Témoignage de Zoé, codeuse médicale pendant le Covid.

Un témoignage recueilli dans leur autobus itinérant par l’équipe du Children’s Health Defense de RFK Jr. Les passages sur les exécutions par protocole et vaccins, à la fin, sont assez violents. Vous êtes prévenus.

La transcription et la traduction sont de moi, la vidéo originale est ici. Diffusez, svp!

Note: traduction revue et (considérablement) améliorée le 21/06.

Traduction

Zoé: J’allais dire que c’est l’endroit le plus étrange qu’on puisse imaginer pour ce genre d’événement.

Hôte: Nous sommes en direct maintenant. Très bien, chers spectateurs, nous recevons une invitée très spéciale. Elle est un peu nerveuse parce que je pense que ce qu’elle aura à dire est important. Commencez donc par nous dire votre nom.

Zoé: Zoé.

Hôte: D’accord, Zoé. Et que faites-vous dans la vie?

Zoé: Je suis codeuse médicale.

Hôte: Et qu’est-ce que cela signifie?

Zoé: J’appelle ça le service de renseignement central de l’hôpital ou la vue à l’échelle de SimCity. Il s’agit d’examiner les dossiers médicaux, tous les types de dossiers médicaux, tous les diagnostics, et de convertir cette information en un code qui est ensuite transmis à l’assurance. C’est ainsi que les hôpitaux et les postes sont payés. Donc, si je fais bien mon travail, les postes et les hôpitaux gagnent un maximum d’argent et ils ne sont pas poursuivis pour fraude.

Hôte: D’accord. Nous devons commencer par la question de ce qui s’est passé avec les protocoles COVID des hôpitaux, car c’est le sujet dont nous avons le plus entendu parler au cours de notre tournée. Qu’avez-vous vu?

Zoé: J’ai remarqué qu’il n’y avait pratiquement pas de patients lorsque l’urgence pandémique a été déclarée et qu’il fallait deux semaines pour aplanir la courbe. Il n’y avait aucun patient à l’hôpital à ce moment-là. Ils ont commencé à affluer lentement, après des mois et des mois d’attente. Les décrets gouvernementaux ont exigé que nous créions des lits supplémentaires dans les hôpitaux, ce qui veut dire que nous avons renvoyé chez eux des patients avant qu’ils ne soient prêts à rentrer, ce que nous n’avions jamais fait auparavant parce que cela représente un risque financier. Si ces patients revenaient, c’était à nous de payer leurs soins. C’est un règlement de l’assurance-maladie. La situation était donc très inhabituelle.

Il y avait des enjeux financiers parce qu’en avril, il y a eu une mise à jour des codes, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. Il fallait trouver un moyen de mesurer l’évolution du COVID. Il s’agissait donc de recenser la maladie, de recenser le COVID, et c’est le système de codes qui est en principe le système de recensement de base. Il n’y avait alors aucune pratique standardisée. Même notre hôpital a déclaré qu’il n’y avait pas de code de cas standardisé et qu’il était donc impossible de savoir ce qui se passait, même si l’urgence avait déjà été déclarée. Et il était clair que [les chiffres] du HHS et de l’OMS et toutes ces cartes qui nous montraient tous les foyers ne correspondaient absolument pas à ce que nous voyions à l’hôpital, ce que même l’administration admettait. Ils ont donc créé leur propre carte. C’est en quelque sorte la raison pour laquelle le diagnostic COVID a été publié.

Mais c’est aussi à ce moment-là que sont apparues les primes. Il fallait un diagnostic pour obtenir la prime de 20% pour les patients COVID. Tout patient admis avec un diagnostic COVID ramenait donc d’une prime de 20%. S’ils étaient mis sous Remdesivir, c’était une nouvelle technologie, et les codes des nouvelles technologies donnent droit à une prime supplémentaire de 20% en raison du risque lié à une technologie non éprouvée.

Gilead avait donc sollicité le paiement d’un bonus pour le Remdesivir, une nouvelle technologie. Un nouveau code a donc été créé pour le Remdesivir en avril. C’est ce qui a effectivement donné lieu aux protocoles hospitaliers. En effet, les patients se rétablissaient lorsqu’ils étaient traités avec de l’hydrochloroquine, issue de l’opération Warp Speed et du stock national d’hydroxychloroquine. Les hôpitaux en ont reçu gratuitement à la fin du mois de mars. Et puis trois jours plus tard, quelques jours plus tard, le 1er avril, le nouveau diagnostic est sorti, le bonus pour le Remdesivir est sorti et ce fut un véritable coup d’arrêt. On a arrêté l’azithromycine et l’hydroxychloroquine et on est passé directement au Remdesivir, qui donnait droit à la prime.

Et bien sûr, il y avait une prime de 20% pour la mise sous respirateur des patients. Les tests PCR faisaient également l’objet de primes. Je l’ai remarqué pour avoir longtemps travaillé dans un laboratoire hospitalo-universitaire. Ma mère était technologue médicale, ça a été sa profession toute ma vie. À l’époque où je travaillais dans un laboratoire, j’ai effectué des tests rapides de dépistage de la grippe, comme on les appelait à l’époque, en 2004. C’était le prototype du test PCR COVID-19. Il s’agit essentiellement d’un test PCR, mais la méthodologie est un peu différente question seuil des cycles.

Lorsque le test COVID-19 a été diffusé, une série d’événements ont suivi. Il était accompagné de primes et d’incitations qui n’étaient pas évidentes à discerner à première vue. En fait, la loi CARES a permis de financer tous les tests PCR COVID-19. Normalement, les tests coûtent de l’argent aux hôpitaux, qui n’aiment donc pas beaucoup faire de tests de diagnostic pour identifier un virus ou faire des cultures, ou quoi que ce soit dans le genre. En fait, ils entament le traitement avant de savoir à quel agent pathogène ils ont affaire, quitte à procéder à une identification plus tard, après avoir commencé à administrer un antibiotique ou tout autre traitement préliminaire. Au départ, pour les tests PCR, je ne sais pas si vous vous en souvenez, on avait installé une sorte de tente où les gens pouvaient aller passer un test PCR, mais à l’époque, il fallait avoir des symptômes. On ne pouvait pas simplement… On nous a dit qu’il y avait une pénurie de tests et il a fallu, je ne sais pas, environ un mois pour qu’ils se mettent à dépister tout le monde.

Lorsque l’on est passé de la situation où il fallait présenter des symptômes pour avoir droit au test PCR, où pratiquement aucun patient ne le passait, à une situation où le test est devenu largement disponible, le CDC a déclaré que chaque hôpital pouvait effectuer ses propres tests. Nous les avons donc réalisés en interne et les hôpitaux n’ont plus eu à les envoyer à un autre laboratoire et à attendre une semaine avant d’obtenir les résultats. 80% de nos patients sont alors devenus positifs au COVID, qu’ils présentent ou non des symptômes.

Cela n’était jamais arrivé auparavant, ce test n’avait jamais été utilisé pour le dépistage, il avait toujours été utilisé comme un test de confirmation – il fallait que le patient présente des symptômes et que le médecin ne sache pas à quel type de maladie il avait affaire, puis il effectuait des tests pour comprendre pourquoi le traitement n’améliorait pas l’état du patient. Cette politique a donc changé du tout au tout et il y a eu une prime à la prise en charge des patients COVID. C’est donc en fin de compte…

Hôte: Nous avons reçu des gens qui nous disaient qu’ils allaient se faire soigner pour une jambe cassée ou quelque chose de complètement différent, et ils étaient…

Zoé: À 100%.

Hôte: … avant même de s’en rendre compte, envoyés dans un service COVID, pour cette raison, et nous avons reçu une infirmière qui nous a dit…

Zoé: Oui, parce que dans les hôpitaux, on dépistait les patients pour le COVID. Ils arrivaient pour une ablation de la vésicule biliaire, une jambe cassée, un accident de moto ou de voiture, ou n’importe quoi d’autre. Et pendant qu’ils étaient à l’hôpital, on effectuait le dépistage et s’ils étaient positifs au COVID-19, on commençait aussitôt le traitement et on les mettait sous respirateur assez rapidement, on les mettait sous Remdesivir, puis ils souffraient d’insuffisance rénale et d’œdème pulmonaire et ils déclinaient rapidement, et rien de ce que l’hôpital pouvait faire n’aurait pu les sauver. Je n’ai jamais rien vu de tel. Ce n’est pas ainsi qu’évolue un cas normal de grippe ou de pneumonie. Avant 2020, si les patients se présentaient à l’hôpital avec la grippe ou une pneumonie, ils avaient tendance à se rétablir dans les trois jours et à rentrer chez eux. Il n’y avait pratiquement jamais d’hospitalisation pour une grippe. Pour une pneumonie, oui. La grippe, presque jamais. Et si cela arrivait, c’était pour des patients âgés avec beaucoup d’autres problèmes, comme une insuffisance organique, une insuffisance cardiaque ou un cancer, la grippe n’étant que leur dernier problème dans la liste. Ce n’était pas juste la grippe.

En ce qui concerne le COVID, j’ai remarqué que c’était au départ des patients âgés qui présentaient des symptômes, puis des personnes de plus en plus jeunes, parce que je ne faisais même plus attention au fait qu’ils soient positifs ou non au COVID, je faisais plutôt attention à savoir si ce patient était arrivé à l’hôpital avec des symptômes. Avait-il un quelconque rhume, grippe ou pneumonie avant d’arriver à l’hôpital? […] Que l’on travaille sur place ou à distance, dans presque tous les hôpitaux, il y a une sorte d’intranet pour les employés avec une page d’accueil personnelle que tout le monde voit en se connectant à son ordinateur. C’est là que les messages sont diffusés, que la direction diffuse ses messages. C’est là que se trouvait notre tableau des cas, le nombre de nos cas de COVID. À un moment donné, ils ont publié un message disant que les réglages FIO2 des respirateurs avaient tué des gens et qu’on ne savait pas comment traiter le COVID. « Nous avons essayé ces réglages de respirateurs en pensant que nous allions traiter le COVID, mais apparemment, le réglage FIO2 tuait en fait les patients sous respirateur. Nous allons donc arrêter. Nous avons compris que cela ne fonctionnait pas et nous allons donc ajuster le réglage et nous sommes vraiment navrés. » J’ai été choquée, car je commençais déjà à entendre des rumeurs selon lesquelles des patients mouraient sous respirateur à l’hôpital, ce qui me semblait logique, car nous n’avions jamais eu de cas de grippe ou de pneumonie où quelqu’un restait sous respirateur pendant un mois sans que nous puissions le sauver. Cela ne s’était jamais produit auparavant. D’habitude, après 24 à 48 heures, on parle de débrancher le respirateur ou de transférer le patient de l’hôpital à un établissement de soins infirmiers de longue durée.

Hôte: D’accord, revenons un peu en arrière. J’aimerais revenir sur les tests PCR. Dans cet autobus, une infirmière nous a dit qu’à l’arrivée du patient, on lui disait, d’en haut, qui que soit la personne en haut, de faire des tests répétés jusqu’à ce qu’elle obtienne un résultat positif.

Zoé: Oui, c’est ce qu’ils faisaient. C’était comme de jouer à la roulette et les médecins écrivaient même dans la documentation: « Je ne comprends pas. C’est comme si le patient n’avait rien que je puisse traiter. Je continue à faire des tests PCR. Il sont toujours positifs et le patient n’a rien d’anormal », voilà ce qui arrivait. Ils faisaient six, sept, huit tests et le résultat était positif, mais le patient ne présentait rien d’anormal et le médecin n’y comprenait rien. Parfois, ils effectuaient quatre ou cinq tests avec des résultats négatifs, puis ils obtenaient un résultat positif qu’ils prenaient en compte pour traiter le patient pour le COVID. C’était comme de jouer à la roulette.

Même les médecins, différents médecins, consignaient dans la documentation: « Je ne suis pas sûr de faire confiance à ce test, alors refaisons-le pour voir ce qu’on obtient cette fois-ci. »

Hôte: Parlons maintenant du Remdesivir. Expliquez-moi encore une fois comment nous en sommes venus à prescrire pour les personnes atteintes du COVID un machin en autorisation d’utilisation d’urgence qui paralyse leurs organes, ce que nous avons entendu maintes et maintes fois.

Zoé: C’était vraiment intéressant. Je ne sais pas comment il a été approuvé. Je n’étais pas au courant. J’ai fait des recherches plus tard, mais lorsque le nouveau code de diagnostic est apparu, ainsi que le code pour le Remdesivir qui donnait droit à une prime de 20%, nous avons commencé à le prescrire, l’hôpital disposait d’un protocole pour le Remdesivir. Ils savaient qu’il provoquait des lésions rénales. Le protocole l’indiquait d’emblée, il cause des lésions rénales. Mais toute la propagande, et je l’appelle propagande à dessein, disait que le COVID-19 provoquait également une insuffisance rénale et, à l’hôpital, l’insuffisance rénale est très fréquente. Nous l’appelons AKI (acute kidney injury) et c’est donc quelque chose que nous voyons quotidiennement – c’est normal, et nous le traitons. En voyant cela, il était donc normal de se dire: « C’est tout simplement une insuffisance rénale, c’est assez fréquent », surtout lorsqu’on a commencé à nous programmer en nous disant que le COVID provoquait une insuffisance rénale. Mais le Remdesivir provoque également une insuffisance rénale et il fallait faire passer au patient une consultation sur les maladies infectieuses et une consultation sur les maladies rénales avant de le mettre sous Remdesivir. S’il souffrait d’une maladie rénale chronique de stade trois ou plus, il se voyait exclu du traitement par Remdesivir. Nous devions documenter un formulaire d’autorisation et un formulaire de consentement éclairé et les consigner dans leur dossier médical. Ensuite, on administrait le Remdesivir, parfois une seule dose, parfois plusieurs, mais [les patients] finissaient tous par souffrir d’insuffisance rénale après quelques jours.

Certains patients sont rentrés chez eux avec des prescriptions de dialyse à domicile, d’autres se sont retrouvés sur une liste de transplantation rénale, d’autres encore se sont retrouvés avec une maladie rénale chronique après avoir reçu du Remdesivir – s’ils avaient survécu – et beaucoup de patients se sont retrouvés avec une pneumonie COVID, qui est apparemment due au fait que le Remdesivir provoque l’arrêt des reins et que lorsque les reins s’arrêtent – ils régulent les niveaux de fluides – et lorsque le corps ne peut pas se débarrasser du liquide, celui-ci s’accumule et remonte de la région de l’abdomen, traverse le diaphragme et peut atteindre les poumons, ce que nous appelions des épanchements pleuraux ou ce qui, à la radiographie, ressemble à ce que nous appellerions une pneumonie. Nous l’avons donc appelée pneumonie COVID, mais si l’on compare la radiographie thoracique d’un patient souffrant d’œdème pulmonaire à celle d’un patient souffrant de pneumonie COVID, les deux sont presque identiques. Et les prestataires, même s’ils savaient que le Remdesivir présentait ce risque pour les reins, n’ont jamais fait le lien avec le fait que les patients pouvaient souffrir d’insuffisance rénale à cause de l’administration du médicament. Ils pensaient simplement qu’il s’agissait du COVID.

Hôte: Mais ce n’est qu’une question d’argent. Dès qu’ils ont vu qu’ils recevaient des primes pour les tests PCR…

Zoé: Oui.

Hôte: C’est l’argent, c’est l’argent qui a tout changé, tout a complètement changé.

Zoé: Tout, oui.

Hôte: D’accord. Je dois vous poser une autre question. Nous avons vu des centaines de cas de décès liés au protocole COVID et vous êtes assise en ce moment même dans le mémorial où vous pouvez les voir tous.

Zoé: Je sais.

Hôte: Ils étaient tous non vaccinés, alors la première chose, et c’est ce que nous essayons de comprendre, c’est que des gens se sont présentés à l’hôpital et que la première chose qu’on leur a demandée, c’est: « Êtes-vous vacciné ou non vacciné? » En d’autres termes, avez-vous reçu le vaccin COVID ou non?

Zoé: Dans mon hôpital, on ne demandait pas cela. C’était presque impossible à déterminer au début. C’était comme s’ils ne voulaient pas que nous le sachions. Et je sais, grâce au codage médical que je pratique aux urgences, que l’une des choses sur lesquelles nous devons recueillir des informations est la suivante: si un patient a été blessé, quelle en est la cause? Il existe en fait un code pour cela. S’il y a effet secondaire d’un vaccin, il est censé exister un code pour le vaccin à l’origine de la blessure. C’est ainsi que l’on peut trouver cette information, comme les chercheurs peuvent le faire dans le cadre d’une étude. Si on connaît le code à rechercher, on peut extraire tous les dossiers médicaux qui présentent ce symptôme particulier avec cette cause et on peut monter une étude sur la base de ces informations, ou on peut solliciter le CDC ou l’OMS pour obtenir ces données. C’est là tout l’intérêt du codage international, qui permet de recueillir ces données. Mais au début, on ne demandait pas cela en amont. Il m’était presque impossible de le savoir. J’ai dû consulter les notes. Je devais littéralement parcourir 40 ou 50 pages de notes pour trouver l’endroit où le patient avait dit à l’infirmière ou au médecin: « J’ai reçu le vaccin COVID ».

Hôte: […] Permettez-moi donc de revenir au point précédent. Les gens disent qu’ils se présentent à l’hôpital et que la première chose qu’on leur demandait, c’est s’ils avait reçu le vaccin COVID ou non. S’ils avaient reçu le vaccin COVID, on les dirigeait d’un côté, s’ils n’avaient pas reçu le vaccin COVID, on les dirigeait ailleurs. Et des centaines et des centaines de personnes disent la même chose, dans différents États, il y a donc anguille sous roche. Ceux qui ne sont pas vaccinés sont directement placés dans un service COVID, Remdesivir, ventilation, mort. Très peu s’en sortent. Les vaccinés, dont certains reçoivent du Remdesivir, ne semblent jamais mourir, ils sont renvoyés chez eux et meurent peut-être d’autre chose, mais ils ne sont pas tués par les protocoles de l’hôpital. C’est ce que nous avons vu et une infirmière est venue nous dire que lorsqu’il y avait un décès chez une personne non vaccinée, il n’y avait pas dans la liste déroulante d’option pour indiquer qu’il s’agissait d’une personne non vaccinée…

Zoé: J’ai entendu la même chose et j’ai entendu dire que ça faisait partie du système Epic et c’est avec ce système que j’ai travaillé. En fait, j’ai travaillé sur le système Epic au sein de l’hôpital, j’ai aidé à le développer et à déterminer le genre de données que les médecins sont censés inscrire dans le dossier médical, cela faisait partie de mon travail. Je comprends donc parfaitement et j’ai entendu le témoignage de cette infirmière et je le crois tout à fait. Cependant, j’ignore quand ce changement s’est produit, car j’ai quitté l’hôpital en avril 2021 à cause des obligations vaccinales. J’ai refusé d’être vaccinée et de subir le test PCR, alors qu’on commençait à faire de la propagande même dans les messages sur l’intranet de l’hôpital, qui disait: « C’est vous le problème, vous travaillez à domicile, vous ne voyez jamais de patients mais c’est vous qui filez le COVID à grand-mère, vous devez vous faire vacciner ». L’assurance-maladie incite les hôpitaux à vacciner leur personnel sous peine de perdre des sommes considérables. Ils ont donc été incités à tenir ce discours et je savais que je n’obtiendrais pas d’exemption, alors j’ai démissionné à ce moment-là. C’était assez tôt. Le vaccin a été distribué en janvier – ou le 6 décembre en fait – mon hôpital a commencé à distribuer le vaccin le 6 décembre 2020 par le biais du drive-in et j’ai démissionné en avril 2021. Pendant cette période de quatre mois, il n’y avait ni listes déroulantes, ni questionnaire. Je l’aurais forcément constaté dans mon travail de tous les jours parce que je devais déterminer si le patient était positif au COVID ou non, et je devais examiner chaque dossier dans lequel je l’inscrivais, parce que c’était exigé par notre hôpital.

Hôte: Alors croyez-vous que les gens… les gens disent que leurs proches ont été tués dans des hôpitaux avec le protocole COVID – ce qui ne devrait évidemment jamais arriver. Les croyez-vous?

Zoé: À 100%. Je savais qu’on tuait des gens. Je savais qu’on tuait des gens à l’hôpital. La nuit, je pleurais jusqu’à ce que je m’endorme. Même en pensant à mon discours d’aujourd’hui – désolée. [pleurs] Il y avait tellement de morts. C’était pratiquement insupportable. Les hôpitaux sont devenus l’endroit où les gens allaient mourir et non plus l’endroit où les gens allaient se faire soigner. Ils séparaient les nouveau-nés de leur mère. Ils laissaient les gens mourir seuls sans pouvoir faire leurs adieux. Ils les droguaient et les attachaient et les gens mouraient sans avoir pu dire adieu à leur famille. Certains d’entre eux ont eu droit à un coup de fil. D’autres n’ont eu droit à rien. Certains sont morts bizarrement au milieu de la nuit, en présence d’une équipe réduite, des gens qui se portaient bien jusqu’à ce moment-là, puis tout d’un coup, du jour au lendemain, « Oh, ils sont morts, je ne sais pas ce qui s’est passé », ce qui n’était jamais arrivé avant le déploiement du protocole COVID en 2020. Alors oui, quand on dit qu’on a tué des gens, je suis d’accord. Et je disais aux gens, probablement à partir d’avril, de ne pas aller à l’hôpital, « on est en train d’y tuer des gens, évitez d’y aller, je ne comprends pas ce qui se passe. » Je ne savais pas ce qui se passait. Honnêtement, je ne savais pas que c’étaient les respirateurs, je ne savais pas que c’était le Remdesivir jusqu’à ce que je me penche sur la question plus tard et que j’arrive à relier tous les points. Mais je savais qu’on tuait des gens.

Hôte: Qu’en est-il des lésions dues aux vaccins? Qu’avez-vous constaté chez les personnes qui se sont fait vacciner?

Zoé: Des lésions massives… Je ne savais pas qu’il était possible pour un humain de mourir de façon aussi horrible et aussi rapide avant qu’on ne lance les injections d’ARNm. C’était de la folie pure. Je n’ai jamais rien vu de tel. Les patients, les plus atteints, étaient ceux qui, sous le nom de septicémie, souffraient d’une défaillance multiviscérale instantanée. En quelques heures, les patients mouraient d’une défaillance du foie, des poumons, des reins, d’une défaillance simultanée, d’une défaillance respiratoire. C’était comme si… d’après les dossiers de l’équipe d’urgence qui les a trouvés, c’est comme si leur corps essayait de tout rejeter. Dans certains cas, la famille était là 30 minutes avant, et une heure plus tard, ils étaient morts. [pleurs]

Et puis il y avait des patients qui arrivaient avec des crises d’épilepsie comme je n’en avais jamais vu auparavant. Nous ne parvenions pas à contrôler certains d’entre eux. Certains jours, les patients faisaient des crises qu’aucun médicament n’arrêtait et il fallait finalement les euthanasier.

On parlait d’encéphalite ou d’encéphalopathie, puis, plus tard, l’organisation d’information sur le codage AHIMA a admis qu’il s’agissait d’une « encéphalite associée au COVID-19 ». Il y avait des caillots sanguins, des accidents vasculaires cérébraux. Les caillots étaient insensés. Je n’avais jamais vu de tels caillots auparavant. Ni les radiologues d’intervention, qui travaillent sur des angiopathies et dans différents champs d’application qui leur permettent de faire des interventions cardiaques et de poser des endoprothèses dans l’artère carotide en cas d’accident vasculaire cérébral. Normalement, il est rare de poser plus d’une endoprothèse et ils ont documenté des interventions à plusieurs endroits à la fois. Il y avait des cas de crises cardiaques comme ça, où ils avaient besoin d’endoprothèses en quantités massives, ce qui ne leur était jamais arrivé. Des personnes d’une vingtaine d’années, qui faisaient de la randonnée, qui étaient en parfaite santé et qui couraient des marathons, ont soudain dû être amputées d’une jambe à cause d’un énorme caillot sanguin qui partait de leur hanche et descendait tout le long de leur jambe, qui ne pouvait pas être sauvée. Voilà ce qui se passait.

Il y a eu des cas de gangrène spinale du jour au lendemain, ce que je n’avais jamais vu auparavant, et on ne peut pas amputer la colonne vertébrale. En cas de gangrène, on coupe normalement les tissus qui meurent de cette manière, afin d’éviter toute infection supplémentaire, mais là ils ne savaient pas quoi faire. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’est remplacer cette partie de la colonne vertébrale par un implant – c’est le mieux qu’ils pouvaient faire.

Oui, c’était vraiment intense et je n’ai pas remis en question les vaccins autant que j’aurais dû. J’ai commencé à m’interroger sur le vaccin contre la grippe en 2004, mais avec la pression exercée pour se faire vacciner contre le COVID-19, j’ai commencé à étudier les risques et j’ai su que je ne voulais rien avoir à faire avec ce truc expérimental à base d’ARNm. Et lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux experts qui disaient que ce vaccin potentiel pouvait avoir des effets, que les recherches le démontraient, j’ai examiné les essais de vaccins et ce qui arrivait aux patients, le Guillain-Barré et les accidents vasculaires cérébraux qui se produisaient. J’ai donc su ce qu’il fallait surveiller lorsque le vaccin a été mis sur le marché mais les médecins étaient stupéfaits. Ils n’arrivaient pas à faire le lien. Mais pour moi, en connaissant les causes ou les symptômes potentiels d’une lésion due à ce vaccin, nous avons eu à 100% tout ce que je viens de décrire. Mais les médecins ne vous le diront jamais, ils diront simplement qu’il s’agissait d’un accident vasculaire cérébral, d’une crise cardiaque, d’un caillot de sang et ils ne feront jamais le lien entre les deux.

Hôte: Y a-t-il quelque chose qui vous inciterait à recevoir un vaccin, quel qu’il soit, à l’avenir ?

Zoé: Il faudrait qu’ils me tuent. Rien, rien ne me fera accepter un vaccin. Plus aucun type de vaccin. Plus de vaccins.

Hôte: Avez-vous eu le COVID ?

Zoé: Non, je n’ai jamais eu le COVID. J’ai eu un rhume une fois en quatre ans, j’appelle ça un rhume parce que ça ressemblait à un rhume. Je n’ai pas perdu mon odorat. Je n’étais même pas très mal en point, j’ai juste eu des reniflements pendant quelques jours. Ce n’était vraiment pas très grave. Mais je prends du zinc, de la vitamine C et du glutathion tous les jours, je mange sainement et j’essaie de prendre soin de moi, alors…

Hôte: Voulez-vous ajouter quelque chose à votre histoire? Voulez-vous dire quelque chose d’autre?

Zoé: Je ne sais pas.

Hôte: Emmèneriez-vous quelqu’un que vous aimez à l’hôpital?

Zoé: Non. C’est une question très difficile parce que j’aimerais dire non à 100%, mais il y a des exceptions où si on a une blessure grave ou un bras cassé, un médecin holistique ne pourra pas le soigner de la même façon selon le type de fracture. Il ne sera peut-être pas en mesure d’établir un diagnostic. Mais si on se présente à moi avec une aiguille, quelle qu’elle soit, je n’ai pas du tout confiance, je ne fais pas confiance aux tests PCR, je ne laisserai pas un médecin essayer de me diagnostiquer sur base de ces tests. Il faudrait que je connaisse le médecin ou l’équipe soignante de cet hôpital. Il faudrait que je les évalue. Et mon père aura probablement besoin de soins bientôt, alors je fais de mon mieux pour essayer de le garder à la maison.

Hôte: Avez-vous retrouvé un emploi?

Zoé: Non, je n’ai pas travaillé depuis trois ans. J’ai essayé de ne pas retourner dans le secteur des soins de santé parce que je savais que je n’obtiendrais pas d’exemption. J’essaie d’y retourner maintenant et ils exigent toujours… il est même indiqué dans certaines descriptions de poste que le COVID-19 sera toujours exigé et qu’il y a très peu d’exemptions permises et que tous les autres vaccins sont toujours exigés. Il y a donc peu de chances que j’obtienne un emploi dans le secteur de la santé vu cette exigence.

Je voulais cultiver des produits alimentaires et peut-être travailler avec des animaux comme je le faisais avant de me lancer dans les soins de santé, mais il est très difficile d’y accéder. Il n’y a pas grand-chose sur le marché et je suis une femme, alors apparemment je ne suis pas du bon genre pour me lancer dans l’agriculture, le travail avec les animaux ou la culture des légumes, je ne sais pas.

Hôte: Nous allons arrêter ici. Écoutez, merci d’être si courageuse. Est-ce la première fois que vous en parlez publiquement?

Zoé: Oui.

Hôte: Merci de l’avoir fait. C’est une information très importante que vous nous donnez. Nous vous en sommes très reconnaissants. Merci.


Transcription

Zoe: I was going to say this is like the strangest location for this particular event I can think of.

Host: We’re live now. Okay. All right everybody. So we have a very special guest here with us now. A little nervous because what she’s going to say I think is, you know, important. So tell us your name first.

Zoe: Zoe.

Host: Okay, Zoe. And what do you do?

Zoe: I’m a medical coder.

Host: And what does that mean?

Zoe: I call it the central intelligence of the hospital or the SimCity level view. What it is is you look at medical records, every kind of medical record, all the diagnostics, and you take that information and you put it into a code which goes to insurance. And that’s how hospitals and positions get paid. So if I do my job right, then the position and the hospital make the most money and they don’t get sued for fraud.

Host: Okay. We have to start with what on Earth went on with the hospital COVID protocols because we’ve had more stories of that than anything else as we tour around. So what were you seeing?

Zoe: I noticed there was hardly any patients when they called the emergency pandemic and there was two weeks to flatten the curve. We didn’t have patients in the hospital at that time. They slowly started to trickle in maybe after months and months of that. We were told to basically create beds for hospitals with the executive orders, which meant we sent patients home before they were actually ready to go home, which we had never done before because that’s a financial liability. We can actually… if patients come back, we would have to pay for their care. It’s a Medicare rule. So that was definitely very different.

There was some financial stuff that happened because in April they had a code update, which they had never done before. They had to come up with a way to track COVID. So it was all about tracking the disease, tracking COVID, and the code system is supposed to be the main tracking system. So no one had any standardized practice. Even our hospital said there’s no standardized case number so we can’t even tell what’s going on, even though there had already been declared an emergency. And you could see the HHS and the WHO and all of those case maps that showed us all the outbreaks, well, definitely didn’t match up with what we were seeing in the hospital and even the admin admitted that. So they created their own map. So that was sort of why the COVID diagnosis came out.

But that’s when the bonuses came out too. They had to have that diagnosis in order to get the 20% bonus for COVID patients. So any patient that was admitted that had a COVID diagnosis, they got a 20% bonus for that. If they were put on Remdesivir, that was a new technology and new tech codes can apply for an additional 20% bonus in payment because of the risk of an unproven technology.

So Remdesivir, Gilead had actually applied for a new tech bonus payment for Remdesivir. So the new code was created for Remdesivir in April. And that’s actually what launched the hospital protocols. Because people were actually doing well when they were treating them with hydrochloroquine, which came from Operation Warp Speed actually, and the national stockpile of hydroxychloroquine. Hospitals got a free donation of that right at the end of March. And then three days later, a few days later, April 1st, the new diagnosis came out, the bonus for Remdesivir came out and it was like a line in the sand. We stopped azithromycin and hydroxychloroquine and we went straight to Remdesivir where we got the bonus.

And then of course we got a 20% bonus for putting patients on a ventilator also. Also the other part of that was the PCR tests. So I noticed it – I actually worked in a hospital university lab for a long time. My mom was a medical technologist, that was her profession my whole life. And I had actually run at one point the rapid, they used to call it a rapid flu test way back in like 2004 when I was working in a lab. And that was the prototype for the COVID-19 PCR test. It’s basically a PCR test, but it’s not quite the same methodology of how you do the cycle threshold thing.

So when the COVID-19 test came out, there was a whole thing that happened with that too. And that sort of came with bonuses and incentives also that were not super easy to see on the surface. But what happened was the CARES Act provided money for all the COVID-19 PCR testing. So normally testing cost hospitals money and so they don’t like to do a whole lot of diagnostic testing to identify a virus or do cultures or anything necessarily. They actually start treatment before they know what pathogen they’re dealing with and then they may do identification later after they start an antibiotic or whatever preliminary treatment they’re going to do. Initially with PCR tests, I don’t know if you remember, they had like a tent set out where people could go and get PCR testing, but you had to have symptoms at that time. You couldn’t just… They were saying there was like a shortage of testing and it took, I don’t know, maybe a month or so until they started screening everybody.

Well, when they went from you had to have symptoms to get the PCR test, there was hardly any patients that had it, and then when they switched to now it’s readily available, the CDC says that every hospital can do their own testing. And so we brought it in-house and hospitals didn’t have to send it to a different lab and wait a week to get the results back, then we could do it all the time. So then 80% of our patient population became COVID positive, whether they had symptoms or not.

And that had never happened before that, we had never used that test as a screen before, it had always been like a confirmatory test – like you had to have symptoms and the doctor had to not know which kind of disease they were dealing with and then they do some sort of test to figure out why aren’t you getting better with the treatment. So that policy completely changed and there was a bonus to getting the COVID patients. So that’s ultimately…

Host: We had people telling us they’re going for a broken leg or something completely different and then they would be…

Zoe: 100%.

Host: … before they knew it on a COVID ward because they would, and then we had a nurse telling us…

Zoe: Yeah, because they would screen patients in the hospital for COVID. They would come in for gallbladder removal or broken leg or a motorcycle accident or car accident or anything else. And while they were in the hospital, they would do the screen and if they came up COVID-19 positive, that’s when they would start the treatment and they would put them on the ventilator fairly soon, they would start the Remdesivir and then they would have kidney failure and pulmonary edema and they would just circle the drain and it was like nothing that the hospital could do would save them. I’ve never seen anything like that. That is not how a normal flu case would progress and that’s not how a normal pneumonia case would progress. Before 2020, if patients came into the hospital with the flu or with pneumonia, they would tend to get better within three days and go home. Hardly ever would we have an inpatient admission for flu. Pneumonia, yes. Flu almost never. And if they did, I mean they were elderly and they had a lot of other things like organ failure or heart failure or cancer going on and flu was just the last thing that was going on after a bunch of other things. It wasn’t just flu.

But for COVID, at first it was elderly patients that I noticed that had symptoms and then it started to get to be younger and younger people that actually had symptoms because I wasn’t even paying attention anymore to if they were COVID positive or not. I was paying attention to, did this patient come into the hospital with symptoms? Did they have some sort of cold or flu type thing or pneumonia type thing going on before they came into the hospital? Because at some point the hospital sent out, like we have, whether you work on site or whether you work remote in almost any hospital, they have some sort of like an intranet for employees and it’s like your very own home page that everyone sees when you log in every time you go to the computer. So that’s where they put the messaging, the leaders put the messaging. So that’s where like our case chart would be, how many COVID cases we had. At one point they sent out a message that said the FIO2 settings on the ventilators had been killing people and we don’t know how to treat COVID so we were trying these ventilator settings thinking that that was how we were going to treat COVID but apparently the FIO2 setting was actually killing people on the vents. So we’re going to stop doing that. We learned that that was not working and so we’re going to adjust it and we’re sorry. And I was shocked by that because I had already started to hear rumors that patients were being killed on ventilators in the hospital which made sense to me because we had never had a flu case or a pneumonia case where someone’s on a vent for a month and we can’t save them. That had never happened before. Usually maybe 24 to 48 hours and they’re talking, let’s pull the plug or you know get them out of the hospital and get them into some long-term nursing care setting.

Host: Okay, let’s just go back a little bit. I want to go back to PCR tests. We had a nurse on this bus telling us that the patient would come in and they would be told from above, whoever the above person is, to keep testing until they got a positive.

Zoe: Yeah, they did that. It was like they were playing roulette and the doctors would even put in the documentation: « I don’t understand this. It’s like the patient doesn’t have anything I can treat. I keep doing the PCR test. It keeps coming up positive and they have nothing wrong », that would happen. They would do like six, seven, eight tests and it would be positive but the patient would have nothing wrong with them and the doctor would be really confused. Sometimes they would do, you know, four or five tests and they would get a bunch of negatives and then they would get one positive and they would take the positive and then treat the patient for COVID. So it was like playing roulette.

Even the doctors, different doctors were documenting: « I’m not sure I trust this test so let’s just run it again and see what I get this time. »

Host: Now let’s talk about Remdesivir. Talk me through once more how we came to prescribing an emergency use authorization thing for people with COVID that shuts down their organs which is what we’ve been hearing over and over again.

Zoe: It was really interesting. I don’t know how it came to be approved. I wasn’t privy to that. I looked it up later but when the new diagnosis code came out and also the code for Remdesivir which created the 20% bonus for it, we started prescribing it and the hospital had a protocol about Remdesivir. They knew that it caused kidney damage. It said right up front, it causes kidney damage. But the thing is all the propaganda, and I call it propaganda intentionally, was saying COVID-19 also causes kidney failure and in the hospital kidney failure is a very common thing. We call it AKI or acute kidney injury and so that was something that we saw every day – it was normal, a normal thing that we would treat. So it would be normal for us to see that and think, « Well we’re just dealing with kidney failure, it’s just something that happens to people sometimes » and especially when they started programming us with, well, COVID causes kidney failure. But Remdesivir also caused kidney failure and they had to do an infectious disease consult and a renal consult before a patient could go on Remdesivir and if they had chronic kidney disease stage three or higher, they would be disqualified from receiving Remdesivir. And we had to document like a permission slip and a informed consent form and put that all in their medical record and then they would administer the Remdesivir and sometimes there was one dose, sometimes there was a few doses but they all ended up with kidney failure within a few days.

Some patients ended up going home with home dialysis prescriptions, some patients ended up on a kidney transplant list, some patients ended up with chronic kidney disease after they were given Remdesivir – if they survived – and a lot of patients ended up with COVID pneumonia which is apparently Remdesivir causes the kidneys to shut down and when the kidneys shut down, they regulate fluid levels and when you can’t get rid of fluid in the body, it builds up and it comes up from the abdomen area and then it goes through the diaphragm and it can get into the lungs which we were calling pleural effusions or which we also on x-ray, it looks like what we would call pneumonia. So we called it COVID pneumonia but if you look at the chest x-ray of a patient with pulmonary edema versus COVID pneumonia, they’re almost identical. And providers, even though they knew Remdesivir had this risk to the kidneys, they never connected that that might be causing patients to have kidney failure after they administered it. They just thought it was COVID.

Host: But it’s just the money. I mean the minute they saw they got bonuses from the PCR tests…

Zoe: Yeah.

Host: It was money, it was money, it changed, the whole thing changed.

Zoe: The whole thing, yeah.

Host: Right. I have to ask you another question. So we’ve had hundreds of COVID protocol deaths situations and you’re sitting in the memorial right now and you can see them all.

Zoe: I know.

Host: They’re all unvaccinated so the first, this is the thing we’re trying to get to the bottom of, we have people that come in and the first thing that’s asked in hospitals « Are you vaccinated or unvaccinated? » In other words did you take the COVID shot or did you not?

Zoe: They weren’t asking that in my hospital. It was almost impossible to figure out at first. It was like they didn’t want us to know. And I know from the medical coding thing working with emergency room that one of the things that we need to gather information on is if a patient was injured, where did that come from? There’s actually a code for that. If there’s a side effect of a vaccine, there’s supposed to be a code for which vaccine the injury came from. And that’s how they can look it up, like researchers can look it up as part of a study. If you know which code to look for you can pull every medical record that has that particular symptom with that cause and you can put a study together with that information, you can solicit the CDC or the WHO to get that data. That’s the whole point of coding internationally, it’s to capture that data. But they weren’t asking that on the front end at first. It was almost impossible for me to find out. I had to look into the notes. I had to go through literally 40, 50 pages sometimes of notes to find where the patient told the nurse or the doctor « I received the COVID vaccine ».

Host: […] So let me go back to where we were. What people are saying, they’re saying that they’re going in, the first thing they’re asked is if they’ve taken the COVID shot or not. If they have taken the COVID shot, they go one way, if they haven’t taken the COVID shot they go another way. And this is hundreds and hundreds of people saying the same thing in different states so there’s something going on. So the ones that are not vaccinated get taken straight into a COVID ward, Remdesivir, vent, death. Very few got out of that. The vaccinated, some of them do get Remdesivir but they never seem to die, they get sent home and maybe they die at home of something else but they’re not killed by the hospital protocols. That’s what we’ve seen and one nurse came and told us that when there was a death from the unvaccinated, there was no drop down to put in that this was an unvaccinated…

Zoe: I had heard that too and I had heard that that was in the Epic system and that’s what I worked with. I actually worked in the Epic system, like within the hospital helping to develop that and figure out, you know, which kind of things do we want to prompt the doctor to put in the medical record, that was part of my job. So totally understand and I had heard that nurse actually give that testimony and I can totally believe that. However I wonder when that switch happened because I quit working for the hospital in April of 2021 over the vaccine mandates. I would not be vaccinated and I would not be PCR tested and they were even starting to put propaganda in the hospital messaging on the intranet saying « It’s you that’s the problem, you’re working from home, you never see patients but you’re the one giving COVID to grandma so you need to get vaccinated ». And there’s a Medicare incentive that they actually get money if they vaccinate their staff and there’s a massive amount of money they would lose out on if they didn’t vaccinate their staff. So they were incentivized to say that and I knew I wasn’t going to be able to get an exemption so I quit at that time. That was pretty early on. They might have switched it after that because I feel like from… so the vaccine went out in January – or December 6 actually – December 6, 2020 was when my hospital started giving out the vaccine through the drive-through and then I quit in April 2021. So that was only a four month period and during that time they didn’t have drop downs, they didn’t have a questionnaire because that’s something that I would have had to look at in my everyday job because I had to identify, is this patient COVID positive, are they not, and I had to look at, you know, every single record that I put that on with, our hospital wanted us to verify that.

Host: So do you believe that people were… the people are saying that their loved ones were killed in hospitals with COVID protocol and that should never happen obviously. Do you believe them?

Zoe: 100%. I knew they were killing people. I knew they were killing people in the hospital. I would cry myself to sleep at night. Even thinking about giving my speech today – sorry. [cries] There was so much death. It was almost unbearable. Hospitals became the place where people go to die instead of the place where people go to get better. They separated newborns from their moms. They let people die alone without being able to say goodbye. They drugged them and they strapped them down and people died without being able to say goodbye to their family. Some of them just got a phone call. Some didn’t get anything. Some of them just weirdly died in the middle of the night when there was a skeleton crew on and they had been doing fine up until that point and then just all of a sudden, overnight, they just « Oh they crashed, I don’t know what happened » and that had never happened before the COVID protocol rolled out in 2020. So yeah, when they say they killed people I agree with them. And I told people from probably April on, don’t go to the hospital, they’re killing people in there, stay away, I don’t know what’s wrong. I didn’t know what was doing it. I honestly didn’t know it was the vents, I didn’t know it was the Remdesivir until I looked into it later and I was able to kind of connect all the dots. But I knew they were killing people.

Host: What about vaccine injury? The ones that actually took the shots, what did you see there?

Zoe: Massive… I didn’t know it was possible for a human to die so horrifically and so quickly before they rolled out the mRNA injections. It was insane. I’ve never seen anything like that. Patients, the worst of them, were the ones, they called it sepsis but it was like instant multi organ failure – like within hours patients would die of liver, lung, kidney, all-at-once failure, respiratory failure. It was like… there’s some of the records that emergency crew that found them, it’s like their body tried to reject everything. And some of these cases, like their family would be there 30 minutes before and then within an hour they’re dead. [cries]

And then there were patients coming in with seizures like I’ve never seen before. We couldn’t control some of them. Days patients would be seizing and no medications would stop it and eventually they kind of had to be put down.

They called it encephalitis or encephalopathy and then later on they even the coding information organization AHIMA admitted « COVID-19 associated encephalitis ». There were blood clots, strokes. The clots were insane. Never seen clots like that before. Even the interventional radiologists that were going in with, you know, they have angiopathies and, you know, different scopes where they can do like heart interventions and put stents in like a carotid artery if you have a stroke going to your brain. Normally it’s rare to have more than one stent go in and they were documenting, you know, multiple locations all at once. They had heart attack cases that were like that, where they, you know, they needed massive amounts of stents that they never needed before. There were people in their 20s that have been hiking, that were totally healthy had been running marathons, that suddenly needed a leg amputated because they had a massive blood clot going from their hip all the way down to their leg and it couldn’t be saved. So that happened.

There were some cases of overnight spinal gangrene which I’ve never seen before and you can’t amputate, you know, the spine. When it goes gangrenous normally they cut out tissue that’s dying like that, so it prevents further infection and they didn’t know what to do. The only thing they could do was, you know, basically replace that part of their spine with an implant – that’s the best they could do.

Yeah, it was really intense and I didn’t question the vaccines as much as I should have. I started to about the flu shot way back in 2004 but with the pressure to get the COVID-19 shot I started looking into what it could do and I knew I didn’t want anything to do with this experimental mRNA thing. And when I started looking into the experts that were saying, well this is what this potential vaccine could do, this is what the research says, I was looking at the vaccine trials and what’s happening to those patients and the Guillain-Barré that was happening and the strokes that were happening. And so I kind of knew to look for that when the vaccine came out and the doctors were, you know, baffled. They weren’t connecting the dots. But to me, knowing what the potential causes or potential symptoms of a vaccine injury could be, we 100% had all the things that I just described. But doctors would never tell you that, they would just say it’s a stroke, it’s a heart attack, it’s a blood clot and they would never connect the two.

Host: Is there anything that would make you take a vaccination of any kind ever again?

Zoe: They would have to kill me. Nothing, nothing would make me take it. Not any more kinds. No more vaccines.

Host: Did you have Covid?

Zoe: Nope, I’ve never had Covid. I had a cold once in four years, I call it a cold because it felt just like a cold. I didn’t have like, I lost my sense of smell. It felt just, I wasn’t even really down that bad, I just, you know, got the sniffles for a couple days. Really it wasn’t that bad. But I take zinc and vitamin C and glutathione every day and I eat clean, try and take care of myself so…

Host: Is there anything else you want to add to the story? Anything else you want to say?

Zoe: I don’t know.

Host: Would you take someone you love into hospital?

Zoe: No. I mean, that’s a really hard question because I want to say 100% no, but there are some exceptions where, you know, if you have a massive injury where your arm is broken, you know, like a holistic doctor isn’t going to be able to set it in the same way depending on what kind of a break it is. You might not be able to do the diagnostics. But them coming at me with a needle of any kind, I don’t really trust it, I don’t trust PCR tests, I’m not going to let a doctor try and diagnose me based on that. I would have to know the doctor or the care team of that hospital. I would have to vet them. And my dad’s, you know, probably going to need care soon so I’m working as best I can to try and keep him at home.

Host: Are you employed again?

Zoe: No, I have not worked in three years. I have tried not to go back into health care because I knew I wasn’t going to get an exemption. I’m kind of trying to go back into it now and they’re still requiring – it even says right in some of the the job descriptions that covid-19 is still going to be required and there are very limited exemptions allowed and then all the other vaccines are still required. So probably not a good chance that I would get a job in health health care if that’s part of it.

I wanted to grow food and maybe work with animals like I did before I went into health care but that’s been really hard to get into. There’s not a lot out there and I’m a woman so apparently I’m the wrong gender to start farming or working with animals or growing vegetables, I don’t know.

Host: We’ll stop. Listen, thank you for being so brave. And is this the first time you’ve spoken publicly about that?

Zoe: Yes.

Host: Thank you for doing that. It’s very important information that you have. We really appreciate it. Thank you.

Le chantage.

Qu’est-ce qui est pire que la mort?

J’ai pris un peu de retard dans mes publications, cher lecteur. J’ai été malade, mais ça va mieux. Heureusement, parce que vivre dans cet état n’en vaut vraiment pas la peine. Bon sujet pour un article, me disai-je.

Miriam en arrivait ici à la conclusion que toute l’ingénierie sociale s’articule en fin de compte sur la peur de la mort, menace cachée derrière tous les non-dits du pouvoir. Je le croyais aussi mais c’était une erreur, du moins en partie. Je viens de comprendre que mourir ne dérange pas du tout les vieux. Ils ont fait leur temps, ils sont mal foutus, ils en ont eu assez – du meilleur comme du pire – on les a trop fait chier, etc. Non, ce qui les dérange plus que la mort, c’est la solitude. Surtout si on leur inflige les deux en même temps.

Des vieux, on en a tué un paquet en 2020. Des dizaines de milliers, des centaines de milliers?.. Le saura-t-on un jour? De toute façon, plus personne n’en a rien à battre. On va tourner la page, on va tous bien gentiment aller voter et « restaurer la confiance dans les institutions ». Tuer les vieux est de toute façon une vieille tradition humaine, sauf qu’à l’époque on avait la délicatesse d’y mettre les formes. Là, on l’a fait consciencieusement, méthodiquement, en leur refusant les trois cachets – prix: un dollar – qui ont toujours été utilisés pour traiter une pneumonie post-virale, puis à coups de respirateurs, Rivotril, morphine et Remdesivir, et de mention « Ne pas ressusciter » tamponnée sur leur dossier, protocole suivi à la lettre par des dizaines de milliers de médecins et infirmières de par le monde, qui ont apparemment tout oublié de leurs études sauf leur cours de math: dépenser un dollar pour sauver Mamy, en gagner plus de trente mille (tarif US) pour la tuer. Loin des regards, enfermés dans une chambre de maison de repos ou d’hôpital – ce qui continue en ce moment, et pas que pour les vieux, sous l’appellation « suicide médicalement assisté ».

On a enfermé les autres dans leur petite cellule personnelle, avec consigne de ne se rendre que quand il était trop tard à l’hôpital – où certains ne sont pas allés, sachant ce qui les attendait, c’est-à-dire probablement la mort. Pas n’importe quelle mort, une mort dans la solitude. C’était avant tout une épidémie de solitude qu’on a tenté d’inoculer à huit milliards de personnes. Je pense que c’est ça qui leur a foutu la trouille. La « distanciation sociale », qui se guérit avec un vaccin.

Le moteur de cette société, depuis la nuit des temps, c’est le chantage à la solitude. Qu’on l’appelle ostracisme, exclusion, bannissement ou même quarantaine, en définitive, c’est juste de solitude qu’on nous menace. C’est ce qui permet de vendre réseaux sociaux, smartphones, drogues, anti-dépresseurs, vaccins, sexe et guerres en tout genre. Ça fonctionne un moment jusqu’au moment où ça ne fonctionne plus.

Le monde devrait comprendre que bon nombre de vieux n’en a plus rien à caler de ses foutaises. Comprendre aussi que, même s’ils dérangent et s’ils sentent la soupe, ce sont les vieux qui ont fait jusqu’à présent tourner la boutique et qu’on a rien trouvé de très convaincant pour les remplacer: intelligence artificielle, énergies renouvelables, Neuralink, tout ce genre de combine foireuse d’investisseurs véreux et de « parties prenantes » ne fonctionneront jamais.

J’ai soixante ans la semaine prochaine. Je pouvais prendre ma retraite, mais je continue encore un an. C’eût été l’occasion de former un jeune à mon métier, qui s’apprend essentiellement par la pratique mais ce n’est pas au programme. Mon beau-frère, qui avait un boulot encore plus pointu et irremplaçable que le mien, est dans le même cas de figure. La transmission du savoir ne s’est pas faite. Les jeunes ne veulent plus travailler, n’en sont plus capables, ou les deux. Le travail est un truc de vieux et on nous a déjà oubliés. Ils repenseront pourtant bientôt à nous, le jour où ce monde se mettra à vraiment partir en vrille et où il leur faudra revoir leurs ambitions à la baisse. Devant leurs nouveaux jouets inutiles, ils risquent de se sentir un peu con.

Et à vrai dire, un peu seuls.

Si vous pensez que le suicide assisté garantit une mort rapide et indolore, des données provenant de l’Oregon vous y feront réfléchir à deux fois – par Nick Rendell.

Pour détendre un peu l’atmosphère, nous allons parler mort et suicide. La conclusion est que non seulement on ne peut pas trop compter sur l’État pour nous aider à vivre, mais ils ne sont pas très doués non plus pour nous aider à mourir.

Nous aurons une mort lente et douloureuse, le titre de ce que j’écris en ce moment.

Note: je ne traduis pas les tableaux, ça me laisse le temps de promener le chien dans la nature, qui, elle, va très bien.

Source.


Si vous pensez que le suicide assisté garantit une mort rapide et indolore, des données provenant de l’Oregon vous y feront réfléchir à deux fois

par Nick Rendell

13 avril 2024

Le suicide, c’est un peu une question de réussite ou d’échec. Je me souviens de six personnes que j’ai connues qui ont mis fin à leurs jours. L’un d’entre eux, un chef d’entreprise très prospère, s’est jeté par la fenêtre de son bureau; il a survécu à cette chute, mais s’est pendu quelques années plus tard. La petite amie d’un locataire a survécu à une tentative où elle s’est jetée sous une rame de métro: elle a sauté trop tard et a été projetée sur le quai, où elle s’est brisé la hanche. Quelque temps plus tard, elle aussi est parvenue à ses fins en se jetant du haut du cap de Beachy Head. Une connaissance d’affaires, à qui on avait diagnostiqué la maladie de Parkinson, s’est littéralement fait sauter la cervelle avec un fusil de chasse, en laissant à sa femme le soin de nettoyer les dégâts. La petite amie d’une autre connaissance s’est suicidée lorsque son petit ami est parti à l’université, et ce dernier, ma connaissance, lui a emboîté le pas le jour de l’anniversaire de sa mort. Enfin, un nouveau venu à l’université que je connaissais, déprimé et seul dans sa résidence, s’est suicidé lors du premier confinement. Une mort apparemment sinistre et très lente. Je tiens Ferguson, Whitty, Boris [NdT. Neil Ferguson, le statisticien, Chris Whitty, Médecin en chef et Boris Johnson, Premier Ministre] et tous ces tarés pour responsables de cette mort.

Sur les six, deux ont échoué à la première tentative. Deux avaient accès à des fusils de chasse et ont réussi leur coup. Deux autres ont utilisé un cocktail de drogues qui, bien que fatal, n’a été ni rapide ni indolore, d’après ce que l’on m’a dit. Le fait de sauter de Beachy Head témoigne d’un niveau de détermination qui dépasse mon imagination. La moitié d’entre eux étaient de grands adolescents ou des jeunes d’une vingtaine d’années. Chacun d’entre eux constitue une tragédie à sa manière, laissant derrière lui souffrance, cœurs brisés et complications incalculables.

À mes yeux, un seul de ces décès a un sens. Je pense qu’un psychiatre serait de cet avis. Cependant, comme on le voit au Canada, et qui sait peut-être bientôt au Royaume-Uni, si ceux qui préconisent le suicide assisté par l’État parviennent à se calquer sur le Canada et à en faire un droit de l’homme, ce ne seront pas des médecins qui prendront ce genre de décision, mais des « avocats des droits de l’homme », y donnant ainsi accès à tous ceux qui, avec un peu d’aide, pourraient reprendre leur vie en main.

Étant donné que deux des tentatives de suicide que j’ai décrites se sont soldées par un échec mais par des blessures importantes, je conçois qu’il existe un argument en faveur de l’implication de l’État et d’un médecin – l’argument fondé sur l’« utilité ». Il est certain que si un médecin est impliqué, même si le suicide reste une erreur aux yeux de tous les autres, alors, pour citer Macbeth:

Si c’est fait quand c’est fait, alors il serait bon que ce soit fait rapidement.

Il est certain que l’intervention d’un médecin rendrait au moins les choses plus propres et plus efficaces.

Cependant, mes connaissances ne sont pas les seules à avoir tendance à rater leurs tentatives de suicide; la plupart des tentatives sont infructueuses. Je doute que les données sur l’efficacité des tentatives de suicide soient particulièrement précises, mais le graphique de la Figure 1 reflète les estimations que j’ai lues. 17,5% des tentatives utilisant une arme à feu échouent. 40% des pendaisons échouent. Mon dieu, même 70% des personnes qui se jettent dans le vide survivent! On ne peut qu’imaginer les blessures qui en résultent.

Apparemment, seulement 5% des personnes qui survivent à une tentative de suicide se suicident dans les cinq années qui suivent. Il est clair que la plupart des personnes qui ratent leur suicide finissent par dépasser ce stade. Je ne suis pas sûr qu’obtenir une aide professionnelle pour améliorer le taux de réussite de la première tentative soit nécessairement une bonne idée.

Cependant, les médecins sont-ils en mesure d’améliorer les tentatives maladroites de mettre un terme à sa propre vie? Après avoir examiné les faits, j’ai été surpris de constater qu’il serait préférable de faire appel à un ouvrier d’abattoir plutôt qu’à un médecin. Les abatteurs tuent des centaines de grands mammifères chaque année, sans le moindre faux pas.

Ça ne vient peut-être pas immédiatement à l’esprit, mais les médecins, en tout cas dans les pays où l’aide à la mort ou la peine de mort existent déjà, tuent déjà pas mal, même si je ne suis pas sûr qu’ils puissent faire jeu égal avec les abatteurs.

Il y a eu 24 exécutions aux États-Unis en 2023. En 1999, l’enthousiasme a atteint son apogée avec 98 prisonniers mis à mort. En revanche, au Canada, quelque 17 500 personnes auront été « euthanasiées » en 2023. Cela représente près de 50 décès par jour! Ce n’est pas rien. Le Canada, dont la population représente un huitième de celle des États-Unis, tue chaque jour deux fois plus de personnes que les États-Unis n’en exécutent en un an.

Au vu d’autant de tueries, on pourrait penser que les médecins canadiens et américains sont passés maîtres dans l’art. Apparemment, ce n’est pas le cas!

L’exécution des condamnés à mort prend diverses formes: injection létale, gaz, chaise électrique, pendaison et peloton d’exécution. Toutes posent des problèmes. De nombreux articles de presse décrivent toutes sortes d’horreurs: le temps que met le prisonnier à mourir, les difficultés à introduire l’aiguille dans la veine, les défaillances des chaises électriques, les pelotons d’exécution qui ratent leur coup. Pour avoir tué quelques poulets et, sur une note plus triste, une vieille brebis très malade dans une ferme ovine australienne, j’éprouve une grande sympathie pour ceux qui sont appelés à tuer et pour les difficultés pratiques qui se présentent lorsqu’on foire ce qui, sur le papier, semblerait être la tâche la plus simple qui soit.

John Wyatt, professeur émérite de pédiatrie néonatale, a écrit un article très émouvant dans le Spectator concernant l’impact probable sur les médecins praticiens si un projet de loi récemment rédigé par les libéraux démocrates écossais et légalisant l’« aide à la mort » est adopté par le Parlement de Holyrood. Les médecins se trouveraient alors dans l’obligation de tuer des patients. Comment concilier cela avec l’objectif premier d’un médecin, à savoir « ne pas nuire »? Dans l’article, il note que le code d’Hippocrate interdit aux médecins de participer à des exécutions judiciaires. Il est clair que l’éthique qui consiste à étendre le devoir d’un médecin au meurtre de ses patients pose d’énormes dilemmes éthiques.

Selon moi, l’un des points les plus intrigants soulevés par Wyatt est que « une fois que le médecin aura certifié le décès, il sera légalement chargé de produire un certificat de décès faux et manifestement trompeur – en disant que la cause certifiée du décès était la maladie sous-jacente, plutôt que le poison mortel qui venait d’être administré ». Compte tenu de la controverse qui a eu lieu pendant la « pandémie » sur l’enregistrement des décès « avec » ou « à cause » du Covid, et de la corruption des données sur la mortalité « toutes causes confondues », le sceptique que je suis se méfie fortement de ce tour de passe-passe.

Beaucoup diront qu’il y a une grande différence entre exécuter un meurtrier et mettre fin à la vie d’une personne en phase terminale ou qui, pour une raison ou une autre, souhaite qu’on l’aide à mettre fin à ses jours. Nombreux sont ceux qui affirment qu’il y a une différence sur le plan moral. Mais une question que je n’avais jamais envisagée auparavant est celle du « comment ». Comment s’y prend-on pour tuer quelqu’un?

En abordant ce problème, je suis redevable à l’un des commentateurs réguliers du Daily Sceptic qui, sous l’un de mes récents articles, a renvoyé à un billet de blog de Sir Desmond Swayne MP qui incluait un rapport du département de la santé de l’Oregon, intitulé « Death with Dignity«  (La mort dans la dignité). Ce rapport détaille les résultats annuels de la loi sur l’aide à la mort de l’Oregon.

C’est dans le domaine de l’efficacité que le rapport de l’Oregon est le plus éclairant. Commençons par un peu de contexte. Dans l’Oregon, on ne tue pas les gens à l’échelle industrielle du Canada, mais on parvient tout de même à tuer plus de 20 fois le nombre de personnes exécutées dans l’ensemble des États-Unis.

En 2023, 560 personnes se sont vu prescrire des drogues létales. Parmi elles, 367 – soit 65% – ont succombé au cocktail. Les 193 autres personnes n’ont pas succombé aux médicaments: soit elles ne les ont pas pris, soit elles sont mortes d’une autre cause avant de les avoir ingérés, soit les médecins ont perdu leur trace.

Le rapport comprend un résumé pratique de ce qu’il est advenu des personnes auxquelles ces médicaments ont été prescrits en 2023, que j’ai reproduit dans la figure 5.

Soit dit en passant, il convient de noter que 17 patients, vraisemblablement du groupe qui n’a pas « ingéré » les médicaments, ont survécu à la durée résiduelle de vie de six mois, durée maximale, selon le médecin, qu’un patient qui remplit les conditions requises pour bénéficier du suicide assisté est censé vivre. Quoi qu’il en soit, vous pouvez constater que rien n’est simple et que, pour une personne qui envisage de se suicider, ce n’est pas non plus très rassurant.

Les tableaux suivants sont extraits du rapport.

Tout d’abord, examinons les « complications ». La première chose qui frappe dans ces résultats, c’est leur caractère incomplet. Sur les 367 personnes qui ont ingéré le poison, il n’y a pas de données pour 265 d’entre elles (72%). Sur les 102 (28%) pour lesquels on dispose de données, 8% ont eu des difficultés à avaler ou ont régurgité le poison. Un patient a eu une crise d’épilepsie.

Il semble étrange que, pour la plupart des patients, aucune donnée ne soit disponible. Toutefois, le tableau suivant fournit quelques indices sur les raisons de cette lacune. La figure 7 montre qui était avec le patient lorsqu’il a pris les médicaments ou qu’il en est mort. Pour seulement 58 (16%) des 367 patients, le médecin prescripteur était présent lorsque le « médicament » a été ingéré. Dans 44 cas seulement (12%), le médecin était présent lorsque le patient est décédé.

Dans 14 cas, le médecin semble avoir quitté le patient entre l’ingestion et le décès. De même, sur les 258 cas pour lesquels on dispose de données, 43 semblaient être seuls au moment de l’ingestion du « médicament », mais 168 semblaient être seuls au moment du décès. Tout cela suggère que le « médicament » n’agit pas si rapidement que cela.

La figure 8 nous indique la rapidité avec laquelle le « médicament » agit. Pour 34% des patients, on ne dispose d’aucune donnée. Sur les 64% pour lesquels des données sont disponibles, il a fallu entre une minute et plus de huit heures (488 minutes) pour que le patient perde conscience, avec un temps médian de cinq minutes. Le décès a pris plus longtemps. Le temps médian jusqu’au décès était de 53 minutes, tandis qu’au moins une pauvre âme a mis 137 heures, soit pas loin de six jours pour mourir! Imaginez que cela se produise dans une chambre d’exécution ou même dans un abattoir.

La figure 9 présente des données sur le « pourquoi ». Pourquoi ces 367 personnes voulaient-elles mourir? Seules 34% ont mentionné un contrôle inadéquat de la douleur. Pour la plupart, c’était la perte d’autonomie, le fait d’être un fardeau pour leur famille ou le fait de ne pas pouvoir profiter de la vie.

Le message que je retiens du rapport de l’Oregon est que les mécanismes dans leur ensemble semblent très confus. Certes, ces données sont limitées à l’Oregon. Les choses se passent peut-être mieux au Canada, aux Pays-Bas ou en Belgique. Il est possible qu’on fasse mieux en Écosse ou, à terme, en Angleterre et au Pays de Galles, lorsque la loi sera inévitablement introduite, mais j’en doute.

Je pense que tuer une personne peut être une tâche aussi confuse et pénible que celle de tuer cette vieille brebis en Australie, il y a 40 ans. En tout cas, après avoir été assez équivoque sur l’aide à la mort, je ne pense pas, à la lecture de ce rapport, que je recommanderais volontiers cette option à mes proches.

J’ai toujours été un peu gribouilleur. Lors de réunions ennuyeuses, j’ai souvent dessiné une guillotine que je pourrais construire dans mon garage. J’avais décidé que ce serait probablement le moyen le plus rapide et le plus indolore de mourir. La conception était ingénieuse, si je puis dire. Cependant, ces dernières années, j’avais plutôt pensé que je serais heureux de laisser les professionnels s’en charger le moment venu. Eh bien, plus maintenant. Il faut que je déniche ces vieux cahiers, je pense que ma guillotine artisanale ou l’abatteur du coin seront plus efficaces.

Migration de remplacement – un rapport de l’ONU.

Voici un extrait d’un rapport émanant de l’ONU, Département des Affaires Économiques et Sociales, Division de la Population, publié en mars 2000. Il n’est donc pas nouveau mais il est particulièrement relevant ajourd’hui et à ma connaissance, il n’avait pas encore été traduit.

Ce document comprend des résumés exécutifs en plusieurs langues, dont le français, mais vu que ceux-ci sont très succints, j’ai traduit de l’anglais la conclusion complète (pp. 93-95), ainsi que les chapitres concernant la France (pp. 31-32) et l’Union Européenne (pp. 85-87). Ces passages contiennent un bref rappel historique de la démographie de ces deux zones, ce qui permettra de mieux cerner leur situation actuelle – catastrophique selon leurs critères – et aidera le lecteur à comprendre la raison de l’émergence de prédateurs politiques à la Macron/von der Leyen. Les chiffres et prévisions sont également donnés, avec graphiques et tableaux (que vous pouvez consulter dans le document original), pour l’Allemagne, l’Italie, le Royaume Uni, la Corée du Sud, la Fédération de Russie, le Japon et les États-Unis – par le plus grand des hasards, quelques-uns des pays les plus durement touchés par le Covid et ses contre-mesures destructrices en termes de vies humaines et d’économie. À titre d’exemple, rappelons que, selon les chiffres des États-Unis, alors que les personnes vivant en maison de retraite représentent 0,62% de la population, c’est là qu’ont eu lieu 43% des décès Covid, suite à des initiatives telles que celles du gouverneur d’alors de l’État de New York, Andrew Cuomo, qui a renvoyé les patients Covid contaminer les mouroirs à vieux pour ne pas « surcharger les hôpitaux » vides. Comme le soulignait le Pr Raoult, des gens qui ont dépassé l’âge officiel de l’espérance de vie – alors de quoi osons-nous nous plaindre?

Les vieux coûtent cher, selon Ezekiel Emmanuel, qui prévoit de les laisser crever à 75 ans, âge de la retraite préconisé, par un autre curieux hasard, dans le présent article – voir aussi mon article ici. La solution est donc celle qu’on nous fourgue maintenant: migration de masse, augmentation radicale de l’âge de la retraite et/ou sénécide à l’ancienne – de préférence, tout en même temps – selon une politique internationale de quotas qui garantira un retour sur investissement pour la grande finance. Tout comme le Grand Reset, il s’agit donc un programme d’ajustement structurel motivé par des raisons économiques – qui résoudra tout d’un coup en nous replongeant dans une version actualisée de la pauvreté du XIXème siècle sous prétexte de « climat », gouvernance ESG et autres fariboles de marketing politique.

Le problème de l’analyse de l’ONU est qu’elle est d’une mauvaise foi totale. Elle ne tient compte que du coût sociétal des personnes retraitées (pensions, soins médicaux, etc.) sans la moindre considération pour leur rôle – parfaitement chiffrable – en tant que soutien des familles et générations montantes. Il existe mille solutions pour valoriser et rentabiliser ce rôle, mais elles se mettent en place beaucoup trop lentement et laborieusement: quelques initiatives, notamment en Belgique, où on offre des primes aux personnes en âge de retraite pour rester actives et où on a créé pour les anciens un statut officiel et rémunéré de formateur au sein de l’entreprise, en accord avec leur rôle indispensable – et au final, rentable – de transmission du savoir. J’ai travaillé dans ma carrière précédente sur des projets internationaux de ce type, financés, comble de l’ironie, par la Commission Européenne: ça fonctionne très bien ailleurs, ça fonctionnerait aussi bien ici.

Le vieillissement de la population est donc un faux problème: les vieux ne sont pas une charge, c’est le modèle économique binaire travail/non-travail – c’est-à-dire de l’esclavage – qui est volontairement aveugle à leur contribution, ou à toute autre forme de contribution. Ils ne sont pas, ou ne devraient plus être, un poids mort pour la société mais une de ses ressources majeures, bien plus précieuse qu’une main d’oeuvre étrangère prétendument indispensable et surtout très pratique pour défaire des acquis sociaux encombrants pour la grande finance.

C’est ce genre de calcul qui pousse cette même grande finance à retirer ses billes du Premier Monde pour investir massivement – sous prétexte « climatique » – en Afrique, qui deviendra dans la redistribution des cartes en cours un partenaire économique majeur, à la balance démographique positive et aux ressources naturelles énormes – c’est-à-dire qui produira à la chaîne des petits esclaves et se laissera piller pour trois francs six sous par les nouveaux colonialistes de la transition « verte ». La « bombe démographique » chère aux malthusiens à la Paul Ehrlich n’est donc pas la surnatalité, mais son inverse exact: les pays en état de sous-natalité périront, faute d’être garantis par La Banque. Cette dernière, après s’être emparée des fonds de pension, sur lesquels elle appuie ses produits financiers dérivés, a effectivement tout intérêt à ne pas les laisser compromettre par un trop grand nombre de retraités – et pas assez de petites mains pour compenser.

C’est donc avant tout une affaire bancaire et financière: il faut plaire aux investisseurs. Que les complotistes se rassurent donc, le plan Kalergi de remplacement de population – par des réfugiés à qui l’Allemagne prétend déjà accorder le droit de vote après six mois de résidence – n’est pas plus que le Grand Reset la réalisation d’une ancienne prophétie mais la manoeuvre d’une mafia internationale qui a décidé la liquidation des nations dans le chemin de leur intérêt, et emploie des bureaucrates à louer, comme ceux de l’ONU, devenue à présent un simple think tank mondialiste, pour établir le cadre de leur rapine: ou vous bossez pour eux jusqu’à la mort, ou vous êtes envahis. Pas d’autre option.

Les perspectives chiffrées que ce document donne et normalise sont absolument terrifiantes. Prêtez une attention particulière aux « Scénarios V ». Ce sont ceux qui ont l’air de se mettre en place en ce moment en Europe et aux États-Unis.

Si la génération montante reste incapable de fonder des familles nombreuses, de travailler et de se former – ce que le gouvernement Macron fait tout pour empêcher – la France crèvera comme une petite vieille abandonnée, dont des rapaces se partageront l’héritage et des voyous la vieille demeure, témoignage de sa grandeur passée. Je ne donne pas cher de sa vieille peau. La finance non plus, d’ailleurs.

La France, elle va devenir comme la Marie du Pont-Neuf. Vous savez bien. La pute septuagénaire. Celle qui tapinait sous les ponts. Elle disait à ses clients «C’est mille balles par-devant et deux mille par-derrière.» Les clients faisaient leur affaire et quand c’était terminé et qu’ils lui disaient: «Combien je te dois?», elle répondait «Où que t’étais?»

Ça va être ça, la France. Pauvre vieille!

Jean Yanne

Source.


LES MIGRATIONS DE REMPLACEMENT: S’AGIT-IL D’UNE SOLUTION AU DÉCLIN ET AU VIEILLISSEMENT DES POPULATIONS?

Division de la Population
Département des Affaires Économiques et Sociales
Nations Unies
New York

[…]

FRANCE

Tendances passées

Entre 1950 et 1965, l’indice synthétique de fécondité en France est resté supérieur à 2,7 enfants par femme, mais il a ensuite chuté de 40%, passant de 2,85 en 1960-1965 à 1,72 en 1990-1995. Au cours de cette période, l’espérance de vie à la naissance, pour les deux sexes confondus, est passée de 66,5 ans en 1950-1955 à 77,1 ans en 1990-1995. L’une des conséquences de ces changements est que la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 11,4% en 1950 à 15,0% en 1995, alors que la proportion de la population âgée de 15 à 64 ans est restée pratiquement constante, à près de 66%. La France était le pays dont la population était la plus âgée au début du siècle. En 1901, le ratio de soutien potentiel était de 7,8 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Il est tombé à 5,8 en 1950 et à 4,4 en 1995.

Scénario I

Le scénario I, variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, suppose un total de 525 000 immigrants nets de 1995 à 2020 et aucun après 2020. Il prévoit que la population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,7 millions en 2025, pour redescendre à 59,9 millions en 2050 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). À cette date, 525 000 personnes (0,9% de la population totale) seraient des migrants post-1995 ou leurs descendants. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,9 millions en 2010, puis diminuerait jusqu’à 34,6 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,4 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,3 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.

Scénario II

Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, mais sans aucune migration vers la France après 1995. Les résultats sont très similaires à ceux du scénario I. La population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,1 millions en 2025, puis commencerait à diminuer pour atteindre 59,4 millions en 2050. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,6 millions en 2010, puis diminuerait pour atteindre 34,3 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,3 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,2 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.

Scénario III

Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son maximum de 61,1 millions en 2025. Pour ce faire, il faudrait 1,5 million d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 60 000 par an. En 2050, sur une population totale de 61,1 millions, 1,8 million, soit 2,9%, seraient des immigrés post-1995 ou leurs descendants.

Scénario IV

Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son maximum de 39,6 millions en 2010. Pour ce faire, il faudrait 5,5 millions d’immigrants entre 2010 et 2050, soit une moyenne de 136 000 par an. En 2050, sur une population totale de 67,1 millions d’habitants, 7,8 millions, soit 11,6%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Scénario V

Le scénario V maintient le ratio d’aide potentielle à sa valeur de 1995, soit 4,4. Pour ce faire, il faudrait 32,1 millions d’immigrants entre 2000 et 2025, soit une moyenne de 1,3 million par an, et 60,9 millions d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 2,4 millions par an. En 2050, sur une population totale de 187 millions d’habitants, 128 millions, soit 68,3%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Discussion

À titre de comparaison, l’immigration nette officielle enregistrée en France a été en moyenne de 76 000 par an pour la période 1990-1994 et de 39 000 par an pour la période 1995-1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour empêcher une diminution de la taille totale de la population (scénario III) serait comparable à l’expérience passée de l’immigration en France. En outre, le nombre de migrants qui serait nécessaire pour maintenir constante la taille de la population en âge de travailler (scénario IV) est environ le double du niveau enregistré au début des années 1990. En outre, selon le scénario IV, en 2050, la proportion d’immigrés post-1995 et de leurs descendants dans la population totale (11,6%) serait comparable à la proportion de personnes nées à l’étranger qui existe actuellement (10,4% en 1990). La figure IV.4 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de la France en 2050, en indiquant la part des immigrés post-1995 et de leurs descendants.

Toutefois, le nombre d’immigrants nécessaires pour maintenir le ratio de soutien potentiel à son niveau de 1995 serait beaucoup plus important que tout flux migratoire antérieur, 20 à 40 fois supérieur aux nombres annuels des dix dernières années. En outre, plus des deux tiers de la population qui en résulterait en 2050 seraient composés d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.

En l’absence de migration, les chiffres montrent qu’il serait nécessaire de relever la limite supérieure de l’âge actif à environ 74 ans pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995 en France, c’est-à-dire 4,4 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée ayant dépassé l’âge de travailler.

[…]

UNION EUROPÉENNE

Tendances passées

L’indice synthétique de fécondité dans les 15 pays qui constituent actuellement l’Union européenne a suivi une courbe ascendante jusqu’en 1960-65, où il atteignait 2,69 naissances par femme. Depuis 1995, la fécondité n’a cessé de diminuer, passant sous le seuil de remplacement de deux enfants par femme vers 1975. En 1990-95, elle s’élevait à 1,5 naissance par femme. L’espérance de vie à la naissance est passée de 67 ans en 1950-1955 à 76,5 ans en 1990-1995. En conséquence de ces tendances, la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 9,5% en 1950 à 15,5% en 1995, et le ratio de soutien potentiel (le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus) a diminué au cours de la même période, passant de 7,0 à 4,3.

Scénario I

Le scénario I, variante moyenne de la révision des Nations Unies de 1998, suppose un apport net moyen très proche de 300 000 migrants par an entre 1995 et 2050, soit un total de près de 16,4 millions de migrants au cours de cette période. La variante moyenne prévoit que la population totale des 15 pays continuerait à croître brièvement jusqu’en 2005 environ, date à laquelle elle atteindrait 376,5 millions ; à partir de là, elle commencerait à diminuer de plus en plus rapidement, de sorte qu’en 2050, il resterait environ 331,3 millions de personnes – soit une perte de 40,6 millions de personnes par rapport à 1995 et de 45,2 millions de personnes par rapport au niveau maximal projeté en 2005 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). Cette perte équivaudrait à la population actuelle combinée des sept plus petits membres de l’Union européenne, à savoir l’Autriche, la Finlande, le Danemark, l’Irlande, le Luxembourg, la Suède et le Portugal (voir tableau IV.21). La population de l’Union européenne, qui en 1995 était supérieure d’environ 100 millions d’habitants à celle des États-Unis, serait en 2050 inférieure d’environ 20 millions d’habitants à celle des États-Unis.

La population âgée de 15 à 64 ans enregistrerait d’abord une légère augmentation, passant de 249 millions en 1995 à moins de 252 millions en 2005, mais elle serait suivie d’un déclin accéléré qui la ramènerait à un peu moins de 188 millions en 2050. La baisse projetée (61,5 millions entre 1995 et 2050) réduirait ainsi la population en âge de travailler d’un quart par rapport aux niveaux de 1995. En revanche, la population âgée de 65 ans ou plus enregistrerait une croissance régulière, passant de 58 millions en 1995 à 96 millions en 2050, soit une augmentation d’environ 65%. En conséquence, le ratio de soutien potentiel passerait de 4,3 en 1995 à un peu moins de 2,0 en 2050.

Scénario II

Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne de la révision de 1998, mais sans aucune migration vers les 15 pays de l’Union européenne après 1995. Dans ce scénario, la population totale commencerait à diminuer dès l’an 2000 plutôt que cinq ans plus tard et, en 2050, elle ne serait plus que d’environ 311 millions, soit 20 millions de moins que dans le scénario I. La population âgée de 15 à 64 ans commencerait immédiatement à diminuer, passant de 249 millions en 1995 à 174 millions en 2050. Ainsi, sans migration, la population en âge de travailler serait réduite de 30% et non de 25% comme dans le scénario I. La population âgée de 65 ans ou plus passerait de 58 millions en 1995 à 92 millions en 2050, ce qui entraînerait une baisse du ratio de soutien potentiel à 1,9 en 2050, soit 0,1 de moins que prévu dans le scénario I.

Scénario III

Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son niveau maximal projeté de 372 millions en 2000 (en supposant qu’il n’y ait pas d’immigration au cours de la période 1995-2000). Pour maintenir la population totale constante à ce niveau, il faudrait 47,4 millions de migrants entre 2000 et 2050, soit une moyenne de 949 000 migrants par an. En 2050, sur une population totale de 372 millions d’habitants, 61,6 millions, soit 16,5%, seraient des immigrants postérieurs à 2000 ou leurs descendants. Le ratio d’aide potentielle en 2050 serait de 2,2, soit seulement 0,2 point de plus que dans le scénario I.

Scénario IV

Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son niveau de 1995, soit 249 millions (ce qui serait le niveau maximum qu’elle aurait jamais atteint en l’absence de migrations post-1995). Pour maintenir la population en âge de travailler constante à ce niveau, il faudrait en fait 79,6 millions de migrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 1,4 million de migrants par an. En raison des irrégularités de la structure par âge de la population, le nombre annuel de migrants nécessaire pour maintenir constante la population en âge de travailler augmenterait d’abord rapidement, puis diminuerait. Il atteindrait son maximum en 2025-2030, avec un nombre annuel de migrants nets supérieur à 2,8 millions. En 2050, sur une population totale de 418,5 millions d’habitants, les immigrés post-1995 et leurs descendants seraient 107,7 millions, soit 25,7%. Selon ce scénario, le ratio d’aide potentielle en 2050 serait sensiblement plus élevé que dans le scénario I (2,4 contre 2,0), mais la différence est modeste par rapport à l’ampleur de la chute par rapport au niveau de 4,3 atteint en 1995.

Scénario V

Le scénario V maintient le ratio de soutien potentiel à sa valeur de 1995, soit 4,3 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à ce niveau, il faudrait que l’Union européenne accueille 701 millions d’immigrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 12,7 millions par an. Par ailleurs, comme dans le scénario IV, les irrégularités de la structure par âge de la population entraîneraient des fluctuations du nombre annuel de migrants nécessaires pour maintenir le ratio d’aide potentielle constant. Les niveaux maximums seraient atteints en 2030-2035, avec 20,3 millions d’immigrants nets par an. En 2050, sur une population totale de 1,2 milliard d’habitants, 918 millions, soit environ 75 %, seraient des immigrants postérieurs à 1995 ou leurs descendants.

Discussion

Selon des estimations nationales récentes, l’Union européenne a connu un solde migratoire annuel moyen de 857 000 personnes entre 1990 et 1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour éviter un déclin de la population totale est à peu près comparable au niveau de migration des années 1990. Toutefois, pour éviter un déclin de la population en âge de travailler, le nombre annuel de migrants devrait presque doubler par rapport à l’expérience récente. La figure IV.21 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de l’Union européenne en 2050, en indiquant la part des migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.

Le nombre de migrants nécessaires chaque année pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à son niveau de 1995 serait 15 fois supérieur au niveau de migration nette des années 1990. Vers la fin de la période, c’est-à-dire vers 2040-2050, le nombre annuel net de migrants requis par l’Union européenne équivaudrait à la moitié de la croissance annuelle de la population mondiale.

Ainsi, si la migration de remplacement devait être utilisée comme mécanisme pour maintenir le ratio de soutien potentiel dans l’Union européenne à son niveau actuel, en 2050, la population totale de l’Union européenne aurait augmenté de plus de trois fois son niveau actuel. Dans ce processus, la part de l’Union européenne dans la population mondiale aurait plus que doublé, passant de 6,6% en 1995 à 13,8% en 2050. En outre, les trois quarts de la population totale en 2050 seraient constitués de migrants postérieurs à 1995 et originaires de l’extérieur des frontières actuelles de l’Union, ainsi que de leurs descendants.

En l’absence de migration, les calculs effectués dans ce rapport indiquent que la limite supérieure de l’âge de travail devrait être portée à environ 76 ans dans l’Union européenne pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995, c’est-à-dire 4,3 personnes en âge de travailler par personne âgée.

[…]

CONCLUSIONS ET IMPLICATIONS

La présente étude se concentre sur la question de savoir si la migration de remplacement est une solution au déclin et au vieillissement de la population. La migration de remplacement fait référence à la migration internationale qui serait nécessaire pour compenser le déclin de la taille d’une population, le déclin de la population en âge de travailler ainsi que le vieillissement général d’une population.

Cette étude sur les migrations de remplacement se concentre sur les effets possibles des migrations internationales sur la taille de la population et la structure par âge d’une série de pays qui ont en commun un taux de fécondité inférieur au seuil de remplacement. En l’absence de migration, tous les pays dont la fécondité est inférieure au seuil de remplacement verront la taille de leur population commencer à décliner à un moment donné dans un avenir proche, si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui. Dans certains pays, les diminutions prévues de la taille de la population au cours de la première moitié du XXIe siècle atteignent un quart ou un tiers de la population totale du pays.

En outre, plus la baisse de la fécondité est faible [NdT. c’est une erreur dans le document, il faut lire « élevée »], plus le vieillissement de la population du pays sera prononcé. L’une des principales conséquences du vieillissement de la population est la réduction du rapport entre la population en âge de travailler (15-64 ans) et la population âgée de 65 ans ou plus, c’est-à-dire le ratio de soutien potentiel (RSP). Toutes choses égales par ailleurs, un ratio de soutien potentiel plus faible signifie qu’il est beaucoup plus onéreux pour la population en âge de travailler de subvenir aux besoins de la population retraitée plus âgée.

Si, dans une certaine mesure, l’augmentation de la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus s’accompagne d’une diminution de la proportion d’enfants de moins de 15 ans, les deux groupes d’âge ne sont pas directement comparables. Certaines études ont estimé que pour un pays industrialisé, en moyenne, le coût de la prise en charge d’une personne âgée de 65 ans et plus est sensiblement plus élevé que le coût de la prise en charge d’un jeune de moins de 20 ans. Un certain nombre de chercheurs, par exemple Foot (1989), Cutler, Poterba, Sheiner et Summers (1990), et Ahlburg et Vaupel (1993), signalent que, si l’on tient compte des programmes publics ou des dépenses privées non médicales, des dépenses d’éducation publique et des soins médicaux, les coûts sont environ deux fois et demie plus élevés pour soutenir une personne âgée (65 ans ou plus) que pour soutenir une jeune personne (moins de 20 ans).

Si une fécondité inférieure au seuil de remplacement est la principale cause du déclin et du vieillissement de la population, même une forte augmentation soudaine de la fécondité à court ou moyen terme ne modifierait pas sensiblement la situation en ce qui concerne les ratios de soutien potentiels. Bien entendu, comme nous l’avons montré plus haut dans ce rapport, les ratios de soutien potentiel pourraient être maintenus aux niveaux actuels en augmentant la limite supérieure de la population en âge de travailler. Dans la plupart des cas, la limite supérieure devrait être portée à environ 75 ans. Toutefois, si l’âge de la retraite reste essentiellement le même qu’aujourd’hui, l’augmentation de la taille de la population en âge de travailler par le biais de la migration internationale est la seule option à court et à moyen terme pour réduire les baisses du ratio de soutien potentiel.

La présente étude porte sur les pays où la fécondité actuelle est comprise entre 1,2 et 2,0 enfants par femme. Pour la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union européenne, le nombre de migrants nécessaires pour compenser le déclin de la population est inférieur ou comparable à l’expérience récente. C’est également le cas pour l’Allemagne et la Fédération de Russie, mais leurs flux migratoires dans les années 1990 étaient relativement importants en raison de la réunification et de la dissolution, respectivement. En revanche, pour l’Italie, le Japon, la République de Corée et l’Europe, un niveau d’immigration beaucoup plus élevé que dans le passé récent serait nécessaire pour compenser le déclin de la population. Ce niveau d’immigration plus élevé pour l’Italie, le Japon et l’Europe signifierait que 18 à 29 % de la population de 2050 serait constituée d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants; pour la République de Corée, le chiffre comparable est de 3%.

En l’absence de migration, la taille de la population en âge de travailler diminue plus rapidement que la population globale. En raison de ce taux de déclin plus rapide, le volume de migration nécessaire pour empêcher un déclin de la population en âge de travailler est plus important que pour l’ensemble de la population. Dans les quatre pays où les taux de fécondité sont proches du seuil de remplacement, la population résultante en 2050 compterait 8 à 14 % de migrants post-1995 et de leurs descendants. Dans les six autres pays et régions, les migrants post-1995 et leurs descendants représenteraient entre 26 et 39% de la population de 2050. Si certains de ces chiffres peuvent sembler élevés, ils restent dans la fourchette des migrations enregistrées dans un passé récent dans certains pays industrialisés. Par exemple, en 1990, 16% de la population du Canada et de la Suisse, et 23% de la population de l’Australie étaient nés à l’étranger.

Contrairement aux flux migratoires nécessaires pour compenser le déclin de la population totale ou en âge de travailler, les niveaux de migration qui seraient nécessaires pour empêcher les pays de vieillir sont d’une ampleur nettement plus importante. D’ici 2050, ces flux migratoires plus importants se traduiraient par des populations où la proportion de migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants se situerait entre 59% et 99%. Des niveaux de migration aussi élevés n’ont jamais été observés dans le passé pour aucun de ces pays ou régions. En outre, il semble extrêmement improbable que de tels flux puissent se produire dans ces pays dans un avenir prévisible. Il semble donc inévitable que les populations des pays à faible fécondité vieillissent rapidement au cours du XXIe siècle.

Les conséquences d’une structure d’âge de la population beaucoup plus âgée que par le passé sont nombreuses et d’une grande portée. L’une des considérations importantes examinées dans cette étude est le ratio de soutien potentiel (RSP). Le système actuel de fourniture de revenus et de services de santé aux personnes âgées qui ne travaillent plus a été basé, dans l’ensemble, sur une structure d’âge avec un ratio de soutien potentiel de 4 à 5 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Si l’âge actuel de la retraite ne change pas, le RSP devrait tomber à environ 2.

Une baisse du RSP de 4 ou 5 à 2 entraînerait certainement la nécessité de reconsidérer sérieusement les modalités du système actuel de pensions et de soins de santé pour les personnes âgées. Théoriquement, comme indiqué ci-dessus, une option possible consisterait à relever suffisamment la limite supérieure de l’âge du travail pour atteindre un RSP viable. Une telle option permettrait à la fois d’augmenter le nombre de personnes en âge de travailler et de réduire le nombre de personnes âgées qui ne travaillent pas. D’autres options possibles, qu’il conviendrait d’examiner de manière approfondie, comprennent l’adaptation des mesures économiques, telles qu’une participation accrue à la population active, des cotisations plus élevées de la part des travailleurs et des employeurs et des prestations moins élevées pour les retraités. Il est certain que l’augmentation de la productivité à l’avenir peut accroître les ressources disponibles de la population en âge de travailler. Cependant, il est également possible que l’augmentation de la productivité conduise à des aspirations et des demandes accrues de la part des populations en âge de travailler et des retraités.Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, les pays industrialisés ont bénéficié de tailles de population et de structures d’âge de la population qui étaient le résultat d’une histoire de niveaux modérés de
fécondité modérée et d’une faible mortalité. Ces circonstances démographiques favorables ont permis, dans une large mesure, d’offrir des prestations relativement généreuses aux retraités à des coûts comparativement faibles pour les travailleurs et les employeurs. Toutefois, ces structures d’âge n’étaient pas permanentes, mais simplement transitoires.

Au cours de la première moitié du XXIe siècle, les populations de la plupart des pays industrialisés devraient diminuer et vieillir en raison d’une fécondité inférieure au seuil de remplacement et d’une longévité accrue. Les conséquences d’un déclin et d’un vieillissement significatifs de la population ne sont pas bien comprises, car il s’agit d’expériences démographiques nouvelles pour les pays. Maintenir la solvabilité des systèmes de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées face au déclin et au vieillissement de la population, par exemple, constitue une situation nouvelle qui pose de sérieux défis aux gouvernements et à la société civile.

Les nouveaux défis posés par le déclin et le vieillissement des populations nécessiteront des réévaluations objectives, approfondies et globales de nombreux programmes et politiques économiques, sociaux et politiques établis. Ces réévaluations devront intégrer une perspective à long terme. Les questions essentielles à aborder dans le cadre de ces réévaluations sont notamment les suivantes (a) l’âge approprié de la retraite; (b) le niveau, le type et la nature des prestations de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées; (c) la participation au marché du travail; (d) les montants estimés des contributions des travailleurs et des employeurs pour financer les prestations de retraite et de soins de santé pour la population âgée croissante; et (e) les politiques et programmes relatifs aux migrations internationales, en particulier les migrations de remplacement, et l’intégration d’un grand nombre de migrants récents et de leurs descendants.

La question que tout le monde se pose.

Qu’est-ce qui va encore nous tomber dessus?

  • Le Covid (Xiéme vague/variant)?
  • La grippe aviaire?
  • La maladie de Marburg ou une autre fièvre hémorragique?
  • La « contagion catastrophique »?
  • La guerre civile?
  • La guerre chaude en Europe?
  • L’hyperinflation?
  • Les pénuries
    • d’énergie?
    • de matières premières?
    • alimentaires – la famine?
  • La catastrophe climatique?
  • L’invasion migratoire?
  • Une cyber-attaque?
  • Le black-out?
  • Le contrôle total par les monnaies numériques?
  • La fin de l’humanité par l’intelligence artificielle?
  • Une invasion extra-terrestre?
  • Un concert de Francis Lalanne?

Un peu de tout?

Autre chose?

Rien?

Une lectrice sur Substack fait ce commentaire:

L’opération covid n’a jamais été fonction d’une protéine de pointe ou d’une nanoparticule lipidique ou d’un bolus [NdT. injection rapide et brève d’une substance dans un vaisseau sanguin] ou d’un coronavirus ou d’un laboratoire de biologie spécifique ou d’un scientifique ou d’un personnage public en particulier.

Les personnes que nous voyons sur nos écrans, à de rares exceptions près, ne sont ni des supergénies ni des superméchants intentionnels. Et ils sont loin d’avoir sur Mère Nature autant d’emprise qu’ils voudraient nous le faire croire.

La puissance des forces qui se dressent contre l’humanité réside dans leur capacité à collecter et à interpréter des données à une échelle colossale. OODA. Depuis plusieurs décennies, ils ont étudié et analysé les systèmes de la société humaine. Après de nombreux essais, et après avoir déterminé à leur satisfaction qu’ils sont désormais capables de fournir aux différents éléments de la société humaine les informations qui provoqueront l’autodestruction de l’humanité, ils ont mis en œuvre l’opération covid-19 en direct.

Leur opération comporte d’innombrables redondances. Si la première piqûre ne vous tue pas, peut-être que la dixième le fera. Si vous échappez à l’injection, on vous laissera dans la misère et vous mourrez de désespoir. Ou vous serez déclaré fou et hospitalisé de force. Ou vos enfants vous seront enlevés. Ou votre eau en bouteille sera contaminée par du poison. Si vous n’avez pas sur vous le traceur électronique que Big Data vous aura attribué, vous ne pourrez ni acheter ni vendre. Si vous utilisez un système de paiement décentralisé astucieux, il sera réglementé jusqu’à devenir inutile après que l’on vous ait d’abord volé votre argent. Si vous décidez de vous révolter, des algorithmes de pré-crime détecteront vos intentions et la police vous arrêtera. Et ainsi de suite.

Les forces qui se dressent contre l’humanité savent que leur cible est un organisme complexe et vital dont le comportement ne se prête pas toujours à la prédiction. Elles ajustent constamment leur opération.

Sabina Pade, 27 Nov 2022

Très bien, voyons ça.

D’abord, ce n’est pas « l’opération » qui est ajustée mais l’ensemble de la société. Autrement dit, la société est l’opération. Une des manières traditionnelles de l’ajuster est l’alternance de totalitarisme étatique d’un côté et de laisser-faire de l’autre – la « gauche » et la « droite ». La gauche, c’est ce qui déresponsabilise, infantilise et endoctrine l’individu et lui enlève tout pouvoir de décision au nom du « bien commun » – ce que nous avons eu ces trois dernières années en version sanitaire. La droite, c’est ce qui le tient pour seul responsable de son sort, le punit pour la moindre faiblesse (ou pour rien, d’ailleurs), quitte à le laisser crever – on a un échantillon assez violent des deux avec le règne de Macron, qui en a surtout retenu l’aspect Stasi/Tonton macoute – l’idée étant qu’une fois qu’on a été trop loin dans l’un ou l’autre sens, il suffit de passer le relais à l’autre équipe, qui rattrapera la mayonnaise.

La question est de savoir si la mayonnaise est encore rattrapable et quel est l’avenir d’un monde plus stupide, plus laid, plus fou et plus violent à chaque minute – bref, dangereux – où les gouvernements s’en prennent directement à leurs populations de façon aussi peu courtoise.

Reprenons quelques éléments de l’opération:

  • Dépopulation
  • Stérilisation
  • Zombification
  • Destruction de l’enseignement
  • Destruction de l’économie
  • Destruction de la paix sociale
  • Destruction du réseau de production d’énergie
  • Destruction de l’agriculture et de l’élevage
  • Destruction du réseau médical
  • Destruction des moyens de transport
  • Contrôle de la consommation

… ce qui se décline aujourd’hui en mesures sanitaires, monnaies numériques, revenu universel, contre-mesures climatiques, intelligence artificielle et tout ce genre de connerie. Le fait que tout déboule en même temps montre qu’on est dans les mesures d’urgence, des moyens de contrôle de dernier recours justifiés par les catastrophes annoncées, réelles ou fictives: pandémies, réchauffement planétaire, tarissement du pétrole, rarification des ressources, chômage de masse, krach financier, etc. Le Grand Reset étant un livre de science-fiction écrit par des fonctionnaires, infaisable en vrai, il semble que la stratégie est finalement de « brûler le village pour le sauver ». Nous ne sommes donc pas « en transition » mais en plein stage de survie à l’échelle planétaire. Le système est étonnament résilient mais pour combien de temps? Il tiendra le coup jusqu’à son point de bascule, moment auquel il s’effondrera, surtout si on l’aide un peu en coulisses. Y aura-t-il une prise de conscience suivie d’une révolte, comme l’annonce Parrhesia? On en est déjà à des millions de morts et question révolte, à part beaucoup de paroles – le rôle de l’opposition contrôlée – et quelques manifestations complètement inutiles, rien n’est fait. Faisons un rapide tour d’horizon du théatre des opérations avec trois exemples concrets.

Même s’il ne fait plus guère la une, on pourrait se demander combien de temps va encore durer le conflit Russie/Ukraine, qui, en toute logique, aurait dû être bouclé en deux semaines – comme dans « deux semaines pour aplatir la courbe ». Il ne tient encore que par le déstockage (payant) d’armements américains et européens – dont on perd la trace mais dont une partie finit apparemment en Afrique, nouveau théatre des opérations, et en Europe de l’Ouest, dans le cadre de la vaste manoeuvre de déstabilisation/changement de régime en cours. L’Opération Militaire Spéciale russe est ainsi devenue de facto une guerre d’attrition, un Verdun à l’échelle nationale où, comme lors de la Première Guerre mondiale, la classe paysanne est envoyée à une mort lente mais certaine pour préparer le pays, initialement utilisé par les États-Unis comme plaque tournante de corruption, à la mainmise de ces derniers sur les riches terres agricoles de l’Est – comme dit John C Dvorak, « Autant barrer Ukraine tout de suite et inscrire Cargill à la place ». Pour des raisons ethniques, la Russie gardera vraisemblablement les territoires russophones, qu’ils sont sans doute les seuls à pouvoir durablement gérer. Tout ça sent l’opération commerciale entre deux super-puissances, dans laquelle l’Europe se voit une fois nouvelle fois léser, pour rester poli. Mais ne m’écoutez pas, demandez plutôt à Victoria Nuland de vous expliquer.

En Russie même, la plateforme ARNm – en collaboration avec AstraZeneca – semble avoir de beaux jours devant elle. Ça ne risquera pas d’arranger leur problème de déclin démographique mais n’empêche toutefois pas leur président de rappeler à chaque occasion la décadence de l’Occident, pendant que la Fédération s’engage sur la voie des smart cities et que leurs voisins et amis mettent en place des villes de 15 minutes – les solutions « durables » chères au Forum Économique Mondial. Tout ça pour rappeler qu’ils ne sont pas, malgré ce que tentent de vous en faire croire leurs porte-paroles occidentaux (payés), les « résistants » au Nouvel Ordre Mondial: ils en sont l’avant-garde et le futur centre.

Côté États-Unis, que se passera-t-il l’année prochaine? Après la campagne de décérébration intensive de ces trois dernières années à coups de Covid, « transmaoïsme » (sujet extrêmement bien traité par John et Adam depuis le n°1541 de NoAgenda, auquel j’aurais pu consacrer des dizaines d’articles si j’avais eu le temps), wokisme, marxisme idéologique et drogues psychotropes, deux camps inconciliables ont été créés, situation qui pourrait bien sonner le glas de l’American Way of Life. Pour rattraper ladite mayonnaise, on parle aujourd’hui de gouvernance bi-partite Démocrates/Républicains, qui se concrétiserait par la désignation de Robert F Kennedy Jr comme candidat Démocrate à la présidence et par sa « victoire » possible dans son rôle revendiqué de rassembleur. En réalité, à l’instar du rôle d’homme providentiel de Robert Malone dans le « mouvement pour la liberté médicale », RFK a été adoubé en haut lieu pour gérer l’après-Covid en version très soft. Après avoir focalisé – notamment par le biais de son bouquin « The real Anthony Fauci » – la faute des injections sur les seules institutions de régulation (la FDA, les CDC, etc.), son projet politique pour l’avenir est, avec l’aide de Malone, de « rétablir la confiance » envers ces institutions, qui ne seraient tenues qu’à de simples excuses pour ces trois dernières années, en glissant discrètement sur le fait qu’il s’agissait d’une opération militaire (voir les articles de Katherine Watt sur ce blog). Bref, le Grand Pardon. [Edit: je tombe justement aujourd’hui même sur cet article où Malone présente le nouveau bouquin de RFK, consacré aux coulisses militaires/renseignement de la « biodéfense ». En attendant de le lire, je retire temporairement ce que j’ai dit quatre lignes plus haut.]

Pour remplir ce rôle, il cumule quelques atouts électoraux, qui joueront ou non en sa faveur: énorme et précieux travail d’information médicale et travail sur le terrain à travers Children’s Health Defense, Démocrate mais capable de faucher les votes MAGA à Trump (le poulain du Renseignement militaire discrédité par l’Opération Warp Speed), grand défenseur des mesures « climatiques » anti-pétrole et anti-nucléaire (sur lesquelles il a bâti sa carrière d’avant-Covid) et de l’agriculture régénérative (sans engrais ni pesticides), son programme est une mise à jour des grands axes « progressistes » verts à la sauce « libertaire », ce qui le rendra à moitié digeste pour une droite inquiète de son possible avenir sous dictature sanitaire (menace brandie et exacerbée par sa base de soutien), tout en restaurant la ligne traditionnelle d’une gauche qui devra gérer tôt ou tard ses traumatismes idéologiques et accepter qu’il est leur seule option. Son programme très vertueux laisse toutefois un détail mineur à régler: même en les rationnant sévèrement, comment il compte faire pour fournir énergie et nourriture à 360 millions d’américains reste un mystère.

Plus près de nous, est-il encore possible de désamorcer la poudrière de la France, sa déstabilisation télécommandée depuis Washington et Langley, sa politique énergétique sabotée par l’Allemagne, et surtout qui est encore capable? Le récent « coup d’État » au Niger scellera encore un peu plus la fin de la Françafrique, que la Chine, la Russie – en position de force par son contrôle militaire des exportations de céréales ukrainiennes – et dans une moindre mesure, les États-Unis sont en train de se partager, grâce à l’ineptie du caractériel Macron, qui aura ainsi achevé sa tâche de transformer, à coups corruption institutionnelle, le pays qui lui a été « confié » en république bananière, soumise à un pillage comparable à ce qu’a subi la Russie après la fin de l’ère soviétique.

Tout ceci indique que nous ne sommes pas (ou plus) dans un scénario de guerre économique. L’élite financière sait pertinemment que le système monétaire et la taxation qui le soutient sont totalement morts. Elle est donc engagée dans une guerre des ressources – une des raisons pour lesquelles elle tente de réduire la consommation par crises artificielles, inflation, prétexte « climatique », contrôle par MNBC et score social. La Russie et la Chine – et le bloc BRICS en général – partent gagnantes dans cette guerre, en jouant la carte du bon sens énergétique, et celle de la diplomatie « win-win » en Afrique et ailleurs – dans le cas de la Chine, dans tous les territoires traversés par sa Nouvelle Route de la Soie.

Pendant ce temps, ce ne sont pas seulement les Français qui ont perdu leur pays mais tout l’Occident qui est au bord de l’implosion. Le nombre de gens à la rue ne cesse de croître et rien n’est fait pour eux – autre méthode de réduction de l’espérance de vie (la moyenne de survie pour un sans-abri est de dix ans). Au Canada, on leur propose le suicide médicalement assisté. Même phénomène en Belgique, où la crise du logement prend des proportions bibliques, le réseau d’hébergement des enfants étant saturé au point où des bébés sont pris en charge dans des services hospitaliers psychiatriques. À part cette masse sans cesse grandissante d’exclus, tout va bien ici pour l’instant pour le citoyen lambda, toujours très bien payé et donc encore très taxable, le pays étant (bien) géré par une bureaucratie indéboulonnable et relativement imperméable aux possibles délires de la caste politique – relativement rares dans un pays où la médiocrité est élevée au rang de vertu et protégé par son statut de conciergerie des institutions atlantistes et européennes.

Voilà un bref aperçu de la situation dans ses grands axes, telle qu’elle est visible aujourd’hui, en gardant à l’esprit que d’autres éléments, dont nous n’avons pas la moindre idée, agissent probablement en coulisses. Quoiqu’il advienne ensuite, vu l’impasse dans laquelle est engagé le système, les réponses finiront tôt ou tard par s’articuler sur le même type de contrôle démographique que celui employé pour le Tiers-Monde, dont le Covid et ses produits dérivés en sont une première salve, comme l’a expliqué Catherine Austin Fitts: une dépopulation, quel que soit le nouveau nom qu’on lui donne – guerre de cinquième génération, iatrogénocide, etc.

Ce qui amène la question que j’ai déjà évoquée ici: y a-t-il encore moyen de faire autrement? Cette société est conçue pour fonctionner selon des paramètres économiques, industriels et démographiques assez rigides – la variable d’ajustement à laquelle « ils » semblent tenir le plus étant la démographie, celle qui se décide en haut lieu pour préserver le modèle. La solution serait bien entendu de changer de modèle – d’urgence – mais est-il encore temps et quels peuples sont-ils prêts à en faire l’effort physique et moral? C’est-à-dire, refuser de s’enfoncer dans la décadence dont nous parle Vladimir – qui n’est pas, et de loin, l’exclusivité de l’Occident mais un problème de civilisation, dont la fragilité a été bien mise en avant par la crise Covid.

La médecine, qui n’a jamais cessé de faire reculer les limites de l’acceptable (voir notamment ici et tous mes articles sur les injections et thérapies géniques) et torturé les animaux pour des questions « de sécurité », a maintenant complètement basculé dans la monstruosité sénécide, fratricide et, signe de fin des temps, infanticide (ici, ici, ici, ici, liste non-exhaustive). Le Dr Hodkinson mentionne ici le sacrifice d’enfants chez les Aztèques, pour apaiser la colère des dieux. Je pense que c’est exactement là où nous en sommes, ce qui devrait nous rappeler que la civilisation n’est jamais qu’un arrangement temporaire, jamais loin de la barbarie, et que les civilisations ont une curieuse tendance à disparaître. La question serait de comprendre comment, ce que nous allons tenter en creusant un peu l’Histoire dans la suite à cet article. Apparemment, il existerait un phénomène récurrent qui remettrait les pendules à zéro, ferait table rase des mensonges, fausses excuses, ambitions de demi-dieux, décadence et tutti quanti. Un « Build Back Better« , un « Grand Reset » et une dépopulation à une échelle inimaginable, qui donneraient une autre raison aux mesures d’urgence.

Je pense que c’est ça qui va nous tomber dessus.

Pourquoi les poulets sont-ils si malades? – par Joel Salatin.

J’ai briévement abordé les horreurs de l’élevage intensif, voici le témoignage d’un autre fermier. Et, j’ose à peine l’annoncer, j’ai encore deux autres articles sur la grippe aviaire.

Oui, je sais, j’allais publier sur l’économie et me voilà de nouveau à parler de poule(t)s. Ce n’est pas autant hors sujet qu’il semble, parce que d’une part, les révoltes populaires ont lieu en période de disette, or on me dit que des millions de Français ont recours à des colis alimentaires.

D’autre part, on nous rejoue la comédie du Covid et des « vaccins », cette fois avec la grippe aviaire, ce que nous explique une nouvelle fois ici Meryl Nass.

Enfin, on pourrait peut-être se poser la question, d’une actualité brûlante, de savoir si, comme pour les poule(t)s, c’est le nombre d’êtres humains le problème ou leur concentration.

Comme dirait Igor Chudov: et vous, qu’en pensez-vous?

Source.


Pourquoi les poulets sont-ils si malades?

Joel Salatin

14 mars

Alors que la nation souffre d’une nouvelle épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), il est plus important que jamais de remettre en question le discours orthodoxe. À l’heure où l’on crie à la surpopulation et à l’incapacité du monde à se nourrir, nous, les humains, devons certainement trouver le moyen de réduire ce type de pertes.

Les chiffres changent chaque jour, mais au dernier recensement, environ 60 millions de poulets (principalement des poules pondeuses) et de dindes sont morts au cours de l’année écoulée. Il y a un peu plus de dix ans, ce chiffre était de 50 millions. Ces cycles sont-ils inévitables? Les experts qui transmettent les informations au public sont-ils plus dignes de confiance que ceux qui ont contrôlé les communiqués de presse lors de l’épidémie de covid en 2020?

Si ceux qui prennent le temps de réfléchir n’ont appris qu’une seule chose de la pandémie de covid, c’est que les récits officiels des gouvernements sont politiquement orientés et souvent faux. Dans cette nouvelle épidémie d’IAHP, l’écart le plus flagrant par rapport à la vérité est sans doute l’idée que les oiseaux sont morts des suites de la maladie et que l’euthanasie pour les survivants est la meilleure et la seule option.

Tout d’abord, sur les quelque 60 millions d’oiseaux déclarés morts, seuls quelques millions sont effectivement morts de l’IAHP. Les autres ont été tués dans le cadre d’un protocole de stérilisation draconien. L’utilisation du mot « euthanasié » au lieu du mot « exterminé », plus approprié, brouille les pistes. L’euthanasie consiste à mettre fin aux souffrances d’un animal. En d’autres termes, il va mourir, souffre ou est atteint d’une maladie incurable.

Très peu d’oiseaux tués souffrent ou sont même symptomatiquement malades. Si, dans un poulailler d’un million de volailles, un test de dépistage de l’IAHP est positif, le gouvernement fait intervenir toutes les forces de l’ordre dans l’exploitation pour garantir la mort de tous les oiseaux vivants. Rapidement.

On a vu aucune volée où tous les oiseaux sont morts de l’IAHP. Dans chaque volée, il y a des survivants. Certes, la plupart sont exterminés avant que les survivants ne soient identifiés. Mais dans les cas d’extermination tardive, quelques oiseaux semblent immunisés contre la maladie. Certes, l’IAHP est et peut être mortelle, mais elle ne tue jamais tous les animaux.

La politique d’extermination massive sans tenir compte de l’immunité, sans même chercher à savoir pourquoi certains oiseaux prospèrent alors que tous les autres meurent, est insensée. Les principes les plus fondamentaux de l’élevage et de la reproduction des animaux exigent que les agriculteurs sélectionnent des systèmes immunitaires sains. C’est ce que nous, agriculteurs, faisons depuis des millénaires. Nous choisissons les spécimens les plus robustes comme matériel génétique à propager, qu’il s’agisse de plantes, d’animaux ou de microbes.

Mais dans sa sagesse, le Ministère américain de l’Agriculture (USDA-Usduh) n’a aucun intérêt à sélectionner, à protéger et à propager les survivants sains. La politique est claire et simple: tuer tout ce qui est entré en contact avec les oiseaux malades. La deuxième partie de la politique est également simple: trouver un vaccin pour arrêter l’IAHP.

Si un éleveur voulait sauver les survivants et effectuer lui-même un test pour tenter d’élever des oiseaux immunisés contre l’IAHP, des agents du gouvernement armés de fusils le lui interdiraient. La politique de la terre brûlée est la seule option possible, même si elle ne semble pas fonctionner. En fait, les cycles s’accélèrent et semblent toucher davantage d’oiseaux. Quelqu’un devrait s’interroger sur l’efficacité de cette politique.

Certains le font. Lorsque l’influenza aviaire hautement pathogène a touché notre région de Virginie il y a une quinzaine d’années, des vétérinaires fédéraux venus des quatre coins du pays sont venus superviser l’extermination. Deux d’entre eux avaient entendu parler de notre élevage de volailles de pâturage et ont demandé à venir nous rendre visite pendant leur temps libre. Ils n’étaient pas ensemble; ils sont venus à quelques semaines d’intervalle, indépendamment l’un de l’autre. Tous deux m’ont dit qu’ils connaissaient la raison de l’épidémie: trop d’oiseaux, trop densément entassés dans des poulaillers trop proches géographiquement. Mais ils m’ont tous deux dit que s’ils exprimaient publiquement cette idée, ils seraient licenciés le lendemain.

C’est ce qu’on appelle de la censure. Dans son édition du 24 février, le Wall Street Journal titrait « L’Amérique perd la bataille de la grippe aviaire ». Il est intéressant de noter qu’alors que l’article présente la version officielle selon laquelle les oiseaux sauvages propagent la maladie et les agriculteurs la répandent sur leurs chaussures, un agriculteur ose dire que « sa plus grande installation abrite environ 4 millions de poulets élevés en cage, ce qui représente un nombre trop élevé de poulets dans un seul endroit. ‘Nous ne ferons plus jamais cela' », a-t-il déclaré. Les nouvelles installations seront plus petites, abritant environ un million de poulets chacune, a-t-il dit, et plus espacées les unes des autres pour aider à contrecarrer la menace d’une épidémie continue ».

Pourtant, quelques paragraphes plus loin, l’article cite le Dr John Clifford, ancien vétérinaire en chef des États-Unis, qui affirme que « la maladie est partout ». Si c’est le cas, quelle différence cela fait-il de réduire la taille des volées et d’augmenter l’espace entre les maisons? Il est clair que l’agriculteur dont il est question ici a la même intuition que les deux vétérinaires fédéraux que j’ai visités il y a de nombreuses années: trop d’animaux, trop denses, trop proches.

Certes, même les volées de basse-cour sont susceptibles d’être infectés par l’IAHP, mais nombre de ces volées miniatures se trouvent sur des terrains sales et souffrent de conditions d’hygiène déplorables. Néanmoins, il est plus difficile d’assurer le bonheur et l’hygiène d’un million d’oiseaux dans une exploitation d’alimentation animale concentrée (Concentrated Animal Feeding Operation – CAFO) que d’une volée de basse-cour, et les données relatives à la maladie le confirment. L’USDA et l’industrie veulent désespérément rejeter la faute sur les oiseaux sauvages, les volées de basse-cour et les chaussures sales, au lieu de se regarder dans le miroir et de se rendre compte que c’est la façon dont la nature crie « Assez! ».

« Assez d’abus. Assez de manque de respect. Assez de particules fécales créant des abrasions sur mes tendres muqueuses ». Lorsque Joel Arthur Barker a écrit Paradigmes et a fait entrer ce mot dans l’usage courant, l’un de ses axiomes était que les paradigmes finissent toujours par dépasser leur point d’efficacité. L’industrie avicole partait du principe que si 100 volailles dans un poulailler, c’était bien, 200, c’était mieux. Avec l’avènement des antibiotiques et des vaccins, la taille des poulaillers et la densité des oiseaux ont augmenté. Mais la nature a le dernier mot.

Pour mémoire, tout système agricole qui considère la faune et la flore sauvages comme une menace est un modèle intrinsèquement anti-écologique. L’article du WSJ note que « les ouvriers ont installé des filets au-dessus des lagunes et d’autres endroits où les oiseaux sauvages se rassemblent ». Les lagunes sont intrinsèquement anti-écologiques. Ce sont des puits de maladies et d’immondices; la nature ne crée jamais de lagunes de fumier. Dans la nature, les animaux répandent le fumier sur le paysage où il peut être une bénédiction, et non une malédiction comme une lagune. Le vrai coupable est peut-être l’industrie qui crée des lagunes de fumier susceptibles d’infecter les canards sauvages, et non l’inverse. C’est de la culpabilité par association, comme de dire que puisque je vois des camions de pompiers à côté de voitures accidentées, les camions de pompiers doivent être à l’origine des accidents de voiture.

Remarquez l’angle d’attaque de cette phrase du WSJ: « Les buses, les canards sauvages ou les animaux nuisibles qui se faufilent dans les granges peuvent également transmettre le virus de la grippe par le mucus ou la salive. » Cela ne ressemble-t-il pas à une proverbiale conspiration, avec des animaux sauvages qui se faufilent partout? Tout cela ressemble étrangement au virus du covid qui se faufile partout et qu’il faut contenir à l’aide de quarantaines et de masques. Une plume contient suffisamment d’IAHP pour affecter un million d’oiseaux. Il est impossible de verrouiller un poulailler pour empêcher une plume errante ou ses molécules microscopiques d’y pénétrer. C’est absurde.

Si notre politique agricole actuelle est insensée, quelle est la meilleure solution? Ma première suggestion est de sauver les survivants et d’en commencer l’élevage. C’est une évidence. Si un troupeau est atteint par l’IAHP, il faut la laisser suivre son cours. Elle tuera ceux qu’elle tuera, mais au bout de quelques jours, on pourra discerner les survivants. Gardons-les et intégrons-les dans un programme d’élevage. Ce qu’il y a de bien avec les poulets, c’est qu’ils grandissent et se reproduisent assez vite pour qu’en un an, il soit possible d’avancer de deux générations. C’est relativement rapide. Laissons la survie déterminer le patrimoine génétique de demain.

Deuxièmement, pourquoi ne pas travailler sur les conditions qui améliorent l’hygiène et le bonheur? Oui, j’ai bien dit « bonheur ». Tous les animaux ont des tailles de troupeaux et de volées optimales. Par exemple, on ne voit jamais plus de deux cents dindes sauvages ensemble. Même dans les régions où les populations sont élevées, elles se divisent en petits groupes plutôt que de s’unir en volées de 1 000 individus. D’autres oiseaux se rassemblent en grandes bandes. Pourquoi cette différence?

Personne n’a étudié de manière définitive les raisons de cette différence, mais nous savons qu’il existe des tailles optimales pour une vie sans stress. Pour les poulets, c’est environ 1 000. Un vieux scientifique de l’industrie avicole a visité notre ferme un jour et m’a dit que si les maisons divisaient les poulets en groupes de 1 000 oiseaux, les maladies seraient pratiquement éliminées. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de problème à avoir 10 000 volailles dans un poulailler, à condition qu’elles soient réparties en groupes de 1 000 volailles. De cette manière, leur structure sociale peut fonctionner selon une interaction naturelle. Les animaux ont une hiérarchie de brutes et de timides. Cette structure sociale s’effondre au-delà de la taille optimale.

Chez la plupart des herbivores, la taille est énorme, comme en témoignent les troupeaux du Serengeti et les bisons des plaines américaines. Les abeilles mellifères se divisent lorsque la ruche atteint une certaine taille. Les élans ont des troupeaux de taille optimale. Les chèvres de montagne forment de petits troupeaux. Les cochons sauvages recherchent eux aussi une taille de groupe dépassant rarement 100 individus. La première ligne de défense consiste donc à déterminer où se trouve la zone de tranquillité sans stress et à la respecter.

Enfin, traitez les poulets comme des poulets. En plus d’une taille de volée appropriée, donnez-leur des pâturages frais pour courir et gratter. Pas des cours en terre battue. Pas de petits tabliers autour d’un CAFO. Avec les abris mobiles, dans notre ferme, nous déplaçons les volées tous les jours ou presque vers de nouveaux pâturages. Cela leur permet de rester sur un sol neuf, exempt d’hôtes, pendant une longue période. Ils ne dorment pas, ne mangent pas et ne vivent pas à chaque instant de la journée dans leurs toilettes.

L’American Pastured Poultry Producers Association (APPPA) est une organisation commerciale qui promeut des protocoles pour ce type de modèle de renforcement du système immunitaire. Des milliers de praticiens adhèrent à une infrastructure mobile qui permet à des volées de taille appropriée d’avoir accès à l’air frais, à la lumière du soleil, aux insectes, aux vers et à des matières vertes succulentes. Dans notre ferme, nous utilisons le Millennium Feathernet et l’Eggmobile, accueillant des canards sauvages et des carouges à épaulettes dans les environs, dans le cadre d’un nid écologique symbiotique.

Bien que je ne veuille pas paraître désinvolte et ne pas surestimer la sensibilité à l’IAHP, les taux d’incidents indiquent clairement une vulnérabilité moindre dans les volées élevées en pâturage et bien gérées. La création d’un protocole de renforcement du système immunitaire mérite certainement des recherches, tout autant que le fait de surcharger le système immunitaire avec des vaccins et d’essayer de devancer les mutations et les adaptations de la maladie grâce à l’ingéniosité humaine. Pourquoi ne pas chercher humblement des solutions dans la nature plutôt que de faire preuve d’arrogance?

Les parallèles entre l’orthodoxie des experts de l’IAHP et l’orthodoxie du covid sont trop nombreux pour être mentionnés. La pornographie de la peur est omniprésente dans notre culture. L’inquiétude liée à l’IAHP alimente l’inquiétude liée à l’alimentation, qui pousse les gens à exiger du gouvernement qu’il assure leur sécurité. Les gens acceptent à peu près n’importe quoi s’ils ont peur. Quelqu’un pense-t-il vraiment que l’intelligence humaine va venir à bout des canards migrateurs? Vraiment? Réfléchissons bien et adoptons un remède plus naturel: des volailles de pâturage décentralisées et bien gérées, avec des volées de taille appropriée.


Joel F. Salatin est un agriculteur, conférencier et auteur américain. Salatin élève du bétail dans sa ferme Polyface à Swoope, en Virginie, dans la vallée de Shenandoah. La viande de sa ferme est vendue en direct aux consommateurs et aux restaurants.

Votre argent, c’est leur argent (1ère partie) – par Le Bon Citoyen.

Je vais publier pas mal de choses sur l’économie. C’est le moment.

C’est le sujet que je déteste le plus au monde, que je maitrise très peu, raison pour laquelle je ferai appel à des auteurs qualifiés. Comme d’habitude, ça rogne sur le temps que j’aimerais consacrer à mes propres articles, mais je travaille de plus en plus dans l’urgence, vu la vitesse à laquelle tout déboule en ce moment.

C’est dans le secteur économie – enfin, ce qu’il en reste – que tout va se jouer, au niveau de l’avenir de cette société. Ce n’est pas une nouveauté. C’est même une très vieille histoire.

L’article qui suit est pile dans l’actualité, celle de la Silicon Valley Bank, notamment. Il a aussi le mérite de donner une grille de lecture très accessible sur l’ensemble du système. Je lirai sa suite et la traduirai si c’est utile. Au cas où vous penseriez que ça n’intéresse que les Américains, demandez-vous pourquoi Macron fait absolument tout – en plus d’offrir les milliards de l’argent des retraites à ses employeurs – pour plonger les Français dans la misère. Votre argent, c’est leur argent.

J’ai aussi à traduire un article (en fait, deux, un texte d’introduction à sa dernière vidéo et sa transcription) de John Titus, auteur déjà publié ici, qui décryptent le système et ses manoeuvres actuelles, d’avant l’affaire de la SVB et du Crédit Suisse. John publiera sa propre analyse du chaos bancaire en cours – pas forcément la même que celle ci-dessous – que je relaierai. L’ex-trader Ed Dowd, l’auteur de « Cause unknown » (sur l’hécatombe vaccinale) en parle aussi dans diverses interviews (notamment ici, peut-être sous-titrées quelque part sur le Net) et Mathew Crawford publie un article-fleuve en ce moment même, que je n’aurai sans doute pas le temps de traiter. Adam Curry en parle aussi dans NoAgenda n°1538, et rejoint ce qu’en dit ici The Good Citizen.

Je pressentais depuis un moment que la légèreté des acteurs de l’opération Covid/injections devant leur hécatombe signifiait qu’ils avaient quelque chose de bien plus redoutable dans leurs cartons. Les analystes comme The Good Citizen et d’autres vous répèteront ce que je serine depuis deux ans et qui se résume à ceci: soyez prêts.

Source.


Votre argent, c’est leur argent (1ère partie)

Le bras financier de la pieuvre pandémique et l’effondrement planifié imminent

The Good Citizen

17 mars

La pieuvre pandémique a huit bras (voir au bas de ce lien pour les sept autres):

Le bras de la pieuvre de ce jour – le coup d’État financier:

  • Éliminer les engagements de retraite non financés en éliminant les retraités (toujours en cours. « Adieu grand-père, nous t’aimions tant »).
  • Créer intentionnellement de l’inflation en imprimant des trillions de dollars en 2020 pour lutter contre un faux virus lors d’une fausse pandémie.
  • Augmenter les taux d’intérêt (en prétendant lutter contre l’inflation) au rythme le plus rapide de l’histoire tout en coupant les jambes des liquidités en diminuant rapidement la masse monétaire M2 (2022).
  • Utiliser un prétexte d’actifs obligataires en difficulté pour faire paniquer les gros déposants et déclencher une ruée sur les banques, puis les renflouer en garantissant tous les dépôts non assurés (18 trillions de dollars).
  • Renflouer [NdT. « bail-out », voir définition au bas de ce lien] TOUS les déposants bancaires et permettre aux plus grandes banques d’absorber les plus petites, créant ainsi l’aléa moral ultime tout en préparant le terrain pour les prochains renflouements (là où on en est maintenant).
  • Cibler d’abord tous les prêteurs et banques cryptographiques afin d’éliminer la concurrence avec les MNBC, tout en rejetant la responsabilité de toute crise sur les « crypto-monnaies non réglementées » avant d’interdire purement et simplement les crypto-monnaies.
  • Les renflouements [NdT. « bail-in », idem] et l’hyperinflation laisseront des dizaines de millions de personnes sans argent pour préparer le terrain à une compensation par des MNBC programmables, les alternatives telles que le bitcoin étant interdites.
  • Une bombe de produits dérivés d’une valeur d’un quadrillion de dollars explosera, provoquant une panique encore plus grande.
  • Quand la souffrance (sécurité sociale, fonds de pension, 401k et dollar démolis) [NdT. Le Plan 401(k), ou 401(k), est un système d’épargne retraite par capitalisation très largement utilisé aux États-Unis] atteindra son apogée, la pire de toutes les chaînes d’esclavage sera larguée avec la bombe MNBC, liée à un système de crédit social avec le revenu de base universel (RBU).

Le récit officiel de l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB) est que la banque détenait trop d’obligations sans valeur dans ses livres, alors que les règles comptables l’obligeaient à les détenir. Ces obligations ont perdu leur valeur lorsque la Fed a relevé les taux d’intérêt au cours de l’année écoulée au rythme le plus rapide de l’histoire, passant de 0% à 5% en moins d’un an.

Tout ça n’a rien à voir avec la désintégration de la SVB. Ne vous y trompez pas, il s’agissait d’une ruée planifiée sur la banque, déclenchée en grande partie par Peter Thiel, partenaire de la CIA et fondateur de Palantir [NdT. ici], qui joue à temps partiel, lors de conférences, le rôle du sympathique libertarien du quartier.

Thiel avait prévenu les sociétés de capital-risque et les start-ups de retirer leur argent de la SVB. 42 milliards de dollars ont été siphonnés en 48 heures et la banque s’est retrouvée avec un problème de négatif d’un milliard de dollars. Sauf qu’un milliard de dollars, ce n’est rien ni pour le secteur bancaire, ni pour le gouvernement. En octobre 2008, les grandes banques perdaient ce montant à chaque heure dans le cadre de la pyramide de Ponzi des titres adossés à des créances hypothécaires et des dérivés de CDS[NdT. Credit default swap, ici], lorsque leurs véritables notations ont été révélées au grand jour.

La valeur des actions de la Spectacularly Vacuous Bank [NdT. la banque spectaculairement creuse, un jeu de mots sur SVB] a chuté de 80% en un clin d’œil et est tombée à zéro en un autre clin d’œil.

Et tous leurs déposants non assurés auraient dû être vaporisés.

Des milliardaires pleurnichards tels que le manipulateur de marché et criminel financier Bill Ackman et le sportif Mark Cuban ont gémi que tous les déposants de plus de 250 000 dollars (au-delà de ce qui est assuré par la FDIC) [NdT. Federal Deposit Insurance Corporation, ici] avaient besoin d’être renfloués. Apparemment, Oprah Simpfrey [NdT. Winfrey] et ses voisins opprimés, le Prince et la Princesse Sniffles [NdT. Harry et Meghan], en faisaient partie. En l’espace de 48 heures, les autorités ont renfloué non seulement la SVB, mais aussi toutes les petites banques régionales dont les obligations étaient en difficulté et qui ne s’étaient pas couvertes en conséquence.

La SVB a fourni d’énormes quantités de capitaux à un certain nombre de sociétés chinoises de capital-risque dans le domaine de la technologie et à des entrepreneurs de start-ups chinoises. Biden a été grassement payé par la Chine pour travailler pour elle une fois en fonction. Leur investissement de « 10% pour le mec en place » porte ses fruits.

Deux banques israéliennes ayant des dépôts à la SVB ont été remboursées assez tôt dans le jeu, comme on pourrait s’y attendre pour des membres réguliers du club de la finance.

Times of Israel, 12 mars: Les deux plus grandes banques israéliennes, Bank Leumi et Bank Hapoalim, ont mis en place une salle de crise qui fonctionne 24 heures sur 24 pour aider les entreprises à transférer leur argent de la SVB – avant qu’elle ne soit saisie – vers des comptes en Israël. Au cours des derniers jours, les équipes de LeumiTech, la branche bancaire high-tech de Bank Leumi, ont pu aider leurs clients israéliens à transférer environ 1 milliard de dollars en Israël, a indiqué la banque.

Curieusement, cela s’est produit au moment même où JPMorgan Chase et son PDG Jamie Dimon se retrouvait en mauvaise posture, un juge lui ayant ordonné de produire des documents relatifs à Jeffrey Epstein, client privilégié de Dimon et de Chase, et qui, avant de ne pas se suicider en prison, avait également des liens avec le Mossad et les banques israéliennes en question.

Epstein est le type qui a piégé les riches et les puissants en les mettant en situation compromettante avec des gosses issus du trafic et en filmant discrètement leurs activités pédophiles, puis en conservant ces bandes comme garantie de corruption d’oligarques, d’anciens Présidents qui ont joué dans Real Stories of The Arkansas Highway Patrol [NdT. Bill Clinton], et des développeurs de logiciels en cardigan adeptes de vaccins de dépopulation.

Dimon et Chase étaient les courtisans financiers officiels d’Epstein. Est-ce que JPMorgan Chase a retiré le plus gros dépôt de la SVB pour déclencher cette ruée, étant donné qu’elle a le plus à gagner en tant que plus grande banque des États-Unis en termes d’actifs?

Regardez! Une écureuil SVB! [NdT. « Look! Squirrel! », un running gag américain que vous aurez vu dans « Up » de Pixar]

Ghislaine Maxwell, la Madame Kidnappeuse d’Epstein, est encore aujourd’hui la première personne dans l’histoire de la justice à avoir été condamnée pour trafic sexuel de mineurs au profit de… personne.

La contagion de la SVB s’est étendue à d’autres petites banques régionales qui détenaient des obligations surévaluées [NdT. « underwater bonds »: l’expression « sous l’eau » désigne un contrat financier ou un actif dont la valeur est inférieure à sa valeur théorique], toujours au profit des cinq grandes banques « trop grandes pour faire faillite ».

Grâce à un plan de sauvetage de 2 trillions de dollars annoncé le week-end dernier par l’intermédiaire d’un organisme appelé BTFP (Bendover The F**king Plebs) [NdT. en fait, Bank Term Funding Program], les banques ont pu échanger leurs obligations surévaluées au pair, ce qui leur a permis de redresser leurs comptes.

Au lieu de se couvrir contre la hausse des taux d’intérêt, des banques irresponsables comme SVB ont donné 75 millions de dollars à des groupes terroristes néo-marxistes comme Burn Loot Murder (BLM) [NdT. Black Lives Matter] et ont dépensé des millions de dollars supplémentaires pour faire des publicités parodiques et embaucher tous les pires candidats pour tous les postes parce qu’ils cochaient des cases sur la matrice DEI [Diversité, Équité, Inclusion].

C’est quoi une obligation? De toute façon, j’ai grandi au Guatemala et ma mère est un médecin vaudou jamaïcain non binaire…

T’es engagée, soeurette! Bienvenue à la Silicon Valley Bank. Tes cartes de visite d’analyste en chef des risques seront sur ton bureau cet après-midi.

Depuis des mois, les chaînes survivalistes de YouTube et de Bitchute mettent en garde contre les ruées sur les banques. Lors d’une réunion de la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) en novembre, les membres du conseil d’administration ont annoncé les événements auxquels nous assisterons lorsqu’ils autoriseront les renflouements (bail-ins).

N’oublions pas que les banquiers de la FDIC ont tenu une réunion il y a plusieurs mois où ils discutaient de l’effondrement bancaire mais ne voulaient pas que ça se sache dans le public et en parlaient comme d’une « information confidentielle du secteur »

Tirez à pile ou face.

Face – Bail-outs: Les contribuables (Fed) renflouent les déposants ou les institutions.

Pile – Bail-ins: Les banques volent votre argent.

Vous avez perdu.

Merci d’avoir joué.

Qu’est-ce que l’argent?
Du papier de coton avec de l’encre de luxe et des hologrammes. Une imprimerie officielle soutenue par des armées permanentes et des réserves d’énergie. Un système basé sur la poussière de fée et la confiance de grands imbéciles crédules.

Qu’est-ce que la banque à réserves fractionnaires?
Un système bancaire qui permet aux banques de ne détenir qu’une fraction de l’argent des déposants. Cela signifie que votre argent est leur argent, qu’elles peuvent prêter et spéculer à leur guise, et que lorsque vous allez le récupérer, vous ne récupérez pas votre argent, mais simplement de l’argent.

Qu’est-ce qu’une ruée sur les banques?
Si les gens se rendent compte de cette escroquerie et perdent confiance dans le système, et s’ils paniquent lorsqu’ils réalisent que les banques ne peuvent pas payer tous ceux qui veulent soudainement récupérer leur argent en même temps, les retraits sont limités ou totalement interrompus. Les portes des banques se ferment et la panique gagne d’autres banques. Ces mouvements de panique ont été organisés par les grandes banques dans les années 1890 et au début du 20e siècle pour détruire leurs concurrents et justifier la loi sur la Réserve Fédérale de 1913.

Qu’est-ce qu’un compte bancaire?
Un logiciel informatique. Des uns et des zéros où votre argent n’est PAS détenu et peut être saisi à chaque fois qu’il y a une « crise », qu’elle soit réelle ou fabriquée.

Qu’est-ce que l’ensemble du système financier des banques centrales, du FMI et de la BRI?
Un système de Ponzi permettant aux riches de piller et de détruire les monnaies sur le dos des esclaves endettés qui paient des impôts, et d’asservir et de coloniser les pays du tiers-monde en leur imposant sans cesse des obligations insoutenables auprès du FMI en échange du droit pour les entreprises de violer et de piller leurs ressources.

Faites confiance à leur système « bancaire » à vos risques et périls.

Pour être clair, la politique schizophrène de la Réserve Fédérale est à présent:

  • Augmenter les taux d’intérêt pour prétendre lutter contre l’inflation pour les « petits » puisque l’inflation n’affecte pas les personnes pour lesquelles la Fed travaille réellement, même si elle est loin d’avoir combattu l’inflation et qu’elle devra augmenter les taux au-delà de 10% pour ne serait-ce qu’entamer cette lutte.
  • Tout en diminuant la masse monétaire M2 au rythme le plus rapide de l’histoire, la rendant négative pour la première fois depuis la Grande Dépression.
  • Et maintenant, en renflouant les obligations surévaluées des banques irresponsables, tout en gâtant les riches et les très riches en garantissant tous les dépôts non assurés, avec ce qui sera en fin de compte une nouvelle impression monétaire créatrice d’inflation.

Alors qu’il semble que l’aléa moral financier créé par la Réserve Fédérale ne saurait être plus perfide, ces enfoirés trouvent encore le moyen. Il est impossible de lutter mathématiquement contre l’inflation tout en sauvant les banques irresponsables en compensant leurs pertes obligataires et en garantissant tous les dépôts non assurés.

Imaginez une maison en feu. Les pompiers qui se trouvent à l’avant de la maison l’arrosent avec de l’eau. Puis ils courent jusqu’à l’arrière de la maison et l’arrosent d’essence. Ils reviennent ensuite à l’avant de la maison et répètent l’opération jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un tas de cendres. C’est ce que la Fed vient d’annoncer qu’elle allait faire.

Ce que voit l’Américain moyen, analphabète économique, c’est une impeccable maison coloniale blanche qui n’est même pas en feu.

Mais nous ne sommes qu’à quelques mois du moment où ce tas de cendres apparaitra aux yeux de tous, et c’est tout à fait intentionnel.

Les chiffres de l’inflation sont manipulés à la baisse. L’inflation réelle culminait à près de 20% l’été dernier, alors que l’inflation « officielle », calculée à l’aide d’artifices, n’était que de 7,8%. Le gouvernement peut mentir sur tout parce que les gens ne sont plus capables des mathématiques les plus rudimentaires, ni de faire preuve du moindre esprit critique.

Mais l’inflation est repartie à la hausse ces derniers mois. Et quelle est la réaction du peuple américain à ce dernier sauvetage de 2 trillions de dollars des petites et moyennes banques et à la garantie de 18 trillions de dollars supplémentaires pour les dépôts non assurés au cas où d’autres banques feraient faillite?

Le pillage se poursuivra tant que les équations ne seront pas résolues.

Tout tourne autour de l’impression monétaire et du crédit bon marché pour les héroïnomanes qui spéculent avec l’argent des contribuables. Ils voulaient un pivot de la Fed (d’une hausse des taux à une nouvelle baisse) et, comme au 19e siècle, les petites banques continueront à être ruinées jusqu’à ce que la Fed donne aux toxicomanes ce qu’ils veulent. Mais ça fait 14 mois consécutifs qu’elle prétend se consacrer à la lutte contre l’inflation. À la seconde où elle « pivotera », elle signalera qu’elle a complètement abandonné la lutte contre l’inflation et que le peuple américain n’aura plus qu’à perdre un peu plus de son argent chaque mois.

Le Dow Jones grimpera à 90 000 comme au Venezuela.

Un camion Ford Tough coûtera 170 000 dollars.

Et une miche de pain coûtera 80 dollars.

La Fed sait également que l’Américain moyen n’a aucune idée de ce qu’est l’inflation ou même le système bancaire à réserves fractionnaires. Ils pensent que lorsqu’ils déposent de l’argent dans une banque, celui-ci les attendra en toute sécurité à tout moment et qu’il aura la même « valeur », et pas moins, lorsqu’ils le récupèreront.

Ils ne savent pas que les banques utilisent leur argent pour spéculer sur les investissements et prendre des risques afin de gagner encore plus d’argent, tout en les ponctionnant sur les frais de découvert, les retraits aux guichets automatiques, les transferts d’argent et les dépôts directs, tout cela pour le « privilège » de ne même pas détenir leur argent.

Et maintenant, après le week-end dernier, ils ne réalisent pas que lorsque l’ensemble du système bancaire sera absorbé par les cinq grandes banques « trop grandes pour faire faillite », ce qui est prévu, il y aura des renflouements comme l’autorise la loi Dodd-Frank et comme l’ont annoncé les clowns du conseil d’administration de la FDIC dans la vidéo ci-dessus.

Les grandes banques voleront votre argent, tandis que la Fed dédommagera d’abord les riches déposants, les particuliers ultra-riches et les entreprises, puis prétendra qu’elle n’est pas en mesure d’aider des millions de citoyens.

Votre argent a toujours été leur argent.

Chaque fois qu’il y a besoin d’argent pour les guerres ou les banquiers, il arrive comme par magie.

Chaque fois qu’il y a une « crise », réelle ou fabriquée, de l’argent magique est imprimé sur le dos des contribuables.

Lorsque les banquiers veulent prendre des risques stupides, ils savent qu’ils le font avec l’argent de la maison (du contribuable) et qu’ils ne peuvent donc jamais perdre.

D’où la question suivante: pourquoi payer des impôts si l’on peut imprimer n’importe quelle somme d’argent sans conséquences?

En mars 2020, la Fed a commencé à injecter 9 trillions de dollars dans les marchés, achetant tous les actifs en difficulté et non en difficulté, les ETF, les actions Apple, les obligations et probablement le stand de limonade de l’enfant au coin de la rue. Blackrock était leur fournisseur officiel de services aux guichets d’escompte.

Dans le même temps, le Congrès a ajouté 5 trillions de dollars avec le CARES ACT, 3 trillions de dollars pour maintenir les aides pléthoriques de 2021, et 1,2 trillion de dollars supplémentaires pour « l’infrastructure », un autre carnaval sur la diversité et l’équité à propos d’un système routier raciste et pour préparer le déraillement de trains toxiques à proximité du mauvais type d’électeurs [NdT. à East Palestine].

Il se trouve que ce pic a coïncidé avec un pic de la frénésie spéculative sur les marchés boursiers, ce qui prouve que les marchés ne sont que le reflet des faibles taux d’intérêt et de la masse monétaire.

Trois mois après cette frénésie spéculative et deux ans d’essais du revenu de base universel – des dépôts directs pour tous les Américains – les gens ont commencé à se demander pourquoi leur facture de produits alimentaires avait doublé.

Il y a un siècle, l’Allemagne de Weimar a mené les mêmes politiques monétaires inconsidérées. Les réparations de guerre punitives, le blocus des importations imposé par les Britanniques et une nation en ruine ont conduit à l’abandon des Goldmarks et à l’impression massive de Marks en papier. C’est la voie inévitable que la Réserve Fédérale vient de choisir pour le peuple américain. Et tout cela a été conçu pour détruire l’ancien système analogique afin d’instaurer l’esclavage financier numérique.

HYPERINFLATION
Seulement deux ans après la fin de la guerre, le Mark papier ne valait plus que 10% de sa valeur initiale.
Toute l’épargne en liquide avait perdu sa valeur et les épargnants prévoyants de la classe moyenne allemande furent inexplicablement punis.
À la fin de 1923, il fallait un trillion de Marks papier pour acheter un Mark or.

Les banques centrales sont l’antithèse des marchés libres. Elles sont des entités d’asservissement par le crédit (usure) à tous les niveaux. Elles créent de l’argent fictif (fiat) qui n’est lié à rien, grâce à la source de pouvoir/tyrannie des armées permanentes de l’État ou des monopoles de l’énergie. Ils gonflent intentionnellement la monnaie pour gérer leur propre passif.

Il n’y a pas de marchés libres. Il y a des marchés contrôlés centralement pour l’exploitation et le pillage, et leur démolition intentionnelle pour introduire leur nouveau système d’asservissement – les monnaies numériques des banques centrales (MNBC).

[NdT. la traduction automatique n’est pas parfaite mais assez bonne pour comprendre l’essentiel]

Fedcoin, la MNBC de la Réserve Fédérale, a été mise à l’essai à la fin de l’année dernière. Biden a signé un ordre exécutif en mars dernier pour déchaîner cet enfer financier sur les Américains dans le cadre de la Grande Réinitialisation Financière. FedNow, un programme de règlement instantané pour les transferts (pas une MNBC) est également en cours d’élaboration. La première phase du déploiement de FedNow aura lieu cet été.

Une fois que toutes les institutions seront intégrées au système FedNow, l’effondrement du dollar s’accélérera, à la fois en tant que monnaie de réserve mondiale et en tant que source de monnaie légale, en le rendant sans valeur par l’hyperinflation. Lorsque le désespoir et la panique seront à leur apogée, ils déploieront leur ultime série de chaînes financières sur le peuple américain.

FedCoin — à travers — FedNow.

La seule option possible.

La Banque Fédérale de Réserve lance la première phase de la MNBC en juillet prochain

Dans la deuxième partie (lundi), nous danserons avec le diable de la MNBC et nous expliquerons étape par étape ce qui doit se passer cette année pour que la Fed parvienne à mettre en place avec succès une MNBC que la population ne pourra pas refuser ensuite.

Ainsi que les mesures les plus prudentes que les Bons Citoyens peuvent prendre à court terme pour se protéger contre ce vol et cette tyrannie, pour éviter panique et surprises.

Pourquoi la politisation de la science est dangereuse – par Michael Crichton.

J’avais trouvé le texte sur le site officiel de Crichton il y a une semaine. Il a disparu depuis. Étonnant, non? Il est heureusement très facile à trouver sur le Net, j’ai utilisé cette source. C’est un extrait de son bouquin « Etat d’urgence » (« State of Fear« ), de 2004. En plus d’être captivants, tous les livres de Crichton contiennent un message très important, y compris « Jurassic Park » – lisez le bouquin, évitez sa lamentable adaptation cinématographique. Il était en quelque sorte un épistémologue qui écrivait des romans.

Puisqu’il est ici question de Lysenko, je suis avec un article du Dr Gary Levy sur le sujet, puis un nouvel article de Miles Mathis, qui traite du « grand empoisonnement » évoqué notamment ici par Catherine Austin Fitts.


Pourquoi la politisation de la science est dangereuse

par Michael Crichton

Imaginez qu’il existe une nouvelle théorie scientifique qui prévient d’une crise imminente et indique une solution.

Cette théorie bénéficie rapidement du soutien de scientifiques de premier plan, de politiciens et de célébrités du monde entier. La recherche est financée par d’éminents organismes philanthropiques et menée dans des universités prestigieuses. La crise est fréquemment rapportée dans les médias. La science est enseignée dans les classes des collèges et des lycées.

Je ne parle pas du réchauffement de la planète. Je parle d’une autre théorie, qui a pris de l’importance il y a un siècle.

Parmi ses partisans figuraient Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Winston Churchill. Elle fut approuvée par les juges de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes et Louis Brandeis [NdT. le « héros juridique » de Reiner Fuellmich], qui se prononcèrent en sa faveur. Parmi les personnalités célèbres qui la soutenaient figuraient Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone, la militante Margaret Sanger, le botaniste Luther Burbank, Leland Stanford, fondateur de l’université de Stanford, le romancier H.G. Wells, le dramaturge George Bernard Shaw et des centaines d’autres. Des lauréats du prix Nobel y apportèrent leur soutien. La recherche fut soutenue par les fondations Carnegie et Rockefeller. L’Institut Cold Springs Harbor fut construit pour mener à bien ces recherches, mais des travaux importants furent également réalisés à Harvard, Yale, Princeton, Stanford et Johns Hopkins. Des lois visant à résoudre cette crise furent adoptées dans des États allant de New York à la Californie.

Ces efforts reçurent le soutien de l’Académie Nationale des Sciences, de l’Association Médicale Américaine et du Conseil National de la Recherche. On a dit que si Jésus était vivant, il aurait soutenu ces efforts.

Au total, la recherche, la législation et la formation de l’opinion publique autour de cette théorie durèrent près d’un demi-siècle. Ceux qui s’opposèrent à cette théorie furent traités de réactionnaires, d’aveugles ou tout simplement d’ignorants. Mais avec le recul, ce qui est surprenant, c’est que si peu de gens s’y opposèrent.

Aujourd’hui, nous savons que cette fameuse théorie, qui obtint tant de soutien, était en fait une pseudo-science. La crise qu’elle revendiquait était inexistante. Et les actions prises au nom de cette théorie étaient moralement et criminellement mauvaises. Au final, elles ont conduit à la mort de millions de personnes.

Cette théorie, c’est l’eugénisme, et son histoire est si épouvantable – et, pour ceux qui y ont été mêlés, si gênante – qu’on en parle rarement aujourd’hui. Mais c’est une histoire qui devrait être bien connue de chaque citoyen, afin que ses horreurs ne se répètent pas.

La théorie de l’eugénisme postulait une crise du patrimoine génétique conduisant à la détérioration de la race humaine. Les meilleurs êtres humains ne se reproduisaient pas aussi rapidement que les êtres inférieurs – les étrangers, les immigrants, les Juifs, les dégénérés, les inaptes et les « faibles d’esprit ». Francis Galton, un respectable scientifique britannique, fut premier à spéculer dans ce domaine, mais ses idées furent reprises bien au-delà de ses intentions. Elles furent adoptées par des Américains épris de science, ainsi que par ceux qui s’intéressaient peu à la science mais s’inquiétaient de l’immigration de races inférieures au début du vingtième siècle – de « dangereux parasites humains » qui constituaient « la marée montante des imbéciles » et polluaient la meilleure partie de la race humaine.

Les eugénistes et les immigrationnistes unirent leurs forces pour mettre un terme à cette situation. Le plan consistait à identifier les individus faibles d’esprit – il était admis que les Juifs étaient en grande partie faibles d’esprit, mais c’était également le cas de nombreux étrangers, ainsi que des Noirs – et à les empêcher de se reproduire en les isolant dans des institutions ou en les stérilisant.

Comme l’a dit Margaret Sanger, « Encourager les bons à rien aux dépens des bons est une cruauté extrême… il n’y a pas de plus grande malédiction pour la postérité que celle de lui léguer une population croissante d’imbéciles ». Elle parlait du fardeau que représentait la prise en charge de « ce poids mort de déchets humains ».

Ces opinions étaient largement partagées. H.G. Wells s’éleva contre « les nuées insuffisamment formées de citoyens inférieurs ». Theodore Roosevelt déclara que « la société n’a pas à permettre aux dégénérés de se reproduire. » Luther Burbank: « Ne permettez plus aux criminels et aux faibles de se reproduire. » George Bernard Shaw affirmait que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.

Le racisme était ouvertement présent dans ce mouvement, comme en témoignent des textes tels que The Rising Tide of Color Against White World Supremacy [La marée montante des gens de couleur contre la suprématie du monde blanc], de l’auteur américain Lothrop Stoddard. Mais, à l’époque, le racisme était considéré comme un aspect anodin de l’entreprise d’un objectif admirable – l’amélioration de l’humanité future. C’est cette notion avant-gardiste qui attira les esprits les plus libéraux et progressistes d’une génération. La Californie n’était que l’un des vingt-neuf États américains à avoir adopté des lois autorisant la stérilisation, mais elle se révéla la plus avant-gardiste et la plus enthousiaste – davantage de stérilisations furent pratiquées en Californie que partout ailleurs en Amérique.

La recherche eugénique était financée par la Fondation Carnegie, et plus tard par la Fondation Rockefeller. Cette dernière était si enthousiaste que même après que le centre de la politique eugéniste se soit déplacé en Allemagne et qu’elle ait impliqué le gazage d’individus provenant d’institutions psychiatriques, la Fondation Rockefeller continua à financer à un niveau très élevé les chercheurs allemands. (La fondation est restée discrète à ce sujet, mais elle finançait toujours la recherche en 1939, quelques mois seulement avant le début de la Seconde Guerre mondiale).

Depuis les années 1920, les eugénistes américains étaient jaloux parce que les Allemands leur avaient confisqué la direction du mouvement. Les Allemands furent admirablement progressistes. Ils installèrent des maisons d’apparence ordinaire où les « déficients mentaux » étaient amenés et interrogés un par un, avant d’être conduits dans une pièce annexe, qui était en fait une chambre à gaz. Là, ils étaient gazés au monoxyde de carbone, et leurs corps étaient éliminés dans un crématorium situé sur la propriété.

Par la suite, ce programme fut étendu à un vaste réseau de camps de concentration situés près des lignes de chemin de fer, permettant le transport et la mise à mort efficaces de dix millions d’indésirables.

Après la Seconde Guerre mondiale, plus personne n’était eugéniste, et personne ne l’avait jamais été. Les biographes des célébrités et des puissants ne s’attardaient pas sur l’attirance de leurs sujets pour cette philosophie, et ne la mentionnaient parfois pas du tout. L’eugénisme cessa d’être un sujet pour les salles de classe des universités, bien que certains affirment que ses concepts sont toujours d’actualité sous une forme déguisée.

Mais avec le recul, trois points ressortent. Premièrement, malgré la construction du Cold Springs Harbor Laboratory, malgré les efforts des universités et les plaidoiries des avocats, l’eugénisme n’avait aucune base scientifique. En fait, personne à cette époque ne savait ce qu’était réellement un gène. Le mouvement put se développer parce qu’il utilisait des termes vagues, jamais rigoureusement définis. Le terme « faible d’esprit » pouvait signifier n’importe quoi, de la pauvreté et de l’analphabétisme à l’épilepsie. De même, il n’existe pas de définition claire de « dégénéré » ou « inapte ».

Deuxièmement, le mouvement eugénique était en réalité un programme social déguisé en programme scientifique. Il était motivé par les préoccupations liées à l’immigration, au racisme et à l’arrivée de personnes indésirables dans un quartier ou un pays. Une fois encore, une terminologie vague permit de dissimuler ce qui se passait réellement.

Troisièmement, et c’est le plus affligeant, l’establishment scientifique, tant aux États-Unis qu’en Allemagne, ne mena aucune protestation sérieuse. Bien au contraire. En Allemagne, les scientifiques s’alignèrent rapidement sur le programme. Des chercheurs allemands modernes sont remontés dans le passé pour examiner des documents nazis des années 1930. Ils s’attendaient à trouver des directives indiquant aux scientifiques quelles recherches devaient être effectuées. Mais aucune ne fut nécessaire. Selon Ute Deichman, « les scientifiques, y compris ceux qui n’étaient pas membres du parti [nazi], contribuèrent à obtenir le financement de leurs travaux en modifiant leur comportement et en coopérant directement avec l’État. » Deichman parle du « rôle actif des scientifiques eux-mêmes en matière de politique raciale nazie… lorsque [la recherche] visait à confirmer la doctrine raciale… on ne trouve aucune trace de pression extérieure. » Les scientifiques allemands adaptèrent leurs intérêts de recherche aux nouvelles politiques. Et les rares qui ne s’adaptèrent pas disparurent.

Il existe un deuxième exemple de science politisée, de caractère tout à fait différent, mais qui illustre les dangers du contrôle du travail scientifique par l’idéologie gouvernementale et celui de la promotion de faux concepts par des médias dénués d’esprit critique. Trofim Denisovich Lysenko était un paysan qui se vantait d’avoir, disait-on, « résolu le problème de la fertilisation des champs sans engrais ni minéraux ». En 1928, il prétendait avoir inventé une procédure appelée vernalisation, par laquelle les graines étaient humidifiées et refroidies pour améliorer la croissance ultérieure des cultures.

Les méthodes de Lysenko ne furent jamais soumises à un test rigoureux, mais son affirmation selon laquelle ses graines traitées transmettaient leurs caractéristiques à la génération suivante représentait un renouveau des idées lamarckiennes à une époque où le reste du monde adoptait la génétique mendélienne. Josef Staline était attiré par les idées lamarckiennes, qui impliquaient un avenir libéré des contraintes héréditaires; il voulait également améliorer la production agricole. Lysenko promettait les deux, et devint la coqueluche des médias soviétiques à l’affût d’histoires de paysans intelligents qui avaient mis au point des procédures révolutionnaires.

Lysenko fut dépeint comme un génie, et il exploita sa célébrité à fond. Il était particulièrement habile pour dénoncer ses adversaires. Il eut recours à des questionnaires d’agriculteurs pour prouver que la vernalisation augmentait le rendement des cultures, et évita ainsi tout test direct. Porté par une vague d’enthousiasme cautionnée par l’État, son ascension fut rapide. En 1937, il était membre du Soviet Suprême.

A cette époque, Lysenko et ses théories dominaient la biologie russe. Il en résulta des famines qui tuèrent des millions de personnes [NdT. en Ukraine, voir ici] et des purges qui envoyèrent des centaines de scientifiques soviétiques dissidents dans les goulags ou devant des pelotons d’exécution. Lysenko attaqua agressivement la génétique, qui fut finalement interdite en tant que « pseudo-science bourgeoise » en 1948. Les idées de Lysenko n’ont jamais été fondées, et pourtant il contrôla la recherche soviétique pendant trente ans. Le lysenkoïsme a pris fin dans les années 1960, mais la biologie russe ne s’est toujours pas entièrement remise de cette époque.

Aujourd’hui, nous sommes en proie à une nouvelle grande théorie qui, une fois de plus, s’est attirée le soutien de politiciens, de scientifiques et de célébrités du monde entier. Une fois encore, la théorie est promue par de grandes fondations. Une fois encore, la recherche est menée dans des universités prestigieuses. Une fois encore, des lois sont adoptées et des programmes sociaux préconisés en son nom. Une fois encore, les critiques sont peu nombreux et traités sans ménagement.

Une fois encore, les mesures préconisées ne sont étayées ni par les faits ni par la science. Une fois encore, des groupes poursuivant d’autres objectifs se cachent derrière un mouvement aux allures nobles. Une fois encore, des revendications de supériorité morale sont utilisées pour justifier des actions extrêmes. Une fois encore, le fait que certaines personnes soient lésées est ignoré parce qu’une cause abstraite est censée être plus importante que toute conséquence humaine. Une fois encore, des termes vagues comme la durabilité et la justice générationnelle – des termes sans définition commune – sont employés au service d’une nouvelle crise.

Je ne prétends pas que le réchauffement climatique est identique à l’eugénisme. Mais les similitudes ne sont pas superficielles. Et j’affirme que la discussion ouverte et franche des données et des problèmes est empêchée. Des revues scientifiques de premier plan ont pris des positions éditoriales fermes en faveur du réchauffement climatique, ce qu’elles ne devraient pas faire, selon moi. Dans ces circonstances, tout scientifique qui nourrit des doutes comprend clairement qu’il serait sage de mettre en sourdine leur expression.

Une preuve de cette suppression est le fait qu’un grand nombre des détracteurs du réchauffement climatique sont des professeurs à la retraite. Ces personnes ne sont plus à la recherche de subventions et n’ont plus à faire face à des collègues dont les demandes de subventions et l’avancement de leur carrière risquent d’être compromis par leurs critiques.

En science, les vieux ont généralement tort. Mais en politique, les vieux sont sages, conseillent la prudence et, en fin de compte, ont souvent raison.

L’histoire passée de la croyance humaine est un récit édifiant. Nous avons tué des milliers de nos semblables parce que nous pensions qu’elles avaient signé un pacte avec le diable et étaient devenues des sorcières. Nous tuons encore plus de mille personnes chaque année pour sorcellerie. À mon avis, il n’y a qu’un seul espoir pour l’humanité de sortir de ce que Carl Sagan appelait « le monde hanté par les démons » de notre passé. Cet espoir, c’est la science.

Mais comme l’a dit Alston Chase, « lorsque la recherche de la vérité est confondue avec le plaidoyer politique, la poursuite de la connaissance se résume à la quête du pouvoir ».
C’est le danger auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Et c’est pourquoi le mélange de la science et de la politique est une mauvaise association, au passé très sombre. Nous devons nous souvenir de l’histoire et nous assurer que ce que nous présentons au monde en tant que connaissance est désintéressé et honnête.

Sénécide.

Je sors lentement de ma grippe – avec une petite idée de comment ce truc s’est propagé aussi largement – et je continue a rédiger deux articles de fond, complétés par un troisième de Arkmedic.

C’est en cherchant un lien vers une définition du mot « sénécide » que je suis tombé sur un article dont voici un court extrait, qui donne une perspective historique sur le modèle en train de se mettre en place, fait de normalisation de l’euthanasie et du sénécide. S’il passe, la chrétienté n’aura donc été qu’une brève parenthèse entre la barbarie primitive, voir ci-dessous, et la barbarie technocratique à la Attali. Faut-il y voir un élément de réponse à cette question: la créature humaine est-elle tarée de naissance?

Source.


Je partirai seul dans la neige (extrait)

Justin Nobel

28 août 2015

[…]

Funèbres coutumes

Il existe peu de documents relatifs à la façon dont différentes cultures procédaient pour mettre à mort leurs doyens – une pratique nommée sénécide. Il en existe cependant quelques uns. Dans le Japon rural, à l’âge de 70 ans, les pères et les mères étaient conduits par leurs fils en haut d’une montagne sacrée appelée Obasute-yama, ou « Montagne où l’on abandonne les grands-mères ». Ces derniers les laissaient là, mourir de froid et de faim. Les Bactriens, qui habitaient au nord de l’Afghanistan actuel, jetaient les personnes âgées et les malades à des chiens dressés, appelés des croque-morts. Les rues étaient jonchées d’os humains.

En Afrique du Nord, les vieillards troglodytes qui n’étaient plus capables de suivre leurs troupeaux se suicidaient en se serrant une queue de bœuf autour du cou. Sur les rives Est de la mer Caspienne, les Derbica assassinaient les hommes qui atteignaient 70 ans avant de les manger. Les femmes étaient simplement étranglées puis enterrées. Chez les Massagètes des environs de la mer d’Aral, les personnes âgées étaient sacrifiées par leur entourage, puis cuites en même temps que le gibier. En ce qui concerne les Iazyges de Sarmatie, qui vivaient dans des régions au nord de la mer Noire, les enfants tuaient leurs parents à l’épée. Quant aux îles Diomède, dans les eaux battues par les tempêtes du détroit de Béring entre la Sibérie et l’Alaska, les Iñupiat euthanasiaient rituellement leurs anciens en ayant recours au couteau, à l’arme à feu ou au nœud coulant. Ceux qui manifestaient le désir de mourir expliquaient leur souhait à un parent, qui tentait alors de les en dissuader. S’ils ne changeaient pas d’avis, l’exécution avait lieu. Celui qui était sur le point de mourir retournait ses vêtements, et des proches l’amenaient sur un siège en peau de caribou jusqu’au lieu du sacrifice, situé à l’extrémité du village.

La personne en charge de tuer était nommée l’exécuteur – généralement le fils aîné du condamné. Un article publié dans le Southwestern Journal of Anthropology en 1955 raconte comment un enfant de 12 ans a tué son père avec un grand couteau de chasse: « Il indiqua à son fils où il devait frapper, à l’endroit vulnérable juste au-dessus du cœur. Le garçon enfonça profondément le couteau, mais le coup ne fut pas assez efficace. Avec dignité et résignation, le vieux père suggéra: “Essaie un peu plus haut, mon fils.” Le second coup atteignit son but. » En ce qui concerne le Nord canadien, on trouve l’histoire de Charles Francis Hall, un éditeur de journaux de Cincinnati ayant abandonné femme et enfants un jour de 1860 pour explorer le Grand Nord. Dans le sud de l’île de Baffin, proche de l’endroit où se trouve l’actuelle Iqaluit, il rendit visite dans son igloo à une vieille femme mourante nommée Nukertou, pour se rendre compte une fois arrivé que la population l’avait emmurée chez elle à l’aide de briques de neige. Jugeant que la laisser mourir seule n’était pas chrétien, Hall se força un passage. Il écrit dans son journal de bord: « Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, ai-je pu lentement compter entre chacune de ses inspirations. À la fin, j’ai pu compter jusqu’à dix-neuf mais ses expirations étaient courtes puis prolongées – irrégulières. Lentement, Nukertou a cessé de vivre. »

Environ soixante ans plus tard, au début des années 1920, Knud Rasmussen, explorateur et anthropologue, signala des rituels de cet ordre parmi les Inuits Netsilik de l’île du Roi-Guillaume. « Car », notait-il, « ici, la culture veut que, pour les personnes âgées qui ne peuvent plus rien faire et que la mort n’emporte pas, l’on aide la mort à venir les trouver. » Durant les longues marches d’hiver pour rallier différents terrains de chasse, les vieillards étaient abandonnés sur des morceaux de banquise pour y mourir. Dix ans après, l’aventurier français Gontran de Poncins vécut parmi les Netsilik et témoigna du cas d’un fils abandonnant sa mère dans le blizzard, un des derniers actes de sénécide connus. Poncins fut le dernier des explorateurs anthropologues. L’anthropologie est par la suite devenue une profession, avec ses lignes directrices et ses diplômes. Certaines questions ont été jugées pertinentes, d’autres tournées en ridicule. Les anthropologues modernes sont plus intéressés par la façon dont le christianisme, la télévision ou le réchauffement climatique affectent les Inuits. Plutôt que de finir enfermés dans des igloos, les vieux Inuits sont aujourd’hui principalement logés dans des maisons de retraite, qui ont poussé sur tout le territoire comme des champignons.

Pratiquement plus personne ne songe à cette funèbre coutume, et quand la pratique est évoquée, c’est pour la considérer comme un mensonge. « Au cours des trois derniers siècles, des explorateurs et aventuriers blancs, des inspecteurs de police, des missionnaires, des commerçants et tout particulièrement des anthropologues, sociologues et autres universitaires ont déversé plus d’une histoire malsaine à propos des Inuits », écrit l’anthropologue canadien John Steckley dans son livre paru en 2007 White Lies About the Inuit (« Les Mensonges des blancs à propos des Inuits »). Mais lorsque j’ai contacté Steckley au téléphone au Humber College de Toronto, j’ai été surpris d’apprendre qu’il avait écrit l’intégralité de son ouvrage depuis la bibliothèque universitaire. Cet homme n’avait jamais été en terre arctique.

[…]

Le sinistre symbole du suicide de la « baleine bleue » est ouvertement glorifié au Canada – par Igor Chudov.

Désolé pour cette salve de publication. Je vous bombarde d’articles (traduits) pour tenir la semaine, vu que j’en ai à rédiger moi-même qui me prendront plus de temps.

Un article de notre (maintenant) vieil ami et journaliste préféré, Igor Chudov. Il complète bien les précédents, à mon avis. Il s’adresse en priorité aux jeunes, aux parents et à tous les éducateurs mais il concerne évidemment tout le monde.

Source.


Le sinistre symbole du suicide de la « baleine bleue » est ouvertement glorifié au Canada

Une campagne orchestrée pour inciter les « mangeurs inutiles » vulnérables à se suicider

Igor Chudov

29 novembre

L’image ci-dessous fait partie d’une sinistre vidéo réalisée par des professionnels (lien d’archive) qui promeut et glorifie le suicide « assisté ». (La vidéo a également pour but de promouvoir les vêtements de la marque Simons afin de gagner encore plus d’argent).

Que signifie cette baleine bleue? Pourquoi est-ce important? Lisez la suite!

Pousser les enfants au suicide

Les suicides chez les jeunes ne sont PAS toujours le résultat de décisions personnelles mûrement réfléchies et prises de manière indépendante. Certains enfants ont été poussés et préparés au suicide par d’autres personnes.

Pendant des années, des internautes anonymes se sont connectés à des enfants vulnérables, se faisant passer pour des garçons ou des filles séduisants à la recherche d’un ami, et après avoir gagné leur confiance, ils ont poussé ces enfants à se suicider. Ces tarés se font appeler « baleines bleues » et utilisent le symbolisme de la baleine bleue, comme l’explique cet article de 2019 du Sun.

Les Baleines Bleues ont des forums secrets pour échanger des conseils, des techniques, etc. Ils partagent les conversations qu’ils ont avec des adolescents vulnérables pour recueillir les meilleures suggestions sur la manière de procéder pour les pousser au suicide.

On pense que le jeu du suicide des Baleines Bleues est un groupe présent sur les médias sociaux qui encourage les gens à se suicider.

Des centaines de milliers de messages relatifs à cette tendance morbide ont été publiés sur Instagram.

On pense qu’un administrateur du groupe assigne des tâches quotidiennes aux membres, qu’ils doivent accomplir sur une période de 50 jours.

Parmi ces tâches abominables figurent l’automutilation, le visionnage de films d’horreur et le réveil à des heures inhabituelles, mais celles-ci deviennent progressivement plus extrêmes.

Le 50e jour, les manipulateurs qui contrôlent le jeu ordonneraient aux jeunes de se suicider.

L’article du Sun ci-dessus contient peut-être de nombreux détails erronés, mais l’essentiel est là. Les cibles des « baleines bleues » étaient des jeunes gens solitaires et influençables qui cherchaient désespérément de la compagnie et une forme de validation. Ils s’agrippaient à la main amicale que leur tendaient les « baleines bleues » comme une personne en train de se noyer s’agrippe à une paille, à la recherche de quelqu’un avec qui avoir un lien.

Les baleines bleues utilisaient de faux avatars et prétendaient être de belles personnes d’un âge approprié – pour gagner la confiance et l’intérêt romantique de leurs mystérieux interlocuteurs. Une fois la confiance et la dépendance gagnées, la conversation sur le suicide commençait.

L’objectif du jeu de la « baleine bleue » était de tuer autant de victimes que possible en les poussant au suicide.

Les décès étaient célébrés, les scores étaient comptabilisés et les gagnants étaient annoncés.

Cet article de la BBC datant de 2019 offre davantage de détails.

Voici un célèbre cas américain d’activité similaire d’une petite amie « baleine bleue » qui a intentionnellement poussé son « petit ami » au suicide. Michelle Carter s’ennuyait, et se lier d’amitié avec un garçon et le pousser au suicide était sa façon de s’amuser.

Les Baleines Bleues sont maintenant un phénomène courant

Ce jeu de la baleine bleue, aussi odieux soit-il, ne serait probablement pour la plupart d’entre nous qu’une note de bas de page de l’Histoire, si ce n’était de ce qui s’est passé par la suite. Aujourd’hui, le suicide est bon pour nous, il est glorifié, promu, et c’est aussi un excellent moyen pour les gouvernements d’économiser de l’argent qui serait autrement dépensé pour des personnes sans valeur.

Les baleines bleues sont une toile de fond symbolique subliminale de premier plan pour les vidéos de promotion du suicide assisté.

[NdT. voir ici mon article sur le programme MAID du Canada]

Le Canada est très actif dans l’élargissement de son programme d' »aide à mourir » aux mineurs, que les médecins pourront tuer par suicide médicalement assisté sans le consentement des parents si la loi proposée est adoptée:

Tous les aspects de la loi MAID actuelle et de sa mise en œuvre, ainsi que l’état des soins palliatifs au Canada, feront l’objet d’un examen. Les questions supplémentaires suivantes seront probablement aussi examinées : les demandes préalables de MAID, la maladie mentale comme seule condition médicale sous-jacente et les mineurs matures.

YouTube avait une politique interdisant la promotion du suicide:

Politique en matière de suicide et d’automutilation

La sécurité de nos créateurs, téléspectateurs et partenaires est notre priorité absolue. Nous comptons sur chacun d’entre vous pour nous aider à protéger cette communauté unique et dynamique. Il est important que vous compreniez nos directives communautaires et le rôle qu’elles jouent dans notre responsabilité commune de préserver la sécurité de YouTube. Prenez le temps de lire attentivement le règlement ci-dessous. Vous pouvez également consulter cette page pour obtenir la liste complète de nos directives.

À YouTube, nous prenons au sérieux la santé et le bien-être de tous nos créateurs et spectateurs. La sensibilisation et la compréhension de la santé mentale sont importantes et nous encourageons les créateurs à partager leur histoire, par exemple en publiant du contenu sur leur expérience de la dépression, de l’automutilation ou d’autres problèmes de santé mentale.

Toutefois, nous n’autorisons pas les contenus sur YouTube qui encouragent le suicide ou l’automutilation, qui sont destinés à choquer ou à dégoûter, ou qui présentent un risque considérable pour les spectateurs.

Cette politique a été abandonnée alors que la vidéo ci-dessus, qui glorifie le suicide de type « baleine bleue », recueille des dizaines de milliers de vues – et n’est pas la seule vidéo de ce type disponible.

Oui, il y a de l’argent en jeu

Le Canada attend des « économies importantes » de son programme de suicide médical en pleine expansion. La chaîne canadienne CBC se réjouit des « économies » réalisées grâce à l’élimination médicale des Canadiens inutiles et nécessitant beaucoup de soins, comme l’explique Kelly Malone de CBC:

Les décès assistés médicalement pourraient permettre d’économiser des millions de dollars en dépenses de santé

La revue calcule jusqu’à 136,8 millions de dollars d’économies pour tout le Canada.

Comme on dit, l’argent est roi. Les économies réalisées grâce au suicide n’ont de sens que dans le cas des mangeurs inutiles: un individu économiquement productif, dont on s’attend à ce qu’il paie de gros impôts à l’avenir, vaut toujours la peine d’être sauvé. Par conséquent, le discours sur les économies réalisées grâce au « suicide médical » s’applique toujours aux personnes « inutiles », dont on n’attend plus de bénéfices économiques.

Le suicide peut avoir du sens pour certaines personnes: si je me retrouve un jour atteint d’un cancer incurable et en proie à une douleur extrême, c’est une solution que j’envisagerais à contrecœur. Cependant, les considérations d’argent présentent des incitations perverses, et glorifier le suicide est toujours contraire à l’éthique.

Le suicide est-il un « libre choix » pour les adolescents vulnérables?

Le suicide est-il un « libre choix »? Avant de donner votre avis, rappelez-vous que toute personne qui envisage le suicide est vulnérable – par définition. Une personne âgée en fin de vie n’est pas dans la même situation qu’un adolescent ou un jeune adulte, dépassé par la vie, le stress, l’inexpérience et une éventuelle maladie mentale. Comment un « mineur mûr » mentalement et physiquement malade pourrait-il décider librement? Katherine Brodsky en parle ici.

Voici ce que veulent les promoteurs du suicide au Canada:

DWDC reconnaît que la société canadienne s’attendra probablement à ce que la législation prévoie un âge minimum pour les mineurs matures, même si, en vertu de la common law, l’accent est mis sur la capacité et la maturité et non sur l’âge chronologique. Pour cette raison, DWDC demande au Parlement de modifier la condition d’âge actuelle de 18 ans pour l’étendre aux personnes: « âgées d’au moins 12 ans et capables de prendre des décisions concernant leur santé ». Comme pour les adultes, il devrait y avoir une présomption de capacité pour ces mineurs.

Parlez à vos enfants

Si vous avez des enfants de plus de 11-12 ans, parlez-leur du suicide. La plupart des suicides d’adolescents sont des décisions prises sur un coup de tête, aggravées par l’absence d’un adulte bienveillant, l’impossibilité de parler à des parents qui les soutiennent ou l’absence de préparation à un embarras soudain. Dites-leur que

  • Ils doivent vous parler s’ils envisagent de se suicider, et vous les prendrez au sérieux.
  • Il est normal de se faire larguer sans ménagement par ses amours.
  • Les situations embarrassantes, comme l’échange de photos de nu entre camarades de classe, se produisent (surtout s’ils envoient des photos de nu à leurs camarades), et en fin de compte, personne ne se soucie de ces choses.
  • Les scandales familiaux et les brimades sociales se produisent partout.
  • La vie n’est pas finie juste parce qu’une université les a rejetés ou quelque chose du genre.

J’espère que cela vous aidera dans le cas peu probable où une « baleine bleue » contacterait votre enfant ou dans le cas beaucoup plus probable où un événement stressant se produirait soudainement.

L’avenir appartient aux personnes qui survivent et se reproduisent

Toutes les personnes ont de la valeur, qu’elles soient malades mentales ou non, qu’elles soient parents ou non, etc.

Cependant, la froide et dure réalité biologique de la reproduction humaine fait que seules les personnes qui réussissent à se reproduire portent de intérêt à l’avenir qui adviendra après leur disparition éventuelle.

Nous assistons à de nombreuses tentatives pour réduire la population et la reproduction des personnes. Les facteurs qui réduisent les taux de natalité sont nombreux: le mouvement pour une vie sans enfant, les vaccins Covid, les changements de sexe, le suicide assisté, etc.

Mais encourager le suicide chez les jeunes et les personnes vulnérables est tout simplement le pire moyen de réduire notre nombre.

Dites-nous ce que vous en pensez!

La « Baleine Bleue » était un symbole de tarés morbides du suicide sur le Net.
Aujourd’hui c’est devenu un phénomène courant!
Le suicide est ouvertement glorifié!

Frank Kovacevic.

Voici le récit de ce qu’a subi Frank Kovacevic à la fin de sa vie. C’est aussi ce qu’ont subi des centaines de milliers de personnes hospitalisées « Covid ». J’ai parcouru l’ensemble du site qui lui est consacré, et il n’est pas parfaitement clair s’il avait ou non le Covid. Ce qui est clair, c’est ce qu’on lui a fait subir.

Je n’ai pas inclus les photos, mais elles sont disponibles sur la page source.

Source.


FRANCIS/FRANK KOVACEVIC

1er octobre 1962 – 7 octobre 2021

DROGUÉ, EMPOISONNÉ ET EUTHANASIÉ

DROGUÉ

Le 20 septembre 2021, Frank est entré à l’hôpital avec une respiration normale, des capacités de parole et de cognition normales, une glycémie élevée et une suspicion de septicémie.

Dans les quatre heures qui ont suivi, Frank a été drogué avec des opioïdes et des sédatifs, paralysé avec des agents bloquants neuromusculaires et placé sous ventilation mécanique par l’hôpital du district de Queanbeyan, bien que:

  • les ambulanciers ont estimé que sa vie n’était pas en danger immédiat;
  • le personnel hospitalier a estimé qu’il était capable de respirer par lui-même; et
  • son taux d’oxygène se situait entre 82% et 85%.

Frank a été traité comme un patient en état critique alors que son seul diagnostic à la sortie de l’hôpital de Queanbeyan était une septicémie.

EMPOISONNÉ

Plus tard dans la journée, Frank a été transféré à l’hôpital de Canberra où on lui a administré le jour même le médicament Remdesivir, qui est le protocole hospitalier mondial pour le traitement du Covid.

Le Remdesivir est un poison dont l’utilisation pour traiter l’Ebola a été rejetée à la suite d’essais menés en 2018 et 2019 qui signalaient que son taux de mortalité était de 53,1%. Les médecins de l’hôpital de Canberra ont injecté à Frank un médicament dont le taux de mortalité est de 53,1% sans en informer sa femme et ses proches ni obtenir leur consentement.

EUTHANASIÉ

Après 18 jours de médicaments et de ventilation mécanique, le 7 octobre 2021, 7 jours après son 59e anniversaire, on a mis fin à la vie de Frank avec une quantité létale de Midazolam, en violation des instructions expresses selon lesquelles la « fin de vie » ne devait pas être mise en œuvre.

Frank est entré à l’hôpital en mauvaise santé, mais son état n’était pas critique et sa vie n’était pas en danger. Cependant, les hôpitaux ne lui ont administré que des traitements mettant sa vie en danger. Le jour de sa mort, Frank était à peine reconnaissable, et donnait plutôt l’apparence de quelqu’un qui aurait été tabassé avec une batte de baseball par un groupe de voyous. Frank était gonflé et avait des bleus violets sur tout le corps, sa main droite était froide comme la pierre et il avait une grosse croûte noire sur sa lèvre inférieure.

Frank avait également des blessures au niveau du pénis. Le personnel de l’hôpital a demandé la permission de photographier son pénis, mais n’a pas demandé la permission de lui injecter un médicament dont le taux de mortalité est de 53,1%.

AVERTISSEMENT: Les photos de Frank sur son lit de mort se trouvent au bas de cette page. Ces photos sont choquantes.

Des protocoles mondiaux…

Les hôpitaux de Queanbeyan et de Canberra ont suivi les protocoles hospitaliers mondiaux qui comprenaient des médicaments expérimentaux, des opioïdes, des médicaments paralysants, une ventilation mécanique, du Remdesivir et du Midazolam, jusqu’à ce que la vie de Frank s’éteigne. Comme dans beaucoup d’autres cas au niveau international, les proches n’ont pas été autorisés à donner leur consentement aux traitements, et la réanimation a été refusée conformément aux instructions hospitalières « Pas de RCP » [réanimation cardiopulmonaire].

Bien qu’aucun des protocoles de « traitement Covid » n’ait été bénéfique à Frank de quelque manière que ce soit, et n’ait fait que le conduire à une mort certaine, ces protocoles ont été très bénéfiques pour les hôpitaux et les médecins grâce au financement de l’utilisation de respirateurs, de la réanimation et de l’enregistrement de la mort comme Covid.

On a fait subir à Frank 18 jours de :

  • Fentanyl, un opioïde synthétique 80 à 100 fois plus puissant que la morphine et très addictif;
  • du cistracrium, une drogue paralysante qui empêche tout mouvement de son corps;
  • ventilation mécanique; et
  • de nombreux autres médicaments, qui ont tous des effets secondaires indésirables.

En outre, Frank a reçu

  • une « ration de remdesivir », qui est toxique pour les reins et le foie et provoque la formation de liquide dans les poumons; et
  • une injection de 100 mg de Midazolam qui ralentit la respiration pour provoquer la mort.

Frank a été hospitalisé en raison d’une hyperglycémie (qui a été résolue en 12 heures) et d’une septicémie, et a fini par mourir d’une défaillance de plusieurs organes, d’une insuffisance rénale aiguë, d’une pneumonie acquise sous ventilation mécanique, d’une pneumonie à aspergillus et klebsiella (bactéries et champignons), de lésions dues à la pression (blessures à la lèvre et au pénis), d’ectopies auriculaires, d’une thrombose veineuse profonde et d’une intolérance aux narcotiques.

Dans les minutes qui ont suivi son décès, le « médecin » qui s’occupait de Frank le jour de sa mort a insisté sur le fait que Frank devait être incinéré, ce qui était faux car il n’y avait aucune directive de santé qui exigeait l’incinération des « morts dues aux Covid ».

Dans les 15 minutes qui ont suivi le décès de Frank, le personnel de l’hôpital a appelé sa femme pour l’informer que le décès de Frank serait diffusé à la télévision en tant que décès Covid pour des raisons d' »intérêt public ». Le reportage télévisé a souligné le statut « non vacciné » de Frank, mais a refusé de mentionner les causes réelles du décès, qui étaient dues aux traitements hospitaliers.

Un autre fait important a été révélé: les documents de sortie de l’hôpital de Queanbeyan ne mentionnent pas du tout le Covid comme diagnostic. Frank a été hospitalisé à l’hôpital de Queanbeyan de 10h33 à 16h environ, ce qui était amplement suffisant pour diagnostiquer le Covid. L’hôpital de Queanbeyan n’a diagnostiqué que la septicémie.

Bref résumé des événements

RAPPORT DE L’AMBULANCE: PAS DE DANGER DE MORT IMMÉDIAT

À 10H30 LE 20 SEPTEMBRE 2021

Frank a été transporté en ambulance à l’hôpital du district de Queanbeyan.

À l’hôpital, Frank respire, parle et a des capacités cognitives.

Le rapport de l’ambulance indique que Frank a obéi aux ordres. Frank était donc capable d’écouter, de comprendre et d’effectuer une action, ce qui signifie que son cerveau fonctionnait.

Les ambulanciers ont diagnostiqué chez Frank une acidocétose diabétique et une septicémie.

Plus important encore, les ambulanciers ont déterminé que l’état de Frank ne présentait
« pas de danger immédiat pour sa vie ».

DROGUÉ AUX OPIACÉS

À 10H33 LE 20 SEPTEMBRE 2021
Frank est arrivé à l’hôpital du district de Queanbeyan.

À 11H40, les dossiers de Queanbeyan montrent que Frank était capable de respirer tout seul. Le dossier de l’hôpital indique
« Voies respiratoires: perméables, se maintiennent ».

À 12H01, Frank a pris 10 bouffées de salbutamol pour son asthme, ce qui signifie qu’il respirait toujours seul.

À 13H40, les médecins décident de placer Frank sous respirateur.

À 14H22, Frank est mis sous sédatif et paralysé.

À 14h28, les médecins ont mis un tube dans la gorge de Frank, ce qu’on appelle une « intubation », sans autorisation, sans consentement et sans l’avertir des risques.

Les médecins ont refusé d’obtenir le consentement de Frank pour le droguer, le paralyser et l’intuber. Frank avait des facultés cognitives, comme le prouve le rapport de l’ambulance. Frank n’aurait pas consenti à la sédation, la paralysie ou l’intubation. Frank aurait exigé de sortir de l’hôpital.

Les médecins ont refusé d’informer Nada, la femme de Frank, ou de lui demander son consentement éclairé, ou tout autre consentement, pour sédater, paralyser et intuber Frank, malgré le fait que Nada ait appelé l’hôpital de Queanbeyan à cinq reprises.

Nada s’est vu refuser son droit de prendre des décisions cruciales pour son mari.

Si Nada avait été informée qu’elle se verrait refuser tous ses droits de prendre des décisions pour son mari, elle ne l’aurait PAS envoyé à l’hôpital.

EMPOISONNÉ AU REMDESIVIR

LE 20 SEPTEMBRE 2021, VERS 16H, Frank a été transféré à l’hôpital de Canberra, déjà intubé.

Les médecins de l’hôpital Canberra ont immédiatement administré à Frank, ce jour-là, un médicament expérimental appelé REMDESIVIR, dont le taux de mortalité documenté est de 53,1%.

Le Remdesivir a été rejeté pour une utilisation dans le traitement de l’ebola en raison de son taux de mortalité, mais il est devenu le « protocole hospitalier pour le traitement du Covid » à la suite d’un « accord » mondial avec le fabricant français Gilead.

Outre la mort, le Remdesivir est hautement toxique pour les reins et le foie, et provoque une défaillance de plusieurs organes et une insuffisance respiratoire.

Les médecins de l’hôpital Canberra ont refusé d’informer la femme de Frank, de lui demander son consentement éclairé ou de l’avertir des risques.

De plus, les médecins ont administré le Remdesivir en violation des protocoles du gouvernement australien qui mentionne la ventilation mécanique comme critère d’exclusion. En d’autres termes, on ne peut pas administrer le remdesivir à une personne sous ventilation mécanique.

EUTHANASIÉ AVEC DU MIDAZOLAM

À 7H00 DU MATIN LE 7 OCTOBRE 2021
Frank a reçu 100mg de midazolam par perfusion intraveineuse dans ses veines.

100mg est une quantité létale.

Le Midazolam, lorsqu’il est associé à la morphine et/ou au Fentanyl, est connu pour son utilisation comme médicament euthanasique, en ralentissant la respiration jusqu’à la mort de la personne. Frank a reçu du Fentanyl pendant toute la durée de son hospitalisation.

VERS 14H00 LE 6 OCTOBRE 2021
la veille du décès de Frank, un médecin a dit à Nada que Frank mourrait dans les 24 à 36 heures, mais Nada n’a pas été informée que l’hôpital avait prévu une perfusion intraveineuse de 100mg de Midazolam.

L’euthanasie a été mise en œuvre contrairement aux instructions expresses données à l’hôpital. Nada a déclaré au médecin de l’hôpital que sa foi en Dieu ne lui permettait pas de mettre fin à la vie car, selon sa foi, Dieu donne la vie et SEUL Dieu peut prendre la vie.

Déprimé? Vous avez droit à une aide!

Normalisons, normalisons, il en restera toujours bien quelque chose.

Vous me dites ce que vous en pensez…

Note: j’ai traduit MAID (medical assistance in dying) par l’officiell AMM (aide médicale à mourir).

Source.


Le Canada proposera bientôt la mort assistée par un médecin aux malades mentaux. Qui sera éligible?

Le Canada est encore en train de déterminer qui devrait être admissible à une AMM en cas de maladie mentale, mais certains experts affirment que le pays pourrait devenir la juridiction la plus permissive au monde.

Sharon Kirkey

4 avril 2022

En mars 2023, le Canada deviendra l’un des rares pays au monde à autoriser l’aide médicale à mourir, ou AMM, pour les personnes dont la seule condition sous-jacente est la dépression, les troubles bipolaires, les troubles de la personnalité, la schizophrénie, le SSPT ou toute autre affection mentale. Photo par Getty Images

La plupart des personnes qui demandent l’aide d’un médecin pour mourir sont déjà en train de mourir d’un cancer.

Dans le cas d’un cancer en phase terminale, « il y a quelque chose à l’intérieur du corps qui peut être vu », explique le psychiatre néerlandais Dr Sisco van Veen, des tumeurs et des tissus qui peuvent être mesurés, scannés ou ponctionnés, afin d’identifier les cellules à l’intérieur et d’aider à orienter le pronostic.

On ne peut pas voir la dépression sur un scanner. À l’exception de la démence, où l’imagerie peut montrer des modifications structurelles du cerveau, « en psychiatrie, tout ce dont on dispose, c’est l’histoire du patient, ce que l’on voit avec les yeux, ce que l’on entend et ce que la famille nous dit », explique le Dr van Veen. La plupart des troubles mentaux manquent de « prévisibilité pronostique », ce qui rend particulièrement difficile de déterminer quand la souffrance psychiatrique est devenue « irrémédiable », c’est-à-dire essentiellement incurable. Certains disent que c’est pratiquement impossible. C’est pourquoi, selon Mme van Veen, il y aura des discussions difficiles à mesure que le Canada se rapproche de la légalisation de l’aide médicale à la mort pour les personnes atteintes de maladie mentale dont la douleur psychologique est devenue insupportable.

Dans un an, en mars 2023, le Canada deviendra l’une des rares nations au monde à autoriser l’aide médicale à mourir, ou AMM, pour les personnes dont la seule condition sous-jacente est la dépression, les troubles bipolaires, les troubles de la personnalité, la schizophrénie, le SSPT ou toute autre affection mentale. Aux Pays-Bas, cette aide médicale à mourir en cas de souffrance psychiatrique irrémédiable est réglementée par la loi depuis 2002. Une nouvelle étude de M. van Veen et de ses collègues montre à quel point cette aide peut être compliquée. Comment définir « grave et irrémédiable » en psychiatrie? Est-il possible de conclure, avec une quelconque certitude ou confiance, qu’une maladie mentale n’a aucune chance de s’améliorer un jour? Qu’a-t-on fait, qu’a-t-on essayé, et est-ce suffisant?

« Je pense qu’il y aura beaucoup d’incertitude sur la façon d’appliquer cela en mars 2023 », déclare le Dr Grainne Neilson, ancienne présidente de l’Association des Psychiatres du Canada et psychiatre légiste à Halifax. « Mon espoir est que les psychiatres agissent avec prudence et précaution pour s’assurer que l’AMM ne soit pas utilisée comme un moyen de remplacer l’accès équitable à de bons soins. »

Dans le domaine de la santé mentale, les avis sont profondément partagés. La maladie mentale n’est jamais irrémédiable, affirme un camp. Il y a toujours l’espoir d’un remède, toujours quelque chose de plus à essayer, et la capacité d’une personne à penser rationnellement, à demander une mort assistée alors qu’elle pourrait avoir une espérance de vie de plusieurs dizaines d’années, ne peut s’empêcher d’être obscurcie par le fait même qu’elle est en difficulté psychologique.

D’autres soutiennent que, malgré les journées  » Bell Cause  » bien intentionnées, il existe toujours une profonde incompréhension et une peur de la maladie mentale, et que cette résistance reflète une longue histoire de paternalisme et de réticence à accepter que la souffrance qui peut découler de la maladie mentale peut être tout aussi tourmentante que celle de la douleur physique.

Dans le courant du mois d’avril, un groupe d’experts chargé par le gouvernement libéral de proposer des protocoles recommandés pour l’AMM en cas de maladie mentale présentera son rapport au gouvernement. Un comité parlementaire mixte chargé d’étudier la nouvelle loi sur l’AMM a reçu pour mission de présenter son rapport d’ici le 23 juin. Le président du groupe d’experts a refusé une demande d’interview, mais son assemblée de 12 membres a été chargée d’établir les paramètres proposés pour la manière dont les personnes atteintes de maladie mentale devraient être évaluées et – si elles sont jugées admissibles – recevoir l’AMM, et non pas de déterminer si elles devraient être admissibles.

Ceux qui connaissent bien la littérature disent que le groupe a probablement examiné longuement plusieurs questions: La personne demandant une mort assistée par un médecin doit-elle avoir essayé tous les traitements possibles fondés sur des preuves ? Tous les traitements raisonnables? Au moins quelques-uns? Quelle doit être la durée de la période de « réflexion », c’est-à-dire le temps qui s’écoule entre la première évaluation et la mise en œuvre de la mort? Les cas de MAID pour maladie mentale devraient-ils nécessiter l’approbation d’un comité ou d’un tribunal de surveillance, de la même manière que les avortements dans ce pays devaient autrefois être jugés médicalement nécessaires par un  » comité d’avortement thérapeutique  » composé de trois médecins, avant que l’avortement ne soit dépénalisé il y a plus de trente ans?

L’idée que la maladie mentale puisse rendre une personne éligible à l’aide à la mort sanctionnée par l’État a longtemps été un terrain interdit dans le débat sur l’euthanasie au Canada, et le chemin parcouru depuis lors a été tortueux.

La Haute Cour du Canada a statué en 2015 qu’une interdiction absolue de l’aide médicale à mourir violait la Charte, que les adultes compétents souffrant d’une condition médicale « grave et irrémédiable » causant des souffrances physiques ou psychologiques intolérables avaient un droit constitutionnel à une mort médicalement accélérée.

Cette décision a donné l’impulsion à la loi canadienne sur l’AMM, le projet de loi C-14, qui autorise l’aide à mourir dans les cas où la mort naturelle est  » raisonnablement prévisible « .

En 2019, un juge de la Cour Supérieure du Québec a jugé que la restriction relative à la mort raisonnablement prévisible était inconstitutionnelle, et que les personnes souffrant de manière intolérable mais ne se trouvant pas dans un état de mort imminente avaient toujours le droit constitutionnel d’être éligibles à l’euthanasie.

En mars 2021, le projet de loi C-7 a été adopté et a apporté des modifications aux critères d’admissibilité. Le critère  » raisonnablement prévisible  » a disparu et, à compter du 17 mars 2023, date d’expiration d’une clause de temporisation de deux ans, l’AMM sera étendue aux adultes compétents dont la seule condition sous-jacente est une maladie mentale.

Déjà, la suppression du critère de la mort imminente a rendu les demandes d’AMM beaucoup plus complexes, selon les prestataires. Ces demandes sont connues sous le nom de  » Voie 2 « . Au moins 90 jours doivent s’écouler entre la première évaluation et l’administration de l’AMM. La plupart d’entre elles concernent des douleurs physiques chroniques et incessantes – lésions nerveuses, spasmes musculaires importants, douleurs neuropathiques, maux de tête chroniques. Les fournisseurs d’AMM d’Ottawa ont reçu environ 80 demandes de traitement de deuxième niveau au cours de la dernière année. « Je crois que nous n’avons eu que deux procédures « , a déclaré le Dr Viren Naik, directeur médical du programme AMM pour la région d’Ottawa. Sur les 30 prestataires du programme de l’Hôpital d’Ottawa, seuls quatre sont prêts à recevoir des patients de la voie 2, et le Dr Naik dit qu’il va probablement en perdre deux autres. Beaucoup d’entre eux se sentent en conflit lorsque les gens ne sont pas sur le point de mourir. « S’assurer qu’ils ne demandent pas le programme AMM parce qu’ils sont vulnérables d’une manière ou d’une autre a également été un défi. Si je rapporte cela à la santé mentale, je pense que ces problèmes ne feront que s’aggraver. « 

Le groupe d’experts a été chargé de recommander des mesures de protection. Pour le Dr Sonu Gaind, ancien président de l’Association des Psychiatres du Canada, la garantie la plus fondamentale a déjà été contournée, car il n’existe aucune preuve scientifique, dit-il, que les médecins peuvent prédire quand une maladie mentale sera irrémédiable. Tout le reste passe à la trappe.

Gaind n’est pas un objecteur de conscience à l’AMM. Il est le médecin président de l’équipe AMM à l’hôpital Humber River de Toronto, où il est chef du service de psychiatrie. Il travaille avec des patients atteints de cancer. Il a vu le côté positif, la valeur que l’AMM peut apporter. Mais contrairement au cancer, ou aux maladies neurodégénératives progressives comme la sclérose latérale amyotrophique, « nous ne comprenons pas la biologie fondamentale sous-jacente qui cause la plupart des grandes maladies mentales. »

« Nous les identifions grâce au regroupement de divers symptômes. Nous essayons de cibler les traitements du mieux que nous pouvons. Mais en réalité, nous ne comprenons pas ce qui se passe, à un niveau biologique fondamental, contrairement à la grande majorité des autres affections prévisibles. » Sans comprendre les fondements biologiques, sur quoi peut-on baser ses prédictions, demande-t-il. Il connaît l’argument selon lequel il est difficile de faire des prédictions fermes sur quoi que ce soit en médecine. Mais il y a un monde de différence quant au degré d’incertitude entre les cancers avancés et les maladies mentales comme la dépression, affirme-t-il.

« Il ne fait aucun doute que les maladies mentales entraînent des souffrances atroces, aussi atroces, voire plus atroces dans certains cas, que d’autres maladies », affirme M. Gaind. « C’est le caractère irrémédiable que notre cadre exige également et qui, scientifiquement, ne peut être satisfait. Nous en sommes incapables. C’est là le problème. »

L’euthanasie pour cause de maladie mentale a, en fait, déjà été pratiquée au Canada. Témoignant devant un comité sénatorial chargé d’étudier le projet de loi C-7 l’année dernière, le psychiatre vancouvérois Derryck Smith a raconté l’histoire de « E.F. », une femme de 58 ans qui souffrait d’un grave trouble de conversion. Elle souffrait de spasmes musculaires involontaires. Les muscles de ses paupières étaient fermés par des spasmes, ce qui la rendait aveugle. Son système digestif était dans un état lamentable, elle souffrait constamment et devait être portée ou utiliser un fauteuil roulant. En mai 2016, la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta lui a permis de bénéficier d’une mort assistée.

Smith a été impliqué dans un autre cas impliquant une femme de 45 ans de Vancouver qui souffrait d’anorexie mentale depuis l’âge de 17 ans. Elle avait subi une  » panoplie  » de traitements, dit-il, avait été reconnue à plusieurs reprises en vertu de la Loi sur la Santé Mentale, hospitalisée involontairement et nourrie de force par un tube d’une manière qui la faisait se sentir  » violée « . « Au moment où je l’ai évaluée, elle n’avait pratiquement aucune vie sociale… aucune joie dans sa vie ». Smyth a déterminé que la femme avait la capacité d’accepter la mort assistée.

Dr Jennifer Gaudiani. Photo fournie par le Dr Jennifer Gaudiani

Alors que la plupart des personnes souffrant d’anorexie mentale se rétablissent ou finissent par trouver une certaine stabilité, « une minorité de personnes souffrant de troubles alimentaires graves et durables reconnaissent, après des années d’efforts, que le rétablissement reste inaccessible et que la poursuite du traitement semble à la fois futile et nuisible », écrivent le Dr Jennifer Gaudiani et ses collègues dans un article controversé qui a suscité un tollé parmi certains collègues parce qu’il suggère que les personnes souffrant d’anorexie grave et durable – anorexie « terminale » – aient accès à la mort assistée.

Le terme « anorexie mentale terminale » n’est pas reconnu dans le domaine « comme une réalité », a déclaré Gaudiani dans une interview. « Il y a beaucoup de cliniciens et de parents qui disent: « Comment osez-vous ? Cela ne peut en aucun cas être un diagnostic terminal ».

« Cela représente une infime minorité de personnes », ajoute Mme Gaudiani. Dans son article, elle en décrit trois, dont Jessica, une femme de 36 ans « brillante, sensible, réfléchie, intuitive » qui luttait contre l’anorexie depuis sa première année de lycée. Elle a subi sa première fracture de la hanche à 27 ans, ses os se brisant à cause de la malnutrition. Elle a enchaîné les traitements, et chaque prise de poids significative était suivie de nouvelles restrictions, de crises de boulimie et d’abus de laxatifs. Terrifiée à l’idée de mourir de faim, elle a demandé et obtenu une ordonnance d’AMM. Gaudiani était le médecin consultant.

Cette spécialiste des troubles de l’alimentation de Denver déclare qu’elle ne pourrait pas s’imaginer approuver l’AMM pour tout autre trouble psychiatrique, même si « il se peut que je le fasse un jour ». Mais dans le cas de l’anorexie mentale chronique et durable, « certaines personnes pensent qu’il faut continuer à forcer les gens à continuer d’essayer, à tenter de nouvelles choses, plutôt que d’accepter que leur cas est peut-être irréversible », dit-elle.

Mais comment savoir si c’est le cas? Ce cas illustre à quel point la question peut être délicate. Proposer l’AMM aux personnes souffrant d’anorexie nerveuse serait « compliqué à l’extrême », selon le Dr Blake Woodside, professeur au département de psychiatrie de l’Université de Toronto et ancien directeur du plus grand programme hospitalier sur les troubles alimentaires du pays, à l’Hôpital général de Toronto.

Les médecins auraient besoin de beaucoup de clarté quant aux critères, et les évaluations devraient être effectuées par des personnes ayant une grande expérience du traitement de la maladie et capables de faire la différence entre une personne désespérée « et une personne qui a pris la décision raisonnée de mettre fin à sa vie. Et il s’agit de deux situations différentes », précise M. Woodside.

« La plupart des personnes atteintes d’anorexie mentale ne veulent pas mourir, et la plupart des personnes atteintes d’anorexie mentale grave ne se voient pas en danger de mort. La majorité des personnes souffrant d’anorexie mentale grave ont un déni important de la gravité de leur maladie. »

Woodside a déjà participé à une étude testant la stimulation cérébrale profonde pour l’anorexie grave. Les investigateurs espéraient recruter six personnes ayant un historique d’au moins 10 ans de maladie et au moins trois tentatives infructueuses de traitements intensifs. En fin de compte, 22 personnes ont signé – « 22 personnes qui étaient prêtes à se porter volontaires pour une neurochirurgie expérimentale dans l’espoir d’avoir une vie meilleure ». Environ un tiers d’entre elles se sont rétablies de manière substantielle ; un autre tiers a connu une amélioration significative. Pour le reste, la stimulation cérébrale ne les a pas touchés. Mais Woodside a une patiente qui, après 11 admissions dans des programmes de traitement intensifs, est maintenant complètement rétablie. « Il lui a fallu huit ou neuf ans pour se rétablir, mais elle est complètement rétablie ». Elle a récemment eu son deuxième bébé.

Le Dr Gaind s’inquiète du chevauchement de l’isolement et de la pauvreté. « Nous voyons à quel point il y a un chevauchement avec toutes sortes de souffrances psychosociales ». Les personnes qui bénéficient de l’AMM lorsque la mort est prévisible sont en quête d’autonomie et de dignité, dit-il. Elles ont également tendance à venir d’un niveau socio-économique plus élevé.

« Mais si l’on élargit le champ d’application de l’AMM aux maladies purement mentales, l’ensemble de la population demandeuse change, et ce sont des personnes qui ont des souffrances de vie non résolues qui motivent leur demande », explique M. Gaind. Un écart marqué entre les sexes apparaît également: lorsque l’AMM est dispensée aux personnes en fin de vie, la répartition entre les sexes est de 50-50. Les hommes sont aussi nombreux que les femmes à la demander et à l’obtenir. L’expérience des Pays-Bas et d’autres pays montre que les femmes sont deux fois plus nombreuses à demander et à recevoir une AMM pour une maladie mentale.

La raison pour laquelle cette situation préoccupe Gaind est qu’elle est parallèle au ratio des tentatives de suicide. « Les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à tenter de se suicider dans le cadre d’une maladie mentale. La plupart de ceux qui tentent de se suicider une fois n’essaient pas de nouveau et ne s’enlèvent pas la vie par la suite. La question est donc de savoir si nous sommes en train de transformer cette suicidalité passagère en une mort permanente. »

Il estime que les gens devraient disposer de l’autonomie nécessaire pour prendre leurs propres décisions. Mais dans le cas de la dépression, « cela affecte la vision de l’avenir. On ne pense pas à l’avenir de la même façon. On ne voit rien. Et il y a ce désespoir ».

Lorsque l’Ontario Medical Association a sondé les membres de sa section de psychiatrie l’année dernière, seulement 28% des personnes qui ont répondu ont dit que l’AMM devrait être autorisée dans le cas où la maladie mentale est la seule condition sous-jacente; seulement 12% ont dit qu’ils l’appuieraient pour leurs propres patients.

D’autres soutiennent que la maladie mentale peut parfois être irrémédiable, la souffrance intolérable et que les personnes compétentes et capables ont le droit de porter leur propre jugement et de décider du degré d’incertitude qu’elles sont prêtes à accepter. Ils rejettent les arguments relatifs à la vulnérabilité et au fait que l’AMM est une voie « plus facile » vers le suicide. Dans une étude, 21 Néerlandais qui souhaitaient une mort assistée parce qu’ils souffraient d’une maladie mentale ont déclaré vouloir une fin de vie « digne ». « Le suicide était perçu comme insécurisant et inhumain, tant pour le patient que pour les autres », écrivent les auteurs. Les personnes considéraient la « suicidalité impulsive » comme différente d’une demande de mort anticipée par un médecin. « La suicidalité, bien que parfois également planifiée, était perçue comme un acte de désespoir et de crise ; un état d’esprit dans lequel il n’y a plus de place pour d’autres pensées ou le contrôle des actions. Un souhait de (mort assistée) était plus réfléchi. »

En vertu de la loi canadienne sur l’AMM, les personnes qui demandent l’aide à mourir pour un problème médical peuvent refuser les traitements qu’elles ne trouvent pas acceptables. Il n’est pas certain qu’il en soit de même lorsque la maladie mentale est la seule condition sous-jacente. La loi stipule également que la souffrance intolérable est totalement subjective et personnelle. C’est ce que la personne dit qu’elle est et, contrairement aux Pays-Bas, un médecin n’a pas à être d’accord.

Selon ces critères, le Canada pourrait devenir la juridiction la plus permissive au monde en ce qui concerne l’AMM et la maladie mentale, selon un groupe d’experts du Conseil des Académies Canadiennes.

« Nous ne forçons pas les gens à subir un traitement pour réaliser leur autonomie », explique Jocelyn Downie, professeur de droit et de médecine à l’Université Dalhousie. « Nous n’obligeons pas les personnes atteintes d’un cancer à essayer la chimiothérapie – il n’est pas nécessaire qu’elles en aient essayé une si elles veulent avoir l’AMM, car nous respectons fondamentalement leur autonomie. Nous disons : ‘Vous n’avez pas à faire ce choix, même si beaucoup de gens pensent que c’est une chose raisonnable à faire, d’essayer ces choses avant d’aller de l’avant’. Mais nous ne le forçons pas. » Pourtant, si une personne refuse les traitements les plus élémentaires, « c’est pour moi un signal d’alarme quant à sa capacité de décision », dit le Dr Downie. « Cela ne signifie pas qu’elle n’a pas de capacité de décision ». Mais les décisions déraisonnables peuvent être des signaux d’alarme indiquant qu’un examen plus approfondi est nécessaire.

Le Dr Sonu Gaind pense que les gens devraient être autonomes. Mais dans le cas de la dépression, « cela affecte la vision de l’avenir. On ne pense pas à l’avenir de la même façon ». Photo: Peter J. Thompson/National Post

Que rechercheront les psychiatres au Canada? Un processus solide d’évaluation de l’admissibilité, selon M. Neilson. Toute demande de mort assistée par un médecin doit être  » durable et volontaire « , c’est-à-dire qu’elle doit être établie et exempte d’influences extérieures indues. Il ne doit pas s’agir d’un souhait impulsif. « Ce n’est pas une demande qu’ils font au plus fort d’un moment de désespoir, ou à un moment où ils sont vulnérables. » Que des traitements standard aient été proposés, tentés et aient échoué, sans autre alternative raisonnable. Au moins un psychiatre indépendant, expert de la maladie en question, doit participer à l’évaluation, ce qui pose problème. Dans de nombreuses régions du pays, il peut être difficile de trouver un psychiatre pour traiter les maladies mentales, sans parler de l’évaluation de la mort assistée.

Dans la pratique, l’évaluation des compétences n’est pas un défi aussi important que certains pourraient le penser, selon M. van Veen. Aux Pays-Bas, 90 % des demandes ne débouchent pas sur une AMM. « Elles sont parfois rétractées par les patients, mais la plupart sont refusées par les psychiatres ». Dans l’étude du JAMC (Canadian Medical Association Journal), les psychiatres fournissant des évaluations ont expliqué qu’ils étaient moralement en conflit. Beaucoup étaient aux prises avec le doute: Suis-je trop précoce? Est-ce que je rate quelque chose? « Il ne faut pas être trop téméraire en aidant ces personnes à mourir », déclare M. van Veen, du Centre médical universitaire d’Amsterdam. Mais l’AMM a également ouvert le débat sur les limites des traitements psychiatriques.

Les personnes qui font appel à l’AMM aux Pays-Bas ont souvent des antécédents thérapeutiques de plusieurs décennies, des troubles graves et résistants aux traitements qui les ont fait entrer et sortir de l’hôpital, à maintes reprises. « La répétitivité, le va-et-vient de la souffrance psychiatrique….. Vous avez quelques bonnes années, mais il y a toujours la peur et le danger d’une nouvelle crise de santé mentale », dit van Veen. « Ce sont les patients qui sont très, très malchanceux ». Ils sont également fatigués. « La fatigue liée au traitement est vraiment quelque chose qui ressort dans ce groupe de patients ».

Il croit cependant qu’il est possible d’établir l’irrémédiabilité, l’incurabilité, en psychiatrie. « Je pense simplement que c’est très difficile ». Lui et ses coauteurs plaident pour une vision « rétrospective », c’est-à-dire qu’il faut regarder l’historique des traitements ratés de la personne, plutôt que les perspectives d’amélioration.

Cette approche « dispense le psychiatre de la tâche déraisonnable de faire des pronostics très précis », écrivent-ils. On passe de « ça ne s’améliorera jamais » à « on a tout essayé ».

Courriel : skirkey@postmedia.com | Twitter : sharon_kirkey

La politique de soins de santé nazie ressuscitée dans les nations « Five Eyes » : élimination des mangeurs inutiles et projet de loi de secours COVID de Biden – par Matthew Ehret.

[NdT. Five Eyes (littéralement « Cinq yeux », traduit comme Groupe des cinq par la Défense canadienne1), abrégé FVEY pour la classification 2,3, désigne l’alliance des services de renseignement de l’Australie, du Canada, de la Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des États-Unis. (Wikipedia)]

Source.

Pour les anglophones, il y a un podcast par le même, sur le même sujet ici.

Traduction

La politique de soins de santé nazie ressuscitée dans les nations « Five Eyes » : élimination des mangeurs inutiles et projet de loi de secours COVID de Biden

«La notion mal pensée de ‘l’amour du prochain’ doit disparaître, surtout lorsqu’elle s’applique à des créatures inférieures ou asociales. Il est du devoir suprême d’un Etat national d’accorder la vie et les moyens de subsistance nécessaires à la seule partie du peuple héréditairement saine afin d’assurer le maintien d’un peuple héréditairement sain et racialement pur pour toute l’éternité… »
Dr Arthur Guett, Directeur Nazi de la Santé Publique, 1935

Ces paroles prononcées par le Dr Guett il y a 85 ans devraient faire frissonner quiconque suit les transformations radicales de la politique de santé en cours dans la zone d’influence Five Eyes.

Comme beaucoup de gens le savent maintenant, le programme de secours COVID chiffré à 1,9 trillion de dollars comprend un programme de 40 milliards de dollars visant à ressusciter et à étendre le fantôme des protocoles d’affiliation du ObamaCare et les pires aspects de l’allocation des ressources médicales sous contrôle d’État pour les plus vulnérables (et les plus lourds financièrement) de la société.

Alors que peu de détails ont été dévoilés au-delà d’une expansion massive des affiliations selon un plan remis à jour de healthcare.gov [NdT. donc du contrôle gouvernemental de l’assurance maladie], plusieurs alertes rouges ont retenti, en commençant par la nomination de l’architecte du ObamaCare, Ezekiel Emmanuel, au groupe de travail COVID de Biden l’année dernière et le retour aux postes de pouvoir de nuées de comportementalistes qui ont pour mission la réduction des coûts.

Avant de continuer, un petit avertissement s’impose.

Même si je m’apprête à critiquer vertement le Biden/ObamaCare et l’expansion accélérée de l’euthanasie dans les pays du Five Eyes, ça n’implique PAS que je soutiens les HMO libéraux ultra-capitalistes mis en ligne par Nixon en 1973 [NdT. Aux États-Unis, un health maintenance organization ou HMO (en français, organisme d’assurance maladie) est un groupe d’assurance médicale qui fournit des services de santé moyennant une cotisation annuelle fixe].

Comme je l’ai écrit dans ma récente trilogie qui dénonce les débats artificiels entre le malthusien «étatiste» John Maynard Keynes et le malthusien «individualiste» Friedrich von Hayek, le schisme entre la pensée économique du haut contre la pensée économique du bas, responsable du lavage de cerveau de plusieurs générations d’Américains, est une chimère sans prise avec la réalité.

Les vraies économies en adéquation avec la protection de la vie et de la dignité humaines ont toujours défendu l’ensemble de la société tout en protégeant les droits et la liberté inaliénables de chaque individu au sein de cette société.

Si vous étiez dans la peau d’un technocrate qui observe depuis sa tour d’ivoire mathématique les crises imminentes qui frappent la civilisation, vous ne croiriez pas un mot de ce que je viens de dire. Vous verriez plutôt un «déséquilibre mathématique» flagrant qui nous fonce dessus tel un tsunami: la population occidentale concentrée dans les pays transatlantiques est confrontée à une bombe à retardement démographique sans précédent dans l’Histoire, appelée par certains «la bombe à retardement démographique des baby-boomers» [NdT. Un baby boomer, ou babyboumeur (orthographe rectifiée de 1990), est une personne née en Occident pendant la période du baby boom, après la Seconde Guerre mondiale (Wikipedia)].

Même avant que le COVID-19 anéantisse une grande partie de l’économie mondiale, le sujet de la bombe à retardement démographique des baby-boomers était déjà discuté au sein des groupes de réflexion et des décideurs politiques du monde entier. Au cours des 25 dernières années, les jeunes ont attendu de plus en plus tard avant d’avoir des enfants (avec un effondrement de 4,4% des taux de natalité au cours de l’année du COVID de décembre 2019 à décembre 2020). Aujourd’hui, les taux de fécondité occidentaux sont tombés à 1,7 enfant/femme, ce qui est bien en-deçà du niveau minimum de 2,1 indispensable au remplacement de la population.

Pendant ce temps, la génération des baby-boomers née entre 1945 et 1960 a accumulé les cheveux gris et les besoins en soins de santé liés à la vieillesse, la première vague ayant atteint l’âge de la retraite en 2010. Alors que les progrès technologiques ont prolongé l’espérance de vie moyenne de 61 ans (en 1935) à 81 ans aujourd’hui, le déséquilibre démographique entre les jeunes et les vieux signifie que la société devient essentiellement incapable de se maintenir selon la dynamique actuelle.

Par exemple:

D’ici 2030, on estime actuellement que le nombre de personnes de plus de 85 ans triplera tandis que celui des personnes âgées de 65 à 85 ans doublera. Les coûts financiers liés au maintien de cette démographie vont monter en flèche à mesure que les services de santé doubleront, passant de la somme déjà énorme de 1,4 trillions de dollars/an actuellement à 3 trillions de dollars/an d’ici 2050 (aux États-Unis).

Lorsque les experts en rentabilité examinent cette tendance affligeante, tout ce qu’ils y voient c’est une simple collection de chiffres.

Ces mêmes experts ne voient pas des êtres humains dotés de pouvoirs cognitifs et d’une âme et ne reconnaissent certainement pas l’existence de notions aussi immatérielles que le «sacré» qui pourraient empêcher l’abattage de vies afin de satisfaire les contraintes monétaires.
Ils ne reconnaissent certainement pas les injustices d’un système qui permet de dépenser des milliards de dollars pour les renflouements de Wall Street et les guerres au Moyen-Orient, mais qui ne parvient pas à fournir les ressources médicales nécessaires pour desservir équitablement sa propre population.

Les experts dont je parle, qui dirigeaient autrefois l’Amérique sous Barack Obama et qui sont revenus au pouvoir sous Biden, ne voient que le simple fait que 80% ou plus des coûts de santé absorbés au cours d’une vie surviennent après l’âge de 65 ans. Ces experts ne pensent qu’en termes d’adaptation à la rareté et aux prétendues «limites fixes», jamais à éliminer la rareté par des changements systémiques qui donneraient priorité à la vie humaine et à la pensée créative par rapport à l’argent.

Avec de moins en moins de jeunes qui entrent sur le marché du travail (et avec le système financier lui-même en train de s’effondrer sous l’hyperinflation), deux options se présentent:

  1. Reconnaître que le système est cassé et le transformer de telle manière que les priorités nationales en matière de dépenses soient réorientées vers la construction d’infrastructures à grande échelle et à long terme et vers la coopération avec d’autres pays de l’alliance multipolaire.
  2. Agir dans les limites des règles du système défectueux et abattre le troupeau humain pour réduire les coûts associés aux «ressources médicales limitées».

L’esprit génocidaire du Dr Ezekiel Emmanuel

Dans l’état actuel des choses, le responsable le plus haut placé de la relance du ObamaCare et de l’«Independent Payment Advisory Board» (IPAB) associé, composé d’«experts» de la rentabilité sous la direction de Joe Biden, est la personne-même qui a rédigé la loi originale sur les soins abordables [Affordable Care Act] (alias ObamaCare) en 2009.

Alors qu’il occupait la fonction de conseiller en santé d’Obama de 2009 à 2011, Ezekiel Emmanuel a publié dans le Lancet une étude à glacer les sangs intitulée «Principes pour l’attribution d’interventions médicales rares».

Dans ce document révélateur, la vision d’Ezekiel d’une nouvelle éthique de la gestion des soins de santé est énoncée dans son «système complet de vie», qui doit servir à justifier qui, parmi les nécessiteux de la société en concurrence pour les miettes d’un gâteau de plus en plus petit, recevra des soins (c.-à-d. dépistage du cancer, traitements, médicaments), et qui on laissera mourir, lorsqu’il écrit:

« Une fois mis en œuvre, le système complet de vie produit une courbe de priorité selon laquelle les individus âgés d’environ 15 à 40 ans reçoivent les chances les plus importantes, tandis que les plus jeunes et les plus âgés reçoivent des chances qui sont atténuées. »

Basculant tout l’édifice des valeurs judéo-chrétiennes qui définissaient la vie humaine comme sacrée ainsi que l’encombrant serment d’Hippocrate qui empêche les médecins de nuire volontairement à leurs patients, Emmanuel décrit exactement ce qu’il entend par sa «courbe de priorité» et ses «chances atténuées » pour les jeunes et les moins jeunes:

« Le système strict d’allocation vers le plus jeune d’abord oriente les maigres ressources principalement vers les nourrissons. Cette approche semble incorrecte. La mort d’une femme de 20 ans est intuitivement pire que celle d’une fillette de 2 mois, même si le bébé a eu moins de vie.

Le jeune de 20 ans a une personnalité beaucoup plus développée que le nourrisson, et a bénéficié de l’investissement des autres pour commencer des projets encore inachevés… les adolescents ont reçu une éducation et des soins parentaux substantiels, investissement qui sera gaspillé sans une vie complète: les nourrissons en revanche, n’ont pas encore reçu ces investissements… c’est terrible quand un bébé meurt, mais pire, pensent la plupart des gens, quand un enfant de trois ans meurt, et pire encore quand un adolescent meurt. »

Vous avez bien lu: la courbe de «rentabilité» d’Emmanuel affirme que la vie d’un jeune de 20 ans est plus digne d’être sauvée que celle d’un enfant de 3 ans ou d’une personne de 75 ans. Dans les deux derniers cas, la société a investi soit trop peu pour que cette jeune vie vaille la peine d’être sauvée, soit a déjà trop investi (par rapport à la valeur financière de la personne âgée à faible QALY).

Dans un article plus récent publié en 2014 dans The Atlantic, intitulé Pourquoi j’espère mourir à 75 ans, Emmanuel explique sa conviction que quiconque tente de prolonger sa vie au-delà de 75 ans est délirant, égoïste et pathétique en déclarant:

« Je pense que ce désespoir maniaque de prolonger indéfiniment la vie est malavisé et potentiellement destructeur. Pour de nombreuses raisons, 75 ans est un assez bon âge pour vouloir arrêter. »

Quand Obama est arrivé au pouvoir en 2008, beaucoup ont été sidérés par sa décision de détruire toute proposition réelle de couverture sanitaire universelle pour laquelle il avait apparemment fait campagne (comme le projet de loi H.R.676 à payeur unique du républicain John Conyers). Au lieu de soutenir le projet de loi de Conyers, Obama et sa nuée de comportementalistes économiques n’ont fait qu’amplifier le pouvoir des HMO privés en forçant les citoyens à acheter une couverture tout en injectant des milliards de fonds des contribuables dans des assureurs privés.

La raison était simple: le projet de loi de Conyers n’imposait pas de réduction des dépenses de santé, mais plutôt une augmentation des dépenses pour les services de santé tout en fournissant des soins de santé à tous les Américains sans aucune condition. Les contrôleurs d’Obama avaient d’autres projets, comme l’ancien président l’a déclaré en 2010:

« Nous pensons que les réformes que nous avons proposées pour renforcer Medicare et Medicaid nous permettront de tenir ces engagements envers nos citoyens tout en nous permettant d’économiser 500 milliards de dollars d’ici 2023, et 1 trillion de dollars supplémentaires dans la décennie suivante. « 

Un paradoxe apparaît: comment Obama prévoyait-il d’étendre la couverture médicale aux 27 millions de personnes non assurées tout en réduisant de 1 trillion de dollars les dépenses de santé sur une décennie?

Années de vie ajustées par qualité et panels de la mort

Ezekiel Emmanuel a souligné dans son rapport de 2009 que la clé de la réduction des coûts des soins de santé se trouverait dans l’application des « années de vie ajustées par qualité » (QALY) [Quality Adjusted Life Years] sous le contrôle de groupes d’experts indépendants.

Le système QALY a lui-même été mis au point par le National Institute of Clinical Excellence (NICE) et le Liverpool Care Pathway System, qui ont été les moteurs de la corruption du National Healthcare System (NHS) [Système de Santé] britannique de 1999 à aujourd’hui. L’ancien chef de NICE (Sir Michael Rawlins) a défini les QALY dans les termes suivants dans une interview de mars 2009 accordée à Time Magazine:

« Il est basé sur le coût d’une mesure appelée «année de vie ajustée en fonction de la qualité». Une QALY évalue votre santé sur une échelle de zéro à un: zéro si vous êtes mort et un si vous êtes en parfaite santé. On détermine le niveau qu’un patient atteindrait dans l’échelle à la suite d’un traitement. Si on effectue une arthroplastie de la hanche, le patient pourrait passer de 0,5 à 0,7, soit une amélioration de 0,2. On suppose que les patients vivent en moyenne 15 ans après une arthroplastie de la hanche. Et .2 fois 15 équivaut à trois années de vie ajustées sur la qualité. Si le remplacement de la hanche coûte 10.000 £, c’est 10.000 divisé par trois, ce qui équivaut à 3.333 £. Ce chiffre correspond au coût par QALY. »

Autre co-architecte du ObamaCare aux côtés d’Emmanuel, un certain Sir Donald Berwick (fait chevalier en 2005) a déclaré franchement que:

« la décision n’est pas de savoir si nous rationnerons les soins ou non – la décision est de savoir si nous rationnerons les yeux ouverts. »

Autre comportementaliste-clé affecté à la création du ObamaCare, Jonathan Gruber, professeur au MIT, a fait scandale lorsqu’il a admis devant caméra avoir employé un langage obscurantiste et le sceau du secret:

« Le manque de transparence est un énorme avantage politique. Et en gros, c’est grâce à la stupidité de l’électeur américain ou à ce que vous voudrez, mais fondamentalement, c’était vraiment, vraiment indispensable pour que la chose passe. »

Autre comportementaliste de l’ère Obama, également revenu au pouvoir sous Biden, Cass Sunstein (le tsar de la réglementation d’Obama) a écrit:

« quand on sait que les gens sont humains et qu’ils ont un Homer Simpson en eux, ça donne beaucoup de possibilités de les manipuler. »

Le Liverpool Care Pathway (LCP), dont Berwick souhaitait faire le modèle de la réforme du système de santé aux États-Unis, nous donne un autre aperçu de la nature génocidaire de cette approche utilitariste des services de santé. Selon le professeur Pullicino, plus de 130.000 décès/an ont été causés par le LCP à travers son influence sur les hôpitaux, les hospices et les maisons de retraite au Royaume-Uni entre 1995 et 2013.

Le LCP a essentiellement fait pression sur des milliers de prestataires de soins de santé pour qu’ils inscrivent des millions de patients malades et âgés (et coûteux) sur des listes de «fin de vie» sans leur consentement, ce qui signifie une déshydratation de force et l’administration de morphine intraveineuse pour hâter le décès en dépit du fait que des traitements salvateurs soient disponibles.

Le scandale causé par ces révélations a abouti à la dissolution du LCP en 2014, bien que le Daily Telegraph ait souligné que le programme a simplement été renommé et se poursuit à ce jour.

Ensemble, Berwick, Gruber et Emmanuel ont veillé à ce que les hôpitaux soient pénalisés pour le sur-traitement de patients et ont annulé la couverture Medicaid pour des pans entiers de médicaments anticancéreux et pour des dépistages pour les patients dont les besoins ont dépassé leurs QALY. Cette logique peut fonctionner lors de la décision de mettre au rebut une vieille voiture, mais crée de graves dilemmes moraux lorsqu’elle est appliquée à grand-mère.

Vous pourriez vous demander: mais pourquoi les médecins doivent-ils se plier aux exigences d’un comité indépendant d’experts en réduction des coûts? Pourquoi les médecins ne rejetteraient-ils pas simplement les demandes qui abrogeaient leur serment hippocratique et leur conscience?

Les 2/3 de tous les médecins étant redevables à d’autres employeurs plus importants (contre 85% des médecins américains qui étaient indépendants en 1963), la pression pour se conformer aux règles de rareté et aux mandats de rentabilité imposés par les technocrates s’est énormément accrue. Alors que les chirurgies, les dépistages du cancer et les services ambulatoires ont été considérablement réduits dans le cadre des protocoles COVID, les hôpitaux qui dépendent du financement du gouvernement ont souffert financièrement et ont perdu 50 milliards de dollars/mois selon Rick Pollack (président de l’American Hospital Association) qui a récemment déclaré:

« Je pense qu’il est juste de dire que les hôpitaux sont peut-être confrontés au plus grand défi qu’ils aient jamais rencontré dans leur histoire. »

L’euthanasie dans les nations Five Eyes

Après des décennies de lobbying financé en grande partie par les Fondations Open Society de George Soros dans le monde, il y a actuellement cinq pays qui ont complètement légalisé l’euthanasie (Canada, Belgique, Pays-Bas, Allemagne et Colombie) tandis que neuf Etats américains ont suivi.

Au Canada, les lois sur l’euthanasie ont été adoptées pour la première fois en 2016 avec des restrictions assez sévères exigeant que les patients soient en phase terminale avec un pronostic de six mois ou moins tout en étant mentalement sains immédiatement avant que la mort ne soit provoquée.

Pourtant, juste après les élections américaines de 2020, et profitant du brouillard du COVID, la Chambre des Communes du Canada a adopté la Medical Assistance in Dying Act (projet de loi C7) [Loi d’Assistance Médicale à la Mort] qui a entièrement supprimé toutes ces barrières, y compris les exigences d’un décès «raisonnablement prévisible», de longues périodes d’attente et les exigences de compétence mentale immédiatement avant le décès.

Si le Sénat adopte le projet de loi dans le courant de ce mois, comme on s’y attend actuellement, toute personne souffrant de dépression (dont le nombre a radicalement monté en flèche parmi les personnes âgées et handicapées, enfermées loin de leurs amis et de leurs proches pendant des mois de verrouillage COVID) peut désormais demander la mort à 9 heures du matin et être tuée à midi. Les longs délais d’attente traditionnels qui donnaient aux personnes déprimées une chance de se pencher sur elles-mêmes sont maintenant révolus.

Des protocoles d’euthanasie similaires se sont multipliés dans toute l’Australie, car plusieurs Etats et territoires ont vu des protocoles de suicide assisté appliqués sous le régime COVID-19. Parmi eux, la Tasmanie a légalisé l’euthanasie le 5 mars de cette année, et le Queensland mettra le «service» en ligne d’ici mai 2021. L’Etat de Victoria a été le premier Etat à inaugurer l’euthanasie en juin 2019 et les lois sur l’euthanasie de l’Australie occidentale entreront en vigueur à la mi-2021.

En Nouvelle-Zélande, le dernier des Etats Five Eyes à l’examen, le vote pour légaliser l’euthanasie a eu lieu en octobre 2020 et sera mis en œuvre cet été.

Plutôt que de se laisser entraîner dans l’abîme des jeux d’esprit bioéthiques entourant le suicide médicalement assisté, il est plus utile de garder à l’esprit les questions suivantes:

  • Pourquoi les ressources médicales sont-elles censées être si rares parmi les régions les plus développées du monde?
  • Pourquoi les pays de l’autre côté de l’Atlantique [NdT. c’est-à-dire ici] sont-ils confrontés à une telle pénurie d’hôpitaux, de médecins et de traitements de dépistage?
  • Pourquoi les hôpitaux se retrouvent-ils continuellement à fermer leurs portes alors que les lits par habitant diminuent chaque année? *
  • Pourquoi les citoyens tolèrent-ils que des milliards de dollars soient dépensés pour des guerres interminables de changement de régime à l’étranger et pour des renflouements des spéculateurs de Wall Street tout en acceptant l’idée que l’argent pour les soins de santé est intrinsèquement limité?

Revisiter les réformes de la santé T4 d’Hitler

Après que le procès de Nuremberg vit 7 des 23 médecins nazis (dont le Dr Guett) mis à mort pour leur rôle dans les réformes de santé du Tiergarten Fier d’Hitler, l’avocat de Nuremberg, le Dr Leo Alexander, écrivit en 1949:

Quelles que soient les proportions que ces crimes ont finalement pris, il est devenu évident pour tous ceux qui ont enquêté sur eux qu’ils eurent des prémices discrets. Initialement, ces prémices n’étaient qu’un léger changement d’emphase dans l’attitude fondamentale, fondamentale dans le mouvement pour l’euthanasie, selon laquelle il y aurait des vies qui ne valent pas la peine d’être vécues. Cette attitude ne concernait à ses débuts que les malades graves et chroniques.

Peu à peu, la sphère de ceux qui devaient être inclus dans cette catégorie s’élargit pour englober les personnes socialement improductives, idéologiquement indésirables, racialement indésirables, puis finalement tous les non-Allemands. Mais il est important de comprendre que l’infiniment petit levier qui fut d’abord logé, à partir duquel toute cette attitude reçut son impulsion, était la manière de considérer les malades non réhabilitables »

Dans son essai, le Dr Alexander décrit la croissance des lois sur l’euthanasie dans l’Allemagne fasciste lorsque le concept de «vies indignes d’être vécues» fut introduit pour la première fois dans la politique de santé. Sous la direction de «groupes d’experts», les codes de santé T4 sont rapidement devenus une force motrice de l’eugénisme qui a vu 270.000 Allemands non-juifs tués, en commençant par des enfants handicapés et des personnes âgées avant que la politique ne soit étendue aux Juifs, aux Tsiganes et à d’autres groupes cibles «inaptes».

Comme l’écrivait la journaliste d’investigation Nancy Spannaus en 2013:

« L’implication était claire. Cependant, Hitler n’a pas donné son ordre général de tuer les fous (et les autres) avant que la guerre commence et que les ressources deviennent encore plus rares. L’ordre fut rédigé à la main par Hitler en octobre 1939 – et antidaté par lui au premier jour de la guerre, en septembre. En le préparant, il avait déclaré qu’il «jugeait approprié que la «vie indigne d’être vécue» des personnes gravement malades mentales soit éliminée par des actions qui entraînent la mort.» De cette manière, «une certaine économie dans les hôpitaux, les médecins et le personnel infirmier pourrait être réalisée». Le titre de l’ordonnance d’Hitler était «La destruction de vies indignes d’être vécues», et la norme était, comme le dit l’ordonnance, que les patients «considérés comme incurables selon le meilleur jugement humain disponible sur leur état de santé, se voient accorder une mort par compassion.»

Le fait que les organisations promouvant la montée de cette politique eugéniste dans toute l’Allemagne nazie et en Amérique du Nord comprenaient des puissances telles que la Fondation Rockefeller, le Wellcome Trust et la Human Sterilization League for Human Betterment (aujourd’hui rebaptisée «Engender Health») qui ont toutes pris un rôle majeur au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé au cours des dernières décennies est plus qu’un peu préoccupant.

Le fait que ces organisations eugénistes se soient simplement rebaptisées après la Seconde Guerre Mondiale et soient désormais impliquées dans le développement de vaccins à ARN modernes aux côtés du Galton Institute (anciennement British Eugenics Association), de l’AstraZeneca d’Oxford, de Pfizer et de la Fondation Bill et Melinda Gates devrait donner matière à réflexion à tout penseur sérieux si nous voulons savoir de quel schémas historiques nous serions prêts à tolérer la répétition dans cette précaire époque présente.

Matthew Ehret est le rédacteur en chef de la Canadian Patriot Review, Senior Fellow à l’Université Américaine de Moscou, expert pour la BRI en Tactical Talk, et est l’auteur de 3 volumes de la série de livres «Untold History of Canada». En 2019, il a cofondé la Fondation montréalaise Rising Tide. Cet article a été récemment adapté dans une courte vidéo trouvée ici.

*En 1980, les États-Unis comptaient 5.810 hôpitaux communautaires répartis dans 3.000 comtés avec 6 lits alloués pour 1.000 personnes (987.000 lits au total pour 227 millions de citoyens). En 2013, le nombre total de lits avait diminué de 25% et 15% des hôpitaux avaient disparu, soit 3 lits/1000 personnes malgré le fait que la population avait augmenté de 130 millions.


Texte original

Nazi Healthcare Revived Across the Five Eyes: Killing Useless Eaters and Biden’s COVID Relief Bill

“The ill-conceived `love of thy neighbor’ has to disappear, especially in relation to inferior or asocial creatures. It is the supreme duty of a national state to grant life and livelihood only to the healthy and hereditarily sound portion of the people in order to secure the maintenance of a hereditarily sound and racially pure folk for all eternity…”
Dr. Arthur Guett, Nazi Director of Public Health, 1935

The words spoken by Dr. Guett 85 years ago should send shivers down the spine of anyone following the radical transformations of healthcare policy now underway within the Five Eyes zone of influence.

As many people are now aware, embedded within the $1.9 trillion COVID relief package is a $40 billion program to revive and expand the corpse of Obama Care’s enrollment protocols and the worst aspects of State directed medical resource allocation for the most vulnerable (and financially burdensome) of society.

While few details have been unveiled beyond a mass expansion of enrollment into the plan on a revived healthcare.gov, several red alarms have been raised which began with the appointment of Obama-care architect Ezekiel Emmanuel to Biden’s COVID task force last year and the re-ascendency of hives of cost-cutting behaviorists to positions of power.

Before I proceed, a small disclaimer is in order.

Just because I am about to viciously criticize Biden/Obama-care, and the accelerated expansion of euthanasia across Five Eyes nations, it does NOT mean that I support free-market “greed-is-good” HMOs that were brought online by Nixon in 1973.

As I wrote in my recent trilogy exposing the contrived debates between “statist” Malthusian John Maynard Keynes vs “individualist” Malthusian Friedrich von Hayek, the schism of top down vs bottom up economic thinking which has brainwashed several generations of Americans is a chimera with no bearing in reality.

Real economics that befits human life and dignity has always defended the whole of society while also protecting the unalienable rights and liberty of each individual within society.

If you are a technocrat looking down upon the world from your ivory mathematical tower at the impending crises hitting civilization, you would not believe a word of what I just said. Rather you would be looking at a glaring “mathematical disequilibrium” rushing towards us like a tsunami: The western population concentrated in the Trans Atlantic nations is facing a demographic time bomb the likes of which has never been seen in history called by some “the babyboomer demographic time bomb”.

Even before COVID-19 annihilated much of the world economy, the baby boomer demographic time bomb was discussed by think tanks and policy makers far and wide. During the past 25 years, young people increasingly put off having children (with a 4.4% collapse in birthrates during the Dec. 2019-Dec 2020 year of COVID). Today western fertility levels have fallen to 1.7 children/woman which is far below the 2.1 levels needed to replace the population.

During this time, the baby boomer generation born between 1945-1960 increasingly found themselves beset with grey hair, and increased healthcare needs in their old age with the first wave having hit retirement years in 2010. While technological advances has extended average life expectancies from 61 years (in 1935) to 81 years today, the demographic imbalance of young : old means that society will essentially be incapable of supporting itself under current dynamics.

For example:

By 2030, it is currently estimated people over the age of 85 will triple while seniors between 65-85 will double. The financial costs of sustaining this demographic will skyrocket as healthcare services double from their currently massive $1.4 trillion/year to $3 trillion/year by 2050 (in the USA).

As cost-effectiveness experts look at this dismal trend, all they can see is a cold numbers game.

These experts don’t tend to see humans with cognitive powers and souls and they certainly don’t recognize the existence of such immaterial notions as the “sacred” which might prevent the culling of lives in order to satisfy monetary constraints.
They certainly don’t recognize the injustices of a system that allows trillions of dollars to be spent for Wall Street bailouts and Middle East wars but which fails to provide the medical resources to service its own population fairly.

The experts I am talking about who once ruled America under Barack Obama and who have resurged into power under Biden only see the cold fact that 80% or more of the healthcare costs absorbed throughout one’s life occur after 65 years of age. These experts can only think in terms of adapting to scarcity and supposedly “fixed limits” but never eliminating scarcity through systemic changes that place human life and creative thought on a higher priority than mere money.

With ever fewer young people entering the workforce (and with the financial system itself set to meltdown under hyperinflation), two options present themselves:

  1. Recognize that the system is broken and transform it in such a way that national spending priorities are re-directed towards large-scale, long term infrastructure building and cooperation with other nations among the multipolar alliance.
  2. Work within the rules of the broken system and cull the human herd to diminish costs associated with “scarce medical resources”.

The Genocidal Mind of Dr. Ezekiel Emmanuel

As it stands, the individual most responsible for reviving Obamacare and the associated “Independent Payment Advisory Board” (IPAB) of cost-effectiveness “experts” under Joe Biden is the same figure who crafted the original Affordable Care Act (aka: Obamacare) in 2009.

While acting as Obama’s health advisor from 2009-2011, Ezekiel Emmanuel wrote a bone chilling study called “Principles for allocation of scarce medical interventions” in the Lancet.

In this revealing document, Ezekiel’s vision for a new ethic of healthcare management was enunciated with the “Complete Lives System” that would be used to justify who among the needy of society competing for scraps of the shrinking pie, will receive care (i.e: expensive cancer screenings, treatments, drugs), and who will be left to die when he wrote:

When implemented, the complete lives system produces a priority curve on which individuals aged between roughly 15 to 40 years gets the most substantial chances, whereas the youngest and the oldest people get chances that are attenuated.”

Overthrowing the entire edifice of Judeo-Christian values that defined human life as sacred as well as the pesky Hippocratic oath which prevents physicians from doing any harm willfully to their patients, Emmanuel describes exactly what he intends by his “priority curve” and “attenuated chances” for the young and old saying:

Strict youngest-first allocation directs scarce resources predominantly to infants. This approach seems incorrect. The death of a 20-year-old woman is intuitively worse than that of a 2-month-old girl, even though the baby has had less life.

The 20 year old has a much more developed personality than the infant, and has drawn upon the investment of others to begin as yet-unfulfilled projects… adolescents have received substantial education and parental care, investment that will be wasted without a complete life: infants by contrast, have not yet received these investments… it is terrible when an infant dies, but worse, most people think, when a three year old child dies, and worse still when an adolescent dies.”

That’s right: Emmanuel’s “cost-effective” curve asserts that the life of a 20-year-old is more worthy of life than that of a 3-year-old, or 75 year old. In the latter two cases, society has invested either too little to make that young life worth saving or has invested too much already (relative to the financial worth of the low QALY senior).

In a more recent 2014 article published in the Atlantic, called Why I Hope to Die at 75, Emmanuel explained his belief that anyone attempting to prolong their life beyond 75 is delusional, selfish and pathetic stating:

I think this manic desperation to endlessly extend life is misguided and potentially destructive. For many reasons, 75 is a pretty good age to aim to stop.”

When Obama came to power in 2008, many were confused with his decision to destroy any actual proposals for universal health coverage for which he had apparently campaigned (such as Rep. John Conyers single-payer Bill H.R. 676). Instead of supporting Conyer’s bill, Obama and his hive of Economic Behaviorists only amplified the power of the private HMOs by forcing citizens to purchase coverage while infusing billions of tax payer funds into private insurers.

The reason was simple: Conyers’ bill didn’t mandate cuts to healthcare spending, but rather amplified spending for health services while providing healthcare to all Americans with no strings attached. Obama’s controllers had other ideas, as the former president stated in 2010:

We believe the reforms we’ve proposed to strengthen Medicare and Medicaid will enable us to keep these commitments to our citizens while saving us $500 billion by 2023, and an additional $1 trillion in the decade after that.”

A paradox arises: How was Obama planning to extend medical coverage to the 27 million uninsured while cutting $1 trillion in health expenditures over a decade?

Quality Adjusted Life Years and Death Panels

Ezekiel Emmanuel made the point in his 2009 report that the key to cost-cutting in health care would be found in the application of Quality Adjusted Life Years (QALYs) under the control of independent panels of experts.

The QALY system was itself pioneered under Britain’s National Institute of Clinical Excellence (NICE) and Liverpool Care Pathway System which were driving forces behind the corruption of Britain’s National Healthcare System (NHS) from 1999-present. The former head of NICE (Sir Michael Rawlins) defined QALYs in the following terms in a March 2009 interview with Time Magazine:

It’s based on the cost of a measure called the ‘quality-adjusted life year.’ A QALY scores your health on a scale from zero to one: zero if you’re dead and one if you’re in perfect health. You find out as a result of a treatment where a patient would move up the scale. If you do a hip replacement, the patient might start at 0.5 and go up to 0.7, improving 0.2. You can assume patients live for an average of 15 years following hip replacements. And .2 times 15 equals three quality adjusted life years. If the hip replacement costs £10,000 to do, it’s 10,000 divided by three, which equals £3,333. That figure is the cost per QALY.”

Another co-architect of Obamacare alongside Emmanuel was a fellow named Sir Donald Berwick (knighted in 2005) who stated candidly that:

the decision is not whether or not we will ration care- the decision is whether we will ration with our eyes open.”

Another key behaviorist assigned to create Obamacare was MIT professor Jonathan Gruber who created a scandal when he admitted on camera to using obscurantist language and secrecy when he said:

Lack of transparency is a huge political advantage. And basically, call it the stupidity of the American voter or whatever, but basically that was really, really critical for the thing to pass.”

Another leading Obama-era behaviorist who has also returned to power under Biden is Cass Sunstein (Obama’s regulatory czar) who wrote:

once we know that people are human and have some Homer Simpson in them, then there’s a lot that can be done to manipulate them.”

The Liverpool Care Pathway (LCP) which Berwick wished to guide US health reform gives us another insight into the genocidal nature of this utilitarian approach to health services. According to Professor Pullicino, over 130,000 deaths/year were caused by the LCP which had gained influence over hospitals, hospices, nursing homes in the UK between 1995-2013.

The LCP had essentially pressured thousands of healthcare providers to put millions of sick and elderly (and expensive) patients onto “End of Life” lists without their consent resulting in forced dehydration and morphine drips to accelerate deaths despite the fact that life-saving treatments were still available.

The scandal caused by these revelations resulted in the LCP’s dissolution in 2014 although the Daily Telegraph pointed out that the program was merely rebranded and continues to this day.

Together, Berwick, Gruber and Emmanuel ensured that hospitals would be penalized for overtreating patients, and cancelled Medicaid coverage for swaths of cancer drugs and screenings for patients whose needs outpaced their QALYs. This logic may work when deciding to scrap an old car but creates severe moral dilemmas when applied to grandma.

You might now ask: But why must doctors abide by the demands of an independent board of cost-cutting experts? Why would doctors not simply reject the demands that abrogated their Hippocratic oaths and consciences?

With 2/3rd of all doctors beholden to other larger employers (vs the 85% of US physicians who were self-employed in 1963), the pressure to abide by rules of scarcity and cost-effectiveness mandates imposed by technocrats have grown immensely. As surgeries, cancer screenings and ambulatory services have been drastically cut under COVID protocols, hospitals which rely on government funding have suffered financially and have been losing $50 billion/month according to Rick Pollack (President of the American Hospital Association) who recently stated:

I think it’s fair to say that hospitals are facing perhaps the greatest challenge that they have ever faced in their history.”

Euthanasia Across the Five Eyes

After decades of lobbying funded in large measure by George Soros’ Open Society Foundations globally, there are currently five nations which have completely legalized euthanasia (Canada, Belgium, the Netherlands, Germany and Columbia) while nine states in the USA have followed suite.

In Canada, euthanasia laws were first passed in 2016 with fairly strict restrictions requiring patients be terminally ill with a prognosis of six months or less while also being mentally sound directly before death is induced.

Yet, just after the US elections in 2020, and under the fog of COVID, Canadian House of Commons passed the Medical Assistance in Dying Act (Bill C7) which entirely removed all safeguards including requirements of a “reasonably foreseeable” death, long waiting periods and requirements of mental competency immediately prior to death.

Should the Senate pass the bill later this month as is currently expected, anyone suffering from depression (which has radically skyrocketed among the elderly and incapacitated locked in isolation from their friends and loved ones under months of COVID lockdown) may now request death at 9am in the morning and be killed by noon. The typical long waiting times that gave depressed people a chance to self-reflect is now long gone.

Similar euthanasia protocols have ramped up across Australia as several states and territories have seen assisted suicide protocols applied under COVID-19. Among them Tasmania legalized euthanasia on March 5 of this year, and Queensland will bring the “service” online by May 2021. Victoria was the first state to usher in euthanasia in June 2019 and Western Australia’s euthanasia laws will take effect in mid-2021.

In New Zealand, the last of the Five Eyes states under examination, the vote to legalize euthanasia occurred in October 2020 and will be implemented this summer.

Rather than allowing oneself to get sucked into the abyss of bioethical mind games surrounding medical assisted suicide, it is more useful to keep these following questions in mind:

  • Why are medical resources so supposedly scarce among the most developed sectors of the world?
  • Why do nations in across the trans Atlantic face such shortages of hospitals, doctors, screening treatments?
  • Why do hospitals continuously find themselves closing their doors while per capita beds decrease with every year?*
  • Why do citizens tolerate trillions of dollars spent on never-ending regime change wars abroad and bailouts to Wall Street speculators while accepting the idea that money for healthcare is intrinsically limited?

Revisiting Hitler’s T4 Health Reforms

After the Nuremburg hearings saw 7 of the 23 Nazi doctors (including Dr. Guett) put to death for their role in Hitler’s Tiergarten Fier health reforms, Nuremburg counsel Dr. Leo Alexander wrote in 1949:

Whatever proportions these crimes finally assumed, it became evident to all who investigated them that they had started from small beginnings. The beginnings at first were merely a subtle shift in emphasis in basic attitude, basic in the euthanasia movement, that there is such a thing as life not worthy to be lived. This attitude in its early stages concerned itself merely with the severely and chronically sick.

Gradually, the sphere of those to be included in this category was enlarged to encompass the socially unproductive, the ideologically unwanted, the racially unwanted, then finally all non-Germans. But it is important to realize that the infinitely small wedged-in lever from which this entire trend of mind received its impetus was the attitude toward the non-rehabilitatable sick”

In his essay, Dr. Alexander described the growth of the euthanasia laws in fascist Germany as the concept “lives unworthy of life” was first introduced into health policy. Under the guidance of “expert panels”, the T4 health codes soon became a driving force of eugenics that saw 270,000 non-Jewish Germans killed starting with handicapped children and elderly before the policy was expanded to embrace Jews, Gypsies and other target “unfit” groups.

As investigative journalist Nancy Spannaus wrote in 2013:

The implication was clear. However, Hitler did not give his general order for killing off the insane (and others) until the war began, and resources became even scarcer. The order was written by hand by Hitler in October 1939–and backdated by him to the first day of the war, in September. In preparing it, he had stated that he “considered it to be proper that the `life unworthy of life’ of severely mentally ill persons be eliminated by actions that bring about death.” In this way, “a certain saving in hospitals, doctors, and nursing personnel could be brought about.” The title of Hitler’s order was “The Destruction of Lives Unworthy of Life,” and the standard was, as the order said, that the patients “considered incurable according to the best available human judgment of their state of health, be accorded a mercy death.”

The fact that the organizations promoting the rise of this eugenics policy throughout Nazi Germany and North America included such powerhouses as the Rockefeller Foundation, the Wellcome Trust and the Human Sterilization League for Human Betterment (today renamed “Engender Health”) which have all taken leading roles in the World Health Organization over recent decades is more than a little concerning.

The fact that these eugenics organizations simply re-branded themselves after WWII and are now implicated in modern RNA vaccine development alongside the Galton Institute (formerly British Eugenics Association), Oxford’s AstraZeneca, Pfizer and the Bill and Melinda Gates Foundation should give any serious thinker pause as we consider what patterns of history we are willing to tolerate repeating in our presently precarious age.

Matthew Ehret is the Editor-in-Chief of the Canadian Patriot Review, Senior Fellow at the American University in Moscow, BRI Expert on Tactical talk, and has authored 3 volumes of ‘Untold History of Canada’ book series. In 2019 he co-founded the Montreal-based Rising Tide Foundation. This article was recently adapted into a short video found here.

*In 1980, the USA had 5810 community hospitals spread across 3000 counties with 6 beds allocated per 1000 people (987,000 beds total for 227 million citizens). By 2013, total beds had fallen by 25% and 15% of the hospitals had disappeared resulting in 3 beds/1000 people despite the fact that the population had grown by 130 million.

Ô vieillesse ennemie.

On me signale en régie que l’Amicale des Trotskistes en Costard, plus connue sous le nom « Union Européenne », après avoir avec quelque succès interdit la chloroquine, seul remède connu contre l’infection anti-vieillards qui a sévi récemment – ce qui aidera les fonds de pension à respirer – vient de faire l’acquisition de stocks d’une nouvelle méthode d’assainissement budgétaire, un anti-viral qui cumule les intérêts d’être à la fois dangereux et cher, l’euthanasie à coup de calmants dans les maisons de retraite ayant ému les familles et même certains médecins.

Lire ceci sur France-Soir.

Voir aussi le site de Vernon Coleman. Et le Dr Charbonnier ici.

En voilà une crise qu’elle est bien gérée.