Le piège du paradigme microbien (1ère partie) – par Roman Bystrianyk.

Roman Bystrianyk a co-écrit un bouquin avec le Dr Susan Humpfries intitulé  » Dissolving Illusions: Disease, Vaccines, and The Forgotten History « . Roman me signale qu’il en existe une version traduite en français, intitulée « Vaccination, la grande désillusion! Maladies infectieuses, épidémies et vaccins: la réalité des chiffres officiels »: https://www.amazon.com/Vaccination-d%C3%A9sillusion-Maladies-infectieuses-%C3%A9pid%C3%A9mies/dp/287434186X

La présentation de Roman Bystrianyk sur leur site web:

Roman Bystrianyk effectue des recherches sur l’histoire des maladies et des vaccins depuis 1998. Il possède une vaste expérience dans le domaine de la santé et de la nutrition, ainsi qu’un Bachelor of Science en ingénierie et un Master of Science en informatique.

Je présenterai le Dr Humpfries et son travail dans un autre article. En attendant, je vous recommande vivement leur livre co-écrit dont lien se trouve ci-dessus. A l’heure où on assiste à une discussion parfaitement vaine sur l’existence ou la non-existence des virus, il rappelle la notion quasiment oubliée – si ce n’est pour le taux de vitamine D – de la santé individuelle.

Voici un article en deux parties, simple, clair, concis et assez pondéré, qui fait la synthèse, graphiques à l’appui, de ce qu’il y a à savoir sur l’histoire – ou plutôt la légende – des vaccins.

Je n’ai pas traduit le texte qui figure sur les graphiques, leur explication est suffisamment claire dans leur commentaire.

La deuxième partie est ici.

Source.


Le piège du paradigme microbien (1ère partie)

Roman Bystrianyk

21 avril

Les microbes

Ils sont la cause unique de toutes les maladies infectieuses.

C’est la compréhension de base que nous avons tous. C’est un fait indiscutable. C’est quelque chose qui ne peut pas être remis en question. Cela fait partie intégrante de notre conscience collective.

La plupart des gens croient que jadis, à une époque reculée de l’histoire, divers microbes étaient à l’origine de nombreuses maladies mortelles. Puis des scientifiques très brillants ont inventé des médicaments et des vaccins, et aujourd’hui, grâce à eux, nous n’avons plus à nous soucier de ces méchantes maladies. C’est ce que je croyais à une époque, et plusieurs médecins et infirmières que je connais pensaient aussi que c’était vrai.

Jusqu’à ce qu’ils se penchent sur les données historiques et scientifiques.

Alors, qu’est-ce qui a causé le déclin des décès dus à des maladies comme la rougeole et la coqueluche? Que s’est-il réellement passé?

Ce qui suit peut paraître choquant, voire impossible à croire. Mais toutes les preuves ci-après sont fondées sur des dossiers de santé publique et des documents historiques vérifiables. C’est une réalité qui risque de heurter vos convictions les plus solides, mais ce sont des informations que tout le monde peut consulter et vérifier.

La rougeole

Dans les années 1800, la rougeole était une cause majeure de décès. De nombreuses personnes pensent que c’est un vaccin qui a permis de vaincre les décès dus à la rougeole. Mais quand les décès dus à la rougeole ont-ils réellement commencé à diminuer? Quand les vaccins contre la rougeole ont-ils été introduits? Que nous disent l’histoire et les données?

Ce graphique montre le taux de mortalité dû à la rougeole aux États-Unis de 1900 à 1987. Le premier vaccin contre la rougeole, qui était un virus de la rougeole tué, a été introduit en 1963. À ce moment-là, le taux de mortalité avait baissé de 98,7% par rapport à son pic. En 1967, un vaccin à virus vivant contre la rougeole a été introduit pour remplacer le vaccin de 1963. Une ligne de tendance additionnelle montre que le vaccin a eu peu d’impact sur le taux de mortalité déjà fortement réduit.

Ce graphique montre le taux de mortalité dû à la rougeole en Angleterre. Les Anglais ont commencé à enregistrer les statistiques de mortalité bien plus tôt, en 1838. Le nombre de décès dus à la rougeole a chuté à partir de la fin du XIXe siècle, pour atteindre presque zéro dans les années 1950. En 1968, l’Angleterre a commencé à vacciner contre la rougeole, 5 ans plus tard que les États-Unis. À ce moment-là, le taux de mortalité avait diminué de 99,8% par rapport au pic enregistré. Une ligne de tendance additionnelle montre que le vaccin a eu peu d’impact sur le taux de mortalité déjà fortement réduit.

Le déclin massif des décès dus à la rougeole a parfois été mentionné dans des revues scientifiques. Et comme cela a été souligné, c’est l’amélioration de la nutrition des enfants qui a fait toute la différence.

Avant que l’état nutritionnel général des enfants européens n’atteigne le niveau élevé d’aujourd’hui, l’infection par la rougeole était un sujet de crainte. Comme l’ont étudié Morely et ses collègues, la rougeole était responsable de 11% de tous les décès survenus à Glasgow dans les années 1807-1812… Même en l’absence de vaccin, en 1960, la notification de la rougeole infantile en Angleterre et au Pays de Galles n’était que de 2,4% et la mortalité était tombée à 0,030%, soit 1:200 du taux de mortalité de Glasgow en 1908.1

Le scorbut est une carence en vitamine C. Avant que l’alimentation des populations ne s’améliore considérablement, le scorbut était une maladie courante susceptible d’entraîner la mort. Ce graphique montre que le taux de mortalité lié à la carence en vitamine C a diminué, tout comme le nombre de décès dus à la rougeole. La véritable raison de la diminution massive des décès dus à la rougeole est donc l’amélioration de la santé de la population. Et non une intervention médicale comme on le suppose fréquemment.

Ces informations sont-elles nouvelles? Non. Ces données sont disponibles depuis des décennies. Un tableau identique à celui que j’allais créer bien des années plus tard était disponible dans les années 1960 auprès des statistiques vitales des États-Unis. Les informations montrant cette baisse massive des décès avant la mise en œuvre de tout vaccin ont tout simplement été ignorées.

Encore une fois, dans les années 1950, la rougeole n’était pas considérée par la plupart des gens comme un problème grave. Dans cet article de 1959 du British Medical Journal, le Dr John Fry note que sur une période de 10 ans, il y a eu peu de complications et que tous les enfants se sont complètement rétablis. Ce qui est intéressant, c’est le commentaire selon lequel les mères trouvaient que les enfants après un épisode de rougeole semblaient aller « tellement mieux ».

Chez la majorité des enfants, l’épisode se termine bel et bien en une semaine, depuis la phase prodromique jusqu’à la disparition de l’éruption cutanée, et de nombreuses mères ont fait remarquer « combien cette poussée avait fait du bien à leurs enfants », car ils semblaient tellement mieux après la rougeole… Dans cette pratique, la rougeole est considérée comme une affection infantile relativement bénigne et inévitable, à laquelle il est préférable de faire face entre 3 et 7 ans. Au cours des dix dernières années, il y a eu peu de complications graves, quel que soit l’âge, et tous les enfants se sont complètement rétablis. En raison de ce raisonnement, aucune tentative spéciale de prévention n’a été faite, même chez les jeunes enfants chez qui la maladie ne s’est pas révélée particulièrement grave.2

À la même période de l’histoire, le Dr Klenner a simplement utilisé la vitamine C pour aider les enfants à traverser rapidement la rougeole sans incident en quelques jours. Mais, malheureusement, toute cette histoire, et bien plus encore, a été perdue au profit d’un seul système de croyance – la vaccination.

Au printemps 1948, la rougeole prenait des proportions épidémiques dans cette partie du pays. Notre premier geste a donc été de faire jouer nos propres petites filles avec des enfants dont on savait qu’ils étaient dans la « phase contagieuse ». Lorsque le syndrome de la fièvre, de la rougeur des yeux et de la gorge, du catarrhe [inflammation d’une muqueuse], de la toux bronchique spasmodique et des taches de Koplik [taches cutanées de la rougeole] s’est développé et que les enfants étaient manifestement malades, on a commencé à administrer de la vitamine C. Dans cette expérience, on a constaté que 1000 mg toutes les quatre heures, par voie orale, modifiaient la poussée… Lorsque 1000 mg étaient administrés toutes les deux heures, toutes les traces de l’infection disparaissaient en 48 heures… le médicament (la vitamine C) a été administré à raison de 1000 mg toutes les 2 heures 24 heures sur 24 pendant quatre jours… Ces petites filles n’ont pas développé d’éruption de rougeole pendant l’expérience susmentionnée et, bien qu’elles aient été exposées à de nombreuses reprises depuis, elles conservent cette « immunité ».3

Le numéro de disparition des maladies infectieuses

Lorsque la médecine de laboratoire est entrée en scène, les acteurs humanitaires et les réformateurs sociaux du dix-neuvième siècle avaient déjà accompli une grande partie de leur tâche. Lorsque la marée se retire de la plage, il est facile d’avoir l’illusion que l’on peut vider l’océan en enlevant l’eau avec un seau4.

Qu’en est-il du taux de mortalité des autres maladies infectieuses? Quand ont-elles diminué? Quel effet les vaccins ont-ils eu sur leur taux de mortalité? Là encore, que nous disent l’histoire et les données?

Ce graphique montre le taux de mortalité dû à la coqueluche aux États-Unis de 1900 à 1957. Le vaccin contre la coqueluche a commencé à être utilisé à la fin des années 1940. À ce moment-là, le taux de mortalité avait diminué de 92,4% par rapport au pic enregistré.

Ce graphique montre le taux de mortalité dû à la coqueluche en Angleterre. En 1957, l’Angleterre a commencé à vacciner contre la coqueluche à l’échelle nationale. À ce moment-là, le taux de mortalité avait diminué de 99,7% par rapport au pic enregistré.

Le taux de mortalité de la scarlatine, plus meurtrière dans les années 1800 que la rougeole ou la coqueluche, a atteint zéro sans aucun vaccin.

Le taux de mortalité lié à la grippe et à la pneumonie a diminué d’environ 90% entre 1900 et la fin des années 1970, lorsque la vaccination a commencé.

Depuis lors, les niveaux de vaccination des plus de 65 ans sont restés élevés, mais le taux de mortalité ne s’est pas amélioré en quelque 40 ans de vaccination.

En fait, le taux de mortalité de toutes les maladies infectieuses, comme la rougeole, a commencé à chuter à la fin des années 1800, avant tout programme de vaccination ou en l’absence de tout programme de vaccination.

Même dans les années 1930 et 1940, les gens ont constaté que ces maladies infectieuses disparaissaient et devenaient de moindre importance, alors qu’elles avaient été très meurtrières quelques décennies auparavant. Nous étions donc sur la bonne voie pour améliorer la santé et le bien-être.

Toutes les vieilles menaces comme la typhoïde, la variole, la rougeole, la scarlatine, la coqueluche et la diphtérie sont devenues des causes mineures de décès. Il est très peu probable que l’une d’entre elles reprenne un jour une importance suffisante dans les tables de mortalité pour affecter sérieusement le taux de mortalité général5.

Les statistiques vitales des compagnies d’assurance nous apprennent que la vie des enfants dans ce pays a été rendue infiniment plus sûre. Nous avons réduit la mortalité due aux principales maladies contagieuses de l’enfance – la rougeole, la scarlatine, la coqueluche, la diphtérie – de 31% en une seule année, pour atteindre un nouveau record à la baisse, un point qui promet en fait l’éradication complète de ces maladies6!

Mais aujourd’hui, nous avons oublié cette histoire. En conséquence, il y a presque toujours une panique totale dès qu’une prétendue maladie infectieuse fait l’actualité. Au lieu d’apprendre de l’histoire que ces maladies ont toutes été vaincues par une meilleure santé, nous retombons toujours dans la peur et l’utilisation d’outils qui n’ont pas eu l’impact majeur qu’on nous a affirmé.


(1) Clive E. West, PhD, “Vitamin A and Measles,” Nutrition Reviews, vol. 58, no. 2, February 2000, p. S46.

(2) British Medical Journal, February 7, 1959, pp. 380-381.

(3) Fred R. Klenner, MD, “The Use of Vitamin C as an Antibiotic,” Journal of Applied Nutrition, 1953.

(4) René Dubos (1901–1982), Mirage of Health, 1959

(5) Dr. Louis Dublin, “Better Economic Conditions Felt in Fewer Deaths,” Berkley Daily Gazette, December 27, 1935.

(6) 2 Inches Taller . . . 15 Pounds Heavier,” Life, June 2, 1941, p. 71.

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