Les injections d’ARN auto-amplifiant arrivent: le danger inavoué – par Klaus Steger.

Un article tiré de Epoch Times, qui est essentiellement une publication (virtuelle) anti-communisme chinois et un dépliant publicitaire permanent pour Trump, dont, à propos et à mon humble avis, la réinvestiture ne fait plus le moindre doute. J’y reviendrai.

Quoique moins amusant que le précédent, l’article est scientifiquement mieux détaillé – son auteur n’est pas n’importe qui – et reprend en plus des infos déjà développées précédemment sur ce blog, qui pourront éventuellement servir aux néophytes.

Note de traduction: je n’ai pas pu confirmer l’abréviation française de ARN modifié en « ARNmod », je vous la livre donc telle quelle. L’abréviation anglaise, « modRNA » est évidemment la raison d’être du nom de Moderna. L’abréviation de ARN auto-amplifiant en « ARNa » est exacte.

Source.


Les injections d’ARN auto-amplifiant arrivent: le danger inavoué

Klaus Steger

29 novembre 2023

La prochaine génération d’injections à base d’ARN contiendra de l’ARN auto-amplifiant (ARNa). Si le terme « ARN auto-amplifiant » semble effrayant, c’est qu’il devrait l’être. Il évoque sans doute des images d’expériences scientifiques échappant à tout contrôle.

Comme nous l’avons vu dans un article précédent, les « vaccins à ARNm » ne sont pas fabriqués avec de l’ARN messager, mais avec de l’ARN modifié (« ARNmod »). Ces prétendus vaccins sont en fait des produits de thérapie génique (PTG), car l’ARNmod modifie le logiciel de nos cellules. Nous n’avons aucune possibilité d’influencer l’ARNmod (ou l’ARNa) une fois qu’il a été injecté.

Qu’est-ce qui distingue l’ARNa de l’ARNmod?

Le terme « auto-amplifiant » est explicite: l’ARNa se réplique de manière répétée, ce qui n’est pas naturel, puisque l’ARNm naturel est toujours (sans exception) transcrit à partir de l’ADN (c’est ce qu’on appelle le « dogme central de la biologie moléculaire »).

Par rapport à l’ARNmod, une petite quantité d’ARNa entraîne une augmentation de la quantité d’antigènes produits; une injection d’ARNa peut suffire à générer suffisamment d’anticorps contre un virus.

L’ARNa et l’ARNmod constituent tous deux le plan d’une protéine virale qui, après avoir pénétré dans nos cellules, sera produite par notre machinerie cellulaire (c’est-à-dire les ribosomes).

Les scientifiques ont créé la séquence ARNmod génétiquement modifiée en remplaçant les uridines naturelles par des méthyl-pseudouridines synthétiques afin de générer une quantité maximale d’antigène viral. Cette modification est à la base des vaccins COVID-19 de Pfizer-BioNTech et de Moderna.

Contrairement à l’ARNmod, l’ARNa ne contient pas de méthyl-pseudouridines, mais des uridines. Pourquoi? Étant donné que l’ARNa se réplique lui-même et que les méthyl-pseudouridines synthétiques ne sont pas disponibles dans nos cellules, l’ARNa doit s’appuyer sur les uridines naturelles qui existent dans nos cellules. Nos cellules produiront des protéines étrangères en utilisant leur propre machinerie cellulaire et leurs propres ressources naturelles – la principale raison pour laquelle ces cellules finissent par s’épuiser.

Cependant, cela pose un problème important: l’ARNm est très instable et n’a donc qu’une courte durée de vie, trop courte pour que notre système immunitaire produise suffisamment d’anticorps. La solution à ce problème est la deuxième différence entre l’ARNmod et l’ARNa.

Contrairement à l’ARNmod, l’ARNa contient une séquence supplémentaire pour la réplicase, car l’ARNa détruit (par les RNases) doit être remplacé par un nouvel ARNa.

Étant donné que l’ARNm naturel ne se répliquera jamais de lui-même, l’ARNa constitue sans aucun doute un ARN génétiquement modifié (ARNmod).

En d’autres termes, l’ARNa n’est qu’un autre type d’ARN modifié.

Pourquoi passer à l’ARNa?

L’ARNa est la solution politique: la même quantité (ou même plus) d’antigène en une seule injection! On expliquera probablement au public qu’en raison des mutations régulières du virus, des injections de rappel [boosters] annuelles adaptées continueront d’être nécessaires.

De nombreuses études précliniques et cliniques appliquant la technologie de l’ARNa ont déjà été entreprises. Une revue publiée en 2023 dans le journal Pathogens présente les vaccins à ARNa comme des « vaccins à ARNm améliorés ». La revue Vaccines a publié un résumé de cinq années de résultats d’études sur l’ARNa. Une fois les études cliniques requises terminées, l’utilisation de ces nouveaux vaccins pourra être approuvée. On peut s’attendre à ce que ce processus soit aussi rapide que pour les vaccins COVID-19. Le processus d’approbation sera simplifié, car on pourrait faire valoir que la technique (ARNmod dans des nanoparticules lipidiques) est déjà approuvée et que seule la séquence de l’ARNmod est différente. Par conséquent, ces nouveaux vaccins à ARNa pourraient être injectés à tout moment à un public non averti.

Alors que BioNTech a réalisé des expériences avec l’ARNa (BNT162c2) mais s’est finalement concentré sur l’ARNmod (BNT162b2), Arcturus Therapeutics a été le premier à annoncer (en 2022) que son candidat vaccin COVID-19 ARCT-154 à ARNa – aujourd’hui le vaccin ARNa le plus avancé dans les essais – a atteint le critère d’efficacité primaire dans une étude de phase 3.

Dans l’étude d’Arcturus Therapeutics, les participants ont reçu deux doses, chacune contenant 5 microgrammes d’ARNa. C’est beaucoup moins que les concentrations d’ARNmod utilisées par Pfizer-BioNTech (30 microgrammes par injection) et Moderna (100 microgrammes par injection).

Les injections d’ARNa ne résoudront pas les problèmes posés par les injections d’ARNmod

Comme nous l’avons découvert avec l’ARNmod, la protéine de pointe est un poison pour notre organisme. Nous savons que l’ARNmod entraîne la production d’une plus grande quantité de protéine de pointe que celle qui serait disponible lors d’une infection naturelle, et nous savons que des injections répétées entraînent une tolérance immunitaire.

Par rapport à l’ARNmod, une petite quantité d’ARNa entraîne une augmentation de la quantité d’antigènes produits.

La « dose » d’antigène viral produite par les vaccins actuels et futurs à base d’ARN varie considérablement d’un individu à l’autre, en fonction du type de cellule produisant l’antigène désiré, de la prédisposition génétique, des antécédents médicaux et d’autres facteurs. Ce seul fait devrait interdire l’utilisation d’injections à base d’ARN comme vaccins pour les personnes en bonne santé.

Un autre pas en avant douteux: de l’ARNa linéaire à l’ARNa circulaire

Les enzymes dégradant l’ARN (RNases) étant connues pour agir aux deux extrémités de l’ARN linéaire, les scientifiques ont essayé d’empêcher ces enzymes de faire leur travail naturel – dégrader les ARNm qui ne sont plus nécessaires – et ont créé un ARN circulaire. Cela a permis d’accroître la stabilité et l’efficacité de la traduction, puis la production d’une quantité accrue de l’antigène désiré.

Mais s’agit-il vraiment d’un nouveau pas en avant? Considérons l’effet négatif de la présentation prolongée d’antigènes. En raison de l’augmentation des niveaux d’antigène, une injection d’ARNa – qu’il soit linéaire ou circulaire – peut entraîner des effets indésirables comparables à des injections répétées (de rappel) d’ARNmod.

La présentation à long terme d’un antigène est connue pour provoquer une tolérance immunitaire

Après avoir été vacciné, notre corps produit des anticorps, principalement des immunoglobulines G (IgG), comprenant des IgG1 et des IgG4.

Les personnes vaccinées présentent un changement de classe d’anticorps à partir de la troisième injection COVID-19 (le premier rappel ou booster). Ils passent des anticorps IgG1 inflammatoires (qui combattent la protéine de pointe) aux anticorps IgG4 non inflammatoires (qui tolèrent la protéine de pointe). Des niveaux élevés d’anticorps IgG4, à long terme, épuisent le système immunitaire, provoquant une tolérance immunitaire. Cela peut expliquer les « percées » de COVID-19, la réduction de la réponse immunitaire à d’autres infections virales et bactériennes et la réactivation d’infections virales latentes. Cela peut également être à l’origine de maladies auto-immunes et d’une croissance incontrôlée du cancer.

Notamment, les réponses IgG4 à long terme ont été associées de manière significative aux injections à base d’ARN, alors que les personnes ayant contracté une infection par COVID-19 avant la vaccination n’ont pas présenté d’augmentation des niveaux d’IgG4, même lorsqu’elles ont reçu une injection après l’infection.

Cette observation discrédite clairement la politique de l’Organisation Mondiale de la Santé selon laquelle – en supposant que les gens n’ont pas d’immunité contre les nouveaux virus (ignorant complètement la réalité de l’immunité croisée) – les gens devraient être vaccinés avant qu’ils n’entrent en contact avec le virus.

Les injections à base d’ARN sont reconnues comme des produits de thérapie génique

De manière incompréhensible, les injections à base d’ARN destinées à protéger contre les maladies infectieuses ont été appelées « vaccins », ce qui a permis de les exclure de la réglementation stricte applicable aux produits de thérapie génique (PTG). Une fois de plus, cela s’est produit sans fournir au public la moindre justification scientifique.

Les détails des questions réglementaires relatives aux vaccins à base d’ARN font l’objet d’excellentes analyses exhaustives par Guerriaud & Kohli et Hélène Banoun.

En 2014, Uğur Şahin, déjà PDG de BioNTech, a coécrit un article publié dans Nature sur le développement d’une nouvelle classe de médicaments, les « thérapies à base d’ARNm ». Les auteurs ont écrit: « On s’attendrait à ce que la classification d’un médicament à base d’ARNm soit un produit biologique, une thérapie génique ou une thérapie cellulaire somatique. »

En 2021, l’auteur d’une correspondance publiée dans Genes & Immunity a décrit les vaccins à base d’ARN créés par Moderna et Pfizer-BioNTech comme « une percée dans le domaine de la thérapie génique » et « une grande opportunité pour la FDA et l’EMA de réviser le pipeline de développement des médicaments afin de le rendre plus flexible et moins long ».

Deux éléments d’information inquiétants viennent d’être révélés:

  • L’ADN contaminant résulte du changement de procédé de fabrication opéré par Pfizer-BioNTech après la fin de l’essai clinique C4591001 sur le BNT162b2 (Comirnaty). Initialement (processus 1), l’ARNmod de Pfizer-BioNTech était produit par transcription in vitro à partir d’ADN synthétique et amplifié par PCR (réaction en chaîne de la polymérase). Cependant, pour augmenter la production (voir les réponses rapides à cette étude du BMJ), l’ADN codant pour l’ARNmod a été cloné dans des plasmides bactériens (processus 2). En d’autres termes, l’essai clinique a été réalisé avec des lots du processus 1, mais les populations du monde entier ont reçu des lots du processus 2.

Cela signifie que les personnes qui ont consenti à être vaccinées se sont vu injecter une substance différente de celle qui avait été approuvée par les organismes de réglementation et à laquelle elles avaient consenti.

Il est désormais irréfutable que les injections de COVID-19 à base d’ARN contiennent de l’ADN.

La technologie à base d’ARN – en particulier lorsqu’elle est appliquée comme vaccin à des individus sains – est injustifiable et contraire à l’éthique. Indépendamment du nombre tragique d’effets indésirables ou de taux de mortalité excessifs, c’est la technique qui est en cause, et les mêmes problèmes se poseront pour tous les futurs « vaccins » à base d’ARN.

  1. La technologie des « vaccins » à base d’ARN va à l’encontre de l’idée centrale de l’évolution au cours des derniers millions d’années. Alors que l’ARNmod et l’ARNa injectés produisent des antigènes sans discontinuer, la courte durée de vie de l’ARN messager naturel (ARNm) est en fait une condition préalable à des fonctions cellulaires saines et spécifiques. (La courte durée de vie de l’ARNm permet à nos cellules de s’adapter aussi rapidement que possible à des circonstances changeantes et d’éviter la production de protéines inutiles).
  2. Le principe de la technologie des « vaccins » à base d’ARN, selon lequel toutes les cellules de notre corps doivent produire une protéine virale étrangère, va à l’encontre des principes biologiques fondamentaux, comme la distinction entre nos propres cellules et les envahisseurs étrangers, et aura pour conséquence que notre système immunitaire attaquera nos propres cellules.
  3. L’ARN peut être transcrit à l’envers en ADN même sans la présence de (l’enzyme) transcriptase inverse (c’est-à-dire par des éléments LINE1 présents dans notre génome/ADN). La contamination par de l’ADN (dans les vaccins à base d’ARN) est la règle plutôt que l’exception. Comme l’ARN et l’ADN peuvent tous deux être intégrés dans le génome humain, les soi-disant « vaccins » basés sur la technologie de l’ARN sont en fait des produits de thérapie génique.

Il n’est en aucun cas justifié de soumettre à des contrôles stricts les PTG à base d’ARN destinés à un usage médical, mais d’exclure de ces réglementations les PTG à base d’ARN, appelés vaccins, même s’ils sont destinés à la majeure partie de la population humaine. Même en cas d’urgence, personne ne devrait être contraint de se faire injecter une substance quelconque, et encore moins par des hommes politiques.

Qu’est-ce que le COVID-19 nous a appris sur la science, la politique et la société?

Pendant de nombreuses années, les scientifiques ont rêvé de manipuler le « logiciel » humain, c’est-à-dire l’ADN ou l’ARN. D’un point de vue éthique, la manipulation de l’ADN a toujours été taboue. Rétrospectivement, le COVID-19 pourrait marquer l’avènement des « vaccins » à base d’ARN et la fin du tabou de la manipulation de l’ADN humain.

Dans un commentaire publié en 2023 dans le Journal of Evaluation in Clinical Practice, les auteurs écrivent que dès les premiers jours de la pandémie, il était évident que certains scientifiques influents et leurs alliés politiques diabolisaient les points de vue scientifiques divergents et les preuves offrant une seconde opinion. En dépit de preuves contradictoires, les responsables politiques nationaux « ont assuré le public qu’ils adoptaient les politiques relatives au COVID-19 en « suivant la science ». Cependant, le consentement scientifique n’a été obtenu qu’en supprimant le débat scientifique.

N’oubliez pas: lorsque les questions sont autorisées, c’est de la science; lorsqu’elles ne le sont pas, c’est de la propagande.

De soi-disant « experts » choisis par les politiciens nous ont dit que nous devions être vaccinés pour pouvoir combattre un nouveau virus respiratoire. Cela contredit la science du système immunitaire humain. Notre système immunitaire est dynamique et peut éliminer un virus qu’il n’a jamais rencontré; il peut également développer une immunité croisée pour identifier des variants, même si le virus mute. Cependant, comme les vaccins à base d’ARN ne produisent qu’un seul antigène, notre système immunitaire est privé de la possibilité de développer une immunité croisée contre les variants du virus. Cela s’applique en particulier aux virus respiratoires qui présentent un taux de mutation élevé. À long terme, cela entraînera une augmentation de la fréquence et de la gravité des maladies infectieuses. Les responsables politiques soucieux de protéger la population contre les infections futures seraient donc bien inspirés de proposer des programmes de santé qui renforcent le système immunitaire avant les infections saisonnières.

Les scientifiques n’ont pas la moindre idée de la manière de diriger l’ARNmod ou l’ARNa vers un type de cellule spécifique ou de la manière d’arrêter la traduction de l’ARN administré. Cependant, ils continuent d’étudier la manière d’augmenter la stabilité de l’ARN injecté et la quantité d’antigènes générés. Le développement actuel de la technologie des vaccins à base d’ARN rappelle le poème « L’apprenti sorcier », écrit par le poète allemand Johann Wolfgang von Goethe il y a plus de 200 ans:

« Les esprits, que j’ai négligemment élevés, ne sont pas envoûtés par mon pouvoir. »


Klaus Steger – Auteur (Ph.D.)

Klaus Steger, docteur en biologie moléculaire, concentre ses recherches sur la régulation génétique et épigénétique de l’expression des gènes au cours du développement normal et aberrant des spermatozoïdes. Au cours des 30 dernières années, ses projets de recherche ont été continuellement financés par la Fondation allemande de la recherche, tandis qu’il dirigeait plusieurs laboratoires de technologie génétique appliquant régulièrement des technologies basées sur l’ARN. Il a été professeur d’anatomie et de biologie cellulaire à l’université de Giessen, en Allemagne, pendant 23 ans avant de prendre sa retraite cette année. Il est titulaire d’un doctorat en sciences naturelles de l’université de Ratisbonne.

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