Le « Communisme de la Décroissance » : le communisme vert dont le but explicite est la destruction de l’économie – par Eric Worrall.

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Le « Communisme de la Décroissance » : le communisme vert dont le but explicite est la destruction de l’économie

Essai d’Eric Worrall

5 mars

Ces gens enseignent à nos enfants: le chercheur suédois Timothée Parrique chante les louanges d’une nouvelle souche virulente de l’idéologie communiste universitaire.

La croissance économique alimente le changement climatique – un nouveau livre propose le « communisme de décroissance » comme solution

Timothée Parrique
Chercheur en économie écologique, Université de Lund
3 mars 2023 17.09pm AEDT

On me dit souvent que la décroissance, c’est-à-dire la réduction planifiée de la production et de la consommation afin de diminuer la pression sur les écosystèmes de la Terre, n’est pas facile à vendre. Mais un professeur agrégé de 36 ans de l’université de Tokyo s’est fait un nom en soutenant que le « communisme de la décroissance » pourrait mettre un terme à l’escalade de l’urgence climatique.

Kohei Saito, auteur du best-seller « Le Capital dans l’Anthropocène », revient avec un nouveau livre: « Marx dans l’Anthropocène: vers la notion de communisme de décroissance« . Le livre est dense, surtout pour ceux qui ne maîtrisent pas le jargon marxiste et qui, je suppose, se soucient peu de savoir si Karl Marx s’était ou non mis à se préoccuper de la nature à la fin de sa vie.

Pourtant, la façon dont Saito mobilise la théorie marxiste pour plaider en faveur de « l’abondance de la richesse dans le communisme de décroissance » (titre du dernier chapitre de son livre) est aussi précise que captivante. C’est ce qui a attiré mon attention en tant qu’économiste travaillant sur la décroissance: les tentatives de Saito pour réconcilier le marxisme avec des idées plus récentes sur les alternatives à la croissance économique pourraient amener les critiques du capitalisme à un niveau de popularité sans précédent.

La croissance économique crée la pénurie

Saito retourne le concept de croissance économique. Nombreux sont ceux qui pensent que la croissance nous rend plus riches, mais si c’était exactement le contraire?

[…]

Suite de l’article: https://theconversation.com/economic-growth-is-fuelling-climate-change-a-new-book-proposes-degrowth-communism-as-the-solution-199572

J’ai toujours pensé que le communisme, avec ses famines, ses purges et ses abus, était sans doute le pire système de gouvernement que l’on puisse infliger à un peuple.

Aujourd’hui, ça me semble encore plus clair.

Avant de rejeter la notion de communisme de décroissance comme trop absurde pour gagner du terrain, considérez sa capacité à réconcilier certaines contradictions politiques majeures au sein de l’aile gauche radicale de la politique.

Nous aimons tous nous moquer des Verts en les qualifiant de pastèques [NdT. verts à l’extérieur, rouges à l’intérieur], mais le mouvement ouvrier communiste de l’ère soviétique, qui mettait l’accent sur la production industrielle et le bien-être matériel des travailleurs (du moins selon le prospectus), n’a jamais réussi son mariage avec le mouvement des Verts.

On retrouve aujourd’hui cette tension dans la politique australienne, dans la lutte entre le gouvernement travailliste australien, qui veut préserver les emplois des travailleurs syndiqués dans les mines de charbon, et ses partenaires de la coalition junior du Parti Vert, qui veulent fermer les industries extractives qu’ils considèrent comme contribuant au changement climatique.

Les Verts ont longtemps caressé l’idée d’un féodalisme médiéval déguisé en socialisme à l’échelle d’un village, mais ils n’ont jamais réussi à établir un lien solide, une voie de succession directe depuis les mouvements idéologiques de la gauche du 20e siècle. Un tel lien aurait pu fournir aux Verts la base électorale nécessaire à la matérialisation de leurs visions.

Le Communisme de la Décroissance est peut-être le chaînon manquant qu’ils recherchent, le pont permettant de relier les jeunes verts radicaux à leurs parents militants syndicaux de la gauche radicale. Son principal argument, à savoir que la croissance économique est une tromperie qui a appauvri les gens ordinaires, est conçu pour séduire les personnes de tous âges, pour attiser le ressentiment de ceux qui estiment ne pas recevoir leur juste part de la manne sociétale.

Les partisans du Communisme de la Décroissance prétendent s’appuyer sur certains des derniers écrits de Karl Marx, dans lesquels Marx aurait exprimé son désarroi face aux dégâts écologiques causés par le Capitalisme, et exprimé l’espoir que le Communisme pourrait être plus respectueux de la nature – ce qui fournit la voie de succession, le pont idéologique qui relie le mouvement vert du 21ème siècle aux mouvements radicaux travaillistes du 20ème siècle.

Attendez-vous à entendre parler de plus en plus du « Communisme de la Décroissance » dans les années à venir, je ne pense pas que cette idée soit sur le point de disparaître. Si les partisans du Communisme de la Décroissance réussissent à réimaginer la gauche, s’ils parviennent à renouveler la gauche radicale en réconciliant l’activisme industriel radical avec le communisme vert, ils pourraient devenir encore plus forts.

Édition du dimanche – et nouvelles en vrac.

… avec un léger décalage. Je passe en revue des sujets de la semaine écoulée et j’aborde brièvement ceux que je n’ai pas traités

J’ai passé pas mal de temps à éplucher cette histoire de déraillement de train dans l’Ohio, qui ne mène à mon humble avis nulle part, d’où ce léger retard.

Pour ceux qui ne les ont pas lus, je remets les liens vers les articles. Vous devriez vraiment lire celui-ci.

Tammy Nichols

Je ne suis pas très photo – surtout quand c’est celle d’une personne politique (voir plus loin) – mais j’ajoute celle-ci à ma traduction de la proposition de loi de l’État de l’Idaho. C’est Tammy Nichols, une des deux sénatrices qui l’a rédigée. Chouette nana, assez balèze, bien fringuée (rarissime aux US), maman de cinq enfants, Républicaine, courageuse. Normale, quoi.

La Sénatrice de l’Idaho Tammy Nichols au Capitole de l’État le 9 janvier 2023.

Trans-communisme

Mes lecteurs attentifs auront peut-être vu un lien entre l’article de Jeff Childers et le témoignage de cette pauvre étudiante, surtout s’ils connaissent un peu Youri Besmenov (le lien est en français).

Le lien, c’est que la folie totale qui règne dans des pays qui représentaient, il n’y a pas si longtemps, la civilisation chrétienne, n’est pas un simple égarement. C’est un travail de sape, long, patient, méticuleux, inexorable. Il est articulé sur ce principe purement marxiste: le monde est injuste, il faut le changer. Tout est source d’injustice: le genre, le capitalisme, la religion, le climat, la famille, la propriété… Tout.

En définitive, l’Homme lui-même. Leur solution finale à l’injustice humaine est de changer l’humain ou de l’éliminer. Plus de droit à la vie, puisque ce droit nous a été donné par Dieu et qu’ils ont décidé de lui piquer sa place. Ils ont tous les droits. Nous sommes donc des créatures du passé. Ça fait bientôt trois ans qu’ils vous le disent.

Ce qu’ils ne vous disent pas, mais qui n’est pas très difficile à comprendre, c’est qu’ils n’en ont strictement rien à caler du communisme ni de ses lendemains qui chantent, dont la version actuelle est le « Nouveau Normal », fait d’équité, d’inclusion et tout ce genre de mirages. Ce qui les intéresse, c’est ce que permet cette idéologie de mes deux et la structure de pouvoir qui va avec. Le communisme est une invention de banquiers – articulée par un de leurs rejetons (c’est un papier de Miles, en anglais), pour tout vous voler et même le reste.

FBI contre terroristes

Depuis quelques semaines, Kyle Seraphin, ancien agent du FBI, fait le buzz sur Twitter et autres plateformes – un peu trop pour être honnête, à mon avis. Il a même maintenant sa propre chaîne sur Rumble – il est également passé dans l’émission de Tucker Carlson (opposition contrôlée) sur Fox News – en révélant un document interne qui circule chez son ancien employeur. Cette note décrit (officiellement) le profil d’une catégorie de terroristes domestiques potentiels: les catholiques traditionnels radicaux (voir ci-dessous). Seraphin pense qu’il ne s’agit que de la première phase d’un programme, qui vise à diaboliser (si j’ose dire) toutes les religions aux États-Unis – qui, ironiquement, fut autrefois le refuge des personnes persécutées pour leur foi.

Les catholiques sont dangereux mais heureusement faciles à identifier: ils vont à la messe (de préférence en Latin), où les femmes se couvrent parfois les cheveux d’un foulard (!), ils lisent la Bible et tentent de vivre selon ses principes, ne reconnaissent ni Vatican II ni le Pape Francois et sa propagande pro-vaccin/changement climatique, sont contre l’avortement, ne sont généralement pas Démocrates, sont d’ardent défenseurs de la liberté de foi et de parole (Premier Amendement de la Charte des Droits de la Constitution américaine), convaincus que leur gouvernement outrepasse ses pouvoirs et qu’il est contrôlé par l’État profond, l’ONU et d’autres réseaux d’influence internationaux, et que leur pays est menacé de destruction.

Ils sont donc complotistes, anti-vax, transphobes, homophobes, anti-gouvernement et patriotes (ce qui n’est pas un paradoxe pour les Démocrates) et – malgré que bon nombre d’entre eux soient d’origine « africaine-américaine » – racistes/suprémacistes blancs.

Et pire que tout, anti-communistes.

Des créatures du passé, vous-dis-je.

De très mauvais clients pour la Banque.

La guerre des ballons

Comme mes lecteurs le savent, j’écoute NoAgenda d’Adam Curry et John C Dvorak pour leur excellente revue des médias mainstream ainsi que pour les infos fournies par certains auditeurs/producteurs professionnels qualifiés pour éclaircir les aspects techniques de ce qui sort dans les médias. Voici ce que l’un d’entre eux a à écrire sur cette histoire de « phénomène aérien non identifié ». Juste pour le fun.

Note: ITM (In The Morning) est TYFYC (Thank You For Your Courage) sont des formules/abréviations familières des auditeurs du podcast.

ITM,

Merci de préserver mon anonymat.

Je travaille à XXXXXXXXX (veuillez ne pas le mentionner.)

J’ai été intimement impliqué dans cette affaire de ballon et de phénomène aérien non identifié (Unidentified Arial Phenomenon – UAP) depuis le début et je souhaite apporter un éclairage sur toutes les informations rendues publiques, dans l’intérêt du podcast.

Premièrement, le « ballon espion chinois » est/était effectivement une plateforme de collecte d’informations. Nous savons d’où il provenait et nous le surveillions depuis un moment. Sa charge utile est curieusement intacte et est en cours de récupération et d’analyse. Je suis convaincu qu’un jour, de plus amples informations seront divulguées. Le dispositif et les munitions utilisés pour le descendre (le mot que j’emploie) ont été choisis en fonction de l’altitude et de la vitesse du ballon. Le F-22 ne peut pas utiliser ses canons au-dessus de 15 000 mètres. De plus, l’utilisation des canons serait trop risquée pour le pilote. En raison de l’engagement rapproché requis, de la vitesse lente de l’objet et de la vitesse rapide du jet (Mach 1.3), le jet risquait de traverser le champ de débris ou l’objet lui-même.

L’une des raisons pour lesquelles le ballon n’a pas été abattu immédiatement après avoir pénétré dans notre ADIZ (zone d’identification de défense aérienne – Air Defense Identification Zone) est qu’il n’a pas démontré d’acte ou d’intention hostile, et que l’autorité pour l’abattre se situait au niveau du POTUS/SECDEF (le Président des États-Unis/le Secrétaire à la Défense). Sinon, le général Vanherck – le commandant du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale – North American Air Defense Command) et de l’USNORTHCOM (Commandement Nord des États-Unis – United States Northern Command) aurait pu donner l’ordre.

Les autres UAP sont un peu différents. Je me suis présenté au travail vendredi dernier en pensant que nous étions envahis, sans déconner. Il s’avère que nos radars ont été re-calibrés pour mieux détecter les objets lents. Le général Vanherck ne mentait pas quand il disait qu’on ne savait pas ce que sont ces objets. Si et quand nous trouverons ceux que nous avons abattus, nous en saurons peut-être plus. Le seul problème que nous ayons avec l’identification et l’abattage de ces objets est qu’ils sont petits et lents et que nos jets sont trop rapides. Notre système de défense aérienne est conçu pour détruire des avions et non des ballons. La raison pour laquelle l’AIM-9-X a été utilisé est qu’il utilise l’infrarouge pour identifier et suivre la cible et peut différencier un objet de son environnement en fonction de la température. Il n’est pas parfait. Il est conçu pour tirer sur des objets se déplaçant à la vitesse d’un avion, comme les bombardiers russes. Il existe peut-être d’autres plateformes dans notre arsenal mieux adaptées aux problèmes actuels. Peut-être avons-nous besoin d’un nouveau programme de plusieurs milliards de dollars pour traiter ce nouveau phénomène LOL.

J’espère que cette information pourra apporter un peu de contexte à la folie actuelle.

TYFYC!

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La Maison Blanche a depuis publié que les trois autres UAP étaient des machins civils.

Les responsables américains ont déclaré au cours de la semaine que les trois objets abattus après la destruction du ballon espion chinois étaient probablement bénins et qu’il s’agissait probablement d’objets commerciaux ou liés à la recherche climatique.

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En fait l’un d’entre eux était un genre d’antenne relais (volante) pour radio-amateurs.

Pendant ce temps, la Chine prévient qu’elle ne tolèrera pas non plus les ballons qui survolent son matériel militaire nucléaire.

La Chine se prépare à abattre un objet non identifié survolant les eaux proches de la ville portuaire de Qingdao, qui abrite une importante base navale de l’Armée Populaire de Libération, a rapporté le média chinois The Paper.

[…]

Les États-Unis et le Canada ont abattu trois objets aériens à haute altitude ce mois-ci, dont un qui, selon Washington, avait été envoyé délibérément par la Chine à des fins de surveillance. Pékin a rétorqué qu’il s’agissait d’un dispositif inoffensif de surveillance météorologique qui a dévié de sa trajectoire.

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Hmm… Tout ça ne tombe-t-il pas bien à point pour consolider l’idée d’un conflit USA/Chine en 2025? Après l’Ukraine, on va donc pouvoir fabriquer des armes contre le Péril Jaune et les ballons.

Pendant ce temps, l’Europe continue à se faire avoir par l’Allemagne, la chienne des les États-Unis pour sa défense, de la Russie pour son énergie, de la Chine pour son industrie et de plus ou moins le reste du Monde pour sa capacité d’accueil.

La foire habituelle…

… et

Je laisse aussi parfois un commentaire sur Substack. Celui-ci, sous un article de Sasha – que je traduirai. Je répondais à un autre commentaire, qui tentait de disculper Trump.

Je suis d’accord avec vous que Trump a initié ce génocide, mais comment voulez-vous qu’un président sache quelque chose qu’on ne lui a pas dit à propos du vaccin.

Sonja, 18 février

Premièrement, je n’attends RIEN d’une personnalité politique. Ils ne me représentent pas. Ils ne me connaissent pas.

Je les connais.

Ensuite, je suis assez vieux pour ne pas croire au binaire « incompétent ou malveillant ». Si quelqu’un est incompétent et continue à occuper une position d’autorité, ça fait de lui quelqu’un de malveillant. Si cette personne n’est pas consciente de sa propre incompétence, la question qui se pose est la suivante: les personnes qui lui ont confié cette autorité sont-elles compétentes pour choisir leur dirigeant?

Voilà la mécanique de la politique en quelques mots. Comme vous pouvez le constater, les résultats ne sont pas entièrement convaincants.

Regardez les choses en face.

Skidmark, 18 février

C’était un peu court, mais j’ai d’autres machins à terminer.

Communisme et gouvernement mondial – par Jeff Childers.

Jeff Childers est un avocat, assez connu aux États-Unis, et l’auteur de « Coffee and Covid » sur Substack, qui donne tous les jours des nouvelles avec leur analyse – généralement assez amusante. Comment il trouve le temps de tout faire est un mystère pour moi. Je suppose qu’il a un meilleur cerveau, plus jeune. J’avais d’ailleurs envisagé, pour gagner du temps, de lui piquer régulièrement ses articles, du moins ceux qui ont un intérêt pour mes lecteurs francophones. C’est ce que je vais faire.

À propos d’intérêt, il avait publié ce billet le 31 décembre, que j’avais gardé sous le coude. Ce qu’il y écrit rejoint ce que je radote sur ce blog depuis bientôt trois ans – le temps passe vite – à une différence près. L’Union Soviétique n’a pas été démantelée depuis l’extérieur, mais depuis le dessus, par ceux qui l’avaient créée en tant que laboratoire du pouvoir.

Communiste.

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🗞 NOUVELLES DU MONDE ET COMMENTAIRES 🗞

Jeff Childers

31 décembre 2022

[extrait]

CHAPITRE UN – LA ROUTE DERRIÈRE NOUS

En 1984, le président Ronald Reagan a décerné à titre posthume à Whitaker Chambers (1902-1964) la Médaille Présidentielle de la Liberté. Chambers était mort vingt ans plus tôt, après avoir témoigné au Congrès contre Alger Hiss, fonctionnaire du Département d’État et espion soviétique traître, qui avait rédigé la Charte des Nations Unies prétendument au nom des États-Unis à Yalta.

Jusqu’en 1938, Chambers dirigeait un réseau d’espionnage basé aux États-Unis pour le compte des communistes soviétiques. Il est né aux États-Unis juste après le début du siècle, a connu une enfance pauvre dans un foyer athée et a été attiré par le communisme. Mais il a fait défection en 1938, après avoir ressenti un malaise croissant face aux purges internes de Staline, et après avoir trouvé Dieu.

Pendant les dix années qui ont suivi sa fuite dans la clandestinité, Chambers a tenté sans succès d’intéresser le FBI au réseau de hauts fonctionnaires traîtres du gouvernement et du département d’État qu’il supervisait et qui travaillaient secrètement à saper les États-Unis. Juste au moment où il avait abandonné, le House Un-American Activities Committee l’a contacté, et le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.

En 1952, Chambers a publié son autobiographie, « Witness« , qui est devenue l’un des livres anticommunistes et conservateurs américains les plus influents de l’histoire. Je vais citer quelques passages de l’introduction, dans laquelle Chambers – s’attendant pleinement à être assassiné – s’adresse à ses enfants, pour expliquer pourquoi il a rendu public et témoigné de ce que manigançaient les Russes.

Selon Chambers, le communisme pose une crise existentielle à l’humanité, et commence par la croyance que la science peut sauver les humains des problèmes qui ont précisément été créés par les progrès de la science:

En partie, la crise résulte de l’impact de la science et de la technologie sur l’humanité qui, ni sur le plan social ni sur le plan moral, n’a dépassé les problèmes posés par cet impact. En partie, elle est causée par les tentatives humaines de résoudre ces problèmes.

Chambers a demandé comment le communisme pouvait contaminer l’esprit de personnes très intelligentes censées se montrer plus avisées, mais qui, au contraire, restent volontairement aveugles aux méfaits de cette idéologie répréhensible. Encore une fois, parlant à ses enfants:

Je vois dans le communisme le point focal du plus grand mal de notre époque. Vous demanderez: pourquoi donc les hommes deviennent-ils communistes? Comment se fait-il que toi, notre père doux et aimé, tu aies été communiste? Étais-tu donc simplement stupide? Non, je n’étais pas stupide.

Étais-tu moralement dépravé? Non, je n’étais pas moralement dépravé. En fait, c’est avant tout pour des raisons morales que les hommes instruits deviennent communistes.

Ne savais-tu pas que les crimes et les horreurs du communisme sont inhérents au communisme? Si, je le savais.

Alors pourquoi es-tu devenu communiste? Il serait plus utile de demander: comment ce mouvement, qui n’était autrefois qu’un simple murmure de parias politiques, est-il devenu cette immense force qui brigue maintenant la maîtrise de l’humanité? Même en tenant compte de tous les hasards et erreurs de l’histoire, la réponse ne peut être que la suivante: le communisme exerce un attrait profond sur l’esprit humain. Ce n’est pas en traitant le communisme de tous les noms que vous comprendrez sa nature. Cela ne vous aidera pas beaucoup à expliquer pourquoi le communisme, dont les horreurs, d’une ampleur inégalée dans l’histoire, sont maintenant de notoriété publique, recrute encore des milliers d’adeptes et en conserve des millions – parmi lesquels certains des meilleurs esprits de notre temps.

La réponse de Chambers est la suivante: le communisme séduit l’homme en lui offrant la possibilité de débarrasser le monde de Dieu, une fois pour toutes, et de devenir son propre sauveur.

Le cœur révolutionnaire du communisme n’est pas son attrait théâtral: « Travailleurs du monde, unissez-vous. Vous n’avez rien à perdre, sauf vos chaînes. Vous avez un monde à gagner. » Cette phrase simple de Karl Marx a été encore simplifiée pour son usage pratique: « Les philosophes ont expliqué le monde; il faut changer le monde. » Les communistes ne sont liés par aucun serment secret. Le lien qui les unit par-delà les frontières des nations, par-delà les barrières de la langue et les différences de classe et d’éducation, au mépris de la religion, de la morale, de la vérité, de la loi, de l’honneur, des faiblesses du corps et des irrésolutions de l’esprit, jusqu’à la mort, est une simple conviction: il faut changer le monde.

Leur pouvoir, dont la nature déroute le reste du monde, parce que le reste du monde a dans une large mesure perdu ce pouvoir, est le pouvoir d’avoir des convictions et d’agir en conséquence. C’est ce pouvoir même qui déplace les montagnes; c’est aussi un pouvoir qui, sans faillir, déplace les hommes. Les communistes forment cette partie de l’humanité qui a reconquis le pouvoir de vivre ou de mourir – de témoigner – pour sa foi. Et c’est une foi simple, rationnelle, qui conduit les hommes à vivre ou à mourir pour elle.

Elle n’est pas nouvelle. C’est, en fait, la deuxième plus ancienne foi de l’homme. Sa promesse a été chuchotée aux premiers jours de la Création sous l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal: « Vous serez comme des dieux ». C’est la grande foi alternative de l’humanité. Comme toutes les grandes croyances, sa force découle d’une vision simple. D’autres époques ont eu de grandes visions. Celles-ci ont toujours été des versions différentes de la même vision: la vision de Dieu et de la relation de l’homme à Dieu. La vision communiste est la vision de l’homme sans Dieu.

Il y a beaucoup plus, j’aimerais avoir la place de reproduire l’introduction entière, sinon le livre entier. Quoi qu’il en soit, après avoir établi les prémisses, Chambers entame le premier chapitre en expliquant POURQUOI il a pris la décision fatidique de quitter le Parti Communiste et de se retourner contre ses anciens alliés. Ce paragraphe m’a toujours profondément marqué:

Je voulais que ma femme réalise bien les répercussions à long terme, pour elle et pour les enfants, de la décision que je prenais. Je lui ai dit: « Tu sais, nous quittons le monde des gagnants pour le monde des perdants. » Ce que je voulais dire, c’est que, dans le conflit révolutionnaire du 20e siècle, je choisissais sciemment le camp de la probable défaite. Pratiquement rien de ce que j’ai observé, ou de ce qui m’est arrivé depuis, ne m’a fait penser que je m’étais trompé dans cette prévision.

Chambers avait une connaissance intime du haut degré de pénétration des communistes dans le gouvernement américain. Il savait très bien que les chances étaient amassées contre lui, contre nous tous; une montagne gigantesque, menaçante, de dangers accumulés. « Nous quittons le monde des gagnants pour celui des perdants », dit-il en parlant de sa décision de faire défection. Et il l’écrit encore en 1952, presque 15 ans après sa défection.

En d’autres termes, les pays libres étaient en train de perdre le monde. En fait, en 1980, si on avait peint en rouge tous les pays communistes sur un globe de salle de classe, ce globe aurait été à 75% écarlate.

C’était la dernière manche, avec quelques minutes à jouer, six points de retard et deux strikes. Ça s’annonçait mal.

Et pourtant, contre toute attente, en seulement huit ans, Ronald Reagan a vaincu l’Union Soviétique. Ça nous a fait gagner 40 ans de paix. Nous étions là, trébuchant en aveugle le long du précipice fragile de la défaite totale, submergés jusqu’aux cils par les espions communistes, dont sans doute plusieurs Maisons Blanches, quand en un clin d’œil, contre toute attente, nous avons sauvé le monde entier.

Tout simplement.

Malheureusement, Reagan a seulement défait l’Union Soviétique. Il n’a pas défait le communisme. Il n’a pas pu – ne pouvait pas – écraser l’illusion insensée que l’homme peut remplacer Dieu par la Science. Reagan n’a pas non plus extirpé les réseaux de termites communistes traîtresses secrètement implantés dans presque tous les gouvernements de la planète.

Voilà ce qui s’est passé. Permettez-moi maintenant de faire avancer le curseur jusqu’à notre situation actuelle, de spéculer sur le présent et sur ce qui nous attend, tout en admettant que l’histoire n’est jamais réglée, ni exempte de controverse. Comprendre ce qui se passe dans le présent peut être périlleusement complexe, voire impossible. Et l’avenir? Rien que des suppositions.

Mais il semble juste d’imaginer qu’après la chute du mur de Berlin, les communistes mondiaux, qui frottaient leurs mains tachées de sang à l’idée d’une domination mondiale imminente, sont restés bouche bée, abasourdis et stupéfaits, après avoir vu le tout leur être arraché à la toute dernière seconde par un cow-boy à la masculinité toxique.

Déconcertés, ils se demandaient: « Que s’est-il passé? »

Ils avaient déjà appris une leçon avec Staline: ne plus mettre de dictateurs narcissiques à la tête du mouvement. Mais après Reagan, j’imagine que les élites communistes ont reconnu le risque d’être trop manifestes, trop visibles. L’Union Soviétique était une cible qui pouvait être, et était, détruite. C’était un panier avec trop d’œufs dedans. Elle avait été lancée trop tôt. Ils ont appris qu’il ne faut pas se lancer dans le communisme à un seul endroit avant d’être prêt à se lancer partout, en même temps.

Ils ont également appris le grave danger de permettre à un président populiste et anticommuniste comme Reagan (ou Trump) de tenir huit années complètes. Mais ceci est une autre histoire.

Au moment où l’Union Soviétique s’est effondrée, notre gouvernement et tous les autres gouvernements du monde étaient envahis de termites communistes traîtresses, attendant leurs ordres. En d’autres termes, en dehors de l’Union Soviétique, le réseau d’espionnage communiste est resté solidement en place, dans les journaux, les stations de télévision, les palais de justice et les bureaux gouvernementaux. Personne ne les a traqués. Personne n’a fumigé les communistes. Personne n’a fait le ménage.

Je me demande combien de secondes il a fallu aux grands maîtres de l’espionnage soviétique pour quitter Moscou vers des climats plus accueillants, et trouver un nouvel emploi productif à aider leur nouveau maître à prendre le contrôle des anciens réseaux d’espionnage soviétiques. Était-ce la Chine? La Chine semble un bon candidat, bien positionné, motivé et disposant des ressources nécessaires.

Mais cela aurait pu être un autre opportuniste qui aurait entrevu des opportunités. Un plus proche de nous, peut-être? Les communistes américains? Les francs-maçons? Le Vatican? Un Rockefeller? Qui sait.

Mais il est clair que quelqu’un a pris le pouvoir, sinon on aurait déjà vu un million de livres écrits par d’anciens espions, ou des arrestations massives et des procès pour trahison. Quelque chose. Mais non. Tout a été aussi calme que la tombe de Staline. Ils sont toujours planqués sous leur couverture. Ce qui signifie: ils travaillent pour QUELQU’UN.

Et voilà où nous en sommes.

CHAPITRE DEUX – LA ROUTE SUR LAQUELLE NOUS SOMMES

Je parie que les lecteurs de C&C aimeraient entendre parler plus souvent sur ce blog de Klaus Schwab, du Forum Économique Mondial, des confiscations de terres agricoles, des raffineries et des usines alimentaires qui brûlent mystérieusement, des fausses guerres par procuration, de la destruction économique artificielle, de l’Agenda 2030 (ou est-ce 2025 maintenant ?) et du pas-si-Grand Reset. [NdT. « not-so-great Reset », le Reset pas terrible – jeu de mots intraduisible]

Je ne traite pas beaucoup de ces sujets pour deux raisons. La première, la plus simple, est que je ne peux prouver aucune de ces choses, et je vous ai promis que je ne soumettrai (généralement) aucune information que je ne peux pas étayer. Je suis avocat. Les preuves sont importantes pour moi. (Oui, oui, je sais qu’il y a des documents organisationnels en ligne et des clips vidéo, et beaucoup de preuves circonstancielles, mais les faits concrets restent élusifs).

Mais avant tout, j’évite de discuter de ces questions parce que j’ai à leur sujet une vision beaucoup plus large et plus simple.

Je crois que la pandémie de covid-19 de 2020 a révélé une conspiration mondiale qui peut être prouvée. La plupart des gens pensent que cette conspiration avait pour but de créer un gouvernement mondial unique. Mais je me demande si en réalité nous ne sommes pas déjà bien au-delà. Je pense que la pandémie apporte la preuve irréfutable que NOUS AVONS DÉJÀ UN GOUVERNEMENT MONDIAL. Un gouvernement mondial secret, caché, insaisissable.

Sauf que, l’espace d’un instant, le masque est tombé, et son visage grotesque a été pleinement révélé.

La preuve semble évidente après coup. En gros, sur une période d’environ trois semaines en mars 2020, tous les gouvernements du monde entier ont mis en œuvre exactement les mêmes mesures draconiennes, totalement anticonstitutionnelles, ainsi que des mesures d’atténuation extrêmement impopulaires, sans la moindre protestation, le moindre débat ou la moindre question de la part de leurs représentants élus.

En d’autres termes, on dirait bien que quelqu’un a passé un coup de téléphone.

Les gouvernements humains ne sont jamais d’accord sur RIEN, et encore moins sur le fait de bombarder au napalm leurs propres économies. Les Chinois se sont mis d’accord avec les Japonais. Les Vénézuéliens se sont mis d’accord avec les Grands Bahamiens, qui se sont mis d’accord avec les Cubains. Les Indiens se sont mis d’accord avec les Pakistanais. Les Italiens se sont mis d’accord avec les Français, qui se sont mis d’accord avec les Britanniques. Les Iraniens étaient d’accord avec les Israéliens. Les Grecs étaient d’accord avec tout le monde, comme TOUT LE MONDE. Même les Canadiens. [NdT. pas la Suède]

Allez quoi, sérieux.

Tout cet accord – également connu sous le nom de « coordination » – est la preuve évidente que quelque chose de plus vaste se jouait en coulisses, quelque chose en mesure de gouverner et coordonner tous les gouvernements depuis le haut. La loi dit qu’en l’absence d’explication alternative suffisante, une action coordonnée seule constitue une preuve prima facie de conspiration. Il suffit de demander à n’importe quel avocat spécialisé en droit de la concurrence ce qu’est la coordination des prix sur un marché particulier, ou de demander à un avocat spécialisé en droit du travail comment prouver des pratiques d’embauche discriminatoires.

Mais il s’est passé autre chose, quelque chose qui confirme l’hypothèse de la conspiration. Il s’agissait de quelque chose qui MANQUAIT à l’action mondiale coordonnée de 2020, l’absence de quelque chose qui aurait dû être là, et son absence constitue une preuve. En 1892, Sir Arthur Conan Doyle a expliqué ce concept élémentaire par l’intermédiaire de son célèbre détective, Sherlock Holmes, qui remarquait la signification du chien qui n’avait PAS aboyé:

Le détective Gregory de Scotland Yard: « Y a-t-il un autre point sur lequel vous souhaitez attirer mon attention? »

Sherlock Holmes: « Sur le curieux incident du chien pendant la nuit. »

Gregory: « Le chien n’a rien fait pendant la nuit. »

Holmes: « C’était ça le curieux incident. »

Qu’est-ce qui manquait en 2020? Quel chien n’a pas aboyé?

Ce qui a manqué, c’est un DÉBAT POLITIQUE sur la façon de répondre au virus. Lorsque les premières fermetures ont eu lieu, où étaient tous les législateurs, les parlements, les ministres et les délégués? Comment une décision aussi monumentale, universelle, dévastatrice pour l’économie et les frontières a-t-elle pu être prise légalement, dans le monde entier, sans qu’UN SEUL gouvernement ne vote quoi que ce soit?

Ne me dites pas que tout est arrivé trop vite. Ils peuvent convoquer des sessions d’urgence.

La « peur » est généralement proposée ensuite comme explication suffisante, mais une peur instantanée, uniforme à 100%, mondiale, qui a contourné chaque institution démocratique et chaque gouvernement critique est encore moins crédible qu’une conspiration.

Aucune nation d’importance n’a dit, vous savez quoi, nous ne faisons pas confiance aux Américains. Nous allons attendre quelques mois et voir ce qui se passe. Les Nord-Coréens ne les ont pas ignorés et n’ont pas suivi leur propre voie. Les confinements ont été l’atténuation unique qui s’est mise en place comme la dernière pièce du puzzle. Et tout ce qui s’est passé au cours des douze mois suivants s’est déroulé sans aucun débat démocratique public significatif. (Quelques nations africaines rebelles ont brièvement résisté jusqu’à ce que leurs dirigeants reçoivent la visite des Clinton). [NdT. ou jusqu’à ce que leur dirigeant meure prématurément]

Pour prouver que CERTAINES nations auraient dû agir différemment, il suffit d’examiner les États américains, qui ont fonctionné de manière relativement indépendante. Que constatons-nous? Ils n’ont pas tous confiné. Et prenez les comtés: il y en a eu encore moins à suivre le mouvement général.

Pourquoi AUCUNE nation n’a-t-elle suivi le même modèle mixte que celui que l’on a pu observer dans les états et comtés américains?

Le prétendu mécanisme de coordination a été « l’action exécutive ». Dans chaque pays. L’action exécutive semble, à toutes fins utiles, être universellement toute-puissante, c’est-à-dire que lorsqu’elle est VRAIMENT nécessaire, elle fait ce qu’elle veut. Comme par hasard, toutes les nations, sur 175 pays, ont apparemment des lois permettant une action exécutive unilatérale, qui contourne instantanément toutes les garanties démocratiques.

Et, bizarrement, chaque exécutif était d’accord avec le même plan. Apparemment. Ou, « quelqu’un » les a tous contournés ou annulés. Cela a prouvé que nos législateurs, nos parlementaires, nos délégués et nos ministres ne sont que de la poudre aux yeux, lorsque les choses se gâtent. Ce ne sont que des acteurs, qu’ils le sachent ou non.

Quelqu’un a passé un coup de téléphone.

On peut se demander qui est ce « quelqu’un » qui peut passer un coup de téléphone pour que tous les dirigeants du monde s’alignent et que le monde entier se confine. Mais d’un autre côté, on s’en fiche. À quoi ça servirait de nommer cette personne? C’est probablement quelqu’un dont on n’a de toute façon jamais entendu parler. Le fait le plus important et le plus immédiat est qu’UNE TELLE PERSONNE EXISTE.

Ce n’est pas Klaus Schwab. Ne me faites pas rire. Ce type est une blague, une caricature vivante, un pathétique homme de paille, jetable, qui n’a jamais rien accompli. C’est la version allemande de Sam Bankman-Fried. [NdT. le supposé responsable du scandale FTX]

Et je doute que ce soit un groupe. C’est arrivé trop vite. Vous pouvez spéculer autant que vous voulez sur les Illuminati, les francs-maçons, les Rothschild, les Bilderberg et les Jésuites. Comme toutes les institutions humaines, même celles-là, si elles existent, sont des organisations hiérarchiques. Ce qui signifie qu’il y a quelqu’un – une personne – au sommet. Et cette personne n’a aucune raison de sortir de l’ombre.

Je vous le demande donc, sur la base des preuves évidentes apportées par la pandémie, existe-t-il VRAIMENT encore des nations souveraines? Ou bien avons-nous pris conscience que les nations ne sont que des distractions, un spectacle de marionnettes, ne fournissant qu’une illusion distrayante d’autonomie démocratique?

L’existence de conflits militaires ne réfute pas cette hypothèse. Je suis sûr qu’on trouverait facilement une douzaine de raisons qui montreraient que la guerre par procuration en Ukraine est la distraction utile du moment, sans parler d’un moyen pratique de déplacer rapidement BEAUCOUP d’argent et de ressources.

Et si vous regardez autour de vous, vous trouverez encore davantage de preuves en faveur de ma théorie du gouvernement mondial.

Je ne suis qu’un avocat. Je ne suis pas un spécialiste de la conspiration de l’élite mondiale. Mais je pense que nous devons peut-être nous rendre à l’évidence, que l’ « Agenda 2030 » lui-même pourrait n’être qu’une distraction de plus, une distraction utile pour ne pas voir que la bataille pour la souveraineté a déjà été perdue, et que le gouvernement mondial unique que tout le monde craint est déjà là, installé et, dans une certaine mesure, aux commandes.

Si vous me suivez toujours et que vous ne pensez pas que je suis fou à lier, la question qui se pose alors est: « Très bien, Jeff, on fait quoi maintenant? ».

Le lysenkoïsme médical aux Etats-Unis – par le Dr Gary Levy.

Pour compléter l’article précédent et celui-ci. Mêmes causes, mêmes effets.

Source.


Le lysenkoïsme médical aux Etats-Unis

Dr Gary Levy

27 octobre 2022

Je suis un réfugié soviétique, et ce fait affecte ma vision du monde.

En Union Soviétique, la science était contrôlée par l’idéologie politique. L’exemple le plus tristement célèbre est le Lysenkoïsme. Défendu par Trofim Lysenko, le Lysenkoïsme était une école de pensée idéologique qui rejetait la génétique mendélienne et la sélection naturelle en tant que science bourgeoise en faveur d’une théorie conforme à la philosophie marxiste-léniniste. Ignorant les principes fondamentaux de la science – tels que la rationalité, l’observation et la pensée empirique – l’application du Lysenkoïsme à l’agriculture a entraîné une famine désastreuse, tandis que les médias soviétiques célébraient les succès de Lysenko. Face à la réalité et à la calamité évidente, de véritables scientifiques, opposés à la poursuite de l’application de l’idéologie, ont été publiquement humiliés, jugés lors de simulacres de procès publics, condamnés aux travaux forcés et exécutés.

Malheureusement, les principes du Lysenkoïsme médical deviennent omniprésents dans la science médicale américaine. Nous assistons à la suppression des divergences d’opinion raisonnables, à des tests de pureté idéologique et à des tentatives de légiférer sur les pratiques médicales acceptables pour les conformer au dogme idéologique souhaité. Les domaines dans lesquels les exemples sont les plus évidents sont la politique COVID-19, les sujets liés à la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) et la gestion de la dysphorie de genre.

J’ai été de nouveau confronté au Lysenkoïsme médical lorsque la législature californienne a récemment approuvé un projet de loi désignant la fourniture d’informations fausses ou trompeuses comme conduite non professionnelle pouvant entraîner des mesures disciplinaires de la part du conseil médical de l’État. Ces mesures disciplinaires comprennent la révocation de la licence médicale d’un médecin reconnu coupable d’avoir diffusé des informations non considérées comme appropriées par la loi. La loi, AB-2098 Physicians and Surgeons: Unprofessional Conduct [Médecins et chirurgiens: Conduite non professionnelle], est maintenant la première dans la nation à légiférer sur ce qui est une information acceptable dans la science médicale. Selon le projet de loi, il a été rédigé pour cibler les informations erronées et la désinformation liées à la pandémie de SARS-CoV-2. Je crains cependant que la cible de ce projet de loi ne s’étende à l’ensemble de la science médicale.

La question fondamentale soulevée par l’AB-2098 sera bien sûr: qui est l’arbitre de ce qui est et de ce qui n’est pas de la désinformation ou de la fausse information? La pratique médicale et l’élaboration des politiques médicales dépendent de l’interprétation des preuves médicales – l’application des preuves à l’individu ou à la population à travers un prisme professionnel. Il existe des recommandations et des directives de pratique publiées par les sociétés médicales professionnelles, mais c’est le médecin, en consultation avec son patient, qui détermine en dernier ressort le traitement optimal.

Examinons les trois domaines dans lesquels le Lysenkoïsme médical semble le plus marqué. Pendant la pandémie de COVID-19, les preuves scientifiques ont évolué particulièrement rapidement, les thérapies et les traitements ont changé et les médecins individuels ont interprété et appliqué les informations disponibles différemment selon les cas. Le masque en tissu en est un bon exemple. Une étude désormais célèbre a démontré que les masques en tissu étaient inefficaces pour prévenir la propagation du SARS-CoV-2. Ce résultat a finalement été reconnu par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) en janvier 2022. Étant donné que tous les États et le gouvernement fédéral avaient précédemment rendu obligatoire le port de masques en tissu, il fut un temps où un médecin qui déclarait que les masques en tissu ne minimisaient pas la propagation du SARS-CoV-2 (la vérité) aurait pu être tenu coupable en vertu de la loi sur la désinformation.

Le fait de rendre obligatoire une pratique acceptable alors que les preuves scientifiques sont rares ou, pire encore, lorsque les directives contredisent l’ensemble de la littérature publiée, est alarmant. La plupart des pratiques médicales ne sont basées que sur une compréhension partielle de la maladie et de la thérapeutique. J’aimerais croire que les auteurs de la législation californienne l’ont rédigée de bonne foi. Mais le précédent historique de corruption médicale, lorsqu’elle est associée au pouvoir gouvernemental, est solide. Je crains que la loi, telle qu’elle est rédigée, ne menace de faire passer l’establishment médical sous le parapluie de la hiérarchie, en lui donnant un outil pour propager son programme Lysenkoïste.

Un deuxième exemple. Les écoles de médecine filtrent les candidats en fonction de leur conformité à une idéologie politique. Le processus d’inscription à l’école de médecine comprend une candidature commune primaire et des candidatures secondaires spécifiques aux écoles. Un rapport récent de l’organisation Do No Harm (une organisation dont le mandat est de « lutter pour les patients individuels – et contre les politiques identitaires ») a démontré l’omniprésence des tests de conformité idéologique dans le processus de candidature. Le rapport a révélé que 72% des 50 premières écoles de médecine (et 8 des 10 premières écoles) utilisent des questions pour vérifier si les candidats souscrivent à l’idéologie préférée de l’institution en matière d’actions personnelles fondées sur la race. Par exemple, le SUNY Downstate Medical Center-College of Medicine demande directement comment le candidat a été, est ou sera un défenseur, un apparatchik, de sa cause: « Quelle(s) activité(s) actuelle(s) ou future(s) a/auront contribué à la diversité, à l’équité en matière de santé et à la justice sociale? »

Le but de la conformité idéologique dans l’éducation médicale américaine, je le crains, est d’exproprier l’éducation médicale des normes imparfaites, basées sur l’excellence, en faveur de la formation d’individus qui en fera des « apparatchiks » d’une cause idéologique. Dans ce cas, tout scepticisme, même empirique, ne doit pas être toléré. Le cas du Dr Norman Wang est une anecdote exemplaire qui se lit comme une « séance de lutte« . En 2020, le Dr Wang a rédigé un livre blanc dans le Journal of the American Heart Association (dont il est impossible de donner le lien car il a été rétracté). Le Dr Wang a retracé l’histoire de la discrimination positive et a critiqué, bien que légèrement, les politiques de DEI. Il a avancé des idées controversées telles que: « En fin de compte, tous ceux qui aspirent à une profession dans le domaine de la médecine et de la cardiologie doivent être évalués en tant qu’individus sur la base de leurs mérites personnels, et non de leur identité raciale et ethnique. » Comme on pouvait s’y attendre (dans l’atmosphère actuelle), il a été attaqué sur les médias sociaux et le journal a rétracté l’article (contre les objections du Dr Wang). Le Journal s’est excusé, a dénoncé les opinions exprimées dans l’article et a déclaré que l’article était une déformation des faits. L’American Heart Association [Association américaine de cardiologie] a lancé une enquête officielle pour « mieux comprendre comment un article incompatible avec les valeurs fondamentales de l’association a été publié« . En d’autres termes, pour éliminer la possibilité que d’autres réflexions contre-révolutionnaires soient publiées. Il va sans dire que l’université qui employait le Dr Wang l’a dûment licencié et que ses collègues l’ont publiquement dénoncé pour son crime de pensée.

Il est probable qu’aucun autre domaine ne démontre aussi bien le Lysenkoïsme médical que la gestion des adolescents souffrant de dysphorie de genre. Aux États-Unis, l’approche politiquement acceptable de la thérapie consiste à accepter l’identité de genre de l’individu et à utiliser des traitements médicaux et chirurgicaux pour mettre le corps en conformité avec le genre subjectif. L’autre point de vue considère que la pratique actuelle va à l’encontre de la pratique médicale établie, selon laquelle la non-congruence entre le sexe biologique et l’identité de genre est pathologique.

Le débat sur la prise en charge de la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents est bien réel. D’un côté, il y a les patients et les parents qui pensent vraiment que les soins d’affirmation du genre sont dans leur meilleur intérêt et celui de leurs enfants. Il s’agit d’une population de patients à haut risque de préjugés, d’ostracisme et de suicide. De l’autre côté, il y a un groupe qui voit de nouvelles thérapies, avec des impacts à vie, être appliquées depuis peu de temps et avec peu de données. Ils notent que les procédures médicales et chirurgicales associées ont des taux de complication élevés et peuvent engager les patients dans des soins médicaux à vie. En outre, les preuves en faveur d’une approche d’affirmation du genre sont de faible qualité et limitées.

Compte tenu de l’absence de débat ouvert, il est probablement utile d’exposer les preuves et les événements récents dans ce domaine. Récemment, il y a eu la fermeture très médiatisée de la clinique du genre Tavistock au Royaume-Uni après qu’une étude du Service National de Santé britannique (NHS) ait cité des études contredisant l’approche d’affirmation du genre. Il s’agit par exemple d’une étude suédoise menée sur 30 ans, qui a suivi des personnes après une opération de réassignation sexuelle et a démontré un taux de mortalité plus élevé pour les patients en transition. Le National Institute for Health and Care Excellence [Institut national britannique pour la santé et l’excellence des soins] a évalué la prise en charge médicale par « bloqueurs de puberté » et hormones de changement de sexe chez les enfants et a constaté qu’il n’y avait que peu ou pas de changements dans leur fonctionnement ou leur santé mentale et qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour décider d’une politique. Ils ont déclaré que toutes les études évaluées étaient de faible qualité et qu’il n’y avait aucun moyen de déterminer si ces « traitements apportent un bénéfice ou un préjudice aux mineurs. » Le Council for Choices in Health Care de Finlande [Conseil pour le Choix des Soins de Santé] a qualifié le « changement de sexe des mineurs de pratique expérimentale », la dysphorie de genre dans l’enfance ayant un taux de résolution élevé.

Dans tous ces cas, les avis discordants semblent de plus en plus malvenus. À l’instar des Lysenkoïstes soviétiques qui ignoraient les citoyens affamés et éliminaient les scientifiques qui osaient remettre en question leurs méthodes, les partisans de la thérapie d’affirmation du genre ne semblent pas disposés à envisager un autre point de vue. Des enregistrements récents de réunions médicales au Centre Médical de l’Université Vanderbilt montrent que l’institution menace de représailles les médecins qui s’opposent à la transition médicale des enfants et leur suggère de trouver un autre emploi. Le biologiste Colin Wright a été sanctionné pour avoir déclaré que le sexe était binaire et non un spectre.

En tant que réfugié soviétique, je vois de plus en plus de signes qui me rappellent la vie en Union Soviétique où la censure et l’autocensure étaient monnaie courante. Souvent, les professionnels de la santé ne s’expriment pas en faveur de la vérité, ou du moins d’un débat civil, par crainte de représailles. Avec des médecins et des scientifiques censurés et licenciés pour avoir débattu de questions discutables qui ne s’alignent pas sur les tendances politiques acceptables, la science médicale américaine glisse vers le Lysenkoïsme. La science est dissidence, désaccord et discussion. Si ce processus, né au siècle des Lumières, est subverti, nous ne sommes plus des scientifiques ou des médecins. La censure des opinions sur les médias sociaux (ou la conscience d’un besoin d’autocensure) est non-scientifique et non-américaine. La tension dans ce domaine est particulièrement forte dans la communauté médicale pour les personnes qui critiquent ou désapprouvent les politiques du COVID, les initiatives DEI et le traitement de la dysphorie de genre.

Pour atténuer et inverser cette dérive, nous devons nous appuyer sur des bases scientifiques. Cela implique de recourir à l’empirisme pour parvenir à des conclusions, peu importe qu’elles soient incompatibles avec notre vision du monde. Nous devons nous engager à ne pas sélectionner les données, même si elles sont inadéquates, pour justifier un engagement continu envers une idéologie. Nous devons encourager et promouvoir la dissidence afin de garantir que nos conclusions et nos politiques résistent à l’examen permanent de l’évolution des connaissances. Nous devons refuser de qualifier tout scepticisme de « phobique » ou de « conspirationniste », version Lysenkoïste moderne de « démolisseurs, saboteurs et contre-révolutionnaires ». En fin de compte, nous devons montrer du courage: le courage de défendre la vérité et le courage de tenir tête aux médias qui ont réussi à réquisitionner la vérité et à devenir des apparatchiks qui sélectionnent l’information pour modeler la société selon la vision du monde qu’ils souhaitent. Et nous devons avoir le courage de nous opposer aux foules des médias sociaux qui ont réussi à contraindre de nombreuses revues médicales à rétracter des articles scientifiques jugés inacceptables ou subversifs pour la ligne du parti.

Nous devons continuer à nous montrer vigilants à défendre et promouvoir l’empirisme et les données, ainsi que le dialogue permanent avec les divergences d’opinion raisonnables. La restriction du discours scientifique n’est pas acceptable pour l’épanouissement humain. Le précédent historique est on ne peut plus clair, et il est de notre devoir d’empêcher une ère Lysenkoïste aux États-Unis.

Le Dr Gary Levy est gynécologue-obstétricien, endocrinologue de la reproduction, directeur de programme de résidence, professeur associé de gynécologie-obstétrique et médecin militaire. Il est un réfugié de l’ancienne Union Soviétique et est préoccupé par les similitudes qui apparaissent dans la science et la médecine avec les aspects totalitaires de la société soviétique. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas le point de vue du Service Médical de l’Armée, la politique ou la position officielle du Département de l’Armée, du Ministère de la Défense ou du Gouvernement des Etats-Unis.

Pourquoi la politisation de la science est dangereuse – par Michael Crichton.

J’avais trouvé le texte sur le site officiel de Crichton il y a une semaine. Il a disparu depuis. Étonnant, non? Il est heureusement très facile à trouver sur le Net, j’ai utilisé cette source. C’est un extrait de son bouquin « Etat d’urgence » (« State of Fear« ), de 2004. En plus d’être captivants, tous les livres de Crichton contiennent un message très important, y compris « Jurassic Park » – lisez le bouquin, évitez sa lamentable adaptation cinématographique. Il était en quelque sorte un épistémologue qui écrivait des romans.

Puisqu’il est ici question de Lysenko, je suis avec un article du Dr Gary Levy sur le sujet, puis un nouvel article de Miles Mathis, qui traite du « grand empoisonnement » évoqué notamment ici par Catherine Austin Fitts.


Pourquoi la politisation de la science est dangereuse

par Michael Crichton

Imaginez qu’il existe une nouvelle théorie scientifique qui prévient d’une crise imminente et indique une solution.

Cette théorie bénéficie rapidement du soutien de scientifiques de premier plan, de politiciens et de célébrités du monde entier. La recherche est financée par d’éminents organismes philanthropiques et menée dans des universités prestigieuses. La crise est fréquemment rapportée dans les médias. La science est enseignée dans les classes des collèges et des lycées.

Je ne parle pas du réchauffement de la planète. Je parle d’une autre théorie, qui a pris de l’importance il y a un siècle.

Parmi ses partisans figuraient Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Winston Churchill. Elle fut approuvée par les juges de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes et Louis Brandeis [NdT. le « héros juridique » de Reiner Fuellmich], qui se prononcèrent en sa faveur. Parmi les personnalités célèbres qui la soutenaient figuraient Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone, la militante Margaret Sanger, le botaniste Luther Burbank, Leland Stanford, fondateur de l’université de Stanford, le romancier H.G. Wells, le dramaturge George Bernard Shaw et des centaines d’autres. Des lauréats du prix Nobel y apportèrent leur soutien. La recherche fut soutenue par les fondations Carnegie et Rockefeller. L’Institut Cold Springs Harbor fut construit pour mener à bien ces recherches, mais des travaux importants furent également réalisés à Harvard, Yale, Princeton, Stanford et Johns Hopkins. Des lois visant à résoudre cette crise furent adoptées dans des États allant de New York à la Californie.

Ces efforts reçurent le soutien de l’Académie Nationale des Sciences, de l’Association Médicale Américaine et du Conseil National de la Recherche. On a dit que si Jésus était vivant, il aurait soutenu ces efforts.

Au total, la recherche, la législation et la formation de l’opinion publique autour de cette théorie durèrent près d’un demi-siècle. Ceux qui s’opposèrent à cette théorie furent traités de réactionnaires, d’aveugles ou tout simplement d’ignorants. Mais avec le recul, ce qui est surprenant, c’est que si peu de gens s’y opposèrent.

Aujourd’hui, nous savons que cette fameuse théorie, qui obtint tant de soutien, était en fait une pseudo-science. La crise qu’elle revendiquait était inexistante. Et les actions prises au nom de cette théorie étaient moralement et criminellement mauvaises. Au final, elles ont conduit à la mort de millions de personnes.

Cette théorie, c’est l’eugénisme, et son histoire est si épouvantable – et, pour ceux qui y ont été mêlés, si gênante – qu’on en parle rarement aujourd’hui. Mais c’est une histoire qui devrait être bien connue de chaque citoyen, afin que ses horreurs ne se répètent pas.

La théorie de l’eugénisme postulait une crise du patrimoine génétique conduisant à la détérioration de la race humaine. Les meilleurs êtres humains ne se reproduisaient pas aussi rapidement que les êtres inférieurs – les étrangers, les immigrants, les Juifs, les dégénérés, les inaptes et les « faibles d’esprit ». Francis Galton, un respectable scientifique britannique, fut premier à spéculer dans ce domaine, mais ses idées furent reprises bien au-delà de ses intentions. Elles furent adoptées par des Américains épris de science, ainsi que par ceux qui s’intéressaient peu à la science mais s’inquiétaient de l’immigration de races inférieures au début du vingtième siècle – de « dangereux parasites humains » qui constituaient « la marée montante des imbéciles » et polluaient la meilleure partie de la race humaine.

Les eugénistes et les immigrationnistes unirent leurs forces pour mettre un terme à cette situation. Le plan consistait à identifier les individus faibles d’esprit – il était admis que les Juifs étaient en grande partie faibles d’esprit, mais c’était également le cas de nombreux étrangers, ainsi que des Noirs – et à les empêcher de se reproduire en les isolant dans des institutions ou en les stérilisant.

Comme l’a dit Margaret Sanger, « Encourager les bons à rien aux dépens des bons est une cruauté extrême… il n’y a pas de plus grande malédiction pour la postérité que celle de lui léguer une population croissante d’imbéciles ». Elle parlait du fardeau que représentait la prise en charge de « ce poids mort de déchets humains ».

Ces opinions étaient largement partagées. H.G. Wells s’éleva contre « les nuées insuffisamment formées de citoyens inférieurs ». Theodore Roosevelt déclara que « la société n’a pas à permettre aux dégénérés de se reproduire. » Luther Burbank: « Ne permettez plus aux criminels et aux faibles de se reproduire. » George Bernard Shaw affirmait que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.

Le racisme était ouvertement présent dans ce mouvement, comme en témoignent des textes tels que The Rising Tide of Color Against White World Supremacy [La marée montante des gens de couleur contre la suprématie du monde blanc], de l’auteur américain Lothrop Stoddard. Mais, à l’époque, le racisme était considéré comme un aspect anodin de l’entreprise d’un objectif admirable – l’amélioration de l’humanité future. C’est cette notion avant-gardiste qui attira les esprits les plus libéraux et progressistes d’une génération. La Californie n’était que l’un des vingt-neuf États américains à avoir adopté des lois autorisant la stérilisation, mais elle se révéla la plus avant-gardiste et la plus enthousiaste – davantage de stérilisations furent pratiquées en Californie que partout ailleurs en Amérique.

La recherche eugénique était financée par la Fondation Carnegie, et plus tard par la Fondation Rockefeller. Cette dernière était si enthousiaste que même après que le centre de la politique eugéniste se soit déplacé en Allemagne et qu’elle ait impliqué le gazage d’individus provenant d’institutions psychiatriques, la Fondation Rockefeller continua à financer à un niveau très élevé les chercheurs allemands. (La fondation est restée discrète à ce sujet, mais elle finançait toujours la recherche en 1939, quelques mois seulement avant le début de la Seconde Guerre mondiale).

Depuis les années 1920, les eugénistes américains étaient jaloux parce que les Allemands leur avaient confisqué la direction du mouvement. Les Allemands furent admirablement progressistes. Ils installèrent des maisons d’apparence ordinaire où les « déficients mentaux » étaient amenés et interrogés un par un, avant d’être conduits dans une pièce annexe, qui était en fait une chambre à gaz. Là, ils étaient gazés au monoxyde de carbone, et leurs corps étaient éliminés dans un crématorium situé sur la propriété.

Par la suite, ce programme fut étendu à un vaste réseau de camps de concentration situés près des lignes de chemin de fer, permettant le transport et la mise à mort efficaces de dix millions d’indésirables.

Après la Seconde Guerre mondiale, plus personne n’était eugéniste, et personne ne l’avait jamais été. Les biographes des célébrités et des puissants ne s’attardaient pas sur l’attirance de leurs sujets pour cette philosophie, et ne la mentionnaient parfois pas du tout. L’eugénisme cessa d’être un sujet pour les salles de classe des universités, bien que certains affirment que ses concepts sont toujours d’actualité sous une forme déguisée.

Mais avec le recul, trois points ressortent. Premièrement, malgré la construction du Cold Springs Harbor Laboratory, malgré les efforts des universités et les plaidoiries des avocats, l’eugénisme n’avait aucune base scientifique. En fait, personne à cette époque ne savait ce qu’était réellement un gène. Le mouvement put se développer parce qu’il utilisait des termes vagues, jamais rigoureusement définis. Le terme « faible d’esprit » pouvait signifier n’importe quoi, de la pauvreté et de l’analphabétisme à l’épilepsie. De même, il n’existe pas de définition claire de « dégénéré » ou « inapte ».

Deuxièmement, le mouvement eugénique était en réalité un programme social déguisé en programme scientifique. Il était motivé par les préoccupations liées à l’immigration, au racisme et à l’arrivée de personnes indésirables dans un quartier ou un pays. Une fois encore, une terminologie vague permit de dissimuler ce qui se passait réellement.

Troisièmement, et c’est le plus affligeant, l’establishment scientifique, tant aux États-Unis qu’en Allemagne, ne mena aucune protestation sérieuse. Bien au contraire. En Allemagne, les scientifiques s’alignèrent rapidement sur le programme. Des chercheurs allemands modernes sont remontés dans le passé pour examiner des documents nazis des années 1930. Ils s’attendaient à trouver des directives indiquant aux scientifiques quelles recherches devaient être effectuées. Mais aucune ne fut nécessaire. Selon Ute Deichman, « les scientifiques, y compris ceux qui n’étaient pas membres du parti [nazi], contribuèrent à obtenir le financement de leurs travaux en modifiant leur comportement et en coopérant directement avec l’État. » Deichman parle du « rôle actif des scientifiques eux-mêmes en matière de politique raciale nazie… lorsque [la recherche] visait à confirmer la doctrine raciale… on ne trouve aucune trace de pression extérieure. » Les scientifiques allemands adaptèrent leurs intérêts de recherche aux nouvelles politiques. Et les rares qui ne s’adaptèrent pas disparurent.

Il existe un deuxième exemple de science politisée, de caractère tout à fait différent, mais qui illustre les dangers du contrôle du travail scientifique par l’idéologie gouvernementale et celui de la promotion de faux concepts par des médias dénués d’esprit critique. Trofim Denisovich Lysenko était un paysan qui se vantait d’avoir, disait-on, « résolu le problème de la fertilisation des champs sans engrais ni minéraux ». En 1928, il prétendait avoir inventé une procédure appelée vernalisation, par laquelle les graines étaient humidifiées et refroidies pour améliorer la croissance ultérieure des cultures.

Les méthodes de Lysenko ne furent jamais soumises à un test rigoureux, mais son affirmation selon laquelle ses graines traitées transmettaient leurs caractéristiques à la génération suivante représentait un renouveau des idées lamarckiennes à une époque où le reste du monde adoptait la génétique mendélienne. Josef Staline était attiré par les idées lamarckiennes, qui impliquaient un avenir libéré des contraintes héréditaires; il voulait également améliorer la production agricole. Lysenko promettait les deux, et devint la coqueluche des médias soviétiques à l’affût d’histoires de paysans intelligents qui avaient mis au point des procédures révolutionnaires.

Lysenko fut dépeint comme un génie, et il exploita sa célébrité à fond. Il était particulièrement habile pour dénoncer ses adversaires. Il eut recours à des questionnaires d’agriculteurs pour prouver que la vernalisation augmentait le rendement des cultures, et évita ainsi tout test direct. Porté par une vague d’enthousiasme cautionnée par l’État, son ascension fut rapide. En 1937, il était membre du Soviet Suprême.

A cette époque, Lysenko et ses théories dominaient la biologie russe. Il en résulta des famines qui tuèrent des millions de personnes [NdT. en Ukraine, voir ici] et des purges qui envoyèrent des centaines de scientifiques soviétiques dissidents dans les goulags ou devant des pelotons d’exécution. Lysenko attaqua agressivement la génétique, qui fut finalement interdite en tant que « pseudo-science bourgeoise » en 1948. Les idées de Lysenko n’ont jamais été fondées, et pourtant il contrôla la recherche soviétique pendant trente ans. Le lysenkoïsme a pris fin dans les années 1960, mais la biologie russe ne s’est toujours pas entièrement remise de cette époque.

Aujourd’hui, nous sommes en proie à une nouvelle grande théorie qui, une fois de plus, s’est attirée le soutien de politiciens, de scientifiques et de célébrités du monde entier. Une fois encore, la théorie est promue par de grandes fondations. Une fois encore, la recherche est menée dans des universités prestigieuses. Une fois encore, des lois sont adoptées et des programmes sociaux préconisés en son nom. Une fois encore, les critiques sont peu nombreux et traités sans ménagement.

Une fois encore, les mesures préconisées ne sont étayées ni par les faits ni par la science. Une fois encore, des groupes poursuivant d’autres objectifs se cachent derrière un mouvement aux allures nobles. Une fois encore, des revendications de supériorité morale sont utilisées pour justifier des actions extrêmes. Une fois encore, le fait que certaines personnes soient lésées est ignoré parce qu’une cause abstraite est censée être plus importante que toute conséquence humaine. Une fois encore, des termes vagues comme la durabilité et la justice générationnelle – des termes sans définition commune – sont employés au service d’une nouvelle crise.

Je ne prétends pas que le réchauffement climatique est identique à l’eugénisme. Mais les similitudes ne sont pas superficielles. Et j’affirme que la discussion ouverte et franche des données et des problèmes est empêchée. Des revues scientifiques de premier plan ont pris des positions éditoriales fermes en faveur du réchauffement climatique, ce qu’elles ne devraient pas faire, selon moi. Dans ces circonstances, tout scientifique qui nourrit des doutes comprend clairement qu’il serait sage de mettre en sourdine leur expression.

Une preuve de cette suppression est le fait qu’un grand nombre des détracteurs du réchauffement climatique sont des professeurs à la retraite. Ces personnes ne sont plus à la recherche de subventions et n’ont plus à faire face à des collègues dont les demandes de subventions et l’avancement de leur carrière risquent d’être compromis par leurs critiques.

En science, les vieux ont généralement tort. Mais en politique, les vieux sont sages, conseillent la prudence et, en fin de compte, ont souvent raison.

L’histoire passée de la croyance humaine est un récit édifiant. Nous avons tué des milliers de nos semblables parce que nous pensions qu’elles avaient signé un pacte avec le diable et étaient devenues des sorcières. Nous tuons encore plus de mille personnes chaque année pour sorcellerie. À mon avis, il n’y a qu’un seul espoir pour l’humanité de sortir de ce que Carl Sagan appelait « le monde hanté par les démons » de notre passé. Cet espoir, c’est la science.

Mais comme l’a dit Alston Chase, « lorsque la recherche de la vérité est confondue avec le plaidoyer politique, la poursuite de la connaissance se résume à la quête du pouvoir ».
C’est le danger auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Et c’est pourquoi le mélange de la science et de la politique est une mauvaise association, au passé très sombre. Nous devons nous souvenir de l’histoire et nous assurer que ce que nous présentons au monde en tant que connaissance est désintéressé et honnête.

Forum Economique de Merde – par Quoth the Raven.

Un amusant petit résumé de la dernière édition du FEM. Amusant mais hélas parfaitement réaliste: ces gens sont évidemment là pour défendre leurs investisseurs et leurs propres comptes en banque – juste à titre d’exemple, la fortune d’Al Gore est passée en vingt ans de 1,7 millions à 330 millions de dollars – mais on a aussi l’impression, à les écouter et à voir leur tronche, qu’ils sont devenus complètement fous.

Et ce sont ces gens qui ont pénétré les cabinets – pour imposer par leur doctrine communiste leur idée d’un partenariat public/privé – qui est comme vous le savez la définition du fascisme. Le meilleur de deux mondes…

Je pense effectivement, comme le président colombien, que nous avons atteint un point de non-retour. Pas celui du « climat », celui du mensonge. Malgré la masse d’ignorants qui n’a toujours rien compris, l’Opération Covid commence à montrer ses limites. Les cadavres deviennent difficiles à cacher par la propagande. « Ils » ont pris un très gros risque, que leur rêve humide de censure aura du mal à mitiger. Leur nouveau mensonge « d’extinction massive » colle d’un peu trop près à leur programme. Entre pandémies, climat, famine et guerre, on commence aussi à voir ces mensonges pour ce qu’ils sont: des menaces de moins en moins voilées. Si, comme ils semblent le penser, la Terre n’est pas assez grande pour eux et pour nous, la question qu’ils se posent à notre sujet pourrait donc bientôt se retourner: qu’est-ce que nous allons bien pouvoir faire de ces (gros) mangeurs inutiles?

Source.


Forum Economique de Merde

Rien d’autre qu’un gouvernement mondialiste non élu qui émerge lentement des coulisses, impatient de faire main basse sur vos droits et de vous dire comment vivre. Vraiment… rien à voir ici.

Quoth the Raven

19 janvier

Parmi les nombreux trucs minables, vaseux et ignobles qui me donnent de plus en plus la nausée à mesure que les jours s’écoulent dans le sablier de ma vie, il y a le Forum Economique Mondial: un collectif d’élites mondiales bien-pensantes qui dispensent des vertus, des valeurs, des leçons, des conférences et des initiatives politiques à nous autres, les petites gens qui vivons de par le monde.

Le « Forum » commence de plus en plus à ressembler à un gouvernement mondialiste, composé de turbo-frappadingues non élus au niveau mondial, qui se sont discrètement regroupés en coulisses sans que personne ne le remarque.

Un moment, vous n’avez jamais entendu parler d’eux – saviez-vous que le FEM existe depuis environ cinq décennies? – l’instant d’après, le « Forum » exerce une influence incroyable, principalement auprès d’idiots bureaucratiques « utiles » de la gauche, trop heureux de recevoir, de la part de quiconque voudra bien les aider et quelle que soit sa motivation, des conseils sur la méthode à suivre pour napalmiser les droits individuels et faire avancer leurs programmes.

Le fondateur du FEM, Klaus Schwab, donnant ou recevant un « Global Citizen Award » à la con, dont aucune personne normale n’a jamais entendu parler et se fiche éperdument.

C’est exact: l’époque est révolue où je plaisantais sur le Grand Reset, sur le fait de ne rien posséder et d’aimer ça et sur le fait de passer à un régime de vers de farine et de grillons.

J’ai dépassé ce stade – j’en suis arrivé à éprouver un réel dégoût de voir des gens qui ne me représentent en aucune façon, ni moi ni les personnes de mon entourage, jacasser sur ce à quoi ressemblera ou ne ressemblera pas mon avenir et quelles choses que je défends sont « bonnes » ou « mauvaises ».

C’est dans la déclaration de mission du FEM:

Le Forum Economique Mondial est une organisation internationale indépendante qui s’engage à améliorer l’état du monde en engageant les entreprises, les politiques, les universitaires et les autres leaders de la société à façonner des programmes mondiaux, régionaux et industriels.

La vérité est que, autant ces invités narcissiques et probablement psychotiques aimeraient parler au nom de millions, voire de milliards de personnes, ils ne parlent en fait que pour eux.

Je n’attends pas de ces personnes qu’elles comprennent les conséquences de politiques à taille unique et je ne pense pas qu’elles s’en soucient. Prenons l’exemple des vaccins Covid. L’idée d’injecter chaque personne sur Terre, indépendamment de son âge, de son état de santé et de son mode de vie (sans même se poser la question de son consentement) n’est-elle pas d’une folle imprudence?

Bien sûr que si. Mais ça n’a pas d’importance – parce que quelqu’un voulait que ce soit fait… et donc, ce fut fait.

Source: NY Times

Dingue, non? Cette mise en œuvre unilatérale des obligations pendant le Covid, sans égard à la volonté de l’individu pour lui-même et pour sa famille, fut pour les crétins qui se réunissent chaque année au Forum Economique Mondial un pur régal autoritaire. Je suis certain que ça a amené de nombreux participants à penser: nous l’avons fait avec les vaccins – nous les avons empêchés de voyager, nous avons mis leur emploi et leurs moyens de subsistance en jeu et nous les avons même arrêtés et emprisonnés – nous pouvons désormais le faire avec n’importe quoi d’autre.

Je n’ai pas besoin d’être à Davos cette semaine pour comprendre que j’ai peu de choses en commun avec les membres du Forum Economique Mondial. Je le sais parce que j’étais récemment à Washington DC lors de la dernière branlette collective réunion mondiale du Fonds Monétaire International.

Ceux qui pensent que ces réunions rassemblent des personnes qui vivent comme eux et les représentent se trompent lourdement: je n’ai jamais vu autant de Rolex, de Bentley, de tenues à cent mille dollars et, surtout, de sécurité armée, que dans un rayon de dix pâtés de maisons autour du FMI cette semaine-là.

C’était un festival d' »ambassadeurs » mondiaux qui ressemblaient collectivement à un amalgame de tous les méchants corrompus qu’on peut voir dans les films de James Bond.

Gardant cela à l’esprit, jetons un coup d’œil aux idées remarquables que le Forum… a proposées cette année pour « façonner les programmes mondiaux, régionaux et industriels ».

Tout le monde sait que la peur est le meilleur moyen d’amener les gens à écouter et à faire ce qu’on leur dit (voir: vaccinations, Covid, Fauci et. al pgs. 1-∞). Ceci étant dit, le Forum s’est ouvert par un joyeux babil, avec notamment la proclamation que « nous sommes maintenant confrontés… à une extinction massive » et que « l’avenir de l’humanité est en danger. »

Putain de merde – pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt? Je ferais bien d’écouter les recommandations du FEM sur la manière de régler ce problème, parce que « extinction massive » ne figure nulle part dans mon agenda de 2023… et j’ai un rendez-vous à ne pas manquer chez le dentiste dans plusieurs semaines.

Un type qui a clairement bien lu le mémorandum sur la « peur » – et qui, à en juger par son emportement, avait en plus des aiguillons à bétail réglés à fond plantés dans le cul – c’est Al Gore.

L’homme qui avait prédit, à tort, que l’Arctique serait aujourd’hui complètement dépourvu de glace a profité du FEM pour faire sa meilleure imitation de Keith Olbermann [NdT. ex-présentateur démocrate des news – le lien renvoie vers une tirade grotesque et insultante envers les anti-vaxx] en hurlant à pleins poumons sans reprendre son souffle sur diverses questions sociales, telles que le changement climatique.

Al nous a également rappelé poliment que nous n’obéissons pas assez vite à son goût:

« Nous devons agir! Donc, pour répondre à votre question, je dirais qu’il nous faut éprouver un sentiment d’urgence beaucoup plus fort que celui que nous avons eu jusqu’à présent… et que nous devons avoir… et que nous devons faire des changements! »

Voici Al Gore qui parlait hier au FEM de Davos de la prochaine vague de « un milliard de réfugiés climatiques » qui causeront aux nations occidentales la « perte de leur capacité à s’auto-gouverner ». Il en parle comme d’un problème, comme si ce n’était pas exactement ce qu’attendent les mondialistes dans son genre.

« Nous continuons à y injecter 162 millions de tonnes [de gaz à effet de serre] chaque jour et la quantité accumulée piège maintenant autant de chaleur supplémentaire que celle qui serait libérée par 600 000 bombes atomiques de classe Hiroshima explosant chaque jour sur la Terre », a-t-il poursuivi. « C’est ce qui fait bouillir les océans, [NdT. il faudra donc annuler vos vacances à la mer] crée ces rivières atmosphériques, et les bombes de pluie, et aspire l’humidité de la terre, et crée les sécheresses, et fait fondre la glace et augmente le niveau de la mer, et cause ces vagues de réfugiés climatiques! »

Putain de merde… des bombes de pluie?! Pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt? Je ferais bien d’écouter les recommandations du FEM sur la manière exacte de résoudre cet autre problème.

Pendant ce temps, assis à côté d’Al, juste bien placé pour recevoir ses postillons pendant qu’il hurlait, se trouvait le président colombien Gustavo Francisco Petro Urrego. [NdT. pour l’anecdote, ils sont dans une merde noire en Colombie]

Gusto a creusé profondément la toile complexe de son esprit pour y trouver la suggestion, digne d’un jeu d’échecs 4D, que le capitalisme tel qu’il existe aujourd’hui condamnera irrévocablement l’humanité parce qu’il a créé le changement climatique.

Merde encore. Mais on est vraiment incapables de faire quoi que ce soit de bien?

Par conséquent, sa solution, toute en nuances, consiste à supprimer complètement le capitalisme et, pouf, le problème du réchauffement climatique disparaît avec lui. Son raisonnement est solide comme le roc:

« [Nous] parlons de politique et de discours politiquement corrects alors que nous savons que les statistiques signifient que nous atteignons un point de non-retour? », a-t-il déclaré. « Le capitalisme que nous connaissons aujourd’hui a une force motrice et une logique, qui est d’augmenter nos profits de cette manière, et c’est ainsi que nous parlons de l’histoire pour tout réglementer sans frontières politiques ou sociales. C’est celle que nous avons. Cela a donné lieu à une sorte d’anarchie mondiale. »

« Nous devons mettre un terme à cela si nous voulons vivre sur notre planète. Notre capitalisme peut-il le faire? D’après les données actuelles, nous ne pourrons pas le faire. Par conséquent, nous devrions peut-être mener la réflexion suivante: si le capitalisme en est incapable, soit l’humanité mourra avec lui, soit l’humanité vaincra le capitalisme pour que nous puissions vivre sur notre planète. »

Le président colombien Urrego au FEM: « Le capitalisme a engendré » le réchauffement climatique et notre situation « d’anarchie mondiale »
« L’humanité doit vaincre le capitalisme pour que nous puissions vivre sur notre planète » [NdT. avec de nombreuses fautes d’anglais, ce type est un analphabète à la Bourla]

Et puis bien sûr, sur la scène latérale […], il y avait un panel intitulé « Le danger manifeste et immédiat de la désinformation », ironiquement dirigé par un journaliste récemment licencié dont l’émission, aussi ironiquement appelée Reliable Sources [Sources fiables], a été, aussi ironiquement, virée de la télévision par câble pour, je suppose, avoir mortellement cumulé le fait d’avoir presque tout faux et celui d’être généralement nul à chier.

Ce journaliste, Brian Stelter, a interviewé la vice-présidente de la Commission Européenne, Věra Jourová, dont je vous garantis que vous n’avez jamais entendu parler avant de lire son nom aujourd’hui. Ce qui ne l’empêche pas de vous dire que votre liberté d’expression devrait non seulement vous être retirée, mais aussi constituer un délit lorsqu’elle est utilisée pour exprimer des opinions impopulaires.

Elle a dit à Stelter, le moniteur de désinformation: « Nous avons besoin des personnes qui comprennent la langue et la jurisprudence dans le pays, car ce qui est qualifié de discours de haine — un discours de haine illégal, que vous aurez bientôt aussi aux États-Unis… Je pense qu’il existe une raison solide pour que cela soit inscrit dans le droit pénal. »

Portez une attention particulière au regard brûlant d’inquiétude réelle sur le visage de Stelter.

Ce n’est pas nouveau, l’année dernière le thème était le même – « recalibrer » ce que vous pouvez et ne pouvez pas dire. Bien sûr, les directives de discours « approuvées » ne seront pas données par Dieu ni par la constitution de votre pays ou de votre État, mais par une douzaine de marxistes, désireux de suivre la ligne de l’initiative mondialiste par tous les moyens possibles. Après tout, ils sont désormais Dieu. Ils sont désormais la constitution.

Dans un prochain podcast avec Chris DeMuth Jr, je soulève l’idée que, quelle que soit leur idéologie ou leur politique, les gens en général en ont assez d’être involontairement assignés à participer à des causes sociales, quelles qu’elles soient.

Ce n’est pas parce que je travaille pour une certaine entreprise, que j’utilise certains produits ou que j’achète dans certains magasins que je m’aligne sur les politiques et les idéologies de ces personnes, de ces lieux et de ces choses – fin de l’histoire. C’est pourquoi je trouve offensant d’entrer dans un Whole Foods et de voir un panneau qui dit des conneries comme « La haine n’a pas sa place ici » accroché au-dessus de l’entrée principale.

Je suis socialement libéral et je veux que les gens vivent leur vie comme ils l’entendent sans empiéter sur les droits des autres. Je n’ai pas besoin d’un panneau dans une épicerie pour me le dire. En fait, c’est dégradant et insultant.

Dans le même ordre d’idées, je suis un citoyen du monde – mais je n’ai pas besoin d’un forum mondial pour parler en mon nom ou pour m’engager involontairement dans une cause idéologique ou de justice sociale qu’ils jugent importante. Ce qui est le mieux pour une personne n’est pas nécessairement le mieux pour une autre, et l’arrogance d’un « groupe d’êtres humains sélectionnés » qui pense pouvoir parler et agir pour tout le monde sous le prétexte fabriqué de « sauver la planète » et de faire ce qui est le mieux pour chacun révèle tout ce qu’il y a à savoir sur ces sociopathes.

Mais ne dites pas ça à John Kerry – il s’est presque consacré lui-même comme divinité extraterrestre. Ici, on croirait entendre un membre officiel de la Sea Org de Ron Hubbard.

John Kerry déclare que « nous, un groupe d’êtres humains sélectionnés » parlent de « sauver la planète » au FEM. « C’est quasiment extra-terrestre », a-t-il ajouté.

Et enfin, vous le savez déjà tous, leur hypocrisie est éblouissante.

Les mêmes personnes qui se plaignent du changement climatique s’y sont rendues en jet privé. Quand ils rentrent chez eux, ils conduisent des véhicules électriques remplis de métaux de batterie extraits par des enfants en Afrique. Ils portent des chaussures, des chemises et des pantalons fabriqués dans des ateliers clandestins. Ils utilisent des iPhones fabriqués par des ouvriers en Chine qui endurent des conditions de travail horribles. Ils utilisent des produits pétroliers tous les jours. Ils se plaignent des inégalités mais soutiennent la suppression des droits individuels, les monnaies numériques traçables, les scores de crédit social et un système bancaire central qui creuse systématiquement le fossé des inégalités.

L’aéroport privé à Davos est plein.
L’élite y parque ses jets privés, puis se rend au FEM en hélicoptère pour y discuter politique climatique.

Oui, les mêmes personnes qui prétendent travailler à l’amélioration de l’existence des Terriens vivent dans des couches sociales dont vous, moi et nos amis ne ferons jamais partie et dont nous ne voudrions jamais faire partie.

Parce que même si nous utilisons les mêmes iPhones et le même pétrole, nous ne nous plantons pas au milieu de la place en clamant à quel point nous sommes vertueux. Nous essayons de faire les choses que nous savons être justes dans nos coeurs, et nous savons que nous faisons du mieux que nous pouvons avec ce que nous avons. C’est un accomplissement suffisant pour beaucoup d’entre nous. Nous n’avons pas besoin de nous auto-consacrer.

En fin de compte, qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie que si le Forum Economique Mondial est vraiment à la recherche d’idées nouvelles, novatrices et originales qui aideront les citoyens de la Terre, il devrait peut-être simplement essayer de nous foutre la paix, bordel.

L’OMS et son Sommet Mondial de la Santé vendent la mèche – par Meryl Nass.

En attendant mes propres articles – qui me prennent un temps monstrueux à rédiger, j’ai compris pourquoi et je l’expliquerai – il se passe des choses qu’il serait dommage de louper. Je vous les fais en tir de barrage. Voici la première.

Meryl Nass décrypte ici le rapport de la récente réunion des parasites habituels et en donne une traduction en langage humain, que j’apprécie d’autant mieux pour m’être moi-même goinfré ce genre de littérature – rédigée en « globalien » – à l’époque maudite où je bossais dans les appels d’offres internationaux. Et au cas où vous vous demanderiez – question légitime – si ces clowns croient à leurs propres salades, la plupart sont prêts à croire n’importe quoi. Ils vivent dans un monde de croyances et de doctrines, qui leur tiennent lieu de savoir. Quant aux autres, ils n’en ont juste rien à caler de vous, de personne. Ce sont des gens cyniques et extrêmement dangereux.

J’ai ajouté à la fin quelques commentaires judicieux de lecteurs, qui complètent bien l’article.

Source.


L’OMS et son Sommet Mondial de la Santé vendent la mèche

Ils nous révèlent ouvertement leurs priorités

Meryl Nass

27 décembre 2022

L’OMS et ses partenaires ont tenu un Sommet Mondial de la Santé en octobre, et ils y ont déballé tout ce qu’ils comptent nous faire subir. J’énumère leurs Partenaires Stratégiques: Fondation Bill & Melinda Gates, CEPI, Charité – Universitätsmedizin Berlin [NdT. qui emploie notre ami Drosten], Fondation ENI, Ministère Fédéral de la Santé allemand, Johnson & Johnson, Pfizer, Roche, Sanofi, Siemens Healthineers, Wellcome Trust, YouTube Health. La Fondation Rockefeller, le Fonds Mondial (les Clinton) et le Projet de Gouvernance Mondiale sont également partenaires, dans un autre genre.

Si vous préférez sauter les détails et passer directement aux Thèmes Principaux, faites défiler la page jusqu’au milieu. C’est sous le couvert de ces THÈMES que notre autonomie est censée nous être confisquée.

Mike Benz m’a appris aujourd’hui que le sens du terme « résilience » a été détourné pour y inclure la censure instaurée par le gouvernement américain. Pour ce faire, on a renommé nos cerveaux, nos opinions et notre présence sur les médias sociaux en tant qu' »infrastructure ». C’est en protégeant l’infrastructure contre les dommages (des idées dangereuses) que l’infrastructure (nos esprits) est rendue résiliente. Plutôt astucieux, non ?

Trouver des solutions pour la santé mondiale

L’objectif du Sommet Mondial de la Santé conjoint était de créer des synergies et de combiner les forces pour le développement de la santé mondiale en engageant tous les dirigeants et les parties prenantes de la santé mondiale de tous les secteurs dans toutes les régions du monde.

Le Sommet Mondial de la Santé 2022 a permis de renforcer les échanges, d’encourager les solutions innovantes aux problèmes de santé, d’élever la santé mondiale au rang de question politique clé et de promouvoir le débat sur la santé mondiale dans l’esprit des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Aujourd’hui, la santé est « élevée » au rang de question politique clé. J’appelle ça un aveu, celui que la santé sera utilisée pour en tirer des avantages politiques. Côté développement durable, le sommet a encouragé les participants à ne pas prendre l’avion et tous les repas étaient végétariens.

Réduire l’impact climatique

Le changement climatique est l’un des problèmes de santé les plus urgents de notre époque et figure depuis longtemps à l’ordre du jour du Sommet Mondial de la Santé.

Projets de réduction des émissions

Les émissions de carbone estimées pour les vols des intervenants au Sommet Mondial de la Santé ont été entièrement compensées par le soutien d’un projet de réduction des émissions dans l’État de Karnataka, en Inde. Certifié par Gold Standard, le projet Kolar Biogas fournit des unités de biogaz aux ménages ruraux, réduisant ainsi l’utilisation du bois et du kérosène pour la cuisine. Le projet présente également des avantages pour la santé des ménages participants grâce à la réduction de la pollution de l’air intérieur, et est désigné comme apportant une contribution particulière à l’ODD3 ( Bonne Santé et Bien-être). [J’ai fait des recherches sur ce projet et j’ai trouvé très peu d’informations à son sujet. Les bénéficiaires transforment-ils réellement les déjections animales en gaz de cuisson, ou s’agit-il simplement d’un autre système de transfert d’argent et de crédits carbone sans aucun avantage pour l’environnement ou les personnes? – Nass]

Alternatives au transport aérien

Les orateurs et les participants sont encouragés à éviter de prendre l’avion si possible. Des prix spéciaux sont disponibles auprès de la Deutsche Bahn pour les participants au Sommet Mondial de la Santé. [C’est un sommet MONDIAL et ils demandent aux participants d’éviter de prendre l’avion. C’est une blague? Ce qui aurait pu être significatif, c’est d’interdire les avions privés – Nass].

Restauration

Les repas du Sommet Mondial de la Santé sont entièrement végétariens et préparés à partir de produits régionaux et saisonniers provenant principalement de sources locales. [Pas de grillons au menu donc].

L’un des événements était intitulé: Le rôle des parlementaires pour faire avancer le programme mondial de la santé.

Réunion-débat (PD 13) – Europe

« Les parlements jouent un rôle crucial dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de la législation, des politiques et des programmes pertinents pour la réalisation du droit de chacun à jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible et pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la santé. »

Cette phrase contient des termes en vogue [NdT. buzzwords] à la fois importants et inquiétants.

  • Qui décide de ce qu’est le meilleur état de santé possible? Cela pourrait-il impliquer une multitude de vaccinations?
  • De même, qui décide du meilleur niveau de santé mentale possible? Est-ce qu’il nécessite des médicaments? S’agit-il d’un état soporifique? Un état dans lequel on ne pense jamais à défier l’autorité?
  • Et pourquoi les objectifs de développement durable sont-ils systématiquement invoqués?

Venons-en maintenant aux thèmes centraux de la conférence:

Investir dans la santé et le bien-être

L’urgence d’investir de manière durable et équitable dans la santé et le bien-être s’avère plus importante que jamais compte tenu de l’imbrication des défis mondiaux actuels. Des discussions approfondies ont eu lieu sur la nécessité d’accroître les investissements dans la santé, notamment à la suite de l’impact de la pandémie de COVID19; les institutions financières sont plus engagées et plusieurs nouveaux instruments financiers ont été proposés. Si l’on constate une évolution vers des investissements responsables de la part des investisseurs privés et institutionnels, particulièrement en ce qui concerne l’impact sur le climat, il reste encore beaucoup à faire pour que les grands flux financiers soutiennent la santé, améliorent l’impact des acteurs économiques sur la santé et élargissent l’approche ESG pour y inclure des considérations sanitaires. Les groupes de personnes vulnérables et marginalisées étant particulièrement touchés, les investissements ciblés sur la santé et ses déterminants jouent également un rôle crucial pour l’équité en matière de santé.

Traduction de Nass: Nous vous avons escroqué pour que vous nous donniez des montagnes d’argent afin de prévenir le changement climatique (sans aucun résultat à la clé), alors pourquoi ne ferions-nous pas de même pour la santé, puisque l’OMS n’a pratiquement rien fait pour la santé depuis sa création en 1948, et que vous ne l’avez jamais remarqué?

Changement climatique et santé planétaire

Le changement climatique est la plus grande menace pour la santé planétaire. Des millions de personnes sont victimes des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des tempêtes, de la faim et de la propagation des maladies infectieuses, de l’élévation du niveau de la mer et des migrations et de l’instabilité politique qui en résultent. Nous constatons que de nouvelles inégalités sanitaires importantes apparaissent en conséquence. Pour changer de cap, il faut adopter de nouvelles approches audacieuses en matière d’élaboration des politiques, de recherche et de commerce. Un défi sans précédent exige une réponse sans précédent. De nouvelles coalitions se forment entre les défenseurs et les militants de la santé et du climat, et des organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont en train d’accumuler des preuves et de créer des alliances pour placer ce programme au centre de l’action sanitaire mondiale. De nouvelles voies de transformation dans le secteur de la santé et au-delà, tant au niveau local que mondial, doivent être développées. L’une de ces voies consiste, pour les pays et les systèmes de santé, à fixer l’objectif d’une émission nette de carbone nulle dans les systèmes de santé et à aider les pays à faible et moyen revenu à décarboner leurs systèmes tout en développant les soins de santé universels et les soins de santé primaires. Une autre voie consiste à ce que la communauté de la santé publique intègre pleinement l’agenda de la santé planétaire.

Traduction de Nass: Pendant que nous prenons en charge la santé, n’oublions pas que nous devons encore lutter contre le changement climatique. Fusionnons simplement les deux concepts, appelons le climat le plus grand défi sanitaire mondial, et exigeons des actions sur les deux, toujours.

Architecture pour la préparation aux pandémies

Malgré les efforts considérables investis dans la préparation mondiale à la pandémie au cours des deux dernières décennies, [150 milliards de dollars US dépensés pour rien, si ce n’est davantage de virus à gain de fonction! – Nass] la pandémie de COVID-19 a souligné la nécessité d’être mieux préparé à identifier et à répondre aux nouvelles menaces pandémiques et épidémiques. Plusieurs groupes d’experts et commissions de haut niveau ont recommandé d’améliorer l’architecture mondiale de la santé publique, tandis que le G7 et le G20 ont inscrit la préparation à la pandémie en bonne place dans leur ordre du jour. Un défi majeur, tant au niveau mondial qu’au niveau national, consiste à mettre en place une surveillance plus forte et plus intelligente, notamment pour la détection rapide des agents pathogènes inconnus, associée à des capacités de prise de décision et de réponse efficaces. Une réalité fondamentale est qu’une meilleure intelligence des pandémies et des épidémies exige que tous les pays soient mieux préparés et capables de collaborer efficacement les uns avec les autres. Pour cela, les aspects structurels sont importants, comme les cadres juridiques internationaux, les mécanismes de financement, l’amélioration de la collaboration multisectorielle et le renforcement des organisations mondiales de santé publique existantes, notamment l’Organisation Mondiale de la Santé.

Traduction de Nass: Nos copains de l’industrie de la biodéfense ont dit qu’il fallait développer considérablement leur industrie. Et sous couvert de préparation, nous pourrons usurper l’autorité des pays pour gérer les pandémies, augmenter la surveillance mondiale non seulement des virus mais aussi des personnes, créer de nouveaux traités et règlements exécutoires, et demander beaucoup plus d’argent pour payer tout cela, le tout sous l’égide de l’OMS.

Transformation numérique de la santé

La transformation numérique de la santé progresse à grande vitesse. Aujourd’hui, les technologies numériques représentent une composante essentielle sur la voie de la connaissance de la santé, des systèmes de santé durables et de la couverture sanitaire universelle. Des changements fondamentaux sont actuellement en cours dans le domaine de la santé en ce qui concerne la manière dont les soins médicaux sont dispensés et dont les informations sont obtenues et diffusées. Les stratégies « Digital Health First » se développent rapidement, car de nombreuses grandes entreprises technologiques entrent dans l’arène de la santé. Le rôle des grandes plateformes technologiques en matière d’informations sanitaires fiables a été mis en évidence pendant la pandémie de COVID-19 et les infodémies sont devenues une menace majeure pour la santé. Ces développements ont conduit à de nouvelles formes de coopération entre les organisations internationales et l’industrie technologique au niveau mondial. Cependant, dans de nombreux pays, d’importants investissements dans les infrastructures sanitaires et numériques sont nécessaires et l’environnement réglementaire est faible. L’extraction de données et la perte de souveraineté numérique suscitent des inquiétudes. Les pays ont besoin de stratégies de santé numérique solides qui intègrent le leadership, les ressources financières, organisationnelles, humaines et technologiques, ainsi que le soutien nécessaire pour surmonter les principaux obstacles auxquels ils sont confrontés.

Traduction de Nass: Les dossiers médicaux électroniques ont contribué à ruiner les soins de santé aux États-Unis, mais ont considérablement amélioré les possibilités de chantage et de surveillance. Alors étendons-les au reste du monde. Le contrôle de l’espace numérique nous permettra une plus grande censure. Donnez-nous plus d’argent pour déployer la grille de contrôle numérique.

Systèmes alimentaires et santé

Les systèmes alimentaires nous rendent malades, entraînent des changements climatiques et sapent la santé des écosystèmes. L’alimentation est au cœur de la santé humaine, des écosystèmes et des animaux. Le programme est vaste : nous devons changer notre façon de penser, de produire, de distribuer, de consommer, d’éliminer et de valoriser les aliments, pour obtenir de meilleurs résultats en matière de santé. Il existe cinq voies interconnectées et interdépendantes : les régimes alimentaires malsains et l’insécurité alimentaire; les agents pathogènes zoonotiques et la résistance antimicrobienne; les aliments dangereux et frelatés; la contamination et la dégradation de l’environnement et les risques professionnels. Nous avons besoin d’une transformation des systèmes pour faire évoluer les systèmes alimentaires vers la fourniture de régimes alimentaires sains et durables pour tous. Si les systèmes alimentaires sont transformés, ils peuvent devenir une force motrice puissante pour mettre un terme à la faim, à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sous toutes ses formes. Le paquet d’actions comprend la taxation des options malsaines et la subvention des options saines, la protection des enfants contre le marketing nuisible des aliments et des boissons, la garantie d’un étiquetage nutritionnel clair et précis, la réduction des niveaux de sel, de sucres et de graisses nocives dans les aliments et les boissons transformés, l’enrichissement des aliments de base en ajoutant des vitamines et des minéraux supplémentaires, la garantie que des aliments nutritifs pour des régimes plus sains sont servis ou vendus dans les écoles, les hôpitaux et autres lieux publics, l’amélioration de la surveillance et de la réponse aux maladies d’origine alimentaire et l’évaluation et le renforcement des systèmes nationaux de contrôle alimentaire.

Traduction de Nass: Pour prendre le contrôle du système alimentaire mondial, nous avions besoin d’un très Gros Mensonge. Nous avons donc associé le changement climatique à l’affirmation selon laquelle la nourriture nous rend malades (ce ne sont finalement pas les additifs ni la malbouffe). C’est vous, les gens, qui avez bousillé la production alimentaire, alors maintenant laissez-nous fournir des grillons sains et durables à tous. Et prétendre réparer toutes ce que nos partenaires Pharma/Big Ag présents à cette conférence ont jusqu’à présent empêché les autorités de régulation de réparer. Et lancer des « systèmes nationaux de contrôle alimentaire ».

Je me souviens du temps où la Rhodésie a mis en place un système de contrôle alimentaire. Les noirs étaient soumis à des régimes de famine pour les empêcher de partager la nourriture avec les guérilleros. Oh oh.

Résilience et équité des systèmes de santé

La résilience des systèmes de santé et l’équité en matière de santé sont deux éléments clés d’une réponse efficace et efficiente à des crises telles que celle du COVID-19. Si un système de santé n’est pas en mesure de résister aux pressions exercées par un choc, il peut cesser de fonctionner ou s’effondrer, laissant en particulier les plus vulnérables en danger. Il est donc urgent de s’engager au niveau mondial et national à progresser durablement vers la couverture sanitaire universelle et la sécurité sanitaire, tout en s’engageant à respecter l’équité. Cela nécessite une approche intégrée pour construire et reconstruire des systèmes de santé qui répondent aux besoins de la population, avant, pendant et après les urgences de santé publique. Il faut s’adapter aux changements à long terme, apprendre en permanence, assurer les fonctions essentielles de santé publique, renforcer la santé primaire, gérer les risques d’urgence de toutes sortes et faire participer l’ensemble de la société. L’OMS a publié sept recommandations de politique générale sur la mise en place de systèmes de santé résilients fondés sur les soins de santé primaires et le suivi des inégalités en matière de santé effectué par l’OMS fournit une base factuelle pour les politiques, programmes et pratiques axés sur l’équité visant à combler les écarts existants.

Traduction de Nass: Définissez résilience, sécurité sanitaire, approche intégrée, ensemble de la société, pratiques axées sur l’équité. De quoi parlez-vous au juste? Puis donnez-moi un seul exemple dans lequel l’OMS a réalisé quoi que ce soit de ce genre, où que ce soit.

La santé mondiale pour la paix

Le monde connaît le plus grand nombre de conflits depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon les Nations Unies, deux milliards de personnes, soit un quart de la population mondiale, vivent aujourd’hui dans des zones touchées par des conflits. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a réagi en lançant l’Initiative Mondiale Santé pour la Paix (Global Health for Peace Initiative – GHPI) qui vise à positionner la santé comme un facteur d’influence de la paix et l’OMS comme un acteur qui aide à soutenir la paix par des interventions sanitaires qui sont sensibles aux conflits et donnent des résultats en matière de paix dans les zones touchées par les conflits. La GHPI encourage et soutient l’élaboration de programmes de santé qui tiennent compte de la dynamique de la paix et des conflits et qui, dans la mesure du possible, contribuent aux résultats de la paix. Sur la base du principe « Do no harm » (ne pas nuire), il vise à concevoir des interventions qui tiennent compte de la dynamique, des moteurs et des acteurs du conflit et cherche des moyens de contribuer aux résultats de la paix tout en poursuivant des objectifs de santé. Elle comprend la santé mentale et le soutien psychosocial, le dialogue communautaire et les initiatives de promotion de la santé inclusives. Les interventions sanitaires peuvent faire une réelle différence, elles peuvent servir de point de départ pour rassembler les gens. Elles contribuent également à permettre et à renforcer le dialogue, la participation, l’inclusion et l’instauration de la confiance.

Traduction de Nass: Nous avons inventé le chiffre de « 2 milliards » de personnes vivant dans des zones de conflit afin de faire croire que nos interventions peuvent avoir un impact beaucoup plus important que ce qui est possible. Puis nous avons inventé un concept: « la paix grâce aux interventions sanitaires ». Cela nous a permis de prétendre qu’on peut demander à une organisation de santé (l’OMS) d’apporter la paix dans les zones de conflit, même si c’est le travail de l’ONU, pas le nôtre. Et nous utiliserons la promotion de la santé pour gagner la confiance des gens. Et peut-être pourrons-nous droguer les combattants et appeler ça santé mentale.


Pour en savoir plus sur cette conférence, vous pouvez consulter toutes les sessions ou vous concentrer sur les discours de Bill Gates, Tedros Ghebreyesus (directeur général de l’OMS) ou Antonio Guterres (secrétaire général des Nations unies).


Commentaire n°1:

L’une de ces voies consiste, pour les pays et les systèmes de santé, à fixer l’objectif d’une émission nette de carbone nulle dans les systèmes de santé et à aider les pays à faible et moyen revenu à décarboner leurs systèmes tout en développant les soins de santé universels et les soins de santé primaires. Une autre voie consiste à ce que la communauté de la santé publique intègre pleinement l’agenda de la santé planétaire.

Les systèmes de santé occidentaux, utilisés dans la plupart des hôpitaux publics du monde, sont tous des systèmes à forte émission de carbone et à forte consommation d’énergie. Cette déclaration nous dit simplement qu’ils continueront à détruire les hôpitaux dans le monde entier. Ils ont amorcé le mouvement avec le covid, mais ils avaient déjà préparé le terrain des années auparavant. Ceux qui comprennent les systèmes émetteurs de carbone savent que le « net zéro » est impossible. Ceux qui travaillent dans la médecine occidentale savent à quel point elle est gourmande en énergie. Ils vont littéralement briser les systèmes de santé au nom de la durabilité et de l’équité, ce qui entraînera la mort de millions de personnes. C’est une destruction systématique de toutes les grandes infrastructures sociétales. Banque, santé, défense, juridique, agriculture, et gouvernance.

Commentaire n°2:

Il est extrêmement irritant de lire la salade de mots toxiques générée par ces destructeurs. Les leçons apprises de la pandémie nous permettent de traduire leur vision en une description concise des objectifs réels. Ils veulent que les gouvernements financent l’exécution de leur guerre contre toute vie humaine. Rien n’est plus durable et bénéfique pour les riches psychopathes que de générer d’énormes profits dans leur entreprise d’élimination des mangeurs inutiles.

Commentaire n°3:

Bon sang, certaines personnes aiment vraiment en contrôler d’autres. Malheureusement, cela semble aller crescendo jusqu’au moment où ces personnes aiment vraiment en tuer d’autres.

Who are you? Who, who, who, who?

Commentaire n°4:

Les humains sont du « carbone ». Toute matière vivante est du carbone. C’est une guerre contre la création de Dieu. Il a déjà gagné la guerre, mais l’ennemi de notre âme et ceux qui le servent causeront autant de souffrance que possible en attendant. Tournez-vous vers Jésus pour trouver la paix et l’espoir.

Commentaire n°5:

C’est facile à résumer. C’est le Nouveau Manifeste Néo-Communiste et il est en train de se réaliser parce que personne ne comprend le langage qu’ils utilisent.


Raison pour laquelle Meryl et votre serviteur sont heureux de vous en faire la traduction.

À très bientôt!

Ah oui, et bonne année.

C’était il n’y a pas longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé – par Richard Kelly.

Voici ce que Richard Kelly écrit sur le « Grand Pardon », nouvelle tendance que je déconstruis ici.

Source.


C’était il y a longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé

Richard Kelly

1 novembre

Le code moral de l’Occident, déjà considérablement dégradé, a pratiquement disparu sous les assauts de ces trois dernières années. Un grand crime a été commis tandis que les vestiges de la moralité se battaient courageusement sans grand résultat. Des vies ont été ruinées, des richesses volées, des libertés confisquées. La tactique du confinement semble pour l’instant avoir été déjouée – les dommages causés par les vaccins sont toujours passés sous silence.

Il existe d’autres bonnes raisons de penser que l’assaut n’est pas terminé, que nous sommes actuellement dans une « fausse guerre » pendant que les forces ennemies se regroupent. L’inflation, l’énergie, l’alimentation, la surveillance sont tous des fronts actifs dans cette bataille plus générale. Il importe peu de savoir lequel sera le prochain à se déchaîner.

Dans chaque cas, la bataille se résume à rendre la priorité aux besoins immédiats de l’individu, plutôt qu’aux « besoins de l’État » ou même aux « besoins de la planète » tels qu’ils sont perçus, modélisés et anticipés. La primauté de l’individu sur les « besoins de l’État » (ou les « besoins de la planète », en tant que mensonge plus acceptable) est menacée de manière sérieuse et imminente. Pour survivre, et peut-être même pour nous rétablir, nous allons devoir affronter des vérités douloureuses.

Pour l’instant, le mieux que certaines personnes puissent faire est de rester silencieuses, alors qu’auparavant elles ont peut-être discrètement collaboré avec les confinements, les masques, la distanciation sociale – qui, avouons-le, sont des euphémismes dégoûtants pour, respectivement, l’emprisonnement, l’agression et l’isolement.

Certaines personnes n’en sont même pas encore là. Elles sont encore totalement inconscientes de ce qui leur est arrivé et de ce qu’elles font subir aux autres. Elles sont comme les soldats japonais qui se battent encore dans le Pacifique des décennies plus tard. Pour eux, un agent pathogène mortel traque chacun de leurs mouvements; ils persistent dans leurs incantations magiques, leurs costumes et leurs danses, c’est-à-dire qu’ils parlent sans cesse de Covid, de cas et de variants, qu’ils portent des chiffons poreux, sales et infestés de bactéries sur le visage et qu’ils évitent les poignées de main au profit d’un pathétique hochement de tête et d’une révérence les mains serrées en prière. [NdT. en Belgique, c’est un toucher de coude]

Leur magie ne peut offrir le salut, mais ils ne le réalisent pas et c’est là tout ce qu’ils ont. Ils ont perdu toute capacité à penser par eux-mêmes. Ils sont Henny Penny – « Le ciel nous tombe sur la tête! » [NdT. connu aussi en tant que Chicken Little, personnage de conte enfantin qui pense que le monde arrive à sa fin] Sinon, pourquoi diraient-ils « Oh là là, un membre de notre congrégation a le Covid, nous ferions mieux de mettre des masques ce dimanche juste pour être sûrs. »

Pour être sûrs de quoi, exactement? Je vais vous le dire – au fond de leur conscience, il y a la peur qu’ils puissent accidentellement ouvrir les yeux sur la vérité, et être exposés pour le fou (au mieux) ou le monstre (au pire) qu’ils étaient déjà, ou qu’ils sont devenus. Ce dont ils veulent être « sûrs », c’est que ce doute tenace ne remonte jamais à la surface.

Certaines personnes, comme nous commençons à le voir, suffisamment confiantes dans leur propre comportement tout au long de cette fusillade, qui se considèrent comme ayant mené « une bonne guerre », ont le culot de commencer à parler de pardon, en omettant complètement ces concepts moraux gênants que sont la confession et la justice. Ceux qui appartiennent à ce groupe utilisent également le « nous royal », c’est-à-dire qu’ils écartent toute notion de culpabilité individuelle, sans parler d’eux-mêmes, pour parler en termes plus abstraits de ce que « nous », en tant que société, avons fait de mal.

De leur point de vue, ils n’ont personnellement rien à excuser ou à expier, mais ils se montrent suffisamment magnanimes pour pardonner aux autres, qui ont mal agi. C’est un spectacle grotesque qui ne mérite que le mépris.

Le philosophe allemand Karl Jaspers, qui écrivait sur l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, cité dans le livre de David Satter en 2012 « C’était il y a longtemps et ça n’est de toute façon jamais arrivé » a conceptualisé un quatrième type de culpabilité, à ajouter aux trois types de culpabilité plus conventionnels: la culpabilité criminelle, la culpabilité politique et la culpabilité morale. Jaspers a proposé une « culpabilité métaphysique », qui affecte tous ceux qui ont été touchés par des crimes atroces, qu’ils y aient participé ou non:

Il existe une solidarité entre les hommes en tant qu’êtres humains qui rend chacun coresponsable de tout mal et de toute injustice dans le monde, en particulier des crimes commis en sa présence ou à sa connaissance…. Si je ne fais pas tout ce que je peux pour les empêcher, je suis moi aussi coupable. Si j’ai assisté au meurtre d’autrui sans risquer ma vie pour l’empêcher, je me sens coupable d’une manière qui n’est pas concevable de façon adéquate, ni sur le plan juridique, ni sur le plan politique, ni sur le plan moral. Que je vive après qu’une telle chose se soit produite, me pèse comme une culpabilité indélébile. (Karl Jaspers)

Je doute sérieusement que ces âmes « éblouissantes et courageuses » qui proposent maintenant l’amnistie pour les partisans du confinement puissent se regarder dans les yeux et s’absoudre de toute culpabilité métaphysique liée aux atrocités des trois dernières années. Au contraire, un bref coup d’œil à leurs comptes Twitter montrerait probablement tout le contraire.

Le livre de Satter mentionné ci-dessus est un examen de la Russie et de son passé communiste, et du fait qu’il n’y a pas eu d’examen honnête de l’horreur de cette période. Satter affirme que la Russie sera à jamais entravée par son incapacité à reconnaître et à commémorer correctement les victimes de l’expérience communiste. Le refus de concéder la vérité sur ce qui s’est passé est un piège dans lequel nous risquons de tomber nous-mêmes. Si nous y tombons, le voyage de retour sera long et douloureux, et nous risquons de ne pas y parvenir.

Éviter ce piège, éviter les effets analgésiques et palliatifs d’un retour apparent à la « normalité » nécessitera un effort herculéen. J’écris ces lignes le jour de la Melbourne Cup, tandis que le reste de la ville et peut-être du pays, si l’on en croit le marketing, s’enthousiasme pour la « course qui met la nation à l’arrêt ». Comme il est réconfortant de s’abandonner à la couleur et au mouvement, aux histoires prévisibles des jockeys et des entraîneurs, et des pur-sang, et des modes et des chapeaux, et des ivrognes et des fêtes, et des costumes et des tailleurs. C’est tellement plus agréable d’oublier que toutes ces conneries covidiennes ont eu lieu.

Mais elles ne disparaîtront pas juste parce qu’on préfère aller aux courses.

Je pense que l’on peut classer les gens selon un spectre de déni/acceptation de ce que les trois dernières années ont impliqué. À l’extrême du déni, on trouve les personnes qui nient activement que des atrocités ont eu lieu. Ce sont ceux qui sont susceptibles de dire « je crois que tu protestes trop » ; leur déni actif n’est probablement qu’une façade pour cacher leur culpabilité, dont ils ne sont que trop conscients.

Viennent ensuite ceux qui sont dans un déni passif tout en se distrayant délibérément avec d’autres histoires, comme la Melbourne Cup, et en évitant de parler de « ça ». Au milieu se trouvent les somnolents, ceux qui ne savent même pas que quelque chose de répréhensible s’est produit, qui n’en ont aucune conscience et qui n’ont aucune idée de ce qu’il faudrait y faire. Si l’on s’aventure au-delà du point de basculement vers l’acceptation, le groupe suivant est constitué de ceux qui comprennent viscéralement que « ça » a été un chapitre regrettable mais qui s’effacera dans l’histoire – la foule du « passons à autre chose ». À l’extrémité de l’acceptation se trouvent ceux qui y ont réfléchi, qui en ont été horrifiés et qui ont fait, ou essayé de faire, quelque chose pour y remédier.

Le mieux que certains puissent faire est de dire « comme c’est agréable de pouvoir aller à la Melbourne Cup et de s’associer à nouveau librement ». Bien sûr, une réflexion honnête devrait être « c’est épouvantable qu’ils aient eu l’idée de nous empêcher de nous associer librement, ces salopards ».

À l’heure actuelle, la plupart des gens auront adopté l’une de ces positions qui leur permet, du moins pour l’instant, de trouver un moyen d’aller de l’avant, de continuer à accomplir chaque jour, dans un désespoir tranquille, les tâches qui leur incombent. Je pense qu’il sera difficile pour quiconque de se déplacer « à gauche » vers l’extrémité du déni ou « à droite » vers l’extrémité de l’acceptation. Si une fois qu’on a ouvert les yeux, on ne peut pas ne pas voir ce qui se trouve devant soi, alors on ne peut pas retourner vers le déni.

De même, ouvrir les yeux laisse entrevoir une perspective effrayante de ce qui pourrait se trouver plus loin sur la « droite » – que vais-je découvrir de plus qui va me consterner? Mieux vaut ne pas aller plus loin. L’exception à cette règle pourrait être ceux qui se trouvent à l’extrémité de l’acceptation et qui, bien qu’ils essaient de faire quelque chose, de corriger les injustices, finissent par manquer de courage et glissent vers la gauche, vers la foule qui dit « allez de l’avant ». De nouveau, de Karl Jaspers:

Nous sommes cruellement incapables de nous parler et de nous écouter les uns les autres. Nous manquons de souplesse, de sens critique et d’autocritique. Nous penchons vers le doctrinisme. Le pire, c’est que tant de gens ne veulent pas réfléchir. Ils ne veulent que des slogans et de l’obéissance. Ils ne posent pas de questions et ne donnent pas de réponses, sauf en répétant des phrases toutes faites.

Les paroles de Jaspers résonnent aujourd’hui avec force. Comment allons-nous pouvoir entamer une réflexion honnête sur les atrocités de ces trois dernières années face à une telle intransigeance de la part des victimes mêmes des confinements et des vaccins? Cela semble presque sans espoir.

Certaines conversations qui devront avoir lieu se heurtent à des obstacles insurmontables. Certaines blessures sont si profondes qu’elles ne peuvent même pas être écrites, sauf peut-être dans un journal secret. Ce sont les conversations entre des amis d’autrefois, entre parents et enfants, entre maris et femmes, entre patrons et employés; destinées à ne jamais se produire, ces conversations recèlent la clé de la réconciliation. Ceux qui sont pressés, ceux qui se hâtent indûment vers les excuses et la justice, doivent garder cela à l’esprit. Nous sommes engagés sur le long terme; s’en prendre à ceux que nous jugeons les plus complices a peu de chances de porter ses fruits à court terme, et plus notre rage est incandescente, plus vite nous nous épuiserons. Un dernier mot de Jaspers:

Nous avons tous, d’une manière ou d’une autre, perdu le sol sous nos pieds. Seule une foi transcendante… religieuse ou philosophique peut se maintenir à travers tous ces désastres.

Je serai de retour à l’église dimanche. Sans masque. En offrant des poignées de main.


Richard Kelly, 60 ans, retraité, est né et a grandi à Melbourne. Il a passé quelques années en tant que professeur de mathématiques avant de s’orienter vers les assurances et les pensions de retraite/investissements, d’abord en tant qu’actuaire stagiaire, puis en tant qu’analyste commercial auprès de certaines des plus grandes institutions australiennes. Il a travaillé à Paris (France) pendant 3 ans (2000 – 2003) avec AXA.

Le Grand Pardon aura-t-il lieu?

On chausse ses bottes et ses gants en caoutchouc et on replonge dans la fosse septique de l’actualité.

Le narratif autour du Covid est en train d’évoluer lentement mais sûrement. Le foutage de gueule entre dans une nouvelle phase, qui n’est pas moins spectaculaire que la précédente. Voici quatre histoires qui tournent autour de cette nouvelle manoeuvre. Pour la quatrième, je vous laisse juges mais dans tous les cas, accrochez-vous à vos chaussettes.

Le tout est assez long, ça m’a pris pas mal de temps, mais croyez-moi, ça en vaut la peine. Je ne sais pas dans quelle mesure on en parle sur le Net francophone, vu que, comme vous le savez, je passe beaucoup de temps à lire des dizaines d’articles en anglais, d’où le fait que je suis aussi souvent le premier à en parler. Ceci sera donc peut-être une exclusivité?

Bon, ça c’est fait.

Un article dans « The Atlantic » – un des torchons américains qui servent de vitrine idéologique à la CIA – signé Emily Oster, fait le buzz, notamment sur Substack (ici, ici, ici et ailleurs, c’est en anglais) depuis sa parution le 31 octobre. Cette dame est professeur(e?) d’économie à l’Université de Stanford. Le papier de Mme Oster s’intitule « Déclarons une amnistie pandémique ». Personnellement je ne trouve pas ce qu’elle dit tellement choquant. Le problème est plutôt ce qu’elle ne dit pas. Voici un extrait d’un article précité sur Substack:

Je suis certaine que d’autres auteurs de Substack se joindront à moi pour exprimer leur incrédulité face à l’audace et au culot de cette femme qui suggère que nous devrions pardonner et oublier les crimes commis contre l’humanité simplement parce que les gens étaient « dans le noir » et faisaient pipi dans leur culotte à cause d’une maladie manifestement moins dangereuse pour la majorité de la population qu’une mauvaise grippe. Je voudrais juste ajouter mon grain de sel ici. Ils ne se contentaient pas de salir leurs slips et leurs matelas; certains saisissaient activement l’occasion (en piétinant les droits de l’homme) d’accroître leur richesse et/ou leur pouvoir grâce à la panique hystérique sans précédent générée par l’apparition du SARS-CoV-2. Emily Oster les soutenait:

Faire honte à ceux qui ne se sont pas fait vacciner ne fonctionnera maintenant plus (peut-être plus jamais).
Alors que faire?
Une pression de la famille sur l’individu: peut-être exiger le vaccin pour ce que les gens veulent faire (voyages en avion/train dans le pays, travail, événements sportifs): oui.
On peut le faire sans honte.

Maintenant, elle veut que nous pardonnions, que nous oubliions et que nous allions de l’avant – sans le moindre soupçon d’excuses pour son comportement déplorable ni aveu de culpabilité!

[…] On ne détruit pas les droits de l’homme, on ne met pas à la poubelle cent ans de science épidémiologique et immunologique, on ne déchire pas le Code de Nuremberg, on ne tue pas et on ne blesse pas des millions de personnes parce qu’on « était dans le noir ».

De Igor:

Nous savons intuitivement que quelque chose s’est très mal passé.

Nous devons nous assurer que cela ne se reproduira plus jamais pour les générations suivantes. D’une manière ou d’une autre, nous devons créer une force de dissuasion contre les futurs fraudeurs. Nous n’obtiendrons pas cette dissuasion en accordant à chacun une « amnistie » sans même savoir qui a fait quoi.

Est-il possible que chacun ait agi dans notre intérêt et que les erreurs n’aient pas été intentionnelles? Les personnes qui demandent l’amnistie sont-elles des sympathisants désorientés ou des criminels du Covid, qui ont empoisonné des millions de personnes par malveillance, cupidité et mépris de la sécurité? Pour avoir la réponse, nous devons d’abord savoir ce qui s’est passé!

Ce n’est qu’après une enquête révélant ce qui a eu lieu que nous pourrons juger si une « amnistie » est appropriée et, si oui, pour qui. Pas avant.

Vous aurez compris que l’affaire de Mme Oster n’est pas gagnée. J’ajouterai juste que l’ironie de sa demande, assez mal venue dans le contexte, est que cette dame attend le Grand Pardon sans proposer la moindre réparation, contrairement à ce qui se pratiquait dans le monde d’avant, entre gens de bonne volonté et plus particulièrement dans le cadre de la confession chrétienne, qui incluait la notion de pardon divin – je précise ceci pour mes plus jeunes lecteurs, qui n’ont peut-être jamais entendu parler de cette notion. Seul Dieu peut pardonner.

Sur l’échelle du toupet, Mme Oster est déjà assez bien placée, mais on a trouvé mieux.


Toujours dans la catégorie buzz, nous avons un certain Richard Rowe. Même s’il fait partie de la même sphère que Mme Oster – les « pro-vaccins » – il existe deux différences majeures entre elle et lui. Premièrement, il est ouvertement vindicatif et insultant envers les non-injectés, et deuxièmement, il est mort.

Les captures d’écran et les extraits proviennent de cet article en anglais. Je ne garantis pas l’authenticité de l’information, vu que le décès est daté du 28 octobre et l’article du 26. C’est donc soit une erreur soit de l’enfumage. Si c’est de l’enfumage, c’est qu’on tente d’y faire passer un message, et c’est ce message qui m’intéresse ici.

Dans des captures d’écran de la page Facebook de Richard Rowe, chauffeur routier et candidat du district 23, le politicien pro-vaccins de 41 ans se moquait des anti-vaccins qui, selon lui, ont « contribué à tuer 700 000 Américains » avant de décéder lui-même le 28 octobre 2021.

« Je vais être très clair: je me fous complètement de ce qui arrive aux anti-vaccins. Je m’en fous. Laissez Darwin faire son travail. Ils ont aidé à tuer 700.000 Américains. Je n’ai ni pitié ni de larmes à verser pour aucun d’entre eux. Ça s’est tari à présent. Désolé. A ce stade. J’espère juste qu’ils ressentent 1/10e de la douleur qu’ils ont causé à tous les autres. Les enfants iront bien. EUX, ils vont souffrir. Et putain, je pense qu’ils l’ont bien mérité. »

En postant une photo montrant sa carte de vaccin Covid, Rowe a reconnu qu’il se faisait vacciner alors qu’il avait déjà contracté le Covid, et il écrivait: « J’ai déjà eu le COVID l’année dernière, donc je ne m’inquiète pas de l’attraper. Mais je veux conserver mon sentiment arrogant de supériorité morale et intellectuelle tout en me moquant des anti-vax Darwiniens. C’est en fait assez noble, en réalité. »

Fait intéressant, Rowe est décédé le mois suivant. Un de ses amis a déclaré qu’il était mort subitement en promenant son chien.

Voilà le genre de type qui me rappelle les gosses dont je parle ici, ignorants, sûrs d’eux-mêmes et très forts tant qu’ils sont en groupe. Ces personnages passaient plus ou moins inaperçus avant que les choses se gâtent, mais on a vu leurs vraies couleurs dès que le cadre leur a été propice.

Quel cadre?

Evidemment, la diabolisation initiale de refuseniks de l’injection, qui représentaient un danger pour les injectés (on a toujours pas compris pourquoi, mais plus c’est con mieux ça passe). Le cadre se construisait alors autour de la mythologie des « vaccinés » en tant que gens altruistes et responsables, avec une pincée de devoir patriotique – celui traditionnellement brandi par les assassins de sang froid qui envoient les peuples au massacre, c’est-à-dire les gouvernements. Les non-injectés étaient d’ailleurs plus ou moins considérés comme des déserteurs – après tout, c’est une guerre. Mais comme je le disais en début d’article, le cadre est en train de changer, et pas qu’un peu, maintenant que les chiffres de la catastrophe sanitaire commencent à progressivement filtrer sur la place publique – à titre d’exemple, le pourcentage officiel des hospitalisés Covid est de 99% de « vaccinés », ça la fout mal. A part pour les acharnés de l’ignorance, le narratif devient donc intenable. Il fallait donc réactualiser le cadre. Suivez bien parce que la manipulation est assez subtile et extrêmement perverse.

A présent, les « vaccinés » sont toujours des héros altruistes et patriotiques puisqu’ils ont rempli leur devoir. Sauf qu’il faudra désormais les considérer comme des héros tombés au champ d’honneur. Voyez-vous, les injections étaient finalement assez dangereuses mais puisque le Parti agissait pour le bien du peuple, ceux qui ont obéi sont par avance normalisés (j’y reviens plus loin) et bien entendu, amnistiés. C’est la nouvelle ligne du Parti. Oui, celui d’Orwell.

Pour ceux qui n’auraient pas prêté attention, quasiment tout l’Occident vit à présent sous dictature communiste, désignée par l’appellation « démocratie ». Quelle que soit la nature du régime, c’est une démocratie. C’est devenu le leitmotiv. Pour rappel et comme exemple, les Etats-Unis d’Amérique sont une République constitutionnelle, c’est-à-dire l’opposé exact d’une « démocratie ». Le fait que ce slogan soit devenu omniprésent acte tout simplement le fait que la République n’existe plus, et qu’elle a effectivement été remplacée par une dictature communiste. Depuis que Biden occupe la Maison Blanche, la formule/mantra répétée dans les médias est « menace pour la démocratie » – à propos de « l’insurrection » du 6 janvier, des Républicains MAGA (pro-Trump) et plus généralement des blancs, non-woke, non-cisgenrés, etc. Bref, comme dans 1984 de Orwell, à propos de tout ce qui ne suit pas exactement la ligne du Parti. C’est-à-dire à peu près tout.

Permettez-moi d’insister sur ce point – ou alors lisez les bouquins de Vladimir Boukovski. Ceux qui demanderont « la liberté ou la mort » dans une dictature communiste, auront la mort. C’est à peu près tout ce que le communisme a à offrir en guise de liberté. On a promis la liberté aux vaccinés, ils auront la mort. Il me semble que c’est assez clair. Il n’y a d’ailleurs même pas besoin de demander quoi que ce soit. Le fait qu’on vous le promet est amplement suffisant. Ce sont eux qui décident. Apparemment, ils ont décidé que mourir était un acte patriotique. Engagez-vous. Il y a trop de gens sur Terre.

Richard Rowe était donc un vrai démocrate: il a obéi au Parti. Et c’était un vrai patriote: il est mort.

On aurait pu lui dire que ce n’était vraiment pas la peine. La vraie vie, ce n’est pas se faire injecter de la merde pour faire partie du groupe. Mais bon, c’est trop tard.


Troisième élément du nouveau narratif Covid, pas vraiment récent mais qui prend maintenant tout son sens: les dignitaires du Parti, Biden, Fauci, et Wolenski, prétendument hyper-injectés, après avoir pendant des mois vendu le « clotshot » (injection à caillots, j’aime bien l’appellation) comme forteresse infranchissable pour le virus, font le Covid?

A moins d’être un incurable naïf, il est impossible de croire que ces personnages 1) ait reçu une quelconque injection Covid, 2) ne disposent pas de traitement prophylactiques qui les mettent à l’abri du Covid – vitamine D, ivermectine, hydroxychloroquine/zinc, voire DRACO, 3) avoueraient avoir contracté le Covid sans raison, puisque ça contredit tout ce qu’ils ont seriné pendant des mois sur le vaccin – et qu’ils y ajoutent une mauvaise pub pour le Paxlovid.

Alors, pourquoi?

J’ai déjà en partie répondu à la question dans l’article sur le rebond de Fauci: c’est de la normalisation. Il faut normaliser le fait que les vaccins sont inefficaces. Et ce n’est pas tout, on présente dans les médias américains le fait qu’un candidat démocrate (j’ai oublié son nom) a souffert d’un récent AVC comme humanisant. Ce qui, bien que le vaccin ne soit pas cité, normalise aussi le fait qu’il est dangereux. Le Parti honore ainsi ceux qui ont fait le sacrifice. Comme Richard Rowe.

Comme je le disais plus haut, le cadre change. Le narratif de la « protection » des autres grâce au vaccin n’est plus le discours dominant, il est subtilement remplacé par une espèce de culte du martyr des injectés. Un culte de mort, donc. Après la phase d’arrogance, d’agressivité et de mépris des injectés, on va donc se retrouver face à une foule de malades chroniques portés en héros par le Parti et, du fond de leur misère humaine, des gens probablement jaloux et revanchards, ou quelque chose dans le genre. Ma constatation personnelle de la majorité des injectés est que, hormis ceux qui le regrettent humblement, ce sont généralement des lâches sournois et hypocrites – le profil typique de ceux qui se réfugient dans le groupe. Ceux qui n’ont aucun état d’âme à pousser les autres à la flotte.

Tout ça est assez moche. Si vous pensez que ça ne peut pas être pire, attendez de lire la suite…


Je reviens temporairement sur ma décision de boycotter les déclarations du Dr Robert Malone. Vous allez en comprendre l’intérêt, et le lien étroit avec les points précédents.

Je remercie au passage John et Adam pour les clips sonores qui suivent, avec leur traduction, extraits du 1500ème épisode de No Agendafélicitations les gars! C’est extrait d’une des récentes allocutions de Malone, dont je ne trouve pas le fichier original sur le Net, sorry, mais dont je suis certain de l’authenticité. Le découpage des clips est moyen, mais on s’en contentera.

Je veux que vous compreniez la différence entre la charge utile et la plateforme. Nous parlons des principes fondamentaux de la pharmacologie de cette catégorie de produits. Et je veux que vous compreniez comment et pourquoi on les impose. Il s’agit plutôt pour moi d’essayer de vous donner un aperçu et une compréhension de ce qui se passe, vu à travers cette seule lentille qu’est la technologie ARNm. J’ai parlé de la formation des masses, du Forum Economique Mondial, de l’Etat administratif. Il y a tellement de variables en jeu que nous pourrions en parler pendant huit heures, mais je vais me concentrer sur l’ARN. Pourquoi les vaccins ARNm? Pourquoi est-ce qu’on les impose?

[…] pourquoi c’est universel et global. Et comprenez que ce que vous avez vécu ici en Virginie reflète ce que des gens à qui je parlais il y a une heure et demie lors d’une conférence à Padoue, en Italie, [vivent]. Les mêmes choses ont été vécues au Brésil, dans tout le monde occidental. Pourquoi cela a-t-il été imposé? Quel est le besoin non satisfait auquel on répond? Je ne cherche pas à savoir s’ils ont raison ou tort. Je veux juste que vous compreniez la logique sous-jacente, du moins à la surface. Le problème qui se pose est que la technologie permettant aux individus de concevoir des armes biologiques est devenue si triviale qu’un étudiant de dernière année qui travaille à partir de là, ou quelqu’un d’un niveau d’éducation similaire, qui peut s’auto-former, qui travaille dans son garage avec du matériel qu’il peut trouver sur eBay, peut facilement recréer les combinaisons de pathogènes les plus mortelles que notre gouvernement a développées dans le programme de guerre biologique que nous avons mené pendant des années. Et je ne dis pas que nous ne le faisons plus, nous le faisons sous un autre nom, nous l’appelons recherche défensive sur les armes biologiques, pas recherche offensive sur les armes biologiques et je ne vois pas bien la différence. Mais c’est le langage qui est imposé par le traité de guerre biologique qui a été signé. Il fuit comme une passoire, mais je veux que vous compreniez, et juste pour définir le cadre, qu’avec la technologie traditionnelle des vaccins, nous prévoyons avoir des vaccins – si tout va bien – pour tous les agents de guerre biologique déployés jusqu’à la fin de la deuxième Guerre Mondiale – donc la tularémie, la variole et tout le reste – des vaccins pour tous les agents de guerre biologique déployés jusqu’à la fin de la deuxième Guerre Mondiale. Et nous les aurons tous d’ici 2050, si tout va bien.

Nous sommes maintenant dans un environnement dans lequel un jeune adulte ou un dangereux individu, dans n’importe quelle partie du monde, est en mesure de créer des armes biologiques très puissantes. Clairement, nous n’avons pas la capacité d’y répondre efficacement. C’est là le besoin médical non satisfait sous-jacent. C’est le problème et nous devons être très clairs à ce sujet. Nous sommes très remontés et je ne défends en aucun cas la façon dont cela a été déployé. Je ne dis pas que cette solution est la meilleure. Je dis simplement qu’il y a un besoin médical non satisfait, c’est-à-dire une menace très importante. Ce n’est pas anodin, ce n’est pas le fruit de l’imagination de Cheney, que des agents de guerre biologique puissent être fabriqués. Jusqu’à présent, c’est nous qui avons réalisé la majeure partie de l’ingénierie et ce qui va sortir du prochain livre de Bobby [NdT. Robert f. Kennedy Jr?] va vous faire exploser les circuits au regard de ce que nous avons fait en Géorgie et en Ukraine. Ces choses sont en cours de réalisation et le problème est qu’une fois qu’elles sont lâchées, ce que nous avons tous vécu au cours des trois dernières années – cela fait presque trois ans maintenant, en fait c’était en septembre, fin septembre, les données montrent que le début de l’épidémie était au moins en septembre 2019, si ce n’est plus tôt – une fois que ces choses sont lâchées, elles peuvent déferler sur le monde et la technologie est maintenant avancée au point que les agents pathogènes peuvent être modifiés de manière à être relativement spécifiques pour différents groupes ethniques en fonction de leur génétique. Les agents pathogènes peuvent être modifiés et je peux vous dire que mes amis ou ceux qui étaient mes copains à la DETRA, Defense Threat Reduction Agency, division chimie/bio, sont extrêmement conscients que des agents peuvent être modifiés pour cibler des groupes ethniques.

Voilà le champ de bataille, voilà l’environnement réel dans lequel nous nous trouvons. Nous devons donc disposer d’une technologie permettant une réaction rapide et de capacités qui puissent être déployées au niveau de la population. Cette technologie de l’ARN est l’une de celles, avec les anticorps monoclonaux, dont le gouvernement pense depuis longtemps qu’elles ont un énorme potentiel pour permettre ce type de réponse rapide. En fait, ils préfèrent les anticorps monoclonaux. Le principe qu’ils aiment vraiment chez ces anticorps monoclonaux est qu’on peut administrer ces produits à un contingent de forces spéciales. Ils se rendent sur le théâtre des opérations, font leur travail, reviennent, vont voir leur femme, les anticorps monoclonaux disparaissent, c’est réglé. Le problème est que la technologie n’a tout simplement pas fonctionné. La technologie des anticorps monoclonaux est trop lourde, trop encombrante et nous avons appris au cours des trois dernières années que les virus et les agents pathogènes peuvent évoluer pour échapper à cette technologie assez rapidement parce qu’ils [les anticorps monoclonaux] sont assez spécifiques. Nous avons tous observé l’évolution virale en temps réel. Nous en avons fait l’expérience. Voilà donc le besoin médical non satisfait auquel on tente de répondre. Du moins, c’est la justification sous-jacente, à savoir qu’il existe un besoin non satisfait d’une technologie qui permettra désormais une réponse rapide aux agents pathogènes émergents et aux agents pathogènes modifiés, tels que les agents pathogènes issus de la guerre biologique ou du terrorisme.

La vérité est que DARPA, qui est la branche de développement opérationnel, en fait la CIA, est tombée amoureuse de la technologie de l’ARN il y a plus de dix ans et a décidé de la capitaliser et de l’imposer sur le marché. Et par exemple, ce sont eux qui ont capitalisé à travers In-Q-Tel, leur bras d’investissement, les nouvelles installations de fabrication d’ARN au Canada. C’est un programme de la CIA, il n’y a aucune ambiguïté là-dessus. Je ne révèle pas de secrets d’État. La technologie a été littéralement sortie de la poubelle parce qu’elle avait été supprimée par Merck après que je l’ai développée il y a plus de trente ans et elle a été perfectionnée de manière très agressive par DARPA. DARPA a financé et essentiellement construit Moderna. Ils continuent à imposer tout ça et ils le font à travers le gouvernement. Et ce que vous voyez, c’est le pouvoir de la communauté du renseignement et du nouveau complexe industriel de la biodéfense qui s’est développé depuis les attaques à l’anthrax, et cela va même au-delà, dans leur capacité à imposer leur programme au gouvernement. Quand on voit tout ce qui est documenté par Paul, tous ces contournements des procédures et des règles normales, cela arrive parce que, dans une large mesure, notre communauté du renseignement l’impose par le biais de la structure administrative de l’État.

Tous ces contournements des procédures et des règles normales se produisent parce que notre communauté du renseignement les impose par le biais de la structure administrative de l’État. Et pourquoi le font-ils? Je pense que si nous prenons un peu de recul et essayons de leur accorder pour un moment le bénéfice du doute, je pense qu’ils croient devoir l’appuyer, devoir faire accepter cette technologie parce qu’il n’y a pas d’alternatives et que la menace est si grave à leur avis, dans leur monde d’agents secrets, la menace est si grave qu’il faut que quelque chose existe et c’est ce quelque chose auquel ils se sont accrochés. Et je ne dis pas ça pour les défendre. Je dis ça pour essayer de vous aider à comprendre ce à quoi vous avez été soumis.

Ok, réfléchissons deux minutes.

Je suis assez de l’avis de Adam Curry sur le gars. Il s’est lentement forgé une place dans le contingent des médecins qui luttent contre l’Opération Covid/Injections, à travers ses nombreuses interventions (le podcast de Joe Rogan, le FLCCC, l’équipe de Robert F. Kennedy Jr, etc.) d’où il peut maintenant apporter son témoignage d’insider des services secrets. Ce témoignage.

Ce discours n’est pas vraiment nouveau de la part de Malone, il l’évoque déjà dans l’interview dont j’ai fait la transcription et la traduction. Le Dr Igor Shepherd, qui provient du même milieu en URSS, fait également référence à ce genre de recherche militaire, aux objectifs exactement similaires – quoiqu’au contraire du Dr Malone, il est extrêmement remonté contre ce genre de pratique.

Le Dr Malone a beau déclarer ici ne pas porter de jugement sur ceux qui mènent cette opération, la façon dont il présente cette dernière est plutôt biaisée: tout ça était pour notre bien, pour nous protéger de futures attaques biologiques – dont je ne consteste absolument pas le risque réel, j’ai publié ceci sur le sujet. Je rappelle juste qu’on attend toujours une vraie attaque « terroriste », de n’importe quelle nature. Pour autant que je sache, toutes les opérations de ce type proviennent de réseaux gouvernementaux, voire internationaux, et elles sont toujours liés au réseau du Renseignement, y compris et surtout l’Opération Covid. Pour se faire une idée supplémentaire de la bonne foi du Dr Malone, il cite ici comme source fiable Dick Cheney, ancien Vice-Président des Etats-Unis sous George W. Bush, qui, s’il n’est pas lui-même un des organisateurs des attentats sous faux drapeau du 11 septembre, a systématiquement menti sur tous ses aspects, notamment le fait que les attaques subséquentes à l’anthrax, que mentionne ici le Dr Malone comme point de départ du « complexe industriel de la biodéfense », utilisaient une souche issue de Fort Detrick, le centre de recherches biologiques de l’Armée américaine. Si ce n’est pas du faux drapeau, je ne sais pas ce qu’est du faux drapeau. Et c’est le faux drapeau qui nous a menés au Covid et aux injections. Katherine Watt s’est tapé le boulot monstrueux de passer en revue tous les aménagements légaux qui ont permis l’opération en cours, en toute impunité. Sa conclusion.

Parlons maintenant des hasards.

Sommes-nous censés croire que ces « révélations » interviennent par hasard juste après que Alexandra Latypova ait déjà levé le voile sur le nid de vipères du Renseignement à l’oeuvre derrière toute l’Opération?

Sommes-nous aussi censés croire que le timing de l’Opération est le fait du hasard? Que le SARS-CoV-2 est sorti juste à point pour camoufler l’effondrement économique et financier qui avait commencé quelques semaines auparavant, juste à point pour opérer le plus grand hold-up économique de l’Histoire (voir ici), juste à point pour lancer à plein le Grand Reset?

Puisque, au fond, c’était pour notre bien, sommes-nous censés accepter qu’il faudrait aussi accorder à nos bienfaiteurs une « amnistie pandémique »?

Les Américains ont une expression que j’aime bien: « You must think we’re little children« .

Vous nous prenez vraiment pour des gosses!


Nous sommes bien d’accord que David Icke fait partie de l’opposition contrôlée. Il n’empêche qu’il est très intéressant d’écouter ce qu’il dit – je vous le répète, il faut écouter tout le monde. Ça prend du temps mais c’est très instructif. Et voici ce qu’il disait en 1997:

[…] qu’ils allaient créer en laboratoire de nouveaux virus résistants aux médicaments, qu’ils allaient les utiliser pour éliminer la population, qu’ils allaient utiliser les vaccinations pour éliminer la population. Ils allaient également changer la façon dont les soins de santé traitaient les personnes âgées, de sorte que de plus en plus de personnes âgées meurent et ne vivent pas longtemps parce que, de leur point de vue extraordinairement malade, les personnes âgées leur sont inutiles. Et ce que nous voyons maintenant très clairement, c’est une tentative de jouer cette carte de l’immunisation mondiale de masse, avec l’excuse de ce virus fabriqué, pour avoir accès aux corps, aux systèmes informatiques corporels, dirais-je, de quasiment tout le monde sur la planète. Et ils ne font pas ça parce qu’ils veulent protéger les gens de quoi que ce soit de bizarre. La force qui dit « faites-vous vacciner » est la force qui a créé le virus contre lequel ils disent de se faire vacciner. [NdT. c’est également l’avis de Spartacus] Ils font cela pour avoir accès à la population mondiale pour des raisons très, très malveillantes. Et ce que les gens doivent comprendre, c’est que ces familles n’ont pas la même perspective que nous sur la vie et le respect. Elles voient les humains comme du bétail, rien de plus que du bétail, comme la plupart des humains voient le bétail. Elles n’ont donc aucune empathie pour les conséquences de leurs actions sur la population humaine. Donc quand les gens disent « ils ne feraient jamais ça, mon pote ». Non, non, vous ne feriez jamais ça. Ils le font tout le temps.


Et on termine en musique.

Aucun d’entre vous n’a voulu m’aider quand je faisais du pain
Maintenant, vous voulez tous m’aider à le manger
Je vois que vous êtes très bien nourris
Ce qui indique que vous n’en avez pas besoin

Assez parlé!
Assez parlé!

Arrêtez-vous et je vous dirai ce que demain vous réserve
Arrêtez-vous et je vous dévoilerai le projet que j’ai pour vous

Prenez tous les leaders du monde entier
Mettez-les ensemble sur un grand ring
Télévisez ça comme le spectacle le plus minable de la planète
Et laissez-les se battre comme des diables pour voir qui est le roi

Ramassez les morceaux quand le combat est terminé
Alors vous découvrirez que la vie peut vraiment être amusante

Le prochain truc que je vous dirai sera vrai
Le dernier truc que je vous ai dit était faux
Rappellez-vous de ne rien faire quand vous ne savez pas quoi faire

Vous vouliez un monde que vous pouviez comprendre
Mais quelque chose est arrivé pendant que vous dormiez
Vous vouliez une vie agréable dont vous pourriez vous vanter
Dommage qu’ils aient pris les parties que vous vouliez garder

Assez parlé!
Assez parlé!

Arrêtez-vous et je vous dirai ce que demain vous réserve
Arrêtez-vous et je vous dévoilerai le projet que j’ai pour vous

Prenez tous les leaders du monde entier
Mettez-les ensemble sur un grand ring
Télévisez ça comme le spectacle le plus minable de la planète
Et laissez-les se battre comme des diables pour voir qui est le roi

Ramassez les morceaux quand le combat est terminé
Alors vous découvrirez que la vie peut vraiment être amusante

Assez parlé!

DEVO, « Enough said » (1981), Paroliers : Gen. Boy / Gerald Casale / Mark Allen Mothersbaugh

Assez parlé!

Consensus scientifique, 1ère partie.

Il n’existe rien de tel qu’un consensus scientifique. Si c’est un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, ce n’est pas un consensus. Point final.

Michael Crichton

Avant d’entamer une série sur le détournement du sens des mots, je me penche sur la notion de « science ». Je vais donc faire un peu d’épistémologie sauvage. Je l’ai déjà dit, je le répète, il n’est pas indispensable d’être un expert pour examiner ces questions. L’angle du simple bon sens et celui de la morale font l’affaire.

Comme on en a eu l’illustration avec le Covid, la science – son financement, sa reconnaissance et sa diffusion – est totalement captive d’un cadre, celui du « consensus »- John Dee l’illustre très bien dans la série sur le climat que j’ai commencé à publier. Le « consensus » du Covid et de ses produits dérivés – protocoles et injections – ont fait et continuent de faire l’objet d’un terrorisme d’un niveau inédit depuis l’ère bolchévique. Ce n’est ni de la science ni du consensus, ni même un consensus scientifique, c’est de la propagande de guerre – tribunaux et ostracisme à l’appui – menée par un réseau de scientifiques gouvernementaux relayés par des officines de pouvoir, et bien entendu par les médias. Petit point d’actualité: notre vieil ami Anthony Fauci et quelques autres personnages doivent répondre de leur rôle actif dans la censure médiatique lors de l’opération Covid.

Dans une ordonnance de 28 pages, le juge Terry Doughty a ordonné au directeur du NIAID, Anthony Fauci, à l’ancienne attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, au chirurgien général Vivek Murthy et à d’autres hauts fonctionnaires fédéraux chargés de la réponse au Covid de déposer dans l’affaire Missouri contre Biden, dans laquelle NCLA Legal représente les plaignants, dont Jay Bhattacharya et Martin Kulldorff, contre l’administration Biden pour avoir contraint les sociétés de médias sociaux à violer la liberté d’expression pendant le Covid.

Nous verrons ce que ça donne…

Revenons-en à notre sujet. Dwight B. Larson décrit parfaitement le phénomène du consensus dans la partie épistémologie de son bouquin The Case against the Nuclear Atom, que j’ai déjà cité, où il rappelle que l’atome de Bohr est une théorie, qu’elle fonctionne dans le monde réel jusqu’à un certain point avant de requérir des bibliothèques entières de théories secondaires pour ne pas s’effondrer.

Je vais donc donner un léger coup de pied aux fondations de trois domaines « scientifiques », et voir ce qui reste debout ensuite. Aujourd’hui, la psychologie.

Psychologie

Je suis récemment tombé sur de très vives critiques, notamment de la part de l’insupportable Jon Rappoport, de la théorie de la « Formation de Masse » (Mass Formation) de mon compatriote, le Pr Mattias Desmet (que j’ai publié ici et ici). Ce qui est reproché à ce dernier est que, puisque le mécanisme psychologique dont il parle (consulter les liens ci-avant) est inconscient, sa théorie dispenserait à la fois l’individu et ses manipulateurs de leur responsabilité personnelle. Ce n’est pas tout à fait exact et le Dr Desmet se défend, fort bien à mon sens, de cette critique assez malhonnête dans cet article (en anglais) sur son Substack. Malheureusement, dans ce débat, ni le Pr Desmet, ni ses détracteurs ne prennent la peine de se pencher sur les limites de la psychologie, ni même sur ce que c’est.

D’abord, la psychologie est-elle un science? Apparemment, ça fait encore l’objet d’un débat (tapez la question sur Google juste pour voir), et même d’un bouquin. Wiki tranche sans trop se compromettre (c’est leur métier) en en faisant une discipline qui fait partie des sciences humaines. En fait, ça n’a que peu d’importance puisqu’elle est utilisée comme un science, y compris devant les tribunaux: on se souviendra du traitement infligé au Dr Fourtillan. Il y en a bien d’autres, dont le Dr Meryl Nass (récit de sa comparution devant l’Inquisition médicale ici, en anglais). Je vous recommande aussi vivement cet excellent article du Dr Lyons-Weiler.

Ce qui nous indique que, comme au bon vieux temps de la psychiatrie soviétique – aujourd’hui ressuscitée – on fait faire et dire ce qu’on veut à la psychologie, qui n’est donc qu’une pseudo-science, à géométrie variable. Dictatures communistes, libéralisme consumériste ou Nouveau Normal, elle y trouve sa place puisqu’elle est conçue pour fonctionner dans tous les modèles sociétaux modernes – c’est-à-dire des sociétés sans foi, où l’homme est désacralisé, les lois naturelles niées, la morale relative et la notion de péché oubliée, où la notion de tolérance se substitue à la notion de compassion et la relation du patient avec le thérapeute à celle du fidèle avec l’homme de foi. Bref, les psys sont les nouveaux curés. Leur analyse des mécanismes mentaux n’est pas fausse mais très réductrice, et elle ne va jamais à la source: une vie spirituelle dénuée de sens, conscience ou moralité – et une hygiène de vie malsaine. Leur solution est de pallier aux ravages mentaux ainsi occasionnés par des bricolages sémantiques et surtout de la chimie dangereuse. On en a l’illustration claire dans le modèle américain, où la psychiatrisation des enfants atteint des sommets inimaginables. Depuis les jours du traitement à la Ritaline du TDAH – en fait, un maladie-tiroir inexistante – jusqu’à la campagne médiatique actuelle, qui monte en épingle des parents inquiets de la pénurie d’Aderall (prescrit pour les mêmes symptômes). Pour ceux que ça intéresse, une alimentation qui respecte l’équilibre de la flore intestinale améliore généralement – parfois spectaculairement – l’état de ces enfants. Et surtout, si vous voulez vraiment rendre un gosse complètement dingue et irrécupérable par la psychiatrie, il y a ça. Il suffirait donc de modérer – ou de supprimer – leur exposition à la télévision – et aux jeux vidéos et au smartphone – ce qui irait à l’encontre des moeurs américaines. Donc, médicalisons, médicalisons, il en restera toujours bien quelque chose.

Voilà un des leviers de l’opération Covid, question à laquelle j’ai commencé à répondre ici. Pour suivre, je vous sers (encore!) une de mes anecdotes personnelles.

Quand j’étais gamin, ma mère m’avait casé pour un mois d’été dans une colonie de vacances, située à proximité d’un home pour handicapés physiques et mentaux dans lequel elle avait décroché un boulot temporaire. Cette colonie était située près d’une magnifique rivière belge très sauvage, la Semois, sur la rive de laquelle on nous larguait pour des journées entières.

Un jour que j’étais assis sur une berge en promontoire, un des gosses vint s’asseoir à côté de moi, très près du bord – trop, si bien qu’il finit par perdre l’équilibre et tomber à l’eau. Il m’accusa aussitôt devant les autres de l’avoir poussé. Ses camarades entreprirent donc de le venger et à la première occasion, un groupe attendit que je sois sur la rive pour me pousser dans la rivière.

Ma grand-mère, qui avait eu la gentillesse de venir me rendre visite dans cette colonie et m’y avait trouvé en état de grande détresse, avait intimé à ma mère de m’en extraire. Je passai donc le reste du mois avec les éducateurs du home, tous très sympas avec moi. J’ai croisé plus tard, au hasard de la vie, deux d’entre eux, qui se souvenaient très bien de ce gentil petit garçon. De la vie dans ce home, j’ai gardé des images hallucinantes de gens très diminués physiquement et mentalement, mais où règnait une étrange sérénité, en contraste absolu avec la sournoiserie des enfants « normaux » de la colonie. Avec le confinement de 2020 (j’en parle ici), ce furent les meilleures vacances de ma vie.

Si je vous relate cette histoire lamentable, ce n’est pas pour me plaindre, ou me faire plaindre – ça va très bien pour moi, je vous remercie. Il y a un parallèle à faire avec ce qui se passe aujourd’hui, une morale à en tirer et une leçon à prendre. Pour commencer, d’un point de vue scientifique, je dirais que le concept de formation de masse n’est pas une théorie particulièrement révolutionnaire. L’analyse du Dr Desmet des 30%/40%/30%, évite juste – par clientélisme et pour ne pas grever son fonds de commerce – de formuler le problème de façon moins académique. Les 30% pris d’après lui dans la formation de masse ne sont pas soumis à un mécanisme psychologique inéluctable, ils savent très bien ce qu’ils font. Ce sont les gosses qui, forts de la certitude de leur bon droit et de leur impunité, poussent les autres à l’eau si l’occasion se présente. Les 40% d’indécis sont ceux qui les laissent faire. Quant aux 30% de résistants, après plus de deux ans et demi de cette guerre, je suis un peu sceptique sur leur nombre. La théorie du Dr Desmet ne nous éclaire donc pas tellement. Il suffit de vivre et d’observer que la majorité – enfants et adultes – fonctionne avant tout en groupe (j’y reviendrai quand j’aborderai le mot « vaccin ») et jusqu’où ils sont prêts à aller pour y rester.

C’est aussi par mon vécu que j’ai constaté n’être pas, et de loin, le seul à former un lien prioritaire avec des humains en détresse: handicapés, malades, sans-logis… Ça devrait être la norme chez les médecins – et les éducateurs, les policiers, etc – qui sont théoriquement en première ligne (avant même les psychologues) pour recueillir les appels à l’aide des autres. Ces deux dernières années ont montré que c’est l’exception plutôt que la règle. La morale à en tirer c’est que la majorité des médecins – le groupe – ne valent pas mieux que les gosses qui balancent à la flotte celui qui dérange. J’ai cité le Dr Meryl Nass, je pourrais aussi citer le Dr Peter McCullough, dont le CV commence à la page 208 de ce document et se termine à la page 379. C’est un des médecins le plus publiés de l’Histoire. Vous pouvez chercher ce que j’ai publié d’eux dans la page Sommaire. Ils sont tous deux traduits devant des « conseils de l’ordre » – et pour le Dr McCullough, privé de tous ses postes de responsabilité. Ces « conseils de l’ordre » font partie du groupe responsable des morts et malades de l’injection. Ils obéissent au consensus. Et ils ont des torrents de sang sur les mains.

Il y a aussi et surtout une leçon à prendre. Les Drs Nass, McCullough, et quelques centaines d’autres de cette trempe, savent nager. Ils savent même porter secours à ceux qui se noient, et leur garder la tête hors de l’eau. Le Dr McCullough ne prend plus du tout de gants pour dire ce qu’il pense. Le Dr Nass n’en a jamais mis mais à présent, elle note soigneusement la moindre parole de ses adversaires, qu’elle utilisera, avec son avocat, pour intenter des procès en diffamation. La leçon, c’est qu’il y a des gens qu’il ne vaut mieux ne pas pousser à l’eau.

J’ai dit beaucoup de mal des psychologues, mais pour être tout à fait honnête, j’en ai consulté un, quand j’avais la vingtaine. Ça ne m’a pas servi à grand chose – c’est plutôt la vie qui m’a appris ce que je devais savoir et comprendre – sauf à une chose, très concrète et assez inattendue.

J’ai appris à nager.