« Attentat » contre Trump?

Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort, mais sa plaie mortelle fut guérie; et toute la terre en étant dans l’admiration alla après la bête.

Apocalypse 13.3

S’il parvient à rester en vie, il vient juste de gagner la présidence.

Ollie D, 14 juillet

Et voilà… J’étais prêt à passer une journée bien tranquille – soleil, nature, promenade – et il faut que ce truc sorte juste aujourd’hui? Bon, on va faire court et direct. Je complèterai plus tard si nécessaire. Première salve, si j’ose dire.

[19/07: Vous pouvez lire le reste de l’article mais ce n’est même plus la peine. Dans son récent discours, le principal intéressé vient de faire s’écrouler toute l’opération en une seule phrase:

« Lorsque j’ai entendu un sifflement sonore et que j’ai senti quelque chose me frapper très, très fort à l’oreille droite, je me suis dit: « Ouah, qu’est-ce que c’était? Ce ne peut être qu’une balle. » J’ai porté ma main droite à mon oreille et l’ai abaissée. Ma main était couverte de sang, du sang partout ».

Vous pouvez passer en revue toutes les photos et les vidéos de ce moment précis, il n’y a pas une goutte de sang sur sa main.

Merci « Donald », et bonne et heureuse présidence!]

[16/07: Miles a finalement publié un papier sur le truc, qui dit essentiellement la même chose que moi, avec quelques détails supplémentaires sur des aspects techniques, que je vais rajouter ici, plutôt que de traduire le tout]

Première question que je pose toujours, est-ce que ça s’est vraiment passé? Est-ce qu’un tireur isolé a vraiment fait feu sur Trump? Je vous balance l’information brute, on fera le tri ensuite.

Photos de l’intéressé:

Photo prise par un ancien membre du corps de presse de la Maison Blanche, Doug Mills, donc rien de suspect. Ce qui est entouré au-dessus de l’épaule de Trump est censé être… la trajectoire d’une balle de fusil. La photo du siècle?

[16:07: (Miles) Ensuite, il y a cette photo miraculeuse de la balle qui passe à côté de Trump.

On vous prend vraiment pour des cons si vous est censés gober cette photo photoshoppée. Cette photo aurait été prise par un photographe du NYT. Ça tombe plutôt bien. Quelle était donc sa vitesse d’obturation? Eh bien, ils ont vu venir la question, car on nous dit qu’il utilisait un Sony A1 à 1/8000s. Étant donné que Trump n’est pas connu pour se déplacer à une vitesse de 1000 pieds par seconde, on ne voit pas bien pourquoi le photographe utiliserait cette vitesse d’obturation. Mais admettons que ce soit vrai. À cette vitesse d’obturation, quelle serait la distance parcourue par la balle? Comme il s’agit d’un AR15, la balle aurait ralenti à environ 2000 pieds par seconde. Il suffit donc de faire une multiplication. La trajectoire de la balle devrait être de ¼ de pied, soit 3 pouces. Non, elle est d’environ un pied, ce qui est quatre fois trop long. Il est évident que la balle devrait se déplacer à l’équivalent de 8000 images/seconde pour créer une trace d’un pied de long sur une pellicule ouverte à 1/8000s. Tout le monde peut faire ce calcul. 8000/8000 = 1.

Ensuite, il y a la réaction de la foule derrière Trump, alors que huit balles sifflent autour d’elle. Ils restent plantés là comme des idiots, la plupart d’entre eux ne courant pas et ne se baissant même pas. C’est parce qu’ils savent que les coups de feu ne sont que des balles à blanc.]

Ah non, celle-ci est mieux.
Celle-là, pas terrible.

[16/07: (Miles) Ensuite, on a ce travail de grimage foireux, où une maquilleuse cachée derrière l’estrade a étalé du faux sang sur Trump lorsqu’il s’est agenouillé. Ce n’est pas du tout convaincant, car les traces de sang ont l’air d’avoir été tracées au marqueur rouge. À part ça, elle a étalé une substance rouge sur son oreille, qu’elle n’a pas non plus eu le temps de rendre réaliste. Tout ce qu’elle a fait, c’est colorer son oreille en rouge. Et où est l’impact de la balle? Il semble qu’il manque un impact de balle. Si une balle avait emporté ne serait-ce qu’un centimètre du bord de l’oreille, celle-ci saignerait abondamment et on verrait du sang ruisseler du lobe de l’oreille sur sa chemise et sa veste. Il m’est arrivé de gratter des croûtes sur mon oreille qui saignaient plus que ça, et ça a dû probablement vous arriver aussi.]

Celle-là est parfaite pour les veaux la postérité. Vous n’avez pas fini de la voir, on en fait déjà des T-shirts (authentique).
Précisons qu’en cas de vraie fusillade, les Services Secrets ne laissent jamais dépasser la tête de la cible avant de l’avoir évacuée.

[16/07: je rajoute celle ci-dessous puisque ça fait partie de l’enfumage général auquel on peu s’attendre dans ce genre d’opération. La première est celle qui circule sur les réseaux sociaux (« Un autre impact de balle! Il portait un gilet pare-balles, ça lui a sauvé la vie! »). La deuxième est la photo originale, où on voit que c’est juste une ombre sur la veste du garde du corps.]

Photos des lieux:

Le bâtiment où le tireur est censé s’être posté est le seul alentour mais il était « hors du périmètre de sécurité »… à 140 mètres de la scène où se tenait Trump, c’est-à-dire à portée de tir. Rien de suspect.
Le tireur « présumé » est traîné hors du toit. Enfin, son cadavre.

Les petits films

Le sniper, très sur la balle, n’a pas réussi a descendre le tireur à temps.
Pourtant les gens criaient « Il a une arme! »

… avec de vrais morceaux de témoins

Interview du mec qui avait repéré le tireur. Pour info, le journaliste est aveugle. Sérieusement.
Lui aussi a vu le truc venir, mais personne ne l’écoute!

… et Elon

Le type dans le public avec un chapeau ridicule est Vincent Fusca, un type vraiment très bizarre.

Ce qu’en dit la presse (enfin, juste après le direct à la télé)

CNN explique qu’il y a eu des bruits, que Trump est tombé, qu’on l’a relevé, qu’il gueulait et que les Services Secrets l’ont évacué
L’AP ne parle que des bruits
USA Today: il y a eu des bruits, il a eu peur
WashPo: bruits, évacuation
NB: en fait, ce ne sont pas des gaffes, les journalistes ont reçu en premier lieu l’ordre de ne pas parler de coups de feu, pour ne pas énerver les électeurs de Trump qui risqueraient de foutre le feu au pays – contrairement aux Antifa et à BLM, toujours d’une exquise courtoisie comme on le sait. Ils ont ensuite reçu l’ordre dans un deuxième mémo de pas s’étendre sur le sujet. Bref, juste de quoi bien enfoncer le clou des « médias fake news » ennemis de Trump.

Bon, résumons. C’était un meeting électoral à Butler, Pennsylvanie. Les deux témoins ci-dessus (qui ne sont pas des « acteurs de crise ») ont tenté en vain pendant cinq minutes de prévenir la police de la présence d’un type armé d’un fusil d’assaut sur le toit. Le gars aurait fait feu cinq fois, touché l’oreille de Trump dont l’opportun mouvement de tête l’a sauvé du pire, les autres tirs ont tué une personne et blessé deux autres avant que les snipers l’abattent (je n’ai pas mis la photo, assez glauque).

[16/07: (Miles) Vous me direz que l’une de ces personnes a été tuée. Corey Comperatore. Malheureusement, son histoire ne colle pas non plus. On nous dit qu’il était un ancien chef des pompiers du canton de Buffalo. Mais son profil LinkedIN ne mentionne pas qu’il était pompier. Il y est indiqué qu’il travaillait chez JSP à Butler depuis 30 ans.]

Le tireur isolé a été identifié: un petit gars du nom de Thomas Crooks, électeur Républicain enregistré – avec aussitôt une « théorie du complot » à l’usage des nationalistes qui surgit sur les réseaux sociaux que ce seraient en fait des Antifa qui ont fait le coup, histoire de bien noyer le poisson. Comme vous l’apprendrez dans cette très intéressante vidéo, la profession de son père est, par un pur hasard, « comportementaliste » et, autre hasard, le gamin apparaît comme figurant dans une publicité pour un fonds de pension de Blackrock pour enseignants, filmée il y a un an dans le collège de Bethel où il menait ses études. Le gamin était donc repéré depuis longtemps.

Pauvre gosse.

Tout ça sent le MK-Ultra à plein nez – qui permet de faire faire ce qu’on veut, à qui on veut, quand on veut, n’en doutez pas. Tout ce dont vous entendez parler aujourd’hui dans le domaine du contrôle neurologique était déjà au point il y a des décennies. La technologie des « voix dans la tête » était opérationnelle il y a septante (c’est soixante-dix, amis français) ans – j’ai dans mes fichiers une longue conférence de Gregg Lien, fils d’un des militaires responsables techniques de ce machin, qui en parle un instant, je retrouverai l’extrait en question (si j’ai le temps).

[16/07: (Miles a une autre théorie, dont je doute un peu – le gamin n’a pas le profil d’un agent, plutôt celui du pion sacrifiable – mais je vous la donne quand même) Il s’agit du tireur présumé, Thomas Matthew Crooks, dans une publicité de Blackrock datant de l’année dernière. Pour une raison non précisée, Blackrock a tourné sa publicité à l’école secondaire de Bethel Park, où Crooks était élève. Blackrock a maintenant admis qu’il s’agissait bien de lui, et a retiré la publicité de toute diffusion future. Ce fait est présenté comme une coïncidence extraordinaire, mais ce n’est pas le cas. Tout étudiant apparaissant dans cette publicité aurait été trié sur le volet par les réalisateurs. Ils ne tournent pas au hasard pour demander ensuite aux étudiants de signer une décharge. Je pense que Crooks est lié à quelqu’un de haut placé à Blackrock, et que c’était là son premier pied à l’étrier pour sa future carrière. Quelle carrière? La CIA, bien sûr. Sa fausse mort dans le cadre de cet événement sera son entrée idéale dans la CIA, puisqu’il a maintenant une couverture. La meilleure couverture qui soit: une fausse mort.]

Quant à la « faille de sécurité », elle est tout simplement impossible. Le narratif est que Trump a demandé un renforcement de la sécurité au DHS, qui lui a refusé – mais ça ne tient pas debout, il n’y avait quasiment rien à surveiller dans ce meeting. [16/07: (Miles) Si vous n’avez pas lu la version officielle des faits, celle-ci admet que les services secrets avaient déjà qualifié de dangereux le toit sur lequel le tireur était perché, de sorte qu’il aurait dû non seulement être interdit d’accès, mais aussi qu’un agent aurait dû s’y trouver physiquement. Les tireurs d’élite des bâtiments adjacents pouvaient le voir et l’avaient déjà repéré, mais ils n’auraient prétendument pas été autorisés à tirer en premier. Si vous croyez ça, vous croirez n’importe quoi. C’est la raison première de la présence des tireurs d’élite: empêcher un premier tir sur un ancien président. Des personnes dans la foule avaient également vu le tireur et prévenu les services secrets, mais ont été ignorées.] De plus, les sociétés de sécurité privées sont à la hauteur de ce genre de boulot, au moins autant que les services d’État. La technologie dont ils disposent est saisissante. [15/07: Ainsi que le pognon dont dispose Trump. Et quelques drones à $200/pièce peuvent faire la différence.] Pour l’anecdote, j’ai lu le témoignage (perdu le lien, sorry) d’un ancien Marine qui a renoncé à fuir les États-Unis parce qu’il n’existe plus aucun endroit sur la planète qui ne puisse être surveillé – même en pleine nature. Avec ça, on a loupé pendant cinq minutes un type posté sur un toit avec un fusil d’assaut, à cent quarante mètres du futur Président? [16/07: Le plus beau, c’est qu’il y avait une échelle très opportunément laissée à côté du bâtiment, pour donner accès au toit où le prétendu tireur s’est posté, comme si ça avait pu échapper aux agents des Services Secrets qui ratissent les lieux avant l’événement] Il n’y a jamais de « faille de sécurité ». Il n’y en a pas eu le 11 septembre, ni le 7 octobre, ni ici. Il y a juste un scénario et des ordres de « stand down », ne pas intervenir.

Cet attentat sous faux drapeau [15/07: sorry, ce hoax], prévu et annoncé depuis longue date, notamment par Tucker Carlson (CIA), comme tout le bruit qu’on fait autour de Trump depuis quatre ans, est de la programmation prédictive et de la publicité. Les procès contre lui sont tous du théatre (voir ici, ici, ici et ici, merci Miles). Les présidents américains sont tous sélectionnés et mis en place par le Renseignement. Tous, y compris JFK, qui n’a jamais été assassiné. Désolé.

La mise en scène du « débat présidentiel » avait elle aussi comme objectif de justifier le retour de Trump – et discréditer « Joe Biden » – tout comme le délire absolu des Démocrates devait pousser même les plus rétifs dans les bras de la « droite ». Le type qui jouait le rôle de Biden en version sénile – à moins qu’on ait pour l’occasion sorti le vrai, s’il est encore en vie – est un acteur, comme déjà signalé dans un article précédent. Donald Trump est lui aussi – en plus de sa fonction de blanchisseur d’argent pour la Mafia new-yorkaise – un acteur professionnel, qui fait ici son come-back, en pourfendeur intrépide – il risque sa vie pour nous! – des méchants marxistes. Le pire, c’est que ça fonctionne assez bien: je lis sur Substack des commentaires quasi-messianiques de la part de gens qui se battent farouchement contre les injections Covid et viennent soudainement d’oublier la signature de Trump sur l’Opération Warp Speed, qui fait au bas mot vingt et un millions de morts et porté le coup fatal aux économies occidentales pour la plus grande joie de Blackrock, justement. Certains parlent de miracle. Hallucinant. Vous me connaissez, je les ai allumés.

C’est bien là tout le problème du peuple. Si on ne lui sert plus que du spectacle, c’est parce qu’il ne fait maintenant plus la différence avec la politique. Un chouette récit qui lui évite de voir que sous l’étiquette « droite » ou « gauche », il n’y a plus que divers étatistes chargés de maintenir un semblant de paix sociale en lui mentant entre leurs dents, totalement inféodés à la dette. Aucun n’aura jamais le courage d’annoncer la mauvaise nouvelle dont parlait ici le Colonel: leur pays n’existe plus, ils devront le reconstruire entièrement, eux-mêmes. Personne ne viendra le sauver.

Comme je l’annonce depuis trois ans, le véritable pouvoir – financier – a besoin de Trump comme devanture d’une politique économique « nationaliste » garante de leur investissement dans la zone US, c’est-à-dire de centre droit pour l’industrie et de centre gauche pour le social, hyper-interventionniste (il n’y a plus vraiment le choix) mais moins ouvertement communiste que la « gauche » – donc « d’extrême-droite ». Comme le RN…

Comme je l’annonce aussi depuis trois ans, les US vont très intelligemment effectuer le repli stratégique économique et militaire qui sauvera (temporairement) leur dollar, laissant l’Europe, totalement verrouillée par la bureaucratie de l’UE encaisser le choc dans ces deux domaines, face à une coalition BRICS qui représente aujourd’hui le meilleur investissement dans tous les secteurs traditionnels et ceux d’avenir, avec comme partenaire Israël dans les technologies de cybersécurité et espionnage industriel et surtout hors du carcan mortel du marxisme vert. Allez jeter un oeil sur le site d’information des BRICS et dites-moi ce que la vieille Europe aura à leur opposer. Son dernier espoir est de se rabibocher avec la Russie, dont elle pourrait à ce stade difficilement se passer, comme tente de le faire désespérément Viktor Orban, dernier chef d’État européen digne de ce nom.

Pour résumer, l’Europe va se retrouver à poil, ou pire. Aujourd’hui, contrairement à Donald Trump, elle vaut plus morte que vivante. On reparle dans mon prochain article de ce qui va lui arriver.

H5N2, et ta soeur?

Le H5N1 vous présente sa frangine mexicaine.

ZeroHedge republie cet article bien pourri de Michael Snyder, un catastrophiste professionnel – qui en fait des bouquins pour nous les gueux. S’il n’est pas déjà salarié par la CIA, je leur envoie une lettre de recommandation. Cette merveille aurait davantage sa place dans The Atlantic ou quelque autre officine du Renseignement mais, en bon rouage de l’opposition contrôlée1,Tyler Durden, (qui écrit pourtant souvent des choses sensées que je traduis sur ce blog), doit probablement de temps à autre polluer le puits s’il veut conserver sa place/son compte en banque/sa vie. Ça ne mérite pas d’être relayé in extenso ici, je vous torche vite fait un résumé (ce qui est entre parenthèses est de ma plume, si j’ose dire):

Un Monsieur mexicain est tombé mort (!) de la grippe avaire mais pas celle qui a frappé trois autres personnes aux États-Unis (le déjà terrifiant H5N1, qui peut faire couler le nez et même rougir les yeux). Non, c’est le H5N2 (sûrement encore plus terrible parce que +1)! Mais attendez, il y a pire. Les américains l’ont attrapé en trayant des vaches qui ont la grippe avaire, parce qu’on leur a fait un test (de même qu’on peut attraper la maladie de la vache folle à la pêche aux canards – ce n’est plus une barrière inter-espèces, c’est une passoire) mais le Monsieur mexicain n’avait pas eu de contact avec des oiseaux ou d’autres animaux donc aurait-il pu l’attraper… d’un autre être humain? Ça fait peur parce que déjà qu’on ne sait pas ce que ferait une pandémie « potentiellement catastrophique » de H5N1 (qui se déclarerait juste maintenant, malgré que le virus circule depuis au moins 146 ans), on sait encore moins ce que ferait une pandémie de H5N2, ce qui fait encore plus peur (selon le principe hautement scientifique: moins on en sait, plus on a peur).

L’OMS, toujours sur la balle, a fait un communiqué sur le Monsieur mexicain: il avait 59 ans, il avait de multiples co-morbidités (ce qui me rappelle confusément quelque chose) et était cloué au lit depuis trois semaines quand soudain (si on peut dire) il s’est mis à souffrir de fièvre, souffle court, diarrhée, nausées et malaises. Et comment sait-on qu’il avait la grippe aviaire H5N2, le Monsieur? On lui a fait un test PCR, évidemment (quelle question!)

L’auteur s’interroge ensuite: oui mais s’il l’a attrapé d’un autre être humain, alors il a aussi pu contaminer (musique) d’autres êtres humains? Des centaines, des milliers? demande-t-il (je rappelle que le mec était cloué au lit).

Pendant ce temps, le H5N1 (vous suivez?) continue « d’alarmer les experts » (un métier particulièrement angoissant, je serais eux je ferais démineur), surtout maintenant qu’on a trouvé (personnes sensibles, s’abstenir) 11 souris contaminées, toujours au Mexique. Ouaip, PCR. Des souris! Elles sont partout! Comme les rats porteurs de la peste bubonique! (je vous jure que j’invente pas)

Les chercheurs, jamais pris en défaut, ont fait une étude qui montre que les souris ont pu attraper le H5N1 en buvant… du lait cru! (que j’ai entendu qualifier sur une radio américaine par un célèbre médecin de l’ère Covid de « raw sewage » – d’eaux d’égoût. La FDA n’aime pas beaucoup le lait cru, elle envoie de temps en temps des unités de policiers – obèses – dans les magasins de produits fermiers.)

L’auteur rappelle que la grippe aviaire a déjà tué des centaines de millions d’oiseaux (ou plus probablement aucun, c’est la magie du PCR) et que maintenant qu’elle a contaminé des vaches laitières, des chats et des souris, les scientifiques pensent (pour nous) que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle déclenche une pandémie chez les humains, et que maintenant que le Monsieur est mort du H5N2, la peur va déferler sur le monde pire qu’avec le Covid. Masques! Confinements! Vaccins!

Enfin, vous avez compris.

Bon, c’est assez gênant pour ZeroHedge mais le meilleur est, comme souvent, dans les commentaires – ce site a les meilleurs lecteurs sur la planète. Florilège:

Mesdames et Messieurs, jeunes gens, nous vous présentons le variant « Élections ».

Oui, les élections auront lieu dans 5 mois.

3 mois de battage médiatique, puis 2 mois pour aplatir la république.

Pour la machine Marxiste Démocrate, le Mexique est l’endroit idéal où lâcher sur la population son nouveau virus créé en laboratoire.

Il sera ensuite importé aux États-Unis par la frontière et se répandra dans tout le pays.

En novembre, ils pourront décréter un confinement et truffer l’élection de faux bulletins « postaux » qu’ils trouveront à 4 heures du matin et qu’ils scanneront 5 fois chacun.

Quelle est la probabilité qu’un type de 59 ans avec co-morbidités et malade depuis trois semaines soit testé pour le H5N2? En plus, au Mexique.

Quelle chance qu’ils aient eu sous la main ces tests PCR fiables à 100% dans ce trou à rats qu’est le Mexique – pour un paysan obèse morbide qui a attrapé un rhume de cerveau et a crevé… sans « aucune exposition à des animaux d’élevage » – bien que le pays tout entier soit un répugnant zoo géant… le simple fait de poser le pied au Mexique vous expose automatiquement à des centaines d’espèces inconnues…

Le CDC recommande de courir dans tous les sens en agitant les deux bras en l’air et en poussant des cris de panique.

Un représentant du gouvernement mexicain a annoncé ce matin, lors de la conférence de presse d’AMLO, que même si l’un des tests effectués sur la personne décédée s’était révélé positif pour le virus, le patient était mort d’autres maladies liées au diabète et à l’insuffisance rénale, et que l’OMS avait fait preuve d’irresponsabilité en déclarant que le décès était dû au virus H5N2.

À 682 cycles, on peut passer au travers de l’ADN/ARN du dinosaure et du poisson marcheur et enfin trouver et amplifier le virus qui l’a tué.

Savez-vous combien de temps il faut à un virus pour évoluer à l’état sauvage sans que des humains le bidouillent?

Environ 700 ANS.

Cela signifie que CHAQUE nouveau virus dont vous entendez parler est FABRIQUÉ PAR L’HOMME. Commencez à vous occuper des salopards qui FABRIQUENT cette merde!

Quand les gens vont-ils se réveiller?

« Quand les gens vont-ils se réveiller? »

… Quand ils seront à genoux, face au fossé peu profond qu’ils viendront de creuser, avec le canon d’un pistolet sur la nuque.

Donc, toujours au même moment.

Nouvelle présidente du Mexique, nouvelle grippe.

Le Mexicain diabétique et obèse de 59 ans qui vit sur la plage de Papagayo meurt et tout le monde panique?

Des analyses de la qualité de l’eau ont révélé que la plage de Papagayo, à Acapulco, était la plus sale du Mexique, avec 198 coliformes fécaux pour 100 millilitres d’eau. Toute valeur supérieure à 200 est considérée comme dangereuse pour la baignade.

Papagayo est la pire des six plages d’Acapulco figurant sur la liste des 10 plages les plus sales établie par Semarnat.

Voilà ce qui arrive quand on laisse des meurtriers s’en tirer une première fois. Ils recommencent.

La prochaine personne qui mourra dans un accident de voiture sera déclarée morte du H5N2.

Les fientes d’oiseaux sur le pare-brise le prouveront.

Euh, non. Bien sûr, les personnes qui sont « à jour » de boosters et qui n’en sont pas encore mortes courront partout en hurlant, les cheveux en feu, mais tous les autres hausseront les épaules et continueront à vivre leur vie pendant que les médias à la solde de Pharma essaieront désespérément d’attiser l’hystérie « nous allons tous mourir! » 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il sera divertissant de les voir essayer de faire revenir Fauci, Birx et tous les autres médecins de plateaux télé qui colportent l’idée de « faire confiance à la science ». Nous ne nous laisserons pas berner une nouvelle fois.

Ce sera intéressant d’observer le déroulement de la prochaine PANDEMIE™. Je doute que beaucoup la prennent au sérieux, et une bonne moitié dira carrément aux marionnettistes d’aller se faire voir. Bien sûr, 30 à 40% de la population se conformeront à la loi par réflexe, mais le reste posera problème. L’OMS le sait et fait tout son possible pour prendre le contrôle et être en mesure d’emprisonner et de punir sans limites ceux qui n’acceptent pas de se plier à leurs conneries. Ça va être très amusant!!!

Un simple rhume justifie désormais l’arrêt de la civilisation et une averse signifie que la fin est proche en raison du changement climatique. Idiocratie.

Mince, 65 000 000 de personnes meurent chaque année, soit 178 000 par jour… 1 décès, PANIQUE!

Rappelez-vous que Big Pharma avait atteint son niveau le plus bas juste avant…?

Quelqu’un s’est enrichi suite à cette nouvelle…

Très clairement, le Covid était une escroquerie américaine visant à s’emparer, en partie, des richesses du Royaume-Uni et de l’Europe.

Lorsque votre idéologie a échoué, qu’elle a détruit l’économie et l’âme de votre propre pays et qu’il ne vous reste plus que les armes d’un État militaire fasciste, il est inévitable que vous essayiez de consommer vos alliés. Surtout lorsque vous êtes si faible et incompétent que vous n’êtes plus en mesure de vaincre vos ennemis.

La seule organisation sur la planète disposant de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre un plan international aussi vaste que le Covid était la CIA/NSA, l’État sécuritaire américain.

La réponse à la pandémie définit en fait les limites de l’empire américain: plus on est proche du cœur de l’empire, plus le taux de mortalité est élevé et plus les mesures de confinement sont strictes. Les cinq États les plus touchés, à savoir le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Canada, ont été les plus durement éprouvés, car la CIA contrôle entièrement leurs services de sécurité. En revanche, l’Afrique n’a pratiquement pas été touchée par l’idiotie du Covid.

Ne vous inquiétez pas les gars, je suis sûr à 100% que McDonnie peut accélérer la mise en place d’un autre vaccin… même depuis sa cellule de prison.

Mettez un masque sur votre téléviseur pour éviter la contagion.

Et pour finir, la question la plus importante, que je me posais aussi:

Je ne comprends pas très bien comment il a pu tomber raide mort alors qu’il était déjà alité depuis longtemps, mais bon…

Il s’est affaissé dans son matelas. L’affaissement est considéré comme une chute. C’est de la science.

Je vous quitte, je vais chercher les oeufs de mes poules. Souhaitez-moi bonne chance!


  1. À propos d’opposition contrôlée, Alex Jones Bill Hicks prend sa retraite – prétendument pour cause de saisie de ses biens pour indemniser les parents des enfants victimes de l’attentat de Sandy Hook (pas du tout suspect), suite à un procès bidon organisé par la CIA pour faire peur au mougeon complotiste moyen. À mon avis, vu l’âge (réel) de Hicks, la supercherie « Alex Jones » devenait un peu difficile à maintenir, même à coups de chirurgie, et puis il faut faire taire toute critique réaliste de Trump, pour ne laisser la place qu’à celles, très rigolotes, de son agence publicitaire, le parti Démocrate. Salut, Bill, remets le bonjour à tes collègues de Langley de ma part! ↩︎

Diagnostics.

Bonne année 2024!

L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.

Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…

Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.

D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.

D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.

En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:

Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.

Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.

… et bonne santé!

J’ai:

  • une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
  • une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
  • des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),

mais pas le Covid!

Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.

Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.

Et comment vont les autres?

Covid-19

Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.

Si vous souffrez des symptômes suivants:

  • toux sèche persistante,
  • courbatures,
  • fièvre modérée,
  • douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
  • très forte diarrhée, système digestif HS,

… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.

Je range ma casquette, passons à la suite des événements.

En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?

Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.

Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.

Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…

D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…

Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.

Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.

Épidémie de crises cardiaques

Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:

Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model«  (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.

Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.

C’est donc une sorte de croyance religieuse.

Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:

L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.

L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.

J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.

S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.

Opposition contrôlée

Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.

Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.

Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.

Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.

La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.

D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.

Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?

La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.

La fin du pétrole?

Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.

Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…

Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.

Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.

Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.

Israël/Hamas

Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:

« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».

12 octobre 2023, NBN TV

Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israël rappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.

Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:

  • le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
    • donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
  • le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
    • donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
  • c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
    • après les avoir radicalisés via le Hamas?
  • les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
    • donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
  • l’ONU préconise la solution à deux États;
    • donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
  • la « faille de sécurité » suscite un sérieux doute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
    • ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
  • le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
    • ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?

Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.

La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).

La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.

En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.

Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.

Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.

Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.

Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.

À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.

Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.

Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.

Solutions artificielles.

Commençons par lire la traduction de cet appel.

Il faut interrompre les expériences géantes en matière d’IA: Lettre ouverte

Nous demandons à tous les laboratoires d’IA d’interrompre immédiatement, pour une durée d’au moins six mois, la formation de systèmes d’IA plus puissants que le GPT-4

Les systèmes d’IA dotés d’une intelligence rivalisant avec celle de l’homme représentent des risques profonds pour la société et l’humanité, comme le montrent des recherches avancées[1] et comme le reconnaissent les principaux laboratoires d’IA[2]. Comme l’indiquent les principes d’Asilomar sur l’IA, universellement reconnus, l’IA avancée pourrait représenter un changement profond dans l’histoire de la vie sur Terre, et devrait être planifiée et gérée avec le soin et les ressources nécessaires. Malheureusement, ce niveau de planification et de gestion est absente, alors que les laboratoires d’IA se sont lancés ces derniers mois dans une course incontrôlée pour développer et déployer des intelligences numériques de plus en plus puissantes que personne – pas même leurs créateurs – ne parvient à comprendre, à prédire ou à contrôler de manière fiable.

Les systèmes d’IA contemporains rivalisent à présent avec les humains dans la réalisation de tâches courantes[3], et nous devons nous poser la question suivante: allons-nous laisser les machines inonder nos canaux d’information de propagande et de mensonges? Allons-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont valorisants? Allons-nous développer des esprits non humains qui pourraient un jour nous surpasser en nombre, en intelligence, nous rendre obsolètes et nous remplacer? Allons-nous prendre le risque de perdre le contrôle de notre civilisation? Ces décisions ne doivent pas être déléguées à des leaders technologiques non élus. Nous ne devrions développer des systèmes d’IA performants que lorsque nous sommes convaincus que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables. Cette confiance doit être solidement justifiée et elle doit être proportionnelle à l’ampleur des effets potentiels d’un système. La récente déclaration de l’OpenAI concernant l’intelligence artificielle générale indique qu' »à un moment donné, il pourrait être important de faire appel à des experts indépendants avant de commencer à former les futurs systèmes, et pour les travaux les plus avancés, d’accepter de limiter le taux de croissance du calcul utilisé pour créer de nouveaux modèles ». Nous sommes d’accord. C’est maintenant qu’il faut agir.

C’est pourquoi nous demandons à tous les laboratoires d’IA d’interrompre immédiatement, pendant au moins six mois, la formation de systèmes d’IA plus puissants que le GPT-4. Cette pause devrait être visible et vérifiable, et inclure tous les acteurs clés. Si une telle pause ne peut être mise en place rapidement, les gouvernements doivent intervenir et instaurer un moratoire.

Les laboratoires d’IA et les experts indépendants devraient profiter de cette pause pour élaborer et mettre en œuvre conjointement un ensemble de protocoles de sécurité communs pour la conception et le développement de l’IA avancée, rigoureusement contrôlés et supervisés par des experts externes indépendants. Ces protocoles devraient garantir la sûreté des systèmes qui y adhèrent au-delà de tout doute raisonnable[4], ce qui ne signifie pas une pause dans le développement de l’IA en général, mais simplement un recul par rapport à la course dangereuse vers des modèles de boîte noire de plus en plus grands et imprévisibles, dotés de capacités émergentes.

La recherche et le développement dans le domaine de l’IA devraient être recentrés sur l’amélioration de la précision, de la sécurité, de l’interprétabilité, de la transparence, de la robustesse, de l’alignement, de la fiabilité et de la loyauté des systèmes puissants et à la pointe de la technologie d’aujourd’hui.

Parallèlement, les développeurs d’IA doivent collaborer avec les décideurs politiques pour accélérer considérablement le développement de systèmes robustes de gouvernance de l’IA. Ceux-ci devraient au minimum comprendre: de nouvelles autorités réglementaires compétentes dédiées à l’IA; la surveillance et le suivi des systèmes d’IA hautement performants et des grands pools de capacité de calcul; des systèmes de traçabilité et de filigrane pour aider à distinguer le réel du synthétique et à repérer les fuites de modèles; un écosystème robuste d’audit et de certification; un régime de responsabilité pour les dommages causés par l’IA; un financement public robuste pour la recherche technique sur la sécurité de l’IA; et des institutions dotées de ressources suffisantes pour faire face aux perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l’IA provoquera.

L’humanité pourrait connaître un avenir florissant grâce à l’IA. Après être parvenus à créer des systèmes d’IA puissants, nous pouvons maintenant profiter d’un « été de l’IA » au cours duquel nous récolterons les fruits de nos efforts, nous concevrons ces systèmes pour le plus grand bénéfice de tous et nous donnerons à la société une chance de s’adapter. La société a mis en pause d’autres technologies aux effets potentiellement catastrophiques pour elle[5], et nous pouvons faire de même ici. Profitons d’un long été de l’IA et ne nous précipitons pas sans préparation vers l’automne.

C’est signé par un collectif de 1 300 professionnels, enseignants et experts dans le domaine. Après ces trois dernières années, voir des « parties prenantes » d’une nouvelle technologie émettre des soucis en matière d’éthique a de quoi surprendre, d’autant qu’on trouve dans la liste des signataires des personnages tels que Elon Musk, dont le projet Neurolink est de connecter votre cerveau au réseau – un des axes du transhumanisme – et dans la même veine, Yuval Noah Harari, l’Igor du FEM qui nous explique que les humains non transformés seront les nouveaux chimpanzés. Alors, qu’y a-t-il derrière ce soudain accès de bienveillance de ces pseudo-Frankenstein digitaux?

Pour ne pas changer, c’est de la normalisation. Un des objectifs est de vendre l’IA comme nécessaire et inévitable. Nous allons voir qu’il n’en est rien.

Décortiquons quelques passages:

« [des IA] que personne – pas même leurs créateurs – ne parvient à comprendre, à prédire ou à contrôler de manière fiable »

Autrement dit, c’est de la camelote, ils le savent et doivent ajuster leur stratégie.

« […] allons-nous laisser les machines inonder nos canaux d’information de propagande et de mensonges? »

L’IA puisant ses sources sur le Net, la propagande et les mensonges sont déjà bien établis, l’IA ne fera que les régurgiter.

« Allons-nous automatiser tous les emplois, y compris ceux qui sont valorisants? »

Faux problème et fausse question, les emplois n’ont fait que « s’automatiser » depuis l’invention des premiers outils. La vraie question est le choix politique et économique de création future de nouveaux secteurs d’activités utiles. Sur ce plan, les projets du FEM et du Green New Deal sont totalement déconnectés du réel. Ce sont des opérations autoritaires et dangereuses de mainmise et de contrôle financier, et ce sont les premiers promoteurs de l’IA.

« Allons-nous prendre le risque de perdre le contrôle de notre civilisation? »

Je l’ai déjà écrit, cette civilisation était condamnée depuis son dérapage vers une modèle de croissance infinie à base de monnaie créée par l’endettement, sous contrainte souterraine du monde anglo-saxon protestant et plus ouvertement, des entreprises militaires États-Uniennes appuyées sur la Fed (la phrase est trop longue, sorry). La dette n’étant pas remboursable, on crée une nouvelle fuite en avant, technocratique, sur le même schéma, confondre le moyen avec l’objectif, qui donnera le même résultat: la faillite. On ne fait que remplacer de l’artificiel monétaire par de l’artificiel virtuel, comme pour les monnaies digitales. Ça fonctionnera jusqu’à ce que ça ne fonctionne plus.

L’Occident, jugé incapable de rembourser son crédit, jouera officiellement le rôle de nouveau Tiers-Monde dans le prochain modèle choisi par la Banque, où domineront la Russie et la Chine, qui disposent d’un Parti qui élabore différentes politiques là où l’Occident dispose de différents partis qui élaborent tous la même politique – désastreuse. Si l’Occident veut échapper à ce triste destin, leurs peuples doivent commencer par s’affranchir de leurs élites monomaniaques – financières et politiques – et revenir à leur vocation première de pôle de civilisation aux valeurs chrétiennes. Comment, j’y reviens en fin d’article.

« Nous ne devrions développer des systèmes d’IA performants que lorsque nous sommes convaincus que leurs effets seront positifs et que leurs risques seront gérables. »

L’IA n’est qu’un outil de plus dans le système, une pièce rapportée qui ne changera rien au problème de fond que je viens de décrire.

Cerise sur le gâteau:

« L’humanité pourrait connaître un avenir florissant grâce à l’IA. »

Nous voici de retour au fantasme futuriste de la voiture volante et des vacances sur Mars, remis au goût du jour pour les naïfs. Les lendemains qui chantent grâce à l’IA ne sont rien d’autre que la version high-tech de la doctrine du « bien commun », du communisme déguisé en futurisme – et aucun des deux ne fonctionne. On est juste passés de la politique-fiction à la science-fiction.

À propos de science-fiction, je vous recommande une très amusante nouvelle sur le sujet, écrite par Robert Sheckley en 1971, « Cruelles équations » (« Cruel equations »), qui met en scène un malheureux cosmonaute face à un robot-gardien particulièrement obtus. J’ai aussi publié ceci, qui donne une image réaliste de ce qu’est vraiment l’IA aujourd’hui. Les deux démontrent que, comme tout système, l’IA n’est jamais aussi bonne que ce qu’on y met. Or, la version publique de l’IA qu’on tente de nous fourguer est essentiellement une machine à calculer qui agence et régurgite les « informations » de la pire source imaginable: Internet. Une version adulte de ceci:

Je plains les pauvres gosses, dont je fais partie, qui ont dû se coltiner cette daube.

La version militarisée servira dans le domaine civil à gérer les zetabytes de données récoltées via smartphones, réseaux sociaux et Internet – un outil de surveillance et de contrôle du troupeau, sous tous ses aspects – biologiques, commerciaux, sociaux… Je rappelle qu’en anglais, intelligence désigne aussi les services de Renseignement. Prétendre que l’IA supplantera l’être humain dans le domaine de l’intelligence est un fantasme, une fable, et accessoirement une projection de l’ego de ses concepteurs et de ses commanditaires, qui brandissent un peu tôt des scénarios à la Terminator ou Robocop alors qu’on en est même pas à HAL 9000.

Alors pourquoi recommandent-ils de « nous asseoir calmement, prendre une pilule contre le stress et réfléchir à tout cela? » La froide réalité du terrain, c’est que le réseau de surveillance à base de 5g (et bientôt de 6g?) qui fera de nous tous des esclaves demandera un apport d’énergie irréalisable maintenant – on est encore loin de l’Internet des Corps, même si Amazon fait un test de réseau grandeur nature. C’est là une des vraies raison de la promotion tout azimut de la construction de centrales nucléaires. Le très servile Oliver Stone s’est d’ailleurs fendu d’un documentaire à ce sujet, sous alibi « climatique » évidemment. L’autre solution sera de nous priver d’énergie autant que possible et de nous parquer, histoire aussi de nous avoir sous la main, dans des « villes de 15 minutes », version actualisée du Projet Vénus, ce que je rappelais ici il y a bientôt trois ans. Je rappelle aussi qu’avant que les technocrates s’emparent du concept, ce genre de structure existait sous forme durable et portait un nom: un village.

L’autre froide réalité est que la majorité des start-ups de recherche ne parviendront pas à rentabiliser leurs investissements. Elles seront absorbées par quelques méga-sociétés de commerce et traitement des données, qui forment déjà un partenariat privé/gouvernements, sur le même modèle que Big Pharma/Ministère de la Défense. La faillite de la Silicon Valley Bank en était peut-être l’événement annonciateur.

24/04: j’ajoute à ce sujet ce courrier d’un auditeur de NoAgenda n°1549:

Salut Adam, je voulais juste te donner un aperçu des raisons pour lesquelles tout le monde croit à l’IA en tant que bouleversement de la technologie et du travail. S’il te plaît, ne mentionne pas mon nom si tu décides de lire ceci dans l’émission.

En bref, ils sont obligés d’y croire.

Toutes ces entreprises technologiques ont été gavées d’argent frais pendant la période du COVID, elles ont trop embauché et le regain d’activité de courte durée qu’elles ont connu pendant cette période est en train de se tarir.

Elles ont vu les vents contraires de l’économie et se sont accrochées à tout ce qui semblait être une solution. Tous ces nouveaux outils d’IA ont été lancés au moment précis où tout le monde cherchait une solution.

Aujourd’hui, le secteur est rempli de cadres intermédiaires qui n’ont jamais utilisé ces outils pour accomplir quoi que ce soit, mais qui croient au boniment parce que leur avenir financier en dépend. Ils pensent que cela permettra de décupler la productivité parce qu’ils ont besoin de quelque chose pour décupler la productivité de leurs employés.

Ce qui m’a fait prendre conscience de cette réalité, c’est qu’au cours d’une récente réunion au sein de mon entreprise, on a demandé au PDG à quoi lui servaient les outils d’IA. Il n’avait pas de réponse. En bref, il a joué avec ces outils en posant le même genre de questions inutiles que tout le monde, mais rien n’a été intégré dans son travail quotidien.

Nous avons ensuite eu une autre réunion dirigée par l’un des chefs de division, à qui l’on a demandé quelles étaient ses suggestions pour que les employés intègrent les outils dans leur travail. Il n’avait pas grand-chose à suggérer, si ce n’est de les utiliser pour reformuler des documents ou de s’en servir comme d’une sorte de filtre d’assurance qualité lors des interactions avec les clients.

En réalité, ces outils ne sont pas très utiles, surtout pour les employés compétents qui rédigent mieux que la moyenne. Du moins, je n’ai pas vu de preuve qu’ils le soient.

Vu tous les efforts déployés pour essayer de les intégrer dans notre travail, je suis sûr qu’il y aura des applications. Mais elles ne se traduiront jamais par les augmentations de productivité par 10 que tant de gens croient possibles.


Tout cela signifie-t-il qu’il faut lutter contre toute forme de surveillance, au nom de la « liberté »?

Pas du tout.

Désolé de contredire à peu près tous mes collègues anti-NOM mais à moins de la décentraliser complètement, cette société ne peut pas fonctionner sans un niveau élevé de surveillance. En réalité, aucun groupe humain ne peut s’en passer. Dans une tribu de taille naturelle (environ cinquante personne) cette surveillance fait partie intégrante du mode de vie: tout le monde connaît tout le monde – encore une fois, comme dans un village. La vraie question est de savoir qui surveille qui, et dans quel but. Comme je l’ai déjà maintes fois répété, la strate supérieure du pouvoir est majoritairement occupée par des paranoïaques incompétents, dont l’idée maîtresse est de maintenir au plus bas le niveau de maturité politique et économique du petit peuple.

Le véritable enjeu n’est donc pas l’intelligence de la machine mais, et ce n’est pas nouveau, l’idiotie humaine1, le manque d’autonomie et la servilité qui en résultent inevitablement. Si on veut revenir à la simplicité qui rendrait ce monde vivable, il faut se passer de ceux qui créent de faux problèmes pour nous fourguer leurs solutions: pandémie/vaccins, inflation/monnaies digitales, « urgence climatique »/privations, guerre/changement géopolitique, etc. Pour y arriver, il faut cesser de les aider, ce qui veut dire stopper la machine. Ne plus participer. C’est bien ce qui se profile en France et ailleurs en Europe mais comme le disait ce célèbre philosophe français, « On gueulait ‘Ce n’est qu’un début, continuons le combat!’ mais en fait, ce n’était qu’un combat, il fallait continuer le début. »

Son contemporain Gébé avait articulé autrement cette très bonne idée: on arrête tout et on réfléchit. Un moratoire de six mois? Ok, mais un moratoire de tout ce bordel, le temps de faire le tri.

Et de redevenir, nous, intelligents.


(1): J’ai à ce sujet deux études à traduire – à l’usage d’une éducatrice mais dont je vous ferai profiter – qui décrivent un danger bien concret, que Taiwan a d’ailleurs tenté de règlementer en 2015: les jeunes enfants développent des symptômes du spectre autiste lorsqu’ils sont trop exposés à des écrans. Eh oui, comme pour les « vaccins ».

OH MON DIEU! Pfizer fait muter le COVID!!! – par Sasha Latypova.

Je me rends compte que j’ai assez peu relayé Sasha depuis son interview et ceci, ce qui est un comble vu que c’est une des seules voix « alt-Covid » à qui je fais confiance – même remarque pour Katherine Watt. Depuis cette fameuse interview – beaucoup lue, vu que je suis un des seuls à la publier en français et que mes lecteurs ont du goût – Sasha a créé son propre Substack. J’y pêcherai d’autres articles prochainement. Pour ne rien gâcher, elle y joint habituellement une photo de ses magnifiques peintures, comme elle. Une femme d’une beauté stupéfiante, d’une grande intelligence et d’un grand courage – et ukrainienne, ce qui devrait m’éviter, j’espère, la ridicule étiquette « pro-russe ».

Voici un billet très ponctuel – avec un peu de retard, que je rattrape lentement mais sûrement – qui démonte une intox dont j’imagine que tout le monde parle, pas toujours à bon escient. Ponctuel ou non, comme tout ce qu’écrit Sasha, c’est une lecture essentielle. En préambule, pour mieux comprendre la maintenant célèbre notion de « gain de fonction » et ses limites, je vous renvoie à mon article sur JJ Couey.

Source.


OH MON DIEU! Pfizer fait muter le COVID!!!

Un scénario de film où « Contagion » rencontre « Idiocratie »

Sasha Latypova

26 janvier

Un billet en vitesse. On m’a demandé de commenter la vidéo « explosive » publiée par le Projet Veritas, dans laquelle un « cadre supérieur en R&D de Pfizer » fait des déclarations sur « l’évolution dirigée » du virus du covid, que Pfizer envisage de mettre en œuvre.

D’abord, concernant cette personne. Je ne sais pas qui il est, certaines personnes tentent actuellement de vérifier s’il travaille chez Pfizer. Supposons pour l’instant qu’il travaille chez Pfizer. Son titre est directeur des opérations de R&D et de la planification scientifique. Il faut bien comprendre que ce domaine n’est PAS un domaine scientifique. Il ne travaille pas dans un laboratoire. Il gratte du papier, crée des présentations PowerPoint et d’autres documents et parle aux fournisseurs. Pfizer EXTERNALISE tout le travail scientifique et les essais cliniques. Personne en interne chez Pfizer ne fait quoi que ce soit en rapport avec le produit afin de se dégager de toute responsabilité et de laisser les sous-traitants commettre des fraudes en leur nom (afin que les dirigeants aient toujours une dénégation plausible).

De plus, ce type n’est pas intelligent. Il est ivre, mais il a aussi clairement un QI moyen. C’est exactement ce genre de personne que Pfizer a embauché en masse au cours des dix dernières années ou presque, tout en se débarrassant de personnes intelligentes et expérimentées qui savaient comment concevoir et développer des médicaments, parce qu’elles posaient trop de questions gênantes et ne se seraient pas laissées embobiner si facilement pour implémenter un meurtre de masse sous le nom de « réponse covid ».

Bien sûr, ce type n’a aucune morale.

Il parle de « virus mutant » ou d’ « évolution dirigée » et les décrit de la même manière que Peter Daszak et Ralph Baric dans leurs propositions au NIH – mêmes termes, mêmes plans expérimentaux et mêmes idées, et ce même scénario existe depuis des décennies. Savez-vous comment je le sais? J’ai un livre sur les armes bio-chimiques publié en 1970 en Union Soviétique, et j’en ai aussi un publié par le NIH en 2018. Ils répètent les mêmes choses et les mêmes concepts. Le type de Pfizer a probablement tiré son scénario des mémos de BARDA/DARPA. BARDA finance 50% de la R&D pharmaceutique aujourd’hui. Il ne s’agit cependant que d’un narratif. Il n’y a aucun moyen de « faire muter des virus » en laboratoire comme ils le laissent entendre – pour les rendre artificiellement plus mortels et plus transmissibles à la fois. Il s’agit d’un conte de fées de propagande avec un objectif très précis. Vous devriez être très prudents à l’égard de toute personne (de « leur » côté ou du « nôtre ») qui le répète en prenant un air sérieux.

Bien sûr, les scientifiques peuvent expérimenter avec des soupes d’ADN/ARN et faire se développer des choses dans des boîtes de Pétri. Ils peuvent concevoir des mutations sur ordinateur et essayer diverses concoctions. S’agit-il de « virus » qui peuvent « s’échapper d’un laboratoire » et « infecter le monde »? Non. La preuve en est qu’alors qu’il y a 1000 laboratoires biologiques aux États-Unis et dans le monde occidental qui jouent avec des virus, aucune pandémie ou épidémie n’a résulté de ces activités. Je vous assure que pas un seul laboratoire académique n’a jamais été capable de suivre les procédures opérationnelles standard de base, et s’il existait une chose telle qu’une « fuite de virus dangereux », nous en aurions constamment. Si une telle chose existe réellement et que nous en avons eu constamment, cela signifie que nous sommes tous déjà bien adaptés à ces fuites! Des regroupements locaux de maladies ont été détectés, il s’agit probablement de « tests de déploiement » plutôt que d’une véritable « fuite ». Ils s’éteignent d’eux-mêmes à chaque fois.

Des souris s’échappent de ces laboratoires tout le temps – où est la pandémie de souris?

The Mouse King [NdT. article de Sasha sur ce sujet, très rigolo et bien écrit – faudra que je traduise?]

L’homme dans la vidéo parle de faire passer les virus d’un animal à l’autre – une technique de longue date dont on sait qu’elle ne donne rien, car les virus ne font que s’atténuer dans ce processus. Et ce, pour autant que l’on puisse reproduire une infection d’un animal à l’autre. C’est impossible. Pfizer s’est rendu célèbre pour son incapacité à infecter les singes avec le virus Sars-Cov-2 dans ses études précliniques pour son « vaccin ». Et dans ces études, ils n’essaient même pas de produire une infection d’animal à animal (parce qu’ils savent que cela ne fonctionne pas), ils pulvérisent les animaux directement dans le nez et la bouche, et généralement la quantité de liquide est suffisante pour atteindre les poumons et leur donner une pneumonie, surtout pour les petites espèces comme les souris.

En parlant de souris, vous vous souvenez de la récente étude tristement célèbre de l’université de Boston où l’on a « muté le virus » pour produire un covid tueur à 80%? [NdT. j’avais naïvement relayé l’histoire avant de la rétracter avec cet article] Aucune souris n’a été infectée par d’autres souris et 8 souris sur 10 qui sont mortes ont été euthanasiées par les chercheurs parce que (elles allaient mourir?). Oui, celui-là. C’est la même histoire de science bidon que cette personne ivre déballe au journaliste du Projet Veritas qui pense avoir un scoop!

Une autre affirmation tout droit sortie de BARDA/DARPA – il s’agit de « prédire les mutations » et de « développer des vaccins de manière proactive ». Un non-sens total. Vendu par des psychopathes titulaires d’un doctorat à un public désespérément crédule et à des politiciens qui acquiescent et accordent des milliards de dollars de financement pour la « préparation à la pandémie ». C’est là que se situe le nœud du problème. Il ne s’agit pas seulement d’un babillage stupide et scientifiquement inepte. Il s’agit en fait d’un récit de propagande militarisée très bien pensé, destiné à faire avancer la chose la plus importante pour les auteurs de ce crime mondial:

Ces criminels ont désespérément besoin, à tout prix, que vous croyiez que « la mutation de virus en laboratoire » aboutit à un résultat terrifiant, qui peut ensuite être « divulgué ». Que tout le monde peut le faire, même un étudiant en doctorat dans son garage*. Que nos ennemis le font et qu’ils vont « libérer » un virus super terrifiant à tout moment, à moins que le gouvernement ne soit « préparé » en constituant un stock de « vaccins prédictifs » qui peuvent être déployés en quelques jours après la détection d’un nouveau virus terrifiant en Chine. Ou à Tombouctou.

(*) [NdT. je suppose qu’il faut que je rétracte aussi ceci et que je remette en question l’intégrité de l’auteur]

Connaissez-vous l’histoire de cette ville italienne au bord de la mer où toutes les vitrines des magasins se faisaient briser, et une fois remplacées, briser à nouveau, et où enfin un couple de gars sympas passait dans chaque magasin et vendait une « protection » aux propriétaires de magasins et où les vitrines restaient intactes tant que la protection était payée chaque mois? Savez-vous qui brisait les vitrines?

C’est la même histoire, mais racontée avec des marionnettes qui coiffent des casquettes de spécialistes des virus. Sauf que les auteurs de l’histoire sont plus intelligents que les frères italiens – ils convainquent tout le monde par la propagande et quelques produits chimiques habilement déployés que des virus terrifiants seront libérés (ou fuiront), puis vendent la « protection » du gouvernement. Cette fois, dans cette phase, ils comptent tuer pour de bon – ils se préparent à orchestrer la panique mondiale en prétendant qu’un terrifiant virus évolutif prédictif muté a effectivement fui d’un laboratoire (et n’a pas sauté d’une chauve-souris sur un marché comme la dernière fois). Ils ont déjà toutes les images vidéo de personnes tombant mortes dans les rues et autres matériels de propagande promotionnelle prêts à l’emploi. Ils l’annonceront dans un endroit reculé, et le traqueur de virus de Johns Hopkins s’emballera et coloriera en rouge le monde entier. Puis, dans les jours qui suivront, ils disposeront du « vaccin qui sauve des vies » et procéderont à la mise en place d’obligations, de quarantaines, d’injections, etc. dans un climat de panique totale, en attribuant toutes leurs morts à l’effrayant virus muté.

S’il vous plaît, NE TOMBEZ PAS DANS LE PANNEAU!

Je n’en suis pas certaine, mais je soupçonne fortement le Projet Veritas d’être ici victime de sa propre blague. Ils se sont fait avoir par les agences de défense qui ont « divulgué » ces informations « super secrètes » (qui sont placardées partout dans leurs documents publics et sur leurs sites Web, il suffit de les lire et le PV a avalé l’hameçon, la ligne et le plomb).

PS. Peu importe si la personne interrogée ici travaille vraiment pour Pfizer et croit vraiment ce qu’elle dit dans cette vidéo. Je suis presque sûr qu’il le croit et qu’il y travaille. C’est là l’essentiel. Du moment où on embauche des personnes d’un poids intellectuel limité et au sens moral non opérationnel (le système universitaire actuel est parfaitement adapté à la production de ce profil), il est facile de les former pour qu’ils répètent les propos voulus avec conviction.

Confirmation de l’opération « fuite de laboratoire » – par Brian Mowrey.

Une analyse de l’article d’hier.

Mowrey a raison, le gouvernement américain se fiche éperdument que sa guerre soit secrète. Vu la totale impunité des Etats-Unis autour du (pseudo-)sabotage de Nordstream 2, il aurait tort de s’inquiéter.

Je reviens bientôt avec un (nouvel) indice de la collaboration de l’Allemagne à l’Opération, et j’emballe le tout ensuite en ajoutant la Russie à l’équation.

Source.


Confirmation de l’opération « fuite de laboratoire »

Je découvre tardivement la révélation de Will Jones

Brian Mowrey

25 janvier

Résumé (cliquer pour agrandir):

  • Sur Daily Skeptic, Will Jones a rapporté* que les premiers rapports des médias sur la théorie de l’origine de la fuite de laboratoire provenaient de sources proches du renseignement américain. Elle a été présentée dès le départ comme une contre-mesure de propagande aux théories selon lesquelles le gouvernement américain aurait libéré le virus.
    (*il y a deux semaines, je suis en retard sur l’actualité)
  • Jones a également construit un examen convaincant des arguments en faveur du fait que les services de renseignement américains « en savaient trop sur la scène du crime » en novembre 2019 – ce qui implique une diffusion par les États-Unis.
  • Jones propose une chronologie et une théorie expliquant pourquoi la théorie de la fuite du laboratoire a été abandonnée par la suite. Essentiellement, des luttes intestines entre les éléments de la communauté du renseignement qui ont promu la théorie et les acteurs universitaires et gouvernementaux qui ont été indirectement piégés par cette théorie – de Fauci à Daszak en passant par Farrar.
  • Brian soutient cette théorie. Elle implique que les acteurs qui ont diffusé le SARS-CoV-2 étaient assez stupides (ma théorie selon laquelle la fuite du laboratoire était destinée à être supprimée pour rendre attrayante la théorie de l’origine « alternative » – elle n’aurait convaincu personne autrement – pourrait impliquer qu’ils sont trop intelligents).

Origine du renseignement américain de la théorie de la fuite de laboratoire

Le 10 janvier, j’ai réitéré mon évaluation de longue date de la théorie de l’origine de la « fuite de laboratoire » et du gain de fonction de l’Institut de Virologie de Wuhan:

Cependant, la préparation et la promotion artificielles évidentes du contre-narratif de la « fuite de laboratoire » et du « gain de fonction » me convainquent que Unz avait raison au sujet de la diffusion intentionnelle [du SARS-CoV-2 par des acteurs de l’État profond américain] en soi.

Ce n’est qu’aujourd’hui que je découvre que le jour même où j’ai écrit cela, Will Jones, du Daily Sceptic, a rapporté que l’origine artificielle, associée aux services de renseignement américains, de la théorie de la fuite en laboratoire se cachait au grand jour depuis trois ans.

dailysceptic.org [NdT. et ma traduction]

Le rapport de Jones plante le clou dans le cercueil de la théorie de l’origine de la fuite du GOF/laboratoire.

L’Institut de Virologie de Wuhan n’a pas fabriqué le SARS-CoV-2; la théorie selon laquelle il l’a fait (qui a été émise par Radio Free Asia, un organisme de propagande associé aux services de renseignement américains, le 9 janvier 2020) a été conçue dès le départ pour détourner la théorie de l’origine américaine.

Cette diversion a été décrite comme une mesure de rétorsion; mais comme il n’y avait encore rien à quoi rétorquer, cette description fait office d’aveu que la théorie de la fuite du laboratoire était anticipée, préventive:

Le rapport du Washington Times [du 24 janvier] indique à un moment donné qu’il s’agit d’une réponse à des rumeurs « circulant sur l’Internet chinois et affirmant que le virus fait partie d’une conspiration américaine visant à répandre des armes bactériologiques », citant un « responsable américain » anonyme.

Selon un responsable américain, un signe inquiétant est que, depuis le début de l’épidémie il y a plusieurs semaines, de fausses rumeurs ont commencé à circuler sur l’Internet chinois, affirmant que le virus fait partie d’une conspiration américaine visant à répandre des armes bactériologiques.

Cela pourrait indiquer que la Chine prépare des moyens de propagande pour contrer les accusations futures selon lesquelles le nouveau virus s’est échappé de l’un des laboratoires de recherche civils ou militaires de Wuhan.

Pourquoi le rapport anticipe-t-il des « accusations futures » de fuite de laboratoire – en particulier lorsqu’il est en train de formuler des charges identiques?

Ce n’est pas surprenant; c’est simplement quelque chose que personne n’avait encore pensé à chercher (pour autant que je sache, veuillez me corriger dans les commentaires si c’était déjà connu).

Ce n’est pas surprenant parce que, encore une fois, le récit de la fuite du laboratoire présente des signes évidents de sa mise en scène des années à l’avance, à travers les pitreries ridicules d’EcoHealth et de « DEFUSE ». Comme pour le dévoilement des documents du Projet Veritas l’année dernière, tout cela a toujours ressemblé à une opération visant à détourner l’attention d’une diffusion intentionnelle:

I Could Have DARPED All Night [NdT. article de Mowrey d’il y a un an, qui fait l’analyse de la psyop du projet DEFUSE]

Ici encore, le spectre se dresse que la proposition DEFUSE a été conçue dès le départ comme un écran de fumée, et que le projet n’a jamais eu lieu. L’apparente (pour l’instant) nécessité d’apposer rétroactivement les mots inquiétants « Gain de Fonction » sur le projet ne fait certainement rien pour purger l’ensemble de l’odeur d’une opération psychologique. Il semble avoir été conçu pour nourrir « l’opposition », un paratonnerre pour détourner l’attention du grand mot qui commence par « I ». [diffusion intentionnelle]

Jones se demande pourquoi, s’il est vrai que le gouvernement américain est à l’origine de la théorie, le gouvernement américain supprimerait plus tard la théorie de la fuite du laboratoire. Ce faisant (personnellement, je n’ai jamais trouvé cela très déroutant), il produit une théorie de réflexion alternative intéressante et convaincante fondée sur les luttes intestines épistémiques, dont je parlerai plus loin.


Reconstruction de l’affaire Unz par Jones

L’article de Jones est le quatrième d’une excellente reconstitution archéologique de l’affaire de la connaissance préalable par les services de renseignement américains de l’existence du SARS-CoV-2 à Wuhan – que « nous » savions avant la Chine. Les deuxième et troisième parties sont, selon Unz, le fruit d’une collaboration dans le sillage de la première.

Les trois parties ci-dessous sont des examens hautement recommandés des preuves, rares mais accablantes, de la diffusion du SARS-CoV-2 par le gouvernement américain.

  1. « Comment les services de renseignement américains ont-ils repéré le virus à Wuhan quelques semaines avant la Chine? » (21 décembre 2022.) Cet article est suivi d’une discussion, que je n’ai pas lue, sur le travail de Robert Kadlec, le directeur de la « biosécurité » de Trump, qui a passé des mois à préparer une pandémie de coronavirus juste avant qu’elle ne se produise.
  2. « Les États-Unis prouvent accidentellement qu’ils n’auraient pas pu repérer le virus en Chine en novembre 2019. » (1er janvier 2023.)

Ainsi, ce rapport de Harvard, destiné à montrer comment les analystes du renseignement américain ont repéré le virus en novembre 2019 en Chine alors que la Chine elle-même ne l’avait pas encore remarqué, a fini par révéler par inadvertance qu’il n’y avait aucun signal d’une épidémie virale respiratoire à Wuhan à ce moment-là et donc aucun moyen pour les analystes du renseignement américain d’en repérer une.

Naturellement, cela n’atténue en rien les soupçons croissants sur la façon dont les services de renseignement américains ont pu suivre l’épidémie de coronavirus à Wuhan, et uniquement à Wuhan, à un moment où personne d’autre, y compris les Chinois, n’était au courant de son existence.

  1. « Le gouvernement américain identifié comme la source originale de la théorie de la fuite en laboratoire. Que se passe-t-il réellement? » [lien ci-dessus] [NdT. ma traduction] (10 janvier 2023.)

Ou bien, voir l’aperçu de la série et le commentaire d’Unz, « La communauté Alt-Covid commence à démêler les origines du Covid ».


La chronologie de l’ « abandon » de la théorie de la fuite de laboratoire selon Jones.

Dans sa bombe du 10 janvier, Jones reconstruit la chronologie apparente du pivot entre le flottement américain de la théorie de la fuite de laboratoire (à partir du 9 janvier 2020) et la suppression ouverte de cette dernière quelques mois plus tard. Il en résulte une théorie convaincante sur les raisons de ce revirement (c’est moi qui souligne; les hyperliens en double ont été supprimés):

La crainte de ce groupe de scientifiques d’être impliqués dans la création du virus les a conduits à organiser une campagne très efficace pour écarter et supprimer la théorie de l’origine de laboratoire. Cette intervention a considérablement complexifié l’histoire de couverture, si bien que les résultats de la communauté du renseignement américaine (CR) sont devenus confus et incohérents. Dans ce qui suit, j’énumère les six principales interventions de la communauté du renseignement américaine pendant la pandémie et je suggère ce qui les a probablement motivées. Ces interventions sont les suivantes:

  1. Le rapport secret de renseignement de novembre 2019 prétendant montrer une grande épidémie respiratoire à Wuhan, qui a été utilisé pour informer le gouvernement américain, l’OTAN et Israël. Il est important de noter que les prétendues preuves de cette épidémie n’ont jamais été produites et que les preuves existantes suggèrent qu’en réalité, il n’y a pas eu d’épidémie détectable à Wuhan en novembre 2019, ce qui signifie que le rapport semble être en grande partie une œuvre de fiction.
  2. L’introduction et la promotion, en janvier 2020, de l’histoire de l’origine du laboratoire chinois, comme indiqué ci-dessus.
  3. Les briefings médiatiques de début avril 2020 de sources de renseignement anonymes concernant les rapports de renseignement de novembre mentionnés au point (1) ci-dessus. Ces briefings étaient particulièrement étranges parce qu’à ce moment-là, le principal scénario d’origine mis en avant par les canaux officiels américains était la théorie du marché de produits frais, que ces informations contredisaient parce qu’elles impliquaient une grande épidémie (une épidémie « hors de contrôle » et un « événement cataclysmique ») bien avant l’épidémie du marché de produits frais en décembre.
  4. L’approbation publique, fin avril et début mai 2020, par la communauté du renseignement américaine de la théorie de l’origine naturelle du marché de produits frais. Cela contredit à la fois les briefings médiatiques anonymes de début avril (3) et l’histoire de l’origine en laboratoire (2), tout en embarrassant Mike Pompeo et le président Trump qui, à l’époque, poussaient fortement la théorie de la fuite en laboratoire.
  5. Le rapport de renseignement déclassifié d’août 2021 sur les origines de Covid, qui donnait une image quelque peu mitigée de la manière dont la communauté du renseignement évaluait la théorie de la fuite en laboratoire. Ce que le rapport ne manquait pas de préciser dès la première page, cependant, c’est que le virus n’a « pas été développé comme une arme biologique » et qu’il n’a « pas été conçu génétiquement ». Le rapport indique qu’un petit nombre d’éléments de la CR pensaient que le virus pouvait s’être échappé d’un laboratoire (mais en tant que virus naturel et non artificiel); en particulier, le National Center for Medical Intelligence (NCMI), qui était responsable du rapport secret de renseignement de novembre 2019 et (vraisemblablement) des briefings anonymes aux médias d’avril 2020, a approuvé cette théorie avec une « confiance modérée ». Il convient de noter qu’à ce stade, la théorie de la fuite en laboratoire était de nouveau évoquée après l’enquête de l’OMS sur les origines en février 2021.
  6. Le rapport minoritaire du Sénat d’octobre 2022, qui a pour la première fois exposé les preuves en faveur d’un virus fabriqué et d’une fuite en laboratoire. Robert Kadlec, le grand manitou de la biodéfense aux États-Unis, est à l’origine de ce rapport, qui ne mentionne notamment pas le rapport secret des services de renseignement américains de novembre 2019, qui semble avoir été entièrement « oublié » (en fait, il n’a jamais été officiellement reconnu). Il ne faisait pas non plus référence à l’implication considérable des États-Unis dans la recherche sur le coronavirus de la chauve-souris dans les années précédant la pandémie. Nous devons également noter que les preuves présentées dans le rapport d’une prétendue violation de la sécurité à l’IVW en novembre 2019 ont toutes été rassemblées rétrospectivement – rien ne suggère que ces preuves étaient connues à l’époque, et le rapport indique clairement que toutes ses informations proviennent de sources accessibles au public, en déclarant: « Ce rapport a examiné des informations de source ouverte, accessibles au public, pertinentes pour les origines du virus. »

Voici donc ce que je suggère qu’il se passait réellement avec ces interventions souvent curieuses et contradictoires de la CR.

Le rapport secret des services de renseignement de novembre 2019 (1) visait à avertir le gouvernement américain et ses alliés de la nécessité potentielle de prendre des contre-mesures épidémiques compte tenu du risque de retour de flamme de l’attaque. Si le retour de flamme n’était probablement pas anticipé (après tout, le SARS et le MERS n’ont jamais inquiété l’Europe et l’Amérique), il s’agissait manifestement d’un risque. Notez que les responsables du rapport de novembre 2019 devaient savoir qu’il n’y avait pas vraiment de preuve d’une épidémie à Wuhan à cette époque, et donc que leur rapport était basé sur une fiction. Cela semble impliquer le NCMI, qui a produit le rapport, dans l’attaque.

Les briefings anonymes des médias au début d’avril 2020 (3) concernant le rapport des services de renseignement de novembre 2019 étaient très probablement une tentative de la communauté du renseignement (ou, plutôt, du NCMI) de souligner qu’ils avaient bien essayé d’avertir tout le monde du virus et de la nécessité de se préparer. Cela expliquerait pourquoi ils ont poursuivi les briefings anonymes, même si, à ce moment-là, ces briefings contredisaient le nouveau « récit officiel » selon lequel le virus provenait du marché de produits frais.

L’approbation officielle par la communauté du renseignement, fin avril et début mai 2020, de la théorie du marché de produits frais (4) aurait alors eu lieu en raison du passage de la plupart des membres de la communauté du renseignement au récit créé et approuvé par Anthony Fauci, Jeremy Farrar, etc. Les membres de la communauté du renseignement qui n’ont pas participé à l’attaque (probablement la grande majorité) avaient probablement compris ce qui se passait, c’est-à-dire que la théorie de la fuite de laboratoire était une couverture mise en place par des collègues imprudents, et ils étaient très conscients des terribles retombées si la vérité était connue. D’où la suppression à cette époque, au sein du gouvernement américain, de toutes les enquêtes sur les origines du Covid, ce qui, selon un haut fonctionnaire du gouvernement, ne ferait qu’ « ouvrir la boîte de Pandore ».


Le gouvernement s’en fiche

Le dernier commentaire souligné ci-dessus est crucial pour élaborer une théorie de réflexion sur la personne qui a décidé de diffuser le SARS-CoV-2. En avril 2020, ABC News a été incité par des tuyaux d’initiés à rapporter que la Maison Blanche avait été avertie par les services de renseignement de l’existence d’une épidémie virale à Wuhan au mois de novembre précédent; mais au moment de la diffusion de l’histoire, les tuyaux d’initiés ont été contredits par un commentaire officiel du Pentagone (si vous n’avez pas déjà lu tous les articles liés, la vidéo de Unz avec Kevin Barrett (rumble.com) reprend et examine l’histoire originale d’ABC).

Il s’agit d’un cas classique de preuve de culpabilité par le fait d’ « en savoir trop sur la scène du crime ».

Les lecteurs, en raison des implications, pourraient être mal à l’aise à l’idée d’appliquer au gouvernement américain la même norme que celle utilisée depuis des siècles par les humains pour déterminer qui est coupable de crimes, mais c’est l’outil qui convient ici. Le gouvernement américain savait qu’il y avait une épidémie virale parce qu’il l’avait provoquée.

Étant donné que l’histoire d’ABC, bien qu’elle s’appuie sur des tuyaux non corroborés, est une quasi-preuve que le gouvernement américain a libéré le virus, on pourrait imaginer que la réalisation tardive de la même implication apparaisse comme une théorie économe pour expliquer pourquoi le briefing de novembre a été nié le même jour. Quelqu’un a pensé à demander: « Attendez – Est-il vraiment vrai que nous avions la capacité de détecter une épidémie virale à Wuhan de seconde main en novembre; qu’il existait déjà des preuves de ce fait? » (De toute évidence, non, puisque le virus se propageait déjà ailleurs et qu’il n’y avait pourtant aucune reconnaissance revendiquée de ce fait).

La cause plus prosaïque du revirement suggéré par Jones me paraît plausible pour une raison simple: le gouvernement américain se fiche de savoir si sa guerre contre l’humanité est flagrante.

Par conséquent, la fuite avortée de la connaissance préalable en novembre était un autre reflet des stratégies conflictuelles relatives à la théorie du marché de Huanan qui étaient déjà évidentes au moment même de l’histoire. Après tout, l’origine du marché de produits frais insiste sur le fait que le virus s’est déclaré en décembre, pas avant, directement des animaux infectés aux visiteurs d’un marché animé représentant un incroyable millième de 1% de l’ensemble de l’industrie chinoise de l’élevage illicite d’animaux sauvages.

Ce n’est donc qu’un accident ironique que l’aveu de culpabilité du gouvernement américain, dans cette affaire, n’ait pas été confirmé de manière plus catégorique.


Ne s’attendait-on vraiment pas à un retour de flamme incontrôlable?

Pour réitérer ma position sur la théorie de la fuite de laboratoire, je l’ai considérée comme un récit « alternatif » manifestement mis en place; il a été conçu dès le début pour être non seulement promu mais supprimé. La théorie de la fuite de laboratoire n’aurait jamais été considérée comme convaincante par les sceptiques si elle ne l’avait pas été.

Extrait de « Peaufiner le cas de l’origine de l’État profond« . Notez que j’ai fini par déclarer les variants préoccupants de 2020 comme « non coupables« , donc je suis à 50-50 quant à savoir si ce sont aussi des produits de laboratoire.

A l’appui de ma théorie sur cette affaire, il y a l’observation suivante :

Ça a marché, pas vrai?

Selon mon paradigme, Wuhan était une scène conçue et chorégraphiée des années à l’avance pour susciter une grande, énorme « controverse » de diversion entre une origine de l’Institut de Virologie de Wuhan et [le marché de] Huanan. Ainsi, la seule raison pour laquelle le virus a été libéré à Wuhan était de susciter cette controverse; en d’autres termes, l’emplacement de Wuhan en Chine était secondaire par rapport aux objectifs plus larges.

Jones a rassemblé une vue d’ensemble convaincante de l’argumentation d’Unz selon laquelle la Chine était la cible, et pas seulement un vecteur de diffusion mondiale, et que les contre-mesures pandémiques de Kadlec et al. avaient pour but d’endiguer le virus, plutôt que d’être une fin en soi. En d’autres termes, les orchestrateurs de ce plan étaient littéralement des idiots forcenés.

  1. Ils pensaient que l’endiguement fonctionnerait, même si les États-Unis ne sont pas une île. Pourquoi?
    • Ils pensaient que le virus ne se propagerait pas bien, bien qu’il soit impossible de le savoir à l’avance. Pourquoi?
  2. Ils pensaient que tout le monde les écouterait en novembre, ce qui faciliterait l’endiguement. Pourquoi?
  3. Ils n’ont pas jugé nécessaire de rendre infaillible le lien entre l’Institut de Virologie de Wuhan et le SARS-CoV-2, bien qu’ils aient établi le cadre à l’avance. Pourquoi?
  4. Ils pensaient que personne d’autre dans les milieux universitaires et gouvernementaux ne se soucierait du fait que les liens entre l’Institut de Virologie de Wuhan et Ecohealth, soigneusement établis à l’avance, pourraient mettre fin à leur carrière. Pourquoi?

Pour reformuler les points 3 et 4, ce que l’affaire Unz-Jones propose, c’est que les orchestrateurs de la diffusion du virus avaient prévu de piéger des éléments de l’appareil de santé publique pour le SARS-CoV-2, mais plutôt que de les inciter à commettre un crime réel (amener l’IVW à créer le SARS-CoV-2), ils ont prévu une possibilité d’exonération partielle (rien n’indique que l’IVW travaillait sur un précurseur du SARS-CoV-2). Il n’est tout simplement pas venu à l’esprit de cette branche de la communauté du renseignement de s’attendre à une résistance de la part des autres acteurs du gouvernement qu’elle essayait d’impliquer!

D’un autre côté, le problème de ma théorie – selon laquelle l’origine de l’IVW a toujours été censée être indémontrable et donc suppressible, conduisant à la construction d’une fausse dichotomie entre deux théories mortellement erronées – est peut-être le contraire: elle implique que les auteurs n’étaient pas des idiots forcenés.


Quoi qu’il en soit, la fuite de laboratoire était une opération.

Que la chronologie de Jones corrobore la théorie d’Unz (attaque économique contre la Chine) ou que le motif de la diffusion du SARS-CoV-2 ait toujours été de provoquer un confinement mondial, le récit de la fuite de laboratoire était dès le départ une manoeuvre de diversion contre la diffusion par les États-Unis.

Nouvelles en vrac, édition internationale.

Tout va parfaitement bien et ira encore mieux demain, hormis quelques détails mineurs.

Shangaï, c’est fini (et dire que c’était le sujet de mon prochain article).

En fait, non.

Ce n’est pas du tout fini, contrairement à ce que vous aurez lu récemment un peu partout ailleurs, sauf sur l’excellent Covidémence, qui fait le boulot et dont je reparle un peu plus loin (en bien). Même le Substack le plus pointu sur la Chine (l’auteur parle le mandarin) est un peu dans le flou. Heureusement, votre dévoué blogger écoute au boulot dans son lecteur mp3 le meilleur podcast de l’Univers, qui reçoit des rapports de terrain (boots on the ground reports) de ses producteurs/auditeurs, dont l’un réside à Shangaï. Lecture ici, à partir de 2:32:37, du rapport qui figure également dans les shownotes sur cette page (cliquer sur China) et dont voici la traduction:

Voici les dernières nouvelles de Shanghai
(1) À partir du 1er juin 2022, Shanghai a mis en place la règle d’obligation de « se faire tester toutes les 72 heures ». Les résultats étaient prévisibles.
(a) certaines personnes ont été testées positives, le code QR de leur téléphone est devenu rouge – elles ne pouvaient donc entrer dans aucun établissement public, centre commercial, magasin, etc.
(b) nous avons des amis, et connaissons des familles des camarades de classe de ma fille, qui ont été reconfinées, à l’intérieur de leur immeuble ou de leur complexe d’appartements ou de copropriétés, en raison de leur proximité avec QUELQU’UN d’autre qui a été « testé positif ».
(c) pendant les DEUX premiers jours d' »ouverture », les « stations de dépistage » ont été submergées par une forte demande – et par de longues files d’attente (45 à 60 minutes). Cependant, à l’heure actuelle, parce que les gens craignent un risque de « contact Covid » dans la file d’attente, qui ferait passer leur code au ROUGE, un nombre moindre de personnes se présentent aux stations de dépistage publiques (qui sont GRATUITES).
(d) Il existe maintenant un système de dépistage à DEUX niveaux. Les gens qui ont de l’argent vont dans des hôpitaux privés (ils paient 180 RMB, soit environ 25 dollars US, pour un test valable pendant 72 heures), en partant du principe que les « bonnes personnes » ont toujours un test négatif, c’est-à-dire qu’ils courent moins de risques de fréquenter les mauvais « Sneetches » [NdT. personnages issus d’un conte du Dr Seuss]; et dans les complexes plus riches, comme le mien, l’association de logement a passé un contrat avec la ville pour obtenir un centre de dépistage dans notre enceinte, qui est limité à nos résidents.
ET MAINTENANT …
(2) à partir du samedi 11 juin 2022, la ville commence un confinement  » tournant  » – différents quartiers de la ville seront fermés – personne ne pourra entrer ou sortir. Tout le monde sera soumis à un prélèvement (prélèvement de gorge) pendant 3 à 5 jours. C’est la politique du ZERO Covid, appliquée au niveau des sous-districts.
(3) AUCUNE personne de Shanghai n’est autorisée à voyager dans les provinces voisines – et si elle est autorisée à descendre d’un train, elle devra se soumettre à une quarantaine de deux semaines dans l' »hôtel Covid » local.
(Et n’oubliez pas que Shanghai a un taux de vaccination de 90 % (2 injections); et qu’environ 67 % ont fait 3 injections).
D’un autre côté
(4) Les restaurants et la livraison de nourriture à Shanghai ont repris – mais qui sait pour combien de temps.
(5) Les supermarchés ordinaires sont ouverts et reçoivent des livraisons de l’extérieur – les yaourts sont de retour, les fromages et les viandes importés garnissent les rayons. Les produits locaux sont également de retour – depuis des semaines, il n’y avait plus de carottes, de patates douces ou de mangues sur les marchés. TOUT est rentré dans l’ordre.
(6) Les frais de taxi ont augmenté d’environ 50% pour les trajets de plus de 20 minutes.
(7) En gros, TOUT LE MONDE, partout, porte un masque – en faisant du vélo, en conduisant un scooter, seul dans une voiture, en promenant son chien. C’est pitoyable. La folie est générale.

L’expérience chinoise se poursuit donc en grandeur nature, contre toute forme bon sens et de logique – à moins que ce soit de l’humour chinois. Heureusement, quelqu’un a l’explication.

Les Russes arrivent!

C’est officiel… ou alors les Chinois. Ou les deux. C’est le toujours très posé (mode sarcasme) Mike Adams, le fondateur de Brighteon, qui relaye ici l’information tirée d’une interview d’un certain M. Wang – dont on donne pas le prénom mais qui pourrait être Long, les anglophones apprécieront ce gag désopilant.

Résumé des points de l’interview par Mike Adams:

– La Chine finance la guerre de la Russie en Ukraine. (Rien que ce point est déjà très choquant).
– La Chine a utilisé les faux confinements covid pour vider les rues afin de déplacer efficacement les équipements militaires dans les grandes villes chinoises en vue des attaques contre les États-Unis / charger des navires avec du matériel militaire, etc. [NdT. parce que évidemment les Etats-Unis ne disposent pas de personnel qualifié pour analyser les images par satellite]
– Les équipements militaires sont déguisés en équipements d’intervention en cas d’épidémie, tels que des ambulances ou des véhicules de santé publique.
– L’APL utilise des fréquences de communication civiles plutôt que des fréquences militaires afin de déjouer les capacités de surveillance militaire des États-Unis. [NdT. parce que évidemment les Américains sont trop stupides pour espionner les fréquences civiles]
– La Chine prévoit de bloquer Taïwan plutôt que de l’envahir dans un premier temps. Ce blocus empêchera Taïwan de recevoir de la nourriture, du carburant, des médicaments et une aide militaire. Taïwan se rendra plus tard, après la défaite des États-Unis, selon le plan du PCC. [NdT. j’ai un article intéressant de John Paul sur la situation Chine/Taiwan, que je traduirai si j’ai le temps]
– Une fois Taïwan bloquée, la Chine utilisera la « guerre sans restriction » et le « chantage nucléaire » pour tenter d’isoler les États-Unis tout en essayant de contrôler les sphères politiques du Japon, de Taïwan et de la Corée du Sud, en affirmant son contrôle sur leurs exportations et en refusant ainsi ces exportations aux États-Unis. Cette manœuvre, si elle réussissait, ferait s’effondrer l’économie américaine pratiquement du jour au lendemain. La chaîne d’approvisionnement en pièces détachées, en composants électroniques et en biens de consommation serait immédiatement interrompue.
– La « guerre sans restriction » comprend des cyberattaques, des attaques financières telles que la mis au ban du dollar et la vente de toute la dette du Trésor américain, des attaques à l’arme biologique, des attaques de guerre d’information et même des attaques par impulsion électromagnétique visant à désactiver le réseau électrique américain.
– Les meilleures troupes militaires de la Russie n’ont pas été déployées en Ukraine mais sont positionnées pour une guerre contre les États-Unis et le Canada. Cela signifie que la Russie a réservé ses troupes les plus performantes pour la véritable guerre contre les États-Unis.
– La Russie n’a pas encore utilisé ses armes les plus puissantes en Ukraine, qui pourraient être déployées contre les États-Unis: 1) sa flotte de sous-marins à capacité nucléaire, et 2) des missiles balistiques intercontinentaux (MBCI) tels que le système Sarmat-II qui transporte 10 à 15 MIRV (véhicules nucléaires de rentrée) et peut échapper aux capacités anti-MBCI des États-Unis.
– La Chine fabrique des armes pour la Russie dans une usine qui se présente comme « une subdivision de la société Norinco » (China North Industries Corporation). Il s’agit d’un autre moyen pour la puissance économique de la Chine de soutenir les efforts militaires de la Russie.
– Une fois l’appareil d’état américain destitué par les forces d’invasion, le Président Biden sera exposé à la foule dans son plus simple appareil, coiffé d’un entonnoir. C’est Matthew Ehret qui sera nommé Premier Ministre du Canada et Lauren Katlin première Présidente des Etats-Unis.

Ok, j’avoue, c’est moi qui ai ajouté le dernier point.

Outre le côté hautement ridicule de ces révélations, la question serait, pourquoi quiconque se donnerait-il la peine d’envahir les Etats-Unis et l’Europe alors que la manière la plus sûre – et la plus économique – de les détruire serait de les laisser faire. L’Occident n’a aucun besoin de la Chine ou de la Russie pour imploser. VonderLeyen, Macron, Biden, Trudeau et leurs acolytes se débrouillent très bien tout seuls. Enfin, presque. Même si les menaces (article payant) de représailles militaires de Poutine ne se concrétisent pas, vu le volume d’armes de guerres prélevées sur les « dons » à l’Ukraine à vendre sur le Dark Web et le risque beaucoup plus réaliste de se voir couper le gaz russe, le niveau de violence criminelle en Europe pourrait bien grimper assez vite et assez haut. Un peu ce que prévoit Gonzalo Lira, sauf qu’il appelle ça indûment une « guerre civile ».

Gonzalo Lira

J’ai un peu laissé tomber ses vidéos ces derniers temps, avec l’intention de revenir sur certains points sous forme de résumé (voir ma remarque en début de cet article). Je suis d’autant plus allergique au format vidéo que dans son cas, ça signifie se farcir quotidiennement un quart d’heure d’un type très arrogant qui tente de camoufler sa calvitie sous une casquette de d’jeun. Encore un gauchiste qui veut se faire passer pour un homme de droite. Mais bon, Serge de Beketch n’est plus parmi nous, et il n’en reste plus beaucoup pour prendre la relève de sa manière d’appeler un chat un chat.

Après plusieurs semaines de bavardage dans sa cuisine, Gonzalo Lira en arrive plus ou moins à mi-chemin de l’analyse que j’avais faite ici le 23 janvier de cette année, c’est à dire un mois avant le début de l’opération militaire en Ukraine. En résumé, l’OTAN va se désintégrer et l’Europe va souffrir cruellement d’avoir compromis ses relations commerciales avec la Russie. M. Lira évoque le fait – ou plutôt la rumeur – qu’une faction en Europe, qui ne fait pas partie de la majorité actuellement au pouvoir, est en train de négocier l’après-victoire russe, pour tenter de sauver le continent de la misère et du chaos. Il évoque parallèlement la possibilité d’une révolution des ventres vides en Europe dès la fin de cette année, évidemment aggravée par la pénurie d’énergie (programmée) qui privera une partie du peuple du minimum vital, notamment de chauffage – bref, des événements que j’annonce depuis deux ans sur ce blog. Il prévoit aussi une aggravation des mesures désespérées d’une élite qui n’a plus rien à perdre devant le crash imminent du système.

Comme je l’ai maintes fois répété, il n’y aura aucune révolution. Les pitoyables revendications d’un peuple à peine capable d’une vague réaction poujadiste seront aussitôt tuées dans l’oeuf. Pour une analyse très éclairée de l’état mental du peuple français (et d’autres), je vous renvoie vers l’excellent site de Nicolas Bonnal, qui a le bagage culturel nécessaire et trouve encore en lui la ressource de haranguer une plèbe en perdition totale.

M. Lira prévoit aussi qu’en cas d’intégration de la Finlande et de la Suéde à l’OTAN, la Russie s’emparerait militairement de ces deux pays, sans effort et avec beaucoup moins de précautions que celles prises vis-à-vis du peuple ukrainien. L’OTAN soit n’interviendrait pas, soit se ferait immédiatement ratatiner. En ce qui concerne l’Australie, il qualifie de manoeuvre suicidaire sa manoeuvre autoritaire de revendication des Iles Salomon vis-à-vis de la Chine.

Volontairement ou non, M. Lira reste prisonnier de sa lecture binaire des événements et s’en tiendra probablement à sa stance actuelle, d’une Russie légitime contre un Occident pervers et en fin de vie. Il laisse pourtant échapper dans cette vidéo un signe qu’il en sait plus qu’il ne veut bien en dire quand il dit que la Russie n’envahira pas l’Europe, malgré que ce ne serait qu’un retour de l’Histoire (je paraphrase), référence à mon avis à la Nouvelle Chronologie de Fomenko. Dans ce cas, il ne vous dira donc pas non plus ce qu’il sait peut-être aussi, que j’ai dit et que je répète: l’ensemble de l’opération sert à reconstituer la Grande Russie (Finlande incluse), qui a deux ans pour succéder aux Etats-Unis et (re)devenir le pôle central du monde blanc. Il s’agit d’un changement civilisationnel, organisé depuis le niveau au-dessus des « chefs d’Etat », dans lequel ils sont tous complices, de A à Z et à 100%.

Le retour du Dr Buttar

Comme promis, la suite de cette passionnante histoire.

La conférence est terminée depuis deux semaines et impossible de trouver sur le Net le moindre extrait de quelque intervention que ce soit d’aucun des participants, parmi lesquels je reconnais quelques spooks notoires, notamment le Dr David Martin et l’architecte Richard Gage qui avait créé à l’époque Architects & Engineers for 9/11 Truth, un organe majeur d’opposition contrôlée. Pas grand chose non plus sur la propre chaîne du Dr Buttar, si ce n’est une conversation avec Bryan Ardis à propos des révélations grotesques de ce dernier sur la véritable nature du Sars-CoV-2, des vaccins et du Remdesivir – c’est du venin de serpent. Un peu comme ce qu’il raconte.

Rappelons que le Dr Buttar avait promis révéler lors de cette conférence la contre-mesure efficace à l’opération prévue pour cet automne, qui provoquerait la mort de centaines de millions de personnes. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il fasse le maximum pour diffuser cette info mais non, apparemment, les seuls qui seront sauvés sont ceux qui auront payé leur place à sa conférence. Quand ce n’est pas le prix d’un ticket d’entrée, ces gens ont toujours quelque chose à vendre: leurs thérapies coûteuses, leurs produits naturopathiques et leurs explications fumeuses. J’ai déjà donné.

L’antidote le plus puissant étant d’en rigoler, je vous rappelle donc que Docteur sur Covidémence fait un excellent travail depuis plus de deux ans et que ses articles sur la ou les diverses varioles (mentales incluses) sont assez bien tournés et sourcés. Je vous en proposerai peut-être d’autres bientôt mais en attendant, il veillera sur votre santé (mentale aussi).

Quelques lectures un peu plus médicales sur le site de l’AIMSIB (un, deux, trois, quatre, cinq) pour comprendre que même en cas de vaccin « sûr et efficace » (il en existe pour les animaux), le problème est la stratégie vaccinale: la vaccination des « cas contacts » aggrave l’épidémie, qui finit par s’éteindre d’elle-même par manque de victimes et grâce aux mesures d’isolation des malades. Beaucoup d’autres articles utiles sur leur site – et ils n’ont rien à vous vendre.

Europa unter alles

Sans même tenir compte de tous les délires réels ou fictifs décrits ci-avant, il est plausible qu’il se prépare une action majeure en Europe, quelle que soit sa forme. Tout concrètes qu’elles soient, les rumeurs de guerre, de famine, de crash financier, d’épidémie – bref, des symptômes typiques de fin de système – jouent un autre rôle. Elles annoncent l’arrivée de quelque chose de moche – programmation prédicitive – ce qui aidera à la faire accepter comme une fatalité et contribuera à détruire le peu de confiance qui pouvait encore subsister dans l’ancien système. Toute l’opération des vaccins Covid repose sur ce seul principe. Ça s’appelle un complot, parce que c’est un complot.

En Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, on vit trop bien et surtout trop longtemps, on a trop de privilèges, on gagne trop d’argent. C’est un mauvais exemple pour le reste du monde, qui pourrait vouloir prétendre à l’équité sur cette base. Il faut donc diaboliser le présent modèle et le rendre concrètement dangereux pour faire la place au modèle suivant, qui amènera sa version de la paix (militaire, sociale, raciale, morale, sanitaire, écologique, climatique, etc.) au prix de la notion de libre choix, de l’espérance de vie et de quelques millions de têtes. Ça s’appelle une guerre, parce c’est une guerre.

Démocratie

Le grand cirque médiatique américain autour du non-événement du 6 janvier 2021, lui-même articulé sur le non-événement des élections présidentielles de 2020 est un spectacle sans intérêt qui camoufle de façon perverse un point très important. Comme dans tous les autres spectacles politiques, on ne cesse de brandir des deux côtés de la frontière du pouvoir le mot « démocratie ». Ici, il s’agit carrément de protéger la démocratie aux Etats-Unis. Une bonne fois pour toutes (enfin, probablement pas), la démocratie est l’antithèse de la république et de ses lois, qui se tiennent au-dessus du pouvoir. D’un point de vue purement légaliste, toute personne qui prétend défendre la démocratie dans une république devrait donc en toute logique être considérée comme traître, voire comme terroriste, et traîtée comme telle. Ça n’arrivera bien entendu jamais mais gardez ça à l’esprit quand vous entendrez les jacassements de l’un ou l’autre, ami ou ennemi.

Sinon…

Il y en aurait encore des tombereaux à écrire, analyser, décortiquer et désarmer, mais ça ira très bien pour cette fois.

Merci pour la patience que mes lecteurs consacrent à lire mes articles. Si ce que j’y rapporte les use autant que moi, une suggestion pour utiliser cette patience à meilleur escient: soyez bons avec les animaux et venez en aide aux sans-abri.

C’est la meilleure façon de faire obstacle à la misère.

La neurologie et la justification de la guerre – par Elliott Freed.

Voici un article demandé par ma plus fidèle lectrice – également mon envoyée spéciale en France – qui s’occupe d’enfants placés et voit se développer chez ceux d’entre eux qui ont passé leur enfance devant un écran de télé de plus en plus de symptômes psychotiques. Sa question est de savoir si et comment on peut encore les corriger.

Source.


Traduction

La neurologie et la justification de la guerre

Comment fonctionne la programmation prédictive

Eliott Freed

25 avril

La neurologie et la justification de la guerre

J’ai écrit cet essai en 2005 en examinant la façon dont on avait réussi à tromper le peuple des États-Unis pour l’amener à faire la guerre sur base de mensonges flagrants et déjà pleinement exposés avant le début des guerres. Bien qu’à l’époque, j’avais surtout à l’esprit la guerre en Irak, le principe est applicable à de nombreuses méthodes de programmation de l’esprit des masses. J’ai envisagé de mettre à jour la fin de l’essai pour refléter ce que j’ai appris depuis. J’ai décidé de ne pas le faire, car les deux dernières années ont illustré mon propos bien mieux que tout ce que je pourrais dire sur le sujet.

Lorsqu’un enfant naît, ses centaines de milliards de neurones ne sont que très peu connectés les uns aux autres. Lorsqu’un enfant reçoit des stimuli d’un monde en constante effervescence, ses neurones commencent à s’activer. Lorsqu’un neurone est activé, chez un enfant ou un adulte, il trouve un neurone voisin pour envoyer son signal. Chez le nourrisson, ces connexions sont en phase de création. Nos neurones aiment être reliés les uns aux autres, de sorte qu’une fois qu’un neurone a trouvé un copain, ils veulent rester unis. C’est ainsi que nous formons des réseaux neuronaux, également appelés voies. En vieillissant, nos réseaux neuronaux deviennent beaucoup plus rigides. En d’autres termes, lorsqu’un neurone reçoit un nouveau stimulus, plutôt que de chercher un nouvel ami ou de créer une voie entièrement nouvelle pour le trajet de ce stimulus, il emprunte simplement une voie existante. C’est pourquoi, en vieillissant, de plus en plus de personnes nous paraissent familières. Ils déclenchent des voies neuronales qui se sont ancrées au fil des ans. C’est pourquoi, en vieillissant, nous devenons plus figés, plus craintifs face au changement et plus difficiles à enseigner. (Ne désespérez pas. Il existe des moyens de garder votre esprit souple, mais cela demande un certain travail).

C’est pourquoi, au cours de nos premières années, nous sommes si impressionnables. Quand j’avais cinq ans, un jour où j’aidais ma mère à plier des serviettes, elle me réprimanda légèrement pour avoir mal plié les serviettes. Ce n’est que dix ans plus tard que je compris qu’il n’existe pas de norme internationale pour le pliage des serviettes. Ma mère avait simplement son propre système d’organisation de notre armoire à serviettes qui exigeait que les serviettes soient pliées à une certaine taille. Aujourd’hui encore, lorsque je plie des serviettes, j’entends une voix dans ma tête qui me harcèle sur la bonne façon de plier les serviettes.

C’est grâce à ce processus de formation du réseau neuronal qu’un enfant passe des premiers stades de la perception, où il ne perçoit que de vagues différences entre la lumière et l’obscurité, à une vision complète du monde et à la capacité de transformer la perception en interprétation, compréhension et action. La capacité de composer des poèmes complexes, de construire des empires, de concevoir des gratte-ciel ou même de lire un livre commence avec ces réseaux neuronaux précoces et se poursuit sur cette base.

La plupart des activités neuronales qui se déroulent dans notre corps ne sont pas perçues par notre conscience. Nous serions submergés par des trillions de détails. Pourtant, chaque facette de notre existence est liée à nos nerfs. Notre cœur apprend à battre, nos poumons apprennent à respirer, notre hypophyse et notre hypothalamus apprennent à réguler nos fonctions corporelles en fonction de la formation de ces réseaux neuronaux, le tout sans intervention de notre conscience éveillée. C’est ce que les psychologues appellent le subconscient. Nos premières expériences, qui remontent au moment où nous étions dans le ventre de notre mère, forment la manière dont nos pensées les plus intimes circulent et passent de l’une à l’autre, ne faisant surface dans notre conscience que longtemps après être passées par d’innombrables connexions internes.

Un groupe de nerfs reçoit un stimulus, soit de l’intérieur du corps, soit de l’extérieur. Ces nerfs envoient des signaux aux nerfs suivants, qui les transmettent ensuite à travers nos réseaux existants, des réseaux dont nous ne sommes pas conscients. La distance parcourue par les signaux varie, de quelques centimètres à plusieurs kilomètres. Nous n’avons pas conscience de la plupart de ces activités et nous ne les contrôlons pas. La réponse nerveuse envoie finalement son signal à notre esprit conscient et nous formons une idée. Il peut s’agir d’une idée simple comme « CHAUD! » ou d’une idée complexe, comme le sujet de cet article. Le chemin de l’idée est intraçable et souvent très long. Seuls le début et la fin du chemin sont connus de notre esprit éveillé.

Avant l’avènement de la télévision, de la radio ou de la photographie, chaque stimulus qui parvenait aux sens d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un adulte, chaque stimulus neural, correspondait à une réalité physique substantielle. Si on voulait voir un troupeau de bisons, il fallait aller dans la prairie et les regarder, ou au moins en voir une peinture. Même un conteur était une entité réelle et physique qui ne pouvait nous toucher directement que par les sons et le langage corporel qu’il utilisait. Ainsi, toute vision du monde, toute pensée subconsciente, tout stimulus, passait par un réseau neuronal créé par le stimulus d’un objet réel.

La génération du baby-boom a été la première génération élevée devant la télévision. Dès leur plus jeune âge, alors qu’ils avaient beaucoup de neurones mais peu de réseaux neuronaux et qu’ils commençaient à construire les réseaux qui les accompagneraient toute leur vie, ces personnes ont été exposées à la télévision. Les images et les sons de la télévision ont pénétré leurs sens et ont commencé à créer de nouveaux réseaux neuronaux dans ces jeunes esprits impressionnables.

Bien sûr, il est facile de dire : « Ce qui passe à la télévision n’est pas réel. Tout le monde le sait ». Mais c’est dans l’esprit d’un nourrisson ou d’un jeune enfant que le stimulus pénètre. Il forme une voie et chaque fois qu’un nouveau stimulus emprunte cette voie, celle-ci s’ancre davantage. Plus une voie est ancrée, plus il y a de chances qu’un nouveau stimulus soit attiré par elle, comme les roues d’un chariot par les rainures du chemin. Même si notre esprit éveillé peut débattre avec lui-même ou avec d’autres de la différence entre la réalité physique et les images et les sons créés pour la télévision, les voies de notre cerveau sont là et l’information voyage de notre esprit éveillé dans le labyrinthe de ces voies jusqu’à ce qu’elle en ressorte sous forme d’idée.

Comme je l’ai déjà mentionné, la génération du baby-boom est la première à avoir vu un si grand nombre de ses réseaux neuronaux se former à partir du stimulus de lumière et de son que nous appelons télévision. C’est ainsi qu’ils peuvent regarder quelque chose à la télévision et avoir l’impression que c’est en quelque sorte plus réel que ce qu’ils vivent dans leur vie quotidienne. Le stimulus de la télévision pénètre dans un réseau complexe de nerfs qui est profondément ancré. S’il nous semble si réel, c’est parce qu’il nous est si familier. Il est si proche de la majeure partie de nos expériences précoces, de nos années passées devant la télévision, que les mots conscients que nous prononçons, « C’est juste un truc à la télévision », ont très peu de pouvoir sur ces kilomètres de réseaux situés juste sous la surface de notre conscience. Au sein de notre propre système nerveux, ils sont réels.

C’est ainsi que nous sommes susceptibles d’être captivés par un candidat à la présidence fabriqué pour la télévision ou par un argument en faveur de la guerre. Quelle que soit la quantité d’informations dont dispose notre esprit conscient, nous sommes susceptibles de voir à la télévision un personnage à la John Wayne et de croire qu’il est réel. Nous sommes susceptibles de croire que ce qui a permis à John Wayne de se sortir de tous ces pétrins nous permettra également de nous sortir de nos propres pétrins. Nous pouvons dire à notre esprit éveillé:  » Ce que John Wayne fait dans les films, avec des scripts, des coupes multiples et des cascades, c’est du cinéma. Tout a été inventé. » Mais les réseaux neuronaux que ses films ont laissés derrière eux sont si profondément ancrés qu’une grande partie de ce que ses spectateurs perçoivent aujourd’hui avec leur esprit éveillé entre rapidement dans ces réseaux, pour ne réapparaître que des kilomètres plus tard sous la forme d’un vague sentiment: « Un grand homme avec un chapeau de cow-boy et des bottes, qui marche d’un pas assuré et parle d’un ton traînant, semble si sûr, si stable, imperturbable et sage. Il doit être capable de nous diriger. »

« Si John Wayne dit que ce sont des méchants Indiens, ça doit être des méchants Indiens. »

L’avènement de l’informatique personnelle et de la technologie numérique nous ont permis de créer des images et des sons encore plus éloignés de toute réalité tangible, plus éloignés des lois qui régissent notre vraie réalité. Un jeune enfant qui grandit aujourd’hui peut former des réseaux neuronaux qui seront encore moins fonctionnels pour un monde autre que celui de l’imaginaire que ceux dont nous disposons. J’observerai avec une grande curiosité, et non sans une certaine trépidation, le genre d’affabulations dont la prochaine génération réussira à se convaincre.

Merci de vous joindre à moi dans cette conversation,

Sincèrement,

Elliott Freed


Texte original

Neurology And The Case For War

How predictive programming works

Elliott Freed

Apr 25

I wrote this essay in 2005 while considering how the people of the U.S.A. had been fooled into going to war by obvious lies that had been fully exposed before the wars started. While I had the Iraq war foremost in my mind at the time, the principle can be applied to so many ways in which the mind of the masses has been programmed. I considered updating the end of the essay to reflect what I have learned since. I decided against it, as the past two years have illustrated my point far better than anything else I could say on the matter.

When a child is born they have hundreds of billions of neurons only tenuously connected to each other. As a child receives stimulus from the ever active world it’s neurons begin to fire. When a neuron fires, in a child or an adult, it looks for another neuron close by to send it’s signal too. As an infant, these connections are being newly created. Our neurons like to be linked to each other, so once a neuron finds a buddy, they like to stay together. Thus, we form neural networks, also called pathways. As we age, our neural networks become much more rigid. That is, when one neuron receives a new stimulus, rather than look for a new friend, or create an entirely new pathway for that stimulus to travel, it just goes down an existing pathway. This is why, as we age, more and more people seem familiar to us. They are triggering neural pathways that have become more entrenched over the years. This is why, as we age, we become more set in our ways, more afraid of change and more difficult to teach. (Do not despair. There are ways to keep your mind limber but it takes some work.)

This is why, in our early years we are so impressionable. When I was five years old, helping my mother fold towels, she mildly chastised me for folding the towels wrong. Only ten years later did I realize that there is no internationally accepted standard for towel folding. My mother simply had her own system for organizing our towel closet that required the towels be folded to a certain size. To this day, when I fold towels, there is a voice in the back of my head nagging me about the right way to fold towels.

It is through this process of neural network formation that an infant goes from it’s earliest stages of perception, where it primarily sees only vague differences between light and dark, to a complete world view and the ability to transform perception into interpretation, understanding and action. The ability to compose intricate poetry and build empires or design skyscrapers or even just read a book all begin with these early neural networks and continue to build on this foundation.

Most of the neural activity that goes on in our body is not noticed by our conscious awareness. We would be overwhelmed by the trillions of details. Yet every facet of our existence is related to our nerves. Our heart learns to beat, our lungs learn to breath, our pituitary and hypothalamus glands learn to regulate our bodily functions in relation to the formation of these neural networks, all without say so from our waking consciousness. This is what the psychologists refer to as the subconscious. Our earliest experiences, going back to our time in the womb, form the way our innermost thoughts move and transition from one to the next, only surfacing in our consciousness long after they have passed through countless inner connections.

A group of nerves receive a stimulus, either from within the body or from without. Those nerves send signals to the next nerves, which then pass them on through our existing networks, networks we are not aware of. How far the signals travel varies, from a few inches to miles. Most of that activity we are not aware of and we do not control. Eventually the nervous response sends it’s signal back to our conscious mind and we have an idea. It may be a simple idea like, « HOT! » or it may be a complicated idea like the one I am writing about now. The path of the idea is untraceable and often very long. Only the very beginning and end of the path are known to our waking minds.

Before the advent of television, radio or photography, every stimulus that came into the senses of an infant, child or adult, every neural stimulus, corresponded to a substantive physical reality. If you wanted to see a herd of buffalo, you had to go to the prairie and look at them, or at least a painting. Even a story teller was a real, physical entity that could only affect you directly with the sounds and body language he used. Thus any world view, any subconscious thoughts, any stimuli, passed through a neural network created by the stimulus of a real object.

The baby boom generation was the first generation raised on television. From a young age, when they had many neurons but few neural networks and were beginning to build the networks that would be with them for the rest of their lives, these people were exposed to television. The images and sounds from the television entered their senses and began to create new neural networks in the impressionable young minds.

Of course it is easy to say, « What is on television is not real. Everybody can see that. » But the stimulus enters the mind of an infant or toddler. It forms a pathway and the more often a new stimulus travels down that pathway the more entrenched it becomes. The more entrenched a pathway becomes the more likely it is that a new stimulus will be attracted to it, like the wheels of a cart to the grooves in the path. Even if our waking mind can discuss with itself or others the difference between physical reality and the images and sounds created for television, our brain’s pathways are there and information travels from our waking mind into the labyrinth of these pathways until it comes back out as an idea.

As I mentioned before the baby boom generation is the first to have had so many of it’s neural networks formed from the stimulus of light and sound we call television. Thus they can watch something on television and feel that it is somehow more real than that which they experience in their daily lives. The stimulus from the television enters into a complex network of nerves that is deeply entrenched. It seems so real to us because it is so familiar. It so closely resembles the bulk of our early experience, our years in front of the television, that the conscious words we speak, « It’s just television, » have very little power over those miles of networks just below the surface of our awareness. Within our own nervous system, they are real.

Thus we can be captivated by a made for television presidential candidate or argument for war. No matter how much information we have available for our conscious mind, we can see a John Wayne look-a-like on television and believe he is real. We can believe that what got John Wayne out of all those scrapes will also get us out of our scrapes. We may be able to say to our waking mind, « John Wayne did his stuff in movies, with scripts and multiple cuts and stunt doubles. It was all made up. » But the neural networks his movies left behind are so deeply entrenched that much of what his viewers now perceive with their waking minds quickly enters those networks, only re-emerging miles later as the vague feeling, « A tall man in a cowboy hat and boots who walks with a swagger and speaks with a drawl seems so secure and stable and unflappable and wise. He must be able to lead us. »

« If John Wayne says them’s bad injuns, they must be bad injuns. »

The advent of personal computing and digital technology have allowed us to create images and sounds even more removed from any tangible reality, more removed from the laws which govern our true reality. A young child growing up today can form neural networks even less functional for the world outside of make-believe than those we’ve got. I will be watching with great curiosity, and not a little trepidation, what sort of fabrications this next generation will convince themselves of.

Thank you for joining me in the conversation,

Sincerely,

Elliott Freed

Variole : piqûre de rappel.

Suite de cet article.

Traduction et transcription de deux clips d’infos sur les chaînes américaines – vous êtes gâtés – un récent sur NBC10 News et un de 2014 sur ABC, pour comparaison. Si vous supportez qu’on s’adresse à vous comme un gosse de trois ans un peu lent (sinon vous coupez le son), les visuels (où on pourrait inclure les tronches des présentateurs) et les sous-entendus sont bien construits pour foutre la trouille dans les familles. Parle à mon cerveau reptilien, mon cortex est malade.

Après une première dose de Dark Winter en 2010, une dose de rappel de programmation prédictive tous les cinq ans. Mêmes « talking points« , même leviers, mêmes mots-clés.

En anglais, on dit same shit, different asshole.


Traduction

2021

Tracy Davidson : Nous commençons ces 20 Minutes d’Infos Nonstop par une découverte troublante qui suscite questions et inquiétudes. Des fioles étiquetées « variole » ont été découvertes dans un laboratoire du comté de Montgomery. La variole est tellement mortelle que seulement deux laboratoires dans le monde sont autorisés à en détenir des doses. Merci de nous rejoindre cet après-midi, je suis Tracy Davidson.

Jacqueline London : Et je suis Jacqueline London. Ces fioles ont été immédiatement mises en quarantaine et à présent le Center for Disease Control et le FBI enquêtent sur les raisons de leur présence. Ces fioles ont été découvertes dans une infrastructure de Merck, à Upper Gwinedd Township dans le comté de Montgomery, où sont menées des recherches sur les vaccins. [ …] Deanna Durante a posé beaucoup de questions dans le cadre de cette affaire. Elle est avec nous en direct devant le site de la société à West Point pour nous donner les dernières nouvelles. Du nouveau, Deanna ?

Deanna Durante : Comme vous l’avez mentionné, le CDC et le FBI enquêtent et nous avons été informés de leur présence aujourd’hui dans cette installation, où ils ont également interrogé les employés. Merck est célèbre pour sa production de vaccins et sur son propre site Internet, la société indique qu’elle a racheté des entreprises au fil du temps, dont une, acquise il y a plusieurs décennies, qui produisait le vaccin antivariolique. Mais les experts en santé nous disent que ce virus ne peut être stocké que dans deux endroits au monde et qu’il n’est pas censé se trouver ici.

Angela Nicholas : La variole est une maladie très virulente. Sur dix personnes qui contractent la variole, trois en meurent.

Deanna Durante : Elle est très contagieuse, laisse des cicatrices sévères, provoque la cécité et la mort.

Angela Nicholas : La variole fait partie des virus qui pourraient théoriquement être utilisés dans des opérations de bioterrorisme.

Deanna Durante : La variole a été éradiquée aux Etats-Unis dans les années 50. Comme nous ne sommes plus vaccinés contre la variole, les médecins comme Angela Nicholas, Médecin en chef d’Einstein Montgomery, avertissent que le virus est dangereux s’il est libéré et que c’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles il est stocké dans des endroits bien précis.

Angela Nicholas : L’un de ces endroits est le CDC à Atlanta et l’autre est en Russie.

Deanna Durante : Le FBI et le CDC veulent comprendre pourquoi des fioles étiquetées « variole » ont été trouvées dans le comté de Montgomery. Le CDC a indiqué dans un communiqué que le contenu de la fiole semble intact. L’employé qui les a découverts portait des gants et un masque et rien n’indique qu’il ait été exposé au « petit lot de fioles congelées ». L’histoire de Merck remonte aux années 1800. Les sociétés qu’elle a acquises, indique-t-elle sur son site Internet, produisaient auparavant le vaccin antivariolique. Un informateur a déclaré à NBC10 que les flacons pourraient avoir été stockés ici pendant plus de trois ou quatre décennies. Nous avons contacté Merck. L’entreprise n’a pas fait de commentaire. En tant que voisine et médecin qui officie non loin de l’établissement, le Dr Nicholas dit qu’elle espère elle aussi obtenir des réponses.

Angela Nicholas : Nous savons tous comment ça arrive. Les choses qui se retrouvent au fond du congélateur, on a tous connu ça. A : la question est : est-ce vraiment la variole ou pas? Et B : comment s’est-elle retrouvée là? Et je ne sais pas si nous parviendrons un jour à faire la lumière sur cette affaire ou à en connaître le résultat final.

Deanna Durante : Le CDC a indiqué dans une déclaration écrite que les éventuelles informations supplémentaires seront publiées. Le Département de la Santé de Pennsylvanie a publié une déclaration il y a peu de temps, pour dire qu’il ne pense pas qu’il y ait menace ou danger pour le public. Et comme nous le disions, nous avons également contacté le CDC. Nous leur avons demandé s’ils comptaient tester ces fioles ou si elles seraient simplement détruites. Nous n’avons pas obtenu de réponse à cette question. En direct de West Point, Deanna Durante, NBC10 News.


2014

Présentatrice : Nous n’aurions jamais pensé poser cette question un jour. Qui a rangé le virus de la variole dans une boîte en carton et l’a abandonné dans un entrepôt? Qui a été en contact avec ce virus et quel était son degré de dangerosité? Le rédacteur médical en chef d’ABC, le Dr Richard Besser, nous donne des réponses.

Commentateur : Ce soir, vive inquiétude en apprenant que six fioles de variole, l’un des virus les plus redoutés de l’histoire, ont été abandonnées pendant des décennies dans un laboratoire de moindre sécurité de la FDA, oubliées dans une salle de stockage réfrigérée des National Institutes of Health à Bethesda, dans le Maryland.

Richard Besser : Si ce produit est contagieux et que ces fioles avaient été brisées, qu’aurait-il pu se passer?

Stephan Monroe : La possibilité existe que quelqu’un aurait pu contracter la maladie.

Commentateur : Les fioles, dont on pense qu’elles datent des années 1950, ont été découvertes il y a une semaine lors du déménagement du contenu de la salle de stockage. En ouvrant cette boîte, les ouvriers ont remarqué une étiquette très inquiétante : « variola« . Autrement dit, la variole. Ils l’ont rapidement transférée vers un laboratoire de niveau de risque biologique 3, équipé de caméras, de scanners et de systèmes d’alarme, où tout le monde porte des équipements de protection. Le Conseil National de Sécurité a été prévenu et cinq agences, dont le FBI, ont élaboré un plan de transport sécurisé du virus mortel vers le CDC d’Atlanta. Tard dans la nuit, les fioles ont été emballées, escortées jusqu’à l’aéroport par la police fédérale et locale et transportées par avion gouvernemental jusqu’au siège du CDC. La variole, très contagieuse, tuait encore deux millions de personnes par an en 1967, mais elle a été totalement éradiquée grâce à une campagne mondiale de vaccination sans précédent. En vertu d’accords internationaux, des échantillons ont été conservés dans deux laboratoires seulement : le CDC d’Atlanta et un autre en Sibérie – du moins le pensions-nous jusqu’à aujourd’hui. Les forces de l’ordre ont longtemps redouté ce qui risquerait de se produire si des terroristes mettaient la main sur le virus de la variole et utilisaient celui-ci comme arme. Les flacons nouvellement découverts sont maintenant conservés dans un laboratoire à risque biologique de niveau 4. La sécurité est si élevée qu’il faut aujourd’hui un scan oculaire pour y accéder. La découverte de ces fioles intervient quelques semaines après que le CDC ait reconnu avoir probablement exposé des dizaines de travailleurs de laboratoire à l’anthrax, ces travailleurs étant actuellement sous traitement antibiotique pour une durée de deux mois.

Richard Besser : D’abord l’anthrax, maintenant la variole. Devrions-nous être inquiets ?

Stephan Monroe : Dans ces deux cas, qui sont malencontreux, la réponse du CDC a été rapide et déterminée afin de garantir la sécurité du public et d’essayer de trouver la cause première de ces incidents.

Richard Besser : La bonne nouvelle est que ces flacons n’étaient pas ouverts, donc personne n’a été mis en danger. Et si le virus s’était propagé, nous avons heureusement un vaccin qui protégerait toute personne exposée. Mais la grande question ce soir est de savoir quels autres germes mortels pourraient être enfouis dans les laboratoires du pays.

Présentatrice : Tout à fait, Rich. De combien d’installations de stockage est-il question et comment diable faire pour toutes les fouiller?

Richard Besser : Eh bien il y a des centaines, des milliers de laboratoires. Je pense que ce qui est nécessaire, c’est que les directeurs de ces laboratoires fassent un grand nettoyage de printemps, vérifient chaque congélateur, chaque recoin, s’assurent qu’il n’y ait rien qui ne devrait pas s’y trouver.

Présentatrice : Un sacré nettoyage de printemps.

Richard Besser : Exactement.

Présentatrice : On l’a échappé belle. Merci beaucoup, Richard Besser.


Transcription

2021

Tracy Davidson : 20 minutes of Nonstop News begins with a disturbing discovery sparking questions and concerns. Vials labeled « smallpox » found in a lab in Montgomery County. Smallpox is so deadly only two labs in the entire world are allowed to have doses. Thanks for being with us this afternoon, I’m Tracy Davidson.

Jacqueline London : And I’m Jacqueline London. Those vials were immediately quarantined and now the Centers for Disease Control and the FBI are investigating why they were there. Those vials were found at a Merck facility in Upper Gwinedd Township in Montgomery County where vaccine research is conducted. [ …] Deanna Durante has been asking a lot of questions about this. She joins us live outside the company’s West Point facility with the very latest. What do you know, Deanna?

Deanna Durante : As you mentioned the CDC and the FBI, they’re investigating and we’ve learned that they were here at this facility today also asking questions of employees here. Now Merck is known for its vaccine production and on its own company website, it lists that it has acquired companies over time including one that was acquired decades ago that did make the smallpox vaccine. But health experts say that virus is only to be stored in two locations in the world and it’s not supposed to be here.

Angela Nicholas : Smallpox is a pretty virulent illness. Three in ten of those who had small pox died from it.

Deanna Durante : It’s highly contagious, causes severe scarring, blindness and death.

Angela Nicholas : Smallpox is one of those viruses that could theoretically be used for bioterrorism.

Deanna Durante : Smallpox was eradicated in the United States in the 1950’s. Because we’re no longer vaccinated against smallpox, doctors like Angela Nicholas, the Chief Medical Officer for Einstein Montgomery says, the virus is dangerous if released and says it’s one of the many reasons it is stored in specific locations.

Angela Nicholas : One is at the CDC in Atlanta and the other is in Russia.

Deanna Durante : The FBI and CDC wanna know why vials labeled « smallpox » were found here in Montgomery County. The CDC said in a statement the vials contents appear intact. The worker who discovered them was wearing gloves and a mask and there was no indication of exposure to the « small number of frozen vials ». Merck’s history goes back to the 1800’s. Companies that it acquired, it says on its website, previously made the smallpox vaccine. A source tells NBC10 the vials could have been in storage here for more than 3 or 4 decades. We reached out to Merck. The company has not issued a comment. As a neighbor and a doctor who practices not far from the facility, Dr Nicholas says she too is waiting for answers.

Angela Nicholas : We all know what happens. Things are getting in the back of the freezer so we’ve all had it happen. A : the question is here, is it really smallpox or not? And B : how did it get there? And I don’t know whether we’ll ever get to the bottom of it or hear what the final result was.

Deanna Durante : The CDC did say in a written statement that if there’s more information to be released it will release it. The Pennsylvania Department of Health issued a statement just a little while ago saying it does not believe that there is a threat or danger to the public here. And also we did touch base with the CDC as we said. We asked them if they will test these vials or if they will simply be destroyed. We did not get a comment back for that question. Reporting live in West Point, Deanna Durante NBC10 News.


2014

Anchor : We never thought we would be asking : who put smallpox virus inside a cardboard box and left it in a storage room? Who came near it and how dangerous was it? ABC’s chief medical editor Dr Richard Besser starts us off with answers.

Commentator : Tonight real alarm about how six vials of smallpox, one of history’s most feared viruses, were left in a low security FDA laboratory for decades, forgotten in a refrigerated storage room at the National Institutes of Health in Bethesda, Maryland.

Richard Besser : If this material is infectious and these vials had broken, what could have happened?

Stephan Monroe : There is a potential that someone could have contracted the disease.

Commentator : The vials believed to be from the 1950’s were discovered one week ago when the contents of the storage room were being moved. Opening that box, workers saw an alarming label : « variola« . That’s smallpox. They quickly moved it to a bio hazard level 3 lab, one with cameras, scanners and alarms, where everyone wears protective gear. The National Security Council was notified and five agencies including the FBI worked out a plan to transport the deadly virus safely to the CDC in Atlanta. Late last night the vials were packed up, escorted to the airport by federal and local police and flown on a government plane to CDC headquarters. Smallpox, which is highly contagious, killed two million people a year as recently as 1967 but it was wholly eradicated after an unprecedented worldwide campaign to get people vaccinated. By international agreements samples lived on in only two labs : the CDC in Atlanta and one in Siberia – or so we thought until today. Law enforcement have long feared what could happen if terrorists got their hands on smallpox and turned it into a weapon. The newly discovered vials are now in a level 4 biohazard lab. Security is so tight you now need an eye scan to get access. The smallpox discovery comes just weeks after the CDC acknowledged possibly exposing dozens of lab workers to anthrax, those workers currently being treated with two months of antibiotics.

Richard Besser : First anthrax, now smallpox. Should we be worried?

Stephan Monroe : In both of these cases, which are unfortunate, CDC’s response was swift and deliberate to ensure public safety and to try to get to the root cause of what had happened.

Richard Besser : The good news here is, these vials were not opened so no one was endangered. And if the virus did get out, thankfully we have vaccine that would protect anyone who is exposed. But the big question tonight, what other deadly germs could be hidden away in labs around the country?

Anchor : That’s it, Rich. How many of these storage facilities are we talking about and how on earth do you search them all?

Richard Besser : Well, you know, there are hundreds, thousands of laboratories. I think what has to happen is the directors of those labs have to do spring cleaning, go through every freezer, every corner, make sure there’s nothing there that shouldn’t be there.

Anchor : Some spring cleaning.

Richard Besser : Exactly.

Anchor : This was a close call. Thank you so much, Richard Besser.