Bulletin de santé, très important de nos jours: premier jour de vacances, boum, je tombe malade – coup classique – avec le truc que beaucoup ont attrapé, un genre de grippe avec toux qui couve pendant une semaine (fatigue, mauvais sommeil). J’ai donc bossé dessus sans m’en rendre compte, dans le froid et la poussière, ce qui n’arrange rien. Je ne prends aucun médicament, juste des compléments (quercétine, bromélaïne, zinc), des plantes (tisane de thym, tisane de gingembre et curcuma), du miel (du bon, artisanal) et de la vitamine C (beaucoup). Tout ça a une puissante action anti-inflammatoire naturelle, ce qui m’a permis de passer le cap sans trop de douleur, juste un déficit énergétique, qui cadre avec le sujet de cet article. Je suis donc prêt à rattraper mon retard de publication.
On commence avec un article en deux parties de John Paul, qui bien qu’il vit sur le continent américain (le Sud, d’où son anglais approximatif), nous parle ici de l’Europe et de la France. L’article date d’il y a un mois, donc veuillez excuser le léger décalage. J’utiliserai les points qu’il soulève comme références pour « Le Grand Bluff », article que je dois encore finaliser, qui devrait éclaircir un peu ce que l’année prochaine nous réserve et comment s’y préparer. Considérez donc ce qui suit comme un ensemble de données brutes, sans défaitisme. Comme John, je tiens à éviter de déprimer mes lecteurs.
Passez donc une bonne fête de Noël, au chaud et avec quelque chose de bon dans l’assiette, j’espère.
Addendum et mise à jour 24/12: Patrick Humphrey explique ceci sur YouTube.
Un embargo ferroviaire majeur vient d’être mis en place par Union Pacific Railway. Ils […] demandent aux producteurs et aux expéditeurs de retirer des centaines et des centaines de leurs wagons individuellement […] et on leur dit que des limites d’expédition et des embargos sont mis en place. C’est donc très sérieux. C’est une nouvelle menace qui pèse sur nos chemins de fer. Tout comme les grèves du mois dernier […]. Elles ont heureusement été évitées, mais nous en voyons encore les répercussions et les réactions. […] Est-ce intentionnel, est-ce voulu? Parce que Union Pacific ferme et met en place ces embargos à une vitesse extrême, presque dix fois supérieure à la normale. […] on se demande s’ils ne cherchent pas délibérément à fermer les chemins de fer.
Dans la suite de la vidéo, qui cite cet article, Humphrey (re)pose ainsi la question: Union Pacific est-elle contrainte de mettre en place ces embargos du fait d’un manque de personnel dans le secteur du rail (il manque entre 5 000 et 10 000 cheminots) ou obéit-elle à des ordres venus de plus haut, dont l’objectif serait de saboter les chaînes d’approvisionnement?
C’est évidemment une très bonne question. Le genre de question qui se pose globalement, dans les secteurs impliqués dans l’Opération. Encore plus intéressante serait la réponse.
Les gens de Union Pacific sont assez faciles à interpeller. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls.
A ceux qui se demandent encore quoi faire et s’empêtrent dans des fantasmes de grands procès pour crime contre l’humanité – qui n’auront jamais lieu – je rappelle la proximité de millions d’individus (collègues, voisins, membres de leur famille) qui doivent encore à ce jour rendre des comptes sur leur comportement depuis trois ans et répondre à cette question: pour qui travaillez-vous?
Au-delà des probabilités mathématiques – Crise énergétique de longue durée
Première partie
John Paul
20 novembre
Quand j’ai publié mon précédent article sur ce sujet il y a quelques semaines, je comptais moins d’abonnés qu’aujourd’hui. Au cas où vous feriez partie des nouveaux venus, sachez qu’un des deux volets de ce Substack est de nature scientifique, principalement axé sur le SARS-CoV-2 et sa cascade complexe d’effets sur de nombreux aspects de la santé humaine.
L’autre volet est consacré au suivi, à l’observation et à la prévision de la dynamique non linéaire de la cascade provoquée par la réponse au SARS-CoV-2, communément désignée sou le nom « confinement mondial de 2020 ». Logistique, alimentation, céréales, agriculture, chaîne d’approvisionnement, comportement humain, bref, « complexité ». Les articles intitulés « Beyond Mathematical Odds » (BMO – Au-delà des probabilités mathématiques) sont les éléments centraux d’une longue série sur ces effets en cascade. J’ai arrêté d’écrire pendant un certain temps pour les raisons suivantes:
- Retours en diminution, peu de changements, ce qui entraîne des observations répétitives.
- J’ai attendu que la dynamique se développe, ce qui m’a permis d’obtenir plus de données pour étayer mes arguments.
- Un peu de temps libre, pour éviter de déprimer les lecteurs.
Si nombre des points que je m’apprête à aborder vous semblent légers en termes de données et de preuves, vous devriez consulter d’autres « BMO ». La même cascade est toujours d’actualité.
Énergie

Lorsque j’ai commencé à écrire sur le secteur de l’énergie et à tenter d’en démontrer l’impact sur tout type de système, en particulier sur les systèmes complexes, j’ai succinctement évoqué l’énergie nucléaire et le fait que certains pays se trouvaient maintenant face à des choix difficiles, qu’ils tentaient de revenir sur leurs politiques, qu’ils qualifiaient le nucléaire d’énergie verte pour finalement l’utiliser, mais que le manque d’investissement dans le secteur avait des conséquences.
L’une des centrales nucléaires les plus modernes de France a été fermée il y a plusieurs mois pour des raisons de maintenance et aujourd’hui, on y a découvert un tuyau fissuré. Il faudra donc plus de temps pour remettre cette centrale en service, ce qui pose problème: la moitié des 56 réacteurs français sont hors service et la France va devoir importer de l’énergie, ce qui entraînera davantage de conflits sur un marché énergétique déjà tendu.
Voilà où en est cette nation autrefois exportatrice d’énergie. Tandis que la France se retrouve aujourd’hui importatrice d’énergie, son autorité de régulation demande aux particuliers et aux entreprises de réduire leur consommation d’énergie. Parmi diverses répercussions sur l’industrie, l’une des plus préoccupantes est son impact sur la production de médicaments, ce qui a conduit l’industrie pharmaceutique française à publier un communiqué de presse demandant au gouvernement français d’adopter des mesures au niveau national pour faire face à ce « danger imminent ».
Même phénomène dans d’autres pays de l’UE.

Les médicaments essentiels sont généralement génériques et, par conséquent, peu rentables, ce qui signifie que seuls les fournisseurs les plus efficaces peuvent rester compétitifs. « En Espagne par exemple, et alors que les coûts de production ont augmenté d’au moins 10% en raison des hausses de 150%, 112% et 93% du coût du gaz, de l’électricité et de l’eau, respectivement, l’absorption de cette hausse des coûts de fabrication compromet immédiatement la compétitivité nationale de la production de médicaments essentiels », indique le rapport de Teva.
« A tout le moins, ils semblent être prudents pour l’hiver prochain, avec une aggravation de la situation l’hiver prochain, puisque les fournitures d’énergie achetées précédemment pourraient être épuisées d’ici là », a-t-il ajouté. « Au-delà de cette question, ce n’est que pure spéculation; cependant, il est raisonnable de supposer que le coût de production continuera à augmenter avec une génération de revenus plus faible, en particulier pour les médicaments génériques. »
D’après les déclarations de l’industrie pharmaceutique elle-même, et compte tenu de la tendance générale observée dans d’autres pays (Chine et surtout Inde), on peut s’attendre à ce que les prix des médicaments restent assez élevés, ce qui entraînera de nouvelles ruptures d’approvisionnement et des risques réels de graves pénuries imprévues, comme je l’ai écrit récemment dans mon article sur la pénurie de médicaments. C’est un élément que le lecteur peut prendre en considération pour la suite. Je vous recommande également de lire l’intégralité de cet article sur la crise énergétique et son impact sur l’industrie textile.
Comme dans le scénario précis que j’ai décrit plus tôt cette année, dans lequel j’écrivais que les gouvernements se trouvaient entre le marteau et l’enclume et que leurs actions à courte vue ne feraient qu’aggraver la situation, le gouvernement allemand a choisi la « solution de facilité » en introduisant un plafonnement des prix en janvier 2023. Cela ne résout en rien les problèmes sous-jacents – qui ne sont pas liés au capital, mais à l’offre – qui pousseront l’Allemagne et, après un certain temps, le bloc entier vers la situation que j’ai décrite il y a plusieurs mois.

L’Allemagne est sous la menace sévère et réelle d’une désindustrialisation, qui anéantirait des pans entiers de la classe moyenne, entraînerait tout le bloc économique dans le gouffre (ce qui est déjà en cours), et perdrait la plupart de ses industries. Au cours des quatre dernières semaines, de nombreux journaux allemands ont parlé de cette lourde menace et, il y a trois jours, certains hauts responsables du gouvernement en ont fait de même.
Ainsi, 90% des entrepreneurs interrogés ont déclaré que l’augmentation des prix de l’énergie et des matières premières était pour eux une menace existentielle.
Une entreprise sur cinq envisage déjà la possibilité de transférer sa production à l’étranger
Les entreprises à forte consommation d’énergie des secteurs de la chimie, de la sidérurgie et du papier ont réduit ou arrêté leur production, et le fabricant d’engrais SKW Piesteritz a fermé.
L’une des principales tendances que j’avais prédites il y a plusieurs mois était que les grèves deviendraient monnaie courante. Pendant un court moment, j’ai couvert un grand nombre d’entre elles, mais à un moment donné, j’ai décidé d’arrêter de les couvrir toutes, car elles devenaient de plus en plus courantes. Comme beaucoup l’ont écrit au fil des mois, l’inflation et la perte du pouvoir d’achat conduiraient à des vagues de grèves. Le plus grand syndicat d’Allemagne met en garde contre ce scénario précis. En France, les travailleurs des raffineries sont en grève depuis pas moins de 50 jours, ce qui complique encore la situation de l’énergie et du carburant. Différentes industries en Italie, en Grande-Bretagne et ailleurs menacent toutes de faire grève, la liste s’allonge presque chaque semaine. L’Iran, l’Irak et les pays voisins de la région sont également en train de mener une grève sévère en ce moment.
Pourquoi est-ce que j’évoque ces exemples? Je me répète, ce que je fais souvent lorsqu’il s’agit de prévisions, nous ne sommes pas encore parvenus au point médian. En fait, la fréquence et l’impact perturbateur de ces événements sur l’économie et la chaîne d’approvisionnement ne feront qu’augmenter. La grève des cheminots américains est l’un des événements les plus importants et les plus lourds de conséquences. Elle peut avoir un impact sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement mondiale et faire à elle seule basculer les marchés et l’approvisionnement.
Un troisième syndicat américain rejette l’accord national sur les contrats ferroviaires

Après avoir parlé d’énergie, nous devons aborder le deuxième aspect le plus important de toute économie fonctionnelle et le sous-produit de l’énergie elle-même. Le carburant.
La pénurie mondiale de carburant causée par les décisions malavisées de l’Europe en matière de gaz, de politiques vertes et de tout ce qui se trouve entre les deux constitue une autre dynamique en jeu. Le déplacement des marchés où les cargaisons de GNL sont acheminées a un impact important sur les pays les plus pauvres, et comme cela a été le cas tout au long de l’année, cela entraînera des troubles à l’avenir. La seule raison pour laquelle ces troubles ne sont pas encore survenus est le changement radical de la météo dans ces pays (qui aura un impact sur d’autres dynamiques).

La demande européenne de GNL devrait exploser, au détriment des livraisons vers les marchés émergents
La situation est suffisamment tendue pour que l’abandon radical du gaz russe ait comme impact sur le marché du GNL un défaut d’approvisionnement qui durera jusqu’en 2026 au moins (une autre de mes prévisions critiquées plus tôt cette année). À présent, la Russie n’accorde plus de remise sur le gaz, ce qui a pris plus de temps que prévu et resserrera encore le marché, tendance assez prévisible dès lors que certains pays asiatiques (comme la Chine et le Japon, gros acheteurs de GNL) entrent sur le marché et sécurisent leurs approvisionnements.
Cela nous conduit au scénario inévitable selon lequel, face à la pénurie d’énergie, aux coûts élevés, à l’inflation et à la surévaluation du carburant bon marché, les pays riches et pauvres se tourneront vers le charbon. Un retour de flamme monumental des politiques des élites vertes, dont j’ai souvent parlé sur Twitter: les politiques de ces personnes causent souvent les problèmes qu’elles sont censées tenter de résoudre. L’Inde, un des plus grands producteurs et consommateurs au monde, suit également les traces de la Chine et se tourne résolument vers le charbon, déclarant ouvertement qu’elle n’opèrera pas la transition de sitôt.
Pour finir, sur le chapitre des carburants, une pénurie sur laquelle j’ai écrit et mis en garde depuis des mois: le diesel. Le monde tourne au diesel, et les pénuries de ce carburant ont un impact considérable sur tous les aspects de la vie moderne, en particulier la culture et le transport de la nourriture (et sur d’autres biens, mais la nourriture est sans doute l’aspect le plus important).
Le pire de la pénurie de diesel en Europe se produira au printemps
- Wood Mackenzie prévoit que les stocks de diesel atteindront un niveau plancher record en mars
- L’UE va interrompre les livraisons maritimes de carburant russe en février

Les dernières prévisions montrent des augmentations de stocks plus importantes dans les mois prochains
Alors que l’Union européenne s’apprête à interrompre les livraisons maritimes de carburant russe au début du mois de février, la situation de l’approvisionnement du continent, déjà tendue, risque de s’aggraver. Les stocks sont une protection essentielle contre de telles perturbations, et lorsqu’ils sont bas, le potentiel de volatilité du marché augmente.
Une tendance similaire se dessine aux États-Unis – pour des raisons différentes mais les conséquences seront les mêmes. À court terme, la pénurie de diesel frappera l’économie mondiale, entravera la croissance et la reprise, et pourrait finir par affecter l’agriculture, entre autres industries. Comme pour le GNL, il n’y a pas non plus de solution à court terme: la capacité de raffinage se trouve ailleurs et avec le durcissement des sanctions russes, le raffinage du pétrole russe se transférera vers d’autres pays. A moyen terme, cela posera des problèmes car cela pourrait très bien alimenter le financement des adversaires des pays occidentaux. L’AIE (Agence internationale de l’énergie) a lancé un cri d’alarme sur le diesel en début de semaine.
Le diesel pourrait être le prochain point sensible de la crise énergétique en Europe, les sanctions de l’UE contre les exportations russes devant accroître la concurrence sur un marché déjà « exceptionnellement serré », a averti l’Agence internationale de l’énergie.
Une fois que l’embargo de l’UE sur les importations de diesel et d’autres produits raffinés en provenance de Russie sera mis en œuvre en février, le marché se resserrera davantage, a-t-elle ajouté.
« La concurrence pour les barils de diesel non russes sera féroce, les pays de l’UE devant faire des offres pour les cargaisons en provenance des États-Unis, du Moyen-Orient et de l’Inde, au détriment de leurs acheteurs traditionnels. L’augmentation de la capacité des raffineries contribuera à terme à apaiser les tensions sur le diesel. Cependant, d’ici là, si les prix sont trop élevés, une nouvelle destruction de la demande [NdT. si vous ne l’avez pas lu, cet article vous en expliquera un aspect important] pourrait être inévitable pour que les déséquilibres du marché se résorbent. »
Les problèmes d’approvisionnement mondiaux ont été exacerbés ces derniers mois par des actions industrielles dans les raffineries européennes. Les débrayages liés aux salaires dans plusieurs raffineries françaises ont entraîné des pénuries de carburant dans tout le nord de la France en octobre et ont contribué à propulser les prix du diesel dans la principale plate-forme commerciale européenne de Rotterdam à plus de 80 dollars de plus que le prix du pétrole brut, selon l’AIE.
Ceci nous amène à la conclusion de cette section. En résumé, compte tenu des tendances actuelles et des probabilités que d’autres événements se produisent ou que l’impact des tendances actuelles se poursuive, vous disposez désormais de suffisamment de données et de preuves observationnelles pour tracer sans risque une feuille de route de ce à quoi ressemblera 2023 si rien d’autre ne tourne mal. Et 2023 s’annonce comme une année épouvantable sous tous les angles, une année où le virus et tout ce qu’il implique quitteront les feux de la rampe, où de nouveaux récits pour dissimuler les dommages causés par le vaccin et une guerre de propagande seront créés et imposés au monde, et où la facture de 2020 finira par nous rattraper.
La guerre en Ukraine a accéléré la dégradation du système actuel. Les pénuries de carburant et d’énergie, qu’elles soient passagères ou durables, se produiront dans le monde entier. Les régions riches seront peut-être en mesure de faire face à ces changements plus rapidement que les régions pauvres, mais cela aura un impact certain sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, les pays pauvres étant les producteurs de facto de nombreux biens dont le monde a besoin.
Le tout premier numéro de Beyond Mathematical Odds portait sur la manière dont la guerre hybride était susceptible de se dérouler, et c’est mon angle d’analyse préféré. Il y a quelques mois, Freeport LNG, l’une des principales plates-formes d’exportation de gaz liquéfié vers des clients étrangers, a été victime d’un « accident », une explosion/un incendie, et l’administration portuaire a déclaré qu’il faudrait un certain temps pour revenir à la normale. Après quelques retards, la nouvelle échéance est fixée à la mi-décembre. El Segundo, la raffinerie de pétrole de Chevron, a également subi récemment un incendie massif. Un problème récurrent dans le gazoduc de Lawas en Malaisie a provoqué un incendie, affectant davantage le marché asiatique du gaz. Et plus tôt dans la journée, une explosion massive dans un gazoduc près de Saint-Pétersbourg, en Russie.

Ce ne sont là que quelques incidents, mais pourquoi les évoquer ici? Parce que, comme indiqué précédemment, les « accidents » et les événements bizarres seront plus fréquents, tant du point de vue des défaillances en cascade (tout faire tourner au maximum pendant trop longtemps, sans entretien approprié) que pour des objectifs perturbateurs (guerre hybride).
Si l’année 2023 est marquée par quelque chose, ce pourrait bien être par des événements imprévus modifiant la dynamique mondiale et la mise en œuvre généralisée de la guerre hybride par tous types d’acteurs, étatiques ou non, privés et publics.
Je termine ce texte ici, la deuxième partie viendra sous peu, plus axée sur les aliments/céréales. Je voudrais vous rappeler ce que j’ai écrit il y a plusieurs mois.
La révolte est l’état humain le plus contagieux, et l’un des « mèmes » les plus contagieux.
Lorsque les pays sont désespérés, que ce soit par la pénurie d’énergie, la pénurie alimentaire ou l’afflux de quantités incalculables de migrants, ce sera « chacun pour soi », ils ont recours au nationalisme des ressources, comme cela s’est produit plusieurs fois cette année et l’année dernière, à différents niveaux et pour des matériaux indispensables au fonctionnement de l’économie mondiale et des biens de production.
Cet article se termine ici, j’ai l’intention de recommencer à écrire ces articles plus fréquemment, mais je ne suis pas certain de la fréquence à laquelle je devrais les écrire. Je ne suis pas très fan d’articles très courts et sans substance. Je prévois également d’écrire sur des sujets autres que tous ceux que j’ai abordés jusqu’à présent.