On va beaucoup parler de climat. En attendant de finaliser mon article, en voici un assez rigolo, et surtout assez édifiant quant à la folie de nos dirigeants. Folie dangereuse, comme vous savez.
Le calcul de l’auteur est suffisamment accablant, mais vous remarquerez que dans ce projet déjà totalement ubuesque, il a omis de prendre en compte le CO2 émis par les fusées porteuses.
Des experts mandatés par le Congrès conçoivent un plan pour occulter le soleil – et nous tuer tous
William M Briggs
6 juillet

La Maison Blanche elle-même, le bastion des Experts, a publié le rapport « CONGRESSIONALLY MANDATED RESEARCH PLAN AND AN INITIAL RESEARCH GOVERNANCE FRAMEWORK RELATED TO SOLAR RADIATION MODIFICATION » (pdf) (Plan de recherche mandaté par le Congrès et cadre initial de gouvernance de la recherche concernant la modification du rayonnement solaire).
Mandaté.
Je suis sûr que vous aurez remarqué l’euphémisme « modification du rayonnement solaire ». Ce qui signifie occulter le soleil. Ce qui n’est pas sensé. C’est insensé. Ce qui ne veut pas dire inattendu.
Nos gouvernants et nos Experts prétendent également, entre autres atrocités mentales, que les femmes peuvent être dotées d’un pénis. Ce qui signifie que le seul acte rationnel est de se méfier de tout ce que disent les gouvernants et les Experts. Considérez d’emblée qu’ils sont fous, ignorants ou malfaisants. Ne croyez aucune proposition émanant d’un dirigeant ou d’un Expert sans l’avoir vérifiée derrière comme devant, de l’intérieur comme de l’extérieur, et dans tous les sens possibles. Après quoi, il faut encore garder des doutes.
Les bonnes nouvelles d’abord.
Le rapport indique que les Experts ont abandonné l’idée des miroirs dans l’espace et de peindre les toits en blanc. Il n’est pas difficile d’imaginer des Experts stupides flottant dans l’espace, essayant d’aligner précisément les miroirs, l’un d’entre eux s’échappant occasionnellement dans l’espace lointain. Un des experts, je veux dire. Amusant. Et vous, cher lecteur, vous pouvez vous représenter l’image de bus remplis d’étrangers clandestins qui vont de maison en maison badigeonner les toits de couches baveuses de peinture blanche, qui dégoulineraient sur les murs à la première pluie.
Maintenant, la mauvaise nouvelle.
Ce qu’ils recommandent, c’est « l’injection d’aérosols stratosphériques » (IAS) et « l’éclaircissement des nuages marins » (ENM). On pourrait appeler le premier le Projet Gates. Qui consiste à envoyer dans l’espace les restes incinérés de personnes, la poussière humaine bloquant les rayons du soleil.
Il se peut que je me trompe sur la provenance de la poussière, mais ce sera bien de la poussière.
Quiz: lorsque vous pensez au Projet Gates, quelles sont les inquiétudes qui vous viennent en premier à l’esprit? Quelles sont vos plus grandes craintes? Prenez le temps d’y réfléchir avant de poursuivre votre lecture. Car je vais vous révéler la principale crainte du gouvernement et je ne voudrais pas influencer votre réflexion.
Vous avez trouvé?
Voici la principale inquiétude du gouvernement concernant le blocage des rayons du soleil: « Il est particulièrement important de prendre en compte les risques potentiels pour les diverses communautés et l’équité intergénérationnelle. »
Les Experts Provoquent la Fin du Monde, les Communautés Diverses Souffrant d’Inégalité Intergénérationnelle sont les Plus Durement Touchées
Le document joue la carte du vice ostentatoire [NdT. l’inverse de la vertu ostentatoire]: « L’administration Biden-Harris affirme avec force que le changement climatique est l’un des plus grands défis auxquels le monde est confronté, en particulier les pays et les communautés les plus vulnérables à ses effets néfastes. »
Revoici notre blague préférée.
Quoi qu’il en soit, comment comptent-ils transporter suffisamment de poussière dans la stratosphère ou dans l’espace pour bloquer le soleil, et que se passera-t-il une fois qu’ils l’auront fait?
Ils ne le disent pas. Ils n’en ont pas la moindre idée.
Le rapport se résume à quarante-quatre pages d’atermoiements. On y trouve beaucoup de Ô, Malheur à nous! à cause du « changement climatique ». Comment la santé pourrait, un jour, être négativement impactée. Comment les cultures pourraient, un jour, être négativement impactées. Comment la pollinisation pourrait, un jour, être négativement impactée. Comment les incendies de forêt pourraient, un jour, être négativement impactés. Comment la géopolitique pourrait, un jour, être négativement impactée. Comment la « justice environnementale » pourrait, un jour, être négativement impactée.
Comme pour tous les rapports de ce type, les experts qui en sont les auteurs estiment qu’il est impossible de croire, ou d’affirmer, que le « changement climatique » pourrait avoir un quelconque effet bénéfique.
En effet, ce rapport mandaté est tellement vague, tellement rempli de néant vaporeux, qu’on peut soupçonner qu’il a été rédigé avec beaucoup de réticence. Toutes les horreurs habituelles du type « et si… » y figurent, mais sous forme standard. Oui, il porte les empreintes du commissaire politique à la « diversité, équité et inclusion » de la Maison Blanche, qui a veillé à ce que tous les poncifs appropriés y soient inclus. Mais c’est tout.
L’ensemble demeure un immense néant. Ce qui signifie que tous les Experts n’ont pas perdu la tête, ou qu’aucun n’est assez intelligent pour trouver la manière de faire ce qu’on lui a demandé.
INJECTION DE PARTICULES DANS LA STRATOSPHÈRE
Je suis heureux d’annoncer que j’ai fait ce que les Experts n’ont pas fait, ou n’ont pas pu faire, et que j’ai réfléchi au projet d’injection de particules dans la stratosphère.
La meilleure analogie qu’on puisse trouver est l’éruption du Mont Pinatubo aux Philippines en 1991. Les Experts gouvernementaux affirment qu’environ 17 mégatonnes de dioxyde de soufre ont été crachées dans la stratosphère, ce qui a atténué une partie des rayons du soleil, abaissant les températures de l’hémisphère nord, au plus fort de l’éruption, « jusqu’à » un demi-degré C. Soit environ 1 degré en unités civilisées. On ne peut qu’apprécier l’utilisation du vocabulaire marketing: « jusqu’à ».
Il a fallu environ un an pour que le SO2 se diffuse autour du globe, et il a persisté pendant environ deux ans avant de réagir et de se précipiter. La moyenne de diminution de la température moyenne mondiale sur deux ans pourrait avoir été de l’ordre de 0,1 degré C.
Quoi qu’il en soit, 17 mégatonnes tous les deux ans permettent d’obtenir « jusqu’à » 0,5 C de baisse, en moyenne, et probablement une valeur plus proche de 0,1 C. Si on se sent d’humeur magnanime, on dira que cette diminution est de 0,5 C. Par hémisphère. Il nous faudrait 17 mégatonnes supplémentaires pour l’hémisphère sud. Soit un total (sans calculatrice, les amis) de 34 mégatonnes. Ou, puisque ça dure deux ans, 17 mégatonnes par an. Pour obtenir une diminution de « jusqu’à » un demi-degré.
Cela, mes chers amis, représente beaucoup de SO2. À injecter chaque année, apparemment pour toujours, puisque la quantité du redoutable CO2 ne diminue pas. Et qu’ils prétendent que c’est le CO2 qui est à l’origine de l’augmentation des températures.
À moins que les Experts n’aient un moyen d’inciter les volcans à entrer en éruption (facile s’il s’agit de femelles), ils vont devoir trouver un autre moyen de faire monter ce SO2.
Par avion? Un gros jet transporte environ 300 personnes à raison de 200 livres par personne, soit 60 000 livres. Soit 30 tonnes. Pour parvenir à 17 mégatonnes, il faudrait embarquer du SO2 sur un peu moins de 300 000 vols par an. Ce qui représente environ 775 vols par jour – pour toujours – s’élevant dans la stratosphère pour y déverser leurs charges de SO2.
Hélas, les avions ordinaires sont incapables d’atteindre la stratosphère, qui débute à environ 30 miles d’altitude.
Il faut donc des fusées.
Les fusées lourdes transportent, selon wokepedia, de 20 000 à 50 000 kg. Ce qui représente de 44 000 à 110 000 livres, ou environ 22 à 55 tonnes. À peu près la même chose, donc, que les gros jets. Il nous faudrait donc à peu près le même nombre de vols de fusées, soit 500 à 1 000 par jour. Chaque jour. Pour toujours.
Le coût du transport de poussière en orbite terrestre basse par une fusée est d’environ 10 000 dollars par kilogramme (voir le lien ci-dessous). Supprimons un 0 de ce montant puisque nous n’irons qu’à 50 ou 100 miles d’altitude. C’est généreux, car ces fusées seront certainement à usage unique. Jouons au Père Noël et disons donc 1 000 dollars par kg ou 2,2 livres. Cela fait environ un million par tonne.
Et nous avons besoin de 17 mégatonnes, soit 17 millions de millions de dollars par an. Ce qui fait [17] trillions. Par an. Chaque année. Pour toujours.
Et tout cela avant même de calculer le coût du SO2 lui-même. Qui n’est pas gratuit. Une source, si j’ai bien lu, propose des fûts de 800 livres à un prix de gros de 8 dollars. Avec des remises importantes et le statut de client fréquent, cela fait 2 dollars la tonne. Nous avons besoin de 17 mégatonnes, soit seulement 34 millions de dollars par an, une affaire exceptionnelle.
Pour abaisser la température « jusqu’à » un demi-degré C. Mille fusées par jour, pour toujours.
Au mieux. Tout cela suppose que les modèles des Experts soient parfaits, que le CO2 soit aussi démoniaque qu’on le dit, etc. Et que la bureaucratie créée pour lancer les fusées ne coûte rien. Et que les mauvaises récoltes de la Chine, une année ou une autre, ne soient pas imputées aux Experts, et que ça déclenche une guerre, etc. etc.
BONUS SPATIAL!
Je récuse le plan concernant la stratosphère comme étant simpliste, parce que les particules qui s’accumulent autour du SO2 le précipiterait au sol. Comme nous l’avons vu, il faudrait en injecter continuellement dans la stratosphère
Alors, pour rendre service à nos gouvernants idiots, fous et sans scrupules, j’ai fait quelques calculs de coin de table sur le lancement de poussière dans l’espace. Un calcul qui ne devrait être nécessaire qu’une seule fois.
Le point le plus proche où on pourrait larguer la poussière serait le premier point de Lagrange, qui se trouve à 1,5 x 10^9 mètres. Là, la poussière deviendrait une menace réelle pour la navigation céleste. Mais cela pourrait persuader les extraterrestres qu’il n’existe aucune forme de vie intelligente sur Terre.
La terre sèche pèse environ une à deux tonnes par mètre cube. Soyons généreux et disons 1 x 10^3 kg.
La poussière doit avoir une certaine densité. On ne voudrait pas se retrouver avec des morceaux solides qui formeraient un mur de terre opaque d’un mètre d’épaisseur. Répartissons donc ce mètre cube de terre sur, disons, 100 mètres carrés (environ 33 pieds de côté: très mince!). On peut ne pas tenir compte de la profondeur. Personne ne sait comment faire pour distribuer uniformément cette terre en apesanteur. La tâche semble presque impossible. Mais qu’à cela ne tienne. Ce sont des Experts.
Cette mince épaisseur bloquerait, si l’on est extraordinairement généreux, disons 1% du rayonnement solaire entrant. La lumière du soleil frapperait cette couche et 1% serait réfléchi vers l’espace. Peut-être pour terminer sa course sur Mars, si on l’oriente correctement. Serait-ce donc un complot de Musk?
La surface de la Terre est d’environ 5 x 10^9 km^2, mais seule la moitié de cette surface fait face au soleil à chaque instant donné. Et une bonne partie – soyons charitables et disons seulement la moitié de la moitié – reçoit un rayonnement direct, le reste recevant des rayons déviés (et donc moins puissants). Cela fait, en arrondissant pour simplifier, 1 x 10^9 km^2 de surface relevante. Et, bien sûr, dans 1 kilomètre carré, il y a 1 million de mètres carrés. La surface de la terre qui est frappée par le soleil est donc d’environ 1 x 10^15 m^2.
Notre hypothèse majeure, et la plus sympa pour les Experts, est que les rayons du soleil sont « droits ». Ils pointent directement du soleil vers la terre. Ainsi – et ce n’est pas exact, mais c’est favorable aux Experts – une zone occultée dans l’espace correspond à la même zone occultée sur la Terre. Il s’agit là d’un Scénario Optimal maximum.
Cela signifie qu’il faudrait 1 x 10^15 m^2 de poussière, sans tenir compte de l’épaisseur, pour bloquer moins de 1% du rayonnement entrant. Chaque 100 m^2 de poussière représente un mètre cube de terre. Il faudrait donc 1 x 10^13 mètres cubes de terre. Ce qui pèse 1 x 10^16 kg.
Comme nous l’avons vu plus haut, le lancement en orbite basse coûte entre 10 000 et 100 000 dollars par kg. Comme nous sommes généreux, disons 10 000 dollars. Très généreux, car l’orbite basse est loin de L1.
Cela signifie qu’il en coûterait environ 1 x 10^20 dollars pour bloquer environ 1% du rayonnement solaire entrant. Et ce, avant même de considérer que nous ne récupérons pas les fusées qui transportent la poussière, et qu’elles doivent monter beaucoup plus loin que l’orbite terrestre basse.
Combien représente 1 x 10^20 dollars? Eh bien, un trillion, c’est 1 x 10^12. Cela fait donc 100 millions de trillions. Ça fait beaucoup.
Et combien représente 1% de la lumière solaire bloquée? Très peu, mes amis. Presque rien. Surtout si l’on considère que si l’on utilise un scénario plausible au lieu d’un scénario généreux, ce sera beaucoup moins que 1%. Mais c’est tout de même assez pour exciter les oligarques, les dirigeants et les Experts qui pensent qu’ils peuvent se saisir de ce projet et en tirer profit.
J’ai calculé tout cela en buvant ma tasse de café tôt hier matin, et je n’ai rien revérifié tant la tâche était déprimante, alors peut-être aurez-vous des corrections ou des ajustements à y apporter.