Incognito.

Pour mieux respirer demain, je me vaccine.

Pour aller en festival demain, je me vaccine.

Pour me faire un ciné demain, je me vaccine.

Pour embrasser qui je veux demain, je me vaccine.

Pour retrouver le contact humain demain, je me vaccine.

Pour me promener librement demain, je me vaccine.

Pour rester plus de 30 min en boutique demain, je me vaccine.

Pour aller au supermarché à 19 si on veut demain, je me vaccine.

Pour pouvoir retourner dans les bibliothèques demain, je me vaccine.

Pour recommencer les pauses café avec les collègues demain, je me vaccine.

Pour retrouver le frites du jeudi à la cantine demain, je me vaccine.

Pour retourner en cours demain, je me vaccine.

Pour dire adieu aux examens à distance demain, je me vaccine.

Pour ne plus avoir de buée sur les lunettes demain, je me vaccine.

Pour retrouver mon resto préféré demain, je me vaccine.

Pour dire adieu au couvre-feu demain, je me vaccine.

Pour aller skater en bande demain, je me vaccine.

Pour arrêter de bosser en pyjama demain, je me vaccine.

Pour organiser un grand mariage demain, je me vaccine.

Pour faire la tournée des bars demain, je me vaccine.

Pour rencontrer enfin mon match Tinder demain, je me vaccine.

Pour désinstaller Zoom demain, je me vaccine.

Pour partir en roadtrip demain, je me vaccine.

Pour retrouver la spontanéité demain, je me vaccine.

Pour retrouver Noël avec toute ma tribu demain, je me vaccine.

Pour inviter autant d’amis que j’en ai envie demain, je me vaccine.

Pour oublier le mètre cinquante de distance demain, je me vaccine.

Pour me promener où je veux demain, je me vaccine.

Pour ne plus stresser à 21h50 demain, je me vaccine.

Pour faire du shopping entre copines demain, je me vaccine.

Pour câliner mes petits-enfants demain, je me vaccine.

Pour sortir librement demain, je me vaccine.

Pour partir en randonnée demain, je me vaccine.

Pour dire adieu au télétravail demain, je me vaccine.

Pour voir mes proches quand je veux demain, je me vaccine.

Pour moins sortir mon gel hydroalcoolique demain, je me vaccine.

Pour retrouver l’amphi aux chaises qui grincent demain, je me vaccine.

Pour aller voir un ballet demain, je me vaccine.

Pour reprendre le sport demain, je me vaccine.

Pour m’offrir un massage demain, je me vaccine.

Pour ne plus couper mes cheveux moi-même demain, je me vaccine.

Pour rire au théatre demain, je me vaccine.

Pour retrouver mon coach sportif demain, je me vaccine.

Pour voire autre chose dans l’actu demain, je me vaccine.

Pour reprendre les transports en commun demain, je me vaccine.

Pour retrouver les guindailles demain, je me vaccine.

Pour grignoter en rue demain, je me vaccine.

Pour traîner dans les parcs demain, je me vaccine.

Pour serrer mes parents dans mes bras demain, je me vaccine.

Pour retrouver le quotidien demain, je me vaccine.

Source

Si on vivait dans un monde normal, je pourrais arrêter là. Tout le monde aurait compris.

Mais on est pas dans un monde normal. Faut que j’explique.

Ce sont des menaces.

Et pas des moindres. Votre « gouvernement » vous menace de vous priver de tout ce qui figure dans cette liste. Probablement davantage. Ils ont déjà commencé. Ils ont bien l’intention d’aller jusqu’au bout. J’ai mis des guillemets à « gouvernement ». Je vais y revenir.

Ce petit morceau de propagande dépasse en violence et en cynisme, je pèse mes mots, tout ce qui a jamais été écrit dans ce domaine. Mais surtout, surtout, en vulgarité. Hannah Arendt parlait de la « banalité du mal« . En voici la version actualisée : la vulgarité du mal.

Parce que personne, nulle part, n’est jamais descendu aussi bas dans le mépris et la négation de la personne humaine. « Mein Kampf », « Le capital », « Le petit livre rouge », tous ces manuels de la tyrannie et de la spoliation des peuples, sont des oeuvres de charité à côté des ces quelques lignes. On aurait pas osé le quart de la moitié dans la Roumanie de Ceaușescu. On oserait pas le quart de la moitié aujourd’hui en Chine. Le peuple se soulèverait le lendemain matin. Mais apparemment ici ça va. Ça passe crème.

Si vous n’avez pas encore saisi, inutile de lire plus loin, vous ne comprendrez jamais. Je ne peux rien faire pour vous. Eventuellement, lisez les articles de mon blog – ou d’un autre, d’ailleurs, je suis tolérant – et tentez de comprendre. Si le franc ne tombe toujours pas, allez vous faire « vacciner ». Ça fera de la place.

Je note au passage qu’on affiche sur la page source des photos de gens d’origine africaine et maghrébine. Ça fait diversité, voyez-vous. Ces pauvres gens seraient probablement moins mal barrés dans leur pays d’origine que dans le cloaque qu’est devenu la Belgique. Ce petit pays corrompu, où la médiocrité est une vertu. Je les plains. C’est pas mieux en France.

Pas que le phénomène soit purement local, comme vous l’avez sans doute constaté. L’étau est mondial. Mais il est particulièrement serré dans la zone France et alentour. La France doit disparaître. Elle est en bonne voie. Son « gouvernement » s’y emploie. On l’aide un peu quand même, de l’extérieur.

Outre la gravité extrême de la menace – je le répète, inédite dans l’histoire humaine, vous pouvez vérifier – vous noterez aussi le niveau abyssal de ce joli poème du point de vue de l’intelligence. Ce n’est pas l’effet du hasard. Les gens qui rédigent ça – ça serait intéressant d’avoir les noms, d’ailleurs – ne sont probablement pas totalement niais.

Ces slogans s’adressent à deux publics distincts. D’une part les tarés qui le prendront au premier degré, et qui obtempèreront. Ils ont déjà commencé, d’ailleurs. On les reconnaît facilement : ils portent un masque seuls dans leur automobile et ne sortent le nez (couvert) de leur smartphone que pour le mettre devant un écran de – excusez le gros mot – télévision. Des gens qui ont déjà oublié que le plan actuel d’extermination – en phases successives, depuis bientôt un an – des vieux dans les maisons de retraite n’est pas la meilleure garantie de l’éthique de leurs dirigeants. Des gens qui ne trouvent rien d’étrange dans le fait que les remèdes et préventions disponibles, efficaces, inoffensifs et pratiquement gratuits contre la maladie soient interdits par leur gouvernement, passés sous silence, dénigrés par des médecins qui reçoivent la Légion d’Honneur tandis que ceux qui les prescrivent passent devant le Conseil de l’Ordre. Des gens qui sont susceptibles de louper que se faire injecter de l’ARN bricolé dans un laboratoire – pharmaceutique – n’est pas forcément la meilleure tactique contre un ARN bricolé dans un laboratoire – P4 – surtout si les deux sont financés par les mêmes.

D’autre part les gens au sens commun, au minimum informés, qui seront révoltés par l’audace et l’arrogance de ces menaces, s’ils ne l’étaient déjà pas avant. Leur intelligence est insultée, leur dignité bafouée et leur liberté supprimée. Pas menacée, supprimée. Le camp d’internement commence à la maison.

On crée ainsi deux camps. On crée toujours deux camps. Toujours. C’est le B.-A.-BA de la dictature.

De la dictature de qui?

Traditionnellement, ce sont les « gouvernements » qui l’exercent. C’est toujours le cas aujourd’hui, mais pas que. Ceux qui ont un peu suivi et vu clair dans la supercherie savent que des entités supranationales pilotent les autorités politiques. Commission Européenne, Organisation Mondiale de la Santé, Fonds Monétaire International, Forum Economique Mondial, pour ne citer qu’eux.

Mais voilà, comme dans toute opération de prise pouvoir, les dés sont pipés, les cartes truquées et les identités voilées. Les organisations internationales ne sont pas des organisations internationales et les gouvernements ne sont pas des gouvernements. Ce n’est pas qu’ils aient été corrompus. Ça n’a jamais été ni l’un ni l’autre. Ces noms sont des façades. Des noms imprimés sur des plaques à l’entrée de leurs bâtiments et sur leur papier à en-tête.

Ce sont des mafias.

Ça n’a jamais rien été d’autre.

Des siphons à pognon bien organisés, qui opèrent en tâche de fond la plupart du temps, presque silencieusement et sous couvert légitime. La routine.

Incognito.

Qui, lorsque le besoin se fait sentir, se muent en assassins, en terroristes ou en fauteurs de guerres et vous proposent leur protection en échange de l’un ou l’autre petit service. De votre aimable collaboration.

Et qui, au cas où ça ne serait pas parfaitement clair, avec toute la vulgarité qui les caractérise, vous menacent.

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