Pourquoi s’attaquent-ils aux gènes? – par Elliott Freed.

La suite de l’article précédent.

Source.


Pourquoi s’attaquent-ils aux gènes?

Elliott Freed

11 avril

L’argent c’est de la dette. Qu’est-ce que cela signifie?

Cela signifie que l’argent est émis pour représenter un actif acheté. Lorsque l’argent est remboursé, il est effacé. Il disparaît.

Si l’argent doit être remboursé avec intérêts, cela signifie que la dette sera toujours plus importante que la masse monétaire. Il faut plus d’argent pour rembourser le prêt que le prêt n’en a créé, ce qui signifie qu’il faut créer encore plus d’argent, qui devra également être remboursé avec plus d’argent que ces prêts n’en ont créé, ce qui signifie qu’il faut en créer encore plus, à l’infini.

Dans un système monétaire basé sur la dette et portant intérêt, la dette sera toujours plus importante que la masse monétaire. Il en a toujours été ainsi. C’est la nature même de la monnaie.

Afin d’émettre de l’argent frais pour rembourser l’ancien, il faut de nouveaux actifs.

Quels sont ces nouveaux actifs?

Depuis la création de la plus récente itération de ce système vieux de cinq mille ans, qui a débuté avec la création de la Banque d’Amsterdam en 1609, quels sont les actifs qui ont été ajoutés et qui ont permis au système de continuer à fonctionner.

Il y a d’abord eu les colonies en Inde, en Afrique et aux Amériques, et tout ce qu’elles produisaient. Ensuite, ce sont les hydrocarbures tels que le charbon, le gaz et le pétrole, qui ont permis une prolifération massive des populations et une augmentation exponentielle de la quantité de travail qu’elles pouvaient accomplir. Puis ce furent leurs idées, également connues sous le nom de propriété intellectuelle.

L’actif actuel que la machine à pognon est en train d’engloutir, ce sont les gènes. C’est la raison pour laquelle tant de gènes artificiels sont introduits, par le biais de plantes, d’animaux, d’injections, d’aérosols et d’autres moyens.

Voyez-vous, un gène naturel ne constitue pas un bon actif, car il ne peut pas être breveté. Les éléments naturels ne peuvent pas être brevetés. On ne peut breveter que ce que l’on crée. Ainsi, pour s’emparer du génome au niveau planétaire, ils doivent le remplacer par quelque chose qui a été créé et breveté.

Chaque dollar que contient votre portefeuille, votre compte en banque ou votre portfolio d’investissement fait partie de ce système mondial. Et l’ensemble est une propriété privée. En réalité, vous ne possédez rien de cet argent.

Pour savoir qui le possède, il faut plonger dans le trou de lapin [NdT. « rabbit hole », là où se chachent les complots], ou plutôt dans un trou de ver [NdT. tunnel spatiotemporel (fictif)]. Il suffit de dire qu’il s’agit d’une organisation ancienne, vieille de près de dix-sept cents ans, mais née d’institutions encore plus anciennes. N’oubliez pas que la méta-institution de l’argent a environ cinq mille ans.

En conclusion, chaque fois que nous utilisons de l’argent pour quoi que ce soit, nous participons à ce système, qui ne pourra continuer à exister qu’en colonisant le génome.

Même si notre argent, ou plus précisément l’argent que nous détenons pour ceux qui possèdent l’ensemble du système, a été obtenu de manière éthique en fournissant des biens et des services réels à notre communauté, il fait toujours partie de l’ensemble du système et il n’y a jamais eu beaucoup d’argent qui n’en faisait pas partie.

Il y a eu des tentatives, de temps à autre, visant à recréer l’aspect « échange de main à main » de l’argent par la création d’un autre type de gage, mais ces efforts n’ont jamais porté beaucoup de fruits au-delà du voisinage où ils ont vu le jour, parce que le pouvoir du système réside dans sa capacité à aller de l’avant et à se multiplier, de sorte que les propriétaires du système peuvent en garder l’essentiel, tandis que les personnes qui utilisent l’argent pour l’échange de main à main se retrouvent avec seulement une faible quantité, et tentent sans relâche d’en obtenir un peu plus dans l’espoir d’en détenir un jour suffisamment pour enfin se reposer. Ceux qui servent le mieux le système et ses propriétaires se voient accorder un petit supplément.

On a dit qu’il faut éviter de parler d’un problème si l’on n’a pas de solution à proposer. Bien que je ne partage pas ce point de vue, en particulier dans le cas présent, étant donné que le problème est d’envergure mondiale et nécessite donc une solution créée par de nombreuses personnes sur une longue période, ce qui rend impossible la création d’une option prête à l’emploi, j’ai consacré un certain temps à réfléchir à des possibilités, bien que je n’aie pas encore été en mesure de convaincre qui que ce soit de les écouter.

J’essaierai peut-être de les exprimer ici par écrit à l’avenir, si les conditions le permettent.

Laisser un commentaire