Bienvenue dans la nouvelle économie – par James Corbett.

Source (article complet). Source (partielle, sur Corbett Report).


Traduction

Bienvenue dans la nouvelle économie

par James Corbett
corbettreport.com
14 novembre 2021

Nous plongeons à corps perdu dans la plus grande transition économique de l’histoire. Nous n’avons même pas à spéculer sur ce point. En 2015, Christina Figueres – à l’époque la principale responsable du dossier du changement climatique à l’ONU – nous a carrément dit que c’était l’objectif final des Grands Réinitialisateurs et de leur culte du changement climatique:

« C’est probablement la tâche la plus difficile que nous nous soyons jamais donnée, qui consiste à transformer intentionnellement le modèle de développement économique, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que nous nous donnons pour tâche – dans un laps de temps défini – [de tenter] de changer intentionnellement le modèle de développement économique qui prévaut depuis au moins 150 ans, depuis la révolution industrielle. »

À part Patrick Wood (et The Corbett Report, bien sûr), peu de gens ont relevé ou se sont interrogés sur ces mots. Il ne pouvait s’agir que d’un énième cancan des baratineurs incompétents du quartier général de l’alarmisme climatique, non?

Avance rapide jusqu’en 2021 et nous entendons le Prince Charles répéter cette menace de transformer l’économie mondiale en termes encore plus vifs. Passant de l’alarmisme du COVID à l’alarmisme climatique (exactement comme prévu), Sa Bassesse Royale nous avertit que la « menace existentielle » du changement climatique exigerait que les pays non seulement transforment leurs économies mais se mettent sur un « pied de guerre » et montent une « campagne de style militaire » contre l’Homme-ours-porc:

 » Nous devons ici mener une vaste campagne de style militaire pour fédérer la force du secteur privé au niveau mondial. Avec des trillions à sa disposition, bien au-delà du PIB mondial et avec le plus grand respect au-delà même des gouvernements des dirigeants du monde, ce secteur incarne la seule perspective réelle de réaliser une transition économique fondamentale. »

Je sais que tout le monde préférerait fermer les yeux, laisser le biais de normalité reprendre le dessus et faire comme si ce n’étaient que des déclarations rhétoriques vides de sens. Mais c’est la vérité: Christina Figueres et le Prince Charles, individuellement, ne dirigent rien. Le monde ne tourne pas autour de leurs discours. Mais depuis plusieurs années, et avec une intensité croissante ces derniers mois, les individus réellement aux commandes du monde de la finance internationale ont entrepris de construire le réseau d’organisations, d’instruments et de mécanismes permettant d’accomplir cette « transition économique fondamentale ».

Et, malheureusement, pas un individu sur mille ne prête attention à cette refonte complète de la finance internationale. Rectifions cela tout de suite, voulez vous?

Le contexte

J’espère que vous avez déjà saisi l’arnaque climatique, mais si ce n’est pas le cas, voici un résumé de la situation : Les Nations Unies, le Forum Économique Mondial et l’oligarchie bancaire internationale n’essaient pas de sauver notre Mère la Terre, et ils ne comptent pas non plus vous protéger des dieux de la météo. Comme toute personne attentive devrait l’avoir compris, ils ne font que détourner vos inquiétudes saines et naturelles pour l’environnement et de vous manipuler pour vous faire adhérer à leur programme politique.

Si vous avez gobé le battage médiatique sur le changement climatique et que vous pensez que le CO2 produit par l’homme est le thermostat magique qui fait monter ou descendre la « température moyenne mondiale » (quoi que cela veuille dire), très bien.

… Enfin, vous avez tort, bien sûr. En réalité, les criminels du climategate ont recours à une pseudoscience infalsifiable pour vous duper et vous faire adhérer à leur culte du cargo. Ils trafiquent les historiques de température pour refroidir le passé et réchauffer le présent. Ils s’appuient sur des modèles bancals et font mentir les statistiques pour vous faire gober leur histoire de « ciel qui nous tombe sur la tête ». Et ils font des prédictions alarmistes grotesques sur l’apocalypse climatique à venir, tout en admettant ouvertement que leur mouvement n’a rien à voir avec la protection de l’environnement et tout à voir avec l’économie.

Pire encore, ils ont convaincu leur culte de fidèles que tous ceux qui remettent en question ces mensonges (comme votre serviteur) sont des complices des grandes compagnies pétrolières et se fichent de l’environnement. La vérité, bien sûr, est que – comme je me suis échiné à l’expliquer dans mon travail, encore et encore et encore – ce sont les grands milliardaires du pétrole et leurs copains banksters qui dirigent ce programme d’écoblanchiment [NdT. « greenwashing, voir ici] et détournent le public des VRAIS problèmes environnementaux que les milliardaires provoquent eux-mêmes, ce qui entrave la véritable science environnementale.

… Mais bon. Je comprends. Vous vous souciez de la protection de l’environnement naturel et vous avez été convaincu qu’Al Gore et ses compagnons du climategate sont super sincères quant à la menace existentielle que représente le dioxyde de carbone. OK.

Quelle que soit votre opinion quant au réchauffement climatique d’origine humaine, il y a quelque chose que tout le monde doit comprendre: les banksters et les oligarques internationaux de la superclasse ne brandissent pas la menace du changement climatique parce qu’ils se préoccupent de notre Mère la Terre. Ils exploitent cyniquement cette peur pour concrétiser leur objectif centenaire de mise en place d’un système technocratique de contrôle total de notre vie quotidienne. Ceci nous mènera vers un système de rationnement du carbone dans lequel chacune de nos actions, chacune de nos transactions et chacun de nos mouvements seront mesurés en termes d' »empreinte carbone » (ou « empreinte alimentaire carbone« ) et seront réduits si nécessaire, selon le bon vouloir des technocrates.

Et, oh oui, au fait, ces mêmes contrôleurs technocrates en herbe élaborent une structure financière et bancaire internationale complète pour placer le contrôle de la Terre entre leurs mains. J’allais presque omettre ce détail.

Bien sûr, si vous avez suivi mon travail sur le front de la finance climatique au fil des ans, vous savez déjà tout de l’escroquerie climatique de 100 trillions de dollars, à savoir :

Et vous connaissez le Fonds pour Environnement Mondial (FEM), qui se présente comme « le plus grand fonds fiduciaire multilatéral visant à permettre aux pays en développement d’investir dans la nature » et qui se targue d’avoir cofinancé des programmes sur le changement climatique et la biodiversité à hauteur de 117 milliards de dollars. Vous savez également que le FEM a été conçu comme une « Banque Mondiale de la Conservation » et a été lancé par Edmund de Rothschild lors d’un « Congrès Mondial de la Nature » où d’autres orateurs se sont plaints de « la chair à canon qui, malheureusement, peuple la terre ».

Mais ce que vous ne savez peut-être pas (parce que je n’en ai pas encore parlé), c’est qu’un autre mécanisme international de financement du climat de plusieurs milliards de dollars a été créé dans le sillage de l’Accord de Paris de 2015 sur le changement climatique : le Fonds Vert pour le Climat. Ce fonds avait l’objectif ambitieux de faire aboutir les 100 milliards de dollars de financement climatique que les nations développées du monde se sont engagées à verser pour apaiser les dieux de la météo chaque année d’ici 2020.

Eh bien, nous sommes en 2021. Engrangent-ils déjà 100 milliards par an? Pas vraiment. Jusqu’à présent, le total des promesses de contribution au fonds s’élève à seulement 10 milliards de dollars, dont 2 milliards seulement ont été versés.

Il suffira de dire que le Fonds Vert pour le Climat a été un flop colossal pour les banquiers jusqu’à présent. Mais ne vous inquiétez pas pour eux. Ils sont de retour avec une nouvelle arnaque: GFANZ!

Les dernières nouvelles

Il est possible de se faire une idée de la direction que prendra la finance internationale dans les années 2020 à partir des bribes de « nouvelles » décousues et fragmentées qui se glissent dans les bulletins financiers des médias de masse :

La Nouvelle-Zélande va obliger les banques à rendre compte de leur impact sur le climat.

Janet Yellen admet que le prix de la grande réinitialisation « Net Zero » sera de 150 trillions de dollars.

La nouvelle norme de reporting climatique des entreprises « change la donne ».

Mais pour vraiment comprendre ce qui se passe en réalité, nous devons nous en remettre directement à la bouche du cheval. Et dans ce cas, les chevaux sont le supergophère des banquiers Mark Carney et le gardien de la finance Michael Bloomberg. Ils ont récemment uni leurs forces pour déclarer dans les pages de (où d’autre?) Bloomberg que « [Pour] lutter contre le changement climatique, [nous devrons] mettre les marchés au travail« .

Parmi l’air brassé habituel et les paroles creuses qui forment inévitablement la trame de tels articles, vous trouverez une référence à un autre véhicule de financement climatique, la Glasgow Financial Alliance for Net Zero, ou GFANZ. Lancé lors de la récente « Conférence des Parties » de l’ONU à Glasgow (COP26), ce groupe se targue de l’objectif le plus ambitieux à ce jour: organiser les actifs de 450 grandes institutions financières dans 45 pays et les engager à atteindre une économie « à zéro émission ». Et la valeur de ces actifs? 130 trillions de dollars.

Whitney Webb fait un excellent travail de décorticage de ce nouvel organisme dans son dernier rapport intitulé « UN-Backed Banker Alliance Announces « Green » Plan to Transform the Global Financial System » [Une alliance de banquiers soutenue par l’ONU annonce un plan « vert » pour transformer le système financier mondial]. Comme l’observe Webb :

« Dans le cadre de la COP26, GFANZ – un groupe clé de cette conférence – publie un plan visant à augmenter « les flux de capitaux privés vers les économies émergentes et en développement ». D’après le communiqué de presse de l’alliance, ce plan se concentre sur « le développement de plates-formes nationales pour connecter les énormes capitaux privés engagés dans le programme zéro émission avec les projets nationaux, l’augmentation des financements mixtes par le biais des BMD [banques multilatérales de développement] et le développement de marchés mondiaux du carbone crédibles et de haute intégrité ». Le communiqué de presse note que cet « énorme capital privé » est l’argent que les membres de l’alliance cherchent à investir dans les pays émergents et en développement, estimé à plus de 130 trillions de dollars, et que – afin de déployer ces trillions d’investissement – « le système financier mondial est en voie de transformation » par cette même alliance en coordination avec le groupe qui les a convoqués, les Nations Unies ».

Pour comprendre ce que cela signifie, il faut se tourner vers le dernier rapport d’étape du GFANZ, dans lequel Carney (qui préside cette alliance bancaire) écrit :

« Seule la finance privée classique peut être à la hauteur de l’ampleur de l’action climatique nécessaire à la transition vers l’objectif zéro émission, y compris dans les marchés émergents et les pays en développement. Nous ne pouvons pas atteindre le niveau zéro émission dans une niche. Nous devons au contraire assurer la transition de l’ensemble du système financier, parallèlement à chaque secteur de nos économies. Pour mobiliser les capitaux nécessaires, GFANZ développe les outils et les méthodologies des meilleures pratiques afin que le climat soit au cœur de chaque décision financière. Il s’agit notamment de favoriser une convergence vers le haut autour des plans de transition zéro émission des entreprises et des institutions financières, de soutenir les cadres et les paramètres permettant de mesurer l’alignement sur le zéro émission des portefeuilles et des secteurs, de créer de nouveaux cadres pour liquider les actifs bloqués de manière responsable, transparente et conforme à l’Accord de Paris, et de mobiliser les énormes capitaux nécessaires à la transition zéro émission dans les marchés émergents et les pays en développement. »

Bien que cela ressemble à un charabia surfait et rempli de mots à la mode, ces termes ont des références concrètes dans le monde financier. Les « cadres et paramètres permettant de mesurer l’alignement sur le zéro émission des portefeuilles et des secteurs », par exemple, renvoient à des initiatives telles que la Task Force on Climate-related Financial Disclosures [Groupe de travail sur les informations financières relatives au climat], une entité du Conseil de Stabilité Financière qui élabore des normes internationales pour la communication des risques liés au climat. Dans le cadre de ces nouvelles normes, les multinationales et les organismes financiers devront consacrer des ressources considérables pour se conformer à des exigences de rapports spécifiques sur les intrants et les extrants énergétiques de tous leurs produits et services et s’engager dans des mesures d’atténuation des risques climatiques qui impliquent (naturellement) une dîme obligatoire aux dieux de la météo (c’est-à-dire à des organismes comme le GFANZ).

Pour le dire clairement, nous nous dirigeons vers un monde dans lequel les banksters seront en mesure d’utiliser la façade du changement climatique pour « éliminer la souveraineté nationale, privatiser les « actifs naturels » (par exemple, les écosystèmes, les processus écologiques) du monde en développement, et imposer des politiques de plus en plus technocratiques conçues par les institutions de gouvernance mondiale et les groupes de réflexion à des populations de plus en plus privées de leurs droits ».

C’est là tout le sens de la « menace » du changement climatique actuellement mise en avant par tous les gouvernements, toutes les grandes organisations internationales et toutes les grandes entreprises. Cela a autant à voir avec la sauvegarde de l’environnement que le battage médiatique autour de l’escroquerie sanitaire a à voir avec la santé des gens. Il s’agit en réalité de prendre le plus grand contrôle possible sur le monde naturel et d’extraire le maximum de capital de chaque centimètre carré de la planète.

Nous ferions mieux de prendre conscience rapidement de ce stratagème, ou de nous habituer à vivre dans l’économie cauchemardesque néo-féodale et rationnée en carbone que ces banksters sont en train de mettre en place au nom du réchauffement climatique.

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Texte original

Welcome to the New Economy

by James Corbett
corbettreport.com
November 14, 2021

We are plunging headlong into the greatest economic transition in history. We don’t have to speculate about that, either. Back in 2015, Christina Figueres—at that time the UN’s top climate change official—straight up told us that this was the end goal of the Great Resetters and their climate change cult:

« This is  probably the most difficult task we have ever given ourselves, which is to intentionally transform the economic development model, for the first time in human history. This is the first time in the history of mankind that we are setting ourselves the task of intentionally—within a defined period of time—[attempting] to change the economic development model that has been reigning for at least 150 years, since the industrial revolution. »

Other than Patrick Wood (and The Corbett Report, of course), few noted or wondered at these words. Surely it was just more hot air from the bumbling bloviators at climate alarmism headquarters, right?

Fast forward to 2021 and we can listen to Prince Charles repeating this threat to transform the global economy in even stronger terms. Pivoting from the COVID scaremongering to climate scaremongering (exactly as predicted), His Royal Lowness warned that the « existential threat » of climate change would require that countries not only transform their economies but put themselves on a « war-like footing » and mount a « military-style campaign » against ManBearPig:

« Here we need a vast military-style campaign to marshal the strength of the global private sector. With trillions at its disposal, far beyond global GDP and with the greatest respect beyond even the governments of the world’s leaders, it offers the only real prospect of achieving fundamental economic transition. »

I know people would like to close their eyes, let the normalcy bias kick in, and pretend that these are just empty rhetorical statements. It’s true: Christina Figueres and Prince Charles, individually, run nothing. The world does not run on their pronouncements. But for the last several years, and with increasing intensity in recent months, the people who do control the world of international finance have begun constructing the web of organizations, instruments and mechanisms for accomplishing this « fundamental economic transition. »

And, sadly, not one person in a thousand is paying attention to this complete overhaul of international finance. Let’s rectify that right now, shall we?

The Background

I hope that you’ve figured out the climate swindle by now, but if not, here it is in a nutshell: The UN, the WEF and the international banking oligarchy are not trying to save Mother Earth, nor are they going to protect you from the weather gods. As anyone who has been paying attention should know by now, they are simply using your healthy, natural concern for the environment as a handy tool to manipulate you into supporting their politial agenda.

If you have bought into the climate change hype and you think that man-made CO2 is the magical thermostat that is dialing the « global average temperature » (whatever that means) up or down, fine.

. . . I mean, you’re wrong, of course. In reality, the climategate criminals are using unfalsifiable pseudoscience to deceive you into joining their cargo cult. They are manipulating the temperature record to cool the past and warm the present. They are relying on flawed models and lying with statistics to trick you into believing their sky-is-falling narrative. And they are making ridiculous alarmist predictions about the coming climate apocalypse, all the while openly admitting that their movement has nothing to do with environmental protection and everything to do with economics.

Worse yet, they have convinced their cult of true believers that anyone who questions these lies (like yours truly) is a shill for Big Oil and doesn’t care about the environment. The truth, of course, is that—as I’ve been at pains to explain in my work over and over and over—it is the big oil billionaires and their bankster cronies who are steering this greenwashing agenda and misdirecting the public away from the REAL environmental problems that the billionaires themselves are causing, hindering real environmental science in the process.

. . . But fine. I get it. You care about protecting the natural environment and you’ve been convinced that Al Gore and his cadre of climategate companions are super cereal about the existential threat of carbon dioxide. OK.

Regardless of your position on manmade global warming, one thing that everyone needs to understand is that the banksters and the international oligarchs of the superclass are not pushing the climate change threat because they care about Mother Earth. They are cynically using this scare to achieve their century-old quest to implement a technocratic system of total control over our daily lives. This is leading toward the carbon ration system where every single action you take, every transaction you undertake and every move you make will be measured for its « carbon footprint » (or « carbon foodprint« ) and reduced as necessary at the whim of the technocrats.

And, oh yeah, by the way, these same would-be technocratic controllers are constructing an entire international financial and banking structure to consolidate control of the earth in their hands. Almost forgot that part.

Of course, if you’ve been following my work on the climate finance front over the years you’ll already know all about the $100 trillion climate swindle, namely:

And you’ll know about the the Global Environment Facility (GEF), which bills itself as « the largest multilateral trust fund focused on enabling developing countries to invest in nature » and boasts of its support in co-financing over $117 billion in climate change and biodiversity programs. You’ll also know that the GEF was envisioned as a « World Conservation Bank » and was launched by Edmund de Rothschild at a « World Wilderness Congress » where other speakers complained about « the cannon fodder, unfortunately, that populates the earth. »

But what you might not know (because I haven’t covered it yet) is that yet another multi-billion dollar international climate finance facility was created in the wake of the 2015 Paris Agreement on climate change: the Green Climate Fund. This fund had the ambitious goal of facilitating the $100 billion of climate financing that the developed nations of the world pledged to contribute to appeasing the weather gods every single year by 2020.

Well, it’s 2021. Are they raking in a hundred billion a year by now? Hardly. So far, total pledges to the fund amount to a mere $10 billion, and only $2 billion of that has actually been disbursed.

Suffice it to say the Green Climate Fund has been a colossal flop for the banksters so far. But don’t worry about them. They’re back with a fresh new scam: GFANZ!

The Latest

You can garner a sense of where international finance is heading in the 2020s from the disjointed, fragmented bits of « news » that slither into the MSM finance feeds:

New Zealand to make banks report climate impact

Janet Yellen Admits The « Net Zero » Grand Reset Price Tag Will Be $150 Trillion

New corporate climate reporting standard ‘a game-changer’

But in order to really understand what’s going on here we have to go straight to the horse’s mouth. And in this case, the horses are bankster supergopher Mark Carney and financial gatekeeper Michael Bloomberg. The two recently joined forces to opine in the pages of (where else) Bloomberg that « [In Order] To Fight Climate Change, [We Will Have To] Put Markets to Work. »

Amongst the usual hot air and empty rhetoric that inevitably form the fabric of such pieces, you’ll find reference to yet another climate financing vehicle, the Glasgow Financial Alliance for Net Zero, or GFANZ. Launched at the recent UN « Conference of the Parties » in Glasgow (COP26), this group boasts the most ambitious goal yet: to organize the assets of 450 major financial institutions across 45 countries and commit them toward achieving a « net zero » economy. And the value of those assets? A cool $130 trillion.

Whitney Webb does a great job breaking down this new body in her latest report, « UN-Backed Banker Alliance Announces “Green” Plan to Transform the Global Financial System. » As Webb observes:

« As part of COP26, GFANZ— a key group at that conference—is publishing a plan aimed at scaling “private capital flows to emerging and developing economies.” Per the alliance’s press release, this plan focuses on “the development of country platforms to connect the now enormous private capital committed to net zero with country projects, scaling blended finance through MDBs [multilateral development banks] and developing high integrity, credible global carbon markets.” The press release notes that this “enormous private capital” is money that alliance members seek to invest in emerging and developing countries, estimated at over $130 trillion, and that—in order to deploy these trillions in investment—“the global financial system is being transformed” by this very alliance in coordination with the group that convened them, the United Nations. »

In order to understand what this means, we have to turn to the latest GFANZ progress report, in which Carney (who is chairing this banking alliance) writes:

« Only mainstream private finance can match the scale of climate action needed for the net-zero transition, including in emerging markets and developing countries. We cannot get to net zero in a niche. Rather, we must transition the entire financial system, alongside every sector of our economies. To mobilise the capital needed, GFANZ is developing the best practice tools and methodologies so that the climate is at the heart of every financial decision. These include driving upward convergence around corporate and financial institution net-zero transition plans, supporting frameworks and metrics to measure portfolio and sectoral net-zero alignment, creating new frameworks to wind down stranded assets responsibly in a way that is transparent and Paris-aligned, and mobilising the enormous capital required for the net-zero transition in emerging markets and developing countries. »

While this certainly sounds like a bunch of overheated, buzzword-laden gobbledegook, these terms do have actual referents in the financial world. The « frameworks and metrics to measure portfolio and sectoral net-zero alignment, » for instance, refers to initiatives like the Task Force on Climate-related Financial Disclosures, a creature of the Financial Stability Board that is developing international standards for reporting of climate-related risks. Under these new standards, multinational corporations and financial bodies would have to devote considerable resources to complying with mandates for specific reporting on the energy inputs and outputs of all of their products and services and engage in climate risk mitigation that (naturally) involves obligatory tithes to the weather gods (i.e. bodies like GFANZ).

To cut to the chase, this is heading toward a world in which the banksters will be able to use the cover of climate change to « eliminate national sovereignty, privatize the ‘natural assets’ (e.g., ecosystems, ecological processes) of the developing world, and force increasingly technocratic policies designed by global governance institutions and think tanks on ever more disenfranchised populations. »

This is the point of the climate change « threat » that is being pushed by every government, every major international body and every major corporation right now. It has as much to do with saving the environment as the hype about the scamdemic has to do with keeping people healthy. Instead, it is all about seizing as much control over the natural world as possible and squeezing every ounce of capital out of every square inch of the planet.

We better wise up to this scheme quickly, or get used to living in the carbon-rationed, neofeudal nightmare economy that these banksters are bringing about in the name of global warming.

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