Vol au-dessus d’un nid de poulets – par le Dr Ah Kahn Syed.

Comme le dit l’expression anglaise, voici comment on fabrique la saucisse. Ça se passe en Australie – une des cibles majeures de l’opération Covid – et ça montre bien comment s’articulent campagne de presse et pseudo-événement, mécanisme dont l’auteur – déjà publiée sur ce blog ici, ici, ici – décrit ici les rouages.

Avant d’aborder cette histoire de H5N1, bref récapitulatif du Covid? Vous pouvez l’encadrer:

Au départ, le SARS-CoV-2 n’est pas une « arme biologique » mais, un vaccin auto-diffusant pour chauve-souris conçu pour être bénin pour les personnes en bonne santé mais extrêmement contagieux. Vu la très haute visibilité de ses symptômes dans la population, c’était le candidat parfait pour artificiellement créer et prolonger une « pandémie » – le virus original ainsi que tous ses variants étant issus de laboratoires. Vu sa faible létalité – un virus vraiment mortel ne créant pas de pandémie, il tue trop vite les propagateurs – celle-ci a dû être boostée par les interdictions de traitement précoce (ce qui a aussi laissé le champ libre à l’autorisation d’utilisation d’urgence des « vaccins »), tests PCR trafiqués, chiffres bidouillés et certificats de décès « avec Covid » et protocoles hospitaliers mortels.

C’était une répétition générale pour la « pandémie » suivante. Elle a démontré que quasiment tous les médecins hospitaliers étaient prêts à appliquer sans rechigner des protocoles mortels et que la vaste majorité de la population, qui ne sait rien de son propre système immunitaire, était prête à se plier à des injonctions délirantes dictées par des décrets illégaux, et à persécuter les réfractaires.

Bref, tout est prêt pour la « pandémie » suivante, celle qui « attirera l’attention ».

Ouvrez l’oeil.

Note: « the chicken have come home to roost » – les poulets sont revenus se reposer au bercail – est une expression qui signifie que les conséquences finissent toujours par se manifester.


Vol au-dessus d’un nid de poulets

La grippe aviaire à Geelong ne peut signifier qu’une chose: « les poulets de l’Antarctique sont revenus se reposer au bercail ». Il faudrait être fou pour croire à toute autre explication.

Dr Ah Kahn Syed

10 juin 2024

Un rapport gouvernemental privé obtenu cette semaine en réponse à des questions sur la décision d’abattre plus de 500 000 poulets dans l’État de Victoria, en Australie, montre que les personnes qui ont pris cette décision ne disposaient d’aucune preuve vérifiable de l’existence d’un foyer infectieux à haut risque.

Les élevages de poulets prétendument infectés étaient si éloignés de toute source aviaire possible qu’il était peu probable, voire impossible, que cela se soit produit sans une intervention délibérée ou une manipulation des tests.

Le CSIRO, l’équivalent australien de l’Institut de virologie de Wuhan, est la source « épidémique » potentielle la plus proche et ce n’est pas la première fois qu’il est impliqué dans l’émergence de « nouveaux » virus.

L’abattage des poulets semble être une crise fabriquée de toutes pièces.

Cette semaine, j’ai reçu une copie d’un document gouvernemental envoyé en réponse à des questions sur cet événement inhabituel en Australie – l’abattage de 500 000 poulets:

On pourrait penser que ce n’est pas très grave – après tout, notre sécurité alimentaire est primordiale, donc si une voléé de poulets est infectée, il faut réagir rapidement et l’abattre, non?

Pas si vite. La grippe aviaire est ainsi nommée parce qu’elle touche les oiseaux. Et tout comme la FDA nous a dit que nous n’étions pas des chevaux (bien qu’elle ait dû retirer ce tweet et cette page web à la suite d’une décision de justice), nous ne sommes pas non plus des oiseaux. Ainsi, sauf circonstances rares et improbables (ou si un scientifique psychopathe décide de l’adapter à l’homme), la grippe aviaire ne présente aucun risque pour la population humaine. Et une fois le poulet passé dans les friteuses d’un KFC, toute trace de la grippe aviaire aura de toute façon disparu depuis longtemps.

Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, les gars. Arrêtez.
Pourquoi il ne faut pas prendre d’ivermectine pour soigner ou prévenir le COVID-19
L’utilisation de l’ivermectine pour soigner le COVID-19 peut être dangereuse et même mortelle. La FDA n’a pas approuvé ce médicament pour cet usage.

Quel événement catastrophique a-t-il nécessité l’abattage d’un demi-million de poulets (c’est-à-dire les tuer, non pas pour les manger, mais pour les éliminer avant qu’ils n’entrent dans la chaîne alimentaire)?

Apparemment, une épidémie de grippe aviaire H7N31 s’est déclarée dans trois élevages, tandis qu’un autre élevage situé à 100 km de là a été touché par une souche différente de H7, la H7N9. Selon WAHIS (l’agence de surveillance des épizooties), il s’agit des seuls foyers apparus cette année en Australie, et ce presque aussi loin au Sud qu’il est possible.

Près d’un endroit appelé Geelong (dans le même État que Melbourne).

Carte des foyers de grippe aviaire H7 dans le sud de l’Australie, tous les sites se trouvant dans un rayon de 100 km autour de Geelong, siège du CSIRO.

Les personnes attentives auront remarqué que la ville de Geelong présente l’intérêt d’abriter la version australienne de l’Institut de virologie de Wuhan, le CSIRO. Il s’agit bien sûr d’une pure coïncidence, car un foyer infectieux d’origine aviaire peut provenir d’autres sources que celle d’une création par un institut scientifique réputé pour la manipulation l’identification de « nouveaux » virus de chauve-souris.

Comme la plupart des grippes aviaires sont censées provenir d’Asie, voici une jolie carte de l’itinéraire que les oiseaux infectés emprunteraient pour arriver à Geelong. Une longue distance à parcourir, ce qui explique peut-être pourquoi il n’y a pas de H5N1 (grippe aviaire asiatique) « naturelle » en Australie2. Et si des maladies infectieuses arrivaient d’Asie, on les constaterait d’abord dans le Queensland ou les Territoires du Nord.

En fait, la plupart des oiseaux asiatiques ont tendance à ne jamais migrer vers l’Australie, ce qui explique en partie pourquoi les oiseaux australiens sont différents de ceux des autres pays, avec notamment des bizarreries telles que le kookaburra, le cygne noir, le casoar et l’ibis (communément appelé bin chook [poulet des poubelles] en raison de son étonnante faculté à trouver de la nourriture dans les poubelles publiques).

Par conséquent, si l’Australie doit contracter la grippe aviaire H5N1 de manière naturelle, ce ne sera pas chose aisée…

À moins que…

Les petits malins responsables de la grippe aviaire arrivent par la porte de derrière, depuis l’Antarctique.

Bien entendu, le service national de radiotélévision australien ABC a pris une longueur d’avance grâce à cette vidéo de prebunking [NdT. « prebunking » = « debunking » avant l’événement] étonnamment intelligente, qui montre des images de cadavres d’oiseaux mises en scène en mode CNN, afin de faire croire que la situation y est vraiment grave.

Et si vous n’êtes VRAIMENT pas convaincu à quel point c’est MORTEL, on ne vous montre pas seulement des rangées de pélicans morts sur la neige, ON COLORIE « 100 MILLIONS DE TUÉS » EN ROUGE – un rappel du tableau de bord du COVID.

Voilà. Alors, vous avez peur? Non? Très bien, on continue. C’est Jo Sillince, PDG du « Australian Chicken Growers Council », qui prend le relais, figurant à la fois dans l’article de la chaîne ABC pour expliquer à quel point tout cela est effrayant ET dans la vidéo ci-dessus pour expliquer que le danger principal vient de l’Antarctique.

Joanne Sillince, PDG du Conseil australien des éleveurs de poulets (Image ABC)

Si vous n’êtes toujours pas effrayés par Joanne ou par ABC, vous feriez mieux de l’être parce que LA GRIPPE AVIAIRE VIENT D’ANTARCTIQUE POUR TUER NOS POULETS.

Sans vouloir énoncer l’évidence, faire venir la grippe aviaire depuis l’Antarctique n’est pas chose aisée. Voyez-vous, les principaux itinéraires de migration des oiseaux ne comportent pas vraiment de trajet de l’Antarctique à l’Australie.

Et même si l’un ou l’autre albatros antarctique en venait à s’égarer dans les cafés de Melbourne, il aurait eu bien du mal à attraper la grippe aviaire asiatique dans les étendues enneigées de l’Antarctique.

Et puis il y a les pingouins. Pour ceux qui l’ignorent, les pingouins sont des oiseaux. Ils sont capables de voler, mais uniquement dans le milieu fluide de l’eau (la plupart des oiseaux volent dans le milieu fluide de la vapeur d’eau, c’est-à-dire dans l’air). Ils pourraient donc atteindre la côte sud de l’Australie et y déposer leurs fientes grouillantes de grippe aviaire – mais s’aventurer plus loin leur demanderait une longue marche. Si on avait aperçu une famille de pingouins sur la route de Geelong, il y a fort à parier qu’on en aurait parlé dans les journaux.

Avant de nous pencher sur ce qui se trame derrière tout ceci, je me dois de donner quelques informations sur Michelle Wille, amie et multiple co-auteur d’Edward Holmes, lui-même multiple co-auteur des scientifiques d’EcoHealth dont il est question plus loin.

Michelle est la scientifique en chef dans la vidéo « Antarctic Chickens » ci-dessus et en gros, c’est elle qui dirige les campagnes des « virus effrayants » en Australie, pompant au passage des montants colossaux de financement pour la « préparation aux pandémies » qui ne préviennent en réalité jamais les pandémies.

Elle tente ici de nous affoler avec un article paru dans The Conversation, qui accueillait le même Eddie Holmes il y a deux ans avec une histoire similaire nous expliquant que nous étions tous fous de penser que le COVID provenait d’un laboratoire. Sauf qu’il s’avère que c’était bien le cas.

Poulets, canards, phoques et vaches: une souche dangereuse de grippe aviaire frappe à la porte de l’Australie

Voyez-vous comment ça fonctionne?

  1. On crée un virus en utilisant soit un virus existant, soit un nouveau virus, soit un virus manipulé.
  2. On crée la panique autour du virus, même s’il n’est pas très dangereux (voire pas du tout).
  3. On crée un théoricien de la conspiration qui servira de bouc émissaire et sera publiquement ridiculisé si quelqu’un pose des questions sur la création du virus.
  4. On répéte l’opération, en récoltant au passage des millions de dollars de fonds publics pour « prévenir » le prochain virus terrifiant qui ne sera pas du tout prévenu.

Les explications délirantes

Alors, pourrait-il y avoir une autre explication que des poulets de l’Antarctique qui survolent l’océan Austral et infectent leurs congénères des régions tempérées?

Eh bien, étant donné que le CSIRO se trouve dans le voisinage même de la majorité des foyers, cela pourrait donner l’idée d’y jeter un coup d’œil pour voir si, peut-être, ils auraient pu avoir un lien avec un foyer H7N3 voisin, ou si, finalement, un foyer H7N3 a une quelconque importance.

Examinons donc les deux scénarios (qui ne s’excluent pas mutuellement), mais auparavant, un petit rappel de la signification du titre pour ceux qui n’ont pas l’âge pour se souvenir de l’un des films les plus récompensés de tous les temps.

J’ai envisagé de le sous-titrer, mais je le laisserai tel quel pour l’instant.

Jack Nicholson dans « Vol au-dessus d’un nid de coucou ».

Explication délirante n°1 (le terrifiant virus inter-espèce)

Dans ce scénario, une souche de grippe spécifique et terrifiante s’est échappée du CSIRO et s’est retrouvée dans l’exploitation, tuant quelques oiseaux, ce qui a nécessité un confinement.

Ça vous rappelle quelque chose?

Peut-être a-t-il fallu revêtir des combinaisons blanches et souder la porte du poulailler, et qu’on verra bientôt des vidéos de poulets (autres que ceux de l’Antarctique) tomber raide morts sur le sentier de la ferme. Avec des masques.

Le problème, c’est que le CSIRO a un passé. Il a été impliqué à juste titre comme co-contributeur aux origines du SARS-CoV-2 de Wuhan dans l’exposé de Sharri Markson il y a deux ans, que vous pouvez voir dans ce clip de 10 minutes de Sky News.

Bien entendu, si une institution est impliquée dans la manipulation de virus afin de les « modifier » dans un but spécifique, on peut s’attendre à ce qu’elle soit affiliée à l’un de ces programmes DURC, c’est-à-dire « Dual Use Research of Concern », ce qui signifie en langage OMS « nous disons que nous fabriquons des vaccins, mais en réalité nous travaillons avec l’armée américaine pour faire, vous voyez, des trucs militaires américains ».

Et, si c’était bien le cas, on trouverait probablement des traces de leur implication dans les institutions suivantes, financées par l’armée américaine par l’intermédiaire de la DARPA (la progéniture de l’opération Paperclip dont nous avons parlé récemment)

Ouf! Pas de mention de CSIRO, juste les suspects habituels, UC Davis, EcoHealth (l’organisation de Peter Daszak impliquée dans l’origine du COVID) et Metabiota 3, l’organisation liée au Rosemont Seneca de Hunter Biden. Rien que des gens très sympathiques. Et tous chapeautés par cette organisation au nom si doux:

« OneHealth Institute ».

Tout est lié au OneHealth Institute, qui opère dans le monde entier

Tout cela fait très « objectifs durables » – alias fascisme mondial – sous couvert de « santé mondiale ». Sauf que ces gens veulent être en charge de votre santé mondiale, que vous y consentiez ou non.

La personne impliquée dans la création du virus COVID à l’Institut de virologie de Wuhan était communément appelée « BatWoman »; son équivalent au CSIRO serait Gary Crameri.

On pouvait autrefois le regarder parler de la fabuleuse réussite du CSIRO, qui avait à l’époque trouvé « l’origine du virus du SARS », mais ABC a supprimé la vidéo en 2020 4, probablement parce qu’elle contenait des éléments qui impliquaient Crameri ou le CSIRO dans la recherche sur le gain de fonction (DURC). On peut encore entendre ce que Gary avait à raconter puisque ABC a oublié d’effacer le son. [NdT. le clip sonore original est ici, j’en ai fait la traduction ci-dessous]

TONY EASTLEY: Les scientifiques pensent avoir trouvé l’origine du virus mortel connu sous le nom de SARS (syndrome respiratoire aigu sévère). L’équipe, qui comprend des chercheurs de Geelong, a trouvé un parent très proche du virus dans des échantillons fécaux de chauves-souris fer à cheval de Chine.

Le virus du SARS a tué 774 personnes entre 2002 et 2003, et les scientifiques affirment que la découverte de son origine permettra d’éviter une nouvelle épidémie.

Gary Crameri, du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation), s’entretient ici avec notre journaliste Cameron Best.

GARY CRAMERI: Nous avons découvert deux nouveaux virus du SARS chez des chauves-souris en fer à cheval en Chine. Nous en avons isolé un et identifié un autre, et à ce jour, ils sont les plus proches parents identifiés du virus original du SARS.

CAMERON BEST: Cela fait plusieurs années que vous soupçonnez la chauve-souris d’être en cause. Qu’est-ce qui vous a fait franchir le pas?

GARY CRAMERI: Cela fait environ huit ans que nous recherchons ce virus spécifique chez les chauves-souris et, bien que de nombreux groupes aient fait de même partout dans le monde, ce virus spécifique est capable d’infecter directement l’homme, comme le virus original du SARS. C’est donc la clé de ces nouveaux virus.

CAMERON BEST: S’agit-il d’une étape vers la découverte d’un vaccin?

GARY CRAMERI: À ce stade, les vaccins pour le SARS ne sont pas une priorité. Il n’est apparu qu’à deux reprises, en 2002 et 2003, mais il est important de comprendre la dynamique et l’origine de ces virus.

CAMERON BEST: Le SARS et d’autres virus continueront-ils à causer des décès dans le monde?

GARY CRAMERI: Écoutez, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de doutes sur le fait que le SARS… le potentiel existe pour qu’il réapparaisse. Si les conditions et les circonstances s’y prêtent, il est probable qu’il réapparaîtra.

Nous pensons que les chauves-souris sont des animaux anciens – elles ont plus de 80 millions d’années – et nous pensons qu’elles ont évolué avec ces virus, et que ces virus et les chauves-souris ont potentiellement développé une relation productive. Mais lorsque ces virus se propagent à d’autres mammifères tels que l’homme, alors oui, ils peuvent être très dévastateurs.

Il s’agit d’une niche clé dans notre écosystème; les chauves-souris insectivores ont un rôle énorme à jouer dans le contrôle des populations d’insectes. Nos renards volants, ici en Australie et en Asie, jouent un rôle majeur dans la pollinisation; ce ne sont donc pas des animaux dont nous pouvons nous passer.

Nous vivons en harmonie avec eux, et nous devons continuer, ils ne représentent pas un risque majeur pour nous au quotidien. Ce n’est que dans des circonstances atypiques que ces choses se produisent.

TONY EASTLEY: Gary Crameri, du CSIRO, parlait à Cameron Best.

Bien entendu, il n’y a aucune raison de croire ou de confirmer que les « chauves-souris chinoises » ont créé le SARS, pas plus qu’un pangolin et une chauve-souris n’ont créé le « COVID »5, mais ce qu’on sait, c’est que Gary Crameri était l’un des auteurs de cet article fondamental et on voit ici qui en sont les autres auteurs:

Pour ceux qui l’ignorent, Lin-Fa Wang et Peter Daszak sont les principaux moteurs de l’Ecohealth Alliance (le principal protagoniste impliqué dans la création du COVID) avec Zeng-Li Shi de Wuhan. Bien entendu, les auteurs déclarent « ne pas avoir de conflits d’intérêts », mais à l’époque, recevoir de l’argent des sources de financement de l’armée américaine (USAID et PREDICT) n’était probablement pas considéré comme un « conflit », probablement parce qu’à l’époque, très peu de gens savaient que l’armée américaine continuait à commettre des crimes de guerre en manipulant des agents pathogènes en violation de la Convention sur les armes biologiques (CIAB).

Si on lit la note ci-dessus à la fin de leur article, il est également utile de savoir que le « State Key Program » est le flux de financement scientifique du PCC (Parti communiste chinois).

Des recherches plus approfondies sur Lin-Fa Wang montrent que sa principale affiliation est l’université Duke à Singapour, d’où il dirige le programme PREPARE, essentiellement la version asiatique du programme PREDICT, similaire au programme PREEMPT. Il s’agit essentiellement de programmes qui font transiter des centaines de millions de dollars du contribuable américain via l’USAID et la DARPA (la progéniture cauchemardesque de Paperclip) vers des scientifiques qui prélèvent (prétendument) des échantillons sur le derrière des chauves-souris sans jamais créer un seul médicament utile aux personnes qui les financent.

L’un des nombreux flux de financement de l’armée américaine vers le CSIRO pour la « préparation à la pandémie », qui ne serait probablement pas nécessaire si l’armée américaine cessait de fabriquer des virus.

Notez que la subvention DARPA susmentionnée incluait une société liée au CSIRO appelée « Autonomous Therapeutics » qui fabrique de l’« ARN crypté », ce qui n’a rien d’effrayant et n’évoque en rien du matériel militaire, n’est-ce pas?

Mais ce que cet organisme n’est clairement pas, c’est un fabricant de vaccins, un schéma récurrent.

▶L’argent public va à des organisations militaires clandestines
▶L’armée paie des institutions académiques pour mener des « recherches virales » afin de « se préparer à une pandémie ».
▶Une pandémie plus ou moins grave se produit chaque année.
▶La recherche virale s’intensifie en conséquence de la « pandémie ».
▶Pour « contrer la pandémie », on impose au public de nouveaux vaccins qui n’auraient jamais vu le jour si on n’avait pas fabriqué de virus.
▶Les bénéfices des vaccins vont aux scientifiques et aux entreprises pharmaceutiques qui ont bénéficié d’argent public pour faire de la recherche.

Joli travail de blanchiment d’argent pour qui sait s’y prendre. C’est ce qu’on appelle du « double dipping ». [NdT. le fait de recevoir illégalement des financements de deux sources différentes]

Les scientifiques des NIH ont récolté 710 millions de dollars en droits des fabricants de médicaments – et ont tenté de le cacher.

Toutes les institutions et personnes impliquées sont bien sûr très copines entre elles et elles insistent bien sur le fait de leur importance. Voici Colin Carlson, de l’UC Davis (encore), qui déclare « n’avoir aucun conflit d’intérêts » bien que son institut soit financé par la Fondation Rockefeller, qui est essentiellement BigPharma, et bien qu’il ait reçu 100 millions de dollars de l’USAID pour la « préparation aux pandémies » sous l’égide de « OneHealth » (alias Ecohealth)6.

Colin J. Carlson, qui a déclaré « ne pas avoir d’intérêts concurrents » dans cet éditorial grotesque, mais dont le département est financé par la fondation Rockefeller.

Maintenant que vous savez qui sont les principaux acteurs de ce racket de « préparation à la pandémie », il est bon de savoir que l’équipe du CSIRO a coutume de « trouver des virus » qui sont ensuite utilisés pour créer de « nouveaux vaccins ». Ces mêmes personnes l’ont fait avec le virus Hendra (découvert comme par hasard en Australie en 1994 et apparu dans des épidémies très sporadiques de type Ebola) et pour lequel l’« équipe Hendra » du CSIRO a remporté un prix pour la création d’un vaccin, commercialisé par Zoetis (la branche vétérinaire de Pfizer) en 2013. Le vaccin lui-même a été autorisé en 2012, un an seulement (comme par hasard) après une augmentation soudaine et spectaculaire du nombre de cas sur une période de 8 semaines en 2011, où il y a eu plus de cas que lors des 20 années précédentes.

Bien sûr, le vaccin était « sûr et efficace » (à moins que vous ne demandiez l’avis des propriétaires de chevaux) et pour une maladie rare, mais il a été imposé de force aux entraîneurs de chevaux. Ça vous rappelle quelque chose? Pas de vaccin = pas de service vétérinaire.

De plus, quand on cherche un peu, on y retrouve les mêmes acteurs: Linfa Wang et Gary Crameri, ainsi que la directrice du département, Deborah Middleton.

Ce sont ces mêmes personnes (auxquelles s’ajoute Hume Field d’Ecohealth) qui, en 2012, ont acessoirement « découvert une nouvelle souche de virus similaire à celui du Hendra chez les chauves-souris », qu’ils ont appelé le virus Cedar.

Le virus Cedar était non seulement totalement nouveau, mais ces mêmes personnes, encore, l’ont breveté. Ce qui signifie qu’il était également synthétique (car on ne peut pas breveter une chose qui existe dans la nature si elle n’est pas manipulée d’une manière ou d’une autre pour la rendre différente). Bien entendu, c’est une pure coïncidence que ce groupe ait également créé une lignée cellulaire de chauve-souris totalement nouvelle deux ans plus tôt, en ajoutant les oncogènes SV40 et hTERT aux cellules de chauve-souris.

Et d’où venait le financement de ce projet « créons une lignée de cellules de chauve-souris dans laquelle nous pourrons faire passer des virus »? De l‘armée américaine bien sûr 7, par l’intermédiaire d’un certain Chris Broder et du NIAID (l’organisation de Tony Fauci). Ce genre d’histoire ne s’invente pas.

Et pourquoi est-ce que je vous parle de toutes ces personnes liées au CSIRO et à OneHealth?

C’est parce que la semaine dernière, alors que ABC nous abreuvait de guano sur les poulets de l’Antarctique, une réunion se tenait sur le « risque urgent de grippe aviaire H5N1 en Australie » – le décor ayant préalablement été planté par l’abattage d’oiseaux en raison d’une « épidémie » d’une grippe aviaire totalement différente (H7, vous vous souvenez?).

Et qui était l’hôte de cette réunion? One Health bien sûr, habilement déguisé en « Centre pour les maladies infectieuses et la microbiologie », qui n’est en réalité qu’un vaste réseau de groupes de microbiologie aux intérêts spécifiques coordonnés avec ceux de OneHealth.

Les principaux acteurs y étaient présents, y compris le Dr Michelle Wille, la personne qui, dans la vidéo d’ABC, nous dit que l’effrayante grippe aviaire provient des poulets de l’Antarctique ou de Dieu sait quoi d’autre. La voici encore, lauréate d’un prix pour son travail avec Eddie Holmes en 20208:

Pourriez-vous donner un aperçu simple et bref du sujet traité dans votre document?
Notre article vise à rassembler et à synthétiser toutes les études sur les coronavirus chez les oiseaux sauvages. On sait depuis longtemps que les oiseaux sont d’importants réservoirs de coronavirus, le virus de la bronchite infectieuse étant le premier coronavirus décrit. Toutefois, ce n’est qu’au cours des deux dernières décennies que nous avons commencé à rechercher ces virus chez les oiseaux sauvages. En compilant la littérature, nous avons cherché à révéler la diversité des virus et à démêler la gamme d’hôtes et l’écologie de ces virus. Grâce à ce travail, nous avons révélé d’importants biais dans les travaux réalisés jusqu’à présent, le manque de cohérence dans les méthodes de détection et de caractérisation, et le manque général d’outils pour la sérologie et l’isolement des virus ». – Dr Michelle et Prof Edward

Pour s’assurer que tout le monde chante la même partition, OneHealth dispose désormais de son propre département au sein de NSW Health (le principal organisme de santé en Australie qui dirige la plupart des politiques) – mais vous ne le trouverez pas. Il n’existe que dans certains documents, comme le programme ci-dessus (le programme complet est affiché dans les notes de bas de page)9.

La directrice de OneHealth-NSW Health est Keira Glasgow, qui a participé à ce panel.

Keira Glasgow, directrice de la branche One Health de la Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que ce cas faisait suite à des détections récentes de MVE (https://health.nsw.gov.au/news/Pages/20230203_00.aspx…) chez des moustiques et des poulets sentinelles dans certaines parties de l’ouest et du sud de la Nouvelle-Galles du Sud, où une surveillance est exercée.

Frank Wong, du CSIRO, fait également partie de ce panel et montre ici au public à quel point le H5N1 (celui qui ne pourrait pas vraiment atteindre l’Australie sans l’aide extérieure des « scientifiques ») est effrayant.

Notez l’idée de « bond inter-espèce » où la grippe aviaire se transforme soudain en pathogène à haut risque pour les mammifères. Ce n’est possible qu’avec l’aide d’organismes tels que le CSIRO. Ce n’est possible que dans les films et dans les laboratoires. Ça se prépare en laboratoire, où les virus sont soumis à des passages répétés dans des types de cellules spécifiques, comme celles que le CSIRO a créées à cette fin. Par exemple, le « variant britannique du COVID » (N501Y) a été créé de cette manière en 202010.

Il y a deux choses importantes à noter à ce stade:

  1. La souche de grippe « effrayante » est la H5N1, mais elle ne peut pas atteindre l’Australie à moins que quelqu’un ne l’y introduise – ou ne l’y fabrique.
  2. La souche pas-si-effrayante est le H7N3, le prétexte utilisé par le gouvernement pour abattre 500 000 poulets.

Le second, le H7N3, est essentiellement endémique et nous l’aborderons donc dans la section suivante.

Mais le H5N1 est problématique et, étant donné que l’Australie est naturellement protégée contre ce virus, la pire chose serait que le CSIRO fasse des expériences sur le H5N1 vivant.

Eh bien, il est trop tard. Ils le font déjà. Extrait de notre rapport gouvernemental:

Q: Des expériences ont-elles été menées à l’aide de virus H5N1, H7N9 ou H7N3 vivants, ou de clones de ces trois souches de grippe, au CSIRO au cours de la période 2021-24?

R: Au cours de la période concernée, le personnel du CSIRO a mené, dans des conditions de confinement biologique élevé et dans le respect de mesures réglementaires strictes, des travaux expérimentaux sur des virus vivants avec une gamme de sous-types H5N1 afin d’améliorer notre compréhension du virus. Aucune expérience n’a été réalisée avec des virus vivants H7N3 ou H7N9.

Bingo.

Le CSIRO, qui a été profondément impliqué dans la découverte, la manipulation et la synthèse de virus à haut risque, nous dit maintenant que le H5N1 va arriver en Australie.

Pourtant, comme il n’est pas possible qu’il arrive naturellement en Australie, nous allons prendre le risque de l’y amener par le biais de la « science », en menant des études à haut risque sur un virus qui n’a nul besoin d’être étudié en Australie.

La seule conclusion possible est que tout foyer de H5N1 en Australie peut désormais être considéré comme provenant du CSIRO.

À ce stade, l’infirmière Ratched doit vérifier que vous avez bien pris vos médicaments et que vous ne risquez pas de vous rebeller en lisant la prochaine partie, qui présente l’explication la plus probable de ce qui s’est vraiment passé à Victoria (et non de ce qui pourrait se passer).

Explication délirante n°2 (le virus endémique)

Cette explication est beaucoup plus simple, mais elle montre comment fonctionne la propagande. Si vous avez bien tout suivi, vous vous êtes rendu compte que tout le battage médiatique s’articule autour de l’effrayant H5N1, qui n’existe pas en Australie (du moins pas de manière significative), qui ne peut pas infecter les humains sans manipulation préalable et pour lequel des « vaccins » sont déjà en cours d’acheminement 🙄.

Pourtant, l’abattage de 500 000 oiseaux a été effectué principalement sur la base d’un foyer de H7N3 près de Geelong. C’est-à-dire une grippe aviaire H7.

Or, le H7 est un tout autre genre d’oiseau de l’Antarctique [NdT. il y a un jeu de mots en anglais, intraduisible]. Selon un article récent rédigé par les mêmes personnes que celles mentionnées ci-dessus (Michelle Wille, Eddie Holmes, Frank Wong) et menant des recherches dans les mêmes institutions (CSIRO et autres, avec un financement du gouvernement australien et des subventions du NIAID), le virus H7 semble être pratiquement endémique en Australie.

Voici l’article:

Voici, selon l’article, la répartition des types, qui montre une répartition assez forte des types H7 parmi les différentes souches détectées.

Le supplément contient un joli graphique qui montre la probabilité de séquencer un génome particulier à partir d’un échantillon « testé positif » par PCR.

Probabilité d’obtenir des séquences complètes du virus H7N3 à partir d’oiseaux australiens, en corrélation avec l’infectiosité. Les valeurs de Ct supérieures à 28 représentent principalement des « résidus »

C’est très instructif et ça montre que plus le test PCR est positif (par une valeur Ct faible), plus il est probable que l’échantillon produise une séquence valide. Ce fait était également bien connu lors du « COVID », lorsque le CDC a imposé que, pour un « test COVID » positif, toute valeur de Ct supérieure à 28 était pratiquement inutile pour le séquençage génétique11.

Pour la même raison, la plupart des échantillons infectieux sont trouvés lorsque la valeur Ct est bien inférieure à 25 cycles. En effet, le test PCR peut détecter des fragments d’ARN non infectieux qu’il ne peut différencier des particules activement infectieuses. Toutefois, plus la valeur est faible, plus les particules infectieuses sont susceptibles d’être intactes et donc infectieuses.

Plus le seuil de Ct est élevé (au-dessus de la valeur de Ct où le test est considéré comme positif), plus il est probable que l’on détecte des résidus non infectieux. Comme vous pouvez le voir sur le graphique, le point à partir duquel le test passe de « probablement infectieux » à « détection de résidus » se situe quelque part autour de 30-35 au maximum.

Il a donc été demandé au gouvernement quelles valeurs il utilisait pour détecter la grippe du poulet de l’Antarctique dans les élevages d’oiseaux où il l’avait isolée.

Voici ce qui a été répondu:

Des informations concernant les 6 questions suivantes ont été demandées au CSIRO, au Commonwealth Department of Agriculture, Forestry and Fisheries (DAFF) et à Agriculture Victoria:

  1. Combien d’animaux ont été testés sur chacun des trois sites (Terang, Meredith et Lethbridge)?
  2. Combien de poulets ont été testés positifs sur chaque site?
  3. Combien de cas individuels de H7N9 et de H7N3 ont été découverts sur chaque site?
  4. Combien de décès (dus à l’infection et non à l’abattage) ont été enregistrés sur chaque site?

Questions 1 à 4: Il est préférable d’adresser ces questions à Agriculture Victoria, car le CSIRO ne dispose pas de ces informations.

  1. Si la PCR était la principale modalité de test, sait-on encore à quelle valeur de Ct les tests ont été effectués ou déclarés positifs?

Les valeurs de Ct pour les tests PCR en temps réel doivent être interprétées dans le contexte du système de test pour lequel elles ont été validées et ne fournissent pas de comparateur absolu en dehors de ce contexte. Les tests utilisés par le Centre australien de préparation aux maladies du CSIRO, qui sont validés dans le cadre de notre système de qualité accrédité ISO 17025, sont considérés comme positifs pour une valeur de Ct de 40 ou moins, négatifs pour une valeur de Ct supérieure à 45 et indéterminés entre ces valeurs. D’autres laboratoires établiront toutefois leurs propres valeurs limites conformément à leurs propres systèmes d’accréditation.

Ainsi, le CSIRO et le DAFF ne savent pas où les tests ont été effectués, qui les a effectués, combien de poulets étaient positifs, à quelles valeurs Ct ils étaient positifs et combien sont effectivement morts de la grippe du poulet de l’Antarctique.

Poulets panda de l’Antarctique. Ils n’existent pas en vrai.

Même sans savoir si leurs tests ont une quelconque valeur, ni même si des poulets ont été malades ou sont morts à la suite de l’apparition d’un virus endémique, qui n’affecte en rien les êtres humains…

Le gouvernement, guidé par le CSIRO et probablement par OneHealth, a décidé de tuer plus de 500 000 poulets.

Et personne ne sait qui a signé l’ordre.

Ce qui rappelle beaucoup le COVID, comme nous l’avions expliqué plus tôt cette année, où le « test COVID » a entraîné des changements dans le protocole de la pandémie qui ont presque certainement tué plus de personnes que celles qui seraient mortes si aucun test n’avait été effectué et si les patients avaient été traités pour les conséquences de l’infection, telles que la pneumonie bactérienne, comme ils l’avaient été pendant des décennies.

Et tout comme le COVID avec ses protocoles et directives anonymes issus du « MAGICapp » de l’OMS, personne ne sait qui a pris la décision.

Selon leurs propres termes et après une seconde demande:

Q: Veuillez indiquer le nom du service ou le contact qui peut fournir des informations sur la décision d’abattre les oiseaux.

R: Agriculture Victoria fait partie du Ministère de l’énergie, de l’environnement et de l’action climatique (DEECA) du gouvernement de l’État de Victoria et est responsable de la réglementation des menaces et des urgences en matière de biosécurité dans l’État. Il est probable qu’il s’agisse du meilleur contact pour obtenir ces informations. Les coordonnées des personnes à contacter sont indiquées sur la page web « Contact us« .

Conclusion

Et voilà. Personne ne sait rien, mais un demi-million de poulets ont été tués et il y a maintenant une pénurie d’œufs. Qui l’aurait cru?

Pourtant, pour justifier cet abattage, OneHealth et ses organisations affiliées ont été recrutées pour faire la propagande d’une autre grippe pandémique qui n’a jamais atteint l’Australie et qui n’affecte pas naturellement la population humaine, juste pour semer la confusion dans l’esprit du public.

Ces mêmes organisations sont payées des centaines de millions de dollars par le public pour continuer à faire peur et justifier leur existence, alors qu’il est possible – voire probable – que toutes les « pandémies » de ce siècle ont été précipitées par les actions de ces mêmes organisations.

Il faut que ça cesse. S’ils détruisent l’approvisionnement alimentaire, il pourraient au moins avoir la décence de produire sur demande des preuves vérifiables de leur réaction excessivement zélée.

En attendant, tous ceux d’entre nous que le gouvernement a réduits au silence et traités de « conspirationnistes cinglés » peuvent retourner au nid de coucou pour y recevoir de l’infirmière Ratched leur prochaine dose de médicaments .

Pour leur propre sécurité, bien sûr.


  1. À ce jour, trois exploitations ont été touchées par le virus H7N3. Une autre exploitation, située à 100 km de là, a été touchée par le H7N9. Il s’agit dans les deux cas de souches H7 de la grippe aviaire. ↩︎
  2. https://www.abc.net.au/news/2024-06-08/who-says-australia-human-case-of-bird-flu-followed-india-travel/103954424 ↩︎
  3. Archive https://archive.is/ZLgH1 ( notez que cet article est plutôt complaisant mais qu’il a quand même du mal à justifier les liens entre l’armée américaine et Hunter Biden par l’intermédiaire de Metabiota). ↩︎
  4. Archive https://archive.is/Sh6HW ↩︎
  5. Comme expliqué ici, y compris la proposition DEFUSE examinée par le comité restreint COVID au début de cette année ↩︎
  6. La brochure de PREDICT: https://www.arkmedic.info/api/v1/file/60b87213-e838-4333-baad-2c878350f1e0.pdf ↩︎
  7. Archive https://archive.is/qVk6S ↩︎
  8. Archive https://archive.is/Fonpu ↩︎
  9. Dépliant pour le webinaire CIDMPH OneHealth sur la grippe aviaire ↩︎
  10. Gu et al. Adaptation du SARS-CoV-2 chez les souris BALB/c pour tester l’efficacité du vaccin. Septembre 2020. Cet article montre comment il est possible de prendre un virus et de le faire passer dans des cellules de souris suffisamment de fois pour obtenir une mutation qui lui permette de survivre dans cette espèce. À la suite de la publication de ce protocole, le N501Y est arrivé au Royaume-Uni. À l’époque, Astrazeneca essayait de trouver un modèle de souris pour tester son vaccin.
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.abc4730 ↩︎
  11. Notez que ce document, ou du moins toute référence à celui-ci, a été supprimé des archives du CDC. ↩︎

H5N2, et ta soeur?

Le H5N1 vous présente sa frangine mexicaine.

ZeroHedge republie cet article bien pourri de Michael Snyder, un catastrophiste professionnel – qui en fait des bouquins pour nous les gueux. S’il n’est pas déjà salarié par la CIA, je leur envoie une lettre de recommandation. Cette merveille aurait davantage sa place dans The Atlantic ou quelque autre officine du Renseignement mais, en bon rouage de l’opposition contrôlée1,Tyler Durden, (qui écrit pourtant souvent des choses sensées que je traduis sur ce blog), doit probablement de temps à autre polluer le puits s’il veut conserver sa place/son compte en banque/sa vie. Ça ne mérite pas d’être relayé in extenso ici, je vous torche vite fait un résumé (ce qui est entre parenthèses est de ma plume, si j’ose dire):

Un Monsieur mexicain est tombé mort (!) de la grippe avaire mais pas celle qui a frappé trois autres personnes aux États-Unis (le déjà terrifiant H5N1, qui peut faire couler le nez et même rougir les yeux). Non, c’est le H5N2 (sûrement encore plus terrible parce que +1)! Mais attendez, il y a pire. Les américains l’ont attrapé en trayant des vaches qui ont la grippe avaire, parce qu’on leur a fait un test (de même qu’on peut attraper la maladie de la vache folle à la pêche aux canards – ce n’est plus une barrière inter-espèces, c’est une passoire) mais le Monsieur mexicain n’avait pas eu de contact avec des oiseaux ou d’autres animaux donc aurait-il pu l’attraper… d’un autre être humain? Ça fait peur parce que déjà qu’on ne sait pas ce que ferait une pandémie « potentiellement catastrophique » de H5N1 (qui se déclarerait juste maintenant, malgré que le virus circule depuis au moins 146 ans), on sait encore moins ce que ferait une pandémie de H5N2, ce qui fait encore plus peur (selon le principe hautement scientifique: moins on en sait, plus on a peur).

L’OMS, toujours sur la balle, a fait un communiqué sur le Monsieur mexicain: il avait 59 ans, il avait de multiples co-morbidités (ce qui me rappelle confusément quelque chose) et était cloué au lit depuis trois semaines quand soudain (si on peut dire) il s’est mis à souffrir de fièvre, souffle court, diarrhée, nausées et malaises. Et comment sait-on qu’il avait la grippe aviaire H5N2, le Monsieur? On lui a fait un test PCR, évidemment (quelle question!)

L’auteur s’interroge ensuite: oui mais s’il l’a attrapé d’un autre être humain, alors il a aussi pu contaminer (musique) d’autres êtres humains? Des centaines, des milliers? demande-t-il (je rappelle que le mec était cloué au lit).

Pendant ce temps, le H5N1 (vous suivez?) continue « d’alarmer les experts » (un métier particulièrement angoissant, je serais eux je ferais démineur), surtout maintenant qu’on a trouvé (personnes sensibles, s’abstenir) 11 souris contaminées, toujours au Mexique. Ouaip, PCR. Des souris! Elles sont partout! Comme les rats porteurs de la peste bubonique! (je vous jure que j’invente pas)

Les chercheurs, jamais pris en défaut, ont fait une étude qui montre que les souris ont pu attraper le H5N1 en buvant… du lait cru! (que j’ai entendu qualifier sur une radio américaine par un célèbre médecin de l’ère Covid de « raw sewage » – d’eaux d’égoût. La FDA n’aime pas beaucoup le lait cru, elle envoie de temps en temps des unités de policiers – obèses – dans les magasins de produits fermiers.)

L’auteur rappelle que la grippe aviaire a déjà tué des centaines de millions d’oiseaux (ou plus probablement aucun, c’est la magie du PCR) et que maintenant qu’elle a contaminé des vaches laitières, des chats et des souris, les scientifiques pensent (pour nous) que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle déclenche une pandémie chez les humains, et que maintenant que le Monsieur est mort du H5N2, la peur va déferler sur le monde pire qu’avec le Covid. Masques! Confinements! Vaccins!

Enfin, vous avez compris.

Bon, c’est assez gênant pour ZeroHedge mais le meilleur est, comme souvent, dans les commentaires – ce site a les meilleurs lecteurs sur la planète. Florilège:

Mesdames et Messieurs, jeunes gens, nous vous présentons le variant « Élections ».

Oui, les élections auront lieu dans 5 mois.

3 mois de battage médiatique, puis 2 mois pour aplatir la république.

Pour la machine Marxiste Démocrate, le Mexique est l’endroit idéal où lâcher sur la population son nouveau virus créé en laboratoire.

Il sera ensuite importé aux États-Unis par la frontière et se répandra dans tout le pays.

En novembre, ils pourront décréter un confinement et truffer l’élection de faux bulletins « postaux » qu’ils trouveront à 4 heures du matin et qu’ils scanneront 5 fois chacun.

Quelle est la probabilité qu’un type de 59 ans avec co-morbidités et malade depuis trois semaines soit testé pour le H5N2? En plus, au Mexique.

Quelle chance qu’ils aient eu sous la main ces tests PCR fiables à 100% dans ce trou à rats qu’est le Mexique – pour un paysan obèse morbide qui a attrapé un rhume de cerveau et a crevé… sans « aucune exposition à des animaux d’élevage » – bien que le pays tout entier soit un répugnant zoo géant… le simple fait de poser le pied au Mexique vous expose automatiquement à des centaines d’espèces inconnues…

Le CDC recommande de courir dans tous les sens en agitant les deux bras en l’air et en poussant des cris de panique.

Un représentant du gouvernement mexicain a annoncé ce matin, lors de la conférence de presse d’AMLO, que même si l’un des tests effectués sur la personne décédée s’était révélé positif pour le virus, le patient était mort d’autres maladies liées au diabète et à l’insuffisance rénale, et que l’OMS avait fait preuve d’irresponsabilité en déclarant que le décès était dû au virus H5N2.

À 682 cycles, on peut passer au travers de l’ADN/ARN du dinosaure et du poisson marcheur et enfin trouver et amplifier le virus qui l’a tué.

Savez-vous combien de temps il faut à un virus pour évoluer à l’état sauvage sans que des humains le bidouillent?

Environ 700 ANS.

Cela signifie que CHAQUE nouveau virus dont vous entendez parler est FABRIQUÉ PAR L’HOMME. Commencez à vous occuper des salopards qui FABRIQUENT cette merde!

Quand les gens vont-ils se réveiller?

« Quand les gens vont-ils se réveiller? »

… Quand ils seront à genoux, face au fossé peu profond qu’ils viendront de creuser, avec le canon d’un pistolet sur la nuque.

Donc, toujours au même moment.

Nouvelle présidente du Mexique, nouvelle grippe.

Le Mexicain diabétique et obèse de 59 ans qui vit sur la plage de Papagayo meurt et tout le monde panique?

Des analyses de la qualité de l’eau ont révélé que la plage de Papagayo, à Acapulco, était la plus sale du Mexique, avec 198 coliformes fécaux pour 100 millilitres d’eau. Toute valeur supérieure à 200 est considérée comme dangereuse pour la baignade.

Papagayo est la pire des six plages d’Acapulco figurant sur la liste des 10 plages les plus sales établie par Semarnat.

Voilà ce qui arrive quand on laisse des meurtriers s’en tirer une première fois. Ils recommencent.

La prochaine personne qui mourra dans un accident de voiture sera déclarée morte du H5N2.

Les fientes d’oiseaux sur le pare-brise le prouveront.

Euh, non. Bien sûr, les personnes qui sont « à jour » de boosters et qui n’en sont pas encore mortes courront partout en hurlant, les cheveux en feu, mais tous les autres hausseront les épaules et continueront à vivre leur vie pendant que les médias à la solde de Pharma essaieront désespérément d’attiser l’hystérie « nous allons tous mourir! » 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il sera divertissant de les voir essayer de faire revenir Fauci, Birx et tous les autres médecins de plateaux télé qui colportent l’idée de « faire confiance à la science ». Nous ne nous laisserons pas berner une nouvelle fois.

Ce sera intéressant d’observer le déroulement de la prochaine PANDEMIE™. Je doute que beaucoup la prennent au sérieux, et une bonne moitié dira carrément aux marionnettistes d’aller se faire voir. Bien sûr, 30 à 40% de la population se conformeront à la loi par réflexe, mais le reste posera problème. L’OMS le sait et fait tout son possible pour prendre le contrôle et être en mesure d’emprisonner et de punir sans limites ceux qui n’acceptent pas de se plier à leurs conneries. Ça va être très amusant!!!

Un simple rhume justifie désormais l’arrêt de la civilisation et une averse signifie que la fin est proche en raison du changement climatique. Idiocratie.

Mince, 65 000 000 de personnes meurent chaque année, soit 178 000 par jour… 1 décès, PANIQUE!

Rappelez-vous que Big Pharma avait atteint son niveau le plus bas juste avant…?

Quelqu’un s’est enrichi suite à cette nouvelle…

Très clairement, le Covid était une escroquerie américaine visant à s’emparer, en partie, des richesses du Royaume-Uni et de l’Europe.

Lorsque votre idéologie a échoué, qu’elle a détruit l’économie et l’âme de votre propre pays et qu’il ne vous reste plus que les armes d’un État militaire fasciste, il est inévitable que vous essayiez de consommer vos alliés. Surtout lorsque vous êtes si faible et incompétent que vous n’êtes plus en mesure de vaincre vos ennemis.

La seule organisation sur la planète disposant de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre un plan international aussi vaste que le Covid était la CIA/NSA, l’État sécuritaire américain.

La réponse à la pandémie définit en fait les limites de l’empire américain: plus on est proche du cœur de l’empire, plus le taux de mortalité est élevé et plus les mesures de confinement sont strictes. Les cinq États les plus touchés, à savoir le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Canada, ont été les plus durement éprouvés, car la CIA contrôle entièrement leurs services de sécurité. En revanche, l’Afrique n’a pratiquement pas été touchée par l’idiotie du Covid.

Ne vous inquiétez pas les gars, je suis sûr à 100% que McDonnie peut accélérer la mise en place d’un autre vaccin… même depuis sa cellule de prison.

Mettez un masque sur votre téléviseur pour éviter la contagion.

Et pour finir, la question la plus importante, que je me posais aussi:

Je ne comprends pas très bien comment il a pu tomber raide mort alors qu’il était déjà alité depuis longtemps, mais bon…

Il s’est affaissé dans son matelas. L’affaissement est considéré comme une chute. C’est de la science.

Je vous quitte, je vais chercher les oeufs de mes poules. Souhaitez-moi bonne chance!


  1. À propos d’opposition contrôlée, Alex Jones Bill Hicks prend sa retraite – prétendument pour cause de saisie de ses biens pour indemniser les parents des enfants victimes de l’attentat de Sandy Hook (pas du tout suspect), suite à un procès bidon organisé par la CIA pour faire peur au mougeon complotiste moyen. À mon avis, vu l’âge (réel) de Hicks, la supercherie « Alex Jones » devenait un peu difficile à maintenir, même à coups de chirurgie, et puis il faut faire taire toute critique réaliste de Trump, pour ne laisser la place qu’à celles, très rigolotes, de son agence publicitaire, le parti Démocrate. Salut, Bill, remets le bonjour à tes collègues de Langley de ma part! ↩︎

L’escroquerie de la pandémie de grippe aviaire: des vaccins pour 33 milliards de poulets? Le rationnement numérique de la nourriture? La fin de l’agriculture animale? – par Alexis Baden-Mayer.

Voici un brillantissime article d’un auteur qui publie peu mais toujours à bon escient et qui va toujours droit au but.

L’opération grippe aviaire ne concerne évidemment pas que les États-Unis – pour l’Europe voir notamment ici, ici, ici et ici. Voir aussi, si ce n’est déjà fait, mes traductions précédentes sur l’élevage des poulets ici et ici.

Source.


L’escroquerie de la pandémie de grippe aviaire: des vaccins pour 33 milliards de poulets? Le rationnement numérique de la nourriture? La fin de l’agriculture animale?

La menace exagérée d’une pandémie de grippe aviaire humaine est une mystification destinée à « réinitialiser » notre système alimentaire.

Alexis Baden-Mayer

11 avril 2024

Si la grippe aviaire devenait soudainement transmissible de personne à personne, il y aurait toutes les raisons de soupçonner des recherches sur les armes biologiques à gain de fonction.

Mais tout le battage médiatique autour de la question de savoir si la grippe aviaire se transformera en pandémie humaine pourrait bien n’être qu’une distraction.

Certaines sociétés pharmaceutiques tireraient assurément profit d’une pandémie humaine de grippe aviaire, mais l’industrie pourrait gagner encore plus d’argent en « prévenant » une pandémie humaine par la vaccination des animaux d’élevage, en particulier des 33 milliards de poulets que compte la planète.

Jusqu’à présent, la réponse du gouvernement à la grippe aviaire a consisté à tuer des millions de poulets – 85,87 millions d’oiseaux tués depuis 2022.

Du point de vue du bien-être des animaux, c’est d’une cruauté sans nom. Du point de vue de l’agriculture durable, c’est insensé. Du point de vue de la justice alimentaire, cela se traduit par une hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires, une augmentation du nombre de personnes souffrant de la faim et une détérioration de la qualité des aliments.

On nous expliquera que la seule alternative aux massacres est la vaccination (et probablement uniquement de dangereuses injections expérimentales d’ARNm), mais les défenseurs du bien-être animal, les agriculteurs biologiques régénératifs et les experts en sécurité des vaccins sont plus claivoyants que cela.

Les laboratoires pharmaceutiques seraient-ils prêts à créer une véritable crise alimentaire rien que pour l’opportunité de vacciner 33 milliards de poulets?

Probablement, mais beaucoup de mauvais acteurs verraient une crise alimentaire comme une opportunité.

Les plus grandes entreprises du secteur de la viande aimeraient consolider leur contrôle du système alimentaire en se débarrassant des derniers agriculteurs familiaux indépendants.

Le Forum économique mondial, les milliardaires et les entreprises de biotechnologie aimeraient remplacer les vraies fermes par de faux aliments.

Ces mêmes mondialistes sont constamment à la recherche de bonnes raisons pour amener les pays à abandonner leur souveraineté nationale en matière de politique de santé publique au profit de l’Organisation mondiale de la santé.

Il se peut qu’ils veuillent reprendre leur idée de passeport vaccinal et utiliser des cartes d’identité numériques pour rationner la nourriture, comme l’a fait l’Iran, puis remplacer le dollar par une monnaie numérique de banque centrale qui fonctionnerait comme un système de crédit social.

Seul le temps nous le dira. En attendant, nous devons protéger le monde que nous aimons. Tant que c’est encore possible, achetez votre nourriture directement auprès des exploitations agricoles familiales locales, en espèces!

Pour en savoir plus, lisez la suite.

Si vous êtes prêt à passer à l’action, dites à vos législateurs de s’opposer à la prise de pouvoir de l’Organisation mondiale de la santé.

Sept choses à savoir sur la grippe aviaire

1. Si la grippe aviaire devient soudainement transmissible de personne à personne, il faut soupçonner des recherches sur les armes biologiques à gain de fonction.

Alors même que les responsables de la « santé publique » s’emploient à multiplier les cas humains (il y a fort à parier que n’importe quel ouvrier agricole, après avoir respiré du fumier toute la journée, serait malade et aurait le nez plein de virus), ils insistent actuellement sur le fait qu’il n’y a pas de transmission de personne à personne, que le risque pour la santé publique est faible et que les aliments provenant d’animaux dont le test est positif peuvent être consommés en toute sécurité.

Mais, comme l’a rapporté Christian Westbrook en 2022, l’ancien directeur du CDC, Robert Redfield, a prédit à la télévision nationale que la grippe aviaire se transmettrait à l’homme et serait hautement mortelle, déclenchant une « grande pandémie » face à laquelle le COVID-19 n’était qu’un simple échauffement.

Je soupçonne qu’il ne s’agit là que d’un discours alarmiste utilisé comme excuse pour poursuivre l’abattage massif d’oiseaux asymptomatiques et, à un moment donné, « nécessiter » la vaccination de milliards d’animaux.

Toutefois, je ne serais pas totalement surpris si le message de « faible risque pour la santé publique » émanant actuellement des agences américaines de réglementation passait soudainement à « c’est une urgence » lorsqu’elles décideront que le moment est propice.

Cela ressemblerait au déploiement du COVID, où le message de l’Organisation mondiale de la santé de janvier 2020 « pas de preuve évidente de transmission interhumaine » est passé en mars 2020 à « trouver, isoler, tester et traiter chaque cas et tracer chaque contact », ce qui a conduit à des confinements à l’échelle mondiale et à une course à la vaccination.

Comme dans le cas des attaques sous faux drapeau, une période d’inaction inexplicable, que l’on pourra plus tard accuser d’être à l’origine d’une métastase incontrôlable nécessitant des mesures draconiennes, pourrait très bien faire partie d’un scénario de plandémie réussi.

Si c’est le cas, il y aurait toutes les raisons de mettre en cause la recherche sur les armes biologiques de type « gain de fonction ».

J’ai étudié l’histoire de la recherche sur les armes biologiques à gain de fonction pour la grippe aviaire et, comme je l’ai écrit en 2022 dans « Stop à la pandémie de grippe aviaire », le virus H5N1 adapté à l’homme a une origine très curieuse.

Le premier foyer humain de H5N1 s’est déclaré à Hong Kong en 1997, l’année de ce que les Britanniques appellent la « rétrocession de Hong Kong », lorsque la souveraineté sur Hong Kong a été transférée du Royaume-Uni à la Chine.

C’est au cours de cette année « politiquement sensible » que Kennedy Shortridge, un scientifique australien qui dirigeait le laboratoire de référence de l’Organisation mondiale de la santé à l’université de Hong Kong, a confirmé des cas humains de grippe aviaire hautement pathogène.

Shortridge étudiait depuis 1975 la manière dont les virus de la grippe aviaire pouvaient se propager à l’homme. Avant de découvrir le virus H5N1, il avait déjà dressé le sinistre pronostic de son émergence. Comme l’a rapporté Frank Ching dans « Bird Flu, SARS and Beyond » (La grippe aviaire, le SARS et au-delà):

Dès 1982, Shortridge avait qualifié le sud de la Chine, où les hommes et les animaux domestiques vivent en étroite proximité, d’« épicentre de l’origine des pandémies ». Dix ans plus tard, il qualifiait la Chine méridionale de « soupe de virus » et avertissait que la grippe pandémique était une zoonose, c’est-à-dire qu’elle pouvait être transmise de l’animal à l’homme. En 1995, il avertissait que la grippe en Chine méridionale ne pouvait pas être qualifiée d’infection « émergente », car elle était constamment à l’affût. « Le terme ‘insaisissable’ serait plus approprié », écrivait-il.

Un exemple du penchant de Shortridge pour de telles prédictions se trouve dans son article du Lancet de 1995 intitulé « The next pandemic influenza virus? » (Le prochain virus grippal pandémique?). Curieusement, le virus H5N1 est apparu deux ans plus tard, en 1997, dans la ville où Shortridge travaillait, Hong Kong.

À l’époque, le passage naturel d’un virus de la grippe de la volaille à l’homme était considéré comme tellement improbable que les scientifiques ont d’abord soupçonné une contamination du laboratoire de Shortridge d’être à l’origine du diagnostic hautement improbable du H5N1.

Cette contamination ne pouvait se produire que si Shortridge avait déjà travaillé avec le H5N1 en laboratoire, ce qui était effectivement le cas. Le magazine Time a rapporté que « dans une étude antérieure, menée avec une grande discrétion, son laboratoire avait découvert que les habitants des zones rurales de Hong Kong possédaient des anticorps contre tous les virus connus de la grippe aviaire ».

C’est le collègue de Shortridge, Yuen Kwok-Yung, qui avait pris en charge les patients de Hong Kong atteints du virus H5N1 et qui avait mis au point un test de diagnostic rapide, la RT-PCR, pour analyser les sécrétions respiratoires de ces patients. Comme ils l’ont publié dans le Lancet, c’était la première fois qu’un virus purement aviaire était isolé chez des personnes souffrant d’une maladie respiratoire et la première fois qu’un test PCR était utilisé pour le diagnostic rapide de ces patients dans un contexte clinique.

Le virus H5N1 de Hong Kong de 1997 était unique à tous égards.

Selon le magazine Time, « sur le gène H, à un point appelé site de clivage, on a trouvé une mutation révélatrice, du même type que celle que l’on trouve dans d’autres virus aviaires hautement pathogènes. … Le virus… comportait des régions identiques à certaines parties d’un virus aviaire qui avait frappé les poulets de Pennsylvanie en 1983 ».

Selon le L.A. Times, « la partie H5 provient d’un virus présent chez l’oie. Le fragment N1 provient d’un deuxième virus, celui de la caille. Les autres gènes de la grippe proviennent d’un troisième virus, également présent chez la caille ».

Le virus H5N1 n’avait jamais provoqué de maladie chez l’homme avant que ce potentiel n’ait été étudié en laboratoire pendant plusieurs années.

Anthony Fauci finançait depuis 1990 les travaux de Yoshihiro Kawaoka et de Ron Fouchier visant à faire passer la grippe aviaire à l’homme, et leurs travaux étaient liés à ceux de Shortridge à Hong Kong. Pendant les sept années qui ont précédé la première épidémie humaine de H5N1 en 1997, Fauci a financé les recherches de Kawaoka sur le gain de fonction de la grippe aviaire à l’hôpital de recherche pour enfants St. Jude et le mentor de Kawaoka, Robert G. Webster, travaillait et publiait avec Shortridge. Chaque année, Webster passait trois mois à travailler avec Shortridge à l’université de Hong Kong, selon ce profil de Webster qui mentionne Kawaoka comme son protégé.

Le lien le plus étrange entre Shortridge et les laboratoires de Webster est que Yoshihiro Kawaoka avait étudié le virus aviaire qui a frappé les poulets de Pennsylvanie en 1983 et qui était le plus proche parent connu du H5N1 de Hong Kong de 1997. Selon le magazine Time:

Webster a chargé un jeune scientifique, Yoshihiro Kawaoka, d’essayer de comprendre comment le virus s’est transformé en un pathogène aussi « chaud ». Kawaoka, aujourd’hui professeur de virologie à l’université du Wisconsin, à Madison, a comparé la structure génétique des virus de la première et de la deuxième vague et n’a trouvé qu’un seul changement, extrêmement subtil, dans le gène H. Les deux virus ne différaient que par un seul nucléotide, sur les 1 700 nucléotides qui composent le gène.

En 1997, Fauci a récompensé Shortridge et l’équipe de Webster pour l’épidémie de H5N1 de Hong Kong en créant et en finançant le Centre d’excellence St. Jude pour la recherche et la surveillance de la grippe, qui continue à fonctionner aujourd’hui aux États-Unis, au Canada, au Bangladesh, en Chine, en Colombie et en Égypte.

Webster a été l’un des premiers scientifiques à réaliser des gains de fonction, en publiant la création réussie d’un virus recombinant en 1973. Comme l’écrit Lyle Fearnley dans « Wild Goose Chase »:

Pour qu’une pandémie de grippe se déclare, il faut une nouvelle forme du virus, capable d’échapper aux réponses immunitaires cultivées par les populations humaines lors des précédentes épidémies de grippe. L’Américain Robert Webster avait déjà montré que de tels nouveaux virus pouvaient être produits expérimentalement en laboratoire: en prenant des virus dérivés de différentes espèces, il a co-infecté un seul hôte animal, un processus qui, selon Webster et ses coauteurs, a encouragé les deux virus à échanger du matériel génétique et à créer des formes « recombinantes ».

On trouve également un lien avec Fouchier, par l’intermédiaire de son mentor au Centre médical Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, Jan De Jong, également collègue et collaborateur de Shortridge et Webster.

Robert G. Webster, collègue et mentor de Kawaoka, et Jan De Jong, collègue et mentor de Fouchier, ont été les premiers scientifiques en dehors de Hong Kong à recevoir des échantillons de la grippe H5N1 de 1997 du laboratoire de Shortridge.

On attribue souvent à De Jong le mérite d’avoir identifié la grippe de Hong Kong de 1997 comme étant le H5N1, mais il l’a fait à l’aide d’un « panel de réactifs pour tous les types de souches de grippe connus à ce jour » qui avaient été apportés du laboratoire de Webster à Memphis au Centre national de lutte contre la grippe à Rotterdam.

Kawaoka et Fouchier appartiennent à l’ère post-Convention sur les armes biologiques, dans laquelle la militarisation des agents pathogènes est appelée par euphémisme « recherche sur le gain de fonction », mais leurs collègues plus âgés, De Jong, Shortridge et Webster, étaient en âge de travailler avant 1972 et leurs mentors appartenaient à l’ère pré-Convention sur les armes biologiques, où les virologues fabriquaient ouvertement et en toute connaissance de cause des virus à des fins militaires.

Shortridge et Webster ont été formés par Frank Macfarlane Burnet, qui a fait partie du Comité de développement des nouvelles armes et des nouveaux équipements du Ministère australien de la défense dans les années 1940 et 1950. La Fédération des scientifiques américains énumère certaines des recommandations les plus effrayantes de Burnet:

Burnet … a déclaré que l’Australie devrait développer des armes biologiques qui fonctionneraient en Asie tropicale sans se propager aux centres de population plus tempérés de l’Australie.

« En ce qui concerne spécifiquement la situation australienne, la contre-offensive la plus efficace face à une menace d’invasion par des pays asiatiques surpeuplés consisterait à détruire par des moyens biologiques ou chimiques les cultures vivrières tropicales et à disséminer des maladies infectieuses capables de se propager dans les régions tropicales, mais pas dans les conditions australiennes. »

… Selon Burnet, le climat tempéré de l’Australie pourrait lui conférer un avantage militaire significatif.

« La principale contribution de la recherche locale en ce qui concerne l’Australie pourrait être d’étudier de manière intensive les possibilités de guerre biologique sous les tropiques contre des troupes et des populations civiles ayant un niveau d’hygiène relativement faible et une résistance élevée aux maladies infectieuses courantes. »

[Dans] sa Note sur la guerre sous un angle biologique, il suggère que la guerre biologique pourrait être une arme puissante pour aider à défendre une Australie peu peuplée… [il] exhorte le gouvernement à encourager les universités australiennes à mener des recherches dans les domaines de la science biologique en rapport avec les armes biologiques.

« La principale utilisation stratégique de la guerre biologique pourrait bien être d’administrer le coup de grâce à un ennemi virtuellement vaincu et de l’obliger à se rendre, de la même manière que la bombe atomique l’a fait en 1945. Son utilisation présente l’énorme avantage de ne pas détruire le potentiel industriel de l’ennemi, qui peut alors être récupéré intact. La guerre biologique ouverte pourrait être utilisée pour forcer la reddition par des mesures psychologiques plutôt que par des mesures destructrices directes ».

***

Dans un rapport … Burnet a conclu que « dans un pays à faible niveau d’hygiène, l’introduction d’un agent pathogène intestinal exotique, par exemple par contamination de l’eau, pourrait entraîner une diffusion à grande échelle ».

« L’introduction de la fièvre jaune dans un pays où les moustiques vecteurs s’y prêtent pourrait se transformer en une épidémie invalidante avant que des mesures de contrôle ne soient mises en place. »

[ Et] … « les possibilités d’une attaque sur les réserves alimentaires de l’Asie du Sud-Est et de l’Indonésie à l’aide d’agents de la fièvre aviaire devraient être examinées par un petit groupe d’étude ».

Une autre étape importante dans la chronologie de la grippe aviaire s’est produit en février 2009 lorsque la société pharmaceutique Baxter a combiné la grippe H3N2, qui infecte généralement les humains, avec la grippe aviaire hautement pathogène H5N1 dans un « matériel viral expérimental » qui a été accidentellement distribué à des sous-traitants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne. L’erreur a été découverte lorsque le matériel a tué des furets lors d’un test effectué par des chercheurs qui pensaient travailler avec une grippe saisonnière commune. Baxter n’a jamais expliqué ce qui s’est passé.

Une pandémie de grippe porcine H1N1 a débuté le mois suivant, en mars 2009. Le gouvernement américain a passé des contrats avec Baxter pour la production de vaccins contre la grippe porcine, malgré l’incident de contamination par le H5N1. « Par coïncidence », Baxter avait déposé un brevet pour son vaccin H1N1 l’année précédente.

En août 2009, un homme du nom de Joseph Moshe a été violemment arrêté lors d’un événement spectaculaire connu sous le nom de « Westwood standoff ». Tout cela est vrai, mais je n’ai pas été en mesure de confirmer les informations selon lesquelles il s’agirait d’un scientifique israélien spécialisé dans les armes biologiques, ni l’affirmation suivante selon laquelle il aurait été arrêté pour avoir dénoncé la production d’armes biologiques par Baxter en Ukraine:

Deux jours avant son arrestation, le 13 août 2009, Joseph Moshe avait appelé le Dr A. True Ott sur Republic Broadcasting, prétendant être un microbiologiste qui voulait fournir des preuves à un procureur des États-Unis concernant des vaccins contre la grippe porcine H1N1 contaminés produits par Baxter BioPharma Solutions.

Il a déclaré que le laboratoire ukrainien de Baxter produisait en fait une arme biologique déguisée en vaccin. Il a affirmé que le vaccin contenait un adjuvant (additif) conçu pour affaiblir le système immunitaire et répliquait l’ARN du virus responsable de la pandémie de grippe espagnole de 1918, à l’origine d’une maladie et d’une mort massive à l’échelle mondiale, la peste…

Joseph Moshe est un bio-scientifique travaillant pour une unité du Mossad. Il est citoyen israélien.

Lorsqu’une maladie mortelle a frappé l’Ukraine plus tard dans l’année, en octobre 2009, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il s’agissait du virus H5N1 propagé par des vaccins ou des pulvérisations aériennes. La version officielle était qu’il s’agissait du même H1N1 que celui dont souffraient d’autres pays, mais que la transmissibilité et les symptômes étaient beaucoup plus graves.

Si la grippe aviaire commençait à se propager d’une personne à l’autre pour la première fois, les observateurs du gain de fonction tourneraient à juste titre leur regard vers les laboratoires de Kawaoaka et Fouchier et scruteraient le code génétique du nouveau virus à la recherche de similitudes avec ceux qu’ils avaient publiés.

Mais, comme le rapporte Dilyana Gaytandzhieva dans « Potential pandemic bird flu modified to be more dangerous in new risky NIH research » (La grippe aviaire pandémique potentielle modifiée pour être plus dangereuse dans de nouvelles recherches risquées des NIH), Anthony Fauci a créé un réseau mondial de grippe aviaire à gain de fonction connu sous le nom de Centre d’excellence pour la recherche et la surveillance de la grippe (Center of Excellence for Influenza Research and Surveillance, CEIRS) et les grippes aviaires militarisées qu’il a commandées peuvent être trouvées dans des laboratoires du monde entier.

2. Dépenser des millions de dollars pour tuer des millions de poulets ne fonctionne pas.

La pandémie de grippe aviaire dure depuis des décennies, mais elle ne touchait que les volailles, de sorte que la cruauté, le gaspillage et l’illogisme de la réponse à la grippe aviaire n’ont guère attiré l’attention.

Dans le cas du COVID, les personnes asymptomatiques dont le test est positif sont censées être mises en quarantaine.

Dans le cas de la grippe aviaire, les troupeaux asymptomatiques mais positifs sont détruits en masse.

Joel Salatin, cité dans un article récent du Dr Joseph Mercola, explique pourquoi c’est si insensé:

« La politique d’extermination massive sans tenir compte de l’immunité, sans même chercher à savoir pourquoi certains oiseaux prospèrent alors que tous les autres meurent, est insensée. Les principes les plus fondamentaux de l’élevage et de la reproduction des animaux exigent que les éleveurs opèrent une sélection en vue d’obtenir des systèmes immunitaires sains ». …

La réponse est relativement simple. Il faut sauver les oiseaux qui survivent à l’infection et les faire se reproduire. Ainsi, les générations futures bénéficieront d’une immunité naturelle. « Si un troupeau est infecté par l’IAHP [influenza aviaire hautement pathogène], il faut laisser celle-ci suivre son cours. Elle tuera ceux qu’elle tuera, mais au bout de quelques jours, on verra clairement qui sont les survivants. Ce sont eux qu’il faut garder et intégrer dans un programme d’élevage », écrit Salatin.

C’est ce qu’a fait Will Harris, de White Oak Pastures. Il élève des animaux sains en plein air. Dans une vidéo récente, il explique que les agriculteurs biologiques régénératifs n’ont aucune raison de craindre la grippe aviaire.

Les massacres n’ont aucun sens, c’est pourtant ce qui se passe depuis 25 ans dans le cadre d’un programme national et depuis les années 1980 au niveau des États.

Depuis 2000, il existe un programme national visant à tester les volailles d’élevage dans le cadre du programme « U.S. Avian Influenza Clean » du National Poultry Improvement Plan (plan national d’amélioration de la volaille). Il existait des programmes de dépistage universel de la grippe aviaire au niveau des États avant la mise en place du programme national.

L’influenza aviaire hautement pathogène était considérée comme une menace pour l’élevage d’œufs, de poulets et de dindes, mais l’influenza aviaire hautement pathogène n’existait pas aux États-Unis, de sorte que le programme testait l’influenza aviaire faiblement pathogène [IAFP], qui ne provoque que peu ou pas de signes cliniques chez les oiseaux infectés.

Même s’ils n’étaient pas malades, les oiseaux dont le test était positif pour l’influenza aviaire faiblement pathogène étaient abattus, car les sous-types H5/H7 de l’influenza aviaire faiblement pathogène pouvaient muter en influenza aviaire hautement pathogène.

Une épidémie survenue en 1983-1984 a entraîné la destruction de plus de 17 millions d’oiseaux pour un coût de près de 56 millions de dollars. L’implication du tristement célèbre Yoshihiro Kawaoka dans cet incident et le fait que celui-ci ait précédé l’épidémie politiquement suspecte de Hong Kong en 1997, au cours de laquelle des cas humains de grippe aviaire ont été recensés, suggèrent que cette histoire est plus complexe que la plupart des gens ne l’imaginent.

En 1996-1997, un certain nombre d’élevages d’œufs de table en Pennsylvanie ont été testés positifs au virus H7N2 de la grippe aviaire, non pathogène pour les poulets, mais le Ministère de l’agriculture de Pennsylvanie a ordonné le dépeuplement de neuf volées.

En 2002, près de 4 millions d’oiseaux ont été abattus sous l’autorité de l’État et du gouvernement fédéral en Virginie et au Texas à la suite de l’apparition de l’IAFP H7 (en Virginie) et de l’IAFP H5 (au Texas). L’APHIS du Ministère américain de l’agriculture a indemnisé les propriétaires de volailles et les éleveurs sous contrat à raison de 10 dollars par oiseau, dépensant ainsi près de 40 millions de dollars pour cette opération.

En 2006, le programme national de test et de destruction a été étendu aux volailles commerciales en plus des volailles de reproduction.

Dépenser des millions de dollars pour tuer des millions d’oiseaux par ailleurs en bonne santé chaque fois qu’un troupeau était testé positif pour l’influenza aviaire faiblement pathogène n’a pas permis de contenir l’influenza aviaire hautement pathogène.

En 2015, des foyers de virus H5 de l’IAHP (y compris les virus H5N2 et H5N8) ont été signalés dans des élevages commerciaux de volailles dans 21 États américains. Selon l’étude mal intitulée « When poultry take a sick leave: Response costs for the 2014-2015 highly pathogenic avian influenza epidemic in the USA«  (Quand les volailles prennent un congé maladie: coûts de la réponse à l’épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène de 2014-2015 aux États-Unis), 879 millions de dollars ont été dépensés pour tuer 51 millions d’oiseaux.

En 2016, 414 000 oiseaux ont été abattus après avoir été testés positifs à la grippe aviaire hautement pathogène H7N8 dans l’Indiana.

En 2017, l’IAHP a été détectée dans le Tennessee; 253 000 oiseaux atteints d’IAFP ont été abattus dans quatre États, dont l’Alabama, le Kentucky et la Géorgie.

En 2020, un troupeau de dindes de Caroline du Sud comptant 32 577 oiseaux a été détruit après la détection de l’IAHP.

3. L’abattage d’oiseaux asymptomatiques est cruel.

En 2021, la Humane Society of the United States, Mercy for Animals et Farm Sanctuary ont contesté le plan d’intervention du Ministère de l’agriculture des États-Unis en cas de grippe aviaire et ont obtenu un accord à l’amiable. Selon Farm Sanctuary:

Le programme cruel et irresponsable de l’USDA s’appuie sur le « dépeuplement » (l’abattage massif d’animaux innocents) et encourage son emploi pour contenir les épidémies de grippe aviaire plutôt que de faire quoi que ce soit pour remédier aux conditions stressantes et surpeuplées des élevages industriels qui rendent ces épidémies pratiquement inévitables.

L’USDA a tenté de rejeter l’action en justice, mais un juge fédéral californien a ordonné en mars 2021 que l’affaire suive son cours, et les parties sont finalement parvenues à un accord à l’amiable. Si cette victoire ne mettra pas immédiatement un terme aux massacres d’oiseaux dans les fermes industrielles et n’empêchera pas l’agence de dépenser des centaines de millions de dollars du contribuable pour renflouer l’agro-industrie lorsque les troupeaux sont « dépeuplés », elle obligera l’USDA à produire une étude d’impact environnemental (Environmental Impact Statement – EIS) sur les effets dévastateurs d’un plan qui consiste à tuer des millions d’oiseaux et à se débarrasser de leurs corps dans des fosses non revêtues ou en les brûlant.

Nous espérons que l’agence se rendra compte de l’absurdité de son programme et adoptera une alternative visant à prévenir les épidémies de grippe aviaire en s’attaquant aux horribles conditions de surpeuplement dans les élevages industriels, comme nous le suggérons dans notre action en justice. L’adoption d’une telle solution pourrait mettre un terme au massacre insensé de dizaines de millions d’animaux et permettre aux contribuables d’économiser des centaines de millions de dollars.

En janvier 2023, l’USDA a publié un avis d’intention de préparer une déclaration d’impact environnemental pour la grippe aviaire hautement pathogène, mais n’a encore pris aucune autre mesure.

Entre-temps, nous sommes au cœur de la plus grande destruction de troupeaux de l’histoire, qui dure depuis 2022, avec 85,87 millions d’oiseaux tués au 10 avril 2024.

Ces oiseaux ne meurent pas de la grippe. Ils sont asymptomatiques, ils sont massacrés et plus on tue d’oiseaux, plus il y a de cas d’IAHP.

Le fait que le gouvernement et ses sténographes dans les médias ne mentionnent jamais le nombre d’oiseaux morts de la grippe par rapport au nombre d’oiseaux tués en raison d’un test positif indique qu’il s’agit d’une escroquerie. Comme on n’entend jamais parler d’oiseaux qui meurent de la grippe, on ne peut que supposer que tous les oiseaux abattus sont asymptomatiques.

4. Les éleveurs ne se plaignent pas de l’abattage d’oiseaux asymptomatiques, car ils sont payés pour le faire.

Le gouvernement garantit aux éleveurs et aux entreprises avicoles les prix du marché et les coûts d’élimination lorsqu’ils détruisent leurs volées. Il est difficile de ne pas y voir une incitation perverse dans un secteur qui s’est développé d’une manière qui ne peut que faire chuter les prix.

L’Environmental Working Group indique que les plus grands élevages de poulets ont augmenté de 17%, passant de 6 332 élevages de 500 000 volailles ou plus en 2012 à 7 406 élevages en 2022.

Ces exploitations ont produit 24% de poulets de plus en 2022 qu’en 2012, soit près de 1,4 milliard de plus.

Dans le même temps, le nombre d’exploitations élevant des poulets de chair a diminué entre 2012 et 2022, passant de 32 935 exploitations en 2012 à 31 877 en 2022, soit une baisse de 3%.

Davantage d’oiseaux ont été concentrés dans moins d’élevages de poulets de chair car, alors que le nombre d’élevages a diminué de 3%, le nombre d’animaux a augmenté de 8%, passant de près de 8,5 milliards d’oiseaux en 2012 à près de 9,2 milliards en 2022.

L’élevage est une entreprise notoirement à haut risque et à faible marge, et les éleveurs de volailles sont des serfs sur leurs propres terres, captifs de contrats terriblement abusifs avec les entreprises de production de poulets. Face à un test positif pour l’IAHP, aucun éleveur ne serait en mesure de refuser un rachat en échange de la destruction de sa volée.

C’est la raison pour laquelle on n’entend pas les éleveurs de volailles se plaindre de cette situation.

5. Les entreprises de production d’œufs et de poulets ne se plaignent pas; elles bénéficient de prix plus élevés. Elles se moquent de savoir si les gens ont faim.

Le COVID a fait augmenter la faim. La stratégie cruelle et inutile de la grippe aviaire, qui consiste à tuer les oiseaux asymptomatiques, pourrait provoquer une crise alimentaire encore plus grave. D’ores et déjà, les prix augmentent.

Yahoo rapporte que « les œufs ont grimpé à 3 dollars la douzaine en 2024, soit le double du coût de 1,45 dollar en février 2020. Cependant, les prix sont en baisse par rapport à 2023, lorsqu’une douzaine d’œufs coûtait 4,82 dollars, selon les statistiques de USA Today. »

Fox News précise que « le prix de la poitrine de poulet désossée a augmenté de 26%, passant de 3,26 $ la livre en janvier 2021 à 4,11 $ la livre en février 2024. »

La faiblesse de l’offre se traduit par une hausse des prix et une baisse de la qualité.

Chick-fil-A abandonne un engagement vieux de dix ans, celui de ne jamais utiliser d’antibiotiques, sous prétexte qu’elle ne peut tout simplement pas se procurer suffisamment de poulet sans antibiotiques. Est-ce qu’ils veulent dire « au bon prix »?

6. L’augmentation du prix des œufs et du poulet et la baisse de leur qualité pourraient rendre les aliments Frankenfood plus compétitifs.

Alors que les défenseurs de la cause animale font pression sur l’USDA pour qu’il investisse dans des élevages plus respectueux de l’environnement afin de maintenir les troupeaux en bonne santé, les végétaliens adeptes de Frankenfood [NdT. = aliments Frankenstein, artificiellement produits] se réjouissent de l’IAHP, malgré les massacres, et célèbrent ce qu’ils considèrent comme le triomphe inévitable des organismes synthétiques génétiquement modifiés sur l’élevage des animaux.

L’élevage industriel est horrible et il est difficile d’éprouver de la sympathie pour les personnes travaillant dans ce secteur, mais la biologie synthétique et la viande produite en laboratoire ne valent pas mieux. Ce changement laisserait le contrôle du système alimentaire entre les mains des mêmes entreprises et des mêmes investisseurs milliardaires mal intentionnés – mais avec une emprise plus forte – et je ne m’étonnerais pas qu’ils exagèrent, exacerbent ou même planifient une crise de la grippe aviaire pour atteindre leur objectif, qui est de pousser les derniers agriculteurs indépendants à la faillite et de remplacer les vraies fermes par de la fausse nourriture.

Si cela vous semble impossible, regardez « The Hostile Takeover of Food Production » (La prise de contrôle hostile de la production alimentaire), une interview que Christian Westbrook de Ice Age Farmer a réalisée avec le Dr Frédéric Leroy, un professeur belge de science alimentaire et de biotechnologie. [NdT. exceptionnellement intéressante, que je traduirai (de l’anglais) si j’ai le temps – elle fait deux heures!]

Ils confirment que ce ne sont pas des végétaliens idéalistes qui conduisent la transition des vraies fermes vers les faux aliments, mais un réseau bien coordonné et très puissant de super-riches dont l’objectif n’est rien moins que la domination du monde. C’est à cette même conclusion que je suis arrivé lorsque j’ai passé en revue l’histoire du mouvement de la fausse viande pour ma présentation sur le complot visant à mettre fin à l’agriculture.

En 2019, le Forum économique mondial a prévu qu’un tiers de l’approvisionnement mondial en viande serait remplacé par de la fausse viande dans les 10 ans, que ce chiffre doublerait dans 20 ans pour atteindre 60%, et que « l’effet déstabilisant des nouvelles méthodes biotechnologiques ne se limitera pas à la viande, mais s’étendra au lait, au blanc d’œuf, à la gélatine et aux produits à base de poisson ».

Le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates ont coorganisé la répétition de haut niveau du COVID 2019, l’événement 201, organisé par le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire. Cet exercice sur table, tombé à point et sinistrement prédictif, a été financé par l’Open Philanthropy du cofondateur de Facebook, Dustin Moskovitz.

Nous avons donc toutes les raisons de nous inquiéter du fait que, lors de sa réunion annuelle à Davos cette année, le Forum économique mondial s’est « préparé à la maladie X ». [NdT. voir ici]

L’abattage massif d’oiseaux asymptomatiques a lentement réduit l’offre d’œufs et de poulets et fait grimper les prix.

La grippe aviaire pourrait-elle servir de prétexte à l’arrêt total de l’élevage?

Du point de vue de ceux qui y trouvent des intérêts commerciaux et des milliardaires qui soutiennent le Forum économique mondial, ce serait le moyen idéal de forcer le passage de vraies fermes à de faux aliments.

De plus, le rationnement de la nourriture pourrait être le moyen le plus facile pour eux d’amener les gens à adopter l’identification numérique en prévision de l’imposition de la monnaie numérique de banque centrale (MNBC).

Comme l’a rapporté Christian Westbrook en 2022, cela s’est déjà produit en Iran (« IRAN: Digital Food Rationing rolls out using Biometric IDs amid food riots » – IRAN: le rationnement alimentaire numérique mis en place à l’aide de cartes d’identité biométriques dans le cadre d’émeutes provoquées par la faim).

7. Avec 33 milliards de poulets à vacciner dans le monde, les laboratoires pharmaceutiques vont s’enrichir rapidement, mais beaucoup d’autres mauvais acteurs voient des opportunités dans une crise alimentaire.

Il existe un chevauchement important entre les personnes, les entreprises et les institutions impliquées dans la recherche sur les armes biologiques à gain de fonction et celles qui participent à la campagne visant à remplacer les vraies fermes par de la fausse nourriture. Ce qui les lie, c’est la technologie. Les mêmes techniques de génie génétique et de biologie synthétique sont utilisées pour créer les Frankenfoods et les Frankenpathogènes.

Les liens entre ces deux mondes sont bien illustrés par Ginkgo Bioworks, la principale société de génie génétique et de biologie synthétique, et la société d’organismes préférée de Bayer (Monsanto).

Si vous voulez avoir peur, très peur, de ce que cela signifie pour l’humanité, consultez le rapport de risque SEC de Ginkgo [NdT. article très instructif du même auteur, qui s’auto-traduit automatiquement en français si vous êtes dans un pays francophone; SEC = Security Exchange Commission]. On dirait le scénario d’un film catastrophe sur une pandémie.

Lisez ensuite l’étude menée par Ginkgo Bioworks, qui prévoit que les infections entre animaux et humains pourraient causer 12 fois plus de décès d’ici à 2050.

Enfin, pensez au fait que Ginkgo Bioworks est un partenaire du Forum économique mondial, lancé avec le soutien d’Open Philanthropy et dans lequel Bill Gates a investi.

Wow, plutôt curieux. Tout ce qu’il manque, c’est Johns Hopkins, et on se retrouve avec toute l’équipe de l’événement 201.

Oh, attendez… ouaip, toujours en 2019, le Johns Hopkins Center for Health Security et Ginkgo Bioworks ont organisé une réunion à Washington, DC, afin de planifier l’action du gouvernement pour renforcer l’industrie de la biotechnologie. La réunion a été financée par Open Philanthropy.

Le président Joe Biden a donné force de loi aux demandes du groupe par décret en 2022. Le même jour, le président a nommé le Dr Renee Wegrzyn, vice-présidente du développement commercial de Ginkgo, à la tête de la nouvelle Agence des projets de recherche avancée pour la santé (une agence dont Whitney Webb a prévenu qu’elle « pourrait faire des États-Unis une dictature numérique »). Enfin, Jason Kelly, fondateur et PDG de Ginkgo, préside désormais la Commission de sécurité nationale sur les biotechnologies émergentes.

Ginkgo Bioworks est un profiteur de la pandémie qui s’est tourné vers l’argent facile des tests COVID en 2020, mais il est devenu un véritable acteur dans l’histoire du COVID lorsqu’il a acheté Metabiota en 2022.

La fusion Ginkgo-Metabiota ressemblait beaucoup à la fusion Bayer-Monsanto, en ce sens qu’elle constituait un excellent moyen de se défaire d’un nom tristement célèbre.

Le conseiller de Metabiota était Jeffrey Epstein. Ses bailleurs de fonds étaient des milliardaires de la technologie, le Pentagone et la CIA. Son cabinet de lobbying était le Rosemont Seneca de Hunter Biden. Ses projets consistaient à bâcler la réponse à Ebola en 2014, à mettre en place des laboratoires biologiques pour la grippe aviaire en Ukraine et à collecter des coronavirus de chauve-souris en Chine pour Ralph Baric avec EcoHealth Alliance et l’Institut de virologie de Wuhan.

Lorsque Ginkgo a racheté Metabiota, elle n’a pas seulement fait disparaître son nom tristement célèbre, mais aussi son fondateur Nathan Wolfe, un scientifique ami de Jeffrey Epstein et de Ghislaine Maxwell, qui était un Young Global Leader du Forum économique mondial. Wolfe, qui a été impliqué dans tous les pires scandales et photographié avec toutes les pires personnes, n’a peut-être pas obtenu un emploi chez Ginkgo Bioworks après la fusion, contrairement à Nita Madhav, que Wolfe avait embauchée chez Metabiota en 2015 et dont il est devenu le PDG en 2019, qui en a obtenu un.

Aujourd’hui, Nita Madhav dirige Concentric by Ginkgo, désormais connue sous le nom de Ginkgo Biosecurity, qui n’est en fait que Metabiota sous un nouveau nom. Ginkgo Biosecurity gère le système de suivi des épidémies de Metabiota et il existe toujours un lien entre le site web de Metabiota et ce système de suivi.

Chez Ginkgo Biosecurity, Madhav fait ce pour quoi elle a été engagée par Wolfe chez Metabiota: utiliser l’« intelligence artificielle » pour « prédire » les pandémies. Voici la manière Ô combien scientifique dont ils ont procédé, d’après une interview de Madhav accordée à l’émission Marketplace de NPR le 4 février 2020 (!):

« L’entreprise d’IA Metabiota évalue une maladie – ses symptômes, son taux de mortalité et la disponibilité des vaccins – et interroge ensuite les gens pour savoir à quel point cette maladie les effraie. Elle a découvert que ce coronavirus avait un indice ‘d’effroi’ élevé ».

Comme le sait Madhav, Metabiota ne se contentait pas de « prédire » les pandémies, elle contribuait à les créer. L’entreprise était aux côtés d’EcoHealth Alliance et de l’Institut de virologie de Wuhan, dans le sud de la Chine, pour collecter les coronavirus de chauve-souris qu’ils enverraient à Ralph Baric pour ses tristement célèbres expériences de gain de fonction en 2015 et qui seraient plus tard révélés comme les plus proches parents connus du SARS-CoV-2 en 2020.

Parmi les investisseurs de Metabiota figuraient Rosemont Seneca de Hunter Biden, Google et la Fondation Bill et Melinda Gates. L’ordinateur portable de Hunter Biden a révélé qu’il avait fait pression sur l’administration de son père pour que Metabiota obtienne de gros contrats du Pentagone en Ukraine, où l’entreprise mettait en place des laboratoires biologiques de recherche sur la grippe aviaire avec Black & Veatch et travaillait sur un mystérieux « projet scientifique ukrainien » financé par le gouvernement avec la société gazière Burisma, qui payait Hunter plus de 80 000 dollars par mois pour siéger au conseil d’administration de l’entreprise.

C’est lorsque les médias ont enfin commencé à en parler, parce que la Russie ne cessait de l’évoquer dans le contexte de la guerre en Ukraine, que Ginkgo Bioworks a racheté Metabiota et enterré son nom entaché de scandale.

À peu près à la même époque, Ginkgo Bioworks a adopté un système orphelin de dissimulation des origines COVID, géré par l’Agence des projets de recherche avancée sur le renseignement, appelé FELIX (Finding Engineering-Linked Indicators). L’objectif de FELIX était de prouver que le SARS-CoV-2 n’avait pas été génétiquement modifié en laboratoire, mais ses « conclusions » mal référencées ont été publiées prématurément en janvier 2020. Ginkgo a ressuscité le projet sans tambour ni trompette en 2022.

Il est très étrange que Ginkgo ait obtenu une nouvelle subvention gouvernementale importante en 2022, étant donné qu’elle avait fait l’objet d’une enquête cinglante de Scorpion Capital juste l’année précédente. Le rapport de Scorpion citait un ancien employé de Ginkgo qui affirmait que Ginkgo surfacturait et fraudait régulièrement le gouvernement et qu’il avait été témoin de ce qui s’était passé à la Defense Advanced Research Projects Agency du Pentagone: « J’ai eu l’impression que cela se produisait tout le temps. Je les ai vus le faire littéralement. J’ai vu la feuille de calcul. »

Soutenant que les actions de Ginkgo ne valaient rien, le rapport Scorpion indiquait clairement que les capacités techniques de Ginkgo Bioworks n’avaient rien de spécial :

« La biologie synthétique est un terme vide de sens et pourrait tout aussi bien être un synonyme d’escroquerie cotée en bourse. Permettez-nous de proposer une définition plus précise: l’utilisation d’outils de génie génétique répandus depuis 50 ans pour modifier des cellules de levure afin qu’elles excrètent principalement des intrants industriels de faible valeur tels que des arômes, des parfums et des ingrédients médicamenteux. C’est l’essence même de cette mystérieuse usine – Ginkgo n’est rien d’autre qu’un ORC [organisme de recherche sous contrat] spécialisé dans l’ingénierie des souches, et un ORC de mauvaise qualité selon ses propres « clients » apparentés. Avant que les promoteurs d’actions ne revendiquent le terme de « biologie synthétique », il s’agissait et il s’agit toujours d’ingénierie microbienne ou d’ingénierie des souches ».

Il semble que Scorpion avait raison. Initialement proposée à 11,15 dollars en 2021, l’action Ginkgo valait 1,12 dollar à la clôture du marché le 10 avril 2024.

Alors pourquoi Ginkgo Bioworks est-elle la société d’ingénierie microbienne préférée des milliardaires, du Pentagone et de la CIA? Peut-être convient-il à ces derniers de s’associer à une société qui ne craint ni la fraude ni les jeux de passe-passe, qui n’a pas de véritables clients et dont l’action est en chute libre? Si le projet est de lancer une épidémie de grippe aviaire qui entraînera la faillite des exploitations familiales indépendantes et réduira l’offre alimentaire, tout en faisant grimper les prix des denrées et en détournant l’activité des vraies fermes vers la fausse viande, Ginkgo est peut-être le partenaire idéal? Plus ils sont corrompus et vulnérables, moins ils seront susceptibles de s’y opposer, quelle que soit la manière dont le gouvernement décide d’utiliser leurs services.

Une pandémie de grippe aviaire pourrait aider Ginkgo à redresser la barre. L’entreprise pourrait obtenir plus d’argent du gouvernement pour effectuer des tests de dépistage de la grippe aviaire. Ils pourraient même obtenir des projets spéciaux de l’ancienne vice-présidente de Ginkgo, Renee Wegrzyn, à l’ARPA-H.

J’espère que je me trompe, que la synergie entre les OGM et le gain de fonction et la trinité impie de Pharma, Frankenfoods et Pandémies, n’a rien à voir avec le fait que la grippe aviaire devienne une crise ou la façon dont elle sera gérée si c’est le cas.

En attendant, j’observe les acteurs décrits dans cet article à la recherche d’indices sur ce qui pourrait se passer ensuite. Le 8 avril 2024, Concentric by Ginkgo a tweeté cet article de Nature, « Épidémie de grippe aviaire chez les vaches américaines: pourquoi les scientifiques sont inquiets« .

La FDA s’apprête à faire face à la transmission humaine du virus H5N1 – par John Leake.

Pour rappel, ce que c’est vraiment la grippe aviaire chez les oiseaux d’élevage: ici et ici.

Vous noterez que le terme « contre-mesure » provient du vocabulaire militaire, pas médical.

Source.


La FDA s’apprête à faire face à la transmission humaine du virus H5N1

Le commissaire Robert M. Califf témoigne sur les contre-mesures

John Leake

09 mai 2024

Je suppose qu’il est encore trop tôt pour annoncer «C’est reparti», mais cette vieille expression me vient à l’esprit. Robert Califf, commissaire de la FDA, vient de déclarer que la FDA prépare des contre-mesures pour parer à l’éventualité que le virus H5N1 de la grippe aviaire mute suffisamment pour se transmettre à l’homme.

DERNIÈRES NOUVELLES – @US_FDA
Le Commissaire @DrCaliff_FDA déclare que l’agence se prépare à l’éventualité d’un passage du virus H5N1 à l’homme.
« Nous nous sommes préparés à l’éventualité d’une mutation du virus qui entraînerait un passage à l’homme à plus grande échelle ».

Je me demande si nous n’entrons pas dans une nouvelle ère de maladies infectieuses émergentes, dans laquelle l’humanité serait frappée par une pandémie tous les quatre ans, qui correspondrait à la période des élections présidentielles aux États-Unis.

En cliquant sur le profil Twitter du Dr Califf, je fus navré de le voir faire l’éloge de l’ancienne commissaire adjointe principale, le Dr Janet Woodcock, qui vient d’être sélectionnée comme finaliste pour les médailles Samuel J. Heyman pour services rendus à l’Amérique [NdT. ici].

Le Dr Woodcock s’était entendue avec l’ancien directeur du BARDA, Rick Bright, pour rendre l’hydroxychloroquine inaccessible aux patients ambulatoires, elle est donc presque certainement responsable de nombre d’hospitalisations et de décès inutiles.

Si le H5N1 mute effectivement (naturellement ou par le biais d’un processus accéléré en laboratoire), il semble que la réponse à la pandémie sera dirigée par la même clique de bureaucrates de la santé publique, exempts de toute responsabilité et dont les échecs les hissent toujours plus haut. Comme pour ses prédécesseurs Stephen Hahn et Scott Gottlieb, un poste rémunérateur attendra sans doute le Dr Califf, lorsqu’il aura quitté la FDA, chez un grand producteur de vaccins ou dans une société de capital-risque qui investit dans les vaccins.

N’ayez pas peur de la maladie X – par le Dr Kevin Stillwagon.

Deuxième article du même auteur, clair, concis et plein de bon sens. Merci, Docteur.

Source.


N’ayez pas peur de la maladie X,

…car la peur est leur arme.

N’ayez pas peur de la maladie X. Tout ce qui fuit ou est libéré d’un laboratoire doit pénétrer à l’intérieur de vous pour causer des dommages. Vous disposez de mécanismes de défense naturels pour empêcher que quelque chose ne pénètre à l’intérieur de votre corps. Il s’agit notamment de la muqueuse de la barrière épithéliale et des cellules immunitaires qui protègent cette barrière. Essayer d’empêcher l’agent associé à la maladie X de pénétrer dans la barrière épithéliale par des mesures de confinement, de distanciation sociale et de masquage ne fonctionnera pas [NdT. en fait, les masques augmentent le risque de contamination des voies respiratoires inférieures – j’ai un exemple vécu]. C’est ce qu’ont prouvé les mesures draconiennes auxquelles les gens se sont laissés prendre lors de la panique du covid.

Lorsque l’agent pénètre dans le mucus qui recouvre la barrière épithéliale, il peut être détecté à l’aide de diverses méthodes, mais cela ne signifie rien. Il n’est pas à l’intérieur de votre corps. Les gens sont tombés dans le panneau avec le test PCR covid. Ne tombez pas à nouveau dans ce panneau. Des millions de personnes ont été testées positives mais n’ont jamais été malades parce que l’agent était à l’extérieur d’elles et non à l’intérieur. Si vous êtes si effrayé à l’idée que quelque chose soit présent dans votre morve, rincez-la avec un lavage nasal.

J’utilise le mot « agent », car il peut s’agir de n’importe quoi: un virus, une bactérie, une toxine ou du matériel génétique astucieusement enveloppé dans une nanoparticule lipidique ou une autre enveloppe artificielle.

Si l’agent traverse le mucus et fusionne avec la membrane cellulaire qui constitue la barrière épithéliale, ce qu’il contient peut pénétrer dans la cellule épithéliale. Dans ce cas, les personnes dont le système immunitaire est correctement régulé possèdent des récepteurs de type Toll qui signalent aux cellules immunitaires, par le biais de diverses cytokines, d’éliminer les cellules épithéliales et toutes les parties de l’agent de manière non inflammatoire. Les cellules épithéliales sont remplacées par de nouvelles cellules et l’agent ne pénètre jamais à l’intérieur du corps.

Si un agent traverse la barrière épithéliale et pénètre dans le sang, la lymphe ou les espaces interstitiels, nous disposons encore de mécanismes pour l’empêcher de pénétrer dans d’autres cellules tissulaires. Mais si le système immunitaire est déréglé, il peut réagir de manière excessive et endommager les cellules tissulaires, ce qui entraîne une morbidité et une mortalité excessives. C’est la réponse immunitaire qui peut être dommageable et mortelle, et non l’agent envahisseur.

Notre expérience avec le covid nous a appris que nous pouvons faire en sorte que la réponse immunitaire reste régulée et que nous pouvons également gérer l’inflammation et les lésions tissulaires qui peuvent survenir en cas de dérèglement du système immunitaire. N’oublions pas cette leçon. Si nous l’oublions, nous cédons à la peur.

La peur est leur arme. Elle vous conduira à prendre la décision de vous faire injecter l’agent, une partie de l’agent, ou le message visant à produire une partie de l’agent, en franchissant directement la barrière protectrice. Vous vous infectez délibérément, pensant que cela vous protégera d’une manière ou d’une autre. Ce n’est pas le cas. Cela fait exactement le contraire en déréglant le système immunitaire et en affaiblissant les mécanismes naturels conçus par Dieu pour vous protéger.

Merci de m’avoir lu et de rester intelligent.

Pourquoi les poulets sont-ils si malades? – par Joel Salatin.

J’ai briévement abordé les horreurs de l’élevage intensif, voici le témoignage d’un autre fermier. Et, j’ose à peine l’annoncer, j’ai encore deux autres articles sur la grippe aviaire.

Oui, je sais, j’allais publier sur l’économie et me voilà de nouveau à parler de poule(t)s. Ce n’est pas autant hors sujet qu’il semble, parce que d’une part, les révoltes populaires ont lieu en période de disette, or on me dit que des millions de Français ont recours à des colis alimentaires.

D’autre part, on nous rejoue la comédie du Covid et des « vaccins », cette fois avec la grippe aviaire, ce que nous explique une nouvelle fois ici Meryl Nass.

Enfin, on pourrait peut-être se poser la question, d’une actualité brûlante, de savoir si, comme pour les poule(t)s, c’est le nombre d’êtres humains le problème ou leur concentration.

Comme dirait Igor Chudov: et vous, qu’en pensez-vous?

Source.


Pourquoi les poulets sont-ils si malades?

Joel Salatin

14 mars

Alors que la nation souffre d’une nouvelle épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), il est plus important que jamais de remettre en question le discours orthodoxe. À l’heure où l’on crie à la surpopulation et à l’incapacité du monde à se nourrir, nous, les humains, devons certainement trouver le moyen de réduire ce type de pertes.

Les chiffres changent chaque jour, mais au dernier recensement, environ 60 millions de poulets (principalement des poules pondeuses) et de dindes sont morts au cours de l’année écoulée. Il y a un peu plus de dix ans, ce chiffre était de 50 millions. Ces cycles sont-ils inévitables? Les experts qui transmettent les informations au public sont-ils plus dignes de confiance que ceux qui ont contrôlé les communiqués de presse lors de l’épidémie de covid en 2020?

Si ceux qui prennent le temps de réfléchir n’ont appris qu’une seule chose de la pandémie de covid, c’est que les récits officiels des gouvernements sont politiquement orientés et souvent faux. Dans cette nouvelle épidémie d’IAHP, l’écart le plus flagrant par rapport à la vérité est sans doute l’idée que les oiseaux sont morts des suites de la maladie et que l’euthanasie pour les survivants est la meilleure et la seule option.

Tout d’abord, sur les quelque 60 millions d’oiseaux déclarés morts, seuls quelques millions sont effectivement morts de l’IAHP. Les autres ont été tués dans le cadre d’un protocole de stérilisation draconien. L’utilisation du mot « euthanasié » au lieu du mot « exterminé », plus approprié, brouille les pistes. L’euthanasie consiste à mettre fin aux souffrances d’un animal. En d’autres termes, il va mourir, souffre ou est atteint d’une maladie incurable.

Très peu d’oiseaux tués souffrent ou sont même symptomatiquement malades. Si, dans un poulailler d’un million de volailles, un test de dépistage de l’IAHP est positif, le gouvernement fait intervenir toutes les forces de l’ordre dans l’exploitation pour garantir la mort de tous les oiseaux vivants. Rapidement.

On a vu aucune volée où tous les oiseaux sont morts de l’IAHP. Dans chaque volée, il y a des survivants. Certes, la plupart sont exterminés avant que les survivants ne soient identifiés. Mais dans les cas d’extermination tardive, quelques oiseaux semblent immunisés contre la maladie. Certes, l’IAHP est et peut être mortelle, mais elle ne tue jamais tous les animaux.

La politique d’extermination massive sans tenir compte de l’immunité, sans même chercher à savoir pourquoi certains oiseaux prospèrent alors que tous les autres meurent, est insensée. Les principes les plus fondamentaux de l’élevage et de la reproduction des animaux exigent que les agriculteurs sélectionnent des systèmes immunitaires sains. C’est ce que nous, agriculteurs, faisons depuis des millénaires. Nous choisissons les spécimens les plus robustes comme matériel génétique à propager, qu’il s’agisse de plantes, d’animaux ou de microbes.

Mais dans sa sagesse, le Ministère américain de l’Agriculture (USDA-Usduh) n’a aucun intérêt à sélectionner, à protéger et à propager les survivants sains. La politique est claire et simple: tuer tout ce qui est entré en contact avec les oiseaux malades. La deuxième partie de la politique est également simple: trouver un vaccin pour arrêter l’IAHP.

Si un éleveur voulait sauver les survivants et effectuer lui-même un test pour tenter d’élever des oiseaux immunisés contre l’IAHP, des agents du gouvernement armés de fusils le lui interdiraient. La politique de la terre brûlée est la seule option possible, même si elle ne semble pas fonctionner. En fait, les cycles s’accélèrent et semblent toucher davantage d’oiseaux. Quelqu’un devrait s’interroger sur l’efficacité de cette politique.

Certains le font. Lorsque l’influenza aviaire hautement pathogène a touché notre région de Virginie il y a une quinzaine d’années, des vétérinaires fédéraux venus des quatre coins du pays sont venus superviser l’extermination. Deux d’entre eux avaient entendu parler de notre élevage de volailles de pâturage et ont demandé à venir nous rendre visite pendant leur temps libre. Ils n’étaient pas ensemble; ils sont venus à quelques semaines d’intervalle, indépendamment l’un de l’autre. Tous deux m’ont dit qu’ils connaissaient la raison de l’épidémie: trop d’oiseaux, trop densément entassés dans des poulaillers trop proches géographiquement. Mais ils m’ont tous deux dit que s’ils exprimaient publiquement cette idée, ils seraient licenciés le lendemain.

C’est ce qu’on appelle de la censure. Dans son édition du 24 février, le Wall Street Journal titrait « L’Amérique perd la bataille de la grippe aviaire ». Il est intéressant de noter qu’alors que l’article présente la version officielle selon laquelle les oiseaux sauvages propagent la maladie et les agriculteurs la répandent sur leurs chaussures, un agriculteur ose dire que « sa plus grande installation abrite environ 4 millions de poulets élevés en cage, ce qui représente un nombre trop élevé de poulets dans un seul endroit. ‘Nous ne ferons plus jamais cela' », a-t-il déclaré. Les nouvelles installations seront plus petites, abritant environ un million de poulets chacune, a-t-il dit, et plus espacées les unes des autres pour aider à contrecarrer la menace d’une épidémie continue ».

Pourtant, quelques paragraphes plus loin, l’article cite le Dr John Clifford, ancien vétérinaire en chef des États-Unis, qui affirme que « la maladie est partout ». Si c’est le cas, quelle différence cela fait-il de réduire la taille des volées et d’augmenter l’espace entre les maisons? Il est clair que l’agriculteur dont il est question ici a la même intuition que les deux vétérinaires fédéraux que j’ai visités il y a de nombreuses années: trop d’animaux, trop denses, trop proches.

Certes, même les volées de basse-cour sont susceptibles d’être infectés par l’IAHP, mais nombre de ces volées miniatures se trouvent sur des terrains sales et souffrent de conditions d’hygiène déplorables. Néanmoins, il est plus difficile d’assurer le bonheur et l’hygiène d’un million d’oiseaux dans une exploitation d’alimentation animale concentrée (Concentrated Animal Feeding Operation – CAFO) que d’une volée de basse-cour, et les données relatives à la maladie le confirment. L’USDA et l’industrie veulent désespérément rejeter la faute sur les oiseaux sauvages, les volées de basse-cour et les chaussures sales, au lieu de se regarder dans le miroir et de se rendre compte que c’est la façon dont la nature crie « Assez! ».

« Assez d’abus. Assez de manque de respect. Assez de particules fécales créant des abrasions sur mes tendres muqueuses ». Lorsque Joel Arthur Barker a écrit Paradigmes et a fait entrer ce mot dans l’usage courant, l’un de ses axiomes était que les paradigmes finissent toujours par dépasser leur point d’efficacité. L’industrie avicole partait du principe que si 100 volailles dans un poulailler, c’était bien, 200, c’était mieux. Avec l’avènement des antibiotiques et des vaccins, la taille des poulaillers et la densité des oiseaux ont augmenté. Mais la nature a le dernier mot.

Pour mémoire, tout système agricole qui considère la faune et la flore sauvages comme une menace est un modèle intrinsèquement anti-écologique. L’article du WSJ note que « les ouvriers ont installé des filets au-dessus des lagunes et d’autres endroits où les oiseaux sauvages se rassemblent ». Les lagunes sont intrinsèquement anti-écologiques. Ce sont des puits de maladies et d’immondices; la nature ne crée jamais de lagunes de fumier. Dans la nature, les animaux répandent le fumier sur le paysage où il peut être une bénédiction, et non une malédiction comme une lagune. Le vrai coupable est peut-être l’industrie qui crée des lagunes de fumier susceptibles d’infecter les canards sauvages, et non l’inverse. C’est de la culpabilité par association, comme de dire que puisque je vois des camions de pompiers à côté de voitures accidentées, les camions de pompiers doivent être à l’origine des accidents de voiture.

Remarquez l’angle d’attaque de cette phrase du WSJ: « Les buses, les canards sauvages ou les animaux nuisibles qui se faufilent dans les granges peuvent également transmettre le virus de la grippe par le mucus ou la salive. » Cela ne ressemble-t-il pas à une proverbiale conspiration, avec des animaux sauvages qui se faufilent partout? Tout cela ressemble étrangement au virus du covid qui se faufile partout et qu’il faut contenir à l’aide de quarantaines et de masques. Une plume contient suffisamment d’IAHP pour affecter un million d’oiseaux. Il est impossible de verrouiller un poulailler pour empêcher une plume errante ou ses molécules microscopiques d’y pénétrer. C’est absurde.

Si notre politique agricole actuelle est insensée, quelle est la meilleure solution? Ma première suggestion est de sauver les survivants et d’en commencer l’élevage. C’est une évidence. Si un troupeau est atteint par l’IAHP, il faut la laisser suivre son cours. Elle tuera ceux qu’elle tuera, mais au bout de quelques jours, on pourra discerner les survivants. Gardons-les et intégrons-les dans un programme d’élevage. Ce qu’il y a de bien avec les poulets, c’est qu’ils grandissent et se reproduisent assez vite pour qu’en un an, il soit possible d’avancer de deux générations. C’est relativement rapide. Laissons la survie déterminer le patrimoine génétique de demain.

Deuxièmement, pourquoi ne pas travailler sur les conditions qui améliorent l’hygiène et le bonheur? Oui, j’ai bien dit « bonheur ». Tous les animaux ont des tailles de troupeaux et de volées optimales. Par exemple, on ne voit jamais plus de deux cents dindes sauvages ensemble. Même dans les régions où les populations sont élevées, elles se divisent en petits groupes plutôt que de s’unir en volées de 1 000 individus. D’autres oiseaux se rassemblent en grandes bandes. Pourquoi cette différence?

Personne n’a étudié de manière définitive les raisons de cette différence, mais nous savons qu’il existe des tailles optimales pour une vie sans stress. Pour les poulets, c’est environ 1 000. Un vieux scientifique de l’industrie avicole a visité notre ferme un jour et m’a dit que si les maisons divisaient les poulets en groupes de 1 000 oiseaux, les maladies seraient pratiquement éliminées. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de problème à avoir 10 000 volailles dans un poulailler, à condition qu’elles soient réparties en groupes de 1 000 volailles. De cette manière, leur structure sociale peut fonctionner selon une interaction naturelle. Les animaux ont une hiérarchie de brutes et de timides. Cette structure sociale s’effondre au-delà de la taille optimale.

Chez la plupart des herbivores, la taille est énorme, comme en témoignent les troupeaux du Serengeti et les bisons des plaines américaines. Les abeilles mellifères se divisent lorsque la ruche atteint une certaine taille. Les élans ont des troupeaux de taille optimale. Les chèvres de montagne forment de petits troupeaux. Les cochons sauvages recherchent eux aussi une taille de groupe dépassant rarement 100 individus. La première ligne de défense consiste donc à déterminer où se trouve la zone de tranquillité sans stress et à la respecter.

Enfin, traitez les poulets comme des poulets. En plus d’une taille de volée appropriée, donnez-leur des pâturages frais pour courir et gratter. Pas des cours en terre battue. Pas de petits tabliers autour d’un CAFO. Avec les abris mobiles, dans notre ferme, nous déplaçons les volées tous les jours ou presque vers de nouveaux pâturages. Cela leur permet de rester sur un sol neuf, exempt d’hôtes, pendant une longue période. Ils ne dorment pas, ne mangent pas et ne vivent pas à chaque instant de la journée dans leurs toilettes.

L’American Pastured Poultry Producers Association (APPPA) est une organisation commerciale qui promeut des protocoles pour ce type de modèle de renforcement du système immunitaire. Des milliers de praticiens adhèrent à une infrastructure mobile qui permet à des volées de taille appropriée d’avoir accès à l’air frais, à la lumière du soleil, aux insectes, aux vers et à des matières vertes succulentes. Dans notre ferme, nous utilisons le Millennium Feathernet et l’Eggmobile, accueillant des canards sauvages et des carouges à épaulettes dans les environs, dans le cadre d’un nid écologique symbiotique.

Bien que je ne veuille pas paraître désinvolte et ne pas surestimer la sensibilité à l’IAHP, les taux d’incidents indiquent clairement une vulnérabilité moindre dans les volées élevées en pâturage et bien gérées. La création d’un protocole de renforcement du système immunitaire mérite certainement des recherches, tout autant que le fait de surcharger le système immunitaire avec des vaccins et d’essayer de devancer les mutations et les adaptations de la maladie grâce à l’ingéniosité humaine. Pourquoi ne pas chercher humblement des solutions dans la nature plutôt que de faire preuve d’arrogance?

Les parallèles entre l’orthodoxie des experts de l’IAHP et l’orthodoxie du covid sont trop nombreux pour être mentionnés. La pornographie de la peur est omniprésente dans notre culture. L’inquiétude liée à l’IAHP alimente l’inquiétude liée à l’alimentation, qui pousse les gens à exiger du gouvernement qu’il assure leur sécurité. Les gens acceptent à peu près n’importe quoi s’ils ont peur. Quelqu’un pense-t-il vraiment que l’intelligence humaine va venir à bout des canards migrateurs? Vraiment? Réfléchissons bien et adoptons un remède plus naturel: des volailles de pâturage décentralisées et bien gérées, avec des volées de taille appropriée.


Joel F. Salatin est un agriculteur, conférencier et auteur américain. Salatin élève du bétail dans sa ferme Polyface à Swoope, en Virginie, dans la vallée de Shenandoah. La viande de sa ferme est vendue en direct aux consommateurs et aux restaurants.

La fausse épizootie de grippe aviaire (H5N1) qui a amené les autorités fédérales à abattre des millions d’oiseaux – par Meryl Nass.

Parlons poules, avec cet article où on retrouve notre ami Jeremy Farrar, très inquiet pour notre santé. Voyons, un massacre organisé de malades asymptomatiques sur base d’un seul test PCR: mais où ai-je déjà vu ça?

Il se trouve que je connais un peu, par l’intermédiaire de l’éleveur (bio) de mon village, les pratiques de l’élevage intensif de poules pondeuses. C’est tout simplement atterrant: les poules parquées dans des cages à peine plus grandes qu’elles, sont éclairées 24h/24 pour stimuler la ponte, puis liquidées après une seule saison, dans un état épouvantable (elles n’ont souvent même plus de plumes, évidemment qu’elles tombent facilement malades!): elles ne rapportent plus rien à leur propriétaire (milliardaire, dans cet article)… Ça me rappelle aussi quelque chose.

Ne pensez donc pas un seul instant que je défends ce type d’élevage. J’ai trois poules en semi-liberté (on a un potager à protéger) qui ne tomberont jamais malades et pondent un seul oeuf par jour, largement assez pour elles et pour nous, en échange d’un peu de grains et des parasites dont elles débarrassent le sol du jardin. Comme le bétail de pâture, elles entretiennent des sols qui seraient autrement inexploitables et/ou une charge à entretenir, et nous fournissent en plus des protéines irremplaçables. Je vous recommande à ce propos la lecture de deux articles (ici et ici), en français, écrits par un vegan, sur un site vegan, qui défend la viabilité de l’élevage de bovins par rapport à l’exploitation maraichère et céréalière des sols – un bel exemple d’honnêteté intellectuelle. Contrairement à la plupart des militants « carnivores », je respecte le choix des vegans et franchement, je ne consommerais jamais de viande ni de poisson – et sans doute pas de criquets – si je devais tuer moi-même les animaux que je mange. J’évite par contre tout ce qui provient de l’élevage intensif, une barbarie que j’aimerais voir crever. Quand on prétend lutter pour la liberté et le respect, la moindre des choses est de l’accorder aux plus faibles que soi, animaux ou humains.

Si je relaie cet article, c’est pour dénoncer la manoeuvre des abattages faits pour détruire/décourager les petites exploitations pendant que les méga-élevages ne s’en porteront que mieux, après avoir nettoyé le marché de la concurrence familiale – exactement ce qui s’est déjà passé lors de la crise de la vache folle, et qui ressemble à la manoeuvre actuelle de centralisation dans le secteur bancaire, voir article précédent.

Je suis avec un autre article sur les poules en Europe, de John Paul, au cas où vous penseriez que ceci ne concerne que les États-Unis.

On pourra ensuite recommencer à parler pigeons.

Source.


La fausse épizootie de grippe aviaire (H5N1) qui a amené les autorités fédérales à abattre des millions d’oiseaux.

La maladie est presque impossible à transmettre et les symptômes sont bénins. Pourquoi l’abattage? Pour le contrôle alimentaire? Pour semer la panique? Pour promouvoir un vaccin? Pour présager d’un futur virus conçu en laboratoire?

Meryl Nass

17 mars

La grippe aviaire est principalement transmise par les oiseaux sauvages, comme ces oies des neiges à Ruthsberg (Maryland) en janvier 2023. Photo par JIM WATSON/AFP via Getty Images

Extrait de Yahoo News d’aujourd’hui:

L’épidémie de grippe aviaire H5N1 qui a débuté en 2021 est devenue la plus importante épidémie de grippe aviaire de l’histoire, tant aux États-Unis que dans le reste du monde. Aux États-Unis, le virus a entraîné la destruction de millions de poulets, de dindes, de canards et d’oies d’élevage commercial et a tué des milliers d’oiseaux sauvages.

Voici comment cette question a été bizarrement traitée. Extrait d’un rapport publié en avril dernier dans le Guardian:

Plus de 22 millions d’oiseaux ont été abattus pour tenter d’endiguer l’épizootie, la plupart dans l’Iowa, le plus grand producteur d’œufs des États-Unis. L’abattage de 5,3 millions de poules à Rembrandt est le plus important jamais réalisé dans un élevage industriel du pays.

L’article poursuit en indiquant que le propriétaire milliardaire de l’usine a licencié la quasi-totalité des travailleurs immédiatement après l’abattage et l’élimination de 5 millions de poules, après qu’une poule [NdT. une!] ait été testée positive au virus H5N1 de la « grippe aviaire ».

Mais il semble que ce n’était que le début de l’abattage, selon un article de janvier 2023 de NBC:

Près de 58 millions d’oiseaux provenant d’élevages commerciaux et de basse-cour ont été éliminés aux États-Unis depuis février dernier, selon le Service d’Inspection de la Santé Animale et Végétale du Département de l’Agriculture des États-Unis…

« À l’heure actuelle, il s’agit de la plus grande urgence animale à laquelle l’USDA ait été confronté dans ce pays », a déclaré Gino Lorenzoni, professeur adjoint de science avicole et de santé aviaire à l’université d’État de Pennsylvanie.

Plus de 40 millions de poules pondeuses ont été abattues rien qu’aux États-Unis, ce qui a fait monter en flèche le prix des œufs dans tout le pays, selon M. Lorenzoni. Quelques mois plus tôt, l’épidémie de grippe aviaire avait fait grimper le prix de la viande de dinde à un niveau record.

D’après un article de STAT datant de décembre 2022, Sir Jeremy cherche à alimenter la peur de la grippe aviaire. On ne sait jamais, le virus H5N1 pourrait muter et commencer à nous tuer, à tout moment:

« Dans une interview accordée à STAT dimanche – sans rapport avec sa nouvelle nomination – [Sir Dr. Jeremy] Farrar a exprimé son inquiétude renouvelée face au virus H5N1 qui, après des années de relative quiescence, s’est répandu dans le monde entier, provoquant des pertes importantes dans les élevages de volailles.

La version actuelle du virus infecte moins fréquemment les personnes que la version qui circulait au milieu et à la fin des années quatre-vingt. Et lorsque des infections humaines se produisent, comme ce fut le cas au Colorado au printemps, la maladie est généralement bénigne. Il a toutefois précisé qu’il ne fallait pas croire que le virus ne pourrait pas redevenir virulent et constituer une menace plus importante pour l’homme ».

Le CDC confirme que la transmission est rare et que le seul cas identifié aux États-Unis était bénin et s’est rapidement résolu:

Une personne a été testée positive au virus de l’influenza aviaire A(H5) (grippe aviaire H5) aux États-Unis, comme l’a signalé le Colorado et comme l’ont confirmé les CDC. Ce cas est survenu chez une personne ayant été directement exposée à des volailles et ayant participé à l’abattage (dépeuplement) de volailles présumées atteintes du virus H5N1 de la grippe aviaire. Le patient a signalé comme seul symptôme une fatigue de quelques jours et s’est rétabli depuis.

Le même article du CDC poursuit en ces termes:

Les CDC ont suivi l’état de santé de plus de 2 500 personnes ayant été exposées à des oiseaux infectés par le virus H5N1 et il s’agit du seul cas découvert à ce jour. D’autres personnes impliquées dans l’opération d’abattage au Colorado ont été testées négativement pour l’infection par le virus H5, mais elles font l’objet d’un nouveau test par excès de prudence.

Il s’agit du deuxième cas humain associé à ce groupe spécifique de virus H5 qui prédomine actuellement, et du premier cas aux États-Unis.

Vous cherchez désespérément le H5N1 chez l’homme, CDC? Et bien sûr, l’article ne nous surprend guère:

Les CDC surveillent également les virus H5N1 pour détecter les changements génétiques qui ont été associés à l’adaptation aux mammifères, ce qui pourrait indiquer que le virus s’adapte pour se propager plus facilement des oiseaux à l’homme. Les CDC prennent des mesures de préparation et de prévention de routine, dont un candidat virus vaccinal existant qui pourrait être utilisé pour fabriquer un vaccin pour l’homme si cela se révélait nécessaire.

Donc, une vaste stratégie d’abattage des oiseaux commerciaux a été élaborée à l’époque où le virus H5N1 était différent et tuait occasionnellement des êtres humains, mais il n’était pas non plus répandu chez les oiseaux sauvages. Il s’agit d’une version du « Track and Trace« , qui peut fonctionner lorsque la maladie n’est pas omniprésente (c’est-à-dire lorsqu’elle se propage au sein de la communauté). Mais aujourd’hui, avec la généralisation des infections chez les oiseaux sauvages, il y a une propagation communautaire. Et, comme dans le cas d’Omicron, la maladie elle-même s’est considérablement atténuée chez l’homme.

Et le Royaume-Uni est en train de mettre au point un nouveau test de flux latéral pour la grippe aviaire susceptible d’augmenter le nombre de faux positifs. Ô joie!

La maladie s’est-elle atténuée chez les poules? S’ils ne les abattaient pas, découvririons-nous que ça se limite à un simple rhume chez les poules? Peut-être la maladie ne se propage-t-elle pas à tous les oiseaux, et devrions-nous en fait rechercher les oiseaux qui ont développé une immunité naturelle, et découvrir ce que c’est? Peut-être qu’un médicament ou un vaccin résoudrait le problème? Si la maladie est bénigne chez les poulets, il suffit peut-être de les laisser se rétablir. Le seul poulet testé positif présentait-il des symptômes?

Que dit l’USDA, qui gère les abattages, à ce sujet? Selon le Service d’Inspection de la Santé des Animaux et des Plantes (APHIS) de l’USDA:

L’APHIS collecte et analyse un grand nombre d’échantillons prélevés sur des oiseaux sauvages dans les voies de migration d’Amérique du Nord. Il n’est pas rare de détecter la grippe aviaire chez les oiseaux sauvages, car les virus de la grippe aviaire circulent librement dans ces populations sans que les oiseaux ne semblent malades.

Pourquoi ne suis-je pas surprise? La grippe aviaire est à présent inscrite à l’ordre du jour de la Biosécurité, et l’USDA enseigne la Biosécurité aux agriculteurs. Cette farce de la grippe aviaire est-elle entretenue pour justifier l’initiative « One Health » [NdT. de l’OMS]? Je n’en doute pas. Maudissez le Programme Mondial de Biosécurité chaque fois que vous achetez une douzaine d’œufs.

Défendez le troupeau – Biosécurité 101


Commentaires

Personne dans mon entourage ne semble se souvenir de l’hystérie de la grippe aviaire d’il y a quelques années. L’OMS avait alors proposé une extermination massive de tous les oiseaux migrateurs du monde pour empêcher sa propagation. C’était totalement et complètement fou et, heureusement, cela n’a pas abouti. Il est incroyable que tous ces activistes et institutions de défense de la faune et des droits des animaux n’aient pas exprimé leur indignation. Le silence total. Des millions de poulets et d’oies ont été abattus et des élevages de volailles ont été mis en faillite. Aujourd’hui, le souvenir de cette affaire semble si bien effacé des mémoires qu’ils peuvent la ressortir des tiroirs.

Die Untermensche, 17 mars

Quand va-t-on nous abattre en cas de test positif? Oh mais, au fait …

Boudicca, 17 mars

Je n’arrive pas à décider si j’aimerais que mon « homme aux œufs » bien-aimé soit encore en vie ou si je suis contente qu’il soit décédé (en février dernier à l’âge de 97 ans!!) parce qu’il aurait été HORRIFIÉ et livide devant l’abattage des poulets. Cet homme a élevé des volailles toute sa vie et c’était une véritable mine de connaissances. Il a mangé des œufs tous les jours de sa vie, ainsi que beaucoup de viande rouge et d’abats. Il s’insurgeait contre les médecins allopathes (il les appelait les « vendeurs de pilules ») et aimait leur dire qu’il mangeait « tout ce que vous nous dites de ne pas manger ».

On lui a souvent dit, au fil des ans, qu’il devrait cesser d’élever des poulets à cause des « maladies » qu’ils pouvaient lui transmettre (en particulier une maladie pulmonaire due aux squames de leurs plumes, je crois) et il secouait simplement la tête, disant que depuis le temps, il était complètement immunisé contre tout ce qu’il pouvait attraper. Ses œufs me manquent, mais c’est surtout LUI qui me manque.

Warrior Mom, 17 mars