Jeff Childers est un avocat, assez connu aux États-Unis, et l’auteur de « Coffee and Covid » sur Substack, qui donne tous les jours des nouvelles avec leur analyse – généralement assez amusante. Comment il trouve le temps de tout faire est un mystère pour moi. Je suppose qu’il a un meilleur cerveau, plus jeune. J’avais d’ailleurs envisagé, pour gagner du temps, de lui piquer régulièrement ses articles, du moins ceux qui ont un intérêt pour mes lecteurs francophones. C’est ce que je vais faire.
À propos d’intérêt, il avait publié ce billet le 31 décembre, que j’avais gardé sous le coude. Ce qu’il y écrit rejoint ce que je radote sur ce blog depuis bientôt trois ans – le temps passe vite – à une différence près. L’Union Soviétique n’a pas été démantelée depuis l’extérieur, mais depuis le dessus, par ceux qui l’avaient créée en tant que laboratoire du pouvoir.
Communiste.
Source.
🗞 NOUVELLES DU MONDE ET COMMENTAIRES 🗞
Jeff Childers
31 décembre 2022
[extrait]
CHAPITRE UN – LA ROUTE DERRIÈRE NOUS
En 1984, le président Ronald Reagan a décerné à titre posthume à Whitaker Chambers (1902-1964) la Médaille Présidentielle de la Liberté. Chambers était mort vingt ans plus tôt, après avoir témoigné au Congrès contre Alger Hiss, fonctionnaire du Département d’État et espion soviétique traître, qui avait rédigé la Charte des Nations Unies prétendument au nom des États-Unis à Yalta.
Jusqu’en 1938, Chambers dirigeait un réseau d’espionnage basé aux États-Unis pour le compte des communistes soviétiques. Il est né aux États-Unis juste après le début du siècle, a connu une enfance pauvre dans un foyer athée et a été attiré par le communisme. Mais il a fait défection en 1938, après avoir ressenti un malaise croissant face aux purges internes de Staline, et après avoir trouvé Dieu.
Pendant les dix années qui ont suivi sa fuite dans la clandestinité, Chambers a tenté sans succès d’intéresser le FBI au réseau de hauts fonctionnaires traîtres du gouvernement et du département d’État qu’il supervisait et qui travaillaient secrètement à saper les États-Unis. Juste au moment où il avait abandonné, le House Un-American Activities Committee l’a contacté, et le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.
En 1952, Chambers a publié son autobiographie, « Witness« , qui est devenue l’un des livres anticommunistes et conservateurs américains les plus influents de l’histoire. Je vais citer quelques passages de l’introduction, dans laquelle Chambers – s’attendant pleinement à être assassiné – s’adresse à ses enfants, pour expliquer pourquoi il a rendu public et témoigné de ce que manigançaient les Russes.
Selon Chambers, le communisme pose une crise existentielle à l’humanité, et commence par la croyance que la science peut sauver les humains des problèmes qui ont précisément été créés par les progrès de la science:
En partie, la crise résulte de l’impact de la science et de la technologie sur l’humanité qui, ni sur le plan social ni sur le plan moral, n’a dépassé les problèmes posés par cet impact. En partie, elle est causée par les tentatives humaines de résoudre ces problèmes.
Chambers a demandé comment le communisme pouvait contaminer l’esprit de personnes très intelligentes censées se montrer plus avisées, mais qui, au contraire, restent volontairement aveugles aux méfaits de cette idéologie répréhensible. Encore une fois, parlant à ses enfants:
Je vois dans le communisme le point focal du plus grand mal de notre époque. Vous demanderez: pourquoi donc les hommes deviennent-ils communistes? Comment se fait-il que toi, notre père doux et aimé, tu aies été communiste? Étais-tu donc simplement stupide? Non, je n’étais pas stupide.
Étais-tu moralement dépravé? Non, je n’étais pas moralement dépravé. En fait, c’est avant tout pour des raisons morales que les hommes instruits deviennent communistes.
Ne savais-tu pas que les crimes et les horreurs du communisme sont inhérents au communisme? Si, je le savais.
Alors pourquoi es-tu devenu communiste? Il serait plus utile de demander: comment ce mouvement, qui n’était autrefois qu’un simple murmure de parias politiques, est-il devenu cette immense force qui brigue maintenant la maîtrise de l’humanité? Même en tenant compte de tous les hasards et erreurs de l’histoire, la réponse ne peut être que la suivante: le communisme exerce un attrait profond sur l’esprit humain. Ce n’est pas en traitant le communisme de tous les noms que vous comprendrez sa nature. Cela ne vous aidera pas beaucoup à expliquer pourquoi le communisme, dont les horreurs, d’une ampleur inégalée dans l’histoire, sont maintenant de notoriété publique, recrute encore des milliers d’adeptes et en conserve des millions – parmi lesquels certains des meilleurs esprits de notre temps.
La réponse de Chambers est la suivante: le communisme séduit l’homme en lui offrant la possibilité de débarrasser le monde de Dieu, une fois pour toutes, et de devenir son propre sauveur.
Le cœur révolutionnaire du communisme n’est pas son attrait théâtral: « Travailleurs du monde, unissez-vous. Vous n’avez rien à perdre, sauf vos chaînes. Vous avez un monde à gagner. » Cette phrase simple de Karl Marx a été encore simplifiée pour son usage pratique: « Les philosophes ont expliqué le monde; il faut changer le monde. » Les communistes ne sont liés par aucun serment secret. Le lien qui les unit par-delà les frontières des nations, par-delà les barrières de la langue et les différences de classe et d’éducation, au mépris de la religion, de la morale, de la vérité, de la loi, de l’honneur, des faiblesses du corps et des irrésolutions de l’esprit, jusqu’à la mort, est une simple conviction: il faut changer le monde.
Leur pouvoir, dont la nature déroute le reste du monde, parce que le reste du monde a dans une large mesure perdu ce pouvoir, est le pouvoir d’avoir des convictions et d’agir en conséquence. C’est ce pouvoir même qui déplace les montagnes; c’est aussi un pouvoir qui, sans faillir, déplace les hommes. Les communistes forment cette partie de l’humanité qui a reconquis le pouvoir de vivre ou de mourir – de témoigner – pour sa foi. Et c’est une foi simple, rationnelle, qui conduit les hommes à vivre ou à mourir pour elle.
Elle n’est pas nouvelle. C’est, en fait, la deuxième plus ancienne foi de l’homme. Sa promesse a été chuchotée aux premiers jours de la Création sous l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal: « Vous serez comme des dieux ». C’est la grande foi alternative de l’humanité. Comme toutes les grandes croyances, sa force découle d’une vision simple. D’autres époques ont eu de grandes visions. Celles-ci ont toujours été des versions différentes de la même vision: la vision de Dieu et de la relation de l’homme à Dieu. La vision communiste est la vision de l’homme sans Dieu.
Il y a beaucoup plus, j’aimerais avoir la place de reproduire l’introduction entière, sinon le livre entier. Quoi qu’il en soit, après avoir établi les prémisses, Chambers entame le premier chapitre en expliquant POURQUOI il a pris la décision fatidique de quitter le Parti Communiste et de se retourner contre ses anciens alliés. Ce paragraphe m’a toujours profondément marqué:
Je voulais que ma femme réalise bien les répercussions à long terme, pour elle et pour les enfants, de la décision que je prenais. Je lui ai dit: « Tu sais, nous quittons le monde des gagnants pour le monde des perdants. » Ce que je voulais dire, c’est que, dans le conflit révolutionnaire du 20e siècle, je choisissais sciemment le camp de la probable défaite. Pratiquement rien de ce que j’ai observé, ou de ce qui m’est arrivé depuis, ne m’a fait penser que je m’étais trompé dans cette prévision.
Chambers avait une connaissance intime du haut degré de pénétration des communistes dans le gouvernement américain. Il savait très bien que les chances étaient amassées contre lui, contre nous tous; une montagne gigantesque, menaçante, de dangers accumulés. « Nous quittons le monde des gagnants pour celui des perdants », dit-il en parlant de sa décision de faire défection. Et il l’écrit encore en 1952, presque 15 ans après sa défection.
En d’autres termes, les pays libres étaient en train de perdre le monde. En fait, en 1980, si on avait peint en rouge tous les pays communistes sur un globe de salle de classe, ce globe aurait été à 75% écarlate.
C’était la dernière manche, avec quelques minutes à jouer, six points de retard et deux strikes. Ça s’annonçait mal.
Et pourtant, contre toute attente, en seulement huit ans, Ronald Reagan a vaincu l’Union Soviétique. Ça nous a fait gagner 40 ans de paix. Nous étions là, trébuchant en aveugle le long du précipice fragile de la défaite totale, submergés jusqu’aux cils par les espions communistes, dont sans doute plusieurs Maisons Blanches, quand en un clin d’œil, contre toute attente, nous avons sauvé le monde entier.
Tout simplement.
Malheureusement, Reagan a seulement défait l’Union Soviétique. Il n’a pas défait le communisme. Il n’a pas pu – ne pouvait pas – écraser l’illusion insensée que l’homme peut remplacer Dieu par la Science. Reagan n’a pas non plus extirpé les réseaux de termites communistes traîtresses secrètement implantés dans presque tous les gouvernements de la planète.
Voilà ce qui s’est passé. Permettez-moi maintenant de faire avancer le curseur jusqu’à notre situation actuelle, de spéculer sur le présent et sur ce qui nous attend, tout en admettant que l’histoire n’est jamais réglée, ni exempte de controverse. Comprendre ce qui se passe dans le présent peut être périlleusement complexe, voire impossible. Et l’avenir? Rien que des suppositions.
Mais il semble juste d’imaginer qu’après la chute du mur de Berlin, les communistes mondiaux, qui frottaient leurs mains tachées de sang à l’idée d’une domination mondiale imminente, sont restés bouche bée, abasourdis et stupéfaits, après avoir vu le tout leur être arraché à la toute dernière seconde par un cow-boy à la masculinité toxique.
Déconcertés, ils se demandaient: « Que s’est-il passé? »
Ils avaient déjà appris une leçon avec Staline: ne plus mettre de dictateurs narcissiques à la tête du mouvement. Mais après Reagan, j’imagine que les élites communistes ont reconnu le risque d’être trop manifestes, trop visibles. L’Union Soviétique était une cible qui pouvait être, et était, détruite. C’était un panier avec trop d’œufs dedans. Elle avait été lancée trop tôt. Ils ont appris qu’il ne faut pas se lancer dans le communisme à un seul endroit avant d’être prêt à se lancer partout, en même temps.
Ils ont également appris le grave danger de permettre à un président populiste et anticommuniste comme Reagan (ou Trump) de tenir huit années complètes. Mais ceci est une autre histoire.
Au moment où l’Union Soviétique s’est effondrée, notre gouvernement et tous les autres gouvernements du monde étaient envahis de termites communistes traîtresses, attendant leurs ordres. En d’autres termes, en dehors de l’Union Soviétique, le réseau d’espionnage communiste est resté solidement en place, dans les journaux, les stations de télévision, les palais de justice et les bureaux gouvernementaux. Personne ne les a traqués. Personne n’a fumigé les communistes. Personne n’a fait le ménage.
Je me demande combien de secondes il a fallu aux grands maîtres de l’espionnage soviétique pour quitter Moscou vers des climats plus accueillants, et trouver un nouvel emploi productif à aider leur nouveau maître à prendre le contrôle des anciens réseaux d’espionnage soviétiques. Était-ce la Chine? La Chine semble un bon candidat, bien positionné, motivé et disposant des ressources nécessaires.
Mais cela aurait pu être un autre opportuniste qui aurait entrevu des opportunités. Un plus proche de nous, peut-être? Les communistes américains? Les francs-maçons? Le Vatican? Un Rockefeller? Qui sait.
Mais il est clair que quelqu’un a pris le pouvoir, sinon on aurait déjà vu un million de livres écrits par d’anciens espions, ou des arrestations massives et des procès pour trahison. Quelque chose. Mais non. Tout a été aussi calme que la tombe de Staline. Ils sont toujours planqués sous leur couverture. Ce qui signifie: ils travaillent pour QUELQU’UN.
Et voilà où nous en sommes.
CHAPITRE DEUX – LA ROUTE SUR LAQUELLE NOUS SOMMES
Je parie que les lecteurs de C&C aimeraient entendre parler plus souvent sur ce blog de Klaus Schwab, du Forum Économique Mondial, des confiscations de terres agricoles, des raffineries et des usines alimentaires qui brûlent mystérieusement, des fausses guerres par procuration, de la destruction économique artificielle, de l’Agenda 2030 (ou est-ce 2025 maintenant ?) et du pas-si-Grand Reset. [NdT. « not-so-great Reset », le Reset pas terrible – jeu de mots intraduisible]
Je ne traite pas beaucoup de ces sujets pour deux raisons. La première, la plus simple, est que je ne peux prouver aucune de ces choses, et je vous ai promis que je ne soumettrai (généralement) aucune information que je ne peux pas étayer. Je suis avocat. Les preuves sont importantes pour moi. (Oui, oui, je sais qu’il y a des documents organisationnels en ligne et des clips vidéo, et beaucoup de preuves circonstancielles, mais les faits concrets restent élusifs).
Mais avant tout, j’évite de discuter de ces questions parce que j’ai à leur sujet une vision beaucoup plus large et plus simple.
Je crois que la pandémie de covid-19 de 2020 a révélé une conspiration mondiale qui peut être prouvée. La plupart des gens pensent que cette conspiration avait pour but de créer un gouvernement mondial unique. Mais je me demande si en réalité nous ne sommes pas déjà bien au-delà. Je pense que la pandémie apporte la preuve irréfutable que NOUS AVONS DÉJÀ UN GOUVERNEMENT MONDIAL. Un gouvernement mondial secret, caché, insaisissable.
Sauf que, l’espace d’un instant, le masque est tombé, et son visage grotesque a été pleinement révélé.
La preuve semble évidente après coup. En gros, sur une période d’environ trois semaines en mars 2020, tous les gouvernements du monde entier ont mis en œuvre exactement les mêmes mesures draconiennes, totalement anticonstitutionnelles, ainsi que des mesures d’atténuation extrêmement impopulaires, sans la moindre protestation, le moindre débat ou la moindre question de la part de leurs représentants élus.
En d’autres termes, on dirait bien que quelqu’un a passé un coup de téléphone.
Les gouvernements humains ne sont jamais d’accord sur RIEN, et encore moins sur le fait de bombarder au napalm leurs propres économies. Les Chinois se sont mis d’accord avec les Japonais. Les Vénézuéliens se sont mis d’accord avec les Grands Bahamiens, qui se sont mis d’accord avec les Cubains. Les Indiens se sont mis d’accord avec les Pakistanais. Les Italiens se sont mis d’accord avec les Français, qui se sont mis d’accord avec les Britanniques. Les Iraniens étaient d’accord avec les Israéliens. Les Grecs étaient d’accord avec tout le monde, comme TOUT LE MONDE. Même les Canadiens. [NdT. pas la Suède]
Allez quoi, sérieux.
Tout cet accord – également connu sous le nom de « coordination » – est la preuve évidente que quelque chose de plus vaste se jouait en coulisses, quelque chose en mesure de gouverner et coordonner tous les gouvernements depuis le haut. La loi dit qu’en l’absence d’explication alternative suffisante, une action coordonnée seule constitue une preuve prima facie de conspiration. Il suffit de demander à n’importe quel avocat spécialisé en droit de la concurrence ce qu’est la coordination des prix sur un marché particulier, ou de demander à un avocat spécialisé en droit du travail comment prouver des pratiques d’embauche discriminatoires.
Mais il s’est passé autre chose, quelque chose qui confirme l’hypothèse de la conspiration. Il s’agissait de quelque chose qui MANQUAIT à l’action mondiale coordonnée de 2020, l’absence de quelque chose qui aurait dû être là, et son absence constitue une preuve. En 1892, Sir Arthur Conan Doyle a expliqué ce concept élémentaire par l’intermédiaire de son célèbre détective, Sherlock Holmes, qui remarquait la signification du chien qui n’avait PAS aboyé:
Le détective Gregory de Scotland Yard: « Y a-t-il un autre point sur lequel vous souhaitez attirer mon attention? »
Sherlock Holmes: « Sur le curieux incident du chien pendant la nuit. »
Gregory: « Le chien n’a rien fait pendant la nuit. »
Holmes: « C’était ça le curieux incident. »
Qu’est-ce qui manquait en 2020? Quel chien n’a pas aboyé?
Ce qui a manqué, c’est un DÉBAT POLITIQUE sur la façon de répondre au virus. Lorsque les premières fermetures ont eu lieu, où étaient tous les législateurs, les parlements, les ministres et les délégués? Comment une décision aussi monumentale, universelle, dévastatrice pour l’économie et les frontières a-t-elle pu être prise légalement, dans le monde entier, sans qu’UN SEUL gouvernement ne vote quoi que ce soit?
Ne me dites pas que tout est arrivé trop vite. Ils peuvent convoquer des sessions d’urgence.
La « peur » est généralement proposée ensuite comme explication suffisante, mais une peur instantanée, uniforme à 100%, mondiale, qui a contourné chaque institution démocratique et chaque gouvernement critique est encore moins crédible qu’une conspiration.
Aucune nation d’importance n’a dit, vous savez quoi, nous ne faisons pas confiance aux Américains. Nous allons attendre quelques mois et voir ce qui se passe. Les Nord-Coréens ne les ont pas ignorés et n’ont pas suivi leur propre voie. Les confinements ont été l’atténuation unique qui s’est mise en place comme la dernière pièce du puzzle. Et tout ce qui s’est passé au cours des douze mois suivants s’est déroulé sans aucun débat démocratique public significatif. (Quelques nations africaines rebelles ont brièvement résisté jusqu’à ce que leurs dirigeants reçoivent la visite des Clinton). [NdT. ou jusqu’à ce que leur dirigeant meure prématurément]
Pour prouver que CERTAINES nations auraient dû agir différemment, il suffit d’examiner les États américains, qui ont fonctionné de manière relativement indépendante. Que constatons-nous? Ils n’ont pas tous confiné. Et prenez les comtés: il y en a eu encore moins à suivre le mouvement général.
Pourquoi AUCUNE nation n’a-t-elle suivi le même modèle mixte que celui que l’on a pu observer dans les états et comtés américains?
Le prétendu mécanisme de coordination a été « l’action exécutive ». Dans chaque pays. L’action exécutive semble, à toutes fins utiles, être universellement toute-puissante, c’est-à-dire que lorsqu’elle est VRAIMENT nécessaire, elle fait ce qu’elle veut. Comme par hasard, toutes les nations, sur 175 pays, ont apparemment des lois permettant une action exécutive unilatérale, qui contourne instantanément toutes les garanties démocratiques.
Et, bizarrement, chaque exécutif était d’accord avec le même plan. Apparemment. Ou, « quelqu’un » les a tous contournés ou annulés. Cela a prouvé que nos législateurs, nos parlementaires, nos délégués et nos ministres ne sont que de la poudre aux yeux, lorsque les choses se gâtent. Ce ne sont que des acteurs, qu’ils le sachent ou non.
Quelqu’un a passé un coup de téléphone.
On peut se demander qui est ce « quelqu’un » qui peut passer un coup de téléphone pour que tous les dirigeants du monde s’alignent et que le monde entier se confine. Mais d’un autre côté, on s’en fiche. À quoi ça servirait de nommer cette personne? C’est probablement quelqu’un dont on n’a de toute façon jamais entendu parler. Le fait le plus important et le plus immédiat est qu’UNE TELLE PERSONNE EXISTE.
Ce n’est pas Klaus Schwab. Ne me faites pas rire. Ce type est une blague, une caricature vivante, un pathétique homme de paille, jetable, qui n’a jamais rien accompli. C’est la version allemande de Sam Bankman-Fried. [NdT. le supposé responsable du scandale FTX]
Et je doute que ce soit un groupe. C’est arrivé trop vite. Vous pouvez spéculer autant que vous voulez sur les Illuminati, les francs-maçons, les Rothschild, les Bilderberg et les Jésuites. Comme toutes les institutions humaines, même celles-là, si elles existent, sont des organisations hiérarchiques. Ce qui signifie qu’il y a quelqu’un – une personne – au sommet. Et cette personne n’a aucune raison de sortir de l’ombre.
Je vous le demande donc, sur la base des preuves évidentes apportées par la pandémie, existe-t-il VRAIMENT encore des nations souveraines? Ou bien avons-nous pris conscience que les nations ne sont que des distractions, un spectacle de marionnettes, ne fournissant qu’une illusion distrayante d’autonomie démocratique?
L’existence de conflits militaires ne réfute pas cette hypothèse. Je suis sûr qu’on trouverait facilement une douzaine de raisons qui montreraient que la guerre par procuration en Ukraine est la distraction utile du moment, sans parler d’un moyen pratique de déplacer rapidement BEAUCOUP d’argent et de ressources.
Et si vous regardez autour de vous, vous trouverez encore davantage de preuves en faveur de ma théorie du gouvernement mondial.
Je ne suis qu’un avocat. Je ne suis pas un spécialiste de la conspiration de l’élite mondiale. Mais je pense que nous devons peut-être nous rendre à l’évidence, que l’ « Agenda 2030 » lui-même pourrait n’être qu’une distraction de plus, une distraction utile pour ne pas voir que la bataille pour la souveraineté a déjà été perdue, et que le gouvernement mondial unique que tout le monde craint est déjà là, installé et, dans une certaine mesure, aux commandes.
Si vous me suivez toujours et que vous ne pensez pas que je suis fou à lier, la question qui se pose alors est: « Très bien, Jeff, on fait quoi maintenant? ».