« Morts Subitement », nouvelle saloperie de Stew Peters – par Josh Guetzkow.

« Il y a des choses qu’on ne peut pas cacher.
Tout est révélé pour être démenti. »

Robin Scott – Official Secrets

Je reviens avec une floppée d’articles qui me prennent énormément de temps à compiler. Patience…

En attendant, voici de quoi aborder cette nouvelle manipulation des faits, après la précédente du même personnage. Une bonne partie de mon boulot est de dénoncer l’opposition contrôlée. Ceci en est un bon exemple.

Je l’ai déjà dit et les faits me donnent raison: Stew Peters est un agent.

Si c’est un agent, c’est bien que le Renseignement fait son boulot de contrôle de l’information.

C’est donc qu’il y a bien quelque chose à contrôler.

Source.


« Morts Subitement », nouvelle saloperie de Stew Peters

Le même qui nous avait discrédité avec la connerie « Le COVID est causé par du venin de serpent »

Josh Guetzkow

23 novembre

[Cet article a été considérablement révisé. Pour la version non révisée du 24 novembre, voir ici].

Les gens parlent beaucoup du nouveau documentaire « Morts Subitement ». Je l’ai regardé, et il m’a mis en colère. Voici pourquoi.

Ce film contient d’excellentes informations. Des informations qui pourraient – potentiellement – ouvrir les yeux et les esprits des gens. Les entretiens avec les embaumeurs et les entrepreneurs de pompes funèbres sont particulièrement impressionnants. La longue matière fibreuse blanche qu’ils ont trouvée dans les artères et les veines des personnes décédées après le déploiement des vaccins est absolument effrayante. Ce n’est pas nouveau, mais c’est présenté ici de manière très convaincante, en particulier dans la scène où on la voit être retirée d’un cadavre au cours d’une séance d’embaumement.

Le film aurait été bien plus efficace s’il s’était concentré sur cette scène et avait approfondi le sujet. Par exemple, on se demande toujours si les caillots sont à l’origine de la mort des gens ou s’ils se forment post mortem. Il aurait été utile de montrer de quoi ils sont constitués et de prouver qu’ils sont distincts d’un autre type de coagulation post mortem. Bien d’autres choses auraient pu être faites pour étayer le dossier des caillots.

Mais malheureusement, le film entache et ternit les informations sur les caillots ainsi que d’autres informations importantes1 en les saupoudrant d’un tas de conneries. C’est vraiment dommage car ce film contient beaucoup d’informations authentiques et dignes d’intérêt, qui sont à présent entachées par leur association à une masse de fausses informations.

Le montage d’ouverture du film, entrecoupé de séquences relatives à des personnes mourant subitement, présente des images et des séquences relatives à ce qui suit: MK Ultra, la CIA et le projet Mockingbird, Lee Harvey Oswald et l’assassinat de JFK, des écrans verts avec des décapitations d’ISIS et des écrans verts de Zelensky, les mensonges de George W. Bush sur les ADM en Irak, les mots « Conspiracy Theory » (théorie du complot), Alex Jones portant un chapeau en aluminium, le reportage prématuré de la BBC sur l’effondrement du bâtiment 7 du WTC, des (fausses?) images de l’alunissage, des OVNI, Bigfoot et ce qui semble être le monstre du Loch Ness.

Quel était l’intérêt de parsemer le montage de tous ces clichés de théorie du complot? S’agissait-il d’implanter dans l’esprit du spectateur que ce qu’il allait voir était comparable à Bigfoot et au monstre du Loch Ness? Que seul un théoricien de la conspiration coiffé d’un chapeau en aluminium prêterait attention au contenu de ce film? Que tout ceci n’est qu’une théorie du complot comme les autres?

Pour quelle autre raison voudrait-on associer son film à ces éléments, si ce n’est dans le but de le discréditer aux yeux de tous les observateurs qui ne sont pas « branchés » théories du complot? Si le but était de toucher un public plus large, le documentaire se tire une balle dans le pied dans ses trois premières minutes – même si toutes les théories du complot auxquelles il est fait allusion dans ce montage sont réelles. S’ils veulent saboter leur propre film, très bien. Mais ils discréditent aussi tous ceux qui luttent contre le fascisme biomédical, en associant tout ce qui se trouve dans ce film à Bigfoot. Et ça me fout en rogne.

N’oubliez pas que c’est Peters qui nous a présenté le film, aujourd’hui totalement discrédité, qui tentait de démontrer que le COVID était mortel parce qu’il présentait des similitudes avec le venin de serpent et qu’il était diffusé par de l’eau contaminée. Soit lui et son équipe sont incapables de faire un tri dans les informations fiables, soit ils sont engagés dans une campagne délibérée visant à discréditer le mouvement pour la liberté en matière de santé.

Quel est l’intérêt de produire un tel documentaire si ce n’est d’essayer de toucher un public plus large, des personnes peu convaincues mais potentiellement persuadables? Et si c’est là l’intention, associer immédiatement son projet à Bigfoot, etc. est une très mauvaise idée. En outre, il faut faire le maximum pour s’assurer que toutes les informations et tous les faits contenus dans le film ont été soigneusement vérifiés. En le truffant de mensonges faciles à débusquer par les opposants et les vérificateurs de faits, il sera très facile d’ignorer le reste du contenu et de le jeter aux oubliettes.

De nombreuses personnes m’ont dit quelque chose du genre « Ce film fait merveille pour réveiller les gens. Qu’importe s’il n’est pas tout à fait exact ou s’il est sensationnaliste ». Pour être clair, le ton du film ne me pose pas vraiment de problème. Il faut faire preuve de stratégie dans ses messages si on veut toucher un public plus large. Mais c’est une fausse dichotomie. Il est possible d’être 100% véridique et précis tout en insufflant un message stratégique dans un film. Ce sera bien plus efficace et c’est une meilleure stratégie à long terme. Nous ne pouvons pas avoir pour principe que la fin justifie les moyens. C’est la mentalité de ceux que nous combattons. Si nous ne sommes pas meilleurs qu’eux, alors nous avons déjà perdu.

De plus, cet argumentaire ne tient pas compte des dommages que le film a causés à notre cause. Les avantages et les inconvénients potentiels sont assez intangibles et difficiles à évaluer, mais si le calcul est purement utilitaire, il faut au moins essayer de les pondérer les uns par rapport aux autres.

Igor Chudov a récemment traité d’un article réellement publié dans une revue scientifique préconisant d’ « immuniser contre la désinformation sur le COVID-19 » en exposant les gens à des informations délibérément absurdes. Voilà pourquoi il est si important que nous soyons rigoureux.

Il s’avère que l’équipe à l’origine de ce film a commis des erreurs basiques, comme celle d’inclure les images d’un jeune basketteur qui s’est effondré sur le terrain en décembre 2020, avant le lancement du vaccin COVID, et qui n’est même pas mort. Vu la quantité de séquences disponibles, pourquoi choisir celle-là? Et ce n’est pas la seule. Il y a d’autres erreurs fondamentales discutées dans cet article de Steve Kirsch. Steve rejette la faute sur le vérificateur de faits de ne pas avoir mentionné l’essentiel du film (les caillots), mais si les faits sont concrètement faux, c’est la faute des réalisateurs, pas des vérificateurs de faits. Ne tendez pas la perche à ceux qui vivent au fond du trou pour qu’ils s’en emparent!

Voici quatre inexactitudes supplémentaires qui m’ont sauté aux yeux comme le nez au milieu de la figure. Il y en a peut-être d’autres:

  1. La couverture des données DMED (la base de données médicales de l’armée). Matthew Crawford s’est penché sur les données DMED et a découvert que les premiers dénonciateurs avaient commis une erreur élémentaire en comparant l’année 2021 aux années précédentes: ils ont en fait comptabilisé chaque visite en cabinet au lieu de chaque diagnostic. Donc, pour tous ceux nouvellement diagnostiqués avec, disons, une myocardite, chacune de leurs visites au système de santé militaire, ainsi que celles de tous les autres diagnostiqués avec une myocardite, a été (plus ou moins) comptabilisée et comparée au nombre total de personnes diagnostiquées avec une myocardite au cours des années précédentes. (Les détails sont un peu plus nuancés, mais cela résume l’essentiel de l’erreur). [NdT. désolé, j’ai moi-même relayé cette information en toute bonne foi; considérez donc le présent commentaire comme un démenti de cet article et de celui-ci – j’ai inclus un avertissement sur ces deux pages]
    Cela signifie que, bien qu’il y ait eu une augmentation de nombreux diagnostics de santé différents, elle était loin d’être aussi importante que ce que ces dénonciateurs pensaient et que Thomas Renz a fait connaître par son témoignage lors de l’audition « Second Opinion » du sénateur Ron Johnson, qui apparaît dans le film.
    Le plus étrange dans tout cela, c’est qu’aucune des personnes impliquées dans la mise en lumière du scandale DMED n’a manifesté le moindre intérêt à corriger ses erreurs ni ne l’a fait dans le cadre de ce film alors qu’elles avaient été dûment notifiées de leurs erreurs, et que donc ces fausses informations continuent d’être répétées et à présent amplifiées par Stew Peters.
  2. Baisse des taux de natalité en Australie. Oui, les taux de natalité dans la plupart des régions du monde ont diminué de manière significative à la fin de 2021 et surtout en 2022, et dans de nombreux cas, cela peut être lié au déploiement des vaccins COVID, comme je l’explique dans mon article (mis à jour occasionnellement).
    Cependant, l’un des graphiques du film présente les statistiques de plusieurs pays, dont une baisse MASSIVE des taux de natalité en Australie, qui saute aux yeux. Il s’avère que cette baisse spectaculaire est simplement due à un problème d’information : le nombre de naissances à partir de décembre 2021 est largement sous-estimé lorsque les statistiques officielles sont publiées, et n’est généralement mis à jour que bien plus tard. L’énorme baisse montrée dans le film est donc tout simplement fausse.
  3. Le taux incroyablement élevé de fausses couches dans le rapport de Pfizer à la FDA. La discussion sur le taux élevé de fausses couches rapporté par Pfizer à la FDA (plus de 80%) présente les données de manière complètement erronée. J’ai vu cette erreur répétée à de nombreuses reprises.
    Le 30 avril 2021, Pfizer a préparé un document d’expérience post-commercialisation à soumettre à la FDA, résumant tous les rapports d’événements indésirables (EI) qui avaient été soumis à Pfizer concernant leur vaccin COVID jusqu’au 28 février 2021. Voici une description (page 5) des sources de données utilisées pour ce document:
      La base de données de Pfizer sur l’innocuité contient des cas d’EI signalés spontanément à Pfizer, des cas signalés par les autorités sanitaires, des cas publiés dans la littérature médicale, des cas provenant de programmes de marketing parrainés par Pfizer, des études non interventionnelles et des cas d’EI graves signalés dans le cadre d’études cliniques, indépendamment de l’évaluation du lien de causalité.

      Il faut tenir compte des limites de la déclaration des effets indésirables des médicaments après leur commercialisation lorsqu’on interprète ces données:

      Les rapports sont soumis volontairement, et l’ampleur de la sous-déclaration est inconnue. Parmi les facteurs qui peuvent influencer la déclaration d’un événement, citons: le temps écoulé depuis la commercialisation, la part de marché du médicament, la publicité faite autour d’un médicament ou d’un EI, la gravité de la réaction, les mesures réglementaires, la sensibilisation des professionnels de la santé et des consommateurs à la déclaration des événements indésirables liés aux médicaments, et les litiges.
    Le rapport indique que 270 grossesses uniques ont été signalées, dont 32 ont donné lieu à des résultats. Et parmi celles-ci, 25 ont fait l’objet d’une fausse couche, soit un taux de 78% (et si l’on inclut les mort-nés et les décès néonatals, le taux passe à 87,5%). Terrifiant! Sauf que ce n’est pas l’interprétation correcte de ces chiffres.
    Cette partie du document (tableau 6, page 12) énumère tous les rapports d’EI où la femme était enceinte. Dans certains cas, la grossesse était liée à l’EI (comme un rapport de fausse couche ou d’ « exposition de la mère pendant la grossesse ») et dans d’autres cas, elle ne l’était pas (douleur ou nausée au site de vaccination).
    Le plus grand nombre de rapports concernait soit une « exposition de la mère pendant la grossesse », soit une « exposition pendant la grossesse » (140 rapports combinés). Étant donné que le vaccin n’était pas recommandé à l’origine pour les femmes enceintes, le fait de l’administrer à des femmes enceintes pouvait être considéré comme un événement indésirable à signaler, même si rien de grave ne se produisait.
    Le calcul du taux de fausses couches est totalement dénué de sens car le dénominateur est inconnu. Il faudrait savoir combien de femmes enceintes ont reçu le vaccin au cours des 20 premières semaines de grossesse avant la fin du mois de février 2021. Nous n’avons aucune idée de ce que ce nombre était, mais il était certainement beaucoup plus élevé que 32 ou 270.
    Considérez cela de la manière suivante: nous savons que les systèmes de déclaration volontaire comme le VAERS présentent une sous-déclaration massive. Il en va de même pour les données de sécurité « post-commercialisation » de Pfizer: il s’agit essentiellement de déclarations volontaires à Pfizer, qui peuvent provenir de personnes ou de systèmes de déclaration gouvernementaux basés sur des déclarations de personnes. Quelles sont donc les chances que le fait d’injecter une femme qui s’avère être enceinte soit perçu par quelqu’un comme un événement indésirable, et quelles sont ensuite les chances que cette personne signale cet EI à Pfizer ou à tout autre système qui se retrouve entre les mains de Pfizer? Les chances sont extrêmement faibles, ce qui signifie que les cas sont massivement sous-déclarés. Les chances sont beaucoup plus élevées si la femme est enceinte, qu’elle se fait injecter et qu’elle fait une fausse couche ou qu’elle ait un enfant mort-né peu de temps après (bien que même dans ce cas, il y ait une forte sous-déclaration).
    D’une manière ou d’une autre, les informations contenues dans le rapport ont été interprétées comme si Pfizer avait suivi ces femmes enceintes, et parmi celles dont l’issue de la grossesse est connue, un pourcentage énorme avait fait une fausse couche. Dans certains cas, j’ai même vu des gens parler de « femmes enceintes de l’essai clinique de Pfizer ». Non! Ce n’est pas ce dont il s’agit. Les données sont générées d’une manière similaire à celle du VAERS, sauf qu’ici on ne peut même pas utiliser le nombre total de personnes (ou de femmes) vaccinées – il faudrait connaître le nombre total de femmes enceintes, et nous ne le savons pas, et Pfizer non plus.
    L’essentiel est donc que les informations sur les fausses couches contenues dans le rapport Pfizer ont été mal interprétées, que cette erreur d’interprétation a été répétée et amplifiée ad nauseum (y compris dans « Morts Subitement »), et qu’en fait le rapport ne fournit absolument aucune indication sur le taux de fausses couches après la vaccination COVID.
    Des erreurs similaires ont été répétées concernant une étude du CDC publiée dans le NEJM à l’automne 2021 sur la base des données V-Safe, qui est traitée et corrigée dans cet article.
    Voir également la discussion basée sur les données actualisées de V-Safe ici:
  4. Le programme de dépopulation. On montre à environ 5 minutes du début du film une conférence Ted Talk de Bill Gates en 2010, où il dit : « Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards d’habitants. Il va passer à environ neuf milliards. Maintenant, si nous réalisons un excellent travail en matière de nouveaux vaccins, de soins de santé, de services de santé reproductive, nous pourrions faire baisser ce chiffre de, peut-être, 10 ou 15%. »
    Puis, on passe à Chad Whisnat, un entrepreneur de pompes funèbres au franc-parler, qui dit quelque chose comme: « Bill Gates a dit qu’il allait réduire la population avec des vaccins. Je ne vois pas d’autre explication au fait que ces vaccins vont tuer des gens. C’est du simple bon sens. Je n’étais pas un anti-vaccins mais j’en suis un maintenant. »
    Je suis d’accord que c’est une interprétation de simple bon sens de cette déclaration. Et je suis d’accord sur le fait que les personnes au pouvoir, y compris Bill Gates, parlent publiquement de la nécessité de réduire la population mondiale – il existe en ce sens un programme de l’élite. Et ce programme n’a rien à voir avec l’interprétation de simple bon sens que fait Chad des propos de Bill Gates.
    Tel que déclaré publiquement, le programme de dépopulation de l’élite est une tentative de réduire la croissance de la population. Et le moyen publiquement déclaré d’y parvenir est de faire baisser le taux de natalité en réduisant la mortalité infantile, en améliorant le niveau de vie et en créant un meilleur accès à la contraception et à l’avortement. Il est bien connu que dans les régions où le taux de mortalité infantile est élevé, les femmes ont davantage d’enfants. Il y a plusieurs raisons à cela que je n’aborderai pas, mais il suffit de dire que lorsque la mortalité infantile diminue, les femmes ont moins de bébés. Il en va de même lorsque le niveau de vie augmente. La réduction du taux de natalité fait plus que compenser le nombre de vies infantiles sauvées, de sorte que, globalement, on obtient une réduction de la croissance démographique au fil du temps.
    Si les campagnes de vaccination de masse des bébés dans les pays pauvres réduisent la mortalité infantile, alors il est possible (de manière quelque peu contre-intuitive) de réduire la croissance démographique – sans tuer les gens et sans les rendre infertiles.
    Je ne vais pas m’attarder sur les preuves à l’appui ou à l’encontre de l’affirmation selon laquelle les vaccinations réduisent la mortalité infantile dans les pays pauvres, ni sur la question de savoir si c’est le meilleur moyen d’atteindre cet objectif, principalement parce que mon propos n’est pas de savoir si c’est vrai ou si Gates ou quiconque le croit réellement. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a une autre façon de comprendre ce que Bill Gates a dit dans son Ted Talk et une autre façon de comprendre les objectifs et les moyens de ceux qui parlent de la nécessité de réduire la population mondiale – une façon qui n’inclut pas le meurtre de masse et la stérilisation forcée (bien que certains considèrent l’avortement comme un meurtre de masse).
    D’emblée, « Morts Subitement » insiste lourdement sur l’idée que Gates et tous ceux qui parlent de réduire la population mondiale veulent nous tuer et nous stériliser. Le problème est qu’ils ne reconnaissent ni n’abordent jamais l’autre façon d’expliquer ce qu’est le programme de dépopulation – celle axée sur la réduction des taux de croissance en diminuant la mortalité infantile. Tout ce qu’ils proposent est l’interprétation du « simple bon sens ».
    Et même si c’est vrai, cette façon de présenter les preuves factuelles de l’augmentation des décès et de la réduction de la fertilité suite aux injections de COVID-19 est désastreuse. On ne convaincra jamais quelqu’un qui n’est pas convaincu par ces faits s’ils sont formulés sous l’angle que les élites essaient de tuer et de stériliser la population, pour la simple raison que les déclarations publiques de ceux qui soutiennent le programme de réduction de la population autorisent une interprétation différente, plus bienveillante, de leurs actions. Cela ne signifie pas qu’il faille les croire ou prendre leurs déclarations publiques pour argent comptant, mais simplement que, si on veut que les faits présentés dans le film atteignent un public plus large, on se tire une balle dans le pied en présentant les preuves de cette manière.
    Et s’ils voulaient faire valoir que l’explication des événements actuels tient au simple bon sens d’un programme de dépopulation maléfique, il fallait alors aborder l’interprétation alternative et expliquer pourquoi celle-ci n’a pas de sens ou ne peut constituer la seule explication. Par exemple, ils auraient pu évoquer l’implication de l’OMS dans la campagne de vaccination contre le tétanos au Kenya, qui contenait également un antigène rendant les femmes infertiles, comme le montre ce documentaire. Ils auraient pu apporter des preuves et des arguments démontrant qu’il n’est pas possible d’infléchir la courbe de la croissance démographique en vaccinant ou en réduisant la mortalité infantile. Au lieu de cela, ils proposent une interprétation unilatérale et de simple bon sens du programme des élites en matière de contrôle de la population, qui, même si elle est vraie, constitue un argument facile à rejeter.
    [Veuillez ne pas interpréter ceci comme une défense de Bill Gates. Je ne prétends pas que ses intentions sont bienveillantes. Je signale simplement l’existence d’un cadre plus général et bienveillant du programme de dépopulation qui peut être invoqué pour interpréter ses déclarations publiques et celles d’autres personnes et qui pourrait discréditer complètement les informations importantes contenues dans ce film. Dans la section des commentaires, Igor Chudov affirme que cette question est quelque peu académique, puisque, vu la conjonction de la surmortalité des jeunes et de la baisse du taux de fécondité, nous connaissons une dépopulation de facto, qu’elle soit intentionnelle ou non. Je suis d’accord].

Je me suis complètement lavé les mains de Stew Peters après le fiasco de son histoire de venin de serpent de « Watch the Water« , et « Morts Subitement » ne lui offre aucune rédemption. Ce n’est pas quelqu’un en qui on peut avoir confiance. En ce qui me concerne, Stew Peters donne de nous une mauvaise image, et que ce soit intentionnel ou non n’a rien à voir avec le sujet, car dans tous les cas, il nuit au mouvement parce qu’au final, il nous discrédite, même s’il a raison sur certains points. À l’avenir, il mérite 100% de notre dérision et 0% de notre attention.

On a dit: tout le monde fait des erreurs et aucun documentaire n’est fidèle aux faits à 100%. Bien sûr, c’est vrai, et j’ai moi-même fait plus d’une erreur de bonne foi. Mais même si toutes les erreurs de ce documentaire peuvent être attribuées à « tout le monde fait des erreurs », cela n’explique pas la tentative de discréditer le film en l’associant à un tas de théories du complot comme Bigfoot et le monstre du Loch Ness. Ma conclusion est donc que ces erreurs n’étaient pas de bonne foi.

Soit dit en passant, je ne suis pas le seul à me sentir déçu, en colère et trahi par Stew Peters. Certains des blessés du vaccin le sont aussi:

Je ne l’ai pas regardé mais il paraît qu’il est rempli d’incohérences, qui seront reprises par le camp pro-vaccin. C’était peut-être le but.
Entièrement d’accord, jamais je ne pourrais le montrer à un des moutons, ils ne tiendraient pas 5 minutes.
Cruelle déception, sincèrement, ça m’a vraiment foutu en rogne. Ça ne fait que renforcer l’idée que tout ce dont nous souffrons n’est qu’une théorie du complot.
C’est l’objectif.

[Post-scriptum: Stew a récemment interviewé un scientifique israélien, le Dr Shmuel Shapira, qui était directeur de l’institut biologique de l’État. Il a été blessé par les vaccins COVID et lorsqu’il a rendu l’affaire publique, sa réputation a été détruite par l’establishment. Voici comment Stew a présenté l’interview:

Israël conclut un ACCORD SECRET avec Pfizer pour exterminer sa population; les Etats-Unis envoient des militaires en Ukraine

Inutile de dire que le Dr Shapira était mortifié. Il avait déjà mis sa réputation en jeu en s’exprimant. Il a dénoncé publiquement l’interview et a exprimé son regret de l’avoir accordée].


(1): Outre les caillots post mortem, je considère que les informations suivantes sont authentiques et importantes: l’augmentation de la mortalité toutes causes confondues qui ne peut être expliquée par la COVID; le déclin des taux de fécondité; les personnes qui s’évanouissent en direct sur vidéo; de nombreuses personnes, surtout des jeunes, qui meurent soudainement sans raison apparente; et l’augmentation des cancers agressifs.

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