Le professeur Valentina Zharkova et le Petit Âge Glaciaire déjà en cours – par Hannes Sarv.

Mais… mais… j’ai beaucoup investi dans mon installation solaire :-/

Blague à part, voici une autre dame ukrainienne (avec Sasha), une « climato-sceptique » célèbre, qui explique ce que vous savez déjà à propos de l’arnaque du CO2 (les habitués zapperont les passages connus) en y ajoutant de bien mauvaises nouvelles: ça va cailler dur. Voilà qui est très embêtant sous plusieurs aspects, pas seulement pour le rendement du solaire: en premier lieu, pour l’agriculture.

Je lis beaucoup d’avis sur la vraie raison de la grande opération de dépopulation en cours – le prochain article devrait dissiper vos derniers doutes sur ce fait – et sur la réduction programmée, sous prétexte de « Net Zero », de la production industrielle et agricole. Cette raison serait-elle:

  • démographique: pas assez de naissances pour prendre en charge une population vieillissante?
  • énergétique: arrivons-nous (ou avons-nous déjà dépassé) le pic pétrolier?
  • politique: mise en place d’un régime néo-féodal pour maintenir en place les présentes élites?
  • survivaliste: l’inversion des pôles provoquera-t-elle une catastrophe planétaire?
  • intergalactique: la Terre va être envahie mais les aliens sont allergiques au CO2?

Ou alors, climatique, mais pour la raison inverse à celle (complètement débile) qu’on nous vend?

Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que mon épouse a bien du mal à planter son potager cette année: le temps froid et humide persiste, les prévisions pour mai ne sont pas meilleures, et les semis pourrissent dans la terre – nous envisageons sérieusement l’achat d’une grande serre.

Maintenant, imaginez ce problème à l’échelle planétaire, qui viendrait s’ajouter au chaos qu’est devenue l’exploitation des sols, à la mainmise de grands groupes financiers sur des pans entiers de zones d’élevage et de production agricole, dans un contexte d’absence de vision à long terme, d’incompétence et de corruption institutionnelle généralisée.

Nous allons vers le Net Zero à toute vitesse. Pas celui du carbone, celui de la civilisation entière.

Rentrez du bois: hiver, très, très rude!

Source.


Le professeur Valentina Zharkova et le Petit Âge Glaciaire déjà en cours

L’astrophysicienne Valentina Zharkova explique qu’au lieu du CO2, c’est le soleil qui est à l’origine du changement climatique et qu’en raison de la baisse de son activité, nous devons nous préparer à une période plus froide.

Hannes Sarv

11 avril 2024

« Le CO2 n’est pas un gaz nocif », affirme Valentina Zharkova, professeur à l’université Northumbria de Newcastle, au Royaume-Uni. Au contraire, souligne-t-elle, toutes les jardineries l’utilisent dans leurs serres pour obtenir des plantes luxuriantes et vertes. « En réalité, nous connaissons un déficit de CO2 sur la planète, trois à quatre fois inférieur à ce dont les plantes auraient besoin », note-t-elle, ajoutant que la proportion de CO2 atmosphérique a été beaucoup plus élevée au cours de l’histoire de notre planète qu’elle ne l’est aujourd’hui.

En fait, au cours des 140 derniers millions d’années, la quantité de CO2 dans l’atmosphère n’a cessé de diminuer et n’a commencé à remonter que très légèrement aujourd’hui. Elle est actuellement d’environ 420 parties par million (ppm), soit 0,042%. Il y a 140 millions d’années, elle était estimée à 2 500 ppm (0,25%), soit environ six fois plus. Cela signifiait également un monde plus vert et une plus grande biodiversité. Si le CO2 tombait en dessous de 150 ppm (0,015%), cela entraînerait la disparition de la végétation et de toute autre forme de vie. Nous avons frôlé cette situation lors du dernier maximum glaciaire, avec 182 ppm (0,018%).

Selon Mme Zharkova, la hausse actuelle des niveaux de CO2 dans l’atmosphère est bénéfique. « Il ne faut pas éliminer le CO2, en fait il nous en faudrait davantage. C’est la nourriture des plantes qui produisent l’oxygène dont nous avons besoin. Les personnes qui jugent le CO2 néfaste n’ont manifestement pas reçu d’éducation très poussée à l’université ou dans tout autre établissement d’enseignement. Seules des personnes sans éducation peuvent tenir des propos aussi absurdes sur la nécessité d’éliminer le CO2 de l’air », déclare Zharkova.

Le soleil, moteur naturel du changement climatique

En fait, le professeur Zharkova peut parler longuement de ce que fait ou ne fait pas le CO2 dans la nature et de son comportement, mais elle ne l’étudie pas directement en tant que scientifique. Mme Zharkova est une astrophysicienne originaire d’Ukraine. Elle est diplômée en mathématiques de l’université nationale de Kiev et a passé son doctorat à l’observatoire astronomique principal de Kiev, en Ukraine. Elle a travaillé et mène des recherches dans diverses universités britanniques depuis 1992 et est professeur de mathématiques à l’université de Northumbria depuis 2013, où elle enseigne les principaux modules de mathématiques et de physique.

Cependant, ses recherches se sont concentrées sur le soleil et elle peut confirmer que, contrairement au CO2, le soleil joue un rôle majeur dans le changement climatique de la Terre. À tel point que les recherches de Mme Zharkova suggèrent que nous entrons dans une période plus froide, ou plus précisément dans une petite ère glaciaire, pour les 30 prochaines années, car l’activité du soleil s’affaiblit dans le contexte du réchauffement planétaire.

En d’autres termes, il n’est pas question pour Mme Zharkova – ou tout autre scientifique sceptique à juste titre du pouvoir omnipotent de la molécule de CO2 de réchauffer l’air – de nier le changement climatique. Au contraire, le changement climatique et le refroidissement ou le réchauffement des températures sont bien réels, affirme-t-elle. Par exemple, Mme Zharkova souligne qu’en Écosse, où elle vit depuis de nombreuses années, il faisait beaucoup plus chaud il y a 2 000 ans. « Les Romains cultivaient des raisins et produisaient du vin en Écosse à cette époque, par exemple », explique-t-elle.

En revanche, entre 1645 et 1715, par exemple, période connue sous le nom de « minimum de Maunder« , lorsque l’activité du soleil s’est fortement affaiblie, les températures sont devenues beaucoup plus froides en Europe. Les grands fleuves britanniques, comme la Tamise et la Tyne, étaient praticables en patins à glace et les canaux hollandais gelaient régulièrement. Les glaciers alpins grandirent et absorbèrent de grandes surfaces de terres arables, et la masse de glace s’étendit fortement vers le sud de l’Arctique. Les températures étaient beaucoup plus basses sur l’ensemble de la planète – en Europe et en Amérique du Nord, par exemple, jusqu’à 5 à 7°C de moins par endroits. Il s’agit là d’un changement considérable.

Le professeur Zharkova affirme que les changements climatiques sont dus au soleil. Photo: avec l’aimable autorisation du professeur Zharkova.

Mme Zharkova estime, sur la base de recherches antérieures, qu’en moyenne – ce qui signifie bien sûr des variations régionales beaucoup plus importantes – la température de la Terre baissera de 1 degré Celsius au cours des 30 prochaines années, et n’augmentera pas, comme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies nous en avertit.

Elle explique que ces changements brusques dépendent des cycles d’activité solaire. Lorsque le Soleil est moins actif, la diminution de son champ magnétique entraîne une baisse de l’irradiation. Moins de rayonnement solaire signifie moins de chaleur. Selon Zharkova, un tel changement se produit tous les 350 à 400 ans (grand cycle solaire ou GSC), et elle précise que nous sommes entrés en 2020 dans l’un des grands minima solaires (GSM) qui interviennent entre les GSC. Ce grand cycle solaire se poursuivra jusqu’en 2053, après quoi l’activité solaire reviendra à la normale au cours du cycle 28.

Je ne recommanderais pas d’investir dans des panneaux solaires

Ainsi, dans un avenir proche, selon Mme Zharkova, nous ne devrions pas penser en termes de réchauffement climatique, mais plutôt à un refroidissement important, comme celui qui s’est produit au XVIIe siècle, qui aura, bien sûr, un impact direct sur notre mode de vie. Prenons l’exemple de l’énergie où, sous la bannière de la « transition verte » et du « Net Zero », l’objectif est de remplacer la capacité de production d’énergie actuelle par des énergies renouvelables, des panneaux solaires par exemple, en se détournant des combustibles fossiles. Selon Zharkova, dans une période où l’intensité solaire diminue, il serait naïf d’espérer que les panneaux solaires soient en mesure de produire une quantité significative d’énergie. « Je n’ai que de la compassion pour les personnes qui ont investi dans des panneaux solaires », déclare Mme Zharkova. Si l’on considère qu’en période de faible activité solaire, on peut s’attendre à ce que les hivers soient plus longs et qu’en Europe du Nord, il puisse même neiger en juin, comme ce fut le cas au XVIIe siècle, les perspectives des panneaux solaires ne sont pas très bonnes. « Pendant le minimum de Maunder, il y a eu des années sans aucun été – un court printemps, puis l’automne et à nouveau l’hiver. Et si vos panneaux solaires sont recouverts de neige ou si le ciel est nuageux, ils ne servent à rien », explique-t-elle. Nous pouvons également nous attendre à ce que le temps plus froid mette la production d’énergie éolienne sous pression – les exemples d’éoliennes gelées et bloquées ne manquent pas.

On pourrait aussi appeler cela du bon sens, mais les panneaux solaires ne servent pas à grand-chose s’ils sont sous la neige. Photo: Cornell Frühauf/Pixabay.

Selon Mme Zharkova, il y a lieu de s’inquiéter également de la pression qui s’exercera sur la production alimentaire en Europe à mesure que le temps se refroidira et que les récoltes risqueront d’être avariées. Cela signifie qu’il faudra chercher de meilleures conditions de production alimentaire dans le sud de l’Europe, voire en Afrique. Dans le Nord, il faut plus d’énergie pour produire des aliments, chauffer les maisons et pour tout autre type d’activité. Selon Mme Zharkova, les combustibles fossiles, qui constituent une source d’énergie fiable, sont aujourd’hui incontournables dans de telles conditions. « Si les gens ont survécu à [la période froide de] l’époque médiévale, nous devrions survivre mieux parce que nous sommes mieux équipés. Nous disposons de davantage de ressources énergétiques, à condition de les utiliser à bon escient », explique Mme Zharkova.

Le réchauffement climatique est également une réalité

Toutefois, Mme Zharkova estime qu’une période froide de quelques décennies n’est qu’un court épisode dans la longue tendance actuelle au réchauffement. Tandis que les décennies froides sont dues à la baisse d’activité du soleil, le réchauffement est lui aussi causé par le soleil – au fait qu’il se rapproche de la Terre. Là encore, un changement de position des planètes et du soleil dans l’espace, par rapport à nous, n’a rien d’inattendu. C’est également un phénomène récurrent dans notre longue histoire. Il est dû à l’attraction gravitationnelle des grosses planètes et, lorsque le Soleil se rapproche de la Terre, la température de l’air y augmente. Selon Mme Zharkova, ce cycle solaire dure de 2100 à 2300 ans et il est connu sous le nom de cycle de Hallstatt, qui décrit les variations du rayonnement solaire mesurées au cours de l’Holocène par de nombreux chercheurs sur base de la quantité de l’isotope C14 dans la biomasse terrestre. Le cycle actuel s’achèvera vers l’an 2600 et, bien qu’il se produira une autre période de faible activité solaire, ou GSM (2375-2415), au cours de laquelle il fera à nouveau plus froid, on assistera à un réchauffement constant au cours des cinq siècles suivants. D’après ses calculs, Mme Zharkova estime que la température augmentera de 3,5°C d’ici à 2600. « Bien sûr, nous ne serons plus là à ce moment-là, mais notre héritage perdurera et les gens pourront le vérifier et dire que la femme blonde ici présente disait la vérité sur le cycle de Hallstatt », plaisante-t-elle à propos d’elle-même.

Selon Mme Zharkova, dans le contexte général du lien historique entre changement climatique et CO2, il est important de comprendre que les humains sont en fait des spectateurs dans ce processus de changement. « Quoi que nous fassions sur Terre, nous ne pouvons pas modifier l’orbite du Soleil et des grandes planètes comme Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus », explique-t-elle. « Nous ne pouvons rien y faire. »

« Comme l’Inquisition espagnole »

Or, c’est précisément le caractère naturel de ce processus que le courant dominant de la science climatique nie actuellement, estimant que la seule cause acceptable du changement climatique est l’augmentation de la proportion de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère. Selon Zharkova, on ne se préoccupe pas de « détails » tels que le soleil. En effet, rappelle-t-elle, il a également été démontré scientifiquement que l’augmentation du CO2 atmosphérique suit temporellement l’augmentation de la température, et non l’inverse, mais c’est un autre point que les partisans du réchauffement climatique anthropique refusent de prendre en compte. « Cela vous donne une idée du manque d’éducation et de professionnalisme des personnes qui affirment que le CO2 entraîne une augmentation de la température », note Mme Zharkova. « Ils essaient de faire taire tous ceux qui remettent en question leurs modèles erronés », ajoute-t-elle.

Mme Zharkova a elle-même fait l’expérience de telles tentatives de musellement et de persécution. Elle cite l’exemple d’une rétractation récente, en mars 2020, de l’un de ses articles scientifiques (Zharkova et al, 2019) par le rédacteur en chef Rafal Marszalek de Nature Scientific Reports, sous la pression des partisans du réchauffement climatique anthropique, car elle avait mentionné dans l’article que la luminosité du Soleil peut changer en fonction de l’endroit exact où le Soleil se trouve par rapport à la Terre. Étant donné que l’on peut logiquement en conclure une influence solaire sur le climat de la Terre, l’article a dû être rétracté. Bien qu’elle ait publié à plusieurs reprises dans Nature, elle n’y est plus autorisée aujourd’hui.

Selon elle, cette rétractation s’applique à tous ceux qui remettent en question le réchauffement planétaire d’origine humaine et expliquent le changement climatique d’une autre manière. « Ils se comportent comme l’Inquisition espagnole pendant le minimum de Maunder », déclare Mme Zharkova à propos des partisans du réchauffement climatique anthropique, avec l’humour qui la caractérise, les appelant en plaisantant la mafia du CO2.

Un an plus tard, en avril 2021, Mme Zharkova a publié un chapitre de livre prouvant, à l’aide des éphémérides officielles des distances Soleil-Terre fournies par la NASA et l’Observatoire de Paris-Meudon, en France, que ces distances Soleil-Terre changent exactement comme décrites dans l’article rétracté. Selon elle, cela prouve que le Soleil, son activité et sa position sur l’orbite sont la source naturelle de tout changement climatique sur la Terre et sur les autres planètes.

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