Une image vaut mieux qu’un long discours – par Naked Emperor.

J’ai déjà fait le parallèle, et je le refais ici.

Problème: Covid/Hamas. Réaction: traumatisme pandémie/attentat. Solution: vaccin/guerre.

INITU GETHATUKILYU = I need to get that to kill you = j’ai besoin de ça pour te tuer (Peinture de Bob Moran, source)

NIkki Haley, sur Wikipedia.

Source.


Une image vaut mieux qu’un long discours

Ou une signature

NE – nakedemperor.substack.com

30 mai 2024

Voici une photo de Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud, signant les bombes des Forces de défense israéliennes (FDI) d’un « Finish them! » (Achevez-les!).

Quelle que soit votre opinion sur la guerre, quel genre de personne agit de la sorte?

Ce projectile sera utilisé par l’obusier d’artillerie doté d’un obus d’éclatement avec des effets de fragmentation et de souffle. Il a été conçu pour être plus létal que son prédécesseur en améliorant sa charge explosive et son schéma de fragmentation, ce qui lui confère une létalité supérieure de 30%.

En fin de compte, cette bombe est destinée à déchiqueter d’autres êtres humains. Peut-être des civils, y compris des femmes et des enfants.

Comme je l’ai dit, quelle que soit votre opinion sur la guerre et la manière dont elle devrait se dérouler, seul un type assez particulier d’être humain se réjouirait de signer une bombe qui causera à d’autres êtres humains des degrés immenses de douleur, de souffrance et de mort.

À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Pour faire de l’audience, on va faire dans la « Troisième Guerre mondiale » [rires préenregistrés].

D’après Victor David Hanson, la riposte de l’Iran du 13 avril a été militairement lamentable.

Même si le lancement des missiles balistiques iraniens a réussi pour la moitié d’entre eux, il semble que seuls quelques-uns se soient approchés de leur cible, ce qui contraste fortement avec l’attaque réussie d’Israël contre les batteries de missiles iraniens. Est-il donc concevable qu’un missile iranien à tête nucléaire lancé vers Israël puisse constituer une menace aussi grande pour l’Iran lui-même ou ses voisins que pour Israël?

Le running gag de la menace nucléaire iranienne – ils vont avoir « l’arme » dans deux semaines, depuis vingt ans – finit donc en eau de boudin, la saynète du conflit Iran/Israël, arbitrée par les États-Unis, continuera donc à n’aller nulle part, pendant que se poursuivra l’opération militaire sur la bande de Gaza, c’est-à-dire l’expropriation des palestiniens dont personne, à commencer par l’Iran, n’a rien à caler et qui viendront donc, surprise, grossir les rangs des migrants vers l’Europe.

J’avais traduit cet article de Miriam qui laisse entendre que le bloc Iran/Russie/Chine va vaincre le bloc occidental, envahir l’Europe et imposer une théocratie. Ce serait assez douteux et de plus, inutile. L’Occident peut fort bien passer de la « démocratie » à une forme high-tec de communisme sans passer par la case théocratie. Nous sommes déjà censés être soumis à l’endoctrinement, à la peur et aux milliardaires qui viennent nous sauver de nos péchés – virus, CO2, genre, etc. – au prix de notre « liberté ». Méthode différente, résultat identique.

Miriam, comme Cygnus X-1 et d’autres voix conservatrices à la Lara Logan aux US, reprend ici le narratif de l’invasion sournoise par des « hommes d’âge militaire » sous couvert de migration, là où je pense qu’ils sont importés pour pénétrer le marché du travail et casser les salaires minimum – mesure de lutte contre « l’inflation » – en tant qu’esclaves prêts à tout accepter en échange de peu, face aux peuples autochtones – en phase d’ubérisation – jugés trop coûteux, incompétents et pusillanimes pour un système occidental écrasé par une dette ingérable. La tendance est mondiale, des États-Unis à la Chine, dont l’économie n’est pas non plus au beau fixe et qui importe également des esclaves Nord-Coréens. Je recommande au passage ce documentaire (en anglais) assez éloquent sur la Corée du Nord, ou tout autre en français sur le sujet, qui donne la mesure de ce qu’est capable d’accomplir le communisme en termes de contrôle des peuples.

Le communisme est une invention de milliardaires soucieux de garantir leurs investissements, dans lequel l’argent, propriété de la banque centrale, est utilisé comme outil de contrôle social, permettant de confisquer à un peuple dont on estime qu’il gère mal son budget – ce qui est un peu vrai, à mon avis – propriété, épargne (pour « reconstruire l’industrie« ) et tant qu’on y est liberté, parole, alimentation, agriculture, santé, enfants et avenir, avec comme promesse de lendemains qui chantent le bonheur du Forum Économique Mondial, le goulag digital ou le suicide assisté (voir article suivant).

Plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà cessé leur livraisons d’armes à Israël. Sauf si la comédie du conflit avec la Russie évolue vers une escalade, la Troisième Guerre mondiale cinétique n’est donc à mon sens pas pour tout de suite. Nous aurons à la place la mort lente et douloureuse du modèle occidental (j’y reviens incessament), qui donnera exactement le même résultat à moindre frais. Mais je peux me tromper et Miriam a peut-être raison. Wait and see…

Précisons que Tucker Carlson, ex-présentateur de FoxNews, est un agent de la CIA (ici, ici, ici), qui a interviewé (outre Vladimir Vladimirovitch) l’agent Andrew Tate, également cité ici. Comme Miles l’a fait remarquer, Tate est manifestement homosexuel, à mon avis volontairement utilisé ici à contre-emploi total pour donner l’image la plus caricaturale possible de l’hyper-macho – et le chiffre de son « audience » est probablement proche de zéro.

It’s a clown world!

Source ici ou ici.


À cheval de Troie, il faut toujours regarder les dents – par Miri AF.

Miri AF

16 avril 2024

Tout complotiste est aujourd’hui confronté à un problème – enfin, à part celui de subir les railleries de la société entière, le harcèlement tyrannique de l’État et le risque persistant de tomber à court de papier d’aluminium [NdT. référence au « tinfoil hat », dont seraient coiffés les complotistes] – celui de ne pas pouvoir prendre un seul jour de congé sans littéralement tomber sur la Troisième Guerre mondiale à son retour…

Samedi, j’ai entrepris une excursion d’un jour dans la ville voisine de York, très agréable (excepté les coûts de stationnement révoltants, scandaleux et qui tiennent du braquage en plein jour – on comprend pourquoi Guy Fawkes, un natif de cette ville, ressentait ce qu’il ressentait à l’égard du gouvernement), mais une fois rentrée chez moi, j’ai appris qu’un événement majeur avait eu lieu au Moyen-Orient, qui laissait entendre que l’ultime conflit dont on nous rebat les oreilles, la Troisième Guerre mondiale, était sur le point de faire son entrée sur la scène mondiale.

Cela fait des mois que l’on nous prévient que « si » (quand) l’Iran intervenait (interviendra) dans le conflit israélo-palestinien, ce sera(it) le coup de torche qui mettrait le feu à la poudrière de la tension et déclenchera(it) une guerre mondiale.

L’Iran a maintenant attaqué Israël, mais – comme il faut s’y attendre pour ce genre d’événements coordonnés et mis en scène – il s’agissait d’une tentative d’« attaque » très particulière, puisque personne n’a été blessé et que l’attaque a été de très courte durée.

Un Israélien d’origine, très sceptique à l’égard de son gouvernement, a déclaré sur Twitter au lendemain de l’assaut:

« Je ne pense pas que quelqu’un ait été blessé en Israël.

Je pense en fait que c’était une grande propagande médiatique… pour instiller la peur dans le public.

Je ne dis pas que cette attaque n’a pas eu lieu, mais la nuit dernière, tout les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, le Liban et l’Irak, ont fermé leur espace aérien.

Et devinez quoi? Ce matin, ils l’ont tous rouvert.

Si Israël n’avait pas su qu’il n’y aurait plus d’attaques, il n’aurait jamais rouvert son espace aérien.

Je ne sais pas pour vous, mais tout ça m’a l’air d’un grand spectacle, d’un cirque, d’un monde de clowns« .

Ce qui cadre avec le scénario de cette opération psychologique mise en scène: depuis le début, elle a été méticuleusement planifiée et organisée pour fournir une « justification » aux classes dirigeantes pour leur projet de toujours, mais pour lequel il leur manquait encore l’aval du public.

Les attentats du 7 octobre ont été mis en scène par le Hamas, financé par Israël, offrant à ce dernier un prétexte pour riposter et attaquer la Palestine (ce qu’Israël voulait faire de toute façon, mais n’aurait benéficié pour ce faire, sans événement préliminaire pour le disculper à l’avance, d’aucun soutien de l’opinion publique).

Idem pour la mise en scène de cette dernière « attaque » iranienne. Israël veut attaquer l’Iran et a maintenant l’excuse et le soutien pour passer à l’acte.

Et lorsque je dis qu’une attaque est « mise en scène », je ne veux pas dire qu’elle n’a pas réellement eu lieu, ou que personne n’a été blessé – des gens sont réellement blessés sur les plateaux de cinéma (voir le récent scandale Alec Baldwin, où ce dernier a « accidentellement » tiré et tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage d’un film).

Ce que je veux dire, c’est que, comme dans un film, tout cela est scénarisé et pré-produit bien à l’avance. Par conséquent, Israël savait que l’attaque iranienne allait se produire et l’a autorisée, mais a déjà rouvert son espace aérien sachant qu’il n’y aura plus d’attaques surprises, car rien dans ce conflit n’est une surprise – tout a été planifié.

On « prédit » depuis des décennies une immense guerre mondiale finale, opposant l’Est à l’Ouest, et la raison derrière ces prédictions et le fait qu’elles se vérifient, c’est qu’il s’agit en fait d’un scénario, et non de prédictions.

Si les scénaristes de votre série préférée vous expliquent ce qui se passera la saison prochaine, vous ne pensez pas que c’est parce qu’ils ont un extraordinaire pouvoir de prophétie – c’est plutôt qu’ils savent ce qui va se passer parce que ce sont eux qui l’ont écrit. La scène mondiale fonctionne pareillement (raison pour laquelle des émissions télévisées comme Les Simpson sont capables de « prédire » des événements majeurs à venir – le créateur des Simpson est un architecte social de haut niveau qui a vu les plans et connaît les schémas).

Maintenant que l’Iran a attaqué Israël, le décor est planté pour la grandiose et explosive épopée de la Troisième Guerre mondiale, car si Israël riposte – ce qui, bien sûr, arrivera – les dirigeants iraniens ont déjà promis de frapper plus fort, en avertissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de cesser de soutenir Israël [NdT. c’est donc chose faite].

L’agence de presse officielle iranienne IRNA rapporte les propos du général de brigade Abolfazl Shekarchi:

Nous rappelons aux chefs d’État des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils doivent cesser de soutenir le régime terroriste israélien déclinant et assassin d’enfants. La République islamique d’Iran a prouvé qu’elle n’était pas belliciste et qu’elle ne cherchait pas à étendre la guerre. Si le régime se livre à des actes d’agression plus graves, la réponse se fera plus forte .

Pendant ce temps, Joe Biden, aux États-Unis, a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël, alors que des avions américains auraient abattu des drones iraniens dans le nord de la Syrie. La réponse du Royaume-Uni est tout aussi ferme, le Premier ministre Rishi Sunak déclarant qu’Israël bénéficie du soutien total du Royaume-Uni.

Si Biden et Sunak se sont contentés d’évoquer l’idée de retenue et de désescalade de part et d’autre, il ne fait aucun doute que leur réaction sera la même si (quand) l’Iran attaque(ra) à nouveau.

À ce moment-là, les lignes de combat seront bel et bien tracées, l’Occident – Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens – s’attaquant à l’Orient: l’Iran, la Syrie, la Russie et la Chine.

Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit quant à savoir qui gagnerait dans un tel conflit et, en fait, qui est programmé pour gagner.

Nous sommes à la fin d’un cycle sociologique ici en Occident, les tendances libérales et progressistes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant atteint leur apogée – et assez rapidement, leur apogée de folie – et n’ayant plus d’autre option que de s’effondrer.

L’Occident est devenu beaucoup trop incohérent sur le plan idéologique pour représenter un défi durable face aux régimes beaucoup plus ordonnés et disciplinés de l’Est, sans parler de la capacité militaire supérieure de ceux-ci. Les forces armées britanniques, par exemple, sont actuellement confrontées à une « crise« , les derniers chiffres du Ministère de la Défense montrant que l’année dernière, il y a eu un déficit de 5 800 personnes entre celles qui ont quitté les forces armées et celles qui les ont rejointes, et que l’armée britannique épuiserait ses capacités après seulement deux mois de guerre.

L’armée iranienne, en revanche, est considérée comme l’une des plus puissantes d’Asie occidentale, avec environ 580 000 militaires en service actif et 200 000 réservistes entraînés.

Dans tout conflit mondial, l’Iran serait probablement soutenu par la Russie et la Chine, qui possèdent les deuxième et troisième armées les plus puissantes au monde.

La situation présente également un autre aspect, souvent négligé mais très important. Aussi inquiétante et décourageante que soit la puissance militaire de pays comme l’Iran, au moins est-elle limitée à l’Iran pour le moment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de hordes de troupes iraniennes stationnées dans notre pays, attendant des ordres.

… n’est-ce pas?

Il y a actuellement des dizaines de milliers d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, originaires de l’étranger, stratégiquement placés le pays, y compris dans des bases militaires, et l’un des principaux pays d’origine de ces hommes est l’Iran. Parmi les autres pays fortement représentés figurent la Syrie, un allié iranien, et son voisin immédiat, l’Afghanistan.

Les hommes composant cette cohorte sont appelés « demandeurs d’asile » en dépit du fait qu’ils ne correspondent en rien à ce terme. Traditionnellement, et pour des raisons évidentes, ce sont les jeunes hommes forts qui restent dans les pays en proie à des conflits, et ce sont les plus vulnérables et ceux qui sont incapables se battre – les femmes, les enfants et les personnes âgées – qui demandent l’asile dans des pays sûrs.

En effet, lors du conflit ukrainien, les hommes de moins de 60 ans se sont vu interdire de quitter le pays, et les réfugiés étaient en grande majorité des femmes et des enfants.

Un pays déchiré par la guerre qui renvoie des hordes d’hommes en âge de se battre n’aurait pas beaucoup de chances de gagner la guerre, après tout, n’est-ce pas? À moins qu’il ne les envoie envahir un autre pays où la guerre est sur le point de s’étendre.

Franchement, il faudrait être complètement idiot (ou lecteur de la presse traditionnelle, mais je me répète) pour croire que ces hommes sont en fait des « demandeurs d’asile », pour les raisons exposées ci-dessus, et aussi à voir de la manière dont le gouvernement les traite – en les logeant dans le luxe, sans ménager ses dépenses, et en passant outre les objectifs rationnels des conseils locaux, qui ont proposé au gouvernement des solutions beaucoup plus adaptées et économiques à de véritables demandeurs d’asile. Rejetant totalement ces propositions, le gouvernement a choisi d’écarter ces conseils (en les traînant parfois pour cela devant les tribunaux) et d’augmenter considérablement le montant (déjà exorbitant) de ses dépenses.

Comment interpréter cela? Le gouvernement britannique ignore et opprime systématiquement et impitoyablement les plus vulnérables de ses citoyens, y compris des enfants, les laissant vivre dans une pauvreté désespérée et dans des environnements mortellement dangereux, mais nous sommes censés croire qu’il se soucie tellement de ressortissants étrangers lambda qu’il dépense des millions de livres par jour pour les loger dans le luxe, simplement par bonté d’âme?

Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle le gouvernement britannique, ou tout autre gouvernement, dispose d’un budget aussi somptueux et apparemment illimité: la guerre.

Dans ma ville, Huddersfield, les habitants et les conseillers municipaux ont été stupéfaits de voir, en août dernier, des étudiants censés être bientôt hébergés dans un grand complexe de luxe à Chapel Hill apprendre, quelques jours avant leur emménagement, qu’ils ne pourraient finalement pas y emménager, car le Ministère de l’Intérieur avait réquisitionné ces logements pour des « demandeurs d’asile ».

Notez qu’il ne s’agit pas de résidences universitaires ordinaires. Il s’agit d’un complexe flambant neuf, d’une grande opulence, avec sa propre salle de sport et son propre cinéma, capable d’accueillir un nombre stupéfiant de 670 pensionnaires. À partir du mois prochain, selon le journal local, il sera entièrement habité par des hommes célibataires « demandeurs d’asile ».

Huddersfield n’est pas immense – ce n’est même pas une ville – et pour mettre en contexte le nombre d’hommes qu’il accueillera, j’ai filmé l’énorme monolithe dans lequel ils emménageront, voir ci-dessous:

[NdT. vidéo incrustée dans la page source]

Dans quelques semaines, cette structure gargantuesque sera remplie d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, dont beaucoup viendront d’Iran et de pays qui soutiennent l’Iran, au moment même où le Royaume-Uni est sur le point d’entrer en guerre avec l’Iran et où sa propre armée est exceptionnellement faible.

Imaginez un instant qu’en 1939, le gouvernement britannique ait fait venir d’Allemagne des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, les ait logés dans des bases militaires et d’autres installations dotées des ressources nécessaires pour leur permettre de rester physiquement aptes au combat (notez que ces hommes sont régulièrement installés dans des résidences dotées de salles de sport), puis ait dit à la population qu’il ne s’agissait pas de soldats envoyés par Hitler pour conquérir le Royaume-Uni, mais de pauvres et vulnérables « demandeurs d’asile » et que toute objection à leur présence n’était rien d’autre que du racisme brutal fondé sur des préjugés…

Il y a très peu de différence entre ce scénario imaginaire et ce qui se passe concrètement aujourd’hui, sauf qu’aujourd’hui, les contrôleurs sociaux et les médias grand public sont capables d’asséner des accusations de racisme et de xénophobie de manière beaucoup plus agressive et efficace qu’ils n’auraient pu le faire en 1939. Aujourd’hui, nos concitoyens – les soi-disant « bonnes gens » – sont bien trop terrifiés pour souligner l’évidence (que des hommes célibataires en âge de se battre, stationnés dans des bases militaires au bord d’une guerre mondiale, sont probablement des soldats), de peur d’être accusés d’-isme et de -phobie.

Ils se contentent donc d’accepter tout ça docilement, allant même jusqu’à organiser des manifestations ostentatoires pour accueillir ces envahisseurs au sein de leurs communautés. Imaginez que ça se soit produit en 1939. Ça n’aurait bien sûr pas été possible; nous sommes aujourd’hui donc bien plus faibles et bien plus mûrs pour une invasion que nous ne l’étions à l’époque.

On pourrait se demander pourquoi le gouvernement britannique autoriserait et coordonnerait tout ça, l’hébergement étendu et coûteux de ces hommes iraniens en âge de se battre, alors qu’il est ostensiblement un ennemi de l’Iran. La raison en est que tout ça – la notion de « camps » clairement définis dans le cadre d’un conflit mondial – n’est qu’une façade: en réalité, le concept de souveraineté nationale et de pays maîtres de leur propre destin n’est qu’un vernis. Au plus haut niveau, les pays sont tous contrôlés par les mêmes personnes, avec les mêmes allégeances et les mêmes objectifs. Ces personnes souhaitent depuis longtemps un troisième conflit mondial et la décimation de l’Occident, et c’est ce qu’elles sont en train de préparer.

Par « décimation », je ne suggère pas nécessairement un nombre considérable de victimes civiles – si, après tout, ils prévoyaient de nous anéantir tous au cours d’une guerre, pourquoi se donner la peine de dépenser une telle quantité d’argent pour des vaccins destinés à la stérilisation et à la dépopulation?

Le problème que posent les armes à feu et les bombes conventionnelles en tant qu’outil de dépopulation est qu’elles sont trop destructrices pour l’infrastructure des pays, que les classes dirigeantes doivent ensuite reconstruire à grands frais, de sorte que pour le contrôle de la population, la guerre biologique est de loin leur méthode préférée, tandis que la guerre conventionnelle sert davantage à invoquer la peur et à imposer par la force le respect du nouveau régime.

Je ne pense donc pas qu’il faille s’inquiéter d’être bombardés à mort dans un avenir proche, mais il faut prêter attention aux raisons idéologiques de ce conflit et à ce que les architectes sociaux veulent introduire par la suite.

Nous avons discuté à de nombreuses reprises sur ce site de l’inévitabilité d’un retour de mouvement vers un régime plus conservateur, après des décennies d’un libéralisme qui est allé beaucoup trop loin: l’heure du conte des drag-queens, des enfants qui s’identifient à des chats (et ainsi de suite).

Eh bien, l’Orient profondément religieux et orthodoxe est bien loin de tout ça, et nous, en Occident, sommes préparés par la montée croissante de voix conservatrices telles que Tucker Carlson, Candace Owens, Jordan Peterson et autres, à ce que la dégénérescence de la culture occidentale prenne un virage dramatique (et inévitablement violent) dans la direction opposée.

Il y a une raison pour laquelle The Handmaid’s Tale constitue un sujet de discussion si important ces dernières années: c’est parce que ce qui est dépeint dans cette série, le soulèvement violent d’une faction conservatrice extrémiste renversant l’Occident libéral et libertin, est exactement ce qui est censé se produire.

Non pas par le biais d’une version tordue du christianisme, mais par l’intermédiaire de l’islam.

Comme je l’ai fait remarquer à plusieurs reprises, ce n’est pas une coïncidence si l’un des hommes les plus célèbres et les plus influents du monde occidental, aimé des jeunes et en particulier des adolescents, est un musulman fondamentaliste.

Andrew Tate est célèbre pour s’être « converti » à l’islam, non pas celui, modéré et occidentalisé, qui nous semble acceptable, mais le plus extrémiste. Il a non seulement déclaré que « les vrais musulmans, c’est ISIS« , mais il possède également ce qu’il décrit comme un « harem de femmes » qui lui ont donné « au moins dix » enfants (en fait, dans une récente diatribe particulièrement virulente, il a déclaré que la race blanche allait s’éteindre parce que « vous, les garçons blancs, avez perdu le contrôle de vos femmes et maintenant elles n’acceptent plus que vous ayez plusieurs épouses… 30 enfants minimum« ).

Tate ne cesse de vanter à ses millions de fidèles les bienfaits de l’Islam et l’interprétation extrémiste qu’il en fait. Ainsi, si un choc culturel devait avoir lieu et que l’Iran islamique et ses alliés triomphaient de l’Occident, Tate qualifierait forcément de positif un tel événement, qui rendrait à un Royaume-Uni dégénéré et en déliquescence de vraies valeurs et un sens moral, etc. Parmi ses légions de disciples, nombreux seraient ceux qui le croiraient, comme c’est d’ailleurs clairement déjà le cas, vu la popularité de sa marque.

La perspective d’une telle révolution au Royaume-Uni pourrait sembler farfelue et impossible, mais c’est aussi ce que pensaient de nombreux citoyens iraniens, pas plus tard que dans les années 1970, lorsque s’est produite une révolution religieuse extrémiste qui a plongé le pays, autrefois relativement libéral et progressiste, dans le sinistre état d’oppression dans lequel il se trouve encore aujourd’hui.

Les femmes iraniennes, par exemple, qui dans les années 1970 pouvaient librement travailler, étudier et s’habiller comme elles le souhaitaient, vivent depuis la révolution dans une dystopie à la Handmaid’s Tale, où elles sont non seulement obligées de se voiler, mais aussi de voyager à l’arrière des bus, d’obtenir la permission de leur mari pour se rendre à l’étranger et se voient interdire toute une série d’activités quotidiennes, comme assister à des rencontres sportives, chanter et danser en public, et même rouler à bicyclette.

En outre, l’une des premières mesures prises par le chef de la révolution, l’ayatollah Khomeini, lorsqu’il a pris le pouvoir en 1979, a été de revenir sur les droits des femmes en matière de mariage, de garde d’enfants et de divorce. Il a notamment abaissé l’âge légal du mariage pour les femmes de 18 à 9 ans, et des jeunes filles de cet âge peuvent encore aujourd’hui être mariées en Iran.

Toute personne tentée de se réjouir des attaques de l’Iran contre Israël et de se déclarer « solidaire de l’Iran » lorsque ce conflit s’aggravera inévitablement, devrait donc peut-être reconsidérer sa position…

Il convient également de noter que la révolution iranienne impliquait notamment le renversement de la monarchie et, comme nous l’avons déjà évoqué ici, il semblerait que notre propre monarchie soit sur le point d’être démantelée.

Une invasion hostile soutenue par l’Iran, la Russie et la Chine (des pays qui se sont débarrassés de leurs propres monarchies) pourrait-elle être le coup décisif qui mettrait fin à notre monarchie pour de bon?

Les forces révolutionnaires qui prônent l’idéal d’un « gouvernement mondial » ont toujours été opposées aux monarchies pour la simple raison que, en tant qu’obstacle évident aux objectifs d’un gouvernement mondial tout-puissant, elles sont à terme vouées au couperet, tout comme la religion qui constitue un autre obstacle global dont les seigneurs suprêmes s’efforcent avec diligence de se débarrasser.

« Mais minute », pourriez-vous raisonnablement objecter. « Vous ne venez pas de suggérer que nous allions subir une révolution islamique et être plongés dans l’archi-religiosité? »

Si, mais je crois qu’il ne s’agit que d’une étape stratégique, et relativement courte, d’un « tremplin ».

Les classes dirigeantes veulent se débarrasser des religions – parce que, comme les monarchies, elles sont un obstacle aux gouvernements tout-puissants – et les ingénieurs sociaux ont réussi à saper et à neutraliser le christianisme, en particulier dans les pays occidentaux, le Royaume-Uni n’étant officiellement plus un pays chrétien.

Jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi leur coup avec l’islam. Alors comment pourraient-ils y parvenir? En imposant aux gens une interprétation ultra-extrémiste de la religion, comme la République de Gilead le fait avec le christianisme dans The Handmaid’s Tale, les poussant inévitablement à la rébellion et à réclamer à cor et à cri qu’une autorité laïque prenne le relais?

Nous savons que l’objectif ultime de la dystopie « globale » est l’absence de pays, de possessions et de religions (voir le projet « Imagine » de John Lennon), mais pour l’instant, l’islam est une force mondiale trop puissante, de sorte que seul une opération mondiale de grande envergure pourrait l’affaiblir définitivement et retourner les gens contre celui-ci, une bonne fois pour toutes.

C’est déjà le cas en Iran, où l’« écrasante majorité » de la population rejette la dure théocratie de la république et souhaite un gouvernement laïque.

Je pense que ça a toujours été la finalité de la révolution de 1979: un schéma classique problème-réaction-solution pour amener le public à réclamer ce que les classes dirigeantes veulent obtenir au final – et je pense que ces classes dirigeantes ont très probablement l’intention d’utiliser les mêmes stratégies en Occident.

La raison pour laquelle Andrew Tate, la tête d’affiche de l’islamisme extrémiste en Occident, est à ce point ridicule et démesuré dans son prosélytisme, c’est de présenter au public une caricature ridiculement exagérée contre laquelle ce dernier finira par se retourner. Tout comme dans The Handmaid’s Tale où les « chrétiens » pratiquent une interprétation absurde, déformée et extrémiste de la religion qui pousse les gens à rejeter le christianisme dans son intégralité et à exiger la laïcité, Andrew Tate et d’autres « extrémistes islamiques » sont tous conçus pour ce même objectif.

Les factions extrémistes islamiques comme le Hamas et ISIS prennent toutes invariablement leurs racines dans les agences de renseignement occidentales, principalement le Mossad, le MI6 et la CIA. Elles ne sont que des auxiliaires de la classe dirigeante, chargées de susciter certaines réactions dans la population, comme par exemple le Hamas a été utilisé pour obtenir le soutien de l’opinion publique à une attaque israélienne contre la Palestine ou ISIS est utilisé pour justifier ailleurs une nouvelle agression militaire; l’effet global de tous ces groupes de « terrorisme islamique » est de monter de plus en plus de gens contre l’Islam, objectif ultime de la classe dirigeante – comme c’est le cas pour toutes les autres religions.

Mais pour en arriver là, je pense qu’il faudra passer par quelque chose de plus immersif et dramatique que quelques « attaques terroristes » isolées, ce qui semble être la prochaine étape.

Notez que la fausse pandémie a préparé le terrain à bien des égards, en habituant la population britannique à, notamment, la fermeture des pubs.

L’alcool est haram (interdit) dans l’Islam, et le secteur britannique des pubs s’effondre en conséquence directe (et prévisible) des mesures sévères déployées dans le cadre de la « pandémie ». C’est de la démolition contrôlée, qui ouvre la voie à un Royaume-Uni sans alcool, à l’instar des pays islamiques.

Le Covid a également permis de conditionner de nombreuses personnes à accepter de l’État des directives extraordinairement draconiennes sur les moindres détails de leur vie, comme c’est le cas dans les théocraties austères telles que l’Iran. Si le fait que le gouvernement interdise aux femmes de faire du vélo, comme le fait le gouvernement iranien, peut sembler un acte insensé et ultra-autoritaire, n’oubliez pas que notre propre gouvernement nous a interdit de prendre un café dans les parcs avec un ami; on a donc déjà procédé à un test bêta visant à déterminer si la population britannique accepterait des niveaux de tyrannie et d’oppression similaires à ceux imposés par les régimes ultra-religieux, et la réponse, en général, semble être « oui ». La plupart des gens ont accepté les mesures Covid.

De même, de nombreux citoyens britanniques ostensiblement libéraux qui se disent scandalisés par le fait que les femmes des pays islamiques soient obligées de se couvrir le visage pour sortir de chez elles n’ont été que trop prompts à se conformer lorsque leur propre gouvernement a exigé d’eux la même chose.

Ce que je dépeins comme un scénario futur possible n’est donc pas tellement tiré par les cheveux, ni invraisemblable, ni sans précédent historique. Des révolutions spectaculaires et des changements de régime, impliquant souvent une guerre et une religion, se produisent, et toutes les caractéristiques de l’époque actuelle suggèrent que nous sommes sur le point d’en connaître une. Je ne fais pas ces prédictions pour alarmer qui que ce soit, mais plutôt pour prévenir, car être prévenu, c’est être préparé et augmenter ses chances de relever les défis qui se présenteront.

Cela dit, je ne pense pas que je me risquerai de sitôt à d’autres excursions d’un jour, car je n’ose pas imaginer ce qui m’attendrait au retour la prochaine fois…

Diagnostics.

Bonne année 2024!

L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.

Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…

Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.

D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.

D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.

En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:

Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.

Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.

… et bonne santé!

J’ai:

  • une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
  • une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
  • des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),

mais pas le Covid!

Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.

Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.

Et comment vont les autres?

Covid-19

Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.

Si vous souffrez des symptômes suivants:

  • toux sèche persistante,
  • courbatures,
  • fièvre modérée,
  • douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
  • très forte diarrhée, système digestif HS,

… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.

Je range ma casquette, passons à la suite des événements.

En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?

Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.

Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.

Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…

D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…

Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.

Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.

Épidémie de crises cardiaques

Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:

Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model«  (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.

Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.

C’est donc une sorte de croyance religieuse.

Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:

L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.

L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.

J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.

S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.

Opposition contrôlée

Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.

Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.

Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.

Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.

La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.

D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.

Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?

La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.

La fin du pétrole?

Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.

Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…

Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.

Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.

Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.

Israël/Hamas

Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:

« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».

12 octobre 2023, NBN TV

Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israël rappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.

Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:

  • le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
    • donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
  • le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
    • donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
  • c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
    • après les avoir radicalisés via le Hamas?
  • les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
    • donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
  • l’ONU préconise la solution à deux États;
    • donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
  • la « faille de sécurité » suscite un sérieux doute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
    • ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
  • le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
    • ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?

Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.

La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).

La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.

En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.

Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.

Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.

Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.

Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.

À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.

Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.

Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.

Des musulmans californiens empêchent la cérémonie de Noël – par Yudi Sherman.

Avec un peu de retard…

J’ai perdu quelques lecteurs récemment, principalement pour quatre raisons, à mon avis:

  1. j’ai supprimé le gentil article de Scott Ritter, qui recommandait pour Israël la gentille solution à deux États (on se demande bien comment, d’ailleurs),
  2. j’ai publié un article qui stigmatise (j’adore ce mot) les gentils manifestants pro-Hamas Palestiniens,
  3. j’ai publié sporadiquement ces dernières semaines (je me rattrape maintenant), ce qui ne fidélise pas beaucoup le lecteur,
  4. et ce sont les « fêtes de fin d’années » – autrefois connues sous l’appellation « Noël » – sauf bien entendu si ça dérange les susmentionnés au point 2, avec l’assentiment du gentil gouverneur démocrate Gavin Newsom dont on reparle dans l’article juste après.

Source.


Des musulmans californiens empêchent la cérémonie de Noël

Le drapeau de l’OLP hissé au-dessus du Golden Gate Bridge

Yudi Sherman

8 décembre 2023

Des partisans de l’organisation islamique Hamas ont contraint mardi la ville de Californie à reprogrammer sa cérémonie de Noël et à la remplacer par une diffusion en ligne.

La cérémonie annuelle d’illumination des arbres en Californie, qui se tient chaque année dans un lieu public depuis près de 100 ans, était prévue pour mardi soir. Mais après avoir appris que la Coalition Régionale de Sacramento pour les Droits des Palestiniens prévoyait de marcher sur le Capitole cette nuit-là, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a décidé d’organiser l’événement virtuellement en raison des « manifestations qui se déroulent dans tout le pays ».

« Étant donné que nous continuons à assister à des manifestations dans tout le pays impactant la sécurité des événements à tous les niveaux – et pour la sécurité de tous les membres participants et des invités, y compris les enfants et les familles – la cérémonie de cette année sera virtuelle », a déclaré M. Newsom dans un communiqué de presse.

La cérémonie préenregistrée a été diffusée mercredi soir.

Mercredi matin, quelques heures après la décision de M. Newsom, d’autres partisans islamiques du Hamas ont hissé le drapeau de l’OLP au-dessus du Golden Gate Bridge à San Francisco.

Ces incidents ont suscité des inquiétudes quant à l’expansionnisme musulman, alors que les célébrations de Hanoukka ont également été annulées dans tout le pays.

Le mois dernier, des habitants d’Oakland, en Californie, ont empêché le conseil municipal de condamner le Hamas au motif de « racisme » à l’égard de l’islam.

Le conseil municipal d’Oakland a voté à l’unanimité en faveur d’un cessez-le-feu permanent à Gaza entre Israël et le Hamas. Un membre du conseil a proposé d’ajouter un amendement condamnant explicitement le Hamas, mais il a été immédiatement rejeté par des partisans de l’islam.

« Qualifier le Hamas d’organisation terroriste est ridicule, raciste et fait partie de la propagande génocidaire qui inonde nos médias et que nous devrions faire tout notre possible pour combattre », a déclaré une femme portant un masque.

« En tant qu’Arabe, demander dans ce contexte de condamner le Hamas est très raciste et anti-arabe », a déclaré une autre femme au conseil.

« Question: quelqu’un a-t-il remarqué que ceux qui s’opposent à cette résolution sont de vieux suprémacistes blancs? » a demandé une jeune femme.

« Les entendre se plaindre de la violence du Hamas, c’est comme écouter un homme qui bat sa femme se plaindre lorsque celle-ci se redresse enfin et se défend », a déclaré un manifestant de sexe masculin.

« Je soutiens le droit des Palestiniens à résister à l’occupation, y compris par l’intermédiaire du Hamas, la branche armée de la résistance palestinienne unifiée », a déclaré une autre femme.

« Le Hamas n’est pas une organisation terroriste simplement parce que les États-Unis et Israël le considèrent comme tel », a déclaré une autre femme qui a apparemment téléphoné au cours de la réunion. « Le Hamas est une organisation de résistance qui lutte pour la libération du peuple palestinien sur sa terre. »

Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle – par Tyler Durden.

Ce billet de Tyler Durden donne la raison pour laquelle j’ai supprimé de ce blog l’article précédent de Scott Ritter. Aussi rigoureuses soient ses analyses militaires, sa vision politique reflète surtout celle de la Fédération de Russie, son nouvel employeur, qui n’est pas forcément dans l’intérêt du bloc d’en face – et énerve considérablement M. Weitman.

Le problème de ce conflit est précisément sa récupération politique, conçue pour diaboliser la vieille droite – le fauteur de guerre – au profit de la gauche – source de paix. Le court historique de Durden servira ici à rappeler de quel genre de paix il s’agit, et quel est son prix.

Source.


Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle

par Tyler Durden

Vendredi 1er décembre 2023

Au cours des premières années de la Révolution Culturelle, Mao et les communistes purs et durs furent confrontés au déclin croissant de leur influence sur la société chinoise, car leurs opposants politiques souhaitaient des marchés plus libres et des changements dans la structure du pouvoir du PCC. Afin de rétablir sa domination, Mao exploita la naïveté et l’impulsivité des jeunes en âge d’aller à l’université et recourut à la propagande pour éveiller leurs penchants naturels à la rébellion et évoquer ainsi un cri de ralliement en faveur du renouveau communiste. Après avoir suscité la ferveur idéologique, c’est la peur qui allait devenir l’arme ultime de Mao.

C’est ainsi que débuta la Révolution Culturelle, une guerre contre les valeurs concurrentes et les ennemis politiques de Mao, déguisée en « activisme de la jeunesse ». La foule devint l’armée itinérante de l’establishment, terrorisant la population en ciblant les symboles de ce qu’elle appelait les « Quatre Vieilleries » [NdT. ici]:

Les vieilles cultures, les vieilles idées, les vieilles coutumes et les vieilles habitudes. En d’autres termes, tout ce qui était susceptible de faire obstacle au culte communiste dans l’esprit du public. Aucune idée n’était autorisée en dehors des idées d’extrême gauche.

Les musées furent contestés, saccagés et détruits. Des centres d’apprentissage furent fermés. Des statues, des œuvres d’art et des symboles de l’histoire de la Chine furent démolis. Des propriétaires d’entreprises et de biens immobiliers furent harcelés, battus ou tués. Des séances de lutte [NdT. ici] étaient organisées régulièrement, les foules traînant les accusés devant des tribunaux fantoches et les forçant à confesser le péché de ne pas être assez communistes.

Finalement, le meurtre et le génocide furent rationalisés en tant que tactique pour l’avancement de la révolution. Tant que les activistes tuaient les ennemis potentiels de Mao et maintenaient la population sous contrôle, ils n’étaient pas inquiétés. La Garde Rouge avait pour ordre de ne pas intervenir et de permettre aux activistes de faire ce qu’ils voulaient. Il n’y avait aucun espoir pour les personnes désignées par la foule; personne ne viendrait les sauver. Il fallait faire quotidiennement étalage [NdT. « virtue signal », ici] de sa loyauté envers la menace rouge et Mao, et même dans ce cas, on n’était pas sûr d’être en sécurité.

Si tout cela vous semble familier, c’est parce que ces mêmes tactiques sont utilisées aujourd’hui par l’establishment et la gauche politique en Amérique et en Europe. Nous n’en sommes pas encore au stade des massacres au nom de la « diversité, de l’équité et de l’inclusion », mais avec un peu de temps, c’est probablement ce vers quoi se dirige la civilisation occidentale.

L’hystérie Black Lives Matter est désormais en perte de vitesse [NdT. un des fondateurs de BLM a affirmé son soutien à Donald Trump le mois dernier sur Fox News] le public est de plus en plus lassé par la propagande militante des homosexuels et des transgenres, le battage médiatique entourant le 6 janvier ne parvient pas à dresser le public contre les conservateurs comme l’espéraient les médias, et plus personne ne se soucie de l’alarmisme sur le changement climatique – la gauche politique se retrouve sur une trajectoire de perte de crédibilité à mesure que tous ses sujets d’actualité préférés passent à l’arrière-plan. Elle a besoin d’un nouveau conflit à coopter.

La guerre entre le Hamas et Israël est subitement devenue la préoccupation majeure des gauchistes occidentaux. La plupart d’entre eux n’ont jamais voyagé dans la région, n’ont aucun lien génétique ou culturel avec elle, n’ont reçu aucune éducation historique sur les origines de cette division et beaucoup d’entre eux pensent réellement que la culture musulmane est compatible avec les idéaux progressistes.

C’est manifestement très étrange. Il n’y a pas si longtemps, ces mêmes militants défendaient avec acharnement Israël et des organisations comme l’ADL, accusant ses critiques conservateurs d' »antisémitisme ». Aujourd’hui, ils scandent des slogans tels que « de la rivière à la mer », un mantra appelant à éradiquer Israël.

Pourquoi les gauchistes prennent-ils parti sur la question d’Israël? Parce que c’est politiquement commode. Ils se moquent bien du sort des Palestiniens ou des Israéliens, ils ne s’intéressent qu’aux mouvements de pouvoir social et à l’utilisation de ces causes pour satisfaire leurs objectifs. Pendant un certain temps, la cause israélienne/juive leur a été utile. L’ADL et d’autres organisations similaires servaient d’amplificateur à l’activisme woke et les conservateurs pouvaient être diabolisés en tant que racistes s’ils dénonçaient les opérations de l’ADL. Les deux groupes travaillaient en équipe.

Aujourd’hui, Israël est plus utile à la gauche en tant que monstre à abattre, car celle-ci a des vues sur ce qu’elle considère comme une ressource inexploitée parmi les migrants musulmans, qui majoritairement haïssent aussi l’Occident. L’appel à la « décolonisation » est le thème récurrent; qu’il s’agisse d’Israël, des États-Unis ou de l’Europe, la finalité est la déconstruction de toutes les idées qui ne relèvent pas de l’idéologie « woke« . La décolonisation n’est rien d’autre qu’un prétexte – une façon de dissimuler une déclaration de guerre derrière le masque vertueux de l’activisme. Et tout comme lors de la Révolution Culturelle en Chine, les forces de l’ordre censées contrôler les actes d’intimidation sont visiblement absentes ou réduites à l’impuissance. C’est comme si elles avaient reçu l’ordre de limiter leur intervention au minimum.

Une enseignante est contrainte de se cacher dans une pièce fermée à clé pendant qu’une foule d’élèves se déchaîne après avoir appris qu’elle avait assisté à un rassemblement pro-israélien. Cela s’est passé dans un lycée du Queens, à New York.

L’objectif de cette révolution est de démanteler les « Quatre Vieilleries » de l’Occident, et les gauchistes espèrent que les migrants musulmans seront la force de frappe qui les aidera à achever le travail.

Ils tentent de consolider un large éventail de causes incompatibles entre elles dans un cadre qu’ils seront capables de contrôler, mais il est difficile de voir exactement comment leur organisation pourrait fonctionner. Les progressistes peuvent-ils conjuguer les causes du féminisme, socialisme, athéisme et endoctrinement LGBT avec la culture musulmane de la charia, qui cherche à toutes les abolir? On peut en douter, mais les deux groupes semblent se considérer comme mutuellement bénéfiques pour l’instant.

Lorsque les musulmans auront joué leur rôle, les progressistes les jetteront également dans la fosse aux déplorables [NdT. l’appellation des électeurs de Trump aux US], tout comme ils se sont retournés contre leurs anciens alliés d’Israël. En attendant, on continuera à voir des vagues successives de mouvements de foule aux États-Unis et en Europe, où des slogans musulmans et du Hamas côtoieront des pancartes de protestation BLM, Antifa, féministes et LGBT. C’est une révolution culturelle; son objectif est de détruire l’ancienne culture par tous les moyens nécessaires et de régler le reste plus tard.

L’«enfant-vedette» des vaccins COVID en Israël meurt à 8 ans d’un arrêt cardiaque soudain – par John-Michael Dumais.

Je pique ceci sur le site de Children’s Health Defense de RFK Jr, en congé pour cause de campagne électorale. J’ai quelques disparités de vue avec le gars, mais c’est l’article le plus complet sur le sujet. Comme mentionné de façon pas très claire, il y a effectivement une disparité ethnique dans la capacité de liaison de l’ACE2 avec la protéine de pointe – ce dont parlait RFK Jr dans une vidéo qui l’a fait aussitôt taxé d’antisémitisme, ce qui n’a aucun sens puisqu’il est le premier à défendre bec et ongles l’action militaire israëlienne sur Gaza.

L’étude dont parlait RFK Jr est celle-ci, évaluée par des pairs et publiée sur le site des NIH. Résumé:

La sensibilité des différentes populations à l’infection par le SARS-CoV-2 n’est pas encore comprise. Ici, nous avons combiné l’analyse des variantes de codage de l’ACE2 dans différentes populations et des calculs de chimie computationnelle pour étudier les effets sur l’interaction SARS-CoV-2/ACE2. La variante ACE2-K26R, qui est la plus fréquente dans la population juive ashkénaze, diminue l’attraction électrostatique SARS-CoV-2/ACE2. Au contraire, ACE2-I468V, R219C, K341R, D206G, G211R ont augmenté l’attraction électrostatique; classés par force de liaison de la plus faible à la plus forte. Les variantes susmentionnées sont les plus fréquentes dans les populations d’Asie orientale, d’Asie du Sud, d’Afrique et d’Amérique africaine, d’Europe, d’Europe et d’Asie du Sud, respectivement.

Comme vous le remarquerez, les noms des auteurs sont Fedaa Ali, Menattallah Elserafy, Mohamed H. Alkordi et Muhamed Amina. On peut aussi noter que les populations les plus exposées sont les Européens et les Sud-asiatiques. Avantage ethnique ou non, ça n’aura pas eu beaucoup d’influence sur le sort de milliers d’israëliens, dont le pauvre gosse sujet de cet article. La vidéo de la « pub » Pfizer est dans l’article mais je vous préviens, ça déchire l’âme.

Entre violence militaire et expérimentations médicales, la facture de ces salopards commence à s’alourdir. Tous ces salopards: le Hamas a aussi « encouragé » l’injection.

NB: Pour info, je publie beaucoup parce que je suis coincé à la maison suite à un problème cardiaque – ce qui est assez ironique – encore non identifié. Je consulte un spécialiste ce jeudi. Si vous n’avez plus de nouvelles, vous saurez pourquoi. Je compterai alors sur vous pour me raconter la suite, un peu plus tard et dans un autre lieu, probablement plus calme.

Source.


L’«enfant-vedette» des vaccins COVID en Israël meurt à 8 ans d’un arrêt cardiaque soudain

Yonatan Moshe Erlichman, âgé de huit ans, qui figurait dans une publicité israélienne de 2020 faisant la promotion des vaccins COVID-19 pour les enfants, est décédé le mois dernier d’un arrêt cardiaque soudain. Israël, un « laboratoire pour Pfizer », a montré un signal de sécurité significatif pour la myocardite peu de temps après l’introduction des vaccins.

John-Michael Dumais

24 octobre

Un garçon israélien de 8 ans, présenté dans une vidéo de promotion du vaccin COVID-19, est mort subitement le mois dernier d’un arrêt cardiaque.

Yonatan Moshe Erlichman, fils et petit-fils d’éminents médecins israéliens, s’est presque noyé dans la baignoire après que son cœur se soit arrêté la veille de Yom Kippour. Bien que les ambulanciers aient réussi à le réanimer, il est décédé quelques jours plus tard, le 28 septembre.

En 2020, Erlichman est apparu dans une vidéo avec Shuski, décrit comme « une marionnette « enfant » amicale », exhortant les téléspectateurs à se faire vacciner contre le COVID-19 dès qu’il serait disponible.

Décrivant Erlichman comme « enfant-vedette » de la campagne vaccinale israélienne, LifeSiteNews a partagé la vidéo sponsorisée par le gouvernement mettant en scène le garçon, diffusée juste avant l’introduction des vaccins COVID-19 en Israël.

Voici une traduction partielle du tweet (via Google Translate):

« Cela ne vous choque pas? Où sont les gros titres? Les enquêtes? Combien d’enfants devront encore mourir sur l’autel doré?

« Et en particulier, il y a déjà deux études contrôlées qui montrent que les vaccins ARNm causent des problèmes cardiaques … Jusqu’à quand refuserez-vous de l’admettre?

« Rappelez-vous qu’à tout moment, cela peut arriver à vos enfants et petits-enfants bien-aimés.

Un autre tweet demandait pourquoi l’histoire n’était pas diffusée dans les journaux télévisés, mais seulement dans la presse locale et religieuse. La personne a indiqué que la famille était « morte de peur et essayait de ne pas ébruiter l’affaire ».

La famille du garçon a publié la déclaration suivante:

« Notre Yonatan Moshe est décédé il y a peu de temps. La veille de Yom Kippour, Yonatan a fait un arrêt cardiaque chez nous, et depuis lors, nous nous sommes battus à ses côtés après qu’il se soit effondré. Nous remercions tous ceux qui nous sont chers et qui ont été à nos côtés dans les derniers jours de sa vie. »

Netanyahu s’est vanté de faire d’Israël un « laboratoire pour Pfizer »

Israël est l’un des pays les plus vaccinés à l’ARNm, plus de 70% de ses habitants de plus de 16 ans ayant reçu au moins deux doses en avril 2021.

En novembre 2020, le gouvernement israélien a signé un accord avec Pfizer pour acquérir 8 millions de doses de son vaccin COVID-19, que le gouvernement a commencé à distribuer en décembre 2020.

En échange de la réception du vaccin avant les autres pays, Israël a accepté de fournir à Pfizer des données épidémiologiques pour aider le fabricant de vaccins à évaluer l’efficacité et la réactogénicité du vaccin.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il avait pu faire d’Israël « le laboratoire de Pfizer » parce que « 98% de notre population possède des dossiers médicaux numérisés » qui – combinés à la « base de données génétiques » de son pays – faciliteraient l’établissement de rapports détaillés sur l’impact du vaccin sur les citoyens du pays.

Avec ces données, « il est possible de créer une industrie biotechnologique inédite… voire inimaginable », a-t-il déclaré.

Netanyahu: « Israël 🇮🇱 est devenu le laboratoire de Pfizer ».

Le ministère israélien de la santé l’a nié. Pfizer l’a nié. Mais nous avons enfin la confirmation officielle du Premier ministre que, dans le cadre de l’accord, Israël a été transformé en laboratoire de Pfizer.

Le Dr Sabine Hazan, spécialiste en gastro-entérologie à Ventura, en Californie, s’est exprimée sur l’accord conclu par M. Netanyahu avec Pfizer:

Oui, et on peut créer une arme pour éliminer toute une population. Qui a donné à Netanyahu le droit de décider pour toute une population? Les gens n’auraient-ils pas dû pouvoir voter avant de servir de cobayes? Ils croyaient tous qu’un vaccin était une solution, mais ce n’était pas le cas. Taux de mortalité néonatale ⬆️

À la lumière de la mort d’Erlichman et en écho au tweet de Hazan, le Dr Robert Malone a exprimé la semaine dernière son inquiétude quant au fait qu’une base de données génétique et médicale combinée pourrait faciliter le développement d’armes biologiques capables de cibler des groupes ethniques spécifiques.

Il a noté que « le virus du SARS-CoV-2 modifié semble être plus grave chez les populations spécifiques qui ont plus de récepteurs ACE2 à la surface de leurs cellules » et a demandé: « S’agit-il d’une arme biologique? ».

Les CDC n’ont pas publié en temps voulu les données de 2021 sur la myocardite en Israël

Les informations fournies l’année dernière à Children’s Health Defense (CHD) par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à la suite d’une demande en vertu de la loi sur la liberté de l’information montrent que les CDC ont reçu en février 2021 un rapport du Ministère israélien de la santé sur la myocardite post-injection.

Le rapport indiquait: « Nous observons un grand nombre de cas de myocardite et de péricardite chez de jeunes individus peu après l’administration du vaccin COVID-19 de Pfizer. Nous aimerions discuter de cette question avec un expert du CDC ».

Bien qu’un important signal de sécurité concernant la myocardite ait été visible aux États-Unis et en Israël quelques mois seulement après la mise à disposition des vaccins COVID-19, les CDC n’ont alerté le public qu’en mai 2021, après que la moitié de la population américaine éligible ait déjà reçu le vaccin.

En juin 2021, Israël a publié un rapport officiel confirmant l’existence d’une myocardite liée à l’ARNm chez les jeunes hommes, en particulier ceux âgés de 16 à 24 ans, avec un taux jusqu’à 25 fois supérieur à celui généralement observé au centre médical Hadassah.

Une étude israélienne de septembre 2022 a révélé que l’incidence de la myocardite dans les 30 jours suivant la deuxième injection de Pfizer était 2,35 fois plus élevée que chez les personnes non vaccinées, le risque pour les hommes âgés de 16 à 19 ans s’élevant à près de 1 sur 1 000.

Crédit: RFK Jr. et Brian Hooker, Ph.D., « Vax-Unvax: Let the Science Speak » (Vax-Unvax: laissons parler la science)

Bien que l’étude israélienne ait rapidement souligné que le risque de myocardite était plus faible après la troisième injection de Pfizer (premier booster), le Dr Peter McCullough a averti la semaine dernière, lors d’une audition du Novel Coronavirus Southwestern Intergovernmental Committee au Sénat de l’Arizona, que les effets de la myocardite post-vaccinale peuvent être retardés de plusieurs années.

Après avoir résumé les données scientifiques relatives à l’effet de la protéine de pointe sur le cœur, y compris les rapports d’autopsie après injection, McCullough a cité l’histoire d’un athlète décédé lors d’un test d’effort cardiaque deux ans après avoir été vacciné.

Dr. McCullough: Les vaccins COVID-19 ne sont pas sûrs pour l’utilisation humaine

Témoignant devant le Sénat de l’État de l’Arizona, le Dr @P_McCulloughMD
a déclaré, en tant que médecin praticien, qu’il a pu constater directement les complications liées aux vaccins COVID-19. Il a précédemment déclaré: « Avant le COVID-19, j’ai vu deux cas de myocardite sur toute ma carrière […]. Aujourd’hui, je vois deux cas par jour à la clinique ».

Deux organisations importantes, le Conseil Mondial de la Santé et l’Association des Médecins et Chirurgiens Américains, ont demandé le retrait des vaccins COVID-19 du marché, contredisant ainsi l’idée selon laquelle tous les médecins et agences soutiennent universellement les vaccins.

Des États, comme l’Idaho et la Floride, envisagent de prendre des mesures indépendantes pour retirer les vaccins si le gouvernement fédéral n’agit pas. Le droit d’agir ainsi relève de la compétence des États en matière de sécurité des produits de consommation. Si les agences fédérales ne répondent pas aux préoccupations relatives à la sécurité des vaccins, les États peuvent intervenir par l’intermédiaire du bureau du Procureur général ou de comités de surveillance.

Bien que la nouvelle du décès d’Erlichman n’ait pas précisé si et quand le garçon avait été vacciné, il a probablement reçu les injections d’ARNm de Pfizer en 2021, comme la majorité des Israéliens.

Cette tragédie souligne l’avertissement de McCullough concernant les risques souvent cachés et à long terme de la myocardite post-vaccinale.

En juin, les scientifiques de CHD ont demandé une enquête sur le CDC et la U.S. Food and Drug Administration concernant la suppression des preuves liant les vaccins à ARNm à la myocardite et à la péricardite.

Le ministère israélien de la santé a dissimulé des données sur les effets indésirables

Dans une vidéo divulguée en juin 2022 d’une présentation Zoom par une équipe de recherche mandatée par le Ministère israélien de la santé, l’un des orateurs a averti: « Nous devrons penser à la fois médical et légal – comment présenter nos résultats pour éviter les poursuites judiciaires. Pourquoi? Parce qu’il y a eu beaucoup d’effets secondaires, [mais] que nous avons dit: ‘D’accord, ça existe et les rapports existent, mais faites-vous vacciner quand même’ ».

Le chercheur dans la vidéo fait part de ses préoccupations concernant les effets indésirables à long terme, y compris un taux plus élevé d’effets après des doses répétées de vaccin.

Deux mois plus tard, le Ministère publiait un rapport affirmant qu’il n’avait trouvé aucun nouveau signal de sécurité qui « n’était pas déjà connu ». Il manipulait également les données pour montrer un pourcentage d’effets indésirables inférieur à celui observé.

L’épidémiologiste de Yale Harvey Risch, M.D., Ph.D., a discuté des données israéliennes supprimées dans un épisode de l’émission « Ask Dr Drew »:

« Nous avons assisté à une suppression majeure des effets indésirables par les agences gouvernementales »

Le Dr Harvey Risch, épidémiologiste à Yale, s’exprime sur la vidéo divulguée d’une équipe de recherche israélienne qui a étouffé les effets indésirables, et sur une nouvelle déclaration mensongère d’un conseiller du gouvernement israélien auprès de la FDA.

L’«enfant-vedette» du vaccin en Argentine est décédé l’année dernière

La tragédie d’Erlichman fait écho à l’histoire de Santino Godoy Blanco, un petit garçon argentin décédé l’année dernière à l’âge de 4 ans et qui aurait également servi d’«enfant vedette» national dans des publicités vantant les mérites des vaccins COVID-19 pour les enfants.

🇦🇷 L’enfant vedette de la campagne 💉 argentine est #mort subitement d’une « pneumonie bilatérale »

Santino Godoy Blanco (3 ans) a été transporté d’urgence à l’hôpital en raison de fièvre et de vomissements.

Avant de mourir, sa maman dit qu’il a enlevé son masque et lui a donné des petits bisous parce qu’il ne pouvait plus parler 😥.

Un « fact check » de USA Today a contesté l’article, jugeant fausse l’affirmation selon laquelle les apparitions de Blanco visaient à promouvoir les vaccins COVID-19, et affirmant au contraire – à juste titre – que les publicités concernaient les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la poliomyélite.

Blanco est décédé d’une infection pulmonaire associée à une double pneumonie, ce qui, selon les fact-checkers, n’avait « aucun rapport avec la vaccination en général ou les vaccins COVID-19 en particulier ».

Cependant, les fact-checkers ont négligé des données de 2017 liant les vaccins pour enfants à un risque accru de pneumonie.

Dans leur livre « Vax-Unvax : Let the Science Speak », Brian Hooker, PhD, directeur principal de la science et de la recherche chez CHD, et Robert F. Kennedy Jr, président de CHD en congé, ont partagé des données d’étude montrant que les enfants vaccinés courent un risque cinq fois plus élevé de souffrir d’une pneumonie que les enfants non vaccinés.

Crédit: RFK Jr. et Brian Hooker, Ph.D., « Vax-Unvax: Let the Science Speak » (Vax-Unvax: laissons parler la science)

Après la mort de Blanco, le gouvernement argentin a retiré la campagne de vaccination de toutes les plateformes.


John-Michael Dumais est rédacteur en chef de The Defender. Il a été écrivain et organisateur communautaire sur une variété de questions, y compris la peine de mort, la guerre, la liberté en matière de santé et tout ce qui concerne la pandémie de COVID-19.


Israël/Hamas: interview du Colonel Douglas McGregor.

Chaque fois que quelqu’un dit qu’Israël est notre seul ami au Moyen-Orient, je ne peux m’empêcher de penser qu’avant Israël, nous n’avions pas d’ennemis au Moyen-Orient ».

Père John Sheehan, S.J.

Le Colonel Douglas McGregor confirme ici mes propres analyses publiées depuis le 15 octobre. Ce qu’Israël est en train de commettre n’est pas un génocide mais un suicide, comme l’Europe en a commis un dans sa réaction (téléguidée) vis-à-vis de l’Ukraine et évidemment par rapport aux injections. Je publie une (triste) mise à jour sur ce sujet en Israël juste après.

04/11: la vidéo est passée de publique à privée depuis que j’ai publié. Ne me demandez pas pourquoi.

Source.


Traduction

Présentateur: Les États-Unis envoient de plus en plus de ressources, d’argent et d’armes au Moyen-Orient. Israël annonce que si le Hezbollah intervient à Gaza, l’Iran sera rayé de la carte. Les Turcs semblent disposés à jouer un rôle de médiateur. On a entendu Erdogan déclarer il y a quelques minutes qu’il souhaite jouer le rôle de médiateur pour la paix. Cela va à l’encontre de ce que le secrétaire d’État Anthony Blinken a déclaré ce week-end, à savoir que nous ne sommes intéressés par aucun cessez-le-feu, ce qui est incroyable.

Le colonel Douglas McGregor nous rejoint maintenant. Colonel, il semble que ces deux parties prennent des directions diamétralement opposées, entre les commentaires de Blinken hier et la déclaration d’Erdogan sur son rôle de médiateur pour la paix.

McGregor: Oui, c’est exact. Et il semble que les personnes qui contrôlent les événements à Jérusalem contrôlent également les événements à Washington. Et qu’ils sont unanimes dans leur volonté d’une guerre majeure. Et j’ai l’impression que personne n’en comprend les implications. Les gens ne voient dans ce conflit que le Hamas, un ennemi qui mérite amplement d’être détruit. Il n’y a aucun doute là-dessus. Le problème, c’est que pour détruire le Hamas, comment s’y prend-on? Et que la punition collective de 2,2 millions de personnes n’est pas une façon très populaire d’y arriver. En particulier à l’heure actuelle, car toute la région est en proie à la colère après les attaques contre les civils à Gaza.

Dans l’ensemble de la région, il n’y a aucun doute sur le responsable. C’est Israël. Les Israéliens et tous leurs voisins sont donc engagés dans un dialogue de sourds. Actuellement, on pourrait encore trouver l’un ou l’autre moyen d’y remédier et de passer d’une guerre régionale inévitable à quelque chose de plus gérable, mais il ne semble pas y avoir d’intérêt à cela.

Présentateur: Les États-Unis envoient des porte-avions et des moyens supplémentaires dans la région. Vous dites que – et c’est ce qui vous préoccupe – c’est une perspective très dangereuse pour les États-Unis.

McGregor: Oh, tout à fait. Personne ne semble comprendre que le Moyen-Orient d’aujourd’hui est radicalement différent de celui d’il y a 20, 30, 40 ou 50 ans. La dernière grande guerre était celle de 73, au cours de laquelle l’Égypte et la Syrie ont attaqué Israël et où cette dernière a fini par l’emporter, bien que ça n’a pas été tout seul. Aujourd’hui, les États arabes sont bien plus, je dirais, soudés. Les gouvernements sont plus forts, ils disposent de plus de technologie et ils sont davantage décidés à peser collectivement. Et aujourd’hui, on voit aussi que la Turquie et l’Iran sont devenus des acteurs majeurs. Par conséquent, si nous en venions à attaquer l’Iran, la Russie ne pourra pas rester les bras croisés, elle se sentira obligée d’intervenir parce que les Iraniens ont soutenu les Russes contre les proxies ukrainiens.

Toutes les conditions sont donc réunies pour déclencher une guerre de grande ampleur. Nous sommes en train de créer une escalade générale, en pensant que l’escalade sera efficace. C’est ce que nous avons essayé de faire en Ukraine, nous avons misé sur l’escalade, l’escalade, l’escalade et encore l’escalade. Aujourd’hui, l’Ukraine est en ruines. Ma grande crainte est que si cette guerre régionale éclate, comme je le pense, Israël n’y survivra pas.

Présentateur: Vous écrivez dans votre article qu’Israël pourrait devenir la prochaine Ukraine si nous ne prenons pas garde. Que voulez-vous dire par là?

McGregor: Eh bien, tout d’abord, le Hezbollah situé au nord n’est pas seulement soutenu par l’Iran, on estime qu’il compte 100 à 150 000 combattants dans ses rangs. En outre, selon certaines estimations, il dispose de 130 000 à 140 000 roquettes et missiles, dont au moins 40 000 d’une extrême précision. Le Hezbollah dispose donc d’un armement suffisant pour détruire la moitié d’Israël.

Le Hezbollah a clairement fait savoir que si les Israéliens marchent sur Gaza, avec l’objectif d’éradiquer le Hamas et sans se soucier, sincèrement, des pertes en vies humaines… Et, soyons honnêtes, lorsque l’on livre un combat en milieu urbain, l’idée qu’il est possible de trier ses cibles est absurde. Les pertes humaines seront donc énormes.

Ce serait le catalyseur d’une guerre régionale et les Iraniens, les Turcs, tout le monde juge que c’est inacceptable. Le roi Hussein – pas Hussein mais Abdullah – de Jordanie a prononcé un brillant discours au Caire, expliquant qu’il concevait l’horreur de ce qui était arrivé aux Israéliens et qu’il pensait que leur réaction avait été raisonnable dans ces circonstances, mais il a ajouté qu’une punition collective qui touche 2,2 millions de personnes et qui les chasse de leurs maisons pour les jeter dans le désert était tout simplement inacceptable.

Nous nous trouvons dans une impasse parce qu’on nous presse, aux États-Unis, de justifier notre action, d’expliquer pourquoi nous devrions être des co-belligérants aux côtés d’Israël. Et dans un sens très concret, c’est effectivement ce que nous sommes en train de devenir. Et cela nous expose au risque de confrontation avec l’Iran, avec les Turcs et avec la Russie.

Présentateur: Au cours du week-end, Israël a déclaré qu’il considérerait les civils qui vivent dans la partie nord de la bande de Gaza comme des complices de terroristes, en ces termes: « L’armée israélienne a fait savoir aux civils palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza que s’ils n’évacuent pas vers le sud, ils seront considérés comme des complices d’une organisation terroriste ». Donc, essayer d’éradiquer le Hamas en pénétrant dans ces grottes, ça sera un désastre absolu. On a déjà vu à quel point c’était un désastre.

Parlez-nous de ce qui arriverait si l’infanterie israélienne pénétrait dans ces grottes immenses et truffées de piéges, où le Hamas s’est retranché. J’ai parlé à des sources israéliennes et ils m’ont dit être absolument terrifiés par ce qui arriverait à l’infanterie dans ce cas, elle se ferait massacrer dans les structures qui se trouvent sous ces villes et sous le nord de Gaza. Pouvez-vous nous parler de la stratégie militaire des Israéliens?

McGregor: Gardez à l’esprit que les forces de défense israéliennes sur le terrain sont composées d’une minorité de soldats professionnels, la grande majorité des personnes qui ont été mobilisées sont de simples civils, ce sont des réservistes. On m’a dit que ces réservistes sont loin d’être aussi bien entraînés et préparés que leurs prédécesseurs l’étaient en 1973. Cela signifie qu’ils sont encore moins entraînés et moins préparés que ce qui serait nécessaire pour une opération aussi complexe. Même à supposer que l’on dispose de quelques semaines pour s’entraîner, on n’atteindra pas le niveau d’expertise nécessaire pour faire face à ce que vous décrivez, c’est-à-dire ces tunnels.

N’oubliez pas que les Israéliens ont détruit la majeure partie de la zone située au nord de Gaza, ce qui permet au Hamas de se défendre plus facilement. Lorsque les bâtiments sont laissés intacts, on court toujours un risque. Mais ça permet aussi de s’y frayer un chemin pour débusquer l’ennemi. Maintenant que tout a été détruit, il est impossible de savoir où aller et comment agir. Je suis sûr que les Israéliens utiliseront tous les moyens à leur disposition: surveillance permanente, ciblage minutieux de tout ce qu’ils pensent être hostile. Et je suis sûr que les soldats sur le terrain feront de leur mieux. Mais cela n’empêchera pas de très lourdes pertes pour toutes les raisons que vous avez citées, les engins explosifs improvisés, etc.

Il y a une autre possibilité. Les Israéliens pourraient décider d’utiliser des explosifs à air comprimé – les explosifs à air comprimé sur un carré, disons quelques kilomètres carrés, aspirent pratiquement tout l’oxygène de la zone et l’enflamment ensuite en une boule de feu. Nous avons utilisé ces engins au Vietnam, ils pourraient certainement les utiliser contre le Hamas et le Hezbollah. Et franchement, je pense que leur objectif l’exige. Mais imaginez les réactions dans la région. Imaginez ce que ressentiront les Turcs et les Iraniens, les Égyptiens, les Jordaniens, les Saoudiens, les Syriens, et tout les autres, lorsqu’ils assisteront à cela. Encore une fois, je ne vois pas cela comme un résultat très positif pour Israël. Et je pense que le potentiel militaire de ceux qui se dressent contre Israël est largement sous-estimé. N’oubliez pas que la Russie ne veut pas être impliquée dans cette affaire, elle veut rester neutre. Mais les relations de la Russie avec l’Iran sont très, très étroites. Et si on attaque l’Iran, on se retrouve en guerre avec la Russie.

Présentateur: Le point central de tout cela est-il MBS, Mohammed bin Salman – d’Arabie saoudite, bien sûr – peut-être l’homme le plus important du monde en ce moment. J’ai entendu cette idée ces derniers jours, l’idée d’un monde musulman unifié, la plus grande menace, peut-être, pour Israël: un front unifié, pas de divisions entre les chiites, les sunnites et les autres. On se retrouverait avec un monde musulman unifié qui déclarerait: à bas Israël?

McGregor: En temps normal, les Israéliens sont très doués pour pratiquer l’économie des ennemis. Ils ont toujours été très forts dans ce domaine. En affronter un à la fois, si c’est possible, et monter les adversaires potentiels les uns contre les autres. Malheureusement, cette fois-ci, ils ont fait le contraire. Et nous les aidons chaque jour à le faire davantage. C’est ce qu’ils ont fait en unissant l’opposition. Vous avez tout à fait raison.

Maintenant, est-ce que MBS est aux commandes? Je pense qu’il a un rôle très influent en raison de sa position en Arabie saoudite, qui est effectivement pour les musulmans l’équivalent de la Terre sainte. Ce qu’il dit a donc beaucoup de poids. Mais il y a aussi d’autres acteurs. Le Qatar a financé non seulement le Hamas, mais aussi M. Erdogan en Turquie. Sans les fonds qataris, les Turcs auraient de graves problèmes économiques. Il y a donc d’autres acteurs en jeu. Et il ne faut pas sous-estimer le général Sisi en Égypte. Les Égyptiens ont entretenu de très bonnes relations avec les Israéliens, mais leur gouvernement ne peut pas survivre à ce que les Israéliens font à Gaza. La pression exercée sur lui pour qu’il mobilise son armée, qu’il aille de l’avant et qu’il se batte, potentiellement pour protéger les habitants de Gaza, est énorme.

Un Israélien en colère et ému de ce qu’il a vu ne sera peut-être pas satisfait de tuer 10 000 ou 20 000 Palestiniens de plus. Mais il faut une personne rationnelle aux commandes. Tout le monde est émotif en ce moment. Nous sommes émus, les Israéliens sont émus, les musulmans aussi. L’émotion est fatale. L’émotion conduit à de mauvaises décisions et à de mauvais résultats. Ce dont on a besoin aujourd’hui, c’est de sang-froid, de calme et de réflexion collective. Et il faut comprendre que, peu importe à quel point on déteste le Hamas, la stratégie actuelle conduit à l’Armageddon au Proche-Orient.

Et c’est sans même parler des armes nucléaires. Les gens ne semblent pas comprendre que les Israéliens disposent bien évidemment de l’arme nucléaire et qu’ils ont clairement fait savoir qu’ils l’utiliseraient s’ils étaient acculés au pied du mur. Mais ils oublient que la Turquie, par exemple, entretient des relations très étroites avec l’armée pakistanaise. L’armée et le gouvernement pakistanais ont fait savoir à maintes reprises, depuis de très nombreuses années, que si les Turcs avaient besoin d’ogives nucléaires pour se protéger, ils les recevraient. Il s’agit en quelque sorte d’un double enveloppement [NdT. le mouvement en tenaille, ou double enveloppement, est une tactique qui consiste à attaquer les deux flancs (côtés) d’une formation ennemie en même temps]. Il ne s’agit pas seulement d’une guerre conventionnelle de haut niveau, avec déploiement de tous ces missiles, roquettes et avions sans pilote, mais aussi de l’ombre maléfique d’un échange nucléaire qui plane sur la région. C’est pourquoi je ne cesse de conseiller à quiconque veut bien m’écouter de prendre du recul et de bien réfléchir à la question. Et je suis très reconnaissant aux Irakiens, pardon, aux Israéliens, de ne pas être encore intervenus. Cela nous permet de respirer. Nous en avons besoin.

Animateur: Le Secrétaire Blinken a déclaré hier qu’il ne voyait pas d’indication qu’Israël veuille contrôler Gaza à perpétuité. Êtes-vous d’accord avec cela?

McGregor: Gaza est depuis longtemps un énorme problème. Beaucoup d’Américains l’ignorent, mais lors des discussions sur les accords de Camp David, Menachem Begin a en fait offert Gaza à Sadate, en lui disant: « S’il vous plaît, débarrassez-nous en. Nous n’en voulons pas ». À l’époque, Sadate avait répondu: « J’ai tellement de problèmes dans mon propre pays. Je ne peux pas en assumer un de plus ». En conséquence, Gaza est devenue une île de misère et d’infortune. On peut certainement en attribuer une part de responsabilité aux habitants. Mais on l’a qualifiée, non sans raison, de plus grande prison à ciel ouvert ou de plus grand camp de concentration au monde. Les Israéliens ont dû prendre des mesures strictes pour se protéger, car Gaza est une épine permanente dans leur pied. Je ne pense donc pas qu’ils en veuillent. Je pense qu’ils aimeraient s’en débarrasser [NdT. voir ici]. Le problème, c’est que si l’on repousse 2 millions ou 1,5 million d’Arabes dans le Sinaï, ce qui est, je pense, le véritable plan que les Israéliens aimeraient suivre, on ne fait que repousser le problème de 30 kilomètres. Le Hamas, ce ne sont pas que des gens. C’est une idée. Il est pétri de haine. Mais il est hautement considéré au Moyen-Orient parce qu’il ne se rendra pas.

Animateur: C’est une hydre, n’est-ce pas? Est-il juste de l’appeler une hydre? Et qui n’a pas de hiérarchie, d’après ce que j’ai compris. Il n’y a pas de chef au sommet. Il s’agit d’une hydre à plusieurs têtes, qui, si on lui coupe l’une d’entre elles, ne cessera de ressurgir.

McGregor: Oui, absolument. Et je pense que les Israéliens le comprennent. Mais leur seule solution est la force. Je pense qu’il faut d’une manière ou d’une autre priver le Hamas et les autres de leur raison d’être. Mais comment faire? Il faut rouvrir les discussions sur l’avenir des Palestiniens, ce que les Israéliens refusent également. Ils ne veulent pas d’une solution à deux États. Ils considèrent cela comme une menace pour eux-mêmes. Une grande partie de ceux qui soutiennent Netanyahu pensent que c’est l’occasion pour eux de créer un grand Israël qui s’étendrait du Jourdain à la mer.

Je comprends tout cela. Je suis américain, je ne suis pas israélien mais je ne suis pas indifférent. Mais je ne pense pas qu’il soit dans l’intérêt d’Israël de poursuivre ces objectifs. Et s’il le font, nous serons entraînés, eux et nous, dans une très grande guerre régionale au Moyen-Orient. Et que pouvons-nous y envoyer? Nous pouvons certainement envoyer des navires, bien qu’il y ait 90 avions sur chaque porte-avions, dont 40 ou 50 sont des avions d’attaque. Nous avons une flottille dont le rôle principal est de protéger le porte-avions afin qu’il puisse lancer ses frappes. Mais il faut également tenir compte du fait qu’ils opèrent très loin des côtes, à tel point qu’ils peuvent être amenés à accoster en Israël après avoir effectué leurs frappes pour se ravitailler en carburant. Ils se heurteront alors aux défenses aériennes. Ces défenses aériennes sont russes, mais elles font également partie de la Syrie. Ces défenses aériennes peuvent être utilisées contre nous. Nous perdrons donc probablement des avions.

La question qui se pose alors est la suivante: si on ne peut pas influer sur le terrain en Israël, que peut-on faire? Nous n’avons pas d’armée. Vraiment, nous n’avons plus d’armée. Elle ne compte plus que 450 000 hommes. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Si on ne peut pas déployer de forces sur le terrain, on ne changera rien. Quant aux Israéliens, ils parlent d’une force de 470 000 à 500 000 hommes. C’est plus que l’armée américaine. 2 000 marines en mer, 2 000 forces spéciales travaillant avec les Israéliens ne vont pas gagner une guerre.


Transcription originale

Host: Well, the United States is ramping up additional assets, money, weapons to the Middle East. Israel says it will wipeIran off the face of the earth if Hezbollah intervenes in Gaza. The Turks seem to be motivated to mediate. We heard from Erdogan over the past few minutes saying he would like to mediate a peace. This flies in the face of what Secretary of State Antony Blinken just said over the weekend, which is, we’re not interested in any kind of ceasefire, which is unbelievable.

Joining me now is Colonel Douglas McGregor. Colonel, it appears they’re really going in the opposite direction with Blinken’s comments yesterday and now Erdogan coming out and saying, hey, we’re happy to mediate a peace here.

McGregor: No, I think that’s true. And it looks as though the same people controlling events in Jerusalem are controlling events in Washington. And they are unanimous in their desire for a major war. And I don’t think people understand the implications. People are viewing this as Hamas, as an enemy that richly deserves to be destroyed. There’s no argument about that.The problem is, if you want to destroy Hamas, how do you go about doing it? And collective punishment that involves 2.2 million people is not a very popular way to do business. And particularly at this point in time, because the whole region is seething with anger over the attacks on the civilians in Gaza.

There’s no debate in the rest of the region about who’s responsible. It’s Israel. So you have the Israelis and all of their neighbors talking past each other. We are in a position to somehow or another address that and move this out of the realm of inevitable regional war into something more manageable, but there doesn’t seem to be any interest in doing so.

Host: The United States moving aircraft carriers additional assets into the region. You make the point that – you’re right there involved in this – this is a very dangerous prospect for the United States.

McGregor: Oh, it is. People don’t seem to understand that today’s Middle East is radically different from the Middle East of 20, 30, 40, 50 years ago. The last major war was the 73 war, where Egypt and Syria attacked Israel and Israel ultimately prevailed, although it was from time to time touch and go. Today, the Arab states are far more, I would argue, cohesive. The governments are stronger, they have more technology at their disposal, and there’s a greater willingness to weigh in collectively. And today, we’re also talking about Turkey and Iran as playing a major role. And as a result, Russia cannot sit idly by if Iran ends up being attacked by us, it will feel obligated to intervene because the Iranians have supported the Russians against the Ukrainian proxies.

So this has the ingredients in it for a very major war. Now we’re escalating across the boards, where we seem to think that escalation works. We’ve tried that in Ukraine, we’ve escalated and escalated and escalated. And today, Ukraine is in ruins. My great fear is that if this regional war unfolds, as I think it might, there may be no Israel at the end of it.

Host: You write in your piece that Israel could become the next Ukraine if we don’t watch out. How do you mean?

McGregor: Well, first of all, Hezbollah that sits up in the north is not simply backed by Iran, but we estimate they have 100 150,000 of their own fighters. Plus, some estimates are between 130,000 and 140,000 rockets and missiles, of which at least 40,000 are extremely precise. Now that’s enough armament in Hezbollah to destroy half of Israel.

Hezbollah has made it clear that if, in fact, the Israelis march into Gaza, with the objective of rooting out Hamas and without regard, frankly, to the loss of life there – and, you know, let’s be honest, if you’re going to march into a city and fight, the notion that you can pick and choose your targets is absurd. So the loss of life will be enormous.

This is the catalyst for a regional war and the Iranians have said it, the Turks have said it, everyone has said this is unacceptable. King Hussein – not Hussein but Abdullah – in Jordan gave a brilliant speech in Cairo, explaining that he shared the Israelis horror at what had happened to them, and thought that they had responded reasonably under the circumstances, but said, collective punishment that involves 2.2 million people and driving them out of their homes and into the desert is simply unacceptable.

This is an impasse because we have a full court press in the United States to emphasize why we should be doing this, why we should be co-belligerents with Israel. And that’s effectively what we’re becoming in a very real sense. And that puts us at risk of confrontation with Iran, with the Turks, and with Russia.

Host: Israel over the weekend saying that they will consider civilians who are in the northern part remain in North Gaza, terrorist accomplices, quoting, « the Israeli military has told Palestinian civilians living there, that if they don’t evacuate south, they will be considered an accomplice in a terrorist organization ». So trying to root out Hamas going into these caves, this is going to be an absolute disaster. I mean, we’ve already seen how much of a disaster this is.

And the Israeli infantry going in, talk about that part of it going into these cave structures, where Hamas has been holed up and living in these massive booby trapped caves. I’ve talked to some Israeli sources who tell me that they are absolutely terrified what’s going to happen to the infantry if they go in, they will be slaughtered by the structures that are underneath those cities and underneath North Gaza. Can you speak on that, the military strategy of this on the part of the Israelis?

McGregor: Keep in mind that the Israeli Defense Force on the ground consists of a small portion of professional soldiers, the vast majority of people that have been mobilized are simply civilians, they’re reservists. I’ve been told that these reservists are not nearly as well trained and prepared as their predecessors were in 1973. That means that they have even less training and less preparation than you would want for such a complex operation. But let’s assume you have a couple of weeks to train, you’re not going to reach the level of expertise that you would want to deal with what you’re describing, these tunnels.

And remember that the Israelis have destroyed most of this area in northern Gaza, which makes it much easier for Hamas to defend itself. When you leave buildings intact, you’re always at risk of bad things happening. But you have a way to navigate through it to root out the enemy. Now that everything has been rubbled, you have no idea where you’re headed and what you’re doing. Now, I’m sure the Israelis will use everything at their disposal, persistent surveillance overhead, careful targeting of anything they think is hostile. And I’m sure that the soldiers on the ground will do the best they can. But that’s still not going to prevent you from taking very heavy casualties for all the reasons that you cite, IEDs and so forth.

Now there is one other possibility. And that is that the Israelis may decide to use fuel air explosive – and fuel air explosive over a square, let’s say a couple of square miles essentially sucks all the oxygen out of the area and then ignites it into a fireball. We used these things in Vietnam, they could certainly use these things against both Hamas and Hezbollah. And frankly, I think for their purposes, it would be necessary. But imagine the response of the region. Imagine how the Turks and the Iranians, the Egyptians, Jordanians, Saudis, Syrians, everyone will feel when they witness this. Again, I don’t see this as a very positive outcome for Israel. And I think we’re grossly underestimating the military potential of those lining up against Israel. Remember, Russia does not want to be in this Russia wants to remain neutral. But Russia’s relationship with Iran is very, very close. And if you attack Iran, you’re going to end up at war with Russia.

Host: Is the center of all of this MBS, Mohammed bin Salman – of course, Saudi Arabia – maybe the most important man in the world at this moment. I’ve heard that thrown around over the past few days, the idea of a unified Muslim world, the greatest threat, perhaps, to Israel, a unified front, no divisions between Shia, Sunni, and others. And you have a unified Muslim world saying, down with Israel?

McGregor: Well, normally, the Israelis are very good at practicing economy of enemies. They’ve always been good at that. Deal with one at a time, if you can, and turn your potential opponents against each other. Unfortunately, this time, they’ve done the opposite. And we’re helping them to do it over and over and over again every day. And that is that they’ve united the opposition. You’re absolutely right.

Now, is MBS in charge of it? I think he has a very influential role because of his position in Saudi Arabia, which is effectively for Muslims, the equivalent of the Holy Land. So what he says carries great weight. But you’ve got other actors, you know. Qatar has funded not only Hamas, but also Mr. Erdogan in Turkey. Without Qatari funding, the Turks would be in serious economic trouble. So there are other actors that are playing into this. And you shouldn’t underestimate General Sisi in Egypt. The Egyptians have maintained very good relations with the Israelis, but their government cannot survive what the Israelis are doing in Gaza. And the pressure on him to mobilize his army and go forward and fight potentially to protect the Gazans is enormous.

Now, if you’re an Israeli, and you’re angry, and you’re emoting about what you’ve seen, you may not be satisfied when you’ve killed 10,000 more or 20,000 more Palestinians. But you’ve got to have someone who is rational in charge. Everyone is emoting right now. We are emoting, the Israelis are emoting, and so are the Muslims. Emotion is the killer. Emotion leads to bad decisions and bad outcomes. What’s needed now is cool, calm, collective thinking. And we need to understand that however much we hate Hamas, taking the current approach is the road to Armageddon in the Middle East.

And we haven’t even talked about nuclear weapons. And people don’t seem to understand that of course the Israelis have a nuclear weapon, and they made it abundantly clear that if pushed to the wall that they would use it. But they forget that for instance, Turkey has very close relations with the Pakistani military. The Pakistani military and government has made it clear repeatedly over many, many years, that if the Turks need nuclear warheads to protect themselves, they will receive them. You’re talking about a double envelopment, if you will. You’re not only dealing with the high end conventional warfare, the introduction of all these missiles and rockets and unmanned aircraft, you’re also dealing with this evil shadow of nuclear exchange hovering over the region. So I just I keep advising anyone who will listen, back off, think about this carefully. And I’m very grateful that the Iraqis, excuse me, the Israelis to this point have not yet gone in. That gives us breathing space. We need that.

Host: Secretary Blinken yesterday said that he sees no indication that Israel wants to control Gaza in perpetuity. Do you buy that?

McGregor: Gaza has been a huge problem for a long time. Many Americans are unaware of it but during the Camp David Accords discussions, Menachem Begin actually offered Sadat Gaza, he said, « Please take it off our hands. We don’t want it ». And at the time Sadat said, « I’ve got so many problems inside my own country. I can’t take on anymore ». As a result, Gaza has been this island of misery and misfortune. Now, you could certainly blame that to some extent on the inhabitants. But you know, people have referred to it, not without reason, as the world’s largest open air prison or concentration camp. Now the Israelis have had to take stringent measures to protect themselves, because Gaza is a permanent thorn in their sides. So I don’t think they want it. I think they would like to remove it. The problem is, if you push 2 million or 1.5 million, or whatever it turns out to be, Arabs into the Sinai, which is the real plan, I think, the Israelis would like to follow, you’ve just pushed the problem 20 miles away. Hamas is more than people. It’s an idea. It is steeped in hatred. But it is widely regarded in the Middle East because they will not surrender.

Host: It’s a hydra, right? Is it fair to call it a hydra? And it’s not even top down from what I understand. It’s not like you have some leader sitting at the top. You have a multiple headed hydra that you cut one head off, it’ll just keep popping up.

McGregor: Yes, absolutely. And I think the Israelis understand that. But their only solution is force. I think you have to somehow or another rob Hamas and others of their raison d’etre. Now, how do you do that? Well, you’ve got to reopen discussions about the future of the Palestinians, which is something else the Israelis don’t want to do. They don’t want a two state solution. They regard that as a threat to themselves. And you have a substantial portion of the people supporting Netanyahu, who think this is their opportunity to create a greater Israel that reaches from the Jordan River to the sea.

Now, I understand all of these things. I’m an American, I’m not an Israeli and I’m not unsympathetic. But I don’t think it serves Israel’s interest to pursue these goals. And if they do, we and they are going to be drawn into a very large regional war in the Middle East. And what have we got to send? We can certainly send ships, although you’ve got 90 aircraft on each aircraft carrier, of which 40 or 50 are attack aircraft. You have a flotilla that’s there largely to protect the carrier so they can launch their strikes. But they’re also operating from a very long way offshore, so far that they may have to land in Israel after executing their strikes to refuel. Then they’re up against air defenses. Now the air defenses that are there are Russian, but they’re also part of Syria. Those air defenses can be turned to use against us. So we’ll probably lose aircraft.

Then the question is, if you can’t influence things on the ground in Israel, what can you do? We have no army. We really have no army anymore. It’s down to about 450,000. It’s a shadow of its former self. If you can’t put forces on the ground, you’re not going to change anything. And the Israelis, again, they’re talking about a force of 470,000 to 500,000. That’s larger than the US Army. 2,000 Marines offshore, 2,000 special forces working with the Israelis are not going to win a war.

Peuple à vendre.

L’inénarrable Amir Weitmann – qui va défaire l’Armée Rouge avec son pistolet à bouchon – nous revient avec une nouvelle et brillante idée1. Cette idée est articulée dans un document de l’Institut pour la Sécurité Nationale et la Stratégie Sioniste. L’original étant en hébreu, je ne dispose que de quelques passages traduits dans des articles pro-Palestiniens (ici, ici et ici), c’est-à-dire de l’opposition contrôlée de gauche – mais qui n’est pas contrôlé de nos jours?

M. Weitmann propose de reloger les 2,3 millions d’habitants de Gaza dans les nouvelles villes satellites construites autour du Caire, ce qui, selon lui, coûterait entre 5 et 8 milliards de dollars.

« En stimulant immédiatement l’économie égyptienne, le régime du président égyptien Abdel Fattah El-Sisi en tirerait un avantage considérable et immédiat », écrit-il.

M. Weitmann a ajouté qu’il n’était pas certain qu’une telle occasion fortuite de reconquérir Gaza se représenterait un jour; par conséquent, « c’est maintenant qu’il faut agir ».

« Il s’agit d’une solution innovante, peu coûteuse et durable », indique le rapport. « Au fil du temps, il s’agit en fait d’un investissement très rentable pour Israël… Gaza fournirait des logements de haute qualité à de nombreux citoyens israéliens ».

Nous voici donc plongés d’emblée dans le monde des affaires. Ça nous donnera un peu de hauteur de vue sur les événements tragiques actuels, qui ne seront pas perdus pour tout le monde. Les investisseurs qui avaient été priés de patienter dans les starting-blocks pendant que se déroulait l’opération de concassage de l’Ukraine peuvent ici se mettre à chiffrer dès maintenant la rentabilité de leur prochain investissement à Gaza, avant même que l’endroit soit rasé et débarrassé de ses indigènes2. On notera qu’entre l’expropriation des paysans hollandais, les quartiers détruits par BLM aux États-Unis, le malencontreux incendie à Maui et maintenant le « nettoyage ethnique », le Build Back Better et le « durable » sont décidément des secteurs très rentables, financièrement parlant, ce qui n’a pas échappé à M. Weitmann dont on ne peut que reconnaître le mérite d’une certaine clarté dans ses priorités.

J’imagine que les « logements de haute qualité » seront destinés à une classe aisée qui viendrait y chercher le calme (avec vue sur la Méditérannée) mais quitte à ce qu’ils soient prêts à souffrir un afflux de touristes, j’ai moi-même quelques idées pour en réduire le coût, idées que je mets gratuitement à disposition de M. Weitmann:

  • création d’un mémorial du 7 octobre (entrée payante), avec visite en réalité virtuelle des événements de la journée, cartes postales, souvenirs;
  • vente de jeux vidéos (un soldat de l’IDF traque en FPS les membres du Hamas dans les souterrains de Gaza);
  • monument aux martyrs entouré d’établissements de restauration, commerces, garderies…

Vous trouvez ça de mauvais goût? Attendez seulement la suite.

Le projet de M. Weitmann n’est pas le seul:

Le quotidien israélien Calcalist a fait état d’une proposition élaborée par la Ministre israélienne du Renseignement, Gila Gamliel, qui recommandait au cabinet le transfert des habitants de Gaza vers le Sinaï, en Égypte, à l’issue de la guerre.

Le document vu par Calcalist comporterait le logo du ministre du Renseignement et aurait été distribué dans les ministères pour consultation. Il a été divulgué à un mouvement de colons connu sous le nom de « Settlement Headquarters – Gaza Strip », qui fait campagne pour le rétablissement des colonies dans le territoire. Israël a retiré ses colons de Gaza en 2005.

Le quotidien israélien a noté qu’en fin de compte, le document n’affecterait peut-être pas la politique du gouvernement, mais qu’il était possible qu’il ait été rédigé pour « soutenir » le « mouvement extrémiste des colons ».

Le rapport Gamliel indique que la meilleure issue possible à la guerre d’Israël « qui produira des résultats stratégiques positifs et à long terme » est le transfert des Palestiniens de Gaza vers la péninsule du Sinaï.

Ce transfert se ferait en trois étapes. L’établissement de villes de tentes dans le Sinaï au sud-ouest de la bande de Gaza, la création d’un « corridor humanitaire » par lequel les Palestiniens seraient autorisés à fuir, puis la construction de villes dans le nord du Sinaï.

Enfin, Israël établirait un no man’s land de plusieurs kilomètres de profondeur à l’intérieur du territoire égyptien afin de s’assurer que les Palestiniens ne puissent pas revenir.

Le document appelle également à une coopération entre Israël, les pays arabes et les pays européens pour accueillir les Palestiniens déplacés.

Voilà qui ne plaîrait guère aux pays arabes, qui ne veulent pas de Palestiniens chez eux, ni aux pays européens, déjà très sollicités question migrants, écueil que le projet de M. Weitmann évite habilement:

Le document affirme avoir conçu un plan « durable et économiquement réalisable » pour expulser la population de Gaza, qui s’aligne également sur les « intérêts géopolitiques » d’Israël, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des États-Unis.

Le document suggère que les Palestiniens soient logés dans les deux plus grandes villes satellites du Caire, le 6 octobre et le 10 ramadan. Ces deux villes portent le nom de la guerre de 1973 contre Israël, dont le 30e anniversaire a été célébré la veille de l’attaque palestinienne.

Selon le rapport, il y a suffisamment d’appartements pour loger six millions de personnes, mais ils sont en grande partie vides parce que les Égyptiens ordinaires n’ont pas les moyens de se les offrir.

De nombreux appartements de la nouvelle cité du 6 octobre en Égypte restent vides (documentation promotionnelle de la présidence égyptienne).

Chaque unité de logement coûtant environ 19 000 dollars, le rapport estime que le coût du logement des Palestiniens de Gaza dans la banlieue du Caire s’élèverait à 8 milliards de dollars.

Cette somme représente 1,5% du PIB israélien et peut être « facilement financée » par l’État, ajoute le rapport.

Le rapport affirme que l’état désastreux de l’économie égyptienne pourrait convaincre Le Caire d’examiner l’offre. Si nécessaire, Israël pourrait même envisager de lever jusqu’à 32 milliards de dollars pour convaincre l’Égypte d’accepter le projet.

[…]

L' »investissement » d’Israël en Égypte servirait également l’Europe en stabilisant l’économie du pays et en contribuant à endiguer la marée migratoire, selon le rapport.

L’Arabie saoudite pourrait également bénéficier de cette proposition, ajoute le rapport.

Tout d’abord, étant donné que les actions israéliennes à Gaza attisent régulièrement les tensions dans le monde arabe, le retrait des Palestiniens permettrait de « promouvoir la paix avec Israël sans l’interférence incessante de l’opinion publique locale ».

Deuxièmement, le rapport note que la population de Gaza pourrait être embauchée par l’Arabie saoudite comme main-d’œuvre bon marché pour travailler sur des projets de construction dans tout le pays, y compris la construction du projet phare de Neom.

De plus,

Le nettoyage ethnique de Gaza signifierait la fin des « combats incessants et répétés qui attisent les feux de la haine contre Israël ». En outre, « le règlement de la question de Gaza garantira un approvisionnement stable et accru de l’Égypte en gaz israélien et sa liquéfaction », à partir des vastes réserves saisies par Israël près des côtes de Gaza.

Que demander de plus?

  • une relocalisation tout frais payés par Israël, plus un joli bakchich et de l’énergie à la clé;
  • pas de migrants supplémentaires en Europe;
  • la fin des critiques envers Israël du traitement infligé aux Palestiniens;
  • et pour les Palestiniens, des cités coquettes, toutes neuves – pas tellement plus sinistres que les buildings de Gaza – en guise de logement social et un travail (mal payé) assuré, c’est-à-dire le traitement standard des migrants de par le monde.

D’autant que la situation semble se dégrader de jour en jour, ce qui inviterait une réaction immédiate:

Alors que le monde se concentre sur les horreurs de Gaza, les soldats et les colons israéliens ont tué plus de 100 Palestiniens et en ont blessé près de 2 000 autres dans la Cisjordanie illégalement occupée, où les colons juifs menacent de déclencher une « grande Nakba » si les résidents arabes ne font pas leurs valises et ne quittent pas définitivement leurs maisons et leurs fermes pour fuir vers la Jordanie voisine.

« Courez en Jordanie avant que nous ne tuions nos ennemis et que nous ne vous expulsions de notre Terre sainte, qui nous a été promise par Dieu », peut-on lire sur un tract distribué par des colons à Salfit.

La journaliste canadienne d’Al Jazeera, Sana Saeed, a averti qu' »une deuxième Nakba est en train de se construire sous nos yeux ».

Jeudi, près de Marjat, des colons ont laissé des poupées couvertes de sang ou d’une substance censée l’imiter sur le sol ou suspendues devant l’entrée d’une école.

Vendredi, des colons en tenue militaire ont envahi Marjat, accrochant des drapeaux israéliens à une maison proche de l’école où les poupées ensanglantées ont été trouvées.

Malheureusement, ce n’est pas si simple.

Le roi Abdallah de Jordanie a déclaré la semaine dernière que le déplacement forcé de Palestiniens dans son pays constituerait un crime de guerre.

Au début du mois, [le président égyptien Abdel Fatah] El-Sisi a également rejeté avec véhémence l’idée d’une réinstallation forcée des Palestiniens dans le Sinaï.

« Transférer les réfugiés de la bande de Gaza vers le Sinaï reviendrait simplement à déplacer leur résistance », a déclaré le président dans un discours télévisé le 18 octobre, « transformant le Sinaï en rampe de lancement pour des opérations contre Israël et accordant à ce dernier le droit de se défendre et de défendre sa sécurité nationale en menant des frappes sur le territoire égyptien en guise de représailles ».

Les dirigeants égyptiens s’insurgent contre les suggestions occidentales d’accueillir des réfugiés palestiniens. Un haut diplomate du Caire aurait ainsi déclaré à un homologue de l’Union européenne [NdT. il s’agirait de mon compatriote Charles Michel] en début de semaine: « Vous voulez que nous accueillions un million de réfugiés palestiniens? Eh bien, je vais les envoyer en Europe. Vous vous souciez tellement des droits de l’homme – eh bien, accueillez-les ».

Les Palestiniens, tout le monde les plaint mais personne n’en veut chez soi.

Un peu comme les juifs dans les années ’30.


  1. Cet aide de camp du Premier Ministre est décidément très actif en ce moment, à croire qu’il voudrait devenir calife à la place du calife. ↩︎
  2. … qui, selon la définition d’Ambrose Bierce, sont des « gens de peu de valeur, encombrant le sol des contrées nouvellement découvertes » – statut malgré tout plus enviable que celui des Palestiniens, qui, nous dit-on, sont des « animaux », le résultat restant le même: « Bientôt, ils ne l’encombrent plus, ils le fertilisent ». ↩︎

Nouvelles du front.

Je lis les nouvelles pour que vous n’ayez pas à le faire

« Les recherches de nombreux commentateurs ont déjà jeté beaucoup d’obscurité sur cette question, et il est probable que, si elles se poursuivent, nous ne saurons bientôt plus rien du tout à son sujet. »

Mark Twain

Injections, climat, économie, énergie, transmaoïsme et maintenant Gaza: excepté ceci sur OffGuardian, personne ne semble faire le lien entre cette dernière opération et les précédentes. C’est pourtant simple. Le lien, c’est le basculement dans le communisme – alias le « plus grand complot de l’Histoire ». Nous vivions dans l’abondance économique, énergétique et agricole1. Le pouvoir politique n’avait plus vraiment de raison d’être, la suite pouvant être gérée par une simple bureaucratie. On a donc créé de nouvelles crises.

Au-dessus du politique, il y a une technocratie, aux commandes depuis des siècles: une technocratie d’abord financière qui cède graduellement le pas à une technocratie digitale. Sa force c’est l’information: celle qu’elle récolte, celle qu’elle cache, celle qu’elle manipule et celle qu’elle crée selon ses besoins. Il lui est donc nécessaire de contrôler la science, l’histoire, l’économie, etc. ce qui est plus facile si on dispose d’un outil universel. Cet outil, c’est le communisme. Le Grand Reset, le Green New Deal, la taxe carbone, la monnaie digitale et ce genre de projets délirants – j’allais oublier les pandémies – en sont la version actuelle et le Forum Économique Mondial, les nouveaux bolchéviques. Ils servent à remplacer les régimes stables – c’est-à-dire de droite ou théocratiques – dans le chemin du « progrès » par du marxisme politique, économique, idéologique et maintenant sanitaire, qui leur permettent de tout contrôler et de tout piller. Vous aurez remarqué, et j’ai assez écrit et publié d’autres auteurs sur le sujet.

Mais…

On ne passe d’un modèle à l’autre d’un claquement de doigts – même si on est très pressé, ce qu’ils sont manifestement. Il faut encore parfois sortir de la boîte quelques vieux outils, un peu usés, un peu salissants, certes, mais tellement efficaces. Les guerres, par exemple.

Bon, Gaza2. Question infos, les deux camps ne se privent pas de raconter tout et n’importe quoi. Exemple: Scott Ritter démonte ici (cité par Peter Lincoln puisque je n’ai pas accès au site web de RT) cette histoire d’hôpital détruit par un missile israëlien.

… on peut avancer l’hypothèse suivante.

Une cellule du Hamas a été contrainte de quitter son abri souterrain et de prendre position dans le parking de l’hôpital Al-Ahli. La déclaration de Naftali concernant le Hamas « lançant des roquettes à partir d’hôpitaux » et « utilisant des civils comme boucliers humains » implique également un aperçu de la méthodologie opérationnelle des personnes ciblées.

Cette spécificité suggère que les Israéliens utilisaient des renseignements très précis, tels que la capacité d’intercepter et de suivre les communications associées à une cellule ou à un dirigeant spécifique du Hamas.

Mais pourquoi le Hamas supprimerait-il les preuves qu’Israël a effectivement mené la frappe sur l’hôpital? Si une roquette Mikholit était en fait le coupable, le Hamas disposerait sans aucun doute des preuves matérielles nécessaires pour étayer cette conclusion. L’un des problèmes que pourrait poser la publication de telles informations est qu’elle modifie le scénario d’une manière qui pourrait être gênante pour le Hamas. Dans l’état actuel des choses, le Hamas contrôle un récit qui se prête commodément à l’indignation mondiale suscitée par les bombardements aveugles d’Israël sur Gaza et le massacre de civils qu’ils ont entraîné. L’indignation suscitée par ces actions israéliennes s’est cristallisée autour de l’incident de l’hôpital Al-Ahli. Elle s’est manifestée par des manifestations dans le monde entier qui, au fur et à mesure qu’elles se déroulent, profitent clairement au Hamas.

Si le Hamas devait produire des preuves attestant que l’attaque n’était pas le résultat d’un bombardement israélien aveugle, mais qu’elle avait été menée à l’aide d’une roquette Mikholit, la situation changerait radicalement. Loin d’être un cas de massacre gratuit, l’attaque revêtirait plutôt le caractère d’une action israélienne délibérée contre une cellule du Hamas dont l’existence et les activités ne seraient pas rendues publiques par le Hamas – surtout si les faits se prêtent à un récit selon lequel le Hamas utiliserait les civils palestiniens entassés sur le parking de l’hôpital comme boucliers humains.

Les sensibilités opérationnelles des deux parties conduiraient, dans un tel scénario, Israël et le Hamas à dissimuler la vérité sur ce qui s’est passé à l’hôpital Al-Ahli, une collusion perverse avec un fait commun: la volonté des deux parties de traiter le peuple palestinien comme des pions tragiques dans une lutte de pouvoir plus large entre deux puissances opposées qui sont toutes deux criminellement indifférentes au carnage humain qui en résulte.

Israël et le Hamas mentent donc entre leurs dents – c’est la guerre! – avec deux versions sur mesure du même événement: une pour énerver les pro-Palestiniens, l’autre pour exciter les pro-Israëliens. Comme je l’ai déjà rappelé, les juifs et le musulmans sont parfaitement capables de vivre en paix, sauf si on monte sciemment les uns contre les autres. Pour ce faire, on donne aussi à lire aux miliciens israëliens ce genre de littérature – des passages du Talmud assez gratinés – lors de leur formation. C’est un premier point. Je signale au passage que l’hôpital en question est chrétien

Deuxième point (traité dans mon article précédent) l’apparition d’une cinquième colonne dans l’armée israëlienne, qui défend les droits de la communauté trans, une des chevilles ouvrières de l’anti-sionisme. Il y aurait donc comme un paradoxe: dans l’armée israëlienne – dont la vocation est de défendre son État – une faction milite pour un groupe qui veut abattre cet État.

Exemple: Ita Segev est un trans h/f israëlien exilé aux States. Voici son pamphlet:

Israël produit les hormones dont j’ai besoin, mais je soutiens la libération de la Palestine

« Une grande partie de la communauté transgenre aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions affirmatives et la revendication de liberté de nos frères et sœurs palestiniens. »

18 mai 2018

Je suis une femme trans israélienne qui a désespérément besoin que la Palestine soit libre. J’en ai besoin parce que je refuse d’accepter que le massacre de manifestants pacifiques à Gaza soit le fait de mon peuple. J’en ai besoin parce que je comprends que la libération des transgenres et la libération des Palestiniens sont liées.

Il y a environ 10 mois, j’ai décidé de commencer un traitement hormonal substitutif et de procéder ainsi à une transition médicale. De nombreuses raisons ont motivé cette décision, mais l’une d’entre elles était la prise de conscience que le fait d’avoir grandi en tant qu’Israélien et trans à Jérusalem, tout en étant censé devenir un homme sioniste, avait laissé des séquelles dans mon corps. J’avais besoin d’aide pour guérir, et j’ai senti que le fait de grandir dans un corps plus rond et plus tendre m’aiderait à me connecter à l’enfant féminin épris de justice qui est en moi, et que le fait d’avoir un tel corps m’aiderait à grandir depuis ce lieu de douceur.

J’étais déjà ancrée dans mon identité israélienne antisioniste. Après avoir déménagé à New York, j’ai été ravie de découvrir que le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) me permettait de travailler de manière non violente et tangible sous la direction des Palestiniens pour mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine. Pourtant, je continuais à souhaiter secrètement un moment qui me soulagerait des difficultés de mon passé. Et j’ai décidé que ce serait le moment de commencer les hormones.

J’ai donc attendu le nouvel an juif pour me rendre à la pharmacie et entamer cette phase de ma transition. J’ai imaginé le petit rituel que je ferais en prenant cette première pilule de couleur sarcelle – nouvelle année, nouvelle juive, nouvelle moi. Mais lorsque la pharmacie m’a remis les flacons contenant mes médicaments, j’ai regardé l’étiquette portant la mention « produit par Teva Pharmaceuticals » et mon cœur s’est arrêté.

Teva, un mot qui signifie « nature » en hébreu, est une entreprise pharmaceutique appartenant à Israël dont j’ai vaguement entendu parler en tant que participant à l’économie de l’occupation. Je me suis dit qu’il devait s’agir d’une erreur.

« Excusez-moi », ai-je dit lorsque je suis retournée voir mon pharmacien. « Cet œstrogène est produit par une entreprise israélienne et je suis une partisane du BDS. Pourrais-je, s’il vous plaît, obtenir une ordonnance d’un autre fabricant? »

Le pharmacien s’est empressé de répondre: « C’est le seul fabricant que nous vendons ».

J’étais sous le choc. Comment était-ce possible? En rentrant chez moi, j’ai envoyé un texto à toutes mes sœurs trans médicalisées et je leur ai posé une question simple: « Qui fabrique vos hormones? » Beaucoup d’entre elles ne le savaient pas. Il faut beaucoup de luttes et de questionnements pour que de nombreuses personnes trans mettent la main sur ce médicament qui sauve des vies, et une fois que c’est le cas, nous voulons démarrer immédiatement et mettre un terme aux questions relatives à la validité de notre identité et de nos choix. Mais mes sœurs ont entendu l’urgence de mon appel et se sont renseignées. Au fur et à mesure que les réponses arrivaient, toutes [les hormones] provenaient soit de Teva, soit d’une entreprise qu’une recherche rapide sur Google permettait d’identifier comme étant liée à Teva.

Comment cette seule entreprise israélienne a-t-elle pu jouer un rôle aussi important sur le marché des hormones transgenres? [NdT. c’est une excellente question] Comment mon corps s’est-il retrouvé une fois de plus comme un champ de bataille, un règlement, un pion permanent dans ce jeu sioniste?

Plus tard, j’ai pris contact avec un étudiant trans juif et antisioniste du Mills College, Daryn Copland, qui m’a contactée en ligne. Il m’a dit qu’il avait consacré l’année dernière ses recherches à la compréhension des liens entre la production d’hormones transgenres aux États-Unis et en Israël. Il m’a dit qu’il avait lui aussi découvert que sa testostérone était fabriquée par Teva et qu’il voulait comprendre ce que nous devrions faire à ce sujet en tant que personnes transgenres qui soutiennent le mouvement BDS.

Il ne s’agissait plus seulement pour moi de me sentir libre dans mon corps. Une grande partie de la communauté trans aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions qui affirment notre vie et la demande de liberté de nos frères et sœurs palestiniens.

Après le déchirement nécessaire pour accepter d’être une fois de plus complice du régime que je veux si désespérément démanteler, j’ai trouvé le pouvoir d’avoir une plateforme pour faire quelque chose à ce sujet.

C’est pourquoi Daryn et moi essayons de lancer une ressource en ligne ouverte qui répertorie les entreprises affiliées à Teva. Nous espérons trouver d’autres fabricants pour nos frères et sœurs transgenres, sans jamais négliger les besoins de notre communauté en matière de prix bas et de forte demande. Plus important encore, j’espère que toutes les personnes trans, GNC et queer qui lisent ceci nous aideront à faire passer le message haut et fort – le sionisme a essayé de lier la libération trans à l’oppression palestinienne, mais nous refusons d’accepter cela comme notre réalité.

D’où la déclaration du parlementaire israëlien qui taxait la communauté LGBT de menace pire pour son pays qu’ISIS ou le Hezbollah – l’ironie suprême étant qu’Israël soit menacé par un mouvement inspiré par Marx et Engels. Ce même parlementaire omet d’autres personnes qui constituent aussi une « menace existentielle » pour son pays, probablement plus immédiate.

Amir Weitmann, fondateur et président du groupe parlementaire libertaire au sein du parti Likoud du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, menace ici la Russie de représailles, en direct sur RT, ce qui amuse beaucoup le présentateur, à juste titre. D’abord, des représailles avec quoi? Des « missiles nucléaires »? Les lasers de son nouveau Iron Dome, tout juste capables d’arrêter les pétard-fusées du Hamas? Ensuite, ce Monsieur promet qu’Israël assurera la victoire des Ukrainiens contre les Russes, c’est-à-dire d’un pays allié à l’Allemagne nazie contre celui qui a libéré les camps de concentration. Dans le numéro de cirque qu’est le monde politique, il arrive que certains clowns se mettent à croire à leurs propres délires. C’est vraiment dangereux. Comme le rappelait Gonzalo Lira, les Russes ne mentent jamais (sauf, bien entendu, sur leur « arsenal nucléaire »): s’ils disent qu’ils ont de quoi détruire l’Europe en quelques minutes, c’est le cas. Cet énergumène paranoïaque pense sans doute qu’Israël ferait le poids parce qu’ils ont les USA comme allié. Voyons ça.

Question armement, les Russes ont le Khinzal (qui vole à Mach 10), le Zircon (hypersonique également) et des avions capables de le lancer, le K-300P Bastion-P (système de missiles de défense côtier), il y a des missiles anti-navires Yakhont en Syrie et Dieu sait quoi d’autre encore en Iran et autour, j’en passe et des meilleures. Enfin, vous voyez le tableau.

Le Pentagone a envoyé des porte-avions dans la zone, et des troupes sont prêtes à être déployées. Certains pensent que ce ne sont pas des mesures dissuasives mais que tout cela sera utilisé sur d’autres cibles que le Hamas – la Syrie (j’en doute) ou l’Iran (c’est plus vraisemblable). D’autres pensent que, vu l’armement Russe présent dans la région, tout ce bel équipement ferait un « sitting duck » idéal, coulé six minutes après le premier signe d’agression.

La Russie est capable de mener une guerre qui n’a rien à voir avec le conflit en Ukraine, dont l’objectif était d’annexer un partie du pays, pas de le détruire – une « Opération Militaire Spéciale ». Comparativement, les États-Unis n’ont jamais été en guerre3, ils se sont contentés d’aller ici et là incinérer des pauvres pour voler leur pétrole, défendre leurs propres intérêts commerciaux et tester leurs armes très onéreuses, histoire de les vendre ensuite. Leur grande victoire, la « libération » de l’Europe en 1945, était une mise en scène – meurtrière, mais une mise en scène – où le gros de l’armée allemande avait été stratégiquement placé plus au Nord, histoire de laisser le passage ouvert – ce qui me rappelle quelque chose tout à coup.

Le boulot de l’administration Biden de démolition contrôlée du dollar, d’appauvrissement général, spécialement des zones démocrates, et évidemment de « dépopulation » fait de l’État fédéral des États-Unis de facto une dictature communiste, qui risque d’imploser d’un moment à l’autre – beaucoup de discours de sécession dans les commentaires des forums. Il y manque juste une défaite militaire cuisante, qu’ils pourraient bien récolter d’ici peu, et c’en sera fini de son Empire – le Forum Économique Mondial est très explicite sur ce point. Et ce sera encore une mise en scène, et leurs alliés les suivront dans l’abîme. Pour citer Henry Kissinger: « Être un ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être son ami est fatal ».

Les pays BRICS sont une notion inventée par Goldmans-Sachs. Si on veut comprendre de quoi sera fait le monde demain, ils vous le disent aujourd’hui. C’est là, et en Afrique, qu’ils ont placé leurs billes: un nouvel Eldorado de main d’oeuvre à bas prix, démographiquement dans le vert, débordant de ressources à piller, avec tout le champ pour mettre en place les nouvelles technologies et des chantiers d’infrastructures monumentaux à la clé, qui seront confiés à la Chine – la Nouvelle Route de la Soie. Même pas besoin de guerre pour tout démolir avant de « développer ». L’affaire du siècle.

À l’ère de la « biosécurité », du « climat », de l' »identité digitale », du « genre » e tutti quanti, les guerres chaudes ne seront plus strictement nécessaires. Les affrontements militaires en Ukraine et au Moyen-Orient seront probablement parmi les derniers, les nouveaux moyens rendant obsolète l’utilisation d’un pays pour en mettre un autre à genoux – ou plus exactement, pour s’emparer des deux. Les pays qui ne se maintiennent que par la violence militaire – ce qui inclut les États-Unis et Israël – font tache et seront également voués à s’adapter ou à disparaître. S’il y a quelque chose à comprendre de ces trois dernières années, c’est que le complexe militaro-industriel a déjà déplacé ses billes dans la « biosécurité » et la « cybersécurité » beaucoup plus rentables que les armes conventionnelles et plus en phase avec le projet global.

Dans ce projet, les civils Palestiniens sont des victimes collatérales, hissées au rang de martyrs. Tous les médias américains les présentent comme tels, un discours assez nouveau pour eux et surtout le signe qu’Israël est dans le collimateur. Si « l’initié » de Hersh dit vrai, la cible serait son gouvernement. Si l’Iran entre dans l’équation, la cible sera l’État lui-même et les rêves de vengeance de M. Weitmann risquent d’être remis à plus tard.

Une personne sensée aurait depuis longtemps plié bagage et décampé de cette zone de guerre permanente. Elle aurait vu que le monde n’est pas peuplé de huit milliards de Nazis et que les juifs vivent en sécurité un peu partout dans le monde – en France, où cette branche de ma famille4 a très bien vécu ou dans le village voisin, où j’ai une vieille amie qui coule des jours paisibles. Nous avons une nature magnifique, et beaucoup d’oiseaux. Il n’en faut pas beaucoup plus pour être heureux. L’observation de la Nature est aussi un excellent remède contre l’orgueil et le narcissisme. On y réalise à quel point l’homme est futile et peu intelligent, souvent même pas capable d’agir dans son propre intérêt.

Eyal Neveh, militaire de carrière depuis 25 ans est probablement un type bien. Il aime ses huit enfants, il aime son pays. Il devrait toutefois se souvenir que si, comme il le dit, l’armée est dans son ADN, cet ADN a été compromis par la volonté de son propre gouvernement, qui se moque bien de lui, des ses camarades morts pour la patrie et de l’avenir des ses enfants. Pour encore citer Kissinger: « Les militaires ne sont que des animaux stupides et abrutis à utiliser comme des pions dans la politique étrangère ».

Beaucoup de commentateurs pensent qu’Israël est tombée dans un piège. En réalité, c’est le pays lui-même qui est un piège. Il a été créé pour des motifs purement géostratégiques, économiques, énergétiques – peu importe – par des gens qui se foutaient éperdument des juifs, tout comme les gens qui ont créé le National-Socialisme se foutaient éperdument du peuple Allemand.

D’ailleurs, ce sont les mêmes.

« Dans dix ans, il n’y aura plus d’Israël. »

Henry Kissinger, circa 2012?

  1. On produit encore chaque année de quoi nourrir 10 milliards d’êtres humains. ↩︎
  2. Au fait, pour ceux qui voudraient s’émouvoir du sort des peuples musulmans, je leur rappelle qu’il y a aussi une guerre au Soudan en ce moment-même. Just sayin’ ↩︎
  3. Je parle de guerres à l’étranger ↩︎
  4. Il y a des chrétiens, des orthodoxes et des juifs dans cette famille – et, j’ai honte de le dire, des socialistes. ↩︎

Manœuvres.

Que s’est-il passé en Israël le 7 octobre?

J’ai déjà indiqué le lien vers le papier de Miles dans mon précédent article sur le sujet. Je ne suis pas entièrement convaincu. Voyons maintenant ce qu’en disent deux autres personnalités. Seymour Hersh en premier, qui commence son article (payant), « Netanyahu est fini », avec ceci:

Il y a plusieurs dizaines d’années, j’ai passé trois ans à écrire The Samson Option (1991), un exposé sur la politique non déclarée des présidents américains, depuis Dwight Eisenhower, qui consistait à détourner le regard alors qu’Israël entamait le processus de construction d’une bombe atomique.

Okey-dokey, c’est « l’heure du conte » pour les petits enfants. Israël n’a pas de bombe atomique, parce que personne n’a de bombe atomique. L’auteur est donc soit un naïf, soit un agent. À votre avis? On va tout de même continuer à parcourir ses arguments, pour comprendre avec quoi on veut nous enfumer, ce qui est au moins aussi intéressant que la réalité…

Juste comme ça, au passage, puisque Israël n’a rien pour jouer la carte du chantage atomique, pourquoi les pays arabes – qui lui sont supposément tellement hostiles et militairement supérieurs – se sont-ils finalement accommodés de sa présence à leur porte? La vente de leur pétrole, peut-être? Une « aide »?

On continue avec les révélations de « l’initié » (Hersh semble connaître beaucoup d’initiés):

La chose la plus importante que je devais comprendre, m’a dit l’initié israélien, c’est que le Premier Ministre Benjamin Netanyahu

« est fini. C’est un mort-vivant. Il ne restera en fonction que jusqu’à ce que les tirs cessent… peut-être encore un mois ou deux ».

Il a été premier ministre de 1996 à 1999, puis de 2009 à 2021 en tant que chef du parti de droite Likoud, avant de revenir pour un troisième mandat à la fin de l’année 2022. « Bibi a toujours été opposé aux accords d’Oslo de 1993, qui donnaient initialement à l’Autorité palestinienne le contrôle nominal de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Lorsqu’il est revenu au pouvoir en 2009, « Bibi a choisi de soutenir le Hamas » comme alternative à l’Autorité palestinienne, « il leur a donné de l’argent et les a installés à Gaza ».

Un accord a été conclu avec le Qatar, qui a commencé à envoyer des centaines de millions de dollars aux dirigeants du Hamas avec l’approbation d’Israël. L’initié m’a dit que « Bibi était convaincu qu’il aurait plus de contrôle sur le Hamas avec l’argent du Qatar » – leur permettant de tirer occasionnellement des roquettes sur le sud d’Israël et d’avoir accès à des emplois à l’intérieur d’Israël – qu’il n’en aurait avec l’Autorité palestinienne. Il a pris ce risque.

« Ce qui s’est passé cette semaine », a déclaré l’initié,

« est le résultat de la doctrine de Bibi selon laquelle il est possible de créer un Frankenstein et d’en avoir le contrôle. »

L’attaque du Hamas était le résultat direct d’une décision prise par Bibi, malgré les protestations des commandants militaires locaux, « d’autoriser un groupe de colons orthodoxes à célébrer Souccot en Cisjordanie ».

Souccot est une fête annuelle d’automne qui commémore le voyage ancestral des Juifs dans les profondeurs du désert. Il s’agit d’un festival d’une semaine célébré par la construction d’une structure extérieure temporaire, connue sous le nom de soukka, dans laquelle tous peuvent partager la nourriture de leurs prédécesseurs et se connecter viscéralement à la saison des récoltes.

Cette demande est intervenue à un moment de tension extrême à la suite d’un autre incident en Cisjordanie, au cours duquel des colons juifs, selon l’Associated Press, « se sont déchaînés dans une ville emblématique » le 6 octobre et ont tué un jeune homme arabe de 19 ans. La mort du jeune homme, ajoute l’AP, « est la dernière en date d’une recrudescence des affrontements israélo-palestiniens qui, jusqu’à présent, ont tué près de 200 Palestiniens cette année, soit le bilan annuel le plus élevé depuis une vingtaine d’années ».

Les autorités militaires israéliennes locales, avec l’approbation de M. Netanyahu, ont ordonné à deux des trois bataillons de l’armée, comptant chacun environ 800 soldats, qui protégeaient la frontière avec Gaza, de se concentrer sur la fête de Souccot.

« Il ne restait donc plus que 800 soldats, m’a dit l’initié,

« pour garder les 51 kilomètres de frontière entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Cela signifie que les citoyens israéliens du sud ont été laissés sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures. Ils ont été livrés à eux-mêmes. Et c’est pourquoi Bibi est fini. Cela prendra peut-être quelques mois, mais il est fini ».

L’initié a qualifié l’attaque dans le sud d’Israël de « plus grand échec militaire de l’histoire israélienne » et a souligné que « seuls des soldats ont été tués lors de la guerre de 73 » – l’attaque surprise du Yom Kippour au cours de laquelle Israël a été brièvement envahi par les troupes égyptiennes et syriennes.

« Samedi dernier, vingt-deux colonies du sud ont été contrôlées par le Hamas pendant des heures, et ils sont allés de maison en maison, massacrant femmes et enfants. »

Il y aura une réponse militaire, a déclaré l’initié, notant que 360 000 réservistes ont été appelés.

Ok, on a bien compris. Netanyahu est de droite, il est copain avec les orthodoxes pour qui il a compromis la sécurité des kibboutzs, tout est de sa faute, il est fini politiquement. Voilà qui est simple à comprendre, pas d’autre niveau de lecture. Et surtout, pas d’autre suspect.

On va maintenant ajouter un peu de contexte. D’abord, Netanyahu était depuis des mois dans la ligne de mire d’un mouvement de protestation contre la réforme légale de la Cour Suprême israëlienne – France24 vous explique:

La Cour suprême israélienne a commencé, mardi 12 septembre, à examiner des recours déposés contre la réforme judiciaire, un projet très controversé du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les 15 juges de la plus haute juridiction israélienne sont réunis pour entendre les arguments contre une disposition visant à annuler la possibilité pour le pouvoir judiciaire de se prononcer sur le « caractère raisonnable » des décisions du gouvernement.

Cette disposition a été adoptée par le Parlement en première lecture en juillet dernier. Elle restreint les pouvoirs de la Cour suprême pour réviser ou invalider une loi ou une décision du gouvernement.

Les détracteurs de cette mesure estiment qu’il s’agit d’une façon pour le gouvernement d’affaiblir le pouvoir judiciaire et de marquer ainsi un tournant autoritaire.

Depuis son annonce en janvier, ce projet est contesté massivement dans la rue et il est même à l’origine d’un des plus importants mouvements de mobilisation populaire de l’histoire du pays.

Voilà donc un mouvement de protestation très idéologique – libertaire, LGBTQWERTY+++, et tout ce genre de choses – contre un leader de droite nationaliste et conservateur (traduction de « autoritaire »), si ça vous rappelle quelque chose. Pour vous aider, Netanyahu est assez pote avec Trump, à qui on le compare parfois – plus ou moins à juste titre.

Bon, on ne va pas tourner autour du pot, ces contestataires sont les idiots utiles des globalistes. Quand ce genre de boîte à outils est composée de jeunes dégénérés, ça ne pose pas de risque majeur – excepté pour les tableaux de maîtres. Quand elle contrôle des gens entraînés, armés, à qui on confie les clés de la sécurité nationale, c’est une autre histoire.

L’idée n’est pas de moi: c’est Adam Curry qui a levé ce lièvre dans le dernier numéro en date de NoAgenda (n°1599). En fait ça lui a été signalé par un « initié », probablement vraiment initié puisque ce podcast est écouté par un million d’auditeurs (pardon, de producteurs), dont beaucoup travaillent dans la communauté du Renseignement – et contrairement à l’agent Hersh, Adam n’a jamais caché que toute sa famille ascendante a travaillé pour la CIA.

Premier lièvre de Adam (enfin, hase, c’est une dame): Shikma Bressler. Voici sa tête:

Merci qui? Merci Wikipedia!

Extraits de cette même page Wiki (ma traduction, j’ai supprimé les liens):

Mme Bressler est physicienne à l’Institut Weizmann des sciences. Elle a obtenu son baccalauréat, avec distinction, en physique et en mathématiques au Technion, où elle a également obtenu un master en physique en 2006 et un doctorat en 2011. En 2012, elle a rejoint la faculté de l’Institut Weizmann.

[…] Bressler dirige un groupe de recherche en physique au sein du département de physique des particules et d’astrophysique de l’Institut Weizmann et s’occupe de la recherche sur le boson de Higgs.

Ok, donc en un mot, rien. Si vous lisez les papiers de Miles sur la physique des particules, vous saurez que le boson de Higgs fait partie des nombreuses arnaques pseudo-scientifiques qui permettent de pomper des milliards dans le Trésor public. Cette dame commence déjà à m’énerver. Continuons. C’est moi qui souligne et qui fait des commentaires simplistes (les lecteurs adorent ça).

En mars 2020, Mme Bressler a fondé et dirigé les « manifestations du drapeau noir », avec deux de ses frères, Yarden et Eyal, et deux amis de la famille.

[…] et la troisième revendication était l’adoption d’un amendement à la loi fondamentale relative à la formation du gouvernement et à la réglementation des pouvoirs du gouvernement afin qu’à l’avenir, une personne inculpée au pénal ne puisse pas se présenter au poste de Premier ministre. Le mouvement de protestation s’est étendu à tout le pays et a été connu sous le nom de « Protestation du drapeau noir ».

= Trump.

Le 23 mars 2023, Mme Bressler a été arrêtée par la police lors de l’une des nombreuses manifestations de la « Journée de la perturbation » organisées dans tout Israël dans le cadre des manifestations israéliennes de 2023 contre la réforme judiciaire. Elle a ensuite été relâchée. L’ancien Premier ministre et leader des manifestations, Ehud Barak, a tweeté que l’arrestation de Mme Bressler était « une dictature en action ». Merav Michaeli, membre de la Knesset et chef du parti travailliste, a déclaré que « dans un pays normal, Shikma Bressler recevrait le prix Israël. Dans l’État de Netanyahu et de Ben-Gvir, elle est arrêtée comme une criminelle de droit commun ».

Ehud Barak = Biden. Ça commence à sentir la recette.

Ok, maintenant écoutons sa réthorique (Adam, merci pour les clips). C’est moi qui souligne et ce n’est pas ma traduction qui est foireuse, c’est son anglais qui est nullissime.

Animatrice: Alors, Shikma, je vous pose la question: qu’est-ce qui compte maintenant?

Bressler: Cela peut sembler un peu dramatique, mais ce qui importe maintenant, c’est de sauver la démocratie israélienne, de sauver l’État et la nation d’Israël.

Dans le cadre de mes fonctions et de mon travail à Weizmann, et en tant que membre d’une énorme collaboration internationale, je parle à de nombreuses personnes de l’étranger. Et ce qui est clair pour moi, c’est que les gens ne sont pas conscients des choses dramatiques qui se passent ces jours-ci en Israël. Et le fait que si nous en discutons dans un mois, nous pourrions déjà avoir dépassé le point de non-retour.

Ce que les gens doivent retenir de cette conversation, sans attendre la fin, c’est qu’ils doivent comprendre que nous sommes aujourd’hui confrontés à un véritable coup d’État, en ce sens que si nous ne sommes pas capables d’arrêter ce qui se passe en ce moment, dans quelques semaines, quelques jours, peut-être, Israël ne sera plus une démocratie.

Et une fois le point de non-retour passé, il faudra des décennies pour revenir en arrière. Et peut-être même que ce ne sera pas possible.

Je sais que cela semble dramatique, mais c’est dramatique. Mais ce sont les circonstances. C’est ce qui compte aujourd’hui.

Je pense que les gens ne digèrent pas vraiment, pleinement, ce qui se passe. Et c’est dramatique. Et cela se passe maintenant.

Intéressant, n’est-ce pas? Des personnes de l’étranger? Et il faut agir vite? On continue.

Animatrice: Comment pourriez-vous, juste pour faire l’avocat du diable, comment pourriez-vous gagner? La coalition gouvernementale adoptera les projets de loi de réforme parce qu’elle le peut, elle est au pouvoir, elle le fera. Qu’est-ce qui serait une victoire pour vous?

Bressler: Tout d’abord, dans une certaine mesure, nous sommes déjà en train de gagner. Nous gagnons peut-être une bataille, mais pas toute la guerre. Mais il faut comprendre qu’ils essaient. Si on regarde les changements qu’Orbán a opérés en Hongrie au cours de la dernière décennie et qu’on les compare à ce qui se fait ici, ils essaient de faire en deux mois ce qu’Orbán a fait en dix ans en Hongrie.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas une seule loi qu’ils essaient de faire passer, mais plus de 120 lois qui sont en train de nous être imposées. Et cela ne se passera probablement pas comme ils le souhaitent. Ils pensaient qu’ils allaient adopter cette législation et qu’ils en auraient terminé en un rien de temps, sans opposition. Et maintenant, ils ont besoin de changer cela. Ils reviennent donc sur une grande partie de leurs projets et se concentrent uniquement sur cette commission pour l’élection des juges, qui est l’élément central. Si on revient à la Hongrie, vous verrez que c’est ainsi qu’Orbán a commencé à prendre le contrôle du système judiciaire, des tribunaux et des juges. Ils se concentrent donc sur ce point.

Évidemment, Orbán est le Mal, il est lui aussi nationaliste. Imaginez un peu: il s’est opposé aux obligations vaccinales, à l’achat des fioles de Pfizer par l’UE et – crime abominable – à l’invasion migratoire. Il tente apparemment de sauver son pays et bénéficie d’un soutien populaire énorme. Mais où va le monde? Il sera encore question d’Orbán dans la vidéo plus loin.

Je pense donc que si, comme je l’ai dit, ces lois sont adoptées, par définition, le système judiciaire israélien sera soumis au système politique, le gouvernement, par définition, ce ne sera plus une démocratie. Et alors nous devrons, nous nous réveillerons un jour avec quelque chose de complètement différent de ce à quoi nous étions habitués.

Je pense que ce que nous verrons alors, c’est que les conditions du pays s’effondrent, vous savez, s’effondrent rapidement. Nous avons entendu hier des groupes importants de l’unité de réserve de l’armée dire que si cela arrivait, ils ne serviraient pas une dictature.

Nous sommes ici, nous avons tous prêté serment pour protéger un pays démocratique, un pays juif démocratique et non un dictateur.

Je pense que nous le voyons déjà, nous serons affectés économiquement de manière très dramatique, nous serons affectés dans tous les domaines. Cela ne se produira peut-être pas en un jour, mais encore une fois, si vous regardez les pays qui se sont engagés dans cette voie, leur situation, et puis ce sera une énorme et longue bataille, qui, vous savez, nous perdrons tous, mais ce sera terrible.

Pour info, les « pays qui se sont engagés dans cette voie » vont un peu moins mal que les autres, merci, pendant que les fiefs Démocrates américains sont devenus un cauchemar – la France, je te dis pas – mais on ne va pas s’embêter avec des faits.

Outre qu’on peut mesurer ici la vacuité intersidérale du cerveau de cette dame, qui bafouille parce qu’elle n’a en fait rien à dire (effet secondaire de la « gauche »), il est intéressant de retenir les déclarations de « groupes importants de l’unité de réserve de l’armée ». Étant nous-mêmes démocrates dans l’âme, nous allons maintenant leur laisser l’occasion de s’exprimer.

Pas d’inquiétude, je traduis le tout ci-dessous. Adam en a passé un court extrait, je vous fais la vidéo complète. C’est un peu long mais c’est du lourd. Je n’ai pas cherché le nom de l’animatrice, nous l’appellerons donc ainsi.

Animatrice: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rend aux Etats-Unis avec l’intention de rencontrer le Président Biden à l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine, alors que son pays est confronté à ce qui est peut-être la pire crise intérieure qu’il ait jamais connue. Et il ne s’agit pas du conflit palestinien. Il s’agit d’Israéliens qui se battent contre des Israéliens.

Des foules massives sont descendues dans la rue pour protester contre la coalition Netanyahu, le gouvernement israélien le plus à droite de son histoire, et contre sa décision d’affaiblir le système judiciaire. La réforme du système judiciaire est considérée comme tellement radicale que le président Biden a exhorté M. Netanyahu à s’en écarter, en lui disant au téléphone de respecter « nos valeurs démocratiques communes ». (L’histoire se poursuivra dans un instant).

C’est ce que font jusqu’à 200 000 Israéliens à travers le pays chaque samedi soir depuis plus de huit mois. Cette manifestation massive se déroule à Tel Aviv. Certaines nuits ont tourné à la violence, avec des affrontements avec la police, des contre-manifestations et des voitures fonçant dans la foule. On a l’impression que le pays est en train de s’effondrer.

Les manifestations ont été déclenchées par l’initiative judiciaire du gouvernement visant à priver la Cour suprême d’une grande partie de ses pouvoirs. Une grande majorité du pays considère l’affaiblissement de la Cour comme une prise de pouvoir, car elle est le seul organe de contrôle du gouvernement en Israël. Des personnes qui n’avaient jamais manifesté de leur vie sont descendues dans la rue, comme Eyal Neveh. Il dirige un groupe de dizaines de milliers de réservistes militaires qui sont à l’avant-garde de ce mouvement démocratique. Ils s’appellent eux-mêmes « Frères et Sœurs d’armes », comme l’indique leur tee-shirt. Ils sont pilotes, combattants, officiers de renseignement. Certains sont des héros de guerre. Nombre d’entre eux effectuent encore des missions dangereuses.

Scherf: Et maintenant, le danger vient de l’intérieur.

Animatrice: Plus que les ennemis de l’extérieur.

Scherf: Plus, beaucoup plus. Il s’agit d’une menace existentielle pour Israël.

Animatrice: Nous avons parlé à trois d’entre eux. Shira Etting.

Etting: J’étais pilote d’hélicoptère de combat.

Animatrice: Ron Scherf.

Scherf: Commandant des forces spéciales.

Animatrice: Et Omri Ronan.

Ronan: Je suis un ancien officier d’une unité de commandement d’élite.

Scherf: Lorsqu’un régime, un gouvernement, veut obtenir un pouvoir illimité, les gens ont peur. Et les gens dans les rues aujourd’hui ont peur que le gouvernement obtienne un pouvoir illimité sans contrôle judiciaire.

Animatrice: Ils ont tous servi sous les gouvernements précédents de Netanyahu sans hésitation, mais ils craignent celui-ci, une coalition de colons extrémistes et d’ultra-orthodoxes. Le chef de la sécurité nationale a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour son soutien au terrorisme contre les Arabes. Le ministre des finances est un homophobe fasciste qui se décrit lui-même comme tel. Quant à M. Netanyahu, il fait l’objet de trois procès distincts pour corruption.

Les manifestants affirment que les lois introduites par son gouvernement, plus de 200, non seulement affaibliraient les tribunaux, mais contrôleraient la presse et réduiraient les droits individuels. C’est ainsi que des démocraties comme la Hongrie sont devenues autocratiques.

Ronan: Ce qui s’est passé en Hongrie et en Pologne ne se produira pas ici.

Animatrice: Il y a une tendance et elle va à votre encontre.

Ronan: Oui.

Animatrice: Partout dans le monde.

Etting: Nous serons les premiers à l’arrêter.

Animatrice: Vous êtes tous déterminés.

Ronan: Nous ne plaisantons pas. Nous essayons vraiment de l’arrêter et nous y parviendrons.

Animatrice: L’une de leurs grandes préoccupations est que sans une Cour suprême forte, le bloc ultra-orthodoxe et le gouvernement pourraient transformer Israël en une théocratie où les lois bibliques prévaudraient.

Ronan: Notre Cour suprême est notre dernière ligne de défense. C’est notre dernier garde-fou. Nous avons besoin qu’elle soit habilitée. Nous avons besoin qu’elle soit indépendante. C’est pour cela que nous nous battons.

Animatrice: Quels sont les enjeux pour les femmes, Shira?

Etting: Nous serons assises à l’arrière de l’autobus.

Animatrice: Littéralement?

Etting: Littéralement.

Animatrice: Êtes-vous mariée ?

Etting: Je suis mariée à une femme, un médecin. Nous avons une fille. Elle a un an et huit mois.

Animatrice: Sa crainte d’une attaque contre les droits des femmes et des homosexuels est bien fondée. Un membre du gouvernement a déclaré que la communauté homosexuelle est plus dangereuse que l’ISIS et le Hezbollah. Une autre plainte majeure est que les ultra-orthodoxes ne paient pratiquement pas d’impôts et n’ont pas à servir dans l’armée, ce qui est obligatoire pour tous les autres Israéliens juifs. La Cour suprême a jugé cette situation injuste. Mais, défiant la Cour, les orthodoxes prévoient de faire passer une loi à la Knesset, le parlement israélien, qui transformerait leur exemption militaire officieuse en une loi inflexible.

Neveh: Ils veulent une loi qui les empêche d’aller à l’armée. Mon fils de 15 ans, dans trois ans, ira à l’armée. Je ne pourrai pas dormir pendant ces trois ans. Et l’autre père, le père ultra-orthodoxe, dormira tout le temps.

Animatrice: Eyal Neveh, père de six enfants, est tellement passionné par cette question qu’il travaille 24 heures sur 24 chez Frères et Sœurs d’armes. Ron et lui servent ensemble dans l’unité commando la plus célèbre d’Israël, semblable aux Bérets verts, appelée Seyarat Matkal. Ils utilisent leurs compétences militaires pour mener une campagne de désobéissance civile et de harcèlement, y compris au domicile des membres de la Knesset, afin de faire pression sur eux pour qu’ils votent contre la réforme judiciaire.

Etting: Il faut faire comprendre aux élus que ce qu’ils font est mal. Il faut les réveiller et les secouer. Et ce n’est pas en étant gentil qu’on y parvient.

Animatrice: Cela signifie former des chaînes humaines devant le Ministère de la Défense. Ils bloquent les principales artères de circulation. Leur barricade devant la Knesset a fait sortir les canons à eau de la police. Des membres, dont Ron, ont été arrêtés et interrogés. Ici, ils encerclent la voiture du Ministre de la justice et Vice-Premier Ministre Yairiv Levine, l’architecte de la refonte controversée du système judiciaire. Ils sèment la pagaille devant son domicile en brûlant des pneus et en dérangeant ses voisins. Il dit qu’il respecte leur droit de protester, mais qu’il ne faut pas oublier que c’est son gouvernement qui a gagné les élections.

Levine: Aucune démocratie ne peut accepter que le gouvernement, le gouvernement élu, qui dispose d’une majorité au parlement, ne soit pas en mesure d’adopter un projet de loi et de faire quoi que ce soit parce qu’il y a des protestations, parce qu’il y a des gens qui s’y opposent.

Animatrice: Vous dites que les personnes qui craignent qu’il n’y ait pas d’égalité des droits pour tous se trompent complètement et que leurs accusations sont sans fondement. Cependant, vous faites partie du gouvernement le plus à droite qu’Israël ait jamais eu.

Levine: Je suis fier de faire partie de ce gouvernement et je pense que c’est ce que les Israéliens voulaient voir.

Animatrice: Mais vous avez dans votre cabinet des personnes qui ont fait des déclarations ouvertement racistes et homophobes et qui sont ministres.

Levine: Je peux vous assurer que la grande majorité des membres du Parlement qui appuient ce gouvernement soutiennent fermement les principes démocratiques et libéraux.

Animatrice: Mais selon vos règles, si elles sont toutes adoptées, le gouvernement pourrait annuler la décision de la Cour. Ai-je tort?

Levine: Ce n’est pas ce que je propose. La situation en Israël est que la Cour suprême est au-dessus du gouvernement, du parlement et même de la volonté du peuple. Ce que je veux faire, c’est l’équilibrer.

Animatrice: Il dit que la Cour est un bastion de l’élite qui prend trop souvent le pas sur les législateurs choisis par le peuple. La bataille autour de la Cour a plongé le pays dans une guerre civile froide. En juillet, la première étape de la réforme judiciaire de M. Levine a été adoptée, limitant considérablement le pouvoir de la Cour d’annuler les décisions du gouvernement.

Quelque 10 000 réservistes militaires ont été tellement bouleversés qu’ils se sont engagés à ne plus se présenter au service. Certains alliés de Netanyahou ont suggéré qu’ils soient jugés, voire exécutés.

Etting: Si on veut que les pilotes puissent voler et tirer des bombes et des missiles sur des maisons en sachant qu’ils risquent de tuer des enfants, il faut qu’ils aient la plus grande confiance dans les personnes qui prennent ces décisions.

Scherf: Dans leurs valeurs morales.

Etting: Exactement.

Animatrice: Lorsqu’ils ont pris leur décision, de nombreux Frères et Sœurs d’armes ont fondu en larmes.

Neveh: C’était une chose très difficile à faire. Quand on est dans son ADN, un soldat, c’est ça que je fais. 25 ans, c’est dans mon sang. C’est comme se couper une main.

Animatrice: Savez-vous ce qu’on dit de vous, de votre groupe ? Que vous n’êtes pas patriotes et que vous êtes des traîtres.

Neveh: Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Je suis une patriote. Chaque année, je vais dans la réserve et je sers. Je quitte la maison, je quitte mes enfants, je quitte ma femme, je quitte tout le monde pour servir. Mes amis sont morts pour ce pays.

Animatrice: L’armée a prévenu que la perte d’un si grand nombre de pilotes et de réservistes de haut rang pourrait compromettre l’état de préparation et nuire à la sécurité nationale. Mais plusieurs anciens chefs de l’armée et du Mossad appuient la protestation et reprochent au gouvernement d’avoir laissé la situation en arriver là.

Animatrice: Si vous découvriez qu’Israël est en danger à cause du départ de tant de réservistes, feriez-vous marche arrière et retireriez-vous vos propositions ?

Levine: Quel est le prix de la démocratie? Que me suggérez-vous de faire? Nous dirons aux citoyens israéliens: OK, n’allez pas voter. Il n’est pas nécessaire d’organiser des élections. Nous irons voir ces ex-militaristes et nous leur demanderons ce que nous sommes autorisés à faire ou non?

Animatrice: Une question rarement mentionnée par les Frères et Sœurs d’armes est l’occupation israélienne de la Cisjordanie.

Animatrice: Si vous n’incluez pas les droits des Palestiniens dans votre lutte, comment pouvez-vous dire que vous luttez pour la démocratie?

Etting: De nombreux Israéliens ont des opinions différentes sur le conflit palestinien et c’est une question qui divise beaucoup.

Animatrice: Votre coalition se diviserait donc? La coalition de protestation?

Etting: Si on veut pouvoir résoudre l’occupation un jour, et je pense que tout le monde ici le veut, la seule façon de l’arrêter et de la résoudre est de s’assurer qu’Israël reste une démocratie.

Animatrice: La semaine dernière, la Cour suprême a tenu une audience pour décider de révoquer ou non la première étape de l’ensemble des mesures judiciaires de M. Levine. Si la Cour le fait, Netanyahou ne dira pas s’il se conformera à cette décision. S’il ne le fait pas, une crise sans précédent s’ensuivra, laissant à l’armée, à la police et aux citoyens le soin de décider qui, des tribunaux ou des élus, doit suivre les ordres.

Frères et Sœurs d’armes affirme que l’avenir d’Israël est en état d’alerte rouge, la démocratie étant en jeu.

Animatrice: Mais, vous savez, en termes de démocratie, vous ne pouvez pas ignorer qu’il s’agit d’un gouvernement qui a été élu par le peuple d’Israël. Et c’est cela la démocratie.

Etting: Toutes les démocraties qui se sont transformées en dictatures ont été élues de manière démocratique. C’est ainsi que les démocraties se transforment en dictatures.

Scherf: Et ce n’est pas comme de se réveiller un jour et de dire, OK, maintenant nous sommes en dictature. De petites choses changeront le visage d’Israël. Les gens ont tendance à se dire : « Wow, dans mon pays, ça peut arriver? Non, non, ce ne sont que ces types qui crient. Mais c’est pourtant ce qui est en train d’arriver.

Comme vous voyez, même discours à la con que Biden, « menace existentielle », « droit des femmes et des homosexuels », et la droite, c’est le Mal, la version woke de ¡No pasarán!

Sinon, ces gens sont des patriotes. Pas de problème, je suis prêt à les croire. Je doute fort que ce soient eux derrière la « brêche de sécurité » – ça vient de beaucoup plus haut. Et je pense qu’ils sont vraiment aussi neuneu qu’ils en ont l’air. C’est comme ça: les moins de soixante ans ont la cervelle confite – et comme le montre la mémére qui frétille d’aise à faire sa BA anti-fasciste, beaucoup de vieux aussi, hélas. Je ne pensais quand même pas voir un jour des tueurs professionnels lutter pour le droit des trans.

La question serait, qui serait encore plus de gauche que patriote? Vous savez, la gauche qui a sur les mains le sang de soixante millions de Russes ou de quatre-vingt millions de Chinois. La gauche qui passe à l’action. Dans ce cas précis, avec un nouveau massacre de civils pour déboulonner le croque-mitaine et sauver la « démocratie ».

Y a-t-il une révolution colorée en Israël? Quelqu’un aurait-il jugé opportun de craquer une allumette dans cette poudrière? Un petit génie qui aurait trouvé intelligent de faire péter à Bibi son bébé Hamas dans la face, l’obligeant ainsi, pour ne pas casser son image, à réagir de la pire manière qui soit – militairement – créant ainsi le prétexte parfait à l’attaque du dernier maillon des Wesley Clark Seven (l’Iran), ce qui permettra de faire grimper le prix du pétrole, d’imprimer quelques trillions de dollars de plus et de foutre le bordel dans l’économie mondiale – ce qu’on nous a d’ores et déjà promis – bref, la relève parfaite de l’Ukraine? Et si c’est le cas, les démocrates de Tsahal reprendront-ils le rôle des Sturmtruppen d’Azov dans la nouvelle boucherie du Bien contre le Mal? Juste comme ça, ce serait intéressant de regarder les mouvements de Wall Street dans les prochains jours.

De toute manière, les dès sont jetés, exactement comme pour le Covid, si vous me permettez cette comparaison. Le terrain est contaminé (l’attentat), le corps surréagit avec une tempête de cytokine (la militarisation du conflit) et il y a un intérêt financier à ne pas soigner le malade.

La question est: était-ce une fuite ou quelqu’un a-t-il libéré le virus?

Parodie.

Pendant ce temps des hommes sont tués
Pendant ce temps massacres et famines
Font un spectacle où l’on va se ruer
Au premier rang se frapper la poitrine

Dis, dis,
Qu’est-ce que tu dis?
Tout ça n’est que parodie

Guy Béart, Parodie

Si cette histoire de Hamas vous intéresse, Miles et son invité Lestrade ont écrit (en anglais, débrouillez-vous) ceci et ceci – c’est leur boulot. Il y soulèvent quelques lièvres.

Je ne traiterai pas davantage les lièvres en question, vu que les seules infos dont on dispose jusqu’à présent émanent de médias et de personnages politiques, des gens qui vous mentiraient si vous leur demandiez l’heure qu’il est ou le temps qu’il fait (c’est d’ailleurs le cas, sujet de l’article suivant). Ils insistent beaucoup sur le fait que ce n’est pas une opération mais une guerre, tout en reprenant l’appellation du faux drapeau le plus transparent de l’Histoire – c’est un « 11 septembre israëlien » – avec la même inexplicable faille dans le système de défense et le même genre de placard dans le coin de l’écran de télévision – « Israël en guerre ».

Autre point commun, le tout servira à déclencher un conflit vraiment meurtrier, déjà bien en route, qui prendra ici le relais de la guerre en Ukraine, terminée depuis août dernier comme je l’avais annoncé – le matériel envoyé par les États-Unis et l’Europe étant totalement détruit et le reste des troupes ukrainiennes décimées dans cette « Opération Militaire Spéciale » – donc pas une guerre? Comme d’habitude, on se fout de vous ouvertement: toutes les guerres sont des opérations, toujours menées sur base de faux drapeau, et ses aspects militaires sont planifiés de concert par les deux camps. Toujours.

Les pays arabes qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie sur le sort des Palestiniens dans la Bande de Gaza sont les premiers à les empêcher d’en sortir. Tout ça est d’une hypocrisie répugnante. Comme les Allemands de Silésie, les Russes d’Ukraine, et nombre d’autres, c’est un peuple qui a été pris en otage derrière des frontières, en prévision du prochain conflit. Les juifs et les musulmans vivaient en paix dans l’Empire Ottoman avant qu’on juge que c’était inacceptable, il n’y a donc aucune raison religieuse à ce conflit purement géopolitique et territorial, né d’une situation pourrie dès le départ par la volonté de l’Empire Britannique et de l’Empire Rothschild, au détriment des deux peuples. Vu qu’on veut nous vendre un futur sans pétrole, il n’est d’ailleurs pas certain à ce stade que le véritable objectif ne soit pas ici la destruction d’Israël, dont on aurait décidé en haut lieu que son utilité dans ce cadre serait dépassée.

Il est d’ailleurs maintenant question d’attaquer l’Iran – ce qui n’est pas une très bonne idée à l’heure de l’essor des BRICS – avec, Ô surprise, un armement fourni par les États-Unis, qui pourra ainsi continuer à faire tourner la planche à billets, maintenant que leur plafond de la dette est repoussé à l’infini et au-delà. Un nouveau racket très juteux, commandé et financé des deux côtés par la Banque, et destiné à remodeler et endetter encore davantage la planète à son seul bénéfice, quels qu’en soient l’issue ou le coût humain.

Cette histoire servira aussi à occuper l’espace médiatique et à glisser sous le tapis des sujets assez gênants, comme les effets des injections, dont l’ampleur dépasse le pire qu’on avait imaginé, c’est-à-dire que les peuples les plus injectés vont lentement mais sûrement décliner, voire purement et simplement disparaître – je vais publier sur le sujet. Gardez ça à l’esprit quand vous entendrez quiconque parler du droit de « défendre son peuple », « la démocratie » ou ce genre de foutaise. Quant au « risque de Troisième Guerre mondiale », je rappelle que la Quatrième se passe bien, merci. D’après la plupart des estimations que je lis, on en est à 17 millions de morts et à des centaines de millions de handicapés. Pour l’instant.

Nous sommes de nouveau censés « choisir notre camp », arnaque déjà servie lors du précédent 11 septembre, et resservie pour le conflit Russie/Ukraine, guerre « inévitable » (voir plus haut). Aucune guerre n’est inévitable, aucune n’a de raison d’être aussi meurtrière et dans ces temps d’abondance, le seul camp à choisir est celui de la paix. Les guerres du passé lointain avaient une limite naturelle bien en-dessous des boucheries modernes, où on condamne des zones entières à coups de bombes à fragmentation et de dioxine. Ce sont pas des guerres, mais des parodies de guerre, dans une société où tout est parodique sauf la mort, la misère et le chagrin – en général réservés aux pauvres.

Toutes ces atrocités cesseront le jour où plus personne n’acceptera d’y participer. C’est naïf, je sais, mais si quelqu’un a une autre solution, c’est le moment. Sinon, ce sera le gouvernement mondial, pour le « bien commun » des peuples.

Des peuples dont ils n’ont strictement rien à foutre.