Darwinisme social, arme de destruction massive.

Le progrès matériel, autrefois phénomène en adéquation avec les besoins de maîtrise de l’homme sur les éléments, est devenu une doctrine invasive, qui prétend définir et contrôler la destinée humaine : le progressime, lui-même ancré dans le darwinisme social. Ce dernier, escroquerie scientifique fondatrice du logiciel mondialiste s’est progressivement (si on peut dire) emparé de la marche globale de la civilisation, sous diverses appellations, dont la croissance est la vedette. Nous avons maintenant droit à sa soeur maudite, la décroissance. L’actuelle crise organisée, version sanitaire, a permis de passer en quelques semaines à la vitesse supérieure de la transition, et à une échelle de destruction spectaculaire :

  • destruction sociale : déjà accomplie par la fracture familiale et l’individualisme marchand, elle culmine aujourd’hui avec des mesures d’urgence telles distanciation sociale et délation (typique des régimes totalitaires), actes anti-humains élevés au rang de normes;
  • destruction économique : avec la suppression définitive des dernières forces vives de production occidentales au profit de réseaux internationaux, on défriche les vestiges du terrain socio-économique lentement érodé depuis la fin des corporations par (dans cet ordre) le salariat, le fonctionnariat, l’assistanat, l’uberisation, bientôt tous refondus dans le nouveau modèle de paupérisation institutionnelle, appelé revenu universel;
  • destruction de la propriété et de la liberté individuelle à l’arme financière : après le divorce définitif du lien production/valeur financière au profit de la spéculation sur les mouvements boursiers, qui fait du délit d’initié une vertu cardinale et de la catastrophe mondiale une aubaine, viendra la virtualisation complète de l’argent, devenu outil de contrôle exclusivement.

C’est bien la logique du darwinisme social, sous le masque de ses incarnations mortifères philosophiques (athéisme, laïcité), politiques (marxisme, et sa version culturelle), pseudo-scientifiques (évolutionnisme, eugénisme, transhumanisme, freudisme) et sa parodie de justice sociale et ethnique (égalitarisme, droit-de-l’hommisme, anti-fascisme, anti-racisme), qu’on retrouve derrière cette mise à mort de l’ancien monde, c’est-à-dire la civilisation européenne et son pendant en Amérique du nord, et qui génère son propre alibi dans sa logique circulaire. Le peuple mérite ce qu’il lui arrive puisqu’il participe activement à sa propre fin, ou en français courant, puisqu’il est assez con pour. Cette justification d’inversion morale autorise à ceux qui l’utilisent des limites à géométrie variable, voire aucune limite. La notion chrétienne de sacralité de l’homme évacuée, il reste un troupeau de créatures à normer, dont la valeur individuelle est fonction de la valeur sociale, selon une pensée (sous influence) typiquement protestante. En termes théologiques, le jugement de Dieu est confisqué, ce sont ses usurpateurs qui se chargent d’infliger le châtiment sur Terre. L’humanité est réduite à un troupeau domestiqué, dont les maîtres disposent selon les nécessités de leur projet : privés de leur destin, manipulables, exploitables, vendus entiers ou en morceaux, mis à mort lorsque jugé opportun. Tout est permis, rien n’est grave. La fin – le modèle frauduleux de la nouvelle humanité – justifie les moyens. Problème réglé, nuit paisible. Demain matin, les vestiges du monde ancien seront à liquider, ceux qui le représentent devront disparaître comme leurs prédecesseurs (source) : après le massacre des Vendéens à la Révolution (200.000 morts), des chrétiens de Russie à la Révolution bolchévique (10 millions ou plus, selon les sources), des victimes chinoises des purges communistes (80 millions), deux guerres mondiales (15 millions et 66 millions de morts), la mise en place de l’avortement à échelle industrielle (220.000 par an en France, 50 millions depuis 1973 aux USA) et la commercialisation de ses produits dérivés (bientôt, probablement, l’avortement post-partum), la destruction de la famille, de la classe moyenne, le remplacement ethnique, on en arrive aujourd’hui à ce que l’éradication culturelle – à coups de déboulonnage de statues, notamment – et physique de l’homme blanc soit considérée comme objectif avouable par des membres du monde politique, des médias et des mouvements « progressistes » au-devant de la scène (BLM, LGBT) qui ne se gênent pas pour l’annoncer clairement.

Tout va bien.

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