La publication d’un nouveau document révèle la fraude, la tromperie et l’idiotie stupéfiantes qui ont entouré l’abandon du nucléaire en Allemagne – par eugyppius.

J’ai traduit cet article très amusant de eugyppius pour mon épouse mais libre à vous d’en profiter. Amusant parce que le niveau d’idiotie ici décrit – encore pire que celui-ci, déjà assez gratiné – est tellement extrême que ça en devient comique.

Les allemands feraient bien de comprendre que l’idéologie, verte ou brune – les deux partageant la même origine, dont on retrouve l’écho dans le Grand Reset de notre ami Klaus – n’est pas leur point fort et qu’entre leur financement de la réponse au Covid, le rôle plutôt suspect de BioNTech dans le même dossier, et l’omniprésence de la très opiniâtre Ursula von der Leyen, on entend beaucoup trop parler de nos voisins teutons ces derniers temps. Et pas en bien.

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La publication d’un nouveau document révèle la fraude, la tromperie et l’idiotie stupéfiantes qui ont entouré l’abandon du nucléaire en Allemagne

eugyppius

25 avril 2024

Tous nos pays sont fous de différentes manières, mais lorsqu’il s’agit de politique énergétique, l’Allemagne est une championne incontestée de la folie

En 2011, un tsunami provoquait la catastrophe nucléaire de Fukushima. Si vous consultez une carte, vous remarquerez que Fukushima se trouve dans un pays appelé Japon, qui se trouve être un pays différent de l’Allemagne. La catastrophe de Fukushima n’avait rien à voir avec la République fédérale, mais la chancelière de l’époque, Angela Merkel, a ressenti le besoin de résoudre le problème de Fukushima en abandonnant progressivement l’énergie nucléaire en Allemagne, même si les tsunamis et les tremblements de terre ne sont pas un problème en Allemagne, parce que l’Allemagne est un pays d’Europe centrale et non une nation insulaire en Asie.

C’est déjà assez fou, mais il y a plus fou encore. Quelques mois avant d’annoncer la sortie du nucléaire, le gouvernement d’Angela Merkel avait adopté une loi sur la transition énergétique afin d’assurer la transition de l’Allemagne vers un avenir sans émissions. En d’autres termes, nous avons décidé de nous débarrasser de notre principale source d’énergie sans émissions, quelques mois seulement après avoir décidé d’opérer une transition énergétique vers une énergie sans émissions. À ce stade, on serait en droit de se demander si l’Allemagne ne souffre pas d’une sorte de phobie culturelle chamanique de l’électricité en général, tant cette décision est folle. Ces choix insensés ont eu pour conséquence à court terme d’accroître notre dépendance à l’égard du gaz naturel russe. À part ça, ils ont fait en sorte que la production d’électricité en Allemagne soit beaucoup plus chère que nécessaire et qu’elle produise beaucoup plus d’émissions de carbone que nécessaire.

Aujourd’hui, la folie exige des explications, et les observateurs ont proposé diverses théories pour expliquer la folie nucléaire climatique allemande. Deux d’entre elles méritent d’être mentionnées ici:

1) La génération de 1968 en Allemagne était caractérisée par un radicalisme inhabituel, aiguisé par l’anxiété morale suscitée par le national-socialisme, et résolue à surpasser tous les autres dans le projet de la vertueuse abnégation de soi. Notre culture a développé un mouvement antinucléaire délirant qui, dans un élan de rigueur typiquement allemand, en est venu à embrasser l’opposition à l’énergie nucléaire. La catastrophe de Tchernobyl a encore davantage radicalisé les antinucléaires à cheveux roses, et ces crétins ont fini comme présentateurs de journaux télévisés, enseignants et auteurs de livres, endoctrinant de fait la génération suivante conformément à leurs délires parareligieux.

2) Après la guerre froide, les hommes politiques allemands – en particulier Gerhard Schröder et Angela Merkel – nourrissaient le désir subtil et pas tout à fait déraisonnable de renforcer les liens avec la Russie, riche en ressources. Ils ont décidé que les antinucléaires et le parti des Verts pouvaient être instrumentalisés à cette fin. La transition énergétique et la sortie du nucléaire ont accru notre dépendance à l’égard du gaz russe, ce qui était un choix plutôt qu’une erreur.

Ces théories se soutiennent mutuellement, mais je ne pense pas que l’une ou l’autre puisse expliquer entièrement le phénomène étrange dont nous sommes témoins. La folie énergétique de l’Allemagne est un problème très profond qui occupera les historiens pendant de nombreuses générations.

En 2022, la Russie a envahi l’Ukraine, et l’Allemagne, sous la direction du successeur de Mme Merkel, le chancelier Olaf Scholz, a décidé, avec le reste de l’Occident libéral, que la Russie était méchante, méchante, méchante et que le terrible Poutine devait être puni par des sanctions, des sanctions, des sanctions auto-flagellantes. Cette nouvelle poussée de moralisme bien-pensant a encore affaibli notre situation énergétique, ouvrant la voie à une crise énergétique que nous avons nous-mêmes entièrement créée. Les Verts, désormais au gouvernement, étaient déterminés à mener à leur terme les dernières étapes de la sortie du nucléaire, même si nos approvisionnements en gaz naturel étaient incertains. Ce n’est que lorsqu’ils se sont retrouvés au bord de l’abîme politique qu’ils ont accepté à contrecœur d’accorder à nos dernières centrales nucléaires un bail de trois mois et demi. Nous, les Allemands, et notre politique énergétique, avions dépassé tous les autres en termes de folie, nous sommes devenus la risée du monde entier, c’est dire à quel point nous étions fous.

Les Verts ont mené des batailles bureaucratiques sans merci pour fermer les dernières centrales nucléaires et, depuis, pour éviter que leurs idioties ne soient révélées au grand jour, ils ont mené des batailles juridiques sans merci pour garder les archives sous scellés. En audience publique, ils ont fait valoir que ces documents devaient rester secrets, car le Sonderweg allemand [NdT. terme désignant une hypothèse ou une interrogation historique quant à une éventuelle particularité du peuple allemand, voir ici] en matière de nucléaire « doit être défendu à l’avenir, tant au niveau national qu’auprès de nos partenaires internationaux et européens » et que « si ces documents devaient être divulgués, les partenaires de négociation du gouvernement fédéral pourraient contrer nos arguments ». Oui, vous avez bien lu: les avocats du Ministère allemand de l’économie se sont présentés devant un juge l’année dernière et l’ont supplié de ne pas divulguer les documents internes relatifs à l’abandon du nucléaire en Allemagne parce que leur contenu était si discréditant qu’il rendrait cette politique impossible à justifier à l’intérieur du pays et à défendre à l’étranger.

Notre gouvernement n’est donc pas seulement fou. Il sait qu’il est fou, il aime sa folie, il veut persister dans sa folie et son seul souci est que personne ne s’aperçoive de sa folie. Il est comme un homme d’âge moyen souffrant d’une addiction invalidante à la pornographie plantaire et craignant que sa femme ne tombe sur son historique de navigation, mais transmué sous la forme d’une grande puissance industrielle européenne.

Heureusement, les journalistes de l’excellent magazine d’information Cicero ont gagné leur bataille judiciaire et ont réussi à forcer la publication des mémos nucléaires extrêmement gênants. Aujourd’hui, Daniel Gräber publie son analyse tant attendue de ces documents, et ce qu’elle révèle est vraiment et réellement épouvantable. Ces documents montrent des hauts fonctionnaires qui falsifient littéralement des rapports d’experts. Ils montrent ces mêmes fonctionnaires occupés à dissimuler des informations à leur patron, le Ministre de l’économie Robert Habeck, de peur que celui-ci ne parvienne malencontreusement aux bonnes conclusions. Et elles montrent un Habeck inconscient et délibérément trompé, caressant toujours le rêve de devenir un jour chancelier et terrifié à l’idée de s’aliéner les antinucléaires enragés de son propre parti.

Avant de passer aux faits marquants, je dois vous présenter notre galerie de personnages. Il s’agit d’un groupe haut en couleur. Au sommet de cette tragicomédie se trouve bien sûr Habeck lui-même, notre vaillant Ministre des affaires économiques. Il est issu de l’aile technocratique, dite « réaliste », du parti des Verts, ce qui signifie qu’il est un Visionnaire Très Sérieux, à la tête dure, et pas seulement un de ces hippies gauchistes fous.

Habeck tel qu’il souhaite être perçu et tel que les médias d’État s’efforcent de le dépeindre: l’homme d’État clairvoyant et profondément intellectuel. En fait, comme nous le verrons, c’est un parfait crétin.

Encore plus stupide, la collègue de Habeck, Annalena Baerbock, a fini comme candidate des Verts à la chancellerie lors des élections de 2021, pour cause de féminisme. Les ambitions frustrées peuvent briser le meilleur des hommes, sans parler des auteurs de livres pour enfants pseudo-intellectuels et mesquins.

Ensuite, il faut faire la connaissance du puissant secrétaire d’État de Habeck, Patrick Graichen. Cet homme odieux, qui a été contraint de démissionner en mai 2023 à la suite d’un scandale de népotisme, a été le tsar de l’énergie de Habeck pendant la crise de 2022. Il est entré au Ministère après avoir passé des années comme lobbyiste à Agora Energiewende, un groupe de réflexion responsable de la conception et de la promotion d’une grande partie de la folie actuelle de l’Allemagne en matière d’énergies renouvelables.

Le troisième est Stefan Tidow, qui évoque ce qui résulterait du croisement entre un requin et un comptable. Il a également un passé chez Agora, où il a travaillé pendant un certain temps sous les ordres de son ami Graichen. Lorsque le gouvernement Scholz est arrivé au pouvoir, M. Tidow est devenu secrétaire d’État au Ministère de l’environnement, chargé de la surveillance nucléaire.

Enfin, il y a le subordonné de Tidow, un avocat fou nommé Gerrit Niehaus. Comme son patron Tidow, Niehaus semble vraiment, pour des raisons insondables, détester l’énergie nucléaire et c’est très regrettable, car le Ministre Vert de l’Environnement l’a placé à la tête du « Département S », la division responsable de la réglementation nucléaire. Je n’ai pas trouvé de bonne photo de Niehaus, alors pour les besoins de ce billet, je vous invite à imaginer le visage masculin déplaisant de votre choix.

Dès que la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février 2022, Habeck et son Ministère surent que leurs projets d’abolition de l’énergie nucléaire étaient remis en question. Habeck laissa d’abord entendre qu’il était prêt à retarder la sortie du nucléaire, et ses subordonnés demandèrent à des experts internes d’évaluer si la prolongation de la durée de vie de nos dernières centrales nucléaires renforcerait la sécurité énergétique. Ces fonctionnaires politiquement neutres rédigèrent une note de quatre pages expliquant en détail toutes les raisons pour lesquelles l’arrêt des centrales face à une crise énergétique imminente pourrait être une mauvaise idée, et pourquoi il pourrait être judicieux de les laisser fonctionner pendant l’hiver. Tous les arguments qui allaient émerger à l’automne, au fur et à mesure que la crise énergétique s’aggravait, étaient donc, comme l’explique Gräber, « sur la table dès le départ … bien préparés par des experts fonctionnaires dont le travail consiste à s’occuper du bien-être du pays tout entier plutôt que de celui d’un parti en particulier ».

Fait fascinant, Habeck affirme qu’il n’a jamais vu cette évaluation. Son tsar de l’énergie, Graichen, déterminé à sortir du nucléaire avant la fin de l’année, quitte à mourir de froid dans l’obscurité, semble l’avoir envoyée directement à la poubelle, condamnant son patron à déclarer des choses stupides et erronées à la télévision dans les mois qui suvaient.

Pendant ce temps, l’homologue de Graichen au Ministère de l’environnement, notre requin-comptable Tidow, travaillait tout aussi dur pour déjouer les rapports gênants de son côté. Le 1er mars 2022, son Ministère commanda une évaluation sur les « scénarios compatibles avec la sûreté nucléaire », au cas où les dernières centrales nucléaires seraient autorisées à fonctionner au-delà du 31 décembre. Les auteurs du rapport – dont deux consultants externes – y affirment qu’aucun problème de sécurité ne s’opposait à la prolongation de la durée de vie des centrales « pendant plusieurs années » au-delà de la date prévue pour leur arrêt progressif.

Le subordonné de Tidow au « Département S », Gerrit Niehaus, trouva ce document très gênant et a commença immédiatement à le réécrire. Fait amusant, il remplace chaque occurrence du mot « énergie nucléaire » (« Kernkraft ») par le mot « énergie atomique » (« Atomkraft ») à la sonorité légèrement plus inquiétante. « Ensuite, écrit Gräber, il a entrepris de transformer le message principal du mémo en son contraire. Il lui a fallu deux jours pour y parvenir. Le 3 mars, le nouveau mémo falsifié est prêt. Il ne contient plus les noms des auteurs originaux et ne mentionne plus que le « Département S ». Il affirmait que la prolongation de la durée de vie des dernières centrales nucléaires allemandes, ne serait-ce que de quelques mois, représentait un risque trop important pour être envisagé. Une fois de plus, Habeck fut tenu dans l’ignorance. Le patron de Niehaus, Tidow, ne divulgua pas l’évaluation originale et ne transmit que la version trafiquée de Niehaus à Graichen, au Ministère de l’économie. Elle était accompagnée d’une note: « Ne pas diffuser officiellement, seulement pour vous ».

Il s’ensuivit une étonnante comédie de l’absurde. Doutant apparemment que Habeck ait l’envie de lire même la note trafiquée, Graichen rédigea un document entièrement nouveau, intitulé « Examen de la poursuite de l’exploitation des centrales nucléaires dans le contexte de la guerre en Ukraine ». Bien entendu, il s’agissait encore d’une autre invention bureaucratique qui recommandait de ne pas prolonger la durée de vie des dernières centrales nucléaires allemandes, et ce sur une base pseudo-intellectuelle encore plus flagrante. Graichen transmit rapidement cette dérivation frauduleuse d’un mémo falsifié d’une évaluation authentique à Habeck – qui, bien sûr, l’aima vraiment beaucoup.

C’était un vendredi soir, mais l’orgasme intellectuel de Habeck était si intense qu’il passa la soirée et une bonne partie de la journée suivante à réécrire la farce de Graichen sous la forme d’un long dialogue de questions-réponses. Une fois ce travail d’amour achevé, notre fier écolier le transmit joyeusement à Graichen et à Tidow, expliquant qu’il avait transformé le « merveilleux article » de Graichen en une FAQ, « parce que je pense que cela doit être NARRATIF. Si vous voulez lire cet article, tout le monde voudra le lire aussi ». Habeck suggéra qu’ils envoient cette quatrième dérivation narrative de la reconception frauduleuse par Graichen du mémo falsifié de Niehaus d’une évaluation authentique aux opérateurs de la centrale nucléaire le jour suivant, à midi.

Nos magiciens de la bureaucratie se retrouvèrent face à un problème très délicat. Comme l’expliqua Niehaus, la note de Graichen (dérivation numéro trois) était un désastre complet – « grossièrement erronée en termes juridiques » et erronée à d’autres égards également. Habeck avait, sans le savoir, intégré toute cette ignorance dans son NARRATIF et demandait maintenant que l’on utilise ce monument d’idiotie idéologique pour expliquer aux véritables experts – les exploitants des centrales nucléaires – comment les choses devaient se passer. Il s’ensuivit, comme l’écrit Gräber, « un échange de courriels animé dans lequel les collaborateurs de Habeck se demandaient quoi faire de l’histoire écrite par leur patron, qui était basée sur des faits erronés ». Ils publièrent finalement une version « radicalement raccourcie » et « considérablement réécrite » sur le site web du Ministère le 8 mars.

En fin de compte, les bureaucrates Verts perdirent la bataille, mais ils gagnèrent la guerre. Toutes les fausses raisons inventées pour ne pas laisser les centrales nucléaires fonctionner jusqu’au printemps fondaient à mesure que la crise énergétique s’aggravait et que le gouvernement se retrouvait au bord de l’anéantissement politique. Les centrales furent cependant mises hors service, mais un peu plus tard que ne l’espéraient Graichen, Tidow et Niehaus. Les Verts proclamèrent leur victoire et Habeck rêve encore aujourd’hui de son futur poste de chancelier. Ce qui est resté dans les archives du ministère Habeck, ce sont les restes maladroits de leur radicalisme, de leur ignorance et de leur volonté de tromper, qu’ils n’ont pas réussi, dans ce cas tout au moins, à nous cacher.

18 prédictions spectaculairement erronées faites en 1970 – par Mark J. Perry.

Juste pour s’amuser, on va un peu se foutre de ceux qui se foutent de nous avec tant d’abandon – surtout en ce moment, ils deviennent incontrôlables: les Experts du climat. L’article date de 2022 et reprend une liste publiée en 2000 mais peu importe, les prédictions, elles, datent bien de 1970.

Je signale au passage la sortie de « Climate: the Movie« , le nouveau et excellent film de Martin Durkin, que je vous recommande vivement. Le lien ci-dessus mène à la dernière version avec sous-titres français (ajuster les Paramètres si nécessaire). Profitez-en parce que YouTube fait le shadowbanning du film: à moins d’en entrer le titre exact, il n’apparaît pas dans les résultats 🙂

Présentation du film:

Ce film montre que l’alarme climatique est une peur inventée sans aucun fondement scientifique. Il montre que les études classiques et les données officielles ne confirment pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes – ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et autres. Elles réfutent catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO2 dans l’atmosphère sont anormalement élevés et inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire de la Terre, les températures et les niveaux de CO2 actuels sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. L’étude montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO2 (qui ont changé à de nombreuses reprises) ait jamais été à l’origine d’un changement climatique dans le passé.

Pourquoi alors nous dit-on, encore et encore, que le « changement climatique catastrophique causé par l’homme » est un fait irréfutable? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredise? Pourquoi nous dit-on que quiconque remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science »?

Le film explore la nature du consensus qui sous-tend le changement climatique. Il décrit les origines du financement de la lutte contre le changement climatique et l’essor de l’industrie du climat, qui pèse des trillions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Il explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres personnes pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique: retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.

Mais l’alarme climatique est bien plus qu’une campagne de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur du climat a été politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution consistait à augmenter les impôts et à renforcer la réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a attiré, et a été adoptée et promue par les groupes favorables à un renforcement de l’État.

C’est le clivage politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La campagne d’alarmisme climatique est particulièrement attrayante pour tous ceux qui font partie de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale, largement financée par des fonds publics, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu un manquement à l’étiquette sociale.

Le film comprend des entretiens avec un certain nombre d’éminents scientifiques, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), le Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), le professeur Nir Shaviv (Racah Institute of Physics), le professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Willie Soon et bien d’autres encore.

Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin et constitue la suite de son excellent documentaire de 2007 intitulé « The Great Global Warming Swindle » (La grande escroquerie du réchauffement climatique). Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions liées au débat sur le climat depuis près de vingt ans, est le producteur du film.

Et maintenant, rions un peu de leurs vieilles foutaises.

Source.


18 prédictions spectaculairement erronées ont été faites à l’occasion de la première Journée de la Terre en 1970, et il faut s’attendre à ce qu’il y en ait d’autres cette année

Par Mark J. Perry

21 avril 2022

Demain c’est la Journée de la Terre 2022 et le 52e anniversaire de la Journée de la Terre. C’est donc le moment de publier mon article annuel sur les prédictions spectaculairement erronées qui ont été faites à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970…

Dans le numéro de mai 2000 de Reason Magazine, le correspondant scientifique primé Ronald Bailey a écrit un excellent article intitulé “Earth Day, Then and Now: The planet’s future has never looked better. Here’s why” (Journée de la Terre, hier et aujourd’hui: L’avenir de la planète n’a jamais été aussi prometteur. Voici pourquoi) pour donner une perspective historique au 30e anniversaire de la Journée de la Terre. Dans cet article, Bailey note qu’à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, et dans les années qui ont suivi, il y a eu un « torrent de prédictions apocalyptiques » et nombre de ces prédictions ont été reprises dans son article de Reason. Le 51e anniversaire de la Journée de la Terre est l’occasion de poser à nouveau la question que Bailey a posée il y a 21 ans: dans quelle mesure les prédictions faites à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, étaient-elles exactes? La réponse: « Les prophètes de malheur ne se sont pas simplement trompés, ils se sont spectaculairement trompés », selon Bailey. Voici 18 exemples de prédictions spectaculairement erronées faites autour de 1970, lorsque la « journée sainte verte » (alias Journée de la Terre) a été lancée:

  1. George Wald, biologiste à Harvard, estimait que « la civilisation s’éteindra d’ici 15 ou 30 ans [d’ici 1985 ou 2000] si des mesures immédiates ne sont pas prises pour résoudre les problèmes auxquels l’humanité est confrontée ».
  2. « Nous traversons une crise environnementale qui menace la survie de cette nation et du monde en tant que lieu d’habitation humaine », écrivait Barry Commoner, biologiste à l’université de Washington, dans le numéro consacré à la Journée de la Terre par la revue scientifique Environment.
  3. Le lendemain de la première Journée de la Terre, la page éditoriale du New York Times avertissait: « L’homme doit cesser de polluer et conserver ses ressources, non seulement pour améliorer son existence, mais aussi pour sauver la race d’une détérioration intolérable et d’une possible extinction ».
  4. « La population dépassera inévitablement et complètement les faibles accroissements de nourriture auxquels nous parviendrons », déclarait avec assurance Paul Ehrlich dans le numéro d’avril 1970 de Mademoiselle. « Le taux de mortalité augmentera jusqu’à ce qu’au moins 100 à 200 millions de personnes par an meurent de faim au cours des dix prochaines années [d’ici 1980]. »
  5. « La plupart des personnes qui vont mourir dans le plus grand cataclysme de l’histoire de l’homme sont déjà nées », écrivait Paul Ehrlich dans un essai de 1969 intitulé Eco-Catastrophe! « D’ici [1975], certains experts estiment que les pénuries alimentaires auront transformé le niveau actuel de faim et de disette dans le monde en famines d’une ampleur incroyable. D’autres experts, plus optimistes, pensent que l’ultime choc nourriture-population ne se produira pas avant la décennie des années 1980. »
  6. Ehrlich esquissait son scénario le plus alarmiste pour le numéro de 1970 de The Progressive consacré à la Journée de la Terre, assurant les lecteurs qu’entre 1980 et 1989, quelque 4 milliards de personnes, dont 65 millions d’Américains, périraient dans le « Grand Dépérissement ».
  7. « Il est déjà trop tard pour éviter une famine massive », déclarait Denis Hayes, le principal organisateur de la Journée de la Terre, dans le numéro du printemps 1970 de The Living Wilderness (La nature sauvage).
  8. Peter Gunter, professeur à la North Texas State University, écrivait en 1970: « Les démographes s’accordent presque unanimement sur le sinistre calendrier suivant: d’ici 1975, des famines généralisées commenceront en Inde; elles s’étendront d’ici 1990 à l’ensemble de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, du Proche-Orient et de l’Afrique. D’ici l’an 2000, ou peut-être plus tôt, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale vivront dans des conditions de famine….En l’an 2000, dans trente ans, le monde entier, à l’exception de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Australie, sera en proie à la famine ».

Note: La prédiction de la famine en Amérique du Sud est en partie vraie, mais seulement au Venezuela et seulement pour cause de socialisme, et non pour des raisons environnementales.

  1. En janvier 1970, Life rapportait: « Les scientifiques disposent de preuves expérimentales et théoriques solides pour étayer […] les prédictions suivantes: dans une décennie, les citadins devront porter des masques à gaz pour survivre à la pollution de l’air… en 1985, la pollution de l’air aura réduit de moitié la quantité de lumière solaire atteignant la terre…. ».
  2. L’écologiste Kenneth Watt déclarait au Time: « Au rythme actuel de l’accumulation d’azote, ce n’est qu’une question de temps avant que la lumière ne soit filtrée de l’atmosphère et qu’aucune de nos terres ne soit utilisable ».
  3. Barry Commoner prévoyait que les polluants organiques en décomposition consommeraient tout l’oxygène des rivières américaines, entraînant l’asphyxie des poissons d’eau douce.
  4. Paul Ehrlich renchérissait en prédisant en 1970 que « la pollution de l’air… coûtera certainement des centaines de milliers de vies rien qu’au cours des prochaines années ». Ehrlich esquissait un scénario dans lequel 200 000 Américains mourraient en 1973 lors de « catastrophes dues au smog » à New York et à Los Angeles.
  5. Dans le numéro de mai 1970 de la revue Audubon, Paul Ehrlich avertissait que le DDT et d’autres hydrocarbures chlorés « pourraient avoir considérablement réduit l’espérance de vie des personnes nées depuis 1945 ». Ehrlich avertissait que les Américains nés depuis 1946… n’avaient plus qu’une espérance de vie de 49 ans, et il prédisait que si les tendances actuelles se poursuivaient, cette espérance atteindrait 42 ans d’ici 1980, date à laquelle elle pourrait se stabiliser. (Note: selon le rapport le plus récent du CDC, l’espérance de vie aux États-Unis est de 78,6 ans).
  6. L’écologiste Kenneth Watt déclarait: « D’ici l’an 2000, si les tendances actuelles se poursuivent, nous consommerons le pétrole brut à un tel rythme… qu’il n’y aura plus de pétrole brut. Lorsque vous irez à la pompe et que vous direz: « Fais le plein, mec », on vous répondra: « Je suis vraiment désolé, il n’y en a plus ».

Note: La production mondiale de pétrole de l’année dernière, d’environ 95 millions de barils par jour (bpj), a doublé par rapport à la production mondiale de pétrole de 48 millions de bpj à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970. [NdT. l’année 2023 a vu le record historique de production mondiale de pétrole]

  1. Harrison Brown, un scientifique de l’Académie Nationale des Sciences, publiait dans le Scientific American un tableau qui considérait les réserves de métaux et estimait que l’humanité serait totalement à court de cuivre peu après l’an 2000. Le plomb, le zinc, l’étain, l’or et l’argent disparaîtraient avant 1990.
  2. Le sénateur Gaylord Nelson écrivait dans Look: « Le Dr S. Dillon Ripley, secrétaire de l’Institut Smithsonian, pense que dans 25 ans, entre 75 et 80% de toutes les espèces animales vivantes auront disparu ».
  3. En 1975, Paul Ehrlich prédisait que « puisque plus de neuf dixièmes des forêts tropicales humides primaires seront éliminées dans la plupart des régions au cours des 30 prochaines années environ [d’ici 2005], on peut s’attendre à ce que la moitié des organismes de ces régions disparaissent avec elles ».
  4. Dans un discours, Kenneth Watt annonçait l’imminence d’une ère glaciaire. « Le monde se refroidit fortement depuis une vingtaine d’années », déclarait-il. « Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde sera plus froid d’environ quatre degrés pour la température moyenne globale en 1990, mais de onze degrés en l’an 2000. C’est environ le double de ce qu’il faudrait pour que nous entrions dans une ère glaciaire ».

MP: Gardons à l’esprit ces prédictions spectaculairement erronées de la première Journée de la Terre en 1970, au moment où nous sommes à nouveau bombardés cette année par des prédictions catastrophiques de « malheur et désolation » et de  » menaces existentielles  » dues au changement climatique. Pensons également à la question posée par Ronald Bailey en 2000: À quoi ressemblera la Terre lors de la 60e Journée de la Terre, en 2030? Bailey prédit un monde futur beaucoup plus propre et beaucoup plus riche, avec moins de faim et de malnutrition, moins de pauvreté, une espérance de vie plus longue et des prix des minéraux et des métaux plus bas. Mais il fait une dernière prédiction au sujet de la Journée de la Terre 2030: « Il y aura un groupe de catastrophistes à l’influence disproportionnée qui prédiront que l’avenir – et le présent – n’ont jamais semblé aussi sombres ». En d’autres termes, le battage médiatique, l’hystérie et les prédictions apocalyptiques spectaculairement erronées se poursuivront, encouragés par des « chasseurs de revendications environnementales » à l’esprit vertueux comme l’AOC, qui a déclaré il y a plusieurs années qu’il ne nous restait « que 12 ans pour stopper les pires impacts du changement climatique ».

Les scientifiques découvrent que les animaux respirent – par William M Briggs.

Comme on dit par chez nous, « Ne le dis pas pour rire ».

Dans cet article qui disculpe le CO2 de vouloir tous nous tuer, je lachais une vanne à deux balles sur le fait qu’on peut donc respirer normalement. En fait, non. La Science est là pour nous mettre en garde contre ce danger imminent.

Si vous pensez qu’il n’y a pas moyen de tomber plus bas, j’ajoute à la fin la présentation d’une autre étude scientifique qui vous expliquera la menace climatique posée par les cailloux.

Source.


Les scientifiques découvrent que les animaux respirent

William M Briggs

18 déc. 2023

Des scientifiques – des Experts scientifiques – viennent de découvrir que les animaux respirent. Et ils en sont passablement contrariés.

En effet, ces mêmes scientifiques nous disent que la respiration animale contribue au réchauffement de la planète. Aujourd’hui appelé « changement climatique ».

Et les choses qui contribuent au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », ne devraient pas être tolérées, parce que le « changement climatique », autrefois appelé réchauffement de la planète, est mauvais. Pourquoi? Ne me demandez pas.

La lecture de ces troublantes et nouvelles recherches m’a beaucoup inquiété. Je sais qu’il y a beaucoup d’animaux dans le monde et que ces maudites bestioles respirent. À quel point la respiration animale est-elle néfaste? J’ai vérifié.

Selon une source, les insectes sont au nombre de 10 quintillions. Ce qui fait 10^18. Ce qui fait beaucoup. Les fourmis représentent à elles seules quelque 20 quadrillions de respireurs. Soit 20 x 10^15. Les fourmis respirent. Elles aspirent de l’oxygène à travers ce qui leur sert de peau et, pire encore, rejettent du dioxyde de carbone à travers cette même non-peau! Et comme on le martèle à tous les écoliers depuis leur naissance, le dioxyde de carbone contribue au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique ».

Il y a 35 trillions de poissons, à un trillion près. Tous des respireurs. Au moins 50 milliards d’oiseaux volent dans les airs. Et on sait tous qu’ils aspirent beaucoup d’air et rejettent des niveaux apocalyptiques de CO2, en battant frénétiquement des ailes.

Mais la plupart de ces créatures ne contribuent pas autant que les coléoptères à la diversité de la faune. C’était quoi cette citation selon laquelle Dieu aime les coléoptères? Selon Wokepedia, ils représentent environ un quart de toutes les espèces animales. Des pollueurs respiratoires incroyablement prolifiques!

L’homme figure tout en bas de la liste. Il ne compte que 8 milliards d’individus et, vu les taux de natalité actuels, ce nombre est en passe de diminuer.

Si nous voulons remédier au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », en réduisant le CO2, nous devrons donc éliminer un grand nombre de fourmis, de poissons, d’oiseaux et de coléoptères. Nous devrons mettre un terme soudain à leur périlleuse respiration en procédant à un abattage assez brutal. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de se soucier de l’homme, puisqu’il est surpassé en nombre par beaucoup d’autres respireurs.

L’article évalué par des pairs est intitulé « Measurements of methane and nitrous oxide in human breath and the development of UK scale emissions » (Mesures de méthane et d’oxyde nitreux dans l’haleine humaine et développement des émissions à l’échelle du Royaume-Uni), signé par Ben Dawson et d’autres Experts et publié dans PLoS ONE.

Un ou deux de ces Experts ont, semble-t-il, une formation en chimie. Prêtez donc une attention toute particulière à ces mots du résumé, forcément exacts: « L’haleine humaine exhalée peut contenir de faibles concentrations élevées de méthane (CH4) et d’oxyde nitreux (N2O), qui contribuent tous deux au réchauffement de la planète ». Aujourd’hui appelé « changement climatique ».

Qui l’eût cru?

Ces Experts ont rassemblé « 104 volontaires » et leur ont appliqué la méthode scientifique. Ils ont prélevé des échantillons d’haleine sur ces volontaires.

La phrase que je préfère dans tout l’article est la suivante: « Le pourcentage de producteurs de méthane (PM) identifiés dans cette étude était de 31%. »

Producteurs de méthane me fait penser à possesseurs d’utérus. Oh, et pour ceux qui se posent sans doute la question, oui: le mot flatus y figure. Pas celui des vaches. Les flatulences humaines.

Il est amusant de constater que « les femmes (38%) étaient plus susceptibles d’être des PM que les hommes (25%) », ce qui signifie que, lorsque l’abattage aura lieu, les femmes seront les premières à partir. Et les Noirs. Oui: « Les populations africaines ont beaucoup plus de risques d’être des PM… ».

Nos Experts ont tenté d’estimer la quantité d’haleine de tous les humains du Royaume-Uni qui contribue au « changement climatique » et sont parvenus à un certain nombre de tonnes de dioxyde de carbone par an. Ils n’ont pas effectué ce même travail pour les autres animaux, plus nombreux. Il faut donc classer cette recherche dans la catégorie des travaux préliminaires.

Je ne sais pas pour vous, mes chers amis, mais la première question qui m’est venue à l’esprit à la lecture de cette époustouflante recherche est la suivante: comment est-il possible d’être aussi stupide?

Ça fait un certain temps qu’on sait que l’homme exhale du CO2. Les quantités en étaient également répertoriées. Demandez à n’importe quel médecin qui a obtenu son diplôme avant que la vague woke ne déferle sur les facultés de médecine.

On ne peut pas empêcher les gens de respirer. Et on ne peut pas empêcher davantage de personnes de respirer davantage, la politique du Royaume-Uni étant de remplacer les autochtones par des « migrants ». Qui respirent tous.

Se pourrait-il, se pourrait-il vraiment que ces Experts académiques veuillent réduire le surplus de population pour restreindre la respiration et nous sauver des ravages du réchauffement de la planète. Aujourd’hui appelé « changement climatique »?

Peut-être, dans une certaine mesure. Visualiser la mort tortueuse de ses ennemis est certes un passe-temps amusant, en particulier chez les universitaires. Mais une explication beaucoup plus probable réside dans le désir profond de sembler profond et important.

Tous les universitaires souffrent de cette terrible maladie. La nécessité de produire de la « recherche » est le garant de cette affliction.

Le réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », est un sujet important. Il n’y a pas de domaine scientifique plus important. Quelle que soit votre formation, si vous n’êtes pas actif dans ce domaine, vous êtes qui? Personne, voila qui.

Avant de vous laisser: nos Experts ont oublié la photosynthèse. Comment est-il possible d’oublier la photosynthèse? Aucune idée. Mais c’est le cas de presque tous les Experts.


Bonus

Autre exemple de la triste agonie du monde scientifique décrite ci-avant, voici en bonus un nouveau zénith du génie humain, financé avec votre pognon (enfin, celui du contribuable britannique) avec l’intention de vous en confisquer davantage.

Je représente un danger majeur pour la planète puisque 1) je respire (pas très bien, il est vrai) et 2) je travaille dans les métiers de la pierre. La fin est proche!

Source.


Une nouvelle étude révèle que le carbone ancien présent dans les roches libère autant de dioxyde de carbone que les volcans de la planète

par l’Université d’Oxford

4 octobre 2023

Une nouvelle étude menée par l’Université d’Oxford a infirmé l’idée selon laquelle l’altération naturelle des roches agit comme un puits de CO2, indiquant au contraire qu’elle peut également agir comme une source importante de CO2, rivalisant avec celle des volcans. Les résultats, publiés aujourd’hui dans la revue Nature, ont des implications importantes pour la modélisation des scénarios de changement climatique.

Les roches contiennent un énorme stock de carbone dans les restes anciens de plantes et d’animaux qui ont vécu il y a des millions d’années. Cela signifie que le « cycle géologique du carbone » agit comme un thermostat qui contribue à réguler la température de la Terre.

Par exemple, lors de l’altération chimique, les roches peuvent aspirer du CO2 lorsque certains minéraux sont attaqués par l’acide faible présent dans l’eau de pluie. Ce processus permet de contrebalancer le CO2 continuellement rejeté par les volcans du monde entier et fait partie du cycle naturel du carbone de la Terre qui a contribué à maintenir la surface habitable pour la vie pendant un milliard d’années ou plus.

Toutefois, pour la première fois, cette nouvelle étude a mesuré un processus naturel supplémentaire de libération de CO2 des roches dans l’atmosphère, et a constaté qu’il était aussi important que le CO2 rejeté par les volcans du monde entier. Actuellement, ce processus n’est pas pris en compte dans la plupart des modèles du cycle naturel du carbone.

Ce processus se produit lorsque des roches qui se sont formées sur d’anciens fonds marins (où des plantes et des animaux ont été enfouis dans des sédiments) sont repoussées vers la surface de la Terre, par exemple lors de la formation de montagnes telles que l’Himalaya ou les Andes. Le carbone organique contenu dans les roches est alors exposé à l’oxygène de l’air et de l’eau, qui peut réagir et libérer du CO2. Cela signifie que l’altération des roches pourrait être une source de CO2, plutôt qu’un puits comme on le suppose généralement.

Jusqu’à présent, il s’est révélé difficile de mesurer la libération de ce CO2 par l’altération du carbone organique dans les roches. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé un élément traceur (le rhénium) qui est libéré dans l’eau lorsque le carbone organique des roches réagit avec l’oxygène. L’échantillonnage de l’eau des rivières pour mesurer les niveaux de rhénium permet de quantifier la libération de CO2. Toutefois, l’échantillonnage de toutes les eaux fluviales du monde pour obtenir une estimation globale constituerait un défi de taille.

Pour passer à l’échelle supérieure de la surface de la Terre, les chercheurs ont procédé de deux manières. Premièrement, ils ont calculé la quantité de carbone organique présente dans les roches proches de la surface. Deuxièmement, ils ont déterminé les endroits où ces roches sont exposées le plus rapidement, par l’érosion dans les zones montagneuses escarpées.

Jesse Zondervan, le chercheur qui a dirigé l’étude au Département des Sciences de la Terre de l’Université d’Oxford, a déclaré: « Le défi consistait alors à combiner ces cartes globales avec les données des rivières, tout en tenant compte des incertitudes. Nous avons introduit toutes nos données dans un superordinateur à Oxford, simulant l’interaction complexe des processus physiques, chimiques et hydrologiques. En reconstituant ce vaste puzzle planétaire, nous avons enfin pu estimer la quantité totale de dioxyde de carbone émise lorsque ces roches s’altèrent et exhalent leur ancien carbone dans l’air ».

Cette estimation pourrait ensuite être comparée à la quantité de CO2 pouvant être absorbée par l’altération naturelle des minéraux silicatés. Les résultats ont permis d’identifier de nombreuses zones étendues où l’altération était une source de CO2, ce qui remet en question la vision actuelle de l’impact de l’altération sur le cycle du carbone.

Les points chauds de libération de CO2 étaient concentrés dans les chaînes de montagnes présentant des taux de soulèvement élevés qui provoquent l’exposition des roches sédimentaires, telles que l’Himalaya oriental, les montagnes Rocheuses et les Andes. La libération globale de CO2 due à l’altération du carbone organique des roches a été estimée à 68 mégatonnes de carbone par an.

Le professeur Robert Hilton ( Département des Sciences de la Terre, Université d’Oxford), qui dirige le projet de recherche ROC-CO2 à l’origine de l’étude, a déclaré: « Ce chiffre est environ 100 fois inférieur aux émissions actuelles de CO2 produites par l’homme en brûlant des combustibles fossiles, mais il est similaire à la quantité de CO2 libérée par les volcans du monde entier, ce qui signifie qu’il s’agit d’un acteur clé du cycle naturel du carbone de la Terre. »

Ces flux ont pu changer dans le passé de la Terre. Par exemple, pendant les périodes de formation des montagnes qui entraînent la remontée de nombreuses roches contenant de la matière organique, les rejets de CO2 ont pu être plus importants, ce qui a influencé le climat mondial dans le passé.

Les travaux en cours et à venir visent à déterminer comment les changements dans l’érosion dus aux activités humaines, ainsi que le réchauffement accru des roches dû aux changements climatiques anthropogéniques, pourraient accroître cette fuite naturelle de carbone. L’équipe se demande à présent si cette fuite naturelle de CO2 augmentera au cours du siècle à venir. « À l’heure actuelle, nous n’en savons rien. Nos méthodes nous permettent de fournir une estimation globale solide, mais pas encore d’évaluer comment elle pourrait évoluer », explique M. Hilton.

« Bien que les rejets de dioxyde de carbone dus à l’altération des roches soient faibles par rapport aux émissions humaines actuelles, la meilleure compréhension de ces flux naturels nous aidera à mieux prévoir notre budget carbone », conclut M. Zondervan.

Des experts mandatés par le Congrès conçoivent un plan pour occulter le soleil – et nous tuer tous – par William M Briggs.

On va beaucoup parler de climat. En attendant de finaliser mon article, en voici un assez rigolo, et surtout assez édifiant quant à la folie de nos dirigeants. Folie dangereuse, comme vous savez.

Le calcul de l’auteur est suffisamment accablant, mais vous remarquerez que dans ce projet déjà totalement ubuesque, il a omis de prendre en compte le CO2 émis par les fusées porteuses.

Source.


Des experts mandatés par le Congrès conçoivent un plan pour occulter le soleil – et nous tuer tous

William M Briggs

6 juillet

La Maison Blanche elle-même, le bastion des Experts, a publié le rapport « CONGRESSIONALLY MANDATED RESEARCH PLAN AND AN INITIAL RESEARCH GOVERNANCE FRAMEWORK RELATED TO SOLAR RADIATION MODIFICATION » (pdf) (Plan de recherche mandaté par le Congrès et cadre initial de gouvernance de la recherche concernant la modification du rayonnement solaire).

Mandaté.

Je suis sûr que vous aurez remarqué l’euphémisme « modification du rayonnement solaire ». Ce qui signifie occulter le soleil. Ce qui n’est pas sensé. C’est insensé. Ce qui ne veut pas dire inattendu.

Nos gouvernants et nos Experts prétendent également, entre autres atrocités mentales, que les femmes peuvent être dotées d’un pénis. Ce qui signifie que le seul acte rationnel est de se méfier de tout ce que disent les gouvernants et les Experts. Considérez d’emblée qu’ils sont fous, ignorants ou malfaisants. Ne croyez aucune proposition émanant d’un dirigeant ou d’un Expert sans l’avoir vérifiée derrière comme devant, de l’intérieur comme de l’extérieur, et dans tous les sens possibles. Après quoi, il faut encore garder des doutes.

Les bonnes nouvelles d’abord.

Le rapport indique que les Experts ont abandonné l’idée des miroirs dans l’espace et de peindre les toits en blanc. Il n’est pas difficile d’imaginer des Experts stupides flottant dans l’espace, essayant d’aligner précisément les miroirs, l’un d’entre eux s’échappant occasionnellement dans l’espace lointain. Un des experts, je veux dire. Amusant. Et vous, cher lecteur, vous pouvez vous représenter l’image de bus remplis d’étrangers clandestins qui vont de maison en maison badigeonner les toits de couches baveuses de peinture blanche, qui dégoulineraient sur les murs à la première pluie.

Maintenant, la mauvaise nouvelle.

Ce qu’ils recommandent, c’est « l’injection d’aérosols stratosphériques » (IAS) et « l’éclaircissement des nuages marins » (ENM). On pourrait appeler le premier le Projet Gates. Qui consiste à envoyer dans l’espace les restes incinérés de personnes, la poussière humaine bloquant les rayons du soleil.

Il se peut que je me trompe sur la provenance de la poussière, mais ce sera bien de la poussière.

Quiz: lorsque vous pensez au Projet Gates, quelles sont les inquiétudes qui vous viennent en premier à l’esprit? Quelles sont vos plus grandes craintes? Prenez le temps d’y réfléchir avant de poursuivre votre lecture. Car je vais vous révéler la principale crainte du gouvernement et je ne voudrais pas influencer votre réflexion.

Vous avez trouvé?

Voici la principale inquiétude du gouvernement concernant le blocage des rayons du soleil: « Il est particulièrement important de prendre en compte les risques potentiels pour les diverses communautés et l’équité intergénérationnelle. »

Les Experts Provoquent la Fin du Monde, les Communautés Diverses Souffrant d’Inégalité Intergénérationnelle sont les Plus Durement Touchées

Le document joue la carte du vice ostentatoire [NdT. l’inverse de la vertu ostentatoire]: « L’administration Biden-Harris affirme avec force que le changement climatique est l’un des plus grands défis auxquels le monde est confronté, en particulier les pays et les communautés les plus vulnérables à ses effets néfastes. »

Revoici notre blague préférée.

Quoi qu’il en soit, comment comptent-ils transporter suffisamment de poussière dans la stratosphère ou dans l’espace pour bloquer le soleil, et que se passera-t-il une fois qu’ils l’auront fait?

Ils ne le disent pas. Ils n’en ont pas la moindre idée.

Le rapport se résume à quarante-quatre pages d’atermoiements. On y trouve beaucoup de Ô, Malheur à nous! à cause du « changement climatique ». Comment la santé pourrait, un jour, être négativement impactée. Comment les cultures pourraient, un jour, être négativement impactées. Comment la pollinisation pourrait, un jour, être négativement impactée. Comment les incendies de forêt pourraient, un jour, être négativement impactés. Comment la géopolitique pourrait, un jour, être négativement impactée. Comment la « justice environnementale » pourrait, un jour, être négativement impactée.

Comme pour tous les rapports de ce type, les experts qui en sont les auteurs estiment qu’il est impossible de croire, ou d’affirmer, que le « changement climatique » pourrait avoir un quelconque effet bénéfique.

En effet, ce rapport mandaté est tellement vague, tellement rempli de néant vaporeux, qu’on peut soupçonner qu’il a été rédigé avec beaucoup de réticence. Toutes les horreurs habituelles du type « et si… » y figurent, mais sous forme standard. Oui, il porte les empreintes du commissaire politique à la « diversité, équité et inclusion » de la Maison Blanche, qui a veillé à ce que tous les poncifs appropriés y soient inclus. Mais c’est tout.

L’ensemble demeure un immense néant. Ce qui signifie que tous les Experts n’ont pas perdu la tête, ou qu’aucun n’est assez intelligent pour trouver la manière de faire ce qu’on lui a demandé.

INJECTION DE PARTICULES DANS LA STRATOSPHÈRE

Je suis heureux d’annoncer que j’ai fait ce que les Experts n’ont pas fait, ou n’ont pas pu faire, et que j’ai réfléchi au projet d’injection de particules dans la stratosphère.

La meilleure analogie qu’on puisse trouver est l’éruption du Mont Pinatubo aux Philippines en 1991. Les Experts gouvernementaux affirment qu’environ 17 mégatonnes de dioxyde de soufre ont été crachées dans la stratosphère, ce qui a atténué une partie des rayons du soleil, abaissant les températures de l’hémisphère nord, au plus fort de l’éruption, « jusqu’à » un demi-degré C. Soit environ 1 degré en unités civilisées. On ne peut qu’apprécier l’utilisation du vocabulaire marketing: « jusqu’à ».

Il a fallu environ un an pour que le SO2 se diffuse autour du globe, et il a persisté pendant environ deux ans avant de réagir et de se précipiter. La moyenne de diminution de la température moyenne mondiale sur deux ans pourrait avoir été de l’ordre de 0,1 degré C.

Quoi qu’il en soit, 17 mégatonnes tous les deux ans permettent d’obtenir « jusqu’à » 0,5 C de baisse, en moyenne, et probablement une valeur plus proche de 0,1 C. Si on se sent d’humeur magnanime, on dira que cette diminution est de 0,5 C. Par hémisphère. Il nous faudrait 17 mégatonnes supplémentaires pour l’hémisphère sud. Soit un total (sans calculatrice, les amis) de 34 mégatonnes. Ou, puisque ça dure deux ans, 17 mégatonnes par an. Pour obtenir une diminution de « jusqu’à » un demi-degré.

Cela, mes chers amis, représente beaucoup de SO2. À injecter chaque année, apparemment pour toujours, puisque la quantité du redoutable CO2 ne diminue pas. Et qu’ils prétendent que c’est le CO2 qui est à l’origine de l’augmentation des températures.

À moins que les Experts n’aient un moyen d’inciter les volcans à entrer en éruption (facile s’il s’agit de femelles), ils vont devoir trouver un autre moyen de faire monter ce SO2.

Par avion? Un gros jet transporte environ 300 personnes à raison de 200 livres par personne, soit 60 000 livres. Soit 30 tonnes. Pour parvenir à 17 mégatonnes, il faudrait embarquer du SO2 sur un peu moins de 300 000 vols par an. Ce qui représente environ 775 vols par jour – pour toujours – s’élevant dans la stratosphère pour y déverser leurs charges de SO2.

Hélas, les avions ordinaires sont incapables d’atteindre la stratosphère, qui débute à environ 30 miles d’altitude.

Il faut donc des fusées.

Les fusées lourdes transportent, selon wokepedia, de 20 000 à 50 000 kg. Ce qui représente de 44 000 à 110 000 livres, ou environ 22 à 55 tonnes. À peu près la même chose, donc, que les gros jets. Il nous faudrait donc à peu près le même nombre de vols de fusées, soit 500 à 1 000 par jour. Chaque jour. Pour toujours.

Le coût du transport de poussière en orbite terrestre basse par une fusée est d’environ 10 000 dollars par kilogramme (voir le lien ci-dessous). Supprimons un 0 de ce montant puisque nous n’irons qu’à 50 ou 100 miles d’altitude. C’est généreux, car ces fusées seront certainement à usage unique. Jouons au Père Noël et disons donc 1 000 dollars par kg ou 2,2 livres. Cela fait environ un million par tonne.

Et nous avons besoin de 17 mégatonnes, soit 17 millions de millions de dollars par an. Ce qui fait [17] trillions. Par an. Chaque année. Pour toujours.

Et tout cela avant même de calculer le coût du SO2 lui-même. Qui n’est pas gratuit. Une source, si j’ai bien lu, propose des fûts de 800 livres à un prix de gros de 8 dollars. Avec des remises importantes et le statut de client fréquent, cela fait 2 dollars la tonne. Nous avons besoin de 17 mégatonnes, soit seulement 34 millions de dollars par an, une affaire exceptionnelle.

Pour abaisser la température « jusqu’à » un demi-degré C. Mille fusées par jour, pour toujours.

Au mieux. Tout cela suppose que les modèles des Experts soient parfaits, que le CO2 soit aussi démoniaque qu’on le dit, etc. Et que la bureaucratie créée pour lancer les fusées ne coûte rien. Et que les mauvaises récoltes de la Chine, une année ou une autre, ne soient pas imputées aux Experts, et que ça déclenche une guerre, etc. etc.

BONUS SPATIAL!

Je récuse le plan concernant la stratosphère comme étant simpliste, parce que les particules qui s’accumulent autour du SO2 le précipiterait au sol. Comme nous l’avons vu, il faudrait en injecter continuellement dans la stratosphère

Alors, pour rendre service à nos gouvernants idiots, fous et sans scrupules, j’ai fait quelques calculs de coin de table sur le lancement de poussière dans l’espace. Un calcul qui ne devrait être nécessaire qu’une seule fois.

Le point le plus proche où on pourrait larguer la poussière serait le premier point de Lagrange, qui se trouve à 1,5 x 10^9 mètres. Là, la poussière deviendrait une menace réelle pour la navigation céleste. Mais cela pourrait persuader les extraterrestres qu’il n’existe aucune forme de vie intelligente sur Terre.

La terre sèche pèse environ une à deux tonnes par mètre cube. Soyons généreux et disons 1 x 10^3 kg.

La poussière doit avoir une certaine densité. On ne voudrait pas se retrouver avec des morceaux solides qui formeraient un mur de terre opaque d’un mètre d’épaisseur. Répartissons donc ce mètre cube de terre sur, disons, 100 mètres carrés (environ 33 pieds de côté: très mince!). On peut ne pas tenir compte de la profondeur. Personne ne sait comment faire pour distribuer uniformément cette terre en apesanteur. La tâche semble presque impossible. Mais qu’à cela ne tienne. Ce sont des Experts.

Cette mince épaisseur bloquerait, si l’on est extraordinairement généreux, disons 1% du rayonnement solaire entrant. La lumière du soleil frapperait cette couche et 1% serait réfléchi vers l’espace. Peut-être pour terminer sa course sur Mars, si on l’oriente correctement. Serait-ce donc un complot de Musk?

La surface de la Terre est d’environ 5 x 10^9 km^2, mais seule la moitié de cette surface fait face au soleil à chaque instant donné. Et une bonne partie – soyons charitables et disons seulement la moitié de la moitié – reçoit un rayonnement direct, le reste recevant des rayons déviés (et donc moins puissants). Cela fait, en arrondissant pour simplifier, 1 x 10^9 km^2 de surface relevante. Et, bien sûr, dans 1 kilomètre carré, il y a 1 million de mètres carrés. La surface de la terre qui est frappée par le soleil est donc d’environ 1 x 10^15 m^2.

Notre hypothèse majeure, et la plus sympa pour les Experts, est que les rayons du soleil sont « droits ». Ils pointent directement du soleil vers la terre. Ainsi – et ce n’est pas exact, mais c’est favorable aux Experts – une zone occultée dans l’espace correspond à la même zone occultée sur la Terre. Il s’agit là d’un Scénario Optimal maximum.

Cela signifie qu’il faudrait 1 x 10^15 m^2 de poussière, sans tenir compte de l’épaisseur, pour bloquer moins de 1% du rayonnement entrant. Chaque 100 m^2 de poussière représente un mètre cube de terre. Il faudrait donc 1 x 10^13 mètres cubes de terre. Ce qui pèse 1 x 10^16 kg.

Comme nous l’avons vu plus haut, le lancement en orbite basse coûte entre 10 000 et 100 000 dollars par kg. Comme nous sommes généreux, disons 10 000 dollars. Très généreux, car l’orbite basse est loin de L1.

Cela signifie qu’il en coûterait environ 1 x 10^20 dollars pour bloquer environ 1% du rayonnement solaire entrant. Et ce, avant même de considérer que nous ne récupérons pas les fusées qui transportent la poussière, et qu’elles doivent monter beaucoup plus loin que l’orbite terrestre basse.

Combien représente 1 x 10^20 dollars? Eh bien, un trillion, c’est 1 x 10^12. Cela fait donc 100 millions de trillions. Ça fait beaucoup.

Et combien représente 1% de la lumière solaire bloquée? Très peu, mes amis. Presque rien. Surtout si l’on considère que si l’on utilise un scénario plausible au lieu d’un scénario généreux, ce sera beaucoup moins que 1%. Mais c’est tout de même assez pour exciter les oligarques, les dirigeants et les Experts qui pensent qu’ils peuvent se saisir de ce projet et en tirer profit.

J’ai calculé tout cela en buvant ma tasse de café tôt hier matin, et je n’ai rien revérifié tant la tâche était déprimante, alors peut-être aurez-vous des corrections ou des ajustements à y apporter.

La fusée Shadok.

La fusée Space X de notre ami Elon Musk a explosé peu après son décollage jeudi dernier.

Comme ça:

Même si ça fait cher le feu d’artifice, c’est non seulement pas grave, c’est une bonne nouvelle. Cady Coleman, la femme astronaute qui a passé 180 jours dans un studio l’espace, vous explique pourquoi (à partir de 3:15):

Cady Coleman: Je suis sûre que tout le monde se sent déçu d’une manière ou d’une autre, mais il s’agit avant tout d’un test. Le projet Starship avance par étapes très audacieuses pour une bonne raison: il s’agit du vaisseau qui nous emmènera sur la Lune [NdT. bonne chance avec ça]. Leur principal objectif était de s’assurer de pouvoir dégager la rampe de lancement afin qu’elle puisse être réutilisée rapidement parce qu’ils ont…

Présentateur: Malgré l’explosion que nous venons de voir, vous dites que c’est pour eux une victoire parce qu’ils ont dégagé la rampe de lancement et que tout avance par étapes successives.

Cady Coleman: Absolument. Tout s’est bien passé, depuis le ravitaillement en carburant jusqu’à la préparation au départ, en passant par les systèmes de capteurs, les moteurs et la sortie de la rampe de lancement. Mais ce qui est vraiment important dans le fait de quitter la rampe de lancement, ça peut paraître idiot, c’est que si on endommage la rampe de lancement, on ne peut pas rapidement tenter de nouveau lancement. Leur modus operandi est d’échouer, enfin pas d’échouer, mais d’échouer souvent, d’avancer à grands pas pour être capable de faire ces pas et pour voir si l’on peut faire un bond en avant, plutôt que d’avancer par petit pas.

J’invente pas, j’ai tout scrupuleusement traduit.

Vous aurez peut-être ici reconnu le modus operandi des Shadoks (< lien vers la chaîne YouTube):

… qui l’ont appliqué eux aussi à leur projet de fusée interplanétaire:

La même liesse que dans la vidéo ci-dessus…

« Dans ces conditions, la logique Shadok ne reposait pas sur des bases solides. Ce qui nuisait considérablement au développement normal de leur intelligence, spécialement en matière de fusée interplanétaire… »

Mais vous vous souvenez que les Shadoks ne faisaient pas que rater exprès des lancements de fusée.

Eh bien, quelqu’un y a pensé:

Le monde commence vraiment à ressembler à la planète Shadok.

La crise climatique.

La politique.

La maladie.

… et maintenant, les fusées.

En toute logique Shadok, c’est plus difficile de retourner sur la Lune que d’y aller. On pourrait se demander comment on a réussi autant de missions Apollo il y a cinquante ans – alors qu’il y a plus de puissance de calcul dans un seul smartphone que dans tout le système informatique mondial de l’époque. Mais on nous a déjà expliqué que, en toute logique Shadok, la NASA ne dispose plus de la technologie nécessaire, et a de plus malencontreusement égaré les bandes vidéos originales.

Mais on va quand même y arriver.

Pauvres, pauvres, pauvres bêtes!

Édition du dimanche – et nouvelles en vrac.

… avec un léger décalage. Je passe en revue des sujets de la semaine écoulée et j’aborde brièvement ceux que je n’ai pas traités

J’ai passé pas mal de temps à éplucher cette histoire de déraillement de train dans l’Ohio, qui ne mène à mon humble avis nulle part, d’où ce léger retard.

Pour ceux qui ne les ont pas lus, je remets les liens vers les articles. Vous devriez vraiment lire celui-ci.

Tammy Nichols

Je ne suis pas très photo – surtout quand c’est celle d’une personne politique (voir plus loin) – mais j’ajoute celle-ci à ma traduction de la proposition de loi de l’État de l’Idaho. C’est Tammy Nichols, une des deux sénatrices qui l’a rédigée. Chouette nana, assez balèze, bien fringuée (rarissime aux US), maman de cinq enfants, Républicaine, courageuse. Normale, quoi.

La Sénatrice de l’Idaho Tammy Nichols au Capitole de l’État le 9 janvier 2023.

Trans-communisme

Mes lecteurs attentifs auront peut-être vu un lien entre l’article de Jeff Childers et le témoignage de cette pauvre étudiante, surtout s’ils connaissent un peu Youri Besmenov (le lien est en français).

Le lien, c’est que la folie totale qui règne dans des pays qui représentaient, il n’y a pas si longtemps, la civilisation chrétienne, n’est pas un simple égarement. C’est un travail de sape, long, patient, méticuleux, inexorable. Il est articulé sur ce principe purement marxiste: le monde est injuste, il faut le changer. Tout est source d’injustice: le genre, le capitalisme, la religion, le climat, la famille, la propriété… Tout.

En définitive, l’Homme lui-même. Leur solution finale à l’injustice humaine est de changer l’humain ou de l’éliminer. Plus de droit à la vie, puisque ce droit nous a été donné par Dieu et qu’ils ont décidé de lui piquer sa place. Ils ont tous les droits. Nous sommes donc des créatures du passé. Ça fait bientôt trois ans qu’ils vous le disent.

Ce qu’ils ne vous disent pas, mais qui n’est pas très difficile à comprendre, c’est qu’ils n’en ont strictement rien à caler du communisme ni de ses lendemains qui chantent, dont la version actuelle est le « Nouveau Normal », fait d’équité, d’inclusion et tout ce genre de mirages. Ce qui les intéresse, c’est ce que permet cette idéologie de mes deux et la structure de pouvoir qui va avec. Le communisme est une invention de banquiers – articulée par un de leurs rejetons (c’est un papier de Miles, en anglais), pour tout vous voler et même le reste.

FBI contre terroristes

Depuis quelques semaines, Kyle Seraphin, ancien agent du FBI, fait le buzz sur Twitter et autres plateformes – un peu trop pour être honnête, à mon avis. Il a même maintenant sa propre chaîne sur Rumble – il est également passé dans l’émission de Tucker Carlson (opposition contrôlée) sur Fox News – en révélant un document interne qui circule chez son ancien employeur. Cette note décrit (officiellement) le profil d’une catégorie de terroristes domestiques potentiels: les catholiques traditionnels radicaux (voir ci-dessous). Seraphin pense qu’il ne s’agit que de la première phase d’un programme, qui vise à diaboliser (si j’ose dire) toutes les religions aux États-Unis – qui, ironiquement, fut autrefois le refuge des personnes persécutées pour leur foi.

Les catholiques sont dangereux mais heureusement faciles à identifier: ils vont à la messe (de préférence en Latin), où les femmes se couvrent parfois les cheveux d’un foulard (!), ils lisent la Bible et tentent de vivre selon ses principes, ne reconnaissent ni Vatican II ni le Pape Francois et sa propagande pro-vaccin/changement climatique, sont contre l’avortement, ne sont généralement pas Démocrates, sont d’ardent défenseurs de la liberté de foi et de parole (Premier Amendement de la Charte des Droits de la Constitution américaine), convaincus que leur gouvernement outrepasse ses pouvoirs et qu’il est contrôlé par l’État profond, l’ONU et d’autres réseaux d’influence internationaux, et que leur pays est menacé de destruction.

Ils sont donc complotistes, anti-vax, transphobes, homophobes, anti-gouvernement et patriotes (ce qui n’est pas un paradoxe pour les Démocrates) et – malgré que bon nombre d’entre eux soient d’origine « africaine-américaine » – racistes/suprémacistes blancs.

Et pire que tout, anti-communistes.

Des créatures du passé, vous-dis-je.

De très mauvais clients pour la Banque.

La guerre des ballons

Comme mes lecteurs le savent, j’écoute NoAgenda d’Adam Curry et John C Dvorak pour leur excellente revue des médias mainstream ainsi que pour les infos fournies par certains auditeurs/producteurs professionnels qualifiés pour éclaircir les aspects techniques de ce qui sort dans les médias. Voici ce que l’un d’entre eux a à écrire sur cette histoire de « phénomène aérien non identifié ». Juste pour le fun.

Note: ITM (In The Morning) est TYFYC (Thank You For Your Courage) sont des formules/abréviations familières des auditeurs du podcast.

ITM,

Merci de préserver mon anonymat.

Je travaille à XXXXXXXXX (veuillez ne pas le mentionner.)

J’ai été intimement impliqué dans cette affaire de ballon et de phénomène aérien non identifié (Unidentified Arial Phenomenon – UAP) depuis le début et je souhaite apporter un éclairage sur toutes les informations rendues publiques, dans l’intérêt du podcast.

Premièrement, le « ballon espion chinois » est/était effectivement une plateforme de collecte d’informations. Nous savons d’où il provenait et nous le surveillions depuis un moment. Sa charge utile est curieusement intacte et est en cours de récupération et d’analyse. Je suis convaincu qu’un jour, de plus amples informations seront divulguées. Le dispositif et les munitions utilisés pour le descendre (le mot que j’emploie) ont été choisis en fonction de l’altitude et de la vitesse du ballon. Le F-22 ne peut pas utiliser ses canons au-dessus de 15 000 mètres. De plus, l’utilisation des canons serait trop risquée pour le pilote. En raison de l’engagement rapproché requis, de la vitesse lente de l’objet et de la vitesse rapide du jet (Mach 1.3), le jet risquait de traverser le champ de débris ou l’objet lui-même.

L’une des raisons pour lesquelles le ballon n’a pas été abattu immédiatement après avoir pénétré dans notre ADIZ (zone d’identification de défense aérienne – Air Defense Identification Zone) est qu’il n’a pas démontré d’acte ou d’intention hostile, et que l’autorité pour l’abattre se situait au niveau du POTUS/SECDEF (le Président des États-Unis/le Secrétaire à la Défense). Sinon, le général Vanherck – le commandant du NORAD (Commandement de la défense aérospatiale – North American Air Defense Command) et de l’USNORTHCOM (Commandement Nord des États-Unis – United States Northern Command) aurait pu donner l’ordre.

Les autres UAP sont un peu différents. Je me suis présenté au travail vendredi dernier en pensant que nous étions envahis, sans déconner. Il s’avère que nos radars ont été re-calibrés pour mieux détecter les objets lents. Le général Vanherck ne mentait pas quand il disait qu’on ne savait pas ce que sont ces objets. Si et quand nous trouverons ceux que nous avons abattus, nous en saurons peut-être plus. Le seul problème que nous ayons avec l’identification et l’abattage de ces objets est qu’ils sont petits et lents et que nos jets sont trop rapides. Notre système de défense aérienne est conçu pour détruire des avions et non des ballons. La raison pour laquelle l’AIM-9-X a été utilisé est qu’il utilise l’infrarouge pour identifier et suivre la cible et peut différencier un objet de son environnement en fonction de la température. Il n’est pas parfait. Il est conçu pour tirer sur des objets se déplaçant à la vitesse d’un avion, comme les bombardiers russes. Il existe peut-être d’autres plateformes dans notre arsenal mieux adaptées aux problèmes actuels. Peut-être avons-nous besoin d’un nouveau programme de plusieurs milliards de dollars pour traiter ce nouveau phénomène LOL.

J’espère que cette information pourra apporter un peu de contexte à la folie actuelle.

TYFYC!

Source

La Maison Blanche a depuis publié que les trois autres UAP étaient des machins civils.

Les responsables américains ont déclaré au cours de la semaine que les trois objets abattus après la destruction du ballon espion chinois étaient probablement bénins et qu’il s’agissait probablement d’objets commerciaux ou liés à la recherche climatique.

Source

En fait l’un d’entre eux était un genre d’antenne relais (volante) pour radio-amateurs.

Pendant ce temps, la Chine prévient qu’elle ne tolèrera pas non plus les ballons qui survolent son matériel militaire nucléaire.

La Chine se prépare à abattre un objet non identifié survolant les eaux proches de la ville portuaire de Qingdao, qui abrite une importante base navale de l’Armée Populaire de Libération, a rapporté le média chinois The Paper.

[…]

Les États-Unis et le Canada ont abattu trois objets aériens à haute altitude ce mois-ci, dont un qui, selon Washington, avait été envoyé délibérément par la Chine à des fins de surveillance. Pékin a rétorqué qu’il s’agissait d’un dispositif inoffensif de surveillance météorologique qui a dévié de sa trajectoire.

Source

Hmm… Tout ça ne tombe-t-il pas bien à point pour consolider l’idée d’un conflit USA/Chine en 2025? Après l’Ukraine, on va donc pouvoir fabriquer des armes contre le Péril Jaune et les ballons.

Pendant ce temps, l’Europe continue à se faire avoir par l’Allemagne, la chienne des les États-Unis pour sa défense, de la Russie pour son énergie, de la Chine pour son industrie et de plus ou moins le reste du Monde pour sa capacité d’accueil.

La foire habituelle…

… et

Je laisse aussi parfois un commentaire sur Substack. Celui-ci, sous un article de Sasha – que je traduirai. Je répondais à un autre commentaire, qui tentait de disculper Trump.

Je suis d’accord avec vous que Trump a initié ce génocide, mais comment voulez-vous qu’un président sache quelque chose qu’on ne lui a pas dit à propos du vaccin.

Sonja, 18 février

Premièrement, je n’attends RIEN d’une personnalité politique. Ils ne me représentent pas. Ils ne me connaissent pas.

Je les connais.

Ensuite, je suis assez vieux pour ne pas croire au binaire « incompétent ou malveillant ». Si quelqu’un est incompétent et continue à occuper une position d’autorité, ça fait de lui quelqu’un de malveillant. Si cette personne n’est pas consciente de sa propre incompétence, la question qui se pose est la suivante: les personnes qui lui ont confié cette autorité sont-elles compétentes pour choisir leur dirigeant?

Voilà la mécanique de la politique en quelques mots. Comme vous pouvez le constater, les résultats ne sont pas entièrement convaincants.

Regardez les choses en face.

Skidmark, 18 février

C’était un peu court, mais j’ai d’autres machins à terminer.

Une histoire d’oeufs embrouillée – par Modern Discontent.

Mon objectif étant de donner des infos claires et exactes, je rétracte celles que j’ai indûment publiées. Ce n’est pas forcément passionnant mais ça évitera à d’autres de tomber dans le même piège. Voici donc un nouveau démenti, cette fois de l’histoire de la protection des oeufs contre le SARS-CoV-2. Le malentendu vient de cet article de Jessica Rose, qu’elle a publié sans vérifier le contenu de l’étude elle-même – maladresse que j’ai déjà commise et démenti ici.

Modern Discontent corrige ici le tir.

Source.


Une histoire d’oeufs embrouillée

De nombreux rapports ont été publiés au sujet des œufs, la plupart semblent être des informations erronées ou des erreurs d’interprétation flagrantes.

Modern Discontent

4 février

Les États-Unis sont actuellement confrontés à une grave pénurie d’œufs, qui entraîne une flambée des prix et une limitation des quantités disponibles dans certaines régions du pays.

En réponse à cette pénurie d’œufs, il semble y avoir un déferlement soudain de rapports différents, certains suggérant que les œufs sont accusés de provoquer des caillots sanguins afin de détourner l’attention des vaccins. D’autres rapports suggèrent que le jaune d’œuf présente un avantage réel et attribuent donc la pénurie à une conspiration visant à nous rendre malades.

Il suffira de dire que toutes ces informations présentent de sérieux problèmes.

En particulier, je suis tombé sur cet article bizarre de Yahoo! (provenant à l’origine de USA Today) qui vérifiait une affirmation selon laquelle les œufs seraient responsables de tous les caillots sanguins qui se produisent:

Vérification des faits: Une fausse étude prétend relier la consommation d’œufs à la formation de caillots sanguins.

L’article note que cette affirmation provient d’un site web appelé News Punch, dans lequel l’auteur fait un commentaire selon lequel les œufs sont en quelque sorte utilisés comme bouc émissaire pour les caillots sanguins liés aux vaccins, alors qu’il ne semble pas qu’une telle tentative soit faite par les responsables gouvernementaux (pour autant que je sache):

Des scientifiques avertissent que les œufs sont à l’origine de la formation « soudaine » de caillots sanguins chez des milliers de personnes.
Il s’agit là d’un nouvel exemple de l’élite mondiale qui tente de détourner l’attention du public de la cause réelle de la recrudescence des problèmes cardiaques depuis la mise en place des injections.

Le plus étrange, c’est que cette affirmation n’a aucun sens. Pourquoi le gouvernement supprimerait-il les œufs s’ils sont censés provoquer des caillots sanguins? Cela reviendrait à supprimer l’élément incriminé, donc à éliminer le bouc émissaire supposé et à renforcer par procuration la relation entre les vaccins et les caillots sanguins.

Ce qui est également très étrange, c’est que cette information est censée être corroborée par un AUTRE article publié sur Express qui semble être le point de départ des allégations relatives aux caillots sanguins:

Caillots sanguins: un composé présent dans les œufs lié à un risque accru de coagulation sanguine
La coagulation sanguine est une réaction normale à une blessure. Parfois, cependant, elle peut entraîner des crampes, des douleurs et des gonflements, et si elle pénètre dans le système circulatoire, elle peut être fatale. Une petite étude a établi un lien entre un aliment populaire du petit-déjeuner et ce problème.

Les articles qui affichent ce genre de titres me posent beaucoup de problèmes. Ils sont de purs appâts à clics et sont conçus dans le but d’effrayer les gens plutôt que de les informer.

Dans le cas présent, on prend un produit courant et quotidien et on le rend super effrayant en l’associant à quelque chose de mortel.

Si vous lisez l’article, vous verrez qu’il fait référence à une étude portant sur un composé appelé choline. Il n’est pas nécessaire de savoir ce qu’est la choline, hormis le fait qu’il s’agit d’un composé essentiel pour notre organisme, que nous l’obtenons en grande partie par notre alimentation et qu’on peut la trouver dans des compléments alimentaires en vente libre.

Dans tous les cas, il s’agit d’un composé courant qui ne se trouve pas uniquement dans les œufs. Pourquoi les œufs seraient-ils les seuls concernés? Encore une fois, les œufs sont un aliment courant dans les ménages, donc peut-être que cela augmente le niveau de peur. En outre, dans ce cas, il semble que l’article ait changé de titre, comme indiqué dans la mise à jour du 26 janvier.

Une version antérieure de l’article [NdT. d’un an plus tôt exactement, à la minute près – très étrange] ne mentionnait que les aliments pour le petit-déjeuner dans le titre:

Caillots sanguins: l’aliment populaire du petit-déjeuner qui pourrait augmenter le risque de coagulation du sang
La coagulation sanguine est une réaction normale à une blessure. Parfois, cependant, il peut entraîner des crampes, des douleurs et des gonflements, et s’il pénètre dans le système circulatoire, il peut être fatal. Une petite étude a établi un lien entre un aliment populaire du petit-déjeuner et ce problème.

Il est intéressant de noter que le texte des deux articles fait référence aux « œufs et à la viande » plutôt qu’aux seuls œufs, ce qui rend le changement de titre plutôt étrange. Peut-être que des raisons ponctuelles ont conduit à un changement éditorial pour coïncider avec un problème particulier en cours en ce moment….

En tout cas, l’article sur Express fait référence à un article de 20171 publié dans Circulation qui examine la conversion par les microbes de la choline en un autre composé appelé Trimethylamine-N-Oxide (TMAO). C’est ce composé TMAO qui semble être associé aux maladies cardiovasculaires et à la thrombose, bien que les preuves semblent plutôt corrélatives.

Cette étude a recruté des omnivores ainsi que des végétariens/végétaliens :

Nous avons recruté de manière prospective des végétariens/végétaliens (n=8) et des omnivores (n=10) en bonne santé, sans antécédents (1 mois) d’antibiotiques ou de probiotiques.

L’inclusion de personnes ne mangeant pas de viande aurait dû soulever des critiques quant à la relation de cette étude avec les œufs en particulier – ce qui aurait dû être remarqué.

Le reste de l’étude n’est pas utile à cette discussion, et je laisse les autres lire l’étude pour obtenir des informations supplémentaires (notez qu’il s’agit d’une très petite étude qui ne fournit que des données proximales via les niveaux de plaquettes. En outre, tous les participants ont reçu l’équivalent de 450 mg de choline par jour, soit l’équivalent de 3 œufs, à titre de référence).

Mais ce qui est très frustrant, c’est que tout cela ressemble à un jeu de téléphone, dans lequel les informations ont été relayées sans que personne ne prenne la peine de vérifier la véracité des informations présentées.

Encore une fois, les œufs ne sont pas le seul aliment à contenir de la choline. En fait, de nombreux autres aliments courants contiennent également des niveaux élevés de choline, alors pourquoi les œufs sont-ils à nouveau accusés?

Une partie du tableau 2 du NIH est présentée ci-dessus, indiquant certains aliments riches en choline.

On pourrait faire valoir que les œufs sont plus riches en choline compte tenu de la taille de leur portion, mais là encore, il semble que les œufs aient été choisis en particulier en raison du calendrier des vaccins et de la pénurie d’œufs, ce qui n’a aucun sens.

Au lieu de cela, tout ceci ne fait que nourrir l’esprit conspirationniste plus qu’il ne fournit quoi que ce soit de substantiel.

Ne vous laissez pas séduire par des déclarations sans vérifier vous-même les preuves. Un simple coup d’œil aurait dû éveiller des soupçons immédiats sur ces affirmations.

De l’IgY dans le jaune

Cela m’amène à une autre étude qui semble avoir circulé récemment.

J’ai été informé de cette étude2 par un ami, qui lui-même semble l’avoir obtenue par le biais de rumeurs, car on lui a posé des questions sur cette étude.

Les anticorps de jaune d’œuf de poule (IgY) bloquent la liaison de plusieurs variants de la protéine de pointe du SARS-CoV-2 à l’ACE2 humaine

Au lieu de soutenir qu’il existe une conspiration visant à accuser les œufs de provoquer des caillots sanguins, il semble y avoir dans ce cas une conspiration suggérant que les œufs sont en fait protecteurs, et que le gouvernement nous confisque les œufs pour que nous ne puissions pas nous protéger du COVID.

Le timing des événements serait étrange si c’était vrai, étant donné que le COVID ne sera plus considéré comme une urgence dans les mois à venir, à moins que le gouvernement n’essaie de créer une autre vague de COVID pour ramener l’urgence en bloquant notre capacité à obtenir des œufs. Encore une fois, davantage de conspiration.

Le fait que les œufs étaient toujours disponibles même pendant les confinements n’aide pas non plus, donc cette affirmation ne devrait-elle pas être comparée à des preuves réelles de vagues de COVID qui pourraient ne pas avoir été atténuées par la consommation d’œufs? Quoi qu’il en soit, je m’égare… ou peut-être pas.

Dans le cadre de cette étude, l’argument semble suggérer que les anticorps du jaune d’œuf peuvent en fait empêcher la protéine de pointe de se lier à l’ACEII.

Ce serait formidable si c’était vrai, mais c’est seulement vrai si l’on se contente de lire le titre.

De la même manière que l’esprit critique semble avoir été subverti dans le cas des œufs et des caillots sanguins, il semble que beaucoup d’esprit critique ait manqué dans la diffusion de cette étude.

Lorsqu’on vous présente ces anticorps de jaune d’œuf de poule, demandez-vous ce qui les rend tellement spéciaux plutôt que de leur prêter des pouvoirs magiques et bienveillants.

Car si vous y réfléchissez, vous devriez probablement comprendre que ces anticorps ne devraient pas avoir une capacité de liaison inhérente à un antigène – les anticorps ne fonctionnent pas ainsi. Le système immunitaire doit être mis en présence de quelque chose au préalable afin de créer les anticorps nécessaires pour cibler l’antigène.

Et c’est exactement ce qui s’est passé dans cette étude. Les chercheurs ne se sont pas contentés d’isoler des IgY à partir de jaunes d’œufs de poules choisis au hasard. Au contraire, les œufs provenaient de poules immunisées qui avaient reçu un vaccin contenant la sous-unité S1 de la protéine de pointe:

La protéine S1 recombinante purifiée du SARS-CoV-2 a été mélangée et émulsionnée avec l’adjuvant immunitaire de Freund en volume égal, puis utilisée comme immunogène. Chaque poule a reçu une injection (intramusculaire) de 150 μg de la protéine de pointe recombinante sous les ailes, une fois par semaine pendant 4 semaines, puis les IgY ont été extraites et le titre évalué.

Donc non, ce n’est pas comme si les anticorps tirés du jaune d’œuf avaient une caractéristique inhérente et unique différente de la nôtre. Au contraire, ils fonctionnent de la même manière que nos propres anticorps, les IgY étant comparables aux IgG chez l’homme3.

D’après Müller, et al. La structure entre l’IgY trouvé chez les poules est comparée à l’IgG trouvé chez les humains. Les structures sont comparables, la différence notable étant la région charnière présente dans les anticorps IgG.

Et non, manger un simple jaune d’œuf ne fournira pas d’IgY anti-protéine de pointe magique – encore une fois, la poule devrait avoir été immunisée au préalable (d’après Müller, et al.).

La production d’IgY commence par l’immunisation des poules.

Les IgY sont une forme alternative et peu coûteuse d’anticorps polyclonaux. Pour l’immunisation, les poules ont reçu une injection intramusculaire d’antigènes spécifiques à plusieurs intervalles. Les anticorps sont transférés de la poule à sa progéniture via le stade latent de l’œuf. Le poussin immuno-incompétent est capable de résister à diverses maladies infectieuses grâce au système immunitaire inné transmis par la poule. Le transfert des anticorps IgY du sérum maternel au jaune d’œuf est analogue à la transmission transplacentaire chez les mammifères [12]. Pendant les derniers jours de la phase de développement embryonnaire, les IgY sont transportés à travers la membrane du sac vitellin dans la circulation sanguine de l’embryon [13]. Des études récentes montrent que le transfert des IgY du sérum au jaune d’œuf est un processus médié par les récepteurs qui permet un transfert sélectif des anticorps du sérum maternel [14, 15]. Des recherches ont confirmé qu’une séquence spécifique (His-Glu-Ala-Leu: HEAL) dans la région FC et une région charnière intacte sont nécessaires au transport. Les modifications de cette séquence d’acides aminés inhibent le transport des IgY dans le jaune d’œuf. Environ 4 à 6 jours après l’inoculation, les IgY peuvent être détectées dans le jaune d’œuf [16, 17].

Mais là encore, ne serait-il pas plus facile de manger les poules étant donné que les IgY apparaissent dans le sérum des poules? Je parie que beaucoup de gens ne voudraient pas manger des poules vaccinées de toute façon, étant donné les circonstances.

Et cela n’aurait probablement pas d’importance, car les IgY ne semblent pas survivre à la voie gastrique en raison du faible pH, sans même tenir compte de ce que la cuisson ferait au contenu en IgY avant même qu’il n’atteigne votre bouche.

Ce que je veux dire, c’est qu’il s’agit là encore d’une affirmation largement diffusée, mais qui n’est même pas étayée par la littérature citée.

Je me demande donc combien de personnes ont pris la peine de lire l’étude et ont remarqué qu’il fallait vacciner les poules pour qu’elles produisent des anticorps!

Rien de tout cela n’a de sens, et pour être tout à fait honnête, je suis en fait frustré par le fait que tout cela a retenu autant l’attention.

L’ « équipe des sceptiques » affirme être plus critique et s’intéresser davantage à la littérature, et pourtant des études comme celles-ci continuent à circuler sans aucun scepticisme ou recul sur le contenu réel de ces articles.

À ce propos, il y a quelques jours, j’ai vu un article citant un rapport sur la maladie de Creutzfeldt-Jakob après la vaccination4 qui semble supposer une apparition rapide de cette maladie chez certaines personnes ayant reçu les vaccins COVID.

Emergence d’une nouvelle maladie de Creutzfeldt-Jakob : 26 cas de la version humaine de la maladie de la vache folle, quelques jours après une injection de COVID-19

Pour ceux qui ne le savent pas, la maladie de Creutzfeldt-Jakob est une maladie à prions débilitante et rapide qui entraîne une perte soudaine de la fonction motrice, de la capacité de parler et, éventuellement, de la fonction des organes, car le cerveau se détériore et ne peut plus envoyer de signaux au reste du corps. En général, la mort peut survenir après qu’une personne atteinte de la MCJ ne puisse plus respirer.

Au dire de tous, la MCJ est littéralement une maladie à une chance sur un million, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles tout rapport sur un seul diagnostic de MCJ excédentaire peut susciter des soupçons quant à sa cause.

Mais la progression de la MCJ est également soudaine. L’espérance de vie d’une personne diagnostiquée avec la MCJ est généralement de quelques mois, ce qui signifie qu’au moment où les symptômes se manifestent, le patient n’a plus beaucoup de temps à vivre.

Du CDC. Le tableau ci-dessus faisait partie d’un tableau plus large énumérant les caractéristiques de la MCJ. Notez que la durée médiane de la maladie est d’environ 4 à 5 mois.
[Durée médiane de la maladie: 4-5 mois – 13-14 mois]

Un article du NIH indique également qu’environ 70% des patients atteints de la MCJ meurent dans l’année qui suit leur diagnostic.

Quelle que soit la façon dont on la considère, la MCJ est une maladie rapide et progressive.

C’est pourquoi l’article de ResearchGate dont le lien figure ici soulève de sérieuses questions, puisqu’il mentionne à plusieurs reprises que la MCJ met des décennies à se manifester, plutôt que des mois.

Peut-être ai-je mal lu l’article, mais là où le mot « décennie » est mentionné, aucune citation n’est fournie. Le seul texte qui semble s’approcher de ce que l’on déduit est celui-ci:

Nous résumons également dans les figures 1 à 3 certaines des différences surprenantes entre cette nouvelle forme de maladie de Creutzfeldt-Jakob à développement rapide et la maladie à prions beaucoup plus lente connue auparavant par des symptômes similaires mais se développant non pas en quelques semaines ou évoluant vers un décès en un an environ, mais se développant sur environ une décennie et durant une ou plusieurs décennies supplémentaires.

Encore une fois, peut-être que j’ai mal lu, mais les figures 1 à 3 ne semblent pas fournir de comparaison entre la MCJ et la nouvelle forme supposée apportée par les vaccins, et je reste donc sur ma faim quant à l’origine exacte des preuves qui suggèrent que la MCJ met des décennies à se manifester5.

Cet article est plus une anecdote, mais c’est l’un des nombreux articles que j’ai vus qui ont été cités et utilisés pour faire avancer un argument alors que des questions auraient dû être soulevées quant à l’interprétation qui en est faite.

Dans le cas de l’article de ResearchGate, il est possible que la MCJ soit liée aux vaccins, mais alors pourquoi le tourner de manière à minimiser le moment réel de la manifestation et du décès de la MCJ, si ce n’est pour créer un récit selon lequel la MCJ due aux vaccins est complètement différente des autres formes de MCJ.

Et puis, qu’en est-il de tous ces rapports sur les œufs? Il est clair que l’étude de Wei et al. elle-même mentionne que les poules ont été vaccinées au préalable. En fait, toute personne qui a acquis des connaissances en immunologie au cours des trois dernières années aurait probablement dû supposer que c’était le cas.

S’agit-il d’un cas où les gens n’appliquent pas les connaissances qu’ils ont acquises, ou est-ce que le narratif peut rapidement prendre le pas sur la pensée critique pour coïncider avec la pensée de groupe? Peut-être une dissonance cognitive est-elle en jeu?


Quelle qu’en soit la raison, il n’en reste pas moins que ce problème d’information n’est pas apparu soudainement. Il semble exister depuis l’apparition de COVID et, en toute franchise, il est peut-être simplement révélateur de la façon dont la science est relayée.

Mais cela ne signifie pas qu’il faut s’en contenter. Si nous voulons vraiment faire preuve de diligence raisonnable et nous assurer que des informations exactes sont diffusées, nous devons vérifier nos sources avant d’en faire état.

Plus important encore, nous devrions faire de notre mieux pour corriger les erreurs flagrantes. Permettez-moi d’être clair et de dire que je suis aussi faillible que n’importe qui d’autre, c’est pourquoi je dis que chacun devrait vérifier que mes sources ne contiennent pas d’erreurs.

Et en fait, cela aurait dû être le cas depuis le début. Si nous voulons plaider en faveur de la liberté d’expression, il nous faut plaider en faveur d’un discours ouvert. Au lieu de cela, on a l’impression que n’importe quelle idée peut être lancée sans trop se soucier des preuves, et qu’un public non averti, qui a peut-être placé sa confiance en quelqu’un, n’a aucune idée de la réalité des affirmations faites.

C’est une chose dont j’espère que beaucoup de gens prendront conscience.


  1. Zhu, W., Wang, Z., Tang, W. H. W., & Hazen, S. L. (2017). Gut Microbe-Generated Trimethylamine N-Oxide From Dietary Choline Is Prothrombotic in Subjects. Circulation, 135(17), 1671–1673. https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.116.025338
  2. Wei, S., Duan, S., Liu, X., Wang, H., Ding, S., Chen, Y., Xie, J., Tian, J., Yu, N., Ge, P., Zhang, X., Chen, X., Li, Y., & Meng, Q. (2021). Chicken Egg Yolk Antibodies (IgYs) block the binding of multiple SARS-CoV-2 spike protein variants to human ACE2. International immunopharmacology, 90, 107172. https://doi.org/10.1016/j.intimp.2020.107172
  3. Müller, S., Schubert, A., Zajac, J. et al. IgY antibodies in human nutrition for disease prevention. Nutr J 14, 109 (2015). https://doi.org/10.1186/s12937-015-0067-3
  4. Perez, jean-claude & Montagnier, Luc. (2023). Emergence of a New Creutzfeldt-Jakob Disease: 26 Cases of the Human Version of Mad-Cow Disease, Days After a COVID-19 Injection. 10.5281/zenodo.7540331.
  5. Pour étayer l’argument, il est possible que les auteurs aient fait référence à une différence dans le mode de développement de la MCJ. La plupart des MCJ surviennent sans explication connue, donc dans ce cas, on peut argumenter qu’il y a des caractéristiques qui semblent être uniques avec les vaccins. L’article fait référence à la région de la protéine de pointe censée former des prions, que beaucoup d’autres ont désignée comme coupable, mais là encore, l’organisation de l’article semble éluder toute comparaison avec la MCJ typique.

Commentaire

J’ai vu cette étude sur les œufs censés protéger contre le covid – j’ai même pensé qu’elle avait probablement été écrite dans le seul but que les « anti-vaxx » la citent pour ensuite leur rétorquer que l’étude ne dit pas ce que ces gens pensent qu’elle dit – ces gens sont des idiots. Quand quelque chose est trop évident et a été financé par big pharma, il faut l’examiner attentivement.

Charlotte, 4 février

Pourquoi la politisation de la science est dangereuse – par Michael Crichton.

J’avais trouvé le texte sur le site officiel de Crichton il y a une semaine. Il a disparu depuis. Étonnant, non? Il est heureusement très facile à trouver sur le Net, j’ai utilisé cette source. C’est un extrait de son bouquin « Etat d’urgence » (« State of Fear« ), de 2004. En plus d’être captivants, tous les livres de Crichton contiennent un message très important, y compris « Jurassic Park » – lisez le bouquin, évitez sa lamentable adaptation cinématographique. Il était en quelque sorte un épistémologue qui écrivait des romans.

Puisqu’il est ici question de Lysenko, je suis avec un article du Dr Gary Levy sur le sujet, puis un nouvel article de Miles Mathis, qui traite du « grand empoisonnement » évoqué notamment ici par Catherine Austin Fitts.


Pourquoi la politisation de la science est dangereuse

par Michael Crichton

Imaginez qu’il existe une nouvelle théorie scientifique qui prévient d’une crise imminente et indique une solution.

Cette théorie bénéficie rapidement du soutien de scientifiques de premier plan, de politiciens et de célébrités du monde entier. La recherche est financée par d’éminents organismes philanthropiques et menée dans des universités prestigieuses. La crise est fréquemment rapportée dans les médias. La science est enseignée dans les classes des collèges et des lycées.

Je ne parle pas du réchauffement de la planète. Je parle d’une autre théorie, qui a pris de l’importance il y a un siècle.

Parmi ses partisans figuraient Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Winston Churchill. Elle fut approuvée par les juges de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes et Louis Brandeis [NdT. le « héros juridique » de Reiner Fuellmich], qui se prononcèrent en sa faveur. Parmi les personnalités célèbres qui la soutenaient figuraient Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone, la militante Margaret Sanger, le botaniste Luther Burbank, Leland Stanford, fondateur de l’université de Stanford, le romancier H.G. Wells, le dramaturge George Bernard Shaw et des centaines d’autres. Des lauréats du prix Nobel y apportèrent leur soutien. La recherche fut soutenue par les fondations Carnegie et Rockefeller. L’Institut Cold Springs Harbor fut construit pour mener à bien ces recherches, mais des travaux importants furent également réalisés à Harvard, Yale, Princeton, Stanford et Johns Hopkins. Des lois visant à résoudre cette crise furent adoptées dans des États allant de New York à la Californie.

Ces efforts reçurent le soutien de l’Académie Nationale des Sciences, de l’Association Médicale Américaine et du Conseil National de la Recherche. On a dit que si Jésus était vivant, il aurait soutenu ces efforts.

Au total, la recherche, la législation et la formation de l’opinion publique autour de cette théorie durèrent près d’un demi-siècle. Ceux qui s’opposèrent à cette théorie furent traités de réactionnaires, d’aveugles ou tout simplement d’ignorants. Mais avec le recul, ce qui est surprenant, c’est que si peu de gens s’y opposèrent.

Aujourd’hui, nous savons que cette fameuse théorie, qui obtint tant de soutien, était en fait une pseudo-science. La crise qu’elle revendiquait était inexistante. Et les actions prises au nom de cette théorie étaient moralement et criminellement mauvaises. Au final, elles ont conduit à la mort de millions de personnes.

Cette théorie, c’est l’eugénisme, et son histoire est si épouvantable – et, pour ceux qui y ont été mêlés, si gênante – qu’on en parle rarement aujourd’hui. Mais c’est une histoire qui devrait être bien connue de chaque citoyen, afin que ses horreurs ne se répètent pas.

La théorie de l’eugénisme postulait une crise du patrimoine génétique conduisant à la détérioration de la race humaine. Les meilleurs êtres humains ne se reproduisaient pas aussi rapidement que les êtres inférieurs – les étrangers, les immigrants, les Juifs, les dégénérés, les inaptes et les « faibles d’esprit ». Francis Galton, un respectable scientifique britannique, fut premier à spéculer dans ce domaine, mais ses idées furent reprises bien au-delà de ses intentions. Elles furent adoptées par des Américains épris de science, ainsi que par ceux qui s’intéressaient peu à la science mais s’inquiétaient de l’immigration de races inférieures au début du vingtième siècle – de « dangereux parasites humains » qui constituaient « la marée montante des imbéciles » et polluaient la meilleure partie de la race humaine.

Les eugénistes et les immigrationnistes unirent leurs forces pour mettre un terme à cette situation. Le plan consistait à identifier les individus faibles d’esprit – il était admis que les Juifs étaient en grande partie faibles d’esprit, mais c’était également le cas de nombreux étrangers, ainsi que des Noirs – et à les empêcher de se reproduire en les isolant dans des institutions ou en les stérilisant.

Comme l’a dit Margaret Sanger, « Encourager les bons à rien aux dépens des bons est une cruauté extrême… il n’y a pas de plus grande malédiction pour la postérité que celle de lui léguer une population croissante d’imbéciles ». Elle parlait du fardeau que représentait la prise en charge de « ce poids mort de déchets humains ».

Ces opinions étaient largement partagées. H.G. Wells s’éleva contre « les nuées insuffisamment formées de citoyens inférieurs ». Theodore Roosevelt déclara que « la société n’a pas à permettre aux dégénérés de se reproduire. » Luther Burbank: « Ne permettez plus aux criminels et aux faibles de se reproduire. » George Bernard Shaw affirmait que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.

Le racisme était ouvertement présent dans ce mouvement, comme en témoignent des textes tels que The Rising Tide of Color Against White World Supremacy [La marée montante des gens de couleur contre la suprématie du monde blanc], de l’auteur américain Lothrop Stoddard. Mais, à l’époque, le racisme était considéré comme un aspect anodin de l’entreprise d’un objectif admirable – l’amélioration de l’humanité future. C’est cette notion avant-gardiste qui attira les esprits les plus libéraux et progressistes d’une génération. La Californie n’était que l’un des vingt-neuf États américains à avoir adopté des lois autorisant la stérilisation, mais elle se révéla la plus avant-gardiste et la plus enthousiaste – davantage de stérilisations furent pratiquées en Californie que partout ailleurs en Amérique.

La recherche eugénique était financée par la Fondation Carnegie, et plus tard par la Fondation Rockefeller. Cette dernière était si enthousiaste que même après que le centre de la politique eugéniste se soit déplacé en Allemagne et qu’elle ait impliqué le gazage d’individus provenant d’institutions psychiatriques, la Fondation Rockefeller continua à financer à un niveau très élevé les chercheurs allemands. (La fondation est restée discrète à ce sujet, mais elle finançait toujours la recherche en 1939, quelques mois seulement avant le début de la Seconde Guerre mondiale).

Depuis les années 1920, les eugénistes américains étaient jaloux parce que les Allemands leur avaient confisqué la direction du mouvement. Les Allemands furent admirablement progressistes. Ils installèrent des maisons d’apparence ordinaire où les « déficients mentaux » étaient amenés et interrogés un par un, avant d’être conduits dans une pièce annexe, qui était en fait une chambre à gaz. Là, ils étaient gazés au monoxyde de carbone, et leurs corps étaient éliminés dans un crématorium situé sur la propriété.

Par la suite, ce programme fut étendu à un vaste réseau de camps de concentration situés près des lignes de chemin de fer, permettant le transport et la mise à mort efficaces de dix millions d’indésirables.

Après la Seconde Guerre mondiale, plus personne n’était eugéniste, et personne ne l’avait jamais été. Les biographes des célébrités et des puissants ne s’attardaient pas sur l’attirance de leurs sujets pour cette philosophie, et ne la mentionnaient parfois pas du tout. L’eugénisme cessa d’être un sujet pour les salles de classe des universités, bien que certains affirment que ses concepts sont toujours d’actualité sous une forme déguisée.

Mais avec le recul, trois points ressortent. Premièrement, malgré la construction du Cold Springs Harbor Laboratory, malgré les efforts des universités et les plaidoiries des avocats, l’eugénisme n’avait aucune base scientifique. En fait, personne à cette époque ne savait ce qu’était réellement un gène. Le mouvement put se développer parce qu’il utilisait des termes vagues, jamais rigoureusement définis. Le terme « faible d’esprit » pouvait signifier n’importe quoi, de la pauvreté et de l’analphabétisme à l’épilepsie. De même, il n’existe pas de définition claire de « dégénéré » ou « inapte ».

Deuxièmement, le mouvement eugénique était en réalité un programme social déguisé en programme scientifique. Il était motivé par les préoccupations liées à l’immigration, au racisme et à l’arrivée de personnes indésirables dans un quartier ou un pays. Une fois encore, une terminologie vague permit de dissimuler ce qui se passait réellement.

Troisièmement, et c’est le plus affligeant, l’establishment scientifique, tant aux États-Unis qu’en Allemagne, ne mena aucune protestation sérieuse. Bien au contraire. En Allemagne, les scientifiques s’alignèrent rapidement sur le programme. Des chercheurs allemands modernes sont remontés dans le passé pour examiner des documents nazis des années 1930. Ils s’attendaient à trouver des directives indiquant aux scientifiques quelles recherches devaient être effectuées. Mais aucune ne fut nécessaire. Selon Ute Deichman, « les scientifiques, y compris ceux qui n’étaient pas membres du parti [nazi], contribuèrent à obtenir le financement de leurs travaux en modifiant leur comportement et en coopérant directement avec l’État. » Deichman parle du « rôle actif des scientifiques eux-mêmes en matière de politique raciale nazie… lorsque [la recherche] visait à confirmer la doctrine raciale… on ne trouve aucune trace de pression extérieure. » Les scientifiques allemands adaptèrent leurs intérêts de recherche aux nouvelles politiques. Et les rares qui ne s’adaptèrent pas disparurent.

Il existe un deuxième exemple de science politisée, de caractère tout à fait différent, mais qui illustre les dangers du contrôle du travail scientifique par l’idéologie gouvernementale et celui de la promotion de faux concepts par des médias dénués d’esprit critique. Trofim Denisovich Lysenko était un paysan qui se vantait d’avoir, disait-on, « résolu le problème de la fertilisation des champs sans engrais ni minéraux ». En 1928, il prétendait avoir inventé une procédure appelée vernalisation, par laquelle les graines étaient humidifiées et refroidies pour améliorer la croissance ultérieure des cultures.

Les méthodes de Lysenko ne furent jamais soumises à un test rigoureux, mais son affirmation selon laquelle ses graines traitées transmettaient leurs caractéristiques à la génération suivante représentait un renouveau des idées lamarckiennes à une époque où le reste du monde adoptait la génétique mendélienne. Josef Staline était attiré par les idées lamarckiennes, qui impliquaient un avenir libéré des contraintes héréditaires; il voulait également améliorer la production agricole. Lysenko promettait les deux, et devint la coqueluche des médias soviétiques à l’affût d’histoires de paysans intelligents qui avaient mis au point des procédures révolutionnaires.

Lysenko fut dépeint comme un génie, et il exploita sa célébrité à fond. Il était particulièrement habile pour dénoncer ses adversaires. Il eut recours à des questionnaires d’agriculteurs pour prouver que la vernalisation augmentait le rendement des cultures, et évita ainsi tout test direct. Porté par une vague d’enthousiasme cautionnée par l’État, son ascension fut rapide. En 1937, il était membre du Soviet Suprême.

A cette époque, Lysenko et ses théories dominaient la biologie russe. Il en résulta des famines qui tuèrent des millions de personnes [NdT. en Ukraine, voir ici] et des purges qui envoyèrent des centaines de scientifiques soviétiques dissidents dans les goulags ou devant des pelotons d’exécution. Lysenko attaqua agressivement la génétique, qui fut finalement interdite en tant que « pseudo-science bourgeoise » en 1948. Les idées de Lysenko n’ont jamais été fondées, et pourtant il contrôla la recherche soviétique pendant trente ans. Le lysenkoïsme a pris fin dans les années 1960, mais la biologie russe ne s’est toujours pas entièrement remise de cette époque.

Aujourd’hui, nous sommes en proie à une nouvelle grande théorie qui, une fois de plus, s’est attirée le soutien de politiciens, de scientifiques et de célébrités du monde entier. Une fois encore, la théorie est promue par de grandes fondations. Une fois encore, la recherche est menée dans des universités prestigieuses. Une fois encore, des lois sont adoptées et des programmes sociaux préconisés en son nom. Une fois encore, les critiques sont peu nombreux et traités sans ménagement.

Une fois encore, les mesures préconisées ne sont étayées ni par les faits ni par la science. Une fois encore, des groupes poursuivant d’autres objectifs se cachent derrière un mouvement aux allures nobles. Une fois encore, des revendications de supériorité morale sont utilisées pour justifier des actions extrêmes. Une fois encore, le fait que certaines personnes soient lésées est ignoré parce qu’une cause abstraite est censée être plus importante que toute conséquence humaine. Une fois encore, des termes vagues comme la durabilité et la justice générationnelle – des termes sans définition commune – sont employés au service d’une nouvelle crise.

Je ne prétends pas que le réchauffement climatique est identique à l’eugénisme. Mais les similitudes ne sont pas superficielles. Et j’affirme que la discussion ouverte et franche des données et des problèmes est empêchée. Des revues scientifiques de premier plan ont pris des positions éditoriales fermes en faveur du réchauffement climatique, ce qu’elles ne devraient pas faire, selon moi. Dans ces circonstances, tout scientifique qui nourrit des doutes comprend clairement qu’il serait sage de mettre en sourdine leur expression.

Une preuve de cette suppression est le fait qu’un grand nombre des détracteurs du réchauffement climatique sont des professeurs à la retraite. Ces personnes ne sont plus à la recherche de subventions et n’ont plus à faire face à des collègues dont les demandes de subventions et l’avancement de leur carrière risquent d’être compromis par leurs critiques.

En science, les vieux ont généralement tort. Mais en politique, les vieux sont sages, conseillent la prudence et, en fin de compte, ont souvent raison.

L’histoire passée de la croyance humaine est un récit édifiant. Nous avons tué des milliers de nos semblables parce que nous pensions qu’elles avaient signé un pacte avec le diable et étaient devenues des sorcières. Nous tuons encore plus de mille personnes chaque année pour sorcellerie. À mon avis, il n’y a qu’un seul espoir pour l’humanité de sortir de ce que Carl Sagan appelait « le monde hanté par les démons » de notre passé. Cet espoir, c’est la science.

Mais comme l’a dit Alston Chase, « lorsque la recherche de la vérité est confondue avec le plaidoyer politique, la poursuite de la connaissance se résume à la quête du pouvoir ».
C’est le danger auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Et c’est pourquoi le mélange de la science et de la politique est une mauvaise association, au passé très sombre. Nous devons nous souvenir de l’histoire et nous assurer que ce que nous présentons au monde en tant que connaissance est désintéressé et honnête.

Interview de Alexandra Latypova au Comité Corona (traduction).

Vu l’importance et la qualité des informations contenues dans cette interview, j’ai mis en attente tous mes articles en préparation pour me consacrer à sa transcription complète (texte ici) et à sa traduction ci-dessous, qui m’ont pris plus de vingt heures. Je remercie évidemment Alexandra Latypova pour son travail précieux et considérable, le Comité Corona pour lui avoir donné la parole, Sage Hana pour l’avoir mentionnée sur son Substack et tout particulièrement mon épouse pour l’incroyable patience dont elle a fait preuve pendant que j’étais accaparé par cette tâche.

Pour plus de clarté, j’ai inclus dans le texte une capture des diapositives PowerPoint présentées lors de l’interview. Je n’ai pas traduit le texte qui y figure puisqu’il est expliqué dans le texte juste en-dessous par Mme Latypova.

Addendum 27/10: le document en fichier pdf est consultable ou téléchargeable ci-dessous.

Je vous remercie de le lire et de bien vouloir le diffuser. Je vous rappelle que je ne suis présent nulle part sur les réseaux sociaux, que je ne fais aucune promotion de ce blog (non-monétisé) et que je dépens entièrement de mes lecteurs pour que ce genre de travail soit utile à d’autres.

NOTE 08/02/23: il y a d’autres articles de Sasha sur ce blog ici, ici et ici.

Source de la vidéo. Source de la session complète.


Viviane Fischer: Nous avons une nouvelle invitée. Il s’agit de Mme Alexandra Latypova. Elle a longtemps travaillé comme cadre dans l’industrie pharmaceutique. Bonjour.

Alexandra Latypova: Bonjour à tous.

Viviane Fischer: Bonjour, ravie de vous recevoir. Ce serait bien que vous vous présentiez un peu. Quelles sont les points les plus importants de votre carrière que vous aimeriez partager avec notre public?

Alexandra Latypova: Mon expérience professionnelle est dans le domaine de la recherche et du développement pharmaceutiques. J’ai travaillé pendant environ 25 ans dans ce secteur, à différents postes. Au début, j’ai fait de l’analyse de données, puis j’ai travaillé dans le domaine des essais cliniques et des technologies qui sont utilisées dans les essais cliniques pour évaluer divers médicaments, comme les technologies d’imagerie, l’électrophysiologie et de nombreuses autres techniques. J’ai cofondé plusieurs organismes de recherche clinique. Ce sont des entreprises sous-traitantes des sociétés pharmaceutiques, qui travaillent dans le domaine des essais cliniques. J’ai ainsi travaillé pour environ 60 sociétés pharmaceutiques dans le monde entier, principalement aux États-Unis et en Europe, mais aussi en Asie. Pfizer a été mon client et a été, en fait, mon investisseur à deux reprises. Nous avons travaillé en collaboration en matière de R&D sur les technologies susceptibles d’être utilisées dans les essais cliniques. J’ai également travaillé directement avec la FDA dans le domaine des évaluations de la sécurité cardiovasculaire et j’ai participé aux consortiums industriels de la FDA sur les méthodologies d’évaluation de la sécurité cardiovasculaire dans la recherche clinique et préclinique. J’ai pris ma retraite de l’industrie il y a quelques années et je ne travaillais plus lorsque l’arnaque Covid est arrivée. Je m’en suis tout de suite inquiétée quand j’ai compris que ça se passait très mal, que les pratiques et les politiques mises en place n’avaient aucun sens. J’ai entrepris d’examiner la situation de plus près. J’ai d’abord analysé les données du VAERS du CDC, parce qu’elles sont accessibles au public, et ensuite, jusqu’à ce jour, j’ai travaillé sur divers documents rendus disponibles par des actions en justice relatives à la liberté d’information. J’examine ces documents et je collabore avec divers groupes pour tenter de leur fournir une expertise et une interprétation du contenu de ces documents afin que diverses actions puissent être entreprises par le public et par les cabinets d’avocats.

Viviane Fischer: Vous avez donc manifestement beaucoup d’expérience dans ce domaine. Ce qui en ressort, c’est que de votre point de vue, toutes les mesures de protection et les réglementations précédemment en vigueur, sur lesquelles le public s’est appuyé pendant des années – et dont il présumait qu’elles continueraient à être mises en œuvre – ont été fondamentalement supprimées. Pourriez-vous peut-être nous en dire plus à ce sujet?

Alexandra Latypova: Voilà le plus gros mensonge sur ces prétendus vaccins. Ce ne sont pas des vaccins, ce ne sont même pas des produits pharmaceutiques, ce que j’expliquerai dans ma présentation. Voilà le mensonge qui nous a été vendu au niveau mondial, à savoir que c’est un médicament, mais ce n’est pas un médicament. Et lorsqu’on a dit au public qu’il s’agissait d’un médicament, d’un vaccin, tout le monde s’est attendu à ce que toutes les garanties auxquelles nous sommes habitués en matière de médicaments soient en place, mais ça n’a pas été le cas. En fait, ces garanties ne peuvent même pas légalement s’appliquer à ces produits, même si c’est sujet à caution. On ne peut pas passer un contrat pour commettre un crime, or ils ont passé un contrat pour commettre un crime et ils commettent ce crime en ce moment même. Et ils le qualifient de légal mais cela reste à voir – et je l’expliquerai dans ma présentation. J’ai quelques diapositives, si je peux les partager?

Wolfgang Wodarg: Partagez simplement votre écran.

Alexandra Latypova: Ma présentation aujourd’hui traitera de ces injections et plus particulièrement de la fraude en matière de réglementation et de fabrication, problème spécifique sur lequel peu de gens se sont penchés et sur lequel je me suis concentrée. Il n’implique pas seulement la FDA, mais aussi l’AEM (Agence Européenne des Médicaments), toutes ces agences, et surtout le Département d’État américain. Ce programme est entièrement dirigé par le Département d’Etat américain. C’est une action militaire, un programme militaire, qui a effectivement suspendu toutes les règles et réglementations de sécurité dans le monde entier. Et ils sont de connivence avec les fabricants de produits pharmaceutiques pour la diffusion de ces produits mortels dans le monde entier.

Jusqu’à présent, nous disposons d’un résumé de très haut niveau de toutes les preuves concernant les injections Covid 19 actuelles et je pense que la plupart d’entre nous seront d’accord sur ces points. Ils ont été couverts par votre commission d’enquête de manière assez exhaustive.

Tout d’abord, ces produits ont été conçus pour être toxiques. De nombreuses publications en expliquent la raison ainsi que les nombreux mécanismes de dommages incorporés dans ces produits. Ils interfèrent avec les processus génétiques qui ont lieu en permanence dans notre corps. Les fabricants affirment qu’une sorte de protéine utile est exprimée, mais ce n’est pas ainsi que fonctionne le corps humain. Ils ne font que détruire le système immunitaire, ce qui entraîne diverses conséquences catastrophiques. Nous savons maintenant que ces produits ne sont absolument pas sûrs. Le nombre de morts et de blessés dans le monde entier est tout simplement effroyable. Il dépasse tous les chiffres antérieurs les plus élevés repris dans les anciennes bases de données accessibles au public. Pourtant, aucun responsable n’y prête attention ou, lorsque ce point leur est soumis, ils le nient purement et simplement et embrouillent le public. Ce produit n’a aucune efficacité. Je n’ai vu nulle part quelqu’un qui puisse démontrer que ces injections offrent une protection durable. Ce n’est pas vrai. Les gouvernements veulent maintenant que les gens se fassent injecter tous les 3 ou 4 mois. C’est tout à fait grotesque pour un produit désigné sous le nom de vaccin et ces produits n’offrent absolument aucune protection contre la maladie du Covid.

Ma présentation d’aujourd’hui sera principalement axée sur le mode de fabrication, sur la manière dont le cadre en place permet de commettre cette fraude, comment ce cartel s’est formé, qui sont les participants à ce cartel et quel est leur rôle exact. La question de la fabrication déficiente a été très peu évoquée, mais ce produit est totalement non conforme parce qu’il n’a pas à l’être. C’est un prototype, ce n’est pas un produit pharmaceutique, il est donc très peu conforme à son étiquette et il est extrêmement variable. Il n’est pas conforme aux bonnes pratiques de fabrication et on ne voit aucune application des bonnes pratiques de fabrication dans les pays où de telles lois existent. Les gouvernements poursuivent manifestement une politique malfaisante. Nous savons qu’ils mentent, nous savons qu’ils dissimulent, qu’ils embrouillent les familles des personnes tuées ou blessées par ces injections. Toutes ces actions font apparaître très, très clairement leur intention de nuire. A ce stade, tout doit être considéré comme intentionnel. Tous les dommages et les décès doivent être considérés comme totalement intentionnels.

Parlons maintenant de la fabrication, pour illustrer ce que sont les bonnes pratiques de fabrication. Aux États-Unis, il s’agit d’un ensemble de lois, de règles et de règlements qui figurent dans le code des règlements fédéraux. C’est un ensemble de lois très complet qui couvre les normes de haute qualité, de cohérence et de pureté pour les médicaments, les vaccins, ainsi que les aliments et les boissons – fabriqués en masse. On s’attend à ce que chaque lot de chaque nouveau produit soit à peu près identique au lot précédent du même produit, qu’il soit conforme à son étiquette, qu’il ne contienne pas d’impuretés ni de substances toxiques. Dans le cas de ces injections Covid 19, on s’attend également à ce qu’elles soient interchangeables entre différentes marques, bien qu’aucun test n’ait été effectué pour le démontrer. Ces règles et réglementations existent dans d’autres pays où elles sont très similaires. Aux États-Unis, elles ont été élaborées entre les années 1900 et 1960 et constituent un ensemble très complet. C’était en réaction au grand nombre de personnes empoisonnées et tuées par des produits mal fabriqués à l’époque et, en fait, c’est un crime grave que d’introduire un produit frelaté, un produit qui n’est pas conforme à ces règles dans le commerce inter-États aux États-Unis ou au niveau international.

Quand je me suis mise à examiner ces injections Covid 19, je voulais comprendre de quoi elles avaient l’air par rapport à quelque chose de plus traditionnellement conforme à nos bonnes pratiques de fabrication. Comme il s’agissait d’un prétendu vaccin, j’ai décidé de le comparer aux vaccins antigrippaux traditionnels et j’ai pris toutes les données de la base de données VAERS qui couvraient les vaccins antigrippaux traditionnels. Je les ai reportées sur ce graphique. Sur l’axe des X, figurent tous les numéros de lot des vaccins contre la grippe. Il s’agit d’une douzaine de fabricants, de différents produits, tous des vaccins antigrippaux injectables, et sur l’axe Y, figurent les événements indésirables graves et les décès. Je n’inclus jamais la somme des événements indésirables, qui peuvent inclure de nombreuses questions administratives et des problèmes potentiellement mineurs, je me concentre donc sur les événements graves et les décès. En ce qui concerne les événements graves et les décès, comme vous pouvez le voir, ce sont des produits très cohérents, ils ne varient jamais beaucoup. La moyenne est d’environ 3 ou 4 événements indésirables graves par lot. Puis, nous trouvons quelques valeurs aberrantes – nous ne trouvons ici que 2 valeurs aberrantes sur de nombreuses années et la plus importante était de 37 rapports par lot. C’est à peu près ce à quoi ressemble un vaccin conforme aux bonnes pratiques de fabrication, et c’est ce à quoi on devrait s’attendre.

Lorsque j’ai examiné les injections Covid 19, le tableau était radicalement différent, ce qui est extrêmement alarmant. Il est tellement catastrophique qu’il aurait dû constituer un signal d’alarme pour tout organisme de réglementation à tous les niveaux – fédéral, étatique et local. Nous disposons tous d’organismes de réglementation établis à tous les niveaux du gouvernement, capables de signaler des problèmes d’anomalies ou des schémas anormaux pour tous les produits relevant de leur juridiction et d’effectuer alors leur rappel. Mais personne ne l’a fait. On observe une énorme variation d’un lot à l’autre pour toutes ces injections Covid 19. J’ai d’ailleurs ici tous les lots vérifiés par le CDC, on dispose de la liste complète des lots émis aux États-Unis avec numéros de lot exacts, dates de fabrication et dates d’expiration. Ces données sont donc toutes valides et pourtant on voit que les variations sont des centaines de milliers de fois plus importantes que celles du vaccin contre la grippe, qui sont toutes sous cette ligne rouge ici, et elles sont toutes beaucoup plus élevées. La fourchette va de 1.500 événements indésirables graves pour un seul lot à certains lots qui en ont très peu et il y a aussi une énorme différence – vous pouvez le constater visuellement – entre les différents fabricants. Nous avons Janssen ici, Moderna ici, et puis Pfizer – regardez ça. C’était extrêmement alarmant et en fait, une alerte a été émise très tôt dans le déploiement par le comté d’Orange, en Californie. Ils ont détecté le 18 janvier 2021, soit quelques semaines seulement après le déploiement massif de ces injections, un lot de Moderna qui, selon eux, a généré un nombre important d’événements indésirables. Cependant, personne d’autre ne s’en est alarmé. L’affaire a fait la une des journaux, mais aucune autre autorité sanitaire n’a reçu la moindre notification. Le fabricant n’a pas arrêté la production de ce lot, ne l’a pas rappelé, personne parmi les autorités sanitaires n’a imposé un rappel et ce lot a continué à être vendu dans tous les États-Unis jusqu’à son épuisement en mars. Il a également généré un millier d’événements indésirables graves et près de 60 décès. Tout cela doit donc être considéré comme intentionnel, car les autorités l’ont signalé, elles ont constaté qu’il générait des effets indésirables anormaux. Personne n’a pourtant fait quoi que ce soit pour l’arrêter et on a continué à l’administrer aux gens.

Viviane Fischer: Dans cette représentation de Pfizer, il semble que lorsqu’il y a un lot toxique, il est très toxique.

Alexandra Latypova: Ceux-là, oui, les chiffres sont extrêmement élevés, ils sont extrêmement toxiques. Ces lots provoquent en général aussi beaucoup de décès, je n’ai pas détaillé les décès ici, mais oui. Ces énormes lots générent beaucoup de décès, mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois, même un petit lot peut générer un nombre anormal de décès. Ils varient également au niveau de la létalité, comme vous pouvez le voir. On observe donc d’énormes variations à tous les niveaux.

Wolfgang Wodarg: Vous allez certainement nous parler de la raison de ces variations.

Alexandra Latypova: Oui, nous avons trouvé de nombreuses raisons. Les gens nous ont souvent dit : « Vous êtes des conspirationnistes, c’est juste parce que la taille des lots est différente », mais en fait, elles ne sont pas si différentes. Nous avons reçu récemment des informations dans le cadre d’une demande d’accès à l’information (FOIA) et on nous a fourni la liste de toutes les expéditions de produits Pfizer aux États-Unis par numéro de lot et par nombre de doses. Lorsque je les ai représentés par date de fabrication, ici sur l’axe des X, et qu’on ne compte que les décès – ici, c’est plus facile à voir – en ajustant pour la taille des lots – ici, j’ai ajusté par 1.000 doses – on obtient cette image très étrange. La variabilité est énorme – ceux-ci sont jusqu’à 12 fois supérieurs à ceux-là. Et notez la dispersion, surtout au début de l’année. Cette variabilité a ensuite diminué et la toxicité a diminué mais la variabilité est toujours inacceptable dans cette partie du graphique. C’est juste qu’elle est éclipsée par cette partie du graphique. Rien de tout cela ne devrait se produire. La relation attendue devrait ressembler à une ligne plate, zéro ou aussi proche de zéro que possible. Mais ici nous avons une relation statistique définie, en relation avec la date de fabrication pour Pfizer. Pensez-y, il ne devrait pas y avoir de différence dans la toxicité d’un produit en fonction de sa date de fabrication, et la même relation existe même entre les codes alphanumériques de Pfizer et Moderna. Ils se regroupent également – je ne le montre pas ici – mais ils se regroupent également autour de différents codes alphanumériques. Nous savons aujourd’hui quelles lettres et quels chiffres correspondent à quel niveau de toxicité. Nous pouvons en informer les gens et nous le faisons d’ailleurs sur notre site Internet.

Voilà la situation, absolument alarmante et absolument évidente, évidente depuis le début et qu’aucune autorité sanitaire n’a jamais remarquée. C’est extrêmement inquiétant et encore une fois, cela indique un acte intentionnel.

Viviane Fischer: Je ne sais pas si vous allez y venir, mais j’ai une question, avant que j’oublie. Au début, il y avait les personnes âgées et les malades, des personnes peut-être déjà malades, qui se faisaient vacciner et ensuite les personnes plus jeunes ont été admises. Quand on voit le nombre de réactions jusqu’au 21 avril, se pourrait-il que la variabilité soit due à des réactions plus intenses, en raison du groupe d’âge qui a été vacciné? Reviendrez-vous sur cette question plus tard ?

Alexandra Latypova: Oui, j’ai en fait une diapositive à ce sujet dans mes diapositives de sauvegarde. Cette question a été posée fréquemment et voici la réponse – c’est d’ailleurs mon collègue allemand qui l’a écrite et elle est basée sur des données allemandes. L’âge n’a pas autant d’influence qu’on le pense. La différence entre les lots à faible létalité et les lots à forte létalité était de 12 fois. Il y avait quelques personnes âgées, mais n’oubliez pas qu’au début du déploiement, il y avait aussi des travailleurs de la santé, donc il n’y a pas eu que des personnes âgées. L’âge moyen a toujours été assez bas. Il n’était pas dans les quatre vingt ans, il était beaucoup plus bas. Mais ici, mon collègue allemand a effectué une analyse de l’influence de l’âge sur les décès et les événements indésirables et il s’avère que l’âge n’a qu’un pouvoir explicatif partiel, il n’explique pas tout – il explique en fait très peu. L’âge peut expliquer quelque chose comme 18%, 13% mais il n’explique pas le reste. Et vous pouvez le constater visuellement. Si on soumet à l’examen les lots expédiés en Allemagne qui ont occasionné des événements indésirables graves et des décès, et qu’on les représente ici, on peut voir par exemple ici – on le voit très clairement sur ce graphique – que l’âge est inférieur à 60 ans, peut-être 58 ans, et on voit cette dispersion verticale des résultats des événements indésirables. Cela signifie que pour le même âge, il y a des lots qui étaient moins toxiques et d’autres beaucoup plus toxiques. C’est une dispersion énorme et on la trouve presque constamment, comme vous pouvez le voir. Et comme vous pouvez le voir ici, à 60 ou 70 ans, il y a un lot très peu toxique et un autre à environ 80 ans, très toxique, dispersé un peu partout. Les données regroupées dans ce nuage nous disent simplement que l’âge n’explique pas tout – il explique une toute petite partie.

Viviane Fischer: D’accord, merci beaucoup.

Alexandra Latypova: [Permettez-moi de revenir en arrière.] Il y a aussi d’autres schémas de variabilité étrange, qui restent inexpliqués. Un autre de mes collègues a établi ce graphique pour les États-Unis. On observe des anomalies géographiques très étranges en termes de toxicité de ces produits. Ainsi, lorsqu’on examine les données du VAERS, elles représentent des populations vaccinées à 100%, de sorte que les politiques des gouverneurs locaux ne jouent aucun rôle ici. Tous ceux qui ont été vaccinés sont couverts par ce système. Si on examine le nombre de décès pour cent mille personnes vaccinées dans l’État, on obtient ce tableau assez étrange lui aussi. Par exemple, le Dakota du Sud est le pire État de l’Union en ce moment. Il compte 33 décès pour cent mille personnes vaccinées et l’État suivant est le Kentucky, avec seulement 24 décès pour cent mille personnes vaccinées. Et puis il y a des États comme l’Utah et la Californie, par exemple, avec seulement 1,7 et 1,9, ce qui représente un écart considérable. Encore une fois, il n’y a aucun moyen d’expliquer cela par la démographie normale des États. En fait, la Californie a une piètre démographie si on considère les populations de sans-abri et de toxicomanes, etc. C’est donc inexplicable à ce stade et personne ne semble s’en préoccuper. Mais pour moi, cela signifie simplement que le produit est extrêmement variable et que ce qu’ils envoient à ces différents États l’est aussi.

Etant donné cette variabilité de la fabrication, le fabricant fournit des produits très, très variables et cela crée ces anomalies étranges quelle que soit la façon dont on les considère. Je me suis ensuite penchée sur les documents réglementaires que j’ai pu obtenir et j’ai examiné plusieurs dossiers de ce que l’on appelle des résumés non cliniques. Ils ont été mis à disposition par le biais de la loi sur la liberté d’information et ils concernaient Pfizer et Moderna. Ces résumés contenaient – leurs propres résumés des études sur animaux qu’ils avaient réalisées et que la FDA a ensuite utilisées pour approuver le produit injectable de Pfizer et le Spikevax de Moderna.

Pour des raisons de temps, je parlerai surtout de Moderna, mais les deux sont très similaires. J’ai d’abord examiné Moderna et j’ai découvert quelque chose de très étrange. Moderna a apparemment deux numéros de médicament de recherche, ce qui me semble étrange car, selon les règles, il ne peut y avoir qu’un seul numéro de médicament de recherche pour chaque nouvelle entité moléculaire. Ce numéro permet de soumettre une demande à la FDA et à un processus similaire dans les agences européennes. Ce numéro ouvre une demande et ensuite, en tant que promoteur, vous recueillez toutes les données relatives aux études sur les animaux, puis aux études cliniques, et tous les résultats et tous les ensembles de données sont annexés à ce numéro. C’est un genre de numéro de référence qui constitue ensuite un dossier que l’on présente aux autorités de réglementation pour l’examen et l’approbation du produit. C’est ainsi que cela fonctionne partout dans le monde où ces systèmes sont utilisés, la Conférence Internationale pour l’Harmonisation. Dans le cas de Moderna, j’ai trouvé deux numéros. Je ne comprends toujours pas pourquoi, mais on n’a jamais répondu à ma question. Tout d’abord, cet autre numéro a été ouvert en premier, puis le numéro de Moderna en second. Le premier numéro appartient aux NIH. Ce sont les propriétaires, les National Institutes of Health, et plus précisément la division de la microbiologie et des maladies infectieuses, la DMID, et sur le plan organisationnel, ce groupe dépend d’Anthony Fauci. Ils sont donc propriétaires de ce numéro, ils ont ouvert ce numéro pour Moderna en février 2020 et ils ont également réalisé – c’est peut-être encore le cas – de nombreuses études sur animaux pour Moderna. Parce qu’ils détiennent ces deux numéros, cela signifie qu’ils sont copropriétaires de ce produit et qu’ils détiennent les droits sur les revenus et les bénéfices dérivés de ce produit. Il s’agit d’une situation tout à fait anormale et d’un énorme conflit d’intérêts, car elle va bien au-delà d’une relation idéale plus standard où, disons, un fabricant privé peut obtenir une licence pour un brevet des NIH ou un brevet d’une institution universitaire et leur verser ensuite de petites redevances lorsque cette technologie est utilisée dans des produits ultérieurs sur le marché. Mais ici, c’est différent, c’est le NIH qui obtient des revenus et des bénéfices sur ce produit – ou du moins qui en a les droits – et il faut également noter que, bien sûr, le NIH et Anthony Fauci en particulier sont ceux qui ont imposé tous ces obligations draconiennes et la coercition de la population pour injecter ce produit à tout le monde. Alors comment se fait-il qu’ils en profitent directement? J’ai soulevé cette question à plusieurs reprises. Personne ne l’a jamais abordée, mais je pense qu’il faudrait en parler davantage.

Ensuite, j’ai examiné les dossiers de Pfizer et de Moderna pour ce qui concerne les tests standard d’expériences précliniques ou animales. Pour vous en donner un aperçu, ce sont des essais de très, très haut niveau, chacun de ces encadrés regroupe en fait de nombreuses études. Pour un médicament, un vaccin ou tout autre produit biologique normal, il faut d’abord l’évaluer dans le cadre d’expérimentations animales avant de pouvoir l’administrer aux humains dans le cadre d’un essai clinique hautement contrôlé. Ceci afin d’exclure les risques majeurs et de s’assurer que le produit est suffisamment sûr pour être administré à l’homme en tant que produit expérimental. Les catégories de tests de sécurité précliniques comprennent trois éléments principaux: la pharmacologie, la pharmacologie de sécurité et la pharmacocinétique. La pharmacologie comprend deux domaines. Le premier est la pharmacologie primaire: il faut au minimum essayer de démontrer le mécanisme d’action déclaré pour le produit. Par exemple, si le fabricant prétend que « ce produit va créer une protéine de pointe qui va ensuite créer un antigène », cela doit être démontré dans ces études. Ensuite, tout effet hors cible. Si en faisant cela, il fait autre chose, il faut aussi le montrer ou l’exclure ou au moins avoir une idée des potentiels effets hors cible qui peuvent se produire. Les interactions médicamenteuses sont également très importantes, surtout si le produit est censé être administré à absolument tout le monde. Chez beaucoup de personnes qui prennent déjà plusieurs médicaments, ils peuvent interagir de manière inconnue, donc il faut au moins avoir une idée des interactions potentielles et des contre-indications pour d’autres produits. La catégorie suivante consiste à examiner la façon dont le produit est distribué dans l’organisme lorsqu’il est injecté – c’est ce qu’on appelle la pharmacocinétique. Dans la pharmacocinétique, on évalue beaucoup de choses, mais les plus importantes sont l’absorption, la distribution, le métabolisme, les études d’excrétion – ce sont les études standard. Ensuite, la toxicologie, qui est très, très importante. La toxicologie signifie que si le produit est détecté dans une certaine zone – disons qu’il pénètre dans le tissu cardio-vasculaire, dans le tissu hépatique, dans le cerveau ou dans d’autres organes – il faut alors faire une étude toxicologique spécifique pour ces organes et déterminer l’exposition maximale, l’exposition dans le temps, quand il disparaît, la dose maximale tolérée et où commence la toxicité, parce que l’objectif est de développer ce que l’on appelle une fenêtre thérapeutique, où l’on peut administrer le médicament à un niveau suffisamment élevé pour qu’il provoque une réponse souhaitable, mais aussi suffisamment bas pour qu’il ne franchisse pas le seuil de la toxicité. C’est la partie la plus importante de toutes ces expériences, il s’agit de trouver cet espace. Et cet espace n’a d’ailleurs jamais été trouvé pour ces produits. Un autre domaine est bien sûr la toxicologie de la reproduction, j’en parlerai plus en détail.

Dans le cas de Moderna et de Pfizer, la stratégie utilisée est très similaire. Ils n’ont pas fait d’études ADME (absorption, distribution, métabolisme, excrétion), ils n’ont pas fait de pharmacologie secondaire, puis ils se sont eux-mêmes dispensés de tout ce domaine de la pharmacologie de sécurité en disant aux régulateurs que cela ne s’appliquait pas à eux en raison des directives de l’OMS de 2005 pour les vaccins, ce qui est une affirmation totalement absurde car ces produits ne sont pas des vaccins et, surtout qu’en 2005, ils n’étaient pas considérés comme des vaccins, mais comme des thérapies géniques. Cette affirmation ridicule a été acceptée sans réserve par la FDA et, dans le cas précis de Moderna, j’ai découvert qu’environ 50% de toutes les études incluses dans leur dossier non clinique contenaient des tests pour des produits totalement non-pertinents. Ils ont simplement compilé les données de tout un tas de produits qui avaient échoué auparavant et qui étaient en cours de développement, ils les ont annexés à ce paquet et ils ont dit « Oh, c’est applicable Spikevax ». Ce n’est pas applicable à Spikevax. Tous les tests doivent être effectués avec la formulation exacte qui sera utilisée dans le produit clinique final, c’est-à-dire l’ARNm qui sera incorporé dans Spikevax et la nanoparticule lipidique identique à celle qui sera dans Spikevax. Rien de tout cela n’a été fait. C’était un méli-mélo de différentes études de différentes années. Par exemple, pour la distribution, ils ont inclus une étude de 2017 pour un cytomégalovirus, une concoction de 6 ARNm différents. Aucun d’entre eux n’est l’ARNm présent dans Spikevax. Ensuite, les études de toxicologie n’ont pas été faites. Il n’y a eu qu’une seule étude toxicologique, non-GOP – non conforme aux bonnes pratiques de laboratoire – et elle n’a pas été achevée, même au moment où l’emballage a été rédigé. Et il n’y a eu qu’une seule étude GOP en toxicologie reproductive, j’en parlerai. La génotoxicité et la cancérogénicité n’ont été évaluées que pour un seul composant, le produit chimique SM102, et seulement dans le cadre d’une expérience sur une lignée cellulaire in vitro. C’est totalement inacceptable, mais la FDA, soit dit en passant, n’a pas considéré que cela posait problème, elle l’a accepté sans rechigner. Et ce, tant pour Pfizer que pour Moderna. Pour moi, cela signifie qu’il y a collusion entre le régulateur et ces fabricants, et en fait, je crois que le régulateur, la FDA, leur a ouvert la voie. Ils leur ont dit comment soumettre les documents, parce que c’est une violation complète de toute [directive]. Si on considère les lignes directrices de la FDA, on constate qu’elles sont toutes violées. C’est tellement inacceptable que si un fabricant essayait de faire pareil et que la FDA suivait ses propres règles, rien de tout cela ne passerait. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, on leur déroule le tapis rouge et ils se pointent avec leurs conneries en disant que « Jimmy dit que la FDA leur a dit de faire comme ça ». [NdT. référence à une nouvelle de O. Henry, A Retrieved Reformation]

Moderna a également fait cette affirmation vraiment bizarre – que tous deux font maintenant – et qui est en train de s’inscrire dans la pratique réglementaire en ce moment même. Voici une diapositive de Moderna présentée à la conférence de JP Morgan en 2018. Ils affirmaient que leur produit est une plateforme – soit dit en passant, toutes les startups de tous les secteurs affirment que leur produit est une plateforme, donc cela ne veut absolument rien dire. Ils affirment qu’ils possèdent une plateforme qui leur permet de fabriquer ces nanobulles lipidiques et de mettre l’ARNm qu’ils souhaitent dans cette nanobulle lipidique et que si cela a fonctionné une fois, cela fonctionnera encore et encore. Je ne vais pas m’attarder sur ce point, mais quoi qu’il en soit, il s’agit d’une affirmation très dangereuse. Ils disent essentiellement que leur produit n’a pas besoin d’être testé. Seul le vecteur de distribution doit être testé. Ça revient à dire: « Les camions qui transportent de la nourriture et celui qui transporte des explosifs sont parfaitement identiques. N’y prêtez pas attention. » Parce que cette allégation en elle-même n’aurait jamais passé les pratiques réglementaires normales telles qu’elles sont conçues et les réglementations telles qu’elles sont écrites, ils ont dû fabriquer la crise pour la faire passer par l’autorisation d’utilisation d’urgence, afin qu’ils puissent effectivement mettre ce produit sur le marché – et c’est ce qu’ils ont fait. [Moderna] n’a pas testé le Spikevax et Pfizer n’a pas non plus testé son produit BNT162. Le seul test est celui du vecteur, ainsi que toutes sortes de tests évasifs pour ne pas tester directement cette combinaison de produits. Aujourd’hui, les deux entreprises affirment avoir une plateforme et la FDA les autorise à réaliser une étude sur huit souris et à mettre immédiatement le produit sur le marché. Cela pose bien sûr de nombreux problèmes. Tout d’abord, qui voudrait d’un produit qui a été testé sur huit souris? Je n’en sais rien. Le second est que maintenant la FDA, Pfizer et Moderna forment un cartel. Ils ont établi un cartel où Pfizer et Moderna peuvent faire une étude sur huit souris et rien d’autre. Tous ceux qui souhaitent travailler dans le domaine de l’ARNm, par exemple, toutes les autres start-ups, qui se disent « Oh mon Dieu, la révolution de l’ARNm a eu lieu et nous allons tous devenir riches », devraient y réfléchir à deux fois, car ils doivent désormais se conformer à toutes les réglementations pour faire approuver leurs plateformes. Mais Pfizer et Moderna peuvent se contenter d’études sur huit souris. En agissant de la sorte, ils ont ruiné l’ensemble de l’industrie, la recherche et le développement pharmaceutiques, et ils ont établi un cartel entre le gouvernement et l’industrie pharmaceutique et ont imposé leurs spécifications.

Je voudrais ensuite aborder spécifiquement l’étude de toxicologie reproductive réalisée par Moderna. Il s’agissait d’une petite étude sur une quarantaine de rats et je n’en couvrirai pas la conception. La moitié des rats étaient vaccinés, l’autre moitié non. À propos, on n’a pas vacciné de rats mâles, nous ne savons donc rien de ce qui advient de la reproduction des mâles et personne n’a abordé cette question. Ils n’ont vacciné que les femelles et ont fini par constater un fort transfert d’anticorps de celles-ci au fœtus et de celles-ci au petit – et les niveaux étaient élevés. Ils disent « anticorps » comme si c’était une bonne chose, mais si les anticorps sont transférés, l’ARNm et les protéines de pointe le sont aussi. Nous savons maintenant que les protéines de pointe étaient présentes dans le lait maternel, par exemple, et que l’ARNm spécifiquement était présent dans le lait maternel. Ces éléments, l’ARNm et les protéines de pointe, franchissent toutes sortes de barrières, comme le placenta, le cerveau et le sang, et se retrouvent donc dans le bébé, sans que l’on connaisse bien leurs effets. Nous savons qu’ils sont dangereux et que les bébés ont évidemment un petit corps et qu’ils sont en plein développement. Cela pose donc des risques élevés pour le bébé en développement et rien de tout cela n’a été étudié par qui que ce soit. En outre, les mères ont présenté une toxicité pendant la gestation et cette toxicité coïncidait avec le jour où elles exprimaient les niveaux les plus élevés d’antigènes, ce qui est manifestement lié à la vaccination. On les vaccine, elles présentent une toxicité élevée. Ils ont prétendu que ces effets étaient transitoires et pas si graves, mais les rats ont perdu leur fourrure et ne pouvaient plus utiliser leurs pattes arrière. Mais Moderna a déclaré: « Ne vous inquiétez pas, ils étaient en pleine forme ». Je ne vois pas comment un animal qui perd sa fourrure peut être en pleine forme. Comme je n’ai pas accès aux rapports complets, il ne s’agit que des résumés de Moderna, de leurs propres mots sur leurs études, je ne peux pas vous dire exactement ce qui s’est passé, mais il me semble qu’ils édulcorent beaucoup de choses. Le plus important, c’est qu’ils ont découvert que la progéniture des rats présentait des malformations squelettiques. Voici leur propre langage : « ARNm 1273 » – c’est le Spikevax de Moderna – « les variations liées à l’examen du squelette comprenaient une augmentation statistiquement significative du nombre de rats avec une ou plusieurs côtes ondulées et un ou plusieurs nodules de côtes » – c’est-à-dire des côtes supplémentaires. Il s’agit de malformations squelettiques graves qui ont augmenté de manière statistiquement significative chez les bébés des mères vaccinées. C’est un signal de sécurité aussi clair qu’il est possible, dans le cadre d’études standard pour l’évaluation de la toxicité sur le plan du développement. Il est donc évident que c’est lié au vaccin et que ce produit cause des dommages à la fois aux mères et à leurs bébés en développement.

Cependant, la FDA a directement menti sur l’étiquette et les documents réglementaires au nom de Moderna. La FDA a indiqué dans son résumé de pharmacologie et de toxicologie non cliniques, qui fait partie de l’étiquetage du Spikevax, qu’il n’y avait pas de malformations ou de variations fœtales liées au vaccin. Et cela a été caché, secret, pendant un an – plus d’un an en fait – jusqu’à ce que cela soit rendu public par une ordonnance du tribunal et jusqu’à ce que je le lise. Nous n’aurions jamais su et ils continueraient à vouloir l’injecter aux femmes enceintes dans le monde entier – et ils continuent. Ils étaient au courant, mais ils l’ont sciemment imposé aux femmes enceintes. Rappelez-vous les campagnes omniprésentes: la publicité du CDC, la publicité de la FDA, on aurait dit des vendeurs de produits pharmaceutiques, annonçant que ce produit est totalement sûr pendant la grossesse et les poussant – et même obligeant les femmes enceintes si elles étaient des travailleuses de la santé, des policières ou des enseignantes. Pour moi, c’est un crime, c’est un crime horrible qu’ils ont commis. Et nous savons maintenant qu’il y a énormément d’événements indésirables tels que fausses couches, problèmes chez les bébés, des bébés qui meurent, des bébés allaités qui meurent et tout cela est enregistré dans le VAERS. Et encore une fois, ils le nient et tentent d’embrouiller tout le monde.

J’aimerais ensuite vous parler de la véritable nature de ce produit, de la raison pour laquelle cette variabilité existe à mon avis et de ce que nous avons découvert en effectuant divers tests directs sur des flacons et en examinant de plus près les processus de fabrication. Comme vous le savez, chaque produit a son étiquette et même si Pfizer a essayé de dissimuler cette information pendant un certain temps, elle est maintenant disponible. Nous savons qu’ils déclarent certains ingrédients tels que BNT162b2, c’est leur séquence d’ARNm, et que le reste est constitué de lipides, de nanoparticules lipidiques, ils décrivent la composition des nanoparticules lipidiques, de ces ALC et ainsi de suite, de cholestérol et d’autres produits qui l’équilibrent en produit injectable. Ils déclarent également des quantités très précises de chacun d’entre eux par flacon et par dose – car n’oubliez pas qu’ils sont expédiés dans des flacons multidoses et que chaque dose est préparée manuellement par l’administrateur du vaccin sur le site, de manière totalement incontrôlée et en dehors de toute conformité aux bonnes pratiques de fabrication. Néanmoins, chaque dose est censée contenir 30 microgrammes d’ARNm, par exemple, et d’autres composants également décrits de manière très précise. Mais ce que j’ai découvert en lisant les documents de fabrication de Pfizer soumis à l’AEM, c’est qu’aucun test n’a été conçu pour tester les ingrédients, en particulier au niveau du flacon – et ne parlons même pas du niveau de la dose. Ce qu’ils décrivent comme tests au niveau du flacon est essentiellement le poids du flacon au moment du remplissage et certains paramètres d’intégrité comme la façon dont il est bouché et ainsi de suite. Mais il n’y a aucun test qui stipulait « nous allons prélever un échantillon aléatoire de quelques flacons de chaque lot ou de chaque ligne au fur et à mesure de leur sortie, puis nous allons les ouvrir et nous allons voir s’ils contiennent ou non 225 microgrammes d’ARN ». Rien de tout cela n’a eu lieu. Tous les tests de spécification des ingrédients sont conçus au niveau du lot – et le lot est un produit en vrac, une étape de fabrication en amont. Selon les réglementations gouvernementales actuelles, ces tests doivent exister au niveau de la dose, au niveau de la dose unitaire du médicament lorsqu’il est administré au patient – et ils ne le font pas, je vais en parler plus loin. Jusqu’à présent, nos conclusions sont les suivantes – et il s’agit de tests aléatoires sur des flacons dans le monde entier: nous avons constaté que pas un seul flacon n’est conforme à son étiquette ou à toute autre étiquette des fabricants.

Des tests indépendants des flacons ont été effectués par de nombreuses équipes. Cet article a été récemment publié dans l’International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research. Je connais certains des auteurs et je suis en correspondance avec eux. Ces équipes de chercheurs et chercheurs indépendants du monde entier – de 16 pays, je crois – ont eu accès à certains des flacons, principalement Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen – mais également à d’autres. Le résumé des conclusions générales est que tous ces produits sont complètement différents, ils diffèrent de leurs étiquettes, mais il y a quelques résultats constants. Par exemple, lorsqu’ils parviennent à isoler et à séquencer l’ARN des flacons, la séquence d’ARN n’est pas conforme à l’étiquette. Nous n’avons toujours pas trouvé une seule concordance avec ce que Pfizer indique dans sa composition. Ensuite, on trouve des quantités énormes d’impuretés d’ADN et de protéines – des quantités gigantesques, je vais vous le montrer. On trouve aussi systématiquement d’autres impuretés en grande quantité et il s’agit de métaux lourds et rares. On ne connaît ni l’origine ni le but de ces matériaux présents dans les flacons. Parmi ces métaux, on trouve des choses comme du cobalt, du chrome et de l’aluminium, qui sont très toxiques pour le corps et neurotoxiques. Des éléments rares comme du thulium, ce qui est étrange, et de l’antimoine ont même été trouvés dans des fioles de Moderna. L’antimoine est un métal utilisé dans la fabrication de semi-conducteurs, il est extrait en Chine. On se demande bien ce qu’il fait dans les flacons de Moderna, qui sont censés être produits dans le Massachusetts. On trouve également des inclusions, des contaminations avec des structures d’origine également inconnue. Elles ressemblent à des taches et à des particules inexplicables et elles sont de grande taille parce qu’on les découvre au microscope optique standard, ce qui signifie qu’elles ne sont pas à l’échelle nanométrique, elles sont plus grandes que ça. Quant aux cristaux, ils sont très caractéristiques: plats et de forme très carrée ou rectangulaire, avec des arêtes vives. Fibres et rubans également très caractéristiques, des rubans plats. Il y a un assemblage, un processus d’auto-assemblage – probablement chimique – dont le mouvement est visible immédiatement à partir de l’état congelé, qui a été filmé dans des vidéos à prise unique, de sorte que ce processus est très bien documenté. Les chercheurs prennent des précautions et des mesures pour exclure toute salissure environnementale sur les lames. Ils effectuent des expériences contrôlées, ce qui permet de réaliser des études de grande qualité. Toutes les études ne sont pas de haute qualité mais certaines études de haute qualité ont révélé toutes ces choses que je suis en train de résumer. Il est possible qu’il y ait différentes formes de graphène dans ces flacons et aussi des choses comme, par exemple, des restes de billes magnétiques. Vous vous souvenez de tous ces gens qui avaient comme des magnets de frigo collés sur leurs bras après l’injection? C’est de cela qu’il s’agit. Les billes magnétiques sont utilisées dans la purification de l’ARN lors de la fabrication. Elles ont été laissées dans les flacons, n’ont pas été retirées et ont ensuite été injectées à des personnes.

Voici un exemple de séquençage de l’ARN d’un flacon de Pfizer. Ici, les chercheurs nous montrent que la première ligne verte est la séquence déclarée par Pfizer et tout ceci, d’ailleurs, est calculé en poids et c’est ainsi que Pfizer procède également, ou plutôt en fonction de la longueur de la molécule. La première séquence est cette séquence BNT, c’est la séquence déclarée par Pfizer, et elle est censée ressembler à cette ligne verte. Les trois autres que l’on voit sont des correspondances possibles, mais aucune d’entre elles ne correspond réellement. Il y a quelques fragments et des éléments supplémentaires à la fin, mais le début est manquant. Voilà ce qui flotte dans cette fiole. Ce qui est très inquiétant, ce sont ces petits fragments d’ARN supplémentaires, et ils ont même été décrits par les régulateurs dans les documents de l’Agence Européenne des Médicaments comme des impuretés liées au processus, et ils s’en sont inquiétés. Et ils ont raison de s’en inquiéter. Je les ai appelés ARN shrapnel, il y a beaucoup de noms pour les décrire, micro ARN, petit ARN interférent, et bien d’autres encore, mais vous pouvez les considérer comme du shrapnel. Quand le verre se casse, il se brise en gros morceaux et en petits morceaux de manière imprévisible – comme ici. Ils ne le nient pas. La FDA les a considérés comme une préoccupation théorique, ce n’est pas une préoccupation théorique. Les micro-ARN ont été spécifiquement désignés comme une catégorie d’arme biologique utilisable parce qu’ils interfèrent avec les processus génétiques normaux. Il n’est pas nécessaire qu’ils codent pour des protéines, ils n’ont pas besoin d’avoir une longueur pour coder pour quoi que ce soit, ils peuvent quand même interférer avec les processus cellulaires de manière spectaculaire et ils peuvent de toute façon détériorer le système immunitaire et le détruire à un tel point qu’avec le temps, il se produira divers types de dysfonctionnements, notamment et spécifiquement des cancers, des maladies neurodégénératives et toutes sortes d’anomalies. Voilà ce qu’il y a dans les flacons. Comme vous pouvez le voir, la proportion de composants contenant de gros morceaux d’ARN qui ne correspondent pas et tous ce shrapnel d’ARN est presque du 50/50.

Les chercheurs ont ensuite examiné plusieurs flacons de Pfizer et Moderna et ils ont trouvé de grandes quantités d’ADN. Et l’ADN est également une impureté liée au processus, il provient du début du processus où l’ARN est transcrit à partir d’une matrice d’ADN. C’est une matière première ou un intrant dans le processus. Cette matrice d’ADN n’est jamais transcrite à 100%, il reste donc une impureté liée à ce processus et il faut l’éliminer. Et ici, il est clair qu’elle n’a pas été éliminée car on a trouvé de l’ADN dans trois flacons de BioNtech et un flacon de Moderna. Dans ce test – et là encore Pfizer utilise un test similaire – vous pouvez voir, à gauche, une bande d’étalonnage des différentes tailles d’ADN possibles, qui correspondent à ce qui se trouve dans le flacon. Vous voyez ces bandes de différentes tailles qui ont été trouvées dans les flacons. Ici, c’est un peu éparpillé entre différentes tailles. Ils ont donc trouvé de l’ADN de différentes tailles dans ces flacons.

Ils ont ensuite calculé le poids de l’ADN et il s’avère qu’il y en a une quantité énorme dans chaque flacon. Pfizer a déclaré que les critères d’acceptation des flacons étaient fixés à hauteur de 10 nanogrammes d’ADN par dose. Mais ce qui a été calculé ici à partir de l’analyse réelle est jusqu’à 2000 [fois] cette quantité. C’est vraiment, vraiment, vraiment inquiétant. J’ai également trouvé ces lots spécifiques dans le VAERS – bien qu’ils proviennent d’Europe et que le VAERS ne soit pas complet pour l’Europe – mais je les ai trouvés dans le VAERS et j’ai trouvé pour ces lots des rapports d’événements indésirables graves et de décès dans le VAERS.

Une autre image a été fournie par mon collègue, Shimon Yanovitz, d’Israël. Ils ont fait des tests et cette image est prise sous un microscope standard. Ils ont examiné les flacons à partir de leur état de congélation totale, puis ont attendu qu’ils dégèlent et ont photographié ce processus. Ce qu’ils ont trouvé, c’est ce que nous voyons sur la ligne du haut, immédiatement à partir de l’état congelé, imagé sous un microscope standard. On peut constater la présence de nombreux types différents d’inclusions et de taches et d’autres particules. Et ce ne sont pas des nanoparticules, car au microscope standard, on voit des structures beaucoup plus grandes. Leur nature n’est pas claire. Puis, 20 à 30 minutes après décongélation, ils ont refait des photos et regardez, elles ont changé de composition. Ça évolue, grandit et s’assemble. Ça s’agglomère en quelque sorte, quelque chose se passe, une sorte de chimie en mouvement constant qui se rassemble et fusionne dans ces autres structures et de nouvelles apparaissent même, comme ces fibres qui apparaissent sur ces images. C’est très étrange, c’est inexplicable et ça n’a pas sa place dans ce type de produit. La question est: pourquoi est-ce là?

Ces structures ne sont pas rares. Un autre collègue m’a fourni cette image et il m’a dit qu’il s’agissait d’une seule goutte du produit Pfizer. Après 72 heures de repos, ils l’ont examinée à un grossissement de 100X, et on y voit la quantité de substance, elle en est littéralement remplie – et c’est juste une goutte. Elle est remplie de ces structures étranges, certaines ressemblent à des particules, d’autres à des morceaux carrés plus grands, et on ne comprend pas bien ce qu’on voit, mais il y en a beaucoup, ça bouillonne littéralement.

Wolfgang Wodarg: Question : Est-ce que ça pourrait être des cristaux de cholestérol ?

Alexandra Latypova: En partie, peut-être, mais ceux qui sont carrés, rectangulaires, ne ressemblent pas à des cristaux. Nous avons par ailleurs observé des images normales de cristaux de cholestérol et ceci ne correspond pas, ils ne ressemblent pas à ça. Ils ressemblent à autre chose et il y a encore davantage de structures beaucoup plus grandes et très bizarres qui ressemblent à des chariots sur roues, c’est difficile à décrire. Il y a aussi des choses circulaires attachées à des choses carrées attachées à un genre de fibre. Si on les compare aux cristaux de sel et aux cristaux de cholestérol, ils ne sont pas pareils. On attend toujours les explications des fabricants, qui restent extrêmement silencieux à ce sujet.

Et nous avons également découvert – ce qui est presque une bonne nouvelle pour les victimes – nous avons découvert que lorsque ce produit est endommagé, il est plus sûr. La diapositive de gauche vient en fait d’Allemagne. Un rapport récent a été publié par l’une de ces équipes de recherche, qui s’appelle le German Working Group. Ils ont effectué un certain nombre de tests, bien menés, sérieux et de grande qualité, sur ces produits. L’un de ces tests portait sur la qualité de la pégylation du produit. Ils disposaient de différents lots Pfizer – chaque point ici représente un lot – et ils ont examiné le degré de polymérisation, l’homogénéité de la polymérisation de ces nanobulles. Le rôle du PEG est de protéger les bulles et de les maintenir séparées. Si les petites molécules sont toutes homogènes, comme une mosaïque, le PEG les protège très bien. En revanche, si ces molécules sont trop petites ou trop grandes, ces nanobulles peuvent se briser. Si elles se brisent, l’ARNm s’échappe, interagit avec l’eau et se dégrade. Les chercheurs ont découvert que ce phénomène est associé au degré d’inhomogénéité. Ainsi, la fréquence à laquelle ces bulles peuvent se briser est associée à moins d’événements indésirables, ce qui est moins dangereux pour la victime. Et puis j’ai découvert précédemment dans mon analyse des documents de Pfizer qu’une fois que l’ARNm s’échappe et se brise, s’il y a plus d’ARNm brisé dans le lot – et c’est aussi le cas pour d’autres lots de Pfizer – il est aussi moins mortel, donc plus sûr. C’est une bonne nouvelle parce qu’il est évident qu’ils ne sont pas en mesure de rendre ce produit stable, ils ne peuvent pas le fabriquer selon leurs propres spécifications et cela se révèle être une bénédiction parce qu’il ne tue pas autant de personnes qu’ils le souhaitaient.

Wolfgang Wodarg: Avez-vous des informations concernant la dépendance à la température de stockage? Parce que j’imagine que si on stocke le produit non congelé pendant une longue période à une température plus élevée, il y a plus de dégradation et la toxicité diminue. Est-ce possible?

Alexandra Latypova: Oui, absolument. Durant le stockage, le transport, ça se détériore à toutes les étapes, même lorsqu’on le secoue. La consigne donnée à l’administrateur est la suivante: « Ne secouez pas le flacon, retournez-le plusieurs fois ». Si on le secoue, bien sûr, il y aura plus de casse. Ça ne rendra pas le produit bénin, mais il sera quand même un peu plus sûr.

Wolfgang Wodarg: Donc si on veut montrer aux gens que ce n’est pas si dangereux, qu’on ne voulait pas qu’ils s’alarment des effets de toxicité, il suffirait de prévoir des températures un peu plus élevées, c’est plus facile. On se sert de cet effet secondaire.

Alexandra Latypova: Oui, dans les documents de Pfizer, ils utilisent également cette méthode pour dégrader l’ARN à des fins de test. C’est très bien documenté. Encore quelques diapositives, c’est assez court, mais en fait nous abordons une partie très intéressante. Nous en avons parlé, nous avons dit que les tests effectués directement à partir des flacons ou directement à partir des lots montrent que ce produit est conçu pour être toxique, conçu pour être mortel parce que c’est l’inverse qui arrive quand il est endommagé et n’est pas conforme à ses spécifications.

Ce que j’ai découvert plus tard… Je me suis mise à réfléchir et à me documenter sur la fabrication de l’ARNm, je n’en savais pas grand-chose au début. J’ai maintenant établi des contacts avec un certain nombre d’experts et je comprends mieux la situation. Je dispose de nombreux documents, notamment de Pfizer, sur la fabrication de ce produit. D’après ce que j’ai appris, je suis franchement d’avis aujourd’hui qu’il est impossible de fabriquer ce produit à l’échelle que ces personnes déclarent. C’est un autre élément du mensonge et de la fraude. Tout d’abord, la fabrication d’ARNm est un véritable défi, même à l’échelle du laboratoire. Si on veut en fabriquer quelques microgrammes, c’est un vrai défi et les gens qui l’ont réalisé me l’ont décrit. Les rendements sont faibles, il y a plusieurs étapes de fabrication et chaque étape donne un rendement inférieur à 100%. Et à chaque étape, on perd en stabilité du produit. Par exemple, un processus en 5 étapes avec un rendement optimiste de 80%, se traduit à la fin par 30% du produit final et 70% d’impuretés à éliminer. Et si le rendement est de 60%, il ne restera que 7% et il faudra éliminer 93% d’impuretés. De plus, il faut évidemment augmenter à l’échelle toutes les matières premières nécessaires pour atteindre une cible donnée, un poids donné du produit. Les ARNm sont très fragiles, surtout ceux qui sont utilisés actuellement dans les injections, ce sont de grandes chaînes. Auparavant, le seul produit approuvé sur le marché qui utilisait de l’ARN en utilisait un très court, appelé petit ARN interférent. Il a une longueur d’environ 100 nucléotides. Celui utilisé par Pfizer et Moderna fait 4.000 et plus de 4.000 nucléotides. Il est donc très long et plus il est long, plus il est fragile. Il n’est pas stable. Il a subi de nombreuses modifications pour le rendre plus stable, c’est pourquoi il n’est pas humain, c’est une séquence étrange, mais qui reste instable. Il doit aussi être encapsulé et avoir une queue et ce sont deux processus distincts. Chacun de ces processus détériore également le produit, donc il n’y a pas de capsulage complet, ni de queue complète. Les PNL dont nous avons déjà parlé, les nanoparticules lipidiques, peuvent également se briser pour diverses raisons, notamment une imperfection de la pégylation, et lorsqu’elles se brisent, l’ARNm se brise également. Comme nous l’avons vu précédemment, il existe un grand nombre d’impuretés liées au processus et d’autres qui peuvent être introduites par de mauvaises pratiques et qui doivent être éliminées. Mais on ne peut rien retirer de manière agressive de ce produit car il est très fragile. On ne peut donc pas utiliser les mêmes techniques de centrifugation, de filtration, de mélange qu’on utilise dans la fabrication de produits chimiques. Les fabricants prétendent maintenant – j’ai des archives qui montrent que ces lots font en moyenne quelque chose comme 200 à 300 litres, ce qui dépasse déjà l’imagination, pour un seul lot. Récemment, j’ai obtenu des documents qui montrent qu’un lot de Pfizer a produit 12.000.000 de doses, ce qui représente environ 900 litres d’ARNm. À ce moment-là, mes collègues ont éclaté de rire et m’ont dit: « Je ne savais même pas que l’on produisait des sacs biologiques de cette taille ». Pourquoi faire ça? Je ne comprends pas ce qui se passe. Est-ce qu’ils diluent trop, est-ce qu’ils mélangent plusieurs lots, est-ce qu’ils étiquettent mal, est-ce qu’ils réactivent simplement un ancien produit? Je ne sais pas. Tout est possible parce que, comme je le développerai bientôt, aucune règle ne s’applique à eux. Lorsque l’on a affaire à une échelle de cette ampleur, la disponibilité des matières premières est sujette à caution. Là encore, mes collègues se demandent s’ils sont en mesure d’obtenir les enzymes à cette échelle, car il faut tout multiplier par les rendements pour atteindre l’objectif final. De plus, ces lots sont produits simultanément à cette échelle et à cette vitesse par de nombreuses entreprises. Je ne sais pas si c’est possible ou non. Pfizer signalait déjà une instabilité chimique même avec 37 litres. Dans les documents de l’Agence Européenne des Médicaments de Pfizer, il est dit que la réaction enzymatique pour fabriquer de l’ARN s’arrêtait déjà à ce niveau parce qu’à de grands volumes, les produits chimiques ne s’équilibrent pas de la même manière qu’à de petits volumes. Maintenant, même si on arrive à produire quelque chose de ce genre en grande quantité, ce qui se passe, c’est que le produit devient super hétérogène. Il y a des problèmes dans les petits lots, mais dans les grands lots, on trouve des lipides dans l’eau. Et les lipides flottent dans un énorme volume, donc ils commencent à se séparer et ont tendance à aller vers le haut et à former des amas. On a donc de l’ARNm en quantité très irrégulière qui flotte dans un grand volume d’autres éléments, dont l’eau. Ensuite, cet énorme volume doit être conditionné dans des récipients de 0,45 millilitre, des flacons, et bien sûr, il y aura une multitude de flacons vierges ou presque vierges qui ne contiendront pas du tout d’ARNm. Il peuvent contenir des contaminations métalliques ou autres et on se retrouve alors avec des injections mortelles d’ARNm super concentrées. Et cela explique le fait que la plupart des gens sont apparemment en forme après ces injections – du moins au début. Ils peuvent développer quelque chose plus tard, ils peuvent avoir le Covid, cela augmente la probabilité d’avoir le Covid. Mais on voit aussi des gens qui meurent dans les minutes qui suivent l’injection. Voilà ce qui se passe, la dure réalité, à cause de l’énorme hétérogénéité des flacons.

Wolfgang Wodarg: Il n’est pas possible de l’homogénéiser ensuite, de le conserver comme le lait, qui est très homogène. Le lait naturel ne l’est pas, il y a la crème en haut et l’eau en bas. Ils ont des procédés techniques pour homogénéiser le tout, mais ils ne peuvent pas le faire sans perturber, sans détruire l’ARN, n’est-ce pas?

Alexandra Latypova: Oui, exactement. Avec le lait, c’est peut-être possible, mais même dans ce cas, si on regarde du lait homogénéisé au microscope, on voit des grumeaux et d’autres éléments. On ne peut pas faire ça avec ce produit parce que ça le brise. Et il se brise tout au long du processus et toutes les impuretés qu’ils ne peuvent pas éliminer y restent en permanence. C’est un énorme gâchis, un gâchis complet. À mon avis, il est impossible de fabriquer ce produit en respectant les bonnes pratiques de fabrication et je soupçonne qu’ils le savaient parce qu’ils ont essayé pendant 20 ans de mettre ce produit sur le marché et qu’ils sont toujours arrivés jusqu’au stade, peut-être, des études humaines précoces, mais c’est tout. Et ils n’ont pas pu aller plus loin à cause des problèmes de sécurité et parce que je soupçonne qu’ils ne parvenaient pas à rendre le produit constant. Ils le savaient et ils ont décidé « Ok, maintenant nous allons le faire passer par cette grosse arnaque ». Je vais vous expliquer comment ils l’ont inscrit dans leur contrat. Je suis pratiquement sûre que ces produits ne peuvent pas être fabriqués conformément à l’étiquette, à l’échelle et à la vitesse prévues, et les fabricants le savent très bien, c’est pourquoi ils ne le font pas.

Examinons la structure de cette organisation, l’organisation globale, la vue d’ensemble. Voici leur organigramme, il est orienté sur le côté mais il s’agit quand même d’un organigramme et il provient de la réunion du Comité Consultatif sur les Vaccins et les Produits Biologiques Associés du 22/10/2020. C’est toute l’opération Warp Speed qui se réunit et décrit sa structure organisationnelle. Remarquez deux ou trois choses. Qui dirige cette opération? C’est le Ministère de la Défense des États-Unis, Chef des Opérations. Qui est le chef scientifique? C’est le HHS et la FDA. Ensuite, évidemment, cette partie du tableau, c’est la partie supérieure et ce sont les personnes en charge: le gouvernement américain, le Ministère de la Défense et le HHS. Ces autres personnes ne sont pas responsables, mais elles reçoivent d’énormes sommes d’argent, donc elles sont contentes et elles assurent la continuité du projet. En outre, la partie supérieure comprend la fabrication, l’approvisionnement, la production, la distribution et les essais cliniques. De nombreux contrats on été conclus par le Ministère de la Défense et le Ministère de la Santé avec tous ces fabricants de vaccins, et ils révèlent beaucoup de choses sur la structure. Ces contrats sont disponibles par le biais des divulgations de la Commission des valeurs mobilières et des échanges aux actionnaires et j’en ai lu beaucoup. Ils révèlent la structure par laquelle le gouvernement a pris le contrôle de l’industrie pharmaceutique en lui octroyant d’énormes sommes d’argent et en signant ces contrats très restrictifs qui contrôlent tout. Mais le gouvernement conçoit les essais cliniques, le gouvernement conçoit tout et la FDA se contente d’approuver – en fait, la FDA fait partie du gouvernement. Voyons qui fabrique vraiment ces produits.

Voici une autre diapositive Power Point de la même réunion. C’est l’opération Warp Speed/BARDA. BARDA est une agence militaire de développement de produits biologiques et ils déclarent « Bien, voici notre panel de fabrication de vaccins ». Encore une fois, par le biais de ces contrats – et il y a des contrats disponibles pour toutes les entités listées ici – par le biais de ces contrats, il est très clair que ce qu’ils appellent les initiatives de soutien aux vaccins décrivent en réalité qui fabrique effectivement les vaccins. Par exemple, Emergent Biosolutions, que j’ai entouré ici, est l’un des centres de fabrication que le BARDA a mis en place il y a longtemps. Les contrats que j’ai lus remontent à 2012, date à laquelle Emergent a été établi comme fabricant de vaccins, le fabricant de vaccins de la Défense pour les vaccins contre la grippe à l’époque. Ils ont également déclaré « Nous allons construire cette prétendue capacité de pointe », ce qui signifie que d’énormes sommes d’argent ont été versées. Le contrat s’étend de 2012 à 2037, avec différentes options, puis en 2020, ils ont mis en œuvre une option pour les vaccins Covid. Emergent fabriquait les vaccins d’AstraZeneca et de Janssen, dont elle était le fournisseur. Et, soit dit en passant, ils ne respectaient aucune règle de bonnes pratiques de fabrication. Il y a aussi d’autres entités très importantes comme Ology. Aujourd’hui, elle a été convertie en cette nouvelle entité monstrueuse, appelée National Resilience Company, et il s’agit essentiellement pour le Ministère de la Défense d’acheter un ensemble d’usines de fabrication à des sociétés pharmaceutiques et d’établir sa propre structure de fabrication. Ça représente des millions de mètres carrés, ils ont d’énormes sommes d’argent et ils fabriquent ces produits. Texas A&M, également. Celle-ci semble fabriquer des produits comme Novavax, car elle utilise une sorte de lignée d’insectes – je ne sais pas ce que cela signifie. Il y en a beaucoup d’autres. Une fabrication complexe exige – il ne s’agit pas seulement de fabriquer quelque chose – il faut aussi disposer d’un personnel qualifié, de tout l’équipement nécessaire, de fournitures, de produits à usage unique, d’un accès aux matières premières, c’est une infrastructure énorme qu’il faut mettre en place et ce n’était pas possible. Ce n’est pas comme si on pouvait aller voir Ford Motor Company et leur dire : « Voici 10 milliards de dollars, j’ai besoin de 1 million de nouvelles voitures en 6 mois ». Même Ford, dont la production est déjà établie, en est incapable, car il n’est même pas possible d’obtenir les matières premières à temps. Maintenant, imaginez le même scénario si le gouvernement va voir Ford, General Motors et Toyota et leur dit de le faire simultanément. Aucune somme d’argent ne permettra de produire ce miracle en 6 mois. Ça n’a pas été le cas. Ils ont juste donné de l’argent à ces entreprises et leur ont ensuite ordonné de se tourner vers les entreprises qu’ils avaient déjà établies depuis longtemps pour fabriquer le produit. Ce sont elles qui fabriquent le produit et ces personnes ne sont qu’une façade. Ils assurent certains aspects de la fabrication, mais pour l’essentiel, c’est ici que ça se passe. Et tout cela est contrôlé par le Ministère de la Défense. Plus précisément, les contrats ne prévoient aucune exigence en matière de responsabilité – permettez-moi de passer à la page suivante.

La mauvaise nouvelle est qu’il s’agit d’un produit du Ministère de la Défense à part entière. Les gens ne le comprennent pas. On a l’impression que c’est une opération militaire, on le dit partout. Il s’agit en fait d’une opération militaire de A à Z. Ce n’est pas seulement qu’ils ont fait appel à une distribution militaire pour des raisons de rapidité, d’acheminement vers différents États et d’utilisation de la réfrigération. Non, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Tous ces contrats sont passés avec le Ministère de la Défense. Il y en a des centaines, qui concernent toutes sortes d’entreprises. Tous les contrats sont passés avec le Ministère de la Défense, le Ministère de la Défense est l’acheteur, le Ministère de la Défense leur octroie d’énormes sommes d’argent. Comme je l’ai dit, ils disposent déjà d’une base de fabrication établie. Par exemple, le premier contrat pour Pfizer se montait à 10 milliards de dollars pour livrer 100 millions de doses de vaccin et jusqu’à 500 millions au total, et il était prévu des primes pour une livraison plus rapide, ce qui me fait dire « Pourquoi en produisent-ils 900 litres? Eh bien, parce qu’ils n’ont pas de comptes à rendre et qu’ils reçoivent des primes s’ils livrent toutes ces doses à temps ». C’est l’une des raisons. Et il était impossible de les livrer à temps, sauf en faisant appel aux fournisseurs déjà établis du Ministère de la Défense. Et il n’est question de responsabilité que celle des entreprises de faire des efforts raisonnables, quoi que cela signifie. Mais le contrat prévoit une microgestion extrême à chaque étape des opérations. De même, les essais cliniques sont conçus par le gouvernement, et non par le fabricant de produits pharmaceutiques. Les interactions réglementaires sont complètement prises en charge par le gouvernement. Par exemple, les entreprises pharmaceutiques ne peuvent en aucun cas discuter de manière indépendante avec la FDA. S’ils ont une réunion, il faut que les représentants du Ministère de la Défense y assistent. Pour moi, cela signifie qu’il ne s’agit pas d’une relation sans lien de dépendance, mais d’un contrôle total de leur relation par le Ministère de la Défense.

Autre chose, la distribution du produit. Le produit est expédié au Ministère de la Défense. Toutes les doses de vaccin aux USA sont expédiées au Ministère de la Défense. Elles ne sont pas envoyées à des distributeurs pharmaceutiques indépendants, agréés et réglementés, comme c’est le cas pour tous les produits pharmaceutiques normaux. Elles sont retirées de ce système pour être placées dans cette boîte noire de distribution réservée au Ministère de la Défense. Et en fait, les contrats avec les vaccinateurs stipulent explicitement que ce produit est la propriété du Ministère de la Défense ou du gouvernement américain jusqu’à ce qu’il soit injecté à la personne. Et qu’il est interdit de tester les flacons de manière indépendante, d’obtenir un accès indépendant aux flacons, ce qui est qualifié de détournement de la propriété du gouvernement. Ils interdisent de tester les flacons et comme je l’ai déjà dit, ni les fabricants, ni les régulateurs ne testent les flacons. Personne ne teste les flacons et personne n’est autorisé à le faire. Dans le même contrat, il y a une clause qui les exonère tous de toute responsabilité tant qu’ils suivent leurs ordres et cette même clause décrit le produit comme une application civile et militaire. Il existe aussi des contrats conclus par les États-Unis avec d’autres pays comme l’Union Européenne, le Brésil et l’Albanie. Les contrats de l’Union Européenne sont encore largement expurgés mais j’ai vu un contrat albanais non expurgé et on nous a dit que toutes les clauses du contrat étaient identiques. Ces contrats interdisent explicitement le test des flacons par des gouvernements étrangers ou qui que ce soit sur place. Et en fait, ils indemnisent aussi Pfizer pour absolument tout, et fournissent une immense couverture de responsabilité. Le gouvernement est obligé de renoncer à toutes les règles et réglementations et aux bonnes pratiques de fabrication, aux pratiques de distribution, à tous les contrôles existants, pour garantir l’indemnisation de Pfizer. De plus, ils ne peuvent pas modifier leurs lois nationales pour qu’il en soit autrement. Donc, en signant ce contrat, ils ont abandonné leur souveraineté nationale à une société pharmaceutique. C’est totalement ridicule. C’est ainsi qu’ils évitent toute forme de responsabilité et qu’ils interdisent les tests de lots, les tests de flacons. Mais on peut interdire tout ce qu’on veut. Comme vous l’avez vu, il se déploie une vaste activité secrète de tests et nous avons déjà trouvé toutes ces réponses. Nous avons découvert que ces produits sont corrompus, contaminés, qu’ils ne sont pas du tout conformes à ce que dit l’étiquette, qu’ils sont extrêmement toxiques et qu’ils le sont à dessein. Mais ceci vous explique comment ils peuvent tous s’en tirer et comment ils peuvent tout simplement ignorer toute règle: parce que ces règles ne s’appliquent pas à eux, c’est un produit militaire, fabriqué par l’armée, pour l’armée, distribué par l’armée et injecté aux gens et ce que c’est sous couvert de secret total.

En conclusion, je tiens à souligner que ces injections ne sont absolument pas des produits pharmaceutiques et que les gens devraient cesser de les considérer comme tels. Ils auraient dû cesser de les considérer comme des vaccins depuis longtemps, mais ils devraient cesser de les considérer comme des produits pharmaceutiques, des médicaments ou quoi que ce soit qui ait le moindre rapport avec ceux-ci. Ce ne sont pas des produits pharmaceutiques. La collusion entre le gouvernement américain, le Ministère de la Défense et l’industrie pharmaceutique a abouti à cette violation de toutes les règles et garanties établies. Ces produits sont mortels de par leur conception, intentionnellement, et il est impossible de les produire selon les bonnes pratiques de fabrication. Ces gens qui prétendent « Nous pouvons recoder vos gènes et guérir n’importe quelle maladie », c’est de la foutaise pure et simple. Personne ne le peut. Toute cette révolution de l’ARNm est, à mon avis, une escroquerie. Il faut les faire cesser immédiatement, mener une enquête approfondie et traduire les responsables en justice, leur demander des comptes. Tant que cela ne sera pas fait, nous ne pourrons pas avancer et je suis tout à fait d’accord avec l’intervenante précédente lorsqu’elle dit « Ce n’est pas que toutes les obligations sont terminées et que maintenant nous allons tous partir en vacances et oublier tout cela ». Non, parce qu’ils continuent de plus belle. Ils convertissent tous les vaccins existants en plateforme ARNm. Et devinez quoi, ils ne se limiteront pas aux vaccins, ils vont commencer à produire toutes sortes de médicaments utilisant cette plateforme parce que maintenant ils le peuvent. Maintenant, ils peuvent se contenter de faire une étude sur huit souris et déclarer que c’est sûr et efficace. C’est la raison pour laquelle nous devons nous focaliser davantage sur ce sujet et nous focaliser en particulier sur les poursuites judiciaires afin de traduire les responsables en justice.

Viviane Fischer: On pourrait naïvement penser que si cette opération est si gigantesque et qu’il est si important pour eux de fournir ces vaccins à tout le monde que […] pour cette tâche logistique gigantesque, il faut impliquer les militaires en raison de leur expérience logistique et de leurs contacts. Pourrait-il y avoir – je suppose que non – mais pourrait-il y avoir une réponse naïve à la question de savoir pourquoi l’armée est impliquée à ce point?

Alexandra Latypova: Oui, c’est une réponse naïve, mais si l’objectif était valable, si l’objectif était innocent et consistait à faire en sorte que les gens guérissent de cette maladie, alors les directives de sécurité devraient être suivies et elles ne le sont pas du tout. On ne peut donc pas dire « parce que c’est un tel désastre, nous devons tout faire de travers et causer davantage de décès au cours du processus, mais ce n’est pas grave ». Ce n’est pas logique selon moi. Cela ne fait que provoquer un énorme gâchis. Je ne vois aucun avantage à procéder de cette façon. Ce n’est pas comme si l’armée avait une sorte de capacité plus miraculeuse que les fabricants privés. Les fabricants privés fabriquent beaucoup de produits, des produits de très haute qualité à des vitesses fulgurantes. Ils possèdent en fait une expérience incroyable dans ce domaine. Le rôle de l’armée n’est pas plus crucial que celui des fabricants privés dans ce domaine.

Wolfgang Wodarg: On dirait que les militaires sont tout simplement aveugles au fait qu’ils aident à tirer sur leur propre peuple.

Alexandra Latypova: Exactement et nous avons beaucoup de courageux dénonciateurs au cœur des opérations militaires, qui ont été harcelés, comme Theresa Long par exemple [NdT. voir ici] , qui a essayé d’arrêter ces agissements. Ils attirent l’attention sur ce problème, ils le signalent et ils disent « Je ne le donnerai pas à mes gens, je ne le donnerai pas aux soldats de ma base ». Ils sont confrontés à de lourdes répercussions, mais ils continuent à prendre la parole et à expliquer que c’est mal et qu’il ne faut pas le faire. Oui, cela porte préjudice à nos forces armées en ce moment même, car ils exercent une pression sur les soldats et surtout sur les pilotes. Cela leur cause du tort et c’est une autre raison pour laquelle cela devrait être arrêté.

Wolfgang Wodarg: Je me demande juste, qu’est-ce qui se passe au niveau de l’OTAN? Vous avez parlé de l’Union Européenne mais l’Union Européenne a juste comme rôle d’obtenir l’argent, de collecter l’argent et de fournir de l’argent à l’industrie. Mais la fonction des militaires qui travaillent ensemble et coopèrent au sein de l’OTAN, il devrait y avoir des recommandations pour les troupes allemandes en Allemagne qui sont membres de l’OTAN. Si c’est une affaire de taille qui émane du Ministère de la Défense et que nous sommes partenaires au sein de l’OTAN, nous avons observé que lorsque tout a commencé, lorsqu’ils ont commencé à distribuer les flacons, c’est l’armée allemande qui s’est rendue dans les institutions et ce sont des médecins de haut niveau qui ont administré les flacons. Il n’y avait pas de médecins normaux mais c’était une action où l’armée allemande était employée pour s’occuper de la distribution, qui était en charge de garder tout ça. Et normalement, quand l’armée allemande fait quelque chose, le Parlement doit décider de tout ce que l’armée fait. Je ne me souviens d’aucune décision du Parlement allemand.

Alexandra Latypova: Exactement. Le Ministère américain de la Défense s’est adressé à l’armée allemande, mais je suis sûre qu’il s’est adressé à toutes les autres armées de l’OTAN et leur a dit:  » Voilà, vous allez injecter ça à vos gens. Au fait, vous ne pouvez pas savoir ce qu’il y a dedans ». Comment cela pourrait-il être acceptable? Et c’est bien cela qui se passe et c’est bien le crime qui est commis. Ils ont contracté tout cela, ils ont créé cette structure légale sur papier mais, devinez quoi, il n’est pas légal de contracter pour tuer et blesser des gens. Pour cette raison, il faut enquêter et arrêter ça.

Wolfgang Wodarg: Il est essentiel que tout cela soit dit ouvertement. Il est essentiel que cela soit documenté. C’est essentiel que tout le monde le sache. Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup pour votre travail. C’est remarquable.

Alexandra Latypova: Merci de m’avoir invitée. Tout le monde peut me joindre par votre intermédiaire si quelqu’un a des questions ou souhaite voir les documents originaux. Tout ce que je montre est disponible publiquement. Tout provient de documents accessibles au public.

Viviane Fischer: Il faudrait que nous publiions une liste de tous ces documents. Je pense que ce serait important afin que tout le monde puisse les consulter, ou peut-être avez-vous une source. Je suis en fait assez choquée par le fait que cela montre que tout est lié. Il ne s’agit pas de gens qui se dépêchent pour être les premiers sur le marché et qui font ensuite de petites ou de plus grosses erreurs dans le processus de production. La façon dont vous l’avez présenté ici indique qu’il s’agit d’un effort bien orchestré.

Wolfgang Wodarg: Une opération internationale sous contrôle.

Alexandra Latypova: Une opération internationale sous contrôle, exactement. De plus, les fournisseurs que je vous ai énumérés, les fabricants, sont présents dans le monde entier. Beaucoup d’entre eux sont présents en Allemagne également, mais aussi en Belgique, en Italie et un peu partout, en Inde et en Chine. La Chine participe massivement, je n’ai pas eu le temps d’en parler, mais tout est connecté dans le monde entier.

Viviane Fischer: Quel rôle joue la Russie dans tout cela ?

Alexandra Latypova: Je n’ai pas vu de mention de la Russie dans ces contrats. Ce que j’ai vu, c’est que la Chine, l’Allemagne, les États-Unis sont connectés et investissent dans les mêmes entités, puis le Ministère de la Défense leur donne 10 milliards de dollars, ce qui signifie qu’il a donné dix milliards de dollars à une entité dont le PCC est actionnaire. Ils sont incontestablement en lien. Je n’ai vu aucune mention de la Russie, mais ils ont leurs propres vaccins, ils font la même chose mais en parallèle, ils jouent le même jeu mais dans un bac à sable différent.

Wolfgang Wodarg: C’est une question très intéressante car il y a ce conflit en Ukraine, il y a le conflit sur l’énergie. Je pense que c’est une très, très grande partie d’échecs et que toutes ces puissances essaient d’en tirer le meilleur parti pour elles-mêmes. Il serait donc très intéressant d’en savoir plus sur les projets de la Russie. Ils gagnent beaucoup avec l’énergie, ils viennent de couper une ligne mais ils la vendent de l’autre côté à d’autres nations. C’est un jeu très global très difficile et très compliqué à comprendre. Je pense que si nous continuons à chercher, nous apprendrons beaucoup de choses à ce sujet et nous devons apprendre beaucoup de choses pour que de telles choses ne se reproduisent plus jamais.

Alexandra Latypova: Oui, exactement.

Viviane Fischer: Merci beaucoup. Je pense que nous devons vraiment creuser ce sujet. C’est vraiment choquant et étonnant. Merci beaucoup pour votre travail.

Alexandra Latypova: Merci de m’avoir invitée. Passez une bonne soirée.

Interview de Alexandra Latypova au Comité Corona (transcription complète en anglais).

La traduction française est ici.

Source de la vidéo. Source de la session complète.


Viviane Fischer: We have a new guest. It’s Mrs Alexandra Latypova. She’s a former pharmaceutical industry executive. Hello.

Alexandra Latypova: Hi everybody.

Viviane Fischer: Hello, nice to see you. It would be great if you could maybe introduce yourself a little bit. What’s the most important things that you would like to share about your CV with our audience?

Alexandra Latypova: My experience is in pharmaceutical research and development. I spent about 25 years in the industry in various roles. Early on it was data analysis and later on I started working in clinical trials and in technologies that are used in clinical trials for various drug assessments such as imaging technologies, electrophysiology and many other techniques. I co- founded several clinical research organizations. These are companies that are contractors to pharmas, working in clinical trials. I worked eventually for approximately 60 pharmaceutical companies all over the world, mostly in the US and Europe but also in Asia. And Pfizer was my client and in fact they were my investor twice and we had an R&D collaboration around these technologies that can be used in clinical trials. And I also worked directly with FDA in the areas of cardiovascular safety assessments and participated in FDA industry consortia around methodologies to perform cardiovascular safety assessments in clinical and preclinical research. I retired from the industry a few years back and I wasn’t working when this whole Covid scam started. I became immediately concerned due to my knowledge that things were going very wrong, that the practices and policies that were being put in place just didn’t make any sense. I started looking into the situation more closely. I worked initially by analyzing CDC VAERS data set because it’s publicly available and then later on, now, I work on various documents that become available through freedom of information lawsuits. I review these documents and I collaborate with various groups trying to provide them expertise and interpretation of what’s in these documents so that various actions can be taken by public and also by law firms.

Viviane Fischer: So you have a lot of experience in this field, obviously. What results from all of this is that you think that all safeguards and regulations that were used, that the public relied on for years – and also assumed that they would continue to be in place – are basically abandoned. Could you maybe elaborate on that?

Alexandra Latypova: That’s the biggest lie about these so-called vaccines. They’re not vaccines, they’re not even pharmaceuticals and I will explain [that] in my presentation. But that’s the lie that was sold to everyone globally that this is a medicine but it’s not a medicine. And once the public was told this is a medicine, a vaccine, everybody’s expectation was that all these safeguards that we’re used to for medicines were in place and they were not. And they actually do not even legally apply to these products although that’s a question. You cannot contract for a crime, they have contracted for a crime and they’re committing it as we speak. And they’re calling it legal but it remains to be seen – and I can explain in my presentation. I have some slides if I can share?

Wolfgang Wodarg: Just share your screen.

Alexandra Latypova: The topic of my presentation today is to talk about these injections and specifically about regulatory and manufacturing fraud because not a lot of people have addressed this particular issue and this has been my focus.Through this investigation I realized that there’s a deep collusion between manufacturers, global regulatory agencies. It’s not just FDA, it’s EMA, all of them, and especially with the US Department of State. This entire program is headed by the US Department of State. This is a military action, a military program that has suspended all safety rules and regulations everywhere in the world effectively. And they’re colluding with pharmaceutical manufacturers to drive these deadly products throughout the world.

So far, this is overall a very high level summary of all evidence for these Covid 19 injections that we have today and I think most of us here will agree on these points. They were covered in your investigative committee also quite extensively.

So, first of all these products are toxic by design. There’s been numerous publications explaining how that is and overall the numerous mechanisms of injury designed into these products. They interfere with your genetic processes that are ongoing in your body all the time. While the manufacturers a claiming that there’s some sort of helpful protein that gets expressed, that’s not how the human body works. It really just breaks down the immune system leading to all sorts of catastrophic consequences. We now know that there is no safety of these products. The death and injury toll is simply horrific all over the world. It exceeds all previous high numbers from old publicly available databases. Yet nobody in authority is paying attention to it or when that point is brought up to them, they just plain deny it and gaslight the public. There is no efficacy of this product. I’ve yet to see anywhere that somebody could show a lasting protection from these injections. They don’t. Now the governments want people get injected every 3 to 4 months. That’s just ridiculous for something that’s called a vaccine and there’s absolutely no protection against Covid illness that these products can provide.

Now the focus of my presentation today will be mostly on manufacturing and how this fraud is committed from the framework, how this cartel formed, who are the participants of the cartel and what exactly they are doing. The bad manufacturing, few people have addressed it but this product is completely non-conformant because it doesn’t have to conform. It’s a prototype, it’s not a pharmaceutical so it’s highly non-conforming to its label and it’s extremely variable. It does not conform to good manufacturing practices and there is no enforcement of good manufacturing practices anywhere in the world where such laws exist. There is obviously malignant policy from the governments. We know that they’re lying, we know that they’re covering up, they’re gaslighting the families of killed and injured by these shots. They demonstrated very, very clear intent to harm through all these actions. At this point everything should be deemed intentional. All the injury and death toll should be deemed completely intentional.

Now let’s talk about manufacturing to just bring out the point what is good manufacturing practices. In the US, it’s a set of laws and rules and regulations which is in the code of federal regulations. It’s a very extensive set of laws that covers high quality, consistency, purity standards for drugs, vaccines, also covers food and beverage – mass produced. The expectation is that every batch of every new product is about the same as the previous batch of the same product and that they conform to the label, they don’t have impurities and they don’t have anything toxic. There’s also, in the case of these Covid 19 injections, the expectation that they’re even interchangeable between different brands although no testing have been done to demonstrate that. These rules and regulations exist in other countries and they’re very similar. In the US they were developed somewhere between the 1900’s and 1960’s and there’s a very extensive set of them. It was in response to a lot of people being poisoned and killed by badly produced products at the time and in fact it’s a severe crime to introduce an adulterated product, a product doesn’t comply to these rules into interstate commerce in the US or internationally.

When I first started looking at these Covid 19 injections, I wanted to understand how they look like versus something that was more traditionally compliant with our good manufacturing practices. Because we were talking about an alleged vaccine, I decided to compare it with the traditional flu vaccines and I took all the data from VAERS database that coved traditional flu vaccines. I plotted it on this graph. On the X axis we have all the lot numbers for flu vaccines. This is about a dozen manufacturers, different products, all injectable flu vaccines, and on the Y axis I have serious adverse events and deaths. I never include all adverse events because there’s a lot of administrative issues and maybe minor things so I just want to focus on serious and death. As far as serious and death, as you can see, these are very consistent products are they never vary much. The average is around maybe 3 or 4 serious adverse events per lot. Then we have some outliers – we only have 2 outliers here over many years and the largest was 37 reports per lot. This is approximately how a product in compliance with good manufacturing practices would look like for a vaccine product and that should be the expectation.

When I looked up the Covid 19 injections, the picture was dramatically different and this is extremely alarming. It’s so bad that it should have been a flag right away for any regulator on any level – federal state, local. We all have established regulators at all levels of the government that can flag issues with abnormalities, abnormal patterns with any products in their jurisdiction and then a recall can be issued. But nobody did that. We see this huge variation between lot to lot for all these Covid 19 injections. Here, by the way, I have all the verified lots from CDC, we have a complete list of lots that were issued in the United States with correct lot numbers, manufacture dates and expiration dates. So all of these are valid and yet you can see they are hundreds and thousands of times larger in variation compared to flu vaccine, which is all under this red line here, and all of these are so much higher. We have the range of up to 1 500 serious adverse events and that’s for a lot and then we have some lots that have very few and then we have a huge difference even between – you can visually see it – between different manufacturers. We have Janssen here, Moderna all these here, and then Pfizer – look at this. This was incredibly alarming and in fact there was one flag issued very early on in the rollout by Orange County, California. They detected on 1/18/2021, so just couple of weeks after the mass roll out of these injections, they detected one lot from Moderna that they said generated a substantial number of adverse events. However nobody else was alerted. This was in the news but no other health authorities were issued any communication. The manufacturer did not stop this lot, did not recall it, nobody from the health authorities forced a recall and this lot was continued to be sold all over the United States until it ran out in March. It also generated about a thousand of serious adverse events and close to 60 deaths. So all of those should be deemed intentional because the authorities did flag it, they did find that it was generating abnormal adverse events. Yet nobody did anything to stop it and they continued pushing it into people.

Viviane Fischer: In this Pfizer representation there, it seems if there’s a toxic lot, then it’s very toxic.

Alexandra Latypova: These ones, yes, they’re extremely high and they’re extremely toxic. Usually these ones generate a lot of deaths as well so I didn’t itemize death here but yes. We see these large lots generating a lot of deaths but it’s not always. Sometimes even a small one will generate abnormal number of deaths. They also vary by lethality as you can see. So there’s huge variation all over the place.

Wolfgang Wodarg: So you will for sure tell us something about the reason for those variations.

Alexandra Latypova: Yes, we found many reasons. People often told us, « You guys are conspiracists and that’s all just because of the size of the lots are different » and actually they are not that different. We later received just recently – there was FOIA data request information came out and they provided all the shipments of Pfizer products in the US by lot number and what number of doses. When I plotted them by date of manufacture here on the X axis, and we’re just looking at deaths – here it’s easier to see – so when adjusting for the lot size – here I adjusted by 1000 doses – we see this very strange picture. There is a huge variable – these are up to 12 times different from these. And look at the dispersion especially at the beginning of the year. Then this variability declined and toxicity declined but the variability is still unacceptable in this part of the graph. It’s just that it gets dwarfed by this part of the graph. All of this should not be there. The expected relationship should be like flat line, zero and as close to zero as possible. But here we have a definite statistical relationship, for Pfizer it’s both between the date of manufacture. Think about it, you should not have any difference in toxicity of a product depending on the date it was manufactured and also, the same relationship exists between even the alphanumeric codes for Pfizer and Moderna. They also cluster – I’m not showing it here – but they also cluster around different alphanumeric codes. We know which letters and numbers stand for what level of toxicity today. And we can tell it to people and in fact we have been, on our website.

That’s the situation that absolutely is alarming and absolutely obvious, has been obvious from the start and no health authority ever noticed it. That’s extremely concerning and again that points to intentional act.

Viviane Fischer: I don’t know if you’re going to come to that but I have a question, before I forget. In the beginning there was the elderly and the sick, already sick people maybe, who got vaccinated and then we had the younger people who were admitted. So when you see that until April 21 could it be that this has the variability because of more intense reactions, because of the age group that got vaccinated? Are you going to come to that question later?

Alexandra Latypova: Yeah, I have a slide on this in my backup slides in fact. That question was asked frequently and here is the answer – this is by the way by my German colleague and this is based on German data. Age doesn’t influence this as much as you think. We had 12 times difference which between the low lethality lots and high lethality lots. There were some older people but remember in the early roll out there were also healthcare workers so it was never just old people. The average age has always been fairly low. It’s not in the eighties, it’s much less. But here my colleague from Germany did analysis looking at the influence of age over these effects of death and these adverse events and it turns out age has only partial explanatory power, does not explain all of – it actually explains very little of it. So here we have something like 18, 13 percent explained by the age and the rest is not explained. And you can visually see it. If you did different tests on the lots that were shipped to Germany with the severe adverse events and deaths and you plotted them here, you can see for example here, it very clearly can be seen on this graph, the age here is less than 60, so this is maybe 58 year old, and you can see this vertical dispersion of the results of the adverse events. This means that for the same age they have the lots that were less toxic and far more toxic. This is a huge dispersion and it goes almost everywhere, you can see that. And you can see here 60 or 70 even, so there is this very not toxic and this is around 80 years and very highly toxic and it goes all over the place. So because the data exists in this cloud, it just tells you age doesn’t explain it – it explains a little bit.

Viviane Fischer: Okay, thanks so much.

Alexandra Latypova: [Let me go back.] And there are also other patterns of a strange variability also still unexplained. Another one of my colleagues put together this chart for the US. We have very strange geographic abnormalities in terms of how toxic these products are. So when we look at data in VAERS, that’s all 100 percent vaccinated populations so policies of local governors do not play a role here. Everyone who got vaccinated is covered by this. We look at death per hundred thousand vaccinated people in the state then we see this picture which is also quite strange. For example South Dakota is the worst state in the Union right now. It has 33 deaths per hundred thousand vaccinated people and the next worst state is Kentucky with just 24 per hundred thousand vaccinated people. And then we have states like Utah and California for example with only 1.7 and 1.9 so that’s a huge range. Again, there’s no way to explain this by normal demographics of the states. In fact, California has poor demographics if you think about homeless and drug addicted populations and so forth. So that’s unexplainable right now and nobody seems to be concerned about this. But to me it just says that the product is gigantically variable and whatever they’re shipping to these different states is extremely variable, too.

So given this variability of manufacturing, the manufacturer is producing highly, highly variable products and that creates these strange patterns abnormalities whichever way you look. I started next looking at the regulatory documents that I could get and I reviewed several packages of what’s called non-clinical summaries. They became available through FOIA and these were for Pfizer and for Moderna and those summaries contained – their own summaries of animal studies that they performed and that the FDA then used for approval of Pfizer’s injection product and Moderna’s Spikevax.

I’m going to talk mostly about Moderna for the interest of time but they are very, very similar both of them. First I looked at Moderna and I found a very strange thing about Moderna. Moderna apparently has two investigational new drug numbers which is strange to me because by rules, by regulations, there’s supposed to be only one investigational new drug number for each new molecular entity. And that number opens your application with the FDA and the similar process in European agency. That number opens your application and then you as a sponsor collect all the data for animal studies and then clinical studies and all the results and all the data sets, they get appended to that number. It’s like a case number and then that becomes a dossier that you use with the regulators to review and approve your product. And that works like this everywhere in the world where we use these systems, International Conference for Harmonization. And in Moderna’s case I saw two numbers. I still don’t know how this works but that’s my question that was never addressed. First of all that other number was opened first and then Moderna’s number second. The first number belongs to the NIH. They are the owners, National Institutes of Health and specifically it’s a division of microbiology and infectious diseases, DMID, and organizationally that group reports to Anthony Fauci. So they own this number, they opened this number for Moderna in February 2020 and then they also did – it may be on going – they’re performing a lot of animal studies for Moderna. Because they have these two numbers, that means that they are co-owners of this product and they have the rights for revenues and profits derived from this product. This is highly abnormal and a huge conflict of interest because this is well beyond a more standard ideal relationship where, let’s say, private manufacturer can license a patent from NIH or a patent from an academic institution and then they pay them small royalties when that technology is used in subsequent products on the market. But this is different, this is NIH actually getting revenues and profits from this product – or at least has the rights to – and also we should note that, of course, NIH and Anthony Fauci specifically were in charge of all these draconian mandates, coercion of people into injecting this product into everyone. So how is this that they’re then profiting from it directly? I’ve raised this question many times. This has never been addressed by anyone but I think people need to speak about it more.

Next I reviewed the packages for both Pfizer and Moderna with respect to what the standard testing would be in preclinical or animal experiments. And just to give you an overview, this is very, very high level, each of these boxes contains numerous studies. For a normal drug or vaccine or any product, biological, what you need to do is assess them in animal experiments first before you can give it to humans in a highly controlled clinical trial setting. This is in order to exclude major risks and make sure that the product is safe enough to then be given as experimental product to humans. And the categories of safety testing in preclinical will include three major components: pharmacology, safety pharmacology and pharmacokinetics. Pharmacology includes a couple of areas. One is primary pharmacology: you have to at least try to demonstrate mechanism of action that you declare for your product. For example, if the manufacturer is claiming « This product will create spike protein and then that’ll create an antigen », that needs to be demonstrated in those studies. Then secondary, any off target effects. So if while doing that, it’s doing something else, you also have to show that or exclude it or at least have some idea what potential off-target effects may happen. Then drug interactions also are an important part, especially if the product is supposed to be given to absolutely everyone then a lot of people already taking multiple drugs, they can interact in unknown ways so at least some idea needs to be given to what potential interactions and are there any counter indications for other products. Then the next category is to see how the product gets distributed through the body when you inject it – and that’s called pharmacokinetics. In pharmacokinetics we assess many things but important ones are absorption, distribution, metabolism, excretion studies, those are standard. Then very, very important ones are toxicology. Toxicology means that if your product is detected in a certain area, let’s say, it gets into cardio-vascular tissue or it gets into liver tissue or it gets into the brain, in other organs, you need to then do the toxicology study for those particular organs and figure out what is the maximum exposure, what’s the exposure over time, when does it clear, what’s the maximum tolerated dose, where the toxicity starts because we want to develop what’s called a therapeutic window where you can give the drug high enough so that it elicits desirable response but it’s also low enough so that it doesn’t cross the threshold of toxicity. That’s the most important part of all these experiments, it’s to find that space. And that space was never found for these products, by the way. Also an other area here of course is reproductive toxicology, I’ll talk about it some more.

What happened with both Moderna and Pfizer, they use very similar strategy here. They did not do ADME studies, they did not do any secondary pharmacology, then they waived for themselves this whole area of safety pharmacology and they told the regulators that it doesn’t apply to them because of 2005 WHO guidance for vaccines, which is an absolutely preposterous claim because these products are not vaccines and especially in 2005, they were not considered vaccines, they were gene therapies. That ridiculous claim was accepted wholesale by the FDA and in Moderna’s case specifically, what I found is that about 50 percent of all the studies that they included into this non-clinical package contains tests for completely irrelevant articles. They just compiled a whole bunch of previously failed products that they had in the pipeline, appended them to this and they said « Oh, it applies to Spikevax ». It doesn’t apply to Spikevax. All the tests need to be performed with the exact formulation that you’re going to use in the ultimate clinical product, meaning your mRNA that’s going to go into the Spikevax and the lipid nanoparticle exactly as it going to be in the Spikevax. None of this was done at all. This was a hodgepodge of different studies from different years. For example, bydistribution, they included a study from 2017 for a cytomegalovirus and it was a concoction of 6 different mRNAs. None of them are the mRNA that’s in Spikevax. Then toxicology studies were not done. There was only one non-GOP – non good laboratory practice compliant – toxicology study and it wasn’t completed even at the time that the package was written. And there was only one GOP study in reproductive toxicology, I’ll talk about that. Genotoxicity, carcinogenicity was assessed only for one component, this chemical SM102 and only an in vitro-like cell line experiment. That’s completely unacceptable but the FDA, by the way, did not find any problem with this, completely accepted it. And that was for both Pfizer and Moderna. To me that told that there is a collusion between the regulator and these manufacturers, and in fact I believe the regulator, FDA, drove this road. They told them how to submit the documents because this is in complete violation of any [guidance]. If you look at the FDA guidances, it violates all of them. That is just so bad that if a manufacturer tried to do that and the FDA was following its own rules, none of this would fly. Yet somehow it just gets red carpet and they just waltz in with this garbage and that « Jimmy says the FDA told them to do it this way ».

Moderna also made this really bizarre claim – which now both of them are making – and now it’s being enshrined into regulatory practice as we speak. This is a slide from Moderna from JP Morgan conference in 2018. They were claiming that their product is a platform – which, by the way, every start up in every industry claims that their product is a platform so this means absolutely nothing. They’re claiming they have a platform where they can make these lipid nano bubbles and they can put whatever mRNA they desire into this lipid nano bubble and if it worked once, it will work again and again. I won’t dignify this but anyway, this is a very dangerous claim. They’re saying essentially [that] their product doesn’t need to be tested. Only the delivery vehicle needs to be tested. It’s like saying « Well, the truck that’s carrying food and the truck that’s carrying explosives is completely the same thing. Don’t pay attention. » Because this claim by itself would have never passed through normal regulatory practices as they are designed and regulations as they’re written, what they needed to do is to manufacture the crisis to push it through emergency use authorization, so that they could actually put this on the market – and they did. [Moderna] did not test the Spikevax and Pfizer didn’t test their BNT162 product either. The only test is [of the] delivery vehicle and all kinds of evasive tests not to actually test directly this combination of things. And now they’re both claming « We have a platform » and now FDA is allowing them to do a study in eight mice and then immediately put the product on the market. This has of course many problems. First of all, who wants the product which was tested on eight mice? I don’t know. The second is that now FDA, Pfizer and Moderna are a cartel. They established a cartel where for Pfizer and Moderna, they can do eight mice study and that’s it. For everybody else who even wants to work in mRNA, for example, any other startup – they’re all thinking « Oh my God, this mRNA revolution happened and we’re all going to be rich », they should think again because now they have to comply with all regulations to approve their platforms. But Pfizer and Moderna can only do eight mice study. So they have ruined the entire industry, pharmaceutical research and development by doing this and they have established government-pharma cartel by doing exact these specs.

Next I want to specifically address the reproductive toxicology study that Moderna did. It was a small study in about 40 rats and I’m not going to cover design. They had half of them vaccinated, half of them not vaccinated. By the way, the male rats were never vaccinated so we don’t know what happens with the male reproduction at all and nobody has addressed that. They only vaccinated females and then eventually they found that there was a strong transfer of antibodies from them to fetus and from them to pup – and the levels were high. They’re saying « antibodies » like it’s a good thing but if antibodies transferred, so did mRNA and spike proteins. We now know that spike proteins were found in breast milk, for example, and mRNA specifically was found in breast milk. These things, mRNA and spike proteins, they pass all sorts of barriers such as placenta, such as brain and blood so they will end up in the baby and it’s not clear what it does. We know it’s dangerous and the babies obviously have a small body and it’s developing. So this poses high risks to the developing baby and none of this was studied by anyone. Also, mothers experienced toxicity during gestation and it coincided with the day when they were expressing the highest levels of antigens so obviously this is related to the vaccination. They vaccinate them, they experience high toxicity. They were claiming that these effects were transient and not so bad but rats lost fur and they couldn’t use their hind legs. But Moderna said « Don’t worry, they were thriving ». I’m not sure how the animal is thriving when they’re losing fur. Because I don’t have access to full reports, this is only Moderna’s own summaries, their own words about their studies, I cannot tell you exactly what happened there but it looks to me like they’re whitewashing a lot of stuff. The most important thing was that they found that rats offspring had skeletal malformations. Here’s their own language: « mRNA 1273 » – that’s Moderna Spikevax – « related variations in skeletal examination included statistically significant increase in the number of rats with one or more of wavy ribs and one or more rib nodules » – which is extra ribs. Those are severe skeletal malformations and they were statistically significantly increased in the babies of the vaccinated mothers. That’s as clear safety signal as you get and those are standard studies for assessment of developmental toxicity.They also correlated that with maternal toxicity during the gestation on the same day. So obviously it’s related to the vaccine and obviously this product is causing damage to both mothers and their developing babies.

However FDA directly lied on the label and the regulatory documents on behalf of Moderna. What the FDA put in their summary for non-clinical pharmacology and toxicology which is part of labeling for Spikevax is that there were no vaccine-related fetal malformations or variations. And that was hidden, secret, for a year – more actually than a year – until it was released through court order and until I read it. We would have never known and they would continue pushing this on pregnant women worldwide and they’re continuing. They knew about this but they were knowingly forcing this on pregnant women. Remember the campaigns that were everywhere: CDC advertising, FDA advertising like pharma sales reps, just advertising this is totally safe in pregnancy and pushing everyone – and even forcing pregnant women if they were health care workers or police or school teachers. To me, it’s a crime, it’s a horrible crime what they did. And we know now that there are huge adverse events related to miscarriages to problems with babies, babies dying, lactating babies dying and that’s all recorded in VAERS. And again they’re denying it and gaslighting everyone.

Next I want to talk about what’s really happening with this product, why this variability exists in my opinion and what we’ve found through various now direct testing of vials and examination more closely on the manufacturing processes. So, as you know, each product has its label and even though Pfizer was trying to hide this particular information for a while, now it’s available. We know that they are declaring certain ingredients such as BNT162b2, it’s their mRNA sequence and then the rest of it is lipids, lipid nano, it describes lipid nano bubble composition, these ALC’s and so forth, cholesterol, and then some other products that balance it into injectable product. They’re also declaring quite precise quantities of each on the per vial and per dose level – because remember, they get shipped in multi-dose vials and then each dose gets prepared by the vaccine administrator at the site manually, in completely uncontrolled manner and outside of any good manufacturing practice compliance. Nevertheless each dose is supposed to contain 30 micrograms of mRNA, for example, and then some other components also very precisely described. But what I found by reading manufacturing documents for Pfizer specifically that were submitted to EMA, no tests were designed for testing of the ingredients especially at the vial level – and forget about the dose level. What they were describing as tests at the vial level were basically the vial weight at filling and some integrity parameters like how well it’s capped and so forth. But there were no test that said « We’re going to take random sampling of a few vials from each lot or from each line as it comes off and then we’re going to open them and we’re going to see if it does contain 225 micrograms of RNA or not ». None of that exists. All the ingredients specification tests are designed at the batch level – and the batch is a bulk product, it’s upstream manufacturing step. Per current government regulations, these tests need to exist at the dose level, at the unit dose level as it’s dispensed to the patient – and they’re not doing it, I’ll talk more about this. So far, our findings is that – and this is from random vial testing all over the world – so far we found that not a single vial conforms to this label or any other label of the manufacturers.

So what has been going on is independent testing of vials by many teams. This paper was recently published in the International Journal of Vaccine Theory, Practice, and Research. I know some of the authors and I am in correspondence with them and these teams of researchers and independent researchers all over the world – 16 countries, I believe – have gotten access to some of the vials, mostly Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen – but there’s some other ones as well. The summary of overall findings is that all these products are completely different, they differ from the labels, but there are some consistent findings. For example, when they’re able to isolate and sequence RNA from the vials, RNA sequence does not conform to the label. We have yet to find a match to what Pfizer says it should be. Then there are huge DNA impurities and protein impurities – gigantic amounts, I’ll show you that. There are also consistently other impurities found in large quantities and they constitute heavy and rare metals. It’s unknown origin or purpose of these materials inside the vials. Metals includes things like cobalt and chromium and aluminum which are very toxic to the body and neurotoxic. Rare things like thulium, which is bizarre, and antimony even was found in Moderna vials. Antimony is a metal used in semiconductor manufacturing, mined in China. It’s not clear what it’s doing in Moderna’s vials which is supposed to be produced in Massachusetts. There are also inclusions found, contaminations with structures of also unknown origin. They look like unexplainable blobs and particles and they’re large because people find them under standard optical microscope which means that they’re not nano scale, they’re larger than that. And crystals, they’re very characteristic: flat and very square and rectangular shapes with sharp edges. Also very characteristic fibers and ribbons, flat ribbons. There is assembly, a self-assembly process – chemical probably – movement visible immediately from the frozen state and this was videoed in single-take videos and so there’s very good documentation of it. Researchers take precautions and steps to exclude environmental dirt on the slides. They do controlled experiments so there are some high quality studies. Not all studies are high quality but some high quality studies found all these things – that’s what I’m summarizing. There is possibly different forms of graphene in these vials and also things like, for example, leftover magnetic beads. Remember though all those people who had like fridge magnets stuck to their arms post injection? That’s what it is. Magnetic beads are used in purification of RNA in manufacturing. They were left in the vials, not removed and then subsequently injected into people.

Here is an example of the RNA sequencing from a Pfizer vial. Here researchers showing the first green line is the declared Pfizer sequence and all of this, by the way, is by weight and that’s how Pfizer does it, too, or rather by length of the molecule. The first sequence is this BNT sequence, that’s Pfizer declared sequence, and it’s supposed to be like this green line. The next three you can see, those a possible matches but none of them actually match.There are some pieces of it and then some extra stuff at the end but the beginning is missing. And that’s what’s floating in that vial. What’s very concerning is these additional small RNA fragments and they were even described by the regulators in European Medicines Agency documents as process-related impurities and they were concerned about it. And they should be concerned about it. I call them shrapnel RNA, there are many, many names for them, microRNA, small interfering RNA, all kinds of things but you can think of it as shrapnel. When the glass breaks, it breaks into large pieces and small pieces and they’re all inpredictable – it’s like this. They’re not denying it. FDA dismissed them as a theoretical concern, it’s not a theoretical concern. MicroRNA’s have been designated specifically as a class of a biological weapon that can be used because they are interfering with the normal genetic processes. They do not have to code for proteins, they do not have to have a a length to code for anything but they can still interfere with the cellular processes dramatically and they can still aggravate the immune system and break it down to such a degree that over time you will have various types of malfunctions including cancer specifically and neurodegenerative diseases and all sorts of abnormalities. So this is in the vials. You can see, it’s almost half and half how much of this component has larger pieces of RNA that don’t match and then all these shrapnel RNA’s.

Then the researchers looked at several Pfizer and Moderna vials and they found large quantities of DNA. And DNA is also a process-related impurity, it comes from the beginning of the process where RNA is transcribed from a DNA matrix. It’s a raw material or input into the process. This DNA matrix is always not 100 percent transcribed, you have remaining impurity from this process and it needs to be removed. And here it clearly wasn’t removed because in three BioNtech vials and one Moderna vial they found DNA. In this test – and again Pfizer uses a similar test – you can see, this is a calibration band on the left of different sizes of DNA that are possible and these are matched with what’s in the vial. You can see that there are these stripes of different sizes that were found in the vials. Here it’s kind of smeared amongst different sizes. So they found DNA and they found it in various sizes in these vials.

And then they calculated the weight of it and it turns out that there’s huge amount of it in each vial. Pfizer themselves declared that acceptance criteria for the vials is such that the DNA can be present there only up to about 10 nanograms per dose. But what’s calculated here from the actual analysis is up to 2000 [times] that amount. That’s really, really, really concerning. Also I found these batches specifically in VAERS – although they come from Europe so VAERS is not complete for Europe – but I found them in VAERS and I found reports for serious adverse events and death for them in VAERS.

Another image was provided by my colleague, Shimon Yanovitz from Israel. They did some testing and this is under standard microscope. They were looking at the vials from completely frozen state and then waiting for them to unfreeze and photographing that process. What they found is, on the top line, here we see immediately from frozen state, this is imaged under standard microscope and you can see how many different types of inclusions and and blobs and some sort of particles are there. And they’re not nanoparticle because under standard microscope we’re seeing much larger structures. It’s not clear what they are. Then after some 20, 30 minutes after unfreezing, they photographed again and look, they changed to all these compositions. That’s what’s evolving and growing and self assembling. They kind of agglomerate, there’s something going on, some kind of chemistry that’s constantly moving and then collecting and coalescing in these other structures and even new ones appearing like these fibers, that one up in these images. It’s very strange, that’s unexplained and that should not be in this type of product. It’s a question, why do we have this?

These structures are not rare. Another colleague provided this image for me and they said that this is just from one drop of Pfizer product. After it sat for 72 hours they examined that at 100X magnification and you can see how much of the stuff, it’s basically just filled – and this is just one drop. It’s filled with this, with these strange structures, some are like particles and some like larger square pieces and it’s not clear what’s going on but there’s a lot of it, it’s kind of steaming with it.

Wolfgang Wodarg: Question: Could this be cholesterol crystals?

Alexandra Latypova: Some of them might be but the ones that are like square, rectangular, they don’t look like crystals. We’re also looking at normal images of cholesterol crystals and they don’t match that, they don’t look like that. They look like something else and there are even more much larger and weird structures that look like carts on wheels, it’s hard to describe. They also have circular things attached to square things attached to some fibers. We’re comparing to salt crystals and cholesterol crystals and, no. Some of it maybe but most of it not.This still remains to be explained by the manufacturers who are keeping extremely silent about it.

And what we also found – and this is almost good news for the victims – we found that when this product is broken, it’s safer. The slide on the left actually came from Germany. A recent report was published by one of these research teams, it’s called the German Working Group. And they did a number of very good, solid and high quality tests for these products. One of these tests was looking out the pegylation quality of the product. They had different Pfizer batches – each dot here is a batch – and they looked at the degree of polymerization, how homogeneous was the polymerization of these nano bubbles. The PEG is there to protect the bubble and to keep them separated. If you have small molecules and they’re all homogeneous, it’s like a mosaic, it protects these really well. When you have smaller and larger ones, that can lead to breakage of these nano bubbles. If it breaks then the mRNA will escape, get interacting with water and will also degrade. What they found is that this associates with degree of inhomogeneity. So how often those bubbles can break is associated with fewer adverse events so it’s safer for the victim. And then I found previously in my analysis of Pfizer documents that once mRNA escapes and breaks, if you have more broken mRNA in your batch – and these are also batches from Pfizer different that these – it’s also less deadly, so it’s safer. That’s just good news because obviously they cannot make this product stable, they cannot make it to their own specification and that turns out to be a saving grace because it doesn’t kill as many people as they were intending to.

Wolfgang Wodarg: Do you have information about the the dependence on storage temperature? Because I can imagine if you store it not frozen for a longer time in a higher temperature that there’s more degradation and that the toxicity will diminish then. Is it possible?

Alexandra Latypova: Yes, absolutely. So, storage, transportation, it breaks in all steps and even shaking. They’re saying to the administrator, the instruction is « Do not shake the vial, you have to invert it a couple of times ». If you shake it, of course, you’re gonna get more broken pieces. They’re not benign but they’re a bit safer.

Wolfgang Wodarg: So if you want to just show the people that is not so dangerous, that you don’t want the people to be alerted by toxicity effects, you just care for a little bit higher temperatures, it’s easier. You use the side effect.

Alexandra Latypova: Yeah, in Pfizer documents they use that method to degrade RNA as well for testing purposes. It’s very well documented. A couple more slides, a short part but actually we’re getting into a very interesting part. We talked about this, we [said] the tests directly from vials or directly from batches show that this product is designed to be toxic, designed to be deadly because it actually is the opposite when it’s broken and doesn’t conform to its specification.

What I found later… I started thinking about and reading more about the manufacturing of mRNA and I didn’t know much about it at the beginning. I now have connected with a number of experts and I understand it better and I have a lot of documents including from Pfizer about how this product is being made. What I learned from it is I frankly have an opinion today that it cannot be made at the scale that these people are claiming. That’s also part of a lie and part of a fraud. First of all, mRNA manufacturing is a challenge even in the lab scale. If you want to make some micrograms of it, it’s a challenge and people who have done it, they’ve described it to me. It has low yields so there are multiple steps of making it and each step creates some sort of not 100 percent yield. And you lose stability of the product at every step. For example, if you have a 5 step process and it has an optimistic yield of 80 percent, then at the end you have 30 percent of the final product and 70 percent of impurities that you need to remove. And if you have a yield of something like 60 percent you only have 7 percent, then you need to remove 93 percent of impurities. Also, of course, you will have to scale up all of your raw materials to achieve some sort of a target that you need, some sort of a weight of the product that you need. mRNA is very fragile, especially the ones that they are using now in these injections, they are large chains. Previously the only approved product on the market that’s using RNA is using a very small one, it’s called small interfering RNA. It’s something like 100 nucleotides in length. The ones that are in Pfizer and Moderna are 4000 and higher than 4000 nucleotides. So it’s very large and the larger it is, the more fragile it is. It’s not stable. They modified it with numerous modifications to make it more stable so that’s why it’s not human it’s just some strange sequence but it still is unstable. Also it needs to be capped and has a tail and those two are separate processes. Each one of them breaks the product as well, so it’s not in complete capping, it’s incomplete tails. LNPs we already discussed, they’re lipid nanoparticles, they can also break because of various things including pegylation imperfection and when they break mRNA also breaks. As we’ve seen before, there are large impurities process-related and some others can be introduced through bad practices and they need to be removed. But you can not aggressively remove anything from this product because it’s very fragile. So you cannot use the same centrifugation, filtration, mixing techniques that they use in chemical manufacturing. Now manufacturers are claiming – I have records that show that on average these batches are something like 200 to 300 liters which already stretches imagination, that’s for batch. Recently I obtained records that showed one batch of Pfizer was manufactured with 12 000 000 doses in it, which means it’s around 900 liters of mRNA. My colleagues at this point started laughing and they said « I don’t even know that there are bio bags that big being produced ». Why are they doing this? I don’t know what’s going on. Are they overdiluting, are they mixing multiple batches, are they mislabeling, are they just reenabling an old product? I don’t know. Any of this can be possible because, as I will discuss shortly, they have no rules that apply to them. When we’re talking about scale like this, the availability of raw materials is questionable. Again my colleagues are questioning « Can they get the enzymes at this scale? » because again you have to have everything multiplied by the yields to reach your final target. Also, these batches are produced simultaneously by numerous companies at the scale and the speed. I don’t know whether this is possible or not. Pfizer was already reporting chemical instability even at 37 liters. That was in the Pfizer European Medicines Agency documents that they said that enzymatic reaction to make RNA was already stopping at that level because at large volumes, chemicals don’t balance the same way as they [do] at small volumes. Now even if you can produce something like this at a large volume, what happens is it the product becomes super heterogeneous. We have problems in the small batch but when the batch is large, you have lipids in water. And lipids are floating in a huge volume so they start separating and they tend to go to the top and they also tend to form into clumps. Now you have the mRNA in very unstraighted quantities floating around in a large volume of other stuff including water. Then that huge volume needs to be filled into 0.45 milliliter containers, vials, and of course you will have a whole bunch of vials that are blanks or near blanks that don’t contain much of the mRNA at all. It may contain metal contaminations or whatever and then you will have some super concentrated mRNA deadly shots. And that explains the reality where we see most people seemingly fine after these injections – at least at the beginning. They may develop something later on, they might get Covid, this increases probability of getting Covid. But then we see also some people drop dead within minutes of injection. That’s what happens, this is the reality of this, because there’s this huge heterogeneity of the vials.

Wolfgang Wodarg: It’s not possible to homogenize it afterwards, to keep it like milk, it’s very homogene. The natural milk is not, you have the cream up and you have the water down. They have technical process to homogenize the whole thing but you cannot do it without disturbing, without destroying the RNA, isn’t it?

Alexandra Latypova: Right, exactly. With milk it’s maybe possible but even then if you look at homogenized milk in a microscope, you’ll see clumps and stuff. These products can not because they will break it. And it continues breaking throughout the whole process and all the impurities that they can’t remove stay continuously. It’s a huge mess, a complete mess. In my opinion, this product can not be made to good manufacturing practices and I suspect that they knew about it because they’ve tried for 20 years to put this on the market and they always ran out to, maybe, early human studies but that’s it. And then they couldn’t get any further because of the safety issues and because I suspect they couldn’t make it consistent. They knew that and then they decided « Okay, well now we have to push it through this big scam ». I’ll explain how they put it in their contract form. I’m pretty sure that these products cannot be made in conformity to the label at the scale and at the speed and the manufacturers are well aware of it and that’s why they’re not doing it.

Let’s look at the structure of this organization, the overall organization, the big picture. This is their organizational chart, it’s turned on the side but it’s still an organizational chart and this is from Vaccines and Related Biologics Advisory Committee meeting from 10/22/2020. This is all the operation Warp Speed meeting together and describing their organizational structure. Notice a couple of things. Who is in charge of this operation? It’s the US Department of Defense, Chief Operating Officer. Who is chief scientific officer? It’s HHS and FDA. Then obviously this part of the chart, it’s the top part and these are people in charge: US government, Department of Defense and HHS. These people are not in charge although they’re getting huge amounts of money so they’re happy and they’re keeping the plans going. Also, the top part includes manufacturing, supply, production, distribution, clinical trials. Now there are many contracts available that were made by the Department of Defense, HHS with all of these vaccine manufacturers and they reveal a lot of things about the structure. The contracts are available through Securities and Exchange commission disclosures to shareholders and I read a lot of them. It does reveal the structure where the government took over pharmaceutical industry by giving them huge amounts of money and signing these very restrictive contracts that control everything. But the government designs the clinical trials, the government designs everything about it and then the FDA just approves it – well, FDA is part of the government. Let’s see who is really making these products.

Here’s from the same meeting, another Power Point slide. This is Operation Warp Speed/BARDA. BARDA is a military biologics development agency and they’re saying « Well, here’s our vaccine manufacturing portfolio ». Again, through these contracts – and there are contracts for all of these entities listed here available – through these contracts it’s very clear that what they’re calling vaccine supporting efforts is in fact what’s manufacturing the vaccines. For example Emergent Biosolutions which I circled here, it’s one of the centers for manufacturing that BARDA set up a long time ago. The contracts that I read go back to 2012 where Emergent was established as a vaccine manufacturer, the Defense vaccine manufacturer extensively for flu vaccines at the time. They also said « We’re going to build this so-called surge capacity » so there were huge amounts of money given. The contract is from 2012 to 2037 in different options and then in 2020 they executed option to do Covid vaccines. Emergent was manufacturing both AstraZeneca’s and Janssen’s vaccines and they were supplier for them. And they were not following any good manufacturing practice rules, by the way. There are also other entities that are very important like Ology. Now it’s been converted into this new monstrous, it’s called National Resilience Company and this is DOD essentially buying a bunch of manufacturing plants from pharma companies and establishing their own manufacturing base. It’s millions of square feet, they have huge amounts of money and they’re manufacturing these products. Texas A&M, also another one. That one seems to be manufacturing for things like Novavax because they use some sort of insect line – I don’t know what that means. You can also see a lot of others. Complex manufacturing requires – it’s not just making something – it’s also having qualified staff, having all the equipment that you need, having supplies, disposables, access to raw materials, it’s a huge infrastructure that you need to have in place and it was not possible. It’s not like you can go to Ford Motor Company and tell them here’s 10 000 000 000 bucks, I need a 1 000 000 new cars in 6 months. Even Ford with already established manufacturing can’t do that because you can’t even secure raw materials in time. Now imagine the same scenario happens when the government goes to Ford, General Motors and Toyota and tells them all simultaneously to do that. No amount of money will produce this miracle in 6 months. It wasn’t. They just gave money to these companies and then directed them to go to these companies that they already established for a long time to produce the product. This is who is making the product and these guys are just a front. They have some aspects of manufacturing but for the most part it’s being done here. And all of this is controlled by the Department of Defense. Specifically the contracts included no accountability – let me go to the next page.

The bad news is that this is a Department of Defense product entirely. People don’t realize it. It seems like it’s a military operation, gets thrown around. It is actually military operation from A to Z. It’s not just that they used some military distribution for just speed and getting it to different states and using refrigeration. No, that’s not how it works. All of these contracts are with DOD. There are hundreds of them with all kinds of companies. All the contracts are with DOD, DOD is the purchaser, DOD gives them huge amounts of money. As I said, they already have established manufacturing base. For example the first contract for Pfizer was for $10 000 000 000 to deliver 100 000 000 doses of vaccine and up to 500 000 000 and there were bonuses for faster delivery which to me says « Why are they making 900 liters of it? Well, because they’re not accountable and they have bonus if they ship all these doses on time ». That’s one of the reasons. And there was no capacity to fulfill them on time except if you use the already established DOD vendors. And there’s no accountability other than the companies to make reasonable efforts, whatever that means. But the contract is extremely micromanaging on every step of operations. Also clinical trials are designed by the government, not by this pharma manufacturer. Regulatory interactions are completely taken over by the government. For example pharma cannot independently talk to the FDA in any way. If they have a meeting, the Department of Defense representatives needs to be in that meeting. That to me says it’s not an arm’s length relationship, it’s a total control of their relationship by the DOD.

Now another thing, the distribution of the product. The product gets shipped to the DOD. All of the vaccine doses in the US get shipped to the Department of Defense. They do not get shipped to independent and licensed and regulated pharmaceutical distributors as all normal pharmaceuticals go to. They’re taken out of that system also into this black box of DOD-only distribution. And in fact the contracts with the vaccinators explicitly state that this product is the Department of Defense property or US government property until it gets injected into the person. And that you can not independently test the vials, you cannot get independent access to the vials and it’s called diversion of government property. They’re prohibiting to test the vials and as I said before, the manufacturers are not testing the vials, neither regulators are testing the vials. Nobody’s testing the vials and you’re not allowed to. In the same contract, there’s a clause that exempts them all from any liability as long as they follow their orders and that same clause describes the product as civilian and military application. There’s also some ex-US contracts with other countries like European Union and Brazil and Albania became available. European Union contracts are still largely redacted but I’ve seen an unredacted Albanian contract and we were told that all the contract clauses were the same. Those contracts explicitly prohibit testing of the vials by foreign governments or anyone there. And in fact they also indemnify Pfizer for anything, provide huge liability cover. The government is forced to waive all the rules and regulations and good manufacturing practices, distribution practices, any controls that exist, in order to indemnify Pfizer. Also, they cannot change their national laws to make it otherwise. So by signing this contract they signed away their national sovereignty to a pharmaceutical company. How ridiculous is that? That’s how they’re avoiding all this liability and they’re prohibiting batch testing, prohibiting vial testing. However you can prohibit all you want. As you’ve seen, there is a large covert testing activity that’s been going on and we’ve found all these answers already. We found that these products are dirty, contaminated, do not conform at all to what the label says and they’re hugely toxic and they’re toxic by design. But this explains to you how they can all get away with it and how they can just not follow any rules: because these rules do not apply to them, this is a military product, made by the military, for the military, distributed by the military and injected into people and it’s a total secret what that is.

So in conclusion what I would like to say is that these injections are definitely not pharmaceuticals and people should stop thinking of them as [such]. They should have stopped thinking about them as vaccines a long time ago but they should stop thinking about them as pharmaceutical or medicine or anything that has to do with that. They are not. US government/DOD/pharma collusion enabled this violation of all established rules and safeguards. These products are deadly by design, intentional, and they cannot be produced according to good manufacturing practices. These people who are claiming « We can recode your genes and cure any disease », it’s total garbage that they’re making. Nobody can do that. That whole mRNA revolution, it’s a scam in my opinion, and they should all be stopped immediately and this should be investigated properly and we should bring those responsible to justice, to accountability. Until that happens, we cannot move on from this and I completely agree with the previous speaker when she said « It’s not that all mandates are over and now let’s all go on vacation and we can forget about it ». No, because they’re doing it more and more. They’re converting all existing vaccines into the mRNA platform. And guess what, this is not going to stop at the vaccines, they’re gonna start producing all kinds of medicines with this platform because now they can. Now they can only do eight mice study and declare it safe and effective. That’s why we have to focus on this more and focus especially on prosecution and bring those responsible to justice.

Viviane Fischer: Naively one could think if this operation is so giant and it’s so important for them to bring these vaccines to everyone that […] for this giant logistical task, we need to get the military involved because they have logistic experience and they have all these contacts. Could there be – I guess not – but could there be a naïve answer to why the military is so much involved?

Alexandra Latypova: Yes, it is a naïve answer but then if the purpose of it was a good purpose, a benign purpose to try to make people heal and cure this disease then the safety guidelines should be followed and they don’t follow a single one of them. So you can’t just say « Well, because it’s such a disaster we have to do everything wrong and produce more death in the process and that’s okay ». It’s not logical in my opinion. It just creates one huge mess. I don’t see any benefit of doing it that way. It’s not like the military has some kind of a more miraculous capability versus private manufacturers. Private manufacturers make lots of products, very high quality products at huge speeds. They have in fact incredible experience in this. The military is not critically required here [more] than the domestic way to do this.

Wolfgang Wodarg: It looks as if the military is just blind that they help shooting their own people.

Alexandra Latypova: Exactly and we do have a lot of very brave whistleblowers inside the military operations, who were stalked, like Theresa Long for example who was trying to stop this. And they’re bringing this up to attention and they’re reporting this and they’re saying « I will not give it to my to my people, I will not give it to the soldiers in my base ». They’re facing huge repercussions but they’re still speaking up and explaining how this is wrong and you shouldn’t do it. Yes, it is damaging our military also as we speak because they’re pushing it on the soldiers and pushing it on the pilots especially. It’s hurting them and that’s another reason why it should be stopped.

Wolfgang Wodarg: I just ask myself, what is it with NATO? You spoke about the European Union but the European Union just has the role to get the money, to collect the money and provide the industry with money. But the function of the military which is working together cooperating in the NATO, there should be some advice for German troops in Germany who are member of the NATO. If it is a big thing coming from the Department of Defense and we are partners in NATO so we had this observation that when the whole thing started, when they started to distribute the the vials, that was the German army going to institutions and there were some higher doctors who applied then the vials. There were no normal doctors but this was an action where the German army was employed to care for the distribution, who was in charge of keeping all this stuff. And normally when the German army does something, the Parliament has to decide on everything the army does. I don’t remember any decision of the German parliament.

Alexandra Latypova: Exactly. The US Department of Defense just went to the German army but I’m sure they went to all other NATO militaries and they said « Here, you will inject it into your people. By the way, you can’t know what’s in it ». How is this okay? And that’s what’s going on and that’s the crime that’s being committed. They’ve contracted all this, they created this legal on paper structure but, guess what, it’s not legal to contract for killing and injuring people. For that reason, this needs to be investigated and stopped.

Wolfgang Wodarg: It is so important that we have all of this outspoken. It’s so important that it’s documented. It’s so important that everyone could know. Thank you very, very, much for your work. It’s great.

Alexandra Latypova: Thank you for inviting me, guys. Anyone can reach me through you if anybody has questions or wants to see the actual documents. All I’m showing is available publicly. It’s from publicly available materials.

Viviane Fischer: We have to we have to publish a list of all these documents. I think that would be important so everyone can really look at that or maybe you have a source. I’m actually pretty shocked because this makes it seem like it’s all connected. It’s not people rushing along for being the first in the market and then maybe doing little mistakes or larger mistakes in the production process. It seems to be well orchestrated kind of effort in the way that you presented here.

Wolfgang Wodarg: International controlled operation.

Alexandra Latypova: International controlled operation, exactly. Also, these suppliers that I was showing, the manufacturers, they’re all over the world. A lot of them are in Germany as well and then in Belgium and Italy and all over, India and China. China is participating in a large way, here I didn’t have time to cover but it’s all connected all over the world.

Viviane Fischer: What role does Russia play in this?

Alexandra Latypova: I haven’t seen that Russia in these contracts. What I’ve seen is definitely China, Germany, US connection and investments into the same entities and then DOD giving them $10 000 000 000, you just gave ten billion dollars to something that where CCP is an equity holder. Those are definitely connected. I have not seen Russia there at all but they have their own vaccines.They’re making the same thing but in parallel – playing the same game but in a different sandbox.

Wolfgang Wodarg: This is a very interesting question because we have this Ukraine conflict, we have the conflict with energy. I think it’s a very, very big chess game and it’s a very big game where all those powers are trying to get the best out of it for themselves. So it would be very interesting to get to know more how are the plans of Russia? They are earning a lot with the energy, they just cut down one line but they sell it on the other side to other nations. It’s a very global play which is very difficult and very complicated to understand. I think if we go on trying to find out, we can learn a lot about this and we have to learn a lot about this so that such thing can never happen again.

Alexandra Latypova: Yeah, exactly.

Viviane Fischer: Well thanks ever so much. I think we have to really dig deep into this. It’s pretty shocking and amazing. Thanks so much for your hard work.

Alexandra Latypova: Thank you for inviting me. Have a good evening.

Le chaos à venir, deuxième partie – par John Paul.

Source.


Traduction

Le chaos à venir, deuxième partie

John Paul

22 juillet

Cet article est une suite (évidente) de l’article ci-dessous, avec suffisamment de points de données pour que vous puissiez comprendre l’origine de tout ça.

Le chaos à venir [NdT. ma traduction ici]

Comme je l’ai écrit à de nombreuses reprises au cours des derniers mois, compte tenu de tous les événements et dynamiques en jeu, et de la réaction des pays à ces événements, le charbon connaîtra une pénurie et son prix augmentera progressivement, et je m’y tiens toujours.

L’Afghanistan augmente le prix du charbon à 80 USD par tonne pour le Pakistan

Une hausse des tarifs a ajouté 80 USD à chaque tonne de charbon exporté par l’Afghanistan vers le Pakistan…
L’Afghanistan a exporté 10 000 tonnes de charbon vers le Pakistan au cours des deux derniers mois, a rapporté un média local, ajoutant que la majorité du charbon a été acheté par des entreprises liées à l’armée pakistanaise.

Les pays pauvres souffriront, et continueront de souffrir, de la tentative suicidaire de l’Europe de « sanctionner » sa principale source d’énergie. Le Pakistan a dû faire face à de graves perturbations de son économie et se trouve aujourd’hui au bord du gouffre. Augmentation des prix des denrées alimentaires et des carburants, rétrécissement de l’économie et poursuite de l’inflation, jusqu’à ce que le pays s’effondre. Ce fil de discussion sur Twitter explique de manière très détaillée tout ce à quoi le Pakistan est confronté en ce moment.

Aucun type de système complexe, organique ou non, n’est capable de fonctionner sans une énergie abondante. Et le Pakistan importe de l’énergie, de la nourriture, tout.

Même les pays considérés comme « riches en charbon » sont confrontés à de graves problèmes en matière de charbon.

La Pologne, riche en charbon, se rue sur les importations alors que les sanctions russes se font sentir.

  • La Pologne est le pays de l’Union européenne le plus dépendant du charbon.
  • Le pays achète du charbon en Colombie, en Australie et en Afrique du Sud.
Une centrale électrique au charbon à Belchatow, en Pologne. Photographe: Bartek Sadowski/Bloomberg

La Pologne, premier producteur de charbon de l’Union européenne, fait des pieds et des mains pour combler un déficit potentiel de ce combustible avant l’hiver, alors que l’interdiction des importations russes devrait toucher en priorité les ménages et les petites installations de chauffage.

Dans une démarche inhabituelle, le Premier Ministre Mateusz Morawiecki a ordonné la semaine dernière à deux entreprises publiques d’acheter 4,5 millions de tonnes de charbon d’ici la fin octobre pour approvisionner les ménages. C’est environ la moitié de ce que le pays importait chaque année de Russie avant le début de la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, la Pologne cherche du charbon en Colombie, en Australie et en Afrique du Sud.

La situation devient si grave que la Pologne envisage maintenant d’utiliser les bénéfices de sa banque centrale pour acheter du charbon destiné aux citoyens qui possèdent des fours à charbon. Des milliards seront « investis » dans cette entreprise, qui n’aura bien sûr pas l’effet escompté à long terme. C’est ce que nous appelons ici « bloquer le soleil avec une passoire ». Il s’agit simplement d’éviter de traiter les vrais problèmes, de reporter toute résolution réelle et d’accroître la pression sur les forces du marché qui poussent le charbon à la hausse. Si vous vous demandez pourquoi ils envisagent de telles mesures, c’est parce que la population est confrontée à une augmentation de 180 % de sa facture énergétique.

La Pologne n’est pas seule, la Finlande pourrait connaître une coupure de courant de deux heures pour faire face aux problèmes d’énergie. L’Inde souffre d’une pénurie de charbon depuis des mois, à la fois par manque de main-d’œuvre et de capacité logistique pour transporter tout le charbon dont elle a besoin.

Il est fréquent que je me répète ici, peut-être est-ce utile pour les nouveaux abonnés. L’énergie coûteuse affecte la production de produits chimiques, de médicaments, de tout bien industrialisé, mais elle a un impact considérable sur l’un des matériaux les plus nécessaires au monde. L’aluminium et l’acier, et quelque chose d’autre…

Le producteur roumain d’alumine va arrêter sa production et licencier 500 personnes

Le producteur roumain d’alumine ALUM va arrêter sa production pendant 17 mois et licencier environ 70% de son personnel car la flambée des prix de l’énergie rend les coûts de production insoutenables, a déclaré jeudi son propriétaire Alro Group ALR.BX, l’un des plus grands fondeurs d’aluminium d’Europe.

Comme la plupart des fonderies d’aluminium européennes, Alro Group était aux prises avec la hausse des coûts énergétiques avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Il s’agit d’une tendance persistante dans l’industrie de la fonte et de l’acier depuis un certain temps, et comme pour le « quelque chose d’autre » que nous examinerons plus tard, ces changements affectent le marché des mois plus tard, et cela pose un problème. Le monde se retrouve à payer les coûts des deux dernières années de politiques incroyablement stupides, et à être victime d’une guerre hybride (la Chine a joué ce jeu en solo pendant un certain temps) ce qui fait que la demande diminue, donc les prix aussi diminuent lentement.

Mais n’importe quelle projection de n’importe quel organisme d’analyse vous donnera le même résultat. La demande continuera d’augmenter, quoi qu’il arrive. C’est le cas des panneaux solaires, dont les coûts ne cessent d’augmenter. Comme je l’ai expliqué il y a plusieurs mois, leur production est à la fois gourmande en énergie et en matériaux, et le monde entier en a désormais un grand appétit. Ces répercussions affecteront le marché pendant des années si les décideurs ne font pas preuve de prévoyance.

Un argument que l’on pourrait avancer est que « le monde peut survivre sans matériel ». Je serais enclin à être d’accord, nous n’avons pas besoin de « choses » pour survivre, cela représenterait un coût économique astronomique, mais nous n’en avons pas « besoin ». Ce dont nous avons besoin, c’est de nourriture. Et deux choses ont un impact important sur le prix de la nourriture. Le carburant et les engrais.

La crise du gaz pourrait obliger le géant des engrais Yara à réduire encore sa production

  • Le producteur européen met en évidence les conséquences des réductions de capacité.
  • Le prix élevé du gaz a contraint les fabricants d’engrais à réduire leur production.

Le géant européen des engrais Yara International ASA a déclaré que la crise énergétique l’obligeait à réduire sa production et a prévenu que de nouvelles réductions pourraient intervenir.

Ce gigantesque distributeur d’ammoniac fait partie des producteurs mondiaux qui ont réduit leur production en raison des prix élevés du gaz naturel, une matière première essentielle utilisée pour fabriquer des nutriments pour les cultures. Yara a déclaré mardi qu’elle avait réduit plusieurs sites, diminuant ainsi sa capacité de 1,3 million de tonnes pour l’ammoniac et de 1,7 million de tonnes pour les engrais finis.

Les prix de l’énergie, et en particulier ceux du gaz, ont un impact profond sur la production et les prix des engrais, ce qui, dans des circonstances favorables, serait un problème mineur, mais compte tenu de ce que nous avons évoqué précédemment, il s’agit d’un problème majeur de sécurité nationale (continentale dans ce cas). Le problème des prix des engrais et du carburant pour la plupart des gens (y compris moi avant 2021) était le suivant. Les hausses de prix de n’importe quel outil ou produit agricole prennent beaucoup de temps avant que le consommateur ne les ressente. Des cycles de plusieurs mois en fait.

Une réduction de la production d’engrais aujourd’hui aura un impact substantiel et tout à fait perceptible un mois plus tard, avec des répercussions mondiales. Les agriculteurs qui achètent moins d’engrais ont moins de rendement et, dans des circonstances favorables, cela équivaut à une légère augmentation des prix mondiaux.

Il y a quelques mois, lorsque les prix des engrais ont atteint des sommets historiques, un couple d’agriculteurs, lors d’une interview, a fait part de ses inquiétudes et a demandé un sursis à Dame Nature. « Peut-être que la nature nous aidera. » Et j’ai écrit « S’en remettre aux caprices de Mère Nature ne semble pas être un choix judicieux en ce moment », étant donné mon parti pris pour la venue d’une Année sans Été (changement de météo).

La chaleur extrême et les températures nocturnes élevées frappent maintenant à un moment crucial pour une culture de maïs américaine plantée tardivement.

Je n’arriverai pas, même si ma vie en dépendait, à retrouver le document des Nations Unies que j’ai mentionné ici il y a quelques mois, mais on y prévoyait que les prix des produits de base et des céréales resteraient élevés pendant au moins les cinq prochaines années. Ce ne sont là que quelques-unes des données que je peux fournir, mais je pense avoir été clair.

Partout, les cultures subissent l’impact de ces deux variables, le blé et les engrais, de la baisse de rendement en France à la baisse de qualité au Canada. L’Afrique a très peu de chances de se nourrir, même partiellement. Les temps désespérés appellent des mesures désespérées.

https://mobile.twitter.com/PriapusIQ/status/1549337031771361283

L’UE VA AUTORISER LE DÉGEL DE CERTAINES RESSOURCES APPARTENANT À DES BANQUES RUSSES SANCTIONNÉES AFIN DE PERMETTRE DES TRANSACTIONS POUR LE COMMERCE DE DENRÉES ALIMENTAIRES ET D’ENGRAIS – PROJET DE DOCUMENT

Et même dans ce cas, on pourrait facilement en déduire qu’il s’agit d’une situation du type « trop peu, trop tard ». L’Europe doit réduire considérablement sa consommation de gaz naturel au cours des prochains mois afin de se préparer à ce qui risque d’être « un hiver long et rigoureux », a déclaré le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie. L’UE est dans une situation tellement difficile qu’elle veut revenir sur les sanctions liées aux banques, pour obtenir des engrais et de la nourriture (car elle sait qu’elle ne pourra pas produire suffisamment pour ne serait-ce que contenir l’inflation).

Le « destin » à court terme du système est fixé, la bureaucratie est un léviathan lent et léthargique et les changements nécessaires arrivent toujours des mois après qu’ils n’auraient dû être effectués. Bien que les données soient légères, compte tenu de mes antécédents et de la façon dont j’ai couvert toutes ces questions ici, vous pouvez juger par vous-même de mon affirmation suivante.

Le monde ne sera pas en mesure de se nourrir, et d’énormes pans de pays connaîtront différents niveaux de famine, voire une véritable famine, la déstabilisation touchera de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique, ainsi que les pays et quartiers pauvres d’Europe, le Tiers-Monde ne peut PAS concurrencer les économies du Premier Monde, même si ces économies entrent en récession ou en dépression. La Chine se trouve sur le fil du rasoir de l’agitation civile, les États-Unis s’enfoncent toujours plus dans la division politique.

La majeure partie de l’Amérique latine se trouve aux portes de la révolte, ce qui déstabilise encore plus leurs propres pays, leur société et leurs économies, dégradant encore plus la situation pour tous les autres. Du Panama au Pérou.

Le coût élevé de l’alimentation et de l’énergie favorise l’agitation mondiale

De nombreux gouvernements sont trop endettés pour amortir le choc sur le niveau de vie.

« L’argent n’avait plus aucune valeur à Istanbul », se lamente le narrateur de « Mon nom est rouge », un roman d’Orhan Pamuk qui se déroule au XVIe siècle. « [Les] boulangeries qui vendaient autrefois de grandes […] miches de pain pour une pièce d’argent cuisaient désormais des miches deux fois plus petites pour le même prix. » La Monnaie royale réduisait sournoisement la quantité d’argent contenue dans chaque pièce. Lorsque les Janissaires (une force militaire d’élite) découvrirent que leurs salaires avaient été dévalués, « ils se révoltèrent, assiégeant le palais de Notre Sultan comme s’il s’agissait d’une forteresse ennemie ».

Aujourd’hui encore, la Turquie est confrontée à une inflation galopante. Officiellement, elle est de 73%, mais tout le monde soupçonne qu’elle est plus élevée. M. Pamuk, lauréat du prix Nobel de littérature, affirme qu’il n’a « jamais vu une hausse des prix aussi spectaculaire ». Il ne fait aucune prédiction sur les conséquences politiques possibles. Il serait risqué de critiquer le sultan moderne de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan.

Nous sommes également au stade redouté de tout effondrement de sociétés complexes, où les choses tombent en panne plus vite qu’on ne peut les fabriquer et les remplacer. Les prix de l’énergie aux États-Unis sont très élevés, même si les États-Unis sont autosuffisants sur le plan énergétique, l’industrie est en train de ployer sous le poids des coûts. CLF Industries est la seule entreprise aux États-Unis qui produit une qualité d’acier spécifique pour la fabrication des transformateurs et elle envisage maintenant d’arrêter complètement sa production. Les entreprises du secteur de l’énergie sont confrontées à des problèmes d’approvisionnement depuis des mois et tentent de s’adapter. En fait, on sait depuis des semaines que la Californie brûle désormais plus de transformateurs que l’offre ne peut en fournir, si bien que de nombreux travailleurs spécialisés tentent de récupérer ce qu’ils peuvent.

L’Europe étant confrontée à des coûts et des problèmes énergétiques encore plus graves, on peut s’attendre à ce que des résultats similaires surviennent dans nombre de ses pays. Une autre tendance que je ne pense pas devoir aborder ici, mais qui a été prédite il y a longtemps, est la croissance exponentielle des grèves. Du Royaume-Uni aux États-Unis, et ailleurs, frappant au pire moment, de nombreux travailleurs (essentiels) choisiront de faire grève en raison de l’ampleur de la pression que les tendances inflationnistes actuelles leur ont fait subir.

Même les personnes aisées, avec de bons salaires, ressentent désormais la pression. Et cela ne fera que perturber et alourdir un système fragile et fracturé, certaines de ces grèves ayant le potentiel de provoquer des perturbations massives. Les grèves sont également une arme de guerre hybride très puissante pour perturber l’économie de l’adversaire.

De nombreux endroits se laisseront prendre au piège de la prise de pouvoir opportuniste de certaines organisations, ou de politiciens à l’affût de la détresse. Avec les parties I et II, et l’intégralité de la série Beyond Mathematical Odds, que vous devriez peut-être visiter un peu, chacun d’entre vous devrait réfléchir très sérieusement à la manière de se préparer.

La planète entière va connaître une pénurie de travailleurs en raison de salaires insatisfaisants, et il y a une pénurie croissante de pièces de rechange, d’outils et d’outils spécialisés. Après la levée des blocages, l’industrie a tourné à plein régime, et beaucoup d’endroits remettent maintenant à plus tard la maintenance critique, ce qui entraînera des défaillances, et dans certains cas des défaillances en cascade. Compte tenu de toutes les dynamiques évoquées jusqu’à présent, et du fait que le comportement humain est souvent mémétique (contagieux), on peut s’attendre à de nombreuses formes de perturbations dans les pays pauvres comme dans les pays riches au cours des douze prochains mois.

Je n’ai même pas abordé l’aspect biologique/virologique de tout cela, ni la façon dont l’augmentation de différentes maladies dans de nombreuses régions du monde affectera également le fonctionnement du système. Pour être clair, ce n’est pas la fin du monde, nous entrons simplement dans une période assez chaotique où les anciennes alliances meurent, où les nouvelles alliances sont faibles, et où le déclin de ce qui était considéré comme des endroits sûrs et prospères est visible même pour le citoyen moyen doté d’un minimum de bon sens. Cela conduit à son tour au conflit, sous ses nombreuses formes. Et tout ce que cela implique (je vais commencer à couvrir ici les aspects que j’aime de la guerre, peut-être, certainement la Guerre Cognitive, qui est à venir).

Pour finir, je vous laisse avec un discours qui m’a profondément marqué, ainsi que les personnes que j’ai connues dans mon ancienne vie professionnelle. La version pleine d’action à des fins… prévisionnelles.

L’histoire de ce discours se trouve dans les commentaires. [NdT. je l’ai traduit sous la vidéo]

« Les gens ne veulent pas ceci ou cela, ils veulent de la nourriture, du soutien, de la protection.

« Je vais vous donner un exemple. Un de mes amis – avez-vous vu le discours sur la démocratie? Les gens ne veulent pas ceci et cela, ils veulent de la nourriture, du soutien, de la protection? – Eh bien, un de mes amis s’est échappé d’Irak en 2000, avant la guerre. Sa famille a fui l’Irak, mais trois ans auparavant, son oncle avait été arrêté et allait être mis à mort. Le jour de l’anniversaire de Saddam Hussein, cependant, Saddam l’a laissé partir. Saddam faisait ça: chaque année, il laissait partir quelques personnes le jour de son anniversaire. Ils se sont donc échappés et ont demandé à cet oncle de venir avec eux, et vous savez ce qu’il a dit? Il a dit: « Pourquoi est-ce que je partirais? Oui, il m’a mis en prison et c’était peut-être une erreur, mais j’ai de l’aide, j’ai ma vie, j’ai tout. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de protection et de nourriture.

« Ils se sont donc échappés et il est resté, ce type qui allait auparavant être mis à mort. Il ne voulait pas partir. Alors cet incident m’a vraiment fait réfléchir. »

Un très grand merci à tous mes soutiens ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !


Texte original

Coming chaos part II

John Paul

Jul 22

This piece is an (obvious) continuation of the piece below, with enough data points you can understand where everything is coming from.

The coming chaos

As I have written many times over the past few months, given all the events and dynamics at play, and the response of countries to said events, coal would suffer a shortage and its price would increase gradually, and I still stick by it.

Afghanistan raises coal prices to USD 80 per tonnes for Pakistan

A surge in tariffs has added USD 80 to each tonne of Afghanistan’s coal export to Pakistan…
Afghanistan exported 10,000 tonnes of coal to Pakistan in the past two months, a local media reported, adding that the majority of coal was bought by companies connected to the Pakistan military.

Poorer countries will suffer, and continue to suffer from the European suicidal attempt at “sanctioning” its main source of energy. Pakistan has been dealing with severe disruptions to its economy and now finds itself near the doom loop. Increased food and fuel prices, constriction of the economy, and further inflation, until the country collapses. This thread on Twitter explains in great detail every Pakistan is facing right now.

No type of complex system, organic or not, is able to function without abundant energy. And Pakistan imports energy, food, everything.


Even countries considered “coal-rich” are facing severe problems with coal.

Coal-Rich Poland Rushes to Imports as Russian Sanctions Bite

  • Poland is the European Union’s most coal-reliant nation
  • The country is buying coal from Colombia, Australia, S. Africa
A coal powered power plant in Belchatow, Poland. Photographer: Bartek Sadowski/Bloomberg

Poland, the European Union’s top coal producer, is scrambling to fill a potential deficit of the fuel ahead of winter as a ban on Russian imports is set to hurt households and small heating plants the most.

In an unusual move, Prime Minister Mateusz Morawiecki last week ordered two state companies to purchase 4.5 million tons of coal by the end of October to supply households. That’s about a half of what the country had imported each year from Russia before the war in Ukraine started. Now, Poland is hunting for coal in Colombia, Australia and South Africa.


The situation is getting so dire, that Poland now plans to use its Central Bank profits to buy coal for citizens that own coal furnaces, billions will be “invested” in this endeavor, and of course, it will not have the desired effect long-term. This is what we call it here “blocking the sun with the sieve”. Merely avoiding dealing with the real problems, postponing any actual resolution, and putting more pressure on the market forces pushing coal higher. If you are wondering why they are contemplating such measures, it is because the population faces a 180% increase in their energy bills.

Poland is not alone, Finland might experience a 2 hour blackout to deal with the energy woes. India has been suffering from a coal crunch for months, by both the lack of enough workforce and logistical capacity to transport all the coal it needs.

Repeating myself is a common trend around here, maybe it is good for the new subscribers. Expensive energy affects the production of chemicals, of medicine, of every industrialized good, but it achieves quite the impact on one of the world’s most needed materials. Aluminum and steel, and something else…

Romanian alumina producer to halt production, lay off 500 staff

Romanian alumina producer ALUM will halt output for 17 months and lay off about 70% of its staff as soaring energy prices make production costs unsustainable, its owner Alro Group ALR.BX, one of Europe’s largest aluminium smelters, said on Thursday.

Like most European aluminium smelters, Alro Group was struggling with rising energy costs even before Russia’s invasion of Ukraine.

This has been a persistent trend in the smelting and steel industry for quite some time, and similar to the “something else” we will look into later, these changes affect the market months later, and this will be a problem. The world finds itself paying the costs for the last 2 years of absurdly stupid policies, and being a victim of hybrid war (China played this game solo for quite a while) so demand is going down, therefore prices are also slowly going down.

But any projection from any analytic outfit will give you the same outcome. Demand will keep increasing, regardless. Such is the case with solar panels where the costs keep increasing, and as I covered months ago, its production is both energy and material intensive, and the entire globe now has a big appetite for them. These ripples will affect the market for years without some foresight from the decision-making folk.


One argument one could make is that “the world can survive without stuff”. I would be inclined to agree, we don’t need “stuff” to survive, it would have an astronomical economical cost, but we don’t “need it”. What we do need, is food. And two things severely impact the price of food. Fuel, and fertilizers.

Gas Crisis May Force Fertilizer Giant Yara to Further Cut Output

  • European producer highlights toll of capacity reductions
  • High gas prices have forced fertilizer makers to curb plants

European fertilizer giant Yara International ASA said the energy crisis is forcing it to curb output and warned that more cuts may come.

The huge ammonia distributor is among producers around the world that have cut output due to high prices of natural gas, a crucial feedstock used to make crop nutrients. Yara said Tuesday that it has curtailed several sites, cutting capacity by 1.3 million tons for ammonia and 1.7 million tons for finished fertilizer.

Energy prices, and especially gas prices have a profound impact on fertilizer production and prices, which on a good day would be a minor problem, but given what we discussed previously, this is a major national (continental in this case) security issue. The issue with fertilizer and fuel prices for most people (including me before 2021) was the following. Surges on any farm tool or output take a long time for the consumer to feel it. Months long cycles in fact.

A curtail on fertilizer production right now will have a substantial and quite perceptible impact month down the road with global repercussions. Farmers buying less fertilizer means less yield, and on a good day, that would equate to a little increase in global prices.

I can’t find, for the life of me, the UN document I mentioned here months ago, but there they expected prices of staples and grains to be high for at least the next 5 years. These are but merely a few of the data points I can provide, but I think I made myself clear.

Crops everywhere are being impacted by both of these variables, the wheat and fertilized, from France lower yield, to Canada lower quality. Africa has very little chance to even partially feed itself. Desperate times will call for desperate measures.

https://mobile.twitter.com/PriapusIQ/status/1549337031771361283

And even at that, one could easily deduce this is a somewhat too little too late kinda situation. Europe needs to drastically slash natural gas consumption in the next few months to prepare for what is likely to be “a long, hard winter,” the head of the International Energy Agency said. The EU is in such a tough spot they want to revert even the bank-linked sanctions, to get fertilizer and food (because they know they won’t be able to produce enough to even keep inflation at bay).

The short-term “fate” of the system is fixed, bureaucracy is a slow-moving, lethargic leviathan and the necessary changes always come months later than they should have been done. While light on the data, given my track record, and how extensively I covered all these issues here, you can judge my following statement by yourself.



The world will not be able to feed itself, and huge swaths of countries will experience different levels of starvation to literal famine, destabilization will come to many Middle Eastern and African countries, and to Europe’s poor countries and neighborhoods, the Third World can NOT compete First World economies, even if said economies are going into recession or depression. China finds itself on the razor’s edge of civil unrest, the US going ever deeper into political division.

Most of Latin America finds itself at the doors of revolt, which further destabilize their own countries, society, and economies, further degrading the situation for everyone else. From Panama to Peru.

Costly food and energy are fostering global unrest

Many governments are too indebted to cushion the blow to living standards

Money no longer had any value in Istanbul,” laments the narrator of “My Name is Red”, a novel by Orhan Pamuk set in the 16th century. “[B]akeries that once sold large…loaves of bread for one silver coin now baked loaves half the size for the same price.” The royal mint was slyly reducing the amount of silver in each coin. When the Janissaries (an elite military force) found that their wages had been debased, “they rioted, besieging Our Sultan’s palace as if it were an enemy fortress.”

Galloping inflation afflicts Turkey again today. Officially it is 73%, but everyone suspects it is higher. Mr Pamuk, a Nobel laureate for literature, says he has “never seen such a dramatic rise in prices”. He makes no predictions about what the political consequences might be. To criticise Turkey’s modern sultan, Recep Tayyip Erdogan, would be risky. But fr
We are also at the feared stage of any collapse of complex societies, where things break down faster than you can manufacture and replace them. US energy prices are high enough, even though the US is energy sufficient, the industry finds itself buckling because of the costs. CLF Industries is the only company in the US that produces a specific grade of steel to manufacture transformers and is now contemplating completely stopping production. Energy companies have been facing supply issues for months and attempting to adapt, in fact, it has been known for weeks that California now burns more transformers than supply can get them, so many of the specialized workforce is attempting to salvage what they can.

As Europe faces even worse energy costs and problems, you can expect similar outcomes being played in many of its countries. Another trend that I don’t think I need to cover here, but forecasted ages ago was the exponential growth of strikes. From the UK to the US, and elsewhere, hitting at the worst possible times, multiple (essential) workers will choose to strike by the sheer amount of pressure the current inflationary trends brought them.

Even well-off people, with good salaries, are now feeling the pressure. And this will further disrupt and add weight to a fractured fragile system, with some of these strikes possessing the potential for massive disruption. Strikes are also a very powerful hybrid war weapon to disrupt your adversary’s economy.

Many places will fall for the opportunistic power grab of certain organizations, or politicians with a keen eye for distress. With both Part I and II, and the entirety of the Beyond Mathematical Odds series, which you perhaps should visit some, every single one of you should think really hard on how to prepare yourself.



The entire planet will experience shortages of workers because of unsatisfactory pay, and there is an ever-growing shortage of sparing parts, tools, and specialized tools, after the lifting of lockdowns industry has been running at its peak, and a lot of places are now postponing critical maintenance, which will lead to failure, and in some cases cascade failure. Given all the dynamics discussed so far, and how human behavior is often memetic (contagious), you can expect many forms of disruptions in poor and rich countries alike arising in the next 12 months.


I didn’t even touch on the biological/virological aspect of it all, and how the increase of different diseases in many parts of the world will also affect the system’s function. To be clear, the world is not ending, we are just entering a fairly chaotic period where old alliances die, new alliances are poor, and the decline of what otherwise was held as safe and prosperous places is visible even to the average Joe with some common sense. This in turn leads to conflict, in its many forms. And everything that this entails (I will start covering aspects I like of warfare here, maybe, definitely Cognitive Warfare, which is coming next).

For last, I will leave you with a speech that deeply impacted me and the people I once knew in my former professional life. The action-packed version for…forecasting purposes.
The history behind how they came up with the speech in the comments.

A very big thank you to all supporters here and those who use KoFi =) !

Le chaos à venir, première partie – par John Paul.

Comme promis. La deuxième partie est publiée juste après.

Source.


Traduction

Le chaos à venir

Première partie

John Paul

20 juillet

Les points de données et l’analyse de nombre de mes observations et opinions figurant ici ont été largement couverts dans la plupart des articles intitulés Beyond Mathematical Odds. Je vais écrire un nouvel article de la série Beyond Mathematical Odds qui couvrira une grande partie de ce que je « prévois » et discute ici dans les prochains jours.

Au cas où vous l’ignoreriez, le titre fait référence à l’essai intemporel et génial de Robert Kaplan, The Coming Anarchy.

La démocratie est une bête capricieuse et fragile, soumise aux caprices de la population, et les personnes menacées de pauvreté échangeront la démocratie contre ce que l’adversaire appellera démocratie, qu’il s’agisse d’autocratie ou de « progressisme » (du communisme sous d’autres formes). La majeure partie de la population mondiale n’a pas la capacité cognitive fondamentale de sacrifier ses avantages pour maintenir sa liberté. Plus rares sont ceux qui ont la clairvoyance de penser quelques semaines à l’avance, sans parler des effets de deuxième et troisième ordre, et au-delà. Mais les gens affamés? Ils donneront le pouvoir à quiconque leur fera des promesses vides, car lorsqu’on est affamé, on n’est pas rationnel. La démocratie meurt souvent non pas par idéologie, mais par des estomacs vides.

Les mots « impossible » et « se produire » ont probablement traversé votre esprit et ont été prononcés. Il en est allé de même à d’autres moments de l’histoire. Pour comprendre où je veux en venir, il nous faut d’abord établir quelques repères.

Peu de gens comprennent la complexité en dehors du domaine de la théorie, la complexité est souvent reléguée aux recherches académiques, aussi une partie des objectifs de ce Substack était de rendre progressivement les gens plus attentifs à la façon dont les systèmes complexes fonctionnent, même si vous n’en êtes pas conscient, inconsciemment vous accordez maintenant plus d’attention à l’intrication du système qu’aux événements singuliers. À ce stade, de nombreux lecteurs comprennent comment certains événements peuvent avoir un effet disproportionné sur le système.

Comme dans la nature, où la disparition d’une espèce spécifique d’insecte peut entraîner l’effondrement d’un (petit) écosystème, appelé cascade de coextinction, notre système mondialisé ressemble à un niveau simpliste aux réseaux naturels.

L’un des événements qui a eu un effet disproportionné sur l’ensemble de la planète a été l’interdiction par la Chine des exportations de phosphate, l’un des engrais les plus utilisés sur la planète, à laquelle s’est ajoutée la crainte d’une action similaire de la part de la Russie, qui a également interdit les principales exportations d’engrais l’année dernière, et qui a continué à répondre aux manœuvres géopolitiques occidentales en étendant cette interdiction.

Les gouvernements sont souvent réactifs, et non proactifs, et encore moins capables d’une quelconque forme de prévision. Une planification médiocre, marquée par des modélisations erronées de la part de petites organisations, et des relations incestueuses avec des groupes de réflexion et d’autres organisations, nous ont conduits à la situation actuelle, où les gouvernements, sous l’emprise des entreprises, tentent d’interdire dans la précipitation l’utilisation des engrais. Le gouvernement canadien fait pression dans ce sens depuis des mois, et le gouvernement néerlandais a imposé à la hâte une législation similaire et a récolté en retour la réponse qui convenait. Une révolte populaire.

Accidents, révoltes et soupçons d’écoterrorisme [NdT. ma traduction ici]

Comme je l’ai couvert récemment dans plusieurs articles, de nombreux gouvernements suivant des politiques Vertes et des exigences ESG, que je m’abstiendrai de commenter ici, se sont retrouvés dans des difficultés économiques croissantes, voire se sont même carrément effondrés (Sri Lanka). En l’espace de trois semaines, nous sommes passés de quelques manifestations à près de deux douzaines.

Il n’y a pas si longtemps, le Sri Lanka a reçu l’un des meilleurs scores ESG =)
Des étiquettes antivol allemandes sur le beurre.

La Chine fait face à des paniques bancaires depuis des semaines et lutte contre l’effondrement de son marché immobilier depuis des mois (il s’agit du moteur de la « fausse » économie chinoise, et une grande partie de l’Occident y a fortement investi). L’Europe est maintenant confrontée à une pénurie d’énergie, à des coupures de courant et à la menace d’un hiver rigoureux, ce qui ne devrait pas être un scoop.

Au-delà des probabilités mathématiques – Les ondes de Weimar [Ndt. non traduit]

Dans nombre de mes articles les plus analytiques, j’ai prédit les événements à venir, j’ai dit que l’Europe connaîtrait un rationnement de l’énergie, et peut-être de la nourriture, et cela s’est produit, il y a une grande pénurie d’huile de cuisson dans de nombreux pays, l’inflation se poursuit sans relâche. Et la Russie a complètement arrêté le flux de gaz vers l’Europe pour « maintenance programmée », ce que l’UE considère comme une menace de non-reprise [NdT. il a repris]. En fait, voici un point de référence pour mon argumentaire suivant.

Ça date de début janvier 2022

Les événements de cette semaine ont déjà cimenté le premier et peut-être le deuxième trimestre de l’année. Les effets en cascade sont faciles à suivre rien qu’en lisant ce qui est exposé ici.

D’une part, les difficultés énergétiques de l’Europe, comme nous l’avons souligné précédemment, s’aggravent, et même si l’Europe connaît un hiver plus chaud qui profite à une partie des stocks de GNL [gaz naturel liquide], la pression financière et les politiques de confinement malavisées viennent chercher leur dû.

Les pays européens commencent à décliner sous la lourde pression du sort inévitable de l’EROI [NdT. L’Energy Return On Investment (Eroi) est le ratio entre l’énergie utilisable et celle consommée pour l’obtenir]. Rien ne survit à une énergie coûteuse ou inefficace.

Les événements des quatre dernières semaines ont confirmé ce qui se passera très probablement dans les six à dix prochains mois. À court terme, de nombreux Européens seront confrontés à de nombreuses difficultés, à des pannes d’électricité, à des coupures de courant, à des mesures d’économie d’énergie (euphémisme pour rationnement), l’industrie sera une nouvelle fois touchée, Yara, l’un des plus grands producteurs d’engrais d’Europe, réduira probablement sa production (une nouvelle fois) en raison de la disponibilité et du prix du gaz. La simple exécution du rationnement, qui vise généralement les gros consommateurs (l’industrie), aura un impact important sur l’industrie manufacturière, affectant à la fois l’approvisionnement et d’autres parties de l’industrie elle-même. Le rationnement de l’énergie explique en grande partie pourquoi les problèmes survenus en Chine l’année dernière ont entraîné une cascade d’événements affectant l’industrie mondiale des mois plus tard. Le rationnement en Europe aura un impact similaire, même si ce n’est que pour quelques semaines « seulement ».

Plus tôt cette année, dans mes articles plus longs, j’ai averti que la dynamique non linéaire et les tendances de cette période allaient créer un problème de famine massive dans la région MENA (Middle East Northern Africa – Moyen-Orient et Afrique du Nord), et ce point a été confirmé plus tard par les analyses et les données de l’ONU, et peu après, même des chefs d’État comme Macron ont mis en garde contre cette tendance inquiétante. Aujourd’hui, on attend au moins 20 millions de migrants rien que dans les prochains mois, en raison des politiques désastreuses, des dommages causés par les confinements et des problèmes énergétiques mondiaux.

Dans des circonstances normales, l’Europe serait à peine capable de gérer, d’accueillir et de se permettre 5 millions de migrants, mais sous la pression systémique actuelle, l’Europe ne serait pas capable de gérer 5, et encore moins 20 millions de migrants affamés. Mais 20 millions est une estimation assez prudente, le nombre pourrait être de 50 millions. L’Europe pourrait sombrer dans le chaos le plus total, ou devenir l’otage des pays limitrophes de la région MENA, qui seront eux aussi confrontés à une pénurie de ressources et exigeront des paiements astronomiques sous de nombreuses formes pour ne pas laisser les hordes entrer en Europe. Cela deviendra une question politique mondiale, et c’est une menace continentale, étant donné les circonstances virologiques actuelles…

Il y a maintenant un point de discussion parmi les médias et certaines institutions politiques que « la démocratie est attaquée », précisément à cause de tout ce que j’ai décrit ici, et dans le premier paragraphe de ce texte. La démocratie ne dure que tant que l’on peut se permettre de se nourrir et d’avoir un approvisionnement énergétique suffisant, et à mesure que les perturbations augmentent en intensité et en quantité, les démocraties plient sous leur propre poids bureaucratique. Confrontée à la réalité d’une population privée de nourriture et disposant de peu d’argent, l’UE revient sur certaines de ses sanctions à l’encontre de la Russie, pour tenter d’acheter du carburant et des engrais. Pourtant, les rendements sont déjà compromis (nous en parlerons dans le prochain numéro, ne vous inquiétez pas).

Ai-je mentionné qu’il y a des discussions entre les propriétaires d’usines chinoises qui reçoivent l’ordre du gouvernement de convertir leurs usines pour produire des équipements de guerre? Comme je l’ai dit dans l’article sur les révoltes ci-dessus, la Chine est susceptible d’envahir Taïwan cette année, et tout ce qui précède les points de données dans cet article l’indique, la fuite des données d’identification de plus d’un milliard de personnes ne fait que le confirmer.

Les tendances actuelles du climat, quelle qu’en soit la source, alimentent les discussions sur le « tout climat » dans de nombreux pays, et comme je l’ai couvert plus tôt et superficiellement sur mon Twitter, l’écoterrorisme n’est pas seulement une réalité, mais un problème croissant depuis une décennie, et vous pouvez vous attendre à ce que des incendies plus importants et de très grande ampleur commencent à se produire dans le monde industrialisé au cours des prochains mois lorsque tout sera sec, parmi d’autres formes de perturbation, car des activistes détraqués pensent que les choses n’avancent pas « assez vite ».

Tout cela pour dire qu’à court terme, il n’y aura pas de stabilité, les tendances inflationnistes persistent même avec la destruction de la demande, et les tendances perturbatrices continues ne garantissent qu’un faible répit pour le bon fonctionnement de notre système mondialisé. Si le monde s’arrêtait maintenant, et si les gouvernements devenaient totalement compétents ou cessaient d’exister, les événements se dérouleraient à peu près de la même manière.

La deuxième partie contiendra suffisamment de données et de sources pour que vous compreniez mes opinions et mon analyse/prévision partielle sur ce sujet. Je recommande vivement à mes lecteurs européens d’envisager sérieusement de penser à l’avenir et d’adopter une « mentalité de préparation », dans le seul but d’être prêts lorsque « l’impensable » se produira. Il n’y aura pas assez de nourriture pour nourrir la planète entière, l’inflation alimentaire n’est PAS aussi grave maintenant qu’elle le deviendra, les problèmes énergétiques sont loin d’être terminés, ils font l’objet d’un énorme conflit politique entre différentes factions de la haute société, l’Europe rationne déjà l’énergie et le carburant se fait rare.

Dans une moindre mesure, la même chose s’applique aux Américains, aux Canadiens et aux autres pays, car plus les systèmes complexes commencent inévitablement à tomber en panne, plus ils deviennent chaotiques – pas étonnant que la complexité en tant que domaine universitaire ait commencé avec la « théorie du chaos ». La guerre ukrainienne ne sera pas la dernière guerre que nous verrons, et si certains pays sont suffisamment désespérés, ils pourraient déclencher un conflit pour de multiples raisons, toutes basées sur la seule réponse émotionnelle humaine.

Un certain nombre de mes articles précédents contiennent le cadre nécessaire pour vous permettre de comprendre ce qui va se passer, et comment les choses pourraient (vont) se dérouler. Après avoir lu celui-là, dites-moi, qu’est-ce qui a changé? C’était il y a 4 mois, et si quelque chose, la dynamique actuelle est en passe de rendre les choses bien pires.

Comme je vous en avais averti plus tôt cette année. Il y avait une nuée de cygnes noirs en route, et ils nous bombardent maintenant en piqué.

Au-delà des probabilités mathématiques VIII – Plein pot et vers l’abîme

Vous devriez également prêter une attention toute particulière à mes remarques finales qui figurent ici… [NdT. que je traduis juste sous le lien]

Au-delà de la probabilité mathématique – La guerre hybride

L’Occident tout entier, le Tiers-Monde et l’OTAN, ses alliés, sont incroyablement mal préparés à mener des guerres telles qu’elles sont menées actuellement et depuis 18 mois. Je ne commenterai même pas le chemin actuel et suicidaire que prend l’armée américaine, et je ne parle pas de politique identitaire.

S’il y a un conflit en Ukraine, vous feriez mieux de prier Dieu pour que les Russes ou d’autres acteurs étatiques aient plus de moralité que moi. Compte tenu de la campagne de vaccination actuelle, il est facile, rapide et bon marché d’anéantir toute force active dans un conflit. Il suffit de prendre quelques bidons de… quelque chose. Et ce ne serait pas considéré comme une attaque biologique, car il y a une législation à ce sujet. La guerre du futur n’est-elle pas magnifique?

Je vous laisse avec deux citations.

un « tourbillon de violence », une dévastation surprise et gratuite qui est plus motivée par la rage que par un plan précis.

Vous savez ce qui est cool avec la technologie, la guerre hybride et le monde post-pandémique? Tout le monde peut s’y engager, et les joueurs fantômes sont, littéralement, partout. Décentralisés.

Je vais faire écrouler tout ce putain de temple malade sur ta tête. Ça va être Biblique.

Un très grand merci à tous mes soutiens ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !


Texte original

The Coming Chaos

Part 1

John Paul

Jul 20

Data points and analysis of many of my observations and opinions here have been covered extensively in most of the pieces titled Beyond Mathematical Odds. I will write a new Beyond Mathematical Odds that cover much of what I am “forecasting” and discussing here in the next few days.

If by any chance you are not aware, the title is a reference to the timeless, amazing essay The Coming Anarchy by Robert Kaplan.

Democracy is a fickle and fragile beast, at the whims of the population, and people under the threat of poverty will trade democracy, for whatever the adversary labels as democracy, be it autocracy, “progressivism” (communism by other means). Most of the world lacks the basic cognitive capacity to sacrifice amenities to maintain freedom. Fewer even the foresight to think a few weeks ahead, let alone second, third order effects, and beyond. Starving people though ? They will give power to anyone who feeds them empty promises because when you are starving, you are not rational. Democracy often dies not by ideology, but by empty stomachs.


The words impossible and happen probably crossed your mind and were spoken. The same happened other times in history. To understand where I am going, first, we need a few points.

Few people understand complexity outside the realm of theory, complexity is often relegated to academic pursuit, so part of the efforts of this Substack was to slowly make people more observant of how complex systems works, even if you were not aware, subconsciously you now pay more attention to the intricacy of the system, than to singular events. At this point, many of the readers understand how certain events can have a disproportional effect on the system.

Like in nature, where the loss of specific species of insect can lead to the collapse of a (small) ecosystem, named coextinction cascade, our globalized system resembles natural networks at a simplistic level.

One of the events that had a disproportional effect on the whole planet was China’s ban on phosphate exports, one of the most used fertilizers on the planet, compounded by a similar fear from Russia, which also banned major fertilizer exports last year, and kept responding to Western geopolitical moves by extending said ban.

Governments are often reactive, not proactive, let alone attempting any form of foreseeing, poor planning riddled with wrong modeling by small organizations, and incestuous relationships with think tanks and other organizations got us to our current predicament. Where governments, let by corporate capture attempt to rush the ban of fertilizer use. The Canadian government has been pushing this one for months, and the Dutch government rushed similar legislation and got a proper response in return. Popular Revolt.

Accidents, revolts and hints of ecoterror

As I covered recently in quite a few pieces, many governments following Green policies and ESG demands, which I will abstain from commenting on here, found themselves in growing economic difficulties, or outright collapse (Sri Lanka). In the span of 3 weeks, we went from a few protests to almost 2 dozen.

Sri Lanka was given one of the highest ESG scores not long ago =)
German antitheft tags on Butter.

China has been facing bank runs for weeks and fighting the collapse of its real estate market for months (it is the engine of China’s “fake” economy », and a lot of the West is heavily invested in it). Europe is now facing energy shortage, blackouts, and the threat of a severe winter, and this should not be news.

Beyond Mathematical Odds – The Weimar vibes

In many of my more analytical pieces, I forecasted events coming down now, I did say Europe would experience rationing of energy, and possibly of food, and this came to pass, there is a big shortage of cooking oil in many countries, inflation runs unabated. And Russia completely stopped gas flows to Europe for “programmed maintenance”, which the EU sees as a threat of never coming back. In fact, here, is a reference point for my following argument.

From early January, 2022.

Events over the last 4 weeks cemented what will most likely happen in the next 6 to 10 months. In the short-term, many Europeans will be faced with a lot of hardships, brownouts, blackouts, measures to conserve (semantics for rationing) energy, the industry will be affected once again, Yara one of Europe’s biggest fertilizer producers will probably cut production (again) because of gas supply and prices. Merely executing rationing, usually aimed at big consumers (industry) will have a big impact on manufacturing, affecting both supply and other parts of the industry itself. Rationing energy is another big part of why the problems in China last year led to a cascade of events affecting the global industry months later, rationing in Europe will have a similar impact, even if it is for a few weeks “only”.

Earlier this year, in my longer pieces, I warned that the non-linear dynamics and the trends back then would create a massive famine problem in MENA (Middle East Northern Africa), and this point was later confirmed by UN analysis, data, and soon after even head of states such as Macron was warning of this concerning trend. Now they expect at least 20 million migrants in the next months alone because of disastrous policies, damage from lockdowns, and the global energy woes.

Under normal circumstances, Europe would barely be able to deal with, accommodate, and afford 5 million migrants, but under the current systemic pressure, Europe would not be able to deal with 5, let alone 20 million starving migrants. But 20 million is a fairly conservative estimation, the number could be as high as 50 million. Europe could fall into complete chaos, or become a hostage of bordering countries with MENA, as they will too face resource scarcity, and demand astronomical payments in many forms over not letting the hordes get into Europe. This will become a global political issue, and it is a continental threat, given the current virological circumstances…

There is now a talking point among the media and certain political institutions that “democracy is under attack”, precisely because of everything I described here, and in the first paragraph of this text. Democracy only last as long as you can afford food and have a sufficient energy supply, as disruptions grow in intensity and quantity, democracies will buckle under their own bureaucratic weight. Faced with the reality of a population without food, with little money won’t go down easy, the EU is now reverting some of its sanctions on Russia, to attempt to buy fuel and fertilizers. Still, yields are already compromised (will cover in the next one don’t worry).

Did I mention there are talks among Chinese factory owners on orders from the government that they must convert their factories to produce items of war ? As I said in the revolts piece above, China is likely to invade Taiwan this year, and everything before the data points in that piece pointed towards it, the ID leak of over a billion people just solidified it.

Current trends in climate, regardless of where its source is are fueling talks of Climate everything in many countries, and as I covered earlier and superficially on my Twitter, Ecoterrorism is not only a thing, but a decade-old growing problem, and you can expect bigger, massive fires to start happening in the first world the next months when everything gets dry, among other forms of disruption as unhinged activists don’t think things are moving “fast enough”

All this to say, short-term there will be no stability, the inflationary trends persist even with demand destruction, and the continuous disruptive trends do all but guarantee little reprieve of proper functioning of our globalized system. If the world stopped right now, and governments achieved complete competency or ceased to exist, events would pretty much happen in almost the same manner.

Part II will have enough data points, and sources so you understand my opinions and partial analysis/forecast on this one. I highly recommend my European readers to seriously consider thinking way ahead, and adopting a “prepping mindset”, for the sole purpose of being ready when the “unthinkable” happens. There will not be enough food to feed the entire planet, food inflation is NOT as bad as it will get, the energy woes are far from over, are a huge political dispute between different factions of upper society, Europe is already rationing energy and fuel is getting scarce.

To a lesser degree, the same applies to Americans, Canadian, and elsewhere, as complex systems inevitably begin cascading into failure, the more chaotic they become, no wonder Complexity as an academic field started with “Chaos Theory”. The Ukrainian war won’t be the last war we see, and if certain countries get desperate enough, they might instigate conflict for multiple reasons, all based on nothing but human emotional response.

Quite a few of my earlier pieces, have the necessary framework for you to understand what is about to happen, and how things might (will) play out. After reading that one, tell me, what changed ? That was from 4 months ago, if anything the current dynamics are about to make that look good.

As I warned earlier this year. There was a flock of black swans coming, and they are dive bombing us.

Beyond Mathematical Odds VIII – Full-bore and Into the Abyss

You should also play very close attention to my closing remarks here…

Beyond mathematical probability – Hybrid war

A very big thank you to all supporters here and those who use KoFi =) !

En bref – Le conflit imminent avec Taïwan – par John Paul.

Encore du John Paul. Ça date de fin mai et c’est toujours d’actualité. Je vous le traduis maintenant parce qu’on va en avoir besoin dans la page « Nouvelles » que je prépare.

A noter que, grâce à un décret gouvernemental qui autorise la mise sur le marché de véhicules aux standards allant de l’Euro-0 (qui date de 1988) à l’Euro-5, nos amis russes ont adapté leur production d’automobiles pour retourner à des modèles sans microprocesseurs, système de communication intégré, ABS, airbags, aide à la conduite, sonde à oxygène. En attendant, sortent là-bas des chaînes de production, pour livraison immédiate, le genre de bonne bagnole qui ne tombe quasiment jamais en panne et qu’on est pas obligé d’amener chez le concessionnaire au moindre bug – le genre que mon épouse gardait très longtemps et dépannait elle-même, (j’ai une femme pas banale) – pendant qu’en Occident, les petits génies qui commandent une nouvelle voiture attendent jusqu’à un an – la faute à la guerre en Ukraine, comme vous le savez.

Pour rappel, les microprocesseurs viennent principalement des Etats-Unis, de la Corée du Sud et de Taiwan, le seul à posséder la technologie 5 nanomètres:

Aujourd’hui, TSMC, grâce à sa maîtrise de la lithographie 5 nanomètres et bientôt 2 nanomètres, a cinq à dix ans d’avance sur ses plus gros concurrents comme Intel ou Samsung encore coincés au « nœud » technologique des 7 nanomètres. Ces nœuds, caractérisés par leur échelle nanométrique, représentent la capacité de miniaturisation d’une fonderie. Rappelons qu’un nanomètre est égal à un milliardième de mètre et qu’un processeur gravé à 7 nanomètres contient des milliards de transistors. Plus un microprocesseur est petit, moins il consomme d’énergie et moins il dégage de la chaleur, deux qualités essentielles pour les circuits intégrés quels qu’ils soient. Cette position de chef de file de TSMC est un atout majeur pour Taïwan qui se livre à une véritable diplomatie du semi-conducteur afin de ne pas chavirer dans les eaux troubles de la nouvelle guerre économique sino-américaine.

Voilà l’enjeu de ce qui est décrit dans cet article: cette vieille manie des Chinois à piquer le savoir-faire de-ci, de-là pour ensuite tout produire chez eux. Vu leurs excellents rapports avec leur voisins russes – qui prévoient d’être complètement autonomes dans quasiment tous les secteurs d’ici deux ans – je ne doute pas qu’après avoir mis en place leur nouveau système de monnaie de réserve, ils arriveront à s’entendre aussi sur ce point, pendant que nous fabriquerons des pousse-pousse. Je plaisante. Peut-être.

PS: Je vous recommande aussi de suivre le conseil que l’auteur vous donne en fin d’article.

Source.


En bref – Le conflit imminent avec Taïwan

Comment susciter le conflit.

John Paul

28 mai

Voici l’article super court dont j’ai parlé dans l’article ci-dessous.

Au-delà des probabilités mathématiques – 0 événement fortuit, partout

Taïwan effectue des descentes dans des entreprises chinoises pour lutter contre le débauchage d’ingénieurs en microprocesseurs

Les autorités taïwanaises ont perquisitionné cette semaine dix entreprises chinoises soupçonnées de débaucher illégalement des ingénieurs en microprocesseurs et d’autres experts en technologie, a déclaré jeudi le Bureau d’Enquête de l’île. Il s’agit de la plus récente mesure de répression contre les entreprises chinoises, visant à protéger la suprématie de Taïwan en matière de microprocesseurs.

Un ingénieur manipule une puce à l’Institut de Recherche sur les Semiconducteurs de Taiwan à Hsinchu, Taiwan, le 11 février 2022. REUTERS/Ann Wang

Il s’agit véritablement de la nouvelle la plus importante de tout ce mois, et même rétrospectivement, lorsque l’on passe en revue toutes les données, informations et événements, elle reste la plus significative.

Taïwan provoque discrètement la Chine et attire l’Occident dans son futur conflit, comme en Ukraine, mais Taïwan revêt sans doute plus d’importance que l’Ukraine pour la plupart des nations, et la raison devrait maintenant en être claire. Semi-conducteurs et micro-puces.

Mon premier Beyond Mathematical Odds portait sur ce sujet, les puces. Et j’y mentionnais que la pénurie durerait jusqu’en 2024 minimum, quoi qu’il arrive, quelles que soient les fabs (usines spécialisées dans la production de semi-conducteurs et de puces) qu’on a promis de construire.

La pénurie de semi-conducteurs pourrait durer longtemps

Le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, a prévenu que la pénurie de semi-conducteurs durerait jusqu’en 2024, une réalité effrayante pour les fabricants, les entreprises et les consommateurs.

Les puces semi-conductrices, ou micro-puces, sont essentielles pour de nombreux articles de consommation numériques. Tout ce qui traite des informations utilise ces puces et la croissance exponentielle de la technologie a entraîné une augmentation massive de la demande.

« L’accélération rapide de l’internet des objets (IoT) actuelle et à venir place définitivement les semi-conducteurs devant le pétrole en tant que principal intrant de la croissance mondiale », selon la société d’investissement économique TS Lombard.

Bien que les États-Unis soient en tête du développement et de la vente de semi-conducteurs dans le monde, la fabrication s’est déplacée vers l’Asie. Taïwan et la Corée représentent 83% de la production mondiale de puces de processeurs et 70% de la production de puces de mémoire, selon la Semiconductor Industry Association.

Dans nombre de ces économies asiatiques, des mesures de confinement sévères ont été mises en place en réponse au COVID-19, provoquant des goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement. En conséquence, certains outils de fabrication ne sont pas disponibles, ce qui limite la capacité de fabrication de puces.

La pénurie devait initialement durer jusqu’en 2023, mais M. Gelsinger prévoit maintenant qu’elle se prolongera jusqu’en 2024.

« Les pénuries ont maintenant touché les équipements et certaines de ces rampes d’accès aux usines seront plus difficiles », a expliqué M. Gelsinger.

Autre source pour le même article.

Il y a quelque chose que je n’ai pas encore abordé une seule fois ici, c’est une pénurie discrète, mais significative, qui se dessine depuis la mi-2021: la pénurie d’équipements et de pièces détachées. Et celle-ci a eu un impact sur de nombreuses industries, pas seulement celle des puces. Il y a quelques mois, Bayer a connu une énorme perturbation parce que son fournisseur de l’un des principaux produits chimiques utilisés pour produire le Round-Up a vu l’une de ses machines tomber en panne et qu’il fallait trois mois pour la réparer. [NdT. c’est pas dommage]

La même chose s’est produite dans certaines usines de fabrication de puces électroniques, où certains outils très spécialisés ont dû attendre longtemps avant d’être remplacés ( parfois jusqu’à 12 semaines). Même les fabricants d’outils ont été confrontés à une situation identique, une grande partie de ces dommages étant dus au confinement de l’année dernière en Chine.

La Chine est sur le pied de guerre depuis des mois maintenant, et tous les signes sont là, et Taïwan surjoue ses cartes, et compte trop sur les États-Unis pour venir à la rescousse. Gardez un œil sur Taïwan.

J’aurai un article sur les virus demain, peut-être un plus long, peut-être un plus court, je suis indécis, je préfère ne pas envoyer deux e-mails par jour.

J’espère que vous passerez tous un bon week-end, lâchez l’internet. Profitez de la vie, et faites quelque chose que vous aimez.


Texte original

Short – The Impending Taiwan conflict

Courting conflict.

John Paul

May 28

This is the super-short piece I mentioned in the piece below.

Beyond Mathematical Probability – 0 chance events, everywhere

Taiwan raids Chinese firms in latest crackdown on chip engineer-poaching

Taiwan authorities raided ten Chinese companies suspected of illegally poaching chip engineers and other tech talent this week, the island’s Investigation Bureau said on Thursday, the latest crackdown on Chinese firms to protect its chip supremacy.

An engineer holds a chip at the Taiwan Semiconductor Research Institute in Hsinchu, Taiwan, February 11, 2022. REUTERS/Ann Wang

This is truly the most important piece of news this entire month, and even in retrospect when you go through all the data, information and events, this is still the most meaningful one.

Taiwan has been lowkey provoking China, and baiting the West into its future conflict, similar to Ukraine, but arguably Taiwan is more important for most nations than Ukraine, and it should be clear by now why. Semiconductors and microchips.

My first Beyond Mathematical Odds was about this subject, chips. And there I mentioned the shortage would last till 2024 minimum, regardless of whatever happens, whichever fabs (factories specialized in semiconductor and chip production) they promised to build.

Semiconductor Shortage May Be Here to Stay

Intel CEO Pat Gelsinger has cautioned that the semiconductor shortage will last until 2024, a scary reality for manufacturers, businesses and consumers alike.

Semiconductor chips, or microchips, are essential for many digital consumer products. Anything that processes information uses these chips and with the exponential growth of technology, there has been a massive increase in demand. 

“The rapid acceleration of the internet of things (IoT) to date and to come forever moves semiconductors ahead of oil as the world’s key commodity input for growth,” according to economic investment firm TS Lombard. 

Although the U.S. leads the world in developing and selling semiconductors, manufacturing has shifted to Asia. Taiwan and Korea account for 83% of global processor chip production and 70% of memory chip output, according to the Semiconductor Industry Association. 

In many of these Asian economies, harsh lockdown measures were put in place in response to COVID-19, causing bottlenecks in the supply chain. As a result, certain manufacturing tools are unavailable, limiting chipmaking capacity. 

The shortage was originally projected to last until 2023, but Gelsinger now predicts that it will roll into 2024. 

“The shortages have now hit equipment and some of those factory ramps will be more challenged,” Gelsinger explained.

Another source for the same article.

Something I did not touch upon even once here was a quiet, but meaningful shortage that has been building up since mid-2021, the equipment and parts shortage. And this one has been impactful in many industries, not just chips one. Bayer had a massive disruption a few months ago because its supplier of one of the main chemicals to produce Round-Up had one of its machines brokedown and it would take 3 months to get it fixed.

The same occurred in some chip factories, where some of the very specialized tools had big wait times for replacement (up to 12 weeks sometimes). Even tool manufacturers were facing the same, a huge portion of this damage because of the lockdown last year in China.

China has been on war footing for months now, and all the signs are there, and Taiwan is overplaying its hands, and over-relying on the USA to come to the rescue. Keep an eye on Taiwan.

A virus post coming tomorrow, maybe a longer one, maybe a short one, undecided, prefer not to send two e-mails every single day.

I hope all of you have a great weekend, get off the internet. Go enjoy life, and do something you like.

Au-delà des probabilités mathématiques – « Le feu s’embrase » – par John Paul.

Comme très bien détaillé dans mon article précédent, le système (particulièrement en Occident) est en train de se vautrer. Voici la mise à jour, signée John Paul, qui n’écrit toujours pas tellement mieux mais qui bosse vraiment bien, dans plusieurs domaines à la fois – ses papiers sur le Covid sont assez solides. Il nous fait ici un tour d’horizon du chaos des chaînes d’approvisionnement.

J’ai d’autres articles de Gail Tverberg – l’auteur de l’article précédent – sur le sujet économie et énergie qui pourraient intéresser le lecteur, et un à moi en préparation, dans le même registre.

Source.


Traduction

Au-delà des probabilités mathématiques – « Le feu s’embrase ».

C’est la saison des révoltes!

John Paul

7 juillet

Cet article était imprévu à bien des égards. Alors que je recherchais d’autres pistes sur le SARS-CoV-2 et que j’écrivais mon article d’opinion, beaucoup de choses ont changé au cours des 72 dernières heures. Assez pour me pousser à écrire cet article.

Depuis le début de ce Substack, j’ai couvert les aspects énergétiques de la cascade actuelle d’événements, que je suis et à laquelle je prête attention depuis 2020.

Les signes d’une pénurie d’énergie sont apparus depuis des mois, se sont accumulés et le moindre point de basculement ferait littéralement s’effondrer la situation. Le fait que la Russie ait coupé le flux de gaz dans une large mesure a constitué un tel point de basculement. Mes deux articles sur la crise énergétique vous donneront suffisamment d’informations et d’analyses pour le comprendre.

L’industrie allemande est en gros au bord de l’effondrement, ce qui entraînera le reste du continent par contagion.

L’Allemagne a déclaré jeudi qu’elle allait relever le niveau d’alerte de son plan d’urgence pour le gaz afin de sécuriser l’approvisionnement, suite à la récente réduction des livraisons par gazoduc en provenance de Russie.

« Le gaz est désormais une denrée rare en Allemagne », a déclaré aux journalistes le ministre de l’économie Robert Habeck.

Le déclenchement de la deuxième phase rapproche l’Allemagne de la troisième et dernière étape, qui pourrait entraîner un rationnement du gaz dans la première économie d’Europe.

La Russie utilise le gaz « comme une arme » contre l’Allemagne en représailles au soutien apporté par l’Occident à l’Ukraine après l’invasion de Moscou, a déclaré M. Habeck.

Le chef du syndicat allemand met en garde contre l’effondrement d’industries entières

Les principales industries allemandes risquent de s’effondrer en raison des coupures dans l’approvisionnement en gaz naturel russe, a averti le principal responsable syndical du pays avant les discussions de crise avec le chancelier Olaf Scholz qui débutent lundi.

« En raison des goulots d’étranglement dans le secteur du gaz, des industries entières risquent de s’effondrer définitivement: l’aluminium, le verre, l’industrie chimique », a déclaré Yasmin Fahimi, le chef de la Fédération allemande des syndicats (DGB), dans une interview accordée au journal Bild am Sonntag. « Un tel effondrement aurait des conséquences énormes pour l’ensemble de l’économie et des emplois en Allemagne ».

Même la troisième plus grande ville de Bavière, Augsbourg, veut éteindre les feux de circulation et procéder à d’autres changements pour réduire la consommation d’énergie.

À Augsbourg, on a fait des calculs fébriles ces derniers jours. Et le résultat est effrayant pour les dirigeants de la ville: Selon l’état actuel, les coûts annuels pour l’électricité, le gaz naturel, le chauffage urbain et d’autres services énergétiques passeraient d’environ 15,9 millions d’euros à environ 28,3 millions d’euros pour l’année en cours. « Cela correspond à une augmentation de près de 80%! »

Si vous lisez ma série intitulée « Beyond Mathematical Odds » (Au-delà des probabilités mathématiques) ou si vous suivez mon Substack/Twitter depuis un certain temps, vous ne serez pas surpris de ce qui se produit, mais vous serez nombreux à être surpris, comme je l’ai été moi-même, par la vitesse à laquelle cela s’est produit. Avant d’aborder la correction de trajectoire que les gouvernements ont décidée, je continue à me pencher sur l’aspect énergétique de cette cascade. Alors que le monde est confronté à une pénurie massive de carburant et que la plupart des pays producteurs et raffineurs de pétrole ont presque atteint leur production maximale, la Chine a bien entendu choisi de passer à l’étape suivante.

La Chine autorise les raffineurs à exporter 40% de carburant en moins qu’il y a un an

  • Un quota de cinq millions de tonnes a été accordé aux raffineurs dans le dernier lot.
  • Pékin ne souhaite pas augmenter ses exportations pour répondre à la demande.

La Chine a publié son dernier lot de quotas d’exportation de carburant pour l’année, mais le total des quotas est toujours inférieur d’environ 40% à celui de la même période en 2021.

Quelque 5 millions de tonnes de quotas de diesel, d’essence et de kérosène ont été attribués, selon les dirigeants de raffineries qui ont reçu des avis préliminaires du Ministère du Commerce et une note du consultant local OilChem.

Il y a peu de temps, M. Macron a déclaré publiquement à M. Biden, entouré de journalistes, que les pays producteurs de pétrole ne pouvaient pas répondre à la demande parce qu’ils étaient déjà proches de la production maximale. Bien sûr, la Chine entend exploiter cette situation. La Chine est l’un des plus grands raffineurs au monde, donc freiner les exportations alors que l’ensemble du système est mis à rude épreuve aura un impact, en maintenant les prix des carburants plus élevés pendant plus longtemps.

Autre fait à prendre en considération, le confinement en Chine qui a duré plus de 8 semaines a eu des effets à peine mesurables sur les stocks mondiaux de carburant, maintenant qu’ils sont remis en service, la demande va augmenter, c’est donc une autre raison pour laquelle ils réduiraient les exportations. Le premier gazoduc transnational de la Chine avec le Turkménistan est désormais opérationnel, tandis que le reste du monde est confronté à la dure réalité des prix exorbitants du gaz en raison de la décision de l’un des plus grands producteurs et exportateurs de fermer les vannes.

Avec des prix du carburant qui ne cessent d’augmenter pour la population mondiale, nous nous retrouvons avec ceci.

Une importante route commerciale sud-africaine bloquée en raison de la flambée des prix du carburant

  • L’Afrique du Sud a augmenté les prix du carburant pour atteindre un niveau record cette semaine.
  • Ce blocage nuit aux exportations de chrome et de charbon via le port de Maputo.

Dans une ville du nord-est de l’Afrique du Sud, des manifestants ont bloqué des routes, y compris une route clé reliant le pays au Mozambique avec des camions, mercredi, alors qu’ils protestaient contre la hausse des prix à la pompe qui a atteint un nouveau record.

Ces manifestations dans des secteurs spécifiques ont un impact sévère sur les perspectives globales de la reprise mondiale et peuvent avoir un effet de levier sur le mauvais côté de la bascule, entraînant ainsi une défaillance progressive. Les pays importent du charbon d’Afrique à un rythme plus élevé que jamais, ce qui a un impact sur le prix mondial du charbon, qui a déjà atteint des niveaux historiques en Europe (et qui va encore augmenter à court terme).

Je me répète, lorsque les pays sont confrontés à de telles dynamiques, ils reviennent à la géopolitique de base du 18e siècle et tentent d’acquérir tout type de ressource significative en période d’incertitude.

La région autonome du Karakalpakstan, en Ouzbékistan, fait l’objet d’une révolte populaire, car le gouvernement ouzbek veut lui retirer son statut d’autonomie et l’intégrer au pays. La région est riche en ressources naturelles.

L’Équateur est confronté à des manifestations depuis deux semaines en raison de la pénurie de nourriture et de carburant et de l’inflation des coûts, que les pays du tiers monde ne peuvent pas supporter autant que les pays du premier monde. La route de Mbombela (Afrique du Sud) est fermée à cause du prix du carburant.

La moitié des bateaux de pêche du Viêt Nam sont en rade à cause de la hausse des prix du carburant. Lagos, la capitale commerciale du Nigeria, est submergée par de longues files d’attente pour le carburant ces dernières semaines. Dans la capitale Abuja, les files d’attente sont constantes depuis février.
En Éthiopie, on a vu des automobilistes faire la queue pendant huit heures à Addis-Abeba, la capitale du pays, pour avoir accès au carburant, une situation qui pourrait se détériorer dans le courant du mois, selon un rapport de Bloomberg.
Au Royaume-Uni, Driver a organisé une manifestation pour protester contre la hausse des prix du carburant. Selon les informations du BusinessDay, les manifestants ont bloqué les principales routes britanniques, provoquant un embouteillage prolongé, pour demander au gouvernement d’agir contre la flambée des prix du carburant.
Au Ghana, les gens manifestent et se déchaînent en raison de la flambée des prix du carburant, de la nourriture et du coût élevé de la vie, alors que l’inflation atteint 27%.
Lundi, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Maputo, la capitale du Mozambique, pour protester contre la hausse des prix du carburant.
D’après plusieurs commentaires sur Twitter avec #Fuelprotest, de l’Espagne aux Pays-Bas, les gens manifestent contre la flambée des prix du carburant. Les agriculteurs espagnols commencent à bloquer les autoroutes, pour protester contre la hausse des prix du carburant. Aux Pays-Bas, les agriculteurs et les pêcheurs ont manifesté et des forces armées et de police ont été envoyées pour faire face aux manifestants. Les Néerlandais protestent contre la hausse du prix du carburant, du gaz, la pénurie d’engrais en provenance de Russie et la forte inflation.
Source de ce qui précède.

L’histoire des Pays-Bas ne s’arrête pas là, mais je ne l’aborderai pas ici. Vous pouvez vous rendre sur mon compte Twitter et en voir une partie, elle a trait au Forum économique mondial (WEF), je la commenterai dans le prochain article (d’opinion).

Des signes clairs indiquaient où tout cela allait mener, du moins à court terme. Les pays et les gouvernements continueront à faire face à des protestations et à des manifestations de ce genre à cause du coût du carburant et de la nourriture. Les coûts et la perte de pouvoir d’achat suscitent de nombreuses grèves dans le monde. Je n’en ai couvert qu’une demi-douzaine ici, et entre celles-ci et cet article, beaucoup d’autres se sont produites.

Grève des chemins de fer français, les pilotes au Danemark, en Norvège et en Suède sont maintenant en grève, les mécaniciens vont se joindre à eux. Les cheminots britanniques ont décidé de se mettre en grève eux aussi, Coal India (l’un des plus gros producteurs de charbon) est également sur le point de déclencher une grève monstre pour obtenir des augmentations de salaire de plus de 5 milliards de dollars et il y a de nombreuses autres grèves locales. Comme je l’ai écrit il y a quelque temps, lorsque le coût de politiques malavisées rattrapera les gouvernements du monde entier et qu’ils devront faire face à la situation, ils se retrouveront entre le marteau et l’enclume, et ceci en est une composante.

Beaucoup de ces gouvernements choisissent l’option à courte échéance pour faire face à cette situation, en imprimant de l’argent et en garantissant une tendance inflationniste pour le futur. Ce qui, ironiquement, va dans le même sens.

Il existe désormais quatre #CBDC de détail actives dans le monde, et des projets pilotes dans 29 juridictions. 72 banques centrales ont communiqué publiquement sur leur travail avec les CBDC et le ton des discours est plus positif. Consultez la dernière mise à jour de notre base de données mondiale.

Maintenant, je voudrais vous rappeler cet article.

Puisque les élites du monde entier sont obsédées par l’énergie verte pour quelque motif à la con, ésotérique et mal inspiré, les membres feront pression et obtiendront ce que le bon sens dicte à l’homme ordinaire. Ils incluront le nucléaire et certaines formes de gaz comme options vertes, tout en essayant de résoudre le gâchis des ressources et de la production.

Il est essentiel de garantir ces deux options si l’on veut avoir une réelle chance de passer au vert au cours de la prochaine décennie, et le nucléaire est la meilleure option, suivi du gaz qui est une excellente option rentable. Vous trouverez de nombreux articles sur la façon dont cet engouement pour les investissements dans les énergies vertes a partiellement créé le problème actuel du pétrole. Votre pays souhaite-t-il un avenir vert? Des investissements pétroliers à court terme seront nécessaires.

Pourquoi est-ce que je cite un article datant de 6 mois? À cause de ceci.

Le Parlement européen soutient l’étiquetage « vert » des investissements dans le gaz et le nucléaire

  • Les législateurs soutiennent le label européen d’investissement « vert » pour les combustibles.
  • Le texte devrait avoir force de loi, à moins qu’une super-majorité d’États n’y oppose son veto.
  • Les règles sur le gaz et le nucléaire divisent les pays de l’UE et les législateurs.
  • Le Luxembourg et l’Autriche vont contester la loi devant les tribunaux

Comme je l’avais prévu, et comme toute personne dotée d’un peu de bon sens pouvait le constater, et comme certains des meilleurs experts l’avaient également désigné comme seule solution, l’UE fait pression pour que le gaz et le nucléaire soient qualifiés de verts. Ce n’est guère surprenant et cela arrive bien après le moment optimal, hélas, l’instinct de conservation est une sacrée motivation.

C’est un bon indice qu’au moins une partie de la classe politique et des élites est consciente de la dynamique en cours et prête une attention particulière à la situation des pays plus pauvres et à la rapidité avec laquelle les gens se révoltent. La douleur à court terme, les tendances inflationnistes et les niveaux de récession sont presque inévitables, mais c’est au moins un bon indice que les choses pourraient se stabiliser. L’énergie est l’aspect le plus important du fonctionnement d’un système complexe.

Les choses peuvent sembler désastreuses, surtout à court terme, mais à long terme, la dynamique semble s’améliorer si ce niveau de bon sens se maintient, ce qui ne sera pas facile car les élites continueront à s’opposer à toute décision empreinte de bon sens.

Une chose que j’avais légèrement mal comprise était le tsunami de conteneurs qui allait frapper les États-Unis. Compte tenu de nombreuses variables (l’économie américaine, le fait que certains des plus grands détaillants ont surstocké, le confinement continu de la Chine et les perturbations apportées par la guerre, entre autres), il n’y a pas eu de tsunami massif ni de blocage des porte-conteneurs dans les ports américains.

Parce que des milliers de conteneurs sont empilés en Europe (ce que j’avais prévu), les navires accusent des retards considérables pour décharger leur cargaison.

Les exportations de voitures et de meubles à destination des États-Unis s’accumulent et le phénomène se généralise dans les ports européens

  • Des meubles Ikea, des pièces détachées et des automobiles sont retardés dans les principaux ports européens.
  • Des ralentissements de travail et des grèves paralysent le commerce des conteneurs dans les ports allemands et néerlandais.
  • Il faudra des mois pour résorber l’arriéré de conteneurs.

Les ralentissements du travail et les grèves dans les ports allemands et néerlandais créent une accumulation massive de conteneurs d’exportation à destination des États-Unis qui prendra des mois à se résorber.

Selon les connaissements trouvés par ImportGenius, certains des articles exportés depuis ces ports sont des composants essentiels au secteur automobile, tels que des batteries au lithium, des automobiles entièrement assemblées, ainsi qu’une grande variété de pièces automobiles et de châssis. Mercedes, BMW et Ford ont été cités dans des déclarations récentes des douanes américaines.

« Les importateurs américains doivent se renseigner quatre à cinq semaines à l’avance pour savoir si un navire est disponible », a déclaré Andreas Braun, directeur des produits maritimes pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique chez Crane Worldwide Logistics. « Ce n’est pas normal. De plus, si vous avez la chance de réserver un créneau sur un navire, vous devez ensuite trouver un conteneur vide, qui peut se trouver dans l’arrière-pays. »

La décoration intérieure, les revêtements de sol et les meubles d’Ikea figuraient également sur la liste.

« La congestion de ces ports s’étend à d’autres grands ports d’Europe », a déclaré Braun.

Les ralentissements dans l’arrivée des navires, le traitement des conteneurs et la disponibilité des conteneurs ainsi que le camionnage sont des problèmes courants.

« Il n’y a actuellement aucune fin en vue à la congestion du transport maritime par conteneurs », a déclaré Vincent Stamer d’IfW, ajoutant que les embouteillages se multipliaient également en dehors des ports chinois.

« Pour l’Allemagne et l’UE, cela affecte particulièrement le commerce d’outre-mer, notamment avec l’Asie, d’où sont expédiés les produits électroniques de consommation, les meubles et les textiles, par exemple. » via GCaptain.

Différents pays, retour à une dynamique similaire, et maintenant l’arriéré est énorme et il faudra des mois pour régulariser si ces satanés travailleurs voulaient bien cesser de faire grève à cause de leurs maigres salaires et de leurs longues heures de travail.

Heureusement, l’esprit américain a pris le dessus et le sang-froid l’a emporté. La grève que je craignais le plus, celle des dockers en Californie et dans d’autres ports des États-Unis, dont le nombre incroyable s’élève à 22.000 travailleurs, n’a pas eu lieu pour l’instant.

Le monde de la logistique et la chaîne d’approvisionnement continuent de se heurter à des obstacles après chaque signe de reprise…

Alors que les expéditions se poursuivent à un rythme soutenu pendant que les deux parties tentent d’élaborer un nouveau contrat, un arrêt de travail toucherait les ports de la Californie à l’Oregon et à l’État de Washington – des ports qui traitent près de 40 % de toutes les importations américaines – à un moment où les problèmes de chaîne d’approvisionnement exacerbent déjà l’inflation la plus élevée du pays depuis la quatrième saison de Taxi.

« Bien qu’il n’y ait pas de prolongation de contrat, le fret continuera de circuler et les opérations normales se poursuivront dans les ports jusqu’à ce qu’un accord puisse être trouvé », peut-on lire dans une déclaration commune de la Pacific Maritime Association et de l’International Longshore and Warehouse Union.

« Les deux parties comprennent l’importance stratégique des ports pour les économies locale, régionale et américaine, et sont conscientes de la nécessité de finaliser un nouveau contrat à l’échelle de la côte dès que possible afin de maintenir la confiance dans la côte Ouest », ont déclaré l’ILWU et la PMA.

Source

En fin de compte, à court terme, rien n’a changé, les pays connaîtront encore des coupures et des rationnements d’électricité, et les prix de l’énergie continueront à monter et à descendre, et à flamber allègrement, mais les perspectives à long terme sont désormais meilleures.

La situation peut réellement s’améliorer si nous ne laissons pas les élites tout faire foirer (plus d’informations à ce sujet dans l’article d’opinion).


Texte original

Beyond Mathematical Odds – « The fire rises »

It is revolt season!

John Paul

Jul 7

Well, this piece was unexpected in many ways. While researching other leads on SARS-CoV-2, and writing my opinion piece, among life “stuff” a lot of things change within the last 72 hours. Enough to push me to write this one.

Since the inception of this Substack, I have covered the energy aspects of the current cascade of events, and have covered and paid attention since 2020.

The signs of an energy crunch have been out there for months, building up and any minor tipping point would send things into literal collapse. Russia cutting the flow of gas by a large margin was such a tipping point. Both my Energy Crunch posts will give you enough background information and analysis to understand this.

Germany’s industry is basically on the verge of a literal collapse, which will lead the rest of the entire continent to one, via contagion.

Germany said Thursday it would raise the alert level under its emergency gas plan to secure supply following the recent reduction of pipeline supplies from Russia.

“Gas is now a scarce commodity in Germany,” Economy Minister Robert Habeck told reporters.

Triggering phase two brings Germany a step closer to the third and final stage that could see gas rationing in Europe’s top economy.

Russia was using gas “as a weapon” against Germany in retaliation for the West’s support for Ukraine following Moscow’s invasion, Habeck said.

Germany’s Union Head Warns of Collapse of Entire Industries

Top German industries could face collapse because of cuts in the supplies of Russian natural gas, the country’s top union official warned before crisis talks with Chancellor Olaf Scholz starting Monday. 

“Because of the gas bottlenecks, entire industries are in danger of permanently collapsing: aluminum, glass, the chemical industry,” said Yasmin Fahimi, the head of the German Federation of Trade Unions (DGB), in an interview with the newspaper Bild am Sonntag. “Such a collapse would have massive consequences for the entire economy and jobs in Germany.”

Even the third-largest city in Bavaria, Augsburg wants to switch off traffic lights and other changes to curb energy consumption.

In Augsburg they have been calculating feverishly in the last few days. And the result was frightening for the city leaders: According to the current status, the annual costs for electricity, natural gas, district heating and other energy services would increase from around 15.9 million euros to around 28.3 million euros for the current year. « That corresponds to an increase of almost 80 percent! »

If you have been reading my Beyond Mathematical Odds series or following my Substack/Twitter for a while you won’t be surprised by this coming to be, but it will surprise many, as it did it myself, the speed which it came. Before I touch on course correction governments decided to do, I will keep delving into the energy aspect of the cascade. While the world faces a massive fuel crunch with most oil-producing and refining countries almost at maximum output, of course, China would choose to do the next move.

China Allows Refiners to Export 40% Less Fuel Than a Year Ago

  • Five million tons of quota awarded to refiners in latest batch
  • Beijing not interested in ramping up exports to meet demand

China issued its latest batch of fuel export quota for the year, but total allowances are still around 40% less than the same point in 2021.

Some 5 million tons of diesel, gasoline and jet fuel quotas were awarded, according to refinery executives who received preliminary notices from the Ministry of Commerce and a note from local consultant OilChem.


A short while ago, Macron publicly told Biden, surrounded by reporters, that Oil-producing countries could not meet demand because there were already close to maximum output, and self-preservation will dominate anyone when they are faced with the hardship of reality, and politicians are no different. Of course, China would exploit this. China is among the world’s largest refiners in the world, so curbing exports while the entire system is strained will have an impact, maintaining fuel prices higher for longer.

Another fact to take into consideration, the lockdown in China that lasted over 8 weeks barely had measurable effects on the global fuel stocks, now that they are coming back online, demand will grow, so this is another reason why would they curb exports. China’s first transnational gas pipeline with Turkmenistan is now operation, while the rest of the world faces the harsh reality of massive gas prices when one of the biggest producers and exporters decided to shut it off.

With fuel prices at a ever-increasing cost for the global population, we get ourselves this.

Key South African Trade Route Blocked as Fuel Costs Surge

  • South Africa increased fuel prices to a record this week
  • Blockage is hurting chrome and coal exports via Maputo por

Protesters in a city in South Africa’s north east blocked roads including a key route linking the country to Mozambique with trucks Wednesday as they demonstrated against pump prices rising to a new record.


These protests at specific sectors have a severe impact on the overall global recovery outlook and can leverage the cascade into the wrong tipping side, cascading into progressive failure. Countries are importing coal from Africa at a larger pace than ever before, and this impact the global price of coal, already at historical levels in Europe (and will go ever higher in the short term).

Repeating myself, when countries are faced with such dynamics, they will revert to basic 18-century geopolitics and attempt to acquire any type of meaningful resource in uncertain times.

The Karakalpakstan autonomous region, in Uzbekistan is under a popular revolt, because the Uzkeb government wants to remove its autonomous status from it and integrate into the country. The region is rich in natural resources.

Ecuador has faced protests for the last 2 weeks because of food and fuel shortages and the inflating costs, which third-world countries can’t cope with as much as first-world countries can. Closed road is Mbombela (South Africa) over fuel prices.

Half of Vietnam’s fishing boats are stranded ashore due to rising fuel costs. Nigeria’s commercial capital Lagos has been bogged down with long fuel queues in recent weeks. The capital city Abuja has consistently seen traffic queues since February.
In Ethiopia, motorists in Addis Ababa, the country’s capital, were seen queuing for eight hours to access fuel, a situation that could deteriorate later in the month, according to a Bloomberg report.
In the UK, Driver staged a go-slow protest over the hike in fuel prices. According to BusinessDay checks, protesters snarled up major UK roads causing a prolonged traffic jam, to demand government action against rocketing fuel prices.
In Ghana, people are protesting, breaking out due to soaring prices of fuel, food and high cost of living, as inflation surges to 27 percent.
Thousands of people took to the streets of Maputo, Mozambique’s capital, on Monday to protest against the rise in fuel prices.
From several comments on Twitter with #Fuelprotest, from Spain to the Netherlands, people protest against the surge in fuel prices. Spanish farmers begin to block motorways, protesting against the fuel price increase. In Netherland, farmers and fishers protested, getting intense Army/Police sent to deal with protesters. The Dutch protested high fuel, gas, food shortage of fertilizers from Russia, and high inflation.
Source for the above.

There is more to the Netherlands story, but I won’t get to it here, you can go to my Twitter account and see some of it, it has to do with the WEF, I will comment about this in the next (opinion) piece.

Clear signs were this is all headed for the short term at least. Countries and governments will continue to face protests and demonstrations like this over the cost of fuel and food. The costs and loss of purchasing power are leading to many strikes around the world, I have covered but half a dozen here, and between those and this piece, many others came to be.

French rail strike, pilots in Denmark, Norway and Sweden are now on strike, mechanics will join them too. UK rail workers decided to go on strike too, Coal India (one of its biggest producers) is also on the verge of a mass strike for over $5 billion in salary increases and many other local strikes. As I wrote a while back as a forecast when the cost of misguided policies caught up with governments around the world, and they had to face the dance, they would find themselves between a rock, and a hard place, and this is part of it.

Many of these governments are choosing the shortsighted option to deal with this, by printing money and assuring the inflationary trend in the future. Which ironically enough aligns with this.

Now I want to remind you of this piece.

Since elites around the world are hellbent on green energy for whatever esoteric, misguided bullshit reason, members will pressure, and will achieve what common sense tells the ordinary man. Including nuclear and some forms of gas as green options, while they try to solve the resource and manufacturing mess.

Securing both is paramount for a real chance at going green in the next decade, and nuclear is the best option, followed by gas which is a very good cost-effective option, yet. You can find quite a few articles about how this craze about green energy investment, partially created the current oil conundrum too. Does your country want a green future ? Short-term oil investment will be needed.


Why am I citing something from 6 months ago ? Because of this.

EU parliament backs labelling gas and nuclear investments as green

  • Lawmakers back ‘green’ EU investment label for the fuels
  • Likely to become law unless super-majority of states veto
  • Gas, nuclear rules have split EU countries and lawmakers
  • Luxembourg, Austria to challenge law in court

As I forecasted, and anyone with some common sense could tell, and some of the better experts also stated it would be the only way out, the EU is pushing hard to label gas and nuclear as green. Not surprising and a lot later than the optimal time, alas self-preservation is one hell of a motivator.

This is a good sign that at least parts of the political class and elites are aware of the dynamics going on, and paying close attention to the situations in poorer countries, and how fast people go into full revolt. The short-term pain, inflationary trends, and levels of recession are almost inevitable, but at least this is a good sign that things might get more stable. Energy is the most important aspect of the function of a complex system.

Things might look dire, especially short-term, but long term the dynamics are looking somewhat better if this level of common sense keeps going on, which won’t be easy because the elites will keep opposing any modicum of common-sense decision.

One thing that I got slightly wrong was the Container Tsunami that would hit the US. Given numerous variables (the American economy, the fact that some of the biggest retailers overstocked, the continuous lockdown on China, and the disruptions the war brought, among others) there was no massive tsunami and clog of containerships in the American ports.

Because thousands of containers are piled up in Europe (which I got right), ships have massive delays to unload the cargo.

There’s a massive pile-up of car, furniture exports bound for U.S. and it’s spreading across European ports

  • Ikea furniture, auto parts, and automobiles are delayed at major European ports.
  • Labor slowdowns and strikes are crippling container trade at both German and Netherland ports.
  • The backlog of containers will take months to clear out.

Labor slowdowns and strikes at the German and Netherland ports are creating a massive pile-up of export containers bound for the U.S. that will take months to clear out.

According to the bills of lading found through ImportGenius, some of the items that are exported out of these ports are critical components to the auto sector like lithium batteries, fully assembled automobiles, as well as a wide variety of auto parts, and chassis. Mercedes, BMW, and Ford were listed in recent U.S. Customs filings.

“U.S. importers need to look four to five weeks in advance to see if there is a vessel available,” said Andreas Braun, Europe, Middle East, and Africa ocean product director of Crane Worldwide Logistics. “This is not normal. Also, if you are lucky to book a slot on a vessel you then have to locate an empty container which can be in the hinterland.”

Home decor, flooring, and furniture from Ikea were also listed.

“The congestion from these ports is spreading to other major ports in Europe,” Braun said.

Slowdowns in vessel arrival, container processing, and container availability as well as trucking are common problems.

“There is currently no end in sight to the congestion in container shipping,” said IfW’s Vincent Stamer, adding that traffic jams were also growing outside Chinese ports. 

“For Germany and the EU, this affects overseas trade in particular, especially with Asia, where consumer electronics, furniture and textiles, for example, are shipped from.” via GCaptain


Different countries, back at similar dynamics, and now the backlog is enormous and it will take months to regularize if those pesky workers stop striking over their meager salaries and extensive work hours.

Thankfully the American spirit has a hold and cooler heads prevailed and my most feared strike of dockworkers in California and elsewhere in ports in the US, at an incredible number of 22.000 workers, didn’t come to pass for now.

The logistics world and the supply chain keep hitting snags after every sign of recover…

While shipping continues apace as the sides try to hammer out a new contract, a work stoppage would hit ports from California to Oregon and Washington State—ports that handle nearly 40 percent of all U.S. imports a time when supply chain issues are already exacerbating the nation’s highest inflation since about the fourth season of Taxi.

“While there will be no contract extension, cargo will keep moving, and normal operations will continue at the ports until an agreement can be reached,” read a joint statement from the Pacific Maritime Association and the International Longshore and Warehouse Union.

“Both sides understand the strategic importance of the ports to the local, regional and US economies, and are mindful of the need to finalize a new coast-wide contract as soon as possible to ensure continuing confidence in the West Coast,” the ILWU and PMA said.

Source


In the end, short-term, nothing changed, countries will still experience blackouts, brownouts, rationing, and energy prices will keep going up and down, and rally like crazy, but the outlook long-term is better now.

Things can actually improve if we don’t let the elites fuck this up (more on this in the opinion piece).

Le rebond du Dr Fauci sous Paxlovid! – par Igor Chudov.

Encore un article amusant et instructif (comme les jeux de mon enfance) d’Igor Chudov, qui n’est pas médecin comme je l’avais erronément écrit précédemment, mais journaliste – mes excuses. Il commence d’ailleurs à jouir d’une certaine notoriété à cet égard – aux Etats-Unis, je suis à ma connaissance toujours le seul à le publier en français – entièrement méritée à mon avis.

Concernant le contenu de son article: ce bon Dr Fauci a-t-il vraiment reçu quatre injections, a-t-il vraiment contracté le Covid et s’est-il vraiment traité au Paxlovid? No lo sè. Si ce n’est pas le cas, ça serait un coup de relations publiques, dont l’objectif serait soit d’offrir une porte de sortie, loin de la foule déchaînée, à quelqu’un qui a de bonnes raisons de vouloir échapper à l’examen de ses pairs, et des quelques mécontents de l’opération Sars-Cov-2, soit de normaliser l’absurdité du processus vaccin>maladie>boosters>re-maladie>antiviral>re-re-maladie>re-antiviral-etc. – c’est-à-dire de ce que le grand public est censé juger « normal ». De la science, quoi. A ce propos, une petite anecdote: je suis au garage moto cet après-midi et j’entends un vieux monsieur expliquer que sa belle-fille est « prise des bronches » (belgicisme, il me semble) mais que le docteur a dit qu’il est heureux qu’elle soit vaccinée, sinon ça aurait été pire. Voilà le résultat de deux ans et demi de propagande ininterrompue. Ce brave homme, qui n’a vraisemblablement jamais entendu parler ni de Fauci, ni de la FDA, récite fidèlement leur mantra débile – à la dame au comptoir, qui n’avait pas non plus l’air très en forme…

Quoiqu’il en soit, que l’histoire de Fauci soit vraie ou non, ça fait tellement plaisir de voir se défaire un peu la tête de ce monstre glauque qu’il ne faudrait pas bouder son plaisir.

Je suis avec un article du Dr Paul Alexander, un auteur sur Substack habituellement assez indigeste – il se répète quinze fois par article et semble s’adresser à un lectorat d’analphabètes – qui pour une fois se lâche un peu et balance à tout va. Il nous expliquera en quoi vont consister les quelques années à venir… Et il le tient de fonctionnaires de la Santé Publique.

Note: les articles qui figurent en lien dans l’historique sont tous en anglais. Si ça intéresse quelqu’un de les lire traduits, faites signe.

Source.


Traduction

Le rebond du Dr Fauci sous Paxlovid!

Il fallait s’y attendre

Igor Chudov

29 juin

Je ne suis pas le premier sur Substack à écrire à ce sujet, mais je voulais en parler vu que j’ai écrit quelques articles sur le Paxlovid.

Le Dr Fauci a reçu deux doses de booster. Ses quatre doses de vaccins sûrs et efficaces ne l’ont bien sûr pas empêché d’attraper le Covid. Confronté à une infection au Covid, il a pris du Paxlovid et a sincèrement cru qu’il s’en sortirait.

Regardez-le se donc vanter du succès de son vaccin et du Paxlovid:

Fauci affirme qu’il a survécu à sa sévère infection Covid uniquement grâce à sa quadruple injection: « Je pense que si ce n’était pas le cas, je ne serais pas en train de vous parler avec une aussi bonne mine. »

Devinez quoi? Le Paxlovid n’aura pas marché pour le Dr Fauci. Après s’être senti bien pendant quelques jours, il subit maintenant un rebond de son infection Covid.

Le Dr Anthony Fauci déclare qu’il a connu un rebond des symptômes du Covid après avoir pris un antiviral de Pfizer, le Paxlovid, dont les études montrent maintenant qu’il n’est PAS efficace pour les personnes vaccinées.
Le Dr Anthony Fauci a déclaré qu’il en était à sa deuxième cure de Paxlovid après avoir été à nouveau testé positif au Covid-19.
Selon les propres données de Pfizer, le médicament est limité dans ses capacités à combattre le Covid-19 chez une personne vaccinée.
En mai 2022, les CDC ont émis un avertissement sur le risque de symptômes de rebond du Covid-19 après la prise de Paxlovid.
L’avertissement a noté qu’aucun des cas de rebond signalés n’a vu les patients souffrir d’un cas grave de Covid-19, bien que Fauci ait décrit ses symptômes comme étant « bien pires ».
Une étude de l’UC de San Diego a révélé que les patients qui présentaient des symptômes de rebond du Covid souffraient du fait que le Paxlovid n’atteignait pas suffisamment de cellules infectées.
Lors de la même conférence où il a annoncé le rebond, Fauci a appelé à une campagne nationale de vaccination « agressive ».

Il se sent  » bien plus mal  » en phase de rebond qu’en phase initiale. Voilà pour ce qui est du fait que le Paxlovid atténue le Covid!

Dans l’annonce de son rebond du Covid, Fauci a déclaré que ses symptômes étaient bien pires après avoir été testé positif pour la deuxième fois.

Et que fait-il maintenant? Il prend ENCORE PLUS de Paxlovid – un deuxième traitement, pour être exact. Et ce, malgré le fait que la FDA, l’agence de son propre gouvernement, fait tout pour discréditer les personnes qui font un rebond sous Paxlovid et ne recommande pas de second traitement. Peu importe, le Dr Fauci est manifestement au-dessus des recommandations de la FDA.

Si nous croyons quoi que ce soit de ces nouvelles, et je comprendrais que certains de mes abonnés s’y refusent, le rebond de Fauci sous Paxlovid indiquerait que

  1. Fauci est réellement vacciné
  2. Fauci ne prend pas d’ivermectine ou d’hydroxychloroquine, qui n’occasionnent pas de rebond.

Historique de quelques articles sur le Paxlovid

Mon premier article a fait beaucoup de bruit.

Brian Mowrey a expliqué en quoi le Paxlovid est un bouton SNOOZE [NdT. le bouton « veille » sur les réveille-matin] biomoléculaire, et non un bouton STOP.

J’ai allégué que Pfizer savait que le Paxlovid n’était pas efficace chez les personnes vaccinées, car Pfizer a EXCLU les personnes vaccinées de son essai EPIC-SR à mi-parcours.

La FDA a ignoré la souffrance des victimes du Paxlovid telles que le Dr Fauci et a discrédité ceux qui ont souffert d’un rebond, en disant qu’elles ne représentent que 1 à 2% des cas (mais oui, c’est ça).

J’ai dénoncé le Paxlovid comme étant le nouveau modèle commercial frauduleux de Pfizer (qui en vend de plus en plus alors qu’il ne fonctionne pas et fait croire à ces personnes qui répandent le COVID qu’elles vont bien) et j’ai expliqué que la FDA et Pfizer mentaient sur le taux de rebond, qui était plutôt de 12%, même pour les personnes non vaccinées.

Enfin, une étude scientifique réalisée en Israël a montré que le Paxlovid ne fonctionne absolument PAS chez les personnes vaccinées, ce qui explique clairement pourquoi Pfizer ne voulait pas les inclure dans les essais cliniques.

Pfizer a finalement reconnu sa défaite et admis que le Paxlovid ne fonctionne pas chez les patients à risque standard.

Mais, avec l’audace qui le caractérise, Albert Bourla, PDG de Pfizer, a déclaré que la moitié des gens sont « à haut risque », et que Pfizer continuera donc à promouvoir ce médicament de charlatans auprès de patients vaccinés et confiants, qui ne se doutent de rien.

Un deuxième traitement au Paxlovid?

Le Dr Fauci fait quelque chose que la FDA n’a jamais recommandé: prendre un deuxième traitement de Paxlovid. Cela fonctionnera-t-il? Pour répondre à cette question, rappelez-vous que le Paxlovid est un bouton SNOOZE. Tout ce qu’il fait c’est d’empêcher une certaine enzyme « protéase » de cliver les brins d’ARN viraux pendant 5 jours, ce qui interrompt l’infection.

Le Paxlovid a fonctionné chez la plupart des personnes non vaccinées dont le système immunitaire fonctionnait encore et restait capable de monter une réponse appropriée au Sars-Cov-2 en cinq jours, ce qui permettait de neutraliser le rebond dans 88% des cas.

Cependant, les personnes vaccinées ont connu beaucoup plus de rebonds, du fait que leur réponse biologique n’était pas assez rapide pour réagir après la fin du SNOOZE de cinq jours du Paxlovid.

La solution du Dr Fauci est d’appuyer une nouvelle fois sur le bouton « snooze » du Paxlovid, ce qui rapporte 530 dollars de plus à Pfizer. Si son système immunitaire, endommagé par la quadruple vaccination, est incapable de former une réponse dans les cinq jours suivants, il pourrait connaître un DEUXIÈME REBOND. Fauci est en territoire inconnu, car à ma connaissance, deux traitements au Paxlovid avec un rebond entre les deux n’ont jamais été essayés sur personne.

Il faut savoir que le Paxlovid est composé de deux éléments assez toxiques – le ritonavir et le nirmatrelvir – et qu’en prenant un double traitement, Fauci risque une toxicité hépatique, ainsi que d’autres toxicités. A l’âge de 81 ans, deux traitements de Paxlovid pourraient se révéler trop lourds pour lui.

Dans tous les cas, Anthony Fauci a déjà réussi à transformer son infection d’une semaine en une infection de trois semaines, grâce au Paxlovid.

J’espère que Pfizer accordera au moins une remise au Dr Fauci. Ils lui doivent bien ça.


Texte original

Dr Fauci’s Paxlovid Rebound!

It was Expected to Happen

Igor Chudov

Jun 29

I am not the first on Substack to write about this, but I want to discuss it since I wrote a few articles on Paxlovid.

Dr. Fauci is double boosted. The four doses of safe and effective vaccines, of course, did not prevent him from catching Covid. Facing a Covid infection, he took Paxlovid and sincerely believed that he would be alright.

Watch him brag about the success of his vaccine and Paxlovid:

Guess what? Paxlovid did not work for Dr. Fauci. After feeling fine for a few days, he is now having a rebound of his Covid infection.

He is feeling “much worse” during the rebound than he felt in the beginning. So much for saying that Paxlovid makes Covid milder!

And what is he doing now? Taking MORE Paxlovid — a second course, to be exact. This is despite the agency of his own government, FDA, gaslighting Paxlovid rebounders and not recommending a second course. Never mind, Dr. Fauci is obviously above FDA’s recommendations.

If we believe any of this news, and I would understand if some of my subscribers did not, Fauci’s Paxlovid rebound makes it very likely that

  1. Fauci is actually vaccinated
  2. Fauci is not taking Ivermectin or hydroxychloroquine, which do not give rebounds

History of Some Paxlovid Articles

My first article started quite a bit of noise.

Brian Mowrey explained how Paxlovid is a biomolecular SNOOZE button, not a STOP button.

I alleged that Pfizer knew that Paxlovid did not work in vaccinated people, because Pfizer KICKED OUT vaccinated people out of its EPIC-SR trial midstream.

FDA dismissed the suffering of Paxlovid victims like Dr. Fauci and gaslit the rebounders, saying they are only 1-2% of cases (yeah right).

I exposed Paxlovid as a new dishonest business model for Pfizer (selling more and more of it as it fails to work and makes people COVID spreaders thinking they are fine) and explained that FDA and Pfizer were lying about the rebound rate, which was more like 12% even for unvaccinated people.

Finally, a scientific study from Israel illustrated that Paxlovid totally does NOT work in vaccinated people, making it obvious why Pfizer did not want them included in clinical trials.

Pfizer finally admitted defeat and acknowledged that Paxlovid does not work in standard-risk patients.

But, with characteristic chutzpah, Pfizer CEO Albert Bourla declared that half of all people are “high risk”, so Pfizer will still push this snake oil medication onto unsuspecting trusting vaccinated patients.

Second Course of Paxlovid?

Dr. Fauci is doing something that the FDA never recommended — he is taking another course of Paxlovid. Will it work? To answer this question, remember that Paxlovid is a SNOOZE button. It simply stops a certain “protease” enzyme from cleaving viral RNA strands for 5 days, thus suspending infection.

Paxlovid worked in most unvaccinated people whose immune systems still functioned and could mount a proper response to Sars-Cov-2 in five days, thus quashing the rebound in 88% of cases.

However, vaccinated people had many more rebounds, because they did not have a biological response quick enough to respond after the five-day SNOOZE from Paxlovid ended.

So, Dr. Fauci’s solution is to press the Paxlovid snooze button again, giving Pfizer another $530. If his immune system, damaged by quadruple vaccination, is unable to form a response in yet five more days, he may end up having a SECOND REBOUND. Fauci is in uncharted territory, because to my knowledge, two Paxlovid courses with a rebound in between, were never tried on anybody.

Be aware that Paxlovid is made of two somewhat toxic components — ritonavir and nirmatrelvir — and by taking a double course, Fauci risks liver toxicity and other toxicity. Being 81 years old, two courses of Paxlovid may be too much for him.

In any case, Anthony Fauci already managed to turn his one-week infection into a three-week infection, thanks to Paxlovid.

I hope that Pfizer at least gives Dr. Fauci a discount. They owe him one.

Nouvelles en vrac, édition internationale.

Tout va parfaitement bien et ira encore mieux demain, hormis quelques détails mineurs.

Shangaï, c’est fini (et dire que c’était le sujet de mon prochain article).

En fait, non.

Ce n’est pas du tout fini, contrairement à ce que vous aurez lu récemment un peu partout ailleurs, sauf sur l’excellent Covidémence, qui fait le boulot et dont je reparle un peu plus loin (en bien). Même le Substack le plus pointu sur la Chine (l’auteur parle le mandarin) est un peu dans le flou. Heureusement, votre dévoué blogger écoute au boulot dans son lecteur mp3 le meilleur podcast de l’Univers, qui reçoit des rapports de terrain (boots on the ground reports) de ses producteurs/auditeurs, dont l’un réside à Shangaï. Lecture ici, à partir de 2:32:37, du rapport qui figure également dans les shownotes sur cette page (cliquer sur China) et dont voici la traduction:

Voici les dernières nouvelles de Shanghai
(1) À partir du 1er juin 2022, Shanghai a mis en place la règle d’obligation de « se faire tester toutes les 72 heures ». Les résultats étaient prévisibles.
(a) certaines personnes ont été testées positives, le code QR de leur téléphone est devenu rouge – elles ne pouvaient donc entrer dans aucun établissement public, centre commercial, magasin, etc.
(b) nous avons des amis, et connaissons des familles des camarades de classe de ma fille, qui ont été reconfinées, à l’intérieur de leur immeuble ou de leur complexe d’appartements ou de copropriétés, en raison de leur proximité avec QUELQU’UN d’autre qui a été « testé positif ».
(c) pendant les DEUX premiers jours d' »ouverture », les « stations de dépistage » ont été submergées par une forte demande – et par de longues files d’attente (45 à 60 minutes). Cependant, à l’heure actuelle, parce que les gens craignent un risque de « contact Covid » dans la file d’attente, qui ferait passer leur code au ROUGE, un nombre moindre de personnes se présentent aux stations de dépistage publiques (qui sont GRATUITES).
(d) Il existe maintenant un système de dépistage à DEUX niveaux. Les gens qui ont de l’argent vont dans des hôpitaux privés (ils paient 180 RMB, soit environ 25 dollars US, pour un test valable pendant 72 heures), en partant du principe que les « bonnes personnes » ont toujours un test négatif, c’est-à-dire qu’ils courent moins de risques de fréquenter les mauvais « Sneetches » [NdT. personnages issus d’un conte du Dr Seuss]; et dans les complexes plus riches, comme le mien, l’association de logement a passé un contrat avec la ville pour obtenir un centre de dépistage dans notre enceinte, qui est limité à nos résidents.
ET MAINTENANT …
(2) à partir du samedi 11 juin 2022, la ville commence un confinement  » tournant  » – différents quartiers de la ville seront fermés – personne ne pourra entrer ou sortir. Tout le monde sera soumis à un prélèvement (prélèvement de gorge) pendant 3 à 5 jours. C’est la politique du ZERO Covid, appliquée au niveau des sous-districts.
(3) AUCUNE personne de Shanghai n’est autorisée à voyager dans les provinces voisines – et si elle est autorisée à descendre d’un train, elle devra se soumettre à une quarantaine de deux semaines dans l' »hôtel Covid » local.
(Et n’oubliez pas que Shanghai a un taux de vaccination de 90 % (2 injections); et qu’environ 67 % ont fait 3 injections).
D’un autre côté
(4) Les restaurants et la livraison de nourriture à Shanghai ont repris – mais qui sait pour combien de temps.
(5) Les supermarchés ordinaires sont ouverts et reçoivent des livraisons de l’extérieur – les yaourts sont de retour, les fromages et les viandes importés garnissent les rayons. Les produits locaux sont également de retour – depuis des semaines, il n’y avait plus de carottes, de patates douces ou de mangues sur les marchés. TOUT est rentré dans l’ordre.
(6) Les frais de taxi ont augmenté d’environ 50% pour les trajets de plus de 20 minutes.
(7) En gros, TOUT LE MONDE, partout, porte un masque – en faisant du vélo, en conduisant un scooter, seul dans une voiture, en promenant son chien. C’est pitoyable. La folie est générale.

L’expérience chinoise se poursuit donc en grandeur nature, contre toute forme bon sens et de logique – à moins que ce soit de l’humour chinois. Heureusement, quelqu’un a l’explication.

Les Russes arrivent!

C’est officiel… ou alors les Chinois. Ou les deux. C’est le toujours très posé (mode sarcasme) Mike Adams, le fondateur de Brighteon, qui relaye ici l’information tirée d’une interview d’un certain M. Wang – dont on donne pas le prénom mais qui pourrait être Long, les anglophones apprécieront ce gag désopilant.

Résumé des points de l’interview par Mike Adams:

– La Chine finance la guerre de la Russie en Ukraine. (Rien que ce point est déjà très choquant).
– La Chine a utilisé les faux confinements covid pour vider les rues afin de déplacer efficacement les équipements militaires dans les grandes villes chinoises en vue des attaques contre les États-Unis / charger des navires avec du matériel militaire, etc. [NdT. parce que évidemment les Etats-Unis ne disposent pas de personnel qualifié pour analyser les images par satellite]
– Les équipements militaires sont déguisés en équipements d’intervention en cas d’épidémie, tels que des ambulances ou des véhicules de santé publique.
– L’APL utilise des fréquences de communication civiles plutôt que des fréquences militaires afin de déjouer les capacités de surveillance militaire des États-Unis. [NdT. parce que évidemment les Américains sont trop stupides pour espionner les fréquences civiles]
– La Chine prévoit de bloquer Taïwan plutôt que de l’envahir dans un premier temps. Ce blocus empêchera Taïwan de recevoir de la nourriture, du carburant, des médicaments et une aide militaire. Taïwan se rendra plus tard, après la défaite des États-Unis, selon le plan du PCC. [NdT. j’ai un article intéressant de John Paul sur la situation Chine/Taiwan, que je traduirai si j’ai le temps]
– Une fois Taïwan bloquée, la Chine utilisera la « guerre sans restriction » et le « chantage nucléaire » pour tenter d’isoler les États-Unis tout en essayant de contrôler les sphères politiques du Japon, de Taïwan et de la Corée du Sud, en affirmant son contrôle sur leurs exportations et en refusant ainsi ces exportations aux États-Unis. Cette manœuvre, si elle réussissait, ferait s’effondrer l’économie américaine pratiquement du jour au lendemain. La chaîne d’approvisionnement en pièces détachées, en composants électroniques et en biens de consommation serait immédiatement interrompue.
– La « guerre sans restriction » comprend des cyberattaques, des attaques financières telles que la mis au ban du dollar et la vente de toute la dette du Trésor américain, des attaques à l’arme biologique, des attaques de guerre d’information et même des attaques par impulsion électromagnétique visant à désactiver le réseau électrique américain.
– Les meilleures troupes militaires de la Russie n’ont pas été déployées en Ukraine mais sont positionnées pour une guerre contre les États-Unis et le Canada. Cela signifie que la Russie a réservé ses troupes les plus performantes pour la véritable guerre contre les États-Unis.
– La Russie n’a pas encore utilisé ses armes les plus puissantes en Ukraine, qui pourraient être déployées contre les États-Unis: 1) sa flotte de sous-marins à capacité nucléaire, et 2) des missiles balistiques intercontinentaux (MBCI) tels que le système Sarmat-II qui transporte 10 à 15 MIRV (véhicules nucléaires de rentrée) et peut échapper aux capacités anti-MBCI des États-Unis.
– La Chine fabrique des armes pour la Russie dans une usine qui se présente comme « une subdivision de la société Norinco » (China North Industries Corporation). Il s’agit d’un autre moyen pour la puissance économique de la Chine de soutenir les efforts militaires de la Russie.
– Une fois l’appareil d’état américain destitué par les forces d’invasion, le Président Biden sera exposé à la foule dans son plus simple appareil, coiffé d’un entonnoir. C’est Matthew Ehret qui sera nommé Premier Ministre du Canada et Lauren Katlin première Présidente des Etats-Unis.

Ok, j’avoue, c’est moi qui ai ajouté le dernier point.

Outre le côté hautement ridicule de ces révélations, la question serait, pourquoi quiconque se donnerait-il la peine d’envahir les Etats-Unis et l’Europe alors que la manière la plus sûre – et la plus économique – de les détruire serait de les laisser faire. L’Occident n’a aucun besoin de la Chine ou de la Russie pour imploser. VonderLeyen, Macron, Biden, Trudeau et leurs acolytes se débrouillent très bien tout seuls. Enfin, presque. Même si les menaces (article payant) de représailles militaires de Poutine ne se concrétisent pas, vu le volume d’armes de guerres prélevées sur les « dons » à l’Ukraine à vendre sur le Dark Web et le risque beaucoup plus réaliste de se voir couper le gaz russe, le niveau de violence criminelle en Europe pourrait bien grimper assez vite et assez haut. Un peu ce que prévoit Gonzalo Lira, sauf qu’il appelle ça indûment une « guerre civile ».

Gonzalo Lira

J’ai un peu laissé tomber ses vidéos ces derniers temps, avec l’intention de revenir sur certains points sous forme de résumé (voir ma remarque en début de cet article). Je suis d’autant plus allergique au format vidéo que dans son cas, ça signifie se farcir quotidiennement un quart d’heure d’un type très arrogant qui tente de camoufler sa calvitie sous une casquette de d’jeun. Encore un gauchiste qui veut se faire passer pour un homme de droite. Mais bon, Serge de Beketch n’est plus parmi nous, et il n’en reste plus beaucoup pour prendre la relève de sa manière d’appeler un chat un chat.

Après plusieurs semaines de bavardage dans sa cuisine, Gonzalo Lira en arrive plus ou moins à mi-chemin de l’analyse que j’avais faite ici le 23 janvier de cette année, c’est à dire un mois avant le début de l’opération militaire en Ukraine. En résumé, l’OTAN va se désintégrer et l’Europe va souffrir cruellement d’avoir compromis ses relations commerciales avec la Russie. M. Lira évoque le fait – ou plutôt la rumeur – qu’une faction en Europe, qui ne fait pas partie de la majorité actuellement au pouvoir, est en train de négocier l’après-victoire russe, pour tenter de sauver le continent de la misère et du chaos. Il évoque parallèlement la possibilité d’une révolution des ventres vides en Europe dès la fin de cette année, évidemment aggravée par la pénurie d’énergie (programmée) qui privera une partie du peuple du minimum vital, notamment de chauffage – bref, des événements que j’annonce depuis deux ans sur ce blog. Il prévoit aussi une aggravation des mesures désespérées d’une élite qui n’a plus rien à perdre devant le crash imminent du système.

Comme je l’ai maintes fois répété, il n’y aura aucune révolution. Les pitoyables revendications d’un peuple à peine capable d’une vague réaction poujadiste seront aussitôt tuées dans l’oeuf. Pour une analyse très éclairée de l’état mental du peuple français (et d’autres), je vous renvoie vers l’excellent site de Nicolas Bonnal, qui a le bagage culturel nécessaire et trouve encore en lui la ressource de haranguer une plèbe en perdition totale.

M. Lira prévoit aussi qu’en cas d’intégration de la Finlande et de la Suéde à l’OTAN, la Russie s’emparerait militairement de ces deux pays, sans effort et avec beaucoup moins de précautions que celles prises vis-à-vis du peuple ukrainien. L’OTAN soit n’interviendrait pas, soit se ferait immédiatement ratatiner. En ce qui concerne l’Australie, il qualifie de manoeuvre suicidaire sa manoeuvre autoritaire de revendication des Iles Salomon vis-à-vis de la Chine.

Volontairement ou non, M. Lira reste prisonnier de sa lecture binaire des événements et s’en tiendra probablement à sa stance actuelle, d’une Russie légitime contre un Occident pervers et en fin de vie. Il laisse pourtant échapper dans cette vidéo un signe qu’il en sait plus qu’il ne veut bien en dire quand il dit que la Russie n’envahira pas l’Europe, malgré que ce ne serait qu’un retour de l’Histoire (je paraphrase), référence à mon avis à la Nouvelle Chronologie de Fomenko. Dans ce cas, il ne vous dira donc pas non plus ce qu’il sait peut-être aussi, que j’ai dit et que je répète: l’ensemble de l’opération sert à reconstituer la Grande Russie (Finlande incluse), qui a deux ans pour succéder aux Etats-Unis et (re)devenir le pôle central du monde blanc. Il s’agit d’un changement civilisationnel, organisé depuis le niveau au-dessus des « chefs d’Etat », dans lequel ils sont tous complices, de A à Z et à 100%.

Le retour du Dr Buttar

Comme promis, la suite de cette passionnante histoire.

La conférence est terminée depuis deux semaines et impossible de trouver sur le Net le moindre extrait de quelque intervention que ce soit d’aucun des participants, parmi lesquels je reconnais quelques spooks notoires, notamment le Dr David Martin et l’architecte Richard Gage qui avait créé à l’époque Architects & Engineers for 9/11 Truth, un organe majeur d’opposition contrôlée. Pas grand chose non plus sur la propre chaîne du Dr Buttar, si ce n’est une conversation avec Bryan Ardis à propos des révélations grotesques de ce dernier sur la véritable nature du Sars-CoV-2, des vaccins et du Remdesivir – c’est du venin de serpent. Un peu comme ce qu’il raconte.

Rappelons que le Dr Buttar avait promis révéler lors de cette conférence la contre-mesure efficace à l’opération prévue pour cet automne, qui provoquerait la mort de centaines de millions de personnes. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il fasse le maximum pour diffuser cette info mais non, apparemment, les seuls qui seront sauvés sont ceux qui auront payé leur place à sa conférence. Quand ce n’est pas le prix d’un ticket d’entrée, ces gens ont toujours quelque chose à vendre: leurs thérapies coûteuses, leurs produits naturopathiques et leurs explications fumeuses. J’ai déjà donné.

L’antidote le plus puissant étant d’en rigoler, je vous rappelle donc que Docteur sur Covidémence fait un excellent travail depuis plus de deux ans et que ses articles sur la ou les diverses varioles (mentales incluses) sont assez bien tournés et sourcés. Je vous en proposerai peut-être d’autres bientôt mais en attendant, il veillera sur votre santé (mentale aussi).

Quelques lectures un peu plus médicales sur le site de l’AIMSIB (un, deux, trois, quatre, cinq) pour comprendre que même en cas de vaccin « sûr et efficace » (il en existe pour les animaux), le problème est la stratégie vaccinale: la vaccination des « cas contacts » aggrave l’épidémie, qui finit par s’éteindre d’elle-même par manque de victimes et grâce aux mesures d’isolation des malades. Beaucoup d’autres articles utiles sur leur site – et ils n’ont rien à vous vendre.

Europa unter alles

Sans même tenir compte de tous les délires réels ou fictifs décrits ci-avant, il est plausible qu’il se prépare une action majeure en Europe, quelle que soit sa forme. Tout concrètes qu’elles soient, les rumeurs de guerre, de famine, de crash financier, d’épidémie – bref, des symptômes typiques de fin de système – jouent un autre rôle. Elles annoncent l’arrivée de quelque chose de moche – programmation prédicitive – ce qui aidera à la faire accepter comme une fatalité et contribuera à détruire le peu de confiance qui pouvait encore subsister dans l’ancien système. Toute l’opération des vaccins Covid repose sur ce seul principe. Ça s’appelle un complot, parce que c’est un complot.

En Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, on vit trop bien et surtout trop longtemps, on a trop de privilèges, on gagne trop d’argent. C’est un mauvais exemple pour le reste du monde, qui pourrait vouloir prétendre à l’équité sur cette base. Il faut donc diaboliser le présent modèle et le rendre concrètement dangereux pour faire la place au modèle suivant, qui amènera sa version de la paix (militaire, sociale, raciale, morale, sanitaire, écologique, climatique, etc.) au prix de la notion de libre choix, de l’espérance de vie et de quelques millions de têtes. Ça s’appelle une guerre, parce c’est une guerre.

Démocratie

Le grand cirque médiatique américain autour du non-événement du 6 janvier 2021, lui-même articulé sur le non-événement des élections présidentielles de 2020 est un spectacle sans intérêt qui camoufle de façon perverse un point très important. Comme dans tous les autres spectacles politiques, on ne cesse de brandir des deux côtés de la frontière du pouvoir le mot « démocratie ». Ici, il s’agit carrément de protéger la démocratie aux Etats-Unis. Une bonne fois pour toutes (enfin, probablement pas), la démocratie est l’antithèse de la république et de ses lois, qui se tiennent au-dessus du pouvoir. D’un point de vue purement légaliste, toute personne qui prétend défendre la démocratie dans une république devrait donc en toute logique être considérée comme traître, voire comme terroriste, et traîtée comme telle. Ça n’arrivera bien entendu jamais mais gardez ça à l’esprit quand vous entendrez les jacassements de l’un ou l’autre, ami ou ennemi.

Sinon…

Il y en aurait encore des tombereaux à écrire, analyser, décortiquer et désarmer, mais ça ira très bien pour cette fois.

Merci pour la patience que mes lecteurs consacrent à lire mes articles. Si ce que j’y rapporte les use autant que moi, une suggestion pour utiliser cette patience à meilleur escient: soyez bons avec les animaux et venez en aide aux sans-abri.

C’est la meilleure façon de faire obstacle à la misère.

Pour les cinéphiles.

Mon épouse étant absente ce soir, je cherchais un bon vieux nanar pour passer un peu le temps. Je suis fan d’epic fails comme:

  • « Space Amoeba« , où les yeux du monstre ne s’allument que pendant la moitié du film, parce qu’ils sont tombés en panne et que la production n’avait plus le budget pour les réparer;
  • « King Kong escapes » (« La revanche de King Kong ») que j’ai vu au cinéma quand j’étais petit (!) où le méchant ne porte que la partie supérieure de son dentier;
  • « The Green Slime« , où un type répond au téléphone avec un casque intégral sur la tête et où l’héroïne du film qui se penche sur un cadavre totalement calciné annonce, « Il est mort »;
  • et encore bien d’autres, mais vous voyez le genre.

Je tombe finalement sur le titre prometteur « Revenge of the Space Men » (« La vengeance des hommes de l’espace ») et, prudent quand même (je me méfie des spoofs récents), je vais lire les critiques sur IMDB – en fait, la seule critique. En voici un extrait:

La vengeance des hommes de l’espace

[…]

Effet physiologique: Une suture est un type de jointure fibreuse qu’on ne trouve que dans le crâne ou la boîte crânienne. Elles sont liées entre elles par les fibres de Sharpy. Une marge de mouvement minime est permise au niveau des sutures, ce qui contribue à la plasticité et à l’élasticité du crâne. Je me suis rendu compte à un moment donné que mon visage était tellement contracté que l’une des sutures s’était rompue et que du liquide céphalique s’écoulait de mes sinus. Cela m’a rapporté un peu d’argent de poche puisque, par une heureuse coïncidence, mon voisin fait une collecte de liquide céphalique. Ça m’était déjà arrivé une autre fois lorsque, nouveau-né, j’avais été jeté la tête la première sur le sol par le concierge qui m’avait mis au monde dans une chaufferie du stade de Cleveland. J’ai ensuite été utilisé comme ballon de football pendant une période et demie. J’ai depuis une phobie de toute personne vêtue d’un équipement de football et des Français.

Mesures prises: Immédiatement, j’ai eu des hallucinations et j’ai cru être un Cardinal Catholique juste parce que j’aime les robes. J’ai effectué une recherche approfondie sur Internet et j’ai trouvé une adresse électronique censée appartenir au Pape sur un site qui décrivait graphiquement comment satisfaire sexuellement son poney nain. J’étais dubitatif. J’ai envoyé un courrier électronique et dans les 5 heures, j’ai reçu la réponse suivante:

Cher Lee,

Pour vérifier tes affirmations sur le film, j’en ai obtenu une copie et je l’ai visionnée. Par chance, je portais une de mes mitres ajustées, sinon mes sutures auraient explosé.

Je ne peux pas plaider en faveur du rétablissement de l’Inquisition ou du nettoyage et de la modernisation des chambres de torture situées sous le Vatican, quoique ce film puisse faire l’objet d’une discussion à ce propos. Quiconque a travaillé sur ce film, à quelque titre que ce soit, a personnellement offensé Dieu et les hommes et sera spirituellement puni.

Les numéros gagnants sont 2, 14, 23, 45, 47 et 49.

Vis longtemps et prospère, Le Papester : )

Meilleure scène du film: En arrière-plan d’une scène tournée dans un parking, on voit une femme monter dans sa voiture, la démarrer et quitter le parking pour aller faire ses courses au Safeway voisin.

Curiosité: Les masques disponibles dans le commerce que portent tous les astronautes proviennent du film de 1957 « Invasion of the Saucer Men ». Ce film a fait l’objet d’un remake en 1965 par Larry Buchanan sous le titre « Attack of the Eye Creatures ». […] La version MST3K est très agréable. La version originale provoque des saignements du système oculaire et nécessite l’utilisation d’un pied de biche si l’on veut se servir ultérieurement de son rectum.

J’ai choisi un autre film. C’était nul.

Nouvelles en vrac, et autres futilités.

De votre correspondant de guerre en peignoir.

Bulletin de santé

Juste pour me plaindre et dire des choses désagréables – les lecteurs avisés passeront directement au paragraphe suivant. Je souffre de deux choses: une mauvaise pneumonie au Chlamydia et un mauvais médecin. J’ai juste moins de fièvre et je tousse moins mais je dors quasiment non-stop et je tiens à coups d’Aspirine après dix jours d’antibiotiques. C’est pas possible de laisser les gens chez eux dans un état pareil et c’est une mauvaise idée de les envoyer à l’hôpital, qui est essentiellement devenu un abattoir. Alors que faire?

On pourrait essayer la transparence. Par exemple, un avertissement de ce genre:

Attention! Malgré mon titre officiel, je ne suis pas compétent pour la fonction qui m’est assignée. L’exigence de savoir-faire et d’expérience pour l’accès à ma profession a été systématiquement revue à la baisse et l’ensemble de mon secteur d’activité est miné par une corruption rampante. La confiance que vous m’accorderez représente pour vous un risque qui peut devenir existentiel, pour lequel je suis par avance déchargé de toute responsabilité.

On pourrait exiger que l’affichage visible de cet avertissement soit une obligation pour l’exercice de nombreux métiers.

Président, par exemple.


Une crise chasse l’autre

Avez-vous remarqué comme une similitude? Virus=Poutine, tempête cytokinique=sanctions. C’est ce que je tentais d’expliquer à mon toubib, qui ne comprend rien du tout à la « crise » – ni à grand chose d’autre, d’ailleurs. Ça n’a pas marché: il ne sait pas ce qu’est une tempête cytokinique. CQFD.


Ach! Guerre Gross Malheur

Robert Malone, Joyce Kamen, et d’autres sont virés de ma liste d’auteurs à suivre. Définitivement. Ils ont oublié d’appliquer le principe de précaution, qui veut qu’on ne fasse pas pire que le mal. Dans ce cas-ci, pire c’est pousser des cris d’orfraie pour le peuple ukrainien martyr, que le gouvernement US ainsi que quelques suiveurs assez vicelards veulent armer, c’est-à-dire envoyer au suicide.

Si les « résistants » américains que je publie (ou d’autres) veulent absolument nous la jouer indignés, qu’ils gardent leurs vociférations pour les pauvres du Yémen qui se font incinérer par les bombes qu’ils ont eux-mêmes (les américains) financées avec leurs impôts.


Ce n’est pas une guerre

C’est une opération militaire.

C’est le Kremlin qui le dit. C’est assez logique de leur point de vue: une opération militaire ponctuelle et ciblée, avec une date de fin déjà prévue – je dirais avant juillet – qui serait respectée si la cabale habituelle ne faisait pas tout pour faire durer le conflit, ce qui est bon pour ses industries militaires, et faire gonfler les pertes, ce qui n’est pas strictement nécessaire mais tellement amusant, pas vrai Madeleine?

Une opération qui mériterait tout au plus trois phrases et demi dans la presse écrite. Je vous fais le pitch:

Cette opération militaire s’apparente tactiquement à une opération de police, ce qui cadre avec son objectif de démantèlement de la mainmise du réseau de grande délinquance internationale sur le gouvernement Ukrainien. Une mission des services secrets aurait pu seule suffire à cet égard sauf l’existence d’une garde prétorienne – bataillon Azov et « Ukronazis » – dédiée à protéger la junte au pouvoir. Une fois l’opération accomplie, un nouveau réseau de contrôle pro-russe sera mis en place pour éviter toute tentative de récidive en matière de menace géostratégique furtive.

Nous renvoyons nos lecteurs intéressés aux enjeux économiques de cette intervention militaire à notre rubrique hebdomadaire destinée aux investisseurs.

Bien entendu, je n’y connais rien en matière militaire alors comment pourrais-je juger, moi, du fait que ce serait une opération plutôt qu’une guerre? Je ne juge de rien du tout, je lis des témoignages de mercenaires expérimentés qui sont allés au front (notamment ici et ici). Leur message est clair: on a connu des guerres mais là c’est une opération hyper-coordonnée, vous n’avez aucune chance, ce truc va être plié en moins de deux, n’allez pas vous faire tuer pour rien, restez chez vous, merci, bonsoir.

Pour une analyse plus générale, je vous envoie – encore – vers la chaîne de Xavier Moreau, pas plus mal informé que d’autres sur ce type de sujet même s’il est très naïf sur l’essentiel.


La vraie guerre est ailleurs

Ce nouvel épisode est là pour nous le rappeler: tout s’articule sur l’économie, ou plus précisément sur les crimes qui viennent se greffer sur celle-ci et qu’elle sert à « justifier » – depuis les death panels de Obama aux famines organisées (on attend la prochaine de pied ferme) en passant par les coups d’Etat dans les pays riches en matières premières.

Côté bourse, les « sanctions » serviront à vendre l’énorme opération financière qui se joue en coulisses. Après avoir spéculé pendant des décennies sur le productivisme et le gaspillage insensé, les « parties prenantes » du système moribond spéculent sur la rareté et le contrôle de la consommation, qu’elles annoncent clairement comme objectifs majeurs de leur Grand Reset. Si vous trouviez déjà que les « mesures » Covid avaient servi à un hold-up planétaire, attendez de voir ce qui nous sera confisqué au nom desdites sanctions et ira atterrir dans leurs poches. A ce stade-ci, ce n’est même plus de l’argent qui s’envole mais le compteur du flipper gobal qui s’emballe. Same player shoots again.

Côté institutionnel, on en profitera pour se débarasser de l’OTAN, qui fait en ce moment absolument tout pour se discréditer, et de l’Union Européenne, même remarque, les deux devenant un peu étroits et obsolètes pour le projet final de gouvernance planétaire, celui où tout le monde ferme sa gueule sur tout – et plutôt deux fois qu’une – sous peine d’être désigné ennemi de la paix mondiale.

Je parie une sucette à l’anis sur une intégration totale de l’OMS, de l’ONU, du FMI et d’autres institutions de l’alphabet-soup, sous supervision légale des banques centrales et de la BRI et la guidance idéologique du FEM, d’ici 2025, date butoir 2030. Le truc est programmé, les indices sont déjà en place et les peuples sont assez ignorants pour ne pas comprendre ce qu’il leur arrive et surtout assez lâches pour le rester.


Les nouveaux parasites

Je vous parle d’un temps, etc.

Les vieux cons comme moi se souviendront que, lorsqu’ils étaient jeunes et beaux, les gouvernements du moment étaient essentiellement composés de vieux cons – la roue tourne. L’Europe (je parle surtout de la France et de la Belgique) était depuis les années 50 un cloaque de centre-mou, bâti autour d’antiques réflexes autoritaires et du légitime mépris du peuple qui séyait au petit milieu du pouvoir d’alors: la vieille droite à pognon, réactionnaire et raciste, qui maîtrisait parfaitement les petits truands arrivistes de la gauche de l’époque.

Puis les vieux cons devinrent de plus en plus vieux et de plus en plus cons, les petits truands en question s’organisèrent mieux, jusqu’à se frayer un chemin jusque-z-en haut de la guépière de Marianne, d’où ils purent la violer au grand jour et aux yeux de tous, indiquant ainsi la voie à suivre aux petites frappes à la Sarkozy, qui rampèrent bientôt de dessous l’ombre d’un Chirac – paroxysme du rien-à-foutre de la France – jusqu’au fauteuil du calife d’où leurs petits pieds ne touchaient pas le sol.

A cette courte ère de mafieux ostentatoires de tous bords succède aujourd’hui le non-règne de l’anti-gouvernance, incarnée par la version série télé américaine de l’homosexuel cocaïnomane à tête-à-claques, le modèle Trudeau/Zelenski/Macron. Ces nouveaux insectes coprophages, dont les larves ont éclos sous les semelles d’un Schwab ou d’un Attali, qui, en pragmatistes éclairés, ne les ont pas écrasés d’emblée, représentent aujourd’hui un danger mortel pour ce qui reste de l’Occident. En dépit du fait qu’ils n’aient strictement aucune bribe de pouvoir politique, leur simple présence médiatique acte la tolérance – voire la soumission – des peuples à ce niveau de dégénérescence. Un genre de défaite morale absolue, qui ne signifie pas seulement la fin de l’Empire occidental mais le début d’un engrenage purement diabolique dans lequel les nouveaux vieux cons doivent passer par leurs propres créatures pour vendre leur programme d’extermination.

Les coulisses du pouvoir, qui autrefois laissaient percevoir un léger relent de couche Confiance faisandée, dégagent désormais un remugle de capote usagée et de déodorant pas cher, jeunisme oblige. Même le père fondateur de l’UPR, tentative de revival du régime des vieux cons et seul présidentiable sérieux, a fini par flancher à force de regarder la nuque de son chauffeur – ce qui lui vaut le doux sobriquet de « Assholineau ».

Tout fout l’camp, même les vieux cons.

NB: Miles Mathis est d’avis qu’on fait tout pour discréditer tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gauche ou du progressisme, en confiant systématiquement ce discours à des losers professionnels. Je constate la même chose, et parallèlement un très haut niveau dans tout ce qui joue le rôle de droite réactionnaire. Miles pense que l’intention est de nous vendre un genre de « nouvelle » droite mais qu’une révolution interviendra avant. Je pense qu’il n’y aura aucune révolution nulle part sur cette planète tant qu’il y aura des écrans de télévision ou de téléphone et que le sort de l’humanité est définitivement scellé, point final. Mais je vous traduirai quand même le papier de Miles, au cas où il aurait raison.


Camarade!

Matthew Ehret publie ceci, où j’apprends avec stupéfaction que la famine de 1932-1933 en Ukraine (l’Holodomor), sur laquelle j’avais publié ceci, n’est pas le fait du régime soviétique mais la conséquence d’un phénomène naturel.

Je ne vous cache pas que je suis un peu déçu du Communisme, que je croyais détenteur de toutes les solutions aux problèmes de la société humaine, y compris face aux phénomènes naturels.

Je me demande si je ne vais pas renvoyer ma carte au Comité Central.


Les armes nucléaires n’existent pas

Sur le site de Anders Björkmann.

Un très long article de Miles Mathis.

Vidéos assez rigolotes ici, ici, ici, ici, ici et ici, le tout en anglais, du même auteur. La dernière contient des extraits d’un reportage français où l’on voit des généraux s’époumonner à vous montrer leurs jouets. C’est assez pathétique.

Il y a des centaines d’autres sources mais la plupart sont volontairement polluées (antisémitisme rampant, Terre plate, aliens, ce genre de conneries). Croyez-moi, j’ai fait le tour du sujet.

Pour ceux qui voudraient explorer davantage la théorie de l’atome, il y a cet excellent ouvrage de Dewey B. Larson, « The case against the nuclear atom« , qui vaut une lecture attentive rien que pour sa longue analyse épistémologique. Il y a aussi ce nouveau paradigme très intéressant, qui maintient une théorie du noyau atomique mais revoit son organisation selon les solides pythagoriens, ce qui a comme effet de « décoincer » les incohérences de la théorie de l’atome de Bohr.


Qui est Vladimir Poutine?

Déjà, comme vous venez de le lire, un type qui ment à travers ses dents lorsqu’il brandit la menace nucléaire. Vous en faites ce que vous voulez, mais quel que soit le palmarès du bonhomme, c’est assez pour que je lui retire toute forme de confiance.

Je ne vous la fais pas à la « Faits & Documents », ni à la Miles Mathis. Je résume.

Vladimir Poutine n’est pas un nostalgique de l’Union Soviétique. Il fait partie de la dynastie royale russe et a été désigné par elle pour rétablir sur le territoire l’ordre de la Russie tsariste. Ce dont les autres familles se servent pour foutre le bordel dans l’économie mondiale, comme dans toutes les guerres (pardon, opérations militaires). Classique.

Tous les empires, toutes les guerres, toutes les colonisations, toutes les révolutions – y compris celles qui ont semblé les écarter du pouvoir – sont le fait des mêmes familles depuis plus de cinq siècles.

Alex Thompson parle ici d’un noyau central de treize familles et cite qui est au-dessus de ces familles.

Eh oui, qui?

Promenades.

Je suis malade comme un chien. Ça fait plus de quarante-huit heures que je ne sors pratiquement pas du lit, sauf pour bouffer du médicament. Excepté des angines blanches à répétition quand j’étais gamin et la varicelle à vingt-sept ans, je n’ai jamais été aussi arrangé par une maladie. 38,5° presque en permanence, c’est beaucoup pour mon grand âge.

Soyez rassuré si tout ça vous laisse froid, vous n’êtes pas les seuls. Personne n’en a rien à caler, à part mon épouse évidemment, qui était malade avant moi, se retape lentement et s’occupe de moi. Je m’en souviendrai.

J’en parlais d’abord pour expliquer pourquoi je n’ai plus rien publié depuis quelques jours. Ensuite pour préciser que d’après le toubib, ce n’est pas le Covid. Ça fait bizarre d’être malade d’autre chose. Je garde un léger doute, qu’on ne dissipera évidemment pas avec un test, disons, pas très fiable. Que les autorités et le genre humain se rassure, je suis de toute façon en quarantaine totale dans mon lit – j’ai juste passé une heure dans ma cuisine depuis jeudi, et quelques instants à l’ordi maintenant. Je ne sortirai que bien après que tous les symptômes aient disparu. Pour un « anti-vaxx » ou quelle que soit l’appellation débile qu’on me colle, je prends le risque de contagion extrêmement au sérieux, justement parce que je sais qu’aucune mesure autre que la quarantaine ne fonctionne.

Je reprends doucement le cours de mes publications (très doucement, j’ai la tête comme un seau) pour passer un peu le temps, et aussi pour me sortir du lit et – virtuellement – de la maison. J’avais rédigé deux récits de mes balades juste avant de tomber malade, ça tombe bien. J’y parle des derniers êtres qui me fascinent et me font du bien, mes amis les oiseaux, et quelques autres. Je suis légèrement déçu par certains bipèdes. Ne le prenez pas pour vous.

J’espère vous retrouver bientôt, sinon vous pouvez engueuler le toubib de ma part.


Promenade n°1: 09/03.

Je reviens de promenade avec le chien.

Nous avons vu un cormoran pêcher dans la rivière. Autant ils sont maladroits et même un peu pathétiques – mais très rigolos – quand ils s’amassent tous sur un seul arbre où il n’y a pas assez de branches pour qu’ils y tiennent tous, autant ils sont impressionnants et admirables quand ils plongent pour attraper leurs poissons.

Les canards étaient là aussi, évidemment, en couples pour la plupart, avec quelques mâles qui zonent autour. Je ne me lasserai jamais de les regarder agiter leur derrière et vivre leur petite vie. Il faudra que je fasse la promenade de l’autre côté du pont, pour voir encore ce couple tellement fidèle, le mâle veillant sans relâche sur sa femelle à la patte folle, qui fait ce qu’elle peut pour nager dans le fort courant de la rivière. Et qui, m’a dit un vieux Monsieur qui habite une maison sur la rive, vient frapper à sa porte le matin pour réclamer le pain qu’il leur donne tous les jours. J’ai moi-même une mésange qui vient tous les jours dans mon atelier me rappeler de lui donner ses amandes pelées – elle ne veut rien d’autre. Et elle n’oublie quasiment jamais de me dire merci.

On a pas vu les oies du Canada, qui vont et viennent entre ici et le village voisin, sauf un couple qui semble avoir élu domicile à un endroit de la rive où je les vois chaque jour, et que je salue bien aussi.

Nous n’avons pas vu de castor – eh oui, nous avons des castors – mais on sait qu’ils sont toujours là par les troncs soigneusement rongés, et parfois abattus. Pour les voir, il faut sortir au crépuscule – et avoir un peu de chance. Quand il fait vraiment nuit, on en entend parfois un qui plonge, ce qui intrigue beaucoup le chien ou l’effraye carrément – j’ai un chien très féroce, voyez-vous.

Les milans n’étaient pas là aujourd’hui, ceux qui nichent sur les hauteurs de collines et nous honorent de leur vol fascinant et nos appellent de leur belle voix de rapace. Et qui parfois descendent nous montrer le motif de leur plumage. C’est pas grave, j’en ai vu sur le chemin du retour, où je vois aussi un épervier en chasse, toujours le même au même endroit, en vol stationnaire en attendant de foncer sur son campagnol.

Pas non plus de martin pêcheur aujourd’hui mais ils ne sortent pas souvent et, à part leur bleu impossible à louper, ils sont assez discrets. Pas autant que les poules d’eau, qui restent cachées si il y a un tant soit peu de passage sur la rive. Quelques bergeronnettes, des merles, des corneilles, et bien entendu les majestueux hérons, pleins de noblesse, attendant immobiles leur poisson avant de rejoindre leur arbre ou les aigrettes blanches dans les prés et les champs avoisinants.

Et puis nous sommes rentrés et les chats nous attendaient, trois belles petites que nous avons sauvées au mois d’août – une longue histoire compliquée mais qui finit bien.


Promenade n°2: 10/03

Départ au boulot à midi aujourd’hui, je roule donc sous un beau soleil.

Lundi, on a eu des nuées d’étourneaux, probablement des milliers dans le ciel du matin. Dans ce cas-là, je m’arrête et je regarde, et ça reste gravé dans ma mémoire pour toujours. Ce n’est donc pas à proprement parler une promenade sauf qu’en fait c’est souvent ma première (et souvent seule) source de joie de la journée. Renards, blaireaux, écureuils, ils ont tous leurs saisons, leurs heures et leurs endroits, que j’ai appris à connaître. Sans oublier le vaches, celles qui paissent dans le pré devant mon boulot sont vraiment magnifiques et, question conversation, pas tellement moins intelligentes que certaines personnes que je croise.

Aujourd’hui, une famille de sangliers traverse un champ sur la droite, puis la route, pour rejoindre la forêt de l’autre côté. Le papa (je crois) devant, les cinq petits et la maman qui ferme la marche. Voilà une vision qui inspire le respect. Ceux qui ont déjà croisé un sanglier de près comprendront de quoi je parle.

Mon épouse m’informe que cinq petits, c’est en fait anormal pour une portée de sangliers. Il s’agirait d’une intervention des chasseurs, qui auraient croisé des sangliers sauvages avec des cochons domestiques, plus fertiles, pour obtenir plus de gibier à chasser. Aux animaux non plus, ces connards ne foutront jamais la paix.

En sortant du village suivant, j’aperçois un véhicule militaire rangé sur le bord de la route. Comme on est à la campagne, et qu’on y voit vraiment de tout, je n’y prête pas attention.

Puis devant le pont qui mène à mon boulot – un pont très joli au-dessus d’un ruisselet, pas vraiment un point stratégique majeur – deux autres véhicules militaires, dont un avec une espèce de canon dessus. Je ne connais absolument rien en la matière mais petit, j’avais un jouet identique, qui tirait des petites billes en plastique rouge, au moyen d’un ressort à remonter. Ça fait donc déjà trois véhicules militaires, la moitié du contingent national (humour facile, je sais). Je me dis qu’après les sangliers, le monde fait son possible pour m’amuser. Je leur demande poliment si je peux passer et, vraiment très sympa, ils avancent un peu pour laisser la place à mon scooter.

Devant l’avalanche de connerie qui nous ensevelit depuis deux ans, je n’exclus aucune hypothèse. On aurait bien envoyé ces braves gens en manoeuvre pour rassurer la population. Mission accomplie, je suis rassuré.

Mais est-ce suffisant? Ne faudrait-il pas aussi inquiéter « l’ennemi »? L’avertir de ce qu’il risque d’affronter?

Messieurs les soldats russes, passez votre chemin. Ne venez pas en Belgique, vous le regretteriez.

Nous avons des sangliers sauvages en liberté!

Pourquoi les États de l’OTAN commettent-ils un Hara Kiri énergétique? – par F. William Engdahl.

Source.

Pourquoi les États de l’OTAN commettent-ils un Hara Kiri énergétique?

12/01/2022, Auteur: F. William Engdahl

Le paradoxe est grand dans la position militaire de plus en plus agressive des États-Unis et de l’OTAN à l’égard de la Russie et de la Chine, si on la compare aux politiques économiques clairement suicidaires de l’Agenda vert des États-Unis et des États de l’UE et de l’OTAN. On assiste à une transformation étonnante des économies des pays industriels les plus avancés du monde, qui prend de l’ampleur. Le point central de cette transformation est l’énergie, et l’exigence absurde d’une énergie « zéro carbone » d’ici 2050 ou même avant. Il est impossible, à l’heure actuelle et peut-être même jamais, d’éliminer le carbone de l’industrie énergétique. Mais cette exigence signifie la destruction des économies les plus productives du monde. Sans base énergétique industrielle viable, les pays de l’OTAN ne sont plus qu’une farce militaire. On ne peut pas parler d’énergie « renouvelable » dans le cas du solaire, de l’éolien et du stockage sur batterie. Il faut plutôt parler d’énergie non fiable. C’est là l’un des délires scientifiques les plus colossaux de l’histoire.

Le 31 décembre, le nouveau gouvernement de coalition allemand a fermé définitivement trois des six centrales nucléaires restantes. Cette décision a été prise à un moment où les réserves de gaz naturel sont extrêmement faibles, à l’aube d’un hiver difficile, et où toute vague de froid intense peut entraîner des pannes d’électricité. En raison du refus allemand d’autoriser l’importation d’un deuxième gazoduc russe, Nord Stream 2, l’Allemagne est confrontée à une augmentation de 500% du prix au comptant de l’électricité par rapport à janvier 2021.

La crise énergétique de l’UE était prévue

En 2011, lorsque la chancelière Merkel a annoncé la fin anticipée de la production d’énergie nucléaire, sa fameuse Energiewende, pour sortir du nucléaire et passer aux sources renouvelables, 17 centrales nucléaires fournissaient de manière fiable 25 % de toute l’énergie électrique du pays. Les trois centrales restantes doivent maintenant fermer d’ici fin 2022. Dans le même temps, le programme d’énergie verte du gouvernement depuis 2016 a entraîné la suppression de 15,8 GigaWatts de production de charbon à partir de janvier 2022. Pour compenser le fait que le solaire et l’éolien, malgré une propagande élogieuse, ne comblent pas le vide, le réseau électrique allemand doit importer une quantité importante d’électricité des voisins de l’UE, la France et la République tchèque, ironiquement issue en grande partie de leurs centrales nucléaires. L’Allemagne enregistre aujourd’hui le coût de l’électricité le plus élevé de tous les pays industrialisés en raison de l’Energiewende.

L’approvisionnement en électricité nucléaire en provenance de France pose désormais un problème. En décembre, EDF, l’agence nucléaire publique française, a annoncé la fermeture de quatre réacteurs pour inspection et réparation, suite à la découverte de dommages dus à la corrosion. Le président Macron, confronté aux élections d’avril, tente de jouer les champions du nucléaire dans l’UE en s’opposant à la forte position antinucléaire de l’Allemagne. Mais le pont nucléaire est vulnérable et il est peu probable que la France fasse de nouveaux investissements majeurs dans le nucléaire, malgré les déclarations récentes, alors qu’elle prévoit de fermer douze réacteurs dans les prochaines années, en même temps que des centrales au charbon, laissant la France et l’Allemagne vulnérables aux futures pénuries d’énergie. Le programme France 2030 de Macron prévoit d’investir un maigre 1,2 milliard de dollars dans la technologie nucléaire des petites centrales.

Mais la question du nucléaire n’est pas la seule mouche dans la soupe énergétique de l’UE. Tous les éléments du plan énergétique actuel de l’UE sont conçus pour ruiner une économie industrielle moderne, et les architectes qui financent généreusement les groupes de réflexion verts comme l’Institut de Potsdam en Allemagne le savent. Amener l’éolien et le solaire, les deux seules options sérieuses mises en œuvre, à remplacer le charbon, le gaz et le nucléaire, est tout simplement dit, impossible.

Moulins à vent et folie des foules

Pour l’Allemagne, un pays dont l’ensoleillement est loin d’être optimal, l’éolien est la principale alternative. Le problème de l’éolien, comme l’hiver 2021 l’a montré de façon spectaculaire, est que le vent ne souffle pas sans arrêt, et de façon imprévisible. Cela implique des coupures de courant ou un appoint fiable, ce qui implique le charbon ou le gaz naturel puisque le nucléaire est éliminé. Les éoliennes sont évaluées de manière trompeuse en termes de capacité théorique brute lorsque des États comme l’Allemagne se félicitent des progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables.

En réalité, ce qui compte, c’est l’électricité effectivement produite sur une période donnée ou ce que l’on appelle le facteur de capacité ou le facteur de charge. Pour le solaire, le facteur de capacité n’est généralement que de 25% environ. Le soleil en Europe du Nord ou en Amérique du Nord ne brille pas 24 heures sur 24. Le ciel n’est pas non plus toujours sans nuages. De même, le vent ne souffle pas toujours et n’est guère fiable. L’Allemagne se targue de produire 45 % d’énergie renouvelable brute, mais cette affirmation occulte la réalité. Dans une étude réalisée en 2021, l’Institut Frauenhofer estime que l’Allemagne doit multiplier par six à huit son parc solaire actuel pour atteindre l’objectif de 100% de réduction des émissions de carbone en 2045. Le rapport indique que les 54 GW bruts actuels de capacité solaire devraient atteindre 544 GW d’ici 2045. Cela signifierait une superficie de 3.568.000 acres ou 1,4 million d’hectares, soit plus de 16.000 kilomètres carrés de panneaux solaires fixes répartis dans tout le pays. Ajoutez à cela de grandes stations éoliennes. C’est la recette du suicide.

On commence à reconnaître l’imposture de l’éolien et du solaire en tant qu’option raisonnable et sans carbone. Le 5 janvier dernier, en Alberta (Canada), où le gouvernement construit frénétiquement des sites éoliens et solaires, par une journée de grand froid avec des températures avoisinant les -45° C, les 13 installations solaires de l’Alberta connectées au réseau, d’une capacité de 736 mégawatts, fournissaient 58 mégawatts à celui-ci. Les 26 parcs éoliens, d’une capacité nominale combinée de 2.269 mégawatts, fournissaient 18 mégawatts au réseau. Le total des énergies renouvelables atteignait un misérable 76 mégawatts sur un total théorique de 3.005 mégawatts d’énergie supposée verte et renouvelable. Le Texas, lors des fortes chutes de neige de février 2021, a connu les mêmes problèmes avec l’énergie solaire et éolienne que l’Allemagne. De plus, lorsqu’il neige, les fermes solaires ne servent à rien.

De même, pour atteindre le niveau zéro de carbone à partir de sources renouvelables, d’énormes surfaces de terre doivent être recouvertes de réflecteurs solaires ou consacrées à des parcs éoliens. Selon une estimation, la superficie nécessaire pour accueillir les 46 480 centrales solaires photovoltaïques envisagées aux États-Unis est de 650 720 miles carrés, soit près de 20 % des 48 premiers territoires américains. Cela correspond à la superficie du Texas, de la Californie, de l’Arizona et du Nevada réunis. Rien que dans l’État américain de Virginie, une nouvelle loi verte, la Virginia Clean Economy Act (VCEA), a entraîné une augmentation considérable des demandes de projets solaires, pour un total de 780 miles carrés de dalles solaires à ce jour. Comme le souligne David Wojick, cela représente environ 500 000 acres de campagne, de terres agricoles ou de forêts détruites et pavées, avec quelque 500 projets distincts couvrant une grande partie de la Virginie rurale, qui nécessiteront un nombre stupéfiant de 160 millions de panneaux solaires, provenant pour la plupart de Chine et tous destinés à se transformer en centaines de tonnes de déchets toxiques.

Des millions d’emplois?

L’administration Biden et le tsar des énergies renouvelables John Kerry ont faussement prétendu que leur programme vert ou « Build Back Better » se traduirait par des millions de nouveaux emplois. Ils omettent de dire que ces emplois seront créés en Chine, de loin premier producteur de panneaux solaires et en situation de quasi-monopole après avoir détruit la concurrence américaine et européenne il y a dix ans avec des panneaux bon marché subventionnés fabriqués en Chine. De même, la majeure partie de l’énergie éolienne est produite en Chine par des entreprises chinoises. Pendant ce temps, la Chine utilise des volumes records de charbon et reporte à 2060 sa promesse d’atteindre l’objectif « zéro carbone », dix ans plus tard que l’UE et les États-Unis. Elle refuse de mettre en péril sa domination industrielle au profit d’une théorie climatique fondée sur des données fausses et des mensonges alléguant que le CO2 est sur le point de détruire la planète. La fédération syndicale allemande DGB a récemment estimé que depuis 2011, ce pays avait perdu quelque 150 000 emplois dans le seul secteur des énergies renouvelables, principalement parce que les panneaux solaires fabriqués en Chine ont anéanti les principales entreprises solaires allemandes. Et l’Allemagne est le pays de l’UE le plus écolo. Parce que, par définition, les énergies renouvelables moins denses en énergie que sont l’éolien et le solaire font grimper les coûts de base de l’électricité, elles suppriment plus d’emplois dans l’économie globale qu’elles n’en créent.

L’effondrement industriel de l’OTAN

Parce que l’énergie solaire et l’énergie éolienne sont en réalité beaucoup plus coûteuses que les hydrocarbures conventionnels ou l’électricité nucléaire, elles font augmenter le coût global de l’énergie électrique pour l’industrie, ce qui oblige de nombreuses entreprises à fermer ou à déménager. Les fraudes statistiques officielles sont le seul moyen de le cacher. L’Europe et l’Amérique du Nord auront besoin d’énormes volumes d’acier et de béton pour construire les millions de panneaux solaires ou de parcs éoliens attendus. Cela nécessite d’énormes quantités de charbon conventionnel ou d’énergie nucléaire. Combien de stations de recharge de voitures électriques seront nécessaires pour recharger à domicile 47 millions de voitures électriques allemandes? Combien de demande électrique supplémentaire?

Un des plus importants groupes de réflexion sur l’énergie verte aux États-Unis, RethinkX, a publié en 2021 une étude de propagande sur les énergies renouvelables intitulée Rethinking Energy 2020-2030: 100% Solar, Wind, and Batteries is Just the Beginning [Repenser l’énergie 2020-2030: 100% de solaire, d’éolien et de batteries n’est que le début]. Leur réponse aux problèmes de faible capacité de l’éolien et du solaire est de construire 500% ou même 1000% de plus que prévu pour compenser le faible facteur de capacité de 25%. Ils déclarent de manière absurde, sans aucune preuve concrète, « Notre analyse montre que l’électricité 100% propre issue de la combinaison du solaire, de l’éolien et des batteries (SEB) est à la fois physiquement possible et économiquement abordable sur l’ensemble du territoire continental des États-Unis ainsi que dans l’écrasante majorité des autres régions peuplées du monde d’ici 2030… cette surabondance de production d’énergie propre – que nous appelons super puissance – sera disponible à un coût marginal proche de zéro pendant la majeure partie de l’année… ». Cette déclaration est présentée sans un iota de données ou d’analyse concrète de faisabilité scientifique, simplement sous forme d’affirmation dogmatique.

Le défunt architecte canadien de l’Agenda 21 des Nations unies, Maurice Strong, un ami pétrolier milliardaire de David Rockefeller, était Sous-Secrétaire des Nations unies et Secrétaire Général de la conférence du Jour de la Terre à Stockholm en juin 1972. Il était également membre du conseil d’administration de la Fondation Rockefeller. Plus que quiconque, il est responsable de l’agenda de désindustrialisation de l' »économie durable » sans carbone. Lors du Sommet de la Terre de l’ONU à Rio en 1992, il a ouvertement énoncé le programme brutal des partisans de l’eugénisme radical tels que Gates et Schwab: « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent? N’est-il pas de notre responsabilité de le provoquer? » Ce programme est dans une large mesure la Grande Réinitialisation d’aujourd’hui.

La guerre maintenant?

Si les économies autrefois avancées et à forte densité énergétique des pays membres de l’OTAN en Europe et aux États-Unis continuent sur cette voie suicidaire, leur capacité à organiser une défense ou une attaque militaire convaincante se transformera en mirage. Récemment, la présidente corrompue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’industrie high-tech de la défense allemande et ses fournisseurs ne devraient pas recevoir de financement bancaire parce qu’ils ne sont pas assez « verts » ou « durables ». Il semblerait que les banques aient déjà compris le message. Au même titre que le pétrole et le gaz, la production de défense est désormais visée. Von der Leyen, lorsque elle était Ministre de la Défense allemande, a été sévèrement critiquée pour avoir permis à la défense allemande de sombrer dans des proportions catastrophiques.

Dans leur poursuite unilatérale de l’Agenda 2030 et du programme « zéro carbone », l’administration Biden et l’UE mettent leur industrie sur le chemin de la destruction bien avant la fin de cette décennie. Est-ce que cela détermine également l’agenda actuel de l’OTAN envers la Russie en Ukraine, au Belarus, en Arménie et maintenant au Kazakhstan? Si les puissances de l’OTAN savent qu’elles ne disposeront pas de l’infrastructure industrielle militaire de base dans un avenir proche, pensent-elles qu’il est préférable de provoquer une éventuelle guerre avec la Russie maintenant, afin d’éliminer une résistance potentielle à leur programme de désindustrialisation? Outre la Chine, la Russie est le seul pays capable de porter un coup dévastateur à l’OTAN en cas de provocation.

Psychose de la formation des masses ou folie des foules

En 1852, l’historien anglais Charles Mackay a écrit un classique intitulé Memoirs of Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds [Mémoires sur les délires populaires extraordinaires et la folie des foules], qui donne un éclairage inédit sur l’hystérie de masse à l’origine des Grandes Croisades religieuses du 12e siècle, de la Chasse aux Sorcières ou de la Tulipomanie hollandaise et de nombreux autres délires populaires. Il permet de mieux comprendre la ruée irrationnelle mondiale vers le suicide économique et politique.

Les mêmes acteurs clés à l’origine des obligations de vaccination de masse COVID pour un vaccin expérimental non prouvé modifiant les caractéristiques génétiques et des confinements qui s’ensuivent dans le monde entier, notamment Bill Gates et le pape François, sont à l’origine de la Grande Réinitialisation du Forum Economique Mondial de Klaus Schwab et de sa folie verte zéro carbone de l’Agenda 2030 des Nations Unies, afin de faire accepter au monde des mesures économiques draconiennes sans précédent.

Pour ce faire, il faut une population assez docile et physiquement faible pour être embrigadée, ce que le professeur de psychologie belge, le Dr Mattias Desmet, et le Dr Robert Malone appellent la psychose de formation des masses, une psychose des foules, une sorte d’hypnose de masse qui fait fi de la raison. Il est clair que le mythe du Réchauffement Climatique et l’agenda de la pandémie de corona nécessitent tous deux une telle hypnose de masse – un « délire populaire extraordinaire ». Sans l’hystérie de peur du COVID, nous n’aurions jamais permis à l’agenda vert d’aller tellement loin que nos réseaux électriques sont au bord du black-out et nos économies au bord de l’effondrement. Le but ultime de la pandémie de COVID-OMS et de l’Agenda Vert est une marche vers la Grande Réinitialisation dystopique de Schwab de l’ensemble de l’économie mondiale au profit d’une dictature d’une poignée de sociétés mondiales comme BlackRock ou Google-Alphabet.

F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, il est diplômé en politique de l’Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique, exclusivement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook« .


Texte original

Why Do NATO States Commit Energy Hara Kiri?

12.01.2022 Author: F. William Engdahl

There is a great paradox in the increasingly aggressive US and NATO military stance towards Russia, and China, when measured against the clearly suicidal national Green Agenda economic policies of the USA as well as the EU NATO states. An astonishing transformation of the economies of the world’s most advanced industrial economies is underway and gaining momentum. The heart of the transformation is energy, and the absurd demand for “zero carbon” energy by 2050 or before. To eliminate carbon from the energy industry is not at this time, or perhaps ever, possible. But the push for it will mean tearing apart the world’s most productive economies. Without a viable industrial energy base, NATO countries become a military joke. We cannot speak of “renewable” energy for solar, wind and battery storage. We must speak of Unreliable Energy. It is one of the most colossal scientific delusions in history.

On December 31 the new German coalition government shut down three of the remaining six nuclear power plants permanently. They did so at a point where natural gas in reserves were extremely low entering hard winter, and when any severe cold front could lead to power blackouts. Because of the German refusal to allow import of a second Russian gas pipeline, Nord Stream 2, Germany is facing a 500% increase in the spot price of electricity compared with January 2021.

EU Energy Crisis Preplanned

In 2011 when Chancellor Merkel declared an early end to nuclear power, her infamous Energiewende, to phase out nuclear and go to renewable sources, 17 nuclear plants reliably supplied 25% of all electric power to the country. Now the remaining 3 plants must close by end 2022. At the same time the Green Energy agenda of the government since 2016 has closed 15.8 GigaWatts of coal generation as of January 2022. To make up for the fact that solar and wind, despite glowing propaganda, do not fill the gap, Germany’s electric grid must import significant electricity from EU neighbors France and Czech Republic, ironically much of it from their nuclear plants. Germany today has the highest electricity cost of any industrial nation as a result of the Energiewende.

There is now a problem with the supply of nuclear electricity from France. In December EDF the French state nuclear agency announced a total of four reactors would shut for inspection and repairs following discovery of corrosion damage. President Macron facing April elections is trying to play the nuclear champ in the EU opposing Germany’s strong anti-nuclear position. But the nuclear bridge is vulnerable and France is unlikely to make any major new investment in nuclear, despite recent claims, with plans to shut down twelve reactors in the next few years, along with coal, leaving both France and Germany vulnerable to future energy shortages. Macron’s France 2030 program calls for investing a pitiful $1.2 billion in small plant nuclear technology.

But the nuclear issue is not the only fly in the EU energy soup. Every aspect of the current EU energy plan is designed to wreck a modern industrial economy, and the architects who generously fund green think tanks like the Potsdam Institute in Germany know it. To bring wind and solar, the only two serious options being implemented, to replace coal, gas and nuclear, is simply said, not possible.

Wind Mills and Madness of Crowds

For Germany, a country with less than optimal sunshine, wind is the leading alternative. One problem with wind as the winter of 2021 dramatically showed, is that it does not always blow, and unpredictably so. That means blackouts or reliable backup, which means coal or natural gas as nuclear is being forced out. Wind mills are misleadingly rated in terms of gross theoretical capacity when states like Germany want to boast of renewable progress.

In reality what counts is actual electricity produced over time or what is called capacity factor or load factor. For solar, capacity factor is typically only about 25%. The sun in northern Europe or North America doesn’t shine 24 hours a day. Nor are skies always cloudless. Similarly wind doesn’t always blow and is hardly reliable. Germany boasts of 45% gross renewable energy but that hides the reality. Frauenhofer Institute in a 2021 study estimated Germany must install at least six to eight times present solar to reach 2045 100% carbon free goals, something the government refuses to estimate costs for, but private estimates are in the trillions. The report says from the present gross 54 GW solar capacity as much as 544 GW by 2045 is needed. That would mean a land space of 3,568,000 acres or 1.4 million hectares, more than 16,000 square kilometers of solid solar panels across the country. Add major wind stations to that. It is a suicide recipe.

The fraud of wind and solar as a sensible carbon free option is beginning to be realized. This January 5, Alberta Canada where the government is furiously building wind and solar sites, a severe cold day with temperatures near 45 F minus, Alberta’s 13 grid-connected solar facilities, rated at 736 megawatts, were contributing 58 megawatts to the grid. The 26 wind farms, with a combined rated capacity of 2,269 megawatts, was feeding the grid 18 megawatts. The total from renewables was a piddly 76 megawatts out of a theoretical 3,005 megawatts of supposedly green, renewable energy. Texas during the severe snow of February 2021 had similar problems with solar and wind as did Germany. Also when it snows solar farms are worthless.

As well to reach zero carbon from renewable sources huge acreages of land must be paved with solar reflectors or dedicated to wind farms. By one estimate, the amount of land needed to accommodate the 46,480 solar PV plants envisioned for the US is 650,720 square miles, almost 20% of the US lower 48 territories. This is the areas of Texas, California, Arizona and Nevada combined. Alone in the US state of Virginia a new green law, the Virginia Clean Economy Act (VCEA) has created an enormous rise in solar project applications to date for 780 square miles of solar slabs so far. As David Wojick points out, that is about 500,000 acres of countryside, farmland or forests destroyed and paved over with some 500 separate projects blanketing much of rural Virginia that will need a staggering 160 million solar panels, mostly from China and all destined to become hundreds of tons of toxic waste.

Millions of Jobs?

The Biden administration and Renewables czar John Kerry have falsely claimed their Green Agenda or Build Back Better will mean millions of new jobs. They omit to say the jobs will be in China which produces far the most solar panels, a near monopoly after they destroyed the USA and EU competition a decade ago with cheap subsidized panels Made in China. Similarly most of wind power is made in China by Chinese companies. Meanwhile China uses record volumes of coal and postpones its pledge for zero carbon a full decade after the EU and USA to 2060. They are not willing to jeopardize their industrial dominance to a climate theory based on fake data and lies that CO2 is about to destroy the planet. The German trade union federation DGB recently estimated that since 2011 that country had lost some 150,000 jobs in the renewable sector alone, mainly as China-made solar panels destroyed leading German solar companies. And Germany is the most green-crazy EU country. Because by definition the less energy-dense renewables of wind or solar drive basic electricity costs far higher, they kill more jobs in the overall economy than they ever add.

NATO Industrial Collapse

Because solar and wind are in reality far more costly than conventional hydrocarbon or nuclear electricity, they drive up overall cost of electric power to industry forcing many companies to close or move elsewhere. Only official statistical fraud hides this. Europe and North America will need huge volumes of steel and concrete to build the expected millions of solar panels or wind parks. That needs huge amounts of conventional coal or nuclear energy. How many E-car electric charging stations will be needed to home-charge 47 million German E-cars? How much more electric demand?

A significant Green Energy think tank in the US, RethinkX ,issued a propaganda study for renewables in 2021 titled Rethinking Energy 2020-2030: 100% Solar, Wind, and Batteries is Just the Beginning. Their answer to the problems of low capacity for wind and solar is to build 500% or even 1000% more than envisioned to make up for the low 25% capacity factor. They make the absurd claim, with no concrete proof that, “Our analysis shows that 100% clean electricity from the combination of solar, wind, and batteries (SWB) is both physically possible and economically affordable across the entire continental United States as well as the overwhelming majority of other populated regions of the world by 2030… this superabundance of clean energy output – which we call super power – will be available at near-zero marginal cost throughout much of the year .” That statement is presented without an iota of data or concrete scientific feasibility analysis, merely dogmatic assertion.

The late Canadian architect of the UN Agenda 21, Maurice Strong, a billionaire oil chum of David Rockefeller was Undersecretary of the United Nations and Secretary General of the June 1972 Stockholm Earth Day conference. He was also a trustee of the Rockefeller Foundation. He more than perhaps anyone else, is responsible for the de-industrialization agenda of the zero carbon “sustainable economy.” At the UN Rio Earth Summit in 1992 he openly stated the blunt agenda of the radical eugenics advocates such as Gates and Schwab: “Isn’t the only hope for the planet that the industrialized civilizations collapse? Isn’t it our responsibility to bring that about?” That agenda is very much the Great Reset today.

War Now?

If the once-advanced, energy-intensive economies of NATO member countries in Europe and the USA continue on this suicidal journey, their ability to mount a convincing military defense or offense will become a mirage. Recently the corrupt German EU Commission President, Ursula von der Leyen, declared that the high-tech German defense industry and its suppliers should not receive bank credit because they were not “green” or “sustainable” enough. Reportedly banks have already gotten the message. Along with oil and gas now defense production is targeted. Von der Leyen as German Defense Minister was widely blamed for allowing German defense to collapse to a catastrophic state.

In their now one-sided pursuit of their insane Agenda 2030 and Zero Carbon agenda, the Biden Administration and the EU are putting their industry on a deliberate road to destruction well before the end of this decade. Is this in turn driving the current NATO agenda towards Russia in Ukraine, Belarus, Armenia and now Kazakhstan? If the NATO Powers that Be know they will lack the basic in depth military industrial infrastructure in the near future, do they think it better to provoke a possible war with Russia now, to eliminate a potential resistor to their de-industrial agenda? Other than China, Russia holds the only potential to deal a devastating blow to NATO if provoked.

Mass Formation Psychosis or Madness of Crowds

In 1852 English historian Charles Mackay wrote a classic titled Memoirs of Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, giving a little-known insight to the mass hysteria behind the religious Great Crusades of the 12th Century, the Witch Mania or the Dutch Tulip Mania and numerous other popular delusions. It is relevant to understand the global irrational rush to economic and political suicide.

The same key actors behind the mass COVID vaccine mandates for an unproven experimental genetic-altering vaccine and the ensuing lockdowns globally, including Bill Gates and Pope Francis, are behind the Klaus Schwab World Economic Forum Great Reset and its UN Agenda 2030 green zero carbon madness, to get the world to accept unprecedented draconian economic measures.

This will require a docile and physically weak population to be railroaded, what Belgian psychology professor Dr. Mattias Desmet and Dr Robert Malone call Mass Formation Psychosis, a crowd psychosis, a kind of mass hypnosis that ignores reason. It is clear that both the myth of Global Warming and the corona pandemic agenda require such a mass hypnosis—an “extraordinary popular delusion.” Without the COVID fear hysteria we would never allow the Green Agenda to get so far that our very electric grids are on the verge of blackouts and our economies on verge of breakdown. The ultimate goal of both the COVID WHO pandemic and the Green Agenda is a march to Schwab’s dystopian Great Reset of the entire world economy to the benefit of a corporate dictatorship by a handful of global corporations like BlackRock or Google-Alphabet.

F. William Engdahl is strategic risk consultant and lecturer, he holds a degree in politics from Princeton University and is a best-selling author on oil and geopolitics, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook”.

Vaccinegate.

Je suis officiellement antivax – si vous lisez mon blog, vous aussi peut-être? Des gens soupçonneux, ingrats et dangereux puisque ce ne sont évidemment pas les vaccins qui sont anti-nous.

Rien de vraiment nouveau sous le soleil, voici un article édifiant qui date de début 2019. Vous remarquerez la présence d’un ingrédient commun à cette affaire et à celle des vaccins Covid : Agnès Buzyn.

Très toxique.

Source de l’article ci-dessous, et source de l’article original (avec commentaires très intéressants). Source du résultat d’analyse.

Vaccinegate : un laboratoire italien dévoile la composition réelle de l’Infanrix hexa

1 Janvier 2019 , Rédigé par motarcs

Publié dans #Ethique, #Medecines, #Medecines, Recherches, Ethique, #Vaccinations, #manipulations

Cette analyse de laboratoire est une bombe lancée sur le mythe de la sécurité vaccinale. A partager sans modération. Comme toujours silence, dans les médias. Malgré tous leurs efforts pour masquer la réalité, il faut bien se rendre à l’évidence: nous empoisonnons nos propres enfants avec une bouillie chimique dangereuse et inefficace.

L’association pour la liberté de vaccination, Corvelva, fondée en 1993 et composée de scientifiques et de juristes, a annoncé avoir reçu un don de 10.000 euros de l’Ordre national des biologistes italiens le 26 octobre afin de tester la sécurité et l’efficacité des vaccins couramment utilisés pour la vaccination des enfants.

Le premier vaccin qu’ils ont testé de manière approfondie avec ce don est Infanrix Hexa, un vaccin combiné six en un fabriqué par GlaxoSmithKline (GSK) qui est supposé contenir les antigènes suivants: toxoïdes du tétanos, de la diphtérie et de la coqueluche; souches virales 1-2-3 inactivées de la poliomyélite, haemophilius influenzae type B (Hib) et antigène de surface de l’hépatite BCorvelva n’a trouvé AUCUN de ces antigènes dans le vaccin, ce qui signifie qu’aucun anticorps ne serait créé contre les antigènes prévus.

Non seulement aucun antigène vaccinal n’a été détecté, mais ils ont trouvé ce qui suit:

  • des traces de 65 contaminants chimiques dont 35% seulement sont connus, issus du processus de fabrication ou de contamination croisée avec d’autres chaînes de fabrication;
  • toxines chimiques;
  • toxines peptidiques bactériennes, des allergènes potentiels capables d’induire des réactions auto-immunes;
  • macromolécule insoluble et non digestible qui réagit au dosage des protéines, mais qui ne peut être reconnue par aucune base de données de protéines.

Vous pouvez trouver le résumé des premières analyses du vaccin Infanrix Hexa du groupe Corvelva sur leur site: https://www.corvelva.it/speciali-corvelva/analisi/vaccingate-initial-results-on-infanrix-hexa-chemical-composition.html

Ici le rapport des premiers résultats détaillés: https://drive.google.com/file/d/128CfYaaJdMwhx5yvCGDRggl5GIKyfWrC/view

Le 24 décembre, sur leur site, Corvelva a publié une mise à jour concernant les résultats d’analyses, débutées il y a quelques mois, du vaccin Priorix Tetra (rougeole-rubéole-oreillons-varicelle) fabriqué par GlaxoSmithKline (GSK). Les analyses précédentes montraient des problèmes au niveau des mutations dans le génome des virus et au niveau des quantités absurdes d’ADN.

L’extension des analyses chimiques/protéines révèlent la présence de traces de composés de contaminants résiduels, dont des traces du médicament Vigabatrine et Gabapentine (antiépileptiques), d’un médicament expérimental anti-VIH, d’antibiotiques, d’herbicides, d’acaricides (insecticides), de métabolites de la morphine, de Viagra, à vos souhaits!

Mais ce n’est pas tout…

La présence d’ADN fœtal en grande quantité a été confirmée (1,7µg dans le premier lot et 3,7µg dans le deuxième lot), soit environ 325 fois la limite maximale fixée à 10 nanogrammes et 325.000 fois supérieur à la limite minimale de 10 picogrammes. Les cellules issues de bébés avortés font partie de la composition des vaccins, c’est connu et utilisé depuis les années 60!

https://www.corvelva.it/speciali-corvelva/analisi/vaccinegate-priorix-tetra-analysis-2nd-step-update.html   […] il n’y a pas de fragments d’ADN à l’intérieur de ce médicament, mais des brins entiers, avec la présence d’un génome entier.

Nous avons également confirmé l’absence du génome du virus de la rubéole dans le premier et le second lots. En utilisant une détection beaucoup plus sensible, nous l’avons trouvée en 3 lectures, ce qui correspond à 0,00008% du total des virus à ARN.

Remarque: les lectures sont des copies de virus. Par exemple, les virus contenus dans ce vaccin représentent environ 5% de l’ADN total, ce qui équivaut à environ 500.000 lectures. Le virus de la rougeole contient environ 850 lectures, soit 0,008%. Plus vous réduisez les lectures et les pourcentages, plus les quantités diminuent.

Gardez cela à l’esprit, car c’est essentiel.

Trois lectures, équivalant à 0,00008% du total des virus à ARN, peuvent-elles créer une immunisation? Si tel est le cas, un problème très sérieux se pose alors sur ce que vous lisez ci-dessous.

Dans le même vaccin, des traces ont également été détectées dans une mesure encore plus grande mais encore très faible, de nombreux virus fortuits. Mais aussi quelque chose d’autre.

Dans le vaccin GlaxoSmithKline Priorix Tetra, des Proteobacteries, vers plats Platyhelminthes et Nematodes, 10 autres virus ARNs, Microviridae (virus bactériens ou phages) et de nombreux rétrovirus, y compris des rétrovirus humains et aviaires endogènes, des virus aviaires, des virus de l’immunodéficience humaine et Virus de l’immunodéficience simienne, s’ils sont insérés dans la base de données s’avèrent être des fragments de VIH et de SIV), virus murin, virus de l’anémie infectieuse équine, virus de la maladie lymphoproliférative, virus du sarcome de Rous. D’autres virus comme l’alphaendornavirus et le virus de l’hépatite B, le virus de la levure.

Nous répétons pour mieux exprimer le concept et nous vous prions tous d’exploiter nos résultats avec précaution: dans le vaccin Priorix Tetra, la présence du virus de la rubéole n’a pas été détectée, sauf dans un seul lot, mais la quantité était si petite que cela met en doute le fait que cela puisse provoquer une immunisation. Si nous considérons que ce vaccin est efficace contre la rubéole, car 3 lectures égales à 0,00008% de l’Arn total suffisent à déterminer une réaction dans l’organisme, cela vaut également pour une longue série de virus oncogènes, VIH, vers et bactéries présents dans des quantités égales ou supérieures au virus de la rubéole.

Fondamentalement, nous avons dû aller très en profondeur pour retracer le virus de la rubéole (afin de prouver sa présence), en utilisant une méthode de haute sensibilité. Cela nous a également amenés à rencontrer des dizaines de virus et de rétrovirus, certains potentiellement cancérogènes, des champignons, des levures, des bactéries.

Quelle que soit la réponse concernant la quantité de ces composés, il est certain qu’il ne devrait pas y en avoir. Cela montre encore qu’il n’y a AUCUN contrôle adéquat sur les vaccins, sinon ces éléments ne seraient pas détectés.

Ces résultats inquiétants ne concernent pas uniquement l’Infanrix Hexa et le Priorix Tetra:

Pour rappel, Marisol Touraine, qui a initié la loi rendant les 11 vaccins obligatoires et qui affirme que « la vaccination ça ne se discute pas », n’a aucune formation médicale, zéro. Elle ne sait même pas faire la différence entre le vaccin DTP et le BCG.

Agnès Buzyn, la nouvelle ministre rémunérée pendant au moins 14 ans par les labos affirme elle que le débat sur les dangers de la vaccination, et notamment des adjuvants utilisés dans les vaccins, relèverait de « l’irrationnel le plus total » et de la « désinformation » des « réseaux sociaux ». Vraiment? 

Source: Conscience du Peuple

L’article ici

Ces résultats confirment, hélas pour leurs fabricants/vendeurs/promoteurs, et surtout pour ceux à qui ils seront injectés, que ces produits au mieux ne servent strictement à rien puisqu’ils ne contiennent pas suffisamment d’antigènes des maladies qu’ils sont sensés protéger, mais au pire qu’ils contiennent un cocktail qui risque fort d’être explosif une fois injecté dans l’organisme de nos enfants… en tous cas imprévisible quant aux conséquences qu’il y aura…

Si d’autres analyses pour d’autres vaccins confirment celle-ci, comment se fait-il que notre « Sinistre de la Santé » puisse affirmer publiquement que la « vaccination ne se discute pas » et « que pour être un expert compétent dans le domaine de la santé il faut travailler pour les laboratoires pharmaceutiques (comme elle-même !) », sans que personne n’ose soulever le moindre commentaire ??? 

Aucun gilet jaune n’ose relever cette monstrueuse dictature ??? Dictature pire que toutes les autres, puisqu’elle n’atteint pas seulement nos finances, mais oblige à nous empoisonner à petit feu… quoique de plus en plus rapidement à en juger par l’augmentation constante de l’incidence des maladies neurodégénératives dites « orphelines » ou « rares »…

A partager largement.

Oups!

Enregistré à la télé américaine (j’ai oublié sur quelle chaîne), le petit clip sonore que voici.

Piqué à Adam Curry du n° 1341 de son podcast No Agenda, the best podcast in the Universe!

C’est vraiment le meilleur podcast de l’Univers, qu’il anime avec John C. Dvorak depuis quatorze ans.

Traduction

[inaudible] les responsables de la Santé Publique qui décrivent la vaccination de masse comme seul moyen de retour à la normale. Après presque quatre mois de campagne de vaccination, les fournisseurs [de vaccins] commencent à manquer de gens qui veulent se faire euthanasier, [euh je veux dire] immuniser.

Transcription

[inaudible] health officials who call mass vaccination the only path to a return to normalcy. Almost four month into the vaccination effort providers are beginning to run out of people who wanna be euthanized, [I mean] immunized.

Pourquoi une vaccination de masse en pleine pandémie crée un monstre indomptable – par Geert Vanden Bossche.

Note : Un ancien de la Fondation Gates – un pro-vaccin par définition – encore plus alarmiste que les plus alarmistes? Analyse intéressante mais quelques éléments peu cohérents avec ce que d’autres affirment – par exemple, il décrit la première version du virus comme moins pathogène, alors qu’elle est généralement plutôt décrite à l’inverse. Un autre problème, d’ordre logique : si les personnes vaccinées engendrent des variants, comment peuvent-elles devenir des excréteurs asymptomatiques puisque la protéine S (mutée) de ces variants n’est pas ciblée par leur « vaccin »? Elles devraient tomber malades, non? C’est moi qui suis obtus? Ensuite, les gens qui parlent de virus comme d’entités douées de réflexes de survie (genre, l’ennemi invisible et fourbe tapi dans l’ombre) me gonflent un peu : jusqu’à plus ample informé, ce sont des brins d’information génétique, et ils ne sont pas vivants.

Enfin, sa conclusion est très suspecte : il faudrait bien une campagne de vaccination mais différente?

Où sont les références bibliographiques de ses affirmations?

Quant aux remèdes et préventions, ils sont encore une fois glissés sous le tapis. Mais bon, le gars travaille vraiment beaucoup pour l’industrie vaccinale…

Le Dr Vernon Coleman a l’air de prendre sa lettre très au sérieux.

Mike Yeadon dit que c’est de l’intox : lisez l’article pour bien comprendre pourquoi. Il explique aussi ici (en anglais) – notamment – que ceux qui ont eu une maladie à Coronavirus une fois sont immunisés contre tous ses variants.

Le Dr Sherry Tenpenny explique ici que la « vague » suivante sera due à des effets secondaires provoqués par le « vaccin » mais sera mise au compte d’un nouveau « variant ». La lettre ci-dessous pourrait donc servir à préparer le terrain pour ce narratif.

Il y a aussi une analyse critique de ce Monsieur et de sa lettre ici, en anglais, par Rosemary Frei, quelqu’un de crédible.

Lisez et faites-vous votre idée.

Source.

Traduction

Geert Vanden Bossche, DMV, PhD, virologue indépendant et expert en vaccins, anciennement employé à GAVI et à la Fondation Bill & Melinda Gates.

A toutes les autorités, scientifiques et experts du monde entier, à qui cela concerne: la population mondiale.

Je suis tout sauf un anti-vaccin. En tant que scientifique, je n’utilise généralement aucune plateforme de ce type [NdT. LinkedIn] pour prendre position sur les vaccins. En tant que virologue et expert en vaccins, je ne fais une exception que lorsque les autorités sanitaires autorisent l’administration de vaccins dans des conditions qui menacent la santé publique, particulièrement lorsque les preuves scientifiques sont ignorées. La situation extrêmement critique actuelle m’oblige à diffuser cet appel d’urgence. Étant donné que l’ampleur sans précédent de l’intervention humaine dans la pandémie de Covid-19 risque maintenant d’entraîner une catastrophe mondiale sans égale, cet appel doit retentir le plus fort possible.

Comme indiqué, je ne suis pas contre la vaccination. Au contraire, je peux vous assurer que chacun des vaccins actuels a été conçu, développé et fabriqué par des scientifiques brillants et compétents. Cependant, ce type de vaccins prophylactiques est totalement inapproprié, voire très dangereux, lorsqu’il fait l’objet de campagnes de vaccination de masse lors d’une pandémie virale. Les vaccinologues, les scientifiques et les cliniciens sont aveuglés par les effets positifs à court terme sur des individus, mais ne semblent pas se soucier des conséquences désastreuses pour la santé mondiale. À moins que je ne me fourvoie sur le plan scientifique, il est difficile d’envisager comment les interventions humaines actuelles pourraient empêcher les variants en circulation de se transformer en monstres sauvages.

Dans ma course contre la montre, je termine mon manuscrit scientifique, dont la publication est malheureusement susceptible d’arriver trop tard compte tenu de la menace toujours croissante de variants très infectieux qui se propagent rapidement. C’est pourquoi j’ai décidé de publier d’ores et déjà un résumé de mes découvertes ainsi que mon discours d’ouverture lors du récent Sommet des Vaccins dans l’Ohio sur LinkedIn. Lundi dernier, j’ai fourni aux organisations internationales de santé, y compris à l’OMS, mon analyse de la pandémie actuelle basée sur des connaissances scientifiquement fondées sur la biologie immunitaire du Covid-19. Compte tenu du niveau d’urgence, je les ai exhortés à prendre en considération mes préoccupations et à lancer un débat sur les conséquences néfastes d’une nouvelle «fuite immunitaire virale». Pour ceux qui ne sont pas des experts dans ce domaine, je joins ci-dessous une version accessible et compréhensible des aspects scientifiques de ce phénomène insidieux.

Bien qu’il n’y ait pas de temps à perdre, je n’ai reçu aucun commentaire jusqu’à présent. Les experts et les politiciens sont restés silencieux, tout en se montrant manifestement toujours désireux de parler d’assouplissement des règles de prévention des infections et de «liberté au printemps». Mes déclarations sont basées exclusivement sur la science. Elles ne seront contredites que par la science. Bien que l’on puisse difficilement faire des déclarations scientifiques incorrectes sans être critiqué par ses pairs, il semble que l’élite des scientifiques qui conseillent actuellement nos dirigeants mondiaux préfère rester silencieuse. Des preuves scientifiques suffisantes ont été présentées. Malheureusement, elles n’ont pas été prises en compte par ceux qui ont le pouvoir d’agir. Combien de temps encore ignorera-t-on le problème alors qu’il existe actuellement des preuves massives que la fuite immunitaire virale représente aujourd’hui une menace pour l’humanité? Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas – ou que nous n’avions pas été prévenus.

Dans cette lettre angoissante, j’ai mis toute ma réputation et ma crédibilité en jeu. J’attends de vous, gardiens de l’humanité, au moins la même chose. C’est de la plus haute urgence. Ouvrez le débat. Par tous les moyens: inversez la tendance!

Pourquoi une vaccination de masse en pleine pandémie crée un monstre indomptable

LA question clé est: pourquoi personne ne semble-t-il se soucier de l’évasion immunitaire virale? Permettez-moi d’essayer d’expliquer cela au moyen d’un phénomène plus facile à comprendre: la résistance aux antibiotiques. On peut facilement extrapoler ce fléau à la résistance à nos propres «antibiotiques antiviraux». En effet, les anticorps (AC) produits par notre propre système immunitaire peuvent être considérés comme des antibiotiques antiviraux fabriqués par notre corps, qu’ils fassent partie de notre système immunitaire inné (appelés AC « naturels ») ou qu’ils soient induits en réponse à des agents pathogènes spécifiques (résultant en ce que l’on appelle des AC «acquis»). Les AC naturels ne sont pas spécifiques aux germes tandis que les AC acquis sont spécifiquement dirigés contre le pathogène envahisseur. À la naissance, notre système immunitaire inné est «inexpérimenté» mais bien établi. Il nous protège d’une multitude d’agents pathogènes, empêchant ainsi ces agents pathogènes de provoquer des maladies. Étant donné que le système immunitaire inné est incapable de se souvenir des agents pathogènes qu’il a rencontrés (l’immunité innée n’a pas ce qu’on appelle la «mémoire immunologique»), nous ne pouvons continuer à nous y fier qu’à condition de le maintenir suffisamment «entraîné». Son entraînement s’obtient par une exposition régulière à une myriade d’agents environnementaux, y compris des agents pathogènes. Cependant, à mesure que nous vieillissons, nous serons de plus en plus confrontés à des situations où notre immunité innée (souvent appelée « première ligne de défense immunitaire  ») n’est pas assez forte pour arrêter le pathogène à la porte d’entrée (principalement les barrières muqueuses comme les épithéliums respiratoires ou intestinaux). Lorsque cela se produit, le système immunitaire doit s’appuyer sur des effecteurs plus spécialisés de notre système immunitaire (c’est-à-dire des cellules AC et T spécifiques de l’antigène) pour lutter contre le pathogène. Ainsi, à mesure que nous grandissons, nous développons une immunité de plus en plus spécifique aux agents pathogènes, y compris des AC hautement spécifiques. Comme ceux-ci ont une affinité plus forte pour le pathogène (par exemple, le virus) et peuvent atteindre des concentrations élevées, ils peuvent assez facilement surpasser nos AC naturels pour se lier au pathogène/virus. C’est précisément ce type d’AC hautement spécifiques et de haute affinité que les vaccins Covid-19 actuels induisent. Bien sûr, le noble objectif de ces AC est de nous protéger contre le Covid-19. Alors, pourquoi l’utilisation de ces vaccins pour lutter contre le Covid-19 poserait-elle un problème majeur?

Eh bien, à l’instar des règles qui s’appliquent aux antibiotiques antimicrobiens classiques, il est primordial que les «antibiotiques antiviraux» que nous fabriquons soient disponibles en concentration suffisante et soient adaptés aux caractéristiques spécifiques de notre ennemi. C’est pourquoi en cas de maladie bactérienne, il est essentiel non seulement de choisir le bon type d’antibiotique (en fonction des résultats d’un antibiogramme) mais aussi de prendre cet antibiotique suffisamment longtemps (selon la prescription). Le non-respect de ces exigences risque de donner aux microbes une chance de survivre et, par conséquent, peut entraîner une aggravation de la maladie. Un mécanisme très similaire peut également s’appliquer aux virus, en particulier aux virus qui peuvent muter facilement et rapidement (ce qui est, par exemple, le cas des coronavirus); lorsque la pression exercée par la défense immunitaire de l’armée (lire: la population) commence à menacer la réplication et la transmission virales, le virus modifiera son enveloppe de façon à ne plus être facilement reconnu et, par conséquent, attaqué par le système immunitaire de l’hôte. Le virus est désormais capable d’échapper à l’immunité (ce que l’on appelle: «évasion immunitaire»). Cependant, le virus ne peut s’appuyer sur cette stratégie que s’il dispose encore de suffisamment de place pour se répliquer. Les virus, contrairement à la majorité des bactéries, doivent compter sur des cellules-hôtes vivantes pour se répliquer. C’est pourquoi l’apparition de «mutants échappés» n’est pas trop inquiétante tant que la probabilité pour ces variants de trouver rapidement un autre hôte est assez faible. Cependant, ce n’est pas particulièrement le cas lors d’une pandémie virale! Pendant une pandémie, le virus se propage dans le monde entier, de nombreux sujets excrétant et transmettant le virus (y compris même des «porteurs» asymptomatiques). Plus la charge virale est élevée, plus le virus est susceptible de tomber sur des sujets qui n’ont pas encore été infectés ou qui l’ont été mais n’ont pas développé de symptômes. À moins qu’ils ne soient suffisamment protégés par leur défense immunitaire innée (via les AC naturels), ils attraperont la maladie Covid-19 car ils ne peuvent pas compter sur d’autres AC, c’est-à-dire des AC acquis. Il a été largement rapporté, en effet, que l’augmentation des AC spécifiques au S (Spike) chez les personnes infectées de manière asymptomatique est plutôt limitée et de courte durée. De plus, ces AC n’ont pas atteint leur pleine maturité. La combinaison d’une infection virale sur un fond de maturité et de concentration en AC sous-optimales permet au virus de sélectionner des mutations lui permettant d’échapper à la pression immunitaire. La sélection de ces mutations se produit de préférence dans la protéine S car c’est la protéine virale qui est responsable de l’infectiosité virale. Comme les mutations sélectionnées confèrent au virus une capacité infectieuse accrue, il devient maintenant beaucoup plus facile pour le virus de provoquer une maladie grave chez les sujets infectés. Plus les personnes développent une maladie symptomatique, mieux le virus peut assurer sa propagation et sa perpétuation (les personnes qui contractent une maladie grave excréteront plus de virus et pendant une période plus longue que les sujets infectés de manière asymptomatique). Malheureusement, l’élévation de courte durée des AC spécifiques au S intervient pour contourner les AC innés/naturels des gens. Ceux-ci sont mis en faillite car leur affinité pour S est inférieure à celle des AC spécifiques du S. C’est-à-dire qu’avec un taux d’infection croissant dans la population, le nombre de sujets qui sont infectés tout en connaissant une augmentation momentanée des AC spécifique à S augmentera régulièrement. Par conséquent, le nombre de sujets infectés au cours d’une diminution momentanée de leur immunité innée augmentera. En conséquence, un nombre sans cesse croissant de sujets deviendront plus susceptibles de contracter une maladie grave au lieu de ne présenter que des symptômes bénins (c’est-à-dire limités aux voies respiratoires supérieures) ou aucun symptôme. Pendant une pandémie, les jeunes en particulier seront affectés par cette évolution, car leurs AC naturels ne sont pas encore largement supprimés par une panoplie d’AC «acquis» spécifiques à l’antigène. Les AC naturels et l’immunité naturelle en général jouent un rôle essentiel dans la protection contre les agents pathogènes car ils constituent notre première ligne de défense immunitaire. Contrairement à l’immunité acquise, les réponses immunitaires innées protègent contre un large spectre d’agents pathogènes (alors ne compromettez pas ou ne sacrifiez pas votre défense immunitaire innée!). Parce que les AC naturels et les cellules immunitaires innées reconnaissent un spectre diversifié d’agents étrangers (c’est-à-dire autres que nous, dont seuls quelques-uns ont un potentiel pathogène), il est important, en effet, de les maintenir suffisamment exposés aux défis environnementaux. En gardant le système immunitaire inné (qui, malheureusement, n’a pas de mémoire!) ENTRAÎNÉ, nous pouvons beaucoup plus facilement résister aux germes qui ont un réel potentiel pathogène. Il a, par exemple, été rapporté et scientifiquement prouvé que l’exposition à d’autres coronavirus tout à fait inoffensifs provoquant un « rhume banal  » peut fournir une protection, bien que de courte durée, contre le Covid-19 et ses fidèles sbires (c’est-à-dire les variants les plus infectieux).

La suppression de l’immunité innée, en particulier dans les groupes d’âge plus jeunes, peut donc devenir très problématique. Il ne fait aucun doute que le manque d’exposition dû aux mesures de confinement strictes mises en œuvre dès le début de la pandémie n’a pas été bénéfique pour maintenir bien entraîné le système immunitaire inné de la population. Comme si cela ne compromettait pas déjà fortement la défense immunitaire innée dans ce segment de la population, une autre force entre en jeu qui augmentera considérablement les taux de morbidité et de mortalité dans les groupes d’âge plus jeunes: LA VACCINATION DE MASSE des personnes âgées. Plus le groupe d’âge plus avancé sera vacciné et donc protégé, plus le virus est forcé de continuer à causer des maladies dans les groupes d’âge plus jeunes. Cela ne sera possible qu’à condition qu’il s’échappe vers les AC spécifiques S qui sont momentanément élevés chez des sujets précédemment infectés de manière asymptomatique. Si le virus y parvient, il peut bénéficier de l’immunité innée (momentanément) supprimée, provoquant ainsi la maladie chez un nombre croissant de ces sujets et assurant sa propre propagation. La sélection de mutations ciblées dans la protéine S est donc la voie royale pour que le virus améliore son infectiosité chez les candidats susceptibles de contracter la maladie en raison d’une faiblesse transitoire de leur défense immunitaire innée.

Mais en attendant, nous sommes également confrontés à un énorme problème chez les personnes vaccinées car elles sont de plus en plus confrontées à des variants infectieux présentant un type de protéine S de plus en plus différent de la version de S incluse dans le vaccin (la dernière version provient de la souche originale, beaucoup moins infectieuse au début de la pandémie). Plus les variants deviennent infectieux (c’est-à-dire en raison du blocage de l’accès du virus au segment vacciné de la population), moins les AC vaccinaux protègeront. Déjà maintenant, le manque de protection conduit à l’excrétion et à la transmission virales chez les vaccinés qui sont exposés à ces souches plus infectieuses (qui, d’ailleurs, dominent de plus en plus le domaine). C’est ainsi que nous transformons actuellement les vaccinés en porteurs asymptomatiques excrétant des variants infectieux.

À un moment donné, dans un avenir probablement très proche, il deviendra plus rentable (en termes de « retour sur investissement de sélection ») pour le virus d’ajouter simplement quelques mutations supplémentaires (peut-être juste une ou deux) à la protéine S des variants (déjà dotés de multiples mutations améliorant l’infectiosité) pour tenter de renforcer davantage sa liaison au récepteur (ACE-2) exprimé à la surface des cellules épithéliales permissives. Cela permettra désormais au nouveau variant de shunter l’AC vaccinal pour se lier au récepteur ACE. C’est-à-dire qu’à ce stade, il ne faudrait que très peu de mutations ciblées supplémentaires dans le domaine de liaison au récepteur viral pour résister totalement aux AC anti-Covid-19 spécifiques de S, que ces derniers soient provoqués par le vaccin ou par l’infection. À ce stade, le virus aura, en effet, réussi à accéder à un énorme réservoir de sujets qui seront alors devenus très sensibles à la maladie car leurs AC spécifiques au S seront désormais devenus inutiles en termes de protection mais parviendront toujours à provoquer la suppression durable de leur immunité innée (c’est-à-dire, une infection naturelle, et en particulier la vaccination, provoquent des titres d’AC spécifiques à durée de vie relativement longue). Le réservoir sensible comprend à la fois les personnes vaccinées et celles qui se retrouvent avec suffisamment d’AC spécifiques S en raison d’une précédente maladie Covid-19. Donc, MISSION ACCOMPLIE pour le Covid-19 mais une SITUATION DÉSASTREUSE pour tous les sujets vaccinés et les séropositifs Covid-19 car ils ont maintenant perdu les deux, leur défense immunitaire acquise et innée contre le Covid-19 (alors que des souches hautement infectieuses circulent!). C’est « un petit pas pour le virus, une catastrophe géante pour l’humanité« , c’est-à-dire que nous aurons stimulé le virus dans la population plus jeune jusqu’au stade où il lui faudra peu d’efforts pour que le Covid-19 se transforme en un virus hautement infectieux qui ignore complètement à la fois le bras inné de notre système immunitaire ainsi que le bras adaptatif/acquis (indépendamment du fait que les AC acquis résultent d’une vaccination ou d’une infection naturelle). L’effort pour le virus devient maintenant encore plus négligeable étant donné que de nombreux vaccinés sont maintenant exposés à des variants viraux hautement infectieux alors qu’ils n’ont reçu qu’une seule injection du vaccin. Par conséquent, ils sont dotés d’AC qui n’ont pas encore acquis une fonctionnalité optimale. Il n’est pas nécessaire d’expliquer que cela ne fera que renforcer la fuite immunitaire. En gros, nous serons très bientôt confrontés à un virus super-infectieux qui résiste complètement à notre mécanisme de défense le plus précieux: le système immunitaire humain.

De tout ce qui précède, il devient de plus en plus difficile d’imaginer comment les conséquences d’une intervention humaine erronée à grande échelle dans cette pandémie pourraient ne pas anéantir une grande partie de la population humaine. On n’aurait pu penser meilleure stratégie pour transformer avec autant d’efficacité un virus relativement inoffensif en une arme biologique de destruction massive.

Il est certainement aussi intéressant de mentionner que les mutations de la protéine S (c’est-à-dire précisément la protéine soumise à la sélection de mutations d’échappement) sont connues pour permettre aux coronavirus de traverser les barrières entre les espèces. Cela signifie que le risque que la fuite immunitaire médiée par le vaccin permette au virus de se propager à d’autres espèces animales, en particulier le bétail industriel (par exemple, les élevages de porcs et de volailles), n’est pas négligeable. Ces espèces sont déjà connues pour servir d’hôtes à plusieurs coronavirus différents et sont généralement hébergées dans des fermes à forte densité de peuplement. Comme c’est le cas avec le virus de la grippe, ces espèces pourraient servir de réservoir supplémentaire pour le virus SRAS-COVID-2.

Comme les agents pathogènes ont co-évolué avec le système immunitaire de l’hôte, des pandémies naturelles d’infections virales aiguës autolimitantes finissent par ne faire de plus de ravages en vies humaines que ce qui est strictement nécessaire. En raison de l’intervention humaine, le cours de cette pandémie a été profondément perturbé dès le début. Des mesures de prévention des infections généralisées et strictes associées à des campagnes de vaccination de masse utilisant des vaccins inadéquats conduiront sans aucun doute à une situation où la pandémie devient de plus en plus «incontrôlable».

Paradoxalement, la seule intervention qui pourrait offrir une perspective pour mettre fin à cette pandémie (autre que de la laisser suivre son cours désastreux) est… LA VACCINATION. Bien entendu, le type de vaccins à utiliser serait complètement différent des vaccins conventionnels en ce qu’ils n’induisent pas les suspects habituels, c’est-à-dire les cellules B et T, mais les cellules NK [NdT. Non-Killer cells, cellules non-tueuses]. Il existe, en effet, des preuves scientifiques convaincantes que ces cellules jouent un rôle clé en facilitant l’élimination complète de Covid-19 à un stade précoce de l’infection chez les sujets infectés de manière asymptomatique. Les cellules NK font partie du bras cellulaire de notre système immunitaire inné et, tout comme les AC naturels, elles sont capables de reconnaître et d’attaquer un spectre large et diversifié d’agents pathogènes. Il existe une justification scientifique solide pour supposer qu’il est possible de «préparer» les cellules NK de manière à ce qu’elles reconnaissent et tuent les coronavirus en général (y compris tous leurs variants) à un stade précoce de l’infection. Les cellules NK sont de plus en plus décrites comme étant dotées de la capacité d’acquérir une mémoire immunologique. En éduquant ces cellules de manière à leur permettre de reconnaître et de cibler durablement les cellules infectées par le coronavirus, notre système immunitaire pourrait être parfaitement armé pour une attaque ciblée contre l’univers des coronavirus avant l’exposition. Comme la défense immunitaire basée sur les cellules NK fournit une immunité stérilisante et permet une protection à large spectre et rapide, il est raisonnable de supposer que l’exploitation de nos cellules immunitaires innées sera le seul type d’intervention humaine restant pour arrêter la propagation dangereuse de variants du Covid-19 hautement infectieux.

Si nous, en tant qu’êtres humains, sommes déterminés à perpétuer notre espèce, nous n’avons plus d’autre choix que d’éradiquer ces variants viraux hautement infectieux. Cela nécessitera en effet de vastes campagnes de vaccination. Cependant, les vaccins à base de cellules NK permettront principalement à notre immunité naturelle d’être mieux préparée (mémoire!) Et d’induire une immunité collective (ce qui est exactement le contraire de ce que font les vaccins Covid-19 actuels, car ceux-ci transforment de plus en plus les personnes vaccinées en porteurs asymptomatiques qui excrétent le virus). Il n’y a donc plus une seconde à perdre pour changer de tactique et remplacer les vaccins tueurs actuels par des vaccins qui sauvent des vies.

J’appelle l’OMS et toutes les parties prenantes impliquées, quelle que soit leur conviction, à déclarer immédiatement cette action comme LA PLUS IMPORTANTE URGENCE DE SANTÉ PUBLIQUE D’ENVERGURE INTERNATIONALE.


Texte original

Geert Vanden Bossche, DVM, PhD, independent virologist and vaccine expert, formerly employed at GAVI and The Bill & Melinda Gates Foundation.

To all authorities, scientists and experts around the world, to whom this concerns: the entire world population.

I am all but an antivaxxer. As a scientist I do not usually appeal to any platform of this kind to make a stand on vaccine-related topics. As a dedicated virologist and vaccine expert I only make an exception when health authorities allow vaccines to be administered in ways that threaten public health, most certainly when scientific evidence is being ignored. The present extremely critical situation forces me to spread this emergency call. As the unprecedented extent of human intervention in the Covid-19pandemic is now at risk of resulting in a global catastrophe without equal, this call cannot sound loudly and strongly enough.

As stated, I am not against vaccination. On the contrary, I can assure you that each of the current vaccines have been designed, developed and manufactured by brilliant and competent scientists. However, this type of prophylactic vaccines are completely inappropriate, and even highly dangerous, when used in mass vaccination campaigns during a viral pandemic. Vaccinologists, scientists and clinicians are blinded by the positive short-term effects in individual patents, but don’t seem to bother about the disastrous consequences for global health. Unless I am scientifically proven wrong, it is difficult to understand how current human interventions will prevent circulating variants from turning into a wild monster.

Racing against the clock, I am completing my scientific manuscript, the publication of which is, unfortunately, likely to come too late given the ever increasing threat from rapidly spreading, highly infectious variants. This is why I decided to already post a summary of my findings as well as my keynote speech at the recent Vaccine Summit in Ohio on LinkedIn. Last Monday, I provided international health organizations, including the WHO, with my analysis of the current pandemic as based on scientifically informed insights in the immune biology of Covid-19. Given the level of emergency, I urged them to consider my concerns and to initiate a debate on the detrimental consequences of further ‘viral immune escape’. For those who are no experts in this field, I am attaching below a more accessible and comprehensible version of the science behind this insidious phenomenon.

While there is no time to spare, I have not received any feedback thus far. Experts and politicians have remained silent while obviously still eager to talk about relaxing infection prevention rules and ‘springtime freedom’. My statements are based on nothing else but science. They shall only be contradicted by science. While one can barely make any incorrect scientific statements without being criticized by peers, it seems like the elite of scientists who are currently advising our world leaders prefer to stay silent. Sufficient scientific evidence has been brought to the table. Unfortunately, it remains untouched by those who have the power to act. How long can one ignore the problem when there is at present massive evidence that viral immune escape is now threatening humanity? We can hardly say we didn’t know – or were not warned.

In this agonizing letter I put all of my reputation and credibility at stake. I expect from you, guardians of mankind, at least the same. It is of utmost urgency. Do open the debate. By all means: turn the tide!

Why mass vaccination amidst a pandemic creates an irrepressible monster

THE key question is: why does nobody seem to bother about viral immune escape? Let me try to explain this by means of a more easily understood phenomenon: Antimicrobial resistance. One can easily extrapolate this scourge to resistance to our self-made ‘antiviral antibiotics’. Indeed, antibodies (Abs) produced by our own immune system can be considered self-made antiviral antibiotics, regardless of whether they are part of our innate immune system (so-called ‘natural’ Abs’) or elicited in response to specific pathogens (resulting in so-called ‘acquired’ Abs). Natural Abs are not germ-specific whereas acquired Abs are specifically directed at the invading pathogen. At birth, our innate immune system is ‘unexperienced’ but well-established. It protects us from a multitude of pathogens, thereby preventing these pathogens from causing disease. As the innate immune system cannot remember the pathogens it encountered (innate immunity has no so-called ‘immunological memory’), we can only continue to rely on it provided we keep it ‘trained’ well enough. Training is achieved by regular exposure to a myriad of environmental agents, including pathogens. However, as we age, we will increasingly face situations where our innate immunity (often called ‘the first line of immune defense’) is not strong enough to halt the pathogen at the portal of entry (mostly mucosal barriers like respiratory or intestinal epithelia). When this happens, the immune system has to rely on more specialized effectors of our immune system (i.e., antigen-specific Abs and T cells) to fight the pathogen. So, as we grow up, we increasingly mount pathogen-specific immunity, including highly specific Abs. As those have stronger affinity for the pathogen (e.g., virus) and can reach high concentrations, they can quite easily outcompete our natural Abs for binding to the pathogen/virus. It is precisely this type of highly specific, high affinity Abs that current Covid-19 vaccines are inducing. Of course, the noble purpose of these Abs is to protect us against Covid-19. So, why then should there be a major concern using these vaccines to fight Covid-19?

Well, similar to the rules applying to classical antimicrobial antibiotics, it is paramount that our self-made ‘antiviral antibiotics’ are made available in sufficient concentration and are tailored at the specific features of our enemy. This is why in case of bacterial disease it is critical to not only chose the right type of antibiotic (based on the results from an antibiogram) but to also take the antibiotic for long enough (according to the prescription). Failure to comply with these requirements is at risk of granting microbes a chance to survive and hence, may cause the disease to fare up. A very similar mechanism may also apply to viruses, especially to viruses that can easily and rapidly mutate (which is, for example, the case with Coronaviruses); when the pressure exerted by the army’s (read: population’s) immune defense starts to threaten viral replication and transmission, the virus will take on another coat so that it can no longer be easily recognized and, therefore, attacked by the host immune system. The virus is now able to escape immunity (so-called: ‘immune escape’). However, the virus can only rely on this strategy provided it still has room enough to replicate. Viruses, in contrast to the majority of bacteria, must rely on living host cells to replicate. This is why the occurrence of ‘escape mutants’ isn’t too worrisome as long as the likelihood for these variants to rapidly find another host is quite remote. However, that’s not particularly the case during a viral pandemic! During a pandemic, the virus is spreading all over the globe with many subjects shedding and transmitting the virus (even including asymptomatic ‘carriers’). The higher the viral load, the higher the likelihood for the virus to bump into subjects who haven’t been infected yet or who were infected but didn’t develop symptoms. Unless they are sufficiently protected by their innate immune defense (through natural Abs), they will catch Covid-19 disease as they cannot rely on other, i.e., acquired Abs. It has been extensively reported, indeed, that the increase in S (spike)-specific Abs in asymptomatically infected people is rather limited and only short-lived. Furthermore, these Abs have not achieved full maturity. The combination of viral infection on a background of suboptimal Ab maturity and concentration enables the virus to select mutations allowing it to escape the immune pressure. The selection of those mutations preferably occurs in the S protein as this is the viral protein that is responsible for viral infectiousness. As the selected mutations endow the virus with increased infectious capacity, it now becomes much easier for the virus to cause severe disease in infected subjects. The more people develop symptomatic disease, the better the virus can secure its propagation and perpetuation (people who get severe disease will shed more virus and for a longer period of time than asymptomatically infected subjects do). Unfortunately, enough, the short-lived rise in S-specific Abs does, however, surface to bypass people’s innate/natural Ab. Those are put out of business as their affinity for S is lower than the affinity of S-specific Abs. This is to say that with an increasing rate of infection in the population, the number of subjects who get infected while experiencing a momentary increase in S-specific Abs will steadily increase. Consequently, the number of subjects who get infected while experiencing a momentary decrease in their innate immunity will increase. As a result, a steadily increasing number of subjects will become more susceptible to getting severe disease instead of showing only mild symptoms (i.e., limited to the upper respiratory tract) or no symptoms at all. During a pandemic, especially youngsters will be affected by this evolution as their natural Abs are not yet largely suppressed by a panoply of ‘acquired’, antigen-specific Abs. Natural Abs, and natural immunity in general, play a critical role in protecting us from pathogens as they constitute our first line of immune defense. In contrast to acquired immunity, innate immune responses protect against a large spectrum of pathogens (so don’t compromise or sacrifice your innate immune defense!). Because natural Abs and innate immune cells recognize a diversified spectrum of foreign (i.e., non-self) agents (only some of which have pathogenic potential), it’s important, indeed, to keep it sufficiently exposed to environmental challenges. By keeping the innate immune system (which, unfortunately, has no memory!) TRAINED, we can much more easily resist germs which have real pathogenic potential. It has, for example, been reported and scientifically proven that exposure to other, quite harmless Coronaviruses causing a ‘common cold ’ can provide protection, although short-lived, against Covid-19 and its loyal henchmen (i.e., the more infectious variants).

Suppression of innate immunity, especially in the younger age groups, can, therefore, become very problematic. There can be no doubt that lack of exposure due to stringent containment measures implemented as of the beginning of the pandemic has not been beneficial to keeping people’s innate immune system well trained. As if this was not already heavily compromising innate immune defense in this population segment, there comes yet another force into play that will dramatically enhance morbidity and mortality rates in the younger age groups: MASS VACCINATION of the ELDERLY. The more extensively the later age group will be vaccinated and hence, protected, the more the virus is forced to continue causing disease in younger age groups. This is only going to be possible provided it escapes to the S-specific Abs that are momentarily raised in previously asymptomatically infected subjects. If the virus manages to do so, it can benefit from the (momentarily) suppressed innate immunity, thereby causing disease in an increasing number of these subjects and ensuring its own propagation. Selecting targeted mutations in the S protein is, therefore, the way to go in order for the virus to enhance its infectiousness in candidates that are prone to getting the disease because of a transient weakness of their innate immune defense.

But in the meantime, we’re also facing a huge problem in vaccinated people as they’re now more and more confronted with infectious variants displaying a type of S protein that is increasingly different from the S edition comprised with the vaccine (the later edition originates from the original, much less infectious strain at the beginning of the pandemic). The more variants become infectious (i.e., as a result of blocking access of the virus to the vaccinated segment of the population), the less vaccinal Abs will protect. Already now, lack of protection is leading to viral shedding and transmission in vaccine recipients who are exposed to these more infectious strains (which, by the way, increasingly dominate the field). This is how we are currently turning vaccines into asymptomatic carriers shedding infectious variants.

At some point, in a likely very near future, it’s going to become more profitable (in term of ‘return on selection investment’) for the virus to just add another few mutations (maybe just one or two) to the S protein of viral variants (already endowed with multiple mutations enhancing infectiousness) in an attempt to further strengthen its binding to the receptor (ACE-2) expressed on the surface of permissive epithelial cells. This will now allow the new variant to outcompete vaccinal Abs for binding to the ACE receptor. This is to say that at this stage, it would only take very few additional targeted mutations within the viral receptor-binding domain to fully resist S-specific ant-Covid-19 Abs, regardless whether the later are elicited by the vaccine or by natural infection. At that stage, the virus will, indeed, have managed to gain access to a huge reservoir of subjects who have now become highly susceptible to disease as their S-specific Abs have now become useless in terms of protection but still manage to provide for long-lived suppression of their innate immunity (i.e., natural infection, and especially vaccination, elicit relatively long-lived specific Ab titers). The susceptible reservoir comprises both, vaccinated people and those who’re left with sufficient S-specific Abs due to previous Covid-19 disease).So, MISSION ACCOMPLISHED for Covid-19 but a DISASTROUS SITUATION for all vaccinated subjects and Covid-19 seropositive people as they’ve now lost both, their acquired and innate immune defense against Covid-19 (while highly infectious strains are circulating!). That’s ‘one small step for the virus, one giant catastrophe for mankind’, which is to say that we’ll have whipped up the virus in the younger population up to a level that it now takes little effort for Covid-19 to transform into a highly infectious virus that completely ignores both the innate arm of our immune system as well as the adaptive/acquired one (regardless of whether the acquired Abs resulted from vaccination or natural infection). The effort for the virus is now becoming even more negligible given that many vaccine recipients are now exposed to highly infectious viral variants while having received only a single shot of the vaccine. Hence, they are endowed with Abs that have not yet acquired optimal functionality. There is no need to explain that this is just going to further enhance immune escape. Basically, we’ll very soon be confronted with a super-infectious virus that completely resists our most precious defense mechanism: The human immune system.

From all of the above, it’s becoming increasingly difficult to imagine how the consequences of the extensive and erroneous human intervention in this pandemic are not going to wipe out large parts of our human population. One could only think of very few other strategies to achieve the same level of efficiency in turning a relatively harmless virus into a bioweapon of mass destruction.

It’s certainly also worth mentioning that mutations in the S protein (i.e., exactly the same protein that is subject to selection of escape mutations) are known to enable Coronaviruses to cross species barriers. This is to say that the risk that vaccine-mediated immune escape could allow the virus to jump to other animal species, especially industrial livestock (e.g., pig and poultry farms), is not negligible. These species are already known to host several different Coronaviruses and are usually housed in farms with high stocking density. Similar to the situation with influenza virus, these species could than serve as an additional reservoir for SARS-COVID-2 virus.

As pathogens have co-evolved with the host immune system, natural pandemics of acute self-limiting viral infections have been shaped such as to take a toll on human lives that is not higher than strictly required. Due to human intervention, the course of this pandemic has been thoroughly disturbed as of the very beginning. Widespread and stringent infection prevention measures combined with mass vaccination campaigns using inadequate vaccines will undoubtedly lead to a situation where the pandemic is getting increasingly ‘out of control’.

Paradoxically, the only intervention that could offer a perspective to end this pandemic (other than to let it run its disastrous course) is …VACCINATION. Of course, the type of vaccines to be used would be completely different of conventional vaccines in that they’re not inducing the usual suspects, i.e., B and T cells, but NK cells. There is, indeed, compelling scientific evidence that these cells play a key role in facilitating complete elimination of Covid-19 at an early stage of infection in asymptomatically infected subjects. NK cells are part of the cellular arm of our innate immune system and, alike natural Abs, they are capable of recognizing and attacking a broad and diversified spectrum of pathogenic agents. There is a sound scientific rationale to assume that it is possible to ‘prime’ NK cells in ways for them to recognize and kill Coronaviruses at large (include all their variants) at an early stage of infection. NK cells have increasingly been described to be endowed with the capacity to acquire immunological memory. By educating these cells in ways that enable them to durably recognize and target Coronavirus-infected cells, our immune system could be perfectly armed for a targeted attack to the universe of Coronaviruses prior to exposure. As NK cell-based immune defense provides sterilizing immunity and allows for broad-spectrum and fast protection, it is reasonable to assume that harnessing our innate immune cells is going to be the only type of human intervention left to halt the dangerous spread of highly infectious Covid-19 variants.

If we, human beings, are committed to perpetuating our species, we have no choice left but to eradicate these highly infectious viral variants. This will, indeed, require large vaccination campaigns. However, NK cell-based vaccines will primarily enable our natural immunity to be better prepared (memory!) and to induce herd immunity (which is exactly the opposite of what current Covid-19 vaccines do as those increasingly turn vaccine recipients into asymptomatic carriers who are shedding virus). So, there is not one second left for gears to be switched and to replace the current killer vaccines by life-saving vaccines.

I am appealing to the WHO and all stakeholders involved, no matter their conviction, to immediately declare such action as THE SINGLE MOST IMPORTANT PUBLIC HEALTH EMERGENCY OF INTERNATIONAL CONCERN.