Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques.

Je publie ceci entre deux articles de la série « climat » par John Dee, qui reprend juste après.

Doug Casey est conseiller en investissement. Vous trouverez son pédigrée ci-dessous.

Auteur de best-sellers, spéculateur de renommée mondiale et philosophe libertaire, Doug Casey s’est forgé une réputation bien méritée pour ses réflexions érudites (et souvent controversées) sur la politique, l’économie et les marchés d’investissement.

Doug est largement reconnu comme l’une des autorités les plus éminentes en matière de « spéculation rationnelle », notamment dans le secteur à fort potentiel des ressources naturelles.

Doug a écrit un véritable classique sur la manière de tirer profit des périodes de turbulences économiques: son livre « Crisis Investing » est resté plusieurs semaines en tête de la liste des best-sellers du New York Times et est devenu le livre financier le plus vendu de l’année 1980 avec 438 640 exemplaires vendus, dépassant des auteurs prestigieux comme « Free to Choose » de Milton Friedman, « The Real War » de Richard Nixon et « Cosmos » de Carl Sagan.

Doug a ensuite battu un nouveau record avec son livre suivant, « Strategic Investing », en percevant la plus grosse avance jamais versée pour un livre financier à l’époque. Fait intéressant, le livre de Doug, « The International Man, » a été le livre le plus vendu de l’histoire de la Rhodésie. Ses publications les plus récentes, « Totally Incorrect » et « Right on the Money », poursuivent la même tradition de contestation de l’étatisme et de défense de la liberté et des marchés libres.

Il a été l’invité de centaines d’émissions de radio et de télévision, dont David Letterman, Merv Griffin, Charlie Rose, Phil Donahue, Regis Philbin, Maury Povich, NBC News et CNN; il a fait l’objet de nombreux articles dans des périodiques tels que Time, Forbes, People et le Washington Post; et il est régulièrement invité comme orateur principal au FreedomFest, le plus grand rassemblement mondial d’esprits libres.

Doug a vécu dans 10 pays et en a visité plus de 175. Il passe actuellement le plus clair de son temps en Argentine et en Uruguay, et voyage dans divers trous à rats dysfonctionnels.

Aujourd’hui, vous le trouverez probablement à La Estancia de Cafayate, une oasis nichée dans les hautes montagnes rouges à l’extérieur de Salta, en Argentine. Cafayate rappelle la beauté isolée de Bryce Canyon, dans l’Utah, combinée aux vignobles luxuriants de Napa Valley. Ses habitants jouissent de libertés économiques et sociales que l’on ne trouve pas aux États-Unis et profitent de quelques-uns des meilleurs vins et terrains de golf de la planète.

M. Casey va donc se payer (pas cher) du bon temps en Argentine, pays qui lutte depuis longtemps et très mal contre la misère. Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec l’époque où les américains un peu fortunés – et les agents du Renseignement – allaient se faire machouiller le cigare par des pauvresses à Cuba, « marché libre » auquel mit fin en 1959 le papa de Justin Trudeau en convertissant ce lupanar en enfer communiste – on pourrait y voir une prédisposition héréditaire.

M. Casey, fidèle à son rôle de conseiller en investissement, analyse et détaille les risques et tendances généraux de la société et recommande à ses clients de la classe moyenne supérieure le moyen de tirer un maximum de profit des « crises ». Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec le rôle qu’assume Klaus Schwab auprès de ses clients milliardaires, qui ont comme vous le savez énormément profité de l’opération Covid et continuent avec l’opération énergie/agriculture – au détriment des clients de M. Casey, d’ailleurs.

Mais je ne suis pas mauvais esprit et je publie donc les écrits de cet « Homme International » – et de ses confrères, Chris MacIntosh (ici, ici et ici), Catherine Austin Fitts (ici, ici, ici), Charles Hugh Smith (ici, ici, ici, ici, ici et ici) – me servant ainsi de la critique (valide) du système étatique par un de ses opposants, tout comme je me sers de la critique (valide) de l’Occident par un défenseur du système chinois, Matthew Ehret (ici, ici, et ici). En passant, si c’est d’un économiste que vous voulez l’avis, il y a Ernst Wolff (ici, ici, ici et ici). Quel que soit leur divers avis, gardons à l’esprit qu’un système reste un système, qu’il ne sert qu’à lui-même et aux gens pragmatiques qui n’ont aucun scrupule à en tirer profit, au détriment d’autres si nécessaire.

Enfin, je ne suis pas conseiller en investissement mais je vous recommande tout de même (gratuitement) d’investir sans plus tarder dans votre infrastructure énergétique et dans d’autres produits de première nécessité. Celui qui pense encore que l’or ou le franc suisse sont des valeurs refuges vit dans un monde très illusoire où on ne connaît ni la faim ni le froid.

Ou alors il joue au golf en Argentine.

Source.


Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques

International Man: La Russie est l’un des plus grands producteurs d’engrais au monde, et les tensions actuelles avec les États-Unis et l’Union Européenne perturbent leur approvisionnement.

En outre, il semble qu’il existe une volonté délibérée de saboter l’industrie agricole mondiale.

Par exemple, aux Pays-Bas, le gouvernement restreint l’utilisation des engrais azotés sous le prétexte ridicule de lutter contre le « changement climatique ». Les agriculteurs néerlandais ont protesté contre ces mesures car ils estiment qu’elles détruiront leurs moyens de subsistance et provoqueront des pénuries alimentaires.

Au Canada, le gouvernement Trudeau a annoncé une politique similaire. D’autres gouvernements suivront probablement.

Que pensez-vous de tout ceci? S’agit-il d’un projet délibéré visant à perturber l’approvisionnement alimentaire?

Doug Casey: Ce mème circule, ainsi que trois autres mèmes similaires, depuis quelques années.

C’est comme si les gouvernements du monde entier avaient décidé de lâcher les quatre cavaliers de l’Apocalypse (Pestilence, Guerre, Famine et Conquête). On peut assimiler l’hystérie du Covid et la folie du Vaccin qui a suivi à la Pestilence. Il y a de fortes chances que la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine s’aggrave considérablement. La hausse vertigineuse des prix des matières premières causée par l’inflation des banques centrales et les diktats des États provoquera la Famine dans les pays pauvres. Quant au Quatrième Cavalier, la Conquête ? On peut le mieux le qualifier comme le pouvoir de l’État. Celui des rois et des dirigeants, bien sûr, mais il se manifeste aujourd’hui sous la forme de socialisme et d’autoritarisme. Nous sommes dans une période difficile. Les Quatre Cavaliers sont en selle.

Mais penchons-nous sur la Famine. Peu de gens ont conscience qu’avant la Révolution Industrielle, qui n’a commencé qu’au XIXe siècle, le monde vivait en permanence à la limite de la famine collective. Les privations et la faim étaient courantes. Hobbes avait raison lorsqu’il disait que la vie était « solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte ». La Révolution Industrielle, alimentée par le charbon puis le pétrole, a changé la nature même de la vie. La nourriture est devenue abondante et se vend aujourd’hui, et de loin, au prix le plus bas de l’histoire.

Tout ça pourrait bien changer. Les prix des produits de base comme le blé, le soja et le maïs ont doublé au cours des deux dernières années, mais pas les revenus. Je doute qu’il s’agisse simplement d’une fluctuation cyclique auto-ajustée. C’est beaucoup plus grave.

Alors que se passe-t-il? Quelle est la cause profonde de tout ça?

La grande hystérie du Covid a été le catalyseur qui a mis en branle le « Grand Reset » du FEM. Même si la grippe elle-même s’est révélée être un grand rien du tout, elle a provoqué un effondrement de l’activité économique. La République Socialiste Démocratique du Sri Lanka, un endroit auquel on pense rarement, a semble t-il ouvert la voie. Ses dirigeants ont décidé d’en faire le pays le plus conforme aux normes ESG au monde au moment même où le tourisme s’effondrait à cause de l’hystérie de la pandémie. Le gouvernement a interdit les engrais importés en 2021, et la production de thé et de riz s’est effondrée de 50%. Le Sri Lanka a fait la une des journaux en raison de l’ampleur de la catastrophe qu’il a lui-même provoquée. Je me demande, puisque le Sri Lanka est une île avec un gouvernement très autoritaire, s’il ne s’agissait pas d’une expérience pour voir ce qui se passe lorsqu’on coupe tout approvisionnement en engrais et qu’on crée une crise agricole dans un pays. Ça semble fou? C’est une vraie question. C’est fou, mais c’est exactement ce qui s’est passé.

Est-il possible que l’élite mondiale ait décidé, entre elle-même, qu’il y a trop de gens dans le monde et que trop d’entre eux sont ce que l’intellectuel de cour du FEM, Yuval Noah Harari, a appelé des « bouches inutiles »? À quelques exceptions près, tous les dirigeants du monde sont membres du Forum Economique Mondial. Ils ont tous des intérêts communs, partagent la même philosophie élitiste/collectiviste, se promeuvent mutuellement et ont une ligne de parti commune.

L’élite est responsable des problèmes que nous connaissons actuellement, le lâcher des Quatre Cavaliers.

Ce n’est pas une théorie de la conspiration. C’est juste la reconnaissance du fait que les gens qui se ressemblent s’assemblent. Et une fois que les membres de l’élite acquièrent une influence internationale ou contrôlent un gouvernement, ils forment une « classe ».

Je déteste parler d’intérêts de classe comme un marxiste, mais c’est vrai. Les personnes qui dirigent la plupart des gouvernements sont beaucoup plus loyales envers leur classe – l’élite internationale – qu’envers leurs électeurs ou leurs compatriotes.

Ils partagent les mêmes idées. Ils ont fréquenté les mêmes écoles, ils sont membres des mêmes clubs, ils lisent les mêmes livres, ils assistent aux mêmes conférences, ils ont la même vision du monde et deviennent les amis les uns des autres. Ils sont influencés par les mêmes personnes. Ce qui se passe en ce moment n’est donc pas un simple accident.

International Man: Le régime Biden a récemment adopté la loi sur la réduction de l’inflation. Il vise à réduire l’inflation en créant davantage d’inflation.

Une grande partie de ce projet de loi de dépenses orwellien comprend un montant astronomique de 369 milliards de dollars pour des gaspillages relatifs au « changement climatique. »

Qu’en pensez-vous?

Doug Casey: Les noms des lois dans le monde orwellien d’aujourd’hui cache exactement le contraire de ce qu’elles prétendent faire.

Les milliers de milliards de dépenses publiques auxquels nous avons assisté ces dernières années sont l’application pratique de la Théorie Monétaire Moderne (TMM). Cette théorie a surgi de nulle part comme un mème il y a quelques années. Mais elle n’a jamais vraiment pris, peut-être parce que la théorie elle-même est trop scandaleuse et radicale.

La « loi sur la réduction de l’inflation » est l’application pratique de la TMM. Qu’est-ce que cela signifie?

Cela signifie que les centaines de milliards de dollars que le régime Biden s’est autorisé à dépenser passeront par le haut de l’entonnoir. Tout ira aux personnes qu’ils favorisent, aux projets qu’ils favorisent, et aux idées qu’ils favorisent. Une énorme quantité d’argent est donnée à l’élite et aux personnes qui suivent la ligne.

Mais comment cet immense cadeau est-il censé réduire l’inflation, en théorie?

Selon la TMM, le gouvernement peut contrer les effets de l’augmentation de la masse monétaire en la retirant de l’économie par le biais de taxes. Mais qui va payer ces impôts? Les éléments de la société qui ne sont pas à leur goût. Des personnes qu’ils considèrent comme inutiles, politiquement peu fiables ou déplorables.

Dans le monde d’aujourd’hui, les impôts sont principalement payés par les membres de la classe moyenne. Les personnes des classes inférieures ne paient pas d’impôts sur le revenu. Les impôts ne concernent pas vraiment les classes supérieures, si ce n’est que ce sont elles qui recevront la majeure partie de l’argent de la TMM. C’est la classe moyenne qui sera taxée afin de prélever l’argent qui arrive par le haut de l’entonnoir.

La théorie est que les 400 milliards de dollars autorisés par le projet de loi aboutiront dans la société là où l’élite le prévoit. Puis 400 milliards seront retirés par le biais des impôts des classes moyennes, grâce à la nomination de 87 000 nouveaux agents de l’IRS [NdT. armés]. Voilà exactement ce qu’ils vont faire, et c’est exactement ce que prévoit la TMM.

L’État met de l’argent en haut de l’échelle, dans des secteurs « judicieux », et il extrait de l’économie l’argent des secteurs et des personnes qu’il ne juge pas dignes d’intérêt. C’est la façon catastrophiquement dangereuse par laquelle le gouvernement capture et manipule totalement l’économie. Voilà ce qu’est en réalité la Loi sur la Réduction de l’Inflation, ainsi nommée de façon perverse.

Et ils le feront sans en avoir l’air. C’est diaboliquement intelligent.

International Man: Le gouvernement américain a considérablement épuisé ses réserves stratégiques de pétrole ces derniers temps. Dans le même temps, l’administration Biden a rendu la tâche difficile aux producteurs de pétrole et de gaz aux États-Unis.

Qu’est-ce qui se passe?

Doug Casey: Tout d’abord, je suis opposé à toute réserve stratégique de pétrole gérée par le gouvernement américain. Outre le fait que cela revient à ce que le gouvernement spécule sur les matières premières, cela donne beaucoup de pouvoir supplémentaire à l’Etat et aux bureaucrates qui le contrôlent. Des réserves pétrolières adéquates sont quelque chose que le marché pourrait faire, devrait faire, et ferait – si nous avions un marché libre sans restriction. Ce qui n’est pas le cas.

Les entrepreneurs, les compagnies pétrolières et les spéculateurs privés sont infiniment plus à même de déterminer si le pétrole sera en pénurie ou en surabondance. La dépréciation du dollar par le gouvernement fait du mal au citoyen moyen, mais le citoyen moyen vote. Et il rejette stupidement la responsabilité de l’inflation sur les producteurs de pétrole – les entreprises mêmes qui luttent contre les effets de l’inflation.

Bien sûr, les Bidenistas [NdT. néologisme bâti sur « Biden » et « sandinista », les commandos marxistes du Nicaragua] souhaitent que le prix du pétrole soit aussi bas que possible avant l’élection. Ils se dépeignent comme les gentils et les producteurs de pétrole comme les méchants. Ils tentent de réduire les effets de l’inflation en rendant le pétrole plus disponible. Mais une fois les réserves épuisées, que se passera-t-il?

L’élite déteste profondément les combustibles fossiles. Ils détestent le charbon, le pétrole, le gaz et l’uranium parce que ceux-ci ont donné du pouvoir à l’homme du peuple depuis le début de la révolution industrielle. Ils ne veulent pas voir plus d’énergie produite, ils veulent voir l’énergie conservée, puis allouée selon des critères idéologiques, pas économiques. Mais c’est le marché libre, et non pas eux, qui devrait décider s’il est judicieux de conserver l’énergie ou non.

Ils détestent l’industrie des combustibles fossiles et veulent diriger les capitaux vers les technologies dites vertes, essentiellement le solaire et les éoliennes.

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, il n’y a rien de mal à utiliser ces formes dites alternatives de production d’énergie dans certains endroits et à certains moments. Mais en tant que source de production massive d’énergie, elles n’ont aucun sens. Elles sont un désastre en devenir et totalement inappropriées pour une économie industrielle prospère. Ces idiots jouent avec le feu à l’échelle mondiale.

L’agenda du changement climatique est une autre forme de contrôle psychologique de masse. Plus l’élite crée de la peur et de l’hystérie, plus elle a de contrôle. Le peuple, qui a subi un lavage de cerveau, implorera la venue d’un homme fort qui promettra de tout remettre en ordre.

Le fait est qu’il y a de très nombreuses décennies de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergie nucléaire disponibles. Les nouvelles technologies finiront par remplacer la plupart d’entre elles, tout comme le moteur à combustion interne a remplacé le cheval et l’électricité le bois il y a 100 ans. L’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous avons manqué de pierres, et l’âge des combustibles fossiles ne prendra pas fin parce que nous aurons épuisé nos combustibles fossiles. Mais essayer de les imposer pour des raisons politiques et idéologiques risque fort de faire s’effondrer complètement l’économie.

International Man: De même, l’Union Européenne met en place des politiques autodestructrices qui menacent de détruire sa sécurité alimentaire et énergétique.

Il semble que les gouvernements occidentaux sabotent délibérément leurs économies. Que se passe-t-il au juste?

Doug Casey: C’est comme si on assistait à la démolition contrôlée d’un bâtiment sous nos yeux. Ces gens ont déclaré la guerre à la civilisation occidentale. La libération des Quatre Cavaliers pourrait provoquer ce qui équivaut à un nouvel âge des ténèbres.

L’élite mondiale se pense vraiment différente, meilleure et plus sage que la plèbe. Ils sont devenus si audacieux qu’ils expliquent en fait ce qu’ils font. Ils croient en l’autoritarisme parce qu’ils pensent qu’ils sont ceux qui devraient être au sommet. Ils ne comprennent pas l’économie, l’histoire, la science ou la technologie, mais ils aiment être au sommet.

Ils tentent de justifier ce qu’ils font. Pour avoir l’air intelligent, ils disent : « Nous allons traverser des périodes inévitablement difficiles. Nous allons avoir des hivers froids. Nous allons avoir des pénuries alimentaires. » Je présume qu’ils peuvent présenter les choses en leur faveur, afin de paraître sages pour avoir perçu ces choses à l’avance et les avoir prédites – mais il est assez facile de prédire quelque chose que l’on cause.

La question est celle de l’effondrement croissant de la civilisation occidentale, que ces gens considèrent comme maléfique. À ce stade, les États-Unis sont le dernier véritable bastion de la civilisation occidentale. Mais les Jacobins contrôlent maintenant l’appareil d’État aux États-Unis, et ils ne lâcheront pas le pouvoir facilement.

L’Europe occidentale a totalement basculé. Elle est totalement contrôlée par l’idéologie socialiste. Il faut donc s’attendre à davantage de contrôles, de lois et de réglementations à l’approche de la gigantesque crise financière et économique qui s’annonce. Ça n’arrivera plus dans un avenir théorique. C’est une question de quelques semaines ou quelques mois.

International Man: Que peut faire le citoyen moyen pour se protéger – et protéger son argent – des conséquences de ces mesures destructrices?

Doug Casey: Au fur et à mesure que la Grande Dépression s’aggrave, l’homme moyen réclamera à cor et à cri que quelqu’un résolve ses problèmes. Le public exigera davantage de contrôles. Environ la moitié du pays a voté pour les Bidenistas, et dans son récent discours, Biden a pratiquement déclaré la guerre à l’autre moitié du pays. C’est comme si Biden avait décidé qu’il voulait, lui aussi, être un président de guerre, comme le criminellement stupide Baby Bush. Sauf que Biden pourrait finir par être un président de guerre civile.

Que peut-on faire face à cela?

On peut tout simplement ne pas jouer le jeu. Comme Timothy Leary [NdT. le « pape du LSD » qui travaillait en fait pour la CIA] l’a dit dans un autre contexte, « Allumez, écoutez, laissez tomber. » Vous pouvez peut-être suivre l’exemple des Amish, mais je ne pense pas qu’ils laisseront qui que ce soit tranquille; au mieux, vous serez laissé pour compte. Ou peut-être pouvez-vous agir comme Rhett Butler dans « Autant en emporte le vent » et vous écarter du chemin des imbéciles.

Une chose semble certaine: nous sommes confrontés à un tournant majeur de l’histoire mondiale. C’est très grave.

Que va-t-il se passer précisément? Que va faire l’élite, et que va faire le public en retour? C’est un jeu de devinettes complexe, comme de prédire le prochain tour d’un kaléidoscope.

Pour l’instant, je parie sur les matières premières en général. Elles sont très bon marché par rapport à tous les autres actifs financiers. Il y aura des pénuries du fait de ce que les élites accomplissent avec des mesures telles que l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et la DEI (Diversité, équité et inclusion) et de leur attitude générale envers le commerce, le capital privé et l’esprit d’entreprise.

Achetez de l’or, de l’argent et de l’énergie, tout en cherchant des endroits avisés pour spéculer. Ils existent.

Tenez compte de l’expression française « sauve qui peut », c’est-à-dire que celui qui peut se sauvera lui-même. Telle est la situation alors que nous nous dirigeons vers un chaos économique, financier, politique et social croissant.

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