrait d’un cas grave de SDT (Syndrome de Diabolisation de Trump).
(Notez que ce Syndrome Fauci/Trump est jumelé de l’autre « côté » par l’univers parallèle Fauci/SHT, ou Syndrome de l’Héroïsation de Trump. L’Homme Orange fait fondre les cerveaux comme personne. 😅)
Quoi qu’il en soit, son SDT était clairement une variable confondante du mystère de ce qui se passe avec ce virus, ces injections, et notre monde qui bascule rapidement dans la folie.
Spartacus a surgi de nulle part et a balancé la vérité en direct dans une lettre ouverte sur tout ce qui concerne le COVID.
Si vous voulez la lire, les liens vers cette lettre sont dans ce billet. [NdT. ma traduction]
Je l’ai interrogé sur cette lettre l’autre jour sur son Stack, lien ci-dessous.
Êtes-vous le vrai Spartacus, celui de la lettre sur le COVID qui a circulé l’année dernière?
Vous êtes quelqu’un de brillant. Vous comprenez ce que peu de gens semblent capables de comprendre. En particulier par rapport à beaucoup de docteurs et de scientifiques garde-barrières qui ont proliféré dans ce marécage pendant des décennies, qu’on voit encore maintenant en train de transiger sur le fait qu’ils côtoyaient des psychopathes.
Ouaip, c’était moi. J’en avais assez de voir tout ce qui se passait, et selon ce que moi et mes correspondants savions, il y avait des preuves accablantes de malversations, du haut en bas de l’échelle. J’ai rédigé la première version de la lettre en cinq jours environ, pendant ma pause au travail, et je l’ai postée sur DocDroid. Cela s’est révélé être une erreur, car DocDroid diffusait d’horribles publicités aux utilisateurs de téléphones portables, et certaines personnes ont donc mis en garde les autres en leur disant « ce lien vous filera un virus! »
Dans un premier temps, je ne me rendais compte de rien, car j’étais sur mon ordinateur de bureau avec un bloqueur de publicité sur mon navigateur. Je l’ai posté sur certains forums et envoyé par e-mail à quelques personnes, dont Robert Malone. Je ne m’attendais pas à ce qu’il le publie sur son Twitter.
Cela a mis en mouvement un certain nombre d’autres choses. Automatic Earth l’a reposté depuis son compte, puis ZeroHedge les a repostés, et à partir de là, plus d’un million de personnes l’ont vu. Quelqu’un s’est plaint de l’absence de citations en ligne. J’ai également remarqué que les gens se demandaient s’il fallait ou non le rediffuser pour des raisons de droits d’auteur. J’ai donc ajouté des citations en ligne, l’ai légèrement développé et l’ai publié sous Creative Commons, ce qui a donné lieu aux versions V2, V3 et V4.
Quelques jours après qu’il soit devenu viral sur ZeroHedge, CNBC a publié cette vidéo.
Soit ils n’ont effectué aucune recherche, soit ils mentent délibérément. En affirmant qu’il est impossible de faire passer une micropuce dans une aiguille de vaccin, ils sous-entendent que les dispositifs dont nous disposons aujourd’hui sont des « puces » à grande échelle visibles à l’œil nu. Ce n’est pas le cas. Elles sont beaucoup, beaucoup plus petites que cela. Plus petites qu’un virus, en fait.
La DARPA a été la force motrice de la technologie des vaccins à ARNm [NdT. voir cet article]. Faites une recherche sur ADEPT (Autonomous Diagnostics to Enable Prevention and Therapeutics) [Diagnostics Autonomes pour Permettre la Prévention et la Thérapeutique]:
For past several years, DARPA has been pioneering a powerful new type of countermeasure against infectious disease called gene-encoded antibodies. They work by providing cells with genetic instructions for producing one or more highly protective antibodies against a given threat. pic.twitter.com/h2gz8fuOXJ
Depuis ces dernières années, la DARPA est à la pointe d’un nouveau genre de contre-mesures contre les maladies infectieuses, appelées anti-corps génétiquement encodés. Leur action est de fournir aux cellules des instructions génétiques qui leur font produire un ou plusieurs anticorps hautement protecteus contre toute menace.
Ce sont également eux qui font pression pour la mise en place de la technologie d’interface cerveau-ordinateur sans fil, par le biais de l’initiative BRAIN et du programme N3. Regina Dugan, ancienne directrice de la DARPA, travaille aujourd’hui à Wellcome Leap, une émanation du Wellcome Trust. Elle a également travaillé chez Google et Facebook.
Qui, selon Andrew Huff, est l’un des bailleurs de fonds de EcoHealth Alliance? Le Wellcome Trust. [NdT. voir cet autre article de Spartacus]
Ils prennent très au sérieux cette affaire d’Internet des Corps, et ils ont passé des années à mettre en place toute l’infrastructure nécessaire. Ils ont également mis beaucoup de leur énergie à empoisonner le puits de la critique des vaccins et de la 5G au cours de la dernière décennie, afin de faire passer pour des excentriques tous ceux qui posent trop de questions pointues. L’establishment médical intimide et fait chanter les médecins en les menaçant de leur retirer leur licence, alors même que les gens tombent comme des mouches à cause des effets secondaires de ces vaccins. Les médias de masse, complètement contrôlés, diffusent des publicités et des messages d’intérêt public sur les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux chez les enfants, comme s’ils avaient tout prévu à l’avance.
Oui, très certainement. La théorie du terrain ne résiste pas vraiment à l’examen scientifique. Les virus ne peuvent pas satisfaire aux postulats de Koch car on ne peut pas en faire une culture purifiée. Contrairement aux bactéries, qui sont très vivantes, les virus ne sont pas vivants, ce sont des instructions flottantes qui entrent dans les cellules vivantes. Ce sont obligatoirement des parasites cellulaires qui ont besoin de cellules vivantes pour se répliquer, c’est pourquoi on introduit généralement des cellules Vero, par exemple, dans les cultures avant de les infecter avec un virus. L’entrée virale et l’infection des cellules peuvent être vérifiées par marquage fluorescent, et les particules virales peuvent être observées en microscopie TEM ou SEM. Les virus sont incroyablement petits. Un globule rouge est 66 fois plus grand qu’un virion du SARS-CoV-2.
Un nouveau coronavirus a-t-il émergé fin 2019, entraînant une pandémie mondiale?
Le SARS-CoV-2 est très similaire au SARS-CoV. Ses seules caractéristiques vraiment nouvelles sont le site de clivage de la Furine sur la protéine de pointe (qui améliore considérablement la transmission en raison de l’ubiquité des protéases Furine humaines qui peuvent la cliver et l’activer; oui, les protéases de l’organisme – comme la Furine et le TMPRSS2 – aident le virus) et quelques autres motifs suspects sur ses protéines. Le fait que la technologie de séquençage d’Illumina soit si largement utilisée pour analyser les échantillons – avec peu d’alternatives – est suspect, mais étant donné les centaines de milliers d’articles qui ont été publiés sur le virus jusqu’à présent, il serait grotesque de supposer que tout ceci n’était qu’un canular. Ayant moi-même contracté le COVID-19 et m’en étant généralement bien remis, je peux dire que cette maladie était assurément différente de la grippe. [NdT. je confirme]
Vous (Brian Mowrey, les questions lui étaient initialement destinées) avez jugé que le péché originel antigénique était faux ou inexact. Qui est/sont les principaux partisans de cette théorie et en quoi se sont-ils égarés?
Le péché originel antigénique (Original Antigenic Sin – OAS) et la facilitation de l’infection par anticorps (Antibody Dependent Enhancement – ADE) sont incontestablement des phénomènes réels. Il suffit de voir ce qui se passe lorsqu’une personne attrape deux souches différentes de la dengue. On parle de facilitation de l’infection par anticorps lorsque les anticorps non-neutralisants de la première infection sont utilisés sur la seconde, et que les virions incomplètement neutralisés sont attirés dans les macrophages par leurs récepteurs Fc [NdT. mécanisme bien détaillé par le Dr Tenpenny ici], infectant les cellules immunitaires avec des virions de dengue vivants. Nous savons que les sarbecovirus et les merbecovirus ont un potentiel d’ADE similaire à celui de la dengue, ce qui fait de la vaccination des personnes avec un vaccin non stérilisant (c’est-à-dire qui permet la transmission de la maladie) et qui encourage l’émergence de variants d’échappement immunitaire, au mieux une course folle, au pire une erreur mortelle. C’est ce que nous constatons avec les vaccins actuels. Ils stimulent d’abord les réponses du système immunitaire inné, mais l’efficacité du système immunitaire adaptatif à repousser le SARS-CoV-2 semble baisser en dessous du seuil de référence après quelques mois. C’est tout sauf bon.
lié au n°3: Se sont-ils égarés en raison d’une erreur de bonne foi, ou de motifs sombres ou personnels?
Je ne peux pas commenter cette question car je ne pense pas du tout qu’ils se soient égarés.
Les vaccins étaient-ils nécessaires pour le nouveau coronavirus appelé SARS-Cov2? (À ne pas prendre en compte si les questions n°1 et 2 la rendent inapplicable).
Non, ils ne l’étaient pas. Au moment où ils ont commencé les campagnes de vaccination de masse, la grande majorité des gens étaient déjà séropositifs et avaient un certain degré d’immunité. Au mieux, ils voulaient juste utiliser des milliards de personnes comme cobayes pour la technologie de transfection de l’ARNm qui serait plus tard utilisée dans les vaccins contre le cancer, les traitements favorisant la longévité, et ainsi de suite. Au pire, ils empoisonnent les gens. Délibérément. Et ils ouvrent probablement la voie à une modification humaine généralisée en modifiant génétiquement et physiquement les cellules des gens afin de les rendre dociles et obéissants.
Lesquels sont les meilleurs: les chimichangas ou les tacos?
Les enchiladas.
Sommes-nous au milieu d’une campagne de dépeuplement (abattage du troupeau), ou n’est-ce qu’une sombre théorie de la conspiration?
Un grand nombre de personnes au pouvoir sont liées au FEM (Forum Economique Mondial), et le FEM est ouvertement néo-malthusien, tout comme le Club de Rome et les Rockefeller. Bill Gates, Yuval Noah Harari, Boris Johnson et des dizaines d’autres membres de la classe dirigeante ont ouvertement exprimé des opinions qui relèvent du contrôle de la population.
Yuval Noah Harari has said out loud how the capitalist elite view most of humanity: as expendable & surplus to requirements. The World Economic Forum adviser said: “We just don’t need the vast majority of the population” in the early 21st century. pic.twitter.com/0aTrwFcEvVpic.twitter.com/hBDtB9NlBt
Yuval Noah Harari a exprimé tout haut la façon dont l’élite capitaliste considère la majeure partie de l’humanité: sacrifiable et excédentaire par rapport aux besoins. Le conseiller du Forum Economique Mondial a déclaré: « Nous n’avons tout simplement pas besoin de la majeure partie de la population » en ce début de XXIème siècle.
Je suis sûr à 90% qu’ils essaient de réduire la population, et les 10% restants sont juste de bonnes vieilles expérimentations sur l’être humain.
Pourquoi pensez-vous que les leaders mondiaux ont tous promu les injections expérimentales d’édition de gènes et l’ont fait de manière draconienne et fasciste?
Parce qu’ils suivent tous exactement le même scénario.
A qui faites-vous confiance dans le monde de la science biomédicale pour opérer avec une pure rigueur scientifique?
Personne. L’édition scientifique est l’une des choses les plus corrompues de la planète, où tout le monde est motivé par l’argent plutôt que par l’exactitude des faits. La seule fois où on sait que quelque chose est un tant soit peu exact, c’est lorsqu’il peut être reproduit dans au moins une douzaine d’autres articles. La psychologie, en tant que domaine, est catastrophique à cet égard [NdT. je traite bientôt ce sujet]. Pratiquement aucun de leurs résultats ne peut être reproduit.
Avez-vous déjà subi des pressions pour fausser les résultats, que ce soit de la part de collègues chercheurs ou de bailleurs de fonds?
Pas moi, personnellement, mais je connais d’autres personnes qui en ont subi.
Question bonus:
Y a-t-il un seul élément de l’opération Injection 19 que nous pouvons considérer comme exact à plus de 99%? (sachant que la science n’est jamais figée)
Un seul élément?
Bonus: Les vaccins à ARNm sont un produit de biodéfense militaire créé avec le financement de la DARPA.
L’intérêt des vaccins à base d’acide nucléique est qu’ils peuvent être produits très rapidement pour contrer les nouveaux agents pathogènes dès leur apparition. La seule raison pour laquelle on pourrait l’envisager, et pour laquelle le Ministère de la Défense le finance, est qu’il anticipe une guerre biologique. S’ils anticipent la guerre biologique, alors qui libère des agents pathogènes (en violation de la Convention sur les Armes Biologiques) et pourquoi? C’est l’éléphant géant dans la pièce dont personne ne parle.
Merci, Spartacus!
Voici le billet de Brian Mowrey qui répond au SH-10:
C’est un vrai bonheur pour moi, et j’espère pour vous, les gars.
Les divergences de points de vue ne me posent aucun problème, comment pourrait-il ne pas y en avoir?
Nous semblons arriver à la pointe de nos connaissances et ceux qui coordonnent l’Opération nous mentent à chaque instant.
C’est ce que je voulais savoir il y a un an.
Il a été très difficile pour une profane de faire le tri entre la politique, le bal des héros, les mensonges et les diverses impulsions de raisonnement motivées par ceux qui émergent du ventre de la bête.
J’ai confiance dans le fait qu’à travers Spartacus et Brian, nous avons maintenant deux réponses inscrites au registre qui visent aussi droit au but qu’ils le peuvent selon leur compréhension de la situation.
Note: je n’ai pas trouvé l’acronyme officiel français de l’ARN auto-amplifiant (ou auto-réplicatif), du fait que tous ceux qui publient sur le sujet dans notre langue – comme ce journaliste belge dans cet article – utilisent le terme anglophone. Je le désigne donc empiriquement dans ma traduction par ARNaa. Si vous savez, faites un commentaire, merci.
Je n’ai pas inclus la photo de Jello Biafra de l’article original, vu que c’est une des rares fautes de goût de Jessica que je voulais absolument épargner à mes lecteurs.
Il y a environ six mois, je pense, j’étais assise virtuellement en face d’une chercheuse canadienne qui développait une nouvelle technologie appelée ARN auto-amplifié (ARNaa). Si vous voulez, vous pouvez regarder cette interview ici. Mes hôtes sont des gens charmants. À l’époque, j’ai eu du mal à écouter ma co-interviewée parce que a) j’étais elle autrefois et b) je connais les dangers associés à ce qu’elle développe. A mon avis, elle, non.
J’ai revisionné cette interview en écrivant ces lignes et elle est bonne. A quel point suis-je diplomate?
« Pourquoi les meilleures solutions et avancées, sont-elles jetées dans les pires mains possibles? », Jello Biafra. On m’a envoyé une vidéo faite par Jello qui montre qu’il s’est complètement vendu. Comme c’est triste de voir mes héros tomber un par un. Qu’est-il arrivé au punk?
On prétend donc que cet ARN messager auto-amplifiant est génial car il faut en injecter moins. Mais voici le problème: il code pour sa propre enzyme réplicase – elle fabrique des copies de l’ARN (quel qu’il soit) une fois à l’intérieur des cellules. Cela vous semble-t-il problématique? A moi, oui. Et voici pourquoi. Si les autres gènes de l’ARNm codent pour des protéines destructrices (comme l’ARNm modifié de la protéine de pointe du SARS-nCoV-2), alors… d’une part, comment sera-t-il jamais possible d’arrêter ces ARN auto-amplifiants? Les réplicases sont-elles autolimitées ?
Si vous voulez mon avis, les personnes qui développent et promeuvent cette technologie ne se préoccupent que du profit, du « coût » et de la dose initiale. Ils prétendent que l’apparition d’événements indésirables est proportionnelle à la dose initiale d’ARN. Hmm. Anna affirme dans l’interview que les perturbations du cycle menstruel induites par les produits injectables COVID-19 à ARNm sont temporaires et peuvent également être provoquées par des infections virales. Elle affirme également que les personnes vaccinées ne contracteront pas de COVID-19 grave dans le cadre d’une hospitalisation. Vraiment? Ce point m’a échappé dans l’interview. Elle était à peu près sûre de ce fait que puisque vu que la plupart des personnes en Israël ont reçu des injections, cela expliquait pourquoi la majorité des hospitalisations dues au COVID-19 concernaient des injectés. Mais alors, si les injections étaient censées réduire la gravité, pourquoi se retrouveraient-ils à l’hôpital?
Sur l’ARNaa
Comme nous le savons tous maintenant, l’ARN messager contenu dans les produits COVID-19 Pfizer/BioNTech et Moderna est le mode de transmission de l’information permettant aux cellules de notre corps de fabriquer des tas et des tas de protéines de pointe modifiées. C’est ce que ces gens appellent maintenant l’ARNm « conventionnel ».(1) Eh bien! Ça n’aura pas traîné. Maintenant c’est une CONVENTION? Ah ouaaaaaaaaaaaaaaaais, d’accooooooord.
Vous voyez la partie surlignée en vert? C’est le code des gènes nsP1-4 qui suivent la traduction in situ et forment un complexe ARN polymérase dépendant (RdRP), ce qui entraîne l’accumulation d’antigènes dans la cellule. Les protéines non structurelles 1, 2, 3 et 4 (nsP1-4) sont essentielles à l’activité réplicative car elles forment le complexe RdRP.(2) L’ARNm modifié « conventionnel » n’est pas réplicatif car il ne comprend pas de RdRP (les RdRP prennent des morceaux d’ARN et en font des copies). Ces enzymes sont très spécifiques de l’ARN. Les UTRs [untranslated region – région non-traduite] aident à maintenir cette spécificité. Apparemment, aucune RdRP humaine n’en est capable pour les ARN conventionnels. En revanche, les ARNaa se répliquent. Et apparemment, encore une fois, le RdRP qui l’accompagne est le seul à permettre à ce phénomène de se perpétuer. La poule et l’œuf?
Voici quelques sources d’information sur cette technologie.(3) (4) (5) (6) (7) (8) (9)
Revenons au document. Veuillez passer à la page 13.
Cet ARNaa était donc prévu au programme depuis le début. Ils n’ont même pas anticipé la possibilité que l’ARNm « conventionnel » puisse être un échec, parce que, si c’était le cas, imaginez à quel point cela nuirait au calendrier! Et devinez quoi, il est en train d’être testé en ce moment.
Que voulez-vous parier que les participants à ces essais n’ont AUCUNE idée qu’on leur injecte de l’ARN auto-amplifiant? Cette étude est en cours, avec une date d’achèvement primaire « estimée » à avril 2023 (date finale de collecte des données pour le critère d’évaluation primaire).
Le BNT162c2 sera administré selon un schéma Primaire/Boost (P/B). Le vaccin BNT162c2 sera également administré selon un schéma à dose unique (SD).
Expérimentation : BNT162c2 (P/B) – Partie A 18-55 ans
Niveaux de dose croissants
Intervention: Biologique: BNT162c2.
Le critère d’évaluation principal se situe 21 jours après l’injection.
Inscription réelle (soumise: 12 janvier 2022): 512
Il y a deux choses que je trouve complètement insensées:
Que je n’ai pas entendu parler du fait que les RNAaa sont déjà en cours d’essai et
Qu’on ne trouve aucune mention des ARNm auto-amplifiants dans la fiche technique de l’essai clinique. Il y a cependant une très longue liste de critères d’exclusion et une clause de consentement éclairé qui en fait partie.
Critères d’inclusion: Avoir donné son consentement éclairé en signant le formulaire de consentement éclairé (FCE) avant le début de toute procédure spécifique à l’essai.
Que voulez-vous parier que ce document à signer ne disait rien des ARN auto-amplifiants?
J’ai fait le rapprochement aujourd’hui en ouvrant le document FOIA joint en haut de cet article. Le 9 juin 2022 (il y a 10 jours), j’ai reçu un e-mail adressé à Robert Malone et à moi-même pour savoir ce qu’était le « BNT162c2 ». J’ai répondu à l’expéditeur que je n’en avais jamais entendu parler auparavant et Robert nous a renseigné sur l’essai clinique dont l’identifiant sur ClinicalTrials.gov est: NCT04380701.
Mais je ne savais toujours pas ce que c’était. Peut-être avait-il une NPL différente? Non, pas du tout.
C’est un type de technologie complètement différent. Encore une fois.
Quel est l’antigène codé? On ne vous le dira pas! Mais on va insister pour qu’on vous l’injecte. Sinon, vous êtes privé de soupe.
Même s’il existe des études évaluées par des pairs sur cette technologie, je ne saurais trop insister sur ce point: NOUS AVONS BESOIN DE DONNÉES À LONG TERME QUAND IL S’AGIT DE NOUVELLES TECHNOLOGIES. Pas 21 jours. Pas 365 jours. Nous avons besoin de plusieurs années. Nous ne sommes PAS dans une situation d’urgence et, par conséquent, nous avons le temps pour étudier attentivement et correctement la sécurité et l’efficacité de la technologie ARNaa. Comme nous aurions dû le faire depuis le début avec notre technologie ARNm devenue « conventionnelle » comme par magie.
Excusez-moi, je dois inclure cette capture d’écran. C’est trop magnifique. C’est tellement sûr. Injectez-moi tout de suite. Hé minute, je ne vois plus rien! Tout est devenu noir! Un peu comme la partie censurée des données de sécurité du produit. (Désolée pour cet humour très noir. Désolée. J’ai pas pu m’empêcher, encore une fois.)
Oh, et ils mentionnent dans la section 7.2 Posologie et mode d’administration, que « le vaccin ne doit pas être injecté dans des zones où pourrait se trouver un tronc nerveux important ». Ok. C’est bon à savoir.
Et ceci m’a littéralement fait RIRE AUX ECLATS. Voyez donc.
7.11.2 Résultats non-cliniques à noter
Tous les candidats vaccins non cliniques et cliniques testés étaient immunogènes à hautement immunogènes dans les modèles non cliniques. Les données disponibles démontrent que BNT162b1, BNT162b2, BNT162b3 et BNT162c2 sont capables d’induire des réponses immunitaires robustes chez les souris, (sauf pour BNT162c2) les rats et les primates non humains.
Pourquoi ont-ils inclus BNT162c2 dans cette liste si elle n’y figure pas? Ou bien voulaient-ils dire pour les rats, et non pour les souris?
Donc, lorsque vous commandez un cheeseburger, parce que vous aimez le fromage, et qu’il est livré sans fromage, que vous vous plaignez, qu’on vous hurle que « cheeseburger » n’est qu’un mot et n’a rien à voir avec le fait qu’un hamburger ait du fromage, que faites-vous? Même logique, n’est-ce pas?
Si nous n’avons pas encore appris à ce jour qu’il faut faire preuve de prudence avec les thérapies génétiques, alors, vous savez quoi? Je ne sais même plus quoi dire.
Démence: le fait de répéter sans cesse les mêmes actes en attendant des résultats différents.
Bloom, K., van den Berg, F. & Arbuthnot, P. Self-amplifying RNA vaccines for infectious diseases. Gene Ther28, 117–129 (2021). https://doi.org/10.1038/s41434-020-00204-y.
Kääriäinen L, Ahola T. Functions of alphavirus nonstructural proteins in RNA replication. Prog Nucleic Acid Res Mol Biol. 2002;71:187–222.
Maruggi, G., Ulmer, J. B., Rappuoli, R., & Yu, D. (2021). Self-amplifying mRNA-Based Vaccine Technology and Its Mode of Action. Current topics in microbiology and immunology, 10.1007/82_2021_233. Advance online publication. https://doi.org/10.1007/82_2021_233.
Brito, L. A., Kommareddy, S., Maione, D., Uematsu, Y., Giovani, C., Berlanda Scorza, F., Otten, G. R., Yu, D., Mandl, C. W., Mason, P. W., Dormitzer, P. R., Ulmer, J. B., & Geall, A. J. (2015). Self-amplifying mRNA vaccines. Advances in genetics, 89, 179–233. https://doi.org/10.1016.
Geall, A. J., Verma, A., Otten, G. R., Shaw, C. A., Hekele, A., Banerjee, K., Cu, Y., Beard, C. W., Brito, L. A., Krucker, T., O’Hagan, D. T., Singh, M., Mason, P. W., Valiante, N. M., Dormitzer, P. R., Barnett, S. W., Rappuoli, R., Ulmer, J. B., & Mandl, C. W. (2012). Nonviral delivery of self-amplifying RNA vaccines.
McKay, P. F., Hu, K., Blakney, A. K., Samnuan, K., Brown, J. C., Penn, R., Zhou, J., Bouton, C. R., Rogers, P., Polra, K., Lin, P., Barbosa, C., Tam, Y. K., Barclay, W. S., & Shattock, R. J. (2020). Self-amplifying RNA SARS-CoV-2 lipid nanoparticle vaccine candidate induces high neutralizing antibody titers in mice. Nature communications, 11(1), 3523. https://doi.org/10.1038/s41467-020-17409-9. (Notice the conflicts here.)
Ballesteros-Briones, M. C., Silva-Pilipich, N., Herrador-Cañete, G., Vanrell, L., & Smerdou, C. (2020). A new generation of vaccines based on alphavirus self-amplifying RNA. Current opinion in virology, 44, 145–153. https://doi.org/10.1016/j.coviro.2020.08.003.
Blakney, A. K., McKay, P. F., Hu, K., Samnuan, K., Jain, N., Brown, A., Thomas, A., Rogers, P., Polra, K., Sallah, H., Yeow, J., Zhu, Y., Stevens, M. M., Geall, A., & Shattock, R. J. (2021). Polymeric and lipid nanoparticles for delivery of self-amplifying RNA vaccines. Journal of controlled release : official journal of the Controlled Release Society, 338, 201–210. https://doi.org/10.1016/j.jconrel.2021.08.029. (Notice the conflicts here.)
Lundstrom K. (2020). Self-Amplifying RNA Viruses as RNA Vaccines. International journal of molecular sciences, 21(14), 5130. https://doi.org/10.3390/ijms21145130.
When you hear BNT162c(2), run, don’t walk, RUN away.
About half a year ago, I suppose, I virtually sat across from a Canadian researcher who was developing a new technology called self-amplifying RNA (saRNA). If you want, you can watch that interview here. My hosts are lovely people. At the time, I found it difficult to listen to my co-interviewee because a) I used to be her and b) I know the dangers associated with what she is developing. It is my opinion that she did not.
I revisited this interview whilst writing this and it is good. How frikkin’ diplomatic am I?
“Why do the best solutions and advances, get thrown away into the worst possible hands?” Jello Biafra. I was sent a video made by Jello showing that he has completely sold out. How very sad how my heroes fall one-by-one. What happened to punk?
So the claim is that this self amplifying messenger RNA is awesome because you need to inject less of it. But here’s the thing: it encodes its own replicase enzyme – it makes copies of the RNA (whatever it is) once inside the cells. Does that sound problematic to you? To me, it does. And here’s why. If the other genes in the mRNA encode destructive proteins (like the modified mRNA of the SARS-nCoV-2 spike protein), then… for one, how will it ever be possible to turn off these self-amplifying RNAs? Are the replicases self-limiting?
If you ask me, the people developing and promoting this technology are concerned only about profit, ‘cost’ and initial dose. They claim that adverse event occurrences are proportional to the initial dose of RNA. Hmm. Anna claims in the interview that the menstrual cycle disruptions induced by the COVID-19 mRNA injectable products are temporary, and can also be brought on by viral infections. She also claimed that the vaccinated people won’t get severe COVID-19 in the context of hospitalization. Really? I missed out on that point in the interview. She was pretty sure that since most of the people in Israel had been injected, that this would explains why the majority of COVID-19 hospitalizations were in the context of the injected. But then, if the shots were meant to reduce severity, why would they ending up in the hospital?
On saRNA
So as we all know by now, the messenger RNA in the COVID-19 Pfizer/BioNTech and Moderna products, is the mode of delivery of information for the cells in our bodies to make lots and lots of modified spike proteins. That’s what these folks are now calling ‘conventional’ mRNA.(1) Well now! That was fast. Now it’s a CONVENTION? Aaaaaaaaaaalrightttttttyyyyy thennnn.
So do you see the highlighted bit in green? That’s the code for nsP1-4 genes that following in situ translation that form an RNA-dependent RNA polymerase (RdRP) complex resulting in accumulation of antigen within the cell. The nonstructural proteins 1, 2, 3, and 4 (nsP1-4) are essential for replicon activity as they form the RdRP complex.2 The ‘conventional’ modified mRNA is non-replicative because it does not include an RdRP (RdRPs these take pieces of RNA and make copies of it). These enzymes are very specific to the RNA. The UTRs help to maintain this specificity. Apparently, no human RdRP can do this for the conventional RNAs. The saRNAs do replicate, however. And apparently, again, the RdRP that comes with it, is the only one that will allow this to perpetuate. Chicken and an egg?
Here are a few sources of information about this technology.(3) (4) (5) (6) (7) (8) (9)
So this saRNA has been on the schedule the whole time. They didn’t even anticipate the possibility that the ‘conventional’ mRNA would be a failure, because, if it was, imagine how bad that would be for the schedule! And guess what, it’s being trialed now.
What do you want to bet that those trial participants have NO IDEA that they are being injected with self-amplifying RNA? This study is active with ‘estimated’ primary completion dateApril, 2023 (final data collection date for primary outcome measure).
BNT162c2 will be administered using a Prime/Boost (P/B) regimen. The vaccine BNT162c2 will also be administered using a Single dose (SD) regimen.
Experimental: BNT162c2 (P/B) – Part A 18-55 years of age
Escalating dose levels
Intervention: Biological: BNT162c2.
The primary endpoint is 21 days post injection.
Actual Enrollment (submitted: January 12, 2022): 512
That I haven’t heard that the saRNAs are already being trialed and
That there is no mention of self-amplifying mRNAs in the clinical trial data sheet. There is, however, a very long exclusion criteria list and an informed consent clause as part of it.
Inclusion criteria: Have given informed consent by signing the informed consent form (ICF) before initiation of any trial-specific procedures.
What do you want to bet that this document that required signing said nothing of self-amplifying RNAs?
I put this together today when I opened up the FOIA document attached at the top of this article. I had received an email on June 9th, 2022 (10 days ago) that was addressed to myself and Robert Malone as to what the ‘BNT162c2’ was. I had told the addresser that I hadn’t heard of it before and Robert pointed us both to the clinical trial with ClinicalTrials.gov Identifier: NCT04380701.
But, I still didn’t know what it was. Maybe it had a different LNP? Nope.
It’s a completely different type of technology. Again.
What’s the encoded antigen? We’re not going to tell you! But we are going to insist that you get injected with it. Or, no soup for you.
Even though there are peer-reviewed studies on this technology, I cannot stress this point enough: WE NEED LONG TERM DATA WHEN IT COMES TO NEW TECH. Not 21 days. Not 365 days. We need years. We are NOT in an emergency and therefore, we have the time to explore the safety and efficacy of saRNA technology carefully and properly. Like we should have been doing the whole time with our now magically ‘conventional’ mRNA tech.
Sorry, I have to include this screenshot. This is just too precious. It’s so safe. Just inject me now. Wait, I can’t see! Everything turned black! Kind of like the safety data redaction for the product. (Sorry for the very dark humor. Sorry. I did it again.)
Oh and they mention in section 7.2 Posology and method of administration, that ‘the vaccine should not be injected into areas where there may be a major nerve trunk’. Ok. Good to know.
And this literally made me LAUGH OUT LOUD. Look at this.
7.11.2 Non-clinical findings of note
All tested non-clinical and clinical vaccine candidates were immunogenic to highly immunogenic in non-clinical models. The available data demonstrate that BNT162b1, BNT162b2, BNT162b3, and BNT162c2 are capable of inducing robust immune responses in mice, (except for BNT162c2) rats and NHPs.
Why would they include BNT162c2 in this list if it’s not in the list? Or did they mean for the rats, and not the mice?
So when you order a cheeseburger, because you love cheese, and it comes without cheese on it and you complain, they yell at you that ‘cheeseburger’ is just a word and had nothing to do with a burger having cheese on it, what are you to do? Same logic, yeah?
If we have not learned yet that we need to be cautious with gene-based therapies, then, you know what? I just don’t know what to say.
Bloom, K., van den Berg, F. & Arbuthnot, P. Self-amplifying RNA vaccines for infectious diseases. Gene Ther28, 117–129 (2021). https://doi.org/10.1038/s41434-020-00204-y.
Kääriäinen L, Ahola T. Functions of alphavirus nonstructural proteins in RNA replication. Prog Nucleic Acid Res Mol Biol. 2002;71:187–222.
Maruggi, G., Ulmer, J. B., Rappuoli, R., & Yu, D. (2021). Self-amplifying mRNA-Based Vaccine Technology and Its Mode of Action. Current topics in microbiology and immunology, 10.1007/82_2021_233. Advance online publication. https://doi.org/10.1007/82_2021_233.
Brito, L. A., Kommareddy, S., Maione, D., Uematsu, Y., Giovani, C., Berlanda Scorza, F., Otten, G. R., Yu, D., Mandl, C. W., Mason, P. W., Dormitzer, P. R., Ulmer, J. B., & Geall, A. J. (2015). Self-amplifying mRNA vaccines. Advances in genetics, 89, 179–233. https://doi.org/10.1016.
Geall, A. J., Verma, A., Otten, G. R., Shaw, C. A., Hekele, A., Banerjee, K., Cu, Y., Beard, C. W., Brito, L. A., Krucker, T., O’Hagan, D. T., Singh, M., Mason, P. W., Valiante, N. M., Dormitzer, P. R., Barnett, S. W., Rappuoli, R., Ulmer, J. B., & Mandl, C. W. (2012). Nonviral delivery of self-amplifying RNA vaccines.
McKay, P. F., Hu, K., Blakney, A. K., Samnuan, K., Brown, J. C., Penn, R., Zhou, J., Bouton, C. R., Rogers, P., Polra, K., Lin, P., Barbosa, C., Tam, Y. K., Barclay, W. S., & Shattock, R. J. (2020). Self-amplifying RNA SARS-CoV-2 lipid nanoparticle vaccine candidate induces high neutralizing antibody titers in mice. Nature communications, 11(1), 3523. https://doi.org/10.1038/s41467-020-17409-9. (Notice the conflicts here.)
Ballesteros-Briones, M. C., Silva-Pilipich, N., Herrador-Cañete, G., Vanrell, L., & Smerdou, C. (2020). A new generation of vaccines based on alphavirus self-amplifying RNA. Current opinion in virology, 44, 145–153. https://doi.org/10.1016/j.coviro.2020.08.003.
Blakney, A. K., McKay, P. F., Hu, K., Samnuan, K., Jain, N., Brown, A., Thomas, A., Rogers, P., Polra, K., Sallah, H., Yeow, J., Zhu, Y., Stevens, M. M., Geall, A., & Shattock, R. J. (2021). Polymeric and lipid nanoparticles for delivery of self-amplifying RNA vaccines. Journal of controlled release : official journal of the Controlled Release Society, 338, 201–210. https://doi.org/10.1016/j.jconrel.2021.08.029. (Notice the conflicts here.)
Lundstrom K. (2020). Self-Amplifying RNA Viruses as RNA Vaccines. International journal of molecular sciences, 21(14), 5130. https://doi.org/10.3390/ijms21145130.
Dans le monde bourdonnant de la recherche, on n’a jamais l’occasion de faire tout ce qui serait pertinent. On passe à côté de certaines choses, puis, une fois qu’on les perçoit, on s’exclame « aha! », lorsque quelqu’un nous les indique et que cela nous donne une nouvelle idée.
C’est pour cette raison qu’il est payant d’avoir des copains perspicaces comme le gatopal™ [NdT. le copain de l’auteur el gato, donc] de longue date et le puits de données israélien Ran Israeli.
Seems like the authors took advantage of the Median vs Average differences to suggest that everything was fine 150 days after vaccination.
Les implications de cette découverte sont assez saisissantes car la médiane et la moyenne peuvent être deux choses TRÈS différentes.
Médiane – Le prix auquel la moitié des maisons vendues dans toute zone donnée en un mois était inférieur et l’autre moitié supérieur – Considérée comme la donnée la plus utile dans le domaine des prix Moyenne – Somme totale des prix divisée par le nombre de maisons – Le prix moyen de ces 11 maisons était de 498.000$
J’aimerais amplifier cette idée et l’appliquer à la question qui nous occupe:
Disons que nous avons 10 personnes ayant chacune un TMC de 10.
La moyenne est de 10, tout comme la médiane.
Les deux sont interchangeables dans une population homogène.
Mais considérons maintenant une population avec une valeur aberrante:
9 personnes ont un TMC de 10, une en a un qui tombe à zéro.
La moyenne tombe maintenant à 9 (baisse de 10%).
Mais la médiane est toujours de 10.
Si celle d’une deuxième personne tombe à zéro, la moyenne est maintenant de 8 (baisse de 20%).
La médiane est toujours de 10.
(ce serait à peu près la même ampleur et le même résultat que ce que montre l’étude).
Alors, à laquelle voulez-vous faire confiance pour une étude de résultats médicaux?
La médiane donne l’impression que rien ne s’est passé.
Mais 1 personne sur 5 a vu sa motilité totale tomber à zéro. Elle a été stérilisée.
C’est un facteur de risque un peu trop énorme pour être ignoré.
Aucune des deux mesures, la moyenne ou la médiane, ne peut tout révéler, mais il est bien connu que les médianes ne parviennent pas à donner une représentation des sous-ensembles de valeurs aberrantes. C’est d’ailleurs un peu pour ça qu’on les utilise. Mais ça les rend également inadaptées aux études sur les effets secondaires des médicaments, car tout ce qui affecte moins de la moitié de la cohorte n’est pas pris en compte.
Ce qui fait beaucoup de choses laissées de côté.
Ce dont nous avons vraiment besoin, ce sont des données sur les résultats individuels. Sur la base de cette divergence moyenne/médiane, je parie qu’elles nous montreront une baisse importante chez quelques personnes sans que la majorité soit affectée.
Nous verrons 20 à 40% du groupe subir une suppression profonde et durable, tandis que le reste subira un impact transitoire moins important.
Si un homme sur cinq ou deux sur cinq subissent une baisse importante et durable de leur TMC (baisse de 50 à 100%), on a affaire à un profil d’effets secondaires extrêmement lourd. (4 hommes sur 10 avec une baisse de 50% ont le même effet sur la moyenne que 2 hommes sur 10 avec une baisse de 100%).
Ceci soulève également un certain nombre de questions sur la possibilité et l’ampleur de l’altération d’autres fonctions testiculaires (comme la production de testostérone), qui méritent d’être étudiées.
Ce sont des questions très importantes, surtout s’il s’agit d’un problème auto-immun plutôt que d’une simple toxicité, car il pourrait alors être irréversible ou cumulatif selon le nombre de doses supplémentaires.
Ce sont des informations dont nous avons grandement besoin dans le domaine public pour prendre des décisions judicieuses en matière de santé publique.
En accord avec Ran, j’aimerais demander à ces chercheurs de publier les données complètes afin de nous permettre de faire notre propre évaluation à ce sujet.
Texte original
additional take on the israeli sperm count data
the really interesting issues may be in the outliers
in the swarm-sourced research world, you never get to do all the smart things. you miss stuff and then, once you see it, say “aha!” once someone shows it to you and it spurs you on to new thought.
and this is why it pays to have perceptive pals such as longtime gatopal™ and israeli data-maven ran israeli.
Seems like the authors took advantage of the Median vs Average differences to suggest that everything was fine 150 days after vaccination.
the implications of this finding are quite striking because median and average can be VERY different things.
i’d like to amplify it and apply it to the matter at hand:
let’s say we have 10 people each with a TMC of 10.
the average is 10. so is the median.
the two are interchangeable in a homogeneous population.
but now consider a population with an outlier:
9 have a TMC of 10, one drops to zero.
average now drops to 9 (10% drop).
but median is still 10.
drop a second person to zero, and average is now 8 (20% drop).
median is still 10.
(this would be about the same magnitude and outcome as the study shows)
so which do you want to trust for a medical outcomes study?
median makes it look like nothing happened.
but 1 in 5 people had their total motility count drop to zero. they were sterilized.
that’s a helluva risk factor to ignore.
no measures, avg or median can tell you everything, but medians notoriously fail to capture subsets of outliers. that’s actually kind of why one uses them. but it also makes them inapt for studies of side effects in drugs as anything affecting fewer than half the cohort gets missed.
and that’s an awful lot to leave unexamined.
what we really need to see are the individual outcomes data. based on this avg/media divergence, i will wager it’s going to show us a severe drop in a few people that did not affect most.
we’ll see 20-40% of the group get deeply and durably suppressed while the rest experienced some lesser impact transitorily.
if somewhere on the order of 1 in 5 and 2 in 5 males are seeing severe, durable drops in TMC (50-100% drop), that’s a massive side effect profile. (4 in 10 dropping 50% has the same effect on the avg as 2 in 10 dropping 100%)
it also raises a number of questions about whether and to what extent this could be impairing other testicular function (like testosterone production) and this warrants study.
these are very important questions, especially if this is an autoimmune issue rather than just toxicity as that could well be irreversible and or cumulative with further dosing.
this is information we badly need in the public domain to make sound public health decisions.
in line with ran, i’d like to ask these researchers to release the full data so that we can make an assessment on that.
« Cela semblerait impliquer que le déclin des quantités de spermatozoïdes mobiles pourraient rester quasiment constant dans un schéma de boosters annuels ou biannuels. »
Premier article de deux, par El Gato Malo, qui sera suivi par un article signé Jessica Rose (déjà publiée sur ce blog) sur une nouvelle plateforme, l’ARN auto-amplifiant, qui induit les mêmes effets en pire. L’auteur implique ici que ces effets sont le fruit d’un manque de vigilance. Ni moi, ni la majorité de ses lecteurs – et sans doute des miens – ne le croyons.
Effets du vaccin Pfizer sur le nombre total de spermatozoïdes mobiles chez les donneurs de sperme
Une étude israélienne révèle des effets durables
el gato malo
19 juin
L’une des grandes méprises initiales concernant les vaccins à ARNm était qu’ils n’auraient pas d’effets généralisés et systématiques, mais resteraient plutôt relativement localisés. Cette idée a rapidement été démentie et les premières études ont montré une pénétration généralisée dans les organes, avec une prédilection particulière et certainement regrettable à se concentrer dans les ovaires et les testicules. (Ceci a été découvert précocement au Japon, puis nié avec véhémence par des armées de « vérificateurs de faits », avant d’être corroboré par les propres documents de Pfizer obtenus par le biais de la FOIA [NdT. Freedom of Information Act – en français, loi d’accès à l’information, voir sur Wiki] et de poursuites judiciaires).
Ces médicaments à ARNm sont largement systémiques et se concentrent (entre autres) dans les organes reproducteurs et leurs effets sur les cycles menstruels sont largement documentés.
Mais quelques-unes commencent à faire surface. Cette étude israélienne a été publiée il y a deux jours:
et les résultats sont, ben, dingues. (désolé) [NdT. « nuts » = testicules; jeu de mots intraduisible]
Il y avait de fortes raisons a priori de suspecter des effets, en particulier à la lumière de la prévalence plus élevée et plus persistante des protéines S induites par le vaccin par rapport à l’infection naturelle et de l’enrichissement en guanine-cytosine mentionné ci-dessus.
Au cours des premiers mois de la pandémie, les données concernant l’impact possible de Covid-19 sur la reproduction humaine étaient insuffisantes. Diverses cellules testiculaires, dont les cellules de Leydig, de Sertoli, les spermatogonies et les spermatozoïdes, expriment l’ACE2 et des protéases connexes résultant de la fusion virale 5, 6. Le dysfonctionnement induit par la tempête de cytokines, la régulation de l’autophagie et la barrière sang-testicule endommagée ont également été suggérés comme mécanisme pathogène possible pour les dommages testiculaires 7. Les rapports cliniques d’orchite, étayés par des résultats histologiques, ont mis en évidence l’implication des testicules 8, 9. Par conséquent, un impact négatif sur la spermatogenèse et la production de testostérone 10 semble être un résultat évident. On a évalué des donneurs de 3 banques de sperme sur une période longitudinale commençant avant le vaccin Pfizer et se poursuivant après.
L’étude a été réalisée et suivie selon la chronologie suivante autour de la vaccination.
T0 = base de référence pré-vaccination
T1 = 15-45 jours après
T2 = 75-120 jours après
T3 = 150+ jours après
Et à partir de là, des effets substantiels sur la concentration des spermatozoïdes et le nombre global de mobiles ont été découverts.
Les auteurs en tirent une série de conclusions:
Résultats Des mesures répétées ont révélé une diminution de la concentration de spermatozoïdes de -15,4 % sur T2 (CI -25,5 %-3,9 %, p = 0,01) entraînant une réduction du nombre total de spermatozoïdes mobiles de 22,1 % (CI -35 % – -6,6 %, p = 0,007) par rapport à T0. De même, l’analyse du premier échantillon de sperme uniquement et de la moyenne des échantillons par donneur a entraîné des réductions de la concentration et du nombre total de spermatozoïdes mobiles (TMC) à T2 par rapport à T0 – baisse médiane de 12 millions/ml et 31,2 millions de spermatozoïdes mobiles, respectivement (p = 0,02 et 0,002 respectivement) lors de l’évaluation du premier échantillon et baisse médiane de 9,5 × 106 et 27,3 millions de spermatozoïdes mobiles (p = 0,004 et 0,003, respectivement) lors de l’examen de la moyenne des échantillons. L’évaluation T3 a démontré une récupération globale. Le volume du sperme et la motilité des spermatozoïdes n’étaient pas altérés.
Et à partir de là:
Conclusions: La réponse immunitaire systémique après le vaccin BNT162b2 est une cause raisonnable de la baisse transitoire de la concentration du sperme et du TMC [NdT. total motile count- comptage des spermatozoïdes mobiles]. Le pronostic à long terme reste bon.
Je m’interroge pourtant sur cette affirmations et je crain qu’elle ne constitue un exemple du comportement consistant à « atténuer ou réfuter ses propres résultats dans le résumé afin de pouvoir les publier sans controverse massive« , comportement désormais trop courant dans les revues médicales et scientifiques qui refusent l’examen par les pairs lorsque leurs résultats semblent trop inquiétants s’ils sont énoncés clairement (mais qui permettent la publication de ces données dès lors qu’elles sont enfouies dans les suppléments et les annexes).
Pour cette raison, vous devriez toujours lire ces dépôts de données, car ils racontent souvent une histoire bien différente de celle du résumé.
Voici le tableau 2 de cette même étude. Vous ne remarquez rien?
J’ai du mal à voir comment on peut appeler ça un « rétablissement ».
Après le 150e jour, la concentration de spermatozoïdes était de -15,9 % par rapport à la ligne de base, plus faible encore que dans la période de 75 à 120 jours. Le temps moyen après la vaccination pour le prélèvement de T3 était de 174 +/- 26,8 jours, donc nous parlons de 6 mois après la vaccination sans aucune récupération de la concentration de spermatozoïdes.
Le nombre total de spermatozoïdes mobiles s’est légèrement rétabli par rapport à T2, mais il était encore inférieur de 19,4 % à la valeur de base, ce qui semble compenser quelque peu en volume ce qui est perdu en concentration.
Les deux résultats étaient statistiquement significatifs à un intervalle de confiance de 95% et ils étaient presque aussi significatifs à T3.
Il y a plus de 97% de chances que le chiffre de la TMC soit réel et non aléatoire.
Ce ne sont pas des probabilités à prendre à la légère.
Cela soulève de sérieuses inquiétudes pour un certain nombre de raisons:
De toute évidence, il s’agit d’un impact significatif et imprévu qui a non seulement été loupé au cours des essais cliniques menés à la hâte, mais que les compagnies pharmaceutiques nous ont assuré être fondamentalement impossible et dont elles ont passé la majeure partie de l’année à nier l’existence avec véhémence.
Cet effet semble durable pendant au moins 6 mois et, d’après ces données, on ne sait vraiment pas quand ni même si (ou dans quelle mesure) il s’atténuera.
Le rôle des boosters n’est pas connu, mais il y a tout lieu de penser qu’ils auront des effets similaires et qu’ils prolongeront ou aggraveront cet effet.
Même si cette condition s’atténue et que le TMC retourne à ses niveaux antérieurs avec le temps, cette échelle de temps semble assez longue. Elle est certainement supérieure à 6 mois. Cela semblerait impliquer que le déclin des quantités de spermatozoïdes mobiles pourraient rester quasiment constant dans un schéma de boosters annuels ou biannuels.
Lorsqu’on se précipite pour commercialiser des vaccins, en particulier des vaccins utilisant une modalité entièrement nouvelle et mal comprise qui n’a jamais été approuvée ou même utilisée chez l’homme, on s’expose à toutes sortes de mauvaises surprises et celle-ci semble en être une de plus.
Et il est clair qu’elle a été loupée. Elle n’a même pas été mentionnée comme possibilité dans les procédures de la FDA dont j’ai connaissance.
Et c’est pour ÇA que le développement d’un vaccin s’étend généralement sur 5 à 10 ans, et non sur 5 à 7 mois.
Pour autant que je sache, on ne peut même pas encore exclure que ces effets soient permanents.
Et bien entendu, on n’a aucune idée de ce qu’ils peuvent provoquer chez les pré-adolescents ni de leurs impacts possibles sur leur développement sexuel normal et leur fertilité future.
Et pourtant, les États-Unis vont à l’encontre de la tendance de la plupart des pays européens et approuvent ces médicaments non seulement pour les jeunes et les personnes en bonne santé, mais aussi pour les enfants de 6 mois à 5 ans.
Nous n’avons pas non plus la moindre idée de l’effet de ces médicaments sur les ovaires et les ovules, car il est beaucoup plus difficile et invasif de les étudier (ils devront probablement être évalués par autopsie). Il s’agit là d’une autre analyse qui doit absolument être effectuée, car contrairement aux spermatozoïdes, les ovules ne se renouvellent pas, donc si on les endommage, c’est définitif.
Si l’on ajoute à cela les effets sur un développement normal, il faudra peut-être des décennies pour comprendre ce qui s’est passé.
Les gens ont par le passé fait confiance aux vaccins parce que ceux-ci étaient soumis à des tests sérieux et à long terme avant d’être commercialisés. Leur évaluation se mesurait en décennies, pas en mois, et même un nombre infime d’événements indésirables les faisait retirer du marché.
Profiter de cette confiance tout en abandonnant toutes les garanties qui l’ont permise relève du non-sens scientifique et d’une politique de santé publique encore pire.
Combien d’autres exemples de résultats imprévus devons-nous supporter avant que cette simple vérité ne soit acceptée?
Il y a maintenant un article complémentaire à celui-ci.
pfizer vaccine effects on total motile count in sperm donors
israeli study shows persistent effects
el gato malo
June 19
one of the great early misapprehensions about mRNA vaccines is that they would not have widespread, systematic effects, instead remaining relatively localized. this was rapidly debunked and early studies showed widespread penetration of organs with a particular and perhaps unfortunate preference for concentration in ovaries and testes. (this was discovered early in japan, then denied vehemently by armies of “fact checkers” only to wind up proven in pfizer’s own documents gained through FOIA and lawsuit.)
these mRNA drugs are broadly systemic and concentrate in (amongst others) reproductive organs and effects on menstrual cycles are widely documented.
but a few are starting to emerge. this israeli study was published 2 days ago:
and the results are, well, nuts. (sorry)
there was strong a priori reason to suspect effects, especially in light of the higher and more persistent prevalence of vaccine induced S proteins vs natural infection and the CG enrichment issued mentioned above.
Over the first pandemic months, there was insufficient data regarding the possible impact of Covid-19 on human reproduction. Yet, it was clear it employs the Angiotensin-Converting Enzyme 2 (ACE2) receptor for cellular entry 3, 4.Various testicular cells including Leydig, Sertoli, spermatogonia and spermatozoa express ACE2 and related proteases resulting with viral fusion 5, 6. Cytokine storm-induced dysfunction, autophagy regulation and damaged blood-testis barrier were also suggested as possible pathogenic mechanism for testicular damage 7. Clinical reports of orchitis, supported by histological findings, further emphasized testicular involvement 8, 9. Therefore, detrimental impact on both spermatogenesis and testosterone production 10 seem an obvious outcome they evaluated donors from 3 sperm banks over a longitudinal period commencing before pfizer vaccine and following up after.
the study was performed and followed up according to the following timeline around vaccination.
T0 = pre vaxx baseline
T1 = 15-45 days post
T2 = 75-120 days post
T3 = 150+ days post
and from this, substantial effects on sperm concentration and overall motile count were discovered.
the authors draw a set of conclusions from this:
and from this state:
Conclusions: Systemic immune response after BNT162b2 vaccine is a reasonable cause for transient semen concentration and TMC decline. Long-term prognosis remains good
but i am left wondering about these claims and fear they may provide an example of the sort of “nerf or refute your own findings in the abstract so that we can publish this without massive controversy” behavior that has become all too common in medical and scientific journals who withhold peer review from those whose findings look too worrying if stated plainly. (but that will often let such data out if buried deep in supplements and appendixes)
this is why you should always read these data repositories. because they often tell quite a different tale than the abstract.
here’s table two from this same study. notice anything?
i’m struggling to see how one could call this “recovery.”
post day 150, sperm concentration was -15.9% vs baseline, lower even than in the 75-120 day period. average time post vaxx for T3 collection was 174 +/- 26.8 days so we’re talking about 6 months post vaxx with NO recovery in sperm concentration.
total motile count was slightly recovered from T2, but was still down 19.4% vs baseline, seeming to make up somewhat in volume what is lost in concentration.
both results were statistically significant at a 95% confidence interval and nearly so even at T3.
there is a greater than 97% chance that the TMC figure is real and not random.
those are not odds you want to buck.
this raises some serious concerns for a number of reasons:
obviously, this is a significant and unforeseen impact not only missed in the rush-job drug trials, but that the drug makers assured us was basically impossible and spent the better part of a year vehemently denying.
this effect looks durable to at least 6 months and from this data, we really do not know when or even if (or to what extent) it will attenuate.
the role of boosters here is not known, but there is every reason to expect they will have similar effects and either extend or possibly worsen this effect. that seems like a study that should be being performed immediately.
even if this condition does moderate and TMC return to prior levels over time, that timescale looks quite long. it’s certainly more than 6 months. this would seem to imply low motile counts could be near constant in a regimen of annual or bi-annual boosters.
when you rush vaccines to market, especially vaccines using an entirely new and poorly understood modality that has never before been approved or even used in humans, you’re going to get all manner of nasty surprises and this looks to be yet another.
and clearly, it was missed. this was not even mentioned as a possibility in any FDA proceedings of which i am aware.
and THAT is why vaccine development generally takes place over 5-10 years, not 5-7 months.
best i can tell, we cannot even yet rule out that these effects are permanent.
and, of course, we have zero idea what they might do to pre-adolescents and possible impacts on their healthy sexual development and ultimate fertility.
and yet the US is bucking the trend in most of europe and approving these drugs for not just the young and healthy but for kids from 6mo-5 yr. this feels reckless.
we have little idea what this may be doing to ovaries and eggs either as these are much more difficult and invasive to study (and will likely need to be assessed by autopsy). this is another analysis that desperately needs to take place because unlike sperm, eggs to not replenish, so if you damage them, that’s that.
add to this effects on normal development and it could take decades to see what happened.
people have historically trusted vaccines because they underwent serious, long term testing before being pushed wide. assessment was measured in decades, not months and even a tiny number of adverse events would pull them off the market.
to trade upon that trust while abandoning all the safeguards that enabled it is bad science and worse public health policy.
how many more examples of unforeseen outcomes must we endure before this simple truth is accepted?
Vous vous souvenez de la lettre de Spartacus, que j’avais traduite ici en octobre de l’année dernière? Il a depuis créé l’ICENI, l’Institut Non-lucratif de Renseignement autour de l’Emergence des Coronavirus (Institute for Coronavirus Emergence Nonprofit Intelligence) et a très logiquement créé son Substack, très riche en informations et analyses, d’où provient l’article ci-dessous.
J’y reviendrai plus en détail – si, éternel problème, je trouve le temps. En attendant voici de quoi y voir encore un peu plus clair sur le « qui?«
Moderna, les producteurs du vaccin mRNA-1273/Spikevax, sont les principaux responsables du développement de la technologie de transfection de l’ARNm actuellement utilisée dans divers vaccins COVID-19.
Le germe de l’idée qui allait donner naissance à Moderna a été planté en 2005, lorsque Derrick Rossi lut un article rédigé par la scientifique hongroise Katalin Karikó sur la façon dont l’ARNm modifié par des nucléosides pouvait être fabriqué pour échapper aux réponses immunitaires humaines des récepteurs de type toll.
L’article en question a été publié dans Cell, en 2005:
Selon cet article, l’utilisation de la pseudouridine à la place de l’uridine permet à l’ARNm étranger d’échapper à la détection par les TLR7/8.
Les récepteurs de type Toll sont un type de PRR, ou récepteur de reconnaissance de motifs [pattern-recognition receptor – PRR], les détecteurs de fumée des cellules immunitaires humaines (et d’autres mammifères). Leur but est de détecter les signes moléculaires de dommages ou de corps étrangers (DAMPs et PAMPs) et d’induire une réponse inflammatoire.
Le système immunitaire inné utilise des récepteurs de reconnaissance de motifs (PRR) codés par la lignée germinale pour la détection initiale des microbes. Les PRR reconnaissent les signatures moléculaires spécifiques des microbes, appelées motifs moléculaires associés aux agents pathogènes (pathogen-associated molecular patterns – PAMP), et les molécules dérivées des cellules endommagées, appelées motifs moléculaires associés aux dommages ( damage-associated molecules patterns – DAMP). Les PRR activent des voies de signalisation en aval qui conduisent à l’induction de réponses immunitaires innées par la production de cytokines inflammatoires, d’interféron de type I (IFN) et d’autres médiateurs. Ces processus déclenchent non seulement des réponses défensives immédiates de l’hôte telles que l’inflammation, mais amorcent et orchestrent également des réponses immunitaires adaptatives spécifiques de l’antigène (1). Ces réponses sont essentielles à la clairance des microbes infectants et cruciales pour l’instruction conséquente des réponses immunitaires adaptatives spécifiques de l’antigène.
Les mammifères possèdent plusieurs classes distinctes de PRR, notamment les récepteurs de type Toll (TLR), les récepteurs de type RIG-I (RLR), les récepteurs de type Nod (NLR), les récepteurs de type AIM2 (ALR), les récepteurs de type lectine C (CLR) et les capteurs d’ADN intracellulaires tels que le cGAS (2, 3).
Normalement, l’ADN ou l’ARN étranger déclenche une réponse immunitaire, et ce à juste titre; sa présence est souvent le signe qu’un agent pathogène s’infiltre dans l’organisme. Toutefois, cela pose un problème aux scientifiques qui souhaitent transfecter des cellules humaines in vivo avec de l’ADN ou de l’ARN étranger à des fins de thérapie génique. Les recherches du Dr Karikó ont suggéré qu’il existait un moyen de « masquer » l’ARNm des TLR en remplaçant les sous-unités nucléosidiques de ces brins d’ARNm par quelque chose d’autre qui ne serait pas reconnu par ces récepteurs comme un constituant de l’ARNm. En d’autres termes, ce qu’elle proposait était de réduire l’immunogénicité des ARNm étrangers en les rendant, du point de vue de l’organisme, chimiquement inertes.
Derrick Rossi s’y est intéressé, percevant immédiatement le potentiel thérapeutique des ARNm modifiés par des nucléosides. En 2010, il sollicite l’aide de Timothy A. Springer, Robert S. Langer, Kenneth R. Chien et Noubar Afeyan pour créer la société ModeRNA Therapeutics.
En 2011, Noubar Afeyan engage Stéphane Bancel, anciennement PDG de bioMérieux, pour diriger ModeRNA. Comme nous l’avons mentionné dans nos précédents articles, le fondateur de bioMérieux, Alain Mérieux, est un ami personnel de Xi Jinping et a aidé à la construction du laboratoire P4 à l’Institut de Virologie de Wuhan.
Le laboratoire de biosécurité de niveau maximal de l’Institut de Virologie de Wuhan a été le premier de ce type à être construit en Chine, et a été au cœur de spéculations colossales depuis le début de la pandémie de Covid-19 qui a pris naissance dans cette ville. Le laboratoire, qui est équipé pour traiter les agents pathogènes de classe 4 (P4), y compris les virus dangereux tels qu’Ebola, a été construit avec l’aide d’experts français et sous la direction de l’homme d’affaires milliardaire français Alain Mérieux, malgré les fortes objections des responsables de la santé et de la défense à Paris. Depuis l’inauguration du laboratoire par le Premier Ministre Bernard Cazeneuve en 2017, cependant, la France n’a joué aucun rôle de supervision dans le fonctionnement de l’installation et la coopération prévue entre les chercheurs français et le laboratoire s’est arrêtée net. Reportage de Karl Laske et Jacques Massey.
[NdT. les lecteurs français auront également reconnu la troisième personne à partir de la gauche]
Comme nous l’avons mentionné dans nos précédents articles, Robert Langer, expert en nanotechnologies d’administration de médicaments au MIT, était un collègue de Charles Lieber, expert en bionanotechnologie à Harvard, très impliqué dans les recherches financées par la DARPA sur les nanofils de silicium, pouvant même potentiellement servir de base à des interfaces cerveau-ordinateur.
En 2011, ModeRNA avait déjà atteint le statut de licorne, avec une valorisation de plus d’un milliard de dollars, malgré le fait que la société n’ait jamais sorti aucun produit commercial de quelque nature que ce soit.
Les espoirs sont considérables. Le fait d’être une start-up valorisée à plus d’un milliard de dollars – une anomalie que les spécialistes du capital-risque appellent « licorne » – soulève des interrogations, et beaucoup se demandent si le portefeuille de produits de Moderna, composé essentiellement de vaccins pour l’instant, va s’élargir pour correspondre à la vision initiale de l’entreprise, qui voyait dans l’ARNm une vaste plateforme de traitement. » Beaucoup de grandes promesses ont été faites « , déclare Jason Schrum, consultant en biotechnologie à San Francisco et ancien employé de Moderna. « C’est ce à quoi les gens se sont accrochés ; ils veulent que les promesses se réalisent, et ils veulent voir l’investissement se traduire concrètement en quelque chose de sérieux. »
En 2013, ModeRNA et AstraZeneca ont signé un accord de cinq ans pour développer et commercialiser des thérapies à base d’ARNm pour le traitement des maladies cardiovasculaires, métaboliques et rénales, ainsi que du cancer. Dans le cadre de cet accord, AstraZeneca a versé 240 millions de dollars à ModeRNA, bien que ce dernier n’ait, là non plus, aucun produit commercial ni aucun essai de médicament en cours.
Toujours en 2013, ModeRNA a reçu 25 millions de dollars du DARPA pour développer des thérapies basées sur l’ARNm. Étant donné que la DARPA est un groupe de réflexion militaire impliqué dans la biosécurité, la biosurveillance et la biodéfense, il s’agissait là d’une étrange association, étant donné que ModeRNA était, à l’époque, engagé dans la recherche de thérapies contre le cancer et le traitement de maladies chroniques à l’aide d’ARNm, et non de vaccins à ARNm, qui poursuivent un objectif clair de biodéfense (c’est-à-dire la vaccination rapide contre les armes biologiques). ModeRNA est basé à Cambridge, dans le Massachusetts. Il se trouve qu’une grande partie du réseau américain de biodéfense est également située dans les environs de Boston, comme le souligne le livre de Frank L. Smith, American Biodefense.
Edward Hammond a dirigé un groupe de surveillance appelé le Sunshine Project pour enquêter sur les investissements massifs du DOD [Department of Defense] et du HHS [Health and Human Services] dans les laboratoires biologiques dans les années 2000 après Amerithrax [NdT. les attentats à l’anthrax en 2001, voir sur Wiki], ainsi que sur le manque scandaleux de surveillance et de responsabilité dans ces laboratoires. Malheureusement, ce groupe a été contraint de se dissoudre en 2008 en raison d’un manque de financement.
En 2014, Alexion Pharmaceuticals a conclu un accord avec ModeRNA, et lui a versé 100 millions de dollars pour développer des traitements contre des maladies rares, dont le syndrome de Crigler-Najjar. Le programme a été interrompu en 2017 après que des tests sur des animaux ont montré que les thérapies ne se révéleraient jamais assez sûres pour faire l’objet d’essais sur l’homme.
Afin de protéger les molécules d’ARNm des défenses naturelles de l’organisme, les développeurs de médicaments doivent les envelopper dans une enveloppe protectrice. Pour Moderna, cela signifie placer sa thérapie de Crigler-Najjar dans des nanoparticules faites de lipides. Et pour ses chimistes, ces nanoparticules représentaient un défi de taille : Un dosage trop faible ne permet pas d’obtenir suffisamment d’enzyme pour agir sur la maladie ; un dosage trop fort rend le médicament trop toxique pour les patients.
Dès le départ, les scientifiques de Moderna savaient que l’utilisation de l’ARNm pour stimuler la production de protéines serait une tâche difficile. Ils ont donc parcouru la littérature médicale pour trouver des maladies qui pourraient être traitées avec de petites quantités de protéines supplémentaires.
« Et cette liste de maladies est très, très courte », a déclaré l’ancien employé qui a décrit Bancel comme quelqu’un qui avait besoin d’un Ave Maria.
Crigler-Najjar était le fruit le plus facile à cueillir.
Pourtant, Moderna n’a pas réussi à faire fonctionner sa thérapie, selon d’anciens employés et collaborateurs. La dose sûre était trop faible, et les injections répétées d’une dose suffisamment forte pour être efficace avaient des effets problématiques sur le foie dans les études animales.
ModeRNA, sous la direction de Bancel, a connu de nombreux problèmes, dont des démissions très médiatisées dues à la culture d’entreprise sévère entretenue par son PDG. De nombreux employés ont également trouvé que la réorientation de l’entreprise vers la recherche sur les vaccins en 2017 était très discutable d’un point de vue fiscal, étant donné que les vaccins étaient perçus comme une source de pertes.
Alors qu’il poursuivait une stratégie complexe et risquée pour le développement de médicaments, Bancel a instauré une culture de récrimination chez Moderna, selon d’anciens employés. Les expériences ratées ont donné lieu à des réprimandes et même à des licenciements sur le champ. Ils se souviennent de courriels abusifs, d’humiliations lors de réunions d’entreprise, d’horaires excessivement longs et de licenciements inexpliqués.
Au moins une douzaine de cadres supérieurs ont démissionné au cours des quatre dernières années, notamment des directeurs financiers, technologiques, industriels et scientifiques. Au cours des 12 derniers mois, les responsables respectés des programmes de lutte contre le cancer et les maladies rares de Moderna ont tous deux démissionné, alors que la remarquable collecte de fonds de la société avait mis d’importantes ressources à leur disposition. Chacun d’entre eux travaillait dans l’entreprise depuis moins de 18 mois, et les postes n’ont toujours pas été pourvus.
En 2017, ModeRNA a testé sa technologie ARNm sur des rats Sprague-Dawley et des singes cynomolgus dans les installations des Laboratoires Charles River. Ils ont constaté que l’ARNm se propageait bien au-delà du site d’injection et a été découvert dans le foie, la rate, la moelle osseuse et le cœur.
La pharmacologie, la pharmacocinétique et la sécurité de l’ARNm modifié formulé dans des nanoparticules lipidiques (NPL) ont été évaluées après perfusion intraveineuse répétée à des rats et des singes. Chez les deux espèces, l’ARNm modifié codant pour la protéine de l’érythropoïétine humaine (hEPO) a eu des effets pharmacologiques et toxicologiques prévisibles et constants. L’analyse pharmacocinétique effectuée après la première dose a montré que les niveaux d’hEPO mesurés étaient maximaux 6 heures après la fin de la perfusion intraveineuse et dépassaient de 100 fois l’exposition efficace anticipée (17,6 ng/ml) à la plus forte dose testée.24 L’hEPO était pharmacologiquement active chez le rat et le singe, comme l’indique une augmentation significative des paramètres de masse des globules rouges. Les principaux résultats liés à la sécurité ont été causés par la pharmacologie exagérée de l’hEPO et comprenaient une augmentation de l’hématopoïèse dans le foie, la rate et la moelle osseuse (rats) et une hémorragie minimale dans le cœur (singes). Les autres résultats primaires liés à la sécurité chez le rat comprenaient une légère augmentation du nombre de globules blancs, des modifications des paramètres de coagulation à toutes les doses, ainsi que des lésions hépatiques et la libération de la protéine 10 inductible par l’interféron γ dans les groupes recevant la dose élevée uniquement. Chez le singe, comme lors de l’administration parentérale de LNP cationiques, une nécrose splénique et une déplétion lymphocytaire ont été observées, accompagnées d’une activation légère et réversible du complément. Ces résultats ont défini un niveau de dose bien toléré, supérieur à la dose efficace prévue. Dans l’ensemble, ces études combinées indiquent que l’ARNm modifié formulé par NPL peut être administré par perfusion intraveineuse chez 2 espèces tests toxicologiquement pertinentes et générer des niveaux suprathérapeutiques de protéine (hEPO) in vivo.
En 2018, ModeRNA s’est rebaptisé Moderna Inc, et a levé 621 millions de dollars grâce à son introduction en bourse à la fin de la même année.
Fin 2019, Moderna avait accumulé, au cours de son histoire, des pertes de 1,5 milliard de dollars.
Paradoxalement, ils continuèrent à enthousiasmer les investisseurs.
Le vaccin COVID-19 de Moderna
Très peu de temps après l’envoi par la Chine de la séquence du 2019-nCoV – qui allait devenir le SARS-CoV-2 – le 11 janvier 2020, Moderna a affirmé avoir développé un vaccin dans les 48 heures suivant la réception de la séquence génétique du virus, le 13 janvier.
Vous serez peut-être surpris d’apprendre que parmi le trio de vaccins contre le coronavirus tant attendus, le plus prometteur, le mRNA-1273 de Moderna, qui a annoncé un taux d’efficacité de 94,5% le 16 novembre, avait été conçu le 13 janvier. Deux jours seulement après que la séquence génétique ait été rendue publique dans un acte de générosité scientifique et humanitaire qui a valu au Chinois Yong-Zhen Zhang d’être temporairement chassé de son laboratoire. Dans le Massachusetts, la conception du vaccin Moderna n’a pris qu’un week-end. Il a été achevé avant même que la Chine n’ait reconnu que la maladie pouvait se transmettre d’homme à homme, plus d’une semaine avant le premier cas confirmé de coronavirus aux États-Unis. Lorsque le premier décès d’un Américain a été annoncé un mois plus tard, le vaccin avait déjà été fabriqué et expédié au National Institutes of Health pour le début de son essai clinique de phase 1. Il s’agit – comme le pays et le monde entier le célèbrent à juste titre – de la chronologie de développement la plus rapide de l’histoire des vaccins. Cela signifie également que pendant toute la durée de la pandémie dans ce pays, qui a déjà tué plus de 250.000 Américains, nous disposions des outils nécessaires pour la prévenir.
Ce vaccin était basé sur la plateforme technologique ARNm de Moderna, qui consiste en un ARNm modifié par des nucléosides contenu dans des nanoparticules lipidiques PEGylées qui sont injectées dans le corps, transfectent les cellules humaines et amènent les ribosomes de ces cellules à traduire l’ARNm étranger en protéines. L’intérêt de cette technologie est essentiellement d’utiliser les cellules humaines comme bioréacteurs pour obtenir un effet thérapeutique, en « brassant » n’importe quelle protéine imaginable dans l’organisme en utilisant les cellules humaines comme usines à protéines.
Le mode d’action du mRNA-1273/Spikevax, selon Moderna, consiste à introduire la substance dans le muscle deltoïde de l’épaule du sujet, à transfecter les cellules du muscle de l’épaule avec les nanoparticules lipidiques contenant l’ARNm modifié par des nucléosides, et à traduire l’ARNm en protéines de pointe du SARS-CoV-2, incitant ainsi ces cellules à exprimer cette protéine à leur surface, favorisant une réponse immunitaire et la production d’anticorps contre la protéine de pointe.
L’innovation supposée qui a permis la production d’un vaccin « sûr » à base d’ARNm du SARS-CoV-2 a été le développement de protéines de pointe stabilisées et substituées par de la proline, telles que 2P ou HexaPro.
La pandémie de COVID-19 a entraîné une accélération des travaux de développement de thérapies et de vaccins. Une cible clé de ces efforts est la protéine de pointe (S), qui est métastable et difficile à produire de manière recombinante. Ici, nous avons caractérisé 100 conceptions de protéines de pointe basées sur leur structure et identifié 26 substitutions individuelles qui ont augmenté le rendement et la stabilité de la protéine. L’essai de combinaisons de substitutions bénéfiques a abouti à l’identification de HexaPro, une variante avec six substitutions de proline bénéfiques présentant une expression environ 10 fois supérieure à celle de sa construction parentale et la capacité de résister au stress thermique, au stockage à température ambiante et à trois cycles de congélation-décongélation. Une structure cryo-EM de 3,2 Å de résolution d’HexaPro a confirmé qu’il conserve la conformation de la protéine de pointe de préfusion. La production à haut rendement d’une protéine de pointe de préfusion stabilisée accélérera le développement de vaccins et de diagnostics sérologiques pour le SARS-CoV-2.
Ces modifications sont destinées à verrouiller la protéine de pointe dans la conformation de préfusion.
Comme le dit Norbert Pardi, spécialiste des vaccins à ARNm à l’université de Pennsylvanie, nous avons « beaucoup de chance » que les scientifiques aient mis au point la mutation 2P pour un vaccin contre le MERS avant la pandémie de COVID-19. « Sinon, il n’aurait pas été possible d’aller aussi vite avec le vaccin Moderna ».
D’autres sociétés, dont Johnson & Johnson, Novavax et Pfizer, espèrent que la mutation 2P fonctionnera également pour leurs vaccins COVID-19.
La mutation 2P pourrait littéralement être le petit détail qui pourrait faire ou défaire la première génération de vaccins COVID-19. Il s’agit d’une modification assez facile à ajouter lors des premières étapes de la conception du vaccin. En cas de succès, les vaccins basés sur la mutation 2P pourraient annoncer une nouvelle génération de vaccins dont la composition moléculaire est finement ajustée afin de créer une réponse immunitaire plus sûre et plus forte.
La recherche sur la protéine de pointe 2P était déjà en cours avant l’épidémie de COVID-19, avec d’autres coronavirus; il ne s’agissait pas d’une innovation spécifique aux vaccins COVID-19, elle a simplement été réaffectée à ces derniers.
L’idée était que le vaccin resterait dans l’épaule et ne poserait aucun problème pour les organes du sujet. Cependant, les recherches antérieures de Moderna (et les documents de Pfizer sur la biodistribution qui ont fait l’objet de fuites) nous ont appris que les nanoparticules lipidiques se répandent dans tout le corps, affectant le cœur, le foie, la rate, la moelle osseuse et d’autres tissus essentiels. Par conséquent, l’idée que le vaccin resterait dans le muscle deltoïde du receveur a toujours été une falsification flagrante.
Moderna a pu obtenir un financement considérable du HHS et de BARDA dans le cadre de l’opération Warp Speed, pour développer un vaccin contre le COVID-19. Ils ont fait passer le vaccin par des essais très accélérés avec une méthodologie très discutable. Les gouvernements ont signé des accords d’achat avec ces sociétés qui les exonéraient de leur responsabilité légale en cas de problème.
Dans le cas de Moderna, cette situation est très préoccupante, étant donné que le mRNA-1273 est leur tout premier produit commercial. Imaginez qu’une entreprise automobile soit financée par des investisseurs providentiels et des groupes de réflexion militaires pendant des années et des années, que le gouvernement impose à tous les habitants du pays d’acheter l’une de ces voitures sous peine de perdre leur emploi et d’être ostracisés s’ils refusent, et que l’entreprise qui produit les voitures soit totalement dégagée de toute responsabilité juridique, de sorte que si les roues se détachent, que le véhicule se retourne et que vous vous brisez le cou, vous n’ayez aucun recours pour poursuivre le fabricant. C’est ce que nos gouvernements ont convenu avec Moderna, pour un dangereux médicament de thérapie génique maquillé en vaccin.
Ces soi-disant vaccins posent de très nombreux problèmes en termes de toxicité, d’effets secondaires à long terme et d’ingrédients potentiels non divulgués, comme nous l’avons souligné dans nos précédents articles sur le sujet. Ils n’auraient jamais dû être approuvés par la FDA.
La chronologie de Moderna ne correspond pas aux documents divulgués l’année dernière, qui indiquent que Ralph Baric – un expert du SARS à la University of North Carolina à Chapel Hill et un collègue de Shi Zhengli (Baric était également responsable des tests et de la validation du Remdesivir) – a signé un accord de transfert de matériel confidentiel le 12 décembre 2019, afin de prendre livraison des « candidats vaccins coronavirus à ARNm développés et détenus conjointement par le NIAID et Moderna ». Cet accord est visible à la page 105 de cet ensemble de documents:
De nombreux résultats de recherche relatifs à Ralph Baric et à son implication dans cette affaire sont censurés par Google.
On pourrait arguer que cela fait référence à un vaccin contre un coronavirus différent. Si tel est le cas, pourquoi envoyer ces documents à Ralph Baric, un expert du SARS ayant des liens avec des chercheurs de l’Institut de Virologie de Wuhan?
Si c’est effectivement l’ARNm-1273 qui fait l’objet de cet accord, alors comment Moderna a-t-elle pu avoir connaissance de l’épidémie à Wuhan ? C’est le 30 décembre 2019 que le Dr Li Wenliang, malheureusement aujourd’hui décédé, a tenté de tirer la sonnette d’alarme sur la propagation d’une nouvelle souche de SARS à Wuhan, avant que le bureau de police de Wuhan ne le bâillonne.
Le 12 décembre 2019, personne ne savait qu’une souche de SARS hautement infectieuse circulait à Wuhan, à l’exception peut-être d’un petit nombre de chercheurs sur les virus et d’initiés du réseau de biodéfense qui auraient pu en avoir connaissance, comme Anthony Fauci, Ralph Baric, Shi Zhengli, Peter Daszak et d’autres personnes liées au Global Virome Project de l’USAID. Ces informations ont pu être transmises à Moderna par des voies détournées.
La preuve irréfutable
À la fin de l’année dernière, un scientifique opérant sous un pseudonyme a publié un article choquant sur son Substack, affirmant que la protéine de pointe du SARS-CoV-2 contenait une séquence qui avait, comme complément inverse, une correspondance à 100 % avec une séquence génétique trouvée uniquement dans une lignée cellulaire mutante MSH3 brevetée par Moderna.
Ceci est très inquiétant et pourrait indiquer que le SARS-CoV-2 est né d’une recombinaison dans une lignée cellulaire fournie par Moderna.
Stéphane Bancel a été interrogé sur ce point par Maria Bartiromo:
Il a paru très hésitant à donner une quelconque réponse, et a finalement fourni une non-réponse évasive.
Questions non résolues
La question la plus troublante, ici, est de savoir pourquoi une start-up de biotechnologie a pu recevoir autant d’investissements au cours de la décennie, y compris de la part du réseau américain de biodéfense et des groupes de réflexion du Pentagone, alors qu’elle ne disposait d’aucun produit commercial vendable pour procurer de la valeur à ses investisseurs, puis, soudainement, a basculé dans la recherche et la production de vaccins à la onzième heure.
L’existence et le financement persistant de Moderna, en dépit d’une décennie entière d’échec commercial, n’ont aucun sens. C’est comme si un objectif spécifique de biodéfense pour l’utilisation de produits thérapeutiques à base d’ARNm avait été fixé avant même que la société n’existe, et que la société avait été créée et financée pour poursuivre cet objectif.
L’histoire de Moderna est essentiellement celle d’une société écran du réseau de biodéfense américain qui prétend s’engager dans la recherche exploratoire de thérapies contre le cancer et les maladies rares, et qui ensuite, en usant d’un subterfuge, se met à travailler sur des vaccins pour le DARPA et le BARDA.
Tout ce qui concerne cette société est extrêmement suspect, et ce avant même de prendre en compte les liens de Moderna avec le WIV [NdT. l’Institut de Virologie de Wuhan] par l’intermédiaire de Stéphane Bancel et d’Alain Mérieux, la présence d’une séquence dans le SARS-CoV-2 dont le complément inverse est une séquence brevetée de Moderna, et la collaboration secrète de Moderna avec le NIAID et Ralph Baric pour développer des vaccins à ARNm contre le coronavirus peu avant que l’épidémie de Wuhan ne soit signalée.
Nous, à l’ICENI, pensons que les actions de Moderna peuvent fournir la base d’un énorme procès RICO [NdT. Racketeer Influenced and Corrupt Organizations Act]. Nous pensons également que nous sommes en présence d’un crime d’une ampleur inimaginable, toujours en cours, impliquant des fonctionnaires de haut niveau, des agences de renseignement et leurs pions pharmaceutiques.
L’enquête se poursuit. Les auteurs de cette conspiration criminelle ne sont pas au-dessus de la loi, ni hors de portée de l’examen public.
Moderna, the producers of the mRNA-1273/Spikevax vaccine, are the ones principally responsible for the development of the mRNA transfection tech currently used in various COVID-19 vaccines.
The seed of the idea that would germinate into Moderna was planted in 2005, when Derrick Rossi read a paper written by Hungarian scientist Katalin Karikó on how nucleoside-modified mRNA could be made to evade human immune responses from toll-like receptors.
The paper in question was published in Cell, back in 2005:
According to this paper, using pseudouridine in place of uridine allows foreign mRNA to escape detection by TLR7/8.
Toll-like receptors are a type of PRR, or pattern-recognition receptor, the smoke alarms of human (and other mammalian) immune cells. Their purpose is to detect molecular signs of damage or foreign objects (DAMPs and PAMPs) and induce an inflammatory response.
The innate immune system employs germline-encoded pattern-recognition receptors (PRRs) for the initial detection of microbes. PRRs recognize microbe-specific molecular signatures known as pathogen-associated molecular patterns (PAMPs) and self-derived molecules derived from damaged cells, referred as damage-associated molecules patterns (DAMPs). PRRs activate downstream signaling pathways that lead to the induction of innate immune responses by producing inflammatory cytokines, type I interferon (IFN), and other mediators. These processes not only trigger immediate host defensive responses such as inflammation, but also prime and orchestrate antigen-specific adaptive immune responses (1). These responses are essential for the clearance of infecting microbes as well as crucial for the consequent instruction of antigen-specific adaptive immune responses.
Mammals have several distinct classes of PRRs including Toll-like receptors (TLRs), RIG-I-like receptors (RLRs), Nod-like receptors (NLRs), AIM2-like receptors (ALRs), C-type lectin receptors (CLRs), and intracellular DNA sensors such as cGAS (2, 3).
Normally, foreign DNA or RNA triggers an immune response, and with good reason; its presence is often a sign that a pathogen is infiltrating the body. However, this poses a conundrum for scientists who wish to transfect human cells in vivo with foreign DNA or RNA for the purpose of gene therapy. What Dr. Karikó’s research suggested was that there was a way to “cloak” mRNA from TLRs by substituting nucleoside subunits in those mRNA strands with something else that would not be recognized by those receptors as a constituent of mRNA. In other words, what she proposed was to reduce the immunogenicity of foreign mRNA by rendering them, from the perspective of the body, chemically inert.
Derrick Rossi took an interest in this, immediately seeing the therapeutic potential of nucleoside-modified mRNA. In 2010, he solicited the help of Timothy A. Springer, Robert S. Langer, Kenneth R. Chien, and Noubar Afeyan to form the company ModeRNA Therapeutics.
In 2011, Noubar Afeyan hired Stéphane Bancel, formerly the CEO of bioMérieux, to head up ModeRNA. As mentioned in our previous articles, the founder of bioMérieux, Alain Mérieux, is a personal friend of Xi Jinping and assisted in the construction of the P4 lab at the Wuhan Institute of Virology.
The maximum-level biosafety laboratory at the Wuhan Institute of Virology was the first of its kind to be built in China, and has been the centre of huge speculation since the start of the Covid-19 pandemic which originated in that city. The laboratory, which is equipped to handle Class 4 pathogens (P4) including dangerous viruses such as Ebola, was built with the help of French experts and under the guidance of French billionaire businessman Alain Mérieux, despite strong objections by health and defence officials in Paris. Since the laboratory’s inauguration by prime minister Bernard Cazeneuve in 2017, however, France has had no supervisory role in the running of the facility and planned cooperation between French researchers and the laboratory has come to a grinding halt. Karl Laske and Jacques Massey report.
As mentioned in our previous articles, Robert Langer, an expert in nanotech drug delivery at MIT, was a colleague of Charles Lieber, a Harvard bionanotechnology expert who was deeply involved in DARPA-funded research into silicon nanowires, potentially even as the basis for brain-computer interfaces.
In 2011, ModeRNA had already reached unicorn status, with a valuation of over a billion dollars, despite having produced no commercial products of any kind.
Expectations are high. Being a startup valued at more than a billion dollars—an anomaly that venture capitalists dub a unicorn—comes with scrutiny, and many wonder whether Moderna’s pipeline, consisting mostly of vaccines for now, will expand to match the company’s original vision of mRNA as a broad treatment platform. « There were a lot of really big promises made, » says Jason Schrum, a biotechnology consultant in San Francisco and a former Moderna employee. « That’s what people latched onto; they want the promises to be true, and they want to see the investment really turn it into something meaningful. »
In 2013, ModeRNA and AstraZeneca signed a five-year agreement to develop and commercialize mRNA-based therapies for cardiovascular, metabolic, and renal diseases, as well as cancer. As part of this agreement, AstraZeneca paid $240 million dollars to ModeRNA, despite them, again, having no commercial products nor ongoing drug trials.
Also in 2013, ModeRNA was awarded $25 million from DARPA to develop mRNA-based therapies. Given that DARPA are a military think tank involved in biosecurity/biosurveillance/biodefense, this was an odd fit, considering that ModeRNA were, at the time, engaged in research for cancer therapies and treating chronic illnesses with mRNA, and not mRNA vaccines, which have a clear biodefense purpose (i.e. rapidly vaccinating against bioweapons). ModeRNA are based in Cambridge, Massachusetts. Incidentally, a large portion of the US biodefense network is also situated in the vicinity of Boston, as outlined in Frank L. Smith’s book, American Biodefense.
Edward Hammond ran a watchdog group called the Sunshine Project to investigate the massive DOD and HHS investment in biolabs in the 2000s after Amerithrax, as well as the shocking lack of oversight and accountability in these labs. Unfortunately, this group was forced to disband in 2008 due to a lack of funding.
In 2014, Alexion Pharmaceuticals struck a deal with ModeRNA, paying them $100 million to develop treatments for rare diseases, including Crigler-Najjar syndrome. The program was terminated in 2017 after animal testing showed that the therapies would never be safe enough to enter human trials.
In order to protect mRNA molecules from the body’s natural defenses, drug developers must wrap them in a protective casing. For Moderna, that meant putting its Crigler-Najjar therapy in nanoparticles made of lipids. And for its chemists, those nanoparticles created a daunting challenge: Dose too little, and you don’t get enough enzyme to affect the disease; dose too much, and the drug is too toxic for patients.
From the start, Moderna’s scientists knew that using mRNA to spur protein production would be a tough task, so they scoured the medical literature for diseases that might be treated with just small amounts of additional protein.
“And that list of diseases is very, very short,” said the former employee who described Bancel as needing a Hail Mary.
Crigler-Najjar was the lowest-hanging fruit.
Yet Moderna could not make its therapy work, former employees and collaborators said. The safe dose was too weak, and repeat injections of a dose strong enough to be effective had troubling effects on the liver in animal studies.
ModeRNA under Bancel’s leadership was fraught with issues, including high-profile resignations due to the harsh company culture fostered by its CEO. Many employees also found the company’s pivot to vaccine research in 2017 highly questionable from a fiscal perspective, given the perception of vaccines as a loss-leader.
As he pursued a complex and risky strategy for drug development, Bancel built a culture of recrimination at Moderna, former employees said. Failed experiments have been met with reprimands and even on-the-spot firings. They recalled abusive emails, dressings down at company meetings, exceedingly long hours, and unexplained terminations.
At least a dozen highly placed executives have quit in the past four years, including heads of finance, technology, manufacturing, and science. In just the past 12 months, respected leaders of Moderna’s cancer and rare disease programs both resigned, even though the company’s remarkable fundraising had put ample resources at their disposal. Each had been at the company less than 18 months, and the positions have yet to be filled.
In 2017, ModeRNA tested their mRNA tech on Sprague-Dawley rats and cynomolgus monkeys at Charles River Laboratories’ facilities. They found that the mRNA spread well beyond the injection site and was discovered in the liver, spleen, bone marrow, and heart.
The pharmacology, pharmacokinetics, and safety of modified mRNA formulated in lipid nanoparticles (LNPs) were evaluated after repeat intravenous infusion to rats and monkeys. In both species, modified mRNA encoding the protein for human erythropoietin (hEPO) had predictable and consistent pharmacologic and toxicologic effects. Pharmacokinetic analysis conducted following the first dose showed that measured hEPO levels were maximal at 6 hours after the end of intravenous infusion and in excess of 100-fold the anticipated efficacious exposure (17.6 ng/ml) at the highest dose tested.24 hEPO was pharmacologically active in both the rat and the monkey, as indicated by a significant increase in red blood cell mass parameters. The primary safety-related findings were caused by the exaggerated pharmacology of hEPO and included increased hematopoiesis in the liver, spleen, and bone marrow (rats) and minimal hemorrhage in the heart (monkeys). Additional primary safety-related findings in the rat included mildly increased white blood cell counts, changes in the coagulation parameters at all doses, as well as liver injury and release of interferon γ–inducible protein 10 in high-dose groups only. In the monkey, as seen with the parenteral administration of cationic LNPs, splenic necrosis and lymphocyte depletion were observed, accompanied with mild and reversible complement activation. These findings defined a well-tolerated dose level above the anticipated efficacious dose. Overall, these combined studies indicate that LNP-formulated modified mRNA can be administered by intravenous infusion in 2 toxicologically relevant test species and generate supratherapeutic levels of protein (hEPO) in vivo.
In 2018, ModeRNA rebranded themselves as Moderna Inc., and raised $621 million through their IPO by the end of that year.
Through the end of 2019, Moderna had accumulated losses of $1.5 billion dollars over the course of the company’s history.
Paradoxically, they continued to excite investors.
The Moderna COVID-19 Vaccine
Very shortly after China sent the sequence for 2019-nCoV – which would eventually become known as SARS-CoV-2 – on January 11th, 2020, Moderna claimed to have developed a vaccine within 48 hours of receiving the gene sequence for the virus, on January 13th.
You may be surprised to learn that of the trio of long-awaited coronavirus vaccines, the most promising, Moderna’s mRNA-1273, which reported a 94.5 percent efficacy rate on November 16, had been designed by January 13. This was just two days after the genetic sequence had been made public in an act of scientific and humanitarian generosity that resulted in China’s Yong-Zhen Zhang’s being temporarily forced out of his lab. In Massachusetts, the Moderna vaccine design took all of one weekend. It was completed before China had even acknowledged that the disease could be transmitted from human to human, more than a week before the first confirmed coronavirus case in the United States. By the time the first American death was announced a month later, the vaccine had already been manufactured and shipped to the National Institutes of Health for the beginning of its Phase I clinical trial. This is — as the country and the world are rightly celebrating — the fastest timeline of development in the history of vaccines. It also means that for the entire span of the pandemic in this country, which has already killed more than 250,000 Americans, we had the tools we needed to prevent it.
This vaccine was based on Moderna’s mRNA technology platform, which consists of nucleoside-modified mRNA contained in PEGylated lipid nanoparticles which are injected into the body, transfect human cells, and cause ribosomes in those cells to translate the foreign mRNA into proteins. Essentially, the point of this technology is to use human cells as bioreactors for therapeutic effect, “brewing” any conceivable protein inside the body using human cells as protein factories.
The mode of action of mRNA-1273/Spikevax, according to Moderna, is to introduce the substance into the deltoid muscle in the subject’s shoulder, transfect shoulder muscle cells with the lipid nanoparticles containing nucleoside-modified mRNA, and translate the mRNA into SARS-CoV-2 Spike proteins, thereby inducing those cells to express this protein on their surfaces, promoting an immune response and antibody production against the Spike.
The supposed innovation that enabled a “safe” SARS-CoV-2 mRNA vaccine to be produced was the development of stabilized, proline-substituted Spike proteins, such as 2P or HexaPro.
The COVID-19 pandemic has led to accelerated efforts to develop therapeutics and vaccines. A key target of these efforts is the spike (S) protein, which is metastable and difficult to produce recombinantly. Here, we characterized 100 structure-guided spike designs and identified 26 individual substitutions that increased protein yields and stability. Testing combinations of beneficial substitutions resulted in the identification of HexaPro, a variant with six beneficial proline substitutions exhibiting ~10-fold higher expression than its parental construct and the ability to withstand heat stress, storage at room temperature, and three freeze-thaw cycles. A 3.2 Å-resolution cryo-EM structure of HexaPro confirmed that it retains the prefusion spike conformation. High-yield production of a stabilized prefusion spike protein will accelerate the development of vaccines and serological diagnostics for SARS-CoV-2.
These modifications are intended to lock the Spike in the prefusion conformation.
As Norbert Pardi, an mRNA vaccine scientist at the University of Pennsylvania, puts it, we’re “very lucky, actually,” that scientists worked out the 2P mutation for a MERS vaccine before the COVID-19 pandemic. “It wouldn’t be possible to go so fast with the Moderna vaccine otherwise.”
Other companies, including Johnson & Johnson, Novavax, and Pfizer, are hoping the 2P mutation works for their COVID-19 vaccines too.
The 2P mutation might quite literally be the smallest detail that could make or break the first generation of COVID-19 vaccines. It’s an easy enough tweak to add during the early stages of vaccine design. And if successful, 2P-based vaccines may herald a new generation of vaccines whose molecular makeup is fine-tuned to craft a safer, stronger immune response.
Research into 2P Spike existed before the COVID-19 outbreak, with other coronaviruses; it was not an innovation specific to COVID-19 vaccines, but merely repurposed for them.
The conceit here was that the vaccine would stay in the shoulder and would not pose any issues for any of the subject’s organs. However, we know from Moderna’s prior research (and the leaked Pfizer biodistribution documents) that lipid nanoparticles spread all over the body, affecting the heart, liver, spleen, bone marrow, and other key tissues. Therefore, the notion that the vaccine would remain in the deltoid muscle of the recipient was always a blatant falsehood.
Moderna was able to secure considerable funding from HHS and BARDA under Operation Warp Speed, to develop a COVID-19 vaccine. They pushed the vaccine through highly accelerated trials with a very questionable methodology. Governments signed purchase agreements with these companies that waived their legal liability in case anything went wrong.
In Moderna’s case, this is highly alarming, considering that mRNA-1273 is their first-ever commercial product. Imagine if there was a car company that was funded by angel investors and military think tanks for years and years, and the government mandated that everyone in the country must purchase one of these cars on pain of job loss and ostracization if they refuse, and the company producing the cars had no legal liability at all, such that if the wheels fell off and the vehicle flipped over and you broke your neck, you would have no recourse to sue the manufacturer. That’s what our governments agreed on with Moderna, for an unsafe gene therapy drug masquerading as a vaccine.
There are many, many issues with these so-called vaccines, with toxicity, long-term side effects, and potential undisclosed ingredients, as outlined in our prior articles on the matter. They should never have been approved by the FDA.
Moderna’s timeline does not match up with leaked documents uncovered last year, which indicate that Ralph Baric – a SARS expert at UNC Chapel Hill and a colleague of Shi Zhengli (Baric was also responsible for the testing and validation of Remdesivir) – signed a confidential material transfer agreement on December 12th, 2019, to take delivery of “mRNA coronavirus vaccine candidates developed and jointly-owned by NIAID and Moderna”. This is visible on Page 105 of this set of documents:
Many search results pertaining to Ralph Baric and his involvement in this are censored from Google.
One might argue that this refers to a vaccine for a different coronavirus. If so, why send these materials to Ralph Baric, a SARS expert with links to researchers at the Wuhan Institute of Virology?
If it is, in fact, mRNA-1273 that is the subject of this agreement, then how did Moderna possess foreknowledge of the outbreak in Wuhan? It was on December 30th, 2019 that the unfortunately now-deceased Dr. Li Wenliang tried sounding the alarm about the spread of a new SARS strain in Wuhan, before the Wuhan Police Bureau gagged him.
On December 12th, 2019, no one knew there was a highly infectious SARS strain circulating in Wuhan, except perhaps for a select few virus researchers and biodefense network insiders who may have possessed foreknowledge, such as Anthony Fauci, Ralph Baric, Shi Zhengli, Peter Daszak, and others connected to USAID’s Global Virome Project. This information may have been passed to Moderna through back channels.
The Smoking Gun
Late last year, a scientist operating under a pseudonym posted a shocking article on their Substack, claiming that SARS-CoV-2 Spike contained a sequence that had, as its reverse complement, a 100% match to a gene sequence found only in a Moderna patented MSH3-mutant cell line.
This is very alarming, and may indicate SARS-CoV-2 arose from a recombination event in a cell line supplied by Moderna.
Stéphane Bancel was questioned on this by Maria Bartiromo:
He appeared very hesitant to answer at all, eventually providing an evasive non-answer.
Unresolved Questions
The most troubling question, here, is why a biotech startup received so much investment over the course of decade, including investment from the US biodefense network and Pentagon think tanks, despite having no salable commercial products to provide value to their investors, and then, suddenly, they switched gears to vaccine research and production at the eleventh hour.
The existence and persistent funding of Moderna despite a whole decade of commercial failure behind them doesn’t make sense. It is as if there was a specific biodefense goal for the usage of mRNA-based therapeutics in mind before the company even existed, and the company was created and funded to pursue that goal.
Moderna’s history is essentially one of a US biodefense network front company pretending to engage in exploratory research for cancer and rare disease therapies, and then pulling a bait-and-switch and starting work on vaccines for DARPA and BARDA.
Everything about this company is extremely suspicious, and that’s before one takes into account Moderna’s connections to the WIV through Stéphane Bancel and Alain Mérieux, the presence of a sequence in SARS-CoV-2 the reverse complement of which is a patented Moderna sequence, and Moderna’s secretive collaboration with NIAID and Ralph Baric to develop coronavirus mRNA vaccines shortly before the outbreak in Wuhan was reported.
We at ICENI believe that Moderna’s actions may form the basis for a massive RICO case. We also believe that a crime of unimaginable proportions took place here, and is still ongoing, involving high-level public officials, intelligence agencies, and their pharma pawns.
The investigation continues. The perpetrators of this criminal conspiracy are not above the law, nor are they beyond the reach of public scrutiny.