J’en ai un peu plein les bottes de ressasser les mêmes rengaines sur les mêmes sujets. J’ai encore quelques trucs déjà prêts à publier, et deux ou trois nouveaux que je pourrais bien rédiger.En attendant, j’entame ici une série sur les « dix albums que j’emporterais sur une île déserte ». C’est pour me faire plaisir mais ça pourrait servir à certains jeunes qui pensent que ce qu’ils écoutent est de la musique.
C’est pas le hit-parade, on commence donc par le n°1, qui me donne en même temps l’occasion de déballer ce que je pense de l’humanité.
DEVO – « Q: Are we not men? A: We are DEVO! »
J’avais 14 ans.
J’étais punk.
Cette année-là sortait chez les disquaires cet objet:
C’était l’album, le disque était décliné en différente couleurs, y compris une version transparente avec la pochette dedans. Merchandizing gigantesque et lancement commercial en accord.
La première salve de leur contrat était un un single qui reprenait un standard du rock1 de nos parents, devenu une sorte de mondanité pour soirées mondaines, issue de la fausse révolte de la génération précédente, qui s’inquiétait de ne pas trouver satisfaction – pas faute d’essayer, vu ce que cette génération d’enfants gâtés s’était permis dans tous les domaines. Beurk. Beurk, beurk.
À voir la vidéo on sentait pourtant, comme dirait Ran-Tan-Plan, confusément quelque chose. L’étiquette de prix sur la basse de Casale et la phrase de batterie inversée de Myers donnaient un ton assez, comment dire, Devo? Et, comme nous ne le savions pas encore à l’époque, Mark et Bob faisaient jouer leur père dans la vidéo (dans le rôle du General Boy, le papa de Booji Boy), un de leurs running gags du genre « C’est qui le vieux dans ton clip, c’est ton père? »
Cette année-là, chez ma tante française, avec mon cousin et ma cousine, on se le passait en boucle sur un petit lecteur à cassette portable mono au son bien pourri. Ça sonnait pourtant déjà mille fois mieux que les albums de Pink Floyd, Status Quo, et euh… des Rolling Stones – et du groupe dans lequel jouait mon père – qui passaient en boucle sur la chaîne du salon. C’était un signe. En Belgique, la majorité de mes congénères à crête étaient parfaitement satisfaits de la soupe qu’on leur servait sous le label punk/new wave: des arnaques comme les Sex Pistols et The Clash, que je n’ai jamais supportés. Certains d’entre nous attendaient pourtant autre chose…
Après plusieurs années d’expérimentation dans un garage à Akron – où il faisait si froid en hiver que Bob Mothersbaugh et Bob Casale jouaient de la guitare avec des moufles (authentique) – c’est un petit groupe de l’Ohio, issu du petit monde universitaire intello américain, qui s’était donné bien du mal pour enfin arriver, après l’avoir peaufinée sur leurs scènes locales, à la musique que nous attendions. Notre musique. Celle que nous étions nés pour entendre.
La face A balayait enfin et sans appel tout ce qu’on avait jamais entendu, après quoi la face B réinventait le rock, depuis les premiers accords de « Gut Feeling »2 jusqu’aux dernières mesures de « Come back, Jonee », puis le frénétique « Sloppy » – qui démontait en quelques mots le rêve américain – et l’estocade finale de « Shrivel up », un genre de requiem assez trash (voir ci-dessous). Nous étions conquis.
De leur côté, les membres du groupe se plaignaient de la production de leur album par Brian Eno3 et du fait que le studio de Conny Plank à Cologne n’était pas le bon endroit pour l’enregistrer4 – ce qui m’évoque l’image pittoresque de ces grands dadais yankee débarquant dans un aéroport allemand avec leurs caisses de matos. De l’album, Mark disait que c’était comme d’écouter Devo par un trou de serrure. Il se trompait, Eno est un génie de la production, il leur a donné un opus qui peut se réécouter des milliers de fois – ce qui est, j’avoue, mon cas.
Les vrais soucis de production allaient commencer à partir de leur deuxième album, qui liquidait le reste de leur catalogue de compositions – encore plus géniales. Bowie, qui chapeautait leurs débuts discographiques, allait le confier à un autre de ses producteurs récurrents, Ken Scott, capable du meilleur (« Alladin Sane ») comme du pire (« Ziggy Stardust »). C’est le pire qui prévalut, l’album tient du sabotage. La musique de Devo y est totalement castrée, stérilisée. Ça a encore moins de pêche qu’une démo… Pour se faire une idée de ce que ça aurait dû être, il reste les versions live – notamment dans un de leurs derniers concerts un peu (disons très) enlevés à Lollapalooza (en première partie de Metallica!) – réminiscent de leur époustouflantepremière tournée (son pourri, sorry) – avec une performance incroyable de « Blockhead », morceau qui passe totalement inaperçu en version studio et fout ici la trouille – Devo est un groupe aussi effrayant que rigolo – et où des compositions comme « Smart Patrol/Mr DNA » et « Gates of Steel » (un des rares morceaux à sauver du troisième album) donnent leur vraie mesure, voir ci-dessous.
C’était donc plié, il aurait fallu arrêter après « Q: Are we not men ». On se serait contentés d’écouter le reste sur les divers bootlegs qui circulaient à l’époque, et ils seraient entrés dans la légende. Mais ils ont continué, se sont trahis, ont trahi leur musique et leur public en rejoignant la mafia du show-business, entourée de la mafia du Renseignement, notamment de crasses comme Timothy Leary ou Neil Young, dont on aperçoit les sales tronches ici et là dans leur oeuvre.
Leurs albums suivants sont totalement dispensables. « Freedom of Choice », qui s’inspire de vieux standards rythm and blues, leur a amené un certain succès commercial, notamment grâce au très anodin single « Whip it ». Le groupe trouvera enfin son autonomie en produisant lui-même sa quatrième galette, « New Traditionalists » mais il est trop tard: malgré quelques titres bien foutus et quelques étincelles d’inspiration (« Enough said », qui figure quelque part sur ce blog), le son est envahi de claviers pompeux, d’une batterie lourdingue et, comble de l’ironie, les paroles tombent dans le premier degré. Le titre de leur suivant (« Oh no, it’s Devo! ») peut aussi être pris au premier degré, il est fatigant et sans intérêt. Leur sixième, « Shout » est une merde inécoutable, un mur sonore concocté sur Fairlight CMI, premier synthé/sampler de gros calibre entièrement digital que quasiment personne ne maîtrisait à l’époque, et encore moins eux, qui expliquaient pourtant à leurs débuts que pour obtenir un son intéressant, il fallait soit du matos de pointe, soit des gadgets ridicules. Ils auront donc confondu les deux et au final loupé leur transition du garage vers le studio.
Leur extraordinaire et irremplaçable batteur Alan Myers, l’épine dorsale du groupe, quitte d’ailleurs le groupe peu après parce qu’il en a marre, à juste titre, d’être remplacé par une boîte à rythme5. Il meurt en 2013, Bob Casale en 2014 (j’ai juste oublié de mentionner qu’il y a deux fois deux frères dans le groupe: Bob et Gerald Casale, Bob et Mark Mothersbaugh). Les autres vieillissent très mal, devenant des caricatures d’eux-mêmes, de vieux cons pathétiques qui tentent de retrouver un peu de leur fraîcheur des débuts en reprenant en concert les expériences musicales de leur garage à Akron.
Assez pitoyable, Gerald Casale, auteur de la pseudo-théorie de la dévolution, réalise avec effroi – et un peu de retard – que ce qu’il écrivait à l’époque par dérision était encore en-dessous de la réalité. Mark compose des musiques pour des films sans intérêt. Il chope un méchant Covid en 2020 et se réjouit que le vaccin sorte. Sans commentaire…
Les membres de Devo sont devenus leurs propres pères, qui meurent sous leur propre casquette (cf « Shrivel up », ci-dessous). Ils n’auront finalement rien compris du sérieux de leurs blagues: au commencement était la fin, Dieu a créé l’Homme et c’est un singe qui a fourni la colle. Ouaip. C’est exact.
L’humanité est malade et ça pourrait être contagieux, nous disaient cinq mecs plutôt bons musiciens et très doués pour en faire quelques chansons qui visaient juste, avant d’être eux-mêmes contaminés. Dommage, ils aimaient leur musique et nous aussi. Fallait pas espèrer plus. On n’a d’ailleurs rien fait de mieux avant ni après. Il n’y a que l’éphémère qui soit éternel.
« Q: Are we not men » était le commencement et la fin6 de Devo.
Nous sommes en 2024.
La musique est redevenue à 99% la daube d’avant. Celle qui naît dans des garages mal chauffés meurt assez rapidement si on l’en sort – la chaleur des studios, sans doute. Ça ne s’arrangera pas avec l’intelligence artificielle.
Les gens d’aujourd’hui m’emmerdent toujours autant. Ce qu’ils disent, ce qu’ils pensent, ce qu’ils font et finalement, ce qu’ils sont. Sont-ils des hommes ou ont-ils dévolué? To be or not to be Devo, c’est la question. Ce que je sais c’est que même en se foutant un pot de fleur en plastique rouge sur la tête, difficile de faire plus vulgaire. C’est comme ça qu’ils étaient quand je suis arrivé et ça ne s’est pas tellement arrangé entretemps.
C’est une réalité de la vie Tu ne peux pas revenir en arrière C’est une loi divine Tu perdras ta grande gueule C’est une réalité de la vie Ça ne se vend qu’en paquet C’est une loi divine Tu finiras par rétrécir
Encore une corvée? Mais tu es à court de jus Tu ferais bien de l’accepter Et crever sous la casquette de ton père
Flétris-toi!
C’est tout en haut sur la liste Tu n’as pas le droit de te fâcher C’est la règle numéro un Une vie rangée n’est pas amusante Parce que c’est une réalité de la vie Tu ne peux pas revenir en arrière C’est une loi divine Tu perdras ta grande gueule
C’est vrai et c’est prouvé Tu dois péter et faire caca7 C’est une loi divine Tu finiras par rétrécir Encore une corvée? Mais tu es à court de jus Tu ferais bien de l’accepter Et crever sous la casquette de ton père
Flétris-toi!
Flétris-toi, Devo!
DEVO, Shrivel up, paroles de Gerald Casale et Mark Mothersbaugh
D’un groupe de milliardaires dégénérés et camés dont on avait rien à caler. ↩︎
Non, je n’ai pas oublié le premier morceau, mais je vais pas tout vous présenter ici – écoutez l’album!↩︎
… et Bowie, qu’on retrouve dans quelques autres de mes albums « île déserte ». ↩︎
La genèse de l’album, l’article de Wiki susmentionné en donne quelques infos utiles, quoiqu’en anglais. ↩︎
Tout comme XTC, qui a également commencé son déclin après la perte de son génial batteur Terry Chambers. ↩︎
« In the beginning was the end » est la pierre d’édifice de la dévolution, tirée de la deuxième loi de la thermodynamique, l’entropie. ↩︎
« You gotta pooty-poo-poo »: la danse des Devo-tees se nommait le poot – le pet. ↩︎
J’ai assez peu publié ces derniers temps, à cause d’un truc bizarre qui porte en fait un nom: « information overload » ou surcharge informationnelle. Plus de mille onglets ouverts sur mon navigateur. C’est donc le moment de faire un sérieux tri, pour éviter à mes lecteurs le même effet.
Avant tout, prudence! C’est officiel: le passage à l’heure d’été augmente (de 8%!) les risques de crise cardiaque et d’AVC. Heureusement, ce risque supplémentaire ne dure que deux jours. Donc pas d’effort inconsidéré avant mardi matin. Pensez à votre santé.
La nouvelle la plus importante, c’est évidemment la grève en France. C’est d’ailleurs bien plus qu’une grève, mais je ne vous apprends rien.
Apparemment, la révolte commence à faire tache d’huile sur la Belgique et l’Allemagne – dont on va parler un peu plus bas. C’est assez impressionnant.
C’est mon épouse (française) qui me tient au courant de la situation, en consultant les infos disponibles sur le Net, et même sur certains média mainstream (!), où de nombreux commentateurs font le boulot bien mieux que je ne pourrais le faire.
J’écris donc ceci juste pour, selon la formule consacrée, réaffirmer mon soutien aux Français. Et aussi leur dire ce qui suit.
La France, j’y suis souvent allé et j’en ai beaucoup de souvenirs, dont un que j’ai déjà évoqué ici, où la police parisienne m’avait tiré d’une situation très risquée. De braves gens, à l’époque. Moins maintenant.
La France, j’y ai des souvenirs de ma famille, de celle de mon épouse. De paysages, de gens, de tranches de vie. Et un qui me revient souvent, pour une raison que j’avais eu jusqu’à présent du mal à définir. C’était à l’occasion d’une halte dans un relais d’autoroute. Il y avait là de nombreuses petites familles françaises, qui soufflaient un peu, se restauraient, flânaient. Ce qui m’avait frappé, c’étaient les hommes. Bien bâtis, leur silhouette typique taillée en V, pas forcément grands mais qui dégageaient une force à la fois calme et intimidante et croyez-moi, je ne suis pas vite impressionné – malgré ma tête de clown, c’est généralement moi qui impressionne. Là, je voyais un peuple qui vivait paisiblement sans rien demander à personne. Des hommes qui voulaient qu’on leur foute la paix, en somme. Des gens qu’il vaut mieux ne pas trop emmerder.
Je sais aujourd’hui mettre des mots sur ce que j’ai vu ce jour là, et qui défile maintenant dans les rues. Ce que j’ai vu, c’est l’âme d’une nation.
… et alors, l’économie?
J’avais prévu de publier quelques articles sur l’économie, éventuellement la suite de celui-ci. Cette deuxième partie ne traitant quasiment que de crypto-monnaie, je laisse tomber parce que 1) je n’y connais rien, et ne sais dont pas juger de la validité de ces monnaies et 2) ce n’est tout simplement pas le moment. De toute manière, une monnaie virtuelle qui dépend totalement du réseau Internet ne me semble pas une très bonne idée. Internet est un outil du renseignement depuis le début, comme le rappelle un article de Tessa Lena que j’ai à traduire.
Je mets aussi provisoirement en suspens la transcription promise de la vidéo de John Titus, très intéressante mais également un peu trop technique pour l’heure.
Je traduirai par contre celui-ci, à la fois très basique et didactique, qui pourra servir à expliquer à ceux qui abordent le sujet – notamment la jeune génération – à saisir l’enjeu premier de l’économie, à savoir le contrôle de la monnaie par les banques centrales.
À ce propos, vous savez sans doute que Christine Lagarde, actuelle Présidente de la Banque Centrale Européenne, s’est fait piéger comme une lycéenne par un type très habile et assez rigolo, qui s’est fait passer pour Zelensky lors d’un appel Zoom de vingt minutes. On apprend finalement assez peu de choses de ce qu’elle balance – à son insu – le principal étant que l’euro numérique est prévu pour le mois d’octobre, et que la surveillance des dépenses individuelles ne toucherait que les sommes au-dessus de 300, 400 euros. Ce qui m’a le plus étonné, c’est son côté finalement bienveillant, à vouloir opposer une monnaie européenne aux futures crypto-monnaies de Amazon et consorts, à vouloir modérer l’inflation, à regretter les augmentations de prix de l’alimentation. Contrairement à la plupart des analystes « alternatifs », je ne vois pas Mme Lagarde comme le Diable en personne. Son côté atlantiste ne me la rend pas très sympathique mais elle est extrêmement compétente et fait très bien son boulot.
Le problème, c’est son boulot. Elle dirige une banque centrale.
Initiales BBB
Yoepie! le BBB – pour BoerBurgerBeweging (Mouvement citoyen fermier), le parti politique néerlandais qui défend le droit des fermiers contre leur éviction par leur gouvernement – vient de faire un score historique (plus de 30%) aux élections du Conseil Provincial! C’est une grande victoire démocratique!
Euh, non.
Comme l’explique ici Michael Yon et ici Eva Vlaardingerbroek (un beau brin de fille), le BBB est en fait une saloperie de plus dans l’arsenal de l’opposition contrôlée, qui n’en a rien à caler des fermiers et adopte le discours frauduleux de l’ennemi sur la nocivité de l’azote, pour en faire un sujet de négociation. C’est un faux parti « conseillé » (comme dans « cabinet de conseil », suivez mon regard) par un machin nommé Remarkable, un bureau de consultance dont vous trouverez la liste des clients ici – en résumé, le who’s who de Big Ag et Big Pharma.
Soutenue par la presse, Caroline van der Plas a le vent en poupe et s’est assurée un nombre improbable de sièges.
C’est impressionnant, mais aussi inquiétant. Car son parti soutient la ligne du cartel sur tous les points essentiels. En effet, BBB est favorable à la transition énergétique, au rachat des agriculteurs, à l’UE, à la guerre en Ukraine et aux accords arc-en-ciel.
Comme l’ont relevé certains blogueurs, BBB, c’est aussi Build Back Better. Et c’est aussi, par un curieux hasard, la barrière hémato-encéphalique – Brain-Blood Barrier. Normal, ils essaient d’entrer dans votre cerveau. C’est leur métier.
Nyctereutes procyonoides
… ou chien viverin – en anglais, raccoon dog. Ce petit chien sauvage très sympa est maintenant accusé d’être le vecteur du SARS-CoV-2 par les suspects habituels: un truc appelé SAGO (Scientific Advisory Group for Origins of Novel Pathogens), organe consultatif permanent de l’OMS, dans lequel on retrouve notamment (liste complète ici) notre ami Christian Drosten, le faux docteur – surnommé le Dr Fauci allemand – qui a étonnamment séquencé le test PCR sans disposer de la séquence génomique du virus, et le Dr Supaporn Wacharapluesadee, un proche collaborateur d’EcoHealth Alliance et de Peter Daszak. Cette sensationnelle révélation zoonotique est reprise dans un article du New York Times. Rien que des gens dignes de confiance, donc.
Ach!
À ce propos, nouvel article de Robert Kogon (déjà publié ici, ici et ici), dont l’acharnement sur le rôle de l’Allemagne dans l’Opération Covid semble intarissable. On y voit une photo de Drosten en visite à l’Institut de Virologie de Wuhan en 2015, ainsi qu’une certaine Angela Merkel, également de passage à Wuhan en septembre 2019. On y apprend aussi que Wuhan dispose d’un autre laboratoire de recherche sur le gain de fonction, affilié à l’hôpital même où Mme Merkel s’est rendue ainsi qu’à l’Université de Duisburg-Essen, et que ce laboratoire se situe en fait à l’épicentre exact du premier cluster déclaré par la Chine.
Bon, c’est loin d’expliquer tout, notamment le fait que le Covid circulait déjà depuis des mois en Europe et aux États-Unis. On notera toutefois une certaine consonnance germanique dans le dossier: Drosten, Merkel, BioNTech, Schwab, von der Leyen…
Il y avait aussi, souvent cité dans le cadre du « génocide vaccinal », ce célèbre Chancelier allemand dont je ne retombe plus sur le nom, un excité cocaïnomane mis en place par les Rothschild pour détruire sa nation et la placer sous coupe de la finance internationale.
Un truc impensable en France.
Coïncidite
Parmi les centaines de publications sur le sujet, vous pouvez notamment lire cet article de ma compatriote Senta Depuydt sur l’épidémie de mort subite en Allemagne.
Ou plus simplement, vous pouvez ouvrir votre boîte aux lettres. Dans la brochure mensuelle de ma commune, à la rubrique « État Civil »:
trois naissances,
quatorze décès.
Le taux de remplacement est plutôt mal barre. Qu’à cela ne tienne, aux États-Unis on pourra bientôt fondre les catégories naissance et décès en une seule puisque…
QUATRE injections ARNm Covid pour les bébés américains avant leur dix mois
En, fait quatre au minimum. Igor Chudov explique dans cet article:
La FDA a approuvé la QUATRIÈME injection COVID pour les nourrissons. […]
Cette séquence de vaccination peut être achevée dans les quatre mois suivant le début de la vaccination à six mois. Par conséquent, un nourrisson de 10 mois pourrait recevoir quatre doses de vaccin Covid à ARNm.
Si vous pensez que quatre doses de vaccin Covid sont un peu trop pour un enfant de 10 mois, réfléchissez à ceci: toute mère assez folle pour soumettre son enfant aux vaccins Covid en recevra également pendant la grossesse et l’allaitement. […]
Comme les vaccins Covid sont transmis par le lait maternel, un bébé de 10 mois pourrait être exposé à HUIT vaccins Covid au cours de sa vie, y compris avant sa naissance.
Outre les effets indésirables sur les organes et le système sanguin, cet autre article pose la question de la fertilité future des bébés de sexe féminin, sachant que la protéine de pointe a la propriété de fusionner les cellules (syncitia) et que les oocytes (les ovules, donc) ont la plus haute proportion (95%) de récepteurs ACE2 et de TMPRSS2 (69%), auxquels se lie la protéine de pointe.
À tout hasard, je publierai un dernier article-résumé de Spartacus sur l’injection Covid, destiné à ceux qui n’auraient toujours pas compris. Mais il faut bien reconnaître que l’Opération est essentiellement terminée, les dégâts accomplis, et hormis quelques fous furieux, plus personne ne se fera injecter ce machin. La prochaine étape, c’est le retournement de veste.
« Trois choses se sont produites dans ce laboratoire, qui sont « très inhabituelles », a déclaré le Dr Robert Redfield:
« Ils ont supprimé les séquences, ce qui est très irrégulier. Les chercheurs n’aiment généralement pas faire cela ».
« Ils ont fait passer le commandement et le contrôle du laboratoire d’un contrôle civil à un contrôle militaire, ce qui est très inhabituel. »
« Ils ont confié à un entrepreneur le soin de refaire le système de ventilation de ce laboratoire. »
Bref, Redfield fait partie de la multitude de mauvais acteurs prêts à reconnaître tout et n’importe quoi – essentiellement, tout ce qu’on savait déjà depuis deux ans – pour tirer leur épingle du jeu, quitte à jeter leurs (ex-)associés sous l’autobus, comme on dit en anglais.
Un exemple parmi des centaines, sur le Substack de Jeff Childers:
Ensuite, sur Fox News en prime time avec Laura Ingraham, le médecin californien Michael Huang a déclaré qu’il ne recommandait plus le vaccin et s’est excusé: « Je dois m’excuser au nom de ma profession. Les médecins sont vraiment tombés sur la tête, et ils ont refusé d’écouter les patients lorsqu’ils se présentaient avec des symptômes de lésions dues aux vaccins. »
Laura a ensuite demandé: « Le gouvernement devrait-il recommander les vaccins covid … quels qu’ils soient? » Le Dr Huang a répondu avec bon sens: « Si on tombe malade, on appelle pas le CDC ou la FDA pour obtenir des recommandations […] le gouvernement devrait laisser les médecins pratiquer la médecine. »
Cette tendance est un phénomène fascinant, en particulier parce que je n’ai jamais vu un seul de ces individus prendre la direction opposée. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne voit jamais rien du genre:
Intervieweur: Avez-vous des regrets concernant la pandémie ?
Docteur: Je regrette d’avoir été initialement opposé au masquage, mais je me rends compte aujourd’hui que si nous avions masqué un peu plus durement, un peu plus longtemps, avec quelques couches supplémentaires, nous aurions pu éviter tous ces problèmes et peut-être même apprendre à respirer sans oxygène.
Bienvenue à Marburg: son église, son centre commercial, son virus
Meryl Nass publie ceci, que je traduirai vu que ce n’est pas très long et assez amusant. Intro:
Vous avez peut-être entendu dire que le virus de Marburg faisait son apparition en Afrique de l’Ouest. Le message implicite est: « Ayez très peur ».
Juste à temps, le NIAID (l’ancien fief de Fauci) dispose d’un vaccin prêt à être testé sur de malheureux Africains, après avoir été testé sur 40 malheureux Américains. Et une fois qu’ils auront convaincu les gouvernements ou d’autres acheteurs de l’obtenir, qui touchera les royalties? Le NIAID, bien sûr. Et ses employés pourront percevoir jusqu’à 150 000 dollars par an si leur nom figure sur le brevet. C’est parfait, puisque le produit a été développé et breveté aux frais du contribuable. […]
La croisière s’amuse
Suite à la révélation de Seymour Hersh, le New York Times (lien archivé ici) et Die Zeit ont publié une nouvelle histoire, très amusante elle aussi, sur les auteurs de l’attentat contre les gazoducs russes. En fait, ça n’a rien à voir avec les États-Unis, voyez-vous. C’est une équipe de six personnes, russes ou ukrainiens, détenteurs de faux passeports, qui ont loué un yacht et posé des explosifs sur les gazoducs. Il y avait un médecin parmi eux, la plongée à cette profondeur présentant un risque pour la santé. Ils ont malheureusement négligé de bien nettoyer le yacht après eux, et y ont laissé des traces d’explosifs qui les ont trahis. Mon conseil: la prochaine fois, engagez aussi une femme d’ouvrage.
« Je suis certain qu’il s’agit d’une ineptie complète. Une explosion de ce type – d’une telle puissance, à une telle profondeur, ne peut être réalisée que par des spécialistes, et soutenue par toute la puissance d’un État, possédant certaines technologies. »
Sputnik (accès censuré en Europe de l’Ouest, sorry) résume ainsi son point de vue:
Il a également suggéré que l’on devrait probablement se demander qui serait intéressé par la destruction de Nord Stream, notant que, théoriquement, les États-Unis auraient pu être l’une de ces entités, car un tel acte de sabotage les aiderait à couper le flux de gaz russe vers le marché européen afin que les États-Unis puissent y fournir une plus grande quantité de leur propre gaz naturel liquéfié, beaucoup plus coûteux.
Le président russe a ajouté que la réparation des gazoducs Nord Stream endommagés ne serait pas une mince affaire, mais qu’elle était probablement possible, même si elle nécessitait du temps, de l’argent et de nouvelles technologies.
Il a toutefois fait remarquer que le projet Nord Stream n’aurait d’avenir que si les partenaires européens de la Russie se souvenaient de leur propre intérêt national, car il semblerait qu’actuellement, ils fassent tout ce qu’on leur dit « depuis l’autre côté de l’océan ».
Comment ça? L’Allemagne et la France ne seraient dont pas des pays souverains? Et la démocratie dans tout ça?
Plus récemment, les autorités danoises ont trouvé un machin tubulaire près du Nord Stream 1 – encore intact – et ont invité les gestionnaires – russes – du gazoduc à assister à sa récupération. Si personne ne le réclame, il sera à eux dans un an.
Pauvres présidents
Toujours dans le registre de la farce, Vladimir a été condamné pour crime de guerre par la Cour Pénale Internationale pour avoir « déporté » 16 000 enfants ukrainiens vers la Russie. Heureusement pour lui, il n’a pas arraché les bébés de leurs couveuses pour les jeter au sol. C’est dur de voir Vladimir traité comme un paria, malgré sa mise en place de l’obligation vaccinale, de l’identité numérique, de la monnaie digitale, de l’agenda climatique – bref, de l’Agenda 2030. Pauvre Vladimir.
De son côté, Trump effectue une tournée triomphale pour préparer sa réinvestiture, ou peut-être pour un dernier tour de piste avant de finir en prison, on ne sait pas encore, pour avoir acheté le silence d’une star du porno. Pauvre Donald.
La froide réalité, c’est qu’aucun de ces gusses n’est jamais arrivé à ce poste sans être le poulain de l’un ou l’autre service de renseignement, qui les contrôle de A à Z avec quelques dossiers compromettants. Demandez donc à Ron Paul – que j’ai soutenu à l’époque, malgré que je n’ai évidemment pas de droit de vote – comment il a été écarté de la course à la présidence par cette crapule gluante de Mitt Romney. Que l’une de ces marionnettes dévie un tant soit peu de sa feuille de route et il se prend un tireur isolé, un Watergate, un souci de santé ou un malencontreux accident.
Ou le Covid.
Le débat autour de la culpabilité de Trump dans l’Opération Warp Speed – et donc sa responsabilité pour les centaines de milliers, voire les millions de victimes des injections – n’est pas encore clos aux États-Unis. Certain(e)s, comme Jaime Jessop, rappellent, à juste titre, qu’il a fait très tôt la promotion de l’hydroxychloroquine et qu’il a probablement ensuite été contraint de signer pour le programme du Ministère de la Défense. Katherine Watt ne lui laisse pas le bénéfice du doute: il n’est qu’une des deux faces de la même pièce, celle de l’usurpation du pouvoir. Il a au minimum trahi la confiance de son peuple et continue aujourd’hui à défendre les injections – « ses » vaccins.
C’est donc soit un abruti, soit un vendu. Il avait promis au début de son mandat de consulter Robert F Kennedy Jr sur les vaccins, il ne l’a jamais fait. Il a laissé en poste Anthony Fauci et Deborah Birx, dont Scott Atlas donne un aperçu saisissant de la duplicité et de l’incompétence. Il n’a tenu aucune promesse électorale et n’en tiendra aucune s’il est réélu.
En bref, ce sont les « familles » qui dirigent la haute finance, la haute finance qui dirige la CIA, la CIA qui dirige les États-Unis, et les États-Unis qui dirigent l’Europe et les pays « alignés ». Du moins encore pour quelques semaines, parce qu’à force d’embrouiller, de déboussoler et de camer à zéro leur troupeau, la CIA a bel et bien détruit son propre pays. Le tout est maintenant de ne pas les suivre dans le gouffre.
Euh, euh, euh…
Un truc intéressant à observer chez quelques épaves de la pièce de théâtre internationale: de Jens Stoltenberg à Elon Musk en passant, bien entendu, par Biden, complétement sénile, de plus en plus semblent de plus en plus souvent incapables d’aligner trois mots sans trébucher, bégayer, hésiter ou commettre quelque gaffe monumentale. Je vous ferais bien un jubilé de l’aphasie galopante de ces personnages mais euh, euh, je crains que ce soit, euh, contagieux.
Pendant les travaux, la vente continue
Pendant ce temps, la Russie autorise l’Ukraine à exporter son grain pour 120 jours supplémentaires, ce qui assurera la sécurité alimentaire « des pays ‘à revenu faible ou moyen inférieur’ comme l’Egypte, le Kenya et le Soudan » – et accessoirement, la balance commerciale ukrainienne. La Pologne va livrer quatre Mig-29 – en fin de carrière – à l’Ukraine, qui, ô surprise, « seront remplacés par des appareils sud-coréens FA-50 et des F-35 américains ». La Slovaquie leur enverra treize de ces mêmes vieux coucous (qu’elle remplacera par …), pendant que la Tchéquie passe contrat pour la livraison de tanks gonflables à 100 000 dollars la pièce. Ça fait cher le ballon mais on pourra toujours les recycler en plaine de jeux après guerre – si Vladimir veut bien renvoyer les enfants chez eux – ou les gonfler à l’hélium pour jouer une blague à la chinoise à l’aviation russe. Le Royaume Uni inclura des pilotes ukrainiens dans son programme de formation sur chasseurs: c’est pour permettre à l’Ukraine de « disposer d’une armée capable de défendre ses intérêts dans le futur » – on sait donc qu’il y a un futur pour ce pays. De son côté, Washington assure la formation de deux pilotes – sur simulateur – tout en déclarant ne pas vouloir envoyer de F-16, pour « ne pas créer une escalade du conflit », tandis que Macron déclare que côté livraison de Mirage, « rien n’est interdit« . Merci, on avait remarqué.
Ukraine, Nord Stream, énergie, etc. même plan d’entreprise: on déstocke, on casse d’un côté, on reconstruit « en mieux » de l’autre, et on soigne la facture. 411 milliards pour reconstruire l’Ukraine. Pas de quoi payer? Pas grave, on garde le pays et on l’intègre à l’UE. Ça fera des ressources à piller et des contribuables à ponctionner en plus. Business is business.
Sex and drugs and rock’n’roll
Je me demande finalement si le gars dont j’ai publié deux articles (ici et ici) ne serait pas un agent… Son insistance à me convaincre des bienfaits des drogues psychotropes semble un peususpecte. Il avait répondu à ceci en orientant son discours vers un autre domaine, qui sert également de levier aux opérations du renseignement: le sexe.
Très bien parlons sexe, ça fait vendre.
Je viens de lire un papier de Miles, qui rejoint d’assez près ce que me dit mon épouse de la misère que vit la génération montante en Belgique, complètement déboussolée. L’Opération (c’est le cas de le dire) Transgenre qui leur est infligée d’en haut ne fait évidemment rien pour arranger la situation. Vous pouvez en (re)lire ici un témoignage, qui vient du Royaume Uni.
Question drogue, j’ai déjà plus ou moins tout dit. En tout cas assez pour passer pour un vieil emmerdeur pète-sec.
Il reste donc le rock’n’roll. Faudra un jour que je vous parle de Todd Rundgren.
En attendant, voici un échantillon de ce que j’écoute. C’est du psybient. Eh oui, en plus du rock de mes jeunes années (punk), j’écoute aussi (sur mon mp3 ou bien fort sur ma chaîne) du nu-jazz allemand – DePhazz, Club des Belugas, Dzihan & Kamien, Moca – et ça, de la musique de drogués. Voyez seulement dans quel état s’est mis cette pauvre fille dans le public! Je fais parfois ça dans mon atelier…
Attention toutefois, cette musique est dangereuse: vous accrochez, vous ne voudrez plus jamais rien écouter d’autre. C’est de la joie, c’est de la danse, c’est de la drogue.
Allez, encore un, pour la route. La souris qui mange du fromage.
Bon, c’est déjà assez long, ce sera tout pour aujourd’hui. Il reste des dizaines d’infos à traiter mais j’avais dit que je ferais un tri.
Pour conclure…
… la petite histoire du proverbe cité en début de page. Je vous garantis l’authenticité de l’anecdote.
Un de mes camarades de l’époque avait lu ce proverbe au verso de la feuille de son éphéméride. C’était le 25 décembre 1989. La date est facile à retenir: en plus d’être le jour de Noël, c’est celui où Nicolae Ceaușescu et sa délicieuse épouse furent fusillés dans une arrière-cour, après un procès expéditif où ils se virent accusés et jugés coupables de « génocide par la famine, la privation de chauffage et d’éclairage », et d’avoir causé la mort de milliers de dissidents à son régime dictatorial.
Et encore pire, selon les termes exacts de l’accusation:
Mais votre crime le plus abominable a été de détruire l’âme de la nation.
Mon hypothèse de travail est qu’il n’y a pas d’échappatoire individuelle à notre condition. Nous sommes tous liés les uns aux autres. Nous sommes la société. Le meilleur moyen d’avancer, d’après moi, passe par les relations. Ce qui nous empêche d’avancer, c’est que nous établissons nous-mêmes les relations à partir desquelles la société est créée.
Lorsque nous changeons notre mode de relation, c’est alors que le changement se produit. Quand je change mon mode de relation, c’est une graine qui se propage vers vous. Lorsque vous changez votre mode de relation, elle se propage à nouveau, et nous commençons à former un réseau.
La clé, c’est que nous devons établir des relations entre nous, pas en considérant que nous vivons dans cette société et que nous voulons en changer pour une autre. Nous devons entrer en relation les uns avec les autres comme si nous étions déjà dans la société dans laquelle nous voulons être.
Et ce n’est pas la forme matérielle de cette société qui importe, mais la qualité de nos relations. La forme matérielle de la société dans laquelle nous vivons actuellement est l’expression de nos modes de relation actuels. Si nous voulons changer cette forme matérielle, nous devons changer notre mode de relation. Pas les sujets autour desquels nous établissons des relations, mais la façon dont nous établissons des relations.
Si nous ne changeons que les sujets autour desquels nous établissons des relations, par exemple en créant une communauté hippie au lieu de vivre en ville, nous finissons par créer la même chose que ce que nous avons quitté, avec les mêmes problèmes.
Comment dit-on déjà? Où que l’on aille, on est là. Où que nous allions, nous y sommes.
Texte original
No Matter Where We Go, There We Are
My working hypothesis is that there is no individual escape from our conditions. We are all bound together. We are society. The path forward as far as I can tell is through relationships. What sticks us up is, we are the ones relating in these ways out of which society is created.
When we change the ways we relate, then the change happens. When I change the ways I relate, that is one seed that expands out to you. When you change the ways you relate, that expands again, and we begin forming a network.
The key is, we have to relate to each other not as if we are in this society and want to change over to another one. We have to relate to each other as if we already are in the society we want to be in.
And it is not the material form of that society that matters, but the quality of our relationships. The material form of the society we live in now is the expression of our current modes of relating. We change that material form via changing our way of relating. Not the stuff we relate about, but the way we relate.
If we just change what we relate about, for example, starting a hippie commune instead of living in the city, we end up creating basically the same thing we just left, with all the same problems.
What do they say? No matter where you go, there you are. No matter where we go, there we are.
on va parler d’agents secrets. Pas de James Bond, des vrais.
En attendant, pour occuper un dimanche pluvieux, voici la plage titulaire de « The official secrets act », par M. C’est un album époustouflant, je vous le recommande.
Note technique: pour apprécier pleinement l’incroyable qualité de la production de Robin Scott, si vous avez une bonne sono, réglez-la sur une sortie en 7.1.
Arnaqueurs et joueurs dans leurs tours d’ivoire Font la pluie et le beau temps avec leurs super-pouvoirs. (Secrets officiels) Fiction ou réalité? (Secrets officiels) Entrez dans le jeu.
Bandits et vandales, on joue pour de vrai! Mains sur la table: vous coupez, je distribue. (Secrets officiels) Il n’y a rien à cacher. (Secrets officiels) Laissez le peuple décider!
Il y a une chape de secret. Nous sommes à l’ère de la conspiration.
Amoureux et amants, ne soufflez pas un seul mot, Tout ce que vous direz sera entendu. (Secrets officiels) Entre toi et moi… (Secrets officiels) Et puis il furent trois.
Slogans et formules décorent les murs. Personne ne bouge avant la tombée du rideau. (Secrets officiels) Nous marquons notre époque, (Secrets officiels) Sourds, muets et aveugles.
Mes lèvres sont scellées dans un pieux mensonge. Je n’ai pour moi que mon image publique.
« Tu gardes ça pour toi! »
Des escrocs porteurs de badges soupçonnent tout le monde. La défense civile se fait à la pointe du fusil. (Secrets officiels) Ouvrez la porte (Secrets officiels) Si vous voulez en savoir plus.
Il y a des choses qu’on ne peut pas cacher. Tout est révélé pour être démenti.
Hustlers and gamblers in ivory towers Are wheeling and dealing with superpowers. (Official secrets) Fiction or fact? (Official secrets) Get in on the act.
Villains and vandals, this game is for real. Hands on the table: you cut, I’ll deal. (Official secrets) There’s nothing to hide. (Official secrets) Let the people decide!
There is a cloak of secrecy. This is the age of conspiracy.
Sweethearts and lovers, don’t breathe a word, Everything you say is about to be heard. (Official secrets) Between you and me… (Official secrets) Then there were three.
Slogans and jingles decorate the walls. No one reacts ’til the curtain falls. (Official secrets) We’re marking time, (Official secrets) Deaf dumb and blind.
My lips are sealed in a little white lie. All I’ve got is my public eye.
« Keep it to yourself! »
Crooks with badges suspect everyone. Civil defense at the point of a gun. (Official secrets) Open the door (Official secrets) If you wanna know more.
There are some things you can’t hide. All is revealed to be denied.
Pour me faire plaisir et au cas où ça vous ferait pareil, voici une chanson de XTC, extraite de « Mummer », qui reste un de mes albums préférés du groupe. Quand ça va pas trop, j’ai quelques chansons en réserve, dont celle-ci. Selon moi, le rôle des artistes est de nous aider à vivre mieux, si possible. Faut bien qu’il méritent leur pognon, après tout.
Andy Partridge est un auteur-compositeur paradoxal, dégoûté par l’industrie de la musique alors qu’il en vit (il n’est pas le seul), et qui revendique son athéisme tout en célébrant en permanence (quand il n’est pas trop fâché) la Création, l’amour et la vie. L’album « Skylarking » en est l’exemple ultime, en plus d’être parfait, faute d’un mot plus juste. Outre ses oeuvres les plus « sérieuses », il n’est jamais aussi bon que quand il se lâche, comme par exemple dans le « Psonic Psunspot » des Dukes of Stratosfear, un grand moment avec l’inestimable contribution de son complice Colin Moulding, comme toujours.
Ceci n’est probablement pas sa « meilleure » chanson, dans le sens où il en a, comme je le disais, d’autres bien plus abouties – on peut dire sans exagérer qu’il a créé des dizaines de mini-chef-d’oeuvres – et on pourra trouver le texte un peu mièvre. Ce qui n’est pas grave, tant que ça fait du bien.
Est-ce que tu sais quel bruit te réveille? Te tire de ton lit tous les matins? Il vient des montagnes les plus lointaines Il vient de dedans ta tête
Tu as entendu Tu as entendu le son le plus fort de ce monde et de tous ceux que tu peux imaginer Plus fort que celui des tanks sur l’autoroute Plus fort que celui des bombardiers en vol Plus fort que les bruits de haine Il nous fait quitter en dansant la nuit la plus sombre, le rythme de l’amour Entraîné par le battement des coeurs
Et savais-tu que tu détiens ce pouvoir? Il martèle est ne cesse jamais N’en fais jamais mauvais usage Il ne joue que de bonnes musiques
Tu as entendu Tu as entendu le son le plus fort de ce monde et de tous ceux que tu peux visiter Plus fort que celui des tanks sur l’autoroute Plus fort que celui des bombardiers en vol Plus fort que les bruits de haine Il nous fait quitter en dansant la nuit la plus sombre, le rythme de l’amour Entraîné par le battement des coeurs
Car un coeur sans amour est une chanson sans paroles Et un air que personne n’écoute Alors ton coeur doit aimer et tu verras que tu brilles Comme la pluie sur les feuilles, tu reluiras
Tu as entendu Tu as entendu le son le plus fort de ce monde et de tous ceux que tu peux imaginer Plus fort que les pensées des dictateurs Plus fort que celui du ferraillement des glaives Plus fort que celui des fusils qu’on recharge Plus fort que les cris des seigneurs de guerre Plus fort que celui des tanks sur l’autoroute Plus fort que celui des bombardiers en vol Plus fort que les bruits de haine Il nous fait quitter en dansant la nuit la plus sombre, le rythme de l’amour Entraîné par le battement des coeurs
Do you know what noise awakes you Every morning from your bed A-coming from the farthest hillside A-coming from inside your head
You have heard You have heard the loudest sound In this and every world you can think of Louder than tanks on the highway Louder than bombers in flight Louder than noises of hatred Dancing us from darkest night is the rhythm of love Powered on by the beating of hearts
And did you know you had this power? Drumming on it always stays Never try to use it badly Tunes of good are all it plays
You have heard You have heard the loudest sound In this and every world you can visit Louder than tanks on the highway Louder than bombers in flight Louder than noises of hatred Dancing us from darkest night is the rhythm of love Powered on the the beating of hearts
For a heart without love is a song with no words And a tune to which no-one is listening So your heart must give love and you’ll find that you shine Like the rain on the leaves you’ll be glistening
You have heard You have heard the loudest sound In this and every world you can think of Louder than thoughts of dictators Louder than rattling swords Louder than loading of rifles Louder than screaming warlords Louder than tanks on the highway Louder than bombers in flight Louder than noises of hatred Dancing us from darkest night is the rhythm of love Powered on the the beating of hearts
Allumés les postes de télévision Verrouillées les portes des conversations Oubliés les dames et les jeux de cartes Endormies les fermes quand les jeunes partent
Brisées les lumières des ruelles en fête Refroidi le vin brûlant, les assiettes Emportés les mots des serveuses aimables Disparus les chiens jouant sous les tables
Déchirées les nappes des soirées de noce Oubliées les fables du sommeil des gosses Arrêtées les valses des derniers jupons Et les fausses notes des accordéons
C’est un hameau perdu sous les étoiles Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales Et sur le vieux buffet sous la poussière grise Il reste une carte postale
Goudronnées les pierres des chemins tranquilles Relevées les herbes des endroits fragiles Désertées les places des belles foraines Asséchées les traces de l’eau des fontaines
Oubliées les phrases sacrées des grands-pères Aux âtres des grandes cheminées de pierre Envolés les rires des nuits de moissons Et allumés les postes de télévision
C’est un hameau perdu sous les étoiles Avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales Et sur le vieux buffet sous la poussière grise Il reste une carte postale
Envolées les robes des belles promises Les ailes des grillons, les paniers de cerises Oubliés les rires des nuits de moissons Et allumés les postes de télévision Allumés les postes de télévision