Howdy chers lecteurs. Et bonne année. Je ne vous oublie pas et j’ai honte de vous délaisser.
Je prends une petite pause sur Substack pour revenir publier ici, en commençant par un article de Al Christie que j’aime vraiment beaucoup. Cinq minutes chrono pour comprendre la supercherie de « l’évolution ». Et, comme je vous le souhaite, toute votre vie pour vous emplir de la beauté de la Création.
Les fossiles vivants sont des exemples parfaits de stase, c’est-à-dire de la nature fondamentalement immuable des espèces créées.
Les archives fossiles et nos observations quotidiennes montrent toutes deux une remarquable stase, c’est-à-dire une constance des organismes biologiques sur des milliers d’années.
La diversité qui nous entoure, tout aussi étonnante, est contenue dans les limites de cette stase.
La stase est tout à fait compatible avec la première loi de la génétique, à savoir que les organismes semblables produisent des organismes semblables.
Tout le système de classification des plantes et des animaux se fonde sur la stase.
Si la diversité biologique n’avait pas de limites, la vie serait un mélange continuel entre les espèces, et nous n’aurions aucun moyen de distinguer ou de classer une espèce par rapport à une autre.
La stase est le contraire de l’évolution.
Je ne parle pas de l’évolution au sens générique du terme, qui signifie simplement « changement ». Personne ne remet en cause le changement.
J’entends l’évolution dans son sens le plus courant, à savoir l’idée qu’un type de vie peut se transformer en un autre type de vie en « évoluant » via de nombreux changements minimes sur de longues périodes de temps, et l’idée connexe que les formes de vie les plus « simples » ont évolué vers des formes plus complexes, de la première cellule vivante à des formes multicellulaires plus complexes, jusqu’à l’homme.
Les changements continus proposés par l’hypothèse de l’évolution devraient logiquement se fondre les uns dans les autres.
Même Darwin l’a reconnu:
answersingenesis écrit dans « God of the Gaps » « Un problème préoccupait beaucoup Darwin lorsqu’il écrivit De l’origine des espèces. En fait, il lui a consacré deux chapitres. Si des variations mineures au sein des espèces ont réellement produit toutes les énormes différences que nous observons aujourd’hui, où sont les preuves dans les archives fossiles? Les évolutionnistes sont toujours à leur recherche aujourd’hui ».
Par exemple, pour que les dinosaures se transforment en oiseaux, nous devrions trouver des centaines de formes intermédiaires – pas seulement le changement progressif d’écailles lourdes et denses en plumes beaucoup plus légères, mais aussi de bras en ailes, de jambes lourdes pouvant supporter des tonnes de poids en jambes minuscules et maigres, de museaux et de mâchoires dentées en becs, de queues puissantes et lourdes en une absence de queue si ce n’est pour les plumes, et ainsi de suite.
Où se trouvent ces formes intermédiaires dans les archives fossiles?
Au contraire, nous ne trouvons que des formes distinctes sans AUCUN intermédiaire incontesté – la raison même pour laquelle les scientifiques sont en mesure d’identifier et de classer les fossiles par genres et par familles.
Non seulement peut-on les identifier, mais ceux qui ne se sont pas éteints sont parfaitement représentés par les plantes et les animaux vivants que nous observons aujourd’hui. Ils n’ont pas changé du tout. C’est la raison pour laquelle nous les appelons « fossiles vivants ».
Ça, c’est la stase.
Sans surprise, nous pouvons observer la stase et les limites de la diversité tout autour de nous dans les systèmes vivants.
Même quand le processus de changement est accéléré par la sélection artificielle et l’intervention de l’homme dans le cadre de siècles d’expériences de reproduction, les limites de la diversité ne peuvent être dépassées.
Prenons l’exemple de la très grande diversité des variétés de chiens qui ont été sélectionnées en fonction des caractéristiques souhaitées. La stase est évidente: ils restent immédiatement identifiables en tant que chiens.
Des centaines de variétés de pommes restent des pommes. Vous voyez ce que je veux dire.
Même lorsqu’on tente de casser le moule par l’hybridation, on se heurte toujours aux limites de la diversité. C’est une autre loi de la génétique: non seulement le semblable engendre le semblable, mais les différentes espèces ne peuvent pas se croiser. Il y a donc aussi des limites à l’hybridation. La stase à nouveau – le contraire de l’évolution.
On peut même observer la stase au niveau moléculaire. Nous savons aujourd’hui, et nous en apprenons toujours plus, que l’ADN et l’ARN des cellules vivantes sont miraculeusement « programmés » pour maintenir le statu quo déjà observé dans la première loi, à savoir que le semblable engendre le semblable. Notre processus de réplication de l’ADN est même capable de réparer les dommages causés au code par des toxines, des radiations ou d’autres interférences. Si les dommages sont à ce point graves qu’ils ne peuvent être réparés, l’individu mourra – c’est la façon la plus extrême d’empêcher une forme de se transformer en une autre forme. L’ensemble du processus de reproduction est conçu pour empêcher chaque forme de vie de se transformer en une autre forme.
Si l’évolution est une hypothèse erronée, quelle est l’alternative?
Nous avons été créés par Dieu.
Dans son infinie sagesse, sa puissance et son amour, Dieu a créé toute vie. Il l’a créée avec un vaste potentiel de diversité, mais dans certaines limites: un type basique ne peut pas se transformer en un autre type basique. Je n’utilise pas les termes de genre ou d’espèce, car ce sont des termes et des distinctions créés par l’homme. Je dis simplement que Dieu a tracé les limites de la stase – la préservation des formes de vie de base qui ne peuvent pas se transformer en d’autres formes.
Je crois que Dieu a délibérément fixé ces limites à la diversité biologique afin que tous ceux qui veulent vraiment voir la Vérité puissent facilement la voir. On ne récolte pas des oranges sur des poiriers. L’évolution est un mensonge. Quelle tristesse que le monde soit tombé dans le panneau.
« 18Car la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui répriment la vérité dans l’injustice,19parce que la connaissance de Dieu est évidente en eux, car Dieu la leur a fait connaître.20 En effet, depuis la création du monde, Ses attributs invisibles, c’est-à-dire Sa puissance éternelle et Sa nature divine, ont été clairement perçus, étant compris par ce qui a été fait, de sorte qu’ils sont sans excuse.21En effet, tout en connaissant Dieu, ils ne L’honorent pas comme Dieu et ne Lui rendent pas grâces, mais ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur insensé s’est enténébré. » Romains 1:18-21 NASB,souligné par moi [NdT. et traduit par moi]
Navré d’avoir négligé aussi longtemps mes lecteurs francophones mais j’ai été récemment très occupé, notamment à (re)faire l’éducation de leurs homologues d’outre-Atlantique, que j’ai aussi un peu négligés ces derniers temps. J’expliquerai tout ça sur mon Substack dans mon prochain article, que je traduirai ici avec mes publications précédentes – que rien, si ce n’est la langue, ne vous empêche de lire en attendant. Une chose à la fois.
Au fait, c’est à ma plus fidèle lectrice, qui se double également de mon directeur de publication, que vous devez mon retour sur ce blog. Elle m’a demandé ce que Miles Mathis, dont vous avez lu ici de nombreux articles traduits par mes soins, avait à dire de l’élection de Trump. Comme je me méfie des résumés (surtout des miens), je traduis ci-dessous son article en entier. Rappelons que Miles représente, comme il vous le dira lui-même, un point de vue progressiste/libéral sur la politique, les événements et les opérations (du Renseignement) de son pays. Comme d’habitude, c’est très bien écrit et très convaincant. C’est donc passionnant à lire et ça fourmille d’idées. Malheureusement, il y manque l’essentiel. Comme toujours, il prétend aller au fond du problème, mais il ne va au fond que d’un de ses aspects – la gouvernance – et semble oublier que gouverner est un jeu à deux. Il faudrait donc dépasser la question politique et se demander où on en est question civilisation, et surtout où ça nous mène.
Beaucoup me demandent de commenter la victoire de Trump, en tablant sur le fait que je dirai ce que personne ne dit. Ouaip, pour ça, comptez sur moi.
Avant de m’intéresser à des points spécifiques, je vous rappelle le contexte général. On va commencer par sonder les eaux profondes pour remonter jusqu’à la rive. Certains pensent que la taille de ces élections les rendaient impossibles à truquer et donc que Trump a gagné malgré les bidouillages. Pas du tout. Aucune élection n’est, ou n’a jamais été, impossible à truquer. Des élections encore plus énormes ont été truquées par le passé. Celle-ci n’est que le papier peint qui orne le décor final de la pièce de théatre, et grâce à l’informatique, il est facile de la retapisser en un clin d’oeil, pour accommoder toute réécriture de dernière minute. Puisque Harris n’a jamais bénéficé du moindre soutien populaire réel, ça aurait certes demandé un truquage des chiffres gigantesque, mais pas du tout impossible. Les ordinateurs peuvent faire basculer les résultats de 40 points aussi facilement que de deux. Pour eux, ça ne fait aucune différence. Donc s’ils avaient voulu faire gagner Harris, ça ne posait aucun problème.
Mais ce n’est pas ce qu’ils avaient prévu. Ce n’était pas ça leur projet. Leur projet – comme je vous le répète depuis des années – était de couler volontairement le parti Démocrate, afin de recréer une parité entre les deux partis et de pousser ensuite le pays vers la droite. Dans notre système préfabriqué de bipartisme, les dirigeants ont besoin d’une quasi-parité entre les partis pour donner aux électeurs un sentiment de puissance. Le système en entier n’est qu’une mascarade, les dirigeants se moquant éperdument de ce que pensent les citoyens. Les élections, les sondages et tout ce genre de choses font partie d’une façade censée faire penser le contraire. Ils ne peuvent donc pas laisser mourir ou dépérir un des partis. Quand ça arrive, ils interviennent pour recréer à tout prix une apparence de parité. C’est ce qui se passe depuis quelques décennies et plus spécialement depuis quatre ans. On a chargé les Démocrates de défendre le pire programme imaginable tandis que les Républicains devenaient soudain les meilleurs amis de M. Tout le Monde. Inexplicablement et comme par magie, les Démocrates se sont mis à absolument tout foirer tandis que les Républicains se sont mis à tout réussir. Il a semblé à beaucoup que leurs programmes historiques respectifs s’étaient inversés. Je ne veux pas dire que les Démocrates réussissaient tout auparavant, je veux dire que les Républicains – historiquement le parti des nantis – se sont soudain mués en populistes. Comme sous Teddy Roosevelt et Reagan, mais de façon encore plus marquée. Ce n’est pas un hasard. Au cours d’une décennie marquée par la montée du populisme et le déclin de la confiance dans le gouvernement et les médias, on aurait pu s’attendre à ce que les deux partis tentent chacun de séduire le plus grand nombre. Je ne crois pas que les Républicains soient sincères dans leurs promesses aux dépossédés; ce que je veux dire, c’est qu’on aurait pu s’attendre à ce que les Démocrates essaient de surpasser les Républicains dans leur entreprise de séduction des masses. Après tout, elles constituent leur électorat historique et ils devraient savoir comment s’adresser à elles. Au lieu de ça, ils ont fait exactement le contraire, traitant les membres de leur propre classe ouvrière de pourritures nazies. Rien que cette attitude hautement suspecte fait tomber le masque de l’ensemble du projet.
Certains gauchistes affirment aujourd’hui que l’élection a été volée au profit de Trump. Et comme on le voit, d’une certaine manière, c’est vrai. Dans le long terme, il était prédestiné à gagner, donc dans ce sens, l’élection a effectivement été volée. Mais tout avait été si bien préparé qu’il était inutile de voler l’élection d’hier. Le désastre de la présidence Biden – un échec planifié – avait tellement détourné le pays des Démocrates que la CIA a dû truquer cette élection pour la faire paraître serrée. Elle a en fait fait GAGNER de nombreux États à Harris, toujours pour maintenir une apparence de parité. Harris n’a remporté que 19 États, mais en comptant les votes réels, je pense qu’elle en aurait remporté moins de dix, voire aucun. À noter: seuls 19 des 50 États sont aujourd’hui officiellement bleus. Et dans ces États bleus, on trouve aussi de grandes zones rouges. Le meilleur exemple est l’État dans lequel je me trouve temporairement, la Californie, qui est géographiquement majoritairement rouge. Je ne le savais pas avant mon arrivée. J’habite dans le comté le plus rouge de l’État. Seules les grandes villes de la côte sont bleues, et Trump vient de remporter 40 % de la Californie, que la plupart des gens considèrent comme entièrement bleue. C’est vrai dans tout le pays, où les électeurs-type de Harris sont de plus en plus cantonnés dans quelques grandes villes des deux côtes. Un grand pourcentage d’entre eux se trouve dans trois villes seulement: New York, Los Angeles et Chicago.
Et même ce soutien est en train de disparaître. Les Républicains ont remporté Long Island et le grand district situé juste au nord de Yonkers. À Los Angeles, ils sont sur le point de remporter les districts 40, 41 et 47, qui comprennent une grande partie du sud de Los Angeles. Ils pourraient également remporter le district 27 au nord de Los Angeles. Au Texas, Dallas, Houston, San Antonio et Austin sont bleus, mais Fort Worth, le nord de Dallas, le nord de Houston et le nord de San Antonio sont désormais tous rouges. Le district 15, dans l’extrême sud du Texas, fortement hispanique et traditionnellement bleu, vient de passer au rouge. On peut mettre ça sur le compte de la crise frontalière créée de toutes pièces. En Arizona, Abe Hamadeh, dont vous vous souvenez peut-être qu’il s’est fait voler son élection en 2022 avec Kari Lake, vient de remporter le nord-ouest de Phoenix, le faisant passer au rouge. L’ouest de Phoenix est également rouge.
Le bleu est donc en rapide recul sur cette carte. Ce qui nous amène au Nouveau-Mexique, qui, il faut bien l’admettre, présente un aspect très étrange sur cette carte. Ça n’a pas beaucoup d’importance dans un sens ou dans l’autre, puisque la population du Nouveau-Mexique est très faible et qu’il ne compte que trois circonscriptions. Mais j’y vois tout de même un signal, dans la mesure où cette carte nous indique que le Nouveau-Mexique est l’État le plus corrompu de l’Union, Santa Fe étant la ville la plus corrompue après Chicago. Je suppose que c’est dû à la présence militaire héritée de Los Alamos, et je pense que l’État est en fait dirigé depuis la base aérienne de Kirtland à Albuquerque. C’était mon sentiment lorsque je vivais à Taos, pendant 14 ans. On me dira que c’est parce que le Nouveau-Mexique est dirigé par sa population hispanique, comme le sud du Texas. C’est juste qu’il n’a pas basculé dans le rouge cette année, comme certaines parties du Texas l’ont fait. Oui, mais je vous dis que c’est probablement parce qu’il n’a pas été autorisé à basculer dans le rouge. Il fallait qu’il reste bleu, comme la Virginie, pour éviter à Harris de se faire ratatiner.
Hier, pendant un certain temps, Trump était en passe de remporter la Virginie, le Maine, le Massachusetts, le Nouveau-Mexique et même le Minnesota, l’État d’origine de Walz. Ça aurait été amusant, mais ils n’ont pas laissé les choses aller aussi loin. Les ordinateurs sont intervenus et le scénario a été respecté. Mais je soupçonne qu’on nous a laissé entrevoir les vrais chiffres dans ces endroits pendant un certain temps, parfois jusqu’à 50%, juste pour le fun. Chez Fox, ils ont même indiqué que l’Oregon était rouge pendant un certain temps, lorsque les votes ont commencé à arriver. J’ai éclaté de rire. C’était quoi, alors? Un problème informatique? Quelques votes initiaux dans un comté de l’Est? Non, car aucun vote n’avait été enregistré au moment où l’Oregon était en rouge sur la carte. Encore une fois, je soupçonne qu’il s’agissait soit d’un tour de passe-passe, soit d’un incident de parcours qui a laissé filtrer la réalité à travers le voile.
Nous sommes censés croire que Harris a remporté 47% du vote populaire, mais personnellement, je n’y crois pas une seule seconde. Après les quatre années les plus désastreuses de notre existence, même un candidat qualifié et charismatique n’aurait pas pu remporter un tiers du vote populaire du côté bleu. Harris, qui n’a remporté aucune primaire et n’a pratiquement pas fait campagne, est peut-être le candidat le moins qualifié et le moins charismatique jamais présenté par l’un ou l’autre parti, à côté duquel Dan Quayle et George Bush II semblent relativement brillants. Mais elle n’était pas seulement accablée par son incapacité à s’exprimer ou à dire des choses sensées, elle était aussi accablée par un programme de parti qui n’était manifestement qu’une vaste plaisanterie sortie tout droit de Langley. J’imagine les scénaristes assis autour d’une immense table en acajou, fumant des cigares, essayant de se surpasser les uns les autres avec les trucs les plus délirants qu’ils inventeraient. Les heures du conte racontés par des drag-queens? La promotion des transsexuels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7? Les avortements/infanticides après la naissance? Les vaccinations forcées? Les guerres saintes en Israël et en Ukraine? La censure institutionnalisée et l’abrogation du premier amendement? L’abrogation du deuxième amendement? L’abrogation du quatrième amendement? Les nominations partisanes à la Cour suprême? Les frontières ouvertes? Des hommes dans les sports féminins? Le sexisme et le racisme inversés à plein régime, avec des hommes blancs attaqués à longueur de journée simplement parce qu’ils sont nés? Les réparations pour la guerre de Sécession, 155 ans après les faits? Le 6 janvier pire que le 11 septembre et Pearl Harbor? Et ils auraient tout aussi bien pu inscrire l’inflation galopante et les pénuries alimentaires à leur programme, puisque leurs politiques en étaient également à l’origine. Compte tenu de tout cela, toute personne saine d’esprit devrait s’étonner que Harris ait obtenu ne serait-ce qu’une voix, si tant est qu’elle en ait obtenu une.
Quel genre de personne pourrait soutenir quoi que ce soit là-dedans, et a fortiori la totalité de ces choses? Certainement pas un libéral de la vieille école comme moi. Je ne soutiens rien de tout ça. On nous dit que les seuls qui ne soutiennent pas Harris sont des ploucs ignorants d’extrême droite, mais je suis un libéral Phi Beta Kappa et je ne la soutiens pas – et ça n’a rien à voir avec son apparence, son sexe ou sa race. J’ai toujours été un libéral et je le suis toujours, mais par là, je veux dire que je suis pour les petites gens et contre les nantis. C’est ce que le terme signifiait autrefois, jusqu’à l’époque de Reagan, par exemple, lorsqu’on a commencé à le dénaturer et à lui faire dire l’inverse. Je ne pourrais pas être plus opposé à l’agenda « libéral » actuel, raison pour laquelle j’ai été heureux de la victoire de Trump hier. Je n’ai pas pu m’en empêcher, même si j’ai toujours détesté le Parti Républicain et que je n’aime pas Trump. Pourquoi je n’aime pas Trump? Est-ce parce qu’il a des opinions tranchées et qu’il est brutal et grossier? Non, ce sont en fait ses meilleures qualités. Je ne l’aime pas parce que c’est un nanti. Je ne crois pas à son baratin populiste.
La CIA a centré cette élection autour des idées portées par Trump – il le fallait pour que ça fonctionne – ce qu’elle doit maintenant assumer. Comme je l’ai dit, je ne crois pas que Trump ou la CIA soit sincère sur ces questions. Ils ont juste tenu ces propos pour tromper la populace et la mener où ils voulaient, comme d’habitude. Mais pour résoudre le problème précédent, ils en ont créé un nouveau, encore plus énorme: ils se retrouvent face à une population déjà au bord de la révolte et de l’effondrement – à cause du génocide vaccinal et d’autres choses – et ils ont maintenant allumé la mêche de cette population avec un tas de grandes promesses. Si, comme je m’y attends, ils prévoient de revenir sur toutes ces promesses, comme ils l’ont toujours fait, ils ne feront que creuser pour eux-mêmes un trou encore plus profond. N’oubliez pas que depuis le début des temps, aucun président, quel que soit son parti, n’a jamais tenu ses promesses. C’est tout le contraire. Ils font toujours le contraire de ce qu’ils promettent. S’ils promettent de nous éviter une guerre, la première chose qu’ils font après leur élection est de nous y engager. S’ils promettent de réduire la dette, ils l’augmentent. S’ils promettent de faire le ménage à Washington, ils y nomment immédiatement une bande de salopards.
De plus, nous ne sommes plus en 1901 ou en 1980, lorsque les dirigeants contrôlaient encore totalement les grands médias. Comme ils l’ont admis récemment, tout ça est révolu. Ils ont utilisé les grands médias pour vendre leur échec programmé, de sorte que les médias ont mordu la poussière en même temps que les Démocrates. Les médias grand public étaient à fond derrière Harris, et maintenant qu’elle se retrouve dans les poubelles de l’histoire, ils suivent le même chemin. Et Trump avait même raison à propos de Fox, puisqu’ils ont été payés comme les autres pour vendre l’histoire du jour, même si ce n’était pas avec la même intensité que CNN et NBC. J’ai suivi l’élection hier soir, mais comme je n’ai pas de télévision, je me suis contenté de regarder la carte sur Fox5NY.com – la première page qui est apparue lors d’une recherche. Mais lorsque la Pennsylvanie s’est prononcée en faveur de Trump et qu’il est apparu clairement qu’il allait gagner largement, j’ai voulu voir un aperçu les réjouissances. Je m’attendais à ce que Fox National fasse la fête. Mais pas du tout. Lorsque j’ai syntonisé la chaîne, un vieux Noir gay avec une moustache à la Valentino traitait tout le monde de raciste et de misogyne, reprochant aux Blancs de ne pas avoir soutenu Harris. Il parlait même de « l’insurrection » du 6 janvier. Et le reste du panel restait assis là à l’écouter. Je n’en revenais pas. Finalement, Brit Hume – qui a la tête de quelqu’un qui vient d’avoir une crise d’apoplexie ou qui est en train d’en avoir une – est intervenu pour souligner que 51% du pays n’était apparemment pas d’accord pour dire que le 6 janvier était une insurrection ou que Harris était un bon candidat. MINABLE! Non, Brit, pas 51%, plutôt 80%, selon les chiffres réels, et Trump était en train de gagner une élection cruciale: ce n’était pas le moment de ressasser ces vieilles conneries d’insurrection, de racisme et de misogynie. Hume aurait donc dû dire à ce type de la mettre en sourdine. Et même si tout ça était vrai (ce n’est pas le cas), le peuple venait de s’exprimer et toute émission d’information sensée aurait au moins fait semblant de s’y plier à ce moment, par simple souci d’autopréservation. Comme nous l’avons vu, même selon les chiffres inventés, il ne s’agit pas d’une victoire à l’arraché, mais d’un véritable raz-de-marée. Trump obtiendra 312 grands électeurs, 31 États, 27 gouverneurs, 54 sénateurs et probablement aussi la Chambre des représentants avec 223 sièges, ce n’était donc pas le moment de continuer à traiter les électeurs d’ordures. Je suis sûr que c’était encore pire sur les chaînes « libérales ».
Le lendemain, j’ai consulté le Guardian pour y trouver ce point de vue libéral. Voici comment leurs très courageux rédacteurs en chef (qui n’ont pas signé) ont présenté la situation:
Nous vivons un moment exceptionnellement sombre et effrayant pour les États-Unis et le monde. Face au choix entre l’élection de la première femme noire à la présidence avec la promesse d’un avenir plus radieux et celle d’un criminel raciste, misogyne, condamné à deux reprises et prônant la haine et la vengeance, ils ont opté pour M. Trump.
Rien que de la poudre aux yeux, et pas un mot de vrai, comme nous avons fini par nous y attendre, ce qui signifie que le Guardian peut également dire adieu à une grande partie de son lectorat américain. Et pas seulement son lectorat américain. Cependant, comme la presse américaine, le Guardian est financé par les services secrets, alors qu’est-ce que ça peut leur faire? Présenter le programme démocrate comme la promesse d’un avenir plus radieux est tellement orwellien qu’il est difficile de croire que ça ait pu être imprimé dans le pays d’origine d’Orwell. Tout comme l’idée implicite que nous devrions voter pour Harris simplement parce qu’elle est une femme noire. Le fait qu’elle ait un QI d’environ 90, qu’elle ne sache pas lire un téléprompteur, qu’elle n’ait aucune qualification pour être présidente, qu’elle ne connaisse rien de l’histoire ou du monde, et qu’elle ait fabriqué toute sa biographie, est-il hors de propos? Ça ne vaut pas la peine de le mentionner? Ça ne vaut pas la peine de mentionner que la plate-forme démocrate actuelle rivalise avec Big Brother dans ses rêves fascistes? Je voterais sans hésiter pour une femme noire plutôt que pour Trump si elle se présentait avec un meilleur programme que le sien et si elle était convaincante de quelque manière que ce soit, mais ce n’est pas le cas. Et si Trump est raciste, pourquoi tant de Noirs et d’Hispaniques ont-ils voté pour lui? Il vient de remporter plus de votes de minorités que Dole, McCain ou Romney, alors ces types étaient-ils plus racistes et nazifiés que Trump? Si c’est le cas, le Guardian a oublié de nous le dire à l’époque. Il est également amusant de constater que ces minorités avaient un candidat pour lequel voter qui était à la fois brun et noir [NdT. d’origine hindoue et africaine], du moins d’après ses fausses biographies, mais que, pour une raison ou une autre, elles ont décidé de voter pour un nazi raciste. Mais je suppose que selon le Guardian, ces électeurs ne sont que des ordures ignorantes. Je suggère aux Démocrates de continuer à les désigner ainsi, car c’est un excellent moyen de les reconquérir en 2026. En outre, Trump n’a jamais été destitué, puisqu’il faut les deux chambres du Congrès pour ce faire et que tout ce qui s’est passé à la Chambre a de toute façon été mis en scène dans le cadre du scénario du 6 janvier. Et l’absurdité de l’expression « condamné pour crime » n’est rien d’autre que du théâtre de la CIA, comme le savent très bien les agents du Guardian. Les fausses condamnations proviennent de tribunaux factices, tout comme leurs nouvelles et ces éditoriaux proviennent de rédactions factices et de rédacteurs en chef fantoches.
Ces divagations du Guardian ne sont que de tristes râles d’agonie, comme nous l’avons vu récemment avec le Washington Post, qui a dévoré ses derniers bras et ses dernières jambes dans une dernière orgie d’autophagie. Les rédacteurs du Post étaient les dernières personnes sur Terre à lire les éditoriaux du Guardian, et vice versa, de sorte que le cercle est désormais brisé. Le tourbillon est rompu.
Vous savez qui d’autre est mort hier? La sondeuse « Gold Standard » Anne Selzer, qui donnait à Harris une avance de 3 points dans l’Iowa la veille de l’élection. Trump a gagné avec 13,3 points d’avance un jour plus tard, on peut donc se demander qui elle a sondé pour se tromper de 16 points à un jour de l’élection. Nous ne pouvons que supposer que le DNC l’a payée, mais comment Selzer compte-t-elle payer son loyer après avoir dépensé cet argent ?
Nous constatons la même erreur de calcul à Hollywood et dans l’industrie musicale, qui continue de signer sa propre lettre de licenciement (en mettant l’accent sur le mot « rose », qui a deux significations distinctes) [NdT. c’est un jeu de mot de Miles: « pink slip » en anglais = lettre de licenciement; « pink » en argot, le vagin d’une prostituée]. Nous sommes impatients de voir ces gens boire leur Drano [NdT. marque de déboucheur liquide pour canalisations] et déménager au Canada, comme ils l’ont promis, mais au lieu de cela, ils continuent à jacasser. Bette Midler a cité H. L. Mencken aujourd’hui, ce qui est étonnant quand on sait que les seules personnes qu’il estimait moins que les politiciens étaient les stars de cinéma. Bette semble avoir manqué l’essentiel: l’appui d’Hollywood s’est retourné contre elle, non pas parce que la plupart des gens aiment Trump, mais parce que le programme et la campagne des Démocrates ont été un véritable naufrage. Un naufrage scénarisé, comme je l’ai expliqué. Il est possible que ces soutiens hollywoodiens aient également été programmés pour échouer, la CIA sachant qu’ils échoueraient, étant donné que ces soutiens ne semblent provenir que d’acteurs et de musiciens qui sont au bord de la tombe ou à la retraite. Ils n’ont plus de carrière et ont besoin d’argent, je suppose. Ces soutiens semblent avoir été programmés pour échouer vu la forme exclamative et accusatrice qu’ils revêtent. Pour qu’un soutien soit efficace, il faut qu’il s’agisse d’un soutien d’ami à ami, mais il s’agissait dans tous ces cas de diktats grondants et moralisateurs, de supplications larmoyantes ou de menaces pures et simples qui nous ont rappelé la façon dont ils nous ont traités pendant Covid. Arnold: Au diable ta liberté [NdT. son fameux « Fuck your freedom »], paysan, mets un masque, fais-toi vacciner et vote comme je te le dis, ou nous te ferons passer pour un antisémite, un sexiste et une ordure nazie! Aniston: Fais-toi vacciner et vote pour mon candidat ou je te retire de mes amis et je dis à tout le monde que nous sommes en rupture permanente! Ça me va, Rachel.
Néanmoins, je considère qu’il s’agit d’une grave erreur de calcul de la part des stars, car même s’il ne s’agit que d’un simple travail d’acteur pour elles, elles sont en train de détruire leur héritage. Midler n’a pas de véritable héritage, mais certaines d’entre elles, comme Streep et De Niro, en ont un. En avaient un. Ils viennent de gâcher tout le capital sympathie qu’ils avaient accumulé pendant des décennies de promotion extrême. Tout ça pour rien, puisque Harris n’était pas censée gagner quoi qu’ils fassent. Ils le savaient sûrement avant de se lancer? Il est presque impossible de croire qu’ils ne savent pas à quoi ils participent.
Je pense qu’ils le savent, mais qu’ils ne croient pas aux héritages. Ils se disent qu’ils ne seront bientôt plus que de la nourriture pour asticots alors quelle importance? L’important est de rester dans le vaudeville jusqu’à la crise cardiaque, et la CIA doit continuer à créer de la division au cours des quatre prochaines années. L’élection de Trump n’a pas marqué la fin de quoi que ce soit ni le début de quoi que ce soit de nouveau, et pour éviter que les Phéniciens ne soient redevables du décompte final, le projet Chaos doit être maintenu à son niveau maximum. Autrement dit, pour expliquer l’incapacité de Trump à faire quoi que ce soit en matière de drainage du marais, la CIA devra fabriquer quatre années supplémentaires de peur, d’hystérie, d’inertie, de fake news et de fausse crise, et pour y parvenir, les Démocrates et tous leurs pitoyables acteurs des deux côtés de l’Océan devront continuer à vociférer à tue-tête nazi, raciste, sexiste, violeur, criminel, antisémite, suprémaciste, ordure, insurrection, etc.
Mais que les stars soient des dupes ou des employés, il n’en reste pas moins qu’elles viennent de tout perdre, comme les Démocrates et la presse grand public. Elles ne pourront donc plus être utilisées par les propagandistes. Tous font partie du vieux Mighty Wurlitzer [NdT. un des plus grands orgues jamais construit] qui vient d’être mangé par les termites. Nous sommes désormais tous sourds à ce vieil orgue de barbarie.
Combien de temps la CIA/MI6 pourra-t-elle continuer à produire une histoire et un présent falsifiés auxquels personne ne croit? Je ne sais vraiment pas, mais s’ils essaient de déclencher une nouvelle grande guerre pour masquer tous leurs autres échecs, comme ils l’ont fait tant de fois auparavant, je pense que nous le saurons assez tôt. Ce genre de patriotisme a disparu, et je ne vois personne se porter volontaire pour leur guerre. Nous ne sommes plus en 1941, ni même en 1955.
Il y a aussi ceci à prendre en compte: la CIA doit tenir compte non seulement du raz de marée optique qu’elle vient de créer, mais aussi de la réalité sur le terrain, qu’elle vient de dissimuler. Elle doit tenir compte des chiffres réels, qui l’effraient sans aucun doute. Cette plate-forme populiste dirigée par Trump est le plus grand événement depuis Reagan, et je pense qu’elle est bien plus vaste car elle inclut non seulement l’angle de la majorité chrétienne et morale, mais aussi une plate-forme anti-guerre très peu Reaganienne, et une plate-forme anti-Pharma (avec RFK) totalement sans précédent. Il ne fait aucun doute que la CIA répondra qu’il ne s’agit que de promesses vides et qu’il n’est même pas nécessaire de les prendre en considération. Sauf que ces questions sont désormais sur la table et que les gens ne les oublieront pas. La pire chose que puissent faire les dirigeants en ce moment est de taquiner le chien vicieux et enragé qu’ils ont déjà battu. S’ils n’avaient pas l’intention de tenir ces promesses, ils n’auraient pas dû les faire, car cela ne peut qu’accroître l’instabilité d’un système déjà gravement déséquilibré.
[Une autre raison pour laquelle je soupçonne que tout ça a été truqué pour en cacher l’ampleur, c’est qu’il semble que le taux de participation total soit largement sous-estimé. Rappelez-vous, ils ont truqué les chiffres de Biden à 81 millions en 2020, prétendument le plus grand nombre de votes jamais enregistré, ce qui est maintenant une grosse plaisanterie. Ça a dû donner l’impression à certaines personnes sous respirateur qui n’y prêtaient pas attention que Biden était très populaire. Hier, nous avons assisté à l’inverse, puisque le nombre d’électeurs de Trump a été maintenu jusqu’à présent autour de 72 millions, soit moins que ce qu’il a obtenu en 2020, bien qu’il n’ait alors obtenu que 47% du total. Cela impliquerait des taux de participation beaucoup plus faibles dans les États, mais ce n’est pas ce que les États rapportent. Le Michigan a déjà fait état du taux de participation le plus élevé de son histoire récente, mais il nous faut pour le savoir consulter un site russe. Comme d’habitude, le reste du monde est mieux informé que nous sur nos élections. Si le taux de participation n’est pas communiqué, c’est pour cacher l’ampleur de la déclaration d’hier, afin d’éviter qu’elle ne soit considérée comme un mandat ou, pire, comme le cri d’une révolution].
Tout cela pour dire que le cycle actuel peut ressembler à un petit retour à la raison, mais il est très peu probable que ce soit le cas. Je pense que c’est peut-être le cas du point de vue des citoyens qui se défendent, mais pas du point de vue des gouverneurs qui reçoivent le message. Je vois le nouveau régime échouer non pas parce que Trump est un nazi ou parce que le programme Républicain annoncé est réactionnaire, mais pour des raisons bien plus importantes, la principale étant qu’il est presque impossible de croire que les Phéniciens ont appris quelque leçon que ce soit ou qu’ils sont soudainement devenus un tout petit peu plus bienveillants, ou un tout petit peu moins malveillants. Tous les autres relevés de boussole pointent dans la direction opposée.
Par exemple? Ils appellent Trump « Le Phénix » pour son grand retour. Ce n’est pas bon signe. De plus, si les dirigeants avaient l’intention de permettre au populisme de Trump de porter ses fruits, ils ne seraient pas déjà en train de l’étouffer en publiant des chiffres erronés. Si l’État profond promouvait ou autorisait réellement la plateforme de Trump en tant que correctif, et pas seulement l’acteur Trump en tant que sédatif, il n’aurait aucune raison de minimiser le taux de participation, le raz de marée, les chiffres ou les réjouissances.
Vous direz que je vous gâche la fête, tout comme le Noir de Fox, mais ce n’est pas mon intention. Je suis de votre côté. Allez-y, réjouissez-vous. C’est ce que j’ai fait. Je me suis un peu défoulé la nuit dernière, comme une forme de libération. Je sentais que, d’une manière ou d’une autre, les gens se réveillaient. Mais vous devez aller jusqu’au bout cette fois-ci, en exigeant que Trump et les autres tiennent leurs promesses. Quand lui, son nouveau tsar de la santé RFK et le Congrès refusent de poursuivre Fauci, en disant qu’il faut laisser le passé au passé, vous devez vous révolter. Lorsqu’il oublie de régler tous les conflits d’intérêts au sein de la FDA, du CDC, du NIH et de toutes les autres agences de régulation, vous devez vous révolter. Lorsqu’il laisse Pfizer commettre des meurtres de masse, vous devez vous révolter. Lorsqu’il continue d’envoyer de l’argent et des armes à Israël, vous devez vous révolter. Lorsqu’il continue à lécher le derrière de GoldmanSachs, de la CIA, de la Fed, de l’OMS, du FEM et de la Banque mondiale, vous devez vous révolter. Quand il viendra chercher votre fils ou votre fille pour sa nouvelle guerre, dites-lui de manger de la hraka*.
Tu dois apprendre à mieux compter les points, mon ami. Si ta mémoire n’est pas très bonne après l’affaire Covid/Vaccin, prends des notes. Utilise un vrai stylo et un carnet: ces faits s’ancreront mieux dans ton esprit si tu dois te servir de tes mains et transporter des objets physiques. C’est comme ça que ça marche. Tu es toi-même un objet physique, tu sais. Ne prends pas de médicaments, surtout les sédatifs et les anxiolytiques. En fait, tu dois garder ta colère en ébullition. Elle existe pour une bonne raison. Apprends à t’en servir. Ne la déverse pas sur ta femme, ton chien ou tes compagnons de route, mais garde-la pour ceux qui la méritent.
Les dirigeants ne se soucieront jamais de ce que pensent les citoyens à moins que les citoyens ne les obligent à s’en soucier. La disparition d’Hollywood et des médias les rapproche de cette nécessité, puisqu’ils ont perdu une grande partie de leur capacité à te berner. Sans ça, ils doivent faire face à ta colère plus directement, sans leurs anciens moyens de diversion. Dans cette situation, ils n’auront peut-être pas d’autre choix que de répondre aux griefs. À ce stade, il sera beaucoup plus facile pour eux d’abandonner une partie de leur pouvoir que de l’utiliser pour combattre leur propre peuple. Combattre son propre peuple est coûteux et prend du temps, et pour être honnête, ils sont déjà au maximum de leurs possibilités à cet égard. Bien au-delà du maximum. Ils sont au fond d’un trou qu’ils ont eux-mêmes creusé.
Accompagnez-moi un instant, Messieurs les dirigeants. Combien dépensez-vous chaque année pour combattre votre propre peuple? Vous répondrez que vous ne dépensez rien de votre côté, que tout provient des impôts, et que vous nous facturez donc notre propre opposition. D’accord, c’est très intelligent, mais puisque ce niveau d’imposition semble presque durable, permettez-moi de présenter les choses autrement: et si vous preniez les quelques trillions que vous dépensez chaque année pour combattre votre propre peuple, et que vous les redirigiez vers d’autres objectifs? Ce trillion annuel ne sort peut-être pas de votre poche, mais il ne va pas non plus dans votre poche. Ce n’est pas comme le budget militaire, avec les contrats de défense, etc. Vous me direz, bien sûr que si, par le biais de contrats de projets clandestins. Des événements truqués et tout le reste. D’accord, mais ces projets ne sont pas aussi rentables que la défense, car même si vous simulez les événements, vous ne simulez pas le personnel. Les services de renseignement ont besoin d’un personnel très nombreux et les coûts sont imputés à leurs salaires, pas à vos poches. Tout ce qu’un agent gagne, vous ne le gagnez pas, n’est-ce pas? Et puisque ces agents viennent de griller leur propre couverture et de casser leur propre Mighty Wurlitzer, ils sont maintenant pires qu’inutiles. Tout le monde peut désormais repérer le gorille de 500 livres dans la pièce, et son entretien ne vaut donc plus vraiment la peine que vous y consacriez du temps. Il serait préférable de le réaffecter à un autre projet plus utile pour vous, et si cette nouvelle utilisation n’est pas plus rentable, elle devrait au moins vous apporter une plus grande stabilité. L’opération Chaos était un bon moyen de gagner de l’argent aux niveaux inférieurs, mais maintenant que tout est chaos tout le temps et que la couverture de tout le monde a été détruite, ce n’est plus le cas. Elle devient rapidement plus problématique qu’elle n’en vaut la peine.
Alors, comment réaffecter ces agents pour créer une plus grande stabilité? Pour le savoir, revenons au début. Pourquoi la CIA a-t-elle été initialement créée? Eh bien, en tant qu’agence du genre FBI, pour piller la trésorerie en transformant des opérations secrètes relativement nécessaires en temps de guerre à l’étranger en opérations intérieures généralement superflues en temps de paix. Mais il s’agissait également d’une contre-mesure devant les craintes réelles de voir exposés deux siècles d’escroquerie aux États-Unis et de voir s’écrouler toute la façade de la création de richesses. Tous les ennemis du « capital » devaient donc être suivis et harcelés par un système d’espionnage toujours plus important. Bien sûr, cela n’a fait que créer un deuxième réseau de filouterie et de mensonges, qui en a créé un autre, qui en a créé un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce que le monde entier ne soit plus qu’une hiérarchie d’agents qui s’espionnent tous les uns les autres. Ce qui signifie que tout l’édifice n’est qu’une plaisanterie: tout le monde est maintenant si corrompu que personne ne peut être soumis au chantage pour quoi que ce soit. Lorsque tout le monde couche avec la femme ou le mari d’un autre, il est difficile de menacer qui que ce soit d’être démasqué. Lorsque toute honte a disparu, le chantage est impossible. L’espionnage s’est donc détruit de deux façons, et non d’une seule.
Cela étant, le danger n’est plus que la population perce le secret du capital, mais qu’elle perce le secret de l’espionnage, à savoir qu’il s’agit d’une fraude totale, qui ne mérite aucun financement. Par conséquent, sa suppression entraînerait immédiatement une double augmentation massive de la stabilité, même sans réaffecter un seul agent. Quelque chose qui n’existe plus ne peut pas faire l’objet d’une enquête pour fraude. Ou bien, elle pourrait l’être, mais elle ne le sera pas. Mais on pourrait obtenir encore plus de bonne volonté – dans une sorte de détournement – en réaffectant tous ces agents à un nouveau projet gouvernemental utile, par exemple un vaste projet dans le domaine des arts, des sciences et des travaux publics. Certains d’entre eux pourraient également se voir confier le projet de reconstruire les grands médias sur des principes logiques, recréant ainsi la confiance qui a été perdue. Mes lecteurs diront que ça semble peu probable, puisqu’ils contrôlent déjà les médias: pourquoi deviendraient-ils bienveillants du jour au lendemain? Eh bien, ils deviendraient bienveillants du jour au lendemain si on leur en donne l’ordre. C’est pour cette même raison qu’ils sont malveillants aujourd’hui: ils en ont reçu l’ordre. Peut-être préféreraient-ils qu’il en soit autrement. Je suppose qu’ils préféreraient qu’il en soit autrement, ce qui ajouterait encore une nouvelle couche à la stabilité.
J’ai prouvé que l’art et la science sont dans un état d’abandon, qui nécessite des décennies de reconstruction, et nous avons vu avec tous les déraillements de trains, les effondrements de ponts et la désintégration des infrastructures que les travaux publics ont également besoin d’une aide massive. Beaucoup d’agents semblent se considérer comme des artistes ratés dans l’un ou l’autre domaine, comme je vous l’ai montré dans de nombreux documents, et beaucoup d’entre eux seraient probablement heureux de se reconvertir dans un travail plus utile.
Depuis plus d’un siècle, les économies occidentales modernes dépensent tout leur argent dans l’armée, la banque et l’espionnage, ce qui est de l’argent complètement perdu du point de vue de la société dans son ensemble et, par conséquent, de celui de la stabilité à long terme des masses ou des dirigeants. C’est précisément la raison pour laquelle la société s’est effondrée depuis la Seconde Guerre mondiale. L’art et la science ont été détruits pour servir de couverture aux activités bancaires, militaires et d’espionnage, condamnant non seulement les travaux publics, mais aussi tout le reste. C’est exactement la raison pour laquelle nous en sommes là. Mais c’est encore et toujours facilement réversible, puisqu’il suffit de décider d’emprunter une autre voie.
On me dira que l’art, la science et les travaux publics ne sont pas aussi rentables que ces autres activités, en particulier le militaire, puisqu’ils ne brûlent pas les matières premières en si grande quantité. Mais peut-être, juste peut-être, que le but de la civilisation n’est pas de brûler des matières premières aussi vite que possible. Il ne s’agit peut-être pas de construire une série infinie de chars, d’avions et de véhicules blindés qui pourrissent sur des terrains et des tarmacs dans tout le pays, sans jamais être utiles à qui que ce soit. Vous répondrez que l’on pourrait dire la même chose de l’art, sauf que les gens paient pour aller dans les musées pour voir de grandes œuvres d’art. Ils ne paient pas pour aller dans des bases militaires y voir des files de véhicules blindés pourrir sur les terrains.
En outre, l’art, la science et les travaux publics utilisent beaucoup de matières premières, et ils en utiliseraient bien plus si l’art et la science n’étaient pas presque morts. Mes nouvelles théories et découvertes ont ouvert une toute nouvelle voie en physique, une voie qui représente littéralement des trillions de dollars de profits et de produits futurs. À titre d’exemple, tous les livres de physique, de chimie et de biologie doivent maintenant être entièrement réécrits, ce qui constitue en soi une nouvelle économie. Le recyclage des charges par le noyau modifie également absolument tout ce qui concerne la médecine, en particulier l’administration de médicaments dans les cellules. J’ai également réécrit la géophysique avec le recyclage des charges par la Terre et le système solaire. J’ai détruit le modernisme, permettant une nouvelle renaissance de la peinture et de la sculpture, une autre grande économie. La poésie fera également son retour dans un avenir proche, créant ainsi une nouvelle petite économie. L’architecture classique fera un retour similaire, créant une énorme économie de nouveaux bâtiments et de décoration lorsque les gens se réveilleront, se laveront les yeux et se rendront compte que tous les bâtiments modernes doivent être mis au rebut parce qu’ils sont une horreur. Si vous pensiez qu’il n’y avait pas de travail pour nos pauvres agents de la CIA, détrompez-vous. Il y aura tellement d’innovations et de reconstructions au cours du siècle à venir qu’il y aura à peine assez de monde pour faire tout ce qu’il y a à faire. Et la meilleure nouvelle, c’est que presque rien de tout cela ne peut être fait par des ordinateurs. Ils nous aideront, comme ils m’aident à rédiger cet article, mais ce sera à peu près tout.
Quel était donc l’intérêt de tout ça? Si j’étais un milliardaire phénicien, la chose que je voudrais le plus acheter en ce moment, c’est ma propre sécurité, ma tranquillité d’esprit et ma stabilité. Je regarderais autour de moi et je me dirais qu’aussi rentable qu’ait été le projet Chaos, il était fatigant. C’était beaucoup de dépenses et d’efforts pour obtenir davantage de ce que j’avais déjà à profusion. Et dans une analyse des profits et des pertes à long terme, ce n’était peut-être finalement pas un si bon projet, puisque les profits se sont révélés vides et sans signification, tandis que les pertes ont été stupéfiantes. L’art? Disparu. La science? Disparue. L’architecture? Disparue. L’environnement? Disparu. La beauté? Disparue. Eau, air et nourriture propres? Disparus. La bonne volonté? Disparue. La stabilité? Disparue. Le bien-être mental? Disparu. La santé? Disparue. Le bonheur? Disparu. La confiance? Disparue. L’innocence? Disparue. L’avenir? Disparu, puisqu’il a été hypothéqué.
Mais pour chaque problème, il y a une solution. Vous avez toujours le droit de changer d’avis, et je vous dis que vous devez changer d’avis.
Prochainement: le faux mouvement 4B.
*Voir Watership Down.
Texte original
Trump/Vance Wins!
by Miles Mathis
First published November 6, 2024
A lot of people are asking me for commentary on the Trump win, knowing I will say something no one else is. Yep, you can count on me for that.
Before I respond to specific things, let me just remind you of the big picture here. We will start at the deepest end of the pool and swim up. Some have said this one was just too big to steal, so Trump won despite interference. Nope. No election is too big to steal, or ever was. They have stolen bigger ones than this. The election is just the wallpaper in the final room of the stageplay, and with computers they can re-wallpaper the whole thing overnight, to fit any script update. Since Harris had almost no real support, it would have been a huge push of the numbers, but that doesn’t make it hard. Computers can push an election 40 points just as easily as they can push it two. Makes no difference to them. So if they had wanted to give this to Harris, they easily could have.
But they didn’t want to. That was never the plan. The plan—as I have been telling you for years—was to tank the Dems on purpose, to remanufacture parity between the two parties and move the country further right. In our pre-fabricated two-party system, the rulers need near-parity between the parties, to make voters feel powerful. The whole system is just a charade, since the rulers don’t care what citizens think at all. But voting and polling and things like that create a facade that implies they do. So they can’t have one party dying or getting too weak. In that case they have to step in and re-create the appearance of parity at any cost. That’s what the last couple of decades has been about, and especially the last four years. The Dems were given the worst platform imaginable while the Reps suddenly became the everyman’s best friend. The Dems magically and mysteriously started doing everything wrong while the Reps started doing everything right. To many of us it seemed the historical platforms had flipped. By that I don’t mean the Dems had previously been doing everything right, I mean that the Reps—historically the party of the fatcats—suddenly became big populists. Like with Teddy Roosevelt and Reagan, but even moreso. That was no accident. In a decade of rising populism and declining trust in government and media, you would expect both parties to try to appeal to the largest percentages. I don’t believe the Reps are earnest in their bows to the dispossessed, but my point is you would have expected the Dems to try to outdo the Reps in appealing to the masses. That was their historical constituency after all, and they should have known how to talk to those people. Instead, they did just the opposite, attacking their own working-class people as Nazi garbage. That, by itself, is so suspicious it blows the cover of the entire project.
Some on the left are now claiming the election was stolen for Trump. And as you see, in a way it was. In the long script, he was destined to win, so it was stolen in that sense. But they had prepared everything leading up to this so well, they didn’t have to steal the actual election yesterday. The disaster of the Biden Presidency—all a planned fail—had so thoroughly moved the country away from the Dems, that the CIA had to fudge this election to make it look close. They actually stole many States FOR Harris, again to maintain the continued appearance of parity. Harris only won 19 states, but counting real votes I think she would have won less than ten, and may not have won any. Note that: only 19 of 50 states are now officially blue. And large parts of blue states are red as well. For the best example, see the state I happen to be in temporarily, California, which geographically is mostly red. I didn’t know that until I got here. I am in the reddest county in the state. Only the big cities on the coast are blue, and Trump just won 40% of California, which most people think of as completely blue. This is true across the nation, where the sort of people who would vote for Harris are becoming hemmed into just a few big cities on the two coasts. A huge percentage of them are in just three cities: New York, Los Angeles, and Chicago.
And even that support is dissolving. The Republicans won Long Island and the large district just north of Yonkers. In Los Angeles, they are about to win districts 40, 41, and 47, which include much of South LA. They may also win district 27 north of LA. In Texas, Dallas, Houston, San Antonio, and Austin are blue, but Fort Worth, North Dallas, North Houston, and North San Antonio are all red now. District 15 in far south Texas, heavily Hispanic and traditionally blue, just went red. You can thank the manufactured border crisis for that. In Arizona, Abe Hamadeh, who you may remember had his election stolen in 2022 with Kari Lake, just won northwest Phoenix, turning it red. West Phoenix is also red.
So the blue is quickly getting whittled down on that map. Which brings us to New Mexico, which you have to admit looks very strange on this map. It doesn’t matter much one way or the other, since the population of NM is very low, with only three districts. But I see it as a signal nonetheless, since it is telling us NM is about the most corrupt state in the union, with Santa Fe being the most corrupt city outside of Chicago. I suppose that is due to the military presence left over from Los Alamos, and my guess is the state is actually run out of Kirtland AFB in Albuquerque. That is the feeling I got when I lived in Taos for 14 years. I will be told it is because NM is run by its Hispanic population, like south Texas. It just didn’t flip red this year like parts of Texas did. Yes, but I am telling you it is probably because it wasn’t allowed to flip red. They needed it to stay blue like Virginia, so that Harris could avoid a skunk.
For a while yesterday Trump was winning Virginia and Maine and Massachusetts and New Mexico and even Minnesota—Walz’s home state. That would have been amusing, but they didn’t let it go that far. The computers stepped in and got the numbers on-script. But I suspect they let us see the real numbers in those places for a while, sometimes up to 50% reporting, just for fun. At Fox they even listed Oregon as red for a little while, when votes first started coming in. I laughed out loud. What was that about? A computer glitch? A few initial votes from one eastern county? No, since no votes were reported when Oregon was red on the map. Again, I suspect it was either a tip of the hand, or an accidental moment of reality showing through the veil.
We are expected to believe Harris won 47% of the popular vote, but I for one don’t believe it. After the most disastrous four years in any of our lifetimes, even a qualified and charismatic candidate couldn’t have won a third of the popular vote from the blue side. Harris, who didn’t win any primaries and hardly campaigned, may be the least qualified and least charismatic candidate ever put forward by either party, making Dan Quayle and George Bush II look relatively brilliant in comparison. But she wasn’t just weighed down by her own inability to speak or make sense, she was weighed down by a party platform that was clearly a big joke inserted from Langley. I can just see the writers sitting around a huge mahogany table smoking cigars, trying to one-up eachother with the craziest stuff they could come up with. Drag-queen story hours? Tranny promotion 24/7? Post-birth abortions/infanticides? Forced vaccinations? Holy wars in Israel and Ukraine? Institutionalized censorship and repealing the First Amendment? Repealing the Second Amendment? Repealing the Fourth Amendment? Packing the Supreme Court? Open borders? Men in women’s sports? Reverse sexism and racism at top volume, with white men being attacked all the livelong day just for being born? Civil War reparations 155 years after the fact? January 6 is worse than 911 and Pearl Harbor? And they might as well have had rampant inflation and food shortages on their platform, since their policies had created that as well. Given all that, any sane person should find it amazing Harris got even one vote, if she did.
What sort of person supports any of that, much less all of it? Not an old-school liberal like me. I don’t support any of it. We are told that the only ones who don’t support Harris are ignorant hicks on the far right, but I am a Phi Beta Kappa liberal and I don’t support her—and it has nothing to do with how she looks—her gender or race. I have always been a liberal and still am, but by that I mean I am for the little guy and against the fatcats. That is what the term used to mean, up until the time of Reagan, say, when they began blackwashing it and flipping it. I couldn’t be more against the current “liberal” agenda, which is why I was happy when Trump won yesterday. I couldn’t help myself, even though I have always detested the Republican Party and I don’t like Trump. Why don’t I like Trump? Is it because he is opinionated and crude and crass? No, those are actually his best qualities. I don’t like him because he is a fatcat. I don’t buy the populist schtick.
The CIA made this election about ideas on Trump’s side—they had to to make it work—so now they have to deal with that fact. Like I said, I don’t believe either Trump or the CIA is earnest about any of this. They just said these things to fool the populace into moving along, as usual. But to solve the previous problem they have created a new and bigger one: they have a populace already on the edge of revolt and meltdown—from the vaccine genocide and other things—and they have now primed that populace with a lot of big promises. If, as I expect, they plan to renege on all those promises, as they always have, they will dig their hole even deeper. Remember, not one President since the beginning of time from any party has kept any promises. Just the reverse. They always do the polar opposite of what they promise. If they promise to keep us out of a war, the first thing they do after getting elected is sign us up for it. If they promise to lower the debt, they raise it. If they promise to clean up Washington, they immediately appoint a bunch of dirtbags.
Plus, this isn’t 1901 or 1980, when the rulers still had full control of the mainstream media. As they have admitted recently, that is all out the window. They used the mainstream media to sell the planned fail, so the media just bit the dust with the Dems. The mainstream media was all-in with Harris, so as she falls into the dustbin of history, so do they. And Trump was even right about Fox, since they were paid off like the rest to sell the current story, though not to the extent CNN and NBC were. I followed the election last night, but since I don’t have a TV I just watched the map at Fox5NY.com—the first thing that came up on a search. But when Pennsylvania was called for Trump and it was clear he was going to win big, I wanted to hear some of the celebration. I figured Fox National would be whooping it up. Nope. When I tuned in, some old gay black guy with a Valentino mustache was calling everyone a racist and a misogynist, blaming the white dudes for not supporting Harris. He was even harping on about the “insurrection” of January 6. And the rest of the panel sat there and listened to that. I couldn’t believe it. Finally, Brit Hume—who looks like he just had a stroke, or was currently having a stroke—chimed in to point out that 51% of the country apparently didn’t agree that Jan. 6 was an insurrection or that Harris was a good candidate. WEAK! No, Brit, not 51%, more like 80%, going by real numbers, and Trump was right then winning a big election: not the time to be repeating this old insurrection/racist/misogynist crap. So Hume should have told the guy to stuff a sock in it. Even if any of that been true (it isn’t), the people had just spoken and any sensible news show would have at least pretended to bow to that for the time being, just as a matter of self preservation. As we saw, even according to the made-up numbers, this was not a squeaker, it was a landslide. Trump will take 312 electors and 31 states and 27 governors and 54 Senators and probably the House as well with 223, so this is not the time to keep calling voters garbage. I am sure it was even worse on the “liberal” stations.
I checked the Guardian the next day for this liberal take. This is how their very brave (unsigned) editors put it:
This is an exceptionally bleak and frightening moment for the United States and the world. Presented with a choice between electing the first black, female president on a promise of a sunnier future, and a racist, misogynist, twice-impeached convicted felon hawking hatred and retribution, they picked Mr Trump.
All spin, and not a word of it true, as we have come to expect, which means the Guardian can also kiss off a huge slice of its US readership. And not just its US readership. Though, like the US press, the Guardian is underwritten by Intel, so what do they care? Glossing the Democratic platform as a promise of a sunnier future is so Orwellian it passes belief it ever made it into print in Orwell’s home country. As is the implied idea we should vote for Harris just because she is a black female. Is the fact she has an IQ of about 90, can’t read from a Teleprompter, has zero qualifications to be President, knows nothing about history or the world, and manufactured her entire bio beside the point? Not worth mentioning? Not worth mentioning that the actual Democratic platform vies with Big Brother in its fascist dreams? I would vote for a black woman over Trump in a second if she ran on a better platform than his and was impressive in any way, but she didn’t and wasn’t. And if Trump is a racist, why did so many Blacks and Hispanics just vote for him? He just won more minority votes than Dole, McCain, or Romney, so were those guys more racist and Nazified than Trump? If so, the Guardian forgot to tell us back then. Also amusing that these minorities had a candidate to vote for that was both Brown and Black, at least according to the fake bios, but for some reason decided to vote for a racist Nazi. But I guess that according to the Guardian those voters are just ignorant garbage. I suggest the Dems keep calling them that, since it is a great way to win them back in 2026. Besides, Trump was never impeached, since it takes both houses of Congress to impeach and the whole thing in the House was staged anyway as part of the Jan. 6 script. And the “convicted felon” nonsense is more CIA theater, as the agents at the Guardian are well aware. The fake convictions come out of dummy courts, just as the news and these editorials comes out of dummy editorial offices and puppet editors.
This maundering from the Guardian is just more sad death-throes level stuff like we saw recently with the Washington Post, as it ate its own last arms and legs off in a final orgy of autophagy. The editors at the Post were the last people on Earth that read the editorials at the Guardian, and vice versa, so that circle is now broken. The gyre cannot hold.
You know who else died yesterday? “Gold standard” pollster Anne Selzer, who gave Harris a lead of 3 in Iowa the day before the election. Trump won by 13.3 a day later, so we have to wonder who she polled, to be off by 16 points just one day out. We can only suppose the DNC paid her off, but how does Selzer plan to pay the rent after she spends that money?
We see the same miscalculation from Hollywood and the music industry, which continues to sign its own pink slip (with the emphasis on pink, by two separate meanings). We are waiting for these people to just drink their Drano and move to Canada, as promised, but instead they keep yapping. Bette Midler actually quoted H. L. Mencken today, which is rich considering that the only people he thought less of than politicians were movie stars. Bette seems to have missed the bottom line here: the endorsement of Hollywood backfired, not because most people love Trump, but because the Dem platform and campaign was such a trainwreck. A scripted trainwreck, as I have argued. It’s possible these Hollywood endorsements were also scripted to fail, with CIA knowing they would fail, since the endorsements only seem to come from actors and musicians that are on the edge of the grave or otherwise retired. They have no careers and need the money, I guess. The endorsements seemed scripted to fail due to the exclamatory and accusing form of them. For an endorsement to work, it has to be a sweet friend-to-friend endorsement, but these were all scolding, holier-than-thou dictats or hand-wringing, tear-drenched pleas or outright threats that just reminded us of how they treated us during Covid. Arnold: Screw your freedom, peasant, put on a mask, get your vaccine, and vote the way I tell you to, or we will doxx you as an anti-Semite, sexist, Nazi piece of garbage! Aniston: Get vaccinated and vote for my candidate or I will unfriend you and tell everyone we are on a permanent break! Fine by me, Rachel.
Still, I see it as a crushing miscalculation on the part of the stars, since even if is just another acting job for them, they are destroying their legacies. Midler has no real legacy, but some of them like Streep and Deniro do. Did. They just blew all the goodwill they had saved up from decades of extreme promotion. All for nothing, since Harris wasn’t scripted to win no matter what they did. Surely they knew that going in? It is almost impossible to believe they don’t know what they are a part of.
My belief is that they do know it, but don’t believe in legacies. They figure they will soon be wormfood, so what’s the difference? The important thing is to remain part of the vaudeville right up to the heart attack, and the CIA needs to continue to create division over the next four years. Trump’s election wasn’t the end of anything or the beginning of anything new, and to keep the final accounting from coming due for the Phoenicians, Project Chaos has to be kept at 11. Meaning, to explain Trump’s inability to get anything done re draining the swamp, the CIA will have to manufacture four more years of fear, hysteria, inertia, fake news, and false crisis, and to achieve that the Dems and all their sorry actors on both sides of the pond will have to be kept at top volume, chanting Nazi, racist, sexist, rapist, felon, anti-Semitic, supremacist, garbage, insurrection, etc.
But regardless of whether the stars are dupes or hires, the fact remains they just cashed it all in with the Dems and the mainstream press. So they can’t be used by the propagandists anymore, either. They are all part of the old Mighty Wurlitzer that just got eaten by termites. We are all now deaf to that old organ-grinding.
How long can CIA/MI6 continue to spin out a fake history and present no one believes in? I really don’t know, but if they try to start a big new war to paper over all their other failures, as they have done so many times before, I think we will find out. That sort of patriotism is extinct, and I don’t see anyone showing up for their war. This ain’t 1941, or even 1955.
There is also this to consider: CIA has to take into account not just the optical landslide they just created, they have to take into account the reality on the ground, which they just covered up. They have to take into account the real numbers, which are no doubt frightening to them. This populist platform Trump is heading is the biggest thing since Reagan, and I think it is far bigger since it includes not only the Christian, moral majority angle, but an anti-war platform that is very un-Reagan, and an anti-Pharma platform (with RFK) that is completely unprecedented. No doubt CIA will answer that those are just empty promises, and don’t even have to be taken into consideration. Except that those issues are now on the table and people won’t forget that. The last thing the rulers need to be doing right now is teasing a vicious and rabid dog they have previously beaten. If they had no intention of keeping any of these promises, they shouldn’t have made them, since that is guaranteed to introduce more instability into a system already wildly out of balance.
[Another reason I suspect this has all been fudged to hide the extent of it is that it looks like total voter turnout is being vastly underreported. Remember, they faked Biden’s number up to 81 million in 2020, supposedly the greatest number ever received, now a big joke. That made Biden seem very popular to some people on ventilators who weren’t paying attention. Yesterday we saw just the opposite, as Trump’s number is being held down so far to around 72 million, less than he got in 2020, though then he only got 47% of the total. That would imply far lower voter turnout totals from the States, except that that isn’t what the States are reporting. Michigan has already reported the greatest turnout in recent history, though we have to hear about it from a Russian site. As usual, the rest of the world gets better intel about our elections than we do. Voter turnout isn’t being reported to hide just how big the statement was yesterday, preventing it from being seen as a mandate, or worse as the cry of a revolution.]
This all goes to say that the current cycle may look like a small step back to sanity, but it is very unlikely it actually is. I think it may be from the point of view of citizens fighting back, but not from the point of view of the governors getting the message. I see the new regime failing not because Trump is a Nazi or because the stated Republican platform is reactionary, but for far larger reasons, the main one being that it is nearly impossible to believe the Phoenicians have learned anything or that they have suddenly become the tiniest bit more benevolent, or the tiniest bit less malevolent. All other compass readings are pointing in the opposite direction.
Such as? They are calling Trump “The Phoenix” for his big comeback. Yeah, not a good sign. Plus, if the rulers had any intention of allowing Trump’s populism to come to any sort of fruition, they would not be squelching it already by misreporting of numbers. If the deep state was really promoting or allowing Trump’s platform as a corrective, and not just Trump the actor as a sedative, they would have no reason to downplay the voter turnout, the landslide, the numbers, or the celebration.
You will say I am raining on your parade just like the black guy at Fox, but I don’t intend to. I am on your side here. Go ahead and celebrate. I did. I whooped it up a little last night, as a form of release. I could feel the people waking up one way or the other. But you have to follow through this time, demanding that Trump and the rest deliver on their promises. When he and his new Health Czar RFK and Congress refuse to prosecute Fauci, saying we have to let bygones be bygones, you have to raise hell. When he forgets to clean up all the conflicts of interest at FDA, CDC, NIH, and all the other regulatory agencies, you have to raise hell. When he lets Pfizer slide for mass murder, you have to raise hell. When he continues to send money and arms to Israel, you have to raise hell. When he continues to snorkel up the behinds of GoldmanSachs and the CIA and the Fed and WHO and WEF and the WorldBank, you have to raise hell. When he comes for your son or daughter for his new war, tell him to eat hraka.*
You have to keep better score, my friend. If your memory isn’t so good after the Covid/Vaccine thing, write it down somewhere. Use a real pen and a notebook: these facts will stick in your mind better if you have to use your hands and carry around physical objects. That is just how it works. You are a physical object yourself, you know. Also, stay off the drugs, especially the sedatives and the anti-anxieties. You actually need to keep your anger on a boil. It is there for a reason. Learn to use it. Don’t vent it on your wife or dog or fellow drivers, but save it for those who deserve it.
The rulers will never care what citizens think until the citizens make it necessary for them to care. The loss of Hollywood and the media puts them much closer to having to care, since they have lost a large part of their ability to fool you. Without that, they have to face your anger more directly, without the old means of deflection. Put in that position, they may have no choice but to respond to grievances. At that point it is much easier for them to give up some power than to use that power to fight their own people. Fighting your own people is expensive and time-consuming, and to be honest they are already maxxed out in that regard. Way beyond maxxed out. Way in a hole of their own making.
Walk with me a moment, rulers. How much do you spend each year fighting your own people? You will say nothing of your own, it all comes from taxes, so you are billing us for our own opposition. OK, that’s very clever, but since that level of taxation seems to be nearly sustainable, let me put it another way: what if you took that trillion or so a year you spend fighting your own people, and redirected it to other purposes? That trillion a year may not come out of your own pockets, but it isn’t going into your own pockets, either. Not like the military budget is, with defense contracts and so on. You will say, sure it is, via covert projects contracts. Faking events and all the rest. OK, but those projects aren’t as wildly profitable as defense, since although you may be faking the events, you aren’t faking the personnel. Intel takes huge personnel, and the costs are going into their salaries, not your pockets. Everything an agent makes, you don’t make, right? And since those agents just blew their own cover and broke their own Mighty Wurlitzer, they are now worse than useless. Everyone can now spot the 500-pound gorilla in the room, so his upkeep isn’t really worth your time anymore. He or she would be best re-assigned to some other project more useful to you, and if that new use isn’t making more profit, it should at least be making more stability for you. Operation Chaos was a pretty good money-maker at lower levels, but now that everything is chaos all the time and everyone’s cover has been blown, not so much. It is quickly becoming more trouble than it is worth.
So how could these agents be re-assigned to create greater stability? To see, let’s go back to the beginning. Why was CIA created in the first place? Well, mainly as an FBI-type treasury dip, spinning somewhat necessary foreign war-time covert operations into mostly unnecessary domestic peace-time operations. But also as a response to real worries that two centuries of skullduggery in the US would be exposed and the whole facade of wealth-creation would fall. So all enemies of “capital” needed to be tailed and harassed by an ever increasing system of spies. Of course this just created a second and larger web of skullduggery and lies, which then created another, which created another, and so on and on, until now the whole world is little more than a hierarchy of agents all spying on one another. Which means the entire edifice is little more than a joke: everyone is now so dirty that no one can be blackmailed for anything. When everyone is sleeping with someone else’s wife or husband, it is hard to threaten anyone with exposure. When all shame is fled, blackmail is impossible. So spycraft has destroyed itself in two ways, not just one.
That being the case, the danger is no longer that the populace will penetrate the secret of capital, it is that they will penetrate the secret of spycraft—that being that it is a total fraud, not worthy of any funding. Therefore, ending it would immediately create a massive double increase in stability, even without re-assigning a single agent. Something that no longer exists can’t be investigated for fraud. Or, it could be, but it won’t be. But even more goodwill—and thereby a sort of misdirection—could be achieved by re-assigning all those agents to a new and useful government project, say a massive arts/sciences/public works project. Some of them could also be assigned the project of rebuilding the mainstream media on logical principles, thereby recreating the trust that has been lost. My readers will say that seems unlikely, since they are already in control of the media: why would they become benevolent overnight? Well, they would become benevolent overnight because they were ordered to. Same reason they are malevolent now: they are ordered to be so. Perhaps they would prefer it otherwise. I assume they would prefer it otherwise, which would add yet another new layer to the stability.
I have proven art and science are in a derelict shape, requiring decades of rebuilding, and we have seen with all the train derailments, bridge collapses, and infrastructure meltdown that public works are also in need of massive help. A lot of agents seem to see themselves as failed artists of some kind or another, as I have shown you in many papers, and many of them would probably be happy to transition into more useful work.
For more than a century, modern western economies have been spending all their money on military, banking, and spycraft, which is money completely down the drain from the point of view of the greater society and thereby to any longterm stability for either the masses or the rulers. Which is precisely why society has been collapsing since WWII. Art and science were both destroyed to provide cover for banking, military and spycraft, dooming not only public works but everything else. It is exactly why we are where we are. But it is still and always easily reversible, since all it requires is a decision to go another way.
I will told art and science and public works aren’t as profitable as these other things, especially military, since they don’t burn the raw materials in such huge quantities. But maybe, just maybe, the point of civilization isn’t burning raw materials as fast as possible. Maybe it isn’t building an endless line of tanks and airplanes and armored vehicles that can rot on lots and tarmacs all over the country, never of any use to any real person. You will say the same could be said of art, except that people do pay to go to museums to see great art. They don’t pay to go to military bases and look at lines of armored vehicles rotting on the lots.
Besides, art, science, and public works DO use a lot of raw materials, and they would use a hell of a lot more if art and science weren’t nearly dead. My new theories and findings have opened up a whole new vista in physics, one with literally trillions of dollars of future profits and products. As just an opener, all physics, chemistry, and biology books now require a complete rewrite, which is an entire new economy by itself. Charge recycling by the nucleus also changes absolutely everything about medicine, especially regarding drug delivery in the cells. I have rewritten geophysics as well with charge recycling by the Earth and Solar System. I have destroyed Modernism, allowing for a new renaissance in painting and sculpture, another big economy. Poetry will also make a comeback in the near future, creating yet another small new economy. Classical architecture will make a similar comeback, creating a huge economy of new buildings and their decorations as people wake up, wash out their eyeballs, and realize that all the Modern buildings need to be scrapped as eyesores. So if you thought there were no jobs for our poor CIA agents on the out, think again. There will be so much innovation and rebuilding in the coming century there will hardly be enough people to do everything that needs to be done. And the best news is almost none of it can be done by computers. They will assist as they are assisting me write this paper, but that will be about the extent of it.
So what was the point of all that? The point was that if I were a billionaire Phoenician, the thing I would most want to buy right now is my own security, peace of mind, and stability. I would be looking around and saying to myself that as profitable as Project Chaos was, it was tiring. It was a lot of expenditure and effort to get more of what I already had in spades. And in a longterm profit/loss analysis, maybe it wasn’t such a great plan after all, since the profit has turned out to be empty and meaningless, while the losses have been staggering. Art? Gone. Science? Gone. Architecture? Gone. Environment? Gone. Beauty? Gone. Clean water, air and food? Gone. Goodwill? Gone. Stability? Gone. Mental well-being? Gone. Health? Gone. Happiness? Gone. Trust? Gone. Innocence? Gone. The future? Gone, since it has been mortgaged.
But for every problem there is a solution. You are always allowed to change your mind, and I am telling you that you need to change your mind.
Et voilà… J’étais prêt à passer une journée bien tranquille – soleil, nature, promenade – et il faut que ce truc sorte juste aujourd’hui? Bon, on va faire court et direct. Je complèterai plus tard si nécessaire. Première salve, si j’ose dire.
[19/07: Vous pouvez lire le reste de l’article mais ce n’est même plus la peine. Dans son récent discours, le principal intéressé vient de faire s’écrouler toute l’opération en une seule phrase:
« Lorsque j’ai entendu un sifflement sonore et que j’ai senti quelque chose me frapper très, très fort à l’oreille droite, je me suis dit: « Ouah, qu’est-ce que c’était? Ce ne peut être qu’une balle. » J’ai porté ma main droite à mon oreille et l’ai abaissée. Ma main était couverte de sang, du sang partout ».
Vous pouvez passer en revue toutes les photos et les vidéos de ce moment précis, il n’y a pas une goutte de sang sur sa main.
Merci « Donald », et bonne et heureuse présidence!]
[16/07: Miles a finalement publié un papier sur le truc, qui dit essentiellement la même chose que moi, avec quelques détails supplémentaires sur des aspects techniques, que je vais rajouter ici, plutôt que de traduire le tout]
Première question que je pose toujours, est-ce que ça s’est vraiment passé? Est-ce qu’un tireur isolé a vraiment fait feu sur Trump? Je vous balance l’information brute, on fera le tri ensuite.
Photos de l’intéressé:
Photo prise par un ancien membre du corps de presse de la Maison Blanche, Doug Mills, donc rien de suspect. Ce qui est entouré au-dessus de l’épaule de Trump est censé être… la trajectoire d’une balle de fusil. La photo du siècle?
[16:07: (Miles) Ensuite, il y a cette photo miraculeuse de la balle qui passe à côté de Trump.
On vous prend vraiment pour des cons si vous est censés gober cette photo photoshoppée. Cette photo aurait été prise par un photographe du NYT. Ça tombe plutôt bien. Quelle était donc sa vitesse d’obturation? Eh bien, ils ont vu venir la question, car on nous dit qu’il utilisait un Sony A1 à 1/8000s. Étant donné que Trump n’est pas connu pour se déplacer à une vitesse de 1000 pieds par seconde, on ne voit pas bien pourquoi le photographe utiliserait cette vitesse d’obturation. Mais admettons que ce soit vrai. À cette vitesse d’obturation, quelle serait la distance parcourue par la balle? Comme il s’agit d’un AR15, la balle aurait ralenti à environ 2000 pieds par seconde. Il suffit donc de faire une multiplication. La trajectoire de la balle devrait être de ¼ de pied, soit 3 pouces. Non, elle est d’environ un pied, ce qui est quatre fois trop long. Il est évident que la balle devrait se déplacer à l’équivalent de 8000 images/seconde pour créer une trace d’un pied de long sur une pellicule ouverte à 1/8000s. Tout le monde peut faire ce calcul. 8000/8000 = 1.
Ensuite, il y a la réaction de la foule derrière Trump, alors que huit balles sifflent autour d’elle. Ils restent plantés là comme des idiots, la plupart d’entre eux ne courant pas et ne se baissant même pas. C’est parce qu’ils savent que les coups de feu ne sont que des balles à blanc.]
Ah non, celle-ci est mieux.Celle-là, pas terrible.
[16/07: (Miles) Ensuite, on a ce travail de grimage foireux, où une maquilleuse cachée derrière l’estrade a étalé du faux sang sur Trump lorsqu’il s’est agenouillé. Ce n’est pas du tout convaincant, car les traces de sang ont l’air d’avoir été tracées au marqueur rouge. À part ça, elle a étalé une substance rouge sur son oreille, qu’elle n’a pas non plus eu le temps de rendre réaliste. Tout ce qu’elle a fait, c’est colorer son oreille en rouge. Et où est l’impact de la balle? Il semble qu’il manque un impact de balle. Si une balle avait emporté ne serait-ce qu’un centimètre du bord de l’oreille, celle-ci saignerait abondamment et on verrait du sang ruisseler du lobe de l’oreille sur sa chemise et sa veste. Il m’est arrivé de gratter des croûtes sur mon oreille qui saignaient plus que ça, et ça a dû probablement vous arriver aussi.]
Celle-là est parfaite pour les veaux la postérité. Vous n’avez pas fini de la voir, on en fait déjà des T-shirts (authentique). Précisons qu’en cas de vraie fusillade, les Services Secrets ne laissent jamais dépasser la tête de la cible avant de l’avoir évacuée.
[16/07: je rajoute celle ci-dessous puisque ça fait partie de l’enfumage général auquel on peu s’attendre dans ce genre d’opération. La première est celle qui circule sur les réseaux sociaux (« Un autre impact de balle! Il portait un gilet pare-balles, ça lui a sauvé la vie! »). La deuxième est la photo originale, où on voit que c’est juste une ombre sur la veste du garde du corps.]
Photos des lieux:
Le bâtiment où le tireur est censé s’être posté est le seulalentour mais il était « hors du périmètre de sécurité »… à 140 mètres de la scène où se tenait Trump, c’est-à-dire à portée de tir. Rien de suspect.
Le tireur « présumé » est traîné hors du toit. Enfin, son cadavre.
Le type dans le public avec un chapeau ridicule est Vincent Fusca, un type vraiment très bizarre.
Ce qu’en dit la presse (enfin, juste après le direct à la télé)
CNN explique qu’il y a eu des bruits, que Trump est tombé, qu’on l’a relevé, qu’il gueulait et que les Services Secrets l’ont évacuéL’AP ne parle que des bruits
USA Today: il y a eu des bruits, il a eu peur
WashPo: bruits, évacuation NB: en fait, ce ne sont pas des gaffes, les journalistes ont reçu en premier lieu l’ordre de ne pas parler de coups de feu, pour ne pas énerver les électeurs de Trump qui risqueraient de foutre le feu au pays – contrairement aux Antifa et à BLM, toujours d’une exquise courtoisie comme on le sait. Ils ont ensuite reçu l’ordre dans un deuxième mémo de pas s’étendre sur le sujet. Bref, juste de quoi bien enfoncer le clou des « médias fake news » ennemis de Trump.
Bon, résumons. C’était un meeting électoral à Butler, Pennsylvanie. Les deux témoins ci-dessus (qui ne sont pas des « acteurs de crise ») ont tenté en vain pendant cinq minutes de prévenir la police de la présence d’un type armé d’un fusil d’assaut sur le toit. Le gars aurait fait feu cinq fois, touché l’oreille de Trump dont l’opportun mouvement de tête l’a sauvé du pire, les autres tirs ont tué une personne et blessé deux autres avant que les snipers l’abattent (je n’ai pas mis la photo, assez glauque).
[16/07: (Miles) Vous me direz que l’une de ces personnes a été tuée. Corey Comperatore. Malheureusement, son histoire ne colle pas non plus. On nous dit qu’il était un ancien chef des pompiers du canton de Buffalo. Mais son profil LinkedIN ne mentionne pas qu’il était pompier. Il y est indiqué qu’il travaillait chez JSP à Butler depuis 30 ans.]
Le tireur isolé a été identifié: un petit gars du nom de Thomas Crooks, électeur Républicain enregistré – avec aussitôt une « théorie du complot » à l’usage des nationalistes qui surgit sur les réseaux sociaux que ce seraient en fait des Antifa qui ont fait le coup, histoire de bien noyer le poisson. Comme vous l’apprendrez dans cette très intéressante vidéo, la profession de son père est, par un pur hasard, « comportementaliste » et, autre hasard, le gamin apparaît comme figurant dans une publicité pour un fonds de pension de Blackrock pour enseignants, filmée il y a un an dans le collège de Bethel où il menait ses études. Le gamin était donc repéré depuis longtemps.
Pauvre gosse.
Tout ça sent le MK-Ultra à plein nez – qui permet de faire faire ce qu’on veut, à qui on veut, quand on veut, n’en doutez pas. Tout ce dont vous entendez parler aujourd’hui dans le domaine du contrôle neurologique était déjà au point il y a des décennies. La technologie des « voix dans la tête » était opérationnelle il y a septante (c’est soixante-dix, amis français) ans – j’ai dans mes fichiers une longue conférence de Gregg Lien, fils d’un des militaires responsables techniques de ce machin, qui en parle un instant, je retrouverai l’extrait en question (si j’ai le temps).
[16/07: (Miles a une autre théorie, dont je doute un peu – le gamin n’a pas le profil d’un agent, plutôt celui du pion sacrifiable – mais je vous la donne quand même) Il s’agit du tireur présumé, Thomas Matthew Crooks, dans une publicité de Blackrock datant de l’année dernière. Pour une raison non précisée, Blackrock a tourné sa publicité à l’école secondaire de Bethel Park, où Crooks était élève. Blackrock a maintenant admis qu’il s’agissait bien de lui, et a retiré la publicité de toute diffusion future. Ce fait est présenté comme une coïncidence extraordinaire, mais ce n’est pas le cas. Tout étudiant apparaissant dans cette publicité aurait été trié sur le volet par les réalisateurs. Ils ne tournent pas au hasard pour demander ensuite aux étudiants de signer une décharge. Je pense que Crooks est lié à quelqu’un de haut placé à Blackrock, et que c’était là son premier pied à l’étrier pour sa future carrière. Quelle carrière? La CIA, bien sûr. Sa fausse mort dans le cadre de cet événement sera son entrée idéale dans la CIA, puisqu’il a maintenant une couverture. La meilleure couverture qui soit: une fausse mort.]
Quant à la « faille de sécurité », elle est tout simplement impossible. Le narratif est que Trump a demandé un renforcement de la sécurité au DHS, qui lui a refusé – mais ça ne tient pas debout, il n’y avait quasiment rien à surveiller dans ce meeting. [16/07: (Miles) Si vous n’avez pas lu la version officielle des faits, celle-ci admet que les services secrets avaient déjà qualifié de dangereux le toit sur lequel le tireur était perché, de sorte qu’il aurait dû non seulement être interdit d’accès, mais aussi qu’un agent aurait dû s’y trouver physiquement. Les tireurs d’élite des bâtiments adjacents pouvaient le voir et l’avaient déjà repéré, mais ils n’auraient prétendument pas été autorisés à tirer en premier. Si vous croyez ça, vous croirez n’importe quoi. C’est la raison première de la présence des tireurs d’élite: empêcher un premier tir sur un ancien président. Des personnes dans la foule avaient également vu le tireur et prévenu les services secrets, mais ont été ignorées.] De plus, les sociétés de sécurité privées sont à la hauteur de ce genre de boulot, au moins autant que les services d’État. La technologie dont ils disposent est saisissante. [15/07: Ainsi que le pognon dont dispose Trump. Et quelques drones à $200/pièce peuvent faire la différence.] Pour l’anecdote, j’ai lu le témoignage (perdu le lien, sorry) d’un ancien Marine qui a renoncé à fuir les États-Unis parce qu’il n’existe plus aucun endroit sur la planète qui ne puisse être surveillé – même en pleine nature. Avec ça, on a loupé pendant cinq minutes un type posté sur un toit avec un fusil d’assaut, à cent quarante mètres du futur Président? [16/07: Le plus beau, c’est qu’il y avait une échelle très opportunément laissée à côté du bâtiment, pour donner accès au toit où le prétendu tireur s’est posté, comme si ça avait pu échapper aux agents des Services Secrets qui ratissent les lieux avant l’événement] Il n’y a jamais de « faille de sécurité ». Il n’y en a pas eu le 11 septembre, ni le 7 octobre, ni ici. Il y a juste un scénario et des ordres de « stand down », ne pas intervenir.
Cet attentat sous faux drapeau [15/07: sorry, ce hoax], prévu et annoncé depuis longue date, notamment par Tucker Carlson (CIA), comme tout le bruit qu’on fait autour de Trump depuis quatre ans, est de la programmation prédictive et de la publicité. Les procès contre lui sont tous du théatre (voir ici, ici, ici et ici, merci Miles). Les présidents américains sont tous sélectionnés et mis en place par le Renseignement. Tous, y compris JFK, qui n’a jamais été assassiné. Désolé.
La mise en scène du « débat présidentiel » avait elle aussi comme objectif de justifier le retour de Trump – et discréditer « Joe Biden » – tout comme le délire absolu des Démocrates devait pousser même les plus rétifs dans les bras de la « droite ». Le type qui jouait le rôle de Biden en version sénile – à moins qu’on ait pour l’occasion sorti le vrai, s’il est encore en vie – est un acteur, comme déjà signalé dans un article précédent. Donald Trump est lui aussi – en plus de sa fonction de blanchisseur d’argent pour la Mafia new-yorkaise – un acteur professionnel, qui fait ici son come-back, en pourfendeur intrépide – il risque sa vie pour nous! – des méchants marxistes. Le pire, c’est que ça fonctionne assez bien: je lis sur Substack des commentaires quasi-messianiques de la part de gens qui se battent farouchement contre les injections Covid et viennent soudainement d’oublier la signature de Trump sur l’Opération Warp Speed, qui fait au bas mot vingt et un millions de morts et porté le coup fatal aux économies occidentales pour la plus grande joie de Blackrock, justement. Certains parlent de miracle. Hallucinant. Vous me connaissez, je les ai allumés.
C’est bien là tout le problème du peuple. Si on ne lui sert plus que du spectacle, c’est parce qu’il ne fait maintenant plus la différence avec la politique. Un chouette récit qui lui évite de voir que sous l’étiquette « droite » ou « gauche », il n’y a plus que divers étatistes chargés de maintenir un semblant de paix sociale en lui mentant entre leurs dents, totalement inféodés à la dette. Aucun n’aura jamais le courage d’annoncer la mauvaise nouvelle dont parlait ici le Colonel: leur pays n’existe plus, ils devront le reconstruire entièrement, eux-mêmes. Personne ne viendra le sauver.
Comme je l’annonce depuis trois ans, le véritable pouvoir – financier – a besoin de Trump comme devanture d’une politique économique « nationaliste » garante de leur investissement dans la zone US, c’est-à-dire de centre droit pour l’industrie et de centre gauche pour le social, hyper-interventionniste (il n’y a plus vraiment le choix) mais moins ouvertement communiste que la « gauche » – donc « d’extrême-droite ». Comme le RN…
Comme je l’annonce aussi depuis trois ans, les US vont très intelligemment effectuer le repli stratégique économique et militaire qui sauvera (temporairement) leur dollar, laissant l’Europe, totalement verrouillée par la bureaucratie de l’UE encaisser le choc dans ces deux domaines, face à une coalition BRICS qui représente aujourd’hui le meilleur investissement dans tous les secteurs traditionnels et ceux d’avenir, avec comme partenaire Israël dans les technologies de cybersécurité et espionnage industriel et surtout hors du carcan mortel du marxisme vert. Allez jeter un oeil sur le site d’information des BRICS et dites-moi ce que la vieille Europe aura à leur opposer. Son dernier espoir est de se rabibocher avec la Russie, dont elle pourrait à ce stade difficilement se passer, comme tente de le faire désespérément Viktor Orban, dernier chef d’État européen digne de ce nom.
Pour résumer, l’Europe va se retrouver à poil, ou pire. Aujourd’hui, contrairement à Donald Trump, elle vaut plus morte que vivante. On reparle dans mon prochain article de ce qui va lui arriver.
Lésions causées par les vaccins chez l’enfant – Liam Archer Osterhout, âgé de 6 mois, est décédé le jour même où il a reçu les vaccins HepB, Tdap, Rotovirus, Polio et Pneumocoque
Voici Liam, ici il reçoit ses vaccins du 6ème mois au cabinet du médecin en 2019.Il est décédé le même jour.
Liam Archer Osterhout, âgé de 6 mois, est décédé le jour même où il a reçu les vaccins HepB, Tdap, Rotovirus, polio et pneumocoque le jour de l’anniversaire de ses 6 mois.
Liam était très agité à son retour à la maison, sa mère lui a donc donné du Tylenol et l’a allaité pour le consoler, puis il s’est endormi.
Liam a été couché dans son berceau et a été retrouvé bleu et sans vie moins de 30 minutes plus tard.
Elle l’a immédiatement confié à son papa, Del, qui est secouriste, et qui a fait tout ce qu’il pouvait pour tenter de ranimer Liam le temps que l’ambulance arrive.Malheureusement, Liam n’a pas pu être réanimé.
D’un auteur sur Substack que j’aime beaucoup, voici un article, fruit de sa recherche personnelle, qui constitue la condamnation la plus accablante possible du communisme. Son danger mortel – dont je rappelais ici les conséquences, dont le cannibalisme, dans l’histoire récente de l’Ukraine – y est décrit ici dans le cadre de très modestes sociétés pastorales, ce qui ne devrait laisser aucun doute sur le fait qu’il va non seulement à l’encontre de la nature et de la dignité humaine mais qu’il mène aux pires dévoiements.
À enseigner aux enfants, pour ne plus jamais en arriver au point où en sont aujourd’hui les États-Unis et la France, deux pays économiquement détruits par leur États mais où l’on continue à voter à gauche. Voilà ce qui arrive à ceux qui oublient leur Histoire. Voici de quoi la leur rappeler.
Note: pour ne rien vous épargner, j’ai également traduit un extrait de l’article en lien sous la photo.
Un problème important à résoudre lorsqu’on dirige un pays est d’inciter les gens à travailler. Il existe un éventail de solutions entre ces deux extrêmes: laisser les gens libres d’agir (libertarianisme) ou les forcer à produire sous la menace d’une arme (communisme):
Lorsqu’on laisse les gens libres d’agir, ils sont confrontés à la possibilité d’un échec; ils n’auront pas de toit, pas de nourriture et pourraient manquer d’autres produits de première nécessité, à moins qu’ils ne travaillent pour les produire. Cela peut paraître cruel dès lors qu’on les estime incapables de résoudre leurs propres problèmes. En revanche, si on les en croit capables, les laisser libres d’agir leur apportera la plus grande incitation et la plus grande liberté pour survivre par leurs propres moyens.
L’approche inverse peut sembler plus compassionnelle: fournir aux gens un revenu garanti, un logement, de la nourriture, etc. Mais ce système tue toute motivation à produire, de sorte que toute promesse de sécurité est vaine: le gouvernement ne peut en effet rien garantir si personne ne produit quoi que ce soit. Les sociétés communistes répondent aux échecs de production en forçant les gens à travailler sous peine d’emprisonnement, de torture ou pire.
Les deux premières colonies américaines « permanentes », Jamestown (1607) et Plymouth (1620), illustrent de manière saisissante les vertus de l’incitation. Toutes deux étaient initialement communistes, comme le précisaient les contrats passés avec leurs investisseurs. Tous les actifs étaient détenus par un commonwealth [fonds commun]. Il n’y avait pas de propriété individuelle, de sorte que personne ne pouvait accumuler de richesse personnelle; tout allait dans le magasin commun.
Ainsi, ces premières communautés se sont formées en dehors de toute notion de propriété privée – tout était communautaire, comme il se devait pour des personnes voulant créer leur propre version du Paradis sur Terre. Et pourtant, communauté après communauté, cette grande expérience a échoué.
La colonie de Jamestown, 1607
En décembre 1606, la Virginia Company envoie trois navires vers le Nouveau Monde avec un total de 133 colons, dont seulement 105 débarquent à Jamestown au mois de mai suivant. Parmi eux se trouve le capitaine John Smith, soldat-aventurier et promoteur de la compagnie, qui en devient le principal historien. On dit qu’il a sauvé la colonie de la famine pendant l’hiver 1608-1609 en obtenant du maïs des indigènes avec lesquels il s’était lié d’amitié. Mais la charité ne suffit pas; en 1614, Smith écrit:
« Lorsque notre peuple était nourri à partir de la réserve commune et travaillait ensemble, heureux était celui qui pouvait se reposer de son labeur ou s’assoupir sur sa tâche, peu importe comment; en fait, les plus honnêtes d’entre eux entreprenaient à peine autant de vrais efforts en une semaine que ce qu’ils font aujourd’hui pour eux-mêmes en un jour.Ils ne se souciaient pas non plus d’accroissement, supposant que, quelle que soit la prospérité de la récolte, le magasin général devait les entretenir, de sorte que nous n’avions pas récolté autant de maïs du labeur de trente personnes que trois ou quatre n’en produisent aujourd’hui pour elles-mêmes.Pour éviter cela, Sir Thomas Dale a alloué à chaque homme trois acres de terrain clair, en nature de fermes … qui sont exemptés sauf d’un mois de service dans l’année, qui ne doit être ni le temps des semences ni celui de la récolte, pour lequel ils ne paient aucun autre droit au magasin que deux barils et demi de maïs ».
S’agissait-il d’un hasard, peut-être d’un défaut de caractère des premiers colons européens dans ce qui est aujourd’hui la Virginie? Apparemment, non.
La colonie de Plymouth.
Dix ans plus tard, William Bradford, le principal historien d’une expérience sociale similaire menée dans la colonie des Pèlerins de Plymouth, s’exprimait ainsi au sujet d’un groupe différent de personnes installées dans un lieu différent:
« Ils commencèrent donc à réfléchir à la manière dont ils pourraient récolter autant de maïs qu’ils le pouvaient et obtenir une meilleure récolte que celle qu’ils avaient obtenue, afin de ne pas continuer à croupir dans la misère.Enfin, après avoir longuement discuté, le gouverneur (avec l’avis du chef d’entre eux) décida qu’ils devaient cultiver du maïs, chacun pour ce qui le concernait, et se fier à eux-mêmes à cet égard; pour tout le reste, ils devaient continuer à faire comme avant.
On attribua donc à chaque famille, selon la proportion de leur nombre, une parcelle de terre à cette fin, uniquement pour l’usage présent (mais on ne fit aucun partage pour l’héritage), et l’on rangea tous les garçons et les jeunes gens sous l’autorité d’une famille.Cette mesure eut un grand succès, car elle rendit tout le monde très industrieux, de sorte que l’on planta beaucoup plus de maïs qu’on ne l’aurait fait autrement par n’importe quel moyen que le gouverneur ou n’importe qui d’autre aurait pu utiliser, ce qui lui épargna beaucoup d’ennuis et lui donna un bien meilleur rendement.Les femmes allaient maintenant volontiers dans les champs et emmenaient leurs petits avec elles pour semer le maïs, alors qu’auparavant elles auraient allégué leur faiblesse et leur incapacité, et que les contraindre aurait été considéré comme une grande tyrannie et une grande oppression.
L’expérience que l’on a faite de cette voie commune et de cette condition, pendant plusieurs années, parmi des hommes pieux et sobres, peut bien montrer la vanité de cette idée de Platon et d’autres anciens, applaudie par certains plus tard, selon laquelle le fait d’enlever la propriété et de réunir la communauté dans un fonds commun les rendrait heureux et florissants, comme s’ils étaient plus sages que Dieu.En effet, il s’est avéré que cette communauté (dans la mesure où elle existait) engendrait beaucoup de confusion et de mécontentement, et retardait beaucoup d’emplois qui auraient été à leur avantage et à leur confort.
Les jeunes gens les plus capables et les plus aptes au travail et au service se plaignaient de devoir consacrer leur temps et leurs forces à travailler pour les femmes et les enfants d’autrui sans aucune rétribution.Le fort, ou l’homme de tête, n’avait pas plus à partager les vivres et les vêtements que celui qui était faible et incapable de faire le quart de ce que l’autre pouvait faire; cela était considéré comme une injustice.Les hommes les plus âgés et les plus graves étaient mis sur un pied d’égalité en matière de travail, de nourriture, de vêtements, etc. avec les plus jeunes et les plus méchants, ce qui était considéré comme une indignité et un manque de respect à leur égard.Quant à l’obligation faite aux femmes des hommes de rendre des services à d’autres hommes, de préparer leur viande, de laver leurs vêtements, etc., elles y voyaient une sorte d’esclavage, ce que beaucoup de maris ne pouvaient pas non plus tolérer.
Quant au fait que tous doivent avoir la même chose et que tous doivent faire la même chose, ils se considéraient comme étant dans la même condition et comme étant aussi bons les uns que les autres; et ainsi, si cela ne rompait pas les relations que Dieu a établies entre les hommes, cela diminuait et supprimait au moins beaucoup les égards mutuels qui devraient être réservés entre eux.Et cela était pire s’il s’agissait d’hommes d’une autre condition.Qu’on ne m’objecte pas qu’il s’agit là de la corruption des hommes, et qu’il n’y a rien à voir avec la voie elle-même.Je réponds que, tous les hommes ayant cette corruption en eux, Dieu, dans sa sagesse, a vu une autre voie plus convenable pour eux ».
Les résultats furent frappants: sans incitations individuelles, les gens mourront littéralement de faim plutôt que d’accomplir le travail nécessaire pour produire une quantité suffisante de nourriture commune. Les deux colonies ne survécurent que parce qu’elles abandonnèrent leur « magasin commun » et permirent à chaque famille de conserver la majeure partie de la nourriture qu’elle produisait, ce qui entraîna d’énormes changements de comportement bien documentés. Ainsi, alors que l’approche communiste/socialiste semble toujours bonne sur le papier, elle est en fait l’option la plus cruelle, mais parce que tant de gens (en particulier les jeunes) ignorent le rôle des incitations dans la stimulation de la production, nos sociétés finissent par s’engager sur la voie de l’autodestruction « compatissante ».
Ce qui est encore plus étonnant (pour moi), c’est que je n’ai finalement découvert les écrits de Smith et de Bradford que par hasard.1 Pour l’essentiel, tous les récits concernant Jamestown et Plymouth voudraient vous faire croire que les souffrances des colons étaient dues à des conditions incontrôlables du Nouveau Monde, telles que:
une végétation inconnue,
la cruauté du climat,
et les hostilités occasionnelles des indigènes.
Bien que ces facteurs aient pu contribuer à la situation, la réalité était tout autre. Dans une société communiste, les gens se rendent rapidement compte que les résultats de tout effort supplémentaire qu’ils déploient sont dilués dans l’ensemble de la communauté, ce qui réduit tellement leur motivation qu’ils travaillent très peu et produisent par conséquent très peu.
Cela soulève deux questions intéressantes:
Pourquoi nos livres d’histoire fournissent-ils généralement leurs propres récits sur les causes de la famine des colons plutôt que de citer les explications des historiens qui étaient réellement présents sur place?
Si des personnes très motivées ayant déjà survécu à des saisons de quasi-famine ne peuvent être incitées à produire suffisamment de nourriture dans le cadre d’un système communautaire pour éviter encore plus de pauvreté (bien qu’elles aient la capacité de produire tout ce qui est nécessaire), quelles sont les perspectives pour les autres?
J’ai une idée! Divisons un pays en deux, avec une moitié capitaliste et une moitié socialiste pour voir ce qui fonctionne le mieux … Oh, attendez Corée du Sud / Corée du Nord
En 1992, un vendeur à domicile m’a convaincu d’acquérir un jeu complet de l’Encyclopedia Britannica, qui occupe toujours la majeure partie d’une de mes bibliothèques. En prime, elle était accompagnée d’un ensemble de 21 volumes intitulé Annals of America(Annales de l’Amérique). Les Annales contiennent des écrits originaux de personnes associées à ce qui allait devenir les États-Unis, à commencer par le rapport de Christophe Colomb de 1493 détaillant son premier voyage aux « Indes », qui étaient en fait ce que nous appelons aujourd’hui les Bahamas. Mon coffret est resté intouché pendant des années avant que je ne commence à le lire intégralement à ma femme, point par point, à l’heure du coucher. Les Annales m’ont appris à ne pas nécessairement faire confiance aux livres d’histoire, qui ont tendance à contenir les opinions de leurs auteurs plutôt que les textes originaux des personnes qui ont réellement vécu l’expérience. Par exemple, on peut lire de nombreux récits sur Jamestown et Plymouth, à la fois sur papier et en ligne, sans rencontrer une seule mention du fait que les hommes qui ont documenté les deux colonies ont attribué leurs quasi-échecs à leur contrat social communiste, ou que les deux colonies se sont redressées de manière spectaculaire après être revenues à un système d’incitations personnelles. Se peut-il que nos historiens modernes omettent intentionnellement ce qui est sans doute la leçon la plus importante que l’on puisse tirer de la lecture de la véritable histoire? ↩︎
Les colons affamés de la colonie de Jamestown ont eu recours au cannibalisme
De nouvelles preuves archéologiques et analyses médico-légales révèlent qu’une jeune fille de 14 ans a été cannibalisée par désespoir
Détail des marques de coupure trouvées sur la mâchoire de la jeune fille, ou mandibule inférieure, sur une photo stéréo-microscopique. Smithsonian Institution / Don Hurlbert
Le rude hiver de 1609 dans la colonie de Jamestown, en Virginie, a contraint les habitants à faire l’impensable. Des fouilles récentes sur le site historique ont permis de découvrir des carcasses de chiens, de chats et de chevaux consommées pendant la saison communément appelée « période de famine ». Mais quelques autres ossements récemment découverts racontent une histoire bien plus effroyable: le démembrement et la cannibalisation d’une jeune Anglaise de 14 ans.
« Les entailles au front sont très hésitantes, très incomplètes », explique Douglas Owsley, l’anthropologue judiciaire du Smithsonian qui a analysé les ossements après leur découverte par des archéologues de Preservation Virginia. « Le corps a ensuite été retourné et quatre coups ont été portés à l’arrière de la tête, dont l’un, le plus fort, a fendu le crâne en deux. Une blessure pénétrante a ensuite été faite à la tempe gauche, probablement par un couteau à une face, qui a été utilisé pour ouvrir la tête et retirer le cerveau ».
On ignore encore beaucoup de choses sur les circonstances de ce repas macabre: qui était exactement la jeune fille que les chercheurs appellent « Jane », si elle a été assassinée ou si elle est morte de causes naturelles, si plusieurs personnes ont participé au dépeçage ou s’il s’agissait d’un acte isolé. Mais comme l’ont révélé Owsley et l’archéologue principal William Kelso aujourd’hui lors d’une conférence de presse au Musée National d’Histoire Naturelle, nous disposons désormais de la première preuve directe de cannibalisme à Jamestown, la plus ancienne colonie anglaise permanente des Amériques. « Les historiens n’ont pas toujours été d’accord sur la question de savoir si ce genre de choses s’est réellement produit à Jamestown », explique Owsley. « Si l’on examine ces os retrouvés dans une fosse à ordures, taillés et dépecés, il est clair que ce corps a été démembré pour être consommé ».
On a longtemps supposé que les conditions difficiles auxquelles étaient confrontés les colons de Jamestown les avaient poussés en désespoir de cause à manger d’autres humains – et peut-être même à commettre des meurtres pour ce faire. La colonie a été fondée en 1607 par 104 colons à bord de trois navires, le Susan Constant, le Discovery et le Godspeed, mais seuls 38 d’entre eux ont survécu aux neuf premiers mois de vie à Jamestown, la plupart succombant à la famine et à la maladie (certains chercheurs supposent que l’eau potable empoisonnée par l’arsenic et les déchets humains a également joué un rôle). En raison des difficultés rencontrées pour cultiver les terres – ils sont arrivés au milieu de l’une des pires sécheresses régionales depuis des siècles et de nombreux colons n’étaient pas habitués aux durs travaux agricoles [NdT. bel exemple d’omission dont David Ziffer parle ci-dessus] – les survivants sont restés dépendants des approvisionnements apportés par les missions suivantes, ainsi que du commerce avec les Amérindiens.
Au cours de l’hiver 1609, la sécheresse extrême, les relations hostiles avec les membres de la confédération locale Powhatan et la perte en mer d’un navire de ravitaillement placèrent les colons dans une situation véritablement désespérée [NdT. rebelote]. Seize ans plus tard, en 1625, George Percy, qui avait été président de Jamestown pendant la période de famine, écrivit une lettre décrivant le régime alimentaire des colons pendant ce terrible hiver. « Après nous être nourris de nos chevaux et d’autres bêtes aussi longtemps qu’ils ont duré, nous fûmes heureux de nous accommoder de vermines comme les chiens, les chats, les rats et les souris… ainsi que de manger des chaussures de bottes ou tout autre cuir », écrivit-il. « Et maintenant que la famine commence à paraître affreuse et pâle sur tous les visages, rien n’a été épargné pour maintenir la vie et faire ces choses qui paraissent incroyables, comme déterrer des cadavres hors des tombes et les manger. Et certains ont léché le sang qui était tombé de leurs compagnons d’infortune ».
Malgré ces références textuelles au cannibalisme et d’autres, il n’y avait jamais eu de preuves physiques tangibles que cela s’était produit – jusqu’à aujourd’hui. L’équipe de Kelso a découvert les restes de la jeune fille au cours de l’été 2012. « Nous avons trouvé un dépôt de déchets contenant des os de cheval et de chien dépecés. Cela ne se faisait qu’en période de famine extrême. En creusant, nous avons trouvé des dents humaines, puis un crâne humain incomplet », explique Kelso.
Kelso les a apportés à Owsley pour une batterie de tests médico-légaux, y compris des analyses microscopiques et isotopiques. « Nous avons effectué un CT scan des os, puis nous les avons reproduits sous forme de modèles virtuels en 3D avant de les assembler, pièce par pièce, pour reconstituer le crâne », explique Owsley. En reproduisant numériquement les fragments pour combler les lacunes, l’équipe a pu réaliser une reconstitution faciale en 3D bien qu’elle n’ait disposé que de 66% du crâne.
Les chercheurs ont utilisé cette reconstruction, ainsi que d’autres données, pour déterminer que le spécimen était une femme, âgée d’environ 14 ans (d’après le développement de ses molaires) et d’origine britannique. Selon Owsley, les marques de coupure sur la mâchoire, la face et le front du crâne, ainsi que celles sur le tibia [NdT. voir les autres photos sur la page source], sont des signes révélateurs de cannibalisme. « L’intention était clairement de prélever le tissu facial et le cerveau pour les consommer. Ces personnes étaient dans une situation désespérée. Toute chair disponible aurait donc été utilisée », explique Owsley. « La personne qui a fait cela était inexpérimentée et ne savait pas comment dépecer un animal. Au lieu de cela, on constate des hésitations, des essais, des tentatives et un manque total d’expérience ».
[…]
Owsley suppose que le corps de Jamestown en question appartenait à un enfant probablement arrivé dans la colonie en 1609 à bord de l’un des navires de ravitaillement. Il s’agissait soit d’une servante, soit de l’enfant d’un gentleman et, compte tenu du régime alimentaire riche en protéines indiqué par l’analyse isotopique des os de l’enfant réalisée par son équipe, il penche pour cette dernière hypothèse. L’identité de celui qui l’a consommée est totalement inconnue, et Owsley suppose que plusieurs cannibales ont pu être impliqués, car les marques de coupure sur son tibia indiquent un boucher plus habile que celui qui a démembré sa tête.
Il semble que son cerveau, sa langue, ses joues et les muscles de ses jambes aient été mangés, le cerveau ayant probablement été mangé en premier, car il se décompose très rapidement après la mort. Il n’y a aucune preuve de meurtre, et Owsley pense qu’il s’agit d’un cas où des colons affamés ont simplement mangé le seul aliment qui leur restait, en dépit des tabous culturels. « Je ne pense pas qu’ils l’aient tuée, loin de là », dit-il. « C’est juste qu’ils étaient si désespérés et si acculés que, par nécessité, ils ont recouru à cette solution ».
L’équipe d’archéologues de Kelso continuera à fouiller le fort, à la recherche d’autres corps qui pourraient nous aider à comprendre les conditions dans lesquelles vivaient certains des premiers colons européens du pays. Il s’agit peut-être du premier spécimen prouvant des actes de cannibalisme, mais Owsley est persuadé qu’il y en aura d’autres. La lettre de Percy décrit également comment, en tant que président de la colonie, il a torturé et brûlé vif un homme qui avait avoué avoir tué, salé et mangé sa femme enceinte – les restes de cette femme, ainsi que d’autres victimes de cannibalisme, attendent peut-être encore d’être découverts sous terre. « Il est assez convaincant, maintenant que nous avons vu celui-ci, que ce n’était pas le seul cas », dit-il. « D’autres exemples sont mentionnés ici et là dans la littérature. La seule question qui se pose est donc: où sont les autres corps?
Notre bon vieux Colonel (déjà publié ici) fait ici un point de la situation, et donne ses solutions. Je publie ceci en pensant en particulier à mes lecteurs français, qui noteront les nombreuses et troublantes similitudes avec ce qui se déroule dans leur pays (un exemple entre mille, remplacez « Washington » par « Paris »). La France est citée comme exemple de pôle de résistance au bord de l’insurrection, ce qui est très possible vu la volatilité de la situation actuelle. Toutes les options, selon l’expression, sont sur la table – et la porte est cette chose en bois dans le mur, mon cher Manu.
Vous trouverez probablement certaines questions de l’hôte très anecdotiques et peu pertinentes, ce qui n’empêche toutefois pas Macgregor d’y répondre intelligemment. Bonne lecture!
Note: ma transcription originale figure sous ma traduction, dans laquelle j’ai inclus quelques clarifications et liens pour les personnalités et événements américains cités dans le texte.
Stephen Gardner :Il se passe des tas de choses, notamment un changement du niveau d’alerte de l’armée américaine.Un autre risque important reçoit enfin le traitement médiatique qu’il mérite, à savoir l’état mental du président Joe Biden.Pour m’aider à y voir plus clair, j’ai fait appel au colonel à la retraite Douglas Macgregor.Colonel Macgregor, merci de vous joindre à moi.
Col. Douglas Macgregor : Avec plaisir.
Stephen Gardner : Donc, les grands médias sont incapables de défendre le président. J’aimerais revenir sur ce point. Mais d’abord, j’ai besoin d’aide pour comprendre ce que je lis sur Twitter: le Pentagone et l’armée ont relevé leur niveau d’alerte à Charlie, en particulier dans la zone européenne. Qu’est-ce que ça signifie? Pourquoi l’armée serait-elle en alerte renforcée?
Col. Douglas Macgregor: Je n’ai pas connaissance des instructions qui ont été données, mais je sais que les soldats et les aviateurs stationnés en Europe ont reçu l’ordre de ne pas porter leur uniforme hors de leur poste ou de leur base, et de se promener en vêtements civils plutôt qu’en uniforme. En général, cela signifie qu’il existe des preuves de menaces à l’encontre des militaires américains. Mais j’ignore de qui proviennent ces menaces. Faut-il craindre des attaques de la part de musulmans ou d’islamistes? Ou s’inquiète-t-on de l’hostilité que certains Européens pourraient nourrir à notre égard en raison de notre politique dans l’est de l’Ukraine? Je n’en sais rien. Mais n’importe lequel de ces éléments pourrait être à l’origine de cette décision.
Stephen Gardner: Je me doutais bien de quelque chose, mais quand j’ai vu ça, je me suis dit, patience, je vais recevoir le colonel. Je vais essayer de mieux comprendre. Vous et moi avons ouvertement parlé de la démence de Biden, du fait qu’il n’est pas en bonne santé mentale. Maintenant, le monde entier le sait. Même Jake Tappert, de CNN, dit à son auditoire qu’il était loin de se douter que Biden avait autant de problèmes de santé mentale. Je ne sais pas si c’est un mensonge ou si Jill Biden l’a maintenu si bien isolé que beaucoup de gens à Washington DC et dans les médias ne s’en sont tout simplement jamais rendu compte. Quoi qu’il en soit, Biden est maintenant traité en paria ou placé sous les feux de la rampe. Que pensez-vous de toute cette affaire?
Col. Douglas Macgregor : Il est évident que Jake Tappert a reçu de ses maîtres l’autorisation d’énoncer l’évidence. Je pense que c’est ça l’explication. Ça n’a rien de nouveau pour vous et moi. Ce qui était intéressant, c’était de voir à quel point c’était flagrant pendant le débat. Bien entendu, je ne me suis jamais préoccupé de Biden lui-même. Il n’est qu’une façade creuse. Il a toujours été un pantin. Ce qui importe, c’est de savoir qui est derrière lui, qui dirige le jeu. Et je pense qu’il s’agit d’un ensemble d’éléments. Il est clair que les membres du cabinet, des gens comme Blinken [NdT. Secrétaire d’État américain], Mayorcas au Ministère de la Sécurité Intérieure, Garland au Ministère de la Justice [NdT. Procureur général], Wray au FBI [NdT. Directeur général], font tous partie de la cabale qui nous gouverne, celle qui tire les ficelles. Mais derrière eux, il y a un certain nombre d’autres personnes. En règle générale, on ne les mentionne pas. Je ne les mentionne pas. Ce sont des bureaucrates non élus ou des représentants d’oligarques milliardaires, qui tentent tous de nous orienter dans une direction bien précise en matière de politique étrangère et intérieure. Ça fait longtemps qu’ils mènent la danse. Le problème, c’est que les gens se focalisent tellement sur le Président qu’ils se disent qu’en recourant au 25e amendement, ils pourront destituer Biden. D’accord. Quelle différence cela fera-t-il? La réponse est: aucune. Ce qu’il faut, c’est un nouveau gouvernement. Ce gouvernement a utilisé l’arme de l’immigration de masse aux États-Unis contre le peuple américain. Ce gouvernement a parrainé des personnes au sein du Ministère de la Justice qui sont ravies de voir les Américains agressés et attaqués dans les villes et villages de tout le pays par des criminels remis en liberté. Ce gouvernement fait effectivement la guerre à tous ceux qui comme vous et moi croient ou professent leur foi en une doctrine telle que le christianisme. Voilà la simple réalité. Je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup plus loin que ça. Ce gouvernement est ouvertement nihiliste, athée, et semble penser que la plus grande menace pour ce pays est, entre guillemets, la suprématie blanche. Aux dernières nouvelles, les trois types qui croient fermement à la suprématie de la race blanche n’ont pas réussi à retourner dans la cabine téléphonique où ils se cachaient. Je ne vois donc pas les choses de cette manière, mais vous et moi sommes considérés comme faisant partie du problème. Nous sommes automatiquement rangés dans cette catégorie et sommes donc l’ennemi. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au FBI. C’est pourquoi les gens ne font pas confiance au Ministère de la Justice. Voilà la simple réalité.
Stephen Gardner: Pour quelle raison – vous venez de m’y faire penser – 51 anciens membres des services de renseignement, y compris le chef intérimaire de la CIA, Mike Morell, auraient-ils approuvé la lettre qu’Antony Blinken leur avait demandé de rédiger afin d’étouffer l’affaire de l’ordinateur portable d’Hunter Biden [NdT. pour plus de détails, voir ici]. Serait-ce du simple bon sens ou de la simple logique de penser que la CIA pourrait être aux commandes du gouvernement américain à l’heure actuelle?
Col. Douglas Macgregor : Encore une fois, je pense qu’il faut regarder comment se répartissent les personnes clés, les figures clés. J’en ai mentionné quelques-unes lorsque j’ai parlé de Blinken, Mayorkas, Garland et Wray. Il faut examiner l’ensemble de la bureaucratie fédérale et identifier les individus qui partagent tous ce même point de vue. Ce sont eux qui voudraient que la juge Kagan, [NdT. pour plus de détails, voir ici] par exemple, soit en charge de la Cour suprême et légifère pour la magistrature. Ces personnes sont toutes des oiseaux de même plumage et partagent un même point de vue bien précis. Leur vision les réunit dans un camp où on déteste les gens comme nous et où on veut les détruire. Je pense que les Américains l’ont compris et qu’ils ont décidé qu’ils n’aimaient pas ça. Si on arrive à débarrasser le gouvernement de Biden, ce ne sera pas très utile, car de toute façon, ce n’est pas lui qui prend les décisions cruciales. C’est pourquoi j’ai parlé d’organiser des élections anticipées. Le seul problème, c’est qu’il n’est possible d’organiser des élections anticipées que si le Congrès vote en ce sens. Or, qu’est-ce que le Congrès ferait? Le Congrès est acheté et payé. Comme je le répète, et comme beaucoup le répètent depuis des années, nous avons le meilleur gouvernement que l’argent puisse acheter.
Pourquoi faisons-nous la guerre en Ukraine? Pourquoi continuons-nous à y envoyer de l’argent et des systèmes d’armement alors que cette guerre était perdue dès le départ et qu’elle n’avait de toute façon aucune chance d’être gagnée? Ça a été une décision désastreuse de notre part. Et pourquoi cautionnons-nous aujourd’hui tout ce que M. Netanyahou veut entreprendre au Moyen-Orient? Pourquoi encourageons-nous la guerre dans cette région et celle en Ukraine? Pourquoi nos frontières sont-elles toujours ouvertes? C’était une comedie tragique de voir ou d’écouter le directeur Wray déclarer que l’ouverture des frontières a permis à de dangereux éléments islamistes d’entrer dans le pays. C’est tout? Nous sommes loin d’imaginer la gravité de la situation. Comme je l’ai dit, l’immigration est devenue une arme de destruction massive entre les mains de ces personnes, du gouvernement Biden et du Congrès. Alors, qui mène la danse? Et pourquoi sommes-nous gouvernés de cette manière? Le peuple américain n’a été consulté sur aucune de ces questions. Quand a-t-on jamais demandé aux Américains combien de ces personnes, dont nous ne savons rien, ils souhaitaient accueillir dans leur pays? Quand a-t-on jamais demandé aux Américains s’ils voulaient ou non faire la guerre au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine? Personne ne le leur a demandé. Nous ne contrôlons pas le gouvernement. On ne nous demande pas notre avis. C’est leur propre notion de la démocratie, qui a beaucoup plus en commun avec la notion de démocratie de Lénine qu’avec le libéralisme classique traditionnel ou la démocratie anglo-saxonne.
Stephen Gardner :Récemment, alors que Biden rencontrait les autres dirigeants du G7, on a assisté à cette scène que l’on dit maintenant être un « cheap fake » ou un « deep fake » d’un Biden distrait et égaré.La Première Ministre italienne a dû le ramener dans le groupe, dans la foule.À votre avis, que pensent les autres dirigeants du G7?Pensent-ils que ce n’est pas à eux de dicter à l’Amérique ce qu’elle doit faire ou pensez-vous qu’au fond d’eux-mêmes, ils se disent: « Bon sang, l’Amérique est dirigée par un homme atteint de démence »?Avez-vous une idée de ce que pensent les autres dirigeants du G7?
Colonel Douglas Macgregor: Des gens comme Macron ou Scholtz, par exemple, font partie de la classe dirigeante mondialiste. Ils ont été installés au pouvoir avec l’aide, le soutien et l’argent de gens comme George Soros. Dans l’environnement de l’après-Seconde Guerre mondiale, ils ont un lourd passé d’adoption et de croyance dans tous les mensonges et l’idéologie qui caractérisent les mondialistes. Nous les appelions internationalistes lorsqu’ils étaient bolcheviks en 1919 et 1920. Aujourd’hui, nous les appelons mondialistes. Leur objectif est le même. Dénationaliser l’Occident, écraser la civilisation occidentale et la remodeler en quelque chose de nouveau. Nous convertir tous en une masse amorphe de consommateurs endormis sans aucune notion de qui ou de ce qu’ils sont, sans aucune identité nationale, en considérant les gens comme des marchandises fongibles qui peuvent être exploitées et utilisées de toutes les manières nécessaires pour le bien commun. Qui définit le bien commun? La classe dirigeante, ce que nous appelions autrefois la dictature du prolétariat, l’avant-garde de la révolution. De qui s’agit-il? C’était Lénine et les bolcheviks. Nous sommes en train de subir le même genre de conséquences de la part d’un nouveau groupe qui se voit sous le même jour.
Stephen Gardner: Je voulais recueillir votre avis sur le fait que la propre sœur du président, Valerie Biden, se manifeste maintenant et accuse Jill Biden de maltraitance envers une personne âgée, en disant: » Votre orgueil et votre ego, votre désir d’être célèbre, d’être invités à dîner et de vous sentir importants, nuisent à la sécurité de l’Amérique. Mon frère n’est pas en bonne santé mentale. Il n’est pas apte à diriger le pays ». Les démocrates peuvent-ils encore l’ignorer ou la situation est-elle comparable à celle où les démocrates ont soutenu le gouverneur Andrew Cuomo jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus le protéger et qu’ils s’en sont violemment pris à lui? [NdT. pour plus de détails, voir ici] Sommes-nous sur le point de voir cela se produire?
Col. Douglas Macgregor : Peut-être. Je n’en sais rien. Franchement, Tucker Carlson en parlait il y a deux ans, il parlait de maltraitance des personnes âgées. Ce n’est pas nouveau. Beaucoup d’entre nous le pensaient déjà lorsqu’il s’est porté candidat à la présidence. Ce qui m’a semblé stupéfiant dans ce débat, c’est de voir deux hommes, l’un âgé de 79 ans, l’autre de 80 ans, se disputer la présidence. Était-ce bien réel? Je trouve ça bizarre. Ça n’a aucun sens. Notre banc est-il si faible? [NdT. le « banc » est l’appellation courante de la fonction judiciaire et par extension, politique] Je pense que oui. Si l’on considère les personnes qui siègent au Sénat et à la Chambre des représentants, combien d’entre elles pourraient être actuellement considérées comme présidentiables? Pas beaucoup, à mon avis. Je pense que nous sommes de plus en plus conscients du fait que ces personnes sont à Washington pour de nombreuses raisons, dont la moindre n’est pas de devenir millionnaires. Ils semblent tous en sortir très bien lotis. Comment cela se fait-il? Il faut regarder du côté des lobbyistes. Qui sont ces lobbies? Les industries pharmaceutiques, les lobbies étrangers, le lobby israélien, les lobbyistes du changement climatique. La liste est longue. Il y en a de toutes sortes, les lobbies du pétrole et du gaz… Ils ont tous beaucoup d’argent et sont ravis de glisser quelques billets sous la porte de toute personne occupant un poste politique ou se présentant à un poste politique afin d’en prendre le contrôle. Et les gens ont tendance à dire que c’est très bien ainsi.
Il y avait un homme nommé Buck. Je ne me souviens plus de son prénom. [NdT. il s’agit de Ken Buck] Il était membre du Congrès du Colorado et venait de Westminster, dans la banlieue de Denver. Il a écrit un livre intitulé The Swamp is Deeper Than You Think. [NdT. le titre exact est Drain the Swamp: How Washington Corruption Is Worse Than You Think (Nettoyer le marais: la corruption de Washington et pire que ce vous imaginez)] Il a finalement pris sa retraite et quitté le Congrès après quelques mandats parce qu’il disait qu’on ne pouvait pas y survivre à moins de faire volontairement partie de la machine de corruption. En effet, dès votre arrivée, on vous dit que vous devez verser régulièrement un montant X au Comité national républicain ou au Comité national démocrate, selon votre choix. Ce à quoi il a répondu: « Je ne dispose pas de ce genre de fonds. Où vais-je le trouver? Mes électeurs ne peuvent pas réunir autant d’argent. » Et on lui a répliqué: « C’est pour ça qu’il y a des lobbyistes, sortez par la porte de derrière et allez dans la rue K. [NdT. K Street à Washington était traditionnellement la rue des lobbyistes] Vous y trouverez beaucoup de lobbyistes. Ils ont les fonds, allez récolter l’argent dont vous avez besoin et ensuite donnez-le-nous. » Voilà comment ça se passe depuis longtemps. Ce n’est pas nouveau. Nous avons donc aujourd’hui un gouvernement largement déconnecté de la réalité. Washington est une bulle parce que les gens qui y vivent ne sont plus vraiment liés au peuple américain. Oh, ils jetteront occasionnellement un os à l’un de leurs électeurs. Ils déclareront haut et fort: « Je vous ai fait bénéficier de ces avantages en matière de prix des médicaments » ou « Je vous ai fait bénéficier d’un nouvel emploi dans une usine appartenant à l’un des cinq grands groupes de défense », ce genre de choses. Mais en réalité, ils se fichent éperdument des gens qu’ils représentent. Ils vous diront que ce ne sont pas les électeurs qui gagnent les élections, mais les donateurs. Et ils savent que s’ils ne font pas ce que le donateur veut, ce dernier soutiendra leur adversaire et les fera tomber lors des élections primaires ou générales. Leur attitude est donc la suivante: soit j’entre dans ce jeu et je fais ce qu’il faut pour y rester, soit quelqu’un d’autre s’en chargera. Et avec le temps, ça devient très rentable. Ils apprennent à manipuler le système. Pensez à tous les délits d’initiés. On pourrait probablement inculper 80% des membres de la Chambre des représentants et du Sénat pour délit d’initié à un moment ou à un autre [de leur carrière]. Ils disposent d’informations et ils en profitent. Qui va les poursuivre? On pourrait occuper des hordes de procureurs spéciaux jusqu’à ce que l’enfer gèle si on se mettait à enquêter sur les agissements de tous ces gens.
C’est la raison pour laquelle, lorsque j’ai parlé d’organiser des élections, je voulais dire qu’il fallait repartir à zéro, car ce que nous avons est trop pourri pour être réparé. Bien que tout le monde parle de réforme, il y a des limites à ce que l’on peut réformer. Dans la plupart des cas, on finit par rafistoler ça et là, parce que tout le monde dit qu’il est trop difficile de tout réparer, un peu comme dans une vieille maison. On a acheté une vieille maison et on y a vécu toute sa vie. On continue à y vivre, mais on sait qu’elle tombe en ruine. Elle souffre de graves problèmes. Il y a des termites dans les fondations, des termites dans les murs, des rats dans le sous-sol. Le système de chauffage ne fonctionne plus très bien. On se dit alors qu’il faut réparer cette maison. Elle est si vieille et si pourrie que pour la réparer, il faut arracher tous les rivets. Il faut tout démonter. Il faut tout démolir et tout reconstruire à partir de zéro. C’est ce que nous devons faire à Washington. Je pense que de plus en plus d’Américains s’en rendent compte. J’ai toujours mis l’accent sur la Défense, mais cela ne se limite pas à la Défense. La communauté du Renseignement entre dans la même catégorie. C’est le cas de la plupart des administrations fédérales. Prenons l’exemple du Ministère de l’agriculture: nous étions autrefois la plus grande puissance agricole du monde. Nous nous sommes tirés une balle dans le pied. Nous ne le sommes plus. Nous pourrions le redevenir, d’ailleurs, en termes de production alimentaire. Quand on va à Washington et qu’on voit le Ministère de l’agriculture, on s’aperçoit que ces bâtiments sont magnifiques. Ils sont énormes et s’étendent sur plusieurs pâtés de maisons, mais nous ne jouons plus notre rôle dans ce domaine. Pourtant, c’est toute l’idée de la redistribution de l’argent des contribuables qui est en jeu. Le Ministère de l’agriculture, dont nous n’avons pas besoin pour ce qu’il a été conçu à l’origine, est devenu un des nombreux centres d’échange d’argent, distribué à divers personnages clés et à diverses entreprises clés actives dans le secteur de l’agriculture. Il en va de même pour la Défense. Quand on fait le tour de Washington et qu’on voit toutes ces agences fédérales, on finit par se demander si tout ça est vraiment nécessaire. Quelqu’un vous dira: « Oh non, rien de tout ça n’est nécessaire ». Ce n’est pas vrai. Une partie est nécessaire. Mais si on veut faire les choses correctement, il ne suffit plus de réparer, il faut repartir à zéro. À mon avis, on a dépassé le stade de la réforme dans de nombreux domaines. Il faut vraiment repartir de zéro et tout reconstruire sur de nouvelles bases.
Stephen Gardner : Oui, j’aimerais beaucoup que ça soit possible.Vous et moi…
Col. Douglas Macgregor : Prenons le marché du Trésor, c’est du Trésor à long terme, le Trésor à 10 ans dont je parle. Que s’y passe-t-il? Eh bien, le taux est en train de remonter. Il y a quelques jours ou quelques semaines, le taux était de 4%. Puis il est passé à 4,2%. Puis à 4,5%. Lorsqu’il atteindra 5%, on sera foutus parce qu’on ne pourra pas assurer le service de la dette. Nous déboursons déjà un trillion par an pour la Défense. Des trillions doivent être dépensés chaque année pour assurer le service de la dette. On va arriver à un point où on ne pourra plus gérer, ce sera impossible. Il faudra alors s’adresser aux détenteurs de la dette, à ceux qui ont acheté les bons du Trésor et qui ont en fait financé le gouvernement américain. On leur dira: « Je dois renégocier le prêt » – des termes que l’Américain moyen peut comprendre. Ils répondront « Vous pouvez toujours essayer de le renégocier, mais qu’est-ce qui prouve que vous allez le rembourser? Vous êtes négligent. Vous avez mal géré vos finances. Vous êtes tellement endetté que vous ne pourrez jamais vous en remettre. » Vous vous dites alors que vous pouvez procéder à des changements. Mais que voulez-vous changer? Personne ne veut changer quoi que ce soit à Washington, parce que changer quelque chose signifie perturber le flux d’argent. Tout le monde veut que l’argent continue à circuler, mais ce n’est pas possible. Alors qu’allez-vous faire? Il faut réduire les dépenses. Réduire les dépenses! C’est scandaleux. C’est impossible. Nous avons plus de 2 000 programmes regroupés sous le titre général d’aide sociale pour diverses personnes, allant des bons d’alimentation à l’aide médicale, etc. Comment faire face à ça? Ces 2 000 programmes étaient à l’origine des solutions temporaires qui sont devenues permanentes. Ce sont désormais des droits. Vous allez réduire ces droits? Vous allez réduire la Défense? Oh, on ne peut pas réduire la Défense. Pourquoi? Eh bien, parce que nous avons de nombreux ennemis à l’extérieur du pays. Vraiment? Ou les ennemis sont-ils à l’intérieur du pays? La porte est ouverte depuis longtemps. Ils sont déjà là et la plupart d’entre eux vivent à Washington, DC. Ils sont en train de nous tuer. C’est pourquoi j’ai dit que l’immigration ou la migration était devenue une arme de destruction massive entre les mains de notre gouvernement. Ils la brandissent contre nous et ils adorent ça. Et ils sont arrogants. Ils pensent qu’ils sont au pouvoir pour l’éternité. Essayez seulement de gagner une élection, et vous verrez jusqu’où vous irez.
Qu’ont-ils fait? Ils adressent à chaque migrant qui passe la frontière mexicaine un numéro à quatre chiffres, qui fait partie du code de la sécurité sociale. Et ce numéro donne droit à certaines choses. Et puis on change la loi. Et on décide qu’en vertu de la loi fédérale actuelle, et c’est ce qui s’est passé sous Obama, si quelqu’un se présente pour voter et pense être un citoyen, il a le droit de le faire. Il n’a pas besoin de le prouver. « Si on vous demande quoi que ce soit », disent-ils à ces migrants, « vous avez ce numéro à quatre chiffres. Dites-leur d’appeler le département de la sécurité sociale. » Ils appellent donc la sécurité sociale. « Oui, nous avons ces numéros. » Ils ne sont pas citoyens, mais ils reconnaîtront qu’on leur a donné ces numéros. Comment voulez-vous alors organiser des élections libres et équitables?
Ces gens à Washington connaissent le jeu. Ce sont eux qui l’ont mis au point. Ils sont très doués pour y jouer. Nous sommes donc face à un problème. Ces personnes à Washington sont convaincues de leur autorité morale et de leur suprématie sur tous les autres. En d’autres termes, ils sont là pour une raison, pour nous guider. Nous ne savons pas ce que nous faisons. Nous devons être recyclés, rééduqués et orientés dans de nouvelles directions. D’où pensez-vous que viennent la diversité, l’inclusion et l’équité ? [NdT. Diversity, Equity, Inclusion – DEI] Tout cela n’a rien à voir avec l’égalité devant la loi, qui est la pierre angulaire [de la société]. Combien de décennies, certains diraient un siècle ou plus, ont-elles été consacrées à garantir l’égalité devant la loi? Nous y sommes parvenus. Ce n’est pas suffisant. Nous devons maintenant créer des catégories spéciales d’êtres humains, tout comme nous avons aujourd’hui plusieurs genres. Il n’existe pas d’homme ou de femme. Ce sont des constructions artificielles. Maintenant, il y a les « queer », les « non-binaires », peu importe ce que c’est. Il suffit de consulter la liste. Tout ça est insensé, mais c’est codifié et on nous oblige à l’avaler parce que les responsables en savent plus que nous. Et si nous remettons tout ça en question, nous sommes des Néandertaliens. Nous sommes des arriérés du Moyen-Âge. Nous ne comprenons pas le nouveau monde dans lequel nous vivons. C’est ce qui se passe en Europe et c’est ce qui se passe ici. L’Europe est sur le point de sombrer. La France en est le premier exemple. Les gens sont sur le point de se révolter. Ils sont au bord d’une révolution nationale. Ce n’est que le début et ça finira par déferler sur l’Allemagne et sur le reste de l’Europe. Souvenez-vous du vieil adage, le Ministre autrichien des affaires étrangères [Von] Metternich avait l’habitude de dire, quand Paris éternue, l’Europe s’enrhume. L’Europe va donc suivre. La France est en première ligne. Elle est le témoin. Nous connaîtrons bientôt des événements similaires ici.
Quelles sont toutes ces règles étranges en matière de vote? Les Français ont essayé le vote par correspondance. Les Français ont essayé le vote en ligne. Finalement, ils se sont débarrassés de tout ça et ont dit: « Non, vous devez vous présenter en personne pour voter parce que la fraude est devenue incontrôlable ». Nous savons que c’est également le cas ici. Les gens trichent. Nous parlions autrefois du péché originel. S’ils en ont l’occasion, les êtres humains font ce qu’il ne faut pas faire. C’est pourquoi nous avons des lois. Si les hommes étaient des anges, ils n’auraient pas besoin de lois. Souvenez-vous, je crois que c’est James Madison qui a dit cela. [NdT. la citation exacte: « Si les hommes étaient des anges, les gouvernements ne seraient pas nécessaires »] Nous avons donc bricolé toutes les orientations juridiques et les lois que nous respections et faisions appliquer, et nous ne les appliquons plus aujourd’hui. Nous appliquons d’autres mesures qui n’ont aucun sens et qui vont à l’encontre des intérêts du peuple américain.
Je ne sais pas ce qui va se passer. Je ne sais pas si nous aurons vraiment des élections. Je le dis depuis longtemps, je ne suis pas favorable à l’effondrement de la loi et de l’ordre, parce que dès qu’ils disparaissent, on est confronté à de graves problèmes. Je ne veux pas voir ce genre de choses se produire. Je ne veux pas voir de violence dans les rues, car je sais où ça mène. Quiconque a étudié l’histoire, même superficiellement, le comprend, mais ce que nous avons fait jusqu’à présent ne nous mènera pas très loin. Et je ne vois pas beaucoup de preuves que cette élection, si elle a bien lieu, portera au pouvoir de nouvelles personnes qui feront réellement la différence, parce qu’il ne suffit pas de regarder le candidat, il faut aussi regarder ceux qui l’entourent.
Stephen Gardner: Oui.Beaucoup d’Américains se demandent comment ils vont pouvoir payer leur loyer. Comment vais-je pouvoir me payer une maison?Comment vais-je réparer ma voiture, mon lave-vaisselle, ma machine à laver, mettre de la nourriture sur la table?Et pourtant, Biden annonce que 2,3 milliards de dollars supplémentaires seront versés à Zelensky.Pourquoi l’administration Biden n’est-elle pas disposée à se rendre aux tables de négociations de paix?Et pourquoi continue-t-elle à laisser Zelensky décider de la fin de la guerre au lieu de laisser l’OTAN dire: « Cette guerre est terminée, vous avez perdu des terres, vous avez perdu plus d’un demi-million de personnes, vous devez y mettre un terme. »Où est l’adulte dans la pièce?
Col. Douglas Macgregor: Tout d’abord, toutes les personnalités politiques dont vous parlez, ici et en Europe, sont des fugitifs de la redevabilité. Ils sont arrivés là où ils sont en prenant le train en marche. Ils ont bricolé le train, bricolé la locomotive. La locomotive est sur le point de gripper. Elle ne fonctionne plus très bien. Et les passagers du train qui traînent derrière eux ne sont pas très heureux. Les élites sont assises dans le wagon-restaurant et s’amusent. Tous les autres sont malheureux. Cela me rappelle un peu la célèbre scène du Dr Zhivago où les élites russes, avant la révolution, sont en train de dîner et de s’amuser, tandis que les pauvres Russes chantent dans les rues une sorte d’hymne, ou peut-être l’Internationale, l’hymne socialiste international, peu importe ce que c’était. Les gens écoutent et soudain Rod Steiger se lève et dit: « Espérons qu’ils chanteront juste après la révolution ». En d’autres termes, ha ha ha. C’étaient des fugitifs de la redevabilité. Des fugitifs de la redevabilité, il y en a beaucoup.
On en revient à la bulle. Et nous avons une bulle. Il y a une bulle à Paris. Il y a une bulle à Berlin. Il y a une bulle à Londres. Ces gens ne sont pas en contact avec la réalité. Ils n’admettront pas leurs erreurs. Ils ne diront pas qu’ils se sont trompés. Ils ne diront pas, « Écoutez, nous n’avons pas fait d’analyse stratégique. Nous avons simplement décidé que les Russes étaient arriérés et stupides, que nous pouvions les intimider et que nous étions technologiquement supérieurs. » Nous avons oublié que les Russes n’étaient pas arriérés. Nous avons oublié que les Russes sont de vraies personnes avec un vrai pays, une vraie nation, et qu’ils entendaient défendre leurs intérêts. Ils n’allaient pas se coucher devant les mondialistes, permettre que leur pays soit violé pour ses ressources, que son peuple soit détruit et que son identité nationale soit réduite en poussière. C’est ce qui s’est passé dans une grande partie du reste de l’Europe, en tout cas en Europe occidentale.
Tout le monde s’excuse d’être nationaliste. Si vous croyez en votre pays, si vous vous identifiez à quelque chose et si vous avez des valeurs cohérentes avec cette identité et cette culture nationales, alors il y a quelque chose qui ne va pas chez vous. Les Russes ne croient pas à cet argument. Il s’agit en fait d’un combat contre le dernier État nationaliste d’Europe, à bien des égards, qui possède une véritable identité nationale sous-jacente, et une culture orthodoxe russe. Il y a des musulmans en Russie qui vivent dans des régions où ils sont concentrés et où ils sont citoyens russes. Ils sont égaux devant la loi et heureux d’être citoyens russes. Mais ils ne voient pas non plus de conflit entre le fait d’être musulman et celui d’être un nationaliste russe. C’est pourquoi les Tchétchènes se sont battus si efficacement en Ukraine. Poutine a donc très, très bien géré la situation. Il comprend son peuple. Il comprend ce qui motive les hommes et les femmes. Ce n’est pas notre cas. Nous ne comprenons pas nos propres populations. Et nos populations sont en train d’atteindre un point où elles disent qu’elles en ont assez. Et les premiers à le faire sont manifestement les Français, ce qui est intéressant car nous devons beaucoup à la France. La culture et la civilisation françaises font partie de l’Occident. Nous leur devons tout. Ils ont produit des penseurs remarquables, une science, une technologie, des mathématiques, une culture remarquables, et j’en passe. Ils ne sont pas les seuls, mais ils étaient au premier plan, à l’avant-garde, à bien des égards, au sortir du Moyen Âge. Ils redécouvrent donc qui ils sont, ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent être. La question est de savoir combien de temps il nous faudra encore attendre avant d’entreprendre le même voyage de découverte. Je n’en sais rien.
Stephen Gardner: Mon inquiétude est que vous et moi avons grandi à une époque où l’on nous enseignait l’histoire américaine, nos pères fondateurs, le bien, le mal et l’inavouable de l’Histoire de l’Amérique. Mais je ne sais pas si l’on enseigne la même chose aux jeunes dans les universités de nos jours. Il semble qu’on leur apprenne à haïr leur pays, à s’attendre à ce que tout leur soit donné, à se plaindre lorsque les choses sont injustes et à obtenir ce qu’ils veulent. Je m’inquiète vraiment pour la prochaine génération parce que je n’ai que 10 ou 15 ans d’avance sur eux, mais il y a une énorme différence dans leur façon de penser par rapport à ma génération.
Col. Douglas Macgregor: Je suis sûr que certains de vos auditeurs ont lu le célèbre ouvrage de Murray, « The Bell Curve », et plus récemment « Coming Apart », dans lequel il examine toutes ces questions et tente de les comprendre. Je pense qu’il faudrait revenir sur les 40 ou 50 dernières années et décortiquer systématiquement tous les changements profonds du système éducatif et de la façon dont nous faisons des affaires qui nous ont amenés là où nous en sommes. Pour faire simple, comme je l’ai dit au début, nous sommes arrivés à un point où, dans pratiquement toutes les activités importantes liées à notre société, nous devons tout recommencer à zéro. Mais comment faire? Faut-il revenir en arrière et essayer de réanimer ce qui existait? Nous pouvons le faire en partie, mais nous avons besoin d’une nouvelle direction et nous devons être capables de forger l’unité de ce pays. Et c’est très, très important. D’après les personnes chargées du recensement, il y a actuellement aux États-Unis au moins 52 millions de personnes qui ne sont pas nées en Amérique. C’est un chiffre énorme. Et n’oubliez pas que l’un des principaux changements administrés ou mis en œuvre par l’administration Obama était que l’on pouvait devenir citoyen américain et vivre aux États-Unis, mais que l’on n’avait pas besoin d’être Américain. Que l’on peut vivre sur son île, peu importe ce que l’on veut être. Et que ce n’est pas un problème. Mais c’est un gros problème, car les États multinationaux, multiculturels et multilingues ne fonctionnent pas très bien, d’un point de vue historique. Ils ne durent pas longtemps. Ils finissent par s’effondrer. Et on peut les citer tous: l’Autriche-Hongrie, la Russie tsariste, la Yougoslavie, l’Union soviétique.
Nous devons donc revenir en arrière. Nous devons trouver comment redéfinir notre identité américaine. Et nous devons, d’une manière ou d’une autre, cultiver le sens du service et le dévouement à notre pays. La notion de service a presque complètement disparu. Je pense toujours à l’académie militaire où j’ai étudié pendant quatre ans et où nous avions cette notion de devoir envers notre pays. Au moins à l’époque, il y avait ce sens profond du service qui consistait à dire qu’avant tout, il y avait notre pays, toujours, et la mission qui nous était confiée par notre pays. Ensuite, les soldats, les marins, les aviateurs et les marines que nous pourrions commander, et en dernier lieu nous-même. Aujourd’hui, les choses sont inversées. Les gens pensent d’abord et avant tout à eux-mêmes et tout le reste vient en deuxième, troisième ou quatrième position. Je l’entends tout le temps. « Je m’en fous. Je ne ferai ni ceci, ni cela, ni rien d’autre. Vous ne me verrez pas là-dedans ». En d’autres termes, ils ne se sentent plus appartenir au pays. La pauvreté suscite toujours un certain degré de dévouement à la patrie et de zèle religieux. J’espère que nous n’aurons pas à sombrer dans la pauvreté pour en arriver là. Mais ça fonctionne.
Le fait est que nous allons devoir forger un nouveau pays à partir du gâchis qui a été créé. Cela prendra du temps, mais il faut y arriver. Et les institutions de gouvernance ne peuvent pas être réformées. Elles doivent être fondamentalement modifiées. Pour l’instant, ce ne sont que des façades creuses. C’est là le problème. C’est de là que nous avons entamé cette discussion.
Stephen Gardner: Je peux entendre AOC [NdT. Alexandria Ocasio-Cortez, « socialiste démocrate », égérie du Green New Deal et de l’ouverture des frontières] faire un discours. « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour vous-même. »
Col. Douglas Macgregor: Je pense que c’est probablement plus répandu que nous le pensons, mais pas partout. Nous sommes beaucoup plus nombreux que ne le pensent les élites de Washington. Et nous allons le découvrir dans les mois à venir, j’en suis sûr. Le fait est que nous devons nous serrer les coudes et nous forger une nouvelle voie, une nouvelle identité. Mais nous devons nous concentrer sur notre pays. Toutes ces choses qui se passent à l’étranger ne sont que des distractions. Aucune personne saine d’esprit ne veut nous faire la guerre. Personne ne lancera une arme nucléaire sur les États-Unis parce qu’il sait qu’à la minute où il le fera, son pays sera réduit en cendres. Poutine l’a dit à maintes reprises. Il a dit qu’il ne voulait pas d’échange nucléaire et qu’il n’utiliserait pas d’arme nucléaire. Mais que s’il était menacé par cette arme, il riposterait. Et que si les deux utilisent des armes nucléaires, tout le monde mourra. Et bien entendu, il ajoute, avec un sourire en coin, que parce qu’ils sont de bons chrétiens orthodoxes, ils seront des martyrs. Je n’ai pas envie de martyriser qui que ce soit, et je pense que la plupart des Américains non plus. Mais nous avons créé ces croquemitaines à l’étranger. Voyez tous les Chinois qui affluent aux États-Unis. Oui, eh bien, c’est nous qui avons ouvert les vannes. Nous les avons ouvertes, et des milliers de Chinois ou des dizaines de milliers d’autres personnes, dont nous ne savons rien, sont entrées [aux États-Unis]. Les gens semblent penser qu’il s’agit d’une armée en attente d’un signal secret de Pékin pour prendre le pouvoir. C’est loin d’être le cas. La moitié de ces Chinois sont recherchés par les autorités chinoises pour avoir été fortement impliqués dans des affaires de corruption. Le plus grand défi auquel sont confrontés les Chinois à l’heure actuelle est la corruption à l’intérieur de leur propre pays. Ça a toujours été un problème. Chaque mois, des généraux, des amiraux et divers directeurs d’entreprises sont arrêtés pour corruption. Ils construisent des navires dont la coque est fissurée. Ils ont des batteries de fusées, des batteries de missiles où, d’une manière ou d’une autre, le carburant des fusées et des missiles est manquant – il a probablement été vendu. Ce n’est pas le Japon impérial, loin s’en faut. Ce sont des impérialistes, mais des impérialistes capitalistes. Leur objectif est de faire des affaires. Leur objectif est la prospérité. Ça ne veut pas dire qu’ils sont bons ou mauvais. C’est juste un fait. C’est nous qui avons ouvert nos frontières de manière stupide. Fermer les frontières et renvoyer ces gens chez eux, voilà ce que nous devons faire. Sinon, nous ne survivrons pas. C’est aussi simple que ça.
Ça n’a pas besoin de se passer dans la violence. Ça n’a pas besoin non plus se faire de façon odieuse. On peut dire à tous ces gens, écoutez, en partant, si vous vous inscrivez chez nous, lorsque nous aurons une meilleure économie et que nous serons à nouveau plus forts en termes de société et de situation financière, nous pourrons vous faire revenir. Si vous vous enregistrez auprès de nous en sortant, ça montre que vous êtes prêt à obéir à la loi et à coopérer. Mais si vous restez ici en violation de la loi alors que nous vous demandons de partir, vous serez incarcéré et finalement expulsé du pays. Nous devons en arriver là. Il n’y a pas d’autre solution. Sinon, l’État de droit, qui est la pièce maîtresse de notre société, qui a fait notre grandeur [disparaîtra]. Demandez à n’importe quel ressortissant de n’importe quel pays du monde venu ici pour faire des affaires et finalement devenu citoyen. Peu importe qu’il s’agisse de Turcs d’Anatolie, de Chinois, de Vietnamiens ou d’Indiens, n’importe qui dans le monde vous dira que c’est un pays merveilleux. C’est un endroit où l’on peut faire des affaires parce qu’il n’est pas nécessaire de soudoyer tout le monde pour faire des affaires. Il n’est pas nécessaire de soudoyer le plombier pour qu’il répare la plomberie. Il n’est pas nécessaire de soudoyer l’électricien pour qu’il vienne refaire l’installation électrique de la maison. Il travaillera pour un certain prix et fera du bon travail. Son travail vaut de l’or. Voilà ce qu’ils vous diront. Tout ça cessera d’exister si nous n’appliquons pas la loi. Toutes ces choses simples que nous tenons pour acquises seront perdues. Il ne s’agit pas seulement des gangs criminels vénézuéliens qui violent, agressent et assassinent des fillettes de 11 ans. Il ne s’agit pas seulement de ça. Nous savons que c’est un problème et nous devons traiter ces personnes avec sévérité. Ils devraient être exécutés pour ce qu’ils font. Tous ceux qui font ça devraient être exécutés. Nous n’appliquons pas la loi. Nous sommes devenus mous. Tout le monde a la vie trop facile, Stephen. Il suffit de regarder la population. Tout le monde se promène dans les centres commerciaux, avec 20, 30, 40 kilos en trop, ne mange que de la mauvaise nourriture, puis se précipite à la maison pour regarder le match à la télévision. De quoi s’inquiètent-ils?
Stephen Gardner: De pas grand chose.
Col. Douglas Macgregor: Ce genre de population ne se révolte pas. Elle s’éteint, simplement. Ça peut changer, mais ce n’est pas encore le cas. Mais c’est en train de changer en France et ça va changer dans le reste de l’Europe. Tout d’un coup, les gens vont se demander, « Mais que faisons-nous dans l’est de l’Ukraine? Les Russes ne vont pas débarquer. Les Russes ne veulent pas envahir l’Europe. » Vous pensez que Poutine veut gérer le désordre qui règne aujourd’hui en Europe occidentale? Mon Dieu. La dernière chose qu’il veut, c’est conquérir et occuper la Pologne. Elle est pleine de Polonais. Ils détestent les Russes. Pourquoi ferait-il ça? C’est stupide. Ça n’arrivera pas. Il ne veut pas le faire. Personne ne le veut en Russie. Les Russes veulent recommencer à faire des affaires. Ils aimeraient faire des affaires avec nous, mais ils ne peuvent pas à cause de ces gouvernements. Ils sont horribles. Ils doivent disparaître.
C’est là tout l’intérêt de l’idée d’organiser des élections anticipées. Plus vite nous mettrons fin aux fonctions de ce gouvernement et plus vite nous pourrons nommer de nouvelles personnes, mieux ce sera. Tout ne changera pas du jour au lendemain. Mais il faut mettre en place des personnes qui ne font pas partie du problème. Je crois que c’est George Will [NdT: en fait William Buckley] qui a dit, il y a de nombreuses années, que s’il avait le choix de doter le gouvernement des meilleurs cerveaux de l’université de Harvard et de Yale, il préférerait prendre les 500 premiers noms de l’annuaire téléphonique de Boston et les mettre au gouvernement parce qu’ils feront un meilleur travail. Et il n’avait pas tort, car ce sont des Américains qui se soucient des Américains. Ils sont en contact avec la réalité. Nous avons besoin de gens qui sont « America first » dans un sens très positif, qui comprennent que tout dépend de ce que nous faisons dans notre pays, et non de ce que nous faisons au Moyen-Orient ou dans l’est de l’Ukraine. Ces régions existent depuis des milliers d’années. Ils se débrouillent très bien sans nous. Et aucun d’entre eux ne veut venir ici pour nous faire exploser. C’est absurde. Nous devons donc comprendre tout ça et nous concentrer sur ce que nous faisons ici. Et je pense que c’est ce que la plupart des électeurs américains commencent à penser, mais ils doivent passer à la phase opérationnelle.
Stephen Gardner : Oui, je suis tout à fait d’accord avec vous. Je pense que beaucoup de gens se sont réveillés la semaine dernière. Je pense que ça a même ouvert les yeux à beaucoup de démocrates qui se sont dit, minute, le président n’est pas… On nous ment, on nous enfume, on nous manipule.
Eh bien, Colonel, je vous remercie d’être venu. Ce fut une excellente discussion. Je me réjouis de vous recevoir à nouveau. Je vous remercie. J’espère que votre famille passera une bonne semaine du 4 juillet et que nous nous reverrons lors de la prochaine émission.
Col. Douglas Macgregor : La même chose pour vous et pour tout le monde. Au revoir.
Transcription
Stephen Gardner: Okay, we’ve got a lot going on with the U.S. military changes in risk status. We’ve also have big risk that is finally getting the mainstream media exposure that it deserves, that is President Joe Biden’s mental status. To help me go through this, I have retired Colonel Douglas McGregor. Colonel McGregor, thank you for joining me.
Col. Douglas Macgregor: Sure, happy to be here.
Stephen Gardner: So, man, the mainstream media is unable to cover for the president. I want to go through that. But first thing I need some help understanding is I’m seeing on Twitter that the Pentagon and the military have heightened their risk level to Charlie, specifically in the European region. What does that mean? Why would the military be on a higher heightened alert?
Col. Douglas Macgregor: Well, I haven’t seen the instructions that were given, but I do know that soldiers and airmen in Europe have been told to essentially take off their uniforms if they are going off post or off base and to walk around and be seen in civilian clothes as opposed to uniforms. And that usually means there is evidence for threats to American servicemen. And now, who are the threats, that I don’t know. Are they worried about attacks by Muslims or Islamists? Or are they worried about hostility that some of the Europeans may feel towards us because of our policies in eastern Ukraine? I have no idea. But any number of those things could be a reason for it.
Stephen Gardner: I figured there was something, but when I saw that, I was like, okay, wait a minute, I’m getting on with the colonel. I’ll try to better understand that. You and I have openly talked about Biden’s dementia, the fact that he’s not mentally well. Now the whole world knows it. Even Jake Tappert of CNN is telling his audience that he had no idea Biden was struggling so much with his mental health. I don’t know if that’s a lie or if Jill Biden has really kept him so well sequestered that many people in Washington DC and the media simply didn’t know. Either way, Biden is now being thrown under the bus or out into the spotlight. What are your thoughts on this whole situation?
Col. Douglas Macgregor: Well, obviously Jake Tappert has been given permission by his masters to state the obvious. I think that’s what’s happened. There’s nothing new for you and me. What was interesting was how blatant it was during the debate. And of course, my concern has never been Biden per se. He’s an empty facade. He’s always been an empty suit. It’s who’s behind him, who’s actually running the show. And I think that’s a combination of things. Clearly members of the cabinet, people like Blinken, Mayorcas at the Department of Homeland Security, Garland in the Justice Department, Wray at the FBI, they are all part of the cabal that is governing us, calling the shots. But behind them are a number of other people. We don’t normally mention them. I don’t. But they’re unelected either bureaucrats or representatives of billionaire oligarchs, all of whom are trying to drive us in a particular direction in foreign and domestic policy. They’ve been running the show for a long time. And the problem that people have is that they focus so much on the president, they think, well, if we use the 25th Amendment, we can remove Biden. Okay. What difference is that going to make? The answer is none. What we need is new government. You know, this government has weaponized mass migration into the United States against the American people. This government has sponsored people in the Justice Department who are happy to see Americans under assault and under attack in cities and towns across the country by criminals that are being released onto the streets. This is a government that is effectively waging war on everyone and anyone who is like you and I and who believes in anything like Christianity or professes to. And that’s the simple truth of the matter. I don’t think you need to be too much more complex than that. This government is blatantly nihilistic, atheistic, and seems to think that the greatest threat to this country is, quote unquote, white supremacy. The last I heard, those three guys that are big believers in white supremacy haven’t been able to get back into the telephone booth where they’ve been hiding out. So I certainly don’t see it that way, but you and I are viewed as part of that problem. We are automatically in that category and therefore the enemy. And that’s why people don’t trust the FBI. It’s why people don’t trust the Justice Department. I mean, it’s the simple fact of the matter.
Stephen Gardner: Is there any chance – you just sparked a thought – if 51 former intelligence people, including the head of the CIA, approved the letter, the acting person, Mike Morell, you had Anthony Blinken asking them to put this letter together in order to cover up the Hunter Biden laptop. Is there common sense or a logical trend that perhaps the CIA is behind running the American government at this point?
Col. Douglas Macgregor: Well, again, I think you have to look at the sprinkling of key people, key figures. I mentioned some of them when I spoke about Blinken and Mayorkas, Garland and Wray. You have to go through the whole federal bureaucracy in the government and identify the individuals that all share those views. They’re the people that would like Justice Kagan, as an example, to be in charge of the Supreme Court and legislating for the bench. These people are all birds of a feather and they all share the same particular outlook. That outlook puts them into the camp of hating people like us and wanting to destroy us. I think Americans have figured this out and I think they’ve decided that they don’t like it. If you can rid the government of Biden, that’s not terribly helpful because he’s not making the critical decisions anyway. That’s why I talked about « hold elections early ». Now, the only problem is holding elections early could be done, but the Congress has to vote for it. Well, what is the Congress likely to do? Well, the Congress is bought and paid for. As I say, repeatedly and many have for years, we have the best government money can buy.
Why are we waging war in Ukraine? Why are we continuing to ship money and weapon systems over there when that war was lost almost at the very beginning and never had a chance to win anyway? And it was a disastrous decision on our part. Well, why are we now underwriting anything that Mr. Netanyahu wants to undertake in the Middle East? Why are we cheering on war there as well as war in Ukraine? Why are our borders still open? I mean, I thought it was almost tragic comedy to see or to listen to Director Wray testify that the open border has allowed dangerous Islamist elements into the country. Is that all? I mean, we can’t even begin to understand the gravity of that situation. As I said, migration has become a WMD in the hands of these people, of the Biden government and of Congress. So who’s calling the shots? And why are we being governed this way? None of these things are issues where the American people have necessarily been consulted. When is the last time anybody asked Americans how many people they want to admit to the country that we know nothing about? When is the last time anybody asked the American people whether or not they wanted to wage war all over the Middle East or in eastern Ukraine? Nobody has. We don’t control the government. We’re not asked. This is their notion of democracy, which has a great deal more in common with Lenin’s notion of democracy than it does with any traditional classical liberalism or Anglo-Saxon democracy.
Stephen Gardner: Just not too long ago, Biden was meeting with the other G7 leaders, there was this scene that they’re now saying was a cheap fake or a deep fake of Biden getting distracted, wandering off. The Prime Minister of Italy has to go and bring him back over to the group, over to the crowd. What do you think the other G7 leaders are thinking? Are they thinking it’s not our place to tell America what to do or do you think inside they’re going « Holy cows, America is being led by somebody with dementia »? Any thoughts on what the other G7 leaders are thinking?
Col. Douglas Macgregor: When you talk about people like Macron or Scholtz, for instance, they’re part of the globalist ruling class. They’ve been installed in power with the help and the backing and the money of people like George Soros. They have long pedigrees in the post-Second World War environment of adopting and believing in all the lies and ideology that come with being a globalist. We used to call them internationalists when they were Bolsheviks back in 1919 and 1920. Now we call them globalists. Their goal is the same. Denationalize the West, essentially crush Western civilization and reshape it into something new. Convert all of us to an amorphous mass of people who are sedated consumers but have no notion of who and what we are, without any national identity, believe that people are fungible commodities that can be exploited and utilized any way that is necessary for the greater good. Who determines the greater good? The ruling class determines the greater good, what we used to call the dictatorship of the proletariat, the vanguard of the revolution. Who are they? Well, that was Lenin and the Bolsheviks. We’re being treated to the same sort of outcome by a new group that sees itself in the same light.
Stephen Gardner: One thing that I wanted to get your thoughts on is the president’s own sister, Valerie Biden, is now coming forward and she is accusing Jill Biden of elder abuse, saying, « listen, your own pride and ego, your desire to be famous, to be wined and dined and important, is getting in the way of America’s safety. My brother is not mentally well. He is not fit to run the country. » Can the Democrats ignore this anymore or is this kind of like how the Democrats had the back of Governor Andrew Cuomo until they couldn’t hide it anymore and then they all turned on him viciously? Are we about to see that happen?
Col. Douglas Macgregor: Maybe. I don’t know. Frankly, Tucker Carlson said that two years ago, talked about elder abuse. That’s not new. A lot of us thought that that was the case when he was made candidate for president. What I thought was really stunning about the debate was that you had two men, one was 79, the other is 80, competing for the presidency. Is that real? That’s bizarre. That makes no sense. Is our bench that weak? I guess it is. I mean, as you look across the people on the Hill at the individual sitting in the Senate in the house, how many of them would you readily impute presidential abilities to? I don’t think very many. I think we’re increasingly aware of the fact that these people are in Washington for many reasons, not the least of which is to make themselves millionaires. They all seem to come out of the place very well heeled. Well, how does that happen? Well, you have to look at the lobbyists. Who are the lobbies? Pharmaceutical industries, foreign lobbies, the Israel lobby, the climate change lobbyists. You just go down the list. There are all sorts of people, the oil and gas lobbies. They all have money and they’re happy to sort of slip cash under the door to anyone holding political office or running for political office in order to get control of them. And people have tended to say, well, that’s fine.
There was a gentleman named Buck. I can’t remember his first name, who was a congressman from Colorado, came from Westminster, Colorado outside of Denver. He wrote a book called « The Swamp is Deeper Than You Think ». And he finally retired and left Congress after a couple of terms because he said, you couldn’t survive there unless you willingly became part of the corruption machine. Because as soon as you arrived, we’re told that you have to pay X number of dollars on a routine basis to the Republican National Committee, the Democratic National Committee, whichever one you want to choose. And he said, well, I don’t have money like that. Where am I going to get it? My constituents can’t raise that kind of money. And they’d say, well, that’s why you have the lobbyists, go out of the back door here and go down to K Street. There are lots of lobbyists there. They have the money, get the money you need, and then you give it to us. That’s been going on for a while. This is not new. And so we have a government right now that is largely disconnected from reality. Washington is a bubble because the people that live in it are no longer really tied to the American people. Oh, they’ll throw a bone occasionally in the direction of somebody who’s a constituent. They’ll stand up there and say, I brought these benefits for drug pricing to you, or I brought you a new manufacturing job in a plant that’s owned by one of the big five defense corporations, things like that. But in reality, they couldn’t care less about the people that they represent. And they will tell you, voters don’t win elections, donors do. And they know that if they don’t do what the donor wants, the donor will support their adversary, their opponent, and unseat them either in the primary or in the general election. So their attitude is, it’s either I get into this game and I do what I have to do to stay here or somebody else will do it. And then over time, it becomes very profitable. They learn how to manipulate this thing. Look at all the insider trading. You could probably indict 80% of the members of the House and the Senate for insider trading at some point. I mean, this information is available to them, and they take advantage of it. Who’s prosecuting them? We’d have special prosecutors all over the place, busy until hell freezes over if we started to dig into what all of these people are up to.
So that’s why when I said hold elections, the point is, let’s start over, because what we’ve got is too rotten to the core to fix. Whereas everybody talks about reform, you can only reform so much. You end up tinkering on the market in most cases because everybody says, well, it’s too difficult to fix things because it’s like an old house. You buy an old house and you’ve lived in the old house forever. You keep living there, but you know the thing’s falling apart. It’s got serious problems. You’ve got termites in the foundation, termites in the walls, rats in the basement. The heating system doesn’t work very well anymore. So you say, I’ve got to fix this thing. Well, to fix it, it’s so old and so rotten, you got to pull out all the rivets. You got to pull everything apart. You got to tear everything out and rebuild this thing from the ground up. That’s what we need to do in Washington. I think more and more Americans are realizing it. I’ve always focused on defense, but it’s not just defense. The intelligence community falls into the same category. Most of the federal government does. You look at this Department of Agriculture, we were once the world’s greatest agrarian power. We shot ourselves in the foot. We no longer are. We could be again, by the way, in terms of food production. If you go to Washington, you look at the Department of Agriculture, these buildings are magnificent. They’re huge and they go for several blocks, but we’re not in that business anymore. Yet the whole idea behind redistribution of taxpayer money and cash comes into play. The Department of Agriculture that we don’t actually need for what it was originally designed is another clearinghouse for cash that’s doled out to various key figures, various corporations, that are involved in agriculture. The same thing is true in defense. You can go throughout Washington, look at all these federal agencies, and you come away with a conclusion of « do we really need to do all of this? » And somebody will say, « Oh no, we don’t need to do any of it ». Well, that’s not true. Some of it needs to be done. But if we’re going to get it done properly, we’re not going to fix anything, we’re going to have to start over. It’s beyond the point of, in my judgment, reforming a lot of things. We really got to start over and build everything from the ground up.
Stephen Gardner: Yeah. I would love for that to be able to happen. You and I both…
Col. Douglas Macgregor: Well, look at the Treasury market, the long-term Treasury, the 10-year Treasury is what I’m talking about. What’s happening there? Well, we’re inching up. It was a few days ago or a few weeks ago, it was 4%. Then it’s 4.2%. Then it’s 4.5%. When it hits 5%, we’re done because we can’t service the debt. We’re already paying out a trillion out a year for defense. Trillions have to go every year to service the debt. You’re going to reach a point where you can’t manage it, you can’t do it. So then you go to the people that own your debt, the people that have bought your treasuries and effectively have been funding the US government. You say, I need to renegotiate the loan, if you will, in terms that the average American can understand. They say, well, you can try and renegotiate it, but what evidence is there that you’re going to pay it off? You are negligent. You have mismanaged your finances. You’re so deeply in debt, how can you ever recover? Well, then you say, well, I can make changes. Well, what do you want to change? Nobody wants to change anything in Washington because to change something means that you disrupt the money flow. Everybody wants to keep the money going, but you can’t. So what are you going to do? You got to cut spending. Cut spending. That’s outrageous. That can’t be done. We have over 2,000 programs that fall under the sort of broad title of welfare for various people, everything from food stamps to medical support and so forth. How do you deal with that? Those 2,000 programs were all originally temporary fixes that all became permanent. They’re now entitlements. You’re going to cut entitlements? You’re going to cut defense? Oh, we can’t cut defense. Why not? Well, we have all these enemies outside the country. Do we really? Or are the enemies inside the country? The gate’s been open for quite a while. They’re already here and most of them live in Washington, DC. They’re killing us. That’s why I said immigration or migration has become a WMD in the hands of our government. They wield it against us and they love it. And they’re arrogant. They think they’re in power for perpetuity. Just you try to win an election, see how far you get.
You know, what have they done? You’re turning to each migrant that comes up through the Mexican border and you’re saying, here’s a four-digit number. It’s part of a social security number. And this entitles you to things. And then we change the law. And we say under federal law right now, and this happened under Obama, if someone walks in to vote and thinks they’re a citizen, then they may vote. There’s no provision to prove it. And if you’re asked anything, they’re telling these migrants, you’ve got this four-digit number. Tell them to call in the Social Security Department. They’ll call Social Security. Yeah, we have those numbers. They’re not citizens, but they’ll acknowledge that they were given those numbers. How are you going to hold a free and fair election?
These people in Washington know the game. They’ve developed it. They’re very skilled at playing it. So you’ve got a problem. These are people in Washington who are convinced of their moral authority and supremacy to everyone else. In other words, they’re there for a reason, to guide us. We don’t know what we’re doing. We have to be retrained, reeducated, and moved in new directions. Where do you think you’ve got diversity, inclusion, and equity? This has nothing to do with equality before the law, which is a cornerstone. How many decades, somebody would say a century or more, has been spent in ensuring equality before the law. We achieved that. That’s not good enough. Now we have to create special categories of human beings, just as we have multiple genders now. There’s no such thing as a man or a woman. Those are artificial constructs. Now you have queer, non-binary, whatever that is. I mean, just go down the list. All this is insanity, but it’s codified and it’s now being shoved down our throats because the people in charge know better than we do. And when we question any of this, we’re Neanderthals. We’re throwbacks to the Middle Ages. We don’t understand the new world that we’re living in. This is happening in Europe and it’s happening here. In Europe, it’s about to go under. France is the first example. People are about to revolt. They’re on the verge of a national revolution. That’s just the beginning and it’s going to sweep into Germany and the rest of Europe eventually. Remember the old adage, Austrian Foreign Minister [Von] Metternich used to say, when Paris sneezes, Europe catches a cold. So Europe will follow. France is leading. It’s the bellwether. We’re going to have similar experiences here.
What are all these strange rules on voting that we have? The French tried absentee voting. The French tried voting online. They finally got rid of all of this business and said, no, you got to show up and vote because the fraud was just out of control. Well, we know that’s the case here as well. People will cheat. I mean, there is this thing that we used to talk about, original sin. Given the opportunity, human beings will do the wrong thing. So that’s why we have laws. If men were angels, they wouldn’t need laws. Remember, I think it was James Madison who said that. So we’ve tinkered with all the legal guidance and the laws that we used to uphold and enforce, and we now don’t enforce those. We’re enforcing these other things that don’t make any sense that are antithetical to the interests of the American people.
So I don’t know what’s going to happen. I don’t know if we’re really going to have an election. I’ve said that for a long time and I’m not for the breakdown of law and order because once that goes, you’re in a lot of trouble. I don’t want to see that happen. I don’t want to see violence in the streets because I know where that leads. Anybody who’s studied history even superficially understands that, but we’re not going to get very far with what we’ve been doing. And I don’t see much evidence that this election, if it is held, is going to bring new people to power who are going to do very much that’s different because you’ve got to not only look at the candidate, look at who surrounds the candidate.
Stephen Gardner: Yeah. A lot of Americans are struggling knowing, how am I going to pay rent? How am I going to afford a house? How am I going to repair my car, my dishwasher, my laundry machine, put food on the table? And yet Biden announces another $2.3 billion heading to Zelensky. Why is the Biden administration unwilling to go to the peace talk tables? And why do they continue to let Zelensky decide when the war ends versus letting NATO say, this war is over, you’ve lost land, you’ve lost half a million plus people, you need to end this thing. Where’s the adult in the room now?
Col. Douglas Macgregor: Well, first of all, all the political figures that you’re talking about here and in Europe are fugitives from accountability. They’ve gotten where they are by riding the train. They’ve been tinkering with the train, tinkering with the locomotive. The locomotive is close to seizing up. It’s not performing very well anymore. And the people on the train that are dragging behind them aren’t very happy. The elites are sitting in the dining car enjoying themselves. Everybody else is miserable. Sort of reminds me of that famous scene in Dr. Zhivago where the Russian elites before the revolution are dining and enjoying themselves and outside in the streets are the poor Russians singing some sort of hymn or perhaps it was the Internationale, the international socialist hymn, whatever it may have been. And then people are listening and suddenly Rod Steiger stands up and says, hopefully they’ll sing in tune after the revolution. In other words, ha ha ha. They were fugitives from accountability. We have lots of fugitives from accountability.
It’s back to the bubble. And we have a bubble. There’s a bubble in Paris. There’s a bubble in Berlin. There’s a bubble in London. They’re not in touch with reality. They are not going to admit mistakes. They’re not going to say we were wrong. They’re not going to say, look, we didn’t perform any strategic analysis. We just decided the Russians were backward and stupid and that we could bully them and that we were technologically superior. And we forgot that the Russians were not backward. We forgot that the Russians are real people with a real country, a real nation, and they were going to defend their interests. They weren’t going to roll over for the globalists, allow their country to be raped for its resources and its people to be destroyed and its national identity be grounded into dust. That’s what’s happened in much of the rest of Europe, certainly in Western Europe.
Everyone is apologizing for being a nationalist. If you believe in your country and you identify with something and you have values that are consistent with that national identity and culture, well, then there’s something wrong with you. The Russians don’t buy that argument. This is really a fight between, in many ways, the last nationalist state in Europe with a true underlying national identity and Russian Orthodox culture. Now, there are Muslims in Russia and they live in areas where they are concentrated and where they are Russian citizens. They are equal before the law and they are happy to be Russian citizens. But they also see no conflict between being a Muslim and being a Russian nationalist. And that’s why you’ve seen the Chechens fight so effectively in Ukraine. So Putin has managed this very, very well. He understands his people. He understands what motivates men and women. We don’t. We don’t understand our own populations. And our populations are now reaching a point where they’re saying we’ve had enough. And the first to do it demonstrably are the French, which is interesting because we owe so much to France. French culture and civilization as being part of the West. We owe them everything. I mean, they produced remarkable thinkers, remarkable science, technology, mathematics, culture, you name it. They’re not the only ones, but they were in the forefront, the vanguard, in many ways, coming out of the Middle Ages. So they’re rediscovering who they are and what they are and what they want to be. The question is, how much longer do we go on before we embark on the same voyage of discovery? I don’t know.
Stephen Gardner: Well, my worry is, you know, you and I grew up in a time where we were taught about the American history, our founding fathers, the good, the bad, and the ugly of becoming the America. But you know, I don’t know that the kids in the universities these days are being taught that same thing. It seems they’re being taught to hate their country, to expect everything to be handed to them, that they can whine when things are unfair and they’ll get their way. I really do worry about this next generation because I’m only maybe, you know, 10 or 15 years ahead of them, but there’s such a difference in the way they think compared to my generation.
Col. Douglas Macgregor: Well, I’m sure some of your listeners have read Murray’s famous book, « The Bell Curve », and then more recently, « Coming Apart », where he looks at all of these issues and tries to understand them. I think you’d have to go back over the last 40 or 50 years and systematically pick apart all of the profound changes in the educational system and the way we do business that have brought us to this point. My point simply, as I made at the beginning, is that we’ve reached the point in virtually every important activity associated with our society where we have to start over. Now, how do we do that? Do we go backwards and try to reanimate what was there? We can do some of that, but we need a new direction and we need the ability to forge unity in this country. And that’s very, very important. We have at least, according to the people that are involved with the census, at least 52 million people inside the United States right now who were not born in America. That’s an enormous number. And remember that one of the major changes that the Obama administration administered or implemented was that you could become an American citizen and live inside the United States, but you don’t need to be an American. You can live on your island, whatever it is that you want to be. And that’s okay. Well, that’s not okay because multinational, multicultural, multilingual states historically don’t do very well. They don’t last long. They eventually fall apart. And we can look at all of them, Austria-Hungary, Tsarist Russia, Yugoslavia, the Soviet Union.
So we have to get back. We’ve got to figure out how do we redefine this thing of being an American. And then we have to some way or another cultivate a sense of service and devotion to the country. The notion of service is almost completely vanished. And I always look at the military academy where I went to school for four years where we had this notion of duty on our country. But at least at the time there was this profound sense of service that first and foremost came your country, always, and the mission assigned to you by your country. After that, the soldier, sailors, airmen, and Marines you may command, last yourself. Well, we’ve inverted that now. People are now thinking first and foremost about themselves and everything else comes second, third, or fourth. I hear that all the time. « I don’t give a damn. I’m not going to do this, that or the next thing. You’re not going to see me in that. » In other words, they don’t feel part of the country anymore. Now, poverty always instills a certain amount of devotion to the country and religious zealotry. I hope we don’t have to sink to poverty to get there. But that does work.
But the point is we’re going to have to forge a new country out of the mess that has been created. That’s going to take some time, but it has to happen. And the institutions of governance cannot be reformed. They have to be changed fundamentally. Right now, they’re empty facades. That’s the point. That’s where we started this discussion.
Stephen Gardner: I can hear AOC giving a speech. « Ask not what your country can do for you, but what you can do for yourself.«
Col. Douglas Macgregor: I think that’s probably more widespread than we think, but not everywhere. There’s a lot more of us left than I think the elites in Washington think. And we’re going to discover that in the months ahead, I’m sure. The point is we’ve got to pull together and we’ve got to forge a new path, a new identity. But we’ve got to focus here at home. See, all these things happening overseas are really distractions. No one in their right mind wants to go to war with us. There’s no one that’s going to launch a nuclear weapon at the United States because they know the minute they do that, their country is going to be turned into ash. Putin has said that many times. He said, we don’t want a nuclear exchange and we’re not going to use a nuclear weapon. But if we’re threatened with this, we will respond. And if we both use nuclear weapons, we will all die. And then of course he says, with a wry smile, of course, because we’re good Orthodox Christians we’ll be martyrs. Well, I’m not interested in martyring anybody, you know, and I don’t think most Americans are. But we’ve created these boogeymen overseas. You know, look at all the Chinese pouring into the United States. Yeah, well, we opened the floodgates. We opened this, thousands of Chinese or tens of thousands of lots of other people coming in about whom we know nothing. Now, people seem to think that this is an army in waiting that’s going to get a secret signal from Beijing and take over. Far from it. Half of those Chinese are wanted by the authorities in China, because they were heavily engaged in corruption. The biggest challenge to the Chinese right now is corruption inside their own country. It’s always been an issue. Every month, generals and admirals and various directors of enterprises are arrested on corruption charges. You know, they’re building ships with cracks in the hulls. They have rocket batteries, missile batteries where somehow or another the fuel is missing from the rockets and the missiles – probably sold it off. I mean, this is not Imperial Japan by any stretch of imagination. They are imperialists, but they are capitalist imperialists. They’re about business. They’re about prosperity. Now, that doesn’t make them good or bad. It’s just a fact. We’re the ones that opened our borders stupidly. Close the borders and send these people home. That’s what we’ve got to do. If we don’t do that, we won’t survive. That’s the simple fact.
Now, it doesn’t have to be violent. It doesn’t have to be ugly. You can tell all of these people, listen, on your way out, if you register with us, you know, when we have a better economy and we’re stronger again in terms of our society and our financial situation, we can bring you back. If you register with us on the way out, that indicates that you’re willing to obey the law and cooperate, sure. But if you stay here against the law and we tell you to leave, you’re going to be incarcerated and eventually shipped out of the country. We got to go there. There’s no other way. If we don’t do that, the rule of law, which is the centerpiece of our society, which has made us great – I mean, talk to anybody from any country in the world that comes here to do business and eventually becomes a citizen. I don’t care if they’re Turks from Anatolia, Chinese, Vietnamese, Indians, anybody from anywhere in the world will say, this is a wonderful country. This is a place where you could do business because you don’t have to bribe everybody to do business. You don’t have to bribe the plumber to fix the plumbing. You don’t have to bribe the electrician to come and rewire the house. He’ll work for a price and he’ll do good work. His labor is golden. That’s what they’ll tell you. Now that will go away if we don’t enforce the law. These simple things we take for granted will be lost. It’s not just the obvious Venezuelan gang criminals that are raping, assaulting, and murdering 11-year-old girls. It’s not just that. We know that’s a problem and we ought to deal harshly with those people. They should be executed for what they do. Anybody that does that should be executed. We’re not enforcing the law. We’ve grown soft. Everybody has it too easy, Stephen. Just look at the population. Everybody wanders down the mall, 20, 30, 40 pounds overweight and continues to eat bad food, then rushes home to watch the game on TV. What are they worried about?
Stephen Gardner: Not much.
Col. Douglas Macgregor: That kind of population doesn’t revolt. It just dies out. Now that can change, but it’s not changing yet. But it’s changing now in France and it’s going to change in the rest of Europe. Then suddenly people are going to say, what are we doing in eastern Ukraine? The Russians aren’t coming. The Russians don’t want to invade Europe. You think Putin wants to manage the mess that exists today in western Europe? Good God. The last thing he wants is to conquer and occupy Poland. It’s full of Poles. They hate Russians. Why would you do that? It’s stupid. It’s not going to happen. He doesn’t want to do it. Nobody does in Russia. They want to get back to doing business. They would like to do business with us, but they can’t because of these governments. They’re horrible. They’ve got to go away.
That was the whole point of « let’s hold elections early ». The sooner we turn out this government and put new people in the better. Everything will not change overnight. But you’ve got to put people in there that are not part of the problem. I think it was George Will [actually it was William Buckley] many, many years ago who said, if I have a choice of staffing the government with the top minds at Harvard University and Yale, I would rather have the first 500 names in the phone book in Boston and take them and put them into government because they’ll do a better job. And he wasn’t wrong because they’re Americans that care about Americans. They’re in touch with reality. We need people that are America first in a very positive sense that they understand that everything stands or falls on the basis of what we do in our country, not what we’re doing in the Middle East or Eastern Ukraine. Those places have been there for thousands of years. They’re going along quite well without us. And none of them want to come here and blow us up. That’s nonsense. So we’ve got to come around understanding these things and focus on what we’re doing here. And I think that’s what most American voters are beginning to think, but they’ve got to operationalize it.
Stephen Gardner: Yeah, I completely, completely agree with you. I do think a lot of people are waking up this last week. I think it even opened a lot of Democrats eyes that, wait a minute, the president is not, you know, we’re being lied to, we’ve been gas lit, we’ve been manipulated.
Well, Colonel, I appreciate you coming on. This was a great discussion. I look forward to having you on again. Thank you. I hope your family has a nice Fourth of July week and we’ll see you on the next show.
Col. Douglas Macgregor: Same to you and everybody else. Bye bye.
Voici l’article que je promets depuis des mois, une enquête journalistique monumentale menée par l’auteur.Il est le premier d’une série de quatre. Sauf demande expresse (un petit merci tous les cinq cents articles serait bienvenu), je ne promets rien pour les autres. Sa traduction m’a pris un temps considérable, sa lecture attentive vous prendra une ou plusieurs heures, voire des semaines si vous suivez les centaines de liens vers les références (en anglais) – un mot par lien, il faut donc cliquer sur chaque mot en bleu, même quand ils se suivent. Si vous vous lancez, vous verrez tout de suite que c’est plus qu’informatif, c’est passionnant – et ça répond à pas mal de questions, notamment: d’où venait cette obsession de la contagion asymptomatique?
Pour rappel, l’article précédent est un bon résumé et une bonne introduction, avec mise à jour. Il présente l’homme qui a créé le SARS-CoV-2, celui-ci la dame qui l’a laissé s’échapper. Le rasoir de Hanlon.
#1: Une séquence « consensuelle » des événements liés au SARS
Jusqu’au patient 0 de Wuhan
Jim Haslam
3 octobre 2022
Avertissement: ceci constitue évidemment une hypothèse sur la fuite accidentelle du laboratoire de Wuhan, et non une accusation. La présente série d’articles ne vise pas tant à débattre du fait qu’il s’agissait d’une « fuite de laboratoire », mais plutôt de « ce qui a fui ».
Ceci a pour but de répondre aux deux questions les plus importantes:
Pourquoi l’IVW [Institut de Virologie de Wuhan] a-t-il publié le RaTG13 le 24 janvier 2020, déclenchant des rumeurs d’ingénierie de la part de virologues américains, ce qui a mené à une téléconférence le 1er février donnant naissance à un article sur l’origine naturelle, mentionné plus tard lors d’une importante conférence de presse?
En ce matin d’octobre 2019, le Dr Danielle Anderson attend avec impatience de prendre le bus pour se rendre au nouveau laboratoire de l’Institut de Virologie de Wuhan (IVW). Elle savoure ce trajet d’une heure qui l’éloigne un peu du campus principal et de la bureaucratie de l’Académie des Sciences de Chine (ACS). Depuis quatre mois, les tests échouent, mais un nouveau colis FedEx l’attend, et le petit groupe de virologues qui ont travaillé sur ce projet mondial s’en réjouit.
Tout comme les virus qu’ils chassent, ce projet universitaire ne connaît pas de frontières, de nationalités et ne s’adresse même pas à une espèce particulière. Idéalement, il marque le début de la fin des événements de propagation de maladies zoonotiques, qui se sont récemment multipliés du fait que les diagnostics moléculaires, à la fin des années 1990, ont permis d’identifier des agents pathogènes inconnus, issus à la fois de voyageurs étrangers et d’animaux d’élevage domestiques.
Au cours de l’hiver 2002, un marché chinois de produits frais a été la source du SARS, tuant des centaines de personnes et nuisant à l’économie et à la réputation politique de la Chine. Le premier SARS se propagea dans un rayon de 800 km autour de Washington D.C., tuant des dizaines de personnes, tandis que les hôpitaux canadiens suspendaient leurs services non essentiels.
Les Américains firent la connaissance du Dr Anthony Fauci, qui évoqua devant le Congrès le risque de bioterrorisme, mais rassura les auditeurs paniqués de C-SPAN en leur expliquant que le SARS « était passé d’une espèce animale à l’humain » et qu’il n’y avait « aucune preuve […] d’ingénierie génétique ». Fauci expliqua que les virologues du NIAID se livraient à des « manipulations génétiques en vue d’obtenir uniquement des segments du virus susceptibles d’être utilisés dans un vaccin ».
L’épidémie de SARS prit fin à l’été 2003, mais Fauci finança un virologue de l’Université de Caroline du Nord (UNC) pour créer le premier clone infectieux (version créée en laboratoire) du SARS. Ce clone « servirait de modèle pour la manipulation du génome viral, ce qui permettrait de développer et de tester rapidement et rationnellement des candidats vaccins et thérapeutiques contre cet important agent pathogène humain ».
« En quelques années, ce clone pourrait conduire à un virus atténué – un virus vivant du SARS modifié pour qu’il ne soit plus mortel. Ce virus pourrait alors être utilisé pour créer un vaccin (animal) efficace. »
Ce « scientifique en costume » de 62 ans avait commencé à employer et à répéter sa phrase de l’après 11 septembre: « Le bioterrorisme n’est qu’une autre forme d’infection émergente et réémergente ». En 2003, lors de cette même interview sur C-SPAN, un interlocuteur lui demanda de démissionner, mais près de vingt ans plus tard, le « J. Edgar Hoover » de la biologie devint le bureaucrate le mieux payé, en raison de « son travail sur les activités de recherche en matière de biodéfense ».
Des milliards de dollars destinés à la recherche en matière de biodéfense allaient être versés par le Congrès au NIAID, qui se lança dans une frénésie de construction de laboratoires biologiques. Les fonds alloués à la recherche sur le SARS il y a deux décennies se poursuivront jusqu’en 2019, dont 44 millions de dollars provenant du NIAID de Fauci financent maintenant en partie les recherches de Danielle à Wuhan.
Pourquoi étudie-t-elle les virus des chauves-souris?
Dans les années 2000, Danielle a passé du temps en Amérique du Nord en tant que technicienne à Harvard, en tant que chercheuse postdoctorale en recherche animale au Canada, et même en tant que scientifique anti-dopage pour les Jeux olympiques d’hiver. En 2012, Danielle et son patron Linfa Wang, qui a fait ses études aux États-Unis, ont été recrutés dans le réseau de biodéfense du NIAID, en pleine expansion, par l’intermédiaire de la Duke University. Ils ont tous deux déménagé à Duke-Singapour, où un laboratoire animal BSL3 a été construit. Cette même année, le SARS fut classé comme agent sélectionné en raison de son utilisation potentielle en tant qu’arme biologique, ce qui, ironiquement, donna à l’UNC, l’université rivale de Duke, le monopole de la recherche sur le SARS.
En 2014, le MERS émanant de chameaux du Moyen-Orient fit son entrée aux États-Unis et en Chine. Le laboratoire de Rocky Mountain (RML) de Fauci entreprit alors le développement d’un vaccin pour les chameaux du Moyen-Orient et de l’Extrême-Orient. Fauci expliqua que le NIAID avait développé un vaccin humain pour presque toutes les épidémies telles que le MERS, mais que les sociétés pharmaceutiques ne disposaient pas d’un marché viable, et que l’idée était donc de vacciner les chameaux pour protéger les gens.
À peu près à la même époque, l’intérêt pour les virus des chauves-souris s’est accru et, en 2017, des virologues ont lancé le projet du génome des chauves-souris. En 2018, les chauves-souris ont fait la une et en 2019, en raison de la baisse du coût de la technologie de séquençage de nouvelle génération (NGS) et de l’augmentation des échantillonnages dans les grottes de chauves-souris, les virologues ont attribué, à tort ou à raison (voire de manière comique), tousces événements mondiaux aux chauves-souris.
La biosécurité du porc et de la volaille est une question de sécurité nationale pour les États-Unis et la Chine
La production de viande en Chine dépendait autrefois de petites exploitations rurales, mais aujourd’hui celles-ci ne peuvent pas satisfaire aux normes de biosécurité modernes (filets anti-oiseaux, toits, bottes, etc.). On pense que des vaccins illicites sont à l’origine d’infections accidentelles des porcs, ce qui a entraîné une hausse des prix de la viande porcine. La consommation a également triplé au cours des deux dernières décennies et a subi de graves revers causés par des maladies.
En 2013, un coronavirus similaire à 99% à une souche chinoise a dérivé d’un vaccin porcin local et a anéanti 10% de la production porcine américaine. En 2016-17, un virus de chauve-souris semblable à celui du SARS a été accusé d’avoir infecté des élevages de porcs en Chine, où la sécurité alimentaire est une question de sécurité nationale. Le chien que vous preniez pour un renifleur de drogue à l’aéroport international était en fait à la recherche de viande de porc clandestine.
Début 2019, des virologues américains se sont rendus dans un centre de recherchevétérinaire chinois. Les deux plus grands producteurs de porc et de volaille au monde se sont rencontrés pour discuter de la « lutte contre les maladies infectieuses et du renforcement de la coopération entre la Chine et les États-Unis » (c’est-à-dire la CAS – l’Académie des Sciences chinoise – et la NAS – l’Académie des Sciences américaine).
Peut-on « prédire » et intervenir pour empêcher les transferts de virus? Un « site de clivage » a été identifié pour l’émergence d’une maladie aviaire chez une nouvelle espèce.
Peut-on utiliser la « conception délibérée » pour créer de nouveaux vaccins pour les animaux? Oui, mais il peut y avoir des « conséquences imprévues ».
Lors de leur réunion, les plus grands producteurs de porc et de volaille ont pris une décision: l’abattage n’estpas la solution, « ce qui a conduit à la décision d’entreprendre une vaccination (de masse) ». Le directeur du CDC chinois note que ses scientifiques sont « relativement novices dans ce domaine ».
Depuis des décennies, les scientifiques occidentaux bombardent les espèces intermédiaires sauvages d’appétissants appâts vaccinaux. Ils ont utilisé des avions le long de la frontière mexicaine, des hélicoptères au-dessus des montagnes et ont même largué des têtes de poulet au-dessus de l’Europe. Tout cela dans le but de débarrasser le mondeoccidental de la rage, qui a pour origine les chauves-souris, mais qui tue encore 50 000 personnes dans le monde, dans des régions reculées des pays en développement. La méthode d’administration aérienne du vaccin s’est montrée efficace mais coûteuse, et les chauves-souris chinoises sont des mangeusesexigeantes, de sorte que les appâts ne sont pas efficaces.
Pourquoi est-elle à Wuhan?
Nous sommes encore devant une culture asiatique qui veut « sauver la face » et qui porte des masques en dehors de toute obligation. Depuis l’ouverture de ce tout nouveau BSL4 en 2017, Danielle n’a jamais porté de masque à Wuhan. Comme le NIAID de Fauci, la CAS a connu après le SARS un boom de la construction de laboratoires biologiques, et celui-ci est un laboratoire spécialement construit dans une optique de collaboration internationale. Il sert de centre de formation entre l’Est et l’Ouest, et c’est une autre matinée de routine qui s’annonce pour la seule Occidentale de ce laboratoire oriental.
Dani à l’extérieur de la CAS dans le centre de Wuhan 2017-19
Ses collègues l’appellent « Dani », une « grande fille célibataire d’Australie aux yeux perçants », âgée de 40 ans. Elle est une invitée spéciale de la CAS et une « scientifique invitée non rémunérée lors de courts séjours réguliers » à l’IVW depuis son laboratoire de Duke à Singapour. Son CV déclare fièrement que « mes recherches visent à identifier les facteurs de l’hôte importants pour… la réplication des coronavirus » et que « j’ai une grande expérience de la conception d’expériences sur les animaux avec… les chauves-souris ». Elle est probablement la seule technicienne de Wuhan formée à l’utilisation du BSL4 et qualifiée pour ce test immunologique spécialisé sur les chauves-souris. Plus important encore, Dani est un membre de l’équipe en qui l’on fait confiance de part et d’autre du monde.
Elle passe le contrôle de sécurité de l’IWV en vérifiant sa température corporelle, remplace son téléphone portable par un casque d’écoute et se met « en tenue ». Elle relie sa combinaison à pression positive à un cordon ombilical d’air frais et entre dans une salle à pression négative, remplie de ce qui fait vraiment la particularité de ce laboratoire BSL4: pas de singes, pas d’armes biologiques, pas d’APL, pas de RaTG13, pas de gain de fonction, pas de remdesivir, pas de souris humanisées, juste un grand nombre de cages à chauves-souris individualisées.
Dani marche ensuite comme un cosmonaute, passant devant les nombreuses chauves-souris qui vivent en colonies qui ont grandi en captivité, pour entrer dans la salle n°3. Cette salle spéciale abrite un groupe particulier de chauves-souriscapturées à l’état sauvage dans une grotte chinoise isolée, à 1 600 km au sud-ouest de Wuhan.
Pour le projet de Dani, ce sont les chauves-souris, et non les échantillons de chauves-souris, qui sont les plus intéressants.
Elle tente de « mieux comprendre l’infection asymptomatique des chauves-souris par des virus hautement mortels chez d’autres mammifères ». Elle applique la même technologie NGS que celle utilisée pour détecter les agents pathogènes chez l’homme, mais pour les chauves-souris, en mesurant l’excrétion des coronavirus et l’efficacité des vaccins.
La procédure est simple, car la plupart des travaux de recherche et développement ont déjà été réalisés au fil des ans. Il suffit de prendre une aiguille pour une simple injection à l’une des nombreuses chauves-souris sauvages qui volent autour d’elle. La pièce est « suffisamment grande » pour permettre aux chauves-souris de voler en conservant une température corporelle élevée, mais suffisamment petite pour permettre une expérience contrôlée. Dani veut évaluer si ce virus de chauve-souris particulier se propagerait par voie orale parmi les quelques douzaines de chauves-souris vivantes gardées à l’intérieur de cette grotte de chauve-souris simulée. Les premiers prototypes avaient réussi à inoculer cette espèce de chauve-souris, mais ne s’étaient pas propagés comme prévu aux autres chauves-souris.
Essai de vaccincontagieux en aérosol sur des chauves-souris chinoises nécessitant un niveau de sécurité de type BSL4
Cette nouvelle approche de la vaccination animale est moins coûteuse que la livraison aérienne d’appâts, mais elle n’a pas fait ses preuves et elle est radicale.
Elle « repose sur l’insertion d’un petit morceau du génome de l’agent infectieux dans un virus bénin qui se propage naturellement dans la population animale. En se propageant d’un animal à l’autre, ce vaccin transmissible les immunise contre la maladie infectieuse cible, ce qui augmente considérablement l’immunité au sein de la population animale et réduit le risque de contagion à l’homme. »
Les minuscules chauves-souris chinoises vivent naturellement dans des forêts denses et des grottes profondes sur des falaises abruptes, et sont donc idéales pour un essai de vaccin animal contagieux. Ce type de vaccin autogène pour les chauves-souris ne nécessite pas d’équipement de terrain coûteux dans les zones reculées.
Protéine de pointe de type SARS pour les vaccins animaux et humains
Le « petit morceau » est une protéine de pointe modifiée, qui constitue une bonnecible pour les vaccins humains et animaux tels que « le chameau ou la chauve-souris« . Pour le MERS, la protéine de pointe a été injectée directement dans l’espèce intermédiaire des chameaux, qui sont plus faciles à attraper que les chauves-souris. Pour le SARS, la protéine de pointe du coronavirus a été insérée sans faille dans un virus régional de chauve-souris. La population locale de chauves-souris produirait désormais des anticorps contre cette souche à haut risque et ne la propagerait donc pas sur les marchés locaux ou dans les élevages de porcs.
L’expérience de Dani s’appelle le renforcementimmunitaireciblé à l’aide d’un virus de chauve-souris synthétisé. Le concept initial avait bien fonctionné chez les « chauves-souris » du Nouveau Monde dans les laboratoires du Nouveau Monde. Il s’agit maintenant d’une autre expérience in vivo (latin pour « dans le vivant ») pour les chauves-souris de l’Ancien Monde dans ce laboratoire de l’Ancien Monde.
Joue-t-elle avec un virus ou un vaccin?
Fauci l’appelle à juste titre Dual Use Research of Concern (DURC) [NdT. « recherche à double usage préoccupante » ou « d’intérêt » – pas de traduction officielle]. Au cours des deux dernières décennies, l’accent a été mis sur One Health [la santé de tous], les animaux étant responsables de 75% des « menaces infectieuses pour l’homme ». Pouvons-nous arrêter la maladie là où elle se trouve avant qu’elle ne se propage à l’homme? L’idée est de « garder la maladie dans les chauves-souris… et dans les oiseaux en Chine ».
Un vaccin pour les chauves-souris? L’arméeaméricaine et même l’USGS ont étudié les vaccins pour chauves-souris.
Le NIAID a breveté le concept de protéine de pointe en 2016 avec un test au RML en 2018 concluant « qu’il serait intéressant de réaliser une étude expérimentale d’inoculation en utilisant des rhinolophes chinois. »
Question d’argent? Économiquement, les vaccins pour animaux bénéficiaient de marges plus élevées et de promotions avant le Covid et la santé des chauves-souris est un grosenjeu qui génère beaucoup d’emplois.
Un gaspillage d’argent? Bien sûr, mais le NIAID a également financé un vaccin pour chevaux australiens contre le virus de la chauve-souris Hendra, qui a tué 7 personnes. Ce vaccin a été testé dans un laboratoire BSL4 étranger par Linfa, le patron de Dani [NdT. voir ici].
Ironiquement, même les chevaux ont été représentés par des avocats dans un recours collectif de 53 millions de dollars en 2018 pour des effets secondaires néfastes, de sorte que le NIAID en 2019 s’est mis à lancer l’idée d’un « vaccin pour les chauves-souris afin de contrôler la transmission (de la maladie) ».
Pourquoi les chauves-souris? Elles sont le nouveau rat de laboratoire qui ne dispose pas d’avocats, d’essais contrôlés randomisés, de licences, de protection de la PETA ou d’approbations de la FDA comme nous, les humains, qui nécessitent 15 à 20 ans pour l’approbation d’un vaccin, tandis qu’il faut 2 à 5 ans pour les animaux.
Stimulation immunitaire ciblée? Pensez à l’immunothérapie sur un modèlemammifère (stimulation immunitaire in vivo), qui est une recherchedepointeavec de vastesapplications. « La chauve-souris et l’homme étant tous deux des mammifères, tout ce que nous découvrirons chez la chauve-souris pourra s’appliquer à l’homme. »
Pourquoi le SARS? Pour cette région géographique du monde, le SARS fait partie de la catégorie « inconnuconnu » et cette séquence de chauve-souris « consensuelle » peut provoquer une infection humaine.
Pourquoi maintenant? La colonie de chauves-souris vivantes sera mise en hibernation à la fin du mois d’octobre.
Pourquoi ici? Ce test d’aérosol infectieux nécessite un BSL4 avec une colonie de chauves-souris chinoises vivantes et Wuhan est le seul laboratoire au monde à disposer d’une colonie de chauves-souris chinoises vivantes.
Ironiquement, le CDCaméricain n’a pas autorisé l’importation de cette espèce de chauve-souris étrangère, si bien que Fauci a déclaré: « Il faut aller là où ça se passe ».
Les chauves-souris chinoises se perchent dans des grottes profondes situées sur des montagnes escarpées.
Pourquoi l’avoir conçu pour qu’il soit si contagieux? C’est le moyen le plus économique (« gratuit ») d’atteindre les millions de chauves-souris qui se cachent dans des grottes étroites et profondes sur des falaises montagneuses escarpées (R0>1).
Trop science-fictionnesque? Une conférence TED sur l’autodiffusion des vaccins pour chauves-souris et TWiV [This Week in Virology] comparant le concept de contagion à la transmission (accidentelle) d’homme à homme avec le VPO [vaccin antipoliomyélitique oral].
En 2019, les NIH ont financé une étude sur la transmission contagieuse des vaccins.
La transmission vaccinale est un concept relativement nouveau, avec peu d’exemples, de sorte que la possibilité d’une évolution de la transmission dans le temps n’a guère été envisagée. Le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) est peut-être le cas le mieux documenté de transmission vaccinale.
Une transmissibilité élevée et une virulence faible, ça vous dit quelque chose?
Un vaccin qui se propage comme un virus?
Dani expérimente un virus synthétique de chauve-souris chinoise conçu pour sembler naturel à l’espèce locale de chauve-souris chinoise. En tant qu’immunologiste des chauves-souris, elle essaie de tromper le système immunitaire des chauves-souris pour qu’il le reconnaisse, l’accepte et crée des anticorps contre lui. Il s’agit d’un vaccin conçu pour « éloigner » les virus de type chauve-souris des virus de type humain. Il s’agit d’un coronavirus conçu pour être stable et refléter la souche locale circulant parmi les espèces locales de chauves-souris.
Quel type de vaccin auto-diffusant? Un vaccin transmissible atténué (affaibli). C’est l’arme à double tranchant d’un vaccin vivant atténué (VVA).
Ce vaccin est idéal pour les animaux mais n’a jamais été approuvé pour les humains en raison du risque de « retour à la virulence« .
Ce prototype permet de vacciner quoi? Par exemple la chauve-souris Banal du Laos (échantillon #2 ci-dessous) collectée par l’armée américaine en 2017.
Ce vaccin de haute technologie est conçu pour se propager comme un virus dans l’air, d’un poumon de chauve-souris à l’autre; transmissionoralede chauve-souris à chauve-souris par aérosol. Ce vaccin est conçu pour infecter le plus proche mammifère hôte par le biais de la mauvaise haleine de chauve-souris, le plus rapidement possible et en grande quantité. Ce vaccin est même conçu pour réinfecter son hôte mammifère (on parle de « surinfection » ou de « boosters« ) afin de vaincre toute immunité naturelle.
Pourquoi? Pour que le vaccin puisse continuer à se propager et à se disséminer!
Ce prototype est conçu pour rester en suspension dans l’air de la grotte de la chauve-souris (le laboratoire) pendant des heures. Dani, dans sa combinaison spatiale, a peut-être remarqué que ce tout nouveau prototype est un excellent super-propagateur dans les minuscules poumons de la chauve-souris mammifère. Ce prototype est une réussite puisque tandis qu’il inocule une chauve-souris, il peut avoir commencé à se propager oralement aux autres chauves-souris dans l’air du laboratoire.
Comment un vaccin pour chauves-souris a-t-il pu provoquer le Covid-19?
Il s’est alors passé quelque chose de grave qui n’a pas étédocumenté, puisque son expérience était confinée en toute sécurité à l’intérieur de cette pièce, mais qu’elle est sortie accidentellement à l’extérieur. Peut-être qu’une aiguille a perforé sa main alors qu’elle essayait de manipuler la minuscule chauve-sourissauvage, transformant ses poumons humains en un super-propagateur. La plupart des laboratoires n’imposent pas une règle de sécurité à deux personnes, mais utilisent des casques et des caméras de surveillance pour contrôler les techniciens; d’autres laboratoires exigent la présence de deux personnes lors de l’utilisation d’aiguilles.
Dani et son collègue à l’intérieur du BSL4 de Wuhan
Quelques semaines plus tôt, en septembre 2019, le directeur de l’IVW se plaignait du manque de fonds pour l’entretien. Peut-être y a-t-il eu une panne d’électricité, une perte de pression d’air négative, une défaillance du ruban adhésif scellant la porte, une chauve-souris qui lui a éternué sur le visage, a mordu et fait un trou dans sa combinaison spatiale, un passage aux toilettes, qui sait? Dani ne le sait peut-être pas, car ce prototype a été conçu pour se propager de manière asymptomatique parmi ses hôtes mammifères.
Comme tout bon vaccin animal auto-diffusant, il est conçu pour échapper à la réponse immunitaire de l’animal (par exemple en utilisantNsp1Orf6Orf8, etc.), car toute immunité préexistante contre le vecteur vaccinal ralentira la propagation du vaccin. Il existe une probabilité de 5 à 15% que l’échappement n’ait même pas été détecté.
Le BSL4 (Zhengdian) est situé à 25 km au sud des quartiers d’habitation du centre-ville.
La garde de Dani se termine par une douche chimique et personnelle. Elle a pris son téléphone portable, a passé un contrôle de température et est repassée par le service de sécurité de l’IVW. La plupart de ses collègues travaillaient sur différents projets, d’autres s’occupaient de leurs comptesWeibo. Ils sont tous remontés dans le busbondé de Wuhan pour parcourir les 25 kilomètres qui les séparaient de leurs quartiers d’habitation au centre-ville, et ont probablement changé le cours de l’histoire de l’humanité.
Le dortoir du WIBP, situé dans le centre-ville et destiné aux techniciens du BSL4, a été l’épicentre de l’épidémie de Wuhan.
Quelques jours plus tard, le BSL4 était confiné, quelques semaines plus tard, c’était au tour de la ville de Wuhan d’être confinée, et quelques mois plus tard, c’était au tour du monde entier. Ce vaccin contagieux contre les chauves-souris, ironiquement conçu pour prévenir la propagation du SARS, s’était répandu dans la population humaine à la suite d’un essai vaccinal sur des animaux qui a mal tourné.
Les voies dans lesquelles les réponses immunitaires des chauves-souris diffèrent de celles des humains sont mises en évidence par l’icône de la chauve-souris (c’est-à-dire qu’elles ne sont pas si différentes).
Biologiquement impossible? Ce qui est considéré comme un oiseau malpropre est en fait un mammifère à fourrure aux longs bras, dont le système immunitaire est plus proche de celui de l’homme que celui de la souris de laboratoire.
L’homme et la chauve-souris ont tous deux des furines, des cellules B et T à mémoire, et un « tissu respiratoire » dont l’ACE2 est similaire.
Malheureusement, les expériences in vitro (en éprouvette) du laboratoire du Nouveau Monde ont été réalisées sur des lignées de cellules de voies respiratoires de primates et d’humains, faute de cellules de chauves-souris de l’Ancien Monde.
Cela s’est-il déjà produit?
Une fuite dans un laboratoire de l’Extrême-Orient a conduit à la pandémie de grippe de 1977. Un an plus tard, la variole a fui par un conduit d’air d’une pièce adjacente, tuant un photographe anglais. En 2004, le SARS a fait l’objet de quatre fuites, dont une provenant d’un laboratoire de Pékin qui a tué la mère du technicien. La même année, une scientifique russe, financée par les États-Unis, est décédée après s’être piquée avec l’aiguille d’un vaccin contre Ebola.
Il a été prouvé que les vaccins pour animaux peuvent occasionnellement provoquer des infections humaines. En 1978, un vaccin pour chats s’est répandu dans le monde entier chez les chiens, à la suite d’un mélange de cellules félines et canines provenant d’un laboratoire. À 2 600 km au nord-ouest de Wuhan, exactement à la même date en 2019, une usine de vaccins pour animaux a infecté des milliers de résidents locaux. La plupart de ces événements dangereux étaient localisés ou concernaient des vaccins traditionnels.
En 1995, un calicivirus mortel pour les lapins s’est échappé d’une île australienne isolée et s’est ensuite propagé à la Nouvelle-Zélande. En 2001, le premier essai de vaccin auto-diffusant sur une minuscule île à lapins a fonctionné, mais la technologie de l’époque ne s’est pas bien répandue. Le vétérinaire a noté que « les vaccins transmissibles n’avaient pas suscité beaucoup d’intérêt de la part des sociétés pharmaceutiques parce qu’ils ne semblaient pas rentables ».
En 2016, les universitésoccidentales et les gouvernementsoccidentaux ont manifesté un regain d’intérêt pour les très controversés vaccins auto-diffusants. Par exemple, un vaccin contre la rage transmissible aux chauves-souris a suscité de l’intérêt. On a émis l’hypothèse que les vaccins auto-diffusants « pourraient muter » ou « sauter d’une espèce à l’autre ». Cet essai du laboratoire de Wuhan était un programme de vaccination contre une maladie similaire au SARS chez les chauves-souris, naturellement présentes dans les grottes rurales chinoises, une maladie qui aujourd’hui ravage malheureusement les populations humaines urbaines dans le monde entier.
Vaccins transmissibles pour les réservoirs animaux éloignés
Les chauves-souris sont des mammifères sociaux, tout comme nous, les humains terrestres. Chaque jour, nous nous rendons au travail en quête de nourriture dans des marchés (secs) bondés, nous attrapons le virus, puis nous rentrons chez nous pour nous « percher » dans nos cavernes humaines et propager ce vaccin.
Comment en est-on arrivé là?
Dans le passé, les gouvernements abattaient les espèces infectées, mais ces dernières années, des protestationsmassives se sont élevées contre l’abattage massif, dont certaines se sont même retrouvées sur les terrains de basket-ball de la NBA. La réponse logique était donc de vacciner les chauves-souris, le réservoir animal de la plupart des maladies infectieuses émergentes dans le monde.
Il ne s’agit pas d’un acte malveillant de la part de qui que ce soit, mais d’un accident tragique. Il s’agit d’une conséquence involontaire de 2 à 3 décennies de vaccins pour animaux sauvages combinés à la révolution moderne de la biologie synthétique et de la vaccinologie. La génomique virale synthétique a permis l’ingénierie « sans faille » d’un vaccin auto-diffusant. Cette biotechnologie « No See’m » [NdT. au départ, le nom de mouches piqueuses presque invisibles; en biologie, c’est un procédé de modification du génome qui ne laisse pas de trace d’intervention humaine] n’a pas été utilisée pour brouiller le débat sur l’origine en laboratoire, mais pour faire croire au système immunitaire d’un animal que ce virus était naturel et local, et donc plus susceptible d’infecter l’espèce locale de chauve-souris. Les virologues ont créé une souche chinoise pour les chauves-souris chinoises.
De la R01 du NIAID, au partage d’échantillons de chauves-souris chinoises avec l’UNC et le RML de Fauci
CoV, FVs ou henipavirus. Bien que la plupart des virus d’origine sauvage dont le potentiel de transmission ou la pathogénicité chez l’homme sont inconnus ne soient pas classés, nous utilisons le niveau de sécurité 3 pour l’isolement, et la culture cellulaire pour les agents pathogènes susceptibles d’être classés au niveau de sécurité 4 sera effectuée par l’institut collaborateur NEIDL. Pour faciliter cette opération, des échantillons en double dans un milieu de culture provenant d’animaux PCR +ve pour les FV et de parents très proches de NiV ou HeV seront expédiés au NEIDL (voir la lettre de soutien) pour la culture, la caractérisation et le partage avec d’autres agences approuvées, y compris les NIH Rocky Mountain Laboratories où Pl Daszak et Co-ls Barie ont des collaborations en cours. De même, certains échantillons en double d’animaux positifs à la PCR pour les CoV seront expédiés à l’UNC pour une caractérisation plus poussée par le co-investigateur Baric. Lorsque cela est possible et approprié, des possibilités de formation au NEIDL et à l’UNC pour le personnel du pays seront offertes, ce qui enrichira la collaboration pratique entre les sites.
Dans le cadre du débat sur les origines, quelqueséminentsvirologuesaméricains ont affirmé qu’il était possible que le virus provienne d’un laboratoire. « Bien sûr, les réponses à ces questions se trouvent en Chine », mais la proximité de l’IVW avec le foyer de Wuhan « pose un problème ». De leur côté, des virologuesinternationaux ont affirmé que l’IVW ne pouvait pas fabriquer ce type de virus. Il s’avère que les deux groupes avaient raison pour de mauvaises raisons; si un virus est conçu, l’endroit où il se répand dans la population humaine ne nous indique pas où il a été conçu.
Quelques mois plus tôt, des scientifiques du NIAID du Centre de Recherche sur les Vaccins s’étaient rendus à Wuhan pour un « échange scientifique ouvert et un partage de données entre la Chine et les États-Unis au bénéfice de la santé mondiale ». Les Français, qui ont construit le BSL4, se sont effacés lorsque l’IVW a signé une Lettre de Soutien en 2013 avec le NIAID, pour la collecte et le partage d’échantillons de chauves-souris. La même année, l’UTMB est devenu le centre de formation des techniciens de l’IVW et l’UNC a commencé la rétro-ingénierie des pathogènes chinois en 2015–16.
À des fins scientifiques ou de renseignement? « Les États-Unis maîtrisent très bien les deux ».
Pour prendre la mesure de la collaboration internationale sur ce projet, il faut savoir que « le courrier est rempli de petites enveloppes contenant des plasmides séchés sur du papier filtre que les scientifiques s’envoient régulièrement les uns aux autres ». Un échantillon de virus collecté dans une grotte de chauve-souris asiatique très éloignée peut être envoyé à un autre laboratoire américain très éloigné en vue d’une ingénierie interne. Un vaccin créé sur un continent peut être testé sur un autre, de Washington à Brisbane et au patron de Dani en 48 heures!
Des ATM (accords de transfert de matériel) ont été signés avec l’IVW « pour garantir le libre échange des réactifs nécessaires à des fins de recherche uniquement et entièrement soutenus par le NIH« . Des lettres de soutien du NIAID ont été signées par des contractants asiatiques pour « partager la technologie, les échantillons, les réactifs, les données et les résultats de la recherche », tous les échantillons de coronavirus étant « expédiés en Caroline du Nord pour une caractérisation plus poussée ». Une divisioninternationaledutravail et des connaissances institutionnelles a permis de créer cette biotechnologie étonnante, qui transcende les frontières nationales de la même manière que le virus se propage aujourd’hui.
C’était une propagation directe de la chauve-souris à l’homme, à l’intérieur de l’IVW. Par conséquent, aucune espèce intermédiaire (à Wuhan) ne sera trouvée. Pour parier sur Fauci, il avait raison à 100% : « Si vous voulez parier de l’argent là-dessus, c’est une chauve-souris qui est impliquée ». Quelques années plus tôt, Fauci écrivait: « Dans une tournure d’événements improbable mais concevable, que se passerait-il si ce scientifique était infecté par le virus, ce qui entraînerait une épidémie et finirait par déclencher une pandémie? »
La frontière est floue, mais ce projet civil s’apparentait davantage à une expérience de foire scientifique universitaire qu’à un projet de biodéfense militaire. Ce projet impliquait plus d’abrutis que de barbouzes, travaillant pour l’USDA et non pour l’APL. La CASaembauché des biologistesoccidentaux pour cartographier les chauves-souris locales. La NAS comptait parmi ses membres des fonctionnaires chinois de haut niveau élus et se réunissait au moins une fois par an. Il existe un siècle de liens entre les universités médicales américaines et chinoises, qui remontent à 1835 et 1917. La collaboration de Fauci avec la Chine remonte à des « décennies« , commençant en 1983 pour être exact, juste un an avant que Fauci ne prenne la tête du NIAID.
Protocole d’accord entre les NIH et le CAS depuis 1983
Tout cela a été soutenu financièrement par le financement bipartisan (le SARS est la première maladie sur la première page) d’un « projet Manhattan » moderne. Personne n’enfreint les lois ou les réglementations, mais travaille simplement avec elles, puisqu’un « virus de chauve-souris » est exclu du champ d’application de la directive DURC. Et il y a un changement à une phrase qui date de 2017; les chauves-souris, contrairement aux souris, ne sont pas considérées comme un modèle « mammifère » dans le cadre d’une interdiction ou d’une réglementation de Gain de Fonction. Les vaccins autodiffusants ne sont même pas sur le radar de la réglementation.
C’est toujours la dissimulation, jamais le crime
Ce qui a commencé comme un vaccin animal contre le SARS est maintenant appelé SARS-CoV-2. Ce « virus » est en fait un vaccin pour les chauves-souris, un vaccin contagieux conçu pour les chauves-souris chinoises. Ce vaccin a été conçu pour un réservoir animal dont aucun d’entre nous ne connaissait l’existence, tout en utilisant une biotechnologie dont aucun d’entre nous n’a entendu parler. Ce vaccin a été développé par des virologues financés par le NIAID et testé par un contractant irréprochable du NIAID. Dani est elle-même une immunologiste spécialiste des chauves-souris de classe mondiale, qui travaillait au BSL4, au moment même où un vaccin aérosolisé de classe mondiale pour les chauves-souris en est sorti.
« Il existe un vieux dicton en science: on ne publie pas ses erreurs« , mais la création et la dissimulation n’étaient pas une erreur. Nous trouverons les coupables en restant maîtres de ce débat difficile. Des sources anonymes de l’OMS s’exprimeront après que des scientifiques auront proféré des menaces de mort. Des indices seront trouvés dans les entrailles ennuyeuses de la recherche universitaire, tandis que d’autres trouveront des informations non classifiées dans des dossiers classifiés. Utilisons le rasoir de Hanlon dans cette sordide histoire du SARS2: ne jamais attribuer à la malveillance ce qui s’explique de façon satisfaisante par la stupidité.
Une agence gouvernementale de santé ne dissimulerait jamais cette affaire? Un rappel vieux de 70, 50, 30 et 20 ans.
En substance, la Chine dissimulera la fuite du laboratoire tandis que les virologues américains dissimuleront ce qui a fui. Ironiquement, le « virus » lui-même deviendra le plus grand dénonciateur de l’histoire de l’humanité, se propageant de lui-même dans le monde entier, à la recherche de l’adresse de retour du colis FedEx ouvert plus tôt ce jour d’octobre.
Voici la deuxième partie [NdT. que je traduirai si vous êtes sages et si j’ai un feedback pour celle-ci], mais en attendant, Dani et collaborateurs, pouvons-nous consulter vos livres de laboratoire?
Whataboutisme? (« inside baseball »)
[NdT. Le whataboutisme est un sophisme qui consiste à répondre à un argument par un autre argument qui n’a rien à voir, pour faire diversion ou pour essayer de changer de sujet; en argot américain, l’expression « inside baseball » fait référence aux détails et aux rouages internes d’un système qui ne sont intéressants ou appréciés que par les experts, les initiés et les aficionados.]
Si l’on admet que le SARS2 est un vaccin pour animaux, rien de maléfique, bien des choses s’expliquent. Il est conçu pour être contagieux et transmissible à un réservoir animal éloigné (comme les chauves-souris) par les voies respiratoires supérieures d’un mammifère, dont la RBD est similaire à celle de l’homme.
D’après les courriels et les livres, moins d’une douzaine de virologues l’ont directement développé et étaient au courant de son existence, il est donc facile de taire un accident de R&D.
Les biologistes américains se sont entichés des chauves-souris (alias les chiots volants) pour leurs tests de vaccins.
Les virologues américains se sont entichés des chauves-souris en raison de leur incroyable système immunitaire.
Les fonds américains consacrés à la biodéfense se sont entichés des chauves-souris.
Le NIAID a budgété à lui seul près de 15 millions de dollars pour les chauves-souris en 2019, car elles sont le réservoir de nombreux virus tels que le SARS, l’Ebola, le Nipah, l’Hendra et le Marburg.
Créées par des virologues chinois? La suite plus loin, mais c’est biologiquementimpossible. Il est biologiquement impossible de maintenir en vie une colonie de chauves-souris chinoises dans un laboratoire américain.
En 2005, Shi et l’IVW pêchaient encore des crevettes dans le fleuve Yangtze, tandis que l’UNC développait les méthodes d’ingénierie No See’M « sans faille ».
Le concierge avait besoin d’une habilitation de sécurité du FBI pour pénétrer dans les laboratoires américains utilisant des agents sélectionné (par exemple l’UNC). En 2012, l’UNC s’est vu accorder un monopole de fait sur la recherche sur le SARS en raison de son statut coûteux d’agent sélectionné. Les universités Penn Med et Iowa State ont cessé d’étudier le SARS mais soupçonnent tous deux qu’il y a eu ingénierie du SARS2.
L’UTMB, un laboratoire militaire américain de niveau de sécurité 4, a arrêté l’ingénierie du SARS en 2009, notant en 2021 qu' »en raison de la grande taille du génome du coronavirus (~30 000 nts) [nucléotides] et de plusieurs éléments toxiques, la manipulation du SARS2 n’est pas une tâche triviale et nécessite des méthodes sophistiquées »
Aucune collaboration n’a eu lieu entre l’IVW et l’UNC, qui ont gardé « obscures » leurs méthodes d’ingénierie et emploient des technologies très différentes.
Il n’existe pas de système de génétiqueinverse pour créer de nouvelle structure (SARS2) à l’IVW, ils ne peuvent que mélanger des protéines de pointe dans la « structure isolée existant de l’IVW1″.
Aucun cloneinfectieux n’a été développé pour créer le SARS2 à l’IVW avant 2020.
C’est un suicide professionnel que de partager la technologie des laboratoires occidentaux.
Henry et moi avons émis des hypothèses – comment ce site a-t-il pu apparaître à la frontière S1/S2 – je n’ose pas penser qu’il a été modifié – parmi les souches de MHV, le site de clivage n’augmente pas la pathogénicité alors qu’il affecte la voie d’entrée (surface vs endosome). Donc pour moi, la seule signification de ce site de furine est en tant que marqueur de l’origine du virus – il est effrayant de penser qu’il a pu être modifié.
L’animal de laboratoire utilisé pour développer un modèle de transmission pour un vaccin contre les coronavirus n’est pas publié. Nous ferons le point sur cette question dans un prochain article. De nombreux laboratoires sont concernés.
« Des modèles de transmission n’ont jamais été développés pour le SARS » qui « ne se réplique pas chez le cobaye, et la réplication chez le furet est limitée… De plus, les expériences de passage n’ont pas été rapportées, parce que les laboratoires de recherche ont concentré leurs études sur le modèle de la souris, qui reproduit plus précisément et plus fidèlement l’état de la maladie chez l’homme. En outre, personne n’a rapporté ou tenté de développer un modèle de transmission du SARS-CoV ».
Le SARS2 infecte le vison d’Amérique, que l’on trouve en Europe mais pas en Chine, et son cousin le furet est bien connu comme animal de laboratoire pour le GdF.
Lors de la téléconférence du 1er février 2020, RonFouchier a traité les virologues américains d’ « idiots » pour avoir prétendu que le SARS2 avait été conçu, probablement parce que le RML de Fauci est peuplé de protégés de Fouchier en matière d’aérosols.
Créé par les virologues australiens de Dani? Le Covid-19 n’infecte pas les kangourous.
Linfa a tenté en vain de maintenir en vie une colonie de chauves-souris chinoises dans un BSL4 australien.
Il n’existait pas de BSL4 dans le laboratoire de Dani à Singapour, qui fait partie du réseau régional de biodéfense du NIAID post-11 septembre. L’UNC, qui fait partie du réseau de biodéfense de Duke, a construit un BSL3 sur le campus, mais les chauves-souris vivantes et les maladies qui leur sont propres nécessitent un BSL4.
Dani, « la dernière et unique scientifique étrangère », a prétendu travailler sur Ebola, mais on ne trouve aucun article sur Ebola dans sa centaine de publications. Elle est spécialiste de l’immunologie des chauves-souris asiatiques et a mis au point un nouveau NGS pour détecter l’excrétion par les chauves-souris du « virus Nipah et des bétacoronavirus ».
Dani a isolé des virus Nipah chez des chauves-souris du Bangladesh au BSL4 du CSIRO, qui pourraient s’être manifestés dans le BSL4 de l’IVW.
En 2019, Dani et Linfa procèdent à un recoupement de la séquence « consensuelle » de l’UNC, un travail de type DARPA Defuse.
Selon Linfa, Duke est uniquement responsable de l’immunologie des chauves-souris, et non de la virologie.
DARPA Defuse montrant la Déclaration de travail sur l’immunologie de la chauve-souris à Duke [NdT. lien mort, 404]
Si l’IVW connaissait le Banal du Laos, pourquoi ne pas l’avoir publié au lieu du casse-tête du RaTG13?
Dani fournit un chemin logique pour que le RBD du Banal-52 du Laos, collecté par l’armée américaine en 2017 et partiellement publié par l’UNC en 2018, se retrouve à Wuhan.
Plus d’informations à ce sujet dans un prochain article.
Est-ce que cela semble plus fou que l’hypothèse de la nourriture congelée proposée par Dani? L’immunologie des chauves-souris est une discipline hautement spécialisée. Un très petit groupe international de virologues partage des réactifs, des cellules de chauve-souris, des échantillons, des vaccins, etc. entre eux.
Linfa peut transférer des anticorps contre les maladies des chauves-souris en 48 heures depuis le NIAID à Washington D.C.
Qu’en est-il des singes? L’IVW n’est pas conçu pour les primates, mais pour les chauves-souris.
Arme biologique de Pékin? Il faut prendre cette affaire au sérieux. Ce n’est pas de la camelote chinoise.
Le Covid a un taux de survie de 99% et l’IVW est une « école de sécurité » selon une source de la DARPA.
Une arme biologique parce qu’elle échappe au système immunitaire? Les virologues occidentaux sont de vulgaires vétérinaires, zoologistes et immunologistes de la chauve-souris. Ils conçoivent des vaccins pour animaux afin de « moduler une réponse immunitaire chez un sujet sans effet délétère sur celui-ci ».
Des liens entre l’APL et l’IVW? De la désinformationsans aucune preuve. L’APL est encore à quatre mois de prendre le contrôle de l’IVW. Il s’agit d’un laboratoire civil qui collabore avec de nombreux virologues « intéressés » du NIAID.
Essais cliniques de vaccins humains en Chine? Personne n’aérosolise un vaccin humain puisque personne ne peut le facturer!
Pensez à des cellules de voies respiratoires humaines, avec un mucus poilu qui reproduit votre gorge dans une boîte de Pétri. Elles sont l’apanage des laboratoiresoccidentaux qui ont accès à des greffes de poumons.
L’argent chinois? Le budget de la CAS s’élève à 15 milliards de dollars, contre 1,7 trillion de dollars pour le budget du Ministère de la santé et des services sociaux.
Par habitant, [le PIB de] la Chine = le Mexique, soit 12 000 dollars.
Le budget des NIH de 42 milliards de dollars est similaire à celui de l’armée sud-coréenne de 50 milliards de dollars.
L’argent des États-Unis est le « moteur de la science mondiale ».
Fauci, qui a fourni la moitié du financement mondial pour les maladies infectieuses émergentes (par exemple le SARS) qui peuvent « menacer l’économie et la sécurité politique des nations ».
Un vaccin contre le VIH? Mêmes « inserts » de VIH trouvés ailleurs dans les coronavirus naturels et dans la recherche sur le VIH dans le passé.
Les chauves-souris (et les cerfs) n’attrapent pas le sida, mais les vaccins pour chauves-souris rapportent beaucoup d’argent et constituent une voie moderne vers les vaccins humains.
Thérapeutique? Pas de transmission par l’air ni de contagion.
La base de données de l’IVW a-t-elle été mise hors ligne en septembre 2019? L’argent des contribuables du projet Predict de l’USAID a pris fin au même moment, et la base de données est restée en ligne jusqu’en février 2020, date à laquelle l’APL s’est présentée à l’IVW.
le chiffre de 20 000 a été exagéré car l’IVW a isolé trois échantillons, soit trois de plus que tout autre laboratoire, et aucun des 19 997 autres échantillons n’a infecté les animaux de laboratoire biologique américain.
Il y a « plusieurs » clones infectieux de virus chinois dans le congélateur de l’UNC qui ne sont pas disponibles dans une base de données, mais qui ont tous été collectés avec l’argent du contribuable.
Fauci couvre-t-il la Chine? Le J. Edgar Hoover de la biologie se couvre lui-même, le RML, l’UNC, Duke, Dani, et finance une subvention DARPADefuse révisée, qui répertorie Dani en tant qu’immunologiste de la chauve-souris pour les tests à l’IVW.
En 2018, Fauci a été surpris par SciencInsider à financer secrètement des expériences de GdF.
Les virologuesoccidentaux s’intéressent beaucoup aux sites de clivage de la furine, qui sont « nécessaires » pour les vaccins auto-diffusants.
Bien avant la fameuse téléconférence du 1er février 2020, Fauci, le RML et probablement les virologues de l’UNC ont tenu des réunions début janvier 2020 pour discuter de la séquence, ce que la plupart des gens savaient depuis le 12 janvier.
Peter Daszak a déclaré que Ralph Baric, de l’UNC, avait rédigé la partie de Defuse consacrée au site de clivage de la furine, et Linfa a déclaré que l’UNC était responsable de la virologie dans Defuse.
Un site de clivage de la furine unique et particulier est présent dans le SARS2.
L’UNC fait toute la virologie dans le cadre du programme DARPA Defuse [NdT. le lien est mort]
Le RaTG13? Une correspondance à 96% avec le SARS2 collecté dans un puits de mine chinois en 2013 avec le financement du NIAID.
L’IVW a partiellement téléchargé le 4991 en 2016 et un RaTG13 rebaptisé en 2018 (la base de données des NIH s’est assise dessus pendant 4 ans). L’IVW l’a donc téléchargé à nouveau (sur une autre base de données que celle des NIH) quelques jours avant le verrouillage des informations à Wuhan le 23 janvier.
Les mineurs morts de Mojiang? Probablement payés par l’USAID, mais signalés en 2014 et des décès liés aux rats, pas aux chauves-souris.
Quelle est la particularité des virus de chauves-souris? Ce sont les chauves-souris vivantes qui sont spéciales, l’endroit d’où provient le virus et le laboratoire où elles peuvent être étudiées, ce qui est beaucoup plus intéressant pour les virologues occidentaux (c.-à-d. $$$). Ça s’appelle stimulation immunitaire in vivo (chauves-souris vivantes) et c’est la nouvelle frontière de la virologie occidentale.
Le marché humide de Wuhan a-t-il été la source du SARS2? Aucun animal porteur du virus du SARS2 n’a été trouvé à cet endroit alors pourquoi le SARS2 est-il apparu à Wuhan?
Quelle est la particularité de Wuhan? On y trouve un laboratoire d’aérosols de niveau de sécurité 4 conçupour ces fragiles chauves-souris chinoises!
Le nouveau laboratoire BSL3 n’est pas encore ouvert et les virus animaux en suspension dans l’air ne sont pas testés dans le laboratoire BSL2.
Ce qui a dérouté tout le monde (y compris l’UTMB), c’est que le NIAID de Fauci avait deux projets à Wuhan: l’un consistait à tester des échantillons de chauves-souris à partir de donnéespubliques dans le BSL2 de Shi et l’autre était un projet de R&D sur les vaccins pour chauves-souris dans le BSL4 de Dani. Les deux projets s’imbriquaient parfaitement (même personnel dans la même ville, mêmes échantillons provenant des mêmes chauves-souris, etc.)
Voici une introduction très bien écrite et lisible à l’article de Jim Haslam que je promets depuis des mois et que je publierai juste après. L’hypothèse en est qu’il s’agit d’une fuite accidentelle. C’est tout à fait possible. Si c’est le cas, je me demande si ce ne serait pas encore plus inquiétant.
Serait-ce cet homme qui a créé le COVID-19 dans le laboratoire américain de Fauci?
Le virologue américain Ralph Baric a créé le virus SARS-CoV-2 du COVID-19 dans son laboratoire de l’université de Caroline du Nord, dans le cadre de ses travaux liés à la proposition de financement DEFUSE de 2018. Voilà l’histoire qui fait le tour de l’internet depuis quelques mois (et pas seulement dans les médias alternatifs) et qui semble très accablante pour Baric et ceux qui sont liés à ses recherches. Les détails du projet DEFUSE ont été divulgués pour la première fois par le major Joseph Murphy, un employé de l’agence de recherche militaire américaine DARPA, au cours de l’été 2021, et d’autres détails concernant des versions antérieures ont été révélés ce mois-ci grâce aux demandes d’archives publiques de l’organisation U.S. Right to Know (USRTK).
Dans le cadre du programme DEFUSE, Baric proposait de créer un virus qui était, à toutes fins utiles, le SARS-CoV-2. Cette proposition comprenait l’insertion d’un site de clivage de la furine dans une protéine de pointe du coronavirus, une commande de l’enzyme de restriction BsmBI, la recherche d’un domaine de liaison qui infecterait les récepteurs humains ACE2 et l’exigence d’un génome viral différent d’environ 25% de celui du SARS.
Le virus SARS-CoV-2 contient un site de clivage de la furine dans sa protéine de pointe, son génome comprend l’enzyme de restriction BsmBI, il possède un domaine de liaison au récepteur finement ajusté pour infecter le récepteur humain ACE2 et son génome est différent d’environ 25% de celui du SARS. Un certain nombre de virologues ont déclaré que ces caractéristiques donnent la preuve irréfutable que le SARS-CoV-2 est un virus modifié.
Baric a obtenu un brevet pour ces nouveaux virus en 2018, au moment même où il mettait au point DEFUSE. Dans le programme DEFUSE, il proposait d’infecter des chauves-souris sauvages chinoises avec ses virus nouvellement brevetés.
Nombreux sont ceux qui estiment que la question de la fuite du laboratoire est donc ainsi réglée.
Mais ce n’est pas là toute l’histoire. En effet, la proposition DEFUSE de Baric n’a pas obtenu le financement de la DARPA. Et si l’on souligne à juste titre que, avec ou sans financement, une grande partie du travail était déjà en cours, c’est ce qui est arrivé ensuite dans le cadre de la proposition gagnante de la DARPA qui rend l’histoire vraiment intéressante.
Le chercheur américain Jim Haslam a réalisé un travail incroyable sur sa page Substack Reverse engineering the origins of SARS-CoV-2, documentant tous les va-et-vient au sein de la communauté des virologues en rapport avec la création de ce virus particulier et la dissimulation qui s’en est suivie. Ce qui suit doit beaucoup à ses recherches méticuleuses, les éventuelles erreurs m’étant imputables.
L’offre gagnante de la DARPA en 2018 – pour un projet appelé PREEMPT – incluait le Dr Vincent Munster (photo ci-dessus), grand spécialiste du virus de la chauve-souris, basé au Laboratoire Rocky Mountain des NIH d’Anthony Fauci. La proposition PREEMPT de Munster et le projet DEFUSE de Baric, en perte de vitesse, reposaient tous deux sur la même idée de base: tenter de prévenir une future pandémie (hypothétique) en utilisant un virus modifié pour vacciner les chauves-souris à partir desquelles on pense qu’un tel virus est susceptible de se diffuser. L’idée étant, bien sûr, que les chauves-souris vaccinées ne seraient plus un réservoir pour le virus, ce qui permettrait de « désamorcer » ou d’« anticiper » [preempting] la propagation zoonotique. Ça semble dingue? Absolument – beaucoup trop d’ingérence dans la nature et trop de confiance dans la capacité des vaccins à prévenir l’infection et la transmission du virus. Mais dingue ou pas, c’est ce que les scientifiques ont proposé, et la proposition PREEMPT de Munster a gagné, tandis que la proposition DEFUSE a perdu.
La principale différence entre la proposition DEFUSE de Baric et la proposition PREEMPT de Munster – outre le fait que la proposition de Munster coûtait environ 4 millions de dollars de moins, soit 10 millions de dollars – réside dans le fait qu’au lieu de pulvériser un virus-vaccin non transmissible dans les grottes de chauves-souris, le plan de Munster prévoyait la transmission duvirus-vaccin entre les chauves-souris par l’intermédiaire d’aérosols. Il s’agissait donc d’un vaccin auto-diffusant, capable (en théorie) de toucher toutes les chauves-souris sans que l’homme n’ait à découvrir toutes leurs grottes et à les pulvériser. Les risques d’un tel projet auraient dû être évidents. D’ailleurs, Baric lui-même, qui s’était fait très discret après la fuite de son projet DEFUSE à la mi-2021, a refait surface à la mi-2023 pour dire qu’un travail de ce type impliquant l’ingénierie de virus-vaccins transmissibles était « trop délicat » pour lui.
Après que le financement de la DARPA a été accordé à Munster, Fauci a volé au secours de Baric avec un programme exceptionnel de 82 millions de dollars appelé CREID, attribué à l’été 2019, dans lequel les équipes de Baric et de Munster coopéreraient à la recherche sur le concept de Munster de vaccins auto-diffusants pour chauves-souris. Fin 2018, Baric et Munster avaient déjà coopéré sur un projet visant à infecter des chauves-souris frugivores égyptiennes avec un virus similaire à celui du SARS.
Ce qui s’est exactement passé ensuite n’est pas documenté publiquement, nous devons donc combler certaines lacunes. Il semble que Munster ait pris le vaccin breveté de Baric contre le virus du SARS et en ait fabriqué une version transmissible dans son laboratoire de Rocky Mountain (la version de Baric n’était pas censée être transmissible). Qu’est-ce qui le prouve? Le plus révélateur est peut-être que, comme l’observe Jim Haslam, le SARS-CoV-2 ne se transmetefficacementque chez cinqmammifères connus, et ces cinq mammifères – le cerf américain, la souris sylvestre, le hamster syrien, le vison américain et la chauve-souris frugivore égyptienne – se trouvent tous dans le laboratoire de Munster (et de Fauci) à Rocky Mountain, dans le Montana. Le SARS-CoV-2 n’infecte pas les animaux de laboratoire courants dans les laboratoires chinois ou présents dans l’Institut de virologie de Wuhan, tels que les chauves-souris chinoises en fer à cheval. Cela suggère que le SARS-CoV-2 a acquis sa transmissibilité dans un contexte de laboratoire américain et non chinois ou d’ailleurs.
Le virus-vaccin ayant été rendu transmissible dans le Montana, il aurait ensuite été envoyé à l’Institut de virologie de Wuhan (IVW) pour y être testé sur des chauves-souris chinoises, qui n’étaient pas disponibles dans les laboratoires américains. Il n’y a guère de doute quant à l’identité de la personne qui aurait effectué ces tests à l’IVW, puisqu’il n’y avait qu’une seule scientifique disposant des relations et de l’expertise nécessaires. Le Dr Danielle Anderson, surnommée Dani par ses collègues, est devenue célèbre en juin 2021 en tant que « dernière et unique scientifique étrangère du laboratoire de Wuhan » lorsqu’elle s’est exprimée publiquement pour plaider en faveur d’une origine zoonotique. Dani était membre de la commission Lancet sur les origines, présidée par Jeffrey Sachs, qui l’a dissoute en octobre 2021, frustré par le manque de coopération des virologues occidentaux comme Dani. Dani était basée par intermittence à l’IVW dans le laboratoire de haute sécurité BSL4 (pas le laboratoire BSL2 de Shi Zhengli), mais elle ne travaillait pas pour l’IVW. Elle travaillait pour Duke-NUS, l’école de médecine de l’université Duke de Caroline du Nord, basée à Singapour, sous la direction du Dr Linfa Wang, virologue. Linfa et Anderson ont participé à la proposition DEFUSE de Baric, et Duke-NUS a ensuite été partenaire du projet CREID de Fauci.
Le rôle d’Anderson dans DEFUSE était de tester des virus-vaccins sur des chauves-souris chinoises « capturées dans leur milieu naturel » et captives à l’IVW. On peut donc raisonnablement supposer que c’est elle qui a été chargée de tester le vaccin de Munster sur lesdites chauves-souris chinoises. Cela expliquerait comment le virus est arrivé à Wuhan.
En d’autres termes, cela expliquerait comment un virus-vaccin non transmissible conçu par Ralph Baric à l’UNC conformément à la proposition DEFUSE est devenu un virus transmissible qui a fini par être libéré à Wuhan. Plus précisément, parce qu’il s’est échappé par le biais d’une infection contractée en laboratoire lors des tests effectués par Anderson sur des chauves-souris chinoises dans son laboratoire BSL4 à l’IVW, Dani elle-même ou un de ses collègues devenant le « patient zéro ».
Certes, nous n’avons pas de preuves directes de ce fait – nous n’avons pas de preuves directes qu’un vaccin Munster-Baric contre le virus du SARS-2 était testé sur des chauves-souris chinoises à l’IVW en 2019, ni que le Dr Anderson ou un collègue a été infectée par ce vaccin dans ce laboratoire. De nombreux éléments indiquent cependant que c’est un scénario probable.
Nous savons, par exemple, que Baric et Munster proposaient tous deux de vacciner les chauves-souris chinoises à l’aide d’un virus modifié, dans le cas de Baric avec un site de clivage de la furine inséré pour augmenter l’infectivité. Nous savons que la proposition PREEMPT de Munster, dans laquelle le virus-vaccin serait auto-diffusant, a remporté le financement de la DARPA, battant la proposition DEFUSE de Baric pour un virus-vaccin non auto-diffusant, et qu’en 2019, les deux équipes ont été réunies dans le cadre d’une subvention de 82 millions de dollars accordée par le NIAID de Fauci.
Nous savons que le SARS-CoV-2 se transmet sans difficulté chez les animaux de laboratoire du laboratoire Rocky Mountain de Munster, mais pas chez les animaux de laboratoire de l’IVW. Nous pouvons donc en conclure que l’expérience du Dr Anderson visant à infecter des chauves-souris chinoises avec le nouveau virus à l’IVW a vraisemblablement échoué. C’est peut-être la raison pour laquelle elle a quitté Wuhan à la fin du mois de novembre, date limite pour l’« examen de la valeur scientifique » du CREID.
Nous savons également que l’endroit où Dani et ses collègues vivaient dans le centre de Wuhan était un épicentre précoce de l’épidémie de SARS-CoV-2, d’après les données des médias sociaux.
Il semble également que le superviseur de Dani, Linfa Wang, ait rapidement compris que le SARS-CoV-2 était l’un de ses virus. Cela expliquerait pourquoi il a démissionné de son poste de directeur du programme des maladies infectieuses émergentes de Duke, poste qu’il occupait depuis près de dix ans, le jour même de la publication du génome, le 10 janvier 2020. La raison de sa démission abrupte n’a jamais été révélée. Quatre jours plus tôt, il avait déclaré au New York Times qu’il était frustré que les scientifiques chinois ne soient pas autorisés à lui parler de l’épidémie. Il mettait en garde contre toute panique, arguant que le virus ne se propageait probablement pas entre humains parce que les professionnels de la santé n’avaient pas contracté la maladie. Mais en privé, craignait-il que le virus provienne de son laboratoire – est-ce la raison pour laquelle il a immédiatement démissionné lorsque le génome a été publié? Il est difficile de comprendre ce qui aurait pu l’amener à démissionner si soudainement à ce moment-là, et l’absence d’explication renforce les soupçons. Plus tard, il a qualifié le 10 janvier de « jour le plus important de l’épidémie de COVID-19 », car c’est à ce moment-là que le génome a été publié.
Si Linfa anticipait les mauvaises nouvelles, c’est peut-être parce que Dani et lui étaient au courant de la fuite au moment où elle s’est produite. L’analyse des relevés de téléphones portables a révélé une fermeture apparente du laboratoire BSL4 du Dr Anderson entre le 7 et le 24 octobre 2019 (identifiée par l’absence d’utilisation de téléphones portables dans les environs). Rien de plus n’a été révélé sur cet incident ni sur ce qui se cache derrière, mais si cela dénote une infection acquise en laboratoire dont Anderson et Linfa (et probablement d’autres personnes) étaient au courant, cela expliquerait beaucoup de choses.
La prise de conscience qu’il s’agissait d’un virus conçu aux États-Unis pourrait également être à l’origine de la panique qui a poussé le gouvernement chinois à boucler Wuhan peu après la publication du génome.
Depuis 2021, Ralph Baric s’est lancé dans le développement de vaccins contre le SARS-CoV-2 et d’autres coronavirus, allant même jusqu’à imaginer une « vaccination en anneau », comme dans le cas d’Ebola, pour tenter d’enrayer l’épidémie. Est-ce sa façon de se racheter, même si elle est malavisée? Je me demande si on ne décèle pas également une allusion de sa part à ceux qui, selon lui, sont réellement responsables de la débâcle, lorsqu’il faisait remarquer que « les gouvernements, plutôt que les scientifiques », sont les principaux responsables du choix des expériences risquées de gain de fonction à financer et à mener – une référence peut-être à la manière dont l’ingénierie « audacieuse » de Munster sur les virus-vaccins transmissibles a été choisie au détriment de sa version non-transmissible.
« Il semble que la science américaine va être détruite pour une pandémie qui a commencé en Chine », déclarait-il à Dan Werb du Time, retombant dans le déni. Lorsque Werb lui suggéra qu’en dépit des « théories du complot », de nombreuses personnes étaient heureuses qu’il soit devenu un scientifique, il répondit: « Bon nombre d’entre elles auraient probablement souhaité que je ne le sois pas devenu. Soyons honnêtes. »
Est-ce là ce qui s’apparenterait le plus à une confession?
Comme le dit l’expression anglaise, voici comment on fabrique la saucisse. Ça se passe en Australie – une des cibles majeures de l’opération Covid – et ça montre bien comment s’articulent campagne de presse et pseudo-événement, mécanisme dont l’auteur – déjà publiée sur ce blog ici, ici, ici – décrit ici les rouages.
Avant d’aborder cette histoire de H5N1, bref récapitulatif du Covid? Vous pouvez l’encadrer:
Au départ, le SARS-CoV-2 n’est pas une « arme biologique » mais, un vaccin auto-diffusant pour chauve-souris conçu pour être bénin pour les personnes en bonne santé mais extrêmement contagieux. Vu la très haute visibilité de ses symptômes dans la population, c’était le candidat parfait pour artificiellement créer et prolonger une « pandémie » – le virus original ainsi que tous ses variants étant issus de laboratoires. Vu sa faible létalité – un virus vraiment mortel ne créant pas de pandémie, il tue trop vite les propagateurs – celle-ci a dû être boostée par les interdictions de traitement précoce (ce qui a aussi laissé le champ libre à l’autorisation d’utilisation d’urgence des « vaccins »), tests PCR trafiqués, chiffres bidouillés et certificats de décès « avec Covid » et protocoles hospitaliers mortels.
C’était une répétition générale pour la « pandémie » suivante. Elle a démontré que quasiment tous les médecins hospitaliers étaient prêts à appliquer sans rechigner des protocoles mortels et que la vaste majorité de la population, qui ne sait rien de son propre système immunitaire, était prête à se plier à des injonctions délirantes dictées par des décrets illégaux, et à persécuter les réfractaires.
Bref, tout est prêt pour la « pandémie » suivante, celle qui « attirera l’attention ».
Ouvrez l’oeil.
Note: « the chicken have come home to roost » – les poulets sont revenus se reposer au bercail – est une expression qui signifie que les conséquences finissent toujours par se manifester.
Vol au-dessus d’un nid de poulets
La grippe aviaire à Geelong ne peut signifier qu’une chose: « les poulets de l’Antarctique sont revenus se reposer au bercail ». Il faudrait être fou pour croire à toute autre explication.
Un rapport gouvernemental privé obtenu cette semaine en réponse à des questions sur la décision d’abattre plus de 500 000 poulets dans l’État de Victoria, en Australie, montre que les personnes qui ont pris cette décision ne disposaient d’aucune preuve vérifiable de l’existence d’un foyer infectieux à haut risque.
Les élevages de poulets prétendument infectés étaient si éloignés de toute source aviaire possible qu’il était peu probable, voire impossible, que cela se soit produit sans une intervention délibérée ou une manipulation des tests.
Le CSIRO, l’équivalent australien de l’Institut de virologie de Wuhan, est la source « épidémique » potentielle la plus proche et ce n’est pas la première fois qu’il est impliqué dans l’émergence de « nouveaux » virus.
L’abattage des poulets semble être une crise fabriquée de toutes pièces.
Cette semaine, j’ai reçu une copie d’un document gouvernemental envoyé en réponse à des questions sur cet événement inhabituel en Australie – l’abattage de 500 000 poulets:
On pourrait penser que ce n’est pas très grave – après tout, notre sécurité alimentaire est primordiale, donc si une voléé de poulets est infectée, il faut réagir rapidement et l’abattre, non?
Pas si vite. La grippe aviaire est ainsi nommée parce qu’elle touche les oiseaux. Et tout comme la FDA nous a dit que nous n’étions pas des chevaux (bien qu’elle ait dû retirer ce tweet et cette page web à la suite d’une décision de justice), nous ne sommes pas non plus des oiseaux. Ainsi, sauf circonstances rares et improbables (ou si un scientifique psychopathe décide de l’adapter à l’homme), la grippe aviaire ne présente aucun risque pour la population humaine. Et une fois le poulet passé dans les friteuses d’un KFC, toute trace de la grippe aviaire aura de toute façon disparu depuis longtemps.
Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, les gars. Arrêtez. Pourquoi il ne faut pas prendre d’ivermectine pour soigner ou prévenir le COVID-19 L’utilisation de l’ivermectine pour soigner le COVID-19 peut être dangereuse et même mortelle. La FDA n’a pas approuvé ce médicament pour cet usage.
Quel événement catastrophique a-t-il nécessité l’abattage d’un demi-million de poulets (c’est-à-dire les tuer, non pas pour les manger, mais pour les éliminer avant qu’ils n’entrent dans la chaîne alimentaire)?
Apparemment, une épidémie de grippe aviaire H7N31 s’est déclarée dans trois élevages, tandis qu’un autre élevage situé à 100 km de là a été touché par une souche différente de H7, la H7N9. Selon WAHIS (l’agence de surveillance des épizooties), il s’agit des seuls foyers apparus cette année en Australie, et ce presque aussi loin au Sud qu’il est possible.
Près d’un endroit appelé Geelong (dans le même État que Melbourne).
Carte des foyers de grippe aviaire H7 dans le sud de l’Australie, tous les sites se trouvant dans un rayon de 100 km autour de Geelong, siège du CSIRO.
Les personnes attentives auront remarqué que la ville de Geelong présente l’intérêt d’abriter la version australienne de l’Institut de virologie de Wuhan, le CSIRO. Il s’agit bien sûr d’une pure coïncidence, car un foyer infectieux d’origine aviaire peut provenir d’autres sources que celle d’une création par un institut scientifique réputé pour la manipulation l’identification de « nouveaux » virus de chauve-souris.
Comme la plupart des grippes aviaires sont censées provenir d’Asie, voici une jolie carte de l’itinéraire que les oiseaux infectés emprunteraient pour arriver à Geelong. Une longue distance à parcourir, ce qui explique peut-être pourquoi il n’y a pas de H5N1 (grippe aviaire asiatique) « naturelle » en Australie2. Et si des maladies infectieuses arrivaient d’Asie, on les constaterait d’abord dans le Queensland ou les Territoires du Nord.
En fait, la plupart des oiseaux asiatiques ont tendance à ne jamais migrer vers l’Australie, ce qui explique en partie pourquoi les oiseaux australiens sont différents de ceux des autres pays, avec notamment des bizarreries telles que le kookaburra, le cygne noir, le casoar et l’ibis (communément appelébin chook [poulet des poubelles] en raison de son étonnante faculté à trouver de la nourriture dans les poubelles publiques).
Par conséquent, si l’Australie doit contracter la grippe aviaire H5N1 de manière naturelle, ce ne sera pas chose aisée…
À moins que…
Les petits malins responsables de la grippe aviaire arrivent par la porte de derrière, depuis l’Antarctique.
Bien entendu, le service national de radiotélévision australien ABC a pris une longueur d’avance grâce à cette vidéo de prebunking [NdT. « prebunking » = « debunking » avant l’événement] étonnamment intelligente, qui montre des images de cadavres d’oiseaux mises en scène en mode CNN, afin de faire croire que la situation y est vraiment grave.
Et si vous n’êtes VRAIMENT pas convaincu à quel point c’est MORTEL, on ne vous montre pas seulement des rangées de pélicans morts sur la neige, ON COLORIE « 100 MILLIONS DE TUÉS » EN ROUGE – un rappel du tableau de bord du COVID.
Voilà. Alors, vous avez peur? Non? Très bien, on continue. C’est Jo Sillince, PDG du « Australian Chicken Growers Council », qui prend le relais, figurant à la fois dans l’article de la chaîne ABC pour expliquer à quel point tout cela est effrayant ET dans la vidéo ci-dessus pour expliquer que le danger principal vient de l’Antarctique.
Joanne Sillince, PDG du Conseil australien des éleveurs de poulets (Image ABC)
Si vous n’êtes toujours pas effrayés par Joanne ou par ABC, vous feriez mieux de l’être parce que LA GRIPPE AVIAIRE VIENT D’ANTARCTIQUE POUR TUER NOS POULETS.
Sans vouloir énoncer l’évidence, faire venir la grippe aviaire depuis l’Antarctique n’est pas chose aisée. Voyez-vous, les principaux itinéraires de migration des oiseaux ne comportent pas vraiment de trajet de l’Antarctique à l’Australie.
Et même si l’un ou l’autre albatros antarctique en venait à s’égarer dans les cafés de Melbourne, il aurait eu bien du mal à attraper la grippe aviaire asiatique dans les étendues enneigées de l’Antarctique.
Et puis il y a les pingouins. Pour ceux qui l’ignorent, les pingouins sont des oiseaux. Ils sont capables de voler, mais uniquement dans le milieu fluide de l’eau (la plupart des oiseaux volent dans le milieu fluide de la vapeur d’eau, c’est-à-dire dans l’air). Ils pourraient donc atteindre la côte sud de l’Australie et y déposer leurs fientes grouillantes de grippe aviaire – mais s’aventurer plus loin leur demanderait une longue marche. Si on avait aperçu une famille de pingouins sur la route de Geelong, il y a fort à parier qu’on en aurait parlé dans les journaux.
Avant de nous pencher sur ce qui se trame derrière tout ceci, je me dois de donner quelques informations sur Michelle Wille, amie et multiple co-auteur d’Edward Holmes, lui-même multiple co-auteur des scientifiques d’EcoHealth dont il est question plus loin.
Michelle est la scientifique en chef dans la vidéo « Antarctic Chickens » ci-dessus et en gros, c’est elle qui dirige les campagnes des « virus effrayants » en Australie, pompant au passage des montants colossaux de financement pour la « préparation aux pandémies » qui ne préviennent en réalité jamais les pandémies.
Poulets, canards, phoques et vaches: une souche dangereuse de grippe aviaire frappe à la porte de l’Australie
Voyez-vous comment ça fonctionne?
On crée un virus en utilisant soit un virus existant, soit un nouveau virus, soit un virus manipulé.
On crée la panique autour du virus, même s’il n’est pas très dangereux (voire pas du tout).
On crée un théoricien de la conspiration qui servira de bouc émissaire et sera publiquement ridiculisé si quelqu’un pose des questions sur la création du virus.
On répéte l’opération, en récoltant au passage des millions de dollars de fonds publics pour « prévenir » le prochain virus terrifiant qui ne sera pas du tout prévenu.
Les explications délirantes
Alors, pourrait-il y avoir une autre explication que des poulets de l’Antarctique qui survolent l’océan Austral et infectent leurs congénères des régions tempérées?
Eh bien, étant donné que le CSIRO se trouve dans le voisinage même de la majorité des foyers, cela pourrait donner l’idée d’y jeter un coup d’œil pour voir si, peut-être, ils auraient pu avoir un lien avec un foyer H7N3 voisin, ou si, finalement, un foyer H7N3 a une quelconque importance.
Examinons donc les deux scénarios (qui ne s’excluent pas mutuellement), mais auparavant, un petit rappel de la signification du titre pour ceux qui n’ont pas l’âge pour se souvenir de l’un des films les plus récompensés de tous les temps.
J’ai envisagé de le sous-titrer, mais je le laisserai tel quel pour l’instant.
Jack Nicholson dans « Vol au-dessus d’un nid de coucou ».
Dans ce scénario, une souche de grippe spécifique et terrifiante s’est échappée du CSIRO et s’est retrouvée dans l’exploitation, tuant quelques oiseaux, ce qui a nécessité un confinement.
Ça vous rappelle quelque chose?
Peut-être a-t-il fallu revêtir des combinaisons blanches et souder la porte du poulailler, et qu’on verra bientôt des vidéos de poulets (autres que ceux de l’Antarctique) tomber raide morts sur le sentier de la ferme. Avec des masques.
Le problème, c’est que le CSIRO a un passé. Il a été impliqué à juste titre comme co-contributeur aux origines du SARS-CoV-2 de Wuhan dans l’exposé de Sharri Markson il y a deux ans, que vous pouvez voir dans ce clip de 10 minutes de Sky News.
Bien entendu, si une institution est impliquée dans la manipulation de virus afin de les « modifier » dans un but spécifique, on peut s’attendre à ce qu’elle soit affiliée à l’un de ces programmes DURC, c’est-à-dire « Dual Use Research of Concern », ce qui signifie en langage OMS « nous disons que nous fabriquons des vaccins, mais en réalité nous travaillons avec l’armée américaine pour faire, vous voyez, des trucs militaires américains ».
Et, si c’était bien le cas, on trouverait probablement des traces de leur implication dans les institutions suivantes, financées par l’armée américaine par l’intermédiaire de la DARPA (la progéniture de l’opération Paperclip dont nous avons parlé récemment)
Ouf! Pas de mention de CSIRO, juste les suspects habituels, UC Davis, EcoHealth (l’organisation de Peter Daszak impliquée dans l’origine du COVID) et Metabiota3, l’organisation liée au Rosemont Seneca de Hunter Biden. Rien que des gens très sympathiques. Et tous chapeautés par cette organisation au nom si doux:
« OneHealth Institute ».
Tout est lié au OneHealth Institute, qui opère dans le monde entier
Tout cela fait très « objectifs durables » – alias fascisme mondial – sous couvert de « santé mondiale ». Sauf que ces gens veulent être en charge de votre santé mondiale, que vous y consentiez ou non.
La personne impliquée dans la création du virus COVID à l’Institut de virologie de Wuhan était communément appelée « BatWoman »; son équivalent au CSIRO serait Gary Crameri.
On pouvait autrefois le regarder parler de la fabuleuse réussite du CSIRO, qui avait à l’époque trouvé « l’origine du virus du SARS », mais ABC a supprimé la vidéo en 20204, probablement parce qu’elle contenait des éléments qui impliquaient Crameri ou le CSIRO dans la recherche sur le gain de fonction (DURC). On peut encore entendre ce que Gary avait à raconter puisque ABC a oublié d’effacer le son. [NdT. le clip sonore original est ici, j’en ai fait la traduction ci-dessous]
TONY EASTLEY: Les scientifiques pensent avoir trouvé l’origine du virus mortel connu sous le nom de SARS (syndrome respiratoire aigu sévère). L’équipe, qui comprend des chercheurs de Geelong, a trouvé un parent très proche du virus dans des échantillons fécaux de chauves-souris fer à cheval de Chine.
Le virus du SARS a tué 774 personnes entre 2002 et 2003, et les scientifiques affirment que la découverte de son origine permettra d’éviter une nouvelle épidémie.
Gary Crameri, du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation), s’entretient ici avec notre journaliste Cameron Best.
GARY CRAMERI: Nous avons découvert deux nouveaux virus du SARS chez des chauves-souris en fer à cheval en Chine. Nous en avons isolé un et identifié un autre, et à ce jour, ils sont les plus proches parents identifiés du virus original du SARS.
CAMERON BEST: Cela fait plusieurs années que vous soupçonnez la chauve-souris d’être en cause. Qu’est-ce qui vous a fait franchir le pas?
GARY CRAMERI: Cela fait environ huit ans que nous recherchons ce virus spécifique chez les chauves-souris et, bien que de nombreux groupes aient fait de même partout dans le monde, ce virus spécifique est capable d’infecter directement l’homme, comme le virus original du SARS. C’est donc la clé de ces nouveaux virus.
CAMERON BEST: S’agit-il d’une étape vers la découverte d’un vaccin?
GARY CRAMERI: À ce stade, les vaccins pour le SARS ne sont pas une priorité. Il n’est apparu qu’à deux reprises, en 2002 et 2003, mais il est important de comprendre la dynamique et l’origine de ces virus.
CAMERON BEST: Le SARS et d’autres virus continueront-ils à causer des décès dans le monde?
GARY CRAMERI: Écoutez, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de doutes sur le fait que le SARS… le potentiel existe pour qu’il réapparaisse. Si les conditions et les circonstances s’y prêtent, il est probable qu’il réapparaîtra.
Nous pensons que les chauves-souris sont des animaux anciens – elles ont plus de 80 millions d’années – et nous pensons qu’elles ont évolué avec ces virus, et que ces virus et les chauves-souris ont potentiellement développé une relation productive. Mais lorsque ces virus se propagent à d’autres mammifères tels que l’homme, alors oui, ils peuvent être très dévastateurs.
Il s’agit d’une niche clé dans notre écosystème; les chauves-souris insectivores ont un rôle énorme à jouer dans le contrôle des populations d’insectes. Nos renards volants, ici en Australie et en Asie, jouent un rôle majeur dans la pollinisation; ce ne sont donc pas des animaux dont nous pouvons nous passer.
Nous vivons en harmonie avec eux, et nous devons continuer, ils ne représentent pas un risque majeur pour nous au quotidien. Ce n’est que dans des circonstances atypiques que ces choses se produisent.
TONY EASTLEY: Gary Crameri, du CSIRO, parlait à Cameron Best.
Bien entendu, il n’y a aucune raison de croire ou de confirmer que les « chauves-souris chinoises » ont créé le SARS, pas plus qu’un pangolin et une chauve-souris n’ont créé le « COVID »5, mais ce qu’on sait, c’est que Gary Crameri était l’un des auteurs de cet article fondamental et on voit ici qui en sont les autres auteurs:
Pour ceux qui l’ignorent, Lin-Fa Wang et Peter Daszak sont les principaux moteurs de l’Ecohealth Alliance (le principal protagoniste impliqué dans la création du COVID) avec Zeng-Li Shi de Wuhan. Bien entendu, les auteurs déclarent « ne pas avoir de conflits d’intérêts », mais à l’époque, recevoir de l’argent des sources de financement de l’armée américaine (USAID et PREDICT) n’était probablement pas considéré comme un « conflit », probablement parce qu’à l’époque, très peu de gens savaient que l’armée américaine continuait à commettre des crimes de guerre en manipulant des agents pathogènes en violation de la Convention sur les armes biologiques (CIAB).
Si on lit la note ci-dessus à la fin de leur article, il est également utile de savoir que le « State Key Program » est le flux de financement scientifique du PCC (Parti communiste chinois).
Des recherches plus approfondies sur Lin-Fa Wang montrent que sa principale affiliation est l’université Duke à Singapour, d’où il dirige le programme PREPARE, essentiellement la version asiatique du programme PREDICT, similaire au programme PREEMPT. Il s’agit essentiellement de programmes qui font transiter des centaines de millions de dollars du contribuable américain via l’USAID et la DARPA (la progéniture cauchemardesque de Paperclip) vers des scientifiques qui prélèvent (prétendument) des échantillons sur le derrière des chauves-souris sans jamais créer un seul médicament utile aux personnes qui les financent.
L’un des nombreux flux de financement de l’armée américaine vers le CSIRO pour la « préparation à la pandémie », qui ne serait probablement pas nécessaire si l’armée américaine cessait de fabriquer des virus.
Notez que la subvention DARPA susmentionnée incluait une société liée au CSIRO appelée « Autonomous Therapeutics » qui fabrique de l’« ARN crypté », ce qui n’a rien d’effrayant et n’évoque en rien du matériel militaire, n’est-ce pas?
Mais ce que cet organisme n’est clairement pas, c’est un fabricant de vaccins, un schéma récurrent.
▶L’argent public va à des organisations militaires clandestines ▶L’armée paie des institutions académiques pour mener des « recherches virales » afin de « se préparer à une pandémie ». ▶Une pandémie plus ou moins grave se produit chaque année. ▶La recherche virale s’intensifie en conséquence de la « pandémie ». ▶Pour « contrer la pandémie », on impose au public de nouveaux vaccins qui n’auraient jamais vu le jour si on n’avait pas fabriqué de virus. ▶Les bénéfices des vaccins vont aux scientifiques et aux entreprises pharmaceutiques qui ont bénéficié d’argent public pour faire de la recherche.
Joli travail de blanchiment d’argent pour qui sait s’y prendre. C’est ce qu’on appelle du « double dipping ». [NdT. le fait de recevoir illégalement des financements de deux sources différentes]
Les scientifiques des NIH ont récolté 710 millions de dollars en droits des fabricants de médicaments – et ont tenté de le cacher.
Toutes les institutions et personnes impliquées sont bien sûr très copines entre elles et elles insistent bien sur le fait de leur importance. Voici Colin Carlson, de l’UC Davis (encore), qui déclare « n’avoir aucun conflit d’intérêts » bien que son institut soit financé par la Fondation Rockefeller, qui est essentiellement BigPharma, et bien qu’il ait reçu 100 millions de dollars de l’USAID pour la « préparation aux pandémies » sous l’égide de « OneHealth » (alias Ecohealth)6.
Colin J. Carlson, qui a déclaré « ne pas avoir d’intérêts concurrents » dans cet éditorial grotesque, mais dont le département est financé par la fondation Rockefeller.
Maintenant que vous savez qui sont les principaux acteurs de ce racket de « préparation à la pandémie », il est bon de savoir que l’équipe du CSIRO a coutume de « trouver des virus » qui sont ensuite utilisés pour créer de « nouveaux vaccins ». Ces mêmes personnes l’ont fait avec le virus Hendra (découvert comme par hasard en Australie en 1994 et apparu dans des épidémies très sporadiques de type Ebola) et pour lequel l’« équipe Hendra » du CSIRO a remporté un prix pour la création d’un vaccin, commercialisé par Zoetis (la branche vétérinaire de Pfizer) en 2013. Le vaccin lui-même a été autorisé en 2012, un an seulement (comme par hasard) après une augmentation soudaine et spectaculaire du nombre de cas sur une période de 8 semaines en 2011, où il y a eu plus de cas que lors des 20 années précédentes.
Bien sûr, le vaccin était « sûr et efficace » (à moins que vous ne demandiez l’avis des propriétaires de chevaux) et pour une maladie rare, mais il a été imposé de force aux entraîneurs de chevaux. Ça vous rappelle quelque chose? Pas de vaccin = pas de service vétérinaire.
De plus, quand on cherche un peu, on y retrouve les mêmes acteurs: Linfa Wang et Gary Crameri, ainsi que la directrice du département, Deborah Middleton.
Ce sont ces mêmes personnes (auxquelles s’ajoute Hume Field d’Ecohealth) qui, en 2012, ont acessoirement « découvert une nouvelle souche de virus similaire à celui du Hendra chez les chauves-souris », qu’ils ont appelé le virus Cedar.
Le virus Cedar était non seulement totalement nouveau, mais ces mêmes personnes, encore, l’ont breveté. Ce qui signifie qu’il était également synthétique (car on ne peut pas breveter une chose qui existe dans la nature si elle n’est pas manipulée d’une manière ou d’une autre pour la rendre différente). Bien entendu, c’est une pure coïncidence que ce groupe ait également créé une lignée cellulaire de chauve-souris totalement nouvelle deux ans plus tôt, en ajoutant les oncogènes SV40 et hTERT aux cellules de chauve-souris.
Et d’où venait le financement de ce projet « créons une lignée de cellules de chauve-souris dans laquelle nous pourrons faire passer des virus »? De l‘armée américaine bien sûr7, par l’intermédiaire d’un certain Chris Broder et du NIAID (l’organisation de Tony Fauci). Ce genre d’histoire ne s’invente pas.
Et pourquoi est-ce que je vous parle de toutes ces personnes liées au CSIRO et à OneHealth?
C’est parce que la semaine dernière, alors que ABC nous abreuvait de guano sur les poulets de l’Antarctique, une réunion se tenait sur le « risque urgent de grippe aviaire H5N1 en Australie » – le décor ayant préalablement été planté par l’abattage d’oiseaux en raison d’une « épidémie » d’une grippe aviaire totalement différente (H7, vous vous souvenez?).
Et qui était l’hôte de cette réunion? One Health bien sûr, habilement déguisé en « Centre pour les maladies infectieuses et la microbiologie », qui n’est en réalité qu’un vaste réseau de groupes de microbiologie aux intérêts spécifiques coordonnés avec ceux de OneHealth.
Les principaux acteurs y étaient présents, y compris le Dr Michelle Wille, la personne qui, dans la vidéo d’ABC, nous dit que l’effrayante grippe aviaire provient des poulets de l’Antarctique ou de Dieu sait quoi d’autre. La voici encore, lauréate d’un prix pour son travail avec Eddie Holmes en 20208:
Pourriez-vous donner un aperçu simple et bref du sujet traité dans votre document? Notre article vise à rassembler et à synthétiser toutes les études sur les coronavirus chez les oiseaux sauvages. On sait depuis longtemps que les oiseaux sont d’importants réservoirs de coronavirus, le virus de la bronchite infectieuse étant le premier coronavirus décrit. Toutefois, ce n’est qu’au cours des deux dernières décennies que nous avons commencé à rechercher ces virus chez les oiseaux sauvages. En compilant la littérature, nous avons cherché à révéler la diversité des virus et à démêler la gamme d’hôtes et l’écologie de ces virus. Grâce à ce travail, nous avons révélé d’importants biais dans les travaux réalisés jusqu’à présent, le manque de cohérence dans les méthodes de détection et de caractérisation, et le manque général d’outils pour la sérologie et l’isolement des virus ». – Dr Michelle et Prof Edward
Pour s’assurer que tout le monde chante la même partition, OneHealth dispose désormais de son propre département au sein de NSW Health (le principal organisme de santé en Australie qui dirige la plupart des politiques) – mais vous ne le trouverez pas. Il n’existe que dans certains documents, comme le programme ci-dessus (le programme complet est affiché dans les notes de bas de page)9.
La directrice de OneHealth-NSW Health est Keira Glasgow, qui a participé à ce panel.
Keira Glasgow, directrice de la branche One Health de la Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que ce cas faisait suite à des détections récentes de MVE (https://health.nsw.gov.au/news/Pages/20230203_00.aspx…) chez des moustiques et des poulets sentinelles dans certaines parties de l’ouest et du sud de la Nouvelle-Galles du Sud, où une surveillance est exercée.
Frank Wong, du CSIRO, fait également partie de ce panel et montre ici au public à quel point le H5N1 (celui qui ne pourrait pas vraiment atteindre l’Australie sans l’aide extérieure des « scientifiques ») est effrayant.
Notez l’idée de « bond inter-espèce » où la grippe aviaire se transforme soudain en pathogène à haut risque pour les mammifères. Ce n’est possible qu’avec l’aide d’organismes tels que le CSIRO. Ce n’est possible que dans les films et dans les laboratoires. Ça se prépare en laboratoire, où les virus sont soumis à des passages répétés dans des types de cellules spécifiques, comme celles que le CSIRO a créées à cette fin. Par exemple, le « variant britannique du COVID » (N501Y) a été créé de cette manière en 202010.
Il y a deux choses importantes à noter à ce stade:
La souche de grippe « effrayante » est la H5N1, mais elle ne peut pas atteindre l’Australie à moins que quelqu’un ne l’y introduise – ou ne l’y fabrique.
La souche pas-si-effrayante est le H7N3, le prétexte utilisé par le gouvernement pour abattre 500 000 poulets.
Le second, le H7N3, est essentiellement endémique et nous l’aborderons donc dans la section suivante.
Mais le H5N1 est problématique et, étant donné que l’Australie est naturellement protégée contre ce virus, la pire chose serait que le CSIRO fasse des expériences sur le H5N1 vivant.
Eh bien, il est trop tard. Ils le font déjà. Extrait de notre rapport gouvernemental:
Q: Des expériences ont-elles été menées à l’aide de virus H5N1, H7N9 ou H7N3 vivants, ou de clones de ces trois souches de grippe, au CSIRO au cours de la période 2021-24?
R: Au cours de la période concernée, le personnel du CSIRO a mené, dans des conditions de confinement biologique élevé et dans le respect de mesures réglementaires strictes, des travaux expérimentaux sur des virus vivants avec une gamme de sous-types H5N1 afin d’améliorer notre compréhension du virus. Aucune expérience n’a été réalisée avec des virus vivants H7N3 ou H7N9.
Bingo.
Le CSIRO, qui a été profondément impliqué dans la découverte, la manipulation et la synthèse de virus à haut risque, nous dit maintenant que le H5N1 va arriver en Australie.
Pourtant, comme il n’est pas possible qu’il arrive naturellement en Australie, nous allons prendre le risque de l’y amener par le biais de la « science », en menant des études à haut risque sur un virus qui n’a nul besoin d’être étudié en Australie.
La seule conclusion possible est que tout foyer de H5N1 en Australie peut désormais être considéré comme provenant du CSIRO.
À ce stade, l’infirmière Ratched doit vérifier que vous avez bien pris vos médicaments et que vous ne risquez pas de vous rebeller en lisant la prochaine partie, qui présente l’explication la plus probable de ce qui s’est vraiment passé à Victoria (et non de ce qui pourrait se passer).
Explication délirante n°2 (le virus endémique)
Cette explication est beaucoup plus simple, mais elle montre comment fonctionne la propagande. Si vous avez bien tout suivi, vous vous êtes rendu compte que tout le battage médiatique s’articule autour de l’effrayant H5N1, qui n’existe pas en Australie (du moins pas de manière significative), qui ne peut pas infecter les humains sans manipulation préalable et pour lequel des « vaccins » sont déjà en cours d’acheminement 🙄.
Pourtant, l’abattage de 500 000 oiseaux a été effectué principalement sur la base d’un foyer de H7N3 près de Geelong. C’est-à-dire une grippe aviaire H7.
Or, le H7 est un tout autre genre d’oiseau de l’Antarctique [NdT. il y a un jeu de mots en anglais, intraduisible]. Selon un article récent rédigé par les mêmes personnes que celles mentionnées ci-dessus (Michelle Wille, Eddie Holmes, Frank Wong) et menant des recherches dans les mêmes institutions (CSIRO et autres, avec un financement du gouvernement australien et des subventions du NIAID), le virus H7 semble être pratiquement endémique en Australie.
Voici l’article:
Voici, selon l’article, la répartition des types, qui montre une répartition assez forte des types H7 parmi les différentes souches détectées.
Le supplément contient un joli graphique qui montre la probabilité de séquencer un génome particulier à partir d’un échantillon « testé positif » par PCR.
Probabilité d’obtenir des séquences complètes du virus H7N3 à partir d’oiseaux australiens, en corrélation avec l’infectiosité. Les valeurs de Ct supérieures à 28 représentent principalement des « résidus »
C’est très instructif et ça montre que plus le test PCR est positif (par une valeur Ct faible), plus il est probable que l’échantillon produise une séquence valide. Ce fait était également bien connu lors du « COVID », lorsque le CDC a imposé que, pour un « test COVID » positif, toute valeur de Ct supérieure à 28 était pratiquement inutile pour le séquençage génétique11.
Pour la même raison, la plupart des échantillons infectieux sont trouvés lorsque la valeur Ct est bien inférieure à 25 cycles. En effet, le test PCR peut détecter des fragments d’ARN non infectieux qu’il ne peut différencier des particules activement infectieuses. Toutefois, plus la valeur est faible, plus les particules infectieuses sont susceptibles d’être intactes et donc infectieuses.
Plus le seuil de Ct est élevé (au-dessus de la valeur de Ct où le test est considéré comme positif), plus il est probable que l’on détecte des résidus non infectieux. Comme vous pouvez le voir sur le graphique, le point à partir duquel le test passe de « probablement infectieux » à « détection de résidus » se situe quelque part autour de 30-35 au maximum.
Il a donc été demandé au gouvernement quelles valeurs il utilisait pour détecter la grippe du poulet de l’Antarctique dans les élevages d’oiseaux où il l’avait isolée.
Voici ce qui a été répondu:
Des informations concernant les 6 questions suivantes ont été demandées au CSIRO, au Commonwealth Department of Agriculture, Forestry and Fisheries (DAFF) et à Agriculture Victoria:
Combien d’animaux ont été testés sur chacun des trois sites (Terang, Meredith et Lethbridge)?
Combien de poulets ont été testés positifs sur chaque site?
Combien de cas individuels de H7N9 et de H7N3 ont été découverts sur chaque site?
Combien de décès (dus à l’infection et non à l’abattage) ont été enregistrés sur chaque site?
Questions 1 à 4: Il est préférable d’adresser ces questions à Agriculture Victoria, car le CSIRO ne dispose pas de ces informations.
Si la PCR était la principale modalité de test, sait-on encore à quelle valeur de Ct les tests ont été effectués ou déclarés positifs?
Les valeurs de Ct pour les tests PCR en temps réel doivent être interprétées dans le contexte du système de test pour lequel elles ont été validées et ne fournissent pas de comparateur absolu en dehors de ce contexte. Les tests utilisés par le Centre australien de préparation aux maladies du CSIRO, qui sont validés dans le cadre de notre système de qualité accrédité ISO 17025, sont considérés comme positifs pour une valeur de Ct de 40 ou moins, négatifs pour une valeur de Ct supérieure à 45 et indéterminés entre ces valeurs. D’autres laboratoires établiront toutefois leurs propres valeurs limites conformément à leurs propres systèmes d’accréditation.
Ainsi, le CSIRO et le DAFF ne savent pas où les tests ont été effectués, qui les a effectués, combien de poulets étaient positifs, à quelles valeurs Ct ils étaient positifs et combien sont effectivement morts de la grippe du poulet de l’Antarctique.
Poulets panda de l’Antarctique. Ils n’existent pas en vrai.
Même sans savoir si leurs tests ont une quelconque valeur, ni même si des poulets ont été malades ou sont morts à la suite de l’apparition d’un virus endémique, qui n’affecte en rien les êtres humains…
Le gouvernement, guidé par le CSIRO et probablement par OneHealth, a décidé de tuer plus de 500 000 poulets.
Et personne ne sait qui a signé l’ordre.
Ce qui rappelle beaucoup le COVID, comme nous l’avions expliqué plus tôt cette année, où le « test COVID » a entraîné des changements dans le protocole de la pandémie qui ont presque certainement tué plus de personnes que celles qui seraient mortes si aucun test n’avait été effectué et si les patients avaient été traités pour les conséquences de l’infection, telles que la pneumonie bactérienne, comme ils l’avaient été pendant des décennies.
Et tout comme le COVID avec ses protocoles et directives anonymes issus du « MAGICapp » de l’OMS, personne ne sait qui a pris la décision.
Selon leurs propres termes et après une seconde demande:
Q: Veuillez indiquer le nom du service ou le contact qui peut fournir des informations sur la décision d’abattre les oiseaux.
R: Agriculture Victoria fait partie du Ministère de l’énergie, de l’environnement et de l’action climatique (DEECA) du gouvernement de l’État de Victoria et est responsable de la réglementation des menaces et des urgences en matière de biosécurité dans l’État. Il est probable qu’il s’agisse du meilleur contact pour obtenir ces informations. Les coordonnées des personnes à contacter sont indiquées sur la page web « Contact us« .
Conclusion
Et voilà. Personne ne sait rien, mais un demi-million de poulets ont été tués et il y a maintenant une pénurie d’œufs. Qui l’aurait cru?
Pourtant, pour justifier cet abattage, OneHealth et ses organisations affiliées ont été recrutées pour faire la propagande d’une autre grippe pandémique qui n’a jamais atteint l’Australie et qui n’affecte pas naturellement la population humaine, juste pour semer la confusion dans l’esprit du public.
Ces mêmes organisations sont payées des centaines de millions de dollars par le public pour continuer à faire peur et justifier leur existence, alors qu’il est possible – voire probable – que toutes les « pandémies » de ce siècle ont été précipitées par les actions de ces mêmes organisations.
Il faut que ça cesse. S’ils détruisent l’approvisionnement alimentaire, il pourraient au moins avoir la décence de produire sur demande des preuves vérifiables de leur réaction excessivement zélée.
En attendant, tous ceux d’entre nous que le gouvernement a réduits au silence et traités de « conspirationnistes cinglés » peuvent retourner au nid de coucou pour y recevoir de l’infirmière Ratched leur prochaine dose de médicaments .
Pour leur propre sécurité, bien sûr.
À ce jour, trois exploitations ont été touchées par le virus H7N3. Une autre exploitation, située à 100 km de là, a été touchée par le H7N9. Il s’agit dans les deux cas de souches H7 de la grippe aviaire. ↩︎
Archive https://archive.is/ZLgH1 ( notez que cet article est plutôt complaisant mais qu’il a quand même du mal à justifier les liens entre l’armée américaine et Hunter Biden par l’intermédiaire de Metabiota). ↩︎
Dépliant pour le webinaire CIDMPH OneHealth sur la grippe aviaire ↩︎
Gu et al. Adaptation du SARS-CoV-2 chez les souris BALB/c pour tester l’efficacité du vaccin. Septembre 2020. Cet article montre comment il est possible de prendre un virus et de le faire passer dans des cellules de souris suffisamment de fois pour obtenir une mutation qui lui permette de survivre dans cette espèce. À la suite de la publication de ce protocole, le N501Y est arrivé au Royaume-Uni. À l’époque, Astrazeneca essayait de trouver un modèle de souris pour tester son vaccin. https://www.science.org/doi/10.1126/science.abc4730↩︎
Notez que ce document, ou du moins toute référence à celui-ci, a été supprimé des archives du CDC. ↩︎
Jeudi matin, je démarre en scooter pour le boulot, juste après le passage du camion de la voirie. Comme chaque semaine, les containers, vidés automatiquement par un système de levage et scanning du code barre, sont laissés en plein milieu du trottoir, ce qui rend le passage difficile, voire impossible – il faut parfois descendre sur la chaussée. J’avais déjà interpellé un éboueur à ce sujet, qui m’avait répondu qu’il allait « en parler au chauffeur ». Voyant qu’il y avait rien à attendre de ce côté, j’avais donc appelé le service de collecte des déchets pour me faire carrément insulter au téléphone.
Je prends ensuite ma route habituelle, à travers bois et campagne, où je m’arrête régulièrement pour déposer sur le talus les cadavres des petits animaux – écureuils, blaireaux, renards, oiseaux, fouines, chats et maintenant ratons laveurs – écrasés par les chauffards qui m’ont précédé et sur lesquels tout le monde se fout éperdument de rouler jusqu’à ce qu’il n’en reste que de la bouillie. Je risque ainsi ma propre vie puisque quasiment personne ne roule à moins de 120km/h sur des routes limitées à 90 et qu’entre les ouvriers mal dessoûlés de la veille et les bobonnes défoncées aux anti-dépresseurs – 300 000 000 (trois cent millions) de doses annuellement dans le pays – comme celle qui m’a envoyé dans le décor pendant que je la dépassais, très peu sont même vaguement en état de conduire.
En chemin, je vois les buses déjà à la chasse, en vol stationnaire au-dessus des champs, et les milans qui planent haut dans le ciel. Je vois le monde à travers leurs yeux, je sens le vent dans leurs plumes, et je suis bien, là-haut avec eux – une de mes vraies joies de la journée. Je prenais avant un autre itinéraire, devenu impraticable, où deux petits oiseaux qui connaissaient mon heure de passage m’attendaient sur une clôture pour faire la course, que je perdais évidemment à chaque fois. Je continue entre les prés où paissent de bonnes vaches, je remplis mes yeux de cette belle nature, un peu gâchée par des panneaux électoraux que personne n’a pensé à enlever.
Ce bonheur, j’en parlais récemment à une vieille dame croisée en promenade avec mes chiens, qui s’inquiétait beaucoup pour « sa Terre » qui, comme on le sait, va périr parce que la température moyenne a – temporairement – augmenté de 0,5°C (un demi degré) mais qui n’avait ni remarqué la végetation luxuriante, ni le retour en force d’espèces rares d’animaux – dont les milans royaux – dans nos contrées, et qui, n’ayant « pas le temps » de se fournir chez le fermier du coin (à dix minutes en voiture), contribue à la torture innommable des animaux d’élevage industriel. Cette amoureuse de la nature, qui pense que la Création est le fait du hasard et se cabre à toute idée de Dieu – l’hérédité, sans doute – évoquait aussi avec nostalgie son pauvre père, un militant communiste acharné pris d’un léger doute à la fin de sa vie. C’est bon de savoir que le massacre de cent millions de personnes n’aura pas été vain: il aura contribué à la remise en question, certes tardive, d’un membre du Parti.
Après être passé par un raccourci où je roule à 20 (vingt) à l’heure vu l’état de la route, mal rafistolée depuis 40 (quarante) ans – le bourgmestre refusant de faire les travaux nécessaires parce que « les gens y rouleraient trop vite » – j’arrive dans les rangées de maisons hideuses poussées depuis vingt ans dans le village dortoir où je travaille, où on trouvait encore il y a cinquante ans deux boulangers, une boucherie, une épicerie, tous les corps de métiers (couvreur, plombier, maçon, menuisier, médecin, etc), des cafés, et même un hôtel devant la gare maintenant désaffectée. La voie ferrée qui transportait autrefois des centaines de travailleurs vers Seraing – premier pôle industriel mondial devenu un cloaque rempli de chômeurs et d’assistés sociaux – et charriait des milliers de tonnes de pierre du pays destinées aux dizaines de tailleurs jadis installés en bord de chemin de fer, a été démontée pour faire la place à un Ravel – une voie pour promeneurs pédestres et cyclistes, les premiers se faisant régulièrement heurter par les seconds, qui n’actionnent jamais leur sonnette.
Je vais prester ma journée avec mes 5 (cinq) collègues, dans une entreprise qui comptait à sa création 120 (cent vingt) ouvriers, pour ma dernière année de travail à temps complet dans un boulot que plus personne ne veut faire – parce que fatigant – inclus dans la liste des 98 (nonante-huit) métiers en pénurie dans le pays et qui risque donc de disparaître définitivement. La boîte tourne encore assez pour payer les salaires et financer les besoins essentiels du patron – sports d’hiver, changement de voiture à 120 000 (cent vingt mille) euros tous les 2 (deux) ans – mais pas assez, semble-t-il, pour entretenir le matériel qui tombe littéralement en morceaux. Comme nous sommes également en pénurie de commandes, je reprends la route un peu plus tôt, particulièrement vigilant à certains endroits, notamment celui où j’ai failli me payer un frontal avec un « motard » – comme il en défile tous les week-ends des centaines dans le village – un retraité gâteux sur un engin qu’il ne maîtrise pas, qui doublait un tracteur en coupant la ligne blanche, dans un virage aveugle en sommet de côte.
Je croise aussi au passage des bus, dont certains chauffeurs se hâtent pour arriver en ville à l’heure de leur pause, où des gamines de 12 (douze) ans leur rendront un « petit service » – du genre que, traditionnellement, les épouses dévouées rendent à leur homme – en échange du petit billet qui servira à payer leurs besoins essentiels: shopping, smartphones, alcool et drogues dures diverses, dont mon épouse a appris d’une ancienne pensionnaire et d’un agent de police chargé de ramener dans l’institution les fugueuses en série, que tous les jeunes consomment en grande quantité, à part l’un ou l’autre cas isolé comme ce garçon studieux, courageux, discipliné, intelligent, honnête, poli et respecteux dont elle a la charge – et qui est, soit dit en passant, musulman.
Je passe devant la grande surface du village, où le parking plein me dit que le bon peuple va faire le plein de nourritures toxiques et autres plats préparés industriels – dont 30% (trente pour cent), chiffre officiel, finira à la poubelle – qui lui épargnent la douloureuse tâche de faire la cuisine, le rendent obèse et détruisent son système immunitaire, inconvénients que BigPharma promet de compenser en échange de leur gratitude éternelle et de leur haine des anti-vax, qu’ils aimeraient voir physiquement éliminés.
J’arrive dans mon village un peu avant l’heure où seront bientôt rentrés les containers, qui n’ont pas bougé d’un millimètre depuis le matin et je rentre dans ma rue, où la végétation est en train de tout envahir: autour de la maison du coin récemment rénovée pour en faire un Airbnb, où poussent des chardons d’un mètre de haut; devant toutes les maisons (sauf la nôtre) dont les abords ne sont plus entretenus; sur le parking de la pharmacie couvert de ronces et de liseron, où emmène pisser ses chiens – deux lévriers moches et agressifs importés d’Espagne – la dame de l’autre coin, aux paupières récemment refaites, qui ne manque jamais de s’extasier sur notre beau, bon et fidèle Amstaff, une race de chiens passés de mode, abandonnés en masse dans les refuges où ils ne trouvent plus maître et sont donc « euthanasiés » en série. Comme chaque jour, les Border collies enfermés dans le jardin dont l’arrière donne dans ma rue aboient désespérément, ce qui n’émeut guère leurs propriétaires, qui ne les ont jamais promenés depuis leur arrivée il y a trois ans.
Pas de signe de la bande de petites frappes locales qui cassent dans l’entité, depuis des années, les maisons de vieilles personnes, en toute impunité puisqu’il ne reste qu’un seul agent – féminin – à mi-temps au bureau de police du village et que le règlement lui interdit d’intervenir seule. Qu’à cela ne tienne, si l’envie leur en prend, je leur expliquerai ma notion de l’hospitalité.
Je retrouve mon épouse, qui, à 62 (soixante-deux) ans, quand elle n’est pas à son boulot à tenter de récupérer des enfants détruits par leurs parents, souvent seule à devoir gérer devoirs, bains, repas et coucher de dix-huit gamins à moitié dingues – le métier d’éducateur est lui aussi en pénurie – travaille d’arrache-pied chez nous, au potager ou dans la cuisine, interrompue dix fois par jour par des appels téléphoniques de sa fille en détresse, qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois sur les maigres 3 000 (trois mille) euros que lui alloue l’État, entre allocations de chômage, allocations pour un handicap inexistant et allocations familiales pour deux gosses dont elle se plaint en permanence.
Je pourrais encore en remplir des pages, mais on va arrêter là pour l’instant.
Tout ça est assez préoccupant, bien sûr, mais il existe une solution très simple, celle qu’a choisie le bon peuple: faire semblant. Faire semblant que tout est exclusivement de la faute des autres: des migrants, dont la droite doit nous débarrasser d’urgence, ou de l’État, dont la gauche nous assure qui n’est pas assez gentil avec nous et que ça va changer.
Il faut aussi répéter que si ça va mal, c’est parce qu’on a pas assez voté à gauche, ou à droite – parce que c’est vrai que ça a tellement bien marché avant. À force de le répéter, il est même possible d’y croire, aussi manifeste soit-il que, des deux côtés, les politiciens sont soit de lâches opportunistes qui prennent leurs ordres d’en haut, soit des népotistes issus de dynasties de criminels assumés. Dans les deux cas, ils sont les derniers à se porter encore volontaires pour gouverner un peuple aveugle aux vices omniprésents dans ce système, en commençant par les siens. Voilà le seul avantage de la démocratie: on a le gouvernement qu’on mérite.
Il faut surtout espérer que tout ça ne donnera pas de mauvaises idées aux maîtres de ce monde et de leurs copains eugénistes, qui pourraient légitimement concevoir une certaine amertume du fait que le pétrole qu’ils nous ont généreusement alloué a permis au troupeau de passer en un siècle de deux à huit milliards de têtes et qui, lassés de ses jérémiades et de sa veulerie, pourraient vouloir inverser la tendance avec les moyens modernes, génétiques et autres, dont ils disposent aujourd’hui ou plus prosaïquement, en créant un conflit inutile avec la Russie, où on enverrait au massacre des millions de jeunes camés analphabètes dont personne ne sait quoi foutre, pour les remplacer ensuite par des gens plus dociles et moins exigeants.
Bref, la solution est de continuer de vivre dans le déni, la victimisation et la loi du silence en attendant que quelqu’un qui ne nous veut que du bien vienne ranger nos poubelles, ce qui devrait marcher, aucun doute là-dessus. Le seul problème étant que nous sommes vendredi.
Lisez son Substack (avec un traducteur ou demandez-moi l’un ou l’autre article, je ne mords pas) – et faites comme moi, donnez des sous à Walter, il ne les aura pas volés.
Note: 1) la Mpro (main protease ou protéase principale) est une enzyme codée par le génome des coronavirus. La fonction de cette protéase est de cliver des polyprotéines produites dans les cellules infectées par le virus, au cours de la phase de réplication de ce virus. 2) je n’ai pas vérifié toutes les abréviations médicales figurant dans le tableau.
L’espoir du vendredi: l’argousier: inhibition de l’entrée de la protéine de pointe du SARS-CoV-2 et la Mpro
L’argousier est un complément prometteur qui présente une myriade supplémentaire d’activités thérapeutiques potentielles.
Walter M Chesnut
07 juin 2024
[NdT: je ne traduis pas cette liste, toutes les infos sont dans l’article]
Alors que j’ai 57 ans aujourd’hui (un anniversaire que je partage avec Prince, Liam Neeson et Michael Cera), je suis toujours émerveillé par l’abondance des soins que la nature nous offre. Depuis une centaine de semaines, j’écris sur les thérapeutiques (essentiellement) naturelles que nous pouvons utiliser dans notre lutte contre le SARS-CoV-2 et sa protéine de pointe. Et, chaque semaine, je me demande s’il y aura quelque chose de significatif et de nouveau à écrire. Heureusement, la nature est aussi inépuisable que le jeu d’échecs.
Au cours des dernières années, s’il y a une chose que nous avons apprise, c’est bien d’empêcher la protéine de pointe d’entrer dans nos cellules. Une fois de plus, la nature nous a fourni une nouvelle source pour bloquer non seulement la protéine de pointe, mais aussi la Mpro (nécessaire à la réplication) du SARS-CoV-2. Aujourd’hui, nous parlerons de l’argousier.
Si vous ne connaissez pas l’argousier, vous êtes sur le point de rencontrer votre nouveau meilleur ami.
L’argousier (Hippophae rhamnoides L.), une ancienne plante miraculeuse, présente un grand intérêt en raison de sa ténacité, de sa richesse en substances nutritionnelles actives et de son activité biologique. L’argousier est un arbuste ou un arbre à feuilles caduques du genre Hippophae de la famille des Elaeagnaceae. C’est une espèce d’arbre pionnière pour l’amélioration des sols, le contrôle du vent et du sable, et la conservation des sols et de l’eau. L’argousier contient de nombreux composants nutritionnels actifs, tels que des vitamines, des caroténoïdes, des polyphénols, des acides gras et des phytostérols. En outre, l’argousier présente de nombreux avantages pour la santé, tels que des activités antioxydantes, anticancéreuses, anti-hyperlipidémiques, anti-obésité, anti-inflammatoires, antimicrobiennes, antivirales, dermatologiques, neuroprotectrices et hépatoprotectrices. L’argousier a non seulement un grand potentiel médicinal et thérapeutique, mais il est aussi une plante économique prometteuse.
L’argousier (Hippophae rhamnoides L.) est un arbuste ou un arbre à feuilles caduques, également connu sous le nom d’ananas de Sibérie, d’épine de sable, de baie de mer et d’épine de mer (1). Hippophae L. est originaire des monts Hengduan et de la région de l’Himalaya oriental et est largement répandu dans les régions tempérées de l’Eurasie (2). Toutes les parties de cette plante (fruits, feuilles, tiges, branches, racines et épines) sont traditionnellement utilisées en médecine, comme complément nutritionnel, pour la conservation des sols et de l’humidité, et pour la création d’habitats pour la faune. C’est pourquoi l’argousier est communément appelé « plante merveilleuse », « buisson d’or » ou « mine d’or » (3).
Ses propriétés « miraculeuses » générales avaient attiré mon attention. Cependant, lorsque j’ai commencé à faire des recherches sur la manière dont il pouvait aider à combattre le COVID et la protéine de pointe, j’ai découvert que ses miracles étaient sans fin. L’argousier est un excellent inhibiteur de la liaison de la protéine de pointe à l’ACE2 et de la Mpro du SARS-CoV-2. L’inhibition de la liaison de la Mpro perturbe la capacité du virus à se répliquer.
L’isorhamnétine est un flavonoïde extrait de l’argousier ou Hippophae rhamnoides L. L’extrait des baies de cette plante aurait des activités anticancéreuses, antivirales, antidiabétiques et de régulation immunitaire [121,122,123,124]. Dans l’une des études, le composé actif de l’argousier, l’isorhamnétine, a été testé contre le virus pseudotypé SARS-CoV-2 S in vitro. Il a été observé que l’isorhamnétine pouvait bloquer l’entrée du virus SARS-CoV-2 S pseudotypé dans les cellules exprimant l’ACE de 47,7% à une concentration non toxique de 50 μM. La quercétine, un autre composant de l’argousier, a fait l’objet d’une évaluation similaire, mais aucune réduction significative de l’entrée virale n’a été observée. En utilisant l’analyse SPR, l’isorhamnétine a montré une affinité envers la protéine recombinante ACE immobilisée, et l’analyse d’amarrage moléculaire a en outre prouvé que l’isorhamnétine pouvait se lier à l’ACE2 au niveau des résidus K353, E37 et H34 [76]. En outre, le criblage virtuel à haut débit (HTVS) de substances phytochimiques naturelles a également montré que, avec d’autres flavonoïdes, l’isorhamnétine pouvait interagir avec le domaine S2 de la protéine S du SARS-CoV-2 avec une énergie de liaison de -8,3 Kcal/mol [78]. D’autre part, divers dérivés de l’isorhamnétine de Salvadora persica ont été signalés comme ayant une forte affinité de liaison avec la Mpro du SARS-CoV-2, avec une orientation de liaison similaire à celle du contrôle positif N3, qui se lie à la dyade catalytique Cys-His située entre les domaines I et II de la Mpro du SARS-CoV-2. L’analyse de la relation structure-activité a révélé la présence du disaccharide rutinose (α-L-rhamnopyranosyl-(1-6)-β-D-glucopyranose) en position carbone n° 3. Les flavonoïdes ont contribué à renforcer la stabilité de la liaison dans le site de liaison N3 de la Mpro du SARS-CoV-2 [77]. Ces études ayant montré que l’isorhamnétine pouvait interagir avec la protéine de l’hôte (récepteur ACE2), la protéine structurelle virale (protéine S) et une protéine non structurelle virale ( Mpro du SARS-CoV-2), l’isorhamnétine devrait faire l’objet d’études plus approfondies afin d’en faire un médicament antiviral puissant capable de cibler plusieurs étapes du cycle de vie viral, empêchant ainsi la réplication du SARS-CoV-2.
Mais au-delà des atouts thérapeutiques de l’argousier dans la lutte contre le SARS-CoV-2 et sa protéine de pointe, l’argousier est un MVP All Star [Meilleur joueur] pour la santé en général. Tenez-vous prêt pour le tableau. C’est un véritable roman de Dostoïevski!
L’argousier contient une variété de composants bioactifs, notamment des vitamines, des caroténoïdes, des polyphénols, des acides gras et des phytostérols. Ces composants exercent un large éventail de bienfaits pour la santé en exerçant des effets antioxydants, anticancéreux, anti-inflammatoires, antimicrobiens et antiviraux, ainsi que des effets protecteurs cardiovasculaires, dermatologiques, neuroprotecteurs et hépatoprotecteurs. Les effets bénéfiques de l’argousier sur la santé sont classés et résumés dans le tableau 4, qui met en évidence le type d’étude, les principaux résultats et les composants bioactifs potentiels.
Argousier
Concentration effective/temps
Type d’étude
Modèle expérimental
Principaux résultats
Composés bioactifs
Antioxidant
Fraction phénolique des fruits de l’argousier
0.5–50 μg/mL
In vitro
Plasma humain ou plaquettes sanguines traités à l’H2O2 ou à l’H2O2/Fe
↓ Peroxydation lipidique plasmatique et carbonylation des protéines. À 50 μg/mL, le taux d’inhibition de la peroxydation lipidique plasmatique était de 60 %
Flavonoïdes
Extrait d’argousier
100 mg/kg⋅bw
In vivo
Rats hyperlipidémiques
↓ Dommages oxydatifs provoqués par la peroxydation lipidique
Polyphénols
Extraits de feuilles d’argousier
5, 10, 20 μg/mL
In vitro
Cellules PC-12
↓ Proportion relative de cellules PC-12 apoptotiques totales
Acide ellagique, acide gallique, isorhamnétine, kaempférol et quercétine
Huile de graines d’argousier
500 ng/mL
In vitro
Cellules de peau humaine induites par les UV
↓ génération de ROS d’environ 25%
Acides gras, phytostérols, vitamines A et E, β-carotène.
Anticancer
Extraction des polyphénols
80 et 120 μg/mL
In vitro
Cellule de cancer du côlon humain
↓ Expression des cyclines et prolifération cellulaire
Kaempférol et ses dérivés
50 mg/kg
In vivo
Modèle de xénogreffe de souris nude BALB/c
↓ Volume tumoral et croissance cinétique de la tumeur
Extrait aqueux de feuilles
3.12, 6.25, 12.5, 25, 50 μg/mL
In vitro
Cellules LNCaP et C4-2
↓ Prolifération et migration des cellules cancéreuses de la prostate
–
Extrait de feuilles
6.2, 62 μg/mL
In vitro
Cellules de gliome C6 de rat
↓ ROS intracellulaires ↑ Pré-apoptose dans les cellules de gliome C6 de rat
Phénoliques
Isorhamnétine
12.5, 15 μmoL/L
In vitro
Modèle d’hypoxie de CoCl2 (100 μmol/L) favorisant la prolifération maximale des cellules MKN-45.
↓PI3K AKT autophagie adaptative médiée par mTOR ↑ Apoptose des cellules cancéreuses gastriques MKN-45 dans un environnement hypoxique
Isorhamnétine
Anti-hyperlipidémie
Extrait enrichi en flavonoïdes de graines d’argousier
100 et 300 mg/kg
In vivo
Modèle de souris obèse induite par une alimentation riche en graisses (HFD)
↓ Concentrations sériques et hépatiques de triglycérides en fonction de la dose
Flavonoïdes
Huile de fruits d’argousier
50, 100, 200 mg/kg
In vivo
Modèle de hamster syrien doré hypercholestérolémique
↓ TC, TG, non-HDL-C ↑ HDL-C ↓ Stress oxydatif et altération du foie causés par l’hyperlipémie en régulant l’enzyme antioxydante
Acide palmitoléique
Anti-obésité
Polysaccharide d’argousier
0.1%
In vivo
Souris mâles C57BL/6 soumises à une alimentation riche en graisses (HFD)
↓ Accumulation de lipides et prise de poids
Polysaccharide
Huile de fruits d’argousier
50, 100, 200 mg/kg
In vivo
Modèle de hamster syrien doré hypercholestérolémique
↓ Augmentation du poids et de la glycémie
Acide palmitoléique
Extrait enrichi en flavonoïdes de graines d’argousier
100 et 300 mg/kg
In vivo
Modèle de souris obèse induite par une alimentation riche en graisses (HFD)
↓ Concentrations sériques et hépatiques de triglycérides en fonction de la dose
Flavonoïdes
Poudre lyophilisée d’argousier
4 mg/(g.d. poids corporel)
In vivo
Souris souffrant d’obésité induite par une forte teneur en graisses
↓ Gain de poids corporel
–
Antiplaquettaire
Fraction des fruits riche en polyphénols
50 g/mL
In vitro
Plaquettes de sang humain sain
↓ Activation plaquettaire
Polyphénols
Fraction non polaire des rameaux
10 μg/mL
In vitro
Plaquettes de sang humain sain
↓ Adhésion et agrégation des plaquettes
Triterpénoïdes
Fraction d’argousier
0.5–50 μg/mL
In vitro
Plaquettes de sang humain sain
↓ Adhésion des plaquettes au repos et des plaquettes activées par la thrombine au fibrinogène
Composés phénoliques
Dermatologie
Extrait d’argousier
8 semaines (deux fois par jour)
Essai clinique
10 patients atteints de psoriasis
↓ scores de l’indice de gravité de la surface du psoriasis (PASI) et de l’indice de qualité de vie en dermatologie (DLQI)
↓ Œdème de l’oreille de 34,05 ± 7,65 %, 30,45 ± 8,90 %, respectivement. ↓Épaisseur de l’épiderme de l’oreille de 31,80 ± 6,90 μm et 21,91 ± 5,07 μm, respectivement.
Acides gras
Huile d’argousier
1 ml/kg 4 semaines
In vivo
Modèle de souris avec lésions de type AD induites par DNCB
↓ Gravité de l’AD induite par le DNCB
–
Crème à l’argousier
3 mm d’épaisseur (une fois par jour)
Essai clinique
↓Période de cicatrisation et traitement des brûlures du deuxième degré
–
Huile de graines d’argousier
500 ng/mL
In vitro
Cellules de peau humaine induites par les UV
↓ Troubles du métabolisme redox et lipidique induits par les UV dans les fibroblastes et les kératinocytes de la peau
Acides gras, phytostérols, vitamines A et E, β-carotène.
Anti-inflammatoire
Extrait d’écorce d’argousier
500 mg/kg
In vivo
Modèles d’œdème de la patte de rat induit par 48/80
↓ Volume de l’œdème
Acide ursolique, acide oléanolique
Extraits de branches, de baies et de feuilles d’argousier
10 μg/mL
In vitro
Macrophages RAW 264.7
Les taux d’inhibition du NO sont passés de 73 à 98 %.
Composés phénoliques
Extraits de feuilles d’argousier
0.05, 5, 50 μg/Ml
In vivo
Macrophages péritonéaux de souris
↓ Taux de cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, IFN-γ et IL-6)
Tanins, protéines et groupes d’hydrates de carbone
Poudre de fruits d’argousier
5, 10, 25, 50, et 100 μM
In vitro
RAW 264.7 (lignée cellulaire de macrophages de souris)
1,5-Dimethyl Citrate
Flavonoïdes d’argousier (Shanghai Yuan Ye Biotechnology, Ltd.)
0.06%, 0.31% w/w
In vitro
Souris obèses induites par HFFD (high-fat fructose diet)
↓ Médiateurs inflammatoires/cytokines, iNOS, COX-2 et IL-1β
Flavonoïdes
Antimicrobien
Extraits de feuilles d’argousier
5%
In vitro
Agents pathogènes courants de la peau et des plaies
↓ Bactéries à Gram positif (S. aureus, S. epidermidis, S. intermedius et S. pyogenes)
–
Extrait de baies d’argousier
0.15 mg/mL
In vitro
Cellules de kératinocytes humains (HaCaT)
↓ Diverses cytokines pro-inflammatoires et voies apoptotiques
–
Extraits de baies et de feuilles d’argousier
6 mg/mL
In vitro
Staphylococcus aureus (SARM)
Inhibe la croissance du SARM
–
Antiviral
Extrait de peau de fruit d’argousier
12.5 μM
In vitro
Cellules Vero infectées par le virus HSV-2
↓ Rendement du virus de l’herpès simplex de type 2
14-Noreudesmanes et un hétérodimère phénylpropane
Extrait de feuille d’argousier
100 mg/kg de poids corporel
In vivo
Souris albinos suisses saines
↑ Titres RVNA et population CTL ↑ Cellules T à mémoire, cellules plasmatiques
Isorhamnétine et autres flavonoïdes
Neuroprotecteur
Poudre d’argousier
1.5 g/mL
In vitro
Cellules de neuroblastome induites par l’Aβ
↓ Dépôts intracellulaires d’Aβ et toxicité induite par l’Aβ
–
Flavonoïdes d’argousier (Shanghai Yuan Ye Biotechnology, Ltd.)
0,06%, 0,31% p/p
In vitro
Souris obèses induites par HFFD
↓ Résistance à l’insuline, neuroinflammation et troubles cognitifs dans le SNC
Flavonoïdes
Extrait de baies d’argousier
mL/kg
In vivo
Rats épileptiques induits par le fer
↓ Troubles de la mémoire, comportement de type anxieux, altérations histologiques
–
Hépatoprotecteur
Flavonoïdes d’argousier extraits par MCAE (Mechanochemical-assisted extraction)
200 mg/kg, par voie orale
In vivo
Modèle de foie gras chez la souris ICR induit par la tétracycline
↓ Indice hépatique, indice sérique, TG, TC, LDL-C, AST, ALT
Flavonoïdes
Liquide de fermentation de l’argousier
1.75, 2.675, 5.35 g/kg
In vivo
Modèle de souris pour la maladie alcoolique du foie
↓ Lésions des reins et de la rate causées par l’alcool, hypertrophie du foie et stéatose hépatique alcoolique
Flavonoïdes, triterpènes et AGCS apparentés
Extraits de baies d’argousier
20 et mg/kg
In vivo
Modèle de fibrose hépatique induite par LVB chez le rat
↓ fibrose du foie en inhibant l’activation des CEH
Flavonoïdes, acides phénoliques
Flavonoïdes d’argousier provenant des graines
100 et 300 mg/kg
In vivo
Modèle de souris obèses induites par un régime riche en graisses
↓ Infiltration graisseuse des tissus hépatiques causée par un régime riche en graisses et expression de PPARγ dans le foie et les tissus adipeux blancs.
Ce complément est également largement disponible et très facile à utiliser et à apprécier. De nombreux thés merveilleux sont disponibles sur le marché et faciles à trouver. Toutefois, n’oubliez pas qu’il s’agit d’un travail de recherche médicale et non d’un avis médical. Consultez toujours votre médecin traitant avant d’utiliser un supplément ou un médicament.
Je souhaite à tous un agréable week-end de début d’été. Les tilleuls sont en fleurs et leur parfum est enivrant. Je vous serai toujours reconnaissant de votre soutien, car je ne pourrais pas faire ce travail sans vous.
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Le retour du Dr McCullough sur ce blog – que, pour changer, j’ai été le premier à traduire et publier en français, voir ici – à qui on peut honnêtement pardonner son léger flou artistique sur l’ARNm. J’imagine que ça intéressera pas mal de monde. Désolé, je l’avais loupé lors de sa publication.
Je rappelle au passage les publications du Dr Walter Chestnut, que je traduis sporadiquement sur ce blog, qui continue inlassablement ses recherches sur le mécanisme de la protéine de pointe et ses éventuels remèdes. Je ne saurais trop recommander la lecture de son Substack (avec un traducteur automatique sous la main, si nécessaire) et un abonnement payant (facultatif) pour l’encourager.
Le disclaimer obligatoire – ceci n’est pas un conseil médical, parlez-en à votre médecin, etc. – figure dans le texte de l’article.
Dissolution de la protéine de pointe par la Nattokinase
Le Saint Graal de la détoxification du vaccin COVID-19
Peter A. McCullough, MD, MPH
21 février 2023
La question la plus fréquente que me posent les personnes qui ont reçu l’un des vaccins COVID-19 est de loin la suivante: « Comment l’éliminer de mon corps? ». Les produits ARNm et ADN adénoviral ont été mis sur le marché sans que l’on sache comment ou quand l’organisme allait décomposer le code génétique. L’ARNm synthétique transporté sur des nanoparticules lipidiques semble résister à la dégradation par les ribonucléases humaines, de sorte que le produit serait durable et produirait la protéine recherchée pendant une période de temps considérable. Ce serait un avantage pour une protéine humaine normale remplacée dans un état de déficience génétique rare (par exemple, l’alpha galactosidase dans la maladie de Fabry). En revanche, c’est un gros problème lorsque cette protéine est la protéine de pointe pathogène du SARS-CoV-2. L’ADN adénoviral (Janssen) devrait être décomposé par la désoxyribonucléase, mais cela n’a pas été étudié de manière exhaustive.
La dissolution de la protéine de pointe reste donc un objectif thérapeutique pour ceux qui ont été blessés par le vaccin. Lors d’une infection respiratoire, la protéine de pointe est traitée et activée par des protéases cellulaires, notamment la protéine sérine transmembranaire 2 (TMPRSS2), la cathepsine et la furine. La vaccination permet de contourner ces systèmes grâce à l’administration systémique et à la production de la protéine de pointe à l’intérieur des cellules. Par conséquent, on pense que la pathogenèse des syndromes de lésions vaccinales est due à l’accumulation de la protéine de pointe dans les cellules, les tissus et les organes.
La nattokinase est une enzyme produite par la fermentation du soja avec la bactérie Bacillus subtilis var. natto et est disponible sous forme de supplément oral. Elle dégrade le fibrinogène, le facteur VII, les cytokines et le facteur VIII et a été étudiée pour ses bienfaits cardiovasculaires. Parmi toutes les thérapies disponibles que j’ai utilisées dans ma pratique et parmi tous les agents de désintoxication proposés, je pense que la nattokinase et les peptides apparentés sont à ce jour les plus prometteurs pour les patients.
Tanikawa et al ont examiné l’effet de la nattokinase sur la protéine de pointe du SARS-CoV-2. Dans la première expérience, ils ont démontré que la protéine de pointe était dégradée en fonction du temps et de la dose dans une préparation de lysat cellulaire qui pourrait être analogue à celle d’un receveur du vaccin. La seconde expérience a démontré que la nattokinase dégradait la protéine de pointe dans les cellules infectées par le SARS-CoV-2. Cette expérience reproduit une étude similaire réalisée par Oba et ses collègues en 2021.
Tanikawa T, Kiba Y, Yu J, Hsu K, Chen S, Ishii A, Yokogawa T, Suzuki R, Inoue Y, Kitamura M. Degradative Effect of Nattokinase on Spike Protein of SARS-CoV-2. [Effet dégradant de la Nattokinase sur la protéine de pointe du SARS-CoV-2] Molecules. 2022 Aug 24;27(17):5405. doi: 10.3390/molecules27175405. PMID: 36080170; PMCID: PMC9458005.
La nattokinase est dosée en unités fibrinolytiques (UF) par gramme et peut varier en fonction de sa pureté. Kurosawa et ses collègues ont montré chez l’homme qu’après une dose orale unique de 2000 FU, les concentrations de D-dimères à 6 et 8 heures et les produits de dégradation de la fibrine et du fibrinogène dans le sang à 4 heures après l’administration augmentaient de manière significative (p < 0,05, respectivement). Ainsi, une dose initiale empirique pourrait être de 2000 UF deux fois par jour. Des études pharmacocinétiques et pharmacodynamiques complètes n’ont pas été réalisées, mais plusieurs années d’utilisation sur le marché en tant que supplément en vente libre suggèrent que la nattokinase est sûre, la principale mise en garde concernant les saignements excessifs et les médicaments antiplaquettaires et anticoagulants administrés en même temps que la nattokinase.
Sur la base de ces conclusions, la nattokinase et les produits similaires tels que la serrapeptase devraient faire l’objet de programmes de développement préclinique et clinique accélérés et bien financés. La question qui se pose est celle de l’urgence, comme dans le cas de l’infection par le SARS-CoV-2 et de la thérapie empirique précoce. Il faudra jusqu’à 20 ans pour disposer d’un profil pharmaceutique complet permettant de caractériser la sécurité et l’efficacité de la nattokinase dans le traitement des lésions dues aux vaccins et des syndromes post-COVID. Un grand nombre de personnes sont aujourd’hui malades et beaucoup pensent qu’un traitement empirique est justifié étant donné le risque suffisamment faible d’effets secondaires et le bénéfice potentiellement élevé. Je vous recommande d’en discuter avec votre médecin ou de consulter un spécialiste en médecine holistique ou naturopathique qui connaît le profil d’innocuité de la nattokinase dans un large éventail d’applications.
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ZeroHedge republie cet article bien pourri de Michael Snyder, un catastrophiste professionnel – qui en fait des bouquins pour nous les gueux. S’il n’est pas déjà salarié par la CIA, je leur envoie une lettre de recommandation. Cette merveille aurait davantage sa place dans The Atlantic ou quelque autre officine du Renseignement mais, en bon rouage de l’opposition contrôlée1,Tyler Durden, (qui écrit pourtant souvent des choses sensées que je traduis sur ce blog), doit probablement de temps à autre polluer le puits s’il veut conserver sa place/son compte en banque/sa vie. Ça ne mérite pas d’être relayé in extenso ici, je vous torche vite fait un résumé (ce qui est entre parenthèses est de ma plume, si j’ose dire):
Un Monsieur mexicain est tombé mort (!) de la grippe avaire mais pas celle qui a frappé trois autres personnes aux États-Unis (le déjà terrifiant H5N1, qui peut faire couler le nez et même rougir les yeux). Non, c’est le H5N2 (sûrement encore plus terrible parce que +1)! Mais attendez, il y a pire. Les américains l’ont attrapé en trayant des vaches qui ont la grippe avaire, parce qu’on leur a fait un test (de même qu’on peut attraper la maladie de la vache folle à la pêche aux canards – ce n’est plus une barrière inter-espèces, c’est une passoire) mais le Monsieur mexicain n’avait pas eu de contact avec des oiseaux ou d’autres animaux donc aurait-il pu l’attraper… d’un autre être humain? Ça fait peur parce que déjà qu’on ne sait pas ce que ferait une pandémie « potentiellement catastrophique » de H5N1 (qui se déclarerait juste maintenant, malgré que le virus circule depuis au moins 146 ans), on sait encore moins ce que ferait une pandémie de H5N2, ce qui fait encore plus peur (selon le principe hautement scientifique: moins on en sait, plus on a peur).
L’OMS, toujours sur la balle, a fait un communiqué sur le Monsieur mexicain: il avait 59 ans, il avait de multiples co-morbidités (ce qui me rappelle confusément quelque chose) et était cloué au lit depuis trois semaines quand soudain (si on peut dire) il s’est mis à souffrir de fièvre, souffle court, diarrhée, nausées et malaises. Et comment sait-on qu’il avait la grippe aviaire H5N2, le Monsieur? On lui a fait un test PCR, évidemment (quelle question!)
L’auteur s’interroge ensuite: oui mais s’il l’a attrapé d’un autre être humain, alors il a aussi pu contaminer (musique) d’autres êtres humains? Des centaines, des milliers? demande-t-il (je rappelle que le mec était cloué au lit).
Pendant ce temps, le H5N1 (vous suivez?) continue « d’alarmer les experts » (un métier particulièrement angoissant, je serais eux je ferais démineur), surtout maintenant qu’on a trouvé (personnes sensibles, s’abstenir) 11 souris contaminées, toujours au Mexique. Ouaip, PCR. Des souris! Elles sont partout! Comme les rats porteurs de la peste bubonique! (je vous jure que j’invente pas)
Les chercheurs, jamais pris en défaut, ont fait une étude qui montre que les souris ont pu attraper le H5N1 en buvant… du lait cru! (que j’ai entendu qualifier sur une radio américaine par un célèbre médecin de l’ère Covid de « raw sewage » – d’eaux d’égoût. La FDA n’aime pas beaucoup le lait cru, elle envoie de temps en temps des unités de policiers – obèses – dans les magasins de produits fermiers.)
L’auteur rappelle que la grippe aviaire a déjà tué des centaines de millions d’oiseaux (ou plus probablement aucun, c’est la magie du PCR) et que maintenant qu’elle a contaminé des vaches laitières, des chats et des souris, les scientifiques pensent (pour nous) que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle déclenche une pandémie chez les humains, et que maintenant que le Monsieur est mort du H5N2, la peur va déferler sur le monde pire qu’avec le Covid. Masques! Confinements! Vaccins!
Enfin, vous avez compris.
Bon, c’est assez gênant pour ZeroHedge mais le meilleur est, comme souvent, dans les commentaires – ce site a les meilleurs lecteurs sur la planète. Florilège:
Mesdames et Messieurs, jeunes gens, nous vous présentons le variant « Élections ».
Oui, les élections auront lieu dans 5 mois.
3 mois de battage médiatique, puis 2 mois pour aplatir la république.
Pour la machine Marxiste Démocrate, le Mexique est l’endroit idéal où lâcher sur la population son nouveau virus créé en laboratoire.
Il sera ensuite importé aux États-Unis par la frontière et se répandra dans tout le pays.
En novembre, ils pourront décréter un confinement et truffer l’élection de faux bulletins « postaux » qu’ils trouveront à 4 heures du matin et qu’ils scanneront 5 fois chacun.
Quelle est la probabilité qu’un type de 59 ans avec co-morbidités et malade depuis trois semaines soit testé pour le H5N2? En plus, au Mexique.
Quelle chance qu’ils aient eu sous la main ces tests PCR fiables à 100% dans ce trou à rats qu’est le Mexique – pour un paysan obèse morbide qui a attrapé un rhume de cerveau et a crevé… sans « aucune exposition à des animaux d’élevage » – bien que le pays tout entier soit un répugnant zoo géant… le simple fait de poser le pied au Mexique vous expose automatiquement à des centaines d’espèces inconnues…
Le CDC recommande de courir dans tous les sens en agitant les deux bras en l’air et en poussant des cris de panique.
Un représentant du gouvernement mexicain a annoncé ce matin, lors de la conférence de presse d’AMLO, que même si l’un des tests effectués sur la personne décédée s’était révélé positif pour le virus, le patient était mort d’autres maladies liées au diabète et à l’insuffisance rénale, et que l’OMS avait fait preuve d’irresponsabilité en déclarant que le décès était dû au virus H5N2.
À 682 cycles, on peut passer au travers de l’ADN/ARN du dinosaure et du poisson marcheur et enfin trouver et amplifier le virus qui l’a tué.
Savez-vous combien de temps il faut à un virus pour évoluer à l’état sauvage sans que des humains le bidouillent?
Environ 700 ANS.
Cela signifie que CHAQUE nouveau virus dont vous entendez parler est FABRIQUÉ PAR L’HOMME. Commencez à vous occuper des salopards qui FABRIQUENT cette merde!
Quand les gens vont-ils se réveiller?
« Quand les gens vont-ils se réveiller? »
… Quand ils seront à genoux, face au fossé peu profond qu’ils viendront de creuser, avec le canon d’un pistolet sur la nuque.
Donc, toujours au même moment.
Nouvelle présidente du Mexique, nouvelle grippe.
Le Mexicain diabétique et obèse de 59 ans qui vit sur la plage de Papagayo meurt et tout le monde panique?
Des analyses de la qualité de l’eau ont révélé que la plage de Papagayo, à Acapulco, était la plus sale du Mexique, avec 198 coliformes fécaux pour 100 millilitres d’eau. Toute valeur supérieure à 200 est considérée comme dangereuse pour la baignade.
Papagayo est la pire des six plages d’Acapulco figurant sur la liste des 10 plages les plus sales établie par Semarnat.
Voilà ce qui arrive quand on laisse des meurtriers s’en tirer une première fois. Ils recommencent.
La prochaine personne qui mourra dans un accident de voiture sera déclarée morte du H5N2.
Les fientes d’oiseaux sur le pare-brise le prouveront.
Euh, non. Bien sûr, les personnes qui sont « à jour » de boosters et qui n’en sont pas encore mortes courront partout en hurlant, les cheveux en feu, mais tous les autres hausseront les épaules et continueront à vivre leur vie pendant que les médias à la solde de Pharma essaieront désespérément d’attiser l’hystérie « nous allons tous mourir! » 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il sera divertissant de les voir essayer de faire revenir Fauci, Birx et tous les autres médecins de plateaux télé qui colportent l’idée de « faire confiance à la science ». Nous ne nous laisserons pas berner une nouvelle fois.
Ce sera intéressant d’observer le déroulement de la prochaine PANDEMIE™. Je doute que beaucoup la prennent au sérieux, et une bonne moitié dira carrément aux marionnettistes d’aller se faire voir. Bien sûr, 30 à 40% de la population se conformeront à la loi par réflexe, mais le reste posera problème. L’OMS le sait et fait tout son possible pour prendre le contrôle et être en mesure d’emprisonner et de punir sans limites ceux qui n’acceptent pas de se plier à leurs conneries. Ça va être très amusant!!!
Un simple rhume justifie désormais l’arrêt de la civilisation et une averse signifie que la fin est proche en raison du changement climatique. Idiocratie.
Mince, 65 000 000 de personnes meurent chaque année, soit 178 000 par jour… 1 décès, PANIQUE!
Rappelez-vous que Big Pharma avait atteint son niveau le plus bas juste avant…?
Quelqu’un s’est enrichi suite à cette nouvelle…
Très clairement, le Covid était une escroquerie américaine visant à s’emparer, en partie, des richesses du Royaume-Uni et de l’Europe.
Lorsque votre idéologie a échoué, qu’elle a détruit l’économie et l’âme de votre propre pays et qu’il ne vous reste plus que les armes d’un État militaire fasciste, il est inévitable que vous essayiez de consommer vos alliés. Surtout lorsque vous êtes si faible et incompétent que vous n’êtes plus en mesure de vaincre vos ennemis.
La seule organisation sur la planète disposant de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre un plan international aussi vaste que le Covid était la CIA/NSA, l’État sécuritaire américain.
La réponse à la pandémie définit en fait les limites de l’empire américain: plus on est proche du cœur de l’empire, plus le taux de mortalité est élevé et plus les mesures de confinement sont strictes. Les cinq États les plus touchés, à savoir le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Canada, ont été les plus durement éprouvés, car la CIA contrôle entièrement leurs services de sécurité. En revanche, l’Afrique n’a pratiquement pas été touchée par l’idiotie du Covid.
Ne vous inquiétez pas les gars, je suis sûr à 100% que McDonnie peut accélérer la mise en place d’un autre vaccin… même depuis sa cellule de prison.
Mettez un masque sur votre téléviseur pour éviter la contagion.
Et pour finir, la question la plus importante, que je me posais aussi:
Je ne comprends pas très bien comment il a pu tomber raide mort alors qu’il était déjà alité depuis longtemps, mais bon…
Il s’est affaissé dans son matelas. L’affaissement est considéré comme une chute. C’est de la science.
Je vous quitte, je vais chercher les oeufs de mes poules. Souhaitez-moi bonne chance!
À propos d’opposition contrôlée, Alex JonesBill Hicks prend sa retraite – prétendument pour cause de saisie de ses biens pour indemniser les parents des enfants victimes de l’attentat de Sandy Hook (pas du tout suspect), suite à un procès bidon organisé par la CIA pour faire peur au mougeon complotiste moyen. À mon avis, vu l’âge (réel) de Hicks, la supercherie « Alex Jones » devenait un peu difficile à maintenir, même à coups de chirurgie, et puis il faut faire taire toute critique réaliste de Trump, pour ne laisser la place qu’à celles, très rigolotes, de son agence publicitaire, le parti Démocrate. Salut, Bill, remets le bonjour à tes collègues de Langley de ma part! ↩︎
Voici un brillantissime article d’un auteur qui publie peu mais toujours à bon escient et qui va toujours droit au but.
L’opération grippe aviaire ne concerne évidemment pas que les États-Unis – pour l’Europe voir notamment ici, ici, ici et ici. Voir aussi, si ce n’est déjà fait, mes traductions précédentes sur l’élevage des poulets ici et ici.
L’escroquerie de la pandémie de grippe aviaire: des vaccins pour 33 milliards de poulets? Le rationnement numérique de la nourriture? La fin de l’agriculture animale?
La menace exagérée d’une pandémie de grippe aviaire humaine est une mystification destinée à « réinitialiser » notre système alimentaire.
Si la grippe aviaire devenait soudainement transmissible de personne à personne, il y aurait toutes les raisons de soupçonner des recherches sur les armes biologiques à gain de fonction.
Mais tout le battage médiatique autour de la question de savoir si la grippe aviaire se transformera en pandémie humaine pourrait bien n’être qu’une distraction.
Certaines sociétés pharmaceutiques tireraient assurément profit d’une pandémie humaine de grippe aviaire, mais l’industrie pourrait gagner encore plus d’argent en « prévenant » une pandémie humaine par la vaccination des animaux d’élevage, en particulier des 33 milliards de poulets que compte la planète.
Jusqu’à présent, la réponse du gouvernement à la grippe aviaire a consisté à tuer des millions de poulets – 85,87 millions d’oiseaux tués depuis 2022.
Du point de vue du bien-être des animaux, c’est d’une cruauté sans nom. Du point de vue de l’agriculture durable, c’est insensé. Du point de vue de la justice alimentaire, cela se traduit par une hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires, une augmentation du nombre de personnes souffrant de la faim et une détérioration de la qualité des aliments.
On nous expliquera que la seule alternative aux massacres est la vaccination (et probablement uniquement de dangereuses injections expérimentales d’ARNm), mais les défenseurs du bien-être animal, les agriculteurs biologiques régénératifs et les experts en sécurité des vaccins sont plus claivoyants que cela.
Les laboratoires pharmaceutiques seraient-ils prêts à créer une véritable crise alimentaire rien que pour l’opportunité de vacciner 33 milliards de poulets?
Probablement, mais beaucoup de mauvais acteurs verraient une crise alimentaire comme une opportunité.
Les plus grandes entreprises du secteur de la viande aimeraient consolider leur contrôle du système alimentaire en se débarrassant des derniers agriculteurs familiaux indépendants.
Le Forum économique mondial, les milliardaires et les entreprises de biotechnologie aimeraient remplacer les vraies fermes par de faux aliments.
Ces mêmes mondialistes sont constamment à la recherche de bonnes raisons pour amener les pays à abandonner leur souveraineté nationale en matière de politique de santé publique au profit de l’Organisation mondiale de la santé.
Il se peut qu’ils veuillent reprendre leur idée de passeport vaccinal et utiliser des cartes d’identité numériques pour rationner la nourriture, comme l’a fait l’Iran, puis remplacer le dollar par une monnaie numérique de banque centrale qui fonctionnerait comme un système de crédit social.
1. Si la grippe aviaire devient soudainement transmissible de personne à personne, il faut soupçonner des recherches sur les armes biologiques à gain de fonction.
Mais, comme l’a rapporté Christian Westbrook en 2022, l’ancien directeur du CDC, Robert Redfield, a prédit à la télévision nationale que la grippe aviaire se transmettrait à l’homme et serait hautement mortelle, déclenchant une « grande pandémie » face à laquelle le COVID-19 n’était qu’un simple échauffement.
Je soupçonne qu’il ne s’agit là que d’un discours alarmiste utilisé comme excuse pour poursuivre l’abattage massif d’oiseaux asymptomatiques et, à un moment donné, « nécessiter » la vaccination de milliards d’animaux.
Toutefois, je ne serais pas totalement surpris si le message de « faible risque pour la santé publique » émanant actuellement des agences américaines de réglementation passait soudainement à « c’est une urgence » lorsqu’elles décideront que le moment est propice.
Comme dans le cas des attaques sous faux drapeau, une période d’inaction inexplicable, que l’on pourra plus tard accuser d’être à l’origine d’une métastase incontrôlable nécessitant des mesures draconiennes, pourrait très bien faire partie d’un scénario de plandémie réussi.
Si c’est le cas, il y aurait toutes les raisons de mettre en cause la recherche sur les armes biologiques de type « gain de fonction ».
J’ai étudié l’histoire de la recherche sur les armes biologiques à gain de fonction pour la grippe aviaire et, comme je l’ai écrit en 2022 dans « Stop à la pandémie de grippe aviaire », le virus H5N1 adapté à l’homme a une origine très curieuse.
Le premier foyer humain de H5N1 s’est déclaré à Hong Kong en 1997, l’année de ce que les Britanniques appellent la « rétrocession de Hong Kong », lorsque la souveraineté sur Hong Kong a été transférée du Royaume-Uni à la Chine.
Shortridge étudiait depuis 1975 la manière dont les virus de la grippe aviaire pouvaient se propager à l’homme. Avant de découvrir le virus H5N1, il avait déjà dressé le sinistre pronostic de son émergence. Comme l’a rapporté Frank Ching dans « Bird Flu, SARS and Beyond » (La grippe aviaire, le SARS et au-delà):
Dès 1982, Shortridge avait qualifié le sud de la Chine, où les hommes et les animaux domestiques vivent en étroite proximité, d’« épicentre de l’origine des pandémies ». Dix ans plus tard, il qualifiait la Chine méridionale de « soupe de virus » et avertissait que la grippe pandémique était une zoonose, c’est-à-dire qu’elle pouvait être transmise de l’animal à l’homme. En 1995, il avertissait que la grippe en Chine méridionale ne pouvait pas être qualifiée d’infection « émergente », car elle était constamment à l’affût. « Le terme ‘insaisissable’ serait plus approprié », écrivait-il.
Un exemple du penchant de Shortridge pour de telles prédictions se trouve dans son article du Lancet de 1995 intitulé « The next pandemic influenza virus? » (Le prochain virus grippal pandémique?). Curieusement, le virus H5N1 est apparu deux ans plus tard, en 1997, dans la ville où Shortridge travaillait, Hong Kong.
À l’époque, le passage naturel d’un virus de la grippe de la volaille à l’homme était considéré comme tellement improbable que les scientifiques ont d’abord soupçonné une contamination du laboratoire de Shortridge d’être à l’origine du diagnostic hautement improbable du H5N1.
Cette contamination ne pouvait se produire que si Shortridge avait déjà travaillé avec le H5N1 en laboratoire, ce qui était effectivement le cas. Le magazine Time a rapporté que « dans une étude antérieure, menée avec une grande discrétion, son laboratoire avait découvert que les habitants des zones rurales de Hong Kong possédaient des anticorps contre tous les virus connus de la grippe aviaire ».
C’est le collègue de Shortridge, Yuen Kwok-Yung, qui avait pris en charge les patients de Hong Kong atteints du virus H5N1 et qui avait mis au point un test de diagnostic rapide, la RT-PCR, pour analyser les sécrétions respiratoires de ces patients. Comme ils l’ont publié dans le Lancet, c’était la première fois qu’un virus purement aviaire était isolé chez des personnes souffrant d’une maladie respiratoire et la première fois qu’un test PCR était utilisé pour le diagnostic rapide de ces patients dans un contexte clinique.
Le virus H5N1 de Hong Kong de 1997 était unique à tous égards.
Selon le magazine Time, « sur le gène H, à un point appelé site de clivage, on a trouvé une mutation révélatrice, du même type que celle que l’on trouve dans d’autres virus aviaires hautement pathogènes. … Le virus… comportait des régions identiques à certaines parties d’un virus aviaire qui avait frappé les poulets de Pennsylvanie en 1983 ».
Selon le L.A. Times, « la partie H5 provient d’un virus présent chez l’oie. Le fragment N1 provient d’un deuxième virus, celui de la caille. Les autres gènes de la grippe proviennent d’un troisième virus, également présent chez la caille ».
Le virus H5N1 n’avait jamais provoqué de maladie chez l’homme avant que ce potentiel n’ait été étudié en laboratoire pendant plusieurs années.
Le lien le plus étrange entre Shortridge et les laboratoires de Webster est que Yoshihiro Kawaoka avait étudié le virus aviaire qui a frappé les poulets de Pennsylvanie en 1983 et qui était le plus proche parent connu du H5N1 de Hong Kong de 1997. Selon le magazine Time:
Webster a chargé un jeune scientifique, Yoshihiro Kawaoka, d’essayer de comprendre comment le virus s’est transformé en un pathogène aussi « chaud ». Kawaoka, aujourd’hui professeur de virologie à l’université du Wisconsin, à Madison, a comparé la structure génétique des virus de la première et de la deuxième vague et n’a trouvé qu’un seul changement, extrêmement subtil, dans le gène H. Les deux virus ne différaient que par un seul nucléotide, sur les 1 700 nucléotides qui composent le gène.
Webster a été l’un des premiers scientifiques à réaliser des gains de fonction, en publiant la création réussie d’un virus recombinant en 1973. Comme l’écrit Lyle Fearnley dans « Wild Goose Chase »:
Pour qu’une pandémie de grippe se déclare, il faut une nouvelle forme du virus, capable d’échapper aux réponses immunitaires cultivées par les populations humaines lors des précédentes épidémies de grippe. L’Américain Robert Webster avait déjà montré que de tels nouveaux virus pouvaient être produits expérimentalement en laboratoire: en prenant des virus dérivés de différentes espèces, il a co-infecté un seul hôte animal, un processus qui, selon Webster et ses coauteurs, a encouragé les deux virus à échanger du matériel génétique et à créer des formes « recombinantes ».
On trouve également un lien avec Fouchier, par l’intermédiaire de son mentor au Centre médical Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, Jan De Jong, également collègue et collaborateur de Shortridge et Webster.
Robert G. Webster, collègue et mentor de Kawaoka, et Jan De Jong, collègue et mentor de Fouchier, ont été les premiers scientifiques en dehors de Hong Kong à recevoir des échantillons de la grippe H5N1 de 1997 du laboratoire de Shortridge.
On attribue souvent à De Jong le mérite d’avoir identifié la grippe de Hong Kong de 1997 comme étant le H5N1, mais il l’a fait à l’aide d’un « panel de réactifs pour tous les types de souches de grippe connus à ce jour » qui avaient été apportés du laboratoire de Webster à Memphis au Centre national de lutte contre la grippe à Rotterdam.
Kawaoka et Fouchier appartiennent à l’ère post-Convention sur les armes biologiques, dans laquelle la militarisation des agents pathogènes est appelée par euphémisme « recherche sur le gain de fonction », mais leurs collègues plus âgés, De Jong, Shortridge et Webster, étaient en âge de travailler avant 1972 et leurs mentors appartenaient à l’ère pré-Convention sur les armes biologiques, où les virologues fabriquaient ouvertement et en toute connaissance de cause des virus à des fins militaires.
Shortridge et Webster ont été formés par Frank Macfarlane Burnet, qui a fait partie du Comité de développement des nouvelles armes et des nouveaux équipements du Ministère australien de la défense dans les années 1940 et 1950. La Fédération des scientifiques américains énumère certaines des recommandations les plus effrayantes de Burnet:
Burnet … a déclaré que l’Australie devrait développer des armes biologiques qui fonctionneraient en Asie tropicale sans se propager aux centres de population plus tempérés de l’Australie.
« En ce qui concerne spécifiquement la situation australienne, la contre-offensive la plus efficace face à une menace d’invasion par des pays asiatiques surpeuplés consisterait à détruire par des moyens biologiques ou chimiques les cultures vivrières tropicales et à disséminer des maladies infectieuses capables de se propager dans les régions tropicales, mais pas dans les conditions australiennes. »
… Selon Burnet, le climat tempéré de l’Australie pourrait lui conférer un avantage militaire significatif.
« La principale contribution de la recherche locale en ce qui concerne l’Australie pourrait être d’étudier de manière intensive les possibilités de guerre biologique sous les tropiques contre des troupes et des populations civiles ayant un niveau d’hygiène relativement faible et une résistance élevée aux maladies infectieuses courantes. »
[Dans] sa Note sur la guerre sous un angle biologique, il suggère que la guerre biologique pourrait être une arme puissante pour aider à défendre une Australie peu peuplée… [il] exhorte le gouvernement à encourager les universités australiennes à mener des recherches dans les domaines de la science biologique en rapport avec les armes biologiques.
« La principale utilisation stratégique de la guerre biologique pourrait bien être d’administrer le coup de grâce à un ennemi virtuellement vaincu et de l’obliger à se rendre, de la même manière que la bombe atomique l’a fait en 1945. Son utilisation présente l’énorme avantage de ne pas détruire le potentiel industriel de l’ennemi, qui peut alors être récupéré intact. La guerre biologique ouverte pourrait être utilisée pour forcer la reddition par des mesures psychologiques plutôt que par des mesures destructrices directes ».
***
Dans un rapport … Burnet a conclu que « dans un pays à faible niveau d’hygiène, l’introduction d’un agent pathogène intestinal exotique, par exemple par contamination de l’eau, pourrait entraîner une diffusion à grande échelle ».
« L’introduction de la fièvre jaune dans un pays où les moustiques vecteurs s’y prêtent pourrait se transformer en une épidémie invalidante avant que des mesures de contrôle ne soient mises en place. »
[ Et] … « les possibilités d’une attaque sur les réserves alimentaires de l’Asie du Sud-Est et de l’Indonésie à l’aide d’agents de la fièvre aviaire devraient être examinées par un petit groupe d’étude ».
Une autre étape importante dans la chronologie de la grippe aviaire s’est produit en février 2009 lorsque la société pharmaceutique Baxter a combiné la grippe H3N2, qui infecte généralement les humains, avec la grippe aviaire hautement pathogène H5N1 dans un « matériel viral expérimental » qui a été accidentellement distribué à des sous-traitants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne. L’erreur a été découverte lorsque le matériel a tué des furets lors d’un test effectué par des chercheurs qui pensaient travailler avec une grippe saisonnière commune. Baxter n’a jamais expliqué ce qui s’est passé.
Une pandémie de grippe porcine H1N1 a débuté le mois suivant, en mars 2009. Le gouvernement américain a passé des contrats avec Baxter pour la production de vaccins contre la grippe porcine, malgré l’incident de contamination par le H5N1. « Par coïncidence », Baxter avait déposé un brevet pour son vaccin H1N1 l’année précédente.
Deux jours avant son arrestation, le 13 août 2009, Joseph Moshe avait appelé le Dr A. True Ott sur Republic Broadcasting, prétendant être un microbiologiste qui voulait fournir des preuves à un procureur des États-Unis concernant des vaccins contre la grippe porcine H1N1 contaminés produits par Baxter BioPharma Solutions.
Il a déclaré que le laboratoire ukrainien de Baxter produisait en fait une arme biologique déguisée en vaccin. Il a affirmé que le vaccin contenait un adjuvant (additif) conçu pour affaiblir le système immunitaire et répliquait l’ARN du virus responsable de la pandémie de grippe espagnole de 1918, à l’origine d’une maladie et d’une mort massive à l’échelle mondiale, la peste…
Joseph Moshe est un bio-scientifique travaillant pour une unité du Mossad. Il est citoyen israélien.
Lorsqu’une maladie mortelle a frappé l’Ukraine plus tard dans l’année, en octobre 2009, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il s’agissait du virus H5N1 propagé par des vaccins ou des pulvérisations aériennes. La version officielle était qu’il s’agissait du même H1N1 que celui dont souffraient d’autres pays, mais que la transmissibilité et les symptômes étaient beaucoup plus graves.
Si la grippe aviaire commençait à se propager d’une personne à l’autre pour la première fois, les observateurs du gain de fonction tourneraient à juste titre leur regard vers les laboratoires de Kawaoaka et Fouchier et scruteraient le code génétique du nouveau virus à la recherche de similitudes avec ceux qu’ils avaient publiés.
Mais, comme le rapporte Dilyana Gaytandzhieva dans « Potential pandemic bird flu modified to be more dangerous in new risky NIH research » (La grippe aviaire pandémique potentielle modifiée pour être plus dangereuse dans de nouvelles recherches risquées des NIH), Anthony Fauci a créé un réseau mondial de grippe aviaire à gain de fonction connu sous le nom de Centre d’excellence pour la recherche et la surveillance de la grippe (Center of Excellence for Influenza Research and Surveillance, CEIRS) et les grippes aviaires militarisées qu’il a commandées peuvent être trouvées dans des laboratoires du monde entier.
2. Dépenser des millions de dollars pour tuer des millions de poulets ne fonctionne pas.
La pandémie de grippe aviaire dure depuis des décennies, mais elle ne touchait que les volailles, de sorte que la cruauté, le gaspillage et l’illogisme de la réponse à la grippe aviaire n’ont guère attiré l’attention.
Dans le cas du COVID, les personnes asymptomatiques dont le test est positif sont censées être mises en quarantaine.
Dans le cas de la grippe aviaire, les troupeaux asymptomatiques mais positifs sont détruits en masse.
Joel Salatin, cité dans un article récent du Dr Joseph Mercola, explique pourquoi c’est si insensé:
« La politique d’extermination massive sans tenir compte de l’immunité, sans même chercher à savoir pourquoi certains oiseaux prospèrent alors que tous les autres meurent, est insensée. Les principes les plus fondamentaux de l’élevage et de la reproduction des animaux exigent que les éleveurs opèrent une sélection en vue d’obtenir des systèmes immunitaires sains ». …
La réponse est relativement simple. Il faut sauver les oiseaux qui survivent à l’infection et les faire se reproduire. Ainsi, les générations futures bénéficieront d’une immunité naturelle. « Si un troupeau est infecté par l’IAHP [influenza aviaire hautement pathogène], il faut laisser celle-ci suivre son cours. Elle tuera ceux qu’elle tuera, mais au bout de quelques jours, on verra clairement qui sont les survivants. Ce sont eux qu’il faut garder et intégrer dans un programme d’élevage », écrit Salatin.
C’est ce qu’a fait Will Harris, de White Oak Pastures. Il élève des animaux sains en plein air. Dans une vidéo récente, il explique que les agriculteurs biologiques régénératifs n’ont aucune raison de craindre la grippe aviaire.
Les massacres n’ont aucun sens, c’est pourtant ce qui se passe depuis 25 ans dans le cadre d’un programme national et depuis les années 1980 au niveau des États.
Depuis 2000, il existe un programme national visant à tester les volailles d’élevage dans le cadre du programme « U.S. Avian Influenza Clean » du National Poultry Improvement Plan (plan national d’amélioration de la volaille). Il existait des programmes de dépistage universel de la grippe aviaire au niveau des États avant la mise en place du programme national.
L’influenza aviaire hautement pathogène était considérée comme une menace pour l’élevage d’œufs, de poulets et de dindes, mais l’influenza aviaire hautement pathogène n’existait pas aux États-Unis, de sorte que le programme testait l’influenza aviaire faiblement pathogène [IAFP], qui ne provoque que peu ou pas de signes cliniques chez les oiseaux infectés.
Même s’ils n’étaient pas malades, les oiseaux dont le test était positif pour l’influenza aviaire faiblement pathogène étaient abattus, car les sous-types H5/H7 de l’influenza aviaire faiblement pathogène pouvaient muter en influenza aviaire hautement pathogène.
Une épidémie survenue en 1983-1984 a entraîné la destruction de plus de 17 millions d’oiseaux pour un coût de près de 56 millions de dollars. L’implication du tristement célèbre Yoshihiro Kawaoka dans cet incident et le fait que celui-ci ait précédé l’épidémie politiquement suspecte de Hong Kong en 1997, au cours de laquelle des cas humains de grippe aviaire ont été recensés, suggèrent que cette histoire est plus complexe que la plupart des gens ne l’imaginent.
En 1996-1997, un certain nombre d’élevages d’œufs de table en Pennsylvanie ont été testés positifs au virus H7N2 de la grippe aviaire, non pathogène pour les poulets, mais le Ministère de l’agriculture de Pennsylvanie a ordonné le dépeuplement de neuf volées.
En 2002, près de 4 millions d’oiseaux ont été abattus sous l’autorité de l’État et du gouvernement fédéral en Virginie et au Texas à la suite de l’apparition de l’IAFP H7 (en Virginie) et de l’IAFP H5 (au Texas). L’APHIS du Ministère américain de l’agriculture a indemnisé les propriétaires de volailles et les éleveurs sous contrat à raison de 10 dollars par oiseau, dépensant ainsi près de 40 millions de dollars pour cette opération.
Dépenser des millions de dollars pour tuer des millions d’oiseaux par ailleurs en bonne santé chaque fois qu’un troupeau était testé positif pour l’influenza aviaire faiblement pathogène n’a pas permis de contenir l’influenza aviaire hautement pathogène.
En 2015, des foyers de virus H5 de l’IAHP (y compris les virus H5N2 et H5N8) ont été signalés dans des élevages commerciaux de volailles dans 21 États américains. Selon l’étude mal intitulée « When poultry take a sick leave: Response costs for the 2014-2015 highly pathogenic avian influenza epidemic in the USA« (Quand les volailles prennent un congé maladie: coûts de la réponse à l’épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène de 2014-2015 aux États-Unis), 879 millions de dollars ont été dépensés pour tuer 51 millions d’oiseaux.
En 2016, 414 000 oiseaux ont été abattus après avoir été testés positifs à la grippe aviaire hautement pathogène H7N8 dans l’Indiana.
En 2017, l’IAHP a été détectée dans le Tennessee; 253 000 oiseaux atteints d’IAFP ont été abattus dans quatre États, dont l’Alabama, le Kentucky et la Géorgie.
En 2020, un troupeau de dindes de Caroline du Sud comptant 32 577 oiseaux a été détruit après la détection de l’IAHP.
3. L’abattage d’oiseaux asymptomatiques est cruel.
En 2021, la Humane Society of the United States, Mercy for Animals et Farm Sanctuary ont contesté le plan d’intervention du Ministère de l’agriculture des États-Unis en cas de grippe aviaire et ont obtenu un accord à l’amiable. Selon Farm Sanctuary:
Le programme cruel et irresponsable de l’USDA s’appuie sur le « dépeuplement » (l’abattage massif d’animaux innocents) et encourage son emploi pour contenir les épidémies de grippe aviaire plutôt que de faire quoi que ce soit pour remédier aux conditions stressantes et surpeuplées des élevages industriels qui rendent ces épidémies pratiquement inévitables.
L’USDA a tenté de rejeter l’action en justice, mais un juge fédéral californien a ordonné en mars 2021 que l’affaire suive son cours, et les parties sont finalement parvenues à un accord à l’amiable. Si cette victoire ne mettra pas immédiatement un terme aux massacres d’oiseaux dans les fermes industrielles et n’empêchera pas l’agence de dépenser des centaines de millions de dollars du contribuable pour renflouer l’agro-industrie lorsque les troupeaux sont « dépeuplés », elle obligera l’USDA à produire une étude d’impact environnemental (Environmental Impact Statement – EIS) sur les effets dévastateurs d’un plan qui consiste à tuer des millions d’oiseaux et à se débarrasser de leurs corps dans des fosses non revêtues ou en les brûlant.
Nous espérons que l’agence se rendra compte de l’absurdité de son programme et adoptera une alternative visant à prévenir les épidémies de grippe aviaire en s’attaquant aux horribles conditions de surpeuplement dans les élevages industriels, comme nous le suggérons dans notre action en justice. L’adoption d’une telle solution pourrait mettre un terme au massacre insensé de dizaines de millions d’animaux et permettre aux contribuables d’économiser des centaines de millions de dollars.
Entre-temps, nous sommes au cœur de la plus grande destruction de troupeaux de l’histoire, qui dure depuis 2022, avec 85,87 millions d’oiseaux tués au 10 avril 2024.
Ces oiseaux ne meurent pas de la grippe. Ils sont asymptomatiques, ils sont massacrés et plus on tue d’oiseaux, plus il y a de cas d’IAHP.
Le fait que le gouvernement et ses sténographes dans les médias ne mentionnent jamais le nombre d’oiseaux morts de la grippe par rapport au nombre d’oiseaux tués en raison d’un test positif indique qu’il s’agit d’une escroquerie. Comme on n’entend jamais parler d’oiseaux qui meurent de la grippe, on ne peut que supposer que tous les oiseaux abattus sont asymptomatiques.
4. Les éleveurs ne se plaignent pas de l’abattage d’oiseaux asymptomatiques, car ils sont payés pour le faire.
Le gouvernement garantit aux éleveurs et aux entreprises avicoles les prix du marché et les coûts d’élimination lorsqu’ils détruisent leurs volées. Il est difficile de ne pas y voir une incitation perverse dans un secteur qui s’est développé d’une manière qui ne peut que faire chuter les prix.
L’Environmental Working Group indique que les plus grands élevages de poulets ont augmenté de 17%, passant de 6 332 élevages de 500 000 volailles ou plus en 2012 à 7 406 élevages en 2022.
Ces exploitations ont produit 24% de poulets de plus en 2022 qu’en 2012, soit près de 1,4 milliard de plus.
Dans le même temps, le nombre d’exploitations élevant des poulets de chair a diminué entre 2012 et 2022, passant de 32 935 exploitations en 2012 à 31 877 en 2022, soit une baisse de 3%.
Davantage d’oiseaux ont été concentrés dans moins d’élevages de poulets de chair car, alors que le nombre d’élevages a diminué de 3%, le nombre d’animaux a augmenté de 8%, passant de près de 8,5 milliards d’oiseaux en 2012 à près de 9,2 milliards en 2022.
L’élevage est une entreprise notoirement à haut risque et à faible marge, et les éleveurs de volailles sont des serfs sur leurs propres terres, captifs de contrats terriblement abusifs avec les entreprises de production de poulets. Face à un test positif pour l’IAHP, aucun éleveur ne serait en mesure de refuser un rachat en échange de la destruction de sa volée.
C’est la raison pour laquelle on n’entend pas les éleveurs de volailles se plaindre de cette situation.
5. Les entreprises de production d’œufs et de poulets ne se plaignent pas; elles bénéficient de prix plus élevés. Elles se moquent de savoir si les gens ont faim.
Le COVID a fait augmenter la faim. La stratégie cruelle et inutile de la grippe aviaire, qui consiste à tuer les oiseaux asymptomatiques, pourrait provoquer une crise alimentaire encore plus grave. D’ores et déjà, les prix augmentent.
Yahoo rapporte que « les œufs ont grimpé à 3 dollars la douzaine en 2024, soit le double du coût de 1,45 dollar en février 2020. Cependant, les prix sont en baisse par rapport à 2023, lorsqu’une douzaine d’œufs coûtait 4,82 dollars, selon les statistiques de USA Today. »
Fox News précise que « le prix de la poitrine de poulet désossée a augmenté de 26%, passant de 3,26 $ la livre en janvier 2021 à 4,11 $ la livre en février 2024. »
La faiblesse de l’offre se traduit par une hausse des prix et une baisse de la qualité.
Chick-fil-A abandonne un engagement vieux de dix ans, celui de ne jamais utiliser d’antibiotiques, sous prétexte qu’elle ne peut tout simplement pas se procurer suffisamment de poulet sans antibiotiques. Est-ce qu’ils veulent dire « au bon prix »?
6. L’augmentation du prix des œufs et du poulet et la baisse de leur qualité pourraient rendre les aliments Frankenfood plus compétitifs.
Alors que les défenseurs de la cause animale font pression sur l’USDA pour qu’il investisse dans des élevages plus respectueux de l’environnement afin de maintenir les troupeaux en bonne santé, les végétaliens adeptes de Frankenfood [NdT. = aliments Frankenstein, artificiellement produits] se réjouissent de l’IAHP, malgré les massacres, et célèbrent ce qu’ils considèrent comme le triomphe inévitable des organismes synthétiques génétiquement modifiés sur l’élevage des animaux.
L’élevage industriel est horrible et il est difficile d’éprouver de la sympathie pour les personnes travaillant dans ce secteur, mais la biologie synthétique et la viande produite en laboratoire ne valent pas mieux. Ce changement laisserait le contrôle du système alimentaire entre les mains des mêmes entreprises et des mêmes investisseurs milliardaires mal intentionnés – mais avec une emprise plus forte – et je ne m’étonnerais pas qu’ils exagèrent, exacerbent ou même planifient une crise de la grippe aviaire pour atteindre leur objectif, qui est de pousser les derniers agriculteurs indépendants à la faillite et de remplacer les vraies fermes par de la fausse nourriture.
Si cela vous semble impossible, regardez « The Hostile Takeover of Food Production » (La prise de contrôle hostile de la production alimentaire), une interview que Christian Westbrook de Ice Age Farmer a réalisée avec le Dr Frédéric Leroy, un professeur belge de science alimentaire et de biotechnologie. [NdT. exceptionnellement intéressante, que je traduirai (de l’anglais) si j’ai le temps – elle fait deux heures!]
Ils confirment que ce ne sont pas des végétaliens idéalistes qui conduisent la transition des vraies fermes vers les faux aliments, mais un réseau bien coordonné et très puissant de super-riches dont l’objectif n’est rien moins que la domination du monde. C’est à cette même conclusion que je suis arrivé lorsque j’ai passé en revue l’histoire du mouvement de la fausse viande pour ma présentation sur le complot visant à mettre fin à l’agriculture.
En 2019, le Forum économique mondial a prévu qu’un tiers de l’approvisionnement mondial en viande serait remplacé par de la fausse viande dans les 10 ans, que ce chiffre doublerait dans 20 ans pour atteindre 60%, et que « l’effet déstabilisant des nouvelles méthodes biotechnologiques ne se limitera pas à la viande, mais s’étendra au lait, au blanc d’œuf, à la gélatine et aux produits à base de poisson ».
Le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates ont coorganisé la répétition de haut niveau du COVID 2019, l’événement 201, organisé par le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire. Cet exercice sur table, tombé à point et sinistrement prédictif, a été financé par l’Open Philanthropy du cofondateur de Facebook, Dustin Moskovitz.
Nous avons donc toutes les raisons de nous inquiéter du fait que, lors de sa réunion annuelle à Davos cette année, le Forum économique mondial s’est « préparé à la maladie X ». [NdT. voir ici]
L’abattage massif d’oiseaux asymptomatiques a lentement réduit l’offre d’œufs et de poulets et fait grimper les prix.
La grippe aviaire pourrait-elle servir de prétexte à l’arrêt total de l’élevage?
Du point de vue de ceux qui y trouvent des intérêts commerciaux et des milliardaires qui soutiennent le Forum économique mondial, ce serait le moyen idéal de forcer le passage de vraies fermes à de faux aliments.
De plus, le rationnement de la nourriture pourrait être le moyen le plus facile pour eux d’amener les gens à adopter l’identification numérique en prévision de l’imposition de la monnaie numérique de banque centrale (MNBC).
Comme l’a rapporté Christian Westbrook en 2022, cela s’est déjà produit en Iran (« IRAN: Digital Food Rationing rolls out using Biometric IDs amid food riots » – IRAN: le rationnement alimentaire numérique mis en place à l’aide de cartes d’identité biométriques dans le cadre d’émeutes provoquées par la faim).
7. Avec 33 milliards de poulets à vacciner dans le monde, les laboratoires pharmaceutiques vont s’enrichir rapidement, mais beaucoup d’autres mauvais acteurs voient des opportunités dans une crise alimentaire.
Il existe un chevauchement important entre les personnes, les entreprises et les institutions impliquées dans la recherche sur les armes biologiques à gain de fonction et celles qui participent à la campagne visant à remplacer les vraies fermes par de la fausse nourriture. Ce qui les lie, c’est la technologie. Les mêmes techniques de génie génétique et de biologie synthétique sont utilisées pour créer les Frankenfoods et les Frankenpathogènes.
Les liens entre ces deux mondes sont bien illustrés par Ginkgo Bioworks, la principale société de génie génétique et de biologie synthétique, et la société d’organismes préférée de Bayer (Monsanto).
Si vous voulez avoir peur, très peur, de ce que cela signifie pour l’humanité, consultez le rapport de risque SEC de Ginkgo [NdT. article très instructif du même auteur, qui s’auto-traduit automatiquement en français si vous êtes dans un pays francophone; SEC = Security Exchange Commission]. On dirait le scénario d’un film catastrophe sur une pandémie.
Lisez ensuite l’étude menée par Ginkgo Bioworks, qui prévoit que les infections entre animaux et humains pourraient causer 12 fois plus de décès d’ici à 2050.
Wow, plutôt curieux. Tout ce qu’il manque, c’est Johns Hopkins, et on se retrouve avec toute l’équipe de l’événement 201.
Oh, attendez… ouaip, toujours en 2019, le Johns Hopkins Center for Health Security et Ginkgo Bioworks ont organisé une réunion à Washington, DC, afin de planifier l’action du gouvernement pour renforcer l’industrie de la biotechnologie. La réunion a été financée par Open Philanthropy.
Le président Joe Biden a donné force de loi aux demandes du groupe par décret en 2022. Le même jour, le président a nommé le Dr Renee Wegrzyn, vice-présidente du développement commercial de Ginkgo, à la tête de la nouvelle Agence des projets de recherche avancée pour la santé (une agence dont Whitney Webb a prévenu qu’elle « pourrait faire des États-Unis une dictature numérique »). Enfin, Jason Kelly, fondateur et PDG de Ginkgo, préside désormais la Commission de sécurité nationale sur les biotechnologies émergentes.
Ginkgo Bioworks est un profiteur de la pandémie qui s’est tourné vers l’argent facile des tests COVID en 2020, mais il est devenu un véritable acteur dans l’histoire du COVID lorsqu’il a acheté Metabiota en 2022.
La fusion Ginkgo-Metabiota ressemblait beaucoup à la fusion Bayer-Monsanto, en ce sens qu’elle constituait un excellent moyen de se défaire d’un nom tristement célèbre.
Lorsque Ginkgo a racheté Metabiota, elle n’a pas seulement fait disparaître son nom tristement célèbre, mais aussi son fondateur Nathan Wolfe, un scientifique ami de Jeffrey Epstein et de Ghislaine Maxwell, qui était un Young Global Leader du Forum économique mondial. Wolfe, qui a été impliqué dans tous les pires scandales et photographié avec toutes les pires personnes, n’a peut-être pas obtenu un emploi chez Ginkgo Bioworks après la fusion, contrairement à Nita Madhav, que Wolfe avait embauchée chez Metabiota en 2015 et dont il est devenu le PDG en 2019, qui en a obtenu un.
Aujourd’hui, Nita Madhav dirige Concentric by Ginkgo, désormais connue sous le nom de Ginkgo Biosecurity, qui n’est en fait que Metabiota sous un nouveau nom. Ginkgo Biosecurity gère le système de suivi des épidémies de Metabiota et il existe toujours un lien entre le site web de Metabiota et ce système de suivi.
Chez Ginkgo Biosecurity, Madhav fait ce pour quoi elle a été engagée par Wolfe chez Metabiota: utiliser l’« intelligence artificielle » pour « prédire » les pandémies. Voici la manière Ô combien scientifique dont ils ont procédé, d’après une interview de Madhav accordée à l’émission Marketplace de NPR le 4 février 2020 (!):
« L’entreprise d’IA Metabiota évalue une maladie – ses symptômes, son taux de mortalité et la disponibilité des vaccins – et interroge ensuite les gens pour savoir à quel point cette maladie les effraie. Elle a découvert que ce coronavirus avait un indice ‘d’effroi’ élevé ».
Comme le sait Madhav, Metabiota ne se contentait pas de « prédire » les pandémies, elle contribuait à les créer. L’entreprise était aux côtés d’EcoHealth Alliance et de l’Institut de virologie de Wuhan, dans le sud de la Chine, pour collecter les coronavirus de chauve-souris qu’ils enverraient à Ralph Baric pour ses tristement célèbres expériences de gain de fonction en 2015 et qui seraient plus tard révélés comme les plus proches parents connus du SARS-CoV-2 en 2020.
Parmi les investisseurs de Metabiota figuraient Rosemont Seneca de Hunter Biden, Google et la Fondation Bill et Melinda Gates. L’ordinateur portable de Hunter Biden a révélé qu’il avait fait pression sur l’administration de son père pour que Metabiota obtienne de gros contrats du Pentagone en Ukraine, où l’entreprise mettait en place des laboratoires biologiques de recherche sur la grippe aviaire avec Black & Veatch et travaillait sur un mystérieux « projet scientifique ukrainien » financé par le gouvernement avec la société gazière Burisma, qui payait Hunter plus de 80 000 dollars par mois pour siéger au conseil d’administration de l’entreprise.
À peu près à la même époque, Ginkgo Bioworks a adopté un système orphelin de dissimulation des origines COVID, géré par l’Agence des projets de recherche avancée sur le renseignement, appelé FELIX (Finding Engineering-Linked Indicators). L’objectif de FELIX était de prouver que le SARS-CoV-2 n’avait pas été génétiquement modifié en laboratoire, mais ses « conclusions » mal référencées ont été publiées prématurément en janvier 2020. Ginkgo a ressuscité le projet sans tambour ni trompette en 2022.
Il est très étrange que Ginkgo ait obtenu une nouvelle subvention gouvernementale importante en 2022, étant donné qu’elle avait fait l’objet d’une enquête cinglante de Scorpion Capital juste l’année précédente. Le rapport de Scorpion citait un ancien employé de Ginkgo qui affirmait que Ginkgo surfacturait et fraudait régulièrement le gouvernement et qu’il avait été témoin de ce qui s’était passé à la Defense Advanced Research Projects Agency du Pentagone: « J’ai eu l’impression que cela se produisait tout le temps. Je les ai vus le faire littéralement. J’ai vu la feuille de calcul. »
Soutenant que les actions de Ginkgo ne valaient rien, le rapport Scorpion indiquait clairement que les capacités techniques de Ginkgo Bioworks n’avaient rien de spécial :
« La biologie synthétique est un terme vide de sens et pourrait tout aussi bien être un synonyme d’escroquerie cotée en bourse. Permettez-nous de proposer une définition plus précise: l’utilisation d’outils de génie génétique répandus depuis 50 ans pour modifier des cellules de levure afin qu’elles excrètent principalement des intrants industriels de faible valeur tels que des arômes, des parfums et des ingrédients médicamenteux. C’est l’essence même de cette mystérieuse usine – Ginkgo n’est rien d’autre qu’un ORC [organisme de recherche sous contrat] spécialisé dans l’ingénierie des souches, et un ORC de mauvaise qualité selon ses propres « clients » apparentés. Avant que les promoteurs d’actions ne revendiquent le terme de « biologie synthétique », il s’agissait et il s’agit toujours d’ingénierie microbienne ou d’ingénierie des souches ».
Il semble que Scorpion avait raison. Initialement proposée à 11,15 dollars en 2021, l’action Ginkgo valait 1,12 dollar à la clôture du marché le 10 avril 2024.
Alors pourquoi Ginkgo Bioworks est-elle la société d’ingénierie microbienne préférée des milliardaires, du Pentagone et de la CIA? Peut-être convient-il à ces derniers de s’associer à une société qui ne craint ni la fraude ni les jeux de passe-passe, qui n’a pas de véritables clients et dont l’action est en chute libre? Si le projet est de lancer une épidémie de grippe aviaire qui entraînera la faillite des exploitations familiales indépendantes et réduira l’offre alimentaire, tout en faisant grimper les prix des denrées et en détournant l’activité des vraies fermes vers la fausse viande, Ginkgo est peut-être le partenaire idéal? Plus ils sont corrompus et vulnérables, moins ils seront susceptibles de s’y opposer, quelle que soit la manière dont le gouvernement décide d’utiliser leurs services.
Une pandémie de grippe aviaire pourrait aider Ginkgo à redresser la barre. L’entreprise pourrait obtenir plus d’argent du gouvernement pour effectuer des tests de dépistage de la grippe aviaire. Ils pourraient même obtenir des projets spéciaux de l’ancienne vice-présidente de Ginkgo, Renee Wegrzyn, à l’ARPA-H.
J’espère que je me trompe, que la synergie entre les OGM et le gain de fonction et la trinité impie de Pharma, Frankenfoods et Pandémies, n’a rien à voir avec le fait que la grippe aviaire devienne une crise ou la façon dont elle sera gérée si c’est le cas.
Voici une photo de Nikki Haley, ancienne gouverneure de Caroline du Sud, signant les bombes des Forces de défense israéliennes (FDI) d’un « Finish them! » (Achevez-les!).
Quelle que soit votre opinion sur la guerre, quel genre de personne agit de la sorte?
Ce projectile sera utilisé par l’obusier d’artillerie doté d’un obus d’éclatement avec des effets de fragmentation et de souffle. Il a été conçu pour être plus létal que son prédécesseur en améliorant sa charge explosive et son schéma de fragmentation, ce qui lui confère une létalité supérieure de 30%.
En fin de compte, cette bombe est destinée à déchiqueter d’autres êtres humains. Peut-être des civils, y compris des femmes et des enfants.
Comme je l’ai dit, quelle que soit votre opinion sur la guerre et la manière dont elle devrait se dérouler, seul un type assez particulier d’être humain se réjouirait de signer une bombe qui causera à d’autres êtres humains des degrés immenses de douleur, de souffrance et de mort.
D’après mes sources internes chez Moderna, malgré l’absence de demande réelle, ils augmentent la production…
à toute vapeur avec des échéances délirantes pour parvenir à faire fonctionner les sites de résilience avant la fin de l’année. Ceux-ci prendront en charge le CV19, le RSV et la grippe.
Je ne sais pas trop pourquoi ils sont si pressés de faire fonctionner ces sites, à moins qu’ils ne sachent quelque chose.
Les sites de résilience sont situés au Canada, au Royaume-Uni et en Australie. Il y a également quelque chose en cours en Suisse, mais je ne connais pas encore tous les détails.
Je ne sais pas pourquoi les dirigeants ont des délais si serrés pour faire fonctionner ces sites, à moins qu’ils ne sachent qu’une nouvelle « pandémie » se profile à l’horizon.
Ils développent également le site de Rovi en Espagne. C’est sur ce site qu’a été produit le vaccin CV19 envoyé au Japon, où il a été interrompu pour cause de contamination, et qui a tué quelques personnes.
La production a repris, mais je ne sais pas exactement à quoi elle est destinée, bien qu’il s’agisse d’un produit ancien. Le Covid, le RSV et la grippe sont des produits anciens. Un nouveau processus de fabrication est en cours de développement.
The Endpoints News a rapporté en mars que tout en signalant une baisse significative des revenus en 2024 (diminution de 2 milliards de dollars par rapport à 2023)….
Dans son rapport sur les résultats de l’année 2023 le mois dernier, Moderna a déclaré que les ventes de vaccins Covid-19 ont atteint le bas de la fourchette des estimations – 6,1 milliards de dollars, à l’exclusion des revenus de l’alliance de vaccins Gavi. Cela représentait environ 48 % du marché américain à l’automne 2023. Moderna s’attend à ce que les ventes du vaccin Covid-19 atteignent 4 milliards de dollars cette année.
… Moderna s’attend néanmoins à un marché de 10 milliards de dollars pour le VRS (le projet est de vacciner chaque femme enceinte et chaque enfant plusieurs fois, et d’encourager les vaccins pour les personnes de plus de 50 ans). L’entreprise prévoit également un marché de 7 milliards de dollars pour les vaccins ARNm contre la grippe, et compte en outre facturer un prix supérieur de 50 dollars par injection (les prix actuels se situent entre 15 et 30 dollars).
À l’époque, Moderna s’attendait à ce que l’examen de la FDA pour le vaccin contre le VRS soit terminé le 12 mai 2024. Cela n’a pas été le cas. La FDA a envoyé à Moderna une notification indiquant qu’elle avait pris du retard et qu’il fallait s’attendre à une réponse d’ici la fin du mois de mai. Moderna veut lancer le poison contre le VRS en juin.
Voici les dernières nouvelles publiées sur le VRS:
Je pense que l’investissement de Moderna dans la fabrication est inspiré par ces nouvelles tragiques:
Un ver de terre meurt de la grippe aviaire H1N5. Les responsables de la santé très inquiets pourraient déclarer l’état d’urgence. [NdT. c’est une blague, évidemment]
Il faut vacciner tous les vers de terre! À 50 dollars par ver! Nous ne pouvons pas laisser la grippe aviaire gagner! Quel fabuleux marché potentiel!
Mes sources secrètes m’ont communiqué le processus de fabrication actuel de Moderna, du moins une partie. Tout cela est « numérique » et piloté par l’IA selon la direction de Moderna:
J’offre une récompense de 100 dollars à toute personne qui pourra déchiffrer ce que ça signifie ou comment ça marche. Le fournisseur de ce système est mentionné dans le tableau – BioPharm Engineered Systems. Mon hypothèse de travail actuelle est qu’il s’agit d’un chaudron de sorcière avec des boutons et une interface utilisateur graphique. Que quelqu’un me convainque du contraire, s’il vous plaît! Quoi qu’il en soit, c’est ce qui est développé en urgence sur les « sites de résilience » de Moderna d’ici à la fin de l’année.
Pendant ce temps, à Pfizerland, la situation est très différente:
Pfizer ne semble pas avoir reçu la note de service concernant les fabuleux nouveaux marchés pandémiques du VRS, de la grippe et du covid, et au lieu de poursuivre leur développement, ils réduisent leurs coûts de 1,5 milliard de dollars supplémentaires et diminuent leur production. Selon Endpoints News:
Plusieurs mois après avoir lancé une stratégie d’économie de 4 milliards de dollars, Pfizer prévoit une nouvelle série de réductions de coûts de 1,5 milliard de dollars, ainsi que d’autres réductions probables à l’avenir.
Selon un porte-parole de Pfizer, ces réductions incluent la diminution de la base de production de l’entreprise, une branche des activités de Pfizer qui avait connu une croissance substantielle pendant la pandémie de Covid-19. « Ce programme se concentrera sur la rationalisation de nos méthodes de travail, la réduction de la complexité et l’augmentation de la productivité au sein de Pfizer Global Supply », a déclaré le porte-parole.
Dans un dépôt de titres, Pfizer a qualifié le plan d’économies d’ « initiative en plusieurs phases » qui « s’étendra sur plusieurs années et devrait inclure des gains d’efficacité opérationnelle, des modifications de la structure du réseau et des améliorations de la gamme de produits ».
Voici mes conseils sur la façon de se préparer aux pandémies:
D’un excellent auteur sur Substack qui publie quotidiennement – et gratuitement, lui aussi – ce genre d’article court et précis sur un large assortiment de sujets.
Outre les soucis immunitaires d’un régime non carné évoqués ici, faut-il rappeler le rôle essentiel des protéines animales dans la formation du cerveau? On nous veut donc malades et stupides.
Note de traduction: à toutes fins utiles, j’ai refait et traduit les tableaux originaux, avec la version complète du troisième (dont certains aliments mentionnés sont plus typiquement américains). Une once = 28,8g.
Dans le cadre du Grand Reset, des charlatans tels que Bill Gates voudraient que le monde entier cesse de consommer de la viande afin de pouvoir vendre aux gens des substituts de viande potentiellement dangereux. Le principal argument utilisé contre la consommation de viande est aujourd’hui le changement climatique, car l’élevage nécessite une plus grande utilisation des terres:
Intervention sur la consommation
Objectif progressif pour 2030
Objectif ambitieux pour 2030
16kg de viande par personne/an
0kg de consommation de viande
90kg de consommation de produits laitiers (lait ou dérivé équivalent) par personne/an
0kg de consommation de produits laitiers (lait ou dérivé équivalent) par personne/an
Dans ce document, publié par C40 Cities et d’autres organisations, l’objectif ambitieux est de réduire la consommation de viande à zéro, avec un objectif moins ambitieux de réduire la consommation de viande à moins de 2 onces par jour (<16 kg par an).
Mais dans les deux cas, il est pratiquement garanti que la fonction immunitaire de l’homme sera réduite, car la viande est la source la plus importante de deux facteurs immunitaires clés: le zinc biodisponible et la leucine, un acide aminé.
Le zinc
Le zinc est essentiel à l’immunité contre les maladies respiratoires aiguës, mais si la teneur en zinc en milligrammes bruts semble modérément élevée pour les aliments sources de protéines non animales tels que les lentilles …
Aliment
Milligrammes (mg) par portion
Pourcentage VQ*
Huîtres de l’Est, d’élevage, crues, 3 onces
32
291
Huîtres du Pacifique, cuites, 3 onces
28,2
256
Bœuf, bas de surlonge, rôti, 3 onces
3,8
35
Crabe bleu, cuit, 3 onces 3.2 29
3,2
29
Céréales pour petit déjeuner, enrichies de 25% de la VQ en zinc, 1 portion
2,8
25
Céréales, avoine, ordinaire et rapide, non enrichies, cuites avec de l’eau, 1 tasse
2,3
21
Graines de citrouille, grillées, 1 once
2,2
20
Porc, longe centrale (côtelettes), avec os, grillé, 3 onces
1,9
17
Poitrine de dinde, viande seulement, rôtie, 3 onces
1,5
14
Fromage, cheddar, 1,5 onces
1,5
14
Crevettes, cuites, 3 onces
1,4
13
Lentilles, bouillies, ½ tasse
1,3
12
Sardines, en conserve dans l’huile, égouttées avec l’os, 3 onces
1,1
10
Yogourt grec, nature, 6 onces
1,0
9
Lait, 1 de matière grasse, 1 tasse
1,0
9
Cacahuètes, grillées à sec, 1 once
0,8
7
Riz brun à grains longs, cuit, ½ tasse
0,7
6
Œuf, gros
0,6
5
Haricots rouges, en conserve, ½ tasse
0,6
5
Pain, blé entier, 1 tranche
0,6
5
Poisson, saumon, cuit, 3 onces
0,5
5
Brocoli, haché, cuit, ½ tasse
0,4
4
Riz blanc à grains longs, cuit, ½ tasse
0,3
3
Pain blanc, 1 tranche
0,2
2
Tomates cerises, crues, ½ tasse
0,1
1
Myrtilles, crues, ½ tasse
0,1
1
… en raison de facteurs antinutritionnels qui peuvent se lier au zinc (comme le phytate dans les céréales et les légumineuses), empêchant ainsi son absorption, même des apports élevés peuvent conduire à une carence.
Peu importe qu’une grande quantité de zinc soit consommée si elle n’est pas absorbée. De plus, le zinc sérique n’est pas une bonne mesure de la carence, raison pour laquelle une équipe de chercheurs a inventé le terme de « carence cachée en zinc ». En revanche, les aliments d’origine animale fournissent du zinc sous une forme plus biodisponible.
Même si, au niveau mondial, la viande ne fournit que 10% des calories, il se trouve qu’elle fournit plus de 30% du zinc biodisponible dans le monde. Si des gens comme Bill Gates font en sorte que le monde entier soit privé de viande, nous deviendrons de ce fait plus malades – ce qui pourrait faire partie du programme.
La leucine
Les protéines fournissent à l’organisme de l’azote, du soufre et des acides aminés essentiels. L’un des principaux acides aminés est l’acide aminé à chaîne ramifiée appelé leucine. Plus que tout autre acide aminé, la leucine peut servir de source à un autre acide aminé essentiel à la santé: la glutamine.
En cas d’infection, les cellules immunitaires dépendent de la glutamine comme source d’énergie, plus encore que du glucose, ce qui a conduit les chercheurs à surnommer la glutamine le « carburant du système immunitaire ». Mais voyez la concentration de leucine dans divers aliments:
Aliment
Leucine (g/100 g)
Protéines totales (g/100 g)
Energie (kcal/100 g)
Viande
Croupe de bovin adulte
1,894
22
111
Jambon cuit
1,695
19.8
215
Bovin, veau, 4 mois, viande maigre
1,029
20.7
92
Bovin, veau, 4 mois, viande demi-grasse
1,742
20.3
144
Bresaola
2,651
32
152
Poitrine de poulet, sans peau
1,955
23.3
100
Ailes de poulet, sans peau
1,717
20.3
193
Cerf, sans graisse visible
1,953
21
91
Poitrine de pintade sans peau
2,180
25,8
121
Cuisse de pintade, sans peau
1,829
24
127
Cheval, graisse et tissu musculaire
1,519
19,8
145
Agneau
1,532
20
159
Poulet fondant, sans peau
1,526
18.5
107
Steak de porc allégé, sans graisse visible
1,741
21.3
157
Saucisse de porc
1,241
15,4
304
Épaule de porc
1,550
19
156
Lapin, viande maigre
1,987
23.7
102
Jambon cru
2,211
26.6
284
Speck
2,326
28,3
303
Poitrine de dinde, sans peau
2,002
24
107
Cuisse de dinde, sans peau
1,438
18
113
Fromages, lait et yaourts
Asiago
2,845
31.4
359
Ricotta de lait de vache
0,997
8.8
146
Lait de vache partiellement écrémé
0,377
3.5
46
Crescenza
1,250
16.1
281
Emmenthal
2,687
28.5
403
Feta
1,531
15,6
250
Gorgonzola
1,530
19,1
324
Fromage Grana
2,820
33.9
406
Yogourt grec
0,505
6.4
115
Yogourt grec, maigre
0,707
9
51
Gruyère
3,184
30.6
389
Italico
2,071
21.2
316
Lait en flocons
0,978
9.7
115
Mozzarella
1,400
18.7
253
Parmesan
2,880
33.5
387
Robiol
1,467
20
338
Fromage à tartiner
0,933
8.6
313
Yogourt partiellement écrémé
0,268
3.4
43
Poisson et fruits de mer
Anchois
1,331
16,8
96
Palourde
0,718
10.2
72
Morue
1,484
17
71
Filet de morue
0,862
11
191
Seiche
0,985
14
72
Poisson-chien
1,300
16
80
Thon à l’huile égoutté
2,029
25.2
192
Dorade d’élevage, filets
1,557
19.7
159
Crevettes surgelées
1,179
13.6
63
Mérou
1,455
17.9
80
Hareng
1,341
16.5
216
Maquereau
1,636
17
170
Œufs de rouget
2,822
35,5
373
Moules
0,824
11,7
84
Pieuvre
0,746
10,6
57
Poisson persique
1,252
15.4
75
Saumon
1,496
18.4
185
Sardines
1,643
20,8
129
Saumon fumé
2,065
25.4
147
Morue trempée
1,886
21.6
95
Sole
1,336
16.9
86
Calmar
0,886
12,6
68
Surimi
1,204
15.2
95
Espadon
1,373
16.9
109
Truite
1,028
14.7
86
Thon
1,871
21.5
159
Légumes
Haricots
0,488
6,4
104
Haricots borlotti secs, bouillis
0,563
6,9
106
Haricots borlotti, bouillis
0,493
5,7
78
Haricots cannellins secs, cuits, bouillis
0,682
8
107
Haricots Cannellin, en conserve, égouttés
0,513
6
86
Pois chiches secs, bouillis
0,549
7
132
Lentilles en conserve, égouttées
0,417
5
91
Lentilles sèches bouillies
0,527
6,9
109
Pois secs
1,406
21,7
306
Haricots secs crus
2,119
27,2
343
Céréales
Pain
0,691
9
275
Sarrasin
0,837
12,4
329
Maïs
1,168
9,2
357
Farine de maïs
1,028
8.7
341
Millet
1,389
11,8
343
Farine d’avoine
0,920
12,6
378
Riz blanc
0,590
6,7
334
Biscottes
0,831
11,3
387
Pâtes de blé dur
1,033
13,5
341
Épautre complet, cru
1,075
14,6
353
Fruits secs
Noix de cajou
1,280
15
604
Fruit sec
0,848
12.9
660
Noisettes, séchées
0,930
13.8
625
Noix, séchées
1,011
14.3
702
Pignons de pin
2,054
31,9
604
Pistaches
1,442
20,6
570
Amandes, séchées
1,450
22
542
Fruits
Ananas
0,022
0,5
40
Pomme non épluchée
0,012
0.2
44
Abricot
0,022
0,4
28
Avocat
0,315
4.4
238
Banane
0,056
1.2
76
Cerise noire
0,023
0,8
41
Myrtille
0,054
0.9
49
Marron
0,207
3,5
189
Cerise
0,023
0,8
38
Figue
0,04
0,9
47
Raisin
0,014
0,5
61
Kiwi
0,068
1,2
44
Melon
0,028
0,8
33
Orange
0,022
0.7
37
Pêche
0,029
0,8
27
Poire
0,016
0,3
35
Framboise
0,051
1
34
Fraise
0,046
0,9
27
Légumes
Artichaut
0,196
2,7
22
Bette
0,093
1,3
17
Champignon de culture, pleurote
0,172
2,2
37
Aubergine
0,070
1,1
15
Asperge
0,210
4,6
35
Laitue fraîche
0,115
1,8
19
Tomate fraîche mûre
0,030
1
19
Haricots verts
0,147
2,1
18
Chou vert
0,113
2,1
19
Poivron
0,039
0,9
25
Champignons de Paris
0,207
3,9
27
Épinards
0,323
3,4
31
Courgettes
0,130
1,3
11
Autres
Beurre de cacahouètes
1,465
22.6
623
Beurre
0,086
0,8
758
Oeuf de poule
1,041
12.4
128
Oeuf de poule, blanc
0,862
10,7
43
Pomme de terre
0,122
2,1
85
Poudre de cacao sucrée soluble
0,273
4.5
349
Poudre de cacao non sucrée soluble
1,238
20.4
355
Toutes les bonnes sources de leucine sont les aliments d’origine animale (poulet, dinde, etc.), qui fournissent le plus de leucine par calorie. Mais les pires sources de leucine sont les céréales (farine d’avoine, riz, etc.). Obtenir la leucine dont on a besoin uniquement à partir de céréales entraînerait une telle consommation de calories qu’on deviendrait obèse.
Si des gens comme Bill Gates font en sorte que le monde entier soit privé de viande, nous deviendrons de ce fait plus malades – ce qui pourrait faire partie du programme.
Références
[les sources de protéines animales fournissent 30 % du zinc biodisponible dans le monde] — Leroy F, Smith NW, Adesogan AT, Beal T, Iannotti L, Moughan PJ, Mann N. The role of meat in the human diet: evolutionary aspects and nutritional value. Anim Front. 2023 Apr 15;13(2):11-18. doi: 10.1093/af/vfac093. PMID: 37073319; PMCID: PMC10105836. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10105836/
[la carence en zinc peut être cachée] — Sandstead HH, Freeland-Graves JH. Dietary phytate, zinc and hidden zinc deficiency. J Trace Elem Med Biol. 2014 Oct;28(4):414-7. doi: 10.1016/j.jtemb.2014.08.011. Epub 2014 Aug 29. PMID: 25439135. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25439135/
[la leucine se transforme en glutamine en cas de besoin] — Cruzat V, Macedo Rogero M, Noel Keane K, Curi R, Newsholme P. Glutamine: Metabolism and Immune Function, Supplementation and Clinical Translation. Nutrients. 2018 Oct 23;10(11):1564. doi: 10.3390/nu10111564. PMID: 30360490; PMCID: PMC6266414. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6266414/
[la teneur en leucine des aliments] — Rondanelli M, Nichetti M, Peroni G, Faliva MA, Naso M, Gasparri C, Perna S, Oberto L, Di Paolo E, Riva A, Petrangolini G, Guerreschi G, Tartara A. Where to Find Leucine in Food and How to Feed Elderly With Sarcopenia in Order to Counteract Loss of Muscle Mass: Practical Advice. Front Nutr. 2021 Jan 26;7:622391. doi: 10.3389/fnut.2020.622391. PMID: 33585538; PMCID: PMC7874106. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33585538/
[les sources animales de protéines sont les meilleures pour l’immunité] — Wu G. Dietary protein intake and human health. Food Funct. 2016 Mar;7(3):1251-65. doi: 10.1039/c5fo01530h. PMID: 26797090. https://pubs.rsc.org/en/content/articlelanding/2016/fo/c5fo01530h
La Chine est confrontée à une crise déflationniste telle qu’elle ne parvient plus à la dissimuler
par Tyler Durden
Lundi, 13 Mai 2024 – 08:45 AM
On sait depuis longtemps que la plupart des données financières fournies par le gouvernement chinois sont de la propagande destinée à travestir la véritable situation économique du pays. Au mieux, leurs statistiques fournissent une demi-vérité et le reste doit être discerné par une enquête plus approfondie. Lorsqu’une crise systémique survient en Chine, elle provoque généralement un choc dans une grande partie du monde, précisément parce que le gouvernement chinois déploie des ressources considérables pour dissimuler l’instabilité derrière un mince vernis de progrès inventé de toutes pièces.
Le fait le plus marquant de ce nouveau millénaire en Chine est l’explosion de la dette du pays. Le ratio dette/PIB de la Chine est actuellement estimé à près de 300% (chiffres officiels), la plupart des dettes ayant été accumulées au cours des 15 dernières années. L’endettement de la Chine s’est accéléré en partie à cause de la crise mondiale du crédit de 2008, mais un facteur moins connu est son entrée dans le panier des droits de tirage spéciaux du FMI. Le processus a débuté vers 2011 et le FMI exige de tout candidat potentiel qu’il se dote d’un large éventail d’instruments de dette avant de pouvoir être ajouté au mécanisme monétaire mondial.
Au moment de l’inclusion officielle de la Chine dans le DTS en 2016, elle avait presque doublé sa dette nationale. Après 2016, ses niveaux d’endettement sont montés en flèche.
Le problème de la dette est plus difficile à quantifier en Chine en raison du fait que la structure communiste se présente comme une structure de marché libre. La dette des entreprises en Chine doit être incluse dans le tableau de la dette nationale parce que les entreprises sont financées par l’État et que le gouvernement investit dans l’immobilier et l’industrie.
C’est là que l’on trouve les signes avant-coureurs les plus flagrants d’une crise déflationniste, en particulier sur les marchés immobiliers et dans le développement des infrastructures. Le PCC a mis en place une « grande muraille de l’information » pour empêcher les données exactes de quitter le pays, mais certains rapports sur l’infrastructure défaillante de la Chine parviennent tout de même à s’échapper. Le marché des exportations chinoises s’est effondré l’année dernière, en grande partie parce que les consommateurs occidentaux sont à court d’argent en raison de l’inflation. Cependant, ce que les Chinois préfèrent ne pas mentionner, ce sont les dommages qu’ils se sont infligés à eux-mêmes après trois années de confinement covid quasi permanent. Le secteur du commerce de détail a été détruit et la situation n’a fait qu’empirer depuis.
Il y a ensuite le marché de l’immobilier qui a subi une déflation extrême au cours de la dernière décennie et qui devrait connaître une chute encore plus importante l’année prochaine. La Chine a délibérément fait éclater la bulle du marché immobilier afin de casser ce que les autorités considéraient comme une spéculation incontrôlée [NdT. voir mon article traduit de Charles Hugh Smith]. Cela a conduit aux désormais célèbres « villes fantômes » qui parsèment le paysage chinois: des milliers de quartiers et de gratte-ciel laissés inachevés et vides après la faillite des sociétés de promotion immobilière.
L’une des tendances les plus inquiétantes en Chine, cependant, est la tentative d’utiliser de grands projets d’infrastructure pour dissimuler le déclin déflationniste du pays. La machine de propagande chinoise est omniprésente dans le monde et la plupart des Occidentaux pensent que la Chine est à la pointe du progrès grâce aux vidéos diffusées sur les médias sociaux. En réalité, les Chinois construisent des bâtiments bon marché et mal conçus, technologiquement impressionnants en apparence, mais qui s’effondrent en l’espace de quelques mois.
La Chine prévoit encore 1 trillion de yuans (137 milliards de dollars) de projets d’infrastructure pour la seule année 2024, mais le cycle de la dette et la spirale déflationniste semblent la rattraper. Le FMI affirme que l’économie chinoise a trébuché mais qu’il est « peu probable qu’elle s’effondre ». Pourtant, avec la baisse des exportations mondiales, la chute des marchés immobiliers et le déclin de l’activité des consommateurs, il est difficile de voir comment l’économie chinoise pourra continuer sans qu’une dépression ne survienne dans un avenir proche.
Un témoignage recueilli dans leur autobus itinérant par l’équipe du Children’s Health Defense de RFK Jr. Les passages sur les exécutions par protocole et vaccins, à la fin, sont assez violents. Vous êtes prévenus.
La transcription et la traduction sont de moi, la vidéo originale est ici. Diffusez, svp!
Note: traduction revue et (considérablement) améliorée le 21/06.
Traduction
Zoé: J’allais dire que c’est l’endroit le plus étrange qu’on puisse imaginer pour ce genre d’événement.
Hôte: Nous sommes en direct maintenant. Très bien, chers spectateurs, nous recevons une invitée très spéciale. Elle est un peu nerveuse parce que je pense que ce qu’elle aura à dire est important. Commencez donc par nous dire votre nom.
Zoé: Zoé.
Hôte: D’accord, Zoé. Et que faites-vous dans la vie?
Zoé: Je suis codeuse médicale.
Hôte: Et qu’est-ce que cela signifie?
Zoé: J’appelle ça le service de renseignement central de l’hôpital ou la vue à l’échelle de SimCity. Il s’agit d’examiner les dossiers médicaux, tous les types de dossiers médicaux, tous les diagnostics, et de convertir cette information en un code qui est ensuite transmis à l’assurance. C’est ainsi que les hôpitaux et les postes sont payés. Donc, si je fais bien mon travail, les postes et les hôpitaux gagnent un maximum d’argent et ils ne sont pas poursuivis pour fraude.
Hôte: D’accord. Nous devons commencer par la question de ce qui s’est passé avec les protocoles COVID des hôpitaux, car c’est le sujet dont nous avons le plus entendu parler au cours de notre tournée. Qu’avez-vous vu?
Zoé: J’ai remarqué qu’il n’y avait pratiquement pas de patients lorsque l’urgence pandémique a été déclarée et qu’il fallait deux semaines pour aplanir la courbe. Il n’y avait aucun patient à l’hôpital à ce moment-là. Ils ont commencé à affluer lentement, après des mois et des mois d’attente. Les décrets gouvernementaux ont exigé que nous créions des lits supplémentaires dans les hôpitaux, ce qui veut dire que nous avons renvoyé chez eux des patients avant qu’ils ne soient prêts à rentrer, ce que nous n’avions jamais fait auparavant parce que cela représente un risque financier. Si ces patients revenaient, c’était à nous de payer leurs soins. C’est un règlement de l’assurance-maladie. La situation était donc très inhabituelle.
Il y avait des enjeux financiers parce qu’en avril, il y a eu une mise à jour des codes, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. Il fallait trouver un moyen de mesurer l’évolution du COVID. Il s’agissait donc de recenser la maladie, de recenser le COVID, et c’est le système de codes qui est en principe le système de recensement de base. Il n’y avait alors aucune pratique standardisée. Même notre hôpital a déclaré qu’il n’y avait pas de code de cas standardisé et qu’il était donc impossible de savoir ce qui se passait, même si l’urgence avait déjà été déclarée. Et il était clair que [les chiffres] du HHS et de l’OMS et toutes ces cartes qui nous montraient tous les foyers ne correspondaient absolument pas à ce que nous voyions à l’hôpital, ce que même l’administration admettait. Ils ont donc créé leur propre carte. C’est en quelque sorte la raison pour laquelle le diagnostic COVID a été publié.
Mais c’est aussi à ce moment-là que sont apparues les primes. Il fallait un diagnostic pour obtenir la prime de 20% pour les patients COVID. Tout patient admis avec un diagnostic COVID ramenait donc d’une prime de 20%. S’ils étaient mis sous Remdesivir, c’était une nouvelle technologie, et les codes des nouvelles technologies donnent droit à une prime supplémentaire de 20% en raison du risque lié à une technologie non éprouvée.
Gilead avait donc sollicité le paiement d’un bonus pour le Remdesivir, une nouvelle technologie. Un nouveau code a donc été créé pour le Remdesivir en avril. C’est ce qui a effectivement donné lieu aux protocoles hospitaliers. En effet, les patients se rétablissaient lorsqu’ils étaient traités avec de l’hydrochloroquine, issue de l’opération Warp Speed et du stock national d’hydroxychloroquine. Les hôpitaux en ont reçu gratuitement à la fin du mois de mars. Et puis trois jours plus tard, quelques jours plus tard, le 1er avril, le nouveau diagnostic est sorti, le bonus pour le Remdesivir est sorti et ce fut un véritable coup d’arrêt. On a arrêté l’azithromycine et l’hydroxychloroquine et on est passé directement au Remdesivir, qui donnait droit à la prime.
Et bien sûr, il y avait une prime de 20% pour la mise sous respirateur des patients. Les tests PCR faisaient également l’objet de primes. Je l’ai remarqué pour avoir longtemps travaillé dans un laboratoire hospitalo-universitaire. Ma mère était technologue médicale, ça a été sa profession toute ma vie. À l’époque où je travaillais dans un laboratoire, j’ai effectué des tests rapides de dépistage de la grippe, comme on les appelait à l’époque, en 2004. C’était le prototype du test PCR COVID-19. Il s’agit essentiellement d’un test PCR, mais la méthodologie est un peu différente question seuil des cycles.
Lorsque le test COVID-19 a été diffusé, une série d’événements ont suivi. Il était accompagné de primes et d’incitations qui n’étaient pas évidentes à discerner à première vue. En fait, la loi CARES a permis de financer tous les tests PCR COVID-19. Normalement, les tests coûtent de l’argent aux hôpitaux, qui n’aiment donc pas beaucoup faire de tests de diagnostic pour identifier un virus ou faire des cultures, ou quoi que ce soit dans le genre. En fait, ils entament le traitement avant de savoir à quel agent pathogène ils ont affaire, quitte à procéder à une identification plus tard, après avoir commencé à administrer un antibiotique ou tout autre traitement préliminaire. Au départ, pour les tests PCR, je ne sais pas si vous vous en souvenez, on avait installé une sorte de tente où les gens pouvaient aller passer un test PCR, mais à l’époque, il fallait avoir des symptômes. On ne pouvait pas simplement… On nous a dit qu’il y avait une pénurie de tests et il a fallu, je ne sais pas, environ un mois pour qu’ils se mettent à dépister tout le monde.
Lorsque l’on est passé de la situation où il fallait présenter des symptômes pour avoir droit au test PCR, où pratiquement aucun patient ne le passait, à une situation où le test est devenu largement disponible, le CDC a déclaré que chaque hôpital pouvait effectuer ses propres tests. Nous les avons donc réalisés en interne et les hôpitaux n’ont plus eu à les envoyer à un autre laboratoire et à attendre une semaine avant d’obtenir les résultats. 80% de nos patients sont alors devenus positifs au COVID, qu’ils présentent ou non des symptômes.
Cela n’était jamais arrivé auparavant, ce test n’avait jamais été utilisé pour le dépistage, il avait toujours été utilisé comme un test de confirmation – il fallait que le patient présente des symptômes et que le médecin ne sache pas à quel type de maladie il avait affaire, puis il effectuait des tests pour comprendre pourquoi le traitement n’améliorait pas l’état du patient. Cette politique a donc changé du tout au tout et il y a eu une prime à la prise en charge des patients COVID. C’est donc en fin de compte…
Hôte: Nous avons reçu des gens qui nous disaient qu’ils allaient se faire soigner pour une jambe cassée ou quelque chose de complètement différent, et ils étaient…
Zoé: À 100%.
Hôte: … avant même de s’en rendre compte, envoyés dans un service COVID, pour cette raison, et nous avons reçu une infirmière qui nous a dit…
Zoé: Oui, parce que dans les hôpitaux, on dépistait les patients pour le COVID. Ils arrivaient pour une ablation de la vésicule biliaire, une jambe cassée, un accident de moto ou de voiture, ou n’importe quoi d’autre. Et pendant qu’ils étaient à l’hôpital, on effectuait le dépistage et s’ils étaient positifs au COVID-19, on commençait aussitôt le traitement et on les mettait sous respirateur assez rapidement, on les mettait sous Remdesivir, puis ils souffraient d’insuffisance rénale et d’œdème pulmonaire et ils déclinaient rapidement, et rien de ce que l’hôpital pouvait faire n’aurait pu les sauver. Je n’ai jamais rien vu de tel. Ce n’est pas ainsi qu’évolue un cas normal de grippe ou de pneumonie. Avant 2020, si les patients se présentaient à l’hôpital avec la grippe ou une pneumonie, ils avaient tendance à se rétablir dans les trois jours et à rentrer chez eux. Il n’y avait pratiquement jamais d’hospitalisation pour une grippe. Pour une pneumonie, oui. La grippe, presque jamais. Et si cela arrivait, c’était pour des patients âgés avec beaucoup d’autres problèmes, comme une insuffisance organique, une insuffisance cardiaque ou un cancer, la grippe n’étant que leur dernier problème dans la liste. Ce n’était pas juste la grippe.
En ce qui concerne le COVID, j’ai remarqué que c’était au départ des patients âgés qui présentaient des symptômes, puis des personnes de plus en plus jeunes, parce que je ne faisais même plus attention au fait qu’ils soient positifs ou non au COVID, je faisais plutôt attention à savoir si ce patient était arrivé à l’hôpital avec des symptômes. Avait-il un quelconque rhume, grippe ou pneumonie avant d’arriver à l’hôpital? […] Que l’on travaille sur place ou à distance, dans presque tous les hôpitaux, il y a une sorte d’intranet pour les employés avec une page d’accueil personnelle que tout le monde voit en se connectant à son ordinateur. C’est là que les messages sont diffusés, que la direction diffuse ses messages. C’est là que se trouvait notre tableau des cas, le nombre de nos cas de COVID. À un moment donné, ils ont publié un message disant que les réglages FIO2 des respirateurs avaient tué des gens et qu’on ne savait pas comment traiter le COVID. « Nous avons essayé ces réglages de respirateurs en pensant que nous allions traiter le COVID, mais apparemment, le réglage FIO2 tuait en fait les patients sous respirateur. Nous allons donc arrêter. Nous avons compris que cela ne fonctionnait pas et nous allons donc ajuster le réglage et nous sommes vraiment navrés. » J’ai été choquée, car je commençais déjà à entendre des rumeurs selon lesquelles des patients mouraient sous respirateur à l’hôpital, ce qui me semblait logique, car nous n’avions jamais eu de cas de grippe ou de pneumonie où quelqu’un restait sous respirateur pendant un mois sans que nous puissions le sauver. Cela ne s’était jamais produit auparavant. D’habitude, après 24 à 48 heures, on parle de débrancher le respirateur ou de transférer le patient de l’hôpital à un établissement de soins infirmiers de longue durée.
Hôte: D’accord, revenons un peu en arrière. J’aimerais revenir sur les tests PCR. Dans cet autobus, une infirmière nous a dit qu’à l’arrivée du patient, on lui disait, d’en haut, qui que soit la personne en haut, de faire des tests répétés jusqu’à ce qu’elle obtienne un résultat positif.
Zoé: Oui, c’est ce qu’ils faisaient. C’était comme de jouer à la roulette et les médecins écrivaient même dans la documentation: « Je ne comprends pas. C’est comme si le patient n’avait rien que je puisse traiter. Je continue à faire des tests PCR. Il sont toujours positifs et le patient n’a rien d’anormal », voilà ce qui arrivait. Ils faisaient six, sept, huit tests et le résultat était positif, mais le patient ne présentait rien d’anormal et le médecin n’y comprenait rien. Parfois, ils effectuaient quatre ou cinq tests avec des résultats négatifs, puis ils obtenaient un résultat positif qu’ils prenaient en compte pour traiter le patient pour le COVID. C’était comme de jouer à la roulette.
Même les médecins, différents médecins, consignaient dans la documentation: « Je ne suis pas sûr de faire confiance à ce test, alors refaisons-le pour voir ce qu’on obtient cette fois-ci. »
Hôte: Parlons maintenant du Remdesivir. Expliquez-moi encore une fois comment nous en sommes venus à prescrire pour les personnes atteintes du COVID un machin en autorisation d’utilisation d’urgence qui paralyse leurs organes, ce que nous avons entendu maintes et maintes fois.
Zoé: C’était vraiment intéressant. Je ne sais pas comment il a été approuvé. Je n’étais pas au courant. J’ai fait des recherches plus tard, mais lorsque le nouveau code de diagnostic est apparu, ainsi que le code pour le Remdesivir qui donnait droit à une prime de 20%, nous avons commencé à le prescrire, l’hôpital disposait d’un protocole pour le Remdesivir. Ils savaient qu’il provoquait des lésions rénales. Le protocole l’indiquait d’emblée, il cause des lésions rénales. Mais toute la propagande, et je l’appelle propagande à dessein, disait que le COVID-19 provoquait également une insuffisance rénale et, à l’hôpital, l’insuffisance rénale est très fréquente. Nous l’appelons AKI (acute kidney injury) et c’est donc quelque chose que nous voyons quotidiennement – c’est normal, et nous le traitons. En voyant cela, il était donc normal de se dire: « C’est tout simplement une insuffisance rénale, c’est assez fréquent », surtout lorsqu’on a commencé à nous programmer en nous disant que le COVID provoquait une insuffisance rénale. Mais le Remdesivir provoque également une insuffisance rénale et il fallait faire passer au patient une consultation sur les maladies infectieuses et une consultation sur les maladies rénales avant de le mettre sous Remdesivir. S’il souffrait d’une maladie rénale chronique de stade trois ou plus, il se voyait exclu du traitement par Remdesivir. Nous devions documenter un formulaire d’autorisation et un formulaire de consentement éclairé et les consigner dans leur dossier médical. Ensuite, on administrait le Remdesivir, parfois une seule dose, parfois plusieurs, mais [les patients] finissaient tous par souffrir d’insuffisance rénale après quelques jours.
Certains patients sont rentrés chez eux avec des prescriptions de dialyse à domicile, d’autres se sont retrouvés sur une liste de transplantation rénale, d’autres encore se sont retrouvés avec une maladie rénale chronique après avoir reçu du Remdesivir – s’ils avaient survécu – et beaucoup de patients se sont retrouvés avec une pneumonie COVID, qui est apparemment due au fait que le Remdesivir provoque l’arrêt des reins et que lorsque les reins s’arrêtent – ils régulent les niveaux de fluides – et lorsque le corps ne peut pas se débarrasser du liquide, celui-ci s’accumule et remonte de la région de l’abdomen, traverse le diaphragme et peut atteindre les poumons, ce que nous appelions des épanchements pleuraux ou ce qui, à la radiographie, ressemble à ce que nous appellerions une pneumonie. Nous l’avons donc appelée pneumonie COVID, mais si l’on compare la radiographie thoracique d’un patient souffrant d’œdème pulmonaire à celle d’un patient souffrant de pneumonie COVID, les deux sont presque identiques. Et les prestataires, même s’ils savaient que le Remdesivir présentait ce risque pour les reins, n’ont jamais fait le lien avec le fait que les patients pouvaient souffrir d’insuffisance rénale à cause de l’administration du médicament. Ils pensaient simplement qu’il s’agissait du COVID.
Hôte: Mais ce n’est qu’une question d’argent. Dès qu’ils ont vu qu’ils recevaient des primes pour les tests PCR…
Zoé: Oui.
Hôte: C’est l’argent, c’est l’argent qui a tout changé, tout a complètement changé.
Zoé: Tout, oui.
Hôte: D’accord. Je dois vous poser une autre question. Nous avons vu des centaines de cas de décès liés au protocole COVID et vous êtes assise en ce moment même dans le mémorial où vous pouvez les voir tous.
Zoé: Je sais.
Hôte: Ils étaient tous non vaccinés, alors la première chose, et c’est ce que nous essayons de comprendre, c’est que des gens se sont présentés à l’hôpital et que la première chose qu’on leur a demandée, c’est: « Êtes-vous vacciné ou non vacciné? » En d’autres termes, avez-vous reçu le vaccin COVID ou non?
Zoé: Dans mon hôpital, on ne demandait pas cela. C’était presque impossible à déterminer au début. C’était comme s’ils ne voulaient pas que nous le sachions. Et je sais, grâce au codage médical que je pratique aux urgences, que l’une des choses sur lesquelles nous devons recueillir des informations est la suivante: si un patient a été blessé, quelle en est la cause? Il existe en fait un code pour cela. S’il y a effet secondaire d’un vaccin, il est censé exister un code pour le vaccin à l’origine de la blessure. C’est ainsi que l’on peut trouver cette information, comme les chercheurs peuvent le faire dans le cadre d’une étude. Si on connaît le code à rechercher, on peut extraire tous les dossiers médicaux qui présentent ce symptôme particulier avec cette cause et on peut monter une étude sur la base de ces informations, ou on peut solliciter le CDC ou l’OMS pour obtenir ces données. C’est là tout l’intérêt du codage international, qui permet de recueillir ces données. Mais au début, on ne demandait pas cela en amont. Il m’était presque impossible de le savoir. J’ai dû consulter les notes. Je devais littéralement parcourir 40 ou 50 pages de notes pour trouver l’endroit où le patient avait dit à l’infirmière ou au médecin: « J’ai reçu le vaccin COVID ».
Hôte: […] Permettez-moi donc de revenir au point précédent. Les gens disent qu’ils se présentent à l’hôpital et que la première chose qu’on leur demandait, c’est s’ils avait reçu le vaccin COVID ou non. S’ils avaient reçu le vaccin COVID, on les dirigeait d’un côté, s’ils n’avaient pas reçu le vaccin COVID, on les dirigeait ailleurs. Et des centaines et des centaines de personnes disent la même chose, dans différents États, il y a donc anguille sous roche. Ceux qui ne sont pas vaccinés sont directement placés dans un service COVID, Remdesivir, ventilation, mort. Très peu s’en sortent. Les vaccinés, dont certains reçoivent du Remdesivir, ne semblent jamais mourir, ils sont renvoyés chez eux et meurent peut-être d’autre chose, mais ils ne sont pas tués par les protocoles de l’hôpital. C’est ce que nous avons vu et une infirmière est venue nous dire que lorsqu’il y avait un décès chez une personne non vaccinée, il n’y avait pas dans la liste déroulante d’option pour indiquer qu’il s’agissait d’une personne non vaccinée…
Zoé: J’ai entendu la même chose et j’ai entendu dire que ça faisait partie du système Epic et c’est avec ce système que j’ai travaillé. En fait, j’ai travaillé sur le système Epic au sein de l’hôpital, j’ai aidé à le développer et à déterminer le genre de données que les médecins sont censés inscrire dans le dossier médical, cela faisait partie de mon travail. Je comprends donc parfaitement et j’ai entendu le témoignage de cette infirmière et je le crois tout à fait. Cependant, j’ignore quand ce changement s’est produit, car j’ai quitté l’hôpital en avril 2021 à cause des obligations vaccinales. J’ai refusé d’être vaccinée et de subir le test PCR, alors qu’on commençait à faire de la propagande même dans les messages sur l’intranet de l’hôpital, qui disait: « C’est vous le problème, vous travaillez à domicile, vous ne voyez jamais de patients mais c’est vous qui filez le COVID à grand-mère, vous devez vous faire vacciner ». L’assurance-maladie incite les hôpitaux à vacciner leur personnel sous peine de perdre des sommes considérables. Ils ont donc été incités à tenir ce discours et je savais que je n’obtiendrais pas d’exemption, alors j’ai démissionné à ce moment-là. C’était assez tôt. Le vaccin a été distribué en janvier – ou le 6 décembre en fait – mon hôpital a commencé à distribuer le vaccin le 6 décembre 2020 par le biais du drive-in et j’ai démissionné en avril 2021. Pendant cette période de quatre mois, il n’y avait ni listes déroulantes, ni questionnaire. Je l’aurais forcément constaté dans mon travail de tous les jours parce que je devais déterminer si le patient était positif au COVID ou non, et je devais examiner chaque dossier dans lequel je l’inscrivais, parce que c’était exigé par notre hôpital.
Hôte: Alors croyez-vous que les gens… les gens disent que leurs proches ont été tués dans des hôpitaux avec le protocole COVID – ce qui ne devrait évidemment jamais arriver. Les croyez-vous?
Zoé: À 100%. Je savais qu’on tuait des gens. Je savais qu’on tuait des gens à l’hôpital. La nuit, je pleurais jusqu’à ce que je m’endorme. Même en pensant à mon discours d’aujourd’hui – désolée. [pleurs] Il y avait tellement de morts. C’était pratiquement insupportable. Les hôpitaux sont devenus l’endroit où les gens allaient mourir et non plus l’endroit où les gens allaient se faire soigner. Ils séparaient les nouveau-nés de leur mère. Ils laissaient les gens mourir seuls sans pouvoir faire leurs adieux. Ils les droguaient et les attachaient et les gens mouraient sans avoir pu dire adieu à leur famille. Certains d’entre eux ont eu droit à un coup de fil. D’autres n’ont eu droit à rien. Certains sont morts bizarrement au milieu de la nuit, en présence d’une équipe réduite, des gens qui se portaient bien jusqu’à ce moment-là, puis tout d’un coup, du jour au lendemain, « Oh, ils sont morts, je ne sais pas ce qui s’est passé », ce qui n’était jamais arrivé avant le déploiement du protocole COVID en 2020. Alors oui, quand on dit qu’on a tué des gens, je suis d’accord. Et je disais aux gens, probablement à partir d’avril, de ne pas aller à l’hôpital, « on est en train d’y tuer des gens, évitez d’y aller, je ne comprends pas ce qui se passe. » Je ne savais pas ce qui se passait. Honnêtement, je ne savais pas que c’étaient les respirateurs, je ne savais pas que c’était le Remdesivir jusqu’à ce que je me penche sur la question plus tard et que j’arrive à relier tous les points. Mais je savais qu’on tuait des gens.
Hôte: Qu’en est-il des lésions dues aux vaccins? Qu’avez-vous constaté chez les personnes qui se sont fait vacciner?
Zoé: Des lésions massives… Je ne savais pas qu’il était possible pour un humain de mourir de façon aussi horrible et aussi rapide avant qu’on ne lance les injections d’ARNm. C’était de la folie pure. Je n’ai jamais rien vu de tel. Les patients, les plus atteints, étaient ceux qui, sous le nom de septicémie, souffraient d’une défaillance multiviscérale instantanée. En quelques heures, les patients mouraient d’une défaillance du foie, des poumons, des reins, d’une défaillance simultanée, d’une défaillance respiratoire. C’était comme si… d’après les dossiers de l’équipe d’urgence qui les a trouvés, c’est comme si leur corps essayait de tout rejeter. Dans certains cas, la famille était là 30 minutes avant, et une heure plus tard, ils étaient morts. [pleurs]
Et puis il y avait des patients qui arrivaient avec des crises d’épilepsie comme je n’en avais jamais vu auparavant. Nous ne parvenions pas à contrôler certains d’entre eux. Certains jours, les patients faisaient des crises qu’aucun médicament n’arrêtait et il fallait finalement les euthanasier.
On parlait d’encéphalite ou d’encéphalopathie, puis, plus tard, l’organisation d’information sur le codage AHIMA a admis qu’il s’agissait d’une « encéphalite associée au COVID-19 ». Il y avait des caillots sanguins, des accidents vasculaires cérébraux. Les caillots étaient insensés. Je n’avais jamais vu de tels caillots auparavant. Ni les radiologues d’intervention, qui travaillent sur des angiopathies et dans différents champs d’application qui leur permettent de faire des interventions cardiaques et de poser des endoprothèses dans l’artère carotide en cas d’accident vasculaire cérébral. Normalement, il est rare de poser plus d’une endoprothèse et ils ont documenté des interventions à plusieurs endroits à la fois. Il y avait des cas de crises cardiaques comme ça, où ils avaient besoin d’endoprothèses en quantités massives, ce qui ne leur était jamais arrivé. Des personnes d’une vingtaine d’années, qui faisaient de la randonnée, qui étaient en parfaite santé et qui couraient des marathons, ont soudain dû être amputées d’une jambe à cause d’un énorme caillot sanguin qui partait de leur hanche et descendait tout le long de leur jambe, qui ne pouvait pas être sauvée. Voilà ce qui se passait.
Il y a eu des cas de gangrène spinale du jour au lendemain, ce que je n’avais jamais vu auparavant, et on ne peut pas amputer la colonne vertébrale. En cas de gangrène, on coupe normalement les tissus qui meurent de cette manière, afin d’éviter toute infection supplémentaire, mais là ils ne savaient pas quoi faire. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’est remplacer cette partie de la colonne vertébrale par un implant – c’est le mieux qu’ils pouvaient faire.
Oui, c’était vraiment intense et je n’ai pas remis en question les vaccins autant que j’aurais dû. J’ai commencé à m’interroger sur le vaccin contre la grippe en 2004, mais avec la pression exercée pour se faire vacciner contre le COVID-19, j’ai commencé à étudier les risques et j’ai su que je ne voulais rien avoir à faire avec ce truc expérimental à base d’ARNm. Et lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux experts qui disaient que ce vaccin potentiel pouvait avoir des effets, que les recherches le démontraient, j’ai examiné les essais de vaccins et ce qui arrivait aux patients, le Guillain-Barré et les accidents vasculaires cérébraux qui se produisaient. J’ai donc su ce qu’il fallait surveiller lorsque le vaccin a été mis sur le marché mais les médecins étaient stupéfaits. Ils n’arrivaient pas à faire le lien. Mais pour moi, en connaissant les causes ou les symptômes potentiels d’une lésion due à ce vaccin, nous avons eu à 100% tout ce que je viens de décrire. Mais les médecins ne vous le diront jamais, ils diront simplement qu’il s’agissait d’un accident vasculaire cérébral, d’une crise cardiaque, d’un caillot de sang et ils ne feront jamais le lien entre les deux.
Hôte: Y a-t-il quelque chose qui vous inciterait à recevoir un vaccin, quel qu’il soit, à l’avenir ?
Zoé: Il faudrait qu’ils me tuent. Rien, rien ne me fera accepter un vaccin. Plus aucun type de vaccin. Plus de vaccins.
Hôte: Avez-vous eu le COVID ?
Zoé: Non, je n’ai jamais eu le COVID. J’ai eu un rhume une fois en quatre ans, j’appelle ça un rhume parce que ça ressemblait à un rhume. Je n’ai pas perdu mon odorat. Je n’étais même pas très mal en point, j’ai juste eu des reniflements pendant quelques jours. Ce n’était vraiment pas très grave. Mais je prends du zinc, de la vitamine C et du glutathion tous les jours, je mange sainement et j’essaie de prendre soin de moi, alors…
Hôte: Voulez-vous ajouter quelque chose à votre histoire? Voulez-vous dire quelque chose d’autre?
Zoé: Je ne sais pas.
Hôte: Emmèneriez-vous quelqu’un que vous aimez à l’hôpital?
Zoé: Non. C’est une question très difficile parce que j’aimerais dire non à 100%, mais il y a des exceptions où si on a une blessure grave ou un bras cassé, un médecin holistique ne pourra pas le soigner de la même façon selon le type de fracture. Il ne sera peut-être pas en mesure d’établir un diagnostic. Mais si on se présente à moi avec une aiguille, quelle qu’elle soit, je n’ai pas du tout confiance, je ne fais pas confiance aux tests PCR, je ne laisserai pas un médecin essayer de me diagnostiquer sur base de ces tests. Il faudrait que je connaisse le médecin ou l’équipe soignante de cet hôpital. Il faudrait que je les évalue. Et mon père aura probablement besoin de soins bientôt, alors je fais de mon mieux pour essayer de le garder à la maison.
Hôte: Avez-vous retrouvé un emploi?
Zoé: Non, je n’ai pas travaillé depuis trois ans. J’ai essayé de ne pas retourner dans le secteur des soins de santé parce que je savais que je n’obtiendrais pas d’exemption. J’essaie d’y retourner maintenant et ils exigent toujours… il est même indiqué dans certaines descriptions de poste que le COVID-19 sera toujours exigé et qu’il y a très peu d’exemptions permises et que tous les autres vaccins sont toujours exigés. Il y a donc peu de chances que j’obtienne un emploi dans le secteur de la santé vu cette exigence.
Je voulais cultiver des produits alimentaires et peut-être travailler avec des animaux comme je le faisais avant de me lancer dans les soins de santé, mais il est très difficile d’y accéder. Il n’y a pas grand-chose sur le marché et je suis une femme, alors apparemment je ne suis pas du bon genre pour me lancer dans l’agriculture, le travail avec les animaux ou la culture des légumes, je ne sais pas.
Hôte: Nous allons arrêter ici. Écoutez, merci d’être si courageuse. Est-ce la première fois que vous en parlez publiquement?
Zoé: Oui.
Hôte: Merci de l’avoir fait. C’est une information très importante que vous nous donnez. Nous vous en sommes très reconnaissants. Merci.
Transcription
Zoe: I was going to say this is like the strangest location for this particular event I can think of.
Host: We’re live now. Okay. All right everybody. So we have a very special guest here with us now. A little nervous because what she’s going to say I think is, you know, important. So tell us your name first.
Zoe: Zoe.
Host: Okay, Zoe. And what do you do?
Zoe: I’m a medical coder.
Host: And what does that mean?
Zoe: I call it the central intelligence of the hospital or the SimCity level view. What it is is you look at medical records, every kind of medical record, all the diagnostics, and you take that information and you put it into a code which goes to insurance. And that’s how hospitals and positions get paid. So if I do my job right, then the position and the hospital make the most money and they don’t get sued for fraud.
Host: Okay. We have to start with what on Earth went on with the hospital COVID protocols because we’ve had more stories of that than anything else as we tour around. So what were you seeing?
Zoe: I noticed there was hardly any patients when they called the emergency pandemic and there was two weeks to flatten the curve. We didn’t have patients in the hospital at that time. They slowly started to trickle in maybe after months and months of that. We were told to basically create beds for hospitals with the executive orders, which meant we sent patients home before they were actually ready to go home, which we had never done before because that’s a financial liability. We can actually… if patients come back, we would have to pay for their care. It’s a Medicare rule. So that was definitely very different.
There was some financial stuff that happened because in April they had a code update, which they had never done before. They had to come up with a way to track COVID. So it was all about tracking the disease, tracking COVID, and the code system is supposed to be the main tracking system. So no one had any standardized practice. Even our hospital said there’s no standardized case number so we can’t even tell what’s going on, even though there had already been declared an emergency. And you could see the HHS and the WHO and all of those case maps that showed us all the outbreaks, well, definitely didn’t match up with what we were seeing in the hospital and even the admin admitted that. So they created their own map. So that was sort of why the COVID diagnosis came out.
But that’s when the bonuses came out too. They had to have that diagnosis in order to get the 20% bonus for COVID patients. So any patient that was admitted that had a COVID diagnosis, they got a 20% bonus for that. If they were put on Remdesivir, that was a new technology and new tech codes can apply for an additional 20% bonus in payment because of the risk of an unproven technology.
So Remdesivir, Gilead had actually applied for a new tech bonus payment for Remdesivir. So the new code was created for Remdesivir in April. And that’s actually what launched the hospital protocols. Because people were actually doing well when they were treating them with hydrochloroquine, which came from Operation Warp Speed actually, and the national stockpile of hydroxychloroquine. Hospitals got a free donation of that right at the end of March. And then three days later, a few days later, April 1st, the new diagnosis came out, the bonus for Remdesivir came out and it was like a line in the sand. We stopped azithromycin and hydroxychloroquine and we went straight to Remdesivir where we got the bonus.
And then of course we got a 20% bonus for putting patients on a ventilator also. Also the other part of that was the PCR tests. So I noticed it – I actually worked in a hospital university lab for a long time. My mom was a medical technologist, that was her profession my whole life. And I had actually run at one point the rapid, they used to call it a rapid flu test way back in like 2004 when I was working in a lab. And that was the prototype for the COVID-19 PCR test. It’s basically a PCR test, but it’s not quite the same methodology of how you do the cycle threshold thing.
So when the COVID-19 test came out, there was a whole thing that happened with that too. And that sort of came with bonuses and incentives also that were not super easy to see on the surface. But what happened was the CARES Act provided money for all the COVID-19 PCR testing. So normally testing cost hospitals money and so they don’t like to do a whole lot of diagnostic testing to identify a virus or do cultures or anything necessarily. They actually start treatment before they know what pathogen they’re dealing with and then they may do identification later after they start an antibiotic or whatever preliminary treatment they’re going to do. Initially with PCR tests, I don’t know if you remember, they had like a tent set out where people could go and get PCR testing, but you had to have symptoms at that time. You couldn’t just… They were saying there was like a shortage of testing and it took, I don’t know, maybe a month or so until they started screening everybody.
Well, when they went from you had to have symptoms to get the PCR test, there was hardly any patients that had it, and then when they switched to now it’s readily available, the CDC says that every hospital can do their own testing. And so we brought it in-house and hospitals didn’t have to send it to a different lab and wait a week to get the results back, then we could do it all the time. So then 80% of our patient population became COVID positive, whether they had symptoms or not.
And that had never happened before that, we had never used that test as a screen before, it had always been like a confirmatory test – like you had to have symptoms and the doctor had to not know which kind of disease they were dealing with and then they do some sort of test to figure out why aren’t you getting better with the treatment. So that policy completely changed and there was a bonus to getting the COVID patients. So that’s ultimately…
Host: We had people telling us they’re going for a broken leg or something completely different and then they would be…
Zoe: 100%.
Host: … before they knew it on a COVID ward because they would, and then we had a nurse telling us…
Zoe: Yeah, because they would screen patients in the hospital for COVID. They would come in for gallbladder removal or broken leg or a motorcycle accident or car accident or anything else. And while they were in the hospital, they would do the screen and if they came up COVID-19 positive, that’s when they would start the treatment and they would put them on the ventilator fairly soon, they would start the Remdesivir and then they would have kidney failure and pulmonary edema and they would just circle the drain and it was like nothing that the hospital could do would save them. I’ve never seen anything like that. That is not how a normal flu case would progress and that’s not how a normal pneumonia case would progress. Before 2020, if patients came into the hospital with the flu or with pneumonia, they would tend to get better within three days and go home. Hardly ever would we have an inpatient admission for flu. Pneumonia, yes. Flu almost never. And if they did, I mean they were elderly and they had a lot of other things like organ failure or heart failure or cancer going on and flu was just the last thing that was going on after a bunch of other things. It wasn’t just flu.
But for COVID, at first it was elderly patients that I noticed that had symptoms and then it started to get to be younger and younger people that actually had symptoms because I wasn’t even paying attention anymore to if they were COVID positive or not. I was paying attention to, did this patient come into the hospital with symptoms? Did they have some sort of cold or flu type thing or pneumonia type thing going on before they came into the hospital? Because at some point the hospital sent out, like we have, whether you work on site or whether you work remote in almost any hospital, they have some sort of like an intranet for employees and it’s like your very own home page that everyone sees when you log in every time you go to the computer. So that’s where they put the messaging, the leaders put the messaging. So that’s where like our case chart would be, how many COVID cases we had. At one point they sent out a message that said the FIO2 settings on the ventilators had been killing people and we don’t know how to treat COVID so we were trying these ventilator settings thinking that that was how we were going to treat COVID but apparently the FIO2 setting was actually killing people on the vents. So we’re going to stop doing that. We learned that that was not working and so we’re going to adjust it and we’re sorry. And I was shocked by that because I had already started to hear rumors that patients were being killed on ventilators in the hospital which made sense to me because we had never had a flu case or a pneumonia case where someone’s on a vent for a month and we can’t save them. That had never happened before. Usually maybe 24 to 48 hours and they’re talking, let’s pull the plug or you know get them out of the hospital and get them into some long-term nursing care setting.
Host: Okay, let’s just go back a little bit. I want to go back to PCR tests. We had a nurse on this bus telling us that the patient would come in and they would be told from above, whoever the above person is, to keep testing until they got a positive.
Zoe: Yeah, they did that. It was like they were playing roulette and the doctors would even put in the documentation: « I don’t understand this. It’s like the patient doesn’t have anything I can treat. I keep doing the PCR test. It keeps coming up positive and they have nothing wrong », that would happen. They would do like six, seven, eight tests and it would be positive but the patient would have nothing wrong with them and the doctor would be really confused. Sometimes they would do, you know, four or five tests and they would get a bunch of negatives and then they would get one positive and they would take the positive and then treat the patient for COVID. So it was like playing roulette.
Even the doctors, different doctors were documenting: « I’m not sure I trust this test so let’s just run it again and see what I get this time. »
Host: Now let’s talk about Remdesivir. Talk me through once more how we came to prescribing an emergency use authorization thing for people with COVID that shuts down their organs which is what we’ve been hearing over and over again.
Zoe: It was really interesting. I don’t know how it came to be approved. I wasn’t privy to that. I looked it up later but when the new diagnosis code came out and also the code for Remdesivir which created the 20% bonus for it, we started prescribing it and the hospital had a protocol about Remdesivir. They knew that it caused kidney damage. It said right up front, it causes kidney damage. But the thing is all the propaganda, and I call it propaganda intentionally, was saying COVID-19 also causes kidney failure and in the hospital kidney failure is a very common thing. We call it AKI or acute kidney injury and so that was something that we saw every day – it was normal, a normal thing that we would treat. So it would be normal for us to see that and think, « Well we’re just dealing with kidney failure, it’s just something that happens to people sometimes » and especially when they started programming us with, well, COVID causes kidney failure. But Remdesivir also caused kidney failure and they had to do an infectious disease consult and a renal consult before a patient could go on Remdesivir and if they had chronic kidney disease stage three or higher, they would be disqualified from receiving Remdesivir. And we had to document like a permission slip and a informed consent form and put that all in their medical record and then they would administer the Remdesivir and sometimes there was one dose, sometimes there was a few doses but they all ended up with kidney failure within a few days.
Some patients ended up going home with home dialysis prescriptions, some patients ended up on a kidney transplant list, some patients ended up with chronic kidney disease after they were given Remdesivir – if they survived – and a lot of patients ended up with COVID pneumonia which is apparently Remdesivir causes the kidneys to shut down and when the kidneys shut down, they regulate fluid levels and when you can’t get rid of fluid in the body, it builds up and it comes up from the abdomen area and then it goes through the diaphragm and it can get into the lungs which we were calling pleural effusions or which we also on x-ray, it looks like what we would call pneumonia. So we called it COVID pneumonia but if you look at the chest x-ray of a patient with pulmonary edema versus COVID pneumonia, they’re almost identical. And providers, even though they knew Remdesivir had this risk to the kidneys, they never connected that that might be causing patients to have kidney failure after they administered it. They just thought it was COVID.
Host: But it’s just the money. I mean the minute they saw they got bonuses from the PCR tests…
Zoe: Yeah.
Host: It was money, it was money, it changed, the whole thing changed.
Zoe: The whole thing, yeah.
Host: Right. I have to ask you another question. So we’ve had hundreds of COVID protocol deaths situations and you’re sitting in the memorial right now and you can see them all.
Zoe: I know.
Host: They’re all unvaccinated so the first, this is the thing we’re trying to get to the bottom of, we have people that come in and the first thing that’s asked in hospitals « Are you vaccinated or unvaccinated? » In other words did you take the COVID shot or did you not?
Zoe: They weren’t asking that in my hospital. It was almost impossible to figure out at first. It was like they didn’t want us to know. And I know from the medical coding thing working with emergency room that one of the things that we need to gather information on is if a patient was injured, where did that come from? There’s actually a code for that. If there’s a side effect of a vaccine, there’s supposed to be a code for which vaccine the injury came from. And that’s how they can look it up, like researchers can look it up as part of a study. If you know which code to look for you can pull every medical record that has that particular symptom with that cause and you can put a study together with that information, you can solicit the CDC or the WHO to get that data. That’s the whole point of coding internationally, it’s to capture that data. But they weren’t asking that on the front end at first. It was almost impossible for me to find out. I had to look into the notes. I had to go through literally 40, 50 pages sometimes of notes to find where the patient told the nurse or the doctor « I received the COVID vaccine ».
Host: […] So let me go back to where we were. What people are saying, they’re saying that they’re going in, the first thing they’re asked is if they’ve taken the COVID shot or not. If they have taken the COVID shot, they go one way, if they haven’t taken the COVID shot they go another way. And this is hundreds and hundreds of people saying the same thing in different states so there’s something going on. So the ones that are not vaccinated get taken straight into a COVID ward, Remdesivir, vent, death. Very few got out of that. The vaccinated, some of them do get Remdesivir but they never seem to die, they get sent home and maybe they die at home of something else but they’re not killed by the hospital protocols. That’s what we’ve seen and one nurse came and told us that when there was a death from the unvaccinated, there was no drop down to put in that this was an unvaccinated…
Zoe: I had heard that too and I had heard that that was in the Epic system and that’s what I worked with. I actually worked in the Epic system, like within the hospital helping to develop that and figure out, you know, which kind of things do we want to prompt the doctor to put in the medical record, that was part of my job. So totally understand and I had heard that nurse actually give that testimony and I can totally believe that. However I wonder when that switch happened because I quit working for the hospital in April of 2021 over the vaccine mandates. I would not be vaccinated and I would not be PCR tested and they were even starting to put propaganda in the hospital messaging on the intranet saying « It’s you that’s the problem, you’re working from home, you never see patients but you’re the one giving COVID to grandma so you need to get vaccinated ». And there’s a Medicare incentive that they actually get money if they vaccinate their staff and there’s a massive amount of money they would lose out on if they didn’t vaccinate their staff. So they were incentivized to say that and I knew I wasn’t going to be able to get an exemption so I quit at that time. That was pretty early on. They might have switched it after that because I feel like from… so the vaccine went out in January – or December 6 actually – December 6, 2020 was when my hospital started giving out the vaccine through the drive-through and then I quit in April 2021. So that was only a four month period and during that time they didn’t have drop downs, they didn’t have a questionnaire because that’s something that I would have had to look at in my everyday job because I had to identify, is this patient COVID positive, are they not, and I had to look at, you know, every single record that I put that on with, our hospital wanted us to verify that.
Host: So do you believe that people were… the people are saying that their loved ones were killed in hospitals with COVID protocol and that should never happen obviously. Do you believe them?
Zoe: 100%. I knew they were killing people. I knew they were killing people in the hospital. I would cry myself to sleep at night. Even thinking about giving my speech today – sorry. [cries] There was so much death. It was almost unbearable. Hospitals became the place where people go to die instead of the place where people go to get better. They separated newborns from their moms. They let people die alone without being able to say goodbye. They drugged them and they strapped them down and people died without being able to say goodbye to their family. Some of them just got a phone call. Some didn’t get anything. Some of them just weirdly died in the middle of the night when there was a skeleton crew on and they had been doing fine up until that point and then just all of a sudden, overnight, they just « Oh they crashed, I don’t know what happened » and that had never happened before the COVID protocol rolled out in 2020. So yeah, when they say they killed people I agree with them. And I told people from probably April on, don’t go to the hospital, they’re killing people in there, stay away, I don’t know what’s wrong. I didn’t know what was doing it. I honestly didn’t know it was the vents, I didn’t know it was the Remdesivir until I looked into it later and I was able to kind of connect all the dots. But I knew they were killing people.
Host: What about vaccine injury? The ones that actually took the shots, what did you see there?
Zoe: Massive… I didn’t know it was possible for a human to die so horrifically and so quickly before they rolled out the mRNA injections. It was insane. I’ve never seen anything like that. Patients, the worst of them, were the ones, they called it sepsis but it was like instant multi organ failure – like within hours patients would die of liver, lung, kidney, all-at-once failure, respiratory failure. It was like… there’s some of the records that emergency crew that found them, it’s like their body tried to reject everything. And some of these cases, like their family would be there 30 minutes before and then within an hour they’re dead. [cries]
And then there were patients coming in with seizures like I’ve never seen before. We couldn’t control some of them. Days patients would be seizing and no medications would stop it and eventually they kind of had to be put down.
They called it encephalitis or encephalopathy and then later on they even the coding information organization AHIMA admitted « COVID-19 associated encephalitis ». There were blood clots, strokes. The clots were insane. Never seen clots like that before. Even the interventional radiologists that were going in with, you know, they have angiopathies and, you know, different scopes where they can do like heart interventions and put stents in like a carotid artery if you have a stroke going to your brain. Normally it’s rare to have more than one stent go in and they were documenting, you know, multiple locations all at once. They had heart attack cases that were like that, where they, you know, they needed massive amounts of stents that they never needed before. There were people in their 20s that have been hiking, that were totally healthy had been running marathons, that suddenly needed a leg amputated because they had a massive blood clot going from their hip all the way down to their leg and it couldn’t be saved. So that happened.
There were some cases of overnight spinal gangrene which I’ve never seen before and you can’t amputate, you know, the spine. When it goes gangrenous normally they cut out tissue that’s dying like that, so it prevents further infection and they didn’t know what to do. The only thing they could do was, you know, basically replace that part of their spine with an implant – that’s the best they could do.
Yeah, it was really intense and I didn’t question the vaccines as much as I should have. I started to about the flu shot way back in 2004 but with the pressure to get the COVID-19 shot I started looking into what it could do and I knew I didn’t want anything to do with this experimental mRNA thing. And when I started looking into the experts that were saying, well this is what this potential vaccine could do, this is what the research says, I was looking at the vaccine trials and what’s happening to those patients and the Guillain-Barré that was happening and the strokes that were happening. And so I kind of knew to look for that when the vaccine came out and the doctors were, you know, baffled. They weren’t connecting the dots. But to me, knowing what the potential causes or potential symptoms of a vaccine injury could be, we 100% had all the things that I just described. But doctors would never tell you that, they would just say it’s a stroke, it’s a heart attack, it’s a blood clot and they would never connect the two.
Host: Is there anything that would make you take a vaccination of any kind ever again?
Zoe: They would have to kill me. Nothing, nothing would make me take it. Not any more kinds. No more vaccines.
Host: Did you have Covid?
Zoe: Nope, I’ve never had Covid. I had a cold once in four years, I call it a cold because it felt just like a cold. I didn’t have like, I lost my sense of smell. It felt just, I wasn’t even really down that bad, I just, you know, got the sniffles for a couple days. Really it wasn’t that bad. But I take zinc and vitamin C and glutathione every day and I eat clean, try and take care of myself so…
Host: Is there anything else you want to add to the story? Anything else you want to say?
Zoe: I don’t know.
Host: Would you take someone you love into hospital?
Zoe: No. I mean, that’s a really hard question because I want to say 100% no, but there are some exceptions where, you know, if you have a massive injury where your arm is broken, you know, like a holistic doctor isn’t going to be able to set it in the same way depending on what kind of a break it is. You might not be able to do the diagnostics. But them coming at me with a needle of any kind, I don’t really trust it, I don’t trust PCR tests, I’m not going to let a doctor try and diagnose me based on that. I would have to know the doctor or the care team of that hospital. I would have to vet them. And my dad’s, you know, probably going to need care soon so I’m working as best I can to try and keep him at home.
Host: Are you employed again?
Zoe: No, I have not worked in three years. I have tried not to go back into health care because I knew I wasn’t going to get an exemption. I’m kind of trying to go back into it now and they’re still requiring – it even says right in some of the the job descriptions that covid-19 is still going to be required and there are very limited exemptions allowed and then all the other vaccines are still required. So probably not a good chance that I would get a job in health health care if that’s part of it.
I wanted to grow food and maybe work with animals like I did before I went into health care but that’s been really hard to get into. There’s not a lot out there and I’m a woman so apparently I’m the wrong gender to start farming or working with animals or growing vegetables, I don’t know.
Host: We’ll stop. Listen, thank you for being so brave. And is this the first time you’ve spoken publicly about that?
Zoe: Yes.
Host: Thank you for doing that. It’s very important information that you have. We really appreciate it. Thank you.
J’ai traduit cet article très amusant de eugyppius pour mon épouse mais libre à vous d’en profiter. Amusant parce que le niveau d’idiotie ici décrit – encore pire que celui-ci, déjà assez gratiné – est tellement extrême que ça en devient comique.
Les allemands feraient bien de comprendre que l’idéologie, verte ou brune – les deux partageant la même origine, dont on retrouve l’écho dans le Grand Reset de notre ami Klaus – n’est pas leur point fort et qu’entre leur financement de la réponse au Covid, le rôle plutôt suspect de BioNTech dans le même dossier, et l’omniprésence de la très opiniâtre Ursula von der Leyen, on entend beaucoup trop parler de nos voisins teutons ces derniers temps. Et pas en bien.
La publication d’un nouveau document révèle la fraude, la tromperie et l’idiotie stupéfiantes qui ont entouré l’abandon du nucléaire en Allemagne
eugyppius
25 avril 2024
Tous nos pays sont fous de différentes manières, mais lorsqu’il s’agit de politique énergétique, l’Allemagne est une championne incontestée de la folie
En 2011, un tsunami provoquait la catastrophe nucléaire de Fukushima. Si vous consultez une carte, vous remarquerez que Fukushima se trouve dans un pays appelé Japon, qui se trouve être un pays différent de l’Allemagne. La catastrophe de Fukushima n’avait rien à voir avec la République fédérale, mais la chancelière de l’époque, Angela Merkel, a ressenti le besoin de résoudre le problème de Fukushima en abandonnant progressivement l’énergie nucléaire en Allemagne, même si les tsunamis et les tremblements de terre ne sont pas un problème en Allemagne, parce que l’Allemagne est un pays d’Europe centrale et non une nation insulaire en Asie.
C’est déjà assez fou, mais il y a plus fou encore. Quelques mois avant d’annoncer la sortie du nucléaire, le gouvernement d’Angela Merkel avait adopté une loi sur la transition énergétique afin d’assurer la transition de l’Allemagne vers un avenir sans émissions. En d’autres termes, nous avons décidé de nous débarrasser de notre principale source d’énergie sans émissions, quelques mois seulement après avoir décidé d’opérer une transition énergétique vers une énergie sans émissions. À ce stade, on serait en droit de se demander si l’Allemagne ne souffre pas d’une sorte de phobie culturelle chamanique de l’électricité en général, tant cette décision est folle. Ces choix insensés ont eu pour conséquence à court terme d’accroître notre dépendance à l’égard du gaz naturel russe. À part ça, ils ont fait en sorte que la production d’électricité en Allemagne soit beaucoup plus chère que nécessaire et qu’elle produise beaucoup plus d’émissions de carbone que nécessaire.
Aujourd’hui, la folie exige des explications, et les observateurs ont proposé diverses théories pour expliquer la folie nucléaire climatique allemande. Deux d’entre elles méritent d’être mentionnées ici:
1) La génération de 1968 en Allemagne était caractérisée par un radicalisme inhabituel, aiguisé par l’anxiété morale suscitée par le national-socialisme, et résolue à surpasser tous les autres dans le projet de la vertueuse abnégation de soi. Notre culture a développé un mouvement antinucléaire délirant qui, dans un élan de rigueur typiquement allemand, en est venu à embrasser l’opposition à l’énergie nucléaire. La catastrophe de Tchernobyl a encore davantage radicalisé les antinucléaires à cheveux roses, et ces crétins ont fini comme présentateurs de journaux télévisés, enseignants et auteurs de livres, endoctrinant de fait la génération suivante conformément à leurs délires parareligieux.
2) Après la guerre froide, les hommes politiques allemands – en particulier Gerhard Schröder et Angela Merkel – nourrissaient le désir subtil et pas tout à fait déraisonnable de renforcer les liens avec la Russie, riche en ressources. Ils ont décidé que les antinucléaires et le parti des Verts pouvaient être instrumentalisés à cette fin. La transition énergétique et la sortie du nucléaire ont accru notre dépendance à l’égard du gaz russe, ce qui était un choix plutôt qu’une erreur.
Ces théories se soutiennent mutuellement, mais je ne pense pas que l’une ou l’autre puisse expliquer entièrement le phénomène étrange dont nous sommes témoins. La folie énergétique de l’Allemagne est un problème très profond qui occupera les historiens pendant de nombreuses générations.
En 2022, la Russie a envahi l’Ukraine, et l’Allemagne, sous la direction du successeur de Mme Merkel, le chancelier Olaf Scholz, a décidé, avec le reste de l’Occident libéral, que la Russie était méchante, méchante, méchante et que le terrible Poutine devait être puni par des sanctions, des sanctions, des sanctions auto-flagellantes. Cette nouvelle poussée de moralisme bien-pensant a encore affaibli notre situation énergétique, ouvrant la voie à une crise énergétique que nous avons nous-mêmes entièrement créée. Les Verts, désormais au gouvernement, étaient déterminés à mener à leur terme les dernières étapes de la sortie du nucléaire, même si nos approvisionnements en gaz naturel étaient incertains. Ce n’est que lorsqu’ils se sont retrouvés au bord de l’abîme politique qu’ils ont accepté à contrecœur d’accorder à nos dernières centrales nucléaires un bail de trois mois et demi. Nous, les Allemands, et notre politique énergétique, avions dépassé tous les autres en termes de folie, nous sommes devenus la risée du monde entier, c’est dire à quel point nous étions fous.
Les Verts ont mené des batailles bureaucratiques sans merci pour fermer les dernières centrales nucléaires et, depuis, pour éviter que leurs idioties ne soient révélées au grand jour, ils ont mené des batailles juridiques sans merci pour garder les archives sous scellés. En audience publique, ils ont fait valoir que ces documents devaient rester secrets, car le Sonderweg allemand [NdT. terme désignant une hypothèse ou une interrogation historique quant à une éventuelle particularité du peuple allemand, voir ici] en matière de nucléaire « doit être défendu à l’avenir, tant au niveau national qu’auprès de nos partenaires internationaux et européens » et que « si ces documents devaient être divulgués, les partenaires de négociation du gouvernement fédéral pourraient contrer nos arguments ». Oui, vous avez bien lu: les avocats du Ministère allemand de l’économie se sont présentés devant un juge l’année dernière et l’ont supplié de ne pas divulguer les documents internes relatifs à l’abandon du nucléaire en Allemagne parce que leur contenu était si discréditant qu’il rendrait cette politique impossible à justifier à l’intérieur du pays et à défendre à l’étranger.
Notre gouvernement n’est donc pas seulement fou. Il sait qu’il est fou, il aime sa folie, il veut persister dans sa folie et son seul souci est que personne ne s’aperçoive de sa folie. Il est comme un homme d’âge moyen souffrant d’une addiction invalidante à la pornographie plantaire et craignant que sa femme ne tombe sur son historique de navigation, mais transmué sous la forme d’une grande puissance industrielle européenne.
Heureusement, les journalistes de l’excellent magazine d’information Cicero ont gagné leur bataille judiciaire et ont réussi à forcer la publication des mémos nucléaires extrêmement gênants. Aujourd’hui, Daniel Gräber publie son analyse tant attendue de ces documents, et ce qu’elle révèle est vraiment et réellement épouvantable. Ces documents montrent des hauts fonctionnaires qui falsifient littéralement des rapports d’experts. Ils montrent ces mêmes fonctionnaires occupés à dissimuler des informations à leur patron, le Ministre de l’économie Robert Habeck, de peur que celui-ci ne parvienne malencontreusement aux bonnes conclusions. Et elles montrent un Habeck inconscient et délibérément trompé, caressant toujours le rêve de devenir un jour chancelier et terrifié à l’idée de s’aliéner les antinucléaires enragés de son propre parti.
Avant de passer aux faits marquants, je dois vous présenter notre galerie de personnages. Il s’agit d’un groupe haut en couleur. Au sommet de cette tragicomédie se trouve bien sûr Habeck lui-même, notre vaillant Ministre des affaires économiques. Il est issu de l’aile technocratique, dite « réaliste », du parti des Verts, ce qui signifie qu’il est un Visionnaire Très Sérieux, à la tête dure, et pas seulement un de ces hippies gauchistes fous.
Habeck tel qu’il souhaite être perçu et tel que les médias d’État s’efforcent de le dépeindre: l’homme d’État clairvoyant et profondément intellectuel. En fait, comme nous le verrons, c’est un parfait crétin.
Encore plus stupide, la collègue de Habeck, Annalena Baerbock, a fini comme candidate des Verts à la chancellerie lors des élections de 2021, pour cause de féminisme. Les ambitions frustrées peuvent briser le meilleur des hommes, sans parler des auteurs de livres pour enfants pseudo-intellectuels et mesquins.
Ensuite, il faut faire la connaissance du puissant secrétaire d’État de Habeck, Patrick Graichen. Cet homme odieux, qui a été contraint de démissionner en mai 2023 à la suite d’un scandale de népotisme, a été le tsar de l’énergie de Habeck pendant la crise de 2022. Il est entré au Ministère après avoir passé des années comme lobbyiste à Agora Energiewende, un groupe de réflexion responsable de la conception et de la promotion d’une grande partie de la folie actuelle de l’Allemagne en matière d’énergies renouvelables.
Le troisième est Stefan Tidow, qui évoque ce qui résulterait du croisement entre un requin et un comptable. Il a également un passé chez Agora, où il a travaillé pendant un certain temps sous les ordres de son ami Graichen. Lorsque le gouvernement Scholz est arrivé au pouvoir, M. Tidow est devenu secrétaire d’État au Ministère de l’environnement, chargé de la surveillance nucléaire.
Enfin, il y a le subordonné de Tidow, un avocat fou nommé Gerrit Niehaus. Comme son patron Tidow, Niehaus semble vraiment, pour des raisons insondables, détester l’énergie nucléaire et c’est très regrettable, car le Ministre Vert de l’Environnement l’a placé à la tête du « Département S », la division responsable de la réglementation nucléaire. Je n’ai pas trouvé de bonne photo de Niehaus, alors pour les besoins de ce billet, je vous invite à imaginer le visage masculin déplaisant de votre choix.
Dès que la Russie a envahi l’Ukraine le 24 février 2022, Habeck et son Ministère surent que leurs projets d’abolition de l’énergie nucléaire étaient remis en question. Habeck laissa d’abord entendre qu’il était prêt à retarder la sortie du nucléaire, et ses subordonnés demandèrent à des experts internes d’évaluer si la prolongation de la durée de vie de nos dernières centrales nucléaires renforcerait la sécurité énergétique. Ces fonctionnaires politiquement neutres rédigèrent une note de quatre pages expliquant en détail toutes les raisons pour lesquelles l’arrêt des centrales face à une crise énergétique imminente pourrait être une mauvaise idée, et pourquoi il pourrait être judicieux de les laisser fonctionner pendant l’hiver. Tous les arguments qui allaient émerger à l’automne, au fur et à mesure que la crise énergétique s’aggravait, étaient donc, comme l’explique Gräber, « sur la table dès le départ … bien préparés par des experts fonctionnaires dont le travail consiste à s’occuper du bien-être du pays tout entier plutôt que de celui d’un parti en particulier ».
Fait fascinant, Habeck affirme qu’il n’a jamais vu cette évaluation. Son tsar de l’énergie, Graichen, déterminé à sortir du nucléaire avant la fin de l’année, quitte à mourir de froid dans l’obscurité, semble l’avoir envoyée directement à la poubelle, condamnant son patron à déclarer des choses stupides et erronées à la télévision dans les mois qui suvaient.
Pendant ce temps, l’homologue de Graichen au Ministère de l’environnement, notre requin-comptable Tidow, travaillait tout aussi dur pour déjouer les rapports gênants de son côté. Le 1er mars 2022, son Ministère commanda une évaluation sur les « scénarios compatibles avec la sûreté nucléaire », au cas où les dernières centrales nucléaires seraient autorisées à fonctionner au-delà du 31 décembre. Les auteurs du rapport – dont deux consultants externes – y affirment qu’aucun problème de sécurité ne s’opposait à la prolongation de la durée de vie des centrales « pendant plusieurs années » au-delà de la date prévue pour leur arrêt progressif.
Le subordonné de Tidow au « Département S », Gerrit Niehaus, trouva ce document très gênant et a commença immédiatement à le réécrire. Fait amusant, il remplace chaque occurrence du mot « énergie nucléaire » (« Kernkraft ») par le mot « énergie atomique » (« Atomkraft ») à la sonorité légèrement plus inquiétante. « Ensuite, écrit Gräber, il a entrepris de transformer le message principal du mémo en son contraire. Il lui a fallu deux jours pour y parvenir. Le 3 mars, le nouveau mémo falsifié est prêt. Il ne contient plus les noms des auteurs originaux et ne mentionne plus que le « Département S ». Il affirmait que la prolongation de la durée de vie des dernières centrales nucléaires allemandes, ne serait-ce que de quelques mois, représentait un risque trop important pour être envisagé. Une fois de plus, Habeck fut tenu dans l’ignorance. Le patron de Niehaus, Tidow, ne divulgua pas l’évaluation originale et ne transmit que la version trafiquée de Niehaus à Graichen, au Ministère de l’économie. Elle était accompagnée d’une note: « Ne pas diffuser officiellement, seulement pour vous ».
Il s’ensuivit une étonnante comédie de l’absurde. Doutant apparemment que Habeck ait l’envie de lire même la note trafiquée, Graichen rédigea un document entièrement nouveau, intitulé « Examen de la poursuite de l’exploitation des centrales nucléaires dans le contexte de la guerre en Ukraine ». Bien entendu, il s’agissait encore d’une autre invention bureaucratique qui recommandait de ne pas prolonger la durée de vie des dernières centrales nucléaires allemandes, et ce sur une base pseudo-intellectuelle encore plus flagrante. Graichen transmit rapidement cette dérivation frauduleuse d’un mémo falsifié d’une évaluation authentique à Habeck – qui, bien sûr, l’aima vraiment beaucoup.
C’était un vendredi soir, mais l’orgasme intellectuel de Habeck était si intense qu’il passa la soirée et une bonne partie de la journée suivante à réécrire la farce de Graichen sous la forme d’un long dialogue de questions-réponses. Une fois ce travail d’amour achevé, notre fier écolier le transmit joyeusement à Graichen et à Tidow, expliquant qu’il avait transformé le « merveilleux article » de Graichen en une FAQ, « parce que je pense que cela doit être NARRATIF. Si vous voulez lire cet article, tout le monde voudra le lire aussi ». Habeck suggéra qu’ils envoient cette quatrième dérivation narrative de la reconception frauduleuse par Graichen du mémo falsifié de Niehaus d’une évaluation authentique aux opérateurs de la centrale nucléaire le jour suivant, à midi.
Nos magiciens de la bureaucratie se retrouvèrent face à un problème très délicat. Comme l’expliqua Niehaus, la note de Graichen (dérivation numéro trois) était un désastre complet – « grossièrement erronée en termes juridiques » et erronée à d’autres égards également. Habeck avait, sans le savoir, intégré toute cette ignorance dans son NARRATIF et demandait maintenant que l’on utilise ce monument d’idiotie idéologique pour expliquer aux véritables experts – les exploitants des centrales nucléaires – comment les choses devaient se passer. Il s’ensuivit, comme l’écrit Gräber, « un échange de courriels animé dans lequel les collaborateurs de Habeck se demandaient quoi faire de l’histoire écrite par leur patron, qui était basée sur des faits erronés ». Ils publièrent finalement une version « radicalement raccourcie » et « considérablement réécrite » sur le site web du Ministère le 8 mars.
En fin de compte, les bureaucrates Verts perdirent la bataille, mais ils gagnèrent la guerre. Toutes les fausses raisons inventées pour ne pas laisser les centrales nucléaires fonctionner jusqu’au printemps fondaient à mesure que la crise énergétique s’aggravait et que le gouvernement se retrouvait au bord de l’anéantissement politique. Les centrales furent cependant mises hors service, mais un peu plus tard que ne l’espéraient Graichen, Tidow et Niehaus. Les Verts proclamèrent leur victoire et Habeck rêve encore aujourd’hui de son futur poste de chancelier. Ce qui est resté dans les archives du ministère Habeck, ce sont les restes maladroits de leur radicalisme, de leur ignorance et de leur volonté de tromper, qu’ils n’ont pas réussi, dans ce cas tout au moins, à nous cacher.
Nous ne sommes pas des héritiers, nous ne laissons pas d’héritiers. Nous n’héritons rien de personne, nous ne lèguerons rien à personne. Voilà, pour le dire brièvement et brutalement, l’image de notre condition aujourd’hui. Chaque vie est une chose en soi. La déconnexion de l’avant et de l’après affecte chacun d’entre nous à des degrés divers et à des niveaux de conscience différents, dans notre vie personnelle, publique et sociale. La politique, elle aussi, esquive ou renie les héritages. En politique comme dans le commerce, il ne reste que marques inanimées et icônes fanées, mais rien qui ressemble à un héritage. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, ou du moins dans l’histoire que nous connaissons, nous vivons une époque sans héritiers. Ou du moins la première à ne pas reconnaître l’héritage comme une valeur à préserver et à transmettre. La première époque à avertir, comme le roi Louis XV, qu’après nous viendra le déluge, que notre monde s’éteindra avec nous. Après nous, personne ne poursuivra notre œuvre, personne ne sauvera rien de notre patrimoine; nous ne laisserons aucune trace, tout sera effacé par l’eau et le vent. L’eau de l’oubli qui efface toute empreinte et le vent de l’effacement qui emporte tout. C’est le dénouement logique d’une société sans père, devenue ensuite une société sans enfant, une société parricide et infanticide, sous la bannière de l’orphelinat choisi. La société des mutants et des non-parents, du fait de la dénatalité et de l’avortement. L’ère du nihilisme finit par tenir sa promesse: de tout il ne restera rien, le néant après nous.
À qui laisse-t-on ses biens, sa richesse de vie, spirituelle et réelle, sa bibliothèque, ses archives de souvenirs, d’objets et de pensées? Aux rats et aux incinérateurs. Tout au plus, on extraira de ce patrimoine sa valeur vénale et mercantile, c’est-à-dire que ce qui a une valeur commerciale sera quantifié et vendu; s’il n’a pas de valeur économique, il faudra s’en débarrasser de la manière la plus rapide et la plus indolore, ce sera l’œuvre des vidangeurs ou des toilettes chimiques. Il devra disparaître sans laisser de traces. La qualité d’héritier est valable tant que l’on est chez le notaire, c’est-à-dire jusqu’à la commutation des intentions testamentaires en biens à jouir. Dans tous les domaines, ce qui n’est pas hérité et ne laisse pas d’héritage, ce qui est nouveau, inédit ou destiné à dépasser et à faire oublier tout antécédent, a une valeur positive. En politique, chaque leader et chaque mouvement doit se présenter comme nouveau, doit procéder à un remodelage radical qui consiste à défaire périodiquement les héritages afin d’apparaître plus adapté au présent et moins encombré de squelettes dans l’armoire, d’héritages encombrants à effacer. De nouvelles applications nous attendent, il n’est plus temps d’entretenir les anciennes. L’histoire elle-même est un fardeau insupportable. La technologie nous oriente sans cesse vers la mise à jour.
De même, les maîtres sont reniés, car nous ne nous sentons pas héritiers et continuateurs de leur œuvre et de leur leçon, ils n’ont rien à nous apprendre car ils viennent d’époques arriérées par rapport à la nôtre, avec des technologies résolument dépassées. Aucun habitant du passé ne peut nous guider vers l’avenir ni nous enseigner quoi que ce soit d’adéquat pour le monde à venir.
Du passé, seule la mémoire des victimes est conservée, mais il ne s’agit pas d’un héritage à préserver et à poursuivre, mais plutôt d’un avertissement à ne pas répéter ces erreurs/horreurs. La mémoire des victimes est un acte d’accusation et de rejet de l’héritage des bourreaux.
Comment la fin de l’héritage se manifeste-t-elle au niveau générationnel? Tout d’abord, on ne fait plus d’enfants; s’il y en a, ils partent, ils quittent la maison et la ville familiale, ils changent d’horizon. Et s’ils ne partent pas, ils se déshéritent, ils s’éloignent dans l’esprit et dans le cœur, ils croient que vivre c’est s’émanciper de ceux qui les ont mis au monde. Il y a des exceptions, et elles ne sont pas rares non plus, mais la tendance générale, l’esprit du temps, c’est ça. Pas d’héritiers.
Les pays se vident, il n’y a pas de renouvellement, les familles sont en voie d’extinction par dénatalité et émigration; des présences séculaires disparaîtront en quelques décennies; tout au plus en restera-t-il ailleurs un éparpillement dispersé. Nos contemporains se sentent enfants de leur temps plus que de leurs parents ou de leur pays d’origine et de leurs maîtres. Ils se sentent auto-fabriqués, ils se croient auto-créés, ils croient – même si ce n’est pas vrai – qu’ils fabriquent et autogèrent toute leur vie.
Du coup, plus rien ne se transmet, l’infidélité devient une valeur et un acte d’autonomie, tout devient rapidement obsolète: de l’obsolescence programmée des objets à l’obsolescence intégrale et inexorable des sujets, qui ne survivent que s’ils sont fluides, génétiquement modifiables, mutants.
Autre conséquence du refus de l’héritage: il ne vaut pas la peine de se souvenir, ou pire, d’avoir la nostalgie du passé et de ceux qui ne sont plus là; du temps perdu, un exercice vain, un spiritualisme grotesque contre le progrès inéluctable de la vie. C’est aussi pourquoi la transmission des savoirs, des principes, des pratiques, des coutumes, des expériences est interrompue: tout ce qu’on appelait autrefois tradition était fondé sur un principe d’héritage bi-univoque, c’est-à-dire reçu et délivré, que je résume dans le statut d’« héritiers enceints ». Le passé est dépourvu de valeur et de sens, il doit être effacé, supprimé, maudit, dépassé; tout est accéléré, mécanisé, remplacé. Rien n’est conservé, surtout pas le sens de la continuité.
Chaque vie s’achève sur une voie sans issue, ne venant de nulle part et ne continuant nulle part. Bienvenue dans la société sans héritiers. Il ne reste plus qu’à faire confiance à l’inattendu, à l’inconnu, à la pitié, aux virages en épingle à cheveux. Ou à un miracle à accomplir par des dieux indéfinis.
J’ai pris un peu de retard dans mes publications, cher lecteur. J’ai été malade, mais ça va mieux. Heureusement, parce que vivre dans cet état n’en vaut vraiment pas la peine. Bon sujet pour un article, me disai-je.
Miriam en arrivait ici à la conclusion que toute l’ingénierie sociale s’articule en fin de compte sur la peur de la mort, menace cachée derrière tous les non-dits du pouvoir. Je le croyais aussi mais c’était une erreur, du moins en partie. Je viens de comprendre que mourir ne dérange pas du tout les vieux. Ils ont fait leur temps, ils sont mal foutus, ils en ont eu assez – du meilleur comme du pire – on les a trop fait chier, etc. Non, ce qui les dérange plus que la mort, c’est la solitude. Surtout si on leur inflige les deux en même temps.
Des vieux, on en a tué un paquet en 2020. Des dizaines de milliers, des centaines de milliers?.. Le saura-t-on un jour? De toute façon, plus personne n’en a rien à battre. On va tourner la page, on va tous bien gentiment aller voter et « restaurer la confiance dans les institutions ». Tuer les vieux est de toute façon une vieille tradition humaine, sauf qu’à l’époque on avait la délicatesse d’y mettre les formes. Là, on l’a fait consciencieusement, méthodiquement, en leur refusant les trois cachets – prix: un dollar – qui ont toujours été utilisés pour traiter une pneumonie post-virale, puis à coups de respirateurs, Rivotril, morphine et Remdesivir, et de mention « Ne pas ressusciter » tamponnée sur leur dossier, protocole suivi à la lettre par des dizaines de milliers de médecins et infirmières de par le monde, qui ont apparemment tout oublié de leurs études sauf leur cours de math: dépenser un dollar pour sauver Mamy, en gagner plus de trente mille (tarif US) pour la tuer. Loin des regards, enfermés dans une chambre de maison de repos ou d’hôpital – ce qui continue en ce moment, et pas que pour les vieux, sous l’appellation « suicide médicalement assisté ».
On a enfermé les autres dans leur petite cellule personnelle, avec consigne de ne se rendre que quand il était trop tard à l’hôpital – où certains ne sont pas allés, sachant ce qui les attendait, c’est-à-dire probablement la mort. Pas n’importe quelle mort, une mort dans la solitude. C’était avant tout une épidémie de solitude qu’on a tenté d’inoculer à huit milliards de personnes. Je pense que c’est ça qui leur a foutu la trouille. La « distanciation sociale », qui se guérit avec un vaccin.
Le moteur de cette société, depuis la nuit des temps, c’est le chantage à la solitude. Qu’on l’appelle ostracisme, exclusion, bannissement ou même quarantaine, en définitive, c’est juste de solitude qu’on nous menace. C’est ce qui permet de vendre réseaux sociaux, smartphones, drogues, anti-dépresseurs, vaccins, sexe et guerres en tout genre. Ça fonctionne un moment jusqu’au moment où ça ne fonctionne plus.
Le monde devrait comprendre que bon nombre de vieux n’en a plus rien à caler de ses foutaises. Comprendre aussi que, même s’ils dérangent et s’ils sentent la soupe, ce sont les vieux qui ont fait jusqu’à présent tourner la boutique et qu’on a rien trouvé de très convaincant pour les remplacer: intelligence artificielle, énergies renouvelables, Neuralink, tout ce genre de combine foireuse d’investisseurs véreux et de « parties prenantes » ne fonctionneront jamais.
J’ai soixante ans la semaine prochaine. Je pouvais prendre ma retraite, mais je continue encore un an. C’eût été l’occasion de former un jeune à mon métier, qui s’apprend essentiellement par la pratique mais ce n’est pas au programme. Mon beau-frère, qui avait un boulot encore plus pointu et irremplaçable que le mien, est dans le même cas de figure. La transmission du savoir ne s’est pas faite. Les jeunes ne veulent plus travailler, n’en sont plus capables, ou les deux. Le travail est un truc de vieux et on nous a déjà oubliés. Ils repenseront pourtant bientôt à nous, le jour où ce monde se mettra à vraiment partir en vrille et où il leur faudra revoir leurs ambitions à la baisse. Devant leurs nouveaux jouets inutiles, ils risquent de se sentir un peu con.
L’article ci-dessous est une excellente mise à jour de celui-ci, et un chouette petit cours sur le fonctionnement du cerveau. Enfin, quand il fonctionne.
Pour info: « Elon Musk », sur la chaîne YouTube de Nex Wex. Pour ceux qui voudraient explorer ce « trou de lapin », attendez-vous à voir vos dernières illusions sur ce monde – s’il vous en reste – s’évaporer instantanément. J’ai prévenu.
Et pour se moquer, une autre des brillantes réalisations du susdit, ici.
Neuralink ne lit pas dans les pensées et n’y parviendra jamais
VN Alexander
7 avril 2024
Les grands titres de la presse s’enflamment:
« La lecture de l’esprit par l’IA est arrivée! »
« Neuralink permet à l’homme de contrôler l’ordinateur par la pensée! »
« Les implants d’IA des soldats chinois améliorent leurs capacités et leurs temps de réaction ».
Tous les implants neuronaux, qu’ils soient fabriqués par la société d’Elon Musk ou par d’autres instituts de recherche, sont capables de capter des impulsions électriques destinées au contrôle moteur. Ces dispositifs ne décodent pas les pensées.
Les pensées concernant des objets, des souvenirs, des croyances et des intentions sont des relations complexes de réverbération entre de multiples processus simultanés dans de multiples régions du cerveau. La pensée n’est pas un « code » – une séquence linéaire de bips – situé dans une zone spécifique du cerveau.
En janvier de cette année, les chercheurs de Neuralink ont implanté un dispositif de type Fitbit dans le cerveau du premier sujet expérimental humain. L’appareil comporte 64 fils qui s’enfoncent dans le tissu du cortex moteur, avec quelque 3 000 électrodes qui captent les décharges électriques qui se produisent lorsqu’une personne essaie de mouvoir son corps. La décision de se mouvoir, la volonté de se mouvoir et la motivation pour se mouvoir sont des processus plus complexes antérieurs au déclenchement des neurones moteurs.
Les chercheurs qui vantent les mérites des dispositifs de « lecture de l’esprit » sont peut-être si étroitement formés dans leurs domaines mécanistes qu’ils ne se rendent pas compte que l’appareil ne lit pas l’esprit et n’y parviendra jamais – ou peut-être qu’ils le comprennent, mais qu’ils veulent être en mesure de contrôler les impulsions motrices des gens avec du courant électrique.
Comme les grenouilles mortes de Galvani. [NdT. voir ici]
Dans cet essai, je décris trois implants neuronaux différents testés sur des personnes paralysées, en dépit du fait qu’il existe des dispositifs de communication plus sûrs susceptibles de fonctionner aussi bien, voire mieux. Les patients eux-mêmes semblent comprendre que les dispositifs implantés sont limités, mais ils espèrent que leur sacrifice permettra un jour de grandes avancées technologiques au profit d’autres personnes.
Après avoir décrit le fonctionnement des implants chez ces sujets, j’essaierai de comprendre pourquoi notre culture est tellement attachée à l’idée qu’une machine puisse un jour détecter ce que nous pensons. Il se peut, comme l’a noté Iain McGilchrist dans son livre de 2009, The Master and His Emissary: The Divided Brain and the Making of the Western World (Le maître et son émissaire: le cerveau divisé et la construction du monde occidental), que l’hémisphère gauche de notre cerveau, qui pense que les gens sont des machines, a pris le dessus.
Patient 1: Ann
En 2023, Ann s’est vu implanter un dispositif d’interface cerveau-ordinateur ( « Brain Computer Interface » ou BCI) à l’Institut des neurosciences Weill de l’Université de Californie à San Francisco. Les bras et les jambes d’Ann sont paralysés et elle est incapable de parler. Mais elle a des expressions faciales. Lorsqu’elle bouge la bouche comme pour parler, l’implant capte des impulsions dans son cortex moteur qui se dirigent vers ses muscles faciaux.
Les impulsions captées par l’implant neuronal sont transmises à un ordinateur, un réseau dit « neuronal », qui catégorise et identifie les impulsions associées à des mouvements faciaux spécifiques pour différents phonèmes. Pour entraîner l’IA, Ann a dû répéter différents sons de nombreuses fois pendant des semaines jusqu’à ce que l’ordinateur reconnaisse les schémas d’activité cérébrale associés à tous les sons de base de la parole. Les chercheurs affirment qu’il a suffi à l’ordinateur d’apprendre 39 phonèmes (combinaisons de voyelles et de consonnes) pour être capable d’identifier n’importe quel mot en anglais. Elle dispose désormais d’un vocabulaire de 1 024 mots qu’elle peut utiliser avec cet appareil.
Un avatar d’IA ressemblant à Ann et parlant par l’intermédiaire d’un synthétiseur vocal prononce à l’écran les mots qu’Ann articule.
Je me demande pourquoi Ann n’utilise pas le logiciel d’IA sophistiqué qui a été développé pour la lecture labiale, puisqu’elle est capable de prononcer des mots. Avec ce logiciel de lecture labiale et une caméra braquée sur son visage au lieu d’un implant dans son cerveau, elle pourrait sans doute facilement dépasser un vocabulaire de 1 024 mots.
Patient 2: Bravo1
Le deuxième patient, âgé d’une quarantaine d’années, est connu sous le nom de Bravo1. À la différence de Ann, il lui est impossible de mouvoir les muscles de son visage. La lecture labiale assistée par l’IA n’est pas envisageable. En 2021, des chercheurs de l’UC à San Francisco lui ont implanté un dispositif qui détecte les impulsions envoyées à ses cordes vocales. Le système est capable de détecter jusqu’à 18 mots par minute avec une précision de 75 à 93%, en appliquant une fonction d’« autocorrection ». Les différents schémas d’activation des cordes vocales étant difficiles à distinguer – même pour les logiciels IA de reconnaissance des schémas – le système, associé à un texte prédictif, lui permet de travailler sur une cinquantaine de mots.
Il convient de souligner que l’IA utilisée par les systèmes d’Ann et de Bravo1 est incapable de faire le lien entre les schémas électriques et les schémas vocaux, sans une formation et une coopération approfondies de la part du patient.
Ces implants ne seront jamais des dispositifs prêts à l’emploi capables de décrypter les impulsions envoyées aux cordes vocales ou aux muscles faciaux pour déterminer quels mots sont censés être prononcés. La personne dont l’activité cérébrale est analysée doit entraîner l’IA.
Par exemple, Bravo1 a dû essayer de prononcer inlassablement le mot « eau », tandis que l’IA enregistrait ce schéma et en faisait ensuite un modèle généralisé, qui est légèrement différent à chaque fois. Il a dû faire de même avec chacun des 50 mots que le programme peut maintenant identifier.
Je note que cet homme peut cligner des yeux. Il me semble qu’il pourrait apprendre le code morse. Là encore, une caméra pourrait être braquée sur son visage – et avec l’aide de l’IA pour prédire la prochaine lettre et le prochain mot – il serait capable de communiquer en code morse de manière beaucoup plus efficace et beaucoup plus sûre – sans subir de chirurgie cérébrale et sans avoir à tolérer un dispositif qui, à un moment donné, pourrait provoquer une inflammation dangereuse.
Patient 3: Nolan
Le premier cobaye de Neuralink est Nolan, 29 ans, qui a reçu un implant qui, contrairement à ceux implantés chez Ann et Bravo1, ne peut pas être entièrement retiré. Les fils des détecteurs de signaux moteurs sont si fins qu’ils pénètrent dans le tissu cérébral.
Contrairement à Ann et Bravo1, Nolan sait parler. Il sait aussi bouger la tête et les épaules. Il avait la possibilité d’utiliser un ordinateur à commande vocale. Il aurait également pu bénéficier d’un dispositif lui permettant d’utiliser sa tête comme une manette de jeu pour contrôler un curseur.
Stephen Hawking tapait sur un clavier en contractant les muscles de ses joues; il n’avait pas d’implant.
Comme pour les autres patients, l’implant de Nolan détecte les impulsions neurales qui contrôlent les mouvements. Nolan doit essayer de bouger sa main, comme il le ferait pour contrôler une souris d’ordinateur, et ces impulsions sont captées par l’implant et envoyées sans fil à un ordinateur qui les catégorise et, après entraînement, déplace la souris en conséquence.
L’ingénieur de Neuralink dans la vidéo, qui s’appelle Bliss, plaisante en disant que Nolan a des pouvoirs télékinésiques. La plupart des commentaires sous la vidéo reprennent ces affirmations.
Je ne sais pas si Nolan est capable de déplacer la souris sans essayer consciemment de le faire. Comme la marche, le déplacement d’une souris est l’une de ces compétences que l’on souhaite pouvoir exercer inconsciemment.
Dans la prochaine phase de la recherche, l’équipe de Neuralink souhaite implanter un second dispositif pour stimuler ses muscles, les deux dispositifs agissant comme un pont au-dessus de la zone endommagée de la moelle épinière de Nolan. Cette technologie, associée peut-être à un exosquelette, pourrait réellement améliorer la qualité de vie de Nolan. J’espère qu’il marchera un jour grâce à cette expérience. Je doute que ses pensées soient un jour lues par un ordinateur.
Lorsque Bliss a demandé à Nolan ce qu’il avait réussi à faire avec ses nouveaux pouvoirs, il a répondu qu’il avait pu jouer à des jeux vidéo jusqu’à 6 heures du matin.
Je pense que Nolan pourrait utiliser un des robots à commande vocale de Telsa comme assistant personnel. Peut-être Musk pourrait-il être persuadé de l’inclure dans l’offre faite à Nolan.
S’agit-il là du début de la technologie de lecture de l’esprit par l’IA? Ou est-il déjà clair que ce n’est pas la voie à suivre, car aucun de ces implants ne capte les pensées en tant que telles? Ils captent les impulsions motrices.
La chirurgie cérébrale pourrait vous aider à cliquer et à swiper plus rapidement
Elon Musk affirme que, dans un avenir proche, les personnes valides souhaiteront un implant Neuralink, afin de pouvoir interagir directement avec un ordinateur, l’ensemble d’Internet et même l’IA.
Attendez un peu. Qu’est-ce qu’il dit en fait? Les personnes implantées vont-elles fusionner avec l’IA et comprendre toutes les données des serveurs de Google avec l’œil de leur esprit, comme le laisse entendre cette illustration?
En fait, Musk estime que les personnes dotées de Neuralink pourront cliquer et swiper plus rapidement.
Ce n’est pas comme si l’IA allait être injectée dans l’ADN neuronal. Les personnes équipées d’un Neuralink continueront à utiliser des ordinateurs et des écrans externes.
Si on s’équipe d’un Neuralink, on remplace sa main – un outil d’interface perfectionné par des milliards d’années d’évolution – par une connexion Bluetooth à un appareil de type Fitbit qui ne fonctionnera pas forcément très bien.
Qui pourrait bien vouloir de ça? Les joueurs professionnels de jeux vidéo?
Le cerveau gauche, manipulateur de symboles, versus le cerveau droit, penseur
Dans ses travaux sur le fonctionnement et l’interaction des hémisphères gauche et droit du cerveau, Iain McGilchrist ne s’attèle pas à décrire la chimie extrêmement complexe qui sous-tend l’activité des ondes cérébrales. En effet, les chercheurs comme McGilchrist s’appuient principalement sur l’observation du comportement des personnes souffrant de lésions cérébrales pour comprendre le fonctionnement du cerveau. Si l’un des hémisphères est endommagé, des déficits neurologiques prévisibles en résulteront.
Mais dans l’ensemble, ce qui ressort clairement de la lecture de McGilchrist, c’est à quel point la pensée et l’action, la croyance et la mémoire sont des processus extrêmement complexes répartis dans les différentes régions du cerveau, qui dépendent les unes des autres pour créer du sens.
J’anime un webinaire mensuel intitulé « Nous ne sommes pas des machines », qui critique ceux qui pensent que l’intelligence artificielle est en fait intelligente, et j’essaie de montrer que les processus biologiques sont beaucoup plus complexes que les processus informatiques. Je pourrais dire à mes étudiants d’écouter McGilchrist et de laisser tomber le webinaire. Il explique clairement qu’il est illusoire de s’imaginer que l’on peut décoder les pensées en introduisant quelques milliers de sondes dans le cerveau de quelqu’un.
Selon McGilchrist, l’hémisphère gauche est mécaniste. Il est impliqué dans l’utilisation d’outils et traite les objets du monde comme inanimés et décontextualisés. Il est impliqué dans la production de la parole de la même manière que l’on manipule un outil, en utilisant des procédures prédéfinies avec des résultats prévisibles.
L’hémisphère droit fournit la contextualisation des mots, c’est-à-dire leur signification.
Différents types de signes: symboles, icônes et indices
Dans mon domaine, la biosémiotique, je dirais que l’hémisphère droit semble plus impliqué dans ce que nous appelons les signes ancrés, les icônes et les indices. Penser et agir intelligemment est une faculté dont sont capables tous les êtres vivants, y compris les microbes et les cellules individuelles. Et il semble qu’ils y arrivent en utilisant des signes ancrés.
L’icône, en tant que signe, associe une chose à une autre en vertu d’une similitude physique. Par exemple, si je veux représenter un chat, je peux l’imiter en faisant « miaou, miaou », et vous comprendrez ce que je veux dire parce que mon miaou ressemble au son que fait un chat. Dans les cellules d’un corps, un signe iconique peut être une molécule qui s’insère dans un récepteur en raison de sa forme similaire. La similitude physique crée une association. C’est ainsi que des choses peuvent devenir des signes d’autres choses (ou de résultats), en raison de relations contextualisées.
Un indice associe une chose à une autre chose (ou à un résultat) en vertu d’un vecteur physique. Un nourrisson peut communiquer ses désirs en pointant son index. On voit que le nourrisson est orienté vers l’objet. Pour prendre un exemple biologique, on peut considérer la moisissure visqueuse qui se met à pulser rapidement dans une direction spécifique, ce qui l’amène à se déplacer vers un gradient de nourriture détecté.
Ce type de signes tire sa signification du contexte et n’a pas besoin d’être appris.
En revanche, un autre type de signe, appelé symbole ou code, doit être appris parce qu’il n’est pas fondé sur des relations physiques. Par exemple, le mot « chat » fait arbitrairement référence à l’animal qui dit « miaou ».
Pour compléter l’argument de McGilchrist, je dirais que le prétendu « langage » de l’hémisphère gauche n’utilise pas d’icônes ou d’indices, dont les significations sont fondées sur le contexte. L’hémisphère gauche semble utiliser exclusivement la manipulation de symboles.
Comme nous l’avons vu, un symbole, en tant que type de signe, représente une chose par convention, c’est-à-dire qu’une marque, un son ou un motif est arbitrairement associé à une autre chose. Par exemple, dans le code Morse, les tirets et les points signifient arbitrairement des sons ou des nombres.
Les concepteurs d’ordinateurs n’ont aucun concept d’icônes, d’indices ou d’autres signes ancrés. C’est pourquoi les ordinateurs doivent être programmés, directement par un programmeur ou indirectement par le biais d’une formation par essais et erreurs.
Les ordinateurs n’utilisent pas d’icônes ni d’indices. Comme les hémisphères gauches, les ordinateurs sont strictement impliqués dans la manipulation de symboles. Les 1 et les 0 sont des symboles formant des motifs qui représentent d’autres types de symboles, de mots et de nombres.
Dans la mesure où l’IA peut imiter l’intelligence humaine, elle ne semble capable que d’imiter l’hémisphère gauche du cerveau, la partie qui ne réfléchit pas vraiment.
L’hémisphère gauche peut halluciner
Bien qu’aucun signe ne soit contextualisé dans un ordinateur, comme c’est le cas pour les icônes et les indices dans les organismes vivants, les ordinateurs peuvent détecter des similitudes statistiques dans les modèles faits de 1 et de 0. C’est ainsi qu’un ordinateur semble généraliser sur la base de similitudes pour, par exemple, vérifier l’orthographe. Les ordinateurs peuvent également détecter la fréquence d’apparition conjointe de différents motifs, et c’est ainsi qu’ils sont capables de prédire que le mot « poulet “ suivra plus probablement le mot ” grillade “ que le mot ” chat ». Mais ce type de fausse contextualisation repose sur un grand nombre de données qui fournissent les probabilités d’orientation. Ce système fonctionne comme une roulette truquée.
Une IA de type Large Language Model (LLM), telle que Chat-GPT ou Gemini ou Bard, peut affirmer que A et B sont associés l’un à l’autre, sur la base d’une identification incorrecte des similitudes ou des paires fréquentes. Cela doit être la source de ce que l’on appelle la tendance du LLM à « halluciner ».
Les patients souffrant de lésions cérébrales, dont l’hémisphère gauche domine, sont également sujets aux hallucinations.
Voulons-nous que l’hémisphère gauche soit aux commandes?
McGilchrist a remarqué que les réponses générées par ordinateur imitent la production vocale du cerveau gauche.
Il a également affirmé que, de plus en plus, notre société semble être dirigée par ceux dont l’hémisphère gauche est plus dominant que par ceux dont l’hémisphère droit est plus influent dans leurs processus de pensée.
Le cerveau gauche est bureaucratique, mécaniste. Il s’enlise dans des ornières et dépend du cerveau droit pour l’aider à changer de trajectoire. Les personnes souffrant de lésions de l’hémisphère droit, qui dépendent uniquement de l’hémisphère gauche, s’obstinent dans une voie même quand celle-ci est manifestement incorrecte.
L’hémisphère gauche, positiviste, agit comme s’il avait déjà toutes les bonnes réponses pour résoudre les problèmes. La dominance de l’hémisphère gauche conduit les gens à faire confiance aux dirigeants institutionnels pour mettre en œuvre des programmes passe-partout qui seraient censés fonctionner. Selon McGilchrist, lorsque ça ne fonctionne pas comme prévu, l’hémisphère gauche n’envisage pas la possibilité que sa solution soit tout simplement erronée, mais suppose qu’il faut faire encore plus de la même chose. Doubler la mise.
Ça vous rappelle quelque chose?
VN Alexander PhD est philosophe des sciences et romancier. Il vient de terminer un nouveau roman satirique, C0VlD-1984, The Musical.
Excellent article de Jaime Jessop, qui exprime très bien l’énervement qu’on peut éprouver devant ce genre de tocard. Le fait qu’ils soient considérés comme des interlocuteurs valables est le signe clair qu’on est déjà bien avancés dans la politique du pire. Simple avertissement…
Nouveau jour, nouvel exercice de propagande sur la « décarbonisation du réseau » par l’industrie des énergies renouvelables, alias les Profiteurs du Désastre:
Les combustibles fossiles ont battu un record minimum de 2,4% en part d’électricité en Grande-Bretagne, pendant une heure, plus tôt ce mois-ci. Jusqu’en 2022, cette part n’était jamais tombée en dessous de 5%…
Evans affirme que le fait que les combustibles fossiles aient contribué à un minimum record de 2,4% de l’énergie du réseau pendant une demi-heure le 15 avril 2024 réfuterait les arguments selon lesquels nous ne serons jamais en mesure de décarboniser complètement le réseau! C’est une affirmation ridicule, qui n’est pas étayée par les preuves tangibles. C’est de la pure propagande et Evans est le genre de parfait crétin vert qui fourre ses sales mains dans nos poches. Car plus nous nous efforcerons de décarboniser le réseau, plus l’impossibilité de ce projet deviendra évidente pour tous, mais en même temps, plus le coût sera élevé pour les contribuables et ceux qui paient leurs factures, et plus les fraudeurs qui construisent et investissent dans la technologie « verte » destructrice de l’environnement, qui ne parviendra jamais à atteindre l’utopie durable promise d’un réseau 100% sans carbone, s’enrichiront.
David Turver souligne ce qu’Evans ignore ostensiblement:
Toutefois, les pics de combustibles fossiles restent virtuellement inchangés depuis 2016.
La raison pour laquelle les pics d’utilisation des combustibles fossiles ne changent pas est simple: les bénéfices les plus faciles à obtenir à partir de 2009 ont tous été récoltés et sans stockage à l’échelle du réseau (une technologie qui n’existe pas et qui serait atrocement chère même si elle était technologiquement réalisable par l’utilisation de batteries super efficaces et à très haute capacité et/ou d’hydrogène « vert »), ils ne seront jamais en mesure d’éliminer le besoin en combustible fossile en raison de la variabilité fondamentale du climat naturel, quelle que soit la capacité qu’ils ajoutent. En effet, lorsque le soleil ne brille pas la nuit ou en hiver, on ne peut pas le faire briller et, malgré les affirmations des conspirationnistes de la géo-ingénierie, lorsque le vent ne souffle pas, il ne souffle pas, et c’est tout. Si nous disposions dès à présent de batteries à l’échelle du réseau ou d’un système de stockage d’hydrogène vert, nous aurions probablement déjà, ou très bientôt, un réseau 100% sans carbone, sans qu’il soit nécessaire de construire de nouvelles turbines et de nouveaux panneaux solaires qui détruisent les oiseaux, les baleines, les paysages naturels et les terres agricoles. Mais ils veulent en construire toujours plus, parce que cela enrichit toujours plus leurs copains capitalistes verts, tandis que nous devenons toujours plus pauvres, en faisant miroiter le mensonge selon lequel une plus grande capacité équivaut à une décarbonisation à 100% qui sauvera la planète. Ce n’est pas le cas. Ce ne sera pas le cas. Jamais. Quelques graphiques simples en illustrent la raison. Tout d’abord, la répartition de la production d’énergie pour le 15 avril:
En effet, le charbon et le gaz n’ont fourni que 6,7% de la journée, l’énergie éolienne 54,1% et l’énergie solaire 7,1%. L’hydroélectricité par pompage (PSH) n’a fourni qu’un maigre 1%. Elle ne fournit jamais beaucoup plus que cela, étant essentiellement limitée par la géographie des îles britanniques. Il n’y a même pas de catégorie pour le stockage par batterie, tant il est minuscule, et le stockage par hydrogène n’est encore qu’une promesse de conte de fées. La majeure partie de notre énergie restante provient des interconnexions et de l’énergie nucléaire. À 13h30, le solaire et l’éolien fournissaient 70,8% de l’énergie au réseau et le gaz seulement 1,8%. On se rapproche à grands pas de la décarbonisation du réseau, n’est-ce pas? Non, pas vraiment. Au cours de l’année 2023, on constate que le gaz et le charbon fournissent toujours un tiers de l’énergie du réseau:
L’éolien et le solaire représentent à peine plus: 33.9%. Il serait réaliste de penser qu’en augmentant la capacité, au prix d’énormes sacrifices pour l’environnement et d’un coût économique considérable, nous pourrons atteindre 50% dans les 5 à 10 prochaines années. Mais après cela, à moins que le stockage par batterie ne devienne magiquement beaucoup plus efficace, très bon marché et ne nécessite pas d’énormes ressources minérales extraites dans des pays lointains, nous aurons toujours besoin, en supposant que les réacteurs nucléaires modulaires ne soient pas développés assez rapidement, d’importantes quantités de gaz d’appoint pour maintenir la lumière allumée. Vous noterez également que le vent faiblit pendant les mois d’été et que le gaz prend le relais. Mais même au cœur de l’hiver, le vent peut tomber à zéro et si nous n’avons pas de capacité de production de gaz pendant ces sécheresses énergétiques, les lumières (et le chauffage) s’éteindront, des milliers de personnes mourront de froid et les retraitées suisses qui se plaignent des canicules estivales ne représenteront finalement pas un si grand problème de droits de l’homme. Prenons par exemple la période du 23 au 25 février. Simon Evans et Carbon Brief ne vous parleront pas de ces journées:
Pendant 48 heures, de la fin de l’après-midi du 23 février à la fin de l’après-midi du 25 février, le vent est tombé à presque zéro et le gaz a dû faire le gros du travail pour que les lumières restent allumées. Au plus fort de cette sécheresse énergétique, heureusement de courte durée, le gaz assurait 50% de la production d’électricité, le vent seulement 1,5% et l’énergie solaire rien du tout. De telles journées sans vent pendant l’hiver peuvent se transformer en semaines, cela s’est déjà produit. Le 2 décembre 2023 est un autre jour dont Evans ne vous parlera pas:
Au petit matin, le gaz fournissait près de 70% de notre production d’électricité, l’éolien un peu plus de 5% et le solaire, comme d’habitude, rien du tout. C’était il y a tout juste 5 mois. Alors dites-moi, quand devrions-nous nous attendre à un réseau 100% décarboné? Pas tout de suite. Pas d’ici 2030. Pas d’ici 2050. Probablement pas dans un avenir prévisible.
Voici un point de vue (qui diffère du mien) sur le conflit en Ukraine et sur sa possible évolution, avec à la fin un commentaire d’un lecteur de l’article, qui reflète exactement ce que j’en pense. Si vous aimez la formule, je viens d’en publier un autre ici, au titre un peu hermétique, sur le même genre de sujet.
Je commence à être un peu moins invisible sur les moteurs de recherche mais si vous partagez, ça aide le blog. Just sayin’
La première semaine de mai a été marquée par de nouvelles inquiétudes quant à la possibilité que la guerre en Ukraine conduise à la troisième et dernière guerre mondiale. Sur Twitter, le mot « WW3 » revient régulièrement au fil des rumeurs qui se répandent. Actuellement, leur élément moteur repose sur les déclarations de la Russie selon lesquelles toute attaque des troupes occidentales opérant en Ukraine contre la Russie sera considérée comme une attaque de ce pays contre la Russie, ce qui signifie la guerre. La Russie a également annoncé qu’elle allait tester des armes nucléaires tactiques pour souligner ce point.
Pour comprendre ce qui se passe, il faut revenir à la grande loi de financement votée par le Congrès à la fin du mois d’avril. La classe politique européenne et américaine pensait que cette loi allait changer la donne, mais elle a vite appris que cette loi visait à rembourser les créanciers et non à financer de nouvelles armes. Il n’y a pas de nouvelles armes à envoyer, du moins pas avant les élections de novembre. Les 60 milliards de dollars servaient à payer le complexe industriel militaire et les banquiers pour l’argent investi dans le projet ukrainien.
Bien sûr, il se passe des choses sur le champ de bataille. Les Russes ont percé le centre des défenses ukrainiennes de manière significative. Tout au long de la ligne de contact, les Ukrainiens sont sur la défensive, mais au centre, ils risquent de s’effondrer. Les Russes y sont parvenus sans engager de grandes quantités de troupes. On suppose qu’ils vont maintenant se consacrer à l’exploitation de cette brèche dans les lignes ukrainiennes avec le demi-million d’hommes qu’ils ont en réserve, en attendant de meilleures conditions météorologiques.
Dans le contexte de ces deux facteurs, les Européens ont fait entendre qu’ils pourraient introduire des troupes en Ukraine. En réalité, l’OTAN est présente en Ukraine depuis dix ans et a renforcé sa présence au début de la guerre. Il s’agit de contractants ou d’employés du gouvernement opérant en tant que contractants. Il se trouve que certains contractants emploient d’anciens soldats des pays de l’OTAN. Même ainsi, les Russes peuvent faire semblant de croire qu’il ne s’agit pas de soldats de l’OTAN.
Il y a ensuite la rumeur selon laquelle la Légion étrangère française a été envoyée en Ukraine et a peut-être été touchée par des missiles russes. Les médias du régime ont été dépêchés pour démentir cette affirmation, ce qui signifie qu’elle est très certainement vraie. Bien qu’il ne s’agisse pas techniquement de troupes françaises, il n’est pas certain que les Russes le goberont. Ils ont convoqué les ambassadeurs français et britannique pour répéter ce qui a été dit dans le passé, à savoir que toute attaque contre la Russie par des troupes de ces pays entraînera des représailles sur ces pays.
La dernière pièce du puzzle est le Jour de la Victoire. C’est à cette occasion que le peuple russe célèbre sa victoire sur les nazis lors de la Grande Guerre patriotique. Des rumeurs circulent selon lesquelles l’Ukraine, avec l’aide de la Grande-Bretagne et de la France, lancera des attaques sur la Crimée afin de mettre Poutine dans l’embarras cette semaine. Depuis une semaine, des drones de surveillance de l’OTAN se trouvent dans la région et l’Ukraine envoie des drones pour cartographier les radars russes. La rumeur veut qu’il s’agisse d’une préparation à une attaque massive sur le pont de Kertch. [NdT. ce n’est pas arrivé]
En réalité, le seul moyen pour les Ukrainiens d’attaquer ce pont est d’utiliser des missiles de l’OTAN tels que le Storm Shadow britannique ou le Scalp français. Ces missiles devraient être lancés en grand nombre, ainsi que d’autres missiles et drones. Les Ukrainiens n’ont pas l’expertise nécessaire pour utiliser ces armes, ce qui signifie qu’elles seront utilisées par du personnel britannique et français, officiellement ou officieusement. Les Russes le savent, puisqu’ils ont enregistré les discussions des Allemands à ce sujet au cours de l’hiver.
Quand on considère tous ces éléments, on obtient un scénario dans lequel l’OTAN est de plus en plus désespérée par ce qui se passe sur le champ de bataille et où la Russie perd patience face à ces petits pays qui font les quatre volontés des néoconservateurs de Washington. Du point de vue de la Russie, la seule raison pour laquelle l’OTAN ne propose pas d’accord est qu’elle souhaite voir mourir le plus grand nombre possible de Russes ou qu’elle prépare une invasion après les élections de novembre.
Malgré le désespoir croissant de l’Europe, il y subsiste une étrange illusion sur la Russie qui explique ces escalades. Depuis le début de la guerre, on suppose qu’à un moment donné, les Russes vont céder. Pendant trois ans, l’OTAN a fait monter la pression en termes d’armes et de rhétorique, en supposant toujours que cette nouvelle arme miracle ou cette nouvelle menace ferait reculer les Russes. Cela n’arrive jamais, mais la conviction reste inébranlable.
La question est de savoir ce qui se passera lorsque l’armée ukrainienne commencera à s’effondrer. Les signes sont visibles partout en ce moment. Les unités d’élite refusent de se battre. Les unités de conscrits nouvellement déployées se sont rendues en masse. Les unités idéologiques passent désormais leur temps à réaliser des vidéos stylées plutôt qu’à se battre. Les Russes se préparent à de grandes offensives estivales, qui pourraient provoquer l’effondrement de la ligne de défense. L’armée ukrainienne se retrouverait alors en miettes.
Lorsque l’impensable commencera à devenir réalité, qu’adviendra-t-il de cette confiance inébranlable dans le fait qu’il suffirait d’une nouvelle escalade? L’Occident peut-il accepter la défaite en Ukraine, ou n’aura-t-il d’autre choix que d’aller plus loin? Tout porte à croire qu’ils penseront qu’ils n’ont pas d’autre choix que d’aller plus loin, peut-être en déclarant une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine occidentale ou en introduisant des troupes pour surveiller le Dniepr. Peut-être prendront-ils le contrôle d’Odessa et mettront-ils les Russes au défi d’attaquer.
Pour ceux qui ne veulent pas que le monde se termine par un anéantissement nucléaire, la visite du dirigeant chinois Xi Jinping Ping en Europe est une lueur d’espoir. Il a fait une première escale en France pour flatter le mégalomane Macron. Le but du voyage de Xi est de convaincre les Européens que leur intérêt réside dans la recherche d’un accord avec la Russie. Faire de Macron la première visite suggère que les Chinois savent qu’il est un simplet facile à flatter, mais aussi la force motrice de l’escalade en Ukraine.
Ce que les Chinois pourraient offrir aux Européens, c’est un moyen de sortir du piège qu’ils se sont eux-mêmes tendu avec les Russes. Ils [les Européens] peuvent se faire passer pour des personnages importants en concluant un accord avec la Chine pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Bien sûr, cela impliquerait de rompre avec Washington, ce qui n’est pas gagné d’avance. Peut-être que cela suffira à faire reculer Macron dans sa rhétorique d’escalade. Cela pourrait suffire à empêcher une nouvelle escalade et à éviter la fin du monde.
Commentaire
Je ne pense pas qu’un seul des dirigeants mondiaux pense que la troisième guerre mondiale est imminente, mais ils ont tous intérêt à convaincre le monde que c’est le cas.
Les États-Unis et les dirigeants de l’OTAN peuvent utiliser la menace d’une troisième guerre mondiale pour justifier l’extension et le développement de leurs entreprises de blanchiment d’argent.
Poutine est sur le point d’entamer son cinquième mandat et il est plus populaire que jamais en Russie.
Xi Jinping est le diplomate le plus influent au monde et la Chine bénéficie de la possibilité de commercer librement avec les deux camps.
Je considère la troisième guerre mondiale de la même manière que je considère le Covid. Ils sont peut-être tous concurrents/ennemis, mais ils ont tous de puissantes motivations pour coopérer afin de maintenir la peur.
Pour détendre un peu l’atmosphère, nous allons parler mort et suicide. La conclusion est que non seulement on ne peut pas trop compter sur l’État pour nous aider à vivre, mais ils ne sont pas très doués non plus pour nous aider à mourir.
Nous aurons une mort lente et douloureuse, le titre de ce que j’écris en ce moment.
Note: je ne traduis pas les tableaux, ça me laisse le temps de promener le chien dans la nature, qui, elle, va très bien.
Le suicide, c’est un peu une question de réussite ou d’échec. Je me souviens de six personnes que j’ai connues qui ont mis fin à leurs jours. L’un d’entre eux, un chef d’entreprise très prospère, s’est jeté par la fenêtre de son bureau; il a survécu à cette chute, mais s’est pendu quelques années plus tard. La petite amie d’un locataire a survécu à une tentative où elle s’est jetée sous une rame de métro: elle a sauté trop tard et a été projetée sur le quai, où elle s’est brisé la hanche. Quelque temps plus tard, elle aussi est parvenue à ses fins en se jetant du haut du cap de Beachy Head. Une connaissance d’affaires, à qui on avait diagnostiqué la maladie de Parkinson, s’est littéralement fait sauter la cervelle avec un fusil de chasse, en laissant à sa femme le soin de nettoyer les dégâts. La petite amie d’une autre connaissance s’est suicidée lorsque son petit ami est parti à l’université, et ce dernier, ma connaissance, lui a emboîté le pas le jour de l’anniversaire de sa mort. Enfin, un nouveau venu à l’université que je connaissais, déprimé et seul dans sa résidence, s’est suicidé lors du premier confinement. Une mort apparemment sinistre et très lente. Je tiens Ferguson, Whitty, Boris [NdT. Neil Ferguson, le statisticien, Chris Whitty, Médecin en chef et Boris Johnson, Premier Ministre] et tous ces tarés pour responsables de cette mort.
Sur les six, deux ont échoué à la première tentative. Deux avaient accès à des fusils de chasse et ont réussi leur coup. Deux autres ont utilisé un cocktail de drogues qui, bien que fatal, n’a été ni rapide ni indolore, d’après ce que l’on m’a dit. Le fait de sauter de Beachy Head témoigne d’un niveau de détermination qui dépasse mon imagination. La moitié d’entre eux étaient de grands adolescents ou des jeunes d’une vingtaine d’années. Chacun d’entre eux constitue une tragédie à sa manière, laissant derrière lui souffrance, cœurs brisés et complications incalculables.
À mes yeux, un seul de ces décès a un sens. Je pense qu’un psychiatre serait de cet avis. Cependant, comme on le voit au Canada, et qui sait peut-être bientôt au Royaume-Uni, si ceux qui préconisent le suicide assisté par l’État parviennent à se calquer sur le Canada et à en faire un droit de l’homme, ce ne seront pas des médecins qui prendront ce genre de décision, mais des « avocats des droits de l’homme », y donnant ainsi accès à tous ceux qui, avec un peu d’aide, pourraient reprendre leur vie en main.
Étant donné que deux des tentatives de suicide que j’ai décrites se sont soldées par un échec mais par des blessures importantes, je conçois qu’il existe un argument en faveur de l’implication de l’État et d’un médecin – l’argument fondé sur l’« utilité ». Il est certain que si un médecin est impliqué, même si le suicide reste une erreur aux yeux de tous les autres, alors, pour citer Macbeth:
Si c’est fait quand c’est fait, alors il serait bon que ce soit fait rapidement.
Il est certain que l’intervention d’un médecin rendrait au moins les choses plus propres et plus efficaces.
Cependant, mes connaissances ne sont pas les seules à avoir tendance à rater leurs tentatives de suicide; la plupart des tentatives sont infructueuses. Je doute que les données sur l’efficacité des tentatives de suicide soient particulièrement précises, mais le graphique de la Figure 1 reflète les estimations que j’ai lues. 17,5% des tentatives utilisant une arme à feu échouent. 40% des pendaisons échouent. Mon dieu, même 70% des personnes qui se jettent dans le vide survivent! On ne peut qu’imaginer les blessures qui en résultent.
Apparemment, seulement 5% des personnes qui survivent à une tentative de suicide se suicident dans les cinq années qui suivent. Il est clair que la plupart des personnes qui ratent leur suicide finissent par dépasser ce stade. Je ne suis pas sûr qu’obtenir une aide professionnelle pour améliorer le taux de réussite de la première tentative soit nécessairement une bonne idée.
Cependant, les médecins sont-ils en mesure d’améliorer les tentatives maladroites de mettre un terme à sa propre vie? Après avoir examiné les faits, j’ai été surpris de constater qu’il serait préférable de faire appel à un ouvrier d’abattoir plutôt qu’à un médecin. Les abatteurs tuent des centaines de grands mammifères chaque année, sans le moindre faux pas.
Ça ne vient peut-être pas immédiatement à l’esprit, mais les médecins, en tout cas dans les pays où l’aide à la mort ou la peine de mort existent déjà, tuent déjà pas mal, même si je ne suis pas sûr qu’ils puissent faire jeu égal avec les abatteurs.
Il y a eu 24 exécutions aux États-Unis en 2023. En 1999, l’enthousiasme a atteint son apogée avec 98 prisonniers mis à mort. En revanche, au Canada, quelque 17 500 personnes auront été « euthanasiées » en 2023. Cela représente près de 50 décès par jour! Ce n’est pas rien. Le Canada, dont la population représente un huitième de celle des États-Unis, tue chaque jour deux fois plus de personnes que les États-Unis n’en exécutent en un an.
Au vu d’autant de tueries, on pourrait penser que les médecins canadiens et américains sont passés maîtres dans l’art. Apparemment, ce n’est pas le cas!
L’exécution des condamnés à mort prend diverses formes: injection létale, gaz, chaise électrique, pendaison et peloton d’exécution. Toutes posent des problèmes. De nombreux articles de presse décrivent toutes sortes d’horreurs: le temps que met le prisonnier à mourir, les difficultés à introduire l’aiguille dans la veine, les défaillances des chaises électriques, les pelotons d’exécution qui ratent leur coup. Pour avoir tué quelques poulets et, sur une note plus triste, une vieille brebis très malade dans une ferme ovine australienne, j’éprouve une grande sympathie pour ceux qui sont appelés à tuer et pour les difficultés pratiques qui se présentent lorsqu’on foire ce qui, sur le papier, semblerait être la tâche la plus simple qui soit.
John Wyatt, professeur émérite de pédiatrie néonatale, a écrit un article très émouvant dans le Spectator concernant l’impact probable sur les médecins praticiens si un projet de loi récemment rédigé par les libéraux démocrates écossais et légalisant l’« aide à la mort » est adopté par le Parlement de Holyrood. Les médecins se trouveraient alors dans l’obligation de tuer des patients. Comment concilier cela avec l’objectif premier d’un médecin, à savoir « ne pas nuire »? Dans l’article, il note que le code d’Hippocrate interdit aux médecins de participer à des exécutions judiciaires. Il est clair que l’éthique qui consiste à étendre le devoir d’un médecin au meurtre de ses patients pose d’énormes dilemmes éthiques.
Selon moi, l’un des points les plus intrigants soulevés par Wyatt est que « une fois que le médecin aura certifié le décès, il sera légalement chargé de produire un certificat de décès faux et manifestement trompeur – en disant que la cause certifiée du décès était la maladie sous-jacente, plutôt que le poison mortel qui venait d’être administré ». Compte tenu de la controverse qui a eu lieu pendant la « pandémie » sur l’enregistrement des décès « avec » ou « à cause » du Covid, et de la corruption des données sur la mortalité « toutes causes confondues », le sceptique que je suis se méfie fortement de ce tour de passe-passe.
Beaucoup diront qu’il y a une grande différence entre exécuter un meurtrier et mettre fin à la vie d’une personne en phase terminale ou qui, pour une raison ou une autre, souhaite qu’on l’aide à mettre fin à ses jours. Nombreux sont ceux qui affirment qu’il y a une différence sur le plan moral. Mais une question que je n’avais jamais envisagée auparavant est celle du « comment ». Comment s’y prend-on pour tuer quelqu’un?
En abordant ce problème, je suis redevable à l’un des commentateurs réguliers du Daily Sceptic qui, sous l’un de mes récents articles, a renvoyé à un billet de blog de Sir Desmond Swayne MP qui incluait un rapport du département de la santé de l’Oregon, intitulé « Death with Dignity« (La mort dans la dignité). Ce rapport détaille les résultats annuels de la loi sur l’aide à la mort de l’Oregon.
C’est dans le domaine de l’efficacité que le rapport de l’Oregon est le plus éclairant. Commençons par un peu de contexte. Dans l’Oregon, on ne tue pas les gens à l’échelle industrielle du Canada, mais on parvient tout de même à tuer plus de 20 fois le nombre de personnes exécutées dans l’ensemble des États-Unis.
En 2023, 560 personnes se sont vu prescrire des drogues létales. Parmi elles, 367 – soit 65% – ont succombé au cocktail. Les 193 autres personnes n’ont pas succombé aux médicaments: soit elles ne les ont pas pris, soit elles sont mortes d’une autre cause avant de les avoir ingérés, soit les médecins ont perdu leur trace.
Le rapport comprend un résumé pratique de ce qu’il est advenu des personnes auxquelles ces médicaments ont été prescrits en 2023, que j’ai reproduit dans la figure 5.
Soit dit en passant, il convient de noter que 17 patients, vraisemblablement du groupe qui n’a pas « ingéré » les médicaments, ont survécu à la durée résiduelle de vie de six mois, durée maximale, selon le médecin, qu’un patient qui remplit les conditions requises pour bénéficier du suicide assisté est censé vivre. Quoi qu’il en soit, vous pouvez constater que rien n’est simple et que, pour une personne qui envisage de se suicider, ce n’est pas non plus très rassurant.
Les tableaux suivants sont extraits du rapport.
Tout d’abord, examinons les « complications ». La première chose qui frappe dans ces résultats, c’est leur caractère incomplet. Sur les 367 personnes qui ont ingéré le poison, il n’y a pas de données pour 265 d’entre elles (72%). Sur les 102 (28%) pour lesquels on dispose de données, 8% ont eu des difficultés à avaler ou ont régurgité le poison. Un patient a eu une crise d’épilepsie.
Il semble étrange que, pour la plupart des patients, aucune donnée ne soit disponible. Toutefois, le tableau suivant fournit quelques indices sur les raisons de cette lacune. La figure 7 montre qui était avec le patient lorsqu’il a pris les médicaments ou qu’il en est mort. Pour seulement 58 (16%) des 367 patients, le médecin prescripteur était présent lorsque le « médicament » a été ingéré. Dans 44 cas seulement (12%), le médecin était présent lorsque le patient est décédé.
Dans 14 cas, le médecin semble avoir quitté le patient entre l’ingestion et le décès. De même, sur les 258 cas pour lesquels on dispose de données, 43 semblaient être seuls au moment de l’ingestion du « médicament », mais 168 semblaient être seuls au moment du décès. Tout cela suggère que le « médicament » n’agit pas si rapidement que cela.
La figure 8 nous indique la rapidité avec laquelle le « médicament » agit. Pour 34% des patients, on ne dispose d’aucune donnée. Sur les 64% pour lesquels des données sont disponibles, il a fallu entre une minute et plus de huit heures (488 minutes) pour que le patient perde conscience, avec un temps médian de cinq minutes. Le décès a pris plus longtemps. Le temps médian jusqu’au décès était de 53 minutes, tandis qu’au moins une pauvre âme a mis 137 heures, soit pas loin de six jours pour mourir! Imaginez que cela se produise dans une chambre d’exécution ou même dans un abattoir.
La figure 9 présente des données sur le « pourquoi ». Pourquoi ces 367 personnes voulaient-elles mourir? Seules 34% ont mentionné un contrôle inadéquat de la douleur. Pour la plupart, c’était la perte d’autonomie, le fait d’être un fardeau pour leur famille ou le fait de ne pas pouvoir profiter de la vie.
Le message que je retiens du rapport de l’Oregon est que les mécanismes dans leur ensemble semblent très confus. Certes, ces données sont limitées à l’Oregon. Les choses se passent peut-être mieux au Canada, aux Pays-Bas ou en Belgique. Il est possible qu’on fasse mieux en Écosse ou, à terme, en Angleterre et au Pays de Galles, lorsque la loi sera inévitablement introduite, mais j’en doute.
Je pense que tuer une personne peut être une tâche aussi confuse et pénible que celle de tuer cette vieille brebis en Australie, il y a 40 ans. En tout cas, après avoir été assez équivoque sur l’aide à la mort, je ne pense pas, à la lecture de ce rapport, que je recommanderais volontiers cette option à mes proches.
J’ai toujours été un peu gribouilleur. Lors de réunions ennuyeuses, j’ai souvent dessiné une guillotine que je pourrais construire dans mon garage. J’avais décidé que ce serait probablement le moyen le plus rapide et le plus indolore de mourir. La conception était ingénieuse, si je puis dire. Cependant, ces dernières années, j’avais plutôt pensé que je serais heureux de laisser les professionnels s’en charger le moment venu. Eh bien, plus maintenant. Il faut que je déniche ces vieux cahiers, je pense que ma guillotine artisanale ou l’abatteur du coin seront plus efficaces.
Pour faire de l’audience, on va faire dans la « Troisième Guerre mondiale » [rires préenregistrés].
D’après Victor David Hanson, la riposte de l’Iran du 13 avril a été militairement lamentable.
Même si le lancement des missiles balistiques iraniens a réussi pour la moitié d’entre eux, il semble que seuls quelques-uns se soient approchés de leur cible, ce qui contraste fortement avec l’attaque réussie d’Israël contre les batteries de missiles iraniens. Est-il donc concevable qu’un missile iranien à tête nucléaire lancé vers Israël puisse constituer une menace aussi grande pour l’Iran lui-même ou ses voisins que pour Israël?
Le running gag de la menace nucléaire iranienne – ils vont avoir « l’arme » dans deux semaines, depuis vingt ans – finit donc en eau de boudin, la saynète du conflit Iran/Israël, arbitrée par les États-Unis, continuera donc à n’aller nulle part, pendant que se poursuivra l’opération militaire sur la bande de Gaza, c’est-à-dire l’expropriation des palestiniens dont personne, à commencer par l’Iran, n’a rien à caler et qui viendront donc, surprise, grossir les rangs des migrants vers l’Europe.
J’avais traduit cet article de Miriam qui laisse entendre que le bloc Iran/Russie/Chine va vaincre le bloc occidental, envahir l’Europe et imposer une théocratie. Ce serait assez douteux et de plus, inutile. L’Occident peut fort bien passer de la « démocratie » à une forme high-tec de communisme sans passer par la case théocratie. Nous sommes déjà censés être soumis à l’endoctrinement, à la peur et aux milliardaires qui viennent nous sauver de nos péchés – virus, CO2, genre, etc. – au prix de notre « liberté ». Méthode différente, résultat identique.
Miriam, comme Cygnus X-1 et d’autres voix conservatrices à la Lara Logan aux US, reprend ici le narratif de l’invasion sournoise par des « hommes d’âge militaire » sous couvert de migration, là où je pense qu’ils sont importés pour pénétrer le marché du travail et casser les salaires minimum – mesure de lutte contre « l’inflation » – en tant qu’esclaves prêts à tout accepter en échange de peu, face aux peuples autochtones – en phase d’ubérisation – jugés trop coûteux, incompétents et pusillanimes pour un système occidental écrasé par une dette ingérable. La tendance est mondiale, des États-Unis à la Chine, dont l’économie n’est pas non plus au beau fixe et qui importe également des esclaves Nord-Coréens. Je recommande au passage ce documentaire (en anglais) assez éloquent sur la Corée du Nord, ou tout autre en français sur le sujet, qui donne la mesure de ce qu’est capable d’accomplir le communisme en termes de contrôle des peuples.
Le communisme est une invention de milliardaires soucieux de garantir leurs investissements, dans lequel l’argent, propriété de la banque centrale, est utilisé comme outil de contrôle social, permettant de confisquer à un peuple dont on estime qu’il gère mal son budget – ce qui est un peu vrai, à mon avis – propriété, épargne (pour « reconstruire l’industrie« ) et tant qu’on y est liberté, parole, alimentation, agriculture, santé, enfants et avenir, avec comme promesse de lendemains qui chantent le bonheur du Forum Économique Mondial, le goulag digital ou le suicide assisté (voir article suivant).
Plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà cessé leur livraisons d’armes à Israël. Sauf si la comédie du conflit avec la Russie évolue vers une escalade, la Troisième Guerre mondiale cinétique n’est donc à mon sens pas pour tout de suite. Nous aurons à la place la mort lente et douloureuse du modèle occidental (j’y reviens incessament), qui donnera exactement le même résultat à moindre frais. Mais je peux me tromper et Miriam a peut-être raison. Wait and see…
Précisons que Tucker Carlson, ex-présentateur de FoxNews, est un agent de la CIA (ici, ici, ici), qui a interviewé (outre Vladimir Vladimirovitch) l’agent Andrew Tate, également cité ici. Comme Miles l’a fait remarquer, Tate est manifestement homosexuel, à mon avis volontairement utilisé ici à contre-emploi total pour donner l’image la plus caricaturale possible de l’hyper-macho – et le chiffre de son « audience » est probablement proche de zéro.
Tout complotiste est aujourd’hui confronté à un problème – enfin, à part celui de subir les railleries de la société entière, le harcèlement tyrannique de l’État et le risque persistant de tomber à court de papier d’aluminium [NdT. référence au « tinfoil hat », dont seraient coiffés les complotistes] – celui de ne pas pouvoir prendre un seul jour de congé sans littéralement tomber sur la Troisième Guerre mondiale à son retour…
Samedi, j’ai entrepris une excursion d’un jour dans la ville voisine de York, très agréable (excepté les coûts de stationnement révoltants, scandaleux et qui tiennent du braquage en plein jour – on comprend pourquoi Guy Fawkes, un natif de cette ville, ressentait ce qu’il ressentait à l’égard du gouvernement), mais une fois rentrée chez moi, j’ai appris qu’un événement majeur avait eu lieu au Moyen-Orient, qui laissait entendre que l’ultime conflit dont on nous rebat les oreilles, la Troisième Guerre mondiale, était sur le point de faire son entrée sur la scène mondiale.
Cela fait des mois que l’on nous prévient que « si » (quand) l’Iran intervenait (interviendra) dans le conflit israélo-palestinien, ce sera(it) le coup de torche qui mettrait le feu à la poudrière de la tension et déclenchera(it) une guerre mondiale.
L’Iran a maintenant attaqué Israël, mais – comme il faut s’y attendre pour ce genre d’événements coordonnés et mis en scène – il s’agissait d’une tentative d’« attaque » très particulière, puisque personne n’a été blessé et que l’attaque a été de très courte durée.
Un Israélien d’origine, très sceptique à l’égard de son gouvernement, a déclaré sur Twitter au lendemain de l’assaut:
« Je ne pense pas que quelqu’un ait été blessé en Israël.
Je pense en fait que c’était une grande propagande médiatique… pour instiller la peur dans le public.
Je ne dis pas que cette attaque n’a pas eu lieu, mais la nuit dernière, tout les pays du Moyen-Orient, y compris Israël, la Jordanie, l’Égypte, la Syrie, le Liban et l’Irak, ont fermé leur espace aérien.
Et devinez quoi?Ce matin, ils l’ont tous rouvert.
…Si Israël n’avait pas su qu’il n’y aurait plus d’attaques, il n’aurait jamais rouvert son espace aérien.
Je ne sais pas pour vous, mais tout ça m’a l’air d’un grand spectacle, d’un cirque, d’un monde de clowns« .
Ce qui cadre avec le scénario de cette opération psychologique mise en scène: depuis le début, elle a été méticuleusement planifiée et organisée pour fournir une « justification » aux classes dirigeantes pour leur projet de toujours, mais pour lequel il leur manquait encore l’aval du public.
Les attentats du 7 octobre ont été mis en scène par le Hamas, financé par Israël, offrant à ce dernier un prétexte pour riposter et attaquer la Palestine (ce qu’Israël voulait faire de toute façon, mais n’aurait benéficié pour ce faire, sans événement préliminaire pour le disculper à l’avance, d’aucun soutien de l’opinion publique).
Idem pour la mise en scène de cette dernière « attaque » iranienne. Israël veut attaquer l’Iran et a maintenant l’excuse et le soutien pour passer à l’acte.
Et lorsque je dis qu’une attaque est « mise en scène », je ne veux pas dire qu’elle n’a pas réellement eu lieu, ou que personne n’a été blessé – des gens sont réellement blessés sur les plateaux de cinéma (voir le récent scandale Alec Baldwin, où ce dernier a « accidentellement » tiré et tué la directrice de la photographie Halyna Hutchins sur le plateau de tournage d’un film).
Ce que je veux dire, c’est que, comme dans un film, tout cela est scénarisé et pré-produit bien à l’avance. Par conséquent, Israël savait que l’attaque iranienne allait se produire et l’a autorisée, mais a déjà rouvert son espace aérien sachant qu’il n’y aura plus d’attaques surprises, car rien dans ce conflit n’est une surprise – tout a été planifié.
On « prédit » depuis des décennies une immense guerre mondiale finale, opposant l’Est à l’Ouest, et la raison derrière ces prédictions et le fait qu’elles se vérifient, c’est qu’il s’agit en fait d’un scénario, et non de prédictions.
Si les scénaristes de votre série préférée vous expliquent ce qui se passera la saison prochaine, vous ne pensez pas que c’est parce qu’ils ont un extraordinaire pouvoir de prophétie – c’est plutôt qu’ils savent ce qui va se passer parce que ce sont eux qui l’ont écrit. La scène mondiale fonctionne pareillement (raison pour laquelle des émissions télévisées comme Les Simpson sont capables de « prédire » des événements majeurs à venir – le créateur des Simpson est un architecte social de haut niveau qui a vu les plans et connaît les schémas).
Maintenant que l’Iran a attaqué Israël, le décor est planté pour la grandiose et explosive épopée de la Troisième Guerre mondiale, car si Israël riposte – ce qui, bien sûr, arrivera – les dirigeants iraniens ont déjà promis de frapper plus fort, en avertissant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne de cesser de soutenir Israël [NdT. c’est donc chose faite].
L’agence de presse officielle iranienne IRNA rapporte les propos du général de brigade Abolfazl Shekarchi:
Nous rappelons aux chefs d’État des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne qu’ils doivent cesser de soutenir le régime terroriste israélien déclinant et assassin d’enfants. La République islamique d’Iran a prouvé qu’elle n’était pas belliciste et qu’elle ne cherchait pas à étendre la guerre. Si le régime se livre à des actes d’agression plus graves, la réponse se fera plus forte .
Pendant ce temps, Joe Biden, aux États-Unis, a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël, alors que des avions américains auraient abattu des drones iraniens dans le nord de la Syrie. La réponse du Royaume-Uni est tout aussi ferme, le Premier ministre Rishi Sunak déclarant qu’Israël bénéficie du soutien total du Royaume-Uni.
Si Biden et Sunak se sont contentés d’évoquer l’idée de retenue et de désescalade de part et d’autre, il ne fait aucun doute que leur réaction sera la même si (quand) l’Iran attaque(ra) à nouveau.
À ce moment-là, les lignes de combat seront bel et bien tracées, l’Occident – Israël, les États-Unis, le Royaume-Uni et d’autres pays européens – s’attaquant à l’Orient: l’Iran, la Syrie, la Russie et la Chine.
Il n’y a absolument aucun doute dans mon esprit quant à savoir qui gagnerait dans un tel conflit et, en fait, qui est programmé pour gagner.
Nous sommes à la fin d’un cycle sociologique ici en Occident, les tendances libérales et progressistes apparues au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ayant atteint leur apogée – et assez rapidement, leur apogée de folie – et n’ayant plus d’autre option que de s’effondrer.
L’Occident est devenu beaucoup trop incohérent sur le plan idéologique pour représenter un défi durable face aux régimes beaucoup plus ordonnés et disciplinés de l’Est, sans parler de la capacité militaire supérieure de ceux-ci. Les forces armées britanniques, par exemple, sont actuellement confrontées à une « crise« , les derniers chiffres du Ministère de la Défense montrant que l’année dernière, il y a eu un déficit de 5 800 personnes entre celles qui ont quitté les forces armées et celles qui les ont rejointes, et que l’armée britannique épuiserait ses capacités après seulement deux mois de guerre.
L’armée iranienne, en revanche, est considérée comme l’une des plus puissantes d’Asie occidentale, avec environ 580 000 militaires en service actif et 200 000 réservistes entraînés.
La situation présente également un autre aspect, souvent négligé mais très important. Aussi inquiétante et décourageante que soit la puissance militaire de pays comme l’Iran, au moins est-elle limitée à l’Iran pour le moment, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de hordes de troupes iraniennes stationnées dans notre pays, attendant des ordres.
… n’est-ce pas?
Il y a actuellement des dizaines de milliers d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, originaires de l’étranger, stratégiquement placés le pays, y compris dans des bases militaires, et l’un des principaux pays d’origine de ces hommes est l’Iran. Parmi les autres pays fortement représentés figurent la Syrie, un allié iranien, et son voisin immédiat, l’Afghanistan.
Les hommes composant cette cohorte sont appelés « demandeurs d’asile » en dépit du fait qu’ils ne correspondent en rien à ce terme. Traditionnellement, et pour des raisons évidentes, ce sont les jeunes hommes forts qui restent dans les pays en proie à des conflits, et ce sont les plus vulnérables et ceux qui sont incapables se battre – les femmes, les enfants et les personnes âgées – qui demandent l’asile dans des pays sûrs.
Un pays déchiré par la guerre qui renvoie des hordes d’hommes en âge de se battre n’aurait pas beaucoup de chances de gagner la guerre, après tout, n’est-ce pas? À moins qu’il ne les envoie envahir un autre pays où la guerre est sur le point de s’étendre.
Franchement, il faudrait être complètement idiot (ou lecteur de la presse traditionnelle, mais je me répète) pour croire que ces hommes sont en fait des « demandeurs d’asile », pour les raisons exposées ci-dessus, et aussi à voir de la manière dont le gouvernement les traite – en les logeant dans le luxe, sans ménager ses dépenses, et en passant outre les objectifs rationnels des conseils locaux, qui ont proposé au gouvernement des solutions beaucoup plus adaptées et économiques à de véritables demandeurs d’asile. Rejetant totalement ces propositions, le gouvernement a choisi d’écarter ces conseils (en les traînant parfois pour cela devant les tribunaux) et d’augmenter considérablement le montant (déjà exorbitant) de ses dépenses.
Comment interpréter cela? Le gouvernement britannique ignore et opprime systématiquement et impitoyablement les plus vulnérables de ses citoyens, y compris des enfants, les laissant vivre dans une pauvreté désespérée et dans des environnements mortellement dangereux, mais nous sommes censés croire qu’il se soucie tellement de ressortissants étrangers lambda qu’il dépense des millions de livres par jour pour les loger dans le luxe, simplement par bonté d’âme?
Il n’y a qu’une seule chose pour laquelle le gouvernement britannique, ou tout autre gouvernement, dispose d’un budget aussi somptueux et apparemment illimité: la guerre.
Dans ma ville, Huddersfield, les habitants et les conseillers municipaux ont été stupéfaits de voir, en août dernier, des étudiants censés être bientôt hébergés dans un grand complexe de luxe à Chapel Hill apprendre, quelques jours avant leur emménagement, qu’ils ne pourraient finalement pas y emménager, car le Ministère de l’Intérieur avait réquisitionné ces logements pour des « demandeurs d’asile ».
Notez qu’il ne s’agit pas de résidences universitaires ordinaires. Il s’agit d’un complexe flambant neuf, d’une grande opulence, avec sa propre salle de sport et son propre cinéma, capable d’accueillir un nombre stupéfiant de 670 pensionnaires. À partir du mois prochain, selon le journal local, il sera entièrement habité par des hommes célibataires « demandeurs d’asile ».
Huddersfield n’est pas immense – ce n’est même pas une ville – et pour mettre en contexte le nombre d’hommes qu’il accueillera, j’ai filmé l’énorme monolithe dans lequel ils emménageront, voir ci-dessous:
Dans quelques semaines, cette structure gargantuesque sera remplie d’hommes célibataires en âge de servir dans l’armée, dont beaucoup viendront d’Iran et de pays qui soutiennent l’Iran, au moment même où le Royaume-Uni est sur le point d’entrer en guerre avec l’Iran et où sa propre armée est exceptionnellement faible.
Imaginez un instant qu’en 1939, le gouvernement britannique ait fait venir d’Allemagne des dizaines de milliers de jeunes hommes en bonne santé, les ait logés dans des bases militaires et d’autres installations dotées des ressources nécessaires pour leur permettre de rester physiquement aptes au combat (notez que ces hommes sont régulièrement installés dans des résidences dotées de salles de sport), puis ait dit à la population qu’il ne s’agissait pas de soldats envoyés par Hitler pour conquérir le Royaume-Uni, mais de pauvres et vulnérables « demandeurs d’asile » et que toute objection à leur présence n’était rien d’autre que du racisme brutal fondé sur des préjugés…
Il y a très peu de différence entre ce scénario imaginaire et ce qui se passe concrètement aujourd’hui, sauf qu’aujourd’hui, les contrôleurs sociaux et les médias grand public sont capables d’asséner des accusations de racisme et de xénophobie de manière beaucoup plus agressive et efficace qu’ils n’auraient pu le faire en 1939. Aujourd’hui, nos concitoyens – les soi-disant « bonnes gens » – sont bien trop terrifiés pour souligner l’évidence (que des hommes célibataires en âge de se battre, stationnés dans des bases militaires au bord d’une guerre mondiale, sont probablement des soldats), de peur d’être accusés d’-isme et de -phobie.
Ils se contentent donc d’accepter tout ça docilement, allant même jusqu’à organiser des manifestations ostentatoires pour accueillir ces envahisseurs au sein de leurs communautés. Imaginez que ça se soit produit en 1939. Ça n’aurait bien sûr pas été possible; nous sommes aujourd’hui donc bien plus faibles et bien plus mûrs pour une invasion que nous ne l’étions à l’époque.
On pourrait se demander pourquoi le gouvernement britannique autoriserait et coordonnerait tout ça, l’hébergement étendu et coûteux de ces hommes iraniens en âge de se battre, alors qu’il est ostensiblement un ennemi de l’Iran. La raison en est que tout ça – la notion de « camps » clairement définis dans le cadre d’un conflit mondial – n’est qu’une façade: en réalité, le concept de souveraineté nationale et de pays maîtres de leur propre destin n’est qu’un vernis. Au plus haut niveau, les pays sont tous contrôlés par les mêmes personnes, avec les mêmes allégeances et les mêmes objectifs. Ces personnes souhaitent depuis longtemps un troisième conflit mondial et la décimation de l’Occident, et c’est ce qu’elles sont en train de préparer.
Par « décimation », je ne suggère pas nécessairement un nombre considérable de victimes civiles – si, après tout, ils prévoyaient de nous anéantir tous au cours d’une guerre, pourquoi se donner la peine de dépenser une telle quantité d’argent pour des vaccins destinés à la stérilisation et à la dépopulation?
Le problème que posent les armes à feu et les bombes conventionnelles en tant qu’outil de dépopulation est qu’elles sont trop destructrices pour l’infrastructure des pays, que les classes dirigeantes doivent ensuite reconstruire à grands frais, de sorte que pour le contrôle de la population, la guerre biologique est de loin leur méthode préférée, tandis que la guerre conventionnelle sert davantage à invoquer la peur et à imposer par la force le respect du nouveau régime.
Je ne pense donc pas qu’il faille s’inquiéter d’être bombardés à mort dans un avenir proche, mais il faut prêter attention aux raisons idéologiques de ce conflit et à ce que les architectes sociaux veulent introduire par la suite.
Nous avons discuté à de nombreuses reprises sur ce site de l’inévitabilité d’un retour de mouvement vers un régime plus conservateur, après des décennies d’un libéralisme qui est allé beaucoup trop loin: l’heure du conte des drag-queens, des enfants qui s’identifient à des chats (et ainsi de suite).
Eh bien, l’Orient profondément religieux et orthodoxe est bien loin de tout ça, et nous, en Occident, sommes préparés par la montée croissante de voix conservatrices telles que Tucker Carlson, Candace Owens, Jordan Peterson et autres, à ce que la dégénérescence de la culture occidentale prenne un virage dramatique (et inévitablement violent) dans la direction opposée.
Il y a une raison pour laquelle The Handmaid’s Tale constitue un sujet de discussion si important ces dernières années: c’est parce que ce qui est dépeint dans cette série, le soulèvement violent d’une faction conservatrice extrémiste renversant l’Occident libéral et libertin, est exactement ce qui est censé se produire.
Non pas par le biais d’une version tordue du christianisme, mais par l’intermédiaire de l’islam.
Comme je l’ai fait remarquer à plusieurs reprises, ce n’est pas une coïncidence si l’un des hommes les plus célèbres et les plus influents du monde occidental, aimé des jeunes et en particulier des adolescents, est un musulman fondamentaliste.
Andrew Tate est célèbre pour s’être « converti » à l’islam, non pas celui, modéré et occidentalisé, qui nous semble acceptable, mais le plus extrémiste. Il a non seulement déclaré que « les vrais musulmans, c’est ISIS« , mais il possède également ce qu’il décrit comme un « harem de femmes » qui lui ont donné « au moins dix » enfants (en fait, dans une récente diatribe particulièrement virulente, il a déclaré que la race blanche allait s’éteindre parce que « vous, les garçons blancs, avez perdu le contrôle de vos femmes et maintenant elles n’acceptent plus que vous ayez plusieurs épouses…30 enfants minimum« ).
Tate ne cesse de vanter à ses millions de fidèles les bienfaits de l’Islam et l’interprétation extrémiste qu’il en fait. Ainsi, si un choc culturel devait avoir lieu et que l’Iran islamique et ses alliés triomphaient de l’Occident, Tate qualifierait forcément de positif un tel événement, qui rendrait à un Royaume-Uni dégénéré et en déliquescence de vraies valeurs et un sens moral, etc. Parmi ses légions de disciples, nombreux seraient ceux qui le croiraient, comme c’est d’ailleurs clairement déjà le cas, vu la popularité de sa marque.
La perspective d’une telle révolution au Royaume-Uni pourrait sembler farfelue et impossible, mais c’est aussi ce que pensaient de nombreux citoyens iraniens, pas plus tard que dans les années 1970, lorsque s’est produite une révolution religieuse extrémiste qui a plongé le pays, autrefois relativement libéral et progressiste, dans le sinistre état d’oppression dans lequel il se trouve encore aujourd’hui.
Les femmes iraniennes, par exemple, qui dans les années 1970 pouvaient librement travailler, étudier et s’habiller comme elles le souhaitaient, vivent depuis la révolution dans une dystopie à la Handmaid’s Tale, où elles sont non seulement obligées de se voiler, mais aussi de voyager à l’arrière des bus, d’obtenir la permission de leur mari pour se rendre à l’étranger et se voient interdire toute une série d’activités quotidiennes, comme assister à des rencontres sportives, chanter et danser en public, et même rouler à bicyclette.
En outre, l’une des premières mesures prises par le chef de la révolution, l’ayatollah Khomeini, lorsqu’il a pris le pouvoir en 1979, a été de revenir sur les droits des femmes en matière de mariage, de garde d’enfants et de divorce. Il a notamment abaissé l’âge légal du mariage pour les femmes de 18 à 9 ans, et des jeunes filles de cet âge peuvent encore aujourd’hui être mariées en Iran.
Toute personne tentée de se réjouir des attaques de l’Iran contre Israël et de se déclarer « solidaire de l’Iran » lorsque ce conflit s’aggravera inévitablement, devrait donc peut-être reconsidérer sa position…
Il convient également de noter que la révolution iranienne impliquait notamment le renversement de la monarchie et, comme nous l’avons déjà évoqué ici, il semblerait que notre propre monarchie soit sur le point d’être démantelée.
Une invasion hostile soutenue par l’Iran, la Russie et la Chine (des pays qui se sont débarrassés de leurs propres monarchies) pourrait-elle être le coup décisif qui mettrait fin à notre monarchie pour de bon?
Les forces révolutionnaires qui prônent l’idéal d’un « gouvernement mondial » ont toujours été opposées aux monarchies pour la simple raison que, en tant qu’obstacle évident aux objectifs d’un gouvernement mondial tout-puissant, elles sont à terme vouées au couperet, tout comme la religion qui constitue un autre obstacle global dont les seigneurs suprêmes s’efforcent avec diligence de se débarrasser.
« Mais minute », pourriez-vous raisonnablement objecter. « Vous ne venez pas de suggérer que nous allions subir une révolution islamique et être plongés dans l’archi-religiosité? »
Si, mais je crois qu’il ne s’agit que d’une étape stratégique, et relativement courte, d’un « tremplin ».
Les classes dirigeantes veulent se débarrasser des religions – parce que, comme les monarchies, elles sont un obstacle aux gouvernements tout-puissants – et les ingénieurs sociaux ont réussi à saper et à neutraliser le christianisme, en particulier dans les pays occidentaux, le Royaume-Uni n’étant officiellement plus un pays chrétien.
Jusqu’à présent, ils n’ont pas réussi leur coup avec l’islam. Alors comment pourraient-ils y parvenir? En imposant aux gens une interprétation ultra-extrémiste de la religion, comme la République de Gilead le fait avec le christianisme dans The Handmaid’s Tale, les poussant inévitablement à la rébellion et à réclamer à cor et à cri qu’une autorité laïque prenne le relais?
Nous savons que l’objectif ultime de la dystopie « globale » est l’absence de pays, de possessions et de religions (voir le projet « Imagine » de John Lennon), mais pour l’instant, l’islam est une force mondiale trop puissante, de sorte que seul une opération mondiale de grande envergure pourrait l’affaiblir définitivement et retourner les gens contre celui-ci, une bonne fois pour toutes.
C’est déjà le cas en Iran, où l’« écrasante majorité » de la population rejette la dure théocratie de la république et souhaite un gouvernement laïque.
Je pense que ça a toujours été la finalité de la révolution de 1979: un schéma classique problème-réaction-solution pour amener le public à réclamer ce que les classes dirigeantes veulent obtenir au final – et je pense que ces classes dirigeantes ont très probablement l’intention d’utiliser les mêmes stratégies en Occident.
La raison pour laquelle Andrew Tate, la tête d’affiche de l’islamisme extrémiste en Occident, est à ce point ridicule et démesuré dans son prosélytisme, c’est de présenter au public une caricature ridiculement exagérée contre laquelle ce dernier finira par se retourner. Tout comme dans The Handmaid’s Tale où les « chrétiens » pratiquent une interprétation absurde, déformée et extrémiste de la religion qui pousse les gens à rejeter le christianisme dans son intégralité et à exiger la laïcité, Andrew Tate et d’autres « extrémistes islamiques » sont tous conçus pour ce même objectif.
Les factions extrémistes islamiques comme le Hamas et ISIS prennent toutes invariablement leurs racines dans les agences de renseignement occidentales, principalement le Mossad, le MI6 et la CIA. Elles ne sont que des auxiliaires de la classe dirigeante, chargées de susciter certaines réactions dans la population, comme par exemple le Hamas a été utilisé pour obtenir le soutien de l’opinion publique à une attaque israélienne contre la Palestine ou ISIS est utilisé pour justifier ailleurs une nouvelle agression militaire; l’effet global de tous ces groupes de « terrorisme islamique » est de monter de plus en plus de gens contre l’Islam, objectif ultime de la classe dirigeante – comme c’est le cas pour toutes les autres religions.
Mais pour en arriver là, je pense qu’il faudra passer par quelque chose de plus immersif et dramatique que quelques « attaques terroristes » isolées, ce qui semble être la prochaine étape.
Notez que la fausse pandémie a préparé le terrain à bien des égards, en habituant la population britannique à, notamment, la fermeture des pubs.
L’alcool est haram (interdit) dans l’Islam, et le secteur britannique des pubs s’effondre en conséquence directe (et prévisible) des mesures sévères déployées dans le cadre de la « pandémie ». C’est de la démolition contrôlée, qui ouvre la voie à un Royaume-Uni sans alcool, à l’instar des pays islamiques.
Le Covid a également permis de conditionner de nombreuses personnes à accepter de l’État des directives extraordinairement draconiennes sur les moindres détails de leur vie, comme c’est le cas dans les théocraties austères telles que l’Iran. Si le fait que le gouvernement interdise aux femmes de faire du vélo, comme le fait le gouvernement iranien, peut sembler un acte insensé et ultra-autoritaire, n’oubliez pas que notre propre gouvernement nous a interdit de prendre un café dans les parcs avec un ami; on a donc déjà procédé à un test bêta visant à déterminer si la population britannique accepterait des niveaux de tyrannie et d’oppression similaires à ceux imposés par les régimes ultra-religieux, et la réponse, en général, semble être « oui ». La plupart des gens ont accepté les mesures Covid.
De même, de nombreux citoyens britanniques ostensiblement libéraux qui se disent scandalisés par le fait que les femmes des pays islamiques soient obligées de se couvrir le visage pour sortir de chez elles n’ont été que trop prompts à se conformer lorsque leur propre gouvernement a exigé d’eux la même chose.
Ce que je dépeins comme un scénario futur possible n’est donc pas tellement tiré par les cheveux, ni invraisemblable, ni sans précédent historique. Des révolutions spectaculaires et des changements de régime, impliquant souvent une guerre et une religion, se produisent, et toutes les caractéristiques de l’époque actuelle suggèrent que nous sommes sur le point d’en connaître une. Je ne fais pas ces prédictions pour alarmer qui que ce soit, mais plutôt pour prévenir, car être prévenu, c’est être préparé et augmenter ses chances de relever les défis qui se présenteront.
Cela dit, je ne pense pas que je me risquerai de sitôt à d’autres excursions d’un jour, car je n’ose pas imaginer ce qui m’attendrait au retour la prochaine fois…
Je suppose qu’il est encore trop tôt pour annoncer «C’est reparti», mais cette vieille expression me vient à l’esprit. Robert Califf, commissaire de la FDA, vient de déclarer que la FDA prépare des contre-mesures pour parer à l’éventualité que le virus H5N1 de la grippe aviaire mute suffisamment pour se transmettre à l’homme.
— McCullough Foundation (@McCulloughFund) May 8, 2024
DERNIÈRES NOUVELLES – @US_FDA Le Commissaire @DrCaliff_FDA déclare que l’agence se prépare à l’éventualité d’un passage du virus H5N1 à l’homme. « Nous nous sommes préparés à l’éventualité d’une mutation du virus qui entraînerait un passage à l’homme à plus grande échelle ».
Je me demande si nous n’entrons pas dans une nouvelle ère de maladies infectieuses émergentes, dans laquelle l’humanité serait frappée par une pandémie tous les quatre ans, qui correspondrait à la période des élections présidentielles aux États-Unis.
Le Dr Woodcock s’était entendue avec l’ancien directeur du BARDA, Rick Bright, pour rendre l’hydroxychloroquine inaccessible aux patients ambulatoires, elle est donc presque certainement responsable de nombre d’hospitalisations et de décès inutiles.
Si le H5N1 mute effectivement (naturellement ou par le biais d’un processus accéléré en laboratoire), il semble que la réponse à la pandémie sera dirigée par la même clique de bureaucrates de la santé publique, exempts de toute responsabilité et dont les échecs les hissent toujours plus haut. Comme pour ses prédécesseurs Stephen Hahn et Scott Gottlieb, un poste rémunérateur attendra sans doute le Dr Califf, lorsqu’il aura quitté la FDA, chez un grand producteur de vaccins ou dans une société de capital-risque qui investit dans les vaccins.
C’est le titre d’un nouveau film, actuellement sur les écrans. Je ne l’ai pas vu mais il me semble très mauvais. Aucune importance: c’est de la programmation prédictive. Ce qui indiquerait qu’« ils » tiennent vraiment à déclencher une guerre civile… Je n’y crois qu’à moitié mais je peux me tromper. Vu l’extrême gravité de la situation économique aux US, all bets are off – tout peut arriver. Ce qui s’applique aussi bien à la France. Les parallèles sont évidents.
Voici ce qu’en pense un conservateur américain plus vrai que nature, très remonté contre une autorité fédérale qui travaille à la liquidation de l’Union, de son mode de vie et de consommation – encore une fois, comme ce qui se passe en France, méthodiquement détruite depuis Paris. Bref, « la fin de l’abondance » – voir aussi ici.
Comme on dit, la rédaction ne partage pas nécessairement les vues de l’auteur. Je vous livre les miennes juste après, avec une conclusion légèrement différente.
« Entre l’humanité et l’anarchie, il n’y a que neuf repas ». Attribué à Alfred Henry Lewis en 1906, et souvent répété depuis.
Il existe un vernis de civilisation très fragile et très fin qui peut facilement s’effondrer. Lorsque les gens ont faim et peur, ils deviennent désespérés. En Amérique, un ménage moyen dispose de trois jours de réserve de nourriture. Au-delà, tout peut arriver. Pour la plupart des gens, le stock de nourriture se résume à un bocal de cornichons périmé et à moitié vide au fond du réfrigérateur.
Ceux qui disposent des réserves de nourriture supplémentaires seront diabolisés et traités de « stockeurs ». En 1994, le président Clinton a signé l’ordre exécutif 10998, qui comprend une loi autorisant le gouvernement fédéral à saisir les réserves alimentaires stockées, qu’elles proviennent de sources publiques ou privées. Ce qui se passe maintenant a été planifié depuis longtemps.
Les exemples de pénuries alimentaires et de famines sont nombreux dans l’histoire. Il en sera de même dans une Amérique divisée et désunie. C’est l’indisponibilité, l’imprévisibilité et l’incertitude de l’approvisionnement en nourriture qui augmentent la peur, créent la panique et la violence.
La nourriture est généralement citée en exemple, mais nous savons tous qu’en vertu de la règle des trois, l’air, l’eau et la protection contre les éléments (en fonction de l’environnement) constituent des priorités plus importantes que la nourriture.
La capacité à se défendre est en fait la première priorité. Si on meurt, le reste n’a pas d’importance.
La peur est sans doute notre émotion la plus puissante. La peur de la mort est la peur la plus puissante. La peur de mourir de faim est un instinct de survie fondamental. Même les esprits faibles comprennent la gravité du problème.
Lorsque la peur, la panique et la faim s’installent, les gens sont prêts à tout pour survivre. Mentir, tricher, voler, tuer. Même les personnes saines d’esprit perdent le contrôle de leur esprit en présence d’une PEUR écrasante et débilitante. C’est ainsi que l’on utilise la peur pour manipuler et contrôler les gens. Combien de personnes ont reçu le VAX mortel et ont porté le masque?
Vous souvenez-vous de la grande psyop de la pénurie de papier hygiénique pendant l’escroquerie du covid? C’était une expérience psychologique, un test bêta sur la façon de manipuler un public généralement stupide. Il suffit de publier quelques gros titres sur une pénurie de papier toilette pour que celle-ci se transforme instantanément en événement auto-réalisateur. Panique et chaos pour du papier hygiénique. Imaginez maintenant une pénurie de nourriture.
Faites quelques recherches sur la chaîne d’approvisionnement en flux tendu. Ajoutez-y tous les incendies d’usines de transformation alimentaire. Les déraillements de trains. L’effondrement des ponts. Les aliments OGM. L’ARNm dans l’approvisionnement alimentaire. Bill Gates et la Chine qui achètent toutes les terres agricoles. Les pesticides. La guerre contre les agriculteurs.
Ils envoient le SWAT chez les fermiers Amish pour avoir vendu du lait « cru », mais ils autorisent des jeunes urbains enragés à piller les magasins et à se livrer à des actes de vandalisme. Le programme ne pourrait pas être plus clair.
S’il y a bien une chose qui fera bouger Joe Sixpack [NdT. surnom des buveurs de bière sur canapé, en référence aux canettes vendues par six] de son canapé, c’est un ventre vide (ou une pénurie de bière). Une fois que les gens qui voulaient qu’on leur foute la paix [NdT. voir ici] seront forcés de s’impliquer, ce sera une tempête de merde épique aux proportions bibliques. Les gauchistes peuvent brûler des villes, mais les conservateurs brûlent des pays entiers.
Les « Blue Hives » [NdT. « ruches bleues », zones sous contrôle Démocrate] sont des pièges mortels. Des milliers de magasins ont fermé et d’autres mettent sous clé leurs marchandises pour tenter de rester ouverts, car ils sont régulièrement et systématiquement pillés par ceux que les médias ne doivent pas nommer. Appelons-les simplement « jeunes urbains ». Je n’ai pas encore vu une seule vidéo d’« adolescents » amish pillant un magasin.
Plus de 3 000 personnes ont été abattues à Chicago l’année dernière. Six cents mortellement. Cinquante personnes ont reçu une balle dans les parties. Consultez le lien.
Plus de 300 personnes sont abattues chaque jour en Amérique. Plus de 30% d’entre elles meurent. Le rapport entre le nombre de blessés et le nombre de tués dans l’armée américaine varie aujourd’hui entre 10:1 et 17:1. Il y a plus de chances de survivre à une blessure par balle dans une zone de guerre qu’à Chicago.
Tout ce qui se passe en ce moment se produit à une époque relativement favorable. Qu’en sera-t-il pendant les périodes difficiles qui s’annoncent? Lorsque les rayons des magasins seront vides, que le réseau électrique tombera en panne, que les incendies seront incontrôlables, que l’assistance médicale ne sera pas disponible et que les policiers seront occupés à protéger leur propre famille.
Ajoutez à cela 40 millions de clandestins. Que feront-ils lorsque leurs cartes EBT [NdT. Electronic Benefit Transfer: système électronique qui permet aux services sociaux des États de délivrer des prestations par le biais d’une carte de paiement codée magnétiquement] ne fonctionneront plus? J’en ai parlé dans un précédent billet.
L’élite sera en sécurité dans ses communautés fermées avec une sécurité privée d’anciens militaires et ses bunkers de luxe comme celui que Zuckerturd [NdT. Zuckerberg + « turd » (étron)] est en train de construire. Vous serez livrés à vous-mêmes.
Il y a 400 millions d’armes et des milliards de munitions. Personne ne restera tranquillement à la maison à mourir de faim. Même ceux qui ne sont pas enclins à la violence seront obligés de se défendre ou de périr. Comme le dit Gerald Celente, lorsque les gens n’ont plus rien à perdre, ils perdent le contrôle [NdT. « they lose it », jeu de mots intraduisible].
Plus de 800 000 personnes ont été massacrées à la machette au Rwanda. Que pensez-vous qu’il se passera aux États-Unis avec des millions d’armes à feu? Une fois le feu allumé, il deviendra incontrôlable jusqu’à ce que tout le « carburant » soit épuisé.
L’anarchie est définie par Webster comme « un état d’anarchie ou de désordre politique dû à l’absence d’autorité gouvernementale ». Webster est incapable de faire la différence entre de la merde et de la brillantine [NdT. « shit from Shinola », encore intraduisible mais avouez que l’image est éloquente].
Ce n’est pas ça qui va arriver. Ce qui va arriver, c’est un état d’anarchie créé et soutenu par le gouvernement. Le gouvernement ne fera rien pour vous, mais il livrera des palettes de briques aux émeutiers. Il fera affluer des millions de clandestins et les postera dans votre quartier en attendant le début des festivités.
La mémoire est courte, mais la plupart des gens se souviennent des émeutes BLM, Antifa, etc. Des milliards de dégâts. Les troubles civils s’aggravent et deviennent de plus en plus violents. Avec le déclin exponentiel de la civilité en Amérique, il faut de moins en moins de catalyseurs pour donner le coup d’envoi.
Personne ne viendra vous sauver, surtout pas le gouvernement. Les choses ne vont pas bien se passer dans les « Blue Hives ». Les forces de l’ordre et les services d’urgence seront rapidement débordés. Même si votre téléphone fonctionne encore, composer le 911 ne servira à rien.
Lorsqu’un journaliste a demandé à la maire de Baltimore de commenter la manière dont la police avait réagi face aux manifestants, elle a répondu qu’elle avait donné pour instruction aux agents de laisser les manifestants s’exprimer et que « nous avons également donné à ceux qui souhaitaient détruire le champ libre pour le faire « . Et s’ils veulent détruire votre quartier?
Les États-Unis sont déjà sans État de droit. Le système de « juste nous » à deux niveaux [NdT. « just us », à la place de « justice », sorry, encore un jeu de mot intraduisible] n’a jamais été aussi flagrant ou évident. Le toxicomane Hunter et son ordinateur portable pédopornographique sont en liberté, tandis que la petite grand-mère du 6 janvier aux cheveux grisonnants qui a franchi les portes ouvertes du Capitole, tout en restant à l’intérieur des cordes en velours, est allée en prison.
Ils pensent que les persécutions du 6 janvier dissuaderont les citoyens respectueux de la loi de se révolter à l’avenir. Ils se trompent lourdement. La « loi » est la seule chose qui les protège de nous. Une fois que les gens auront compris que le gouvernement n’obéit pas à la loi, ils se rendront compte qu’ils n’ont pas à le faire non plus. Les tyrans locaux seront les premiers à en subir les conséquences.
Ils essaient de désarmer les citoyens respectueux de la loi tout en armant les envahisseurs illégaux et en les plaçant dans la police et l’armée. Le gouvernement américain est depuis longtemps de mèche avec les cartels de la drogue qui leur fournissent des armes. Fast and Furious, ça vous dit quelque chose?
Des événements majeurs se produiront avant novembre et je ne pense pas qu’ils attendront la dernière minute pour une « surprise d’octobre ». [Ndt. la surprise d’octobre est un événement fabriqué pour influencer les élections présidentielles de novembre, voir ici]
Aujourd’hui, au nom de mes amis professionnels et de mes collègues médecins, je déclare que les vaccins ARNm sont des cancérigènes de classe 1. L’ARNm est également un mutagène à large spectre. L’ARNm doit être interdit au niveau international.
Les agents cancérogènes sont des substances, des organismes ou des agents capables de provoquer un cancer en altérant les mécanismes cellulaires, génétiques et épigénétiques de l’organisme, entraînant la transformation de cellules normales en cellules cancéreuses[2][7]. Ces agents peuvent être des substances chimiques, des virus ou même certains types de radiothérapies utilisées pour traiter le cancer[1]. Les agents cancérogènes peuvent être présents naturellement dans l’environnement, comme les rayons ultraviolets du soleil ou certains virus, ou être générés par les activités humaines, comme les gaz d’échappement des automobiles et la fumée de cigarette[2].
Le processus de cancérogénicité, également connu sous le nom de cancérogenèse ou de genèse des tumeurs, implique de multiples étapes au cours desquelles les cellules normales subissent une série de changements aux niveaux cellulaire, génétique et épigénétique, entraînant une division cellulaire anormale et la formation d’un cancer[16]. Ce processus se caractérise par:
1. Initiation: La première étape consiste à endommager directement l’ADN à l’intérieur d’une cellule par l’agent cancérigène, ce qui conduit à un ADN anormal qui ne fonctionne pas correctement. Ces dommages peuvent être causés par des substances chimiques, des virus ou des radiations[1]
2. Promotion: À la suite d’une lésion de l’ADN, l’organisme tente de réparer l’ADN endommagé. Cependant, les dommages causés par l’agent cancérigène interfèrent parfois avec les processus de réparation, ce qui entraîne d’autres anomalies[16].
3. Progression: Au fil du temps, l’accumulation d’altérations génétiques et épigénétiques perturbe l’équilibre normal entre la prolifération cellulaire et la mort cellulaire programmée (apoptose), ce qui entraîne une division cellulaire incontrôlée et l’évolution des cellules cancéreuses[16].
Les substances cancérogènes ne provoquent pas nécessairement le cancer dans tous les cas ou dans toutes les circonstances. Des facteurs tels que la quantité et la durée de l’exposition, le patrimoine génétique de l’individu et l’exposition à d’autres facteurs environnementaux jouent un rôle important pour déterminer si une personne exposée à un agent cancérigène développera finalement un cancer[1][5]. En outre, toutes les mutations provoquées par les substances cancérogènes ne conduisent pas au cancer; seules certaines mutations dans des gènes spécifiques qui régulent la croissance cellulaire, l’apoptose et la réparation de l’ADN peuvent entraîner une prolifération cellulaire incontrôlée et un cancer[16].
Les substances cancérogènes peuvent être classées, en fonction de leur mode d’action, en substances cancérogènes génotoxiques et non génotoxiques. Les cancérogènes génotoxiques interagissent directement avec l’ADN et/ou l’appareil cellulaire, affectant l’intégrité du génome, tandis que les cancérogènes non génotoxiques exercent leurs effets par des mécanismes qui n’impliquent pas de dommages directs à l’ADN[12]. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) classe les substances cancérogènes en catégories en fonction de la solidité des preuves de leur cancérogénicité pour l’homme, allant de « cancérogène pour l’homme » (groupe 1) à « non classable quant à sa cancérogénicité pour l’homme » (groupe 3)[7].
En résumé, les substances cancérogènes sont des agents susceptibles de provoquer un cancer par le biais d’un processus à plusieurs étapes impliquant l’altération des mécanismes cellulaires et génétiques, conduisant à la transformation de cellules normales en cellules cancéreuses. Le potentiel cancérogène d’une substance dépend de divers facteurs, notamment le type d’exposition, les prédispositions génétiques et la présence d’autres facteurs de risque.
Du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)
Les monographies du CIRC identifient les facteurs susceptibles d’augmenter le risque de cancer chez l’homme, y compris les facteurs liés au mode de vie.5-7 Des groupes de travail interdisciplinaires composés d’experts scientifiques examinent les études publiées et évaluent le poids de la preuve qu’un agent peut augmenter le risque de cancer. Les agents sont ensuite classés comme cancérogènes, probablement ou peut-être cancérogènes, ou non cancérogènes pour l’homme, en fonction de la solidité des preuves.
Les preuves de la cancérogénicité des agents provenant d’études sur l’homme sont classées en quatre catégories par le groupe de travail du CIRC:90
Preuves suffisantes de cancérogénicité (classification la plus élevée du CIRC pour la cancérogénicité): Le groupe de travail considère qu’une relation de cause à effet a été établie entre l’exposition à l’agent et le cancer chez l’homme. Cela signifie qu’une relation positive a été observée entre l’exposition et le cancer dans des études où le hasard, les biais et les facteurs de confusion ont pu être exclus avec une confiance raisonnable.
Preuves limitées de cancérogénicité (association positive): Une association positive a été observée entre l’exposition à l’agent et le cancer, pour laquelle une interprétation causale est jugée crédible par le groupe de travail, mais le hasard, le biais ou la confusion n’ont pas pu être écartés avec un degré de confiance raisonnable.
Preuves de cancérogénicité insuffisantes: Les études disponibles sont d’une qualité, d’une cohérence ou d’une puissance statistique insuffisantes pour permettre de conclure à la présence ou à l’absence d’une association causale entre l’exposition et le cancer, ou aucune donnée sur le cancer chez l’homme n’est disponible.
Preuves suggérant l’absence de cancérogénicité: Il existe plusieurs études adéquates couvrant toute la gamme des niveaux d’exposition auxquels l’homme est susceptible d’être exposé, qui sont toutes cohérentes et ne montrent pas d’association positive entre l’exposition à l’agent et l’un des cancers étudiés, quel que soit le niveau d’exposition observé.
Le groupe de travail du CIRC prend également en compte l’ensemble des preuves afin de parvenir à une évaluation globale de la cancérogénicité de l’agent pour l’homme. La classification d’un agent dans l’un des quatre groupes suivants est une question de jugement scientifique qui reflète la force des preuves dérivées d’études chez l’homme et chez l’animal de laboratoire, ainsi que de données mécanistiques et d’autres données pertinentes:90
Cancérogène du groupe 1:L’agent est cancérogène pour l’homme. Cette catégorie est utilisée lorsqu’il existe des preuves suffisantes de cancérogénicité chez l’homme.
Groupe 2: Groupe 2A (probablement cancérogène pour l’homme) ou Groupe 2B (peut-être cancérogène pour l’homme). Cette catégorie comprend les agents pour lesquels, à un extrême, le degré de preuve de cancérogénicité chez l’homme est presque suffisant, ainsi que ceux pour lesquels, à l’autre extrême, il n’y a pas de données humaines mais pour lesquels il existe des preuves de cancérogénicité chez les animaux de laboratoire.
Groupe 3: l’agent ne peut être classé quant à sa cancérogénicité pour l’homme. Cette catégorie est le plus souvent utilisée pour les agents pour lesquels les preuves de cancérogénicité sont insuffisantes chez l’homme et insuffisantes ou limitées chez les animaux de laboratoire.
Groupe 4: l’agent n’est probablement pas cancérogène pour l’homme. Cette catégorie est utilisée pour les agents pour lesquels il existe des preuves suggérant l’absence de cancérogénicité chez l’homme et chez les animaux de laboratoire.
Remarque : cette prise de position n’inclut pas les agents pour lesquels les preuves de cancérogénicité sont insuffisantes ou les preuves suggérant une absence de cancérogénicité, ni les agents qui ont été classés dans une catégorie inférieure au groupe 1 par le groupe de travail du CIRC.
Fonds mondial de recherche sur le cancer (WCRF) et Institut américain de recherche sur le cancer (AICR)
Le rapport 2007 du WCRF et de l’AICR intitulé Food, Nutrition, Physical Activity and the Prevention of Cancer: a Global Perspective (Alimentation, nutrition, activité physique et prévention du cancer: une perspective mondiale) et les mises à jour ultérieures spécifiques aux tumeurs sont basés sur des analyses systématiques de la littérature scientifique concernant l’alimentation, la nutrition et l’activité physique.8-15 Un groupe d’experts a jugé et classé les preuves comme convaincantes, probables, limitées ou peu susceptibles d’affecter le risque de cancer, et a élaboré des recommandations visant à réduire l’incidence du cancer.
Les groupes d’experts du WCRF et de l’AICR se sont prononcés sur la causalité de la maladie en se fondant sur l’évaluation d’analyses systématiques de la littérature menées de manière indépendante. Le groupe d’experts du WCRF et de l’AICR a classé les preuves en cinq catégories:8
Preuves convaincantes:Il s’agit du niveau le plus élevé attribué par le groupe d’experts du WCRF et de l’AICR, pour des preuves suffisamment solides pour étayer un jugement sur une relation causale convaincante, qui justifie des objectifs et des recommandations visant à réduire l’incidence du cancer.
Preuves probables:Il s’agit du deuxième niveau le plus élevé attribué par le groupe d’experts du WCRF et de l’AICR, pour des preuves suffisamment solides pour étayer un jugement sur une relation causale probable, qui justifierait généralement des objectifs et des recommandations visant à réduire l’incidence du cancer.
Limité – preuves suggestives:Ces critères s’appliquent aux preuves qui sont trop limitées pour permettre un jugement causal probable ou convaincant, mais où il existe des preuves suggérant une direction d’effet.
Limité – pas de conclusion:Les preuves sont si limitées qu’aucune conclusion ferme ne peut être tirée.Cette catégorie est destinée à autoriser toute exposition pour laquelle les données sont suffisantes pour justifier l’examen du groupe, mais pour laquelle les preuves sont insuffisantes pour permettre un classement plus définitif.
Effet substantiel sur le risque improbable:Les preuves sont suffisamment solides pour permettre de juger qu’il est peu probable qu’une exposition particulière à un aliment, à une nutrition ou à une activité physique ait une relation causale substantielle avec un résultat cancéreux.
Remarque: cette prise de position n’inclut pas les agents pour lesquels le groupe d’experts a jugé que les preuves étaient limitées – pas de conclusion ou effet substantiel sur le risque improbable.
[NdT. un des auteurs est le Dr Fukushima, publié ici et ici]
Augmentation de la mortalité par cancer ajustée à l’âge après la troisième dose de vaccin à base de nanoparticules lipidiques d’ARNm au cours de la pandémie de COVID-19 au Japon
Résumé Au cours de la pandémie de COVID-19, la surmortalité, notamment par cancer, est devenue préoccupante au Japon, où la population vieillit rapidement. Cette étude visait donc à évaluer l’évolution des taux de mortalité corrigés de l’âge (TMA) pour différents types de cancer au Japon pendant la pandémie de COVID-19 (2020-2022). Les statistiques officielles du Japon ont été utilisées pour comparer les TMA annuels et mensuels observés avec les taux prédits sur la base des chiffres antérieurs à la pandémie (2010-2019) à l’aide d’une analyse de régression logistique. Aucune surmortalité significative n’a été observée au cours de la première année de la pandémie (2020). Toutefois, une surmortalité par cancer a été observée en 2021 après la vaccination de masse avec la première et la deuxième dose de vaccin, et une surmortalité significative a été observée pour tous les cancers et certains types spécifiques de cancer (notamment le cancer de l’ovaire, la leucémie, le cancer de la prostate, le cancer des lèvres/de la bouche/du pharynx, le cancer du pancréas et le cancer du sein) après la vaccination de masse avec la troisième dose en 2022. Les TMA pour les quatre cancers les plus meurtriers (poumon, colorectal, estomac et foie) ont affiché une tendance à la baisse jusqu’à la première année de la pandémie en 2020, mais le taux de diminution s’est ralenti en 2021 et 2022. Cette étude examine les explications possibles de ces augmentations des taux de mortalité par cancer ajustés en fonction de l’âge.
La littérature sur le TURBO CANCER augmente rapidement – 6 nouveaux articles sur le Turbo Cancer dû au vaccin COVID-19 publiés en avril 2024 – 26 au total – le barrage se rompt et il emportera Pfizer et Moderna avec lui.
CONCLUSION
Des augmentations statistiquement significatives des taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge pour tous les cancers et certains types spécifiques de cancer, à savoir le cancer de l’ovaire, la leucémie, le cancer de la prostate, le cancer des lèvres/de la bouche/du pharynx, le cancer du pancréas et le cancer du sein, ont été observées en 2022 après que les deux tiers de la population japonaise eurent reçu la troisième dose ou une dose ultérieure du vaccin ARNm-NPL contre le SARS-CoV-2. Ces augmentations particulièrement marquées des taux de mortalité de ces cancers sensibles aux ERα peuvent être attribuées à plusieurs mécanismes de la vaccination ARNm-NPL plutôt qu’à l’infection par COVID-19 elle-même ou à une réduction des soins anticancéreux due au confinement.
Mais… mais… j’ai beaucoup investi dans mon installation solaire
Blague à part, voici une autre dame ukrainienne (avec Sasha), une « climato-sceptique » célèbre, qui explique ce que vous savez déjà à propos de l’arnaque du CO2 (les habitués zapperont les passages connus) en y ajoutant de bien mauvaises nouvelles: ça va cailler dur. Voilà qui est très embêtant sous plusieurs aspects, pas seulement pour le rendement du solaire: en premier lieu, pour l’agriculture.
Je lis beaucoup d’avis sur la vraie raison de la grande opération de dépopulation en cours – le prochain article devrait dissiper vos derniers doutes sur ce fait – et sur la réduction programmée, sous prétexte de « Net Zero », de la production industrielle et agricole. Cette raison serait-elle:
démographique: pas assez de naissances pour prendre en charge une population vieillissante?
énergétique: arrivons-nous (ou avons-nous déjà dépassé) le pic pétrolier?
politique: mise en place d’un régime néo-féodal pour maintenir en place les présentes élites?
survivaliste: l’inversion des pôles provoquera-t-elle une catastrophe planétaire?
intergalactique: la Terre va être envahie mais les aliens sont allergiques au CO2?
Ou alors, climatique, mais pour la raison inverse à celle (complètement débile) qu’on nous vend?
Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que mon épouse a bien du mal à planter son potager cette année: le temps froid et humide persiste, les prévisions pour mai ne sont pas meilleures, et les semis pourrissent dans la terre – nous envisageons sérieusement l’achat d’une grande serre.
Maintenant, imaginez ce problème à l’échelle planétaire, qui viendrait s’ajouter au chaos qu’est devenue l’exploitation des sols, à la mainmise de grands groupes financiers sur des pans entiers de zones d’élevage et de production agricole, dans un contexte d’absence de vision à long terme, d’incompétence et de corruption institutionnelle généralisée.
Nous allons vers le Net Zero à toute vitesse. Pas celui du carbone, celui de la civilisation entière.
Le professeur Valentina Zharkova et le Petit Âge Glaciaire déjà en cours
L’astrophysicienne Valentina Zharkova explique qu’au lieu du CO2, c’est le soleil qui est à l’origine du changement climatique et qu’en raison de la baisse de son activité, nous devons nous préparer à une période plus froide.
« Le CO2 n’est pas un gaz nocif », affirme Valentina Zharkova, professeur à l’université Northumbria de Newcastle, au Royaume-Uni. Au contraire, souligne-t-elle, toutes les jardineries l’utilisent dans leurs serres pour obtenir des plantes luxuriantes et vertes. « En réalité, nous connaissons un déficit de CO2 sur la planète, trois à quatre fois inférieur à ce dont les plantes auraient besoin », note-t-elle, ajoutant que la proportion de CO2 atmosphérique a été beaucoup plus élevée au cours de l’histoire de notre planète qu’elle ne l’est aujourd’hui.
En fait, au cours des 140 derniers millions d’années, la quantité de CO2 dans l’atmosphère n’a cessé de diminuer et n’a commencé à remonter que très légèrement aujourd’hui. Elle est actuellement d’environ 420 parties par million (ppm), soit 0,042%. Il y a 140 millions d’années, elle était estimée à 2 500 ppm (0,25%), soit environ six fois plus. Cela signifiait également un monde plus vert et une plus grande biodiversité. Si le CO2 tombait en dessous de 150 ppm (0,015%), cela entraînerait la disparition de la végétation et de toute autre forme de vie. Nous avons frôlé cette situation lors du dernier maximum glaciaire, avec 182 ppm (0,018%).
Selon Mme Zharkova, la hausse actuelle des niveaux de CO2 dans l’atmosphère est bénéfique. « Il ne faut pas éliminer le CO2, en fait il nous en faudrait davantage. C’est la nourriture des plantes qui produisent l’oxygène dont nous avons besoin. Les personnes qui jugent le CO2 néfaste n’ont manifestement pas reçu d’éducation très poussée à l’université ou dans tout autre établissement d’enseignement. Seules des personnes sans éducation peuvent tenir des propos aussi absurdes sur la nécessité d’éliminer le CO2 de l’air », déclare Zharkova.
Le soleil, moteur naturel du changement climatique
En fait, le professeur Zharkova peut parler longuement de ce que fait ou ne fait pas le CO2 dans la nature et de son comportement, mais elle ne l’étudie pas directement en tant que scientifique. Mme Zharkova est une astrophysicienne originaire d’Ukraine. Elle est diplômée en mathématiques de l’université nationale de Kiev et a passé son doctorat à l’observatoire astronomique principal de Kiev, en Ukraine. Elle a travaillé et mène des recherches dans diverses universités britanniques depuis 1992 et est professeur de mathématiques à l’université de Northumbria depuis 2013, où elle enseigne les principaux modules de mathématiques et de physique.
Cependant, ses recherches se sont concentrées sur le soleil et elle peut confirmer que, contrairement au CO2, le soleil joue un rôle majeur dans le changement climatique de la Terre. À tel point que les recherches de Mme Zharkova suggèrent que nous entrons dans une période plus froide, ou plus précisément dans une petite ère glaciaire, pour les 30 prochaines années, car l’activité du soleil s’affaiblit dans le contexte du réchauffement planétaire.
En d’autres termes, il n’est pas question pour Mme Zharkova – ou tout autre scientifique sceptique à juste titre du pouvoir omnipotent de la molécule de CO2 de réchauffer l’air – de nier le changement climatique. Au contraire, le changement climatique et le refroidissement ou le réchauffement des températures sont bien réels, affirme-t-elle. Par exemple, Mme Zharkova souligne qu’en Écosse, où elle vit depuis de nombreuses années, il faisait beaucoup plus chaud il y a 2 000 ans. « Les Romains cultivaient des raisins et produisaient du vin en Écosse à cette époque, par exemple », explique-t-elle.
En revanche, entre 1645 et 1715, par exemple, période connue sous le nom de « minimum de Maunder« , lorsque l’activité du soleil s’est fortement affaiblie, les températures sont devenues beaucoup plus froides en Europe. Les grands fleuves britanniques, comme la Tamise et la Tyne, étaient praticables en patins à glace et les canaux hollandais gelaient régulièrement. Les glaciers alpins grandirent et absorbèrent de grandes surfaces de terres arables, et la masse de glace s’étendit fortement vers le sud de l’Arctique. Les températures étaient beaucoup plus basses sur l’ensemble de la planète – en Europe et en Amérique du Nord, par exemple, jusqu’à 5 à 7°C de moins par endroits. Il s’agit là d’un changement considérable.
Le professeur Zharkova affirme que les changements climatiques sont dus au soleil. Photo: avec l’aimable autorisation du professeur Zharkova.
Mme Zharkova estime, sur la base de recherches antérieures, qu’en moyenne – ce qui signifie bien sûr des variations régionales beaucoup plus importantes – la température de la Terre baissera de 1 degré Celsius au cours des 30 prochaines années, et n’augmentera pas, comme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies nous en avertit.
Elle explique que ces changements brusques dépendent des cycles d’activité solaire. Lorsque le Soleil est moins actif, la diminution de son champ magnétique entraîne une baisse de l’irradiation. Moins de rayonnement solaire signifie moins de chaleur. Selon Zharkova, un tel changement se produit tous les 350 à 400 ans (grand cycle solaire ou GSC), et elle précise que nous sommes entrés en 2020 dans l’un des grands minima solaires (GSM) qui interviennent entre les GSC. Ce grand cycle solaire se poursuivra jusqu’en 2053, après quoi l’activité solaire reviendra à la normale au cours du cycle 28.
Je ne recommanderais pas d’investir dans des panneaux solaires
Ainsi, dans un avenir proche, selon Mme Zharkova, nous ne devrions pas penser en termes de réchauffement climatique, mais plutôt à un refroidissement important, comme celui qui s’est produit au XVIIe siècle, qui aura, bien sûr, un impact direct sur notre mode de vie. Prenons l’exemple de l’énergie où, sous la bannière de la « transition verte » et du « Net Zero », l’objectif est de remplacer la capacité de production d’énergie actuelle par des énergies renouvelables, des panneaux solaires par exemple, en se détournant des combustibles fossiles. Selon Zharkova, dans une période où l’intensité solaire diminue, il serait naïf d’espérer que les panneaux solaires soient en mesure de produire une quantité significative d’énergie. « Je n’ai que de la compassion pour les personnes qui ont investi dans des panneaux solaires », déclare Mme Zharkova. Si l’on considère qu’en période de faible activité solaire, on peut s’attendre à ce que les hivers soient plus longs et qu’en Europe du Nord, il puisse même neiger en juin, comme ce fut le cas au XVIIe siècle, les perspectives des panneaux solaires ne sont pas très bonnes. « Pendant le minimum de Maunder, il y a eu des années sans aucun été – un court printemps, puis l’automne et à nouveau l’hiver. Et si vos panneaux solaires sont recouverts de neige ou si le ciel est nuageux, ils ne servent à rien », explique-t-elle. Nous pouvons également nous attendre à ce que le temps plus froid mette la production d’énergie éolienne sous pression – les exemples d’éoliennes gelées et bloquées ne manquent pas.
On pourrait aussi appeler cela du bon sens, mais les panneaux solaires ne servent pas à grand-chose s’ils sont sous la neige. Photo: Cornell Frühauf/Pixabay.
Selon Mme Zharkova, il y a lieu de s’inquiéter également de la pression qui s’exercera sur la production alimentaire en Europe à mesure que le temps se refroidira et que les récoltes risqueront d’être avariées. Cela signifie qu’il faudra chercher de meilleures conditions de production alimentaire dans le sud de l’Europe, voire en Afrique. Dans le Nord, il faut plus d’énergie pour produire des aliments, chauffer les maisons et pour tout autre type d’activité. Selon Mme Zharkova, les combustibles fossiles, qui constituent une source d’énergie fiable, sont aujourd’hui incontournables dans de telles conditions. « Si les gens ont survécu à [la période froide de] l’époque médiévale, nous devrions survivre mieux parce que nous sommes mieux équipés. Nous disposons de davantage de ressources énergétiques, à condition de les utiliser à bon escient », explique Mme Zharkova.
Le réchauffement climatique est également une réalité
Toutefois, Mme Zharkova estime qu’une période froide de quelques décennies n’est qu’un court épisode dans la longue tendance actuelle au réchauffement. Tandis que les décennies froides sont dues à la baisse d’activité du soleil, le réchauffement est lui aussi causé par le soleil – au fait qu’il se rapproche de la Terre. Là encore, un changement de position des planètes et du soleil dans l’espace, par rapport à nous, n’a rien d’inattendu. C’est également un phénomène récurrent dans notre longue histoire. Il est dû à l’attraction gravitationnelle des grosses planètes et, lorsque le Soleil se rapproche de la Terre, la température de l’air y augmente. Selon Mme Zharkova, ce cycle solaire dure de 2100 à 2300 ans et il est connu sous le nom de cycle de Hallstatt, qui décrit les variations du rayonnement solaire mesurées au cours de l’Holocène par de nombreux chercheurs sur base de la quantité de l’isotope C14 dans la biomasse terrestre. Le cycle actuel s’achèvera vers l’an 2600 et, bien qu’il se produira une autre période de faible activité solaire, ou GSM (2375-2415), au cours de laquelle il fera à nouveau plus froid, on assistera à un réchauffement constant au cours des cinq siècles suivants. D’après ses calculs, Mme Zharkova estime que la température augmentera de 3,5°C d’ici à 2600. « Bien sûr, nous ne serons plus là à ce moment-là, mais notre héritage perdurera et les gens pourront le vérifier et dire que la femme blonde ici présente disait la vérité sur le cycle de Hallstatt », plaisante-t-elle à propos d’elle-même.
Selon Mme Zharkova, dans le contexte général du lien historique entre changement climatique et CO2, il est important de comprendre que les humains sont en fait des spectateurs dans ce processus de changement. « Quoi que nous fassions sur Terre, nous ne pouvons pas modifier l’orbite du Soleil et des grandes planètes comme Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus », explique-t-elle. « Nous ne pouvons rien y faire. »
« Comme l’Inquisition espagnole »
Or, c’est précisément le caractère naturel de ce processus que le courant dominant de la science climatique nie actuellement, estimant que la seule cause acceptable du changement climatique est l’augmentation de la proportion de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère. Selon Zharkova, on ne se préoccupe pas de « détails » tels que le soleil. En effet, rappelle-t-elle, il a également été démontré scientifiquement que l’augmentation du CO2 atmosphérique suit temporellement l’augmentation de la température, et non l’inverse, mais c’est un autre point que les partisans du réchauffement climatique anthropique refusent de prendre en compte. « Cela vous donne une idée du manque d’éducation et de professionnalisme des personnes qui affirment que le CO2 entraîne une augmentation de la température », note Mme Zharkova. « Ils essaient de faire taire tous ceux qui remettent en question leurs modèles erronés », ajoute-t-elle.
Mme Zharkova a elle-même fait l’expérience de telles tentatives de musellement et de persécution. Elle cite l’exemple d’une rétractation récente, en mars 2020, de l’un de ses articles scientifiques (Zharkova et al, 2019) par le rédacteur en chef Rafal Marszalek de Nature Scientific Reports, sous la pression des partisans du réchauffement climatique anthropique, car elle avait mentionné dans l’article que la luminosité du Soleil peut changer en fonction de l’endroit exact où le Soleil se trouve par rapport à la Terre. Étant donné que l’on peut logiquement en conclure une influence solaire sur le climat de la Terre, l’article a dû être rétracté. Bien qu’elle ait publié à plusieurs reprises dans Nature, elle n’y est plus autorisée aujourd’hui.
Selon elle, cette rétractation s’applique à tous ceux qui remettent en question le réchauffement planétaire d’origine humaine et expliquent le changement climatique d’une autre manière. « Ils se comportent comme l’Inquisition espagnole pendant le minimum de Maunder », déclare Mme Zharkova à propos des partisans du réchauffement climatique anthropique, avec l’humour qui la caractérise, les appelant en plaisantant la mafia du CO2.
Un an plus tard, en avril 2021, Mme Zharkova a publié un chapitre de livre prouvant, à l’aide des éphémérides officielles des distances Soleil-Terre fournies par la NASA et l’Observatoire de Paris-Meudon, en France, que ces distances Soleil-Terre changent exactement comme décrites dans l’article rétracté. Selon elle, cela prouve que le Soleil, son activité et sa position sur l’orbite sont la source naturelle de tout changement climatique sur la Terre et sur les autres planètes.
Vous vous demanderez peut-être ce que vient faire cet article sur ce blog. C’est très simple.
D’abord, je tiens vraiment à ce que les bébés soient allaités. Mes trois fils, de beaux grands garçons avec peu de soucis de santé, l’ont été par leur maman – également membre de La Leche League – pendant 9 mois, un an et demi et trois ans, respectivement. Ma seconde épouse a elle aussi abondamment allaité ses trois enfants.
Ensuite, à l’heure où la question se pose de quoi faire pour contenir la folie furieuse de Big Pharma, je considère l’allaitement maternel comme une des contre-mesures naturelles, simples et préventives – aux niveaux immunologique et psychologique, entre autres – le business model de ce genre d’industrie étant de prendre tout ce qui est beau et sain pour vendre sa merde à la place, rendre le monde malade, malheureux et dépendant de leurs drogues et autres camelotes toxiques. Pour rappel, mon premier article sur ce blog traitait en juillet 2020 des ARN naturels, de leur rôle dans l’allaitement et mentionnait la vieille chose démente et stérile qui investit – c’est tout ce qu’elle sait faire – dans une nouvelle génération de substitut industriel.
Enfin, comme mes lecteurs le savent, je souffre d’un cas extrême d’apnée du sommeil – et d’une santé dentaire épouvantable – qui peuvent probablement être imputés en partie au fait que je n’ai pas été allaité assez longtemps. Vous pouvez éviter ça à vos enfants, et sans doute davantage.
Voici donc cet article extrait du site de Charlotte Young, IBCLC (International Board Certified Lactation Consultant – Conseillère en Lactation Agréée) écrits par Brian Palmer, un dentiste qui s’est courageusement – et à titre personnel – penché sur la prévention des malformations buccales. Il y a d’autres articles très instructifs sur leur site.
En guise d’introduction, un extrait de cet article du même, « L’importance de l’allaitement maternel en termes de santé globale »:
Je mène des recherches sur l’effondrement de la cavité buccale depuis près de 30 ans. Je participe à la recherche sur l’apnée du sommeil depuis environ 10 ans. Je n’ai jamais eu d’enfant et je n’ai aucun lien direct avec l’industrie de l’allaitement (sauf pour donner une présentation occasionnelle). Je n’ai aucune raison de soutenir l’allaitement maternel, si ce n’est la conviction que mes recherches démontrent que l’allaitement maternel est la clé d’une meilleure santé. Mes recherches sont totalement impartiales. J’ai étudié de nombreuses voies différentes. Étant donné que je suis dentiste généraliste à plein temps et que j’ai entièrement financé cette recherche, je n’ai ni le temps ni les fonds nécessaires pour effectuer des recherches « scientifiques » comparatives.
Mes recherches m’ont permis de tirer les conclusions suivantes: l’allaitement maternel, pendant au moins un an, est essentiel au bon développement de la cavité buccale, des voies respiratoires et de la forme du visage. Le mouvement péristaltique/de bascule, appris de manière innée par le nourrisson, est la clé de ce bon développement. L’allaitement développe également l’ensemble de la musculature péri-buccale. Cet aspect est également essentiel. Étant donné que la plus grande partie du développement cranio-facial se produit au cours des quatre premières années de la vie, la façon dont nous nous développons au cours de ces premières années a un impact sur notre vie entière.
Note: les figures 1 à 3 sont consultables sur le document pdf ci-dessous:
Voici un article rédigé par le Dr Palmer qui a été publié dans le Journal of Human Lactation, Volume 14, Issue 2, pp 93-98, copyright 1998 par International Lactation Consultant Association.
Réimpression avec l’autorisation de Sage Publications, Inc.
Copié et transmis électroniquement avec l’autorisation de l’éditeur: aucune autre copie n’est permise sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
Cet article a été sélectionné par l’UNICEF comme l' »article du mois sur l’allaitement » pour le mois de juillet 1998.
Introduction
La sagesse conventionnelle, soutenue par la recherche scientifique, préconise l’allaitement maternel en tant que meilleure méthode d’alimentation du nourrisson. Les avantages nutritionnels, immunologiques, psychologiques et de santé générale qu’il apporte aux nourrissons sont documentés depuis des années.1-9 Legovic10 a énuméré les mérites du lait maternel par rapport aux aliments artificiels: contenu nutritionnel idéal, meilleure absorption, moins d’allergies liées aux aliments, développement psychologique plus favorable, meilleures défenses immunologiques, et avantage économique substantiel. Il existe un autre avantage indéniable à l’allaitement maternel exclusif: des effets positifs sur le développement de la cavité buccale du nourrisson, notamment une meilleure formation du palais dur, ce qui entraîne un alignement correct des dents et moins de problèmes de malocclusion. L’objectif de ce commentaire est de stimuler la recherche et de mettre en avant l’importance de l’allaitement pour le développement et le maintien de l’intégrité physiologique de la cavité buccale.
Revue de la littérature
Effets de l’allaitement et de l’alimentation au biberon sur la déglutition du nourrisson.
Comme le savent les spécialistes de l’allaitement, la clé d’un allaitement réussi est une prise du sein et une déglutition correctes par le nourrisson, comme l’ont décrit Woolridge,11 Escott,12 Weber,13 et Bosma.14 Lors d’une prise du sein efficace, le nourrisson attire le mamelon et une partie du tissu aréolaire adjacent dans la bouche et étend sa langue sur le bourrelet gingival inférieur. Les lèvres s’évasent vers l’extérieur sur le tissu aréolaire pour créer un contact étanche. Au début, la succion est nécessaire pour prendre le sein et étendre le sein et le mamelon de la mère jusqu’à la jonction du palais dur et du palais mou de l’enfant. Si l’étanchéité est insuffisante, des succions supplémentaires répétées seront nécessaires. Tant que l’étanchéité demeure correcte, le nourrisson obtient facilement du lait en effectuant un mouvement péristaltique [NdT. définition ici] de la langue pour comprimer le mamelon mou et aplati contre le palais. Le nourrisson doit comprimer le tissu aréolaire, car les sinus lactifères de la mère sont situés dans cette zone. La compression de la zone des sinus lactifères permet d’amorcer l’écoulement du lait par les multiples orifices du mamelon. Cette action péristaltique de la langue du nourrisson qui aplatit le mamelon contre le palais dur amène le lait vers la gorge, où le bébé avale et se nourrit.
(Figure 1). Cette habitude de déglutition normale et saine établit le modèle d’une déglutition normale et correcte à l’âge adulte.
En comparant les aspects mécaniques de l’allaitement au sein et de l’alimentation au biberon, Weber13 a noté que chez les bébés nourris au sein, l’action de la langue semblait être un mouvement de roulement ou péristaltique. En revanche, chez les bébés nourris au biberon, l’action de la langue ressemblait davantage à un piston ou à un mouvement de compression. Picard15 a écrit que pour arrêter l’écoulement abondant de lait d’un biberon muni d’une tétine artificielle (avec un grand trou à l’extrémité), le nourrisson était obligé de tenir sa langue contre le trou de la tétine pour empêcher le lait maternisé de jaillir. Cette activité motrice anormale de la langue est appelée poussée de la langue ou déviation de la déglutition. La figure 2 montre une poussée de la langue et l’occlusion qui en résulte chez un nourrisson et deux adultes. Il est intéressant de noter que les adultes n’ont pas perdu l’habitude de pousser la langue.
Weber13 a également observé que lorsque les bébés allaités ne tètent ni n’avalent, ils se reposent avec le mamelon modérément enfoncé par la langue, tandis que les bébés nourris au biberon se reposent avec la tétine en latex expansée (qui enfonce leur langue). Les différences entre les mouvements de la langue et sa position au repos chez les bébés nourris au sein et au biberon sont probablement dues aux propriétés de la tétine artificielle en latex/silicone. La fabrication des biberons et des tétines artificielles n’étant pas un processus standardisé, les effets de l’alimentation au biberon sur la succion du nourrisson peuvent varier.
Effets de l’alimentation au sein et au biberon sur le développement de la cavité buccale.
Développement musculaire. En 1959, Picard15 a observé que l’allaitement actif favorisait le développement de la mandibule, avec un renforcement des muscles de la mâchoire. Bosma14 a abondé dans ce sens en 1963, suggérant que « la langue, la lèvre inférieure et la mandibule bougent de concert pour attirer le mamelon dans la bouche et le vider rythmiquement par une série de compressions dans une séquence d’avant en arrière ». Weber13 a conclu que le mouvement de « stripping » [NdT. mouvement de pression d’avant en arrière] de la langue dans l’allaitement était plus important que la succion dans l’obtention du lait. Picard15 a suggéré que les effets indésirables des tétines artificielles sur les nourrissons étaient permanents et qu’il serait extrêmement difficile de les corriger à un âge plus avancé car le développement musculaire en serait affecté. Le mouvement énergique de l’allaitement favorise le développement de la mandibule, tandis que l’alimentation au biberon peut en fait entraver la formation de muscles maxillaires forts. Newman16 a déclaré que l’introduction précoce des biberons pouvait entraîner des problèmes de succion.
Drane17 note que pendant l’allaitement, la forme du mamelon est dictée par la géométrie interne de la bouche du nourrisson. Cependant, une tétine artificielle est déjà formée, avec une forme spécifique, et est fabriquée dans un matériau plus rigide que le tissu mammaire. Le mouvement de piston utilisé pour extraire le lait du biberon est plus agressif et plus puissant que celui utilisé pour l’allaitement. Par conséquent, la pression exercée sur la tétine artificielle est plus importante que celle exercée sur le mamelon. Cette pression est produite principalement par la musculature buccale. Koenig18 a déclaré que pendant l’allaitement au biberon, le nourrisson produisait une succion orale avec la musculature buccale plutôt qu’avec la musculature thoracique. Woolridge11 a également démontré qu’il fallait moins de succion pendant l’allaitement au sein que pendant l’alimentation au biberon. L’action de force provoque un resserrement des joues, ce qui exerce une pression sur les gencives et les dents, et affecte la position des dents. Cette action peut également provoquer une implosion de l’oropharynx et, par conséquent, affecter le développement de ce dernier. Pendant l’allaitement, le nourrisson doit faire travailler ses mâchoires et sa langue d’une manière physiologique naturelle pour aider à la compression du sinus lactifère. Cette action, ainsi que les mouvements normaux de déglutition, contribuent au développement d’une musculature péribuccale (autour de la bouche et de la mâchoire) appropriée.
Développement cranio-facial et étiologie des malocclusions
Shepard19 a noté que les plus fortes augmentations de la croissance crânio-faciale se produisent au cours des 4 premières années de la vie, et que le développement crânio-facial est achevé à 90% à l’âge de 12 ans. Le tissu mamelonnaire du sein humain, souple et mou, contribue à la formation du palais dur car il s’aplatit et s’élargit en réponse à l’action de la langue du nourrisson. Lorsque le nourrisson utilise un mouvement péristaltique pour « extraire » (« strip« ) le lait du mamelon et de la région aréolaire de la mère, le palais dur est doucement modelé par la langue du nourrisson pour prendre une configuration arrondie en forme de U. Un palais de forme physiologique et appropriée aligne correctement les dents et réduit l’incidence des malocclusions.
Aux premiers stades du développement de la cavité buccale, le palais est presque aussi malléable que de la cire ramollie. Ainsi, lorsqu’un objet est pressé contre les os mous du palais, ces os peuvent être moulés dans une forme étroite et non naturelle. Cela conduit à un mauvais alignement des dents et à un palais en forme de « V » que l’on retrouve chez de nombreuses personnes souffrant de malocclusions. Cette dynamique explique également comment les dents postérieures supérieures sont tirées vers l’intérieur et provoquent un décalage ou une « occlusion croisée ». Une fois qu’une malocclusion se développe, elle peut créer un effet domino qui peut endommager le reste des dents.
En 1987, Labbok et Hendershot20 ont publié une étude de cohorte rétrospective portant sur 9 698 enfants âgés de 3 à 17 ans. Cette étude a évalué l’association entre l’allaitement et la malocclusion. Les données ont montré que les enfants allaités pendant trois mois ou moins avaient un taux de malocclusion de 32,5%. Les enfants allaités pendant plus de douze mois avaient un taux de malocclusion de seulement 15,9%. Dans cette étude, les enfants nourris au biberon étaient 1,84 fois plus susceptibles de présenter des malocclusions que les enfants nourris au sein. Labbok et Hendershot20 ont conclu que chaque mois supplémentaire d’allaitement contribuait à une diminution de l’indice de malocclusion.
D’autres habitudes du nourrisson, sans rapport avec l’alimentation, peuvent contribuer aux malocclusions. Les études menées par Larsson 21,22 ont conclu que la succion prolongée des doigts provoquait une béance antérieure, une proclination et une protrusion des incisives maxillaires, un allongement de l’arcade supérieure et un déplacement antérieur du maxillaire. En outre, les études de Bowden23, Melsen24, Paunio25 et Ogaard26 ont mis en évidence une association positive entre l’utilisation de tétines (ou sucettes) et la malocclusion. Les formes de malocclusion décrites par ces auteurs comprenaient l’occlusion croisée, une largeur d’arcade réduite, une hauteur faciale antérieure inférieure, une rotation de l’angle du plan mandibulaire, une occlusion ouverte et une déglutition avec poussée de la langue.
Examen de crânes historiques
J’ai commencé à m’intéresser à ce sujet lorsque j’ai remarqué des similitudes dans les malocclusions, les défauts dentaires et la forme des palais durs chez des milliers de patients examinés au cours de 27 années de pratique dentaire privée. J’ai émis l’hypothèse que les tétines artificielles auraient un effet négatif sur la formation du palais. Pour vérifier cette hypothèse, j’ai commencé à étudier les crânes anciens de personnes qui auraient nécessairement été nourries exclusivement au sein.
Historiquement, l’allaitement maternel a été le principal moyen d’alimentation des nourrissons jusqu’à une époque relativement récente. Fildes27 explique que si « les biberons en verre à base sphérique et à col allongé, munis d’un bouchon à vis et d’une éponge pour la succion » ont été mis au point vers 1770, « les tétines en caoutchouc ne se sont généralisées qu’au milieu du dix-neuvième siècle ». En comparant les crânes de personnes ayant vécu avant et après l’introduction des tétines en caoutchouc, il est possible d’examiner l’impact de la tétine artificielle sur la formation de la cavité buccale.
Larsson28 a étudié des crânes de jeunes Suédois du Moyen Âge, à la recherche de malocclusions qui auraient pu être liées à une habitude de succion des doigts ou à la succion d’un objet semblable à une tétine. Il a constaté que la prévalence des malocclusions liées à ces habitudes était très faible, ce qui correspond aux rapports provenant de cultures non industrialisées.
La première collection de crânes que j’ai évaluée était conservée au centre médical de l’université du Kansas, à Kansas City (Kansas). Ces 210 crânes étaient censés être des crânes anciens provenant d’Inde, une culture qui, jusqu’à récemment, allaitait principalement au sein. Sur ces 210 crânes, seuls quatre (soit environ 2%) présentaient des signes de malocclusion. L’un de ces crânes avait une mâchoire génétiquement asymétrique et trois autres présentaient des occlusions légèrement ouvertes, peut-être dues à une activité motrice anormale de la langue. Les crânes sans malocclusion (98%) avaient un palais large et dur avec des arcades en forme de « U » et un alignement correct des dents. Après l’étude du groupe de crânes initial, j’ai examiné vingt crânes préhistoriques supplémentaires, dont certains datés de 70 000 ans et conservés au département d’anthropologie de l’université du Kansas. Ces crânes présentaient également des occlusions positives, des caries minimes, des palais durs larges et des arcades en forme de « U ».
Les évaluations finales ont porté sur 370 crânes conservés à la Smithsonian Institution de Washington, D.C. Il s’agissait de crânes d’Indiens des plaines préhistoriques d’Amérique du Nord et de crânes américains plus contemporains datant des années 1920 à 1940. Les crânes préhistoriques présentaient les mêmes caractéristiques que celles mentionnées ci-dessus, alors que la destruction et l’effondrement de la cavité buccale étaient évidents dans la collection de crânes plus récents. Beaucoup de ces crânes récents présentaient des maladies parodontales graves, des malocclusions, des dents manquantes et quelques prothèses dentaires. Ce n’était pas le cas des crânes datant de la préhistoire, avant l’invention des biberons, des tétines artificielles et des tétines-sucettes.
On a rarement constaté des malocclusions lors de l’évaluation des crânes préhistoriques. La figure 3 montre une comparaison entre un crâne préhistorique avec un arc en « U » et un arc moderne en « V ». L’arc en « U » a suffisamment d’espace pour permettre un alignement correct. L’arc en « V » est associé à un chevauchement et à un mauvais alignement des dents.
Pour mieux comprendre l’influence de l’allaitement sur la malocclusion, il faut savoir que, sur les quelque 600 crânes anciens examinés et évalués par l’auteur, presque tous présentaient une occlusion parfaite. Tous ces crânes provenaient de populations vivant avant l’invention du biberon moderne ou issues de cultures d’allaitement, et ces personnes étaient donc nécessairement nourries au sein. Ces crânes présentaient tous une bonne occlusion, peu de caries dentaires et des arcades dentaires bien arrondies et complètes en forme de « U ». Ces caractéristiques se retrouvent beaucoup moins sur les crânes modernes.
L’allaitement et le développement des voies respiratoires
Un autre problème qui survient au cours du développement précoce de la cavité buccale est celui de l’empiètement sur l’espace de la cavité nasale. Lorsque le palais est poussé vers le haut, le fond de la cavité nasale s’élève également. Comme l’arête du nez ne s’élève pas en conséquence, l’espace nasal total diminue. Cela peut avoir un effet considérable sur l’efficacité respiratoire de l’individu, car la taille de la cavité nasale est réduite. Kushida et al.29 ont montré qu’un palais haut et une voûte étroite, tels que décrits ici, sont de bons prédicteurs du ronflement et de l’apnée obstructive du sommeil. Les personnes ayant une bonne occlusion ont normalement un arc bien arrondi et complet en forme de « U ».
Conclusion
La prévention naturelle des maladies est bien plus efficace que l’alternative qui consiste à traiter la maladie à l’aide des technologies médicales les plus récentes, ce qui peut être coûteux et prendre beaucoup de temps. Il a été démontré que l’allaitement maternel présente des avantages sur le plan immunologique, émotionnel et nutritionnel. Cet article présente un autre avantage rarement signalé de l’allaitement: la santé dentaire.
Les bébés nourris au sein présentent un meilleur potentiel de santé dentaire que les enfants nourris artificiellement, en raison des effets de l’allaitement sur le développement de la cavité buccale et des voies respiratoires. Avec moins de malocclusions, ces enfants auront moins besoin d’une intervention orthodontique. En outre, les enfants dont l’arcade dentaire est bien arrondie et en forme de « U », ce qui est plus fréquent chez les enfants nourris au sein, risquent moins de souffrir de ronflements et d’apnée du sommeil plus tard dans leur vie.
Définition des termes
Allaitement. Désigne l’allaitement exclusif au sein, le mamelon et le tissu mammaire aréolaire de la mère entrant dans la bouche du nourrisson pour le nourrir.
Déglutition normale. Une déglutition initiée par la pointe de la langue qui commence dans la zone de la papille antérieure maxillaire (juste derrière les dents supérieures avant), puis, avec une action péristaltique semblable à une vague, la langue appuie sur le palais, forçant le bolus de salive ou d’aliments vers l’arrière et finalement dans la gorge. La langue ne doit pas appuyer avec force sur, contre ou entre les dents pendant la déglutition.
Occlusion. L’alignement correct des dents. Un alignement correct répond à trois critères d’une occlusion idéale (Dawson, PE : Evaluation, Diagnosis, and Treatment of Occlusal Problems. Louis MO : Mosby, 1989) : (1) Toutes les dents se touchent en même temps lors de la fermeture avec un contact de la pointe de la cuspide sur une surface plane. (2) Lors du mouvement latéral des dents, le guidage provient de la dent cuspidée (dent de l’œil). Le guidage est transféré aux dents antérieures dans les mouvements latéraux extrêmes ou lors du déplacement de la mâchoire inférieure vers l’avant. (3) Les dents postérieures ne doivent pas se heurter ou traîner l’une contre l’autre lors des mouvements latéraux ou vers l’avant.
Malocclusion. Mauvais alignement des dents et impossibilité pour l’occlusion de répondre aux critères décrits ci-dessus.
Occlusion croisée. Forme de malocclusion dans laquelle les dents inférieures sont à l’extérieur (du côté de la joue) des dents supérieures.
Remerciements: L’auteur tient à remercier Cheryl Hall Harris pour son aide dans l’organisation et l’élaboration du matériel, Nicole Bernshaw et Joan Gilson pour leur assistance, et Ann Mary Corry pour avoir obtenu des études déjà publiées à l’appui de cette recherche.
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Brian Palmer est dentiste de famille à plein temps depuis 27 ans. Il s’intéresse particulièrement au traitement du ronflement et de l’apnée obstructive du sommeil. Depuis plus de 20 ans, il observe et documente l’affaissement de la cavité buccale et des voies respiratoires.
Figure 1. « Prise du sein et mouvement péristaltique de la langue pendant l’allaitement. Reproduit avec l’autorisation de Ros Escott dans son article « Positioning, Attachment and Milk Transfer », Breastfeeding Review, 1989, 31-37.
Figure 2. Démonstration d’une poussée de la langue et de la malocclusion qui en résulte sur un nourrisson de 3 ans et demi et deux adultes. Les adultes n’ont pas dépassé le stade de la poussée de la langue.
Figure 3. Compare un palais normal et une arcade non chevauchée en « U » d’un crâne préhistorique à un palais haut et une arcade chevauchée en « V » d’un individu moderne.
Cet article de Miriam Anne Finch traite de la vraie raison de la soumission à la tyrannie – voir également le précédent. J’avais un article en suspens sur ce thème précis – avec, comme d’habitude, pas le temps de le finir – où j’en arrivais exactement à la même conclusion. Y’a pas de raison, je lui pique donc le sien. Comme nos pensées sont assez similaires, il y en aura d’autres.
Ce ne sont pas les armes nucléaires, les terroristes kamikazes ou les extraterrestres.
Ce n’est même pas Dieu, pas en tant que tel.
C’est la peur. C’est elle le moteur de toutes les opérations psychologiques, de toutes les supercheries et de tous les programmes obscurs qui saturent notre réalité, et c’est elle qui permet de les utiliser si efficacement comme armes contre la population.
Ce dont les gens sont amenés à avoir peur, en fin de compte, n’a pas vraiment d’importance, et fluctue avec le temps (ooh, c’est le changement climatique!) – mais le fondement psychologique reste exactement le même.
C’est pourquoi il est fondamentalement important, lorsque l’on s’attaque à la tyrannie sous toutes ses formes, de reconnaître que « le dernier truc en date » que l’on conditionne les gens à craindre (et qui est par conséquent utilisé pour modifier radicalement leur comportement), n’est pas ce sur quoi il faut se focaliser, pour la simple et évidente raison que, si on se concentre uniquement sur « le truc », et non sur la trame de la peur elle-même, la population apeurée reportera simplement sa terreur sur autre chose, et restera tout autant sous l’emprise des autorités despotiques, et de leurs diverses programmations fondées sur la peur.
Je soulève ce point aujourd’hui suite à une nouvelle dispute que j’ai eue avec la brigade « pas de virus ». Bien que je sois persuadée (comme je l’ai dit clairement à maintes reprises) que la virologie standard est erronée et que le modèle de « contagion » de la maladie n’est pas exact, je pense également que l’importance de la thèse « »pas de virus » a été largement surestimée, au point qu’elle paralyse désormais ses partisans les plus zélés et les amène à l’inaction sur tous les autres fronts, car ils pensent que « c’est la seule chose qui compte »: par exemple, en réfutant le modèle viral, c’est tout le château de cartes qui s’écroule.
Ce qui est terriblement malavisé et faux, car même si on réfute les virus en tant que responsables de problèmes de santé (et donc en tant que moyens d’effrayer les gens), les seigneurs de l’ombre disposent toujours, pour n’en citer que quelques-uns:
du cancer
du changement climatique
de la guerre nucléaire
des terroristes
des extraterrestres
de Dieu (comme dans les régimes ultra-religieux tels que l’Afghanistan qui contrôlent les populations en disant « vous devez faire telle ou telle chose ou Dieu sera en colère »).
Les classes dirigeantes n’ont pas besoin de se limiter aux virus pour susciter la peur, alors qu’elles disposent d’une large panoplie d’autres trucs hyper-terrifiants avec lesquels manipuler et contrôler les gens. Ainsi, même s’il était prouvé de manière concluante et universellement acceptée que les virus ne causent pas de maladies, cela ne mettrait nullement un terme au programme tyrannique de contrôle mondial.
En outre, comme je l’ai expliqué dans cet article, les thèses « virus » et « pas de virus » sont loin d’être aussi distinctes que certaines personnes semblent le penser, elles sont en fait extrêmement similaires, elles utilisent simplement un vocabulaire différent pour décrire la même chose; par exemple, ce que les adeptes des « virus » appellent infection, les adeptes du « pas de virus » l’appellent désintoxication; ce que les adeptes des virus appellent « contagion » (le phénomène observable de plusieurs personnes dans le même environnement qui tombent malades en même temps), les adeptes du « pas de virus » l’appellent « influence » (les corps « s’influencent » mutuellement pour accomplir certaines fonctions en même temps, comme cela se produit avec la synchronisation menstruelle), et ainsi de suite.
Au sein de la « communauté pour la vérité », où ce débat fait rage, les deux camps s’accordent à dire que ces processus – qu’on les appelle infections ou désintoxications – ne sont pas à craindre (il s’agit soit de l’élimination d’un virus par le corps, soit de la désintoxication de poisons, donc dans les deux cas, ils sont bénéfiques); qu’ils doivent être traités avec des remèdes naturels (repos, liquides, vitamine C, etc.); et, surtout, que les interventions telles que confinements, masques, tests et vaccins sont dangereuses et inutiles, et doivent être évitées à tout prix.
Ces points de vue, une fois réduits à l’essentiel, sont donc extrêmement similaires, les différences tenant davantage à la sémantique qu’à des points de vue radicalement différents.
Pour connaître mon point de vue complet sur la question, voir ici, mais ce que je veux souligner aujourd’hui, c’est qu’il est crucial de comprendre, non seulement que la question du « pas de virus » n’est pas « le point essentiel qui fera s’effondrer tout le régime », mais aussi que ce « point essentiel » n’existe pas – pas dans le sens de « si nous pouvions convaincre les gens sur ce point… » ils deviendraient soudainement invulnérables au contrôle de l’État.
En effet, même si l’on parvient à réfuter « le dernier truc en date » utilisé pour susciter la peur au sein de la population, des manipulateurs chevronnés – ce que sont assurément les classes dirigeantes – trouveront simplement (et facilement) un nouveau croquemitaine pour terroriser les gens, ce qu’ils font d’ailleurs depuis des temps immémoriaux.
Ils le font parce que la peur est connue pour être de loin le moyen le plus efficace de contrôler les gens. Peu importe de QUOI ils ont peur, ce qui compte c’est qu’ils en aient peur, de quoi dépendra largement du contexte culturel. Par exemple, si on veut (comme le font généralement les propriétaires d’esclaves) que la population se couvre le visage pour induire la mentalité dissociative de l’esclave que crée notoirement le fait de se couvrir le visage, si on préside un califat religieux strict comme l’Afghanistan, il sera alors possible de semer la peur dans la population en disant:
« Couvrez-vous le visage ou vous risquez la colère de Dieu et une damnation infernale pour l’éternité! »
En revanche, si on cherche à contrôler des Occidentaux majoritairement laïques qui en sont venus à vénérer La Science (TM), on optera pour:
« Couvrez-vous le visage parce que La Science l’a dit et que vous risquez de contracter des virus maléfiques si vous ne le faites pas! »
Le « truc » spécifique dont on dit aux gens d’avoir peur est différent (les virus, Dieu), mais la psychologie sous-jacente et le résultat final (une population craintive, docile et obéissante qui fait ce que les autorités lui disent de faire) sont exactement les mêmes.
La peur étant si extraordinairement efficace pour modifier radicalement le comportement des gens, il faut se demander de quoi, en fin de compte, les gens ont si peur.
Le « dernier truc en date » dont ils ont peur change sans arrêt – mais la peur elle-même reste exactement la même.
Pourquoi ont-ils si peur des « virus », du cancer, des divinités en colère ou de toute autre chose citée au début de cet article?
Quelle est la cause fondamentale de toute cette peur?
C’est la peur de la mort. La raison pour laquelle nous avons peur de la mort (alors que cette peur n’est pas universelle ni partagée par tous les êtres) est que l’on nous a menti de manière épique sur ce qu’elle est: nous sommes maintenus dans l’ignorance et donc terrifiés.
Imaginez, si vous le voulez bien, qu’il existe un groupe de personnes nées avec un trouble neurologique qui les empêche de dormir. Bien qu’ils n’aient jamais connu le sommeil, ils ont entendu de leurs gouvernements et de leurs écoles de sinistres histoires à ce sujet – qu’il existe un phénomène terrifiant qui peut affliger les gens, où ils perdent soudainement toute conscience pendant des heures et des heures après la tombée de la nuit. Ils deviennent aveugles, sourds et muets, et complètement vulnérables, ne se contrôlant pas et ne maîtrisant pas ce qui se passe autour d’eux.
De plus, dans cette prison sensorielle de paralysie et d’inconscience, leur cerveau commencerait à évoquer des illusions hallucinogènes toutes puissantes, des illusions parfois abjectement terrifiantes qui pousseraient la personne à crier de terreur, tandis qu’elle serait paralysée et incapable d’échapper aux horreurs de son esprit…
Pouvez-vous imaginer à quel point cette idée vous effraierait si vous n’aviez jamais connu le sommeil? A quel point ce serait hideux, à quel point ce serait pétrifiant? Comment, si un « expert » venait vous dire qu’il y a quelque chose appelé « mélatonine » qui circule dans l’air et qui peut vous « infecter » et vous faire dormir, vous feriez tout pour l’éviter? Vous seriez ridiculisé et méprisé par les « pro-sommeil » qui ne tiendraient pas compte de ces inquiétudes et insisteraient sur le fait qu’il n’y a rien à craindre du sommeil.
En réalité, nous savons tous que le sommeil est un état totalement inoffensif qui ne justifie aucune réaction de peur – même si la description qui en est faite dans le paragraphe ci-dessus est techniquement vraie. Nous sommes inconscients, nous sommes paralysés, nous sommes dans un état altéré, privés du contrôle de nous-mêmes que nous avons en état d’éveil – et pourtant nous n’en avons pas peur.
Évidemment, ce que je veux dire, c’est que nous pourrions dire la même chose de la mort, comme l’ont fait de nombreuses cultures: il n’y a rien à craindre, c’est juste un autre type d’expérience, tout comme l’expérience du sommeil est un type d’expérience différent de celui de l’éveil.
La peur de la mort – de quoi que ce soit – est basée sur l’inconnu: on a souvent dit que la peur provient de l’ignorance, ce qui ne veut pas dire de la stupidité, mais d’un manque de connaissances issu d’un manque d’expérience.
Évidemment, par définition, aucun d’entre nous n’a jamais connu la mort, mais de nombreuses personnes au cours de l’histoire ont connu des « expériences de mort imminente« , et le consensus général de ceux qui ont vécu de telles expériences est qu’il n’y a pas lieu d’avoir peur de la mort – et les seules personnes qui ont une expérience désagréable ou traumatisante de la mort sont celles qui ont mené une vie négative, au sens où elles ne respectent pas les normes morales ancestrales qui consistent à ne pas maltraiter ou exploiter autrui.
C’est à peu près ce que disent la plupart des grandes religions et des cultures avancées: il y aura des conséquences posthumes négatives pour vous si vous faites de mauvais choix dans cette vie. Je les crois: je pense simplement que les religions doivent distiller les choses en termes très simples pour plaire à un éventail de personnes aussi large que possible. Les religions doivent être accessibles à tous, et pas seulement aux penseurs profonds et brillants. Elles diront donc des choses comme « sois bon et tu iras au paradis; sois mauvais et tu iras en enfer », parce que c’est quelque chose que tout le monde peut comprendre. Je pense que ce qui se passe réellement est plus complexe et nuancé que cela, et je ne le comprends pas entièrement (je ne suis pas sûre que nous soyons censés le comprendre), mais oui, dans l’ensemble, il semble que la façon dont on fait l’expérience de la mort dépend de ce que l’on fait ici-bas.
Je ne prétends certainement pas avoir une vision unique du « sens de la vie » (bien que j’aie écrit un article portant ce titre… ma conclusion était que ça a à voir avec les chats), mais la vie semble être une sorte de test, et la façon dont on passe ce test sera examinée d’une manière ou d’une autre après la mort.
Chaque individu sera soumis à beaucoup de tests différents, et tout le monde n’est pas testé de la même manière, mais le chapitre « Covid » a été un test majeur pour chacun d’entre nous.
Les personnes qui se sont conformées aux programmes gouvernementaux fondés sur la peur exigeant des masques, des tests et des vaccinations – et en particulier celles qui ont fait pression sur les autres pour qu’elles fassent de même – ont échoué à ce test, à des degrés divers.
Si l’on extrapole, chaque fois que nous nous soumettons à un programme fondé sur la peur, quel qu’il soit – et quelle que soit la « peur du jour » vendue – nous échouons au test. Nous sommes ici pour affronter et surmonter les états limitatifs de basse vibration comme la peur, et non pour fonder notre vie sur eux. La peur, de diverses manières, nourrit nos ennemis – et ils nous le disent tout le temps (par exemple dans le film pour enfants « Monsters Inc« , étrangement révélateur, où des monstres venus d’un autre monde terrorisent des enfants pour se nourrir de leurs cris. Ce qui bloque l’approvisionnement en énergie des monstres, c’est lorsque les enfants cessent d’être effrayés et se mettent plutôt à rire).
Notez bien que la conscience pertinente d’un danger est un concept complètement différent de la peur. Je suis consciente, comme la plupart d’entre nous, que traverser une route représente un danger potentiel, et c’est pourquoi je regarde des deux côtés avant de le faire – une précaution pertinente pour atténuer le risque. Mais je n’ai pas « peur » de traverser les routes. De même, je n’ai pas « peur » des masques ou des vaccins – je ne tremble pas de terreur si je passe devant un cabinet médical où je sais qu’il y sont stockés – mais je suis consciente qu’ils sont dangereux, alors je les évite et je préviens les autres des dangers qu’ils représentent.
Bien sûr, il y a beaucoup de choses dangereuses dans le monde dont nous devons évaluer les risques avant de décider si ou comment nous allons les aborder – mais cela ne signifie jamais que nous devons en avoir peur, la peur étant l’émotion la plus inutile et la plus paralysante de toutes – et celle qui semble nourrir et enhardir les entités obscures.
La peur est bien pire que la colère (une émotion très injustement dénigrée) car, canalisée correctement, la colère peut être incroyablement galvanisante et catalyser l’action positive et le changement rationnel, alors que la peur ne fait qu’inhiber. Elle empêche la personne d’agir positivement et inhibe l’esprit rationnel – la raison précise pour laquelle les personnes craintives croient que des morceaux de mouchoirs détrempés qui claquent sur leur visage les protègent des maladies mortelles et que les fléaux virulents ne peuvent pas les atteindre s’ils se tiennent debout sur des cercles et mangent des oeufs à l’écossaise.
Ces croyances sont aussi ridicules que les absurdités superstitieuses les plus médiévales, mais les superstitions étaient très populaires à l’époque des ténèbres pour une raison bien précise: lorsque les gens sont suffisamment effrayés, ils sont prêts à croire tout ce qui peut les aider à apaiser leur peur.
Et, comme nous l’avons dit, quelle est la peur ultime? De toute évidence, c’est celle de la mort – depuis toujours.
La question que nous devons donc nous poser est la suivante: et si nous étions libérés de cette peur ultime? Et si nous ne craignions vraiment et sincèrement pas la mort?
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les « élites » ont tant de mal à éradiquer l’islam, ce qu’elles essaient assurément de faire par tous les moyens (elles veulent éradiquer toutes les religions, pour instaurer leur dystopie d’un monde unique « sans pays, sans possessions, sans religions »).
C’est parce que beaucoup de musulmans n’ont pas peur de la mort, croyant qu’ils seront récompensés au paradis, etc. C’est pourquoi les terroristes internationaux appelés gouvernements mondiaux qui bombardent sans cesse les pays islamiques pour les réduire en miettes n’obtiennent pas l’effet escompté de les démoraliser et de les soumettre, et l’islam reste plus fort que jamais dans le monde – parce que la menace « nous vous tuerons si vous ne vous soumettez pas » ne fonctionne pas. (C’est également la raison pour laquelle les guerres mondiales n’ont pas réussi à détruire le christianisme et que les ingénieurs sociaux ont dû se tourner vers la guerre psychologique).
Je ne suggère pas que nous devions tous devenir musulmans, ou adeptes d’une religion particulière, pour nous débarasser de notre peur de la mort, mais que les cultures qui (à juste titre) ne la craignent pas (même si leurs raisons de ne pas la craindre ne sont pas toujours exactes à 100%) sont dans une position beaucoup plus forte – beaucoup mieux immunisée contre la tyrannie de l’État – que les cultures qui la craignent.
Nos cultures laïques et athées sont absolument terrifiées par la mort, car la croyance largement répandue en Occident est que « c’est tout ce qu’il y a » – que lorsque l’on meurt, c’est comme éteindre la télévision à la fin d’un film: Fin. Le noir total. C’est terminé, les amis.
Évidemment, pour ceux qui le croient, la peur de la mort sera extraordinaire. Les classes dirigeantes ont intentionnellement conçu un modèle de la mort du style « éteindre la télé » afin d’induire une peur maximale de la mort dans la population, et ainsi réussir à mettre en œuvre toutes leurs opérations psychologiques fondées sur la peur.
Si vous ne craigniez pas la mort, si vous la considériez simplement comme faisant partie de la vie – comme le repos (ce n’est peut-être pas une coïncidence si cette expression [repos éternel] a été utilisée pendant si longtemps comme euphémisme pour désigner la mort) – comment les seigneurs de l’ombre parviendraient-ils à vous manipuler et à vous contrôler avec des virus, le cancer, le changement climatique ou quoi que ce soit d’autre?
(C’est la raison pour laquelle le fait que les gens croient ou non aux virus n’a pas d’importance, comme le pensent les partisans du « pas de virus » : ce qui compte, c’est qu’ils les craignent. De nombreuses personnes anti-restriction croient que les virus propagent des maladies, y compris certains activistes très prolifiques et louables, mais elles ne les craignent pas non plus et ne sont donc pas susceptibles d’être soumises à la tyrannie de l’État. Ce n’est pas la « croyance dans les virus » qui pousse les gens à se plier à la tyrannie, c’est la PEUR des virus. Il en va de même pour tout le reste: ce ne sont pas les croyances qui importent, mais plutôt le fait que ces croyances amènent à vivre dans la peur).
Pour en revenir au sommeil, il est remarquable de constater le peu d’attention que la culture lui accorde, alors que nous passons tant de temps à dormir. Une personne passe en moyenne vingt-six ans de sa vie à dormir.
Imaginez que vous ayez une relation qui dure vingt-six ans, un travail ou un enfant de cet âge, et que vous n’en parliez jamais?
Contrairement au travail, aux relations et à d’autres choses qui occupent une grande partie de notre temps, le sommeil n’est pas vraiment un sujet de conversation dans notre culture, ni les mystérieuses profondeurs de notre inconscient dont nous faisons l’expérience dans cet état (en particulier les expériences mystiques telles que les rêves prophétiques et lucides) – et peut-être est-ce ainsi parce que l’expérience du sommeil – être inconscient et « ne pas être soi-même » – est trop similaire à la mort. Nous ne pouvons pas expliquer le phénomène du sommeil et des rêves de manière directe et logique, en nous référant à La Science (TM), alors nous l’ignorons largement et nous l’excluons du récit culturel. Même s’il s’agit d’un aspect tout à fait normal et non-effrayant de la vie quotidienne.
La mort fait également partie de la vie quotidienne. Des milliers de personnes meurent chaque jour, nous mourrons tous, et la plupart de nos ancêtres historiques sont déjà morts. Elle ne devrait donc pas être si effrayante et perçue uniquement comme négative. Ça n’a pas de sens. Si nous ne considérons pas la naissance et la vie uniquement comme des expériences effrayantes et négatives (même si elles peuvent certainement présenter ces aspects), pourquoi verrions-nous la mort de cette manière?
Bien sûr, ne pas craindre la mort ne signifie pas s’y précipiter ou ne pas vouloir utiliser son temps ici aussi efficacement que possible – tout comme ne pas craindre le sommeil ne signifie pas que l’on veuille dormir tout le temps ou s’endormir très tôt dans la journée.
J’aime dormir et rêver (il m’arrive de faire des rêves lucides, qui sont plutôt splendides), mais ce n’est certainement pas tout ce que je veux faire (même si l’on peut pardonner à ceux qui ont vécu avec moi à l’adolescence de penser le contraire).
Je ne veux donc pas mourir maintenant, ni avant de nombreuses années, tout comme je ne veux pas m’endormir à 15 heures – il est trop tôt et il y a encore trop de choses à faire.
Et ce n’est pas parce que je sais que je finirai par être fatiguée et par m’endormir que je vis ma vie en redoutant ce moment ou en prenant des mesures extrêmes pour l’éviter.
Je pense que j’ai suffisamment martelé l’analogie entre le sommeil et la mort et que vous avez compris, mais le point essentiel que j’essaie d’illustrer est que nous devons nous concentrer sur la véritable racine de la peur des gens, qui n’est pas les virus, les extraterrestres, le changement climatique ou même Dieu – c’est la mort. Et une incompréhension fondamentale de celle-ci, créée intentionnellement et agressivement promue par les classes dirigeantes.
Comme je l’ai raconté dans mon article « Le sens de la vie« , mon merveilleux chat, Tiger, est mort il y a quelques mois. Il n’était pas âgé – il venait d’avoir neuf ans – mais il s’était blessé d’une manière ou d’une autre lorsqu’il était dehors, ce qui était évident à la manière dont il bougeait et vocalisait lorsqu’il est rentré, et il était rentré à la maison pour mourir. Je l’ai su parce qu’il s’est glissé sous l’escalier du grenier, où il faisait très sombre et très calme – ce qu’il n’avait jamais fait auparavant – et je savais que c’est ce que font les chats lorsqu’ils savent qu’ils vont mourir: trouver une cachette paisible pour passer tranquillement de vie à trépas.
Et le fait est qu’il n’a pas eu peur. Moi, oui, et je l’ai emmené d’urgence chez le vétérinaire, car être confronté à la mort est évidemment dévastateur pour ceux qui restent, mais Tiger, l’être confronté à la mort lui-même, n’était pas du tout effrayé. Il était totalement détendu et acceptait la situation, et lorsque j’ai passé la main sous l’escalier pour le caresser, il a ronronné et posé sa patte sur ma main.
Les animaux sont instinctifs et savent qu’ils n’ont pas à craindre la mort. C’est pourquoi les seigneurs de l’ombre n’ont jamais dépensé des milliards de livres sterling pour essayer de réorganiser socialement les chats et d’en faire des esclaves muselés (vous imaginez essayer de museler un chat? Mon Dieu…). Cela ne fonctionnerait pas, car il n’y a pas de peur de la mort à exploiter.
Ainsi, lorsque l’on tente de démanteler les différents récits fondés sur la peur, il faut se demander quelle est la peur sous-jacente, car elle est toujours la même: un désir désespéré de nier notre propre mortalité.
Une fois cette peur vaincue, aucune opération psychologique – peste, cancer, terroristes, extraterrestres, etc. – n’a plus le moindre pouvoir.
Il semble que les êtres humains soient piégés dans une boucle de peur depuis des millénaires, et c’est ce qui permet en fin de compte aux classes dirigeantes de continuer à exploiter, à dominer et à contrôler.
Par conséquent, la première étape pour les renverser et renverser leur emprise sur nous est d’imaginer un monde libéré de la peur ultime: que, bien que nous ne voulions pas mourir prématurément et que nous prenions des précautions raisonnables pour l’éviter (comme ne pas marcher sur la route sans regarder, ou ne pas faire confiance à des criminels en série pour nous injecter des sérums expérimentaux qu’ils ont fabriqués à la hâte), nous ne vivions pas non plus dans la peur de notre destin inévitable.
Si nous commençons à imaginer cette possibilité et à en discuter avec d’autres, nous commençons à faire de réels progrès vers un monde libre et libéré.
Il suffit de regarder les chats, les êtres libres par excellence. Ils vivent exactement comme ils l’entendent, insensibles à toute tentative de les rassembler ou de les enfermer (c’est pourquoi ceux qui ont des tendances narcissiques et contrôlantes ne les aiment pas). Et regardez comme ils ne craignent pas la mort et comme ils l’acceptent calmement lorsque leur heure est venue.
Comme toujours, nous avons beaucoup à apprendre d’eux et, comme je l’ai déjà dit, je ne sais pas quel est le sens de la vie, mais je suis presque sûre qu’il a quelque chose à voir avec les chats…
Q: Selon vous, que nous faudrait-il faire pour avancer?
R: Le plus important, c’est qu’on échappe pas à la tyrannie en se soumettant.
Q: C’est quelque chose que vous avez appris?
Je l’ai appris. Mes parents ont connu le communisme pendant 45 ans. Il ont enduré le communisme pendant 45 ans. Ils ont tenté de s’y soumettre. Et ça n’a jamais cessé d’empirer. Ça ne s’est jamais amélioré. On échappe pas à la tyrannie en se soumettant.
C’est le message que je voudrais donner. Si les gens ne doivent se souvenir que d’une seule chose de cette interview, c’est celle-ci. On échappe jamais à la tyrannie en se soumettant.
Soit on se montre courageux, on résiste sans attendre, tant qu’il reste encore quelques libertés – tant qu’on peut encore descendre dans la rue sans se faire tirer dessus ou tuer – donc soit on résiste sans attendre, soit on devient esclave pour le restant de ses jours. Ou jusqu’à ce que les gens prennent leur courage à deux mains et se battent comme nous nous sommes battus pendant la révolution.
Mais quand on attend pour résister, quand on choisit de résister plus tard, ça coûte des vies. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Si on attend pour résister, ça coûtera la vie à beaucoup de gens.
Q: Ceci n’est qu’un petit complément à la deuxième partie. Comment ont-ils finalement gagné? Ils se faisaient tirer dessus dans la rue. Comment le fait de se faire tirer dessus dans la rue s’est-il transformé en victoire?
Vous n’allez pas le croire. Je voudrais expliquer la différence entre une manifestation et une révolution. Parce que nous appelons souvent nos manifestations des révolutions. Ce ne sont pas des révolutions. Ce sont des manifestations. Non pas que je sois contre le fait de les qualifier de révolution. Mais je tiens à faire cette distinction, parce que dans une révolution, les gens sont là pour gagner. Et ils disent: « Nous ne rentrerons pas chez nous tant que ce gouvernement n’aura pas été renversé. Tuez-nous. Faites ce que vous voulez de nous. Nous ne rentrerons pas chez nous. »
Une manifestation, on y va, on défile gentiment et puis on rentre chez soi. Il y a donc une énorme différence entre une manifestation et une révolution. C’est ce que je voulais expliquer.
Les gens sont arrivés en masse, ils sont rentrés dans les stations de médias et ont chassé tout le monde. On regardait la télé et soudain on a vu une ligne, bzzz, et puis plus rien. On s’est tous dit « Wow, c’est du jamais vu à la télé. »
Quelques secondes plus tard, on a vu les gens de la Révolution Populaire déclarer: « Nous avons pris le contrôle des médias. Ils nous appartiennent désormais. À partir de maintenant, vous allez entendre la vérité. Fini l’endoctrinement. » Ils sont rentrés dans les commissariats de police ou les écoles, dans tous les bureaux du gouvernement, et ils ont viré toute leur merde et tous leurs outils d’endoctrinement communiste, leurs livres, tout. Ils en ont fait un grand feu de joie au milieu de la ville, ils ont tout brûlé et les ont tous chassés.
Et en fait, en réalité, la raison pour laquelle nous avons gagné, c’est parce que la police et l’armée avaient reçu l’ordre de tirer sur la foule. C’est ce qu’ils ont fait pendant un certain temps, quelques jours. Mais à un moment donné, leur humanité a pris le dessus. À un moment donné, ils ont réalisé qu’ils étaient des êtres humains, et qu’ils ne pouvaient pas faire ça à leurs semblables […] dans les rues. Ils se sont dit, ça pourrait être ma mère, ça pourrait être mon père, ça pourrait être mon frère ou mon ami. Et je tire sur eux parce que j’en ai reçu l’ordre de cette dictature corrompue, et de ce gouvernement corrompu.
Quand on me dit que les gouvernements sont bons, je réponds « Vous ne vous rendez pas compte de ce que les gouvernements sont capables d’infliger aux peuples. Vous ne vous rendez pas compte que les communistes ont tué cent millions de personnes dans le monde. En cent ans de communisme, ils ont tué cent millions de personnes. Savez-vous qu’il y a eu dans le monde plus de personnes tuées par les gouvernements que par n’importe quoi d’autre? Les communistes, cent millions. »
La vraie menace, c’est le gouvernement. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons gouvernements. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons politiciens et de bonnes personnes. Mais quand le gouvernement devient voyou, quand le gouvernement se transforme en dictature, alors nous devons, nous avons le devoir de résister et de nous défendre, de défendre nos libertés, de défendre nos familles, de défendre notre avenir et l’avenir de notre nation et l’avenir de nos enfants.
Voici ma 500ème publication, en bientôt quatre ans: une nouvelle traduction de mon économiste préféré – qui me confirme à l’instant l’impression que j’avais en le lisant: tout ça le rend plutôt amer.
Mes voisins français, qui sont plongés dans le cas de figure décrit ci-dessous ont eux aussi de quoi se sentir amers. Cet article et le suivant sont à leur intention.
Si les dirigeants choisissent une politique de relations publiques à l’eau-de-rose et la mise en place des réformes éphémères dans l’espoir que tout se passera bien, ces subterfuges risquent de pousser le mécontentement au-delà du point de contrôle.
Quoi que l’on puisse dire ou penser de la classe dirigeante, elle a tendance à avoir un sens aigu de l’auto-préservation. La capacité à présenter avec un visage impassible des visions optimistes de soleil et de licornes est certes précieuse, mais précieuse aussi est la capacité à sentir que raconter des foutaises ne fonctionne plus et qu’il faut faire quelque chose pour éviter un effondrement de confiance susceptible de mettre un terme à leur carrière.
En règle générale, la capacité à maintenir une confiance illusoire dans le fait que tout va bien se passer a tendance à se terminer très mal pour la classe dirigeante. Quelle que soit la sincérité avec laquelle on le profère, « qu’ils mangent de la brioche » ne résout pas les asymétries extrêmes qui engendrent le désordre révolutionnaire. Il faut quelque chose de plus, quelque chose qui réduise les asymétries de richesse et de pouvoir ou qui donne l’impression de le faire.
Pour éviter la révolution, il faut une action qui profite à ceux pour qui le statu quo ne fonctionne plus. Si l’emprunt et la distribution d’« argent gratuit » fonctionnent pendant un certain temps, cette prodigalité génère sa propre dynamique déstabilisatrice, de sorte que la réduction des asymétries de richesse et de pouvoir finit par exiger des dirigeants qu’ils s’approprient une partie des avantages et du butin de l’élite financière.
Étant donné que la classe dirigeante est soit redevable à l’élite financière, soit membre des deux clubs, les dirigeants sont rapidement déclarés « traîtres à leur classe » tandis qu’ils agissent pour empêcher le renversement de l’élite financière prédatrice qui a poussé les asymétries à des extrêmes déstabilisants.
En d’autres termes, les dirigeants qui sauvent l’élite financière des conséquences de sa propre rapacité n’obtiendront aucun crédit de la part de ceux qu’ils sauvent. Plutôt que de comprendre que renoncer à 10% de leurs gains permet de préserver les 90% restants, la cupidité et l’orgueil infinis de l’élite financière l’enferment dans un fantasme délirant selon lequel sa richesse et son pouvoir sont « mérités » et donc intouchables.
Ils ignorent commodément que le système est truqué de manière à ce que chaque lancer soit une balle douce et que chaque coup de base devienne un coup de circuit. [NdT. voir les règles du base-ball ici]
Le fait que ne rien faire puisse conduire à un aller simple pour l’île du Diable délivré par un gouvernement révolutionnaire n’est pas pris en compte. Le fait qu’ils pourraient bientôt se battre pour les MRE [NdT. rations de survie de l’armée US] occasionnellement lancés d’un avion ne pénètre pas leur chambre d’écho imbibée d’orgueil et de privilèges. La tâche ingrate de sauver leur propre classe incombe aux dirigeants.
Des politiques qui auraient été rejetées d’emblée parce qu’elles étaient politiquement impossibles sont normalisées sitôt que les dirigeants s’empressent d’éviter la révolution. Le chemin historique qui mène de la complaisance au déni et aux politiques extrêmes est bien connu: les dirigeants tentent d’abord de faire miroiter soleil et licornes. Lorsque cela ne suffit pas à satisfaire la foule privée de ses droits, les dirigeants publient des décrets grandiloquents qui suggèrent que « l’espoir et le changement » sont au coin de la rue.
Une fois que ce stratagème bien rodé n’a pas permis d’apaiser les troubles sociaux, les dirigeants acceptent que « lorsque les choses deviennent sérieuses, il faut mentir », et c’est ainsi qu’ils mentent, d’abord pour calmer les esprits amers, puis pour gagner du temps.
Finalement, il faut prendre des mesures concrètes, et c’est là que les choses se gâtent. Tout choix politique invite les erreurs: ne rien faire peut déclencher un désastre, mais en faire trop ou trop peu aussi. Le luxe de calibrer une réponse n’est plus disponible, et les politiques extrêmes sont donc jetées au mur jusqu’à ce que quelque chose colle. [NdT. expression anglaise pour « essai/erreur », inspirée par le jeu de lancement de spaghettis au mur]
Ceux qui conseillaient la prudence sont licenciés, car leurs conseils ont conduit à la crise actuelle. Ceux qui conseillaient des réponses radicales sont promus et laissés libres de mettre en œuvre ce qu’ils prétendent être la solution magique.
Hélas, à ce stade avancé, la magie se fait rare, et les politiques extrêmes entraînent des conséquences de second ordre que personne n’avait prévues, à l’exception peut-être des voix trop prudentes qui n’avaient pas compris que l’option des choix judicieux s’était dissipée depuis longtemps, et que les seules options restantes étaient mauvaises, voire pires que simplement mauvaises.
Les asymétries extrêmes de richesse et de pouvoir qui ont engendré la crise sont finalement compensées par des politiques tout aussi extrêmes conçues pour éviter le renversement des élites dirigeantes. Si ces politiques rééquilibrent ce qui a été laissé en déséquilibre, l’ordre et la stabilité peuvent être lentement rétablis.
Si les dirigeants choisissent une politique de relations publiques à l’eau-de-rose et la mise en place des réformes éphémères dans l’espoir que tout se passera bien, ces subterfuges risquent de pousser le mécontentement au-delà du point de contrôle, et les prédictions concernant la suite des événements deviennent une folie: au-delà de cet horizon, tout devient possible.
Voici un article qui traîne dans mes tiroirs depuis un moment. J’hésitais à le publier: il est long et laborieux mais les amateurs d’enquêtes journalistiques apprécieront – les autres, je ne sais pas. Si vous manquez de temps ou de patience, vous pouvez passer directement à la Conclusion mais vous louperiez à mon avis une opportunité unique de comprendre le fonctionnement du système. Chapeau à Pete Lincoln pour cet énorme boulot – et merci à votre traducteur maison.
Le point de départ de l’article est le bouquin de Robert F Kennedy Jr, dont Lincoln cite ici des extraits en y apportant des commentaires très bien sourcés. Je compléterai avec un autre travail d’enquête assez copieux lui aussi – et très bien écrit – l’article de Jim Haslam qui y est cité.
Je le publie au moment où RFK Jr se révèle être, Ô surprise, un autre rouage de la grande opération de camouflage qui entoure le sac de noeud du Sars-Cov-2. Je reviendrai sur ce personnage dans un article que j’écrirai dès que j’ai le temps – dont je n’ai jamais assez.
Note de traduction: je traduis ici l’expression « limited hangout » par « révélations sous contrôle » – faute de mieux, il n’y a pas d’équivalent en français. La définition officielle est: « une forme de propagande dans laquelle une partie sélectionnée d’un scandale, d’un acte criminel, d’une information sensible ou classifiée, etc. est révélée ou fait l’objet d’une fuite, sans que toute l’histoire soit racontée. L’intention peut être d’établir une crédibilité en tant que dénonciateur de quelque chose ou de quelqu’un en se livrant à des critiques tout en les couvrant par l’omission de nombreux détails » – donc, à peu près tout ce à quoi a eu droit dans toute l’affaire Sars-CoV-2. Le nom du site de Whitney Webb, « Unlimited Hangout », est donc un manière d’affirmer qu’elle n’est pas contrôlée – ce qui n’est pas tout à fait exact. Pour une métaphore visuelle de cette méthode, imaginez un trappeur en traîneau qui jette un morceau de viande aux loups qui le poursuivent. Vous êtes les loups.
Je viens de lire le livre de RFK Jr. Plus de 600 pages sans compter les notes. Je m’y suis mis tardivement car le 5 décembre on annonçait que la version Kindle ne serait pas disponible avant le 19 décembre, pour que je découvre le 8 décembre qu’elle était disponible depuis le 6 décembre.
Il est probable que le livre ait plusieurs auteurs, mais peu importe, c’est son nom qui est indiqué en tant qu’auteur, donc quand je dis « il », c’est de lui qu’il s’agit.
Si je cite quelque chose sans lien ni indication contraire, c’est un extrait de ce livre.
Je cite également des extraits du travail de Jim Haslam, que vous pouvez trouver ici:
Les 18 premiers chapitres, soit environ 1/3 du livre, sont excellents
La bureaucratie médicale et scientifique américaine… Le programme américain d’armes biologiques se situe au confluent des sombres ambitions du complexe militaro-industriel et du complexe médico-industriel, composé en grande partie de la technocratie scientifique fédérale, de l’industrie pharmaceutique et des armées de chercheurs universitaires qui reçoivent des fonds de ces entités.
Le cartel des armes biologiques – communément appelé industrie de la Préparation et de la Réponse aux Pandémies (Pandemic Preparedness and Response, PPR) – opère dans le plus grand secret, à l’abri des regards ou des critiques de la presse, à l’abri de toute responsabilité juridique, et donc à l’abri de toute obligation de rendre des comptes.
Elle s’appuie sur une coalition qui comprend l’armée, les universités, les revues médicales, les médias grand public et les organismes de réglementation de la santé publique, dans le cadre d’une collaboration corrompue et secrète visant à transformer la médecine, qui est une profession de guérison, en une profession de meurtre. Son pivot est une alliance sinistre entre les agences américaines d’espionnage et de santé publique et l’armée chinoise. Elle est devenue le point d’appui des ambitions mondialistes du néoconservatisme visant à renforcer les élites milliardaires et à déposséder les pauvres de leur pouvoir, de leurs droits et à en faire des marchandises.
Il fait un bon travail sur l’historique des agissements malfaisants et de l’influence des nazis sur les programmes d’armes biologiques dans le cadre de l’opération « Paper Clip », ainsi que sur la dégénérescence morale des scientifiques et des professionnels de la santé qui s’en est suivie.
Dans son introduction, il affirme à juste titre:
Anthony Fauci et le milliardaire Bill Gates […] étaient des hommes de paille d’une entreprise bien plus vaste: un complexe militaro-médico-industriel dirigé par des éléments de la CIA et du Pentagone…
Bien que j’aie commencé la lecture avec peu d’attentes et en prévoyant que le livre serait un « Limited Hangout » (révélation sous contrôle), je me suis retrouvé très tôt à me demander s’il allait vraiment exposer l’opération COVID. Malheureusement, il n’y fait qu’allusion.
Kennedy semble prendre le parti de dire que la Chine a créé une arme biologique qu’elle a libérée accidentellement, au contraire d’un virus naturel qui a été libéré accidentellement. Je suis d’accord pour dire que le virus a été créé. Mais il n’explore jamais la possibilité que le virus ait été fabriqué aux États-Unis et envoyé en Chine, où il a été libéré accidentellement ou délibérément. Lorsque les policiers trouvent un cadavre, supposent-ils seulement qu’il s’agit d’un accident ou d’une mort naturelle? Non, ils excluent d’abord la possibilité d’un crime, surtout s’il y a un mobile.
Les empreintes digitales de la CIA sont omniprésentes dans les études sur le gain de fonction financées par les États-Unis au laboratoire de Wuhan, dans les préparatifs de la gestion militarisée d’une pandémie de coronavirus (bien avant que les experts en maladies infectieuses ne considèrent un tel événement comme possible), dans la création des vaccins COVID, y compris le Moderna, et dans l’opération « Warp Speed ».
L’agence a conçu des contre-mesures draconiennes et intrusives qui ont fait fi de la santé publique et des protocoles bien établis et qui, au lieu de cela, se sont concentrées sur l’imposition de contrôles autoritaires. Il n’est donc pas surprenant que la communauté du renseignement ait contribué à orchestrer la dissimulation.
Il présente tous les éléments nécessaires à l’existence d’un complot visant à créer une pandémie dans le but de gérer militairement une pandémie de coronavirus.
Considérons enfin l’incitation paradoxale qui permet à toutes les entités – Pharma, Ministère de la Défense, CIA et NIH – d’accroître leur pouvoir et leur budget si l’une des créatures à gain de fonction s’échappe et, plus encore, si elles peuvent en imputer la responsabilité à une puissance étrangère telle que les Chinois.
et
En 2001, un membre du programme biologique américain a diffusé de l’anthrax, ce qui a débouché sur des dépenses de 5 800 milliards de dollars et sur l’adoption du Patriot Act. Les agences de renseignement ont soudain acquis un pouvoir inimaginable d’espionnage des Américains et ont repris la course à l’armement biologique. « Si une agence gouvernementale peut accroître son pouvoir par une action relevant de sa compétence, elle finira toujours par la mettre en œuvre », déplore le Dr Robert Malone.
Pourtant, à la fin, il se contente de dire que c’est un accident de la part de la Chine, avec l’aide de dupes involontaires ou d’acteurs traîtres motivés par l’appât du gain, sans explorer une cause plus malfaisante.
Ce qui est peut-être dissimulé ici, ce n’est pas qu’un virus ait fui d’un laboratoire chinois, mais que le virus et la pandémie aient été fabriqués. Il ne fait aucun doute qu’une fuite de virus pandémique dans un laboratoire se produira un jour ou l’autre, mais ils ne voulaient pas attendre que survienne un accident. Ils ne rajeunissaient pas. Le compteur semble avoir démarré en 2017 (voir ma chronologie à la fin), c’est à ce moment-là que tout est passé à la vitesse supérieure avec la prédiction de Fauci.
Mais il ne s’agit pas seulement de la CIA. Depuis le 11 septembre, de nombreuses agences (Ministère de la Défense, Ministère de la Santé, CIA, Ministère de la Sécurité intérieure, etc) sont imbriquées les unes dans les autres et travaillent de concert.
Après l’adoption du Patriot Act, la CIA a travaillé avec le NIAID, le Pentagone, le DTRA et des entreprises militaires pour développer et gérer des dizaines, voire des centaines, de laboratoires biologiques aux États-Unis, en Ukraine, en Géorgie et en Afrique.
Comme je l’ai montré précédemment, au cours des années qui ont immédiatement suivi l’adoption du Patriot Act, le Pentagone a canalisé la plupart de ses recherches sur les armes biologiques via le NIAID et son directeur, le Dr Anthony Fauci.
La CIA est un bouc émissaire tout désigné puisqu’elle est intouchable et qu’une grande partie de son travail est de toute façon désormais effectuée par des contractants privés et des ONG.
Venons-en donc au Limited Hangout, qui est le récit semi-officiel contrôlé ou le contre-récit.
[En] août 2021, une enquête républicaine du Congrès a conclu que le virus s’était échappé du laboratoire de Wuhan « quelque temps avant le 12 septembre 2019 » et que les autorités chinoises savaient qu’une pneumonie respiratoire de type SARS se préparait à Wuhan et qu’elles essayaient déjà à cette date de contrôler à la fois le virus et le narratif.
Le raid effectué par le gouvernement le 12 septembre au laboratoire de Wuhan suggère que les fonctionnaires soupçonnaient déjà l’IVW d’être la source potentielle de la contagion.
Plus tard dans la nuit, entre 2 et 3 heures du matin, les autorités chinoises ont supprimé les bases de données virales en ligne de l’IVW, y compris quelque vingt-deux mille échantillons de pathogènes non publiés et des séquences génomiques collectées sur vingt ans, en partie grâce au financement des NIH.
Selon des sources de renseignement américaines, les requêtes de recherche de termes liés à la maladie et les discussions sur les symptômes caractéristiques du COVID-19 ont explosé dans le trafic Internet émanant de Wuhan; l’augmentation de ces deux signaux a précédé de quatre mois le début officiel de la pandémie de COVID-19 en Chine, au mois de décembre.
Le 9 mai 2020, NBC News a rapporté qu’une analyse des données de géolocalisation des téléphones portables par les services de renseignement américains avait révélé qu’un « événement dangereux » avait entraîné la fermeture de l’IVW du 7 au 24 octobre.
L’assistant de recherche de Shi Zhengli, Ben Hu, et leurs collègues scientifiques de Wuhan ont été hospitalisés avec des symptômes du COVID à Wuhan en novembre 2019. Ces trois personnes sont probablement le véritable « patient zéro ».
Le Sunday Times de Londres a récemment publié un article de recherche approfondi le 10 juin 2023, corroborant cette série d’événements, en particulier la mystérieuse maladie respiratoire qui a hospitalisé trois « biologistes qualifiés dans la trentaine et la quarantaine » de l’Institut de Wuhan en novembre 2019.
Les enquêteurs du département d’État américain qui ont été à l’origine de l’article se sont montrés « très confiants »😂.
Certains de ces paragraphes ne sont pas dans l’ordre pour des raisons de clarté et de concision.
Ok. Avez-vous mal à la tête après avoir lu ceci? Moi, oui.
Pour résumer: Le 12 septembre 2019, heure de Pékin (11 septembre, HNE), la Chine apprend qu’un nouveau virus est en circulation, deux mois avant qu’un patient zéro ne soit découvert ou, plus précisément, près de quatre mois avant qu’elle ne confirme qu’il s’agit bien d’un nouveau virus, et le département d’État américain conclut avec une certitude inébranlable que ces travailleurs de l’IVW étaient le patient zéro.
Cela vous semble-t-il cohérent avec une dissémination accidentelle par le laboratoire?
Une explication plausible, si elle est seulement vraie, est que les services de renseignements militaires chinois ont découvert qu’il existait un complot bioterroriste étranger visant à diffuser délibérément un virus à Wuhan à partir de l’IVW. Pour ceux qui l’ignorent, la Chine soupçonnait fortement le SARS d’être une arme biologique américaine libérée en Chine et conçue pour cibler les Asiatiques et les Chinois.
Parmi les affirmations les plus étranges des scientifiques militaires figure leur théorie selon laquelle le SARS-CoV-1, le virus à l’origine de l’épidémie de SARS de 2003, était une arme biologique fabriquée par l’homme, délibérément lâchée sur la Chine par des « terroristes ».
L’article de 263 pages a été publié en 2015 par la Chinese Military Medical Science Press, une maison d’édition appartenant au gouvernement chinois et gérée par le Département général de la logistique de l’Armée Populaire de Libération (APL).
L’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo et son principal conseiller pour la Chine, Miles Yu, y ont fait référence en passant dans leur article d’opinion du Wall Street Journal de février sur les laboratoires chinois, en écrivant: Une étude de l’APL de 2015 a traité l’épidémie de coronavirus du SARS de 2003 comme « arme génétique contemporaine » lancée par des forces étrangères.
Si vous pensez que c’estridicule, dans son document d’orientation de 2000 intitulé Rebuilding America’s Defenses (Reconstruire les défenses de l’Amérique), le groupe de réflexion Project for the New American Century (PNAC – Projet pour le nouveau siècle américain) a décrit les armes biologiques ethniques comme un « outil politiquement utile » que les États-Unis pourraient être incités à développer et à utiliser.
N’oubliez pas non plus que RFK Jr a fourni le lien vers un document montrant que le virus original de Wuhan semblait ne pas affecter autant certains groupes (dont l’un est chinois).
Ce n’est certainement pas le cas d’Omicron, qui est en fait un Sars-Cov-3 et qui a peut-être été conçu séparément pour remédier à ce problème.
Bien entendu, le SARS s’est éteint. Pourquoi? Il était instable et a muté jusqu’à devenir insignifiant. En outre, il ne se transmettait pas très bien tant que le patient n’était pas très malade, de sorte qu’il y a eu très peu de transmission en dehors des hôpitaux.
Leçon apprise.
Il convient de souligner qu’un an avant le SARS, un brevet a été obtenu par le « parrain » du coronavirus, Ralph Baric. Ralph Baric est professeur de microbiologie et d’immunologie à la Gillings School of Global Public Health de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill.
Le brevet relatif au procédé de fabrication du vaccin est utilisé pour les porcs, mais il peut également s’appliquer aux vaccins humains fabriqués à partir des mêmes procédés.
Ralph Baric – 2001.
ASSEMBLAGE DIRECTIONNEL DE GRANDS GÉNOMES ET CHROMOSOMES VIRAUX
Le brevet relatif à ce procédé a été déposé le 19 avril 2002 (brevet n° 7279327).
Plusieurs mois après le dépôt de ce brevet, l’épidémie de SARS s’est déclarée en Asie.
« Ce brevet, délivré sous le nom de brevet américain 7279327 … expose clairement, par un séquençage génétique très spécifique, le fait que nous savions que le récepteur ACE, le domaine de liaison ACE2, la protéine de pointe S-1 et d’autres éléments de ce que nous connaissons aujourd’hui comme ce fléau pathogène, n’étaient pas seulement conçus, mais pouvaient être modifiés synthétiquement en laboratoire en utilisant rien de plus que les technologies de séquençage génétique.
Prendre un code informatique et le transformer en pathogène, ou un intermédiaire du pathogène, et cette technologie a été financée exclusivement, dans les premiers temps, comme un moyen d’exploiter le coronavirus comme vecteur pour distribuer le vaccin contre le VIH ».
2002 – AVANT l’apparition du premier SARS-CoV, Ralph Baric publiait un travail révolutionnaire qui marquait une étape importante dans l’étude des divers mécanismes des virus naturels et dans la recherche sur le gain de fonction.
Dans son article, le groupe Baric décrit la création d’un clone synthétique d’un coronavirus murin naturel.
En fait, les auteurs ont « traduit » le virus ARN dans le langage de l’ADN (à l’aide de la transcriptase inverse), ce qui leur a permis de manipuler son génome à l’aide des outils de génie génétique existants.
Après avoir créé sept segments de provirus à ADNc, les auteurs les ont assemblés « sans discontinuité », puis ont retranscrit leur construction en ARN, qui s’est ensuite transformé en particules virales dans d’autres cellules.
2003 – Après l’apparition de la première épidémie de SARS-CoV, le groupe Baric s’est mis à l’œuvre. Dès l’été, ils ont soumis un article sur la recréation synthétique du SARS-CoV:
À l’aide d’un panel d’ADNc contigus couvrant l’ensemble du génome, nous avons assemblé un ADNc complet de la souche SARS-CoV Urbani et avons sauvé des virus SARS clonés moléculairement qui contenaient les mutations marqueurs attendues, insérées dans les clones constitutifs.
Les virus recombinants se sont répliqués aussi efficacement que le virus de type sauvage et ont tous deux été inhibés par un traitement à l’inhibiteur de la cystéine protéinase…
La disponibilité d’un ADNc complet du SARS-CoV fournit un modèle pour la manipulation du génome viral, ce qui permet de développer et de tester rapidement et rationnellement des candidats vaccins et thérapeutiques contre cet important agent pathogène humain.
Aujourd’hui, un laboratoire qualifié peut répéter ces étapes en l’espace de quelques semaines.
Ce travail a été soutenu par les subventions AI23946, GM63228 (à R.S.B.) et AI26603 (à M.R.D.) des National Institutes of Health. La recherche a été soutenue par le Carolina Vaccine Institute de l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill.
Qui pourrait être à l’origine de ce complot visant à libérer un virus synthétique à Wuhan, et comment cela est-il réalisable exactement?
Disons par exemple que la CIA ait recruté quelqu’un à l’IVW pour le libérer (un virus conçu aux États-Unis mais testé sur des souris/chauves-souris à l’IVW) en sachant qu’il s’agissait d’un virus faiblement pathogène qui n’affecterait de toute façon que les personnes âgées en fin de vie, et en lui disant qu’il serait utilisé à des fins politiques d’ingénierie sociale et qu’elle serait bien payée. Je suis sceptique sur ce point, mais c’est possible. Après tout, nous avions une personne à l’intérieur de l’IVW en novembre 2019 (Dani Anderson) qui était associée à la proposition DEFUSE et travaillait avec Eco Health Alliance .
Il est également possible que le virus modifié ait été envoyé à l’IVW pour y être testé et expérimenté par Ralph Baric ou Eco Health Alliance, et qu’on leur ait dit ou laissé entendre qu’il ne pouvait pas infecter les cellules humaines, de sorte qu’il a été envoyé dans leur laboratoire BSL-2 pour les travaux de laboratoire. C’est dans ce laboratoire que Shi Zheng Li a effectué la plupart de ses travaux sur les virus de type Sars, vu qu’ils n’infectent pas facilement l’homme et ne se transmettent pas facilement. Un virus comme le Sars-CoV-2 est très certainement susceptible de s’échapper d’un laboratoire de niveau de sécurité 2 par le biais d’une infection du personnel de laboratoire
Ma théorie est que les plus hautes sphères du PCC ont approuvé ce plan pour les mêmes raisons que les dirigeants des puissances occidentales, mais que les services de renseignement militaires chinois en ont eu vent et, faisant fi de l’approbation de leurs patrons, ont procédé à une enquête en conséquence. Comme je l’ai dit, ce n’est qu’une théorie.
Le fait qu’ils n’aient pas mis aux arrêts tout le personnel de l’IVW laisse penser qu’ils étaient convaincus qu’il s’agissait d’une attaque étrangère et, persuadés que la base de données de virus était utilisée par des scientifiques étrangers qui se servaient des séquences de virus contenues dans la base de données pour fabriquer des armes biologiques, ils ont judicieusement ordonné la fermeture de la base de données.
Qui sait? Cela semble plus plausible qu’une dissémination accidentelle d’un laboratoire. Quoi qu’il en soit, cela vaut la peine d’y réfléchir. Imaginez ce qui devrait se passer pour qu’il s’agisse d’une dissémination accidentelle d’un laboratoire.
Scénario 1 – Alors que les mondialistes anticipent avec impatience une pandémie de coronavirus, l’IVW découvre, après 15 ans, un virus similaire à 99% au Sars-Cov-2 chez des chauves-souris et y insère un SCF (site de clivage de la furine), dans un nouveau laboratoire de niveau de sécurité 4 (BSL-4) mis en service 18 mois plus tôt, qui, parfaitement adapté à l’homme, s’échappe ensuite de ce laboratoire au moment où Dani Anderson, employée d’Eco-Health Alliance Partner (Lin-Fa Wang), s’y trouve comme par hasard.
Avant de poursuivre, voici une brève présentation de Linfa Wang et Dani Anderson et de leurs affiliations.
En 2012, Danielle Anderson et Linfa Wang ont été recrutés dans le réseau de biodéfense du NIAID par l’intermédiaire de l’université de Duke. Ils ont tous deux déménagé à Duke-Singapour où un laboratoire animal BSL3 a été construit.
Linfa est un citoyen australien né à Shanghai qui a obtenu un doctorat en biochimie (biologie moléculaire) à l’université de Californie à Davis en 1986.
Duke est située en Caroline du Nord, à seulement 10 miles de l’UNC de Ralph Baric.
L’université Duke est partenaire de l’université chinoise de Wuhan, ce qui a donné lieu à l’ouverture de l’université Duke Kunshan (DKU), basée en Chine.
Duke-NUS de Singapour figure sur la liste des sous-traitants du CREID du département d’État et travaille en étroite collaboration avec Eco Health Alliance, le NIAID, le Naval Medical Research Center-Asia et l’IVW.
Linfa Wang a démissionné le 10 janvier 2020 (avec effet en août), le jour même où la Chine a publié les séquences de Sars-Cov-2 et s’est attelé à la mise au point d’un test d’anticorps pour le COVID.
Scénario 2: les mondialistes anticipent avec impatience une pandémie de coronavirus
a) L’IVW découvre sans le savoir le Sars-Cov-2 à partir d’un échantillon de chauve-souris, qui se trouve être le premier sarbecovirus de ce type avec un SCF qui n’infecte pas les chauves-souris (alors pourquoi se trouve-t-il dans un échantillon de chauve-souris) et qui est accidentellement libéré, presque parfaitement adapté à des hôtes humains.
b) L’IVW découvre le Sars-Cov-2 mais, contrairement au RaTG13, ne l’ignore pas malgré qu’il ne soit pas assez proche du virus du SARS. Ils le font ensuite passer en série sur des souris aux poumons humanisés pour qu’il s’adapte aux poumons humains, bien que l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise n’ait obtenu de telles souris humanisées qu’à l’été 2019, où il aurait fallu les envoyer d’urgence à Wuhan. Et puis, bien sûr, l’IVW libère accidentellement le virus.
En avril 2020, sept mois après que le COVID-19 a commencé à circuler, vingt-trois scientifiques chinois – dont sept de l’Académie des Sciences Médicales Militaires, l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise – se sont vantés d’avoir utilisé la technologie CRISPR d’édition de gènes pour concevoir des souris aux poumons humanisés afin de faciliter le développement de souches de coronavirus susceptibles d’infecter les humains.
En juin 2021, Vanity Fair a rapporté que les enquêteurs du Conseil de la Sécurité Nationale (NSC) des États-Unis ont déterminé qu' »il est devenu clair que les souris avaient été modifiées au cours de l’été 2019, avant même le début de la pandémie ».
On pourrait dire que Ralph Baric a peut-être envoyé des souris humanisées à l’IVW. Peut-être devrions-nous le lui demander? Pourquoi le Congrès ne l’a-t-il pas interrogé?
L’IVW dispose de souris transgéniques ACE2 humaines, mais cela n’est pas aussi efficace si l’on souhaite adapter le virus pour qu’il infecte plus efficacement les êtres humains.
Des scientifiques américains avaient mis au point des souris humanisées en 2002. Des scientifiques financés par les NIH, comme Ralph Baric, utilisaient des souris humanisées pour tester l’infectiosité humaine de leurs agents pathogènes améliorés depuis près de vingt ans!
Mais attendez, ça devient encore plus intéressant.
En janvier 2020, alors que les scientifiques se préparaient à étudier la nouvelle maladie dangereuse [la séquence n’a été obtenue que le 10 janvier], tous les regards étaient tournés vers l’ACE2, une protéine qui se trouve à la surface de nombreux types de cellules du corps humain, notamment les cellules du cœur, de l’intestin, des poumons et de la cavité nasale. Le SARS-CoV-2, le coronavirus responsable du COVID-19, s’accroche au récepteur ACE2 et l’utilise pour pénétrer dans les cellules et commencer à se développer, ce qui entraîne une infection.
Les chercheurs ont cependant découvert que le SARS-CoV-2 ne peut pas s’accrocher à la version murine du récepteur ACE2. Pendant un certain temps, cette différence a rendu les études sur les souris pratiquement inutiles dans la lutte contre la pandémie.
Les choses ont changé grâce à l’équipe du laboratoire Baric, qui a déjà produit des modèles de souris pour d’autres coronavirus comme le SARS-CoV et le MERS-CoV.
En modifiant deux positions d’acides aminés dans le génome viral, ils ont généré un virus adapté à la souris, capable d’infecter des souris de laboratoire standard avec le COVID-19.
31 août 2020
Des chercheurs, dont plusieurs virologues et microbiologistes de la Gillings School of Global Public Health de l’UNC, décrivent le modèle SARS-CoV-2 adapté à la souris dans un article publié le 27 août dans la revue Nature, qui a fait l’objet d’une procédure de publication accélérée.
C’est du travail rapide Ralph, tu as développé un modèle de souris SARS-Cov-2, sans doute en fabriquant le SARS-Cov-2 en laboratoire par génétique inverse à partir de la séquence fournie par la Chine (qui n’envoyait pas d’échantillons), en constatant qu’il n’infectait pas les souris de laboratoire standard, puis en déterminant les acides aminés à modifier pour qu’ils le fassent, en le testant et en rédigeant l’article, en le soumettant et en le faisant publier en moins de 8 mois. D’aucuns pourraient penser que vous auriez déjà pu le faire en 2019.
Revenons-en au livre. Comme mentionné, il commence par nous parler de l’influence nazie sur notre programme d’armes biologiques et de la façon dont les militaires, la CIA, les universitaires (scientifiques) et les laboratoires pharmaceutiques travaillent ensemble et sont si moralement corrompus qu’ils ont expérimenté sur des civils et des soldats américains pendant plus de 20 ans avant que l’affaire ne soit divulguée et qu’on y mette un terme.
Vous pensez que ces psychopathes ont simplement disparu?
Le livre ignore largement des choses comme le DOMANE de Malone (2019), les laboratoires Rocky Mountain, Dani Anderson, l’accord de transfert de matériel Moderna/Baric (2019), le réseau CREID (2020), le transfert du stock de vaccins du CDC à la BARDA (dirigée par Rick Bright) (2019), ou l’estimation du coût de la pandémie par les conseillers économiques de la Maison Blanche (jusqu’à 4 trillions de dollars), l’expulsion du personnel du CDC de Chine (2019).
Il mentionne Linfa, mais affirme qu’il s’agit d’un ressortissant chinois et la plupart des lecteurs supposeront qu’il s’agit simplement d’un scientifique de l’IVW travaillant pour Shi Zhengli.
Le Dr Fauci décrit Shi et ses complices, Ben Hu et Lin-Fa Wang, comme des « scientifiques chinois très respectables ».
Les courriels montrent que Daszak et Ralph Baric ont entrepris d’étouffer l’affaire avec l’aide de Lin-Fa Wang, collègue de Shi Zhengli, ressortissant de la RPC et président du conseil scientifique du Centre des Maladies Infectieuses Emergentes de l’Institut de Virologie de Wuhan.
Sérieusement Robert, c’est quoi ce délire?
Il mentionne brièvement la fermeture de Fort Detrick en juillet 2019 pour plusieurs mois en raison de problèmes de sécurité, mais ne mentionne pas les épidémies de pneumonie dans les maisons de retraite de Virginie au même moment.
Il mentionne également les Jeux militaires de Wuhan, mais n’explique pas l’absence de rapports sur les tests sérologiques effectués sur le personnel militaire envoyé à Wuhan une fois que l’épidémie a été connue.
Il mentionne le Crimson Contagion Exercise en 2019, mais pas SPARS, Clade X et MARS, qui ont tous eu lieu entre 2017 et 2019, après la prédiction de Fauci. Et pourtant, il se fait que nous ne disposions toujours pas de stocks de masques et d’EPI [équipement de protection individuel]. Tous ces préparatifs ont eu lieu entre 2017 et 2019.
Il mentionne que la plupart des exercices appelaient à un contrôle plus strict de l’information, mais il ne mentionne pas que le Complexe Industriel de Contrôle de la Censure était en cours de construction avec CISA-2018, GEC-2017 des départements d’État, Newsguard-2018. Et en 2015, Poynter reçoit 382 997 dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates pour influencer la couverture médiatique des initiatives mondiales en matière de santé. En 2017, l’Institut Poynter reçoit 1,3 million de dollars du réseau Omidyar et de l’Open Society Foundations pour soutenir le fact-checking.
Il mentionne également l’implication de l’armée dans la technologie de l’ARNm et le sommet sur la santé de 2019 de l’Institut Milkin, qui a débattu de l’accélération de l’approbation des vaccins (Anthony Fauci de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses (NIAID) de l’Institut National de la Santé et Rick Bright de BARDA, qui a précédemment travaillé pour PATH, financé par Gates, y ont participé).
Il mentionne également l’achat par la Fondation Bill & Melinda Gates de 3 millions d’actions de BNT en septembre 2019 avant de les revendre à leur apogée pour un retour sur investissement de 900% (sans impôt).
Encore une coïncidence.
Il ne mentionne pas la décision prise par la Maison Blanche en janvier, avant l’arrivée du COVID aux États-Unis, de tenir toutes les réunions du Département de la Santé et des Affaires sociales (HHS) sur la préparation du COVID dans un cadre classifié. Une décision étrange [NdT. comparable au « Conseil de Défense » français].
Il mentionne en revanche que le PanCAP du Conseil de Sécurité National a été mis à jour en 2018, puis modifié et approuvé par le Conseil de Sécurité National le 13 mars 2020 et que le PanCAP a défini la politique du gouvernement fédéral en matière de COVID. La principale raison pour laquelle il a agi de la sorte semble être qu’il voulait faire disparaître le nom d’Avril Haines:
Le groupe de travail était initialement dirigé par le Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux et coordonné par le [Conseil de Sécurité Nationale] NSC ». La directrice du Renseignement national, Avril Haines, est actuellement la conseillère officielle du NSC en matière de renseignement.
Ce qu’il omet de préciser, c’est que le PanCAP modifié prévoyait des « confinements » et que ceux-ci ont été annoncés trois jours plus tard. Il ne mentionne pas non plus que la FEMA (qui dépend du Ministère de la Sécurité intérieure) a pris le relais du Ministère de la Santé en avril et, enfin, qu’Avril Haines n’est devenue directrice du Renseignement national qu’en 2021.
Passons maintenant à DEFUSE. Il en parle assez longuement dans deux chapitres.
Le premier problème est qu’il ne mentionne pas que la proposition a été faite en réponse à l’appel d’offres du DARPA pour son programme PREEMPT (PREventing EMerging Pathogenic Threats Program). Au lieu de cela, il dit:
Daszak a mis au point un projet ambitieux visant à militariser un arsenal de coronavirus, croyant apparemment que la proposition pourrait intéresser la DARPA ou les grands pontes du Pentagone.
Il cite ensuite Steven Quay.
En fait, depuis 1992, au moins quatorze publications ont décrit l’ajout d’un site de clivage de la furine à un virus qui n’en avait pas, y compris une étude de l’IVW. 14 fois sur 14, cela rend les virus plus méchants ».
Quay ne fournit aucune référence pour cette étude que l’IVW était censé réaliser. J’ai essayé en vain de la localiser en utilisant Google et le site corrompu Duck Duck Go.
Il ne mentionne nulle part que l’Université du Montana faisaient la même chose. En 2006, des chercheurs de l’Université du Montana ont inséré un site de clivage de la furine dans un coronavirus bovin (cerf) au même endroit que celui du Sars-Cov-2.
« Nous avons introduit un site de reconnaissance de la furine sur des résidus basiques uniques dans la région jonctionnelle S1-S2 putative. Nous montrons que le clivage de la furine à la position R667 modifiée génère des sous-unités S1 et S2 distinctes et potentialise l’activité de fusion membranaire.
Cet effet sur l’activité de fusion cellule-cellule par la glycoprotéine S n’est cependant pas reflété dans l’infectivité des lentivirus pseudotypés portant la glycoprotéine clivée. L’absence d’effet du clivage de la furine sur l’infectivité du virion reflète celle observée pour la glycoprotéine S normalement clivée du coronavirus murin «
Il est intéressant de noter que l’université d’État du Montana se trouve à trois heures de route du laboratoire de Fauci dans les Rocky Mountains.
Quoi qu’il en soit, une lecture attentive de la proposition DEFUSE montre que c’est Baric qui devait être responsable des travaux sur le SCF, et non l’IVW.
Il décrit ensuite le refus de la DARPA.
La DARPA a néanmoins rejeté la demande de financement de Daszak, en invoquant le fait qu’EcoHealth n’avait pas pris en compte les questions éthiques, juridiques et sociales du projet.
La véritable raison est que la DARPA a accordé la subvention à une autre personne qui effectuait un travail similaire sur un virus différent, parce que cela coûtait 4 millions de dollars de moins. Je parlerai de cette personne plus tard, mais c’était un gars du Montana qui travaillait en dehors du laboratoire Rocky Mountain de Fauci, à l’université d’État du Montana.
Il poursuit en soulignant, à juste titre, que les travaux décrits dans la proposition auraient pu être menés à bien de toute façon.
Le Dr Jonathan Couey fait également remarquer que le fait que Fauci et les NIH aient rejeté la proposition de Daszak n’est pas pertinent. La proposition elle-même est la preuve que le travail avait peut-être déjà été effectué, car c’est ainsi que la recherche moderne est menée et financée.
Il pointe ensuite du doigt la Chine.
Enfin, il est tout à fait possible que la proposition ait abouti à la création finale du COVID-19 par les Chinois.
Il s’agit là d’une conclusion surprenante, car il avait déjà envisagé la possibilité que les travaux de Baric étaient en cours et peut-être même achevés. Daszak avait d’autres sources de financement privées possibles, telles que la Fondation Bill et Melinda Gates et le Wellcome Trust.
Mais si la Chine a créé le virus, pourquoi publierait-elle la séquence RaTG13 montrant sa grande similarité avec Sars-Cov-2? Cela semble assez stupide, comme un voleur qui aurait laissé ses empreintes digitales partout lors d’un cambriolage et qui aurait envoyé sa carte d’empreintes digitales à la police.
Mais il en donne la raison.
RaTG13 était encore suffisamment éloigné génétiquement du virus COVID-19 – de 3,8% – pour ne pas être le géniteur immédiat dudit virus. L’article de Shi prétend ainsi disculper le laboratoire de Wuhan en tant que point de départ de la pandémie.
C’est vrai, mais cela ne tient pas compte d’un point. La protéine de pointe de RaTG13 est identique à 98,4% à celle du Sars-Cov-2. L’essentiel de la différence réside dans les protéines non structurelles qui ne font pas partie du virus.
Cela signifie que le Sars-Cov-2 avait une ossature différente, naturelle ou non, avec une protéine de pointe similaire à celle du RaTG13, plus le SCF qui a été inséré par génétique inverse.
Cela exclut qu’il s’agisse d’un virus naturel, car quelles sont les chances qu’un nouveau virus apparaisse 7 ans après le premier échantillonnage de RaTG13, avec presque la même protéine de pointe et un SCF jamais vu auparavant dans les sarbecovirus, dont l’ossature est très différente? Les probabilités contraires sont astronomiques. 28 protéines subissent des mutations, dont certaines très importantes, mais la protéine de pointe est pratiquement inchangée, à l’exception d’une insertion improbable? C’est impossible!
Ce que Shi Zheng Li a fait, c’est exposer le fait que le virus a été fabriqué par l’homme et qu’il n’est pas d’origine naturelle. C’est pourquoi Fauci et Baric ont été pris de panique lorsqu’ils ont appris que l’article était sur le point d’être publié, et qu’ils ont dû immédiatement se mettre au travail pour renforcer la thèse des origines naturelles, ce qui a donné naissance à l’article frauduleux sur les origines proximales.
Il est parfaitement impossible que Shi Zheng Li ait publié cette séquence, ou qu’elle ait été autorisée à le faire par le général de l’APL qui a pris en charge l’IVW, si le virus provenait de son laboratoire. Cela prouve qu’il n’y a pas d’origine naturelle et jette la suspicion sur la seule personne capable de réaliser cette ingénierie complexe (créer des chimères n’est pas si complexe). Bien entendu, ils n’ont pas compris que les Américains pouvaient être assez naïfs pour croire qu’il était facile de créer un nouveau coronavirus.
On peut donc se demander d’où vient ce coronavirus. Son ossature représente près de 90% du virus, et aucun virus de ce type n’existait dans aucune base de données. Bien sûr, on pourrait faire valoir qu’un tel virus existait, mais qu’il était caché ou qu’il se trouvait dans une base de données supprimée. Le virus constituant son ossature n’aurait rien été sans la protéine de pointe de type RatG13, alors pourquoi avoir choisi ce virus et comment savaient-ils que la protéine de pointe RaTG13 associée à un SCF fonctionnerait avec ce virus? Ce n’est pas possible, pas sans de nombreux essais et erreurs avec d’autres virus.
Il est plus probable que Sars-Cov-2 soit un virus consensuel composé de parties de virus étroitement apparentés et conçu par un Génie des Coronavirus. Le livre mentionne même cette technique.
En 2008, Baric a téléchargé quatre séquences incomplètes de coronavirus à partir d’un ensemble de données GenBank qui avait été téléchargé en 2005 par des scientifiques chinois. Baric a utilisé ses talents de magicien pour donner vie, dans son laboratoire, à une nouvelle séquence d’ARN générée par ordinateur.
À partir de cet ensemble de quatre séquences partielles, Baric a créé un coronavirus de chauve-souris synthétique « consensuel ». Il a remplacé une petite partie de la protéine de pointe par une section du virus du SARS de 2003 qui se lie aux récepteurs ACE2 humains, ce qui confère au nouveau virus une fonctionnalité spécifique de verrouillage et donne au clone synthétique de Baric la capacité d’infecter les tissus humains.
Dans cette série d’expériences, Baric a fait preuve d’une précision chirurgicale qui démontre sa maîtrise incontestée des méthodes de génétique inverse et de clonage infectieux mises au point par Vincent Racaniello et David Baltimore avec le poliovirus.
En fait, la proposition de projet DEFUSE, dont nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle était en cours en 2018 lorsque son offre a été rejetée, prévoyait également l’élaboration d’une séquence consensuelle.
… [Le Sars-Cov-2 ] était: un vaccin vivant atténué hybride (VVA) pour chauve-souris. Cela explique pourquoi le SARS2 était si contagieux mais pas aussi mortel. Un vaccin animal (p. ex. SARS2) serait conçu pour sembler naturel à l’espèce locale (chauve-souris chinoise) en utilisant une séquence « consensuelle« , que Dani et Linfa ont tous deux référencée à l’UNC en 2019.
Cet article l’explique clairement. [NdT. article de Jim Haslam en cours de traduction]
Les propositions de la DARPA, qui ont fuité jusqu’au groupe d’analyse des origines des pandémies Drastic, montrent que l’équipe avait prévu de prendre des séquences de coronavirus naturels et de les utiliser pour créer une toute nouvelle séquence qui était une moyenne de toutes les souches.
La demande de subvention, soumise en 2018, stipule ce qui suit: « Nous compilerons les données de séquence/ARNseq d’un panel de souches étroitement apparentées et comparerons les génomes complets, en recherchant des PN (polymorphismes nucléotidiques) uniques représentant des erreurs de séquençage. »
« Les génomes candidats consensuels seront synthétisés commercialement à l’aide de techniques établies et d’ARN de longueur génomique et d’électroporation pour récupérer les virus recombinants. »
Un collaborateur de l’OMS, qui a demandé à ne pas être nommé par crainte de représailles, a expliqué la proposition:
« Cela signifie qu’ils prendraient diverses séquences de coronavirus similaires et créeraient une nouvelle séquence qui serait essentiellement la moyenne de ces séquences. Il s’agirait d’une nouvelle séquence virale, qui ne correspondrait pas à 100 % à quoi que ce soit. »
Ils auraient ensuite synthétisé le génome viral à partir de la séquence informatique, créant ainsi un génome viral qui n’existe pas dans la nature mais qui semble naturel puisqu’il s’agit de la moyenne de virus naturels.
« Ils placent ensuite cet ARN dans une cellule et en extraient le virus. Cela crée un virus qui n’a jamais existé dans la nature, avec une nouvelle ‘ossature’ qui n’existe pas dans la nature mais qui est très, très similaire puisqu’il s’agit de la moyenne des ossatures naturelles ».
La source a indiqué qu’il était intéressant de noter que le seuil pour générer une telle séquence moyenne était constitué par des virus dont la divergence génétique entre eux n’était que de 5%.
L’année dernière, des scientifiques de l’Institut de Virologie de Wuhan ont déclaré avoir trouvé une souche nommée RaTG13 dans des excréments de chauve-souris dans une grotte de la province du Yunnan en 2013, qui correspondait à 96,1% au Sars-CoV-2. Cela signifie que RaTG13 aurait pu être inclus dans un ensemble de génomes viraux pour aider à créer une séquence moyenne.
Bien que la demande de subvention ait été rejetée en 2018, la base de données de Wuhan sur les souches virales a été mise hors ligne avant l’épidémie de Covid, quelque 18 mois plus tard, ce qui signifie qu’il est impossible de vérifier sur quels virus l’équipe travaillait ou avait créés. Les scientifiques de Wuhan ont toujours nié avoir créé le Sars-CoV-2 en laboratoire.
La source de l’OMS ajoute: « Si le Sars-CoV-2 provient d’une séquence consensuelle artificielle composée de génomes ayant plus de 95% de similitude entre eux, je prédis que nous ne trouverons jamais dans la nature de très bonne correspondance et que nous n’aurons qu’un tas de correspondances étroites sur certaines parties de la séquence, ce qui est jusqu’à présent ce que nous observons. »
Les experts ont déclaré que si l’objectif ultime de la proposition était de créer un vaccin pan-coronavirus, la construction d’un virus moyen « idéal » aurait été un bon point de départ.
Ils ont donc créé un pan-coronavirus à partir de séquences consensuelles. Mais il n’y avait pas assez de séquences publiées suffisamment proches du Sars-Cov-2 pour le faire, de sorte que l’ingénierie par consensus n’était pas envisageable. De plus, comment auraient-ils pu savoir qu’ils voulaient obtenir quelque chose comme le Sars-Cov-2, à moins d’être un génie comme Ralph Baric, le Parrain des Coronavirus?
À l’heure actuelle, aucune donnée solide et exploitable ne permet d’affirmer que le virus a été conçu et qu’il a échappé au confinement. La pathogenèse du SARS-CoV-2 étant si complexe, l’idée que quelqu’un puisse le fabriquer est presque ridicule.
Quand on pense à la diversité des souches liées au SARS qui existent dans la nature, il n’est pas difficile d’imaginer une souche qui présenterait les caractéristiques biologiques complexes et imprévisibles du SARS-CoV-2.
En tant que scientifiques, nous avons tendance à faire des expériences, à lire la littérature et à penser que nous comprenons le fonctionnement de la nature. Nous faisons des déclarations définitives sur la manière dont les coronavirus sont censés émerger des réservoirs animaux, sur la base d’un ou deux exemples. Mais la nature a de nombreux secrets et notre compréhension est limitée. Ou, comme on dit dans Game of Thrones, « Tu ne sais rien, Jon Snow ».
Bien sûr, Ralph sait probablement qu’il est le seul à pouvoir créer un tel virus, c’est probablement pourquoi il parle de « presque ridicule » et qu’il n’exclut pas la possibilité d’une dissémination accidentelle en laboratoire.
Mais chose étrange: lorsque Ralph fait une présentation au Congrès en février 2020 pour décrire le Sars-Cov-2, il ne mentionne pas le SCF. Une omission intéressante.
Une hypothèse est que Ralph avait connaissance de séquences non publiées qui pouvaient être utilisées pour construire le Sars-Cov-2 avec une séquence consensusuelle. Il a ensuite inséré un SCF, comme le demandait DEFUSE.
L’insertion du SCF est nécessaire parce que les chauves-souris disposent également de furine et d’ACE2, mais pour des raisons inconnues, les virus ne se répliquent pas toujours très rapidement en raison du système immunitaire unique des chauves-souris.
Il aurait ensuite envoyé un certain nombre de ces virus candidats à Wuhan pour les tester sur des chauves-souris et des souris afin de les sélectionner et de poursuivre le projet. N’oubliez pas qu’il s’agit principalement d’essais et d’erreurs, et qu’ils utilisent l’IVW pour ces tests parce qu’ils sont moins chers et qu’ils ont des chauves-souris (dont le CDC n’autoriserait pas l’importation).
L’IVW aurait probablement rapporté que l’un de ces candidats avait anéanti leurs souris transgéniques à ACE2 humain et n’avait pas très bien infecté les chauves-souris, ce qui le rendait inutile pour un vaccin vivant pour chauves-souris, mais parfait pour un vaccin humain autodiffusant.
Ce qui s’est passé ensuite est du ressort de n’importe qui (faites appel à votre imagination). De jeunes travailleurs de laboratoire dans un BSL-2 pourraient facilement être infectés de manière asymptomatique et libérer le virus dans la communauté.
Made in USA, donc, mais un accident.
Sauf bien entendu si Ralph savait que le virus envoyé pouvait infecter et se transmettre chez l’homme et que, sachant que l’IVW effectuait ce travail dans un BSL-2, il se serait probablement échappé du laboratoire.
Revenons aux virus qui auraient pu être utilisés pour la séquence de consensus. Tout d’abord, il y a eu RaTG13. Il a été collecté en 2013, partiellement séquencé en 2016, et entièrement séquencé et nommé en 2018. ll n’était pas particulièrement proche du SARS et n’était donc pas considéré comme très intéressant jusqu’à ce que le Sars-Cov-2 soit séquencé et qu’il soit trouvé similaire à 96,1%. C’est l’histoire que l’on nous raconte.
Il est possible que Baric ait disposé de la séquence avant sa publication en 2020, mais nous n’en sommes pas sûrs.
Ensuite, nous trouvons trois autres virus collectés en Chine en 2019-2020 par des scientifiques qui ne font pas partie de l’IVW.
Bien que RaTG13, prélevé sur une chauve-souris Rhinolophus affinis au Yunnan (Zhou et al., 2020b), présente la plus grande similarité génétique moyenne avec le SARS-CoV-2, des antécédents de recombinaison signifient que trois autres virus de chauve-souris – RmYN02, RpYN06 et PrC31 – sont plus proches dans la majeure partie du génome du virus (en particulier l’ORF1ab) et partagent donc un ancêtre commun plus récent avec le SARS-CoV-2 (Li et al., 2021; Lytras et al., 2021; Zhou et al., 2021).
Aucun de ces trois virus plus proches n’a été collecté par l’IVW et tous ont été séquencés après le début de la pandémie (Li et al., 2021; Zhou et al., 2020a, 2021).
RmYN02 a été collecté entre mai et juillet 2019 au Yunnan par le professeur Alice C. Hughes du Jardin botanique tropical de Xishuangbanna, et séquencé par Weifeng Shi de l’Université médicale de Shandong, sur la base d’une analyse de 302 échantillons de fèces prélevés sur 227 chauves-souris qui ont été collectés dans le comté de Mengla, dans la province du Yunnan, en Chine, publié le 8 juin 2020. Le co-auteur est le tristement célèbre Eddie Holmes, originaire d’Australie, un ami proche de Jeremy Farrar qui a dirigé le Proximal Origins Group.
Puis nous avons eu les échantillons BANAL du Laos qui ont été publiés en 2021 avec Eddie « Sherlock » Holmes et Linfa « Batman » Wang, tous deux originaires d’Australie, qui ont déclaré que le dossier Origines Naturelles était clos. Ces échantillons auraient été prélevés dans une grotte de chauve-souris au Laos au plus fort de la pandémie, en septembre 2020.
…la découverte de trois coronavirus chez des chauves-souris vivant dans des grottes calcaires au Laos renforce considérablement les preuves existantes que le virus n’a pas été créé, déclare Holmes.
Les trois virus, présentés dans une préimpression sur Research Square le 17 septembre, sont les plus proches parents du SARS-CoV-2 découverts à ce jour, et ce sont les premiers découverts qui sont presque identiques dans cette région clé.
« La partie centrale et fonctionnelle du SARS-CoV-2 a une origine naturelle », déclare Linfa Wang, chercheur sur le coronavirus de la chauve-souris à l’école de médecine Duke-NUS de Singapour. « C’est prouvé. »
Sur le plan de l’évolution, plusieurs décennies séparent ces virus de chauve-souris – appelés BANAL, car les chercheurs les ont trouvés dans des écouvillons anaux de chauve-souris [NdT. de « bat » et « anal »] – du SARS-CoV-2, de sorte que les nouveaux virus n’ont pas pu être à l’origine de la pandémie.
Mais l’étude élargit encore l’arbre généalogique du SARS-CoV-2 et soulève de nouvelles questions sur la manière dont il est apparu. Et les virus BANAL pourraient bien constituer une menace pour l’homme lui-même, avertit Wang. « Ce virus pourrait être le SARS-CoV-3 », déclare-t-il.
Pour l’étude, une équipe de chercheurs de l’Université nationale du Laos, en collaboration avec des collègues de l’Institut Pasteur, qui a une antenne au Laos, a prélevé des échantillons sur 645 chauves-souris provenant de quatre sites différents.
Dans le terrain karstique du district de Feuang, ils ont trouvé des chauves-souris de trois espèces différentes du genre Rhinolophus qui étaient infectées par des virus dont la séquence génétique était identique à 96,8% à celle du SARS-CoV-2.
Selon Jim Haslam, le Centre de recherche médicale du gouvernement américain en Asie. (NMRC-A), en soutien au système mondial de surveillance et de réponse aux infections émergentes du Ministère de la Défense (DoD-GEIS), avait collecté des échantillons de chauves-souris dans la grotte de chauves-souris, exactement au même endroit, en 2017. Le NMRC-A est également basé à Singapour et a financé les recherches de Linfa sur les chauves-souris en 2019.
Ces séquences de coronavirus n’ont jamais été publiées.
Si les séquences de ces virus similaires au Sars-Cov-2 étaient connues avant les dates présumées de collecte/séquençage, une telle séquence consensuelle aurait pu être utilisée pour construire l’ossature du Sars-Cov-2, comme Ralph l’avait fait il y a 15 ans pour construire une ossature synthétique à partir de virus similaires au SARS.
RALPH BARIC
RFK Jr mentionne souvent Ralph et lui consacre un chapitre entier.
Ralph est connu pour être le Parrain des Coronavirus, sur lesquels il travaille depuis près de 40 ans. Son mentor à l’USC était le Père des Coronavirus, un Taïwanais qui est revenu à Taïwan juste au moment de l’arrivée du Sars en 2003.
Michael Lai (賴明詔), chercheur américain du Howard Hughes Medical Institute, est retourné à Taïwan pour diriger la lutte contre les coronavirus.
Ralph les a conçus au cours des 20 dernières années, lorsque les outils sont devenus disponibles. Il a été l’un des pionniers de la génétique inverse et des techniques « no-seeum » [NdT. équivalent français de « ni vu ni connu », qui désigne une technologie permettant de reproduire des clones viraux sans les traces typiques des autres techniques de laboratoire – voir cette page sur ResearchGate qui mentionne un papier de Baric], et a été le premier à créer un nouveau coronavirus avec des séquences virales consensuelles.
C’est cet homme qui m’intéresse. Pas Daszak ou Shi, dont l’expertise porte sur les crevettes et les chauves-souris. Pourtant, aucun des enquêteurs du Congrès n’a demandé à Ralph Baric de témoigner.
Depuis 1986, les NIH et le NIAID ont accordé à Ralph Baric la somme astronomique de 230 millions de dollars, répartis en 200 subventions, dont un grand nombre pour ses expériences fondamentales sur le gain de fonction.
Il mentionne l’article de Baric de 2006 (publié en 2007), mais oublie cette partie.
Des armes biologiques synthétiques ou recombinantes seront-elles mises au point pour être utilisées comme armes biologiques? Si l’objectif principal est de tuer et d’inspirer la peur aux populations humaines, les agents pathogènes naturels constituent probablement une source plus fiable de matériel de départ (…).
Si la notoriété, la peur et l’orientation des politiques des gouvernements étrangers sont les principaux objectifs, la dissémination et la découverte ultérieure d’une arme biologique dérivée d’un virus synthétique bénéficieront d’une couverture médiatique considérable, inspireront la peur et la terreur aux populations humaines et exerceront de fortes pressions sur les responsables gouvernementaux pour qu’ils réagissent de la manière prévue.
Voici ce que RFK Jr a dit à propos de ce document:
En décembre 2007, le Dr Baric a publié un article extraordinairement franc qui expliquait l’objectif qu’il poursuivait en menant de telles expériences et qui ouvrait la voie à toutes les recherches futures sur le gain de fonction.
Dans une autre section du livre, où il est fait référence au même document, mais cette fois en tant que document datant de 2006,
Dans son document de 2006, Baric souligne que pour mériter le qualificatif d' »arme de destruction massive », une arme biologique doit être capable de « tuer, blesser ou neutraliser l’ennemi, susciter la peur et dévaster les économies nationales ».
Il est amusant de constater que RFK Jr n’a pas trouvé aussi fascinante que moi la partie où Ralph décrit un virus synthétique destiné à terroriser les populations plutôt qu’à les tuer.
Baric décrit les caractéristiques idéales d’une arme biologique efficace:
Traditionnellement, les préoccupations en matière de guerre biologique se sont concentrées sur un groupe relativement limité et sélectionné d’agents pathogènes naturels considérés comme présentant un ensemble de caractéristiques souhaitables:
1) hautement pathogènes, -[NON]
2) facilement disponibles, -[OUI]
3) faciles à produire, -[OUI]
4) pouvant être militarisés, -[OUI]
5) stables, -[OUI]
[Les éléments ci-dessous sont également – OUI]
6) infectieux à faible dose,
7) facilement transmissible,
[et]
8) inspirant la peur – [OUI]
Dans un article publié en 2018, Baric étudiait la façon de rendre le virus assez stable pour l’empêcher de muter jusqu’à disparaître, comme le SARS.
Article de 2018 de Baric:
« Évaluation d’un coronavirus résistant à la recombinaison en tant que plateforme vaccinale largement applicable et rapidement réalisable »
Un candidat vaccin vivant atténué doit démontrer une stabilité phénotypique dans les populations hôtes infectées. Par conséquent, pour tester sa résistance au retour à la virulence, CRG3 a été soumis à cinq passages en série indépendants, en parallèle avec le SARS-CoV sauvage, chez des souris BALB/c âgées de 14 mois
Collectivement, ces résultats ont démontré que cette région du génome du SARS-CoV est intrinsèquement instable lorsqu’elle est soumise à une pression de réplication, en particulier chez les animaux âgés, et ont indiqué qu’un virus aux TRN [NdT: Transcriptional Regulatory Networks ou réseaux de régulation transcriptionnelle] recombinés nécessiterait des mutations stabilisatrices supplémentaires pour pouvoir être utilisé comme candidat vaccinal.
Avec l’identification continue de pools zoonotiques de CoVs qui ressemblent génétiquement aux CoV létaux humains et animaux, souvent avec seulement quelques points de pourcentage de différence entre les séquences zoonotiques et les séquences humaines létales, la nécessité d’une plate-forme d’atténuation universelle et rapidement applicable pour la conception de vaccins vivants atténués contre les CoV est soulignée.
Dans ce rapport, nous avons décrit la conception et la mise en œuvre d’une stratégie d’atténuation du CoV qui peut être facilement et rapidement adaptée à n’importe quel génome de CoV. La présence de 8 à 9 TRS [NdT. Transcription Regulatory Sequence, ou séquence régulatrices de transcription] caractérisées dans tout génome de CoV, dont les CS [NdT. Core Sequences, qui sont l’origine minimum de réplication] sont de 6 à 7 nts [nucléotides] chacun, constitue une cible trop vaste et trop complexe pour que la réversion du site primaire soit un événement probable. Comme la plupart des événements de recombinaison unique découplent les réseaux d’expression des TRN, ces recombinants seraient létaux. Par conséquent, cette stratégie d’atténuation, lorsqu’elle est associée à des allèles capables de résister aux événements de sélection qui conduisent à la réversion du second site, pourrait mettre les vaccins vivants atténués contre le CoV à portée de la réalisation face à la menace toujours croissante de nouvelles épidémies humaines et animales basées sur le CoV.
Les chercheurs ont utilisé une nouvelle séquence (UGGUCGC), le leader de transcription TRS, pour tenter de réduire davantage la recombinaison dans les modèles animaux et d’en faire un vaccin vivant potentiel.
Selon Jim Haslam, cette
… séquence leader TRS se trouve à partir du nucléotide 1465 dans le SARS-CoV-2 et pourrait aboutir, si elle était utilisée, à une nouvelle transcription de l’ARN viral qui supprime une partie de la protéine nsp2 de la polyprotéine de l’ORF 1ab.
Elle se trouve également au nucléotide 1446 dans le RaTG13, l’un des virus découverts dans la grotte du Yunnan en 2013, qui a été proposé comme précurseur du SARS-CoV-2. Cette séquence n’est présente dans cette zone chez aucun autre coronavirus. Cette nouvelle séquence TRS se trouve également à l’extrémité 3′ des transcriptions de l’ARN de la protéine de pointe virale du SARS-CoV.
On voit donc que le Sars-Cov-2 a été conçu comme un virus vivant atténué autodiffusant. Lorsqu’il est redevenu virulent (Delta), on y a remédié avec un autre vaccin (Omicron) qui a probablement été testé à Porto Rico en 2020, dont la présence y a été signalée par les auteurs japonais Tanaka et Miyazawa [NdT. voir mon article traduit ici].
Le Sars-Cov-2 est synthétique et non naturel, et il n’est pas particulièrement pathogène (taux de létalité/infection 0,2%, probablement moins si le traitement est précoce avec IVM et HCQ, et des suppléments de vitamine D3/C).
L’objectif principal de la pandémie n’était pas de tuer, même si cela en faisait partie, en particulier les personnes âgées qui bénéficient de la sécurité sociale et de pensions de retraite, mais de nous terroriser.
Le Sars-Cov-2 n’a pas été conçu comme une arme de guerre biologique, c’était une arme de bio-terroristes destinée à effrayer les gens pour leur faire accepter une autre arme biologique par injection, à savoir les vaccins Covid-19 (ARNm/ADN).
LE RÉSEAU CREID
En mai 2020, Fauci, au lieu d’être licencié, a reçu un nouveau JOUET alors que beaucoup d’entre nous étaient confinés.
CREID (prononciation irlandaise de Believe) [croire]
DEFUSE
En août 2020
Le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (« Institut national des allergies et des maladies infectieuses », NIAID), l’un des National Institutes of Health (Instituts nationaux de la santé), a annoncé aujourd’hui qu’il avait accordé 11 subventions d’une valeur totale d’environ 17 millions de dollars pour la première année, afin de créer les Centers for Research in Emerging Infectious Diseases (« Centres de recherche sur les maladies infectieuses émergentes ») (CREID).
Ce réseau mondial comprendra des recherches multidisciplinaires sur la manière dont les virus et autres agents pathogènes émergent de la faune et de la flore et se propagent pour provoquer des maladies chez l’homme, ainsi que sur le lieu de leur apparition. Le NIAID a l’intention de fournir environ 82 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir le réseau.
Vous pensez peut-être que la date mai 2020 implique que cela n’a rien à voir avec le Sars-Cov-2? Eh bien, regardez qui est derrière chacun de ces projets. Les mêmes personnes.
Apparemment, un collègue virologue, Robert Garry, affirme que le financement du CREID était déjà prévu depuis 2019, car il faut du temps pour régler officiellement tous les détails.
Fauci a déclaré que son projet CREID était « en cours d’élaboration des années avant l’élimination de USAID Predict (en 2019) et qu’il a été créé en réponse à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014 et à l’épidémie de Zika en 2016″. Il a déclaré: « Oui, il est similaire à Predict, mais ce n’est pas l’annulation de Predict qui l’a inspiré. »
Le projet a été attribué au même groupe d’universités et de laboratoires qui collaboraient auparavant avec Wuhan: UC Davis, Duke, UNC, EcoHealth et UTMB Galveston.
Sans le Sars-Cov-2, le CREID aurait-il pu être approuvé? Ce virus autodiffusant est vraiment prodigieux, il reproduit même le financement des Scientifiques qui l’ont conçu.
Lorsque Daszak a soumis la proposition DEFUSE à la DARPA, qui avait sollicité des propositions dans le cadre du programme PREEMPT, celle-ci a été attribuée à un autre groupe de l’université d’État du Montana qui faisait la même chose, mais en Afrique, avec un autre virus de chauve-souris (Lassa) et pour un montant inférieur de 4 millions de dollars à celui de la proposition DEFUSE. Il est probable que l’étude était déjà en cours, car ceux qui accordent ces subventions aiment voir des données préliminaires.
Peut-on affirmer avec certitude que le CREID de Fauci a financé DEFUSE? Non. Il n’y a aucune preuve de financement direct et même s’il y en avait un, il pourrait être dissimulé.
En 2018, sous le FASAB, les dépenses secrètes de sécurité nationale ont été légalisées et la destination des financements rendue opaque.
« SFFAS 56 – ACTIVITÉS CLASSIFIÉES » permet aux agences gouvernementales de « modifier » les états financiers publics et de déplacer les dépenses d’un poste à l’autre et de s’abstenir de dire aux contribuables si et quand les états financiers publics ont été modifiés. «
Cependant, ces acteurs reçoivent de multiples subventions et il ne serait pas difficile de gonfler les coûts d’un projet pour couvrir les coûts d’un Projet « Obscur ».
DEFUSE
Avant de poursuivre, j’aimerais ajouter un peu de contexte à la proposition de projet DEFUSE que la DARPA a rejetée, prétendument parce qu’il s’agissait de gain de fonction, mais aussi parce qu’elle « n’en avait pas les moyens« .
L’offre d’EHA [EcoHealth Alliance] à la DARPA a été sollicitée par le projet Preempt de la DARPA. Comme le rapporte Jim Haslam, EHA a perdu face à l’équipe de Vincent Munster. Munster était le responsable technique d’un « nouveau vaccin pour animaux » qui n’a coûté que 10 millions de dollars. Munster a travaillé au laboratoire BSL4 Rocky Mountain de Fauci dans le Montana sur des virus, y compris des Coronavirus.
L’équipe DARPA Defuse, qui a perdu, a ensuite « fusionné » avec l’équipe DARPA Preempt, qui a gagné, dans le cadre du réseau CREID de Fauci, doté d’un budget de 82 millions de dollars. Le budget du NIAID de Fauci est deux fois plus important que celui de la DARPA.
L’équipe de l’Université d’État du Montana (MSU), qui a utilisé la méthode de Munster, a coûté 25% moins cher, soit 10 millions de dollars contre 14 millions de dollars. L’approche technique de Munster ne nécessitait pas l’équipement de terrain coûteux de Daszak, ni de médicaments, ni de suivi pour le déploiement d’un vaccin animal dans des endroits éloignés.
Ce projet non classifié relevait du domaine public, mais il impliquait des informations propriétaires, avec un certain degré d' »ambiguïté » à la lecture des communiqués de presse. Ce vaccin était « destiné à protéger les militaires américains et les communautés locales où ils opèrent » en Afrique. Mais ce « nouveau vaccin » n’était pas destiné aux troupes américaines, il était destiné aux chauves-souris africaines.
Le travail de Munster était de « créer le premier prototype au monde d’un vaccin autodiffusant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (chez les animaux sauvages) ».
[Ils créaient] le premier prototype au monde d’un vaccin autodiffusant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (protection au niveau de la population sauvage) contre le virus de Lassa (LASV) et le virus Ebola.
Cela n’est pas sans rappeler le projet DEFUSE, mais avec un virus différent, prétendument, mais était-il si difficile de réorienter le projet vers un autre virus (Sars-Cov-2) et une autre cible (les humains)?
Il est intéressant de noter que le cerf à queue blanche d’Amérique du Nord (White Tail Deer, Wtd) est devenu le premier « réservoir sauvage » de SARS2 répertorié sur la planète. Je suis certain qu’il y a des cerfs à queue blanche dans le Montana.
En juillet 2021, le Ministère de l’Agriculture américain a indiqué sur son site web que son service d’inspection phytosanitaire avait récemment achevé une étude montrant que des anticorps contre le SARS-CoV-2 avaient été détectés dans 33% des 481 échantillons de sérum de cerfs de Virginie prélevés entre janvier 2020 et 2021 dans les États de l’Illinois, du Michigan, de New York et de Pennsylvanie, et que parmi eux, 67% des échantillons prélevés dans le Michigan contenaient des anticorps.
Il s’agit de la première détection d’anticorps contre le SARS-CoV-2 dans la faune sauvage, et la présence de ces anticorps confirme qu’un grand nombre de cerfs de Virginie aux États-Unis ont déjà été exposés au virus.
Une grande partie de la discussion technique relative à la collaboration Baric-IVW comportait des mots militarisés et des affirmations exagérées accompagnées de liens qui n’étayaient pas ce qui était dit. Je ne donnerai que quelques exemples, mais leur auteur était probablement un larbin de la CIA. D’après ce que j’ai compris, Baric était un véritable homme d’affaires, qui ne donnait rien gratuitement. Juste après que tout le monde ait fait dans son froc à cause du Sars-Cov-2, provoquant ainsi une pénurie de papier hygiénique, Ralph proposait à ses amis de TwiV [NdT. « This week in Virology », webinaires sur YouTube auxquels participe Baric, par exemple ici] de leur vendre du papier hygiénique de son stock personnel pour 10 dollars le rouleau. Je soupçonne qu’il disait ça sérieusement.
Quoi qu’il en soit, il était très soucieux de protéger ses droits de propriété intellectuelle. L’IVW se montrait un partenaire utile en fournissant des séquences de chauves-souris et des plasmides, et il ne fait aucun doute qu’il y a eu des échanges techniques à la hauteur de la valeur qu’il y attachait, mais cela n’est pas très public.
Plus inquiétant encore, Baric a enseigné sa méthode « no-see-um » au Dr Shi Zhengli et à son équipe pendant la période de collaboration intensive sur la recherche sur les coronavirus entre 2014 et 2016. L’article de Baric et Shi publié en 2015, « A SARS-like Cluster of Circulating Bat Coronaviruses Shows Potential for Human Emergence »(Un groupe de coronavirus de chauve-souris circulants semblable au SARS montre un potentiel d’émergence humaine), décrit leurs efforts fructueux pour développer des techniques de génie génétique permettant de dissimuler les signes révélateurs des manipulations de laboratoire dans les coronavirus chimériques.
Il n’y a aucune preuve de cela. Il a cosigné un article en 2015 avec Shi parce qu’elle a fourni des plasmides et des séquences, mais elle-même affirme que le travail a été effectué par les laboratoires de Baric. Cela ne veut pas dire qu’elle n’avait pas la capacité de le faire. Baric lui-même a déclaré qu’il lui avait caché les séquences afin qu’elle ne puisse pas reproduire son travail.
Lors d’une interview réalisée au cours de l’été 2021, Baric lui-même a avoué qu’au moment où la pandémie a commencé, seuls deux ou trois laboratoires dans le monde utilisaient son protocole, dont son laboratoire de l’UNC et l’IVW.
Dans la source fournie, il ne mentionne pas l’IVW. Il existe de nombreux protocoles de génétique inverse utilisés par de nombreux laboratoires et il a publié sa méthode en 2000/2002 et l’a décrite dans des brevets.
En 2017, grâce au financement du Dr Fauci, les scientifiques chinois de l’IVW ont maîtrisé la technique d’ingénierie furtive du professeur de l’UNC. Dans un article publié cette année-là, l’un des étudiants diplômés de Shi, Zeng Lei-Ping, chercheur au laboratoire de Wuhan, a annoncé que les scientifiques chinois avaient réussi à reproduire l’astuce de Baric pour dissimuler l’intervention humaine.
Zeng s’est vanté que les chercheurs de l’IVW avaient adapté des hybrides de coronavirus de chauve-souris pour infecter les poumons humains, puis appliqué le système « no-see-um » de Baric pour enterrer toutes les preuves de leur manipulation.
Selon la source, il s’agissait d’une thèse. Elle n’a donc pas été financée par Fauci. Cependant, le même auteur a publié en 2016 un article utilisant la génétique inverse. Dans cet article, il décrit une approche hybride.
Dans cette étude, nous avons développé une méthode rapide et rentable pour la génétique inverse des coronavirus en combinant deux approches développées par d’autres. Notre méthode permet de diviser les génomes des coronavirus en plusieurs fragments et de les insérer dans un plasmide BAC en une seule étape. Les virus recombinants peuvent ensuite être sauvés efficacement par transfection directe des constructions BAC. Comme les génomes peuvent être divisés en plusieurs fragments courts, des mutations peuvent être introduites facilement dans les fragments individuels.
Méthode 1
Almazan F, Gonzalez JM, Penzes Z, Izeta A, Calvo E, Plana-Duran J, Enjuanes L. 2000. Engineering the largest RNA virus genome as an infectious bacterial artificial chromosome (Ingénierie du plus grand génome de virus à ARN en tant que chromosome artificiel bactérien infectieux). Proc Natl Acad Sci U S A 97:5516-5521. doi: 10.1073/pnas.97.10.5516. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar].
Méthode 2
Yount B, Curtis KM, Baric RS. 2000. Strategy for systematic assembly of large RNA and DNA genomes : transmissible gastroenteritis virus model (Stratégie d’assemblage systématique de grands génomes d’ARN et d’ADN : modèle du virus de la gastroentérite transmissible). J Virol 74:10600-10611. doi: 10.1128/JVI.74.22.10600-10611.2000. [PMC free article] [PubMed] [CrossRef] [Google Scholar].
Cet article a été partiellement financé par le NIAID.
Ce travail a été financé conjointement par la Fondation Nationale des Sciences Naturelles de Chine (81290341, 31321001, et 81401672) et les Instituts Nationaux de la Santé (NIAID R01AI110964).
Ensuite…
En 2020, les chercheurs militaires chinois, après avoir bénéficié d’années de recherche financée par le NIAID et l’USAID, mettaient au point des coronavirus pandémiques susceptibles de se propager rapidement dans les populations mondiales et n’en étaient pas le moins du monde gênés. Même lorsque la pandémie de COVID-19 battait son plein, les scientifiques chinois faisaient publiquement l’apologie de ces capacités croissantes.
Aucune preuve apportée.
En avril 2020, sept mois après que le COVID-19 a commencé à circuler, vingt-trois scientifiques chinois – dont sept de l’Académie des Sciences Médicales Militaires, l’institut de recherche médicale de l’armée chinoise – se sont vantés d’avoir utilisé la technologie CRISPR d’édition de gènes pour créer des souris aux poumons humanisés afin de faciliter le développement de souches de coronavirus susceptibles d’infecter les humains.
En juin 2021, Vanity Fair a rapporté que les enquêteurs du Conseil de Sécurité Nationale (NSC) des États-Unis ont déterminé qu' »il est devenu clair que les souris avaient été modifiées au cours de l’été 2019, avant même le début de la pandémie ».
Félicitations, ils ont simplement reproduit ce que Baric avait fait 18 ans plus tôt
Des scientifiques américains ont mis au point des souris humanisées en 2002. Les scientifiques financés par les NIH, comme Ralph Baric, utilisaient des souris humanisées pour tester l’infectiosité humaine de leurs agents pathogènes améliorés depuis près de vingt ans!
Ensuite…
Le NIAID a aidé les Chinois à lancer leur programme en formant des scientifiques et des techniciens chinois sur place et à Galveston.
Duke a également lancé une collaboration de recherche visant à transférer à la Chine la technologie de pointe des NIH en matière d’armes biologiques.
La source fournie ne dit rien de tel. L’objectif de la formation était de leur apprendre à travailler en toute sécurité dans un laboratoire BSL-4 afin d’éviter les fuites.
Il tente de discréditer Avril Haines en l’associant à Palantir.
Palantir, une société de renseignement privée fondée en 2003 par Peter Thiel, cofondateur de PayPal.
Thiel a été l’un des plus grands soutiens de Trump entre 2017 et 2020.
Palantir est un sous-traitant du Pentagone et des agences de renseignement spécialisé dans l’extraction de données… La société « a facilité les déportations massives d’immigrés sous Trump ».
Pendant les confinements de la pandémie COVID, Palantir, peut-être le leader mondial des technologies et des programmes de police prédictive, a touché le pactole de la mise en œuvre des politiques oppressives de surveillance et de contrôle qui [avaient été] modélisées pendant la simulation Event 201, en engrangeant des contrats lucratifs avec la CIA.
Palantir est l’une des entreprises, avec Microsoft, Google et Amazon, qui a fourni une série de technologies de suivi des données, de surveillance et d’identification numérique au Ministère de la Sécurité Intérieure américain et aux Centres de Contrôle des Maladies, ainsi qu’aux gouvernements occidentaux pendant la pandémie de COVID.
Ces contrats ont été attribués pour la première fois en 2020, sous l’administration Trump.
L’entreprise a démontré qu’elle partageait le mépris de la CIA pour les traditions et les valeurs américaines en participant à une tentative de campagne de diffamation contre les militants anti-corporation et les journalistes qui remettaient en question les politiques du gouvernement, notamment le fouineur Glenn Greenwald.
Juste avant d’accepter le poste de première espionne américaine, Mme Haines a effacé de sa biographie le fait qu’elle était consultante rémunérée – à hauteur de 180 000 dollars par an – pour Palantir.
Peter Thiel ne soutient plus Trump. Je suppose qu’il pense que Haines surveille ses arrières.
Conclusion
Le livre est une révélation sous contrôle. Il vaut quand même la peine d’être lu pour sa première partie. J’attendrais cependant que le prix baisse.
Selon moi, le Sars-Cov-2 a été fabriqué par l’homme et probablement diffusé intentionnellement à des fins politiques par des mondialistes ancrés dans le gouvernement et l’État profond, en collaboration avec des universités et des entreprises du complexe militaro-industriel et du Forum Économique Mondial, avec un soutien bipartisan pour des raisons politiques, sociales et économiques.
Le virus n’était pas particulièrement pathogène afin de protéger les élites. Il a été atténué à la manière d’un vaccin à virus vivant, bien qu’il soit dangereux pour les personnes immunodéprimées telles les personnes âgées.
Afin d’augmenter le nombre de morts et de faire accepter la véritable arme biologique, à savoir le vaccin injecté, les protocoles de confinement et de traitement ont été mis au point et conçus pour tuer. Les élites éviteraient le vaccin, à l’exception de l’injection occasionnelle d’une solution saline à des fins de démonstration.
En 2020-2021, le gouvernement fédéral a proposé des incitations financières pour obtenir la participation de tous, l’argent a coulé à flots dans les États, les villes, les hôpitaux, les maisons de retraite, les scientifiques, les entreprises pharmaceutiques, les grandes entreprises (PPP), et les médias ont été récompensés par l’obéissance du public. Ils ont reçu du gouvernement un narratif de pornographie de la peur, suivi de milliards en publicité pour soutenir la narration gouvernementale et faire le marketing de la campagne de vaccination.
Ceux qui ont marché dans la combine ont empoché l’argent. Aucune travailleuse de rue n’a jamais trimé plus dur ni écarté les jambes plus largement que les hommes d’affaires qui voulaient leur part du gâteau.
La richesse des milliardaires est passée de 7,7 trillions en 2017 à 10,2 trillions en 2020 et 13,1 trillions en 2021.
Les bénéfices des entreprises sont montés en flèche malgré la fermeture de nombreuses petites entreprises et la réduction de la concurrence qui a fait grimper les prix du fait de la collusion.
Une surmortalité de 2 millions, principalement des personnes âgées, et la réduction de l’espérance de vie profitent à la sécurité sociale et aux fonds de pension.
Moyens, opportunités, motivations.
Le COVID fut Made in US et diffusé avec le soutien de la communauté internationale (y compris la Russie et la Chine) alors que chaque gouvernement complice suivait les mêmes protocoles DANGEREUX, bien qu’avec des modifications autorisées pour permettre à chaque nation de choisir entre des mesures dures ou douces.
La Gouvernance Mondiale est déjà là, elle n’a juste pas encore été annoncée. Les simulacres de conflits entre nations visent à vous empêcher de le comprendre et à maintenir le soutien au financement du Complexe Militaro-Industriel Universel. Le simumacre de confliet politique vise à ce que les gens se battent entre eux au lieu de combattre les élites qui contrôlent leur gouvernement par le biais des deux partis politiques corrompus.
Le livre de RFK Jr vise à vous empêcher de comprendre cette situation, même si, comme nous l’avons mentionné, il donne quelques informations utiles au début du livre.
L’activité du gouvernement américain et des acteurs privés dans la période précédant le COVID suggère que des préparatifs étaient en cours depuis plusieurs années, voire plus.
2017 – Fauci prédit une épidémie pendant le mandat de Trump.
2017 – Scénario d’exercice conjoint du G20 avec une contagion chinoise imaginaire baptisée MARS.
2017 – Exercice de table SPARS.
2017- Création du CEPI de Gates.
2017- DARPA – Plateforme de prévention des pandémies créée et financée par l’Agence des Projets de Recherche Avancée de la Défense (DARPA – Defense Advanced Research Projects Agency).
2017- Levée du moratoire sur le financement du gain de fonction.
2018 – Simulation CLADE X.
2018 – Plan de lutte contre la pandémie PanCAP 2.0 du Conseil de Sécurité Nationale.
2018 – Rejet de la proposition de subvention du projet DEFUSE de la DARPA.
Septembre 2018 – Trump publie le Mémorandum présidentiel sur la sécurité nationale 14 (NSPM 14).
Le NSPM 14 établit un comité chargé de mettre en œuvre la Stratégie Nationale de Biodéfense avec le Conseiller à la Sécurité Nationale comme chef de file pour la coordination des politiques et faciliter l’intégration des politiques pour les efforts fédéraux en matière de biodéfense.
2019 – Propositions de subventions pour le réseau CREID du NIAID par les mêmes personnes que celles impliquées dans DEFUSE.
Juillet 2019 – La Commission bipartisane sur la biodéfense organise un panel appelant à un « Projet Manhattan pour la biodéfense » avec Kadlec.
Juillet 2019 – Le dernier épidémiologiste du CDC à Pékin part alors que l’épidémie de pneumonie affecte les maisons de retraite pour anciens combattants.
Août 2019 – Le CDC ferme Fort Detrick pour 3 mois.
Septembre 2019 – Les conseillers économiques de la Maison Blanche estiment le coût de la pandémie.
Septembre 2019 – le GPMB, avec Fauci et Gao, avertit qu' »il existe une menace très réelle de pandémie d’un agent pathogène respiratoire à évolution rapide et hautement létale qui anéantirait près de 5% de l’économie mondiale ».
Action requise avant septembre 2020 – deux exercices de formation et de simulation à l’échelle du système.
Sept. 2019 – Gates investit dans BioNTech.
2019 – Le Centre d’Engagement Mondial (« Global Engagement Center », GEC), autorisé en décembre 2016, est rendu pleinement opérationnel par le Département d’État de Pompeo en 2019, suite à son transfert du poste de directeur de la CIA.
Oct 2019 – Événement 201.
Oct 2019 – La BARDA reçoit le Stock Pandémique du CDC.
Déc 2019 – Accord de transfert de matériel entre Moderna et Baric.
Déc 2019 – L’Agence Américaine de Réduction des Menaces de Défense annonce le lancement du programme DOMANE, Discovery of Medical Countermeasures Against Novel Entities (découverte de contre-mesures médicales contre des entités nouvelles).
Malone commence à travailler sur DOMANE avec les Lincoln Labs du MIT qui ont été rapidement mis au travail sur le COVID en janvier (bon timing).
Le mot Domane signifie couronne des rois en latin. En latin, corona signifie couronne. Un choix de nom intéressant puisque le virus de la couronne circule à Wuhan.
Janvier 2020 – La Maison Blanche ordonne que toutes les réunions COVID se tiennent dans un cadre classifié.
Janv. 2020 – La France interdit l’HCQ en vente libre depuis 60 ans et la rend accessible uniquement sur ordonnance.
Janv. 2020 – Michael Callahan, membre de la DARPA/CIA, revient de Wuhan pour travailler avec Kadlec.
Février 2020 – Malone dans l’émission de Rogan: « J’ai été le premier à acquérir, grâce à mes relations chinoises, le protocole chinois de traitement de ce virus. Je l’ai obtenu fin février et je l’ai envoyé à mes amis de la CIA et du DTRA ».
Mars 2020 – Malone publie un livre sur le traitement du COVID (écrit en février) après avoir lui-même contracté le COVID en février et assisté à l’événement de super propagation BIOGEN à Boston à la fin du mois de février. Le livre est rapidement retiré de la vente (censure d’Amazon ou désapprobation des hautes sphères?)
Mars 2020 – le PanCAP est adopté le 13 mars 2020 par le Conseil de Sécurité Nationale (NSC) et prévoit des mesures de confinement.
Confinements annoncé le 15 mars
La FEMA et le DHS deviendront par la suite les chefs de file de la mise en œuvre de la politique COVID du NSC.
Mars/avril-2020. Le CDC, sous la direction de Robert Redfield, modifie le décompte des décès dus au COVID afin d’inclure les décès pour lesquels le COVID n’est pas la cause sous-jacente et de permettre la détermination d’un cas de COVID en l’absence de test positif.
Mai 2020 – Trump annonce l’opération Warp Speed
Juin 2020 – Redfield affirme que les masques sont le meilleur vaccin.
Juste pour s’amuser, on va un peu se foutre de ceux qui se foutent de nous avec tant d’abandon – surtout en ce moment, ils deviennent incontrôlables: les Experts du climat. L’article date de 2022 et reprend une liste publiée en 2000 mais peu importe, les prédictions, elles, datent bien de 1970.
Je signale au passage la sortie de « Climate: the Movie« , le nouveau et excellent film de Martin Durkin, que je vous recommande vivement. Le lien ci-dessus mène à la dernière version avec sous-titres français (ajuster les Paramètres si nécessaire). Profitez-en parce que YouTube fait le shadowbanning du film: à moins d’en entrer le titre exact, il n’apparaît pas dans les résultats 🙂
Présentation du film:
Ce film montre que l’alarme climatique est une peur inventée sans aucun fondement scientifique. Il montre que les études classiques et les données officielles ne confirment pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes – ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et autres. Elles réfutent catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO2 dans l’atmosphère sont anormalement élevés et inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire de la Terre, les températures et les niveaux de CO2 actuels sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. L’étude montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO2 (qui ont changé à de nombreuses reprises) ait jamais été à l’origine d’un changement climatique dans le passé.
Pourquoi alors nous dit-on, encore et encore, que le « changement climatique catastrophique causé par l’homme » est un fait irréfutable? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredise? Pourquoi nous dit-on que quiconque remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science »?
Le film explore la nature du consensus qui sous-tend le changement climatique. Il décrit les origines du financement de la lutte contre le changement climatique et l’essor de l’industrie du climat, qui pèse des trillions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Il explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres personnes pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique: retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.
Mais l’alarme climatique est bien plus qu’une campagne de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur du climat a été politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution consistait à augmenter les impôts et à renforcer la réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a attiré, et a été adoptée et promue par les groupes favorables à un renforcement de l’État.
C’est le clivage politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La campagne d’alarmisme climatique est particulièrement attrayante pour tous ceux qui font partie de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale, largement financée par des fonds publics, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu un manquement à l’étiquette sociale.
Le film comprend des entretiens avec un certain nombre d’éminents scientifiques, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), le Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), le professeur Nir Shaviv (Racah Institute of Physics), le professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Willie Soon et bien d’autres encore.
Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin et constitue la suite de son excellent documentaire de 2007 intitulé « The Great Global Warming Swindle » (La grande escroquerie du réchauffement climatique). Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions liées au débat sur le climat depuis près de vingt ans, est le producteur du film.
Et maintenant, rions un peu de leurs vieilles foutaises.
18 prédictions spectaculairement erronées ont été faites à l’occasion de la première Journée de la Terre en 1970, et il faut s’attendre à ce qu’il y en ait d’autres cette année
Par Mark J. Perry
21 avril 2022
Demain c’est la Journée de la Terre 2022 et le 52e anniversaire de la Journée de la Terre. C’est donc le moment de publier mon article annuel sur les prédictions spectaculairement erronées qui ont été faites à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970…
Dans le numéro de mai 2000 de Reason Magazine, le correspondant scientifique primé Ronald Bailey a écrit un excellent article intitulé “Earth Day, Then and Now: The planet’s future has never looked better. Here’s why” (Journée de la Terre, hier et aujourd’hui: L’avenir de la planète n’a jamais été aussi prometteur. Voici pourquoi) pour donner une perspective historique au 30e anniversaire de la Journée de la Terre. Dans cet article, Bailey note qu’à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, et dans les années qui ont suivi, il y a eu un « torrent de prédictions apocalyptiques » et nombre de ces prédictions ont été reprises dans son article de Reason. Le 51e anniversaire de la Journée de la Terre est l’occasion de poser à nouveau la question que Bailey a posée il y a 21 ans: dans quelle mesure les prédictions faites à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, étaient-elles exactes? La réponse: « Les prophètes de malheur ne se sont pas simplement trompés, ils se sont spectaculairement trompés », selon Bailey. Voici 18 exemples de prédictions spectaculairement erronées faites autour de 1970, lorsque la « journée sainte verte » (alias Journée de la Terre) a été lancée:
George Wald, biologiste à Harvard, estimait que « la civilisation s’éteindra d’ici 15 ou 30 ans [d’ici 1985 ou 2000] si des mesures immédiates ne sont pas prises pour résoudre les problèmes auxquels l’humanité est confrontée ».
« Nous traversons une crise environnementale qui menace la survie de cette nation et du monde en tant que lieu d’habitation humaine », écrivait Barry Commoner, biologiste à l’université de Washington, dans le numéro consacré à la Journée de la Terre par la revue scientifique Environment.
Le lendemain de la première Journée de la Terre, la page éditoriale du New York Times avertissait: « L’homme doit cesser de polluer et conserver ses ressources, non seulement pour améliorer son existence, mais aussi pour sauver la race d’une détérioration intolérable et d’une possible extinction ».
« La population dépassera inévitablement et complètement les faibles accroissements de nourriture auxquels nous parviendrons », déclarait avec assurance Paul Ehrlich dans le numéro d’avril 1970 de Mademoiselle. « Le taux de mortalité augmentera jusqu’à ce qu’au moins 100 à 200 millions de personnes par an meurent de faim au cours des dix prochaines années [d’ici 1980]. »
« La plupart des personnes qui vont mourir dans le plus grand cataclysme de l’histoire de l’homme sont déjà nées », écrivait Paul Ehrlich dans un essai de 1969 intitulé Eco-Catastrophe! « D’ici [1975], certains experts estiment que les pénuries alimentaires auront transformé le niveau actuel de faim et de disette dans le monde en famines d’une ampleur incroyable. D’autres experts, plus optimistes, pensent que l’ultime choc nourriture-population ne se produira pas avant la décennie des années 1980. »
Ehrlich esquissait son scénario le plus alarmiste pour le numéro de 1970 de The Progressive consacré à la Journée de la Terre, assurant les lecteurs qu’entre 1980 et 1989, quelque 4 milliards de personnes, dont 65 millions d’Américains, périraient dans le « Grand Dépérissement ».
« Il est déjà trop tard pour éviter une famine massive », déclarait Denis Hayes, le principal organisateur de la Journée de la Terre, dans le numéro du printemps 1970 de The Living Wilderness (La nature sauvage).
Peter Gunter, professeur à la North Texas State University, écrivait en 1970: « Les démographes s’accordent presque unanimement sur le sinistre calendrier suivant: d’ici 1975, des famines généralisées commenceront en Inde; elles s’étendront d’ici 1990 à l’ensemble de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, du Proche-Orient et de l’Afrique. D’ici l’an 2000, ou peut-être plus tôt, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale vivront dans des conditions de famine….En l’an 2000, dans trente ans, le monde entier, à l’exception de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Australie, sera en proie à la famine ».
Note: La prédiction de la famine en Amérique du Sud est en partie vraie, mais seulement au Venezuela et seulement pour cause de socialisme, et non pour des raisons environnementales.
En janvier 1970, Life rapportait: « Les scientifiques disposent de preuves expérimentales et théoriques solides pour étayer […] les prédictions suivantes: dans une décennie, les citadins devront porter des masques à gaz pour survivre à la pollution de l’air… en 1985, la pollution de l’air aura réduit de moitié la quantité de lumière solaire atteignant la terre…. ».
L’écologiste Kenneth Watt déclarait au Time: « Au rythme actuel de l’accumulation d’azote, ce n’est qu’une question de temps avant que la lumière ne soit filtrée de l’atmosphère et qu’aucune de nos terres ne soit utilisable ».
Barry Commoner prévoyait que les polluants organiques en décomposition consommeraient tout l’oxygène des rivières américaines, entraînant l’asphyxie des poissons d’eau douce.
Paul Ehrlich renchérissait en prédisant en 1970 que « la pollution de l’air… coûtera certainement des centaines de milliers de vies rien qu’au cours des prochaines années ». Ehrlich esquissait un scénario dans lequel 200 000 Américains mourraient en 1973 lors de « catastrophes dues au smog » à New York et à Los Angeles.
Dans le numéro de mai 1970 de la revue Audubon, Paul Ehrlich avertissait que le DDT et d’autres hydrocarbures chlorés « pourraient avoir considérablement réduit l’espérance de vie des personnes nées depuis 1945 ». Ehrlich avertissait que les Américains nés depuis 1946… n’avaient plus qu’une espérance de vie de 49 ans, et il prédisait que si les tendances actuelles se poursuivaient, cette espérance atteindrait 42 ans d’ici 1980, date à laquelle elle pourrait se stabiliser. (Note: selon le rapport le plus récent du CDC, l’espérance de vie aux États-Unis est de 78,6 ans).
L’écologiste Kenneth Watt déclarait: « D’ici l’an 2000, si les tendances actuelles se poursuivent, nous consommerons le pétrole brut à un tel rythme… qu’il n’y aura plus de pétrole brut. Lorsque vous irez à la pompe et que vous direz: « Fais le plein, mec », on vous répondra: « Je suis vraiment désolé, il n’y en a plus ».
Note: La production mondiale de pétrole de l’année dernière, d’environ 95 millions de barils par jour (bpj), a doublé par rapport à la production mondiale de pétrole de 48 millions de bpj à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970. [NdT. l’année 2023 a vu le record historique de production mondiale de pétrole]
Harrison Brown, un scientifique de l’Académie Nationale des Sciences, publiait dans le Scientific American un tableau qui considérait les réserves de métaux et estimait que l’humanité serait totalement à court de cuivre peu après l’an 2000. Le plomb, le zinc, l’étain, l’or et l’argent disparaîtraient avant 1990.
Le sénateur Gaylord Nelson écrivait dans Look: « Le Dr S. Dillon Ripley, secrétaire de l’Institut Smithsonian, pense que dans 25 ans, entre 75 et 80% de toutes les espèces animales vivantes auront disparu ».
En 1975, Paul Ehrlich prédisait que « puisque plus de neuf dixièmes des forêts tropicales humides primaires seront éliminées dans la plupart des régions au cours des 30 prochaines années environ [d’ici 2005], on peut s’attendre à ce que la moitié des organismes de ces régions disparaissent avec elles ».
Dans un discours, Kenneth Watt annonçait l’imminence d’une ère glaciaire. « Le monde se refroidit fortement depuis une vingtaine d’années », déclarait-il. « Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde sera plus froid d’environ quatre degrés pour la température moyenne globale en 1990, mais de onze degrés en l’an 2000. C’est environ le double de ce qu’il faudrait pour que nous entrions dans une ère glaciaire ».
MP: Gardons à l’esprit ces prédictions spectaculairement erronées de la première Journée de la Terre en 1970, au moment où nous sommes à nouveau bombardés cette année par des prédictions catastrophiques de « malheur et désolation » et de » menaces existentielles » dues au changement climatique. Pensons également à la question posée par Ronald Bailey en 2000: À quoi ressemblera la Terre lors de la 60e Journée de la Terre, en 2030? Bailey prédit un monde futur beaucoup plus propre et beaucoup plus riche, avec moins de faim et de malnutrition, moins de pauvreté, une espérance de vie plus longue et des prix des minéraux et des métaux plus bas. Mais il fait une dernière prédiction au sujet de la Journée de la Terre 2030: « Il y aura un groupe de catastrophistes à l’influence disproportionnée qui prédiront que l’avenir – et le présent – n’ont jamais semblé aussi sombres ». En d’autres termes, le battage médiatique, l’hystérie et les prédictions apocalyptiques spectaculairement erronées se poursuivront, encouragés par des « chasseurs de revendications environnementales » à l’esprit vertueux comme l’AOC, qui a déclaré il y a plusieurs années qu’il ne nous restait « que 12 ans pour stopper les pires impacts du changement climatique ».
J’atermoie (encore) mon propre article pour vous livrer celui-ci, du Dr Ah Kahn Syed, déjà publiée (c’est une dame) ici et ici. C’est assez long mais comme elle le dit elle-même, ça en vaut la peine. Je n’ai pas traduit la première partie. Ceci m’a déjà pris énormément de temps.
Le Dr Seyd est australienne, pays où les mesures coercitives (pandémie et « vaccin ») ont été parmi les plus sévères – mes lecteurs se souviendront que j’avais relayé à l’époque l’appel de détresse des communautés aborigènes devant une violence policière inouïe. C’est aussi là que l’idée de camps d’internement covid avait été poussée le plus loin, avec l’accord de la population générale. Par un curieux hasard, c’est aussi le pays premier consommateur d’anti-dépresseurs par tête de pipe (l’Islande est n°1 du fait que les prescriptions en hôpital y sont y comptées).
Le sujet vous sera familier, mais l’article présente de nouvelles informations, assez récentes, sur les pans futurs du même programme – eugéniste. Prétez une attention particulière au chapitre sur le PAM, qui fait le lien entre les injections covid et le programme de modification génétique…
Le Dr Seyd rappelle aussi le rôle dans ce dossier d’un certain Jeffrey Epstein, au cas où on aurait pas encore compris de quel genre de réseau international les scientifiques impliqués dans cette version actualisée de l’eugénisme sont le rouage.
Je sais que le grand public en a marre des infos sur les vaccins thérapies géniques et se laisse accaparer par les algorithmes des réseaux sociaux qui les bombardent, c’est le cas de le dire, d’histoires de Russie, Troisième Guerre mondiale et tout ce genre de distraction. Ce n’est pas là que se joue l’avenir. Il se joue aujourd’hui dans votre tête, bientôt dans vos gènes – si vous les laissez faire. Aux États-Unis, quelques représentants courageux tentent de faire purement et simplement interdire les « thérapies géniques » de masse au niveau de leur État. C’est un début.
Quelqu’un, qui en a comme moi assez de la folie du monde, m’a demandé si finalement le monde de demain – technocratique – ne serait quand même pas un peu meilleur. Je vous laisse juge.
Note de traduction: je n’ai pas pu remplacer toutes les vidéos incrustées de l’article original, sorry.
Le réseau biotechnologique d’un trillion de dollars, qui veut modifier votre génome pour faire de vous une meilleure personne, et nous exclure des médias sociaux
J’espère que vous avez tous eu l’occasion de lire la partie 1. Dans le cas contraire, elle se trouve ici. Installez-vous confortablement pour la suite, ce n’est pas court, mais ça en vaut la peine.
Pour introduire ce qui va suivre, je vais essayer d’en donner un aperçu, comme l’ont fait quelques mèmes pendant le COVID, en décrivant les affirmations « sûres et efficaces » qui sont rapidement rétractées.
Ce n’est qu’un vaccin
Il reste dans le bras
Il ne dure que quelques jours
Il ne s’intègre pas dans le génome
Ce n’est pas une thérapie génique
Il n’y a pas d’ADN dans le vaccin
Il n’entre pas dans le noyau
Il est sans danger pendant la grossesse et n’atteint pas le placenta.
Il ne reste pas dans le bras, il se diffuse partout, mais c’est une bonne chose.
Il y a une contamination par des plasmides, mais seulement à petites doses et il n’y a aucune preuve qu’ils soient nocifs.
D’accord, il passe dans le placenta, mais cela signifie que le bébé est également protégé.
-[VOUS ÊTES ICI]-
D’accord, il s’agit d’une thérapie génique, mais nous l’utilisons depuis des années et elle s’est révélée sûre et efficace, sans aucun effet indésirable identifié après des milliards de doses.
La technologie NPL était toute nouvelle et n’avait pas encore été testée, mais elle s’est révélée sûre et efficace, sans aucun effet indésirable identifié après des milliards de doses.
La même technologie peut être utilisée pour l’édition de gènes CRISPR, qui est maintenant approuvée par la FDA et qui, combinée à la technologie NPL, peut être utilisée pour fournir un vaccin permanent qui n’aura jamais besoin d’être mis à jour avec des rappels et des injections répétées qui font bobo.
Car, comme nous le savons tous, ce sont les deux secondes d’une piqûre d’aiguille qui ont poussé la moitié de la population mondiale à rejeter la nouvelle thérapie jusqu’à ce que les obligations vaccinales entrent en vigueur – rien à voir avec le fait que la plupart des gens auraient rejeté une nouvelle thérapie génique s’ils avaient su de quoi il s’agissait réellement.
Non, Prof. Meghan Murthy, ce n’était pas la peur de l’aiguille. C’est la prise de conscience du fait que vous essayez de taguer le monde avec une thérapie génique pour laquelle personne n’a donné son consentement éclairé.
Et oui, il s’agissait bien de thérapie génique, même si les tribunaux tentent de brouiller les pistes en prétendant que les médecins qui non seulement ont été contraints de recevoir ce produit, mais ont été cooptés pour l’administrer sous de faux prétextes, n’ont pas qualité pour agir, et se retrouvent aujourd’hui visés par une plainte pour manquement à la déontologie. (voir aussi ici)
Et comment savons-nous qu’il s’agit d’une thérapie génique? Parce que la FDA1, Moderna, BioNtech et toutes les autres institutions qui savent de quoi il s’agit le disent. Extrait du document de 2024 de la FDA (copié dans la note de bas de page):
La thérapie génique humaine vise à modifier ou à manipuler l’expression d’un gène ou à altérer les propriétés biologiques de cellules vivantes à des fins thérapeutiques. La FDA considère généralement que les produits de thérapie génique humaine comprennent tous les produits dont les effets sont obtenus par transcription ou traduction du matériel génétique transféré, ou par modification spécifique des séquences génétiques de l’hôte (humain). Parmi les produits de thérapie génique, on peut citer les acides nucléiques, les micro-organismes génétiquement modifiés (virus, bactéries, champignons, etc.), les nucléases spécifiques utilisées pour l’édition du génome humain et les cellules humaines génétiquement modifiées ex vivo …. https://www.fda.gov/media/76647/download.
Et oui, nous avons déjà discuté de ce sujet, mais l’essentiel est que nous en arrivons bientôt à ce point:
« Oui, [le vaccin COVID] était une thérapie génique, mais personne ne l’a nié et, en tout état de cause, 6 milliards de doses ont été administrées sans aucun effet indésirable. Et maintenant, nous savons que l’édition de gènes est tout aussi sûre ».
Car c’est ce qui se passe depuis le début. Gaslighting 101. Parce que les nouveaux produits pharmaceutiques seront toujours sûrs si on s’assure qu’aucun article de recherche n’est autorisé à parler de leur dangerosité et si on harcèle, intimide et menace les médecins qui publient ces recherches.
Maintenant que nous avons établi, au-delà de tout doute raisonnable, que les vaccins de thérapie génique (VTG) sont sûrs et efficaces et qu’aucun document ne montre qu’ils induisent le cancer par mutagénèse insertionnelle ou tout autre problème causant une surmortalité que nous constatons dans le monde réel, nous pouvons tous nous réjouir que l’édition de gènes CRISPR, qui apporte une solution permanente à votre problème génétique, soit le remplacement idéal de ces injections répétées qui font bobo, véritable raison pour laquelle les gens hésitaient à se faire vacciner (à part le racisme institutionnalisé, bien sûr).
Mais c’est quoi, CRISPR?
Rien à voir avec le bacon, les frites, les chips ou le poulet frit, même si son nom est manifestement destiné à susciter une émotion gratifiante sur le moment. Il s’agit d’une technique d’édition des gènes et des génomes.
CRISPR signifie « clustered regularly interspaced short palindromic repeats » (répétitions palindromiques courtes et régulièrement espacées), ce qui renvoie à un modèle spécifique d’ADN, cible de la technique d’édition de gènes qui nécessite également une protéine « Cas », par exemple Cas9. La protéine Cas forme un complexe avec un « ARN guide » pour guider l’endroit où l’ADN est coupé et, une fois coupé, un nouvel ADN peut être ajouté. Comme on faisait autrefois le montage d’une bande vidéo.
Voici une version plus grande du graphique ci-dessus pour l’expliquer, provenant du Genetic Literary Project (sur lequel nous reviendrons plus tard).
La protéine Cas9 forme un complexe avec l’ARN guide dans la cellule
Ce complexe se lie à une séquence d’ADN correspondante adjacente à un espaceur (segment jaune)
Le complexe Cas-9-ArRN coupe le double brin d’ADN
L’ADN programmé peut être inséré à l’endroit de la coupure
Autrefois, CRISPR était réservé à l’édition de gènes dans les cellules en laboratoire, mais avec les progrès de LaScience™, nous avons désormais la capacité de modifier le génome des cellules in vivo. Cela signifie qu’il est possible de modifier le génome d’organismes vivants, y compris les êtres humains.
Et il est évident que c’est totalement sûr et efficace – du moins c’est ce qu’on vous dira – parce qu’on a trouvé un moyen de contrôler toutes ces protéines hors cible (involontaires) qui pourraient survenir en découpant votre génome alors que vous êtes encore en vie. Et bien sûr, tous les problèmes connus associés au CRISPR in vivo auront déjà été résolus, tout comme ils l’ont été pour les vaccins à ARNm. C’est dommage pour les enfants qui sont déjà morts à cause des réactions immunitaires ou de mutagénèse insertionnelle:
Jesse Gelsinger, un jeune homme de 18 ans atteint d’une forme légère de la maladie génétique du déficit en ornithine transcarbamylase (OTC), a participé à un essai clinique qui a délivré un gène OTC non muté dans le foie par une injection dans l’artère hépatique du vecteur adénoviral recombinant hébergeant le gène thérapeutique. Malheureusement, Jesse est décédé quatre jours après le traitement (7). Le vecteur adénoviral a déclenché une réponse immunitaire beaucoup plus forte chez Jesse que chez d’autres patients, provoquant une série de défaillances d’organes multiples qui ont finalement conduit à son décès (8). Au moment de l’essai, les vecteurs adénoviraux étaient considérés comme raisonnablement sûrs. Cependant, au cours du développement préclinique, deux des singes rhésus traités avec la thérapie ont développé un schéma similaire de nécrose hépatocellulaire fatale (9). Peu après, un autre essai de thérapie génique a conduit au développement d’une leucémie chez plusieurs jeunes enfants, induite par l’oncogenèse insertionnelle de la thérapie (10). Ces essais ont été ouverts pour deux formes de SCID (SCID-X1 ou déficit en chaîne ɤ commune) et pour le déficit en adénosine désaminase (ADA). La thérapie a utilisé des vecteurs ɤ-rétroviraux pour délivrer ex vivo des transgènes thérapeutiques à des cellules souches hématopoïétiques CD34+ autologues, qui ont été réintroduites chez les patients (10). Cinq patients ont développé une leucémie secondaire liée à la thérapie, et l’un d’entre eux est décédé des suites de la maladie (11). Un examen plus approfondi a révélé l’intégration du gène thérapeutique dans le locus du proto-oncogène LMO2, ce qui a probablement entraîné le développement d’une leucémie (12). Des analyses ultérieures ont suggéré une fréquence plus élevée d’événements de mutagenèse insertionnelle avec les vecteurs ɤ-rétroviraux par rapport à d’autres vecteurs (13).
Bien sûr, CRISPR est tellement amusant que le laboratoire de Saha a conçu un jeu pour vous faire croire que l’introduire à grande échelle dans la population serait une idée sympa. Comme lâcher des chips chaudes du ciel. Qui n’aime pas les chips chaudes, n’est-ce pas?
Capture d’écran du jeu « CRISPR is fun » (CRISPR est amusant)
Pour citer leur article:
CRISPR – c’est l’une de ces nouvelles technologies scientifiques dont il est amusant de parler, car qui n’aurait pas envie d’imaginer un avenir meilleur rendu possible par la science? Mais quelle version de « meilleur » prévaudrait? Les « et si » rendus possibles par la technologie d’édition de gènes CRISPR font l’objet d’un débat intense au sein de la communauté scientifique internationale. Comme ces débats affectent déjà les décisions politiques, le public doit prendre en compte les ramifications éthiques de ce que CRISPR pourrait rendre possible.
Vous voyez le coup de coude? Vous vous souvenez de « l’intérêt supérieur » évoqué dans la première partie?
Bien sûr. Pourquoi ne voudrait-on PAS améliorer le patrimoine génétique du monde pour faire de nous de meilleurs humains, au lieu des humains merdiques que nous étions hier, n’est-ce pas?
Et à quel point ce graphique tiré de l’article sur le jeu du laboratoire de Saha ressemble-t-il au problème du chariot évoqué dans la première partie?
Capture d’écran de la « machine morale » du MIT. Il convient de noter la proximité géographique du MIT et de Harvard, qui sont à toutes fins utiles au même endroit.
CRISPR a besoin d’un PAM
Pour en revenir au sujet, pour que CRISPR puisse éditer vos gènes, il faut essentiellement :
(1) un PAM2 et (2) une séquence de gène ARN correspondant à la zone ciblée du génome.
Le PAM est une minuscule séquence génétique (nGG où « n » est un nucléotide quelconque, par exemple CGG) qui existe à plusieurs endroits du génome. La séquence d’ARN est incluse pour cibler n’importe quelle partie de l’ADN qui vous intéresse, à condition qu’elle se trouve à côté d’un PAM. Il faut donc un PAM et un fragment d’ARN. Le PAM le plus réactif (parmi les quatre options AGG, CGG, TGG et GGG) est CGG.
Pour en savoir plus sur le PAM et son fonctionnement, je vous recommande de consacrer 5 minutes à cette vidéo fascinante qui montre à quel point la nature est intelligente et comment les bactéries ont appris à combattre les virus à l’aide de ce mécanisme de défense génomique antivirale.
[NdT. sorry, pas de traduction automatique sur cette vidéo]
Si vous préférez regarder un graphique, celui-ci montre le PAM et l' »ARN guide » ou ARNg (la séquence que le scientifique utilise pour faire correspondre la séquence de votre ADN qu’il veut couper).
Adaptation d’un mécanisme de défense contre un virus ou une bactérie.
Cas9 est une enzyme qui utilise l’ARN guide pour couper la séquence d’ADN cible.
La séquence génétique souhaitée pourrait être ajoutée au système de réparation de l’ADN personnalisé.
Ainsi, si on veut modifier le génome à un endroit précis, il faut trouver une séquence génétique unique à proximité d’un site PAM.
Vous serez heureux d’apprendre que la majorité de la population mondiale a reçu gratuitement de telles séquences PAM lorsqu’elle a consenti à recevoir un vaccin de thérapie génique recombinante offert par Pfizer, Moderna (et probablement Novavax aussi3).
En effet, ces vaccins contiennent des plasmides qui sont de l’ADN et peuvent facilement s’intégrer dans l’ADN de vos propres cellules, comme l’ont démontré de nombreux auteurs, et plus récemment Kevin McKernan et Hiroshi Arakawa, qui ont confirmé l’intégration de l’ADN plasmidique dans le chromosome 12 et le chromosome 9. J’ai prévenu que c’était probable ici.
La bonne nouvelle concernant cet événement d’intégration est que dans les deux cas présentés ci-dessus, il y a une séquence CRISPR-Cas9 PAM (CGG, AGG, GGG ou TGG) dans la séquence qui a été intégrée dans le génome. C’est une nouvelle fantastique pour ceux qui voudraient ensuite modifier le génome des bénéficiaires de leur médicament à l’endroit précis où ils ont ajouté de l’ADN!
Pour réaliser l’édition génétique d’un sujet à l’aide de CRISPR-Cas9, il faut une séquence génétique spécifique à l’endroit où l’on veut couper le génome, à côté d’une séquence PAM.
Il se trouve que le processus d' »optimisation des codons4 » de la séquence génétique des vaccins COVID (processus par lequel Pfizer, Moderna et Novavax ont décidé de créer une toute nouvelle séquence de 3822 nucléotides différente de la séquence génétique de la protéine de pointe de Wuhan, mais censée produire exactement la même séquence d’acides aminés) a entraîné une augmentation considérable du nombre5 de séquences PAM – en particulier du type CGG, le plus efficace. Quelle heureuse coïncidence!
Ainsi, l’événement d’intégration génomique résultant de ce que vous pensiez être un simple vaccin mais qui s’est révélé être une thérapie génique a commodément fourni les deux facteurs nécessaires à une édition génique ultérieure – de nombreuses séquences PAM et des séquences génomiques spécifiques qui n’étaient pas présentes dans le génome humain auparavant6.
En d’autres termes, 6 milliards de personnes sont potentiellement prêtes à recevoir un processus d’édition de gènes direct qui pourra remplacer votre vieille séquence de vaccin COVID par un nouveau gène rutilant pour n’importe quel prétexte.
Bien sûr, comme les personnes impliquées dans l’industrie de l’édition de gènes sont super sympa, il ne leur viendrait jamais à l’idée de faire ce genre de choses, n’est-ce pas?
Voyons qui ils sont… avant de supposer qu’ils ont tous agi de manière altruiste.
Le mastodonte de l’industrie de l’édition génétique
Il est essentiel de comprendre que l’édition de gènes est très coûteuse – plus d’un million de dollars par personne. Mauvaise nouvelle pour le consommateur, mais excellente nouvelle pour les entreprises qui en sont à l’origine et qui risquent de gagner non pas des milliards, mais des trillions de dollars si elles parviennent à administrer ce produit aux populations, comme elles l’ont fait avec les vaccins COVID.
Et vous savez quoi? Lorsque les vaccins COVID se vendaient comme des petits pains et avant que nous ayons été autorisés à découvrir qu’ils n’étaient pas ce qu’on nous avait promis, le prix des actions des quatre grandes sociétés CRISPR a grimpé en flèche. Il s’est ensuite effondré à la même vitesse lorsque les problèmes liés aux vaccins à ARNm ont commencé à être constatés.
Le cours des actions des quatre grandes sociétés d’édition de gènes – CRSP, EDIT, NTLA, SGMO – a fortement augmenté au milieu de l’année 2021 pour s’effondrer peu après.
Qui sont donc les acteurs qui se cachent derrière ces sociétés CRISPR et les technologies qui les sous-tendent?
La plus importante est Jennifer Doudna, co-inventrice de CRISPR.
Elle parle ici de sa vision utopique du monde, où des scientifiques d’élite comme elle peuvent modifier le génome des vaches pour qu’elles pètent moins, ce qui nous sauvera tous du changement climatique. Non, je ne plaisante pas.
Voici la partie importante dans ce qu’elle dit (à partir de 5:14):
Nous savons que les pays et les populations les plus pauvres sont les plus touchés par le changement climatique, et que c’est un problème créé par les plus riches. Le méthane est un élément important du problème. Il contribue largement à l’augmentation des températures mondiales depuis l’ère préindustrielle. La composition spécifique du microbiome du bétail peut réduire les émissions de méthane jusqu’à 80%. Mais pour y parvenir, il faut aujourd’hui des interventions quotidiennes très coûteuses, qui ne peuvent pas être mises en œuvre à grande échelle. Mais avec l’édition de précision du microbiome, nous avons la possibilité de modifier le microbiome d’un veau à la naissance, limitant ainsi l’impact de cet animal sur le climat tout au long de sa vie…
Notre technologie pourrait donc vraiment faire bouger l’aiguille dans notre lutte contre le changement climatique.
[NdT. Le Dr Sabine Hazan, spécialiste du microbiome, mentionnée plus loin, pourrait vous expliquer à quel point il est dangereux d’y modifier quoi que ce soit – elle a d’ailleurs étudié la question en particulier dans le cadre du SARS-CoV-2]
Jennifer Doudna, l’inventrice de l’ARN et détentrice d’un nombre obscène de brevets d’une valeur potentielle de plusieurs trillions de dollars, souhaite donc modifier le génome d’animaux (et vraisemblablement de « pauvres » humains) pour des causes politiques.
C’est très bien. Qui est le suivant? (Ne vous inquiétez pas, ça devient pire).
Voici un autre groupe de scientifiques impliqués dans la normalisation de l’édition de gènes, qui tentent de le présenter comme un traitement médical comme les autres. Peter Singer a rédigé l’avant-propos du « Handbook of Bioethical Decisions7« (Manuel des décisions bioéthiques), qui devrait servir de guide aux scientifiques pour ne pas dépasser pas les limites de la manipulation des éléments de base de la vie de l’humanité. Par chance, Peter est également co-auteur de cet article « controversé » défendant l’eugénisme. Oui, vous avez bien lu, il défend l’eugénisme.
Youpi!
Peut-on défendre l’«eugénisme»?
Ces dernières années, le discours bioéthique autour du thème de l' »amélioration génétique » est devenu de plus en plus politisé. Nous craignons que l’accent soit trop mis sur la question sémantique de savoir si nous devrions qualifier d' »eugéniques » des pratiques particulières et des biotechnologies émergentes telles que CRISPR, plutôt que sur la question plus importante de savoir comment nous devrions les considérer du point de vue de l’éthique et de la politique. Nous abordons ici la question de savoir si l' »eugénisme » peut être défendu et comment les partisans et les détracteurs de cette amélioration doivent s’engager les uns envers les autres.
Son co-auteur, Jonathan Anomaly, a écrit un article sur la façon dont on devrait tous être traités comme des « biens publics », ce qui englobe habilement l’éthique totalitaire du « bien commun » avec le concept de l’homme en tant que propriété publique (voir la partie 1).
Résumé
La procréation est le problème ultime en matière de biens publics. Chaque nouvel enfant affecte le bien-être de nombreuses autres personnes, et certains enfants (mais pas tous) produisent une valeur non compensée dont profiteront les générations futures. Cet essai aborde les défis qui se posent lorsque l’on considère la procréation et l’éducation des enfants comme des biens publics. Il s’agit notamment de savoir si les choix individuels sont susceptibles de conduire à un résultat socialement souhaitable et si des changements dans les lois, les normes sociales ou l’accès au génie génétique et à la sélection des embryons pourraient améliorer le résultat global de nos choix en matière de procréation.
Heureusement pour le monde, ce ne sont pas seulement les Doudna, les Anomaly et les Singer du monde scientifique qui sont en charge de nos génomes. Le financement d’une grande partie de cette industrie provient de personnes telles que le tristement célèbre Jeffrey Epstein, qui a littéralement tenté de créer sa propre réserve eugénique.
Jeffrey Epstein espérait ensemencer la race humaine avec son ADN
On le voit ici en train de rencontrer les eugénistes « améliorateurs génomiques » à Harvard, dont les principaux scientifiques du CRISPR, George Church et Eric Lander (coup de chapeau à Jesse Matchey, qui a été exclu de Twitter pendant deux ans pour avoir dénoncé cette affaire).
Aussi ridicule que cela puisse paraître, Jeffrey Epstein a fondé et financé le sinistre « programme de dynamique évolutive » de Harvard – que la plupart appelleraient plus judicieusement « programme eugénique ». Il a passé beaucoup de temps avec des membres de la « Skeptics Society », que vous aurez vus dénigrer les « Antivaxxers » sur Twitter. Leur objectif est vraisemblablement de soutenir les actions des entreprises de biotechnologie, car si elles avaient autorisé les scientifiques dissidents à s’exprimer librement sur les médias sociaux, leurs actions se seraient effondrées.
Les « Skeptics » comprennent des personnes comme James Randi, qui a participé à une longue fraude par usurpation d’identité finalement poursuivie en justice, et Loren Pankratz qui a frauduleusement revendiqué une expertise afin de défendre des pédophiles devant les tribunaux8. La direction de facto du mouvement Skeptic a été confiée à David Gorski, qui mène aujourd’hui une campagne de haine sur de nombreux blogs contre les personnes qui tentent de dénoncer les conglomérats Epstein-Pharma, ainsi qu’à Richard Dawkins, qui n’a cessé de joyeusement défendre la « pédophilie légère« 9.
Jets privés, fêtes et eugénisme: le monde étrange des scientifiques de Jeffrey Epstein
Le financier milliardaire et délinquant sexuel condamné a fréquenté des présidents, des mannequins et des stars de cinéma. Mais il a également assouvi ses croyances peu orthodoxes en cultivant des scientifiques de haut niveau.
Pour illustrer l’arrogance de ces personnes, Lawrence Krauss, de la Skeptics Society, tient à jour sa page sur The Edge (une organisation médiatique fondée par Jeffrey Epstein10, voir ci-dessous), décrivant fièrement la réunion de 21 physiciens « Skeptics » sur l’île désormais tristement célèbre d’Epstein.
Lawrence Krauss, du groupe The Skeptics, en route vers l’île d’Epstein (Little St James) avec Stephen Hawking [NdT. Hawking est mort depuis très longtemps (ici et ici), le type sur la photo est un double, pas très réussi]
L’un des principaux acteurs du lucratif mégalithe de CRISPR mentionné ci-dessus est George Church, avec 20 sociétés à son actif – ça illustre à quel point il est altruiste.
George Church est Professeur de Génétique à la Harvard Medical School et Professeur de Sciences et Technologies de la Santé à l’Université de Harvard et à l’Institut de Technologie du Massachusetts (MIT). Son travail de pionnier a contribué au développement des technologies de séquençage de l’ADN et d’édition du génome, ce qui lui a valu de nombreuses récompenses, dont le Bower Award 2011 et le Prize for Achievement In Science du Franklin Institute, ainsi que l’élection à l’Académie Nationale des Sciences et de l’Ingénierie. Il est coauteur de plus de 550 publications, de plus de 150 brevets et d’un livre intitulé « Regenesis: How synthetic biology will reinvent nature and ourselves » (« Régénèse: comment la biologie synthétique va réinventer la nature et nous-mêmes »). Il est également à l’origine du Projet de Génome Personnel et a créé plus de 20 entreprises.
George l’altruiste n’a bien sûr aucun intérêt à vous persuader (vous, le public) d’adopter cette technologie comme base de tous les traitements médicaux, ce qui lui permettrait d’obtenir des royalties pour l’un de ses innombrables brevets, parce qu’il est tellement altruiste.
En fait, il est tellement altruiste qu’il veut que la technologie d’édition de gènes soit accessible à tout le monde, « riche ou pauvre »11. Ce serait bien sûr une nouvelle fantastique pour les actions des sociétés d’édition de gènes, qui ont besoin de leur part de ces trillions de dollars. « Riche ou pauvre » signifie, comme dans le cas des vaccins à ARNm COVID, que les traitements sont « gratuits » (ce qui signifie en fait que vous recevrez ces traitements, obligatoirement ou non, payés par « le gouvernement »). Par « gouvernement », on entend le processus de blanchiment d’argent qui utilise les fonds publics et les détourne sans consultation ni transparence vers les sociétés pharmaceutiques comme celle de George. De manière très, très altruiste bien sûr.
George est également très heureux de vous inciter à faire don de votre génome à Nebula Genomics, l’une de ses nombreuses sociétés, pour un « séquençage du génome entier ». Imaginez ce qu’une telle entreprise pourrait faire de ces informations, défendant pendant ce temps l’idée de vivre éternellement grâce à l’édition du génome, selon cette interview troublante de Stephen Colbert. Dans cette interview, George semble heureux de ressusciter le génome d’un mammouth laineux et de l’insérer dans celui d’un autre animal (ou possiblement d’un être humain), comme dans L’île du Docteur Moreau, l’effrayant roman dystopique chimérique écrit par l’eugéniste HG Wells (également mentionné dans la partie 1).
L’autre personne mentionnée dans la réunion MIT/Epstein est Eric Lander, que certains d’entre vous reconnaîtront peut-être comme le type promu au cabinet présidentiel américain après la débâcle du COVID et avant qu’il trouve le temps de se débarrasser de ses millions de dollars d’actions dans le domaine des vaccins. Je suis sûr que ça n’aura pas du tout influencé l’exigence de vaccins obligatoires aux États-Unis.
Lander a conservé des actions d’un fabricant de vaccins plusieurs mois après son entrée en fonction
Il a finalement vendu les actions dans le délai imparti de 90 jours. Mais selon des fonctionnaires chargés de l’éthique, cela soulève des questions quant à ses activités de conseiller.
Pire encore, Eric Lander dirige également le Broad Institute à Boston, siège d’Editas – l’une des quatre grandes sociétés d’édition du génome qui se livrent depuis une décennie à une bataille de brevets avec l’empire de Jennifer Doudna sur la côte ouest.
Et vous aurez peut-être remarqué que George Church fait partie du « Genetic Literacy Project » (qui aime aussi Eric Lander), ce qui pourrait vous faire penser à une ONG sympa. Vous feriez erreur. Le projet compte des contributeurs tels qu’Eliza Dunn (la célèbre porte-parole médicale de Monsanto-Bayer qui aime nous dire à quel point le RoundUp et la modification génétique sont sans danger et que les agriculteurs indiens ne se sont pas vraiment suicidés en masse à cause de leurs produits). Et Kevin Folta, le « médecin durable qui lutte contre la désinformation », qui aimerait vous voir consommer des cultures d’OGM et fermer vos gueules.
Si vous êtes opposés à la désinformation dans le domaine des technologies de l’agriculture et de l’alimentation, pensez à devenir signataire de la déclaration contre la campagne alarmiste de @AmerAcadPeds contre les cultures biotechnologiques.
Les plus perspicaces d’entre vous remarqueront le lien vers « skepticalinquirer.org« , qui est en effet l’un des principaux journaux de la Skeptics Society, dont les membres comprennent Kevin Folta, Steven Pinker (affilié à Epstein), Steven Novella – Skeptic en chef, Richard Dawkins et David Gorski. On y trouve également Paul Offitt, le soi-disant indépendant mais désormais tristement célèbre membre principal du comité consultatif de la FDA sur les vaccins (VRBPAC), dont le surnom est « for profit » (pour le profit) en raison de ses nombreux conflits d’intérêts.
Ces réseaux vous incitent tous à accepter l’édition de gènes comme étant normale, sûre et sans risque de dommages collatéraux. Pourtant, ce n’est pas vous qui déciderez qui sera édité, ce qui sera édité, ni qui déciderez si l’édition est obligatoire.
Montrez-leur l’argent
Ces réseaux n’impliquent pas seulement les sociétés visibles prêtes à gagner des trillions. Quand autant d’argent est en jeu, les initiés comme moi ne sont qu’une mouche gênante qu’il faut écraser.
Et c’est littéralement ce qu’ils font. Voici un compte Twitter tristement célèbre qui non seulement publie sur Twitter des informations sur les actions de la biotech CRISPR, mais qui manipule ouvertement ces actions avec des phrases codées telles que « haircut coming in 2021 » (« coupe de cheveux à venir en 2021 ») et « send it 📉 » (« envoyez-le 📉 »), ce qui signifie qu’il faut vendre l’action à découvert.
Mais « .” (apparemment le diminutif de « Ryan », « Jason » et d’un tas d’autres pseudonymes) ne se contente pas d’afficher ses paris boursiers sur Twitter. Non, on a également découvert qu’il était l’auteur prolifique de « Community Notes », « Enterprising Desert Raven », qui publie robotiquement des notes sur Twitter pour tenter de saper tout message critique à l’égard des vaccins COVID ou, en fait, de toute thérapie génique ou de tout produit pharmaceutique. Le lien entre le compte anonyme de Ryan/Jason et « Enterprising Desert Raven » a été découvert en février, à l’occasion d’un bug sur Twitter qui faisait que si l’on bloquait un compte, la note communautaire appartenant à ce compte devenait invisible12.
Pour enfoncer le clou, voici ses tweets en relation avec le cours de l’action $CRSP. C’est ce que l’on appelle une opération de « pump and dump ».
Le problème de gens qui comme Ryan s’intéressent aux actions biotechnologiques, ce sont bien sûr ces satanées souris qui interfèrent avec leur capacité à pomper et à vendre ou à manipuler le prix des actions des sociétés dont on a découvert qu’elles mentaient au sujet de la validité de leurs produits. Ils doivent donc s’attaquer à ces souris (les scientifiques) et les faire disparaître de Twitter, comme je l’ai montré en 2021.
Et il n’y a pas que moi. Les scientifiques qui ont utilisé leur vrai nom ont été pris pour cible, harcelés et menacés par des personnes ayant des intérêts directs dans la filière « créer une pandémie, créer la solution, gagner des milliards de dollars ».
Départ définitif de Twitter: Harcèlement de Peter Daszak
Chers collègues et amis de Twitter,
J’ai pris la décision difficile de quitter définitivement Twitter. Cette décision est motivée par des événements récents et par mon engagement envers mes patients, à la suite d’une situation complexe impliquant mes interactions récentes avec le Dr Peter Daszak. Nos divergences de vues sur les origines du COVID-19 ont conduit à des violations répétées et flagrantes de nombreuses limites éthiques et professionnelles de sa part. Au lieu de s’engager de bonne foi, il a utilisé sa notoriété et son autorité dans les milieux scientifiques pour attaquer ma personnalité et mes compétences, me menacer de poursuites judiciaires, déformer et dénaturer mes messages et mes commentaires, et inciter ses partisans à attaquer de façon répétée ma personnalité, mon éthique et mes compétences.
[NdT. je traduis en entier le texte de ce tweet, qui me semble d’intérêt public]
Jikkileaks
2 novembre 2023
Il est temps de suspendre l’activité de ce compte.
La lutte contre des entités corrompues dont je ne soupçonnais pas l’existence à ce point dans les allées du pouvoir a été un chemin difficile. Et contre la propagande incessante qui a apparemment usurpé la majeure partie, sinon la totalité, du monde universitaire et médical.
Ce compte a vu le jour parce que je savais qu’on nous avait menti en février 2020 sur l’origine du COVID et qu’avec l’aide d’autres personnes, nous avons été en mesure de le prouver.
Depuis lors, il y a eu un vrai brasier de mensonges que nous avons dû démêler, tout en montrant que nous étions de ceux qui s’efforçaient de défendre les valeurs de la vraie science, qui s’appuient sur la recherche de la vérité plutôt que la politique et la corruption.
Le moment est venu de me retirer, car deux choses se sont produites.
La première est que le public prend désormais conscience non seulement de ce qui est vrai, mais aussi de la manière de discerner ce qui est vrai de ce qui est faux. Je pense que c’était ma tâche et qu’une grande partie de ce travail a été accomplie.
Deuxièmement, les menaces proférées à mon encontre par des groupes ayant des liens avérés avec des groupes de pression pharmaceutiques se sont intensifiées. Les personnes impliquées savent qui elles sont et elles tentent de justifier leur activité en fabriquant une histoire de grand méchant loup dirigée contre nous. Mais ce n’est rien d’autre. Lorsque la poussière retombera et que le décompte effroyable des décès sera enfin effectué, les personnes premières responsables seront celles qui ont utilisé leurs ressources illimitées (soutenues par les sociétés pharmaceutiques et les ministères corrompus disposant de fonds et de pouvoirs illimités) pour réduire au silence ceux d’entre nous dont le seul crime était de mettre en évidence auprès du public des dangers scientifiquement prouvés des interventions qui pouvaient – et qui ont effectivement – causé des décès et des invalidités.
Ces groupes – principalement #shotsheard aux États-Unis et #muttoncrew au Royaume-Uni, avec leurs groupies sur les médias sociaux, tous coordonnés à partir d’un point central – ne sont qu’une extension des mêmes groupes qui ont fait exactement la même chose il y a 20 ans à propos du Vioxx (où 30 000 personnes sont mortes parce que des médecins et des scientifiques ont été réduits au silence par la menace) et avant cela de la thalidomide (où 20 000 enfants sont nés sans membres parce que des médecins et des scientifiques ont été réduits au silence par la menace).
Nous nous préoccupons de cette question, mais la majorité du public et le gouvernement ne semblent pas s’en préoccuper. Nous ne disposons d’aucune ressource et le gouvernement – en qui beaucoup d’entre vous avaient confiance – n’a jamais offert ni ressources ni protection à des comptes tels que le nôtre ou aux personnes qui en sont à l’origine. Au contraire, ils ont montré – aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Europe, au Canada et en Australie – que ce sont eux qui nous réduiront au silence. Dans certains cas, ils ont menacé de nous emprisonner.
Le public reste silencieux. La colère gronde, mais le gouvernement et les médias veilleront à ce que cette colère soit dirigée contre nous, qui vous ont montré où se trouvaient la corruption et les malversations dans des institutions qui devraient être au-dessus de tout soupçon. Je prédis qu’il n’y aura pas de manifestations publiques pour « protéger les dénonciateurs médicaux » ou « ramener Jikkyleaks ». Il n’y aura par exemple aucune manifestation publique devant la Cour suprême de Victoria où @realMarkHobart se battra pour le droit d’un médecin à protéger le droit fondamental et global à l’autonomie corporelle des patients. Il n’y aura pas de clameur pour que les organisations d’intimidation affiliées à l’industrie pharmaceutique soient poursuivies pour ce qu’elles ont fait au cours des 20 dernières années. Personne n’a été emprisonné pour le Vioxx – ou la thalidomide – parce que le public ne l’a pas exigé.
Les médias ont joué le rôle le plus important. Ils ont universellement dénigré les gens en les qualifiant d' »antivax » qui voulaient simplement conserver leurs droits humains tels qu’ils sont énoncés dans la déclaration des Nations unies sur les droits de l’homme. Au lieu de cela, ils ont protégé ceux-là mêmes qui ont créé cette pandémie (et, par extension, les pandémies précédentes). Plus important encore, ils n’ont pas donné la parole à ceux d’entre nous qui, grâce à leur expertise scientifique et médicale, ont tenté d’exprimer leurs inquiétudes et de plaider simplement pour le maintien du droit à l’autonomie corporelle.
Au lieu de cela, les médias ont donné une tribune à des personnalités comme David Gorski, Tony Fauci, Albert Bourla et Peter Daszak, comme s’ils étaient des saints et non le visage d’une mafia biomédicale mondiale. Leur groupe de soutien composé de sous-fifres qui menacent les scientifiques et les non-scientifiques, fouillent leurs dossiers personnels et traquent leurs maisons, leurs enfants et leurs employeurs, savent qui ils sont. Moi aussi. Tout est archivé.
Le résultat de cette collusion entre les laboratoires pharmaceutiques, le gouvernement et les médias (avec des sous-fifres qui agissent en leur nom contre une rémunération dérisoire) est la mort de millions de personnes, sans le moindre soupçon de culpabilité. Ils n’en sont pas à leur premier coup d’essai, mais cette fois-ci, au lieu de 30 000 morts, ils en ont fait 6 millions et ce n’est pas fini. Et le grand public n’a jamais sourcillé à l’heure où il aurait fally critiquer les entreprises biomédicales et les entités gouvernementales et militaires responsables et agissant de concert.
Le résultat restera donc le même. 6 millions de morts cette fois-ci. La prochaine fois, ce sera probablement plus. Et si le public se fie à nouveau aux médias pour le guider sans poser de questions, cela ne s’arrêtera jamais. Il y a trop d’argent à gagner et de pouvoir à obtenir. Pourquoi les personnes impliquées s’arrêteraient-elles alors qu’il n’y a pas eu une seule protestation auprès d’un régulateur, d’un gouvernement ou d’une institution académique, malgré le fait que des décès aient été connus et dissimulés sans aucune transparence de la part des agences gouvernementales – qui auraient dû être prêtes à tout pour publier tous les documents qu’elles possédaient afin de prouver à la population qu’elles étaient au-dessus de tout reproche.
La mise en veille de ce compte n’est que le symptôme d’une maladie si insidieuse qu’elle ne peut rester sans traitement. Une seule personne – ou une seule souris – ne peut pas traiter cette maladie. J’ai fait mon temps ici autant que je le pouvais et je dois maintenant me consacrer à d’autres voies, pour ce qu’elles valent.
Mais sans l’aide du public, nous ne pouvons rien faire de plus. L’apathie nourrit la corruption et seul le public en masse peut cesser de la nourrir.
À ceux qui ont soutenu ce compte, sachez que j’apprécie tout ce que vous avez fait et que des milliers, voire des millions, le font déjà ou le feront à terme.
Pour l’instant, je vais tirer ma révérence. Je continuerai pour l’instant à interagir avec les messages des autres comptes, les réponses et les DM existants. Mais il n’y aura plus de nouveaux messages, de révélations ou de #Gates sur cette plateforme jusqu’à ce que de véritables protections soient mises en place pour les lanceurs d’alerte.
Une seule mise en garde: si les menaces dirigées contre moi ou mon entourage persistent ou refont surface, je n’aurai pas d’autre choix que de revenir.
Je vous souhaite une bonne nuit. Que Dieu vous garde.
Et que la #mousearmy poursuive son combat pour la vérité et contre la corruption dans la science.
Évidemment qu’ils n’en sont pas à leur premier coup d’essai, nous l’avons déjà mentionné. Pourtant, personne n’a été emprisonné pour avoir exploité les régulateurs médicaux en tant que passeurs de drogue, ce qui a entraîné environ 30 000 décès rien qu’avec le Vioxx:
Le tribunal apprend comment le géant pharmaceutique Merck a tenté de « neutraliser » et de « discréditer » les médecins critiques à l’égard du Vioxx.
Le laboratoire pharmaceutique Merck a dressé une liste de médecins et de chercheurs influents qu’il souhaitait « neutraliser » et « discréditer » dans le cadre de la commercialisation du Vioxx (rofecoxib), un médicament contre l’arthrite, selon des témoignages entendus par un tribunal australien cette semaine.
Les détails des projets visant à « neutraliser » les médecins ont fait surface lors d’une action collective contre Merck au nom de centaines d’Australiens ayant subi des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux après avoir pris le médicament, qui a été retiré du marché en 2004 en raison de préoccupations concernant sa sécurité.
Julian Burnside QC, qui représentait les plaignants, a lu des extraits de courriels envoyés entre des membres du personnel de Merck, dans lesquels il était question d’une « liste de médecins ‘à problèmes’ que nous devions, au minimum, neutraliser ». […]
La toile est vaste et profonde
Jusqu’à présent, cet article n’a fait qu’effleurer la surface des réseaux impliqués dans cette gigantesque prise de pouvoir de la mafia biotechnologique, où le prix se mesure en centaines de trillions de dollars.
Les quatre grandes sociétés d’édition de gènes forment un immense cartel qui englobe les principaux centres universitaires situés entre Boston (Harvard, Cambridge MA) sur la côte est et l’UCSF sur la côte ouest. Il s’agit des entreprises suivantes
INTELLIA – Fondée par Jennifer Doudna. Partenaire de Regeneron. CRISPR – Fondée par Emmanuel Charpentier (partenaire de Jennifer Doudna pour les brevets). BEAM – Fondée par David Liu et Feng Zhang. EDITAS – Fondé par Feng Zhang et George Church.
Il s’agit essentiellement d’un monopole de plusieurs trillions de dollars entre les mains de cinq personnes. Il n’y a même pas d’indépendance entre les entités de la côte Est et de la côte Ouest, car Doudna elle-même a déménagé de l’une à l’autre pour créer l’entité de l’UCSF [NdT. Université de Californie à San Francisco, leur site explique que « le futur se joue ici »] connue sous le nom d’Innovative Genomics Institute. Pour confirmer les types de réseaux de manipulation des médias sociaux qui existent, l’inventeur de l’algorithme Community Notes (Jay Baxter) sur Twitter s’est trouvé lié à ce petit compte Twitter qui s’est révélé être un scientifique de l’IGI de Jennifer Doudna.
En d’autres termes, ces personnes sont intégrées dans les réseaux d’influence twitter dont le rôle est de s’assurer que personne n’est autorisé à parler des problèmes liés à leurs produits13 – exactement comme pour le Vioxx.
Harvard – la plaque tournante moderne de la fraude universitaire
Il n’y a pas que Jeffrey Epstein qui laisse une mauvaise odeur à Harvard. Au cours des deux dernières années, Harvard et les entités qui lui sont liées ont fait l’objet d’accusations viables de fraude académique, deux camps s’affrontant pour savoir qui salir le plus.
Outre la fraude impliquant le centre de cancérologie Dana Farber, la suspension de la professeure Francesca Gino sur la base d’une allégation de fraude de données concernant certains de ses articles de psychologie a fait scandale. Ce même scandale a épargné son coauteur masculin, Dan Ariely, qui a participé à la rédaction de ces mêmes articles. Le graphique suivant, impliquant certains des acteurs mentionnés ci-dessus ainsi que la tristement célèbre artiste satanique Marina Abramovic, peut donner une idée de la raison pour laquelle Ariely, mais pas Gino, a échappé à la persécution de Harvard14.
En fait, l’odeur nauséabonde qui règne à Harvard se répand dans les recoins de toutes les organisations qui lui sont affiliées. Rappelons que Brigham and Women’s est à l’origine du scandale Surgisphere, qui a faussement discrédité l’hydroxychloroquine. Il a finalement été démontré que l’hydroxychloroquine réduisait de plus de moitié la mortalité due au COVID, ce qui indique que les actions du cartel de Harvard ont pu entraîner littéralement des millions de décès inutiles. Si vous ne voyez toujours pas les liens entre Harvard, Dana Farber, le Broad Institute et Brigham & Women’s (Surgisphere15), une carte pourrait vous aider – ils sont littéralement à quelques pas les uns des autres.
N’oubliez pas qu’à Harvard, une femme professeur qui n’a jamais écrit pour le magazine de Jeffrey Epstein sera publiquement discréditée pour toute manipulation de données associée à ses articles. Mais si on fait partie du bon club, comme Ariely, on s’en sort apparemment bien.
Pour enfoncer le clou, les quatre auteurs de cette fraude aujourd’hui totalement discréditée et prouvée, qui a très certainement entraîné des décès, s’en sortent également.
D’où la question: Francesca Gino savait-elle quelque chose qui faisait d’elle une cible? C’est peut-être un sujet d’article pour un autre jour, mais Sabine Hazan pense que les souris semblent avoir flairé quelque chose.
sabine hazan md
Eh bien, eh bien, eh bien!! Encore des nouvelles sur les #poogates et #ginogate 🤯. La fausse étude de Surgiphere sur l’HCq avec soi-disant 96 000 patients était dans @TheLancet pour ceux qui ne s’en souviennent pas. Cette étude bidon a tué l’HCQ… Maintenant, il semble qu’il y ait une relation significative entre cette étude et le #Ginogate et le #muttoncrew … 🤯🤯 Le muttoncrew est-il payé pour rétracter des papiers pour tuer l’Hcq et l’IVM? Ça y ressemble certainement… Merci à la ligue des souris pour votre travail acharné à faire éclater la vérité…
Jikkileaks
Non, nous n’avons pas oublié le #GinoGate.
Pourquoi Brigham and Women’s, lié à la #Surgisphère, accueillerait-il une étude COVID fondée par… Une jeune fille au pair sans aucune qualification scientifique?
Parce que c’était une mise en scène. Voilà pourquoi.
En attendant, si vous n’êtes pas tout à fait au courant de l’histoire de l’escroquerie de Surgisphere, vous ne pouvez faire mieux que de regarder cet exposé fantastique et instructif de notre très bon ami John Davidson. La réalisation de ce film repose uniquement sur les dons et la bonne volonté, alors n’hésitez pas à envoyer l’un ou l’autre à John à brokentruth.com.
[NdT. excellent documentaire avec de vrais sous-titres français (à sélectionner dans les Paramètres)]
CRIS-PR: la machine à propagande
Tout comme dans le cas du scandale Surgisphere (parfois appelé Lancetgate), une machine de relations publiques est nécessaire pour que les personnes raisonnables (dont la plupart ne veulent pas que leur génome soit modifié par des élites) acceptent la poussée vers le Saint-Graal économique que représente le CRISPR global. Et cette machine est profondément ancrée dans les institutions CRISPR.
Cet « article » de Nature datant de 2015 est le plus grand exemple d’opération de relations publiques déguisées en science que vous verrez jamais. « CRISPR germline engineering – the community speaks« (« Ingénierie germinale CRISPR – la communauté s’exprime »)
Tous les acteurs sont là, et le meilleur se trouve dans les archives supplémentaires16 dans les notes de bas de page, mais voici quelques perles de personnes qui vous sont peut-être déjà familières:
J. Craig Venter: Je pense que l’ingénierie de la lignée germinale humaine est inévitable et qu’il n’y aura fondamentalement aucun moyen efficace de réglementer ou de contrôler l’utilisation de la technologie d’édition de gènes dans la reproduction humaine.
Jonathan Moreno: Les biologistes des populations ont suggéré il y a 40 ans qu’il serait souhaitable de créer une banque des caractéristiques qui ont été éliminées des populations, juste au cas où elles devraient être réintroduites dans le pool génétique.
Naldini: Le principal risque sociétal actuel est le contrecoup d’une opinion exagérée mais potentiellement répandue selon laquelle les technologies d’édition de gènes conduiront à des scénarios de science-fiction dans lesquels les humains seront reproduits sur mesure, ce qui entraînera toute une série d’effets imprévus.
Zhang: Où tracer la limite entre ce qui est un trait biologique acceptable pour l’édition de la lignée germinale et ce qui ne l’est pas?… À mesure que nous prenons confiance dans la sécurité de l’édition de la lignée germinale, devrions-nous autoriser cette édition pour supprimer les mutations qui ne causent pas de maladie à apparition précoce? Où tracer la limite?
Cohen: Le risque est plus grand si l’on autorise l’évolution vers des programmes discrétionnaires de « gènes sur mesure ». Le cauchemar de science-fiction d’un État totalitaire orwellien ou d’une société hitlérienne recourant au génie génétique pour obtenir uniquement les caractéristiques « souhaitables » pourrait finalement se produire, bien que nous soyons loin de cette capacité aujourd’hui.
Mais je pense – pour des raisons évidentes pour ceux qui suivent ce blog depuis 2021 – que ma citation préférée doit être celle-ci:
Kim: Dans un monde idéal, l’édition du génome germinal serait disponible et abordable pour tous. Aucun parent porteur d’une mutation génétique fatale ne transmettrait son gène défectueux à ses enfants. Dans une société inégalitaire, cependant, l’édition du génome germinal ne sera accessible qu’aux riches, ce qui entraînera une « fracture génétique », comme le prédit le film « GATTACA ».
Bien entendu, lorsque Nature a publié cet article en 2015, « la communauté » ne faisait référence qu’aux personnes déjà haut placées dans la hiérarchie des armes biologiques et de l’édition du génome, qui ont tout intérêt à ne pas laisser les scientifiques de base s’exprimer s’il y a risque de mettre en péril une industrie qui pèse des trillions de dollars.
Quelque huit ans plus tard, Nature a publié un article nous expliquant à quel point CRISPR est « sûr et efficace » et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Bien entendu, la personne interviewée dans l’article se trouve être de l’UCSF, l’institut de Jennifer Doudna. Aucun conflit d’intérêt n’a été déclaré, parce que, enfin, tu vois, quoi.
CRISPR est-il sûr? L’édition du génome fait l’objet d’un premier examen par la FDA
Des conseillers de l’agence américaine de réglementation vont examiner le profil de sécurité d’un traitement de la drépanocytose basé sur le CRISPR.
Heureusement pour nous, et pour le bien commun, l’institut de Doudna peut maintenant fournir cette thérapie « sûre et efficace » de manière ciblée sans ces vecteurs adénoviraux gênants, tout comme les vaccins génétiques à ARNm étaient bien meilleurs que les bidules d’AstraZeneca, vous vous souvenez?
Voyez-vous ce qui se profile à l’horizon?
Livraison non virale ciblée d’éditeurs de génome in vivo
Le fumet du FEM omniprésent
L’une des choses que nous avons apprises au cours des quatre dernières années de biofascisme déguisé en « préparation à la pandémie », c’est que partout où l’on tente d’imposer des traitements médicaux à d’autres, on trouve le Forum Économique Mondial (FEM). Et CRISPR n’est pas différent.
Voici Haoyi Wang, du FEM, qui nous explique comment l’édition de gènes sera utilisée pour effectuer des changements génétiques multiples et permanents.
Et voici notre amie Jennifer Doudna qui vante les mérites de l’une de ses entreprises (Mammoth Biosciences) au nom du Forum Économique Mondial. Je parie que vous ne l’aviez pas vue venir.
Mammoth Biosciences est un innovateur global du Forum Économique Mondial à l’avant-garde de ces développements. Voici cinq éléments que Trevor Martin, cofondateur et PDG de Mammoth, juge important de connaître sur l’évolution du domaine à l’ère du COVID-19.
Bien entendu, le Forum Économique Mondial, qui semble être à l’origine de tout [ce qui va mal] dans le monde, est « engagé dans l’amélioration de l’état du monde ».
Ils sont les arbitres autoproclamés de ce qui devrait se passer dans le monde et, heureusement, ils sont présents dans le domaine de l’édition du génome avec leur livre blanc ici17 et les articles « How gene editing is changing the world » (Comment l’édition de gènes change le monde) et « 5 things to know about CRISPR in the COVID era » (5 choses à savoir sur CRISPR à l’ère du COVID), avec la vidéo ci-dessus de Jennifer Doudna.
N’oubliez pas non plus qu’il s’agit du même Forum Économique Mondial qui vous a dit que « vous ne posséderez rien et serez heureux » d’ici 2030. Autrement connu sous le nom de fascisme mondial, parce qu’il est clair que quelqu’un possédera tout – c’est juste que ce ne sera pas vous.
[VIDÉO SUR LA PAGE SOURCE]
Ce qui signifie vraisemblablement que vous ne serez pas non plus propriétaire de votre génome.
Et pourquoi le seriez-vous? Vous serez heureux que Klaus Schwab en soit propriétaire, n’est-ce pas? Et Klaus et ses amis, qui suggèrent implicitement qu’ils devraient tout posséder, pourront décider de l’édition du génome qui rendra le monde (c’est-à-dire vous) meilleur.
La section ci-dessous de la vidéo du FEM intitulée « Les technologues partagent leurs visions de notre monde futur » vous l’explique avec des phrases accrocheuses telles que « Nous devons imaginer un nouvel âge », « Améliorer la biologie » et « Écrire un nouveau code pour la vie ».
Super.
Voici le passage sur l’édition de gènes [NdT. c’est au point 3], qui, soit dit en passant, reconnaît nonchalamment que les vaccins COVID-19 font partie de cette amélioration technologique de la population mondiale.
La vidéo parle ensuite de lunettes de réalité diminuée qui « vous permettront d’enlever des choses de votre vue, qu’il s’agisse d’ordures ou d’autres personnes ». Un message subliminal qui dit « les autres = ordures ».
Je suis sûr que ces acteurs du FEM sont des gens charmants dans le cadre d’un dîner – mais ce sont certainement les dernières personnes qu’on aimerait voir en charge de cette technologie.
Et si vous trouvez ça grave, écoutez ce type – Noah Harari, le transhumaniste en chef du Forum Économique Mondial – qui passe à la vitesse supérieure dans sa conférence TED, en nous disant que les droits de l’homme n’existent pas, parce qu’on ne peut ni les toucher, ni les sentir, ni les voir. Parce qu’ils ne sont pas une « réalité biologique », cela signifie que les droits de l’homme n’existent pas. Charmant.
Bien sûr, il poursuit en nous disant que Dieu n’existe pas, pas plus que les pays ou l’argent. Ce ne sont « que des histoires ». Il est nécessaire pour le FEM de vous faire avaler tout cela afin que vous abandonniez vos croyances en Dieu, au libre arbitre, aux droits de l’homme, aux États-nations et à la propriété. C’est l’utopie ultime du politburo fasciste-socialiste mondial – dépeinte dans tous les romans dystopiques – et ils l’habillent d’un langage presque raisonnable pour vous faire tomber dans le panneau.
Ne vous y fiez pas. C’est littéralement GATTACA, Brave New World et 1984 réunis, et ils18 sont assis à se marrer en voyant à quel point ils ont trompé la population.
On leur a filé à tous une thérapie génique, en l’appelant un vaccin.
À ce stade, il convient de souligner ce qui, je l’espère, sera la principale conclusion de cette série en deux parties:
La chose la plus importante à retenir de ces deux articles est qu’il n’y a aucune différence fondamentale ou juridique entre l’idée d’imposer un vaccin génétique à la population et celle d’imposer une technologie d’édition génétique à la population.
La loi a déjà été établie, si nous permettons à l’affaire Kassam contre Hazzard de rester incontestée.
L’un des experts mondiaux de l’histoire de la famille eugéniste Huxley est l’une des personnes qui s’occupe aujourd’hui de la législation du Commonwealth sur l’édition du génome. Cool.
Points à prendre en compte dans l’élaboration d’une politique nationale en matière d’édition du génome humain
L’article déclare sur un ton plutôt inquiétant:
Sur la base de notre analyse, nous soutenons que l’élaboration de politiques nationales en matière d’édition du génome devrait se concentrer sur cinq thèmes particuliers. Il s’agit (1) d’intégrer l’équité et d’autres valeurs et principes dans la politique d’édition du génome humain; (2) de veiller à ce que la thérapie, l’amélioration et les autres applications soient réglementées de manière appropriée; (3) de décider quels types de recherche sur l’édition du génome humain devraient être autorisés et soutenus, en reconnaissant les différents points de vue sur le statut de l’embryon humain; (4) de se préparer à un avenir où l’édition héréditaire du génome humain pourrait s’avérer sûre et efficace et (5) d’intégrer une participation publique significative dans la gouvernance de l’édition du génome humain.
Je vais répéter cette phrase:
(4) se préparer à un avenir où l’édition du génome humain héritable pourra se révéler sûre et efficace.
Ainsi, maintenant que l’édition héréditaire du génome va être « sûre et efficace » (définie sans aucun doute par les mêmes personnes qui ont déclaré que les vaccins de thérapie génique étaient sûrs et efficaces), rien n’empêche le cercle de justice dont font partie des personnes telles que Robert Beech-Jones, maintenant élevé à la Haute Cour, de déterminer que:
« Les vaccins de thérapie génique ont été jugés sûrs et efficaces par les autorités compétentes et, par conséquent, le droit de l’individu de refuser ces vaccins n’est pas suffisant pour l’emporter sur les exigences de l’ordre de santé publique imposant ces vaccins à tous les travailleurs en Australie »
Parce que personne ne les a empêchés de le faire en 2021. Alors pourquoi diable, après que le précédent a été établi par Beech-Jones et jugé légal en appel, quelqu’un devrait-il les empêcher d’apporter cette modification mineure à la loi désormais établie?
Au cas où vous ne l’auriez pas vu venir, voici à nouveau le juge Robert Beech-Jones prononçant son discours « la technologie usurpe vos droits », présenté dans la partie 1.
[VOIR VIDEO SUR LA PAGE SOURCE]
Et qui défiera ces juges, qui pensent que les droits de l’homme n’existent plus dans le cadre d’une situation fabriquée qui répond à un agenda particulier?
Personne. Parce qu’ils n’ont même pas besoin de répondre au public.
Voici la réponse de ce même juge aux questions du public lors des présentations de la commission royale australienne COVID cette semaine. Le juge Beech-Jones ayant refusé de répondre, la Cour a répondu à sa place. Et quelle a été leur réponse?
Chère Madame Dunstone
Enquête sur une commission royale COVID-19
Je vous écris en réponse à votre lettre du 21 mars 2024 adressée à l’honorable juge Robert Beech-Jones, lui offrant la possibilité de répondre à un « commentaire » fourni à la commission dans le cadre de son enquête. Le juge Beech-Jones ne souhaite pas répondre.
J’attire l’attention de la commission sur le fait que le jugement du juge Beech-Jones dans l’affaire Kassam v Hazard [2021] NSWSC 1320 a été rendu le 15 octobre 2021. L’article universitaire « Covid- 19 Vaccine Mandates: A Coercive but Justified Public Health Necessity » (Mandats de vaccination Covid- 19: une nécessité de santé publique coercitive mais justifiée) a été publié en juillet 2023 dans le volume 26 du University of New South Wales Law Journal, en même temps qu’un certain nombre d’autres articles. Le juge Beech-Jones a rédigé l’avant-propos de ce volume du Law Journal.
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, leur réponse a été de se référer au document écrit par Wilson et Rudge pour défendre les mandats qui ont contraint la population à recevoir des vaccins de thérapie génétique comme condition pour se prévaloir des droits de l’homme déclarés dans l’article 23.1 de la déclaration des droits de l’homme de l’ONU qui stipule que:
Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
Ce même Chris Rudge a reçu le soutien réciproque du juge Beech-Jones lors de son accession à la Haute Cour d’Australie, probablement en raison de son « excellent » travail d’abrogation des droits de l’homme des Australiens (et, par extension, du Commonwealth) qui, selon le Forum Économique Mondial, n’existent pas.
Donc, si vous pensez que le pouvoir judiciaire vous protégera contre l’obligation de prendre un produit de thérapie génique, quel que soit son nom, à l’avenir – pensez-y à deux fois.
La seule façon d’éviter cela est soit de renverser les principes de coercition légalisée validés dans l’affaire Kassam contre Hazzard, soit que les personnes qui s’apprêtent à gagner des trillions de dollars grâce à leurs produits brevetés acquièrent soudain une conscience éthique.
Laquelle de ces deux options est la plus probable, selon vous?
Novavax a été commercialisé en tant que « vaccin protéique », mais il est soumis au même problème de contamination par les plasmides que les produits de thérapie génique de Pfizer et de Moderna, car le plasmide ADN qui produit l’ARN à l’origine de la protéine n’a peut-être pas été décontaminé efficacement, et les autorités de réglementation n’ont pas pris la peine de le vérifier. ↩︎
L’optimisation des codons est un processus par lequel les généticiens recréent une protéine (qui est une séquence d’acides aminés) en utilisant une séquence génétique (nucléotide) différente de la séquence génétique originale qui a produit la protéine, mais qui crée la même séquence d’acides aminés. Cela est possible parce qu’il n’y a que 20 acides aminés mais 64 combinaisons des 3 nucléotides qui codent pour chaque acide aminé, ce qui donne une redondance. Par exemple, l’arginine est codée par AGA ou AGG ; la glycine par GGA, GGT, GGC ou GGG. Ainsi, si vous avez une séquence de nucléotides AGAGGG et que vous la changez en AGGGGT, vous obtiendrez toujours les mêmes acides aminés et donc la même protéine (en théorie). Il y a cependant des conséquences à ce genre de bricolage et le résultat n’est pas toujours celui que l’on attend. ↩︎
Un coup de chapeau à OpenVAET pour avoir mené d’une main de maître cette analyse avec moi. J’espère que nous aurons l’occasion de l’approfondir dans un autre article. ↩︎
Vous pouvez le vérifier par vous-même en effectuant une analyse BLAST de la séquence Pfizer, Moderna ou Novavax par rapport au génome humain. Voici le résultat ↩︎
Le Forum Économique Mondial, le Council on Foreign Relations, le groupe Bilderberg et leurs entités apparentées qui contrôlent la masse monétaire mondiale par l’intermédiaire de « think tanks ». ↩︎
Je vous avais déjà soufflé mot de la nouvelle arnaque aux semaglutides qui sévit aux États-Unis ainsi que des dégâts que ça provoquerait. Apparemment, c’est en train de prendre ici…
Voici un excellent article de Robyn Chuter sur ce sujet, qui rappelle au passage la perversité des pratiques de Big Pharma, s’il subsistait encore le moindre doute. C’est la troisième partie d’une série qui en comptera quatre. Faute de temps, je n’ai pas traduit les autres – celle-ci est à mon avis déjà assez éloquente – mais si ça intéresse quelqu’un et qu’on me le demande gentiment, je le prendrai (le temps).
En attendant, amis légèrement enveloppés, mangez mieux et mangez moins!
Médicaments amaigrissants agonistes du GLP-1: une échelle appuyée sur le mauvais mur
Les agonistes du GLP-1 tels que Ozempic sont les médicaments amaigrissants les plus réussis jamais développés. Mais qu’entend-on par « réussis »?
Robyn Chuter
28 mars 2024
Dans son best-seller « Les 7 habitudes des gens très efficaces », Stephen Covey met en garde contre un piège courant: « travailler de plus en plus dur pour gravir l’échelle de la réussite et découvrir qu’elle est appuyée contre le mauvais mur ». En d’autres termes, il faut prendre le temps de clarifier ce que signifie la « réussite » avant d’investir du temps, de l’argent et de l’énergie dans sa poursuite. À ce stade de ma mini-série sur les agonistes du GLP-1 tels qu’Ozempic, Wegovy et Saxenda, il convient de se demander contre quel mur ces médicaments sont appuyés.
Mais, comme le souligne un article d’opinion publié dans le JAMA Internal Medicine en février 2024, les médicaments contre l’obésité ont obtenu leur approbation réglementaire en se basant uniquement sur la perte de poids, plutôt que sur la perte de graisse, et ce n’est pas le bon critère de réussite:
« Assimiler la perte de poids à l’amélioration des résultats de santé est trompeur pour les cliniciens et les consommateurs, car la perte de graisse est un facteur beaucoup plus important dans les conséquences pour la santé que la perte de poids globale. Il est essentiel de noter que la graisse viscérale est spécifiquement associée à des complications métaboliques, telles que la résistance à l’insuline, le diabète de type 2, les maladies cardiaques et certains cancers. Si les paramètres de la FDA donnent la priorité à la perte de poids globale sans différencier la source de cette perte, les médicaments peuvent être considérés comme efficaces ou supérieurs à d’autres sur la base de la seule réduction de poids, sans nécessairement permettre une plus grande perte de graisse, qui est une mesure plus pertinente des résultats pour la santé…
La perte de poids globale, y compris par le biais des MAO [médicaments anti-obésité], se produit à la fois par la perte de masse grasse et de masse musculaire; les résultats pour la santé d’un patient sont déterminés par la proportion de ces deux valeurs. Une perte excessive de masse musculaire maigre peut entraîner une obésité sarcopénique, qui est associée à un déclin fonctionnel et à une augmentation de la mortalité. Ainsi, si la perte de graisse viscérale est bénéfique, elle doit s’accompagner d’une préservation ou d’une augmentation de la masse musculaire pour des résultats de santé idéaux. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour clarifier les relations complexes entre les différents types de perte de poids, la composition corporelle et les résultats en matière de santé ».
Pour souligner le point de vue des auteurs de l’article d’opinion du JAMA Internal Medicine, chaque fois que vous perdez du poids, vous perdez à la fois de la graisse et des muscles. Le fait est qu’il faut plus de muscles pour déplacer un corps plus grand et plus lourd. Par conséquent, lorsque ce corps rétrécit, il n’a plus besoin d’autant de muscles. Toutefois, une perte de poids rapide peut entraîner une diminution spectaculaire de la masse musculaire, en particulier chez les personnes âgées qui ont moins de muscles au départ, en raison de la diminution de la masse maigre liée à l’âge et de la baisse du niveau d’activité physique.
L’obésité sarcopénique est la combinaison d’une masse grasse élevée, d’une faible masse musculaire et d’une faible force musculaire ou d’une faible performance physique. Elle est de plus en plus répandue dans les sociétés industrialisées et mène les gens dans des maisons de retraite… et à la mort prématurée.
Pour répondre à cette question, nous devons d’abord établir qu’il existe des raisons valables de craindre que les agonistes du GLP-1 ne provoquent une obésité sarcopénique. Pour ce faire, nous pouvons nous tourner vers les paroles et les actes des entreprises pharmaceutiques elles-mêmes.
Le Tirzepatide (Mounjaro), le nouvel agoniste du GLP-1/GIP qui – comme nous l’avons mentionné dans la deuxième partie – porte un avertissement encadré concernant le risque accru de cancer de la thyroïde, est fabriqué par Eli Lilly, l’une des principales sociétés pharmacriminelles. Eli Lilly a versé 2 831 299 676 dollars pour 25 infractions distinctes depuis 2000. En juillet 2023, Lilly a acquis Versanis, une société biopharmaceutique dont le principal actif est le bimagrumab, un anticorps monoclonal qui préserve, voire augmente la masse musculaire. Un essai clinique est actuellement en cours pour tester « si le bimagrumab, en plus du semaglutide, est capable de préserver/augmenter la masse musculaire en présence d’une perte de poids et/ou de masse grasse ».
Vous vous souvenez peut-être, dans la première partie, que le semaglutide est fabriqué par Novo Nordisk, un concurrent de Lilly, qui est loin derrière lui sur le plan de la criminalité, avec seulement 129 887 792 dollars de pénalités depuis 2000. Si Novo Nordisk souhaite commercialiser un traitement associant le bimagrumab et le semaglutide, il devra passer un accord avec Lilly. Ou peut-être lui faire une offre qu’elle ne pourra pas refuser.
Lilly a également conclu un partenariat avec BioAge Labs pour mener un essai clinique sur l’agoniste oral du récepteur de l’apeline BGE-105 (azelaprag) de BioAge, une autre thérapie de régénération musculaire, en association avec son propre médicament pour la perte de poids, le tirzepatide.
Roche, qui bonne figure avec 432 796 105 dollars de pénalités depuis 2000 (principalement pour entente sur les prix et promotion de ses produits en dehors de l’étiquetage ou sans autorisation), se fraye un chemin sur le marché des médicaments pour la perte de poids. En 2023, elle a racheté Carmot Therapeutics, qui a un double agoniste injectable des récepteurs GLP-1/GIP et un médicament oral GLP-1 en cours de développement. Roche a l’intention de les combiner avec son propre anticorps anti-myostatine pour la préservation des muscles.
Entre-temps, Regeneron Pharmaceuticals (un novice absolu en matière de pharmacriminalité, qui n’a accumulé qu’un maigre 506 035 dollars depuis 2000 en délits fiscaux – c’est qui ces gens, Al Capone?) est sur le point de commencer une étude de phase 2 pour tester si l’ajout de son anticorps monoclonal de préservation musculaire trevogrumab au semaglutide, avec et sans un autre de ses produits, le garetosmab, améliorera la composition corporelle tout au long du processus de perte de poids, ainsi qu’après que les personnes aient cessé de prendre le semaglutide.
Oui, en effet, Big pHarma [NdT. la majuscule au H est un jeu de mots: « harm » = « nuire »] est bien conscient du problème de l’obésité sarcopénique induite par les agonistes du GLP-1 et s’apprête à en tirer profit.
Pour ceux d’entre vous qui se diraient « L’exercice n’est-il pas le meilleur moyen de renforcer les muscles? », tout ce que je peux dire, c’est: « Soyez bénis, mes chers, doux et naïfs petits chatons. Ne savez-vous pas que l’on prépare un médicament pour cela? » Je ne plaisante pas:
L’exercice sous forme de pilule? Une découverte qui imite les bienfaits de l’entraînement
Résumé: Des chercheurs mettent au point des composés qui simulent les bienfaits de l’exercice physique, ce qui pourrait déboucher sur de nouveaux traitements de l’atrophie musculaire, de l’insuffisance cardiaque et des maladies neurodégénératives. Le composé SLU-PP-332 et ses dérivés activent des protéines clés impliquées dans la croissance musculaire et le métabolisme induits par l’exercice.
Cette innovation pourrait constituer une alternative pour les personnes incapables de pratiquer une activité physique régulière en raison de l’âge, d’une maladie ou d’autres conditions. Les travaux de l’équipe, soutenus par des subventions des NIH, marquent une étape importante vers la création de médicaments qui reproduisent les effets physiologiques de l’exercice.
L’autre mur
Big pHarma est comme un illusionniste de théâtre, brandissant un sac à malices à partir duquel il produit un flot ininterrompu de simulacres de santé: un poids réduit avec une composition corporelle sarcopénique; des muscles volumineux mais faibles; des os plus denses mais plus fragiles; des niveaux de glucose plus bas sans réduction des complications diabétiques; et ainsi de suite.
C’est parce que l’échelle de la réussite s’appuie sur un mur qui n’est pas celui de la santé, mais celui du profit. Et les agonistes du GLP-1 sont rentables au-delà des rêves les plus fous des PDG d’entreprises. Comme l’a souligné le Dr Dariush Mozaffarian dans un autre éditorial du JAMA,
« Entre 2021 et 2023, le cours des actions de deux fabricants [d’agonistes du GLP-1], Novo Nordisk et Eli Lilly, a plus que triplé, leur valeur combinée dépassant désormais le trillion de dollars ».
Au cas où vous vous poseriez la question, seuls 17 pays dans le monde ont un PIB supérieur à un trillion de dollars. Réfléchissez un instant à ça.
Big pHarma est donc sur le point de toucher le jackpot avec les agonistes du GLP-1. Qui paiera pour cette manne? Permettez au Dr Mozaffarian de vous en parler:
« La moitié des adultes américains sont intéressés par la prescription d’un médicament amaigrissant1, et 93 millions d’entre eux répondent aux critères d’admissibilité au traitement amaigrissant par GLP-1.2 Les prix de catalogue aux États-Unis se situent entre 12 000 et 16 000 dollars par an; même avec les remises maximales négociées, les coûts dépasseront probablement 6 500 dollars par an. Si tous les adultes américains éligibles recevaient des agonistes du GLP-1 avec des remises, le coût annuel serait de 600 milliards de dollars, soit l’équivalent de toutes les autres dépenses de médicaments sur ordonnance aux États-Unis. On espère que la concurrence fera baisser les prix, mais chaque agent GLP-1 est protégé par une vingtaine de brevets, dont beaucoup sont valables jusqu’en 2040 ou au-delà.3 Même si les prix actuels baissent, l’expérience acquise avec d’autres grandes classes de médicaments suggère que de nouveaux agents de cette classe seront introduits, avec des avantages supplémentaires mais des prix toujours élevés et un marketing agressif, ce qui rend peu probable une baisse significative des coûts totaux dans un avenir proche…
La perte de poids se produit tôt, mais atteint ensuite un plateau, et des années de traitement continu sont nécessaires pour maintenir les bénéfices initiaux. Cela explique pourquoi, même en tenant compte des avantages pour la santé et des prix réduits, ces agents ne sont pas rentables, avec des coûts progressifs de 237 000 à 483 000 dollars par année de vie [NdT. supplémentaire] ajustée à la qualité.4 Par conséquent, même en tenant compte des avantages pour la santé, les agonistes du GLP-1 augmentent substantiellement les coûts. Dans une analyse, les coûts annuels totaux des soins de santé chez les patients qui adhèrent au médicament ont doublé, passant d’environ 13 000 $ par personne avant de commencer à prendre le médicament à 26 000 $ par la suite.5«
Soyons parfaitement clairs. L’obésité est un problème de santé publique, car les personnes obèses présentent un risque plus élevé de contracter un large éventail de maladies chroniques, et le traitement de ces maladies absorbe une part considérable du budget de la santé. Du point de vue de la santé publique, le principal critère de réussite d’une intervention de perte de poids est la réduction des coûts des soins de santé. Les agonistes du GLP-1 font exactement le contraire… et ce, avant même de prendre en compte les coûts supplémentaires liés à l’ajout d’agents de préservation de la masse musculaire qui créent le mirage d’une composition corporelle saine, tout en ne faisant rien pour prévenir la fragilité qui conduit au déclin fonctionnel et à un aller simple pour une maison de retraite.
« La principale raison pour laquelle nous prenons autant de médicaments est que les sociétés pharmaceutiques ne vendent pas des médicaments, mais des mensonges sur les médicaments. Des mensonges flagrants qui, dans tous les cas que j’ai étudiés, se sont poursuivis après que leurs affirmations aient été démontrées fausses ».
Et quel que soit le nombre de mensonges flagrants proférés par ces entreprises systématiquement criminelles, et quel que soit le nombre de fois où elles sont prises en flagrant délit de mensonge – et condamnées pour cela à des amendes d’un montant inconcevable – il semble qu’il y ait toujours un public disposé à accepter ces mensonges.
Les personnes qui luttent contre le diabète veulent croire qu’elles peuvent prendre des pilules qui, comme par magie, ramèneront leur glycémie sous contrôle. Les personnes qui luttent contre l’obésité veulent croire qu’elles peuvent prendre des médicaments qui font fondre la graisse de leur corps tout en faisant grossir leurs muscles. Et les médecins dont les salles d’attente sont encombrées de patients obèses et diabétiques veulent croire que les plus récents colifichets de Big pHarma sont vraiment la solution à ces maladies de la modernité.
Voici ce que l’un de ces médecins, Daniel Frank, MD, avait à dire en réponse à la critique de Dariush Mozaffarian sur les agonistes du GLP-1:
« Il s’agit des agents qui ont le plus changé la vie des obèses dans l’histoire de la médecine et qui représentent l’une des plus grandes avancées dans la gestion des maladies chroniques, une avancée comparable à celle des produits biologiques en rhumatologie, des statines en cardiologie et des articulations artificielles en orthopédie. »
<sarcasme> Voilà qui place la barre très haut </sarcasme>
Frank poursuit :
« La mesure appropriée ici n’est pas le coût par année de vie supplémentaire, mais la qualité de la vie que le patient mène actuellement. Bien entendu, le système de soins de santé ne peut pas payer ce [sic] médicaments à leur prix actuel. Les personnes qui ont les moyens de se procurer ces médicaments et qui veulent les prendre devraient les payer et les prendre. Aux États-Unis, 15 millions de ménages ont un revenu supérieur à 200 000 dollars. Il y a donc des millions de personnes qui peuvent s’offrir ces médicaments et en tirer des bénéfices. Il s’agit d’une source de revenus pour les sociétés pharmaceutiques, ce que nous devrions tous souhaiter après plus de 50 ans d’échecs dans le développement de médicaments contre l’obésité. Ces revenus et ces bénéfices sont exactement l’incitation nécessaire pour amener plus de concurrence sur ce marché ».
Traduction: Il est bien normal que les riches qui sont devenus obèses en abusant de la saloperie produite par Big Food, engraissent les portefeuilles de Big pHarma pour qu’ils puissent se permettre de développer plus de médicaments. Rendre Big pHarma plus rentable sera bénéfique pour nous tous. C’est évident.
Vous voulez d’autres paroles de sagesse du Dr Frank? Bien sûr que oui:
« La médecine a causé des dommages iatrogènes considérables aux patients obèses en leur répétant sans cesse de suivre un régime et de faire de l’exercice, alors qu’il devrait être évident que l’homo sapiens ne peut pas réguler lui-même son poids ou sa consommation de nourriture dans l’environnement actuel. En poussant les patients à l’échec par des régimes, on ne fait que nuire davantage à la santé mentale et à la qualité de vie des patients obèses.
Cessez de faire honte aux patients obèses en les encourageant à améliorer leurs habitudes alimentaires et à augmenter leur niveau d’activité! C’est nocif pour eux!!! Ne savez-vous pas qu’il est impossible, impossible je vous dis, de contrôler ce qu’on met dans sa bouche ou la quantité qu’on y met?
Enfin, selon le Dr Frank:
« Personne ne comprend vraiment pourquoi l’obésité a connu une telle augmentation depuis les années 1970 et il n’existe pas de solution à l’échelle de la population. Jusqu’à ce que cette énigme soit résolue, les nouveaux agents GLP-1 représentent notre première et meilleure approche de la prise en charge de l’obésité ».
Oui, la montée en flèche des taux d’obésité est un véritable mystère, n’est-ce pas? Oh, attendez… en 2009, le chercheur australien Boyd Swinburn a calculé la différence entre les besoins en calories et l’apport calorique réel chez les enfants et les adultes américains, dans les années 1970 par rapport aux années 2000.
Cependant, le Dr Frank n’a pas tout à fait tort. Il est vrai que nous n’avons pas de « solution à l’échelle de la population » pour la surconsommation chronique de calories à l’origine de l’épidémie d’obésité. Le problème, comme je l’ai expliqué dans Aliments ultra-transformés: pas chers, savoureux, pratiques et mortels, c’est que les aliments ultra-transformés qui dominent l’environnement alimentaire moderne entraînent une surconsommation de calories.
Et, cachées dans le gigantesque tas de conneries sur les agonistes du GLP-1 répandues par Big pHarma, il y a quelques pépites de vérité. Comme mentionné dans la première partie, le GLP-1 est une hormone intestinale qui occupe une place cruciale dans le réseau complexe de réactions biochimiques qui régulent l’appétit. Le GLP-1 nous fait savoir que nous avons absorbé suffisamment de calories en nous donnant la sensation d’être rassasiés. Il nous décourage de continuer à manger jusqu’à ce que les calories que nous venons d’absorber aient été consommées. La recherche met aujourd’hui en lumière les aliments qui induisent une plus grande sécrétion de GLP-1, ce qui nous permet de réguler notre consommation alimentaire sans avoir constamment faim. Je me pencherai sur ces recherches dans la dernière partie (du moins pour l’instant) de cette mini-série. Rendez-vous est pris!
J’écris un machin pour Substack à propos de la (crise de) confiance. Mon économiste préféré a publié ceci sur le sujet. Ça parle des États-Unis, vous me direz si l’Europe est concernée. Le sujet des injections n’y est pas explicitement évoqué, je complèterai donc dans mon propre article. À part ça, c’est parfaitement bien vu.
Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie
Les seuls réservoirs de confiance qui subsistent dans la vie américaine sont les réseaux personnels, les entreprises locales et les institutions locales
Charles Hugh Smith
8 mars 2024
Ce n’est pas vraiment un scoop que la confiance sociale a diminué de manière significative aux États-Unis. Les enquêtes révèlent que la confiance du public dans les institutions et les classes professionnelles qui dominent ces institutions s’est effondrée (voir le graphique ci-dessous). La confiance sociale, c’est-à-dire la confiance que nous accordons aux autres, est également tombée à son niveau le plus bas depuis plusieurs décennies.
Ce n’était pas le cas dans les décennies passées. Les Américains accordaient une grande confiance à leurs institutions, à leur gouvernement et à leurs concitoyens. Le déclin de la confiance sociale est généralisé: notre confiance dans les institutions, les élites professionnelles et nos concitoyens américains s’est brutalement effondrée.
Les causes de ce déclin de la confiance sociale peuvent être débattues à l’infini, mais plusieurs facteurs sont évidents:
Les institutions ont perdu la confiance des citoyens en dissimulant ou en modifiant des réalités pour servir des intérêts cachés et des carrières d’initiés. La guerre du Viêt Nam a été poursuivie sur la base de falsifications, tout comme la deuxième guerre du Golfe visant à renverser Saddam. Le Watergate a érodé la confiance à de multiples niveaux, tout comme l’enquête de la commission Church sur l’espionnage domestique et les excès des agences de sécurité américaines.
Les élites managériales et professionnelles au sommet des institutions nationales ne placent plus les intérêts des citoyens au-dessus des leurs. La confiance du public s’est érodée au fur et à mesure que les institutions sont considérées comme des véhicules d’enrichissement personnel et d’avancement de carrière: les PDG du secteur de la santé se paient des millions, l’enseignement supérieur est gonflé par des couches administratives non enseignantes, les entreprises de défense et le Pentagone ont graissé la porte tournante au profit des titulaires et des initiés, et ainsi de suite, dans un défilé sans fin d’égoïsme masqué par de souriantes affirmations de relations publiques « au service du public ».
Le passage d’une société de haute confiance à une société de basse confiance a des conséquences économiques, politiques et sociales. Les sociétés à faible niveau de confiance ont des économies stagnantes, car personne ne fait confiance aux personnes qu’il ne connaît pas personnellement ou par l’intermédiaire de réseaux de confiance, et personne n’a confiance dans le fonctionnement efficace des institutions ou dans leur capacité à remplir leur mission déclarée, qui est de servir le bien public.
Face à des bureaucraties incompétentes, irresponsables et corrompues et à une culture saturée d’escroqueries, de fraudes, d’imposteurs et de systèmes d’enrichissement rapide, les gens abandonnent et se désintéressent. Plutôt que de créer une entreprise et de courir tous les risques pour finalement se faire jeter ou escroquer, ils n’essaient même plus de créer une entreprise. Face à l’insécurité financière qui est désormais la norme, ils décident de ne pas se marier et de ne pas avoir d’enfants.
Les vastes réseaux commerciaux de l’Empire romain reposaient sur des réseaux de confiance personnels et sur la confiance dans les fonctionnaires/institutions de Rome. Les propriétaires de navires de commerce traitaient avec des capitaines et des marchands de confiance, qui payaient ensuite des droits aux fonctionnaires romains à Alexandrie et dans d’autres grands ports de commerce.
En d’autres termes, les réseaux de confiance personnels étroitement liés fonctionnent bien tant que les institutions publiques qui lient l’ensemble de l’économie sont considérées comme justes et fiables – pas parfaites, bien sûr, mais efficaces et « suffisamment bonnes ».
Mais lorsque les institutions publiques sont considérées comme injustes, peu fiables, corrompues ou incompétentes, c’est toute l’économie qui s’effondre. Même les réseaux de confiance personnels ne peuvent survivre dans une économie où les bureaucraties étatiques et les institutions privées sont injustes, peu fiables, corrompues ou incompétentes.
L’économie américaine est aujourd’hui dominée par d’énormes monopoles et cartels privés qui sont l’équivalent pour le secteur privé des bureaucraties d’État agissant dans leur propre intérêt. Les Big Tech, Big Pharma, Big Healthcare, Big Ag, Big Finance, etc. sont encore pires que les bureaucraties d’État parce qu’il n’y a pas d’exigences légales en matière de transparence ou de recours. Essayez d’obtenir une réponse d’une société Big Tech lorsque vous avez été frappé de « shadow banning » ou envoyé en Sibérie numérique.
Les seuls réservoirs de confiance qui subsistent dans la vie américaine sont les réseaux personnels, les entreprises locales et les institutions locales. Ils ne sont pas garantis, bien sûr; dans de nombreux endroits, même ces réservoirs ont été taris. Mais dans d’autres localités, des entreprises et des institutions telles que le service des eaux du comté, le journal local, l’université locale, etc. continuent à gagner la confiance du public en fournissant les services pour lesquels elles ont été créées, de manière efficace et à un coût raisonnable.
Plus l’institution est grande et plus sa richesse et son pouvoir sont importants, plus la confiance sociale est faible, et ce pour de bonnes raisons. Plus l’influence des élites managériales est grande, plus la déconnexion avec les expériences quotidiennes des citoyens et des clients est importante, et plus le marketing autocentré est poussé à l’extrême.
Bien sûr, je fais confiance à Big Tech, Big Pharma, Big Healthcare, Big Finance – pour m’arnaquer, faire des profits, m’envoyer des factures embrouillées, augmenter les frais, faire en sorte qu’il soit impossible de les contacter, et m’envoyer en Sibérie numérique si je me plains.
Le fossé entre les élites et les gens du peuple devrait nous inciter à examiner la voie du manque de confiance sur laquelle nous sommes en train de glisser:
ÉLECTEURS 6% ont une opinion très favorable des membres du Congrès 10% des journalistes 17% des professeurs LES 1% DE L’ÉLITE (politiquement obsédés) 69% ont une opinion très favorable des membres du Congrès 71% des journalistes 76% des professeurs
Dans une société où tout est bidon, de mauvaise qualité ou frauduleux, on prend un risque en faisant confiance à quelqu’un que l’on ne connaît pas personnellement – et même cela peut être risqué maintenant que l’autoglorification par le tape-à-l’œil est la dernière voie qui reste aux non-élites pour parvenir à la sécurité financière.
Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie, économiquement stagnante et socialement exsangue. Nous en sommes là aujourd’hui, et plus nous serons fragmentés, cupides, égoïstes, désespérés et dérangés, moins nous aurons de chances de trouver les moyens de rétablir la confiance.
Malheureusement, nous savons déjà que tous ceux qui prétendent « rétablir la confiance » débitent des messages de relations publiques destinés à camoufler leur enrichissement personnel. Nous savons également que la vaste armée de collaborateurs bien payés, de factotums, d’exécutants, d’apologistes d’histoires heureuses, de laquais, de sous-fifres et de larbins vendus déclare que « tout va bien ».
Il suffit de marmonner « Euh, bien sûr » et de continuer à se connecter (à la décroissance), à abandonner (l’hyperconsommation et le servage par la dette) et à se brancher (sur l’autosuffisance et la relocalisation du capital et du pouvoir de décision).
« Évolution non naturelle »: preuves indiscutables de la création délibérée et systématique des variants covid en circulation
Les panels complets de « mutations de réversion » trouvés dans la circulation générale ressemblent à une expérience
26 août 2023
Le 5 août 2023, une équipe de recherche japonaise a publié une préimpression qui semble contenir les révélations les plus importantes et les plus choquantes de l’ère covid.
Atsuki Tanaka et Takayuki Miyazawa, de l’Université médicale d’Osaka et de l’Université de Kyoto, ont voulu retracer l’évolution historique du variant omicron du SARS-CoV2 en étudiant des séquences virales trouvées « dans la nature » et déposées dans des bases de données publiques.
Ils ont ainsi découvert une centaine de sous-variants omicron distincts dont l’apparition par des processus naturels n’est pas concevable. L’existence de ces variants semble apporter la preuve définitive de la création en laboratoire et de la diffusion à grande échelle de virus covid.
En outre, les variants semblent former des panels complets de mutations typiques de celles utilisées dans les expériences de « génétique inverse » pour tester systématiquement les propriétés des différentes parties des virus.
Les auteurs ont également trouvé des correspondances exactes avec des variants omicron dans des séquences provenant de Porto Rico et déposées dans des bases de données en 2020, soit plus d’un an avant l’annonce de la découverte de l’omicron en Afrique du Sud.
Associés aux observations d’un nombre invraisemblablement faible de mutations « silencieuses » dans les variants du SARS-CoV2, Tanaka et Miyazawa soutiennent que tous les variants apparus depuis l’épidémie initiale de Wuhan ne sont pas naturels et supposent qu’ils représentent un programme expérimental visant à tester les déterminants de l’infectivité et de la pathogénicité du SARS-CoV2 au sein de la population mondiale.
ADDENDUM: Le SARS-CoV2 pourrait exister en tant que « quasi-espèce virale« , c’est-à-dire
« une structure de population composée d’un très grand nombre de génomes variants, appelés spectres de mutants, essaims de mutants ou nuages de mutants ».
Cela rendrait moins surprenante l’apparition de mutations de réversion. Toutefois, cela n’expliquerait pas l’absence de mutations silencieuses dans omicron et d’autres variants (par rapport au variant original de Wuhan), ni l’absence de mutations silencieuses dans les mutants de réversion par rapport à omicron, ni la détection de séquences d’omicron en 2020 à Porto Rico.
Merci à Josh Mitteldorf de l’avoir signalé, mais il est toujours extrêmement difficile de voir comment ces observations peuvent être expliquées naturellement.
Contexte: l’évolution naturelle procède par accumulation de mutations
Avant de décrire l’étude et ses résultats, il convient de rappeler rapidement les principes de base de l’évolution des virus (et de toutes les formes de vie). N’hésitez pas à sauter cette étape si vous la connaissez déjà.
Le SARS-CoV2, comme tous les virus et organismes, se définit par son information génétique, que l’on peut considérer comme une chaîne ou une séquence de lettres. Dans la plupart des organismes, la chaîne est constituée d’ADN, mais le SARS-CoV2 et certains autres virus utilisent des chaînes d’ARN, une molécule étroitement apparentée, pour assurer cette fonction de stockage de l’information.
Le matériel génétique (ADN ou ARN) est divisé en « gènes », c’est-à-dire en séquences génétiques qui codent chacune une protéine. Les protéines sont des molécules actives qui sont synthétisées par la cellule, en utilisant le gène comme modèle. Les protéines sont également des séquences, mais leurs éléments constitutifs sont très différents. Elles n’existent pas en tant que simples chaînes de caractères qui ne font que stocker des informations, mais forment des structures 3D complexes qui ont une activité biologique.
Lorsqu’un organisme se reproduit, la séquence génétique (ADN ou ARN) est copiée et transmise à la génération suivante. Mais le mécanisme de copie est sujet aux erreurs et il arrive qu’un changement, ou « mutation », se produise. Les générations suivantes transmettent cette séquence, de sorte que les mutations s’accumulent naturellement au fil du temps.
Le diagramme ci-dessous illustre ce phénomène: une séquence d’ADN originale accumule quatre mutations successives.
Les effets des mutations sur l’organisme déterminent leur persistance dans la nature
Il est utile de considérer qu’il existe quelques types généraux de mutation, en fonction de leurs effets sur l’organisme:
Beaucoup n’auront aucun effet. Certaines modifications individuelles d’une lettre d’ADN/ARN ne changeront pas réellement la séquence de la protéine codée. Ces mutations « synonymes » n’ont généralement aucun effet et s’accumulent donc simplement au fil de l’évolution naturelle. Comme nous le verrons, l’absence de mutations synonymes est un signe important que l’évolution d’omicron et d’autres variants n’est pas naturelle.
Parmi celles qui ont un effet, la grande majorité sera délétère, pour la même raison qu’une modification aléatoire d’une partie d’un système fonctionnel est susceptible de le briser. Ces mutations disparaîtront rapidement de la population.
Il est très rare qu’une mutation provoque un changement ayant un effet bénéfique. Ces mutations proliféreront alors dans les générations futures, car les organismes qui en sont porteurs survivront et se reproduiront plus efficacement.
Ainsi, toutes les formes de vie accumulent progressivement des mutations – certaines silencieuses, d’autres bénéfiques. C’est l’évolution.
L’« évolution non naturelle » d’omicron
Examinons maintenant le cas spécifique du variant omicron du SARS-CoV2 et son évolution (présumée) à partir de la souche originale de Wuhan.
Pour cet article, nous suivrons Tanaka et Miyazawa en nous concentrant sur une seule section de la chaîne d’informations génétiques du virus – le gène codant pour la fameuse protéine de pointe. Ils étudient trois variants d’omicron officiellement reconnus – BA1, BA1.1 et BA2. Pour l’instant, nous nous contenterons d’examiner le BA1.
Comme dans toute évolution, les changements dans la protéine de pointe se produisent par l’accumulation progressive de mutations dans la séquence génétique qui la code. Dans le cas de l’omicron BA1, il y a 37 mutations non synonymes, c’est-à-dire des points où la séquence de la protéine de pointe produite est différente de celle du variant original de Wuhan.
Tanaka et Miyazawa ont voulu utiliser les bases de données publiques, dans lesquelles les chercheurs du monde entier déposent les séquences virales qu’ils ont trouvées, pour retracer l’histoire de l’évolution de la protéine de pointe de l’omicron BA1, c’est-à-dire pour répondre à la question suivante: dans quel ordre ces 37 mutations se sont-elles accumulées?
Retracer l’ordre d’accumulation des mutations omicron
Il y a deux façons évidentes de procéder: en partant de l’avant ou en revenant en arrière.
Dans l’approche prospective, on peut rechercher dans les bases de données les versions de la séquence qui présentent une seule des 37 mutations omicron, mais qui sont par ailleurs identiques à la souche d’origine. Cette seule mutation doit avoir été la première. On pourrait ensuite répéter le processus pour identifier la deuxième, la troisième, etc.
Toutefois, les variants porteurs de mutations très précoces auraient été rares dans la population mondiale du SARS-CoV2 et pourraient ne pas apparaître dans les bases de données.
Une approche plus sûre, celle adoptée par Tanaka et Miyazawa, consiste à travailler à rebours. Cela signifie qu’il faut commencer par déterminer laquelle des 37 mutations est la dernière ou la plus récente.
Pour ce faire, il faut trouver une séquence qui inclut toutes les mutations sauf une – et celle-ci doit être la mutation la plus récente.
Tanaka et Miyazawa ont donc effectué une série de 37 requêtes dans la base de données en utilisant des séquences dépourvues chacune d’une seule des mutations omicron BA1, en partant du principe que l’une des 37 séquences devrait trouver une correspondance, indiquant la dernière mutation dans la progression de l’évolution vers BA1.
Il est intéressant de s’imaginer à la place de ces chercheurs, exécutant des requêtes pour chacune des 37 mutations, se demandant peut-être laquelle d’entre elles s’avérerait être la plus récente, et obtenant la réponse… TOUTES*.
Enfin, toutes sauf une, ce qui ne fait aucune différence.
Leur cerveau a dû exploser.
Un panel de variants avec des mutations omicron BA1 inversées individuellement ne peut pas apparaître naturellement
Dans la figure ci-dessous (Fig 2A de l’article), chaque ligne représente un variant de l’omicron BA1 trouvé « dans la nature ».
Les colonnes représentent chacune des mutations omicron. Si la cellule est colorée, cela signifie que le variant porte la mutation. Les cellules blanches indiquent que la mutation est absente et que la séquence de la protéine de pointe est identique à la souche originale de Wuhan à ce stade.
Si vous pensez que le tableau a un aspect très ordonné, vous avez raison. Il montre que, pour toutes les mutations du sous-variant omicron BA1 sauf une, il existe une souche dans laquelle cette mutation – seule – est absente.
Dans l’évolution naturelle par mutation accumulée, chaque variant n’a qu’un seul parent, car il a été créé par un seul événement de mutation. Ainsi, pris au pied de la lettre, ces résultats impliquent que l’un des variants est le parent d’omicron BA1 (nous ne pouvons pas dire lequel), et que tous les autres sont des enfants.
Nous pouvons maintenant répondre à la question initiale de Tanaka et Miyazawa et décrire l’histoire naturelle de l’évolution de l’omicron BA1 qui découle de ces résultats :
La souche BA1 officiellement reconnue se forme lorsque la dernière de ses 37 mutations se produit (nous ne savons pas laquelle);
BA1 subit ensuite 35 changements distincts et parallèles qui inversent parfaitement l’une de ces mutations par rapport à la séquence de la souche originale de Wuhan.
C’est absurde. La réversion parfaite de mutations comme celle-ci, à une telle échelle, n’est absolument pas plausible dans le cadre d’un processus naturel.
Les variants trouvés par Tanaka et Miyazama peuvent être décrits comme un « panel » de mutations de réversion. Ce type de panel est exactement ce qu’un chercheur créerait pour tester systématiquement la contribution de différents éléments d’un virus à son activité.
On trouve également des « panels » de réversion complets pour d’autres variants officiels d’omicron
Les chercheurs ont également examiné deux autres variants omicron reconnus et largement répandus, à savoir les variants BA1.1 et BA2. Fait remarquable, ils ont trouvé les mêmes « panels » de mutations de réversion pour ces deux variants.
BA1.1 est très similaire à BA1 – il ne comporte qu’une seule mutation supplémentaire par rapport à la souche de Wuhan, soit un total de 38.
Lorsque Tanaka et Miyazawa ont effectué des recherches sans tenir compte de chacune de ces mutations, ils ont trouvé 37 des 38 mutations existant « à l’état sauvage ».
BA2 est assez différent de BA1 – ils partagent 14 mutations par rapport à la souche Wuhan, mais BA2 n’a que 17 autres mutations (différentes) pour un total de 31.
Lorsqu’ils ont recherché des variants dépourvus de ces mutations individuelles, ils en ont trouvé 29 sur les 31 « dans la nature ».
La « recombinaison », ou l’échange de matériel génétique entre différents virus, ne peut pas non plus expliquer les variants d’omicron
La discussion ci-dessus concerne l’évolution par accumulation progressive de mutations, dans laquelle chaque nouveau variant est produit par la mutation d’un seul parent.
Il existe un autre mécanisme par lequel les virus et d’autres formes de vie peuvent évoluer. La « recombinaison » implique l’échange de sections de matériel génétique entre deux variants différents. Les variants observés pourraient-ils résulter d’un échange de matériel génétique entre omicron BA1 et le virus original de Wuhan?
Tanaka et Miyazawa s’efforcent d’envisager cette possibilité, mais peuvent facilement l’exclure.
D’une part, la recombinaison nécessiterait que les virus omicron BA1 et les autres virus ancestraux soient présents dans la même cellule au même moment – car la recombinaison ne peut se produire que dans une cellule, pendant la phase de réplication du virus. Cela sera extrêmement rare compte tenu des fréquences impliquées et de la nécessité de créer autant de mutations de réversion – en particulier compte tenu de la chronologie des vagues des différents variants, comme indiqué dans l’article.
Expliquer ces réversions par la recombinaison signifierait qu’une section d’ARN dans omicron BA1 contenant la mutation à inverser devrait être proprement échangée, de sorte que les mutations situées de part et d’autre ne soient pas affectées. Il faudrait qu’il y ait deux « croisements » entre les variants, un de chaque côté de la mutation. Mais les croisements nécessitent l’alignement d’une partie de la séquence commune entre les deux souches. Pour certaines mutations, l’écart de part et d’autre de la mutation suivante n’est tout simplement pas assez grand pour permettre ces croisements, et la recombinaison est donc impossible.
La recombinaison laisserait également des traces dans les régions flanquantes du virus de part et d’autre du gène de la protéine de pointe – et celles-ci n’ont pas été trouvées.
Variants d’omicron dans des échantillons prélevés à Porto Rico – plus d’un an avant la détection officielle d’omicron
Tanaka et Miyazawa ont donc pu montrer que la recombinaison ne pouvait pas expliquer le panel de mutations de réversion qu’ils ont trouvé. Mais en envisageant cette possibilité, ils sont tombés sur d’autres éléments qui soulèvent des questions fondamentales sur l’histoire d’Omicron.
En interrogeant la base de données à la recherche de signes indiquant que la recombinaison a joué un rôle, ils ont trouvé des correspondances avec une séquence de Porto Rico soumise en 2020. D’autres recherches ont permis de trouver 29 variants attribués à Porto Rico qui correspondent exactement à omicron BA1 ou BA2, sur la base des séquences de protéines de pointe.
Toutes ces séquences ont été déposées dans la base de données en 2020, plus d’un an avant l’annonce de la détection d’omicron en Afrique du Sud en novembre 2021.
L’absence de mutations « synonymes » suggère fortement que les variants du SARS-CoV2 sont d’origine artificielle
Comme si tout cela ne suffisait pas, Tanaka et Miyazawa soulignent une autre série de preuves qui, à elles seules, suffisent probablement à conclure que les variants omicron ne sont pas naturels.
L’explication des mutations ci-dessus a souligné que, dans la nature, on s’attend à en voir
des mutations qui ont un effet matériel et bénéfique sur l’organisme; et
des mutations « silencieuses » ou « synonymes » qui n’affectent pas les protéines produites à partir de l’ARN/ADN et ne devraient pas modifier la capacité de reproduction de l’organisme.
Ces mutations « synonymes » qui ne modifient pas la protéine correspondante sont, comme on peut s’y attendre, beaucoup plus fréquentes que celles qui affectent la protéine elle-même. Elles n’ont généralement aucun effet sur la capacité de survie du virus et s’accumulent donc naturellement au fil du temps, parallèlement à l’acquisition de mutations non synonymes bénéfiques plus rares et plus significatives sur le plan fonctionnel.
Or, les variants officiels omicron mentionnés ici ne présentent tous qu’une seule mutation synonyme dans le gène codant pour la protéine de pointe, contre 31 à 38 mutations non synonymes.
Cela n’a aucun sens. L’évolution naturelle devrait toujours créer des mutations synonymes silencieuses à un taux plus élevé que des mutations non synonymes qui ne peuvent persister que si, contre toute attente, elles entraînent au hasard une amélioration de la conception de la protéine qu’elles codent.
Les auteurs poursuivent en soulignant que cette observation non plausible n’est pas limitée à omicron:
Il n’y avait pas de mutations synonymes dans les variants Alpha, Beta, Gamma, Delta ou Mu, [et] seulement une dans chacun des variants Lambda et Omicron.
Les panels de réversion omicron semblent faire partie d’une expérience systématique
La présence « dans la nature » de panels presque complets de réversions individuelles parfaites de pratiquement toutes les mutations dans trois lignées omicron distinctes ne peut vraisemblablement pas être naturelle. Cela ressemble plutôt à un exercice systématique de « génétique inverse » visant à tester les effets de chaque mutation omicron sur le comportement du virus.
Il est clair que tout ou partie des variants omicron ont été synthétisés dans un laboratoire d’où ils ont été libérés d’une manière ou d’une autre, dans le cadre d’un programme délibéré. Si l’on ajoute à cela l’absence de mutations synonymes dans d’autres variants, on peut en déduire que tous les variants décrits après la souche originale de Wuhan ont des origines artificielles.
Les auteurs suggèrent que les variants qu’ils ont trouvés font effectivement partie d’une expérience visant à caractériser la protéine de pointe et les effets des mutations sur le comportement du virus:
En effet, le fait que l’on n’ait pas trouvé jusqu’à présent que bon nombre des diverses mutations observées, en particulier dans les premiers variants, sont effectivement associées à une infection virale accrue (van Dorp et al, 2020) soutient l’hypothèse selon laquelle chaque variant a été synthétisé artificiellement pour identifier les acides aminés de la protéine S responsables de l’infectiosité et de la pathogénicité.
Conclusion: cela change tout
Si les observations et les déductions de cet article sont correctes – et à moins d’un pur canular, impliquant des dépôts frauduleux dans des bases de données de séquences, elles semblent l’être – alors elles fournissent la preuve indiscutable que toute l’histoire du SARS-CoV2, au moins après l’émergence de la souche d’origine, est artificielle.
Quelqu’un, quelque part, fait vraiment tout cela délibérément.
Corrections
3 septembre 2023
Certains La plupart des changements individuels d’une lettre d’ADN/ARN ne modifieront pas réellement la séquence de la protéine codée.
La majorité des mutations uniques aléatoires modifieront effectivement l’acide aminé codé. Mais l’écrasante majorité d’entre elles perturberont la protéine, de sorte qu’il est toujours vrai de dire que les mutations synonymes silencieuses devraient initialement être plus nombreuses que les mutations fonctionnelles.
N’ayez pas peur de la maladie X. Tout ce qui fuit ou est libéré d’un laboratoire doit pénétrer à l’intérieur de vous pour causer des dommages. Vous disposez de mécanismes de défense naturels pour empêcher que quelque chose ne pénètre à l’intérieur de votre corps. Il s’agit notamment de la muqueuse de la barrière épithéliale et des cellules immunitaires qui protègent cette barrière. Essayer d’empêcher l’agent associé à la maladie X de pénétrer dans la barrière épithéliale par des mesures de confinement, de distanciation sociale et de masquage ne fonctionnera pas [NdT. en fait, les masques augmentent le risque de contamination des voies respiratoires inférieures – j’ai un exemple vécu]. C’est ce qu’ont prouvé les mesures draconiennes auxquelles les gens se sont laissés prendre lors de la panique du covid.
Lorsque l’agent pénètre dans le mucus qui recouvre la barrière épithéliale, il peut être détecté à l’aide de diverses méthodes, mais cela ne signifie rien. Il n’est pas à l’intérieur de votre corps. Les gens sont tombés dans le panneau avec le test PCR covid. Ne tombez pas à nouveau dans ce panneau. Des millions de personnes ont été testées positives mais n’ont jamais été malades parce que l’agent était à l’extérieur d’elles et non à l’intérieur. Si vous êtes si effrayé à l’idée que quelque chose soit présent dans votre morve, rincez-la avec un lavage nasal.
J’utilise le mot « agent », car il peut s’agir de n’importe quoi: un virus, une bactérie, une toxine ou du matériel génétique astucieusement enveloppé dans une nanoparticule lipidique ou une autre enveloppe artificielle.
Si l’agent traverse le mucus et fusionne avec la membrane cellulaire qui constitue la barrière épithéliale, ce qu’il contient peut pénétrer dans la cellule épithéliale. Dans ce cas, les personnes dont le système immunitaire est correctement régulé possèdent des récepteurs de type Toll qui signalent aux cellules immunitaires, par le biais de diverses cytokines, d’éliminer les cellules épithéliales et toutes les parties de l’agent de manière non inflammatoire. Les cellules épithéliales sont remplacées par de nouvelles cellules et l’agent ne pénètre jamais à l’intérieur du corps.
Si un agent traverse la barrière épithéliale et pénètre dans le sang, la lymphe ou les espaces interstitiels, nous disposons encore de mécanismes pour l’empêcher de pénétrer dans d’autres cellules tissulaires. Mais si le système immunitaire est déréglé, il peut réagir de manière excessive et endommager les cellules tissulaires, ce qui entraîne une morbidité et une mortalité excessives. C’est la réponse immunitaire qui peut être dommageable et mortelle, et non l’agent envahisseur.
Notre expérience avec le covid nous a appris que nous pouvons faire en sorte que la réponse immunitaire reste régulée et que nous pouvons également gérer l’inflammation et les lésions tissulaires qui peuvent survenir en cas de dérèglement du système immunitaire. N’oublions pas cette leçon. Si nous l’oublions, nous cédons à la peur.
La peur est leur arme. Elle vous conduira à prendre la décision de vous faire injecter l’agent, une partie de l’agent, ou le message visant à produire une partie de l’agent, en franchissant directement la barrière protectrice. Vous vous infectez délibérément, pensant que cela vous protégera d’une manière ou d’une autre. Ce n’est pas le cas. Cela fait exactement le contraire en déréglant le système immunitaire et en affaiblissant les mécanismes naturels conçus par Dieu pour vous protéger.
« Ils » nous ont balancé des turbo-cancers mais heureusement, ils ont la solution. Ou pas.
Au fait, ça concerne qui exactement? Le désormais célèbre parlementaire britannique Andrew Bridgen nous explique cette petite scène. C’est de l’humour british pince-sans-rire. Ou pas.
En février, j’ai été menacé par le gouvernement. Un ministre très, très haut placé, qui était un de mes amis et qui m’a fait entrer en politique, s’est approché de moi dans le salon de thé – et c’est sa parole contre la mienne – il s’est approché de moi et m’a chuchoté à l’oreille: « Tu peux parler autant que tu veux, Andrew. Tu es vacciné, tu vas bientôt mourir d’un cancer ». Quel genre de personne est capable de dire ce genre de chose?
I was threatened in February by the government. A very, very senior Minister who used to be a friend of mine, he got me into politics, came up to me in the tea room – and it’s his word against mine – but I mean, he came up and whispered in my ear « You can speak up all you want to, Andrew. You’re vaccinated, you’re going to be dead of cancer soon ». What sort of person would say that to anybody?
Le cancer de Kate Middleton et celui de son beau-père ne sont pas non plus d’heureux présages.
Moderna, sponsorisé par Merck, a mené des essais expérimentaux sur son « vaccin » anti-cancer ARNm-1457/V940. Voici comment il est censé fonctionner: les chercheurs prélèvent sur une personne des cellules cancéreuses de la tumeur et procèdent à un séquençage génétique à la recherche de protéines anormales. Lorsqu’ils trouvent ces protéines anormales, ils en choisissent une et concoctent un ARNm codé pour que les cellules humaines normales fabriquent cette protéine. Ils injectent ensuite cet ARNm à la personne cancéreuse. L’idée est de créer une réponse immunitaire contre cette protéine. En fin de compte, les cellules T cytotoxiques seront capables de reconnaître les cellules cancéreuses qui contiennent cette protéine et de les détruire, éliminant ainsi le cancer. Ça a l’air bien, non?
Ok, réfléchissons un peu. L’ARNm doit être introduit dans les cellules. Comment font-ils? Exactement de la même manière qu’avec les injections covid… en encapsulant l’ARNm dans des nanoparticules lipidiques qui se diffuseront PARTOUT. Il y aura alors des cellules normales tout au long du système vasculaire et dans les tissus organiques, y compris le cerveau, qui produiront la protéine anormale. La réaction du système immunitaire sera de détruire ces cellules normales. En fonction de l’endroit où cette destruction a lieu et de l’ampleur de cette destruction, dont rien ne peut être prédit, diverses pathologies surviendront.
Pendant que la protéine anormale est fabriquée, les cellules T-helper, qui sont constamment à la recherche de protéines anormales, seront activées. Elles activeront à leur tour les cellules T cytotoxiques, qui se cloneront elles-mêmes. Ces cellules T cytotoxiques ont le pouvoir de détruire les cellules qui portent ou contiennent la protéine anormale. Les cellules cancéreuses seront assurément détruites, mais les cellules saines qui fabriquent la protéine anormale seront également attaquées.
Ils ne s’y prennent pas de la bonne façon. Ils apprendront à leurs dépens qu’il ne faut pas fabriquer davantage de protéines anormales, mais renforcer la capacité du système immunitaire à reconnaître les protéines anormales déjà produites par les cellules cancéreuses.
Voici ce qui nous attend ensuite. Ils vont vous convaincre qu’ils peuvent concocter de l’ARNm pour coder des protéines NORMALES, comme l’insuline, l’injecter à des personnes qui ne peuvent pas produire d’insuline et guérir le diabète. Cela semble bien, mais n’oubliez pas qu’ils doivent faire pénétrer cet ARNm dans vos cellules. Pour ce faire, ils utilisent une bulle de graisse non toxique astucieusement enveloppée de cholestérol et de DSPC, des graisses corporelles normales, afin qu’elle soit acceptée par toutes les cellules de l’organisme. À l’intérieur de cette bulle de graisse se trouvent de plus petites bulles de graisse qui contiennent l’ARNm. Malheureusement, ces petites bulles de graisse sont toxiques, restent sur place après la libération de l’ARNm, peuvent s’accumuler dans certains tissus et perturber les mitochondries de ces cellules, affectant ainsi leurs fonctions. Ce problème a été abordé dans mon Substack, ici.
L’insuline codée par l’ARNm injecté est donc une protéine normale, ce qui signifie que le système immunitaire n’attaquera probablement pas les cellules qui la fabriquent. Mais un autre problème se pose. Des cellules de l’organisme produisent maintenant de l’insuline alors qu’elles ne devraient pas en produire. La manipulation de la production d’insuline dans des cellules non productrices d’insuline pourrait avoir des conséquences.
Tout d’abord, la production d’insuline est étroitement régulée par le système endocrinien. Cette régulation pourrait facilement être perturbée, entraînant des déséquilibres dans l’homéostasie du glucose et des effets indésirables potentiels. Deuxièmement, les cellules ont des fonctions spécialisées et le fait de modifier leurs fonctions pour produire de l’insuline peut interférer avec leurs rôles normaux. Troisièmement, même si la protéine produite est une protéine normale, l’ARNm qui code pour cette protéine n’a pas sa place dans certaines cellules. Les récepteurs de type Toll peuvent identifier la présence de cet ARNm et demander la destruction de ces cellules. Enfin, si divers types de cellules fabriquent trop d’insuline, l’organisme pourrait ne pas être en mesure de réguler sa production, ce qui entraînerait une hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang).
La technologie de l’ARNm ne nous sauvera pas des maladies chroniques que nous nous infligeons et ne préviendra pas non plus les maladies transmissibles. Nous devons cesser d’essayer d’être plus malins que Dieu, sinon nous allons au-devant de graves problèmes.
Je traduis une transcription faite par TranscriberB, issu de son considérable travail d’archivage. Le Dr William Makis est un des médecins les plus actifs dans la diffusion d’informations sur les effets des injections, pour le grand public ou, comme ici, pour les institutions gouvernementales.
VIDÉO – Présentation devant le Parlement croate du Dr William Makis sur les turbo-cancers, 1er décembre 2023 (Symposium International de Zagreb, Croatie – « Dans l’œil du cyclone ») DR. WILLIAM MAKIS MD, publié le 8 mars 2024 https://makismd.substack.com/p/video-croatian-parliament-presentation [inclut la source vidéo du clip] [capture d’écran]
TRANSCRIPTION
0:21 DR. WILLIAM MAKIS [via Internet] : Honorables membres du Parlement. Je suis le Dr William Makis et je suis un médecin canadien d’Edmonton, en Alberta. J’ai suivi une formation médicale à l’Université McGill de Montréal, avec une spécialisation de cinq ans en médecine nucléaire, radiologie et oncologie. J’ai à mon actif plus de 100 publications évaluées par des pairs, la plupart en tant que premier auteur dans le domaine du diagnostic et du traitement du cancer. Au cours de ma carrière, j’ai diagnostiqué plus de 20 000 patients atteints de cancer et j’ai traité plusieurs centaines de patients atteints de cancer en tant que médecin traitant.
Je me suis penché sur les cancers agressifs qui apparaissent chez les personnes ayant reçu des vaccins covid 19. Ces cancers sont appelés « turbo-cancers » en raison de leur nature et de leur comportement très agressifs. Le terme « turbo-cancer » n’est pas un terme médical, mais il est apparu sur les médias sociaux par l’intermédiaire de personnes qui ont elles-mêmes connu ces cancers ou dont les familles ont été touchées par ces cancers.
J’ai découvert ce phénomène pour la première fois chez des médecins canadiens en juillet 2022. Nous avons connu un incident ici au Canada où quatre médecins canadiens travaillant dans le même hôpital, Trillium Health à Mississauga, en Ontario, sont décédés du cancer à quelques jours d’intervalle, tous les quatre ayant été vaccinés contre le covid 19 afin de pouvoir conserver leur emploi.
Ici, au Canada, nous étions soumis à des obligations vaccinales contre le covid dans tout le pays d’octobre 2021 à novembre 2021 et tous les médecins étaient tenus de recevoir au moins deux vaccins covid, sous peine d’être renvoyés. Par conséquent, tous les médecins du Canada étaient au moins doublement vaccinés à la fin de 2021 et, en 2022, nous avons assisté à une explosion de cancers très agressifs et de décès par cancer parmi ces médecins.
J’ai récemment témoigné devant l’Enquête Nationale Citoyenne au Canada1 et j’ai soumis comme pièce à conviction plusieurs documents confirmant que les médecins canadiens présentent désormais une surmortalité de 54% en 2022 par rapport à 2019, ce qui signifie que 54% de plus de médecins canadiens sont décédés en 2022 par rapport à 2019. J’ai fourni à l’Enquête Nationale Citoyenne une base de données complète sur ces décès de médecins canadiens, et cette base de données peut être téléchargée et analysée.
Or, au moins un quart de ces décès sont dus à des cancers extrêmement agressifs. Depuis que j’ai découvert ce phénomène de turbo-cancer, j’ai signalé plus de 300 cas de turbo-cancer dans les articles que je publie sur mon site Substack, Makis MD point Substack point com. [https://makismd.substack.com/]
J’ai observé ces cancers dans toutes les professions où les vaccins covid sont obligatoires. Je l’ai vu chez tous les travailleurs de la santé, les médecins, les infirmières, les physiothérapeutes, les ergothérapeutes. Je l’ai vu chez les enseignants.
En fait, les enseignants sont la profession soumise à l’obligation vaccinale qui semble avoir été la plus durement touchée par des cancers agressifs et des décès liés au cancer. Je l’ai constaté chez les policiers, les pompiers, les militaires, les employés municipaux et dans d’autres secteurs d’activité où les vaccins covid étaient obligatoires.
Un autre groupe a également été très durement touché par le cancer: il s’agit des étudiants des universités et des établissements d’enseignement supérieur qui ont été soumis à l’obligation vaccinale pour pouvoir rester à l’école et poursuivre leurs études. Aujourd’hui, beaucoup de ces jeunes meurent.
4:29 Les caractéristiques cliniques du turbo-cancer peuvent être décrites comme suit. Je pense que ces cancers touchent des personnes de tous âges, mais ils semblent vraiment affecter les jeunes, même des enfants de seulement 12 ans. Ces cancers se présentent à un stade très avancé, généralement au stade IV. Il n’y a généralement aucun signe avant-coureur de l’apparition de ces cancers. Ils se développent extrêmement rapidement et ne se manifestent qu’au stade III ou IV.
5:03 Ils se développent très rapidement. Les oncologues ne s’attendent pas à une croissance tumorale aussi rapide. Ces tumeurs peuvent atteindre des tailles très importantes, qui ont été décrites comme de la taille d’une balle de softball ou d’un ballon de football, voire d’une pastèque. De très grosses masses tumorales.
Ces cancers se propagent de manière très agressive et à de multiples endroits du corps. J’ai été témoin de situations où les chirurgiens pensaient pouvoir enlever ces cancers par voie chirurgicale, les garder sous contrôle parce que l’imagerie n’avait pas montré de propagation. Ils procèdent à l’opération et après celle-ci, font une nouvelle imagerie et constatent que le cancer s’est déjà propagé, qu’il s’est étendu aux ganglions lymphatiques, aux poumons ou aux os. Le cancer n’a donc pas été détecté à temps.
6:02 Les turbo-cancers les plus courants qui apparaissent chez les personnes vaccinées contre le covid sont les lymphomes, les cancers du cerveau, généralement des glioblastomes, les cancers du sein, généralement des cancers du sein triple négatif, les cancers du côlon et les cancers du poumon.
Les autres cancers qui présentent un comportement de turbo-cancer sont les leucémies, les cancers des testicules et des ovaires, les sarcomes, les mélanomes, les cancers du rein et les cancers hépatobiliaires, c’est-à-dire les cancers de la vésicule biliaire ou de l’arbre biliaire2, ou encore du pancréas.
6:49 Une autre caractéristique des turbo-cancers est qu’ils sont résistants à la chimiothérapie, à la radiothérapie et à de nombreuses immunothérapies de pointe.
Pour entrer un peu plus dans les détails, les lymphomes apparaissent généralement chez des jeunes de 20 à 30 ans et je les vois le plus souvent chez des étudiants de l’université ou du collège qui ont été obligés de se faire vacciner contre le covid 19. Ces tumeurs peuvent devenir extrêmement volumineuses et se présentent généralement sous la forme de grosses masses tumorales dans la poitrine.
Les lymphomes répondent généralement très bien à la chimiothérapie, mais ce n’est pas le cas de ces lymphomes turbo-cancers. Le pronostic varie, mais ils ont tendance à tuer le patient en 12 mois environ, en un an typiquement, ce qui est bien pire que ce à quoi s’attendent les oncologues pour un lymphome.
7:44 Les leucémies, les cancers du sang, sont les turbo-cancers les plus agressifs. Ils peuvent toucher des adolescents et des jeunes de 20 à 30 ans, mais ils peuvent tuer une personne en quelques semaines, quelques jours ou parfois même quelques heures après le diagnostic. J’ai rapporté plusieurs cas d’adolescents qui se sont rendus aux urgences parce qu’ils se sentaient mal, on leur a diagnostiqué une leucémie et ils sont morts en quelques heures. Les leucémies sont donc les turbo-cancers qui ont le pire pronostic et ce sont ces personnes qui meurent le plus rapidement.
8:28 Les turbo-cancers du cerveau sont généralement des glioblastomes, le type de cancer du cerveau le plus agressif.
Mais il existe aussi des cancers de la moelle épinière qui sont normalement extrêmement rares. Ils ont également un très mauvais pronostic et entraînent généralement la mort en quelques mois. Le cas le plus récent que j’ai rapporté est celui d’un garçon de 12 ans, originaire des Philippines, qui a reçu une dose de Moderna. Quatre mois plus tard, il a développé un cancer du cerveau et est décédé en moins d’un an. Et il ne s’agissait que d’une seule dose de Moderna.
Des cancers du sein, des turbo-cancers du sein, se manifestent également entre 20 et 30 ans, ce qui est beaucoup plus jeune que ce à quoi on pouvait s’attendre pour les cancers du sein avant les vaccins covid. Le cas le plus jeune que j’ai rapporté est celui d’une jeune fille de 19 ans atteinte d’un cancer du sein.
Ces cancers du sein sont généralement triples négatifs, ce qui signifie qu’ils sont dépourvus de récepteurs hormonaux ER, PR et HER23. Il s’agit là encore des cancers du sein au pronostic le plus défavorable.
9:42 Les cancers du côlon se présentent au stade IV également chez les personnes âgées de 20 à 30 ans et les oncologues ne s’attendent pas à voir ce groupe d’âge jeune développer des cancers du côlon. À la présentation, ces cancers se sont déjà propagés au foie, aux poumons ou aux os. Le pronostic est là encore très sombre, la mort survenant généralement en moins d’un an.
Les cancers du poumon sont également extrêmement agressifs, généralement chez des non-fumeurs et, là encore, le pronostic est très sombre, la mort survenant en moins d’un an, généralement en quelques mois seulement.
Les femmes enceintes constituent un autre groupe de personnes vaccinées très vulnérables au développement d’un turbo-cancer. Les femmes enceintes semblent présenter un risque beaucoup plus élevé de turbo-cancer, sans que l’on sache pourquoi. Ces turbo-cancers apparaissent généralement pendant la grossesse ou peuvent apparaître et être découverts post-partum, au cours de la première année qui suit l’accouchement. Il s’agit donc d’un groupe auquel il convient d’accorder une attention toute particulière.
En ce qui concerne les mécanismes par lesquels ces vaccins covid provoquent des turbo-cancers, personne ne connaît le mécanisme d’action exact. Toutefois, plusieurs théories ont été proposées dans la littérature.
Je pense que l’explication la plus probable du turbo-cancer est la suppression du système immunitaire et les dommages causés sur le système immunitaire de surveillance du cancer par les vaccins covid 19.
Nous avons constaté que les vaccins covid causaient des dommages au système immunitaire et nous avons constaté que les personnes doublement vaccinées, après quelques mois, étaient beaucoup plus susceptibles d’attraper à nouveau le covid, et que les personnes triplement vaccinées étaient beaucoup plus susceptibles d’attraper le covid. Les gouvernements du Canada et de l’Australie nous ont fourni des données montrant que plus on reçoit de vaccins covid, plus le système immunitaire est endommagé. Au milieu de l’année 2022, le gouvernement canadien a cessé de communiquer les données relatives au statut vaccinal des personnes hospitalisées, car 90% des personnes hospitalisées pour covid 19 étaient vaccinées et 90% des personnes décédées du covid 19 étaient vaccinées. Nous savons donc que les vaccins covid endommagent le système immunitaire.
12:15 Ils endommagent les cellules immunitaires, les cellules T cytotoxiques4, les cellules tueuses naturelles et interfèrent avec la signalisation du système immunitaire. Ils agissent par l’intermédiaire de récepteurs situés sur les cellules immunitaires, tels que les récepteurs de type Toll, ou TLR. Nous savons que dans les vaccins à ARNm, l’ARNm a été modifié avec de la pseudouridine spécifiquement pour atténuer la réponse immunitaire par l’intermédiaire des récepteurs de type Toll, afin que l’ARNm ne soit pas détruit par le système immunitaire lors de l’injection du vaccin.
On a également découvert que ces vaccins diminuent ou suppriment l’interféron de type I. Le profil des cytokines est donc complètement modifié une fois que le vaccin a été injecté.
Une autre théorie est que les vaccins covid interfèrent avec les gènes suppresseurs de tumeurs tels que P53 et BRCA1, qui sont impliqués dans de nombreux cancers. BRCA est impliqué dans le cancer du sein et le cancer de l’ovaire, et P53 est impliqué dans le cancer du poumon, le cancer du côlon et de nombreux autres cancers.
13:30 Un autre type d’atteinte du système immunitaire a été découvert, appelé déplacement des anticorps IgG45, qui se produit après l’injection d’une deuxième dose d’ARNm, lorsque l’organisme commence à produire des anticorps tolérants à la protéine de pointe, mais qui créent également une tolérance au cancer.
Après la troisième dose, le booster, le corps produit 500 fois plus d’IgG4 qu’après les deux premières doses, et le patient développe une tolérance à la protéine de pointe, mais il perd également ses fonctions de surveillance du cancer. Cela pourrait contribuer à l’augmentation de ces turbo-cancers.
Une autre théorie concerne les micro-ARN générés par les vaccins à ARNm. Ces micro-ARN peuvent être oncogènes, agir comme des oncogènes ou inactiver des gènes suppresseurs de tumeurs.
Enfin, il y a le problème majeur de la contamination par l’ADN qui a été découvert par le généticien américain Kevin McKernan6 et confirmé par le professeur Philip Buckhaults de l’université de Caroline du Sud7 et le Dr David Speicher de l’université de Guelph au Canada8. Cette contamination par l’ADN, ces plasmides d’ADN, ont été trouvés dans chaque flacon de vaccin de Pfizer et de Moderna. Et ces plasmides peuvent contribuer à l’augmentation du nombre de cancers.
Les flacons de Pfizer, la contamination, contiennent également une séquence du SV40, le virus simien 40, c’est une séquence promotrice9. Pfizer n’a pas expliqué ce que cette séquence fait là et nous ignorons si cette séquence spécifique pourrait également contribuer au cancer.
En résumé, nous avons besoin de plus de recherches pour déterminer les mécanismes exacts par lesquels ces cancers apparaissent.
Le développement de turbo-cancers agressifs a été observé principalement avec les vaccins ARNm, Pfizer et Moderna, mais des cas ont également été signalés avec AstraZeneca et Johnson & Johnson.
De grâce, je vous exhorte à examiner, si possible, vos bases de données sur le cancer. L’ancien gestionnaire de fonds spéculatifs, Edward Dowd, a présenté les données du Royaume-Uni10 concernant les décès par cancer, qui montrent une augmentation de 120% des décès dus aux cancers de la peau tels que les mélanomes, de 80% des décès dus au cancer du pancréas, de 40% des décès dus au cancer du cerveau, de 30% des décès dus au cancer du sein, et ainsi de suite.
Des milliers de jeunes gens meurent actuellement de turbo-cancers et les oncologues nord-américains ne disposent d’aucune option de traitement pour ces cancers. Après l’échec des chimiothérapies, radiothérapies et immunothérapies standard, les patients sont renvoyés chez eux pour y mourir.
Il pourrait y avoir d’autres options de traitement pour ces patients. Il existe des protocoles utilisant de fortes doses d’ivermectine, de fortes doses de mébendazole ou de fenbendezole, de fortes doses de vitamine C en perfusion, des protocoles utilisant de fortes doses de mélatonine, de l’huile de CBD et d’autres approches qui n’ont pas été suffisamment étudiées dans le cadre d’essais cliniques, et qui pourraient aider ces patients qui souffrent actuellement de ces turbo-cancers.
Je demande la suspension immédiate des vaccins covid 19. Ces produits sont extrêmement dangereux, en particulier pour les enfants, les femmes enceintes et les jeunes adultes, et je pense que ces vaccins devraient être retirés du marché immédiatement.
Je vous remercie de m’avoir donné l’occasion de m’adresser à vous, et que Dieu vous bénisse tous. 17:18 [FIN]
« Le système biliaire, également appelé voie biliaire ou arbre biliaire, est un système de conduits, d’organes et de structures associées dont la fonction est de produire, stocker, sécréter et transporter la bile. Le système biliaire comprend le foie, la vésicule biliaire et le pancréas ». Source: https://www.verywellhealth.com/biliary-system-5085330↩︎
Le terme « cancer du sein triple négatif » fait référence au fait que les cellules cancéreuses ne possèdent pas de récepteurs d’œstrogènes ou de progestérone (ER ou PR) et ne produisent pas ou trop peu de la protéine appelée HER2 (les cellules sont « négatives » aux trois tests). (Les cellules se révèlent « négatives » aux trois tests) ». Source: https://www.cancer.org/cancer/types/breast-cancer/about/types-of-breast-cancer/triple-negative.html↩︎
Voir: Les anticorps IgG4 induits par une vaccination répétée peuvent générer une tolérance immunitaire à la protéine de pointe du SARS-CoV-2 Uverskz, et al, mai 2023 Vaccins (Bâle) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10222767/↩︎
Ancien analyste et gestionnaire de portefeuille à Wall Street, Ed Dowd est le fondateur de Phinance Technologies et l’auteur de « Cause Unknown: The Epidemic of Sudden Death in 2021 and 2022 » (Cause inconnue: l’épidémie de mort subite en 2021 et 2022). Son compte Twitter est Follow Dowd sur https://x.com/DowdEdward Voir: « Ed Dowd a les données: Augmentation importante du nombre de décès et d’invalidités d’origine cardiovasculaire après 2020 – Ask Dr. Drew Ed Dowd revient avec une analyse préoccupante des données britanniques sur la mortalité et l’invalidité qui montre une augmentation importante des maladies cardiovasculaires chez les 15-44 ans après 2020. » 26 septembre 2023 https://drdrew.com/2023/ed-dowd-has-the-data-major-increase-in-cardiovascular-deaths-disability-after-2020-ask-dr-drew/ [l’entretien avec Ed Down commence à 10:20] ↩︎
Un, les « crises » ne sont pas terminées. Vous aurez probablement remarqué. Selon une interview de 1988 du Dr Lawrence Dunegan, qui exposait le programme pour les décennies à venir, elles ne feraient même que commencer. Pour les gens patients, je traduirai (gratuitement) – il existe un bouquin (payant) en français écrit par un québecois pas exagérément sérieux (cf point suivant).
Deux, j’ai continué à éplucher Substack et à écouter NoAgenda – énormément de matière, pas non plus trop sérieusement traitée par mes collègues francophones – dont certains n’hésitent pas à me piquer mes sources, c’est bien naturel. Je les traiterai donc moi-même.
Trois, alors que je n’y ai encore rien publié, j’ai plus d’abonnés sur Substack que sur ce blog. Pour faire d’une pierre deux coups, j’y écrirai donc (en anglais) et je relaierai ici (en français), ce qui ne change pas beaucoup la formule, si ce n’est que j’en serai un des auteurs.
Qui me suit sur Substack? Des lecteurs lassés d’infos contradictoires, de théories exotiques, de débats inutiles, de loyautés toxiques, et de la suspicion tenace, souvent justifiée, d’avoir affaire à de l’opposition contrôlée ou tout au moins orientée. Le tout dans un climat de fatigue générale, issu de ce qu’on subit depuis maintenant quatre ans – et de la perspective de ce qui est annoncé. Ce serait donc utile de sortir du fantasme, de la naïveté et du découragement qui les accompagne. Mon genre de boulot.
Et pour citer notre ami James, je n’avais pas démissionné.
J’en ai un peu plein les bottes de ressasser les mêmes rengaines sur les mêmes sujets. J’ai encore quelques trucs déjà prêts à publier, et deux ou trois nouveaux que je pourrais bien rédiger.En attendant, j’entame ici une série sur les « dix albums que j’emporterais sur une île déserte ». C’est pour me faire plaisir mais ça pourrait servir à certains jeunes qui pensent que ce qu’ils écoutent est de la musique.
C’est pas le hit-parade, on commence donc par le n°1, qui me donne en même temps l’occasion de déballer ce que je pense de l’humanité.
DEVO – « Q: Are we not men? A: We are DEVO! »
J’avais 14 ans.
J’étais punk.
Cette année-là sortait chez les disquaires cet objet:
C’était l’album, le disque était décliné en différente couleurs, y compris une version transparente avec la pochette dedans. Merchandizing gigantesque et lancement commercial en accord.
La première salve de leur contrat était un un single qui reprenait un standard du rock1 de nos parents, devenu une sorte de mondanité pour soirées mondaines, issue de la fausse révolte de la génération précédente, qui s’inquiétait de ne pas trouver satisfaction – pas faute d’essayer, vu ce que cette génération d’enfants gâtés s’était permis dans tous les domaines. Beurk. Beurk, beurk.
À voir la vidéo on sentait pourtant, comme dirait Ran-Tan-Plan, confusément quelque chose. L’étiquette de prix sur la basse de Casale et la phrase de batterie inversée de Myers donnaient un ton assez, comment dire, Devo? Et, comme nous ne le savions pas encore à l’époque, Mark et Bob faisaient jouer leur père dans la vidéo (dans le rôle du General Boy, le papa de Booji Boy), un de leurs running gags du genre « C’est qui le vieux dans ton clip, c’est ton père? »
Cette année-là, chez ma tante française, avec mon cousin et ma cousine, on se le passait en boucle sur un petit lecteur à cassette portable mono au son bien pourri. Ça sonnait pourtant déjà mille fois mieux que les albums de Pink Floyd, Status Quo, et euh… des Rolling Stones – et du groupe dans lequel jouait mon père – qui passaient en boucle sur la chaîne du salon. C’était un signe. En Belgique, la majorité de mes congénères à crête étaient parfaitement satisfaits de la soupe qu’on leur servait sous le label punk/new wave: des arnaques comme les Sex Pistols et The Clash, que je n’ai jamais supportés. Certains d’entre nous attendaient pourtant autre chose…
Après plusieurs années d’expérimentation dans un garage à Akron – où il faisait si froid en hiver que Bob Mothersbaugh et Bob Casale jouaient de la guitare avec des moufles (authentique) – c’est un petit groupe de l’Ohio, issu du petit monde universitaire intello américain, qui s’était donné bien du mal pour enfin arriver, après l’avoir peaufinée sur leurs scènes locales, à la musique que nous attendions. Notre musique. Celle que nous étions nés pour entendre.
La face A balayait enfin et sans appel tout ce qu’on avait jamais entendu, après quoi la face B réinventait le rock, depuis les premiers accords de « Gut Feeling »2 jusqu’aux dernières mesures de « Come back, Jonee », puis le frénétique « Sloppy » – qui démontait en quelques mots le rêve américain – et l’estocade finale de « Shrivel up », un genre de requiem assez trash (voir ci-dessous). Nous étions conquis.
De leur côté, les membres du groupe se plaignaient de la production de leur album par Brian Eno3 et du fait que le studio de Conny Plank à Cologne n’était pas le bon endroit pour l’enregistrer4 – ce qui m’évoque l’image pittoresque de ces grands dadais yankee débarquant dans un aéroport allemand avec leurs caisses de matos. De l’album, Mark disait que c’était comme d’écouter Devo par un trou de serrure. Il se trompait, Eno est un génie de la production, il leur a donné un opus qui peut se réécouter des milliers de fois – ce qui est, j’avoue, mon cas.
Les vrais soucis de production allaient commencer à partir de leur deuxième album, qui liquidait le reste de leur catalogue de compositions – encore plus géniales. Bowie, qui chapeautait leurs débuts discographiques, allait le confier à un autre de ses producteurs récurrents, Ken Scott, capable du meilleur (« Alladin Sane ») comme du pire (« Ziggy Stardust »). C’est le pire qui prévalut, l’album tient du sabotage. La musique de Devo y est totalement castrée, stérilisée. Ça a encore moins de pêche qu’une démo… Pour se faire une idée de ce que ça aurait dû être, il reste les versions live – notamment dans un de leurs derniers concerts un peu (disons très) enlevés à Lollapalooza (en première partie de Metallica!) – réminiscent de leur époustouflantepremière tournée (son pourri, sorry) – avec une performance incroyable de « Blockhead », morceau qui passe totalement inaperçu en version studio et fout ici la trouille – Devo est un groupe aussi effrayant que rigolo – et où des compositions comme « Smart Patrol/Mr DNA » et « Gates of Steel » (un des rares morceaux à sauver du troisième album) donnent leur vraie mesure, voir ci-dessous.
C’était donc plié, il aurait fallu arrêter après « Q: Are we not men ». On se serait contentés d’écouter le reste sur les divers bootlegs qui circulaient à l’époque, et ils seraient entrés dans la légende. Mais ils ont continué, se sont trahis, ont trahi leur musique et leur public en rejoignant la mafia du show-business, entourée de la mafia du Renseignement, notamment de crasses comme Timothy Leary ou Neil Young, dont on aperçoit les sales tronches ici et là dans leur oeuvre.
Leurs albums suivants sont totalement dispensables. « Freedom of Choice », qui s’inspire de vieux standards rythm and blues, leur a amené un certain succès commercial, notamment grâce au très anodin single « Whip it ». Le groupe trouvera enfin son autonomie en produisant lui-même sa quatrième galette, « New Traditionalists » mais il est trop tard: malgré quelques titres bien foutus et quelques étincelles d’inspiration (« Enough said », qui figure quelque part sur ce blog), le son est envahi de claviers pompeux, d’une batterie lourdingue et, comble de l’ironie, les paroles tombent dans le premier degré. Le titre de leur suivant (« Oh no, it’s Devo! ») peut aussi être pris au premier degré, il est fatigant et sans intérêt. Leur sixième, « Shout » est une merde inécoutable, un mur sonore concocté sur Fairlight CMI, premier synthé/sampler de gros calibre entièrement digital que quasiment personne ne maîtrisait à l’époque, et encore moins eux, qui expliquaient pourtant à leurs débuts que pour obtenir un son intéressant, il fallait soit du matos de pointe, soit des gadgets ridicules. Ils auront donc confondu les deux et au final loupé leur transition du garage vers le studio.
Leur extraordinaire et irremplaçable batteur Alan Myers, l’épine dorsale du groupe, quitte d’ailleurs le groupe peu après parce qu’il en a marre, à juste titre, d’être remplacé par une boîte à rythme5. Il meurt en 2013, Bob Casale en 2014 (j’ai juste oublié de mentionner qu’il y a deux fois deux frères dans le groupe: Bob et Gerald Casale, Bob et Mark Mothersbaugh). Les autres vieillissent très mal, devenant des caricatures d’eux-mêmes, de vieux cons pathétiques qui tentent de retrouver un peu de leur fraîcheur des débuts en reprenant en concert les expériences musicales de leur garage à Akron.
Assez pitoyable, Gerald Casale, auteur de la pseudo-théorie de la dévolution, réalise avec effroi – et un peu de retard – que ce qu’il écrivait à l’époque par dérision était encore en-dessous de la réalité. Mark compose des musiques pour des films sans intérêt. Il chope un méchant Covid en 2020 et se réjouit que le vaccin sorte. Sans commentaire…
Les membres de Devo sont devenus leurs propres pères, qui meurent sous leur propre casquette (cf « Shrivel up », ci-dessous). Ils n’auront finalement rien compris du sérieux de leurs blagues: au commencement était la fin, Dieu a créé l’Homme et c’est un singe qui a fourni la colle. Ouaip. C’est exact.
L’humanité est malade et ça pourrait être contagieux, nous disaient cinq mecs plutôt bons musiciens et très doués pour en faire quelques chansons qui visaient juste, avant d’être eux-mêmes contaminés. Dommage, ils aimaient leur musique et nous aussi. Fallait pas espèrer plus. On n’a d’ailleurs rien fait de mieux avant ni après. Il n’y a que l’éphémère qui soit éternel.
« Q: Are we not men » était le commencement et la fin6 de Devo.
Nous sommes en 2024.
La musique est redevenue à 99% la daube d’avant. Celle qui naît dans des garages mal chauffés meurt assez rapidement si on l’en sort – la chaleur des studios, sans doute. Ça ne s’arrangera pas avec l’intelligence artificielle.
Les gens d’aujourd’hui m’emmerdent toujours autant. Ce qu’ils disent, ce qu’ils pensent, ce qu’ils font et finalement, ce qu’ils sont. Sont-ils des hommes ou ont-ils dévolué? To be or not to be Devo, c’est la question. Ce que je sais c’est que même en se foutant un pot de fleur en plastique rouge sur la tête, difficile de faire plus vulgaire. C’est comme ça qu’ils étaient quand je suis arrivé et ça ne s’est pas tellement arrangé entretemps.
C’est une réalité de la vie Tu ne peux pas revenir en arrière C’est une loi divine Tu perdras ta grande gueule C’est une réalité de la vie Ça ne se vend qu’en paquet C’est une loi divine Tu finiras par rétrécir
Encore une corvée? Mais tu es à court de jus Tu ferais bien de l’accepter Et crever sous la casquette de ton père
Flétris-toi!
C’est tout en haut sur la liste Tu n’as pas le droit de te fâcher C’est la règle numéro un Une vie rangée n’est pas amusante Parce que c’est une réalité de la vie Tu ne peux pas revenir en arrière C’est une loi divine Tu perdras ta grande gueule
C’est vrai et c’est prouvé Tu dois péter et faire caca7 C’est une loi divine Tu finiras par rétrécir Encore une corvée? Mais tu es à court de jus Tu ferais bien de l’accepter Et crever sous la casquette de ton père
Flétris-toi!
Flétris-toi, Devo!
DEVO, Shrivel up, paroles de Gerald Casale et Mark Mothersbaugh
D’un groupe de milliardaires dégénérés et camés dont on avait rien à caler. ↩︎
Non, je n’ai pas oublié le premier morceau, mais je vais pas tout vous présenter ici – écoutez l’album!↩︎
… et Bowie, qu’on retrouve dans quelques autres de mes albums « île déserte ». ↩︎
La genèse de l’album, l’article de Wiki susmentionné en donne quelques infos utiles, quoiqu’en anglais. ↩︎
Tout comme XTC, qui a également commencé son déclin après la perte de son génial batteur Terry Chambers. ↩︎
« In the beginning was the end » est la pierre d’édifice de la dévolution, tirée de la deuxième loi de la thermodynamique, l’entropie. ↩︎
« You gotta pooty-poo-poo »: la danse des Devo-tees se nommait le poot – le pet. ↩︎
Le dernier dans la liste montrerait donc qu’on a donc affaire à une autre maladie « de laboratoire », pour laquelle Big Pharma aurait la solution – chère, inefficace et dangereuse. Comme je l’écris dans mon commentaire à l’article de Sasha, on commence par enquêter sur une fraude après l’autre jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’il ne s’agit pas de fraudes, mais d’un modèle d’entreprise.
Après le rachat d’Arena Pharmaceuticals, spécialisée dans les traitements de maladies cardiovasculaires, Pfizer vient d’acheter Seagen, une « une société mondiale de biotechnologie qui découvre, développe et commercialise des médicaments innovants contre le cancer ».
« Le cancer reste l’une des principales causes de décès et une personne sur trois aux États-Unis recevra un diagnostic de cancer au cours de sa vie. Avec l’un des investissements les plus importants de l’histoire de Pfizer, nous nous lançons à corps perdu dans la lutte contre le cancer, avec l’objectif de réaliser des percées qui améliorent radicalement la vie des personnes atteintes de cette maladie », a déclaré le Dr Albert Bourla, président-directeur général de Pfizer. « Grâce à la technologie brevetée et mondialement reconnue des conjugués anticorps-médicaments (ADC) de Seagen, ainsi qu’à l’ampleur et à la force des capacités et de l’expertise de Pfizer, nous sommes prêts à changer le paradigme du traitement du cancer. Nous pensons que l’oncologie sera un moteur de croissance important pour Pfizer et qu’elle contribuera de manière significative à la réalisation de nos objectifs financiers à court et à long terme. »
Devant tant de générosité, on reste pantois. Comme le dit le Dr Tenpenny, les vaccins ne représentent que 5% de leur chiffre d’affaires, mais ils garantissent les autres 95%.
Au fait, si ça intéresse quelqu’un que je traduise l’un ou l’autre article, y’a qu’à demander! C’est gratuit et avec plaisir – et j’aurai moins l’impression de prêcher dans le désert.
Protégez les bébés de l’injection de Beyfortus (anticorps monoclonaux contre le VRS)
Ceci est un post d’une collègue française, Hélène Banoun
Hélène Banoun est pharmacienne biologiste, ancienne chercheuse à l’INSERM, basée en France.
Elle écrit dans un courriel:
Depuis le 6 décembre, date à laquelle j’ai alerté le public sur l’essai clinique non contrôlé du gouvernement français, Twitter France m’a rendue invisible. En France, l’injection de Beyfortus (nirsevimab, un anticorps monoclonal contre la bronchiolite causée par le VRS) est recommandée pour tous les nouveau-nés dès la maternité. Ce traitement n’a pas été testé sur des nouveau-nés, mais sur des enfants âgés de 3 mois à 2 ans!
Les calculs des lanceurs d’alerte français démontrent l’existence d’une augmentation très importante du nombre de décès de bébés âgés de deux à six jours, deux mois de suite, exactement depuis l’introduction de cette « thérapie monoclonale préventive contre la bronchiolite » (Beyfortus®) qui n’a jamais été réellement testée chez les nouveau-nés.
Il semble que Twitter ait activé la fonction « cacher les tweets d’Hélène Banoun » pour de nombreux abonnés https://twitter.com/BanounHelene
« Les mauvaises surprises des vaccins et des thérapies préventives contre la bronchiolite à VRS ».
par Hélène sur Researchgateici [NdT. en anglais; le texte original, cité ci-après, en français est ici].
Quelques extraits de l’article [les références numérotées sont dans l’article lié] :
Thérapies préventives aux anticorps monoclonaux?
Un nouveau concept apparaît à l’occasion de la lutte contre la bronchiolite : la thérapie préventive qui consiste à injecter directement des anticorps. Sanofi commercialise en collaboration avec Astra-Zeneca un anticorps monoclonal contre le VRS, le Beyfortus®, destiné à être injecté en prévention chez les nouveau-nés.
Un des essais cliniques [1] montre des effets indésirables graves du produit et 3 décès dans le groupe vacciné contre 0 dans le groupe placebo, et selon la formule rituelle, « les décès ne sont pas attribués au médicament par l’investigateur ».
La FDA a enregistré 15 décès dans l’ensemble des essais de cet anticorps monoclonal: 12 dans les groupes traités (0,32%) et 3 dans les placebo (0,16%). La FDA note donc le déséquilibre en défaveur du traitement [2]: 4 décès cardiaques, 2 gastro-entérites, 2 morts subites, 1 cancer, 1 Covid, 1 fracture, 1 pneumonie, mais aucun décès n’a été relié au traitement. L’EMA [NdT. l’Agence Européenne des Médicaments] enregistre 3 décès dans les groupes placebo et 11 décès dans les groupes traités. Conclusion de l’EMA : la balance bénéfice/risque est positive…[3]
La HAS conclut à un service médical rendu « faible » : elle rappelle que la bronchiolite est en général une maladie bénigne, que le Beyfortus® est suspecté de sélectionner des virus résistants. La HAS souligne également l’absence de donnée étayant un éventuel impact sur la réduction de durée d’hospitalisation ou la mortalité et la HAS note aussi les décès dans les effets indésirables possibles [4].
Souvenons-nous que toute cette campagne de « prévention » de la bronchiolite est censée éviter l’engorgement des hôpitaux par des bébés atteints de cette maladie: si ce produit ne diminue pas significativement les hospitalisations, quel intérêt a-t-il?
L’EMA dans son rapport de septembre 2022 [3] nous rappelle le fiasco des essais de vaccins contre le VRS par le passé: des enfants sont morts de bronchiolite grave dans les groupes vaccinés et aucun dans les groupes témoins. C’est encore une manifestation de l’ADE (Antibody dependent enhancement = facilitation/aggravation de l’infection par les anticorps) qui a été décrit pour la dengue [5]. Cet ADE est dû à l’effet délétère des anticorps qui, au lieu de neutraliser le virus, facilitent son entrée dans la cellule par le récepteur du fragment Fc des immunoglobulines. Et justement les industriels ont jugé bon de modifier cette région Fc du Nirsevimab (nom générique du Beyfortus®) : le Fc de cet anticorps a une plus forte affinité pour le récepteur néonatal du Fc et ceci en vue d’étendre sa durée de vie.
Remarquez – quelle coïncidence! TOUS les fabricants de vaccins covid ont adopté simultanément une approche de conception très similaire: sélectionner le composant le plus toxique du « pathogène » ciblé pour en faire l’élément de conception de leur produit. Il semble que ce soit la nouvelle tendance à la mode dans le développement des médicaments. Rendons-les VRAIMENT dangereux.
L’EMA nous rappelle qu’on ne peut pas exclure le rôle de ce fragment Fc dans la « protection » contre le virus VRS.
Comme je l’ai expliqué [6], différents noms sont donnés à ce même phénomène selon qu’il est considéré comme bénéfique (ADCD, ADNKA, ADCP, ADNP) ou délétère (ADE): c’est toujours une entrée du virus dans la cellule facilitée par le fragment Fc de l’anticorps. Les industriels recherchent les effets bénéfiques de ce phénomène et se méfient des effets délétères, c’est pourquoi ils ont recherché le risque d’ADE avec le Beyfortus® dans des modèles animaux. Ils affirment ne pas l’avoir détecté mais l’EMA souligne, sans s’émouvoir, qu’aucune évaluation histopathologique des rats n’a été conduite après traitement et infection par le VRS: c’est le seul marqueur reconnu de l’ADE. L’EMA nous rassure en affirmant qu’aucun signe d’ADE n’a été observé dans les essais cliniques: vraiment?
Des bronchiolites sont pourtant signalées comme cause de décès de nourrissons dans les groupes traités; ces décès ne sont pas attribués au traitement par l’investigateur.
Pour pouvoir l’affirmer, il aurait fallu autopsier ces pauvres bébés et vérifier qu’il n’y avait pas de phénomène histopathologique dans les poumons: ça n’a pas été fait et l’EMA s’est bien gardée de le demander. On peut craindre donc que cet anticorps monoclonal dont le fragment Fc a été modifié ne provoque ce dangereux effet ADE chez certains nourrissons, ce qui expliquerait le déséquilibre des décès dans le groupe traité par rapport au placebo mais aussi le même déséquilibre en comparaison du groupe traité au Synagis® (palivizumab), l’ancien médicament équivalent qui ne possédait justement pas cette modification du fragment Fc [7]!
La courbe bleue représente, pour chaque mois (de 2018 à octobre 2023), les taux de mortalité de 2 à 6 jours de vie, des bébés natifs du mois en question.
La ligne verte horizontale représente le taux de référence, calculé sur les années 2018-2019. Ce taux est de 0,69 décès pour 1 000 naissances.
Les lignes pointillées bleues représentent l' »intervalle de confiance des taux de mortalité à 95% ».
Les pointillés rouges représentent l’intervalle de confiance des taux de mortalité à 99,8%.
En septembre 2023, il y a 54 décès de nourrissons entre 2 et 6 jours de vie sur 55 489 naissances, ce qui donne un taux de mortalité de 0,97 décès pour 1 000 naissances.
La Maison Blanche confirme 230 000 doses supplémentaires de vaccin contre le VRS pour les nourrissons le mois prochain.
La France est le terrain d’expérimentation mondial de ce produit, qui sera désormais distribué aux États-Unis! Beyfortus injecté aux nouveau-nés dans les maternités depuis le 15 septembre > augmentation de 50% des décès de nourrissons entre 2 et 6 jours. Principal effet indésirable = bronchiolite = facilitation de l’infection par l’anticorps monoclonal.
Le VRS est une escroquerie:
N’oublions pas non plus que le VRS est un problème de santé totalement inventé. Il s’agit d’un rhume banal rebaptisé qui n’a jamais menacé la vie des bébés. Ne tombez pas dans le panneau. N’injectez pas à vos bébés des préparations biologiques toxiques.
Le vaccin contre le VRS de Moderna n’a aucune efficacité (et selon moi, aucune efficacité n’est attendue de la transfection de cellules avec le matériel génétique d’un virus respiratoire inventé de toutes pièces):
La transfection de vos cellules avec des poisons génétiques et autres présente un risque important (à mon avis, la « prévention des cas » est un conte de fées élaboré par des statisticiens très bien payés et formés à l’art de la simulation):
La bêtise deviendra endémique au Royaume-Uni d’ici 2060
Je sais, elle est déjà endémique…
Posté le 24 décembre 23 par JitIn
J’ai une théorie – que j’ai peut-être déjà mentionnée dans ces pages – selon laquelle une grande partie de la menace que le changement climatique fait peser sur le monde naturel pourrait être démontrée comme étant une illusion par pure logique, si quelqu’un avait le temps, ou plus important encore, l’envie, de collecter les données.
Il existe un principe bien connu dans la vie humaine selon lequel les apparences ont de l’importance. On peut appeler cela le « préjugé de beauté », ou encore « les personnes laides sont injustement considérées comme malveillantes au premier coup d’œil ». Un phénomène similaire se produit dans la perception des animaux par l’homme. Les choses mignonnes sont vulnérables et les choses horribles sont dangereuses. C’est un instinct que nous avons. Voir ici pour une discussion. Il y a des gens bizarres comme moi qui aiment les araignées. Mais cela signifie simplement que l’horreur que la plupart des gens éprouvent à l’égard des arachnides déteint sur l’arachnologue.
Je prétends que, parce que les scientifiques sont des humains et non des automates désintéressés, ils sont plus enclins à rechercher les menaces qui pèsent sur les animaux mignons et à chercher les raisons pour lesquelles les animaux horribles se répandent. Telle est ma théorie. Et il serait facile de la tester, simplement en consultant la littérature.
La « crise » climatique étant l’alpha et l’oméga des menaces qui pèsent actuellement sur le monde naturel, les créatures horribles pulluleront dans un avenir chaud, tandis que les animaux mignons disparaîtront inévitablement sous l’effet d’une chaleur accablante.
Un exemple de créature qui appartient sans équivoque à la caste des « horribles » est le moustique, qui, compte tenu de ce qui précède, deviendra donc plus abondant et envahira des zones dont il est actuellement absent, apportant avec lui de méchants virus ou protozoaires.
UNE BRÈVE LEÇON D’ÉCOLOGIE (N’HÉSITEZ PAS À FAIRE UNE AVANCE RAPIDE)
On peut décrire les endroits disponibles où une espèce particulière peut vivre en utilisant le concept de « niche ». Il en existe deux types principaux.
Le premier est la niche fondamentale, qui peut être considérée comme un espace à n dimensions, chaque dimension étant définie par l’un ou l’autre paramètre environnemental. Le plus évident est la température maximale et minimale qu’une espèce donnée peut tolérer. Il y a aussi des paramètres comme la salinité et l’humidité, ainsi que des phénomènes météorologiques plus intangibles comme les précipitations. Cette enveloppe englobe l’éventail des environnements que notre espèce peut potentiellement habiter.
Le deuxième type est la niche réalisée. Il s’agit du sous-ensemble de la niche fondamentale qui est effectivement occupé par l’espèce concernée. Par exemple, certaines espèces de plantes sont limitées aux marais salants. Mais la plupart d’entre elles pourraient allègrement pousser à l’intérieur des terres si elles en avaient la possibilité. À l’intérieur des terres, elles sont facilement évincées par des espèces plus vigoureuses; mais sur le marais salant, leur plus grande tolérance à l’environnement leur permet de pousser là où les espèces plus vigoureuses ne peuvent le faire.
FIN DE LA LEÇON D’ÉCOLOGIE
À l’aide de modèles climatiques, si vous croyez à ce genre de choses, il est possible de cartographier la niche fondamentale actuelle et future d’une espèce particulière, à partir d’informations sur ses tolérances environnementales. On peut également cartographier sa niche réalisée à partir des données d’occurrence existantes et donner une idée de ce que sa niche réalisée pourrait être dans le cadre d’un scénario de changement climatique particulier.
Ce n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Prenons un autre exemple de marais salant : si on estime que le niveau de la mer va s’élever, cela pourrait signifier que la niche réalisée de l’aster de mer se déplacera vers le haut du marais. Mais le fera-t-elle? Les endroits où nous pensons que l’aster de mer va se répandre sont déjà occupés par des graminées grossières. Peut-être seront-elles moins vigoureuses avec une ou deux inondations par an, mais peut-être pas. Il n’est pas facile de déterminer si la communauté changera.
Après ce préambule, vous commencez sans doute à vous demander Mais Bon Sang de Quoi Jit Parle-t-il cette fois? Eh bien, je parle de ça:
Le Star: Les mozzis tueurs s’emparent du pays Daily Mail: La dengue atteint le Royaume-Uni The Scotsman: Le changement climatique pourrait apporter la fièvre Daily Record: Les insectes tropicaux vont frapper le Royaume-Uni Daily Express: Les moustiques tigres pourraient apporter la dengue au Royaume-Uni à mesure que le climat se réchauffe The Guardian: Selon l’Agence de la Santé, la crise climatique pourrait provoquer 10 000 décès supplémentaires par an au Royaume-Uni
Il y a quelques semaines, l’Agence britannique de sécurité sanitaire a publié un rapport géant sur les effets du changement climatique sur la santé au Royaume-Uni. Ce rapport peut être consulté ici. Il y a beaucoup de choses dans ce rapport. Mais la plupart des journaux se sont penchés sur la question des moustiques tueurs.
L’histoire est la suivante. Il existe un moustique appelé Aedes albopictus (le tigre asiatique!). Il est rayé, vient d’Asie et pique les humains, vous comprenez? Cependant, il existe d’autres types de moustiques rayés, ce qui peut prêter à confusion pour les non-initiés), connu pour transmettre la dengue, qui s’établira au Royaume-Uni parce que la Crise Climatique rendra le climat britannique propice à son développement, ce qui l’amènera à transmettre la dengue à d’infortunés citoyens britanniques en train de vaquer à leurs occupations.
Il se trouve que le rapport lui-même n’est pas aussi hystérique que les gros titres. Mais il ne se rend pas service.
Voici la chaîne de raisonnement :
A. albopictus n’est pas présent au Royaume-Uni.
Le Royaume-Uni ne fait actuellement pas partie de la niche fondamentale d’A. albopictus, c’est pourquoi il n’est pas là.
A. albopictus est arrivé au Royaume-Uni et y arrivera encore et encore, mais il ne s’y est pas établi parce qu’il y fait trop froid, et il ne s’y établirait pas, sauf que…
Avec le changement climatique, le Royaume-Uni deviendra propice à l’A. albopictus, de sorte que l’un de ces événements de colonisation aboutira à l’établissement du moustique.
Comme A. albopictus est connu pour transmettre la dengue, il transmettra la dengue lorsqu’il s’établira ici.
La dengue s’établira au Royaume-Uni et des personnes mourront inutilement.
Nous devons réduire les émissions de « carbone ».
Il y a là un certain nombre de problèmes. Selon les estimations de Proestus et al 2015, le Royaume-Uni est déjà presque entièrement un habitat approprié pour le Royaume-Uni. Selon ces estimations, le changement climatique n’a aucune incidence sur la probabilité d’établissement du moustique, même en utilisant le scénario RCP8.5 Armageddon (repérez la différence entre les deux cartes ci-dessous). Et s’il est vrai que le Royaume-Uni n’est actuellement pas adapté, il aurait peut-être été préférable que l’UKHSA n’utilise pas le scénario RCP8.5 pour prédire les températures futures.
Adéquation de l’habitat pour A. albopictus selon Proestus et al.
Adéquation de l’habitat pour A. albopictus vers 2050 selon Proestus et al.
Ensuite, même si un habitat est physiquement adapté (rappelons le concept de niche fondamentale), il ne s’ensuit pas nécessairement qu’une espèce s’établira, car des interactions écologiques entrent en jeu (la niche réalisée). Il y a déjà beaucoup de moustiques du genre Aedes au Royaume-Uni, et il est au moins plausible que le nouveau venu ne parvienne pas à s’établir en raison de la concurrence avec les espèces en place, en particulier par la production d’hybrides peu adaptés (ce que l’on appelle la « satyrisation » – discutée en relation avec cette espèce et A. aegypti par Lounibos & Juliano 2018). Si les moustiques s’établissent effectivement, il n’y a aucune raison de supposer que la dengue s’établira à son tour. Un problème particulier est que pour transmettre la dengue, un moustique doit piquer un être humain infecté, puis piquer un être humain non infecté. La seule source de dengue étant les humains importés, ce processus est inévitablement rare et donc peu probable. Au Royaume-Uni, les humains ne se font pas piquer autant que dans certaines parties du monde, car nous disposons de logements de meilleure qualité (pro tem) que dans de nombreuses régions du monde. Il pourrait y avoir de petites poussées de dengue autour d’un individu, mais il semble peu probable que cela persiste. C’est d’autant plus vrai que nous avons cette chose appelée hiver, qui permettrait aux personnes infectées d’éliminer le virus avant que les moustiques ne deviennent actifs au cours de l’été suivant. C’est le cas, que ce soit en enfer, en haute mer ou dans le cadre du RCP8.5.
Selon moi, il n’y a pas la moindre chance que la dengue s’installe au Royaume-Uni. Je ne serais toutefois pas surpris si A. albopictus s’établissait ici. Mais il n’y a pas lieu de paniquer. Dans l’ensemble, les espèces introduites ne sont pas aussi terrifiantes qu’on le prédit. La proportion d’espèces introduites qui se montrent à la hauteur du battage médiatique autour de leur arrivée est un autre sujet intéressant.
Quant à la réduction de l’aptitude des moustiques envahissants par la satyrisation, les satyres ont-ils une faible aptitude? N’oubliez pas, mesdames et messieurs, que cela n’a rien à voir avec leur apparence. Ce qui compte, c’est la façon dont ils jouent de la flûte.
Puisqu’il semblerait que nous allons en perdre beaucoup cette année – selon, Ô ironie, une des autorités mondiales de la conception de vaccins – je tenais sortir des archives (mars 2022) cet excellent article de Josh Guetzkow, à l’heure où bon nombre de ces croisés de l’injection – qui font déjà maintenant Covid sur Covid, infections respiratoires à complications, voire cancers foudroyants, à mon avis vous devez les voir aussi – tentent de justifier leur comportement à l’égard de ceux qui tentaient de les mettre en garde – « Nous n’avions pas toutes les informations », « Nous pensions bien faire », etc – et s’attendent en plus à être pardonnés, juste comme ça.
Désolé, trop tard. Il nous restera au moins leur délicate prose pour se souvenir d’eux (voir en fin d’article).
Je vous renvoie aussi vers ce témoignage édifiant de Truthbird, qui rappelle le profil des idiots utile de ce type d’opération – injections, transgendérisme, Ukraine, et maintenant Gaza. On notera enfin que l’étalon de la haine utilisé dans ce sondage pré-Gaza est, assez ironiquement encore, celle réservée aux migrants du Moyen-Orient. L’adage « autre temps, autre moeurs » se décline maintenant en semaines.
Un intéressant article en prépublication a fait surface en février sur PsyArXiv. Le sujet? La discrimination à l’égard des personnes non vaccinées. Et par non vaccinées, j’entends non vaccinées contre le COVID-19.
La principale conclusion est que, dans 21 pays, l’antipathie ressentie à l’égard des personnes non vaccinées est en moyenne 2,5 fois plus élevée qu’à l’égard des migrants du Moyen-Orient. En résumé, les personnes non vaccinées sont universellement détestées.
Pour ceux d’entre vous qui n’ont commencé à s’intéresser à cette question qu’au cours de l’année écoulée, il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. La campagne visant à diaboliser et à déshumaniser les « anti-vax » s’est développée et intensifiée pendant plusieurs années avant de déboucher sur la folie dont nous avons été témoins l’année dernière. Je vais donc me pencher un peu sur les détails de l’article, puis vous montrer quelques exemples choquants du vitriol dirigé contre les « anti-vax » à l’époque pré-COVID.
Pour être clair, la prépublication n’examine que l’antipathie envers les personnes non vaccinées, et non les « anti-vax » en tant que tels. Mais dans le monde actuel, le fait de ne pas être vacciné fait de vous un « anti-vax ». En fait, vous êtes présumé être un « anti-vax » même si vous avez été vacciné mais que vous vous prononcez contre les mesures punitives à l’encontre des non-vaccinés, que vous refusez une dose de rappel ou que vous racontez comment vous ou un de vos proches avez été blessé après avoir reçu une injection. Je ne comprends pas comment quelqu’un qui vient d’être vacciné peut être qualifié d' »anti-vax », mais tel est l’état actuel de la logique et du raisonnement dominants.
Pour commencer, qu’entendent exactement les auteurs par « antipathie » ou discrimination? Ils utilisent « une mesure standard des réactions d’exclusion dans les relations familiales », c’est-à-dire qu’ils présentent aux personnes interrogées le profil d’une personne dont la vaccination et le statut d’immigration sont randomisés (oui ou non), ainsi que d’autres caractéristiques, et leur demandent si elles sont d’accord avec l’affirmation suivante: « Je serais mécontent si cette personne épousait l’un de mes proches parents ». (Donc, si vous voulez faire chier vos parents, épousez quelqu’un qui n’est pas vacciné).
Les auteurs ont choisi de comparer les personnes non vaccinées à des migrants du Moyen-Orient, parce que l’étude était mondiale et que ce dernier groupe fait malheureusement l’objet d’une discrimination universelle dans le monde entier. Le diagramme présentant leurs principaux résultats est intitulé « niveau moyen d’antipathie à l’égard des groupes marginaux en matière de vaccination ».
En gros, plus un pays se trouve à droite [NdT. du graphique], plus le fait de ne pas être vacciné pèse sur la désapprobation d’un proche parent à épouser « cette personne ». La Malaisie atteint des sommets, et l’on peut se demander quel type de campagne de propagande particulièrement haineuse a été menée dans ce pays. L’Australie arrive en deuxième position (ce qui explique pourquoi ce pays était prêt à accepter des camps d’internement pour les personnes non vaccinées), suivie de la Chine, du Royaume-Uni et des États-Unis.
Au bas du graphique figure une comparaison de l’antipathie moyenne à l’égard des personnes non vaccinées par rapport aux immigrants. Le graphique montre notamment les niveaux d’antipathie à l’égard de ces deux groupes parmi les répondants vaccinés. La partie du graphique qui montre que, parmi les répondants non vaccinés, le niveau d’antipathie à l’égard des migrants est le même, mais qu’il n’y a pas d’antipathie perceptible à l’égard des personnes non vaccinées, n’est pas montrée ici.
Les auteurs ont également tenté de comprendre les raisons de cette antipathie. Sans surprise, ils ont constaté que la peur était un facteur clé: plus les gens craignaient d’être infectés par une personne non vaccinée, plus ils étaient susceptibles d’exprimer leur désapprobation à l’égard d’un proche parent épousant une personne non vaccinée. Plus précisément, les personnes qui étaient d’accord avec l’affirmation suivante: « J’aurais peur que cette personne m’infecte ou infecte ma famille avec le COVID-19 » étaient beaucoup plus susceptibles d’exprimer leur désapprobation:
Il s’agit là d’une indication claire du lien entre la peur et la haine de « l’autre ». On a également observé de fortes associations entre l’antipathie envers les personnes non vaccinées et le fait d’être d’accord avec l’affirmation que la personne qu’un proche va épouser n’est pas digne de confiance et n’est pas intelligente. Encore une fois, cela était vrai parmi les personnes vaccinées, mais pas parmi les personnes non vaccinées. (Les panneaux du haut et du bas ne sont que des façons différentes de mesurer l’association entre l’antipathie à l’égard des personnes non vaccinées et l’évaluation de leur intelligence, de leur fiabilité et de la peur de la contagion).
Il est intéressant de noter que l’antipathie à l’égard des personnes non vaccinées était moindre dans les pays où les taux de décès attribués au COVID étaient les plus élevés. L’antipathie était plus forte dans les pays où la confiance sociale et les taux de vaccination étaient plus élevés. Les auteurs concluent leur article par quelques réflexions intéressantes sur ce que cela implique en termes d’efforts visant à augmenter les taux de vaccination, même s’ils répètent le catéchisme selon lequel les vaccins COVID-19 sont sûrs et efficaces.
Le hideux visage de la haine
Ces résultats sont frappants, mais néanmoins assez stériles. Que se passe-t-il lorsqu’on les transpose de l’atmosphère raréfiée de la tour d’ivoire au monde réel? À quoi ressemble réellement cette « antipathie », à part le fait de ne pas vouloir qu’un membre de sa famille épouse « l’un d’entre eux »?
Je vais publier ci-dessous des captures d’écran de commentaires haineux à l’encontre des « anti-vax » avant l’ère COVID. J’ai mis des guillemets à « anti-vax » car, à mon avis, il s’agit essentiellement d’un terme de marketing pharmaceutique concocté dans les bureaux d’une société de relations publiques très coûteuse. Il fait partie de la campagne de propagande massive, de longue date et sur plusieurs fronts, visant à faire taire toutes les critiques des vaccins ou les doutes sur la sécurité des vaccins, aussi sobres, scientifiques ou fondés sur des preuves soient-ils.
Il s’agit de l’une des pierres angulaires de la campagne qui a hypnotisé des docteurs en médecine et des doctorants par ailleurs intelligents, les amenant à rejeter instantanément tout lien entre les vaccins COVID-19 et les dégâts évidents qu’ils provoquent. Le terme est également dénué de sens, ou l’est devenu, puisque quelqu’un qui a été vacciné ou qui pense seulement que ces vaccins en particulier se sont révélés dangereux peut difficilement voir son point de vue défini par un terme aussi grossier et générique.
Quelques commentaires sur les captures d’écran avant de les ajouter. Le plus étonnant dans ces déclarations, c’est sans doute que ces personnes ont estimé qu’il n’y avait pas de mal à exprimer ces opinions « à voix haute » dans un cadre public en ligne et qu’elles ont souvent été encouragées et félicitées par d’autres personnes.1 Cela contraste avec d’autres formes de discrimination que les gens hésitent de plus en plus à exprimer ouvertement, car ces opinions sont considérées comme illégitimes ou inacceptables dans une société bien élevée. Mais ici, ils ne ressentaient aucune honte. Et comme ces personnes n’ont eu aucun problème à exprimer leur point de vue en public, je ne prendrai pas la peine de protéger leur identité, même si, dans certains cas, les captures d’écran ont été rendues anonymes avant de m’être envoyées.
Le fait est que les « anti-vax » sont l’un des seuls groupes que les gens sont désormais autorisés, voire encouragés, à haïr ouvertement. C’était déjà le cas avant le COVID, mais la situation n’a fait qu’empirer au cours de l’année écoulée, à mesure que les hommes politiques et les personnalités en vue incitaient à la haine contre les « anti-vax ». Je pense que l’une des raisons qui font que c’est considéré comme acceptable est qu’il s’agit fondamentalement d’une décision plutôt que d’une caractéristique de naissance (une caractéristique acquise par opposition à une caractéristique attribuée, pourrait-on dire). Et cela s’inscrit parfaitement dans l’atmosphère politique actuelle d’indignation et de colère constantes.
En Israël, les « anti-vax » sont devenus l’ennemi public numéro un. Au cours de l’été, le Premier ministre Naftali Bennet a comparé les « anti-vax » à des terroristes qui se promènent dans la rue avec une mitrailleuse et tirent sur les gens des balles de « variant delta ». De nombreux présentateurs de journaux télévisés et personnalités des médias ont déclaré que les anti-vax étaient des meurtriers ou qu’ils ne valaient pas mieux que des meurtriers. Et je sais qu’Israël ne fait pas exception. Si vous avez des exemples dans votre pays, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires.
J’ai regardé avec horreur plusieurs pays parler, ou construire, des camps de « quarantaine » pour les personnes non vaccinées ou suspectées d’être contagieuses, surtout en raison de ce que j’avais déjà compris sur l' »antipathie » préexistante envers les « anti-vax », comme l’illustre ce groupe Facebook, antérieur à l’ère du COVID-19:
Au cours de l’année écoulée, alors que la campagne de diabolisation et de déshumanisation des personnes non vaccinées s’intensifiait, j’ai écouté les avertissements de survivants de l’holocauste qui nous disaient avoir déjà vu tout cela. Il était trop facile d’imaginer que cela se reproduirait. Et même s’il semble que nous nous soyons éloignés du précipice, la haine persistera et il ne faudra pas grand-chose la prochaine fois pour nous faire basculer.
Alors, la prochaine fois que vous vous apprêtez à dire: « Je ne suis pas un anti-vax mais… », réfléchissez un instant à la légitimité que cela confère à la campagne d’incitation et de haine contre les soi-disant « anti-vax ». En gros, vous dites: « Ce n’est pas bien de me haïr parce que j’ai un problème avec les vaccins COVID-19, mais c’est bien de haïr les gens qui ont un problème avec d’autres vaccins ».
Si vous pensez que les sentiments exprimés ci-dessous avant la pandémie sont nuisibles, imaginez à quel point la situation s’est aggravée depuis que les politiciens, les fonctionnaires et les journalistes de premier plan ont déclaré la chasse ouverte aux « anti-vax »:
Bande de losers. C’est des conneries. J’espère que vos gosses crèvront. Qu’ils soient des martyrs, pour que vous, bande de crétins, vous vous souveniez pourquoi nous nous faisons vacciner.
J’ai envie de dire, « qu’on leur tranche la gorge parce que ce sera plus rapide et moins douloureux que de mourir de la rougeole » mais je sais que ça risque d’en froisser certains.
Je suis contente que ton bébé soit mort, chérie. C’est vraiment dommage que l’autre ne soit pas mort aussi!
Les anti-vax méritent des bébés morts, pas vivants. On devrait leur interdire de se reproduire parce qu’ils sont responsables de la mort de millions de gens. Vous méritez une vie de malheur.
J’espère que ton gosse meure de ton manque de sens commun.
Oh mon dieu. Les gens sont vraiment horribles. Je hais les anti-vax, je les tuerais tous.
J’espère que tous ces petits connards non-vaccinés mourront, juste pour voir leur parents pleurer pendant que moi je rigolerai.
J’ai un enfant et j’espère que le tien mourra d’une maladie évitable pour que tu souffres le restant de tes jours – tu le mérites après tout. J’ai lu les « notices ». Bien du plaisir à acheter un petit cercueil, rose ou bleu?
J’espère que tes gosses mourront d’une maladie horrible qui peut être évitée en vaccinant tes enfants. Toi et les gens comme toi sont la raison pour laquelle que le monde régresse. J’espère que tu réalises que tu n’es pas seulement une nuisance pour tes enfants, mais pour la société entière, et si tu crois en dieu, tu lui fais honte aussi. Il t’offre la science et tu la rejettes. De toute façon, tu es d’une laideur répugnante et apparemment aussi complètement con, je ne sais pas comment personne ne t’a encore filé des coups de pied dans le ventre pour t’empêcher de te reproduire. Parce que c’est pas possible que quelqu’un avec une tronche comme la tienne pense même à faire des enfants.
Ta tronche, tant que j’en parle, ressemble à une merde de chien dans laquelle quelqu’un a marché avant de se retourner pour dégueuler dessus. J’espère sincèrement que toi et toute ta famille brûlent vifs dans un accident de voiture et que tu crèves en regardant les yeux de tes enfants fondre dans leur crâne. J’espère que tu te fasses violer avec un couteau et qu’on t’arrache les yeux.
J’espère que ses gosses attraperont la polio ou la scarlatine ou une maladie évitable pour n’avoir pas vacciné ses enfants. Parce qu’il y a une raison pour les vaccins. Je shooterai dans tes gosses non vaccinés pour les éloigner de moi et de mes gosses juste pour que les miens soient en bonne santé. Viens donc te battre.
Si tu ne fais pas vacciner ton enfant, je lui filerai un coup de poing en traître s’il s’approche de moi […]
J’aiderai avec un coup de pied dans la gorge
Hé, je trouve que le suicide t’irait bien! Tu devrais essayer! De plus, tu ne fais pas vacciner tes putain de gosses, donc ils seront morts avant toi, de toute manière. Les régles se durcissent. Soit tu comprends, soit tu te flingues et laisse quelqu’un d’autre prendre tes mioches et s’en occuper. Tu n’es pas une mère. T’es une vache qui s’est fait engrosser et persiste à faire les mauvais choix. Pas étonnant que personne ne soit venu à tes fêtes d’anniversaire quand tu étais jeune…
Il faudrait mettre les anti-vax à l’écart et les exterminer en tant que bio-terroristes.
Tu l’as tuée et tu accuses les vaccins parce tu es cinglée. Va te suicider.
On devrait retirer définitivement leurs droits aux parents, les emprisonner et l’enfant devrait être placé chez quelqu’un qui les fera vacciner correctement et donnera à l’enfant toutes les chances de grandir
Et il faudrait obliger ces parents à regarder leurs enfants se faire vacciner.
Vous êtes tous des crétins. Je souhaite que tous vos enfants meurent de maladies contre lesquelles ils auraient pu être vaccinés. Oh non, je vous ai fait de la peine? Allez pleurer chez votre mère. Et faites des études de médecine. Il y a une raison au fait que les maladies ont disparu, c’est parce que vos parents n’étaient pas aussi demeurés que vous et vous ont fait vacciner
C’est vrai. Les gosses qui pourraient être vaccinés mais ne le sont pas vont tous en Enfer. Ce n’est pas qu’ils soient méchants, c’est juste que, merde, Nous ne voulons pas d’épidémie de Rougeole au Paradis.
Faites vacciner vos gosses, je ne tiens pas une garderie ici, putain
Les mères anti-vax sont des femmes qui regrettent de ne pas avoir avorté leurs gosses
Si vous ne faites pas vacciner votre enfant, je le jetterai du haut d’un pont
Il faudrait pendre les anti-vax
Les anti-vax contribuent à répandre des maladies chez leurs enfants.
T’es une sale connasse débile qu’on aurait dû avorter dans le fond d’une impasse avec un cintre vu que les avortements ne sont pas vraiment efficaces, juste une arnaque de big pharma. Suicide-toi avant que ta débilité cause la mort d’un enfant. Je ne suis pas sarcastique, sérieusement, démarre ta bagnole dans ton garage, abaisse les vitres et endors-toi bien et paisiblement, pas comme les enfants qui risquent de souffrir de maladies à cause de toi. Espèce de sale connasse, fais ton boulot pour rendre ce monde meilleur et retire-t-en… CE SOIR.
Évidemment que c’est de la maltraitance d’enfants. Vous faites courir à vos enfants le risque de mourir d’une maladie mortelle en refusant de leur donner un vaccins (sic) qui sauve des vies. En plus, beaucoup d’anti-vax font à leurs enfants des lavements à l’eau de Javel. C’est pourquoi je dis que les anti-vax sont tous des pédophiles nécrophiles. Vous voulez tous la mort de vos enfants parce que votre seule façon d’avoir un orgasme est de les imaginer en train de pourrir dans leur tombe.
Il faut envisager la possibilité que ces personnes soient délibérément des trolls ou simplement des représentants de l’industrie pharmaceutique payés pour promouvoir ce genre de sentiment. Pourquoi feraient-ils ça? Pour promouvoir et, surtout, pour normaliser la haine contre les anti-vax. Si vous pensez qu’il s’agit d’une théorie du complot absurde, c’est que vous n’avez tout simplement pas étudié le fonctionnement de l’industrie pharmaceutique. ↩︎
L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.
Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…
Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.
D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.
D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.
En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:
Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.
Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.
… et bonne santé!
J’ai:
une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),
… mais pas le Covid!
Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.
Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.
Et comment vont les autres?
Covid-19
Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.
Si vous souffrez des symptômes suivants:
toux sèche persistante,
courbatures,
fièvre modérée,
douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
très forte diarrhée, système digestif HS,
… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.
Je range ma casquette, passons à la suite des événements.
En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?
Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.
Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.
Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…
D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…
Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.
Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.
Épidémie de crises cardiaques
Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:
Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model« (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.
Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.
C’est donc une sorte de croyance religieuse.
Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:
L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.
L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.
J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.
S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.
Opposition contrôlée
Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.
Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.
Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.
Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.
La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.
D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.
Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?
La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.
La fin du pétrole?
Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.
Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…
Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.
Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.
Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.
Israël/Hamas
Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:
« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».
12 octobre 2023, NBN TV
Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israëlrappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.
Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:
le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
après les avoir radicalisés via le Hamas?
les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
l’ONU préconise la solution à deux États;
donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
la « faille de sécurité » suscite un sérieuxdoute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?
Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.
La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).
La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.
En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.
Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.
Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.
Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.
Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.
À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.
Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.
Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.