Victoire de Trump/Vance – par Miles Mathis.

Navré d’avoir négligé aussi longtemps mes lecteurs francophones mais j’ai été récemment très occupé, notamment à (re)faire l’éducation de leurs homologues d’outre-Atlantique, que j’ai aussi un peu négligés ces derniers temps. J’expliquerai tout ça sur mon Substack dans mon prochain article, que je traduirai ici avec mes publications précédentes – que rien, si ce n’est la langue, ne vous empêche de lire en attendant. Une chose à la fois.

Au fait, c’est à ma plus fidèle lectrice, qui se double également de mon directeur de publication, que vous devez mon retour sur ce blog. Elle m’a demandé ce que Miles Mathis, dont vous avez lu ici de nombreux articles traduits par mes soins, avait à dire de l’élection de Trump. Comme je me méfie des résumés (surtout des miens), je traduis ci-dessous son article en entier. Rappelons que Miles représente, comme il vous le dira lui-même, un point de vue progressiste/libéral sur la politique, les événements et les opérations (du Renseignement) de son pays. Comme d’habitude, c’est très bien écrit et très convaincant. C’est donc passionnant à lire et ça fourmille d’idées. Malheureusement, il y manque l’essentiel. Comme toujours, il prétend aller au fond du problème, mais il ne va au fond que d’un de ses aspects – la gouvernance – et semble oublier que gouverner est un jeu à deux. Il faudrait donc dépasser la question politique et se demander où on en est question civilisation, et surtout où ça nous mène.

Source.


Traduction

Victoire de Trump/Vance!

par Miles Mathis

Première publication le 6 novembre 2024

Beaucoup me demandent de commenter la victoire de Trump, en tablant sur le fait que je dirai ce que personne ne dit. Ouaip, pour ça, comptez sur moi.

Avant de m’intéresser à des points spécifiques, je vous rappelle le contexte général. On va commencer par sonder les eaux profondes pour remonter jusqu’à la rive. Certains pensent que la taille de ces élections les rendaient impossibles à truquer et donc que Trump a gagné malgré les bidouillages. Pas du tout. Aucune élection n’est, ou n’a jamais été, impossible à truquer. Des élections encore plus énormes ont été truquées par le passé. Celle-ci n’est que le papier peint qui orne le décor final de la pièce de théatre, et grâce à l’informatique, il est facile de la retapisser en un clin d’oeil, pour accommoder toute réécriture de dernière minute. Puisque Harris n’a jamais bénéficé du moindre soutien populaire réel, ça aurait certes demandé un truquage des chiffres gigantesque, mais pas du tout impossible. Les ordinateurs peuvent faire basculer les résultats de 40 points aussi facilement que de deux. Pour eux, ça ne fait aucune différence. Donc s’ils avaient voulu faire gagner Harris, ça ne posait aucun problème.

Mais ce n’est pas ce qu’ils avaient prévu. Ce n’était pas ça leur projet. Leur projet – comme je vous le répète depuis des années – était de couler volontairement le parti Démocrate, afin de recréer une parité entre les deux partis et de pousser ensuite le pays vers la droite. Dans notre système préfabriqué de bipartisme, les dirigeants ont besoin d’une quasi-parité entre les partis pour donner aux électeurs un sentiment de puissance. Le système en entier n’est qu’une mascarade, les dirigeants se moquant éperdument de ce que pensent les citoyens. Les élections, les sondages et tout ce genre de choses font partie d’une façade censée faire penser le contraire. Ils ne peuvent donc pas laisser mourir ou dépérir un des partis. Quand ça arrive, ils interviennent pour recréer à tout prix une apparence de parité. C’est ce qui se passe depuis quelques décennies et plus spécialement depuis quatre ans. On a chargé les Démocrates de défendre le pire programme imaginable tandis que les Républicains devenaient soudain les meilleurs amis de M. Tout le Monde. Inexplicablement et comme par magie, les Démocrates se sont mis à absolument tout foirer tandis que les Républicains se sont mis à tout réussir. Il a semblé à beaucoup que leurs programmes historiques respectifs s’étaient inversés. Je ne veux pas dire que les Démocrates réussissaient tout auparavant, je veux dire que les Républicains – historiquement le parti des nantis – se sont soudain mués en populistes. Comme sous Teddy Roosevelt et Reagan, mais de façon encore plus marquée. Ce n’est pas un hasard. Au cours d’une décennie marquée par la montée du populisme et le déclin de la confiance dans le gouvernement et les médias, on aurait pu s’attendre à ce que les deux partis tentent chacun de séduire le plus grand nombre. Je ne crois pas que les Républicains soient sincères dans leurs promesses aux dépossédés; ce que je veux dire, c’est qu’on aurait pu s’attendre à ce que les Démocrates essaient de surpasser les Républicains dans leur entreprise de séduction des masses. Après tout, elles constituent leur électorat historique et ils devraient savoir comment s’adresser à elles. Au lieu de ça, ils ont fait exactement le contraire, traitant les membres de leur propre classe ouvrière de pourritures nazies. Rien que cette attitude hautement suspecte fait tomber le masque de l’ensemble du projet.

Certains gauchistes affirment aujourd’hui que l’élection a été volée au profit de Trump. Et comme on le voit, d’une certaine manière, c’est vrai. Dans le long terme, il était prédestiné à gagner, donc dans ce sens, l’élection a effectivement été volée. Mais tout avait été si bien préparé qu’il était inutile de voler l’élection d’hier. Le désastre de la présidence Biden – un échec planifié – avait tellement détourné le pays des Démocrates que la CIA a dû truquer cette élection pour la faire paraître serrée. Elle a en fait fait GAGNER de nombreux États à Harris, toujours pour maintenir une apparence de parité. Harris n’a remporté que 19 États, mais en comptant les votes réels, je pense qu’elle en aurait remporté moins de dix, voire aucun. À noter: seuls 19 des 50 États sont aujourd’hui officiellement bleus. Et dans ces États bleus, on trouve aussi de grandes zones rouges. Le meilleur exemple est l’État dans lequel je me trouve temporairement, la Californie, qui est géographiquement majoritairement rouge. Je ne le savais pas avant mon arrivée. J’habite dans le comté le plus rouge de l’État. Seules les grandes villes de la côte sont bleues, et Trump vient de remporter 40 % de la Californie, que la plupart des gens considèrent comme entièrement bleue. C’est vrai dans tout le pays, où les électeurs-type de Harris sont de plus en plus cantonnés dans quelques grandes villes des deux côtes. Un grand pourcentage d’entre eux se trouve dans trois villes seulement: New York, Los Angeles et Chicago.

Et même ce soutien est en train de disparaître. Les Républicains ont remporté Long Island et le grand district situé juste au nord de Yonkers. À Los Angeles, ils sont sur le point de remporter les districts 40, 41 et 47, qui comprennent une grande partie du sud de Los Angeles. Ils pourraient également remporter le district 27 au nord de Los Angeles. Au Texas, Dallas, Houston, San Antonio et Austin sont bleus, mais Fort Worth, le nord de Dallas, le nord de Houston et le nord de San Antonio sont désormais tous rouges. Le district 15, dans l’extrême sud du Texas, fortement hispanique et traditionnellement bleu, vient de passer au rouge. On peut mettre ça sur le compte de la crise frontalière créée de toutes pièces. En Arizona, Abe Hamadeh, dont vous vous souvenez peut-être qu’il s’est fait voler son élection en 2022 avec Kari Lake, vient de remporter le nord-ouest de Phoenix, le faisant passer au rouge. L’ouest de Phoenix est également rouge.

Le bleu est donc en rapide recul sur cette carte. Ce qui nous amène au Nouveau-Mexique, qui, il faut bien l’admettre, présente un aspect très étrange sur cette carte. Ça n’a pas beaucoup d’importance dans un sens ou dans l’autre, puisque la population du Nouveau-Mexique est très faible et qu’il ne compte que trois circonscriptions. Mais j’y vois tout de même un signal, dans la mesure où cette carte nous indique que le Nouveau-Mexique est l’État le plus corrompu de l’Union, Santa Fe étant la ville la plus corrompue après Chicago. Je suppose que c’est dû à la présence militaire héritée de Los Alamos, et je pense que l’État est en fait dirigé depuis la base aérienne de Kirtland à Albuquerque. C’était mon sentiment lorsque je vivais à Taos, pendant 14 ans. On me dira que c’est parce que le Nouveau-Mexique est dirigé par sa population hispanique, comme le sud du Texas. C’est juste qu’il n’a pas basculé dans le rouge cette année, comme certaines parties du Texas l’ont fait. Oui, mais je vous dis que c’est probablement parce qu’il n’a pas été autorisé à basculer dans le rouge. Il fallait qu’il reste bleu, comme la Virginie, pour éviter à Harris de se faire ratatiner.

Hier, pendant un certain temps, Trump était en passe de remporter la Virginie, le Maine, le Massachusetts, le Nouveau-Mexique et même le Minnesota, l’État d’origine de Walz. Ça aurait été amusant, mais ils n’ont pas laissé les choses aller aussi loin. Les ordinateurs sont intervenus et le scénario a été respecté. Mais je soupçonne qu’on nous a laissé entrevoir les vrais chiffres dans ces endroits pendant un certain temps, parfois jusqu’à 50%, juste pour le fun. Chez Fox, ils ont même indiqué que l’Oregon était rouge pendant un certain temps, lorsque les votes ont commencé à arriver. J’ai éclaté de rire. C’était quoi, alors? Un problème informatique? Quelques votes initiaux dans un comté de l’Est? Non, car aucun vote n’avait été enregistré au moment où l’Oregon était en rouge sur la carte. Encore une fois, je soupçonne qu’il s’agissait soit d’un tour de passe-passe, soit d’un incident de parcours qui a laissé filtrer la réalité à travers le voile.

Nous sommes censés croire que Harris a remporté 47% du vote populaire, mais personnellement, je n’y crois pas une seule seconde. Après les quatre années les plus désastreuses de notre existence, même un candidat qualifié et charismatique n’aurait pas pu remporter un tiers du vote populaire du côté bleu. Harris, qui n’a remporté aucune primaire et n’a pratiquement pas fait campagne, est peut-être le candidat le moins qualifié et le moins charismatique jamais présenté par l’un ou l’autre parti, à côté duquel Dan Quayle et George Bush II semblent relativement brillants. Mais elle n’était pas seulement accablée par son incapacité à s’exprimer ou à dire des choses sensées, elle était aussi accablée par un programme de parti qui n’était manifestement qu’une vaste plaisanterie sortie tout droit de Langley. J’imagine les scénaristes assis autour d’une immense table en acajou, fumant des cigares, essayant de se surpasser les uns les autres avec les trucs les plus délirants qu’ils inventeraient. Les heures du conte racontés par des drag-queens? La promotion des transsexuels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7? Les avortements/infanticides après la naissance? Les vaccinations forcées? Les guerres saintes en Israël et en Ukraine? La censure institutionnalisée et l’abrogation du premier amendement? L’abrogation du deuxième amendement? L’abrogation du quatrième amendement? Les nominations partisanes à la Cour suprême? Les frontières ouvertes? Des hommes dans les sports féminins? Le sexisme et le racisme inversés à plein régime, avec des hommes blancs attaqués à longueur de journée simplement parce qu’ils sont nés? Les réparations pour la guerre de Sécession, 155 ans après les faits? Le 6 janvier pire que le 11 septembre et Pearl Harbor? Et ils auraient tout aussi bien pu inscrire l’inflation galopante et les pénuries alimentaires à leur programme, puisque leurs politiques en étaient également à l’origine. Compte tenu de tout cela, toute personne saine d’esprit devrait s’étonner que Harris ait obtenu ne serait-ce qu’une voix, si tant est qu’elle en ait obtenu une.

Quel genre de personne pourrait soutenir quoi que ce soit là-dedans, et a fortiori la totalité de ces choses? Certainement pas un libéral de la vieille école comme moi. Je ne soutiens rien de tout ça. On nous dit que les seuls qui ne soutiennent pas Harris sont des ploucs ignorants d’extrême droite, mais je suis un libéral Phi Beta Kappa et je ne la soutiens pas – et ça n’a rien à voir avec son apparence, son sexe ou sa race. J’ai toujours été un libéral et je le suis toujours, mais par là, je veux dire que je suis pour les petites gens et contre les nantis. C’est ce que le terme signifiait autrefois, jusqu’à l’époque de Reagan, par exemple, lorsqu’on a commencé à le dénaturer et à lui faire dire l’inverse. Je ne pourrais pas être plus opposé à l’agenda « libéral » actuel, raison pour laquelle j’ai été heureux de la victoire de Trump hier. Je n’ai pas pu m’en empêcher, même si j’ai toujours détesté le Parti Républicain et que je n’aime pas Trump. Pourquoi je n’aime pas Trump? Est-ce parce qu’il a des opinions tranchées et qu’il est brutal et grossier? Non, ce sont en fait ses meilleures qualités. Je ne l’aime pas parce que c’est un nanti. Je ne crois pas à son baratin populiste.

La CIA a centré cette élection autour des idées portées par Trump – il le fallait pour que ça fonctionne – ce qu’elle doit maintenant assumer. Comme je l’ai dit, je ne crois pas que Trump ou la CIA soit sincère sur ces questions. Ils ont juste tenu ces propos pour tromper la populace et la mener où ils voulaient, comme d’habitude. Mais pour résoudre le problème précédent, ils en ont créé un nouveau, encore plus énorme: ils se retrouvent face à une population déjà au bord de la révolte et de l’effondrement – à cause du génocide vaccinal et d’autres choses – et ils ont maintenant allumé la mêche de cette population avec un tas de grandes promesses. Si, comme je m’y attends, ils prévoient de revenir sur toutes ces promesses, comme ils l’ont toujours fait, ils ne feront que creuser pour eux-mêmes un trou encore plus profond. N’oubliez pas que depuis le début des temps, aucun président, quel que soit son parti, n’a jamais tenu ses promesses. C’est tout le contraire. Ils font toujours le contraire de ce qu’ils promettent. S’ils promettent de nous éviter une guerre, la première chose qu’ils font après leur élection est de nous y engager. S’ils promettent de réduire la dette, ils l’augmentent. S’ils promettent de faire le ménage à Washington, ils y nomment immédiatement une bande de salopards.

De plus, nous ne sommes plus en 1901 ou en 1980, lorsque les dirigeants contrôlaient encore totalement les grands médias. Comme ils l’ont admis récemment, tout ça est révolu. Ils ont utilisé les grands médias pour vendre leur échec programmé, de sorte que les médias ont mordu la poussière en même temps que les Démocrates. Les médias grand public étaient à fond derrière Harris, et maintenant qu’elle se retrouve dans les poubelles de l’histoire, ils suivent le même chemin. Et Trump avait même raison à propos de Fox, puisqu’ils ont été payés comme les autres pour vendre l’histoire du jour, même si ce n’était pas avec la même intensité que CNN et NBC. J’ai suivi l’élection hier soir, mais comme je n’ai pas de télévision, je me suis contenté de regarder la carte sur Fox5NY.com – la première page qui est apparue lors d’une recherche. Mais lorsque la Pennsylvanie s’est prononcée en faveur de Trump et qu’il est apparu clairement qu’il allait gagner largement, j’ai voulu voir un aperçu les réjouissances. Je m’attendais à ce que Fox National fasse la fête. Mais pas du tout. Lorsque j’ai syntonisé la chaîne, un vieux Noir gay avec une moustache à la Valentino traitait tout le monde de raciste et de misogyne, reprochant aux Blancs de ne pas avoir soutenu Harris. Il parlait même de « l’insurrection » du 6 janvier. Et le reste du panel restait assis là à l’écouter. Je n’en revenais pas. Finalement, Brit Hume – qui a la tête de quelqu’un qui vient d’avoir une crise d’apoplexie ou qui est en train d’en avoir une – est intervenu pour souligner que 51% du pays n’était apparemment pas d’accord pour dire que le 6 janvier était une insurrection ou que Harris était un bon candidat. MINABLE! Non, Brit, pas 51%, plutôt 80%, selon les chiffres réels, et Trump était en train de gagner une élection cruciale: ce n’était pas le moment de ressasser ces vieilles conneries d’insurrection, de racisme et de misogynie. Hume aurait donc dû dire à ce type de la mettre en sourdine. Et même si tout ça était vrai (ce n’est pas le cas), le peuple venait de s’exprimer et toute émission d’information sensée aurait au moins fait semblant de s’y plier à ce moment, par simple souci d’autopréservation. Comme nous l’avons vu, même selon les chiffres inventés, il ne s’agit pas d’une victoire à l’arraché, mais d’un véritable raz-de-marée. Trump obtiendra 312 grands électeurs, 31 États, 27 gouverneurs, 54 sénateurs et probablement aussi la Chambre des représentants avec 223 sièges, ce n’était donc pas le moment de continuer à traiter les électeurs d’ordures. Je suis sûr que c’était encore pire sur les chaînes « libérales ».

Le lendemain, j’ai consulté le Guardian pour y trouver ce point de vue libéral. Voici comment leurs très courageux rédacteurs en chef (qui n’ont pas signé) ont présenté la situation:

Nous vivons un moment exceptionnellement sombre et effrayant pour les États-Unis et le monde. Face au choix entre l’élection de la première femme noire à la présidence avec la promesse d’un avenir plus radieux et celle d’un criminel raciste, misogyne, condamné à deux reprises et prônant la haine et la vengeance, ils ont opté pour M. Trump.

Rien que de la poudre aux yeux, et pas un mot de vrai, comme nous avons fini par nous y attendre, ce qui signifie que le Guardian peut également dire adieu à une grande partie de son lectorat américain. Et pas seulement son lectorat américain. Cependant, comme la presse américaine, le Guardian est financé par les services secrets, alors qu’est-ce que ça peut leur faire? Présenter le programme démocrate comme la promesse d’un avenir plus radieux est tellement orwellien qu’il est difficile de croire que ça ait pu être imprimé dans le pays d’origine d’Orwell. Tout comme l’idée implicite que nous devrions voter pour Harris simplement parce qu’elle est une femme noire. Le fait qu’elle ait un QI d’environ 90, qu’elle ne sache pas lire un téléprompteur, qu’elle n’ait aucune qualification pour être présidente, qu’elle ne connaisse rien de l’histoire ou du monde, et qu’elle ait fabriqué toute sa biographie, est-il hors de propos? Ça ne vaut pas la peine de le mentionner? Ça ne vaut pas la peine de mentionner que la plate-forme démocrate actuelle rivalise avec Big Brother dans ses rêves fascistes? Je voterais sans hésiter pour une femme noire plutôt que pour Trump si elle se présentait avec un meilleur programme que le sien et si elle était convaincante de quelque manière que ce soit, mais ce n’est pas le cas. Et si Trump est raciste, pourquoi tant de Noirs et d’Hispaniques ont-ils voté pour lui? Il vient de remporter plus de votes de minorités que Dole, McCain ou Romney, alors ces types étaient-ils plus racistes et nazifiés que Trump? Si c’est le cas, le Guardian a oublié de nous le dire à l’époque. Il est également amusant de constater que ces minorités avaient un candidat pour lequel voter qui était à la fois brun et noir [NdT. d’origine hindoue et africaine], du moins d’après ses fausses biographies, mais que, pour une raison ou une autre, elles ont décidé de voter pour un nazi raciste. Mais je suppose que selon le Guardian, ces électeurs ne sont que des ordures ignorantes. Je suggère aux Démocrates de continuer à les désigner ainsi, car c’est un excellent moyen de les reconquérir en 2026. En outre, Trump n’a jamais été destitué, puisqu’il faut les deux chambres du Congrès pour ce faire et que tout ce qui s’est passé à la Chambre a de toute façon été mis en scène dans le cadre du scénario du 6 janvier. Et l’absurdité de l’expression « condamné pour crime » n’est rien d’autre que du théâtre de la CIA, comme le savent très bien les agents du Guardian. Les fausses condamnations proviennent de tribunaux factices, tout comme leurs nouvelles et ces éditoriaux proviennent de rédactions factices et de rédacteurs en chef fantoches.

Ces divagations du Guardian ne sont que de tristes râles d’agonie, comme nous l’avons vu récemment avec le Washington Post, qui a dévoré ses derniers bras et ses dernières jambes dans une dernière orgie d’autophagie. Les rédacteurs du Post étaient les dernières personnes sur Terre à lire les éditoriaux du Guardian, et vice versa, de sorte que le cercle est désormais brisé. Le tourbillon est rompu.

Vous savez qui d’autre est mort hier? La sondeuse « Gold Standard » Anne Selzer, qui donnait à Harris une avance de 3 points dans l’Iowa la veille de l’élection. Trump a gagné avec 13,3 points d’avance un jour plus tard, on peut donc se demander qui elle a sondé pour se tromper de 16 points à un jour de l’élection. Nous ne pouvons que supposer que le DNC l’a payée, mais comment Selzer compte-t-elle payer son loyer après avoir dépensé cet argent ?

Nous constatons la même erreur de calcul à Hollywood et dans l’industrie musicale, qui continue de signer sa propre lettre de licenciement (en mettant l’accent sur le mot « rose », qui a deux significations distinctes) [NdT. c’est un jeu de mot de Miles: « pink slip » en anglais = lettre de licenciement; « pink » en argot, le vagin d’une prostituée]. Nous sommes impatients de voir ces gens boire leur Drano [NdT. marque de déboucheur liquide pour canalisations] et déménager au Canada, comme ils l’ont promis, mais au lieu de cela, ils continuent à jacasser. Bette Midler a cité H. L. Mencken aujourd’hui, ce qui est étonnant quand on sait que les seules personnes qu’il estimait moins que les politiciens étaient les stars de cinéma. Bette semble avoir manqué l’essentiel: l’appui d’Hollywood s’est retourné contre elle, non pas parce que la plupart des gens aiment Trump, mais parce que le programme et la campagne des Démocrates ont été un véritable naufrage. Un naufrage scénarisé, comme je l’ai expliqué. Il est possible que ces soutiens hollywoodiens aient également été programmés pour échouer, la CIA sachant qu’ils échoueraient, étant donné que ces soutiens ne semblent provenir que d’acteurs et de musiciens qui sont au bord de la tombe ou à la retraite. Ils n’ont plus de carrière et ont besoin d’argent, je suppose. Ces soutiens semblent avoir été programmés pour échouer vu la forme exclamative et accusatrice qu’ils revêtent. Pour qu’un soutien soit efficace, il faut qu’il s’agisse d’un soutien d’ami à ami, mais il s’agissait dans tous ces cas de diktats grondants et moralisateurs, de supplications larmoyantes ou de menaces pures et simples qui nous ont rappelé la façon dont ils nous ont traités pendant Covid. Arnold: Au diable ta liberté [NdT. son fameux « Fuck your freedom »], paysan, mets un masque, fais-toi vacciner et vote comme je te le dis, ou nous te ferons passer pour un antisémite, un sexiste et une ordure nazie! Aniston: Fais-toi vacciner et vote pour mon candidat ou je te retire de mes amis et je dis à tout le monde que nous sommes en rupture permanente! Ça me va, Rachel.

Néanmoins, je considère qu’il s’agit d’une grave erreur de calcul de la part des stars, car même s’il ne s’agit que d’un simple travail d’acteur pour elles, elles sont en train de détruire leur héritage. Midler n’a pas de véritable héritage, mais certaines d’entre elles, comme Streep et De Niro, en ont un. En avaient un. Ils viennent de gâcher tout le capital sympathie qu’ils avaient accumulé pendant des décennies de promotion extrême. Tout ça pour rien, puisque Harris n’était pas censée gagner quoi qu’ils fassent. Ils le savaient sûrement avant de se lancer? Il est presque impossible de croire qu’ils ne savent pas à quoi ils participent.

Je pense qu’ils le savent, mais qu’ils ne croient pas aux héritages. Ils se disent qu’ils ne seront bientôt plus que de la nourriture pour asticots alors quelle importance? L’important est de rester dans le vaudeville jusqu’à la crise cardiaque, et la CIA doit continuer à créer de la division au cours des quatre prochaines années. L’élection de Trump n’a pas marqué la fin de quoi que ce soit ni le début de quoi que ce soit de nouveau, et pour éviter que les Phéniciens ne soient redevables du décompte final, le projet Chaos doit être maintenu à son niveau maximum. Autrement dit, pour expliquer l’incapacité de Trump à faire quoi que ce soit en matière de drainage du marais, la CIA devra fabriquer quatre années supplémentaires de peur, d’hystérie, d’inertie, de fake news et de fausse crise, et pour y parvenir, les Démocrates et tous leurs pitoyables acteurs des deux côtés de l’Océan devront continuer à vociférer à tue-tête nazi, raciste, sexiste, violeur, criminel, antisémite, suprémaciste, ordure, insurrection, etc.

Mais que les stars soient des dupes ou des employés, il n’en reste pas moins qu’elles viennent de tout perdre, comme les Démocrates et la presse grand public. Elles ne pourront donc plus être utilisées par les propagandistes. Tous font partie du vieux Mighty Wurlitzer [NdT. un des plus grands orgues jamais construit] qui vient d’être mangé par les termites. Nous sommes désormais tous sourds à ce vieil orgue de barbarie.

Combien de temps la CIA/MI6 pourra-t-elle continuer à produire une histoire et un présent falsifiés auxquels personne ne croit? Je ne sais vraiment pas, mais s’ils essaient de déclencher une nouvelle grande guerre pour masquer tous leurs autres échecs, comme ils l’ont fait tant de fois auparavant, je pense que nous le saurons assez tôt. Ce genre de patriotisme a disparu, et je ne vois personne se porter volontaire pour leur guerre. Nous ne sommes plus en 1941, ni même en 1955.

Il y a aussi ceci à prendre en compte: la CIA doit tenir compte non seulement du raz de marée optique qu’elle vient de créer, mais aussi de la réalité sur le terrain, qu’elle vient de dissimuler. Elle doit tenir compte des chiffres réels, qui l’effraient sans aucun doute. Cette plate-forme populiste dirigée par Trump est le plus grand événement depuis Reagan, et je pense qu’elle est bien plus vaste car elle inclut non seulement l’angle de la majorité chrétienne et morale, mais aussi une plate-forme anti-guerre très peu Reaganienne, et une plate-forme anti-Pharma (avec RFK) totalement sans précédent. Il ne fait aucun doute que la CIA répondra qu’il ne s’agit que de promesses vides et qu’il n’est même pas nécessaire de les prendre en considération. Sauf que ces questions sont désormais sur la table et que les gens ne les oublieront pas. La pire chose que puissent faire les dirigeants en ce moment est de taquiner le chien vicieux et enragé qu’ils ont déjà battu. S’ils n’avaient pas l’intention de tenir ces promesses, ils n’auraient pas dû les faire, car cela ne peut qu’accroître l’instabilité d’un système déjà gravement déséquilibré.

[Une autre raison pour laquelle je soupçonne que tout ça a été truqué pour en cacher l’ampleur, c’est qu’il semble que le taux de participation total soit largement sous-estimé. Rappelez-vous, ils ont truqué les chiffres de Biden à 81 millions en 2020, prétendument le plus grand nombre de votes jamais enregistré, ce qui est maintenant une grosse plaisanterie. Ça a dû donner l’impression à certaines personnes sous respirateur qui n’y prêtaient pas attention que Biden était très populaire. Hier, nous avons assisté à l’inverse, puisque le nombre d’électeurs de Trump a été maintenu jusqu’à présent autour de 72 millions, soit moins que ce qu’il a obtenu en 2020, bien qu’il n’ait alors obtenu que 47% du total. Cela impliquerait des taux de participation beaucoup plus faibles dans les États, mais ce n’est pas ce que les États rapportent. Le Michigan a déjà fait état du taux de participation le plus élevé de son histoire récente, mais il nous faut pour le savoir consulter un site russe. Comme d’habitude, le reste du monde est mieux informé que nous sur nos élections. Si le taux de participation n’est pas communiqué, c’est pour cacher l’ampleur de la déclaration d’hier, afin d’éviter qu’elle ne soit considérée comme un mandat ou, pire, comme le cri d’une révolution].

Tout cela pour dire que le cycle actuel peut ressembler à un petit retour à la raison, mais il est très peu probable que ce soit le cas. Je pense que c’est peut-être le cas du point de vue des citoyens qui se défendent, mais pas du point de vue des gouverneurs qui reçoivent le message. Je vois le nouveau régime échouer non pas parce que Trump est un nazi ou parce que le programme Républicain annoncé est réactionnaire, mais pour des raisons bien plus importantes, la principale étant qu’il est presque impossible de croire que les Phéniciens ont appris quelque leçon que ce soit ou qu’ils sont soudainement devenus un tout petit peu plus bienveillants, ou un tout petit peu moins malveillants. Tous les autres relevés de boussole pointent dans la direction opposée.

Par exemple? Ils appellent Trump « Le Phénix » pour son grand retour. Ce n’est pas bon signe. De plus, si les dirigeants avaient l’intention de permettre au populisme de Trump de porter ses fruits, ils ne seraient pas déjà en train de l’étouffer en publiant des chiffres erronés. Si l’État profond promouvait ou autorisait réellement la plateforme de Trump en tant que correctif, et pas seulement l’acteur Trump en tant que sédatif, il n’aurait aucune raison de minimiser le taux de participation, le raz de marée, les chiffres ou les réjouissances.

Vous direz que je vous gâche la fête, tout comme le Noir de Fox, mais ce n’est pas mon intention. Je suis de votre côté. Allez-y, réjouissez-vous. C’est ce que j’ai fait. Je me suis un peu défoulé la nuit dernière, comme une forme de libération. Je sentais que, d’une manière ou d’une autre, les gens se réveillaient. Mais vous devez aller jusqu’au bout cette fois-ci, en exigeant que Trump et les autres tiennent leurs promesses. Quand lui, son nouveau tsar de la santé RFK et le Congrès refusent de poursuivre Fauci, en disant qu’il faut laisser le passé au passé, vous devez vous révolter. Lorsqu’il oublie de régler tous les conflits d’intérêts au sein de la FDA, du CDC, du NIH et de toutes les autres agences de régulation, vous devez vous révolter. Lorsqu’il laisse Pfizer commettre des meurtres de masse, vous devez vous révolter. Lorsqu’il continue d’envoyer de l’argent et des armes à Israël, vous devez vous révolter. Lorsqu’il continue à lécher le derrière de GoldmanSachs, de la CIA, de la Fed, de l’OMS, du FEM et de la Banque mondiale, vous devez vous révolter. Quand il viendra chercher votre fils ou votre fille pour sa nouvelle guerre, dites-lui de manger de la hraka*.

Tu dois apprendre à mieux compter les points, mon ami. Si ta mémoire n’est pas très bonne après l’affaire Covid/Vaccin, prends des notes. Utilise un vrai stylo et un carnet: ces faits s’ancreront mieux dans ton esprit si tu dois te servir de tes mains et transporter des objets physiques. C’est comme ça que ça marche. Tu es toi-même un objet physique, tu sais. Ne prends pas de médicaments, surtout les sédatifs et les anxiolytiques. En fait, tu dois garder ta colère en ébullition. Elle existe pour une bonne raison. Apprends à t’en servir. Ne la déverse pas sur ta femme, ton chien ou tes compagnons de route, mais garde-la pour ceux qui la méritent.

Les dirigeants ne se soucieront jamais de ce que pensent les citoyens à moins que les citoyens ne les obligent à s’en soucier. La disparition d’Hollywood et des médias les rapproche de cette nécessité, puisqu’ils ont perdu une grande partie de leur capacité à te berner. Sans ça, ils doivent faire face à ta colère plus directement, sans leurs anciens moyens de diversion. Dans cette situation, ils n’auront peut-être pas d’autre choix que de répondre aux griefs. À ce stade, il sera beaucoup plus facile pour eux d’abandonner une partie de leur pouvoir que de l’utiliser pour combattre leur propre peuple. Combattre son propre peuple est coûteux et prend du temps, et pour être honnête, ils sont déjà au maximum de leurs possibilités à cet égard. Bien au-delà du maximum. Ils sont au fond d’un trou qu’ils ont eux-mêmes creusé.

Accompagnez-moi un instant, Messieurs les dirigeants. Combien dépensez-vous chaque année pour combattre votre propre peuple? Vous répondrez que vous ne dépensez rien de votre côté, que tout provient des impôts, et que vous nous facturez donc notre propre opposition. D’accord, c’est très intelligent, mais puisque ce niveau d’imposition semble presque durable, permettez-moi de présenter les choses autrement: et si vous preniez les quelques trillions que vous dépensez chaque année pour combattre votre propre peuple, et que vous les redirigiez vers d’autres objectifs? Ce trillion annuel ne sort peut-être pas de votre poche, mais il ne va pas non plus dans votre poche. Ce n’est pas comme le budget militaire, avec les contrats de défense, etc. Vous me direz, bien sûr que si, par le biais de contrats de projets clandestins. Des événements truqués et tout le reste. D’accord, mais ces projets ne sont pas aussi rentables que la défense, car même si vous simulez les événements, vous ne simulez pas le personnel. Les services de renseignement ont besoin d’un personnel très nombreux et les coûts sont imputés à leurs salaires, pas à vos poches. Tout ce qu’un agent gagne, vous ne le gagnez pas, n’est-ce pas? Et puisque ces agents viennent de griller leur propre couverture et de casser leur propre Mighty Wurlitzer, ils sont maintenant pires qu’inutiles. Tout le monde peut désormais repérer le gorille de 500 livres dans la pièce, et son entretien ne vaut donc plus vraiment la peine que vous y consacriez du temps. Il serait préférable de le réaffecter à un autre projet plus utile pour vous, et si cette nouvelle utilisation n’est pas plus rentable, elle devrait au moins vous apporter une plus grande stabilité. L’opération Chaos était un bon moyen de gagner de l’argent aux niveaux inférieurs, mais maintenant que tout est chaos tout le temps et que la couverture de tout le monde a été détruite, ce n’est plus le cas. Elle devient rapidement plus problématique qu’elle n’en vaut la peine.

Alors, comment réaffecter ces agents pour créer une plus grande stabilité? Pour le savoir, revenons au début. Pourquoi la CIA a-t-elle été initialement créée? Eh bien, en tant qu’agence du genre FBI, pour piller la trésorerie en transformant des opérations secrètes relativement nécessaires en temps de guerre à l’étranger en opérations intérieures généralement superflues en temps de paix. Mais il s’agissait également d’une contre-mesure devant les craintes réelles de voir exposés deux siècles d’escroquerie aux États-Unis et de voir s’écrouler toute la façade de la création de richesses. Tous les ennemis du « capital » devaient donc être suivis et harcelés par un système d’espionnage toujours plus important. Bien sûr, cela n’a fait que créer un deuxième réseau de filouterie et de mensonges, qui en a créé un autre, qui en a créé un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce que le monde entier ne soit plus qu’une hiérarchie d’agents qui s’espionnent tous les uns les autres. Ce qui signifie que tout l’édifice n’est qu’une plaisanterie: tout le monde est maintenant si corrompu que personne ne peut être soumis au chantage pour quoi que ce soit. Lorsque tout le monde couche avec la femme ou le mari d’un autre, il est difficile de menacer qui que ce soit d’être démasqué. Lorsque toute honte a disparu, le chantage est impossible. L’espionnage s’est donc détruit de deux façons, et non d’une seule.

Cela étant, le danger n’est plus que la population perce le secret du capital, mais qu’elle perce le secret de l’espionnage, à savoir qu’il s’agit d’une fraude totale, qui ne mérite aucun financement. Par conséquent, sa suppression entraînerait immédiatement une double augmentation massive de la stabilité, même sans réaffecter un seul agent. Quelque chose qui n’existe plus ne peut pas faire l’objet d’une enquête pour fraude. Ou bien, elle pourrait l’être, mais elle ne le sera pas. Mais on pourrait obtenir encore plus de bonne volonté – dans une sorte de détournement – en réaffectant tous ces agents à un nouveau projet gouvernemental utile, par exemple un vaste projet dans le domaine des arts, des sciences et des travaux publics. Certains d’entre eux pourraient également se voir confier le projet de reconstruire les grands médias sur des principes logiques, recréant ainsi la confiance qui a été perdue. Mes lecteurs diront que ça semble peu probable, puisqu’ils contrôlent déjà les médias: pourquoi deviendraient-ils bienveillants du jour au lendemain? Eh bien, ils deviendraient bienveillants du jour au lendemain si on leur en donne l’ordre. C’est pour cette même raison qu’ils sont malveillants aujourd’hui: ils en ont reçu l’ordre. Peut-être préféreraient-ils qu’il en soit autrement. Je suppose qu’ils préféreraient qu’il en soit autrement, ce qui ajouterait encore une nouvelle couche à la stabilité.

J’ai prouvé que l’art et la science sont dans un état d’abandon, qui nécessite des décennies de reconstruction, et nous avons vu avec tous les déraillements de trains, les effondrements de ponts et la désintégration des infrastructures que les travaux publics ont également besoin d’une aide massive. Beaucoup d’agents semblent se considérer comme des artistes ratés dans l’un ou l’autre domaine, comme je vous l’ai montré dans de nombreux documents, et beaucoup d’entre eux seraient probablement heureux de se reconvertir dans un travail plus utile.

Depuis plus d’un siècle, les économies occidentales modernes dépensent tout leur argent dans l’armée, la banque et l’espionnage, ce qui est de l’argent complètement perdu du point de vue de la société dans son ensemble et, par conséquent, de celui de la stabilité à long terme des masses ou des dirigeants. C’est précisément la raison pour laquelle la société s’est effondrée depuis la Seconde Guerre mondiale. L’art et la science ont été détruits pour servir de couverture aux activités bancaires, militaires et d’espionnage, condamnant non seulement les travaux publics, mais aussi tout le reste. C’est exactement la raison pour laquelle nous en sommes là. Mais c’est encore et toujours facilement réversible, puisqu’il suffit de décider d’emprunter une autre voie.

On me dira que l’art, la science et les travaux publics ne sont pas aussi rentables que ces autres activités, en particulier le militaire, puisqu’ils ne brûlent pas les matières premières en si grande quantité. Mais peut-être, juste peut-être, que le but de la civilisation n’est pas de brûler des matières premières aussi vite que possible. Il ne s’agit peut-être pas de construire une série infinie de chars, d’avions et de véhicules blindés qui pourrissent sur des terrains et des tarmacs dans tout le pays, sans jamais être utiles à qui que ce soit. Vous répondrez que l’on pourrait dire la même chose de l’art, sauf que les gens paient pour aller dans les musées pour voir de grandes œuvres d’art. Ils ne paient pas pour aller dans des bases militaires y voir des files de véhicules blindés pourrir sur les terrains.

En outre, l’art, la science et les travaux publics utilisent beaucoup de matières premières, et ils en utiliseraient bien plus si l’art et la science n’étaient pas presque morts. Mes nouvelles théories et découvertes ont ouvert une toute nouvelle voie en physique, une voie qui représente littéralement des trillions de dollars de profits et de produits futurs. À titre d’exemple, tous les livres de physique, de chimie et de biologie doivent maintenant être entièrement réécrits, ce qui constitue en soi une nouvelle économie. Le recyclage des charges par le noyau modifie également absolument tout ce qui concerne la médecine, en particulier l’administration de médicaments dans les cellules. J’ai également réécrit la géophysique avec le recyclage des charges par la Terre et le système solaire. J’ai détruit le modernisme, permettant une nouvelle renaissance de la peinture et de la sculpture, une autre grande économie. La poésie fera également son retour dans un avenir proche, créant ainsi une nouvelle petite économie. L’architecture classique fera un retour similaire, créant une énorme économie de nouveaux bâtiments et de décoration lorsque les gens se réveilleront, se laveront les yeux et se rendront compte que tous les bâtiments modernes doivent être mis au rebut parce qu’ils sont une horreur. Si vous pensiez qu’il n’y avait pas de travail pour nos pauvres agents de la CIA, détrompez-vous. Il y aura tellement d’innovations et de reconstructions au cours du siècle à venir qu’il y aura à peine assez de monde pour faire tout ce qu’il y a à faire. Et la meilleure nouvelle, c’est que presque rien de tout cela ne peut être fait par des ordinateurs. Ils nous aideront, comme ils m’aident à rédiger cet article, mais ce sera à peu près tout.

Quel était donc l’intérêt de tout ça? Si j’étais un milliardaire phénicien, la chose que je voudrais le plus acheter en ce moment, c’est ma propre sécurité, ma tranquillité d’esprit et ma stabilité. Je regarderais autour de moi et je me dirais qu’aussi rentable qu’ait été le projet Chaos, il était fatigant. C’était beaucoup de dépenses et d’efforts pour obtenir davantage de ce que j’avais déjà à profusion. Et dans une analyse des profits et des pertes à long terme, ce n’était peut-être finalement pas un si bon projet, puisque les profits se sont révélés vides et sans signification, tandis que les pertes ont été stupéfiantes. L’art? Disparu. La science? Disparue. L’architecture? Disparue. L’environnement? Disparu. La beauté? Disparue. Eau, air et nourriture propres? Disparus. La bonne volonté? Disparue. La stabilité? Disparue. Le bien-être mental? Disparu. La santé? Disparue. Le bonheur? Disparu. La confiance? Disparue. L’innocence? Disparue. L’avenir? Disparu, puisqu’il a été hypothéqué.

Mais pour chaque problème, il y a une solution. Vous avez toujours le droit de changer d’avis, et je vous dis que vous devez changer d’avis.

Prochainement: le faux mouvement 4B.

*Voir Watership Down.


Texte original

Trump/Vance Wins!

by Miles Mathis

First published November 6, 2024

A lot of people are asking me for commentary on the Trump win, knowing I will say something no one else is. Yep, you can count on me for that.

Before I respond to specific things, let me just remind you of the big picture here. We will start at the deepest end of the pool and swim up. Some have said this one was just too big to steal, so Trump won despite interference. Nope. No election is too big to steal, or ever was. They have stolen bigger ones than this. The election is just the wallpaper in the final room of the stageplay, and with computers they can re-wallpaper the whole thing overnight, to fit any script update. Since Harris had almost no real support, it would have been a huge push of the numbers, but that doesn’t make it hard. Computers can push an election 40 points just as easily as they can push it two. Makes no difference to them. So if they had wanted to give this to Harris, they easily could have.

But they didn’t want to. That was never the plan. The plan—as I have been telling you for years—was to tank the Dems on purpose, to remanufacture parity between the two parties and move the country further right. In our pre-fabricated two-party system, the rulers need near-parity between the parties, to make voters feel powerful. The whole system is just a charade, since the rulers don’t care what citizens think at all. But voting and polling and things like that create a facade that implies they do. So they can’t have one party dying or getting too weak. In that case they have to step in and re-create the appearance of parity at any cost. That’s what the last couple of decades has been about, and especially the last four years. The Dems were given the worst platform imaginable while the Reps suddenly became the everyman’s best friend. The Dems magically and mysteriously started doing everything wrong while the Reps started doing everything right. To many of us it seemed the historical platforms had flipped. By that I don’t mean the Dems had previously been doing everything right, I mean that the Reps—historically the party of the fatcats—suddenly became big populists. Like with Teddy Roosevelt and Reagan, but even moreso. That was no accident. In a decade of rising populism and declining trust in government and media, you would expect both parties to try to appeal to the largest percentages. I don’t believe the Reps are earnest in their bows to the dispossessed, but my point is you would have expected the Dems to try to outdo the Reps in appealing to the masses. That was their historical constituency after all, and they should have known how to talk to those people. Instead, they did just the opposite, attacking their own working-class people as Nazi garbage. That, by itself, is so suspicious it blows the cover of the entire project.

Some on the left are now claiming the election was stolen for Trump. And as you see, in a way it was. In the long script, he was destined to win, so it was stolen in that sense. But they had prepared everything leading up to this so well, they didn’t have to steal the actual election yesterday. The disaster of the Biden Presidency—all a planned fail—had so thoroughly moved the country away from the Dems, that the CIA had to fudge this election to make it look close. They actually stole many States FOR Harris, again to maintain the continued appearance of parity. Harris only won 19 states, but counting real votes I think she would have won less than ten, and may not have won any. Note that: only 19 of 50 states are now officially blue. And large parts of blue states are red as well. For the best example, see the state I happen to be in temporarily, California, which geographically is mostly red. I didn’t know that until I got here. I am in the reddest county in the state. Only the big cities on the coast are blue, and Trump just won 40% of California, which most people think of as completely blue. This is true across the nation, where the sort of people who would vote for Harris are becoming hemmed into just a few big cities on the two coasts. A huge percentage of them are in just three cities: New York, Los Angeles, and Chicago.

And even that support is dissolving. The Republicans won Long Island and the large district just north of Yonkers. In Los Angeles, they are about to win districts 40, 41, and 47, which include much of South LA. They may also win district 27 north of LA. In Texas, Dallas, Houston, San Antonio, and Austin are blue, but Fort Worth, North Dallas, North Houston, and North San Antonio are all red now. District 15 in far south Texas, heavily Hispanic and traditionally blue, just went red. You can thank the manufactured border crisis for that. In Arizona, Abe Hamadeh, who you may remember had his election stolen in 2022 with Kari Lake, just won northwest Phoenix, turning it red. West Phoenix is also red.

So the blue is quickly getting whittled down on that map. Which brings us to New Mexico, which you have to admit looks very strange on this map. It doesn’t matter much one way or the other, since the population of NM is very low, with only three districts. But I see it as a signal nonetheless, since it is telling us NM is about the most corrupt state in the union, with Santa Fe being the most corrupt city outside of Chicago. I suppose that is due to the military presence left over from Los Alamos, and my guess is the state is actually run out of Kirtland AFB in Albuquerque. That is the feeling I got when I lived in Taos for 14 years. I will be told it is because NM is run by its Hispanic population, like south Texas. It just didn’t flip red this year like parts of Texas did. Yes, but I am telling you it is probably because it wasn’t allowed to flip red. They needed it to stay blue like Virginia, so that Harris could avoid a skunk.

For a while yesterday Trump was winning Virginia and Maine and Massachusetts and New Mexico and even Minnesota—Walz’s home state. That would have been amusing, but they didn’t let it go that far. The computers stepped in and got the numbers on-script. But I suspect they let us see the real numbers in those places for a while, sometimes up to 50% reporting, just for fun. At Fox they even listed Oregon as red for a little while, when votes first started coming in. I laughed out loud. What was that about? A computer glitch? A few initial votes from one eastern county? No, since no votes were reported when Oregon was red on the map. Again, I suspect it was either a tip of the hand, or an accidental moment of reality showing through the veil.

We are expected to believe Harris won 47% of the popular vote, but I for one don’t believe it. After the most disastrous four years in any of our lifetimes, even a qualified and charismatic candidate couldn’t have won a third of the popular vote from the blue side. Harris, who didn’t win any primaries and hardly campaigned, may be the least qualified and least charismatic candidate ever put forward by either party, making Dan Quayle and George Bush II look relatively brilliant in comparison. But she wasn’t just weighed down by her own inability to speak or make sense, she was weighed down by a party platform that was clearly a big joke inserted from Langley. I can just see the writers sitting around a huge mahogany table smoking cigars, trying to one-up eachother with the craziest stuff they could come up with. Drag-queen story hours? Tranny promotion 24/7? Post-birth abortions/infanticides? Forced vaccinations? Holy wars in Israel and Ukraine? Institutionalized censorship and repealing the First Amendment? Repealing the Second Amendment? Repealing the Fourth Amendment? Packing the Supreme Court? Open borders? Men in women’s sports? Reverse sexism and racism at top volume, with white men being attacked all the livelong day just for being born? Civil War reparations 155 years after the fact? January 6 is worse than 911 and Pearl Harbor? And they might as well have had rampant inflation and food shortages on their platform, since their policies had created that as well. Given all that, any sane person should find it amazing Harris got even one vote, if she did.

What sort of person supports any of that, much less all of it? Not an old-school liberal like me. I don’t support any of it. We are told that the only ones who don’t support Harris are ignorant hicks on the far right, but I am a Phi Beta Kappa liberal and I don’t support her—and it has nothing to do with how she looks—her gender or race. I have always been a liberal and still am, but by that I mean I am for the little guy and against the fatcats. That is what the term used to mean, up until the time of Reagan, say, when they began blackwashing it and flipping it. I couldn’t be more against the current “liberal” agenda, which is why I was happy when Trump won yesterday. I couldn’t help myself, even though I have always detested the Republican Party and I don’t like Trump. Why don’t I like Trump? Is it because he is opinionated and crude and crass? No, those are actually his best qualities. I don’t like him because he is a fatcat. I don’t buy the populist schtick.

The CIA made this election about ideas on Trump’s side—they had to to make it work—so now they have to deal with that fact. Like I said, I don’t believe either Trump or the CIA is earnest about any of this. They just said these things to fool the populace into moving along, as usual. But to solve the previous problem they have created a new and bigger one: they have a populace already on the edge of revolt and meltdown—from the vaccine genocide and other things—and they have now primed that populace with a lot of big promises. If, as I expect, they plan to renege on all those promises, as they always have, they will dig their hole even deeper. Remember, not one President since the beginning of time from any party has kept any promises. Just the reverse. They always do the polar opposite of what they promise. If they promise to keep us out of a war, the first thing they do after getting elected is sign us up for it. If they promise to lower the debt, they raise it. If they promise to clean up Washington, they immediately appoint a bunch of dirtbags.

Plus, this isn’t 1901 or 1980, when the rulers still had full control of the mainstream media. As they have admitted recently, that is all out the window. They used the mainstream media to sell the planned fail, so the media just bit the dust with the Dems. The mainstream media was all-in with Harris, so as she falls into the dustbin of history, so do they. And Trump was even right about Fox, since they were paid off like the rest to sell the current story, though not to the extent CNN and NBC were. I followed the election last night, but since I don’t have a TV I just watched the map at Fox5NY.com—the first thing that came up on a search. But when Pennsylvania was called for Trump and it was clear he was going to win big, I wanted to hear some of the celebration. I figured Fox National would be whooping it up. Nope. When I tuned in, some old gay black guy with a Valentino mustache was calling everyone a racist and a misogynist, blaming the white dudes for not supporting Harris. He was even harping on about the “insurrection” of January 6. And the rest of the panel sat there and listened to that. I couldn’t believe it. Finally, Brit Hume—who looks like he just had a stroke, or was currently having a stroke—chimed in to point out that 51% of the country apparently didn’t agree that Jan. 6 was an insurrection or that Harris was a good candidate. WEAK! No, Brit, not 51%, more like 80%, going by real numbers, and Trump was right then winning a big election: not the time to be repeating this old insurrection/racist/misogynist crap. So Hume should have told the guy to stuff a sock in it. Even if any of that been true (it isn’t), the people had just spoken and any sensible news show would have at least pretended to bow to that for the time being, just as a matter of self preservation. As we saw, even according to the made-up numbers, this was not a squeaker, it was a landslide. Trump will take 312 electors and 31 states and 27 governors and 54 Senators and probably the House as well with 223, so this is not the time to keep calling voters garbage. I am sure it was even worse on the “liberal” stations.

I checked the Guardian the next day for this liberal take. This is how their very brave (unsigned) editors put it:

This is an exceptionally bleak and frightening moment for the United States and the world. Presented with a choice between electing the first black, female president on a promise of a sunnier future, and a racist, misogynist, twice-impeached convicted felon hawking hatred and retribution, they picked Mr Trump.

All spin, and not a word of it true, as we have come to expect, which means the Guardian can also kiss off a huge slice of its US readership. And not just its US readership. Though, like the US press, the Guardian is underwritten by Intel, so what do they care? Glossing the Democratic platform as a promise of a sunnier future is so Orwellian it passes belief it ever made it into print in Orwell’s home country. As is the implied idea we should vote for Harris just because she is a black female. Is the fact she has an IQ of about 90, can’t read from a Teleprompter, has zero qualifications to be President, knows nothing about history or the world, and manufactured her entire bio beside the point? Not worth mentioning? Not worth mentioning that the actual Democratic platform vies with Big Brother in its fascist dreams? I would vote for a black woman over Trump in a second if she ran on a better platform than his and was impressive in any way, but she didn’t and wasn’t. And if Trump is a racist, why did so many Blacks and Hispanics just vote for him? He just won more minority votes than Dole, McCain, or Romney, so were those guys more racist and Nazified than Trump? If so, the Guardian forgot to tell us back then. Also amusing that these minorities had a candidate to vote for that was both Brown and Black, at least according to the fake bios, but for some reason decided to vote for a racist Nazi. But I guess that according to the Guardian those voters are just ignorant garbage. I suggest the Dems keep calling them that, since it is a great way to win them back in 2026. Besides, Trump was never impeached, since it takes both houses of Congress to impeach and the whole thing in the House was staged anyway as part of the Jan. 6 script. And the “convicted felon” nonsense is more CIA theater, as the agents at the Guardian are well aware. The fake convictions come out of dummy courts, just as the news and these editorials comes out of dummy editorial offices and puppet editors.

This maundering from the Guardian is just more sad death-throes level stuff like we saw recently with the Washington Post, as it ate its own last arms and legs off in a final orgy of autophagy. The editors at the Post were the last people on Earth that read the editorials at the Guardian, and vice versa, so that circle is now broken. The gyre cannot hold.

You know who else died yesterday? “Gold standard” pollster Anne Selzer, who gave Harris a lead of 3 in Iowa the day before the election. Trump won by 13.3 a day later, so we have to wonder who she polled, to be off by 16 points just one day out. We can only suppose the DNC paid her off, but how does Selzer plan to pay the rent after she spends that money?

We see the same miscalculation from Hollywood and the music industry, which continues to sign its own pink slip (with the emphasis on pink, by two separate meanings). We are waiting for these people to just drink their Drano and move to Canada, as promised, but instead they keep yapping. Bette Midler actually quoted H. L. Mencken today, which is rich considering that the only people he thought less of than politicians were movie stars. Bette seems to have missed the bottom line here: the endorsement of Hollywood backfired, not because most people love Trump, but because the Dem platform and campaign was such a trainwreck. A scripted trainwreck, as I have argued. It’s possible these Hollywood endorsements were also scripted to fail, with CIA knowing they would fail, since the endorsements only seem to come from actors and musicians that are on the edge of the grave or otherwise retired. They have no careers and need the money, I guess. The endorsements seemed scripted to fail due to the exclamatory and accusing form of them. For an endorsement to work, it has to be a sweet friend-to-friend endorsement, but these were all scolding, holier-than-thou dictats or hand-wringing, tear-drenched pleas or outright threats that just reminded us of how they treated us during Covid. Arnold: Screw your freedom, peasant, put on a mask, get your vaccine, and vote the way I tell you to, or we will doxx you as an anti-Semite, sexist, Nazi piece of garbage! Aniston: Get vaccinated and vote for my candidate or I will unfriend you and tell everyone we are on a permanent break! Fine by me, Rachel.

Still, I see it as a crushing miscalculation on the part of the stars, since even if is just another acting job for them, they are destroying their legacies. Midler has no real legacy, but some of them like Streep and Deniro do. Did. They just blew all the goodwill they had saved up from decades of extreme promotion. All for nothing, since Harris wasn’t scripted to win no matter what they did. Surely they knew that going in? It is almost impossible to believe they don’t know what they are a part of.

My belief is that they do know it, but don’t believe in legacies. They figure they will soon be wormfood, so what’s the difference? The important thing is to remain part of the vaudeville right up to the heart attack, and the CIA needs to continue to create division over the next four years. Trump’s election wasn’t the end of anything or the beginning of anything new, and to keep the final accounting from coming due for the Phoenicians, Project Chaos has to be kept at 11. Meaning, to explain Trump’s inability to get anything done re draining the swamp, the CIA will have to manufacture four more years of fear, hysteria, inertia, fake news, and false crisis, and to achieve that the Dems and all their sorry actors on both sides of the pond will have to be kept at top volume, chanting Nazi, racist, sexist, rapist, felon, anti-Semitic, supremacist, garbage, insurrection, etc.

But regardless of whether the stars are dupes or hires, the fact remains they just cashed it all in with the Dems and the mainstream press. So they can’t be used by the propagandists anymore, either. They are all part of the old Mighty Wurlitzer that just got eaten by termites. We are all now deaf to that old organ-grinding.

How long can CIA/MI6 continue to spin out a fake history and present no one believes in? I really don’t know, but if they try to start a big new war to paper over all their other failures, as they have done so many times before, I think we will find out. That sort of patriotism is extinct, and I don’t see anyone showing up for their war. This ain’t 1941, or even 1955.

There is also this to consider: CIA has to take into account not just the optical landslide they just created, they have to take into account the reality on the ground, which they just covered up. They have to take into account the real numbers, which are no doubt frightening to them. This populist platform Trump is heading is the biggest thing since Reagan, and I think it is far bigger since it includes not only the Christian, moral majority angle, but an anti-war platform that is very un-Reagan, and an anti-Pharma platform (with RFK) that is completely unprecedented. No doubt CIA will answer that those are just empty promises, and don’t even have to be taken into consideration. Except that those issues are now on the table and people won’t forget that. The last thing the rulers need to be doing right now is teasing a vicious and rabid dog they have previously beaten. If they had no intention of keeping any of these promises, they shouldn’t have made them, since that is guaranteed to introduce more instability into a system already wildly out of balance.

[Another reason I suspect this has all been fudged to hide the extent of it is that it looks like total voter turnout is being vastly underreported. Remember, they faked Biden’s number up to 81 million in 2020, supposedly the greatest number ever received, now a big joke. That made Biden seem very popular to some people on ventilators who weren’t paying attention. Yesterday we saw just the opposite, as Trump’s number is being held down so far to around 72 million, less than he got in 2020, though then he only got 47% of the total. That would imply far lower voter turnout totals from the States, except that that isn’t what the States are reporting. Michigan has already reported the greatest turnout in recent history, though we have to hear about it from a Russian site. As usual, the rest of the world gets better intel about our elections than we do. Voter turnout isn’t being reported to hide just how big the statement was yesterday, preventing it from being seen as a mandate, or worse as the cry of a revolution.]

This all goes to say that the current cycle may look like a small step back to sanity, but it is very unlikely it actually is. I think it may be from the point of view of citizens fighting back, but not from the point of view of the governors getting the message. I see the new regime failing not because Trump is a Nazi or because the stated Republican platform is reactionary, but for far larger reasons, the main one being that it is nearly impossible to believe the Phoenicians have learned anything or that they have suddenly become the tiniest bit more benevolent, or the tiniest bit less malevolent. All other compass readings are pointing in the opposite direction.

Such as? They are calling Trump “The Phoenix” for his big comeback. Yeah, not a good sign. Plus, if the rulers had any intention of allowing Trump’s populism to come to any sort of fruition, they would not be squelching it already by misreporting of numbers. If the deep state was really promoting or allowing Trump’s platform as a corrective, and not just Trump the actor as a sedative, they would have no reason to downplay the voter turnout, the landslide, the numbers, or the celebration.

You will say I am raining on your parade just like the black guy at Fox, but I don’t intend to. I am on your side here. Go ahead and celebrate. I did. I whooped it up a little last night, as a form of release. I could feel the people waking up one way or the other. But you have to follow through this time, demanding that Trump and the rest deliver on their promises. When he and his new Health Czar RFK and Congress refuse to prosecute Fauci, saying we have to let bygones be bygones, you have to raise hell. When he forgets to clean up all the conflicts of interest at FDA, CDC, NIH, and all the other regulatory agencies, you have to raise hell. When he lets Pfizer slide for mass murder, you have to raise hell. When he continues to send money and arms to Israel, you have to raise hell. When he continues to snorkel up the behinds of GoldmanSachs and the CIA and the Fed and WHO and WEF and the WorldBank, you have to raise hell. When he comes for your son or daughter for his new war, tell him to eat hraka.*

You have to keep better score, my friend. If your memory isn’t so good after the Covid/Vaccine thing, write it down somewhere. Use a real pen and a notebook: these facts will stick in your mind better if you have to use your hands and carry around physical objects. That is just how it works. You are a physical object yourself, you know. Also, stay off the drugs, especially the sedatives and the anti-anxieties. You actually need to keep your anger on a boil. It is there for a reason. Learn to use it. Don’t vent it on your wife or dog or fellow drivers, but save it for those who deserve it.

The rulers will never care what citizens think until the citizens make it necessary for them to care. The loss of Hollywood and the media puts them much closer to having to care, since they have lost a large part of their ability to fool you. Without that, they have to face your anger more directly, without the old means of deflection. Put in that position, they may have no choice but to respond to grievances. At that point it is much easier for them to give up some power than to use that power to fight their own people. Fighting your own people is expensive and time-consuming, and to be honest they are already maxxed out in that regard. Way beyond maxxed out. Way in a hole of their own making.

Walk with me a moment, rulers. How much do you spend each year fighting your own people? You will say nothing of your own, it all comes from taxes, so you are billing us for our own opposition. OK, that’s very clever, but since that level of taxation seems to be nearly sustainable, let me put it another way: what if you took that trillion or so a year you spend fighting your own people, and redirected it to other purposes? That trillion a year may not come out of your own pockets, but it isn’t going into your own pockets, either. Not like the military budget is, with defense contracts and so on. You will say, sure it is, via covert projects contracts. Faking events and all the rest. OK, but those projects aren’t as wildly profitable as defense, since although you may be faking the events, you aren’t faking the personnel. Intel takes huge personnel, and the costs are going into their salaries, not your pockets. Everything an agent makes, you don’t make, right? And since those agents just blew their own cover and broke their own Mighty Wurlitzer, they are now worse than useless. Everyone can now spot the 500-pound gorilla in the room, so his upkeep isn’t really worth your time anymore. He or she would be best re-assigned to some other project more useful to you, and if that new use isn’t making more profit, it should at least be making more stability for you. Operation Chaos was a pretty good money-maker at lower levels, but now that everything is chaos all the time and everyone’s cover has been blown, not so much. It is quickly becoming more trouble than it is worth.

So how could these agents be re-assigned to create greater stability? To see, let’s go back to the beginning. Why was CIA created in the first place? Well, mainly as an FBI-type treasury dip, spinning somewhat necessary foreign war-time covert operations into mostly unnecessary domestic peace-time operations. But also as a response to real worries that two centuries of skullduggery in the US would be exposed and the whole facade of wealth-creation would fall. So all enemies of “capital” needed to be tailed and harassed by an ever increasing system of spies. Of course this just created a second and larger web of skullduggery and lies, which then created another, which created another, and so on and on, until now the whole world is little more than a hierarchy of agents all spying on one another. Which means the entire edifice is little more than a joke: everyone is now so dirty that no one can be blackmailed for anything. When everyone is sleeping with someone else’s wife or husband, it is hard to threaten anyone with exposure. When all shame is fled, blackmail is impossible. So spycraft has destroyed itself in two ways, not just one.

That being the case, the danger is no longer that the populace will penetrate the secret of capital, it is that they will penetrate the secret of spycraft—that being that it is a total fraud, not worthy of any funding. Therefore, ending it would immediately create a massive double increase in stability, even without re-assigning a single agent. Something that no longer exists can’t be investigated for fraud. Or, it could be, but it won’t be. But even more goodwill—and thereby a sort of misdirection—could be achieved by re-assigning all those agents to a new and useful government project, say a massive arts/sciences/public works project. Some of them could also be assigned the project of rebuilding the mainstream media on logical principles, thereby recreating the trust that has been lost. My readers will say that seems unlikely, since they are already in control of the media: why would they become benevolent overnight? Well, they would become benevolent overnight because they were ordered to. Same reason they are malevolent now: they are ordered to be so. Perhaps they would prefer it otherwise. I assume they would prefer it otherwise, which would add yet another new layer to the stability.

I have proven art and science are in a derelict shape, requiring decades of rebuilding, and we have seen with all the train derailments, bridge collapses, and infrastructure meltdown that public works are also in need of massive help. A lot of agents seem to see themselves as failed artists of some kind or another, as I have shown you in many papers, and many of them would probably be happy to transition into more useful work.

For more than a century, modern western economies have been spending all their money on military, banking, and spycraft, which is money completely down the drain from the point of view of the greater society and thereby to any longterm stability for either the masses or the rulers. Which is precisely why society has been collapsing since WWII. Art and science were both destroyed to provide cover for banking, military and spycraft, dooming not only public works but everything else. It is exactly why we are where we are. But it is still and always easily reversible, since all it requires is a decision to go another way.

I will told art and science and public works aren’t as profitable as these other things, especially military, since they don’t burn the raw materials in such huge quantities. But maybe, just maybe, the point of civilization isn’t burning raw materials as fast as possible. Maybe it isn’t building an endless line of tanks and airplanes and armored vehicles that can rot on lots and tarmacs all over the country, never of any use to any real person. You will say the same could be said of art, except that people do pay to go to museums to see great art. They don’t pay to go to military bases and look at lines of armored vehicles rotting on the lots.

Besides, art, science, and public works DO use a lot of raw materials, and they would use a hell of a lot more if art and science weren’t nearly dead. My new theories and findings have opened up a whole new vista in physics, one with literally trillions of dollars of future profits and products. As just an opener, all physics, chemistry, and biology books now require a complete rewrite, which is an entire new economy by itself. Charge recycling by the nucleus also changes absolutely everything about medicine, especially regarding drug delivery in the cells. I have rewritten geophysics as well with charge recycling by the Earth and Solar System. I have destroyed Modernism, allowing for a new renaissance in painting and sculpture, another big economy. Poetry will also make a comeback in the near future, creating yet another small new economy. Classical architecture will make a similar comeback, creating a huge economy of new buildings and their decorations as people wake up, wash out their eyeballs, and realize that all the Modern buildings need to be scrapped as eyesores. So if you thought there were no jobs for our poor CIA agents on the out, think again. There will be so much innovation and rebuilding in the coming century there will hardly be enough people to do everything that needs to be done. And the best news is almost none of it can be done by computers. They will assist as they are assisting me write this paper, but that will be about the extent of it.

So what was the point of all that? The point was that if I were a billionaire Phoenician, the thing I would most want to buy right now is my own security, peace of mind, and stability. I would be looking around and saying to myself that as profitable as Project Chaos was, it was tiring. It was a lot of expenditure and effort to get more of what I already had in spades. And in a longterm profit/loss analysis, maybe it wasn’t such a great plan after all, since the profit has turned out to be empty and meaningless, while the losses have been staggering. Art? Gone. Science? Gone. Architecture? Gone. Environment? Gone. Beauty? Gone. Clean water, air and food? Gone. Goodwill? Gone. Stability? Gone. Mental well-being? Gone. Health? Gone. Happiness? Gone. Trust? Gone. Innocence? Gone. The future? Gone, since it has been mortgaged.

But for every problem there is a solution. You are always allowed to change your mind, and I am telling you that you need to change your mind.

Up next: the fake 4B movement.

*See Watership Down.

« Attentat » contre Trump?

Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie; et toute la terre en étant dans l’admiration alla après la bête.

Apocalypse 13.3

S’il parvient à rester en vie, il vient juste de gagner la présidence.

Ollie D, 14 juillet

Et voilà… J’étais prêt à passer une journée bien tranquille – soleil, nature, promenade – et il faut que ce truc sorte juste aujourd’hui? Bon, on va faire court et direct. Je complèterai plus tard si nécessaire. Première salve, si j’ose dire.

[19/07: Vous pouvez lire le reste de l’article mais ce n’est même plus la peine. Dans son récent discours, le principal intéressé vient de faire s’écrouler toute l’opération en une seule phrase:

« Lorsque j’ai entendu un sifflement sonore et que j’ai senti quelque chose me frapper très, très fort à l’oreille droite, je me suis dit: « Ouah, qu’est-ce que c’était? Ce ne peut être qu’une balle. » J’ai porté ma main droite à mon oreille et l’ai abaissée. Ma main était couverte de sang, du sang partout ».

Vous pouvez passer en revue toutes les photos et les vidéos de ce moment précis, il n’y a pas une goutte de sang sur sa main.

Merci « Donald », et bonne et heureuse présidence!]

[16/07: Miles a finalement publié un papier sur le truc, qui dit essentiellement la même chose que moi, avec quelques détails supplémentaires sur des aspects techniques, que je vais rajouter ici, plutôt que de traduire le tout]

Première question que je pose toujours, est-ce que ça s’est vraiment passé? Est-ce qu’un tireur isolé a vraiment fait feu sur Trump? Je vous balance l’information brute, on fera le tri ensuite.

Photos de l’intéressé:

Photo prise par un ancien membre du corps de presse de la Maison Blanche, Doug Mills, donc rien de suspect. Ce qui est entouré au-dessus de l’épaule de Trump est censé être… la trajectoire d’une balle de fusil. La photo du siècle?

[16:07: (Miles) Ensuite, il y a cette photo miraculeuse de la balle qui passe à côté de Trump.

On vous prend vraiment pour des cons si vous est censés gober cette photo photoshoppée. Cette photo aurait été prise par un photographe du NYT. Ça tombe plutôt bien. Quelle était donc sa vitesse d’obturation? Eh bien, ils ont vu venir la question, car on nous dit qu’il utilisait un Sony A1 à 1/8000s. Étant donné que Trump n’est pas connu pour se déplacer à une vitesse de 1000 pieds par seconde, on ne voit pas bien pourquoi le photographe utiliserait cette vitesse d’obturation. Mais admettons que ce soit vrai. À cette vitesse d’obturation, quelle serait la distance parcourue par la balle? Comme il s’agit d’un AR15, la balle aurait ralenti à environ 2000 pieds par seconde. Il suffit donc de faire une multiplication. La trajectoire de la balle devrait être de ¼ de pied, soit 3 pouces. Non, elle est d’environ un pied, ce qui est quatre fois trop long. Il est évident que la balle devrait se déplacer à l’équivalent de 8000 images/seconde pour créer une trace d’un pied de long sur une pellicule ouverte à 1/8000s. Tout le monde peut faire ce calcul. 8000/8000 = 1.

Ensuite, il y a la réaction de la foule derrière Trump, alors que huit balles sifflent autour d’elle. Ils restent plantés là comme des idiots, la plupart d’entre eux ne courant pas et ne se baissant même pas. C’est parce qu’ils savent que les coups de feu ne sont que des balles à blanc.]

Ah non, celle-ci est mieux.
Celle-là, pas terrible.

[16/07: (Miles) Ensuite, on a ce travail de grimage foireux, où une maquilleuse cachée derrière l’estrade a étalé du faux sang sur Trump lorsqu’il s’est agenouillé. Ce n’est pas du tout convaincant, car les traces de sang ont l’air d’avoir été tracées au marqueur rouge. À part ça, elle a étalé une substance rouge sur son oreille, qu’elle n’a pas non plus eu le temps de rendre réaliste. Tout ce qu’elle a fait, c’est colorer son oreille en rouge. Et où est l’impact de la balle? Il semble qu’il manque un impact de balle. Si une balle avait emporté ne serait-ce qu’un centimètre du bord de l’oreille, celle-ci saignerait abondamment et on verrait du sang ruisseler du lobe de l’oreille sur sa chemise et sa veste. Il m’est arrivé de gratter des croûtes sur mon oreille qui saignaient plus que ça, et ça a dû probablement vous arriver aussi.]

Celle-là est parfaite pour les veaux la postérité. Vous n’avez pas fini de la voir, on en fait déjà des T-shirts (authentique).
Précisons qu’en cas de vraie fusillade, les Services Secrets ne laissent jamais dépasser la tête de la cible avant de l’avoir évacuée.

[16/07: je rajoute celle ci-dessous puisque ça fait partie de l’enfumage général auquel on peu s’attendre dans ce genre d’opération. La première est celle qui circule sur les réseaux sociaux (« Un autre impact de balle! Il portait un gilet pare-balles, ça lui a sauvé la vie! »). La deuxième est la photo originale, où on voit que c’est juste une ombre sur la veste du garde du corps.]

Photos des lieux:

Le bâtiment où le tireur est censé s’être posté est le seul alentour mais il était « hors du périmètre de sécurité »… à 140 mètres de la scène où se tenait Trump, c’est-à-dire à portée de tir. Rien de suspect.
Le tireur « présumé » est traîné hors du toit. Enfin, son cadavre.

Les petits films

Le sniper, très sur la balle, n’a pas réussi a descendre le tireur à temps.
Pourtant les gens criaient « Il a une arme! »

… avec de vrais morceaux de témoins

Interview du mec qui avait repéré le tireur. Pour info, le journaliste est aveugle. Sérieusement.
Lui aussi a vu le truc venir, mais personne ne l’écoute!

… et Elon

Le type dans le public avec un chapeau ridicule est Vincent Fusca, un type vraiment très bizarre.

Ce qu’en dit la presse (enfin, juste après le direct à la télé)

CNN explique qu’il y a eu des bruits, que Trump est tombé, qu’on l’a relevé, qu’il gueulait et que les Services Secrets l’ont évacué
L’AP ne parle que des bruits
USA Today: il y a eu des bruits, il a eu peur
WashPo: bruits, évacuation
NB: en fait, ce ne sont pas des gaffes, les journalistes ont reçu en premier lieu l’ordre de ne pas parler de coups de feu, pour ne pas énerver les électeurs de Trump qui risqueraient de foutre le feu au pays – contrairement aux Antifa et à BLM, toujours d’une exquise courtoisie comme on le sait. Ils ont ensuite reçu l’ordre dans un deuxième mémo de pas s’étendre sur le sujet. Bref, juste de quoi bien enfoncer le clou des « médias fake news » ennemis de Trump.

Bon, résumons. C’était un meeting électoral à Butler, Pennsylvanie. Les deux témoins ci-dessus (qui ne sont pas des « acteurs de crise ») ont tenté en vain pendant cinq minutes de prévenir la police de la présence d’un type armé d’un fusil d’assaut sur le toit. Le gars aurait fait feu cinq fois, touché l’oreille de Trump dont l’opportun mouvement de tête l’a sauvé du pire, les autres tirs ont tué une personne et blessé deux autres avant que les snipers l’abattent (je n’ai pas mis la photo, assez glauque).

[16/07: (Miles) Vous me direz que l’une de ces personnes a été tuée. Corey Comperatore. Malheureusement, son histoire ne colle pas non plus. On nous dit qu’il était un ancien chef des pompiers du canton de Buffalo. Mais son profil LinkedIN ne mentionne pas qu’il était pompier. Il y est indiqué qu’il travaillait chez JSP à Butler depuis 30 ans.]

Le tireur isolé a été identifié: un petit gars du nom de Thomas Crooks, électeur Républicain enregistré – avec aussitôt une « théorie du complot » à l’usage des nationalistes qui surgit sur les réseaux sociaux que ce seraient en fait des Antifa qui ont fait le coup, histoire de bien noyer le poisson. Comme vous l’apprendrez dans cette très intéressante vidéo, la profession de son père est, par un pur hasard, « comportementaliste » et, autre hasard, le gamin apparaît comme figurant dans une publicité pour un fonds de pension de Blackrock pour enseignants, filmée il y a un an dans le collège de Bethel où il menait ses études. Le gamin était donc repéré depuis longtemps.

Pauvre gosse.

Tout ça sent le MK-Ultra à plein nez – qui permet de faire faire ce qu’on veut, à qui on veut, quand on veut, n’en doutez pas. Tout ce dont vous entendez parler aujourd’hui dans le domaine du contrôle neurologique était déjà au point il y a des décennies. La technologie des « voix dans la tête » était opérationnelle il y a septante (c’est soixante-dix, amis français) ans – j’ai dans mes fichiers une longue conférence de Gregg Lien, fils d’un des militaires responsables techniques de ce machin, qui en parle un instant, je retrouverai l’extrait en question (si j’ai le temps).

[16/07: (Miles a une autre théorie, dont je doute un peu – le gamin n’a pas le profil d’un agent, plutôt celui du pion sacrifiable – mais je vous la donne quand même) Il s’agit du tireur présumé, Thomas Matthew Crooks, dans une publicité de Blackrock datant de l’année dernière. Pour une raison non précisée, Blackrock a tourné sa publicité à l’école secondaire de Bethel Park, où Crooks était élève. Blackrock a maintenant admis qu’il s’agissait bien de lui, et a retiré la publicité de toute diffusion future. Ce fait est présenté comme une coïncidence extraordinaire, mais ce n’est pas le cas. Tout étudiant apparaissant dans cette publicité aurait été trié sur le volet par les réalisateurs. Ils ne tournent pas au hasard pour demander ensuite aux étudiants de signer une décharge. Je pense que Crooks est lié à quelqu’un de haut placé à Blackrock, et que c’était là son premier pied à l’étrier pour sa future carrière. Quelle carrière? La CIA, bien sûr. Sa fausse mort dans le cadre de cet événement sera son entrée idéale dans la CIA, puisqu’il a maintenant une couverture. La meilleure couverture qui soit: une fausse mort.]

Quant à la « faille de sécurité », elle est tout simplement impossible. Le narratif est que Trump a demandé un renforcement de la sécurité au DHS, qui lui a refusé – mais ça ne tient pas debout, il n’y avait quasiment rien à surveiller dans ce meeting. [16/07: (Miles) Si vous n’avez pas lu la version officielle des faits, celle-ci admet que les services secrets avaient déjà qualifié de dangereux le toit sur lequel le tireur était perché, de sorte qu’il aurait dû non seulement être interdit d’accès, mais aussi qu’un agent aurait dû s’y trouver physiquement. Les tireurs d’élite des bâtiments adjacents pouvaient le voir et l’avaient déjà repéré, mais ils n’auraient prétendument pas été autorisés à tirer en premier. Si vous croyez ça, vous croirez n’importe quoi. C’est la raison première de la présence des tireurs d’élite: empêcher un premier tir sur un ancien président. Des personnes dans la foule avaient également vu le tireur et prévenu les services secrets, mais ont été ignorées.] De plus, les sociétés de sécurité privées sont à la hauteur de ce genre de boulot, au moins autant que les services d’État. La technologie dont ils disposent est saisissante. [15/07: Ainsi que le pognon dont dispose Trump. Et quelques drones à $200/pièce peuvent faire la différence.] Pour l’anecdote, j’ai lu le témoignage (perdu le lien, sorry) d’un ancien Marine qui a renoncé à fuir les États-Unis parce qu’il n’existe plus aucun endroit sur la planète qui ne puisse être surveillé – même en pleine nature. Avec ça, on a loupé pendant cinq minutes un type posté sur un toit avec un fusil d’assaut, à cent quarante mètres du futur Président? [16/07: Le plus beau, c’est qu’il y avait une échelle très opportunément laissée à côté du bâtiment, pour donner accès au toit où le prétendu tireur s’est posté, comme si ça avait pu échapper aux agents des Services Secrets qui ratissent les lieux avant l’événement] Il n’y a jamais de « faille de sécurité ». Il n’y en a pas eu le 11 septembre, ni le 7 octobre, ni ici. Il y a juste un scénario et des ordres de « stand down », ne pas intervenir.

Cet attentat sous faux drapeau [15/07: sorry, ce hoax], prévu et annoncé depuis longue date, notamment par Tucker Carlson (CIA), comme tout le bruit qu’on fait autour de Trump depuis quatre ans, est de la programmation prédictive et de la publicité. Les procès contre lui sont tous du théatre (voir ici, ici, ici et ici, merci Miles). Les présidents américains sont tous sélectionnés et mis en place par le Renseignement. Tous, y compris JFK, qui n’a jamais été assassiné. Désolé.

La mise en scène du « débat présidentiel » avait elle aussi comme objectif de justifier le retour de Trump – et discréditer « Joe Biden » – tout comme le délire absolu des Démocrates devait pousser même les plus rétifs dans les bras de la « droite ». Le type qui jouait le rôle de Biden en version sénile – à moins qu’on ait pour l’occasion sorti le vrai, s’il est encore en vie – est un acteur, comme déjà signalé dans un article précédent. Donald Trump est lui aussi – en plus de sa fonction de blanchisseur d’argent pour la Mafia new-yorkaise – un acteur professionnel, qui fait ici son come-back, en pourfendeur intrépide – il risque sa vie pour nous! – des méchants marxistes. Le pire, c’est que ça fonctionne assez bien: je lis sur Substack des commentaires quasi-messianiques de la part de gens qui se battent farouchement contre les injections Covid et viennent soudainement d’oublier la signature de Trump sur l’Opération Warp Speed, qui fait au bas mot vingt et un millions de morts et porté le coup fatal aux économies occidentales pour la plus grande joie de Blackrock, justement. Certains parlent de miracle. Hallucinant. Vous me connaissez, je les ai allumés.

C’est bien là tout le problème du peuple. Si on ne lui sert plus que du spectacle, c’est parce qu’il ne fait maintenant plus la différence avec la politique. Un chouette récit qui lui évite de voir que sous l’étiquette « droite » ou « gauche », il n’y a plus que divers étatistes chargés de maintenir un semblant de paix sociale en lui mentant entre leurs dents, totalement inféodés à la dette. Aucun n’aura jamais le courage d’annoncer la mauvaise nouvelle dont parlait ici le Colonel: leur pays n’existe plus, ils devront le reconstruire entièrement, eux-mêmes. Personne ne viendra le sauver.

Comme je l’annonce depuis trois ans, le véritable pouvoir – financier – a besoin de Trump comme devanture d’une politique économique « nationaliste » garante de leur investissement dans la zone US, c’est-à-dire de centre droit pour l’industrie et de centre gauche pour le social, hyper-interventionniste (il n’y a plus vraiment le choix) mais moins ouvertement communiste que la « gauche » – donc « d’extrême-droite ». Comme le RN…

Comme je l’annonce aussi depuis trois ans, les US vont très intelligemment effectuer le repli stratégique économique et militaire qui sauvera (temporairement) leur dollar, laissant l’Europe, totalement verrouillée par la bureaucratie de l’UE encaisser le choc dans ces deux domaines, face à une coalition BRICS qui représente aujourd’hui le meilleur investissement dans tous les secteurs traditionnels et ceux d’avenir, avec comme partenaire Israël dans les technologies de cybersécurité et espionnage industriel et surtout hors du carcan mortel du marxisme vert. Allez jeter un oeil sur le site d’information des BRICS et dites-moi ce que la vieille Europe aura à leur opposer. Son dernier espoir est de se rabibocher avec la Russie, dont elle pourrait à ce stade difficilement se passer, comme tente de le faire désespérément Viktor Orban, dernier chef d’État européen digne de ce nom.

Pour résumer, l’Europe va se retrouver à poil, ou pire. Aujourd’hui, contrairement à Donald Trump, elle vaut plus morte que vivante. On reparle dans mon prochain article de ce qui va lui arriver.

Interview du Colonel Douglas Macgregor, 3 juillet 2024.

Notre bon vieux Colonel (déjà publié ici) fait ici un point de la situation, et donne ses solutions. Je publie ceci en pensant en particulier à mes lecteurs français, qui noteront les nombreuses et troublantes similitudes avec ce qui se déroule dans leur pays (un exemple entre mille, remplacez « Washington » par « Paris »). La France est citée comme exemple de pôle de résistance au bord de l’insurrection, ce qui est très possible vu la volatilité de la situation actuelle. Toutes les options, selon l’expression, sont sur la table – et la porte est cette chose en bois dans le mur, mon cher Manu.

Vous trouverez probablement certaines questions de l’hôte très anecdotiques et peu pertinentes, ce qui n’empêche toutefois pas Macgregor d’y répondre intelligemment. Bonne lecture!

Note: ma transcription originale figure sous ma traduction, dans laquelle j’ai inclus quelques clarifications et liens pour les personnalités et événements américains cités dans le texte.

Source.


Traduction

Stephen Gardner : Il se passe des tas de choses, notamment un changement du niveau d’alerte de l’armée américaine. Un autre risque important reçoit enfin le traitement médiatique qu’il mérite, à savoir l’état mental du président Joe Biden. Pour m’aider à y voir plus clair, j’ai fait appel au colonel à la retraite Douglas Macgregor. Colonel Macgregor, merci de vous joindre à moi.

Col. Douglas Macgregor : Avec plaisir.

Stephen Gardner : Donc, les grands médias sont incapables de défendre le président. J’aimerais revenir sur ce point. Mais d’abord, j’ai besoin d’aide pour comprendre ce que je lis sur Twitter: le Pentagone et l’armée ont relevé leur niveau d’alerte à Charlie, en particulier dans la zone européenne. Qu’est-ce que ça signifie? Pourquoi l’armée serait-elle en alerte renforcée?

Col. Douglas Macgregor: Je n’ai pas connaissance des instructions qui ont été données, mais je sais que les soldats et les aviateurs stationnés en Europe ont reçu l’ordre de ne pas porter leur uniforme hors de leur poste ou de leur base, et de se promener en vêtements civils plutôt qu’en uniforme. En général, cela signifie qu’il existe des preuves de menaces à l’encontre des militaires américains. Mais j’ignore de qui proviennent ces menaces. Faut-il craindre des attaques de la part de musulmans ou d’islamistes? Ou s’inquiète-t-on de l’hostilité que certains Européens pourraient nourrir à notre égard en raison de notre politique dans l’est de l’Ukraine? Je n’en sais rien. Mais n’importe lequel de ces éléments pourrait être à l’origine de cette décision.

Stephen Gardner: Je me doutais bien de quelque chose, mais quand j’ai vu ça, je me suis dit, patience, je vais recevoir le colonel. Je vais essayer de mieux comprendre. Vous et moi avons ouvertement parlé de la démence de Biden, du fait qu’il n’est pas en bonne santé mentale. Maintenant, le monde entier le sait. Même Jake Tappert, de CNN, dit à son auditoire qu’il était loin de se douter que Biden avait autant de problèmes de santé mentale. Je ne sais pas si c’est un mensonge ou si Jill Biden l’a maintenu si bien isolé que beaucoup de gens à Washington DC et dans les médias ne s’en sont tout simplement jamais rendu compte. Quoi qu’il en soit, Biden est maintenant traité en paria ou placé sous les feux de la rampe. Que pensez-vous de toute cette affaire?

Col. Douglas Macgregor : Il est évident que Jake Tappert a reçu de ses maîtres l’autorisation d’énoncer l’évidence. Je pense que c’est ça l’explication. Ça n’a rien de nouveau pour vous et moi. Ce qui était intéressant, c’était de voir à quel point c’était flagrant pendant le débat. Bien entendu, je ne me suis jamais préoccupé de Biden lui-même. Il n’est qu’une façade creuse. Il a toujours été un pantin. Ce qui importe, c’est de savoir qui est derrière lui, qui dirige le jeu. Et je pense qu’il s’agit d’un ensemble d’éléments. Il est clair que les membres du cabinet, des gens comme Blinken [NdT. Secrétaire d’État américain], Mayorcas au Ministère de la Sécurité Intérieure, Garland au Ministère de la Justice [NdT. Procureur général], Wray au FBI [NdT. Directeur général], font tous partie de la cabale qui nous gouverne, celle qui tire les ficelles. Mais derrière eux, il y a un certain nombre d’autres personnes. En règle générale, on ne les mentionne pas. Je ne les mentionne pas. Ce sont des bureaucrates non élus ou des représentants d’oligarques milliardaires, qui tentent tous de nous orienter dans une direction bien précise en matière de politique étrangère et intérieure. Ça fait longtemps qu’ils mènent la danse. Le problème, c’est que les gens se focalisent tellement sur le Président qu’ils se disent qu’en recourant au 25e amendement, ils pourront destituer Biden. D’accord. Quelle différence cela fera-t-il? La réponse est: aucune. Ce qu’il faut, c’est un nouveau gouvernement. Ce gouvernement a utilisé l’arme de l’immigration de masse aux États-Unis contre le peuple américain. Ce gouvernement a parrainé des personnes au sein du Ministère de la Justice qui sont ravies de voir les Américains agressés et attaqués dans les villes et villages de tout le pays par des criminels remis en liberté. Ce gouvernement fait effectivement la guerre à tous ceux qui comme vous et moi croient ou professent leur foi en une doctrine telle que le christianisme. Voilà la simple réalité. Je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup plus loin que ça. Ce gouvernement est ouvertement nihiliste, athée, et semble penser que la plus grande menace pour ce pays est, entre guillemets, la suprématie blanche. Aux dernières nouvelles, les trois types qui croient fermement à la suprématie de la race blanche n’ont pas réussi à retourner dans la cabine téléphonique où ils se cachaient. Je ne vois donc pas les choses de cette manière, mais vous et moi sommes considérés comme faisant partie du problème. Nous sommes automatiquement rangés dans cette catégorie et sommes donc l’ennemi. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au FBI. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au Ministère de la Justice. Voilà la simple réalité.

Stephen Gardner: Pour quelle raison – vous venez de m’y faire penser – 51 anciens membres des services de renseignement, y compris le chef intérimaire de la CIA, Mike Morell, auraient-ils approuvé la lettre qu’Antony Blinken leur avait demandé de rédiger afin d’étouffer l’affaire de l’ordinateur portable d’Hunter Biden [NdT. pour plus de détails, voir ici]. Serait-ce du simple bon sens ou de la simple logique de penser que la CIA pourrait être aux commandes du gouvernement américain à l’heure actuelle?

Col. Douglas Macgregor : Encore une fois, je pense qu’il faut regarder comment se répartissent les personnes clés, les figures clés. J’en ai mentionné quelques-unes lorsque j’ai parlé de Blinken, Mayorkas, Garland et Wray. Il faut examiner l’ensemble de la bureaucratie fédérale et identifier les individus qui partagent tous ce même point de vue. Ce sont eux qui voudraient que la juge Kagan, [NdT. pour plus de détails, voir ici] par exemple, soit en charge de la Cour suprême et légifère pour la magistrature. Ces personnes sont toutes des oiseaux de même plumage et partagent un même point de vue bien précis. Leur vision les réunit dans un camp où on déteste les gens comme nous et où on veut les détruire. Je pense que les Américains l’ont compris et qu’ils ont décidé qu’ils n’aimaient pas ça. Si on arrive à débarrasser le gouvernement de Biden, ce ne sera pas très utile, car de toute façon, ce n’est pas lui qui prend les décisions cruciales. C’est pourquoi j’ai parlé d’organiser des élections anticipées. Le seul problème, c’est qu’il n’est possible d’organiser des élections anticipées que si le Congrès vote en ce sens. Or, qu’est-ce que le Congrès ferait? Le Congrès est acheté et payé. Comme je le répète, et comme beaucoup le répètent depuis des années, nous avons le meilleur gouvernement que l’argent puisse acheter.

Pourquoi faisons-nous la guerre en Ukraine? Pourquoi continuons-nous à y envoyer de l’argent et des systèmes d’armement alors que cette guerre était perdue dès le départ et qu’elle n’avait de toute façon aucune chance d’être gagnée? Ça a été une décision désastreuse de notre part. Et pourquoi cautionnons-nous aujourd’hui tout ce que M. Netanyahou veut entreprendre au Moyen-Orient? Pourquoi encourageons-nous la guerre dans cette région et celle en Ukraine? Pourquoi nos frontières sont-elles toujours ouvertes? C’était une comedie tragique de voir ou d’écouter le directeur Wray déclarer que l’ouverture des frontières a permis à de dangereux éléments islamistes d’entrer dans le pays. C’est tout? Nous sommes loin d’imaginer la gravité de la situation. Comme je l’ai dit, l’immigration est devenue une arme de destruction massive entre les mains de ces personnes, du gouvernement Biden et du Congrès. Alors, qui mène la danse? Et pourquoi sommes-nous gouvernés de cette manière? Le peuple américain n’a été consulté sur aucune de ces questions. Quand a-t-on jamais demandé aux Américains combien de ces personnes, dont nous ne savons rien, ils souhaitaient accueillir dans leur pays? Quand a-t-on jamais demandé aux Américains s’ils voulaient ou non faire la guerre au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine? Personne ne le leur a demandé. Nous ne contrôlons pas le gouvernement. On ne nous demande pas notre avis. C’est leur propre notion de la démocratie, qui a beaucoup plus en commun avec la notion de démocratie de Lénine qu’avec le libéralisme classique traditionnel ou la démocratie anglo-saxonne.

Stephen Gardner : Récemment, alors que Biden rencontrait les autres dirigeants du G7, on a assisté à cette scène que l’on dit maintenant être un « cheap fake » ou un « deep fake » d’un Biden distrait et égaré. La Première Ministre italienne a dû le ramener dans le groupe, dans la foule. À votre avis, que pensent les autres dirigeants du G7? Pensent-ils que ce n’est pas à eux de dicter à l’Amérique ce qu’elle doit faire ou pensez-vous qu’au fond d’eux-mêmes, ils se disent: « Bon sang, l’Amérique est dirigée par un homme atteint de démence »? Avez-vous une idée de ce que pensent les autres dirigeants du G7?

Colonel Douglas Macgregor: Des gens comme Macron ou Scholtz, par exemple, font partie de la classe dirigeante mondialiste. Ils ont été installés au pouvoir avec l’aide, le soutien et l’argent de gens comme George Soros. Dans l’environnement de l’après-Seconde Guerre mondiale, ils ont un lourd passé d’adoption et de croyance dans tous les mensonges et l’idéologie qui caractérisent les mondialistes. Nous les appelions internationalistes lorsqu’ils étaient bolcheviks en 1919 et 1920. Aujourd’hui, nous les appelons mondialistes. Leur objectif est le même. Dénationaliser l’Occident, écraser la civilisation occidentale et la remodeler en quelque chose de nouveau. Nous convertir tous en une masse amorphe de consommateurs endormis sans aucune notion de qui ou de ce qu’ils sont, sans aucune identité nationale, en considérant les gens comme des marchandises fongibles qui peuvent être exploitées et utilisées de toutes les manières nécessaires pour le bien commun. Qui définit le bien commun? La classe dirigeante, ce que nous appelions autrefois la dictature du prolétariat, l’avant-garde de la révolution. De qui s’agit-il? C’était Lénine et les bolcheviks. Nous sommes en train de subir le même genre de conséquences de la part d’un nouveau groupe qui se voit sous le même jour.

Stephen Gardner: Je voulais recueillir votre avis sur le fait que la propre sœur du président, Valerie Biden, se manifeste maintenant et accuse Jill Biden de maltraitance envers une personne âgée, en disant:  » Votre orgueil et votre ego, votre désir d’être célèbre, d’être invités à dîner et de vous sentir importants, nuisent à la sécurité de l’Amérique. Mon frère n’est pas en bonne santé mentale. Il n’est pas apte à diriger le pays ». Les démocrates peuvent-ils encore l’ignorer ou la situation est-elle comparable à celle où les démocrates ont soutenu le gouverneur Andrew Cuomo jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus le protéger et qu’ils s’en sont violemment pris à lui? [NdT. pour plus de détails, voir ici] Sommes-nous sur le point de voir cela se produire?

Col. Douglas Macgregor : Peut-être. Je n’en sais rien. Franchement, Tucker Carlson en parlait il y a deux ans, il parlait de maltraitance des personnes âgées. Ce n’est pas nouveau. Beaucoup d’entre nous le pensaient déjà lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence. Ce qui m’a semblé stupéfiant dans ce débat, c’est de voir deux hommes, l’un âgé de 79 ans, l’autre de 80 ans, se disputer la présidence. Était-ce bien réel? Je trouve ça bizarre. Ça n’a aucun sens. Notre banc est-il si faible? [NdT. le « banc » est l’appellation courante de la fonction judiciaire et par extension, politique] Je pense que oui. Si l’on considère les personnes qui siègent au Sénat et à la Chambre des représentants, combien d’entre elles pourraient être actuellement considérées comme présidentiables? Pas beaucoup, à mon avis. Je pense que nous sommes de plus en plus conscients du fait que ces personnes sont à Washington pour de nombreuses raisons, dont la moindre n’est pas de devenir millionnaires. Ils semblent tous en sortir très bien lotis. Comment cela se fait-il? Il faut regarder du côté des lobbyistes. Qui sont ces lobbies? Les industries pharmaceutiques, les lobbies étrangers, le lobby israélien, les lobbyistes du changement climatique. La liste est longue. Il y en a de toutes sortes, les lobbies du pétrole et du gaz… Ils ont tous beaucoup d’argent et sont ravis de glisser quelques billets sous la porte de toute personne occupant un poste politique ou se présentant à un poste politique afin d’en prendre le contrôle. Et les gens ont tendance à dire que c’est très bien ainsi.

Il y avait un homme nommé Buck. Je ne me souviens plus de son prénom. [NdT. il s’agit de Ken Buck] Il était membre du Congrès du Colorado et venait de Westminster, dans la banlieue de Denver. Il a écrit un livre intitulé The Swamp is Deeper Than You Think. [NdT. le titre exact est Drain the Swamp: How Washington Corruption Is Worse Than You Think (Nettoyer le marais: la corruption de Washington et pire que ce vous imaginez)] Il a finalement pris sa retraite et quitté le Congrès après quelques mandats parce qu’il disait qu’on ne pouvait pas y survivre à moins de faire volontairement partie de la machine de corruption. En effet, dès votre arrivée, on vous dit que vous devez verser régulièrement un montant X au Comité national républicain ou au Comité national démocrate, selon votre choix. Ce à quoi il a répondu: « Je ne dispose pas de ce genre de fonds. Où vais-je le trouver? Mes électeurs ne peuvent pas réunir autant d’argent. » Et on lui a répliqué: « C’est pour ça qu’il y a des lobbyistes, sortez par la porte de derrière et allez dans la rue K. [NdT. K Street à Washington était traditionnellement la rue des lobbyistes] Vous y trouverez beaucoup de lobbyistes. Ils ont les fonds, allez récolter l’argent dont vous avez besoin et ensuite donnez-le-nous. » Voilà comment ça se passe depuis longtemps. Ce n’est pas nouveau. Nous avons donc aujourd’hui un gouvernement largement déconnecté de la réalité. Washington est une bulle parce que les gens qui y vivent ne sont plus vraiment liés au peuple américain. Oh, ils jetteront occasionnellement un os à l’un de leurs électeurs. Ils déclareront haut et fort: « Je vous ai fait bénéficier de ces avantages en matière de prix des médicaments » ou « Je vous ai fait bénéficier d’un nouvel emploi dans une usine appartenant à l’un des cinq grands groupes de défense », ce genre de choses. Mais en réalité, ils se fichent éperdument des gens qu’ils représentent. Ils vous diront que ce ne sont pas les électeurs qui gagnent les élections, mais les donateurs. Et ils savent que s’ils ne font pas ce que le donateur veut, ce dernier soutiendra leur adversaire et les fera tomber lors des élections primaires ou générales. Leur attitude est donc la suivante: soit j’entre dans ce jeu et je fais ce qu’il faut pour y rester, soit quelqu’un d’autre s’en chargera. Et avec le temps, ça devient très rentable. Ils apprennent à manipuler le système. Pensez à tous les délits d’initiés. On pourrait probablement inculper 80% des membres de la Chambre des représentants et du Sénat pour délit d’initié à un moment ou à un autre [de leur carrière]. Ils disposent d’informations et ils en profitent. Qui va les poursuivre? On pourrait occuper des hordes de procureurs spéciaux jusqu’à ce que l’enfer gèle si on se mettait à enquêter sur les agissements de tous ces gens.

C’est la raison pour laquelle, lorsque j’ai parlé d’organiser des élections, je voulais dire qu’il fallait repartir à zéro, car ce que nous avons est trop pourri pour être réparé. Bien que tout le monde parle de réforme, il y a des limites à ce que l’on peut réformer. Dans la plupart des cas, on finit par rafistoler ça et là, parce que tout le monde dit qu’il est trop difficile de tout réparer, un peu comme dans une vieille maison. On a acheté une vieille maison et on y a vécu toute sa vie. On continue à y vivre, mais on sait qu’elle tombe en ruine. Elle souffre de graves problèmes. Il y a des termites dans les fondations, des termites dans les murs, des rats dans le sous-sol. Le système de chauffage ne fonctionne plus très bien. On se dit alors qu’il faut réparer cette maison. Elle est si vieille et si pourrie que pour la réparer, il faut arracher tous les rivets. Il faut tout démonter. Il faut tout démolir et tout reconstruire à partir de zéro. C’est ce que nous devons faire à Washington. Je pense que de plus en plus d’Américains s’en rendent compte. J’ai toujours mis l’accent sur la Défense, mais cela ne se limite pas à la Défense. La communauté du Renseignement entre dans la même catégorie. C’est le cas de la plupart des administrations fédérales. Prenons l’exemple du Ministère de l’agriculture: nous étions autrefois la plus grande puissance agricole du monde. Nous nous sommes tirés une balle dans le pied. Nous ne le sommes plus. Nous pourrions le redevenir, d’ailleurs, en termes de production alimentaire. Quand on va à Washington et qu’on voit le Ministère de l’agriculture, on s’aperçoit que ces bâtiments sont magnifiques. Ils sont énormes et s’étendent sur plusieurs pâtés de maisons, mais nous ne jouons plus notre rôle dans ce domaine. Pourtant, c’est toute l’idée de la redistribution de l’argent des contribuables qui est en jeu. Le Ministère de l’agriculture, dont nous n’avons pas besoin pour ce qu’il a été conçu à l’origine, est devenu un des nombreux centres d’échange d’argent, distribué à divers personnages clés et à diverses entreprises clés actives dans le secteur de l’agriculture. Il en va de même pour la Défense. Quand on fait le tour de Washington et qu’on voit toutes ces agences fédérales, on finit par se demander si tout ça est vraiment nécessaire. Quelqu’un vous dira: « Oh non, rien de tout ça n’est nécessaire ». Ce n’est pas vrai. Une partie est nécessaire. Mais si on veut faire les choses correctement, il ne suffit plus de réparer, il faut repartir à zéro. À mon avis, on a dépassé le stade de la réforme dans de nombreux domaines. Il faut vraiment repartir de zéro et tout reconstruire sur de nouvelles bases.

Stephen Gardner : Oui, j’aimerais beaucoup que ça soit possible. Vous et moi…

Col. Douglas Macgregor : Prenons le marché du Trésor, c’est du Trésor à long terme, le Trésor à 10 ans dont je parle. Que s’y passe-t-il? Eh bien, le taux est en train de remonter. Il y a quelques jours ou quelques semaines, le taux était de 4%. Puis il est passé à 4,2%. Puis à 4,5%. Lorsqu’il atteindra 5%, on sera foutus parce qu’on ne pourra pas assurer le service de la dette. Nous déboursons déjà un trillion par an pour la Défense. Des trillions doivent être dépensés chaque année pour assurer le service de la dette. On va arriver à un point où on ne pourra plus gérer, ce sera impossible. Il faudra alors s’adresser aux détenteurs de la dette, à ceux qui ont acheté les bons du Trésor et qui ont en fait financé le gouvernement américain. On leur dira: « Je dois renégocier le prêt » – des termes que l’Américain moyen peut comprendre. Ils répondront « Vous pouvez toujours essayer de le renégocier, mais qu’est-ce qui prouve que vous allez le rembourser? Vous êtes négligent. Vous avez mal géré vos finances. Vous êtes tellement endetté que vous ne pourrez jamais vous en remettre. » Vous vous dites alors que vous pouvez procéder à des changements. Mais que voulez-vous changer? Personne ne veut changer quoi que ce soit à Washington, parce que changer quelque chose signifie perturber le flux d’argent. Tout le monde veut que l’argent continue à circuler, mais ce n’est pas possible. Alors qu’allez-vous faire? Il faut réduire les dépenses. Réduire les dépenses! C’est scandaleux. C’est impossible. Nous avons plus de 2 000 programmes regroupés sous le titre général d’aide sociale pour diverses personnes, allant des bons d’alimentation à l’aide médicale, etc. Comment faire face à ça? Ces 2 000 programmes étaient à l’origine des solutions temporaires qui sont devenues permanentes. Ce sont désormais des droits. Vous allez réduire ces droits? Vous allez réduire la Défense? Oh, on ne peut pas réduire la Défense. Pourquoi? Eh bien, parce que nous avons de nombreux ennemis à l’extérieur du pays. Vraiment? Ou les ennemis sont-ils à l’intérieur du pays? La porte est ouverte depuis longtemps. Ils sont déjà là et la plupart d’entre eux vivent à Washington, DC. Ils sont en train de nous tuer. C’est pourquoi j’ai dit que l’immigration ou la migration était devenue une arme de destruction massive entre les mains de notre gouvernement. Ils la brandissent contre nous et ils adorent ça. Et ils sont arrogants. Ils pensent qu’ils sont au pouvoir pour l’éternité. Essayez seulement de gagner une élection, et vous verrez jusqu’où vous irez.

Qu’ont-ils fait? Ils adressent à chaque migrant qui passe la frontière mexicaine un numéro à quatre chiffres, qui fait partie du code de la sécurité sociale. Et ce numéro donne droit à certaines choses. Et puis on change la loi. Et on décide qu’en vertu de la loi fédérale actuelle, et c’est ce qui s’est passé sous Obama, si quelqu’un se présente pour voter et pense être un citoyen, il a le droit de le faire. Il n’a pas besoin de le prouver. « Si on vous demande quoi que ce soit », disent-ils à ces migrants, « vous avez ce numéro à quatre chiffres. Dites-leur d’appeler le département de la sécurité sociale. » Ils appellent donc la sécurité sociale. « Oui, nous avons ces numéros. » Ils ne sont pas citoyens, mais ils reconnaîtront qu’on leur a donné ces numéros. Comment voulez-vous alors organiser des élections libres et équitables?

Ces gens à Washington connaissent le jeu. Ce sont eux qui l’ont mis au point. Ils sont très doués pour y jouer. Nous sommes donc face à un problème. Ces personnes à Washington sont convaincues de leur autorité morale et de leur suprématie sur tous les autres. En d’autres termes, ils sont là pour une raison, pour nous guider. Nous ne savons pas ce que nous faisons. Nous devons être recyclés, rééduqués et orientés dans de nouvelles directions. D’où pensez-vous que viennent la diversité, l’inclusion et l’équité ? [NdT. Diversity, Equity, Inclusion – DEI] Tout cela n’a rien à voir avec l’égalité devant la loi, qui est la pierre angulaire [de la société]. Combien de décennies, certains diraient un siècle ou plus, ont-elles été consacrées à garantir l’égalité devant la loi? Nous y sommes parvenus. Ce n’est pas suffisant. Nous devons maintenant créer des catégories spéciales d’êtres humains, tout comme nous avons aujourd’hui plusieurs genres. Il n’existe pas d’homme ou de femme. Ce sont des constructions artificielles. Maintenant, il y a les « queer », les « non-binaires », peu importe ce que c’est. Il suffit de consulter la liste. Tout ça est insensé, mais c’est codifié et on nous oblige à l’avaler parce que les responsables en savent plus que nous. Et si nous remettons tout ça en question, nous sommes des Néandertaliens. Nous sommes des arriérés du Moyen-Âge. Nous ne comprenons pas le nouveau monde dans lequel nous vivons. C’est ce qui se passe en Europe et c’est ce qui se passe ici. L’Europe est sur le point de sombrer. La France en est le premier exemple. Les gens sont sur le point de se révolter. Ils sont au bord d’une révolution nationale. Ce n’est que le début et ça finira par déferler sur l’Allemagne et sur le reste de l’Europe. Souvenez-vous du vieil adage, le Ministre autrichien des affaires étrangères [Von] Metternich avait l’habitude de dire, quand Paris éternue, l’Europe s’enrhume. L’Europe va donc suivre. La France est en première ligne. Elle est le témoin. Nous connaîtrons bientôt des événements similaires ici.

Quelles sont toutes ces règles étranges en matière de vote? Les Français ont essayé le vote par correspondance. Les Français ont essayé le vote en ligne. Finalement, ils se sont débarrassés de tout ça et ont dit: « Non, vous devez vous présenter en personne pour voter parce que la fraude est devenue incontrôlable ». Nous savons que c’est également le cas ici. Les gens trichent. Nous parlions autrefois du péché originel. S’ils en ont l’occasion, les êtres humains font ce qu’il ne faut pas faire. C’est pourquoi nous avons des lois. Si les hommes étaient des anges, ils n’auraient pas besoin de lois. Souvenez-vous, je crois que c’est James Madison qui a dit cela. [NdT. la citation exacte: « Si les hommes étaient des anges, les gouvernements ne seraient pas nécessaires »] Nous avons donc bricolé toutes les orientations juridiques et les lois que nous respections et faisions appliquer, et nous ne les appliquons plus aujourd’hui. Nous appliquons d’autres mesures qui n’ont aucun sens et qui vont à l’encontre des intérêts du peuple américain.

Je ne sais pas ce qui va se passer. Je ne sais pas si nous aurons vraiment des élections. Je le dis depuis longtemps, je ne suis pas favorable à l’effondrement de la loi et de l’ordre, parce que dès qu’ils disparaissent, on est confronté à de graves problèmes. Je ne veux pas voir ce genre de choses se produire. Je ne veux pas voir de violence dans les rues, car je sais où ça mène. Quiconque a étudié l’histoire, même superficiellement, le comprend, mais ce que nous avons fait jusqu’à présent ne nous mènera pas très loin. Et je ne vois pas beaucoup de preuves que cette élection, si elle a bien lieu, portera au pouvoir de nouvelles personnes qui feront réellement la différence, parce qu’il ne suffit pas de regarder le candidat, il faut aussi regarder ceux qui l’entourent.

Stephen Gardner: Oui. Beaucoup d’Américains se demandent comment ils vont pouvoir payer leur loyer. Comment vais-je pouvoir me payer une maison? Comment vais-je réparer ma voiture, mon lave-vaisselle, ma machine à laver, mettre de la nourriture sur la table? Et pourtant, Biden annonce que 2,3 milliards de dollars supplémentaires seront versés à Zelensky. Pourquoi l’administration Biden n’est-elle pas disposée à se rendre aux tables de négociations de paix? Et pourquoi continue-t-elle à laisser Zelensky décider de la fin de la guerre au lieu de laisser l’OTAN dire: « Cette guerre est terminée, vous avez perdu des terres, vous avez perdu plus d’un demi-million de personnes, vous devez y mettre un terme. » Où est l’adulte dans la pièce?

Col. Douglas Macgregor: Tout d’abord, toutes les personnalités politiques dont vous parlez, ici et en Europe, sont des fugitifs de la redevabilité. Ils sont arrivés là où ils sont en prenant le train en marche. Ils ont bricolé le train, bricolé la locomotive. La locomotive est sur le point de gripper. Elle ne fonctionne plus très bien. Et les passagers du train qui traînent derrière eux ne sont pas très heureux. Les élites sont assises dans le wagon-restaurant et s’amusent. Tous les autres sont malheureux. Cela me rappelle un peu la célèbre scène du Dr Zhivago où les élites russes, avant la révolution, sont en train de dîner et de s’amuser, tandis que les pauvres Russes chantent dans les rues une sorte d’hymne, ou peut-être l’Internationale, l’hymne socialiste international, peu importe ce que c’était. Les gens écoutent et soudain Rod Steiger se lève et dit: « Espérons qu’ils chanteront juste après la révolution ». En d’autres termes, ha ha ha. C’étaient des fugitifs de la redevabilité. Des fugitifs de la redevabilité, il y en a beaucoup.

On en revient à la bulle. Et nous avons une bulle. Il y a une bulle à Paris. Il y a une bulle à Berlin. Il y a une bulle à Londres. Ces gens ne sont pas en contact avec la réalité. Ils n’admettront pas leurs erreurs. Ils ne diront pas qu’ils se sont trompés. Ils ne diront pas, « Écoutez, nous n’avons pas fait d’analyse stratégique. Nous avons simplement décidé que les Russes étaient arriérés et stupides, que nous pouvions les intimider et que nous étions technologiquement supérieurs. » Nous avons oublié que les Russes n’étaient pas arriérés. Nous avons oublié que les Russes sont de vraies personnes avec un vrai pays, une vraie nation, et qu’ils entendaient défendre leurs intérêts. Ils n’allaient pas se coucher devant les mondialistes, permettre que leur pays soit violé pour ses ressources, que son peuple soit détruit et que son identité nationale soit réduite en poussière. C’est ce qui s’est passé dans une grande partie du reste de l’Europe, en tout cas en Europe occidentale.

Tout le monde s’excuse d’être nationaliste. Si vous croyez en votre pays, si vous vous identifiez à quelque chose et si vous avez des valeurs cohérentes avec cette identité et cette culture nationales, alors il y a quelque chose qui ne va pas chez vous. Les Russes ne croient pas à cet argument. Il s’agit en fait d’un combat contre le dernier État nationaliste d’Europe, à bien des égards, qui possède une véritable identité nationale sous-jacente, et une culture orthodoxe russe. Il y a des musulmans en Russie qui vivent dans des régions où ils sont concentrés et où ils sont citoyens russes. Ils sont égaux devant la loi et heureux d’être citoyens russes. Mais ils ne voient pas non plus de conflit entre le fait d’être musulman et celui d’être un nationaliste russe. C’est pourquoi les Tchétchènes se sont battus si efficacement en Ukraine. Poutine a donc très, très bien géré la situation. Il comprend son peuple. Il comprend ce qui motive les hommes et les femmes. Ce n’est pas notre cas. Nous ne comprenons pas nos propres populations. Et nos populations sont en train d’atteindre un point où elles disent qu’elles en ont assez. Et les premiers à le faire sont manifestement les Français, ce qui est intéressant car nous devons beaucoup à la France. La culture et la civilisation françaises font partie de l’Occident. Nous leur devons tout. Ils ont produit des penseurs remarquables, une science, une technologie, des mathématiques, une culture remarquables, et j’en passe. Ils ne sont pas les seuls, mais ils étaient au premier plan, à l’avant-garde, à bien des égards, au sortir du Moyen Âge. Ils redécouvrent donc qui ils sont, ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent être. La question est de savoir combien de temps il nous faudra encore attendre avant d’entreprendre le même voyage de découverte. Je n’en sais rien.

Stephen Gardner: Mon inquiétude est que vous et moi avons grandi à une époque où l’on nous enseignait l’histoire américaine, nos pères fondateurs, le bien, le mal et l’inavouable de l’Histoire de l’Amérique. Mais je ne sais pas si l’on enseigne la même chose aux jeunes dans les universités de nos jours. Il semble qu’on leur apprenne à haïr leur pays, à s’attendre à ce que tout leur soit donné, à se plaindre lorsque les choses sont injustes et à obtenir ce qu’ils veulent. Je m’inquiète vraiment pour la prochaine génération parce que je n’ai que 10 ou 15 ans d’avance sur eux, mais il y a une énorme différence dans leur façon de penser par rapport à ma génération.

Col. Douglas Macgregor: Je suis sûr que certains de vos auditeurs ont lu le célèbre ouvrage de Murray, « The Bell Curve », et plus récemment « Coming Apart », dans lequel il examine toutes ces questions et tente de les comprendre. Je pense qu’il faudrait revenir sur les 40 ou 50 dernières années et décortiquer systématiquement tous les changements profonds du système éducatif et de la façon dont nous faisons des affaires qui nous ont amenés là où nous en sommes. Pour faire simple, comme je l’ai dit au début, nous sommes arrivés à un point où, dans pratiquement toutes les activités importantes liées à notre société, nous devons tout recommencer à zéro. Mais comment faire? Faut-il revenir en arrière et essayer de réanimer ce qui existait? Nous pouvons le faire en partie, mais nous avons besoin d’une nouvelle direction et nous devons être capables de forger l’unité de ce pays. Et c’est très, très important. D’après les personnes chargées du recensement, il y a actuellement aux États-Unis au moins 52 millions de personnes qui ne sont pas nées en Amérique. C’est un chiffre énorme. Et n’oubliez pas que l’un des principaux changements administrés ou mis en œuvre par l’administration Obama était que l’on pouvait devenir citoyen américain et vivre aux États-Unis, mais que l’on n’avait pas besoin d’être Américain. Que l’on peut vivre sur son île, peu importe ce que l’on veut être. Et que ce n’est pas un problème. Mais c’est un gros problème, car les États multinationaux, multiculturels et multilingues ne fonctionnent pas très bien, d’un point de vue historique. Ils ne durent pas longtemps. Ils finissent par s’effondrer. Et on peut les citer tous: l’Autriche-Hongrie, la Russie tsariste, la Yougoslavie, l’Union soviétique.

Nous devons donc revenir en arrière. Nous devons trouver comment redéfinir notre identité américaine. Et nous devons, d’une manière ou d’une autre, cultiver le sens du service et le dévouement à notre pays. La notion de service a presque complètement disparu. Je pense toujours à l’académie militaire où j’ai étudié pendant quatre ans et où nous avions cette notion de devoir envers notre pays. Au moins à l’époque, il y avait ce sens profond du service qui consistait à dire qu’avant tout, il y avait notre pays, toujours, et la mission qui nous était confiée par notre pays. Ensuite, les soldats, les marins, les aviateurs et les marines que nous pourrions commander, et en dernier lieu nous-même. Aujourd’hui, les choses sont inversées. Les gens pensent d’abord et avant tout à eux-mêmes et tout le reste vient en deuxième, troisième ou quatrième position. Je l’entends tout le temps. « Je m’en fous. Je ne ferai ni ceci, ni cela, ni rien d’autre. Vous ne me verrez pas là-dedans ». En d’autres termes, ils ne se sentent plus appartenir au pays. La pauvreté suscite toujours un certain degré de dévouement à la patrie et de zèle religieux. J’espère que nous n’aurons pas à sombrer dans la pauvreté pour en arriver là. Mais ça fonctionne.

Le fait est que nous allons devoir forger un nouveau pays à partir du gâchis qui a été créé. Cela prendra du temps, mais il faut y arriver. Et les institutions de gouvernance ne peuvent pas être réformées. Elles doivent être fondamentalement modifiées. Pour l’instant, ce ne sont que des façades creuses. C’est là le problème. C’est de là que nous avons entamé cette discussion.

Stephen Gardner: Je peux entendre AOC [NdT. Alexandria Ocasio-Cortez, « socialiste démocrate », égérie du Green New Deal et de l’ouverture des frontières] faire un discours. « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour vous-même. »

Col. Douglas Macgregor: Je pense que c’est probablement plus répandu que nous le pensons, mais pas partout. Nous sommes beaucoup plus nombreux que ne le pensent les élites de Washington. Et nous allons le découvrir dans les mois à venir, j’en suis sûr. Le fait est que nous devons nous serrer les coudes et nous forger une nouvelle voie, une nouvelle identité. Mais nous devons nous concentrer sur notre pays. Toutes ces choses qui se passent à l’étranger ne sont que des distractions. Aucune personne saine d’esprit ne veut nous faire la guerre. Personne ne lancera une arme nucléaire sur les États-Unis parce qu’il sait qu’à la minute où il le fera, son pays sera réduit en cendres. Poutine l’a dit à maintes reprises. Il a dit qu’il ne voulait pas d’échange nucléaire et qu’il n’utiliserait pas d’arme nucléaire. Mais que s’il était menacé par cette arme, il riposterait. Et que si les deux utilisent des armes nucléaires, tout le monde mourra. Et bien entendu, il ajoute, avec un sourire en coin, que parce qu’ils sont de bons chrétiens orthodoxes, ils seront des martyrs. Je n’ai pas envie de martyriser qui que ce soit, et je pense que la plupart des Américains non plus. Mais nous avons créé ces croquemitaines à l’étranger. Voyez tous les Chinois qui affluent aux États-Unis. Oui, eh bien, c’est nous qui avons ouvert les vannes. Nous les avons ouvertes, et des milliers de Chinois ou des dizaines de milliers d’autres personnes, dont nous ne savons rien, sont entrées [aux États-Unis]. Les gens semblent penser qu’il s’agit d’une armée en attente d’un signal secret de Pékin pour prendre le pouvoir. C’est loin d’être le cas. La moitié de ces Chinois sont recherchés par les autorités chinoises pour avoir été fortement impliqués dans des affaires de corruption. Le plus grand défi auquel sont confrontés les Chinois à l’heure actuelle est la corruption à l’intérieur de leur propre pays. Ça a toujours été un problème. Chaque mois, des généraux, des amiraux et divers directeurs d’entreprises sont arrêtés pour corruption. Ils construisent des navires dont la coque est fissurée. Ils ont des batteries de fusées, des batteries de missiles où, d’une manière ou d’une autre, le carburant des fusées et des missiles est manquant – il a probablement été vendu. Ce n’est pas le Japon impérial, loin s’en faut. Ce sont des impérialistes, mais des impérialistes capitalistes. Leur objectif est de faire des affaires. Leur objectif est la prospérité. Ça ne veut pas dire qu’ils sont bons ou mauvais. C’est juste un fait. C’est nous qui avons ouvert nos frontières de manière stupide. Fermer les frontières et renvoyer ces gens chez eux, voilà ce que nous devons faire. Sinon, nous ne survivrons pas. C’est aussi simple que ça.

Ça n’a pas besoin de se passer dans la violence. Ça n’a pas besoin non plus se faire de façon odieuse. On peut dire à tous ces gens, écoutez, en partant, si vous vous inscrivez chez nous, lorsque nous aurons une meilleure économie et que nous serons à nouveau plus forts en termes de société et de situation financière, nous pourrons vous faire revenir. Si vous vous enregistrez auprès de nous en sortant, ça montre que vous êtes prêt à obéir à la loi et à coopérer. Mais si vous restez ici en violation de la loi alors que nous vous demandons de partir, vous serez incarcéré et finalement expulsé du pays. Nous devons en arriver là. Il n’y a pas d’autre solution. Sinon, l’État de droit, qui est la pièce maîtresse de notre société, qui a fait notre grandeur [disparaîtra]. Demandez à n’importe quel ressortissant de n’importe quel pays du monde venu ici pour faire des affaires et finalement devenu citoyen. Peu importe qu’il s’agisse de Turcs d’Anatolie, de Chinois, de Vietnamiens ou d’Indiens, n’importe qui dans le monde vous dira que c’est un pays merveilleux. C’est un endroit où l’on peut faire des affaires parce qu’il n’est pas nécessaire de soudoyer tout le monde pour faire des affaires. Il n’est pas nécessaire de soudoyer le plombier pour qu’il répare la plomberie. Il n’est pas nécessaire de soudoyer l’électricien pour qu’il vienne refaire l’installation électrique de la maison. Il travaillera pour un certain prix et fera du bon travail. Son travail vaut de l’or. Voilà ce qu’ils vous diront. Tout ça cessera d’exister si nous n’appliquons pas la loi. Toutes ces choses simples que nous tenons pour acquises seront perdues. Il ne s’agit pas seulement des gangs criminels vénézuéliens qui violent, agressent et assassinent des fillettes de 11 ans. Il ne s’agit pas seulement de ça. Nous savons que c’est un problème et nous devons traiter ces personnes avec sévérité. Ils devraient être exécutés pour ce qu’ils font. Tous ceux qui font ça devraient être exécutés. Nous n’appliquons pas la loi. Nous sommes devenus mous. Tout le monde a la vie trop facile, Stephen. Il suffit de regarder la population. Tout le monde se promène dans les centres commerciaux, avec 20, 30, 40 kilos en trop, ne mange que de la mauvaise nourriture, puis se précipite à la maison pour regarder le match à la télévision. De quoi s’inquiètent-ils?

Stephen Gardner: De pas grand chose.

Col. Douglas Macgregor: Ce genre de population ne se révolte pas. Elle s’éteint, simplement. Ça peut changer, mais ce n’est pas encore le cas. Mais c’est en train de changer en France et ça va changer dans le reste de l’Europe. Tout d’un coup, les gens vont se demander, « Mais que faisons-nous dans l’est de l’Ukraine? Les Russes ne vont pas débarquer. Les Russes ne veulent pas envahir l’Europe. » Vous pensez que Poutine veut gérer le désordre qui règne aujourd’hui en Europe occidentale? Mon Dieu. La dernière chose qu’il veut, c’est conquérir et occuper la Pologne. Elle est pleine de Polonais. Ils détestent les Russes. Pourquoi ferait-il ça? C’est stupide. Ça n’arrivera pas. Il ne veut pas le faire. Personne ne le veut en Russie. Les Russes veulent recommencer à faire des affaires. Ils aimeraient faire des affaires avec nous, mais ils ne peuvent pas à cause de ces gouvernements. Ils sont horribles. Ils doivent disparaître.

C’est là tout l’intérêt de l’idée d’organiser des élections anticipées. Plus vite nous mettrons fin aux fonctions de ce gouvernement et plus vite nous pourrons nommer de nouvelles personnes, mieux ce sera. Tout ne changera pas du jour au lendemain. Mais il faut mettre en place des personnes qui ne font pas partie du problème. Je crois que c’est George Will [NdT: en fait William Buckley] qui a dit, il y a de nombreuses années, que s’il avait le choix de doter le gouvernement des meilleurs cerveaux de l’université de Harvard et de Yale, il préférerait prendre les 500 premiers noms de l’annuaire téléphonique de Boston et les mettre au gouvernement parce qu’ils feront un meilleur travail. Et il n’avait pas tort, car ce sont des Américains qui se soucient des Américains. Ils sont en contact avec la réalité. Nous avons besoin de gens qui sont « America first » dans un sens très positif, qui comprennent que tout dépend de ce que nous faisons dans notre pays, et non de ce que nous faisons au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine. Ces régions existent depuis des milliers d’années. Ils se débrouillent très bien sans nous. Et aucun d’entre eux ne veut venir ici pour nous faire exploser. C’est absurde. Nous devons donc comprendre tout ça et nous concentrer sur ce que nous faisons ici. Et je pense que c’est ce que la plupart des électeurs américains commencent à penser, mais ils doivent passer à la phase opérationnelle.

Stephen Gardner : Oui, je suis tout à fait d’accord avec vous. Je pense que beaucoup de gens se sont réveillés la semaine dernière. Je pense que ça a même ouvert les yeux à beaucoup de démocrates qui se sont dit, minute, le président n’est pas… On nous ment, on nous enfume, on nous manipule.

Eh bien, Colonel, je vous remercie d’être venu. Ce fut une excellente discussion. Je me réjouis de vous recevoir à nouveau. Je vous remercie. J’espère que votre famille passera une bonne semaine du 4 juillet et que nous nous reverrons lors de la prochaine émission.

Col. Douglas Macgregor : La même chose pour vous et pour tout le monde. Au revoir.


Transcription

Stephen Gardner: Okay, we’ve got a lot going on with the U.S. military changes in risk status. We’ve also have big risk that is finally getting the mainstream media exposure that it deserves, that is President Joe Biden’s mental status. To help me go through this, I have retired Colonel Douglas McGregor. Colonel McGregor, thank you for joining me.

Col. Douglas Macgregor: Sure, happy to be here.

Stephen Gardner: So, man, the mainstream media is unable to cover for the president. I want to go through that. But first thing I need some help understanding is I’m seeing on Twitter that the Pentagon and the military have heightened their risk level to Charlie, specifically in the European region. What does that mean? Why would the military be on a higher heightened alert?

Col. Douglas Macgregor: Well, I haven’t seen the instructions that were given, but I do know that soldiers and airmen in Europe have been told to essentially take off their uniforms if they are going off post or off base and to walk around and be seen in civilian clothes as opposed to uniforms. And that usually means there is evidence for threats to American servicemen. And now, who are the threats, that I don’t know. Are they worried about attacks by Muslims or Islamists? Or are they worried about hostility that some of the Europeans may feel towards us because of our policies in eastern Ukraine? I have no idea. But any number of those things could be a reason for it.

Stephen Gardner: I figured there was something, but when I saw that, I was like, okay, wait a minute, I’m getting on with the colonel. I’ll try to better understand that. You and I have openly talked about Biden’s dementia, the fact that he’s not mentally well. Now the whole world knows it. Even Jake Tappert of CNN is telling his audience that he had no idea Biden was struggling so much with his mental health. I don’t know if that’s a lie or if Jill Biden has really kept him so well sequestered that many people in Washington DC and the media simply didn’t know. Either way, Biden is now being thrown under the bus or out into the spotlight. What are your thoughts on this whole situation?

Col. Douglas Macgregor: Well, obviously Jake Tappert has been given permission by his masters to state the obvious. I think that’s what’s happened. There’s nothing new for you and me. What was interesting was how blatant it was during the debate. And of course, my concern has never been Biden per se. He’s an empty facade. He’s always been an empty suit. It’s who’s behind him, who’s actually running the show. And I think that’s a combination of things. Clearly members of the cabinet, people like Blinken, Mayorcas at the Department of Homeland Security, Garland in the Justice Department, Wray at the FBI, they are all part of the cabal that is governing us, calling the shots. But behind them are a number of other people. We don’t normally mention them. I don’t. But they’re unelected either bureaucrats or representatives of billionaire oligarchs, all of whom are trying to drive us in a particular direction in foreign and domestic policy. They’ve been running the show for a long time. And the problem that people have is that they focus so much on the president, they think, well, if we use the 25th Amendment, we can remove Biden. Okay. What difference is that going to make? The answer is none. What we need is new government. You know, this government has weaponized mass migration into the United States against the American people. This government has sponsored people in the Justice Department who are happy to see Americans under assault and under attack in cities and towns across the country by criminals that are being released onto the streets. This is a government that is effectively waging war on everyone and anyone who is like you and I and who believes in anything like Christianity or professes to. And that’s the simple truth of the matter. I don’t think you need to be too much more complex than that. This government is blatantly nihilistic, atheistic, and seems to think that the greatest threat to this country is, quote unquote, white supremacy. The last I heard, those three guys that are big believers in white supremacy haven’t been able to get back into the telephone booth where they’ve been hiding out. So I certainly don’t see it that way, but you and I are viewed as part of that problem. We are automatically in that category and therefore the enemy. And that’s why people don’t trust the FBI. It’s why people don’t trust the Justice Department. I mean, it’s the simple fact of the matter.

Stephen Gardner: Is there any chance – you just sparked a thought – if 51 former intelligence people, including the head of the CIA, approved the letter, the acting person, Mike Morell, you had Anthony Blinken asking them to put this letter together in order to cover up the Hunter Biden laptop. Is there common sense or a logical trend that perhaps the CIA is behind running the American government at this point?

Col. Douglas Macgregor: Well, again, I think you have to look at the sprinkling of key people, key figures. I mentioned some of them when I spoke about Blinken and Mayorkas, Garland and Wray. You have to go through the whole federal bureaucracy in the government and identify the individuals that all share those views. They’re the people that would like Justice Kagan, as an example, to be in charge of the Supreme Court and legislating for the bench. These people are all birds of a feather and they all share the same particular outlook. That outlook puts them into the camp of hating people like us and wanting to destroy us. I think Americans have figured this out and I think they’ve decided that they don’t like it. If you can rid the government of Biden, that’s not terribly helpful because he’s not making the critical decisions anyway. That’s why I talked about « hold elections early ». Now, the only problem is holding elections early could be done, but the Congress has to vote for it. Well, what is the Congress likely to do? Well, the Congress is bought and paid for. As I say, repeatedly and many have for years, we have the best government money can buy.

Why are we waging war in Ukraine? Why are we continuing to ship money and weapon systems over there when that war was lost almost at the very beginning and never had a chance to win anyway? And it was a disastrous decision on our part. Well, why are we now underwriting anything that Mr. Netanyahu wants to undertake in the Middle East? Why are we cheering on war there as well as war in Ukraine? Why are our borders still open? I mean, I thought it was almost tragic comedy to see or to listen to Director Wray testify that the open border has allowed dangerous Islamist elements into the country. Is that all? I mean, we can’t even begin to understand the gravity of that situation. As I said, migration has become a WMD in the hands of these people, of the Biden government and of Congress. So who’s calling the shots? And why are we being governed this way? None of these things are issues where the American people have necessarily been consulted. When is the last time anybody asked Americans how many people they want to admit to the country that we know nothing about? When is the last time anybody asked the American people whether or not they wanted to wage war all over the Middle East or in eastern Ukraine? Nobody has. We don’t control the government. We’re not asked. This is their notion of democracy, which has a great deal more in common with Lenin’s notion of democracy than it does with any traditional classical liberalism or Anglo-Saxon democracy.

Stephen Gardner: Just not too long ago, Biden was meeting with the other G7 leaders, there was this scene that they’re now saying was a cheap fake or a deep fake of Biden getting distracted, wandering off. The Prime Minister of Italy has to go and bring him back over to the group, over to the crowd. What do you think the other G7 leaders are thinking? Are they thinking it’s not our place to tell America what to do or do you think inside they’re going « Holy cows, America is being led by somebody with dementia »? Any thoughts on what the other G7 leaders are thinking?

Col. Douglas Macgregor: When you talk about people like Macron or Scholtz, for instance, they’re part of the globalist ruling class. They’ve been installed in power with the help and the backing and the money of people like George Soros. They have long pedigrees in the post-Second World War environment of adopting and believing in all the lies and ideology that come with being a globalist. We used to call them internationalists when they were Bolsheviks back in 1919 and 1920. Now we call them globalists. Their goal is the same. Denationalize the West, essentially crush Western civilization and reshape it into something new. Convert all of us to an amorphous mass of people who are sedated consumers but have no notion of who and what we are, without any national identity, believe that people are fungible commodities that can be exploited and utilized any way that is necessary for the greater good. Who determines the greater good? The ruling class determines the greater good, what we used to call the dictatorship of the proletariat, the vanguard of the revolution. Who are they? Well, that was Lenin and the Bolsheviks. We’re being treated to the same sort of outcome by a new group that sees itself in the same light.

Stephen Gardner: One thing that I wanted to get your thoughts on is the president’s own sister, Valerie Biden, is now coming forward and she is accusing Jill Biden of elder abuse, saying, « listen, your own pride and ego, your desire to be famous, to be wined and dined and important, is getting in the way of America’s safety. My brother is not mentally well. He is not fit to run the country. » Can the Democrats ignore this anymore or is this kind of like how the Democrats had the back of Governor Andrew Cuomo until they couldn’t hide it anymore and then they all turned on him viciously? Are we about to see that happen?

Col. Douglas Macgregor: Maybe. I don’t know. Frankly, Tucker Carlson said that two years ago, talked about elder abuse. That’s not new. A lot of us thought that that was the case when he was made candidate for president. What I thought was really stunning about the debate was that you had two men, one was 79, the other is 80, competing for the presidency. Is that real? That’s bizarre. That makes no sense. Is our bench that weak? I guess it is. I mean, as you look across the people on the Hill at the individual sitting in the Senate in the house, how many of them would you readily impute presidential abilities to? I don’t think very many. I think we’re increasingly aware of the fact that these people are in Washington for many reasons, not the least of which is to make themselves millionaires. They all seem to come out of the place very well heeled. Well, how does that happen? Well, you have to look at the lobbyists. Who are the lobbies? Pharmaceutical industries, foreign lobbies, the Israel lobby, the climate change lobbyists. You just go down the list. There are all sorts of people, the oil and gas lobbies. They all have money and they’re happy to sort of slip cash under the door to anyone holding political office or running for political office in order to get control of them. And people have tended to say, well, that’s fine.

There was a gentleman named Buck. I can’t remember his first name, who was a congressman from Colorado, came from Westminster, Colorado outside of Denver. He wrote a book called « The Swamp is Deeper Than You Think ». And he finally retired and left Congress after a couple of terms because he said, you couldn’t survive there unless you willingly became part of the corruption machine. Because as soon as you arrived, we’re told that you have to pay X number of dollars on a routine basis to the Republican National Committee, the Democratic National Committee, whichever one you want to choose. And he said, well, I don’t have money like that. Where am I going to get it? My constituents can’t raise that kind of money. And they’d say, well, that’s why you have the lobbyists, go out of the back door here and go down to K Street. There are lots of lobbyists there. They have the money, get the money you need, and then you give it to us. That’s been going on for a while. This is not new. And so we have a government right now that is largely disconnected from reality. Washington is a bubble because the people that live in it are no longer really tied to the American people. Oh, they’ll throw a bone occasionally in the direction of somebody who’s a constituent. They’ll stand up there and say, I brought these benefits for drug pricing to you, or I brought you a new manufacturing job in a plant that’s owned by one of the big five defense corporations, things like that. But in reality, they couldn’t care less about the people that they represent. And they will tell you, voters don’t win elections, donors do. And they know that if they don’t do what the donor wants, the donor will support their adversary, their opponent, and unseat them either in the primary or in the general election. So their attitude is, it’s either I get into this game and I do what I have to do to stay here or somebody else will do it. And then over time, it becomes very profitable. They learn how to manipulate this thing. Look at all the insider trading. You could probably indict 80% of the members of the House and the Senate for insider trading at some point. I mean, this information is available to them, and they take advantage of it. Who’s prosecuting them? We’d have special prosecutors all over the place, busy until hell freezes over if we started to dig into what all of these people are up to.

So that’s why when I said hold elections, the point is, let’s start over, because what we’ve got is too rotten to the core to fix. Whereas everybody talks about reform, you can only reform so much. You end up tinkering on the market in most cases because everybody says, well, it’s too difficult to fix things because it’s like an old house. You buy an old house and you’ve lived in the old house forever. You keep living there, but you know the thing’s falling apart. It’s got serious problems. You’ve got termites in the foundation, termites in the walls, rats in the basement. The heating system doesn’t work very well anymore. So you say, I’ve got to fix this thing. Well, to fix it, it’s so old and so rotten, you got to pull out all the rivets. You got to pull everything apart. You got to tear everything out and rebuild this thing from the ground up. That’s what we need to do in Washington. I think more and more Americans are realizing it. I’ve always focused on defense, but it’s not just defense. The intelligence community falls into the same category. Most of the federal government does. You look at this Department of Agriculture, we were once the world’s greatest agrarian power. We shot ourselves in the foot. We no longer are. We could be again, by the way, in terms of food production. If you go to Washington, you look at the Department of Agriculture, these buildings are magnificent. They’re huge and they go for several blocks, but we’re not in that business anymore. Yet the whole idea behind redistribution of taxpayer money and cash comes into play. The Department of Agriculture that we don’t actually need for what it was originally designed is another clearinghouse for cash that’s doled out to various key figures, various corporations, that are involved in agriculture. The same thing is true in defense. You can go throughout Washington, look at all these federal agencies, and you come away with a conclusion of « do we really need to do all of this? » And somebody will say, « Oh no, we don’t need to do any of it ». Well, that’s not true. Some of it needs to be done. But if we’re going to get it done properly, we’re not going to fix anything, we’re going to have to start over. It’s beyond the point of, in my judgment, reforming a lot of things. We really got to start over and build everything from the ground up.

Stephen Gardner: Yeah. I would love for that to be able to happen. You and I both…

Col. Douglas Macgregor: Well, look at the Treasury market, the long-term Treasury, the 10-year Treasury is what I’m talking about. What’s happening there? Well, we’re inching up. It was a few days ago or a few weeks ago, it was 4%. Then it’s 4.2%. Then it’s 4.5%. When it hits 5%, we’re done because we can’t service the debt. We’re already paying out a trillion out a year for defense. Trillions have to go every year to service the debt. You’re going to reach a point where you can’t manage it, you can’t do it. So then you go to the people that own your debt, the people that have bought your treasuries and effectively have been funding the US government. You say, I need to renegotiate the loan, if you will, in terms that the average American can understand. They say, well, you can try and renegotiate it, but what evidence is there that you’re going to pay it off? You are negligent. You have mismanaged your finances. You’re so deeply in debt, how can you ever recover? Well, then you say, well, I can make changes. Well, what do you want to change? Nobody wants to change anything in Washington because to change something means that you disrupt the money flow. Everybody wants to keep the money going, but you can’t. So what are you going to do? You got to cut spending. Cut spending. That’s outrageous. That can’t be done. We have over 2,000 programs that fall under the sort of broad title of welfare for various people, everything from food stamps to medical support and so forth. How do you deal with that? Those 2,000 programs were all originally temporary fixes that all became permanent. They’re now entitlements. You’re going to cut entitlements? You’re going to cut defense? Oh, we can’t cut defense. Why not? Well, we have all these enemies outside the country. Do we really? Or are the enemies inside the country? The gate’s been open for quite a while. They’re already here and most of them live in Washington, DC. They’re killing us. That’s why I said immigration or migration has become a WMD in the hands of our government. They wield it against us and they love it. And they’re arrogant. They think they’re in power for perpetuity. Just you try to win an election, see how far you get.

You know, what have they done? You’re turning to each migrant that comes up through the Mexican border and you’re saying, here’s a four-digit number. It’s part of a social security number. And this entitles you to things. And then we change the law. And we say under federal law right now, and this happened under Obama, if someone walks in to vote and thinks they’re a citizen, then they may vote. There’s no provision to prove it. And if you’re asked anything, they’re telling these migrants, you’ve got this four-digit number. Tell them to call in the Social Security Department. They’ll call Social Security. Yeah, we have those numbers. They’re not citizens, but they’ll acknowledge that they were given those numbers. How are you going to hold a free and fair election?

These people in Washington know the game. They’ve developed it. They’re very skilled at playing it. So you’ve got a problem. These are people in Washington who are convinced of their moral authority and supremacy to everyone else. In other words, they’re there for a reason, to guide us. We don’t know what we’re doing. We have to be retrained, reeducated, and moved in new directions. Where do you think you’ve got diversity, inclusion, and equity? This has nothing to do with equality before the law, which is a cornerstone. How many decades, somebody would say a century or more, has been spent in ensuring equality before the law. We achieved that. That’s not good enough. Now we have to create special categories of human beings, just as we have multiple genders now. There’s no such thing as a man or a woman. Those are artificial constructs. Now you have queer, non-binary, whatever that is. I mean, just go down the list. All this is insanity, but it’s codified and it’s now being shoved down our throats because the people in charge know better than we do. And when we question any of this, we’re Neanderthals. We’re throwbacks to the Middle Ages. We don’t understand the new world that we’re living in. This is happening in Europe and it’s happening here. In Europe, it’s about to go under. France is the first example. People are about to revolt. They’re on the verge of a national revolution. That’s just the beginning and it’s going to sweep into Germany and the rest of Europe eventually. Remember the old adage, Austrian Foreign Minister [Von] Metternich used to say, when Paris sneezes, Europe catches a cold. So Europe will follow. France is leading. It’s the bellwether. We’re going to have similar experiences here.

What are all these strange rules on voting that we have? The French tried absentee voting. The French tried voting online. They finally got rid of all of this business and said, no, you got to show up and vote because the fraud was just out of control. Well, we know that’s the case here as well. People will cheat. I mean, there is this thing that we used to talk about, original sin. Given the opportunity, human beings will do the wrong thing. So that’s why we have laws. If men were angels, they wouldn’t need laws. Remember, I think it was James Madison who said that. So we’ve tinkered with all the legal guidance and the laws that we used to uphold and enforce, and we now don’t enforce those. We’re enforcing these other things that don’t make any sense that are antithetical to the interests of the American people.

So I don’t know what’s going to happen. I don’t know if we’re really going to have an election. I’ve said that for a long time and I’m not for the breakdown of law and order because once that goes, you’re in a lot of trouble. I don’t want to see that happen. I don’t want to see violence in the streets because I know where that leads. Anybody who’s studied history even superficially understands that, but we’re not going to get very far with what we’ve been doing. And I don’t see much evidence that this election, if it is held, is going to bring new people to power who are going to do very much that’s different because you’ve got to not only look at the candidate, look at who surrounds the candidate.

Stephen Gardner: Yeah. A lot of Americans are struggling knowing, how am I going to pay rent? How am I going to afford a house? How am I going to repair my car, my dishwasher, my laundry machine, put food on the table? And yet Biden announces another $2.3 billion heading to Zelensky. Why is the Biden administration unwilling to go to the peace talk tables? And why do they continue to let Zelensky decide when the war ends versus letting NATO say, this war is over, you’ve lost land, you’ve lost half a million plus people, you need to end this thing. Where’s the adult in the room now?

Col. Douglas Macgregor: Well, first of all, all the political figures that you’re talking about here and in Europe are fugitives from accountability. They’ve gotten where they are by riding the train. They’ve been tinkering with the train, tinkering with the locomotive. The locomotive is close to seizing up. It’s not performing very well anymore. And the people on the train that are dragging behind them aren’t very happy. The elites are sitting in the dining car enjoying themselves. Everybody else is miserable. Sort of reminds me of that famous scene in Dr. Zhivago where the Russian elites before the revolution are dining and enjoying themselves and outside in the streets are the poor Russians singing some sort of hymn or perhaps it was the Internationale, the international socialist hymn, whatever it may have been. And then people are listening and suddenly Rod Steiger stands up and says, hopefully they’ll sing in tune after the revolution. In other words, ha ha ha. They were fugitives from accountability. We have lots of fugitives from accountability.

It’s back to the bubble. And we have a bubble. There’s a bubble in Paris. There’s a bubble in Berlin. There’s a bubble in London. They’re not in touch with reality. They are not going to admit mistakes. They’re not going to say we were wrong. They’re not going to say, look, we didn’t perform any strategic analysis. We just decided the Russians were backward and stupid and that we could bully them and that we were technologically superior. And we forgot that the Russians were not backward. We forgot that the Russians are real people with a real country, a real nation, and they were going to defend their interests. They weren’t going to roll over for the globalists, allow their country to be raped for its resources and its people to be destroyed and its national identity be grounded into dust. That’s what’s happened in much of the rest of Europe, certainly in Western Europe.

Everyone is apologizing for being a nationalist. If you believe in your country and you identify with something and you have values that are consistent with that national identity and culture, well, then there’s something wrong with you. The Russians don’t buy that argument. This is really a fight between, in many ways, the last nationalist state in Europe with a true underlying national identity and Russian Orthodox culture. Now, there are Muslims in Russia and they live in areas where they are concentrated and where they are Russian citizens. They are equal before the law and they are happy to be Russian citizens. But they also see no conflict between being a Muslim and being a Russian nationalist. And that’s why you’ve seen the Chechens fight so effectively in Ukraine. So Putin has managed this very, very well. He understands his people. He understands what motivates men and women. We don’t. We don’t understand our own populations. And our populations are now reaching a point where they’re saying we’ve had enough. And the first to do it demonstrably are the French, which is interesting because we owe so much to France. French culture and civilization as being part of the West. We owe them everything. I mean, they produced remarkable thinkers, remarkable science, technology, mathematics, culture, you name it. They’re not the only ones, but they were in the forefront, the vanguard, in many ways, coming out of the Middle Ages. So they’re rediscovering who they are and what they are and what they want to be. The question is, how much longer do we go on before we embark on the same voyage of discovery? I don’t know.

Stephen Gardner: Well, my worry is, you know, you and I grew up in a time where we were taught about the American history, our founding fathers, the good, the bad, and the ugly of becoming the America. But you know, I don’t know that the kids in the universities these days are being taught that same thing. It seems they’re being taught to hate their country, to expect everything to be handed to them, that they can whine when things are unfair and they’ll get their way. I really do worry about this next generation because I’m only maybe, you know, 10 or 15 years ahead of them, but there’s such a difference in the way they think compared to my generation.

Col. Douglas Macgregor: Well, I’m sure some of your listeners have read Murray’s famous book, « The Bell Curve », and then more recently, « Coming Apart », where he looks at all of these issues and tries to understand them. I think you’d have to go back over the last 40 or 50 years and systematically pick apart all of the profound changes in the educational system and the way we do business that have brought us to this point. My point simply, as I made at the beginning, is that we’ve reached the point in virtually every important activity associated with our society where we have to start over. Now, how do we do that? Do we go backwards and try to reanimate what was there? We can do some of that, but we need a new direction and we need the ability to forge unity in this country. And that’s very, very important. We have at least, according to the people that are involved with the census, at least 52 million people inside the United States right now who were not born in America. That’s an enormous number. And remember that one of the major changes that the Obama administration administered or implemented was that you could become an American citizen and live inside the United States, but you don’t need to be an American. You can live on your island, whatever it is that you want to be. And that’s okay. Well, that’s not okay because multinational, multicultural, multilingual states historically don’t do very well. They don’t last long. They eventually fall apart. And we can look at all of them, Austria-Hungary, Tsarist Russia, Yugoslavia, the Soviet Union.

So we have to get back. We’ve got to figure out how do we redefine this thing of being an American. And then we have to some way or another cultivate a sense of service and devotion to the country. The notion of service is almost completely vanished. And I always look at the military academy where I went to school for four years where we had this notion of duty on our country. But at least at the time there was this profound sense of service that first and foremost came your country, always, and the mission assigned to you by your country. After that, the soldier, sailors, airmen, and Marines you may command, last yourself. Well, we’ve inverted that now. People are now thinking first and foremost about themselves and everything else comes second, third, or fourth. I hear that all the time. « I don’t give a damn. I’m not going to do this, that or the next thing. You’re not going to see me in that. » In other words, they don’t feel part of the country anymore. Now, poverty always instills a certain amount of devotion to the country and religious zealotry. I hope we don’t have to sink to poverty to get there. But that does work.

But the point is we’re going to have to forge a new country out of the mess that has been created. That’s going to take some time, but it has to happen. And the institutions of governance cannot be reformed. They have to be changed fundamentally. Right now, they’re empty facades. That’s the point. That’s where we started this discussion.

Stephen Gardner: I can hear AOC giving a speech. « Ask not what your country can do for you, but what you can do for yourself.« 

Col. Douglas Macgregor: I think that’s probably more widespread than we think, but not everywhere. There’s a lot more of us left than I think the elites in Washington think. And we’re going to discover that in the months ahead, I’m sure. The point is we’ve got to pull together and we’ve got to forge a new path, a new identity. But we’ve got to focus here at home. See, all these things happening overseas are really distractions. No one in their right mind wants to go to war with us. There’s no one that’s going to launch a nuclear weapon at the United States because they know the minute they do that, their country is going to be turned into ash. Putin has said that many times. He said, we don’t want a nuclear exchange and we’re not going to use a nuclear weapon. But if we’re threatened with this, we will respond. And if we both use nuclear weapons, we will all die. And then of course he says, with a wry smile, of course, because we’re good Orthodox Christians we’ll be martyrs. Well, I’m not interested in martyring anybody, you know, and I don’t think most Americans are. But we’ve created these boogeymen overseas. You know, look at all the Chinese pouring into the United States. Yeah, well, we opened the floodgates. We opened this, thousands of Chinese or tens of thousands of lots of other people coming in about whom we know nothing. Now, people seem to think that this is an army in waiting that’s going to get a secret signal from Beijing and take over. Far from it. Half of those Chinese are wanted by the authorities in China, because they were heavily engaged in corruption. The biggest challenge to the Chinese right now is corruption inside their own country. It’s always been an issue. Every month, generals and admirals and various directors of enterprises are arrested on corruption charges. You know, they’re building ships with cracks in the hulls. They have rocket batteries, missile batteries where somehow or another the fuel is missing from the rockets and the missiles – probably sold it off. I mean, this is not Imperial Japan by any stretch of imagination. They are imperialists, but they are capitalist imperialists. They’re about business. They’re about prosperity. Now, that doesn’t make them good or bad. It’s just a fact. We’re the ones that opened our borders stupidly. Close the borders and send these people home. That’s what we’ve got to do. If we don’t do that, we won’t survive. That’s the simple fact.

Now, it doesn’t have to be violent. It doesn’t have to be ugly. You can tell all of these people, listen, on your way out, if you register with us, you know, when we have a better economy and we’re stronger again in terms of our society and our financial situation, we can bring you back. If you register with us on the way out, that indicates that you’re willing to obey the law and cooperate, sure. But if you stay here against the law and we tell you to leave, you’re going to be incarcerated and eventually shipped out of the country. We got to go there. There’s no other way. If we don’t do that, the rule of law, which is the centerpiece of our society, which has made us great – I mean, talk to anybody from any country in the world that comes here to do business and eventually becomes a citizen. I don’t care if they’re Turks from Anatolia, Chinese, Vietnamese, Indians, anybody from anywhere in the world will say, this is a wonderful country. This is a place where you could do business because you don’t have to bribe everybody to do business. You don’t have to bribe the plumber to fix the plumbing. You don’t have to bribe the electrician to come and rewire the house. He’ll work for a price and he’ll do good work. His labor is golden. That’s what they’ll tell you. Now that will go away if we don’t enforce the law. These simple things we take for granted will be lost. It’s not just the obvious Venezuelan gang criminals that are raping, assaulting, and murdering 11-year-old girls. It’s not just that. We know that’s a problem and we ought to deal harshly with those people. They should be executed for what they do. Anybody that does that should be executed. We’re not enforcing the law. We’ve grown soft. Everybody has it too easy, Stephen. Just look at the population. Everybody wanders down the mall, 20, 30, 40 pounds overweight and continues to eat bad food, then rushes home to watch the game on TV. What are they worried about?

Stephen Gardner: Not much.

Col. Douglas Macgregor: That kind of population doesn’t revolt. It just dies out. Now that can change, but it’s not changing yet. But it’s changing now in France and it’s going to change in the rest of Europe. Then suddenly people are going to say, what are we doing in eastern Ukraine? The Russians aren’t coming. The Russians don’t want to invade Europe. You think Putin wants to manage the mess that exists today in western Europe? Good God. The last thing he wants is to conquer and occupy Poland. It’s full of Poles. They hate Russians. Why would you do that? It’s stupid. It’s not going to happen. He doesn’t want to do it. Nobody does in Russia. They want to get back to doing business. They would like to do business with us, but they can’t because of these governments. They’re horrible. They’ve got to go away.

That was the whole point of « let’s hold elections early ». The sooner we turn out this government and put new people in the better. Everything will not change overnight. But you’ve got to put people in there that are not part of the problem. I think it was George Will [actually it was William Buckley] many, many years ago who said, if I have a choice of staffing the government with the top minds at Harvard University and Yale, I would rather have the first 500 names in the phone book in Boston and take them and put them into government because they’ll do a better job. And he wasn’t wrong because they’re Americans that care about Americans. They’re in touch with reality. We need people that are America first in a very positive sense that they understand that everything stands or falls on the basis of what we do in our country, not what we’re doing in the Middle East or Eastern Ukraine. Those places have been there for thousands of years. They’re going along quite well without us. And none of them want to come here and blow us up. That’s nonsense. So we’ve got to come around understanding these things and focus on what we’re doing here. And I think that’s what most American voters are beginning to think, but they’ve got to operationalize it.

Stephen Gardner: Yeah, I completely, completely agree with you. I do think a lot of people are waking up this last week. I think it even opened a lot of Democrats eyes that, wait a minute, the president is not, you know, we’re being lied to, we’ve been gas lit, we’ve been manipulated.

Well, Colonel, I appreciate you coming on. This was a great discussion. I look forward to having you on again. Thank you. I hope your family has a nice Fourth of July week and we’ll see you on the next show.

Col. Douglas Macgregor: Same to you and everybody else. Bye bye.