Des « plantes piégeuses de carbone » OGM conçues en laboratoire pour remplacer les pâturages – par Igor Chudov.

Les complotistes les plus pessimistes y verront, au pire, une nouvelle manière d’affamer les peuples. Je pense que ça pourrait être bien plus grave.

J’ai déjà brièvement abordé ce point et comme promis, j’y reviendrai en profondeur avec de nombreux articles qui traitent des armes climatiques, en usage intensif depuis une vingtaine d’années – vous savez, le « changement climatique ». Je vous donnerai ensuite ma conclusion et vous pourrez ainsi juger, faits à l’appui, si elle est hâtive, erronée, délirante ou quoique ce soit de ce genre. Notre maintenant vieil ami Igor est apparemment tombé sur une piste qui y mène.

Source.


Traduction

Des « plantes piégeuses de carbone » OGM conçues en laboratoire pour remplacer les pâturages

Leurs racines en polymère ne pourrissent jamais. Qu’est-ce qui pourrait bien mal tourner?

Igor Chudov

5 juillet

J’avais décidé d’écrire sur un nouveau sujet pour éviter que mes lecteurs ne s’ennuient ou ne soient trop attristés par les récentes nouvelles sur le taux de natalité. Je me suis donc connecté sur le site du Forum Economique Mondial, avec l’espoir de parcourir leurs articles un moment en quête de quelque idée délirante sur laquelle écrire.

Il s’est avéré que le tout premier article ÉTAIT une idée délirante!

Le Forum Economique Mondial a une nouvelle proposition (archive): des cultures modifiées dont les racines NE POURRISSENT PAS lorsque les plantes meurent, et  » piègent le carbone « .

Explication: comment des semences modifiées pourront combattre le changement climatique

Leur projet (selon l’article) est le suivant:

  • Nous faire arrêter de manger de la viande: « La diminution de la superficie des terres consacrées au bétail réduira les émissions de méthane« .
  • Planter des cultures génétiquement modifiées à la place des pâturages, qui piégeraient le carbone. « En utilisant une molécule trouvée dans la peau des avocats et des cantaloups, ces racines modifiées peuvent mieux résister à la décomposition, minimisant ainsi la fuite du carbone.« 

Donc, après que nous ayons cessé de manger de la viande, ils prévoient de liquider les pâturages et de planter ces plantes génétiquement modifiées  » piégeuses de carbone  » sur les pâturages.

Ces plantes auraient des racines polymères génétiquement modifiées (archive) qui ne se décomposent pas. Aux fins de notre présent exposé sur la décomposition, nous imaginerons que ces racines sont faites de polymères plastiques, comme des fibres ou des cordes en plastique.

La clé réside dans les polymères riches en carbone tels que la subérine, que l’on trouve dans le liège, l’écorce de cantaloup, la peau d’avocat et les racines des plantes. Comme ces polymères absorbent le carbone et résistent à la décomposition, ils ont un potentiel énorme pour piéger et contenir le CO2.

Ainsi, selon le projet du FEM, ces plantes génétiquement modifiées pousseraient dans d’anciens pâturages, auraient des racines en polymère et mourraient chaque année, MAIS LES RACINES NE SE DÉCOMPOSERAIENT PAS. Comme les racines ne se décomposent pas, le sol sera progressivement imprégné d’un enchevêtrement de plus en plus dense de racines polymères qui ne disparaîtront jamais. Ces racines retiendront le CO2 pour toujours.

Génial, non? Sauf que j’ai quelques questions:

  • Le sol de ce pâturage sera-t-il condamné de façon permanente à accueillir ces plantes génétiquement modifiées, puisque aucune autre plante ne pourra pénétrer dans l’enchevêtrement de racines polymères plastiques et ce, jusqu’à ce que ce sol obstrué ne permette plus aucune culture?
  • Qu’adviendra-t-il de la diversité des plantes de pâturage indigènes qui n’ont jamais évolué pour pousser sur un sol obstrué par ces plantes génétiquement modifiées qui ne pourrissent jamais?
  • Qu’adviendra-t-il des insectes tels que les abeilles, qui vivent des plantes de pâturage indigènes et de leur pollen?
  • Qu’adviendra-t-il des vers, qui ne pourront plus se déplacer dans le sol?
  • Qu’arrivera-t-il aux oiseaux, qui mangent ces insectes et ces vers?
  • Qu’adviendra-t-il des animaux fouisseurs, qui ne pourront plus se terrer dans ces enchevêtrements?
  • Et si, comme dans le cas du Sars-Cov-2, ces plantes qui obstruent le sol et ne pourrissent jamais s’échappent et supplantent les plantes sauvages partout ailleurs? Avant de rejeter cette hypothèse, sachez que ces plantes doivent supplanter les plantes naturelles des pâturages pour prendre racine dans les anciens pâturages.

Une telle occupation incontrôlée d’un nouvel écosystème s’est déjà produite notamment dans le cas des lapins en Australie. Les lapins ont été introduits sans trop réfléchir et ont supplanté les autres animaux sauvages, devenant ainsi une menace pour l’écosystème australien. Ces lapins ont également dévoré toutes les plantes qu’ils pouvaient manger, laissant un sol stérile, avant de mourir en masse par la suite, mais sans jamais renoncer à leur domination sur l’écosystème. Heureusement, les lapins d’Australie n’ont pas été conçus pour ne jamais se décomposer.

Et, enfin, la préoccupation majeure: Que se passera-t-il si ces plantes réussissent si bien et se répandent au-delà des pâturages, qu’elles retirent TROP de carbone de l’atmosphère, transforment tous les sols en un enchevêtrement sans fin de racines mortes semblables à du plastique, et ne laissent plus de dioxyde de carbone pour nourrir les plantes normales et le plancton?

N’oubliez pas que toutes les plantes ont besoin de CO2 pour se développer: elles le captent par photosynthèse et le transforment en matière végétale. Aucune plante ne peut vivre sans CO2!

Si elles ne sont pas contrôlées, ces  » usines de séquestration du carbone  » conçues en laboratoire pourraient aspirer le CO2 de l’atmosphère et saturer le sol de fibres polymères non décomposées, mettant ainsi fin à la vie de nos plantes qui dépendent du CO2.

Nous avons un problème avec le Sars-Cov-2, que la science a été capable de concevoir, mais pas d’arrêter. Et si les plantes génétiquement modifiées se répandaient au-delà des pâturages, dans les champs et les forêts sauvages?

Et si cela se terminait par une Terre gelée (en raison de l’élimination d’une trop grande quantité de CO2), stérile (en raison de racines de polymères empêchant une croissance normale et d’une trop faible quantité de CO2 pour soutenir le développement des plantes et des plantes aquatiques), grise et ne laissant aucune place à toute autre vie végétale?

Je doute que les rêveurs du WEF se pose ces questions. Ou bien se les posent-ils? Y a-t-il quelqu’un qui ne soit pas payé par le WEF et qui étudie la question avec le plus haut degré de scepticisme? Ou bien les acolytes rémunérés du WEF rejettent-ils délibérément des préoccupations pourtant raisonnables en les qualifiant de  » théories du complot « , en faisant appel à des  » vérificateurs de faits  » rémunérés?

Je comprends qu’il y a de l’argent à gagner en achetant des pâturages et en les convertissant en plantes à racines polymères, en recueillant des « crédits carbone » et en faisant des profits. Je suis pro-entreprise. En même temps, je veux que ma planète offre un avenir à mes enfants et (espérons-le) à mes petits-enfants.

Ces personnes travaillent sur des projets farfelus, en utilisant des milliards de dollars de fonds obscurs, sans aucune supervision ou questionnement de la part des adultes. Cela me rappelle les « virologistes », qui s’amusent à créer des virus chimériques, sans surveillance efficace. Nous savons comment cela a fini.

Planteriez-vous ces plantes dans votre jardin pour aider à piéger le CO2?


Texte original

Lab-Designed GMO « Carbon Capture Plants » to Replace Pastures

Their Polymer Roots Never Rot. What can go wrong?

Igor Chudov

Jul 5

I decided to write about something new so that my readers would not get bored or too saddened by the recent birth rate news. So, I logged onto the World Economic Forum’s website, hoping to wade through their articles for a while in search of some random crazy idea to write about.

It turned out that the very first article WAS a crazy idea!

The World Economic Forum has a new proposal (archive): engineered crops whose roots DO NOT ROT when the plants die, and “capture carbon”.

Their plan (per article) is as follows:

  • Make us stop eating meat: “Decreasing the amount of land devoted to livestock will reduce methane emissions”
  • Plant genetically engineered crops in place of pastures, that would capture carbon. “By using a molecule found in avocado and cantaloupe skins, these engineered roots can better resist decomposition, minimizing carbon escape.”

So, after we stop eating meat, they plan on liquidating pastures and planting those genetically engineered “carbon-capturing” plants on the pasture land.

The plants would have genetically altered polymer roots (archive) that will not decompose. Think of these roots, for the purposes of discussing decomposition, as being made of plastic polymers, like plastic fibers or ropes.

Thus, the WEF plan goes, these GM plants would grow in former pastures, grow polymer roots, and die every year, BUT THE ROOTS WILL NOT DECOMPOSE. Since the roots do not decompose, the soil will gradually become firmly permeated by a thickening tangle of never-disappearing polymer roots. Those roots would hold CO2 forever.

Great right? Except that I have some questions:

  • Will this pasture soil be basically permanently condemned to hosting these genetically modified plants, since no other plants could penetrate the tangles of plastic-like polymer roots until the jammed soil no longer supports any growth at all?
  • What will happen to the diversity of native pasture plants that never evolved to grow on soil which is blockaded by these genetically modified, never-rotting plants?
  • What will happen to insects such as bees, living off native pasture plants and their pollen?
  • What will happen to worms, no longer able to move through the soil?
  • What will happen to the birds, who eat those insects and worms?
  • What will happen to burrowing animals, who no longer would be able to burrow in the tangles?
  • What if, like Sars-Cov-2, these soil-clogging, never-rotting plants escape and outcompete wild plants everywhere else? Before you dismiss that, please realize that these plants have to outcompete natural pasture plants to take root in the former pastures.

    Such uncontrolled occupation of a new ecosystem happened with rabbits in Australia, for example. The rabbits were brought in without much forethought and outcompeted other wild animals and became a threat to Australia’s ecosystem. Those rabbits also ate all plants they could eat, leaving barren soil, before dying off en masse after that but never relinquishing their ecosystem dominance. Thankfully, the Australian rabbits were not designed to never decompose.

And, lastly, the biggest concern: What if these plants become so successful and widespread beyond pastures, that they remove TOO MUCH carbon from the atmosphere, turn out all soil into an endless tangle of dead plastic-like root material, and leave no other carbon dioxide to feed normal plants and plankton?

Remember that all plants need CO2 to grow: they capture it via photosynthesis and convert it into plant material. No plants can live without CO2!

If not controlled, the lab-designed “carbon capturing plants” could suck CO2 out of the atmosphere and make soil logged with non-decomposing polymer fibers, and end our plant life which depends on CO2.

We are having a problem with Sars-Cov-2, which science was able to design, but isn’t able to stop. What if the genetically modified plants spread beyond pastures, into fields and wild forests?

What if this ends with the Earth being a frozen (due to too much CO2 removed), barren (due to polymer roots preventing normal growth and too little CO2 to support plant and aquatic plant development), grey planet with no room for any other plant life?

I doubt that any WEF dreamer is asking these questions. Or are they? Is there anyone not on their payroll who is looking at this with the absolutely highest degree of skepticism? Or are WEF’s paid acolytes purposely dismissing such reasonable concerns as “conspiracy theories” using paid “fact checkers”?

I understand that there is money to be made from buying pastures and converting them to polymer-rooted plants and capturing “carbon credits” and making profits. I am pro-business. At the same time, I want my planet to have a future for my kids and (hopefully) future grandchildren.

These people are working on outlandish projects, using billions in dark funding, with essentially no adult supervision or questioning allowed. This reminds me of “virologists”, messing around creating chimeric viruses, without effective oversight. We know how that ended.

Would you plant those plants in your garden to help capture CO2?

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