Navré d’avoir négligé aussi longtemps mes lecteurs francophones mais j’ai été récemment très occupé, notamment à (re)faire l’éducation de leurs homologues d’outre-Atlantique, que j’ai aussi un peu négligés ces derniers temps. J’expliquerai tout ça sur mon Substack dans mon prochain article, que je traduirai ici avec mes publications précédentes – que rien, si ce n’est la langue, ne vous empêche de lire en attendant. Une chose à la fois.
Au fait, c’est à ma plus fidèle lectrice, qui se double également de mon directeur de publication, que vous devez mon retour sur ce blog. Elle m’a demandé ce que Miles Mathis, dont vous avez lu ici de nombreux articles traduits par mes soins, avait à dire de l’élection de Trump. Comme je me méfie des résumés (surtout des miens), je traduis ci-dessous son article en entier. Rappelons que Miles représente, comme il vous le dira lui-même, un point de vue progressiste/libéral sur la politique, les événements et les opérations (du Renseignement) de son pays. Comme d’habitude, c’est très bien écrit et très convaincant. C’est donc passionnant à lire et ça fourmille d’idées. Malheureusement, il y manque l’essentiel. Comme toujours, il prétend aller au fond du problème, mais il ne va au fond que d’un de ses aspects – la gouvernance – et semble oublier que gouverner est un jeu à deux. Il faudrait donc dépasser la question politique et se demander où on en est question civilisation, et surtout où ça nous mène.
Traduction
Victoire de Trump/Vance!

par Miles Mathis
Première publication le 6 novembre 2024
Beaucoup me demandent de commenter la victoire de Trump, en tablant sur le fait que je dirai ce que personne ne dit. Ouaip, pour ça, comptez sur moi.
Avant de m’intéresser à des points spécifiques, je vous rappelle le contexte général. On va commencer par sonder les eaux profondes pour remonter jusqu’à la rive. Certains pensent que la taille de ces élections les rendaient impossibles à truquer et donc que Trump a gagné malgré les bidouillages. Pas du tout. Aucune élection n’est, ou n’a jamais été, impossible à truquer. Des élections encore plus énormes ont été truquées par le passé. Celle-ci n’est que le papier peint qui orne le décor final de la pièce de théatre, et grâce à l’informatique, il est facile de la retapisser en un clin d’oeil, pour accommoder toute réécriture de dernière minute. Puisque Harris n’a jamais bénéficé du moindre soutien populaire réel, ça aurait certes demandé un truquage des chiffres gigantesque, mais pas du tout impossible. Les ordinateurs peuvent faire basculer les résultats de 40 points aussi facilement que de deux. Pour eux, ça ne fait aucune différence. Donc s’ils avaient voulu faire gagner Harris, ça ne posait aucun problème.
Mais ce n’est pas ce qu’ils avaient prévu. Ce n’était pas ça leur projet. Leur projet – comme je vous le répète depuis des années – était de couler volontairement le parti Démocrate, afin de recréer une parité entre les deux partis et de pousser ensuite le pays vers la droite. Dans notre système préfabriqué de bipartisme, les dirigeants ont besoin d’une quasi-parité entre les partis pour donner aux électeurs un sentiment de puissance. Le système en entier n’est qu’une mascarade, les dirigeants se moquant éperdument de ce que pensent les citoyens. Les élections, les sondages et tout ce genre de choses font partie d’une façade censée faire penser le contraire. Ils ne peuvent donc pas laisser mourir ou dépérir un des partis. Quand ça arrive, ils interviennent pour recréer à tout prix une apparence de parité. C’est ce qui se passe depuis quelques décennies et plus spécialement depuis quatre ans. On a chargé les Démocrates de défendre le pire programme imaginable tandis que les Républicains devenaient soudain les meilleurs amis de M. Tout le Monde. Inexplicablement et comme par magie, les Démocrates se sont mis à absolument tout foirer tandis que les Républicains se sont mis à tout réussir. Il a semblé à beaucoup que leurs programmes historiques respectifs s’étaient inversés. Je ne veux pas dire que les Démocrates réussissaient tout auparavant, je veux dire que les Républicains – historiquement le parti des nantis – se sont soudain mués en populistes. Comme sous Teddy Roosevelt et Reagan, mais de façon encore plus marquée. Ce n’est pas un hasard. Au cours d’une décennie marquée par la montée du populisme et le déclin de la confiance dans le gouvernement et les médias, on aurait pu s’attendre à ce que les deux partis tentent chacun de séduire le plus grand nombre. Je ne crois pas que les Républicains soient sincères dans leurs promesses aux dépossédés; ce que je veux dire, c’est qu’on aurait pu s’attendre à ce que les Démocrates essaient de surpasser les Républicains dans leur entreprise de séduction des masses. Après tout, elles constituent leur électorat historique et ils devraient savoir comment s’adresser à elles. Au lieu de ça, ils ont fait exactement le contraire, traitant les membres de leur propre classe ouvrière de pourritures nazies. Rien que cette attitude hautement suspecte fait tomber le masque de l’ensemble du projet.
Certains gauchistes affirment aujourd’hui que l’élection a été volée au profit de Trump. Et comme on le voit, d’une certaine manière, c’est vrai. Dans le long terme, il était prédestiné à gagner, donc dans ce sens, l’élection a effectivement été volée. Mais tout avait été si bien préparé qu’il était inutile de voler l’élection d’hier. Le désastre de la présidence Biden – un échec planifié – avait tellement détourné le pays des Démocrates que la CIA a dû truquer cette élection pour la faire paraître serrée. Elle a en fait fait GAGNER de nombreux États à Harris, toujours pour maintenir une apparence de parité. Harris n’a remporté que 19 États, mais en comptant les votes réels, je pense qu’elle en aurait remporté moins de dix, voire aucun. À noter: seuls 19 des 50 États sont aujourd’hui officiellement bleus. Et dans ces États bleus, on trouve aussi de grandes zones rouges. Le meilleur exemple est l’État dans lequel je me trouve temporairement, la Californie, qui est géographiquement majoritairement rouge. Je ne le savais pas avant mon arrivée. J’habite dans le comté le plus rouge de l’État. Seules les grandes villes de la côte sont bleues, et Trump vient de remporter 40 % de la Californie, que la plupart des gens considèrent comme entièrement bleue. C’est vrai dans tout le pays, où les électeurs-type de Harris sont de plus en plus cantonnés dans quelques grandes villes des deux côtes. Un grand pourcentage d’entre eux se trouve dans trois villes seulement: New York, Los Angeles et Chicago.

Et même ce soutien est en train de disparaître. Les Républicains ont remporté Long Island et le grand district situé juste au nord de Yonkers. À Los Angeles, ils sont sur le point de remporter les districts 40, 41 et 47, qui comprennent une grande partie du sud de Los Angeles. Ils pourraient également remporter le district 27 au nord de Los Angeles. Au Texas, Dallas, Houston, San Antonio et Austin sont bleus, mais Fort Worth, le nord de Dallas, le nord de Houston et le nord de San Antonio sont désormais tous rouges. Le district 15, dans l’extrême sud du Texas, fortement hispanique et traditionnellement bleu, vient de passer au rouge. On peut mettre ça sur le compte de la crise frontalière créée de toutes pièces. En Arizona, Abe Hamadeh, dont vous vous souvenez peut-être qu’il s’est fait voler son élection en 2022 avec Kari Lake, vient de remporter le nord-ouest de Phoenix, le faisant passer au rouge. L’ouest de Phoenix est également rouge.
Le bleu est donc en rapide recul sur cette carte. Ce qui nous amène au Nouveau-Mexique, qui, il faut bien l’admettre, présente un aspect très étrange sur cette carte. Ça n’a pas beaucoup d’importance dans un sens ou dans l’autre, puisque la population du Nouveau-Mexique est très faible et qu’il ne compte que trois circonscriptions. Mais j’y vois tout de même un signal, dans la mesure où cette carte nous indique que le Nouveau-Mexique est l’État le plus corrompu de l’Union, Santa Fe étant la ville la plus corrompue après Chicago. Je suppose que c’est dû à la présence militaire héritée de Los Alamos, et je pense que l’État est en fait dirigé depuis la base aérienne de Kirtland à Albuquerque. C’était mon sentiment lorsque je vivais à Taos, pendant 14 ans. On me dira que c’est parce que le Nouveau-Mexique est dirigé par sa population hispanique, comme le sud du Texas. C’est juste qu’il n’a pas basculé dans le rouge cette année, comme certaines parties du Texas l’ont fait. Oui, mais je vous dis que c’est probablement parce qu’il n’a pas été autorisé à basculer dans le rouge. Il fallait qu’il reste bleu, comme la Virginie, pour éviter à Harris de se faire ratatiner.
Hier, pendant un certain temps, Trump était en passe de remporter la Virginie, le Maine, le Massachusetts, le Nouveau-Mexique et même le Minnesota, l’État d’origine de Walz. Ça aurait été amusant, mais ils n’ont pas laissé les choses aller aussi loin. Les ordinateurs sont intervenus et le scénario a été respecté. Mais je soupçonne qu’on nous a laissé entrevoir les vrais chiffres dans ces endroits pendant un certain temps, parfois jusqu’à 50%, juste pour le fun. Chez Fox, ils ont même indiqué que l’Oregon était rouge pendant un certain temps, lorsque les votes ont commencé à arriver. J’ai éclaté de rire. C’était quoi, alors? Un problème informatique? Quelques votes initiaux dans un comté de l’Est? Non, car aucun vote n’avait été enregistré au moment où l’Oregon était en rouge sur la carte. Encore une fois, je soupçonne qu’il s’agissait soit d’un tour de passe-passe, soit d’un incident de parcours qui a laissé filtrer la réalité à travers le voile.
Nous sommes censés croire que Harris a remporté 47% du vote populaire, mais personnellement, je n’y crois pas une seule seconde. Après les quatre années les plus désastreuses de notre existence, même un candidat qualifié et charismatique n’aurait pas pu remporter un tiers du vote populaire du côté bleu. Harris, qui n’a remporté aucune primaire et n’a pratiquement pas fait campagne, est peut-être le candidat le moins qualifié et le moins charismatique jamais présenté par l’un ou l’autre parti, à côté duquel Dan Quayle et George Bush II semblent relativement brillants. Mais elle n’était pas seulement accablée par son incapacité à s’exprimer ou à dire des choses sensées, elle était aussi accablée par un programme de parti qui n’était manifestement qu’une vaste plaisanterie sortie tout droit de Langley. J’imagine les scénaristes assis autour d’une immense table en acajou, fumant des cigares, essayant de se surpasser les uns les autres avec les trucs les plus délirants qu’ils inventeraient. Les heures du conte racontés par des drag-queens? La promotion des transsexuels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7? Les avortements/infanticides après la naissance? Les vaccinations forcées? Les guerres saintes en Israël et en Ukraine? La censure institutionnalisée et l’abrogation du premier amendement? L’abrogation du deuxième amendement? L’abrogation du quatrième amendement? Les nominations partisanes à la Cour suprême? Les frontières ouvertes? Des hommes dans les sports féminins? Le sexisme et le racisme inversés à plein régime, avec des hommes blancs attaqués à longueur de journée simplement parce qu’ils sont nés? Les réparations pour la guerre de Sécession, 155 ans après les faits? Le 6 janvier pire que le 11 septembre et Pearl Harbor? Et ils auraient tout aussi bien pu inscrire l’inflation galopante et les pénuries alimentaires à leur programme, puisque leurs politiques en étaient également à l’origine. Compte tenu de tout cela, toute personne saine d’esprit devrait s’étonner que Harris ait obtenu ne serait-ce qu’une voix, si tant est qu’elle en ait obtenu une.
Quel genre de personne pourrait soutenir quoi que ce soit là-dedans, et a fortiori la totalité de ces choses? Certainement pas un libéral de la vieille école comme moi. Je ne soutiens rien de tout ça. On nous dit que les seuls qui ne soutiennent pas Harris sont des ploucs ignorants d’extrême droite, mais je suis un libéral Phi Beta Kappa et je ne la soutiens pas – et ça n’a rien à voir avec son apparence, son sexe ou sa race. J’ai toujours été un libéral et je le suis toujours, mais par là, je veux dire que je suis pour les petites gens et contre les nantis. C’est ce que le terme signifiait autrefois, jusqu’à l’époque de Reagan, par exemple, lorsqu’on a commencé à le dénaturer et à lui faire dire l’inverse. Je ne pourrais pas être plus opposé à l’agenda « libéral » actuel, raison pour laquelle j’ai été heureux de la victoire de Trump hier. Je n’ai pas pu m’en empêcher, même si j’ai toujours détesté le Parti Républicain et que je n’aime pas Trump. Pourquoi je n’aime pas Trump? Est-ce parce qu’il a des opinions tranchées et qu’il est brutal et grossier? Non, ce sont en fait ses meilleures qualités. Je ne l’aime pas parce que c’est un nanti. Je ne crois pas à son baratin populiste.
La CIA a centré cette élection autour des idées portées par Trump – il le fallait pour que ça fonctionne – ce qu’elle doit maintenant assumer. Comme je l’ai dit, je ne crois pas que Trump ou la CIA soit sincère sur ces questions. Ils ont juste tenu ces propos pour tromper la populace et la mener où ils voulaient, comme d’habitude. Mais pour résoudre le problème précédent, ils en ont créé un nouveau, encore plus énorme: ils se retrouvent face à une population déjà au bord de la révolte et de l’effondrement – à cause du génocide vaccinal et d’autres choses – et ils ont maintenant allumé la mêche de cette population avec un tas de grandes promesses. Si, comme je m’y attends, ils prévoient de revenir sur toutes ces promesses, comme ils l’ont toujours fait, ils ne feront que creuser pour eux-mêmes un trou encore plus profond. N’oubliez pas que depuis le début des temps, aucun président, quel que soit son parti, n’a jamais tenu ses promesses. C’est tout le contraire. Ils font toujours le contraire de ce qu’ils promettent. S’ils promettent de nous éviter une guerre, la première chose qu’ils font après leur élection est de nous y engager. S’ils promettent de réduire la dette, ils l’augmentent. S’ils promettent de faire le ménage à Washington, ils y nomment immédiatement une bande de salopards.
De plus, nous ne sommes plus en 1901 ou en 1980, lorsque les dirigeants contrôlaient encore totalement les grands médias. Comme ils l’ont admis récemment, tout ça est révolu. Ils ont utilisé les grands médias pour vendre leur échec programmé, de sorte que les médias ont mordu la poussière en même temps que les Démocrates. Les médias grand public étaient à fond derrière Harris, et maintenant qu’elle se retrouve dans les poubelles de l’histoire, ils suivent le même chemin. Et Trump avait même raison à propos de Fox, puisqu’ils ont été payés comme les autres pour vendre l’histoire du jour, même si ce n’était pas avec la même intensité que CNN et NBC. J’ai suivi l’élection hier soir, mais comme je n’ai pas de télévision, je me suis contenté de regarder la carte sur Fox5NY.com – la première page qui est apparue lors d’une recherche. Mais lorsque la Pennsylvanie s’est prononcée en faveur de Trump et qu’il est apparu clairement qu’il allait gagner largement, j’ai voulu voir un aperçu les réjouissances. Je m’attendais à ce que Fox National fasse la fête. Mais pas du tout. Lorsque j’ai syntonisé la chaîne, un vieux Noir gay avec une moustache à la Valentino traitait tout le monde de raciste et de misogyne, reprochant aux Blancs de ne pas avoir soutenu Harris. Il parlait même de « l’insurrection » du 6 janvier. Et le reste du panel restait assis là à l’écouter. Je n’en revenais pas. Finalement, Brit Hume – qui a la tête de quelqu’un qui vient d’avoir une crise d’apoplexie ou qui est en train d’en avoir une – est intervenu pour souligner que 51% du pays n’était apparemment pas d’accord pour dire que le 6 janvier était une insurrection ou que Harris était un bon candidat. MINABLE! Non, Brit, pas 51%, plutôt 80%, selon les chiffres réels, et Trump était en train de gagner une élection cruciale: ce n’était pas le moment de ressasser ces vieilles conneries d’insurrection, de racisme et de misogynie. Hume aurait donc dû dire à ce type de la mettre en sourdine. Et même si tout ça était vrai (ce n’est pas le cas), le peuple venait de s’exprimer et toute émission d’information sensée aurait au moins fait semblant de s’y plier à ce moment, par simple souci d’autopréservation. Comme nous l’avons vu, même selon les chiffres inventés, il ne s’agit pas d’une victoire à l’arraché, mais d’un véritable raz-de-marée. Trump obtiendra 312 grands électeurs, 31 États, 27 gouverneurs, 54 sénateurs et probablement aussi la Chambre des représentants avec 223 sièges, ce n’était donc pas le moment de continuer à traiter les électeurs d’ordures. Je suis sûr que c’était encore pire sur les chaînes « libérales ».
Le lendemain, j’ai consulté le Guardian pour y trouver ce point de vue libéral. Voici comment leurs très courageux rédacteurs en chef (qui n’ont pas signé) ont présenté la situation:
Nous vivons un moment exceptionnellement sombre et effrayant pour les États-Unis et le monde. Face au choix entre l’élection de la première femme noire à la présidence avec la promesse d’un avenir plus radieux et celle d’un criminel raciste, misogyne, condamné à deux reprises et prônant la haine et la vengeance, ils ont opté pour M. Trump.
Rien que de la poudre aux yeux, et pas un mot de vrai, comme nous avons fini par nous y attendre, ce qui signifie que le Guardian peut également dire adieu à une grande partie de son lectorat américain. Et pas seulement son lectorat américain. Cependant, comme la presse américaine, le Guardian est financé par les services secrets, alors qu’est-ce que ça peut leur faire? Présenter le programme démocrate comme la promesse d’un avenir plus radieux est tellement orwellien qu’il est difficile de croire que ça ait pu être imprimé dans le pays d’origine d’Orwell. Tout comme l’idée implicite que nous devrions voter pour Harris simplement parce qu’elle est une femme noire. Le fait qu’elle ait un QI d’environ 90, qu’elle ne sache pas lire un téléprompteur, qu’elle n’ait aucune qualification pour être présidente, qu’elle ne connaisse rien de l’histoire ou du monde, et qu’elle ait fabriqué toute sa biographie, est-il hors de propos? Ça ne vaut pas la peine de le mentionner? Ça ne vaut pas la peine de mentionner que la plate-forme démocrate actuelle rivalise avec Big Brother dans ses rêves fascistes? Je voterais sans hésiter pour une femme noire plutôt que pour Trump si elle se présentait avec un meilleur programme que le sien et si elle était convaincante de quelque manière que ce soit, mais ce n’est pas le cas. Et si Trump est raciste, pourquoi tant de Noirs et d’Hispaniques ont-ils voté pour lui? Il vient de remporter plus de votes de minorités que Dole, McCain ou Romney, alors ces types étaient-ils plus racistes et nazifiés que Trump? Si c’est le cas, le Guardian a oublié de nous le dire à l’époque. Il est également amusant de constater que ces minorités avaient un candidat pour lequel voter qui était à la fois brun et noir [NdT. d’origine hindoue et africaine], du moins d’après ses fausses biographies, mais que, pour une raison ou une autre, elles ont décidé de voter pour un nazi raciste. Mais je suppose que selon le Guardian, ces électeurs ne sont que des ordures ignorantes. Je suggère aux Démocrates de continuer à les désigner ainsi, car c’est un excellent moyen de les reconquérir en 2026. En outre, Trump n’a jamais été destitué, puisqu’il faut les deux chambres du Congrès pour ce faire et que tout ce qui s’est passé à la Chambre a de toute façon été mis en scène dans le cadre du scénario du 6 janvier. Et l’absurdité de l’expression « condamné pour crime » n’est rien d’autre que du théâtre de la CIA, comme le savent très bien les agents du Guardian. Les fausses condamnations proviennent de tribunaux factices, tout comme leurs nouvelles et ces éditoriaux proviennent de rédactions factices et de rédacteurs en chef fantoches.
Ces divagations du Guardian ne sont que de tristes râles d’agonie, comme nous l’avons vu récemment avec le Washington Post, qui a dévoré ses derniers bras et ses dernières jambes dans une dernière orgie d’autophagie. Les rédacteurs du Post étaient les dernières personnes sur Terre à lire les éditoriaux du Guardian, et vice versa, de sorte que le cercle est désormais brisé. Le tourbillon est rompu.
Vous savez qui d’autre est mort hier? La sondeuse « Gold Standard » Anne Selzer, qui donnait à Harris une avance de 3 points dans l’Iowa la veille de l’élection. Trump a gagné avec 13,3 points d’avance un jour plus tard, on peut donc se demander qui elle a sondé pour se tromper de 16 points à un jour de l’élection. Nous ne pouvons que supposer que le DNC l’a payée, mais comment Selzer compte-t-elle payer son loyer après avoir dépensé cet argent ?
Nous constatons la même erreur de calcul à Hollywood et dans l’industrie musicale, qui continue de signer sa propre lettre de licenciement (en mettant l’accent sur le mot « rose », qui a deux significations distinctes) [NdT. c’est un jeu de mot de Miles: « pink slip » en anglais = lettre de licenciement; « pink » en argot, le vagin d’une prostituée]. Nous sommes impatients de voir ces gens boire leur Drano [NdT. marque de déboucheur liquide pour canalisations] et déménager au Canada, comme ils l’ont promis, mais au lieu de cela, ils continuent à jacasser. Bette Midler a cité H. L. Mencken aujourd’hui, ce qui est étonnant quand on sait que les seules personnes qu’il estimait moins que les politiciens étaient les stars de cinéma. Bette semble avoir manqué l’essentiel: l’appui d’Hollywood s’est retourné contre elle, non pas parce que la plupart des gens aiment Trump, mais parce que le programme et la campagne des Démocrates ont été un véritable naufrage. Un naufrage scénarisé, comme je l’ai expliqué. Il est possible que ces soutiens hollywoodiens aient également été programmés pour échouer, la CIA sachant qu’ils échoueraient, étant donné que ces soutiens ne semblent provenir que d’acteurs et de musiciens qui sont au bord de la tombe ou à la retraite. Ils n’ont plus de carrière et ont besoin d’argent, je suppose. Ces soutiens semblent avoir été programmés pour échouer vu la forme exclamative et accusatrice qu’ils revêtent. Pour qu’un soutien soit efficace, il faut qu’il s’agisse d’un soutien d’ami à ami, mais il s’agissait dans tous ces cas de diktats grondants et moralisateurs, de supplications larmoyantes ou de menaces pures et simples qui nous ont rappelé la façon dont ils nous ont traités pendant Covid. Arnold: Au diable ta liberté [NdT. son fameux « Fuck your freedom »], paysan, mets un masque, fais-toi vacciner et vote comme je te le dis, ou nous te ferons passer pour un antisémite, un sexiste et une ordure nazie! Aniston: Fais-toi vacciner et vote pour mon candidat ou je te retire de mes amis et je dis à tout le monde que nous sommes en rupture permanente! Ça me va, Rachel.
Néanmoins, je considère qu’il s’agit d’une grave erreur de calcul de la part des stars, car même s’il ne s’agit que d’un simple travail d’acteur pour elles, elles sont en train de détruire leur héritage. Midler n’a pas de véritable héritage, mais certaines d’entre elles, comme Streep et De Niro, en ont un. En avaient un. Ils viennent de gâcher tout le capital sympathie qu’ils avaient accumulé pendant des décennies de promotion extrême. Tout ça pour rien, puisque Harris n’était pas censée gagner quoi qu’ils fassent. Ils le savaient sûrement avant de se lancer? Il est presque impossible de croire qu’ils ne savent pas à quoi ils participent.
Je pense qu’ils le savent, mais qu’ils ne croient pas aux héritages. Ils se disent qu’ils ne seront bientôt plus que de la nourriture pour asticots alors quelle importance? L’important est de rester dans le vaudeville jusqu’à la crise cardiaque, et la CIA doit continuer à créer de la division au cours des quatre prochaines années. L’élection de Trump n’a pas marqué la fin de quoi que ce soit ni le début de quoi que ce soit de nouveau, et pour éviter que les Phéniciens ne soient redevables du décompte final, le projet Chaos doit être maintenu à son niveau maximum. Autrement dit, pour expliquer l’incapacité de Trump à faire quoi que ce soit en matière de drainage du marais, la CIA devra fabriquer quatre années supplémentaires de peur, d’hystérie, d’inertie, de fake news et de fausse crise, et pour y parvenir, les Démocrates et tous leurs pitoyables acteurs des deux côtés de l’Océan devront continuer à vociférer à tue-tête nazi, raciste, sexiste, violeur, criminel, antisémite, suprémaciste, ordure, insurrection, etc.
Mais que les stars soient des dupes ou des employés, il n’en reste pas moins qu’elles viennent de tout perdre, comme les Démocrates et la presse grand public. Elles ne pourront donc plus être utilisées par les propagandistes. Tous font partie du vieux Mighty Wurlitzer [NdT. un des plus grands orgues jamais construit] qui vient d’être mangé par les termites. Nous sommes désormais tous sourds à ce vieil orgue de barbarie.
Combien de temps la CIA/MI6 pourra-t-elle continuer à produire une histoire et un présent falsifiés auxquels personne ne croit? Je ne sais vraiment pas, mais s’ils essaient de déclencher une nouvelle grande guerre pour masquer tous leurs autres échecs, comme ils l’ont fait tant de fois auparavant, je pense que nous le saurons assez tôt. Ce genre de patriotisme a disparu, et je ne vois personne se porter volontaire pour leur guerre. Nous ne sommes plus en 1941, ni même en 1955.
Il y a aussi ceci à prendre en compte: la CIA doit tenir compte non seulement du raz de marée optique qu’elle vient de créer, mais aussi de la réalité sur le terrain, qu’elle vient de dissimuler. Elle doit tenir compte des chiffres réels, qui l’effraient sans aucun doute. Cette plate-forme populiste dirigée par Trump est le plus grand événement depuis Reagan, et je pense qu’elle est bien plus vaste car elle inclut non seulement l’angle de la majorité chrétienne et morale, mais aussi une plate-forme anti-guerre très peu Reaganienne, et une plate-forme anti-Pharma (avec RFK) totalement sans précédent. Il ne fait aucun doute que la CIA répondra qu’il ne s’agit que de promesses vides et qu’il n’est même pas nécessaire de les prendre en considération. Sauf que ces questions sont désormais sur la table et que les gens ne les oublieront pas. La pire chose que puissent faire les dirigeants en ce moment est de taquiner le chien vicieux et enragé qu’ils ont déjà battu. S’ils n’avaient pas l’intention de tenir ces promesses, ils n’auraient pas dû les faire, car cela ne peut qu’accroître l’instabilité d’un système déjà gravement déséquilibré.
[Une autre raison pour laquelle je soupçonne que tout ça a été truqué pour en cacher l’ampleur, c’est qu’il semble que le taux de participation total soit largement sous-estimé. Rappelez-vous, ils ont truqué les chiffres de Biden à 81 millions en 2020, prétendument le plus grand nombre de votes jamais enregistré, ce qui est maintenant une grosse plaisanterie. Ça a dû donner l’impression à certaines personnes sous respirateur qui n’y prêtaient pas attention que Biden était très populaire. Hier, nous avons assisté à l’inverse, puisque le nombre d’électeurs de Trump a été maintenu jusqu’à présent autour de 72 millions, soit moins que ce qu’il a obtenu en 2020, bien qu’il n’ait alors obtenu que 47% du total. Cela impliquerait des taux de participation beaucoup plus faibles dans les États, mais ce n’est pas ce que les États rapportent. Le Michigan a déjà fait état du taux de participation le plus élevé de son histoire récente, mais il nous faut pour le savoir consulter un site russe. Comme d’habitude, le reste du monde est mieux informé que nous sur nos élections. Si le taux de participation n’est pas communiqué, c’est pour cacher l’ampleur de la déclaration d’hier, afin d’éviter qu’elle ne soit considérée comme un mandat ou, pire, comme le cri d’une révolution].
Tout cela pour dire que le cycle actuel peut ressembler à un petit retour à la raison, mais il est très peu probable que ce soit le cas. Je pense que c’est peut-être le cas du point de vue des citoyens qui se défendent, mais pas du point de vue des gouverneurs qui reçoivent le message. Je vois le nouveau régime échouer non pas parce que Trump est un nazi ou parce que le programme Républicain annoncé est réactionnaire, mais pour des raisons bien plus importantes, la principale étant qu’il est presque impossible de croire que les Phéniciens ont appris quelque leçon que ce soit ou qu’ils sont soudainement devenus un tout petit peu plus bienveillants, ou un tout petit peu moins malveillants. Tous les autres relevés de boussole pointent dans la direction opposée.
Par exemple? Ils appellent Trump « Le Phénix » pour son grand retour. Ce n’est pas bon signe. De plus, si les dirigeants avaient l’intention de permettre au populisme de Trump de porter ses fruits, ils ne seraient pas déjà en train de l’étouffer en publiant des chiffres erronés. Si l’État profond promouvait ou autorisait réellement la plateforme de Trump en tant que correctif, et pas seulement l’acteur Trump en tant que sédatif, il n’aurait aucune raison de minimiser le taux de participation, le raz de marée, les chiffres ou les réjouissances.
Vous direz que je vous gâche la fête, tout comme le Noir de Fox, mais ce n’est pas mon intention. Je suis de votre côté. Allez-y, réjouissez-vous. C’est ce que j’ai fait. Je me suis un peu défoulé la nuit dernière, comme une forme de libération. Je sentais que, d’une manière ou d’une autre, les gens se réveillaient. Mais vous devez aller jusqu’au bout cette fois-ci, en exigeant que Trump et les autres tiennent leurs promesses. Quand lui, son nouveau tsar de la santé RFK et le Congrès refusent de poursuivre Fauci, en disant qu’il faut laisser le passé au passé, vous devez vous révolter. Lorsqu’il oublie de régler tous les conflits d’intérêts au sein de la FDA, du CDC, du NIH et de toutes les autres agences de régulation, vous devez vous révolter. Lorsqu’il laisse Pfizer commettre des meurtres de masse, vous devez vous révolter. Lorsqu’il continue d’envoyer de l’argent et des armes à Israël, vous devez vous révolter. Lorsqu’il continue à lécher le derrière de GoldmanSachs, de la CIA, de la Fed, de l’OMS, du FEM et de la Banque mondiale, vous devez vous révolter. Quand il viendra chercher votre fils ou votre fille pour sa nouvelle guerre, dites-lui de manger de la hraka*.
Tu dois apprendre à mieux compter les points, mon ami. Si ta mémoire n’est pas très bonne après l’affaire Covid/Vaccin, prends des notes. Utilise un vrai stylo et un carnet: ces faits s’ancreront mieux dans ton esprit si tu dois te servir de tes mains et transporter des objets physiques. C’est comme ça que ça marche. Tu es toi-même un objet physique, tu sais. Ne prends pas de médicaments, surtout les sédatifs et les anxiolytiques. En fait, tu dois garder ta colère en ébullition. Elle existe pour une bonne raison. Apprends à t’en servir. Ne la déverse pas sur ta femme, ton chien ou tes compagnons de route, mais garde-la pour ceux qui la méritent.
Les dirigeants ne se soucieront jamais de ce que pensent les citoyens à moins que les citoyens ne les obligent à s’en soucier. La disparition d’Hollywood et des médias les rapproche de cette nécessité, puisqu’ils ont perdu une grande partie de leur capacité à te berner. Sans ça, ils doivent faire face à ta colère plus directement, sans leurs anciens moyens de diversion. Dans cette situation, ils n’auront peut-être pas d’autre choix que de répondre aux griefs. À ce stade, il sera beaucoup plus facile pour eux d’abandonner une partie de leur pouvoir que de l’utiliser pour combattre leur propre peuple. Combattre son propre peuple est coûteux et prend du temps, et pour être honnête, ils sont déjà au maximum de leurs possibilités à cet égard. Bien au-delà du maximum. Ils sont au fond d’un trou qu’ils ont eux-mêmes creusé.
Accompagnez-moi un instant, Messieurs les dirigeants. Combien dépensez-vous chaque année pour combattre votre propre peuple? Vous répondrez que vous ne dépensez rien de votre côté, que tout provient des impôts, et que vous nous facturez donc notre propre opposition. D’accord, c’est très intelligent, mais puisque ce niveau d’imposition semble presque durable, permettez-moi de présenter les choses autrement: et si vous preniez les quelques trillions que vous dépensez chaque année pour combattre votre propre peuple, et que vous les redirigiez vers d’autres objectifs? Ce trillion annuel ne sort peut-être pas de votre poche, mais il ne va pas non plus dans votre poche. Ce n’est pas comme le budget militaire, avec les contrats de défense, etc. Vous me direz, bien sûr que si, par le biais de contrats de projets clandestins. Des événements truqués et tout le reste. D’accord, mais ces projets ne sont pas aussi rentables que la défense, car même si vous simulez les événements, vous ne simulez pas le personnel. Les services de renseignement ont besoin d’un personnel très nombreux et les coûts sont imputés à leurs salaires, pas à vos poches. Tout ce qu’un agent gagne, vous ne le gagnez pas, n’est-ce pas? Et puisque ces agents viennent de griller leur propre couverture et de casser leur propre Mighty Wurlitzer, ils sont maintenant pires qu’inutiles. Tout le monde peut désormais repérer le gorille de 500 livres dans la pièce, et son entretien ne vaut donc plus vraiment la peine que vous y consacriez du temps. Il serait préférable de le réaffecter à un autre projet plus utile pour vous, et si cette nouvelle utilisation n’est pas plus rentable, elle devrait au moins vous apporter une plus grande stabilité. L’opération Chaos était un bon moyen de gagner de l’argent aux niveaux inférieurs, mais maintenant que tout est chaos tout le temps et que la couverture de tout le monde a été détruite, ce n’est plus le cas. Elle devient rapidement plus problématique qu’elle n’en vaut la peine.
Alors, comment réaffecter ces agents pour créer une plus grande stabilité? Pour le savoir, revenons au début. Pourquoi la CIA a-t-elle été initialement créée? Eh bien, en tant qu’agence du genre FBI, pour piller la trésorerie en transformant des opérations secrètes relativement nécessaires en temps de guerre à l’étranger en opérations intérieures généralement superflues en temps de paix. Mais il s’agissait également d’une contre-mesure devant les craintes réelles de voir exposés deux siècles d’escroquerie aux États-Unis et de voir s’écrouler toute la façade de la création de richesses. Tous les ennemis du « capital » devaient donc être suivis et harcelés par un système d’espionnage toujours plus important. Bien sûr, cela n’a fait que créer un deuxième réseau de filouterie et de mensonges, qui en a créé un autre, qui en a créé un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce que le monde entier ne soit plus qu’une hiérarchie d’agents qui s’espionnent tous les uns les autres. Ce qui signifie que tout l’édifice n’est qu’une plaisanterie: tout le monde est maintenant si corrompu que personne ne peut être soumis au chantage pour quoi que ce soit. Lorsque tout le monde couche avec la femme ou le mari d’un autre, il est difficile de menacer qui que ce soit d’être démasqué. Lorsque toute honte a disparu, le chantage est impossible. L’espionnage s’est donc détruit de deux façons, et non d’une seule.
Cela étant, le danger n’est plus que la population perce le secret du capital, mais qu’elle perce le secret de l’espionnage, à savoir qu’il s’agit d’une fraude totale, qui ne mérite aucun financement. Par conséquent, sa suppression entraînerait immédiatement une double augmentation massive de la stabilité, même sans réaffecter un seul agent. Quelque chose qui n’existe plus ne peut pas faire l’objet d’une enquête pour fraude. Ou bien, elle pourrait l’être, mais elle ne le sera pas. Mais on pourrait obtenir encore plus de bonne volonté – dans une sorte de détournement – en réaffectant tous ces agents à un nouveau projet gouvernemental utile, par exemple un vaste projet dans le domaine des arts, des sciences et des travaux publics. Certains d’entre eux pourraient également se voir confier le projet de reconstruire les grands médias sur des principes logiques, recréant ainsi la confiance qui a été perdue. Mes lecteurs diront que ça semble peu probable, puisqu’ils contrôlent déjà les médias: pourquoi deviendraient-ils bienveillants du jour au lendemain? Eh bien, ils deviendraient bienveillants du jour au lendemain si on leur en donne l’ordre. C’est pour cette même raison qu’ils sont malveillants aujourd’hui: ils en ont reçu l’ordre. Peut-être préféreraient-ils qu’il en soit autrement. Je suppose qu’ils préféreraient qu’il en soit autrement, ce qui ajouterait encore une nouvelle couche à la stabilité.
J’ai prouvé que l’art et la science sont dans un état d’abandon, qui nécessite des décennies de reconstruction, et nous avons vu avec tous les déraillements de trains, les effondrements de ponts et la désintégration des infrastructures que les travaux publics ont également besoin d’une aide massive. Beaucoup d’agents semblent se considérer comme des artistes ratés dans l’un ou l’autre domaine, comme je vous l’ai montré dans de nombreux documents, et beaucoup d’entre eux seraient probablement heureux de se reconvertir dans un travail plus utile.
Depuis plus d’un siècle, les économies occidentales modernes dépensent tout leur argent dans l’armée, la banque et l’espionnage, ce qui est de l’argent complètement perdu du point de vue de la société dans son ensemble et, par conséquent, de celui de la stabilité à long terme des masses ou des dirigeants. C’est précisément la raison pour laquelle la société s’est effondrée depuis la Seconde Guerre mondiale. L’art et la science ont été détruits pour servir de couverture aux activités bancaires, militaires et d’espionnage, condamnant non seulement les travaux publics, mais aussi tout le reste. C’est exactement la raison pour laquelle nous en sommes là. Mais c’est encore et toujours facilement réversible, puisqu’il suffit de décider d’emprunter une autre voie.
On me dira que l’art, la science et les travaux publics ne sont pas aussi rentables que ces autres activités, en particulier le militaire, puisqu’ils ne brûlent pas les matières premières en si grande quantité. Mais peut-être, juste peut-être, que le but de la civilisation n’est pas de brûler des matières premières aussi vite que possible. Il ne s’agit peut-être pas de construire une série infinie de chars, d’avions et de véhicules blindés qui pourrissent sur des terrains et des tarmacs dans tout le pays, sans jamais être utiles à qui que ce soit. Vous répondrez que l’on pourrait dire la même chose de l’art, sauf que les gens paient pour aller dans les musées pour voir de grandes œuvres d’art. Ils ne paient pas pour aller dans des bases militaires y voir des files de véhicules blindés pourrir sur les terrains.
En outre, l’art, la science et les travaux publics utilisent beaucoup de matières premières, et ils en utiliseraient bien plus si l’art et la science n’étaient pas presque morts. Mes nouvelles théories et découvertes ont ouvert une toute nouvelle voie en physique, une voie qui représente littéralement des trillions de dollars de profits et de produits futurs. À titre d’exemple, tous les livres de physique, de chimie et de biologie doivent maintenant être entièrement réécrits, ce qui constitue en soi une nouvelle économie. Le recyclage des charges par le noyau modifie également absolument tout ce qui concerne la médecine, en particulier l’administration de médicaments dans les cellules. J’ai également réécrit la géophysique avec le recyclage des charges par la Terre et le système solaire. J’ai détruit le modernisme, permettant une nouvelle renaissance de la peinture et de la sculpture, une autre grande économie. La poésie fera également son retour dans un avenir proche, créant ainsi une nouvelle petite économie. L’architecture classique fera un retour similaire, créant une énorme économie de nouveaux bâtiments et de décoration lorsque les gens se réveilleront, se laveront les yeux et se rendront compte que tous les bâtiments modernes doivent être mis au rebut parce qu’ils sont une horreur. Si vous pensiez qu’il n’y avait pas de travail pour nos pauvres agents de la CIA, détrompez-vous. Il y aura tellement d’innovations et de reconstructions au cours du siècle à venir qu’il y aura à peine assez de monde pour faire tout ce qu’il y a à faire. Et la meilleure nouvelle, c’est que presque rien de tout cela ne peut être fait par des ordinateurs. Ils nous aideront, comme ils m’aident à rédiger cet article, mais ce sera à peu près tout.
Quel était donc l’intérêt de tout ça? Si j’étais un milliardaire phénicien, la chose que je voudrais le plus acheter en ce moment, c’est ma propre sécurité, ma tranquillité d’esprit et ma stabilité. Je regarderais autour de moi et je me dirais qu’aussi rentable qu’ait été le projet Chaos, il était fatigant. C’était beaucoup de dépenses et d’efforts pour obtenir davantage de ce que j’avais déjà à profusion. Et dans une analyse des profits et des pertes à long terme, ce n’était peut-être finalement pas un si bon projet, puisque les profits se sont révélés vides et sans signification, tandis que les pertes ont été stupéfiantes. L’art? Disparu. La science? Disparue. L’architecture? Disparue. L’environnement? Disparu. La beauté? Disparue. Eau, air et nourriture propres? Disparus. La bonne volonté? Disparue. La stabilité? Disparue. Le bien-être mental? Disparu. La santé? Disparue. Le bonheur? Disparu. La confiance? Disparue. L’innocence? Disparue. L’avenir? Disparu, puisqu’il a été hypothéqué.
Mais pour chaque problème, il y a une solution. Vous avez toujours le droit de changer d’avis, et je vous dis que vous devez changer d’avis.
Prochainement: le faux mouvement 4B.
*Voir Watership Down.
Texte original
Trump/Vance Wins!

by Miles Mathis
First published November 6, 2024
A lot of people are asking me for commentary on the Trump win, knowing I will say something no one else is. Yep, you can count on me for that.
Before I respond to specific things, let me just remind you of the big picture here. We will start at the deepest end of the pool and swim up. Some have said this one was just too big to steal, so Trump won despite interference. Nope. No election is too big to steal, or ever was. They have stolen bigger ones than this. The election is just the wallpaper in the final room of the stageplay, and with computers they can re-wallpaper the whole thing overnight, to fit any script update. Since Harris had almost no real support, it would have been a huge push of the numbers, but that doesn’t make it hard. Computers can push an election 40 points just as easily as they can push it two. Makes no difference to them. So if they had wanted to give this to Harris, they easily could have.
But they didn’t want to. That was never the plan. The plan—as I have been telling you for years—was to tank the Dems on purpose, to remanufacture parity between the two parties and move the country further right. In our pre-fabricated two-party system, the rulers need near-parity between the parties, to make voters feel powerful. The whole system is just a charade, since the rulers don’t care what citizens think at all. But voting and polling and things like that create a facade that implies they do. So they can’t have one party dying or getting too weak. In that case they have to step in and re-create the appearance of parity at any cost. That’s what the last couple of decades has been about, and especially the last four years. The Dems were given the worst platform imaginable while the Reps suddenly became the everyman’s best friend. The Dems magically and mysteriously started doing everything wrong while the Reps started doing everything right. To many of us it seemed the historical platforms had flipped. By that I don’t mean the Dems had previously been doing everything right, I mean that the Reps—historically the party of the fatcats—suddenly became big populists. Like with Teddy Roosevelt and Reagan, but even moreso. That was no accident. In a decade of rising populism and declining trust in government and media, you would expect both parties to try to appeal to the largest percentages. I don’t believe the Reps are earnest in their bows to the dispossessed, but my point is you would have expected the Dems to try to outdo the Reps in appealing to the masses. That was their historical constituency after all, and they should have known how to talk to those people. Instead, they did just the opposite, attacking their own working-class people as Nazi garbage. That, by itself, is so suspicious it blows the cover of the entire project.
Some on the left are now claiming the election was stolen for Trump. And as you see, in a way it was. In the long script, he was destined to win, so it was stolen in that sense. But they had prepared everything leading up to this so well, they didn’t have to steal the actual election yesterday. The disaster of the Biden Presidency—all a planned fail—had so thoroughly moved the country away from the Dems, that the CIA had to fudge this election to make it look close. They actually stole many States FOR Harris, again to maintain the continued appearance of parity. Harris only won 19 states, but counting real votes I think she would have won less than ten, and may not have won any. Note that: only 19 of 50 states are now officially blue. And large parts of blue states are red as well. For the best example, see the state I happen to be in temporarily, California, which geographically is mostly red. I didn’t know that until I got here. I am in the reddest county in the state. Only the big cities on the coast are blue, and Trump just won 40% of California, which most people think of as completely blue. This is true across the nation, where the sort of people who would vote for Harris are becoming hemmed into just a few big cities on the two coasts. A huge percentage of them are in just three cities: New York, Los Angeles, and Chicago.

And even that support is dissolving. The Republicans won Long Island and the large district just north of Yonkers. In Los Angeles, they are about to win districts 40, 41, and 47, which include much of South LA. They may also win district 27 north of LA. In Texas, Dallas, Houston, San Antonio, and Austin are blue, but Fort Worth, North Dallas, North Houston, and North San Antonio are all red now. District 15 in far south Texas, heavily Hispanic and traditionally blue, just went red. You can thank the manufactured border crisis for that. In Arizona, Abe Hamadeh, who you may remember had his election stolen in 2022 with Kari Lake, just won northwest Phoenix, turning it red. West Phoenix is also red.
So the blue is quickly getting whittled down on that map. Which brings us to New Mexico, which you have to admit looks very strange on this map. It doesn’t matter much one way or the other, since the population of NM is very low, with only three districts. But I see it as a signal nonetheless, since it is telling us NM is about the most corrupt state in the union, with Santa Fe being the most corrupt city outside of Chicago. I suppose that is due to the military presence left over from Los Alamos, and my guess is the state is actually run out of Kirtland AFB in Albuquerque. That is the feeling I got when I lived in Taos for 14 years. I will be told it is because NM is run by its Hispanic population, like south Texas. It just didn’t flip red this year like parts of Texas did. Yes, but I am telling you it is probably because it wasn’t allowed to flip red. They needed it to stay blue like Virginia, so that Harris could avoid a skunk.
For a while yesterday Trump was winning Virginia and Maine and Massachusetts and New Mexico and even Minnesota—Walz’s home state. That would have been amusing, but they didn’t let it go that far. The computers stepped in and got the numbers on-script. But I suspect they let us see the real numbers in those places for a while, sometimes up to 50% reporting, just for fun. At Fox they even listed Oregon as red for a little while, when votes first started coming in. I laughed out loud. What was that about? A computer glitch? A few initial votes from one eastern county? No, since no votes were reported when Oregon was red on the map. Again, I suspect it was either a tip of the hand, or an accidental moment of reality showing through the veil.
We are expected to believe Harris won 47% of the popular vote, but I for one don’t believe it. After the most disastrous four years in any of our lifetimes, even a qualified and charismatic candidate couldn’t have won a third of the popular vote from the blue side. Harris, who didn’t win any primaries and hardly campaigned, may be the least qualified and least charismatic candidate ever put forward by either party, making Dan Quayle and George Bush II look relatively brilliant in comparison. But she wasn’t just weighed down by her own inability to speak or make sense, she was weighed down by a party platform that was clearly a big joke inserted from Langley. I can just see the writers sitting around a huge mahogany table smoking cigars, trying to one-up eachother with the craziest stuff they could come up with. Drag-queen story hours? Tranny promotion 24/7? Post-birth abortions/infanticides? Forced vaccinations? Holy wars in Israel and Ukraine? Institutionalized censorship and repealing the First Amendment? Repealing the Second Amendment? Repealing the Fourth Amendment? Packing the Supreme Court? Open borders? Men in women’s sports? Reverse sexism and racism at top volume, with white men being attacked all the livelong day just for being born? Civil War reparations 155 years after the fact? January 6 is worse than 911 and Pearl Harbor? And they might as well have had rampant inflation and food shortages on their platform, since their policies had created that as well. Given all that, any sane person should find it amazing Harris got even one vote, if she did.
What sort of person supports any of that, much less all of it? Not an old-school liberal like me. I don’t support any of it. We are told that the only ones who don’t support Harris are ignorant hicks on the far right, but I am a Phi Beta Kappa liberal and I don’t support her—and it has nothing to do with how she looks—her gender or race. I have always been a liberal and still am, but by that I mean I am for the little guy and against the fatcats. That is what the term used to mean, up until the time of Reagan, say, when they began blackwashing it and flipping it. I couldn’t be more against the current “liberal” agenda, which is why I was happy when Trump won yesterday. I couldn’t help myself, even though I have always detested the Republican Party and I don’t like Trump. Why don’t I like Trump? Is it because he is opinionated and crude and crass? No, those are actually his best qualities. I don’t like him because he is a fatcat. I don’t buy the populist schtick.
The CIA made this election about ideas on Trump’s side—they had to to make it work—so now they have to deal with that fact. Like I said, I don’t believe either Trump or the CIA is earnest about any of this. They just said these things to fool the populace into moving along, as usual. But to solve the previous problem they have created a new and bigger one: they have a populace already on the edge of revolt and meltdown—from the vaccine genocide and other things—and they have now primed that populace with a lot of big promises. If, as I expect, they plan to renege on all those promises, as they always have, they will dig their hole even deeper. Remember, not one President since the beginning of time from any party has kept any promises. Just the reverse. They always do the polar opposite of what they promise. If they promise to keep us out of a war, the first thing they do after getting elected is sign us up for it. If they promise to lower the debt, they raise it. If they promise to clean up Washington, they immediately appoint a bunch of dirtbags.
Plus, this isn’t 1901 or 1980, when the rulers still had full control of the mainstream media. As they have admitted recently, that is all out the window. They used the mainstream media to sell the planned fail, so the media just bit the dust with the Dems. The mainstream media was all-in with Harris, so as she falls into the dustbin of history, so do they. And Trump was even right about Fox, since they were paid off like the rest to sell the current story, though not to the extent CNN and NBC were. I followed the election last night, but since I don’t have a TV I just watched the map at Fox5NY.com—the first thing that came up on a search. But when Pennsylvania was called for Trump and it was clear he was going to win big, I wanted to hear some of the celebration. I figured Fox National would be whooping it up. Nope. When I tuned in, some old gay black guy with a Valentino mustache was calling everyone a racist and a misogynist, blaming the white dudes for not supporting Harris. He was even harping on about the “insurrection” of January 6. And the rest of the panel sat there and listened to that. I couldn’t believe it. Finally, Brit Hume—who looks like he just had a stroke, or was currently having a stroke—chimed in to point out that 51% of the country apparently didn’t agree that Jan. 6 was an insurrection or that Harris was a good candidate. WEAK! No, Brit, not 51%, more like 80%, going by real numbers, and Trump was right then winning a big election: not the time to be repeating this old insurrection/racist/misogynist crap. So Hume should have told the guy to stuff a sock in it. Even if any of that been true (it isn’t), the people had just spoken and any sensible news show would have at least pretended to bow to that for the time being, just as a matter of self preservation. As we saw, even according to the made-up numbers, this was not a squeaker, it was a landslide. Trump will take 312 electors and 31 states and 27 governors and 54 Senators and probably the House as well with 223, so this is not the time to keep calling voters garbage. I am sure it was even worse on the “liberal” stations.
I checked the Guardian the next day for this liberal take. This is how their very brave (unsigned) editors put it:
This is an exceptionally bleak and frightening moment for the United States and the world. Presented with a choice between electing the first black, female president on a promise of a sunnier future, and a racist, misogynist, twice-impeached convicted felon hawking hatred and retribution, they picked Mr Trump.
All spin, and not a word of it true, as we have come to expect, which means the Guardian can also kiss off a huge slice of its US readership. And not just its US readership. Though, like the US press, the Guardian is underwritten by Intel, so what do they care? Glossing the Democratic platform as a promise of a sunnier future is so Orwellian it passes belief it ever made it into print in Orwell’s home country. As is the implied idea we should vote for Harris just because she is a black female. Is the fact she has an IQ of about 90, can’t read from a Teleprompter, has zero qualifications to be President, knows nothing about history or the world, and manufactured her entire bio beside the point? Not worth mentioning? Not worth mentioning that the actual Democratic platform vies with Big Brother in its fascist dreams? I would vote for a black woman over Trump in a second if she ran on a better platform than his and was impressive in any way, but she didn’t and wasn’t. And if Trump is a racist, why did so many Blacks and Hispanics just vote for him? He just won more minority votes than Dole, McCain, or Romney, so were those guys more racist and Nazified than Trump? If so, the Guardian forgot to tell us back then. Also amusing that these minorities had a candidate to vote for that was both Brown and Black, at least according to the fake bios, but for some reason decided to vote for a racist Nazi. But I guess that according to the Guardian those voters are just ignorant garbage. I suggest the Dems keep calling them that, since it is a great way to win them back in 2026. Besides, Trump was never impeached, since it takes both houses of Congress to impeach and the whole thing in the House was staged anyway as part of the Jan. 6 script. And the “convicted felon” nonsense is more CIA theater, as the agents at the Guardian are well aware. The fake convictions come out of dummy courts, just as the news and these editorials comes out of dummy editorial offices and puppet editors.
This maundering from the Guardian is just more sad death-throes level stuff like we saw recently with the Washington Post, as it ate its own last arms and legs off in a final orgy of autophagy. The editors at the Post were the last people on Earth that read the editorials at the Guardian, and vice versa, so that circle is now broken. The gyre cannot hold.
You know who else died yesterday? “Gold standard” pollster Anne Selzer, who gave Harris a lead of 3 in Iowa the day before the election. Trump won by 13.3 a day later, so we have to wonder who she polled, to be off by 16 points just one day out. We can only suppose the DNC paid her off, but how does Selzer plan to pay the rent after she spends that money?
We see the same miscalculation from Hollywood and the music industry, which continues to sign its own pink slip (with the emphasis on pink, by two separate meanings). We are waiting for these people to just drink their Drano and move to Canada, as promised, but instead they keep yapping. Bette Midler actually quoted H. L. Mencken today, which is rich considering that the only people he thought less of than politicians were movie stars. Bette seems to have missed the bottom line here: the endorsement of Hollywood backfired, not because most people love Trump, but because the Dem platform and campaign was such a trainwreck. A scripted trainwreck, as I have argued. It’s possible these Hollywood endorsements were also scripted to fail, with CIA knowing they would fail, since the endorsements only seem to come from actors and musicians that are on the edge of the grave or otherwise retired. They have no careers and need the money, I guess. The endorsements seemed scripted to fail due to the exclamatory and accusing form of them. For an endorsement to work, it has to be a sweet friend-to-friend endorsement, but these were all scolding, holier-than-thou dictats or hand-wringing, tear-drenched pleas or outright threats that just reminded us of how they treated us during Covid. Arnold: Screw your freedom, peasant, put on a mask, get your vaccine, and vote the way I tell you to, or we will doxx you as an anti-Semite, sexist, Nazi piece of garbage! Aniston: Get vaccinated and vote for my candidate or I will unfriend you and tell everyone we are on a permanent break! Fine by me, Rachel.
Still, I see it as a crushing miscalculation on the part of the stars, since even if is just another acting job for them, they are destroying their legacies. Midler has no real legacy, but some of them like Streep and Deniro do. Did. They just blew all the goodwill they had saved up from decades of extreme promotion. All for nothing, since Harris wasn’t scripted to win no matter what they did. Surely they knew that going in? It is almost impossible to believe they don’t know what they are a part of.
My belief is that they do know it, but don’t believe in legacies. They figure they will soon be wormfood, so what’s the difference? The important thing is to remain part of the vaudeville right up to the heart attack, and the CIA needs to continue to create division over the next four years. Trump’s election wasn’t the end of anything or the beginning of anything new, and to keep the final accounting from coming due for the Phoenicians, Project Chaos has to be kept at 11. Meaning, to explain Trump’s inability to get anything done re draining the swamp, the CIA will have to manufacture four more years of fear, hysteria, inertia, fake news, and false crisis, and to achieve that the Dems and all their sorry actors on both sides of the pond will have to be kept at top volume, chanting Nazi, racist, sexist, rapist, felon, anti-Semitic, supremacist, garbage, insurrection, etc.
But regardless of whether the stars are dupes or hires, the fact remains they just cashed it all in with the Dems and the mainstream press. So they can’t be used by the propagandists anymore, either. They are all part of the old Mighty Wurlitzer that just got eaten by termites. We are all now deaf to that old organ-grinding.
How long can CIA/MI6 continue to spin out a fake history and present no one believes in? I really don’t know, but if they try to start a big new war to paper over all their other failures, as they have done so many times before, I think we will find out. That sort of patriotism is extinct, and I don’t see anyone showing up for their war. This ain’t 1941, or even 1955.
There is also this to consider: CIA has to take into account not just the optical landslide they just created, they have to take into account the reality on the ground, which they just covered up. They have to take into account the real numbers, which are no doubt frightening to them. This populist platform Trump is heading is the biggest thing since Reagan, and I think it is far bigger since it includes not only the Christian, moral majority angle, but an anti-war platform that is very un-Reagan, and an anti-Pharma platform (with RFK) that is completely unprecedented. No doubt CIA will answer that those are just empty promises, and don’t even have to be taken into consideration. Except that those issues are now on the table and people won’t forget that. The last thing the rulers need to be doing right now is teasing a vicious and rabid dog they have previously beaten. If they had no intention of keeping any of these promises, they shouldn’t have made them, since that is guaranteed to introduce more instability into a system already wildly out of balance.
[Another reason I suspect this has all been fudged to hide the extent of it is that it looks like total voter turnout is being vastly underreported. Remember, they faked Biden’s number up to 81 million in 2020, supposedly the greatest number ever received, now a big joke. That made Biden seem very popular to some people on ventilators who weren’t paying attention. Yesterday we saw just the opposite, as Trump’s number is being held down so far to around 72 million, less than he got in 2020, though then he only got 47% of the total. That would imply far lower voter turnout totals from the States, except that that isn’t what the States are reporting. Michigan has already reported the greatest turnout in recent history, though we have to hear about it from a Russian site. As usual, the rest of the world gets better intel about our elections than we do. Voter turnout isn’t being reported to hide just how big the statement was yesterday, preventing it from being seen as a mandate, or worse as the cry of a revolution.]
This all goes to say that the current cycle may look like a small step back to sanity, but it is very unlikely it actually is. I think it may be from the point of view of citizens fighting back, but not from the point of view of the governors getting the message. I see the new regime failing not because Trump is a Nazi or because the stated Republican platform is reactionary, but for far larger reasons, the main one being that it is nearly impossible to believe the Phoenicians have learned anything or that they have suddenly become the tiniest bit more benevolent, or the tiniest bit less malevolent. All other compass readings are pointing in the opposite direction.
Such as? They are calling Trump “The Phoenix” for his big comeback. Yeah, not a good sign. Plus, if the rulers had any intention of allowing Trump’s populism to come to any sort of fruition, they would not be squelching it already by misreporting of numbers. If the deep state was really promoting or allowing Trump’s platform as a corrective, and not just Trump the actor as a sedative, they would have no reason to downplay the voter turnout, the landslide, the numbers, or the celebration.
You will say I am raining on your parade just like the black guy at Fox, but I don’t intend to. I am on your side here. Go ahead and celebrate. I did. I whooped it up a little last night, as a form of release. I could feel the people waking up one way or the other. But you have to follow through this time, demanding that Trump and the rest deliver on their promises. When he and his new Health Czar RFK and Congress refuse to prosecute Fauci, saying we have to let bygones be bygones, you have to raise hell. When he forgets to clean up all the conflicts of interest at FDA, CDC, NIH, and all the other regulatory agencies, you have to raise hell. When he lets Pfizer slide for mass murder, you have to raise hell. When he continues to send money and arms to Israel, you have to raise hell. When he continues to snorkel up the behinds of GoldmanSachs and the CIA and the Fed and WHO and WEF and the WorldBank, you have to raise hell. When he comes for your son or daughter for his new war, tell him to eat hraka.*
You have to keep better score, my friend. If your memory isn’t so good after the Covid/Vaccine thing, write it down somewhere. Use a real pen and a notebook: these facts will stick in your mind better if you have to use your hands and carry around physical objects. That is just how it works. You are a physical object yourself, you know. Also, stay off the drugs, especially the sedatives and the anti-anxieties. You actually need to keep your anger on a boil. It is there for a reason. Learn to use it. Don’t vent it on your wife or dog or fellow drivers, but save it for those who deserve it.
The rulers will never care what citizens think until the citizens make it necessary for them to care. The loss of Hollywood and the media puts them much closer to having to care, since they have lost a large part of their ability to fool you. Without that, they have to face your anger more directly, without the old means of deflection. Put in that position, they may have no choice but to respond to grievances. At that point it is much easier for them to give up some power than to use that power to fight their own people. Fighting your own people is expensive and time-consuming, and to be honest they are already maxxed out in that regard. Way beyond maxxed out. Way in a hole of their own making.
Walk with me a moment, rulers. How much do you spend each year fighting your own people? You will say nothing of your own, it all comes from taxes, so you are billing us for our own opposition. OK, that’s very clever, but since that level of taxation seems to be nearly sustainable, let me put it another way: what if you took that trillion or so a year you spend fighting your own people, and redirected it to other purposes? That trillion a year may not come out of your own pockets, but it isn’t going into your own pockets, either. Not like the military budget is, with defense contracts and so on. You will say, sure it is, via covert projects contracts. Faking events and all the rest. OK, but those projects aren’t as wildly profitable as defense, since although you may be faking the events, you aren’t faking the personnel. Intel takes huge personnel, and the costs are going into their salaries, not your pockets. Everything an agent makes, you don’t make, right? And since those agents just blew their own cover and broke their own Mighty Wurlitzer, they are now worse than useless. Everyone can now spot the 500-pound gorilla in the room, so his upkeep isn’t really worth your time anymore. He or she would be best re-assigned to some other project more useful to you, and if that new use isn’t making more profit, it should at least be making more stability for you. Operation Chaos was a pretty good money-maker at lower levels, but now that everything is chaos all the time and everyone’s cover has been blown, not so much. It is quickly becoming more trouble than it is worth.
So how could these agents be re-assigned to create greater stability? To see, let’s go back to the beginning. Why was CIA created in the first place? Well, mainly as an FBI-type treasury dip, spinning somewhat necessary foreign war-time covert operations into mostly unnecessary domestic peace-time operations. But also as a response to real worries that two centuries of skullduggery in the US would be exposed and the whole facade of wealth-creation would fall. So all enemies of “capital” needed to be tailed and harassed by an ever increasing system of spies. Of course this just created a second and larger web of skullduggery and lies, which then created another, which created another, and so on and on, until now the whole world is little more than a hierarchy of agents all spying on one another. Which means the entire edifice is little more than a joke: everyone is now so dirty that no one can be blackmailed for anything. When everyone is sleeping with someone else’s wife or husband, it is hard to threaten anyone with exposure. When all shame is fled, blackmail is impossible. So spycraft has destroyed itself in two ways, not just one.
That being the case, the danger is no longer that the populace will penetrate the secret of capital, it is that they will penetrate the secret of spycraft—that being that it is a total fraud, not worthy of any funding. Therefore, ending it would immediately create a massive double increase in stability, even without re-assigning a single agent. Something that no longer exists can’t be investigated for fraud. Or, it could be, but it won’t be. But even more goodwill—and thereby a sort of misdirection—could be achieved by re-assigning all those agents to a new and useful government project, say a massive arts/sciences/public works project. Some of them could also be assigned the project of rebuilding the mainstream media on logical principles, thereby recreating the trust that has been lost. My readers will say that seems unlikely, since they are already in control of the media: why would they become benevolent overnight? Well, they would become benevolent overnight because they were ordered to. Same reason they are malevolent now: they are ordered to be so. Perhaps they would prefer it otherwise. I assume they would prefer it otherwise, which would add yet another new layer to the stability.
I have proven art and science are in a derelict shape, requiring decades of rebuilding, and we have seen with all the train derailments, bridge collapses, and infrastructure meltdown that public works are also in need of massive help. A lot of agents seem to see themselves as failed artists of some kind or another, as I have shown you in many papers, and many of them would probably be happy to transition into more useful work.
For more than a century, modern western economies have been spending all their money on military, banking, and spycraft, which is money completely down the drain from the point of view of the greater society and thereby to any longterm stability for either the masses or the rulers. Which is precisely why society has been collapsing since WWII. Art and science were both destroyed to provide cover for banking, military and spycraft, dooming not only public works but everything else. It is exactly why we are where we are. But it is still and always easily reversible, since all it requires is a decision to go another way.
I will told art and science and public works aren’t as profitable as these other things, especially military, since they don’t burn the raw materials in such huge quantities. But maybe, just maybe, the point of civilization isn’t burning raw materials as fast as possible. Maybe it isn’t building an endless line of tanks and airplanes and armored vehicles that can rot on lots and tarmacs all over the country, never of any use to any real person. You will say the same could be said of art, except that people do pay to go to museums to see great art. They don’t pay to go to military bases and look at lines of armored vehicles rotting on the lots.
Besides, art, science, and public works DO use a lot of raw materials, and they would use a hell of a lot more if art and science weren’t nearly dead. My new theories and findings have opened up a whole new vista in physics, one with literally trillions of dollars of future profits and products. As just an opener, all physics, chemistry, and biology books now require a complete rewrite, which is an entire new economy by itself. Charge recycling by the nucleus also changes absolutely everything about medicine, especially regarding drug delivery in the cells. I have rewritten geophysics as well with charge recycling by the Earth and Solar System. I have destroyed Modernism, allowing for a new renaissance in painting and sculpture, another big economy. Poetry will also make a comeback in the near future, creating yet another small new economy. Classical architecture will make a similar comeback, creating a huge economy of new buildings and their decorations as people wake up, wash out their eyeballs, and realize that all the Modern buildings need to be scrapped as eyesores. So if you thought there were no jobs for our poor CIA agents on the out, think again. There will be so much innovation and rebuilding in the coming century there will hardly be enough people to do everything that needs to be done. And the best news is almost none of it can be done by computers. They will assist as they are assisting me write this paper, but that will be about the extent of it.
So what was the point of all that? The point was that if I were a billionaire Phoenician, the thing I would most want to buy right now is my own security, peace of mind, and stability. I would be looking around and saying to myself that as profitable as Project Chaos was, it was tiring. It was a lot of expenditure and effort to get more of what I already had in spades. And in a longterm profit/loss analysis, maybe it wasn’t such a great plan after all, since the profit has turned out to be empty and meaningless, while the losses have been staggering. Art? Gone. Science? Gone. Architecture? Gone. Environment? Gone. Beauty? Gone. Clean water, air and food? Gone. Goodwill? Gone. Stability? Gone. Mental well-being? Gone. Health? Gone. Happiness? Gone. Trust? Gone. Innocence? Gone. The future? Gone, since it has been mortgaged.
But for every problem there is a solution. You are always allowed to change your mind, and I am telling you that you need to change your mind.
Up next: the fake 4B movement.
*See Watership Down.