La FDA s’apprête à faire face à la transmission humaine du virus H5N1 – par John Leake.

Pour rappel, ce que c’est vraiment la grippe aviaire chez les oiseaux d’élevage: ici et ici.

Vous noterez que le terme « contre-mesure » provient du vocabulaire militaire, pas médical.

Source.


La FDA s’apprête à faire face à la transmission humaine du virus H5N1

Le commissaire Robert M. Califf témoigne sur les contre-mesures

John Leake

09 mai 2024

Je suppose qu’il est encore trop tôt pour annoncer «C’est reparti», mais cette vieille expression me vient à l’esprit. Robert Califf, commissaire de la FDA, vient de déclarer que la FDA prépare des contre-mesures pour parer à l’éventualité que le virus H5N1 de la grippe aviaire mute suffisamment pour se transmettre à l’homme.

DERNIÈRES NOUVELLES – @US_FDA
Le Commissaire @DrCaliff_FDA déclare que l’agence se prépare à l’éventualité d’un passage du virus H5N1 à l’homme.
« Nous nous sommes préparés à l’éventualité d’une mutation du virus qui entraînerait un passage à l’homme à plus grande échelle ».

Je me demande si nous n’entrons pas dans une nouvelle ère de maladies infectieuses émergentes, dans laquelle l’humanité serait frappée par une pandémie tous les quatre ans, qui correspondrait à la période des élections présidentielles aux États-Unis.

En cliquant sur le profil Twitter du Dr Califf, je fus navré de le voir faire l’éloge de l’ancienne commissaire adjointe principale, le Dr Janet Woodcock, qui vient d’être sélectionnée comme finaliste pour les médailles Samuel J. Heyman pour services rendus à l’Amérique [NdT. ici].

Le Dr Woodcock s’était entendue avec l’ancien directeur du BARDA, Rick Bright, pour rendre l’hydroxychloroquine inaccessible aux patients ambulatoires, elle est donc presque certainement responsable de nombre d’hospitalisations et de décès inutiles.

Si le H5N1 mute effectivement (naturellement ou par le biais d’un processus accéléré en laboratoire), il semble que la réponse à la pandémie sera dirigée par la même clique de bureaucrates de la santé publique, exempts de toute responsabilité et dont les échecs les hissent toujours plus haut. Comme pour ses prédécesseurs Stephen Hahn et Scott Gottlieb, un poste rémunérateur attendra sans doute le Dr Califf, lorsqu’il aura quitté la FDA, chez un grand producteur de vaccins ou dans une société de capital-risque qui investit dans les vaccins.

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