Katherine Watt est une alliée des plus précieuses pour comprendre comment l’état de guerre biosécuritaire a pu légalement et juridiquement se mettre en place aux États-Unis. Ceci concerne également au premier plan les pays européens qui ont passé contrat avec les firmes pharmaceutiques (vous voyez lesquelles), par une astuce légale typiquement américaine qui octroie à ces contrats précédence sur les lois nationales. Je traduis l’article de Katherine Watt à ce sujet, dès que je le retrouve – j’ai compté, j’ai plus de 900 onglets ouverts…
Les deux derniers paragraphes sont humoristiques, mais j’avais pensé sérieusement à ce genre de manoeuvre. Je ne vois pas pourquoi ce seraient toujours les mêmes qui s’amusent.
Armes biologiques, produits en autorisation d’utilisation d’urgence, nouveaux médicaments expérimentaux, crise constitutionnelle.
Katherine Watt
3 janvier
Orientation pour les nouveaux lecteurs. Plus d’informations sur la page À propos.
Pour les lecteurs souhaitant vérifier les citations légales de ce billet, vous pouvez les trouver dans la chronologie du billet épinglé American Domestic Bioterrorism Program. [NdT. dont j’ai traduit la seule conclusion ici, les références juridiques rendant la lecture interminable]
On m’a récemment envoyé un lien vers l’interview de Karen Kingston avec Greg Hunter, publiée le 24 décembre 2022, et on m’a demandé mon avis sur les points qu’elle aborde entre 22:00 et 28:00. Au cours de ce segment, Karen Kingston discute des implications juridiques de l’approbation par la FDA, le 23 août 2021, du Nouveau Médicament Expérimental (Investigational New Drug – IND) du produit Comirnaty de Pfizer, qui est « juridiquement distinct », comme pouvant percer les boucliers de responsabilité civile et pénale de l’Autorisation d’Utilisation d’Urgence (Emergency Use Authorization – EUA).
- 24 déc. 2022 – La FDA a criminellement approuvé une arme biologique en tant que vaccin sûr et efficace. Interview de Karen Kingston par Greg Hunter/USAWatchdog.
Je comprends son point de vue, mais je ne suis pas d’accord avec son analyse.
Je ne pense pas que les lois d’urgence de l’EUA ou de la santé publique soient contraignantes, en tant que lois de santé publique et de réglementation des médicaments.
Je pense qu’elles ne sont contraignantes que dans le sens où elles transfèrent toutes les utilisations et implications légales des produits des programmes de santé publique au programme d’armes chimiques et biologiques (50 USC 1511 et seq.).
Ainsi, dans le cadre d’un état de guerre, d’un état d’urgence national et/ou d’un état d’urgence de santé publique, tous les Américains sont classés comme ennemis de l’État (le prétexte employé par le gouvernement fédéral du District de Columbia1), comme insurgés, rebelles ou étrangers, et peuvent être légalement ciblés pour être tués, en utilisant toutes les armes que le gouvernement fédéral et ses militaires jugent appropriées, à la discrétion du Président et du Secrétaire à la Défense.
Parmi les nombreux documents utiles que les lecteurs m’ont envoyés au sujet de la prise de pouvoir de l’exécutif et du droit militaire pendant la guerre de Sécession, il existe des preuves à l’appui de l’argument selon lequel le statut de droit militaire n’a jamais été levé lorsque les hostilités sur le champ de bataille ont pris fin en 1865.
Au lieu de cela, de nombreuses générations d’Américains – de toutes les races, classes et ethnies – sont nées, ont vécu et sont mortes sous une occupation militaire fédérale secrète, illégitime et financiarisée.
Sans le savoir.
Depuis le début de la guerre de Sécession en 1861 jusqu’à l’AUMF (autorisation de recours à la force militaire)/Proclamation 7463 de 2001, les banquiers centraux mondialistes ont eu suffisamment de contrôle sur les leviers qu’ils voulaient contrôler pour permettre à certaines dispositions de la séparation des pouvoirs de la Constitution de sembler fonctionner de façon plus ou moins intacte, y compris un certain contrôle du Congrès, un certain contrôle judiciaire et certains droits limités des États, fournissant un certain contrepoids au Président et aux agences exécutives et administratives.
Au fil des décennies, les banquiers centraux planifiaient et se préparaient à prendre davantage de pouvoir, et à mettre en place des mécanismes de transfert discrets, tels que le Federal Reserve Act de 1913, l’Executive Order 6102 et la House Joint Resolution 192 de 1933, ainsi que les accords de Bretton Woods de 1945, tout en construisant l’architecture juridique, financière et scientifique du programme de bioterrorisme.
En 2001, ils voulaient plus de contrôle et étaient prêts à risquer d’être un peu plus visibles pour l’obtenir.
En septembre 2001, sous le couvert de la peur suscitée par le 11 septembre et les attaques à l’anthrax, un autre niveau d’urgence nationale/état de guerre (« Guerre Mondiale contre la Terreur ») a été mis en place, par le biais de l’Autorisation du Congrès pour le Recours à la Force Militaire (AUMF) et la Proclamation 7463 de George W. Bush, Déclaration d’Urgence Nationale en Raison de Certaines Attaques Terroristes, promulguée sous la Loi d’Urgence Nationale de 1975 et renouvelée chaque année depuis.
Ces mesures ont été rapidement suivies de la loi PATRIOT en octobre 2001, de la création du Département de la Sécurité Intérieure en novembre 2002 et de l’expansion des programmes d’état policier biomédical au cours des deux décennies suivantes par le biais de la loi PREP, de la loi Project Bioshield et plus encore.
En 2019, ils voulaient prendre un contrôle encore plus direct, étaient prêts à risquer de s’exposer encore un peu plus, et avaient placé plus de pièces sur l’échiquier pour centraliser plus de pouvoir dans des conditions d’urgence de santé publique.
Ainsi, en 2020, sous la couverture de la peur suscitée par le Covid-19, une autre couche de contrôle est entrée en vigueur, par la détermination en janvier 2020 de l’existence d’une urgence de santé publique (Alex Azar, secrétaire du HHS) et la proclamation 9994 de Donald Trump du 13 mars 2022, Déclaration d’une Urgence Nationale concernant l’Épidémie de Nouveau Coronavirus (COVID-19), également en vertu de la Loi sur les Urgences Nationales de 1975.
Également renouvelée chaque année depuis.
[Et positionnée comme une Guerre Mondiale contre les Humains Susceptibles aux Maladies Communicables: traduction de l’Agenda pour la Sécurité Sanitaire Mondiale intégré dans les règlements et traités de l’Organisation Mondiale de la Santé, et dans les programmes fédéraux américains. Voir la section 5955 du NDAA pour l’année fiscale 2023].
Je pense que la solution pour sortir de ce pétrin est que le peuple, le Congrès, les tribunaux et les gouvernements des États reconnaissent ouvertement la crise constitutionnelle déclenchée pendant la guerre de Sécession et renforcée depuis par les banquiers centraux et la branche exécutive/état administratif.
Ça craint.
Les affaires civiles et pénales introduites entre-temps, dans le cadre des structures pseudo-juridiques actuelles qui ont été conçues par les banquiers centraux pour rendre la Constitution inopérante et, par conséquent, trahir le peuple, peuvent contribuer à préciser quand et comment nos structures juridiques actuelles ont perdu leur légitimité et à indiquer quelques pistes pour revenir au fondement constitutionnel original.
Je pense également – aussi étrange que cela puisse paraître – que certaines des corrections les plus importantes seraient remarquablement simples à mettre en œuvre, une fois que les majorités du Congrès, les juges fédéraux et les gouverneurs des États, les procureurs généraux et les législateurs commenceraient à comprendre la situation de guerre et à changer de camp, passant des banquiers centraux à la Constitution+Peuple.
Les archives de la guerre de Sécession et les événements qui s’en sont suivis appuient fortement l’argument selon lequel le Congrès est une pseudo-institution fictive depuis 1863 environ, occupant les sièges vides du vrai Congrès par un accord mutuel et secret entre les dirigeants conscients – pour participer à l’illusion et la promulguer – et l’ignorance pure et simple par l’ensemble de ses membres du fait qu’il s’agit d’une illusion.
Avec un bon leadership et une forte pression populaire, les hommes et les femmes vivants assis dans ces sièges pourraient ouvertement présenter des résolutions, débattre et voter pour révoquer leur consentement à participer au mensonge, et ainsi réoccuper le vrai Congrès.
Si une telle résolution était adoptée, elle effacerait tous les statuts du Congrès, toutes les agences et réglementations fédérales dérivées, et tous les ordres et proclamations présidentiels, depuis 1861.
Y compris toutes les lois d’urgence nationale et d’urgence de santé publique qui, pour l’instant, semblent protéger les tueurs de toute poursuite pénale pour les atrocités de masse qu’ils ont commises ces trois dernières années.
Une grand reset constitutionnel, en quelque sorte.
À partir de ce retour aux principes fondateurs, le vrai Congrès et les États pourraient commencer à débattre et à adopter des lois conformes à la Constitution, accompagnés par une population beaucoup plus alerte et des tribunaux fonctionnels positionnés pour examiner et annuler les lois inconstitutionnelles.
Pour m’amuser, j’imagine parfois qu’en vertu de la propriété transitive du wokeness, n’importe qui pourrait « s’identifier » à John Roberts, Juge en Chef de la Cour Suprême des États-Unis, entrer et prendre le contrôle de la SCOTUS (Cour suprême des Etats-Unis) et de son registre, et demander à des avocats publics et privés de déposer des dossiers contestant la constitutionnalité des lois d’habilitation du programme américain de bioterrorisme domestique, des décrets, des règlements des agences et de leurs fictions juridiques précurseurs.
Comment les agents de sécurité des tribunaux pourraient-ils refuser de s’incliner devant les noms propres, les identités et les autorités légales que nous préférons?

- J’ai appris récemment que les événements du 6 janvier se déroulant dans le district de Columbia sont probablement significatifs, en termes de structure corporative du pays et de statut juridique des hommes et des femmes qui ont traversé les 10 miles carrés du district de Columbia, alors qu’une déclaration d’urgence de santé publique/d’urgence nationale était en vigueur.
Je ne me souviens pas s’il y a eu d’autres grandes manifestations politiques à Washington depuis janvier 2020. Si c’est le cas, je ne sais pas comment le Ministère de la Justice rationalise le fait de jeter les prisonniers politiques du 6 janvier en prison mais pas ceux de Black Lives Matter, par exemple, ou même s’ils essaieront de rationaliser ce traitement disparate. Il est probable que les manifestants du 6 janvier et leur allégeance claire à la Constitution avaient le potentiel d’interférer avec la tentative de contrôle des banquiers centraux, alors que les manifestants de BLM ne l’avaient pas.
Quoi qu’il en soit, je pense maintenant que les accusations d’intrusion et d’insurrection sont peut-être davantage liées au fait que les manifestants du 6 janvier sont entrés à Washington, et non dans le bâtiment du Capitole lui-même. Ou, plus précisément, qu’ils ont dû être frauduleusement incités, par des agents du FBI infiltrés, à entrer dans le bâtiment du Capitole, afin de fournir une fausse façade pour les accusations d’intrusion et d’insurrection qui passerait mieux dans les médias propagandistes.