Le canular nucléaire – par Miles Mathis.

Comme promis et puisque je l’ai déjà souvent cité, la traduction de cet article de Miles.

Il existe d’autres articles d’autres auteurs qui expliquent la même chose sous l’angle uniquement scientifique plutôt que par l’analyse des sources graphiques mais j’aime vraiment le côté incisif et amusant de celui-ci. Pour info, il en a écrit un autre, cité ici.

Vous aurez compris que toutes les puissances « nucléaires » se sont mises d’accord pour duper leurs propres peuples avec des programmes militaires – et spatiaux – fictifs, ce qui leur permet de jouer à la fois la carte de la menace d’annihilation et de ponctionner le Trésor public de sommes faramineuses. Il n’y a aucun de ces menteurs pour racheter l’autre.

Nos amis de la recherche militaire ne se sont évidemment pas tourné les pouces depuis 1945. Pendant que le bon peuple vivait dans la crainte diffuse d’une arme mythique, ils mettaient au point des armes vraiment redoutables, à micro-ondes, géoclimatiques, chimiques et, comme on vient d’en avoir un exemple en temps réel, virales – et probablement d’autres dont on n’a jamais entendu parler. Quand le Président de la Fédération Russe brandit une menace de « destruction jamais vue dans l’Histoire », c’est peut-être à ces armes qu’il fait discrètement référence. Donc, n’oubliez pas de vivre dans la terreur.

Source.


Traduction

Le canular nucléaire

par Miles Mathis

Première publication le 24 janvier 2016

Comme d’habitude, il ne s’agit que de mon opinion professionnelle, basée sur des recherches privées.

J’ai déjà écrit un article assez court sur les essais de l’atoll de Bikini, qui présentait des preuves photographiques de trucage. Certains ont mal interprété mes arguments, pensant que je sous-entendais que seuls les essais de Bikini étaient truqués, tandis que les événements de Trinity et du Japon étaient réels. Bien au contraire. Ce n’est pas du tout ce que je sous-entendais. Si j’ai mentionné les essais de Trinity dans cet article, c’était uniquement pour souligner les contradictions entre les histoires de Bikini et de Trinity. Le souffle que l’on nous montre à Trinity n’a semble-t-il pas eu lieu à Bikini.

Quoi qu’il en soit, je pensais que ma conclusion indiquait clairement que je soupçonnais tous les tests et événements d’avoir été truqués. Si ce n’était pas clair, je vais le clarifier maintenant. Je soupçonne que tous les tests et tous les événements ont été et sont truqués. Si on disposait d’événements réels à nous montrer, on n’aurait pas besoin de nous montrer des événements truqués.

Ce que me ramène à ce sujet est un retour fortuit à la page Wikipedia de la Lookout Mountain Air Force Station à Laurel Canyon, station qui joue un rôle important dans mon exposé sur l’événement Tate/Manson. Si vous vous souvenez, il s’agissait d’une petite station militaire cachée dans les collines de Los Angeles, construite en 1941 pour y créer des films gouvernementaux. Elle s’est agrandie en 1947, année de création de la CIA. Elle a produit des milliers de films de propagande, ce qui est admis. On prétend qu’elle a été fermée en 1968, mais nous savons maintenant que c’est un mensonge. Lookout Mountain apparaît au générique du Retour du Jedi en 1983, elle devait donc être encore ouverte à cette époque. On veut nous faire croire qu’elle a été fermée en 1968, afin de nous empêcher de la relier à l’événement Tate/Manson de 1969. Mais la page Wikipedia a en fait été réécrite l’année dernière pour modifier la date de sa fermeture de 1968. Lorsque j’ai écrit mon article sur Tate, j’ai sauvegardé une copie de la page Wiki, et à ce moment-là, la date de fermeture indiquée était 1969, et non 1968. La page Wiki a donc été réécrite en réaction à mon article sur Tate. Ce n’est pas la première fois qu’une page Wiki est réécrite ou épurée en réaction à mes articles. La première fois, c’était il y a plusieurs années, en réaction à mon article sur les marées publié sur mon site scientifique. Cette fois-là, ils ont définitivement supprimé leur page sur la théorie des marées, et ont complètement réécrit la page sur les marées, en expurgeant toutes les mathématiques que je critiquais dans mon article – bien qu’il s’agisse de mathématiques courantes présentes dans de nombreux autres livres et sites web.

Quoi qu’il en soit, je me serais attendu à ce que la page sur Lookout Mountain soit complètement supprimée, mais chose curieuse, elle a été rallongée. La majorité des ajouts sont des manœuvres de diversion, comme le changement de la date de fermeture, mais ces manœuvres ne sont pas toutes judicieuses. Plusieurs photos ont été ajoutées, dont celle-ci:

L’opération Greenhouse désigne la série d’essais nucléaires effectués en 1951 sur l’atoll d’Enewetok. Vous ne trouvez pas étrange que cet événement soit un film avec un scénario? Je peux comprendre que l’on enregistre l’événement, mais le scénariser? Pourquoi faudrait-il scénariser un essai nucléaire? N’oubliez pas que l’on écrit normalement un scénario pour un événement fictif, pas pour un événement réel. Les événements réels n’ont pas besoin de scénario. Une fois de plus, ils nous glissent des indices majeurs sous le nez. Ils auraient dû appeler cette opération « Ouais, raconte-m’en une autre, mon Général ».

Si on va sur la page d’Enewetok, on trouve cette photo:

Cette photo a pour sous-texte:

Des filtres sont retirés d’un drone Boeing B-17 de l’US Air Force après un vol à travers le nuage radioactif.

Quoi? Il est impossible de filtrer les particules radioactives en plaçant un simple drap blanc sur les hublots, ou quoi que ce soit qui apparaisse sur cette photo. Et si l’avion est un drone, pourquoi utiliser des filtres? Le seul motif pour faire voler un drone à travers un nuage radioactif serait de surveiller les niveaux d’ions. Mais si on surveille les niveaux d’ions, pas besoin de filtre, n’est-ce pas? Un filtre ne serait nécessaire que si l’avion était piloté. Je soupçonne que l’avion était piloté. Pourquoi? Parce que je vois l’avion posé là. Selon d’autres histoires de cette époque, les drones n’étaient utilisés que pour des missions « suicide », puisqu’on ne pouvait ni les faire décoller ni les faire atterrir. Il fallait que les pilotes les emmènent en altitude puis les évacuent, après quoi ils pouvaient être pilotés à distance. Mais comme il était impossible de les faire atterrir à distance, il fallait les faire s’écraser volontairement quelque part. En d’autres termes, ils fallait les utiliser comme missiles contre une cible ennemie. C’est ce qu’on nous raconte, rappelez-vous, de la mort de Joseph Kennedy Jr, qui aurait piloté l’un de ces avions-missiles pendant la Seconde Guerre mondiale.* Lui et un autre pilote devaient fait prendre de l’altitude à l’avion puis en sauter. Mais pour une raison quelconque, la charge utile à bord a explosé avant qu’ils aient pu sauter, les tuant tous les deux. J’ai démontré que cette histoire est encore un canular, mais pas parce qu’il était possible de faire décoller et atterrir des drones à l’époque. C’est une fiction parce qu’il est impossible que Kennedy ait été choisi pour cette mission. C’est aussi une fiction flagrante parce que l’avion était suivi par une équipe de tournage. La seule raison pour laquelle une équipe de tournage suivrait une telle mission serait de filmer l’explosion, comme preuve supposée de la mort de Kennedy. Mais le fait que ces avions aient besoin de pilotes pour décoller et atterrir est véridique. Le B-17 nécessitait dans le cockpit même une coordination visuelle et manuelle précise pour réussir un atterrissage.

La raison pour laquelle on vous raconte que ce B-17 était un drone est pour vous empêcher de poser la moindre question sur ce filtre à la con. S’il était admis que l’avion était piloté, vous pourriez vous demander comment on arrive à filtrer la radioactivité dans un cockpit tel que celui-ci. La réponse simple est que ce n’est pas possible. La radioactivité est constituée de très petits ions, les alpha et les bêta. Les bêta sont des électrons à haute énergie. Les électrons sont minuscules, et il est impossible de les filtrer avec des écrans. Les photons aussi. Le cockpit devrait être complètement blindé sur tout son pourtour. Blindé, pas filtré. Mais s’il est blindé, il ne peut pas être piloté, puisque les boucliers empêcheraient toute visibilité. Donc dans les deux cas, l’histoire ne tient pas.

C’est la photo grotesque qui nous est présentée ensuite. Voici le sous-texte:

Le Major Général Leslie Groves et Robert Oppenheimer sur les restes de la tour de tir de Trinity quelques semaines plus tard. Les surchaussures blanches étaient destinées à empêcher les retombées de trinitite de coller à la semelle de leurs chaussures.

Je vous laisse un instant pour cesser de rire. Ils se tiennent au Point Zéro quelques semaines après l’essai, sans aucun vêtement de protection à l’exception de sacs de toile blancs sur leurs chaussures. Une bombe de 20 kilotonnes est censée avoir explosé à 100 pieds [30 mètres] au-dessus du point où ils se trouvent, et pourtant tout ce qu’on voit, c’est un petit tas de terre, même pas brûlé. Regardez le sol. C’est de la terre craquelée. Elle aurait dû être chauffée à des températures extrêmement élevées et transformée en magma ou aérosolisée. On nous dit qu’ils portent des chaussons médicaux pour empêcher la trinitite de coller à leurs chaussures, mais est-ce que vous voyez de la trinitite? La trinitite est censément une sorte de verre, créé par l’exposition de la terre et des roches à des températures extrêmes. Voyez-vous quelque chose qui ressemble à du verre? Moi, non. Ça m’a juste l’air d’être de l’argile craquelée, comme dans n’importe quel désert courant. Et est-ce que le verre colle aux chaussures? Non. Si on portait le sol du désert à des températures extrêmement élevées et qu’on le laissait ensuite refroidir très rapidement, il serait tout le contraire de collant. Il serait très dur et non poreux, encore une fois comme du verre.

On nous dit que le sable du désert était en grande partie composé de silice, mais d’après la photo ci-dessus, on peut voir que ce n’est pas vrai. Ils se tiennent sur de l’argile craquelée, pas sur du sable.

Et pourquoi n’y a-t-il aucun trou? Rappelez-vous, toutes les photos truquées qu’on nous présente de ces événements montrent une colonne et un champignon géants. D’après vous, d’où viennent la colonne et le champignon? On voudrait nous faire croire qu’ils proviennent d’une remontée de sédiments du sol. D’où viendraient-ils sinon? Si une énorme colonne de sédiments du sol est soulevée et projetée vers le ciel, il devrait se former un énorme cratère ou trou. Pourtant, tout ce qu’on voit ici, c’est un minuscule tas de terre.

Vous me direz: « Pourquoi faudrait-il qu’il y ait un cratère? Sais-tu ce que causent en surface les bombes nucléaires qui explosent à 100 pieds d’altitude? » Non, et vous non plus. On pourrait espérer un minimum de cohérence – qu’on ne trouve pas dans ces histoires. Par exemple, on nous dit que la détonation de Baker à Bikini, qui n’était que 13% plus forte que l’explosion de Trinity, a créé un cratère dans l’océan de 2.000 pieds de large et 30 pieds de profondeur. Et ce, avec l’océan comme tampon. Baker a explosé à mi-chemin du fond marin, nous dit-on. Il y avait donc 90 pieds d’eau entre l’explosion et le cratère créé. Mais Trinity n’était qu’à 100 pieds du sol du désert, avec rien d’autre que de l’air entre les deux. Et pourtant, on nous dit que l’explosion a laissé un cratère de 30 pieds de large et de 5 pieds de profondeur. Encore une fois, ça fait 2.000 pieds de large pour Baker contre 30 pieds pour Trinity. Il faut croire qu’ils avaient pas trop envie de creuser un grand trou sur le site de Trinity, alors ils l’ont fait sauter.

Cependant, comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, il n’y a pas de cratère du tout, pas même un de cinq pieds de profondeur. Oppenheimer et ses amis sont à la base de la tour de tir, qui était la tour sur laquelle la détonation a eu lieu. Ils fixent l’un des quatre pieds, et les gars derrière eux en fixent un autre.

Vous voyez un cratère entre eux? Moi, non.

Enfin, on veut nous faire croire que ces types se promènent dans une zone hautement radioactive sans vêtements de protection, à un moment où il y aurait encore des retombées radioactives qui descendent du ciel? On me dira que les retombées cessent au bout de deux semaines ou quelque chose dans le genre, et que le sol non plus n’est plus radioactif au bout de quelques semaines. Mais cela contredit toutes les autres histoires qu’on nous a racontées. Comme celle-ci: sur la page de l’atoll de Bikini, on nous dit que les indigènes ont été renvoyés chez eux dix ans après la dernière explosion [en 1968], « sur la base d’avis scientifiques indiquant que les niveaux de radiation étaient suffisamment réduits ». Cependant, en 1982, une équipe française a constaté que les niveaux de radiation n’étaient toujours pas sûrs et les habitants de l’île ont de nouveau été déplacés. Soit 24 ans après la dernière explosion. Et pourtant, on voit Oppenheimer lui-même se tenir au Point Zéro en costard-cravate quelques semaines seulement après le test Trinity!

Voici une autre photo du Point Zéro. Ce n’est pas une photo de vacances en famille, c’est une photo gouvernementale prise peu après le test. C’est l’une des rares photos publiées sur la page Trinity de Wikipedia. Non seulement elle ne concorde pas avec la photo précédente, mais encore une fois, pas de trou, pas de brûlure, pas de verre, pas de preuve d’une explosion de 20 kilotonnes 100 pieds au-dessus. J’ai déjà vu des écoliers causer plus de dégâts en faisant des châteaux de sable sur la plage. Et qui sont ces clowns? On dirait deux clochards. Est-ce le genre de photo que l’on s’attend à trouver sur un site Internet grand public, 70 ans après les faits, comme preuve du test de Trinity? On s’attendrait à voir soit une floppée de généraux 5 étoiles et d’autres gros bonnets, soit des hommes en costume de plomb. On ne s’attend pas à deux types qui ont juste l’air de chercher de vieux pneus. Encore une fois, la plaisanterie est si flagrante qu’on ne peut qu’en rire. On devrait l’appeler l’opération Mais-Oui-C’est-Ça.

Rappelez-vous également que le test Trinity aurait eu lieu le 16 juillet 1945. Hiroshima a eu lieu le 6 août 1945, trois semaines plus tard. Non seulement cela n’a aucun sens en termes de test, mais cela n’a aucun sens compte tenu de l’état d’avancement de la guerre en juillet. Les tests de matériel clé prennent normalement beaucoup plus de temps. Il n’y a rien qu’on teste une seule fois avant de le mettre en service trois semaines plus tard. Même quelque chose d’aussi insignifiant que de nouveaux produits cosmétiques est testé pendant des mois ou des années sur de nombreux sujets, après quoi on prend le temps de surveiller les effets secondaires. On ne se contente pas de frotter la lotion sur un cobaye, de dire « Oh, il n’est pas mort sur le coup » et de mettre la lotion en vente la semaine suivante. Cette hâte à larguer une bombe testée une seule fois devrait donc vous sembler très suspecte. Elle devrait l’être d’autant plus que le Japon était déjà vaincu. Ce n’est pas comme s’ils étaient sur le point d’attaquer le continent américain et que nous devions les faire sauter pour nous protéger. Nous bombardions le Japon depuis début mars, et ils n’ont pas été en mesure de nous arrêter. Selon l’histoire officielle, Tokyo a été bombardée le 9 mars, ce qui a causé 100.000 morts. De mars à juillet, nous avons bombardé 66 autres villes japonaises, causant un autre demi-million de morts. Combien de villes américaines les Japonais ont-ils bombardées pendant cette période ? Voyons voir. . . ah oui, zéro.

On nous dit que les bombes ont été larguées pour éviter davantage de pertes de vies humaines dans notre camp, mais ça aussi c’est une diversion. Les Japonais ne nous attaquaient pas à ce moment-là. Pourquoi l’auraient-ils fait? Mettez-vous à leur place. Si votre pays est bombardé, vous vous repliez et vous consacrez tout ce qu’il vous reste à prévenir d’autres attaques sur votre sol. Vous n’engagez vos forces dans des missions offensives, vous les gardez chez vous en position défensive. La seule possibilité de perdre des hommes à ce moment-là était de les envoyer survoler le Japon ou de les envoyer naviguer près de ses côtes. Si notre objectif était de ne pas perdre d’hommes, il nous suffisait de rester à l’écart. Que l’Empereur se soit « rendu sans condition » ou non n’est pas la question. Le fait est qu’il n’était plus en mesure de nous causer le moindre tort, qu’il se soit rendu ou non. Il était vaincu, et qu’il ait ou non dit « pouce » n’avait aucune importance. Ce n’était certainement pas une excuse pour continuer à le bombarder.

En bref, soyez rassurés, il est absolument impossible que nous ayons largué des bombes nucléaires sur le Japon. Ce n’est tout simplement pas arrivé. Le Japon le sait, la Russie le sait, et les seuls qui ne le savent pas sont les citoyens des États-Unis, à qui on a asséné assez de propagande pour les plonger dans un état d’idiotie collective. Le but premier de la peur du nucléaire n’était pas de calmer les Russes (puisque les Russes non plus n’ont jamais eu d’armes nucléaires). Son but premier était de maintenir les citoyens américains dans un état proche de la panique pendant 70 ans, et de maintenir les dépenses des militaires et du Renseignement à un niveau ridiculement élevé.

Dans le même ordre d’idées, vous devriez trouver très curieux que la bombe testée à Trinity fut une bombe au plutonium, comme la bombe Fat Man prétendument utilisée à Nagasaki. La bombe utilisée en premier à Hiroshima était une bombe à l’uranium, qui n’avait donc jamais été testée. Pourquoi choisir de larguer en premier la bombe non testée, au lieu de la bombe testée? Ça n’a aucun sens. Ceci n’a aucun sens non plus:

Après la fin de la guerre, on ne s’attendait pas à ce que la conception inefficace de Little Boy soit un jour réutilisée, et de nombreux plans et schémas ont été détruits.

Quoi? Savez-vous combien a coûté le projet Manhattan? Environ 25 milliards de dollars [NdT. non ajustés à l’inflation]. Est-il logique qu’ils aient dépensé des milliards pour construire un engin nucléaire fonctionnel et qu’ils en aient ensuite détruit les plans et les schémas? En fait, cette histoire me rappelle celle qu’on a racontée il y a quelques années, lorsque des enquêteurs retraités de la NASA étaient à la recherche des images originales de la NASA sur l’alunissage. On leur a dit que la NASA les avait perdues. Il s’est révélé que la NASA avait en fait effacé et réutilisé les bandes dans les années 1980. Je ne rigole pas. En guise d’explication, on nous dit que la NASA était confrontée à l’époque à une importante pénurie de bandes enregistreuses. Oh ben alors, c’est pas grave. Nous n’avons dépensé qu’environ 100 milliards pour le projet Apollo, alors qui voudrait en conserver une trace permanente? Le bouche à oreille est bien suffisant. De plus, ils avaient probablement besoin de ces bandes pour enregistrer des épisodes de Battlestar Galatica.

Mais il y a mieux. Concernant le non-essai du premier engin nucléaire prétendument utilisé comme arme de guerre, on nous dit:

Il y avait plusieurs raisons de ne pas tester un dispositif de type Little Boy. Tout d’abord, on disposait de peu d’uranium 235 par rapport à la quantité relativement importante de plutonium qui, selon les prévisions, pourrait être produite par les réacteurs du site de Hanford[14]. En outre, la conception de l’arme était suffisamment simple pour qu’il ne soit jugé nécessaire que de réaliser des tests en laboratoire avec l’assemblage de type canon. Contrairement au concept d’implosion, qui nécessitait une coordination sophistiquée des charges explosives formées, on considérait que le concept de type canon fonctionnerait presque à coup sûr.

Les choses qu’ils tentent de vous faire avaler! Veuillez lire attentivement les deux dernières phrases, car la seconde contredit la première. Dans la première phrase, la conception de l’arme est simple, et la seule chose qui doit être testée est l’assemblage de type canon. Dans la deuxième phrase, remarquez que cela s’inverse: l’assemblage de type canon fonctionnera à coup sûr, il est donc sous-entendu qu’il n’a pas besoin d’être testé. Mais la conception de l’implosion est maintenant sophistiquée. On vous touille le cerveau! En vérité, aucune de ces deux affirmations n’est pertinente. Cette arme était censée être la première de son genre, comme nous le savons. Elle était censée être la première explosion nucléaire inventée et la première à être utilisée. Elle a coûté d’énormes sommes d’argent et aurait nécessité la coordination des meilleurs physiciens de l’Ouest, dont plusieurs subtilisés à l’Allemagne. Alors comment la conception de l’arme pouvait-elle être simple? Elle ne nécessitait pas seulement une « coordination des charges explosives », mais aussi la première explosion de fission en chaîne, qui n’était jusqu’alors que théorique. L’idée que cela ne serait jamais testé sur le terrain est ridicule.

De plus, si ces engins n’avaient pas besoin d’être testés avant leur première utilisation en temps de guerre, pourquoi les bombes ultérieures ont-elles dû être testées par centaines, en foutant le bordel dans de vastes régions du monde? Comme d’habitude, aucune cohérence dans l’histoire qui nous est racontée.

Ensuite, il y a la grande différence entre le Gadget et le Fat Man. Le Gadget est celui qui a explosé à Trinity. Fat Man a explosé à Nagasaki 24 jours plus tard.

Incroyable, non, qu’ils aient réussi à affiner à ce point leur technologie en seulement trois semaines? On me dira que la deuxième photo ne représente que la coque de la bombe, mais comme son diamètre n’est que de 60 pouces, le Gadget que l’on voit sur la première photo ne pourrait pas s’y loger. Le Gadget à l’intérieur de Fat Man devrait être plus petit et plus simple, tout en fournissant le même rendement. Cela soulève une question: si Fat Man était déjà construit et était plus petit et plus simple, pourquoi le Gadget était-il si grand et complexe? Ils ont été construits en même temps. Bien que l’on nous dise qu’ils y travaillaient depuis des années, en réalité, ils n’y travaillaient que depuis un an. La première livraison d’uranium enrichi à Los Alamos n’a eu lieu qu’en juin 1944. On ne peut pas construire une bombe à l’uranium sans uranium. De plus, tout cela contredit ce qu’on nous dit sur la page Trinity à propos de la construction de Jumbo. Jumbo était le conteneur construit au cas où le gadget Trinity ne parviendrait pas à exploser correctement, afin de pouvoir récupérer le plutonium. Ils n’en avaient pas assez pour un second test, voyez-vous. Alors comment en ont-ils eu assez pour Fat Man?

On me dira qu’en juillet, ils en avaient assez pour une deuxième détonation. Mais voici ce que dit Wikipedia à ce sujet:

Au moment où il [Jumbo] est arrivé, les réacteurs de Hanford produisaient du plutonium en quantité, et Oppenheimer était convaincu qu’il y en aurait assez pour un deuxième essai.

Voilà l’explication du fait que Jumbo n’a pas été utilisé à Trinity. Mais cela indique qu’au moment du test Trinity, ils n’étaient pas sûrs que le nouveau plutonium serait utilisé dans un second test, ou dans une bombe destinée au Japon. Ils n’étaient pas non plus sûrs que la quantité de plutonium serait suffisante. Le fait qu’Oppenheimer ait dû affirmé qu’il était confiant indique la présence d’un grand point d’interrogation. Quoi qu’il en soit, cela indique avec certitude que Fat Man n’avait pas encore été fabriqué à ce moment-là. Devons-nous supposer qu’il avait déjà été construit vide, juste au cas où le test Trinity serait réussi et que Truman ordonnerait un largage immédiat sur le Japon? Même s’ils avaient obtenu suffisamment de plutonium de Hanford pour remplir Fat Man, ils leur fallait encore expédier le plutonium, remplir Fat Man, le calibrer, le charger, et ainsi de suite, en moins de trois semaines. En fait, on nous dit qu’ils l’ont fait en neuf jours environ, puisque Fat Man a quitté Kirtland le 26 juillet. Il est difficile de croire que tout cela ait été effectué de manière aussi précipitée, car 1) il est insensé de travailler de manière précipitée sur un tel dispositif – il est même extrêmement dangereux de travailler de manière précipitée sur un dispositif aussi important, 2) il n’y avait aucune urgence. Le Japon avait déjà été vaincu et il n’y avait aucune raison de le bombarder, et encore moins de le bombarder avec les premiers engins nucléaires.

Comme preuve supplémentaire, peut-être ne savez-vous pas qu’avant le test Trinity, une « répétition » avait été organisée deux mois auparavant. Lors de cette répétition, on a fait exploser 108 tonnes d’explosifs puissants sur le même site. Curieusement, cette explosion conventionnelle a été renforcée par des isotopes radioactifs et des producteurs de rayons gamma, ce qui est admis.

Voilà donc l’empilement de ces explosifs conventionnels. On peut se demander en quoi une explosion conventionnelle est une « répétition » d’une explosion nucléaire. Puisque les explosions nucléaires nous sont vendues comme étant de nature complètement différente des explosions conventionnelles, ces dernières ne peuvent pas être une répétition des premières. Est-ce que vous répétez un kilomètre de natation en courant un kilomètre? Non. On ne peut rien apprendre d’une explosion nucléaire en effectuant une explosion conventionnelle. La seule façon de procéder à la répétition d’une grande explosion nucléaire est de procéder à une explosion nucléaire plus petite.

Le renforcement avec des isotopes radioactifs est un autre indice évident, puisqu’on essaie de donner à l’explosion conventionnelle l’apparence d’une explosion nucléaire. Mais qui pourraient-ils tromper ainsi? Ils ne peuvent pas se tromper eux-mêmes, car ce sont eux qui ont dopé le punch [NdT. jeu de mots intraduisible]. Ils ne peuvent tromper que vous.

Faites la comparaison avec leur manie d’organiser des exercices de préparation pour les événements truqués les plus récents. Vous vous rappelez que des exercices de toutes sortes ont eu lieu le jour du 11 septembre, en même temps que l’événement réel? Même chose pour les événements du 7 juillet à Londres, où des exercices identiques ont eu lieu le même jour. Même chose avec Sandy Hook et la plupart des autres « tragédies » qu’on vous a vendues récemment. Il y a toujours des « répétitions » juste avant ou pendant les événements eux-mêmes. On observe la même chose avec le test Trinity, dont l’étrange répétition a eu lieu deux mois plus tôt, avec une explosion conventionnelle maquillée en explosion nucléaire. Pourquoi? Eh bien, lorsque vous voyez des photos de l’essai Trinity, avez-vous un moyen de savoir si elles proviennent de l’événement de juillet ou de celui de mai? Non. Elles ne sont pas horodatées, n’est-ce pas? Faites-vous la différence entre une explosion nucléaire et une grande explosion conventionnelle, de visu? Non. Personne ne peut le faire, car les explosions nucléaires n’existent pas. Il y a les grandes explosions conventionnelles et les fausses explosions nucléaires, qui sont des collages réalisés dans des laboratoires de photographie ou simulées dans de grands studios de cinéma comme Lookout Mountain.

Ils admettent que le panache de l’explosion de la répétition était visible à 60 miles de distance, et le Major Shields a dit qu’il était « magnifique ». Pourquoi n’en existe-t-il pas de photos? Pourquoi ne pouvons-nous pas comparer les deux? En fait, une des raisons est que cette répétition a eu lieu de nuit, à 4h37 du matin. Mais pourquoi de nuit? Pourquoi vouloir tâtonner dans l’obscurité dans tout ce barda, au milieu du désert? Voir plus bas.

[Addendum: Je viens de tomber sur le nombre 108 ci-dessus. Pourquoi 108 tonnes longues, plutôt que 100, 109, 110, ou tout autre nombre? Parce que ce nombre est encore un marqueur de numérologie. Il apparaît dans plusieurs de mes articles, tant sur mon site scientifique que sur mon site artistique. Dans les accélérateurs, le proton a une limite d’augmentation de masse de 108 fois. Je suis le premier à avoir montré pourquoi. Lorsque j’ai découvert cela, mon partenaire de l’époque – qui étudiait les religions orientales – m’a dit: « Oh, c’est bizarre. Ce nombre est très important dans l’hindouisme ». Shiva a 108 noms. Il y a 108 Mukhya Shivaganas. Les chapelets bouddhistes ont 108 perles. Ce nombre est également important dans le judaïsme, ce qui est peut-être plus pertinent ici. Le nombre 18 est associé au Chai, et 108 est un faible multiple de ce nombre, soit 6 x 18. 108 est également important dans les arts martiaux. C’est un nombre tétranacci. C’est l’hyperfacteur de 3. Comme Oppenheimer était juif et impliqué dans l’étude ou du moins la citation des religions orientales, je suppose que le nombre 108 n’était pas un accident. Juste après la prétendue explosion, il a cité la Bhagavad Gita:

Si l’éclat de mille soleils éclatait en même temps dans le ciel, ce serait comme la splendeur du puissant.

Le nombre 108 est aussi un as et un huit, la main de l’homme mort. C’est aussi Chai.]

[NdT. une courte page qui fait le tour de l’importance du nombre 108 – en anglais, sorry]

Voici un autre collage:

Il provient de l’explosion d’Enewetok, pendant l’opération Sandstone. Mais c’est un faux patent, car il y a des lignes partout. Voyez la longue ligne verticale dans la moitié inférieure, à votre droite. Pire encore, le reflet dans l’eau n’est pas au bon endroit. Vous voyez comment le reflet penche vers votre gauche? C’est impossible, à moins que l’océan lui-même soit incliné. Le reflet doit se trouver directement entre l’image et le photographe. En d’autres termes, les deux points lumineux doivent être alignés verticalement. Autre problème, ils ont une fois de plus oublié de simuler une montée des eaux. Je vous ai montré ce problème dans mon analyse des photos de Bikini. Il devrait y avoir un grand raz-de-marée circulaire autour de l’explosion, mais ce n’est pas le cas. Nous voyons beaucoup d’eau monter, mais pas d’eau se propager horizontalement. Vous me direz qu’on voit un raz-de-marée partiel, mais ce n’est pas un raz-de-marée, c’est l’atoll lui-même.

Autre problème: ces petits nuages qui ne bougent pas et ne réagissent pas du tout à l’explosion. Vous me direz que l’explosion est limitée à ce moment-là au champignon atomique, mais ce n’est pas vrai. L’explosion se propagerait assez rapidement dans l’air, bien plus vite que la colonne d’eau ne pourrait se former. Le temps que la trombe d’eau se forme à ce point, l’onde de choc dans l’air aurait dû atteindre les nuages les plus proches et les souffler ou du moins les étirer, de sorte qu’ils pointent vers l’événement.

C’est également ce que l’on peut lire dans le compte-rendu officiel :

Les observateurs qui regardaient depuis des bateaux dans le lagon ont vu un flash brillant et ont senti la chaleur rayonnante.

S’ils ont ressenti la chaleur rayonnante, ils ont également reçu une dose de rayonnement, puisque les deux se déplacent ensemble. On ne nous montre pas ce que ces observateurs portaient, mais sur les photos publicitaires de Bikini, l’un des marins était torse nu. Les choses qu’ils veulent vous faire croire!

Et de quel lagon parlent-ils? Dans le même atoll? Sûrement pas. On nous dit que le son a mis 45 secondes à les atteindre, donc ils étaient à environ 15 km, ou 9 miles. Comme l’atoll a un diamètre d’environ 15 miles, ils étaient dans un lagon du même atoll! Revenons donc à l’image de l’explosion, ci-dessus. Les observateurs étaient à l’intérieur de ce cercle.

Lors de l’essai de Trinity, les soldats étaient encore plus près, l’observant à seulement six miles de distance. Nous savons que ces soldats n’étaient pas protégés, puisque nous en avons vu les photos. Ils sont en treillis. Si l’une ou l’autre de ces explosions avait été réelle, cela aurait été une très mauvaise idée. Et ils auraient dû tirer la leçon de Trinity en 1945, pour ne pas la répéter à Enewetok en 1948.

Voici encore la photo de Trinity. Il y a tellement de choses qui clochent dans celle-ci. Pour commencer, l’explosion est assez pathétique comparée à la façon dont ils ont truqué les autres. Trinity était d’environ 20kt, alors que Able et Baker dans l’atoll de Bikini étaient à peine plus gros avec 23kt. Et pourtant les photos trafiquées de Baker nous montrent ça.

Quelle différence pour seulement 3 kt, hein?

Mais cette photo de Trinity pose d’encore plus gros problèmes. Regardez attentivement les soldats. Pourquoi les soldats les plus proches portent-ils une ombre noire, alors que ceux qui se trouvent juste devant eux portent une ombre gris clair? Cela n’a aucun sens. Le soleil ne projette pas une ombre sélective. Elle est soit noire, soit grise, mais pas les deux. C’est un mauvais collage, pour faire croire à la présence de nombreux soldats alors que ça n’est pas le cas.

Celle-ci présente un problème similaire, puisque cette photo est un faux évident. Non seulement ces clowns se trouvent beaucoup plus près de l’explosion, sans vêtements de protection ni même de lunettes de protection, mais, là encore, les ombres n’ont aucun sens. L’explosion est fortement éclairée par la droite, mais les personnages du premier plan ne sont que faiblement éclairés par la droite. De plus, ces personnes sont censées être des photographes professionnels. Ils auraient voulu obtenir la meilleure photo possible de l’explosion, c’est-à-dire avec le soleil derrière eux, et non à leur droite. Ils auraient su que le soleil se lève à l’est, et ne se seraient pas positionnés au sud. Le milieu de la photo n’a pas non plus de sens, ce qui indique que nous n’avons ici qu’un premier plan de studio et un arrière-plan factice.

Je voudrais revenir un instant sur ce que j’ai dit à propos des lunettes, puisque je ne l’ai pas souligné auparavant. Si ces événements avaient été réels, ils auraient émis une dose de rayons gamma, qui sont très dangereux pour les yeux. Et la distance fait moins de différence dans le cas des rayons gamma que celui des autres particules, puisque les rayons gamma sont des photons. Ils se déplacent à la vitesse de la lumière, c, ce qui signifie qu’ils parcourraient la distance jusqu’à ces imbéciles de photographes en environ 0,00001 seconde. Dans ce laps de temps, ils ne perdraient pas d’énergie, donc le fait se tenir à quelques kilomètres de distance ne sert à rien. Les rayons gamma ont une énergie si élevée que la plupart des lunettes de protection ne sont d’aucune utilité. Fermer les yeux ne sert à rien, car les rayons traversent les paupières comme si elles n’existaient pas. Les photographes devraient regarder à travers des jumelles à double ou triple blindage, comme le type sur la plate-forme en forme de tour sur la photo ci-dessous. Au lieu de cela, nous sommes censés croire qu’ils se tiennent là, les yeux ouverts.

C’est la seule photo couleur de l’événement, qui aurait été prise par le physicien de l’environnement Jack Aeby. Elle est censée avoir été prise à f4. Puisqu’il était à 5h30 du matin, pourquoi n’a-t-il pas ouvert l’objectif à fond, à f2.8, par exemple? Il voulait être certain que la photo serait merdique? On dirait que l’objectif était à 1600 ISO, au lieu de 100, sinon pourquoi serait-il si granuleux? Sa vitesse d’obturation était de 100. Quoi, il n’avait jamais entendu parler d’un trépied? Et pourquoi fallait-il que le gouvernement américain obtienne sa seule photo couleur d’un amateur? Ils ne pouvaient pas se permettre d’engager des professionnels maîtrisant les films couleur et les trépieds? Allez, cette histoire est une foutaise évidente. Opération Arrête-Tes-Conneries.

On nous dit,

Le groupe de photographes a utilisé une cinquantaine d’appareils différents, pour prendre des photos et des vidéos. Des appareils Fastax spéciaux prenant 10.000 images par seconde enregistraient les moindres détails de l’explosion.

Si c’est le cas, alors pourquoi toutes les images de Trinity sont-elles du même genre merdique que celles que nous avons vues: granuleuses, floues, prises de loin et avec 7/8 d’ombre? Pourquoi la pathétique photo d’Aeby est-elle encore utilisée? Pourquoi les films sont-ils de cette qualité? C’est un film à 24 images par seconde, pas à 10.000. Ou de cette qualité? On nous dit ici que la caméra était capable de prendre 15 millions d’images par seconde. Si c’est le cas, pourquoi ces films sont-ils toujours aussi merdiques que des prises de vue en ballon remontées en laboratoire? Si ce dernier lien ne vous fait pas rire, c’est que vous n’avez vraiment pas compris la blague.

Rappelez-vous, nous avons eu droit au même genre de manipulation avec les alunissages qui ont suivi et l’assassinat de Kennedy. Pour l’alunissage, nous avons dû regarder des images granuleuses et fantomatiques de deuxième génération, filmées sur des moniteurs clignotants. Pour ce qui est de l’assassinat de Kennedy, nous avons dû étudier le film merdique de Zapruder, tourné avec un Zoomatic de Bell et Howell, bien que nous sachions maintenant que des cameramen professionnels se tenaient sur le trottoir pendant toute la durée de l’événement.

Pourquoi ces types filment-ils cette famille allongée sur le sol alors que Kennedy passe en voiture? Serait-ce là le retour de la Sainte Famille en train de jouer dans l’herbe, pour que les cameramen ignorent totalement le Président qui passe en voiture et se fait tirer dessus, etc.

Sur la page Lookout Mountain, on trouve ceci:

Ce n’est pas comme si les militaires manquaient de technologie. Ils n’avaient pas besoin de dépendre de cameramen amateurs placés à 80 km de distance. Si on vous présente ces photos pourries, c’est parce qu’elles permettent de dissimuler les choses. Ces photos ridicules à basse résolution sont plus difficiles à analyser, donc toute analyse est ainsi empêchée.

On rencontre d’autres problèmes quant à l’heure présumée du test Trinity. On nous dit qu’il était initialement prévu pour 4h du matin. Comme nous étions toujours à l’heure de guerre sous Roosevelt en juillet 1945, le lever du soleil au centre du Nouveau-Mexique le 16 juillet aurait eu lieu vers 6h07. Pourquoi programmer un test important au milieu de la nuit? Et si le test était prévu pour 4h du matin, pourquoi tous ces cameramen étaient-ils là? Ils n’auraient pu obtenir aucune image, hormis le flash initial. Mais la question est d’autant plus importante que l’on nous dit que la détonation a eu lieu à 5h29 du matin. Il reste donc 38 minutes avant le lever du soleil local. Il suffit de vérifier les tableaux. Alors comment ont-ils obtenu toutes les photos en lumière du jour ci-dessus?

Vous voulez me faire croire que tout ça a lieu 38 minutes avant le lever du soleil? Dis donc, la Lune de l’époque devait être vraiment brillante, avant que les astronautes n’y aillent pour la peindre en noir. Voyez les ombres spectaculaires que la Lune projetait à l’époque!

On me dira que 5h29 équivaut à l’aube, car il ne fait pas nuit noire jusqu’au lever officiel du soleil, bien sûr. Mais nous sommes censés être ici au moins 38 minutes avant le lever du soleil, et ce ne serait même pas légal de tirer un cerf à cette heure-là. Et si les yeux humains n’aiment pas la lumière du crépuscule, les caméras l’aiment encore moins. Avec aussi peu de lumière, il est impossible de photographier à 100 et f4, par exemple, comme Jack Aeby est censé l’avoir fait. De plus, ces appareils auraient dû être équipés de filtres, pour protéger la pellicule des radiations. Ce qui atténue encore plus la lumière, bien sûr. Donc aucune des histoires qu’on nous a vendues n’a le moindre sens.

On me dira que ces types sont éclairés par l’explosion, pas par le soleil, mais on voit que ce n’est pas vrai non plus. S’ils étaient éclairés par l’explosion, leurs ombres seraient juste derrière eux. Mais on voit que les ombres sont à gauche. De plus, la détonation a seulement « éclairé les montagnes pendant une ou deux secondes ». Là, on est quelques minutes plus tard.

La longueur des ombres prouve en fait que ce n’est pas pris au moment du lever du soleil, et encore moins avant le lever du soleil. Le soldat assis au milieu de la photo ci-dessus mesure environ ½ pouce sur mon écran. Son ombre fait 1,5 pouces, ce qui représente une multiplication par 3. Ce qui signifie que le soleil est à environ 18 degrés au-dessus de l’horizon. Cela indique une heure d’environ 8 heures du matin. Nous pourrions appeler cette opération « Ma-montre-s’est-arrêtée ».

William Laurence, l’espion du New York Times sur le terrain à Trinity, a écrit ceci sur l’événement:

Un grand cri remplit l’air. Les petits groupes qui jusqu’alors étaient restés enracinés dans la terre comme des plantes du désert se mirent à danser, au rythme de la danse de l’homme primitif lors de l’une de ses fêtes du feu à l’arrivée du printemps.

Ce grand cri aurait pu être celui de centaines d’idiots dont les yeux auraient été rendus définitivement aveugles par des rayons gamma et la fertilité de leurs testicules définitivement compromise. Comme par hasard, cela ne s’est pas produit.

Ce qui est également étrange, c’est que dans les films du pré-événement, on voit de nombreux écriteaux intimant aux soldats de ne rien révéler de ce qu’ils sont sur le point de voir. Pourquoi? Le test n’était pas secret. Comment aurait-il pu l’être? Il a été visible à des centaines de kilomètres, dans presque tout le Nouveau-Mexique. Il a été publié dans les journaux occidentaux le jour-même, et bien sûr, ils s’en sont vantés au bout de quelques semaines. Hiroshima a eu lieu seulement 21 jours plus tard, et la nature complète du test a été rendue publique à ce moment-là. Alors pourquoi tous ces panneaux d’avertissement aux soldats sur le terrain? Je pense qu’on leur a ordonné de garder le silence sur le trucage. Beaucoup savaient probablement ou avaient l’intuition que cette explosion n’était pas une explosion nucléaire, et c’est cela qui devait être gardé secret. Cela explique aussi pourquoi tous ces soldats ne voyaient aucun inconvénient à se promener à proximité de cette explosion sans vêtements de protection. Ils savaient qu’il n’était pas nécessaire de porter des vêtements de protection près d’une explosion conventionnelle. Une fois que l’on sait ce qui s’est réellement passé, les films de l’événement prennent tout leur sens.

Pour étayer l’histoire de Trinity, on nous dit que certaines retombées ont atteint l’Indiana et y ont détruit des pellicules Kodak. Il est intéressant de noter que des films ont été détruits en Indiana des semaines plus tard, mais que les appareils photo situés à quelques kilomètres de là n’ont pas été touchés. En d’autres termes, les retombées ont détruit les films à des milliers de kilomètres, mais les rayons gamma ont épargné tous les appareils photo locaux. Un vrai miracle. Rebaptisons cette opération « Gros-Tas-de-Conneries ».

Voici une histoire amusante que je tire directement de la page Wikipedia:

Je regardais droit devant moi, mon œil gauche ouvert recouvert d’un verre de soudeur et mon œil droit restant ouvert et découvert. Soudain, mon œil droit a été aveuglé par une lumière qui est apparue instantanément dans tous les sens sans montée en intensité. Mon œil gauche a pu voir la boule de feu se former comme une énorme bulle ou un champignon en forme de bouton. J’ai laissé tomber le verre de mon œil gauche presque immédiatement et j’ai regardé la lumière monter vers le haut. L’intensité de la lumière a baissé rapidement, ce qui n’a pas aveuglé mon œil gauche, mais elle était encore étonnamment brillante.

La chute rapide de l’intensité n’a rien à voir avec le phénomène. Soit vos yeux sont détruits dans les deux premières secondes, soit ils ne le sont pas. Mais demandez-vous si à part ça cette histoire a le moindre sens. Ce type emmène un verre de soudeur mais ne se couvre qu’un œil? A quel point sommes-nous censés croire à sa débilité? Il était avocat, pas soudeur, et s’il a pris la peine de trouver et d’apporter avec lui un verre de soudeur, pourquoi ne l’aurait-il utilisé que sur un seul œil? Si on est disposé à croire quoi que ce soit de cette histoire, on doit supposer que les scientifiques lui ont conseillé d’acheter ce verre et de l’utiliser. Donc, soit il l’a fait, soit il ne l’a pas fait. En aucun cas, il ne l’utiliserait sur un seul œil, car cela reviendrait à se porter candidat pour une dose de souffrance extrême et une cécité permanente. La seule façon de décoder cette histoire bidon est de comprendre qu’il veut rendre compte à la fois de la lumière intense et de la bulle. Il invente donc cette histoire à la noix qui lui permet de faire les deux, en voyant l’un d’un œil et l’autre de l’autre.

Je pourrais continuer indéfiniment à démonter ces essais nucléaires, mais je m’en lasse rapidement. Comme tout le reste, c’est vraiment trop facile et ça devient ennuyeux au bout de quelques pages. Je reviendrai peut-être sur le sujet plus tard, mais pour l’instant, il faut que je me consacre à autre chose.

*En fait, c’est le B-17 qui a été utilisé dans ces missions. Voir Opération Aphrodite. Certains lecteurs m’ont déjà écrit pour me dire qu’on pouvait faire décoller et atterrir ces avions par télécommande, mais si c’est le cas, pourquoi aurait-on utilisé des pilotes pour le décollage? Pourquoi Kennedy devait-il amener cet avion en altitude alors que cela pouvait se faire sans lui? Notez également qu’il est admis que l’opération Aphrodite a été un échec total, aucun avion n’ayant atteint sa cible.


Texte original

The Nuclear Hoax

by Miles Mathis

First published January 24, 2016

As usual, this is just my professional opinion, based on private research.

I have already written a shortish paper on the Bikini Atoll tests, showing photographic evidence they were faked. Some have misread my arguments there, thinking I was implying that only the Bikini tests were faked, while the Trinity and Japan events were real. On the contrary. I never meant to imply that. I mentioned the Trinity tests in that paper only to show that the Bikini and Trinity stories contradicted one another. The wind we are shown at Trinity apparently didn’t exist at Bikini.

At any rate, I thought my conclusion there made it clear I suspected all tests and events to have been faked. If that wasn’t clear, I will clarify it here. I suspect all tests and events were and are faked. If they had any real events to show us, they wouldn’t need to show us faked events.

What got me back into this topic was a chance return to the Wikipedia page for the Lookout Mountain Air Force Station in Laurel Canyon, which station played a prominent role in my exposé of the Tate/Manson event. If you remember, that was a small military station hidden away in the hills of Los Angeles, which was built in 1941 to create government films. It expanded in 1947, year one of the CIA. It produced thousands of propaganda films, and this is admitted. It was said to have been closed in 1968, but we now know that was a lie. Lookout Mountain is thanked in the credits to Return of the Jedi in 1983, so it must have still been open then. They want you to think it was closed in 1968, so that you can’t connect it to the Tate/Manson event in 1969. But the Wikipedia page has actually been rewritten in the past year to change the date of closing to 1968. When I was writing my Tate paper, I saved a copy of the Wiki page, and at that time the date of closing was listed as 1969, not 1968. So they have rewritten the Wiki page in response to my Tate paper. It is not the first time a Wiki page has been rewritten or scrubbed in response to my papers. The first instance happened many years ago, in response to my paper on tides on my science site. In that case, they permanently deleted their page on Tidal Theory, and completely rewrote the page on Tides, deleting all the math I critiqued in my paper—although it is mainstream math and can be found in many other books and websites.

Anyway, I would have expected the Lookout Mountain page to have been completely deleted, but curiously it has expanded. Most of that expansion is misdirection, as with the changing of the date of closing, but not all the misdirection is successful. Several photos have been added, including this one:

Operation Greenhouse was the nuclear test series from 1951 at Enewetak Atoll. Don’t you find it strange that this event is a motion picture with a script? I can understand recording the event, but scripting it? Why would you need to script a nuclear test? Remember, you normally script a fictional event, not a real one. Real events don’t need scripts. Once again, we see them placing prominent clues right in front of your nose. They should call this Operation Yeah Tell Me Another One, General.

If we go to the page for Enewetok, we find this photo:

That photo has the subtext:

Filters are being removed from a US Air Force Boeing B-17 drone after a flight through the radioactive cloud.

What? You can’t filter radioactive particles with some white sheet placed over the windows, or whatever is going on there. And if the plane is a drone, why use filters at all? The only reason to fly a drone through a radioactive cloud is to monitor the ion levels. But if you are monitoring ion levels, you don’t need a filter, do you? You would need a filter only if the plane were manned. I suspect the plane was manned. Why? Because I see it sitting there. According to other stories at the time, drones were used only for “suicide” missions, since they couldn’t be taken off or landed successfully. Pilots had to take them to altitude and then bail out, after which they could be flown by remote control. But since they couldn’t be landed by remote control, they had to be crashed somewhere on purpose. In other words, used as a missile against an enemy target. This is the story we get from the death of Joseph Kennedy, Jr., remember, who is said to have piloted one of these missile planes in WW2.* He and another pilot were to have taken the plane to altitude and then bailed. But the payload onboard exploded for some reason before they were able to bail, killing them both. I have shown that story is another hoax, but not because they could take off and land drones back then. It is a fiction because there is no way Kennedy would be chosen for that mission. It is also an obvious fiction because the plane was followed by a film crew. There would be no reason for a film crew to follow such a mission, unless they were there to film the explosion, as alleged proof of Kennedy’s death. But the part about these planes requiring pilots for take off and landing is true. The B-17 required precise eye and hand coordination in the cockpit for a successful landing.

The reason they are telling you this B-17 was a drone is so you don’t ask questions about that stupid filter. If they admitted the plane was manned, you might start to ask how radioactivity can be filtered in a cockpit like that. The short answer is, it can’t. Radioactivity is very small ions, like alphas and betas. Betas are high energy electrons. Electrons are tiny, and cannot be fltered by screens. Neither can photons. The cockpit would have to be completely shielded all around. Shielded, not filtered. But if it is shielded, it can’t be flown, since the shields would prevent all visibility. So the story fails both ways.

That is the next ridiculous photo we find. Here is the subtext:

Major General Leslie Groves and Robert Oppenheimer at the Trinity shot tower remains a few weeks later. The white overshoes were to prevent the trinitite fallout from sticking to the soles of their shoes.

I will give you a few moments to stop laughing. They are standing at ground zero a few weeks after the test, with no protective clothing except white canvas bags over their shoes. A 20kt bomb is supposed to have exploded just 100 ft above that point they are standing, and yet all we see is a little pile of dirt, not even scorched. Look at the ground. It is just cracked dirt. It should have been heated to extremely high temperatures and turned to magma or aerosoled. We are told they are wearing the medical booties to prevent trinitite from sticking to their shoes, but do you see any trinitite? Trinitite is supposed to be a kind of glass, created by taking the dirt and rocks to high temperatures. Do you see anything that resembles glass there? I don’t. It just looks like cracked clay, as in any normal desert. And does glass stick to your shoes? No. If you brought the desert floor to extremely high temperatures and then allowed it to cool very fast, it would be the opposite of sticky. It would be very hard and non-porous, again like glass.

We are told the desert sand was largely made of silica, but from the photo above, we can see that isn’t true. They are standing on cracked clay, not sand.

And why no hole? Remember, all the faked photos we see of these events include a giant column and mushroom. Where do you think the column and mushroom come from? We are led to believe they come from an uplift of sediment on the ground. Where else would they come from? Well, if you uplift a huge column of sediment on the ground and broadcast it into the sky, then there will have to be a huge blast crater or hole. Instead, we see just a miniscule pile of dirt here.

You will say, “Why expect a crater? Do you know what nuclear bombs detonated 100 ft. up do to the surface below them?” No, and neither do you. All we can ask for is consistency—which we aren’t getting with these stories. For example, in the Baker detonation at Bikini, which was only about 13% stronger than the Trinity blast, we are told it created a crater in the ocean foor 2000 ft. wide and 30 ft. deep. And that was with the ocean as a buffer. Baker was detonated halfway down to the sea foor, we are told. So there was 90 ft. of water between the explosion and the created crater. But Trinity was only 100 ft. off the desert foor, with nothing but air between. And yet we are told it left a crater 30 ft. wide and 5 ft. deep. Again, that’s 2000 ft. wide for Baker versus 30 ft. for Trinity. It looks to me like they just didn’t want to dig a big hole at the Trinity site, so they blew it off.

However, as we can see from the photo above, there isn’t a crater at all, not even one five feet deep. Oppenheimer and his pals are at the base of the shot tower, which was the tower on which the detonation took place. They are staring at one of the four legs, and the guys behind them are staring at another.

Do you see any crater between them? I don’t.

Finally, we are expected to believe these guys are just hanging out in a highly radioactive area with no protective clothing, at a time when there would still be fallout from the sky? I will be told the fallout ends after two weeks or something, and that the ground is also not radioactive after a few weeks. But that contradicts all the other stories we have been fed. Like this one: on the Bikini Atoll page, we saw the natives being taken back ten years after the last blast [in 1968], “based on scientifc advice that the radiation levels were suffciently reduced”. However, in 1982, a French team found that radiation levels were still not safe and the islanders were again removed. That’s 24 years after the last blast. And yet we see Oppenheimer himself standing at ground zero in a suit and tie just a few weeks after the Trinity test!

Here’s another picture of ground zero. That isn’t from some family’s vacation, that is a government photo from soon after the test. It is one of a few published on the Trinity page at Wikipedia. Not only does it not match the previous photo, but again, there is no hole, no scorching, no glass, no evidence of a 20kt explosion 100 ft above that. I have seen more damage at the beach caused by schoolchildren making sand castles. And who are these bozos? They look like a couple of bums. Is that the sort of photo you would expect to stand as proof of the Trinity test on a huge mainstream website 70 years after the fact? You would expect either a fleet of 5-star generals and other bigwigs, or a cadre of men in lead suits. You would not expect a couple of guys who appear to be looking for old tires. Again, the joke is so in-your-face you just have to laugh. We can all this one Operation Sure-It-Did.

Also remember that the Trinity test was said to have been on July 16, 1945. Hiroshima was August 6, 1945, three weeks later. Not only does that make no sense as a matter of testing, it makes no sense given the state of the war in July. The testing of important devices normally takes much longer than that. You don’t just test something once and then put it into use three weeks later. Even with something as relatively insignificant as new cosmetics, they test them over months or years on many subjects, and then wait to monitor after-effects. They don’t just rub the lotion on one guinea pig, go “Oh, he didn’t die immediately,” and put the lotion on the shelves the next week. So this rush to drop a bomb tested only once should look very suspicious to you. It should look even more suspicious given that Japan was already beaten. It is not like they were about to attack the mainland US and we had to blast them as protection. We had been blasting the Japanese mainland since early March, and they were not able to stop us. According to the mainstream story, Tokyo was firebombed March 9, killing 100,000 people. From March to July, we firebombed 66 other Japanese cities, causing another half million deaths. How many US cities did the Japanese bomb in that period? Less see. . . oh that’s right, zero.

We are told the bombs were dropped to prevent more loss of life on our side, but that is just more misdirection. The Japanese weren’t attacking us at that point. Why would they? Put yourself in their shoes. If your homeland is being bombed to pieces, you are going to pull back and put everything you have left on preventing more attacks at home. You aren’t going to send your forces out on offensive missions, you are going to keep them at home in a defensive posture. The only way we were going to lose men at that point was by flying them over Japan or sailing them near her. If we didn’t want to lose men, all we had to do was stay away. Whether or not the Emperor “unconditionally surrendered” is beside the point. The point is he wasn’t capable of doing us any harm, surrender or no surrender. He was beaten, and whether or not he said “Uncle” was meaningless. It was certainly no justification for continuing to bomb him.

In short, you can rest easier on this matter, because there is no chance we dropped any nuclear bombs on Japan. It simply didn’t happen. Japan knows that, Russia knows that, and the only ones who don’t know that are the citizens of the US, who have been propagandized into a state of mass idiocy. The whole nuclear scare wasn’t used mainly to keep the Russians at bay (since the Russians also never had any nukes). It was used mainly to keep US citizens in a state just short of panic for 70 years, and to keep military and Intelligence expenditures absurdly high.

In this same line, you should find it very curious that the bomb tested at Trinity was a plutonium device, like Fat Man allegedly used at Nagasaki. The bomb used first at Hiroshima was a uranium bomb, so it was never tested. Why would you choose to first drop the bomb you haven’t tested, instead of the bomb you have tested? It makes no sense. This also makes no sense:

After the war ended, it was not expected that the inefficient Little Boy design would ever again be required, and many plans and diagrams were destroyed.

What? Do you know how much the Manhattan project cost? Around 25 billion dollars. Does it make any sense that they would spend billions to build a successful nuclear device and then destroy the plans and diagrams? Actually, this story reminds me of the story they told a few years ago, when some retired NASA investigators were looking for the original NASA footage of the Moon landing. They were told that NASA had lost it. As it turns out, NASA had actually erased and reused the tapes in the 1980s. I am not joking. To explain it, we are told NASA was facing a major tape shortage at the time. Oh, well, I guess that makes it OK. We only spent around 100 billion on the Apollo project, so who expects to have any permanent record of it? Word of mouth is good enough. Besides, they probably needed the tape space to record Battlestar Galatica episodes.

But there is more. Concerning the failure to test the first nuclear device allegedly used in war, we are told:

There were several reasons for not testing a Little Boy type of device. Primarily, there was little uranium-235 as compared with the relatively large amount of plutonium which, it was expected, could be produced by the Hanford Site reactors.[14] Additionally, the weapon design was simple enough that it was only deemed necessary to do laboratory tests with the gun-type assembly. Unlike the implosion design, which required sophisticated coordination of shaped explosive charges, the gun-type design was considered almost certain to work.

The things they expect you to swallow! Please read the last two sentences closely, since the second contradicts the first. In the first sentence, the weapon design is simple, and the only thing that needs to be tested is the gun-type assembly. In the second sentence, notice that this reverses: the gun-type assembly is certain to work, so it is implied it doesn’t need to be tested. But the implosion design is now sophisticated. Your brain is being stirred! In truth, neither statement is to the point. This weapon was alleged to be a first of its kind, as we know. It was alleged to be the first nuclear explosion invented and the first to be used. It cost huge amounts of money and allegedly required the coordination of the top physicists in the West, including several stolen from Germany. So how could the weapon design be simple? It didn’t just require “coordination of explosive charges”, it required the first chain-reaction fission explosion, which up to then was just theoretical. The idea that this would never be tested in the field is ludicrous.

Plus, if these things didn’t need to be tested before the first use in war, why did the later bombs need to be tested by the hundreds, blowing the shit out of large parts of the world? As usual, there is no coherence in the story being told us.

Then there is the big difference between the Gadget and Fat Man. The Gadget is what was exploded at Trinity. Fat Man exploded at Nagasaki 24 days later.

Amazing, isn’t it, that they could refine their tech that much in just three weeks? I will be told that second picture is just the bombshell, but since the diameter of it is only 60 inches, the Gadget we see in the first picture wouldn’t fit inside it. The gadget inside Fat Man would have to be smaller and simpler, while supplying the same output. Well, that begs the question: if Fat Man was already built and was smaller and simpler, why was the Gadget so large and complex? They were built at the same time. Although we are told they had been working on this for years, in truth they had been working on it for only one year. The first enriched uranium didn’t arrive at Los Alamos until June of 1944. You can’t work on a uranium bomb without any uranium. Plus, all this contradicts what we are told on the Trinity page about the building of Jumbo. Jumbo was the container built in case the Trinity Gadget failed to detonate properly, so that the plutonium could be saved. They didn’t have enough for a second test, you see. So how did they have enough for the Fat Man?

I will be told that by July they did have enough for a second detonation. But here is what it says at Wikipedia concerning that:

By the time it [Jumbo] arrived, the reactors at Hanford produced plutonium in quantity, and Oppenheimer was confident that there would be enough for a second test.

This is the explanation for why Jumbo wasn’t used at Trinity. But this indicates that at the time of the Trinity test, they weren’t sure whether the new plutonium would be used in a second test, or in a bomb headed for Japan. They also weren’t sure the amount of plutonium was sufficient. Oppenheimer having to say he was confident indicates there was a big question mark there. Regardless, this certainly indicates that Fat Man had not been filled at that time. Are we to assume it had been already been built empty, just in case the Trinity test was successful and Truman ordered an immediate delivery to Japan? Even if they had enough plutonium from Hanford to fill Fat Man, they would have to ship the plutonium in, fill the Fat Man, calibrate it, load it, and so on, in less than three weeks. In fact, we are told they did it in about nine days, since Fat Man left Kirtland on July 26. It strains belief that all this would be so rushed, since 1) it makes no sense to rush work on such a device—it should be extremely dangerous to rush work on such an important device, 2) there was no rush. Japan had already been defeated and there was no reason to bomb them at all, much less to bomb them with the first nuclear devices.

As more evidence in this direction, you may not know that before the Trinity test was run, a “rehearsal” was run two months earlier. In this rehearsal, 108 long tons of high explosive were detonated in the same place. Curiously, this conventional explosion was spiked with radioactive isotopes and gamma producers, and they admit that.

That is the conventional stack of explosives. You may want to ask yourself how a conventional explosion is a “rehearsal” for a nuclear explosion. Since nuclear explosions are sold to us as completely different in kind from conventional explosions, the latter cannot be a rehearsal for the former. Do you rehearse a mile swim by running a mile? No. You cannot learn anything about a nuclear explosion by running another conventional explosion. The only way to rehearse a large nuclear explosion is by running a smaller nuclear explosion.

The spiking with radioactive isotopes is another obvious clue, since they are trying to make the conventional explosion look like a nuclear one. But who would they be fooling with that? They can’t fool themselves, because they are the ones who spiked the punch. They can only be fooling you.

Compare it to the way they now run drills for the newer faked events. Remember how there were all sorts of drills occurring on 911, simultaneous with the actual event? Same thing with the 7/7 events in London, where identical drills were happening on the same day. Same thing with Sandy Hook and most of the other “tragedies” you have been sold recently. There are always “rehearsals” just before or during the events themselves. We see the same thing with the Trinity test, which has this strange rehearsal two months earlier, with a conventional blast made to look like a nuclear blast. Why? Well, when you see pictures of the Trinity test, do you have any way to know whether they are from the event in July or the event in May? No. They are not time-stamped, are they? Do you know the difference between a nuclear blast and a large conventional blast, on sight? No. No one does, because there is no such thing as a nuclear blast. There are large conventional blasts and then there are faked nuclear blasts, pasted up in photo labs or faked in large flm studios like Lookout Mountain.

They admit the plume from the rehearsal blast was visible 60 miles away, and Major Shields said it looked “beautiful”. Why no photos of it? Why can’t we compare the two? Well, one reason is that they ran this rehearsal at night, at 4:37am. Why would they do that? Why would you want to be fumbling around with this stuff in the dark, out in the middle of the desert? See more below.

[Added later: I just tripped over the number 108 above. Why 108 long tons, rather than 100, 109, 110, or any other number? Because this number is another numerology marker. It has come up in several of my papers, both on my science site and on my art site. In accelerators, the proton has a mass increase limit of 108 times. I am the first to have shown why. When I discovered that, my partner at the time—who was studying Eastern religions—said to me “Oh, that is weird. That number is very important in Hinduism”. Shiva has 108 names. There are 108 Mukhya Shivaganas. Buddhist rosaries have 108 beads. The number is also important in Judaism, which may be more to the point here. The number 18 is associated with Chai, and 108 is a low multiple of that, being 6 x 18. 108 is also important in the martial arts. It is a tetranacci number. It is the hyperfactiorial of 3. Since Oppenheimer was Jewish and involved in studying or at least quoting Eastern religions, I take it that the number 108 was not an accident. Right after the alleged blast, he quoted from the Bhagavad Gita:

If the radiance of a thousand suns were to burst at once into the sky, that would be like the splendor of the mighty one.

The number 108 is also aces and eights, dead man’s hand. It is also Chai.]

Here is another paste-up:

That is from the Enewetok blast, during Operation Sandstone. But it is an obvious fake, since it has lines all over it. Look at the long vertical line in the lower half, to your right. Even worse is that the refection in the water isn’t in the right place. See how the reflection is leaning to your left? That is impossible, unless the ocean itself is tilted. The reflection should be directly between the image and the photographer. In other words, the two bright spots should line up vertically. Another problem is that they once again failed to fake a surge in the sea. I showed you this problem in my analysis of the Bikini photos. There should be a big circular tidal wave around the explosion, but there isn’t. We see a lot of water moving up, but no water moving out. You will say there seems to be a partial surge, but that isn’t a surge, that is the atoll itself.

Another problem is again those little clouds hanging around, not responding to the blast at all. You will say the blast is limited at that point to the mushroom cloud, but that isn’t true. The explosion would travel quite fast through the air, much faster than the water spout could form. By the time the water spout formed to that extent, the shockwave in the air should have reached those nearest clouds and blown them away or at least stretched them, so they pointed at the event.

We also get this from the mainstream account:

Observers watching from ships in the lagoon saw a brilliant flash and felt the radiant heat.

If they felt the radiant heat, they also got a dose of radiation, since the two would travel together. We aren’t shown what these observers were wearing, but in the Bikini publicity photos, one of the sailors was shirtless. The things they expect you to believe!

And what lagoon are they talking about? In the same atoll? Surely not. We are told the sound took 45 seconds to reach them, so they were about 15 km away, or 9 miles. Since the atoll is about 15 miles in diameter, they were in a lagoon in the same atoll! So go back to the explosion picture, above. The observers were inside that circle.

At the Trinity test, the soldiers were even closer, watching from only six miles away. We know those soldiers were unprotected, since we have seen the photos. They are in fatigues. If either of these blasts had been real, that would have been a very bad idea. And they should have learned their lesson from Trinity in 1945, not repeating it at Enewetok in 1948.

That’s the Trinity photo again. So many things wrong there. To start with, the explosion is pretty pathetic compared the way they faked the later ones. Trinity was about 20kt, while Able and Baker in the Bikini Atoll were only slightly bigger at 23kt. And yet Baker is faked to look like this.

What a difference 3 kt makes, eh?

But there are even bigger problems with that photo from Trinity. Look closely at the soldiers. Why are the nearest soldiers in black shadow, while the ones just in front of them are shadowed in light gray? It makes no sense. The sun doesn’t cast a selective shadow. It is either black or gray, but not both. It’s a poor paste-up, to make it look like a lot of soldiers are there when they aren’t.

We have a similar problem here, since this photo is an obvious fake. Not only are these bozos much much closer to the blast, still with no protective clothing or even goggles, but again the shadows make no sense. The blast is brightly lit from the right, but the foreground characters are only dimly lit from the right. Besides, these are supposed to be professional photographers. They would have wanted the best picture of the blast, which would have been with the sun behind them, not to their right. They would have known that the sun rises in the east, and would not have positioned themselves to the south. The middle ground in the photo also makes no sense, indicating what we have here is only a studio foreground and a fake background.

I want to pause on what I said about goggles for a moment, since I haven’t stressed it before. If these events had been real, they would have emitted a dose of gamma rays, which are a terror on the eyes. And distance makes less of a difference with gamma rays than with other particles, since gamma rays are photons. They travel the speed of light, c, which means they would travel the distance to these stupid photographers in about .00001 second. In that time, they would lose no energy, so standing back a few miles doesn’t help. Gamma rays have such a high energy that most goggles wouldn’t help. Closing your eyes wouldn’t help, since the rays would go right through your eyelids like they weren’t there. The photographers should be looking through double and triple shielded binoculars, like the guy on the turreted rig in the photo below. Instead, we are supposed to believe they are just standing there with their eyes open.

That’s the only color photo of the event, said to have been taken by environmental physicist Jack Aeby. It is supposed to have been taken at f4. Since this was at 5:30 in morning, why didn’t he open the lens up all the way, to f2.8, say? He wanted to be sure the shot was garbage? It looks like the film was ISO 1600, instead of 100, since why else would it be so grainy? His shutter speed was 100. What, he had never heard of a tripod? And why did the US government have to get its only color photo from an amateur? They couldn’t afford to hire any professionals who knew how to use color film and tripods? C’mon, this story is such obvious bullshit. Operation Get-Outta-My-Face.

We are told,

The photography group employed some fifty different cameras, taking motion and still photographs. Special Fastax cameras taking 10,000 frames per second would record the minute details of the explosion.

If so, then why are all the images from Trinity the sort of garbage we have seen: grainy, blurry, shot from a distance, and in 7/8 shadow? Why is Aeby’s pathetic photo still trotted out? Why are the films of this quality? That film is 24 frames per second, not 10,000. Or this quality? There we are told the camera was capable of 15 million pictures per second. If so, why are the films still crap, looking like balloon sequences pieced together in a lab? If that last link doesn’t make you laugh, you really aren’t getting the joke.

Remember, we saw precisely this same sort of misdirection with the later Moon landings and the Kennedy assassination. With the Moon landing, we had to watch grainy, ghosted second-generation images, filmed from flickering monitors. With the Kennedy assassination, we had to study Zapruder’s shite film shot with a Bell and Howell Zoomatic, although we now know professional cameramen were standing curbside during all the action.

Why are those guys flming this family on the ground as Kennedy drives by? Is that the second coming of the Holy Family playing in the grass, that the cameramen should utterly ignore the President driving by and being shot, etc.?

At the Lookout Mountain page, we find this:

So it is not like the military didn’t have any tech. They didn’t need to be relying on amateur cameramen positioned 50 miles away. They feed you these garbage photos because it helps them hide. These ridiculous low resolution photos are harder to analyze, so they prevent analysis.

We find more problems with the alleged time of the Trinity test. We are told it was originally scheduled for 4 MWT. Since we were still on Roosevelt’s war time in July, 1945, sunrise in central New Mexico on July 16 would have been at about 6:07am. Why would you schedule an important test in the middle of the night? And if the test was scheduled for 4am, why were all these cameramen there? They couldn’t have gotten any images, beyond the initial fash. But this is even more important, since we are told the detonation went off at 5:29 MWT. That’s is still 38 minutes before local sunrise. Just check the charts. So how did they get all the daylight images above?

Are you telling me that is 38 minutes before sunrise? Wow, the Moon must have been really bright back then, before the astronauts landed and painted it black. Look at those amazing shadows the Moon used to cast in the old days!

I will be told 5:29 would be twilight, since it isn’t fully dark right up until official sunrise, of course. But we are supposed to be a full 38 minutes before sunrise here, and it wouldn’t even be legal to shoot a deer then. And if human eyes don’t like twilight, cameras like it even less. With that little light, there is no way you could shoot at 100 and f4, for instance, as Jack Aeby was said to have done. Plus, these cameras should have had filters on them, to protect the film from radiation. That dims the light even more, of course. So none of the story we have been sold makes any sense.

I will be told these guys are being lit by the explosion, not by the sun, but we can see that isn’t true, either. If they were lit by the explosion, their shadows would be right behind them. But we can see the shadows are to the left. Plus, the detonation only “lit the mountains for one or two seconds”. This is minutes after that.

The length of the shadows actually proves this is not at sunrise, much less before sunrise. The seated soldier in the middle of the photo above is about ½ inch tall on my screen. His shadow is 1.5”, giving us an increase of 3 times. Which means the sun is about 18 degrees above the horizon. That indicates a time of about 8am. We can call this Operation My Watch Has Stopped.

William Laurence, the New York Times‘ spook on the ground at Trinity, wrote of the event this way:

A loud cry filled the air. The little groups that hitherto had stood rooted to the earth like desert plants broke into dance, the rhythm of primitive man dancing at one of his fire festivals at the coming of Spring.

That loud cry should have been the cry of hundreds of idiots having their eyes blasted into permanent blindness by gamma rays and the fertility in their testicles permanently blighted. Conveniently, that didn’t happen.

Also strange is that in the movies of the pre-event, we see many signs telling the soldiers to keep quiet about what they are about to see. Why? The test was not a secret. How could it be? It could be seen for hundreds of miles, over most of New Mexico. It was in the newspapers in the west later the same day, and of course they were bragging about it within a matter of weeks. Hiroshima was only 21 days later, and the full nature of the test was made public at that time. So why all the warning signs to the soldiers on the ground? I suggest they were being ordered to keep quiet about the fake. Many probably knew or intuited this explosion wasn’t a nuclear explosion, and that is what needed to be kept secret. This also explains why all these soldiers had no problem hanging out near the event with no protective clothing. They knew you didn’t need protective clothing around a conventional blast. Once you know what was really going on, the films from the event begin to make sense.

As back-up for the Trinity story, we are told some fallout reached as far away as Indiana, ruining Kodak film there. Interesting that film was ruined in Indiana weeks later, but cameras only a few miles away were unaffected. In other words, fallout ruined film thousands of miles away, but gamma rays spared all the local cameras. A miracle really. Let’s call it Operation Horse Hockey.

Here’s a funny story that I take straight from the Wikipedia page:

I was staring straight ahead with my open left eye covered by a welder’s glass and my right eye remaining open and uncovered. Suddenly, my right eye was blinded by a light which appeared instantaneously all about without any build up of intensity. My left eye could see the ball of fire start up like a tremendous bubble or nob-like mushroom. I dropped the glass from my left eye almost immediately and watched the light climb upward. The light intensity fell rapidly hence did not blind my left eye but it was still amazingly bright.

The intensity falling rapidly would have nothing to do with it. Your eyes would either be destroyed in the first two seconds or they wouldn’t. But just ask yourself if the story makes any sense beyond that. This guy takes a welder’s glass but only covers one eye? How stupid are we supposed to think he is? He was a lawyer, not a welder, so if he took the trouble to find and bring with him the welder’s glass, why would he use it on only one eye? If we are prone to believe anything about this story, we must assume he was advised by the scientists to buy the glass and use it. So he either would do that or would not. In no case would he use it on one eye only, since that would just be asking for a dose of extreme pain and permanent blindness. The only way to decode this fake story is to see that he wants to give you accounts of both the intense light and the bubble. He therefore makes up an asinine story that will allow him to do both, seeing one with one eye and one with the other.

I could go on indefinitely exposing these nuclear tests, but I am quickly tiring of it. Like the rest, it is really too easy and gets boring after a few pages. I may come back to the subject later, but for now I need to switch to something else.

*In fact, it was the B-17 that was used in these missions. See Operation Aphrodite. Some readers have already written in to tell me these planes could be taken off and landed by remote control, but if so, why would pilots have been used for take-off? Why have Kennedy fly this plane to altitude when it could be done without him? Also notice that it is admitted Operation Aphrodite was completely unsuccessful, with no planes hitting their targets.

Non-essentiels.

[revu et augmenté le 17/08]

Préambule

Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.

Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.

Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.

Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.

Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.

Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.

En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.

C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.

Deux ans de blog

Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.

Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.

Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».

J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.

Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.

Covid

Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.

  1. Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
  2. Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
  3. La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
  4. Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
  5. Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
  6. Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
  7. Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
  8. Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
  9. Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
  10. Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
  11. Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
  12. Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
  13. Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
  14. Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
  15. Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
  16. A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
  17. La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
  18. Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.

Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.

Energie

L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.

Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.

Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.

Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.

Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».

L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.

La catastrophe

[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]

Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.

En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.

Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.

Pas comme on veut nous l’imposer.

L’ancien Monde

On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.

Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…

Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.

Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.

Le nouveau Monde

Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.

L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.

On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.

Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.

Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.

Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.

Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.

La Banque

« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »

Gutle Schnaper Rothschild

C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.

La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.

L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.

Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.

Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.

Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.

Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.

Ce ne seront pas les seuls.

Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.

On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.

We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.

It was fun while it lasted.

https://sagehana.substack.com/p/turbo-cancer-it-feels-like-im-watching/comment/8111050

Pourquoi?

L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.

The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.

https://off-guardian.org/2022/03/25/two-weeks-to-flatten-the-world/#comment-494956

La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.

Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.

Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.

C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.

Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.

Conclusion

Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.

Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.

Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.

C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.

Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.

Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.

Les rituels ne font que commencer.

Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.

Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.

C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.

[…]

Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.

Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.

Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.

Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.

Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.

Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.

Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.

Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.

Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.

Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.

Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.

[…]

Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.

Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.

[…]

Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.

Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.

C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.

L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.

Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.

Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.

Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.

Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.

Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.

Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.

Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.

Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.

A bientôt.

« Les mauvais conspirationnistes » – par Miles Mathis.

J’ai un article de Miles Mathis sur le canular nucléaire prêt pour publication. En voici d’abord un autre, qui date de décembre dernier. Je suis retombé sur sa traduction inachevée en parcourant mes brouillons. Il était tellement proche de ce que j’étais en train d’écrire que j’aurais même pu écrire mot pour mot le dernier paragraphe de la première partie. J’ai donc finalisé la traduction, très difficile dans le cas de Miles. Je finirai et publierai ensuite aussi mon article, une mise à jour complète qui inclura ce que nous avons appris et vécu depuis lors. J’avais déjà traité ce sujet il y a des mois, ici, où je prévenais ce bon vieux Klaus de l’avenir très incertain du projet dont il est le porte-parole. Vous pouvez le relire, il est assez rigolo.

Il existe un certain parallèle entre le point de vue de Miles et le mien. Nous avons aussi le même âge, nous pratiquons les Beaux-Arts et nous aimons les chats et je pense qu’il est lui aussi un Logicien. Par contre, il est très pointu sur les dynasties du pouvoir, il a démonté tous les hoaxes imaginables, dont le faux (?) assassinat de JFK et le faux meurtre de Sharon Tate dont il est fait mention ici, et s’est forgé une certaine notoriété – légitime – sur la toile grâce à des papiers scientifiques assez solides, choses que je ne sais pas faire. Je suis plus pointu sur la réalité du terrain, sur laquelle il se plante régulièrement et avec obstination, notamment sur les aspect cliniques du Covid, sur lesquels je collationne ici les infos depuis maintenant deux ans.

Nous pourrions travailler ensemble si nous étions capables d’un minimum d’esprit d’équipe. Mais les « bons » conspirationnistes sont des gens solitaires. A moins que ça soit l’inverse.

Source.


« Les mauvais conspirationnistes »

par Miles Mathis

Lecturi te salutamus

Première publication le 21 décembre 2021

Je commencerai par un brin de divertissement [NdT. en français dans le texte]. Le sous-titre est une citation qui signifie « à ceux qui vont lire, salut ». Vous êtes les derniers représentants d’une race en voie de disparition: les gens lettrés. Vous ne préférez PAS regarder des vidéos, car vous savez – consciemment ou inconsciemment – que la propagande en vidéo est encore plus perfide que la propagande écrite. Au moins, la propagande écrite vous laisse le temps de l’analyser. C’est pourquoi vous préférez lire vos nouvelles et vos autres informations noir sur blanc, ce qui vous permet de les épingler plus facilement. Etalé sous vos yeux, la forme du texte se prête à l’analyse autant que son contenu, et vous vous apercevez qu’on peut apprendre à reconnaître un mensonge au moment où il est proféré, rien qu’à partir de sa forme – rien qu’à son apparence sur la page. Tout comme on reconnait une putain à son maquillage ou à ses chaussures, on reconnait la propagande à ses habits. Après quelques années d’entraînement, vous indentifierez sur la page les menteurs à leurs empreintes de pas et de doigts, et vous reconnaîtrez même le goût particulier de tel ou tel personnage au sein d’un comité. Vous les reconnaîtrez à leur puanteur typique.

C’est très utile, vu que maintenant la plupart des auteurs se cachent. La plupart du temps, il se camouflent derrière des paravents séduisants, et restent tapis, eux et leur odeur, dans les marges. Leur vrai nom et leur vrai visage les trahiraient. L’âge aidant, leur âmes s’impriment sur leurs visages, et le mal s’y incarne. Considérez Bill Gates, George Soros, Anthony Fauci et Klaus Schwab comme des exemples de personnes qui n’ont pas eu le bon sens d’embaucher des plus jeunes pour représenter leurs opinions et leurs programmes abominables, comme l’ont fait leur plus humbles ou plus politiques collègues cabalistes.

De plus, lire est un acte bien plus volontaire que de regarder une vidéo. Regarder est un acte complétement passif qui me semble révèler un manque de courage et de curiosité. Une vidéo est à la fois plus simple à produire – question contenu – et plus facile à consommer, et n’est en général rien de plus qu’un tas de conneries qui passent d’une tête à une autre. Quand ce n’est pas qu’une envolée toxique, c’est en général quelque chose qui a été scénarisé ailleurs, dans une forteresse lointaine. Ça peut évidemment aussi être le cas pour la chose écrite, mais c’est alors plus difficile à dissimuler. Comme ce qui est ajourd’hui produit à Hollywood, la vidéo sert à cacher la pauvreté du scénario, en l’enrobant d’un visuel aguichant, de phrases à l’emporte-pièce et parfois d’un brin de séduction. Tout ça n’intervient en rien quand j’écris mes articles, c’est le contenu seul qui doit séduire, sans le secours de mon physique, de ma voix ou d’autres artifices. Tout sort de ma plume et de ma tête, et non seulement c’est là ma seule recette, qui confère à ce que j’écris mon style personnel, mais ce travail représente un risque permanent et une plongée dans l’inconnu. Vous me regardez explorer le terrier du lapin [NdT. expression anglaise qui provient de Alice in Wonderland], au moment-même où j’explore le terrier du lapin, en temps réel. Ce n’est donc pas le récit d’une histoire, c’est l’histoire elle-même au moment où elle se déroule. C’est comme d’être assis à côté de Newton, voir la pomme se détacher de la branche au-dessus de lui et lui tomber sur le crâne. C’est là la vraie nature de l’écriture et de la créativité, ce qu’on en ressent n’est comparable à rien d’autre. La vérité ne peut être ni feinte ni copiée, comme vous en viendrez à le comprendre. Le vrai exhale un doux parfum qui n’appartient qu’à lui.

Mais reconnaître ce parfum demande du travail. Il faut aiguiser son odorat. Il faut chercher sans relâche, rester à l’affût du mensonge. Se vautrer sur un canapé en sifflant des sodas toxiques et en bâfrant des chips pendant que les médias s’insinuent insidieusement dans son crâne depuis l’écran qui clignote, ça ne marche pas. Il faut ratisser la page comme un Sherlock Holmes avec sa loupe, à la recherche d’un cheveu ou d’une trace de cendre. Tout doit devenir un indice, une pièce d’un grand ensemble, qui s’y rapportera ou non.

Même chose pour l’apprentissage. Apprendre est un processus actif, qui naît d’une insatiable curiosité et d’un questionnement permanent. C’est peut-être la curiosité qui a tué le chat [NdT. proverbe anglais] mais c’est elle qui a sauvé l’homme. Voilà pourquoi ma courbe d’apprentissage est plus oblique que jamais, alors que j’approche la soixantaine: j’ai gardé ma curiosité d’enfant. Comme un gosse, le monde est pour moi une huitre qu’il faut ouvrir. J’ai besoin d’apprendre, de créer et d’évoluer constamment. Je sais à quel point il est difficile de maintenir cette démarche dans ce monde, qui fait tout pour très tôt nous en empêcher. Ce que le Phéniciens redoutent le plus, ce sont des citoyens qui évoluent en permanence. Ce qu’ils veulent, c’est un petit peuple oppressé et docile qui obéira à leurs ordres sans poser de questions, et ces gens atteignent en général leur apogée dans la vingtaine, sinon avant, pour ensuite s’enfermer dans la case qui leur est assignée, où ils se momifient ou régressent. Pour y parvenir, les Phéniciens font pression sur vous dès le berceau, et vous broient la tête dans leurs divers programmes qu’ils appellent « éducation ». Sans ça, vous parviendriez à l’âge de la maturité comme moi, votre curiosité pleinement intacte et vos principales facultés indemnes. A ce stade, vous représentez pour eux un danger réel.

A ce stade, leurs projets à votre encontre s’intensifieront et se multiplieront, et la pression qu’ils feront peser sur vous deviendra carrément énorme, et vous aurez l’impression de vivre dans une grotte à des milliers de kilomètres de profondeur. Ça deviendra quasiment insupportable jusqu’au moment où vous lèverez les yeux pour comprendre…

que ce n’est que du bluff. Il n’y a aucun toit au-dessus de votre tête ni de véritable pression. La pression n’est qu’un mirage, comme tout le reste. Vous êtes infiniment libre comme au jour de votre naissance, et ces gens ne peuvent rien vous prendre de ce que vous ne leur donnerez.

Aujourd’hui, ils tentent de nous mettre la pression en nous menaçant de nous priver de leur monde si nous n’obéissons pas. Mais pour moi, ça n’a rien d’une menace, je ne veux pas de leur monde. Je n’ai plus le droit d’aller au concert ou au café? Je n’ai plus le droit d’aller à la salle de sport ou au centre commercial? Parfait. Plus vite leur monde s’écroulera, mieux ce sera, leurs menaces ne menacent qu’eux-mêmes. Difficile de menacer un Amish de le priver de son automobile, n’est-ce pas?

Et j’ai autre chose à leur annoncer: menacer des gens déjà privés de tout de les priver du reste, ce n’est pas une menace. Croyez-vous que les gens du Kentucky ou de Virginie occidentale, qui vivent déjà dans une misère noire, séparés les uns des autres et de toute forme de réalité, défoncés à toutes les drogues imaginables, vont s’émouvoir quand on leur annoncera que leur Noël sera foutu si ils n’acceptent pas un vaccin bidon? C’est une menace vide de sens.

Les Phéniciens m’ont déjà tout confisqué de leur monde bien avant 2020, leur petite arnaque du Covid est tombée à plat. Difficile de menacer un moine d’isolation ou d’ostracisme. Mais je ne suis pas tellement différent de la plupart des citoyens du monde, qu’on a déjà ratatiné dans une toute petite boîte. A ce stade, taper sur le couvercle de la boîte en menaçant de les reloger dans une boîte encore plus exigüe est une plaisanterie.

La différence majeure entre moi et les pauvres gens du Kentucky est qu’ils n’ont pas d’emblée tenté de mieux resister. Pour une raison ou l’autre, ils ont consommé des drogues et moi, non. Peut-être parce qu’ils vivaient dans une plus grande misère, difficile à dire. Ça ne me pose aucun problème de vivre et de me distraire seul, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. La plupart des gens sont bien plus sociables et plus manipulables que moi. Si leur monde s’écroule, ils s’écroulent aussi. Ça n’a rien de difficile à comprendre. Je n’en suis peut-être pas si loin moi-même. Mais ce ne sera pas parce que je me mettrai à consommer des drogues, légales ou non, obligatoires ou non, et j’aimerais arriver à convaincre les autres de dire non à toutes les drogues. Ils devraient comprendre que les drogues ne résoudront rien, et qu’elles les détruiront. Et c’est sans doute le but: le suicide sans avoir à appuyer sur une gâchette.

Dans tous les cas de figure, le savoir est toujours utile, raison pour laquelle il nous est nous est refusé avec autant d’acharnement. Si les gens du Kentucky comprenaient qui les attaque et pourquoi, ils pourraient peut-être leur résister. C’est pour ça que je suis là. L’éducation est mon acte de résistance.

A présent venons-en au sujet de ce papier, qui est de traiter d’un nouvel article posté sur Infowars. Pour des raisons que je vous ai déjà exposées, Alex Jones ou ceux qui se cachent derrière lui aiment republier d’anciens écrits de Mises.org, en particulier ceux de Murray Rothbard, ce Phénicien huileux. Celui qu’ils republient aujourd’hui date de 1977, et Infowars n’en reprend qu’une partie. L’article s’intitule « Une théorie conspirationniste de l’Histoire révisée », et si on le lit attentivement, on verra qu’il m’est directement adressé.

Mais avant d’en arriver là, je vous invite à prêter attention à la forme de ce texte: la façon dont il est écrit. Les phrases et les mots. Voici deux des premiers paragraphes:

Il n’est pas étonnant que ces analyses réalistes soient généralement formulées par divers « extrémistes » qui ne font pas partie du consensus de l’establishment. Car il est vital pour le maintien de l’appareil d’État qu’il ait une légitimité et même une sainteté aux yeux du public, et il est vital pour cette sainteté que nos politiciens et bureaucrates soient considérés comme des esprits désincarnés uniquement dévoués au « bien public ».

Une fois qu’on a découvert que ces esprits sont trop souvent ancrés dans la terre ferme de la promotion d’un ensemble d’intérêts économiques par l’utilisation de l’État, la mystique de base du gouvernement commence à s’effondrer.

Plutôt difficile à suivre, non? On saisit ce qu’il tente de dire, puisqu’on sait déjà ce qu’il tente de dire avant de commencer à lire, mais sa formulation est bizarre. Il est vital que nos politiciens soient des « esprits désincarnés »? Quoi? Est-ce que Rothbard vient tout juste d’apprendre l’anglais? On pourrait espérer que nos politiciens soient honnêtes et incorruptibles, mais je ne pense pas que ça fasse d’eux des esprits désincarnés. Et le paragraphe suivant est une vraie catastrophe au niveau de la grammaire et du vocabulaire, à tel point que je doute devoir même en relever les erreurs.

Je suis peut-être bizarre, mais j’y vois le signe que Rothbard est sur le point de nous balancer un gros mensonge, et que son subconscient le lui signale. Car Rothbard commence ensuite à défendre les théoriciens de la conspiration en général, ou semble le faire, mais c’est en réalité pour nous dire qui sont les MAUVAIS théoriciens de la conspiration:

Le mauvais analyste de la conspiration a tendance à faire deux types d’erreurs, qui l’exposent à l’accusation de « paranoïa » de l’Establishment. Premièrement, il s’arrête au cui bono; si la mesure A profite à X et Y, il en conclut simplement que X et Y sont donc responsables. Il ne se rend pas compte qu’il ne s’agit que d’une hypothèse et qu’elle doit être vérifiée en déterminant si X et Y sont réellement responsables ou non. (L’exemple le plus farfelu est peut-être celui du journaliste britannique Douglas Reed qui, voyant que le résultat de la politique d’Hitler a été la destruction de l’Allemagne, en a conclu, sans autre preuve, que Hitler était donc un agent conscient de forces extérieures qui avaient délibérément entrepris de ruiner l’Allemagne). Deuxièmement, le mauvais analyste des conspirations semble avoir la compulsion de regrouper toutes les conspirations, tous les blocs de pouvoir des méchants, en une conspiration géante.

J’imagine que vous voyez maintenant pourquoi j’ai dit que ça s’adressait à moi. Ça s’adresse à mes articles sur Hitler et sur le Putsch de la Brasserie. Rothbard ne s’adressait pas à moi en 1977, évidemment, puisque je n’avais que 13 ans à l’époque. Mais la personne qui l’a sélectionné pour une republication l’a fait à mon intention. Ils ont lu ce passage sur Douglas Reed et ont pensé à moi. Ils se sont dit, « Ah, on va se servir de cet avertissement de Rothbard pour arriver à peut-être dissuader quelque personnes de lire les travaux de Miles! Miles dit ce que dit Reed, que Hitler a été un instrument pour causer délibérément la ruine de l’Allemagne, alors peut-être qu’on pourrait contester ça sans devoir contester directement Miles, ou ses gros travaux de recherches. On pourrait glisser l’idée que Reed et Miles sont le même genre de mauvais conspirationnistes puisqu’ils en arrivent à la même conclusion ».

Vous comprenez ce qu’ils espéraient de cette manoeuvre. Ils s’adressent au lecteur paresseux, qui fera simplement le lien entre Reed et moi, mais n’ira pas voir plus loin, ne comprendra pas que je n’en suis pas arrivé à cette conclusion sans avoir opéré de vérifications ou sans rassembler de preuves. Reed non plus, pour être honnête. Ni Reed ni moi n’avons juste relevé un point de départ et un point d’arrivée puis rempli le milieu selon notre bon vouloir. J’ai développé une argumentation longue et détaillée, ainsi qu’une montagne de preuves, pour vous mener de l’hypothèse à la conclusion. Et je suppose que Reed aussi.

Pourtant, après avoir lu la biographie de Reed, je pense que cette tentative de discrédit agit sur un deuxième plan. Contrairement à moi, Reed était un auteur à succès, publié par un grand éditeur et qui bénéficiait d’une large promotion dans la grande presse à la fin des années 30. De plus, il provenait de la noblesse, son nom complet étant Douglas Lancelot Reed. Cette publication sur Infowars pourrait donc constituer une tentative plutôt tardive de faire un lien entre Reed et moi. Ça ne les aidera pas beaucoup, parce que, vu qu’ils ont déjà sali le nom de Reed, personne n’a jamais entendu parler de lui. Difficile de me discréditer par un lien avec un fantôme dont personne n’a jamais entendu parler. Seuls quelques intellos ont déjà entendu le nom de Reed ou de Rothbard, et ceux-là me détestaient déjà, donc ils prêchent dans le désert. Mais c’est toutefois intéressant à noter. Faire un lien entre moi et Reed, c’est courir le risque que quelques-uns de leurs lecteurs intellos feront une recherche sur son nom, comprendront le niveau de censure dont il a fait l’objet, et se demanderont pourquoi. Pourquoi le bouquin de Reed sur le sionisme a-t-il été jeté au bac pendant vingt ans, n’a-t-il été publié qu’en 1978, et par un petit éditeur? Ça pourrait les mener jusqu’à son livre, dont je pense qu’il en dit déjà beaucoup trop, même en détournant son propos. Difficile à dire sans avoir lu Reed, et je ne l’ai pas lu. Je le lirai ou non, selon ce que m’en diront mes lecteurs. Vous en serez les premiers informés.

Egalement curieux, le fait que Rothbard mentionne Reed en 1977, alors que le bouquin de Reed, La Controverse de Sion n’est sorti qu’en 1978. A croire que Rothbard lui fait sa pub.

Mais Reed n’est pas vraiment le plus important, parce que grâce à Internet, j’ai un bien plus large public qu’il en a jamais eu. Je touche bien plus de gens dans le monde entier que les auteurs à succès bidon, malgré que je ne figure pas sur ces listes et que je ne bénificie pas de leur promo. Raison précise pour laquelle le célèbre site de Jones a été sélectionné pour me répondre aussi subtilement. Ce stratagème pourrait lui aussi être contre-productif vu que même si la majorité de ses lecteurs ne sont ni des fans de Rothbard ni des intellectuels, certains se renseigneront peut-être sur Reed, en retiendront quelque vérité, sans les manipulations. Et en republiant [Rothbard], ils me fournissent l’occasion d’écrire ce démenti, que leurs lecteurs trouveront en faisant une simple recherche. Raison pour laquelle j’ai inclus les noms de Rothbard et Reed au-dessus du titre, pour que les araignées les retrouvent facilement. Ça attirera les lecteurs d’Infowars sur mon site. Une fois qu’ils m’auront trouvé, ils verront que mes articles sur Hitler offrent bien plus de contenu que tout ce que Rothbard a jamais écrit. Si vous lisez n’importe lequel de mes articles sans éprouver d’épiphanie, c’est que vous n’êtes tout simplement pas attentif.

Ce qui revient à dire que ces gens n’on pas encore compris que c’est une erreur de m’attaquer, même de cette manière détournée, puisque je les prends tôt ou tard sur le fait, que je contre-attaque et qu’ils finissent toujours par perdre. Et pourquoi perdent-ils? Par définition: les perdants perdent toujours. Ils répondront, « Nous sommes les Phéniciens, et tout le monde sait que nous avons toujours gagné. Tu l’admets toi-même, Miles ». Oui, mais vous gagnez toujours en trichant, en mentant et en volant, ce qui signifie que vous êtes quand même des perdants. Les véritables gagnants gagnent sans tricher.

On le voit aujourd’hui dans les grands titres, où d’une certaine manière, Pfizer semble remporter une énorme victoire. Ils se font des milliards et contraignent des millions de gens à accepter leurs vaccins mortels. Mais c’est encore une victoire de Phénicien, fondée sur l’achat du silence des agences de régulation et de gouvernement entiers, sur le mensonge permanent fait à tout le monde sur tout dans des médias achetés, et sur le meurtre de millions de gens comptabilisés dans la colonne pertes et profits. Selon toute définition humaine ou divine, ce ne sont pas seulement des perdants, ce sont des criminels. Ce sont littéralement des diables.

Ce qui leur échappe du haut de leurs obscurs donjons, c’est que les diables sont toujours perdants, même quand ils gagnent. Raison pour laquelle ils perdent toujours contre moi. C’est une loi de la Nature des plus fondamentales, qu’ils n’ont jamais apprise parce que pour l’apprendre il faut cesser une seconde de se prosterner devant ses ancêtres malfaisants et écouter la chanson du vent. Ils se targuent d’être en phase avec la Nature, puisqu’elle est faite de proies et de prédateurs. Eux sont les prédateurs et les prédateurs n’ont aucune pitié – je serais donc dans le déni, et pas eux. Mais je rappelle que dans la Nature les prédateurs ne trichent pas. Dans la Nature, le perdant ne ment pas, ne triche pas ou ne vole pas sa place au vainqueur. C’est pourquoi tricher est le plus grave péché contre la Nature. C’est une tentative de corruption de sa hiérarchie, et il n’y a rien qu’elle punisse plus sévèrement.

Vous penserez que ses seules punitions sont « naturelles », comme les fléaux, les famines ou les lignées dégénérées, mais ses punitions sont infligées quotidiennement à tous et à chacun, et elle est passée maîtresse dans l’art de la psychologie. Ce ne sont pas les psychologues qui ont inventé les complexes d’infériorité, les névroses, les psychoses, et toutes les autres formes d’auto-torture. Et ce ne sont pas non plus les Phéniciens, même s’ils en ont fait un usage de pire en pire. La nature elle-même est la source de tout, et elle rend la justice avec une équité étonnante, bien que souvent voilée. Ce qui veut dire que le PDG de Pfizer sait ce qu’il a fait. Comment pourrait-il l’ignorer? Ce savoir sera finalement une punition bien plus grande pour lui que n’importe quelle mort ou maladie qu’il pourrait infliger aux autres. La mort n’est pas une punition, et n’exige aucune expiation, mais Albert Bourla risque de payer jusqu’au dernier centime.

Vous direz qu’Anthony Fauci semble assumer sans aucun inconvénient ses décennies de péchés, en tant que psychopathe presque parfait. Mais il n’existe rien de tel. La psychopathie n’est que le refuge temporaire de l’esprit, et la Nature n’accorde pas de refuge permanent. La chute viendra certainement, si ce n’est pas avant sa mort, alors ce sera après, et elle sera impressionnante, n’ayez aucun doute là-dessus. Car il y a réincarnation et continuité, donc si Fauci pense qu’il peut tromper la Nature avec la mort, il se trompe lourdement. Tromper la Nature avec la mort, c’est comme tromper la CIA avec une mort simulée: c’est la CIA qui a inventé la mort simulée. La Nature a inventé la mort et en sait plus que nous: on ne peut pas l’utiliser contre elle.

Certains diront:  » Comment se fait-il que vous en sachiez autant à ce sujet?  » Je n’en sais pas plus qu’un autre. Nous le savons tous, mais la plupart l’ont appris à leurs dépens, d’une manière ou d’une autre. J’en ai juste un meilleur souvenir. Je n’ai pas vraiment grandi comme tout le monde, je suis resté coincé à un moment donné dans un passé lointain… avant ma naissance. Je n’ai jamais pu m’intégrer dans ce monde et je n’ai jamais vraiment essayé. Je me considère comme un être coincé entre deux mondes et je me demande parfois si je suis pleinement visible. Je suis beaucoup plus à l’aise dans le monde des rêves, et c’est là que je préfère être. Mon lien avec ce monde est très ténu, bien que tout le monde puisse peut-être en dire autant. J’habite un étrange royaume intermédiaire où, d’un côté, je me soucie beaucoup de ce monde et de l’autre, pas du tout. Je pourrais mourir ce soir sans regret, en fait avec un grand soulagement. Mais malgré cela, j’ai un étrange désir de sauver cet endroit, mais pas pour moi. Ma haine du mensonge et de l’injustice est disproportionnée par rapport à mes liens émotionnels réels, et elle semblerait académique si ce n’était la puissance de cette haine et son utilité dans mon travail. Je suppose que c’est aux autres de décider à quel point cela fait de moi quelqu’un de bizarre, puisqu’ils peuvent comparer cela à leurs propres expériences et croyances. Je ne connais que les miennes.


En guise de conclusion, je viens de regarder Idiocracy pour la première fois et j’ai quelques commentaires à faire. L’intrigue repose sur le fait que Joe est emmené 500 ans dans le futur, où tout le monde est devenu idiot. Il finit par être envoyé en prison et, une fois enfermé, on lui fait passer un test de QI. Il obtient le meilleur score, ce qui lui vaut d’être embauché par le Président. Ce qui, bien sûr, contredit toutes les autres hypothèses du film. C’est beaucoup trop logique, et ça dépasse de loin la logique qui règne actuellement. Est-ce que quiconque dans le gouvernement est aujourd’hui engagé sur base de son intelligence? Sont-ils engagés sur base de quelque chose de mesurable, autre que leur ambition et leur réseau de relations? Non. Malheureusement, on peut dire la même chose de tous les autres domaines, y compris la science. Dans la population générale, on pense que les scientifiques sont à tout le moins choisis pour leur intelligence, qu’ils gravissent les échelons et progressent en fonction de leurs accomplissements et de leur mérite. Mais ce n’est pas plus vrai en science qu’en politique, à Hollywood ou ailleurs. Les scientifiques progressent en fonction de leurs relations (familiales) antérieures, de leur ambition et de leur adhésion à la ligne du parti. L’intelligence est en fait exclue dans ce système, car toute personne vraiment intelligente menacerait l’ensemble de l’establishment consanguin, préfabriqué et pré-possédé des carriéristes. Toute nouvelle connaissance ferait immédiatement s’effondrer la structure existante de mensonges, de falsifications, d’équations truquées, et de préférences pour les bébés phéniciens qui occupent les sommets de tous les domaines. Cela détruirait également l’économie de projets fictifs qui drainent actuellement les trésors publics de manière si efficace.

Pour cette raison, je considère Idiocracy comme une fausse piste de plus. Certains ont accusé ses auteurs de vendre de l’eugénisme, ce qui est vrai, mais ce n’est pas son plus grand péché, ni son intention la plus cachée. Il s’agit, comme d’habitude, de vous faire regarder ailleurs que vers les Phéniciens, en vous faisant croire que le plus grand danger du système actuel est la baisse de l’intelligence, alors que ce n’est pas le cas. Oui, l’intelligence moyenne baisse, pour la raison donnée dans le film et pour bien d’autres raisons, mais la solution n’est pas de corseter les femmes stupides et d’élever sélectivement les plus intelligents. Les plus intelligents continueront à se marier entre eux sans qu’on les y pousse, à condition qu’ils ne soient pas activement séparés. Donc l’intelligence moyenne n’a pas d’importance. Les gens moyens ne dirigent pas le monde et ne le dirigeront jamais, donc les gens moyens n’ont pas d’importance de ce point de vue.

Et je ne crois pas que les percentiles supérieurs deviennent moins intelligents. Ils deviennent plus stupides, mais c’est le résultat d’une mauvaise éducation, pas d’une baisse de leur potentiel naturel. Je pense que notre strate supérieure est en fait plus intelligente qu’elle ne l’a jamais été, en termes de possibilités, mais que toutes ces possibilités sont volontairement étouffées. En fait, ce n’est pas une supposition: je sais que c’est le cas, car j’en ai une connaissance et une expérience de première main. J’ai été témoin du gaspillage délibéré des percentiles les plus élevés. J’ai moi-même été gâché volontairement, et je vous ai dit pourquoi.

Pour le comprendre, revenons à ce que j’ai dit sur le fait que les plus intelligents continuent à se marier entre eux sans y être incités, à condition que l’on ne les sépare pas délibérément. Eh bien, le coup de grâce est qu’ils sont délibérément séparés, du moins en dehors des grandes familles. Pourquoi? Parce qu’ils menacent les familles supérieures et parce que, une fois intégrés au prolétariat païen, ils sont considérés comme sacrifiables. À ce stade, ils sont considérés comme des proies et doivent se conformer à cette classification, dans laquelle les sexes des classes inférieures sont séparés et réduits à la misère pour un profit maximum. J’ai été assigné à cette catégorie à la naissance, et nous avons vu qu’aucun accomplissement réel ne pouvait m’en sortir. De même qu’aucun manque d’intelligence ou de réussite ne peut limiter la carrière d’un Phénicien de haut niveau – pensez à George Bush – aucun surcroît d’intelligence ou de réussite ne peut y faire entrer quelqu’un qui n’appartient pas à cette classe. Non seulement les États-Unis ne sont PAS sans classe, mais leurs deux classes principales sont les plus rigides de l’Histoire.

Il en va du sexe et de la reproduction comme de tout le reste: alors que la Nature essaie de nous gérer dans le sens du progrès, les Phéniciens essaient de nous gérer dans le sens de la stase ou de la régression. L’évolution est une menace pour eux, car il n’y a aucun moyen de garantir qu’elle choisira de faire évoluer les Phéniciens en priorité. En fait, nous avons constaté que c’est l’inverse qui se produit, puisque les Phéniciens échouent dans leurs propres rangs de manière flagrante dans leurs programmes de reproduction. Leur corruption interne n’engendre pas le progrès, elle engendre l’inversion, la maladie et la folie. Pensez aux maisons royales européennes, comme preuve la plus évidente de ce fait. Puisqu’ils n’ont pas été capables de gérer leur propre progrès, ils ont dû interférer avec celui de tous les autres.

Le génocide du Covid en est l’exemple le plus récent, puisque nous voyons les Phéniciens déclarer une guerre ouverte à toutes les classes inférieures. Ils peuvent tenter de le justifier à leurs propres yeux en invoquant le contrôle de la population ou d’autres mesures eugénistes nécessaires, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Si c’était le cas, ce serait ciblé sur les centres les plus peuplés d’Afrique et d’Asie, jamais sur l’hémisphère occidental peu peuplé. Non, c’est un geste désespéré pour protéger leur propre hégémonie, non seulement contre nous, mais aussi contre une Nature dont ils savent qu’elle les déteste. Nous savons qu’ils détestent la Nature, mais presque personne ne pose la question de savoir pourquoi. C’est parce que la Nature les déteste, et ils le savent. La Nature est leur plus grand ennemi, un ennemi bien plus puissant que nous ne le serons jamais. La mesure de leur orgueil est qu’ils croient qu’ils peuvent la vaincre. Ils croient qu’ils peuvent la maîtriser. Chaque échec les rend plus vicieux, plus vindicatifs et plus haineux envers eux-mêmes, tout cela à la fois. Ce que nous voyons est l’expression ultime de cette vengeance, tandis que les Phéniciens s’en prennent à tout ce qui les entoure dans leur chute vers l’abîme.

Nous savons que c’est bien de cela qu’il s’agit, car cela explique pourquoi ils attaquent les hommes blancs avec une telle férocité dans le premier monde, en particulier aux États-Unis. S’il s’agissait vraiment de contrôler la population, il n’y aurait aucune raison d’attaquer les hommes blancs, qui sont déjà les personnes les moins fertiles de la planète. Jusqu’à présent, l’attaque contre les hommes blancs a surtout été abordée (par des personnes comme Tucker Carlson) comme une tentative de fabriquer une guerre raciale et une guerre des sexes, ce qui est vrai, mais c’est bien plus que ça. Ils s’attaquent surtout à ceux qui les menacent le plus, à savoir les hommes blancs non phéniciens de grand talent et au taux de testostérone élevé. Nous sommes ceux qui mèneraient naturellement tout renversement, donc nous devons être continuellement attaqués à tous les niveaux, physique et psychologique. Nos spermatozoïdes sont attaqués par les drogues et les pollutions, tandis que nos esprits sont attaqués par la propagande 24h/24 et 7j/7.

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut mesurer leur échec à l’aune de leur degré de méchanceté, ce qui signifie qu’ils échouent lourdement en ce moment. Comme je l’ai dit à maintes reprises, ils ont connu beaucoup plus de succès dans les années 1950, car leur propagande était presque totalement invisible et fonctionnait très bien. Satisfaits d’eux-mêmes dans ces années-là, et satisfaits du volume de leurs rapines, ils étaient beaucoup moins vicieux. Mais lorsque leurs stratagèmes ont commencé à échouer, en raison de leurs propres erreurs et de leurs ambitions excessives, leur dégoût d’eux-mêmes a augmenté, et avec lui leur avidité. Embarrassés par leurs échecs, ils ont essayé de se soutenir avec des piles de pièces toujours plus grandes, et le problème a commencé à faire boule de neige. Pris en flagrant délit de fraude, ils sont devenus encore plus vicieux, comme c’est souvent le cas, et plutôt que de reculer, ils ont redoublé d’efforts. L’histoire mondiale de ces cinquante dernières années nous a montré que Phénix s’est consumé à une vitesse croissante sur le bûcher funéraire qu’il avait lui-même créé, alors qu’il aurait pu à tout moment en descendre. Il le pourrait encore, comme je ne cesse de le lui conseiller. Mais le Phénix aime apparemment ses propres flammes et préfère poursuivre la conflagration jusqu’à sa fin amère. Il est comme ce conducteur qui s’approche d’une falaise, qui pourrait tourner le volant ou freiner, mais ne le fait pas. Il est maintenant hypnotisé par le ciel en face de lui, qui l’appelle à sa perte. Ce ciel, c’est la Nature.

Je sais que les Phéniciens eux-mêmes se gaussent, pensant qu’ils m’ont trompé, ainsi que la Nature et tous les autres. Ils pensent que la Nature s’est laissée tromper par leurs divisions et leurs mises à l’écart fabriquées de toutes pièces et par leurs complexes stratégies de conquête, qui se mettent lentement en place. Ils se disent que c’est leur projet de toujours, et qu’il se déroule parfaitement. Ils se disent qu’ils sont plus riches que jamais et qu’ils dirigent le monde entier, en exerçant une domination jamais vue dans l’Histoire. Mais c’est de ça que je parle quand je dis qu’ils sont incapables de sentir d’où vient le vent. Car la Nature n’a pas un pas de guerre de retard sur eux, elle en a toujours trois d’avance, et elle se moque de leur excès de confiance, qui a toujours engendré l’aveuglement. Tout ce qu’ils voient, c’est la vis qui se serre en dessous d’eux, puisque ce sont eux qui la serre. Mais ils sont à jamais inconscients de la vis qui se serre au-dessus d’eux, car ils croient à tort qu’il n’y a pas de « au-dessus d’eux ». Leur esprit est braqué en permanence les tours de vis qu’ils donnent, et non sur le fait que la leur se fait serrer. Ils sont tellement hypnotisés par leurs propres projets malades et tordus qu’ils ne peuvent pas voir plus loin que leurs propres cils, et ne peuvent pas envisager que Lucifer puisse n’être un qu’un mirage: un personnage de bande dessinée créé par les maîtres de l’imposture, par laquelle ils se sont corrompus eux-mêmes.

Après 5000 ans, ils se sont convaincus que leur ascension était ordonnée, et ils ont construit une mythologie entière sur cette ordination, avec leurs signes de la main et leurs symbologie cucul-la-praline. Mais les cyanobactéries de l’ère archéenne ont peut-être pensé la même chose, régnant sur le monde pendant des millions d’années avant de sur-oxygéner l’atmosphère et de mourir de leurs propres exhalaisons toxiques.

Nous savons que les Phéniciens sont aveugles à tout cela, puisqu’ils l’ont toujours été. Rien de nouveau. Leur effondrement n’a pas commencé en 2020 ou 2000, il a commencé avec leur réussite, et n’a cessé de les suivre. Plus ils ont gagné d’argent et plus ils ont accumulé de pouvoir, plus ils se sont avilis. Telle est leur histoire, et elle n’est pas difficile à lire. Pour eux-mêmes, leur empire ne peut pas prendre fin car il n’a jamais vraiment commencé. Un empire digne de ce nom apporterait une transcendance et un bonheur réels à ses dirigeants, mais les Phéniciens ont toujours été misérables. Comme je l’ai dit, les annales ne sont pas difficiles à lire, et ils doivent le savoir. C’est impossible à nier. Quels rois ou nobles ont jamais été royaux ou pleins de noblesse? Qui d’entre eux a jamais été vertueux ou heureux? On ne saurait même commencer la liste. Le modernisme, c’est l’aveu que les Phéniciens ont fait d’eux-mêmes: l’aveu du désert qu’ils avaient créé, de leur propre insatisfaction d’eux-mêmes et des empires qu’ils avaient érigés. Ils ont renoncé à toutes les beautés, admettant qu’ils les trouvaient creuses et fausses. Ils sont aliénés, inauthentiques et dénaturés. Ils ont inventé ces termes pour le milieu, mais ces termes ne s’appliquaient pas à nous ou au monde, mais à eux. Ils ont toujours écrit sur eux-mêmes, puisque personne d’autre n’existe pour eux. Le modernisme a été l’aveu explicite d’un échec, et il n’a cessé de s’effondrer depuis lors.

Leur Nouvel Ordre Mondial et leur Grand Reset ne sont pas des tentatives de Renaissance. Ces gens vivent dans leur propre post-apocalypse, et ils nous ont dit qu’ils ne croyaient pas aux renaissances. Tout cela fait partie d’une inauthenticité pré-moderne qu’ils ne se permettent plus. Pour eux, l’avenir est une revanche sur la Nature et le Monde pour leurs propres échecs. C’est une punition de la Nature pour ne pas avoir fait d’eux des êtres viables, malgré tout. Parce que les lignées qu’ils ont eux-même créées s’étaient crashées et consumées, les projetant dans un 20ème siècle où ils étaient devenus des trolls tordus, ils ont décidé de le reprocher à la Nature, et les deux minutes de la haine qu’ils lui ont consacrées sont devenues une haine éternelle.

Mais pendant qu’ils agissent ainsi et qu’ils l’admettent dans leur art et leur littérature, ils se disent en même temps que c’est exactement ce qu’ils ont toujours voulu, et que cela fait partie de leur grand projet. Vous voyez donc qu’il s’agit bien d’une folie consacrée et rebaptisée en mouvement politique ou en plan de gouvernance.

Le Grand Reset n’est pas un plan de gouvernance, c’est un projet limpide de vengeance, et de poursuite de l’avilissement et de l’effondrement des Phéniciens. Peut-être s’agit-il d’une sorte de suicide phénicien par la police, où ils nous supplient de mettre fin à leur misère.

Vous voyez donc que tout ça ne se terminera pas bien. Mais quelle que soit la manière de voir les choses, ça se terminera encore plus mal pour eux. Et surtout, il n’est pas nécessaire de les condamner à un quelconque enfer, puisqu’ils y ont vécu toute leur vie et tout au long de leur histoire.


Texte original

“Bad Conspiracy Theorists”

by Miles Mathis

Lecturi te salutamus

First published December 21, 2021

I will start with a little divertissement. My undertitle quote means “those who are about to read, we salute you”. You are among the last of a dying breed: the literate person. You DON’T prefer videos, because you know—consciously or unconsciously—that video propaganda is even more slippery than written propaganda. Written propaganda will at least sit still while you analyze it. For that reason, you want your news and other information in black and white, where you can more easily pin it down. Laid out in front of you, the text has a form that can be analyzed along with its content, and you find that you can learn to spot a lie as it is being told, just from its form — from its look on the page. Just as you can tell a hooker from her make-up or choice of footwear, you can tell propaganda from its dress. After years of practice, you will see the footprints and fingerprints of the liars marked on the page, and you may even taste the individuals within the committees. You will know them by their peculiar stench.

This is helpful, since most of the real authors have gone underground. In most cases, they now use attractive fronts to hide behind, and they are crouching in the margins with their odors. Their own names and faces would give them away. As they age, their souls imprint on their visages, and the evil becomes incarnate. See Bill Gates, George Soros, Anthony Fauci, and Klaus Schwab as examples of those who haven’t had the good sense to hire younger persons to front their ghastly opinions and plans, as their more humble or politic cabalists have.

Plus, reading is a far more active event than watching a video. Watching is completely passive, and seems to me to betray a lack of energy and curiosity. The video is both easier to produce—as a matter of content—and easier to consume, and it is usually just garbage that falls out of one head and into another. When it isn’t a spontaneous noxious eruption, it is normally taken from an external script supplied from some dungeons somewhere. Of course that may also happen with the written word, but it is harder to hide in that case. As with Modern Hollywood, the video acts as a cloak for a poor script, dressing it up with sexy visuals and fast patter and perhaps a dose of charm. I can’t make use of any of that when I write my papers, and my content has to be charming itself, with no help from my face or voice or other external props. Everything is created by my single hand and mind, so not only is everything baked right in, giving it a signature quality, everything is a long-running risk, a dive into the unknown. You are watching me go down the rabbit hole, as I go down the rabbit hole in real time. So it is not a report of history, it is history as it happens. It is like sitting in the grass with Newton, watching the apple release from the tree branch above him and fall and hit him in the head. That is what all real writing and creativity is about, and it has a look and feel that is like no other. What is real cannot be faked or replicated, as you will come to understand. The real gives off a sweet aroma that is all its own.

But to smell it, you have to be active. You have to be sniffing. You have to be seeking always, alert for the lie. You cannot be parked on a soft sofa eating chips and sipping on poisoned sodas as the media lofts insidiously into your skull from the blinking monitor. You have to be combing the page like Holmes with a magnifying glass, alert for a stray hair or a hint of ash. For you, everything is a clue, part of a larger whole to which it either fits or does not fit.

It is the same with proper learning. Learning is always active, and it comes from an unquenchable curiosity and questioning. Curiosity may have killed the cat, but it is what saved the man. It is why my learning curve is still as steep as ever, even as I approach 60: I retain a childlike curiosity. Like a kid, I see the world as an oyster to be cracked. I need to be constantly learning and creating and expanding. I know it is hard to keep that up in this world, which sits on you hard from the start. The last thing the Phoenicians want is ever-expanding citizens. They want small, pinched, docile people to do their bidding without question, and these people normally peak in their twenties if not before, soon falling into their assigned slots and ossifying or reverting. To achieve that, the Phoenicians have to apply strong pressure to you from the cradle, crushing you with their various projects disguised as education. If they didn’t, you would reach the age of maturity as I did, with your curiosity still fully intact and your faculties mostly undamaged. At that point, you are nothing but a danger to them.

At that point the schemes against you will be accelerated and multiplied, and the pressure from above will become truly monstrous, like trying to live in a cave thousands of miles underground. It will become almost unbearable until you finally look up and realize. . .

it is all a bluff. There is no roof above you and no real pressure, either. The pressure itself is a phantom, like all the rest. You are infinitely free just as you were at birth, and these people can take nothing from you that you do not give them.

They are now trying to apply pressure by threatening to withhold their world if we don’t comply. But to me that is no threat, because I don’t want their world. I can’t go to concerts or pubs? I can’t go to gyms or malls? Good. The sooner their world crumbles the better, so their threats threaten only them. You cannot threaten an Amish man with the loss of his car, can you?

And I have more news for them: threatening people you have already made miserable with more misery is no threat. Do you think the desperately miserable people of Kentucky and West Virginia, already split from one another and from any conception of reality and strung out on every drug imaginable, are going to look up when you tell them their Christmas is going to be miserable if they don’t take a fake vaccine? It is an empty threat.

The Phoenicians had already taken everything of their world from me before 2020, so the Covid scam had nothing to work on. You cannot threaten a monk with isolation or ostracism. But I am not so different from any average citizen of the world, who has already been crushed into a tiny box. Knocking on the box and threatening relocation to an even smaller box is just a joke at that point.

The main difference between me and the poor people of Kentucky is that they didn’t more strongly resist from the beginning. For whatever reasons, they took the drugs and I didn’t. Perhaps they were more miserable, it is hard to say. I am very good at living alone and entertaining myself, and most people aren’t. Most people are far more social and far more suggestible. If the world around them collapses, they also collapse. It isn’t hard to understand. I may be just one small puff of air away from that myself. But it won’t be because I will start taking drugs, legal or illegal, mandated or unmandated,and I wish I could convince others to refuse all drugs themselves. They must know the drugs will not solve anything, will only bring about the end for them. And that may be the point: suicide without pulling the trigger.

However that may be, knowledge is always useful, which is why it is so assiduously denied us. If the people of Kentucky knew who was attacking them and why, they might be able to resist. Which is why I am here. Education is my act of resistance.

Now, on to the main point of this paper, which is to address a new paper just posted at Infowars. For reasons I have previously uncovered for you, Alex Jones or those behind him like to reprint old articles from Mises.org, especially those by that oily Phoenician Murray Rothbard. The one reprinted today is from 1977, and only a part of it is at Infowars. The paper is called “A Conspiracy Theory of History Revisited”, and if you read it closely you will find it is addressed directly to me.

But before we get to that, I beg you to notice the form of the piece: the way it is written. The actual sentences and words. Here are two early paragraphs:

It is no wonder that usually these realistic analyses are spelled out by various “extremists” who are outside the Establishment consensus. For it is vital to the continued rule of the State apparatus that it have legitimacy and even sanctity in the eyes of the public, and it is vital to that sanctity that our politicians and bureaucrats be deemed to be disembodied spirits solely devoted to the “public good.”

Once let the cat out of the bag that these spirits are all too often grounded in the solid earth of advancing a set of economic interests through use of the State, and the basic mystique of
government begins to collapse.

It’s very hard to follow, isn’t it? We can glean what he is trying to say, since we already have a good idea what he is trying to say going in, but the wording is curious. It is vital that our politicians are “disembodied spirits”? What? Did Rothbard just learn to speak English? We may hope our politicians are honest and incorruptible, but I don’t think that makes them disembodied spirits. And that next paragraph is a disaster in grammar and word choice, so much so that I doubt I have to list the faults.

Call me crazy, but I read that as a sign Rothbard is about dump a big lie on us, and his subconscious is telegraphing it. For Rothbard next begins to defend conspiracy theorists in general, or appear to, but he is really here to tell us which conspiracy theorists are BAD ones:

The bad conspiracy analyst tends to make two kinds of mistakes, which indeed leave him open to the Establishment charge of “paranoia.” First, he stops with the cui bono; if measure A benefits X and Y, he simply concludes that therefore X and Y were responsible. He fails to realize that this is just a hypothesis, and must be verifed by fnding out whether or not X and Y really did so. (Perhaps the wackiest example of this was the British journalist Douglas Reed who, seeing that the result of Hitler’s policies was the destruction of Germany, concluded, without further evidence, that therefore Hitler was a conscious agent of external forces who deliberately set out to ruin Germany.) Secondly, the bad conspiracy analyst seems to have a compulsion to wrap up all the conspiracies, all the bad guy power blocs, into one giant conspiracy.

I guess you can see now why I said this was directed at me. It is directed at my papers on Hitler and the Beer Hall Putsch. Rothbard didn’t direct it at me in 1977, of course, since I was only 13 then. Butwhoever chose this for reprint is directing it at me. They saw that bit about Douglas Reed and thought of me. They thought, “Oho, maybe we can keep a few people off Miles’ research with this warning from Rothbard! Like Reed, Miles is saying Hitler was used by external forces to deliberately ruin Germany, so maybe we can argue against that without really having to argue against Miles, or address his voluminous research. We can imply Reed and Miles are the same sort of bad conspiracy theorists, since they came to the same conclusion”.

You can see how they hoped it would work. They are going for the lazy reader, who will see the simple link between Reed and me, but won’t look more closely, reminding themselves I didn’t come to that conclusion without verification, or without further evidence. Neither did Reed, to be fair. Neither Reed nor I simply noticed a first thing and a last thing and filled in all the other things to suit ourselves. I prepared a long and detailed argument, including huge piles of evidence, to take you from given to conclusion. And I would assume Reed did, too.

However, after reading Reed’s bio, I see that this attempted blackwashing of me may have a second layer. Unlike me, Reed was a bestselling author with a major publisher and big-time mainstream promotion back to the late 1930s. He was also from the families, being named Douglas Lancelot Reed. So this republication at Infowars may be the rather late attempt to tie me to Reed. It won’t help them, because, due to their previous destruction of Reed, no one has ever heard of him. You can’t blackwash me by tying me to a ghost that no one has ever heard of. Only a few eggheads will have heard of either Reed or Rothbard, and they already hated me, so it is preaching to the choir. But it is informative regardless. Tying me to Reed risks the possibility a few of their eggheads will look up Reed, realizing how censored he was, and ask why. Why did Reed’s book on Zionism sit in the garbage for twenty years, not being published until 1978, and then only by a minor publisher? That may take them to his books, which I suspect tell way too much truth, even if they try to spin it. It is hard to say without reading Reed, and I have not done so. I may or may not, after consulting with my readers. You will be the first to know if I do.

Also curious is that Rothbard was mentioning Reed in 1977 there, and Reed’s book The Controversy of Zion came out in 1978. That seems like odd timing to me, almost like Rothbard was plugging it.

Reed doesn’t really matter, because, due to the internet, I have a far greater audience than he ever did. I can and do reach far more people worldwide than the fake bestselling authors, despite not being on their lists or being privy to their promotion. Which is precisely why Jones’ big site was chosen to answer me in this crafty way. That, too, may backfire, because although most of his readers aren’t Rothbard fans or intellectuals, some of them may look up Reed, taking the truth and leaving the spin. Plus, by republishing that, they have given me the opportunity to write this rebuttal, pulling in their people directly on general searches. That is why I put Rothbard’s and Reed’s names above title, so that the spiders can easily find them here. That will act to pull people from Infowars to my site. Once here, they will realize my papers about Hitler have much more content than anything Rothbard ever wrote. If you get to the end of any of my papers without an epiphany, you aren’t paying attention.

Which is just to say these people still haven’t figured out it is always a mistake to attack me, even obliquely like this, since I always catch them at it eventually and counter-attack, and they always lose. And why do they lose? It is definitional: losers always lose. They will answer, “We are the Phoenicians, and everyone knows we have always won. You admit that yourself, Miles”. Yes, but you always win by cheating, lying, and stealing, which means you are still a loser. Real winners win without cheating.

You can see this in today’s headlines, where by one measure, Pfizer seems to be winning big. They are making billions in profits and coercing millions of people to take their deadly vaccines. But it is the usual Phoenician win, one predicated on buying off regulatory agencies and entire governments, lying to everyone about everything through a bought media, and murdering millions of people while writing them off as the cost of doing business. So by any rational definition of men or gods, they are not just losers, they are criminals. They are quite literally devils.

What they fail to comprehend in their dark dungeons is that devils always lose, even when they win. Which is why they always lose against me. This is the deeper law of Nature they have never once become familiar with, because to become familiar with it you have to stop bowing to your evil ancestors for half a second and listen to the real song on the wind. They pretend they are tuned to Nature, because Nature is made of prey and predators. They are the predators, and predators show no mercy—meaning I am the one in denial, not them. But, I point out, in Nature the predators do not cheat. In Nature, those meant to win, win, and those meant to lose, lose. In Nature, the loser never lies or cheats or steals himself into the winner. In that sense, cheating is the ultimate sin against Nature. It is the attempt to undermine her hierarchies, and she punishes nothing more viciously.

You may think her only punishments are “natural”, as in plagues or famines or debased bloodlines, but her punishments are dealt out daily to each and all, and she is a master of psychology. It isn’t the psychologists who invented inferiority complexes, neuroses, psychoses, and every other form of self-torture. And it isn’t the Phoenicians, either, though they have made bad and worse use of them. Nature herself is the source of all, and she metes out justice with an astonishing, though often hidden, fairness. Which is to say the CEO of Pfizer knows what he has done. How could he not? That knowledge will ultimately be a punishment far greater to him than any death or disease he could inflict on others. Death is no punishment, and requires no atonement, but Albert Bourla faces payment down to the last farthing.

You will say that Anthony Fauci seems to be living with his decades of sins with no effect, being a nearly perfect psychopath. But there is no such thing. Psychopathy is only a temporary hiding in the mind, and Nature doesn’t allow a permanent hiding. The crash will assuredly come, if not before death then after, and it will be awe-inspiring, have no doubt. For there is reincarnation and a continuance, so if Fauci thinks he can cheat Nature with death, he is sadly mistaken. Cheating Nature with death is like cheating the CIA with a faked death: the CIA invented the fake death. Nature invented death and knows more about it than you do: you cannot use it against her.

Some will say, “Why do you know so much about it?” I don’t know anymore about it than anyone else. We all know it, but most have had it beaten out of them, one way or the other. I just have a better memory of it. I didn’t really grow up like everyone else, getting stuck at some time in the distant past . . . before I was born. I never fit into this world and never really tried. I think of myself as a being trapped between worlds and sometimes wonder if I am fully visible. I am far more at home in the dream world, and prefer it there. My connection to this world is very tenuous, though maybe everyone else could say the same. I inhabit a strange middle realm of caring for this world a great deal and not at all. I could die tonight with no regrets, in fact with a great deal of relief. But despite that, I have a strange desire to save this place, though not for myself. My hatred for lies and injustice is out of all proportion to my actual emotional ties, and it would seem academic except for the power of the hatred and its usefulness in my work. I guess it is for others to decide how odd that makes me, since
they can compare that to their own experience and beliefs. I know only my own.


As a tack-on, I just watched Idiocracy for the first time and have a few comments. The plot hinges on Joe being taken 500 years into the future, when everyone is an idiot. He ends up getting sent to prison, and upon being booked in, he is given an IQ test. He scores the highest score ever and is hired by the President based on that. Which of course contradicts all the rest of the assumptions in the movie. It is entirely too logical, and far exceeds the logic we currently exhibit. Is anyone in government now hired based on Intelligence? Are they hired based on anything measurable, other than ambition and prior connections? No. Unfortunately that can also be said of all other fields, including science. There is some idea in the general population that at least scientists are chosen for their intelligence: that they work their way up in the field and advance on their accomplishments and on merit. But it isn’t any more true in science than in politics or Hollywood or anywhere else. Scientists advance based on prior (family) connections, on ambition, and on toeing the party line. Intelligence is actually selected
against in that system, since anyone truly intelligent would threaten the entire inbred, prefab, preowned establishment of careerists. Any new knowledge would immediately crash the existing structure of lies, feints, fudged equations, and preferment for the Phoenician babies who inhabit the tops ends of everything. It would also crash the economy of fake projects which currently drain the treasuries so efficiently.

For this reason, I see Idiocracy as just more misdirection. Some have accused its writers of soft-selling eugenics, which is true, but that isn’t its greatest sin, or its most hidden intent. That would be, as usual, to get your eyes off the Phoenicians, by making you think the greatest danger in the present system is falling intelligence, when it isn’t. Yes, the average intelligence is falling, for the reason given in the film and many other reasons, but that won’t be solved by corking stupid women and selectively breeding the smartest. The smartest will continue to marry one another with no prodding, provided they aren’t actively kept apart. So average intelligence doesn’t matter. The average don’t run things and never will, so averages don’t matter in that regard.

And I don’t believe the top percentiles are getting any less intelligent. They are getting stupider, but that is due to a miseducation, not to a fall in native potential. I would guess that our top end is actually smarter than it has ever been, as a matter of possibilities, but all those possibilities are being squashed on purpose. Actually, that is not a guess: I know it is happening, having firsthand knowledge and experience of it. I have witnessed the highest percentiles being wasted on purpose. I myself have been wasted on purpose, and I have told you why.

To understand it, let us return to what I said about the smartest continuing to marry one another with no prodding, provided they aren’t actively kept apart. Well, that’s the turn of the screw, because they are being kept apart on purpose, at least outside the top families. Why? Because they threaten the top families, and because—once lumped into the Gentile proletariat—they are considered expendable. At that point they are considered prey, and must conform to that rubric, in which the sexes in the lower classes are split and made miserable for maximum profit. I was assigned to that category at birth, and we have seen that no real achievement could lift me out of it. Just as no lack of intelligence or achievement can limit the career of a top Phoenician—think George Bush—no surfeit of intelligence or achievement can lift someone not of that class into it. Not only is the US NOT classless, its two main classes are as rigid as any ever known.

As it goes with sex and reproduction, so it goes for everything else: while Nature tries to manage us for progress, the Phoenicians try to manage us for stasis or regression. Evolution is a threat to them, because there is no way to guarantee she will choose to evolve the Phoenicians the most. In fact, we have seen the reverse is the case, with the Phoenicians failing most obviously in their breeding programs in their own ranks. Their internal corruption doesn’t breed progress, it inbreeds inversion, disease, and madness. Think of the European royal houses, for the clearest proof of that. Since they haven’t been able to manage their own progress, they have had to interfere with everyone else’s.

The Covid genocide is the just the latest example of that, as we watch the Phoenicians declare overt war on all underclasses. They may try to explain it to themselves as population control or other necessary eugenics, but that isn’t what it is. If it were, it would be aimed at the highest population centers in Africa and Asia, never at the sparsely populated Western Hemisphere. No, it is a desperate move to protect their own hegemony, not only against us but against a Nature they know hates them. We know they hate Nature, but almost no one asks why. It is because Nature hates them, and they know it. Nature is their greatest enemy, a far more powerful enemy than we will ever be. The measure of their hubris is that they believe they can defeat her. They believe that they can master her. Every failure to do that makes them more vicious and more vengeful and more self-loathing, all at the same time. What we are seeing is the ultimate expression of that vengeance, as the Phoenicians lash out at everything around them as they fall into the abyss.

We know this is what it is about, because it explains why they are attacking white males with such ferocity in the first world, especially in the US. If this were really about population control, there would be no reason attack white males, who are already the least fertile people on the planet. So far, the attack on white males has mostly been addressed (by those such as Tucker Carlson) as being the attempt to manufacture a race war and gender war, which it is, but it is more than that. They are attacking most those who threaten them the most, which is non-Phoenician white males of great talent and high testosterone levels. We are the ones that would naturally lead any overthrow, so we have to be continually attacked on all levels, physical as well as psychological. Our sperm levels have be attacked with their drugs and pollutions, while out minds are attacked with 24/7 propaganda.

The good news is that you can measure their failure by their levels of viciousness, which means they are failing hugely right now. As I have said many times, they were far more successful back in the 1950s, since their propaganda was nearly completely invisible and worked very well. Being very self-satisfied in those years, and content with their levels of theft, they were far less vicious. But as their schemes began to fail, due to their own mistakes and over-reaches, their self-loathing grew, and with it their greed. Embarrassed by their failures, they tried to prop themselves up with ever larger piles of coins, and the problem began to snowball. Caught red-handed in their schemes, they got even more vicious, as people will do, and rather than back away they doubled down. World history of the past 50 years has been an ever steeper acceleration of the Phoenix burning itself up on its own created funereal pyre, though it could easily have stepped off the pyre at any time. It still could, as I keep advising it. But the Phoenix apparently loves its own flames and prefers to see the conflagration to its bitter end. It is like a driver approaching a cliff, who can turn the wheel or hit the brakes, but doesn’t. He has become hypnotized by the sky in front of him, beckoning him on to his doom. That sky is Nature.

I know the Phoenicians themselves are chuckling, thinking they have fooled me and Nature and everyone else. They think Nature has been hoodwinked by their manufactured divisions and self-outings and complex, slowly developing plans of conquest. They tell themselves this was the plan all along, and that it is proceeding perfectly. They tell themselves they have more wealth than ever and that they run the whole world, with a dominance never before seen. But that is what I mean by their inability to smell what is on the wind. For Nature isn’t one step behind them, she is always three steps ahead of them, and she herself chuckles at their overconfidence, for it it has always bred blindness. They can only see the turns of the screw beneath them, since they manufactured those turns. But theyare forever oblivious to the turns above them, because they mistakenly believe there is no “above them”. Their minds are always on the screwing, and not upon how they are being screwed. They are so mesmerized by their own sick and twisted plans, they cannot see beyond their own eyelashes, and cannot process the thought that Lucifer may be a mirage: a comic-book creation by the masters of
fakery, by which they have corrupted themselves.

After 5000 years, they have convinced themselves their ascendance was ordained, and built an entire mythology on that ordination, complete with handsigns and cutesy symbology. But the cyanobacteria of the Archean age may have thought the same, ruling the world for millions of years before they over-oxygenated the atmosphere and died of their own poisonous exhalations.

We know the Phoenicians are blind to all this, since they always have been. It is nothing new. Their collapse didn’t begin in 2020 or 2000, it began with their success, and has tracked it. The more money they made and the more power they gathered, the more debased they became. Such is their history, and it is not hard to read. For themselves, their empire cannot end because it never really began. A proper empire would be one that brought real transcendence and happiness to its rulers, but the Phoenicians have always been miserable. As I say, the record is not hard to read, and they must know it. It would be impossible to deny. What kings or nobles have ever been kingly or noble? Who of them has been virtuous or happy? The list cannot even be begun. Modernism was the Phoenicians finally admitting this of themselves: the admission of the Wasteland they had created, their own dissatisfaction with themselves and the empires they had erected. They gave up on all beauties, admitting they found them
hollow and false. They were alienated and inauthentic and derivative. They coined these terms for the milieu, but the terms applied not to us or to the world, but to them. They have always written about themselves, since no one else exists for them. Modernism was the express admission of failure, and it has continued to bottom out since then.

Their New World Order and Great Reset aren’t the attempts at a Renaissance. These people are living in their own post-apocalypse, and they have told us they don’t believe in renaissances. That is all part of a pre-Modern inauthenticity they no longer allow themselves. For them, the future is a revenge upon Nature and the World for their own failures. It is a punishment of Nature for not making them viable beings, despite everything. Because their own created bloodlines had crashed and burned, spitting them out into a 20th century where they had become twisted trolls, they decided to blame Nature for that, propping her up for a two-minutes hate that has become an everlasting hate.

But while they do that and admit they are doing it in their art and literature, at the same time they tell themselves this is right where they always wanted to be, and that it is part of their great plan. So you see how it is a madness enshrined and relabeled as a political movement or plan of governance.

The Great Reset isn’t a plan of governance, it is transparent recipe for revenge, and for further
Phoenician debasement and collapse. It may be a sort of Phoenician suicide by police, where they beg us to put them out of their misery.

So you see, it can’t end well. But any way you look at it, it ends worst for them. Most of all, you don’t need to damn them to any hell, since they have been living in it all their lives and for all of their recorded history

Les Russes arrivent (encore)!

La suite de cette passionnante nouvelle (voir sous le titre « Les Russes arrivent »).

Deux sujets d’actualité de notre ami Jeff Childers, qui écrit Coffee and Covid sur Substack, après quoi je reviens sur le propos de Gail Tverberg, dont j’ai déjà publié ceci, et je vous emballe le tout.

A noter en passant que les peuples de Russie, d’Iran et de la Chine ont des gènes dominants, c’est-à-dire que leur profil génétique constitue une cible idéale pour des armes bactériologiques sélectives, comme l’explique le Pr Perrone dans cette intéressante émission radiophonique.


Source.

🔥 L’ Express britannnique a publié la semaine dernière un article sous-titré « L’Iran, la Chine et la Russie s’associent pour une opération militaire visant à défier le ‘monde unipolaire' ».[NdT. ici]

L’alliance RICe – Russie, Iran et Chine – est en soi une nouvelle assez significative. Les chrétiens y réagissent vivement parce qu’ils identifient cet axe à une prophétie de fin des temps d’Ezéchiel 38. Quoi qu’il en soit, ces sous-entendus apocalyptiques ne font que souligner les sombres implications d’un axe militaire incroyablement dangereux qui ne fait pas bon ménage avec l’Occident et qui n’a rien à faire à notre porte sud.

C’est exact, notre porte sud. Le sous-titre de l’article explique que les trois pays du RICe se sont joints à « 10 autres nations au Venezuela pour prendre part à des opérations militaires conjointes dans un message de défi à l’ordre mondial unipolaire ». Au VENEZUELA.

En voilà autant pour la campagne de Joe Biden visant à obtenir du pétrole de cet enfer communiste sud-américain. En d’autres termes, la Russie, la Chine et l’Iran déplacent d’importants moyens militaires au Venezuela, à deux heures à peine de la frontière américaine. C’est un  » exercice « . Et le Venezuela est aussi l’un des plus gros producteurs de pétrole non-arabe du monde [NdT. c’est en fait là que se situent les plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde, soit plus de 18%]. Cette alliance, le VRIC [Venezuela, Russie, Iran and Chine], ne présage rien de bon pour le prix du gaz. Mais il y a un plus gros problème.

Pensez-y. Alors que nous sommes occupés à repositionner tous nos principaux dispositifs militaires à l’Est – vers l’Ukraine – les nations de l’Est déplacent leurs principaux dispositifs militaires à l’Ouest – vers nous. Est-ce que cela déclenche un quelconque signal d’alarme? Les généraux y prêtent-ils attention? Ou, sont-ils occupés à planifier le prochain spectacle de drag queens sur leur base?

Que disent les médias sur cette histoire? Le sujet pourrait pourtant être exploité en tant que nouvelle orgie de terreur. On pourrait comparer ce déploiement à la crise des missiles cubains. Qu’en dit Joe Biden? Pour l’instant, silence radio. Nous sommes obligés de lire l’article sur l' »exercice » sud-américain dans l’Express britannique, juste à côté d’un article intitulé « Kim Kardashian affiche ses vastes atouts en bikini argenté à la fête de la plage ».

Il est littéralement impossible d’inventer ce genre de choses.


Source.

🔥 L’histoire suivante est littéralement incroyable mais je vous promets que je ne l’invente pas. Apparemment, un peu désemparée de voir que les gens ne sont plus aussi terrifiés par le covid qu’avant, la ville de New York a diffusé hier un message d’intérêt public complètement délirant sur COMMENT SURVIVRE À UNE ATTAQUE NUCLÉAIRE.

Le message d’intérêt public dure environ une minute et donne des conseils utiles tels que: rentrez à l’intérieur, fermez les fenêtres, enlevez tous les débris radioactifs et, je n’invente rien, vérifiez les mises à jour en ligne. Parce que l’internet continuera de fonctionner ou quelque chose dans le genre.

Outre son inutilité absolue, j’ai quelques autres réserves à l’égard de ce conseil. Qu’en est-il des masques? Est-ce que ça veut dire qu’après tout ce cinéma, ils ont raté ici l’occasion de dire aux gens de porter leurs masques de protection pour filtrer les poussières radioactives et autres? Enfin, New York, réfléchis deux minutes!

Le plus drôle est à la fin. « Vous maîtrisez la situation », promet avec enjouement la porte-parole. Les bombes nucléaires, peuh! Donnez-nous soixante secondes et on sera fin prêts pour l’holocauste nucléaire.

Je sais qu’il est tentant de se dire que Joe Biden est en train de monter toutes les puissances nucléaires contre nous, comme s’il le faisait exprès. Et les Russes et les Chinois semblent se masser juste en dessous de notre frontière sud, comme s’ils se préparaient à nous envahir après nous avoir affaiblis après quelques premières frappes stratégiques. Peut-on faire confiance à Biden pour se rappeler où il a mis les codes nucléaires? Il n’arrive même pas à se tenir assis sur un vélo d’appartement.

Mais ne mordez pas à l’hameçon! Malgré toutes les nouvelles de guerres et de rumeurs de guerres, nous ne sommes même pas PRES de connaître ce que nous avons vécu au cours du dernier millénaire.

Voici une image tirée d’un message d’intérêt public des années 1960 sur le nucléaire, à l’époque où nous savions VRAIMENT comment survivre à la bombe. Je me souviens vaguement avoir fait certains de ces exercices dans les années 1970, lorsque j’étais à l’école primaire, et avoir regardé des films de propagande sur les tactiques de survie après une attaque. La ville de New York fait ici un travail d’amateur. Ils oublient même de dire aux gens qu’il faut éviter de regarder l’explosion, parce que ça leur grillera la rétine et qu’ils se retrouveront à tâtonner à l’aveugle après l’apocalypse.

Selon le Washington Times, « en 1960, près de 70% des adultes américains pensaient que la guerre nucléaire était imminente. En 1965, on estime que 200.000 abris ont été construits – mais ce n’est qu’une estimation. Il est difficile de savoir exactement, car les gens n’en parlaient pas. »

Nous sommes encore loin de ce stade.

Et depuis, les gens ont tranquillement continué à construire des bunkers. Ça ne s’est jamais arrêté. Le truc, c’est que si on POSSÈDE un bunker, on a pas envie que quelqu’un d’autre le sache. On a pas trop envie de visiteurs ou d’invités. Il existe même une entreprise en Europe qui peut vous installer discrètement un bunker nucléaire dans votre jardin en moins de 45 jours après passage de commande: https://nuclearbunkercompany.com.

Alors, s’il vous plaît, ne tombez pas dans le panneau de la peur. Il est vrai que nous avons bénéficié d’un répit pendant quelques décennies – non pas de la réalité de la guerre nucléaire mais de la peur constante qu’elle suscite. Aujourd’hui, la ville de New York essaie soit de relancer l’alarmisme nucléaire, pour une raison quelconque, en diffusant soixante secondes de recommandations insipides dépourvues de toute valeur pratique, soit de normaliser à nouveau la notion de guerre nucléaire imminente parce que le très combatif Joe Biden nous mène au bord du gouffre.

Dans tous les cas, ce sont des conneries. Je devrais dire, ENCORE des conneries.


Personne ne gagnera le conflit Russie-Ukraine (extrait)

Publié le 28 mars, 2022 par Gail Tverberg.

Source.

Le président américain Joseph Biden prévient de la probabilité de pénuries alimentaires dans de nombreuses régions du monde en raison des sanctions imposées à la Russie.

Selon une vidéo diffusée sur Zerohedge,

 » Ce sera bien réel. Le prix des sanctions n’est pas seulement infligé à la Russie. Il est également infligé à un très grand nombre de pays, y compris les pays européens et le nôtre. »

Si l’économie mondiale se portait bien, et si la Russie ne représentait qu’une infime partie de l’économie mondiale, peut-être les sanctions pourraient-elles être tolérées par l’économie mondiale. En l’état actuel des choses, le conflit Russie-Ukraine sert à masquer le problème sous-jacent de la pénurie de ressources. Cela est rendu possible par le fait que, dans le cadre de ce conflit, les pénuries de ressources peuvent être décrites comme « temporaires » et « nécessaires » dans le contexte des choses épouvantables que commettent les Russes. La façon dont l’Occident formule le problème fournit un bouc émissaire sur lequel dévier sa colère, mais elle ne résout pas le problème.

La Russie est fortement désavantagée depuis le départ parce que les prix des matières premières, ces dernières années, n’ont pas augmenté suffisamment pour assurer un niveau de vie suffisant aux citoyens russes et des recettes fiscales assez élevées pour le gouvernement russe. L’ajout de sanctions contre la Russie ne fera qu’aggraver les problèmes de la Russie.

[8] Il y a peu de raisons de croire que la Russie  » abandonnera  » en réponse aux sanctions imposées par les États-Unis et d’autres pays.

Les attaques de la Russie contre des sites ukrainiens semblent avoir lieu pour de nombreuses raisons connexes. La Russie ne peut plus tolérer d’être insuffisamment rémunérée pour les ressources qu’elle extrait et vend à l’Ukraine et au reste du monde. Elle en a assez d’être « baladée » par les économies riches, en particulier les États-Unis, pendant que l’OTAN intègre de nouveaux pays. Elle en a également assez que l’OTAN forme les soldats ukrainiens. La Russie ne semble pas avoir l’intention de gagner l’ensemble du territoire ukrainien; il s’agit plutôt d’une action de police temporaire.

Le problème sous-jacent de la Russie est qu’elle ne peut plus produire les produits de base que le monde désire à un prix aussi bas que ce dernier lui demande. La construction de toutes les infrastructures nécessaires pour extraire et expédier davantage de ressources en combustibles fossiles nécessiterait des dépenses en capital supérieures à ce que la Russie peut se permettre. Le prix de vente ne montera jamais assez haut pour justifier ces investissements, y compris le coût du gazoduc Nord Stream 2. La Russie n’a rien à perdre à ce stade. La situation actuelle n’est pas viable; y revenir ne constitue pas une incitation à mettre fin au conflit actuel.

La Russie est en quelque sorte comme un vieil homme suicidaire, lourdement armé, qui ne peut plus gagner sa vie correctement. Le système économique de la Russie ne fonctionne plus comme il le devrait. La Russie est incroyablement bien armée. La situation rappelle l’histoire de Samson qui, dans sa vieillesse, a détruit le temple des Philistins tout en y laissant sa vie. La Russie n’a aucune raison de reculer en réponse aux sanctions.


L’analyse de Gail Tverberg des motifs du conflit Russie/Ukraine n’est pas éloignée de la mienne: comme je le disais ici (voir « Ce n’est pas une guerre »), il s’agit bel et bien d’une action policière sous forme d’action militaire.

Pour ce qui concerne le « conflit », la Russie se sent chez elle en Ukraine, elle agit en conséquence, l’OTAN le sait et sait que la résistance militaire qu’elle prétend soutenir est dérisoire, une mise en scène dans laquelle, comme dans toutes les autres guerres, beaucoup de gens sont tués pour rien. Le fait que Kissinger lui-même invite à laisser les territoires ukrainiens conquis à la Russie ne devrait laisser aucun doute sur le modèle voulu par la Kommandantur mondialiste.

Une fois le rideau tombé sur cette meurtière comédie géopolitique, les Russes redeviendront soudain des gens très compréhensifs et amicaux. Le pipeline Nord Stream 2 finira par ouvrir, sur base de prix du marché considérablement revus à la hausse grâce à la manoeuvre des « sanctions », la pénurie servant toujours à faire grimper les prix, qui ne redescendent jamais ensuite. Dans ce cas, il s’agit de vendre le pétrole et le gaz à un prix réaliste, ce qui aurait dû être le cas depuis le début de son exploitation – voir mon préambule à cet article susmentionné. Nous remplirons l’économie russe de torrents de pétro-roubles, qui commencent déjà à remplacer le dollar, achevant ainsi de ruiner nos économies coincées dans le tout-pétrole. La flambée de notre sur-endettement déjà faramineux se verra épongée par le toujours serviable cartel bancaire, sous réserve de contrôle absolu des pays acheteurs par le FMI et la World Bank, selon contrat supranational rédigé par la Banque des Règlements Internationaux – même tactique que celle utilisée traditionnellement dans le Tiers-Monde. Rien de très étonnant sur ce point, l’Europe étant essentiellement devenue un cadavre en sursis qui consomme trop d’énergie par rapport à sa contribution au système, un peuple à la traîne géré par une classe politique qui navigue les eaux de sa propre corruption entre incompétence totale et folie dangereuse.


Je termine par une anecdote.

Je ne regardais quasiment jamais la télé quand j’étais petit. Par contre, j’écoutais régulièrement la radio, à l’époque où les interviews n’étaient pas encore filtrées en termes de « politiquement correct ». Imaginez ma surprise quand le gamin que j’étais entendit un analyste interrogé sur les tensions entre l’Occident et l’URSS expliquer que, malgré les menaces de conflit brandies à l’époque, les deux camps étaient d’accord sur 95% des points en géopolitique, économie, etc.

Comme on dit en anglais, « Let that sink in for a minute« . C’était l’époque de la Guerre Froide.

95%?

Maintenant voyons le graphique qui figure sous l’extrait de l’article de Gail Tverberg et dites-moi si vous trouvez ça cohérent pour des blocs qui sont d’accord sur 95% des sujets clé:

Figure 9. Graphique indiquant que la Russie possède un inventaire d’ogives nucléaires plus important que les États-Unis. Figure réalisée par la Fédération des Scientifiques Américains. Source

Enfin, reconsidérez le narratif de toutes ces histoires de « conflit » à la lumière du fait que rien de ce qui figure sur ce graphique n’existe (voir titre correspondant ici, où je mentionne un article de Miles qu’il faudra bien que je traduise tôt ou tard) et qu’il s’agit d’une représentation symbolique de la hiérarchie du pouvoir. Vous comprenez? Très bien, nous sommes d’accord.

A 100%.

Nouvelles en vrac, édition internationale.

Tout va parfaitement bien et ira encore mieux demain, hormis quelques détails mineurs.

Shangaï, c’est fini (et dire que c’était le sujet de mon prochain article).

En fait, non.

Ce n’est pas du tout fini, contrairement à ce que vous aurez lu récemment un peu partout ailleurs, sauf sur l’excellent Covidémence, qui fait le boulot et dont je reparle un peu plus loin (en bien). Même le Substack le plus pointu sur la Chine (l’auteur parle le mandarin) est un peu dans le flou. Heureusement, votre dévoué blogger écoute au boulot dans son lecteur mp3 le meilleur podcast de l’Univers, qui reçoit des rapports de terrain (boots on the ground reports) de ses producteurs/auditeurs, dont l’un réside à Shangaï. Lecture ici, à partir de 2:32:37, du rapport qui figure également dans les shownotes sur cette page (cliquer sur China) et dont voici la traduction:

Voici les dernières nouvelles de Shanghai
(1) À partir du 1er juin 2022, Shanghai a mis en place la règle d’obligation de « se faire tester toutes les 72 heures ». Les résultats étaient prévisibles.
(a) certaines personnes ont été testées positives, le code QR de leur téléphone est devenu rouge – elles ne pouvaient donc entrer dans aucun établissement public, centre commercial, magasin, etc.
(b) nous avons des amis, et connaissons des familles des camarades de classe de ma fille, qui ont été reconfinées, à l’intérieur de leur immeuble ou de leur complexe d’appartements ou de copropriétés, en raison de leur proximité avec QUELQU’UN d’autre qui a été « testé positif ».
(c) pendant les DEUX premiers jours d' »ouverture », les « stations de dépistage » ont été submergées par une forte demande – et par de longues files d’attente (45 à 60 minutes). Cependant, à l’heure actuelle, parce que les gens craignent un risque de « contact Covid » dans la file d’attente, qui ferait passer leur code au ROUGE, un nombre moindre de personnes se présentent aux stations de dépistage publiques (qui sont GRATUITES).
(d) Il existe maintenant un système de dépistage à DEUX niveaux. Les gens qui ont de l’argent vont dans des hôpitaux privés (ils paient 180 RMB, soit environ 25 dollars US, pour un test valable pendant 72 heures), en partant du principe que les « bonnes personnes » ont toujours un test négatif, c’est-à-dire qu’ils courent moins de risques de fréquenter les mauvais « Sneetches » [NdT. personnages issus d’un conte du Dr Seuss]; et dans les complexes plus riches, comme le mien, l’association de logement a passé un contrat avec la ville pour obtenir un centre de dépistage dans notre enceinte, qui est limité à nos résidents.
ET MAINTENANT …
(2) à partir du samedi 11 juin 2022, la ville commence un confinement  » tournant  » – différents quartiers de la ville seront fermés – personne ne pourra entrer ou sortir. Tout le monde sera soumis à un prélèvement (prélèvement de gorge) pendant 3 à 5 jours. C’est la politique du ZERO Covid, appliquée au niveau des sous-districts.
(3) AUCUNE personne de Shanghai n’est autorisée à voyager dans les provinces voisines – et si elle est autorisée à descendre d’un train, elle devra se soumettre à une quarantaine de deux semaines dans l' »hôtel Covid » local.
(Et n’oubliez pas que Shanghai a un taux de vaccination de 90 % (2 injections); et qu’environ 67 % ont fait 3 injections).
D’un autre côté
(4) Les restaurants et la livraison de nourriture à Shanghai ont repris – mais qui sait pour combien de temps.
(5) Les supermarchés ordinaires sont ouverts et reçoivent des livraisons de l’extérieur – les yaourts sont de retour, les fromages et les viandes importés garnissent les rayons. Les produits locaux sont également de retour – depuis des semaines, il n’y avait plus de carottes, de patates douces ou de mangues sur les marchés. TOUT est rentré dans l’ordre.
(6) Les frais de taxi ont augmenté d’environ 50% pour les trajets de plus de 20 minutes.
(7) En gros, TOUT LE MONDE, partout, porte un masque – en faisant du vélo, en conduisant un scooter, seul dans une voiture, en promenant son chien. C’est pitoyable. La folie est générale.

L’expérience chinoise se poursuit donc en grandeur nature, contre toute forme bon sens et de logique – à moins que ce soit de l’humour chinois. Heureusement, quelqu’un a l’explication.

Les Russes arrivent!

C’est officiel… ou alors les Chinois. Ou les deux. C’est le toujours très posé (mode sarcasme) Mike Adams, le fondateur de Brighteon, qui relaye ici l’information tirée d’une interview d’un certain M. Wang – dont on donne pas le prénom mais qui pourrait être Long, les anglophones apprécieront ce gag désopilant.

Résumé des points de l’interview par Mike Adams:

– La Chine finance la guerre de la Russie en Ukraine. (Rien que ce point est déjà très choquant).
– La Chine a utilisé les faux confinements covid pour vider les rues afin de déplacer efficacement les équipements militaires dans les grandes villes chinoises en vue des attaques contre les États-Unis / charger des navires avec du matériel militaire, etc. [NdT. parce que évidemment les Etats-Unis ne disposent pas de personnel qualifié pour analyser les images par satellite]
– Les équipements militaires sont déguisés en équipements d’intervention en cas d’épidémie, tels que des ambulances ou des véhicules de santé publique.
– L’APL utilise des fréquences de communication civiles plutôt que des fréquences militaires afin de déjouer les capacités de surveillance militaire des États-Unis. [NdT. parce que évidemment les Américains sont trop stupides pour espionner les fréquences civiles]
– La Chine prévoit de bloquer Taïwan plutôt que de l’envahir dans un premier temps. Ce blocus empêchera Taïwan de recevoir de la nourriture, du carburant, des médicaments et une aide militaire. Taïwan se rendra plus tard, après la défaite des États-Unis, selon le plan du PCC. [NdT. j’ai un article intéressant de John Paul sur la situation Chine/Taiwan, que je traduirai si j’ai le temps]
– Une fois Taïwan bloquée, la Chine utilisera la « guerre sans restriction » et le « chantage nucléaire » pour tenter d’isoler les États-Unis tout en essayant de contrôler les sphères politiques du Japon, de Taïwan et de la Corée du Sud, en affirmant son contrôle sur leurs exportations et en refusant ainsi ces exportations aux États-Unis. Cette manœuvre, si elle réussissait, ferait s’effondrer l’économie américaine pratiquement du jour au lendemain. La chaîne d’approvisionnement en pièces détachées, en composants électroniques et en biens de consommation serait immédiatement interrompue.
– La « guerre sans restriction » comprend des cyberattaques, des attaques financières telles que la mis au ban du dollar et la vente de toute la dette du Trésor américain, des attaques à l’arme biologique, des attaques de guerre d’information et même des attaques par impulsion électromagnétique visant à désactiver le réseau électrique américain.
– Les meilleures troupes militaires de la Russie n’ont pas été déployées en Ukraine mais sont positionnées pour une guerre contre les États-Unis et le Canada. Cela signifie que la Russie a réservé ses troupes les plus performantes pour la véritable guerre contre les États-Unis.
– La Russie n’a pas encore utilisé ses armes les plus puissantes en Ukraine, qui pourraient être déployées contre les États-Unis: 1) sa flotte de sous-marins à capacité nucléaire, et 2) des missiles balistiques intercontinentaux (MBCI) tels que le système Sarmat-II qui transporte 10 à 15 MIRV (véhicules nucléaires de rentrée) et peut échapper aux capacités anti-MBCI des États-Unis.
– La Chine fabrique des armes pour la Russie dans une usine qui se présente comme « une subdivision de la société Norinco » (China North Industries Corporation). Il s’agit d’un autre moyen pour la puissance économique de la Chine de soutenir les efforts militaires de la Russie.
– Une fois l’appareil d’état américain destitué par les forces d’invasion, le Président Biden sera exposé à la foule dans son plus simple appareil, coiffé d’un entonnoir. C’est Matthew Ehret qui sera nommé Premier Ministre du Canada et Lauren Katlin première Présidente des Etats-Unis.

Ok, j’avoue, c’est moi qui ai ajouté le dernier point.

Outre le côté hautement ridicule de ces révélations, la question serait, pourquoi quiconque se donnerait-il la peine d’envahir les Etats-Unis et l’Europe alors que la manière la plus sûre – et la plus économique – de les détruire serait de les laisser faire. L’Occident n’a aucun besoin de la Chine ou de la Russie pour imploser. VonderLeyen, Macron, Biden, Trudeau et leurs acolytes se débrouillent très bien tout seuls. Enfin, presque. Même si les menaces (article payant) de représailles militaires de Poutine ne se concrétisent pas, vu le volume d’armes de guerres prélevées sur les « dons » à l’Ukraine à vendre sur le Dark Web et le risque beaucoup plus réaliste de se voir couper le gaz russe, le niveau de violence criminelle en Europe pourrait bien grimper assez vite et assez haut. Un peu ce que prévoit Gonzalo Lira, sauf qu’il appelle ça indûment une « guerre civile ».

Gonzalo Lira

J’ai un peu laissé tomber ses vidéos ces derniers temps, avec l’intention de revenir sur certains points sous forme de résumé (voir ma remarque en début de cet article). Je suis d’autant plus allergique au format vidéo que dans son cas, ça signifie se farcir quotidiennement un quart d’heure d’un type très arrogant qui tente de camoufler sa calvitie sous une casquette de d’jeun. Encore un gauchiste qui veut se faire passer pour un homme de droite. Mais bon, Serge de Beketch n’est plus parmi nous, et il n’en reste plus beaucoup pour prendre la relève de sa manière d’appeler un chat un chat.

Après plusieurs semaines de bavardage dans sa cuisine, Gonzalo Lira en arrive plus ou moins à mi-chemin de l’analyse que j’avais faite ici le 23 janvier de cette année, c’est à dire un mois avant le début de l’opération militaire en Ukraine. En résumé, l’OTAN va se désintégrer et l’Europe va souffrir cruellement d’avoir compromis ses relations commerciales avec la Russie. M. Lira évoque le fait – ou plutôt la rumeur – qu’une faction en Europe, qui ne fait pas partie de la majorité actuellement au pouvoir, est en train de négocier l’après-victoire russe, pour tenter de sauver le continent de la misère et du chaos. Il évoque parallèlement la possibilité d’une révolution des ventres vides en Europe dès la fin de cette année, évidemment aggravée par la pénurie d’énergie (programmée) qui privera une partie du peuple du minimum vital, notamment de chauffage – bref, des événements que j’annonce depuis deux ans sur ce blog. Il prévoit aussi une aggravation des mesures désespérées d’une élite qui n’a plus rien à perdre devant le crash imminent du système.

Comme je l’ai maintes fois répété, il n’y aura aucune révolution. Les pitoyables revendications d’un peuple à peine capable d’une vague réaction poujadiste seront aussitôt tuées dans l’oeuf. Pour une analyse très éclairée de l’état mental du peuple français (et d’autres), je vous renvoie vers l’excellent site de Nicolas Bonnal, qui a le bagage culturel nécessaire et trouve encore en lui la ressource de haranguer une plèbe en perdition totale.

M. Lira prévoit aussi qu’en cas d’intégration de la Finlande et de la Suéde à l’OTAN, la Russie s’emparerait militairement de ces deux pays, sans effort et avec beaucoup moins de précautions que celles prises vis-à-vis du peuple ukrainien. L’OTAN soit n’interviendrait pas, soit se ferait immédiatement ratatiner. En ce qui concerne l’Australie, il qualifie de manoeuvre suicidaire sa manoeuvre autoritaire de revendication des Iles Salomon vis-à-vis de la Chine.

Volontairement ou non, M. Lira reste prisonnier de sa lecture binaire des événements et s’en tiendra probablement à sa stance actuelle, d’une Russie légitime contre un Occident pervers et en fin de vie. Il laisse pourtant échapper dans cette vidéo un signe qu’il en sait plus qu’il ne veut bien en dire quand il dit que la Russie n’envahira pas l’Europe, malgré que ce ne serait qu’un retour de l’Histoire (je paraphrase), référence à mon avis à la Nouvelle Chronologie de Fomenko. Dans ce cas, il ne vous dira donc pas non plus ce qu’il sait peut-être aussi, que j’ai dit et que je répète: l’ensemble de l’opération sert à reconstituer la Grande Russie (Finlande incluse), qui a deux ans pour succéder aux Etats-Unis et (re)devenir le pôle central du monde blanc. Il s’agit d’un changement civilisationnel, organisé depuis le niveau au-dessus des « chefs d’Etat », dans lequel ils sont tous complices, de A à Z et à 100%.

Le retour du Dr Buttar

Comme promis, la suite de cette passionnante histoire.

La conférence est terminée depuis deux semaines et impossible de trouver sur le Net le moindre extrait de quelque intervention que ce soit d’aucun des participants, parmi lesquels je reconnais quelques spooks notoires, notamment le Dr David Martin et l’architecte Richard Gage qui avait créé à l’époque Architects & Engineers for 9/11 Truth, un organe majeur d’opposition contrôlée. Pas grand chose non plus sur la propre chaîne du Dr Buttar, si ce n’est une conversation avec Bryan Ardis à propos des révélations grotesques de ce dernier sur la véritable nature du Sars-CoV-2, des vaccins et du Remdesivir – c’est du venin de serpent. Un peu comme ce qu’il raconte.

Rappelons que le Dr Buttar avait promis révéler lors de cette conférence la contre-mesure efficace à l’opération prévue pour cet automne, qui provoquerait la mort de centaines de millions de personnes. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il fasse le maximum pour diffuser cette info mais non, apparemment, les seuls qui seront sauvés sont ceux qui auront payé leur place à sa conférence. Quand ce n’est pas le prix d’un ticket d’entrée, ces gens ont toujours quelque chose à vendre: leurs thérapies coûteuses, leurs produits naturopathiques et leurs explications fumeuses. J’ai déjà donné.

L’antidote le plus puissant étant d’en rigoler, je vous rappelle donc que Docteur sur Covidémence fait un excellent travail depuis plus de deux ans et que ses articles sur la ou les diverses varioles (mentales incluses) sont assez bien tournés et sourcés. Je vous en proposerai peut-être d’autres bientôt mais en attendant, il veillera sur votre santé (mentale aussi).

Quelques lectures un peu plus médicales sur le site de l’AIMSIB (un, deux, trois, quatre, cinq) pour comprendre que même en cas de vaccin « sûr et efficace » (il en existe pour les animaux), le problème est la stratégie vaccinale: la vaccination des « cas contacts » aggrave l’épidémie, qui finit par s’éteindre d’elle-même par manque de victimes et grâce aux mesures d’isolation des malades. Beaucoup d’autres articles utiles sur leur site – et ils n’ont rien à vous vendre.

Europa unter alles

Sans même tenir compte de tous les délires réels ou fictifs décrits ci-avant, il est plausible qu’il se prépare une action majeure en Europe, quelle que soit sa forme. Tout concrètes qu’elles soient, les rumeurs de guerre, de famine, de crash financier, d’épidémie – bref, des symptômes typiques de fin de système – jouent un autre rôle. Elles annoncent l’arrivée de quelque chose de moche – programmation prédicitive – ce qui aidera à la faire accepter comme une fatalité et contribuera à détruire le peu de confiance qui pouvait encore subsister dans l’ancien système. Toute l’opération des vaccins Covid repose sur ce seul principe. Ça s’appelle un complot, parce que c’est un complot.

En Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, on vit trop bien et surtout trop longtemps, on a trop de privilèges, on gagne trop d’argent. C’est un mauvais exemple pour le reste du monde, qui pourrait vouloir prétendre à l’équité sur cette base. Il faut donc diaboliser le présent modèle et le rendre concrètement dangereux pour faire la place au modèle suivant, qui amènera sa version de la paix (militaire, sociale, raciale, morale, sanitaire, écologique, climatique, etc.) au prix de la notion de libre choix, de l’espérance de vie et de quelques millions de têtes. Ça s’appelle une guerre, parce c’est une guerre.

Démocratie

Le grand cirque médiatique américain autour du non-événement du 6 janvier 2021, lui-même articulé sur le non-événement des élections présidentielles de 2020 est un spectacle sans intérêt qui camoufle de façon perverse un point très important. Comme dans tous les autres spectacles politiques, on ne cesse de brandir des deux côtés de la frontière du pouvoir le mot « démocratie ». Ici, il s’agit carrément de protéger la démocratie aux Etats-Unis. Une bonne fois pour toutes (enfin, probablement pas), la démocratie est l’antithèse de la république et de ses lois, qui se tiennent au-dessus du pouvoir. D’un point de vue purement légaliste, toute personne qui prétend défendre la démocratie dans une république devrait donc en toute logique être considérée comme traître, voire comme terroriste, et traîtée comme telle. Ça n’arrivera bien entendu jamais mais gardez ça à l’esprit quand vous entendrez les jacassements de l’un ou l’autre, ami ou ennemi.

Sinon…

Il y en aurait encore des tombereaux à écrire, analyser, décortiquer et désarmer, mais ça ira très bien pour cette fois.

Merci pour la patience que mes lecteurs consacrent à lire mes articles. Si ce que j’y rapporte les use autant que moi, une suggestion pour utiliser cette patience à meilleur escient: soyez bons avec les animaux et venez en aide aux sans-abri.

C’est la meilleure façon de faire obstacle à la misère.

Mythologie du vaccin contre la variole et la variole du singe, aegrescit medendo – par DoorlessCarp.

Voici le fruit d’un monumental travail de recherche et de recoupement d’information sur le sujet. Espérant qu’il sera utile à beaucoup, l’auteur (et le traducteur) compte(nt) sur le lecteur pour le partager. Les termes médicaux employés dans les extraits d’articles sont parfois un peu pointus mais rien n’empêche de les survoler, pour n’en retenir que le principe général – quoique je recommande de faire l’effort. Je suis certain que la partie historique intéressera tout le monde.

Bonne lecture.

PS: « aegrescit medendo » signifie que le remède est pire que la maladie.


Traduction

Mythologie du vaccin contre la variole et la variole du singe, aegrescit medendo

Le remède est pire que la maladie

DoorlessCarp🐭

3 juin

Tous les extraits utilisés dans l’article suivant sont destinés à des fins de recherche et d’éducation non commerciales uniquement et peuvent être soumis aux droits d’auteur de leurs propriétaires respectifs.

Introduction

La première partie de ce Substack retrace l’histoire de la vaccination antivariolique.

La deuxième partie examine la sécurité et l’efficacité d’un candidat vaccin contre la variole du singe et les mécanismes de la cardiomyopathie induite par le vaccin.

La troisième partie conclut sur le thème « L’avenir de la vaccination contre la variole », qui examine des solutions différentes de celle qui est actuellement adoptée.

Première partie: la variole

Si la célèbre découverte d’Edward Jenner a sans aucun doute sauvé de nombreuses vies, elle a également contribué à de nombreux décès pour diverses raisons.

Son effet n’a pas vu la mortalité nette dans la population diminuer au fil du temps, mais au contraire, augmenter (mais où avons-nous déjà vu ça?).

Les principales causes en étaient les suivantes:

  • Les enfants immunodéprimés et mal nourris étaient incapables de produire une réponse immunitaire efficace. Cela revenait à pousser sur une corde.
  • Le virus vivant de la variole bovine pouvait être aussi mortel pour ces personnes que la variole elle-même.
  • Les bonnes pratiques de fabrication (BPF) étaient encore inconnues à l’époque. Les préparations vaccinales variaient en termes de qualité et de variants utilisés, et pouvaient même être contaminées par des spores d’anthrax. En outre, il arrivait souvent que le vaccin provienne de la variole elle-même, et non de la variole bovine…

Pour ceux qui ne l’ont pas lu, je peux recommander l’excellent « Dissolving Illusions: Disease, Vaccines, and The Forgotten History » [Dissiper les illusions : La maladie, les vaccins et l’histoire oubliée] (2013) de Suzanne Humphries MD, dont il convient d’inclure plusieurs citations dans ce Substack.

À bien des égards, nous n’avons pas vraiment progressé depuis l’ère victorienne:

Des vésicules fraîches se sont ensuite formées autour des boutons de vaccination, coalesçant avec eux et provoquant leur propagation. Elles se sont également développées sur le visage, la tête, le corps et dans la bouche, ce qui a empêché l’enfant de téter, et il est mort épuisé le 45e jour après la vaccination.

– Cas d’un enfant sain après la vaccination, 13 mars 1891

Essayez la revaccination – elle ne vous fera jamais de mal,

Car la revaccination a cette grande vertu:

Si elle vous blesse ou vous tue quand vous la recevez,

Nous sommes tous prêts à refuser d’y croire.

– Extrait d’une circulaire signée « The Doctors », 1876.

Et toute immunité acquise, si le vaccin ne vous tuait pas dès la première injection, n’était pas éternelle:

…on observe que tous les enfants non revaccinés âgés de plus d’un an et demi, ou à peu près, et toutes les personnes revaccinées dont la revaccination date de plus de trois ans, c’est-à-dire la grande majorité de la population entière, ne sont pas protégés.{106}

Un autre praticien, le Dr Olesen, a affirmé que la revaccination devait être effectuée chaque année.

Une vaccination récente et réussie constitue une protection absolue contre la variole. La protection dure de six à douze mois et souvent beaucoup plus longtemps. La revaccination est conseillée une fois par an.

Depuis la fin des années 1700, la profession médicale soutient la vaccination, même s’il n’y a jamais eu d’essai où un groupe a été vacciné et comparé à un autre groupe de même taille qui n’a pas été vacciné{109}.

Le CDC admet que, même aujourd’hui, le niveau d’anticorps qui protège contre l’infection par la variole est inconnu.{110} À l’époque où les auteurs de Dissolving Illusions étaient enfants aux États-Unis, on considérait les enfants comme vaccinés et immunisés simplement en révélant la cicatrice de la vaccination des années après l’intervention.

La normalisation et la pureté des vaccins antivarioliques n’étaient pas au rendez-vous, même après l’éradication de la variole aux États-Unis. Les déclarations du Dr Beddow Bayly en 1952 devraient amener chacun à se demander comment un tel vaccin aurait pu être responsable de l’éradication d’une quelconque maladie:

Quand on se rappelle que la lymphe vaccinale est dérivée, en premier lieu, soit d’un cadavre de variole, soit du pis ulcéré d’une vache, soit des plaies coulantes des talons d’un cheval malade, le choix dépendant du pays d’origine et de la firme qui le fabrique, il n’est guère étonnant qu’elle ait des effets néfastes profonds sur la constitution humaine. Il y a quelques années, le Lancet déclarait qu' »aucun praticien ne sait si la lymphe qu’il emploie provient de la variole, de la variole du lapin, de la variole de l’âne ou de la variole de la mule » {117}. Notre propre Ministère de la Santé a longtemps avoué son ignorance complète de la source ultime de sa propre réserve de lymphe; mais l’année dernière, le Dr A. Downie a déclaré dans le British Medical Journal que « la souche du virus de la vaccine utilisée pour la préparation de routine de la lymphe dans ce pays [l’Angleterre] est censée avoir été dérivée d’un cas de variole à Cologne au cours du siècle dernier ». Ceci, bien sûr, détruit toute la théorie de la vaccination avec la variole de la vache.{118}

Lorsque Jenner publia en 1798 son article revendiquant l’immunité à vie contre la variole et promouvant sa technique, de nombreux médecins qui avaient vu la variole succéder à la variole bovine contestèrent sa doctrine lors d’une réunion de la Medico-Convivial Society.

Mais il [Jenner] eut à peine le temps d’en parler qu’ils en rirent. Les docteurs des vaches auraient pu lui citer des centaines de cas où la variole avait suivi la variole bovine…{122}

En 1799, le Dr Drake, un chirurgien de Stroud, en Angleterre, a mené une expérience pour tester la nouvelle préparation préventive de Jenner en utilisant un vaccin obtenu directement d’Edward Jenner. Les enfants furent ensuite soumis à une inoculation de variole pour voir si le procédé de la variole bovine avait été efficace.

Chez trois d’entre eux, un garçon de dix-sept ans et deux des enfants Colborne (l’un âgé de quatre ans, l’autre de quinze mois), les vésicules de la variole atteignirent une maturité précoce et furent croûtées dans les délais habituels. On inocula la variole au jeune homme le 20 décembre, soit le huitième jour de sa vaccination, et aux deux enfants le 21, soit encore le huitième jour. Ils développèrent tous la variole, à la fois les pustules locales et l’éruption générale avec de la fièvre.{123}

Le Dr Hughes, un autre médecin de Stroud, rapporta que les enfants avaient ensuite développé la variole et suggéra que la technique de vaccination avait échoué. Jenner reçut le rapport mais décida d’ignorer les résultats.

Le comportement humain ne varie jamais:

Les chirurgiens et les médecins étaient bien payés pour pratiquer la vaccination et y voyaient une nouvelle source de revenus. Il est donc assez significatif qu’un si grand nombre de médecins aient écrit à des revues médicales pour relater leurs expériences. Cependant, tout comme aujourd’hui, les croyants ont ignoré les voix des dissidents médicaux, ce qui a conduit les gens ordinaires à s’exprimer dans les médias non spécialisés.

Un taux de létalité de 33 % indique une efficacité nulle. Ce n’est peut-être pas surprenant si la variole était la source de la lymphe:

Lors de l’épidémie de variole de 1844, environ un tiers des vaccinés ont contracté une forme bénigne de variole, mais environ 8% des vaccinés sont quand même morts, et près des deux tiers ont eu une maladie grave {131}.

Une lettre adressée à un journal en 1850 affirmait qu’il y avait plus d’admissions à l’hôpital antivariolique de Londres en 1844 que pendant l’épidémie de variole de 1781, avant le début de la vaccination. L’auteur notait également qu’un tiers des décès dus à la variole concernait des personnes qui avaient été vaccinées auparavant.

L’expérience quotidienne montre malheureusement que la situation a changé : la variole, malgré la vaccination, augmente rapidement… Il y a eu plus d’admissions à l’hôpital antivariolique de Londres en 1844 que lors de la célèbre épidémie de variole de 1781, avant l’introduction de la vaccination. Je choisirai également les rapports du Registrar de l’un des districts de campagne (Bradford) pour montrer le peu de protection qu’offrait la vaccination au cours du dernier trimestre de cette année 1844: 118 [181 ?] décès dus à la variole ont été enregistrés, dont 60, soit près d’un tiers, avaient été vaccinés.{132}

Plus les choses changent, plus elles restent les mêmes:

En 1898, le Dr Wilder a également noté que pendant la pandémie de 1871-1872, les vaccinés ont souvent contracté une variole grave plus rapidement que les non-vaccinés.

Jamais, cependant, la foi en la vaccination n’a subi un choc aussi rude que lors de la grande épidémie de variole de 1871 et 1872. Tous les pays d’Europe furent frappés par une épidémie plus grave que celle qui avait été observée au cours des trois siècles précédents. En Angleterre, le nombre de décès dus à la maladie est passé de 2.620 en 1870 à 23.126 en 1871 et 19.064 en 1872, pour retomber à 2.634 en 1873. Sur le continent, en particulier en France et en Allemagne, l’épidémie fut encore plus grave. En Bavière, par exemple, la population vaccinée était plus nombreuse que dans n’importe quel autre pays d’Europe du Nord, à l’exception de la Suède, qui connut la plus grande épidémie jamais connue.

Ce qui est encore plus significatif, c’est que de nombreuses personnes vaccinées dans quasiment toutes les régions ont été attaquées par la variole avant que les personnes non vaccinées ne contractent la maladie.{139}

La résistance à la vaccination s’étant naturellement accrue, des obligations furent promulguées:

En 1840, alors que les médecins et les citoyens se rendaient compte que la vaccination n’était pas ce qu’on leur promettait, les refus de vaccination ont pris de l’ampleur. Les gouvernements ont adopté diverses lois pour obliger les gens à se faire vacciner. En Angleterre, la vaccination a été rendue obligatoire en 1853, et des lois plus strictes ont été adoptées en 1867. Aux États-Unis, le Massachusetts a créé un ensemble de lois générales sur la vaccination en 1855.

Cela a-t-il fonctionné? Pas vraiment.

En fait, plus de personnes sont mortes de la variole dans les 20 ans qui ont suivi les lois strictes d’obligation vaccinale que dans les 20 années précédentes.

…la variole, après avoir presque entièrement disparu de notre communauté pendant les trente ou quarante ans qui ont suivi l’introduction de la vaccination en 1800, a progressivement repris pied à Boston, où elle a continué à sévir presque sans interruption, bien qu’avec une intensité variable, de 1839, lorsque la maladie a pris pour la première fois la forme d’une épidémie distincte, jusqu’en 1873. Pendant cette période de trente-cinq ans, l’évolution de la variole a été marquée par une succession de paroxysmes épidémiques, généralement entrecoupés d’intervalles de plusieurs années, pendant lesquels un nombre variable de cas sporadiques a témoigné de la présence plus ou moins constante de la maladie. La dernière épidémie, celle de 1872-1873, ayant été fatale à 1.040 personnes, est la plus sévère qu’ait connue Boston depuis l’introduction de la vaccination.{142}

Le même schéma d’épidémies plus graves devait se répéter dans les populations fortement vaccinées du monde occidental.

Nombre total de décès en Angleterre et au Pays de Galles dus à la variole et à d’autres effets de la vaccination de 1859 à 1922.
Décès dus à la variole en Angleterre et au Pays de Galles par rapport aux décès dus à la vaccination antivariolique de 1906 à 1922.

Assainissement et alimentation, comme toujours:

Le taux de mortalité de la variole a diminué après 1872, mais rien ne prouve que la vaccination y soit pour quoi que ce soit. Au début des années 1900, les décès dus à la variole ont pratiquement disparu d’Angleterre (graphique 4.5). Il est intéressant de noter que le schéma des décès dus à la variole reflétait presque parfaitement celui d’une maladie beaucoup plus meurtrière, la scarlatine, une maladie bactérienne à médiation par toxine. Il existait un vaccin contre la scarlatine à base de toxine, qui n’a jamais été utilisé à grande échelle car il avait de graves conséquences pour bon nombre de ses bénéficiaires. Un déclin marqué de la mortalité due à la scarlatine s’est produit bien avant l’utilisation de tout antibiotique.

Taux de mortalité de la variole et de la scarlatine en Angleterre et au Pays de Galles de 1838 à 1922.

En examinant les graphiques, certains pourraient penser que le vaccin a simplement nécessité plus de temps pour produire ses effets. Mais après 1872, les taux de couverture vaccinale, qui atteignaient près de 90%, ont lentement diminué. Les taux de couverture ont chuté à seulement 40% en 1909 (graphique 4.6). Malgré la baisse des taux de vaccination, le nombre de décès dus à la variole est resté faible et a pratiquement disparu après 1906. La vaccination antivariolique a toujours eu une corrélation positive avec les épidémies dans les pays qui ont recueilli des données dans le vain espoir de faire la preuve de la valeur du vaccin.

Taux de mortalité par variole en Angleterre et au Pays de Galles par rapport aux taux de couverture vaccinale contre la variole de 1872 à 1922.

Tout comme aujourd’hui, de nombreux cas poignants de décès évitables d’enfants. La soumission ne fonctionnait pas et c’est ainsi que la vaccination obligatoire fut abandonnée en Angleterre:

Après la pandémie de 1872, davantage de personnes perdirent confiance dans la vaccination. Ils se demandèrent si l’amélioration de l’assainissement, de l’hygiène, des conditions de logement, de l’alimentation et l’isolement des cas ne constituaient pas le meilleur moyen de lutter contre la variole. Ces idées, qui entraient en conflit avec la profession médicale et les lois gouvernementales, culminèrent dans une grande manifestation en 1885 contre la vaccination obligatoire dans la petite ville industrielle de Leicester, en Angleterre. Les gens en avaient assez. Le vent était sur le point de tourner contre la profession médicale et la loi.

Bien que la vaccination contre la variole ait été utilisée depuis 1800, le gouvernement ne commença pas à l’appliquer avant les premières lois de 1840 et 1853. La loi de 1853 mit en place le dispositif gouvernemental permettant d’exiger que chaque enfant soit vacciné dans les trois mois suivant sa naissance.

Grâce à une série d’actes juridiques au fil des ans, le gouvernement britannique avait, au moment de la manifestation de Leicester, fait du refus de la vaccination antivariolique un crime passible d’amendes ou d’emprisonnement.

Les sanctions frappaient de manière disproportionnée les pauvres qui, s’ils n’avaient pas les moyens de payer l’amende pour non-respect de la loi sur la vaccination, voyaient le montant du règlement récupéré de force par la saisie et la vente de leurs meubles. Extrait du Leicester Mercury, janvier 1884:

Un homme nommé Arthur Ward a eu deux enfants blessés par la vaccination et a refusé d’en soumettre un autre à l’opération. Une amende a été imposée et le 24 novembre, deux officiers de police ont réclamé l’amende ou, à défaut, la contravention des biens. Le mari était parti au marché et la pauvre femme n’avait pas d’argent pour payer. Les biens se trouvant au rez-de-chaussée ont été jugés insuffisants pour couvrir le montant, et les agents ont exigé de monter à l’étage. La femme ayant refusé, une altercation a eu lieu, et les officiers ont tenu des propos très durs, menaçant d’emmener son mari en prison, terrifiant Mme Ward. À cette époque, elle était enceinte, et le choc subi par son organisme, ainsi que la peur, étaient d’une telle nature que les symptômes qui s’ensuivirent conduisirent à un accouchement prématuré, et le 26 décembre, elle donna naissance à un enfant mort-né. Elle ne s’est jamais remise et est décédée la semaine dernière. Le médecin qui a soigné Mme Ward a déclaré que, bien qu’il soit partisan de la vaccination, il ne pense pas qu’il soit du devoir d’un professionnel d’appliquer les lois de la manière scandaleuse et brutale dont elles sont imposées {193}.

Leicester, 23 mars 1885:

En raison des conséquences graves et parfois mortelles de la procédure, et du soutien indéfectible du gouvernement à la vaccination forcée par le biais d’amendes et d’emprisonnements, la population a été incitée à se révolter. En grand nombre, ils sont descendus dans les rues de Leicester pour protester. Au moment de la manifestation, on comptait des milliers de poursuites judiciaires contre des parents qui refusaient de faire vacciner leurs enfants.

L’opposition générale à l’application des clauses obligatoires des lois sur la vaccination qui existe à Leicester a culminé hier dans une grande manifestation, qui a été menée avec grand succès. La prise de position des habitants de la ville à l’égard de cette question est due à des causes diverses. A l’heure actuelle, plus de 5.000 personnes sont convoquées pour avoir refusé de se conformer à la loi…. les convocations émises au cours de l’année 1884 ne dépassaient pas sept, soit un peu plus d’une convocation tous les deux mois, tandis qu’à l’heure actuelle, quarante-cinq convocations sont entendues et réglées chaque semaine. Mais même la disposition de quarante-cinq prévenus chaque semaine ne suffit pas à répondre aux exigences de l’affaire, et le nombre de contrevenants et d’objecteurs augmente plus vite que les affaires ne peuvent être traitées.{194}

La foule qui s’est rassemblée à Leicester venait de plusieurs comtés d’Angleterre et comprenait des personnes de toutes professions.

La manifestation… attira des délégués de toutes les régions du pays, tandis que de nombreuses lettres de sympathie furent reçues non seulement d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, mais aussi de Jersey, de France, de Suisse, de Belgique, d’Allemagne et d’Amérique. La plupart des grandes villes du royaume ont envoyé leurs propres bannières, celles du Yorkshire, d’Irlande et d’Écosse étant très en vue. Les anti-vaccinationnistes de Jersey ont envoyé une bannière très élaborée indiquant que les lois avaient été défaites quatre fois dans cette ville, tandis que la bannière belge portait cette inscription en français : « Ni les amendes ni l’emprisonnement n’empêcheront que le vaccin soit un poison et que les lois sur la vaccination soient une infamie » {195}.

Les organisateurs de la manifestation ont estimé le nombre de participants entre 80.000 et 100.000. M. Butcher, conseiller municipal de Leicester, a présidé et félicité la foule pour ce spectacle magnifique et bien organisé. Il a déclaré:

…la conduite exemplaire des milliers de personnes qui ont participé à la manifestation a montré qu’elles étaient déterminées à n’utiliser que des moyens justes et constitutionnels pour obtenir l’abrogation des lois.{200}

Il s’est ainsi adressé à l’auditoire:

De nombreuses personnes présentes ont été victimes de ces Lois, et tout ce qu’elles demandent, c’est qu’à l’avenir on les laisse tranquilles, elles et leurs enfants. Ils ne sont pas venus au monde pour servir de cobayes à l’éradication d’une maladie particulière. Une grande partie du public, qui ne cesse de croître, est d’avis que le meilleur moyen de se débarrasser de la variole et d’autres maladies semblables est de faire usage de beaucoup d’eau, de manger de bons aliments, de vivre dans des maisons claires et aérées, et de veiller à ce que la Corporation garde les rues propres et les égouts en ordre. Si l’on s’occupait de ces questions, il n’y aurait rien à craindre de la variole ni d’aucune autre maladie du même genre; si on les néglige, ni la vaccination ni aucune autre prescription d’un Acte du Parlement ne pourrait les sauver.{201}

Les habitants de Leicester prévalurent et mirent fin à ce cauchemar pseudo-scientifique, les lois sur la vaccination obligatoire furent finalement abrogées:

Des milliers de personnes courageuses lancèrent une rébellion historique qui permit de contrer avec succès la croyance médicale dominante et le pouvoir autoritaire du gouvernement. La profession médicale proclama que les habitants de Leicester souffriraient grandement de leur décision de se détourner de la vaccination. Ils prévoyaient que cette ville non vaccinée, avec ses « matières hautement inflammables »{206}, souffrirait de la « redoutable maladie »{207} qui se répandrait comme « un feu grégeois dans une prairie »{208} et décimerait la population.

Mais les dirigeants de Leicester restèrent fidèles à ce qu’ils savaient être juste et réussirent à mettre en œuvre leur plan d’assainissement, d’hygiène et d’isolement – plutôt que la vaccination. Leur grande entreprise allait mettre à l’épreuve les notions mêmes de liberté de choix, d’autodétermination et le fondement même d’une croyance médicale erronée.

Pour connaître l’histoire complète et de nombreuses autres études de cas, je vous recommande de lire le livre.

Partie 2: La variole du singe

« Nous avons décidé de devenir une grande firme pharmaceutique. »
« Comme l’a jadis conseillé l’expert en affaires, Willie Sutton, ‘Parce que c’est là qu’on trouve l’argent’. »
« Il faisait référence au cambriolage des banques. » « Oui, et alors? »

Je n’entrerai pas ici dans les méandres de la virologie, car il s’agit pour l’instant d’un exercice de propagande médiatique, de promotion des vaccins et de l’OMS, d’un rien du tout avec un indice R inférieur à 1 et transmis de la même manière que le VIH, en fait une MST spécifique à un genre.

Comme pour le Covid-19, pour la plupart des gens, la clade importée d’Afrique de l’Ouest se présente comme une maladie relativement bénigne, auto-limitante, avec un taux de létalité inférieur à 1, y compris pour les personnes présentant des comorbidités, c’est-à-dire qu’il est en fait assez difficile d’en mourir, et encore plus de la contracter. (1)

Cependant, il existe des preuves de sa création en laboratoire ou d’un potentiel gain de fonction, et il est possible qu’il fonctionne comme une arme binaire, l’autre composant étant l’immunosuppression médiée par les « vaccins » à coronavirus, il faut donc le surveiller du point de vue de son taux de transmission. Pour que cela devienne un problème, il faudrait qu’il se propage par aérosol plutôt que directement de personne à personne.

@Kevin_McKernan:

Il y a quelque chose de suspect dans les séquences de la variole du singe.

50 mutations, c’est beaucoup trop pour un virus ADN de 2018.

On trouve également une délétion qui laisse penser à un passage en série.

https://virological.org/t/discussion-of-on-going-mpxv-genome-sequencing/802

Et ce fil ajouté le 5 juin ’22:

L’EPIDEMIE DE VARIOLE DU SINGE (MPXV22) PROVIENT-ELLE D’UN LABORATOIRE?
La géographie, la transmissibilité, le nombre et le type de mutations le suggèrent fortement.
Avertissement: ceci est une analyse PRELIMINAIRE, un premier coup d’oeil, une invitation à ouvrir le débat! J’espère me trompter. Mais les données…

https://threadreaderapp.com/thread/1532852045614665732.html

Du point de vue des laboratoires pharmaceutiques, les vaccins antivarioliques sont interchangeables avec les vaccins contre la variole du singe.

Les vaccins antivarioliques ont également été associés à des taux très élevés de myocardite:

En 2015, des médecins militaires américains ont décrit une étude portant sur 1 081 jeunes soldats en bonne santé ayant reçu un vaccin antivariolique dans le cadre de leur service militaire. [Le vaccin antivariolique n’est pas utilisé dans la population civile] Il est connu pour provoquer un taux élevé d’effets secondaires, notamment des myo- et péri-cardites, des crises cardiaques et des insuffisances cardiaques.

Ils ont constaté que:

– 5 soldats, soit 0,046% (environ 1 sur 216 personnes vaccinées) ont développé un cas clinique de myo ou de péricardite. C’est plus de 200 fois le taux attendu!

– Mais 31 autres personnes vaccinées ont présenté des taux élevés d’enzymes cardiaques.

En additionnant ces deux groupes (36 sur 1081 soldats), nous constatons qu’un soldat sur 30 a présenté une inflammation cardiaque diagnostiquée en laboratoire. Les 31 autres ne se sont pas plaints de symptômes. Mais dans l’armée, se plaindre n’est jamais payant.

Ils étaient eux aussi exposés à un risque élevé d’arythmie cardiaque et/ou de réduction de la fonction cardiaque, et peut-être même à un risque plus élevé d’infarctus du myocarde.

Nous ne savons pas dans quelle mesure les myo/péricardites légères ou subaiguës sont fréquentes chez les jeunes Américains après l’administration des vaccins Covid, car les agences sanitaires américaines n’ont pas réalisé d’étude similaire, n’ont pas exigé une telle étude des fabricants de vaccins (alors qu’il incombe à la fois à la FDA de la demander et aux fabricants de la réaliser), et la FDA et les CDC ont gardé secrètes les bases de données qui pourraient au moins permettre d’identifier les cas « cliniques », ceux qui se sont plaints et ont demandé des soins médicaux.

Les CDC ou la FDA auraient également pu passer un contrat avec ce groupe de médecins militaires pour réaliser une étude similaire sur les personnes ayant reçu le vaccin Covid.

Le Dr Michael Nelson, deuxième auteur de cette étude, a été nommé membre du comité consultatif de la FDA pour les vaccins Covid. Mais il est resté muet sur les similitudes potentielles entre les effets secondaires du vaccin Covid et ceux du vaccin antivariolique, et n’a pas mentionné publiquement cette étude lorsqu’il s’est exprimé lors des réunions du VRBPAC.

En 2003, un autre groupe de médecins militaires et civils (comprenant au moins 2 fanatiques du vaccin comme coauteurs: Greg Poland et John Grabenstein) a publié une étude sur les soldats américains soumis au vaccin antivariolique, dans laquelle ils n’ont pas soigneusement recherché les cas. Quelle était la fréquence de la myocardite dans leur étude ? Un cas sur 12 818 soldats. Ils ont trouvé 400 fois moins de cas que les auteurs de l’étude de 2015. Le texte complet peut être téléchargé ici en pdf.

Dans quelle mesure les CDC et la FDA recherchent-ils des cas de myo-péricardite liés au vaccin Covid? Nous n’avons entendu parler d’aucune étude prospective lors des réunions du VRBPAC et de l’ACIP (les comités consultatifs des vaccins de la FDA et des CDC) en juin.

Ci-dessous le résumé, et ici le texte complet de l’étude militaire de 2015:

« De nouvelles douleurs thoraciques, une dyspnée et/ou des palpitations sont apparues chez 10,6 % des personnes ayant reçu le vaccin SPX et 2,6 % des personnes ayant reçu le vaccin TIV dans les 30 jours suivant la vaccination (risque relatif (RR) 4,0, IC 95 % : 1,7-9,3). Parmi les 1 081 vaccinés par le SPX ayant fait l’objet d’un suivi complet, 4 hommes caucasiens ont été diagnostiqués avec une myocardite probable et 1 femme avec une péricardite présumée. Cela indique un taux d’incidence post-SPX plus de 200 fois supérieur au taux de surveillance de la myocardite/péricardite de la population de référence avant le SPX (RR 214, IC 95 % 65-558). De plus, 31 personnes ayant reçu le vaccin SPX et ne présentant pas de symptômes cardiaques spécifiques ont vu leur taux de cTnT (>99e percentile) augmenter de plus de 2 fois par rapport à la ligne de base (pré-SPX) pendant la fenêtre de risque de myocardite/péricardite clinique et répondant à une définition de cas proposée pour une possible myocardite subclinique. Ce taux est 60 fois plus élevé que le taux d’incidence des cas cliniques manifestes. Aucun cas clinique ou possible de myocardite subclinique n’a été identifié dans le groupe vacciné par le TIV. »

Si vous pensez qu’un cas sur trente est incroyablement élevé, une étude finlandaise sur des recrues militaires publiée en 1978 a révélé le même taux de 3 % après la vaccination contre la variole et le DTC, sur la base de modifications de l’ECG.

Les vaccins Covid pourraient également être à l’origine de taux élevés similaires d’inflammation cardiaque. Mais aujourd’hui, qui fait le compte?

Et cela a-t-il incité les militaires à cesser de vacciner contre la variole, une maladie éradiquée en 1977? Non. Les vaccinations militaires contre la variole ont continué.

Nass, Meryl MD, Quelle est la fréquence de la myocardite? Cela dépend énormément de la façon de regarder. Pour le vaccin antivariolique chez les recrues militaires, 1 sur 30 présentait une myo ou une péricardite clinique ou subclinique/PLOS One, (mercredi 7 juillet 2021)
https://anthraxvaccine.blogspot.com/2021/07/how-common-is-myocarditis-it-hugely.html

Considérons maintenant « JYNNEOS », le vaccin contre la variole du singe du moment. Il s’agit d’un vaccin antivariolique vivant, non répliquant, à 2 doses, réaffecté.

Se faire « immuniser » avec ce vaccin est une décision très personnelle, basée sur votre situation et les développements épidémiologiques futurs. Je présente ici les preuves et je conseille personnellement une extrême prudence.

Le mémorandum dénote un parti pris désormais trop familier et manquait de données de sécurité ou d’efficacité immunologique à long terme.

Extraits du mémorandum d’examen clinique de la BLA, une demande de licence biologique (BLA) datée du 25/10/2018 et téléchargeable sur:

https://www.fda.gov/media/131870/download

Jynneos est une tentative de créer un vaccin antivariolique plus sûr (« MVA-BN »). Pour une maladie éradiquée.

Et qui pourraient être ces « bioterroristes » auxquels ils font référence?

La variole est une maladie infectieuse très contagieuse causée par le virus de la variole, dont le taux de mortalité est de 30 à 40 %. La variole a été déclarée officiellement éradiquée en 1980. Après la déclaration officielle d’éradication de la variole, les programmes de vaccination de routine contre la variole ont été interrompus, ce qui a eu pour conséquence qu’une majorité croissante de la population mondiale n’est pas immunisée contre la variole. La dissémination intentionnelle du virus de la variole, un agent reconnu pour son potentiel bioterroriste, pourrait donc avoir des effets dévastateurs. Le seul vaccin antivariolique actuellement homologué, l’ACAM2000, est un vaccin antivariolique vivant, répliquant le virus de la vaccine. L’ACAM2000 est contre-indiqué chez les personnes gravement immunodéprimées dont on ne s’attend pas à ce qu’elles tirent bénéfice du vaccin. L’utilisation de l’ACAM2000 fait également l’objet de restrictions chez les personnes présentant un risque élevé de variole en raison d’effets secondaires graves, tels que la vaccine progressive chez les personnes moins gravement immunodéprimées pour lesquelles le vaccin n’est pas contre-indiqué, l’eczéma vaccinatum chez les personnes atteintes de dermatite atopique, la myopéricardite chez les personnes n’ayant jamais reçu le vaccin antivariolique, la vaccine fœtale chez les femmes enceintes et la propagation du virus vaccinal au-delà du site de vaccination (vaccine généralisée) ou aux contacts des personnes vaccinées. Il existe donc un besoin médical non satisfait pour un vaccin antivariolique présentant un meilleur profil de sécurité.

La variole du singe est une zoonose virale rare dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole. Bien qu’elle soit cliniquement moins grave que la variole, elle peut être mortelle. Le taux de létalité dans les épidémies de variole du singe se situe entre 1 et 10 %. Depuis l’éradication de la variole en 1980 et l’arrêt de la vaccination contre la variole, le virus de la variole du singe est devenu le principal orthopoxvirus. La variole du singe survient sporadiquement dans la forêt tropicale humide d’Afrique centrale et occidentale. Une épidémie de variole du singe a été confirmée pour la première fois aux États-Unis en 2003. Il n’existe pas de traitement spécifique ou de vaccin approuvé pour la variole du singe, mais l’Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) recommande d’utiliser ACAM2000 pour la prévention de la variole du singe chez les personnes présentant un risque élevé d’exposition (par exemple, les travailleurs de laboratoire qui manipulent le virus de la variole du singe).

BN (également appelé le demandeur dans le document) a proposé une série primaire de deux doses à utiliser chez les personnes n’ayant jamais reçu de vaccin antivariolique et une dose de rappel unique à utiliser chez les personnes ayant déjà reçu un vaccin antivariolique (série primaire du vaccin antivariolique réplicatif ou MVA-BN). Ils ont soumis 22 essais cliniques pour étayer l’efficacité et l’innocuité de MVA-BN en vue d’une autorisation de mise sur le marché. Parmi ces 22 essais cliniques, 7 sont considérés comme essentiels par l’équipe de révision pour soutenir l’indication et l’utilisation proposées. Des rapports d’études cliniques complets ont été soumis à la BLA pour ces 7 études:

– POX-MVA-006: Un essai pivot de non-infériorité de phase 3 comparant MVA-BN à ACAM2000 pour étayer l’innocuité et l’efficacité de MVA-BN chez des sujets sains n’ayant jamais reçu de vaccin.

– POX-MVA-013: Essai de phase 3 contrôlé par placebo sur l’uniformité des lots pour établir l’uniformité de la fabrication de MVA-BN et pour confirmer l’innocuité de MVA-BN.

– POX-MVA-008: Un essai de phase 2 pour soutenir l’utilisation de MVA-BN chez les personnes atteintes de dermatite atopique.

– POX-MVA-011: Un essai de phase 2 pour soutenir l’utilisation de MVA-BN chez les personnes infectées par le VIH.

– POX-MVA-005 et -23: Un essai de phase 2 et son extension, respectivement, pour soutenir l’utilisation de MVA-BN chez les personnes ayant déjà été vaccinées.

– POX-MVA-024: Un essai de phase 2 pour soutenir l’utilisation de MVA-BN chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Tout commence donc sur une note positive pour se dégrader ensuite rapidement. L’objectif initial d’efficacité n’est que de 50%. La sécurité et l’efficacité ne sont pas évaluées prioritairement par rapport à un groupe témoin non vacciné mais par rapport à l’ACAM2000, est-ce pour donner l’impression qu’il est plus sûr?

Les anticorps ne sont pas synonymes d’immunité. Ils relèvent qu’il n’existe pas de quantification connue de la réponse des anticorps qui démontrerait l’immunité:

Au cours des discussions sur la voie d’homologation de MVA-BN, nous avons convenu que l’approche la plus appropriée pour l’homologation de MVA-BN serait de démontrer l’efficacité du vaccin par rapport à l’ACAM2000 en utilisant un critère primaire de non infériorité des titres d’anticorps neutralisants spécifiques de la vaccine. La marge de non-infériorité a été fixée au préalable à 0,5. Étant donné que les antigènes du vaccin et la compétence de réplication sont différents pour MVA-BN et ACAM2000, et qu’une réponse d’anticorps neutralisants de la vaccine permettant de prédire la protection contre la variole n’a pas été établie, nous avons considéré que la démonstration de l’efficacité du vaccin dans des modèles animaux montrant une protection contre un défi orthopoxviral pertinent (par exemple la variole du singe chez les PNH) serait essentielle pour soutenir la comparaison de non-infériorité immunologique.

Et il n’est pas nécessaire de l’essayer contre une espèce différente de la variole puisque la variole du singe est suffisamment proche et qu’il a fonctionné sur les singes. Je ne suis pas sûr que ce soit comme ça que ça marche, c’est une conjecture.

L’indication proposée à l’origine par le demandeur ne comprenait pas la variole du singe. Au cours de l’examen de cette demande, nous avons reçu des demandes de renseignements de la part de parties prenantes externes du gouvernement américain, qui souhaitaient savoir si les données disponibles pour MVA-BN permettaient d’étayer une indication pour la prévention de la variole du singe. Nous avons déterminé que les données sur l’immunogénicité de MVA-BN obtenues chez l’homme ainsi que les données sur les primates non humains (PNH) déjà soumises à la BLA 125678/0 appuient l’indication pour la prévention de la variole du singe, puisque les études cliniques et non cliniques ont fourni de multiples pistes de preuves que la réponse immunitaire à MVA-BN fournit une protection contre différents orthopoxvirus, et spécifiquement contre la variole du singe dans le modèle de défi des PNH. Par conséquent, nous avons recommandé d’inclure l’indication de la variole du singe dans l’étiquetage du produit.

Certains participants à l’essai ont été suivis pendant 6 mois, mais la fibrose myocardique peut prendre des années avant de devenir symptomatique et réduit malgré cela l’espérance de vie naturelle. Ces articles méritent d’être lus dans leur intégralité dans le contexte de la myo et de la péricardite médiées par le « vaccin » Covid-19. Les capillaires à petite lumière sont particulièrement susceptibles d’être obstrués et l’infiltration des lymphocytes T aggrave les lésions myocardiques.

Résumé

Les lésions cardiaques dues à diverses causes peuvent aboutir à une finalité commune de remodelage pathologique et de fibrose, favorisant le développement de l’insuffisance cardiaque. La cardiomyopathie dilatée est une cause importante d’insuffisance cardiaque et résulte souvent d’une myocardite déclenchée par un virus. Les monocytes et les cellules de type monocyte représentent un sous-ensemble majeur de cellules infiltrant le cœur au niveau du site de la lésion. Ces cellules issues de la moelle osseuse favorisent non seulement la lésion tissulaire à court terme, mais aussi l’angiogenèse et le dépôt de collagène à long terme. Elles jouent donc un rôle essentiel dans la fibrose tissulaire typique qui se développe dans le ventricule dilaté au cours du processus de remodelage pathologique. Des découvertes récentes suggèrent que les cellules de type monocyte infiltrant le cœur contiennent en effet un pool de progéniteurs, qui représentent la source cellulaire à la fois pour l’accumulation de monocytes différenciés pendant la phase inflammatoire aiguë et pour la fibrose myocardique médiée par le facteur de croissance transformant bêta pendant les stades chroniques ultérieurs de la maladie. Il est évident qu’un équilibre délicat entre les cytokines pro-inflammatoires et profibrotiques dicte le destin des progéniteurs infiltrant le cœur dérivés de la moelle osseuse et influence directement le phénotype morphologique du cœur affecté. Dans la présente brève présentation, nous faisons le point sur ces mécanismes et discutons de leur importance dans le remodelage pathologique et la progression de l’insuffisance cardiaque après une myocardite.

Kania G, Blyszczuk P, Eriksson U. Mechanisms of cardiac fibrosis in inflammatory heart disease. Trends Cardiovasc Med. 2009 Nov;19(8):247-52. doi : 10.1016/j.tcm.2010.02.005. PMID : 20447565.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20447565/

Le remodelage cardiaque en détail. Il s’agit de la phase post « crise cardiaque » (infarctus du myocarde ou IM) mais elle est applicable dans le contexte des mécanismes partagés de la fibrose myocardique :

Résumé

La mort cellulaire ischémique au cours d’un infarctus du myocarde entraîne une réponse réparatrice multiphase dans laquelle le tissu endommagé est remplacé par une cicatrice fibrotique produite par des fibroblastes et des myofibroblastes. Cela induit également des changements géométriques, biomécaniques et biochimiques dans la paroi ventriculaire indemne, provoquant un processus de remodelage réactif qui inclut une fibrose interstitielle et périvasculaire. Bien que la fibrose réparatrice initiale soit cruciale pour prévenir la rupture de la paroi ventriculaire, une réponse fibrotique exagérée et une fibrose réactive en dehors de la zone lésée sont préjudiciables car elles entraînent une altération progressive de la fonction cardiaque et finalement une insuffisance cardiaque. Dans cette présentation, nous résumons les connaissances actuelles sur les mécanismes de la fibrose cardiaque réparatrice et réactive en réponse à l’infarctus du myocarde, nous discutons de la possibilité d’induire une régénération cardiaque par reprogrammation directe des fibroblastes et des myofibroblastes en cardiomyocytes, et nous passons en revue les stratégies thérapeutiques actuelles et potentielles pour inhiber la fibrose cardiaque.

La réponse fibrotique après un infarctus peut être classée en deux types de fibrose, à savoir la fibrose de remplacement et la fibrose réactive, qui sont toutes deux médiées par les fibroblastes et les myofibroblastes. La fibrose de remplacement, c’est-à-dire la formation de cicatrices, est un processus essentiel pour empêcher la rupture de la paroi ventriculaire après une agression ischémique (van den Borne et al. 2010 ; Shinde et Frangogiannis 2014). Cependant, l’augmentation du stress mécanique post-IM, associée à des médiateurs hormonaux et paracrines, induit également l’expansion du tissu conjonctif dans des zones éloignées de l’infarctus. Cette fibrose réactive dans la zone limite de l’infarctus et dans le myocarde non lésé éloigné entraîne une altération de la compliance des chambres et une augmentation de la rigidité ventriculaire, compromettant ainsi le débit cardiaque.

Outre leur effet sur la contractilité cardiaque, il a été démontré que la cicatrice fibreuse et la fibrose interstitielle interfèrent avec la fonction électrique normale du cœur, prédisposant ainsi à l’arythmie (pour une présentation, voir Francis Stuart et al. 2015). La cicatrice compacte peut constituer une zone isolée non excitable qui fixe l’arythmie réentrante et conduit à une tachycardie ventriculaire soutenue (Ripplinger et al. 2009). Dans la fibrose interstitielle, le réseau de collagène fibrillaire non conducteur entre les feuillets de cardiomyocytes pourrait favoriser la tachycardie réentrante en induisant une activité ectopique focale et en ralentissant ou en bloquant la conduction (Francis Stuart et al. 2015). De plus, le couplage électronique des myofibroblastes et des cardiomyocytes pourrait jouer un rôle dans l’arythmogenèse induite par la fibrose (Kohl et Gourdie 2014). Sans surprise, la fibrose cardiaque a été identifiée comme un facteur de risque autonome dans l’insuffisance cardiaque : elle prédispose les patients atteints d’insuffisance cardiaque à la mort cardiaque subite et augmente la mortalité globale indépendamment de la fraction d’éjection (Gulati et al. 2013).

Après la mise en place d’une matrice à base de collagène sur le site de l’infarctus, les facteurs de croissance et les protéines matricellulaires favorisant la survie et l’activité des myofibroblastes sont épuisés (van den Borne et al. 2010 ; Shinde et Frangogiannis 2014). En réponse, la majorité des myofibroblastes sont éliminés de la zone cicatrisée, probablement par apoptose. En outre, les cellules vasculaires meurent, et la microvasculature temporaire est désintégrée. On ne sait pas encore si une signalisation inhibitrice active est impliquée dans la suppression de la réponse fibrotique. Pendant la phase de maturation de l’IM, le renouvellement du collagène par les myofibroblastes restants se poursuit, et le collagène de type III est remplacé par du collagène de type I. Le collagène de type I est encore modifié par la réticulation catalysée par la lipoxygénase. L’expression des quatre isoformes de lipoxygénase est accrue dans la zone de l’infarctus et dans la zone limite 3 à 7 jours après l’infarctus (Gonzalez-Santamaria et al. 2016). L’inhibition de la lipoxygénase à l’aide d’un inhibiteur pharmacologique ou d’un anticorps neutralisant réduit l’expansion de l’infarctus et améliore la fonction cardiaque 28 jours après l’infarctus (Gonzalez-Santamaria et al. 2016). La réticulation des fibres de collagène entraîne une augmentation de la résistance à la traction et une contraction de la cicatrice, ce qui modifie la géométrie de la chambre et contribue au remodelage des zones éloignées de la paroi ventriculaire (van den Borne et al. 2010). Dans une réaction normale de cicatrisation, tous les myofibroblastes sont éliminés de la zone cicatrisée, mais dans le cœur, on a constaté qu’ils persistaient dans la cicatrice de l’infarctus même des décennies après l’agression (Willems et al. 1994). La raison de la présence continue de myofibroblastes dans la cicatrice de l’infarctus n’est pas connue, mais il est possible qu’ils soient nécessaires au maintien continu de la matrice extracellulaire dans un environnement en constante contraction (van den Borne et al. 2010).

Fibrose réactive: remodelage du myocarde distant

Le plus souvent, ce n’est pas la perte de cardiomyocytes nécrosés lors d’un infarctus qui provoque l’insuffisance cardiaque, mais le remodelage ultérieur de la paroi ventriculaire gauche non infarcie. Dans le remodelage pathologique, l’expansion de la matrice extracellulaire médiée par les fibroblastes s’accompagne d’une croissance hypertrophique des cardiomyocytes, car les cellules tentent de compenser l’augmentation de la charge de travail en augmentant leur taille afin d’améliorer la fonction cardiaque et de diminuer la tension de la paroi ventriculaire (Heineke et Molkentin 2006). L’augmentation de l’épaisseur causée par l’hypertrophie des cardiomyocytes et la rigidité attribuable à un excès de collagène réticulé et à la contraction tonique du tissu fibreux médiée par les myofibroblastes compromettent la fonction diastolique du cœur (Weber et al. 2013). Ce processus de remodelage est progressif et conduit finalement au développement de l’insuffisance cardiaque.

Les mécanismes exacts et la régulation de la fibrose réactive ne sont pas clairs, et les études systématiques examinant les caractéristiques des fibroblastes dans le myocarde non infarci font défaut (Shinde et Frangogiannis 2014). L’un des facteurs favorisants est le stress mécanique accru dans la paroi ventriculaire gauche non infarcie; ce stress induit également l’activation du TGF-β latent dans le myocarde non infarci. En outre, les myofibroblastes activés qui persistent dans la cicatrice de l’infarctus continuent de sécréter des facteurs pro-fibrotiques qui pourraient traverser les zones éloignées du myocarde en induisant l’activation et la prolifération des fibroblastes locaux et une augmentation du dépôt de collagène dans le compartiment interstitiel (fibrose interstitielle) et dans l’adventice des vaisseaux coronaires (fibrose périvasculaire ; Weber et al. 2013). Les facteurs pro-fibrotiques initiant et entretenant la réponse fibrotique réactive sont décrits dans la section suivante.

Alors que la fibrose interstitielle rigidifie le myocarde et entraîne ainsi une dysfonction diastolique et systolique, la fibrose réactive dans l’adventice des artères et artérioles coronaires (fibrose périvasculaire) peut provoquer un rétrécissement de la lumière du vaisseau et a été associée à une altération du flux sanguin coronaire (Dai et al. 2012). Cela pourrait diminuer l’apport en oxygène au myocarde, compromettant ainsi la survie des cardiomyocytes et les prédisposant à la mort cellulaire ischémique.

Plus:

Talman, V., & Ruskoaho, H. (2016). Fibrose cardiaque dans l’infarctus du myocarde – de la réparation et du remodelage à la régénération. Cell and tissue research, 365(3), 563-581. https://doi.org/10.1007/s00441-016-2431-9

Sur l’amyloïdose cardiaque. Ceci est plus pertinent pour l’infiltration des protéines de pointe mais mérite certainement d’être abordé dans le contexte de la transfection Covid-19 (2). Informations diagnostiques utiles également :

Amyloïdose cardiaque à chaînes légères

L’amylose à chaînes légères est la conséquence d’un trouble de la prolifération de plasmocytes clonaux dans lequel des chaînes légères d’immunoglobulines mal repliées se déposent sous forme de fibrilles amyloïdes dans plusieurs organes, y compris le cœur dans environ la moitié des cas. Le dysfonctionnement cardiaque dans l’amylose à chaînes légères résulte d’une infiltration extracellulaire du myocarde, mais il existe souvent aussi des preuves d’un effet cardiotoxique exercé par les agrégats de chaînes légères pré-fibrillaires. La gravité du dysfonctionnement cardiaque est le principal déterminant de la morbidité et de la mortalité (3).

L’amylose à chaînes légères est le type d’amylose cardiaque le plus fréquemment diagnostiqué. Un ou plusieurs systèmes d’organes vitaux peuvent être touchés, généralement les reins, le foie, les systèmes nerveux périphérique et autonome et les tissus mous. Le cœur est fréquemment touché et est le seul organe cliniquement impliqué chez certains patients.

La présentation clinique reflète le dépôt multisystémique variable de l’amyloïde. Les résultats de l’examen peuvent refléter l’infiltration amyloïde dans les tissus mous et les petits vaisseaux et comprennent la macroglossie, le pupura périorbital, l’hypertrophie de la glande submandibulaire et la dystrophie des ongles. La fatigue et la perte de poids sont fréquentes. L’infiltration hépatique ou splénique peut provoquer une organomégalie palpable. Le dysfonctionnement rénal est fréquent, se présentant généralement sous la forme d’une protéinurie à portée néphrotique.

L’amylose cardiaque précoce est un défi diagnostique majeur. Les caractéristiques classiques de l’insuffisance cardiaque congestive « droite » peuvent ne pas être évidentes avant que la maladie cardiaque ne soit très avancée. Une pression veineuse jugulaire élevée, un troisième bruit cardiaque, une hépatomégalie et un œdème périphérique peuvent être très subtils ou absents chez les patients qui ont déjà commencé les diurétiques.

La neuropathie périphérique est relativement fréquente et se manifeste par une paresthésie ou une dysesthésie typiquement répartie en  » gants et chaussettes « . La neuropathie autonome est un indice diagnostique important, se manifestant par une hypotension orthostatique, une alternance de diarrhée et de constipation et un dysfonctionnement érectile.

Les immunoglobulines monoclonales ou les chaînes légères libres peuvent être identifiées dans le sérum et/ou l’urine d’au moins 95% des patients à l’aide de tests sensibles, mais elles passent souvent inaperçues lors d’une électrophorèse sérique de routine. L’absence d’un clone détectable est problématique pour le diagnostic et le suivi de la réponse au traitement.

Martinez-Naharro, A., Hawkins, P. N., & Fontana, M. (2018). L’amyloïdose cardiaque. Clinical medicine (Londres, Angleterre), 18(Suppl 2), s30-s35. https://doi.org/10.7861/clinmedicine.18-2-s30

Revenons à l’application de Jynneos. Les titres d’anticorps étaient des critères d’évaluation communs dans les essais, même s’il n’y a pas de seuil d’efficacité connu ou d’évaluation de la possibilité de fonctionner réellement contre la variole du singe.

Ils le savent et l’affirment, mais ils ont néanmoins poursuivi les essais, par exemple l’essai POX-MVA-005:

POX-MVA-005 était un essai de phase 2 visant à comparer l’immunogénicité de deux doses de MVA-BN chez des sujets sains n’ayant jamais été vaccinés et une dose unique de MVA-BN chez des sujets sains ayant déjà été vaccinés avec la première génération de vaccins antivarioliques il y a plus de 25 ans. Le critère d’évaluation principal était le taux de séroconversion spécifique de la vaccine, calculé à partir des titres d’anticorps spécifiques ELISA deux semaines après la dernière vaccination. L’étude a porté sur 549 sujets n’ayant jamais été vaccinés contre la vaccine et 204 sujets ayant déjà été vaccinés avec la première génération de vaccins antivarioliques.

Les études POX-MVA-005/023 et POX-MVA-011 ont utilisé un test de séroneutralisation [Plaque Reduction Neutralization Test – PRNT], et les études POX-MVA-008 et POX-MVA-024 ont utilisé un test de séroneutralisation. [Le dosage] du test de séroneutralisation utilisé dans ces études n’était pas suffisamment validé et n’a pas été accepté par les examinateurs du Centre d’Evaluation et de Recherche sur les Produits Biologiques [Center for Biologics Evaluation and Research – CBER]. Le problème du dosage du PRNT nous a empêchés de tirer toute conclusion concernant l’efficacité du vaccin parmi les populations étudiées, y compris pour l’utilisation d’une dose de rappel unique chez les personnes ayant reçu le vaccin antivariolique. De plus, les principaux critères d’évaluation de ces études étaient le taux de séroconversion déterminé par le test ELISA à base de marqueurs MVA [Modified Vaccinia Ankara], qui n’est pas considéré comme cliniquement significatif pour déduire l’efficacité du vaccin. Par conséquent, les données obtenues à partir de ces études n’étaient pas suffisantes pour appuyer l’efficacité vaccinale de deux doses de MVA-BN [Modified Vaccinia Ankara-Bavarian Nordic] spécifiquement chez les personnes infectées par le VIH ou les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, ni pour appuyer l’homologation d’une dose unique (ou pour informer le moment de l’administration d’une dose de rappel unique) chez les personnes ayant déjà reçu un vaccin antivariolique. Cependant, il était raisonnable de conclure que le schéma à 2 doses de MVA-BN serait aussi efficace chez les personnes ayant été vaccinées contre la variole que chez les personnes n’ayant jamais été vaccinées contre la variole, de sorte que les personnes ayant été vaccinées contre la variole ont été incluses dans l’indication approuvée pour le schéma à 2 doses. De même, il n’y a pas de raison physiologique de suspecter une diminution de l’efficacité du MVA-BN chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, et le rapport bénéfice/risque du MVA-BN peut encore être favorable chez les personnes infectées par le VIH. Par conséquent, il n’y a aucune raison d’exclure spécifiquement les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou infectées par le VIH de l’indication générale d’utilisation de ce vaccin.

C’est ça le secret. Nous inventons tout au fur et à mesure.

Ce qui suit est totalement inacceptable, étant donné qu’une troponine élevée est un indicateur de lésion myocardique, qui peut être asymptomatique pendant des mois ou des années jusqu’à ce qu’elle se manifeste par un arrêt cardiaque ou une maladie cardiaque.

La « pharmacovigilance post-commercialisation » signifie que vous devenez le participant involontaire d’un essai, avec peu de chances que le produit soit retiré, même si le profil de sécurité réalisé est épouvantable:

4.6 Pharmacovigilance

Bien qu’aucun signal de sécurité concernant des événements cardiaques n’ait été identifié dans les études, on a signalé que jusqu’à 18,4 % des sujets de deux des 22 essais cliniques présentaient une élévation anormale et asymptomatique de la troponine I après la vaccination. Ces élévations de troponine-I n’étaient pas accompagnées de modifications cliniquement significatives de l’ECG ou d’autres résultats de l’évaluation cardiologique et leur signification clinique était incertaine. Nous trouvons acceptable le plan proposé par le demandeur pour évaluer les données cardiaques signalées spontanément dans le cadre du plan de pharmacovigilance de routine après la commercialisation.

Lymphadénopathie = gonflement des ganglions lymphatiques, un marqueur d’une immunité supprimée et/ou de troubles auto-immuns (3).

Arthralgie = douleur articulaire, une autre condition associée aux troubles auto-immuns, tout comme la troponine élevée et la péri & myocardite.

Notez les pourcentages de catégorie 3.

Groupe 1 = Jynneos

Groupe 2 = ACAM2000

10,9 % des candidats Jynneos analysés présentaient une induration de catégorie 3, vraisemblablement au niveau du site d’injection, mais ils ne l’expliquent pas davantage. Imaginez un gonflement et une douleur de type « piqûre d’abeille » :

Induration : « Durcissement localisé des tissus mous du corps. La zone devient ferme, mais pas aussi dure qu’un os. »

« Les événements de catégorie 3 sont graves et interfèrent avec la capacité d’une personne à faire des choses basiques comme manger ou s’habiller. Les événements de grade 3 peuvent également nécessiter une intervention médicale.4 »

Aegrescit medendo.

6.1.10.1 Populations inscrites/analysées

Ensemble d’analyse intégral (Full Analysis Set – FAS)

Le FAS a été défini comme l’ensemble des sujets ayant reçu au moins une dose du vaccin de l’essai et pour lesquels on disposait de données sur l’innocuité ou l’immunogénicité après la vaccination.

L’analyse de l’innocuité et les analyses secondaires d’immunogénicité de soutien ont été effectuées sur le FAS.

Diapositives d’une présentation de l’Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) [Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation]. Malgré les données des essais et leur propre évaluation, ils ont réussi à faire supprimer tout risque de péri ou myocardite de la notice:

Conseils cliniques pour l’utilisation de JYNNEOS. Réunion de l’ACIP le 3 novembre 2021

https://www.cdc.gov/vaccines/acip/meetings/downloads/slides-2021-11-2-3/02-Orthopoxviruses-Petersen-508.pdf

Virus vaccinal: Virus de la vaccine compétent pour la réplication / Virus de la vaccine déficient pour la réplication,
Vaccinia Ankara Modifié
« Prise »: Une « prise » se produit / Pas de « prise » après la vaccination
Inoculation par inadvertance et auto-inoculation: Risque existant / Aucun risque
Effet indésirable grave: Risque existant / Moins de cas prévus
Effets indésirables cardiaques: Myopéricardite chez 5,7 pour 1.000 primo-vaccinés /
On pense que le risque est plus faible que celui pour ACAM2000
Efficacité: Efficacité évaluée par la FDA en comparant la réponse immunologique et la « prise » au Dryvax* / Évaluée par la FDA en comparant la réponse immunologique à ACAM2000 et par des études animales
Administration: Par voie percutanée par une technique de ponction multiple en une seule dose / Par voie sous-cutanée en 2 doses, à 28 jours d’intervalle
* ACAM2000 et Dryvax sont tous deux dérivés de la souche de vaccine du NYC Board of Health ; ACAM2000 est un vaccin antivariolique de « deuxième génération » dérivé d’un clone de Dryvax, purifié et produit à l’aide d’une technologie moderne de culture cellulaire.

Une fois dans le programme, attendez-vous à être pourchassé pour recevoir des boosters tous les 2 ans au risque de subir des dommages cardiaques cumulatifs:

Recommandations proposées pour JYNNEOS® par rapport à ACAM2000
Population recommandée: Personnes à risque professionnel pour les orthopoxvirus (c’est-à-dire le personnel des laboratoires de recherche, les laboratoires de diagnostic, les membres des équipes d’intervention).
Populations proposées: Personnes qui administrent ACAM2000 ou qui soignent des patients infectés ou vaccinés par un virus capable de se répliquer.
Populations pour lesquelles un rappel est recommandé à des intervalles spécifiques: Les personnes qui présentent un risque continu ou soutenu d’orthopoxvirus [Remarque : les équipes d’intervention ne présentent pas de risque continu et ne recevront des rappels qu’au moment d’un épisode de variole ou de variole du singe].
Fréquence des rappels: Personnes travaillant avec la variole et la variole du singe: Tous les 3 ans (auparavant tous les ans) / Tous les 2 ans
Fréquence des rappels: Personnes travaillant avec des orthopoxvirus moins virulents / Au moins tous les 10 ans

Ceux qui en ont le plus besoin sont ceux qui en bénéficient le moins. Bon retour dans l’Angleterre victorienne:

3. Conditions associées à l’immunosuppression
▪ Les conditions comprennent une infection par le virus de l’immunodéficience humaine/syndrome d’immunodéficience acquise, une leucémie, un lymphome, une tumeur maligne généralisée, une transplantation d’organe solide, un traitement par agents alkylants, antimétabolites, radiations, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale, corticostéroïdes à forte dose, être un receveur avec une greffe de cellules souches hématopoïétiques <24 mois après la greffe ou ≥24 mois mais avec une maladie du greffon contre l’hôte ou une rechute de la maladie, ou avoir une maladie auto-immune avec une immunodéficience comme composante clinique.
▪ Les personnes immunodéprimées, y compris celles recevant un traitement immunosuppresseur, peuvent avoir une réponse immunitaire diminuée à JYNNEOS en raison de leur statut immunodéprimé.

Alors là, c’est NON:

4. Grossesse
▪ Les données humaines disponibles sur JYNNEOS administré aux femmes enceintes sont insuffisantes pour informer des risques associés au vaccin pendant la grossesse.
▪ Cependant, les modèles animaux, y compris les rats et les lapins, n’ont montré aucune preuve d’un effet nocif sur un fœtus en développement.
5. Enfants âgés de moins de 1 an
▪ La vaccination des nourrissons âgés de <1 an est contre-indiquée pour ACAM2000.
▪ JYNNEOS n’est pas autorisé pour les personnes <18 ans et n’a pas été rigoureusement évalué dans cette population.
▪ La prudence est de mise lorsqu’on envisage d’administrer ACAM2000 ou JYNNEOS à des enfants et des adolescents âgés de moins de 18 ans.

Tout comme la protéine de pointe exprimant la transfection est déficiente en réplication. Là aussi c’est NON:

6. Allaitement
▪ La sécurité et l’efficacité de JYNNEOS n’ont pas été évaluées chez les femmes qui allaitent.
▪ On ne sait pas si JYNNEOS est excrété dans le lait maternel et on ne dispose pas de données permettant d’évaluer l’impact de JYNNEOS sur la production de lait ou la sécurité de JYNNEOS chez les nourrissons allaités.
▪ Cependant, le vaccin JYNNEOS est déficient en réplication et ne devrait donc pas présenter de risque de transmission aux nourrissons allaités.
▪ La prudence est de mise lorsqu’on envisage l’administration de .
JYNNEOS aux femmes qui allaitent

A partir de l’application jusqu’à 2,1%, c’est-à-dire 1 sur 50, ont présenté un événement indésirable cardiaque d’intérêt particulier (EIIP). C’est plus de 10 fois le taux du placebo. Et 127 autres cas n’ont pas atteint le seuil de 2 fois la limite supérieure de la normale (LSN). Le VIH, la maladie d’Alzheimer et les symptômes associés aux maladies auto-immunes étaient fortement corrélés:

Donc les études de troponine étaient plus sensibles, c’est ça l’explication?

Qui a fait l’évaluation de la péricardite suspectée, pourquoi était-elle « peu probable qu’elle soit liée au vaccin MVA-BN »?

Des EIIP cardiaques ont été signalés chez 1,3% (95/7.093) des receveurs du MVA-BN et chez 0,2% (3/1.206) des receveurs du placebo qui n’avaient jamais été vaccinés contre la variole. Des EIIP cardiaques ont été signalés chez 2,1% (16/766) des receveurs du MVA-BN qui avaient déjà reçu le vaccin antivariolique. La proportion plus élevée de receveurs du vaccin MVA-BN ayant subi des EIIP cardiaques provient de 28 cas d’élévation post-vaccination asymptomatique de la troponine-I dans deux études: POX-MVA011, qui a recruté 482 sujets infectés par le VIH et 97 sujets sains, et POX-MVA-008, qui a recruté 350 sujets atteints de dermatite atopique et 282 sujets sains. 127 cas supplémentaires d’élévation asymptomatique post-vaccination de la troponine-I au-dessus de la LSN mais pas au-dessus de 2 fois la LSN ont été documentés chez les receveurs de MVA-BN tout au long du programme de développement clinique, dont 124 dans les études POX-MVA-011 et POX-MVA-008. Les proportions de sujets présentant des élévations de troponine-I (> LSN) étaient similaires entre les sujets sains (13,7%) et les sujets infectés par le VIH (11,5%) dans l’étude POX-MVA-011 et entre les sujets sains (18,9%) et les sujets atteints de dermatite atopique (18,0%) dans l’étude POX-MVA-008.

Dans l’ensemble, le nombre de sujets présentant des EIIP dans ce programme de développement clinique était relativement faible. A l’exception d’un cas de péricardite suspecté qui a été évalué comme n’étant probablement pas lié au MVA-BN et d’augmentations isolées légères à modérées des niveaux de troponine avec une signification clinique inconnue, aucun autre EIIP cardiaque n’a été rapporté. Parmi les 22 études, toutes les études, à l’exception des études POXMVA-008 et POX-MVA-011, comptaient peu de sujets présentant une élévation de la troponine-I après la vaccination. Le demandeur postule que la proportion accrue de sujets présentant une élévation de la troponine I après la vaccination est liée à l’utilisation d’un test de troponine plus sensible. Dans ces deux études, 188 sujets ont été évalués pour la troponine-I avec un dosage de troponine « conventionnel », et 934 sujets ont été évalués pour la troponine-I avec un dosage de troponine « haute sensibilité ». Le test de troponine « haute sensibilité » utilisé dans ces deux études n’a pas été approuvé par la FDA. Parmi les 188 sujets dont la troponine-I a été évaluée avec le test de troponine « conventionnel », aucun sujet n’a signalé une élévation de la troponine-I après la vaccination, tandis que 144 des 934 sujets dont la troponine-I a été évaluée par le test de troponine « haute sensibilité » ont signalé une élévation de la troponine-I après la vaccination. Tous les sujets présentant des taux élevés de troponine-I ont fait l’objet d’un bilan cardiologique et aucune anomalie cardiaque cliniquement significative n’a été identifiée parmi ces sujets. Comme il n’y avait pas de contrôle par placebo dans ces deux études, la pertinence clinique de la proportion accrue de sujets présentant une troponine-I subclinique, mais anormale, est inconnue.

« Pas détecté de risque accru de myopéricardite », était-ce le même, un peu moindre peut-être? C’est une formulation trompeuse, jusqu’à 18% des groupes VIH, MA et dermatite atopique (eczéma) ayant des niveaux élevés de troponine est une preuve solide d’un risque élevé de péri ou myocardite subclinique ou de future cardiomyopathie induite par la fibrose, en plus des EIIP dans d’autres groupes:

7. Trois facteurs de risque cardiaque majeurs connus ou plus
▪ Les facteurs de risque cardiaque majeurs comprennent l’hypertension, le diabète, l’hypercholestérolémie, une maladie cardiaque à l’âge de 50 ans chez un parent du premier degré et le tabagisme.
▪ Les études cliniques n’ont pas détecté de risque accru de myopéricardite chez les receveurs de JYNNEOS.
▪ Les personnes présentant une cardiopathie sous-jacente ou ≥3 facteurs de risque cardiaque majeurs doivent être conseillées sur le risque théorique de myopéricardite étant donné l’étiologie incertaine de la myopéricardite associée aux vaccins antivarioliques compétents pour la réplication.

Ici, ils mettent en garde contre la maladie aggravée par la vaccination (vaccine-associated enhanced disease – VAED). Merci.

Conseils pour réduire au minimum le risque d’exposition professionnelle
▪ De nombreuses personnes présentant des contre-indications à la vaccination avec ACAM2000 (par exemple, dermatite atopique, conditions d’immunodépression, allaitement ou grossesse) peuvent recevoir la vaccination avec JYNNEOS.
▪ Cependant, ces personnes peuvent présenter un risque accru de maladie grave si une infection professionnelle survient malgré la vaccination.
▪ Les personnes présentant un état d’immunodépression peuvent être moins susceptibles de présenter une réponse efficace après toute vaccination, y compris après JYNNEOS, même si JYNNEOS peut être administré en toute sécurité à ces personnes.

Il n’existe aucune preuve solide que Jynneos ait un quelconque effet (hormis celui de tuer les cardiomyocytes).

Faites-nous confiance, d’accord, nous sommes des experts:

Test de titre
▪ En tant que vaccin déficient en réplication, JYNNEOS ne produit pas de lésion au site du vaccin (également appelée  » prise « ) qui peut être utilisée comme marqueur de réussite de la vaccination.
▪ Le test de routine de titre n’est pas recommandé après la vaccination avec JYNNEOS pour confirmer l’administration réussie du vaccin étant donné que des taux élevés de séroconversion ont été démontrés dans les essais cliniques.
▪ Cependant, un test de titre pourrait être envisagé au cas par cas après consultation des autorités de santé publique pour certaines personnes présentant des conditions d’immunodépression ou travaillant avec des orthopoxvirus plus virulents (par exemple, le virus de la variole et le virus de la variole du singe) afin de confirmer qu’une réponse immunitaire a été obtenue.

« Faux sentiment de sécurité »:

Test de titre
▪ Un corrélat de protection n’a pas été établi et il n’y a pas de niveau de titre d’anticorps connu qui assure une protection.
▪ Les résultats des tests de titre doivent être interprétés avec prudence dans de tels cas pour éviter de donner un faux sentiment de sécurité.

Il manque quelque chose? Des événements de risque cardiaque que vous estimez de façon peu convaincante « inférieurs » et qui ne sont pas au niveau du placebo?

Notice de JYNNEOS
Mises en garde et précautions

▪ Réactions allergiques sévères
– Un traitement médical approprié doit être disponible pour gérer les éventuelles réactions anaphylactiques après l’administration de JYNNEOS
– Les personnes ayant présenté une réaction allergique sévère à la suite d’une dose précédente de JYNNEOS ou à la suite d’une exposition à l’un des composants de JYNNEOS peuvent présenter un risque accru de réactions allergiques graves après l’administration de JYNNEOS
– Le risque de réaction allergique grave doit être mis en balance avec le risque de maladie due à la variole ou à la variole du singe
▪ Altération de l’immunocompétence
– Les personnes immunodéprimées, y compris celles recevant un traitement immunosuppresseur, peuvent présenter une réponse immunitaire diminuée à JYNNEOS
▪ Limitations de l’efficacité du vaccin.
– La vaccination par JYNNEOS peut ne pas protéger tous les receveurs.
Quand je lis un article où il manque des mots,
je complète les mots manquants dans ma tête pendant que je lis.

Ainsi, vu l’efficacité non confirmée contre la variole du singe chez l’homme, les titres d’anticorps à des niveaux inconnus à long terme, l’absence d’études sur les lymphocytes T ou les lymphocytes B mémoires et un profil de risque biaisé, sans données de sécurité à long terme, qui incite à n’administrer le produit qu’aux personnes les plus vulnérables (sauf si elles sont immunodéprimées), on pourrait s’attendre à ce que le Jynneos soit retiré du marché ou strictement limité.

Ce n’est pas tout à fait ce qui s’est passé:

Après confirmation que la variole du singe est arrivé aux États-Unis, le gouvernement a commandé des millions de doses d’un vaccin qui protège contre le virus.

Bavarian Nordic, la société de biotechnologie qui fabrique le vaccin, a annoncé que les États-Unis avaient passé une commande de 119 millions de dollars, avec la possibilité d’acheter 180 millions de dollars supplémentaires s’ils le souhaitent. Si cette deuxième option était exercée, cela représenterait environ 13 millions de doses.

La commande permettra de convertir les vaccins antivarioliques existants, qui sont également efficaces contre la variole du singe, en versions lyophilisées, qui ont une durée de conservation plus longue. Les vaccins convertis seront fabriqués en 2023 et 2024, précise la société.

Bavarian Nordic collabore avec le gouvernement américain depuis 2003 pour développer, fabriquer et fournir des vaccins antivarioliques. À ce jour, l’entreprise a fourni près de 30 millions de doses au Ministère de la Santé et des Services Sociaux.

Les États-Unis ne sont pas le seul pays à constituer des stocks de vaccins. Jeudi, Bavarian Nordic a déclaré qu’un pays européen non identifié avait conclu un contrat pour obtenir le vaccin.

« Bien que les circonstances entourant les cas actuels de variole du singe en Europe restent à élucider, la vitesse à laquelle ils ont évolué, combinée au potentiel d’infections au-delà du cas initial non détecté, exige une approche rapide et coordonnée de la part des autorités sanitaires, et nous sommes heureux de leur apporter notre aide dans cette situation d’urgence », a déclaré Paul Chaplin, président et PDG de Bavarian Nordic dans un communiqué.

Le gouvernement américain passe une commande de 119 millions de dollars pour 13 millions de vaccins lyophilisés contre la variole du singe, (19 mai 2022)

https://fortune.com/2022/05/19/monkeypox-vaccine-purchase-2022-us-government/

BAVARIAN NORDIC FABRIQUERA LES PREMIÈRES DOSES LYOPHILISÉES DE VACCIN ANTIVARIOLIQUE À LA SUITE DE L’EXERCICE D’UNE OPTION CONTRACTUELLE PAR LE GOUVERNEMENT AMÉRICAIN.

– Option de 119 millions USD exercée pour la fabrication de JYNNEOS® lyophilisé en 2023 et 2024.

– Il s’agit de la première série d’options d’une valeur totale de 299 millions USD pour convertir le stock de vaccin actuel, acheté précédemment par BARDA, en environ 13 millions de doses de JYNNEOS® lyophilisées.

https://www.bavarian-nordic.com/investor/news/news.aspx?news=6569

4 juin ’22:

Vaccine et réactivation du VIH latent

L’histoire de la vaccination antivariolique nous réserve une autre surprise.

Ce billet opportun a éveillé mon intérêt:

Hein, quoi? J’ai pu trouver une source pour ce contenu:

[NdT. pas le temps de tout traduire, sorry]

https://www.hivireland.ie/wp-content/uploads/1987_Print_Media_005_May_11th_to_15th-WebSize.pdf

De grands noms sont cités dans ces articles. Que ce soit par la réutilisation d’aiguilles contaminées ou par la réactivation virale (ou les deux?), la théorie du complot devient plausible, voire suffisamment plausible pour parrainer des recherches sur la seconde hypothèse.

Nous verrons pourquoi plus tard.

Le mécanisme clé qui sous-tend l’hypothèse est mis en évidence:

L’objectif principal du projet est d’étudier les interactions entre le virus de la vaccine et le VIH-1 et l’hôte; en particulier, les réponses de l’organisme atopique à l’infection par le virus de la vaccine et l’effet du potentiel redox sur la réactivation du VIH-1 latent seront étudiés. La recherche devrait fournir une base pour de nouvelles approches thérapeutiques et vaccinales utilisables dans les infections par ces virus.

Objectifs de la recherche:

– Développer un modèle de souris d’eczéma vaccinatum chez les souris Nc/Nga ou dans un autre modèle de souris de dermatite atopique, et étudier les réponses immunitaires de l’organisme atopique au virus de la vaccine.

– Tester l’effet antiviral de dérivés sélectionnés de l’acide éthacrynique et d’autres agents ayant un effet anti-poxviral in vivo ; en culture tissulaire, étudier le mécanisme d’action exact des agents, le type de mort cellulaire des cellules infectées de différentes origines embryonnaires et son importance pour l’induction des réponses immunitaires lors de l’infection par le virus de la vaccine.

– Caractériser le mécanisme moléculaire d’action des agents modulateurs d’oxydoréduction sur la réactivation du VIH-1 latent et vérifier les résultats obtenus in vitro dans des cultures de tissus ainsi que dans des lymphocytes périphériques primaires de donneurs sains et de patients VIH+ ex vivo.

Vous trouverez de plus amples informations sur le site www.phenogenomics.cz ou sur le lien suivant

https://biocev.lf1.cuni.cz/

Contenu de la recherche:

Notre principal objectif de recherche est d’étudier les interactions virus-hôte, à savoir les interactions entre le virus de la vaccine et le VIH-1. Cette recherche devrait fournir la base de nouvelles approches thérapeutiques et vaccinales utilisables dans les infections par ces virus et d’autres.

Contrairement à une idée répandue, il est toujours nécessaire de comprendre la pathogenèse de l’infection par les poxvirus et les complications post-vaccinales, ainsi que de développer des vecteurs de vaccination sûrs et/ou des médicaments efficaces contre les poxvirus. Nos recherches portent principalement sur la réponse d’un organisme atopique à la vaccine et à d’autres virus. Nous avons développé notre propre modèle d’eczéma vaccinatum chez des souris atopiques Nc/Nga, nous l’avons utilisé pour caractériser les réponses immunitaires et pour comparer les risques et les efficacités des vaccinations avec la souche WR du virus de la vaccine, le Dryvax et le MVA non répliqué. Dans ce modèle atopique, nous continuons à étudier les réponses immunitaires déréglées vis-à-vis du virus de la vaccine et d’autres virus.

La latence du VIH dans les cellules réservoirs est le principal obstacle à la guérison du VIH/SIDA. Notre objectif est d’identifier, de caractériser et de développer de nouveaux agents pour réactiver le VIH-1 latent. Nous avons décrit un potentiel de réactivation de l’arginate d’hème et nous avons identifié plusieurs autres agents réactivant le VIH-1 in vitro dans des cultures de tissus. Nous nous concentrons actuellement sur la confirmation des résultats dans les lymphocytes périphériques primaires de patients VIH + et dans des modèles de latence primaires. Nous avons l’intention de patienter avec les combinaisons de médicaments sélectionnées et de rechercher un partenaire stratégique pour poursuivre le développement du nouveau traitement contre le VIH.

Potentiel de coopération

Nous sommes ouverts aux nouveaux doctorants et à tout type de collaboration/échange avec des chercheurs intéressés par l’étude des réponses immunitaires d’un organisme atopique vis-à-vis de la vaccine et d’autres virus. Afin de poursuivre le développement de nouveaux agents efficaces pour la réactivation du VIH latent, nous sommes à la recherche d’un investisseur stratégique.

MUDr. Zora Mělková, Ph.D., Étude des interactions du virus Vaccinia avec l’hôte et réactivation du VIH-1 latent, (Année ?).

https://www.biocev.eu/en/research/cellular-biology-and-virology.4/study-of-vaccinia-virus-interactions-with-the-host-and-reactivation-of-the-latent-hiv-1.52

Sur les vaccins contre le VIH basés sur la variole, comme le montre la dernière coupure de presse, co-écrite par rien de moins que Luc Montagnier:

Résumé

Les séquences codant pour les protéines centrales p55, p25 et p18 du virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1) ont été insérées dans le génome du virus de la vaccine. L’infection de cellules cultivées avec les virus recombinants vivants a conduit à l’expression de protéines qui ont été reconnues par les sérums d’individus séropositifs. L’immunisation de souris avec le virus recombinant exprimant la protéine p25 du VIH et le précurseur p55 a produit des niveaux élevés d’anticorps dirigés contre les antigènes correspondants du VIH. Les données obtenues sont discutées en termes d’utilisation possible de ces virus recombinants vivants dans le développement d’une stratégie vers un vaccin contre le SIDA.

Rautmann G, Kieny MP, Brandely R, Dott K, Girard M, Montagnier L, Lecocq JP. Protéines centrales du VIH-1 exprimées à partir de virus de la vaccine recombinants. AIDS Res Hum Retroviruses. 1989 Apr;5(2):147-57. doi : 10.1089/aid.1989.5.147. PMID : 2713165.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2713165/

Glutathion peroxydase, réactivation du HERV et Vaccinia, cette fois dans un rôle protecteur:

…Il est démontré que le risque réduit de mélanome dû au BCG et à la vaccine, ainsi qu’à certaines causes communes de maladies infectieuses, est associé à des déterminants antigéniques présentant des homologies de séquence avec l’antigène HERV-K-MEL. Ce dernier est le produit d’un pseudo-gène qui est étroitement associé au gène env du rétrovirus humain endogène K (HERV-K). Une réaction immunitaire suppressive semble inhiber l’expression de gènes rétroviraux endogènes, tels que le gène env du HERV-K, qui pourraient autrement entraîner une transformation maligne des années, voire des décennies plus tard. La protéine env de HERV-K possède des séquences d’acides aminés homologues avec la protéine de liaison à l’élément sensible à l’oxygène (OREBP), un facteur nucléaire humain qui contrôle l’expression de la glutathion peroxydase. La formation de cette enzyme et d’autres enzymes redox, nécessaires au maintien de niveaux appropriés du potentiel redox intracellulaire normal, semble être supprimée par la protéine homologue OREBP. La présente hypothèse est conforme au concept selon lequel la dérégulation immunitaire due à des impacts environnementaux négatifs est un facteur de risque non seulement pour certains troubles auto-immuns, comme décrit précédemment, mais aussi pour certaines malignités telles que le mélanome.

Bernd Krone et al, Protection contre le mélanome par la vaccination avec le Bacille Calmette-Guérin (BCG) et/ou la vaccine : une hypothèse basée sur l’épidémiologie sur la nature d’un facteur de risque de mélanome et son contrôle immunologique, Eur J Cancer, (2005 Jan).

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15617995/

Le VIH est très sensible au potentiel REDOX de la cellule (5). La clé ici est que Vaccinia code une glutaredoxine fonctionnelle.

Qu’est-ce que c’est? La réponse courte:

« Les glutaredoxines (également connues sous le nom de Thioltransférase) sont de petites enzymes redox d’environ cent résidus d’acides aminés qui utilisent le glutathion comme cofacteur. Chez l’homme, cette enzyme réparatrice de l’oxydation est également connue pour participer à de nombreuses fonctions cellulaires, notamment la signalisation redox et la régulation du métabolisme du glucose.[4][5] Les glutaredoxines sont oxydées par les substrats et réduites de manière non enzymatique par le glutathion.(6) »

Résumé

Il a été démontré précédemment que le virus Vaccinia (VV) code pour une glutaredoxine fonctionnelle, le produit du gène o2l, qui est synthétisé tard dans l’infection, après le début de la réplication de l’ADN. Nous rapportons ici qu’un cadre de lecture ouvert dans le génome du VV, appelé g4l, code une protéine dont la séquence est similaire à celle des glutaredoxines et qui possède des activités thioltransférase et déhydroascorbate réductase. La protéine G4L peut être détectée dans les cellules infectées dès 4 heures après l’infection et est exprimée de manière constitutive jusqu’à 24 heures après l’infection. Une protéine homologue à G4L et conservant le centre actif prédit de la glutaredoxine est codée par le virus Molluscum Contagiosum (MCV) récemment séquencé, alors que la protéine O2L n’est pas conservée, ce qui suggère que l’activité glutaredoxine de G4L peut être impliquée dans la réplication de tous les poxvirus.

Gvakharia BO, Koonin EK, Mathews CK. Le gène G4L du virus Vaccinia encode une seconde glutaredoxine. Virologie. 1996 Dec 15;226(2):408-11.

doi: 10.1006/viro.1996.0669. PMID: 8955061.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8955061/

Comment la glutarédoxine peut-elle réactiver des virus latents, dont le VIH?

Le premier point à noter est que les voies de signalisation du cancer sont également activées:

Résumé

Bien que l’utilisation d’antioxydants pour le traitement du cancer et du VIH/SIDA ait été proposée depuis des décennies, de nouvelles connaissances issues de la recherche sur l’oxydoréduction ont suggéré un scénario très différent. Ces nouvelles données montrent que les principaux systèmes antioxydants cellulaires, les systèmes de la thiorédoxine (Trx) et du glutathion (GSH), favorisent en fait la croissance du cancer et l’infection par le VIH, tout en supprimant une réponse immunitaire efficace. D’un point de vue mécanique, ces systèmes contrôlent à la fois les voies redox et NO (homéostasie nitroso-redox), qui sous-tendent les défenses immunitaires innées et cellulaires. La double inhibition des systèmes Trx et GSH tue de manière synergique les cellules néoplasiques in vitro et chez la souris et diminue la résistance aux traitements anticancéreux. De même, la population de cellules réservoirs du VIH, qui constitue le principal obstacle à la guérison du SIDA, est extrêmement sensible à l’oxydoréduction et pourrait être ciblée sélectivement par les inhibiteurs de la Trx et du GSH. L’inhibition de la Trx et du GSH peut conduire à une reprogrammation de la réponse immunitaire, faisant pencher la balance entre le système immunitaire et le cancer ou le VIH en faveur du premier, permettant ainsi l’élimination des cellules malades. Ainsi, les thérapies basées sur l’inhibition des voies de la Trx et du GSH représentent une approche prometteuse pour la guérison du cancer et du SIDA et méritent d’être étudiées plus avant.

Benhar, M., Shytaj, I. L., Stamler, J. S., & Savarino, A. Double ciblage des systèmes de la thiorédoxine et du glutathion dans le cancer et le VIH. The Journal of clinical investigation, 126(5), 1630-1639. (2016)

https://doi.org/10.1172/JCI85339

Ce qui nous ramène à la vaccination contre la variole du singe.

Jynneos est un MVA. Exprime-t-il aussi la glutaredoxine en quantité?

Veuillez me corriger si je lis mal l’article sur le génome, mais la réponse semble être oui.

C’est logique car pour générer une immunité, il faut un haut degré d’homologie, c’est-à-dire l’expression de protéines.

Les virus de la vaccine modifiés pour exprimer des gènes étrangers sont des vecteurs pour la production de protéines recombinantes, le plus courant étant un système d’administration d’antigènes pour les vaccins[3]. Les préoccupations concernant la sécurité du virus de la vaccine ont été prises en compte par le développement de vecteurs basés sur des virus de la vaccine atténués. L’un d’entre eux, le virus Modified vaccinia Ankara (MVA), est une souche hautement atténuée du virus de la vaccine qui a été développée vers la fin de la campagne d’éradication de la variole par Anton Mayr à Munich, en Allemagne. Produite entre 1953 et 1968 par plus de 500 passages en série du virus de la vaccine (à partir d’une souche sauvage découverte par l’Institut turc du vaccin d’Ankara) dans des cellules de poulet[4] (fibroblaste d’embryon de poulet), la MVA a perdu environ 10 % du génome de la vaccine et, avec lui, la capacité de se répliquer efficacement dans les cellules de primates. Un vecteur recombinant à base de MVA pour la vaccination avec différents gènes rapporteurs fluorescents a été développé par Antonio Siccardi, qui indiquent le progrès de la recombinaison génétique avec le transgène d’un antigène (vert, incolore, rouge) [5] [6].

…Par rapport aux virus de la vaccine qui se répliquent, le MVA fournit des niveaux similaires ou supérieurs d’expression de gènes recombinants, même dans les cellules non permissives.

… Le MVA est un virus de la vaccine atténué et ne se réplique pas dans le corps humain aussi efficacement que la vaccine. Cependant, on ignore pour l’instant si le MVA peut induire les mêmes effets secondaires que la vaccine.

Modified vaccinia Ankara

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Modified_vaccinia_Ankara#:~:text=The%20Modified%20Vaccinia%20Ankara%20

G4L est le gène qui exprime la glutaredoxine, et il est conservé dans le MVA et donc dans le Jynneos, avec des implications potentielles pour la santé publique.

Notez la référence à la variole bovine:

Résumé

La séquence complète de l’ADN génomique de la souche vaccinale hautement atténuée modified vaccinia Ankara (MVA) a été déterminée. Le génome de MVA a une longueur de 178 kb, ce qui est significativement plus petit que le génome de la souche vaccinia Copenhagen, qui est de 192 kb. Les 193 cadres de lecture ouverts (open reading frames – ORF) cartographiés dans le génome du MVA correspondent probablement à 177 gènes, dont 25 sont divisés et/ou ont subi des mutations entraînant des protéines tronquées. La région génomique terminale gauche du MVA contient quatre grandes délétions et une grande insertion par rapport à la souche Copenhagen. En outre, de nombreux ORF de cette région sont fragmentés, ne laissant que huit gènes structurellement intacts et donc vraisemblablement fonctionnels. L’ADN inséré code pour un groupe de gènes que l’on trouve également dans la souche vaccinia WR et dans le virus de la variole bovine, et comprend un gène hautement fragmenté homologue au gène de la gamme d’hôtes du virus de la variole bovine, ce qui constitue une preuve supplémentaire qu’un virus semblable à la variole bovine était l’ancêtre de la vaccine. De manière surprenante, la région centrale conservée du génome contient également quelques gènes fragmentés, dont l’ORF F5L, codant pour une protéine membranaire majeure, et les ORF F11L et O1L, codant pour des protéines de 39,7 et 77,6 kDa, respectivement. La région génomique terminale droite porte trois grandes délétions : tous les gènes classiques d’évasion immunitaire poxvirale et tous les gènes de type ankyrine situés dans cette région sont fragmentés, à l’exception de ceux codant pour le récepteur de l’interleukine-1β et la protéine de type ankyrine B18R de 68 kDa. Ainsi, le phénotype atténué du MVA est le résultat de nombreuses mutations, affectant particulièrement les protéines interactives avec l’hôte, dont les gènes ankyrin-like, mais impliquant également certaines protéines structurelles.

Lien vers le pdf:

G.Antoine, F.Scheiflinger, F.Dorner, F.G.Falkner, The Complete Genomic Sequence of the Modified Vaccinia Ankara Strain : Comparaison avec d’autres orthopoxvirus, (1998),

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0042682298991231

L’infection par le COVID-19 peut-elle être renforcée/réactivée de la même manière? Il semble que non car, contrairement au VIH, il se développe dans un environnement oxydatif.(7)

L’immunisation contre la vaccine peut encore la favoriser indirectement par d’autres voies, comme l’épuisement des cellules T ou la réactivation d’autres virus latents, ce qui affaiblit le système immunitaire. Les défis antigéniques répétés ne sont pas à encourager.

En rapport avec la vaccination Vaccinia, un excellent article sur le renforcement des infections virales par les anticorps, notamment pourquoi les tentatives répétées de créer des vaccins efficaces contre le VIH et les coronavirus continuent d’échouer :

Résumé

Des exemples d’augmentation de la sensibilité à l’infection virale ou de pathogénie virale aberrante induite par un vaccin ont été documentés pour des infections par des membres de différentes familles de virus. Plusieurs mécanismes, dont beaucoup sont encore mal compris, sont à la base de ce phénomène. La mise au point de vaccins contre les infections à lentivirus en général, et contre le VIH/SIDA en particulier, n’a guère été couronnée de succès. Certains vaccins lentiviraux expérimentaux se sont même révélés contre-productifs : ils ont rendu les sujets vaccinés plus sensibles à l’infection au lieu de les protéger. En ce qui concerne l’augmentation de la sensibilité à l’infection par certains virus comme le coronavirus félin, le virus de la dengue et le virus de l’immunodéficience féline, il a été démontré que la facilitation de l’infection par les anticorps (antibody-dependent enhancement – ADE) joue un rôle important. D’autres mécanismes peuvent être impliqués, soit en l’absence de l’ADE, soit en combinaison avec celui-ci. Par conséquent, le renforcement induit par le vaccin a été un obstacle majeur au développement de certains vaccins contre les flavi-, corona-, paramyxo- et lentivirus. De même, les récents échecs dans le développement d’un vaccin contre le VIH peuvent être attribués, au moins en partie, à l’induction d’une susceptibilité accrue à l’infection. Il pourrait bien y avoir un équilibre délicat entre l’induction d’une immunité protectrice d’une part et l’induction d’une susceptibilité accrue d’autre part. Le présent article passe en revue les mécanismes actuellement connus de l’augmentation de la sensibilité à l’infection virale induite par le vaccin ou de la pathogenèse virale aberrante.

Mots clés: Vaccin, Amélioration, ADE, VIH, Lentivirus.

W. Huisman,1 B.E.E. Martina, G.F. Rimmelzwaan, R.A. Gruters, et A.D.M.E. Osterhaus, Renforcement des infections virales par le vaccin, Vaccine. 2009 Jan 22 ; 27(4) : 505-512, publié en ligne le 18 novembre 2008. doi : 10.1016/j.vaccine.2008.10.087

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7131326/#__ffn_sectitle

L’avenir de la vaccination contre la variole du singe

Cette étude de 2011 souligne également les défauts majeurs de l’approche Jynneos et recommande des essais d’efficacité qui pourraient également bénéficier à une population à risque réel, imaginez ça!

Les nouveaux vaccins candidats ont été évalués chez l’homme pour leur immunogénicité, mais depuis l’éradication de la variole, tous les essais d’efficacité ont été réalisés sur des modèles animaux. Par conséquent, aucun des produits récemment développés pour la prévention et le traitement de l’infection par le virus de la variole n’a été testé sur le terrain chez l’homme, et ont été fabriqués et déposés dans le stock de biodéfense sur la base d’études animales et de la présomption qu’ils fonctionneront chez l’homme en cas de crise.

Bien que l’on sache que l’immunité médiée par les cellules T est importante pour éliminer les infections par poxvirus, la protection est fortement associée aux réponses en anticorps. Cela est dû au fait que la complexité et le coût d’un essai vaccinal de phase I sont considérablement plus élevés si la cryoconservation des cellules mononucléaires du sang périphérique (peripheral blood mononuclear cells – PBMC) est nécessaire. Pour les essais de phase I des vaccins candidats contre le poxvirus, le prélèvement de sérum pour la recherche d’anticorps induits par le vaccin serait suffisant.

Il est difficile, long et coûteux de le faire correctement, et l’efficacité visée devrait être de 80% pour que cela en vaille la peine, et non de 50%.

Il est beaucoup plus rapide, plus facile et moins coûteux de sauter toutes ces inepties de sécurité et d’efficacité des phases II et III et de signer l’autorisation de distribution massive:

Passer de la phase I des tests d’innocuité et d’immunogénicité à un essai d’efficacité de phase IIb ou III ajouterait un nouveau niveau de complexité, non seulement en raison de la taille de l’étude, mais aussi parce que le lieu de l’étude passerait de Kinshasa au district de Sankuru, dans la partie centrale de la RDC, où il y a peu d’établissements de soins de santé et peu de routes, ce qui rend l’accès difficile et crée des défis logistiques pour la gestion de la livraison des produits biologiques et des échantillons cliniques. La réalisation d’études épidémiologiques a nécessité un système élaboré de véhicules, de motos, de bicyclettes et de déplacements à pied pour accéder aux populations et transporter les échantillons diagnostiques. Même avec une incidence annuelle proche de 0,2% (chez les enfants de 5 à 19 ans), un essai d’efficacité contrôlé par placebo avec un an de suivi nécessiterait environ 20.000 sujets pour détecter une efficacité du vaccin de 80% avec une puissance de 80%. Il faudrait moins de sujets si la période de suivi pouvait être prolongée, à condition que l’on s’attende à un maintien de l’immunité.

Avantages des essais cliniques du vaccin dans les zones endémiques de la variole du singe (MPX)

La réalisation d’essais cliniques en RDC présenterait un certain nombre d’avantages pour différentes parties prenantes. Tout d’abord, les populations du bassin du fleuve Congo qui sont les plus touchées par la maladie en bénéficieraient. Les études cliniques permettraient d’attirer l’attention sur le problème de la variole du singe, d’améliorer les connaissances générales sur la prévention de la variole du singe et, éventuellement, d’améliorer les connaissances sur d’autres problèmes de santé en renforçant l’infrastructure de la santé publique. Il y aurait également des avantages intangibles qui accompagnent les activités d’essais cliniques, notamment la stimulation des économies locales. Deuxièmement, la population congolaise en général et le système de santé congolais en bénéficieraient car un essai de vaccin interventionnel nécessiterait un investissement dans l’infrastructure réglementaire. En outre, il permettrait d’accroître la capacité de recherche en augmentant le nombre de chercheurs actifs et le personnel. Avec une efficacité de 85% au taux d’incidence actuel, environ une infection par le virus de la variole du singe pourrait être évitée pour 600 personnes vaccinées.

Les développeurs de vaccins antivarioliques alternatifs et les parties prenantes dans le domaine de la biodéfense et des maladies infectieuses émergentes tireraient profit de la possibilité d’évaluer sur le terrain des vaccins antivarioliques candidats contre un orthopoxvirus virulent. Cet avantage ne doit pas être sous-estimé car l’inoculation de la vaccine vivante est le seul vaccin antivariolique dont l’efficacité a été prouvée chez l’homme. Tous les autres vaccins candidats seront provisoirement approuvés en appliquant la Règle des Animaux (20). Le fait de disposer de données sur l’efficacité chez l’homme conférerait un avantage de sélection significatif à un vaccin candidat par rapport à un autre.

En fin de compte, les auteurs se demandent si tout cela vaut la peine? Pourquoi ne pas simplement administrer des antiviraux aux rares cas qui se présentent et éduquer les groupes à risque sur les pratiques sûres? Pourquoi pas, en effet.

C’est la méthode Leicester de réponse à l’incidence et de quarantaine ciblée, mise à jour pour le 21e siècle:

Alternatives à la vaccination antivariolique

Compte tenu des risques d’effets indésirables, du coût et des considérations logistiques associés à la vaccination antivariolique, il convient également d’envisager d’autres stratégies pour lutter contre la variole du singe chez l’homme. Une alternative à la vaccination pourrait être le traitement des cas incidents avec une thérapie antivirale pour réduire la morbidité et la transmission, et en donnant accès aux antibiotiques pour le traitement des infections bactériennes secondaires. Le diagnostic clinique de la variole du singe étant relativement facile, des antiviraux efficaces et des soins cliniques de soutien pourraient être des options plus pratiques que la vaccination à l’heure actuelle.

La réduction de la fréquence de l’infection humaine par la variole du singe pourrait également être obtenue par l’éducation sanitaire sur la manipulation des espèces réservoirs animales potentielles afin de prévenir la transmission de l’animal à l’homme et par la quarantaine ou l’isolement des contacts afin de prévenir la propagation interhumaine. La définition des facteurs sous-jacents à l’augmentation de l’incidence, et leur impact sur la transmission primaire par rapport à la transmission secondaire, est donc une direction cruciale pour les recherches en cours. En outre, une meilleure compréhension de la mortalité et des complications associées à l’infection par la variole du singe doit être évaluée. La poursuite de la surveillance active de la maladie dans les régions endémiques, associée à des études sur les ménages et les contacts avec un suivi à long terme, permettrait de répondre à ces questions importantes.

D’autres études sont également nécessaires pour identifier les hôtes intermédiaires et les réservoirs animaux. La vaccination antivariolique ne modifiera pas le réservoir ni la quantité de virus de la variole du singe trouvés dans les espèces d’amplification. L’introduction de la variole du singe dans les populations humaines dépend du contact avec des espèces infectées. Par conséquent, la vaccination seule ne sera pas efficace pour contrôler la propagation géographique de la variole du singe, car elle est déterminée par les mouvements d’animaux et largement motivée par la perte d’habitat naturel.

Rimoin, A. W., & Graham, B. S. (2011). Whither monkeypox vaccination. Vaccine, 29 Suppl 4(Suppl 4), D60-D64.

https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2011.09.004

« Wally, je te nomme responsable des tests de notre nouveau médicament dans un essai clinique randomisé à grande échelle. »
« Certainement. Quel résultat veux-tu que je te fournisse? »
« Tu es limite trop parfait pour ce boulot. » « Merci. »

Et merci de m’avoir lu.

Références:

1: WHO, Monkeypox – United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, (May 18th 2022),

https://www.who.int/emergencies/disease-outbreak-news/item/2022-DON383

2: Norris, J, Misfolded spike protein could explain complicated COVID-19 symptoms, (May 26, 2022),

https://www.medicalnewstoday.com/articles/misfolded-spike-protein-could-explain-complicated-covid-19-symptoms

3: Lymphadenopathy at the crossroad between immunodeficiency and autoinflammation: An intriguing challenge, (2021),

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8374228/#__ffn_sectitle

4: Side Effects in Clinical Trials

https://dipg.org/dipg-research/clinical-trials-for-dipg/side-effects/

5: Bhaskar A, Munshi M, Khan SZ, Fatima S, Arya R, Jameel S, Singh A. Measuring glutathione redox potential of HIV-1-infected macrophages. J Biol Chem. 2015 Jan 9;290(2):1020-38. doi: 10.1074/jbc.M114.588913. Epub 2014 Nov 18. PMID: 25406321; PMCID: PMC4294471.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25406321/

6: Glutaredoxin

https://en.wikipedia.org/wiki/Glutaredoxin#:~:text=Glutaredoxins%20(also%20known%20as%20Thioltransferase,and%20regulation%20of%20glucose%20metabolism.

7: Jaswinder Singha, Rajinder S.Dhindsab, Vikram Misrac, Baljit Singhd, SARS-CoV2 infectivity is potentially modulated by host redox status, (2020),

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2001037020304839


Texte original

Smallpox & monkeypox vaccine mythology, aegrescit medendo

The cure is worse than the disease

DoorlessCarp🐭

Jun 3

Any extracts used in the following article are for non commercial research and educational purposes only and may be subject to copyright from their respective owners.

Introduction

This Substack reviews the history of smallpox vaccination in part 1.

The safety & efficacy of a vaccine candidate against monkeypox and mechanisms of vaccine induced cardiomyopathy are reviewed in part 2.

It concludes with “Whither monkeypox vaccination” which discusses different approaches to the currently adopted one.

Part 1: Smallpox

Whilst Edward Jenner’s famous discovery undoubtedly saved many lives, it also contributed to many deaths for various reasons.

The net effect was that at the population level net mortality didn’t fall over time, if anything it went up (where have we seen that before?)

The main causes were:

  • Immunosuppressed, malnourished children were unable to mount an effective immune response. It was like pushing on a string.
  • The live cowpox virus could be as lethal to these individuals as smallpox itself.
  • Good Manufacturing Practice (GMP) was a thing of the future. Vaccine preparations varied in quality and variant used, and could even be contaminated with anthrax spores. It was also often traceable back to smallpox itself, not cowpox…

For those who haven’t read it I can recommend the excellent “Dissolving Illusions: Disease, Vaccines, and The Forgotten History” (2013) by Suzanne Humphries MD, and it is appropriate to include several quotes in this Substack.

In many ways we haven’t really progressed from the Victorian era:

Fresh vesicles subsequently formed around the vaccination pocks coalescing with them and causing them to spread. They developed also on the face, head, body, and in the mouth, the later prevented the child from suckling, and it died exhausted on the 45th day after vaccination.

– Case of a healthy child after vaccination, March 13, 1891

Try revaccination—It never will hurt you,

For revaccination has this one great virtue:

Should it injure or kill you whenever you receive it,

We all stand prepared to refuse to believe it.

– From a circular signed “The Doctors,” 1876

And any acquired immunity, if the vax didn’t kill you first time round, wasn’t lifelong:

…it is observed that all un-revaccinated children over one and a-half years of age, or thereabouts, and all revaccinated persons whose revaccinations are more than three years old, i.e., the vast majority of the entire population—are unprotected.{106}

Another practitioner named Dr. Olesen claimed that revaccination should be done annually.

Recent successful vaccination is an absolute protection against smallpox. Protection lasts from six months to twelve months and often much longer. Revaccination is advisable once a year.

Since the late 1700s, the medical profession has supported vaccination, even though there was never a trial where one group was vaccinated and compared to another group of the same size that was not vaccinated.{109}

The CDC admits that, even now, the level of antibody that protects against smallpox infection is unknown.{110} When the authors of Dissolving Illusions were growing up in the United States, children were considered vaccinated and immune simply by revealing the scar of vaccination years after the procedure.

The standardization and purity of smallpox vaccines was lackluster even after the eradication of smallpox from the United States. Dr. Beddow Bayly’s 1952 statements should leave everyone wondering how such a vaccine could have possibly been responsible for eradication of any disease:

When we recall that vaccine lymph is derived, in the first place, either from a smallpox corpse, the ulcerated udder of a cow, or the running sores of a sick horse’s heels, the choice depending upon the country of its origin and the firm which manufactures it, it is hardly to be wondered at that it has far-reaching ill effects on the human constitution. Years ago, the Lancet declared that “no practitioner knows whether the lymph he employs is derived from smallpox, rabbit-pox, ass-pox, or mule-pox.”{117} Our own Ministry of Health has long confessed to complete ignorance of the ultimate source of its own supply of lymph; but last year Dr. A. Downie stated in the British Medical Journal that “the strain of vaccinia virus used for the routine preparation of lymph in this country [England] is believed to have been derived from a case of smallpox in Cologne during the last century.” That, of course, disposes of the whole theory of cow-pox vaccination.{118}

When Jenner published his paper in 1798 claiming lifelong immunity to smallpox and promoting his technique, many doctors who had seen smallpox follow cowpox challenged his doctrine at a meeting of the Medico-Convivial Society.

But he [Jenner] no sooner mentioned it than they laughed at it. The cow doctors could have told him of hundreds of cases where smallpox had followed cow-pox…{122}

In 1799 Dr. Drake, a surgeon from Stroud, England, conducted an experiment to test Jenner’s new preventive using vaccine obtained directly from Edward Jenner. The children were then challenged with a smallpox inoculation to see if the cowpox procedure had been effective.

In three of them, a lad aged seventeen and two of the Colborne children (one four years, the other fifteen months), the cowpox vesicles came to early maturity and were scabbed under the usual time. The lad was inoculated with smallpox on the 20th December, being the eight day from his vaccination, and the two children on the 21st, being again the eight day. They all developed smallpox, both the local pustules and the general eruption with fever.{123}

Dr. Hughes, another doctor from Stroud, reported that the children subsequently developed smallpox and suggested that the vaccination technique failed. Jenner received the report but decided to ignore the results.

Human behaviour never changes:

Surgeons and doctors were paid well to perform vaccination and embraced it as a new form of income. It is therefore quite significant that so many doctors wrote to medical journals about their experiences. However, just like today, the believers ignored the voices of the medical dissenters, which led to ordinary people speaking out in the lay media.

A case fatality rate of 33% indicates zero efficacy. Perhaps not surprising if smallpox was the source of the lymph:

In the 1844 smallpox epidemic, about one-third of the vaccinated contracted a mild form of smallpox, but roughly 8 percent of those vaccinated still died, and nearly two-thirds had severe disease.{131}

A letter to a newspaper in 1850 claimed there were more admissions to the London SmallPox Hospital in 1844 than during the smallpox epidemic of 1781 before vaccination began. The author also noted that one-third of the deaths from smallpox were in people who had previously been vaccinated.

Daily experience now unhappily shows an altered state of things: small pox, in spite of vaccination, is rapidly on the increase… There were more admissions to the London SmallPox Hospital in 1844 than in the celebrated smallpox epidemic of 1781 before vaccination was introduced. I shall also select the Registrar’s returns of one of the country districts (Bradford) to show how little protection vaccination afforded in the last quarter of that year, 1844: 118 [181?] deaths from smallpox were recorded, 60, or nearly one-third, of which had been vaccinated.{132}

The more things change, the more they stay the same:

In 1898 Dr. Wilder also noted that during the 1871–1872 pandemic, the vaccinated often contracted severe smallpox more rapidly than the nonvaccinated.

Never, however, did the faith in vaccination receive so rude a shock as in the Great SmallPox Epidemic of 1871 and 1872. Every country in Europe was invaded with a severity greater than had ever been witnessed during the three preceding centuries. In England, the number of deaths from the disease was increased from 2,620 in 1870 to 23,126 in 1871 and 19,064 in 1872, falling again to 2,634 in 1873. Upon the Continent, particularly in France and Germany, the visitation was even more severe. In Bavaria, for example, with a population vaccinated more than any other country of Northern Europe, except Sweden, which experienced the greatest that had ever been known.

What was even more significant, many vaccinated persons in almost every place were attacked by smallpox before any unvaccinated persons took the disease.{139}

As resistance to vaccination understandably grew, mandates were enacted:

In 1840, as doctors and citizens realized that vaccination was not what it was promised to be, vaccine refusals increased. Governments passed various laws to force people to be vaccinated. Vaccination was made compulsory in England in 1853, with stricter laws passed in 1867. In the United States, Massachusetts created a set of comprehensive vaccination laws in 1855.

Did this work? Not exactly.

In fact, more people died from smallpox in the 20 years after the strict compulsory laws than in the 20 years prior.

…smallpox, after having almost wholly disappeared from our community during the thirty or forty years which followed the introduction of vaccination in 1800, gradually regained its foothold in Boston, where it continued to prevail almost uninterruptedly, although with varying intensity, from 1839, when the disease for the first time assumed the form of a distinct epidemic, up to 1873. During this period of thirty-five years the course of smallpox has been marked by a succession of epidemic paroxysms, generally by intervals of several years, during which a varying number of sporadic cases has testified to the more or less constant presence of the disease. The latest epidemic that of 1872-1873, having proved fatal to 1040 persons, was the most severe that has been experienced in Boston since the introduction of vaccination.{142}

The same pattern of more severe epidemics was to be repeated throughout highly vaccinated populations in the Western world.

England and Wales total deaths from cowpox and other effects of vaccination from 1859 to 1922.
England and Wales smallpox deaths vs. smallpox vaccination deaths from 1906 to 1922.

Sanitation and nutrition, every time:

The death rate for smallpox declined after 1872, but there is no evidence that vaccination had anything at all to do with it. In the early 1900s, death from smallpox all but vanished from England (Graph 4.5). Interestingly, the pattern of smallpox deaths mirrored almost perfectly a much bigger killer—scarlet fever, a bacterial toxin-mediated disease. There was a scarlet fever toxin vaccine, which was never widely used because it had severe consequences to many of its recipients. A marked decline in scarlet fever death occurred long before any antibiotic was used.

England and Wales smallpox and scarlet fever mortality rates from 1838 to 1922.

Some may look at the graphs and think that the vaccine just needed longer to have its effect. But after 1872, vaccination coverage rates slowly declined from a high of nearly 90 percent. Coverage rates plummeted to only 40 percent by 1909 (Graph 4.6). Despite declining vaccination rates, smallpox deaths remained low, vanishing to near zero after 1906. Smallpox vaccination has always correlated positively to epidemics in the countries that collected data in the vain hope of proving the vaccine’s worth.

England and Wales smallpox mortality rate vs. smallpox vaccine coverage rates from 1872 to 1922.

Just as now, many harrowing cases of needless child deaths. Being compliant didn’t work and how compulsory vaccination was halted in England:

After the 1872 pandemic, even more people lost confidence in vaccination. They began asking the question as to whether better sanitation, hygiene, improved housing, nutrition, and isolation of cases were the best ways to deal with smallpox. These ideas, which clashed with the medical profession and governmental laws, culminated in a large demonstration in 1885 against compulsory vaccination in the small manufacturing town of Leicester, England. People had had enough. The tide was about to turn against both the medical profession and the law.

Although vaccination for smallpox had been used since the year 1800, the government did not begin to enforce it until the first acts in 1840 and 1853. The 1853 law set the governmental machinery in place to require every child to be vaccinated within three months of birth.

Through a series of legal acts over the years, the British government had, by the time of the protest in Leicester, made refusing smallpox vaccination a crime punishable by fines or imprisonment.

The penalties fell disproportionately on the poor who, if they could not afford to pay the fine for noncompliance with the vaccination law, would have the settlement forcibly offset by seizure and sale of their furniture. From the Leicester Mercury, January 1884:

A man named Arthur Ward had two children injured through vaccination and refused to submit another one to the operation. A fine was imposed and on 24th November two police officers called for the penalty, or in default to ticket the goods. The husband was out at the market, and the poor woman had no money to pay. The goods downstairs were considered insufficient to cover the amount, and the officers demanded to go upstairs. The woman refused to allow this, and an altercation took place, and harsh language was used by the officers, who threatened to take her husband to prison, terrifying Mrs. Ward. At that time she was pregnant, and the shock to the system, and the fright, were of such a character that symptoms ensued which ultimately led to a premature confinement, and on 26th December she gave birth to a still-born child. She never recovered and last week she expired. The doctor who had attended Mrs. Ward said that although he believed in vaccination he did not think it was the duty of any professional man to carry out the laws in the outrageous and brutal manner in which they were enforced.{193}

Leicester, March 23, 1885:

Because of the serious and sometimes fatal results of the procedure, and the government’s steadfast support of forced vaccination through fines and imprisonment, the people were motivated to revolt. In great numbers, they took to the streets of Leicester to protest. At the time of the demonstration, thousands of prosecutions were being brought against parents who refused vaccination for their children.

The widespread opposition to the enforcement of the compulsory clauses of the Vaccination Acts which exists in Leicester culminated yesterday in a great demonstration, which was carried out very successfully. The position which the inhabitants of the town have assumed with regard to this question is due to a variety of causes. At the present moment there are over 5,000 persons being summoned for refusing to comply with the law.… summonses issued in the year 1884 only reached seven, or a little over one summons in every two months, while at the present moment forty-five summonses are being heard and disposed of every week. But even the disposal of forty-five defendants every week is not sufficient to meet the requirements of the case, and the defaulters and the objectors increase faster than the cases can be dealt with.{194}

The crowd gathered in Leicester from a number of different counties in England and included people of all professions.

The demonstration… drew delegates from all parts of the country, while many letters of sympathy were received not only from England, Scotland, and Ireland, but from Jersey, France, Switzerland, Belgium, Germany, and America. Most of the large towns in the kingdom sent special banners, the Yorkshire, Irish, and Scotch being very prominent. The anti-vaccinationists in Jersey sent a very elaborate banner setting forth that the Acts had been four times defeated there, while the Belgium banner had this inscription in French—“Neither fines nor imprisonment will prevent vaccine being a poison nor the vaccination laws an infamy.”{195}

Organizers of the event estimated the number at attendance to have been between 80,000 and 100,000. Mr. Councillor Butcher of Leicester presided and congratulated the crowd on the magnificent and elaborate display. He said:

…the exemplary conduct of the many thousands of people who had attended the demonstration showed that they were determined only to use fair and constitutional means to bring about a repeal of the Acts.{200}

He addressed the audience:

Many present had been sufferers under the Acts, and all they asked was that in the future they and their children might be let alone. They lived for something else in this world than to be experimented upon for the stamping out of a particular disease. A large and increasing portion of the public were of opinion that the best way to get rid of smallpox and similar diseases was to use plenty of water, eat good food, live in light and airy houses, and see that the Corporation kept the streets clean and the drains in order. If such details were attended to, there was no need to fear smallpox, or any of its kindred; and if they were neglected, neither vaccination nor any other prescription by Act of Parliament could save them.{201}

The people of Leicester prevailed and brought this pseudoscientific nightmare to a close, the compulsory vaccination laws were eventually repealed:

Thousands of brave people set off a historical rebellion that successfully countered a prevailing medical belief and heavy-handed government rule. The medical profession proclaimed that the Leicester residents would suffer greatly for their decision to turn their backs on vaccination. They prognosticated that this unvaccinated town with its “highly flammable material”{206} would suffer with the “dread disease”{207} that would spread like “wild-fire on a prairie”{208} and decimate the population.

But the leaders of Leicester held steadfast to what they knew was right and successfully implemented their plan of sanitation, hygiene, and isolation—instead of vaccination. Their grand experiment would test the very notions of freedom of choice, self-determination, and the heart of a flawed medical belief.

For the full story and many other case studies I recommend reading the book.

Part 2: Monkeypox

I won’t be going into great virological depth here as currently it’s something of a media hyped, vaccine/WHO promoting propaganda exercise, a nothingburger with an R number less than 1 and transmitted in a similar fashion to HIV, effectively a gender specific STD.

Just like with Covid-19 for most people the imported West African clade presents as a comparatively mild, self limiting disease with a case fatality ratio of less than 1, including all those with comorbidities, ie its actually quite difficult to die from, let alone catch in the first place.1

However there is evidence of a lab based origin or potential gain of function work, and there is the possibility it could function like a binary weapon, the other component being immunosuppression mediated by Coronavirus “vaccines”, so it’s one to watch for transmission rates. That would require aerosol spread rather than direct person to person to become an issue.

@Kevin_McKernan:

There is something fishy about the monkey pox sequences.

50 mutations is too many for a 2018 DNA virus.

There is also a deletion which hints at serial passaging.

https://virological.org/t/discussion-of-on-going-mpxv-genome-sequencing/802

And this thread added 5th June ‘22:

https://threadreaderapp.com/thread/1532852045614665732.html

From the pharma viewpoint, smallpox vaccines are interchangeable with monkeypox vaccines.

Smallpox vaccines have also been associated with very high rates of myocarditis:

In 2015, US military physicians described a study of 1,081 healthy young soldiers who received a smallpox vaccine as part of their military service.  [Smallpox vaccine is not used in the civilian population.]  It is known to cause a high rate of side effects, including myo- and peri-carditis, heart attacks and heart failure.

They found:

– 5 soldiers or 0.046% (about 1 in 216 vaccine recipients) developed a clinical case of myo or pericarditis.  This is over 200 times the expected rate!

– But an additional 31 vaccine recipients had elevated cardiac enzymes

Adding these 2 groups together (36 out of 1081 soldiers) we find that one in 30 soldiers had lab-diagnosed cardiac inflammation.  The 31 didn’t complain of symptoms.  But in the military, it never pays to complain.  

They too were at elevated risk of a cardiac arrhythmia and/or reduced cardiac function, and may have been at higher risk of a myocardial infarction.

We don’t know how common mild or subacute myo/pericarditis is in young Americans after Covid vaccines, because the US health agencies have neither performed a similar study, demanded such a study from the vaccine manufacturers (while it is the responsibility of both FDA to request and the manufacturers to perform), and the FDA and CDC have kept the databases hidden that might help at least identify the « clinical » cases, the ones who complained and sought medical care.  

The CDC or FDA could also have contracted with this group of military physicians to perform a similar study of Covid vaccine recipients.

Dr. Michael Nelson, this study’s second author, was made a member of the FDA vaccine advisory committee for Covid vaccines.  But he has been mum about the potential similarities between the covid and smallpox vaccine side effects, and didn’t publicly mention this study when he spoke at the VRBPAC meetings.

In 2003, another group of military and civilian physicians (including at least 2 vaccine zealots as coauthors: Greg Poland and John Grabenstein) published a study of US soldiers receiving smallpox vaccine, in which they did not look carefully for cases.  How common was myocarditis in their study?  One case in 12,818 soldiers.  They found 400 times fewer cases than the authors of the 2015 study.  The full text can be downloaded here as a pdf.

How hard are CDC and FDA looking for Covid vaccine myo-pericarditis cases? We heard about no prospective studies at the VRBPAC and ACIP (the FDA and CDC vaccine advisory committees’) meetings in June.

Below is the abstract, and here is the full text of the 2015 military study:

« New onset chest pain, dyspnea, and/or palpitations occurred in 10.6% of SPX-vaccinees and 2.6% of TIV-vaccinees within 30 days of immunization (relative risk (RR) 4.0, 95% CI: 1.7-9.3). Among the 1081 SPX-vaccinees with complete follow-up, 4 Caucasian males were diagnosed with probable myocarditis and 1 female with suspected pericarditis. This indicates a post-SPX incidence rate more than 200-times higher than the pre-SPX background population surveillance rate of myocarditis/pericarditis (RR 214, 95% CI 65-558). Additionally, 31 SPX-vaccinees without specific cardiac symptoms were found to have over 2-fold increases in cTnT (>99th percentile) from baseline (pre-SPX) during the window of risk for clinical myocarditis/pericarditis and meeting a proposed case definition for possible subclinical myocarditis. This rate is 60-times higher than the incidence rate of overt clinical cases. No clinical or possible subclinical myocarditis cases were identified in the TIV-vaccinated group.« 

If you think one in thirty is impossibly high, a Finnish study of military recruits published in 1978 found the same 3% rate after smallpox and DTP vaccination, based on EKG changes. 

Covid vaccines may be causing similar high rates of cardiac inflammation too.  But today, who’s counting?

And did this cause the military to stop vaccinating for smallpox, a disease wiped out in 1977?  No.  Military smallpox vaccinations continued.

Nass, Meryl MD, How common is myocarditis? It hugely depends how hard you look. For smallpox vaccine in military recruits, 1 in 30 had clinical or subclinical myo or pericarditis/PLOS One, (Wednesday, July 7, 2021)
https://anthraxvaccine.blogspot.com/2021/07/how-common-is-myocarditis-it-hugely.html

Now we consider “JYNNEOS”, the monkeypox vaccine of the hour. It’s a repurposed 2 dose live, non-replicating smallpox vaccine.

To get “immunised” with it is very much a personal decision based on your circumstances and future epidemiological developments. I present the evidence here and personally would advise extreme caution.

The memorandum wreaks of a now all too familiar bias and lacked long term safety or immunological efficacy data.

Extracts from the BLA Clinical Review Memorandum, a Biologics License Application (BLA) dated 10/25/2018 and downloadable from:

https://www.fda.gov/media/131870/download

Jynneos is an attempt at a safer smallpox vaccine (“MVA-BN”). For an eradicated disease.

And who might these “bioterrorists” be they refer to?

Smallpox is a highly contagious infectious disease caused by variola virus with a mortality rate of 30-40%. Smallpox was declared officially eradicated in 1980. Following the official declaration of smallpox eradication, routine vaccination 3 programs against smallpox were discontinued, leading to a growing majority of the world’s population lacking immunity to smallpox. The intentional release of variola virus, a recognized agent of potential bioterrorist intent, could therefore have devastating effects. The only currently licensed smallpox vaccine, ACAM2000, is a live, replicating vaccinia virus based smallpox vaccine. ACAM2000 is contraindicated in severely immunocompromised individuals who are not expected to benefit from the vaccine. ACAM2000 is also limited to use in individuals at high risk of smallpox because of severe side effects, such as progressive vaccinia in less severely immunocompromised individuals for whom the vaccine is not contraindicated, eczema vaccinatum in individuals with atopic dermatitis, myopericarditis in smallpox vaccine naïve individuals, fetal vaccinia in pregnant women, and spread of vaccine virus beyond the vaccination site (generalized vaccinia) or to contacts of vaccinees. Therefore, an unmet medical need exists for a smallpox vaccine with an improved safety profile.

Monkeypox is a rare viral zoonosis with symptoms similar to those seen in smallpox patients. Although it is clinically less severe than smallpox, it can be fatal. Case fatality in monkeypox outbreaks has been between 1% and 10%. With the eradication of smallpox in 1980 and subsequent cessation of smallpox vaccination, monkeypox virus has emerged as the most important orthopoxvirus. Monkeypox occurs sporadically in central and western Africa’s tropical rainforest. A monkeypox outbreak was first confirmed in the U.S. in 2003. There is no specific treatment or approved vaccine for monkeypox although Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) recommends that ACAM2000 be used for prevention of monkeypox in individuals at high risk of exposure (e.g., lab workers who handle monkeypox virus).

BN (also referred to as the applicant throughout the document) proposed a 2- dose primary series for use in smallpox vaccine naïve individuals and a single booster dose for use in individuals previously vaccinated with a smallpox vaccine (replicating smallpox vaccine or MVA-BN primary series). They submitted 22 clinical trials to support the effectiveness and safety of MVA-BN for licensure. Among these 22 clinical trials, 7 clinical trials are considered essential by the review team to support the proposed indication and usage. Full clinical study reports were submitted to the BLA for these 7 studies:

• POX-MVA-006: A pivotal Phase 3 non-inferiority trial comparing MVA-BN with ACAM2000 to support safety and effectiveness of MVA-BN in vaccinia naïve healthy subjects

• POX-MVA-013: A placebo-controlled Phase 3 lot consistency trial to establish manufacturing consistency of MVA-BN as well as to support safety of MVA-BN

• POX-MVA-008: A Phase 2 trial to support use of MVA-BN in individuals with atopic dermatitis

• POX-MVA-011: A Phase 2 trial to support use of MVA-BN in HIV-infected individuals

• POX-MVA-005 and -23: A Phase 2 trial and its extension trial, respectively, to support use of MVA-BN in vaccinia experienced individuals

• POX-MVA-024: A Phase 2 trial to support use of MVA-BN in individuals 65 years of age and older

So it starts on a high note, but things go downhill fast from there. Starting efficacy target is only 50%. Safety and efficacy isn’t assessed primarily against an unvaccinated control but against ACAM2000, is this to make it look safer?

Antibodies do not equal immunity. They do pick up that there is no known quantified antibody response to demonstrate immunity:

During the discussions of licensure pathway for MVA-BN, we agreed that the most appropriate approach to licensure for MVA-BN would be to demonstrate vaccine effectiveness compared to ACAM2000 using a primary endpoint of noninferior vaccinia specific neutralizing antibody titers. The non-inferiority margin was pre-specified at 0.5. Given that vaccine antigens and replication competence are different for MVA-BN vs. ACAM2000, and that a vaccinia neutralizing antibody response that predicts protection against smallpox has not been established, we considered that demonstrating vaccine efficacy in animal models showing protection against relevant orthopoxvirus challenge (e.g., monkeypox in NHPs) would be critical to support the immunologic non-inferiority comparison.

And no need to actually trial it against a different species to smallpox as monkeypox is close enough and it worked on monkeys. I’m not sure that’s how it works, its conjecture.

The applicant’s original proposed indication did not include monkeypox. During the review of this submission, we received inquiries from external stakeholders in the US government asking whether the available data for MVA-BN would support an indication for prevention of monkeypox. We determined that immunogenicity data for MVA-BN obtained in humans together with the non-human primate (NHP) data already submitted to BLA 125678/0 support the indication for prevention of monkeypox, since the clinical and non-clinical studies provided multiple lines of evidence that the immune response to MVA-BN provided protection against different orthopoxviruses, and specifically monkeypox in the NHP challenge model. Therefore, we recommended including the monkeypox indication in the product labeling.

They followed up some trial participants for 6 months, but myocardial fibrosis can take years to become symptomatic and still shortens your natural lifespan. These papers are worth reading in full in the context of Covid-19 “vaccine” mediated myo and pericarditis. Small lumen capillaries are particularly prone to obstruction and T-cell infiltration mediates further myocardial injury.

Abstract

Heart injury from many causes can end up in a common final pathway of pathologic remodeling and fibrosis, promoting heart failure development. Dilated cardiomyopathy is an important cause of heart failure and often results from virus-triggered myocarditis. Monocytes and monocyte-like cells represent a major subset of heart-infiltrating cells at the injury site. These bone marrow-derived cells promote not only tissue injury in the short term but also angiogenesis and collagen deposition in the long term. Thus, they are critically involved in the typical tissue fibrosis, which evolves in the dilating ventricle during the process of pathologic remodeling. Recent findings suggest that heart-infiltrating monocyte-like cells indeed contain a pool of progenitors, which represent the cellular source both for accumulation of differentiated monocytes during the acute inflammatory phase and for transforming growth factor-beta-mediated myocardial fibrosis during the later chronic stages of disease. Obviously, a delicate balance of proinflammatory and profibrotic cytokines dictates the fate of bone marrow-derived heart-infiltrating progenitors and directly influences the morphologic phenotype of the affected heart. In this minireview, we provide an update on these mechanisms and discuss their significance in pathologic remodeling and heart failure progression after myocarditis.

Kania G, Blyszczuk P, Eriksson U. Mechanisms of cardiac fibrosis in inflammatory heart disease. Trends Cardiovasc Med. 2009 Nov;19(8):247-52. doi: 10.1016/j.tcm.2010.02.005. PMID: 20447565.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20447565/

Cardiac remodelling in detail. This is post “heart attack” (myocardial infarction or MI) but is applicable in the context of the shared mechanisms of myocardial fibrosis:

Abstract

Ischemic cell death during a myocardial infarction leads to a multiphase reparative response in which the damaged tissue is replaced with a fibrotic scar produced by fibroblasts and myofibroblasts. This also induces geometrical, biomechanical, and biochemical changes in the uninjured ventricular wall eliciting a reactive remodeling process that includes interstitial and perivascular fibrosis. Although the initial reparative fibrosis is crucial for preventing rupture of the ventricular wall, an exaggerated fibrotic response and reactive fibrosis outside the injured area are detrimental as they lead to progressive impairment of cardiac function and eventually to heart failure. In this review, we summarize current knowledge of the mechanisms of both reparative and reactive cardiac fibrosis in response to myocardial infarction, discuss the potential of inducing cardiac regeneration through direct reprogramming of fibroblasts and myofibroblasts into cardiomyocytes, and review the currently available and potential future therapeutic strategies to inhibit cardiac fibrosis.

The fibrotic response after an MI can be classified into two types of fibrosis, namely replacement and reactive fibrosis, both of which are mediated by fibroblasts and myofibroblasts. Replacement fibrosis, i.e. scar formation, is a pivotal process to prevent the rupturing of the ventricular wall after an ischemic insult (van den Borne et al. 2010; Shinde and Frangogiannis 2014). However, the increased mechanical stress post-MI, together with hormonal and paracrine mediators, also induces the expansion of connective tissue in areas remote to the infarction. This reactive fibrosis in the infarct border zone and in the remote uninjured myocardium leads to altered chamber compliance and increased ventricular stiffness thereby compromising cardiac output.

In addition to its effect on cardiac contractility, both the fibrous scar and interstitial fibrosis have been shown to interfere with the normal electrical function of the heart thus predisposing to arrhythmia (for a review, see Francis Stuart et al. 2015). The compact scar may serve as an insulated non-excitable area that anchors re-entrant arrhythmia leading to sustained ventricular tachycardia (Ripplinger et al. 2009). In interstitial fibrosis, the non-conducting fibrillar collagen network between cardiomyocyte sheets might promote re-entrant tachycardia through inducing focal ectopic activity and through slowing or blocking of conduction (Francis Stuart et al. 2015). Additionally, the electronic coupling of myofibroblasts and cardiomyocytes might play a role in fibrosis-induced arrhythmogenesis (Kohl and Gourdie 2014). Not surprisingly, cardiac fibrosis has been identified as an autonomous risk factor in HF: it predisposes HF patients to sudden cardiac death and increases overall mortality independently of the ejection fraction (Gulati et al. 2013).

Following the establishment of a collagen-based matrix at the infarct site, the growth factors and matricellular proteins promoting the survival and activity of myofibroblasts are depleted (van den Borne et al. 2010; Shinde and Frangogiannis 2014). In response, the majority of myofibroblasts are removed from the scarred area, possibly through apoptosis. Moreover, the vascular cells die, and the temporary microvasculature is disintegrated. Whether active inhibitory signaling is involved in suppressing the fibrotic response is unclear. During the maturation phase of MI, collagen turnover by the remaining myofibroblasts continues, and type III collagen is replaced with type I collagen. Type I collagen is further modified by LOX-catalyzed cross-linking. The expression of all four LOX isoforms is increased in the infarct area and in the border zone at 3–7 days post-MI (Gonzalez-Santamaria et al. 2016). This correlates with significant accumulation of mature collagen fibers and extensive remodeling, and LOX inhibition with a pharmacological inhibitor or a neutralizing antibody reduces infarct expansion resulting in improved cardiac function at 28 days post-MI (Gonzalez-Santamaria et al. 2016). Cross-linking of the collagen fibers leads to increased tensile strength and contraction of the scar, which alters the geometry of the chamber and contributes to remodeling in the remote areas of the ventricular wall (van den Borne et al. 2010). In a normal wound healing response, all myofibroblasts are cleared from the scarred area, but in the heart, they have been found to persist in the infarct scar even decades after the insult (Willems et al. 1994). The reason for the continuous myofibroblast presence in the infarct scar is not known but is possibly necessary for the continuous maintenance of the ECM in the continuously contracting environment (van den Borne et al. 2010).

Reactive fibrosis: remodeling of remote myocardium

Most often it is not the necrotic cardiomyocyte loss during MI that causes heart failure but the subsequent remodeling of the non-infarcted left ventricular wall. In pathological remodeling, the fibroblast-mediated expansion of the ECM is accompanied by the hypertrophic growth of cardiomyocytes as the cells try to compensate for the increased workload by growing in size in order to increase cardiac function and decrease ventricular wall tension (Heineke and Molkentin 2006). The increased thickness caused by cardiomyocyte hypertrophy and stiffness attributable to excessive cross-linked collagen and the tonic contraction of fibrous tissue mediated by myofibroblasts compromise the diastolic function of the heart (Weber et al. 2013). This remodeling process is progressive and eventually leads to the development of heart failure.

The exact mechanisms and regulation of reactive fibrosis are unclear, and systematic studies examining the characteristics of fibroblasts in the non-infarcted myocardium are lacking (Shinde and Frangogiannis 2014). One promoting factor is the increased mechanical stress in the non-infarcted left ventricular wall; this stress also induces the activation of latent TGF-β in the non-infarcted myocardium. In addition, the persisting activated myofibroblasts in the infarct scar continue to secrete pro-fibrotic factors that might traverse to the remote areas of the myocardium inducing activation and proliferation of local fibroblasts and increased collagen deposition in the interstitial compartment (interstitial fibrosis) and in the adventitia of coronary vessels (perivascular fibrosis; Weber et al. 2013). Pro-fibrotic factors initiating and sustaining the reactive fibrotic response are described in the next section.

Whereas interstitial fibrosis stiffens the myocardium and thereby leads to diastolic and systolic dysfunction, reactive fibrosis in the adventitia of the coronary arteries and arterioles (perivascular fibrosis) can cause narrowing of the vessel lumen and has been associated with impaired coronary blood flow (Dai et al. 2012). This might decrease the oxygen supply to the myocardium thereby compromising the survival of cardiomyocytes and predisposing them to ischemic cell death.

More:

Talman, V., & Ruskoaho, H. (2016). Cardiac fibrosis in myocardial infarction-from repair and remodeling to regeneration. Cell and tissue research, 365(3), 563–581. https://doi.org/10.1007/s00441-016-2431-9

On cardiac amyloidosis. This is more relevant to spike protein infiltration but certainly worth covering within the context of Covid-19 transfection2. Useful diagnostic information too:

Cardiac AL amyloidosis

Light chain amyloidosis is consequent on a clonal plasma cell proliferative disorder in which misfolded immunoglobulin light chains are deposited as amyloid fibrils in multiple organs, including the heart in about half of cases. Cardiac dysfunction in AL amyloidosis results from extracellular infiltration of the myocardium, but there is often also evidence for a cardiotoxic effect exerted by pre-fibrillar light chain aggregates. The severity of cardiac dysfunction is the major determinant of morbidity and mortality.3

Light chain amyloidosis is the most commonly diagnosed type of cardiac amyloidosis. One or many vital organ systems may be involved, commonly the kidneys, liver, peripheral and autonomic nervous systems and soft tissues. The heart is frequently affected and is the only clinically involved organ in some patients.

Clinical presentation reflects the varying multisystem deposition of amyloid. Examination findings may reflect soft tissue and small vessel amyloid infiltration and include macroglossia, periorbital pupura, submandibular gland enlargement and nail dystrophy. Fatigue and weight loss are common. Hepatic or splenic infiltration may cause palpable organomegaly. Renal dysfunction is common, usually presenting as nephrotic range proteinuria.

Early cardiac amyloidosis is a major diagnostic challenge. The classical features of ‘right-sided’ congestive heart failure may not be evident until cardiac disease is very advanced. Elevated jugular venous pressure, a third heart sound, hepatomegaly and peripheral oedema may be very subtle or absent in patients who have already started diuretics.

Peripheral neuropathy is relatively common, presenting with paraesthesia or dysaesthesia typically in a ‘glove and stocking’ distribution. Autonomic neuropathy is an important diagnostic clue, manifesting as orthostatic hypotension, alternating diarrhoea and constipation and erectile dysfunction.

Monoclonal immunoglobulin or free light chains can be identified in the serum and/or urine of at least 95% of patients using sensitive assays, but are often missed in routine serum electrophoresis. The absence of a detectable clone is problematic for diagnosis and monitoring response to treatment.

Martinez-Naharro, A., Hawkins, P. N., & Fontana, M. (2018). Cardiac amyloidosis. Clinical medicine (London, England), 18(Suppl 2), s30–s35. https://doi.org/10.7861/clinmedicine.18-2-s30

Back to the Jynneos application. Antibody titres were common endpoints in the trials, even though there is no known threshold of efficacy or assessment of whether they could actually work against monkeypox.

They know this and state this but proceeded nonetheless as per, for example, trial POX-MVA-005:

POX-MVA-005 was a Phase 2 trial to compare immunogenicity of two doses of MVA-BN in vaccinia-naïve healthy subjects and a single dose of MVA-BN in vaccinia-experienced healthy subjects who were vaccinated with the first generation of smallpox vaccines over 25 years ago. The primary endpoint was vaccinia-specific SCR derived from the ELISA specific antibody titers two weeks after the last vaccination. The study enrolled 549 vaccinia-naïve subjects and 204 subjects who were previously vaccinated with the first generation of smallpox vaccines.

Studies POX-MVA-005/023 and POX-MVA-011 used of PRNT, and Studies POX-MVA-008 and POX-MVA-024 used of PRNT. of PRNT used in these studies were insufficiently validated and were not accepted by CBER assay reviewers. The PRNT assay issue precluded us from making any conclusion regarding vaccine effectiveness among the study populations, including for use of a single booster dose in smallpox vaccine experienced individuals. In addition, the primary endpoints for these studies were SCR determined by MVA-based ELISA, which is not considered clinically meaningful for inferring vaccine effectiveness. Therefore, the data obtained from these studies were not sufficient to support vaccine effectiveness of two doses of MVA-BN specifically in HIV-infected individuals or individuals with AD subjects, nor to support licensure of a single dose (or to inform timing of a single booster dose) in individuals previously vaccinated with a smallpox vaccine. However, it was reasonable to conclude that the 2-dose regimen of MVA-BN would be as effective in smallpox vaccine experienced individuals as compared to smallpox vaccine naïve individuals, so smallpox vaccine experienced individuals were included in the approved indication for the 2-dose regimen. Similarly, there is no physiologic reason to suspect decreased effectiveness of MVA-BN in individuals with AD, and benefit-risk of MVA-BN may still be favorable in HIV-infected individuals. Therefore, there is no reason to specifically exclude individuals with AD or infected with HIV from the general indication for use of this vaccine.

The following is totally unacceptable, given that elevated troponin is an indicator of myocardial injury, which may be asymptomatic for months or years until it presents as cardiac arrest or heart disease.

“Post-marketing pharmacovigilance” means that you become the unwitting trial participant, with little chance of the product being pulled regardless of how dreadful the realised safety profile is:

4.6 Pharmacovigilance

Although no safety signal regarding cardiac events has been identified from the studies, up to 18.4% of subjects in two of the 22 clinical trials were reported to have abnormal, asymptomatic troponin-I elevations following vaccination. These troponin-I elevations were not accompanied by clinically significant ECG changes or other findings on cardiology evaluation and were of uncertain clinical significance. We find the applicant’s proposed plan to assess spontaneously reported cardiac data as part of the routine post-marketing pharmacovigilance plan acceptable.

Lymphadenopathy = swollen lymph nodes, a marker of suppressed immunity and/or autoimmune disorders3.

Arthralgia = joint pain, another condition associated with autoimmune disorders, just as elevated troponin and peri & myocarditis is.

Note the grade 3 percentages.

Group 1 = Jynneos

Group 2 = ACAM2000

10.9% of the Jynneos candidates analysed had grade 3 induration, presumably at the injection site but they don’t break it down further. Think “bee sting” sort of swelling and pain:

Induration: “Localized hardening of soft tissue of the body. The area becomes firm, but not as hard as bone.”

“Grade 3 events are serious and interfere with a person’s ability to do basic things like eat or get dressed. Grade 3 events may also require medical intervention.4

Aegrescit medendo.

6.1.10.1 Populations Enrolled/Analyzed

Full Analysis Set (FAS)

FAS was defined as all subjects who had received at least one dose of trial vaccine and for whom any post vaccination safety or immunogenicity data were available.

The safety analysis and secondary supportive immunogenicity analyses were performed on the FAS.

Slides from a presentation by the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP). Despite the trials data and their own assessment they managed to get any risk of peri or myocarditis removed from the package insert:

Clinical guidance for the use of JYNNEOS. ACIP Meeting November 3 , 2021

https://www.cdc.gov/vaccines/acip/meetings/downloads/slides-2021-11-2-3/02-Orthopoxviruses-Petersen-508.pdf

Once on the program, expect to be chased for boosters every 2 years with risk of cumulative cardiac damage:

Those who need it the most benefit the least. Welcome back to Victorian England:

That’s a NO then:

Just like spike protein expressing transfection is replication deficient. That’s also a NO:

From the application up to 2.1%, that’s 1 in 50, had a cardiac adverse event of special interest (AESI). That’s over 10 times the placebo rate. And they had another 127 cases that didn’t meet the threshold of 2 times the upper limit of normal (ULN). HIV, Alzheimer’s Disease and autoimmune associated symptoms were strong correlates:

So the troponin studies were more sensitive, is that the explanation?

Who made the assessment about the suspected pericarditis, why was it “unlikely related to MVA-BN”?

Cardiac AESIs were reported to occur in 1.3% (95/7,093) of MVA-BN recipients and 0.2% (3/1,206) of placebo recipients who were smallpox vaccine-naïve. Cardiac AESIs were reported to occur in 2.1% (16/766) of MVA-BN recipients who were smallpox vaccine-experienced. The higher proportion of MVA-BN recipients who experienced cardiac AESIs was driven by 28 cases of asymptomatic post-vaccination elevation of troponin-I in two studies: POX-MVA011, which enrolled 482 HIV-infected subjects and 97 healthy subjects, and POX-MVA-008, which enrolled 350 subjects with atopic dermatitis and 282 healthy subjects. An additional 127 of asymptomatic post-vaccination elevation of troponin-I above the ULN but not above 2 times the ULN were documented in MVA-BN recipients throughout the clinical development program, 124 of which occurred in studies POX-MVA-011 and POX-MVA-008. Proportions of subjects with troponin-I elevations (> ULN) were similar between healthy (13.7%) and HIV-infected (11.5%) subjects in POX-MVA-011 and between healthy (18.9%) and atopic dermatitis (18.0%) subjects in POX-MVA-008.

Overall, the number of subjects with AESIs in this clinical development program was relatively low. Except for one case of suspected pericarditis that was assessed as unlikely related to MVA-BN and isolated mild to moderate increases of troponin levels with unknown clinical significance, there were no other reported cardiac AESIs. Among the 22 studies, all the studies except for studies POXMVA-008 and POX-MVA-011 had few subjects with post-vaccination elevation of troponin-I. The applicant postulates that the increased proportion of subjects with post-vaccination elevation of troponin-I is related to the use of a more sensitive troponin assay. Among these two studies, 188 subjects were assessed for troponin-I with a ”conventional” troponin assay, and 934 subjects were assessed for troponin-I with a “high sensitivity” troponin assay. The “high sensitivity” troponin assay used in these two studies was not cleared by FDA. Among the 188 subjects whose troponin-I was assessed with the “conventional” troponin assay, no subject reported post-vaccination elevation of troponin-I, while 144 out of 934 subjects whose troponin-I was assessed by the “high sensitivity” troponin assay reported post-vaccination troponin-I elevation. All subjects with elevated troponin-I levels underwent a cardiologist workup and no clinically meaningful cardiac abnormality was identified among these subjects. Since there was no placebo control in these two studies, the clinical relevance of the increased proportion of subjects with subclinical, yet abnormal troponin-I is unknown.

“Not detected an increased risk of myopericarditis”, was it the same, a bit less maybe? This is misleading wordage, up to 18% of the HIV, AD & atopic dermatitis (eczema) groups having elevated troponin levels is strong evidence of elevated risk of subclinical peri or myocarditis or future fibrosis induced cardiomyopathy, in addition to the AESI’s in other groups:

Here they are warning of vaccine-associated enhanced disease (VAED). Thanks.

There is no strong evidence that Jynneos is actually doing anything (apart from killing cardiomyocytes).

Trust us, OK, we’re experts:

“False sense of security”:

Something missing? Cardiac risk events which you unconvincingly “believe to be lower” and not at placebo levels?

So with unconfirmed efficacy against actual monkeypox in humans, antibody titres at unknown levels long term, with no T or memory B-cell studies and a skewed risk profile with no long term safety data leaning towards administering to only the most vulnerable (apart from if they immunocompromised) then you would expect Jynneos to be withdrawn or strictly restricted.

That’s not quite how it worked out:

Following confirmation that monkeypox has made its way to the U.S., the government ordered millions of doses of a vaccine that protects against the virus.

Bavarian Nordic, the biotech company that makes the vaccine, has announced a $119 million order placed by the U.S., with the option to buy $180 million more if it wants. Should that second option be exercised, it would work out to approximately 13 million doses.

The order will convert existing smallpox vaccines, which are also effective against monkeypox, into freeze-dried versions, which have a longer shelf life. The converted vaccines will be manufactured in 2023 and 2024, the company says.

Bavarian Nordic has worked with the U.S. government since 2003 to develop, manufacture and supply smallpox vaccines. To date, it says, it has supplied nearly 30 million doses to the Department of Health and Human Services.

The U.S. isn’t the only country stocking up on the vaccine. On Thursday, Bavarian Nordic said an unidentified European country had secured a contract to obtain the vaccine.

“While the full circumstances around the current monkeypox cases in Europe remain to be elucidated, the speed of which these have evolved, combined with the potential for infections beyond the initial case going undetected, calls for a rapid and coordinated approach by the health authorities, and we are pleased to assist in this emergency situation,” said Paul Chaplin, president and CEO of Bavarian Nordic in a statement.

U.S. government places $119 million order for 13 million freeze-dried Monkeypox vaccines, (May 19, 2022)

https://fortune.com/2022/05/19/monkeypox-vaccine-purchase-2022-us-government/

BAVARIAN NORDIC TO MANUFACTURE FIRST FREEZE-DRIED DOSES OF SMALLPOX VACCINE UPON EXERCISE OF CONTRACT OPTION BY THE U.S. GOVERNMENT

  • USD 119 million option exercised for the manufacturing of freeze-dried JYNNEOS® in 2023 and 2024
  • This represents the first set of options with a total value of USD 299 million to convert the existing bulk vaccine, previously purchased by BARDA, to approximately 13 million freeze-dried JYNNEOS doses

https://www.bavarian-nordic.com/investor/news/news.aspx?news=6569

4th June ‘22:

Vaccinia and latent HIV reactivation

Smallpox vaccination history has another surprise in store.

This timely post piqued my interest:

Wait, what? I was able to find a source for this and related content:

https://www.hivireland.ie/wp-content/uploads/1987_Print_Media_005_May_11th_to_15th-WebSize.pdf

Some big names quoted in these articles. Whether by contaminated needle reuse or viral reactivation (or both?), the conspiracy theory becomes plausible, indeed plausible enough to sponsor research into the latter.

We see why later.

The key mechanism behind the hypothesis is hi-lighted:

The main focus of the project consists in the studies of interactions of vacccinia virus and HIV-1 with the host; specifically responses of the atopic organism towards infection with vaccinia virus and the effect of redox potential on reactivation of the latent HIV-1 will be studied. The research should provide a basis for new therapeutic and vaccination approaches usable in infections with these viruses.

Research Objectives:

– To develop a mouse model of eczema vaccinatum in Nc/Nga mice or in a different mouse model of atopic dermatitis, and to study immune responses of the atopic organism to vaccinia virus.

– To test the antiviral effect of selected derivatives of the ethacrynic acid and other agents with the anti-poxviral effect in vivo; in tissue culture, to study the exact mechanism of action of the agents, the type of cell death of the infected cells of different embryonic origin and its significance for induction of the immune responses in infection with vaccinia virus

To characterize the molecular mechanism of action of redox-modulating agents on reactivation of the latent HIV-1 and to verify the results obtained in vitro in tissue cultures also in primary peripheral lymphocytes of healthy donors and HIV+ patients ex vivo.

Further information can be found at www.phenogenomics.cz or at the link

https://biocev.lf1.cuni.cz/

Content of the research:

Our primary research focus is to study virus-host interactions, namely interactions between vaccinia virus and HIV-1. The research should provide the basis for new therapeutic and vaccination approaches usable in infections with these and other viruses.

Contrary to a common belief, the need to understand pathogenesis of poxvirus infection and post-vaccination complications as well as to develop safe vaccination vectors and/or drugs effective against poxviruses still remains. The main focus of our research is the response of an atopic organism towards vaccinia and other viruses. We have developed our own model of eczema vaccinatum in atopic Nc/Nga mice, used it to characterize immune responses and to compare the risks and efficiencies of vaccinations with vaccinia virus strain WR, Dryvax and non-replicating MVA. In this atopic model, we continue to study the disregulated immune responses towards vaccinia and other viruses.

HIV latency in reservoir cells is the main obstacle to cure HIV/AIDS. Our goal is to identify, characterize and develop new agents to reactivate latent HIV-1. We have described a reactivation potential of heme arginate and we identified several other HIV-1-reactivating agents in vitro in tissue cultures. We are currently focusing on confirmation of the results in primary peripheral lymphocytes of HIV + patients and in primary latency models. We intend to patient selected drug combinations and to seek for a strategic partner to further develop the new HIV treatment.

Potential for Cooperation

We are open to new PhD students and to any type of collaboration/exchange with researchers interested in studying the immune responses of an atopic organism towards vaccinia and other viruses. To further develop new agents effective a reactivation of latent HIV, we are seeking for a strategic investor.

MUDr. Zora Mělková, Ph.D., Study of Vaccinia Virus Interactions with the Host and Reactivation of the Latent HIV-1, (Year ?).

https://www.biocev.eu/en/research/cellular-biology-and-virology.4/study-of-vaccinia-virus-interactions-with-the-host-and-reactivation-of-the-latent-hiv-1.52

On smallpox based HIV vaccines, as per the last newspaper cutout, co-authored by no less than Luc Montagnier:

Abstract

The sequences encoding the core proteins p55, p25, and p18 of the human immunodeficiency virus (HIV-1) have been inserted into the vaccinia virus genome. Infection of cultured cells with the live recombinant viruses led to the expression of proteins that were recognized by sera from HIV-seropositive individuals. Immunization of mice with the recombinant virus expressing the HIV p25 protein and the p55 precursor yielded high levels of antibodies directed against the corresponding HIV antigens. The data obtained are discussed in terms of the possible use of these live recombinant viruses in the development of a strategy toward an AIDS vaccine.

Rautmann G, Kieny MP, Brandely R, Dott K, Girard M, Montagnier L, Lecocq JP. HIV-1 core proteins expressed from recombinant vaccinia viruses. AIDS Res Hum Retroviruses. 1989 Apr;5(2):147-57. doi: 10.1089/aid.1989.5.147. PMID: 2713165.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2713165/

Glutathione peroxidase, HERV reactivation and Vaccinia, this time in a protective role:

…The reduced risk of melanoma due to BCG and vaccinia, as well as certain common causes of infectious disease, is shown to be associated with antigenic determinants exhibiting sequence homologies with the HERV-K-MEL-antigen. The latter is a product of a pseudo-gene that is closely associated with the env-gene of the endogenous human retrovirus K (HERV-K). A suppressive immune reaction appears to inhibit the expression of endogenous retroviral genes, such as the HERV-K env-gene, that could otherwise result in malignant transformation years or even decades later. The HERV-K env-protein has homologous amino acid sequences with the human nuclear factor Oxygen Responsive Element Binding Protein (OREBP) that controls the expression of glutathione peroxidase. The formation of this and other redox-enzymes, needed to maintain appropriate levels of the normal intracellular redox potential, seems to be suppressed by the OREBP-homologous protein. The present hypothesis is in accordance with the concept that immune dysregulation due to adverse environmental impacts is a risk factor not only for some autoimmune disorders, as previously described, but also for certain malignancies such as melanoma.

Bernd Krone et al, Protection against melanoma by vaccination with Bacille Calmette-Guerin (BCG) and/or vaccinia: an epidemiology-based hypothesis on the nature of a melanoma risk factor and its immunological control, Eur J Cancer, (2005 Jan).

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15617995/

HIV is very sensitive to the REDOX potential of the cell (5). The key here is that Vaccinia encodes a functional glutaredoxin.

What are these? Short answer:

« Glutaredoxins (also known as Thioltransferase) are small redox enzymes of approximately one hundred amino-acid residues that use glutathione as a cofactor. In humans this oxidation repair enzyme is also known to participate in many cellular functions, including redox signaling and regulation of glucose metabolism.[4][5] Glutaredoxins are oxidized by substrates, and reduced non-enzymatically by glutathione.6« 

Abstract
Vaccinia virus (VV) was previously shown to encode a functional glutaredoxin, the product of the o2l gene, which is synthesized late in infection, after the onset of DNA replication. Here we report that an open reading frame in the VV genome designated as g4l encodes a protein that has sequence similarity to glutaredoxins and possesses thioltransferase and dehydroascorbate reductase activities. G4L protein in infected cells can be detected as early as 4 hr after infection and is constitutively expressed up to 24 hr postinfection. A protein homologous to G4L and retaining the predicted glutaredoxin active center is encoded by the recently sequenced Molluscum Contagiosum virus (MCV), whereas O2L protein is not conserved, suggesting that the glutaredoxin activity of G4L may be involved in replication of all poxviruses.

Gvakharia BO, Koonin EK, Mathews CK. Vaccinia virus G4L gene encodes a second glutaredoxin. Virology. 1996 Dec 15;226(2):408-11.

doi: 10.1006/viro.1996.0669. PMID: 8955061.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/8955061/

How might glutaredoxin reactivate latent viruses including HIV?

First point of note is the cancer signalling pathways being activated too:

Abstract
Although the use of antioxidants for the treatment of cancer and HIV/AIDS has been proposed for decades, new insights gained from redox research have suggested a very different scenario. These new data show that the major cellular antioxidant systems, the thioredoxin (Trx) and glutathione (GSH) systems, actually promote cancer growth and HIV infection, while suppressing an effective immune response. Mechanistically, these systems control both the redox- and NO-based pathways (nitroso-redox homeostasis), which subserve innate and cellular immune defenses. Dual inhibition of the Trx and GSH systems synergistically kills neoplastic cells in vitro and in mice and decreases resistance to anticancer therapy. Similarly, the population of HIV reservoir cells that constitutes the major barrier to a cure for AIDS is exquisitely redox sensitive and could be selectively targeted by Trx and GSH inhibitors. Trx and GSH inhibition may lead to a reprogramming of the immune response, tilting the balance between the immune system and cancer or HIV in favor of the former, allowing elimination of diseased cells. Thus, therapies based on silencing of the Trx and GSH pathways represent a promising approach for the cure of both cancer and AIDS and warrant further investigation.

Benhar, M., Shytaj, I. L., Stamler, J. S., & Savarino, A. Dual targeting of the thioredoxin and glutathione systems in cancer and HIV. The Journal of clinical investigation, 126(5), 1630–1639. (2016)

https://doi.org/10.1172/JCI85339

Which brings us back to monkeypox vaccination.

Jynneos is an MVA. Is it expressing glutaredoxin too in quantity?

Please correct me if I’m reading the genome paper incorrectly, but the answer appears to be yes.

It makes sense as in order to generate immunity then you need a high degree of homology, ie protein expression.

Vaccinia viruses re-engineered to express foreign genes are vectors for production of recombinant proteins, the most common being a vaccine delivery system for antigens.[3] Concerns about the safety of the vaccinia virus have been addressed by the development of vectors based on attenuated vaccinia viruses. One of them, the Modified vaccinia Ankara (MVA) virus, is a highly attenuated strain of vaccinia virus that was developed towards the end of the campaign for the eradication of smallpox by Anton Mayr in Munich, Germany. Produced between 1953 and 1968 by more than 500 serial passages of vaccinia virus (from a wild strain discovered by the Turkish vaccine institute of Ankara) in chicken cells[4] (chicken embryo fibroblast), MVA has lost about 10% of the vaccinia genome and with it the ability to replicate efficiently in primate cells. A recombinant MVA-based vector for vaccination with different fluorescent reporter genes was developed by Antonio Siccardi, which indicate the progress of genetic recombination with the transgene of an antigen (green, colorless, red).[5][6]

Compared to replicating vaccinia viruses, MVA provides similar or higher levels of recombinant gene expression even in non-permissive cells.


…MVA is an attenuated vaccinia virus and does not replicate in the human body as efficiently as vaccinia. However, whether or not MVA can induce the same side effects as vaccinia is not known at this time.

Modified vaccinia Ankara

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Modified_vaccinia_Ankara#:~:text=The%20Modified%20Vaccinia%20Ankara%20

G4L is the gene that expresses glutaredoxin, and it’s conserved in MVA and therefore in Jynneos, with potential public health implications.

Note the reference to cowpox:

Abstract

The complete genomic DNA sequence of the highly attenuated vaccinia strain modified vaccinia Ankara (MVA) was determined. The genome of MVA is 178 kb in length, significantly smaller than that of the vaccinia Copenhagen genome, which is 192 kb. The 193 open reading frames (ORFs) mapped in the MVA genome probably correspond to 177 genes, 25 of which are split and/or have suffered mutations resulting in truncated proteins. The left terminal genomic region of MVA contains four large deletions and one large insertion relative to the Copenhagen strain. In addition, many ORFs in this region are fragmented, leaving only eight genes structurally intact and therefore presumably functional. The inserted DNA codes for a cluster of genes that is also found in the vaccinia WR strain and in cowpox virus and includes a highly fragmented gene homologous to the cowpox virus host range gene, providing further evidence that a cowpox-like virus was the ancestor of vaccinia. Surprisingly, the central conserved region of the genome also contains some fragmented genes, including ORF F5L, encoding a major membrane protein, and ORFs F11L and O1L, encoding proteins of 39.7 and 77.6 kDa, respectively. The right terminal genomic region carries three large deletions: all classical poxviral immune evasion genes and all ankyrin-like genes located in this region are fragmented except for those encoding the interleukin-1β receptor and the 68-kDa ankyrin-like protein B18R. Thus, the attenuated phenotype of MVA is the result of numerous mutations, particularly affecting the host interactive proteins, including the ankyrin-like genes, but also involving some structural proteins.

Link to pdf:

G.Antoine, F.Scheiflinger, F.Dorner, F.G.Falkner, The Complete Genomic Sequence of the Modified Vaccinia Ankara Strain: Comparison with Other Orthopoxviruses, (1998),

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0042682298991231

Can COVID-19 infection be enhanced/reactivated in the same way? It appears not as, unlike HIV it thrives in an oxidative environment.(7)

Vaccinia immunisation may still promote it indirectly via other pathways such as T cell exhaustion or reactivation of other latent viruses, chipping away at your immune system. Repeated antigenic challenge is not to be encouraged.

Related to Vaccinia vaccination, an excellent paper on vaccine mediated antibody dependent enhancement of viral infections, especially why repeated attempts at creating effective HIV & coronavirus vaccines keep failing:

Abstract

Examples of vaccine-induced enhancement of susceptibility to virus infection or of aberrant viral pathogenesis have been documented for infections by members of different virus families. Several mechanisms, many of which still are poorly understood, are at the basis of this phenomenon. Vaccine development for lentivirus infections in general, and for HIV/AIDS in particular, has been little successful. Certain experimental lentiviral vaccines even proved to be counterproductive: they rendered vaccinated subjects more susceptible to infection rather than protecting them. For vaccine-induced enhanced susceptibility to infection with certain viruses like feline coronavirus, Dengue virus, and feline immunodeficiency virus, it has been shown that antibody-dependent enhancement (ADE) plays an important role. Other mechanisms may, either in the absence of or in combination with ADE, be involved. Consequently, vaccine-induced enhancement has been a major stumble block in the development of certain flavi-, corona-, paramyxo-, and lentivirus vaccines. Also recent failures in the development of a vaccine against HIV may at least in part be attributed to induction of enhanced susceptibility to infection. There may well be a delicate balance between the induction of protective immunity on the one hand and the induction of enhanced susceptibility on the other. The present paper reviews the currently known mechanisms of vaccine-induced enhancement of susceptibility to virus infection or of aberrant viral pathogenesis.

Keywords: Vaccine, Enhancement, ADE, HIV, Lentivirus

W. Huisman,1 B.E.E. Martina, G.F. Rimmelzwaan, R.A. Gruters, and A.D.M.E. Osterhaus,Vaccine-induced enhancement of viral infections, Vaccine. 2009 Jan 22; 27(4): 505–512., Published online 2008 Nov 18. doi: 10.1016/j.vaccine.2008.10.087

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7131326/#__ffn_sectitle

Whither monkeypox vaccination

This study from 2011 also calls out the major flaws in the Jynneos approach and recommends efficacy trials which may also benefit a population at genuine risk, imagine that!

New candidate vaccines have been evaluated in humans for immunogenicity, but since smallpox is eradicated, all efficacy testing has been conducted in animal models. Therefore, none of the products recently developed for the prevention and treatment of variola virus infection have been field-tested in humans, and have been manufactured and deposited into the biodefense stockpile based on animal studies and the presumption they will work in humans in the event of a crisis.

Although T cell-mediated immunity is known to be important for clearing poxvirus infections, protection is strongly associated with antibody responses. This is noted because the complexity and cost of a Phase I vaccine trial is significantly higher if cryopreservation of peripheral blood mononuclear cells (PBMCs) is required. For Phase I testing of candidate poxvirus vaccines, serum collection for vaccine-induced antibody would be sufficient.

Its difficult, time consuming and expensive to do properly, and their target efficacy would be 80% to make it worthwhile, not 50%.

Its a lot quicker, easier and cheaper to just skip all this Phase II & III safety and efficacy nonsense and just sign it off for mass distribution:

Advancing from Phase I safety and immunogenicity testing to a Phase IIb or Phase III efficacy trial would add a new level of complexity not only because of the size, but because the study location would shift from Kinshasa to the Sankuru District in the central part of DRC where there are few health care facilities and few roads making access difficult and creating logistical challenges for managing the delivery of biological products and clinical samples. Performance of epidemiological studies required an elaborate system of vehicles, motorcycles, bicycles, and foot travel to access populations and transport diagnostic samples. Even with an annual incidence approaching 0.2% (in 5–19 year old children), a placebo-controlled efficacy trial with one year of follow-up would require about 20,000 subjects to detect a vaccine efficacy of 80% with 80% power. Fewer subjects would be needed if the follow-up period could be extended, provided immunity was expected to be maintained.

Benefits of vaccine clinical trials in areas endemic for MPX

Performing clinical trials in the DRC would have a number of benefits for distinct constituencies. First, the people of the Congo River Basin who are primarily affected by the disease would benefit. Clinical studies would call attention to the problem of MPX, improve general knowledge about MPX prevention, and potentially improve knowledge about other health conditions by strengthening the public health infrastructure. There would also be intangible benefits that accompany clinical trial activities including stimulation of local economies. Secondly, Congolese people in general and the Congolese health system would benefit because an interventional vaccine trial would require investment in the regulatory infrastructure. In addition, it would expand research capacity by increasing the number of active investigators and staff. With an efficacy of 85% at the current incidence rate, approximately one MPX infection could be prevented for every 600 persons vaccinated.

Vaccine developers of alternative smallpox vaccines and stakeholders in the area of biodefense and emerging infectious diseases would derive benefit from the opportunity to evaluate candidate smallpox vaccines in the field against a virulent orthopoxvirus. This benefit should not be underestimated because live vaccinia inoculation is the only smallpox vaccination that has proven efficacy in humans. All other candidate vaccines will be provisionally approved by applying The Animal Rule 20. Having human efficacy data would provide a significant selection advantage for one candidate vaccine over another.

In the end the authors ask themselves if its all worthwhile? Why not just administer antivirals to the rare cases that crop up and educate at risk groups about safe practices? Why not indeed.

Its the Leicester Method of incidence response & focused quarantine updated for the 21st Century:

Alternatives to smallpox vaccination

Given the risks of adverse events, cost and logistical considerations associated with smallpox vaccination, alternate strategies should also be considered for control of human MPX. An alternative to vaccination could be treatment of incident cases with antiviral therapy to reduce the morbidity and transmission, and by providing access to antibiotics for treatment of secondary bacterial infections. Clinical diagnosis of MPX is relatively easy, thus effective antivirals and supportive clinical care may be more practical options than vaccination at this time.

Reducing the frequency of human MPX infection could be also be accomplished through health education on handling potential animal reservoir species to prevent animal-to-human transmission and by quarantine or contact isolation to prevent human-to-human spread. Defining the factors underlying increased incidence, and their impact on primary versus secondary transmission, is thus a crucial direction for on-going research. Additionally, a better understanding of the mortality and complications associated with monkeypox infection should be assessed. Continued active disease surveillance in endemic regions coupled with household and contact studies with long term follow up would address these important questions.

Further studies are also needed to identify intermediate hosts and animal reservoirs. Smallpox vaccination will not modify the reservoir nor the amount of MPX virus found in amplification species. Introduction of MPX into human populations is dependent upon contact with infected species, thus vaccination alone will not be effective in controlling the geographic spread of MPX as it is determined by the movement of animals and driven largely by the loss of natural habitat.

Rimoin, A. W., & Graham, B. S. (2011). Whither monkeypox vaccination. Vaccine, 29 Suppl 4(Suppl 4), D60–D64.

https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2011.09.004

And thank you for reading.

References:

1: WHO, Monkeypox – United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, (May 18th 2022),

https://www.who.int/emergencies/disease-outbreak-news/item/2022-DON383

2: Norris, J, Misfolded spike protein could explain complicated COVID-19 symptoms, (May 26, 2022),

https://www.medicalnewstoday.com/articles/misfolded-spike-protein-could-explain-complicated-covid-19-symptoms

3: Lymphadenopathy at the crossroad between immunodeficiency and autoinflammation: An intriguing challenge, (2021),

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8374228/#__ffn_sectitle

4: Side Effects in Clinical Trials

https://dipg.org/dipg-research/clinical-trials-for-dipg/side-effects/

5: Bhaskar A, Munshi M, Khan SZ, Fatima S, Arya R, Jameel S, Singh A. Measuring glutathione redox potential of HIV-1-infected macrophages. J Biol Chem. 2015 Jan 9;290(2):1020-38. doi: 10.1074/jbc.M114.588913. Epub 2014 Nov 18. PMID: 25406321; PMCID: PMC4294471.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25406321/

6: Glutaredoxin

https://en.wikipedia.org/wiki/Glutaredoxin#:~:text=Glutaredoxins%20(also%20known%20as%20Thioltransferase,and%20regulation%20of%20glucose%20metabolism.

7: Jaswinder Singha, Rajinder S.Dhindsab, Vikram Misrac, Baljit Singhd, SARS-CoV2 infectivity is potentially modulated by host redox status, (2020),

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2001037020304839

Le Dr Buttar a quelque chose à nous dire.

Tout d’abord, j’aimerais que tous ces gens cessent de ne publier que des vidéos. Ça me prend un temps insensé pour transcrire leur bavardage avant de le traduire, alors que leur contenu pourrait être utilement résumé en quelques phrases écrites, en y incluant toutes les références utiles. Sauf exception éventuelle, c’est donc ce que je ferai désormais moi-même en commençant par ce clip, en réaction au format conférence Zoom/vidéo avec musique et effets visuels, produits de consommation « alternatifs » qui cultivent activement la maigre capacité d’attention du télespectateur lambda. Verba volant, scripta manent. Je résumerai aussi certaines infos que je n’ai soit pas le temps de développer, soit qui ne nécessitent pas de l’être, dans de futures éditions de « Nouvelles en vrac ».


La vidéo que le Dr Rashid Buttar a publié le 7 mai sur sa chaîne commence par une promo assez tonitruante pour le nouveau documentaire de la série Plandemic – dont ce sera le troisième épisode. J’ai publié à l’époque un lien vers les deux premiers épisodes de la série (sous-titrés en français), avant d’avoir récolté toutes les informations utiles sur Mikki Willis, le créateur de cette série.

Mikki Willis est un agent qui travaille pour le Renseignement – ce que les américains appellent un « spook« . Son rôle est de contrôler l’opposition – j’ai déjà expliqué mille fois ce mécanisme. Son cas est examiné – et à mon sens, réglé – à la page 2 et 3 de ce document déjà référencé dans mon article sur le Dr David Martin. Je ne veux décourager personne de regarder cette série mais je tenais à avertir le lecteur. Le fait que la vidéo du Dr Buttar commence par cette promo est un signal. J’en évoque d’autres tout aussi éloquents en fin d’article.

Après cette promo, le Dr Buttar annonce une nouvelle « crise », dont il dit avoir reçu confirmation par diverses sources, et s’appuie pour valider sa nouvelle révélation sur le fait qu’il aurait prédit avec justesse dès février 2020 tout ce qui s’est passé depuis lors dans la crise Covid. La « deuxième vague » était selon lui un composite des effets des injections et de la perturbation des canaux calciques voltage-dépendants causée par la 5g, qui induit une perméabilité à divers pathogènes, dont certains virus comme le corona, aggravée par les autres éléments découverts dans les flacons, dont fait partie le glyphosate.

Sa nouvelle prédiction est qu’il se trouve dans les injections – outre les nanoparticules, sujet déjà abondamment abordé sur ce blog – un genre de « cellule dormante » qui sera activée, à une date encore indéterminée, par un bombardement d’ondes du réseau 5g, d’une durée d’une minute, dans la gamme qui se situe entre 16 et 18 Ghz, qui libèrera une « charge » [payload] virale de trois pathogènes différents contenus dans les particules lipidiques (ou hydrogel). L’oxyde de graphène et les nano-structures présentes dans le sang des personnes injectées joueront vraisemblablement un rôle dans ce phénomène. La libération d’un de ces trois pathogènes contenus dans cette charge provoquera une fièvre hémorragique connue comme maladie de Marburg. Le taux de mortalité de cette maladie est de 88% mais le Dr Buttar spécule que ce mode de contamination particulier pourrait occasionner un taux de mortalité de 100%. Il estime que les personne non-injectées et dont le système immunitaire est intact seront à l’abri des pires effets de la contagion subséquente. Ces millions de décès créeront un vent de panique dans les populations et permettront une prise d’autorité sans précédent par les gouvernements qui instaureront l’état d’urgence, par l’armée qui prendra le contrôle via loi martiale, et par les institutions nationales et internationales, le CDC (aux Etats-Unis) et l’OMS, qui imposeront globalement des obligations vaccinales. Le Dr Buttar pense que tout ceci pourrait se produire cette année-même, devant la perte de contrôle du narratif infligé aux peuples depuis le début du Covid. D’après le Dr Buttar, l’ensemble de l’opération est dirigé par un noyau de 500 à 600 personnes, relayées par des personnes clé dans les gouvernements et les institutions.

Le Dr Buttar rappelle aussi qu’il a consacré beaucoup de temps et d’énergie à prévenir le public du danger potentiel des injections Covid mais que comme il n’a pas été écouté, il se désolidarise du sort prochain des personnes injectées. Il souligne que le choix de ceux qui ont cédé aux chantages à l’emploi n’a aucun sens, face à la menace sur leur existence même. Je note au passage qu’il ne semble pas faire grand cas des enfants, à qui on a pas laissé le choix, ou qui étaient des proies faciles pour la propagande.

Le Dr Buttar précise toutefois qu’il existerait une méthode permettant de contrer la présence dans le corps humain des éléments précités et donc d’éviter leur activation et ses conséquences. Pour des raisons d’efficacité et de sécurité, il tient toutefois à annoncer publiquement cette méthode lors de son passage à la quatrième édition de la Annual Advanced Medicine Conference (Conférence Annuelle sur la Médecine de Pointe), qui se tiendra les 28, 29 et 30 mai – c’est-à-dire à partir de demain si vous lisez cet article le jour de sa parution.

Quelques remarques:

Une des vidéos du Dr Buttar montre son intervention récente à l’événement Reawaken America, qui est essentiellement un outil de promotion du « clan » Trump – y figurent au nombre de ses invités le général Flynn, Roger Stone et Eric Trump. Faut-il rappeler que le vaccin contre lequel le Dr Buttar sonne depuis deux ans l’alerte maximale est l’oeuvre de Donald J. Trump, qui ne désavoue en rien sa création mais continue à en faire une promotion active?

La quatrième Conférence Annuelle sur la Médecine de Pointe accueillera quelques invités familiers de mes lecteurs et théoriquement dignes de confiance, mais également des personnages comme le Dr David Martin et le Dr Bryan Ardiss, totalement discrédités.

A propos du Dr Bryan Ardis, on peut observer une similitude avec la récente annonce du Dr Buttar: il s’agit d’une révélation fracassante, qui reprend des éléments connus pour en faire une théorie plutôt hardie, et les deux disent avoir été renseignés ou guidés par une tierce personne, dont ils ne révèlent pas l’identité.

A propos de révélation fracassante, dans ce récent article, Reiner Fuellmich chiffre l’objectif de l’ensemble de l’opération Covid/guerre/famine/Grand Reset/etc. à une dépopulation de 80% au niveau mondial. Une analyse – dont je n’ai plus la référence sous la main, sorry – calcule qu’une simple panne d’Internet de deux mois suffirait à éliminer ce même pourcentage de la population. Pourquoi alors avoir mis en place toute cette opération si quelque chose d’aussi simple que l’arrêt d’Internet offrait le même résultat? D’autre part, un taux de décès de 80% de la population mondiale ne pourrait être qu’une étape transitoire, le chaos indescriptible qui en résulterait éliminant probablement la majorité des 20% restant – le taux final se situerait donc plutôt autour de 99%. Penser qu’il serait possible d’établir une quelconque forme de gouvernance ou de loi martiale dans de telles conditions est une absurdité. On serait plutôt dans un scénario apocalyptique du style I am Legend ou The Book of Eli.

Dernière remarque, d’un point de vue purement technique, ce qu’annonce le Dr Buttar semble irréalisable pour la simple raison que de très vastes territoires ne disposent toujours pas de réseau 5g. On pourrait toutefois imaginer que les personnes hors-réseau seraient déplacées sous la contrainte dans des zones desservies par ce réseau, ce qui scellerait leur destin. Un déplacement d’une telle ampleur ne serait toutefois pas évident à mener. Je dirai toutefois qu’il existe une possibilité et un intérêt d’employer la 5g en synergie avec les nanoparticules vaccinales pour cibler certains individus, et que les fameuses adresses Mac des personnes injectées pourraient servir à cet objectif. Je pense d’ailleurs qu’une technologie de cet ordre a été employée au concert de Travis Scott, sur lequel j’avais promis un article, projet que je n’ai ni oublié ni abandonné mais pour lequel je n’ai juste pas encore trouvé le temps.

Quoiqu’il en soit, je ne manquerai pas de visionner l’intervention du Dr Buttar, de la résumer et de la commenter ici, d’autant que mon épouse n’est pas très partante pour m’accompagner au cirque qui s’est établi dans le village voisin.

Les Russes ont compris l’issue de cette guerre – par Gonzalo Lira.

Pour en finir – très temporairement – avec le sujet de l’Ukraine, voici une deuxième vidéo récente de Gonzalo Lira. Je tente de trouver le temps d’en transcrire/traduire deux autres qu’il a publiées depuis, assez intéressantes et claivoyantes, sur le sort tragique qui attend au tournant la Finlande et l’Australie, une nouvelle débâcle en vue qui scellera – à mon avis – la fin effective d’un OTAN déjà totalement discrédité et celle de l’alliance des pays du Five Eyes, dont on a vu la spectaculaire duplicité lors de la crise Covid, qui va leur coûter très cher – ne serait-ce qu’en vies humaines.

Tout cela confirme clairement, à mon sens, le véritable objectif de l’ensemble de cette opération (que j’annonçais ici et que je maintiens): la restauration de la Grande Russie, destinée aux côtés de la Chine et des autres pays BRICS à devenir le nouveau pôle de pouvoir mondial, opération uniquement possible par la complicité opérationnelle des Etats-Unis, à qui, après cette énième phase de leur suicide géopolitique et économique, ne restera plus que l’implosion au niveau fédéral, pour laisser la place à des états survivants repliés sur eux-mêmes, Trump ayant servi de blueprint à cette transition « nationaliste » et à la division entre états républicains et démocrates. C’est aussi ce nouveau pôle qui reprendra, via technocratie à la Schwab, les rênes d’une Europe moribonde et dégénérée, abrutie par 70 ans de domination étatsunienne, soviétisée par la bureaucratie de l’Union, ruinée par son étatisme dispendieux, tiers-mondisée par la corruption rampante de ses élites.

Je tente de trouver le temps de rédiger un article qui détaillera le pourquoi de ce changement global. Mes lecteurs familiers du travail d’Anatoly Fomenko auront compris qu’il ne s’agit en définitive que d’un retour de l’Histoire. Le Kremlin redevient la Jérusalem biblique et la boucle est bouclée.

Notre sort, comme celui de l’Ukraine, l’est aussi.

Source. La vidéo figure également en-dessous de la traduction.


Traduction

Les Russes ont compris l’issue de cette guerre

10 mai 2022

La guerre ici en Ukraine est terminée.

Pourquoi dis-je qu’elle est terminée? Je le dis parce qu’il n’y a plus aucune incertitude quant à son issue. Qui va gagner et qui va perdre, c’est clair comme de l’eau de roche, il n’y a plus de contestation réaliste de ce point et je vais vous expliquer ce qui va se passer. Ce qui va se passer, c’est que les Russes vont gagner sur le terrain. Ils vont anéantir les forces du régime de Zelensky à l’Est, ce qui sera une véritable tragédie car des milliers de jeunes hommes vont mourir pour rien. Le régime de Zelensky n’a pas l’intention de négocier un cessez-le-feu, encore moins un accord de paix, et tous ces jeunes hommes vont donc être anéantis sans raison. Les Russes vont ensuite tourner leur attention vers d’autres régions du pays et il reste à voir si le reste des forces du régime de Zelensky, les forces armées de l’Ukraine, face à cette catastrophe en cours dans la région du Donbass, ne vont pas tout simplement s’effondrer. J’espère que oui, car cela limiterait les pertes en vies humaines. Ce serait franchement la meilleure issue.

La pire issue serait bien sûr que le régime de Zelensky continue sa propagande et convainque suffisamment de membres des forces armées ukrainiennes de continuer à se battre inutilement, alors que le régime de Zelensky ne peut pas gagner. Ils sont incapables de battre les Russes. Il leur est impossible d’expulser les Russes d’Ukraine. Ce n’est tout simplement pas jouable, plus maintenant.

Les Russes vont donc continuer à les écraser et ils vont prendre à l’Ukraine la région de Kharkov, de Lugansk, la région de Donetsk, toute la région, Mariupol, la rive nord de la Mer Noire jusqu’à Odessa, jusqu’à la Transnistrie. Ils vont la prendre et l’annexer. Voilà ce qui va se passer. Et les puissances occidentales pensent bêtement qu’elles vont pouvoir prolonger un conflit destiné à affaiblir la Russie en s’appuyant sur des partisans en Ukraine centrale et occidentale. Ils tenteront d’envoyer des partisans dans l’est de l’Ukraine. Cela ne va pas vraiment marcher parce que l’est de l’Ukraine est peuplée de Russes ethniques. Ils parlent russe, ils se sentent russes. Je connais personnellement de nombreuses personnes ici à Kharkov qui aspirent à faire partie de la Russie, vraiment. Et c’est un fait, je n’invente rien, je ne dis pas ça pour faire de la propagande négative ou répandre la désinformation. Non, c’est la vérité, c’est vrai, beaucoup de gens dans l’est et le sud de l’Ukraine ne se sentent pas ukrainiens, ils se sentent russes. Parce qu’ils sont russes, ils sont des Russes ethniques, ils parlent russe et la Russie est leur truc. Ils sont russes.

Le sud de l’Ukraine actuelle et l’est de l’Ukraine actuelle vont donc être annexés par la Russie. Et ce qu’il en restera sera un vestige de l’Ukraine. Sa capitale sera Kiev et elle s’étendra du centre du pays vers l’ouest, pas tout à fait jusqu’à Lviv. Lviv sera prise par les Polonais. Et la Pologne trouvera une excuse pour justifier l’envoi de soldats de la paix et ce genre de choses. Mais au final, les Polonais récupéreront leur morceau d’Ukraine, la Galicie, qu’ils considèrent comme leur.

Les Russes savent tout ça, ils l’ont déjà compris. Ils comprennent où tout cela mènera. La seule chose qui les préoccupe à ce stade et dans un avenir prévisible est de s’assurer que les armes occidentales n’entrent pas en Ukraine. La nuit dernière, il y a eu une énorme explosion à Odessa, qu’on voit sur une vidéo, assez spectaculaire. Si j’avais un meilleur matériel, je vous le montrerais ici, mais vous pouvez me croire sur parole. Allez sur Twitter, vous la trouverez assez facilement – elle est en fait sur mon fil Twitter. Il s’agissait d’un missile – il faisait nuit, donc on ne le voit pas – mais ce missile a frappé soudainement et a explosé à la manière d’un missile, un missile Kalibr ou tout autre missile […] que les Russes utilisent. Ils en ont tiré un sur Odessa, il a explosé et quelques secondes plus tard, 3 ou 4 secondes plus tard, une énorme explosion a englouti la même zone. Une explosion énorme, suivie d’explosions secondaires. Ils ont touché un dépôt de munitions. C’est ça qu’ils ont touché, mais pas un simple dépôt de munitions. Ils ont touché une cache d’armes, de missiles, Dieu sait quoi. Ils ont frappé un centre commercial à Odessa et apparemment ce centre commercial était un dépôt d’armes, un dépôt de munitions en quelque sorte. Et il est clair qu’il ne contenait pas que des munitions ordinaires. Il contenait clairement des explosifs très, très puissants qui ont été déclenchés par le premier missile lancé par les Russes. Il faut donc se poser la question suivante: combien de millions de dollars sont partis en fumée la nuit dernière à Odessa?

L’Occident continue d’envoyer des armes en Ukraine. Et les Russes et le Ministère de la Défense – je l’ai dit plusieurs fois – chaque fois que le Ministère de la Défense rapporte un incident, quand ils disent X, c’est que c’est bien X qui est arrivé la nuit dernière, croyez-le. Parce qu’ils ne mentent jamais. Ils peuvent mentir par omission. Il pourrait leur être arrivé quelque chose dont ils ne parlent pas vraiment, mais ils ne mentent jamais de manière proactive. Ils ne mentent jamais activement, ce qui est très intelligent de leur part, car de cette façon, on sait qu’on peut plus ou moins croire ce qu’ils disent. Et ils n’ont cessé de répéter que chaque jour, ils intensifient leurs frappes de missiles. Ils intensifient leurs attaques à longue portée sur différentes parties de l’Ukraine. Ils ont bombardé les systèmes ferroviaires, les dépôts de munitions, ils ont bombardé toutes les livraisons d’armes occidentales. Une fois qu’elles franchissent la frontière de l’Ukraine, elles sont marquées et elles sont systématiquement bombardées. Parfois les Russes attendent et les laissent entrer pour les suivre et voir où elles arrivent, car ils veulent évidemment savoir où se trouvent les autres armes, munitions et autres. Et une fois qu’ils le savent, ils bombardent et font tout sauter, comme ils l’ont fait la nuit dernière à Odessa.

Le but de cette vidéo est d’expliquer que tout le monde sait comment cette guerre va se terminer. Elle va se terminer par la partition de l’Ukraine. Et pour l’instant, la seule chose qui compte vraiment est de savoir quelle sera la forme et le destin de l’Ukraine d’après. Parce qu’il est très clair, d’après ce que font les Russes en ce moment, qu’ils cherchent à annexer rapidement les territoires qu’ils ont capturés et à les faire entrer dans le giron russe. À Kherzon, par exemple, il faut déjà utiliser le rouble pour le commerce ordinaire, pour aller au supermarché et acheter des produits d’épicerie, etc. Les pensions sont versées aux retraités et ainsi de suite. Toute la région est en train d’être absorbée par la Russie. Et ce, rapidement.

Il est très clair que l’intention des Russes est de restaurer toutes les terres qu’ils ont conquises aussi vite que possible. Non pas parce qu’ils sont des types formidables, mais parce qu’ils se rendent compte que s’ils investissent beaucoup d’argent et d’efforts dans la réparation du sud de l’Ukraine et de l’est de l’Ukraine, au fur et à mesure qu’ils conquièrent ce territoire, qu’ils le restaurent et le rendent non seulement vivable, mais aussi agréable à vivre, ils s’assureront la loyauté des citoyens. Bien sûr, c’est inévitable car les gens aiment vivre dans un endroit agréable, ils veulent retourner à leur routine et vivre dans un endroit agréable. C’est tout ce que la majorité des gens désire et ce n’est que raisonnable. Pourquoi vouloir plus? Si je vis dans un endroit agréable, que je gagne bien ma vie en vaquant à mes occupations, pourquoi risquer de tout gâcher, n’est-ce pas? Et si un gouvernement, qu’il s’agisse du gouvernement ukrainien ou du gouvernement russe, me le garantit, je lui en serai reconnaissant. Si c’est le gouvernement russe qui me le garantit, je lui en serai reconnaissant, pas par conviction politique ou quoi que ce soit de ce genre, mais parce que si tout va bien pour moi alors, pourquoi pas, parce que c’est comme ça que les gens fonctionnent. Le fait est que les Russes feront tous les efforts possibles pour rendre le sud et l’est de l’Ukraine aussi vivables que possible, aussi accueillants que possible, aussi rapidement que possible.

Et ce qui va certainement arriver, c’est que le vestige de l’Ukraine continuera à recevoir beaucoup d’argent et d’armes de l’Ouest. Les Russes continueront à détruire ces armes sans relâche parce qu’ils réalisent que laisser entrer des armes dans ce vestige de l’Ukraine ne pourra causer que des problèmes. Ils continueront donc à bombarder l’Ukraine centrale jusqu’à ce que l’Ukraine centrale, l’État vestige de l’Ukraine, ne représente plus que la moitié, voire le tiers, de ce qu’il est actuellement. Ce vestige de l’Ukraine ressemblera à un paysage lunaire. Il ne restera que des cratères, rien d’autre, des cratères et des cendres. Parce que les Russes ne peuvent pas se permettre d’avoir un État ukrainien fonctionnel. Au mieux, un régime fantoche qui se contente de faire de la gestion. C’est là le maximum qu’ils permettront. Je dis que les Russes permettront ceci ou cela, que c’est le maximum que les Russes permettront, parce que, quand on a le pouvoir de détruire, à distance, ce qu’on veut dans un pays, il ne se passe rien dans ce pays que ce qu’on y permet. C’est la réalité, c’est une réalité géopolitique, que ça plaise ou non.

Donc, la conclusion. Les Russes maintiendront à terre le vestige de l’Ukraine tant que celui-ci résistera, tant qu’il essaiera d’être ami avec l’OTAN. L’OTAN n’enverra jamais de troupes sur le terrain ou d’avions dans l’espace aérien de l’État vestige de l’Ukraine parce que l’OTAN sait pertinemment que les Russes les anéantiraient à la seconde où ils franchiraient la frontière et entreraient en Ukraine, qu’il s’agisse de troupes ou d’avions. Les Russes ont ce genre de capacité. S’ils ce n’était pas le cas, l’OTAN aurait depuis longtemps envoyé des troupes sur le terrain et des avions dans l’espace aérien. Le fait qu’ils n’aient rien envoyé après près de trois mois de combat vous dit à peu près tout ce que vous devez savoir. Ils savent, l’OTAN sait, que leurs hommes, leurs armes, leurs avions ne survivraient pas aux défenses russes. C’est aussi simple que cela.

Ils n’enverront jamais rien en Ukraine, à part de l’argent et des armes. Les armes seront détruites sans relâche et l’argent sera siphonné par cette clique de corrompus, Zelensky et les gens qui l’entourent. Ce vestige d’État ukrainien deviendra un terrain vague. Parce qu’en plus de cela, les ressources minérales et les terres agricoles se situent dans l’est et le sud de l’Ukraine, pas dans le centre. Kiev n’est qu’un centre administratif. Il ne possède rien, pas même des industries. Les industries sont ici, à Kharkov. Vous voyez donc le problème, ce vestige de l’État ukrainien deviendra un terrain vague et les Russes feront en sorte qu’il le reste. Le problème, bien sûr, se situera, comme je l’ai déjà dit, à l’ouest, autour de Lviv, lorsque les Polonais reprendront Lviv, l’ancienne Galicie. Tous les nazis, les nazis ukrainiens et les néo-nazis, les fous, vont graviter vers l’ouest de l’Ukraine, vers Lviv. Ils causeront toutes sortes de ravages aux Polonais. Et très franchement, pour être réaliste, et c’est logique, les Russes les aideront probablement.

Les Russes aideront probablement ces fous nationalistes néo-nazis, non seulement en les envoyant à Lviv, mais aussi en leur envoyant de l’argent et des armes pour causer des ravages aux Polonais qui les envahissent. Evidemment qu’ils vont le faire, c’est la chose sensée, un moyen rentable de pourrir la vie aux Polonais dans l’ouest de l’Ukraine. Les Russes se disent évidemment qu’ils n’ont pas vraiment envie de voir les Polonais en Ukraine occidentale, là où ils seraient plus proches d’eux, ce qui serait fâcheux. Mais si on en fait leur Vietnam, c’est beaucoup mieux. C’est donc ce qu’ils feront, ils ne sont pas stupides. Je l’ai déjà dit, les Russes ont beaucoup de défauts, comme nous tous, mais la stupidité n’en fait certainement pas partie. Ce sont des gens très intelligents, très pragmatiques, et c’est ce qu’ils feront.

Les Russes savent comment tout ça va se terminer. Cette histoire est déjà écrite, tout le monde sait comment elle va se terminer. Les seules personnes qui ne le savent pas sont celles qui sont mal informées et celles qui croient à la propagande.

La guerre est terminée. Tout ce qui reste à faire, c’est du nettoyage.


Transcription originale

The Russians See Where This War Is Going

May 10, 2022

So the war here in Ukraine is over.

Now what do I mean when I say that it’s over? I mean that there is no longer any uncertainty as to how it’s going to end. Who’s going to win and who’s going to lose is crystal clear and there’s no longer any realistic debate about the issue and I’ll explain what’s going to happen. What’s going to happen is that the Russians are going to win on the ground. They’re going to wipe the Zelensky regime forces in the East and it’s going to be a tragedy because thousands of young men will die for nothing. Because the Zelensky regime has no intention of negotiating a cease fire let alone a peace agreement and so all those young men are going to be annihilated for no reason. And the Russians from there, they’re going to turn their attention to other areas in the country and what remains to be seen as to whether the rest of the Zelensky regime forces, the armed forces of the Ukraine, if in the face of this catastrophe that’s happening in the Donbass region, if they don’t simply just collapse. Hopefully they will because it will mean, you know, less loss of life. That would that would be the best outcome quite frankly.

The worst outcome of course is that the Zelensky regime continues with its propaganda and convinces enough of the members of the Ukrainian armed forces to continue fighting pointlessly because the Zelensky regime cannot win this. They cannot beat the Russians. There is no way that they’re going to expel the Russians from Ukraine. It’s simply just not in the cards, not anymore.

And so, the Russians are going to keep on grinding away and they are going to take from Ukraine the Kharkov region, Lugansk, Donetsk region, everything, Mariupol, across the north shore of the Black Sea all the way to Odessa, all the way to Transnistria. They’re going to take it and they are going to annex it. That is what’s going to happen. And the western powers think foolishly that they’re going to be able to prolong a conflict that will weaken Russia by way of partisans in central and western Ukraine. I mean, they’ll try to put partisans in eastern Ukraine. It’s not really going to work because, you know, in eastern Ukraine, they’re ethnic Russians. They speak Russian, they feel themselves to be Russian. I personally know many people here in Kharkov who yearn to be a part of Russia, truly. And that’s a fact, I’m not making this up, I’m not just saying this to, you know, negatively propagandize anything or spread misinformation. No, it’s the truth, it’s true, a lot of people in eastern and southern Ukraine do not feel Ukrainian, they feel Russian. Because they are Russian, they are ethnic Russians and they speak Russian and Russia is there thing. They are Russian.

And so in the south of current day Ukraine and eastern of current day Ukraine it’s all going to be annexed by Russia. And what’s going to remain is a rump Ukraine. It’s capital will be Kiev and it will stretch from the center of the country west, not quite to Lviv. Lviv will be taken over by the Poles. And the Poles, Poland is going to come up with some excuse that they’re putting peacekeepers and whatever. But ultimately the Poles are gonna take their chunk of Ukraine, Galicia, what they consider to be theirs.

Now the Russians know all this; they’ve already figured it out. They understand where this is all going. The only thing that they are concerned about this point and for the foreseeable future is making sure that western weapons do not enter Ukraine. Last night there is this huge explosion in Odessa, as on the video, it’s quite spectacular. If I had better gear I’d show you here, but take my word for it. Go on Twitter, you can find it fairly easily – it’s actually on my Twitter feed. It was this a missile – it was an at night so you couldn’t see it – but all of a sudden this missile hit and it blew up as missiles do, yeah, you know, Kalibr missile or whatever missile that they were using, that the Russians were using, they shot it at Odessa. It blew up and then a couple seconds later, like 3, 4 seconds later, a huge explosion engulfed the same area. I mean, it was enormous and then there were secondary explosions. They hit a munitions depot. That’s what they hit but not just a munitions depot. They hit the cache of weapons, missiles, god knows what. They hit a shopping center in Odessa and apparently that shopping center was a weapons depot, a munitions depot of some sort. And it clearly didn’t have just merely, you know, regular munitions. It clearly had some very, very high explosives and they were set off by the first missile that the Russians hit them with. And so, you know, you have to ask you something: how many millions of dollars went up in smoke last night in Odessa?

The West keeps sending weapons into Ukraine. And the Russians and the Ministry of Defense – and I’ve said this many times – every time the Ministry of Defense tells you something, when they say X, X happened last night, believe it, okay. Because they never lie. They might lie by omission. Something might have happened to them that they really don’t talk about but they never lie proactively. They never actively tell a lie, which is very clever on their part because that way you know that you can trust more or less what they’re saying. And they have been saying repeatedly that every day they are amping up their missile strikes. They are amping up their long range attacks in different parts of Ukraine. They’ve hit the train systems, munitions depots, they’ve hit every western weapons delivery. Once it crosses the border into Ukraine, it’s marked and they hit it every time. And sometimes the Russians will wait, they’ll let it go in and they sort of follow it to see where it goes because of course they want to find out where the other weapons and munitions and whatnot are located. And once they know, then they hit it and they blow everything like they did last night in Odessa.

Now the point of this video is to explain everybody knows how this war is going to end. It’s going to end with the partition of Ukraine. And right now the only thing that really matters is what is going to be the shape and destiny of the Ukraine that remains. Because it’s very clear from the things that the Russians are doing right now in so far as the territory that they have captured, they are looking to quickly annex it and bring it into the Russian fold. In Kherzon, for instance, you already have to use your rubles for, you know, regular commerce, to go to the supermarket and buy groceries and whatnot. Pensions are being paid to retirees and whatnot. I mean, the whole thing is being absorbed by Russia. And they’re doing it quickly.

It’s very clear that the Russians intent is to repair all the lands that they conquered quickly as possible. Not because they’re such great guys but because they realize that if they put a lot of money and a lot of effort into repairing southern Ukraine and Eastern Ukraine, as they conquer that territory, they repair it and make it not only livable but a nice place to live, they will capture the loyalty of the citizens. Of course, it’s inevitable because people like living in a nice place, people want to go back to their routine and live in a nice place. That’s all that most people want and it’s only reasonable. I mean, why would you want more? I mean, if I’m living in a nice place, I’m making a nice living doing my routine, why would I want to screw with that, right? And if any government, be it the Ukraine government or the Russian government, is providing this for me, I’ll be happy with them. If the Russian government is doing this, I’ll be happy with them, you know, not because I’m politically minded or anything like that but because, you know, it’s working out for me so why not, because that’s how people are. And so the point: the Russians are going to make every effort to make southern Ukraine and eastern Ukraine as livable as possible, as hospitable as possible, as quickly as possible.

And what will happen of course is that the rump Ukraine is getting all this money and all these weapons from the West. Well, number one, the Russians are going to keep on destroying weapons relentlessly because they realize that allowing weapons into this rump Ukraine will just cause trouble, okay. And so they’re gonna keep on hitting central Ukraine until central Ukraine, the rump state of Ukraine, that will be roughly half if not a third the size of what it currently is. That rump Ukraine will be turned into a lunar landscape. It’ll be just craters, nothing else, craters and ash. Because the Russians cannot afford to have a functioning Ukraine state. At best, at best a puppet regime that keeps, kind of like, you know, keep keeps things moving along. That’s the best that they will allow. And because, you see, I say that the Russians will allow this or that’s the best that the Russians will allow, because, you see, if you have the power to, from a distance, destroy anything in a country then whatever happens in that country is because you’re allowing it to happen. And that’s the reality, it’s a geopolitical reality, whether you like it or not.

So the point. The Russians are going to keep the rump Ukraine state down so long as it resists, so long as it tries to, you know, be friends with NATO. NATO is never going to put troops on the ground or planes in the air over the rump state of Ukraine because they know for a fact that the Russians will annihilate it the second it crosses the border and enters Ukraine, whether it be troops or whether it be planes. The Russians have the ability to do that. If they didn’t have that ability, NATO long ago would have put troops on the ground and aircraft in the skies. The fact that they haven’t after close to three months of combat pretty much tells you all you need to know. They know, NATO knows, that theire men, their weapons, their aircrafts would not survive Russian defenses. It’s as simple as that.

And so they are never going to put anything into Ukraine except money and weapons. And the weapons are gonna be destroyed relentlessly and the money is gonna be siphoned off by these corrupt cronies, Zelensky and the people around him. And so that rump Ukraine state is going to be a wasteland. Because on top of it, the mineral resources and the agricultural lands are in east and south Ukraine, not central Ukraine. Kiev is just an administrative center. It doesn’t have anything, not even industries. Industries are here in Kharkov. So you see the problem, this rump Ukrainian state is going to be a wasteland and the Russians are going to keep it that way. And the problems of course are going to be, as I’ve said before, in the west around Lviv as the Poles takeover Lviv, ancient Galicia. All the, you know, the Nazis, the Ukrainian Nazis and neo-Nazis, the crazy people, they’re going to gravitate to the west of Ukraine, to Lviv. And they’re going to cause all kinds of havoc to the Poles. And quite frankly, I mean, realistically and this makes sense the Russians will help probably.

The Russians will probably help these crazy neo-Nazis nationalists, not only sending them to Lviv but sending them with money and weapons to wreak havoc on the Poles that are invading. Of course they’re going to do that, it’s a sensible thing, it’s a cost effective way to make life miserable for the Poles out in west Ukraine. Because of course the Russians are gonna be thinking, you know, we don’t really like the Poles in western Ukraine because they’re closer to us, that’s bad. But if we make it their Vietnam, that’s good. So they are going to do that, they’re not stupid. I mean, I have said before, the Russians have a lot of flaws like we all do but being stupid is certainly not one of them. They are smart, smart people, very pragmatic people and that’s what they’re going to do.

The Russians know how this is going to end. This story has already been written, everybody knows how this is going to end. The only people who don’t know are the people who are ill-informed and who are believing in the propaganda.

The war is over. Now it’s just the mopping up.

Nos ancêtres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir – par Monica Hughes.

Comme Monica Hughes, je trouve aussi un tsunami de textes bien écrits sur Substack, ce qui me met aussi en retard pour écrire les miens. Voici un de ses articles récents, qu’elle a tout de même réussi à finir. Vous comprendrez pourquoi je tenais à le traduire quand vous le lirez. Il reprend quelques points essentiels déjà évoqués sur ce blog, par moi ou par d’autres, et reflète assez fidèlement ce que pas mal de « résistants » (je n’ai pas trouvé d’autre terme) vivent et ressentent aujourd’hui.

Accessoirement (enfin, presque), j’y trouve – enfin! – une réponse plausible à la question que je posais ici, protéine de pointe ou oxyde de graphène? Les deux, mon capitaine.

Extrait du texte: « … les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et […] ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. […] on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique. » (c’est moi qui souligne)

Et voilà.

Source.


Traduction

Nos ancêtres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir

Quelques réflexions sur l’avenir à court et moyen terme

Monica Hughes, PhD

24 avril

Je trouve parfois un vrai tsunami de textes bien écrits sur Substack, que je lis et auxquels je répond, ce qui me met en retard pour écrire les miens. Ça a été le cas cette semaine. Mon TDA [NdT. trouble déficitaire de l’attention] ne facilite pas les choses.

J’ai découvert les interviews de Byram Bridle sur les vaccins Covid début 2021, bien avant ses interviews sur la bio-distribution en mai 2021. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à susciter une réaction extrêmement négative chez ses détracteurs.

Son récent article se concentre sur la biodistribution des PNL [particules nano-lipidiques] et la considère comme une raison à elle seule justifiant le retrait de ces vaccins. Il existe de nombreuses autres raisons justifiant le retrait de ces vaccins, mais la question de la biodistribution des PNL en particulier constitue une approche pertinente et complète du problème.

Un moratoire sur les « vaccins » à ARNm est nécessaire

J’ai énormément de respect pour Bridle. Voici un commentaire que j’ai laissé sous son article:

Merci de faire la lumière sur ces questions. À court terme, cela ne changera rien. La bataille sera longue et devra être menée sur de multiples fronts. Essayez de ne pas vous décourager.

C’est intéressant de suivre les découvertes des uns et des autres. Découvrir votre travail et celui d’autres personnes au long de l’année dernière a été un des facteurs décisifs qui m’a convaincue de quitter la Nouvelle-Zélande.

La quantité d’informations présentement à passer au crible est phénoménale, mais un fait que je trouve particulièrement inquiétant est que, alors que les vaccins ne devraient rien contenir de plus grand que 15 um, il semble que ça fasse partie des possibilités.

Je ne connais personne d’autre qui se soit penché sur ce problème, mais je l’ai moi-même relevé parce que, à l’époque où je dirigeais mon entreprise de fabrication de toxines de Coley (pour une utilisation limitée en tant que médicament non approuvé, autorisé dans diverses juridictions à travers le monde), je passais mon produit dans un filtre en polyester à pores de 15 um pour réduire le risque de réaction allergique, de sarcoïdose, etc.

Des équipes néo-zélandaises ont effectué des travaux qui démontrent que les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et que ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. L’ensemble du processus a été répété plusieurs fois. À un stade précoce donné du développement de ces structures, on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique.

Ce qui se produit sur une lame de microscope n’est pas nécessairement identique à ce qui se produit dans le corps. Néanmoins, c’est inquiétant.

S’il me reste de l’argent après cette débâcle (je n’en ai pas), j’en parierais une bonne partie sur l’idée que les vaccins contiennent du graphène, utilisé comme vecteur génétique, et que sa présence débouche sur l’assemblage de ces structures (que ce soit voulu ou non).

Un point assez ironique. Mon entreprise individuelle, qui a sauvé quelques vies au cours de son activité, a été fermée sans même la moindre visite d’un régulateur. Pendant ce temps, Pfizer reste en activité.

Le monde tourne à l’envers.

Je suis désolée de le dire mais il est devenu impossible de faire machine arrière à ce stade. Cependant, si votre article touche davantage de personnes lambda et les amène à s’interroger sur la poursuite de l’utilisation des vaccins Covid, sûrs et efficaces, ça aura servi à quelque chose. Nous avons tous notre rôle à jouer.

D’un point de vue plus large, je pense que de nombreux scientifiques apolitiques – j’entends par là des personnes qui se disaient plutôt apolitiques avant la pandémie de Covid, qui sont d’éminents experts dans leur domaine et fournissent des informations précieuses et pointues – traversent actuellement un processus de deuil, pour ainsi dire: ils pensaient vivre dans un monde donné, et découvrent qu’ils vivent en fait dans un monde complètement différent.

Ça ne se limite pas au seul monde scientifique, je pense que ça se manifeste chez beaucoup d’autres, qui passent en alternance par les différentes phases du modèle de deuil de Kubler-Ross. Par ailleurs, les modes marchandage/colère/déni/dépression/acceptation ne se déroulent pas selon un continuum de progression linéaire.

Pour ma part, je suis principalement en phase d’acceptation depuis huit ans, en passant parfois brièvement par les autres phases. Lorsque l’on perd sa maison, sa carrière, sa famille et son pays (dans mon cas, j’ai perdu certains de ces éléments deux fois), l’esprit se libère et se met à envisager des perspectives moins agréables sur la nature du monde, parce qu’après avoir plus que la plupart des gens fait l’expérience des limites du supportable, on comprend que l’on est probablement capable de survivre à de futurs chocs physiques et émotionnels.

J’ai vraiment pensé qu’en m' »échappant » en Nouvelle-Zélande en 2015, sa culture moins corrompue et sa gouvernance plus transparente me mettraient mieux à l’abri des prédations d’Etat.

J’avais tort.

Malgré la tyrannie médicale que j’avais subie aux États-Unis, il ne m’était tout simplement pas venu à l’esprit qu’une secte pharmaceutique mondiale tenterait de s’emparer de toute la planète.

Quelle idiote j’étais.

Conway Judge: Quelle histoire fascinante. Comment et pourquoi vous êtes-vous intéressée aux toxines de Coley et lancée dans leur production?

Monica Hughes, PhD: C’est une longue histoire! Pour soigner son cancer, mon mari a reçu ce traitement au Mexique en 2014. Elles sont produites depuis des décennies par différentes sociétés en Amérique Latine et étaient produites par une firme canadienne jusqu’à ce que son PDG prenne sa retraite en 2015. Je m’y intéresse depuis 2014 mais quand personne ne s’est proposé de prendre la relève pour remplacer MBVax, j’ai décidé de me lancer et j’ai créé ma propre firme fin 2018.

Conway Judge: Et vous dites que les bureaucrates vous en ont empêchée avant même qu’elle se mette en route? Désolé d’etre aussi curieux mais tout ça m’intrigue. Quel genre de bureaucrates?

Monica Hughes, PhD: Un avocat américain très insistant, en phase terminale, m’en a réclamé en tentant de me faire croire qu’il était légal d’en envoyer là-bas. Il a ensuite fait pression à plusieurs reprises sur Medsafe [NdT. l’autorité de règlementation des médicaments en Nouvelle-Zélande] pour y avoir accès. Il était très déterminé et souffrait très probablement de maladie mentale (c’est une longue histoire). Le fait que je n’acceptais d’en fournir qu’à des médecins dans les pays où il était légal de le faire était une façon détournée de les faire classer sans ambiguïté comme médicament. L’ironie de l’histoire c’est que si j’en avais fourni sans restriction à n’importe quel client dans le monde, on m’aurait laissée tranquille pendant un certain temps. Mais Medsafe est montée d’un cran et, me semble-t-il, a outrepassé ses limites en voulant règlementer hors de sa juridiction. Je n’en avais jamais fourni à aucun médecin néo-zélandais mais ils m’ont signifié que je n’avais pas non plus le droit d’en exporter. Je pense que j’aurais pu m’opposer en justice à leur décision mais je ne disposais ni des ressources financières ou sociales ni de l’énergie psychologique pour le faire, et j’étais particulièrement découragée par tout ce qui se passait autour du Covid, et j’ai donc décidé de tout simplement quitter la Nouvelle-Zélande.

Le statut légal des toxines de Coley est très ambigu. Tout le monde pense qu’elles sont illégales mais ce n’est pas mon avis. J’écrirai davantage à ce propos à un autre moment.

Conway Judge: C’est très dommage de voir que votre entreprise a capoté avant même de commencer, surtout pour des raisons bassement bureaucratiques. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’autres personnes qui ont fait l’expérience d’avoir tenté un tel projet. Ça doit probablement vous donner une bonne compréhension de ce qui se passe en ce moment.

Monica Hughes, PhD: Oui. Je dois avouer que ça m’avait surpris mais c’est exactement ce que le Covid nous a démontré. On devrait dire merci au Covid. Lol.

En fait j’avais déjà pris ma « pilule rouge » [NdT. expression des anglophones, qui signifie « affronter les faits choquants », contraire de « blue pill », ceux qui refusent de le faire] en voyant le comportement de l’industrie de la santé face à la maladie de mon mari et j’ai décidé de l’emmener directement au Mexique plutôt que de le faire soigner aux Etats-Unis.

Je pensais que la Nouvelle-Zélande serait un peu plus honnéte, comme le Canada, qui en produisait auparavant.

Non.

Contrairement à de nombreux scientifiques, j’ai refusé de me spécialiser après mon doctorat en 2008. Politiquement, je suis dans le camp libertaire depuis vingt ans, et anarchiste depuis six ans.

J’étais plutôt radicale avant 2016, mais après avoir observé une foule de gens à un rassemblement de soutien à Gary Johnson en 2016 scander « JE CROIS QUE NOUS POUVONS GAGNER!!! », j’ai refermé mon ordinateur portable et décidé que j’en avais fini avec la politique. Si la politique pouvait changer une bande de tièdes supporters libertariens de Johnson en une foule enragée, je ne voulais plus rien avoir à faire avec la politique.

J’ai juré de ne plus jamais voter.

En relation avec tout ce qui précède, être une veuve sans enfant qui a dépassé l’âge de procréer et a abandonné l’université pour le secteur privé fait clairement de moi quelqu’un de totalement décalé par rapport à la masse.

J’aime les principes de motivation des Hashashin: assassiner le roi, et assassiner ensuite chaque nouveau roi, jusqu’à ce que la seule personne prête à porter la couronne soit l’idiot du village. J’aime attaquer les vaches sacrées de la plupart des gens, y compris la CONstitution [NdT. jeu de mots sur base de « con », qui signifie en anglais escroquerie], la religion, l’État, le dernier régime à la mode (qu’il s’agisse de végétalisme ou de carnisme), etc. Pas parce que je suis intrinsèquement nihiliste. Mais parce que je me suis déjà délibérément confrontée à toutes les idées délirantes possibles au cours des 30-35 dernières années, et que la plupart d’entre elles m’ennuient à mourir.

Ce n’est pas que je n’ai plus rien à apprendre. Je suis sûre que si, mais j’en suis à un stade de ma vie où je suis prête à dépenser le peu d’argent qu’il me reste dans une Toyota MR2, à passer l’été à rouler à fond, et quand l’inflation, la dépression, les Russes, la crise du pétrole et les voyous qui se déchaînent dans les rues seront devenus intolérables, je déciderai si je suis vraiment capable de subsister avec le riz et les haricots que j’ai achetés l’été dernier, et les produits du jardin que je prendrai plaisir à cultiver cet été, tout en me demandant si je suis prête à tuer les lapins qui les grignotent dans la cour.

Ou s’il ne serait pas plus facile de conduire le runabout à moteur central [NdT. référence à la Toyota MR2, gamme de voitures de sport à deux places, à moteur central et à propulsion arrière] à travers le pays d’est en ouest, puis de sauter de la falaise la plus proche, avec mon dernier chocolat et mon dernier verre de vin de luxe à la main, en criant, comme dans Thelma et Louise, « WOO HOO! Quel voyage! »

Mouais. Je ne suis pas vraiment Howard Beale, mais il est parfois intéressant d’observer comment l’histoire se répète, et comment ceux qui parmi nous s’agitent contre le réseau de contrôle sont peut-être eux aussi cyniquement utilisés par les Diana Christensen du monde [NdT. référence au film « Network », que vous devriez avoir vu].

Sommes-nous en train de jouer leur jeu?

Mon message à tous, pour ce qu’il vaut, est de se prémunir de la désillusion. Il n’y aura jamais de redevabilité, ni de  » Nuremberg 2 « , ni de  » pendez-les tous à un réverbère « , ni rien de tout cela. Nuremberg Un n’a pas marché. Les nazis ont été intégrés au gouvernement américain dans le cadre de l’opération Paperclip, et ont dirigé le monde au cours des 70 dernières années. [NdT. ce que je vous rappelais ici]

Je crois que le meilleur scénario envisageable est simplement que le peuple reconquière son pouvoir financier, tout comme l’information a été reconquise lors de la révolution Internet il y a 20 ans. Peut-être le bitcoin est-il une création du Renseignement. Je pense bien que c’est le cas, en fait. Est-ce important? L’internet est une création de l’Armée.

Cela prendra du temps, après quoi la civilisation entamera un nouveau cycle dans lequel les psychopathes qui voudront manipuler le nouveau système passeront les 50 années suivantes à trouver le moyen d’y parvenir. Le Quatrième Tournant et tout le bordel [NdT. « Le Quatrième Tournant » (1997) est un livre de William Strauss et Neil Howe qui postule qu’une révolution sanglante a lieu une fois par siècle aux Etats-Unis].

Si cela devait arriver, il se pourrait que les humains soient plus libres qu’ils ne l’ont jamais été depuis le paléolithique.

Et bien que je sois anarchiste, je ne m’engagerai pas, pour l’instant, dans ce qui ne sera probablement rien de plus une nouvelle forme de rêverie collectiviste, car je sais qu’en fin de compte, l’homme moderne ne surmontera pas sa passion pour la contrainte et les ordres. Nous ne sommes pas si nombreux à aspirer à une véritable liberté.

Je n’ai aucune idée du temps que ça mettra ou des retombées que ça aura. Je ne sais pas non plus si la chose est certaine. Les États-nations vont-ils complètement disparaître? Je n’en ai aucune idée. Combien de personnes mourront? Aucune idée non plus.

Difficile de savoir comment ça finira. Il y a plusieurs issues possibles.

J’aime bien prendre le Vénézuéla comme exemple potentiel. Leur population à diminué de 5% ces 5 dernières années. C’est beaucoup mais on est loin des 95% que les Cassandre se plaisent à prédire. Où sont-ils passés? Ils sont tous morts? Ils ont franchi la frontière? Il n’y a pas eu assez de naissances pour compenser les décès? Je ne sais pas.

Est-ce que ce qui arrive au Vénézuéla pourrait arriver aux Etats-Unis? Oui, évidemment. Est-ce que ça pourrait être pire qu’au Vénézuéla et combien de temps ça durerait dans ce cas?

Difficile de comprendre ce qui se passe réellement. Il y a une grosse pénurie de main d’oeuvre aux Etats-Unis. Est-ce parce que les gens n’ont plus envie de travailler après avoir reçu leur chèque de 1.200$ d’aide sociale ou est-ce parce qu’on a déjà tué un certain nombre de millenials [NdT. personne devenue adulte aux environs de l’an 2000] à coup de vaccins et qu’on tente de le cacher? Je ne sais pas. Probablement un peu des deux.

L’issue de tout ça dépend de plusieurs choses. La population américaine est loin d’être aussi résiliente que celle du Vénézuéla ou de la Russie. Donc pour la majorité des Américains, oui, comme vous le dites, survivre à un plan quinquennal staliniste ou maoïste sera une rude épreuve.

Ceci dit, un grand nombre de personnes ont six mois de nourriture stockés dans leur graisse corporelle. Ils ont aussi des animaux de compagnie. Ils ne mourront pas instantanément. Ils pourraient bien mourir de froid en premier.

L’incertitude vient du fait que les régimes très oppresseurs (l’ex-Union Soviétique, la Corée du Nord, le Vénézuéla) dépendaient des importations de l’Occident pour se maintenir et c’est ainsi qu’ils ont tenu le coup aussi longtemps.

Que se passera-t-il si personne n’est là pour maintenir l’Occident? Voilà la vraie question, dont la réponse nous dira à quelle vitesse et jusqu’où nous allons sombrer.

Un grand nombre de gens – peu importe s’ils sont dans les villes, les banlieues ou les campagnes – seront contraints à accepter le revenu universel, la tyrannie digitale, la monnaie numérique des banques centrales, comme vous préférerez l’appeler… mais ça aussi finira par s’effondrer. Parce qu’ils gonfleront aussi la masse monétaire numérique (c’est ce qu’a fait le Vénézuéla!)

Tout ce que nous lisons semble sortir directement de Atlas Shrugged [NdT. le bouquin dystopique de Ayn Rand, traduit en français par « La grève »].

Mais la question à laquelle je n’ai pas de réponse, c’est combien de gens mourront et combien de temps ça durera. Et je me suis déjà souvent trompée dans mes prédictions.

Pour les enfants un peu lents du fond de la classe, le problème ne se limite pas aux masques et aux obligations d’injection. Ils vont bientôt créer délibérément des crises telles que des pénuries de nourriture et d’énergie. Si ça ne marche pas, ils tenteront de vous prendre tout votre argent.

Mais il est absolument certain qu’ils n’admettront jamais que les conjabs [NdT. les injections frauduleuses] sûres et efficaces tuent des gens. Allons donc! Le CDC fait maintenant des pubs grotesques qui expliquent comment « arrêter les caillots sanguins ».

Même Trump refuse de faire marche arrière sur les merveilleux vaccins, ces stupéfiants vaccins, les plus rapides et les meilleurs de tous les vaccins de l’histoire, croyez-moi:

Trump persiste à vouloir s’attribuer le mérite des vaccins de son projet Warp Speed, en tant que « père du vaccin ». Il tellement narcissique qu’il refuse d’admettre que les vaccins tuent. Et il attribue à la propagande des Démocrates le fait que nombre de ses adeptes refusent le vaccin.

Alors oui. Que Trump aille se faire foutre, lui aussi. Il n’en a rien à caler de vous.

S’il ressort un seul point positif de cette pandémie, c’est la destruction complète de l’arnaque qu’est la médecine moderne, et de TOUS les politiciens. Peut-être qu’après un siècle de toute cette merde incroyablement destructrice, on va enfin pouvoir revenir à la réalité.

https://rumble.com/v11vnhh-trump-on-vaccines-i-think-the-other-side-actually-poisoned-people-on-it.html

Au mieux, ils reformuleront les vaccins et tenteront de  » vendre  » ceux-ci aux gens. Si la « prochaine pandémie », dont ce bon vieux Billy Boy parle sans cesse, est le H5N1, de nombreuses personnes feront effectivement la queue pour les recevoir:

Et à part le vaccin contre la variole, les vaccins contre la grippe sont les plus dangereux de tous. Pourtant les gens les prennent depuis des décennies. Si nous en arrivons aujourd’hui à un moment propice, c’est parce que les vaccins Covid sont BEAUCOUP plus dangereux. Quoiqu’il en soit, ça ne s’arrêtera que si les Américains les refusent en masse. Impossible de prédire quand ça aura lieu. Mais ce petit jeu pourrait encore durer longtemps. Je prédis qu’après ça, ils sortiront des vaccins à ARN messager auto-réplicatif « mis à jour » qu’ils présenteront comme plus sûrs.

Cette escroquerie peut durer encore très longtemps.

Ce qu’ils visent c’est le contrôle total. Comment le savons-nous? Par leur volonté de censurer tout le monde à un niveau jamais atteint de mémoire récente. Ça a commencé avec Trump, qui comptait des dizaines de millions d’abonnés. Maintenant, après à peine plus d’un an, ils en sont à jouer à Wack-a-mole [NdT. ce jeu très intellectuel où on tape avec un marteau sur des taupes] avec des comptes Twitter qui n’ont que quelques centaines d’abonnés. Ça suffit pour comprendre tout ce qu’il y a à comprendre.

Alors faites-vous à l’idée et préparez-vous à l’affronter:

« On ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de températures auxquelles il faut cuire les bébés avant de les consommer. »

Ce n’est peut-être pas aussi manifeste, mais on ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de dosage « sûre » des nouvelles immunothérapies pour les cancéreux en phase terminale après qu’ils aient reçu de force les thérapies standard qui ont détruit leur système immunitaire.

L’interdiction du droit des cancéreux en phase terminale de recevoir des thérapies expérimentales est en place depuis la fin des années 1960 aux Etats-Unis et environ 600.000 cancéreux en phase terminale meurent chaque année rien qu’aux Etats-Unis.

Le peuple tolère son statut d’esclave de l’Etat depuis de nombreuses décennies.

On entend beaucoup de gens clamer sur un ton moralisateur: « Nos ancètres sont morts pour que vous ayez le droit de voter! »

Ce qui signifie en réalité « Nos ancètres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir! »

Voilà le monde à l’envers que ces malades ont créé. Interdiction d’interventions médicales utiles, et obligation d’interventions inutiles et non désirées.

J’espère que nous déciderons tous que ça vaut la peine de continuer à vivre, comme Kaylee. Mais je n’ai pas particulièrement peur de mourir. C’est la façon dont je continue à « vivre » ou à me battre qui m’importe le plus.


Texte original

Our Ancestors Voted for Your Right to Die

Some Thoughts About the Near- to Medium-Term Future

Monica Hughes, PhD

Apr 24

Sometimes there’s just an overwhelming tsunami of good writing on Substack, and my own gets delayed as I enjoy reading and responding to it all. This has been one of those weeks. My ADD doesn’t help.

I discovered Byram Bridle’s interviews about the covid vaccines sometime in early 2021, well before his bio-distribution interviews in May 2021. That’s when he started to attract extremely negative attention from his detractors.

His recent article tackles the biodistribution of the LNPs as a particular reason why the vaccines should be stopped. There are many other reasons they should be stopped, too, but this particular LNP angle is quite a good and comprehensive take on the issue.

A Moratorium on mRNA ‘Vaccines’ is Needed

I have a tremendous amount of respect for Bridle. Here’s a comment that I left on his article:

To segue into a broader observation, I think many non-political scientists — by that I mean people who have admitted to being rather un-political before the covid pandemic, and are deep experts in their field and the source of much valuable, specialized information — are going through a sort of grief process in which they thought they were living in a particular world, but it turns out they are living in quite another.

Even more broadly than scientists, I think this is resulting in a rotation between the various phases of the Kubler-Ross model of grief among many. The bargaining/anger/denial/depression/acceptance modes are not a linear continuum of progression, either.

I’ve been in the acceptance phase for most of the past 8 years but I briefly come in and out of others. When you lose your house, your career, your family, and your country (in my case, I lost some of those twice) it frees your mind up to consider some less pleasant possibilities about the nature of the world, because you’ve already tested the limits of what you can endure more than most, and you know you’re likely to survive the physical and emotional blows again.

I did think that in “escaping” to New Zealand in 2015, I would be safer from the predations of the state in a less corrupt culture with more transparent governance.

I was wrong.

Despite the medical tyranny I’d been through in the US, it just didn’t really occur to me that a global pharmaceutical cult would try to take over the entire globe.

Silly me.

Unlike many scientists, I resisted specialization after the PhD in 2008. Politically, I’ve also been on the libertarian side of things for 20 years, and an anarchist for six of those.

I was pretty radical before 2016, but when I saw a mob of people at a Gary Johnson rally in 2016 shout, over and over again, “I BELIEVE THAT WE CAN WIN!!!” I slapped my laptop shut and decided I was done with politics. If politics could turn a bunch of lukewarm libertarian-lite Johnson supporters into a crazed mob, then I wanted nothing to do with politics.

I vowed never to vote again.

In combination with all of the above, as a childless widow now past childbearing age who abandoned academia for the private sector, this honestly makes me just plain weird in comparison to most people.

I’m fond of the motivating principles of the Hashashin: assassinate the king, and keep on assassinating each new king, until the only person willing to wear the crown is the village idiot. I enjoy attacking most peoples’ sacred cows, including the CONstitution, religion, the state, the latest fad diet (whether it’s veganism or carnism), etc. This isn’t because I’m inherently nihilistic. It’s because I’ve already deliberately exposed myself to every possible fruitcake idea over the past 30-35 years, and most of it bores me to tears.

It’s not that I’ve got nothing left to learn. I’m sure that I do, but I’m at the stage in life where I’m ready to blow my remaining wad of cash on a Toyota MR2, spend the summer driving the hell out of it, and when the inflation and the depression and the Russians and the oil crisis and the punks running wild in the streets become too much, I can decide whether I’m really up for subsisting on the rice and the beans I bought *last* summer, and the garden produce I’ll enjoy tending *this* summer, all as I contemplate whether I’m willing to shoot the bunnies in the yard who are snacking on it.

Or, whether it would be easier to just drive the mid-engine runabout across the country from east to west coast, and then off the nearest cliff, the last of my luxurious chocolate and wine in hand, screaming, Thelma and Louise-style, “WOO HOO! What a ride!”

Yeah. I’m not really Howard Beale but sometimes it’s interesting to observe how history repeats, and how perhaps those of us who are agitating against the control grid are also perhaps being cynically used by the Diana Christensen’s of the world.

Are we playing into their hand?

My message to everyone, for what it’s worth, is to guard yourself against disappointment. There’s never going to be any accountability, any “Nuremberg Two”, any “lampposts through and through”, or any of the rest of it. Nuremberg One didn’t work. The Nazis were brought into the US government under Operation Paperclip, and have been running the world for the last 70 years.

I believe the best possible scenario is that the people will simply take their power back at the financial level, just as information was taken back in the internet revolution 20 years ago. Maybe Bitcoin is a spook creation. I suspect it might be, actually. Does it matter? The internet was a military one.

It will take time, and then civilization will begin a new cycle where the psychopaths who want to game the new system will spend the next 50 years figuring out how to do it. Fourth Turnings and all that.

If this can happen, humans might actually be more free than at any previous time since the paleolithic.

And while I am an anarchist, I will, for the time being, not engage in what is only likely to be a new type of collectivist daydreaming, because I know that at the end of the day, modern humans aren’t going to get over their love affair with being pushed around and told what to do. There aren’t that many of us who actually yearn to be truly free.

I have no idea how long this will take or what the fallout is going to be. I also don’t know whether it’s certain. Will we lose nation states altogether? I have no idea. How many people will die? Also no idea.

For the slow kids in the back, this isn’t just about masks and injection mandates. Next they will deliberately create crises like food and energy shortages. If that doesn’t work, they’ll try to take all your money.

But for damned sure they are not going to ever admit that the safe and effective conjabs are killing people. Come on! The CDC is running ridiculous ads now on how to “Stop the Clot.”

Not even Trump is backing down from the beautiful vaccines, the amazing vaccines that were faster and better than any other vaccines in history, believe me:

At best, they’ll reformulate the vaccines and attempt to “sell” people on those. If the “next pandemic” that good ole Billy Boy is always talking about is H5N1, then many people will indeed line up for them:

They’re gunning for total control. How do we know? Because they are trying to censor the hell out of everyone to an extent that has never been done before in recent memory. It started with Trump who had tens of millions of followers. Now in just over a year, they’re down to playing whack a mole with Twitter accounts that only have a few hundred followers. This really tells you everything you need to know.

So just come to terms with it and get ready for it:

That’s the upside-down world these sickos have created. Denial of useful medical interventions, and forcing of useless, unwanted ones.

I hope we will all decide that life is worth continuing to pursue, just like Kaylee. But I’m not particularly afraid to die. It’s how I continue to “live” or kick the can that I care more about.

Responsables.

Le problème du pouvoir est toujours et partout le même: gérer le troupeau. A cet effet, il dispose d’un arsenal d’outils. Economiques, technologiques, médicaux, culturels… On peut y inclure quasiment toutes les disciplines sociétales. Il suffit au pouvoir de savoir s’en servir. C’est leur métier.

Tous ces outils permettent d’opérer in fine l’enjeu profond de toutes les civilisations: l’eugénisme. La pauvreté, la détresse, l’incertitude, la peur, l’ignorance sont extrêmement efficaces pour faire baisser le taux de natalité. Quand ils ne suffisent plus, il y a des moyens plus radicaux.

Injectables.

Ou militaires.

Ces outils, que le pouvoir a confisqués pour assurer sa propre pérennité, appartiennent au peuple. Pour éviter les conséquences tragiques de ce qu’on veut lui imposer de force, la solution serait que le peuple recommence à les mettre en oeuvre lui-même.

L’eugénisme et la génétique ne sont pas l’apanage du Diable, ils sont l’affaire des familles. Quand on choisit la mère ou le père de ses enfants, quand on le/la choisit de sa propre ethnie ou non, on fait de la génétique. Quand on décide du nombre de ses enfants, on fait de l’eugénisme. On les pratique surtout à leur juste mesure. Tout comme la santé, ce sont des affaires individuelles. L’Etat n’a pas à y fourrer son nez. Bill Gates non plus.


Vous aviez le choix en 2017. Les Français avaient à portée de main un candidat humble, bienveillant, politiquement cultivé et parfaitement capable de gérer le pays. Un candidat qui avait sacrifié son petit confort personnel au service de son pays. Il s’appelait François Asselineau.

Aujourd’hui, ce candidat n’a même pas pu se présenter. Comme en 2017, vous avez le choix entre un petit dictateur et une rombière incompétente.

Le premier a fait depuis cinq ans – au moins – la preuve cinglante de sa nocivité et de sa malveillance. Le nombre de victimes des injections est, à dessein, impossible à évaluer mais si on se base sur les chiffres américains, il doit être considérable. La stérilité va devenir un problème majeur pour l’ensemble de la société, pendant que l’obligation vaccinale déjà revue à la hausse avant le Covid continuera à handicaper les enfants – encore une fois, voir les chiffres américains, qui montrent qu’un enfant sur dix est dans la sphère autistique et 54% souffrent de maladie chronique. Voilà le vrai visage de l’eugénisme d’Etat.

On peut également prédire que Macron appliquera, dès la diffusion du prochain mutant de laboratoire – on nous annonce le H1N1, probablement cette année – l’équivalent des mesures de confinement délirantes actuellement en phase d’essai à Shanghaï – sur lesquelles je reviens dans un article en cours de traduction – qui contiendra l’inflation par l’immobilisation de la circulation monétaire, le temps d’offrir à ses supérieurs de la haute finance une nouvelle opportunité de juteuses opérations avant le crash final.

Le même vous promet des tickets de rationnement alimentaire pour soutenir l’effort militaire du front Nazi contre la Russie, voire d’y envoyer des troupes, ce qui, après la destruction économique du pays, laisse augurer sa destruction physique à court terme, le tout justifié par la comédie de son alter ego et condisciple des Young Global Fascists Leaders, acteur cocaïnomane coupable de « purification ethnique » (13.000 morts), subventionnée par les Etats-Unis. Si vous avez le moindre sens de l’Histoire, tout ça devrait vous rappeler quelque chose. Quelque chose qui a coûté la vie à plus de vingt millions de Russes.

Le peuple russe est l’ami du peuple français. Du moins du peuple français dont ils ont gardé le souvenir, celui d’il y a trois générations, qui bossait dur, respectait son pays et votait à droite, parce qu’ils n’avaient pas peur qu’on attende d’eux qu’ils se comportent en Français et en chrétiens. Les russes d’aujourd’hui bossent toujours aussi dur, respectent toujours leur pays et votent à droite plus que jamais. Ce sont des gens intelligents et courageux. On a pas besoin de leur rappeler qu’ils sont russes et orthodoxes. Le fait que ça puisse effrayer un bon nombre de Français en dit long sur la chute libre de leur courage et de leur perception de leur propre identité.

La deuxième candidate est payée pour ne pas dire ce qu’elle sait et ne rien savoir du reste. Comme son père, son boulot est essentiellement d’occuper la chaise qui fait face au vainqueur désigné d’avance et donner l’illusion d’un débat. Un chien avec un chapeau ferait le boulot.

Le RN, anciennement FN, est une plaisanterie. Un faux parti, repoussoir politique mis en selle par la gauche de Mitterand, dont la seule raison d’être est de ne jamais assumer le pouvoir. S’il l’avait voulu, le FN disposait dans ses rangs des deux seules personnalités politiques présidentiables en France depuis trente ans – excepté Asselineau – capables de balayer toutes les autres. Le premier était Bruno Gollnisch, soigneusement évincé par le père Le Pen lors de sa succession et mis sur la voie de garage de la députation européenne. Gollnisch avait le niveau, la culture et la carrure. Je pense encore aujourd’hui qu’il aurait fait un excellent Président, peut-être le meilleur de l’Histoire. Encore aurait-il fallu que le peuple le comprenne.

La deuxième était Marion Auque-LePen. Je la désigne sous le nom auquel elle pourrait prétendre – c’est juste mon avis personnel – parce qu’elle est, avant d’être une Le Pen, la digne fille de son vrai père, un de ceux qui font une différence dans le cours de l’Histoire – les agents secrets. Elle est même plus que ça, en fait.

Marion, c’est Marianne.

Mais voilà, elle n’a pas voulu. On peut la comprendre. Elle aussi a le niveau, la culture et la carrure d’une Présidente. Mais honnêtement, qui voudrait présider à la destinée de 70 millions d’enfants, dont autant se sont égarés sur la route du « progrès »?

Avant de vouloir changer de pouvoir, il faut changer les électeurs. Il doivent commencer par digèrer leur vieux syndrome de Stockholm, et cesser d’imaginer que leur bourreau cessera tôt ou tard d’être ce pour quoi il est payé. « Si on est gentils avec lui, il sera peut-être gentil avec nous. » Non, ça ne marchera pas.

Ce qui pourrait marcher, c’est que le peuple trouve lui-même des solutions. La France a perdu une grande partie de son autonomie, et on ne la lui rendra pas. C’est donc à partir de la base – donc, du citoyen – qu’il faut la réinstaurer. Des coopératives, des potagers familiaux, villageois ou urbains, des sources d’énergie locales, et mille autres choses à créer ou à retrouver. Bref, des initiatives. Tout ce qui aurait dû être fait depuis des décennies – Reiser en parlait il y a quarante ans – et qui est maintenant particulièrement urgent, avant que l’Enfer se déchaîne.

A force que le peuple se retienne du choix difficile de l’autonomie et du travail qu’elle implique, quelqu’un s’est glissé dans le créneau pour vendre sa camelote. Si vous votez pour le Grand Reset, vous aurez leur version de l’autonomie: ne rien posséder, et être heureux. C’est-à-dire possèder un code QR et être obéissants.

Je ne sais pas si mettre à l’Elysée Machin-chose Le Pen changera le cours de l’Histoire. Probablement pas. Elle recevra les mêmes feuilles de route des mêmes treize familles. Ce qui changerait vraiment serait de lui signifier, à elle et à ses commanditaires, que le peuple se chargera de tout, merci bien, et qu’elle s’occuperait utilement à choisir de nouvelles tentures pour les fenêtres de son palais temporaire, à y passer un coup d’aspirateur et un coup de chiffon sur le dessus des portes.

Ou bien c’est trop tard. La tâche est impossible. Le courage n’est plus là. Mieux vaut tout laisser détruire et choisir l’homme de confiance de Davos, dont c’est la mission. Mieux vaut se réfugier dans sa cellule urbaine et le Metaverse, sans rien savoir de la beauté magique de ce magnifique pays.

Je ne sais pas et de toute manière, comme je ne suis pas Français, on ne me demande pas mon avis.

Mais on vous le demande, à vous.

Rupert Darwall évoque les sombres origines de l’environnementalisme.

En plus d’être auteur de deux bouquins, The Age of Global Warming: A History (2013) et Green Tyranny: Exposing the Totalitarian Roots of the Climate Industrial Complex (2017) dont il est question ici, Rupert Darwall est consultant en stratégie pour diverses organisations et analyste politique. Il a écrit de nombreux articles pour des journaux comme The Spectator, le Wall Street Journal, National Review, le Daily Telegraph, le New York Post, Prospect, et Financial Times. Il fait partie de la CO² Coalition, dont l’objectif est d' »éduquer les leaders d’opinion, les décideurs et le public sur l’importante contribution du dioxyde de carbone et des combustibles fossiles à nos vies et à l’économie. »

Son point de vue est un peu biaisé lorsqu’il s’agit de défendre le modèle du tout-pétrole: je doute que le fracking soit plus qu’un dernier recours ou qu’il soit écologiquement anodin. Je publierai à ce sujet l’analyse très différente de Elliott Freed sur le sujet du pétrole et de l’énergie [Addendum 24/04: la peste soit de mon incroyable distraction, je l’ai déjà publié]. Je publie ici Rupert Darwall pour son historique du mouvement « vert » ou, comme il le désigne, du complexe industriel du climat. Je n’ai pas lu le bouquin mais il ne mentionne pas dans l’interview la motivation première de l’Allemagne, d’ordre plus pratique qu’idéologique, puisqu’ils ne disposent évidemment d’aucune ressource pétrolière nationale et que leur agriculture et leur élevage sont largement insuffisants pour leur permettre l’autonomie – excellente raison pour vouloir annexer la France.

Voici une interview, qui date de début 2018, avant qu’on ne parle (plus que) du Forum Economique Mondial, du Grand Reset et du Green New Deal – et avant la présente redistribution des cartes sous formes de « sanctions économiques ». Il y fait le lien entre la célèbre doctrine eugéniste et l’environnementalisme ainsi qu’un bref historique de ses incarnations politiques ultérieures.

On comprendra en (re)lisant cet article sur le greenwashing que si leurs successeurs actuels s’inscrivent également dans la tradition eugéniste, il est aussi judicieux de leur confier la préservation de la Nature que de confier ses enfants à Michel Fourniret ou pire, la France à Emmanuel Macron – qui veut, notez au passage, un premier ministre « écologique ».

On fera aussi et surtout un lien utile entre le suicide énergétique occidental voulu par ses élites et leur vieille ambition malthusienne de dépopulation – en bon français, de génocide.

Source.


Traduction

Rupert Darwall évoque les origines inquiétantes de l’environnementalisme

RENCONTRES PRIVÉES: ÉPISODE II

Par Ben Weingarten | 31 janvier 2018

Rupert Darwall présente son nouveau livre, Green Tyranny : Exposing the Totalitarian Roots of the Climate Industrial Complex [La tyrannie verte : les racines totalitaires du complexe industriel du climat dénoncées], à Ben Weingarten. Vous pouvez regarder leur interview ci-dessous et lire la transcription complète de leur discussion, légèrement modifiée pour plus de clarté.

Ben Weingarten: Rupert, dans Green Tyranny, vous écrivez « Pratiquement tous les thèmes du mouvement environnemental moderne sont préfigurés » dans le soutien des nazis à l’énergie éolienne dans les années 1930. Expliquez-nous cela.

Rupert Darwall: Si on examine les actions des nazis dans les années 1930 et leur politique environnementale, on constate que pratiquement tous les thèmes que l’on retrouve dans le mouvement environnemental moderne sont ceux des nazis. Il se trouve que, historiquement, les nazis ont été le premier parti politique au monde à avoir un programme d’énergie éolienne. Il se trouve également qu’ils étaient contre la consommation de viande [NdT. à propos] et qu’ils considéraient comme un énorme gaspillage le fait que tant de céréales servaient à nourrir le bétail plutôt qu’à faire du pain. Il se trouve aussi qu’ils avaient l’équivalent de règles d’économie de carburant parce que leur essence était la plus chère d’Europe et que très peu de gens conduisaient des voitures… Le fait le plus remarquable que j’ai trouvé est cette citation d’Adolf Hitler, qui a dit un jour à un assistant: « La politique ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est de changer le mode de vie des gens. » Ça pourrait être… C’est extraordinairement contemporain. Ça résume le mouvement environnemental moderne. Il s’agit de changer le mode de vie des gens.

Ben Weingarten: Le sous-titre de votre livre est « Les racines totalitaires du complexe industriel du climat dénoncées ». Vous parlez des pratiques nazies axées sur l’environnementalisme, et vous étudiez comment les socialistes se sont mêlés au fil du temps à ces anciens nazis. Expliquez-nous le lien entre le nazisme et le communisme, et le parcours depuis cette union [initiale] jusqu’au mouvement climatique actuel.

Rupert Darwall: Ce lien est profondément ancré dans l’histoire de l’Allemagne, dans l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre, parce que au cours des 30 premières années après 1945, l’Allemagne… l’Allemagne de l’Ouest, en fait, était un modèle de démocratie occidentale. Je cite dans le livre un écrivain de gauche qui se plaint que le SPD (Parti Social Démocrate d’Allemagne), le parti de gauche, l’équivalent des Démocrates, a délaissé la lutte des classes pour adopter le mode de vie américain. L’Allemagne est devenue  » une Amérique intégrée à l’Europe « . Cela s’est mis à changer dans les années 1970. Dans aucun autre pays d’Europe occidentale ni en Amérique, on n’a vu un tel afflux de radicaux d’extrême gauche – la Nouvelle Gauche, l’Ecole de Francfort – accéder au pouvoir dans les années 1980 et 1990. Ce qui est très significatif, c’est la façon dont la Nouvelle Gauche, ces radicaux extrémistes, ont embrassé les prises de position environnementales des nazis.

Ben Weingarten: Expliquez-nous la logique tordue et perverse qui mène de l’anticapitalisme à l’environnementalisme. Où ces points de vue se croisent-ils?

Rupert Darwall : Ben, vous avez mis le doigt dessus… l’anticapitalisme est le trait d’union, de même que l’anti-liberté individuelle. Et que l’on désigne ces idéologies comme étant d’extrême gauche ou d’extrême droite, ce sont ces éléments qui les unissent. Pour l’extrême droite, les catégories de base sont liées à la biologie et à la race. Pour l’extrême gauche, c’était autrefois les classes sociales. Mais l’extrême gauche a abandonné la classe ouvrière, lorsque celle-ci ne s’est pas révoltée comme Marx et Engels l’avaient prédit. Elle a en fait abandonné la rationalité et la classe ouvrière, et a déclaré : « La classe ouvrière a été ensorcelée par le consumérisme », etc. [NdT. voir mon petit article sur Reiser – j’insiste] Elle a ensuite adhéré à la politique irrationnelle que pratiquait l’extrême droite. Ce fut donc l’une des façons dont l’extrême-gauche se tourna vers… les attitudes antirationnelles et nihilistes des nazis.

Ben Weingarten: C’est fascinant. Dans votre livre, vous passez en revue diverses idéologies et vous montrez qu’elles construisent une coalition autour de plusieurs facteurs, l’anticapitalisme en tant que tel… et aussi l’environnementalisme et le mouvement anti-guerre. Et pourtant, lorsqu’il est question de changement climatique, il s’agit théoriquement de science, et non d’idéologie politique. N’est-ce pas là par définition un point critique?

Rupert Darwall: Ce qu’il faut comprendre et ce que j’ai appris, en fait, en écrivant ce livre, c’est qu’il faut regarder les actes plutôt que les paroles. Face au changement climatique, nous sommes censés recourir à l’énergie éolienne et solaire. Mais lorsqu’on donne le choix aux Allemands entre la réduction des émissions de carbone et l’abandon de l’énergie nucléaire, ils choisissent d’abandonner l’énergie nucléaire. De tous les pays d’Europe occidentale, l’Allemagne est traditionnellement la plus hostile à l’énergie nucléaire. Le mouvement pacifiste des années 1970 est en fait né d’une manifestation anti-nucléaire – le nucléaire civil. Et il s’est très vite mué en mouvement – lorsque Reagan [a été élu] et [a encouragé] le développement des armements et ainsi de suite, les Pershing et les missiles de croisière – il est passé de l’anti-nucléaire civil à l’anti-développement des armements occidentaux en réponse aux [missiles] SS-20 soviétiques. Tous ces éléments se rejoignent donc. Mais comme je le dis dans mon livre, le réchauffement climatique sert de prétexte à un programme environnemental radical. Leur objectif premier n’est pas là… Il faut le chercher ailleurs.

Ben Weingarten: Vous écrivez, et c’est très pertinent, « Le passage au vert de l’Europe a été le prix payé par l’Occident pour avoir remporté la guerre froide. » Serait-il juste de dire que le mouvement écologiste d’aujourd’hui est en fait une nouvelle phase de la guerre froide?

Rupert Darwall: L’Allemagne de l’Ouest était la cheville ouvrière de l’Alliance Atlantique en Europe. Le Kremlin a décidé d’installer ces SS-20 et a menacé de couper l’Alliance Atlantique en deux, car ces missiles étaient en mesure de frapper l’Europe mais pas les États-Unis. Il y avait donc une grande asymétrie. Et c’est Helmut Schmidt, le leader ouest-allemand du SPD, qui a été le premier à s’en inquiéter en déclarant que cela menaçait l’avenir de l’Alliance Atlantique, [et] que l’OTAN devait se rééquilibrer. Un dirigeant allemand a donc déclaré que nous devions installer des missiles nucléaires à moyenne portée en Allemagne de l’Ouest. Cela a provoqué une énorme réaction négative en Allemagne de l’Ouest, que l’extrême gauche et l’Union Soviétique ont exploitée. Cela a vraiment complètement déstabilisé la politique allemande. Cela l’a fait basculer à gauche. Le SPD ne s’en est jamais remis. Cela a conduit à la montée des Verts, et les Verts, fondés en 1980, sont très rapidement devenus un mouvement pacifiste. Et un grand nombre de personnes dans le mouvement pacifiste étaient aussi des Verts. Tous ces courants se sont donc regroupés.

Ce qui est intéressant, c’est que la guerre froide fut gagnée à la fin des années 80. Qui en est sorti vainqueur? Ce sont les Verts. On connaît la phrase célèbre… « la longue marche à travers les institutions » [NdT. slogan inventé par le militant étudiant communiste Rudi Dutschke vers 1967 pour décrire sa stratégie pour établir les conditions de la révolution]. C’est ce qu’ils ont fait, et ils ont abouti en 1998, à la première coalition  » rouge-vert  » à Berlin. Ils ont pris le contrôle de toutes les institutions, puis ils ont pris le contrôle du gouvernement fédéral grâce à la coalition rouge-vert.

Ben Weingarten: L’influence allemande est essentielle dans votre livre, mais vous soulignez également l’influence de la Suède. On ne pense pas traditionnellement à la Suède comme à une puissance dominante, pourtant vous soulignez qu’elle est critique en matière d’environnementalisme, et vous vous concentrez également sur la personne et l’impact, en particulier, d’Olof Palme. Expliquez-nous en quoi consiste le « soft power » de la Suède en matière d’environnement.

Rupert Darwall: Oui, lorsqu’il s’agit d’exposer les racines totalitaires de ceci [le « complexe industriel climatique »], celles des allemands, des nazis, si vous voulez, sont évidentes. Qu’en est-il de la Suède? La Suède est-elle totalitaire? En fait, la Suède connaît une forme de totalitarisme mou. Ils ont eu un gouvernement social-démocrate. Ça a été le plus long gouvernement à parti unique, qui a duré des années 1920 aux années 1970, donc [il a eu] un impact extraordinaire, extraordinaire sur la Suède. C’est ce parti qui a créé la Suède moderne. Les sociaux-démocrates suédois peuvent revendiquer une descendance en ligne directe de Marx et Engels. Et ils croient en l’ingénierie sociale. Ils ont pratiqué l’ingénierie sociale dans la Suède moderne, et ils ont utilisé des outils de contrôle social pour changer la façon dont les gens pensent, pour changer la façon dont les gens se comportent. Il y a une citation dans le livre d’Olof Palme qui disait alors qu’il était ministre de l’éducation : « Nous n’enseignons pas aux gens l’individualité, nous leur apprenons à être membres d’un groupe. » Et un fonctionnaire de l’éducation a déclaré: « Nous croyons en la liberté de renoncer à la liberté. » Ce n’est pas comme les régimes de l’ancien bloc de l’Est, c’est un régime très… Je pense qu’on l’appelle à juste titre un régime totalitaire mou.

Vous [mentionnez] l’impact de la Suède sur la politique environnementale… [il est] largement sous-estimé. Ce pays de 12 millions d’habitants a donné le coup d’envoi du [mouvement] environnemental moderne, au niveau mondial – ce n’est pas Rachel Carson ni la Journée de la Terre, c’est la Suède qui a lancé la politique de l’environnement à l’échelle mondiale. Elle a convoqué la première conférence des Nations Unies sur l’Environnement en 1972 à Stockholm, celle qui a inauguré la série de conférences des Nations Unies sur le climat, en passant par Rio, Kyoto, Paris, etc. Ils ont également introduit la thématique des pluies acides à l’échelle mondiale. Ils ont lancé la guerre contre le charbon… Dans un premier temps, par rapport aux pluies acides, ils souhaitaient mettre en place un vaste programme d’énergie nucléaire, et ils ont cherché à diaboliser le charbon. Sans énergie nucléaire, il faut du charbon, or le charbon est sale et détruit les forêts et les lacs. Et d’ailleurs, il provoque le changement climatique. La Suède a été le premier pays à parler du changement climatique. Olof Palme parlait déjà de changement climatique en 1974, en novembre 1974. A l’époque, Al Gore était encore étudiant en droit. Sur le sujet du changement climatique, ils ont donc devancé tout le monde.

Ben Weingarten: Vous qualifiez le mouvement des pluies acides de répétition générale du mouvement actuel de réchauffement global et de changement climatique. Quelles sont les implications de cette histoire de pluies acides?

Rupert Darwall: L’histoire des pluies acides est méconnue et elle mérite d’être racontée. Il s’agit d’un véritable scandale scientifique. Ses parallèles avec le réchauffement climatique sont très intéressants. Les pluies acides et le réchauffement climatique ont tous deux été exploités par les Suédois dans le cadre de la guerre contre le charbon. Les deux ont majoritairement impliqué les mêmes personnes. Le premier président du GIEC [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] était suédois, c’était un proche d’Olof Palme et c’est lui qui a rédigé le premier rapport gouvernemental sur les pluies acides. Les académies scientifiques nationales d’Amérique du Nord et d’Europe occidentale ont unanimement déclaré:  » Les données scientifiques sur les pluies acides sont plus certaines que celles sur le changement climatique « . Il est intéressant de noter que cette affirmation était erronée… Les sols, les forêts, les lacs et les cours d’eau n’étaient pas acidifiés par des pluies acides causées par les émissions des centrales électriques, elles ont été causées par les changements dans la gestion des terres. Si on prend l’exemple des Adirondacks, on voit à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle l’industrie du bois faire son apparition. On a abattu beaucoup d’arbres. On a brûlé les souches. Cela a modifié le sol, qui était auparavant très acide et qui acidifiait les lacs. Ça les a modifiés. Ça a réduit leur acidité. On trouvait à l’époque du poisson sauvage, du saumon. Lorsque le [Président William] McKinley a été assassiné, Theodore Roosevelt passait ses vacances à y pêcher. On y attrapait du poisson.

Puis les écologistes sont intervenus pour dire:  » Il faut laisser ces arbres.  » Le sol s’est ré-acidifié. La réalité scientifique était que l’acidification était causée par la formation des sols et les changements dans les modes de gestion des terres. Le plus intéressant, le vrai scandale, c’est que l’EPA [Agence de Protection de l’Environnement américaine] savait que ces données scientifiques étaient fausses et supprimait ces données au moment où les Clean Air Act Amendments [NdT. lois contre les pluies acides] étaient adoptés. Ils ont ensuite, ce qui est une honte, dénigré le principal scientifique qui avait formulé cette critique. Ils l’ont accusé de ne pas être un véritable scientifique. Ils ont fait machine arrière quand il a menacé de les attaquer en diffamation et de les traîner en justice. Ils lui ont envoyé des excuses par FedEx. Ils ont ensuite continué à mentir en disant: « En fait, ce n’est pas parce qu’il aurait pu se tromper sur le plan scientifique, mais parce que nous n’étions pas d’accord avec ses conclusions, c’est ça qui lui a déplu. » En privé, ils étaient en fait d’accord avec ses conclusions et pourtant, à ce jour, sur le site web de l’EPA, ils soutiennent que ce sont les pluies acides qui provoquent l’acidification des lacs.

Ben Weingarten: Le changement climatique est-il une fraude?

Rupert Darwall: Je n’utiliserais pas le mot fraude. Ma critique est de deux ordres. Tout d’abord, il a été politisé dès le départ, comme le montre très clairement le livre. Le réchauffement climatique a été instrumentalisé – il a en quelque sorte été créé. Ses fondements scientifiques ont été dégagés pour des raisons politiques. Ensuite, il y a la manière dont la science est présentée. Elle est présentée de manière systématiquement biaisée. Les incertitudes, les hypothèses et les professions de foi ne font l’objet d’aucune critique. Il en résulte une vision très unilatérale de la science, ce qui est une piètre version de la science. Le manque d’ouverture à la critique, le fait que les personnes qui remettent les choses en question, les prévisions et ainsi de suite, soient délégitimées et qu’on leur dise qu’elles sont des négationnistes du climat est fondamentalement anti-scientifique. Je n’utiliserais donc pas le mot « fraude ». Ma première critique serait qu’il a toujours été politique. Il a été développé dans un but politique. Ma deuxième critique concerne la façon dont la science est présentée. Dans les chapitres consacrés à la création du GIEC [Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Changement Climatique], il est très clair que [pour obtenir] les politiques visées, [les politiciens favorables au changement climatique] devaient prouver qu’il y aurait une catastrophe, ce qu’ils nomment une « transformation », une sorte de transformation écologique, pour justifier la réduction des émissions. Ils ont donc procédé à une rétro-ingénierie qui remonte de cette conclusion jusqu’à la théorie scientifique, et ainsi de suite.

Ben Weingarten: La théorie du changement climatique, telle qu’elle est communément admise, ressemble à ceci: le climat est en train de changer. En tant qu’êtres humains, nous contribuons à ce changement, qui pourrait se traduire par une hausse des températures. Et nous devons restreindre notre activité afin de contrer tous ces effets potentiellement catastrophiques », ce qui aboutit au final à une redistribution massive des richesses du Premier Monde vers le reste du monde. Comment cette opinion a-t-elle pu s’imposer aux élites du monde universitaire, à la culture populaire et aux médias? L’attribuez-vous aux actions du « complexe industriel du climat », comme vous l’appelez?

Rupert Darwall : Quand on parle du complexe industriel du climat… tout d’abord, on parle de fondations américaines multimilliardaires. On parle des différents fonds Rockefeller, de Pew, de MacArthur. De toutes ces fondations gigantesques qui financent ce genre de choses depuis l’époque où la fondation Rockefeller a financé l’Ecole de Francfort. Lorsque l’Ecole de Francfort, ces universitaires post-marxistes d’extrême-gauche allemands, ont fui l’Allemagne nazie, ils sont venus en Amérique. Leur séjour dans ce pays a été en partie financé par ces fondations. Leur retour a été financé par l’une des fondations Rockefeller. Ils sont impliqués dans ce jeu depuis très longtemps, et à cela s’ajoutent tous les climatologues et les milliards de dollars de financement de la recherche sur le climat. [Les climatologues] dépendent de cet afflux. Ils doivent poursuivre dans cette voie s’ils veulent continuer à recevoir des subventions. Et ensuite, il y a les [mouvements] éoliens et solaires. Et ce ne sont pas des milliards, mais des centaines de milliards [de dollars qui soutiennent les organisations concernées]. C’est colossal.

Et en première ligne, il y a ce que j’appelle les « troupes de choc » du complexe industriel du climat: les ONG. Il [ne] s’agit [pas seulement] des gens du World Resources Institute – qui incarne le côté intellectuel le plus respectable – il y a aussi les gens de terrain, comme Greenpeace et Friends of the Earth, les Bill McKibben de ce monde. Là encore, quand on voit d’où vient leur argent, c’est en grande partie de ces grandes fondations, celles de la côte ouest. Il vient aussi des milliardaires de la Silicon Valley. On a donc affaire à quelque chose de très grand, de très puissant et d’extrêmement bien financé.

Ben Weingarten: Ce complexe industriel du climat a fait adopter des politiques d’énergie verte dans toute l’Europe. Quel en a été l’impact?

Rupert Darwall: L’impact concret a été une énorme augmentation des coûts de l’énergie. Il y a un graphique dans [le livre] que j’appelle le « bâton de hockey des énergies renouvelables » [NdT. la croissance en bâton de hockey est une croissance soudaine et extrêmement rapide après une longue période de croissance linéaire] parce qu’il montre qu’à partir d’un certain niveau, les coûts énergétiques ne cessent d’augmenter. Ainsi, les Allemands et les Danois paient le kilowatt/heure environ 30 centimes d’euro, qui correspondent plus ou moins aux centimes américains. Alors qu’aux États-Unis, le prix est de 10 à 12 cents américains par kilowatt/heure. Lorsque le ministre allemand de l’énergie verte a déclaré que les fournisseurs d’énergie allaient passer à l’énergie éolienne et solaire, il a ajouté que cela ne coûterait pas plus que l’équivalent d’une boule de glace sur la facture mensuelle d’électricité. Cette boule de glace coûtera 1 trillion d’euros jusqu’en 2030. C’est la boule de glace la plus chère de l’Histoire.

Ben Weingarten: Une autre boule de glace très coûteuse nous vient de l’Accord de Paris sur le Climat. Vous écrivez que le débat autour de cet accord est un « combat pour l’âme de l’Amérique ». Expliquez-nous ce que vous entendez par là.

Rupert Darwall: Oui. Il y a deux raisons à cela. La première raison est que pour faire aboutir l’accord de Paris et le mettre en œuvre, Barack Obama a dû fondamentalement subvertir l’esprit de la Constitution des États-Unis. L’Accord de Paris est un traité qui n’a pas été soumis au Sénat, il a été ostensiblement conçu de manière à ce qu’il n’ait pas besoin d’être soumis au Sénat. Dans le même ordre d’idées, le Clean Power Plan a été élaboré par l’EPA. Il n’a été soumis à aucune des deux chambres du Congrès. Alors que lorsqu’il s’agissait des pluies acides, les Amendements à la Loi sur la Pureté de l’Air sont passés par les deux chambres du Congrès. Une question comme celle des pluies acides a donc été traitée correctement, par voie législative, alors qu’avec le dioxyde de carbone et le réchauffement climatique – qui est un problème économique beaucoup plus important – le Congrès a été ignoré. Voilà la première raison.

La deuxième raison est liée au comportement du complexe industriel du climat et à la stratégie qu’il emploie pour gagner la bataille, qui consiste à fermer le débat, à délégitimer la dissidence et à réduire les gens au silence. L’avant-dernier chapitre du livre s’intitule « La spirale du silence ». Il s’agit de la notion qui dit que lorsque les gens n’entendent pas d’arguments s’exprimer sur la place publique, ils cessent de les formuler eux-mêmes. Ils cessent même de savoir ce qu’ils croient… Donc il est possible de supprimer le débat, de supprimer les arguments, non pas en présentant un argument, mais en s’assurant simplement qu’il n’y en a aucun. Et je pense que… en fin de compte, la Constitution des États-Unis s’articule autour du Premier Amendement, le droit à la liberté d’expression, mais c’est là un principe formel. La vraie question est l’essence même de la capacité à s’exprimer librement, et c’est ce qui est en danger.

Selon ma perception, il existe une autre dimension, c’est de tenter de rendre l’Amérique plus semblable à l’Europe. L’Europe est un continent de lassitude. C’est un continent en déclin. C’est un continent où on pense que l’énergie doit être rationnée, que les choses doivent être préservées. L’Amérique, c’est le dynamisme, c’est un avenir meilleur, et cet avenir meilleur – il n’y a rien qui illustre mieux cet avenir meilleur que la révolution du fracking. C’est ce qui s’est produit de plus extraordinaire dans le domaine de l’énergie depuis des décennies, car on nous disait que le pétrole s’épuisait, que nous avions atteint le « pic pétrolier », que la production allait diminuer. Ce pétrole a toujours été là, mais jusqu’à l’arrivée de la fracturation horizontale, il ne pouvait pas être commercialisé. Et regardez ce qui s’est passé, ça a transformé… Il y a une abondance d’énergie. Et l’Amérique dans ce qu’elle a de meilleur est un pays d’abondance. Et les écologistes nous disent: « Non, vous n’avez pas le droit. Vous devez le laisser dans le sol. Vous devez être pauvres. Vos lendemains seront moins riches que votre présent. » Pour moi, c’est fondamentalement anti-américain.

Ben Weingarten: Dans la même veine, il y a la croyance et la tradition américaines profondément ancrées dans le capitalisme de libre marché, en tant que facteur essentiel de l’exploitation de ressources limitées et de la création d’abondance à partir de celles-ci. Il y a une citation dans votre livre que j’aimerais que vous développiez et qui a trait à ce point. Vous écrivez: « Le changement climatique est une éthique pour les riches: Il légitime les grandes accumulations de richesses. En s’engageant à le combattre, les chefs d’entreprise et les milliardaires respectueux du climat ne sont pas considérés comme faisant partie du dixième des 1% les plus riches. Cela signifie un changement profond dans la nature et la moralité du capitalisme. » Pouvez-vous nous donner plus de détails à ce sujet?

Rupert Darwall: Oui. Pour reprendre le dernier point, Adam Smith a dit que ce n’est pas par charité que le boulanger […] produit du pain, c’est en raison de son intérêt personnel – que dans une société de marché capitaliste, les gens font des choses les uns pour les autres, non pas en vertu de bons sentiments, mais parce qu’il est dans leur intérêt de le faire. Lorsque on entend des capitalistes dire: « Je vais faire quelque chose, même si cela me coûte », cela nous interroge. Pourquoi les milliardaires de la Silicon Valley soutiennent-ils l’énergie verte alors que nous savons que cette énergie coûte cher? Ils sont fabuleusement riches, non? Ils sont incroyablement riches et ils sont incroyablement puissants. Comment défendre cette richesse contre les prédateurs? Il suffit de dire, « Nous sommes là pour sauver la planète. Nous combattons ces méchants capitalistes qui détruisent la planète, qui rendent votre air et celui de vos petits-enfants irrespirable… Nous combattons ces gens. Nous sommes du côté du bien et du sauvetage de la planète. » Je pense que leur motivation est en grande partie liée à la préservation de leur richesse et du pouvoir qu’ils ont acquis.

Ben Weingarten: Face à la situation politique dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, où il y a un ethos dominant, encore une fois, parmi les élites et les universitaires, dans le gouvernement et la culture, sur le changement climatique, où ils perpétuent et propagent cette perspective en permanence, quels sont les talons d’Achille qui peuvent être exploités pour rivaliser dans cette bataille d’idées?

Rupert Darwall: Le coût le plus élevé pour les partis de gauche, c’est que les partis de gauche étaient censés être les défenseurs des travailleurs. Ils étaient censés dire, « Les intérêts de la classe ouvrière… Nous représentons les intérêts des travailleurs. Ce sont là les intérêts que nous allons défendre. » En fait, ils se sont vendus aux milliardaires verts. Les milliardaires verts ont acheté le Parti Démocrate. Il existe une grande divergence entre ceux qui ont l’argent, les dirigeants, les politiciens, les élites et la base des démocrates. Et c’est là que se situe notre principale opportunité. C’est la principale opportunité au niveau politique. L’opportunité du point de vue économique est simplement que tout ça coûte très cher. Les énergies renouvelables sont incroyablement chères. Les gens veulent-ils payer plus cher leur électricité ou moins cher? C’est clair, ils veulent payer moins.

Tout parti politique… digne de ce nom peut s’attaquer à cela. La gauche est là, assise, en attendant d’être totalement détruite parce qu’elle s’est vendue aux écologistes, qui n’ont nullement à cœur les intérêts des travailleurs. Qui en fait méprisent les travailleurs. Ils méprisent leur goût, ils méprisent leur désir d’une vie meilleure, ils méprisent leur désir de consommation.

BEN WEINGARTEN est Chargé de Recherche au London Center for Policy Research, Collaborateur Principal au Federalist et Fondateur et PDG de ChangeUp Media LLC, une société de conseil en médias et de production dédiée à la promotion des principes conservateurs. Vous pouvez trouver son travail sur benweingarten.com, et le suivre sur Facebook et Twitter.


Texte original

Rupert Darwall on the Alarming Roots of Environmentalism

CLOSE ENCOUNTERS: EPISODE II

By Ben Weingarten | January 31, 2018

Rupert Darwall discussed his new book, Green Tyranny: Exposing the Totalitarian Roots of the Climate Industrial Complex, with our own Ben Weingarten. Watch their interview below along with a full transcript of their discussion, slightly modified for clarity.

Ben Weingarten: Rupert, in Green Tyranny you write “Virtually all the themes of the modern environmental movement are pre-figured” in the Nazi’s support of wind power in the 1930s. Explain this.

Rupert Darwall: If you look at what the Nazis were doing in the 1930s, in their environmental policies, virtually every theme you see in the modern environmental movement, the Nazis were doing. It happens to be historical fact that the Nazis were the first political party in the world to have a wind power program. It also happens to be a fact that they were against meat eating, and they considered…it…terribly wasteful that so much grain went to feed livestock rather than to make bread. It’s also the case that they had the equivalent of fuel economy rules because they had the most expensive gasoline in Europe and so they basically had very few people driving cars…I think actually the most extraordinary thing that I came across was this quote from Adolf Hitler where he told an aide once, “I’m not interested in politics. I’m interested in changing people’s lifestyles.” Well, that could be…That’s extraordinarily contemporary. That is what the modern environmental movement is all about. It’s about changing people’s lifestyles.

Ben Weingarten: And the subtitle of your book is “Exposing the Totalitarian Roots of the Climate Industrial Complex.” You have Nazi practices that are focused on environmentalism, and you explore how the socialists have thrown in over time with those former Nazis. Explain the link between Nazism and Communism, and the trajectory from that [initial] union to today’s climate movement.

Rupert Darwall: It’s really embedded in German history, in post-war German history because in the first 30 years after 1945, Germany…West Germany, that is, was a model Western democracy. There’s a left wing writer I quote in the book who complains that the SPD (Social Democratic Party of Germany), the left of center party, the equivalent of the Democrats, gave up the class war and embraced the American way of life. And Germany was like “America embedded in Europe.” That began to change in the 1970s. There is no other country in Western Europe and America that had such an influx of far left radicals — the New Left, the Frankfurt school — rising to power through the 1980s and 1990s. And what is very significant is how the New Left, these extremist radicals, embraced the environmental positions of the Nazis.

Ben Weingarten: Explain the twisted and perverse logic that takes us from anti-capitalism to environmentalism. Where do those views intersect?

Rupert Darwall: Well Ben you absolutely put your finger on it…anti-capitalism is the uniting thing, and anti-freedom of the individual. And whether you care to call it extreme left or extreme right, those are the things that unite those ideologies. Now with…if you like, the extreme right, the basic categories are to do with biology and race. And with the extreme left, it used to be class. But what you had is the extreme left give up on the working class, when the working class didn’t revolt as Marx and Engels predicted. They essentially gave up on rationality, and they gave up on the working class, and they said, “The working class have been bewitched by consumerism,” and so forth. And so they therefore bought into the irrational politics of what had been, if you like, the far right. So that’s another kind of way that the far left twisted itself into…the anti-rational, the nihilistic positions of the Nazis.

Ben Weingarten: And it’s fascinating. In your book, you walk through various ideologies and show them building a coalition around several factors, anti-capitalism in and of itself…environmentalism and the anti-war movement as well. And yet when we talk about climate change, we’re theoretically talking about science, not political ideology. Isn’t that a critical point in and of itself?

Rupert Darwall: The thing to understand and the thing I learned, in fact, in writing this book, is you have to look at what people actually do rather than what they say. With climate change, we are meant to have wind and solar. But when Germans are given a choice…whether they want to cut carbon emissions, or whether they want to close down nuclear power, they choose to close down nuclear power. And of all the countries in Western Europe, Germany has had this tradition of being most hostile to nuclear power. The peace movement of the 1970s actually arose from…an anti-nuclear power — civil nuclear power — protest. And it very quickly morphed into anti – when Reagan [was elected] and [spurred] the arms build-up and so forth, the Pershing and the cruise missiles – it turned from anti-civil nuclear power to anti-the Western arms build-up in response to the Soviet SS-20s [missiles]. So all these things come together. But as I put it in the book, global warming is a pretext for a radical environmental agenda. It is not the primary cause that they’re seeking…You have to look for that elsewhere.

Ben Weingarten: And you write, and this is so pertinent, “The greening of Europe was the price the West paid for winning the Cold War.” Would it be fair to say that the environmentalist movement today is in effect another phase of the Cold War?

Rupert Darwall: West Germany was the linchpin of the Atlantic Alliance in Europe. The Kremlin decided to put in those SS-20s and it threatened to cut the Atlantic Alliance in two, because these missiles could hit Europe but they couldn’t hit the United States. So there was a big asymmetry. And it was Helmut Schmidt, the SPD West German leader, who first raised the concern about this when he said this threatens the future of the Atlantic Alliance, [and] NATO must rebalance. And so you had a German leader saying we need to put these medium range nuclear missiles into West Germany. Now that provoked a tremendous backlash in West Germany which the far left exploited, and which the Soviet Union exploited. And it led to…It really completely destabilized German politics. It took it to the left. The SPD have really never recovered from that. It led to the rise of The Greens, and The Greens, founded in 1980, very quickly became the peace movement. And a huge proportion of people in the peace movement were also greens. So all these strands came together.

Now the interesting thing is…the Cold War is won at the end of the 1980s. Who are the people who came out on top? It was people like The Greens. And there’s the famous phrase…about the “long march through the institutions.” That is what they did, and they ended up in 1998, with the first “red-green” coalition in Berlin. They took over all the institutions, and then they took over the federal government in the red-green coalition.

Ben Weingarten: Now the German influence is critical to your book, but you also emphasize the influence of Sweden. We…don’t traditionally think of Sweden as a dominant power, yet you emphasize that they are critical when it comes to environmentalism, and you also focus on the figure and impact, in particular, of Olof Palme. Walk us through Sweden’s “soft power” when it comes to the environment.

Rupert Darwall: Yeah, when we talk about exposing the totalitarian roots of this [the “climate industrial complex”], the German, the Nazi one, if you like, explains itself. What about Sweden? Is Sweden totalitarian? Well, it’s a form of soft totalitarianism [in Sweden]. They’ve had a social democratic government. It was the longest one-party rule from about the 1920s into the 1970s, so [it had an] extraordinary, extraordinary impact on Sweden. This is the party that created modern Sweden. The Swedish Social Democrats can claim direct lineal descent from Marx and Engels. And they believe in social engineering. They have socially engineered modern Sweden, and they used tools of social control to change the way people think, to change the way people behave. There’s a quote in the book from Olof Palme when he was education minister saying, “We don’t teach people individuality, we teach them to be members of a group.” And then there’s an education bureaucrat who says, “We believe in the freedom to give up freedom.” So this is…It’s not like the regimes of the former Eastern Bloc but it’s a very…It’s I think rightly called a soft totalitarian regime.

Now you…[mention] the impact of Sweden on environmental politics…[it is] enormously underestimated. This country of 12 million people, it kicked off the modern environmental [movement], at a global level — not Rachel Carson and Earth Day, but the global politics of the environment was started by Sweden. They called for the first UN Environment Conference in 1972 in Stockholm, which started the string of UN climate conferences going through Rio, Kyoto, Paris and so forth. They also put acid rain on the world. They launched the war on coal…First of all with acid rain, they wanted to have a huge nuclear power program, and they wanted to raise the specter of coals. If you don’t have nukes you have to have coal, and coal is dirty and it destroys the forests and lakes. And by the way, it causes climate change. And so, Sweden is the first country to talk about climate change. Olof Palme was talking about climate change in 1974, in November 1974. That’s when Al Gore was still at law school. This way predates anyone else on climate change.

Ben Weingarten: You characterize the acid rain movement as being the dry run in effect for today’s global warming and climate change movement. What are the implications of the history of acid rain?

Rupert Darwall: The acid rain history is not well known and it needs to be told. It is a genuine scientific scandal. There are very interesting parallels with global warming. Acid rain and global warming were both used by the Swedes for the war on coal. They both involved many of the same people. The first chair of the IPCC happened to…He was a Swede, he was close to Olof Palme and he wrote the first government report on acid rain. The national scientific academies in North America and in Western Europe all said, “The science of acid rain is more certain than any other form of…More certain than climate change.” And the interesting thing is it turned out to be wrong…Soils and forests and lakes and streams weren’t being acidified by acid rain caused by power station emissions, it was to do with changes in land use. So if you take the Adirondacks for example, what had happened there was that in the late 19th century, early 20th century, the lumber industry came along. It cut a lot of trees. It burned the stumps. And that changed the soil from being a very acidic soil where the lakes were acidified. It changed them. It reduced the acidity. So you had game fish, you had salmon. So when [President William] McKinley was assassinated, Theodore Roosevelt was actually on a fishing holiday up there. You could catch fish.

Then the conservationists came and said, “You gotta leave those trees.” The soil re-acidified. The actual science was about acidification being caused by soil creation and changes in land use. Now the truth of this became known just as the Clean Air Act Amendments were being passed by the Congress in the U.S. And what’s really interesting, here’s the real scandal, is the science was known to be untrue by the EPA, as these anti-acid rain laws were being passed and the EPA suppressed the science. They then, quite disgracefully, blackened the name of the leading scientist who developed this critique. They accused him of not being a proper scientist. They backed down when he threatened to libel them, said he’d take them to court. They FedExed an apology to him. They then further lied when they said, “Well actually, he might have got the science wrong, but we disagreed with his conclusions, that was wrong.” In private, they actually agreed with his conclusions and yet to this day you go to the EPA website and they say acid rain causes lakes to acidify.

Ben Weingarten: Is climate change a fraud?

Rupert Darwall: I wouldn’t use the word fraud. What my criticism is, is two-fold. First of all, it was politicized right from the word “go,” as is very clear from the book. Global warming was used — it was kind of created. The science of it was unearthed for political reasons. Secondly is the way that the science is being presented. And the science is being presented in a systematically biased way. There is not criticism of the uncertainties, of the assumptions, of leaps of faith involved. So one’s getting a very one-sided view of the science, and that is bad science. The lack of openness to criticism, the fact that people who question the things, the forecasts and so forth, are delegitimized and told that they’re climate deniers is fundamentally anti-scientific. So I wouldn’t use the word fraud. My criticisms would be, first of all, it has always been political. It has been developed with a political purpose. And secondly, is the way that the science is being presented. And in the chapters on the creation of the IPCC [Intergovernmental Panel on Climate Change], that is very clear, that they had to…[to achieve] the policies they wanted, [climate change-backing politicians] needed to show that there’ll be a catastrophe, what they call a “transformation,” some kind of ecological transformation, to justify emissions cuts. So they back-engineered from that conclusion to the science, and so forth.

Ben Weingarten: Now the theory of climate change as it’s popularly held, goes something like this: The climate is changing. We as human beings are contributing to this change, potentially with temperatures rising. And we have to curb that activity in order to counter all of these potentially catastrophic effects,” ultimately culminating in the mass redistribution of wealth from the First World to the rest of the world. How did that come to be the prevailing opinion held by the elites in academia, pop culture, and media? And do you attribute it to the efforts of the “climate industrial complex” as you term it?

Rupert Darwall: When we’re talking about the climate industrial complex…first of all you’re talking about multi-billion [dollar] American foundations. We’re talking about the various Rockefeller funds, you’re talking about Pew, MacArthur. These huge, huge foundations who’ve been funding some of this stuff really since, well, the Rockefeller Foundation’s been funding [since] the [influx of the] Frankfurt School. When the Frankfurt School, these far-leftist, post-Marxist academics from Germany fled Nazi Germany, they came to America. Part of their time here was financed by these foundations. Their return was financed by one of the Rockefeller Foundations. They’ve been in this game for a very long time, and in addition to which, you then have all the climate scientists and the billions of dollars of climate funding research. They depend on that stream. They’ve got to keep this going to keep the grants coming. And then you’ve got the wind and solar [movements]. And that’s not billions, that’s hundreds of billions [of dollars supporting the relevant organizations]. It’s enormous.

And then out in front of those, you’ve got what I call the “shock troops” of the climate industrial complex: The NGOs. [These include] [n]ot just the people at the World Resources Institute, if you like — they’re the more respectable kind of intellectual end of it — but you’ve got the people who go out there, like Greenpeace and Friends of the Earth, the Bill McKibbens of this world. And again, when you look where they get their money, it comes a lot from these large foundations, West Coast foundations. And it comes from Silicon Valley billionaires. So we are talking about something that is very large, very powerful and extremely well financed.

Ben Weingarten: This climate industrial complex has pushed green energy policies throughout Europe. What’s been the impact?

Rupert Darwall: The actual impact has been a huge increase in energy costs. And there’s a chart in [the book]…which I call…the “Renewable Hockey Stick” because it shows that once you go up above a certain level basically…energy costs just go up and up and up. So if you’re looking at the Germans and Danes, they’re paying around 30 euro cents, which is more or less the same as U.S. cents per kilowatt hour. Whereas in the U.S., you’re paying around 10 to 12 U.S. cents per kilowatt hour. When the German green energy minister said that they were going to have the energy vendor, the transition to wind and solar, he said it would cost no more than the equivalent of a scoop of ice cream on your monthly electricity bill. That scoop of ice cream has turned out to cost 1 trillion euros to the 2030s. It is the most expensive scoop of ice cream you’ll ever see.

Ben Weingarten: Another expensive scoop of ice cream comes in the form of the Paris climate accord. You write that the argument over the accord is a “fight for America’s soul.” Explain what you mean by that.

Rupert Darwall: Yeah. It is for two reasons. The first reason is that to get the Paris agreement done and to have it implemented required Barack Obama essentially to subvert the spirit of the United States Constitution. The Paris Agreement is a treaty which didn’t go to the senate, so it was constructed in a way so ostensibly it didn’t need to go to the senate. Similarly, the Clean Power Plan was constructed by the EPA. It didn’t touch either house of congress. Whereas when they were dealing with acid rain, the Clean Air Act Amendments, they passed through both houses of congress. So something like acid rain was dealt with properly, in a legislative way, whereas with carbon dioxide and global warming — which is economically a much much bigger deal — congress was ignored. That’s the first thing.

But the second thing is to do with the way the climate industrial complex behaves, and how they seek to win the argument, and that is to close down debate; it is to delegitimize dissent; it is to cull people into silence. And the penultimate chapter in the book is called, “The Spiral of Silence,” which is this notion that when people don’t hear arguments in the public square, they cease making those arguments themselves. They stop even knowing what they believe…So you can suppress debate, you can suppress the arguments, not by having an argument but just making sure you don’t have an argument. And I think that…ultimately the United States Constitution depends on the First Amendment, the right to free speech, but that’s a formality. The real thing is the essence of being able to speak freely, and that is what is at risk.

And I think there’s a further dimension to it, in the way I see this is, that this is about trying to make America more like Europe. Europe is a continent of lassitude. It’s a continent in decline. It’s a continent where we believe energy needs to be rationed, we need to preserve things. America is about dynamism, it’s about a better future, and that better future — there’s nothing that shows that better future than the fracking revolution. It is the most extraordinary thing to have happened in energy for decades because we were told the oil was running out, we’d reached “peak oil,” production was going to diminish. This oil was always there, but until fracking, horizontal fracturing came along, it couldn’t be commercial. And look what’s happened, it has transformed…There is energy abundance. And America at its best is a country of abundance. And what the environmentalists are saying is, “No you can’t have it. You have to leave it in the ground. You have to be poor. Your tomorrows will be less rich than your todays.” That to me is fundamentally anti-American.

Ben Weingarten: Relating to that point is the deeply held American belief in and tradition of free market capitalism as essential to leveraging finite resources and creating abundance out of them. And there’s a quote in your book that I’d like you to elaborate on that ties into this point. You write, “Climate change is ethics for the wealthy: It legitimizes great accumulations of wealth. Pledging to combat it immunizes climate-friendly corporate leaders and billionaires from being targeted as members of the top one-tenth of the top one percent. This signifies a profound shift in the nature and morality of capitalism.” Elaborate on that for us?

Rupert Darwall: Yeah. To take the last point, Adam Smith said it isn’t through the charity of the baker or whatever, the [production of] bread, it’s because of their self-interest — that in a capitalist market society people do things for each other, not out of, because of good feelings, but because it’s in their self-interest to do it. When you have capitalists saying, “I’m gonna do something that even if it costs me,” that raises a question mark. Why are the Silicon Valley Billionaires behind green energy when we know green energy costs a lot? Well, they’re fabulously rich, aren’t they? They are unbelievably rich and they are incredibly powerful. How to defend that wealth from predators? Well you’re going to say, “We’re in the business of saving the planet. We’re fighting these evil capitalists who are destroying the planet, making the air you and your grandchildren are gonna breathe…We fight these people. We’re on the side of good and saving the planet.” I think a big part of the motivation is simply preservation of their wealth and preservation of the power they’ve accreted.

Ben Weingarten: When faced with the political situation in which we find ourselves today, where there’s a prevailing ethos, again, among the elites and academia, in government and culture, on climate change, and they’re perpetuating and propagating that perspective perpetually, what are the Achilles heels that can be targeted to compete in this battle of ideas?

Rupert Darwall: Well, the big cost to that and the parties of the left, is the parties of the left were meant to be the champions of working people. They were meant to say, “The interests of the working class…We represent the interests of working people. They’re the interest we’re gonna uphold.” What has actually happened is they’ve sold out to the green billionaires. The green billionaires have bought the Democratic Party. There’s a big divergence between where the money is, where the leadership is, where the politicians are, where the elites are, and the Democrats’ base. And that is the big opportunity. That’s the big political opportunity. The economic one is simply, this stuff is very expensive. Renewables are incredibly expensive. Do people want to have to pay more for electricity or less? Clearly, they want to pay less.

Any political party…worth its name can go after this. The left is there sitting, waiting to be absolutely destroyed because they’ve sold themselves out to environmentalists who do not have the interests of working people at heart. In fact, they actually despise working people. They despise their taste, they despise their desire for a better life, they despise their desire for consumption.

L’Enfer va se déchaîner pour l’Humanité – par Egon von Greyerz.

Succombant à ma manie de publier les analyses de conseillers en investissement (Catherine Austin-Fitts, Charles Hugh Smith, Chris McIntosh), je vous livre ce solennel avertissement de Egon von Greyerz, pour les mêmes raisons que d’habitude: de par leur rôle dans la préservation des patrimoines, les conseillers en investissement sont obligés de comprendre toute la gamme des facteurs sociétaux, y compris les plus destructeurs.

A ce moment très décisif de l’Histoire, c’est le moment de les comprendre aussi.

J’ai ajouté quelques liens vers leurs pages Wiki pour les termes économiques spécialisés.

Source.


Traduction

L’ENFER VA SE DÉCHAÎNER POUR L’HUMANITÉ

Par Egon von Greyerz

22 mars 2022

Nous sommes maintenant à la fin d’une ère de décadence économique et morale dans un monde infesté de dettes, construit sur de fausses valeurs, de la fausse monnaie et un leadership abyssal. L’enfer va se déchaîner.

Les conséquences seront fatales pour le monde.

Il y a des époques dans l’histoire qui ont produit de grands leaders et penseurs. Mais malheureusement, l’époque actuelle n’a rien produit de tel. La fin d’un cycle économique ne produit pas de grands dirigeants ou de grands hommes d’État, seulement des dirigeants incompétents.

Si l’on considère le monde occidental, le seul homme d’État notable de ces dernières décennies est, selon moi, Margaret Thatcher, Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990.

Mais les dirigeants politiques sont bien sûr les instruments de leur temps. Malheureusement, les époques comme la nôtre ne produisent pas d’hommes supérieurs.

Comme le disait Confucius :

« L’homme supérieur pense toujours à la vertu, l’homme commun pense au confort. »

C’est l’accumulation d’une énorme montagne de dettes qui a prodigué au monde occidental un faux confort basé sur de fausses valeurs.

Comme je l’ai souligné à plusieurs reprises, les États-Unis ont augmenté leur dette chaque année depuis 1930, avec quelques exceptions mineures dans les années 1950 et 1960. Les excédents de Clinton à la fin des années 1990 étaient fictifs et constituaient en fait des déficits.

Dans l’histoire, lorsqu’il y a une pression économique excessive, l’idée populaire et souvent considérée comme nécessaire est de déclencher une guerre. Il est pratique d’accuser la guerre d’être responsable de l’augmentation des dettes.

L’étalon-or était une excellente méthode pour empêcher les gouvernements de dépenser l’argent qu’ils n’avaient pas. Puisque l’argent ne pouvait pas être imprimé à volonté, les déficits devaient alors être financés en réglant les dettes en or physique.

LA FENÊTRE DE L’OR A ÉTÉ « TEMPORAIREMENT » FERMÉE DEPUIS 50 ANS

Comme Nixon, à la fin des années 1960, devait régler en or les dettes américaines envers la France, il a décidé en 1971 de fermer temporairement la fenêtre de l’or. Il ne voulait manifestement pas céder tout l’or américain à de Gaulle. Plus de 50 ans plus tard, cette fenêtre de l’or est toujours temporairement fermée, avec des conséquences fatales pour les États-Unis et le monde entier.

Le graphique ci-dessous montre la croissance exponentielle de la dette américaine depuis 1971. Alors que nous approchons les dernières étapes, la courbe de la dette explose depuis 2019.

Créer des dettes de cette ampleur n’est possible que grâce à l’absence de la discipline des monnaies fondées sur l’or.

LA GROSSE DAME N’A PAS ENCORE CHANTÉ

Mais comme je l’ai déjà expliqué, l’explosion de la dette ne s’arrêtera pas tant que la grosse dame n’aura pas chanté. Et malheureusement, il se passera beaucoup de choses avant qu’elle ne chante enfin.

Car comme la plupart des ères économiques, celle-ci se terminera par un certain nombre d’événements spectaculaires, dont beaucoup auront lieu simultanément.

Il y a quelques mois à peine, Powell et Lagarde chantaient la même rengaine sur l’inflation transitoire.

Mais comme ces chefs de Banque Centrale le prouvent constamment, ils ont toujours tort. Pendant des années, ils essaient de ramener l’inflation à deux pour cent et puis, tout d’un coup, elle approche les 10% sans qu’ils comprennent ce qui les a frappés.

Ils n’ont même pas compris que le keynésianisme [NdT. voir ici] était mort avant d’avoir commencé.

Même un singe comprendrait que si on imprime des trillions de dollars et qu’on maintient les taux d’intérêt à zéro ou négatifs pendant des années, le résultat final sera une inflation spectaculaire.

Au départ, nous avons assisté à une inflation sans précédent des actifs (actions, obligations et biens immobiliers), mais il a toujours été clair que l’augmentation exponentielle de la masse monétaire finirait par atteindre les prix à la consommation.

LA TEMPÊTE PARFAITE

Ce qui suivra est une inévitable tempête parfaite.

Une tempête parfaite signifie que tout ce qui peut mal tourner tournera mal. Et il ne s’agit pas seulement d’échecs patents dans de nombreux secteurs de la société, mais aussi de conséquences totalement imprévues.

Examinons simplement certains des événements patents qui se produiront au cours des prochaines années:

Les marchés financiers

Les actions ont atteint des sommets dans le monde entier. La correction qui a lieu actuellement risque de se terminer très bientôt par une baisse dévastatrice.

Tout le monde se fera massacrer lorsque l’enfer se déchaînera. Que les investisseurs achètent à la baisse ou s’accrochent à leurs actions, ils ne comprendront pas ce qui leur arrive.

Il suffit de regarder le graphique ci-dessous et les chutes majeures qui ont débuté en 1973, 1987, 1999, 2007 et 2020. À l’époque, toutes ces baisses ont été dures à avaler, mais aujourd’hui, il est difficile d’en discerner beaucoup sur le graphique.

Depuis des décennies, chaque correction a été suivie d’une reprise et de nouveaux pics.

Mais cette fois-ci, CE SERA DIFFÉRENT, même si personne ne s’y attend!

Les actions sont susceptibles de baisser de 75 à 95% en termes réels et de ne pas se redresser avant des années, voire des décennies.

Rappelez-vous qu’en 1929, le Dow Jones a chuté de 90% et qu’il a fallu 25 ans pour qu’il se redresse à sa valeur nominale. Et cette fois, les circonstances économiques sont exponentiellement pires.

Les obligations ont augmenté pendant plus de 40 ans et les taux ont été nuls ou négatifs. Les taux ont maintenant augmenté et nous sommes susceptibles de voir les taux d’intérêt atteindre au moins les niveaux de 1980, soit 15 à 20%, et probablement plus, dans un effondrement hyperinflationniste de la dette. De nombreuses obligations n’auront plus aucune valeur et tout ce qu’on pourra en faire sera de les encadrer et de les accrocher au mur des toilettes comme souvenir pour les générations futures.

Les marchés du crédit subiront la même pression que les marchés obligataires avec des emprunteurs défaillants, qui ne seront pas en mesure d’assurer le service de la dette ni de la rembourser.

Les marchés immobiliers ont également atteint des extrêmes, alimentés par de l’argent bon marché ou gratuit et un crédit illimité avec un effet de levier très élevé. En Europe, les taux hypothécaires avoisinent 1%. Ces coûts de financement négligeables et irresponsables ont poussé les prix de l’immobilier à des niveaux ridicules et insoutenables.

J’ai contracté ma première hypothèque au Royaume-Uni. En 1973, le taux est monté à 21% dans un contexte de forte inflation!

Aujourd’hui, peu d’emprunteurs pourraient se permettre une augmentation de 3%, et encore moins de 10 ou 20% comme dans les années 1970.

Avec la hausse des taux, il est absolument certain que la bulle des marchés de l’immobilier résidentiel et commercial va imploser, entraînant d’importants défauts de paiement, des taux d’inoccupation très élevés et des sans-abri.

Dans un premier temps, les gouvernements subventionneront ces marchés en imprimant de l’argent à l’infini, mais cela finira par échouer également lorsque l’argent périra.

Les produits dérivés [NdT. voir ici] sont une bombe nucléaire financière majeure qui risque de sonner le glas des marchés financiers. Comme je l’ai écrit dans un article récent intitulé « Le chaos et le triomphe de la survie« , les produits dérivés mondiaux LINK, principalement de gré à gré, représentent très probablement plus de 2 quadrillions de dollars.

Chaque instrument financier contient un élément dérivé avec un effet de levier massif.

En raison de la volatilité actuelle des marchés des matières premières, la plupart des grandes sociétés de négoce de matières premières ainsi que les fonds spéculatifs sont désormais exposés à des appels de marge [NdT. voir ici].

Par exemple, de nombreux clients de JP Morgan sont actuellement soumis à un stress énorme sur un marché à fort effet de levier [NdT. voir ici].

Donc, si les clients de JP Morgan sont sous pression, cela signifie que JPM et d’autres banques le seront également.

N’oubliez pas que ce n’est que le début de la crise et que d’autres mauvaises nouvelles surgissent chaque jour.

Alors que le marché des produits dérivés explose avec la défaillance des contreparties, les banques centrales devront imprimer des quadrillions de dollars sans valeur, ouvrant la voie à une hyperinflation massive.

Les banques et le système financier seront évidemment soumis à une pression énorme au départ et finiront par faire totalement ou partiellement faillite à mesure que les problèmes susmentionnés apparaîtront.

Les gouvernements et les banques centrales seront évidemment impuissants dans ce scénario. Le sauvetage du système en 2008 n’était qu’un sursis temporaire. La dette mondiale a triplé depuis le début du siècle, passant de 100.000 à 300.000 milliards de dollars. Mais n’oubliez pas qu’il s’agit principalement de fausse monnaie qui a créé de fausses valeurs d’actifs reposant sur des sables mouvants.

Tout cela est maintenant sur le point de s’effondrer.

UNE TEMPÊTE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, MAIS AUSSI UN ENFER HUMAIN

La crise économique et financière à venir aura des effets dévastateurs sur le monde entier. Voici quelques zones affectées:

L’inflation des matières premières est une certitude. Depuis des années, il était clair que le cycle à long terme des matières premières atteignait son point le plus bas et qu’une flambée massive des prix des matières premières allait commencer. Le cycle avait déjà commencé à monter bien avant la crise ukrainienne, mais il est fascinant de voir comment les événements se mettent en place pour créer la tempête parfaite. J’ai abordé une partie de ce sujet dans mon précédent article intitulé « Un enfer monétaire mondial aux proportions nucléaires« .

L’effondrement du dollar, ainsi que de la plupart des autres devises, est une certitude. Alors que l’impression monétaire et l’inflation augmentront de manière incontrôlée, le dollar atteindra rapidement sa valeur intrinsèque de ZERO. La plupart des monnaies suivront, mais à tour de rôle.

La monnaie numérique sera probablement lancée dans les années à venir. Mais je ne pense pas que les crypto monnaies joueront un rôle majeur sauf en tant qu’investissement très spéculatif. Plus importante sera la MNBC [NdT. Monnaie Numérique des Banques Centrales – MNBC ou Central Bank Digital Currency – CBDC] qui sera une autre forme de monnaie fiduciaire, mais désormais numérique. Comme toute monnaie fiduciaire, les MNBC seront rapidement dévaluées par une impression électronique sans fin.

Le WEF et Klaus Schwab occupent une place plus importante qu’ils ne le méritent. À mon avis, ils perdront tout le pouvoir qu’ils ont actuellement, à mesure que la valeur des actifs financiers et leur richesse imploseront. Ainsi, je ne crois pas que leur reset se produira ou réussira. Les gouvernements peuvent tenter des resets mais ils échoueront. Le seul véritable reset sera désordonné et tel que décrit ci-dessus.

Le chômage augmentera de façon spectaculaire avec le déclin du commerce mondial et la pression exercée sur le système financier. De nombreuses entreprises périront.

Les systèmes de retraite feront défaut, car la valeur des fonds de pension s’effondrera.

Les systèmes de sécurité sociale ne fonctionneront pas, car les gouvernements seront à court d’argent réel.

L’enfer humain qui se déchaînera sera malheureusement ressenti par la plupart des gens sur Terre comme une conséquence des problèmes décrits ci-dessus. Et ce, sans une guerre nucléaire plus importante, qui serait évidemment fatale pour le monde.

Les augmentations massives des prix, notamment des denrées alimentaires et de l’énergie, combinées aux pénuries, toucheront tout le monde, tant les pays en développement que le monde industrialisé.

Les conséquences des pénuries alimentaires et de la misère économique, associées à l’incapacité des gouvernements à fonctionner correctement, conduiront clairement à des troubles sociaux dans de nombreux endroits, voire à une guerre civile!

LA GUERRE N’EST PAS LA CAUSE MAIS UN TRÈS DANGEREUX CATALYSEUR

La crise financière et économique actuelle n’a été causée ni par le Covid, ni par ce qui se passe actuellement en Ukraine.

La crise actuelle a commencé avec les problèmes du système bancaire et du marché Repo [NdT. voir ici] en août-septembre 2019, puis a été aggravée par le Covid début 2020.

L’origine de la crise bancaire de 2019 est évidemment le gonflement de la dette depuis 1971 et surtout depuis 2006.

De même, les problèmes sur les marchés des matières premières, notamment alimentaires et énergétiques, avaient déjà commencé avant la guerre en Ukraine.

Mais dans une tempête parfaite, un certain nombre de catalyseurs très pervers se produiront toujours au pire moment possible afin de déclencher une crise pire que la précédente.

Personne ne sait comment cette guerre va se terminer. Le monde occidental est très mal informé de l’état de la guerre, car les médias sont biaisés en faveur de l’Occident et contre Poutine. Mais il est peu probable que Poutine abandonne facilement. Par conséquent, malheureusement, la guerre sera, au mieux, locale et prolongée, et, au pire, entraînera des conséquences sur lesquelles je ne spéculerai pas pour l’instant.

PRÉSERVATION DE LA RICHESSE ET OR

Depuis plus de 20 ans, j’écris sur les problèmes financiers et économiques qui sont sur le point de frapper le monde. La plupart de ces événements sont en train de se produire, même si j’admets volontiers que les choses ont pris plus de temps que prévu. Le système financier a été miraculeusement sauvé en 2008, qui n’était donc qu’une répétition générale. Ce qui se passera ensuite sera bien réel.

Ce que j’ai appris, c’est qu’il faut être patient, car la fin d’une époque et d’un cycle économique ne se produit pas simplement parce qu’on en voit tous les signes. Le processus est long et ardu.

Les gouvernements et les banques centrales se battent avec tous les outils limités dont ils disposent. Mais comme la monnaie fiduciaire a perdu 97-99% de sa valeur depuis 1971, cette fois-ci le système monétaire actuel mourra comme ça a toujours été le cas à travers l’histoire.

Nous avons investi dans l’or physique et l’avons recommandé depuis début 2002. À l’époque, il valait 300$. À 1.920$, l’or a été multiplié par 6,4 depuis lors, ce qui est mieux que la plupart des classes d’actifs.

Mais nous n’avons jamais acheté d’or à des fins d’investissement pur, mais principalement pour préserver le patrimoine. Malgré tout, l’or a été un très bon investissement au cours des 20 dernières années.

Comme le montre le graphique ci-dessous, l’or est aujourd’hui aussi mal aimé et sous-évalué qu’il l’était en 1971 à 35$ ou en 2000 à 290$.

L’inflation et l’hyperinflation sont susceptibles de détruire la plupart des valeurs d’actifs dans les années à venir et les monnaies chuteront jusqu’à atteindre ZERO.

Le prix de l’or reflétera évidemment ces mouvements et atteindra, mesuré en monnaie fiduciaire, des niveaux que personne ne peut imaginer. En raison de la gravité de la situation économique et géopolitique actuelle, il est probable que l’or fera mieux que simplement maintenir son pouvoir d’achat.

Il est donc aujourd’hui essentiel de préserver la richesse sous forme d’or physique. Le pourcentage des actifs financiers à placer dans l’or est à la discrétion de chacun. En 2002, je recommandais jusqu’à 50% et aujourd’hui les risques dans le monde sont exponentiellement plus élevés.

Enfin, ce qui frappera le monde dans les années à venir entraînera d’immenses souffrances lorsque l’enfer se déchaînera. Il est donc extrêmement important d’aider sa famille, ses amis et les autres.

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Egon von Greyerz
Fondateur et associé gérant
Matterhorn Asset Management
Zurich, Suisse
Téléphone : +41 44 213 62 45

La clientèle internationale de Matterhorn Asset Management stocke stratégiquement en Suisse une part importante de son patrimoine en or et en argent physiques, en dehors du système bancaire. Matterhorn Asset Management est heureux de fournir un service unique et exceptionnel à sa clientèle très estimée de préservation du patrimoine dans plus de 80 pays.
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Texte original

ALL HELL WILL BREAK LOOSE FOR HUMANITY

By Egon von Greyerz
March 22, 2022

We are now at the end of an era of economic and moral decadence in a debt infested world built on false values, fake money and abysmal leadership. All hell will break loose.

The consequences will be fatal for the world.

There are eras in history which have produced great leaders and thinkers. But sadly, the current era has produced nothing of that kind. The end of an economic cycle produces  no great leadership or statesmanship but only incompetent leaders.

Looking at the Western world, the only notable statesman in the last few decades in my view is Margaret Thatcher, prime minister of the United Kingdom from 1979 to 1990. 

But political leaders are of course instruments of their time. Sadly times as the current don’t produce Superior Men.

As Confucius said:

“The Superior Man thinks always of virtue, the common man thinks of comfort.”

It is the buildup of a massive debt mountain which has given the Western world a false comfort based on false values.

As I have pointed out many times, the US has increased its debt every year since 1930, with a couple of minor exceptions in the 1950s and 1960s. The Clinton surpluses in the late 1990s were fake and in fact deficits.

In history, when there is undue economic pressure, starting wars is popular and often felt necessary. It is convenient to blame the war for the increasing debts.

The Gold Standard was an excellent method for preventing governments to spend money they didn’t have. Since money couldn’t be printed at will, deficits then had to be financed by settling debts in physical gold.

THE GOLD WINDOW HAS BEEN “TEMPORARILY” CLOSED FOR 50 YEARS

As Nixon in the late 1960s had to meet the US debts to France in gold, he decided in 1971 to close the gold window temporarily. He clearly didn’t want to hand all the US gold  to de Gaulle. Over 50 years later that gold window is still temporarily closed with fatal consequences for the US and the world.

The chart below shows the exponential growth of US debt since 1971. As we reach the final stages, the debt curve is explosive since 2019.

Creating debts of this magnitude is only possible without the discipline of gold backed currencies.

THE FAT LADY HASN’T SUNG YET

But as I have explained before, the debt explosion is not finished until the fat lady sings. And sadly a lot will happen before she finally sings.

Because like most economic eras, this one will finish with a number of spectacular events, many of which will take place concurrently.

Only a few months ago, Powell and Lagarde were singing from the same hymn sheet about transitory inflation.

But as these Central Bank chiefs prove consistently, they are always wrong. For years they are trying to get inflation to two percent and then, all of a sudden, it is approaching 10% and they don’t understand what has hit them.

They haven’t even understood that Keynesianism was dead before it started.

Even a monkey would understand that if you print $10s of trillions and keep interest rates at zero or negative for years, the end result will be spectacular inflation.

Initially we saw unprecedented asset inflation in stocks, bonds and property but it was always clear that the exponential increase in money supply would eventually reach consumer prices.

THE PERFECT STORM

What is coming next is the inevitable perfect storm.

A perfect storm means that everything that can go wrong will go wrong. And that is not just obvious failures in many parts of society but also totally unforeseen consequences.

Let’s just look at some of the obvious events that will take place in the next few years:

Financial Markets

Stocks have topped worldwide. The correction currently taking place is likely to end very soon in a devastating decline.

Everyone will get slaughtered when hell breaks loose. Whether investors buy the dip or just hold on to their stocks, they won’t understand what has hit them.

Just look at the chart below and the major falls starting in 1973, 1987, 1999, 2007 and 2020. They were all nail biters at the time, but today you can hardly discern many of them on the chart.

For decades every correction has recovered and reached new highs.

But this time WILL BE DIFFERENT, although no one expects it!

Stocks are likely to decline by 75-95% in real terms and not recover for years or maybe decades.

Remember that in 1929, the Dow declined by 90% and that it took 25 years before it recovered in nominal terms. And this time the economic circumstances are exponentially worse.

Bonds have gone up for over 40 years and rates reached zero or negative. Rates have now turned up and we are likely to see interest rates reach at least the 1980 levels of 15-20% and probably higher in a hyperinflationary debt collapse. Many bonds will become worthless and more suitable for framing and hanging on the toilet wall as a reminder for future generations.

Credit markets will come under that same pressure as bond markets with defaulting borrowers, neither in a position to service the debt nor repay it.

Property markets have also reached extremes, fueled by cheap or free money and unlimited credit at very high leverage. In Europe mortgage rates are around 1%. These negligible and irresponsible financing costs have driven property prices to ridiculous and unsustainable levels.

My first mortgage was in the UK. In 1973 the rate went up to 21% in a high inflation environment!

Today, few borrowers could afford an increase to 3%, never mind 10% or 20% like in the 1970s.

As rates rise, it is absolutely certain that the residential and commercial property markets bubble will implode, leading to major defaults, very high vacancy rates and homelessness.

Governments will initially subsidise these markets by endless money printing, but in the end that will fail too as money dies.

Derivatives are a major financial nuclear bomb that is likely to be a death knell for financial markets. As I wrote in a recent article “Chaos and the triumph of survival”, LINK global derivatives, primarily OTC (over the counter), are most likely in the $2+ quadrillion range.

Every single financial instrument contains a derivative element with massive leverage.

Due to the current volatility in commodity markets, most large commodity trading firms as well as hedge funds are now exposed to margin calls.

For example, many JP Morgan clients are currently under enormous stress in a massively over leveraged market.

So if JP Morgan clients are under stress, this means that JPM and other banks will also be under pressure.

Remember that this is just the beginning of the crisis with more bad news unravelling on a daily basis.

As the derivatives market blows up with counterparties failing, central banks will have to print quadrillions of worthless dollars, paving the way for massive hyperinflation.

Banks & Financial System will clearly be under tremendous pressure initially and eventually totally or partly fail as the above problems unravel.

Governments and central banks will obviously be powerless in this scenario. The rescue of the system in 2008 was just a temporary stay of execution. Global debt has trebled since early this century from $100 trillion to $300 trillion. But remember this is mostly fake money which has created false asset values standing on a foundation of quicksand.

All this is now about to collapse.

NOT JUST AN ECONOMIC & FINANCIAL STORM, BUT ALSO HUMAN HELL

The coming economic and financial crisis will have devastating effects on the world. Here are a few affected areas:

Commodity inflation is guaranteed. For years it has been clear that the long-term commodity cycle was bottoming and a massive surge in commodity prices would start. The cycle had already started to go up well before the Ukraine crisis, but it is fascinating how events fall into place in order to create the perfect storm. I covered some of this in my previous article “A Global Monetary & Monetary Inferno of Nuclear Proportions”.

Dollar collapse, together with most other currencies, is guaranteed. As money printing and inflation rises in an uncontrolled fashion, the dollar will quickly reach its intrinsic value of ZERO. Most currencies will follow but they will take turns.

Digital money is likely to be launched in coming years. But I don’t think that crypto currencies will play a major role except as a very speculative investment. More important will be CBDC (Central Bank Digital Currency) which will be another form of fiat money, but now digital. As all fiat money, CBDCs will be quickly debased by endless electronic printing.

WEF & Claus Schwab have got more prominence than they deserve. In my view they will lose whatever power they now have as financial asset values and their wealth implode. Thus, I don’t believe that their reset will happen or succeed. Governments might try resets but they will fail. The only real reset will be disorderly and as outlined above.

Unemployment will increase dramatically as world trade declines and the financial system comes under pressure. Many companies will perish.

Pension systems will fail, as the values of pension funds collapse.

Social security systems will not function as the governments run out of real money.

Human Hell breaking loose will sadly be felt by most people on earth as a consequence of the problems outlined above. And that is without a bigger nuclear war, which obviously would be fatal for the world.

Massive price increases, especially in food and energy combined with shortages, will hit everyone, both developing countries and the industrialised world.

The consequences of food shortages and economic misery, combined with the failure of governments to function properly, will clearly lead to social unrest in many places, even civil war!

THE WAR IS NOT THE CAUSE BUT A VERY GRAVE CATALYST

The current financial and economic crisis was neither caused by Covid, nor by what is happening in Ukraine currently.

The current crisis started with the problems in the banking system and the Repo market in Aug-Sep 2019 and then exacerbated by Covid in early 2020.

The origin of the 2019 banking crisis is obviously the debt bonanza since 1971 and especially since 2006.

Also, the problems in commodity, especially food and energy markets, had already started before the war in Ukraine.

But in a perfect storm, a number of very ugly catalysts will always occur at the worst possible time in order to trigger one worse crisis after the next.

No one knows how this war will end. The Western world is very badly informed about the state of the war since the media is biased pro West and anti Putin. But Putin is not likely to give up easily. Therefore, sadly the war will at best be local and protracted, and at worst lead to consequences which I won’t speculate on at this point.

WEALTH PRESERVATION AND GOLD

For over 20 years I have written about the financial and economic problems that are about to hit the world. Most of the things are happening although I will willingly admit that matters have taken longer than I expected. The financial system was miraculously saved in 2008 which thus was a rehearsal. What will happen next will definitely be for real.

What I have learnt is that we need to be patient since the end of an era and economic cycle doesn’t just happen because you can see all the signs. The process is long and arduous.

Governments and central banks are fighting with all the limited tools they have. But as fiat money has lost 97-99% of its value since 1971, this next time the current monetary system will die like it always has throughout history.

We have invested in and recommended physical gold since early 2002. At the time it was $300. So at $1,920, gold is up 6.4X since then which is better than most asset classes.

But we never bought gold purely for investment purposes, but primarily to preserve wealth. Still, it has been a very good investment for the last 20 years.

As the graph below shows, gold is today is as unloved and undervalued as it was in 1971 at $35 or in 2000 at $290.

Inflation and hyperinflation are likely to destroy most asset values in coming years and currencies will make that final move to ZERO.

The gold price will obviously reflect these moves and will, measured in fiat money, reach levels that no one can imagine. Due to the severity of the current economic and geopolitical situation, gold is likely to do better than just maintain purchasing power.

So preserving wealth in physical gold is today critical. The percentage of financial assets to put into gold is up to everyone to decide for himself. In 2002 I recommended up to 50% and today the risks in the world are exponentially higher.

Finally, what will hit the world in coming years will lead to tremendous suffering as all hell breaks loose, so helping family, friends and others is of extreme importance.

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Egon von Greyerz
Founder and Managing Partner
Matterhorn Asset Management
Zurich, Switzerland
Phone: +41 44 213 62 45

Matterhorn Asset Management’s global client base strategically stores an important part of their wealth in Switzerland in physical gold and silver outside the banking system. Matterhorn Asset Management is pleased to deliver a unique and exceptional service to our highly esteemed wealth preservation clientele in over 80 countries.
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Le projet – par Elliott Freed.

Voici donc l’analyse bien documentée de la situation actuelle selon Elliott Freed, sur base de données techniquement concrètes, telles que l’énergie disponible, le fonctionnement de la finance et le lien qui les unit. Il pose ensuite la question du brevetage du génome humain, que James Corbett abordait déjà en juillet 2020 ici. On peut juste regretter qu’Elliott Freed n’aborde pas la profonde corruption de la finance que constituent ses produits dérivés, qui représentent plus d’un quadrillion de dollars en investissements virtuels et potentiellement toxiques, tumeur cancéreuse qui se développe sur un produit global brut – censé chiffrer l’économie « réelle »- de 80 trillions de dollars et qui l’a donc dépassé d’au moins un ordre de grandeur.

En tant que simple observateur, n’ayant ni l’esprit révolutionnaire d’un Miles Mathis (voir son analyse ici), ni la vision globale d’un analyste comme Elliott Freed, j’évoquerai prochainement dans ma propre analyse un autre élément, pourtant flagrant, que ni l’un ni l’autre ne semblent considèrer comme majeur.

Source.


Le projet

Qu’est-ce qu’ils préparent?

Elliott Freed

15 mars

J’ai entendu parler de ce projet pour la première fois en 2008. Les personnes qui m’en ont parlé prétendaient le connaître depuis 1996. J’ai pris conscience de la nécessité d’un projet pour la première fois en 2004.

Comment cela s’est-il traduit pour moi?

En 2004, j’ai réalisé que non seulement l’approvisionnement en pétrole avait une limite, mais que cette limite surviendrait bien avant la fin du pétrole. La limite était le point médian, le pic, comme on dit. Une fois la moitié du pétrole extraite, l’extraction décline progressivement. Cela s’est déjà vérifié pour des champs et des régions spécifiques, et cela se vérifiera pour la planète dans son ensemble.

Il n’y a qu’une quantité X de pétrole dans le sol. Bien que j’admette que nous ne sachions pas à quoi correspond X, nous pouvons chercher des indicateurs pour savoir où nous nous situons dans la courbe de l’essor et du déclin de l’ère du pétrole. Par exemple, nous savons que nous avons atteint le pic du brut léger et non corrosif entre 2004 et 2006. C’est-à-dire que la moitié du pétrole brut léger et non corrosif, le pétrole facile à trouver, à extraire et à raffiner, avait été utilisé. De plus, la quantité de pétrole que nous pouvons extraire du sol chaque année a diminué. Déjà à l’époque où j’ai commencé à m’intéresser à la question, on comblait ce déficit avec des liquides de gaz naturel et des sables bitumineux. Depuis lors, on a accéléré l’extraction et l’utilisation de ces sources et on y a ajouté le pétrole de schiste, le brut lourd, le pétrole obtenu par fracturation hydraulique et d’autres sources. Tous ces produits sont beaucoup plus difficiles à extraire et leur raffinage est complexe et consomme beaucoup d’énergie. Nous utilisons ce pétrole difficile à utiliser uniquement parce qu’il n’y a plus assez de pétrole facile à utiliser.

Quelle quantité totale de pétrole reste-t-il? Sommes-nous proches du pic? L’avons-nous dépassé? Des estimations prudentes et bien informées de la situation suggèrent que le pic total pourrait déja avoir été atteint en 2016, voire en 2018. Des estimations plus libérales et optimistes indiquent que le pic sera atteint au milieu de cette décennie, peut-être en 2024, et que la quantité de pétrole que nous pouvons extraire diminuera ensuite chaque année jusqu’à ce que nous n’en utilisions plus du tout. Quelle que soit la date exacte, nous voyons autour de nous des signes de tension entre l’offre et la demande.

Quand on considére cette situation d’un point de vue purement matériel, on réalise qu’il y a un défi majeur à relever. Notre principale source d’énergie pour le secteur du transport est limitée, et le devient chaque année davantage. Nous pouvons en voir les résultats en termes de prix du pétrole et du gaz, ainsi que toutes les autres hausse de prix dont nous sommes témoins en ce début d’année 2022. Tous ces biens et services incluent le prix du transport et des autres utilisations d’hydrocarbures dans les prix de détail que nous payons. Bien que d’autres forces soient également en jeu, le resserrement de l’offre de pétrole et d’essence est une force majeure qui échappe au contrôle humain.

Beaucoup de gens pointeront du doigt les restrictions mises en place par le président actuel comme cause de l’augmentation actuelle des prix. Là encore, elles ont un certain effet, mais il ne faut pas oublier que, même si la phase IV de l’oléoduc Keystone aurait pu rendre le transport du pétrole plus pratique, tout ce pétrole provenant des sables bitumineux canadiens et des gisements de schiste de Bakken est quand même extrait et utilisé. Le reste de l’oléoduc est en service. Le pétrole que le président actuel a déclaré hors limites pourrait atténuer la hausse actuelle des prix, mais pas de beaucoup. Qui plus est, cela ne modifierait pas la courbe globale de la hausse et de la baisse de façon appréciable. Les personnes qui établissent des prévisions sur cinquante ou cent ans reconnaissent qu’il n’y a pas grand-chose à faire pour modifier la courbe de cette hausse et de cette baisse, si ce n’est un peu de bricolage politique. Je ne puis aborder tous les mensonges racontés au sujet de l’approvisionnement en pétrole par les investisseurs précoces qui espèrent écouler leur investissement sur des personnes sans méfiance. Si vous croyez que les États-Unis ont des centaines d’années de réserves de pétrole, tout ce que je peux dire, c’est caveat emptor. Vous n’avez rien appris sur la façon dont les médias manipulent les gens à la demande de leurs riches propriétaires.

Si on considére la question de l’approvisionnement en pétrole d’un point de vue financier, on voit une image plus complexe. Il n’est pas technologiquement complexe de remplacer le pétrole et le gaz par d’autres formes d’énergie. Nous disposons d’autres sources d’énergie et de la technologie pour les exploiter. Il y a bien quelques obstacles, mais les ingénieurs sont créatifs et les étudient en permanence, et améliorent et étendent les possibilités.

Ce qui est beaucoup plus problématique, c’est l’ordre social et les institutions sociales qui ont vu le jour pendant l’ère du pétrole. Je ne prétends pas qu’ils ont été exactement conçus pour l’ère du pétrole, mais d’une certaine manière, c’est le cas. Au minimum, ils se sont développés parallèlement au pétrole et sont intimement liés à celui-ci. Il est facile de les critiquer pour les nombreux défauts qu’ils présentent d’un point de vue humain. Quelle que soit notre opinion sur la moralité d’un tel ordre social, il constitue la manière dont nous avons organisé notre société pendant des siècles. Or, ce qui a soutenu cet ordre social disparaît à un rythme croissant. Nous pouvons imaginer deux lignes sur un graphique, notre ordre social et le pétrole qui l’alimente. De 1859 à 2006, elles ont progressé en parallèle. De 2006 à aujourd’hui, elles se sont mises à diverger. Alors que la ligne représentant l’ordre social continue de grimper, la ligne représentant l’approvisionnement en pétrole s’est aplatie. D’un jour à l’autre, elle se mettra à descendre. C’est peut-être déjà chose faite.

Quel est cet ordre social? De toute évidence, il est très complexe. Pour tenter d’en faire ressortir la forme, je vais en décrire ici une structure majeure, celle qui, selon moi, joue un rôle central dans ce qui se passe dans le monde actuellement, la finance.

L’origine de notre système financier mondial actuel remonte au début du XVIIe siècle. La première banque moderne était la Banque d’Amsterdam. Alors que les explorations outre-mer se multipliaient, les marchands et les investisseurs devaient trouver le moyen de générer la fluidité nécessaire pour financer la colonisation européenne du reste du monde, la création de l’empire euro-américain moderne. Fondée sur des principes bancaires plus anciens, établis au cours des cinq mille ans d’histoire de la monnaie, affrétée par des banques dont l’histoire remonte au moins au début de la Renaissance et dont les origines se perdent dans la nuit des temps pour tous ceux qui n’ont pas accès à leurs anciens coffres, la Banque d’Amsterdam a jeté les bases de l’expansion européenne, et nous pouvons constater tout autour de nous à quel point ce système a réussi.

Le problème auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est que ce système nécessite une croissance continue du total des actifs. Il a été conçu très intentionnellement dans ce but. Alors qu’un individu peut vivre d’argent liquide, ou au moins de dépôts positifs sur son compte, le système dans son ensemble nécessite d’emprunter continuellement, et cet emprunt doit se faire contre un actif. C’est-à-dire qu’il doit y avoir une sorte de richesse tangible offerte à la banque pour que celle-ci génère de l’argent, et cet argent doit être remboursé avec des intérêts. Cela signifie que chaque année, de nouveaux actifs doivent être ajoutés afin que le système dans son ensemble dispose d’une quantité suffisante d’argent frais pour assurer le service des dettes existantes et stimuler l’économie. Dans ce système, il y aura toujours plus de dette totale que d’argent et cet écart ne cessera de croître.

Mis en place à l’origine pour faciliter la colonisation et la construction d’empire, le système a reçu un coup de pouce énorme et inattendu. L’ère du pétrole, dont le coup d’envoi a été donné officiellement en 1859 en Pennsylvanie, a fourni une source inimaginable de nouveaux actifs, à savoir l’énergie elle-même ainsi que tout ce qui pouvait être fait avec cette énergie. Cette vaste richesse énergétique a permis une explosion démographique qui, à son tour, est devenue un autre atout.

En 1950, il était clair pour quiconque se trouvait à ces échelons que l’approvisionnement en pétrole était limité. Le roi Abdullah ibn Saud, fondateur de l’Arabie Saoudite, était bien conscient de ces limites lorsqu’il a déclaré: « J’ai chevauché un chameau. Mes enfants volent en avion à réaction. Leurs enfants voleront dans des avions à réaction. Leurs enfants chevaucheront des chameaux. » Ses petits-enfants sont vieux et leurs enfants prennent maintenant le contrôle du pays.

Bien qu’aucun commentaire public et officiel n’ait été fait par les personnes occupant ces échelons, nous pouvons supposer qu’elles n’ont pas simplement fermé les yeux sur les menaces pesant sur leur richesse et leur hégémonie. Sans avoir connaissance des conversations qu’ils ont eues, nous pouvons imaginer que ces conversations ont eu lieu et qu’il est probable qu’ils aient élaboré un projet pour faire face à la situation. Si les entreprises de bois d’œuvre plantent des forêts qu’elles savent qu’elles ne récolteront pas avant soixante ans, nous pouvons imaginer que d’autres types d’entreprises font également des projets à long terme.

Quels sont ces projets? Encore une fois, je n’ai pas de connaissances privilégiées. Pour des raisons que je ne conçois pas, je n’ai pas été invité à ces réunions. Je dois donc observer les actions des personnes qui élaborent ces projets pour voir comment elles les mettent en œuvre. Je dois également formuler des hypothèses. Si j’étais invité à de telles réunions, que suggérerait-on? De quoi discuterions-nous?

L’un de mes exemples préférés d’une telle réunion et des projets qui en ont découlé sont les réunions que le nouveau vice-président, Dick Cheney, a tenues à la Maison Blanche peu après son entrée en fonction, à l’hiver 2001. Au milieu des années 90, Haliburton, une société avec laquelle il a entretenu des liens étroits, s’était rendue en Afghanistan pour négocier le tracé d’un gazoduc qui traverserait la région jusqu’à l’océan Indien pour être acheminé dans le monde entier vers des raffineries. Lorsque les talibans ont pris le contrôle du pays, ils ont mis un terme à ces négociations et ont chassé les sociétés du pays. En réponse, Cheney et d’autres personnes qui deviendraient plus tard des figures centrales de l’administration Bush ont fondé le Project for a New American Century en 1996. À l’époque, leur site Web appelait ouvertement à une opération sous faux drapeau qui susciterait le soutien du public aux guerres en Afghanistan et en Irak. Après avoir été élu vice-président, Cheney a invité les chefs de toutes les grandes sociétés pétrolières à des réunions secrètes à huis clos à la Maison Blanche. Nous pouvions voir qui y entrait et qui en sortait. Nous pouvons voir ce qui s’est passé ensuite. Mais nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses sur ce qui a été réellement discuté et décidé dans la pièce elle-même.

Encore une fois, indépendamment de ces réunions particulières, nous devons supposer que les personnes qui dirigent des sociétés de plusieurs milliards de dollars dans des industries de plusieurs trillions de dollars savent ce que nous savons sur leurs propres industries, et planifient en conséquence.

Quels sont ces projets? Qu’est-ce que les sociétés bancaires prévoient d’utiliser comme nouveaux actifs lorsque le pétrole se tarira? Que prévoient-elles d’utiliser comme énergie?

À l’université, au début des années 1990, j’ai étudié la génétique. Lorsque j’ai étudié la finance et le droit commercial en 2008, j’ai fait le rapprochement entre deux et deux. Ce n’était pas difficile. La somme est égale à quatre. C’était évident. La prochaine frontière de la colonisation était le génome, la vie elle-même. L’espace est envisagé, mais la capacité de coloniser l’espace est trop éloignée. En attendant, ils avaient besoin de quelque chose de plus accessible. Il y a beaucoup de petites classes d’actifs, mais quelle sera la prochaine colonisation mondiale, le prochain âge du pétrole? Quelle est la prochaine grande classe d’actifs qui permettra au système de rester en vie pendant des générations, voire des siècles?

Comme l’a dit récemment le PDG de Bayer lors d’un discours public, le covid leur a fourni l’opportunité dont ils avaient besoin. Si on avait demandé aux gens avant le covid s’ils voulaient qu’on leur injecte des gènes fabriqués, brevetés et appartenant à des entreprises, 95% d’entre eux auraient été horrifiés. Maintenant, ils font la queue et se considèrent comme des héros, et veulent exiler ceux qui ne participent pas.

Encore une fois, je n’étais pas dans le secret des réunions privées de planification, mais nous pouvons voir ce qui a été fait et voir comment cela s’aligne sur ce qui est logique du point de vue des besoins purement mécaniques du système. Et nous pouvons lire les documents et écouter les discours des personnes impliquées [NdT. cf. la critique du bouquin de Klaus Schwab ici].

Pour que le système financier tel que nous le connaissons survive, ils ont besoin des gènes. Ils ne peuvent pas s’approprier les gènes naturels, ils doivent donc les remplacer par des gènes fabriqués et brevetés qui sont la propriété des entreprises. C’est pourquoi il est important d’injecter ces gènes aux gens à une échelle massive. Ce que nous avons vu avec le covid n’est que le début. C’est la première étape, la première expérience publique à grande échelle.

Du point de vue d’un manifestant ou d’un défenseur de la liberté de la santé, il peut sembler que nous sommes en train de gagner, car la vérité éclate et les gens réagissent selon leur nature. D’un point de vue plus large, nous devons réaliser qu’ils ne peuvent pas s’arrêter. S’ils le font, le système financier s’effondre. Il ne s’agit pas seulement de savoir si les personnes en position d’autorité apparente veulent s’arrêter ou non. S’arrêter ou continuer est une question existentielle pour l’ensemble du système financier et pour toute la société dont il constitue le cadre spirituel et à travers lequel nous organisons notre subsistance matérielle (voir mon essai sur la façon dont le système financier constitue le cadre spirituel de la société moderne).

Plus la pression sur le système augmente et plus il devient intenable et inhumain, plus les personnes humaines seront évincées et remplacées par des personnes inhumaines capables de faire l’inimaginable. Nous observons déjà ce schéma, et il ne fera que s’intensifier au fil du temps, alors que la pression et l’inhumanité augmentent. Nous pouvons déjà voir comment ce qu’ils font, en essayant de remplacer notre génome naturel par leur génome breveté et en essayant de nous forcer à nous y conformer en utilisant des mesures effroyables et traumatisantes qui ont brutalisé une génération d’enfants et causé d’innombrables autres dommages, est un mal qui dépasse ce que la plupart des humains peuvent imaginer. Déjà, un grand nombre de personnes ont suivi le mouvement, soit en soutenant et en mettant en œuvre cette horreur de manière véhémente et vigoureuse, soit en s’y conformant discrètement afin de ne pas causer de problèmes pour elles-mêmes.

Jusqu’à quel point la situation va-t-elle empirer avant de s’effondrer complètement? Combien d’inhumanité l’humanité peut-elle supporter?

Existe-t-il une autre voie?


Texte original

The Plan

What are they up to?

Elliott Freed

Mar 15

I first heard about the plan in 2008. The people who told me of it claimed to have known since 1996. I first realized the need for a plan in 2004.

How did this come about for me?

In 2004, I realized that not only was the oil supply limited, but that the limit was far closer than the end of oil. The limit was the mid point, the peak, as they say. Once half the oil is taken out, extraction will begin to decline. This has already proven true for individual fields and regions, and will prove true for the planet as a whole.

There is only X amount of oil in the ground. While I will concede that we do not know what X is, we can look for indicators of where we are within the rise and fall of the age of oil. For example, we know we hit the light, sweet crude peak between 2004 and 2006. That is, half the light, sweet crude, the easy to find, extract and refine oil, had been used. Forever more, the amount we can get out of the ground each year has declined. Already at the time that I began looking into the issue, they were making up the shortfall with natural gas liquids and tar sands. Since then, they have ramped up extraction and use of those sources and added the shale oil, heavy crude, the oil they get from hydraulic fracturing, aka fracking, and other sources. All of this is much more difficult to extract and complex and energy intensive to refine. We are only using the difficult to use oil because there is no longer enough of the easy to use stuff.

How much total oil remains? How close are we to the peak? Have we gone over it? Well informed, conservative estimates of the situation suggest that the total peak could have been as early as 2016, possibly as late as 2018. More liberal, optimistic estimates point towards the middle of this decade, possibly 2024 as the moment that we will hit that peak and the amount of oil we can extract will decline every year after that until we no longer use any at all. Whatever the exact date, we can see all around us the proof that supply and demand are tight.

If we consider this from a purely material perspective, we realize we have a major challenge on our hands. Our primary source of transportation energy is limited, and is becoming more severely limited each year. We can see the results of that in terms of oil and gas prices, as well as all the other rising prices we are witnessing here in early 2022. All those goods and services include the price of transportation and other hydrocarbon use in the retail prices we pay. While there are other forces also at play, the tightening oil and gasoline supply are major ones that are beyond the scope of human control.

Many people will point to restrictions put in place by the current president as the cause of the current price increases. Again, they do have some effect, but we have to remember, while phase IV of the Keystone pipeline would have made shipping the oil more convenient, all that oil from the Canadian tar sands and the Bakken shale fields is still being extracted and used. The rest of the pipeline is in use. The oil that has been declared off limits by the current president may take the edge off the current price increases, but not by much. What is more, it will not change the overall shape of the rise and fall by any appreciable amount. People making fifty to hundred year plans recognize that not much can be done to change the shape of that rise and fall beyond a little political tinkering. I cannot address all the lies being told about the oil supply by early investors who are hoping to dump their investment on the unsuspecting. If you believe the U.S. has hundreds of years worth of oil, all I can say is, caveat emptor. You have learned nothing about how the media manipulates people at the behest of their wealthy owners.

If we consider the issue of the oil supply from the financial perspective, we see a more complex picture. To make the simple, material shift to replace oil and gas with other forms of energy is not technologically complex. We have other sources of energy and the technology to harvest them. There are some hurdles, but the engineers are creative, and are constantly addressing them, and improving and expanding the possibilities.

What is far more problematic is the social order and the social institutions that have arisen during the age of oil. I do not want to say they were exactly designed for the age of oil, but in a way they have been. At the least, they have grown up alongside of and intertwined with oil. It is easy to criticize them for their many faults from a humane standpoint. However we feel about the morality of such a social order, it is how we have organized our society for centuries. Now, that which sustained that social order is disappearing at an increasing rate. We can imagine two lines on a graph, our social order and the oil that fuels it. From 1859 to 2006, they rose alongside each other. From 2006 until now, they have begun to diverge. As the line representing the social order continues to climb, the line representing the oil supply has flattened out. Any day now, it will begin to descend. It may already have.

What is that social order? Obviously, it is very complex. In an attempt to bring its shape into greater relief, I will outline a major structure of it here, one that I feel plays a central role in what is happening in the world now, finance.

Our current worldwide financial system can be traced to the early seventeenth century. The first modern bank was the Bank of Amsterdam. As overseas exploration was increasing, merchants and investors had to figure out how to generate the fluidity necessary to finance European colonization of the rest of the world, the creation of the modern Euro American empire. Based on older banking principles established over the previous five thousand year history of money, chartered by banks whose history goes back at least to the early renaissance, and whose origins are lost in the mists of time to all who do not have access to their ancient vaults, the Bank of Amsterdam laid the groundwork for European expansion, and we can see all around us just how successful that system has been.

The issue we are facing now is, that system requires continual growth in total assets. It was designed very intentionally for that purpose. While any one individual can live on cash, or at least positive deposits in their account, the system as a whole requires continual borrowing, and that borrowing has to be against an asset. That is, there has to be some kind of tangible wealth offered to the bank in order for the bank to generate the money, and that money has to be paid back with interest. This means that each year more assets have to be added so that within the system as a whole, there is sufficient new money to service the existing debts and lubricate the economy. In this system, there will always be more total debt than money and that gap will always grow.

Originally put in place to facilitate colonization and empire building, the system got a huge, unexpected boost. The age of oil, officially kicking off in 1859 in Pennsylvania, provided a previously unimaginable source of new assets, namely, the energy itself as well as all that could be done with that energy. That vast wealth of energy allowed for an exploding population which in turn became another asset.

By 1950, it was clear to anybody in those echelons that the oil supply was limited. King Abdullah ibn Saud, the founder of Saudi Arabia, was well aware of its limitations when he said, “I rode a camel. My children fly in jets. Their children will fly in jets. Their children will ride camels.” His grandchildren are old and their children are now taking over the country.

While no public, official noise has been made by the people in such echelons, we can assume that they did not just turn a blind eye to the threats to their wealth and hegemony. Without any specific knowledge of the conversations they’ve had, we can imagine they had some, and it seems likely they came up with some kind of plan to address the situation. If lumber corporations plant forests they know they will not harvest for sixty years, we can imagine that other types of corporations also make long term plans.

Un peu de maths – par Miles Mathis.

Voici donc l’analyse de Miles de la situation actuelle, et sa stratégie pour en sortir – qui est quasiment une prédiction. Après ça, je vous livre la version de Elliott Freed, très différente.

Et je conclurai la trilogie avec ma propre analyse – et, en quelque sorte, mes propres prédictions – avant de retourner au dossier « Covid », encore.

Source.


Traduction

Un peu de maths

par Miles Mathis

Première publication le 8 mars 2022

Voici le petit calcul que personne ne fait. Les scénaristes de Biden nous disent que si les prix de l’essence sont si élevés, c’est à cause de Poutine. Mais minute, la Russie ne nous fournit que 4% de notre pétrole, et les prix ont augmenté de 90% depuis la prise de fonction de Biden. On dirait donc qu’il y a un léger décalage. C’est même pire que ça, car les prix ont augmenté de 90% avant que les livraisons de pétrole russe ne soient interrompues. Nous ne nous sommes pas encore officiellement coupés du pétrole russe, donc nous pourrons peut-être imputer la prochaine hausse de 4% à cette mesure une fois celle-ci mise en place. Mais nous ne pourrons pas lui imputer l’augmentation précédente de 90%.

J’imagine donc que les personnes qui vous racontent ça, y compris Biden, Psaki et tous les autres proxénètes et salopards salariés de la télévision et d’Internet, vous tiennent pour un crétin incapable de maîtriser les mathématiques ou la logique de niveau primaire. Ils vous croient incapable de distinguer le passé du présent, et pensent que vous goberez que 4=90. C’est exactement ce qu’ils pensent de vous. Ils ne font que vous cracher à la figure. Vous allez encaisser ça pendant encore longtemps?

Vous pouvez y mettre fin à tout moment. Tout peut s’arrêter. Les vaccins mortels, les fausses guerres, les fausses nouvelles, la promotion démentielle de l’homosexualité et de la transsexualité, la destruction du sexe, la destruction des relations entre les races, la destruction de la famille, la destruction de la jeunesse, la destruction de la santé, la destruction de la nourriture, la destruction du sens: tout cela pourrait cesser demain. DITES SIMPLEMENT NON! Arrêtez de courber l’échine et d’encaisser. Il faut que les classes moyennes et inférieures de tous les pays se révoltent et renversent ces gens. Les camionneurs ont déjà commencé à agir, alors rejoignez-les. Mais ne ciblez pas seulement Washington et les capitales des États. Ciblez les grandes entreprises médiatiques qui vous infligent ce faux narratif. Ciblez les bases militaires et les centres de renseignement qui fabriquent ces narratifs. Ciblez les milliardaires et les trillionnaires qui financent cet enfer et rédigent le scénario directeur.

Oui, nous sommes à la fin des temps. Leur fin. Ils s’effondrent et il faut continuer à les pousser. Ils vous poussent très brutalement, mais c’est du bluff, alors poussez-les deux fois plus fort.

N’oubliez pas qu’ils vous mentent également au sujet de la scission. Ils veulent vous faire croire que ce n’est que la moitié du pays qui est contre eux. Ils veulent vous faire croire que la majorité des démocrates les soutiennent. Ils veulent que vous pensiez que la cote de popularité de Biden est toujours de 37% ou quelque chose du genre. Mais rien de tout cela n’est vrai. Il est impossible que la cote de popularité de Biden soit supérieure à 5%. Quelle sorte de crétin absolu pourrait-il être satisfait de l’année écoulée, ou penser que Biden fait du bon travail? La vérité c’est que PERSONNE NE LE PENSE. Aucune personne réelle ne pense que les choses se sont améliorées au cours de l’année écoulée.

On me dit que tout le monde soutient la guerre contre la Russie. Mais qui est ce « tout le monde »? Les abrutis qui sont payés pour poser sur Tiktok avec leurs drapeaux? Les agents du gouvernement sur Facebook et Youtube? Les crapules de The View ou de CNN ou d’une autre émission de télévision que personne ne regarde? Les membres du Congrès, dont le taux d’approbation est de l’ordre de 9%? Aucune de ces personnes n’est réelle, pas plus que ces connards d’Antifa. Comme tous ces gens qui plaident en faveur de la Théorie Critique de la Race ou de l’éducation sexuelle pour les enfants de cinq ans ou de quoi que ce soit d’autre, ces gens à la télévision et sur Internet ne sont même pas réels. Ce sont des agents payés, engagés pour incarner un soutien au dernier truc bidon et vous faire fuir les rues. On essaie désespérément d’étouffer cette révolution dans l’œuf, et voici comment on s’y prend: on vous fait croire que la moitié du pays est contre vous. On vous fait croire que ces politiques jouissent d’un certain soutien, et on engage quelques Colbert, Whoopi Goldberg et Cynthia Nixon pour les promouvoir, mais personne en dehors de Washington ou d’Hollywood ne les soutient vraiment. Le Nouvel Ordre Mondial et la Grande Réinitialisation n’ont pratiquement aucun soutien réel. Tout au plus 2% de soutien, de la part des personnes déjà très riches. Ce n’est donc pas vous qui devez être ignorés, ce sont eux. Si les 98% se décident à agir contre eux, toutes les armées du monde ne leur serviront à rien. Après quelques escarmouches initiales (que, oui, vous pouvez perdre), les soldats se joindront à vous. Alors arrêtez de vous laisser bluffer en pensant que vous ne pouvez pas gagner.

Vous pouvez gagner, et vous gagnerez, mais vous feriez bien de vous y mettre. Si vous continuez à attendre, ils vous auront rendu débiles au point de ne plus pouvoir agir. Ils sont en ce moment même en train de faire de vos enfants des limaces incapables de se révolter contre un camion de crème glacée. Mais souvenez-vous de ceci: eux et leurs enfants sont encore pires. Ce qu’ils vous ont fait, ils se le sont fait à eux-mêmes, mais chaussés de talons et en dansant à reculons [NdT. figure de style ou référence à Zelensky?]. Autrement dit, leur malédiction contre vous s’est retournée contre eux, comme toutes les malédictions, en double. Plus ils deviennent malfaisants, plus ils s’affaiblissent, ce qui signifie qu’ils sont extrêmement faibles en ce moment. Ils sont comme des cafards qui se sont eux-mêmes aspergés de Raid, et qui courent maintenant en rond. Piétinez-les tant que c’est possible.

Un autre de leurs bluffs est que si nous les renversons, nous ne serons pas en mesure de diriger le monde. C’est trop complexe pour nous. Foutaises. Le gérant de votre restaurant local dirigerait le monde mieux que ces salauds. Qu’est-ce qu’ils ont fait de bien jusqu’à présent? Ils ont transformé cette planète en un véritable enfer pour la plupart des gens et des animaux, au point que pratiquement n’importe quoi d’autre serait préférable.

Mais bien sûr, ce n’est pas en tirant sur tout ce qui bouge et en faisant tout sauter que vous gagnerez. Comme les camionneurs, vous devez vous ORGANISER. Notre Constitution n’est pas parfaite, mais elle vous donne des moyens pour agir en toute légalité, sans commettre de trahison ou de sédition. Ce pays est né de la révolution, il peut donc difficilement interdire une révolution positive. La trahison consisterait à essayer de renverser notre démocratie et notre République, en mettant au rebut la Constitution et en essayant de lui substituer une autre forme de gouvernement, comme, disons, une corporatocratie. C’est exactement ce que font les gouverneurs. Ça, c’est une trahison. Notre action n’est pas une trahison, puisque nous tentons de nous débarrasser de tyrans établis, qui ont tenté de se placer au-dessus et au-delà de la loi et du peuple. Nous essayons surtout de débarrasser le gouvernement des entités extra-gouvernementales qui agissent en dehors de la loi: des entités comme le FEM [Forum Economique Mondial], Bilderberg, l’Aspen Institute, le Cato Institute, la Commission Trilatérale, la Fondation Gates, la Fondation Rockefeller, le CFR, la Réserve Fédérale, GoldmanSachs et leurs outils à la CIA, à la NSA, au FBI, au DHS, aux renseignements militaires et dans les médias (y compris Hollywood). Toutes ces organisations devraient être totalement interdites, car elles constituent l’outil des super riches pour s’attaquer à nous tous par le biais de pillages souterrains, de propagande 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et du continuel enfumage des esprits. Ce n’est pas une trahison d’appeler à leur fin, puisqu’ils sont eux-mêmes des traîtres. En fait, chaque personne impliquée dans ces organisations (et des centaines d’autres) devrait être accusée de trahison et punie dans toute la mesure de la loi. Et cela inclut tous les acteurs et réalisateurs mensongers qui ont déformé nos esprits pendant des décennies.

C’est pourquoi ces gens nous accusent maintenant de trahison. Ils accusent toujours les autres de ce qu’ils font eux-mêmes. Ils ont sapé la Constitution à dessein, ce qui est un acte de trahison, et maintenant ils accusent en retour leurs accusateurs de trahison. C’est un principe de base du débat. Mentir pour ensuite accuser l’autre partie de mentir quand on est pris sur le fait. C’est un signe évident de désespoir, et ces menteurs sont particulièrement désespérés en ce moment, puisqu’ils ont perdu le contrôle de l’ensemble du narratif. Leur édifice de mensonges est en train de s’effondrer autour d’eux, et chaque nouveau mensonge ne fait qu’empirer les choses. Ils vivent sur le fil du rasoir depuis 2001, en gardant à peine la tête hors de l’eau et hors de la guillotine, mais avec le crime contre l’humanité du Covid et du vaccin, ils sont allés beaucoup trop loin, et aucune fausse guerre avec la Russie ne pourra le faire oublier.

Voici la nouvelle que l’on ne vous dit pas: la révolution est déjà en marche. La résistance est déjà forte et elle grandit. La fausse guerre en Ukraine ne l’arrêtera pas, elle ne fera qu’accroître la colère des gens dès qu’ils se rendront compte qu’il s’agit d’un nouveau stratagème. Le gouvernement essaie de sauver sa peau, mais il ne fait que creuser plus profondément sa tombe. Le gouvernement avait des solutions pour s’en sortir avant le Covid, mais il a décidé de doubler la mise et il a scellé sa propre perte. La fausse guerre en Ukraine est une nouvelle tentative de doubler la mise après le crime contre l’humanité du Covid, mais elle ne marchera pas. Elle échoue en ce moment même. Elle ne détournera l’attention qu’à court terme, et les gens s’en rendent déjà compte. Des millions de personnes ont déjà quitté leur emploi en signe de protestation, ce qui équivaut à une révolte fiscale puisque sans revenu, on ne peut pas s’attendre à ce que vous payiez des impôts. Des millions d’autres quitteront leur emploi dans les mois à venir. On nous dit que de nouveaux emplois sont créés, mais ce sont des conneries. Il s’agit des emplois libérés par les millions de départs, ce qui ne compte pas vraiment comme création d’emplois, je me trompe? « Tout le monde dans le pays vient de quitter son emploi dans le cadre d’une révolte fiscale, donc nous venons de créer 100 millions d’emplois, et voilà! »

Voici donc un autre calcul que j’ai fait dans ma tête: leur seul espoir de sauver leur peau sera lors des prochaines élections de mi-mandat. Ils avaient prévu de faire appel au parti Républicain pour sauver la situation, mais à ce stade, cela ne suffira pas à réprimer la rébellion. Les événements récents ont largement rendu caduque ce scénario, qui ne trompera plus personne. Lorsque je fais les comptes, je vois que leur seule chance d’éviter un vrai soulèvement populaire est de mettre en scène leur propre fausse rébellion, une sorte de 1776 bis, où une bande de patriotes photogéniques fait un grand ménage, et efface tous les personnages du moment, tels que Mitt Romney, Keith Olbermann, Sean Penn, Whoopi Goldberg, Liz Cheney, Nancy Pelosi, Tony Fauci, Bill Gates, et toute la clique. En d’autres termes, donner aux Républicains une majorité dans les deux chambres ne résoudra rien. L’ensemble du corps législatif doit être poursuivi pour corruption et de nouvelles élections doivent être organisées selon de nouvelles lois électorales très sévères – et toutes les machines et ordinateurs électoraux doivent être jetés à la ferraille. Il en va de même pour l’ensemble du pouvoir exécutif et du pouvoir judiciaire, bien sûr. L’armée et les services de renseignements devraient également être purgés, mais purgés des personnes à l’opposé de celles dont ils viennent d’être purgés. L’armée et les services de renseignements devraient être considérablement réduits ou réaffectés à des projets positifs, comme l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans le crime contre l’humanité actuel. Les médias devraient également être contrôlés, et tous les liens entre le gouvernement et les médias devraient être coupés. La Réserve Fédérale devrait être supprimée et remplacée par une véritable Banque Nationale détenue par le peuple, non pas comme compromis avec le communisme mais comme protection contre le vol. En outre, la banque en tant qu’entreprise à but lucratif devrait être totalement interdite. Une Convention Constitutionnelle devrait être convoquée et la Constitution devrait être réécrite et mise à jour: renforcée considérablement pour répondre aux préoccupations modernes. En l’état actuel des choses, la Constitution n’est qu’une énorme passoire, totalement inadaptée à limiter le pouvoir des super riches.

En d’autres termes, selon moi, le seul espoir de ne pas avoir à recourir à la violence contre les super riches est que ces derniers nous rendent notre dû sans violence. C’est aussi simple que cela. Ils doivent renoncer à leur rôle de Grinch et redescendre de la montagne avec le traîneau de jouets, ou ils seront jetés dans l’abîme [NdT. référence au conte populaire du Grinch]. Ce qu’ils ont oublié, c’est que les lois et les Constitutions ne nous protègent pas seulement d’eux, elles les protègent de nous. Elles empêchent les choses d’aller tellement loin qu’il nous faille les renverser.

Vous me direz que j’ai démontré que toutes les révolutions du passé étaient bidon, alors pourquoi crois-je que celle-ci est réelle, ou qu’elle pourrait réussir? Parce que le chaos actuel n’a rien à voir avec les précédents. Il fait partie d’une tout autre catégorie, et il est par conséquent bien plus dangereux pour les dirigeants. Tout d’abord, ils tentent d’exercer une pure tyrannie sur d’immenses populations occidentales, depuis longtemps éduquées à la liberté et à la démocratie. C’est inédit dans l’histoire. Non seulement ce sont d’énormes populations, mais elles disposent également d’énormes ressources. Non seulement elles ont des armes, des véhicules et des moyens de communication, mais elles ont un savoir-faire et un accès à toutes les entreprises. Nous travaillons dans tous les secteurs et c’est notre savoir qui fait fonctionner les choses, pas le leur. Eux se contentent de rester assis, d’acheter des choses et de mettre au point leurs stratégies de fraude. Cela non plus ne s’est jamais vu dans l’histoire, ou alors pas à ce point. Autrefois, l’information était extrêmement limitée, et la plupart des gens n’avaient aucune idée de ce qui se passait. Les compétences étaient également limitées, puisqu’il n’y avait pas de classe moyenne. Les paysans ne pensaient généralement pas à se rebeller contre la tyrannie, puisqu’ils étaient nés dedans et ne connaissaient rien d’autre. Mais la nouvelle tyrannie nous paraît étrange et inconnue, elle est survenue pour l’essentiel depuis 2001 et n’a cessé de s’accélérer depuis. Elle est en contradiction flagrante avec tout ce qu’on nous a appris. Nous n’avions pas de véritable République avant 2001, mais nous en avions une assez bonne imitation, dans laquelle le vol et la corruption étaient assez bien dissimulés. Pendant la majeure partie du XXème siècle, nous avions une classe moyenne prospère et une classe supérieure qui présentait au moins l’apparence extérieure de la modération. Mais tout cela a complètement disparu, la classe supérieure a totalement perdu la tête en se livrant ouvertement à des actes de rapine effrénée.

Un autre signe précurseur de la chute imminente de la classe supérieure est qu’elle s’est créée de nombreux et puissants ennemis dans ses propres rangs. Ils ont essayé de nous diviser et de nous conquérir tout en ignorant leurs propres divisions. La classe supérieure, tout comme le secteur corporatiste, s’est en fait contractée. Ce qui signifie que, alors que le total de leurs actifs a augmenté, le total de leurs effectifs a diminué. Comme les sociétés avalent les sociétés, des gens riches sont éjectés, et beaucoup d’entre eux sont furieux. Comme les entreprises s’attaquent les unes aux autres, les milliardaires s’attaquent les uns aux autres. De moins en moins de familles et de moins en moins de personnes possèdent de plus en plus de richesses. Mais ceux qui ont été éjectés restent des multimillionnaires avec des contacts et du pouvoir, et nous les voyons mener la rébellion. L’une de leurs façons de procéder est de nous transmettre des informations. Cela non plus n’est jamais arrivé dans l’histoire, ou pas à cette échelle. Avant Internet, ces gens n’auraient pas pu nous instruire aussi facilement, voyez-vous. C’est un très grave danger pour les trillionnaires, qui sont obligés de se retrancher de plus en plus dans leurs forteresses. Ce qu’ils craignent le plus, c’est qu’une coalition de ces millionnaires s’empare d’une force aérienne, stade à partir duquel plus aucune forteresse ne les protègera. C’est le rôle de toutes ces agences d’espionnage, au fait. Elles ne sont pas là pour nous espionner, vous et moi. Elles espionnent les gens puissants juste en dessous de leur niveau.

Pour cette raison, le présent ne ressemble en rien au passé. Nous sommes en territoire vierge, et tout peut arriver. Et vu que les super riches semblent avoir complètement perdu la tête, c’est probablement ce qui arrivera. Je ne crains pas une guerre nucléaire, mais nous pourrions très bien voir le Phoenix s’embraser très bientôt. S’ils organisent leur propre conflagration, ils pourront peut-être limiter quelque peu les dégâts, sinon les dégâts seront pratiquement illimités. Mais encore une fois, n’ayez pas peur: vous et moi avons très peu à perdre. Tout ce qu’il y a à perdre est de leur côté. Plus on possède, plus on est possédé, et ces gens sont littéralement possédés.


Texte original

A Little Math

by Miles Mathis

First published March 8, 2022

Here’s a little math no one is doing. The Biden scriptwriters are telling us gasoline prices are so high because of Putin. But wait, Russia only supplies 4% of our oil, but prices have gone up by 90% since Biden took office. So we seem to have a little mismatch there. But it is even worse than that, because the prices went up by 90% before we cut off delivery of Russia’s oil. We haven’t yet officially cut of Russian oil yet, so we might be able to blame the next 4% rise on that after we do. We can’t blame the 90% rise in the past on that.

So I guess these people telling you this, including Biden, Psaki, and all the other paid pimps and creeps on TV and online must think you are an idiot, one who can’t even follow first-grade math or logic. They think you can’t tell past from present, and think you may believe 4=90. That’s what they really think of you. They are just spitting in your face. How long are you going to keep taking it?

You could end this any time. It can all stop. The deadly vaccines, the fake wars, the fake news, the mad promotion of homosexuality and transsexuality, the destruction of sex, the destruction of race relations, the destruction of family, the destruction of youth, the destruction of health, the destruction of food, the destruction of sense: it could all end tomorrow. JUST SAY NO! Quit bending over and taking it. The middle and lower classes need to revolt worldwide and pull these people down. It has already started with the truckers, so join them. But don’t just target DC and the state capitals. Target the big media companies pushing this fake narrative on you. Target the military bases and Intel centers creating these narratives. Target the billionaires and trillionaires funding this hell and creating the central script.

Yes, we are in end times. Their end. They are collapsing and you need to keep pushing them. They are pushing you hard, but it is all a bluff, so push back twice as hard.

Remember, they are lying to you about the split as well. They want you to think that only half the country is against them. They want you to think that most Democrats support them. They want you to think Biden’s approval rating is still at 37% or something. But none of that is true. Biden’s approval rating can’t be above 5%. What sort of absolute moron could approve of the past year, or think Biden is doing a good job? The truth: NO ONE DOES. No real person thinks things have gotten better in the past year.

I am told everyone supports the war against Russia. But who is this everyone? The paid Tiktok jerks posing with their flags? The government agents on Facebook and Youtube? The creeps on The View or CNN or some other TV show no one watches? The people in Congress, who collectively have an approval rating of something like 9%? Like the Antifa aholes, none of those people are real. Like all those people arguing in favor of Critical Race Theory or sex education for five year olds or whatever, these people on TV and online aren’t even real. They are paid agents, hired to create support for the latest fake and scare you off the streets. They are desperately trying to nip this revolution in the bud, and this is how they do it: they make you think half the country is against you. They make you think these policies have some support, by hiring a few Colberts and Whoopi Goldbergs and Cynthia Nixons to promote them, but no one outside of DC or Hollywood really does support them. The New World Order and Great Reset have almost zero real support. Maybe 2% support, from the already very wealthy. So it isn’t you that can be ignored, it is them. If the 98% decide to move against them, all the militaries of the world will not help them. After a few initial skirmishes (which, yes, you may lose), the soldiers will join you. So quit being bluffed into thinking you can’t win.

You can win, and you will, but you better get after it. If you wait much longer, they will have debilitated you past the point of all action. They are even now turning your children into slugs that couldn’t revolt against an ice cream truck. But just remember this: they and their children are even worse. What they have done to you they have also done to themselves, but in heels and dancing backwards. Meaning, their curse against you has reflected back upon them, as curses always do, doubling in the return. The more evil they get, the weaker they become, which means they are extremely weak right now. They are like roaches that have sprayed themselves with Raid, and they are now running around in circles. Step on them while the stepping is good.

Another bluff is that if we pull them down we won’t be able to run the world. It is too complex for us. Bull. Your average restaurant manager could run the world better than these bastards. What are they currently doing right? They have turned this planet into a literal hell for most people and most animals, and almost anything would be better.

But of course you won’t win by driving around shooting at things and blowing things up. Like the truckers, you have to ORGANIZE. Our Constitution is not perfect, but it gives you avenues for doing this all legally, without committing treason or sedition. This is a country born of revolution, so it can hardly outlaw positive revolution. Treason would be trying to overthrow our democracy and Republic, by scrapping the Constitution and trying to install another form of government, such as—oh, I don’t know—corporatocracy. Exactly what the governors are doing. That is treason. What we are doing is not treason, since we are trying to rid ourselves of embedded tyrants, who have tried to place themselves above and beyond the law and the people. Mainly we are trying to rid government of extra-governmental entities that are acting outside the law: entities like WEF, Bilderberg, the Aspen Institute, the Cato Institute, the Trilateral Commission, the Gates Foundation, the Rockefeller Foundation, the CFR, the Federal Reserve, GoldmanSachs and their tools in CIA, NSA, FBI, DHS, military intelligence and media (including Hollywood). All such organizations should be strictly outlawed, since they are just a way for the superwealthy to prey on the rest of us via covert rapine and 24/7 propaganda and gaslighting. There is nothing treasonous about calling for their ends, since they are treasonous themselves. In fact, every single person involved in those organizations (and hundreds of others) should be brought up on charges of treason and punished to the full extent of the law. And that includes all the lying actors and directors that have been twisting our minds for decades.

This is why these people are now accusing us of treason. They always accuse others of what they are doing themselves. They undermined the Constitution on purpose, which is treason, so they turn and accuse their accusers of treason. It is debate 101. Lie and then accuse the other side of lying when they catch you at it. It is the surest sign of desperation, and these liars are especially desperate right now, since they have lost control of the whole narrative. Their web of lies is even now unwinding on them, and every new lie just makes it worse. They have been existing on a knife-edge since 2001, just barely keeping their heads above water and out of the guillotine, but with the Covid and vaccine crime against humanity they went way too far, and no fake war with Russia is going to erase that.

Here is the news you aren’t being told: the revolution is already under way. Resistance is already strong and it is growing. The fake war in Ukraine will not stop it, it will only add to the anger aspeople realize it is another gaslighting. The government is trying to save itself, but it is just digging its hole deeper. There were ways for the government to reverse out of this before Covid, but it decided to keep doubling down and it has sealed its own doom. The fake Ukraine war is the attempt to double down again after the Covid crime against humanity, but it won’t work. It is failing even as we speak. It will divert attention only in the short term, but people are already seeing through it. Millions of people have already quit their jobs in protest, which is as good as a tax revolt since if you have no income you can’t be expected to pay income taxes. Millions more will quit in the upcoming months. They tell us new jobs are being created, but that is bull. Those are the jobs now open from millions quitting, so that doesn’t really count as job creation, does it? “Everyone in the country just quit their jobs in a tax revolt, so we just created 100 million jobs, yeah!”

So here is a little more math I did in my head: Their only remaining hope of saving their necks is in the upcoming mid-term elections. They had planned to have the Republican party ride in to save the day, but at this point that won’t be enough to quell the rebellion. Things have spun out far beyond that script, which won’t fool anyone. As I run the numbers, I see their only chance of avoiding a real grassroots rebellion is to stage their own fake one, a sort of 1776 redux, whereby some band of photogenic patriots does a thorough housecleaning, disappearing the entire current cast of characters to oblivion, including Mitt Romney, Keith Olbermann, Sean Penn, Whoopi Goldberg, Liz Cheney, Nancy Pelosi, Tony Fauci, Bill Gates, and all the rest. In other words, giving the Reds a majority in both houses won’t solve anything. The whole legislative lot need to be prosecuted for corruption and new elections called with new strict election laws—all the election machines and computers being thrown into a scrap heap. Same for the entire executive branch and judicial branch, of course. The military and Intel would also have to be purged, but of the opposite people it has just been purged of. Both the military and Intel would have to be vastly downsized or re-assigned to positive projects—like arresting all those involved in the current crime against humanity. Media would also have to be reined in, and all ties between government and media would have to be cut. The Federal Reserve would have to killed and replaced by a real National Bank owned by the people—not as a nod to Communism but as a safeguard against theft. Not only that, but banking as a profit-making enterprise should be banned altogether. A Constitutional Convention should be called and the Constitution should be rewritten and updated: beefed up considerably to address modern concerns. As it now stands, the Constitution is just one big loophole, utterly failing to limit the power of the superrich.

In other words, as I see it the only hope of proceeding without major violence against the superrich is for the superrich to give us our due without violence. It is that simple. They need to de-Grinch and ride down from the mountain with the sled of toys, or they are going to be thrown from it into the abyss. What they have forgotten is that laws and Constitutions not only protect us from them, they protect them from us. They prevent things from getting so bad we have nothing left to do but pull them down.

You will say I have shown all the revolutions of the past were fake, so why do I think this one is real, or may succeed? Because the current mess is nothing like any previous one. It is categorically different, and therefore far more dangerous to the rulers. For one thing, they are attempting naked tyranny on huge populations in the west long-schooled on freedom and democracy. That has never before been seen in history. These populations are not only huge, they have huge resources. Not only do they have weapons and vehicles and means of communication, they have know-how and access to all companies. We work everywhere and it is our knowledge that actually keeps things running, not theirs. They just sit around and buy things and come up with schemes of fraud. That also has never been true in history, or not to this extent. In the past, information was extremely limited, and most people didn’t have a clue what was going on. Skills were also limited, since there was no middle class. Peasants mostly wouldn’t think of rebelling against tyranny, since they were born into it and knew nothing else. But the new tyranny is strange and alien to us, arising mostly since 2001 and accelerating sharply. It conflicts grossly with all we were taught. We had no real Republic before 2001, but we had a pretty good pretense of one, with the theft and graft fairly well hidden. For most of the 20th century we had a prosperous middle class and an upper class with at least the outward appearance of restraint. But that has all gone out the window, with the upper class now absolutely losing its mind in a frenzy of open rapine.

Another sign the upper class is due for a big fall is that they have made many powerful enemies in their own ranks. They have tried to divide and conquer us while ignoring their own divisions. The upperclass, like the corporations, has actually been contracting. Meaning, while their total assets have been rising, their total numbers have been going down. As companies swallow companies, rich people are jettisoned, and many of them are pissed. As companies prey on one another, billionaires prey on one another. Fewer and fewer families and fewer and fewer people own more and more. But those jettisoned remain multi-millionaires with contacts and power, and we are seeing them lead the rebellion. One way they do that is to feed information to the rest of us. That, too, has never before happened in history, or not on this scale. Before the internet, those people would not have been able to educate us so easily, you see. That is a very great danger to the trillionaires, who are forced to retreat further and further into their fortresses. What they most fear is a coalition of these millionaires seizing an air force, at which point no fortress will suffice. That is what all these spy agencies are about, you know. They aren’t spying on you and me. They are spying on the powerful people just below them, you know.

For that reason, the present is nothing like any past. We are in virgin territory, and anything could happen. Since the superrich appear to have utterly lost their minds, it probably will happen. I do not fear a nuclear war, but we could very well see the Phoenix go up in flames very soon. If they stage their own conflagration, they may be able to limit the damage somewhat; if they don’t, the damage is pretty much limitless. But again, don’t be afraid: you and I have very little to lose. Everything to lose is on their side. The more you possess, the more you are possessed, and these people are literally possessed.

Ukraine, fascisme et imbécilité – par Timothy Bancroft-Hinchey.

Source.


Traduction

Ukraine, fascisme et imbécilité

Auteur Timothy Bancroft-Hinchey; 20.03.2022 20:06

Sans battage ni hystérie, ce texte est un hommage à toutes les mères qui perdent leurs enfants et dont les larmes ont un goût de sel

Au bout de trois semaines, je parviens enfin à comprendre la réaction internationale à la situation en Ukraine et plus je la comprends, plus je suis atterré de constater à quel point les gens sont mal informés, voire désinformés. Je suis consterné de voir à quel point l’approche des médias est superficielle et contribue à gaver des audiences et des lecteurs crédules, et je suis étonné de voir à quel point les médias sont partiaux et unilatéraux, diabolisant une partie pendant qu’ils disculpent l’autre.

Microprocesseurs russophobes

C’est à croire que tous les bébés occidentaux naissent avec un microprocesseur russophobe implanté dans le cou, qu’on peut facilement activer par un simple message sonore. J’ai le sentiment de regarder la vidéo d’une famille qui tue un chien à coups de pied parce qu’il a mordu le fils du facteur (lequel avait passé huit ans à le torturer et à lui tirer la queue). Que des gens apparemment éduqués et intelligents réagissent de façon aussi puérile est aussi étonnant que triste.

La réaction collective frise l’hystérie, les personnes érudites haletant des monosyllabes à propos de « Il », de « Poutine » qui « envahit une nation souveraine » et « tue des civils » parce qu' »il veut s’emparer du monde » et « il nous attaquera ensuite ». Où sont passés le bon sens, la logique et la vision équilibrée et informée des événements? Qu’est-il arrivé à ceux qui préfèrent lire et écouter plutôt que de parler ou d’écrire?

Je suis de ceux-là et je n’écris sur un sujet que lorsque je sais de quoi je parle. Je ne suis pas facilement influençable par les médias, qui m’ont malheureusement appris à adopter le principe de Hinchey, qui consiste à prendre une histoire, à la renverser, à la retourner, à la regarder par l’autre côté, à lire les commentaires sous l’article pour finalement espérer s’approcher de la vérité.

Tracer la ligne du temps

Le plus déprimant, dans la situation actuelle, est la réaction pavlovienne consistant à tracer la ligne du temps de manière arbitraire, sans autre logique que celle de tromper les gens. Ce que les médias occidentaux ont réussi à faire, et qui a fonctionné, c’est de faire remonter la ligne du temps au début de 2022, lorsque les premiers missiles russes ont commencé à détruire, en 48 heures, l’équipement militaire d’un milliard de dollars que l’OTAN avait fait payer aux contribuables ukrainiens. Ensuite, censure des médias et des médias sociaux russes, suppression de centaines de pages Facebook, RT réduite au silence, Sputnik réduite au silence et quoi d’autre? Si la censure nie toute légitimité à un flux d’informations, qui peut dire qu’il ne s’agit pas de propagande?

Essayons donc de mener ici une discussion équilibrée, raisonnable et instruite, sans battage, sans hystérie, sans imbécilité collective.

Personne n’aime la guerre

Tout d’abord, personne n’aime la guerre, personne n’aime être envahi, personne n’aime être bombardé. Toutes les larmes ont un goût de sel, la perte d’un être cher est une tragédie, qu’une famille devra à jamais supporter. Ne transformons donc pas les événements en grand spectacle en nous servant des victimes comme de pions dans un vulgaire jeu de cartes politique. L’image du garçon ukrainien fait vibrer les cordes sensibles aujourd’hui à l’Ouest. L’image du garçon ukrainien russophone du Donbass pleurant sur les restes calcinés de sa grand-mère torturée et brûlée à mort après avoir été aspergée d’essence, puis sur laquelle on a uriné après que les porcs du bataillon Azov se soient masturbés et aient ricané pendant qu’elle hurlait à l’agonie n’a jamais atteint l’Ouest et si on le lui dit, la réponse sera un méprisant « prouvez-le ». Bien, allez parler au petit-fils, il va vous adorer, j’en suis sûr.

La Géorgie a attaqué la première

Deuxièmement, parlons faits, pas conneries. On entend souvent parler de la Géorgie (2008) dans ce discours. Quelqu’un connaît-il les faits? Quelqu’un a-t-il été informé? Selon la Troisième Constitution Soviétique, la Géorgie était tenue de régler les questions de nationalité. Elle ne l’a pas fait. Elle a refusé de le faire. Puis, en 2008, sur conseil de l’Occident, ses troupes ont attaqué la force de maintien de la paix russe en Ossétie du Sud, assassinant certains de ses soldats. Ce sont des faits. La réponse de la Russie a consisté en un raid punitif très limité, après lequel les troupes géorgiennes ont détalé en hurlant, Vladimir Poutine lui-même ayant déclaré que l’intention n’était pas d’humilier la Géorgie, et hop, l’Ossétie du Sud, l’Akhazie et leurs habitants vivent en paix depuis.

La Crimée a fait l’objet d’un référendum démocratique, comme pour les Malouines

On parle aussi de la Crimée comme ayant fait l’objet d’une annexion. Soyons réalistes, quelle annexion? Qui a raconté ce mensonge aux téléspectateurs et lecteurs occidentaux? En 2014, un coup d’État fasciste a eu lieu à Kiev, au cours duquel des bandes de voyous armés sont descendues dans les rues en criant « Mort aux Russes et aux Juifs! ». Des massacres fascistes ont eu lieu. Le bataillon Azov, arborant des insignes néo-nazis, a massacré des Ukrainiens russophones à Odessa, à Donetsk, à Mariupol, à Slavyansk. Les images de trois d’entre eux ont été retirées du Net, seul ceux d’Odessa subsistent et ils suffisent. (Les entités occidentales ont pour habitude de retirer du contenu sensible d’Internet, afin de pouvoir nier que les événements se sont produits, pour ensuite dire  » prouvez-le « ).

Ainsi, en l’absence du président démocratiquement élu, M. Ianoukovitch, il restait l’Assemblée comme entité habilitée à faire respecter la loi en Crimée, et elle a dûment organisé un référendum démocratique libre et équitable sur la question de savoir s’il fallait rester en Ukraine ou rejoindre la Russie (la Crimée a toujours été russe jusqu’à ce que Krouchtchev, un secrétaire général ukrainien du Parti communiste de l’Union soviétique, signe en état d’ivresse le rattachement de la république à l’Ukraine, alors que toutes les parties se trouvaient en Union soviétique). L’élection n’a pas seulement été libre et équitable, elle a été observée par des dizaines de pays.

Donc « Poutine » n’a pas « envahi » la Géorgie, c’est la Géorgie qui a envahi « Poutine ». « Poutine » n’a pas annexé la Crimée, la Crimée a exprimé son désir de rejoindre « Poutine ».

L’histoire du Donbass est racontée de façon unilatérale

Venons-en maintenant au Donbass. C’est Kiev qui a créé le problème, d’abord avec les massacres fascistes, puis avec les décrets visant à imposer l’ukrainien comme langue officielle dès l’enseignement élémentaire. Les habitants du Donbass voulaient simplement conserver leur langue, leur culture et leur religion, qui étaient en russe et non en ukrainien. Les habitants, se voyant attaqués, ont dû prendre les armes pour se défendre.

Et là, utilisons une analogie pour faciliter la compréhension de certains. Imaginez que votre pays faisait autrefois partie d’une Union ou d’une Fédération plus vaste et qu’avec le temps, les lignes sur les cartes ont été redessinées, laissant des millions de vos compatriotes de l’autre côté de la frontière. Maintenant, considérez ce qui s’est passé en Ukraine. Un coup d’État a eu lieu dans l’autre pays où se trouvent maintenant vos citoyens, les fascistes sont descendus dans les rues en criant « Mort à (vos citoyens) et aux Juifs! » Des massacres ont eu lieu au cours desquels des hordes de néonazis portant des croix gammées ont assassiné des femmes au foyer, ont aspergé des grands-mères d’essence et se sont masturbés pendant que ces femmes criaient, puis ont uriné sur les cadavres en riant. Vous trouveriez ça drôle? Et puis on leur dit: « Non, ces citoyens ne peuvent pas enseigner à leurs enfants en (anglais), tout doit être en (espagnol/français) » et les bombardements commencent. Ça vous ferait quoi? Que voudriez-vous que votre gouvernement fasse? Qu’il reste assis comme un lâche? Pendant huit ans?

Pourquoi Kiev n’a pas appliqué Minsk, qu’il a signé?

La Russie, en fait Vladimir Poutine, a élaboré les accords de Minsk en 2015, en essayant de trouver une solution. Il n’a pas reconnu immédiatement l’indépendance de la République Populaire de Lougansk et de la République Populaire de Donetsk, les accords de Minsk prévoyaient qu’elles restent à l’intérieur de l’Ukraine mais avec une autonomie culturelle. Raisonnable? Oui, beaucoup en conviennent. L’Ukraine a-t-elle respecté ces accords, qu’elle a signés?

Jamais. Les bombardements, les attaques, les assauts fascistes contre des hommes, des femmes et des enfants, des personnes âgées sans défense, des familles, des animaux domestiques, se sont poursuivis de ce côté-là pendant 8 ans, soit 96 mois, soit 416 semaines, soit 2.920 jours. Pendant huit ans, ou quatre-vingt-seize mois, ou quatre cent seize semaines ou deux mille neuf cent vingt jours, la Russie a essayé de négocier. Personne n’a écouté, ils n’en ont jamais eu l’intention. L’idée était d’utiliser l’Ukraine comme un pion dans un jeu géopolitique en provoquant la Russie jusqu’au point de rupture, puis en faisant tout ce qui est possible pour briser son économie. Et ensuite? Devinez. Une révolution de couleur, diviser la Russie en une myriade de républiques, puis siphonner ses énormes ressources. Cela s’appelle voler, ils le font avec les comptes bancaires.

Alors comment vous sentiriez-vous si vous étiez de l’autre côté?

Ce que je tente de faire ici, c’est de trouver un certain équilibre. Le public n’a pas été informé par l’Ouest, alors essayons de le faire depuis l’Est. De nos jours, même les gens instruits sont élevés dans le gloussement permanent des médias ponctués de roulements de tambours, d’histoires de BIM BAM BOUM (violons), mais nous veillons à votre sécurité et voici l’histoire d’un chien qui a retrouvé son compagnon humain après dix ans AHHHHHH (la musique s’arrête). Telles sont les « nouvelles » occidentales, appelées « émissions » de nos jours.

Pendant ce temps, un accord énergétique est conclu avec l’Ukraine, faisant d’un milliardaire un multi-milliardaire dans les coulisses. Le public, élevé au rythme des émissions de télé-réalité, braille, trépigne, hurle, gesticule, traite quelqu’un de bâtard, attaque des enfants russes qui vont à l’école, brûle une église orthodoxe russe quelque part et insulte les Russes. L’hystérie a été attisée, il y a un bon cow-boy avec un chapeau blanc et un méchant avec un chapeau noir. Hollywood a fait son travail. On a jeté de la poudre aux yeux. Le contexte a été évacué de l’histoire, la ligne du temps a été tracée au début de 2022, et non en 2014; maintenant, les coupables sont les victimes et les victimes sont les coupables. Personne ne se souvient de la tactique « shock and awe » de l’OTAN en Irak, qui, si elle avait été employée par la Russie en Ukraine, aurait tué des centaines de milliers de civils en trois jours et toute l’affaire serait terminée.

En fait, la Russie évite les centres civils et n’attaque que les bâtiments civils utilisés par des éléments ukrainiens, des mercenaires ou des fascistes qui utilisent des civils comme boucliers humains et, oui, le bataillon Azov a essayé de mettre en scène des événements pour incriminer la Russie pour ses propres atrocités.

Le Bataillon Néo-Nazi Azov. Cherchez-le sur Google

Le Bataillon Azov est une formation néonazie qui arbore des croix gammées. J’ai vu de nombreuses vidéos de ces excréments en action. Ce sont des fascistes et des meurtriers. Et ils ont été intégrés dans les forces armées ukrainiennes sur un signe de tête du Pentagone. Dans quel autre endroit du monde cela est-il acceptable?

Pour conclure, le but de cet article est de trouver un équilibre. Toute pièce de monnaie a deux côtés et pour respecter les deux côtés, nous devons les examiner et retrouver le contexte. Cet article est consacré à la recherche d’une solution par la compréhension des causes et l’analyse de ce qui a mal tourné, à travers des faits. Pas de battage, pas d’hystérie. Cet article ne cherche pas à justifier quoi que ce soit, ni à manquer de respect aux morts ou aux blessés.

Les larmes ont un goût de sel, qu’elles soient russes ou ukrainiennes. Ou qu’elles soient celles des Ukrainiens russophones. Trouvons donc un peu d’équilibre, comprenons le contexte et ce n’est qu’alors que nous pourrons démêler cette chaîne complexe d’événements et trouver un espace de réconciliation.

J’espère que mes lecteurs auront au moins lu et retenu mes arguments, car ils ne les obtiendront certainement pas des médias occidentaux. J’espère que chacun arrivera à se comporter en adulte.

Tout ce que Kiev avait à faire était de mettre en œuvre les accords de Minsk qu’il a signés et empêcher le bataillon Azov d’assassiner des grands-mères. Et d’uriner sur leurs cadavres. Des soldats? Ne me faites pas vomir! Et ce sont eux qui en font payer le prix au petit peuple ukrainien, ce sont eux qui, avec leurs amants américains, sont responsables du fait que l’Ukrainien moyen, qui n’est pas un fasciste et qui veut juste vivre sa vie, soit pris dans cette tempête. Si l’Ukraine veut être traitée comme un pays européen, elle devrait peut-être demander si des gangs de fascistes arborant des croix gammées sont intégrés dans les forces armées d’un quelconque pays européen. À part, bien sûr, l’Ukraine. Cela ne demande pas un grand degré d’intelligence, n’est-ce pas?

Timothy Bancroft-Hinchey peut être contacté à l’adresse timothy.hinchey@gmail.com.


Texte original

Ukraine, Fascism and Imbecility

Author’s name Timothy Bancroft-Hinchey; 20.03.2022 20:06

Devoid of hype and hysteria, this piece is dedicated to respect all mothers who lose children and whose tears all taste of salt

After three weeks I am finally managing to understand the international reaction to the situation in Ukraine and the more I understand it, the more shocked I am at how utterly uninformed, or misinformed, people are. I am appalled at the shallowness of the media’s approach which in turns feeds gullible audiences and readerships and I am astonished at the biased, one-sidedness which demonises one side and exonerates the other.

Russophobic chips

It is almost as if every western baby was born with a Russophobic chip in their neck, easily activated by a single sound bite. It is like watching a video of a family kicking a dog to death because it bit the postman’s son (who had spent eight years torturing it and pulling its tail). The sheer childishness of reactions among seemingly educated and intelligent people is as amazing as it is sad.

The collective reaction borders on hysteria, with erudite people restricted to breathy, breathless monosyllables about “He”, about “Putin” who is “invading a sovereign nation” and “killing civilians” because “he wants to take over the world” and “he’s coming for us next”. What happened to common sense, logic and a balanced and informed approach? What happened to those who like to do a lot more reading and listening than speaking or writing?

I am one of those and I only write about something when I know what I am speaking about. I am not easily influenced by the media, which unfortunately has taught me to adopt the Hinchey Principle, which is to take a story, stand it on its head, turn it inside out, view it back to front, read the comments under the piece and get somewhere near to the truth.

Drawing the time line

What is even more depressing, in this current situation, is the Pavlovian reaction to draw the time line arbitrarily, devoid of any logic other than to pull the wool over people’s eyes. What the western media has managed to do, and it has worked, is to draw the time line at the beginning of 2022 when the first Russian missiles began destroying, in 48 hours, the billion-dollars-worth of military equipment which NATO had saddled the Ukrainian taxpayers with. After that, censorship of Russian media and social media sources, hundreds of Facebook pages deleted, RT silenced, Sputnik silenced and what happens then? Censorship negates any legitimacy of an information flow, who is to say that it is not just propaganda?

So let us have a balanced, sensible and educated discussion here devoid of hype, devoid of hysteria, devoid of collective imbecility.

Nobody likes war

First off, nobody likes war, nobody likes being invaded, nobody likes being shelled. Everybody’s tears taste of salt, the loss of a loved one is a tragedy, which the family has to bear forever. So let us not grandstage events using casualties as pawns in some stupid political tag game. The image of the Ukrainian boy pulls heartstrings today in the west. The image of the Russian-speaking Ukrainian boy in Donbass crying over the charred remains of his grandmother who was tortured and burnt to death after being doused in gasoline, then urinated on after the pigs from Azov Battalion stood around masturbating and giggling while she was screaming in agony never reached the west and if told, the reply is a callous “prove it”. OK go and speak to the grandson, he will love you I am sure.

Georgia attacked first

Secondly, let us speak facts, not stupidity. Georgia (2008) is frequently mentioned in this discourse. Does anyone know the facts? Has anyone been told? Under the Third Soviet Constitution Georgia was obliged to settle nationality issues. It didn’t. It refused to. Then in 2008 its western-advised troops attacked the Russian peacekeeping force in South Ossetia, murdering some of the soldiers. These are facts. Russia’s response was a very limited punitive raid, after which the Georgian troops fled screaming, Vladimir Putin himself said the intention was not to humiliate Georgia, and hey presto, South Ossetia, Akhazia and their residents have lived in peace since.

Crimea had a democratic referendum, as per The Falklands

Crimea is also referred to as an annexation. Get real, what annexation? Who told the western viewers and readers that lie? In 2014 there was a fascist coup d’état in Kiev, in which gangs of armed thugs took to the streets shouting “Death to Russians and Jews!” Fascist massacres took place. The Azov Battalion, sporting neo-Nazi insignia, massacred Russian-speaking Ukrainians in Odessa, in Donetsk, in Mariupol, in Slavyansk. The footage of three of these has been pulled from the Net, only Odessa remains and that is enough. (Western entities traditionally pull sensitive material from the Internet, so that they can deny the events happened then they say “prove it!”).

So in the absence of the democratically elected President, Yanukovich, the entity with power to enforce the law in Crimea was the Assembly, which duly organised a free and fair democratic referendum on whether to remain in Ukraine or rejoin Russia (Crimea was always Russian until Kruschev, a Ukrainian General Secretary of the Communist Party of the Soviet Union, drunkenly signed the republic to Ukraine when all parties were inside the Soviet Union). The election was not only free and fair, it was witnessed by dozens of countries. 

So “Putin” did not ”invade” Georgia, Georgia invaded “Putin”. “Putin” did not annex Crimea, Crimea expressed its desire to join “Putin”.

The Donbass story is one-sided

Now for Donbass. It was Kiev that started the problem with the fascist massacres, then the edicts to impose Ukrainian as the official language from basic education upwards. The residents of Donbass simply wanted to practise their language, culture and religion, which were in Russian and not Ukrainian. The residents, being attacked, had to take up arms to defend themselves.

And here, let us use an analogy to make it easier for some people to understand. Imagine your country was once part of a larger Union or Federation and imagine that with time the lines on maps were redrawn leaving millions of your compatriots on the other side of the frontier. Now factor in what happened in Ukraine. There was a coup in the other country where your citizens now find themselves, fascists took to the streets shouting Death to (your citizens) and Jews! Massacres took place in which marauding hordes of Neo-Nazis complete with swastikas murdered cleaning ladies, doused grandmothers with gasoline and stood around masturbating while the ladies were screaming, then urinated on the corpses, laughing? Do you think that is funny? And then they say No, these citizens cannot teach their kids in (English), everything has to be in (Spanish/French) and the shelling starts. How do you feel? What do you expect your government to do? Sit back like a coward? For eight years?

Why didn’t Kiev implement Minsk, which it signed?

Russia, actually Vladimir Putin, drew up the Minsk Agreements in 2015, trying to find a solution. He did not immediately recognise the independence of Lugansk People’s Republic and Donetsk People’s Republic, the Minsk agreements catered for them to remain inside Ukraine but with cultural autonomy. Reasonable? Yes, many would agree. Did Ukraine comply with these agreements, which it signed?

Never. The shelling, the attacks, the Fascist onslaught against men, women and children defenceless old folk, families, family pets continued from that side for 8 years, that is 96 months, that is 416 weeks that is 2,920 days. For eight years, or ninety-six months, or four hundred and sixteen weeks or two thousand, nine hundred and twenty days, Russia tried the negotiating table. Nobody listened, they never intended to. The idea was to use Ukraine as a pawn in a geopolitical game provoking Russia to snapping point and then doing everything possible to break her economy. Then what? Guess. A colour revolution, splitting Russia up into a myriad of republics and then syphon off her massive resources. It is called stealing, they do that with bank accounts.

So how would you feel if you were on the other side?

What I am trying to do here is to find some balance. The public has not been informed by the west so let us try doing so from the east. Even educated people these days are brought up on a tidy media chortle of drums rolling, BANG CRASH WALLOP stories (violins) but hey we’re keeping you safe and look here’s a story about a dog who found its human companion after ten years AHHHHHHH (music stops). Such is the western “news”, called “shows” these days.

Meanwhile an energy deal is done with Ukraine making a billionaire a multi-billionaire behind the scenes. The public, brought up on reality shows, brays and stamps and screams and gesticulates and calls someone a bastard and attacks Russian children going to school and burns down a Russian Orthodox Church somewhere and calls Russians names. The hysteria has been whipped up, there is one good cowboy with the white hat and the baddie with the black hat. Hollywood has done its job. The wool has been pulled over the eyes. The context has been diluted out of the story, the time line has been drawn in early 2022, not 2014; the culprits are the victims now and the victims are the culprits. Nobody remembers NATO’s shock and awe tactics in Iraq, which if employed by Russia in Ukraine, would have killed hundreds of thousands of civilians in three days and the entire thing would be over.

Russia in fact is avoiding civilian centers and is only attacking civilian buildings being used by Ukrainian elements or by mercenaries or by Fascists using civilians as human shields and yes, Azov Battalion has been trying to stage events to incriminate Russia for its own atrocities.

The Neo-Nazi Azov Battalion. Google it up

The Azov Battalion is a Neo-Nazi outfit which sports swastikas. I have seen many videos of these pieces of excrement in action. They are fascists and murderers. And they have been integrated in Ukraine’s Armed Forces at the nod of the Pentagon. Now where else in the world is that acceptable?

To conclude, this article is trying to find balance. Every coin has two sides and to respect both sides we have to examine both sides and find the context. This article is dedicated to finding a solution through understanding the causes and analysing where things went wrong, through facts. No hype, no hysteria. This article is not attempting to justify anything, nor to disrespect any deaths or casualties. 

Tears taste of salt, be they Russian or Ukrainian. Or Russian-speaking Ukrainians. So let us find some balance, let us understand the context and only then can we unravel this complicated chain of events and find some space for reconciliation.

Hopefully my readers will at least have read and taken in my points because they sure aren’t getting them from the western media. Hopefully people can begin to behave as adults.

All Kiev had to do was implement the Minsk Agreements which it signed and stop the Azov Battalion murdering grandmothers. And urinating on the corpses. Soldiers? Don’t make me sick! And these are the ones making ordinary Ukrainians pay for this, these are the ones together with their US bedmasters, responsible for getting the average Ukrainian, not a Fascist, wanting to get on with their lives, get caught up in this storm. Maybe if Ukraine wants to be treated like a European country it should ask whether gangs of Fascists wearing Swastikas are integrated in the armed forces of any European country. Except of course Ukraine. It doesn’t require a great degree of intelligence, does it?

Timothy Bancroft-Hinchey can be contacted at timothy.hinchey@gmail.com



Nouvelles en vrac, et autres futilités.

De votre correspondant de guerre en peignoir.

Bulletin de santé

Juste pour me plaindre et dire des choses désagréables – les lecteurs avisés passeront directement au paragraphe suivant. Je souffre de deux choses: une mauvaise pneumonie au Chlamydia et un mauvais médecin. J’ai juste moins de fièvre et je tousse moins mais je dors quasiment non-stop et je tiens à coups d’Aspirine après dix jours d’antibiotiques. C’est pas possible de laisser les gens chez eux dans un état pareil et c’est une mauvaise idée de les envoyer à l’hôpital, qui est essentiellement devenu un abattoir. Alors que faire?

On pourrait essayer la transparence. Par exemple, un avertissement de ce genre:

Attention! Malgré mon titre officiel, je ne suis pas compétent pour la fonction qui m’est assignée. L’exigence de savoir-faire et d’expérience pour l’accès à ma profession a été systématiquement revue à la baisse et l’ensemble de mon secteur d’activité est miné par une corruption rampante. La confiance que vous m’accorderez représente pour vous un risque qui peut devenir existentiel, pour lequel je suis par avance déchargé de toute responsabilité.

On pourrait exiger que l’affichage visible de cet avertissement soit une obligation pour l’exercice de nombreux métiers.

Président, par exemple.


Une crise chasse l’autre

Avez-vous remarqué comme une similitude? Virus=Poutine, tempête cytokinique=sanctions. C’est ce que je tentais d’expliquer à mon toubib, qui ne comprend rien du tout à la « crise » – ni à grand chose d’autre, d’ailleurs. Ça n’a pas marché: il ne sait pas ce qu’est une tempête cytokinique. CQFD.


Ach! Guerre Gross Malheur

Robert Malone, Joyce Kamen, et d’autres sont virés de ma liste d’auteurs à suivre. Définitivement. Ils ont oublié d’appliquer le principe de précaution, qui veut qu’on ne fasse pas pire que le mal. Dans ce cas-ci, pire c’est pousser des cris d’orfraie pour le peuple ukrainien martyr, que le gouvernement US ainsi que quelques suiveurs assez vicelards veulent armer, c’est-à-dire envoyer au suicide.

Si les « résistants » américains que je publie (ou d’autres) veulent absolument nous la jouer indignés, qu’ils gardent leurs vociférations pour les pauvres du Yémen qui se font incinérer par les bombes qu’ils ont eux-mêmes (les américains) financées avec leurs impôts.


Ce n’est pas une guerre

C’est une opération militaire.

C’est le Kremlin qui le dit. C’est assez logique de leur point de vue: une opération militaire ponctuelle et ciblée, avec une date de fin déjà prévue – je dirais avant juillet – qui serait respectée si la cabale habituelle ne faisait pas tout pour faire durer le conflit, ce qui est bon pour ses industries militaires, et faire gonfler les pertes, ce qui n’est pas strictement nécessaire mais tellement amusant, pas vrai Madeleine?

Une opération qui mériterait tout au plus trois phrases et demi dans la presse écrite. Je vous fais le pitch:

Cette opération militaire s’apparente tactiquement à une opération de police, ce qui cadre avec son objectif de démantèlement de la mainmise du réseau de grande délinquance internationale sur le gouvernement Ukrainien. Une mission des services secrets aurait pu seule suffire à cet égard sauf l’existence d’une garde prétorienne – bataillon Azov et « Ukronazis » – dédiée à protéger la junte au pouvoir. Une fois l’opération accomplie, un nouveau réseau de contrôle pro-russe sera mis en place pour éviter toute tentative de récidive en matière de menace géostratégique furtive.

Nous renvoyons nos lecteurs intéressés aux enjeux économiques de cette intervention militaire à notre rubrique hebdomadaire destinée aux investisseurs.

Bien entendu, je n’y connais rien en matière militaire alors comment pourrais-je juger, moi, du fait que ce serait une opération plutôt qu’une guerre? Je ne juge de rien du tout, je lis des témoignages de mercenaires expérimentés qui sont allés au front (notamment ici et ici). Leur message est clair: on a connu des guerres mais là c’est une opération hyper-coordonnée, vous n’avez aucune chance, ce truc va être plié en moins de deux, n’allez pas vous faire tuer pour rien, restez chez vous, merci, bonsoir.

Pour une analyse plus générale, je vous envoie – encore – vers la chaîne de Xavier Moreau, pas plus mal informé que d’autres sur ce type de sujet même s’il est très naïf sur l’essentiel.


La vraie guerre est ailleurs

Ce nouvel épisode est là pour nous le rappeler: tout s’articule sur l’économie, ou plus précisément sur les crimes qui viennent se greffer sur celle-ci et qu’elle sert à « justifier » – depuis les death panels de Obama aux famines organisées (on attend la prochaine de pied ferme) en passant par les coups d’Etat dans les pays riches en matières premières.

Côté bourse, les « sanctions » serviront à vendre l’énorme opération financière qui se joue en coulisses. Après avoir spéculé pendant des décennies sur le productivisme et le gaspillage insensé, les « parties prenantes » du système moribond spéculent sur la rareté et le contrôle de la consommation, qu’elles annoncent clairement comme objectifs majeurs de leur Grand Reset. Si vous trouviez déjà que les « mesures » Covid avaient servi à un hold-up planétaire, attendez de voir ce qui nous sera confisqué au nom desdites sanctions et ira atterrir dans leurs poches. A ce stade-ci, ce n’est même plus de l’argent qui s’envole mais le compteur du flipper gobal qui s’emballe. Same player shoots again.

Côté institutionnel, on en profitera pour se débarasser de l’OTAN, qui fait en ce moment absolument tout pour se discréditer, et de l’Union Européenne, même remarque, les deux devenant un peu étroits et obsolètes pour le projet final de gouvernance planétaire, celui où tout le monde ferme sa gueule sur tout – et plutôt deux fois qu’une – sous peine d’être désigné ennemi de la paix mondiale.

Je parie une sucette à l’anis sur une intégration totale de l’OMS, de l’ONU, du FMI et d’autres institutions de l’alphabet-soup, sous supervision légale des banques centrales et de la BRI et la guidance idéologique du FEM, d’ici 2025, date butoir 2030. Le truc est programmé, les indices sont déjà en place et les peuples sont assez ignorants pour ne pas comprendre ce qu’il leur arrive et surtout assez lâches pour le rester.


Les nouveaux parasites

Je vous parle d’un temps, etc.

Les vieux cons comme moi se souviendront que, lorsqu’ils étaient jeunes et beaux, les gouvernements du moment étaient essentiellement composés de vieux cons – la roue tourne. L’Europe (je parle surtout de la France et de la Belgique) était depuis les années 50 un cloaque de centre-mou, bâti autour d’antiques réflexes autoritaires et du légitime mépris du peuple qui séyait au petit milieu du pouvoir d’alors: la vieille droite à pognon, réactionnaire et raciste, qui maîtrisait parfaitement les petits truands arrivistes de la gauche de l’époque.

Puis les vieux cons devinrent de plus en plus vieux et de plus en plus cons, les petits truands en question s’organisèrent mieux, jusqu’à se frayer un chemin jusque-z-en haut de la guépière de Marianne, d’où ils purent la violer au grand jour et aux yeux de tous, indiquant ainsi la voie à suivre aux petites frappes à la Sarkozy, qui rampèrent bientôt de dessous l’ombre d’un Chirac – paroxysme du rien-à-foutre de la France – jusqu’au fauteuil du calife d’où leurs petits pieds ne touchaient pas le sol.

A cette courte ère de mafieux ostentatoires de tous bords succède aujourd’hui le non-règne de l’anti-gouvernance, incarnée par la version série télé américaine de l’homosexuel cocaïnomane à tête-à-claques, le modèle Trudeau/Zelenski/Macron. Ces nouveaux insectes coprophages, dont les larves ont éclos sous les semelles d’un Schwab ou d’un Attali, qui, en pragmatistes éclairés, ne les ont pas écrasés d’emblée, représentent aujourd’hui un danger mortel pour ce qui reste de l’Occident. En dépit du fait qu’ils n’aient strictement aucune bribe de pouvoir politique, leur simple présence médiatique acte la tolérance – voire la soumission – des peuples à ce niveau de dégénérescence. Un genre de défaite morale absolue, qui ne signifie pas seulement la fin de l’Empire occidental mais le début d’un engrenage purement diabolique dans lequel les nouveaux vieux cons doivent passer par leurs propres créatures pour vendre leur programme d’extermination.

Les coulisses du pouvoir, qui autrefois laissaient percevoir un léger relent de couche Confiance faisandée, dégagent désormais un remugle de capote usagée et de déodorant pas cher, jeunisme oblige. Même le père fondateur de l’UPR, tentative de revival du régime des vieux cons et seul présidentiable sérieux, a fini par flancher à force de regarder la nuque de son chauffeur – ce qui lui vaut le doux sobriquet de « Assholineau ».

Tout fout l’camp, même les vieux cons.

NB: Miles Mathis est d’avis qu’on fait tout pour discréditer tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gauche ou du progressisme, en confiant systématiquement ce discours à des losers professionnels. Je constate la même chose, et parallèlement un très haut niveau dans tout ce qui joue le rôle de droite réactionnaire. Miles pense que l’intention est de nous vendre un genre de « nouvelle » droite mais qu’une révolution interviendra avant. Je pense qu’il n’y aura aucune révolution nulle part sur cette planète tant qu’il y aura des écrans de télévision ou de téléphone et que le sort de l’humanité est définitivement scellé, point final. Mais je vous traduirai quand même le papier de Miles, au cas où il aurait raison.


Camarade!

Matthew Ehret publie ceci, où j’apprends avec stupéfaction que la famine de 1932-1933 en Ukraine (l’Holodomor), sur laquelle j’avais publié ceci, n’est pas le fait du régime soviétique mais la conséquence d’un phénomène naturel.

Je ne vous cache pas que je suis un peu déçu du Communisme, que je croyais détenteur de toutes les solutions aux problèmes de la société humaine, y compris face aux phénomènes naturels.

Je me demande si je ne vais pas renvoyer ma carte au Comité Central.


Les armes nucléaires n’existent pas

Sur le site de Anders Björkmann.

Un très long article de Miles Mathis.

Vidéos assez rigolotes ici, ici, ici, ici, ici et ici, le tout en anglais, du même auteur. La dernière contient des extraits d’un reportage français où l’on voit des généraux s’époumonner à vous montrer leurs jouets. C’est assez pathétique.

Il y a des centaines d’autres sources mais la plupart sont volontairement polluées (antisémitisme rampant, Terre plate, aliens, ce genre de conneries). Croyez-moi, j’ai fait le tour du sujet.

Pour ceux qui voudraient explorer davantage la théorie de l’atome, il y a cet excellent ouvrage de Dewey B. Larson, « The case against the nuclear atom« , qui vaut une lecture attentive rien que pour sa longue analyse épistémologique. Il y a aussi ce nouveau paradigme très intéressant, qui maintient une théorie du noyau atomique mais revoit son organisation selon les solides pythagoriens, ce qui a comme effet de « décoincer » les incohérences de la théorie de l’atome de Bohr.


Qui est Vladimir Poutine?

Déjà, comme vous venez de le lire, un type qui ment à travers ses dents lorsqu’il brandit la menace nucléaire. Vous en faites ce que vous voulez, mais quel que soit le palmarès du bonhomme, c’est assez pour que je lui retire toute forme de confiance.

Je ne vous la fais pas à la « Faits & Documents », ni à la Miles Mathis. Je résume.

Vladimir Poutine n’est pas un nostalgique de l’Union Soviétique. Il fait partie de la dynastie royale russe et a été désigné par elle pour rétablir sur le territoire l’ordre de la Russie tsariste. Ce dont les autres familles se servent pour foutre le bordel dans l’économie mondiale, comme dans toutes les guerres (pardon, opérations militaires). Classique.

Tous les empires, toutes les guerres, toutes les colonisations, toutes les révolutions – y compris celles qui ont semblé les écarter du pouvoir – sont le fait des mêmes familles depuis plus de cinq siècles.

Alex Thompson parle ici d’un noyau central de treize familles et cite qui est au-dessus de ces familles.

Eh oui, qui?

Jeux de guerre.

Ce qui se déroule aujourd’hui est un jeu à trois niveaux.

Les deux premiers sont le piège taillé sur mesure pour créer des « pro » est des « anti » et empêcher l’accès au troisième niveau – schéma que j’ai déjà souvent abordé, notamment ici. Dans les deux cas, l’objectif majeur est de valider ou non la légitimité d’un problème créé de toutes pièces, une guerre à la demande, préparée lors de la délimitation des frontières à la fin de l’URSS et par la destruction de l’économie russe, tout comme la Deuxième Guerre Mondiale fut préparée par le tracé des frontières de l’Allemagne et la République de Weimar à l’issue de la Première, avec comme objectif l’établissement d’un nouveau modèle économique axé sur le dollar et la mise sous tutelle américaine de l’Europe et d’une large part de la planète.

Ce rôle précédemment joué par les Etats-Unis au niveau international est aujourd’hui voué à disparaître. Les « sanctions » sont essentiellement une opération de sabordage de leur zone d’influence, qui entraînera celle-ci dans leur naufrage programmé.

Les objectifs de cette guerre sont donc clairement différents de ce qui est colporté par les médias et les gouvernements occidentaux, qui en sont les complices. Comme je l’ai déjà expliqué, les sanctions n’auront aucun effet durable sur une Russie qui a de quoi tenir au moins deux ans là où l’Europe tiendra deux mois (voir interview de Charles Gave) et en profitera pour établir une nouvelle structure d’échange commercial avec la Chine. Ces sanctions dévasteront ce qui reste des économies occidentales et de leurs infrastructures industrielles, notamment dans le secteur clé de l’énergie, comme l’explique l’article suivant:

Qui risque d’être affecté par les restrictions d’approvisionnement?

Les grands importateurs de brut russe, comme les raffineries néerlandaises et britanniques, peuvent passer à d’autres mélanges, mais c’est moins facile pour les raffineries méditerranéennes, notamment l’Italie. Elles sont configurées pour des qualités telles que le brut léger de l’Oural, le brut léger iranien et le brut léger arabe. Elles sont déjà privées de pétrole léger iranien en raison des sanctions et la perte de brut russe leur poserait un problème supplémentaire.

Les raffineries domestiques dans des pays comme l’Allemagne, l’Autriche et la République tchèque seront également touchées. Elles ont été littéralement construites sur des oléoducs en provenance de Russie, et n’ont donc pas une grande capacité de stockage. Elles reçoivent également du pétrole par des oléoducs en provenance de lieux tels que Wilhelmshaven, Rotterdam et Anvers, mais pour elles, la perte potentielle de brut russe poserait tout de même un sérieux problème. Lorsque les raffineries ne raffinent pas, elles perdent de l’argent et le prix des produits tels que l’essence et le diesel augmente pour tout le monde.

Pour aider les raffineries de ce type à fonctionner, il serait très judicieux que Joe Biden lève les sanctions contre l’Iran afin de détendre un peu le marché. Bien que la production iranienne ne remonterait pas tout de suite, l’Iran dispose de quelque 80 millions de barils de pétrole stockés dans des navires, ce qui pourrait faire une grande différence sur le marché.

Outre le brut russe, la perte de produits pétroliers serait également très douloureuse pour certains clients. Outre le Royaume-Uni et la France, l’Allemagne est un gros acheteur de diesel russe. Une grande partie du fioul lourd est en fait acheminée vers les États-Unis pour être mélangée à des types de fioul domestique plus légers, en remplacement de la perte des importations vénézuéliennes due aux sanctions. De nombreux produits russes (des composants tels que le naphte) sont également mélangés à l’essence et vendus sur le continent américain.

Pour parachever l’oeuvre, on nous promet deux choses. D’une part, une nouvelle invasion migratoire d’un million d’ukrainiens, perspective très douteuse à ce stade vu que les femmes et les enfants autorisés à quitter le territoire pour venir s’intaller dans une UE – qui leur accorde un visa de deux ans – pourraient changer d’avis assez rapidement devant le contraste entre la politique nationale de zéro immigration de leur pays d’origine et l’environnement « multiculturel » de leur pays d’accueil.

D’autre part, on nous annonce à grands cris que la Russie est censée préparer et lancer des cyber-attaques, ce qui n’a strictement aucun sens, puisque la sécurité informatique occidentale découle directement d’un programme conçu en partenariat avec divers acteurs russes, comme l’explique cet article:

En termes de partenariats G3P [Global Public-Private Partnership ou Partenariat Public-Privé Mondial], celui de la Russie est peut-être l’un des plus proches du FEM [Forum Economique Mondial]. L’exercice mondial annuel de formation à la cybersécurité Cyber-Polygon du FEM est orchestré par Bi.Zone, une filiale de la Sberbank

Bi.Zone est responsable de la conception et de l’exécution des scénarios et exercices du Cyber Polygon. Sberbank est une banque russe détenue majoritairement par l’État et fait partie des membres fondateurs du Centre pour la Cybersécurité [Center for Cybersecurity] (CCS) du FEM.

Parmi les autres partenaires du CCS figurent le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP) [Fondation Carnegie pour la Paix Internationale], un groupe de réflexion américain sur la politique étrangère, Europol (qui représente les gouvernements de l’UE), INTERPOL, l’Organisation des États américains (qui représente les gouvernements des sous-continents nord et sud-américains), ainsi que les centres nationaux de cybersécurité d’Israël, du Royaume-Uni, de la Corée, de l’Arabie saoudite et de la Suisse (siège de la BRI) [Banque des Règlements Internationaux].

Parmi les nombreuses sociétés impliquées dans le Cyber Polygon 2021, ce sont les sociétés russes qui constituaient le plus grand contingent national. En outre, le FEM est partenaire du Forum Economique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) [St Petersburg International Economic Forum]. 

La Fondation Internationale SPIEF a été créée à St Petersbourg en 1998 sous la direction de Herman Gref. Il était à l’époque vice-gouverneur de la ville. 

En 1993, Gref était également un proche associé d’Anotoly Sobchak à Saint-Pétersbourg, où Poutine était le conseiller principal de Sobchak. M. Gref est actuellement PDG et Président de la Sberbank.

En 2017, Schwab a reconnu que la SPIEF et la Russie étaient des leaders mondiaux en matière de réglementation internationale et a déclaré:

« Dans le nouvel environnement économique et en tenant compte des dernières avancées technologiques, nous sommes confrontés à la nécessité de nouveaux formats de coopération. [. . .] Je suis absolument certain que la Russie, qui est l’un des leaders en matière de régulation mondiale responsable, doit jouer un rôle central dans la détermination de nouvelles formes de coexistence à l’ère de la quatrième révolution industrielle. »

La Russie et le SPIEF font partie du réseau G3P et sont fortement impliqués dans la cybersécurité mondiale et, en particulier, dans la réglementation de la technologie. Il est clair que, grâce à des partenaires tels que le CFR [Council on Foreign Relations] , la BMGF [Bill and Melinda Gates Foundation] et le FEM, le Partenariat Public-Privé Mondial promeut un programme politique mondial soutenu par les deux côtés du fossé Est-Ouest.

Les actifs du FEM, tels que Trudeau et d’autres officiels compromis, sont positionnés pour faire en sorte que la mise en place des politiques se fasse avec le moins de friction possible. Le gouvernement russe et, comme nous le verrons, le gouvernement chinois sont des parties prenantes tout aussi actives dans les efforts de gouvernance mondiale du G3P.

Si l’on en croit les médias occidentaux, il s’agit d’une énigme apparemment insondable. Alors que ces États-nations sont des partenaires du G3P, on nous dit qu’ils sapent également l’IRBO [International Rules-Based Order ou Ordre International fondé sur le Droit]. Quelque chose ne colle pas.

Selon Reuters, les banques européennes doivent se préparer à subir des cyberattaques russes. CBS affirme que le DHS [Department of Homeland Security] est en état d’alerte maximale en prévision de la cyber-guerre qui s’annonce, tandis que les médias britanniques ont diffusé le même genre d’histoires d’épouvante. Forbes a rapporté que la Russie mène une cyber-guerre contre l’Occident depuis 20 ans et le Guardian a affirmé qu’il s’agissait d’une pratique typique de la Fédération de Russie.

Tout cela semble extrêmement étrange étant donné que des entreprises mondiales occidentales telles qu’IBM, Deutsche Bank et Santander ont participé à des exercices de préparation du Cyber Polygon, en grande partie dirigés par une banque d’État russe. Si toutes les affirmations des médias sont un tant soit peu plausibles, le seul risque d’espionnage industriel aurait été considérable.

Des gouvernements de tous les pays occidentaux participent au Centre de Cybersécurité du FEM, qui a été fondé, en partie, par la Sberbank. Dans le même temps, ils ne cessent de mettre en garde leurs populations contre le danger des cyberattaques russes.

Ces histoires de cybermenaces russes sont franchement puériles. Les gouvernements et les entreprises occidentaux, qui semblent suivre à la lettre les ordres du G3P, sont apparemment satisfaits de se laisser guider par l’évaluation et les recommandations d’une banque d’État russe en matière de cybersécurité. 

Une raison bien plus crédible à ces histoires racontées par les médias et à l’alarmisme des gouvernements est qu’elles sont conçues pour nous préparer, et à justifier, la transformation numérique du secteur financier [NdT. que le Secrétaire Général de l’ONU Guterres cite comme deuxième priorité mondiale]. Dans son rapport de 2020 sur les cybermenaces, le Carnegie Endowment for International Peace (CEIP) a déclaré que la pseudopandémie avait rendu ce changement nécessaire.

Dans une référence à peine dissimulée à la Russie et à la Chine, le CEIP a affirmé que les cyberattaques dirigées contre des États-nations étaient inévitables. Il a ensuite prédit que la réponse à cette attaque prétendument inévitable serait de fusionner les activités des banques, des autorités financières et de l’appareil de sécurité nationale des États-nations. 

La centralisation de l’autorité, en particulier sur les systèmes financiers, est toujours la solution aux yeux des G3P. Principalement parce qu’ils s’arrogent le droit d’exercer cette autorité.

Pour une meilleure compréhension de la guerre permanente livrée aux peuples, on lira avec intérêt (et une calculette, c’est assez matheux) « Silent Weapons for Quiet Wars » (version originale anglaise et version française, sans les formules), dont la paternité a en définitive été revendiquée par un certain Hartford Van Dyke (vidéo ici). C’est un document à l’histoire mouvementée – prétendument trouvé par hasard – ce qui rappelle l’autre fausse révélation des « Protocoles de Sion ». On trouvera toutefois dans l’un comme dans l’autre quelques infos intéressantes et le principe fondamental que c’est le système entier qui constitue un outil de guerre contre les peuples.

Ça devient difficile d’en douter.

La véritable histoire derrière l’Ukraine, Poutine, l’UE, le gaz et le Donbass – par Eric Zuesse.

Eric Zuesse fait ici le boulot de rédiger un bref historique des événements qui ont mené à la crise Russie-Ukraine – lecture intéressante pour les captifs du récit médiatique occidental. Il reprend quelques points de l’analyse que je faisais ici, où j’abordai en plus les raisons de la survenue de cette manoeuvre maintenant.

Comme le souligne Xavier Moreau dans sa capsule, le timing de cette intervention militaire est très étonnant même pour un observateur professionnel des affaires russes tel que lui. Il note que Poutine semble d’une part avoir envisagé toutes les répercussions de cette action et les aurait jugées acceptables et d’autre part, qu’il aurait joué très finement en évitant au maximum – jusqu’à présent – les dégâts humains en Ukraine, quitte à mettre son armée en position relativement risquée – la population ukrainienne n’oppose quasiment aucune résistance armée, qui reste le fait des milices « ukronazies ».

Questions:

  • Au-dela des circonstances précises et concrètes décrites plus haut, aurait-il également et surtout reçu des assurances de la part d’autre parties « extérieures », qui auraient un intérêt plus général à cette résolution – par exemple la mise sous coupe du régime russe du territoire ukrainien, la liquidation des milices extrémistes et de la corruption généralisée en Ukraine, etc. – dans le cadre d’un changement civilisationnel global?
  • Comme l’affirme un blogger russophone que je publierai prochainement, y aurait-il un intérêt à déclencher cette intervention externe vis-à-vis de problèmes de gouvernance de la Russie elle-même, ce qui ne contredit nullement la question précédente?
  • Résultante des deux questions précédentes: le monde multipolaire que voient naître les alter-mondialistes suite à ce « power grab » russe sur d’anciens territoires – et vraisemblablement sa contrepartie chinoise dans un très probable ré-annexion de Taïwan à venir – serait-il en fait la naissance d’un nouveau monde unipolaire?

Toutes ces questions chevauchent évidemment d’une part la notion d’un Grand Reset encore à « consolider » et de son mode de gouvernance et d’autre part, la grande campagne d’injection de la population mondiale, qu’on ne peut plus aujourd’hui envisager que sous l’angle de la plus grande opération eugéniste de l’Histoire, dont les critères de sélection semblent de plus en plus à l’exact opposé de tout ce qui a été annoncé et décrit jusqu’à présent. Il faudra évidemment revenir sur ce point essentiel. J’y travaille.

Source.


Traduction

La véritable histoire derrière l’Ukraine, Poutine, l’UE, le gaz et le Donbass

Écrit par Eric Zuesse

L’invasion de l’Ukraine par la Russie, prévue de longue date, a finalement eu lieu, mais les raisons données pour cette invasion sont très déformées. Un minimum d’histoire est nécessaire pour la comprendre.

Le gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l’Allemagne en passant sous la mer Baltique, était prévu pour permettre d’augmenter considérablement le volume des ventes de gaz naturel le moins cher, en provenance de Russie, dans l’UE, sans avoir à dépendre des approvisionnements irréguliers par gazoduc à travers la nation instable et imprévisible de l’Ukraine. En fait, le document de planification note à la page 12 que « l’importation de gaz naturel russe en Europe se fait par trois routes principales, dont 80 % transitent par l’Ukraine ». Ils n’était pas nécessaire de dire qu’il était instable, tout le monde le savait; donc, diplomatiquement parlant, ce fait malheureux concernant l’Ukraine n’a pas été mentionné dans le document, bien qu’il soit une raison d’être essentielle du projet Nord Stream, qui transmettrait le gaz directement de la Russie à l’Allemagne, et non plus à travers une Ukraine instable.

Le 8 novembre 2011, la BBC titrait « Le gazoduc Nord Stream ouvert par Merkel et Medvedev« , et l’agence russe RIA Novosty présentait cette joyeuse photo de la cérémonie de signature:

De gauche à droite, Gerhard Schroder, qui était un ex-Chancelier allemand; François Fillon, qui était Premier Ministre français; Johannes Teyssen, qui était le PDG de la multinationale allemande d’électricité E.ON; Angela Merkel, qui était Chancelière d’Allemagne; Mark Rutte, qui était Premier Ministre des Pays-Bas; Dmitry Medvedev, qui était Premier Ministre de Russie; Alexey Miller, qui était Président de la société russe Gazprom; Guenter Oettinger, qui était Vice-président de la Commission Européenne en charge de l’Energie; Kurt Bock, qui était PDG de la société allemande BASF; et Erwin Sellering, qui était Ministre Président de Mecklenburg-Vorpommern.

Aucune de ces personnes n’est ou n’a jamais été pro-nazie. Cependant, les racistes-fascistes idéologiques anti-russes (ou nazis) dominaient dans les provinces ukrainiennes de l’extrême-ouest, proches de la Pologne, de Lviv, Ternopil, Volyn et Ivano-Frankivsk; par conséquent, il y avait, en Ukraine, une intense opposition nationaliste et nazie au remplacement de l’Ukraine comme principale voie de transit pour le gaz naturel, produit essentiel, de la Russie vers l’UE, ce nouveau gazoduc vers l’UE réduisant considérablement les frais de transit du gaz payés par la Russie au gouvernement ukrainien – et réduisant l’importance géostratégique de leur pays (un aspect qui a tendance à préoccuper les nazis, puisqu’ils sont nationalistes suprématistes, pas seulement racistes suprématistes). Ce projet de gazoduc (sur lequel les dirigeants de l’industrie allemande, qui avaient besoin d’une énergie moins chère, avaient insisté auprès de Mme Merkel) a été considéré par ces Ukrainiens d’extrême-droite comme un projet russe anti-ukrainien, même si Nord Stream était en fait prévu comme un simple accord commercial nécessaire entre l’Allemagne et la Russie – ce qu’il était en réalité. Et il a également bénéficié d’un soutien considérable d’autres pays de l’UE, comme les Pays-Bas et la France.

Le Président américain Barack Obama avait l’intention, dès son entrée en fonction en 2009, de remplacer le gouvernement de la Syrie, mais sa décision de remplacer le gouvernement de l’Ukraine n’a pas été prise immédiatement. Le 12 avril 2010, le Président ukrainien démocratiquement élu, Viktor Ianoukovitch, a rencontré le Président américain démocratiquement élu à la Maison Blanche, à laquelle Obama l’avait invité, mais Ianoukovitch a refusé la proposition d’Obama que l’Ukraine rejoigne l’alliance américaine contre la Russie, le voisin immédiat de l’Ukraine. (Obama voulait s’emparer de la principale base navale russe, qui se trouve depuis 1783 en Crimée, que le dictateur soviétique avait transférée à l’Ukraine en 1954, de sorte qu’elle se trouvait alors en Ukraine – Obama prévoyait que cette base navale russe en Ukraine devienne une base navale américaine, et que l’Ukraine soit intégrée à l’OTAN, ce que Ianoukovitch a refusé). Le 2 juillet 2010, la Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et Ianoukovitch ont tenu une conférence de presse conjointe à Kiev, au cours de laquelle elle déclara avoir discuté avec Ianoukovitch d’exercices militaires conjoints avec les forces américaines contre son voisin, la Russie. Ianoukovitch a de nouveau refusé cette demande. Obama a ensuite chargé Victoria Nuland, l’amie d’Hillary (et l’épouse du célèbre écrivain néoconservateur – ou américano-impérialiste – Robert Kagan) d’organiser un coup d’État contre l’Ukraine, pour la placer sous le contrôle des États-Unis. La planification du coup d’État était déjà en cours, au plus tard le 23 juin 2011, c’est-à-dire avant même que le projet Nord Stream ne soit signé. Mais après que Nord Stream ait été approuvé ultérieurement en 2011, ce projet de gazoduc a immédiatement été ajouté à la liste des cibles du coup d’État ukrainien, en tant que projet à annuler. (Les frais de transit du gaz ukrainien étaient un soutien financier crucial pour le gouvernement ukrainien, et Obama voulait que ces frais soutiennent une Ukraine américanisée après le coup d’État). Comme CNBC l’a bien résumé le 11 juillet 2018:  » Le président Barack Obama s’est opposé à Nord Stream 2 et le président George W. Bush s’est prononcé contre le Nord Stream original avant son achèvement en 2011. Comme les pays d’Europe centrale et orientale, ils craignaient que cela n’accroisse l’influence russe sur le continent. » Les présidents américains de l’après-Seconde Guerre Mondiale voulaient que l’Amérique contrôle l’Europe, en tant qu’alliés clés pour conquérir la Russie. Le projet Nord Stream était, dans une large mesure, une tentative européenne de travailler en coopération avec la Russie et de se libérer enfin de la domination américaine sur les pays européens.

Nuland s’est fait prendre en flagrant délit de fomentation du coup d’État lorsque, le 4 février 2014, un appel téléphonique qu’elle avait passé à l’ambassadeur des États-Unis à Kiev a été diffusé sur YouTube, au cours duquel elle lui demandait de faire nommer  » Yats  » ou  » Yatsenyuk  » pour diriger le gouvernement de l’après-coup d’État, « Yats » étant un politicien farouchement anti-russe et pro-nazi, qui, contrairement à certains autres que le régime américain avait envisagés pour le poste, n’avait pas encore clairement exprimé ses sentiments racistes-fascistes (ce qui aurait nui aux relations publiques), mais qui, une fois nommé effectivement à la tête du gouvernement le 22 février 2014, a rapidement remplacé les généraux par des personnes favorables à l’extermination d’un nombre suffisant de personnes dans les régions d’Ukraine fortement pro-Ianoukovitch, afin que, lors des élections nationales ukrainiennes ultérieures, des anti-russes enragés comme « Yats » puissent être « démocratiquement élus » à la tête du pays. L’objectif n’était pas seulement de tuer suffisamment d’électeurs pro-russes, mais surtout d’effrayer suffisamment d’habitants pour qu’ils s’enfuient en Russie, afin qu’ils disparaissent complètement des listes électorales ukrainiennes (soit en fuyant, soit en étant tués). Des vidéos furent mises en ligne qui montraient certaines des opérations locales d’extermination et de terrorisme ukrainiennes lancées par Obama, comme à Odessa, dans le Donbass et, bien sûr, en Crimée, mais ces opérations furent essentiellement couvertes par les médias d’information des États-Unis et de leurs alliés (y compris l’Union Européenne) et/ou firent l’objet de mensonges, parce qu’Obama avait besoin que ces alliés approuvent les sanctions anti-russes du régime américain, afin d’empêcher l’exploitation du gazoduc Nord Stream 2 (qui aurait renforcé non seulement la Russie mais aussi l’Europe). Il ne s’agissait pas seulement d’affaiblir les économies de l’Allemagne et de l’ensemble de l’UE et de les rendre plus dépendantes des États-Unis, mais aussi de remplacer le gaz naturel russe acheminé par gazoduc à bas prix en Europe par du gaz naturel liquéfié américain coûteux, transporté par bateaux-citernes, afin d’enrichir les milliardaires américains qui financent les politiciens américains influents. Il s’agissait de forcer l’Europe à payer le tarif américain.

En raison du succès d’Obama et de Trump et de Biden – et des membres du Congrès des deux partis politiques américains (c’était une action bipartisane) – le gaz naturel russe peu coûteux acheminé par gazoduc fut, en effet, remplacé par le gaz naturel liquéfié américain en tanker, incroyablement cher et expédié d’un bord à l’autre de l’Atlantique, de manière à affaiblir les industries européennes, au nom de la  » protection de la démocratie ukrainienne « , cette escroquerie renforçant les États-Unis, aux dépens de l’Europe, et maintenant l’Europe à son rang de région vassale des États-Unis, ce qu’elle a toujours été depuis l’éclatement de l’Union soviétique en 1991. Les producteurs de gaz américains s’en sont mis plein les poches, tout en accusant « le dictateur agressif » ou « tyran », Poutine, condamné à la fois par les Républicains et les Démocrates américains (les deux partis américains sont presque à 100% néoconservateurs).

Le 17 février 2022, un chef retraité du MI6 britannique, Sir John Sawers, a été interviewé par la société de relations publiques de l’OTAN, l’Atlantic Council, et a appuyé l’affirmation téléphonique de Nuland selon laquelle les Nations unies devraient « consolider ce truc » [« glue this thing », littéralement, « coller ce truc »], losqu’il a utilisé l’expression dans un contexte différent, en expliquant que « si on essaye d’installer un nouveau gouvernement qui n’a aucune légitimité, il faut le consolider ». Elle avait dit:

« Nuland: Ok. Il a maintenant obtenu que Serry et Ban Ki-Moon soient d’accord pour que Serry vienne lundi ou mardi. Ce serait génial, je pense, pour aider à consolider ce truc, et pour que l’ONU aide à le consolider, et, vous savez, on emmerde l’UE. »

Les trois derniers mots, « on emmerde l’UE » [« fuck the EU »], furent la seule partie de l’appel téléphonique que les médias occidentaux ont rendue publique; et, bien sûr, le public largement dupe de l’Occident n’avait aucune idée ni aucun moyen de savoir de quoi elle parlait réellement, ou pourquoi elle le disait. L’incurie des masses en Occident a empêché le public américain de demander ou d’exiger des médias d’information plus honnêtes et plus authentiques, ce qui aurait été autrement plus pertinent que de simplement montrer la diplomate assignée par le Président américain pour l’Europe se référer en privé aux Européens de manière aussi méprisante. Ainsi, sous la direction de Biden, ex-Vice-Président d’Obama, en sa qualité actuelle de Président des États-Unis, elle se voit attribuer le rôle de n°2 au Département d’État des États-Unis, et les Américains ne sont ni choqués ni dégoûtés par ce fait. Les dirigeants de l’Amérique méprisent également leur propre population. Seuls les milliardaires américains y échappent. Ils sont les seuls à ne pas être considérés comme des crétins – dupables et exploitables – parce que ces milliardaires américains sont les patrons des politiciens.

Voici une vidéo de dix minutes qui replace ce « Fuck the EU » dans sa juste perspective:

Voici une perspective encore plus complète sur le sujet :

https://archive.is/cU1oa

L’expert en géostratégie Alexander Mercouris a bien expliqué la signification historique de ce qui vient de se passer.

L’historien d’investigation Eric Zuesse est l’auteur de They’re Not Even Close : The Democratic vs. Republican Economic Records, 1910-2010, et de CHRIST’S VENTRILOQUISTS : The Event that Created Christianity.


Texte original

The Real History Behind Ukraine, Putin, the EU, Gas, & Donbass

Written by Eric Zuesse

Russia’s long-predicted invasion of Ukraine finally happened, but the reasons for it are widely misrepresented. Basic history is necessary in order to understand it.

The Nord Stream 2 natural gas pipeline, from Russia, under the Baltic Sea, to Germany, was planned in order to enable greatly increased sales-volume of the lowest-cost natural gas, which came from Russia, into the EU, without having to rely upon the irregular pipelined supplies through the unstable and unpredictable nation of Ukraine. In fact, the planning-document noted on its page 12 that “Import of Russian natural gas to Europe takes place through three main routes, whereof 80% of the gas is in transit through the Ukraine.” They didn’t need to say that that was unstable; everyone knew it was; so, diplomatically speaking, this unfortunate fact about Ukraine wasn’t mentioned by them in the document, though the fact was a crucial reason for the Nord Stream project, which would transmit gas directly from Russia to Germany, no longer through unstable Ukraine.

On 8 November 2011, the BBC headlined “Nord Stream gas pipeline opened by Merkel and Medvedev”, and Russia’s RIA Novosty presented this happy photo of the signing-ceremony:

From left to right, Gerhard Schroder had been Germany’s Chancellor; Francois Fillon had been France’s Prime Minister; Johannes Teyssen was the CEO of multinational German electrical utility E.ON; Angela Merkel was Germany’s Chancellor; Mark Rutte was Prime Minister of Netherlands; Dmitry Medvedev was Prime Minister of Russia; Alexey Miller was Chairman of Russia’s Gazprom; Guenter Oettinger was the European Commission’s V.P. in charge of Energy; Kurt Bock was CEO of Germany’s BASF; and Erwin Sellering was Germany’s Minister President of Mecklenburg-Vorpommern.

None of those people are or had been pro-Nazi. However, ideological anti-Russian racist-fascists (or nazis) dominated in Ukraine’s far-western provinces, near to Poland, of Lviv, Ternopil, Volyn, and Ivano-Frankivsk; and, so, there was, in Ukraine, intense nationalistic and nazi opposition to replacing Ukraine as the main transit-route for the crucial commodity of natural gas, from Russia into the EU, which new pipeline into the EU would greatly reduce the gas-transit-fees that were being paid by Russia into Ukraine’s Government — and reduce the geostrategic importance of their country (something that nazis tend to be very concerned with, since they’re supremacist-nationalists, not merely supremacist-racists). This proposed pipeline (which had been pressed upon Merkel by leaders of German industry, who needed cheaper energy) was viewed by those far-right Ukrainians as being an anti-Ukraine Russian scheme, even though Nord Stream was actually planned simply as a necessary business-deal between Germany and Russia. That’s what it actually was. And it also enjoyed considerable support elsewhere in the EU, such as in Netherlands, and France.

U.S. President Barack Obama intended even when he entered office in 2009, to replace Syria’s Government, but his decision to replace Ukraine’s Government didn’t come right away. On 12 April 2010, Ukraine’s democratically elected President, Viktor Yanukovych met the democratically elected U.S. President at the White House, to which Obama had invited him, but Yanukovych refused Obama’s suggestions that Ukraine join America’s alliance against Ukraine’s next-door neighbor Russia. (Obama wanted to take over Russia’s main naval base, which since 1783 has been in Crimea, which the Soviet dictator had transferred to Ukraine in 1954, so it was then in Ukraine — Obama was planning for that Russian naval base in Ukraine to become another U.S. naval base, and for Ukraine to be brought into NATO. But Yanukovych said no.) On 2 July 2010, U.S. Secretary of State Hillary Clinton and Yanukovych held a joint press conference in Kiev, where she said that she had discussed with Yanukovych joint military exercises with U.S. forces against his neighbor, Russia. Yanukovych again declined the demands. Obama then assigned Victoria Nuland, Hillary’s friend (and the wife of the famous neoconservative — or American-imperialist — writer, Robert Kagan) to organize a coup against Ukraine, to place it under U.S. control. Planning for the coup was already under way by no later than 23 June 2011, which was even before the Nord Stream project had yet become signed. But after Nord Stream became agreed later in 2011, that proposed pipeline was immediately added to the Ukrainian-takeover target, as something that needed to be cancelled. (Ukraine’s gas-transit fees were crucial financial support to Ukraine’s government, and Obama wanted those fees to be supporting a post-coup Americanized Ukraine.) As CNBC accurately summarized on 11 July 2018: “President Barack Obama opposed Nord Stream 2 and President George W. Bush came out against the original Nord Stream prior to its completion in 2011. Like the central and eastern European countries, they worried it increased Russian influence over the Continent.” Post-WW-II American Presidents wanted America to control Europe, as key allies to conquer Russia. The Nord Stream project was, to a large extent, a European bid to work cooperatively with Russia and finally free itself of U.S. domination over European countries.

Nuland got caught managing the coup when on 4 February 2014 a phone call from her to the U.S. Ambassador in Kiev got posted to youtube in which she instructed him to get “Yats” or “Yatsenyuk” appointed to run the post-coup government, and “Yats” was a rabidly anti-Russian and pro-nazi politician, who, unlike some others that the U.S. regime had been considering for the purpose, didn’t yet have any clear or blatantly expressed racist-fascist sentiments (which would have meant bad PR), but who, once he did become appointed on 22 February 2014 to run the government, promptly replaced the generals with ones who favored exterminating enough people in the heavily pro-Yanukovych areas of Ukraine so that, in subsequent Ukrainian national elections, rabid anti-Russians like “Yats” would be able to become ‘democratically elected’ to lead the country. The objective wasn’t only to kill enough of those pro-Russian voters but even more importantly to scare enough of the residents there to escape to Russia, so that they’d be gone altogether from Ukraine’s voting-rolls (either by fleeing or by having been killed). Videos became posted online of some of the Obama-instigated local Ukrainian extermination-and terrorism operations, such as in Odessa, and in Donbass, and, of course, in Crimea, but those were basically covered-up and/or lied-about in the ’news’-media of the U.S.-and-allied (which included EU) regimes, because Obama needed those allies to agree with the U.S. regime’s anti-Russia sanctions, so as to block the Nord Stream 2 pipeline from being allowed to operate (which would strengthen not only Russia but Europe). This wasn’t merely in order to weaken the economies in Germany and throughout the EU and make them more dependent upon the U.S.; it was also in order to replace Europe’s low-priced Russian pipelined natural gas with America’s costly tanked-and-shipped expensive liquefied natural gas, so as to enrich America’s billionaires who financed America’s successful politicians. It was to force Europe to pay America’s prices.

As a result of the success of Obama and Trump and Biden — and of Congress-members of both of America’s two political Parties (this bipartisan effort) — the inexpensive Russian pipelined natural gas has, indeed, become replaced by the incredibly expensive canned American liquefied and cross-Atlantic-shipped natural gas, so as to weaken European industries, in the name of ‘protecting Ukraine’s democracy’, and this con-game strengthens the U.S., at Europe’s expense, and keeps Europe in its place as a U.S. vassal-region, which has consistently been ever since the 1991 breakup of the Soviet Union. U.S. gas producers are laughing all the way to the bank, while blaming ‘the aggressive dictator” or “tyrant’, Putin, who is condemned by both America’s Republicans and Democrats. (Both of America’s Parties are nearly 100% neoconservative.)

On 17 February 2022, a retired head of Britain’s MI6, Sir John Sawers, was interviewed by NATO’s PR firm the Atlantic Council, and he seconded Nuland’s phone-call assertion that the U.N should “glue this thing”, when he used the phrase in a different context, saying that “If you try to install a new government which has no legitimacy, you’ve got to glue it in place.” She had said:

“Nuland: Ok. He’s now gotten both Serry and Ban ki-Moon to agree that Serry could come in Monday or Tuesday. That would be great, I think, to help glue this thing, and to have the UN help glue it, and, you know, fuck the EU.”

The last three words there, “fuck the EU,” were the only part of the entire phone call that the ‘news’-media in The West publicized; and, of course, The West’s widely deceived audiences had no idea, no way of knowing, what she was actually talking about, or why. The incuriosity of the masses in The West prevented the U.S. public from demanding or requiring to have more honestly informative and authentic news-media that would make more sense than simply displaying the U.S. President’s assigned diplomat for Europe privately referring so contemptuously to Europeans. And, so, under Obama’s V.P., Biden, now as the U.S. President, she’s assigned the #2 role at the U.S. State Department, and Americans aren’t shocked and repelled at that fact. America’s leaders also hold America’s own public in contempt. Only America’s billionaires are not. Only they are not viewed as chumps — to be deceived and exploited — because America’s billionaires are the politicians’ bosses.

Here is a ten-minute video that places this “Fuck the EU” into its correct perspective:

Here is an even fuller perspective on the matter:

https://archive.is/cU1oa

The geostrategic expert Alexander Mercouris has well explained the historic significance of what has just happened.

Investigative historian Eric Zuesse is the author of  They’re Not Even Close: The Democratic vs. Republican Economic Records, 1910-2010, and of CHRIST’S VENTRILOQUISTS: The Event that Created Christianity.

Nouvelles en vrac, troisième édition.

Plutôt que l’amour, que l’argent, que la gloire, donnez-moi la vérité. – Henry David Thoreau

Décès du Pr Luc Montagnier

C’est France-Soir qui l’a annoncé mercredi. Nous perdons un courageux scientifique.

Matthew Ehret – un brillant auteur qui travaille un peu trop pour la Chine à mon goût – a publié cet excellent article sur la recherche menée par le Professeur, ses découvertes et leurs implications. Je vais tenter de trouver le temps de le traduire. Si vous parlez la langue, n’hésitez pas à aller le lire. Vous pouvez éventuellement utiliser ce traducteur automatique.

GoFuckYourself

Long article du 5 février sur ZeroHedge, mis à jour, que je tente de résumer.

La plateforme GoFundMe avait récolté 9 millions de dollars de dons pour le Freedom Convoy canadien, somme qui leur permettrait de tenir le siège pendant quatre ans. Après avoir refusé d’obtempérer aux ordres du gouvernement canadien qui leur demandait de bloquer cette somme, GoFundMe en a initialement distribué un million aux bénéficiaires, les camionneurs, dont la revendication unique – contrairement à ce qui est relaté dans les médias – est la fin de l’obligation vaccinale, pour ensuite revenir sur sa décision.

Après le blocage de la ville d’Ottawa, de nombreuse villes canadiennes sont aujourd’hui paralysées. Exemple:

GoFundMe a ensuite aimablement proposé aux donateurs de réclamer un remboursement, faute de quoi les dons seraient distribués à des « oeuvres » de leur choix, possiblement des organes tels que BlackLivesMatter ou Antifa, pour qui ils ont déjà levé des fonds sans rechigner. Devant le risque de se voir réclamer 15$ par remboursement, GoFundMe a finalement procédé à un remboursement automatique.

Au moins deux nouvelles levées de fonds ont été faites depuis, une via GiveSendGo, qui a levé plus de neuf millions de dollars et via la plateforme Tallycoin, qui avait déjà levé 700.000$ le lendemain de l’annonce de GoFundMe – et plus de 900.000$ à l’heure ou j’écris ces lignes.

La police d’Ottawa menace de représailles en justice les participants au Freedom Convoy et les donateurs, décrits comme des agitateurs violents d’extrême-droite dans des médias qui font semblant de ne pas comprendre le sens réel des croix gammées taguées sur les bâtiments gouvernementaux.

Un Freedom Convoy (ou Convoi de la Liberté) européen se déroule en ce moment à Paris, où la police et l’armée ont été déployés. La police a d’ores et déjà exercé des violences sur la foule.

Pour plus d’infos, vous pouvez suivre ce fil sur Twitter. J’ai passé la soirée à le parcourir, ainsi que les fils connexes qui renvoient vers d’autres Convois et soulèvements populaires dans de nombreux autres pays. Ce convoi se rendra lundi à Bruxelles.

Nous vivons des moments historiques.

Mise à jour 27/02: un nouveau convoi parcourt les Etats-Unis et se dirige vers Washington, ici, ici et ici. En Europe, plus rien pour l’instant. On est trop occupés à avoir peur de la Russie, apparemment.

Ceux qui rendent une révolution pacifique impossible rendront une révolution violente inévitable. – JFK

Athlètes morts: mise à jour

Selon l’article mentionné sur cette page publiée le 27 décembre, les chiffres des arrêts cardiaques et des morts soudaines chez les sportifs injectés étaient alors respectivement de 383 et 220. Ils sont aujourd’hui de 642 et 398. Ils ont donc presque doublé en un mois et demi.

Gary Dempsey: Je suis joueur professionnel depuis presque 20 ans. Depuis 1996 [alors ça fait 25 ans, non?]. J’ai joué près de 500 matches. Dans des clubs et en international. Je n’y ai absolument jamais vu d’arrêt cardiaque. Ni dans le public, ni chez les joueurs. C’est vraiment très inquiétant.

A propos de ces chiffres, le Washington Post – donc la CIA – vous expliquera ceci:

« L’histoire d’athlètes morts à cause de vaccins contre le coronavirus trouve son origine dans de mystérieux sites Internet autrichiens liés au parti populiste d’extrême droite de ce pays, le Parti de la Liberté. »

Je suppose qu’il faut donc aussi considérer ce simple montage vidéo comme un pamphlet néo-nazi.

Récapitulons.

Vous êtes contre l’obligation vaccinale? Vous êtes d’extrême-droite.

Vous comptez les athlètes morts? Vous êtes d’extrême-droite.

Il fut un temps où il fallait au moins afficher une vague tendance politique – par exemple, ne pas être complètement de gauche – pour mériter cette étiquette. C’est désormais superflu, même si vous êtes de gauche: il suffit de vouloir rester en vie. Les seuls gauchistes autorisés sont ceux qui souhaitent la mort des non-injectés.

Attendez, il y a mieux.

Terroristes

La Maison Blanche lance un assaut sans précédent contre la liberté d’expression en Amérique. Elle ne se contente plus de contraindre les entreprises de médias sociaux à effacer les opinions dissidentes. Elle semble préparer le terrain pour recourir aux pouvoirs de la police fédérale.

Comment lire autrement le « National Terrorism Advisory System Bulletin » publié mardi par le Département de la Sécurité Intérieure? Sa première phrase:

SYNTHÈSE DE LA MENACE TERRORISTE POUR LES ÉTATS-UNIS: Les États-Unis demeurent dans un environnement de menace accrue alimenté par plusieurs facteurs, notamment un environnement en ligne qui abonde en récits faux ou trompeurs et en théories du complot… [c’est moi qui souligne]

Vous avez bien lu.

Le gouvernement affirme maintenant que les « récits trompeurs » sont le vecteur le plus dangereux du terrorisme contre les États-Unis.

La phrase suivante du bulletin:

Ces acteurs de la menace visent à exacerber les frictions sociétales dans le but de semer la discorde et de saper la confiance du public dans les institutions gouvernementales afin d’encourager une agitation qui pourrait potentiellement inspirer des actes de violence. [c’est moi qui souligne]

Vous avez encore bien lu.

Une agence fédérale déclare que le fait de « saper la confiance du public dans les institutions gouvernementales » est désormais considéré comme terrorisme. Le propos ne doit même pas inciter à la rébellion ou à la violence en général, et encore moins contre quelqu’un en particulier. Il doit juste « potentiellement inspirer » la violence.

Merci à Alex Berenson pour cet extrait de son article.

Psychopathes

Pour un point de vue intéressant sur ce genre de folie furieuse, voir également cet article.

Kylie Whiting: Quel est le meilleur endroit pour faire vacciner une enfant de 8 ans effrayée? J’aimerais qu’ils en fassent un événement important. Elle m’a vu m’effondrer après ma deuxième dose et elle a peur.

Cass Duncan: J’ai vécu la même situation et mes trois enfants (8 ans, 6 ans et 4 ans) ont vu qu’on a dû m’emmener en ambulance aux urgences après la deuxième dose. Je les ai emmenés à la clinique pour enfants Your GP Crace. C’était fantastique, des ballons et des sucettes et pas d’attente donc pas de risque d’anxiété.

Merci à Toby Rogers pour cette info complètement surréaliste, et pour ce qui suit.

Victoire!

Pfizer est contraint de retirer sa demande d’autorisation d’utilisation d’urgence d’injections destinées aux enfants de moins de 5 ans devant la vive réaction de l’opinion publique.

Wow! Première page, au-dessus du pli, du NY Times:

Revirement, la FDA retarde sa décision sur les vaccins pour les enfants de moins de 5 ans.

« L’agence et Pfizer-BioNTech ont déclaré qu’ils attendraient des données sur l’efficacité de trois doses du vaccin Covid de la société dans ce groupe d’âge avant de décider si l’on autorise un vaccin à deux doses. »

Que ce soit bien clair – C’EST GRACE A NOUS !!!

Grâce à mon Substack, j’ai lancé le premier appel à l’action pour s’opposer à la demande d’autorisation d’utilisation d’urgence de Pfizer pour les enfants de moins de 5 ans – dans les 24 heures suivant son annonce.

Tous les grands groupes de défense des libertés médicales ont rapidement suivi le mouvement.

Notre message était simple: « La FDA ne doit pas approuver pour les enfants un médicament qui a échoué lors de l’essai clinique ».

Nous avons envoyé des dizaines de milliers de courriels, d’appels, de télécopies et de lettres aux responsables de la FDA. Nous avons soumis des milliers de commentaires officiels via le site web de la FDA. Notre campagne était en train de toucher le grand public et la position de la FDA était scientifiquement indéfendable. Pfizer et la FDA ont donc été contraints de retirer cette demande illégale.

NOTRE APPEL À L’ACTION A FONCTIONNÉ !!!!!!!!!

L’article complet est ici.

Crises cardiaques

La science progresse à grands pas, comme on l’a vu ces derniers mois. Le montage ci-dessus nous informe de quelques facteurs de risque de crise cardiaque nouvellement découverts:

Nous avons aussi:

Et le meilleur pour la fin:

Les NHS (National Health Services) anglais ont donc lancé une campagne nationale pour inciter les gens à appeler les services d’urgence dès les premiers signes – c’est délicat de leur part.

Curieusement – excepté celui sur les fans de foot – tous ces articles datent de fin 2021, début 2022. Ils ont pourtant omis un facteur de risque dans cette liste.

Vous voyez lequel?

Ukraine, avant, après et au-delà

J’ai déjà fait le tour de la question mais j’y reviens néanmoins parce que ce que je lis sur le sujet est d’un niveau atterrant – et c’est écrit par des spécialistes.

La question est: Poutine va-t-il envahir l’Ukraine?

Si on ouvre un livre d’Histoire – ou si on fait appel à sa mémoire – il y a un lien à faire avec un autre pays intialement anéanti économiquement, qui s’est ensuite redressé sous l’influence d’un chef d’Etat déterminé, par une politique nationaliste et un investissement massif dans son arsenal militaire, et qui, face à une pression économique et militaire organisée au niveau international et à une menace directe sur la vie de ses concitoyens isolés derrière la frontière d’un pays voisin – tracée en dépit du sens commun – décida l’invasion dudit pays voisin.

C’était en 1939, ce pays était l’Allemagne et la question était: Hitler va-t-il envahir la Pologne?

Combien de fois faudra-t-il que ce scénario soit rejoué avant d’être dénoncé pour ce qu’il est? Une redistribution des cartes planifiée, avec des gagnants et des perdants connus à l’avance. Et dont nous serons encore les perdants.

L’Europe dévastée fut colonisée dès 1945 par le nouveau pôle de domination: les Etats-Unis, qui disposaient de la capacité de production nécessaire à travers leur empire mondial et de leur force militaire nationale pour imposer leur modèle économique et leur monnaie, consolidée par les accords de Bretton Woods. Comme l’écrivait Thomas Friedmann,

« McDonald’s ne pourrait pas prospérer sans McDonnell Douglas ».

Le nouveau paradigme global fera cette fois de la Chine la nouvelle zone de production (ce qu’elle est déjà de facto) et de la Russie la nouvelle force de dissuasion militaire. Alexandre Dougine, l’intellectuel russe va-t-en-guerre remplit ici le rôle des neocons américains. Tout ça est assez transparent.

A l’attention des lecteurs obtus, je ne compare pas la personne de Poutine à celle de « Hitler », à savoir, l’agent dépéché par la finance internationale, Adolf Jacob Hiller, dont la mission fut la mise à genoux de l’Europe suivie par celle de l’Allemagne après sa défaite programmée. Je trouve en fait la gouvernance de Poutine assez convaincante, et je pense exactement la même chose de celle de Trump – et en passant, j’apprécie aussi beaucoup leur sens de l’humour. Là n’est pas la question.

La question est que tous ces gens nous maintiennent en état de subjugation en nous mentant en permanence sur beaucoup trop de sujets et surtout sur le seul sujet essentiel: nous n’avons pas besoin d’eux. Nous n’avons besoin ni de leur protection, ni de leur autorisation et encore moins de leur libération. Le seul pouvoir qu’ils détiennent est celui que nous leur accordons, et nous leur en avons accordé beaucoup trop.

Nous sommes, et nous avons toujours été libres. C’est ce moment dans l’Histoire où il est urgent pour tous d’avoir le courage de le voir, pour qu’au moins nos enfants le soient.

Des hommes et des femmes qui conduisent des camions l’ont vu.

La désobéissance est le véritable fondement de la liberté. Les obéissants seront esclaves. – Henry David Thoreau

Brock Hobb
Katie Hepburn
Nabil Yaghi
Odia Jean-Pierre
Randy
Sébastien Fortin

Go Canada – par Miles Mathis.

Ça fait un moment que j’observe un changement de ton chez les mouthpieces (les porte-voix) de la grande opération Corona: certains tournent leur veste à la dernière minute – comme si on allait tout oublier, tout pardonner – ou se raccrochent au branches – genre, on vient seulement de comprendre – tandis que les plus téméraires durcissent le ton, totalement inconscients qu’ils continuent à canarder pour le compte de maîtres qui plient bagage pour aller se planquer dans leurs bunkers en Nouvelle-Zélande et qui ne seront plus là pour les sauver quand ça va mal tourner pour eux. Ce qui est en train de nettement se profiler à l’horizon.

Miles démonte un de ces imprévoyants crétins dans l’article ci-dessous et en profite pour faire le point sur la situation au Canada et bientôt, sans doute, chez nous – ça va dépendre un peu de nous tous. Il est temps de dire les choses clairement et d’aller à l’essentiel, donc je suis content de retrouver Miles dans sa prose la plus incisive. Ses laborieuses analyses généalogiques me gonflent un peu, tout comme les interminables papiers de Whitney Webb sur Unlimited Hangout, très informatifs mais qui auraient davantage leur place devant un tribunal que sur un blog – enfin, c’est juste mon avis et j’en traduirai bien un un jour ou l’autre, quand j’aurai un peu rattrapé mon retard dans mes publications.

A propos de tribunal, celui mis en place par Reiner Fuellmich vient enfin de commencer à siéger. Vous trouverez une vidéo – non sous-titrée – du premier jour de déposition sur Rumble, ici.

Et maintenant, en route pour la révolution des camions.

Merci d’avance à ceux qui diffuseront.

Source.


Traduction

GO CANADA

Comment on sait que le Convoi de la Liberté au Canada est réel

par Miles Mathis

Première publication le 3 février 2022
J’ai écrit 16 articles en janvier, si vous avez fait le compte.

Ça se voit au degré de haine que lui vouent les services secrets américains. Le principal porte-voix des services de renseignement américains est le Washington Post, alors voyons ce que le Post pense du Freedom Convoy. Dans cet article de David Moscrop, nous assistons à des niveaux de mensonge rarement atteints par les médias grand public, ce qui n’est pas peu dire. Il entame le gros mensonge par ceci:

Les estimations de la taille du convoi varient. Je ne ferai pas d’estimation. Plus grand qu’une corbeille à pain, plus petit que le mur d’Hadrien. Des centaines de camions et de véhicules personnels, selon certaines estimations.

Des centaines, selon certaines estimations. Hmmm. Qui a fait une estimation de quelques centaines? Tu peux nous le dire Davy Boy, espèce de remora suceur de merde collé au cul de Pfizer? Absolument personne n’a estimé ce nombre à plusieurs centaines, vu que ça reviendrait à omettre environ trois zéros. Le chiffre réel est plus proche de 100.000 véhicules au total, et même ça, à la date d’aujourd’hui, est peut-être encore une sous-estimation.

Ensuite, Davy Dampshorts [NdT. un petit surnom plaisant qui donnerait en français « caleçon humide »] compare le Convoi à la manifestation du 6 janvier: une « insurrection » violente, sommes-nous censés penser, plus effrayante que le 11 septembre ou Pearl Harbor! Sauf que, tout comme ces précédents événements, le 6 janvier est aussi une pure fabrication de ses copains d’Intel [NdT. les services de renseignement]. Tout le monde est maintenant au courant, Davy, donc la seule personne que tu trompes, c’est ton éditeur, qui reste apparemment persuadé que tu sais écrire. Le 6 janvier a été provoqué par l’Air Force, la CIA et le FBI, ce que certains médias grand public ont déjà bien compris – voir Tucker Carlson. Ensuite, il écrit,

A chaque fois, nous tirons une leçon, ou du moins nous y sommes confrontés, qui nous enseigne qu’il n’est pas possible de faire entendre raison à ces anti-gouvernementaux enragés.

Ah, donc Davy nous prépare à une réponse à la Reagan, comme en 1969 à Berkeley, où la Garde Nationale a été envoyée pour tirer sur des hippies pacifiques qui prononçaient des discours anti-guerre dans un bête jardin. Je vous rappelle ce que Reagan a dit quelques mois après Kent State [NdT. en bédé ici], et je cite : « S’il faut un bain de sang, finissons-en. Plus d’apaisement ». C’est ainsi que le gouvernement considère les vrais manifestants, voyez-vous. Il autorise les faux manifestants BLM et Antifa à provoquer des émeutes, mais les gens du peuple qui refusent les injonctions de vaccins mortels, « on ne peut pas leur faire entendre raison ». Heureux de savoir que tu vois les choses de cette façon, Davy, ça pourrait servir dans des procès à venir. Le tien.

L’erreur de calcul est ici palpable, car il y a zéro possibilité que la majorité des Américains gobe ce discours de Moscrop, du Post ou de qui que ce soit d’autre, pas après les événements de ces deux dernières années. Au cas où Moscrop ne l’aurait pas remarqué, le soutien au gouvernement n’a jamais été aussi bas. Selon des sondages récents, seuls 10% environ ont déclaré faire confiance aux médias, et ces 10% sont probablement des téléspectateurs de Tucker, pas des amis du Post. Personne n’aime les petits fouineurs du genre Moscrop, ni ne sont prêts à le suivre, et des articles comme celui-ci ne font que renforcer notre mépris à son égard.

Ces écrivains et rédacteurs en chef du Post et d’autres journaux de ce genre ne semblent pas avoir compris le message. Ils semblent penser qu’ils peuvent encore obtenir l’assentiment du public en recourant aux mêmes vieux stratagèmes éculés, mais ça n’est pas le cas. Nous ne sommes plus dans les années 60. A l’époque, ils avaient encore Cronkite pour les représenter. Maintenant ils ont Joe Scarborough et Brian Stelter et Joy Reed. Dans les années 60, les gens faisaient encore confiance aux infos. En majorité, ils faisaient confiance au gouvernement. Maintenant, c’est fini. Quasiment plus personne ne lit le Post, et des articles comme celui-ci ne feront que faire fuir les quelques lecteurs qu’il leur reste en dehors de Langley [NdT. là où se trouve le siège de la CIA].

Ensuite, Davy écrit ceci

Le convoi est, en grande partie, un groupe marginal – une minorité malheureuse au sein de laquelle se cache une autre minorité d’extrémistes insidieux.

« Extrémistes insidieux ». Laisse-moi rire. Les seuls extrémistes insidieux, à ma connaissance, sont les milliardaires et leurs laquais, prêts à faire n’importe quoi et à commettre n’importe quel crime pour de l’argent. Mais c’est le discours que les services de renseignement du monde entier ont décidé de tenir, je présume, puisque Trudeau dit exactement la même chose dans les mêmes termes depuis son petit bunker, où il est retranché avec sa garde prétorienne, son ours en peluche et ses anciens numéros de Playgirl. Il ne manque plus que l’étiquette « sponsorisé par Pfizer ». Depuis que Moscrop a écrit ces lignes il y a quelques jours, ce « groupe marginal » s’est révélé être composé de la majorité des Canadiens, qui ont rejoint la révolution par millions. Ils se massent le long des autoroutes du Canada pour encourager les camionneurs, alors qu’on est en plein hiver et que les températures peuvent descendre jusqu’à -30°. Et vous savez quoi, cette révolution est en passe de débarquer dans une ville près de chez vous, puisque des convois similaires sont attendus prochainement aux États-Unis, en Australie et en Europe. Vous et vos amis du renseignement, Davy, feriez mieux de commencer à vous trouver des refuges dès maintenant et à rassembler vos objets de valeur – vos collections de vis à ailettes, d’oiseaux morts et de bustiers XXL. Vous ne voudriez pas vous retrouver dans votre bureau en train de taper à la machine lorsque le convoi encerclera le Post et les quartiers généraux de la CIA. On s’est toujours demandé quel serait le tocsin de cette révolution, et il semble que ce soit les camionneurs. Ensuite, nous avons cette menace:

Quoi qu’il en soit, il ne faut ni les ignorer ni les apaiser. Au contraire, le convoi et ses partisans doivent être confrontés à un contre-mouvement qui refuse de leur céder le moindre terrain et qui, au contraire, concentrera les efforts nationaux, sous-nationaux et locaux sur les véritables menaces à la liberté, qui existent bel et bien.

La réponse du Canada au convoi devrait être une ligne de résistance stricte qui renforce ou, dans certains cas, instaure au moins un soutien à la résistance contre la haine, aux mesures de lutte contre les pandémies, aux mandats de vaccination et à une politique médiatique qui refuse de présenter, d’humaniser ou, Dieu nous en préserve, de glorifier le convoi et ses membres au-delà de la simple nécessité de parler de leur existence et de définir un programme de riposte.

On sait ce que ça signifie. La réponse aux protestations contre la tyrannie et la censure, c’est un appel à en rajouter – une double dose. Et quand ça échouera inévitablement, ça voudra dire que ces gens, finalement pris en flagrant délit de leurs crimes, ont l’intention de faire appel à l’armée pour les sauver. Mais ça ne marchera pas non plus, parce qu’ils n’ont pas encore assez purgé leur armée. Pour être honnête, la purge de l’armée ne pouvait pas réussir, car pour purger l’armée jusqu’à y garder leurs seuls partisans, il leur aurait fallu le faire jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une centaine de soldats. Personne dans le peuple ne les soutient, donc je pense que nous allons voir les gardes nationaux et les troupes fédérales se ranger de notre côté dans la révolution. Que restera-il aux Phéniciens? Comme je l’ai dit, je ne pense pas qu’ils y aient bien réfléchi.

Je les avertis depuis des années qu’ils allaient trop loin, mais ont-ils écouté ? Non. [NdT. je les ai également avertis]

En 1969, les gens ne savaient pas ce qu’ils savent maintenant de leur gouvernement et de leurs gouverneurs. Donc quand la Garde Nationale se mit à tirer sur les hippies, la plupart des gens détournèrent le regard. Ça ne marchera pas cette fois. Je vais vous donner un exemple. Au Canada, ils essaient de remorquer les camions, mais tous les remorqueurs prétendent avoir le Covid et refusent de se présenter. Ou alors ils se joignent au convoi. Aujourd’hui, des agriculteurs locaux ont rejoint le convoi. La police locale refuse de suivre les ordres des fédéraux. Les shérifs locaux refusent d’agir. Ils tentent d’affamer les camionneurs, mais les gens du coin leur apportent de la nourriture. Grâce aux dons, les camionneurs ont assez de fonds pour rester là pendant quatre ans. Ils ont des sources de revenus plus importantes que des comtés entiers: déjà 8 millions de dollars sur GoFundMe. Le conseil municipal d’Ottawa demande la saisie de ces fonds, mais ces tyrans ne font que sceller leur propre perte. Leurs carrières sont désormais terminées.

Et si le gouvernement du Canada se met à tirer sur les camionneurs – ce qui est possible – la situation deviendra encore pire pour les gouverneurs. Cela peut tourner en une véritable révolution, avec des têtes qui tombent. Une fois que l’armée change de camp, tout est possible, y compris les pendaisons ou les pelotons d’exécution. Rappelez-vous il y a quelques années, lorsqu’un Bush a été pris sur le vif en train de dire que si les gens savaient ce qui se passait, ils finiraient tous pendus à des lampadaires? Eh bien, on pourrait en arriver là. Alors vas-y et continue de doubler la mise, Davy. Je suis impatient de voir ça.

Ensuite, Davy se rabat sur ce vieux mensonge :

Par exemple, nous savons depuis un certain temps que l’extrémisme de droite en ligne est en hausse au Canada et que les crimes de haine continuent d’augmenter.

Le mensonge du SPLC [NdT. Le Southern Poverty Law Center (SPLC) est une association américaine qui se consacre à la promotion et à la pédagogie de la tolérance et à la surveillance de l’extrême droite]. Sauf que, là encore, nous savons tous que ce n’est pas vrai. Tout cet extrémisme de droite est également truqué. Comme le faux événement du 6 janvier, tous ces extrémistes de droite sont des agents de la CIA en costume, qui créent la division en la fabriquant dans leurs services théâtre, avec des acteurs de crise et du faux sang. Nous les avons surpris en train de le faire des milliers de fois, depuis des siècles. Voir par exemple des gens comme George Lincoln Rockwell, qui a créé le Parti Nazi Américain directement depuis les services secrets de la Marine.

Ils entretiennent la division depuis des décennies, des siècles et des millénaires, pour que nous continuions à nous battre les uns contre les autres au lieu de nous attaquer à eux. Noir contre blanc, homme contre femme, gauche contre droite. C’est de cela qu’il s’agit quand on parle de BLM, de #Metoo, de CRT et de tout le reste. Rien de tout ça n’est naturel. Tout a été conçu dans les donjons du gouvernement, des monstres fictifs qu’ils y ont élevés pour vous empêcher de voir les vrais monstres. La tyrannie actuelle n’a absolument rien à voir avec la suprématie blanche, le racisme, le sexisme ou l’extrémisme de gauche ou de droite. Elle est le fait de gens extrêmement riches qui s’attaquent à vous à des fins lucratives par le biais d’une cacophonie de mensonges fantastiques, comme ils l’ont fait tout au long de l’Histoire. Mais cette fois, ils y ont ajouté une fausse pandémie et un vrai vaccin mortel, en tirant profit non seulement de la confusion mais aussi d’un véritable meurtre prémédité à grande échelle.

Bill Gates, par exemple, n’est pas seulement un milliardaire philanthrope niais qui aime agiter ses bras de fillette. C’est un dangereux psychopathe qui a des lacs de sang sur les mains. Tony Fauci n’est pas seulement un perfide vendeur de vaccins qui ment au Congrès, c’est un monstre maléfique responsable de millions de morts. Ces gens existent, et ce ne sont pas des personnages de fiction comme Hannibal Lecter, alors vous feriez mieux de vous réveiller. Je le répète, ils tuent vos enfants, vos parents, vos maris, vos femmes et vos animaux domestiques, et ils le font de sang-froid, avec préméditation, à une échelle massive. Il y a une véritable guerre des mondes en ce moment, et ces gens et beaucoup de leurs semblables ont déclaré une guerre ouverte contre vous et les vôtres. Alors s’accroupir dans un coin et répéter « ce n’est pas possible » ne servira à rien.

Comme je ne cesse de le répéter, il faut choisir un camp, et je vous assure que David Moscrop et le Post ne sont pas du bon côté. Si vous en doutez, le langage de son article devrait suffire à vous en convaincre. Un bon psychologue qui débarquerait d’une autre planète, sans rien savoir de cette discussion ou de ce qui se passe ici sur Terre, identifierait immédiatement Moscrop comme un menteur, rien que par la forme de son langage. Tout ce qui sort de sa plume est de la propagande noire. Si ça ne vous saute pas aux yeux, je vous recommande de l’imprimer et de l’étudier la semaine prochaine, comme un devoir d’université. Si vous ne parvenez pas à voir en moins de dix secondes que Moscrop est un menteur, vous manquez de perspicacité.


Texte original

GO CANADA

How you can Tell the Freedom Convoy in Canada is Real

by Miles Mathis

First published February 3, 2022
I wrote 16 papers in January, if you are keeping score.

You can tell by how much US Intelligence hates it. The primary mouthpiece of US Intelligence is the Washington Post, so let’s see what the Post thinks of the Freedom Convoy. In this article from David Moscrop, we see levels of lying rarely touched by mainstream media, which is saying a lot. He starts off the big lie with this:

Estimates of the size of the convoy vary. I won’t estimate. Bigger than a breadbasket, smaller than Hadrian’s Wall. Hundreds of trucks and personal vehicles, by some estimates.

Hundreds, by some estimates. Hmmm. Who has estimated in the 100s? Can you tell us that Davy Boy, you scum-sucking remora on the butt of Pfizer? Precisely no one has estimated in the hundreds, since that would be leaving off about three zeroes. The real number is closer to 100,000 total vehicles, and even that may be a low estimate as of today.

Next, Davy Dampshorts compares the Convoy to the January 6 protest: a violent “insurrection” we are supposed to think, more frightening than 911 or Pearl Harbor! Except that, like those previous events, January 6 was also manufactured by his pals in Intel. Everybody knows that by now, Davy, so the only person you are fooling is your editor, who is apparently still under the impression you can write. January 6 was provocateured by Air Force, CIA, and FBI, and that has already been figured out by some mainstream outlets—see Tucker Carlson. Next he says,

Time and time again we learn the lesson, or at least come across it, that teaches us that rage-soaked antigovernment types can’t be reasoned with.

Ah, so Davy is prepping us for the Reagan response, a la 1969, Berkeley, where the National Guard is sent in to fire on peaceful hippies giving anti-war speeches in an actual garden. I remind you what Reagan said just a few months later after Kent State, and I quote: “If it takes bloodbath, let’s get it over with. No more appeasement”. That’s what the government thinks of real protestors, you know. It allows fake BLM and Antifa protestors to riot, but real people refusing deadly vaccine orders “can’t be reasoned with”. Good to know that is how you think, Davy, since it may come up in trials later. Yours.

The miscalculation here is palpable, since there is no chance the majority of Americans will be buying this line of talk from Moscrop or the Post or anyone else, not after the events of the past two years. In case Moscrop hasn’t noticed, pro-government sentiment is at an all-time low. In recent polls, only around 10% said they trusted the media, and those one-in-ten must be Tucker viewers—not friends of the Post. Nobody likes these weasley little guys like Moscrop, toting for the man, and articles like this only confirm our low opinion of him.

These writers and editors of the Post and places like that apparently aren’t getting the message. They seem to think they can still manufacture public sentiment in their favor with the old feints, but they can’t. This isn’t the 1960s. Back then they still had Cronkite fronting for them. Now they’ve got Joe Scarborough and Brian Stelter and Joy Reed. Back in the 1960s, people still trusted the news. For the most part, they trusted the government. Now they don’t. Almost no one is reading the Post, and articles like this will just drive off the few remaining readers they have outside Langley.

Next Davy says this

The convoy is, by and large, a fringe group — an unfortunate minority in which a further minority of insidious extremists lurk.

“Insidious extremists”. You have to laugh. The only insidious extremists I know are the billionaires and their lackies, willing to do anything and commit any crime for a buck. But that’s what worldwide Intel decided to go with, I guess, since Trudeau is saying exactly the same thing in the same words from his little bunker—where he is hunkered down with his Praetorian Guard, his teddy bear, and his back-issues of Playgirl. Now all we need is the tag “brought to you by Pfizer”. Since Moscrop wrote that a few days ago, this “fringe group” has turned out to consist of a majority of Canadians, who are joining the revolution by the millions. They are lining the highways of Canada to cheer the truckers on, even in the middle of the winter in temperatures down to -30. And guess what, this revolution is coming to a town near you, since similar convoys are coming soon in the US, Australia, and Europe. You and your pals in Intel, Davy, better start scoping out safehouses now and gathering together your valuables—your collections of thumbscrews, dead birds, and XXL a-cup bustiers. You don’t want to be caught in the office on the typewriter when the convoy surrounds the Post and CIA headquarters. We always wondered what the tocsin of this revolution would be, and it is looking like it is the truckers. Next we get this threat:

Either way, we shouldn’t ignore or placate them. Rather, the convoy and its supporters must be met with a counter-movement that refuses to give them an inch but, instead, focuses national, sub-national and local efforts on true threats to liberty, which do exist.

Canada’s response to the convoy should be a strict line of resistance that doubles down on, or in certain cases at least introduces, commitments to anti-hate resistance, pandemic supports, vaccine mandates and a media policy of refusing to platform, humanize, or, God forbid, glorify the convoy and its members beyond the bare necessity of speaking to their existence and outlining a program for pushing back.

We know what that means. In response to complaints of tyranny and censorship, it is a call for more of them—a doubled dose. And when that inevitably fails, it means these people, caught in their crimes at last, intend to call in the military to save them. But that also isn’t going to work, since they haven’t done quite enough purging yet. But to admit the truth, purging of the military was never going to work, since to purge the military down only to their supporters, they would have to purge down to about 100 people. No real people support them, so what I think we are going to see is National Guards and Federal troops coming over to our side in the revolution. Where will that leave the Phoenicians? As I said, I really don’t think they have thought this through.

I warned them years ago that they were taking this too far, but did they listen? No.

In 1969, the people didn’t know what they know now about their government and their governors. So when the National Guard started firing on hippies, most people looked away. It won’t work like that this time. I’ll give you an example. In Canada they are trying to tow away the trucks, but all the tow drivers are claiming to have Covid and refusing to show up. Either that or they are joining the convoy. Today local farmers joined the convoy. Local police are refusing to follow orders from the Feds. Local sheriffs are refusing to act. They are trying to starve out the truckers, but local people are bringing them food. Through donations, the truckers have enough funds to sit there for four years. They have bigger revenue streams than entire counties: already $8 million in GoFundMe. The city council of Ottawa is calling for seizing these funds, but those tyrants are just sealing their own dooms. Their careers are over from this point on.

And if the government of Canada starts firing on truckers—and they may—this will get even worse for the governors. This has the ability to blow up into a full-blown revolution, with heads actually rolling. Once the military switches sides, anything is possible, including hangings or firing squads. Remember a few years ago, when a Bush was caught on hot mike saying that if people knew what was going on they would all be hanging from lampposts? Well, it may come to that. So go ahead and keep doubling down, Davy. I look forward to it.

Next Davy falls back on this old lie:

For instance, we’ve known for some time that online right-wing extremism is on the rise in Canada as hate crimes continue to grow.

The SPLC lie. Except that, again, we all know it isn’t true. All this right-wing extremism is faked as well. Like the January 6 pretend event, all these right-wing extremists are CIA agents in costume, creating division by manufacturing it in their theater departments, with crisis actors and fake blood. We have caught them at it thousands of times, going back many centuries. See people like George Lincoln Rockwell, who started the American Nazi Party right out of Naval Intelligence.

They have been manufacturing division for decades and centuries and millennia, to keep us warring against each other instead of going after them. Black against white, man against woman, left against right. That is what BLM and #Metoo and CRT and the rest of this stuff is about. None of it arose naturally. All were birthed in government dungeons, raised as fictional monsters to keep your eyes off the real monsters. The current tyranny has absolutely nothing to do with white supremacy, racism, sexism, or extremism on the left or right. It has to do with obscenely rich people preying on you for profit through a cacophony of fantastic lies—as they have throughout recorded history. But this time they have added a fake pandemic and a real deadly vaccine, profiting not just from confusion but from actual pre-meditated murder on a mass scale.

Bill Gates, as one example, isn’t just a goofy billionaire philanthropist who likes to wave his girly arms around. He is a dangerous psychopath with lakes of blood on his hands. Tony Fauci isn’t just an oily vaccine salesman lying to Congress, he is a vicious monster responsible for millions of deaths. These people exist, and they aren’t fictional characters like Hannibal Lecter, so you had better wake up. I repeat, they are killing your children and parents and husbands and wives and pets, and doing it in cold blood, premeditated, on a mass scale. There is a real War of the Worlds going on right now, and these people and many others like them have declared open war on you and yours. So crouching in the corner and repeating “this isn’t happening” isn’t going to work.

As I keep saying, you have to pick a side, and I assure you that David Moscrop and the Post are not on the right side. If you ever doubted that, the language of his article should tell you that by itself. A good psychologist would be able to land here from another planet without knowing anything about the given argument or anything else going on here on Earth, and immediately peg Moscrop as a liar, from the form of the language alone. It is literally dripping with black spin. If you can’t see that, I recommend you print it out and study it over the next week, like a college assignment. If you can’t spot Moscrop as a liar in under ten seconds, you are deficient in acumen.

Pourquoi les États de l’OTAN commettent-ils un Hara Kiri énergétique? – par F. William Engdahl.

Source.

Pourquoi les États de l’OTAN commettent-ils un Hara Kiri énergétique?

12/01/2022, Auteur: F. William Engdahl

Le paradoxe est grand dans la position militaire de plus en plus agressive des États-Unis et de l’OTAN à l’égard de la Russie et de la Chine, si on la compare aux politiques économiques clairement suicidaires de l’Agenda vert des États-Unis et des États de l’UE et de l’OTAN. On assiste à une transformation étonnante des économies des pays industriels les plus avancés du monde, qui prend de l’ampleur. Le point central de cette transformation est l’énergie, et l’exigence absurde d’une énergie « zéro carbone » d’ici 2050 ou même avant. Il est impossible, à l’heure actuelle et peut-être même jamais, d’éliminer le carbone de l’industrie énergétique. Mais cette exigence signifie la destruction des économies les plus productives du monde. Sans base énergétique industrielle viable, les pays de l’OTAN ne sont plus qu’une farce militaire. On ne peut pas parler d’énergie « renouvelable » dans le cas du solaire, de l’éolien et du stockage sur batterie. Il faut plutôt parler d’énergie non fiable. C’est là l’un des délires scientifiques les plus colossaux de l’histoire.

Le 31 décembre, le nouveau gouvernement de coalition allemand a fermé définitivement trois des six centrales nucléaires restantes. Cette décision a été prise à un moment où les réserves de gaz naturel sont extrêmement faibles, à l’aube d’un hiver difficile, et où toute vague de froid intense peut entraîner des pannes d’électricité. En raison du refus allemand d’autoriser l’importation d’un deuxième gazoduc russe, Nord Stream 2, l’Allemagne est confrontée à une augmentation de 500% du prix au comptant de l’électricité par rapport à janvier 2021.

La crise énergétique de l’UE était prévue

En 2011, lorsque la chancelière Merkel a annoncé la fin anticipée de la production d’énergie nucléaire, sa fameuse Energiewende, pour sortir du nucléaire et passer aux sources renouvelables, 17 centrales nucléaires fournissaient de manière fiable 25 % de toute l’énergie électrique du pays. Les trois centrales restantes doivent maintenant fermer d’ici fin 2022. Dans le même temps, le programme d’énergie verte du gouvernement depuis 2016 a entraîné la suppression de 15,8 GigaWatts de production de charbon à partir de janvier 2022. Pour compenser le fait que le solaire et l’éolien, malgré une propagande élogieuse, ne comblent pas le vide, le réseau électrique allemand doit importer une quantité importante d’électricité des voisins de l’UE, la France et la République tchèque, ironiquement issue en grande partie de leurs centrales nucléaires. L’Allemagne enregistre aujourd’hui le coût de l’électricité le plus élevé de tous les pays industrialisés en raison de l’Energiewende.

L’approvisionnement en électricité nucléaire en provenance de France pose désormais un problème. En décembre, EDF, l’agence nucléaire publique française, a annoncé la fermeture de quatre réacteurs pour inspection et réparation, suite à la découverte de dommages dus à la corrosion. Le président Macron, confronté aux élections d’avril, tente de jouer les champions du nucléaire dans l’UE en s’opposant à la forte position antinucléaire de l’Allemagne. Mais le pont nucléaire est vulnérable et il est peu probable que la France fasse de nouveaux investissements majeurs dans le nucléaire, malgré les déclarations récentes, alors qu’elle prévoit de fermer douze réacteurs dans les prochaines années, en même temps que des centrales au charbon, laissant la France et l’Allemagne vulnérables aux futures pénuries d’énergie. Le programme France 2030 de Macron prévoit d’investir un maigre 1,2 milliard de dollars dans la technologie nucléaire des petites centrales.

Mais la question du nucléaire n’est pas la seule mouche dans la soupe énergétique de l’UE. Tous les éléments du plan énergétique actuel de l’UE sont conçus pour ruiner une économie industrielle moderne, et les architectes qui financent généreusement les groupes de réflexion verts comme l’Institut de Potsdam en Allemagne le savent. Amener l’éolien et le solaire, les deux seules options sérieuses mises en œuvre, à remplacer le charbon, le gaz et le nucléaire, est tout simplement dit, impossible.

Moulins à vent et folie des foules

Pour l’Allemagne, un pays dont l’ensoleillement est loin d’être optimal, l’éolien est la principale alternative. Le problème de l’éolien, comme l’hiver 2021 l’a montré de façon spectaculaire, est que le vent ne souffle pas sans arrêt, et de façon imprévisible. Cela implique des coupures de courant ou un appoint fiable, ce qui implique le charbon ou le gaz naturel puisque le nucléaire est éliminé. Les éoliennes sont évaluées de manière trompeuse en termes de capacité théorique brute lorsque des États comme l’Allemagne se félicitent des progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables.

En réalité, ce qui compte, c’est l’électricité effectivement produite sur une période donnée ou ce que l’on appelle le facteur de capacité ou le facteur de charge. Pour le solaire, le facteur de capacité n’est généralement que de 25% environ. Le soleil en Europe du Nord ou en Amérique du Nord ne brille pas 24 heures sur 24. Le ciel n’est pas non plus toujours sans nuages. De même, le vent ne souffle pas toujours et n’est guère fiable. L’Allemagne se targue de produire 45 % d’énergie renouvelable brute, mais cette affirmation occulte la réalité. Dans une étude réalisée en 2021, l’Institut Frauenhofer estime que l’Allemagne doit multiplier par six à huit son parc solaire actuel pour atteindre l’objectif de 100% de réduction des émissions de carbone en 2045. Le rapport indique que les 54 GW bruts actuels de capacité solaire devraient atteindre 544 GW d’ici 2045. Cela signifierait une superficie de 3.568.000 acres ou 1,4 million d’hectares, soit plus de 16.000 kilomètres carrés de panneaux solaires fixes répartis dans tout le pays. Ajoutez à cela de grandes stations éoliennes. C’est la recette du suicide.

On commence à reconnaître l’imposture de l’éolien et du solaire en tant qu’option raisonnable et sans carbone. Le 5 janvier dernier, en Alberta (Canada), où le gouvernement construit frénétiquement des sites éoliens et solaires, par une journée de grand froid avec des températures avoisinant les -45° C, les 13 installations solaires de l’Alberta connectées au réseau, d’une capacité de 736 mégawatts, fournissaient 58 mégawatts à celui-ci. Les 26 parcs éoliens, d’une capacité nominale combinée de 2.269 mégawatts, fournissaient 18 mégawatts au réseau. Le total des énergies renouvelables atteignait un misérable 76 mégawatts sur un total théorique de 3.005 mégawatts d’énergie supposée verte et renouvelable. Le Texas, lors des fortes chutes de neige de février 2021, a connu les mêmes problèmes avec l’énergie solaire et éolienne que l’Allemagne. De plus, lorsqu’il neige, les fermes solaires ne servent à rien.

De même, pour atteindre le niveau zéro de carbone à partir de sources renouvelables, d’énormes surfaces de terre doivent être recouvertes de réflecteurs solaires ou consacrées à des parcs éoliens. Selon une estimation, la superficie nécessaire pour accueillir les 46 480 centrales solaires photovoltaïques envisagées aux États-Unis est de 650 720 miles carrés, soit près de 20 % des 48 premiers territoires américains. Cela correspond à la superficie du Texas, de la Californie, de l’Arizona et du Nevada réunis. Rien que dans l’État américain de Virginie, une nouvelle loi verte, la Virginia Clean Economy Act (VCEA), a entraîné une augmentation considérable des demandes de projets solaires, pour un total de 780 miles carrés de dalles solaires à ce jour. Comme le souligne David Wojick, cela représente environ 500 000 acres de campagne, de terres agricoles ou de forêts détruites et pavées, avec quelque 500 projets distincts couvrant une grande partie de la Virginie rurale, qui nécessiteront un nombre stupéfiant de 160 millions de panneaux solaires, provenant pour la plupart de Chine et tous destinés à se transformer en centaines de tonnes de déchets toxiques.

Des millions d’emplois?

L’administration Biden et le tsar des énergies renouvelables John Kerry ont faussement prétendu que leur programme vert ou « Build Back Better » se traduirait par des millions de nouveaux emplois. Ils omettent de dire que ces emplois seront créés en Chine, de loin premier producteur de panneaux solaires et en situation de quasi-monopole après avoir détruit la concurrence américaine et européenne il y a dix ans avec des panneaux bon marché subventionnés fabriqués en Chine. De même, la majeure partie de l’énergie éolienne est produite en Chine par des entreprises chinoises. Pendant ce temps, la Chine utilise des volumes records de charbon et reporte à 2060 sa promesse d’atteindre l’objectif « zéro carbone », dix ans plus tard que l’UE et les États-Unis. Elle refuse de mettre en péril sa domination industrielle au profit d’une théorie climatique fondée sur des données fausses et des mensonges alléguant que le CO2 est sur le point de détruire la planète. La fédération syndicale allemande DGB a récemment estimé que depuis 2011, ce pays avait perdu quelque 150 000 emplois dans le seul secteur des énergies renouvelables, principalement parce que les panneaux solaires fabriqués en Chine ont anéanti les principales entreprises solaires allemandes. Et l’Allemagne est le pays de l’UE le plus écolo. Parce que, par définition, les énergies renouvelables moins denses en énergie que sont l’éolien et le solaire font grimper les coûts de base de l’électricité, elles suppriment plus d’emplois dans l’économie globale qu’elles n’en créent.

L’effondrement industriel de l’OTAN

Parce que l’énergie solaire et l’énergie éolienne sont en réalité beaucoup plus coûteuses que les hydrocarbures conventionnels ou l’électricité nucléaire, elles font augmenter le coût global de l’énergie électrique pour l’industrie, ce qui oblige de nombreuses entreprises à fermer ou à déménager. Les fraudes statistiques officielles sont le seul moyen de le cacher. L’Europe et l’Amérique du Nord auront besoin d’énormes volumes d’acier et de béton pour construire les millions de panneaux solaires ou de parcs éoliens attendus. Cela nécessite d’énormes quantités de charbon conventionnel ou d’énergie nucléaire. Combien de stations de recharge de voitures électriques seront nécessaires pour recharger à domicile 47 millions de voitures électriques allemandes? Combien de demande électrique supplémentaire?

Un des plus importants groupes de réflexion sur l’énergie verte aux États-Unis, RethinkX, a publié en 2021 une étude de propagande sur les énergies renouvelables intitulée Rethinking Energy 2020-2030: 100% Solar, Wind, and Batteries is Just the Beginning [Repenser l’énergie 2020-2030: 100% de solaire, d’éolien et de batteries n’est que le début]. Leur réponse aux problèmes de faible capacité de l’éolien et du solaire est de construire 500% ou même 1000% de plus que prévu pour compenser le faible facteur de capacité de 25%. Ils déclarent de manière absurde, sans aucune preuve concrète, « Notre analyse montre que l’électricité 100% propre issue de la combinaison du solaire, de l’éolien et des batteries (SEB) est à la fois physiquement possible et économiquement abordable sur l’ensemble du territoire continental des États-Unis ainsi que dans l’écrasante majorité des autres régions peuplées du monde d’ici 2030… cette surabondance de production d’énergie propre – que nous appelons super puissance – sera disponible à un coût marginal proche de zéro pendant la majeure partie de l’année… ». Cette déclaration est présentée sans un iota de données ou d’analyse concrète de faisabilité scientifique, simplement sous forme d’affirmation dogmatique.

Le défunt architecte canadien de l’Agenda 21 des Nations unies, Maurice Strong, un ami pétrolier milliardaire de David Rockefeller, était Sous-Secrétaire des Nations unies et Secrétaire Général de la conférence du Jour de la Terre à Stockholm en juin 1972. Il était également membre du conseil d’administration de la Fondation Rockefeller. Plus que quiconque, il est responsable de l’agenda de désindustrialisation de l' »économie durable » sans carbone. Lors du Sommet de la Terre de l’ONU à Rio en 1992, il a ouvertement énoncé le programme brutal des partisans de l’eugénisme radical tels que Gates et Schwab: « Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent? N’est-il pas de notre responsabilité de le provoquer? » Ce programme est dans une large mesure la Grande Réinitialisation d’aujourd’hui.

La guerre maintenant?

Si les économies autrefois avancées et à forte densité énergétique des pays membres de l’OTAN en Europe et aux États-Unis continuent sur cette voie suicidaire, leur capacité à organiser une défense ou une attaque militaire convaincante se transformera en mirage. Récemment, la présidente corrompue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que l’industrie high-tech de la défense allemande et ses fournisseurs ne devraient pas recevoir de financement bancaire parce qu’ils ne sont pas assez « verts » ou « durables ». Il semblerait que les banques aient déjà compris le message. Au même titre que le pétrole et le gaz, la production de défense est désormais visée. Von der Leyen, lorsque elle était Ministre de la Défense allemande, a été sévèrement critiquée pour avoir permis à la défense allemande de sombrer dans des proportions catastrophiques.

Dans leur poursuite unilatérale de l’Agenda 2030 et du programme « zéro carbone », l’administration Biden et l’UE mettent leur industrie sur le chemin de la destruction bien avant la fin de cette décennie. Est-ce que cela détermine également l’agenda actuel de l’OTAN envers la Russie en Ukraine, au Belarus, en Arménie et maintenant au Kazakhstan? Si les puissances de l’OTAN savent qu’elles ne disposeront pas de l’infrastructure industrielle militaire de base dans un avenir proche, pensent-elles qu’il est préférable de provoquer une éventuelle guerre avec la Russie maintenant, afin d’éliminer une résistance potentielle à leur programme de désindustrialisation? Outre la Chine, la Russie est le seul pays capable de porter un coup dévastateur à l’OTAN en cas de provocation.

Psychose de la formation des masses ou folie des foules

En 1852, l’historien anglais Charles Mackay a écrit un classique intitulé Memoirs of Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds [Mémoires sur les délires populaires extraordinaires et la folie des foules], qui donne un éclairage inédit sur l’hystérie de masse à l’origine des Grandes Croisades religieuses du 12e siècle, de la Chasse aux Sorcières ou de la Tulipomanie hollandaise et de nombreux autres délires populaires. Il permet de mieux comprendre la ruée irrationnelle mondiale vers le suicide économique et politique.

Les mêmes acteurs clés à l’origine des obligations de vaccination de masse COVID pour un vaccin expérimental non prouvé modifiant les caractéristiques génétiques et des confinements qui s’ensuivent dans le monde entier, notamment Bill Gates et le pape François, sont à l’origine de la Grande Réinitialisation du Forum Economique Mondial de Klaus Schwab et de sa folie verte zéro carbone de l’Agenda 2030 des Nations Unies, afin de faire accepter au monde des mesures économiques draconiennes sans précédent.

Pour ce faire, il faut une population assez docile et physiquement faible pour être embrigadée, ce que le professeur de psychologie belge, le Dr Mattias Desmet, et le Dr Robert Malone appellent la psychose de formation des masses, une psychose des foules, une sorte d’hypnose de masse qui fait fi de la raison. Il est clair que le mythe du Réchauffement Climatique et l’agenda de la pandémie de corona nécessitent tous deux une telle hypnose de masse – un « délire populaire extraordinaire ». Sans l’hystérie de peur du COVID, nous n’aurions jamais permis à l’agenda vert d’aller tellement loin que nos réseaux électriques sont au bord du black-out et nos économies au bord de l’effondrement. Le but ultime de la pandémie de COVID-OMS et de l’Agenda Vert est une marche vers la Grande Réinitialisation dystopique de Schwab de l’ensemble de l’économie mondiale au profit d’une dictature d’une poignée de sociétés mondiales comme BlackRock ou Google-Alphabet.

F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, il est diplômé en politique de l’Université de Princeton et est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique, exclusivement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook« .


Texte original

Why Do NATO States Commit Energy Hara Kiri?

12.01.2022 Author: F. William Engdahl

There is a great paradox in the increasingly aggressive US and NATO military stance towards Russia, and China, when measured against the clearly suicidal national Green Agenda economic policies of the USA as well as the EU NATO states. An astonishing transformation of the economies of the world’s most advanced industrial economies is underway and gaining momentum. The heart of the transformation is energy, and the absurd demand for “zero carbon” energy by 2050 or before. To eliminate carbon from the energy industry is not at this time, or perhaps ever, possible. But the push for it will mean tearing apart the world’s most productive economies. Without a viable industrial energy base, NATO countries become a military joke. We cannot speak of “renewable” energy for solar, wind and battery storage. We must speak of Unreliable Energy. It is one of the most colossal scientific delusions in history.

On December 31 the new German coalition government shut down three of the remaining six nuclear power plants permanently. They did so at a point where natural gas in reserves were extremely low entering hard winter, and when any severe cold front could lead to power blackouts. Because of the German refusal to allow import of a second Russian gas pipeline, Nord Stream 2, Germany is facing a 500% increase in the spot price of electricity compared with January 2021.

EU Energy Crisis Preplanned

In 2011 when Chancellor Merkel declared an early end to nuclear power, her infamous Energiewende, to phase out nuclear and go to renewable sources, 17 nuclear plants reliably supplied 25% of all electric power to the country. Now the remaining 3 plants must close by end 2022. At the same time the Green Energy agenda of the government since 2016 has closed 15.8 GigaWatts of coal generation as of January 2022. To make up for the fact that solar and wind, despite glowing propaganda, do not fill the gap, Germany’s electric grid must import significant electricity from EU neighbors France and Czech Republic, ironically much of it from their nuclear plants. Germany today has the highest electricity cost of any industrial nation as a result of the Energiewende.

There is now a problem with the supply of nuclear electricity from France. In December EDF the French state nuclear agency announced a total of four reactors would shut for inspection and repairs following discovery of corrosion damage. President Macron facing April elections is trying to play the nuclear champ in the EU opposing Germany’s strong anti-nuclear position. But the nuclear bridge is vulnerable and France is unlikely to make any major new investment in nuclear, despite recent claims, with plans to shut down twelve reactors in the next few years, along with coal, leaving both France and Germany vulnerable to future energy shortages. Macron’s France 2030 program calls for investing a pitiful $1.2 billion in small plant nuclear technology.

But the nuclear issue is not the only fly in the EU energy soup. Every aspect of the current EU energy plan is designed to wreck a modern industrial economy, and the architects who generously fund green think tanks like the Potsdam Institute in Germany know it. To bring wind and solar, the only two serious options being implemented, to replace coal, gas and nuclear, is simply said, not possible.

Wind Mills and Madness of Crowds

For Germany, a country with less than optimal sunshine, wind is the leading alternative. One problem with wind as the winter of 2021 dramatically showed, is that it does not always blow, and unpredictably so. That means blackouts or reliable backup, which means coal or natural gas as nuclear is being forced out. Wind mills are misleadingly rated in terms of gross theoretical capacity when states like Germany want to boast of renewable progress.

In reality what counts is actual electricity produced over time or what is called capacity factor or load factor. For solar, capacity factor is typically only about 25%. The sun in northern Europe or North America doesn’t shine 24 hours a day. Nor are skies always cloudless. Similarly wind doesn’t always blow and is hardly reliable. Germany boasts of 45% gross renewable energy but that hides the reality. Frauenhofer Institute in a 2021 study estimated Germany must install at least six to eight times present solar to reach 2045 100% carbon free goals, something the government refuses to estimate costs for, but private estimates are in the trillions. The report says from the present gross 54 GW solar capacity as much as 544 GW by 2045 is needed. That would mean a land space of 3,568,000 acres or 1.4 million hectares, more than 16,000 square kilometers of solid solar panels across the country. Add major wind stations to that. It is a suicide recipe.

The fraud of wind and solar as a sensible carbon free option is beginning to be realized. This January 5, Alberta Canada where the government is furiously building wind and solar sites, a severe cold day with temperatures near 45 F minus, Alberta’s 13 grid-connected solar facilities, rated at 736 megawatts, were contributing 58 megawatts to the grid. The 26 wind farms, with a combined rated capacity of 2,269 megawatts, was feeding the grid 18 megawatts. The total from renewables was a piddly 76 megawatts out of a theoretical 3,005 megawatts of supposedly green, renewable energy. Texas during the severe snow of February 2021 had similar problems with solar and wind as did Germany. Also when it snows solar farms are worthless.

As well to reach zero carbon from renewable sources huge acreages of land must be paved with solar reflectors or dedicated to wind farms. By one estimate, the amount of land needed to accommodate the 46,480 solar PV plants envisioned for the US is 650,720 square miles, almost 20% of the US lower 48 territories. This is the areas of Texas, California, Arizona and Nevada combined. Alone in the US state of Virginia a new green law, the Virginia Clean Economy Act (VCEA) has created an enormous rise in solar project applications to date for 780 square miles of solar slabs so far. As David Wojick points out, that is about 500,000 acres of countryside, farmland or forests destroyed and paved over with some 500 separate projects blanketing much of rural Virginia that will need a staggering 160 million solar panels, mostly from China and all destined to become hundreds of tons of toxic waste.

Millions of Jobs?

The Biden administration and Renewables czar John Kerry have falsely claimed their Green Agenda or Build Back Better will mean millions of new jobs. They omit to say the jobs will be in China which produces far the most solar panels, a near monopoly after they destroyed the USA and EU competition a decade ago with cheap subsidized panels Made in China. Similarly most of wind power is made in China by Chinese companies. Meanwhile China uses record volumes of coal and postpones its pledge for zero carbon a full decade after the EU and USA to 2060. They are not willing to jeopardize their industrial dominance to a climate theory based on fake data and lies that CO2 is about to destroy the planet. The German trade union federation DGB recently estimated that since 2011 that country had lost some 150,000 jobs in the renewable sector alone, mainly as China-made solar panels destroyed leading German solar companies. And Germany is the most green-crazy EU country. Because by definition the less energy-dense renewables of wind or solar drive basic electricity costs far higher, they kill more jobs in the overall economy than they ever add.

NATO Industrial Collapse

Because solar and wind are in reality far more costly than conventional hydrocarbon or nuclear electricity, they drive up overall cost of electric power to industry forcing many companies to close or move elsewhere. Only official statistical fraud hides this. Europe and North America will need huge volumes of steel and concrete to build the expected millions of solar panels or wind parks. That needs huge amounts of conventional coal or nuclear energy. How many E-car electric charging stations will be needed to home-charge 47 million German E-cars? How much more electric demand?

A significant Green Energy think tank in the US, RethinkX ,issued a propaganda study for renewables in 2021 titled Rethinking Energy 2020-2030: 100% Solar, Wind, and Batteries is Just the Beginning. Their answer to the problems of low capacity for wind and solar is to build 500% or even 1000% more than envisioned to make up for the low 25% capacity factor. They make the absurd claim, with no concrete proof that, “Our analysis shows that 100% clean electricity from the combination of solar, wind, and batteries (SWB) is both physically possible and economically affordable across the entire continental United States as well as the overwhelming majority of other populated regions of the world by 2030… this superabundance of clean energy output – which we call super power – will be available at near-zero marginal cost throughout much of the year .” That statement is presented without an iota of data or concrete scientific feasibility analysis, merely dogmatic assertion.

The late Canadian architect of the UN Agenda 21, Maurice Strong, a billionaire oil chum of David Rockefeller was Undersecretary of the United Nations and Secretary General of the June 1972 Stockholm Earth Day conference. He was also a trustee of the Rockefeller Foundation. He more than perhaps anyone else, is responsible for the de-industrialization agenda of the zero carbon “sustainable economy.” At the UN Rio Earth Summit in 1992 he openly stated the blunt agenda of the radical eugenics advocates such as Gates and Schwab: “Isn’t the only hope for the planet that the industrialized civilizations collapse? Isn’t it our responsibility to bring that about?” That agenda is very much the Great Reset today.

War Now?

If the once-advanced, energy-intensive economies of NATO member countries in Europe and the USA continue on this suicidal journey, their ability to mount a convincing military defense or offense will become a mirage. Recently the corrupt German EU Commission President, Ursula von der Leyen, declared that the high-tech German defense industry and its suppliers should not receive bank credit because they were not “green” or “sustainable” enough. Reportedly banks have already gotten the message. Along with oil and gas now defense production is targeted. Von der Leyen as German Defense Minister was widely blamed for allowing German defense to collapse to a catastrophic state.

In their now one-sided pursuit of their insane Agenda 2030 and Zero Carbon agenda, the Biden Administration and the EU are putting their industry on a deliberate road to destruction well before the end of this decade. Is this in turn driving the current NATO agenda towards Russia in Ukraine, Belarus, Armenia and now Kazakhstan? If the NATO Powers that Be know they will lack the basic in depth military industrial infrastructure in the near future, do they think it better to provoke a possible war with Russia now, to eliminate a potential resistor to their de-industrial agenda? Other than China, Russia holds the only potential to deal a devastating blow to NATO if provoked.

Mass Formation Psychosis or Madness of Crowds

In 1852 English historian Charles Mackay wrote a classic titled Memoirs of Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds, giving a little-known insight to the mass hysteria behind the religious Great Crusades of the 12th Century, the Witch Mania or the Dutch Tulip Mania and numerous other popular delusions. It is relevant to understand the global irrational rush to economic and political suicide.

The same key actors behind the mass COVID vaccine mandates for an unproven experimental genetic-altering vaccine and the ensuing lockdowns globally, including Bill Gates and Pope Francis, are behind the Klaus Schwab World Economic Forum Great Reset and its UN Agenda 2030 green zero carbon madness, to get the world to accept unprecedented draconian economic measures.

This will require a docile and physically weak population to be railroaded, what Belgian psychology professor Dr. Mattias Desmet and Dr Robert Malone call Mass Formation Psychosis, a crowd psychosis, a kind of mass hypnosis that ignores reason. It is clear that both the myth of Global Warming and the corona pandemic agenda require such a mass hypnosis—an “extraordinary popular delusion.” Without the COVID fear hysteria we would never allow the Green Agenda to get so far that our very electric grids are on the verge of blackouts and our economies on verge of breakdown. The ultimate goal of both the COVID WHO pandemic and the Green Agenda is a march to Schwab’s dystopian Great Reset of the entire world economy to the benefit of a corporate dictatorship by a handful of global corporations like BlackRock or Google-Alphabet.

F. William Engdahl is strategic risk consultant and lecturer, he holds a degree in politics from Princeton University and is a best-selling author on oil and geopolitics, exclusively for the online magazine “New Eastern Outlook”.

Klaus Schwab et sa Grande Réinitialisation fasciste – par Winter Oak.

2021 est passé très vite.

Il y a un an – presque hier – paraissait cet excellent article. Où en est le programme annoncé?

Depuis sont venues les injections et leurs divers effets, très documentés sur ce blog et ailleurs. La colère gronde chez les peuples, et pas qu’un peu, dans une proportion plus significative que celle mensongèrement rapportée par la propagande officielle. Cette colère était prévue par les instigateurs du coup d’Etat mondial – lire ci-dessous et dans le document publié en 2010 par la Fondation Rockefeller – mais peut-être pas son ampleur. Je m’étais à ce sujet adressé à Klaus, qui a malgré tout commis l’erreur de ne pas en tenir compte et s’en est pris aux enfants. Comme je l’explique ici, c’est très risqué.

C’est à mon avis la conséquence d’un point rarement évoqué sur la toile – sauf par Lucien Cerise ici et par Chris MacIntosh ici – qui est la profonde incompétence de cette pseudo-élite. J’en ai un peu assez de lire ou entendre encore et encore à quel point ces gens sont d’une intelligence diabolique. Diabolique, certes mais intelligents? Certainement pas. Ces gens sont d’une médiocrité profonde et leur projet d’une vulgarité repoussante. Les gens intelligents font autre chose de leur vie que de tenter de s’approprier celle des autres. Leur seul atout, quand ils arrivent à leurs fins, est d’avoir affaire à une population hallucinée par sa propre ignorance. Chaque lecteur que je gagne est un point de moins pour eux.

Autre point qui demande, à mon avis, un léger recadrage: le recours à une forme de bureaucratie, digitale dans ce cas, apparente davantage ces milliardaires aux vieilles badernes communistes qu’aux fringants assassins fascistes. Je devine que l’auteur est probablement « d’une sensibilité de gauche », ce qui expliquerait son réflexe, archi-classique, de qualifier tout ce qui lui déplaît de « fasciste » – je reviens sur ce sujet dans mon prochain article – à commencer par l’éternel malentendu autour du fait que le NSDAP était réellement un parti d’extrême-gauche. L’ouvrage qu’il critique ici n’est pourtant rien moins qu’un manifeste de normalisation du nouveau mode de pouvoir, même s’il s’exerce dans une économie de marché – plus pour longtemps, d’ailleurs, et j’y reviens aussi prochainement.

Au-delà des couleurs politiques, en définitive très circonstancielles, les chrétiens les plus acharnés voient dans les événements actuels la réalisation d’une prophétie, qui dit qu’à la Fin des Temps, celui-ci s’accélère – un peu comme l’année écoulée – et que le Mal n’aura pas le temps matériel de tuer tout le monde. Enfin une bonne nouvelle.

Si c’est le cas, une des options les plus raisonnables du cartel serait alors de cesser les menaces, de plier boutique et de venir chercher leur poulain Manu et son vieux mari, avant qu’un peuple passablement irrité et peu enclin à la réthorique, à la politique ou au manichéisme biblique leur fasse un mauvais sort en leur infligeant leur propre version d’une grande réinitialisation: un Ceaușescu 2.0.

Note: Il existe une autre traduction de cet article ici, je vous propose ici la mienne. Je n’ai pas reproduit les photos, que vous pouvez voir dans l’article source. Les références bibliographiques figurent à la fin du texte original sur cette page. J’ai fait de mon mieux pour conserver toute la poésie de la prose de Schwab, parce que c’est beau comme du Attali.

Source.


Traduction

Klaus Schwab et sa Grande Réinitialisation fasciste

winter oak, il y a un an

Né à Ravensburg en 1938, Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler, un régime d’État policier fondé sur la peur et la violence, sur le lavage de cerveau et le contrôle, sur la propagande et le mensonge, sur l’industrialisation et l’eugénisme, sur la déshumanisation et la « désinfection », sur la vision glaçante et grandiose d’un « nouvel ordre » qui durerait mille ans.

Schwab semble avoir consacré sa vie à réinventer ce cauchemar et à essayer d’en faire une réalité, non seulement pour l’Allemagne mais pour le monde entier.

Pire, comme ses propres termes le confirment encore et encore, sa vision technocratique fasciste est aussi une vision transhumaniste retorse, qui fusionnera les humains avec les machines dans de « curieux mélanges de vie numérique et analogique », qui contaminera nos corps par de la « poussière intelligente » et dans laquelle la police sera apparemment capable de lire nos cerveaux.

Et, comme nous le verrons, lui et ses complices utilisent la crise du Covid-19 pour court-circuiter toute redevabilité démocratique, pour passer outre l’opposition, pour accélérer leur agenda et l’imposer au reste de l’humanité contre notre volonté dans ce qu’il appelle une « Grande Réinitialisation« .

Bien entendu, Schwab n’est pas un nazi au sens classique du terme, n’étant ni nationaliste ni antisémite, comme en témoigne le prix Dan David d’un million de dollars qui lui a été décerné par Israël en 2004 [bien qu’étrangement, en octobre 2021, toute référence à Schwab semblait avoir été supprimée du site web du prix Dan David].

Mais le fascisme du XXIe siècle s’est trouvé d’autres voies politiques à travers lesquelles il peut poursuivre son projet central de remodelage de l’humanité pour l’adapter au capitalisme par des moyens ouvertement autoritaires.

Ce nouveau fascisme apparaît aujourd’hui sous les traits de la gouvernance mondiale, de la biosécurité, du « Nouveau normal », du « Nouveau Pacte pour la Nature » et de la « Quatrième Révolution Industrielle ».

Schwab, fondateur octogénaire et président exécutif du Forum Economique Mondial, trône au milieu de cette matrice, telle une araignée sur une toile géante.

Le projet fasciste initial, en Italie et en Allemagne, consistait à fusionner l’État et les entreprises.

Alors que le communisme prévoit la prise de contrôle des entreprises et de l’industrie par le gouvernement, qui – théoriquement! – agit dans l’intérêt du peuple, le fascisme a pour but d’utiliser l’État pour protéger et promouvoir les intérêts de son élite fortunée.

Schwab perpétuait cette approche dans le contexte dénazifié de l’après-guerre, lorsqu’il fondait en 1971 l’European Management Forum, qui tenait ses réunions annuelles à Davos, en Suisse.

Il y promeut son idéologie du « capitalisme partenaire », dans lequel les entreprises sont amenées à coopérer plus étroitement avec les gouvernements.

Le magazine économique Forbes décrit le « capitalisme partenaire » comme « la notion selon laquelle une entreprise s’attache à répondre aux besoins de toutes ses parties prenantes: clients, employés, associés, communauté et société dans son ensemble ».

Même dans le cas d’une entreprise spécifique, il s’agit invariablement d’une étiquette dénuée de sens. Comme le note l’article de Forbes, cela signifie seulement que « les entreprises peuvent continuer à distribuer de l’argent à la pelle à leurs actionnaires et à leurs dirigeants, tout en maintenant une image publique d’exquise sensibilité sociale et d’altruisme exemplaire ».

Mais dans un contexte social général, le concept de capitalisme partenaire apparaît encore plus néfaste, car il écarte toute idée de démocratie, de gouvernement par le peuple, au profit d’un gouvernement axé sur les intérêts des entreprises.

La société n’est plus considérée comme une communauté vivante mais comme une entreprise, dont la rentabilité est le seul objectif valable de l’activité humaine.

Schwab définit ce programme dès 1971, dans son livre Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Gestion moderne des entreprises dans l’ingénierie mécanique), où son utilisation du terme « parties prenantes » (die Interessenten) redéfinit concrètement les êtres humains non comme des citoyens, des individus libres ou des membres de communautés, mais comme des participants secondaires à une entreprise commerciale de masse.

Chacun doit avoir comme projet de vie « d’assurer croissance et prospérité à long terme » à cette entreprise – en d’autres termes, de protéger et d’accroître la richesse de l’élite capitaliste.

Le tout devient encore plus explicite en 1987, lorsque Schwab rebaptise son European Management Forum en World Economic Forum.

Le WEF se décrit sur son propre site web comme « la plate-forme mondiale pour la coopération public-privé », ses admirateurs décrivant comment il crée « des partenariats entre hommes d’affaires, politiciens, intellectuels et autres leaders de la société pour ‘définir, discuter et faire avancer les questions clés de l’agenda mondialiste' ».

Les « partenariats » que le WEF établit visent à remplacer la démocratie par un leadership mondial composé d’individus triés sur le volet et non élus, dont le devoir n’est pas de servir le public, mais d’imposer la règle des 1% à ce public avec le moins d’interférence possible de la part du reste de la société.

Dans les livres que Schwab écrit pour le grand public, il s’exprime en recourant aux clichés à double sens de la propagande d’entreprise et de l’écoblanchiment.

Ce sont toujours les mêmes termes creux qui reviennent. Dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: A Guide to Building a Better World, Schwab parle de « l’inclusion des parties prenantes et la distribution des bénéfices » et de « partenariats durables et inclusifs » qui nous mèneront tous vers un « avenir inclusif, durable et prospère »! (1)

Derrière cette esbroufe, la véritable motivation de son « capitalisme partenaire », qu’il promouvait encore avec acharnement lors de la conférence du WEF à Davos de 2020, est le profit et l’exploitation.

Par exemple, dans son ouvrage de 2016 intitulé The Fourth Industrial Revolution, Schwab évoque l’Uberisation du travail et les avantages qui en découlent pour les entreprises, notamment les start-ups à croissance rapide de l’économie numérique: « Comme les plateformes de nuages humains classent les travailleurs dans la catégorie des indépendants, ils sont – pour le moment – libérés de l’obligation de payer le salaire minimum, les taxes patronales et les prestations sociales ». (2)

La même insensibilité capitaliste transparaît dans son attitude à l’égard des personnes qui arrivent en fin de vie active et qui ont besoin d’un repos bien mérité: « Le vieillissement est un défi économique car, à moins que l’on ne relève radicalement l’âge de la retraite pour que les membres les plus âgés de la société puissent continuer à contribuer à la main-d’œuvre (un impératif économique qui présente de nombreux avantages économiques), la population en âge de travailler diminue en même temps que le pourcentage de personnes âgées dépendantes augmente ». (3)

Tout dans ce monde se réduit à des défis économiques, des impératifs économiques et des avantages économiques pour la classe capitaliste dirigeante.

Le mythe du Progrès a longtemps été utilisé par les 1% pour persuader les gens d’accepter les technologies conçues pour nous exploiter et nous contrôler et Schwab en joue lorsqu’il déclare que « la Quatrième Révolution Industrielle représente une source d’espoir significative pour poursuivre l’ascension du développement humain qui s’est traduit par des augmentations spectaculaires de la qualité de vie de milliards de personnes depuis 1800 ». (4)

Il s’enthousiasme : « La Quatrième Révolution Industrielle est un nouveau chapitre du développement humain, au même titre que les première, deuxième et troisième révolutions industrielles, et une fois de plus, elle est guidée par la disponibilité et l’interaction croissantes d’un ensemble de technologies extraordinaires ». (5)

Mais il est bien conscient que la technologie n’est pas idéologiquement neutre, comme certains aiment à le prétendre. Selon lui, les technologies et les sociétés se façonnent mutuellement. « Après tout, les technologies sont liées à notre façon de comprendre les choses, de prendre des décisions et de réfléchir sur nous-mêmes et sur les autres. Elles sont liées à nos identités, à nos visions du monde et à nos futurs potentiels. Des technologies nucléaires à la course à l’espace, en passant par les smartphones, les médias sociaux, les voitures, la médecine et les infrastructures, la signification des technologies les rend politiques. Même le concept de nation « développée » repose implicitement sur l’adoption de technologies et sur ce qu’elles signifient pour nous, économiquement et socialement ». (6)

La technologie, pour les capitalistes qui en sont à l’origine, n’a jamais été une question de bien social, mais purement de profit, et Schwab indique clairement qu’il en va de même pour sa Quatrième Révolution Industrielle.

Il explique: « Les technologies de la Quatrième Révolution Industrielle sont véritablement perturbatrices – elles bouleversent les méthodes existantes de détection, de calcul, d’organisation, d’action et de livraison. Elles représentent des moyens entièrement nouveaux de créer de la valeur pour les organisations et les citoyens ». (7)

Au cas où le sens de « créer de la valeur » ne serait pas clair, il donne quelques exemples : « Les drones représentent un nouveau type d’employés à coûts réduits qui travaillent parmi nous et effectuent des tâches qui nécessitaient autrefois l’intervention de personnes réelles » (8) et « l’utilisation d’algorithmes toujours plus intelligents accroît rapidement la productivité des employés – par exemple, dans l’utilisation de bots de chat pour augmenter (et, de plus en plus, remplacer) l’assistance par chat en direct dans les interactions avec les clients ». (9)

Dans son ouvrage The Fourth Industrial Revolution, Schwab décrit en détail les merveilles de son meilleur des mondes qui permettent de réduire les coûts et d’augmenter les profits.

Il explique: « Plus tôt que ne le prévoient la plupart des gens, le travail de professions aussi différentes que les avocats, les analystes financiers, les médecins, les journalistes, les comptables, les souscripteurs d’assurance ou les bibliothécaires pourrait être partiellement ou totalement automatisé… ».

« La technologie progresse si vite que Kristian Hammond, cofondateur de Narrative Science, une société spécialisée dans la génération automatique de récits, prévoit que d’ici le milieu des années 2020, 90% des nouvelles pourraient être générées par un algorithme, la plupart sans aucune sorte d’intervention humaine (à part la conception de l’algorithme, bien sûr) ». (10)

C’est cet impératif économique qui explique l’enthousiasme de Schwab pour « une révolution qui change fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et entrons en relation les uns avec les autres ». (11)

Schwab s’exprime avec lyrisme sur la 4RI, qui, selon lui, « ne ressemble à rien de ce que l’humanité a connu auparavant ». (12)

Il s’extasie: « Pensez aux possibilités illimitées offertes par des milliards de personnes connectées par des appareils mobiles, donnant lieu à une puissance de traitement, à des capacités de stockage et à un accès aux connaissances sans précédent. Ou pensez à la confluence stupéfiante des percées technologiques émergentes, couvrant des domaines très variés tels que l’intelligence artificielle (IA), la robotique, l’internet des objets (IoT), les véhicules autonomes, l’impression 3D, la nanotechnologie, la biotechnologie, la science des matériaux, le stockage de l’énergie et l’informatique quantique, pour n’en citer que quelques-uns. Beaucoup de ces innovations n’en sont qu’à leurs débuts, mais elles atteignent déjà un point d’inflexion dans leur développement, car elles s’appuient les unes sur les autres et s’amplifient mutuellement dans une fusion de technologies à travers les mondes physique, numérique et biologique. » (13)

Il envisage également une augmentation de l’enseignement en ligne, impliquant « l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée » pour « améliorer considérablement les résultats scolaires » (14), des capteurs « installés dans les maisons, les vêtements et les accessoires, les villes, les réseaux de transport et d’énergie » (15) et des villes intelligentes, avec leurs indispensables « plateformes de données ». (16)

« Toutes les choses seront intelligentes et connectées à l’internet », affirme Schwab, et cela s’étendra aux animaux, car « les capteurs câblés dans le bétail pourront communiquer entre eux grâce à un réseau de téléphonie mobile ». (17)

Il aime l’idée des « usines cellulaires intelligentes » qui pourraient permettre « la génération accélérée de vaccins » (18) et les « technologies de big data ». (19)

Ces dernières, nous assure-t-il, « offriront des moyens nouveaux et innovants de servir les citoyens et les clients » (20) et nous devrons cesser de nous opposer à ce que les entreprises profitent de l’exploitation et de la vente d’informations relatives à chaque aspect de notre vie personnelle.

 » Il sera vital d’établir la confiance dans les données et les algorithmes utilisés pour prendre des décisions « , insiste Schwab. « Les craintes des citoyens en matière de vie privée et l’établissement du principe de responsabilité dans les structures commerciales et juridiques nécessiteront des ajustements dans les modes de pensée ». (21)

En fin de compte, il est clair que toute cette exaltation pour la technologie tourne purement autour du profit, ou de la « valeur » comme Schwab aime la nommer dans son newspeak d’entreprise du XXIe siècle.

Ainsi, la fabuleuse technologie blockchain provoquera « une explosion des actifs négociables, car toutes sortes d’échanges de valeur peuvent être hébergés sur la blockchain ». (22)

L’utilisation de la technologie du Grand Livre partagé, ajoute Schwab, « pourrait être le moteur de flux massifs de valeur dans les produits et services numériques, fournissant des identités numériques sécurisées qui pourront rendre de nouveaux marchés accessibles à toute personne connectée à Internet ». (23)

D’une manière générale, l’intérêt de la 4RI pour l’élite dirigeante du monde des affaires est qu’elle permettra de « créer des sources de valeur entièrement nouvelles » (24) et « donner naissance à des écosystèmes de création de valeur impossibles à imaginer dans une mentalité ancrée dans la Troisième Révolution Industrielle ». (25)

Les technologies de la 4RI, déployées via la 5G, représentent des menaces sans précédent pour notre liberté, comme le concède Schwab: « Les outils de la Quatrième Révolution Industrielle permettent de nouvelles formes de surveillance et d’autres moyens de contrôle qui vont à l’encontre de sociétés saines et ouvertes ». (26)

Mais cela ne l’empêche pas de les présenter sous un jour positif, comme lorsqu’il déclare que « la criminalité publique est susceptible de diminuer en raison de la convergence des capteurs, des caméras, de l’IA et des logiciels de reconnaissance faciale ». (27)

Il décrit avec une certaine délectation comment ces technologies « peuvent s’immiscer dans l’espace jusqu’ici privé de nos esprits, lire nos pensées et influencer notre comportement ». (28)

Schwab prédit: « Au fur et à mesure que les capacités dans ce domaine s’améliorent, les organismes chargés de l’application de la loi et les tribunaux seront de plus en plus tentés d’utiliser des techniques pour déterminer la probabilité d’une activité criminelle, évaluer la culpabilité ou même éventuellement extraire des souvenirs directement du cerveau des gens. Même le passage d’une frontière nationale pourrait un jour impliquer un scanner cérébral détaillé pour évaluer le risque de sécurité d’un individu ». (29)

Il arrive que le chef du WEF se laisse emporter par sa passion pour un futur de science-fiction dans lequel « les voyages humains dans l’espace sur de longues distances et la fusion nucléaire sont monnaie courante » (30) et dans lequel « le prochain modèle commercial à la mode » pourrait impliquer qu’une personne « échange l’accès à ses pensées contre la possibilité de gagner du temps en tapant un message sur les médias sociaux par la seule pensée ». (31)

Evoquer le « tourisme spatial » sous le titre « La Quatrième Révolution Industrielle et la dernière frontière » (32) est presque comique, tout comme sa suggestion qu' »un monde plein de drones ouvre un monde plein de possibilités ». (33)

Mais plus le lecteur progresse dans le monde dépeint dans les livres de Schwab, moins tout cela semble comique.

La vérité est que cette personnalité très influente, qui occupe une place centrale dans le nouvel ordre mondial en cours d’établissement, est un transhumaniste pur et dur qui rêve de la fin d’une vie humaine et d’une communauté saine et naturelle.

Schwab répète ce message constamment, comme pour s’assurer que nous avons été dûment avertis.

« Les innovations époustouflantes déclenchées par la Quatrième Révolution Industrielle, de la biotechnologie à l’IA, redéfinissent ce que signifie être humain » (34), écrit-il.

« L’avenir remettra en question notre compréhension de ce que signifie être humain, tant d’un point de vue biologique que social ». (35)

« Déjà, les progrès des neurotechnologies et des biotechnologies nous obligent à nous interroger sur ce que signifie être humain ». (36)

Il l’explique plus en détail dans Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: « Les technologies de la Quatrième Révolution Industrielle ne se limiteront pas à faire partie intégrante du monde physique qui nous entoure – elles deviendront partie intégrante de nous. En effet, certains d’entre nous ont déjà l’impression que leurs smartphones sont devenus une extension de leur personne. Les dispositifs externes d’aujourd’hui – des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle – deviendront presque certainement implantables dans nos corps et nos cerveaux. Les exosquelettes et les prothèses augmenteront notre puissance physique, tandis que les progrès de la neurotechnologie amélioreront nos capacités cognitives. Nous serons mieux à même de manipuler nos propres gènes et ceux de nos enfants. Ces évolutions soulèvent de profondes questions: où se situe la limite entre l’homme et la machine? Qu’est-ce qu’être humain signifie » (37)

Une section entière de ce livre est consacrée au thème « Modifier l’être humain ». Il s’y extasie devant « la capacité des nouvelles technologies à faire littéralement partie de nous » et évoque un avenir cyborg impliquant « de curieux mélanges de vie numérique et analogique qui redéfiniront nos natures mêmes ». (38)

Il écrit: « Le fonctionnement de ces technologies sera intégré à notre propre biologie et changeront la façon dont nous interagissons avec le monde. Elles sont capables de franchir les frontières du corps et de l’esprit, d’améliorer nos capacités physiques et même d’avoir un impact durable sur la vie elle-même « . (39)

Aucune transgression ne semble excessive pour Schwab, qui rêve de « puces implantables actives qui brisent la barrière cutanée de notre corps », de « tatouages intelligents », d' »informatique biologique » et d' »organismes conçus sur mesure ». (40)

Il est enchanté d’annoncer que « des capteurs, des interrupteurs de mémoire et des circuits peuvent être encodés dans des bactéries intestinales humaines communes » (41), que « les poussières intelligentes, des réseaux d’ordinateurs complets avec des antennes, chacun beaucoup plus petit qu’un grain de sable, peuvent maintenant s’auto-organiser à l’intérieur du corps » [NdT. technologies dont il est beaucoup question par rapport aux « vaccins »] et que « les dispositifs implantés aideront probablement aussi à communiquer des pensées normalement exprimées verbalement par un smartphone « intégré », et des pensées ou humeurs potentiellement inexprimées en lisant les ondes cérébrales et d’autres signaux ». (42)

« La biologie synthétique » est à l’horizon du monde de la 4RI de Schwab, donnant aux dirigeants capitalistes technocrates du monde « la capacité de personnaliser les organismes en écrivant l’ADN ». (43)

L’idée des neurotechnologies, dans lesquelles les humains auront des mémoires entièrement artificielles implantées dans le cerveau, suffit à donner la nausée à certains d’entre nous, tout comme « la perspective de connecter nos cerveaux à la réalité virtuelle par des modems corticaux, des implants ou des nanorobots ». (44)

C’est une maigre consolation d’apprendre que tout cela est – bien sûr! – dans l’intérêt supérieur du profit capitaliste puisque cela « augure de nouvelles industries et de nouveaux systèmes de création de valeur » et « représente une opportunité de créer des systèmes de valeur entièrement nouveaux dans la Quatrième Révolution Industrielle ». (45)

Et que dire de « la bio-impression de tissus organiques » (46) ou de la suggestion que « les animaux pourraient potentiellement être modifiés pour produire des produits pharmaceutiques et d’autres formes de traitement » ? (47)

Quelqu’un aurait-il des objections éthiques à formuler?

Tout cela ne pose manifestement aucun problème à Schwab, qui annoncer avec satisfaction: « Le jour où les vaches seront modifiées pour produire dans leur lait un élément de coagulation du sang, dont les hémophiles sont dépourvus, n’est pas loin. Les chercheurs ont déjà commencé à modifier le génome de porcs dans le but de produire des organes adaptés à la transplantation humaine ». (48)

Il y a plus inquiétant encore. Depuis la mise en œuvre du sinistre programme eugénique de l’Allemagne nazie dans laquelle Schwab est né, cette science a été jugée inacceptable par la société humaine.

Mais aujourd’hui, il pense manifestement que l’eugénisme a droit à un renouveau, annonçant à propos de l’édition génétique: « Le fait qu’il soit désormais beaucoup plus facile de manipuler avec précision le génome humain au sein d’embryons viables signifie que nous sommes susceptibles d’assister à l’avenir à l’avènement de bébés sur mesure qui possèderont des traits particuliers ou qui seront résistants à une maladie spécifique ». (49)

Dans le célèbre traité transhumaniste de 2002, I, Cyborg, Kevin Warwick prédit : « Les humains seront capables d’évoluer grâce à la maîtrise de la super-intelligence et des capacités supplémentaires offertes par les machines du futur, en s’unissant à elles. Tout ceci laisse présager le développement d’une nouvelle espèce humaine, connue dans le monde de la science-fiction sous le nom de « cyborgs ». Cela ne signifie pas que tout le monde doive devenir un cyborg. Si vous êtes satisfait de votre statut d’humain, vous pourrez rester tel que vous êtes. Mais attention, tout comme les humains se sont séparés de leurs cousins chimpanzés il y a bien des années, les cyborgs se sépareront des humains. Ceux qui resteront des humains deviendront probablement une sous-espèce. Ils seront, en fait, les chimpanzés du futur ». (50)

Schwab semble faire allusion au même avenir d’une élite transhumaine « supérieure » artificiellement améliorée, se démarquant de la populace naturelle, dans ce passage particulièrement accablant de The Fourth Industrial Revolution: « Nous sommes au seuil d’un changement systémique radical qui exige des êtres humains une adaptation permanente. En conséquence, nous pourrions assister à un degré croissant de polarisation dans le monde, marqué par ceux qui embrassent le changement contre ceux qui y résistent. »

« Cela engendre une inégalité qui va au-delà de l’inégalité sociétale décrite précédemment. Cette inégalité ontologique séparera ceux qui s’adaptent de ceux qui résistent – les gagnants et les perdants matériels dans tous les sens du terme. Les gagnants pourront même bénéficier d’une forme d’amélioration humaine radicale, générée par certains segments de la Quatrième Révolution Industrielle (comme le génie génétique) dont les perdants seront privés. Cela risque de créer des conflits de classe et d’autres affrontements tels que jamais vus auparavant ». (51)

Schwab parlait déjà d’une grande « transformation » en 2016 (52) et il est clairement déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir non négligeable pour faire advenir son monde transhumaniste d’inspiration eugéniste, fait d’artifices, de surveillance, de contrôle et de profits exponentiels.

Mais, comme le révèle sa référence ci-dessus aux « conflits de classe », il s’inquiète clairement de la possibilité d’une « résistance sociétale » (53) et des possibilités d’aller de l’avant « si les technologies rencontrent une grande résistance de la part du public. » (54)

Les rencontres annuelles du WEF de Schwab à Davos ont depuis longtemps été accueillies par des maniifestations anticapitalistes et, malgré la paralysie actuelle de la gauche radicale, il est bien conscient de la possibilité d’une nouvelle opposition, peut-être plus massive, à son projet, et des risques de « ressentiment, de peur et de retour de bâton politique ». (55)

Dans son livre le plus récent, il aborde la question dans un contexte historique, notant que « l’antimondialisation était forte à l’approche de 1914 et jusqu’en 1918, puis moins forte pendant les années 1920, mais elle s’est ravivée dans les années 1930 à la suite de la Grande Dépression ». (56)

Il note qu’au début des années 2000, « le retour de bâton politique et sociétal contre la mondialisation n’a cessé de se renforcer », (57) affirme que « l’agitation sociale » s’est répandue dans le monde entier au cours des deux dernières années, citant notamment les Gilets Jaunes en France, et évoque le « sombre scénario » qui verrait « la même chose se reproduire ». (58)

Alors, comment un honnête technocrate est-il censé vendre l’avenir qu’il espère pour le monde sans l’accord de l’opinion publique mondiale? Comment Schwab et ses amis milliardaires peuvent-ils imposer leur société préférée au reste d’entre nous?

Une des réponses se trouve dans la propagande incessante de lavage de cerveau diffusée par les médias et les universités aux mains des 1% de l’élite – ce qu’ils se plaisent à appeler « un narratif ».

Pour Schwab, la réticence de la majorité de l’humanité à monter à bord de son express 4RI illustre la tragédie du fait que « le monde manque d’un narratif cohérent, positif et commun qui souligne les opportunités et les défis de la Quatrième Révolution Industrielle, un narratif essentiel si nous voulons responsabiliser un large éventail d’individus et de communautés et éviter un retour de bâton populaire contre les changements fondamentaux en cours ». (59)

Il ajoute: « Il est donc essentiel que nous consacrions de l’attention et de l’énergie à la coopération multipartite au-delà des frontières universitaires, sociales, politiques, nationales et industrielles. Ces interactions et collaborations sont nécessaires pour créer des narratifs positifs, communs et remplis d’espoir, qui permettront aux individus et aux groupes de toutes les parties du monde de participer aux transformations en cours et d’en tirer profit ». (60)

L’un de ces « narratifs » tente de justifier les raisons pour lesquelles la technologie 4RI doit être installée partout dans le monde le plus rapidement possible.

Schwab est frustré par le fait que « plus de la moitié de la population mondiale – environ 3,9 milliards de personnes – n’a toujours pas accès à Internet » (61), 85% de la population des pays en développement demeurant hors ligne et donc hors de portée, contre 22% dans les pays développés.

L’objectif réel de la 4RI est d’exploiter ces populations à des fins lucratives par le biais d’un techno-impérialisme mondial, mais on ne peut évidemment pas le mentionner dans le « narratif » de propagande nécessaire pour vendre le projet.

Au lieu de cela, leur mission doit être présentée, comme Schwab le fait lui-même, comme une tentative de « développer des technologies et des systèmes qui servent à distribuer des valeurs économiques et sociales telles que le revenu, les opportunités et la liberté à toutes les parties prenantes ». (62)

Il se pose en pieux gardien des valeurs libérales éveillées, déclarant: « Penser de manière inclusive va au-delà de la simple considération de la pauvreté ou des communautés marginalisées comme une simple aberration – un problème que nous pouvons résoudre. Elle nous oblige à réaliser que ‘nos privilèges sont inscrits sur la même page que leur souffrance’. Cela va au-delà des revenus et des droits, même si ceux-ci restent importants. Au contraire, l’inclusion des parties prenantes et la distribution des bénéfices étendent les libertés de tous ». (63)

La même technique, celle d’un faux « narratif » conçu pour tromper les citoyens de bonne volonté pour obtenir leur soutien à un projet capitaliste impérialiste, a été largement utilisée dans le domaine du changement climatique.

Schwab est un grand fan de Greta Thunberg, bien sûr, qui, à peine relevée du trottoir après sa manifestation en solo à Stockholm, fut expédiée au WEF à Davos pour y prendre la parole.

Il est également partisan de la proposition de Nouveau Pacte Mondial pour la Nature, en particulier via Voice for the Planet, lancé au WEF de Davos en 2019 par les Global Shapers, une organisation de conditionnement des jeunes créée par Schwab en 2011 et décrite avec justesse par le journaliste d’investigation Cory Morningstar comme « un étalage grotesque de malfaisance corporative déguisée en bienfait ».

Dans son livre de 2020, Schwab relate en fait la manière dont ce faux « activisme des jeunes » est instrumentalisé pour faire avancer ses objectifs capitalistes.

Il écrit, dans un passage d’une étonnante franchise: « Le militantisme des jeunes est en hausse dans le monde entier, révolutionné par les médias sociaux qui renforcent la mobilisation dans une mesure auparavant impossible. Il prend de multiples formes, de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits LGBTQ. La jeune génération est résolument à l’avant-garde du changement social. Il ne fait guère de doute qu’elle sera le catalyseur du changement et une source d’élan critique à la Grande Réinitialisation ». (64)

En fait, évidemment, le futur ultra-industriel proposé par Schwab est tout sauf vert. Ce n’est pas la nature qui l’intéresse, mais le « capital naturel » et « l’incitation à l’investissement dans les marchés verts et sociaux de pointe ». (65)

La pollution est synonyme de profit et la crise environnementale n’est qu’une nouvelle opportunité commerciale, comme il le détaille dans The Fourth Industrial Revolution: « Dans ce nouveau système industriel révolutionnaire, le dioxyde de carbone passe du statut de polluant à effet de serre à celui d’actif, et l’économie de la capture et du stockage du carbone passe du statut de coût pour diminuer la pollution à celui d’installations rentables de capture et de production intégrant l’utilisation du carbone. Plus important encore, cela aidera les entreprises, les gouvernements et les citoyens à une prise de conscience et à un engagement dans des stratégies visant à régénérer activement le capital naturel, permettant des utilisations intelligentes et régénératrices du capital naturel pour guider la production et la consommation durables et donner de l’espace à la biodiversité pour leur permettre de se rétablir dans les zones menacées ». (66)

Les « solutions » de Schwab aux dommages poignants infligés à notre monde naturel par le capitalisme industriel signifient davantage du même poison, en pire.

La géo-ingénierie est un de ses projets favoris: « Les propositions incluent l’installation de miroirs géants dans la stratosphère pour dévier les rayons du soleil, l’épandage chimique de l’atmosphère pour augmenter les précipitations et le déploiement de grandes machines pour éliminer le dioxyde de carbone de l’air ». (67)

Il ajoute: « De nouvelles approches sont actuellement conçues qui combineront des technologies de la Quatrième Révolution Industrielle, telles que les nanoparticules et autres matériaux de pointe ». (68)

Comme toutes les entreprises et les ONG pro-capitalistes qui soutiennent l’abominable Nouveau Pacte pour la Nature, Schwab est totalement et profondément anti-nature.

Pour lui, la « possibilité ultime » d’une énergie « propre » et « durable » inclut la fusion nucléaire (69) et il attend avec impatience le jour où les satellites « couvriront la planète de voies de communication qui pourraient aider à connecter les plus de 4 milliards de personnes qui n’ont toujours pas accès à Internet ». (70)

Le nouvel ordre envisagé par Schwab englobera le monde entier et une gouvernance mondiale est donc nécessaire pour l’imposer, comme il le déclare à plusieurs reprises.

L’avenir qu’il chérit « ne se réalisera que par une meilleure gouvernance mondiale » (72), insiste-t-il. « Une forme efficace de gouvernance mondiale » (73) est nécessaire.

Le problème que nous rencontrons aujourd’hui est celui d’un supposé « déficit de l’ordre mondial » (74), affirme-t-il, ajoutant de façon improbable que l’Organisation Mondiale de la Santé « est accablée par des ressources limitées et décroissantes ». (75)

Ce qu’il veut réellement dire, c’est que sa société 4RI/Grande Réinitialisation ne fonctionnera que si elle est imposée simultanément partout sur la planète, sinon « nous serons paralysés dans nos tentatives d’aborder et de répondre aux défis mondiaux ». (76)

Il admet: « En un mot, la gouvernance mondiale est au cœur de toutes ces autres problématiques ». (77)

Cet empire ubiquitaire voit d’un très mauvais œil l’idée qu’une population donnée puisse décider démocratiquement de suivre une autre voie. Celles-ci « risquent de s’isoler des normes mondiales, ce qui ferait de ces nations les retardataires de la nouvelle économie numérique », (78) avertit Schwab.

Tout sentiment d’autonomie et d’appartenance locale est considéré comme une menace dans la perspective impérialiste de Schwab et doit être éradiqué dans le cadre de la 4RI.

Il écrit: « Les individus ont longtemps défini leur vie en fonction d’un lieu précis, d’un groupe ethnique, d’une culture particulière ou même d’une langue. L’avènement de la participation en ligne et l’exposition accrue aux idées d’autres cultures signifient que les identités sont désormais plus fongibles qu’auparavant… Grâce à la combinaison des modèles de migration historiques et de la connectivité à faible coût, les structures familiales sont en passe d’être redéfinies ». (79)

Pour Schwab, la démocratie authentique relève essentiellement de la même catégorie. Il sait que la plupart des gens n’accepteront pas de leur plein gré des projets qui visent à détruire leur vie et à les asservir à un système d’exploitation techno-fasciste mondial, de sorte que leur donner la parole n’est tout simplement pas envisageable.

C’est pourquoi le concept de « partie prenante » revêt une telle importance dans le projet de Schwab. Comme nous l’avons vu plus haut, il s’agit de la négation de la démocratie, l’accent étant mis sur « la réalisation de solutions par les groupes de parties prenantes ». (80)

Si le public, les gens, sont inclus dans ce processus, c’est seulement à un niveau superficiel. L’agenda est déjà prédéterminé et les décisions sont prises en coulisses.

Schwab l’admet d’ailleurs lorsqu’il écrit: « Nous devons rétablir un dialogue entre toutes les parties prenantes afin de garantir une compréhension mutuelle qui permette d’instaurer une culture de la confiance entre les régulateurs, les organisations non-gouvernementales, les professionnels et les scientifiques. Le public doit aussi être pris en compte, car il doit participer à la mise en forme démocratique des développements biotechnologiques qui affectent la société, les individus et les cultures ». (81)

Le public doit donc « aussi » être pris en compte, après coup. Il n’est même pas directement consulté, juste « pris en compte »! Et le rôle du peuple, du demos, sera simplement de « participer » à la « mise en forme » des développements biotechnologiques. La possibilité que le public rejette en fait l’idée même des développements biotechnologiques est totalement écartée, en vertu des hypothèses délibérément intégrées dans la formule des parties prenantes.

Le même message est implicite dans le titre de la conclusion de Schwab à Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: « Ce que vous pouvez faire pour façonner la Quatrième Révolution Industrielle ». (82) La techno-tyrannie ne peut être ni contestée ni arrêtée, mais simplement « façonnée ».

Schwab utilise le terme « leadership systémique » pour décrire la manière profondément antidémocratique dont les 1% nous imposent à tous leur programme, sans nous donner la possibilité de dire « non ».

Il écrit: « Le leadership systémique consiste à cultiver une vision commune du changement – en travaillant avec toutes les parties prenantes de la société mondiale – puis à agir en fonction de celle-ci pour changer la manière dont le système fournit ses avantages, et à qui. Le leadership systémique requiert l’action de toutes les parties prenantes, y compris les individus, les dirigeants d’entreprise, les influenceurs sociaux et les décideurs politiques ». (83)

Il qualifie ce contrôle descendant d’un bout à l’autre du spectre de « gestion systémique de l’existence humaine » (84), bien que d’autres puissent préférer le terme « totalitarisme ».

L’un des traits distinctifs du fascisme historique en Italie et en Allemagne était son impatience devant les contraintes gênantes imposées à la classe dirigeante (« la Nation » dans le langage fasciste) par la démocratie et le libéralisme politique.

Tout cela devait être balayé pour permettre une Blitzkrieg de « modernisation » accélérée.

Nous voyons ressurgir ce même état d’esprit dans les appels de Schwab en faveur d’une « gouvernance agile », dans lesquels il affirme que « le rythme du développement technologique et un certain nombre de caractéristiques des technologies rendent inadéquats les cycles et processus d’élaboration des politiques antérieurs ». (85)

Il écrit: « L’idée de réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies n’est pas nouvelle, mais l’urgence de le faire est bien plus grande à la lumière de la puissance des technologies émergentes d’aujourd’hui… le concept de gouvernance agile cherche à correspondre à l’agilité, la fluidité, la flexibilité et la capacité d’adaptation des technologies elles-mêmes et des acteurs du secteur privé qui les adoptent ». (86)

L’expression « réformer les modèles de gouvernance pour faire face aux nouvelles technologies » donne vraiment le ton ici. Comme sous le fascisme, les structures sociales doivent être réinventées afin de répondre aux exigences du capitalisme et de ses technologies d’accroissement du profit.

Schwab explique que sa « gouvernance agile » impliquerait la création de laboratoires politiques – « des espaces protégés au sein du gouvernement avec un mandat explicite pour expérimenter de nouvelles méthodes de développement politique en utilisant des principes agiles » – et « encouragerait les collaborations entre les gouvernements et les entreprises pour créer des « bacs à sable de développement » et des « bancs d’essai expérimentaux » pour développer des réglementations en utilisant des approches itératives, intersectorielles et flexibles ». (87)

Pour Schwab, le rôle de l’État est de faire avancer les objectifs capitalistes, et non de les soumettre à une quelconque forme d’examen. S’il est tout à fait favorable au rôle de l’État dans la prise de contrôle de nos vies par les entreprises, il est moins enthousiaste à l’égard de sa fonction de réglementation, qui pourrait ralentir l’afflux de profits dans les mains du secteur privé, et il envisage donc « le développement d’écosystèmes de régulateurs privés, en concurrence sur les marchés ». (88)

Dans son livre de 2018, Schwab aborde le problème des réglementations encombrantes et la meilleure façon de « surmonter ces limites » dans le contexte des données et de la vie privée.

Il avance la suggestion d' »accords de partage de données public-privé qui « brisent le verre en cas d’urgence ». Ces accords n’entrent en jeu que dans des circonstances d’urgence convenues à l’avance (comme une pandémie) et peuvent contribuer à réduire les délais et à améliorer la coordination des premiers intervenants, en autorisant temporairement un partage de données qui serait illégal dans des circonstances normales ». (89)

Curieusement, deux ans plus tard, il y a eu une « pandémie » et ces « circonstances d’urgence convenues à l’avance » sont devenues une réalité.

Cela ne devrait pas être une trop grande surprise pour Schwab, puisque son WEF avait co-organisé la tristement célèbre conférence Event 201 en octobre 2019, qui modélisait une pandémie fictive de coronavirus.

Et il n’a pas perdu de temps pour sortir un nouveau livre, Covid-19: The Great Reset, coécrit avec Thierry Malleret, qui dirige ce qu’on appelle le Baromètre Mensuel, « une analyse prédictive succincte fournie aux investisseurs privés, aux PDG mondiaux et aux décideurs d’opinion ». (90)

Publié en juillet 2020, le livre se propose d’avancer « des conjectures et des idées sur ce à quoi le monde post-pandémique pourrait, et devrait, peut-être, ressembler ». (91)

Schwab et Malleret admettent que le Covid-19 est « l’une des pandémies les moins meurtrières que le monde ait connues au cours des 2.000 dernières années », ajoutant que « les conséquences du Covid-19 en termes de santé et de mortalité seront légères par rapport aux pandémies précédentes ». (92)

Ils ajoutent: « [La pandémie] ne constitue pas une menace existentielle, ni un choc qui laissera son empreinte sur la population mondiale pendant des décennies ». (93)

Pourtant, de façon incroyable, cette maladie « bénigne » est simultanément présentée comme prétexte d’un changement social sans précédent sous la bannière de la « Grande Réinitialisation »!

Et bien qu’ils affirment explicitement que le Covid-19 ne constitue pas un « choc » majeur, les auteurs emploient à plusieurs reprises ce même vocable pour décrire l’impact plus large de la crise.

Schwab et Malleret situent le Covid-19 dans une longue tradition d’événements qui ont facilité des changements soudains et significatifs de nos sociétés.

Ils invoquent spécifiquement la Seconde Guerre mondiale: « La Seconde Guerre mondiale a été la quintessence de la guerre transformationnelle, déclenchant non seulement des changements fondamentaux de l’ordre mondial et de l’économie mondiale, mais entraînant également des changements radicaux dans les attitudes et les croyances sociales qui ont finalement ouvert la voie à des politiques et des dispositions du contrat social radicalement nouvelles (comme le fait que les femmes ont rejoint la population active avant de devenir électrices). Il existe évidemment des dissemblances fondamentales entre une pandémie et une guerre (que nous examinerons en détail dans les pages suivantes), mais l’ampleur de leur pouvoir de transformation est comparable. Toutes deux ont le potentiel d’être une crise transformatrice aux proportions jusqu’alors inimaginables ». (94)

Ils rejoignent également de nombreux « théoriciens du complot » contemporains en établissant une comparaison directe entre le Covid-19 et le 11 septembre: « C’est ce qui se produisit après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. Partout dans le monde, de nouvelles mesures de sécurité, telles que l’utilisation généralisée de caméras, l’exigence de cartes d’identité électroniques et l’enregistrement des entrées et sorties des employés ou des visiteurs, sont devenues la norme. À l’époque, ces mesures étaient jugées extrêmes, mais aujourd’hui elles sont utilisées partout et considérées comme ‘normales' ». (95)

Lorsqu’un tyran s’arroge le droit de régner sur une population sans tenir compte de ses opinions, il aime justifier sa dictature en affirmant qu’il est moralement habilité à le faire parce qu’il est « éclairé ».

Il en va de même pour la tyrannie appuyée sur le Covid, la Grande Réinitialisation de Schwab, que le livre qualifie de « leadership éclairé », ajoutant: « Certains dirigeants et décideurs qui étaient déjà à la pointe de la lutte contre le changement climatique voudront peut-être profiter du choc infligé par la pandémie pour mettre en œuvre des changements environnementaux durables et plus vastes. Ils feront ainsi un « bon usage » de la pandémie en ne laissant pas la crise se perdre ». (96)

L’élite dirigeante capitaliste mondiale a certainement fait de son mieux pour « tirer parti du choc infligé par la panique », en nous assurant à tous, depuis les tout premiers jours de l’épidémie, que, pour une raison insondable, rien ne serait plus jamais pareil dans nos vies.

Schwab et Malleret, inévitablement, s’en donnent à cœur joie dans leur recours au concept du Nouveau Normal, même s’ils admettent que le virus n’a jamais été que « léger ».

« C’est notre moment décisif », claironnent-ils. « Beaucoup de choses vont changer pour toujours ». « Un nouveau monde va émerger ». « Le bouleversement sociétal déclenché par le COVID-19 durera des années, voire des générations ». « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. Pour faire court : jamais ». (97)

Ils vont même jusqu’à proposer une nouvelle séparation historique entre « l’ère pré-pandémique » et « le monde post-pandémique ». (98)

Ils écrivent: « Des changements radicaux sont à venir, d’une telle portée que certains experts ont parlé d’une ère « avant coronavirus » (BC) et « après coronavirus » (AC). Nous ne cesserons d’être surpris par la rapidité et la nature inattendue de ces changements. Au fur et à mesure qu’ils s’imbriqueront les uns dans les autres, ils provoqueront des conséquences de deuxième, troisième, quatrième ordre et plus, des effets en cascade et des résultats imprévus. Ce faisant, ils façonneront un « nouveau normal » radicalement différent de celui que nous abandonnerons progressivement. Nombre de nos croyances et de nos postulats sur ce à quoi le monde pourrait ou devrait ressembler s’effondreront dans le processus ». (99)

En 2016, Schwab envisageait déjà « de nouvelles façons d’utiliser la technologie pour changer les comportements » (100) et prédisait : « L’ampleur et la portée de la révolution technologique en cours entraîneront des changements économiques, sociaux et culturels d’une ampleur si phénoménale qu’il est presque impossible de les envisager ». (101)

L’un des moyens par lesquels il avait espéré faire avancer son programme technocratique était, comme nous l’avons noté, les « solutions » bidon au changement climatique proposées par de pseudo-capitalistes verts.

Sous le titre « réinitialisation environnementale », Schwab et Malleret affirment: « À première vue, la pandémie et l’environnement pourraient sembler n’être que des cousins éloignés; mais ils sont beaucoup plus proches et imbriqués que nous le pensons ». (102)

L’un des liens est que les « crises » climatique et virale ont été utilisées par le WEF et ses semblables pour la promotion de leur programme de gouvernance mondiale. Comme le disent Schwab et son co-auteur, « elles sont mondiales par nature et ne peuvent donc être correctement traitées que de manière coordonnée au niveau mondial ». (103)

Un autre lien est la manière dont « l’économie post-pandémique » et « l’économie verte » (104) génèrent des profits massifs pour la plupart des mêmes secteurs des grandes entreprises.

Le Covid-19 fut manifestement une excellente nouvelle pour les capitalistes désireux de tirer profit de la destruction de l’environnement, comme le rapportent Schwab et Malleret: « La conviction que les stratégies ESG [Environnementales, Sociales et de Gouvernance] ont bénéficié de la pandémie et sont les plus susceptibles d’en bénéficier davantage est corroborée par diverses enquêtes et rapports. Les premières données montrent que le secteur de la durabilité a surperformé les fonds conventionnels au cours du premier trimestre de 2020 ». (105)

Les requins capitalistes du prétendu « secteur de la durabilité » se frottent joyeusement les mains à l’idée de tout l’argent qu’ils vont gagner grâce à la Grande Réinitialisation fasciste sous prétexte de Covid, dans laquelle l’État est instrumentalisé pour financer leurs profits hypocrites.

Schwab et Malleret notent: « La clé pour attirer les capitaux privés vers de nouvelles sources de valeur économique positive pour la nature sera de déplacer les principaux leviers politiques et les incitations financières publiques dans le cadre d’une réinitialisation économique plus large ». (106)

« Un document d’orientation préparé par Systemiq en collaboration avec le Forum Economique Mondial estime que la mise en place d’une économie positive pour la nature pourrait représenter plus de 10.000 milliards de dollars par an d’ici 2030… La remise à niveau de l’environnement ne doit pas être considérée comme un coût, mais plutôt comme un investissement qui générera une activité économique et des opportunités d’emploi ». (107)

Étant donné l’imbrication des crises climatiques et du Covid présentée par Schwab, nous pourrions supposer que le plan initial était de faire passer la réinitialisation vers le Nouveau Normal sur le dos de la crise climatique.

Mais de toute évidence, toute la publicité faite autour de Greta Thunberg et de Extinction Rebellion, soutenue par les grandes entreprises, n’a pas suscité une panique publique suffisante pour justifier de telles mesures.

Le projet Covid-19 sert parfaitement les objectifs de Schwab, car l’urgence immédiate qu’il présente permet d’accélérer l’ensemble du processus et de le faire passer sans examen préalable.

« Cette différence cruciale entre les horizons temporels respectifs d’une pandémie et ceux du changement climatique et de la dégradation de la nature implique qu’un risque de pandémie exige une action immédiate qui sera suivie d’un résultat rapide, tandis que le changement climatique et la dégradation de la nature exigent également une action immédiate, mais le résultat (ou ‘récompense future’, dans le jargon des économistes) ne suivra qu’avec un certain décalage ». (108)

Pour Schwab et ses amis, le Covid-19 est le grand accélérateur de tout ce qu’ils souhaitent nous imposer depuis des années.

Comme lui et Malleret le disent: « La pandémie exacerbe et accélère clairement les tendances géopolitiques déjà apparentes avant l’éclatement de la crise ». (109)

« La pandémie marquera un tournant en accélérant cette transition. Elle a cristallisé la question et rendu impossible un retour au statu quo d’avant la pandémie ». (110)

Ils dissimulent à peine leur joie devant la direction que prend désormais la société: « La pandémie accélérera encore plus l’innovation, catalysant les changements technologiques déjà en cours (comparable à l’effet d’exacerbation qu’elle a eu sur d’autres problèmes mondiaux et nationaux sous-jacents) et « turbochargeant » toute entreprise numérique ou la dimension numérique de toute entreprise ». (111)

« Avec la pandémie, la ‘transformation numérique’ à laquelle tant d’analystes font référence depuis des années, sans être exactement sûrs de ce qu’elle signifie, a trouvé son catalyseur. Un effet majeur des confinements sera l’expansion et la progression du monde numérique de manière décisive et souvent permanente.

« En avril 2020, plusieurs leaders de la tech ont observé avec quelle rapidité et quelle radicalité les nécessités créées par la crise sanitaire avaient précipité l’adoption d’un large éventail de technologies. En l’espace d’un mois seulement, il est apparu que de nombreuses entreprises, en termes d’adoption des technologies, ont a fait un bond en avant de plusieurs années ». (112)

Le destin sourit manifestement à Klaus Schwab, car cette crise du Covid-19 a miraculeusement réussi à faire avancer à peu près tous les aspects du programme qu’il promeut depuis des décennies.

Ainsi, lui et Malleret rapportent avec satisfaction que « la pandémie va accélérer l’adoption de l’automatisation sur le lieu de travail et l’introduction de davantage de robots dans nos vies personnelles et professionnelles ». (113)

Les confinements survenus dans le monde entier ont, il va sans dire, donné un grand coup de pouce financier aux entreprises proposant des achats en ligne.

Les auteurs racontent: « Les consommateurs ont besoin de produits et, s’ils ne peuvent pas faire de shopping, ils auront inévitablement recours à l’achat en ligne. Au fur et à mesure que l’habitude s’installe, les personnes qui n’avaient jamais fait d’achats en ligne auparavant deviennent plus confiantes, tandis que les personnes qui faisaient déjà des achats en ligne occasionnels s’y fient vraisemblablement davantage. Ce phénomène a été mis en évidence lors des confinements. Aux États-Unis, Amazon et Walmart ont embauché à eux deux 250.000 travailleurs pour faire face à l’augmentation de la demande et ont élaboré une infrastructure massive pour assurer les livraisons en ligne. Cette croissance accélérée du commerce électronique signifie que les géants du secteur de la vente au détail en ligne sont susceptibles de sortir de la crise encore plus forts qu’ils ne l’étaient dans l’ère pré-pandémique ». (114)

Ils ajoutent: « À mesure que des biens et des services de plus en plus nombreux et divers nous sont offerts via nos mobiles et nos ordinateurs, les entreprises de secteurs aussi disparates que le commerce électronique, les opérations sans contact, le contenu numérique, les robots et les livraisons par drones (pour n’en citer que quelques-uns) prospéreront. Ce n’est pas par hasard que des entreprises comme Alibaba, Amazon, Netflix ou Zoom sont apparues comme des ‘gagnants’ des confinements ». (115)

En guise de corollaire, nous pourrions suggérer que ce n’est « pas par hasard » que les gouvernements capturés et contrôlés par les grandes entreprises, grâce à des organisations comme le WEF, ont imposé une « nouvelle réalité » dans laquelle les grandes entreprises sont les « gagnants »…

Les bonnes nouvelles amenées par le Covid ne cessent de s’accumuler pour tous les secteurs d’activité susceptibles de bénéficier de la Quatrième Répression Industrielle.

« La pandémie pourrait s’avérer être une aubaine pour l’enseignement en ligne », rapportent Schwab et Malleret. « En Asie, le passage à l’éducation en ligne a été particulièrement notable, avec une forte augmentation des inscriptions numériques des étudiants, une valorisation bien plus élevée des entreprises d’éducation en ligne et davantage de capitaux disponibles pour les start-ups ‘ed-tech’… À l’été 2020, le sens de la tendance semble clair: le monde de l’éducation, comme pour tant d’autres industries, deviendra en partie virtuel ». (116)

Les sports en ligne ont également pris leur essor: « Pendant un temps, la distanciation sociale pourrait empêcher la pratique de certains sports, ce qui profitera en retour à l’expansion toujours plus puissante des e-sports. La technologie et le numérique ne sont jamais loin! ». (117)

Les nouvelles sont similaires dans le secteur bancaire: « Les interactions bancaires en ligne sont passées de 10 % à 90 % pendant la crise, sans baisse de qualité et avec une augmentation de la conformité ». (118)

Le passage à l’activité en ligne inspiré par le Covid profite évidemment à Big Tech, qui tire d’énormes profits de la crise, comme le décrivent les auteurs: « La valeur marchande combinée des principales entreprises technologiques a atteint record sur record pendant les confinements, dépassant même les niveaux d’avant le début de l’épidémie… il est peu probable que ce phénomène s’atténue de sitôt, bien au contraire ». (119)

Mais c’est aussi une bonne nouvelle pour toutes les entreprises concernées, qui ne doivent plus payer d’êtres humains pour travailler à leur service. L’automatisation est, et a toujours été, un moyen de réduire les coûts et donc d’augmenter les profits de l’élite capitaliste.

La culture du Nouveau Normal fasciste fournira également des retombées lucratives pour des secteurs d’activité particuliers, comme l’industrie de l’emballage, expliquent Schwab et Malleret.

« La pandémie intensifiera certainement notre préoccupation pour l’hygiène. Une nouvelle obsession de la propreté entraînera notamment la création de nouvelles formes d’emballage. Nous serons encouragés à ne pas toucher les produits que nous achetons. Des plaisirs simples comme sentir un melon ou presser un fruit seront mal vus et pourraient même devenir obsolètes ». (120)

Les auteurs décrivent également ce qui ressemble beaucoup à un programme technocratique orienté profit derrière la « distanciation sociale » qui a été un élément clé de la « réinitialisation » Covid.

Ils écrivent: « Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique sont susceptibles de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’activité d’accélérer l’automatisation. Au bout d’un certain temps, les inquiétudes persistantes concernant le chômage technologique s’estomperont à mesure que les sociétés souligneront la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à réduire au minimum les contacts humains étroits. En effet, les technologies d’automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop proches les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre crainte persistante et peut-être durable d’être infecté par un virus (COVID-19 ou autre) accélérera donc la marche implacable de l’automatisation, en particulier dans les domaines les plus susceptibles d’être automatisés ». (121)

Comme mentionné précédemment, Schwab est depuis longtemps frustré par toutes les réglementations fastidieuses qui empêchent les capitalistes de faire autant d’argent qu’ils le souhaiteraient, en se concentrant sur des préoccupations économiquement non pertinentes telles que la sécurité et le bien-être des êtres humains.

Mais – hourra! – la crise du Covid a fourni l’excuse parfaite pour se débarrasser d’une grande partie de ces obstacles démodés à la prospérité et à la croissance.

La santé est l’un des domaines dans lesquels la bureaucratie envahissante est abandonnée. Pourquoi une partie prenante saine d’esprit imaginerait-elle qu’une obligation particulière de soin et de diligence puisse empiéter sur la rentabilité de ce secteur d’activité spécifique?

Schwab et Malleret se réjouissent de constater que la télémédecine va « bénéficier considérablement » de l’urgence du Covid: « La nécessité de faire face à la pandémie avec tous les moyens disponibles (plus, pendant l’épidémie, la nécessité de protéger les travailleurs de la santé en leur permettant de travailler à distance) a levé certains des obstacles réglementaires et législatifs liés à l’adoption de la télémédecine ». (122)

La suppression des réglementations est un phénomène général dans le cadre du régime mondial du Nouveau Normal, comme l’expliquent Schwab et Malleret:

« Jusqu’à présent, les gouvernements ont souvent freiné le rythme d’adoption des nouvelles technologies en prenant le temps de réfléchir à un cadre réglementaire idéal, mais, comme le montre l’exemple de la télémédecine et de la livraison par drone, une accélération spectaculaire née de la nécessité est possible. Pendant les confinements, un assouplissement quasi-mondial des réglementations auparavant dans le chemin du progrès dans des domaines où la technologie était disponible depuis des années s’est soudainement produit parce qu’il n’y avait pas de meilleur choix ou d’autre choix possible. Ce qui était jusqu’à récemment impensable est soudainement devenu possible… Les nouvelles réglementations resteront en place ». (123)

Ils ajoutent: « L’impératif actuel de propulser, coûte que coûte, l' »économie sans contact » et la volonté subséquente des régulateurs de l’accélérer signifient que tous les coups sont permis ». (124)

« Tous les coups sont permis ». Ne vous y trompez pas: c’est le langage adopté par le capitalisme lorsqu’il abandonne ses prétentions à la démocratie libérale et passe en mode fasciste intégral.

Il ressort clairement des travaux de Schwab et Malleret qu’une fusion fasciste de l’État et des entreprises, à l’avantage de ces dernières, sous-tend leur Grande Réinitialisation.

Des sommes phénoménales ont été transférées des fonds publics vers les poches bien remplies des 1% depuis le tout début de la crise Covid, comme ils le reconnaissent: « En avril 2020, au moment où la pandémie commençait à envahir le monde, les gouvernements du monde entier avaient annoncé des programmes de relance de plusieurs milliers de milliards de dollars, comme si huit ou neuf plans Marshall avaient été mis en place presque simultanément ». (125)

Ils poursuivent: « Le COVID-19 a réécrit bon nombre des règles du jeu entre les secteurs public et privé. … Une plus grande ingérence, bienveillante (ou non), des gouvernements dans la vie des entreprises et la conduite de leurs affaires dépendra de chaque pays et de son industrie, et prendra donc de nombreuses formes différentes ». (126)

« Des mesures qui auraient semblé inconcevables avant la pandémie pourraient bien devenir la norme dans le monde entier, les gouvernements essayant d’empêcher la récession économique de se transformer en une dépression catastrophique.

« De plus en plus, on demandera au gouvernement d’agir en tant que ‘payeur de dernier recours’ pour prévenir ou endiguer la vague de licenciements massifs et de destruction d’entreprises déclenchée par la pandémie. Tous ces changements modifient les règles du ‘jeu’ de la politique économique et monétaire. » (127)

Schwab et son co-auteur se réjouissent à la perspective de voir les pouvoirs accrus de l’État être utilisés pour soutenir le profit des grandes entreprises.

Ils écrivent: « L’une des grandes leçons des cinq derniers siècles en Europe et en Amérique est la suivante: les crises aiguës contribuent à renforcer le pouvoir de l’État. Cela a toujours été le cas et il n’y a aucune raison qu’il en soit autrement avec la pandémie de COVID-19 ». (128)

Et ils ajoutent: « En regardant vers l’avenir, les gouvernements décideront très probablement, mais à des degrés d’intensité différents, qu’il est dans le meilleur intérêt de la société de réécrire certaines des règles du jeu et d’accroître de façon permanente leur rôle ». (129)

L’idée de réécrire les règles du jeu est, une fois de plus, très réminiscente du langage fasciste, tout comme, bien sûr, l’idée d’accroître de façon permanente le rôle de l’État en aidant le secteur privé.

En effet, il est intéressant de comparer la position de Schwab sur cette question avec celle du dictateur fasciste italien Benito Mussolini, qui répondit à la crise économique de 1931 en lançant un organe spécial d’urgence, l’Istituto mobiliare italiano, pour aider les entreprises.

Il déclara que c’était « un moyen de conduire énergiquement l’économie italienne vers sa phase corporative, c’est-à-dire un système qui respecte fondamentalement la propriété et l’initiative privées, mais les lie étroitement à l’État, qui seul peut les protéger, les contrôler et les nourrir ». (130)

Les soupçons sur la nature fasciste de la Grande Réinitialisation de Schwab sont confirmés, bien sûr, par les mesures d’État policier déployées à travers le monde pour assurer le respect des mesures « d’urgence » Covid.

La force brute qui n’est jamais loin de la surface du système capitaliste devient de plus en plus visible lorsqu’il entre dans sa phase fasciste, ce qui est tout à fait évident dans le livre de Schwab et Malleret.

Le mot « force » est utilisé à maintes reprises dans le contexte du Covid-19. Parfois, dans un contexte commercial, comme dans les déclarations selon lesquelles  » le COVID-19 a forcé toutes les banques à accélérer une transformation numérique désormais acquise  » ou que  » la micro-réinitialisation va forcer toutes les entreprises de tous les secteurs à expérimenter de nouvelles façons de faire des affaires, de travailler et de fonctionner « . (131)

Mais parfois, elle s’applique directement aux êtres humains, ou aux « consommateurs » comme Schwab et ses semblables se plaisent à nous considérer.

« Pendant les confinements, de nombreux consommateurs, auparavant réticents à accorder une trop grande confiance aux applications et services numériques, ont été contraints de changer leurs habitudes presque du jour au lendemain: regarder des films en ligne au lieu d’aller au cinéma, se faire livrer des repas au lieu d’aller au restaurant, parler à des amis à distance au lieu de les rencontrer en personne, parler à des collègues sur un écran au lieu de bavarder à la machine à café, faire de l’exercice en ligne au lieu d’aller à la salle de sport, etc…

« Nombre des comportements technologiques que nous avons été contraints d’adopter pendant le confinement nous deviendront plus familiers donc plus naturels. À mesure que la distance sociale et physique persiste, le fait de s’appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander conseil ou commander quelque chose va, petit à petit, gagner du terrain sur les habitudes autrefois ancrées. » (132)

Dans un système fasciste, les individus n’ont pas le choix de se conformer ou non à ses exigences, comme Schwab et Malleret l’expliquent très clairement à propos de ce qu’on appelle le traçage des contacts: « Aucune application de traçage des contacts volontaire ne fonctionnera si les gens ne sont pas disposés à fournir leurs propres données personnelles à l’agence gouvernementale qui surveille le système; si un individu refuse de télécharger l’application (et donc refuse de fournir des informations sur une éventuelle infection, ses mouvements et ses contacts), tout le monde en pâtira ». (133)

Ceci, pensent-ils, est un autre grand avantage de la crise Covid par rapport à la crise environnementale et son utilisation potentielle pour imposer leur Nouveau Normal: « Alors que dans le cas d’une pandémie, une majorité de citoyens aura tendance à être d’accord avec la nécessité d’imposer des mesures coercitives, ils résisteront à des politiques contraignantes dans le cas de risques environnementaux où les preuves peuvent être contestées ». (134)

Ces « mesures coercitives », que nous sommes tous censés accepter, impliqueront bien sûr des niveaux inimaginables de surveillance fasciste de nos vies, en particulier dans notre rôle d’esclaves salariés.

Schwab et Malleret écrivent: « L’évolution des entreprises ira dans le sens d’une plus grande surveillance; pour le meilleur ou pour le pire, les entreprises observeront et parfois enregistreront ce que fait leur personnel. Cette tendance pourrait prendre de nombreuses formes différentes, de la mesure de la température corporelle à l’aide de caméras thermiques à la surveillance via une application de la manière dont les employés se conforment à la distanciation sociale ». (135)

Des mesures coercitives sous une forme ou une autre sont également susceptibles d’être utilisées pour forcer les gens à accepter les vaccins Covid actuellement en attente.

Schwab est profondément lié à ce monde, puisqu’il « tutoie » Bill Gates et qu’il a été salué par le pilier de Big Pharma, Henry McKinnell, président et PDG de Pfizer Inc, comme « une personne vraiment dévouée à une cause vraiment noble ».

Il n’est donc pas surprenant qu’il insiste, avec Malleret, sur le fait qu' »un retour complet à la ‘normale’ ne peut être envisagé avant qu’un vaccin soit disponible ». (136)

Il ajoute: « Le prochain obstacle est le défi politique consistant à vacciner suffisamment de personnes dans le monde (nous sommes collectivement aussi forts que le maillon le plus faible) avec un taux de conformité suffisamment élevé malgré la montée des anti-vaxxers ». (137)

 » Les « anti-vaxxers » figurent donc dans la liste des menaces de Schwab pour son projet, au même titre que les manifestants altermondialistes et anticapitalistes, les Gilets Jaunes et tous ceux qui sont engagés dans les « conflits de classe », la « résistance sociétale » et le « retour de bâton politique ».

La majorité de la population mondiale a déjà été exclue des processus décisionnels par le manque de démocratie que Schwab veut accentuer à travers sa domination corporative articulée sur les parties prenantes, sa « gouvernance agile », sa « gestion systémique de l’existence humaine » totalitaire.

Mais comment envisage-t-il de gérer le « sombre scénario » d’un soulèvement des populations contre sa grande réinitialisation néo-normaliste et sa Quatrième Révolution Industrielle transhumaniste?

Quel degré de « force » et de « mesures coercitives » serait-il prêt à accepter pour garantir l’avènement de son nouvel âge technocratique?

La question fait froid dans le dos, mais nous devons également garder à l’esprit l’exemple historique du régime du XXe siècle dans lequel Schwab est né.

Le Nouveau Normal Nazi d’Hitler était censé durer mille ans, mais il s’est effondré 988 ans plus tôt que prévu.

Ce n’est pas parce que Hitler a dit, avec toute la confiance que confère le pouvoir, que son Reich durerait un millénaire, que ce fut le cas.

Ce n’est pas parce que Klaus Schwab, Thierry Malleret et leurs amis disent que nous entrons dans la Quatrième Révolution Industrielle et que notre monde va changer pour toujours, que ce sera le cas.

Nous ne sommes pas tenus d’accepter leur Nouveau Normal. Nous ne sommes pas tenus de suivre leurs discours alarmistes. Nous ne sommes pas tenus de recevoir leurs vaccins. Nous n’avons pas à les laisser nous implanter des smartphones ou modifier notre ADN. Nous ne sommes pas tenus de marcher, muselés et soumis, tout droit dans leur enfer transhumaniste.

Nous pouvons dénoncer leurs mensonges! Exposer leur programme! Refuser leur récit! Rejeter leur idéologie toxique! Résister à leur fascisme!


Texte original

Klaus Schwab and his great fascist reset

winter oak, one year ago

Born in Ravensburg in 1938, Klaus Schwab is a child of Adolf Hitler’s Germany, a police-state regime built on fear and violence, on brainwashing and control, on propaganda and lies, on industrialism and eugenics, on dehumanisation and “disinfection”, on a chilling and grandiose vision of a “new order” that would last a thousand years.

Schwab seems to have dedicated his life to reinventing that nightmare and to trying to turn it into a reality not just for Germany but for the whole world.

Worse still, as his own words confirm time and time again, his technocratic fascist vision is also a twisted transhumanist one, which will merge humans with machines in “curious mixes of digital-and-analog life”, which will infect our bodies with “Smart Dust” and in which the police will apparently be able to read our brains.

And, as we will see, he and his accomplices are using the Covid-19 crisis to bypass democratic accountability, to override opposition, to accelerate their agenda and to impose it on the rest of humankind against our will in what he terms a “Great Reset“.

Schwab is not, of course, a Nazi in the classic sense, being neither a nationalist nor an anti-semite, as testified by the $1 million Dan David Prize he was awarded by Israel in 2004 [although strangely by October 2021 all reference to Schwab appeared to have been removed from the Dan David Prize website!].

But 21st century fascism has found different political forms through which to continue its core project of reshaping humanity to suit capitalism through blatantly authoritarian means.

This new fascism is today being advanced in the guise of global governance, biosecurity, the “New Normal”, the “New Deal for Nature” and the “Fourth Industrial Revolution”.

Schwab, the octogenarian founder and executive chairman of the World Economic Forum, sits at the centre of this matrix like a spider on a giant web.

The original fascist project, in Italy and Germany, was all about a merger of state and business.

While communism envisages the take-over of business and industry by the government, which – theoretically! – acts in the interests of the people, fascism was all about using the state to protect and advance the interests of the wealthy elite.

Schwab was continuing this approach in a denazified post-WW2 context, when in 1971 he founded the European Management Forum, which held annual meetings at Davos in Switzerland.

Here he promoted his ideology of “stakeholder” capitalism in which businesses were brought into closer co-operation with government.

“Stakeholder capitalism” is described by Forbes business magazine as “the notion that a firm focuses on meeting the needs of all its stakeholders: customers, employees, partners, the community, and society as a whole”.

Even in the context of a particular business, it is invariably an empty label. As the Forbes article notes, it actually only means that “firms can go on privately shoveling money to their shareholders and executives, while maintaining a public front of exquisite social sensitivity and exemplary altruism”.

But in a general social context, the stakeholder concept is even more nefarious, discarding any idea of democracy, rule by the people, in favour of rule by corporate interests.

Society is no longer regarded as a living community but as a business, whose profitability is the sole valid aim of human activity.

Schwab set out this agenda back in 1971, in his book Moderne Unternehmensführung im Maschinenbau (Modern Enterprise Management in Mechanical Engineering), where his use of the term “stakeholders” (die Interessenten) effectively redefined human beings not as citizens, free individuals or members of communities, but as secondary participants in a massive commercial enterprise.

The aim of each and every person’s life was “to achieve long-term growth and prosperity” for this enterprise – in other words, to protect and increase the wealth of the capitalist elite.

This all became even clearer in 1987, when Schwab renamed his European Management Forum the World Economic Forum.

The WEF describes itself on its own website as “the global platform for public-private cooperation”, with admirers describing how it creates “partnerships between businessmen, politicians, intellectuals and other leaders of society to ‘define, discuss and advance key issues on the global agenda’.”

The “partnerships” which the WEF creates are aimed at replacing democracy with a global leadership of hand-picked and unelected individuals whose duty is not to serve the public, but to impose the rule of the 1% on that public with as little interference from the rest of us as possible.

In the books Schwab writes for public consumption, he expresses himself in the two-faced clichés of corporate spin and greenwashing.

The same empty terms are dished up time and time again. In Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: A Guide to Building a Better World Schwab talks of “the inclusion of stakeholders and the distribution of benefits” and of “sustainable and inclusive partnerships” which will lead us all to an “inclusive, sustainable and prosperous future”! (1)

Behind this bluster, the real motivation driving his “stakeholder capitalism”, which he was still relentlessly promoting at the WEF’s 2020 Davos conference, is profit and exploitation.

For instance, in his 2016 book The Fourth Industrial Revolution, Schwab writes about the Uberisation of work and the consequent advantages for companies, particularly fast-growing start-ups in the digital economy: “As human cloud platforms classify workers as self-employed, they are—for the moment—free of the requirement to pay minimum wages, employer taxes and social benefits”. (2)

The same capitalist callousness shines through in his attitude towards people nearing the end of their working lives and in need of a well-deserved rest: “Aging is an economic challenge because unless retirement ages are drastically increased so that older members of society can continue to contribute to the workforce (an economic imperative that has many economic benefits), the working-age population falls at the same time as the percentage of dependent elders increases”. (3)

Everything in this world is reduced to economic challenges, economic imperatives and economic benefits for the ruling capitalist class.

The myth of Progress has long been used by the 1% to persuade people to accept the technologies designed to exploit and control us and Schwab plays on this when he declares that “the Fourth Industrial Revolution represents a significant source of hope for continuing the climb in human development that has resulted in dramatic increases in quality of life for billions of people since 1800”. (4)

He enthuses: “While it may not feel momentous to those of us experiencing a series of small but significant adjustments to life on a daily basis, it is not a minor change—the Fourth Industrial Revolution is a new chapter in human development, on a par with the first, second and third Industrial Revolutions, and once again driven by the increasing availability and interaction of a set of extraordinary technologies”. (5)

But he is well aware that technology is not ideologically neutral, as some like to claim. Technologies and societies shape each other, he says. “After all, technologies are tied up in how we know things, how we make decisions, and how we think about ourselves and each other. They are connected to our identities, worldviews and potential futures. From nuclear technologies to the space race, smartphones, social media, cars, medicine and infrastructure—the meaning of technologies makes them political. Even the concept of a ‘developed’ nation implicitly rests on the adoption of technologies and what they mean for us, economically and socially”. (6)

Technology, for the capitalists behind it, has never been about social good but purely about profit, and Schwab makes it quite clear that the same remains true of his Fourth Industrial Revolution.

He explains: “Fourth Industrial Revolution technologies are truly disruptive—they upend existing ways of sensing, calculating, organizing, acting and delivering. They represent entirely new ways of creating value for organizations and citizens”. (7)

In case the meaning of “creating value” was not clear, he gives some examples: “Drones represent a new type of cost-cutting employee working among us and performing jobs that once involved real people” (8) and “the use of ever-smarter algorithms is rapidly extending employee productivity—for example, in the use of chat bots to augment (and, increasingly, replace) ‘live chat’ support for customer interactions”. (9)

Schwab goes into some detail about the cost-cutting, profit-boosting marvels of his brave new world in The Fourth Industrial Revolution.

He explains: “Sooner than most anticipate, the work of professions as different as lawyers, financial analysts, doctors, journalists, accountants, insurance underwriters or librarians may be partly or completely automated…

“The technology is progressing so fast that Kristian Hammond, cofounder of Narrative Science, a company specializing in automated narrative generation, forecasts that by the mid-2020s, 90% of news could be generated by an algorithm, most of it without any kind of human intervention (apart from the design of the algorithm, of course)”. (10)

It is this economic imperative that informs Schwab’s enthusiasm for “a revolution that is fundamentally changing the way we live, work, and relate to one another”. (11)

Schwab waxes lyrical about the 4IR, which he insists is “unlike anything humankind has experienced before”. (12)

He gushes: “Consider the unlimited possibilities of having billions of people connected by mobile devices, giving rise to unprecedented processing power, storage capabilities and knowledge access. Or think about the staggering confluence of emerging technology breakthroughs, covering wide-ranging fields such as artificial intelligence (AI), robotics, the internet of things (IoT), autonomous vehicles, 3D printing, nanotechnology, biotechnology, materials science, energy storage and quantum computing, to name a few. Many of these innovations are in their infancy, but they are already reaching an inflection point in their development as they build on and amplify each other in a fusion of technologies across the physical, digital and biological worlds”. (13)

He also looks forward to more online education, involving “the use of virtual and augmented reality” to “dramatically improve educational outcomes” (14), to sensors “installed in homes, clothes and accessories, cities, transport and energy networks” (15) and to smart cities, with their all-important “data platforms”. (16)

“All things will be smart and connected to the internet”, says Schwab, and this will extend to animals, as “sensors wired in cattle can communicate to each other through a mobile phone network”. (17)

He loves the idea of “smart cell factories” which could enable “the accelerated generation of vaccines” (18) and “big-data technologies”. (19)

These, he assures us, will “deliver new and innovative ways to service citizens and customers” (20) and we will have to stop objecting to businesses profiting from harnessing and selling information about every aspect of our personal lives.

“Establishing trust in the data and algorithms used to make decisions will be vital,” insists Schwab. “Citizen concerns over privacy and establishing accountability in business and legal structures will require adjustments in thinking”. (21)

At the end of the day it is clear that all this technological excitement revolves purely around profit, or “value” as Schwab prefers to term it in his 21st century corporate newspeak.

Thus blockchain technology will be fantastic and provoke “an explosion in tradable assets, as all kinds of value exchange can be hosted on the blockchain”. (22)

The use of distributed ledger technology, adds Schwab, “could be the driving force behind massive flows of value in digital products and services, providing secure digital identities that can make new markets accessible to anyone connected to the internet”. (23)

In general, the interest of the 4IR for the ruling business elite is that it will “create entirely new sources of value” (24) and “give rise to ecosystems of value creation that are impossible to imagine with a mindset stuck in the third Industrial Revolution”. (25)

The technologies of the 4IR, rolled out via 5G, pose unprecedented threats to our freedom, as Schwab concedes: “The tools of the fourth industrial revolution enable new forms of surveillance and other means of control that run counter to healthy, open societies”. (26)

But this does not stop him presenting them in a positive light, as when he declares that “public crime is likely to decrease due to the convergence of sensors, cameras, AI and facial recognition software”. (27)

He describes with some relish how these technologies “can intrude into the hitherto private space of our minds, reading our thoughts and influencing our behavior”. (28)

Schwab predicts: “As capabilities in this area improve, the temptation for law enforcement agencies and courts to use techniques to determine the likelihood of criminal activity, assess guilt or even possibly retrieve memories directly from people’s brains will increase. Even crossing a national border might one day involve a detailed brain scan to assess an individual’s security risk”. (29)

There are times when the WEF chief gets carried away by his passion for a sci-fi future in which “long-distance human space travel and nuclear fusion are commonplace” (30) and in which “the next trending business model” might involve someone “trading access to his or her thoughts for the time-saving option of typing a social media post by thought alone”. (31)

Talk of “space tourism” under the title “The Fourth Industrial Revolution and the final frontier” (32) is almost funny, as is his suggestion that “a world full of drones offers a world full of possibilities”. (33)

But the further the reader progresses into the world depicted in Schwab’s books, the less of a laughing matter it all seems.

The truth is that this highly influential figure, at the centre of the new global order currently being established, is an out-and-out transhumanist who dreams of an end to natural healthy human life and community.

Schwab repeats this message time and time again, as if to be sure we have been duly warned.

“The mind-boggling innovations triggered by the fourth industrial revolution, from biotechnology to AI, are redefining what it means to be human,” (34) he writes.

“The future will challenge our understanding of what it means to be human, from both a biological and a social standpoint”. (35)

“Already, advances in neurotechnologies and biotechnologies are forcing us to question what it means to be human”. (36)

He spells it out in more detail in Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: “Fourth Industrial Revolution technologies will not stop at becoming part of the physical world around us—they will become part of us. Indeed, some of us already feel that our smartphones have become an extension of ourselves. Today’s external devices—from wearable computers to virtual reality headsets—will almost certainly become implantable in our bodies and brains. Exoskeletons and prosthetics will increase our physical power, while advances in neurotechnology enhance our cognitive abilities. We will become better able to manipulate our own genes, and those of our children. These developments raise profound questions: Where do we draw the line between human and machine? What does it mean to be human?” (37)

A whole section of this book is devoted to the theme “Altering the Human Being”. Here he drools over “the ability of new technologies to literally become part of us” and invokes a cyborg future involving “curious mixes of digital-and-analog life that will redefine our very natures”. (38)

He writes: “These technologies will operate within our own biology and change how we interface with the world. They are capable of crossing the boundaries of body and mind, enhancing our physical abilities, and even having a lasting impact on life itself “. (39)

No violation seems to go too far for Schwab, who dreams of “active implantable microchips that break the skin barrier of our bodies”, “smart tattoos”, “biological computing” and “custom-designed organisms”. (40)

He is delighted to report that “sensors, memory switches and circuits can be encoded in common human gut bacteria”, (41) that “Smart Dust, arrays of full computers with antennas, each much smaller than a grain of sand, can now organize themselves inside the body” and that “implanted devices will likely also help to communicate thoughts normally expressed verbally through a ‘built-in’ smartphone, and potentially unexpressed thoughts or moods by reading brain waves and other signals”. (42)

“Synthetic biology” is on the horizon in Schwab’s 4IR world, giving the technocratic capitalist rulers of the world “the ability to customize organisms by writing DNA”. (43)

The idea of neurotechnologies, in which humans will have fully artificial memories implanted in the brain, is enough to make some of us feel faintly sick, as is “the prospect of connecting our brains to VR through cortical modems, implants or nanobots”. (44)

It is of little comfort to learn that this is all – of course! – in the greater interests of capitalist profiteering since it “heralds new industries and systems for value creation” and “represents an opportunity to create entire new systems of value in the Fourth Industrial Revolution”. (45)

And what about “the bioprinting of organic tissues” (46) or the suggestion that “animals could potentially be engineered to produce pharmaceuticals and other forms of treatment”? (47)

Ethical objections, anyone?

It’s all evidently good for Schwab, who is happy to announce: “The day when cows are engineered to produce in its [sic] milk a blood-clotting element, which hemophiliacs lack, is not far off. Researchers have already started to engineer the genomes of pigs with the goal of growing organs suitable for human transplantation”. (48)

It gets even more disturbing. Ever since the sinister eugenics programme of the Nazi Germany into which Schwab was born, this science has been deemed beyond the pale by human society.

But now, however, he evidently feels eugenics is due a revival, announcing with regard to genetic editing: “That it is now far easier to manipulate with precision the human genome within viable embryos means that we are likely to see the advent of designer babies in the future who possess particular traits or who are resistant to a specific disease”. (49)

In the notorious 2002 transhumanist treatise I, Cyborg, Kevin Warwick predicts: “Humans will be able to evolve by harnessing the super-intelligence and extra abilities offered by the machines of the future, by joining with them. All this points to the development of a new human species, known in the science-fiction world as ‘cyborgs’. It doesn’t mean that everyone has to become a cyborg. If you are happy with your state as a human then so be it, you can remain as you are. But be warned – just as we humans split from our chimpanzee cousins years ago, so cyborgs will split from humans. Those who remain as humans are likely to become a sub-species. They will, effectively, be the chimpanzees of the future”. (50)

Schwab seems to be hinting at the same future of a “superior” enhanced artificial transhuman elite separating from the natural-born rabble, in this particularly damning passage from The Fourth Industrial Revolution: “We are at the threshold of a radical systemic change that requires human beings to adapt continuously. As a result, we may witness an increasing degree of polarization in the world, marked by those who embrace change versus those who resist it.

“This gives rise to an inequality that goes beyond the societal one described earlier. This ontological inequality will separate those who adapt from those who resist—the material winners and losers in all senses of the words. The winners may even benefit from some form of radical human improvement generated by certain segments of the fourth industrial revolution (such as genetic engineering) from which the losers will be deprived. This risks creating class conflicts and other clashes unlike anything we have seen before”. (51)

Schwab was already talking about a great “transformation” back in 2016 (52) and is clearly determined to do everything in his not inconsiderable power to bring about his eugenics-inspired transhumanist world of artifice, surveillance, control and exponential profit.

But, as revealed by his reference above to “class conflicts”, he is clearly worried by the possibility of “societal resistance” (53) and how to advance “if technologies receive a great deal of resistance from the public”. (54)

Schwab’s annual WEF shindigs at Davos have long been met by anti-capitalist protests and, despite the current paralysis of the radical left, he is well aware of the possibility of renewed and perhaps broader opposition to his project, with the risk of “resentment, fear and political backlash”. (55)

In his most recent book he provides a historical context, noting that “antiglobalization was strong in the run-up to 1914 and up to 1918, then less so during the 1920s, but it reignited in the 1930s as a result of the Great Depression”. (56)

He notes that in the early 2000s “the political and societal backlash against globalization relentlessly gained strength”, (57) says that “social unrest” has been widespread across the world in the past two years, citing the Gilets Jaunes in France among other movements, and invokes the “sombre scenario” that “the same could happen again”. (58)

So how is an honest technocrat supposed to roll out his preferred future for the world without the agreement of the global public? How can Schwab and his billionaire friends impose their favoured society on the rest of us?

One answer is relentless brainwashing propaganda churned out by the mass media and academia owned by the 1% elite – what they like to call “a narrative”.

For Schwab, the reluctance of the majority of humankind to leap aboard his 4IR express reflects the tragedy that “the world lacks a consistent, positive and common narrative that outlines the opportunities and challenges of the fourth industrial revolution, a narrative that is essential if we are to empower a diverse set of individuals and communities and avoid a popular backlash against the fundamental changes under way”. (59)

He adds: “It is, therefore, critical that we invest attention and energy in multistakeholder cooperation across academic, social, political, national and industry boundaries. These interactions and collaborations are needed to create positive, common and hope-filled narratives, enabling individuals and groups from all parts of the world to participate in, and benefit from, the ongoing transformations”. (60)

One of these “narratives” whitewashes the reasons for which 4IR technology needs to be installed everywhere in the world as soon as possible.

Schwab is frustrated that “more than half of the world’s population—around 3.9 billion people—still cannot access the internet”, (61) with 85% of the population of developing countries remaining offline and therefore out of reach, as compared to 22% in the developed world.

The actual aim of the 4IR is to exploit these populations for profit via global techno-imperialism, but of course that cannot be stated in the propaganda “narrative” required to sell the plan.

Instead, their mission has to be presented, as Schwab himself does, as a bid to “develop technologies and systems that serve to distribute economic and social values such as income, opportunity and liberty to all stakeholders”. (62)

He piously postures as a guardian of woke liberal values, declaring: “Thinking inclusively goes beyond thinking about poverty or marginalized communities simply as an aberration—something that we can solve. It forces us to realize that ‘our privileges are located on the same map as their suffering’. It moves beyond income and entitlements, though these remain important. Instead, the inclusion of stakeholders and the distribution of benefits expand freedoms for all”. (63)

The same technique, of a fake “narrative” designed to fool good-thinking citizens into supporting an imperialist capitalist scheme, has been used extensively with regard to climate change.

Schwab is a great fan of Greta Thunberg, of course, who had barely stood up from the pavement after her one-girl protest in Stockholm before being whisked off to address the WEF at Davos.

He is also a supporter of the proposed global New Deal for Nature, particularly via Voice for the Planet, which was launched at the WEF in Davos in 2019 by the Global Shapers, a youth-grooming organisation created by Schwab in 2011 and aptly described by investigative journalist Cory Morningstar as “a grotesque display of corporate malfeasance disguised as good”.

In his 2020 book, Schwab actually lays out the way that fake “youth activism” is being used to advance his capitalist aims.

He writes, in a remarkably frank passage: “Youth activism is increasing worldwide, being revolutionized by social media that increases mobilization to an extent that would have been impossible before. It takes many different forms, ranging from non-institutionalized political participation to demonstrations and protests, and addresses issues as diverse as climate change, economic reforms, gender equality and LGBTQ rights. The young generation is firmly at the vanguard of social change. There is little doubt that it will be the catalyst for change and a source of critical momentum for the Great Reset”. (64)

In fact, of course, the ultra-industrial future proposed by Schwab is anything other than green. It’s not nature he’s interested in, but “natural capital” and “incentivizing investment in green and social frontier markets”. (65)

Pollution means profit and environmental crisis is just another business opportunity, as he details in The Fourth Industrial Revolution: “In this revolutionary new industrial system, carbon dioxide turns from a greenhouse pollutant into an asset, and the economics of carbon capture and storage move from being cost as well as pollution sinks to becoming profitable carbon-capture and use-production facilities. Even more important, it will help companies, governments and citizens become more aware of and engaged with strategies to actively regenerate natural capital, allowing intelligent and regenerative uses of natural capital to guide sustainable production and consumption and give space for biodiversity to recover in threatened areas”. (66)

Schwab’s “solutions” to the heart-breaking damage inflicted on our natural world by industrial capitalism involve more of the same poison, except worse.

Geoengineering is one of his favourites: “Proposals include installing giant mirrors in the stratosphere to deflect the sun’s rays, chemically seeding the atmosphere to increase rainfall and the deployment of large machines to remove carbon dioxide from the air”. (67)

And he adds: “New approaches are currently being imagined through the combination of Fourth Industrial Revolution technologies, such as nanoparticles and other advanced materials”. (68)

Like all the businesses and pro-capitalist NGOs backing the horrendous New Deal for Nature, Schwab is utterly and profoundly ungreen.

For him, the “ultimate possibility” of “clean” and “sustainable” energy includes nuclear fusion (69) and he looks forward to the day when satellites will “blanket the planet with communications pathways that could help connect the more than 4 billion people still lacking online access”. (70)

Schwab also very much regrets all that red tape preventing the unhindered onward march of GM food, warning that “global food security will only be achieved, however, if regulations on genetically modified foods are adapted to reflect the reality that gene editing offers a precise, efficient and safe method of improving crops”. (71)

The new order envisaged by Schwab will embrace the entire world and so global governance is required in order to impose it, as he repeatedly states.

His preferred future “will only come about through improved global governance” (72) he insists. “Some form of effective global governance” (73) is needed.

The problem we have today is that of a possible “global order deficit”, (74) he claims, adding improbably that the World Health Organization “is saddled with limited and dwindling resources”. (75)

What he is really saying is that his 4IR/great reset society will only function if imposed simultaneously everywhere on the planet, otherwise “we will become paralysed in our attempts to address and respond to global challenges”. (76)

He admits: “In a nutshell, global governance is at the nexus of all these other issues”. (77)

This all-englobing empire very much frowns on the idea of any particular population democratically deciding to take another path. These “risk becoming isolated from global norms, putting these nations at risk of becoming the laggards of the new digital economy”, (78) warns Schwab.

Any sense of autonomy and grassroots belonging is regarded as a threat from Schwab’s imperialist perspective and is due to be eradicated under the 4IR.

He writes: “Individuals used to identify their lives most closely with a place, an ethnic group, a particular culture or even a language. The advent of online engagement and increased exposure to ideas from other cultures means that identities are now more fungible than previously… Thanks to the combination of historical migration patterns and low-cost connectivity, family structures are being redefined”. (79)

Genuine democracy essentially falls into the same category for Schwab. He knows that most people will not willingly go along with plans to destroy their lives and enslave them to a global techno-fascist system of exploitation, so giving them a say in the matter is simply not an option.

This is why the “stakeholder” concept has been so important for Schwab’s project. As discussed above, this is the negation of democracy, with its emphasis instead on “reaching out across stakeholder groups for solution building”. (80)

If the public, the people, are included in this process it is only at a superficial level. The agenda has already been pre-supposed and the decisions pre-made behind the scenes.

Schwab effectively admits as much when he writes: “We must re-establish a dialogue among all stakeholders to ensure mutual understanding that further builds a culture of trust among regulators, non-governmental organizations, professionals and scientists. The public must also be considered, because it must participate in the democratic shaping of biotechnological developments that affect society, individuals and cultures”. (81)

So the public must “also” be considered, as an afterthought. Not even directly consulted, just “considered”! And the role of the people, the demos, will merely be to “participate” in the “shaping” of biotechnological developments. The possibility of the public actually rejecting the very idea of biotechnological developments has been entirely removed, thanks to the deliberately in-built assumptions of the stakeholder formula.

The same message is implied in the heading of Schwab’s conclusion to Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: “What You Can Do to Shape the Fourth Industrial Revolution”. (82) The techno-tyranny cannot be challenged or stopped, merely “shaped”.

Schwab uses the term “systems leadership” to describe the profoundly anti-democratic way in which the 1% imposes its agenda on us all, without giving us the chance to say ‘no’.

He writes: “Systems leadership is about cultivating a shared vision for change—working together with all stakeholders of global society—and then acting on it to change how the system delivers its benefits, and to whom. Systems leadership requires action from all stakeholders, including individuals, business executives, social influencers and policy-makers”. (83)

He refers to this full-spectrum top-down control as “the system management of human existence” (84) although others might prefer the term “totalitarianism”.

One of the distinguishing features of historical fascism in Italy and Germany was its impatience with the inconvenient restraints imposed on the ruling class (“the Nation” in fascist language) by democracy and political liberalism.

All of this had to be swept out of the way to allow a Blitzkrieg of accelerated “modernisation”.

We see the same spirit resurging in Schwab’s calls for “agile governance” in which he claims that “the pace of technological development and a number of characteristics of technologies render previous policy-making cycles and processes inadequate”. (85)

He writes: “The idea of reforming governance models to cope with new technologies is not new, but the urgency of doing so is far greater in light of the power of today’s emerging technologies… the concept of agile governance seeks to match the nimbleness, fluidity, flexibility and adaptiveness of the technologies themselves and the private-sector actors adopting them”. (86)

The phrase “reforming governance models to cope with new technologies” really gives the game away here. As under fascism, social structures must be reinvented so as to accommodate the requirements of capitalism and its profit-increasing technologies.

Schwab explains that his “agile governance” would involve creating so-called policy labs – “protected spaces within government with an explicit mandate to experiment with new methods of policy development by using agile principles” – and “encouraging collaborations between governments and businesses to create ‘developtory sandboxes’ and ‘experimental testbeds’ to develop regulations using iterative, cross-sectoral and flexible approaches”. (87)

For Schwab, the role of the state is to advance capitalist aims, not to hold them up to any form of scrutiny. While he is all in favour of the state’s role in enabling a corporate take-over of our lives, he is less keen about its regulatory function, which might slow down the inflow of profit into private hands, and so he envisages “the development of ecosystems of private regulators, competing in markets”. (88)

In his 2018 book, Schwab discusses the problem of pesky regulations and how best to “overcome these limits” in the context of data and privacy.

He comes up with the suggestion of “public-private data-sharing agreements that ‘break glass in case of emergency’. These come into play only under pre-agreed emergency circumstances (such as a pandemic) and can help reduce delays and improve the coordination of first responders, temporarily allowing data sharing that would be illegal under normal circumstances”. (89)

Funnily enough, two years later there was indeed a “pandemic” and these “pre-agreed emergency circumstances” became a reality.

This shouldn’t have been too much of a surprise for Schwab, since his WEF had co-hosted the infamous Event 201 conference in October 2019, which modelled a fictional coronavirus pandemic.

And he wasted little time in bringing out a new book, Covid-19: The Great Reset, co-authored with Thierry Malleret, who runs something called the Monthly Barometer, “a succinct predictive analysis provided to private investors, global CEOs and opinion- and decision-makers”. (90)

Published in July 2020, the book sets out to advance “conjectures and ideas about what the post-pandemic world might, and perhaps should, look like”. (91)

Schwab and Malleret admit that Covid-19 is “one of the least deadly pandemics the world has experienced over the last 2000 years”, adding that “the consequences of COVID-19 in terms of health and mortality will be mild compared to previous pandemics”. (92)

They add: “It does not constitute an existential threat, or a shock that will leave its imprint on the world’s population for decades”. (93)

Yet, incredibly, this “mild” illness is simultaneously presented as the excuse for unprecedented social change under the banner of “The Great Reset”!

And although they explicitly declare that Covid-19 does not constitute a major “shock”, the authors repeatedly deploy the same term to describe the broader impact of the crisis.

Schwab and Malleret place Covid-19 in a long tradition of events which have facilitated sudden and significant changes to our societies.

They specifically invoke the Second World War: “World War II was the quintessential transformational war, triggering not only fundamental changes to the global order and the global economy, but also entailing radical shifts in social attitudes and beliefs that eventually paved the way for radically new policies and social contract provisions (like women joining the workforce before becoming voters). There are obviously fundamental dissimilarities between a pandemic and a war (that we will consider in some detail in the following pages), but the magnitude of their transformative power is comparable. Both have the potential to be a transformative crisis of previously unimaginable proportions”. (94)

They also join many contemporary “conspiracy theorists” in making a direct comparison between Covid-19 and 9/11: “This is what happened after the terrorist attacks of 11 September 2001. All around the world, new security measures like employing widespread cameras, requiring electronic ID cards and logging employees or visitors in and out became the norm. At that time, these measures were deemed extreme, but today they are used everywhere and considered ‘normal’”. (95)

When any tyrant declares the right to rule over a population without taking their views into account, they like to justify their dictatorship with the claim that they are morally entitled to do so because they are “enlightened”.

The same is true of the Covid-fuelled tyranny of Schwab’s great reset, which the book categorises as “enlightened leadership”, adding: “Some leaders and decision-makers who were already at the forefront of the fight against climate change may want to take advantage of the shock inflicted by the pandemic to implement long-lasting and wider environmental changes. They will, in effect, make ‘good use’ of the pandemic by not letting the crisis go to waste”. (96)

The global capitalist ruling elite have certainly been doing their best to “take advantage of the shock inflicted by the panic”, assuring us all since the very earliest days of the outbreak that, for some unfathomable reason, nothing in our lives could ever be the same again.

Schwab and Malleret are, inevitably, enthusiastic in their use of the New Normal framing, despite their admission that the virus was only ever “mild”.

“It is our defining moment”, they crow. “Many things will change forever”. “A new world will emerge”. “The societal upheaval unleashed by COVID-19 will last for years, and possibly generations”. “Many of us are pondering when things will return to normal. The short response is: never”. (97)

They even go as far as proposing a new historical separation between “the pre-pandemic era” and “the post-pandemic world”. (98)

They write: “Radical changes of such consequence are coming that some pundits have referred to a ‘before coronavirus’ (BC) and ‘after coronavirus’ (AC) era. We will continue to be surprised by both the rapidity and unexpected nature of these changes – as they conflate with each other, they will provoke second-, third-, fourth- and more-order consequences, cascading effects and unforeseen outcomes. In so doing, they will shape a ‘new normal’ radically different from the one we will be progressively leaving behind. Many of our beliefs and assumptions about what the world could or should look like will be shattered in the process”. (99)

Back in 2016, Schwab was looking ahead to “new ways of using technology to change behavior” (100) and predicting: “The scale and breadth of the unfolding technological revolution will usher in economic, social and cultural changes of such phenomenal proportions that they are almost impossible to envisage”. (101)

One way in which he had hoped his technocratic agenda would be advanced was, as we have noted, through the phoney “solutions” to climate change proposed by fake green capitalists.

Under the title “environmental reset”, Schwab and Malleret state: “At first glance, the pandemic and the environment might seem to be only distantly related cousins; but they are much closer and more intertwined than we think”. (102)

One of the connections is that both the climate and virus “crises” have been used by the WEF and their like to push their agenda of global governance. As Schwab and his co-author put it, “they are global in nature and therefore can only be properly addressed in a globally coordinated fashion”. (103)

Another link is the way that the “the post-pandemic economy” and “the green economy” (104) involve massive profits for largely the same sectors of big business.

Covid-19 has evidently been great news for those capitalists hoping to cash in on environmental destruction, with Schwab and Malleret reporting: “The conviction that ESG strategies benefited from the pandemic and are most likely to benefit further is corroborated by various surveys and reports. Early data shows that the sustainability sector outperformed conventional funds during the first quarter of 2020”. (105)

The capitalist sharks of the so-called “sustainability sector” are rubbing their hands together with glee at the prospect of all the money they stand to make from the Covid-pretexted great fascist reset, in which the state is instrumentalised to fund their hypocritical profiteering.

Note Schwab and Malleret: “The key to crowding private capital into new sources of nature-positive economic value will be to shift key policy levers and public finance incentives as part of a wider economic reset”. (106)

“A policy paper prepared by Systemiq in collaboration with the World Economic Forum estimates that building the nature-positive economy could represent more than $10 trillion per year by 2030… Resetting the environment should not be seen as a cost, but rather as an investment that will generate economic activity and employment opportunities”. (107)

Given the intertwining of climate and Covid crises set out by Schwab, we might speculate that the original plan was to push through the New Normal reset on the back of the climate crisis.

But evidently, all that publicity for Greta Thunberg and big business-backed Extinction Rebellion did not whip up enough public panic to justify such measures.

Covid-19 serves Schwab’s purposes perfectly, as the immediate urgency it presents allows the whole process to be speeded up and rushed through without due scrutiny.

“This crucial difference between the respective time-horizons of a pandemic and that of climate change and nature loss means that a pandemic risk requires immediate action that will be followed by a rapid result, while climate change and nature loss also require immediate action, but the result (or ‘future reward’, in the jargon of economists) will only follow with a certain time lag”. (108)

For Schwab and his friends, Covid-19 is the great accelerator of everything they have been wanting to foist upon us for years.

As he and Malleret say: “The pandemic is clearly exacerbating and accelerating geopolitical trends that were already apparent before the crisis erupted”. (109)

“The pandemic will mark a turning point by accelerating this transition. It has crystallized the issue and made a return to the pre-pandemic status quo impossible”. (110)

They can barely conceal their delight at the direction society is now taking: “The pandemic will accelerate innovation even more, catalysing technological changes already under way (comparable to the exacerbation effect it has had on other underlying global and domestic issues) and ‘turbocharging’ any digital business or the digital dimension of any business”. (111)

“With the pandemic, the ‘digital transformation’ that so many analysts have been referring to for years, without being exactly sure what it meant, has found its catalyst. One major effect of confinement will be the expansion and progression of the digital world in a decisive and often permanent manner.

“In April 2020, several tech leaders observed how quickly and radically the necessities created by the health crisis had precipitated the adoption of a wide range of technologies. In the space of just one month, it appeared that many companies in terms of tech take-up fast-forwarded by several years”. (112)

Fate is obviously smiling on Klaus Schwab as this Covid-19 crisis has, happily, succeeded in advancing pretty much every aspect of the agenda he has been promoting over the decades.

Thus he and Malleret report with satisfaction that “the pandemic will fast-forward the adoption of automation in the workplace and the introduction of more robots in our personal and professional lives”. (113)

Lockdowns across the world have, needless to say, provided a big financial boost to those businesses offering online shopping.

The authors recount: “Consumers need products and, if they can’t shop, they will inevitably resort to purchasing them online. As the habit kicks in, people who had never shopped online before will become comfortable with doing so, while people who were part-time online shoppers before will presumably rely on it more. This was made evident during the lockdowns. In the US, Amazon and Walmart hired a combined 250,000 workers to keep up with the increase in demand and built massive infrastructure to deliver online. This accelerating growth of e-commerce means that the giants of the online retail industry are likely to emerge from the crisis even stronger than they were in the pre-pandemic era”. (114)

They add: “As more and diverse things and services are brought to us via our mobiles and computers, companies in sectors as disparate as e-commerce, contactless operations, digital content, robots and drone deliveries (to name just a few) will thrive. It is not by accident that firms like Alibaba, Amazon, Netflix or Zoom emerged as ‘winners’ from the lockdowns”. (115)

By way of corollary, we might suggest that it is “not by accident” that governments which have been captured and controlled by big business, thanks to the likes of the WEF, have imposed a “new reality” under which big businesses are the “winners”…

The Covid-inspired good news never stops for all the business sectors which stand to benefit from the Fourth Industrial Repression.

“The pandemic may prove to be a boon for online education,” Schwab and Malleret report. “In Asia, the shift to online education has been particularly notable, with a sharp increase in students’ digital enrolments, much higher valuation for online education businesses and more capital available for ‘ed-tech’ start-ups… In the summer of 2020, the direction of the trend seems clear: the world of education, like for so many other industries, will become partly virtual”. (116)

Online sports have also taken off: “For a while, social distancing may constrain the practice of certain sports, which will in turn benefit the ever-more powerful expansion of e-sports. Tech and digital are never far away!”. (117)

There is similar news from the banking sector: “Online banking interactions have risen to 90 percent during the crisis, from 10 percent, with no drop-off in quality and an increase in compliance”. (118)

The Covid-inspired move into online activity obviously benefits Big Tech, who are making enormous profits out of the crisis, as the authors describe: “The combined market value of the leading tech companies hit record after record during the lockdowns, even rising back above levels before the outbreak started… this phenomenon is unlikely to abate any time soon, quite the opposite”. (119)

But it is also good news for all the businesses involved, who no longer have to pay human beings to work for them. Automation is, and has always been, about saving costs and thus boosting profits for the capitalist elite.

The culture of the fascist New Normal will also provide lucrative spin-off benefits for particular business sectors, such as the packaging industry, explain Schwab and Malleret.

“The pandemic will certainly heighten our focus on hygiene. A new obsession with cleanliness will particularly entail the creation of new forms of packaging. We will be encouraged not to touch the products we buy. Simple pleasures like smelling a melon or squeezing a fruit will be frowned upon and may even become a thing of the past”. (120)

The authors also describe what sounds very much like a technocratic profit-related agenda behind the “social distancing” which has been such a key element of the Covid “reset”.

They write: “In one form or another, social- and physical-distancing measures are likely to persist after the pandemic itself subsides, justifying the decision in many companies from different industries to accelerate automation. After a while, the enduring concerns about technological unemployment will recede as societies emphasize the need to restructure the workplace in a way that minimizes close human contact. Indeed, automation technologies are particularly well suited to a world in which human beings can’t get too close to each other or are willing to reduce their interactions. Our lingering and possibly lasting fear of being infected with a virus (COVID-19 or another) will thus speed the relentless march of automation, particularly in the fields most susceptible to automation”. (121)

As previously mentioned, Schwab has long been frustrated by all those tiresome regulations which stop capitalists from making as much money as they would like to, by focusing on economically irrelevant concerns such as the safety and well being of human beings.

But – hooray! – the Covid crisis has provided the perfect excuse for doing away with great swathes of these outmoded impediments to prosperity and growth.

One area in which meddlesome red tape is being abandoned is health. Why would any right-minded stakeholder imagine that any particular obligation for care and diligence should be allowed to impinge on the profitability of this particular business sector?

Schwab and Malleret are overjoyed to note that telemedicine will “benefit considerably” from the Covid emergency: “The necessity to address the pandemic with any means available (plus, during the outbreak, the need to protect health workers by allowing them to work remotely) removed some of the regulatory and legislative impediments related to the adoption of telemedicine”. (122)

The ditching of regulations is a general phenomenon under the New Normal global regime, as Schwab and Malleret relate:

“To date governments have often slowed the pace of adoption of new technologies by lengthy ponderings about what the best regulatory framework should look like but, as the example of telemedicine and drone delivery is now showing, a dramatic acceleration forced by necessity is possible. During the lockdowns, a quasi-global relaxation of regulations that had previously hampered progress in domains where the technology had been available for years suddenly happened because there was no better or other choice available. What was until recently unthinkable suddenly became possible… New regulations will stay in place”. (123)

They add: “The current imperative to propel, no matter what, the ‘contactless economy’ and the subsequent willingness of regulators to speed it up means that there are no holds barred”. (124)

“No holds barred”. Make no mistake: this is the language adopted by capitalism when it abandons its pretence at liberal democracy and switches into full-on fascist mode.

It is clear from Schwab and Malleret’s work that a fascistic merging of state and business, to the advantage of the latter, underpins their great reset.

Phenomenal sums of money have been transferred from the public purse into the bulging pockets of the 1% since the very start of the Covid crisis, as they acknowledge: “In April 2020, just as the pandemic began to engulf the world, governments across the globe had announced stimulus programmes amounting to several trillion dollars, as if eight or nine Marshall Plans had been put into place almost simultaneously”. (125)

They continue: “COVID-19 has rewritten many of the rules of the game between the public and private sectors. … The benevolent (or otherwise) greater intrusion of governments in the life of companies and the conduct of their business will be country- and industry-dependent, therefore taking many different guises”. (126)

“Measures that would have seemed inconceivable prior to the pandemic may well become standard around the world as governments try to prevent the economic recession from turning into a catastrophic depression.

“Increasingly, there will be calls for government to act as a ‘payer of last resort’ to prevent or stem the spate of mass layoffs and business destruction triggered by the pandemic. All these changes are altering the rules of the economic and monetary policy ‘game’.” (127)

Schwab and his fellow author welcome the prospect of increased state powers being used to prop up big business profiteering.

They write: “One of the great lessons of the past five centuries in Europe and America is this: acute crises contribute to boosting the power of the state. It’s always been the case and there is no reason why it should be different with the COVID-19 pandemic”. (128)

And they add: “Looking to the future, governments will most likely, but with different degrees of intensity, decide that it’s in the best interest of society to rewrite some of the rules of the game and permanently increase their role”. (129)

The idea of rewriting the rules of the game is, again, very reminiscent of fascist language, as of course is the idea of permanently increasing the role of the state in helping the private sector.

Indeed, it is worth comparing Schwab’s position on this issue with that of Italian fascist dictator Benito Mussolini, who responded to economic crisis in 1931 by launching a special emergency body, L’Istituto mobiliare italiano, to aid businesses.

He declared this was “a means of energetically driving the Italian economy towards its corporative phase, which is to say a system which fundamentally respects private property and initiative, but ties them tightly to the State, which alone can protect, control and nourish them”. (130)

Suspicions about the fascistic nature of Schwab’s great reset are confirmed, of course, by the police-state measures that have been rolled out across the world to ensure compliance with “emergency” Covid measures.

The sheer brute force that never lies far beneath the surface of the capitalist system becomes increasingly visible when it enters its fascist stage and this is very much in evidence in Schwab and Malleret’s book.

The word “force” is deployed time and time again in the context of Covid-19. Sometimes this is in a business context, as with the statements that “COVID-19 has forced all the banks to accelerate a digital transformation that is now here to stay” or that “the micro reset will force every company in every industry to experiment new ways of doing business, working and operating”. (131)

But sometimes it is applied directly to human beings, or “consumers” as Schwab and his ilk prefer to think of us.

“During the lockdowns, many consumers previously reluctant to rely too heavily on digital applications and services were forced to change their habits almost overnight: watching movies online instead of going to the cinema, having meals delivered instead of going out to restaurants, talking to friends remotely instead of meeting them in the flesh, talking to colleagues on a screen instead of chit-chatting at the coffee machine, exercising online instead of going to the gym, and so on…

“Many of the tech behaviours that we were forced to adopt during confinement will through familiarity become more natural. As social and physical distancing persist, relying more on digital platforms to communicate, or work, or seek advice, or order something will, little by little, gain ground on formerly ingrained habits”. (132)

Under a fascist system, individuals are not offered the choice as to whether they want to comply with its demands or not, as Schwab and Malleret make quite clear regarding so-called contact-tracing: “No voluntary contact-tracing app will work if people are unwilling to provide their own personal data to the governmental agency that monitors the system; if any individual refuses to download the app (and therefore to withhold information about a possible infection, movements and contacts), everyone will be adversely affected”. (133)

This, they reflect, is another great advantage of the Covid crisis over the environmental one which might have been used to impose their New Normal: “While for a pandemic, a majority of citizens will tend to agree with the necessity to impose coercive measures, they will resist constraining policies in the case of environmental risks where the evidence can be disputed”. (134)

These “coercive measures”, which we are all expected to go along with, will of course involve unimaginable levels of fascistic surveillance of our lives, particularly in our role as wage slaves.

Write Schwab and Malleret: “The corporate move will be towards greater surveillance; for better or for worse, companies will be watching and sometimes recording what their workforce does. The trend could take many different forms, from measuring body temperatures with thermal cameras to monitoring via an app how employees comply with social distancing”. (135)

Coercive measures of one kind or another are also likely to be used to force people to take the Covid vaccines currently being lined up.

Schwab is deeply connected to that world, being on a “first-name basis” with Bill Gates and having been hailed by Big Pharma mainstay Henry McKinnell, chairman and CEO of Pfizer Inc, as “a person truly dedicated to a truly noble cause”.

So it is not surprising that he insists, with Malleret, that “a full return to ‘normal’ cannot be envisaged before a vaccine is available”. (136)

He adds: “The next hurdle is the political challenge of vaccinating enough people worldwide (we are collectively as strong as the weakest link) with a high enough compliance rate despite the rise of anti-vaxxers”. (137)

“Anti-vaxxers” thus join Schwab’s list of threats to his project, along with anti-globalization and anti-capitalist protesters, Gilets Jaunes and all those engaged in “class conflicts”, “societal resistance” and “political backlash”.

The majority of the world’s population have already been excluded from decision-making processes by the lack of democracy which Schwab wants to accentuate through his stakeholderist corporate domination, his “agile governance”, his totalitarian “system management of human existence”.

But how does he envisage dealing with the “sombre scenario” of people rising up against his great newnormalist reset and his transhumanist Fourth Industrial Revolution?

What degree of “force” and “coercive measures” would he be prepared to accept in order to ensure the dawning of his technocratic new age?

The question is a chilling one, but we should also bear in mind the historical example of the 20th century regime into which Schwab was born.

Hitler’s new Nazi normal was meant to last for a thousand years, but came crashing down 988 years ahead of target.

Just because Hitler said, with all the confidence of power, that his Reich would last for a millennium, this didn’t mean that it was so.

Just because Klaus Schwab and Thierry Malleret and their friends say that we are now entering the Fourth Industrial Revolution and our world will be changed for ever, this doesn’t mean that it is so.

We don’t have to accept their New Normal. We don’t have to go along with their fearmongering. We don’t have to take their vaccines. We don’t have to let them implant us with smartphones or edit our DNA. We don’t have to walk, muzzled and submissive, straight into their transhumanist hell.

We can denounce their lies! Expose their agenda! Refuse their narrative! Reject their toxic ideology! Resist their fascism!

Klaus Schwab is not a god, but a human being. Just one elderly man. And those he works with, the global capitalist elite, are few in number. Their aims are not the aims of the vast majority of humankind. Their transhumanist vision is repulsive to nearly everyone outside of their little circle and they do not have consent for the technocratic dictatorship they are trying to impose on us.

That, after all, is why they have had to go to such lengths to force it upon us under the false flag of fighting a virus. They understood that without the “emergency” justification, we were never going to go along with their warped scheme.

They are scared of our potential power because they know that if we stand up, we will defeat them. We can bring their project crashing down before it has even properly started.

We are the people, we are the 99%, and together we can grab back our freedom from the deadly jaws of the fascist machine!

RESOURCE

We don’t want their Great Fascist Reset! Printable A4 leaflet

FURTHER READING

Ronald Cohen, impact capitalism and the Great Reset

Shapers of slavery: the plan

Shapers of slavery: the leadership

Shapers of slavery: the empire

Shapers of slavery: the virus

Shapers of slavery: the awakening

Resist the Fourth Industrial Repression!

Fascism, newnormalism and the left

Liberalism: the two-faced tyranny of wealth

Organic radicalism: bringing down the fascist machine

The Great Reset

NOTES

(All references are from e-books, which do not have numbered pages. We have now provided % references.)

1. Klaus Schwab with Nicholas Davis, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution: A Guide to Building a Better World (Geneva: WEF, 2018), e-book. 20%, 19%, 3%
2. Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution (Geneva: WEF, 2016), e-book. 28%
3. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 18%
4. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 3%
5. Ibid. 3%
6. Ibid. 13%
7. Ibid. 1%
8. Ibid. 54%
9. Ibid. 9%
10. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 22%, 24%
11. Ibid. 3%
12. Ibid. 3%
13. Ibid. 3%
14. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 20%
15. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 12%
16. Ibid. 79%
17. Ibid. 76%
18. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 56%
19. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 79%
20. Ibid. 79%
21. Ibid. 80%
22. Ibid. 85%
23. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 6%
24. Ibid. 8%
25. Ibid. 9%
26. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 56%
27. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 35% 
28. Ibid. 6%
29. Ibid. 61%
30. Ibid. 49%
31. Ibid. 59%
32. Ibid. 74-75%
33. Ibid. 54%
34. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 57%
35. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 55%
36. Ibid. 2%
37. Ibid. 9%
38. Ibid. 27%
39. Ibid. 27%
40. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution, 30%, Schwab, The Fourth Industrial Revolution, 68%, Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 30%, 30%
41. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 30%
42. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 68%.
43. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 8%, 14%
44. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 63%
45. Ibid. 59%
46. Ibid. 51%
47. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 14%
48. Ibid. 14%
49. Ibid. 15%
50. Kevin Warwick, I, Cyborg (London: Century, 2002), p. 4. See also Paul Cudenec, Nature, Essence and Anarchy (Sussex: Winter Oak, 2016).
51. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 57%
52. Ibid. 3%
53. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 17%
54. Ibid. 17%
55. Ibid. 24%
56. Klaus Schwab, Thierry Malleret, Covid-19: The Great Reset (Geneva: WEF, 2020), e-book. Edition 1.0. 39%
57. Ibid. 37%
58. Ibid. 30%, 39%
59. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 7%
60. Ibid. 5%
61. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 20%
62. Ibid. 20%
63. Ibid. 20%
64. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 36%
65. Ibid. 54%, 22%
66. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 39%
67. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 71%
68. Ibid. 72%
69. Ibid. 69%
70. Ibid. 75%
71. Ibid. 56%
72. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 40%
73. Ibid. 40%
74. Ibid. 37%
75. Ibid. 42%
76. Ibid. 41%
77. Ibid. 41%
78. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 44%
79. Ibid. 48%
80. Schwab, Shaping the Future of the Fourth Industrial Revolution. 84%
81. Ibid. 57%
82. Ibid. 78%
83. Ibid. 79%
84. Ibid. 60%
85. Ibid. 82%
86. Ibid. 82%
87. Ibid. 82%
88. Ibid. 82%
89. Ibid. 83%
90. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 1%
91. Ibid. 1%
92. Ibid. 89%
93. Ibid. 90%
94. Ibid. 5%
95. Ibid. 60%
96. Ibid. 52%
97. Ibid. 2%, 26%, 2%
98. Ibid. 89%, 90%
99. Ibid. 3%
100. Schwab, The Fourth Industrial Revolution. 3%
101. Ibid. 17%
102. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 48%
103. Ibid. 48%
104. Ibid. 21%
105. Ibid. 67%
106. Ibid. 54%
107. Ibid. 54%
108. Ibid. 48%
109. Ibid. 36%
110. Ibid. 34%
111. Ibid. 55%
112. Ibid. 55%
113. Ibid. 57%
114. Ibid. 64%
115. Ibid. 63%
116. Ibid. 73%
117. Ibid. 74%
118. Ibid. 64%
119. Ibid. 73%
120. Ibid. 71%
121. Ibid. 55%
122. Ibid. 64%
123. Ibid. 56%
124. Ibid. 56%
125. Ibid. 32%
126. Ibid. 65%
127. Ibid. 23%
128. Ibid. 31%
129. Ibid. 33%
130. Benito Mussolini, cit. Pierre Milza and Serge Berstein, Le fascisme italien 1919-1945 (Paris: Editions de Seuil, 1980), p. 246.
131. Schwab, Malleret, Covid-19: The Great Reset. 75%, 76%
132. Ibid. 55%
133. Ibid. 59%
134. Ibid. 49%
135. Ibid. 59%
136. Ibid. 16%
137. Ibid. 16%

Reposts and translations of this article on other websites:

Wrong Kind of Green

Off-Guardian

325

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L’histoire de Jésus prend une tournure différente après les événements de ces deux dernières années – par Toby Rogers.

Je comptais développer deux thèmes dans mes prochains articles, dont celui du Massacre des Innocents, en revenant notamment sur le sacrifice rituel d’enfants organisé lors du concert de Travis Scott le 5 novembre dernier – article encore en préparation. Mon article ici est également sur ce thème.

Toby Rogers (que je publie abondamment) aborde ici le sujet sous l’angle biblique, qu’il maîtrise très bien, ce qui l’introduit bien mieux que je ne pourrais le faire.


Traduction

L’histoire de Jésus prend une tournure différente après les événements de ces deux dernières années

Fauci est un roi Hérode des temps modernes qui massacre les innocents pour s’accrocher au pouvoir

Toby Rogers

17 décembre

Quelles que soient vos croyances religieuses, l’histoire biblique de Jésus est remarquablement contemporaine. Dans l’Évangile de Matthieu, un simple décret gouvernemental (un recensement!) se transforme rapidement en infanticide, car un roi corrompu craint d’être renversé par les paysans. Enfant, en entendant cette histoire, j’ai pensé qu’elle était extrême, désuète et sans équivalent. Aujourd’hui, j’ai l’impression que cette histoire a été écrite hier et qu’elle décrit notre gouvernement actuel. J’en suis venu à considérer l’histoire de Jésus comme une méditation sur la condition humaine et un avertissement sur les faiblesses humaines universelles – la soif de pouvoir, la tendance à la corruption et le penchant pour la violence. Ceci n’est pas un article religieux en soi. Il porte plutôt sur la façon dont les perspectives peuvent évoluer avec le temps et l’expérience.

Mon père était un pasteur presbytérien ordonné et un professeur de théologie dans un séminaire protestant. Chaque veille de Noël, avant que nous n’ouvrions les cadeaux, il nous lisait trois histoires – le récit biblique de la naissance de Jésus (généralement l’Évangile de Luc), The Second Coming de William Butler Yeats, et For the Time Being de W. H. Auden.

Mon père est décédé en 2016, alors je suis resté en Australie pour Noël, à travailler sur ma thèse de doctorat sur L’Economie Politique de l’Autisme. À mon retour aux États-Unis en 2018, la question s’est posée de savoir qui allait lire les trois histoires à Noël. Le moment venu, mes frères et moi nous les sommes réparties et j’ai eu droit au poème de Yeats. Mais je n’ai pas pu le lire jusqu’au bout, j’en savais alors beaucoup trop sur le fonctionnement du monde et chaque ligne de ce poème (qui avait été écrit au lendemain de la Première Guerre mondiale) résonnait en moi.

Ce Noël, après deux ans de pandémocide mondial commandité par l’État, je n’ai réussi à lire aucune des histoires à voix haute. L’histoire de Jésus en particulier m’a complètement anéanti, car j’ai l’impression que nous vivons cette histoire au quotidien.

En ce temps-là, César Auguste avait décrété qu’il fallait recenser l’ensemble du monde romain. (Luc 2:1)

Oh cool, un recensement ! Mais qu’est-ce qui pourrait bien mal tourner?

Joseph aussi monta de la ville de Nazareth en Galilée pour se rendre en Judée, à Bethléem, la ville de David, car il appartenait à la maison et à la lignée de David. Il s’y rendit pour se faire inscrire en compagnie de Marie, qui s’était engagée à l’épouser et qui attendait un enfant. Tandis qu’ils étaient là, l’heure de la naissance arriva et Marie donna naissance à son premier-né, un fils. Elle l’enveloppa dans des langes et le plaça dans une crèche, car il n’y avait pas de place pour eux dans l’auberge (Luc 2:4-7).

Pourquoi le gouvernement oblige-t-il une femme très enceinte à voyager juste pour être comptée? Ça fait penser à une manoeuvre faite à la hâte. Une culture entière bâtie sur la notion d’hospitalité et personne à l’auberge n’était prêt à faire une place à cette femme très enceinte!?

(Je passe maintenant au récit de Matthieu 2:13-18 qui documente les actions du roi Hérode).

La fuite en Égypte

Lorsque les mages furent partis, un ange du Seigneur apparut en rêve à Joseph. « Lève-toi, lui dit-il, prends l’enfant et sa mère et fuis en Égypte. Reste-y jusqu’à ce que je te le dise, car Hérode va chercher l’enfant pour le tuer. »

Il se leva donc, prit l’enfant et sa mère pendant la nuit et partit pour l’Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode. Ainsi s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète : « J’ai appelé mon fils hors d’Égypte. »

Lorsque Hérode se rendit compte qu’il avait été trompé par les mages, il devint furieux et donna l’ordre de tuer tous les garçons de Bethléem et des environs qui avaient deux ans ou moins, conformément à la date qu’il avait apprise des mages.

Ainsi, deux jours après que Marie a donné naissance à Jésus dans une étable, toute la famille doit fuir au milieu de la nuit pour échapper à un infanticide d’État. Et trois jours après la naissance de Jésus, le roi Hérode se déchaîne et massacre tous les garçons de moins de deux ans de Bethléem et de ses environs.

Lorsque l’État de Californie a proposé la loi SB 277 en 2015 pour supprimer l’exemption de croyance personnelle au calendrier vaccinal pléthorique des CDC, les parents ont averti que cela entraînerait une augmentation du taux d’autisme et ferait fuir les familles de l’État. Les démocrates ont répondu qu’ils s’en fichaient, ont adopté le projet de loi de toute façon, et les deux catastrophes se sont produites exactement comme nous l’avions prédit (les taux d’autisme sont montés en flèche et il y a eu un exode des familles de Californie).

Lorsque l’État de Californie a proposé le SB 276 en 2019, pour supprimer toutes les exemptions médicales au calendrier vaccinal pléthorique des CDC, nous avons expliqué que le projet de loi violait le code de Nuremberg, la Déclaration d’Helsinki, la Constitution des États-Unis, le serment d’Hippocrate et les normes standard de la science et de la médecine. Les démocrates ont répondu qu’ils s’en fichaient et l’ont quand même adopté. L’industrie pharmaceutique a présenté des projets de loi similaires dans les 50 États américains.

Il était clair que le génocide battait son plein – Pharma essayant de vacciner 100% de la population pour éliminer le groupe de contrôle et ainsi cacher les preuves de leurs crimes contre l’humanité.

Je connais au moins dix familles qui ont dû fuir la Californie pour échapper à cet infanticide parrainé par l’État. En vertu des obligations vaccinales COVID, les familles fuient la tyrannie du gouvernement dans tous les États bleus et s’installent dans les États rouges.

Les actions d’Hérode il y a 2000 ans semblent insensées. Pourquoi un roi assassinerait-il tous les garçons de moins de deux ans de la région? Comment les enfants pouvaient-ils être considérés comme une menace pour le pouvoir?

Maintenant, après avoir observé Fauci agir pendant les 37 dernières années et avoir vu la société bourgeoise occulter le génocide des enfants (en particulier des garçons) à partir de la loi de 1986, je constate que le génocide/infanticide/démocide ne sont que quelques-unes des méthodes que pratiquent les gouvernements corrompus afin de rester au pouvoir. Ils semblent savoir que le peuple les hait et qu’ils méritent d’être renversés. Ils recourent donc à une violence extrême, soutenue par l’État, pour s’accrocher au pouvoir – dans l’espoir de gagner la course contre le temps et de mourir avant d’être traduits en justice.

L’une des plus grandes leçons de toute cette pandémie a été pour moi de comprendre que l’État n’est pas notre ami. Il ne se « soucie » pas de nous. L’État existe pour se reproduire et reproduire les hiérarchies existantes dans la société. Il en a toujours été ainsi. L’État est apparemment prêt à tout pour rester au pouvoir. La différence entre le roi Hérode et Fauci est que Fauci a considérablement plus de pouvoir et que Fauci a tué beaucoup plus de gens au cours de ses 37 ans de règne de terreur.

Sous cet angle, l’histoire de Jésus semble d’autant plus remarquable et instructive. Un homme sans argent, rejeté par la société – tous ses amis sont des marginaux – fait trembler les gouvernements (encore aujourd’hui) parce qu’il a l’audace de dire la vérité. Nous pouvons nous inspirer du fait que de dire la vérité suffit à renverser les empires mondiaux les plus puissants. Je pense qu’il est grand temps pour nous de commencer à renverser les tables des grands prêtres en blouse blanche corrompus de notre époque.

Bénédictions à tous les guerriers de la vérité ! 🙏


Texte original

The Jesus story hits different after the events of the last two years

Fauci is a modern-day King Herod massacring the innocents in order to hold onto power.

Toby Rogers

Dec 27


Regardless of your religious beliefs, the Biblical story of Jesus is remarkably contemporary. In the Gospel of Matthew, a simple government mandate (a census!) quickly descends into infanticide as a corrupt King fears overthrow by the peasants. Hearing the story as a child I thought it was over the top, antiquated, and unique. Now it feels like the story was written yesterday and is describing our current government. I’ve come to see the Jesus story as a meditation on the human condition and a warning about universal human flaws — a lust for power, a tendency for corruption, and a penchant for violence. This is not a religious post per se. Rather it’s about how perspectives change with time and experience.


My dad was an ordained Presbyterian minister and a professor of theology at a Protestant seminary. Every Christmas eve, before we opened presents, he would read to us three stories — the Biblical account of the birth of Jesus (usually the Gospel of Luke), The Second Coming by William Butler Yeats, and For the Time Being by W. H. Auden.

My dad passed away in 2016 so I just stayed in Australia for Christmas working on my doctoral thesis on The Political Economy of Autism. Upon returning to the U.S. in 2018, the question became who would read the three stories at Christmas? When the time came, my brothers and I divided them up and I got the poem by Yeats. But I couldn’t get through it, I knew too much about how the world worked by then and felt every line in that poem (that was written in the aftermath of World War I).

This Christmas, after two years of global state-sponsored pandemocide, I could not read any of the stories out loud. The Jesus story in particular just wrecked me because it feels like we are now living that story every day.


In those days Caesar Augustus issued a decree that a census should be taken of the entire Roman world. (Luke 2:1)

Oh cool, a census! What could possibly go wrong?

So Joseph also went up from the town of Nazareth in Galilee to Judea, to Bethlehem the town of David, because he belonged to the house and line of David. He went there to register with Mary, who was pledged to be married to him and was expecting a child. While they were there, the time came for the baby to be born, and she gave birth to her firstborn, a son. She wrapped him in cloths and placed him in a manger, because there was no room available for them at the inn.(Luke 2:4-7).

Why is government forcing a very pregnant woman to travel just to be counted? It appears to be on short notice. An entire culture built around hospitality and no one at the inn was willing to make room for the very pregnant lady!?

[Now I’ll switch to the account in Matthew 2:13-18 which documents King Herod’s actions.]

The Escape to Egypt

When the Magi had gone, an angel of the Lord appeared to Joseph in a dream. “Get up,” he said, “take the child and his mother and escape to Egypt. Stay there until I tell you, for Herod is going to search for the child to kill him.”

So he got up, took the child and his mother during the night and left for Egypt, where he stayed until the death of Herod. And so was fulfilled what the Lord had said through the prophet: “Out of Egypt I called my son.”

When Herod realized that he had been outwitted by the Magi, he was furious, and he gave orders to kill all the boys in Bethlehem and its vicinity who were two years old and under, in accordance with the time he had learned from the Magi.

So two days after Mary gives birth to Jesus in a stable, the whole family has to flee in the middle of the night to escape state-sponsored infanticide. And three days after the birth of Jesus, King Herod goes on a rampage and massacres all of the boys up to age two in Bethlehem and its vicinity.

When the state of California proposed SB 277 in 2015 to remove the personal belief exemption to the bloated CDC vaccine schedule, parents warned that it would lead to an increase in the autism rate and cause families to flee the state. Democrats said they didn’t care, passed the bill anyway, and both disasters happened exactly as we predicted (autism rates skyrocketed and there was an exodus of families from California).

When the state of California proposed SB 276 in 2019, to remove all medical exemptions to the bloated CDC vaccine schedule, we explained that the bill violates the Nuremberg Code, the Declaration of Helsinki, the U.S. Constitution, the Hippocratic Oath, and standard norms of science and medicine. Democrats said they did not care and passed it anyway. Pharma moved similar bills in all 50 states.

It was clear that the genocide was now in full swing — with Pharma trying to vaccinate 100% of the population to eliminate the control group and thus hide the evidence of their crimes against humanity.

I know at least ten families who have had to flee California in order to escape this state-sponsored infanticide. Under COVID “vaccine” mandates, families are fleeing government tyranny across all blue states and moving to red states.

Herod’s actions 2000 years ago appeared insane. Why would a King murder all of the boys under two in the region? How could children ever be seen as a threat to power?

Now after watching Fauci operate for the last 37 years and seeing bourgeois society cover up the genocide of children (particularly boys) starting with the 1986 Act, I see that genocide/infanticide/democide are just some of the things that corrupt governments do to stay in power. They seem to know that the people hate them and that they deserve to be overthrown. So they engage in extreme state-sponsored violence in order cling to power — in the hopes of running out the clock and dying before they are brought to justice.

One of the greatest lessons of this whole pandemic for me has been that the state is not your friend. It does not “care”. The state exists to reproduce itself and the existing hierarchies in society. Always has. The state apparently will do just about anything to stay in power. The difference between King Herod and Fauci is that Fauci has considerably more power and Fauci has killed far more people during his 37-year reign of terror.

In this light, the Jesus story becomes all the more remarkable and instructive. A guy with no money, rejected by mainstream society — all his friends are misfits — causes governments to quake with fear (to this day) because he has the audacity to tell the truth. We can draw inspiration from the fact that the simple act of speaking truth is enough to topple the most powerful global empires. I think it’s well nigh time for us to start flipping the tables of the corrupt white coat high priests of our current era.

Blessings to all of the warriors for truth! 🙏

J’ai déjà vu ça quelque part, ou l’épigénétique – par Michael Clarage.

Michael Clarage est un grand scientifique. C’est même un des plus grands scientifiques de notre temps. Je publierai d’autres articles de lui dans ce domaine. J’en avais publié un ici, à propos d’autre chose.

C’est aussi un esprit brillant. J’apprends toujours quelque chose en le lisant. J’avais perdu la trace de cet article, je suis heureux de l’avoir retrouvé et de le partager avec vous. Il date du mois d’août mais n’a évidemment rien perdu de son actualité. J’espère que vous aurez autant de plaisir que moi à le lire et je suis certain que vous apprendrez quelque chose.

J’y reviens dans mon article suivant, qui est presque terminé.

Source.

Traduction

J’ai déjà vu ça quelque part, ou l’épigénétique.

Cet essai s’adresse à ceux qui voient quelque chose d’étrangement familier dans les événements mondiaux actuels. J’ai récemment appris qu’il n’existe pas de distinction claire entre la mémoire physique et la mémoire psychologique. Si les événements qui se produisent dans le monde entier semblent familiers à certains d’entre nous, c’est peut-être en raison d’un souvenir transmis par des ancêtres qui ont vécu quelque chose de similaire.

Nous savons que si une génération fait face à la famine ou à des menaces effroyables, les générations suivantes en seront changées. Leur ADN n’en sera pas nécessairement modifié, mais la façon dont il s’exprime le sera certainement. Il existe de nombreuses et magnifiques études publiées à ce sujet. Je vais en citer deux parmi mes préférées.

Les mouches à fruits acquièrent des pointes lorsqu’elles sont terrorisées.

Si on terrorise une génération de mouches à fruits, des épines poussent sur leur exosquelette rigide [1]. Je trouve miraculeux le fait que quelque part dans l’ADN des mouches à fruits se trouve la recette pour fabriquer des épines sur leur peau. Ce fut une surprise encore plus vive de voir les 2ème et 3ème générations également produire des pointes sur leurs exosquelettes. Le message était passé: « Nous vivons dans un monde dangereux, fabriquez des pointes ». Cette mémoire réside dans le monde de l’épigénétique. Les instructions pour la fabrication des « protéines de pointes » [NdT. l’occasion était trop belle pour l’auteur de faire ce petit clin d’oeil] se situent dans l’ADN, mais ne sont sollicitées que lorsque les mouches sont menacées. Il y a plusieurs niveaux de contrôle qui se trouvent au-dessus, en dehors, « épi », de l’ADN. Ce monde de l' »épi » aide à contrôler quels bits de l’ADN sont exprimés. Dans ce cas, la couche « epi » a été stimulée pour que les 2ème et 3ème générations de mouches naissent avec des pointes.

Les mouches de la première génération étaient capables de se « souvenir » de la façon de réagir à une menace par la formation de pointes sur leur peau. Ensuite, une  » mémoire  » a été transmise aux descendants qui sont nés dotés de pointes. Dans une étude, la 3ème génération a aussi formé des pointes à l’âge adulte. Mais si les 2ème et 3ème générations ne sont pas confrontées à des menaces, la 4ème génération naît à nouveau sans pointes.

La famine qui frappe une génération provoque des maladies « génétiques » chez les petits-enfants

La famine de 1944-45 en Europe du Nord [2] [3] nous a permis d’observer les petits-enfants de ces personnes et de faire des statistiques pour déterminer quels effets la famine chez la mère et/ou le père a sur les expressions génétiques des générations suivantes. Depuis lors, ce phénomène a fait l’objet d’une étude approfondie dans le cadre d’essais sur des animaux [4] [5] [6]. Nous ne savons pas si la famine affecte l’ADN des générations suivantes, mais nous pouvons vérifier que la façon dont les gènes sont exprimés peut être modifiée et se transmettre sur au moins trois générations. [Ce qui fait un peu penser au passage de l’Ancien Testament où les péchés du père sont transmis jusqu’à la 3ème génération]. Par exemple, la troisième génération qui suit la famine possède toujours l’ADN nécessaire à la production d’insuline, mais la couche épigénétique qui détermine quand et comment l’insuline est produite sera défectueuse. C’est pourquoi les petits-enfants des victimes de famine ont un taux plus élevé de diabète.

Mémoire physique et psychologique

Lorsque la pandémie a été annoncée début 2020, certains d’entre nous ont eu l’impression de quelque chose de très familier. Ce qui nous était familier, ce n’était pas la maladie. Ce qui nous était familier, c’était les changements que nous voyions se produire dans la société autour de nous. Nous avions déjà vu tout ça auparavant: le contrôle collectif exercé du haut vers le bas, la peur, la peur, la peur diffusée sur tous les médias. La détermination des « bonnes » et des « mauvaises » personnes. Ou mieux, « les gens qui sont bien, qui font partie de la tribu » et « les gens qui ne font pas partie de la tribu et qui doivent être craints ».

Au début de tout cela, je me souviens très bien avoir eu des conversations avec quelques amis où nous disions des choses comme « tout ceci est curieusement familier » et « j’ai déjà vu ça quelque part. » Pourquoi employions-nous de telles phrases?

Les mémoires épigénétiques peuvent projeter dans le temps des messages relatifs à certains événements. Ces messages peuvent affecter les organismes de la 2ème et 3ème génération. C’est un fait connu. Mais pourquoi cela se limiterait-il au physique? Pourquoi ne pas y inclure les souvenirs psychologiques qui pourraient également être transmis aux 2ème et 3ème générations? Si ma grand-mère a été témoin d’un meurtre de masse dans des conditions politiques très précises, ne pensez-vous pas que cela l’affecterait tout autant que la famine? Et pourquoi cela ne serait-il pas transmis par une forme de mémoire, qu’elle soit physique ou psychologique?

Pensez à ces petits-enfants drosophiles, ceux qui sont nés avec des pointes sur tout le corps. Elles devaient aussi avoir une certaine disposition intérieure qui correspondait à leurs pointes. Croyez-vous vraiment que ces petits-enfants mouches étaient du genre : « Ignorez mes pointes, elles ne signifient rien. » Quand on parle des humains, on parle de psychologie et d’expérience intérieure. Quand on parle des animaux, on parle de comportement et d’instinct. Pourtant, les animaux ont une vie intérieure. Vous croyez que les humains sont seuls à avoir une vie intérieure? C’est absurde. Quiconque fait la comparaison entre le frelon et le bourdon sait que ces deux créatures ont des vies intérieures différentes. Il en va de même pour la souris et le faucon. Les avez-vous déjà observés? Pensez-vous sérieusement qu’ils n’ont pas des vies intérieures très différentes?

Si une génération fait l’expérience à la fois de la famine et de la folie totalitaire, je soutiens que les générations suivantes présenteront des marqueurs épigénétiques qui témoignent des deux expériences. Ces deux événements resteront dans les mémoires. Lequel est le plus facile à mémoriser, la famine ou le génocide? Je dirais que les deux sont tout autant mémorisés. Si vous prétendez le contraire, quelles sont vos données? Je dispose de données sur les deux aspects. Ce qui se passe actuellement dans le monde m’est très familier, ainsi qu’à d’autres. Nous avons déjà vu tout cela auparavant. Pas les questions de santé, je fais référence aux questions de société :

  • la surveillance
  • la séparation des gens en deux catégories : ceux qui sont bien et ceux qui ne le sont pas
  • le contrôle de l’État sur à peu près tout
  • la censure de tout ce qui n’est pas conforme au discours unique
  • la diffamation de toute personne qui s’exprime en dehors du discours unique
  • des phrases toutes faites qui remplacent la réflexion
  • la conviction que si seulement « ces autres gens » n’étaient pas là, tout irait bien
  • les fixations sur la propreté et la contagion

Non, je n’ai pas été témoin de tout cela personnellement par le passé, mais quelque chose de très profond en moi l’a déjà vu avant. Je l’ai vu avant parce que mes ancêtres l’ont vu avant. Je représente ces 42 % de petits-enfants suédois dont la réponse insulinique anticipait une nouvelle famine. Ces 42 % n’avaient pas tort, c’est juste qu’ils se souvenaient de ce qu’il fallait faire si les mêmes événements se reproduisaient. Ma mémoire ancestrale porte sur le conflit qui oppose l’État à l’individu et qui se joue en permanence à la surface de la Terre. Je ne me trompe pas – je me souviens simplement des fois où ça s’est produit par le passé. Quelque chose cherche à prendre le contrôle de l’individu. C’est arrivé de nombreuses fois auparavant. La Constitution américaine explique comment éviter que ça se produise. Lisez la Constitution et la Déclaration des Droits et vous verrez qu’elles énoncent un peu partout les limites du gouvernement. L’État est expressément limité, car l’individu est primordial, tandis que l’État est secondaire. Ce qui se passe aujourd’hui dans le monde est un changement fondamental dans la direction opposée – le collectif devient primordial.

Alors quand on me demande de suivre le mouvement, de modifier mes gènes, de faire surveiller mes déplacements, mes conversations et mes finances 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, tout cela au profit de l’État, j’ai un tout autre souvenir de ce qui se passe. Quel est votre souvenir? Comment tout cela s’est-il passé la dernière fois?

Beaucoup de gens se rabattent sur « Le Dr F____ a dit… », et « Le CDC a dit… ». Je dis, « montrez-moi les études sur lesquelles ils se basent. » La plupart des gens n’ont pas lu ces études. Moi, je les ai lues. Et bien souvent, le Dr F. et le CDC suggèrent des choses qui sont TRÈS différentes de ce que les études médicales ont trouvé. Abdiquer son opinion à l’autorité est anti-scientifique. Ouaip. Je le crains. C’est l’une des batailles que la science a menées contre l’Église. Certains ont dit que c’était LA bataille de la science contre l’église. L’autorité, c’est les péquenauds. Beaucoup refusent d’imaginer qu’à une époque comme la nôtre, nos dirigeants puissent nous donner de mauvais conseils. Le manque d’imagination n’est pas un argument scientifique.

Je ne peux pas valider personnellement tous les médicaments et traitements qui arrivent sur le marché, mais lorsqu’il s’agit de modifier mes gènes et ceux de mes enfants, je préfère lire quelques études, quelques brevets, quelques rapports d’entreprise pour savoir qui va profiter de ces thérapies de modification génétique. Pouvez-vous me regarder droit dans les yeux et me dire que vous ne devriez pas faire de même?

Références

[1] C’est exaspérant. Je ne trouve pas les études. J’ai fait un exposé complet sur ce sujet il y a 15 ans.

[2] – [6] suivez les liens

Posté le 14 août par Michael Clarage


Texte original

I have seen this before, aka, epigenetics

   This essay is for those who find something eerily familiar about current global events. I recently learned that there is no clear distinction between physical memory and psychological memory. If the events occurring all around the world seem familiar to some of us, it might be because a memory has been passed down from ancestors who went through something similar. 

   We know that if one generation experiences famine, or terrifying threats, then subsequent generations will be changed. Their DNA is not necessarily changed, but certainly how the DNA is expressed is changed. There are many wonderful published studies on this. I will quote my two favorite. 

Fruit flies grow spikes when they are terrorized

   If you terrorize one generation of fruit flies they will grow spikey thorns on their hard exoskeletons [1]. I find it miraculous that somewhere buried in the fruit fly DNA is the recipe for making thorns on their skin. The further surprise came when the 2nd and 3rd generations also produced the spikes on their exoskeletons. The message was passed along « we live in a dangerous world, make spikes ». This memory lives in the world of epigenetics. The instructions for « spike proteins » is in the DNA, but will only be called upon when the flies are being threatened. There are several layers of control that live above, outside, « epi », to the DNA. This world of the « epi » helps control what bits of the DNA are expressed. In this case, the « epi » layer was stimulated to make the 2nd and 3rd generation of flies with spikes at birth. 

   The flies in the 1st generation were able to « remember » how to respond to a threat by forming spikes on their skin. Then a « memory » was passed to the children who came ready-made with spikes. In one study the 3rd generation also became adults with spikes. But if the 2nd and 3rd generations did not face threats, then the 4th generation were born again with no spikes.

Famine in one generation causes « genetic » diseases in grandchildren

   The 1944-45 famine in Northern Europe [2] [3] has allowed us to watch the grandchildren of those people, and do statistics to see what effects famine in the mother and/or father has on the genetic expressions of the subsequent generations. The phenomena has since been a hot topic of study in animal trials [4] [5] [6].  We do not know if the famine affects the DNA of the various generations, but we can verify that how the genes are expressed can be modified and passed along for at least three generations. [Kind of makes you think of the passage in the Old Testament where the sins of the father are passed along to the 3rd generation.] For example, the 3rd generation after the famine still has the DNA for making insulin, but the epigenetic layer that determines when and how insulin is produced will be faulty. Hence grandchildren of the famine sufferers have a higher rate of diabetes. 

Physical and Psychological Memory

   When the pandemic was announced early 2020, some of us felt that something was very familiar. The familiar part was not the illness. The familiar part was the changes we saw happening in the society around us. We had seen it before: the collective top-down control; the fear, fear, fear being broadcast on all media. The assigning of « good » and « bad » people. Or better, « the people who are OK, part of the tribe » and « the people who are not part of the tribe and must be feared. »

   Early on in all this, I vividly recall having conversations with some friends with phrases like « this is eerily familiar » and « I have seen this before. » Why were we using phrases like that? 

   Epigenetics memories can send messages forward in time about events. These messages can affect the bodies of the 2nd and 3rd generation. This is known. Why draw the line at physical? Why not include psychological memories also being passed to the 2nd and 3rd generations? If my grandmother witnessed mass murder under very specific political conditions, don’t you think this would affect her just as much as famine? And why wouldn’t this be passed along in some kind of a memory, be it physical or psychological.
   Think of those grandchildren fruit flies, the ones born with spikes all over their bodies. They must have also had some inner disposition that corresponded to their spikes. Do you really believe that those grand-children flies were like, « ignore my spikes, they mean nothing. »  When we talk about humans we say psychology and inner experience. When we talk about animals we call it behavior and instinct. Yet animals do have an inner life. Do you say that only humans have an inner life? How absurd is that. Anyone who has compared the hornet to the bumblebee knows that these two creatures have different inner lives. Same with the mouse and the hawk. Have you experienced both? Are you serious that they do not have vastly different inner lives?

   If a generation experiences both famine and totalitarian madness, I say that subsequent generations will have epigenetic markers that speak to both experiences. Both events will be remembered. Which is easier to remember, famine or genocide? I say both are equally remembered. If you say otherwise, where is your data? I have data on both sides. What is happening now around the world is very familiar to me and to others. We have seen this before. Not the health issues, I am referring to the society issues: 

  • surveillance
  • splitting of people into OK and not-OK
  • state control of just about everything
  • censoring anything outside the one narrative
  • vilifying anyone who speaks outside the one narrative
  • pat phrases which substitute for thinking
  • the conviction that if only « those other people » were not here all would be good
  • the cleanliness and contagion fixations

   No, I have not personally seen this all before, but something very deep inside me has seen it all before. I have seen it before because my ancestors have seen it before. I am those 42% of Swedish grandchildren whose insulin response was still expecting a famine. Those 42% were not wrong, they were only primed with the memory of what to do if the same events happened again. My inherited memory is about the state-vs-individual drama always playing out on the surface of the Earth. I am not wrong – I have simply remembered when it happened before. Something is seeking to take control of the individual. This has happened many times before. The US Constitution is an explanation about how to NOT have that happen. Read the Constitution and Bill of Rights and you will see they often spell out the limits of government. The state is expressly limited, because the individual is primary, while the state is secondary. What is happening now around the world is a massive shift in the other direction – making the collective primary.

   So when you ask me to just go along, modify my genes, have my movements and conversations and finances tracked 24×7, all for the benefit of the state, I have a different memory. What is your memory? How did all that go last time?

   Many people fall back upon, « Dr F____ said … », and « The CDC said … » I say, « show me the studies that was based upon. » Most people have not read the studies. I have. And many times Dr F and the CDC are suggesting things that are VERY different from what the medical studies have found. Abdicating your opinion to authority is anti-scientific. Yup. ‘fraid so. This is one of the battles Science fought against the Church. Some have said this is THE battle of science against the church. Authority means bumpkis. Many cannot imagine that in such a time as this our leaders would be giving us bad advice. Lack of imagination is not a scientific argument.

   I cannot personally verify every drug and treatment that comes down the pipeline, but when it comes to modifying my genes and the genes of my children, I am going to read a few studies, read a few patents, read a few corporate reports to see who is going to profit from these genetic modification therapies. How could you look me in the eye and say you should not also do that?

References

[1] this is maddening. I cannot find the studies. I gave a whole talk on this 15 years ago. 

[2] – [6] follow the links 

Posted 14th August by Michael Clarage

Les géographies du génocide pharmaceutique – par Toby Rogers.

Autre article de Toby Rogers, dont la deuxième partie est consacrée au Dr Mattias Desmet. J’ai déjà publié (ici et ici) ce que mon compatriote décrypte des événements actuels, ce sera donc une redite pour ceux qui l’ont déjà lu. J’ai laissé cette partie de l’article pour les autres.

Dans la première partie, Toby Rogers part du postulat que l’opération en cours est le fait de Big Pharma. Il en décrit très bien la mécanique mais n’en évoque pas du tout les commanditaires. Il faudra donc faire le travail de relier soi-même les points, notamment avec le secteur financier – voir l’interview récente de Ernst Wolff.

A propos de relier les points, on trouve déjà dans ce que j’ai publié ici quelques ingrédients – médicaux, économiques, politiques, psychologiques et même militaires – pour recomposer la recette du Grand Reset. Comme annoncé précédemment, il en manque encore au moins deux essentiels, que je n’ai abordés que briévement: l’écologique et le spirituel. Les vacances approchent, vous les aurez pour Noël.


Traduction

Les géographies du génocide pharmaceutique

Toby Rogers

9 décembre

J’ai cherché la métaphore ou l’analogie parfaite pour décrire les événements en cours. Mais je me suis rendu compte que, même s’il existe des similitudes avec des périodes historiques antérieures, les événements en cours sont à bien des égards sans précédent. La tâche qui nous attend est donc d’identifier les caractéristiques de ce génocide, son fonctionnement, ses similitudes et ses différences avec le passé, afin de trouver les leviers permettant de renverser le système.

Principes d’orientation

Tout d’abord, quelques principes d’orientation pour guider la conversation :

Les meilleures preuves disponibles suggèrent que le SARS-CoV-2 est un virus chimère à gain de fonction fabriqué par l’homme qui s’est échappé d’un laboratoire d’armes biologiques. Des chercheurs américains et chinois spécialisés dans les armes biologiques sont impliqués.

Les vaccins contre les coronavirus n’empêchent pas l’infection, la transmission ou les conséquences délétères pour la santé, y compris la mort. Après près de 500 millions de doses aux États-Unis, la mortalité toutes causes confondues et les décès dus au COVID-19 ont augmenté. Doubler la vaccination, avec trois, quatre, ou une infinité de doses, voire des doses reformulées, n’arrêtera pas la pandémie. Ce virus a toujours été un mauvais candidat pour un vaccin et les ARNm et les vecteurs adénoviraux ne sont ni une grande avancée, ni une panacée.

L’industrie pharmaceutique sait tout ce qui précède. La CIA, la NSA, les NIH et les hauts responsables du Pentagone le savent aussi.

Les idiots utiles du gouvernement ne comprennent pas nécessairement ce qui précède, même si ce sont eux qui exécutent les ordres. Seule une poignée d’élus le comprend.

Si les vaccins causent des dommages en chiffres nets, qu’ils sont déployés dans le monde entier et que chaque échec d’un vaccin ne fait qu’entraîner davantage de vaccinations, alors cette situation doit être considérée comme un génocide.

Fauci, la FDA, les CDC, les NIH et l’AMA bloquent tous l’accès à des traitements sûrs et efficaces. C’est un crime contre l’humanité et une preuve évidente d’intention génocidaire. Toutes les études relatives à tous les traitements en vente libre sont répertoriées (ici).

L’industrie pharmaceutique a pris le contrôle des médias et du système politique et met en œuvre les politiques antiscientifiques les plus draconiennes depuis le Troisième Reich. Le totalitarisme est la forme de gouvernement préférée de Pharma, qui travaille d’arrache-pied pour créer un système de gouvernance totalitaire mondial sous son contrôle.

Géographie du génocide pharmaceutique

Que savons-nous des contours du génocide de Pharma jusqu’à présent ?

Il s’agit du premier génocide auto-infligé de l’histoire de l’humanité. Oui, les gens à Masada et Jonestown se sont suicidés [NdT. petite erreur classique de l’auteur, il s’agissait en fait de deux « psyops« ] plutôt que de se rendre à un adversaire plus puissant. Mais il s’agissait de groupes beaucoup plus petits (moins de 1.000 personnes dans chaque cas). Il y a aujourd’hui des éléments de comportement sectaire, mais les personnes qui participent joyeusement à leur propre disparition ne se considèrent pas comme possédées par une ferveur idéologique. Certes, les accusés du procès-spectacle de Moscou ont participé à leurs propres confessions scénarisées, mais cela concernait moins de 100 personnes et faisait probablement partie d’un accord visant à épargner l’exécution de leurs familles. Ce qui rend ce génocide unique et sans précédent, c’est la participation enthousiaste des victimes elles-mêmes.

C’est le premier génocide mondial simultané. Les génocides précédents étaient dirigés du centre (Europe et États-Unis) vers la périphérie (Afrique, Amérique latine et Asie). Puis, au XXe siècle, les génocides étaient dirigés vers des groupes ciblés à l’intérieur d’un pays – les Juifs, les LGBT [NdT. re-petite erreur, l’appellation est très récente et englobe les trans, qui n’existaient pas à l’époque], les communistes, les Tsiganes et les Roms en Allemagne; et les Juifs et les adversaires politiques en Union Soviétique. Ce génocide est inhabituel parce que nous assistons à l’autodestruction volontaire de la bourgeoisie dans le monde développé.

C’est le premier exemple de totalitarisme sans nationalisme. Le totalitarisme et le nationalisme ont toujours fait bon ménage – l’Allemagne, l’Union Soviétique, la Chine, le Cambodge et la Corée du Nord en sont quelques exemples. Mais les États-nations n’existent plus (sauf en tant que récit fantaisiste destiné à distraire les gueux). Fauci a développé cette arme biologique en collaboration avec les Chinois, censément notre plus grand adversaire militaire. Les forces du totalitarisme ne sont pas confinées à un pays en particulier, elles résident en fait dans chaque pays. Ce sont les élites contre tous les autres, dans le monde entier, simultanément. En l’absence d’États-nations, il est difficile de savoir vers qui se tourner pour chercher des alliés puissants susceptibles de contrer l’industrie pharmaceutique.

Cette fois, le génocide est privatisé – dirigé par des consultants en gestion et des entrepreneurs privés. Ce n’est donc pas exactement le modèle fasciste classique où l’État et le secteur privé se comportent comme un seul homme. C’est plutôt le secteur corporatif qui tient le haut du pavé et qui dirige l’État comme une marionnette.

Cette fois, le génocide est monétisé. L’industrie pharmaceutique vous extorquera jusqu’au dernier dollar, à vous et à votre famille, avant de vous laisser mourir. Les nazis ont installé des usines de munitions et de caoutchouc dans les camps de concentration afin de tirer parti du travail des esclaves. Mais l’objectif de Pharma dans ce génocide est de drainer la richesse de chaque personne du monde développé, et ce sans qu’elle ait à quitter son domicile.

Cette fois, le génocide est décentralisé. Les confinements transforment chaque domicile en un mini ghetto de facto. Certes, les Australiens ont mis en place des camps d’internement. Mais ils sont chers et hautement visibles – donc difficiles à appliquer à l’échelle d’une population entière. Je doute qu’il y ait des trains cette fois-ci. Les fascistes vont plutôt faire en sorte que les gens se rendent en voiture dans des centres d’empoisonnement décentralisés.

Cette fois, le génocide sera lent. Les fascistes ont appris leur leçon après la Seconde Guerre mondiale et ne se battront plus jamais sur deux fronts. En lieu et place, il semble que l’industrie pharmaceutique soit satisfaite d’augmenter la mortalité toutes causes confondues de 5% à 15% chaque année et de maintenir cette tendance pendant des décennies jusqu’à ce qu’elle atteigne son objectif de contrôle total d’une population beaucoup plus réduite.

Cette fois, le génocide est silencieux. Il n’y aura pas de parades militaires, pas de soldats dans les rues, et pas de guerre visible s’ils peuvent l’éviter. La vie semblera normale et sous cette surface placide, les gens mourront à un rythme accéléré (c’est déjà le cas).

Formation de masses

Dans les années 1950 et 1960, le médecin néerlandais Joost Meerloo a réalisé un travail extraordinaire sur les origines du totalitarisme. Beaucoup d’entre vous ont déjà visionné cette brillante vidéo de vingt minutes de l’Académie des Idées,  » Psychose de masse : comment une population entière devient mentalement malade « , qui résume certains des travaux de Meerloo:

Mattias Desmet, Professeur de Psychologie Clinique à l’Université de Gand, produit l’un des meilleurs travaux sur la montée actuelle du totalitarisme. Le Dr Desmet étudie ce que l’on appelle la « formation de masses », c’est-à-dire les conditions nécessaires pour générer des illusions collectives et une participation volontaire aux systèmes totalitaires. Il fournit un bon résumé de ses réflexions dans les quinze premières minutes de cette vidéo:

Le Dr Desmet soutient que « la formation de masses est un phénomène spécifique qui émerge dès lors que certaines conditions sont réunies » :

Ces conditions sont :

  1. Un manque de liens sociaux ;
  2. Un manque de sens ;
  3. Une anxiété ambiante (qui n’est liée à aucune représentation mentale) ; et
  4. La frustration et l’agressivité ambiantes.

(Il est évident que notre société moderne réunissait toutes ces conditions avant le COVID).

Puis il affirme qu' »un récit est diffusé par les médias de masse qui concentre l’anxiété et l’agressivité sur un certain objet » (dans ce cas, un virus).

« Lorsque les gens prennent part à la stratégie visant à traiter l’objet de l’anxiété, un nouveau type de lien social et un nouveau type de construction de sens émergent. » Desmet désigne ainsi un « nouveau type de solidarité ».

Ce nouveau récit invente un combat héroïque contre l’objet de l’anxiété, ce qui conduit à une « ivresse mentale de la connexité » et à des sentiments (apaisants) d’ordre et de contrôle.

Plus le récit est absurde, plus il fonctionne comme un rituel, car il montre que les participants appartiennent à un groupe.

Et grâce à ce processus, les gens en viennent à participer, à soutenir et à s’identifier aux systèmes totalitaires.

Je trouve cette analyse du Dr Desmet brillante et elle explique une grande partie de ce que nous vivons actuellement.

Voici le problème que cela me pose. Le journaliste demande au Dr. Desmet « Que peut-on faire? » Et il répond que les systèmes totalitaires dépassent toujours leurs limites et s’autodétruisent, donc implicitement, nous devons juste rester en retrait, survivre et attendre que ça se produise.

Il y a là un fond de vérité, mais ça laisse de côté beaucoup de choses. Bien sûr, les systèmes totalitaires sont insoutenables à long terme. Mais des millions de personnes meurent dans l’intervalle.

En outre, les nazis ne se sont pas autodétruits – l’armée américaine, l’armée de l’air britannique et l’armée russe ont détruit les nazis au prix de millions de vies.

Il a fallu 80 ans à l’URSS pour « s’autodétruire » + une opposition massive très sophistiquée qui a développé ses compétences pendant des décennies.

La Corée du Nord ne s’est toujours pas autodétruite.

Et la Chine s’est transformée en un État capitaliste totalitaire moderne que de nombreux barons de la technologie semblent vouloir exporter dans le monde entier.

Je pense que l’antidote doit correspondre aux quatre conditions que Desmet décrit au début. Notre alternative doit être :

  1. Plus de connectivité sociale ;
  2. Plus de création de sens (par la spiritualité, le travail honnête, le temps passé avec la famille et les amis, et l’expérience de la nature) ;
  3. Identifier correctement la source de notre anxiété comme étant notre culture de la précipitation et aider les gens à emprunter la rampe de sortie vers une économie parallèle ; et
  4. Identifier correctement la source de notre frustration et de notre agressivité comme étant le système prédateur du capitalisme monopolistique et aider les gens à emprunter la rampe de sortie vers une économie parallèle basée sur le respect mutuel.

Une dernière pensée pour l’instant… ce que la pandémie m’a révélé, c’est que la tendance au totalitarisme fait partie de la condition humaine. Adam Curtis, dans sa série documentaire en trois parties intitulée The Living Dead, affirme que le monde a tiré les mauvaises leçons des procès de Nuremberg. Je pense que Curtis a raison lorsqu’il affirme que c’était une erreur de dire que seuls les nazis étaient mauvais – la leçon de la Seconde Guerre mondiale aurait plutôt dû être que l’ombre du mal réside dans le cœur de tous les hommes.

C’est donc à ça que nous sommes confrontés. Ça donne à réfléchir. Mais je pense que la cartographie précise de ce que nous combattons est essentielle pour construire la résistance et travailler au démantèlement du régime génocidaire de Pharma.

Bénédictions à tous les guerriers. 🙏✊


Texte original

The geographies of the Pharma genocide

Toby Rogers

Dec 9

I’ve been searching for the perfect metaphor or analogy to describe what’s going on. But then I realized that while there are some similarities to prior historical periods, in many ways what’s happening now is unprecedented. So the task before us is to identify the features of this genocide, how it works, and how it’s similar to or different from the past — so that we can look for points of leverage to overthrow the system.

This is the first simultaneous global genocide. Prior genocides were directed from the core (Europe and the United States) to the periphery (Africa, Latin America, and Asia). Then in the 20th century, genocides were directed toward targeted groups within a country — Jews, LGBT, communists, Gypsies, and Roma in Germany; and Jews and political adversaries in the Soviet Union. This genocide is unusual because we are witnessing the bourgeoisie across the developed world willingly destroying itself.

This is the first example of totalitarianism without nationalism. Totalitarianism and nationalism have always gone hand in hand — Germany, the Soviet Union, China, Cambodia, and North Korea are some examples. But nation states do not exist anymore (except as a fanciful narrative to distract the peasants). Fauci developed this bioweapon in collaboration with the Chinese, supposedly our biggest military adversary. The forces of totalitarianism are not confined to any one particular country, rather they reside within every country. This is the elites vs. everyone else, across the whole world, simultaneously. In the absence of nation states it’s difficult to know where to turn to look for powerful allies to push back against Pharma.

The genocide this time is privatized — directed by management consultants and private contractors. So it is not exactly the classic fascist model of the state and the corporate sector behaving as one. Rather the corporate sector has the upper hand and is directing the state like a marionette.

The genocide this time is monetized. Pharma will squeeze every last dollar from you and your family before letting you expire. The Nazis stationed munitions and rubber factories at concentration camps to make use of slave labor. But Pharma’s goal in this genocide is to drain the wealth from every person in the developed world, from the comfort of your own home.

The genocide this time is decentralized. Lockdowns turn your house into a mini de facto ghetto. Yes the Australians have internment camps. But they are expensive and highly visible — thus difficult to scale up to a whole population. I doubt there will be trains this time. Rather the fascists will get people to drive themselves to decentralizing poisoning centers.

The genocide this time is slow. The fascists learned their lesson after World War II and will never fight a two front war again. Instead it seems that Pharma is happy to increase all cause mortality by 5% to 15% every year and keep it going for decades until they reach their goal of total control over a much smaller population.

The genocide this time is silent. There will be no military parades, no soldiers in the streets, and no visible war if they can help it. Life will look normal and underneath the placid surface people will die at an accelerated rate (this is already happening).

Mass Formation

In the 1950s and 1960s Dutch doctor Joost Meerloo did extraordinary work on the origins of totalitarianism. Many of you have seen this brilliant twenty-minute Academy of Ideas video, “Mass Psychosis: How an entire population becomes mentally ill” that summarizes some of Meerloo’s work:

Mattias Desmet, Professor of Clinical Psychology at Ghent University is doing some of the best work on the current rise of totalitarianism. Dr. Desmet studies what’s called “Mass Formation” — the conditions that produce collective delusions and willing participation in totalitarian systems. He provides a good summary of his views in the first fifteen minutes of this video:

Dr. Desmet argues that “mass formation is a specific phenomenon that emerges if certain conditions are met”:

The conditions are:

  1. A lack of social connectedness;
  2. A lack of meaning;
  3. Free-floating anxiety (that is unconnected to any mental representation); and
  4. Free-floating frustration and aggression.

(Obviously our modern society met all of these conditions prior to COVID.)

And then he argues that “a narrative is distributed via mass media that focuses anxiety and aggression on a certain object” (in this case a virus).

“When people start to participate in the strategy to deal with the object of anxiety a new kind of social bond and a new kind of meaning-making emerges.” Desmet calls it a “new kind of solidarity.”

This new narrative creates a heroic battle with the object of anxiety which leads to a “mental intoxication of connectedness” and (calming) feelings of order and control.

The more absurd the narrative the better it functions as a ritual because it shows that the participants belong to a group.

And through this process, people come to participate in, support, and identify with totalitarian systems.

I think Dr. Desmet’s analysis is brilliant and it explains so much of what we are experiencing right now.

Here’s the problem I have. The interviewer asked Dr. Desmet what “what can be done?” And he answers that totalitarian systems always overreach and destroy themselves, so by implication we just have to stand back, survive, and wait for that to happen.

That has a kernel of truth but it leaves out a lot. Sure, totalitarian systems are unsustainable in the long term. But millions of people die in the meantime.

Furthermore, the Nazis did not destroy themselves — the U.S. Army, the British Air Force, and the Russian Army destroyed the Nazis at the cost of millions of lives.

It took the USSR 80 years to “destroy itself” + a massive very sophisticated opposition that developed their skills over decades.

North Korea still has not destroyed itself.

And China has morphed into a modern capitalist totalitarian state that many tech robber barons seem to want to export to the whole world.

I think the antidote needs to match the four conditions that Desmet describes in the beginning. Our alternative must be:

  1. More social connectedness;
  2. More meaning-making (through spirituality, honest work, time with family & friends, and experiencing nature);
  3. Properly identifying the source of our anxiety as our hurry up culture and helping people take the off-ramp to a parallel economy; and
  4. Properly identifying the source of our frustration and aggression as the predatory system of monopoly capitalism and helping people take the off-ramp into a parallel economy based on mutual respect.

One last thought for now… what the pandemic has revealed to me is that the tendency toward totalitarianism is part of the human condition. Adam Curtis in his three-part documentary series The Living Dead argues that the world drew the wrong lessons from the Nuremberg trials. I think Curtis is correct when he asserts that it was a mistake to argue that the Nazis were uniquely evil — rather the lesson of World War II should have been that the shadow of evil resides in the hearts of all men.

So that’s what we’re up against. It’s sobering af. But I think a clear map of what we are dealing with is essential as we build the resistance and work to dismantle the genocidal Pharma regime.

Blessings to all of the warriors. 🙏✊

Reiser.

Voici un scan (mal fait) d’une double planche de Jean-Marc Reiser, extraites du recueil « Vive les vacances » publié en 1982. La planche a probablement été publiée un peu plus tôt, ce qui nous fait donc quarante ans.

Outre le fait qu’il dessinait les femmes comme personne, Reiser était un type prodigieusement intelligent. Il a montré dans son oeuvre dessinée une lucidité sans équivalent, avant ou après lui. Il s’intéressait aussi à l’énergie solaire et beaucoup de ses idées étaient assez réalistes pour changer la face du monde, si on l’avait un peu mieux écouté – mais comme je l’ai déjà expliqué, ça ne sert à rien d’être trop compétent dans ce monde de médiocrité. On voudra bien vous écouter un peu, trouver ça intéressant ou amusant, et puis on fera comme d’habitude. Il y a des intérêts en jeu.

Reiser n’était pas le seul esprit brillant issu de cette époque. Je me souviens aussi de Romain Bouteille, qui nous a quittés cette année, de son courage et son intégrité intellectuelle qui faisaient tache dans une France un peu trop douillettement sûre de ses certitudes. Et de Coluche. Et de Gébé et de son An 1, il y a cinquante ans – « On arrête tout et on réfléchit », si ça vous rappelle quelque chose. Cinquante ans plus tard, à force de ne pas arrêter et de ne pas réfléchir, quelqu’un le fait à notre place. Quand les meilleurs intellectuels du pays sont ses clowns, il est temps de se poser des questions. Du côté de l’humour bourgeois, vous pouvez aussi aller voir Raymond Devos, qui parlait déjà très bien de la catastrophe.

Mes fidèles lecteurs savent que je ne suis ni un vieux soixante-huitard ni un anarchiste, et encore moins un révolutionnaire. Je me fous complètement des doctrines. La doctrine ne fait pas l’homme. Elle en fait même souvent un assassin. Je regarde l’Histoire, récente ou ancienne, pour voir qui s’en sort mieux en tant qu’homme. Reiser y a gagné sa place.

Lisez attentivement « La pétanque dans la poussière ». Il vous y explique de façon cinglante ce qu’une clique de criminels sans états d’âme tente aujourd’hui de vous vendre comme un Grand Reset. Tout y était déjà.

Il y a quarante ans.

La suite des événements – par Chris McIntosh.

Note : j’ai finalement traduit ce long rapport de Chris McIntosh. J’ai un peu traîné pour le faire – presque un an!

Ok, j’ai honte.

Je l’avais trouvé en janvier 2021 mais il date d’août 2020 donc de bien avant les élections présidentielles américaines de novembre 2020.

Son point de vue est celui d’un conseiller en investissement. J’ai aussi publié sur ce blog quelques articles de Catherine Austin-Fitts, également conseillère en investissement et anciennement membre du gouvernement américain. Parce que le boulot des conseillers en investissement est de saisir les tendances sociétales et de faire des prévisions sur leurs développement, il est très instructif de les écouter.

Les prévisions de Chris McIntosh étaient claires, précises et surtout justes : elles sont en train de se réaliser très précisément l’une après l’autre – en pire, pour certaines. Ce qui donne à mon avis une force supplémentaire à son analyse et un intérêt à la lire même plus d’un an plus tard. Vous pouvez aussi lire un autre article de Chris ici, que j’avais publié en janvier de cette année.

J’en profite pour le remercier vivement de m’avoir donné accès au document original et pour tout son travail, évidemment.

Bonne lecture.

Source.


La suite des événements

LE TEMPS PRESSE

Le capital économique, social et politique est en pleine mutation. La vitesse de cette transition a pu s’accélére grâce aux verrouillages et à la révolution culturelle néo-marxiste radicale woke [NdT. Le mot woke est un terme apparu durant les années 2010 aux États-Unis, pour décrire un état d’esprit militant et combatif en faveur de la protection des minorités et contre le racisme. Il dérive du verbe wake (« réveiller »), pour décrire un état d’éveil face à l’injustice – Wikipedia] qui se déroule actuellement.

Dans le présent rapport spécial, nous nous tournerons vers l’Histoire pour mieux comprendre où nous nous situons actuellement, quels dangers nous courons et quelles en seront les conséquences pour notre bien-être physique et, naturellement, pour notre capital.

Je mentionne ici de nombreux liens vers des articles et des vidéos et je vous encourage à faire de ce rapport un point de référence. N’hésitez pas à le lire en plusieurs fois si ça vous convient mieux, mais idéalement consultez toutes ces références, même si ça doit vous prendre quelques jours ou quelques semaines en fonction de votre temps disponible. Je pense que nous vivons un moment d’une telle importance qu’il est absolument essentiel d’en comprendre le plus d’éléments possible. Eu égard à ce fait, vous êtes libre de partager ce rapport avec tous vos proches. Avant de rejeter quoi que ce soit de ce rapport, je vous exhorte à respirer un bon coup et à simplement considérer les preuves présentées, puis à en évaluer les probabilités. Si je me trompe, il n’y aura aucun souci à se faire ni aucun tort subi. Mais si je n’ai même qu’à moitié raison, toutes les actions que vous pourriez entreprendre en conséquence pourraient favorablement changer le cours de votre vie, littéralement.

En avant…

Il existe actuellement deux types de personnes dans le monde.

  1. Ceux qui s’inquiètent de ce qui se passe, et
  2. Ceux qui n’ont pas lu ou ne comprennent pas l’Histoire.

J’ai remarqué que mes collègues de l’espace financier, les gestionnaires de fonds, les analystes et compagnie, sont restés silencieux sur les troubles qui agitent le monde occidental. Ils n’y ont prêté attention que dans la mesure où ils ont exprimé leur opinion sur ce que les banques centrales peuvent ou ne peuvent pas faire, ou pour discuter de l’impact qu’auront les émeutes et les pillages sur l’économie tout en préférant «jouer la sécurité» et s’abstenir de parler des tendances sous-jacentes.

Ces tendances sont malheureusement de plus en plus taboues. On en discute à ses risques et périls. On risque d’être déplateformé, humilié et vilipendé. C’est la nouvelle religion du «woke». Elle est de nature marxiste et arrive plus vite qu’on l’imagine.

Un exemple anecdotique. Un de mes collègues, que j’apprécie beaucoup et qui n’a à coeur que mon intérêt, l’a résumé. « Chris, t’aventurer là-dedans ne mérite pas de sacrifier ta carrière, ni l’entreprise que tu as créée, cantonne-toi juste au côté financier, ne prends pas le risque de te lancer dans ce genre de trucs.« 

Et ça m’a fait réfléchir. À aucun autre moment de ma carrière n’ai-je entendu quelqu’un suggérer que dans le cadre d’une analyse de l’environnement macroéconomique mondial, il serait sage de négliger et d’ignorer ce qui se passe ici et maintenant. L’investissement macroéconomique a toujours compté un puissant aspect politique. Parfois, il est plutôt bénin et d’autres fois, il est la SEULE chose qui compte. Il semble totalement absurde en ce moment, où c’est tellement important, de fermer les yeux et de faire comme si ce n’était pas en train de se produire… et pourtant c’est exactement ce que fait toute la communauté financière… et bien d’autres. Je sais pourquoi… au fond, c’est ce que nous faisons tous.

Le silence qui règne ne se limite pas au secteur de la gestion d’actifs et des services financiers. Le monde universitaire et le monde de l’entreprise sont tous réduits au silence par une autocensure endémique. C’est le reflet fidèle de la situation actuelle de la société occidentale dans son ensemble. Trop peur de parler de crainte de perdre nos emplois, de voir nos carrières détruites, nos entreprises et nos personnes interdites sur les plateformes de médias sociaux, mises à l’index du monde des affaires et de voir nos vies ruinées simplement pour avoir déclaré des choses qui, il y a dix ans, auraient été jugées évidentes, et n’auraient suscité aucun intérêt, et bien qu’elles soient manifestement toujours vraies, c’est la vérité qui n’a plus d’importance car le troupeau furieux ne veut pas la vérité mais seulement le dogme du woke.

Je traiterai dans le présent rapport de cette guerre culturelle, de son probable développement et de ses ramifications économiques et sociales, puis nous examinerons les endroits du monde encore éclairés afin de nous permettre de nous positionner en conséquence. Mais le temps presse et les décisions prises aujourd’hui seront, je crois, parmi les plus importantes de notre vie.

La civilisation occidentale est engagée dans une guerre culturelle. Les enjeux sont extraordinairement élevés et si ceux qui prônent les valeurs de la démocratie libérale continuent de céder du terrain aux récits postmodernistes et radicaux de gauche, alors les libertés fondamentales, déjà dangereusement érodées, disparaîtront – et rapidement. Le tissu social de la société se déchire et les ramifications sont profondes.

En tant que gestionnaire d’actifs axé sur la macro et professionnel de l’investissement qui, certes, se fout complètement de ce que les autres pensent, l’idée que nous, chez Insider, ou dans notre société de gestion d’actifs Glenorchy Capital, devrions fermer les yeux sur l’éléphant dans la pièce – tout simplement parce que c’est source de litige – serait à la fois une abdication absolue de nos devoirs envers vous, nos clients, et serait moralement et éthiquement inacceptable. Je refuse de le faire.

Maintenant, ceci étant dit, permettez-moi de vous poser quelques questions.

  • Lorsque les Bolchéviques ont pris le pouvoir en 1917, était-ce un événement économique qui méritait d’être compris?
  • Lorsque le «Grand bond en avant» et la révolution culturelle qui a suivi ont commencé en 1966, était-ce un important événement économique mondial qui méritait d’être compris?
  • Cela aurait-il valu la peine d’identifier à l’avance le danger des Khmers Rouges de Pol Pot qui ont mené l’un des pires mouvements folie génocidaire dans leur détermination à l’édification sociale d’une société sans classes?
  • La Bulgarie, la Roumanie, la Yougoslavie, le Mozambique et tant d’autres… aurait-il été intéressant de voir les risques venir?

Bon Dieu, quelle question évidente, Chris. Oui, je sais!

LES CYCLES HISTORIQUES – SOUVENT MAL IDENTIFIÉS

Pourquoi les gens n’ont-ils pas vu venir la Première ou la Deuxième Guerre Mondiale?

Pourquoi tant de millions de gens n’ont-ils pas vu venir les Bolchéviques, la Révolution Culturelle de Mao ou la campagne meurtrière de Pol Pot?

Les réponses sont en partie dues au fait que les humains sont affligés :

  • d’un manque de connaissance de l’Histoire
  • de l’idée que nous savons des choses que nos ancêtres ignoraient. Par exemple, certains diront… «Oh si j’avais été allemand en 1940, j’aurais vu Hitler arriver et je me serais tiré.» Ah bon? Non, on dit ça parce qu’on connaît aujourd’hui l’issue et le vainqueur.
  • de l’adoption d’idéaux mal compris par ceux qui les adoptent. Tout comme un jeune adolescent peut être mené à prendre de la drogue lors d’une fête où les dangers de la drogue ne sont pas encore apparents, les idéaux marxistes sont également présentés en tant qu’idée utopique. Ils ne sont pas compris ou vus pour ce qu’ils sont réellement – meurtriers. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard et que la main de fer du contrôle les étrangle.

Nous imaginons que cela n’arrivera plus dans le futur, ni de notre vivant. Ce qui se produit régulièrement (comme les saisons) est assez facile à comprendre. Les cycles économiques sont faciles à comprendre. Tous les adultes en ont traversé donc ils sont indentifiables. Le cycles du crédit – qui durent environ 30 ans – sont plus difficiles à comprendre, car leur fréquence est bien moindre. Par conséquent, le supercycle de la dette à long terme surprend toujours les gens, car personne en vie à l’époque ne s’en souvient.

Pensée marxiste

On trouve dans l’idéologie marxiste un thème qui revient de façon récurrente. Les marxistes croient que le monde n’est pas constitué d’employeurs et d’employés, pas d’une personne faisant volontairement du commerce avec une autre, ou d’un collectif (comme une entreprise) faisant du commerce avec un autre, mais d’un oppresseur et d’un opprimé. Il n’y a pas de relation gagnant-gagnant, seulement une oppression avec un résultat binaire en fonction de quel côté de la transaction chaque partie se trouve. Le marxisme fait exactement le contraire de ce sur quoi les démocraties occidentales ont été construites. Il rend le collectif plus important que l’individu.

Ça peut sembler anodin. Ça ne l’est pas.

Lorsque l’individu est priorisé, l’individu a la capacité de former des groupes et d’entrer et de quitter n’importe quel groupe sans perdre ses droits personnels. Lorsque le groupe est la forme supérieure, alors on peut infliger les choses les plus inimaginables à l’individu… au nom du groupe. Toujours au nom du groupe.

C’est une manière nihiliste de voir l’Humanité, à l’origine de beaucoup des pires atrocités et entreprises génocidaires jamais commises.

C’est malheureusement ce qui arrive ici aujourd’hui. De cela, j’ai mis en garde depuis plusieurs années, mais pour être honnête, je pensais que nous aurions beaucoup plus de temps devant nous, et j’avais nourri l’espoir que nous entrerions simplement dans une sorte de lente agonie, où le socialisme finirait par succomber d’un krach obligataire et d’une évaporation de toutes les politiques sociales existantes. Douloureux oui, mais nécessaire. Mais pas quelque chose qui finirait dans le chaos, la tyrannie et le meurtre. Ce que nous voyons maintenant devenir réalité dépasse mes pires craintes.

Les fanatiques sectaires sont parmi nous depuis un certain temps… grandissant en puissance, en véhémence, en intolérance et en insistance. Ils ont pris de nombreuses initiatives sous leur aile. Il s’agit notamment du changement climatique, de l’éducation, du NHS, des droits des homosexuels, des droits des trans, de l’Union Européenne, des frontières ouvertes, du multiculturalisme, du mouvement ESG et maintenant des mouvements ANTIFA et Black Lives Matter.

Plus récemment, le coronavirus et les verrouillages sont devenus sacro-saints. Du moins jusqu’à ce que les émeutes contre le «racisme systémique» deviennent plus importantes. L’hypocrisie est époustouflante et éhontée. Vous aurez noté dans tout ce qui précède que le groupe est proclamé comme plus important que l’individu.

Prenez 12 minutes pour écouter la description la plus éloquente que j’ai trouvée de ce à quoi nous sommes confrontés. Professeur Jordan Peterson.

BLM

Le mouvement Black Lives Matter ne concerne PAS la vie des Noirs. Black Lives Matter est un mouvement révolutionnaire marxiste visant à transformer les États-Unis en une dystopie communiste.

BLM déclare vouloir abolir le noyau familial, l’hétéronormativité, la police, les prisons et le capitalisme lui-même. Les dirigeants du BLM ont menacé de «brûler le système» si leurs demandes ne sont pas satisfaites. Ils entraînent également ouvertement des milices. BLM et les groupes qui lui sont associés demandent un moratoire sur le loyer, les hypothèques et les services publics, et des réparations pour une longue liste de griefs.

Maintenant, avant de considérer que ces guerriers de la justice sociale ne sont qu’un groupe minoritaire aux idées loufoques et sans pouvoir réel, considérez que le Pew Research Center a révélé que plus des deux tiers des Américains soutiennent le mouvement BLM.

Les fondateurs de BLM admettent ouvertement être des idéologues marxistes. Leurs mentors avoués comprennent d’anciens membres du Weather Underground, un groupe terroriste radical de «gauche» qui cherchait à amener une révolution communiste aux États-Unis dans les années 1960 et 1970. Le BLM est ouvertement ami et partisan du dictateur vénézuélien Nicolas Maduro, dont les politiques socialistes ont entraîné une destruction presque totale des libertés civiles et un effondrement économique absolu et total et une pauvreté écrasante pour ses citoyens. Ceux qui ont compris ce qui allait arriver ont fui depuis longtemps, d’autres qui n’imaginaient pas l’étendue de l’enfer à venir, se sont accrochés pour se voir ensuite privés de la possibilité de partir. Après tout, impossible de fuir si on a bloqué les frontières et volé votre patrimoine tout en détruisant votre capacité à gagner votre vie. Cela se fait toujours au nom de la cause/du mouvement… toujours. Rappelez-vous: l’identité de groupe au-dessus de l’identité individuelle.

LA CAMPAGNE DE COLLECTE DE FONDS POLITIQUE LA PLUS RÉUSSIE DE L’HISTOIRE RÉCENTE?

Black Lives Matter a maintenant recueilli plus de 100 millions de dollars en dons, apparemment pour «lutter contre le racisme».

Ceci est le site Web pour les dons BLM: veuillez noter que les dons sont traités par «ActBlue.com». Voici le site Web d’ActBlue.com. Si vous faites défiler vers le bas, vous arriverez aux deux déclarations suivantes:

  • Propulser les candidats démocrates, les comités, les partis, les organisations et les c4 à travers le pays.
  • ActBlue est un outil inestimable non seulement pour le DCCC (c’est-à-dire le Comité de Campagne du Congrès Démocrate), mais pour l’ensemble du parti.

BLM est, de fait, une branche de collecte de fonds pour les Démocrates.

Vous comprendrez maintenant pourquoi les politiciens démocrates sont en faveur à la fois des confinements et des manifestations violentes. À première vue, cela semblerait être une incohérence logique jusqu’à ce qu’on comprenne les flux de capitaux.

Alors, que veut BLM?

Afin de comprendre leurs buts, regardons ce qu’ils déclarent eux-mêmes comme objectifs.

Voici 10 exigences, directement de la chef de BLM, Chanelle Helm. Je vous préviens, ils sont à la fois mal exprimés et mal pensés.

  • Les Blancs, si vous n’avez pas de descendants, léguez votre propriété à une famille noire ou brune. De préférence une qui vit dans la pauvreté générationnelle
  • Les Blancs, si vous héritez d’une propriété que vous avez l’intention de vendre après acceptation, donnez-la à une famille noire ou brune. Vous êtes obligé de gagner cet argent d’une autre manière blanche privilégiée.
  • Si vous êtes un promoteur ou un propriétaire immobilier de logements multifamiliaux, construisez un complexe durable dans un quartier noir ou brun et laissez les Noirs et les Bruns y vivre gratuitement.
  • Les Blancs, si vous pouvez vous permettre de réduire vos effectifs, abandonnez la maison dans laquelle vous vous trouvez à une famille noire ou brune.
  • Les Blancs, si l’une des personnes à qui vous avez l’intention de laisser votre propriété est un connard raciste, changez votre testament et léguez votre propriété à une famille noire ou brune.
  • Les Blancs, re-budgétisez votre budget mensuel afin de faire un don aux fonds noirs pour l’achat de terres.
  • Les Blancs, en particulier les femmes blanches (parce que c’est vot’ spécialité – Jenny la Curieuse et Kathy la Mèle-tout), faites virer un raciste. Vous savez ce qu’ils racontent, putain. Vous êtes complice si vous les ignorez. Faites virer votre patron parce qu’il est aussi raciste.
  • Tout ça devrait être facile, mais tous ces trouillards du Klan, ces Nazis et ces autres blancs à petit pénis retourneront au travail. Faites-les virer. Appelez la police, même s’ils ont que l’air suspect.
  • Si une personne blanche à votre travail ou lorsque vous entrez dans des espaces et que vous entendez une personne blanche louant les actions d’hier, prenez d’abord une photo. Obtenez leur nom et plus d’informations. Découvrez où ils travaillent, bordel – faites-les virer. Mais pour sûr vous les abordez et si au besoin, vous avez des mains – vous vous en servez.
  • Les Blancs vont s’engager à combattre la suprématie blanche où et comme ils peuvent (ça ne veut pas dire se mettre à tricoter, à moins que qu’ils fassent des écharpes pour les enfants noirs et bruns dans le besoin) et à financer des personnes noires et brunes dans leur travail.

Vous remarquerez que, aussi absurdes que soient ces demandes, un nombre effroyable d’entre elles ont déjà été mises en œuvre ou sont en cours de mise en œuvre. En outre, ce type de pensée fait son chemin dans le système éducatif occidental depuis maintenant des décennies. Nous ne devrions pas être surpris de le voir s’étaler en première page.

LA CHUTE DE L’ENSEIGNEMENT

La civilisation occidentale était fondée sur la science. La capacité de tenir une vue ou une thèse et de la tester afin de valider ou d’invalider la thèse.

Le monde démocratique occidental est attaqué par l’extrême gauche et la chose importante à comprendre est que les faits n’ont pas d’importance pour une idéologie.

C’est l’une des raisons pour lesquelles nous voyons des appels à annuler le financement des STEM. STEM étant la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques [science, technology, engineering and mathematics]. Pourquoi? Tout ce qui va à l’encontre de leurs croyances est maudit et attaqué. Quand on tance un enfant irascible, l’enfant ne veut pas – et n’est pas prêt à – découvrir la vérité quelle qu’elle soit.

Ils ne veulent que ce qu’ils veulent.

C’est ainsi que la civilisation occidentale était si puissante, car elle permettait un système par lequel, malgré les préjugés ou les croyances, les idées pouvaient être testées et validées… ou invalidées. Cela a conduit à la plus grande et la plus spectaculaire création de richesse de l’Histoire.

Cette méthode… le processus objectif, fondé sur des preuves et des éléments concrets, entre en conflit avec cette nouvelle religion… et selon ses fidèles, elle doit être abolie en tant que telle.

Lui laisser son rôle de pilier de la raison et de l’autorité reviendrait à laisser cet enfant irascible hurler et à refuser de céder à ses exigences hystériques. Naturellement, cela provoquera un accès de rage. Le problème est le suivant: ce sont des enfants irascibles qui n’ont jamais été autorisés à prendre leurs responsabilités et à grandir. Ils ont été choyés et «protégés» de tout ce qui pourrait les blesser.

Grimper dans les arbres? Non – trop dangereux.

Des gagnants et des perdants dans le sport? Non, non, pas acceptable. Tout le monde reçoit un trophée.

Vous dites quelque chose avec lequel ils ne sont pas d’accord? Non, ça non plus. Vous êtes un monstre.

Ils n’ont pas ce que quelqu’un d’autre a? C’est la faute au sexisme, au racisme ou à un autre «isme». La responsabilité personnelle n’existe pas dans ce pays.

Le problème est que ces enfants occupent désormais des postes de pouvoir. Ce sont des adultes. Pas des personnes matures, n’est-ce-pas… juste des enfants irascibles, indignes, arrogants, nihilistes, vengeurs, dans un corps adulte, et malheureusement pour nous, maintenant en position de pouvoir. C’est un cocktail empoisonné et nous entrons maintenant dans une tempête qui ne se dissipera pas toute seule.

Cela a mis du temps à se mettre en place, l’alerte a été sonnée par de nombreux intellectuels dont moi-même sur le blog gratuit.

Si vous ne l’avez pas encore vu, je vous recommande vivement le documentaire sur Bret Weinstein et l’Université Evergreen. Bret est un biologiste et théoricien de l’évolution qui a été attaqué verbalement et physiquement par la gauche radicale en refusant «d’obéir» aux demandes des étudiants pour la «journée pour les gens de couleur seulement» à l’Université.

Voici Bret qui nous avertit tous, après que l’université Evergreen ait succombé à la nouvelle religion du woke. Il nous prévenait que les problèmes à Evergreen en 2017 ne resteraient PAS cantonnés au campus. Il avait bien sûr raison.

«Il ne s’agit pas de liberté d’expression, et ça ne concerne que de manière indirecte les campus universitaires. Il s’agit d’une rupture dans la logique de base de la civilisation, et elle gagne du terrain. Les campus universitaires peuvent constituer une première ligne de front importante, mais bien sûr, le problème finira par se présenter dans les tribunaux. Il a déjà trouvé sa place dans le secteur de la technologie. Il fera son chemin vers le plus haut niveau du gouvernement si nous ne faisons pas attention, et il met en fait en péril la capacité de la civilisation de continuer à fonctionner. « 
Bret Weinstein, dans la troisième partie du documentaire de Mike Nayna sur Evergreen.


Aux yeux des marxistes, tout ce qui peut être considéré comme un produit ou un fondement de la civilisation occidentale doit être détruit. Rien ne sera épargné, s’ils réussissent.

C’est là que la «culture de l’annulation» [NdT. traduction approximative de « cancel culture »] entre en jeu. Quand on ne parvient pas à gagner la discussion avec des arguments logiques et des preuves, la seule flèche qui reste dans le carquois c’est de crier plus fort que l’opposant et lorsque ça échoue, il reste la violence physique, un peu comme pour l’enfant irascible qui jette ses jouets ou qui casse des objets.

Pour montrer jusqu’où ils vont, en restant dans le milieu universitaire, les mathématiques ont été jugées racistes.

Vous pouvez rire, mais le fait est que c’est vraiment enseigné dans les universités du monde occidental, et aux États-Unis et au Canada en particulier. Il y a maintenant trop d’exemples, je vais donc vous en donner un seul (vous pouvez faire vos propres recherches si vous le souhaitez).

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La science a été remplacée par la pseudo-science. Lorsque les faits et les preuves ne soutiennent pas leur point de vue, ils les falsifient. Et pour ne pas se fatiguer à les falsifier, ils étiquettent simplement ces outils comme racistes, sexistes ou ce genre de connerie tirée par les cheveux.

Le mouvement #DefundSTEM est l’attaque la plus récente et la plus agressive à cet égard. Si vous regardez qui réussit dans les STEM, ce sont majoritairement des Asiatiques. C’est pourquoi nous voyons la débâcle de Harvard contre l’Asie et c’est pourquoi les appels à la lutte contre le racisme ne s’étendent généralement pas aux Asiatiques.

Les Asiatiques, voyez-vous, ne se posent en victimes.

Une fois détruites la raison et la logique, il ne reste plus qu’une idéologie et on ne peut pas plus argumenter avec une idéologie qu’avec un chien. C’est ce qu’ils recherchent.

Il y a quelques semaines, j’ai fortement suggéré de lire un certain nombre de livres de notre liste de lecture recommandée. L’un d’eux est 1984 par George Orwell.

Cette citation particulière du livre est révélatrice.

La liberté est la liberté de dire que deux plus deux font quatre. Si cela est accordé, tout le reste suit.

Comme l’a fait remarquer l’un de vos collègues de Insider et gestionnaire de fonds spéculatifs Lyall Tailor:

«J’attendais le jour où les constructeurs sociaux, qui croient que la vérité objective est une valeur uniquement occidentale, essaieraient d’argumenter que 2 + 2 = 4 est culturel. C’est arrivé.

Si on a deux pommes et qu’on en trouve deux autres, seul un suprémaciste blanc croirait qu’on en a maintenant quatre.

Il est symptomatique du paradigme idéologique bien accepté parmi les universités des «sciences» sociales que la réalité est socialement construite et reflète la culture dominante.

Cette idéologie n’est ni marginale ni sans conséquence. C’est le fondement d’une grande partie de la «formation à la diversité» sur le «racisme systémique» que nous voyons actuellement déployée dans de nombreuses entreprises et institutions. Ils soutiennent que l’individualisme, l’objectivité, etc. sont des valeurs racistes et suprémacistes blanches. »

Bien dit, Lyall.

Ce à quoi nous assistons est le produit de ce que les Universités enseignent depuis des décennies. Que le racisme et le sexisme sont répandus dans tous les domaines de la société, et que la société elle-même est une construction patriarcale masculine blanche oppressive qui asservit les minorités.

C’est une ineptie pseudo-intellectuelle, mais – et c’est le plus important – on ne peut pas argumenter sur ce point.

Les preuves et les faits eux-mêmes ne sont pas autorisés à être présentés parce qu’ils sont, comme les mathématiques, le produit de cette oppression. Ils sont considérés comme des outils utilisés par la classe oppressive pour continuer leur oppression, et en tant que tels, ils doivent être détruits… et non, il ne sert à rien d’essayer de se demander comment diable ils vont construire un pont sans utiliser les mathématiques pour calculer la charge ou tout autre mesure absolument cruciale. C’est futile. Les sentiments priment sur les faits.

Folie? Bien sûr et pas sans rappeler la doctrine à laquelle la Chine maoïste s’est livrée, ou celle du Cambodge de Pol Pot.

Ce qui m’amène à…

L’HUMILIATION – LA CULTURE DE L’ANNULATION

Le professeur, spécialiste du comportement évolutif et auteur Gad Saad a récemment déclaré ce qui suit, qui résume assez bien ma pensée.

«Il semble intenable que dans une société libre, les seules personnes qui peuvent désormais véritablement exprimer leur liberté d’expression soient celles qui seront à jamais au chômage. Si vous êtes actuellement employé par une entité, vous ne pouvez plus exprimer le plus d’opinions BANALES qui soient contraires au récit attendu, car votre employeur peut vous licencier pour vos opinions erronées. Si vous êtes au chômage, mais que vous prévoyez être employé à l’avenir, vous feriez mieux de ne rien dire que certains futurs employeurs pourraient trouver répréhensible. Bien sûr, via l’archéologie du scandale, tout ce que vous auriez pu dire dans le passé peut être déterré et utilisé contre vous. Si vous êtes indépendant, vous ne pouvez pas exprimer d’opinions car si cela va à l’encontre de l’orthodoxie du PC [politiquement correct], vous pourriez être annulé via un boycott de masse.

Par conséquent, il est LITTÉRALEMENT un fait que nous créons un environnement où tout le monde (même les plus courageux d’entre nous) est abattu en silence. Je suis vraiment fatigué. Je perds espoir et cela en dit long car peu de gens ont mon amour tenace pour la liberté et mon optimisme inébranlable.« 

C’est bien sûr une méthode éprouvée des marxistes à travers l’histoire. Si nous regardons la révolution culturelle de la Chine.

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Ou les bolcheviks et les goulags ultérieurs.

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Ou n’importe lequel de la myriade d’autres enfers marxistes, le chemin est le même.

À l’heure actuelle, la culture d’annulation se produit plus rapidement que ce que nous pouvons en suivre. Les étudiants en histoire russe trouveront familier qu’aujourd’hui des accusateurs commencent à apparaître aux côtés des accusés et qu’une pression est exercée sur les accusés pour qu’ils dénoncent les autres. L’histoire se répète.

Le journaliste Mat Taibbi le décrit:

Il est libérateur de le dire après des années à tourner autour du pot, mais la gauche américaine a perdu la raison. C’est devenu une foule lâche de drogués des médias sociaux de la classe supérieure, des Robespierre sur Twitter qui passent de discipline en discipline, incendiant les réputations et les emplois avec une désinvolture à couper le souffle. Les dirigeants de ce nouveau mouvement remplacent les croyances libérales traditionnelles sur la tolérance, la recherche libre et même l’harmonie raciale par des idées si toxiques et si peu attrayantes qu’ils évitent le débat, passant directement à l’humiliation, aux menaces et à l’intimidation. Ils comptent sur la tendance à la culpabilité et à l’auto-flagellation des progressistes américains traditionnels, qui ne se défendront pas et iront volontairement au sacrifice. Ils ont escroqué organisation après organisation pour habiliter des panels à traquer le crime de pensée, et il est maintenant établi que tout peut constituer une infraction, d’un professeur de l’UCLA placé sous enquête pour avoir lu à haute voix la «Lettre d’une prison de Birmingham» de Martin Luther King à un scientifique des données licencié * d’une entreprise de recherche pour avoir retweeté une étude universitaire suggérant que les manifestations non violentes pourraient être plus efficaces politiquement que les violentes!


Vous remarquerez que la terminologie utilisée, telle que « privilège blanc », est extrêmement liée à cette question. Le privilège est un péché. Qui décide de l’existence d’un privilège? La foule, bien sûr. Et les péchés, vous le remarquerez, doivent être repentis. Ainsi, le passage de la diabolisation d’un groupe ethnique à sa dénonciation est rapide, mais l’étape suivante est tout aussi rapide – et c’est ce qui va arriver – et l’histoire indique que cette étape implique une purge.

Le célèbre professeur Steven Pinker, de Harvard, a récemment vu la foule s’abattre sur lui et tenter d’obliger Harvard à le licencier. Son crime? Avoir révélé la preuve que les flics ne tirent pas sur les Noirs de manière disproportionnée. La foule, comme cet enfant irascible, ne peut pas argumenter sur les faits parce qu’ils ne sont pas de son côté, alors elle hurle et se déchaîne. Ils prennent l’homme, pas la balle.

Même lorsque cela est expliqué en utilisant une raison et une logique simples, il est difficile de changer l’esprit endoctriné, comme le montre cette interview entre Dave Rubin et Larry Elder.

Et nous sommes déjà passés du stade où la foule attaque sur la base de quelque chose de dit, de quelque geste ou… et c’est maintenant de plus en plus la tactique… quand rien n’est dit.

Le silence de la part de la classe ciblée n’est pas toléré.

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Il y a maintenant plus de cas d’autocensure que je ne peux en énumérer (et je dois bien finir à un moment donné de mettre ces pensées par écrit pour vous). Nous le savons. Nous faisons tous beaucoup plus attention à qui nous parlons et à ce que nous disons. La liberté se perd. Et nous sommes passés si rapidement à l’étape suivante, qui va au-delà de l’autocensure. Celle où on attend des gens qu’ils dénoncent les autres. Ils sont poussés à le faire.

Et vous savez ce qui se passe ?

Quand les gens sont appelés à passer à l’acte, ils finiront (même s’ils ne le pensent pas) par professer et par s’engager pour la cause, cédant à la pression d’une foule intolérante et violente. Cela prend de l’ampleur, chaque individu ayant trop peur de s’exprimer contre le cauchemar cancéreux d’intolérance qui s’étend. Ils savent quelles en seront les répercussions. En fait, ils regardent autour d’eux tranquillement, en espérant que quelqu’un de plus fort se lèvera et arrêtera cette folie. Mais personne ne le fait… et donc ils commencent à justifier leur action dans leur propre esprit. C’est la seule façon de vivre avec la culpabilité. Une vraie culpabilité, pas une ridicule « culpabilité de classe » d’être blanc, asiatique, intelligent ou issue du fait que des Blancs que vous n’avez jamais connus ont eu des esclaves noirs.

C’est ainsi que les régimes totalitaires prennent le pouvoir. Ouvrez les yeux. Nous sommes en plein dedans en ce moment.

Croyez-moi quand je dis ceci. Ils ne s’arrêteront pas tant qu’ils n’auront pas ce qu’ils veulent… tout ce qu’ils veulent… ou tant qu’ils ne seront pas arrêtés, et j’ai bien peur que cela ne se produise que par la force brutale et écrasante.

Ce qui signifie un bain de sang.

Toute dissidence intellectuelle est combattue par la censure, la persécution via ce qui est maintenant une révolution marxiste sponsorisée par les entreprises. L’histoire indique que la prochaine étape inévitable est bien plus grave.

Le Dr Jordan Peterson (une fois de plus) explique le raisonnement qui permet de passer de la situation actuelle… à l’étape suivante, celle de la violence la plus horrible.

«Quand la victimisation mène au génocide»

Et juste au cas où vous pensez que je dramatise…. La violence générale a bien sûr entraîné des décès, mais ce dont je parle ici, c’est d’une idéologie qui est prête à tuer pour sa cause. Le 5 juillet, une jeune mère de 24 ans (Jessica Whitaker) a été abattue après avoir déclaré aux manifestants du mouvement BLM que « toutes les vies comptent ». Elle n’a jamais dit que les vies des Noirs n’avaient pas d’importance, ni que les vies des Russes ou des Polonais n’avaient pas d’importance, ce qui, bien sûr, devrait être parfaitement raisonnable dans un monde rationnel. Elle a dit que « toutes » les vies comptent, et pour cela elle a été assassinée. Ce ne sera pas la première, ni la dernière.

Voici Illar Omar, membre démocrate du Congrès américain, qui appelle au « démantèlement » de l’économie et des systèmes politiques américains.

En d’autres termes, plus de démocratie, et plus de capitalisme.

Et ainsi de suite, jusqu’au génocide. Considérez une fois de plus ce que les fondateurs de BLM croient ardemment. Yusra Khogali est l’une des fondatrices de BLM au Canada. Elle a récemment déclaré que « les blancs sont des défauts génétiques ».

En 2015, elle a tweeté

«S’il-te-plaît Allah me donne la force de ne pas injurier/tuer ces hommes et ces blancs ici aujourd’hui. S’il-te-plaît.»

Khogali insiste sur le fait que les blancs sont des « défauts génétiques récessifs » qui devraient être « éliminés« , et que « la blancheur n’est pas l’humxnité« , et que « la peau blanche est sous-humxne ». Tout cela, elle l’a affiché dans des messages sur Facebook.

Il est intéressant de noter que tout cela était parfaitement conforme aux directives de Facebook (?).

Que lui est-il arrivé suite à ces odieux appels au génocide des Blancs? Eh bien, le gouvernement canadien lui a décerné le « Young Woman in Leaderships Award » [Prix de la jeune femme leader] en 2018.

Le problème, mes amis, est le suivant :

Vos gouvernements sont des idiots utiles, sans envergure, qui prônent la vertu, qui se détestent eux-mêmes et qui sont aux prises avec quelque chose qu’ils approuvent entièrement ou qu’ils ne comprennent tout simplement pas. Attendre d’eux qu’ils vous défendent et fassent respecter les lois du pays dans lequel vous vivez et qu’ils dirigent est, malheureusement, à ce stade, dangereusement insensé.

Le fait que vous ne puissiez pas imaginer le pire ne change rien aux probabilités, c’est dû au fait que vos expériences de vie collectives sont largement divergentes de ce qui va arriver.

Nous pensons que les 5 à 10 prochaines années seront extraordinairement chaotiques. Nous croyons aussi que nous pouvons faire un paquet d’argent. Nous sommes certainement plus confiants que jamais dans nos allocations, mais, et c’est là le problème, si vous n’êtes pas prêts à vous protéger, vous et votre capital, contre les vols à venir – parce qu’ils viendront tout vous prendre – alors à quoi cela servira-t-il?

ENDOCTRINEMENT ET «REDISTRIBUTION»

J’ai quitté définitivement l’Afrique du Sud il y a maintenant plus de 20 ans pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles était que je pouvais voir de mes propres yeux et que je n’étais pas naïf face à l’Histoire et l’autre était due à une rencontre fortuite. Je m’explique.

En 2003, j’ai rencontré par hasard un gestionnaire d’actifs allemand d’âge moyen lors d’une randonnée sur la montagne de la Table. Il avait au moins deux décennies de plus que moi, avait réussi et était extrêmement généreux de son temps et de ses connaissances. Nous avons passé toute la journée ensemble, puis nous avons dîné le soir-même. Inutile de dire qu’il était très attachant et intelligent. Il m’a dit (et cela ne m’a vraiment frappé que des années plus tard) que si on veut savoir vers quoi une société se dirige le plus probablement, on ne doit pas prêter attention à ce que le système juridique, économique ou social est aujourd’hui. Ceux-ci peuvent tous être modifiés. Ce qu’il faut comprendre, c’est l’esprit du temps dans les universités.

Qu’est-ce qu’on leur enseigne? Que croient-ils?

C’est parce que ces enfants, dans les deux prochaines décennies, seront ceux qui occuperont les postes de pouvoir. Ils dirigeront des entreprises, ils seront les juges, les jurés, la classe politique.

Les démocraties occidentales ont, depuis près de deux décennies, enseigné une idéologie de plus en plus marxiste. Nous payons maintenant le prix de cet endoctrinement cancéreux. De plus, l’histoire montre qu’il est presque impossible de changer leur façon de penser. Cela correspond au 4e tournant de Strauss et Howe.

Les confinements affectent de manière disproportionnée les personnes des classes moyennes et inférieures. Raison pour laquelle les célébrités et les représentants du gouvernement pouvaient se permettre une certaine désinvolture et affirmer: « C’est une bonne chose! Restez chez vous. » Je l’ai d’ailleurs constaté dans mon propre secteur. En tant que gestionnaire de fonds, je n’ai pas vraiment besoin de quitter mon bureau à domicile et c’est aussi le cas pour mes analystes, traders et toute mon équipe. Le travail continue. Pour la plupart des gens, ce n’est pas le cas.

Ce que les confinements ont créé, c’est un fossé encore plus grand entre les riches et les pauvres.

Attendez-vous à ce que cela accélère les demandes de « redistribution des richesses ». « Mangez les riches » deviendra un slogan. Et c’est là que le marxisme devient un tel chant de sirène pour les désenchantés, ce qui m’amène à…

La formation du capital

La donnée essentielle à comprendre du capitalisme est la suivante.

L’un de ses fondements est la liberté d’expression.

Sans la liberté de dire ce qu’on pense, il n’y a pas de liberté de pensée. Le partage des pensées, des opinions, des données et la recherche de la vérité sur leur signification profonde sont essentiels aux relations, au bonheur et à la vie. Imaginez maintenant qu’on ait peur de le faire.

Tout s’arrête.

C’est tellement important que je ne peux pas trop insister sur ce point. Si je le pouvais, je le clamerais debout sur un toit, en agitant les mains et en faisant voler ma salive. Comprenez que cette agression a lieu dans tout le monde occidental. Actuellement, il y a de la richesse… parce qu’elle a été construite, mais la richesse réside, et a toujours résidé, dans l’ingéniosité humaine, ce que nous appelons le capital humain. C’est ce que les marxistes ne comprennent pas. Ils voient les grandes maisons et les voitures… les « choses » et pensent que c’est la richesse. Ce n’est pas le cas. Mais c’est ce dont ils veulent s’emparer.

C’est en fait bien pire que cela. Ils ne se contenteront pas de voler, pas plus que les gardes rouges de Mao ne se sont contentés de détruire les emplois des intellectuels. Ils voulaient au contraire les voir souffrir, saigner et mourir. Alors ils les ont battus à mort.

Considérez la déclaration suivante du député travailliste britannique Naz Shah, par rapport aux gangs de jeunes filles musulmanes au Royaume-Uni, que la police britannique a refusé de poursuivre par crainte d’être taxée de racisme. Les auteurs de ces actes, voyez-vous, étaient des gangs musulmans.

Interrogée sur les enfants blancs violés par des musulmans, elle a répondu qu’ils « doivent se taire pour le bien de la diversité« . Je suis sûr que vous trouvez cela choquant. Moi pas. C’est consternant, mais pas choquant. Il existe différentes sortes de psychopathes. Ce qui est à la fois consternant ET choquant, c’est que presque rien n’a été dit sur cette déclaration scandaleuse. Et les seuls médias prêts à en parler ont été qualifiés de « nazis d’extrême droite » qui diffusent des « discours de haine ». Vous n’avez pas besoin que je vous dise ce qui se passerait si nous supprimions simplement les mots « blanc » et les remplacions par « musulman » ou « noir ». Et pour être clair, nous devrions traiter toutes les personnes de toutes les races de la même manière.

Donc la civilisation occidentale est littéralement en train de se suicider.

Ce que cela signifie, c’est qu’économiquement, la capacité à former du capital, ou du moins l’incitation à former du capital, est littéralement détruite. Non seulement tout s’arrête, mais tout peut même s’inverser… c’est certainement ce qui va se passer lorsque les marxistes commenceront leurs politiques de « redistribution » afin d’établir « l’égalité ».

La redistribution prendra la forme de taxes, de prises de contrôle directes – pensez à l’actionnariat conjoint de votre entreprise avec une coalition de « groupes minoritaires » prenant un certain pourcentage de votre entreprise, au nom de l' »équité ». Vous ne pensez pas que cela va se produire? Vous verrez.

Nous savons qui sont les cibles.

Le Smithsonian Museum le souligne pour nous dans sa couverture de la « blancheur ».

« Puisque les Blancs en Amérique détiennent la majeure partie du pouvoir politique, institutionnel et économique, ils bénéficient d’avantages que les groupes non-blancs n’ont pas. Ces avantages et bénéfices, à des degrés divers, sont connus sous le nom de privilège blanc. Pour de nombreux Blancs, cela peut être difficile à entendre, à comprendre ou à accepter, mais c’est pourtant vrai. Si vous êtes blanc en Amérique, vous avez bénéficié de la couleur de votre peau. »

Donc voilà, directement du Musée national de l’Histoire et de la Culture Afro-américaine.

J’ai pris la liberté de faire une capture d’écran de leur présentation de la « culture blanche ». Quelque chose qui est considéré comme un péché et qui a besoin d’être « réparé ».

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Ces bolcheviks ont l’intention de détruire tout ce qui touche à la civilisation occidentale, et ils le justifieront comme ils le voudront. Sachez que ce n’est pas de la théorie, ce n’est pas un gloubiboulga de conspiration sauvage. C’est ici et ça se passe MAINTENANT!

POINTS À RETENIR ET SOLUTIONS PRATIQUES

Troubles civils

Nous avons parlé du risque croissant de ce phénomène en Occident depuis maintenant plus de deux ans. Nous n’avons jamais pris en compte les blocages COVID dans cette analyse. Faisons-le donc brièvement.

Une grande partie du monde est pratiquement fermée aux affaires, laissant les citoyens à court d’argent, au chômage et à court d’options. Des restrictions continuent d’être mises en place, comme celles auxquelles seuls les Nord-Coréens ont été habitués. Ce n’est qu’une question de temps avant que ces problèmes n’explosent en crimes violents et troubles civils. Il ne s’agit pas d’un problème exclusif aux les États-Unis.

Élections américaines

Si Trump gagne : La gauche va péter les plombs. Avec la montée de la violence et du chaos, Trump invoquera la loi sur l’insurrection et fera intervenir l’armée. Et les gens ne seront pas contre. En fait, ils le demanderont. Pourquoi? Parce qu’ils auront l’impression d’être attaqués. Et ils le seront. Mais ils demanderont et obtiendront… un état policier.

Si Biden gagne : Le pays deviendra marxiste si vite que vous en aurez le vertige. Le revenu de base universel, une nouvelle « initiative verte » qui ignore la science et l’économie et qui plongera le pays dans une profonde spirale de dépression pendant que ceux qui sont au pouvoir poursuivent leurs objectifs en toute ignorance et arrogance malgré les preuves croissantes de leur caractère destructeur.

  • Fermer les principaux centres énergétiques au nom de la « sauvegarde du climat »? Bien sûr, pourquoi pas.
  • Appliquer des règles sur l’embauche de personnes « défavorisées », quelle que soit la nouvelle catégorie qu’ils peuvent imaginer (ce sera tout un commerce de recherche de pots-de-vin)? C’est une bonne idée.
  • Emprisonner quiconque prononce un « discours de haine », notion de plus en plus définie par une foule en délire? Absolument.
  • Taxer ceux qui bénéficient d’un « privilège blanc »? Bien sûr que oui.

Ça a l’air dingue, non? Regardez autour de vous, et dites-moi que j’ai tort. Le niveau de vie descendra en chute libre.

Réparations et autoritarisme

L’idée de la repentance n’est pas affreuse si, par exemple, on a fait quelque chose de mal. Si on a agressé une autre personne, il n’est que juste de régler ce problème. C’est ce que le système judiciaire est censé faire. Je vole vos choux, et je suis obligé de payer une amende et de les rendre… ou une punition de ce genre.

L’idée que quiconque devrait être tenu responsable des actes non seulement de nos ancêtres, mais aussi des ancêtres de personnes avec lesquelles vous partagez la même couleur de peau, est complètement folle.

Si nous punissons quelqu’un pour des choses faites par quelqu’un d’autre – mes ancêtres, vos ancêtres, ont tous commis des actes répréhensibles – nous retournons rapidement au désastre absolu qu’était le Moyen-Âge. C’est vrai pour chaque personne sur cette planète (sans exception). Et pourtant, c’est ce qui est suggéré. Et juste un petit rappel. L’âge des ténèbres a duré 400 ans, ce qui est incroyable. [NdT. en fait non, mais ceci est – littéralement – une autre Histoire. Lisez Fomenko]

Les exemples sont nombreux et n’ont cessé de croître en intensité et en volume. Les appels aux blancs à dédommager des « personnes de couleur ». Ce qui est remarquable, c’est que les « personnes de couleur » n’incluent PAS les Asiatiques. En effet, les Asiatiques sont mis dans le même sac que les Blancs. C’est parce qu’ils n’adhèrent pas au principe de la victimisation comme moyen d’obtenir ce qu’ils veulent. C’est pourquoi ils sont surreprésentés dans les universités et les entreprises. Dans l’ensemble, ils réussissent et sont donc eux-mêmes diabolisés. Vous voyez, reconnaître que les Asiatiques ne bénéficient d’aucun « privilège » alors qu’ils obtiennent de meilleurs résultats que la plupart des autres groupes ethniques, à l’exception peut-être des Juifs, détruit complètement le récit et, au lieu de cela, ils sont diabolisés et perdent leur « couleur » comme par magie.

Et donc, des réparations. Des Blancs en particulier (ce qui inclut les Asiatiques) aux Noirs.

Il y a autre chose au sujet des réparations qui est souvent oublié mais qui est d’une importance cruciale. Les réparations que l’Allemagne a dû payer après avoir perdu la Première Guerre Mondiale ont jeté les bases économiques et politiques de la République de Weimar, qui ont permis au parti Nazi de prendre le pouvoir. Le déclin économique (dans lequel nous sommes à 100% aujourd’hui) a toujours été un ingrédient-clé de la montée de l’autoritarisme.

Si vous possédez de la richesse et que vous êtes « blanc », la foule hurlante et haletante vous qualifiera de « privilégié » et cela suffira pour « redistribuer » votre richesse.

Si vous possédez de la richesse et que vous êtes noir, à terme, vous serez identifié comme un « sympathisant » et ils viendront vous chercher aussi.

De nombreux PDG et célébrités qui prônent la vertu essaient de « devancer » la tendance en signalant qu’ils sont « dans le mouvement ».

Premièrement… ce sont des lâches, et deuxièmement… ça ne marchera pas.

Exemple concret. Deux grandes entreprises britanniques (Lloyds of London et Green King) ont promis de payer des « réparations » pour l’esclavage. Un esclavage mené dans les années 1800. Ces clowns sont tout simplement des idiots utiles. En haut de la liste des idiots utiles se trouve Jeff Bezos qui a soutenu massivement les deux confinements ainsi que Black Lives Matter. Pourquoi ? Eh bien, ces deux mouvements ont fait plus pour annihiler complètement sa concurrence (le commerce de détail) que tout ce dont il aurait pu rêver. Si vous avez le courage de le faire, lisez le Washington Post, dont il est propriétaire, et vous y verrez le parti pris inhérent.

Il y aura probablement une taxe de « rétribution » ou de « réparation ». Si vous n’êtes pas dans le groupe ethnique choisi, vous serez ciblé. Le fait que ce soit insensé et raciste en soi n’aura aucune importance.

Des impôts plus élevés… surtout si vous êtes « blanc ».

Comme mon ami Dylan Grice l’a récemment fait remarquer dans un article « Ça vient ! C’est pour bientôt ! Le MMT (ou quelque chose comme ça) arrive. » [NdT. La théorie monétaire moderne (souvent abréviée TMM, ou en anglais Modern monetary theory) se fonde sur le monopole de la violence de l’État qui lui donne la possibilité de taxer, ainsi que de choisir le moyen de paiement de ses taxes]

« Pour certains (comme moi), la MMT et ses cousins ne sont que les dernières métastases d’une branche de l’économie théorique depuis longtemps dévoyée (c’est-à-dire la macroéconomie). Pour d’autres, c’est la solution évidente pour une économie mondiale qui a désespérément besoin de relance, d’investissements dans les infrastructures publiques, de réduction des inégalités et de pratiquement tout ce qu’un politicien pourrait avoir envie d’ajouter à sa liste de souhaits. Je pense que les « autres » vont gagner. Les roulements de tambour se font plus intenses. Le chant qui l’accompagne, « Donnez une chance à la MMT », finira par être entendu. Changement de régime politique. »

Je pense que Dylan a mis le doigt sur le problème. Le MMT et l’UBI (Universal Basic Income – revenu de base universel) ont le vent en poupe. C’est vrai en Europe occidentale comme aux États-Unis, bien que cela puisse être retardé aux États-Unis en fonction des prochaines élections.

L’UBI est une idée si catastrophiquement mauvaise que je ne sais pas par où commencer. Lorsqu’on enlève aux gens la motivation de se lever le matin et d’aller travailler et donc d’avoir un but dans la vie, on détruit absolument ce qu’est l’être humain. S’attendre à ce que cela se termine de manière positive est au-delà de la stupidité. La destruction économique que cela entraînera est difficile à saisir, sans parler de la destruction du tissu social de la société.

Ce que cela va apporter, ce sont des pénuries, surtout de nourriture. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles nous sommes actuellement optimistes quant à l’agriculture. Voici Mosaic, un excellent proxy pour le secteur.

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Meurtre/génocide

Je ne veux pas être alarmiste et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas mon genre. Cela dit, nous examinons de très près les exemples historiques. Ignorer cette possibilité serait imprudent.

Dans le passé, des personnes ont reçu une balle dans la nuque, ont été enterrées vives dans des fosses communes, gazées et, dans le cas des goulags, mises au travail jusqu’à la mort.

Comment une telle chose serait-elle menée à l’époque moderne?

Je déteste dire cela, mais un vaccin obligatoire accomplirait la tâche très efficacement, surtout s’il est administré par des gens qui ne sont pas conscients et qui croient plutôt faire un travail honnête. [NdT. gardez bien à l’esprit que ce texte a été rédigé plusieurs mois avant le début de la campagne de « vaccination » Covid] Je me rends compte que cela peut sembler farfelu, mais considérez que le Parti Communiste Chinois fait déjà cela avec la population musulmane de Chine.

Plutôt que de les assassiner en masse, il a mis en place un programme de stérilisation obligatoire. Bien entendu, ils ne disent pas aux Ouïgours qu’on leur injecte des médicaments qui les rendront stériles, mais c’est ce qu’ils font. Et c’est extraordinairement efficace.

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Vous pouvez lire ici tout ce qui concerne ce sujet.

L’un des principaux problèmes liés à la perpétration d’un génocide, quelle qu’en soit la forme, réside dans le fait que les victimes courront se mettre à l’abri ou se battront pour leur vie. Il est bien plus facile de les faire marcher de leur plein gré vers l’abattoir. Aujourd’hui, nous disposons d’un ensemble de conditions qui permettraient d’y arriver avec une facilité étonnante. Si les victimes ne sont pas pleinement conscientes de ce qu’elles prennent, elles s’empresseront de prendre quelque chose qui n’est pas ce qu’elles pensent. Il y a des précédents à cela aussi.

« En 1993, l’OMS a annoncé un « vaccin contraceptif » servant au « planning familial ». Les recherches publiées montrent qu’en 1976, les chercheurs de l’OMS avaient conjugué l’anatoxine tétanique (TT) avec la gonadotrophine chorionique humaine (hCG) pour produire un vaccin « contraceptif ». La conjugaison de l’anatoxine tétanique avec l’hCG provoque l’attaque des hormones de grossesse par le système immunitaire. Les résultats attendus sont des avortements chez les femmes déjà enceintes et/ou l’infertilité chez les receveuses non encore fécondées. Des inoculations répétées prolongent l’infertilité. Actuellement, les chercheurs de l’OMS travaillent sur des vaccins anti-fertilité plus puissants qui utilisent l’ADN recombinant. Les publications de l’OMS montrent un objectif à long terme de réduction de la croissance démographique dans les « pays moins développés » instables. En novembre 1993, des publications catholiques ont affirmé qu’un vaccin abortif était utilisé en tant que prophylactique contre le tétanos. En novembre 2014, l’Église Catholique a affirmé qu’un tel programme était en cours au Kenya. Trois laboratoires de biochimie indépendants accrédités par Nairobi ont testé des échantillons provenant de flacons du vaccin antitétanique de l’OMS utilisé en mars 2014 et ont trouvé du hCG là où il ne devrait pas y en avoir. En octobre 2014, 6 flacons supplémentaires ont été obtenus par des médecins catholiques et ont été testés dans 6 laboratoires accrédités. Là encore, de l’hCG a été trouvée dans la moitié des échantillons. Par la suite, le laboratoire AgriQ Quest de Nairobi, dans deux séries d’analyses, a de nouveau trouvé de l’hCG dans les mêmes flacons de vaccin qui avaient été testés positifs précédemment, mais n’a pas trouvé d’hCG dans 52 échantillons supposés par l’OMS être des flacons du vaccin utilisé dans la campagne du Kenya 40 avec les mêmes numéros de lot d’identification que les flacons qui ont été testés positifs pour l’hCG. Étant donné que l’on a trouvé de l’hCG dans au moins la moitié des échantillons de vaccins de l’OMS dont les médecins impliqués dans l’administration des vaccins savent qu’ils ont été utilisés au Kenya, notre opinion est que la campagne « antitétanique » du Kenya a été raisonnablement remise en question par l’Association des Médecins Catholiques du Kenya comme étant une façade pour la réduction de la croissance démographique. »

Pour être franc, le fait même d’écrire sur ce sujet me semble surréaliste et étrange. L’une des raisons pour lesquelles je le fais est que je vous demande de réfléchir à ce que vous avez vu se produire rien que ces derniers mois. Des choses que, si on vous avait dit l’année dernière à la même époque qu’elles se produiraient, vous auriez probablement rejetées en bloc et jugées ridicules.

Que se passera-t-il si vous ne vous conformez pas?

Eh bien, ils vous excluront du système. Essayez d’obtenir un prêt bancaire sans preuve de votre vaccin. Désolé, je ne peux pas vous aider. Essayez d’obtenir une assurance. Désolé, vous représentez un risque pour la santé. Essayez de prendre l’avion. Vous êtes un danger pour les autres passagers, donc pas de voyage pour vous. Essayez de vous déplacer dans un « espace public » et vous serez arrêté pour « mise en danger du public ». Ils ont déjà commencé à le faire avec les masques. Pourquoi ne pas passer à l’étape suivante?

Une chose que l’Histoire nous enseigne est la suivante. Si vous inculquez la peur de Dieu aux gens, ils abandonneront volontiers leurs libertés pour la « sécurité ».

Et quoi d’autre?

Les biens immobiliers

Aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans les pays d’Europe occidentale, l’immobilier dans les centres-villes va poser problème. L’immobilier commercial encore plus. La poussée migratoire vers l’extérieur des centres-villes, où la vie est chère, ne fera qu’accélérer l’effondrement de l’immobilier commercial de détail, qui a été frappé de plein fouet par les fermetures gouvernementales. Lorsque les confinements ont été décrétés, les gens s’attendaient à rester chez eux pendant quelques semaines, puis à revenir à la normale. Si les confinements n’avaient duré que ces quelques semaines, je suis sûr que c’est ce qui se serait passé.

Je l’ai observé depuis chez moi, ici, avec mes enfants et leur scolarité. La première semaine a été un foutoir fait d’incompétence et de chaos. Les enseignants essayaient – vraisemblablement – de comprendre comment utiliser un ordinateur, et j’imagine sans peine que beaucoup d’entre eux ont cherché sur Google des « applications d’enseignement », suite à quoi on les a vus utiliser une foultitude de logiciels incompatibles. C’était la pagaille. Par exemple, j’ai eu deux conversations téléphoniques avec des enseignants où je comprenais bien ce qu’ils essayaient de faire, tout en sachant que cela ne marcherait pas (uniquement parce que j’avais déjà utilisé le logiciel et que je voyais bien que ce qu’ils en attendaient ne fonctionnerait pas). Par exemple, on ne peut pas donner à une classe de 25 enfants un document partagé dans le cloud pour les faire tous travailler dessus. Quoi qu’il en soit, la situation s’est un peu améliorée au cours de la deuxième semaine, et ça a avancé à partir de là. Au bout de la sixième semaine, presque tous les problèmes avaient été résolus et mes enfants eux-mêmes trouvaient que le travail à domicile était en fait très agréable. Ils pouvaient faire beaucoup de choses par eux-mêmes, avec une aide numérique ça et là.

Aujourd’hui, la même histoire vient de se jouer, non seulement dans les écoles du monde entier, mais aussi dans les entreprises. Nombre de ces entreprises ne reviendront PAS à la situation antérieure.

Deux choses :

  1. elles ont compris comment travailler à distance de manière beaucoup plus efficace – parce qu’elles le devaient.
  2. leurs revenus ont été affectés, et ces coûteux bureaux ont semblé être une babiole pas strictement nécessaire et inabordable en raison de leur impact sur les flux de trésorerie.

Il est clair qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème d’immobilier commercial. Si on travaille dans une entreprise située dans une grande zone métropolitaine et qu’on travaille régulièrement à domicile, quel sens cela a-t-il de vivre dans un petit appartement ou une maison coûteuse alors qu’on peut facilement déménager dans une banlieue ou une zone rurale où on pourra échanger son appartement de trois chambres contre quatre hectares de terrain, un cheval et une maison de six chambres. Ce phénomène a été accéléré par la violence et les émeutes.

Le fait que la police soit privée de subsides et n’ait plus aucune autorité réelle aux États-Unis et, dans une moindre mesure, en Grande-Bretagne signifie que vivre dans les zones urbaines alors que le chômage monte en flèche deviendra une très mauvaise idée. Ceux qui ont les moyens quitteront les villes.

Cela créera une boucle de rétroaction. Les villes tirent la majorité de leurs revenus des impôts fonciers. Les villes, en particulier celles qui ont pris fait et cause pour les manifestations, comme New York, Chicago et Seattle, vont tout simplement augmenter les impôts (parce qu’elles sont dirigées par des Démocrates). Cela fera fuir de plus en plus de personnes et fera baisser la valeur des propriétés, ce qui entraînera d’autres hausses d’impôts, ce qui accélérera l’effondrement des recettes fiscales nettes. La faillite suivra. Ces quartiers deviendront rapidement des endroits dangereux où règne la criminalité et, comme la police a été dépouillée de ses pouvoirs et qu’elle a maintenant trop peur d’intervenir et de – eh bien, policer – de peur d’être dénoncée par la nouvelle religion, les bandes criminelles combleront le vide laissé par le pouvoir. Si vous possédez des biens immobiliers dans les grandes villes américaines, le moment de vous en délester, c’était hier. Il n’y aura pas de « retour en arrière ».

Ce qui m’amène aux marchés des obligations d’État. Les recettes fiscales du gouvernement se sont effondrées après la fermeture de l’économie. La montée des marxistes et les émeutes qui ont suivi ont porté un nouveau coup à ces recettes, et la guerre civile à venir va complètement détruire les impôts sur le revenu.

Ces recettes fiscales sont ce qui finance les marchés obligataires.

À l’heure actuelle, les gestionnaires d’actifs macroéconomiques n’y prêtent pas attention (c’est trop politique, vous vous souvenez? et personne ne veut en parler de peur d’être « annulé » par un crétin et par la meute de justiciers sociaux) et, en tant que tels, ils voient une économie moribonde et se disent… « aha! tendance déflationniste » et achètent des obligations.

Ils font erreur… une erreur tragique.

Les marchés obligataires se tiennent sur des jambes plus vacillantes que jamais, et lorsqu’ils s’effondreront, le déplacement de capitaux qui en résultera sera vraiment époustouflant.

Dette du gouvernement américain par rapport au PIB

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Le PIB s’effondre sous les verrouillages institués par le gouvernement.

Les troubles civils continus exercent une pression accrue sur le PIB et donc sur les recettes fiscales du gouvernement.

Voyez la courbe des demandes de chômage aux États-Unis.

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L’agitation sociale est fortement corrélée au chômage des jeunes. Il est clair que nous n’avons pas que le chômage des jeunes à craindre… mais vous pouvez l’ajouter à la liste. C’est à la fois haussier pour les actions d’armes à feu et baissier pour les obligations.

Les universités

C’est la même chose.

Quel sens cela a-t-il d’avoir des bâtiments et des campus tentaculaires et élaborés, dont l’entretien est incroyablement coûteux, alors que personne n’est présent et que les étudiants suivent des cours à distance?

Pensez maintenant aux villes universitaires et à l’immobilier dans ces villes. Les impacts et les conséquences de second ordre de ce phénomène vont fondamentalement changer les marchés de bien plus de façons que quiconque ne l’envisage actuellement.

Ramifications internationales

La culture de l’annulation est absolument destructive pour la formation de capital. Qui veut créer une entreprise dans l’Ouest aujourd’hui? Qui engagez-vous… La femme noire de service? Une personne trans? Un végétalien? Une personne handicapée? Tous ces éléments combinés? Si tout ça vous semble loufoque, c’est parce que ça l’est. Mais comment faire pour décider? Bien entendu, rien de tout ça n’a de rapport avec ce que fait réellement votre entreprise. Alors non, vous ne vous lancez tout simplement pas. Les risques sont trop importants. C’est ainsi que meurt la formation de capital. C’est ainsi que meurt l’innovation. Et tandis que les démocraties occidentales souffrent de cette situation, l’Est comble le vide.

D’Ouest en Est

Si vous voulez savoir où le capital va se déplacer, jetez un œil aux pays qui ne se rallient PAS au mouvement Black Lives Matter. Sachez que ce que nous examinons ici n’a rien à voir avec le racisme réel.

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Cette anomalie est confirmée en Asie où il n’y a pas non plus de manifestations. Les raisons sont dues à ce que j’appellerais l’ADN de toute société à un moment donné.

J’ai expliqué cette dynamique et explicitement [décrit] comment elle concerne l’Europe occidentale et orientale dans un article du blog publié il y a maintenant deux ans. Vous pouvez le lire ici.

Viktor Orban, le leader hongrois non libéral et provocateur, a récemment déclaré dans une interview :

« Je vois aussi que les forces de l’ordre et la police sont dans les rues et pourtant il y a une vague de violence. Des statues sont renversées, les conditions sont déplorables et il y a des guerres de gangs dans les belles rues des petites villes des pays civilisés d’Europe occidentale », a déclaré M. Orbán.

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« Je regarde les pays de ceux qui nous conseillent sur la façon de mener notre vie correctement et sur la bonne gouvernance, le bon fonctionnement de la démocratie, et je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. »

Après la chute du mur de Berlin, les Européens de l’Est ont cherché une vie meilleure en Europe occidentale. La fuite des cerveaux s’est faite dans un sens. De l’Est vers l’Ouest. Mais depuis plus d’une décennie maintenant, les Européens de l’Est retournent de plus en plus chez eux, préférant leur propre pays et leur propre culture. Leurs pays d’origine sont devenus de plus en plus riches et franchement plus agréables à vivre, le niveau de vie n’ayant cessé d’augmenter.

La prochaine étape – et c’est là que se trouvent les opportunités – est que les Européens de l’Ouest les plus brillants vont commencer à s’installer dans certains pays d’Europe de l’Est où les opportunités sont meilleures. Le seul problème, c’est qu’il sera beaucoup plus difficile de passer d’un pays à l’autre que par le passé.

Asie

Je n’ai pas trouvé de joli graphique montrant le manque d’intérêt pour les manifestations BLM en Asie… en grande partie parce que personne ne s’intéresse aux mouvements populaires de justice sociale ou de climat là-bas.

Pour comprendre pourquoi l’Est va gagner, il faut considérer la formation de capital.

La formation de capital est au cœur de toute économie qui fonctionne bien. Pour former du capital, les conditions sous-jacentes doivent être présentes. Il s’agit, entre autres, des éléments suivants:

  • Un système juridique qui protège les intérêts des participants et offre une réparation des griefs tels que le vol. A souligner… PAS des griefs basés sur la victimisation ou la « justice sociale ».
  • Un système économique qui permet la propriété. La propriété étant à la fois intellectuelle et physique.

La situation géopolitique mondiale devenant de plus en plus fragile et fracturée, les pays vont réorganiser leurs chaînes d’approvisionnement, leurs accords commerciaux et leurs alliances militaires. Les pays asiatiques – qui considèrent tous leurs voisins comme des ploucs! – continueront à commercer avec ces pays voisins, renforçant leurs liens à la fois par nécessité et en raison d’objectifs communs partagés et d’une profonde compréhension de leurs cultures respectives.

Au cours des deux prochaines décennies, je reste convaincu que l’Asie deviendra la région économique mondiale dominante dans le monde.

Voici la distribution du capital mondial aujourd’hui.

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Et voici les plus grandes bourses de produits dérivés au monde.

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Nous verrons de plus en plus d’entreprises se re-domicilier en Asie et lorsqu’il s’agira de lever des capitaux, elles le feront en Asie.

Cela peut sembler être une opinion extrême aujourd’hui. Je le comprends.

Mais c’est exactement ce qui s’est déjà produit en termes de capitaux et d’entreprises qui l’ont fait dans d’autres pays. Mon pays natal, l’Afrique du Sud, l’a fait lorsque les lois BEE (Black Economic Empowerment) [NdT. Le Black Economic Empowerment ou BEE (signifiant à peu près « développement économique des Noirs »), est un programme à base raciale, lancé par le gouvernement sud-africain pour rectifier les inégalités créées par l’apartheid] ont été adoptées, obligeant les entreprises à renoncer à leurs structures de propriété afin d’atteindre l' »égalité ». De nombreuses entreprises se sont alors redomiciliées, ont retiré les actifs « nationaux », puis ont créé une nouvelle société en y intégrant les actifs non sud-africains. Anglo American, Richmont, Biliton, British American Tobacco, Old Mutual, South African Breweries et Investec ne sont que quelques exemples. Il y en a beaucoup d’autres. Tout cela a déjà été essayé et testé auparavant, et pas seulement en Afrique du Sud. C’est ce qui va se passer pour de nombreuses entreprises actuellement domiciliées et cotées sur les bourses américaines.

D’Ouest en Est sur le plan académique

Consumé par un faux récit articulé sur la justice sociale, l’Occident se jette à corps perdu dans le marxisme. Nous sommes le produit de notre pensée, et lorsque notre pensée est torturée et déformée, alors nos résultats sont torturés et déformés. L’âge des ténèbres a été nommé ainsi parce que la pensée y était très torturée. Les gens s’intéressent rarement aux causes d’une situation, de la même manière qu’ils s’intéressent aux effets de premier ordre des événements en négligeant totalement les conséquences de second ordre (les confinements en sont un excellent exemple, avec leur longue liste des effets de second ordre de destruction économique, d’augmentation de la pauvreté, d’augmentation des suicides, de santé mentale, et bien plus encore).

La tendance vers un monde politiquement correct, propre aux démocraties occidentales développées, s’accélère depuis plus d’une décennie maintenant. Je l’ai signalé à de multiples occasions, souvent sous le coup de critiques. Aujourd’hui, on est passés en mode complètement débile.

L’université de Princeton, par exemple, cherche à mettre en place une police de la pensée et à « punir les disciplines insuffisamment diversifiées« .

L’université d’État de Californie veut « réparer le racisme systémique » et a exigé la gratuité de l’enseignement pour les étudiants non-blancs et la ségrégation pour que les étudiants non-blancs n’aient pas à subir la proximité offensante des Blancs. Ce qui est hilarant, c’est que cette mesure est présentée comme un moyen de réduire le racisme. À ce rythme, The Onion [NdT. The Onion (« L’Oignon ») est un média d’informations parodiques américain] va faire faillite.

Ils ont même trouvé un nom accrocheur pour décrire le fonctionnement de ce nouveau monde utopique. Du moins en ce qui concerne les mathématiques. ETHNOMATHÉMATIQUES. Non, sérieusement. Dans ce nouveau monde progressiste, 2+2=oppression et la « réussite » est une construction suprématiste blanche. Les deux doivent être abolis.

Selon Tracy Castro-Gill, professeur d’études ethniques à Seattle, la seule façon de « décoloniser » la classe est que les enseignants se débarrassent des « notions suprématistes blanches de réussite et d’opportunité« .

L’objectif ici est de « combler le fossé des opportunités ». En d’autres termes, il s’agit de forcer les enfants intelligents à devenir aussi médiocres que les enfants stupides. Bingo, on a enfin l’égalité.

« Combler les écarts entre les « réalisations et les opportunités » est une façon occidentale de penser l’éducation. Elle est linéaire et considère les étudiants comme manquant de quelque chose et devant être transformés en un idéal, qui est défini par la suprématie blanche. »

Les gens et le capital récompenseront cette façon de penser comme ils l’ont toujours fait. Ils la fuiront. Et tandis qu’ils fuiront, le gouvernement leur mettra des bâtons dans les roues. Les contrôles de capitaux, les contrôles physiques aux frontières (oui, maintenant ils ont le virus comme excuse) et les menaces physiques viendront naturellement. En même temps, ceux qui le voient et agissent avant qu’il ne soit trop tard iront là où ils sont le mieux traités. Inversion de la diaspora.

Considérez ceci: si vous êtes un entrepreneur confronté à la perspective de créer une entreprise en Californie, par exemple, où la loi vous oblige à embaucher en fonction d’une certaine « équité entre genres » ou de l’une des myriades de directives basées sur l' »équité » à venir, déterminées par un crétin dans un bureau… que faites-vous ? Vous réalisez qu’après avoir rempli toutes leurs exigences débiles, ils vous voleront tous vos profits alors que vous devez nourrir votre famille et quand vous regardez dans les yeux de vos enfants et pensez à leur avenir, à moins que vous ne vous mentiez à vous-même, vous saurez ce que vous devez faire.

Comme Tacite l’a dit il y a 2000 ans,

« Plus les lois sont nombreuses, plus la société est corrompue. »

Continuons…

La ville de Seattle, qui semble mener le monde dans sa course incessante vers une utopie « woke », a récemment convoqué ses employés blancs (uniquement les employés blancs) à une réunion spéciale où ils ont été informés que leur couleur de peau était offensante et inacceptable. Le programme s’intitule « Interrompre la supériorité raciale et la blancheur intériorisées« . Les travailleurs ont reçu l’ordre d’entreprendre un travail consistant à « défaire leur blancheur ».

S’il y a jamais eu un moyen de générer le genre d’hostilité raciale qui conduit à des résultats aussi abominables qu’un génocide, voilà, mes amis, comment on s’y prend.

D’un autre côté, quiconque connaît l’Asie en général ou même la diaspora asiatique connaît probablement leur incroyable éthique du travail et la valeur qu’ils accordent à l’éducation. Pensez-vous vraiment que les parents asiatiques vont envoyer leurs enfants chéris dans ce repaire d’ineptie et d’incompétence?

La réponse est non, aucune chance. Étude après étude, il s’avère que non seulement les Asiatiques dominent complètement en mathématiques, en sciences et en ingénierie, mais que l’Occident prend de plus en plus de retard, l’écart se creusant à un rythme accéléré.

Ainsi, pendant que l’Occident se suicide intellectuellement en se concentrant sur les études de genre et autres foutaises du même acabit, tout en permettant aux étudiants de réussir en maths à condition que les réponses soient sanctionnées en fonction de la race… la productivité de l’Occident connaîtra un déclin brutal. Comment pourrait-il en être autrement? Je veux dire, vivriez-vous dans une tour conçue et construite par un de ces étudiants dont les mathématiques et l’ingénierie disent que 2+2 est égal à autre chose que 4 ?

Donc non, le transfert du capital intellectuel sera soudain et rapide. Ce que les marxistes ne comprennent pas, c’est que la richesse n’est pas « matérielle ». C’est du capital intellectuel. La marchandise est le résultat de l’exploitation de ce capital intellectuel. Enlevez-le et tout ce que vous avez, c’est la décadence. C’est ce qui nous attend malheureusement.

Mais sur le terrain de jeu international, il y a autre chose à considérer.

Le vide du pouvoir

Alors que l’Amérique est aux prises avec une révolution marxiste et une guerre civile imminente, comprenez que cela crée un vide de pouvoir dans la politique internationale. Vous pouvez être sûr que d’autres observent et attendent patiemment que les opportunités se présentent. Nous avons déjà vu le Parti Communiste Chinois profiter de la crise actuelle créée par les confinements et l’agitation politique aux États-Unis pour prendre Hong Kong. Ils ont les yeux rivés sur Taiwan. Mais vous pouvez vous attendre à ce que de nombreux autres acteurs soient plus agressifs. La Turquie montre ses muscles en cherchant à se réaffirmer en tant que puissance régionale.

Chronologie

La prochaine décennie sera extraordinairement bonne pour les biens durables. Le problème, c’est que pour celui qui se trouve dans un pays occidental, il y a de fortes chances pour que l’on cherche à lui voler tout ou partie de ces bénéfices.

Cela signifie qu’il faut se préparer MAINTENANT à cette inévitabilité.

CE QUE JE FAIS

Deux choses pour le moment. Pas encore implémentées mais je suis en train de régler les détails.

Flûte. Trois choses, en fait. La première est évidente. Tous les membres d’Insider ainsi que nos clients de Glenorchy Capital le savent. Je pense que nous sommes actuellement aussi bien positionnés par rapport au chaos qui menace notre portefeuille que nous pouvons l’être. Il y a deux autres choses sur lesquelles j’ai travaillé un peu plus silencieusement. En voici une très brève introduction.

La première. Pour la spéculation, le cashflow et le profit, je chercherai à acheter des biens immobiliers en difficulté à Dubaï au cours des 12 à 24 prochains mois. L’énergie va représenter un investissement vraiment spectaculaire et le complexe énergétique vient d’être sérieusement concentré au Moyen-Orient et en Russie. Le pouvoir de fixation des prix qui est en train de se construire n’est rien moins qu’époustouflant. Dubaï, qui n’est qu’un exportateur minime de pétrole (environ 4 % du PIB), a toujours été la Suisse du Moyen-Orient. C’est là que les affaires se concluent, que les riches vont en vacances, se divertissent et stockent leurs richesses. C’est le centre financier du Moyen-Orient. Il a été décimé à la fois par l’effondrement des prix du pétrole et par les autres secteurs d’affaires dont Dubaï tire des revenus. Et ce sont le tourisme et les conférences. Ces deux secteurs sont récemment tombés à zéro. Actuellement, je peux acheter des biens immobiliers haut de gamme (ridiculement haut de gamme, décorés par Versace) pour moins cher que le coût de leur construction. Comme je l’ai dit… J’en dirai plus à ce sujet, car à l’origine, j’avais l’intention de m’y lancer avec quelques amis et d’acheter via un syndicat. J’ai reçu des tonnes de messages d’intérêt de la part de clients depuis que je l’ai mentionné une première fois et je vais donc mettre en place un véhicule dédié pour le faire.

Deux. Pour le plan B, j’ai l’oeil sur la Thaïlande. L’Asie va gagner, et je pense que ce sera consommé dans les 10 à 15 prochaines années. A ce moment, ce sera très clair, mais les prix seront fixés en conséquence. Ça arrive beaucoup plus rapidement que ce que j’avais prévu. Il y aura de nombreuses opportunités. Pour l’instant, je me concentre sur la Thaïlande, qui est bien placée pour devenir la « Suisse » de l’Asie.

Cette tendance est en place depuis la crise asiatique, mais elle va maintenant s’accélérer. Je vais vous donner un exemple et laisser les détails de côté pour le moment, car, soyons honnêtes, ce rapport est déjà assez long.

Les candidats au programme de résidence Elite thaïlandais pour les trois premiers mois de cette année représentent déjà plus de 50 % des demandes pour toute l’année 2019. Cette demande provient en grande partie de citoyens américains déjà en Thaïlande qui regardent les États-Unis et se disent « Non merci… Ça m’intéresse autant d’y retourner que de subir une coloscopie ».

Les demandes américaines provenant de l’extérieur de la Thaïlande ont augmenté de plus de 100 % si l’on compare le premier trimestre de 2020 au premier trimestre de 2019… et en fait si l’on compare le premier trimestre de 2020 à n’importe quel trimestre de 2019.

Nos amis américains ne sont pas les seuls à voir le train arriver et à considérer la Thaïlande comme un excellent havre de paix pour les entrepreneurs et les entreprises. Le nombre d’Australiens qui ont demandé à quitter le « pays de la chance » au cours du premier trimestre de cette année a augmenté de 228 % par rapport au premier trimestre de 2019, et les Européens se sont montrés très actifs, les demandes britanniques et françaises ayant augmenté respectivement de 75 % et 73 %.

Le fait est que les nations asiatiques n’ont tout simplement rien à foutre du seau de vomi de virtue-signalling néo-marxiste. Ils vont, en combinant nécessité économique, proximité géographique, facilité culturelle et compréhension mutuelle, renforcer le commerce avec les pays voisins, ce qui soutiendra l’ensemble de la région et accélérera leur croissance. Qu’ils continuent unilatéralement à se détester et à penser que leurs voisins respectifs sont une bande d’arriérés est une évidence. Le racisme entre les pays asiatiques est considéré comme une évidence, bien que personne ne soit intéressé par la destruction de tout ce pour quoi ils ont travaillé afin de « réparer ce tort ».

C’est dans cette direction que le capital intellectuel s’orientera de plus en plus. Au siècle dernier, les nations asiatiques en développement ont vu leurs meilleurs éléments se diriger vers les universités occidentales et, pour beaucoup, le but ultime était de quitter leur pays pour l’Occident… pour de bon. Cette tendance a commencé à s’estomper au début des années 90 et n’a cessé de ralentir depuis. Elle s’est à nouveau accélérée en 2008 et va maintenant passer à la vitesse supérieure. Non seulement elle va ralentir, mais elle va maintenant s’orienter rapidement dans l’autre sens. Les Occidentaux intelligents vont d’abord commencer à mettre leurs capitaux hors de danger… vers l’Asie et ensuite ils feront de même avec leurs personnes. A mesure que cela se produira, la facilité de le faire diminuera naturellement (offre et demande).

Je veux être en avance sur cette courbe car elle sera multi-générationnelle, et même si je déteste le dire, c’est là que se trouve l’avenir de mes enfants.

Pour moi, c’est plus important que tout le reste. Si vous souhaitez participer à l’un ou l’autre de ces projets, ou aux deux, allez ICI pour obtenir plus d’informations et je vous tiendrai au courant.

Je vous laisse avec cette célèbre citation. Il est malheureux qu’elle soit si appropriée à notre époque et à ce à quoi nous sommes tous confrontés.

« Ils sont d’abord venus chercher les communistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste. Ensuite, ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas juif. Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas syndicaliste. Puis ils sont venus chercher les catholiques, et je n’ai rien dit parce que j’étais protestant. Puis ils sont venus me chercher, et à ce moment-là, il ne restait plus personne pour rien dire. » Martin Niemöller (pasteur luthérien allemand)

Comme toujours, merci d’avoir lu et de faire partie d’Insider.

Sincèrement,

Chris MacIntosh
Fondateur et rédacteur en chef, Capitalist Exploits Independent Investment Research
Fondateur et associé directeur, Glenorchy Capital

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Pr Mattias Desmet – nouvelle interview (extraits) : anxiété, rituels, masses et totalitarisme.

Voici six extraits d’une interview de mon compatriote Mattias Desmet, psychothérapeute et professeur de psychologie clinique à l’université de Gand, dont j’ai déjà publié ici un webinaire avec Reiner Fuellmich. Je pique encore une fois ces extraits audio à Adam Curry – podcast n°1387 de No Agenda – que je remercie au passage. Si vous voulez les écouter, ils sont juste après la traduction.

J’ai fait la transcription et la traduction et je vous invite évidemment à partager sans retenue – avec mention de la source si vous voulez bien.


Traduction

Quand les gens peuvent effectivement relier leur anxiété à une fausse représentation – parce que la véritable origine ou la cause de leur anxiété n’était pas ce virus, ils étaient déjà anxieux, ils étaient déjà confrontés à beaucoup de mécontentement psychologique – mais ce récit du virus leur a permis de le relier à une représentation. Et de manière symptomatique, pendant un certain temps, ce récit corona leur a permis de gérer de manière moins douloureuse leurs angoisses. C’est une solution symptomatique et toutes les solutions symptomatiques finissent par devenir hautement destructrices. La véritable solution, comme vous l’avez dit, serait de commencer à réfléchir à la manière dont nous avons abouti à cet état terrible d’isolement social, d’absence de signification, d’anxiété flottante et de toute cette frustration et cette agressivité. C’est la vraie question que nous devrions nous poser : qu’est-ce qui, dans notre vision des hommes dans le monde, qu’est-ce qui, dans notre société, a fait que nous nous retrouvions dans ces conditions psychologiques problématiques ?

Lorsque les gens commencent à participer tous ensemble à la stratégie de gestion de l’objet de l’anxiété, un nouveau type de lien social et un nouveau type de création de sens émergent. Il y a comme une nouvelle forme de solidarité qui émerge et qui fait que les gens passent d’un état mental hautement négatif et défavorable d’isolement social, d’isolement interpersonnel à l’exact opposé, au niveau extrêmement élevé de connexion qui existe dans une foule ou une masse. Ensuite, les gens se lancent dans une bataille héroïque contre l’objet de leur anxiété, ce qui conduit à une sorte d’intoxication mentale de la connexité, qui est la véritable raison pour laquelle les gens continuent à adhérer au récit, même s’il est totalement absurde ou manifestement faux. C’est une sorte de rituel. Il a exactement la même fonction qu’un rituel. Un rituel est un type de comportement auquel les gens participent pour montrer qu’ils appartiennent à un groupe, pour créer un groupe, pour créer un collectif, pour créer une solidarité. Et on peut même dire à propos des rituels que plus ils sont absurdes d’un point de vue pratique, plus ils fonctionnent comme rituel. Bien sûr, parce que plus ils sont absurdes, plus ils deviennent purement un signe d’appartenance à un groupe.

C’est l’un des secrets cachés de cette crise : personne ne veut revenir – ou la plupart des gens ne veulent pas revenir – à l’ancienne normalité. Donc, si nous essayons de réveiller les gens, nous devons éviter de leur donner l’impression que nous voulons qu’ils reviennent à l’ancienne normalité, parce qu’ils ne veulent pas revenir aux emplois merdiques, [NdT. d’où la terrible pénurie actuelle de travailleurs] ils ne veulent pas revenir à ce terrible état d’anxiété. Nous devrions essayer de leur montrer qu’il y a d’autres moyens de changer cette vieille normalité. C’est le plus important, je pense. Ces hommes politiques, qui perdaient leur emprise sur la société avant la crise, ont maintenant un discours qui leur permet de donner à nouveau des orientations à la société, d’être à nouveau de véritables leaders. Tous ces facteurs réunis font qu’il est impossible en ce moment de revenir à l’ancienne normalité.

Les masses ne peuvent exister que si elles ont un ennemi, si elles ont un objet d’anxiété. C’est quelque chose qui a été très bien décrit par Orwell dans 1984 où il parlait du guerrier eurasien qui était une menace constante mais dont personne ne savait s’il existait vraiment ou non. Mais les masses et le système totalitaire doivent toujours inventer de nouveaux ennemis, de nouveaux objets d’anxiété, parce que s’il n’y avait pas d’objet d’anxiété, les masses n’auraient pas de raison d’exister, car l’une de leurs principales raisons d’être est de contrôler l’anxiété. Et les leaders des masses pensent que s’il n’y avait plus d’objet d’anxiété, les masses se réveilleraient – et que feraient-elles si elles se réveillaient ? – la première chose qu’elles feraient serait de tuer leurs dirigeants.

L’État totalitaire se comporte d’une manière complètement différente d’une dictature classique. Par exemple, si dans une dictature, une dictature classique, l’opposition est réduite au silence, s’il n’y a plus d’opposition dans l’espace public, alors généralement le dictateur devient plus doux, il devient plus amical parce qu’il comprend qu’il doit créer une image positive dans la population afin de rester leur leader. Dans un État totalitaire, c’est exactement le contraire qui se produit. Dès que l’opposition est réduite au silence, dès qu’il n’y a plus d’opposition dans l’espace public, alors le système totalitaire devient vraiment fou et commence à commettre ses atrocités les plus absurdes. C’était le cas en 1930 en Union soviétique et en 1935 en Allemagne nazie. Dès que l’opposition a été réduite au silence, ce système totalitaire devient, pour reprendre les mots de Hanna Arendt, un monstre qui dévore ses propres enfants.

Habituellement, dans un processus de formation de masse, il y a trois groupes, il y a toujours trois groupes. Il y a un groupe, de seulement 30 % des gens qui sont vraiment hypnotisés. C’est assez étrange. Pareillement, dans un état totalitaire, seulement 30 % de la population est vraiment totalitaire. Ensuite, il y a un deuxième groupe d’environ 40 % qui ne va généralement pas à l’encontre de la masse ou de la foule. Ils suivent donc aussi la foule et, ainsi, on a un groupe de 70 % qui suit le système ou les masses. Et puis il y a un autre groupe d’environ 30 % qui n’est pas non plus hypnotisé et qui essaie de s’exprimer ou de faire quelque chose. Ce groupe est extrêmement hétérogène, il est issu de tous les milieux politiques [NdT. un article rédigé par une femme de gauche ici], de tous les statuts économiques et sociaux, de tous les groupes ethniques. Il est très difficile de définir ce qu’est ce groupe, ce troisième groupe. Mais ce troisième groupe représente généralement 25 ou 30 % du total. Donc, si ce groupe s’unifie vraiment, dès que ce groupe ne fait plus qu’un, dès que ce groupe trouve un moyen de s’identifier aux autres, la crise est terminée et la formation de masse s’arrête. C’est là tout le défi.


Les fichiers audio


Transcription originale

When people can indeed connect their anxiety to a false representation – because the real origin or the cause of their anxiety was not this virus, they were already anxious, they were already confronted with a lot of psychological discontent – but then there was this virus narrative which allowed them to connect it to a representation. And in a symptomatic way, for a certain period of time, this corona narrative allows them to deal in a less painful way with their anxieties. It’s a symptomatic solution and all symptomatic solutions in the end become highly destructive. And the real solution, as you said, would be to start to think altogether how we ended up in this terrible state of social isolation, of lack of meaning making, of a free floating anxiety and of all this frustration and aggression. That’s the real question we should ask ourselves : what in our view on men in the world, what in our society made that we ended up in these problematic psychological conditions?

When people start to participate all together in the strategy to deal with the object of anxiety, a new kind of social bond and a new kind of meaning making emerges. There is a like a new kind of solidarity that emerges and this makes the people switch from a highly adverse and negative mental state of social isolation, interpersonal isolation to the exact opposite, to the extremely high level of connectedness that exists in a crowd or a mass. Then people start a heroic battle with the object of anxiety which leads to a kind of mental intoxication of connectedness which is the real reason why people continue to buy into the narrative even if it’s utterly absurd of blatantly wrong. That’s kind of a ritual. It has exactly the same function as a ritual. A ritual is a kind of behavior that people participate in to show that they belong to a group, to create a group, to create a collective, to create solidarity. And you can even say about rituals that the more absurd they are from a practical perspective, the better they function as a ritual. Of course, because then the more absurd they are, the more purely they become a sign that shows that they belong to a group.

That’s one of the hidden secrets of this crisis, that nobody wants to go back – or most people don’t want to go back – to the old normal. So if we try to wake people up, we should avoid giving them the impression that we want them to go back to the old normal because they don’t want to go back to the bullshit jobs, they don’t want to go back to this terrible state of anxiety. We should try to show them that there are other ways to change this old normal. That’s the most important thing, I think. These politicians, there were losing their grasp on society before the crisis and now they have a narrative which allows them to give directions to society again, to be true leaders again. All these factors together make that it’s impossible at this moment to go back to the old normal.

The masses can only exist if they have an enemy, if they have an object of anxiety. That’s something that was very well described by Orwell in 1984 where he talked about the Eurasian warrior who was a constant threat but nobody actually knew whether he really existed or not. But masses and the totalitarian system always have to invent new enemies, new objects of anxiety because if there would be no object of anxiety, the masses would not have a reason to exist because one of the main reasons is controlling anxiety. And the leaders of the masses feel that if there would be no object of anxiety anymore, the masses would wake up – and what would they do if they wake up? – the first thing they would do is kill their leaders.

The totalitarian state behaves in a completely different way than a classical dictatorship. For instance if in a dictatorship, a classical dictatorship, the opposition is silenced, if there is no opposition anymore in the public space, then usually the dictator becomes milder, he becomes friendlier because he understands that he has to create a positive image in the population in order to remain their leader. In a totalitarian state, exactly the opposite happens. As soon as the opposition is silenced, as soon as there is no opposition anymore in the public space, then the totalitarian system becomes really crazy and starts to commit its most absurd atrocities. That was the case in 1930 in the Soviet Union and in 1935 in Nazi Germany actually. As soon as the opposition was silenced, this totalitarian system becomes, to use the words of Hanna Arendt, it becomes a monster that devours its own children.

Usually in a in process of mass formation, there are three groups, there are always three groups. There is one group, only about 30 percent of the people is really hypnotized. That’s something strange. And also in a totalitarian state, only 30 percent of the population is really totalitarian. Then, there is a second group of about 40 percent who usually does not go against the mass or the crowd. So they also follow the crowd and in that way there is a group of 70 percent who is going along with the system or with the masses. And then there is an additional group of about 30 percent who is also not hypnotized and who tries to speak out or to do something. That group is extremely heterogeneous, it’s of all political background, it’s of all social economic status, it’s of all ethnic groups. It’s very hard to define what that group is, this third group. But this third group is usually also about 25 or 30 percent. So if this group would really unify, as soon as this group is really one group, as soon as this group finds a way to really identify with each other, the crisis is over and the mass formation stops. That’s the challenge.

La lettre de Spartacus : tout ce que vous devriez savoir sur la « crise » Covid.

SOMMAIRE

  • Physiopathologie et traitements du COVID-19
  • Transmission du COVID-19
  • Dangers des vaccins COVID-19
  • Conspiration criminelle autour du COVID-19
  • Développement des vaccins COVID-19 et liens avec le transhumanisme
  • Conclusions

Attention : quelques détails assez curieux (par exemple la notion que les « vaccins » éviteraient de faire une forme grave de la maladie alors que c’est exactement le contraire) pourraient indiquer une opération de limited hangout, comme à peu près tout ce qui est publié sur le sujet. Sinon, la majorité des infos semble solide. A vous de faire le tri.

Source.

Lisez, diffusez, résistez.


Traduction

Bonjour,

Je m’appelle Spartacus, et j’en ai assez.

Nous avons été forcés de regarder l’Amérique et le monde libre s’enfoncer dans un déclin inexorable à cause d’une attaque de guerre biologique. Nous, ainsi que d’innombrables autres personnes, avons été victimisés et désorientés par des opérations de propagande et de guerre psychologique menées par une élite non-élue et non-responsable contre le peuple américain et nos alliés.

Notre santé mentale et physique a énormément souffert au cours de la dernière année et demie. Nous avons ressenti la morsure de l’isolement, du verrouillage, du masquage, des quarantaines, et d’autres actes complètement absurdes d’un théâtre sanitaire qui n’ont absolument rien fait pour protéger la santé ou le bien-être du public de la pandémie actuelle de COVID-19.

Maintenant, nous regardons l’establishment médical injecter un véritable poison à des millions de nos concitoyens Américains sans la moindre résistance.

On nous a dit que nous serions licenciés et privés de nos moyens de subsistance si nous refusions de nous faire vacciner. Ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Nous avons passé des milliers d’heures à analyser les images qui fuitaient de Wuhan, les documents scientifiques de sources primaires ainsi que les traces écrites laissées par l’establishment médical.

Ce que nous avons découvert choquerait n’importe qui.

Nous allons d’abord résumer nos découvertes, puis nous les expliquerons en détail. Les références seront placées à la fin.

Résumé :

  • Le COVID-19 est une maladie du sang et des vaisseaux sanguins. Le SRAS-CoV-2 infecte la paroi des vaisseaux sanguins humains, ce qui provoque un épanchement pulmonaire.
  • Les protocoles de traitement actuels (par exemple, la ventilation invasive) sont activement nuisibles aux patients, ils accélèrent le stress oxydatif et provoquent de graves lésions pulmonaires induites par le respirateur (ventilator-induced lung injuries – VILI). L’utilisation continue de respirateurs en l’absence de tout bénéfice médical prouvé constitue un meurtre de masse.
  • Les contre-mesures existantes sont inadéquates pour ralentir la propagation de ce qui est un virus aérosolisé et potentiellement transmis par les eaux usées et constituent une forme de théâtre médical.
  • Diverses interventions non-vaccinales ont été supprimées à la fois par les médias et par l’establishment médical en faveur des vaccins et des médicaments brevetés coûteux.
  • Les autorités ont nié l’utilité de l’immunité naturelle contre le COVID-19, malgré le fait que l’immunité naturelle confère une protection contre toutes les protéines du virus, et pas seulement contre une.
  • Les vaccins feront plus de mal que de bien. L’antigène sur lequel ces vaccins sont basés, SRAS-CoV- 2, est une protéine toxique. Le SRAS-CoV-2 peut présenter un ADE, ou facilitation de l’infection par anticorps (antibody-dependent enhancement) ; les anticorps actuels pourraient ne pas neutraliser les futures souches, mais au contraire les aider à infecter les cellules immunitaires. De plus, le fait de vacciner pendant une pandémie avec un vaccin qui fuit [NdT. qui permet une fuite immunitaire] supprime la pression évolutive qui pousse un virus à devenir moins mortel.
  • Il existe une vaste et effroyable conspiration criminelle qui lie directement Anthony Fauci et Moderna à l’Institut de Virologie de Wuhan.
  • Les chercheurs du vaccin COVID-19 sont directement liés à des scientifiques impliqués dans la technologie de l’interface cerveau-ordinateur (« lacet neuronal »). L’un d’entre eux a été inculpé pour avoir reçu des subventions de la Chine.
  • Des chercheurs indépendants ont découvert de mystérieuses nanoparticules à l’intérieur des vaccins qui ne sont pas censées s’y trouver.
  • L’ensemble de la pandémie est utilisé comme une excuse pour une vaste transformation politique et économique de la société occidentale qui enrichira les déjà riches et transformera le reste d’entre nous en serfs et en intouchables.

Physiopathologie et traitements du COVID-19 :

Le COVID-19 n’est pas une pneumonie virale. Il s’agit d’une endothélite vasculaire virale qui s’attaque à la paroi des vaisseaux sanguins, en particulier aux petits capillaires alvéolaires pulmonaires, entraînant l’activation et la destruction des cellules endothéliales, une coagulopathie, une septicémie, un œdème pulmonaire et des symptômes de type SDRA. Il s’agit d’une maladie du sang et des vaisseaux sanguins. Du système circulatoire. Toute pneumonie qu’elle provoque en est une conséquence secondaire.

Dans les cas graves, cela entraîne une septicémie, des caillots sanguins et une défaillance de plusieurs organes, y compris des lésions hypoxiques et inflammatoires de divers organes vitaux, comme le cerveau, le cœur, le foie, le pancréas, les reins et les intestins.

Parmi les résultats de laboratoire les plus courants dans le COVID-19, on trouve une élévation du taux de D-dimères, un temps de prothrombine élevé, une protéine C-réactive élevée et un taux d’hémoglobine élevé, une neutrophilie, une lymphopénie, une hypocalcémie et une hyperferritinémie, correspondant essentiellement à un profil de coagulopathie et d’hyperactivation du système immunitaire/épuisement des cellules immunitaires.

Le COVID-19 peut se présenter sous presque n’importe quelle forme, en raison du tropisme important du SRAS-CoV-2 pour divers tissus dans les organes vitaux de l’organisme. Bien que sa présentation initiale la plus courante soit une maladie respiratoire et des symptômes de type grippal, il peut se présenter sous la forme d’une inflammation cérébrale, d’une maladie gastro-intestinale, voire d’une crise cardiaque ou d’une embolie pulmonaire.

Le COVID-19 est plus grave chez les personnes présentant des comorbidités spécifiques, telles que l’obésité, le diabète et l’hypertension. Cela est dû au fait que ces conditions impliquent un dysfonctionnement endothélial, qui rend le système circulatoire plus sensible à l’infection et aux lésions par ce virus particulier.

La grande majorité des cas de COVID-19 sont bénins et ne provoquent pas de maladie significative. Dans les cas connus, il existe une règle dite des 80/20, selon laquelle 80 % des cas sont bénins et 20 % sont graves ou critiques.

Cependant, ce ratio n’est correct que pour les cas connus, et non pour toutes les infections. Le nombre d’infections réelles est beaucoup, beaucoup plus élevé. Par conséquent, le taux de mortalité et de morbidité est plus faible. Cependant, le COVID-19 se propage très rapidement, ce qui signifie qu’un nombre important de patients gravement malades et en état critique apparaissent dans un court laps de temps.

Chez ceux qui présentent une septicémie critique induite par le COVID-19, une hypoxie, une coagulopathie et un SDRA, les traitements les plus courants sont l’intubation, l’injection de corticoïdes et les anticoagulants. Ce n’est pas le traitement approprié pour le COVID-19. En cas d’hypoxie sévère, les changements métaboliques cellulaires provoquent la décomposition de l’ATP en hypoxanthine, qui, lors de la réintroduction de l’oxygène, fait que la xanthine oxydase produit des tonnes de radicaux très nocifs qui attaquent les tissus. C’est ce qu’on appelle une lésion d’ischémie-reperfusion, et c’est pourquoi la majorité des gens qui sont mis sous respirateur meurent. Dans la mitochondrie, l’accumulation de succinate due à la septicémie fait exactement la même chose ; quand l’oxygène est réintroduit, il produit des radicaux superoxyde. N’en doutez pas, l’intubation tue les gens qui ont le COVID-19.

Le stade final du COVID-19 est une peroxydation lipidique sévère, où les graisses dans le corps commencent à « rouiller » à cause des dommages causés par le stress oxydatif. Cela entraîne une auto-immunité. Les lipides oxydés apparaissent comme des corps étrangers pour le système immunitaire, qui reconnaît et forme des anticorps contre les OSE, ou épitopes spécifiques de l’oxydation (oxidation-specific epitopes). De plus, les lipides oxydés alimentent directement les récepteurs de reconnaissance des formes, déclenchant encore plus d’inflammation et en appelant encore plus de cellules du système immunitaire inné qui libèrent encore plus d’enzymes destructeurs. Ce phénomène est similaire à la pathophysiologie du lupus.

La décomposition de la pathologie est la suivante :

La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 se lie à l’ACE2. L’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 est une enzyme qui fait partie du système rénine-angiotensine-aldostérone, ou SRAA. Le SRAA est un système de contrôle hormonal qui modère volume de liquide dans le corps et dans la circulation sanguine (c’est-à-dire l’osmolarité) en contrôlant la rétention et l’excrétion du sel. Cette protéine, l’ACE2, est omniprésente dans toutes les parties du corps qui sont en relation avec le système circulatoire, en particulier dans les cellules endothéliales vasculaires et les péricytes, les astrocytes du cerveau, les tubules rénaux et les podocytes, les cellules des îlots pancréatiques, les cellules épithéliales du canal biliaire et de l’intestin, ainsi que les canaux séminifères des testicules, toutes ces cellules pouvant être infectées par le SRAS-CoV-2, et pas seulement les poumons.

Le SRAS-CoV-2 infecte une cellule de la manière suivante : la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 subit un changement de conformation au cours duquel les trimères du S1 se retournent et s’étendent, se verrouillant sur l’ACE2 lié à la surface d’une cellule. La TMPRSS2, ou protéase transmembranaire sérine 2 (transmembrane protease serine 2), arrive et coupe les têtes de la protéine de pointe, exposant la sous-unité S2 en forme de tige à l’intérieur. Le reste de la protéine de pointe subit un changement de conformation qui fait qu’elle se déplie comme une échelle à coulisse, s’encastrant dans la membrane cellulaire. Puis, elle se replie sur elle-même, rapprochant la membrane virale et la membrane cellulaire. Les deux membranes fusionnent, et les protéines du virus migrent à la surface de la cellule. La nucléocapside du SRAS-CoV-2 entre dans la cellule, dégorgeant son matériel génétique et commençant le processus de réplication virale, détournant les structures de la cellule pour produire plus de virus.

Les protéines de pointe du SRAS-CoV-2 incorporées dans une cellule peuvent en fait provoquer la fusion des cellules humaines, formant ainsi des syncytia/CGM (cellules géantes multinucléaires). Elles ont également d’autres effets pathogènes et nocifs. Le SRAS-CoV- 2, comme la protéine d’enveloppe, agissent comme des canaux ioniques calciques, introduisant du calcium dans les cellules infectées. Le virus supprime la réponse naturelle à l’interféron, ce qui entraîne une inflammation retardée. La protéine N du SRAS-CoV-2 peut également activer directement l’inflammasome NLRP3. Elle supprime également la voie antioxydante Nrf2. La suppression de l’ACE2 par la liaison avec la protéine de pointe entraîne une accumulation de bradykinine qui serait autrement décomposée par l’ACE2.

Cet influx constant de calcium dans les cellules entraîne (ou s’accompagne) d’une hypocalcémie notable, ou faible taux de calcium dans le sang, en particulier chez les personnes présentant des carences en vitamine D et un dysfonctionnement endothélial préexistant. La bradykinine régule à la hausse l’activité de l’AMPc, du GMPc, de la COX et de la phospholipase C. Il en résulte une sécrétion de prostaglandine et une augmentation considérable de la signalisation calcique intracellulaire, ce qui favorise une libération très agressive de ERO (espèces réactives de l’oxygène) et une diminution de l’ATP. La NADPH oxydase libère du superoxyde dans l’espace extracellulaire. Les radicaux superoxydes réagissent avec l’oxyde nitrique pour former du peroxynitrite. Le peroxynitrite réagit avec la tétrahydrobioptérine nécessaire à la synthase d’oxyde nitrique endothéliale, le détruisant et « découplant » les enzymes, ce qui amène la synthase de l’oxyde nitrique (NOS) à synthétiser davantage de superoxyde à la place. Ce processus se déroule dans une boucle de rétroaction positive jusqu’à ce que la biodisponibilité de l’oxyde nitrique dans le système circulatoire soit épuisée.

L’oxyde nitrique gazeux produit en permanence par la eNOS remplit de nombreuses fonctions importantes, mais il est aussi antiviral contre les coronavirus de type SRAS, en empêchant la palmitoylation de la protéine de pointe virale et en rendant plus difficile sa liaison aux récepteurs de l’hôte. La perte de NO permet au virus de commencer à se répliquer en toute impunité dans l’organisme. Les personnes qui présentent un dysfonctionnement endothélial (c’est-à-dire hypertension, diabète, obésité, vieillesse, race afro-américaine) ont des problèmes d’équilibre redox au départ, ce qui donne un avantage au virus.

En raison de la libération extrême de cytokines déclenchée par ces processus, le corps convoque une grande quantité de neutrophiles et de macrophages alvéolaires dérivés de monocytes dans les poumons. Les cellules du système immunitaire inné sont les défenseurs de première ligne contre les agents pathogènes. Elles agissent en engloutissant les envahisseurs et en essayant de les attaquer avec des enzymes qui produisent de puissants oxydants, comme la SOD (superoxyde dismutase) et la MPO (myéloperoxydase). La superoxyde dismutase prend du superoxyde et produit du peroxyde d’hydrogène, et la myéloperoxydase prend du peroxyde d’hydrogène et des ions de chlore et produit de l’hypochlorite, qui est beaucoup, beaucoup plus réactif que l’hypochlorite de sodium de l’eau de Javel.

Les neutrophiles peuvent jouer un sale tour. Ils peuvent aussi éjecter ces enzymes dans l’espace extracellulaire, où ils vont continuellement cracher du peroxyde et de l’hypochlorite dans le sang. C’est ce qu’on appelle la formation de pièges extracellulaires pour les neutrophiles (NET), ou, lorsqu’elle devient pathogène et contre-productive, la NETose. Dans les cas graves et critiques du COVID-19, il y a en fait une NETose assez sévère.

L’acide hypochloreux qui s’accumule dans la circulation sanguine commence à réagir avec le fer de l’hème et à le concurrencer comme site de fixation de l’oxygène. Les globules rouges perdent leur capacité à transporter l’oxygène, et le visage de la personne atteinte devient bleu. Le fer, le peroxyde d’hydrogène et le superoxyde non libérés dans la circulation sanguine subissent les réactions de Haber-Weiss et de Fenton, produisant des radicaux hydroxyles extrêmement réactifs qui arrachent violemment les électrons des graisses et de l’ADN environnants, les oxydant sévèrement.

Cet état n’est pas inconnu de la science médicale. Son nom exact est septicémie aiguë.

Nous savons que c’est ce qui se passe dans le COVID-19 parce que les gens qui sont morts de cette maladie ont des signatures de ferroptose dans leurs tissus, ainsi que d’autres marqueurs de stress oxydatif tels que la nitrotyrosine, le 4-HNE, et le malondialdéhyde.

Lorsque vous intubez une personne atteinte de cette maladie, vous déclenchez une bombe à radicaux libres en alimentant les cellules en O2. C’est un cercle vicieux, car nous avons besoin d’oxygène pour fabriquer de l’adénosine triphosphate (c’est-à-dire pour vivre), mais l’O2 est aussi le précurseur de tous ces radicaux nuisibles qui conduisent à la peroxydation des lipides.

Le traitement correct de la septicémie grave liée au COVID-19 est la ventilation non invasive, les stéroïdes et les perfusions d’antioxydants. La plupart des médicaments réadaptés pour le COVID-19 qui présentent un quelconque avantage pour le sauvetage des patients gravement malades sont des antioxydants. La N-acétylcystéine, la mélatonine, la fluvoxamine, le budésonide, la famotidine, la cimétidine et la ranitidine sont tous des antioxydants. L’indométhacine empêche l’oxydation par le fer de l’acide arachidonique en isoprostanes. Il existe de puissants antioxydants, comme l’apocynine, qui n’ont même pas encore été testés sur les patients COVID-19 et qui pourraient défaire les neutrophiles, prévenir la peroxydation lipidique, rétablir la santé endothéliale et restaurer l’oxygénation des tissus.

Les scientifiques qui connaissent un tant soit peu la neutrophilie pulmonaire, le SDRA et la biologie redox ont compris ou supposé beaucoup de tout cela depuis mars 2020. En avril 2020, des scientifiques suisses ont confirmé que le COVID-19 était une endothélite vasculaire. A la fin de 2020, les experts avaient déjà conclu que le COVID-19 provoque une forme de septicémie virale. Ils savent également que la septicémie peut être traitée efficacement avec des antioxydants. Aucune de ces informations n’est particulièrement nouvelle, et pourtant, dans la plupart des cas, elle n’a pas été prise en compte. Les médecins continuent à utiliser techniques d’intubation préjudiciables avec des réglages PEEP élevés malgré une compliance pulmonaire élevée et une mauvaise oxygénation, tuant un nombre incalculable de patients gravement malades par faute médicale.

En raison de la manière dont ils sont construits, les essais contrôlés randomisés ne montreront jamais aucun avantage pour aucun antiviral contre le COVID-19. Ni le Remdesivir, ni le Kaletra, ni la HCQ, ni l’Ivermectine. La raison en est simple : pour les patients qu’ils ont recrutés pour ces études, comme la ridicule étude RECOVERY d’Oxford, l’intervention est trop tardive pour avoir un quelconque effet positif.

L’évolution clinique du COVID-19 est telle qu’au moment où la plupart des personnes consultent un médecin pour hypoxie, leur charge virale a déjà diminué au point de devenir presque nulle. Si quelqu’un a été exposé depuis environ 10 jours et qu’elle est déjà symptomatique depuis cinq jours, il ne reste pratiquement plus de virus dans son organisme, mais seulement des lésions et des dérèglements cellulaires qui ont déclenché une réponse hyperinflammatoire. C’est dans ce groupe que les essais cliniques pour les antiviraux ont recruté, presque exclusivement.

Dans ces essais, on donne des antiviraux à des patients gravement malades qui n’ont pas de virus dans leur corps, mais seulement une réponse hyperinflammatoire retardée, puis on affirme de manière absurde que les antiviraux n’ont aucune utilité dans le traitement ou la prévention du COVID-19. Ces essais cliniques ne recrutent pas de personnes pré-symptomatiques. Ils ne ne testent pas la prophylaxie pré-exposition ou post-exposition.

C’est comme si on utilisait un défibrillateur pour choquer uniquement les personnes en arrêt cardiaque, et qu’on prétendait ensuite de manière absurde que les défibrillateurs n’ont aucune utilité médicale lorsque les patients refusent de se relever d’entre les morts. L’intervention est trop tardive. Ces essais d’antiviraux montrent un biais de sélection systématique et flagrant. Ils fournissent un traitement qui est futile pour la cohorte spécifique qu’ils enrôlent.

L’Inde est allée à l’encontre des instructions de l’OMS et a rendu obligatoire l’utilisation prophylactique de l’Ivermectine. Ils ont presque complètement éradiqué le COVID-19. L’Association du Barreau Indien de Mumbai a porté des accusations criminelles contre le scientifique en chef de l’OMS, le Dr Soumya Swaminathan, pour avoir recommandé de ne pas utiliser l’Ivermectine.

L’ivermectine n’est pas un « vermifuge pour chevaux ». Oui, elle est vendue sous forme de pâte vétérinaire comme vermifuge pour les animaux. Elle est également disponible sous forme de pilule pour les humains depuis des décennies, en tant que médicament antiparasitaire.

Les médias ont prétendu de façon fallacieuse que parce que l’Ivermectine est un médicament antiparasitaire, elle n’a aucune utilité en tant qu’antivirus. Cette affirmation est inexacte. L’Ivermectine a une utilité en tant qu’antiviral. Elle bloque l’importine, empêchant l’importation nucléaire, inhibant efficacement l’accès viral aux noyaux cellulaires. De nombreux médicaments actuellement sur le marché ont plusieurs modes d’action. L’ivermectine est l’un de ces médicaments. Elle est à la fois antiparasitaire et antivirale.

Au Bangladesh, l’ivermectine coûte 1,80 $ pour un traitement complet de 5 jours. Le Remdesivir, qui est toxique pour le foie, coûte 3.120 $ pour un traitement de 5 jours. Des milliards de dollars de Remdesivir totalement inutile ont été vendus à nos gouvernements aux frais du contribuable, et il s’est avéré totalement inutile pour traiter l’hyperinflammation du COVID-19. Les médias ont à peine couvert cette affaire.

L’opposition à l’utilisation de l’Ivermectine générique n’est pas fondée sur la science. Elle est purement motivée par des raisons financières et politiquement motivée. Une intervention non-vaccinale efficace mettrait en danger l’approbation précipitée de la FDA de vaccins et de médicaments brevetés pour lesquels l’industrie pharmaceutique s’apprête à rafler des milliards et des milliards de dollars de ventes sur une base continue.

La majorité du public est scientifiquement analphabète et ne peut pas comprendre ce que tout cela signifie, à cause d’un système éducatif pathétique qui les a mal éduqués. Vous seriez chanceux de trouver 1 personne sur 100 qui ait la moindre idée de ce que tout cela signifie.

Transmission du COVID-19 :

Le COVID-19 est transmis par voie aérienne. L’OMS a soutenu la Chine en affirmant que le virus n’était transmis que par gouttelettes. Notre propre CDC a affirmé de manière absurde qu’il était principalement transmis par contact de personne à personne, ce qui, étant donné sa propagation rapide de Wuhan au reste du monde, aurait été physiquement impossible.

La croyance ridicule que le contact fomite-à-visage est un mode de transmission primaire a conduit à l’utilisation de protocoles de désinfection des surfaces qui ont entraîné une perte de temps, d’énergie, de productivité et de désinfectant.

Les directives de distanciation sociale de six pieds [NdT. environ 1,80m] sont absolument inutiles. La distance minimale de sécurité pour se protéger d’un virus aérosolisé est de plus de 6 mètres d’une personne infectée, pas moins. En réalité, aucun transport public n’est sûr.

Les masques chirurgicaux ne protègent pas des aérosols. Le virus est trop petit et le média filtrant a des mailles trop larges pour le filtrer. Ils peuvent capter les gouttelettes respiratoires et empêcher le virus d’être expulsé par une personne malade, mais ils ne filtrent pas un nuage d’aérosols infectieux si quelqu’un entre dans ce nuage.

Le niveau minimum de protection contre ce virus est littéralement un respirateur P100, un PAPR/CAPR, ou un respirateur 40 mm de l’OTAN, idéalement associé à une combinaison intégrale en Tyvek ou Tychem, des gants et des chaussons, dont tous les trous et interstices ont été scotchés.

Le SRAS-CoV-2 vivant peut être détecté dans les écoulements d’eaux usées et il peut y avoir une transmission oro-fécale. Au cours de l’épidémie de SRAS en 2003, lors de l’incident d’Amoy Gardens, des centaines de personnes ont été infectées par des matières fécales en aérosol provenant des siphons de sol de leurs appartements.

Dangers des vaccins COVID-19 :

Les vaccins contre le COVID-19 ne sont pas stérilisants et ne préviennent pas l’infection ou la transmission. Ce sont des vaccins « fuyants ». Cela signifie qu’ils suppriment la pression évolutive exercée sur le virus pour qu’il devienne moins mortel. Cela signifie également que les vaccinés sont des porteurs parfaits. En d’autres termes, ceux qui sont vaccinés sont une menace pour les non-vaccinés, et non l’inverse.

Tous les vaccins COVID-19 actuellement utilisés ont subi un minimum de tests, avec des essais cliniques. Bien qu’ils semblent limiter les maladies graves, le profil de sécurité à long terme de ces vaccins reste inconnu.

Certains de ces soi-disant « vaccins » font appel à une nouvelle technologie non testée qui n’a jamais été utilisée dans des vaccins auparavant. Les vaccins traditionnels utilisent des virus affaiblis ou tués pour stimuler une réponse immunitaire. Ce n’est pas le cas des vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech. Ils sont censés consister en une injection intramusculaire contenant une suspension de nanoparticules lipidiques remplies d’ARN messager. Ces nanoparticules génèrent une réponse immunitaire en fusionnant avec les cellules de l’épaule du sujet vacciné, en subissant une endocytose, en libérant leur ARNm dans ces cellules, puis en utilisant les ribosomes de ces cellules pour synthétiser in situ des protéines de pointe modifiées du SRAS-CoV-2.

Ces protéines de pointe modifiées migrent ensuite vers la surface de la cellule, où elles sont ancrées en place par un domaine transmembranaire. Le système immunitaire adaptatif détecte la protéine virale non humaine exprimée par ces cellules, puis forme des anticorps contre cette protéine. Cela est censé conférer une protection contre le virus, en entraînant le système immunitaire adaptatif à reconnaître et à produire des anticorps contre la protéine de pointe du virus réel. Les vaccins de J&J et d’AstraZeneca ont une action similaire, mais utilisent un vecteur adénoviral pour la transmission du matériel génétique au lieu d’une nanoparticule lipidique. Ces vaccins ont été produits ou validés à l’aide de lignées cellulaires fœtales HEK-293 et PER.C6, ce à quoi les personnes ayant certaines convictions religieuses peuvent fortement s’opposer.

La protéine de pointe du SRARS-CoV-2 est une protéine hautement pathogène en elle-même. Il est impossible de surestimer le danger que représente l’introduction de cette protéine dans le corps humain.

Les fabricants de vaccins prétendent que le vaccin reste dans les cellules de l’épaule et que la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 produite et exprimée par ces cellules à partir du matériel génétique du vaccin est inoffensif et inerte, grâce à l’insertion de prolines dans la séquence de la protéine de pointe pour la stabiliser dans la conformation de préfusion, empêchant la protéine de pointe de devenir active et de fusionner avec d’autres cellules. Cependant, une étude pharmacocinétique réalisée au Japon a montré que les nanoparticules lipidiques et l’ARNm du vaccin Pfizer ne sont pas restées dans l’épaule et se sont en fait bioaccumulées dans de nombreux organes différents, y compris les organes reproducteurs et les glandes surrénales, ce qui signifie que la protéine de pointe modifiée est exprimée littéralement partout. Ces nanoparticules lipidiques peuvent déclencher une anaphylaxie chez quelques malchanceux, mais ce qui est bien plus inquiétant, c’est l’expression non régulée de la protéine de pointe dans diverses lignées de cellules somatiques éloignées du site d’injection et les conséquences inconnues qui en découlent.

L’ARN messager est normalement consommé juste après sa production dans l’organisme, étant traduit en protéine par un ribosome. L’ARNm du vaccin COVID-19 est produit en dehors du corps, bien avant qu’un ribosome ne le traduise. Entre-temps, il peut accumuler des dommages s’il est mal conservé. Lorsqu’un ribosome tente de traduire un brin d’ARNm endommagé, il peut se bloquer. Lorsque cela se produit, le ribosome devient inutile pour la traduction des protéines car il a maintenant un morceau d’ARNm coincé en lui, comme une carte de dentelle [NdT. Une carte de dentelle est une carte avec tous les trous perforés, principalement utilisées comme blagues pour perturber les lecteurs de cartes] dans un vieux lecteur de cartes perforées. Le tout doit être nettoyé et de nouveaux ribosomes doivent être synthétisés pour le remplacer. Dans les cellules dont la rotation des ribosomes est faible, comme les cellules nerveuses, cela peut entraîner une réduction de la synthèse des protéines, des effets cytopathiques et des neuropathies.

Certaines protéines, y compris la protéine de pointe du SRAS-CoV-2, ont des sites de clivage protéolytique qui ressemblent à de petites lignes en pointillé indiquant « coupez ici », qui attirent les protéases d’un organisme vivant (essentiellement des ciseaux moléculaires) pour les couper. Il est possible que la S1 soit clivée protéolytiquement de la S2, ce qui fait que la S1 active s’échappe dans la circulation sanguine tout en laissant la « tige » de la S2 intégrée dans la membrane de la cellule qui a exprimé la protéine.

La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 possède une région superantigénique (SAg), qui peut favoriser une inflammation extrême.

Une étude a montré que les anticorps anti-protéine de pointe fonctionnent comme des auto-anticorps et attaquent les cellules de l’organisme. Les personnes qui ont été vaccinées avec les vaccins COVID-19 ont développé des caillots sanguins, une myocardite, le syndrome de Guillain-Barré, la paralysie de Bell et des poussées de sclérose en plaques, ce qui indique que le vaccin favorise les réactions auto-immunes contre les tissus sains.

La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 ne se lie pas seulement à l’ACE2. On soupçonne qu’elle possède des régions qui se lient à la basigine, aux intégrines, à la neuropiline-1 et aux lipopolysaccharides bactériens. La protéine de pointe du SRAS-CoV-2, par elle-même, peut potentiellement se lier à n’importe lequel de ces éléments et agir comme un ligand pour eux, déclenchant une activité cellulaire non spécifiée et probablement très inflammatoire.

La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 contient un insert d’ERAR inhabituel qui forme un site de clivage de la furine. La furine est une protéase humaine omniprésente, ce qui en fait une propriété idéale pour la protéine de pointe, lui conférant un degré élevé de tropisme cellulaire. Aucun coronavirus sauvage de type SRAS apparenté au SRAS-CoV-2 ne possède cette caractéristique, ce qui le rend très suspect, et pourrait être un signe de manipulation humaine.

La protéine de pointe du SRAS-CoV-2 possède un domaine de type prion qui accroît son pouvoir infectieux.

Le RBD S1 de la protéine de pointe peut se lier aux protéines de liaison à l’héparine et favoriser l’agrégation amyloïde. Chez l’homme, cela pourrait conduire à la maladie de Parkinson, à la démence à corps de Lewy, à la maladie d’Alzheimer prématurée, ou à diverses autres maladies neurodégénératives. Ceci est très préoccupant car la protéine de pointe S1 du SRAS-CoV-2 est capable de causer des dommages et de traverser la barrière hémato-encéphalique et de pénétrer dans le cerveau. Elle est également capable d’augmenter la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique à d’autres molécules.

Le SRAS-CoV-2, comme d’autres bêtacoronavirus, peut présenter un ADE de type Dengue, ou une facilitation de l’infection par anticorps. Pour ceux qui l’ignorent, certains virus, dont les bêta-coronavirus, présentent une caractéristique appelée ADE. Il existe aussi ce qu’on appelle le péché antigénique originel (Original Antigenic Sin), dans lequel on observe que l’organisme préfère produire des anticorps basés sur des souches virales déjà rencontrées plutôt que sur des souches nouvellement rencontrées.

Dans le cas de l’ADE, les anticorps d’une infection antérieure deviennent non-neutralisants en raison de mutations dans les protéines du virus. Ces anticorps non-neutralisants agissent alors comme des chevaux de Troie, permettant au virus vivant et actif d’être d’être attiré dans les macrophages par l’intermédiaire de leurs récepteurs Fc, ce qui permet au virus d’infecter des cellules immunitaires qu’il n’aurait pas été capable d’infecter auparavant. C’est ce qui s’est produit avec la dengue ; lorsqu’une personne est atteinte de la dengue, qu’elle se rétablit et qu’elle contracte une autre souche, elle peut devenir très, très malade.

Si quelqu’un est vacciné avec un ARNm basé sur la protéine de pointe de la souche initiale de Wuhan du SRAS-CoV-2, et qu’elle est ensuite infectée par une nouvelle souche mutée du virus, elle peut tomber gravement malade. En d’autres termes, il est possible que les vaccins sensibilisent une personne à la maladie.

Il existe un précédent dans l’histoire récente. Le vaccin Dengvaxia de Sanofi contre la dengue a échoué parce qu’il a provoqué une sensibilisation immunitaire chez des personnes dont le système immunitaire n’avait jamais été exposé à la dengue.

Chez les souris immunisées contre le SRAS-CoV et exposées au virus, un proche parent du SRAS-CoV-2, elles ont ont développé une immunosensibilisation, une immunopathologie Th2 et une infiltration d’éosinophiles dans leurs poumons.

On nous a dit que les vaccins à ARNm du SRAS-CoV-2 ne peuvent pas être intégrés dans le génome humain, car l’ARN messager ne peut pas être retransformé en ADN. Cette affirmation est fausse. Il existe des éléments dans les cellules humaines humains appelés rétrotransposons LINE-1, qui peuvent effectivement intégrer l’ARNm dans un génome humain par transcription inverse endogène. Comme l’ARNm utilisé dans les vaccins est stabilisé, il reste dans les cellules plus longtemps, ce qui augmente les chances que cela se produise. Si le gène de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 est intégré dans une partie du génome qui n’est pas silencieuse et qui exprime une protéine, il est possible que les personnes qui reçoivent ce vaccin puissent exprimer continuellement la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 à partir de leurs cellules somatiques pour le reste de leur vie.

En inoculant aux gens un vaccin qui amène leur organisme à produire la protéine de pointe in situ, on leur inocule une protéine pathogène. Une toxine qui peut causer des inflammations à long terme, des problèmes cardiaques, et un risque accru de cancers. A long terme, elle peut aussi potentiellement mener à une maladie neurodégénérative.

Absolument personne ne devrait être obligé de recevoir ce vaccin, en aucune circonstance, et en fait, la campagne de vaccination doit être arrêtée immédiatement.

Conspiration criminelle autour du COVID-19 :

Le vaccin et le virus ont été fabriqués par les mêmes personnes.

En 2014, il y a eu un moratoire sur la recherche sur le gain de fonction du SRAS qui a duré jusqu’en 2017. Cette recherche n’a pas été arrêtée. Au contraire, elle a été externalisée, les subventions fédérales étant blanchies par des ONG.

Ralph Baric est un virologue et un expert du SRAS à l’UNC Chapel Hill en Caroline du Nord.

C’est à lui qu’Anthony Fauci faisait référence lorsqu’il a insisté, devant le Congrès, sur le fait que si des recherches sur les gains de fonction étaient menées, elles étaient menées en Caroline du Nord.

C’était un mensonge. Anthony Fauci a menti devant le Congrès. C’est un crime.

Ralph Baric et Shi Zhengli sont collègues et ont co-écrit des articles ensemble. Ralph Baric a encadré Shi Zhengli dans ses techniques de manipulation de gain de fonction, particulièrement le passage en série, qui résulte en un virus qui semble être d’origine naturelle. En d’autres termes, des armes biologiques indéniables. Le passage en série dans souris humanisées hACE2 a pu produire quelque chose comme le SRAS-CoV-2.

Le financement de la recherche sur le gain de fonction menée à l’Institut de Virologie de Wuhan provient de Peter Daszak. Peter Daszak dirige une ONG appelée EcoHealth Alliance. EcoHealth Alliance a reçu des millions de dollars de subventions du National Institutes of Health/National Institute of Allergy and Infectious Diseases (c’est-à-dire Anthony Fauci), de la Defense Threat Reduction Agency (qui fait partie du Département de la Défense des États-Unis), et de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID). Les NIH/NIAID ont contribué à hauteur de quelques millions de dollars, et la DTRA et l’USAID ont chacune contribué à hauteur de dizaines de millions de dollars à cette recherche. Au total, cela représente plus de cent millions de dollars.

EcoHealth Alliance a sous-traité ces subventions à l’Institut de virologie de Wuhan, un laboratoire chinois avec des antécédents très douteux en matière de sécurité et un personnel mal formé, afin qu’il puisse mener des recherches sur le gain de fonction, non pas dans leur luxueux laboratoire P4, mais dans un laboratoire de niveau 2 où les techniciens ne portaient rien de plus sophistiqué qu’un filet à cheveux, des gants en latex et un masque chirurgical, au lieu des combinaisons à bulles utilisées pour travailler avec des virus dangereux. Les scientifiques chinois de Wuhan ont rapporté s’être régulièrement fait mordre et uriner dessus par des animaux de laboratoire. La raison pour laquelle quiconque voudrait externaliser ce travail dangereux et délicat vers la République Populaire de Chine, un pays tristement célèbre pour les accidents industriels et les explosions massives qui ont coûté des centaines de vies, me dépasse complètement, à moins que le but ne soit de déclencher une pandémie intentionnellement.

En novembre 2019, trois techniciens de l’Institut de Virologie de Wuhan ont développé des symptômes correspondant à une maladie de type grippal. Anthony Fauci, Peter Daszak, et Ralph Baric ont su immédiatement ce qui s’était passé, car des canaux de retour existent entre ce laboratoire et nos scientifiques et officiels.

Le 12 décembre 2019, Ralph Baric a signé un accord de transfert de matériel (essentiellement, un NDA) pour recevoir du matériel lié au vaccin à ARNm du coronavirus dont Moderna et les NIH sont copropriétaires. Ce n’est qu’un mois plus tard mois plus tard, le 11 janvier 2020, que la Chine nous a prétendument envoyé la séquence de ce qui allait devenir connu sous le nom de SRAS-CoV-2. Moderna prétend, de manière plutôt absurde, avoir développé un vaccin fonctionnel à partir de cette séquence en moins de 48 heures.

Stéphane Bancel, l’actuel PDG de Moderna, était auparavant PDG de bioMérieux, une multinationale française spécialisée dans les technologies de diagnostic médical, fondée par un certain Alain Mérieux. Alain Mérieux a joué un rôle déterminant dans la construction du laboratoire P4 de l’Institut de Virologie de Wuhan.

La séquence présentée comme la plus proche parente du SRAS-CoV-2, RaTG13, n’est pas un vrai virus. Il s’agit d’une contrefaçon. Elle a été créée en entrant une séquence génétique à la main dans une base de données, afin de créer une histoire de couverture pour l’existence du SRAS-CoV-2, qui est très probablement une chimère à gain de fonction produite à l’Institut de Virologie de Wuhan et qui a fait l’objet d’une fuite accidentelle ou d’une diffusion intentionnelle.

Le réservoir animal du SRAS-CoV-2 n’a jamais été découvert.

Il ne s’agit pas d’une « théorie » de la conspiration. Il s’agit d’une véritable conspiration criminelle, dans laquelle des personnes liées au développement du mRNA-1273 de Moderna sont directement liées à l’Institut de Virologie de Wuhan et à et leur recherche sur le gain de fonction, avec très peu de degrés de séparation, voire aucun. La trace écrite est bien établie.

La théorie de la fuite en laboratoire a été supprimée parce qu’en tirant sur ce fil, on en conclut inévitablement qu’il y a suffisamment de preuves circonstancielles pour lier Moderna, les NIH, l’Institut de Virologie de Wuhan, et à la fois le vaccin et la création du virus. Dans un pays sain d’esprit, cela aurait immédiatement conduit à la plus grande affaire RICO et de meurtre de masse au monde. Anthony Fauci, Peter Daszak, Ralph Baric, Shi Zhengli et Stéphane Bancel, ainsi que leurs complices, auraient été inculpés et poursuivis dans toute la mesure de la loi. Au lieu de cela, des milliards de dollars de nos impôts ont été attribués aux coupables.

Le FBI a fait une descente chez Allure Medical à Shelby Township au nord de Detroit pour avoir facturé à l’assurance des « cures frauduleuses de COVID-19 ». Le traitement qu’ils utilisaient ? De la vitamine C en intraveineuse. Un antioxydant. Ce qui, comme décrit ci-dessus, est un traitement tout à fait valable pour la septicémie induite par le COVID-19, et fait d’ailleurs maintenant partie du protocole MATH+ proposé par le Dr Paul E. Marik.

La FDA a interdit la ranitidine (Zantac) en raison d’une supposée contamination par la NDMA (N-nitrosodiméthylamine). La ranitidine n’est pas seulement un bloqueur de H2 utilisé comme antiacide, mais elle a également un puissant effet antioxydant, éliminant les radicaux hydroxyles. Cela lui confère une utilité dans le traitement du COVID-19.

La FDA a également tenté de retirer des rayons la N-acétylcystéine, un complément d’acide aminé inoffensif et un antioxydant, en obligeant Amazon à le retirer de sa vitrine en ligne.

Cela nous laisse avec une question effrayante : est-ce que la FDA a sciemment supprimé les antioxydants utiles pour traiter la septicémie due au COVID-19 dans le cadre d’une conspiration criminelle contre le public américain ?

L’establishment coopère avec les pires criminels de l’histoire de l’humanité et leur facilite la tâche, suppriment activement les traitements et thérapies non-vaccinales afin de nous contraindre à nous faire injecter les produits de ces criminels dans nos corps. C’est absolument inacceptable.

Développement des vaccins COVID-19 et liens avec le transhumanisme :

Cette section traite de certains aspects plus spéculatifs de la pandémie et de la réaction de l’establishment médical et scientifique à celle-ci, ainsi que les liens troublants entre les scientifiques impliqués dans la recherche de vaccins et les scientifiques dont les travaux impliquent la fusion de la nanotechnologie et des cellules vivantes.

Le 9 juin 2020, Charles Lieber, un chercheur en nanotechnologie de Harvard ayant des décennies d’expérience, a été inculpé par le DOJ (Département de la Justice) pour fraude. Charles Lieber a reçu des millions de dollars de subventions de la part du Département de la Défense des États-Unis, plus précisément des groupes de réflexion militaires DARPA, AFOSR et ONR, ainsi que des NIH et du MITRE. Sa spécialité est l’utilisation de nanofils de silicium à la place d’électrodes de type patch clamp pour surveiller et moduler l’activité intracellulaire, un sujet sur lequel il travaille à Harvard depuis vingt ans. On a prétendu qu’il travaillait sur des batteries à nanofils de silicium en Chine, mais aucun de ses collègues ne se souvient qu’il ait jamais travaillé sur la technologie des batteries; toutes ses recherches portent sur la bionanotechnologie, ou le mélange des nanotechnologies avec les cellules vivantes.

L’accusation porte sur sa collaboration avec l’Université de Technologie de Wuhan. Il avait fait coup double, contre les termes de ses subventions du Ministère de la Défense, et pris de l’argent du plan « Mille talents » de la RPC, un programme que le gouvernement chinois utilise pour corrompre les scientifiques occidentaux afin qu’ils partagent des informations exclusives sur la R&D qui peuvent être exploitées par l’APL pour obtenir un avantage stratégique.

Les articles de Charles Lieber décrivent l’utilisation de nanofils de silicium pour les interfaces cerveau-ordinateur, ou la technologie du « lacet neuronal ». Ses articles décrivent comment les neurones peuvent endocytoser des nanofils de silicium entiers ou des parties de ceux-ci, surveillant et même modulant l’activité neuronale.

Charles Lieber était un collègue de Robert Langer. Ensemble, avec Daniel S. Kohane, ils ont travaillé sur un article décrivant des échafaudages de tissus artificiels qui pourraient être implantés dans un cœur humain pour surveiller son activité à distance.

Robert Langer, ancien élève du MIT et expert en nanotechnologies d’administration de médicaments, est l’un des cofondateurs de la société Moderna. Sa valeur nette s’élève aujourd’hui à 5,1 milliards de dollars américains grâce aux ventes du vaccin mRNA-1273 de Moderna.

Les bibliographies de Charles Lieber et de Robert Langer décrivent essentiellement des techniques d’amélioration de l’homme, c’est-à-dire le transhumanisme. Klaus Schwab, fondateur du Forum Economique Mondial et l’architecte de ce que l’on appelle le « Great Reset », parle depuis longtemps, dans ses livres, du « mélange de la biologie et des machines ».

Depuis ces révélations, des chercheurs indépendants ont découvert que les vaccins COVID-19 pouvaient contenir des nanoparticules d’oxyde de graphène réduit. Des chercheurs japonais ont également trouvé des contaminants inexpliqués dans les vaccins COVID-19.

L’oxyde de graphène est un anxiolytique. Il a été démontré qu’il réduit l’anxiété des souris de laboratoire lorsqu’il est injecté dans leur cerveau. En effet, étant donné la propension de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 à compromettre la barrière hémato-encéphalique et à augmenter sa perméabilité, il s’agit de la protéine parfaite pour préparer le tissu cérébral à l’extravasation de nanoparticules de la circulation sanguine vers le cerveau. Le graphène est également hautement conducteur et, dans certaines circonstances, paramagnétique.

En 2013, sous l’administration Obama, la DARPA a lancé l’initiative BRAIN ; BRAIN est un acronyme pour Brain Research Through Advancing Innovative Neurotechnologies®. Ce programme implique le développement de technologies d’interface cerveau-ordinateur (brain-computer interface – BCI) pour l’armée, notamment des systèmes non invasifs et injectables qui causent des dommages minimes au tissu cérébral lorsqu’ils sont retirés. En principe, cette technologie serait utilisée pour soigner les soldats blessés souffrant de lésions cérébrales traumatiques, pour le contrôle direct par le cerveau de membres prosthétiques, et même de nouvelles capacités telles que le contrôle des drones par l’esprit.

Plusieurs méthodes ont été proposées pour y parvenir, notamment l’optogénétique, la magnétogénétique, les ultrasons, les électrodes implantées et la stimulation électromagnétique transcrânienne. Dans tous les cas, l’objectif est d’obtenir une capacité de lecture ou de lecture-écriture sur les neurones, soit en les stimulant et en les sondant, soit en les rendant particulièrement sensibles à la stimulation et au sondage.

Cependant, l’idée d’une utilisation généralisée de la technologie BCI, comme le dispositif Neuralink d’Elon Musk, soulève de nombreuses inquiétudes quant au respect de la vie privée et à l’autonomie personnelle. La lecture des neurones est déjà problématique en soi. Les interfaces cerveau-ordinateur sans fil peuvent interagir avec l’infrastructure GSM sans fil actuelle ou future, ce qui pose des problèmes de sécurité des données neurologiques. Un pirate informatique ou un autre acteur malveillant pourrait compromettre ces réseaux pour obtenir des données sur le cerveau des gens, puis les exploiter à des fins malveillantes.

Cependant, un dispositif capable d’écrire dans les neurones humains, et pas seulement de les lire, présente une autre série de problèmes éthiques encore plus graves. Une BCI capable d’altérer le contenu de l’esprit d’une personne à des fins inoffensives, comme la projection d’un affichage « tête haute » sur le centre visuel du cerveau ou l’envoi de sons dans le cortex auditif, serait aussi théoriquement capable de modifier l’humeur et la personnalité, ou peut-être même de subjuguer la volonté d’une personne, la rendant totalement obéissante à l’autorité. Cette technologie serait le rêve éveillé d’un tyran. Imaginez des soldats qui tireraient sur leurs propres compatriotes sans hésiter, ou des serfs impuissants qui se contentent de vivre dans de véritables niches à chiens.

Les BCI pourraient être utilisées pour modifier sans scrupule la perception de choses aussi fondamentales que les émotions et les valeurs, changer les seuils de satiété, de bonheur, de colère, de dégoût, etc. des gens. Ce n’est pas sans conséquence. L’ensemble des comportements d’une personne pourrait être modifié par une BCI, y compris des choses telles que supprimer son appétit ou son désir pour pratiquement tout ce qui figure dans la hiérarchie des besoins de Maslow.

Tout est possible lorsqu’on dispose d’un accès direct au cerveau d’une personne et à son contenu. Une personne obèse pourrait être dégoûtée à la vue de la nourriture. Quelqu’un qui est involontairement célibataire pourrait avoir sa libido désactivée pour qu’elle ne désire même pas de sexe du tout. Quelqu’un qui est raciste pourrait être forcé à se réjouir de cohabiter avec des personnes d’autres races. Quelqu’un de violent pourrait être forcé à être doux et soumis. Ces choses peuvent sembler bonnes à un tyran, mais pour les gens normaux, l’idée d’un tel dépassement de l’autonomie personnelle est consternante.

Pour les riches, les lacets neuronaux seraient une aubaine inégalée, leur donnant la possibilité d’augmenter leur intelligence avec des neuroprothèses (c’est-à-dire un « exocortex »), et de donner des ordres irrésistibles directement dans l’esprit de leurs serviteurs dotés d’un BCI, même s’il s’agit d’ordres physiques ou sexuels abusifs qu’ils auraient normalement refusés.

Si le vaccin est une méthode pour introduire subrepticement une BCI injectable dans le corps de millions de personnes à leur insu ou sans leur consentement, alors nous assistons à la montée en puissance d’un régime tyrannique sans équivalent, jamais vu auparavant sur cette planète, un régime qui a l’intention de priver chaque homme, femme, et enfant de son libre arbitre.

Nos défauts sont ce qui nous rend humains. Une utopie obtenue en supprimant le libre arbitre des gens n’est pas une utopie du tout. C’est un cauchemar monomaniaque. En outre, les gens qui nous gouvernent sont des types de la Triade noire à qui on ne peut confier un tel pouvoir. Imaginez être battu et agressé sexuellement par un riche et puissant psychopathe et être forcé de sourire et d’en rire parce que votre lacet neural ne vous donne pas d’autre choix que d’obéir à votre maître.

Les élites vont de l’avant avec cette technologie sans laisser aux gens la possibilité de s’interroger sur les ramifications sociales ou éthiques, ou d’établir des cadres réglementaires qui garantissent que nos choix personnells et notre autonomie ne seront pas supplantés par ces dispositifs. Ils font cela parce qu’ils rêvent secrètement d’un avenir où ils pourront vous traiter pire qu’un animal et où vous ne pourrez même pas vous défendre. Si ce plan diabolique est autorisé à se poursuivre, cela signifiera la fin de l’humanité telle que nous la connaissons.

Conclusions :

La pandémie actuelle a été produite et perpétuée par l’establishment, par l’utilisation d’un virus conçu dans un laboratoire de guerre biologique chinois lié à l’APL, avec l’aide de l’argent des contribuables américains et de l’expertise française.

Cette recherche a été menée sous l’euphémisme absolument ridicule de recherche à « gain de fonction », qui est censée être effectuée afin de déterminer quels virus ont le plus grand potentiel de propagation zoonotique et de vacciner ou de protéger de manière préventive.

La recherche à « gain de fonction/gain de menace », aussi appelée Dual-Use Research of Concern ou DURC, est une recherche sur les armes biologiques sous un autre nom, à consonance plus agréable, simplement pour éviter le tabou de l’appeler par son nom réel. Il s’agit depuis toujours de recherche sur les armes biologiques. Les personnes qui mènent cette recherche comprennent parfaitement qu’ils prennent des agents pathogènes sauvages qui ne sont pas infectieux pour les humains et les rendent plus infectieux, souvent grâce à des subventions de groupes de réflexion militaires qui les encouragent à le faire.

Les virologues qui mènent ce type de recherche sont des ennemis de leurs semblables, comme les pompiers pyromanes. La recherche sur le gain de fonction n’a jamais protégé personne d’une quelconque pandémie. En fait, elle en a maintenant déclenché une, ce qui signifie que son utilité pour la prévention des pandémies est en fait négative. Elle aurait dû être interdite mondialement, et les fous qui l’exécutent auraient dû être mis dans des camisoles de force depuis longtemps.

Que ce soit à cause d’une fuite ou d’une diffusion intentionnelle de l’Institut de Virologie de Wuhan, une souche mortelle de SRAS est maintenant endémique à travers le monde, après que l’OMS, le CDC et les fonctionnaires aient d’abord minimisé les risques, puis aient intentionnellement provoqué une panique et des blocages qui ont mis en danger la santé des gens et leurs moyens de subsistance.

Cela a ensuite été utilisé par la classe aristocratique complètement dépravée et psychopathe qui nous gouverne comme excuse pour forcer les gens à accepter un poison injecté qui peut être un agent de dépeuplement, un agent de contrôle/pacification de l’esprit sous forme de « poussière intelligente » injectable, ou les deux à la fois. Ils pensent qu’ils peuvent s’en tirer en utilisant la stigmatisation sociale du refus du vaccin. Ils ont tort.

Leurs motivations sont claires et évidentes pour quiconque y a prêté attention. Ces mégalomanes ont pillé les fonds de pension du monde libre. Wall Street est insolvable et a connu une crise de liquidités depuis la fin de l’année 2019. L’objectif est maintenant d’exercer un contrôle physique, mental et financier total sur l’humanité avant que nous réalisions à quel point nous avons été extorqués par ces maniaques.

La pandémie et sa réponse ont servi de multiples objectifs pour l’élite :

  • Dissimuler une dépression provoquée par le pillage usuraire de nos économies mené par des capitalistes rentiers et des propriétaires absents qui ne produisent absolument rien qui ait une quelconque valeur pour la société. Au lieu d’avoir un Occupy Wall Street Part II très prévisible, les Elites et leurs laquais ont pu se montrer à la télévision et se présenter comme des sauveurs sages et tout-puissants au lieu de la cabale maraudeuse de méprisables pirates terrestres qu’ils sont.
  • Détruire les petites entreprises et éroder la classe moyenne.
  • Transférer des milliers de milliards de dollars de richesses du public américain dans les poches des milliardaires et d’intérêts particuliers.
  • S’engager dans des délits d’initiés, acheter des actions dans des sociétés de biotechnologie et ruiner les commerces de détail et les agences de voyage, dans le but de faire disparaître le commerce et le tourisme en face-à-face et de les remplacer par le commerce électronique et la servitisation.
  • Créer un casus belli pour une guerre avec la Chine, nous encourager à l’attaquer, gaspiller les vies et l’argent américains et nous conduire au bord de l’armageddon nucléaire.
  • Établir des cadres technologiques et de biosécurité pour le contrôle des populations et des « villes intelligentes » technocratiques-socialistes où les mouvements de chacun sont suivis de façon despotique, tout cela en prévision l’automatisation généralisée, le chômage, et les pénuries alimentaires, en utilisant le faux prétexte d’un vaccin pour forcer la coopération.

Chacune de ces choses constituerait un viol vicieux de la société occidentale. Prises ensemble, elles dépassent l’entendement ; elles sont une inversion complète de nos valeurs les plus précieuses.

Quel est le but de tout cela ? On ne peut que spéculer sur les motivations des auteurs, cependant, nous avons quelques théories.

Les élites tentent de tirer l’échelle vers le haut, d’effacer la mobilité ascendante pour de larges segments de la population, d’éliminer les opposants politiques et autres « indésirables », et de tenir en laisse le reste de l’humanité, en rationnant notre accès à certains biens et services qu’ils ont jugé « à fort impact », tels que l’utilisation de l’automobile, le tourisme, la consommation de viande, etc. Naturellement, ils continueront à avoir leurs propres luxes, dans le cadre d’un système de castes strict, semblable au féodalisme.

Pourquoi font-ils cela ? C’est simple. Les élites sont néo-malthusiennes et croient que nous sommes surpeuplés et que l’épuisement des ressources fera s’effondrer la civilisation en quelques décennies. Ils ne sont pas nécessairement erronés dans cette croyance. Nous sommes surpeuplés et nous consommons trop de ressources. Cependant, orchestrer une prise de pouvoir aussi horrible et meurtrière en réponse à une crise imminente démontre qu’ils n’ont que le plus grand mépris pour leurs semblables.

À ceux qui participent à cette farce dégoûtante sans comprendre ce qu’ils font, nous n’avons qu’un mot à dire. Arrêtez. Vous causez un tort irréparable à votre pays et à vos concitoyens.

À ceux qui lisent cet avertissement et qui ont une connaissance et une compréhension totales de ce qu’ils font et de la façon dont cela va injustement nuire à des millions d’innocents, nous avons encore quelques mots.

Allez en enfer. Vous ne détruirez pas l’Amérique et le monde libre, et vous n’aurez pas votre Nouvel Ordre Mondial. Nous nous en assurerons.

[voir la liste des références bibliographiques dans le document original]


Texte original

Hello,

My name is Spartacus, and I’ve had enough.

We have been forced to watch America and the Free World spin into inexorable decline due to a biowarfare attack. We, along with countless others, have been victimized and gaslit by propaganda and psychological warfare operations being conducted by an unelected, unaccountable Elite against the American people and our allies.

Our mental and physical health have suffered immensely over the course of the past year and a half. We have felt the sting of isolation, lockdown, masking, quarantines, and other completely nonsensical acts of healthcare theater that have done absolutely nothing to protect the health or wellbeing of the public from the ongoing COVID-19 pandemic.

Now, we are watching the medical establishment inject literal poison into millions of our fellow Americans without so much as a fight.

We have been told that we will be fired and denied our livelihoods if we refuse to vaccinate. This was the last straw.

We have spent thousands of hours analyzing leaked footage from Wuhan, scientific papers from primary sources, as well as the paper trails left by the medical establishment.

What we have discovered would shock anyone to their core.

First, we will summarize our findings, and then, we will explain them in detail. References will be placed at the end.

Summary:

  • COVID-19 is a blood and blood vessel disease. SARS-CoV-2 infects the lining of human blood vessels, causing them to leak into the lungs.
  • Current treatment protocols (e.g. invasive ventilation) are actively harmful to patients, accelerating oxidative stress and causing severe VILI (ventilator-induced lung injuries). The continued use of ventilators in the absence of any proven medical benefit constitutes mass murder.
  • Existing countermeasures are inadequate to slow the spread of what is an aerosolized and potentially wastewater-borne virus, and constitute a form of medical theater.
  • Various non-vaccine interventions have been suppressed by both the media and the medical establishment in favor of vaccines and expensive patented drugs.
  • The authorities have denied the usefulness of natural immunity against COVID-19, despite the fact that natural immunity confers protection against all of the virus’s proteins, and not just one.
  • Vaccines will do more harm than good. The antigen that these vaccines are based on, SARS-CoV-2 Spike, is a toxic protein. SARS-CoV-2 may have ADE, or antibody-dependent enhancement; current antibodies may not neutralize future strains, but instead help them infect immune cells. Also, vaccinating during a pandemic with a leaky vaccine removes the evolutionary pressure for a virus to become less lethal.
  • There is a vast and appalling criminal conspiracy that directly links both Anthony Fauci and Moderna to the Wuhan Institute of Virology.
  • COVID-19 vaccine researchers are directly linked to scientists involved in brain-computer interface (“neural lace”) tech, one of whom was indicted for taking grant money from China.
  • Independent researchers have discovered mysterious nanoparticles inside the vaccines that are not supposed to be present.
  • The entire pandemic is being used as an excuse for a vast political and economic transformation of Western society that will enrich the already rich and turn the rest of us into serfs and untouchables.

COVID-19 Pathophysiology and Treatments:

COVID-19 is not a viral pneumonia. It is a viral vascular endotheliitis and attacks the lining of blood vessels, particularly the small pulmonary alveolar capillaries, leading to endothelial cell activation and sloughing, coagulopathy, sepsis, pulmonary edema, and ARDS-like symptoms. This is a disease of the blood and blood vessels. The circulatory system. Any pneumonia that it causes is secondary to that.

In severe cases, this leads to sepsis, blood clots, and multiple organ failure, including hypoxic and inflammatory damage to various vital organs, such as the brain, heart, liver, pancreas, kidneys, and intestines.

Some of the most common laboratory findings in COVID-19 are elevated D-dimer, elevated prothrombin time, elevated C-reactive protein, neutrophilia, lymphopenia, hypocalcemia, and hyperferritinemia, essentially matching a profile of coagulopathy and immune system hyperactivation/immune cell exhaustion.

COVID-19 can present as almost anything, due to the wide tropism of SARS-CoV-2 for various tissues in the body’s vital organs. While its most common initial presentation is respiratory illness and flu-like symptoms, it can present as brain inflammation, gastrointestinal disease, or even heart attack or pulmonary embolism.

COVID-19 is more severe in those with specific comorbidities, such as obesity, diabetes, and hypertension. This is because these conditions involve endothelial dysfunction, which renders the circulatory system more susceptible to infection and injury by this particular virus.

The vast majority of COVID-19 cases are mild and do not cause significant disease. In known cases, there is something known as the 80/20 rule, where 80% of cases are mild and 20% are severe or critical.

However, this ratio is only correct for known cases, not all infections. The number of actual infections is much, much higher. Consequently, the mortality and morbidity rate is lower. However, COVID-19 spreads very quickly, meaning that there are a significant number of severely-ill and critically-ill patients appearing in a short time frame.

In those who have critical COVID-19-induced sepsis, hypoxia, coagulopathy, and ARDS, the most common treatments are intubation, injected corticosteroids, and blood thinners. This is not the correct treatment for COVID-19. In severe hypoxia, cellular metabolic shifts cause ATP to break down into hypoxanthine, which, upon the reintroduction of oxygen, causes xanthine oxidase to produce tons of highly damaging radicals that attack tissue. This is called ischemia-reperfusion injury, and it’s why the
majority of people who go on a ventilator are dying. In the mitochondria, succinate buildup due to sepsis does the same exact thing; when oxygen is reintroduced, it makes superoxide radicals. Make no mistake, intubation will kill people who have COVID-19.

The end-stage of COVID-19 is severe lipid peroxidation, where fats in the body start to “rust” due to damage by oxidative stress. This drives autoimmunity. Oxidized lipids appear as foreign objects to the immune system, which recognizes and forms antibodies against OSEs, or oxidation-specific epitopes. Also, oxidized lipids feed directly into pattern recognition receptors, triggering even more inflammation and summoning even more cells of the innate immune system that release even more destructive enzymes. This is similar to the pathophysiology of Lupus.

The breakdown of the pathology is as follows:

SARS-CoV-2 Spike binds to ACE2. Angiotensin Converting Enzyme 2 is an enzyme that is part of the renin-angiotensin-aldosterone system, or RAAS. The RAAS is a hormone control system that moderates fluid volume in the body and in the bloodstream (i.e. osmolarity) by controlling salt retention and excretion. This protein, ACE2, is ubiquitous in every part of the body that interfaces with the circulatory
system, particularly in vascular endothelial cells and pericytes, brain astrocytes, renal tubules and podocytes, pancreatic islet cells, bile duct and intestinal epithelial cells, and the seminiferous ducts of the testis, all of which SARS-CoV-2 can infect, not just the lungs.

SARS-CoV-2 infects a cell as follows: SARS-CoV-2 Spike undergoes a conformational change where the S1 trimers flip up and extend, locking onto ACE2 bound to the surface of a cell. TMPRSS2, or transmembrane protease serine 2, comes along and cuts off the heads of the Spike, exposing the S2 stalk-shaped subunit inside. The remainder of the Spike undergoes a conformational change that causes it to unfold like an extension ladder, embedding itself in the cell membrane. Then, it folds back upon itself, pulling the viral membrane and the cell membrane together. The two membranes fuse, with the virus’s proteins migrating out onto the surface of the cell. The SARS-CoV-2 nucleocapsid enters the cell, disgorging its genetic material and beginning the viral replication process, hijacking the cell’s own structures to produce more virus.

SARS-CoV-2 Spike proteins embedded in a cell can actually cause human cells to fuse together, forming syncytia/MGCs (multinuclear giant cells). They also have other pathogenic, harmful effects. SARS-CoV-2’s viroporins, such as its Envelope protein, act as calcium ion channels, introducing calcium into infected cells. The virus suppresses the natural interferon response, resulting in delayed inflammation.
SARS-CoV-2 N protein can also directly activate the NLRP3 inflammasome. Also, it suppresses the Nrf2 antioxidant pathway. The suppression of ACE2 by binding with Spike causes a buildup of bradykinin that would otherwise be broken down by ACE2.

This constant calcium influx into the cells results in (or is accompanied by) noticeable hypocalcemia, or low blood calcium, especially in people with Vitamin D deficiencies and pre-existing endothelial dysfunction. Bradykinin upregulates cAMP, cGMP, COX, and Phospholipase C activity. This results in prostaglandin release and vastly increased intracellular calcium signaling, which promotes highly aggressive ROS release and ATP depletion. NADPH oxidase releases superoxide into the extracellular
space. Superoxide radicals react with nitric oxide to form peroxynitrite. Peroxynitrite reacts with the tetrahydrobiopterin cofactor needed by endothelial nitric oxide synthase, destroying it and “uncoupling” the enzymes, causing nitric oxide synthase to synthesize more superoxide instead. This proceeds in a positive feedback loop until nitric oxide bioavailability in the circulatory system is depleted.

Dissolved nitric oxide gas produced constantly by eNOS serves many important functions, but it is also antiviral against SARS-like coronaviruses, preventing the palmitoylation of the viral Spike protein and making it harder for it to bind to host receptors. The loss of NO allows the virus to begin replicating with impunity in the body. Those with endothelial dysfunction (i.e. hypertension, diabetes, obesity, old age, African-American race) have redox equilibrium issues to begin with, giving the virus an advantage.

Due to the extreme cytokine release triggered by these processes, the body summons a great deal of neutrophils and monocyte-derived alveolar macrophages to the lungs. Cells of the innate immune system are the first-line defenders against pathogens. They work by engulfing invaders and trying to attack them with enzymes that produce powerful oxidants, like SOD and MPO. Superoxide dismutase takes superoxide and makes hydrogen peroxide, and myeloperoxidase takes hydrogen peroxide and chlorine ions and makes hypochlorous acid, which is many, many times more reactive than sodium hypochlorite bleach.

Neutrophils have a nasty trick. They can also eject these enzymes into the extracellular space, where they will continuously spit out peroxide and bleach into the bloodstream. This is called neutrophil extracellular trap formation, or, when it becomes pathogenic and counterproductive, NETosis. In severe and critical COVID-19, there is actually rather severe NETosis.

Hypochlorous acid building up in the bloodstream begins to bleach the iron out of heme and compete for O2 binding sites. Red blood cells lose the ability to transport oxygen, causing the sufferer to turn blue in the face. Unliganded iron, hydrogen peroxide, and superoxide in the bloodstream undergo the Haber-Weiss and Fenton reactions, producing extremely reactive hydroxyl radicals that violently strip electrons from surrounding fats and DNA, oxidizing them severely.

This condition is not unknown to medical science. The actual name for all of this is acute sepsis.

We know this is happening in COVID-19 because people who have died of the disease have noticeable ferroptosis signatures in their tissues, as well as various other oxidative stress markers such as nitrotyrosine, 4-HNE, and malondialdehyde.

When you intubate someone with this condition, you are setting off a free radical bomb by supplying the cells with O2. It’s a catch-22, because we need oxygen to make Adenosine Triphosphate (that is, to live), but O2 is also the precursor of all these damaging radicals that lead to lipid peroxidation.

The correct treatment for severe COVID-19 related sepsis is non-invasive ventilation, steroids, and antioxidant infusions. Most of the drugs repurposed for COVID-19 that show any benefit whatsoever in rescuing critically-ill COVID-19 patients are antioxidants. N-acetylcysteine, melatonin, fluvoxamine, budesonide, famotidine, cimetidine, and ranitidine are all antioxidants. Indomethacin prevents iron-driven oxidation of arachidonic acid to isoprostanes. There are powerful antioxidants such as apocynin that have not even been tested on COVID-19 patients yet which could defang neutrophils, prevent lipid peroxidation, restore endothelial health, and restore oxygenation to the tissues.

Scientists who know anything about pulmonary neutrophilia, ARDS, and redox biology have known or surmised much of this since March 2020. In April 2020, Swiss scientists confirmed that COVID-19 was a vascular endotheliitis. By late 2020, experts had already concluded that COVID-19 causes a form of viral sepsis. They also know that sepsis can be effectively treated with antioxidants. None of this information is particularly new, and yet, for the most part, it has not been acted upon. Doctors continue to use damaging intubation techniques with high PEEP settings despite high lung compliance and poor oxygenation, killing an untold number of critically ill patients with medical malpractice.

Because of the way they are constructed, Randomized Control Trials will never show any benefit for any antiviral against COVID-19. Not Remdesivir, not Kaletra, not HCQ, and not Ivermectin. The reason for this is simple; for the patients that they have recruited for these studies, such as Oxford’s ludicrous RECOVERY study, the intervention is too late to have any positive effect.

The clinical course of COVID-19 is such that by the time most people seek medical attention for hypoxia, their viral load has already tapered off to almost nothing. If someone is about 10 days post-exposure and has already been symptomatic for five days, there is hardly any virus left in their bodies, only cellular damage and derangement that has initiated a hyperinflammatory response. It is from this group that the clinical trials for antivirals have recruited, pretty much exclusively.

In these trials, they give antivirals to severely ill patients who have no virus in their bodies, only a delayed hyperinflammatory response, and then absurdly claim that antivirals have no utility in treating or preventing COVID-19. These clinical trials do not recruit people who are pre-symptomatic. They do not test pre-exposure or post-exposure prophylaxis.

This is like using a defibrillator to shock only flatline, and then absurdly claiming that defibrillators have no medical utility whatsoever when the patients refuse to rise from the dead. The intervention is too late. These trials for antivirals show systematic, egregious selection bias. They are providing a treatment that is futile to the specific cohort they are enrolling.

India went against the instructions of the WHO and mandated the prophylactic usage of Ivermectin. They have almost completely eradicated COVID-19. The Indian Bar Association of Mumbai has brought criminal charges against WHO Chief Scientist Dr. Soumya Swaminathan for recommending against the use of Ivermectin.

Ivermectin is not “horse dewormer”. Yes, it is sold in veterinary paste form as a dewormer for animals. It has also been available in pill form for humans for decades, as an antiparasitic drug.

The media have disingenuously claimed that because Ivermectin is an antiparasitic drug, it has no utility as an antivirus. This is incorrect. Ivermectin has utility as an antiviral. It blocks importin, preventing nuclear import, effectively inhibiting viral access to cell nuclei. Many drugs currently on the market have multiple modes of action. Ivermectin is one such drug. It is both antiparasitic and antiviral.

In Bangladesh, Ivermectin costs $1.80 for an entire 5-day course. Remdesivir, which is toxic to the liver, costs $3,120 for a 5-day course of the drug. Billions of dollars of utterly useless Remdesivir were sold to our governments on the taxpayer’s dime, and it ended up being totally useless for treating hyperinflammatory COVID-19. The media has hardly even covered this at all.

The opposition to the use of generic Ivermectin is not based in science. It is purely financially and politically-motivated. An effective non-vaccine intervention would jeopardize the rushed FDA approval of patented vaccines and medicines for which the pharmaceutical industry stands to rake in billions upon billions of dollars in sales on an ongoing basis.

The majority of the public are scientifically illiterate and cannot grasp what any of this even means, thanks to a pathetic educational system that has miseducated them. You would be lucky to find 1 in 100 people who have even the faintest clue what any of this actually means.

COVID-19 Transmission:

COVID-19 is airborne. The WHO carried water for China by claiming that the virus was only droplet-borne. Our own CDC absurdly claimed that it was mostly transmitted by fomite-to-face contact, which, given its rapid spread from Wuhan to the rest of the world, would have been physically impossible.

The ridiculous belief in fomite-to-face being a primary mode of transmission led to the use of surface disinfection protocols that wasted time, energy, productivity, and disinfectant.

The 6-foot guidelines are absolutely useless. The minimum safe distance to protect oneself from an aerosolized virus is to be 15+ feet away from an infected person, no closer. Realistically, no public transit is safe.

Surgical masks do not protect you from aerosols. The virus is too small and the filter media has too large of gaps to filter it out. They may catch respiratory droplets and keep the virus from being expelled by someone who is sick, but they do not filter a cloud of infectious aerosols if someone were to walk into said cloud.

The minimum level of protection against this virus is quite literally a P100 respirator, a PAPR/CAPR, or a 40mm NATO CBRN respirator, ideally paired with a full-body tyvek or tychem suit, gloves, and booties, with all the holes and gaps taped.

Live SARS-CoV-2 may potentially be detected in sewage outflows, and there may be oral-fecal transmission. During the SARS outbreak in 2003, in the Amoy Gardens incident, hundreds of people were infected by aerosolized fecal matter rising from floor drains in their apartments.

COVID-19 Vaccine Dangers:

The vaccines for COVID-19 are not sterilizing and do not prevent infection or transmission. They are “leaky” vaccines. This means they remove the evolutionary pressure on the virus to become less lethal. It also means that the vaccinated are perfect carriers. In other words, those who are vaccinated are a threat to the unvaccinated, not the other way around.

All of the COVID-19 vaccines currently in use have undergone minimal testing, with highly accelerated clinical trials. Though they appear to limit severe illness, the long-term safety profile of these vaccines remains unknown.

Some of these so-called “vaccines” utilize an untested new technology that has never been used in vaccines before. Traditional vaccines use weakened or killed virus to stimulate an immune response. The Moderna and Pfizer-BioNTech vaccines do not. They are purported to consist of an intramuscular shot containing a suspension of lipid nanoparticles filled with messenger RNA. The way they generate an immune response is by fusing with cells in a vaccine recipient’s shoulder, undergoing endocytosis, releasing their mRNA cargo into those cells, and then utilizing the ribosomes in those cells to synthesize modified SARS-CoV-2 Spike proteins in-situ.

These modified Spike proteins then migrate to the surface of the cell, where they are anchored in place by a transmembrane domain. The adaptive immune system detects the non-human viral protein being expressed by these cells, and then forms antibodies against that protein. This is purported to confer protection against the virus, by training the adaptive immune system to recognize and produce antibodies against the Spike on the actual virus. The J&J and AstraZeneca vaccines do something similar, but use an adenovirus vector for genetic material delivery instead of a lipid nanoparticle. These vaccines were produced or validated with the aid of fetal cell lines HEK-293 and PER.C6, which people with certain religious convictions may object strongly to.

SARS-CoV-2 Spike is a highly pathogenic protein on its own. It is impossible to overstate the danger presented by introducing this protein into the human body.

It is claimed by vaccine manufacturers that the vaccine remains in cells in the shoulder, and that SARS-CoV-2 Spike produced and expressed by these cells from the vaccine’s genetic material is harmless and inert, thanks to the insertion of prolines in the Spike sequence to stabilize it in the prefusion conformation, preventing the Spike from becoming active and fusing with other cells. However, a pharmacokinetic study from Japan showed that the lipid nanoparticles and mRNA from the Pfizer vaccine did not stay in the shoulder, and in fact bioaccumulated in many different organs, including the reproductive organs and adrenal glands, meaning that modified Spike is being expressed quite literally all over the place. These lipid nanoparticles may trigger anaphylaxis in an unlucky few, but far more concerning is the unregulated expression of Spike in various somatic cell lines far from the injection site and the unknown consequences of that.

Messenger RNA is normally consumed right after it is produced in the body, being translated into a protein by a ribosome. COVID-19 vaccine mRNA is produced outside the body, long before a ribosome translates it. In the meantime, it could accumulate damage if inadequately preserved. When a ribosome attempts to translate a damaged strand of mRNA, it can become stalled. When this happens, the ribosome becomes useless for translating proteins because it now has a piece of mRNA stuck in it, like a lace card in an old punch card reader. The whole thing has to be cleaned up and new ribosomes synthesized to replace it. In cells with low ribosome turnover, like nerve cells, this can lead to reduced protein synthesis, cytopathic effects, and neuropathies.

Certain proteins, including SARS-CoV-2 Spike, have proteolytic cleavage sites that are basically like little dotted lines that say “cut here”, which attract a living organism’s own proteases (essentially, molecular scissors) to cut them. There is a possibility that S1 may be proteolytically cleaved from S2, causing active S1 to float away into the bloodstream while leaving the S2 “stalk” embedded in the membrane of the
cell that expressed the protein.

SARS-CoV-2 Spike has a Superantigenic region (SAg), which may promote extreme inflammation.

Anti-Spike antibodies were found in one study to function as autoantibodies and attack the body’s own cells. Those who have been immunized with COVID-19 vaccines have developed blood clots, myocarditis, Guillain-Barre Syndrome, Bell’s Palsy, and multiple sclerosis flares, indicating that the vaccine promotes autoimmune reactions against healthy tissue.

SARS-CoV-2 Spike does not only bind to ACE2. It was suspected to have regions that bind to basigin, integrins, neuropilin-1, and bacterial lipopolysaccharides as well. SARS-CoV-2 Spike, on its own, can potentially bind any of these things and act as a ligand for them, triggering unspecified and likely highly inflammatory cellular activity.

SARS-CoV-2 Spike contains an unusual PRRA insert that forms a furin cleavage site. Furin is a ubiquitous human protease, making this an ideal property for the Spike to have, giving it a high degree of cell tropism. No wild-type SARS-like coronaviruses related to SARS-CoV-2 possess this feature, making it highly suspicious, and perhaps a sign of human tampering.

SARS-CoV-2 Spike has a prion-like domain that enhances its infectiousness.

The Spike S1 RBD may bind to heparin-binding proteins and promote amyloid aggregation. In humans, this could lead to Parkinson’s, Lewy Body Dementia, premature Alzheimer’s, or various other neurodegenerative diseases. This is very concerning because SARS-CoV-2 S1 is capable of injuring and penetrating the blood-brain barrier and entering the brain. It is also capable of increasing the permeability of the blood-brain barrier to other molecules.

SARS-CoV-2, like other betacoronaviruses, may have Dengue-like ADE, or antibody-dependent enhancement of disease. For those who aren’t aware, some viruses, including betacoronaviruses, have a feature called ADE. There is also something called Original Antigenic Sin, which is the observation that the body prefers to produce antibodies based on previously-encountered strains of a virus over newly-encountered ones.

In ADE, antibodies from a previous infection become non-neutralizing due to mutations in the virus’s proteins. These non-neutralizing antibodies then act as trojan horses, allowing live, active virus to be pulled into macrophages through their Fc receptor pathways, allowing the virus to infect immune cells that it would not have been able to infect before. This has been known to happen with Dengue Fever; when someone gets sick with Dengue, recovers, and then contracts a different strain, they can get very,
very ill.

If someone is vaccinated with mRNA based on the Spike from the initial Wuhan strain of SARS-CoV-2, and then they become infected with a future, mutated strain of the virus, they may become severely ill. In other words, it is possible for vaccines to sensitize someone to disease.

There is a precedent for this in recent history. Sanofi’s Dengvaxia vaccine for Dengue failed because it caused immune sensitization in people whose immune systems were Dengue-naïve.

In mice immunized against SARS-CoV and challenged with the virus, a close relative of SARS-CoV-2, they developed immune sensitization, Th2 immunopathology, and eosinophil infiltration in their lungs.

We have been told that SARS-CoV-2 mRNA vaccines cannot be integrated into the human genome, because messenger RNA cannot be turned back into DNA. This is false. There are elements in human cells called LINE-1 retrotransposons, which can indeed integrate mRNA into a human genome by endogenous reverse transcription. Because the mRNA used in the vaccines is stabilized, it hangs around in cells longer, increasing the chances for this to happen. If the gene for SARS-CoV-2 Spike is integrated into a portion of the genome that is not silent and actually expresses a protein, it is possible that people who take this vaccine may continuously express SARS-CoV-2 Spike from their somatic cells for the rest of their lives.

By inoculating people with a vaccine that causes their bodies to produce Spike in-situ, they are being inoculated with a pathogenic protein. A toxin that may cause long-term inflammation, heart problems, and a raised risk of cancers. In the long-term, it may also potentially lead to premature neurodegenerative disease.

Absolutely nobody should be compelled to take this vaccine under any circumstances, and in actual fact, the vaccination campaign must be stopped immediately.

COVID-19 Criminal Conspiracy:

The vaccine and the virus were made by the same people.

In 2014, there was a moratorium on SARS gain-of-function research that lasted until 2017. This research was not halted. Instead, it was outsourced, with the federal grants being laundered through NGOs.

Ralph Baric is a virologist and SARS expert at UNC Chapel Hill in North Carolina.

This is who Anthony Fauci was referring to when he insisted, before Congress, that if any gain-of-function research was being conducted, it was being conducted in North Carolina.

This was a lie. Anthony Fauci lied before Congress. A felony.

Ralph Baric and Shi Zhengli are colleagues and have co-written papers together. Ralph Baric mentored Shi Zhengli in his gain-of-function manipulation techniques, particularly serial passage, which results in a virus that appears as if it originated naturally. In other words, deniable bioweapons. Serial passage in humanized hACE2 mice may have produced something like SARS-CoV-2.

The funding for the gain-of-function research being conducted at the Wuhan Institute of Virology came from Peter Daszak. Peter Daszak runs an NGO called EcoHealth Alliance. EcoHealth Alliance received millions of dollars in grant money from the National Institutes of Health/National Institute of Allergy and Infectious Diseases (that is, Anthony Fauci), the Defense Threat Reduction Agency (part of the US Department of Defense), and the United States Agency for International Development. NIH/NIAID contributed a few million dollars, and DTRA and USAID each contributed tens of millions of dollars towards this research. Altogether, it was over a hundred million dollars.

EcoHealth Alliance subcontracted these grants to the Wuhan Institute of Virology, a lab in China with a very questionable safety record and poorly trained staff, so that they could conduct gain-of-function research, not in their fancy P4 lab, but in a level-2 lab where technicians wore nothing more sophisticated than perhaps a hairnet, latex gloves, and a surgical mask, instead of the bubble suits used when working with dangerous viruses. Chinese scientists in Wuhan reported being routinely bitten and urinated on by laboratory animals. Why anyone would outsource this dangerous and delicate work to the People’s Republic of China, a country infamous for industrial accidents and massive explosions that have claimed hundreds of lives, is completely beyond me, unless the aim was to start a pandemic on purpose.

In November of 2019, three technicians at the Wuhan Institute of Virology developed symptoms consistent with a flu-like illness. Anthony Fauci, Peter Daszak, and Ralph Baric knew at once what had happened, because back channels exist between this laboratory and our scientists and officials.

December 12th, 2019, Ralph Baric signed a Material Transfer Agreement (essentially, an NDA) to receive Coronavirus mRNA vaccine-related materials co-owned by Moderna and NIH. It wasn’t until a whole month later, on January 11th, 2020, that China allegedly sent us the sequence to what would become known as SARS-CoV-2. Moderna claims, rather absurdly, that they developed a working vaccine from this sequence in under 48 hours.

Stéphane Bancel, the current CEO of Moderna, was formerly the CEO of bioMérieux, a French multinational corporation specializing in medical diagnostic tech, founded by one Alain Mérieux. Alain Mérieux was one of the individuals who was instrumental in the construction of the Wuhan Institute of Virology’s P4 lab.

The sequence given as the closest relative to SARS-CoV-2, RaTG13, is not a real virus. It is a forgery. It was made by entering a gene sequence by hand into a database, to create a cover story for the existence of SARS-CoV-2, which is very likely a gain-of-function chimera produced at the Wuhan Institute of Virology and was either leaked by accident or intentionally released.

The animal reservoir of SARS-CoV-2 has never been found.

This is not a conspiracy “theory”. It is an actual criminal conspiracy, in which people connected to the development of Moderna’s mRNA-1273 are directly connected to the Wuhan Institute of Virology and their gain-of-function research by very few degrees of separation, if any. The paper trail is well-established.

The lab-leak theory has been suppressed because pulling that thread leads one to inevitably conclude that there is enough circumstantial evidence to link Moderna, the NIH, the WIV, and both the vaccine and the virus’s creation together. In a sane country, this would have immediately led to the world’s biggest RICO and mass murder case. Anthony Fauci, Peter Daszak, Ralph Baric, Shi Zhengli, and Stéphane Bancel, and their accomplices, would have been indicted and prosecuted to the fullest extent of the law. Instead, billions of our tax dollars were awarded to the perpetrators.

The FBI raided Allure Medical in Shelby Township north of Detroit for billing insurance for “fraudulent COVID-19 cures”. The treatment they were using? Intravenous Vitamin C. An antioxidant. Which, as described above, is an entirely valid treatment for COVID-19-induced sepsis, and indeed, is now part of the MATH+ protocol advanced by Dr. Paul E. Marik.

The FDA banned ranitidine (Zantac) due to supposed NDMA (N-nitrosodimethylamine) contamination. Ranitidine is not only an H2 blocker used as antacid, but also has a powerful antioxidant effect, scavenging hydroxyl radicals. This gives it utility in treating COVID-19.

The FDA also attempted to take N-acetylcysteine, a harmless amino acid supplement and antioxidant, off the shelves, compelling Amazon to remove it from their online storefront.

This leaves us with a chilling question: did the FDA knowingly suppress antioxidants useful for treating COVID-19 sepsis as part of a criminal conspiracy against the American public?

The establishment is cooperating with, and facilitating, the worst criminals in human history, and are actively suppressing non-vaccine treatments and therapies in order to compel us to inject these criminals’ products into our bodies. This is absolutely unacceptable.

COVID-19 Vaccine Development and Links to Transhumanism:

This section deals with some more speculative aspects of the pandemic and the medical and scientific establishment’s reaction to it, as well as the disturbing links between scientists involved in vaccine research and scientists whose work involved merging nanotechnology with living cells.

On June 9th, 2020, Charles Lieber, a Harvard nanotechnology researcher with decades of experience, was indicted by the DOJ for fraud. Charles Lieber received millions of dollars in grant money from the US Department of Defense, specifically the military think tanks DARPA, AFOSR, and ONR, as well as NIH and MITRE. His specialty is the use of silicon nanowires in lieu of patch clamp electrodes to monitor and modulate intracellular activity, something he has been working on at Harvard for the past twenty years. He was claimed to have been working on silicon nanowire batteries in China, but none of his colleagues can recall him ever having worked on battery technology in his life; all of his research deals with bionanotechnology, or the blending of nanotech with living cells.

The indictment was over his collaboration with the Wuhan University of Technology. He had double-dipped, against the terms of his DOD grants, and taken money from the PRC’s Thousand Talents plan, a program which the Chinese government uses to bribe Western scientists into sharing proprietary R&D information that can be exploited by the PLA for strategic advantage.

Charles Lieber’s own papers describe the use of silicon nanowires for brain-computer interfaces, or “neural lace” technology. His papers describe how neurons can endocytose whole silicon nanowires or parts of them, monitoring and even modulating neuronal activity.

Charles Lieber was a colleague of Robert Langer. Together, along with Daniel S. Kohane, they worked on a paper describing artificial tissue scaffolds that could be implanted in a human heart to monitor its activity remotely.

Robert Langer, an MIT alumnus and expert in nanotech drug delivery, is one of the co-founders of Moderna. His net worth is now $5.1 billion USD thanks to Moderna’s mRNA-1273 vaccine sales.

Both Charles Lieber and Robert Langer’s bibliographies describe, essentially, techniques for human enhancement, i.e. transhumanism. Klaus Schwab, the founder of the World Economic Forum and the architect behind the so-called “Great Reset”, has long spoken of the “blending of biology and machinery” in his books.

Since these revelations, it has come to the attention of independent researchers that the COVID-19 vaccines may contain reduced graphene oxide nanoparticles. Japanese researchers have also found unexplained contaminants in COVID-19 vaccines.

Graphene oxide is an anxiolytic. It has been shown to reduce the anxiety of laboratory mice when injected into their brains. Indeed, given SARS-CoV-2 Spike’s propensity to compromise the blood-brain barrier and increase its permeability, it is the perfect protein for preparing brain tissue for extravasation of nanoparticles from the bloodstream and into the brain. Graphene is also highly conductive and, in some circumstances, paramagnetic.

In 2013, under the Obama administration, DARPA launched the BRAIN Initiative; BRAIN is an acronym for Brain Research Through Advancing Innovative Neurotechnologies®. This program involves the development of brain-computer interface technologies for the military, particularly non-invasive, injectable systems that cause minimal damage to brain tissue when removed. Supposedly, this technology would be used for healing wounded soldiers with traumatic brain injuries, the direct brain control of prosthetic limbs, and even new abilities such as controlling drones with one’s mind.

Various methods have been proposed for achieving this, including optogenetics, magnetogenetics, ultrasound, implanted electrodes, and transcranial electromagnetic stimulation. In all instances, the goal is to obtain read or read-write capability over neurons, either by stimulating and probing them, or by rendering them especially sensitive to stimulation and probing.

However, the notion of the widespread use of BCI technology, such as Elon Musk’s Neuralink device, raises many concerns over privacy and personal autonomy. Reading from neurons is problematic enough on its own. Wireless brain-computer interfaces may interact with current or future wireless GSM infrastructure, creating neurological data security concerns. A hacker or other malicious actor may compromise such networks to obtain people’s brain data, and then exploit it for nefarious purposes.

However, a device capable of writing to human neurons, not just reading from them, presents another, even more serious set of ethical concerns. A BCI that is capable of altering the contents of one’s mind for innocuous purposes, such as projecting a heads-up display onto their brain’s visual center or sending audio into one’s auditory cortex, would also theoretically be capable of altering mood and personality, or perhaps even subjugating someone’s very will, rendering them utterly obedient to authority. This technology would be a tyrant’s wet dream. Imagine soldiers who would shoot their own countrymen without hesitation, or helpless serfs who are satisfied to live in literal dog kennels.

BCIs could be used to unscrupulously alter perceptions of basic things such as emotions and values, changing people’s thresholds of satiety, happiness, anger, disgust, and so forth. This is not inconsequential. Someone’s entire regime of behaviors could be altered by a BCI, including such things as suppressing their appetite or desire for virtually anything on Maslow’s Hierarchy of Needs.

Anything is possible when you have direct access to someone’s brain and its contents. Someone who is obese could be made to feel disgust at the sight of food. Someone who is involuntarily celibate could have their libido disabled so they don’t even desire sex to begin with. Someone who is racist could be forced to feel delight over cohabiting with people of other races. Someone who is violent could be forced to be meek and submissive. These things might sound good to you if you are a tyrant, but to normal people, the idea of personal autonomy being overridden to such a degree is appalling.

For the wealthy, neural laces would be an unequaled boon, giving them the opportunity to enhance their intelligence with neuroprosthetics (i.e. an “exocortex”), and to deliver irresistible commands directly into the minds of their BCI-augmented servants, even physically or sexually abusive commands that they would normally refuse.

If the vaccine is a method to surreptitiously introduce an injectable BCI into millions of people without their knowledge or consent, then what we are witnessing is the rise of a tyrannical regime unlike anything ever seen before on the face of this planet, one that fully intends to strip every man, woman, and child of our free will.

Our flaws are what make us human. A utopia arrived at by removing people’s free will is not a utopia at all. It is a monomaniacal nightmare. Furthermore, the people who rule over us are Dark Triad types who cannot be trusted with such power. Imagine being beaten and sexually assaulted by a wealthy and powerful psychopath and being forced to smile and laugh over it because your neural lace gives you no choice but to obey your master.

The Elites are forging ahead with this technology without giving people any room to question the social or ethical ramifications, or to establish regulatory frameworks that ensure that our personal agency and autonomy will not be overridden by these devices. They do this because they secretly dream of a future where they can treat you worse than an animal and you cannot even fight back. If this evil plan is allowed to continue, it will spell the end of humanity as we know it.

Conclusions:

The current pandemic was produced and perpetuated by the establishment, through the use of a virus engineered in a PLA-connected Chinese biowarfare laboratory, with the aid of American taxpayer dollars and French expertise.

This research was conducted under the absolutely ridiculous euphemism of “gain-of-function” research, which is supposedly carried out in order to determine which viruses have the highest potential for zoonotic spillover and preemptively vaccinate or guard against them.

Gain-of-function/gain-of-threat research, a.k.a. “Dual-Use Research of Concern”, or DURC, is bioweapon research by another, friendlier-sounding name, simply to avoid the taboo of calling it what it actually is. It has always been bioweapon research. The people who are conducting this research fully understand that they are taking wild pathogens that are not infectious in humans and making them more infectious, often taking grants from military think tanks encouraging them to do so.

These virologists conducting this type of research are enemies of their fellow man, like pyromaniac firefighters. GOF research has never protected anyone from any pandemic. In fact, it has now started one, meaning its utility for preventing pandemics is actually negative. It should have been banned globally, and the lunatics performing it should have been put in straitjackets long ago.

Either through a leak or an intentional release from the Wuhan Institute of Virology, a deadly SARS strain is now endemic across the globe, after the WHO and CDC and public officials first downplayed the risks, and then intentionally incited a panic and lockdowns that jeopardized people’s health and their livelihoods.

This was then used by the utterly depraved and psychopathic aristocratic class who rule over us as an excuse to coerce people into accepting an injected poison which may be a depopulation agent, a mind control/pacification agent in the form of injectable “smart dust”, or both in one. They believe they can get away with this by weaponizing the social stigma of vaccine refusal. They are incorrect.

Their motives are clear and obvious to anyone who has been paying attention. These megalomaniacs have raided the pension funds of the free world. Wall Street is insolvent and has had an ongoing liquidity crisis since the end of 2019. The aim now is to exert total, full-spectrum physical, mental, and financial control over humanity before we realize just how badly we’ve been extorted by these maniacs.

The pandemic and its response served multiple purposes for the Elite:
• Concealing a depression brought on by the usurious plunder of our economies conducted by rentier-capitalists and absentee owners who produce absolutely nothing of any value to society whatsoever. Instead of us having a very predictable Occupy Wall Street Part II, the Elites and their stooges got to stand up on television and paint themselves as wise and all-powerful saviors instead of the marauding cabal of despicable land pirates that they are.
• Destroying small businesses and eroding the middle class.
• Transferring trillions of dollars of wealth from the American public and into the pockets of billionaires and special interests.
• Engaging in insider trading, buying stock in biotech companies and shorting brick-and-mortar businesses and travel companies, with the aim of collapsing face-to-face commerce and tourism and replacing it with e-commerce and servitization.
• Creating a casus belli for war with China, encouraging us to attack them, wasting American lives and treasure and driving us to the brink of nuclear armageddon.
• Establishing technological and biosecurity frameworks for population control and technocratic-socialist “smart cities” where everyone’s movements are despotically tracked, all in anticipation of widespread automation, joblessness, and food shortages, by using the false guise of a vaccine to compel cooperation.

Any one of these things would constitute a vicious rape of Western society. Taken together, they beggar belief; they are a complete inversion of our most treasured values.

What is the purpose of all of this? One can only speculate as to the perpetrators’ motives, however, we have some theories.

The Elites are trying to pull up the ladder, erase upward mobility for large segments of the population, cull political opponents and other “undesirables”, and put the remainder of humanity on a tight leash, rationing our access to certain goods and services that they have deemed “high-impact”, such as automobile use, tourism, meat consumption, and so on. Naturally, they will continue to have their own luxuries, as part of a strict caste system akin to feudalism.

Why are they doing this? Simple. The Elites are Neo-Malthusians and believe that we are overpopulated and that resource depletion will collapse civilization in a matter of a few short decades. They are not necessarily incorrect in this belief. We are overpopulated, and we are consuming too many resources. However, orchestrating such a gruesome and murderous power grab in response to a looming crisis demonstrates that they have nothing but the utmost contempt for their fellow man.

To those who are participating in this disgusting farce without any understanding of what they are doing, we have one word for you. Stop. You are causing irreparable harm to your country and to your fellow citizens.

o those who may be reading this warning and have full knowledge and understanding of what they are doing and how it will unjustly harm millions of innocent people, we have a few more words.

Damn you to hell. You will not destroy America and the Free World, and you will not have your New World Order. We will make certain of that.

[please see the original pdf file for list of bibligraphical links]

Une conférence d’Ernst Wolff – La logique destructrice qui se cache derrière le “Grand Reset” – Coup d’Etat du système financier numérique.

Troisième conférence de Ernst Wolff sur ce blog. La première est ici, la deuxième ici.

Celle-ci est en deux parties. Première partie : source. Deuxième partie : source.

[Erreur de traduction (classique) dans le texte : le mot « billions » doit être compris comme « trillions », c’est-à-dire mille milliards]

Une Conférence d’Ernst Wolff – La logique destructrice qui se cache derrière le “Grand Reset” (1ère partie)

EXCLU L’ANTIPRESSE/ LE COURRIER DES STRATEGES Notre correspondant en Allemagne, François Stecher, nous a signalé cette conférence du journaliste-enquêteur ERNST WOLFF (né en 1950 et spécialisé dans l’analyse des crises financières) donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cet exposé nous a frappé par sa cohérence, sa mesure et sa limpidité. Il propose, loin de tout «complotisme», une «contre-narration» de la crise en cours. Elle corrobore la thèse proposée dès avril-mai 2020 dans L’Antipresse: celle du coup d’État technologique et l’analyse du Great Reset proposée par Eric Verhaeghe dans son ouvrage « Great reset: mythes et réalités » (éditions Culture et racines, 2021) ou celle du « fascisme gris » proposée par Edouard Husson dans ces colonnes. Le schéma proposé par Wolff complète également de manière frappante la stratégie de l’hyper-normalisation exposée dans le documentaire capital d’Adam Curtis produit en 2016 par la BBC. Le nihilisme robotique du projet illustre enfin la thèse du grand sociologue américain Theodore Roszak sur la Secte informatique résumée et commentée dans l’Antipresse durant l’été 2020. Les enquêtes et intuitions de Wolff s’inscrivent ainsi dans un faisceau de tendances et d’indices plus que convaincant, d’autant plus qu’il est assumé et alimenté par les protagonistes eux-mêmes de ce grand renversement, notamment au travers de la mise à jour permanente doctrines resettistes et transhumanistes de Davos. François Stecher a bien voulu traduire la conférence en français et nous la publions en deux parties. Le lecteur pourra se reporter à la vidéo en allemand ainsi qu’à la version sous-titrée en anglais dont nous donnons les liens ci-dessous. A toutes fins utiles, des repères de minutage sont insérés dans le texte. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort.

Vidéo en allemand: go.antipresse.net/wolf

Avec sous-titrages anglais: https://odysee.com/@LongXXvids:c/Ernst-Wolf-speech—summary:3

L’effondrement a-t-il été planifié?

Le président américain Franklin Delano Roosevelt a dit une fois: «rien en politique ne se produit par hasard. Si quelque chose arrive, vous pouvez parier que c’était exactement planifié ainsi». Si l’on regarde tout ce qui s’est passé au cours de l’année et demie qui vient de s’écouler, cette phrase est particulièrement terrifiante. Est-il seulement possible que tout ce que nous avons vécu ait été planifié?

Je voudrais en préambule clarifier un point: je ne peux apporter aucune preuve de l’existence d’un tel plan, par exemple sous la forme de documents authentifiés. Mais après m’être intéressé, depuis dix-huit mois, à ce sujet de manière approfondie, je dois dire qu’il y a un nombre impressionnant de signes et d’indices qui vont dans cette direction. De ceux-ci et de leurs conséquences, je voudrais parler aujourd’hui(1:09). 

D’absurdité en absurdité

La situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui est unique dans l’histoire de l’humanité. Jamais encore le monde entier n’a été soumis à un régime de contraintes comme celui qui règne aujourd’hui. Et jamais encore n’ont été prises autant de mesures qui paraissent à première vue si incompréhensibles, parfois si absurdes et à de nombreux égards si contradictoires (1:42).

Officiellement, nous avons, de mémoire d’homme, affaire à la plus grave crise sanitaire de l’histoire de l’humanité. Pourtant, les mesures qui ont été prises pour y faire face n’ont pas amélioré la situation, mais l’ont au contraire continûment dégradée (1:58). Tout médecin peut aujourd’hui confirmer que l’état de santé des gens, de la majorité des gens est aujourd’hui moins bon [pire] qu’il n’était avant la crise. Et même du point de vue de ceux qui ont ordonné ces mesures, la situation est catastrophique. La quatrième vague qui prétendument nous menace, comme l’annonce de la nécessité des troisième puis quatrième puis cinquième injections, montrent bien que toutes les décisions prises jusqu’ici ont échoué à atteindre leur but, celui de contenir la maladie (2:35).

Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut. Nous avons affaire désormais, dans la foulée des confinements, à une crise économique globale. Dans les moindres coins et recoins du monde, la production est comme suspendue, la logistique est à terre, les chaînes d’approvisionnement sont brisées, nous faisons face à de mauvaises récoltes, des pénuries alimentaires, et de surcroît, à un manque cruel de semi-conducteurs, si essentiels à des pans entiers de l’économie (3:12). Mais dans ce domaine également, ce que nous voyons, c’est que l’on ne s’attaque pas aux problèmes pour les résoudre, mais qu’au contraire, par la prise de nouvelles mesures et la menace permanente de nouvelles restrictions, on les multiplie et les amplifie (3:31).

Dernier exemple en date: en Chine, un terminal du troisième plus grand port de fret du monde a été fermé à cause d’un unique cas positif parmi les employés du port (3:47). Ou bien encore la Nouvelle-Zélande: en Nouvelle-Zélande, la semaine dernière, on a confiné le plus sérieusement du monde 5 millions de gens parce qu’une seule personne de 58 ans a eu un résultat de test positif.

Une autre crise concerne les classes moyennes (Mittelstand), qui sont de loin les premiers employeurs à la surface du globe, et supportent en outre le gros de la pression fiscale (4:17). Par une insécurité sans cesse attisée et de nouvelles réglementations qui surgissent en permanence, les classes moyennes se retrouvent acculées, plus fortement de semaine en semaine, et n’ont encore jamais été confrontées à une telle crise.

Mais même cela, ce n’est pas tout. Nous vivons actuellement une violente hausse de l’inflation pour le monde entier, en particulier pour ce qui concerne les matières premières, les prix à la production et les aliments (4:49). Et là encore, bizarrement, on ne fait rien pour contrecarrer cela, bien au contraire. On maintient la surabondance d’argent, et même on la renforce. Les États et les banques centrales ont injecté 20 billions de dollars dans les circuits financiers mondiaux depuis le début la crise, sans qu’on puisse voir la fin de ces agissements. Et le Fonds monétaire international, la plus puissante organisation financière au monde, libérera lundi prochain, pour 650 milliards, la plus grosse somme jamais sortie de sa propre monnaie, des droits de tirage spéciaux (DTS) (5:32).

Et la situation sociale n’est pas meilleure. Un seul exemple: aux États-Unis, la première puissance économique mondiale, près de 4 millions de personnes sont menacées d’expulsion parce qu’elles sont incapables de payer leurs loyers ou de payer les traites de leurs emprunts. Aux États-Unis encore, plus de dix fois autant de personnes – j’insiste, il s’agit du pays le plus riche du monde – ne sont pas en mesure de se nourrir avec leur seul revenu (6:06). Et ce que la destruction délibérée de l’économie et l’aggravation de l’inflation n’ont pas réussi à provoquer, les politiciens y sont parvenus: quel que soit le pays, une division au sein des populations comme nous n’en avons jamais connue.

Il faut encore y ajouter désormais, dans une certaine mesure comme un couronnement de tout cela, le changement de pouvoir, prémédité, provoqué par les États-Unis en Afghanistan. Là-bas, on a abandonné délibérément, pour 20 milliards de dollars US de matériel militaire, une armée de l’air complète et onze bases aériennes, ce qui va déclencher de manière absolument certaine la prochaine vague géante de réfugiés (7:04).

Pourquoi?, se demande-t-on. Pourquoi, à travers le monde entier de telles mesures sont prises, qui provoquent un désastre après l’autre, et poussent vers l’abîme la majorité des gens, au lieu de les tirer de leur misère? Pour répondre à cette question, il convient d’en poser deux autres: qui a un intérêt à cet agenda global, et qui en tire profit (7:38)?

Le complexe financier-numérique

La réponse à ces deux questions est indiscutable: le plus grand profiteur de la crise actuelle et le plus important des instigateurs dans la coulisse est le «complexe financier numérique», c’est-à-dire une sorte de communauté d’intérêts à la pointe de laquelle on trouve les plus grosses entreprises informatiques et les plus gros gestionnaires de fortune de notre temps. Sont comptées au nombre des plus grosses entreprises du numérique Apple, Alphabet, la société mère de Google, Amazon, Microsoft et Facebook. La valeur boursière de ces seules cinq compagnies représente la somme hallucinante de 9,1 billions de dollars US. À titre de comparaison, le produit intérieur brut de l’Allemagne, de la France et de l’Italie réunies pèse 8,6 billions de dollars US (8:39)!

À ces entreprises du numérique, il faut ajouter les grands gestionnaires de fonds: BlackRock, Vanguard, Statestreet et Fidelity. Tous, ils ont des participations massives dans chacune des entreprises du numérique. Mais ce n’est pas tout: à eux seuls, ces quatre-là gèrent actuellement un portefeuille d’un montant de 22,6 billions de dollars US. À titre de comparaison, une fois encore: le produit intérieur brut des 28 pays de l’Union Européenne représentait l’année dernière une valeur de 15,7 billions de dollars US.

Mais ce n’est pas seulement la monstrueuse puissance financière de ces entreprises qui rend le complexe financier numérique si puissant (9:29). Commençons d’abord par les entreprises du numérique: elles n’ont pas seulement par elles-mêmes une écrasante force sur le marché, elles contrôlent également des centaines de milliers d’autres entreprises, parce qu’elles organisent leur numérisation et jouissent ainsi d’une surveillance permanente de leurs flux de données. L’industrie du numérique n’est rien d’autre qu’une tumeur qui, au cours des années, a répandu ses métastases dans toutes les branches de l’économie, les a placées dans sa dépendance, et désormais les domine complètement (10:09).

Il n’en va pas différemment des gestionnaires de fonds. Ils ont des participations dans toutes les grandes entreprises du monde, et sont en situation de pouvoir pousser n’importe quel marché de leur choix dans n’importe quelle direction. Le plus grand d’entre eux, BlackRock, dispose avec un système d’analyse de données sur plus de 40 ans, du plus gros fonds d’informations financières que le monde ait jamais vu. Et BlackRock, sur la base de ce fonds, conseille les plus grandes banques centrales du monde, c’est-à-dire la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne (10:48). Compte tenu de l’avantage considérable dont jouit BlackRock avec son fonds, il devrait être facile de voir qui, ici, dépend de qui.

Nous avons donc affaire à l’association, unique dans l’histoire, d’une puissance financière écrasante et de la jouissance d’une base d’informations géante aux dimensions inimaginables. Depuis le début de la crise, cette combinaison a donné à ces entreprises un essor comme elles n’en avaient jamais connu auparavant. Et ce n’est pas tout: cet essor s’accélère sans cesse (11:29). Pour le seul dernier trimestre, c’est-à-dire aux mois d’avril, de mai et de juin, elles ont enregistré les plus gros gains de leur histoire.

Un immense geste de désespoir

Si l’on considère ces faits, on n’a pas besoin d’une imagination débordante pour arriver à la conclusion que l’on a affaire, avec le complexe financier numérique, au centre global de pouvoir, autour duquel tout gravite (11:57). Le complexe financier numérique se tient largement au-dessus de tous les gouvernements de la planète, il est en situation, à tout instant, de les mettre à genoux et de les soumettre à sa volonté. On s’étonnera d’autant plus des méthodes avec lesquelles le complexe œuvre depuis le début de la crise actuelle: il semblerait presque qu’il sape justement le système dont il profite lui-même (12:28). Quelques exemples de cela: si le complexe financier numérique détruit les classes moyennes, il détruit, de fait, les fondements mêmes de son existence, puisque comme nous l’avons dit, ce sont les classes moyennes qui paient le plus d’impôts et qui créent le plus d’emplois; et s’il attise l’inflation, c’est bien à lui-même qu’il inflige des dommages; et s’il détruit la paix sociale en faisant exploser les déséquilibres sociaux, cela détruit aussi le terrain sur lequel il fait ses affaires (13:02).

Tout cela, ce sont des objections justifiées – mais elles font fi de la réalité. Et voici ce qu’elle est : le complexe financier numérique n’a pas d’autre choix que celui de faire précisément ce qu’il est en train de faire. Ce que nous vivons actuellement, ce n’est pas, par exemple, la mise en œuvre d’un quelconque agenda conçu à une table de travail, par lequel il voudrait s’approprier encore plus d’argent et encore plus de pouvoir, afin de jouir ensuite en paix du fruit de ses efforts (13:42). Ce que nous vivons actuellement, c’est un gigantesque geste de désespoir, sans doute le plus grand qu’il ait jamais été donné de vivre dans l’histoire de l’humanité.

Cet acte désespéré trouve son origine dans le fait que le système auquel le complexe financier numérique doit son existence ne peut plus être maintenu en vie avec les moyens employés jusqu’ici (14:09). Il a déjà frôlé la fin lors de la crise financière mondiale de 2007–2008. Si les gouvernements, alors, n’avaient pas mobilisé en masse l’argent des impôts, et donné aux banques centrales l’instruction de tirer du néant des quantités faramineuses de monnaie, le système se serait alors déjà effondré. De fait, le sauvetage n’était que provisoire. Au cours de ces plus de douze années, il a fallu continuellement accroître la masse monétaire, tandis que les taux d’intérêt étaient réduits pas à pas – rendant ainsi le système toujours plus instable. Cela ne pouvait pas bien se terminer. L’année dernière, on y était: en mars 2020, un nouvel effondrement menaçait déjà. Et cet effondrement a été repoussé une toute dernière fois, par un dernier tour de force, en amenant les taux à zéro et en injectant de la monnaie par billions, non plus par milliards (15:22).

La solution du dernier recours

Cela a fait émerger, qualitativement, une nouvelle situation. Différer l’issue finale nécessiterait désormais de pousser les taux dans le domaine négatif, détruisant ainsi les fondements du système bancaire actuel. Les banques ne peuvent pas durablement vivre avec des taux négatifs. En d’autres termes, il n’y aura pas de nouvelle tentative pour repousser cette issue avec les moyens jusqu’ici utilisés (15:56). On peut tout au plus, dans la situation actuelle, injecter une toute dernière fois des billions et des billions, avec pour conséquence, cependant, que l’on attisera une inflation déjà galopante et qu’on la fera basculer dans le domaine de l’hyperinflation. La situation dans laquelle se trouve donc le complexe financier numérique est celle d’une alternative entre, d’un côté, l’effondrement numérique du système, et de l’autre l’hyperinflation, c’est-à-dire la dévalorisation totale de la monnaie (16:36). Ainsi, historiquement, nous sommes arrivés à un point où le complexe financier numérique n’a plus que le choix entre deux modes d’effondrement.

Que doit-il donc faire? De toute évidence, dans cette situation, on s’est décidé, pour un nouveau système et en vue de son installation, à mettre en œuvre une double stratégie (17:08). D’un côté, on prépare en arrière-plan, à l’abri des regards du public, un nouveau système. De l’autre côté, on exploite en parallèle la phase terminale de l’ancien système désormais voué à la mort pour le piller, selon les meilleures règles de l’art. C’est exactement ce que nous vivons depuis mars de l’année dernière (17:35) : la destruction délibérée et consciente de l’économie mondiale par le complexe financier numérique dans l’unique but de s’enrichir, avec en parallèle la préparation d’un nouveau système par les banques centrales en coopération avec les groupes informatiques. 


Suite et fin de la conférence d’Ernst Wolff (2/2): le coup d’Etat du système financier numérique

La gestion en tous points catastrophique de la crise du Covid-19 est-elle un signe d’abrutissement terminal des élites dirigeantes de la planète, ou correspond-elle à une intention perverse où «le pire est le mieux». Dans une conférence d’une demi-heure, Ernst Wolff documente la piste d’un naufrage délibéré de l’économie mondiale, en d’autres termes de l’accomplissement du «Grand Reset» tel que décrit et voulu en toutes lettres par le WEF de Davos. Mais mis en oeuvre par une caste mondialisée qui est le dos au mur et pratique la fuite dans la radicalisation. De ce constat, Ernst Wolff tire des raisons d’espérer: la révolte des peuples, qui a commencé, peut faire reculer un pouvoir inquiet.

Ceci est la suite et fin de la conférence donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cette publication est une exclusivité Antipresse/Le Courrier des Stratèges. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort.

Vers la monnaie programmable

Et à quoi ce système doit-il ressembler, nous le savons déjà. Il s’agit de la disparition complète de l’argent liquide, des banques dans leur forme actuelle, et de l’introduction de monnaie numérique de banque centrale. L’objectif final prévoit que chacun d’entre nous ne détienne plus qu’un unique compte en banque, par lequel s’effectueront toutes les transactions. Ce compte ne sera plus tenu par une banque commerciale, mais par la banque centrale. La raison profonde de ce plan est la suivante: la monnaie numérique de banque centrale est programmable (18:44). Comme une banque centrale peut créer de la monnaie sans limites, on peut ainsi, par le fait, introduire des taux négatifs sans détruire le système. Mais cela n’est pas, loin s’en faut, la seule propriété que possède la monnaie numérique de banque centrale. Elle permettrait à l’État de surveiller toutes les transactions (19:12), de nous appliquer des taux d’imposition différenciés, et de nous infliger individuellement des sanctions pécuniaires. L’État pourrait lier certaines sommes à une date de péremption, nous contraindre à dépenser certaines sommes dans une période déterminée (19:33). Il pourrait également donner cet argent pour un but fixé, et nous imposer d’utiliser certains montants uniquement pour l’achat de certains biens, ou de dépenser seulement dans certaines régions. Mais avant tout, il lui serait possible, d’un simple clic, de nous couper de tous les flux de transactions, et ainsi de nous débrancher financièrement (20:04). La monnaie numérique de banque centrale serait le mécanisme de contrôle social le plus efficace qu’on ait jamais eu dans l’histoire de l’humanité, et par là, ni plus ni moins que l’achèvement d’une dictature universelle obtenue par le moyen de l’argent (20:25).

La tactique du renversement

Tout cela est cependant soumis à une énorme hypothèque: la résistance à laquelle il faut s’attendre de la part de la population. Il faut très sûrement compter avec le fait qu’une grande partie des gens n’accepterait pas cette forme de paiement, et que l’introduction de la monnaie numérique de banque centrale provoquerait de graves troubles sociaux. Et c’est précisément cette difficulté qui a très clairement conduit le complexe financier digital à imaginer de renverser la problématique de l’introduction de cette monnaie (21:07). Plutôt que d’introduire cette monnaie numérique de banque centrale progressivement, et risquer ainsi de provoquer une grosse résistance, procéder à l’inverse, c’est-à-dire faire sombrer la société dans le chaos, afin de faire apparaître la monnaie numérique de banque centrale comme la solution pour régler tous les problèmes, à savoir sous la forme du revenu universel de base (21:35).

Celui qui pense maintenant qu’il s’agit encore d’une théorie du complot tombée de nulle part, je lui recommande de se remémorer très précisément tout ce que nous avons vécu au cours des dix-huit derniers mois. Sous le prétexte de combattre une maladie, on a provoqué des dommages dévastateurs et irréversibles, qu’ils soient sanitaires, économiques ou financiers, dont nous n’avons encore perçu les effets qu’à la marge (22:09). En même temps, on travaille chaque jour à aggraver ces dommages. En parallèle, on s’emploie à creuser de manière systématique les divisions au sein de la société, en enfonçant toujours plus de division entre les gens. Tout cela nous conduit, conformément au but, dans une seule direction: celle des troubles sociaux, jusqu’à la guerre civile, dans le monde entier. Et tout cela, c’est exactement ce qui est voulu, selon toutes les informations dont je dispose (22:46).

Ce que nous vivons actuellement, c’est que l’on essaye, par la mise en œuvre de tous les moyens imaginables, de provoquer le chaos social le plus énorme, d’attendre que le chaos ait atteint son intensité maximale, et, alors à l’aide d’une panacée nommée «revenu universel de base», de passer d’une situation de chaos maximal à celle d’un contrôle total (23:12). Il y a du reste encore une deuxième raison pour laquelle le revenu universel, du point de vue des puissants, doit arriver. Nous sommes en plein dans la quatrième révolution universelle, et nous allons vivre, dans la période qui s’étend devant nous, la perte de millions et de millions d’emplois, par le recours à l’intelligence artificielle. En d’autres termes, des millions de consommateurs vont faire défaut, la demande de biens de consommation va se réduire de plus en plus fortement. Comme le modèle économique actuel repose sur la consommation, il faut, pour le maintenir en vie, bloquer la descente sur cette pente fatale. Et cela ne peut fonctionner que si l’on distribue de l’argent aux chômeurs-consommateurs même s’ils sont sans emploi (24:09).

Une apocalypse préparée et agendée

Nous voyons donc que ce que nous avons vécu ces dix-huit derniers mois, et ce que nous vivons actuellement, suit manifestement un plan; et ce plan peut s’énoncer ainsi: démontage du système actuel au bénéfice de l’élite, instigation d’un chaos économique et social maximal, et établissement d’un nouveau système au bénéfice de l’élite, sous le prétexte de vouloir apporter une assistance humanitaire (24:42). Ce plan, on peut d’ailleurs le trouver dans les deux ouvrages, La Quatrième révolution industrielle et Le Grand Reset de Klaus Schwab, dont le World Economic Forum joue un rôle clef dans l’élaboration et la mise en œuvre de cet agenda. Le WEF a réussi à devenir au cours des 50 dernières années l’une des plus importantes plateformes du complexe financier digital, en mettant en relation, d’abord des dirigeants d’entreprises, ensuite des politiciens, puis des représentants des médias, plus tard encore de la haute aristocratie et du monde du spectacle, et en les soumettant en outre à partir des années 90 à une formation dédiée (25:33).

Nous savons aujourd’hui qu’à partir de 1992 les «Global Leaders of Tomorrow», et depuis 2005 les «Young Global Leaders» ont été soumis à une formation systématique et toujours plus approfondie, et que ce sont précisément ces personnes-là qui se trouvent placées aujourd’hui aux leviers de commande du pouvoir. Qu’il s’agisse de Bill Gates, Jeff Bezos ou Jack Ma, du secteur du numérique, qu’il s’agisse du patron de BlackRock Larry Fink, de la patronne du FMI Kristalina Georgiewa, ou de l’ex-directeur de la Bank of England Mark Carney, pour la finance, ou encore d’Emmanuel Macron, de Sebastian Kurz ou bien d’Angela Merkel pour la politique: tous, ils ont été formés par le WEF ou bien siègent dans ses instances dirigeantes (26:38).

Et ce ne sont pas seulement les 1.300 membres de cette petite élite dirigeante étroitement connectée qui tirent les ficelles à travers le monde. Depuis 1992, ce sont encore 10’000 «Global Shapers» de moins de 30 ans qui ont également été réunis et mis en relation par le WEF, et s’emploient désormais à influer sur la marche du monde dans le sens qui lui convient (27:08). À qui veut savoir à quoi cette marche du monde devrait ressembler, il faut recommander la lecture des œuvres du fondateur du WEF, Klaus Schwab. Et celui qui, parvenu à ce point, ne serait toujours pas convaincu que ce que nous avons vécu et vivons encore suit un plan devrait jeter un œil à la date de publication du «Great Reset» de Schwab: le livre est paru le 9 juillet 2020, soit à peine quatre mois après le confinement mondial, et donne déjà les instructions précises expliquant comment utiliser le COVID-19 afin de, selon les propres mots de Schwab, «détruire le monde de manière créative et construire un nouveau monde», où il laisse transparaître une vision de l’homme qui renvoie aux temps les plus sombres du national-socialisme (28:02).

Je sais, tout cela est terrifiant, comme une apocalypse préparée de manière minutieuse. Et de fait l’agenda qui est poursuivi ici n’est pas seulement planifié, visiblement, mais c’est à peine s’il peut, de surcroît, être dépassé en malignité et en sournoiserie. Qui aurait jamais imaginé que l’on fasse s’effondrer l’économie mondiale sous le prétexte de protéger les gens des effets d’une maladie, que l’on retire aux gens la liberté de voyager, de se rassembler, de parler et d’exprimer librement leurs opinions, et que l’on condamne encore plus de 100 millions d’entre eux à la famine, tout cela soi-disant pour la protection de leur propre santé. Et qui aurait pensé qu’un eugéniste déclaré du nom de Klaus Schwab pourrait se retrouver en situation, non seulement de répandre à travers le monde son infernale vision de la fusion entre l’homme et l’intelligence artificielle, mais encore de trouver 10’000 aides pour la faire avancer (29:18). Tout cela, ce sont des événements bouleversants au plus haut point, avec lesquels nous devons vivre actuellement, dont nous devons souffrir, et dont les détails devraient glacer le sang de tout être humain pensant et sentant normalement.

La déraison conduit à l’échec

Mais – et j’en viens maintenant au message le plus important que je veux délivrer ce soir – tout cela a un autre aspect, un tout autre aspect, un aspect qui doit nous donner une énorme impulsion et des forces à profusion pour les tâches qui nous attendent. Les plans de l’élite, et la vision de Klaus Schwab, sont en effet voués à l’échec, et cela pour plusieurs raisons (30:11). La raison principale réside dans le fait que le narratif d’un virus mortel, qui menacerait l’humanité dans son existence même, ne pourra pas tenir dans la durée. Nous voyons déjà comment l’échafaudage de mensonges s’effondre sous nos yeux, et comment, pour le justifier, on a recours à des argumentations toujours plus absurdes et à des diffamations toujours plus furieuses (30:39).

Arrivée à ce point, il est important de comprendre que la véhémence que les médias mettent en branle n’est pas un signe de force mais bien de faiblesse. Celui qui, avec une insistance toujours plus forte, répand des mensonges toujours plus grotesques tel que celui de «la pandémie des non-vaccinés», celui qui déclare que les personnes en bonne santé représentent le facteur de risque numéro 1 au sein de la société, celui qui à cause d’une poignée de malades ou de testés positifs met un pays tout entier à l’arrêt, celui-là n’agit ainsi que parce qu’il est à bout d’arguments et que, dans son désespoir, il frappe à l’aveugle autour de lui (31:21).

Abraham Lincoln a déclaré: «on peut mentir tout le temps à une partie des gens; on peut mentir à tout le monde une partie du temps; mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde». C’est exactement cela qui se vérifie en notre temps. Et cela a pour nous, naturellement, une immense signification. Car cela ouvre, de manière ironique, ce que Klaus Schwab appelle «a window of opportunity», une fenêtre d’opportunité – à ceci près qu’elle s’ouvre avec une dynamique exactement inverse (32:07). En effet, grâce à la désintégration du narratif, la crédibilité de ceux qui nous ont amenés à cette situation est chaque jour plus profondément sapée, nous ouvrant à tous une fenêtre temporelle pour une campagne d’éclaircissements puissante et de grande envergure. Les conditions objectives pour éclairer les gens sur les véritables faits derrière la soi-disant pandémie, sur les relations de pouvoir réelles dans le monde et sur les vraies menaces auxquelles nous sommes confrontés n’ont jamais été meilleures qu’aujourd’hui (32:51). Et elles s’améliorent de jour en jour, parce que le camp d’en face doit s’empêtrer chaque jour davantage dans des mensonges toujours moins crédibles.

Et même si le complexe financier digital devait parvenir à introduire la nouvelle monnaie, cela ne serait pas encore la fin du monde. En effet, la monnaie numérique de banque centrale ne peut fonctionner qu’adossée à un système de contraintes complet. Il faudra introduire sans cesse de nouveaux contrôles des prix, augmenter constamment le revenu universel de base, et générer avec vigueur une inflation permanente, ce qui conduira en retour à un appauvrissement continu de la population et à un conflit permanent avec l’État et les autorités (33:49).

Ce que nous devons savoir est la chose suivante: nous nous trouvons en toute certitude au seuil d’une période de turbulences et de dangers. Mais nous avons en main un atout historique: il tient au fait que ceux d’en face n’agissent pas conformément aux lois de la raison, mais poussés par des mobiles comme la cupidité et la soif de pouvoir, et ne peuvent, pour cette raison, rien faire d’autre que de se mettre toujours plus inextricablement en difficulté (34:21). De cela, précisément, nous devons profiter, et garder ceci présent à l’esprit: le camp d’en face peut bien disposer de plus d’argent, de plus de biens, et en plus de toutes les armes du monde; son pouvoir ne réside ni dans son argent, ni dans ses biens, ni même dans ses armes, mais repose sur un seul et unique facteur: l’ignorance de la majorité des gens, ou pour le dire autrement, le fait que la majorité ne voit pas clair dans le jeu que la minorité joue avec elle (35:01).

Quelle que soit l’atrocité de ce que le complexe financier digital a commis au cours des dix-huit derniers mois et continue à commettre avec ses suppôts, il s’est enfermé dans une situation dont il ne pourra pas s’extirper, et dans laquelle il doit, dans son désespoir, franchir de plus en plus de lignes rouges (35:25). Pour nous tous, cela signifie que nous devrions dans cette situation exceptionnelle, tout simplement: conserver notre calme, démasquer résolument les mensonges, et montrer ainsi aux gens, pièce par pièce, pourquoi et par qui ils se font berner. Si nous faisons cela, et qu’en le faisant nous nous souvenons de la force de nos arguments, alors nous pourrons, non seulement résoudre les problèmes actuels, mais peut-être réussir quelque chose de beaucoup plus grand, à savoir: utiliser l’une des crises les plus profondes qu’ait affrontées l’humanité pour redresser la barre de l’histoire du monde, et ouvrir ainsi d’un coup la porte sur une ère nouvelle. Je vous remercie.

Interview de Valérie Bugault.

Source : partie 1, partie 2, partie 3.

«De facto, l’Etat Français n’existe plus»

Observateur Continental a demandé à Valérie Bugault, docteur en Droit, de préciser son appel récemment fait à tout le monde mais essentiellement aux forces de l’ordre pour agir et sauver la France et son peuple. Dans cette qualité de docteur en Droit, elle a créé une théorie unifiée de l’entreprise, laquelle reprend et réactualise les fondamentaux théoriques de la «participation», jamais mise en oeuvre en France à ce jour. Ancienne avocate fiscaliste, en omission depuis 2009, reconvertie, dès cette époque, dans la géopolitique juridique, elle considère que c’est un sujet essentiel et trop longtemps passé sous silence qui va, dans les années qui viennent, reprendre la place fondamentale qui est la sienne dans les analyses de politique et géopolitique.

Est-ce que votre appel [ici] signifie que nous sommes en Troisième Guerre Mondiale?

Valérie Bugault: On pourrait présenter les choses comme cela mais il faut alors immédiatement préciser qu’il s’agit d’une Guerre d’une nature nouvelle. Cette guerre n’est pas menée militairement par un ou des Etats contre un ou plusieurs autres Etats. Cette guerre est conduite, au sein même de chacun des Etats, par une oligarchie compradore accapareuse – elle-même menée par le modèle défini par les dirigeants globalistes de la City of London (mélange de banques globales, de multinationales à leurs ordres sous anonymat, d’anciennes familles régnantes et de grands industriels ralliés à la banque) – contre les populations desdits Etats. Il faut immédiatement ajouter, à des fins de clarté du débat, que les populations constituent, en elles-mêmes, historiquement le concept d’Etat; c’est-à-dire que les populations sont intrinsèquement les éléments constitutifs de la notion politique d’Etat. Il en résulte qu’un Etat accaparé par une caste compradore n’est, du point de vue juridique et institutionnel, qu’une coquille vide, un détournement de la notion d’Etat, en d’autres termes, un «abus de droit public international».

Comment interprétez-vous la déclaration d’Emmanuel Macron: «Nous sommes en guerre, sanitaire, certes»?

– Cette déclaration de Macron, en tant que président de la République, ne saurait être anodine. La suite des évènements a démontré que cette déclaration avait pour objectif de lancer les grandes manœuvres politico-sanitaires de type militaire contre les institutions françaises et contre la population française. Le Comité de Défense sanitaire, qui tient désormais lieu de «pouvoir exécutif», ne repose sur aucune base juridique satisfaisante et ne dispose d’aucune légitimité politique. De facto, l’Etat Français n’existe plus: les institutions officielles, sur lesquelles l’Etat français reposait tant au niveau de sa légitimité politique interne qu’à celui de sa reconnaissance internationale, sont suspendues.

Il doit aujourd’hui être acté au niveau international que l’Etat français n’est plus valide en raison de la modification d’identité (droit public international) qui s’est produite en dehors de tout processus juridique et politique valide. La conclusion logique est que la France est désormais irrémédiablement entrée dans une phase de transition politique et géopolitique.

Selon cette logique, les traités signés par la République Française – qui doit désormais être qualifiée d’ancien régime – se trouvent eux-mêmes dans une situation problématique. Les engagements internationaux de la feu République Française sont dans une situation de vide juridique.

Stricto sensu, l’Etat français n’existant désormais plus, les engagements juridiques internationaux de la République Française devront être examinés, au cas par cas, par les nouvelles institutions juridiques qui remplaceront dans un futur indéterminé, la défunte République Française. Notons dès à présent que cette reconnaissance des traités internationaux ne pourra valablement être entreprise que lorsque les nouvelles institutions politiques françaises seront validées par une légitimité politique interne indiscutable. On est encore loin de cette nouvelle réalité politique…

A cet égard, les Français devront être très vigilants et trouver les moyens de se prémunir contre toute ingérence (au cours du processus transitionnel) par des individus représentants de façon occulte (services secrets non identifiés, représentants de tout type de groupuscule occulte ou secret), l’ancien régime républicain.

De qui est quoi est constitué ce contrôle globaliste qui commande aujourd’hui la France?

– Il est constitué par la prise de contrôle, au niveau mondial – via le contrôle du système économique global – de:

  – La force de travail des individus;

  – Des ressources matérielles et financières par les multinationales et les grandes banques globalistes;

  – Des systèmes politiques via le «parlementarisme» (prétendument représentatif), lequel repose sur la captation de la vie politique par les partis politiques qui dépendent de leurs fournisseurs de capitaux. 

Cette prise de contrôle mondiale opère à partir des armes développées par l’empire britannique que sont le droit anglo-saxon (y compris le concept de soft law) et le système des banques centrales. Anonymat et secret (notamment des affaires, mais aussi d’Etat…) ont été de puissants moyens pour accroître, en toute discrétion et impunité, leur accaparement des richesses et du pouvoir. Au-delà de ces armes de pointes, les globalistes en ont développé de nouvelles: à savoir les institutions internationales dont ils ont, initialement ou au fil du temps, pris le contrôle plus ou moins officiellement: ONU (accompagnée de sa multitude d’agences qui se sont octroyé une compétence sur toutes les thématiques de la vie), OMC, OMS, OCDE, FMI, Banque des Règlements Internationaux, Banque Mondiale, Club de Rome, Davos, Bilderberg, Union Européenne…

Quelle est cette organisation qui est derrière les armées secrètes de l’Otan?

–  Les armées secrètes de l’OTAN ont été parfaitement renseignées par l’universitaire suisse Daniele Ganser, qui a fait un remarquable et difficile travail d’investigation et de synthèse. Je vous renvoie à ses nombreux travaux sur le sujet: livre réédité, («Les armées secrètes de l’OTAN»), très nombreuses conférences que tout un chacun peut retrouver, écouter et visualiser sur YouTube notamment. Ces armées secrètes ont été organisées dès la Seconde Guerre Mondiale afin de lutter contre Staline mais leur mission première était, à l’image de son instigateur Allan Dulles, d’être mise au service exclusif des multinationales et des banques globalistes qui opéraient, à l’époque, à partir de l’empire américain. Cette superstructure opaque s’est développée en toute indépendance vis-à-vis des Etats membres de l’OTAN tout en disposant de la capacité de ponctionner, en secret, dans les ressources de l’OTAN. Cette organisation occulte s’est, en particulier, spécialisée dans les attentats sous faux drapeaux. Encore une fois, je renvoie les lecteurs intéressés à en savoir plus aux formidables travaux de Daniele Ganser.

«La dictature est clairement revendiquée»

De quelles unités sont constituées ces forces armées secrètes de l’Otan? Comment agit ce fonctionnement secret?

Valérie Bugault: Je ne saurais vous le dire précisément. Le mieux placé pour en parler est Daniele Ganser. 

Il importe toutefois de préciser que cette structure, dénommée «Stay Behind» (réseau Gladio en Italie, réseau Arc-en-ciel en France…) n’a pu se développer que dans le secret et l’anonymat, ce qui signifie qu’on la détecte davantage à ses effets que par sa cause, qui serait la connaissance précise de son fonctionnement interne.

Loin d’être une spécialiste du «Stay Behind», j’estime tout à fait indispensable d’attirer l’attention des français sur l’existence de ces forces armées, anciennes et occultes, développées en toute indépendance de la hiérarchie militaire officielle tant au niveau national qu’à celui de l’OTAN.

J’ajoute qu’il est probable que les armées de mercenaires internationaux, retrouvés en Syrie et ailleurs sur la planète, financées par les globalistes et dument entrainées, sont parties prenantes à cette structure opaque regroupée sous le terme des «armées secrètes de l’OTAN».

Avez-vous des exemples?

– Le juge italien, aujourd’hui décédé, Ferdinando Imposimato a donné de nombreux détails sur les connexions de ce réseau Gladio (dénomination italienne) avec la loge P2, le groupe Bilderberg et de multiples personnalités politiques (cf. https://www.dailymotion.com/video/xx91uw ; https://www.rtbf.be/info/monde/detail_attentat-de-bologne-les-documents-secrets-sur-gladio-et-la-loge-maconnique-p2-rendus-accessibles-par-le-gouvernement-italien?id=10817219 ; https://tempspresents.com/2016/04/05/stay-behind-europeens-tenembaum-origoni/…)

Qui sont «toutes les forces globalistes»?

– J’ai identifié ces «forces globalistes», via les méthodes qu’ils utilisent et les moyens dont ils disposent dans mon ouvrage «Les raisons cachées du désordre mondial», auquel je renvoie vos lecteurs. Il s’agit d’une petite caste d’individus coalisés (banquiers, grands industriels et représentants de familles régnantes) ayant œuvré à partir de la City of London pour établir un gouvernement mondial uniformisé sur toute la planète. Leur objectif, après avoir réduit drastiquement la population mondiale et renouvelé le principe normatif, est d’établir officiellement un Gouvernement mondial dans le contexte où ils ont déjà, de facto, pris le contrôle officieux de la plupart des pays du monde. Partis d’Europe, ces individus ont travesti tous les fondamentaux de notre civilisation européenne afin d’imposer des normes de nature commerciale, via le droit anglo-saxon tel qu’il s’est développé depuis 1531. Ils envisagent l’établissement d’un contrôle total sur les particuliers, lesquels seront dès lors dépourvus de libre-arbitre. Ce contrôle total est aujourd’hui clairement identifié par «la fusion des identités physiques, biologiques et numériques» revendiquée par Klaus Schwab, lui-même en tant que porte-voix mondial (héraut) de ce mouvement globaliste.

Avez-vous des informations (preuves) précises pour dire: «Ces forces-là sont en phase de prendre bientôt le contrôle officielle et apparent de nos Etats?»

– Il faut commencer par préciser que la France n’existe officiellement plus depuis que ses institutions officielles ont été mises en suspens par l’arrivée d’un Conseil de Défense sanitaire sans base juridique, a-constitutionnel et a-politique. Cette suspension des institutions étatiques et leur détournement (lequel constitue un «abus de droit international public») par un Conseil de Défense, dépourvu d’assise juridique sérieuse et politiquement illégitime, est la manifestation éclatante du fait que les forces globalistes sont en train de prendre le contrôle officiel des Etats.

Qu’est-ce qui nous attend quand vous déclarez : «Sous forme d’une dictature terrible?»

– La dictature est clairement revendiquée par les forces occultes globalistes: réduction drastique de la population mondiale assortie d’un contrôle intégral des corps et des esprits des rares âmes qui resteront, certes à l’état de zombies (disparition totale du libre-arbitre), sur cette Terre. Il suffit de lire ce qu’explique Klaus Schwab dans son livre… tout y est expliqué. Ce programme ne faisant que confirmer les multiples prédictions du héraut globaliste Attali, qui clame haut et fort depuis quarante ans le projet d’évolution (il s’agit en réalité d’un projet d’involution) politique, économique et sociale de nos Sociétés. Le programme est également expliqué noir sur blanc sur les Georgia Guidestones. Cette caste utilise et subvertit toutes les préoccupations légitimes des particuliers, telle que la préservation de l’environnement, les inquiétudes sur le climat et la santé (…), afin de les transformer en «faisceaux laser» destinés à servir leurs intérêts, c’est-à-dire leur objectif d’établissement d’un gouvernement mondial dont ils auront le contrôle exclusif.

Depuis quand la 5 ème République est morte?

– La 5ème République est morte, bien qu’encore un temps sous assistance respiratoire, dès l’arrivée du Traité de Maastricht, qui a vu une première scandaleuse salve de réformes de la Constitution ; mais plus encore et de façon radicale avec la mise en œuvre de l’euro et des Traités d’Amsterdam et de Lisbonne. Ces très nombreuses réformes, qui ont eu pour vocation d’intégrer, de force, la France dans l’ordre fédéral européen, lequel est destiné à être partie prenante du futur gouvernement mondial, ont totalement dénaturé la finalité, l’équilibre institutionnel et la vocation de la Constitution de 1958. Depuis lors, il ne faut pas s’y tromper, le gouvernement, identifié et responsable s’est transformé en «gouvernance» informe dénuée de tout pouvoir politique réel et surtout de toute responsabilité.

Toutefois, à bien y réfléchir, la première très grave dénaturation de la Constitution de 1958 a été initiée par Giscard d’Estaing qui a souhaité «rationnaliser le parlementarisme» en modifiant le mode de saisine du Conseil Constitutionnel. Par «rationaliser le parlementarisme», il faut comprendre resserrer la tutelle des «élus du peuple» par un organisme politique chargé de valider, ce qui se conçoit comme un pouvoir de censure, la prétendue «volonté populaire». A partir de 1974, le peuple n’est de facto plus souverain puisqu’il dépend, il est légalement et administrativement mis sous la tutelle, d’un organisme politique chargé de le contrôler. Cette Réforme a, fondamentalement, opéré un changement de régime politique car désormais la fiction du «peuple souverain» apparaît pour ce qu’elle est réellement depuis le début: une pure imposture politique.

Rappelons que Giscard fut la cheville ouvrière de la subversion du système monétaire français instauré à la fin de la Seconde Guerre Mondiale (le circuit du Trésor, autofinancement des dépenses de l’Etat par l’Etat lui-même). Il fut aussi l’un des principaux rédacteurs de la Constitution Européenne, bientôt transformée en Traité de Lisbonne. Giscard était un parfait représentant de la synarchie, c’est-à-dire de l’oligarchie française compradore qui a, depuis le XIXéme siècle, pris de contrôle des institutions françaises, avec la parenthèse salutaire, la brèche, du CNR. Il faut comprendre que les institutions temporairement imposées par le CNR au sortir de la Seconde Guerre Mondiale constituent une rare anomalie de l’Histoire moderne de la France, un sursaut historique de la France millénaire.

«L’heure des choix individuels et collectifs a sonné»

Par quel système est, donc, administré la France aujourd’hui?

Valérie Bugault: Depuis l’intervention du Conseil de Défense sanitaire, la France n’est administrée par aucune institution internationalement reconnue car, je le répète, ce Conseil de Défense n’a aucune assise juridique et aucune légitimité politique. Toutefois, dès avant cette escroquerie politique cachée sous des oripeaux sanitaires, la France était administrée, depuis la disparition du Général De Gaulle et plus encore depuis Maastricht, par les puissances financières qui ont été à l’initiative de la construction des institutions européennes, lesquelles sont – elles aussi – une pure escroquerie politique (une de plus…).

D’escroquerie en imposture, d’accaparement en irresponsabilité, nous nous dirigeons d’un pas ferme vers le néant civilisationnel, en un mot, vers l’enfer terrestre…

Quel est le rôle historique des forces de l’ordre et de l’armée aujourd’hui?

–  Les forces de l’ordre qu’elles soient civiles ou militaires doivent, avant toute chose, comprendre la situation de néant institutionnel dans laquelle les forces financières globalistes ont plongé la France. Notre pays a, dès les années 70 du siècle dernier, été économiquement et financièrement «ciblé» par les forces politiques internes totalement compradores mises au service de cette haute mafia globaliste menée de main de maître par les tenanciers de la City of London.

Force de l’ordre ou simples civils, tous les Français sont maintenant mis face à leur destin collectif. Chaque Français doit, individuellement, prendre sa part de responsabilité politique afin de permettre un destin, autre que la mort ou l’esclavage, aux générations à venir. L’heure des choix individuels et collectifs a sonné… l’avenir sera celui que nous en ferons.

Il reste qu’il ne faut surtout pas sous-estimer l’ennemi, qui a plus d’un tour dans son sac. Acculé, il va être capable du pire, y compris en utilisant la vieille méthode des attentats sous faux drapeaux pour imposer une loi martiale qui leur soit dédiée, ou encore l’autre vieille méthode consistant à user de mercenaires (il faut ici comprendre le terme de mercenaires comme réunissant à la fois les pirates et les corsaires puisque les Etats, coquilles vides, ont été captés par des intérêts privés de type mafieux) et d’armes létales contre les populations civiles.

Quelles sont ces grandes puissances qui «mangent sur le dos» de la France?

–  Tous les pays qui sont restés (contre vents et marées des attaques menées par les multinationales contrôlées par les banquiers globalistes) des «Etats politiques» dignes de ce nom souhaitent dépecer la France! Ce malheureux pays, attaqué de longue date par les globalistes, a été donné en pâture par ses forces internes compradores, à tous les prétendants: chacun n’a qu’à se servir, untel achète les aéroports, tel autre se dispute les concessions autoroutières…

Le démantèlement de la France est acquis: non seulement ses actifs industriels (Alstom…), mais aussi les biens personnels de ses ressortissants (disparition de la propriété privée des Français, rappelons-nous le Traité signé avec le Qatar par N. Sarkozy qui permettait aux qataris d’acquérir des biens immobiliers en franchise d’impôts pendant que les impôts fonciers français de tous ordres, tant nationaux que locaux en passant par les successions, ne cessaient eux d’augmenter), la liquidation des services publics et enfin le démembrement du territoire sous l’effet des injonctions fédératrices bruxelloises.

Il est également loisible d’imaginer que la France sera le dindon de la farce financière dans le jeu du paiement des dommages de guerres suite à la violente attaque des mercenaires infligée, des années durant, à la malheureuse Syrie. N’oublions jamais qu’un «sinistre» français des affaires étrangères, à savoir Laurent Fabius (le même qui vient, au titre de sa présidence du Conseil Constitutionnel, de valider l’ignominieuse loi imposant un Pass sanitaire à la population française), avait publiquement exprimé «qu’Al Nosra avait fait du bon boulot» en Syrie. Ce genre de déclamation politique ne saurait en aucune façon rester sans conséquence sur la scène internationale… qu’on se le tienne pour dit! Par ailleurs, il faut considérer que les véritables protagonistes seront trop heureux de se délester du fardeau du paiement de la dette de guerre sur le dos des Français…

Enfin, n’oublions pas que les globalistes nous font ployer depuis de nombreuses années, mais avec une sensible accélération depuis la crise covidienne, sous le poids d’une dette aussi illégitime qu’elle n’est pas remboursable. L’argent privatisé par la mafia globaliste ne doit, selon eux, aller qu’à la mafia globaliste…

Voici un bref aperçu de l’avenir financier, social et politique qui est promis aux Français…

D’où sortez-vous que la France est certainement menacée d’un démantèlement de son territoire?

– Chacun devrait se souvenir du Traité d’Aix-la-Chapelle ignominieusement signé le 22 janvier 2019 par ce qui sert de Président à la France.

Quoiqu’il en soit, le démantèlement du territoire fut, dès le départ, le but ultime de la décentralisation initiée et confortée par les présidents successifs de la France. Ce démantèlement est écrit, entre les lignes, et découle de la volonté fédéraliste des tenanciers du l’UE. Je m’empresse d’ajouter que le personnel politique français est intégralement partie prenante des tenanciers des institutions européennes ; ce qu’oublient bien souvent de préciser les partisans du Frexit. N’oublions pas non plus qu’un des vœux les plus chers à Macron est de partager avec l’Allemagne (elle-même plus que l’ombre d’un pays digne de ce nom) le siège français au conseil de sécurité de l’ONU.

Assistons-nous à un coup d’Etat ?

– Nous assistons à une mise en suspension de nos institutions nationales officielles! Ce qui doit être acté, au plus tôt, au niveau international afin de permettre aux français de mettre eux-mêmes en place leurs institutions de remplacement: il s’agit du donner un sens réel au droit à l’autodétermination des peuples claironné par l’ONU.

Au-delà de la conjoncture actuelle, le coup d’Etat est larvé depuis de nombreuses années, il consiste, pour les globalistes, à liquider les concepts d’Etat et de droit continental afin de les remplacer par ceux d’entreprise et de règlementation sur le modèle, déviant ou subversif (comme vous préférez), anglo-saxon. Ce coup d’Etat a pris, en Europe, la forme des institutions européennes (actuelle UE); la première planche visible du cercueil de la France ayant été la signature du Traité de Maastricht, lequel a suivi l’Acte Unique européen, qui lui avait préparé la voie!

La psychologie du totalitarisme – Reiner Fuellmich, Pr Mattias Desmet, Wolfgang Wodarg.

Chers lecteurs (et néanmoins amis),

j’allais me lancer dans la laborieuse traduction de la vidéo susmentionnée quand je suis tombé sur le travail déjà fait. Je remercie donc « aucune » qui a posté sur Crowdbunker la vidéo sous-titrée ainsi que le texte de la traduction que je reproduis ci-dessous. Il y a quelques petites maladresses, mais je serais ingrat de me plaindre.

Vidéo sous-titrée sur Crowdbunker ou sur Bitchute.

Texte de la traduction en français.

Il y a aussi une interview du même Pr Mattias Desmet qui date de février, ici.


La psychologie du totalitarisme – Reiner Fuellmich, Pr Mattias Desmet, Wolfgang Wodarg

[Reiner Fuellmich]
Professeur Desmet, je suis désolé de vous avoir fait attendre aussi longtemps. J’espère que vous avez pu entendre ce que le Docteur Ardys avait a dire parce que ce dont vous allez nous parler est une suite parfaite.
Il a conclu en disant que c’était probalement les médias qui avaient le plus d’impact dans la destruction de la capacité des gens à utiliser leur bon sens.

[Mattias Desmet]
Oui, c’est possible. Les médias jouent un rôle majeur dans les formations de masse et dans la pensée totalitarienne. C’est vrai.

Mais il y a plus que les médias bien sûr. Il est nécessaire d’avoir plusieurs conditions très spécifiques avant que la formation de masse et la pensée totalitarienne puissent naître dans une société et ces conditions sont aussi importantes que le rôle des médias.
Mais, sans les médias, vous ne pouvez pas créer une formation de masse ou une formation de foule au niveau que nous expérimentons maintenant et à un niveau que nous avons expérimenté juste avant la 2e guerre mondiale et dans l’Allemagne nazie et durant la première partie du 20e siècle en Union Soviétique.
Vous avez besoin des médias de masse pour pouvoir créer un phénomène de masse d’un tel niveau, c’est vrai.

[Reiner Fuellmich]
Vous êtes psychanalyste et psychothérapeute, vous enseignez à l’université de Gand en Belgique [UGhent] et vous êtes spécialiste des mécanismes de la formation de masse et de la pensée totalitarienne. Est-ce correct ?

[Mattias Desmet]
Je suis professeur en psychologie clinique à l’université de Gand et j’ai également un master en statistiques. Mais, durant cette crise, mon attention s’est plutôt portée sur la psychologie des masses.

Au début de la crise, j’ai étudié les nombres et les statistiques et j’ai remarqué que ces chiffres étaient souvent faux de manière flagrante alors qu’en même temps les gens continuaient à croire en eux, continuaient à croire le narratif mainstream.

C’est pourquoi j’ai commencé étudier [le phénomène] d’un point de vue de la psychologie des masses parce que je savais que la formation de masse a un impact très important sur des individus intelligents et cognitivement fonctionnels et j’ai pensé que c’était la seule chose qui pouvait expliquer le fait que des gens hautement intelligents commençaient à croire dans un narratif et dans des chiffres qui étaient, à beaucoup de niveaux, complètement absurdes.

[Reiner Fuellmich]
Ok, je vais traduire cela.

[…]

[Reiner Fuellmich]
Selon vous, en dehors des médias mainstream, qu’est-ce qui a provoqué cette illusion chez tant de monde, le fait qu’ils ne voient pas la réalité mais ont une perspective complètement différente de ce qu’il se passe réellement.

[Mattias Desmet]
Il y a 4 éléments qui ont besoin d’être mis en place si vous voulez faire naître un phénomène de masse à grande échelle. La première chose est que vous avez besoin d’avoir beaucoup de gens isolés socialement, des gens qui expérimentent un manque de liens sociaux.

La deuxième chose est que vous avez besoin de beaucoup de gens qui ne trouvent pas de sens à leur vie. Et les 3e et 4e conditions sont qu’il est nécessaire d’avoir beaucoup d’anxiété « free-floating » et de mécontentement psychologique « free-floating » ce qui veut dire, pour l’anxiété et le mécontentement, qu’ils ne sont pas rattachés à une représentation spécifique. Donc cela doit être présent dans l’esprit des gens sans qu’ils ne soient capables de rattacher ces sentiments à quelque chose de concret.

Si vous avez ces 4 éléments, c’est-à-dire le manque de liens sociaux, le manque de sens dans la vie, une anxiété « free-floating » et un mécontentement psychologique « free-floating », alors la société est à haut risque en ce qui concerne la naissance d’un phénomène de masse.
Et ces 4 conditions étaient présentes peu avant la crise du corona. Il y avait comme une épidémie de burnouts. Il y avait entre 40% à 70% des gens qui considéraient leur travail comme n’ayant aucun sens comme cela est décrit dans le livre « Bullshit Jobs » par ce professeur d’Harvard dont j’oublie toujours le nom.
Il est décédé l’année passée je pense. Et aussi, lorsqu’on regarde à l’utilisation des produits pharmaceutiques, c’était énorme et cela montre à quel point le mécontentement était présent dans notre société.

Par exemple, en Belgique, les Belges, qui représentent environ 11 millions de personnes, consomment chaque année jusqu’à 300 millions de doses d’antidépresseurs. C’est énorme. Et donc on voit que ces 4 conditions existaient réellement.
Le manque de sens, le manque de liens sociaux, anxiété « free-floating » et mécontentement « free-floating ». Puis-je continuer ?

[Reiner Fuellmich]
Laissez-moi traduire.

[…]

[Mattias Desmet]
Vous devez savoir que l’anxiété « free-floating » est le phénomène psychologique le plus douloureux qu’une personne puisse expérimenter. C’est extrêmement douloureux, cela mène à des attaques de panique et à des expériences psychologiques extrêmement douloureuses.
Et donc, ce que les gens veulent dans ce cas-là est de connecter cette anxiété à quelque chose. Ils cherchent une explication à leur anxiété. Si cette anxiété « free-floating » est hautement présente au sein de la population et si les médias fournissent un narratif qui pointe vers un objet d’anxiété et, en même temps, fournissent une stratégie qui permette de gérer cet objet d’anxiété, alors toute l’anxiété se connecte à cet objet et les gens acceptent de suivre la stratégie pour gérer cet objet peu importe le coût [conséquences]. C’est ce qui se produit au début d’une formation de masse.

Ensuite, lors de la 2e étape, les gens démarrent une bataille collective et héroïque contre cet objet d’anxiété. De cette manière, un nouveau type de lien social et un nouveau sens de la vie émergent.

Soudainement, la vie est dirigée vers cette bataille contre l’objet d’anxiété et, de ce fait, il y a établissement d’une nouvelle connexion avec d’autres gens. Et le switch soudain d’un état négatif, d’un manque radical de connexion sociale, vers l’opposé, vers une connexion sociale massive qui est expérimentée au sein d’une foule, ce switch soudain mène vers une sorte d’intoxication mentale et c’est ce qui fait que la formation de masse ou la formation de foule est l’exact équivalent de l’hypnose.

Donc, toutes les personnes qui ont étudié ce phénomène de formation de masse, comme Gustave Lebon, McDuggal, Cannetty, ont remarqué que la formation de masse n’était pas similaire à l’hypnose mais était son exact équivalent. La formation de masse est un genre d’hypnose.

Donc, ce qu’il se passe à ce moment où les gens expérimentent cette intoxication mentale est que le fait que le narratif soit incorrect, même de manière flagrante, n’a plus d’importance. Ce qui compte est qu’il mène vers cette intoxication mentale.

Et c’est pourquoi ils continuent à suivre le narratif malgré le fait qu’ils pourraient se rendre compte de son absurdité en y réfléchissant brièvement. C’est le mécanisme central de la formation de masse et c’est ce qui le rend si difficile à contrer.

Parce que, pour les gens, ça n’a pas d’importance que le narratif soit erroné. Et ce que nous essayons de faire constamment est de montrer que le narratif est absurde mais, pour les gens, ce n’est pas ce qui compte. Ce qui compte est qu’ils ne veulent pas revenir à cet état précédent douloureux d’anxiété « free-floating ».

Ce que nous devons réaliser, si nous voulons changer la donne, est que la première chose que nous devons faire est de reconnaître cette anxiété douloureuse, de réfléchir à ce qui nous a mené à cet état de manque de sens de la vie, de manque de liens sociaux, d’anxiété « free-floating », de massif mécontentement « free-floating », et d’essayer de dire aux gens que nous n’avons pas besoin d’une crise corona pour établir de nouveaux liens sociaux entre-nous. Nous devons trouver d’autres manières qui puissent nous permettre de gérer tous ces problèmes psychologiques qui existaient avant la crise corona et essayer de trouver d’autres solutions.

Nous n’avons pas besoin de ce type de phénomène massif pour résoudre le problème. La formation de masse est, en fait, une solution symptomatique à une problème psychologique réel.
Et, selon moi, cette crise est avant tout une large crise sociétale et psychologique, bien plus qu’elle n’est une crise biologique disons.

Et donc, à partir de cet état d’intoxication mentale, vous pouvez expliquer tous les autres phénomènes liés au totalitarisme. L’intoxication mentale mène à un rétrécissement du champ de l’attention, elle fait en sorte que les gens ne voient que ce qui est indiqué par le narratif.

Par exemple, les gens voient les victimes du coronavirus mais semblent incapables de voir, à un niveau corrélatif, les dommages collatéraux des lockdowns et les victimes de ces lockdowns. Ils sont également incapables, au niveau émotionnel, de ressentir de l’empathie pour les victimes des confinements.
Ce n’est pas par égoïsme, c’est un des effets de ce phénomène psychologique. Et, en fait, la formation de masse n’entraîne pas du tout d’égoïsme, bien au contraire.

La formation de masse focalise tellement fort l’attention sur un point unique que vous pouvez prendre tout aux gens, leur bien-être physique, matériel et psychologique, ils ne le remarqueront même pas. Et c’est l’une des conséquences majeures de la formation de masse.
Et c’est exactement la même chose qu’avec l’hypnose classique. Lorsque, durant l’hypnose, l’attention de quelqu’un est focalisée sur un point particulier, vous pouvez lui couper la peau sans que la personne ne le remarque.

C’est ce qui se passe lorsque l’hypnose est utilisée comme type d’anésthésie durant une opération chirurgicale. Une simple procédure d’hypnose est suffisante pour rendre les gens complètement insensibles à la douleur.
Vous pouvez sans problème leur couper ma peau, aller même jusqu’à effectuer une opération à coeur ouvert dans certaines circonstances où le chirurgien coupe les os situés au niveau de la poitrine sans que le patient ne le remarque.

Cela démontre que la focalisation de l’attention est tellement forte, que ce soit en formation de masse ou en hypnose, que les personnes sont complètement insensibles à toutes les pertes qu’ils subissent en conséquence.

Une autre conséquence qui est typique des états totalitaires est que les gens deviennent radicalement intolérants à toute voix dissonante. Si quelqu’un raconte une autre histoire ou bien si quelqu’un dit que l’histoire officielle est fausse, alors cette personne menace de réveiller les gens et ils se mettront en colère parce qu’ils seront confrontés avec l’anxiété et le mécontentement psychologique initiaux et donc ils vont diriger toute leur agressivité vers ces voix dissonantes.

Et, en même temps, ils sont radicalement tolérants par rapport à leurs leaders, les gens qui représentent la voix du narratif mainstream. Ils [les leaders] peuvent tricher, mentir, manipuler, et faire tout ce qu’ils veulent, ils seront toujours pardonnés par la foule parce que la foule semble penser qu’ils le font pour leur bien. Cela fait également partie des mécanismes de la formation de masse.

[Reiner Fuellmich]
Ok. Permettez-moi de traduire.

[…]

[Reiner Fuellmich]
Ce n’est pas un accident. Qui pensez-vous est responsable de ceci, de cette hypnose massive ? Est-ce que ce sont des collègues à vous ?

[Mattias Desmet]
C’est une bonne question. Je n’en ai aucune idée. Bien sûr, j’ai décrit l’hypnose massive, mais je n’en connais pas l’origine. Parfois, ça apparait spontanément, parfois c’est généré artificiellement.

[Wolfgang Wodarg]
Si quelqu’un a beaucoup d’argent, a des milliards, il peut acheter la science, les universités, il peut payer n’importe quoi. Savez-vous combien de vos collègues ayant reçu la même éducation que la vôtre travaillent dans de telles firmes et font de la consultance pour ceux qui courent après l’argent, le pouvoir, qui sont sur le marché et qui peuvent être achetés ? Quel est le pourcentage de gens avec les mêmes compétences que les vôtres qui travaillent dans de telles organisations vous pensez ? Si vous deviez deviner ?

[Mattias Desmet]
Cela dépend de comment vous définissez le fait de travailler dans de telles organisations je pense. Mais, vous savez, ce qui est étrange c’est que même la plupart des psychologues ne reconnaissent pas ces processus dans l’état actuel, dans cette crise.

C’est très étrange parce qu’en fait cela m’a pris 6 mois pour comprendre que ce à quoi nous étions confrontés était un problème de formation de masse. Dès le debut de la crise, j’ai remarqué qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond.
Et j’ai remarqué que personne ne semblait voir, d’une manière ou d’une autre, que beaucoup des figures, des nombres qui concernaient le taux de mortalité du virus, étaient radicalement faux. Et c’est seulement à partir de là que j’ai commencé à me demander ce qu’il pouvait se passer au niveau psychologique.
Et cela m’a pris jusqu’à l’été 2020 pour réaliser qu’il s’agissait en fait d’un problème de formation de masse, alors que j’ai donné cours sur ce sujet pendant 3 ou 4 années. Donc je pense que beaucoup de psychologues n’ont aucune idée de ce qu’il se passe, j’en suis sûr.

Si certains de mes collègues devaient être impliqués de manière intentionnelle, provoquant ce phénomène de masse, je ne pense pas que ce soit le cas dans ma faculté.
Je sais qu’en Angleterre certains psychologues ont mentionné qu’ils avaient été engagés par le gouvernement dans le but de provoquer la peur et l’anxiété durant la crise du coronavirus mais je ne suis pas au courant de techniques similaires ici en Belgique.

[Wolfgang Wodarg]
J’ai été vacciné 2 fois, vous savez, j’ai expérimenté de manière assez intense la grippe aviaire et H5N1 [? swine flu]. J’avais alors fait quelques recherches et j’avais trouvé que GlaskoSmithKline avait engagé le fils de Murdoch pour prendre la direction de GSK et donc ils ont vraiment intégré les médias au sein de leur business.

Et nous savons maintenant que la science est payée par l’Etat et par des entreprises privées qui sponsorisent [les projets]. Il y a des recherches qui sont effectuées sur comment influencer les gens. Et, auparavant, l’Etat avait le contrôle fonctionnel afin qu’il n’y ait pas de mauvais usage de la science.

Mais, maintenant, les Etats financent des gens pour qu’ils trouvent des résultats bien précis [plutôt que de financer la recherche]. Il n’y a plus de science indépendante lorsque même les Etats sont engagés dans ce big business.
Si c’est un partenariat public/privé qui nous [manipule pour qu’on soit effrayé], alors il n’y a plus personne capable de financer une recherche qui pourrait nous aider.

[Mattias Desmet]
Oui, bien sûr. Être financé par quelqu’un diminue votre capacité à penser de manière indépendante. Cela se produit tout le temps je pense. Et c’est pourquoi les scientifiques doivent toujours mentionner dans leurs publications leurs conflits d’intérêts, d’où le financement provient, parce que tout le monde sait que cela a un impact sur les résultats.
Cela ne devrait pas être le cas mais ça a un impact et je pense que cet impact se manifeste, dans une certaine mesure, inconsciemment. Parfois même consciemment, c’est possible. Mais ça a un impact et, en fait, nous le savons depuis 2005.

En ce moment, la science est vraiment en crise et l’une des raisons est que pratiquement toute la recherche est financée par des gens qui ne devraient vraiment pas être impliqués dans son financement.
C’est une partie de la crise, c’est clair, mais c’est autre chose de dire que tous les scientifiques arrivent à de fausses conclusions ou manipulent leurs données de manière délibérée. Certains le font, c’est également quelque chose dont nous sommes certains.

[Wolfgang Wodarg]
Vous ne pouvez pas voir les choses quand votre salaire dépend du fait que vous ne les voyiez pas.

[Mattias Desmet]
Oui, je suis d’accord, absolument. Je ne sais pas si vous connaissez l’étude qui a été publiée en 2007 je pense par John Ioannidis et qui s’appelle « Why Most Published Research Findings Are False » [2005]. J’ai fait ma thèse sur ce problème en psychologie et je sais que c’est avéré.

Si vous analysez profondément la plupart des études publiées, vous allez trouver que les conclusions sont erronées. Que ce soit à cause d’erreurs, de négligence au niveau de la méthodologie, de pratiques de recherche questionnables ou encore de fraude.
Donc nous avons d’énormes problèmes dans le monde académique et je pense que les problèmes que nous voyons apparaître maintenant avec la crise du corona sont plus ou moins les mêmes que ceux qui existent depuis un long moment et que nous avons refusé de résoudre jusqu’ici. Nous sommes maintenant les victimes de notre négligence.

[Wolfgang Wodarg]
De notre paresse.

[Mattias Desmet]
Oui. Et d’un manque d’honnêteté et… oui, toutes ces choses, oui.

[Reiner Fuellmich]
Oui mais, vous savez, je comprends que vous essayiez de coller aux faits et de ne pas émettre de jugement. Nous sommes tous des avocats ici et ce sont des choses que nous ne connaissons pas, en tout cas en ce qui me concerne. Nous dépendons des témoignages et des interviews d’experts comme vous.

Si je regarde à la somme des preuves que nous avons récoltées depuis le début de notre investigation dans le cadre de ce comité corona, la seule conclusion que nous tirons est que ceci n’a jamais été en rapport avec la santé, qu’il y a quelque chose de sinistre et de diabolique en cours, comme ce que le Dr. Ardys vient de dire, c’est un processus intentionnel de destruction de business et de vies humaines.
Et si vous lisez ce que les gens derrière tout ça [écrivent], il n’y a rien de caché, si vous lisez ce qu’ils disent, haut et fort, y compris dans leur « great reset » et autres publications, c’est précisément ce qu’ils essaient de faire, détruire.

Quel genre de personnes fait ça ? Qui fait ça ? Faut-il être fou ? Faut-il être sociopathe ? Ou psychopathe ?

[Mattias Desmet]
C’est très intéressant. Je pense que la meilleure perpective est de regarder les gens qui ont mis en place les régimes totalitaires en Union Soviétique et en Allemagne nazie. Et une chose qui est certaine est qu’ils ne sont pas des criminels typiques.
Parce que la plupart des ces gens savent comment se comporter selon les règles sociales. Les criminels classiques transgressent les règles sociales tandis que les gens dans les états totalitaires qui commettent les crimes sont généralement caractérisés à l’opposé.
Ils vont suivrent les règles à la lettre même si ces règles sont radicalement criminelles. Donc c’est une différence majeure.

[Reiner Fuellmich]
Ils suivent les règles à la lettre parce qu’ils créent ces règles.

[Mattias Desmet]
Oui, peut-être. C’est possible, oui, pour leur propre avantage, c’est tout à fait possible.

Une autre chose qui est intéressante dans ce contexte est que des gens comme Gustave Lebon et Hannah Arendt ont affirmé que s’il existait une seule différence entre la formation de masse et le totalitarisme d’une part, parce que les deux sont pratiquement identiques, et l’hypnose classique d’autre part, est que tandis qu’en hypnose classique la personne qui hypnotise est éveillée, donc son champ d’attention n’est pas rétérci, dans la formation de masse et le totalitarisme le champ d’attention des leaders des masses, des leaders du totalitarisme, est habituellement encore plus rétréci que celui de la population.

Cela signifie que les leaders du totalitarisme et les leaders des masses croient fortement en l’idéologie selon laquelle ils essaient d’organiser la société. Donc ils sont convaincus, par exemple, du transhumanisme, du matérialisme mécanistique, etc.
Ils sont convaincus de l’idéologie, ils sont convaincus que cette idéologie va créer un paradis artificiel pour les gens parce que c’est quelque chose qui est commun à tous les types de totalitarisme. Le totalitarisme a vu le jour pour la première fois au début du 20e siècle, cette idéologie n’existait pas avant.

Avant le 20e siècle, nous avions des dictatures classiques. À partir du 20e siècle, nous avons les régimes totalitaires qui est quelque chose de totalement différent, on ne peut pas les comparer [avec les disctatures classiques].
Les leaders des masses et les leaders du totalitarisme sont TOUJOURS, comme Gutave Lebon et Hannah Arendt le disent, profondément convaincus par l’idéologie. Et ils veulent l’utiliser pour créer un paradis artificiel. Nous l’avons vu en Union Soviétique, en Allemagne nazie, et je pense que, par après, les idéologies des nazis et de l’Union Soviétique ont été remplacées par le transhumanisme en général. J’ai écrit un article en rapport avec ça, il n’est pas traduit en anglais mais il le sera je suppose et je peux vous l’envoyer si vous voulez.

Donc, les leaders des masses sont convaincus par leur idéologie et c’est pourquoi ils ont un tel impact mental sur les masses. Mais, et c’est important, ils sont prêts, sans aucun problème, à sacrifier une partie de la population pour arriver à leur fin, pour créer ce paradis.

Par exemple, Hitler pouvait, sans problème, sacrifier une partie de la population pour amener cette règle de la race Allemande au monde. Il ressentait que c’était parfaitement justifié parce que, au final, la démarche entière allait résulter en un paradis qui serait le meilleur endroit possible pour tout le monde.
Et c’est pareil pour Staline. Donc ils sont convaincus par leur idéologie et c’est pourquoi ils pensent que presque tout peut être sacrifié pour réaliser cette idéologie, cette fiction idéologique comme Hannah Arendt le dit.
Et, en général, c’est ce type de personne qui guide les masses.

J’essaie de décrire ceci en un temps très court mais ok, bien.

[Reiner Fuellmich]
Une chose, si j’étais [?], je me désignerais comme un psychiatre parce que j’ai suivi un cours de 6 mois en psychiatrie lorsque j’étais à l’école de droit à UCLA [US]. Bien sûr, c’est un mensonge. J’ai bien suivi ce cours mais cela ne fait pas de moi un psychiatre.

Si je regarde à ce que vous expliquez d’un point de vue légal, si j’étais un juge et que ces gens se trouvaient devant moi, je les enverrais en prison au minimum parce que rien de ce que vous dites représente une justification, il n’y a pas d’excuse.

Parce que ce que vous dites est qu’ils savent précisément ce qu’ils font excepté qu’ils croient en leurs propres mensonges. Et c’est pourquoi ils sont eux-même aussi sous hypnose. Mais ils savent qu’ils mentent parce que, à chaque fois que nous les mettons devant les faits et que nous leur posons des questions concrètes, nous le remarquons dans ce nouveau parti politique en ce moment car les mêmes gens ont infiltré ce parti, lorsque nous les plaçons devant les faits, ils mentent. Et ils savent qu’ils mentent parce que si vous les confrontez avec ce qu’il se passe réellement et avec ce qu’ils essaient de faire croire, alors ils ne savent plus où se mettre et essaient de trouver une sortie mais ils n’y arrivent pas.

Donc, d’un point de vue légal, je ne vois aucune… bien sûr, il n’y a aucune justification mais il n’y a aucune excuse non plus. Et donc, d’un point de vue légal, ils sont responsables, ils sont coupables.

[Mattias Desmet]
Vous pourriez même vous demander si cela ferait une différence s’ils ne savaient pas qu’ils mentent. Comme Sigmund Freud l’a dit, vous êtes responsable de votre propre inconscient. Ce n’est pas parce que vous faites quelque chose de manière inconsciente que vous n’en êtes pas responsable.

Je conseille à tout le monde de lire ce livre [Hannah Arendt, Eichmann in Jeruzalem]. Ce livre aborde toutes ces questions parce qu’elle est confrontée, à plusieurs niveaux, à quelqu’un qui ne se comporte pas comme un criminel typique mais qui est, en effet et selon elle, responsable de ses actions.
C’est un livre extrêmement intéressant parce que ce n’est pas simpliste, elle reconnait la complexité du personnage de Eichmann. Je pense que tout le monde devrait le lire, et aussi cet autre livre de Hannah Arendt « The Origins of Totalitarianism ».
C’est un livre tellement important parce qu’il vous décrit comment le totalitarisme voit le jour au sein d’une société. Et je pense qu’il est bon de trouver un équilibre entre l’impact des processus conscients et intentionnels avec les processus inconscients.
Parce que je pense que certaines personnes ne réalisent pas qu’il y a une intention de tromper dans la situation actuelle et c’est évidemment un désastre. D’autres personnes tentent de réduire la totalité à des processus intentionnels et finissent avec des théories conspirationnistes extrêmes qui sont tout aussi fausses.

Donc je pense que nous devons reconnaitre la complexité de la situation et essayer de construire une image qui est aussi réaliste que possible. Et je sais que nous essayons tous de réduire la complexité de la réalité et finissons soit par croire le narratif mainstream soit par croire des théories conspirationnistes radicales.
Et je pense que, très souvent, nous avons besoin des deux perspectives pour vraiment comprendre ce qu’il se passe.

[Wolgang Wodarg]
Je suis vraiment fasciné par ce que vous nous dites. Je pense que c’est très important. Et je suis très déçu que nous ne puissions pas avoir Hannah Arendt avec nous afin de pouvoir discuter. Mais nous devrions livre ce livre encore et encore. Je pense que c’est une bonne chose.

J’ai une question. Lorsqu’il y a de tels crimes, lorsque les gens sont convaincus, peut-être, qu’ils font le bien, lorsque vous pensez au régime de l’Apartheid en Afrique du Sud, à la brutalité, il y a eu une commission de la vérité par après.
Ils essayaient de confronter ces gens, d’avoir les deux réalités dans la même pièce afin de comprendre ce qu’il s’était passé. Pensez-vous que c’est un instrument, une possibilité qui permettrait de « digérer » en tant que société ? Avez-vous de l’expérience avec ce genre de processus ?

[Mattias Desmet]
Pas à cette échelle, non. Je pense qu’il pourrait être très important de réunir les gens qui ont des opinions différentes, qui ont choisi un camp différent, et de les laisser parler entre-eux. C’est extrêmement important parce que je pense que la plupart des gens qui croient dans le narratif mainstream ou qui le supporte publiquement même, même ceux qui se présentent maintenant comme experts et virologues, ne sont pas conscients d’avoir de mauvaises intentions. Et donc, pour ces gens, cela a vraiment du sens de les réunir avec d’autre personnes d’opinions différentes et de les laisser discuter.

C’est quelque chose que je vis aussi. Lorsque je parle avec quelqu’un qui est convaincu d’un narratif opposé, qui a vraiment une opinion différente de la mienne, si je continue à parler et si j’essaie vraiment d’échanger des idées, je trouve que cela ouvre très souvent un peu plus mon esprit.

C’est quelque chose dont Gustave Lebon parle par exemple. C’est très difficile si la formation de masse se produit à une très large échelle de la société, c’est très difficile de réveiller les masses. Il dit qu’en général on ne peut pas le faire, que c’est impossible.
Parce que, habituellement, les masses se réveillent après que la destruction soit bien avancée. Mais il dit que si les gens qui ne sont pas d’accord avec le narratif « des masses » continuent à parler, ils empêchent ces masses de commettre leurs plus grands crimes.

Donc c’est très important. Vous pouvez faire en sorte que l’hypnose soit moins profonde en continuant à parler. C’est ce que nous devons tous faire, je pense. Les gens qui sont au courant des différents narratifs doivent continuer à parler dans les espaces publics.
C’est extrêmement extrêmement important. Et je suis convaincu que, de cette manière, nous arriverons à garder un canal ouvert autre que celui du narratif mainstream.

[Wolfgang Wodarg]
Je pense que nous sommes occupés à construire des espaces pour les gens qui ne suivent pas le narratif [mainstream]. Ils sont dans les rues de Paris, de Rome. Si nous en parlons, ils ne suivent pas le narratif et ils ont besoin de plus d’espaces. Et je pense que nous devons construire ces espaces avec nos théories et nos discussions.
Et je pense qu’il est important que nous prenions au sérieux toutes les autres personnes qui ne sont pas dans les rues, qui sont dans leur bureau et qui ont peur de perdre leur boulot. Ils ne disent rien mais ils y pensent et il y a des doutes. Ils voient les vrais chiffres mais ils doivent parler différemment et il y a un conflit chez beaucoup de gens et je pense que nous devons les renforcer, leur donner de l’énergie afin qu’ils osent [s’exprimer] et ne se sentent pas seuls. Je pense que c’est notre rôle.

[Mattias Desmet]
Et nous devons le faire aussi, paradoxalement, pour les individus qui croient au narratif mainstream et qui sont pris dans ce processus de formation de masse. Parce que si vous vous arrêtez de parler, l’hypnose va se renforcer et c’est quelque chose de très intéressant.

D’un point de vue historique, aux alentours de 1930 en Union Soviétique et aux alentours de 1935 en Allemagne nazie, l’opposition a été complètement éteinte et alors vous voyez quelque chose qui est typique d’un état totalitaire.
C’est à ce moment que l’état totalitaire montre son visage le plus agressif et commence à détruire, comme Hannah le dit de manière assez litérale, il commence à « dévorer ses propres enfants », il commence à détruire ses propres enfants. Staline a éliminé 50% de son parti communiste.

Donc, totalitarisme et formation de masse sont intrinsèquement auto-destructeurs. Et c’est quelque chose qui, par exemple, est complètement différent par rapport à une dictature. Parce que, dans une dictature classique, une fois que l’opposition est dépassée, le dictateur adoucit ses méthodes parce qu’il réalise qu’il a besoin que la population soit de son côté. Il a besoin que la population soit satisfaite de lui. Et c’est ce que l’état totalitaire ne réalise pas parce qu’il est principalement basé sur un type d’hypnose de la masse qui le rend inconscient de la réalité et, en ce sens, il réagit de manière radicalement différente.

Donc je pense que nous devons parler autant pour la masse que pour les gens qui refusent de faire partie de la masse. Les deux ont besoin de nous. Et je pense que vous faites un travail extraordinaire par rapport à ça.

[Justus Hoffmann]
Je pense que l’un des plus gros problèmes, ce qui fait que le totalitarisme soit si attrayant sur le court terme, est qu’il offre, sur le court terme, des sociétés très ordonnées. Et, selon moi, c’est ce qui rend la discussion avec d’autres gens plutôt difficile.
Parce que vous ne pouvez pas dire qu’il n’y a plus d’état de droit. Dans une dictature classique, il n’y a qu’un personnage qui fait absolument ce qu’il veut et qui crée le chaos. Mais le problème avec le totalitarisme est qu’il crée une société très stricte et très ordonnée basée sur un état de droit très strict.

Si on regarde ce que les nazis ont fait, ils ont créé plus de lois, plus d’agences gouvernementales, plus de police, plus de tout. Et c’est ce que nous voyons ici. Vous ne pouvez pas aller voir les gens et leur dire qu’il n’y a plus d’état de droit.
En fait, il y a plus de police dans les rues, plus de jugements contre ce qui est appelé les minorités, et ils peuvent toujours dire que nous vivons toujours dans un état de droit et que tout va bien.

[Mattias Desmet]
Oui. Je ne suis pas d’accord sur le fait qu’un état totalitaire impose des lois. Ils imposent en fait des règles, des règles qui changent toutes les 5 minutes. C’est quelque chose que Hannah Arendt a déjà noté, autant en Union Soviétique qu’en Allemagne nazie, il n’y avait plus de lois.

Et je pense que, même dans cette situation, il y a un gros risque que la loi pandémie… Comment appelle-t-on cela en anglais ? Il existe une loi qui dit que, en cas de pandémie, il y a tout un tas d’autres règles qui s’appliquent. Bref, cela ressemble à une loi qui efface toutes les autres lois et qui dit que, à partir de maintenant, nous vivrons sur base de règles qui changeront peu importe l’évolution de la situation. [En Belgique, cette loi a été votée par le parlement le 15/07/2021, le jour même des innondations, et c’est passé totalement inaperçu par la population].

[…]

[Viviana Fischer]
J’ai une question. Pourquoi pouvons-nous voir ce qu’il se passe ? Quel est notre système immunitaire mental qui fait que nous ne soyons pas affectés ? Pas seulement nous mais il semblerait qu’il y ait quand même pas mal de gens.

Il y a eu un sondage fait par l’université de [?]. Je ne pense pas que cela soit représentatif parce qu’ils n’ont parlé qu’à environ 950 personnes ou quelque chose comme ça, mais il semblerait qu’ils fassent cela régulièrement, peut-être pour obtenir des informations pour le gouvernement afin de savoir ce qu’il se passe au niveau de la population. Et il semblerait que seuleument 30% croient le gouvernement à ce stade, et je pense que c’est lié à la situation corona. Donc il semblerait qu’il n’y aurait pas tant de personnes que ça sous l’emprise d’une complète hypnose mais peut-être quelque chose comme un état qui ne leur permet pas de tirer leurs propres conclusions par rapport à ce qu’ils voient et je me demande pourquoi nous pouvons voir ça. Et aussi, nous entendons que des gens se réveillent soudainement et commencent à regarder à la situation de plus près et se demandent ce qui arrive.

Donc, qu’est-ce qui est différent au niveau de l’état de notre esprit, de notre constellation psychologique, et est-ce qu’il y a un moyen de briser l’ensorcèlement chez les gens qui sont sous emprise à un certain degré.

[Mattias Desmet]
Habituellement, il n’y a qu’environ 30% des gens qui soient vraiment pris dans le phénomène de masse, dans l’hypnose. Mais il y a aussi environ entre 35% et 40% d’autres personnes qui ne veulent pas être des voix dissonantes dans l’espace public parce qu’ils ont peur des conséquences.
Donc, en général, il y a à peu près 70% de gens qui se taisent. 30% parce qu’ils sont convaincus du narratif mainstream et 40% parce qu’ils ont peur de parler. Et il y a entre 20% et 30% qui ne croient pas au narratif et qui le disent haut et fort dans certaines situations.

Il existe une expérience très intéressante faite par Solomon Asch [Conformity Experiment], peut-être que vous la connaissez, sur l’impact de la formation de masse et la pression des groupes. Vous connaissez cette expérience ?

[Justus Hoffmann]
Celle avec les lignes ?

[Mattias Desmet]
Oui, c’est ça. Concernant la question sur la raison pour laquelle certaines personnes sont immunisées contre la formation de masse, c’est une très bonne question parce que ce qui est sûr est que le groupe qui est immunisé est toujours hautement diversifié.
Ils viennent de toutes les orientations politiques, de toutes les classes sociales, c’est vraiment étonnant que ce soit aussi diversifié. C’est quelque chose qui a déjà été décrit dans le cas Dreyfus à la fin du 19e siècle en France.
Les gens qui voulaient une enquête sur le cas Dreyfus et qui ne sont pas tombés dans l’hystérie de masse contre Dreyfus venaient d’horizons tellement différents que tous le monde l’a remarqué. Ils venaient de toutes les orientations politiques, etc.

Et donc, qu’est-ce qui connecte ces gens ? Qu’est-ce qui fait que quelqu’un soit immunisé ? Je pense que, pour répondre à cette question, il est nécessaire d’aller vraiment profondément dans la psychologie des individus et se demander de quelles manières les gens essaient d’établir une stabilité psychologique.
Certaines personnes le font systématiquement en s’accordant avec le groupe. Et d’autres gens le font en restant très proches de ce qu’ils pensent être raisonable et n’ont pas peur de parler de leurs opinions. Et, dans les deux cas, cela fournit un type spécifique de stabilité psychologique et un type spécifique de force psychologique.
Mais c’est très difficile d’expliquer ceci en quelques minutes.

[Reiner Fuellmich]
Je ne veux pas être impoli mais je dois me dépêcher de partir pour prendre un train parce que je dois rejoindre une conversation avec les Anglos-Américains dans peu de temps. Donc ne me laissez pas vous interrompre et, comme je l’ai dit je ne veux pas être impoli et je suis très reconnaissant pour ce que vous faites.

[Mattias Desmet]
Avec plaisir. Et je suis reconnaissant pour ce que vous faites également.

[Viviana Fischer]
J’aimerais ajouter quelque chose. Nous avons fait à un moment une petite enquête avec environ 20 personnes de différents horizons, quelques-uns sont du même parti politique que nous avons rejoins, de zones de « résistance » si on peut appeler cela comme ça, et il s’est avéré que ce sur quoi nous étions d’accord,ce qui représentait nos 4 principales forces conductrices était que nous avions tous un sens prononcé de la liberté, que nous étions très attachés à la justice, que nous avions une importante volonté à aider d’autres personnes comme, par exemple, aller à la rencontre de personnes SDF et les aider pendant que d’autres se détournent ou les ignorent, et aussi une propension à ne pas faire confiance à quelqu’un simplement parce qu’il porte une blouse blanche ou un titre ou autre mais plutôt accorder notre confiance si la personne peut nous convaincre que ce qu’elle dit est avéré.
Est-ce que vous voyez des connexions avec…

[Mattias Desmet]
Oui, oui, bien sûr. Je pense qu’il y a cette tendance à la pensée indépendante, à penser avec notre propre tête. Je pense que c’est typique des gens qui sont plus ou moins immunisés contre la formation de masse. L’autre tendance à aider les gens, cela dépend car les gens qui sont sensibles à la formation de masse ont l’impression de faire tout ce qu’ils peuvent pour aider les autres. Et c’est exactement ça, tout est fait dans un sens de citoyenneté, ils le font pour la collectivité, pour la communauté. Ils en sont convaincus et ça a été aussi ce que Hitler a dit.
Il s’attendait à ce que n’importe quel Allemand sacrifie sa vie sans hésitation pour les Allemands. c’était aussi ce que Staline disait. Je suis d’accord sur le fait que les gens qui sont insensibles à la formation de masse veulent comprendre ce qu’ils croient et qu’ils ont cette tendance à raisonner.

Mais je ne pense pas que ce soit suffisant pour expliquer pourquoi quelqu’un n’est pas sensible à la formation de masse. Je pense qu’il faut se référer au concept de vérité.

[Wolfgang Wodarg]
Si vous avez été trahi très sévèrement et que vous voulez toujours pouvoir faire confiance, vous allez systématiquement devoir déterminer si votre confiance est justifiée. Et, pour cela, vous avez besoin de transparence au niveau de vos relations avec les autres.

Donc si vous savez que vous avez cette possibilité, comme vous savez que vous l’avez vous ne l’utilisez pas et l’autre le sait aussi. Il existe une base pour une confiance justifiée. Et je pense que c’est lié au fait d’avoir suffisamment de temps pour établir ce genre de relation, que c’est aussi lié à la taille du système social dans lequel vous évoluez. Il est très difficile de construire une confiance justifiée au sein d’un gros système parce que vous n’avez pas la capacité de tout contrôler.
Nous devons y penser pour construire une nouvelle société. Beaucoup de gens ont été trahis, ont leur vie détruite, donc il faut leur offrir une société où la confiance peut être facilement justifiée.

[Mattias Desmet]
Oui, je suis d’accord.

[Justus Hoffmann]
Pour moi, en fonction de mon expérience, un trait qui est commun à tous les gens avec qui je discute et qui posent des questions est qu’ils ont des caractères forts, qu’ils n’ont pas peur d’être en désaccord, d’avoir une confrontation. Et c’est quelque chose qui m’intrigue.

On en a parlé au début, des personnes très intelligentes s’arrêtent de penser en fait et suivent les règles, peu importe les conséquences. Et je connais un nombre étonamment assez important de psychologques et de psychothérapeutes et, pour la grande majorité d’entre eux, si vous essayez de leur parler, ils ne veulent rien entendre.
La seule chose qui les concerne est comment atteindre les « conspirateurs ». Tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux sont des conspirateurs et toutes leurs connaissances scientifiques sont employées à essayer d’atteindre ces gens parce que, selon eux, non seulement ils ont tort mais ils souffrent également d’un type de pathologie psychologique. Et, tristement, c’est consistent avec l’histoire. Assigner une pathologie psychologique à toute personne qui n’est pas d’accord avec vous n’est pas seulement un manque de professionnalisme mais c’est également dangereux.

Mais c’est quelque chose que j’ai tellement rencontré, pour terminer, ce que j’ai pu observer de part mon expérience personnelle est que les gens avec une intelligence supérieure qui ont les diplômes les plus « hauts » comme des avocats, des médecins, psychologues semblent être les gens qui sont le plus susceptibles à ce genre de manipulation.

[Mattias Desmet]
Oui, définitivement.

[Justus Hoffmann]
Par exemple, du côté de la famille de mon père, mon père était le seul universitaire, il était chimiste, ingénieur chimiste. Tout le reste de ma famille est coiffeur ou mécanicien et vous pouvez leur parler et vous rendre compte qu’ils sont très bien informés sur ces sujets.

Vous pouvez avoir une conversation avec eux où chacun a la possibilité d’écouter et de parler et vous pouvez arriver à un genre de consensus, même si cela est pour s’accorder sur le fait qu’on n’est pas d’accord. C’est mon expérience avec les gens qui travaillent dans la construction, qui sont artisans, etc.
Ils n’ont pas de background universitaire et ils sont plus ouverts à la discussion et plus ouverts à être convaincus que vous êtes peut-être sur une piste que la plupart des universitaires que je connais.

[Mattias Desmet]
C’est quelque chose qui avait déjà été mentionné par Gustave Lebon au 19e siècle. Plus le degré universitaire est important, plus la susceptibilité à la formation de masse est importante.

[Viviana Fischer]
Pourquoi ?

[Wolfgang Wodarg]
Pensez à ce que l’éducation signifie.

[Mattias Desmet]
Vous pourriez voir l’éducation comme quelque chose qui va vous apprendre à penser par vous-même mais vous pourriez le voir aussi plutôt comme quelque chose qui vous apprend à penser comme tout le monde.

[Wolfgang Wodarg]
Vous apprenez à obéir.

[…]

[Viviana Fischer]
Pensez-vous qu’il existe une sorte d’entrée ? Je suppose que ce n’est pas uniquement en questionnant les choses que l’on arrivera à atteindre les gens. Un genre de wake up call, quelque chose d’émotionnel que l’on pourrait présenter et qui les réveillerait ?

[Mattias Desmet]
Je pense que l’on peut penser à des solutions court-terme, des choses que nous pouvons faire maintenant, mais, il faut être honnête, je ne pense pas que nous allons réveiller les masses en quelques jours.
Mais, comme je viens de le dire, nous pouvons continuer à parler et, de cette manière, s’assurer que le phénomène de masse ne devienne pas trop profond et que les gens restent un peu éveillés et un peu ouverts aux expériences correctives.
Je suis certain que c’est possible et je suis également certain qu’il est extrêmement important de continuer à parler de manière prévenante et délibérée comme nous le faisons pour le moment.

En même temps, ce qui peut être également très efficace mais c’est difficile est l’utilisation de l’humour. Parce que la formation de masse, comme tous les autres types d’hypnose, se base sur l’attribution de l’autorité, toujours.
Plus une personne attribue de l’autorité à quelqu’un, plus elle est susceptible d’être hypnotisée par cette personne. Et donc être humoristique de manière modérée, polie et raffinée, parce que sinon cela va provoquer de l’agressivité de la part de la masse, est très efficace comme antidote à la formation de masse et à l’hypnose.

Mais même si nous arrivions à réveiller les masses maintenant, elles seraient à nouveau la proie d’un autre narratif dans quelques années et elles seraient à nouveau hypnotisées si nous ne réussissons pas à résoudre le vrai problème de cette crise à savoir comment, en tant que société, sommes-nous arrivés à cet état dans lequel un large part de la population se sent anxieuse et déprimée, manque de sens dans la vie, se sent socialement isolée, etc. Cela est le vrai problème et, si nous ne réussissons pas à trouver la source de ce problème, alors les masses seront toujours susceptibles d’être leurrées par un quelconque leader dans une formation de masse.

Donc je pense que la vraie question dans cette crise est qu’est-ce qui fait, dans notre vision de l’Homme et du monde, dans la manière dont nous voyons la vie, que nous expérimentions un manque de sens.
Et, selon mon opinion, c’est notre vision matérialiste et mécaniste de l’Homme et du monde qui nous mènent vers une destruction radicale des structures sociales réelles et des liens sociaux et du sentiment que la vie a un sens.

Si vous croyez que les êtres humains sont des machines biologiques alors, par définition, cela implique que la vie n’a pas de sens. Quel serait le sens d’une vie, pour un être humain, qui est réduite à n’être qu’un rouage mécanique dans une machine plus large représentée par l’univers ?

Si vous percevez l’être humain et l’univers de cette manière, alors j’ai peur que vous ne concluiez systématiquement que la vie n’a aucun sens et que vous n’avez pas besoin d’investir d’énergie dans des relations sociales significatives, que vous n’avez pas besoin de suivre des principes éthiques réels, et, de cette manière, vous détruisez votre énergie psychologique et votre capacité à vous connecter. Et vous finissez dans cette anxiété « free-floating » etc.

[Wolfgang Wodarg]
Vous vous sentez comme un poids pour la grosse machine, ils n’ont pas besoin de vous. Vous devez vous dire et sentir que vous êtes la machine !

[Mattias Desmet]
Oui, la machine globale.

[Wolfgang Wodarg]
Oui, vous êtes la machine globale, ce qui est magnifique [à ressentir]. Et, vous savez, c’est pour cela que nous avons la dignité de l’humain en tant que principe dans toutes nos lois. Parce qu’il s’agit de l’individu, de la dignité du magnifique individu.
Tous différents, tous égaux, et c’est tellement merveilleuxs et nous devons nous aider à voir que nous sommes tous quelque chose de magnifique, que nous sommes merveilleux.
Nous sommes perdus, vides [forelorn] sans beauté, sans connaissances, sans sentiments, en n’étant qu’une toute petite pièce au sein d’une large machine.

Et donc je pense que c’est une manière de se voir les uns les autres. C’est l’image que nous avons de nous-mêmes et je pense qu’il faut que nous aidions les autres à se rappeler à nouveau la bonne image.

[Mattias Desmet]
Et c’est, je pense, quelque chose qui est important aussi en rapport avec ce qui fait la différence entre ceux qui sont pris dans la masse et ceux qui ne le sont pas.

Je pense que la plupart des gens qui n’acceptent pas le narratif mainstream s’opposent à la vue mécaniste du système immunitaire par exemple, s’opposent à la vision mécaniste de la vie.

Je pense que c’est aussi une caractéristique importante de ce qui, peut-être, fait un peu la distinction entre les deux groupes. Pas complètement bien sûr, mais jusqu’à un certain point je pense.

Et je pense qu’il est aussi important de savoir que la science elle-même, les scientifiques fondamentaux, les grands scientifiques du 20e siècle comme Neils Bohr, Heisenberg, Schröndinger, mais également les grands mathématiciens comme Johann Bolyai, qui a été l’un des pionniers de la géométrie non-euclidienne et de la théorie de la dynamique des systèmes complexes.
Ils ont tous conclu que l’on ne pouvait pas complètement et rationnellement comprendre la réalité et certainement pas en termes mécanistes. Et donc, nous devons essayer de connaitre le monde d’une autre manière que celle qui est mécaniste.

[Wolfgang Wodarg]
Nous sommes nos propres narratifs et nous pouvons nous échanger ces narratifs.

[Viviana Fischer]
Mais si nous avons environ 40% des gens qui se taisent, qui ne croient pas narratif mais qui ont simplement peur de parler, s’ils voient des solutions émerger qui vont à l’encontre du narratif mainstream, pensez-vous qu’ils pourraient y participer ?

[Mattias Desmet]
Oui, bien sûr. Et ils le feront à un moment de toute façon. Mais, en premier lieu, notre vision alternative de l’Homme et du monde doit être concrète et il y a également d’autres facteurs qui vont entrer en jeu.

Le totalitarisme et la formation de masse ont une caractéristique commune qui est que c’est systématiquement auto-destructeur. C’est quelque chose qui a été observé par Hannah Arendt, par McDougal, par Gustave Lebon.
D’une manière ou d’une autre, les masses et les systèmes totalitaires ne sont capables que de destruction, jamais de construction. Donc, c’est assez surprenant de voir que, peu importe ce que des leaders totalitaires comme Staline ou Hitler ont fait, cela s’est toujours terminé en échec et cela s’est toujours terminé en destruction. Et, pour moi, c’est l’une des choses les plus dangereuses dans cette situation. Je ne suis pas un biologiqte, ni un vaccinologiste, ni un immunologiste mais, en se basant simplement sur la loi psychologique, les masses ne sont capables que de destruction et le totalitarisme n’est également capable que de destruction.

Quelque chose dans ces systèmes semble impliquer, inévitablement, que tous les projets se terminent en destruction. Cela rend la situation très difficile.
Parce que l’on voit maintenant que l’idéologie mainstream intervient directement dans le corps physique des gens et il semblerait qu’ils soient également dans ce phénomène de masse.
Alors on pourrait donc déjà prédire que toutes les mesures qui sont prises, y compris la vaccination et d’autres choses, pourraient se terminer en un échec dramatique.

J’ai perdu le fil de ma pensée. Bref.

[Viviana Fischer]
Nous parlions de la tendance à l’auto-destruction que le totalitarisme avait.

[Mattias Desmet]
Oui, en effet. Et c’est ce que nous devons faire je pense. Si nous pouvons garder les gens ne serait-ce qu’un tout petit peu réveillés avec nos voix alternatives, en particulier ce groupe qui n’est pas vraiment hypnotisé, jusqu’à ce que les dommages que le système subit soient bien visibles, alors ils pourraient le voir.

Le groupe complètement hypnothisé ne le verra jamais, c’est ce qui est étrange. Vous pouvez les détruire complètement, vous pouvez en faire ce que vous voulez, ils le subiront et ne se réveilleront pas.
Mais l’autre groupe, les 40%, sera motivé, s’il y a de plus en plus de dommages, à commencer à parler haut et fort. Donc c’est le point à partir duquel quelqu’un peut changer.
Et plus vite on atteint ce point, plus on peut les garder éveillé. Et c’est pourquoi je pense, et je dois être prudent lorsque je dis ceci, qu’il est préférable que nous continuions à tous parler dans les espaces publics.

[Justus Hoffmann]
Je pense que c’est vrai parce que le bon sens nous montre que ce genre de société n’est pas [sustainable]. Vous ne pouvez pas créer une telle scission, une telle division dans la société et espérer que la société va pouvoir se supporter [maintenir] elle-même. C’est impossible.

[Mattias Desmet]
C’est impossible, oui.

[Viviana Fischer]
Vous savez, ce qui me frappe c’est que, lorsque vous regardez ce qu’il se passait durant les temps nazis, si vous marchiez dans le narratif, vous pouviez rejoindre des groupes comme « pouvoir au travers du bonheur » ou un truc dans le genre.
Vous savez, ces groupes qui mettaient en place des vacances où ils pouvaient faire partie d’une foule de blancs blonds ou quelque chose dans le genre. Vous aviez des privilèges.

Ici, ce que vous voyez est que, si vous suivez ces règles folles, vous êtes plus impactés négativement que les gens qui ne le font pas, qui célèbrent leur anniversaire en groupe et qui reçoivent peut-être une lettre du gouvernement mais rien ne se passe ensuite.

N’est-il pas nécessaire de fournir quelque chose qui soit un peu amusant pour leurrer les gens dans ce système totalitaire ou bien est-il seulement question de maintenir l’anxiété ?

[Mattias Desmet]
Je ne sais pas. Je vais à nouveau me référer à Gustave Lebon qui a observé au 19e siècle que les masses avaient toujours une préférence pour les leaders durs et stricts, ceux qui sont cruels envers leur population.
J’espère que nos experts et nos gens qui se présentent maintenant comme nos leaders ne prendront pas cette voie mais, plus durs ils sont, plus ils prennent aux gens, et plus ils réussiront.

[Wolfgang Wodrag]
Mais ils prennent le risque d’être ridicules et, si nous le voyons, nous le faisons remarquer. C’est un sujet sur lequel nous pouvons rire [faire de l’humour ;-)] et qui ouvre l’espace.

Nous travaillons avec des comédiens et je pense que c’est une bonne chose de travailler avec des artistes et des comédiens et musiciens afin d’avoir ces espaces humains qui donnent un peu de liberté et qui permettent de prendre un peu de recul et d’avoir une vision plus globale de la situation.
Cela permet de ne pas être rester coincé dans cette hypnose. Je pense que l’humour est une manière de donner de l’espace même si vous êtes hypnotisé. Peut-être, je ne sais pas.

[Mattias Desmet]
Définitivement. Oui.

[…]

[Viviana Fischer]
Y-a-t’il autre chose que vous aimeriez ajouter ? Nous avons vraiment discuté de tout de manière extensive je pense.

[Justus Hoffmann]
Merci d’être venu et pour votre temps. Et merci pour vos commentaires très éclairants sur la situation actuelle.

[Mattias Desmet]
C’est bien d’être ici.

[Viviana Fischer]
Je pense qu’il est utile que vous ayez l’information que nous avons été coupé de Youtube durant notre conversation. Donc il semblerait que nous soyions sur la bonne piste.

[Mattias Desmet]
Pardon, pouvez-vous répéter ?

[Viviana Fischer]
Oui, le livestream sur Youtube a été coupé. Vous savez, nous transmettons via une variétés de chaînes et, sur Youtube, nous avons été coupé pendant notre conversation avec vous. Ils ont supprimé le stream donc nous avons probablement touché un point sensible.

[Mattias Desmet]
Peut-être. Et est-ce que cela a été enregistré et sera mis sur Youtube ou autre ?

[Viviana Fischer]
Nous sommes en live.

[Mattias Desmet]
Oui, mais est-ce qu’il y aura une copie qui sera transmise sur les médias sociaux ou quelque chose comme ça ?

[Viviana Fischer]
Oui, bien sûr que nous allons le transmettre. Ce sera partout.

[Mattias Desmet]
Ok, parfait. Et pouvez-vous m’envoyer un lien afin que je puisse le transmettre aussi au niveau de mes réseaux sociaux ?

[Viviana Fischer]
Merci beaucoup, c’était très intéressant, fantastique, et ça a apporté tellement plus de compréhension.

[Mattias Desmet]
Ok, et bien merci de m’avoir écouté parce que j’aime bien transmettre des choses aussi et je trouve que le fait de parler vous permet aussi d’apprendre de nouvelles choses.

[Tous]
Merci beaucoup. Bye.

[Mattias Desmet]
Passez un bon week-end. Bye.

«Le certificat numérique vert, le coup financier et l’agenda mondial dans l’UE», interview de Catherine Austin Fitts et Valerie Bugault par Senta Depuydt.

Je reporte le compte-rendu de mes vacances aquatiques au prochain article, pour vous soumettre cette excellente interview, que j’avais loupée il y a trois mois.

Plus d’un an après ceci, voici le retour sur ce blog de Catherine Austin-Fitts, entourée des non moins actives et courageuses Valérie Bugault et Senta Depuydt. La transcription originale est un peu bancale, j’ai corrigé dans la traduction.

Source.

Traduction

«Le certificat numérique vert, le coup financier et l’agenda mondial dans l’UE», interview de Catherine Austin Fitts et Valerie Bugault par Senta Depuydt

Senta Depuydt interviewe Catherine Austin Fitts et Valérie Bugault.

Alors que la question de savoir si la pandémie servirait un programme mondialiste était considérée comme hérétique et conspirationniste il y a seulement un an, elle est maintenant ouvertement discutée en tant que «merveilleuse opportunité» pour une «grande réinitialisation» dirigée par une action conjointe des Nations Unies et du Forum Economique Mondial.

Cette réinitialisation, également appelée « Quatriéme Révolution Industrielle » vise à conduire notre monde vers une société centralisée et numérique, contrôlée par l’intelligence artificielle et à atteindre les objectifs de développement durable ou « Agenda 2030 », emballés dans un accord vert « écologique ».

Klaus Schwab, le fondateur du Forum Economique Mondial de Davos, a lui-même déclaré qu’il «  devrait conduire à une fusion de notre identité physique, numérique et biologique », en d’autres termes à accomplir le rêve transhumaniste d’une élite mondiale. Pour atteindre les objectifs de « leur » société meilleure, ils doivent d’abord installer un système de surveillance complet pour contrôler l’humanité. C’est là qu’interviennent le Green Pass vert et la réinitialisation financière.

Senta Depuydt, journaliste indépendante belge et présidente de Children’s Health Defence in Europe, discute du Green Pass ou ‘Digital Health Certificate’ [Certificat de Santé Digital] avec deux femmes extraordinaires: Mme Catherine Austin Fitts et Mme Valerie Bugault.

Catherine Austin Fitts, analyste financière et conseillère en investissement, a cartographié la fraude au niveau américain et international dans les institutions financières et gouvernementales alors qu’elle occupait une fonction publique en tant que secrétaire adjointe [= Vice-Ministre] du Département du Logement du gouvernement américain. Catherine détaille l’agenda de la gouvernance mondiale et de l’argent dans ses célèbres « Solari Reports », sur son site Web et dans de nombreuses vidéos et nous met actuellement en garde contre la dérive totalitaire de cette « pas si grande réinitialisation » [NdT. c’est un jeu de mots en anglais, assez rigolo d’ailleurs].

Mme Valérie Bugault, de France, se joint à la conversation. Valérie a obtenu un Doctorat en Droit de l’Université de la Sorbonne à Paris et a exercé la profession d’avocat fiscaliste avant de se concentrer sur l’analyse géopolitique de notre système monétaire, avec bien sûr une perspective sur les politiques nationales et internationales.

Aujourd’hui, nous discutons des trois questions suivantes.

  1. Comment le programme de réponse à la pandémie est-il lié à une réinitialisation financière opérée par les banques centrales?
  2. En quoi le Green Pass est-il un instrument de prise de contrôle sur les personnes et au niveau individuel et national?
  3. Et que pouvons-nous faire pour changer cela?

Senta Depuydt : Tout d’abord, nous avons toutes les trois quelque chose en commun : nous savions toutes que la grande crise et la « grande réinitialisation » arriveraient en 2020. Loin de la question de la nature ou de l’origine de la maladie, je m’attendais à ce qu’une grande pandémie soit déclarée au début de la campagne électorale américaine. C’était logique, étant donné la pression pour une vaccination mondiale, appuyé sur les arguments du Programme de Sécurité Sanitaire mondiale de « menace pour la santé », qui a servi à outrepasser les droits constitutionnels partout sur la planète. Catherine et Valérie, vous l’avez toutes deux vu venir, devant l’échec total du système économique actuel et de la bulle financière menant à la « fin des devises » et des projets de coup économique international articulés sur un système de crypto-monnaie géré par les banques centrales.

Valérie Bugault : Oui, le système économique actuel basé sur la création de dette a permis aux banquiers centraux de voler l’argent de notre nation avec la complicité de nos gouvernements. Cela a été géré par les banquiers de la City de Londres et également par la Réserve Fédérale des États-Unis. La tendance actuelle est d’instaurer une monnaie numérique centralisée, contrôlée par la Banque Centrale Européenne, et d’imposer encore davantage leurs politiques à nos nations.

La France, l’Allemagne et l’Italie et leurs chefs d’État, en particulier Macron et Merkel, reçoivent leurs ordres directement de cette élite financière mondialiste. Macron a fait précédemment carrière à la Banque Rothschild, et Mario Draghi, le nouveau Premier Ministre italien, est l’ancien Directeur de la Banque Centrale Européenne.

SD : Dans l’UE, différentes mesures ont été prises dans le sens de cette «réinitialisation globale» en réponse à la pandémie. En avril, l’accélérateur ACT [Ndt. voir ici] proposé par l’OMS, l’UE, la France et la fondation Bill et Melinda Gates a été voté par le Parlement Européen et a conféré des «pouvoirs spéciaux» à la Commission Européenne afin d’accélérer la législation et le financement des vaccins Covid-19 et des solutions numériques. Cela leur a permis d’accorder une dérogation à l’évaluation des risques de la réglementation OGM pour les vaccins Covid-19 et de signer des contrats qui accordent zéro responsabilité et zéro transparence aux fabricants de vaccins. Mieux que cela, le Conseil de l’UE a autorisé la Commission à consentir un énorme prêt sur les marchés des capitaux pour un plan de relance d’un montant de 750 milliards d’euros, appelé «Next Generation EU», au nom des États membres. Le prêt est assorti de conditions de politiques numériques et «vertes» et appuie l’intention de l’UE de commencer à obtenir ses propres ressources et un pouvoir d’imposition direct sur les citoyens ou les entreprises de l’Union. Parallèlement, la Banque Centrale Européenne a commencé à se préparer à un euro numérique.

VB : Absolument, mais d’un autre côté, un mouvement de résistance se développe en Allemagne. Beaucoup se souviennent de ce qui s’est passé sous le régime de Weimar, lorsqu’une impression d’argent similaire a provoqué une inflation incontrôlable et un grand effondrement économique, ce qui a finalement mené à la montée du nazisme. Un certain nombre d’industriels allemands ne veulent pas voir l’Histoire se répèter et combattent ce coup mondial au niveau des institutions européennes. Un tribunal de Karlsruhe a bloqué l’approbation du prêt « Next Generation EU » de 750 milliards, le déclarant inconstitutionnel. Et une douzaine d’autres pays ne l’ont pas encore ratifié, il y a donc encore une marge d’action et une possibilité de bloquer, ou du moins de ralentir, ce mouvement. En théorie, ils ont besoin de l’approbation unanime de tous les États membres. Maintenant, ils tardent à payer les vaccins et les programmes de soutien.

Malheureusement, ce n’est pas ce qu’on voit en France, les gens pensent toujours qu’ils vont obtenir des aides du gouvernement et ils discutent aussi de la mise en place d’un système de revenu universel. Ils n’ont pas la même conscience que les Allemands, ils ne réalisent pas qu’ils devront payer cette énorme dette, d’une manière ou d’une autre.

Catherine Austin Fitts : Nous avons vu les mêmes tactiques utilisées aux États-Unis, où le gouvernement fédéral endette les États et inonde le pays de dollars tandis que la Réserve Fédérale s’efforce de mettre en œuvre un système de monnaie numérique.

Le Green Pass, ou Green Digital Certificate, est vraiment un moyen de contrôler le peuple et de créer une gouvernance totalitaire directe de l’Humanité. Bien sûr, l’argent est l’instrument parfait pour imposer tout ça. Un système de contrôle direct n’aurait plus besoin de banques, de forces de police ou de tribunaux. C’est d’ailleurs déjà le cas en Chine, par exemple, avec leur «système de crédit social» dans lequel la manière dont on se comporte ou ce qu’on dit conditionne l’accès au voyage ou à l’achat de certains biens ou à la capacité de faire un emprunt, etc.

Au niveau mondial, c’est l’agenda ID2020 qui relie l’identité, les données de compte [bancaire], les données de santé et un système de traçage permettant une surveillance permanente de chaque individu, 24h/24 et 7j/7.

Remarque: cela est actuellement mis en œuvre en Inde par le système Aadhar, utilisé pour la banque numérique, qui stocke désormais également les dossiers de vaccination. Et tandis que certains politiciens de l’UE ont « mis en garde » contre la perte possible des libertés fondamentales lors de la discussion publique du Green Pass ou sur les réseaux sociaux, ils ont en même temps approuvé sa mise en place accélérée. (Guy Verhofstad, par exemple)

SD : Les informations que nous recevons des lanceurs d’alerte au sein de l’UE confirment nos inquiétudes quant aux implications du Green Pass. Apparemment, le Conseil de l’UE et la Commission visent à imposer les vaccins Covid-19 à l’ensemble de la population européenne d’ici 2023. Après l’acceptation du Green Digital Certificate, les autres «options» telles que le test PCR et la preuve d’immunité, censées «respecter» le droit individuel de ne pas être vacciné, seraient supprimé, probablement par un acte délégué. Tout le monde recevrait des vaccins à ARNm une à deux fois par an, ce qui bien sûr renforcerait l’utilisation du Green Pass.

CAF : Nous devons savoir ce que contiennent ces flacons. Nous aurions besoin d’obtenir des échantillons de vaccins Covid-19 dans le monde entier, de créer un référentiel et de les analyser pour voir ce qu’il y a dedans. Le scientifique en chef de Moderna a ouvertement déclaré que leurs vaccins «pirataient le logiciel de la vie» et il a comparé l’injection de leur technologie à ARNm au téléchargement d’un nouveau système d’exploitation dans un ordinateur. Pour le reste, nous ne savons pas s’ils insèrent une sorte de puce, mais nous n’avons aucune garantie qu’ils ne le fassent pas non plus. Il y a quelques années, une équipe italienne a effectué une analyse indépendante de plusieurs vaccins et y a trouvé de nombreuses nanoparticules qui n’étaient pas censées être là. Ce sont des questions que nous devons nous poser.

SD : C’était le travail de Gatti et Montanari de Nanodiagnostics [ici], effectué avec un puissant microscope électronique. Ils ont identifié des nanoparticules d’origine métallique dans différents vaccins lors d’une enquête lancée après la mort de militaires italiens envoyés en mission à l’étranger. Leurs résultats ont montré la toxicité associée à ces nanoparticules et un risque élevé de cancer et de décès. Elles sont différentes des nanoparticules de PEG ou PolyEthylène Glycol utilisées dans les vaccins Covid-19 comme «plates-formes» pour délivrer les codes génétiques de l’ARNm à l’intérieur des cellules humaines. Les deux peuvent être préjudiciables et nuire à nos cellules, mais les nanoparticules «enduites de lipides» PEG et les vaccins Covid-19 devraient également être analysés avec d’autres instruments qu’un microscope électronique, elles pourraient subir, par exemple,un séquençage génomique profond «Next Generation».

Remarque : dans une édition récente de l’émission «60 minutes» sur NBC, Matt Hepburn, un colonel du programme militaire DARPA à la retraite, a expliqué qu’on envisage d’utiliser une micropuce à insérer sous la peau pour détecter «des réactions chimiques à l’intérieur du corps et signaler les premiers signes de Covid19″. Selon lui, on utiliserait un gel bio-compatible qui surveille et teste en permanence le sang d’un individu. Contrairement à d’autres vaccins, les vaccins Covid-19 ou plutôt les injections de l’opération Warp Speed ont été conçus en tant qu’opération militaire dirigée par la DARPA, en grande partie hors du contrôle des services de santé américains et ne sont pas éligibles pour une demande FOIA – Freedom Of Information Act [NdT. action légale aux Etats-Unis qui permet d’obtenir certains documents confidentiels].

SD : Il est presque impossible d’obtenir une analyse indépendante des vaccins. Le protocole conçu par le Ministère de la Défense et Interpol exige la collecte tous les flacons vides et leur stockage dans un conteneur verrouillé après utilisation. En Belgique, mon pays, les gens ne sont même pas autorisés à demander quel vaccin ils vont recevoir. Alors, comment peut-on même parler de consentement éclairé? Comment déclare-t-on les dommages physiques causés par le vaccin? Comment pourrait-on obtenir quoi que ce soit d’une assurance? C’est incroyable.

VB : Pour le moment, ils ne sont pas encore prêts sur le plan technologique à mettre en œuvre cette surveillance numérique sous forme de système de contrôle centralisé, mais les gens doivent prendre conscience de toutes les différentes expériences menées sur eux à tous les niveaux, niveau corporel, niveau social, niveau économique. La crypto-monnaie est une expérience, les vaccins à ARNm sont une autre expérience et les combiner est aussi une nouvelle expérience.

Remarque : il est frappant de constater qu’IBM travaille avec Moderna à la création d’un pass de santé numérique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, IBM était chargé d’établir des dossiers d’identification individuels, qui regroupaient les données de santé, de race et d’autres données. La compagnie a organisé la discrimination entre les personnes «essentielles» en bonne santé et les individus anormaux et faibles et plus tard les juifs, désignés pour être «neutralisés» (regarder les interviews de Vera Sharav et de Naomi Wolf «Billet de retour pour le fascisme»).

Alphabet, la société qui finance Google, finance également le développement de vaccins. En Israël, Pfizer a négocié un accès à toutes les données de vaccination. En Europe, Microsoft gérera les «centres de données de santé» qui centraliseront les dossiers de santé nationaux. Microsoft a également déposé une demande de brevet [pour un système] reliant les signaux d’activité biologique et physique à un système de crypto-monnaie. Dans un scénario dystopique, un algorithme imposé par Gates et sa clique de «philanthropes» pourrait, par exemple, contrôler la manière de récompenser ou de sanctionner une activité professionnelle, la consommation de drogues ou de médicaments, la fréquence ou la distance ou le type de contact physique avec d’autres personnes et ce 24h/24, 7j/7, même chez soi.

Si le dépeuplement est inscrit à l’ordre du jour, cela faciliterait certainement ce coup d’État mondial car il nécessite actuellement une énorme infrastructure pour être mis en place et tout serait plus facile s’il y avait moins de personnes à contrôler. Là, il faut se demander qui est derrière tout ça. Je pense qu’il faut aller voir du côté de ceux qui règnent sur le transport maritime et sur les grands canaux de flux économique. Encore une fois, on peut penser à la City de Londres. Bien que, comme Catherine l’a également souligné dans ses rapports, cela s’étend maintenant au contrôle de l’espace et aux réseaux satellitaires de communication numérique. Là, la bataille est bien engagée entre les États-Unis et la Chine.

CAF : Lorsqu’on cherche qui est réellement derrière toutes ces initiatives, on voit que ce sont toujours les mêmes acteurs. Il existe une vidéo intéressante sur la grande réinitialisation, intitulée « Monopoly – Follow The Money« , réalisée par une équipe néerlandaise. Ils ont examiné comment une poignée de grandes entreprises dominent tous les aspects de notre vie, l’alimentation, les produits technologiques, l’énergie, la pharmacie, les transports, les sociétés de presse, les banques, etc. Toutes mènent aux mêmes sociétés d’investissement géantes telles que Vanguard, Blackrock, Warren Buffet ou la Fondation Gates. Donc, d’une certaine manière, ils possèdent déjà tout, mais ils veulent maintenant aller plus loin et prendre également le contrôle permanent de nos vies. Alors ils créent des problèmes, ils apportent des solutions et ils changent les règles.

SD : Alors que pouvons-nous faire pour les arrêter? Comment reprendre notre pouvoir?

VB : Je pense qu’il existe une fenêtre d’opportunité en ce moment. Ils ont besoin de tout imposer très rapidement mais ils ont été ralentis par différentes formes de résistance auxquelles ils ne s’attendaient probablement pas. Il y a un sérieux mouvement de recul en Russie et en Chine. Ces gouvernements sont infiltrés par le réseau de l’élite mondialiste et, par exemple, des personnes comme Jack Ma, propriétaire d’Ali Baba, l’Amazon chinois, se joignent à eux, mais il y a également une partie d’entre eux qui résiste. La même bataille entre mondialistes et nationalistes se déroule dans les deux pays. C’est probablement pourquoi l’administration Biden met la pression dans la région du Donbass et pousse à une éventuelle guerre entre l’Ukraine et la Russie.

En Europe, le programme de vaccination échoue, l’adhésion est faible et lente dans plusieurs pays, les gens ne font pas confiance aux vaccins, il y a des problèmes avec Astra Zeneca, etc. Et le fait que la Cour de Karlsruhe s’oppose à la ratification du prêt de l’UE est un élément majeur. Si d’autres pays les suivaient, ce serait un coup dur pour leur projet. Cette décision a été portée par le noyau de l’économie allemande, les industries nationales, les entreprises et les banques locales, qui réalisent tous où cela mène, de plus en plus de dettes. Ils doivent montrer l’exemple. Dans le sud de l’Europe également, la population est dans une situation critique, en Italie ou en Grèce, les gens ne peuvent plus subvenir aux besoins de leur famille. Ils ne peuvent pas attendre plus longtemps, nous sommes au bord des guerres civiles. Les pays et les institutions de l’UE pourraient s’effondrer.

SD : Oui, mais les institutions de l’UE et l’ONU vont tenter d’en profiter pour installer une gouvernance centrale de l’UE. La Commission Européenne discute d’une proposition d’une «Union Européenne de la Santé» afin d’apporter une «réponse commune aux menaces sanitaires». L’ONU, l’OMS et l’UE accusent tous le comportement «égoïste» de différentes nations et le manque de coordination entre les États membres européens pour expliquer la catastrophe actuelle. Ils veulent donc centraliser les recommandations telles que les masques, le confinement, la distanciation sociale, les systèmes de surveillance, les programmes de vaccination et ils veulent que cela soit contraignant pour les États membres. Ils veulent également une nouvelle agence européenne appelée HERA, Health Emergency Response Agency, et la possibilité d’un pouvoir de coercition, peut-être sous la forme d’une «police sanitaire» européenne. L’autre étape du contrôle central est l’appel de Charles Michel, le président du Conseil de l’UE, et des dirigeants mondiaux à élaborer des traités sur les pandémie afin d' »harmoniser les mesures » au niveau international sous la gouvernance des Nations Unies et de l’OMS.

(Charles Michel a commencé sa carrière politique en tant que maire de la petite ville belge de Wavre, siège de «GSK vaccins», l’un des plus grands sites de production de vaccins de la planète).

Et en Allemagne, Angela Merkel essaie maintenant de centraliser le pouvoir entre les mains du gouvernement fédéral en demandant la suppression de l’autonomie des différents lander ou « États ». C’est proche de ce qui s’est passé avant la guerre, mêmes mécanismes. Nous sommes donc vraiment au centre d’une bataille pour la démocratie et contre un pouvoir centralisé.

CAF : Il faut décentraliser. Les gens doivent reprendre leur argent, le retirer des grandes banques. Fuyez les banques mondiales, évitez les banquiers mondiaux. Si vous participez à un dîner avec le PDG de Morgan Chase, levez-vous et quittez la table! J’ai conseillé des investisseurs qui se sont tournés ensemble vers de plus petites banques qui semblent dignes de confiance.

Il est également important d’investir dans une économie qui soutient la vie. Soutenir la production alimentaire locale, l’approvisionnement en eau et en énergie, les restaurants, les entreprises, les technologies innovantes, les soins de santé. Reconstruisez votre communauté et financez les grandes entreprises. Nous devons également continuer à utiliser de l’argent liquide, le cryptosystème n’est pas sûr.

Et un autre gros problème est la fiscalité. Nos impôts sont utilisés pour nous mettre en faillite, nous ne pouvons plus continuer sur cette voie.

VB : J’ai rédigé une toute nouvelle proposition de réforme du système fiscal et je serai ravie de la partager et d’en discuter avec vous. Mais à mon avis, le problème principal est le contrôle de la création monétaire. Nous devons exercer sur elle un contrôle citoyen. Vous savez certainement que J.F. Kennedy a tenté de la réformer et de remettre le contrôle de la création monétaire entre les mains du Congrès en signant l’Executive Order 11110 peu avant son assassinat.

CAF : Bien sûr, retour aux sources. C’est ce dont nous avons également discuté à Bâle, l’autre capitale financière, qui abrite la Banque des Règlements Internationaux, la «banque des banques centrales». Nous avons tenu une réunion avec plusieurs groupes et experts autour de cette question et la World Freedom Alliance a même décidé d’inclure cela dans sa charte des droits de l’Homme en tant que «liberté de systèmes de crédit coercitifs et exploiteurs».

Certains nouveaux partis politiques comme JFK21 au Danemark en font également une question centrale.

VB : À mon avis, les élections et les partis politiques ne fonctionnent pas, ils ne changent rien.

C’est l’absence de véritable contrôle démocratique dans l’organisation politique qui pose problème. La représentation au sein de notre Assemblée parlementaire et la «séparation des pouvoirs» actuelle ne le permettent tout simplement pas. Ça a été conçu comme une fraude dès le départ, en reprenant le pire des systèmes britannique et français pour permettre aux banques de garder le contrôle tout en donnant une illusion de démocratie au peuple.

SD : Vous faites référence au mouvement des Gilets Jaunes et au Référendum d’Initiative Citoyenne qui vise à réécrire la Constitution et à instaurer une vraie forme de démocratie. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, il n’y a aucun moyen de sanctionner les élus qui trahissent leurs électeurs et font impunément le contraire de ce qu’ils ont promis. Même chose pour les fonctionnaires.

CAF : Oui, nous discutions justement aujourd’hui de la question de la responsabilité lors d’une réunion précédente. Comment responsabiliser ces décideurs? Pour revenir sur le Green Pass, on voit que citoyens, politiques, médecins, scientifiques (par exemple Covid4ethics), toute une partie de la société civile est désormais prête à confronter les gens aux conséquences de leurs décisions. Ainsi, certains envoient des déclarations de responsabilité par courrier recommandé aux députés européens et à d’autres décideurs politiques pour les avertir que si des personnes meurent des vaccins, elles pourraient en porter la responsabilité personnelle et être poursuivies en réparation civile et pénale.

SD : Cela promet des développements passionnants et cela est lié aux initiatives de Reiner Fuellmich, l’avocat allemand qui dirige le «comité d’enquête sur les questions de Covid-19». Il lance une offensive juridique internationale avec des avocats du monde entier pour engager des poursuites et constituer des dossiers sur les personnes responsables dans l’optique d’un «procès de Nuremberg» post-Covid. Comment réformer notre système politique et responsabiliser les gens? Eh bien, je pense que ce sont des questions idéales pour nos prochaines interviews!

CAF : Oui c’est vraiment la discussion qu’il faut avoir partout en ce moment.

SD : Absolument! Merci beaucoup Catherine et Valérie, j’attends avec impatience nos discussions futures.

Retrouvez Catherine Austin Fitts sur solari.com

Retrouvez Valérie Bugault sur valeriebugault.fr


Texte original

“The Green  Digital Certificate, Financial Coup And Global Agenda In The EU” ITW of Catherine Austin Fitts & Valerie Bugault by Senta Depuydt

on

Senta Depuydt interviews Catherine Austin Fitts and Valérie Bugault.

While the question if the pandemic would serve a global agenda was considered heretic and conspirationist only a year ago, it is now openly discussed as ‘a wonderful opportunity’ for a ‘great reset’ led by a joint effort of the United Nations and the World Economic Forum. 

This reset also called ‘the 4th industrial revolution’ is meant to lead our world into a centralized and digital society, controlled by artificial intelligence and to achieve the goals of sustainable development or ‘Agenda 2030’ packaged in a green ‘eco friendly’ deal.

Klaus Schwab the founder of the World Economic Forum in Davos said it himself ‘this should lead to a fusion of our physical, digital and biological identity’, in other words accomplish the transhumanist dream of a global elite. To achieve the goals of ‘their’ better society they first need to install a full surveillance system to control humanity. This is where the green pass and the financial reset come in.

Senta Depuydt a freelance journalist from Belgium and President of Children’s Health Defense in Europe discusses the Green Pass or ‘Digital Health Certificate’ with 2 extraordinary women: Mrs. Catherine Austin Fitts and Mrs. Valerie Bugault.

Catherine Austin Fitts is a financial analyst and investment advisor who has mapped the American and international fraud in financial and government institutions while she was in public office as assistant secretary of the Housing Department for the US government. Catherine is detailing the world governance and money agenda in her famous ‘Solari Reports’, on her website and in many videos and is currently warning us for the totalitarian drift of this ‘not-so-great reset’.

Joining the conversation is Mrs. Valérie Bugault from France. Valerie is doctor in law from the Sorbonne University in Paris and has worked as a fiscal attorney before focusing on geopolitical analysis of our currency system, of course with a perspective on national and international policies.

Today we are discussing the following three questions.
1. How is the pandemic response agenda tied to a financial reset operated by central banks?

2. How is the Green Pass an instrument to take control over people and at individual and country level?
3. And what can we do to change this?

Senta Depuydt: First of all the three of us have something in common: we all knew that the big crisis and ‘great reset’ was coming for 2020.  Away from the question of the nature or origin of the disease I expected that a big pandemic would be declared at the beginning of the US election campaign.  This was logic looking at the push for global vaccination using the Global Health Security Agenda arguments of the ‘health threat’ to step over constitutional rights all around the planet. Catherine and Valérie you both saw it coming from the total failure of the current economic system and the financial bubble leading to the ‘end of currencies’ and the plans for an international economic coup with a cryptocurrency system run by central banks.

Valérie Bugault: Yes, the current economic system based on the creation of debt has allowed the central bankers to rob our nation’s money with the complicity of our governments. This has been operated by the bankers of ‘the city’ in London and also the Federal Reserve in the US. The current trend is to install a centralized digital currency controlled by the European central Bank and impose their policies even further on our nations.

France, Germany and Italy and their state leaders, especially Macron and Merkel are taking their orders directly from this financial globalist elite. Macron has a former carreer with the Rothschild bank, and Mario Draghi the new prime minister in Italy is the former director of the European Central Bank.

SD: In the EU different steps were taken in the direction of this ‘global reset’ as a response to the pandemic. In April the ACT accelerator proposed by the WHO, the EU, France and the Bill and Melinda Gates foundation was voted by the EU parliament and gave ‘special powers’ to the European commission in order to fast track legislation and financing of the Covid-19 vaccines and of the digital solutions. This allowed them to give a waiver for the risk assessment of the GMO regulation for the Covid-19 vaccines and to sign contracts with zero liability and zero transparency with the the vaccine manufacturers. More than that the EU Council authorized the Commission to make a huge loan on the capital markets for a recovery plan amouting 750 billion euros called ‘Next Generation EU’  on behalf of the members states. The loan comes with conditions of digital and ‘green’ policies and with the intention of the EU to start getting proper resources and direct power of taxation on the Union’s citizens or businesses.  In parallel the European Central Bank has started to prepare for a digital euro.   

VB: Absolutely, but on the other hand there is a resistance movement growing in Germany. Many remember what happened under the Weimar regime when a similar printing of money provoked uncontrollabe inflation and a big economic collapse which finally led to the rise of nazism. A number of German industrialists do not want history to repeat itself and they are fighting this global coup at the level of the EU institutions. A court in Karlsruhe blocked the approval of the ‘Nextgeneration EU’ loan of 750 billion saying it was  unconstitutional. And about a dozen other countries have not ratified it yet, so there is still a margin for action and a possibility to block or at least slow down this move. In theory they need an unanimous approval of all the member states.  Now they are delayed in paying the vaccines and support programmes.

Unfortunately we don’t see the same thing in France, people still think they will get some support money from the government and they also discuss the introduction of a universal income system. They don’t have the same awareness as the Germans, they don’t realize that they will have to pay for this huge debt, one way or another.

Catherine Austin Fitts: We have seen the same tactics used in the US where the Federal Government is creating debt for the states and flooding the country with dollars while the Federal Reserve works to implement a digital currency system.

The Green Pass or Green Digital Certificate, is really all about having a way to control people and create a direct totalitarian governance of humanity. Of course money is a perfect instrument to enforce everything. A system with direct control would not need banks, police force or courts anymore. That’s actually already happening in China for example with their ‘social credit system’ in which the way you behave or what you say conditions your access to travel or to the purchase of certain goods or capacity to make a loan etc.

At global level this is the ID2020 agenda that links identity, account details, health data and a tracking system for a permanent surveillance of every individual 24/7.

Note: That is currently implemented in India with the Aadhar system used for digital banking that is now also storing vaccination records. And while some EU politicians have ‘warned’ against the possible loss of fundamental freedoms when discussing the green pass in public or on social media at the same time they approved its fast tracking. (Guy Verhofstad for example)

SD: The information we have from EU insiders confirms our worries about the implications of the Green Pass. Apparently the EU Council and the Commission aim to impose Covid-19 vaccines on the entire European population by 2023. After acceptance of the Green Digital Certificate the other ‘options’ such as PCR-test and proof of immunity now supposedly ‘respecting’ individual rights not be vaccinated would be removed, probably by a delegated act. Everyone would receive mRNA vaccines once or twice a year and of course that would reinforce the use of the Green pass.

CAF: We need to know what’s in those vials. We would need to get samples from Covid-19 vaccines from all over the world, create a repository and analyze them to see what’s in there. The chief scientist of Moderna has openly declared that their vaccines were ‘hacking the software of life’ and he compared the injection of their mRNA technology to the download of new operating system in a computer. For the rest we don’t know if they are inserting some kind of chip, but we have no guarantee that they’re not doing it either. A few years ago an Italian team performed some independent analysis of several vaccines and found a lot of nanoparticles that were not supposed to be there. We need to ask these questions.

SD: This was the work done by Gatti and Montanari from nanodiagnostics with a powerful electronic microscope.  They identified nanoparticles of metallic origin in different vaccines during an investigation that originated after the death of Italian military personel sent on mission abroad.  Their results showed the toxicity associated to these nanoparticles and an elevated risk for cancer and death.  This is different from the PEG or Poly Ethylene Glycol nanoparticles used in the Covid-19 vaccines as ‘platforms’ to deliver the mRNA genetic codes inside the human cells. Both can be detrimental and harm our cells but PEG ‘lipid coated’ nanoparticles and Covid-19 vaccines should also be analyzed with other instruments than an electronic microscope, for example they could undergo a ‘Next Generation’ deep genomic sequencing.

Note: In a recent NBC broadcast of ’60 minutes’ Matt Hepburn a retired colonel from the DARPA military programme explained that they were thinking of using a microchip to be inserted under the skin to detect ‘chemical reactions inside the body and signal early signs of Covid-19. According to him this uses a tissue-like gel that constantly monitors and tests an individual’s blood. Unlike other vaccines, the Covid-19 vaccines or rather injections of operation warp speed have been designed as military operation ran by DARPA, mostly outside of the control of the American health services and are not eligible for a FOIA Freedom Of Information Act request.

SD: It’s almost impossible to get an independent analysis of the vaccines. The protocol devised by the Department Of Defense and Interpol is requesting to collect all empty vials and store them in a locked container after use. In Belgium, my country, people are not even authorised to ask what vaccine they will receive. So how can you even mention informed consent? How do you report vaccine injury?  How would you get something from an insurance? This is unbelievable.

VB: At the moment they are not ready yet with the technology to implement this digital surveillance in a centralised control system but people need to be aware of all the different experiments that are being done on them at all levels, body level, social level, economic level. Cryptocurrency is an experiment, mRNA vaccines are another experiment and combining them together is again a new experiment.

Note: It’s striking that IBM is working with Moderna to create a digital health pass. During WWII IBM was in charge of establishing individual identification records including health, race and other data.  The company organized the discrimination of healthy ‘essential’ people from abnormal, weak individuals and later jews to be ‘neutralized’ (watch interviews of Vera Sharav and Naomi Wolfe ‘The return ticket to fascism”).

Alphabet the company that funds Google, also funds vaccine development. In Israel Pfizer has negotiated to have access to all the vaccination data.  In Europe Microsoft will run the ‘health data hubs’ centralizing national health records. Microsoft also applied for a patent linking signals of biological and physical activity to a cryptocurrency system. In a dystopian scenario an algorithm imposed by Gates and his ‘philantropist’ clique could for example control how to reward or sanction work activity, the use of drugs or medication, the frequency or distance or type of physical contact with other people and this on a 24/7 basis, even at home.

If depopulation is on the agenda it would certainly facilitate this global coup because it still needs a huge infrastructure to put all of this in place and it would be easier if there are less people to control.  Here you need to question who is doing all of this. I say you need to look at those who rule over maritime transport and the highways of the economic fluxes. Again we can think of the city in London. Although as Catherine also outlined in her reports this is now extending to the control of space and the satellite networks for digital communication. Here we have a though battle going on between the US and China.   

CAF: When you track who is actually behind all these initiatives you can see it’s always the same players. There was an interesting video called ‘Monopoly – Follow The Money’ on the Great Reset done by a Dutch team.  They looked at how a handful of big corporations dominate every aspect of our lives, food, tech products, energy, pharma, transport, news corporations, banks etc. All lead to the same giant investment companies such as Vanguard, Blackrock, Warren Buffet or the Gates Foundation. So in a way they already own everything, but now they want to go a step further and also take permanent control of our lives. So they create problems, they provide solutions, and they change the rules.

Senta: So what can we do to stop them? How can we take back our power?

VB: Well I think there is a window of opportunity at the moment. They need to push everything very fast but they have been slowed down by different forms of resistance that they probably didn’t expect.  There is a serious back push in Russia and China. Those governments are infiltrated by the global elite network and for example people like Jack Ma who owns Ali Baba the Chinese Amazon, are joining them, but a part of them is also resisting. The same battle between globalists and nationalists is happening in both countries. This is probably why the Biden administration is now pushing things in the Donbass area and a possible war between Ukraine and Russia.

In Europe, the vaccination programme is failing, the uptake is low and slow in different countries, people don’t trust the vaccines, you have the issues with Astra Zeneca etc. And the fact that the Court in Karlsruhe is opposing the ratification of the EU loan is huge. If other countries would follow this, it would be a big blow in their plan. That decision was pushed by the core of the German economy, national industries, businesses and local banks who all realize where this is leading to, more and more debt. They need to show the example. Also in the South of Europe the population is in a critical situation, in Italy or Greece people can’t support their families anymore. They can’t wait much longer, we are on the verge of civil wars. EU countries and institutions could collapse.

SD: Yes but the EU institutions and the UN will try to take the opportunity to install a central EU governance. The EU commission is discussing a proposal for a ‘European Health Union’ to have a ‘common response to health threats’. The UN, the WHO and the EU all blame the ‘selfish’ behavior of different nations and the lack of coordination between the European member states to explain the current disaster. So they want to centralize recommendations such as masks, lockdown, social distancing, surveillance systems, vaccination programmes and they want this to be binding for members states. They also want a new European agency called HERA Health Emergency Response Agency and the possibility of enforcement power, perhaps with a sort of European ‘sanitary police’. The other step in the central control is the call of  Charles Michel the President of the EU Council and the world leaders to elaborate pandemic treaties in order to ‘harmonize the measures’ at international level under the governance of the United Nations and the WHO.

(Charles Michel started his political carreer as the mayor of a small Belgian town Wavre the headquarters of ‘GSK vaccines’, one of the biggest vaccine production sites on the planet).

And in Germany Angela Merkel is now trying to centralize the power into the hands of the federal government by asking taking away the autonomy of the different lander or ‘states’.  This is close to what happened before the war, the same mechanisms. So we are really in the middle of this battle for democracy against central power.

CAF  We need to decentralize. People need to take back their money, remove it from the major banks. Shun the global banks, shun the global bankers. If you’re at a dinner with the CEO of Morgan Chase get up and leave the table!  I had some investors checking together into smaller banks that seems trustworthy.

The other important thing is to invest in an economy that supports life. Support local food production, water and energy supply, restaurants, businesses, innovative tech, healthcare. Rebuild your community and defund the big corporations. We also need to keeping using cash, the cryptosystem is not safe.

And another big issue is taxation. Our taxes are being used to bankrupt us, we can’t go on like this any longer.

VB: I’ve written an entire new proposal to reform the fiscal system and I will be happy to share it and discuss it with you. But in my opinion the main issue is the control over money creation. We need to have a citizen control over this. You certainly know that JF Kennedy tried to change this and return the control of money creation into the hands of the Congress  by signing Executive Order 11110 shortly before his assassination.

CAF:  Of course, back to basics. This is what we also discussed in Basel, the other financial capital hosting the Bank of International Settlements, the ‘bank of the Central banks’. We had a meeting with several groups and experts around this issue and the World Freedom Alliance even decided to include this in its human rights charter as the “freedom from coercive and exploitative credit systems”.

Some new political parties like JFK21 in Denmark are also taking this as a central issue.

VB: In my view elections and political parties don’t work, they don’t change anything.

It’s the lack of real democratic oversight in the political organisation that is problematic. The representation in our Parliamentary Assembly and the current ‘separation of power’ is simply not allowing it. It was designed as a fraud from the start, taking the worse of both the British and French systems to allow the banks to keep control over things while giving an illusion of democracy to the people.

SD:  You are referring to the Gilets Jaunes or Yellow Vests movement and the Referendum d’Initiative Citoyenne that aims to rewrite the constitution and have a real form of democracy. It’s true that at present there is no way to sanction elected members who betray their voters and simply get away with doing the opposite of what they promised. It’s the same for people in public office.

CAF: Yes, we were just discussing the question of liability in a previous meeting today. How can we make those decision makers accountable?  To come back on the green pass we see that citizens, politicians, doctors, scientists (for example Covid4ethics) a whole part of civil society is now willing to confront people with the consequences of their decisions. So, some are sending notices of liability by registered post to the MEP’S and other policy makers to warn them that if people die from the vaccines they might have a personal responsibility in it and be prosecuted for civil and criminal tort reparation.

SD: That promises exciting developments and it ties to the initiatives of Reiner Fuellmich the German lawyer who is leading the ‘committee of investigation on Covid-19 issues’.  He is launching an international legal offensive with lawyers around the world to initiate lawsuits and build files on responsible people for the Post-Covid ‘Nuremberg trials’. How to reform our political system and make people accountable? Well I think these are perfect questions for our next interviews!

CAF: Yes this is really the discussion we need to have everywhere at the moment.

SD: Absolutely! Thank you very much Catherine and Valerie, I look forward to our further discussions.

Find Catherine Austin Fitts on the solarireport.com

Find Valérie Bugautl on valeriebugautl.fr

Un petit article sur l’origine de l’ivermectine.

Voici un petit article assez sympa et bien écrit sur l’origine de l’ivermectine. Seul petit oubli : pas un mot sur son efficacité dans le traitement du Covid (pour ça, allez voir le blog du Dr Maudrux). Et pour cause : le site sur lequel je l’ai trouvé fait une très grosse promo du « vaccin » Covid. Pour info, absolument tout ce qui figure dans leur faq à propos de l’efficacité et la sécurité de ces produits est faux. Tout. Vous pouvez vérifier, en (re)lisant notamment les nombreux articles qui en parlent sur ce blog et la très longue et très informative conférence du Dr Sherri Tenpenny en cours de traduction, bientôt sur ce blog également. Je serais vous, je m’abonnerais.

Source.

Traduction

Ivermectine : du sol aux vers, et au-delà

Adelaida Sarukhan , auteure scientifique, Malaria

21.11.2019

L’incroyable histoire de la découverte, de l’impact et des utilisations futures possibles du médicament.

Qu’ont en commun la pénicilline, l’aspirine et l’ivermectine? Outre le fait qu’ils riment, tous les trois appartiennent à un groupe très restreint de médicaments qui peuvent prétendre avoir eu le « plus grand impact bénéfique sur la santé et le bien-être de l’humanité ».

Ils ont au moins deux autres choses en commun : tous les trois ont été trouvés dans la nature et tous trois ont conduit à un prix Nobel. L’aspirine est dérivée de la salicine, un composé présent dans une variété de plantes telles que les saules. Son utilisation a été mentionnée pour la première fois par Hippocrate en 400 avant JC, mais n’a été isolée qu’en 1829 sous forme d’acide salicylique et synthétisée quelques années plus tard sous forme d’acide acétylsalicylique. La découverte des mécanismes sous-jacents aux effets de l’aspirine a valu à Sir John Vane le prix Nobel en 1982. La pénicilline a été isolée de moisissures qui se sont développées par accident sur une boîte de Pétri dans le laboratoire d’Alexander Fleming. Sa découverte a changé le cours de la médecine et a valu à Fleming le prix Nobel en 1945, qu’il a partagé avec Howard Florey et Ernst Chain.

Et cela nous amène à l’ivermectine – probablement pas un médicament que vous avez dans votre trousse de premiers soins, comme l’aspirine ou la pénicilline, mais certainement un médicament qui a amélioré la vie de millions de personnes depuis sa découverte en 1975.

Le long voyage d’un échantillon de sol japonais

L’histoire de la découverte de l’ivermectine est assez incroyable. À la fin des années 1960, Satoshi Ōmura, microbiologiste à l’Institut Kitasako de Tokyo, était à la recherche de nouveaux composés antibactériens et a commencé à collecter des milliers d’échantillons de sol dans tout le Japon. Il a cultivé des bactéries à partir des échantillons, examiné les cultures pour leur potentiel médicinal et les a envoyées à 10.000 km au Merck Research Labs du New Jersey, où son collaborateur, William Campbell, a testé leur effet contre les vers parasites affectant le bétail et d’autres animaux. Une culture, dérivée d’un échantillon de sol prélevé près d’un terrain de golf au sud-ouest de Tokyo, était remarquablement efficace contre les vers. La bactérie dans la culture était une nouvelle espèce et a été baptisée Streptomyces avermictilis. Le composant actif, nommé avermectine, a été modifié chimiquement pour augmenter son activité et sa sécurité. Le nouveau composé, appelé ivermectine, a été commercialisé en tant que produit pour la santé animale en 1981 et est rapidement devenu l’un des médicaments vétérinaires les plus vendus dans le monde. Remarquablement, malgré des décennies de recherche, S. avermictilis reste la seule source d’avermectine jamais trouvée.

Remarquablement, malgré des décennies de recherche, S. avermictilis reste la seule source d’avermectine jamais trouvée.

Campbell a exhorté ses collègues à étudier l’ivermectine comme traitement potentiel de l’onchocercose (également connue sous le nom de cécité des rivières), une maladie dévastatrice causée par des vers et transmise par des mouches, qui a rendu des millions de personnes aveugles, principalement en Afrique subsaharienne. Les premiers essais cliniques au Sénégal ont montré que le traitement fonctionnait et l’ivermectine a été approuvée pour un usage humain en 1987. Depuis lors, plus de 3,7 milliards de doses (données par les laboratoires Merck) ont été distribuées dans le monde dans le cadre de campagnes d’administration massive de médicaments contre l’onchocercose et la filariose lymphatique (une autre maladie causée par des vers, qui provoque un gonflement sévère des membres). L’impact de l’ivermectine sur la diminution du fardeau de ces maladies dévastatrices est incommensurable. À juste titre, Ōmura et Campbell ont remporté le prix Nobel de physiologie et de médecine en 2015 « pour leurs découvertes concernant une nouvelle thérapie contre les infections causées par les vers ronds » (ils l’ont partagé avec Youyou Tu, qui a découvert le médicament antipaludique artémisinine) [NdT. et incidemment qui fonctionne aussi très bien pour le Covid]. Mais l’histoire du succès de l’ivermectine ne s’arrête pas là.

Un médicament qui change la donne avec de nombreuses utilisations potentielles

L’ivermectine, en fait, a été le premier « endectocide » au monde – un médicament actif contre une grande variété de parasites internes et externes, des nématodes aux arthropodes. Il s’est également avéré étonnamment sûr pour les humains. En effet, le médicament agit en se liant à des canaux spéciaux de la membrane cellulaire (appelés canaux ioniques glutamate-dépendants) qui jouent un rôle fondamental chez les nématodes et les insectes. Chez les mammifères, cependant, le médicament n’a aucun effet puisque les neurones exprimant ces canaux sont protégés par la barrière hémato-encéphalique. En plus de son profil d’innocuité élevé, aucune preuve convaincante de résistance aux médicaments n’a été trouvée à ce jour parmi les vers Onchocerca, malgré 30 ans d’utilisation continue et des milliards de doses administrées.

Tout cela explique pourquoi l’ivermectine devient de plus en plus attrayante pour traiter d’autres maladies chez l’homme. Par exemple, il a été démontré qu’un traitement à long terme à l’ivermectine pour lutter contre l’onchocercose réduit la prévalence d’autres vers parasites appelés helminthes transmis par le sol, qui infectent jusqu’à un cinquième de la population mondiale et sont une cause majeure de malnutrition et de retard de croissance chez les enfants. De plus, l’ivermectine est très efficace contre le Strongyloides, un ver rond qui infecte jusqu’à 35 millions de personnes chaque année. Cela a motivé des études – comme le projet STOP mené par ISGlobal – pour tester l’efficacité de l’ajout d’ivermectine au traitement actuellement recommandé contre ces vers intestinaux.

L’ivermectine s’est également avérée efficace contre les parasites externes tels que les poux de tête et le minuscule acarien Sarcoptes, qui provoque la gale (une affection cutanée qui démange, dont on dénombre 300 millions de cas chaque année).

Mais ce n’est pas tout. L’observation selon laquelle les moustiques se nourrissant d’individus traités à l’ivermectine ont une durée de vie plus courte, a inspiré l’idée innovante d’utiliser le médicament comme « arme » contre les moustiques vecteurs du paludisme. Le projet BOHEMIA, également dirigé par ISGlobal, testera l’impact de l’administration d’ivermectine à des communautés entières et à leur bétail, sur les populations de moustiques et la prévalence du paludisme dans deux zones fortement endémiques de la maladie.

Le projet BOHEMIA, également dirigé par ISGlobal, testera l’impact de l’administration d’ivermectine à des communautés entières et à leur bétail, sur les populations de moustiques et la prévalence du paludisme dans deux zones fortement endémiques de la maladie.

En raison de son impact, de sa sécurité et de sa polyvalence, l’ivermectine a gagné le titre de « médicament miracle » parmi les spécialistes de la santé publique. Traiter des communautés entières avec ce médicament pourrait représenter un moyen sûr et efficace de « faire d’une pierre plusieurs coups » ; en d’autres termes, réduire la prévalence de plusieurs maladies parasitaires invalidantes et améliorer la santé globale de la communauté dans le monde en développement. Reste à savoir si l’ivermectine est à la hauteur de ces grandes attentes. En attendant, son voyage d’un échantillon de sol japonais à l’amélioration de la vie de millions de personnes touchées par des vers parasites vaut vraiment la peine d’être racontée.


Texte original

Ivermectin: From Soil to Worms, and Beyond

Adelaida Sarukhan , Scientific writer Malaria

21.11.2019

The incredible story of the drug’s discovery, impact and possible future uses.

What do penicillin, aspirin and ivermectin have in common? Apart from the fact that they rhyme, all three belong to a very select group of drugs that can claim to have had the “greatest beneficial impact on the health and well-being of humanity”.

They have at least two other things in common: all three were found in nature and all three led to a Nobel prize. Aspirin is derived from salicin, a compound found in a variety of plants such as willow trees. Its use was first mentioned by Hippocrates in 400 BC, but was isolated only in 1829 as salicylic acid and synthesised some years later as acetylsalicylic acid. The discovery of the mechanisms underlying aspirin’s effects gave Sir John Vane the Nobel prize in 1982. Penicillin was isolated from mold that grew by accident on a Petri dish in Alexander Fleming’s laboratory. Its discovery changed the course of medicine, and earned Fleming the Nobel prize in 1945, which he shared with Howard Florey and Ernst Chain.

And this brings us to ivermectin- not likely a drug you will have in your first-aid kit, like aspirin or penicillin, but definitely a drug that has improved the lives of millions of people since its discovery in 1975.

The long journey of a Japanese soil sample

The story of how ivermectin was discovered is quite incredible. In the late 1960s, Satoshi Ōmura, a microbiologist at Tokyo’s Kitasako Institute, was hunting for new antibacterial compounds and started to collect thousands of soil samples from around Japan. He cultured bacteria from the samples, screened the cultures for medicinal potential, and sent them 10,000 km away to Merck Research Labs in New Jersey, where his collaborator, William Campbell, tested their effect against parasitic worms affecting livestock and other animals. One culture, derived from a soil sample collected near a golf course southwest of Tokyo, was remarkably effective against worms. The bacterium in the culture was a new species, and was baptised Streptomyces avermictilis. The active component, named avermectin, was chemically modified to increase its activity and its safety. The new compound, called ivermectin, was commercialised as a product for animal health in 1981 and soon became a top-selling veterinary drug in the world. Remarkably, despite decades of searching, S. avermictilis remains the only source of avermectin ever found.

Remarkably, despite decades of searching, S. avermictilis remains the only source of avermectin ever found.

Campbell urged his colleagues to study ivermectin as a potential treatment for onchocerciasis (also known as river blindness), a devastating disease caused by worms and transmitted by flies, that left millions of people blind, mostly in sub-Saharan Africa. The first clinical trials in Senegal showed that the treatment worked, and ivermectin was approved for human use in 1987. Since then, more than 3.7 billion doses (donated by Merck laboratories) have been distributed globally in mass drug administration campaigns against onchocerciasis and lymphatic filariasis (another disease caused by worms, which causes severe swelling of limbs). The impact of ivermectin in decreasing the burden of these devastating diseases is immeasurable. Deservedly, Ōmura and Campbell won the Nobel prize for physiology and medicine in 2015 “for their discoveries concerning a novel therapy against infections caused by roundworm parasites” (they shared it with Youyou Tu, who discovered the antimalarial drug artemisinin). But ivermectin’s story of success does not end here.

A game-changing drug with many potential uses

Ivermectin, in fact, was the world’s first “endectocide” – a drug with activity against a wide variety of internal and external parasites, from nematodes to arthropods. It has also proved to be astonishingly safe for humans. This is because the drug acts by binding to special channels on the cell membrane (called glutamate-gated ion channels) that play a fundamental role in nematodes and insects. In mammals, however, the drug has no effect since the neurons expressing these channels are protected by the blood brain barrier. In addition to its high safety profile, no convincing evidence of drug resistance has been found to date among Onchocerca worms, despite 30 years of continued use and billions of doses administered.

All this explains why ivermectin is becoming increasingly attractive to treat other diseases in humans. For example, long-term treatment with ivermectin to control onchocerciasis was shown to reduce the prevalence of other parasitic worms called soil-transmitted helminths, which infect up to one fifth of the world’s population and are a major cause of malnutrition and growth impairment in children. Furthermore, ivermectin is very effective against Strongyloides, a roundworm that infects up to 35 million people every year. This has motivated studies – such as the STOP project led by ISGlobal – to test the efficacy of adding ivermectin to the current recommended treatment against these intestinal worms.

Ivermectin has also proved to be effective against external parasites such as head lice and the tiny Sarcoptes mite, which causes scabies (an itchy skin condition, of which there are 3oo million cases every year).

But that is not all. The observation that mosquitoes feeding on individuals treated with ivermectin have a shorter lifespan, inspired the innovative idea of using the drug as a “weapon” against malaria-transmitting mosquitoes. The BOHEMIA project, also led by ISGlobal, will test the impact of giving ivermectin to entire communities, and their livestock, on mosquito populations and malaria prevalence in two highly endemic areas for the disease.

The BOHEMIA project, also led by ISGlobal, will test the impact of giving ivermectin to entire communities, and their livestock, on mosquito populations and malaria prevalence in two highly endemic areas for the disease.

Because of its impact, safety and versatility, ivermectin has earned the title of “wonder drug” among public health specialists. Treating entire communities with the drug could represent a safe and effective means of “hitting several birds with one stone”; in other words, reducing the prevalence of several disabling parasitic diseases and improving overall community health in the developing world. Whether ivermectin lives up to these great expectations, remains to be seen. Meanwhile, its trip from a Japanese sample soil to improving the lives of millions of people affected by parasitic worms, is definitely worth a story.

Science-fiction, première partie.

Nouvelle formule pour fidéliser le lecteur : voici une mini-série sur un sujet brûlant, pleine de bruit et de fureur avec en prime des infos intéressantes, de brefs cours vaguement théoriques, des observations judicieuses et des analyses brillantes – mais toujours pas de photos, sorry. Le meilleur étant pour la fin du dernier chapitre, comme dans tout bon écrit de SF. Patience…

En préambule, pour les nés de la dernière pluie ou ceux qui voudraient se farcir un bilan plutôt bien fait du dossier « crise sanitaire » – et qui aiment les voix féminines synthétiques – il y a ce documentaire à voir. Il est assez long (2h36′) mais il permet de contrecarrer l’effet « mémoire de poisson rouge » inhérent à la communication sur le Net.

Pour les petits et les grands enfants, j’ai récemment écrit ce petit conte, un peu la version innocente de ce que vous allez lire ici prochainement. Exercice difficile mais je pense avoir presque tout dit en peu de mots, sans rien déformer. Inutile de mentir aux enfants, ils nous percent à jour – leur sens logique n’a rien à envier à celui des adultes. Et puis c’est leur avenir qui est en jeu, après tout. Voire leur vie.

Les adultes, par contre, sont beaucoup plus faciles à tromper. Je vais vous expliquer comment.


Préface : nous sommes en pleine science-fiction

« Je sais comment tout ça va finir. J’ai vu ‘I am legend’. » – « Mimi » Dvorak

Je l’ai vu aussi. Ado, je ne lisais quasiment que de la science-fiction. Mon auteur préféré était et reste Robert Sheckley – et bien entendu, dans un autre genre, Chaval.

J’allais aussi voir les films du genre. J’en ai vu beaucoup depuis, notamment « Children of Men », « THX-1138 » et « The Book of Eli » – qui seraient d’ailleurs tout autant dans le sujet que « I am legend ». Souvent remplis d’incohérences – mais c’est sans importance. Vous allez comprendre pourquoi.

On pourrait dire que j’ai trop lu, ou vu, de science-fiction. Que je suis un peu pollué. Que ça a déformé ma vision du monde. C’est pas faux. Et pour cause : c’est fait pour.

Comme je l’ai découvert plus tard, ce n’est pas de la science-fiction.

C’est de la programmation prédictive. Eh oui.


Programmation prédictive

Origines, objectif

La programmation prédictive ne se limite pas du tout au genre SF. Toute la littérature, la télévision et le cinéma populaires sont des outils de ce programme. Vous êtes donc pollués aussi…

Depuis des décennies, ces secteurs fonctionnent entièrement sous contrôle des services secrets. Quand les scripts ne sont pas directement (et généralement mal) écrits dans un bureau à Langley (pour les USA) ou dans une autre officine nationale du Renseignement, ils sont sous-traités à des écrivaillons en quête de célébrité/boulot, que l’on « forme » lors de « séminaires » destinés à leur fournir la matière première du programme, la « crise/urgence climatique » figurant actuellement en tête de classement. C’est normal, elle va devenir très utile dans un proche avenir.

C’est le même réseau de contrôle qui s’est emparé, à coups de subventions en amont et de censure en aval, de la « science ». Depuis quelques mois, on assiste aux effets spectaculaires de cette prise de contrôle sur la médecine, qui n’est pas une science mais un art, simple rappel. Contrôle direct et hermétique sur son réseau « officiel » et à coups de représailles, intimidations, censure et assassinats sur le réseau « parallèle ». Ce contrôle est en place depuis très longtemps et, comme on vient d’en avoir confirmation, il est toujours bien présent et efficace. Historiquement, la pierre angulaire en est l’escroquerie proto-scientifique du darwinisme et son corollaire idéologique, le darwinisme social, colonne vertébrale de la politique de gestion du troupeau, telle que pratiquée aujourd’hui à l’échelle mondiale.

Dans le domaine spécifique de la médecine, comme tout bon complotiste le sait, l’événement fondateur fut la mainmise du secteur bancaire/pétrolier – en gros, de la famille Rockefeller – sur le secteur médical universitaire au début du XXème siécle et la création de Big Pharma qui s’ensuivit. Big Pharma est le bras médical de la finance. C’est une arme du « pouvoir profond ». Son objectif n’est pas le profit mais le contrôle total du peuple. Le contrôle de sa vie et de sa mort.

Comme dans les romans de science-fiction – je veux dire, de programmation prédictive. Ne m’embrouillez pas.

… et principe

La programmation prédictive, c’est quoi, ça fonctionne comment, ça mange quoi et à quoi ça sert? C’est extrêmement simple à comprendre. Faisons parallèle avec un autre domaine d’actualité.

La programmation prédictive obéit exactement au même principe que l’injection d’ARNm, qui est un cheval de Troie immunitaire. C’est donc un cheval de Troie mental.

Le sujet est initialement soumis à un traumatisme artificiel. L’effet visé est de programmer dans le sens voulu sa réponse future à un traumatisme réel. Le système du sujet développe une familiarité avec le premier traumatisme, qui fait que sa réaction au danger réel ne sera pas adéquate : elle sera tronquée/affaiblie/paralysée ou inversée. Le sujet intégre ensuite le second traumatisme comme élément de sa normalité. Son système est suffisamment désarmé pour qu’il devienne lui-même acteur de sa propre perte. Il est subjugué.

Ça a l’air diabolique.

Ça l’est.

C’est de la manipulation mentale et c’est une science – ou un art.

Manipulation mentale

Si on veut saisir la nature de l’emprise que cette opération a réussi à mettre en oeuvre sur une bonne partie des peuples, il faut observer la mécanique des sectes. C’est une mécanique d’éducation inversée, de déresponsibilisation et d’infantilisation, qui s’articule principalement sur quatre pivots : l’ignorance, le besoin d’appartenance à un groupe, le complexe de supériorité et in fine la démence. Ce sont des tables gigognes ou des poupées russes, comme vous préférez : la deuxième s’emboîte sur la première, la troisième sur la deuxième et la quatrième sur la troisième.

Il y a un mécanisme de base – le Syndrome de Stockhholm – que je laisse à Miles Mathis le soin de détailler ici (c’est en anglais). Je vais vous parler de ce que j’ai appris par observation, donc c’est juste ma version, en procédant par exemples, pris dans le cadre de la « crise sanitaire ». Luttons ensemble contre l’ignorance. Taïaut!

1. Ignorance

Le télespectateur moyen – qui, malgré qu’il se double maintenant d’un utilisateur de smartphone, n’a pas multiplié son QI – s’est vu affranchi des lourdes tâches de la connaissance et de la réflexion. Il a oublié qu’il avait un esprit. Grâce à la récente opération terroriste internationale, il a aujourd’hui aussi oublié qu’il avait un corps : son système immunitaire, il croit devoir se le faire injecter.

Revenons un instant sur le mécanisme sectaire. Comment un seul Français peut-il encore envisager de voter (et je pourrais arrêter là la question) pour Emmanuel Macron? Parce que nonobstant son comportement de voyou, il utilise les ficelles des chefs de secte. Par la torture mentale et les informations contradictoires – menaces et soulagement en alternance – il crée un envoûtement. Ses sujets sont subjugués. Ils ont déjà voté pour lui une fois sans rien savoir de son programme et ils ont l’air prêts à recommencer. Que dire de plus? Pauvre France. C’est sur ce substrat de connerie endémique que les pires crapules parviennent à conserver leur place dominante, quel que soit leur palmarès. Le papier précité de Miles Mathis argumente assez bien le truc. Nous verrons dans un chapitre suivant le rôle de ce bon Dr Fauci et de quelques autres « chefs ». Je peux vous assurer que ce sera une lecture surprenante.

Moins loin, je croise des gens ça et là, éventuellement je leur parle (enfin, je leur parlais, j’ai abandonné l’idée) et j’observe leur comportement. Qu’ils soient ignorants, je le savais déjà et ce n’est pas le problème. On ignore quelque chose jusqu’à ce qu’on l’apprenne. Ça m’arrive tout le temps. Ce que je constate c’est qu’ils ne veulent rien apprendre.

L’ignorance est un processus actif.

C’est vrai que savoir quelque chose représente un risque, celui d’agir. Par exemple, lire un blog ou l’autre – ou pire en faire un. Juste pour rappeler que je suis ouvrier à plein temps et que je tiens celui-ci, qui devient progressivement une source de références francophone, sur mon temps libre, sans aucune sorte de rémunération. Y’a pas de quoi.

Dans un monde où tout est source de connaissance, rester ignorant est souvent le travail de toute une vie. Peu importe le prix à payer, je vois la majorité s’y accrocher comme la misère au monde. Dans ce cas précis, que je tente de leur sauver éventuellement la vie n’a pas du tout l’air de les concerner. Ce qui les intéresse, c’est cette question : suis-je leur ami? La réponse étant invariablement « non, sorry » – je préfère les oiseaux – ils se tourneront vers le premier venu qui aura appris à en jouer – tout le monde joue dans cette histoire. Un comédien qui leur garantira leur place dans la secte – woke, communiste, féministe, écologiste, révolutionnaire, nationaliste, patriotique, ou « vacciné » – peu importe le nom de la troupe, ça reste du théâtre.

Ce qui nous amène au point suivant.

2. Appartenance à un groupe

On a vu ce mécanisme à l’oeuvre de manière spectaculaire dans la présente psyop. La menace ultime était la solitude. Vous avez bien dû la voir passer : vous n’acceptez pas l’injection, vous êtes hors du groupe. On vous laissera crever seuls, comme ceux qu’on a renvoyés chez eux lors de la « première vague » avec un cachet de paracétamol ou comme les vieux qu’on a achevés à coup de Rivotril, seuls dans leur chambre de maison de repos – éternel, celui-là.

Les humains sont des êtres sociaux. Ils craignent la solitude. Ils ont raison, elle est dangereuse. On peut donc s’en servir pour les rabattre dans un piège.

Ceux qui se sont rués dans le piège constituent à présent une armée, et ce n’est pas une image. Il y aura conflit. Ils s’y sont enrôlés en se faisant injecter un produit annoncé comme potentiellement mortel – ce qui est à présent confirmé par les chiffres – sans le moindre effet sur le risque de transmission et dont on voit en fait maintenant l’effet exactement inverse, au nom de l’immunité de groupe. Ils ont fait le sacrifice. Protégés par l’illusion de la sécurité du nombre – qui peut être fatale – ils pensent être du bon côté du manche et peuvent donc désormais se sentir légitimes et supérieurs.

3. Complexe de supériorité

Parmi ceux qui ont reçu l’injection, beaucoup se sentent invincibles. Ils méprisent/craignent/vilipendent ceux qui n’ont pas accepté le chantage. Ils réclament leur exclusion sociale. On leur a appris qu’il n’existait qu’une et une seule cause d’inquiétude, un seul risque, un seul enjeu et donc un seul remède et que son acceptation leur donnerait tous les droits et libertés et les affranchirait de tout le reste – y compris leurs simples réflexes d’humanité. Ils ont cru recevoir la bénédiction des mêmes qui annoncent pour bientôt la vie éternelle. Ils se sont cruellement trompés de promesse et surtout de Maître. On a commencé à les « transhumaniser ». C’était un test et ils l’ont loupé. Ils le paieront au prix fort.

Comme l’expliquait magistralement l’irremplaçable Serge de Beketch lors de la psyop de la vache folle – écoutez-le pour le plaisir, pour mesurer l’ampleur de ce qu’on a perdu dans le monde journalistique et pour vous forger un sens de la répétition de l’Histoire – ce ne sont pas des abrutis, « c’est bien plus grave que ça ».

Ces gens sont des déments. Mentalement dangereux.

Pour rappel, ils sont aussi dangereux du point de vue sanitaire.

4. Démence

Comment créer la démence?

La démence est créée par le sujet lui-même pour éviter la souffrance. Cette souffrance n’a pas besoin d’être réelle : sa simple évocation suffit à créer la peur. Pour fabriquer la peur, il y a – encore – la télévision, ses chiffres et son gaslighting (cf. Macron ci-dessus). La peur de la souffrance peut donc être manipulée à loisir, jusqu’à ne laisser place qu’à une échappatoire. Et – et c’est là toute la beauté de la manoeuvre – même si cette échappatoire est mortelle. Ou pire.

Ce n’est pas un paradoxe. Les humains ont bien plus peur de la souffrance que de la mort. C’est une limite naturelle de l’esprit humain : il est incapable de conceptualiser la mort. Il a peur de la mort mais comme il ne sait pas ce que c’est, cette peur est abstraite. A cet égard, les croyants ont un léger avantage : ils ont fait leur paix avec la mort et n’en ont pas peur, raison pour laquelle ils sont une cible prioritaire du pouvoir. Que fait le télespectateur moyen devant l’échappatoire à la souffrance qui lui est proposée/imposée? Il refuse de réfléchir. Il ne se pose pas la question en termes de vie/mort mais en termes de souffrance/non-souffrance, exclusion/intégration, infériorité/supériorité, doctrine/savoir. Et il prend le chemin de résistance minimum. Voilà le genre d’extinction méthodique de la logique qui permet de pousser des centaines de millions de gens à se suicider.

Comme le dit le Dr Palevski, c’est la propagande du génocide. Et c’est du marketing.


Propagande et marketing

Trucs de langage

Un concept essentiel de la manipulation psychologique est que pour que le mensonge fonctionne, c’est vous qui devez vous mentir à vous-même. Et c’est, encore, diabolique.

Pour ce résultat, deux méthodes concomitantes et complémentaires – elles sont souvent mélangées, ce qui fonctionne encore mieux.

La première méthode est de systématiquement changer la définition des mots ou leur emploi. Sans vous en avertir, bien entendu : les choses sont ainsi mal nommées pour vous. Entre la personne qui vous parle et vous s’installe la confusion et donc l’impossibilité d’agir efficacement. Vous avez perdu avant de commencer. Pendant que vous vous égarez à chercher une solution à un problème mal posé peuvent s’élaborer les étapes suivantes.

Un exemple, dont vous avez peut-être entendu parler. Un richissime promoteur immobilier fait l’acquisition d’un complexe d’immeubles commerciaux. La transaction n’est pas rentable car il est tenu de mettre ces bâtiments truffés d’amiante aux normes, ce qui coûterait une fortune. Mais il est au courant. Accord a été passé avec le Renseignement pour la démolition contrôlée desdits bâtiments, opération rentable pour le Renseignement aussi, qui a besoin d’un « événement fondateur » médiatique pour implémenter son programme de contrôle militaire mondial, notamment la restauration dans un pays du Moyen-Orient de champs de pavots dont le marché finance ses blackops. La manipulation mentale étant à l’oeuvre, le terrain est mûr pour le narratif de « l’attentat terroriste ». Le public qui assiste à la démolition contrôlée/pulvérisation d’immeubles à armature métallique (47 piliers) sous l’action d’incendies mineurs (avec ou sans image incrustée d’avions), se convainc lui-même que c’est possible. J’ai même rencontré à l’époque – par hasard – un architecte américain qui trouvait ça normal. Il était même assez furieux : lui était patriote et moi anti-américain – alors que j’aime et connais mieux son pays que lui – ou quelque chose comme ça. On est donc bien en dehors de toute forme de rationalité. Le bypass du cortex cérébral a réussi. Il a suffi de coller le mot « attentat » sur toute l’opération, et le reste suit.

Retour au présent : il a suffi de coller le mot « pandémie » sur une attaque à l’arme biologique, « maladie » sur un ensemble de symptômes liés à cette attaque et « vaccin » sur une arme injectable, et le reste suit.

Catherine-Austin Fitts vous explique ça ici. Le Dr David Martin en fait autant ici. Le Dr Palevski, ici.

Ils sont loin d’être les seuls. Ça commence à vouloir sortir. Le Dr Mc Cullough, une pointure du monde médical étatsunien, pas très complotiste à la base, se met à balancer du lourd (article en cours de traduction). Il vaudrait mieux que lumière se fasse rapidement, maintenant qu’il est un peu tard…

Un exemple plus connu – anecdotique mais intéressant – est que l’OMS a changé la définition de la pandémie (quoique ceci soit contesté ici), et celle de l’immunité collective, ce qui n’est pas contestable.

La deuxième méthode du mensonge est de toujours dire la vérité. Les « complotistes » de tout poil loupent complètement ce mécanisme assez cocasse mais très efficace. Anecdote amusante, ce système est exactement ce dont certains médias accusent les personnes qui font juste le récit personnel de leurs dommages après « vaccin » sur les réseaux sociaux : lying with truth. On leur reproche donc de rapporter des faits et de laisser le lecteur en tirer des conclusions que l’on craint fâcheuses (Comment? Le vaccin serait dangereux?), ce qui est le principe de base du mensonge médiatique permanent – sauf que leurs « faits » à eux sont souvent fictifs. La méthode du « mensonge par la vérité » est plutôt utilisée au plus haut niveau du contrôle – les petits apparatchiks des médias ne sont pas aussi subtils. J’avais fait un petit article amusant sur le décodage du narratif au début de la « crise », un genre de traduction français/français. Ils vous disent la vérité de telle manière que vous fassiez le travail de la comprendre à l’envers : en les privant de leur contexte que vous rajouterez, ou en vous laissant interpréter favorablement ce qui est essentiellement une menace (voir ici). C’est un peu de la paranoïa inversée : vous ne comprenez que si vous l’êtes (parano).

Essayez avec ça :

« Nous sommes en guerre »

« Non-essentiels »

« Vous ne possèderez rien »

« 95% d’efficacité »

« Sûr et efficace »

« Eradiquer le virus »

« Science is truth« 

Alors?

Solution des jeux dans le prochain épisode.

Les incentives

« Ils iront en cadence, crever pour quelques francs. » – Boris Vian

Si j’ai bien suivi, la liste des incentives serait : vous pourrez partir en vacances, aller au restaurant, voir vos amis, assister à des événements publics (concerts, rencontres sportives, mariages, enterrements, partouzes, etc.). Je ne vais pas encore me fatiguer, la liste a été établie et je l’ai reprise mot pour mot ici, article déja cité plus haut.

J’ai aussi ici une courte liste des incentives mis en oeuvre aux Etats-Unis. Nous avons (entre autres), selon les Etats : un beignet, une bière, une frite gratuite (à l’achat d’un hamburger), et la chance de participer à des tombolas pour gagner une voiture ou à une loterie dotée de plusieurs prix d’un million de dollars ici, ici et ici. J’invente pas.

Pour ce qui est des « communautés », toute référence à la « science » est désormais abandonnée. Le mot d’ordre est de passer par des personnalités influentes dont le discours pourra convaincre leur public. Un des groupes-cibles annoncés de cette campagne est la « communauté noire », qui souffre de vaccine hesitancy. Ce qu’on peut aisément comprendre : tandis que les effets « secondaires » des vaccins – les vaccins classiques, principalement le MMR – sont de provoquer l’autisme chez seulement un enfant sur 36 aux Etats-Unis, l’incidence dans la communauté noire est de un enfant sur 14. Donc ils « hésitent ». Il va donc falloir communiquer.

C’est le genre de plan qui doit bien amuser les contrôleurs. Ça rentre dans le cadre de leur biais de confirmation : si on peut convaincre ces connards aussi facilement, ils méritaient bien de crever.

Encore ce bon vieux darwinisme social à l’oeuvre. Ce truc sert à tout.

Résultat

Le résultat c’est que ça fonctionne. J’entends la justification majeure des zombies qui courent demander l’injection.

C’est pour pouvoir se réunir.

C’est pour pouvoir partir en vacances.

Ce sont les mêmes dont le seul objectif professionnel est le vendredi. Voilà des gens bien drillés à la frustration. Des vacances, ils prennent le risque d’en avoir de très longues. Et d’être réunis très longtemps.

Mais je comprends. Je vois leur tête à tous, le matin, leur regard éteint, leur grimace de victime de la vie, entre deux séances d’alcoolisme quotidien, leur femme qui les fait chier, leurs enfants qui les emmerdent, la télé qui les insulte et le boulot dont ils n’ont rien à foutre. Ça fait longtemps qu’ils attendent qu’on vienne les sauver de l’existence. N’importe qui, n’importe comment.

C’est fait.

ARN MACHT FREI.

A suivre…

Nous, on peut.

Le Forum Economique Mondial a désigné l’ennemi : c’est la richesse.

Je me disais aussi, c’est forcément de notre faute.

La solution, c’est : « vous ne possèderez plus rien ». Et au cas où on en douterait, « et vous serez heureux ».

Je pense plutôt qu’on sera morts, mais ce n’est pas bien grave. Pour eux ça revient probablement au même. Au cimetière ou dans une prison digitale, du moment qu’on rentre dans le rang, c’est bon.

Evidemment il y a un côté irritant pour le petit ouvrier (par exemple, moi) à se faire conspuer par des maîtres auto-proclamés, dont la principale distraction est de dicter la vie (ou la mort) des autres du haut de leurs trillions de dollars, qui ne sont pas du tout un problème. Eux, ils peuvent.

Mais il y a autre chose à comprendre, et à comprendre vite : c’est comment on en est arrivés là.

Et la réponse est, par notre matérialisme égoïste et notre infantilisation. Nous sommes des enfants gâtés. On a joué à moi, je peux. Il faut nous punir.

Est-ce vrai?

On nous a vendu des voitures, et précisant bien qu’il ne fallait ni rouler trop vite ni rouler bourré. Et bien entendu, ce fut exactement l’inverse. Je roule en scooter et je respecte les limites de vitesse – y compris les zones 30, même en pleine nuit, même pendant les vacances, ce genre de con exaspérant. Or, j’ai compté : ça m’arrive deux fois par an de ne pas me faire dépasser par des chauffards automobilistes. J’ai parallèlement consulté les chiffres nationaux de la consommation d’alcool, de drogues illégales et de médicaments psychotropes et ils sont assez hallucinants – sans jeu de mots (je précise au passage que je consomme au pire du café et du tabac à rouler). Même sans faire de calcul de probabilité, j’imagine un nombre assez significatif de gens défoncés au volant. Un médecin urgentiste m’a d’ailleurs dit que plus d’une personne sur trois qui atterrit dans son service est sous l’influence de drogues dures – sur base d’analyse sanguine. Pas mal. En résumé, on ne fait pas très gaffe. On aura donc bientôt droit aux voitures sans chauffeur. Pure logique. A + B = C. [23/04 En fait non. Je viens de lire ça et je vais le traduire. L’intelligence artificielle est un leurre : ça ne fonctionne pas.]

On nous a vendu des téléphones intelligents et des ordinateurs à vil prix sans qu’on entende beaucoup parler de leur coût réel, sur les plans sociaux, environnementaux et géopolitiques – ce qu’on nomme aussi les « coûts cachés », j’aborde la question des prix et de leurs conséquences dans un prochain article – ni de la raison pour laquelle c’était tellement important que tout le monde y ait accès. Eh bien maintenant, on sait. Ce sont des outils de surveillance. Celui qui n’a pas compris ça maintenant vit sous un rocher. Et non, je n’ai pas de smartphone. Pendant que les autres sont le nez dans leur écran – généralement pas pour étudier les mathématiques avancées – je vais écouter le chant des oiseaux. Chant que certains – je suis prêt à le parier – prendraient pour une sonnerie de téléphone. Par réflexe.

On nous a vendu l’énergie pétrolière, qui, selon ce calcul un peu surfait, représente par kilo l’équivalent de la force de travail de vingt personnes à notre service, donc d’esclaves. Une aubaine sans équivalent dans l’Histoire humaine. Nous voilà maîtres d’esclaves, ce que pas mal de monde a compris comme l’occasion d’en foutre encore moins qu’avant, ou d’en faire n’importe quoi. Dans la salle de sport du village, il y a des bobonnes qui habitent à 1km, viennent en voiture, font 2km sur le tapis roulant et rentrent chez elles en voiture. J’invente pas.

On nous a vendu beaucoup de ce genre d’outils technologiques et personne n’a lu les petits caractères en bas de contrat : nous étions responsables de leur bonne utilisation. « En bon père de famille ». En consommateurs avisés, ce que nous ne sommes manifestement même pas capables de faire convenablement.

Et ne parlons même pas de la bouffe.

On me dira que je dramatise. Je dirais que je dé-banalise.

Addendum 21/04 : je vous renvoie à un précédent article, Pourquoi CS Lewis a écrit « L’abolition de l’homme », qui parle de ce sujet et et du « transhumanisme » avec une préscience étonnante.


Jacques Attali (77 ans), « conseiller » au Président de la République Française depuis 1981, explique comment les personnes de plus de 65 ans représentent un fardeau pour la société – du moins, la sienne, il est socialiste – en termes de dépenses de santé, ce qui est de ce point de vue parfaitement exact. Evidemment, pas lui. Lui n’est pas un fardeau. Lui, il peut.

Sa conclusion est que la société du futur ne pourra advenir qu’avec l’option de l’euthanasie : la solution économique à un problème humain. Le nouveau (mais ancien) « conseiller » (encore un) à la Santé de l’administration Biden, Ezekiel Emmanuel, tient exactement les mêmes propos – sauf qu’il fixe la limite à 75 ans, merci quand même. Il a rédigé en personne la loi d’attribution de soins de santé au niveau individuel par des « comités » d’Etat (judicieusement renommés « death panels« ). Cette loi fait partie de ce qu’on a appelé ObamaCare. Il revient aujourd’hui la consolider, entouré d’une équipe d’économistes, encore eux. Vous vous souviendrez du slogan électoral du type qui se fait appeler Obama : Yes, we can. Oui, on peut. Même pas besoin de dénoncer ces crapules, ils le font eux-mêmes.

Vous pouvez lire les détails de ce qui précède dans cet article de Matthew Ehret que j’ai traduit ici, à partir du paragraphe intitulé « L’esprit génocidaire du Dr Ezekiel Emmanuel » – je vous recommande évidemment de lire l’article complet. Vous noterez que dans les deux cas, les arguments sont identiques : normalisation de l’eugénisme sous couvert de collectivisme, ou en langage courant, pour la survie du groupe, il faut sacrifier les faibles. Où ai-je déjà entendu ça?

Ce genre de calcul parfaitement répugnant suscitera chez tout être humain sensé une saine indignation, qui ne devrait toutefois pas occulter un fait crucial : la consommation de médicaments et de soins chez nos aînés a atteint un niveau complètement délirant. Une personne âgée dans mon entourage vient de décéder. On a vidé son armoire à pharmacie et on en a rempli deux sacs-poubelle. Le grand modèle, je précise.

On pourrait parler d’excès mais on me dit que ce n’est pas du tout exceptionnel et je veux bien le croire. Quand un médecin/dentiste me demande quels médicaments je prends et que je réponds « aucun », on me repose la même question, le sourcil levé et le regard inquisiteur. J’ai dû mal comprendre. Mon épouse, qui est dans le même cas, a même eu droit à des remarques un peu agacées. Pour des gens qui approchent la soixantaine, nous ne sommes pas normaux. Nous ne prenons pas notre santé au sérieux. La preuve, nous ne sommes pas malades.

Sur une année, ma consommation maximum en médicaments est : quelques cachets de paracétamol contre la douleur, quelques cuillers de bicarbonate de soude, de la pommade contre les engelures, et de la vitamine D et du gluconate de zinc en prévention (devinez contre quoi). Je ne passe jamais de visite de « contrôle » ni de « test » (suivez mon regard) et nous ne sommes évidemment vaccinés contre rien, ce qui a le don de pas mal énerver le toubib lambda, dont la compétence se limite à rédiger des ordonnances et à s’énerver.


Puisqu’on en arrive aux vaccins, je republie ci-dessous une extrait de mon article publié le 20 novembre 2020. C’est extrait d’une interview du Dr Theresa Deisher par Robert F. Kennedy Jr.

Source francophone. Source originale.

Extrait (10’55-14’46):

(traduction)

Robert F. Kennedy Jr : « Pourquoi est-on passé de l’utilisation exclusive de cellules animales à celle de cellules foetales? »

Dr. Theresa Deisher : « C’est compliqué. Les mouvements de défense animale étaient très actifs à l’époque et, par exemple, le virus de la varicelle pouvait être reproduit dans des cultures de cellules de cobayes mais il existe pas mal d’opposition à l’utilisation d’animaux dans la recherche et les défenseurs des animaux les ont clairement incités à utiliser les corps de bébés avortés. D’un point de vue économique, ils pensaient que ça coûterait moins cher. Ce qui n’est pas le cas, parce que le cadre réglementaire est bien plus contraignant. Et finalement fabriquer du virus coûte moins de 10 cents. C’est le « builing » (NdT. la coupure de la chaîne d’ARN pour stopper la transcriptase) du virus qui coûte cher, donc ça n’a finalement pas été plus rentable pour eux. »

Robert F. Kennedy Jr : « C’est plutôt surprenant de voir que les défenseurs des animaux ont plus d’influence sur l’industrie du vaccin que les mouvements anti-avortement. »

Dr. Theresa Deisher : « C’est le cas. En fait, ce qui est très inquiétant c’est le peu de protestation contre le fait que des bébés humains naissent vivants à cinq ou six mois afin qu’on puisse extraire leur coeur en train de battre. Et il faut qu’il soit en train de battre pour être utilisé dans la recherche actuelle. Si le coeur ne bat plus, il n’est plus utilisable, on ne peut plus s’en servir. Donc ces bébés naissent en vie et leur coeur est découpé sans anesthésie. Je ne ferais pas ça à une souris. »

Robert F. Kennedy Jr : « Vous voulez dire, vous dites cinq mois, vous nous parlez d’un foetus de cinq mois. »

Dr. Theresa Deisher : « Oui. »

Robert F. Kennedy Jr : « Et ils naissent en vie? »

Dr. Theresa Deisher : « Oui. »

Robert F. Kennedy Jr : « Et ils sont tués par chirurgie. »

Dr. Theresa Deisher : « Leurs coeurs sont découpés. Ou on découpe dans leurs visages pour obtenir leur tissu cérébral. »

Robert F. Kennedy Jr : « C’est horrible. »

Dr. Theresa Deisher : « Oui. Et on ne ferait pas ça à une souris. »

Robert F. Kennedy Jr : « [Stanley Plotkin] dit qu’on utilise tout le foetus. Les foetus sont avortés puis découpés en morceaux. On utilise les langues, on utilise les yeux, on utilise toutes les parties du foetus. Est-ce vrai ou n’utilise-t-on que le coeur et le cerveau? »

Dr. Theresa Deisher : « On utilise tout le bébé, certains scientifiques achètent le coeur, un autre scientifique achète le cerveau, on achète les jambes ou les yeux. Les corps sont vendus en morceaux aux chercheurs. J’avais reçu un catalogue il y a une vingtaine d’années. Je n’oublierai jamais les prix. Un bébé de 32 semaines, ça signifie un bébé vivant. […] Les prématurés survivent à partir de 21 semaines maintenant. Donc ce sont des bébés viables. »

Si ce genre d’abomination était commise par un quidam, ça ferait les gros titres de la presse internationale et on en parlerait encore dans un siècle. Ce serait « le tueur de bébés », « le psychopathe sadique », etc. Mais ici, on parle de gens qui se lèvent le matin, embrassent leur femme – ou leur mari, je suis certain qu’il y a des femmes dans cette histoire – conduisent leurs enfants à l’école avant de se rendre à leur boulot et de commettre ça. Parce que eux, ils peuvent. Ils sont même payés pour, et grassement.

Je vous envoie à cet excellent article de Liliane Held-Khawam qui reprend notamment la déposition de Stanley Plotkin, dont fait mention Robert F. Kennedy Jr ci-dessus. Lisez-le.

C’est le quotidien dans le petit monde de la « recherche scientifique » : on a commencé par torturer à mort des animaux, puis on est passé aux bébés. On commence toujours par les animaux. Et ce sont ceux qui les défendent qui demandent qu’on le fasse plutôt aux petits humains, comme vous venez de le lire.

Dans les cliniques d’avortements, le quotidien ce sont des bébés – viables – qui naissent en vie quand on a pas pris la précaution de les tuer avant, et qu’on laisse mourir, ce qui peut prendre des heures, dans la buanderie de linge sale ou dans des pièces appelées « chambres de confort« .

C’était une petite pièce joliment décorée avec une machine « First Foto » au cas où les parents voudraient des photos de leurs bébés avortés, des fournitures de baptême si les parents voulaient que leurs bébés avortés soient baptisés, et une imprimante à pied et des bracelets pour bébé si les parents voulaient des souvenirs de leurs bébés avortés. Il y avait aussi un lit-berceuse en bois pour bercer ces bébés en attendant qu’ils meurent.

This was a small, nicely decorated room complete with a First Foto machine in case parents wanted pictures of their aborted babies, baptismal supplies if parents wanted their aborted babies baptized, and a foot printer and baby bracelets if parents wanted keepsakes of their aborted babies. There was also a wooden rocker to rock these babies to death.

Allez voir le lien, il y a des photos. C’est tout à fait charmant.

Exceptionnellement, certains en réchappent : voici le témoignage de l’une d’entre eux.

Depuis un an les vieux dans les homes subissent le même genre de traitement – ce qui ne devrait pas trop déranger les « conseillers » mentionnés plus haut. Rappelez-vous : les bébés et les vieux, rien à foutre.

Qu’ils crèvent.


Les actes innommables commis à l’abri de salles médicales feutrées en sortent aujourd’hui et viennent déborder sur l’ensemble de la société, qui s’en émeut et défile dans les rues. Le petit peuple semble découvrir un peu tard dans quel système il vit. Il a un peu vite oublié le coût humain de son petit confort : les vieux discrètement parqués dans des mouroirs – loin des yeux, loin du coeur – les dizaines de milliers d’enfants sacrifiés hier à la « révolution industrielle », les enfants esclaves des pays pauvres, les enfants qu’on massacre en silence pour la recherche, pour leurs organes – ou simplement pour ne pas devoir s’en occuper. Finalement, pourquoi pas? On peut.

La valeur d’une société se mesure à la manière dont elle traite les êtres sans défense. Ce n’est pas économiquement, mais moralement et humainement que cette société s’écroule, et je n’ai pas besoin du discours hypocrite et des arguments frauduleux d’un Klaus Schwab pour le savoir. Que ce soit sa clique de milliardaires cyniques qui se charge de nous faire payer la facture, en faisant de cette planète, dans un premier temps, une prison à haute sécurité, est une ironie doublée d’une insulte

Ce monde deviendra bientôt un enfer. Il l’était déjà pour certains, comme vous le voyez. La doctrine égalitaire fera qu’il le devienne pour tous.

L’humanité est devenue un syndicat du crime organisé.

Mais tout finit par se payer.

Tout.


Les nombreuses analyses médicales des « vaccins » Covid que j’ai traduites et publiées ici attirent du monde, nettement plus que mes propres articles. Mais comme on me l’a fait remarquer, on n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Beaucoup de gens sont curieux et inquiets de ce qu’on cherche à leur infliger. La réponse est claire, simple et tient en trois mots : rien de bon. Mais la question n’est en définitive qu’une question de consommateur de médecine : est-ce un bon produit?

Même si ce vaccin était parfaitement « sûr et efficace » – ce qu’il n’est manifestement pas – toute personne qui l’accepte se rend complice par association des atrocités décrites plus haut. La plupart des gens peuvent tenter de se disculper en arguant qu’ils ne savaient pas.

Maintenant vous savez.

A vous de voir si vous pouvez.

Hyperinflation, fascisme et guerre: comment le Nouvel Ordre Mondial peut à nouveau être vaincu – Matthew Ehret.

Pour rappel, je ne promeus aucune idéologie – politique ou autre – aucun modéle économique, aucun bloc géopolitique et encore moins leurs leaders. Et Roosevelt était un sale con.

Mais, selon la formule, les opinions de l’auteur ne représentent pas celle de l’éditeur.

Source.


Traduction

Hyperinflation, fascisme et guerre: comment le Nouvel Ordre Mondial peut à nouveau être vaincu

Alors que l’attention du monde est captée par les changements tectoniques qui secouent l’Amérique telle une «tempête parfaite» [NdT. « perfect storm », expression anglophone] de guerre civile et qu’un coup d’État militaire menace d’annuler à la fois les élections et les fondations de la République elle-même, quelque chose de très inquiétant est passé «sous le radar» de la plupart des observateurs. Ce quelque chose est l’effondrement financier des banques transatlantiques qui menace de déclencher un chaos au niveau mondial. C’est cet effondrement qui sous-tend les efforts désespérés déployés par la campagne néo-conservatrice pour entrer en guerre totale avec la Russie, la Chine et d’autres membres de l’Alliance multipolaire en pleine croissance aujourd’hui.

Dans des articles récents, j’ai mentionné que la «solution» dirigée par la Banque d’Angleterre à cette explosion financière imminente de la bulle des dérivés de 1,5 quadrillion de dollars est mise sous le couvert d’une «grande réinitialisation mondiale», ce qui constitue une tentative affreuse et désespérée d’utilisation du COVID-19 comme prétexte pour imposer le système d’exploitation d’un nouvel ordre mondial post-Covid. Puisque les nouvelles «règles» de ce nouveau système sont très similaires à la «solution» créée par la Banque d’Angleterre en 1923 face au chaos économique de l’Allemagne, qui nécessita finalement d’instaurer un mécanisme de gouvernance fasciste pour son imposition aux masses, je souhaite approfondir les causes et les effets de l’effondrement totalement inutile de l’Allemagne de Weimar dans l’hyperinflation et le chaos dans la période comprise entre 1919 et 1923.

Dans cet essai, j’irai plus loin en examinant comment ces mêmes architectes de l’hyperfinflation faillirent établir une dictature mondiale des banquiers en 1933 et comment cette première tentative de Nouvel Ordre Mondial fut heureusement déraillée par un combat audacieux, effacé depuis des livres d’histoire populaires.

Nous étudierons en profondeur comment une guerre majeure éclata en Amérique, menée par des patriotes anti-impériaux en opposition aux forces de Wall Street et du Deep State de Londres et nous examinerons comment ce choc des paradigmes atteignit son paroxysme en 1943-1945.

Cette étude historique n’est pas menée à des fins de divertissement et ne doit pas non plus être considérée comme un exercice purement académique, mais est entreprise pour la simple raison que le monde se dirige vers un effondrement systémique total et, à moins que certains faits effacés de l’histoire du XXe siècle ne soient mis en lumière, ces forces responsables de la destruction de la mémoire collective de ce que nous étions autrefois resteront aux commandes tandis que la société sera menée vers une nouvelle ère de fascisme et de guerre mondiale.

Versailles et la destruction de l’Allemagne

La Grande-Bretagne fut le chef de file dans l’orchestration de la Première Guerre Mondiale et de la destruction de la potentielle alliance germano-russo-américano-ottomane qui avait commencé à prendre forme à la fin du XIXe siècle, ainsi que cet imbécile de Kaiser Wilhelm l’avait découvert (bien que malheureusement trop tard) lorsqu’il déclara : «Le monde sera englouti dans la plus terrible des guerres, dont le but ultime est la ruine de l’Allemagne. L’Angleterre, la France et la Russie ont conspiré pour notre anéantissement… c’est la pure vérité de la situation qui a été lentement mais sûrement créée par Edouard VII».

Tout comme l’oligarchie britannique orchestra la guerre, elle organisa également la conférence des réparations en France qui, entre autres, imposa des remboursements de dette impossibles à honorer à une Allemagne vaincue et créa la Société des Nations qui devait devenir l’instrument d’un «état d’ordre mondial post-national». Lloyd George était à la tête de la délégation britannique aux côtés de son assistant Philip Kerr (Lord Lothian), de Leo Amery, de Lord Robert Cecil et de Lord John Maynard Keynes, porteurs d’un programme à long terme d’instauration d’une dictature mondiale. Toutes ces personnalités étaient membres du nouveau Mouvement des Tables Rondes [Round Table Movement], qui avait pris le contrôle total de la Grande-Bretagne en évincant Asquith en 1916, et qui est le noyau de «l’Etat profond» d’aujourd’hui.

Après le démantèlement de l’Armée et de la Marine allemandes selon les termes de l’Armistice de 1918, cette nation autrefois puissante fut obligée de payer l’impossible somme de 132 milliards de marks-or aux vainqueurs et dut renoncer à des territoires qui représentaient 10% de sa population (Alsace-Lorraine, Ruhr, et Silésie du Nord), 15% de ses terres arables, 12% de son cheptel, 74% de son minerai de fer, 63% de sa production de zinc et 26% de son charbon. L’Allemagne dut également abandonner 8.000 locomotives, 225.000 wagons et toutes ses colonies. Ce fut un jour faste dans l’histoire moderne du pillage.

L’Allemagne n’eut que très peu d’options. Les taxes furent augmentées et les importations drastiquement réduites tandis que les exportations augmentèrent. Cette politique (qui rappelle les techniques d’austérité du FMI en usage aujourd’hui) échoua complètement car les deux chutèrent de 60%. L’Allemagne dut renoncer à la moitié de son stock d’or, ce qui resta pratiquement sans effet sur le paiement de la dette. En juin 1920, la décision fut prise de lancer une nouvelle stratégie: faire tourner la planche à billets. Plutôt que le «remède miracle» que les monétaristes désespérés croyaient bêtement qu’il constituerait, cette solution aboutit à une dévaluation asymptotique de la monnaie qui finit en hyperinflation. De juin 1920 à octobre 1923, la masse monétaire en circulation passa de 68,1 marks-or [NdT. chiffre en cours de vérification par Matthew] à 496,6 quintillions de marks-or. En juin 1922, 300 marks s’échangeaient contre 1$ US et en novembre 1923, il fallait 42 trillions de marks pour obtenir 1$ US! Des images d’Allemands poussant des brouettes d’argent liquide dans la rue sont toujours disponibles, juste pour acheter un bâton de beurre [NdT. 133g] et du pain (1 kg de pain était vendu pour 428 milliards de marks en 1923).

Avec la perte de valeur de la monnaie, la production industrielle chuta de 50%, le chômage passa à plus de 30% et l’apport alimentaire s’effondra de plus de la moitié par rapport aux niveaux d’avant-guerre. Le film de 1922 du réalisateur allemand Fritz Lang, Dr.Mabuse (The Gambler), montre la folie de la population allemande en plein effondrement tourner à la folie spéculative, lorsque ceux qui en avaient encore les moyens se mirent à parier contre le Mark allemand afin de se protéger, contribuant ainsi à faire s’effondrer encore davantage le Mark de l’intérieur. Cela rappelle beaucoup les Américains qui choisissent aujourd’hui de vendre à découvert le dollar américain plutôt que de se battre pour une solution systémique.

Il y eut de la résistance

Les effets délétères de Versailles n’étaient pas inconnus et le destin de l’Allemagne entaché par les Nazis était tout sauf couru d’avance. C’est un fait prouvé, souvent omis des livres d’Histoire, que des forces patriotiques de Russie, d’Amérique et d’Allemagne tentèrent courageusement de changer la fatidique trajectoire de l’hyperinflation et du fascisme, ce qui aurait empêché la montée de Hitler et la Seconde Guerre Mondiale si leurs efforts n’avaient pas été sabotés.

De l’Amérique même, une nouvelle équipe présidentielle sous la direction de William Harding renversa prestement l’agenda pro-Ligue des Nations du président Woodrow Wilson, furieusement anglophile. Un industriel américain de premier plan du nom de Washington Baker Vanderclip, qui avait dirigé le plus grand accord commercial de l’Histoire avec la Russie à hauteur de 3 milliards de dollars en 1920, avait qualifié Wilson d’«autocrate inspiré par le gouvernement britannique». Contrairement à Wilson, le président Harding soutint à la fois l’accord commercial américano-russe et sapa la Ligue des Nations en renforçant la souveraineté américaine, déclarant des traités bilatéraux avec la Russie, la Hongrie et l’Autriche, hors du contrôle de la Ligue en 1921. Le nouvellement formé Mouvement des Tables Rondes Britannique en Amérique (créé sous le nom de Council on Foreign Relations) n’en fut guère satisfait.

Au moment où Harding œuvrait à la reconnaissance de l’Union Soviétique et à l’établissement d’une entente avec Lénine, ce grand Président mangea quelques «mauvaises huîtres» et mourut le 2 août 1923. Bien qu’aucune autopsie ne fût jamais réalisée, sa mort amena une décennie de contrôle anglophile de Wall Street sur l’Amérique et mit fin à toute opposition présidentielle au Gouvernement Mondial. Cette période aboutit à la bulle spéculative des années folles dont le crash du vendredi noir en 1929 faillit déclencher un enfer fasciste en Amérique.

Le traité de Rapallo entre la Russie et l’Allemagne est déraillé

Après des mois d’organisation, les principaux représentants de la Russie et de l’Allemagne acceptèrent une solution alternative au Traité de Versailles, solution qui aurait donné une nouvelle vie aux patriotes allemands et aurait établi une puissante amitié russo-allemande en Europe, ce qui aurait prévenu d’autres projets funestes.

Sous la direction de l’industriel allemand et Ministre des Affaires étrangères Walter Rathenau, et de son homologue le Ministre russe des Affaires étrangères Georgi Chicherin, le traité fut signé à Rapallo, en Italie, le 16 avril 1922 sur base du pardon de toutes les dettes de guerre et du renoncement à toute revendication territoriale de part et d’autre. Le traité stipulait que la Russie et l’Allemagne «coopéreraient dans un esprit de bonne volonté mutuelle pour répondre aux besoins économiques des deux pays».

Lorsque Rathenau fut assassiné par une cellule terroriste appelée Organisation Consul le 24 juin 1922, le succès du Traité de Rapallo perdit de son élan et la nation retomba dans une vague plus profonde de chaos et d’impression d’argent. L’Organisation Consul entreprit l’assassinat de plus de 354 personnalités politiques allemandes entre 1919 et 1923, et lorsqu’elle fut interdite en 1922, le groupe changea simplement de nom et se mua en divers groupes paramilitaires allemands (tels que le Freikorps) qui devinrent le bras militaire du nouveau Parti National-Socialiste.

1923: La solution de la City de Londres est imposée

Lorsque l’explosion hyperinflationniste de l’Allemagne aboutit à la totale ingouvernabilité de l’Etat, une solution fut calquée sur le «Plan Dawes» de Wall Street, qui nécessita l’utilisation d’un golem formé à Londres, du nom de Hjalmar Schacht. Instauré initialement à la fonction de Commissaire à la Monnaie en novembre 1923 et bientôt Président de la Reichsbank, le premier acte de Schacht fut de rendre visite au gouverneur de la Banque d’Angleterre, Montagu Norman, à Londres, qui lui présenta un plan de restructuration de l’Allemagne. Schacht en revint pour «résoudre» la crise avec le même poison qui l’avait provoquée.

Sa première proclamation fut l’établissement d’une nouvelle devise appelée «Rentenmark» fixée sur une valeur d’échange fixe de 1 trillion de Reichsmarks pour 1 nouveau Rentenmark, et les Allemands se virent à nouveau pillés. Cette nouvelle monnaie fonctionnerait selon de «nouvelles règles» jamais vues auparavant dans l’histoire de l’Allemagne: les privatisations massives permirent aux conglomérats anglo-américains d’acheter des entreprises d’État. IG Farben, Thyssen, Union Banking, Brown Brothers Harriman, Standard Oil et JP Morgan prirent le contrôle des finances, des mines et des intérêts industriels de l’Allemagne sous la supervision de John Foster Dulles, Montagu Norman, Averill Harriman et d’autres acteurs de l’Etat profond. Cela est exposé dans le film de 1961 Jugement à Nuremberg de Stanley Kramer.

Schacht réduit ensuite le crédit aux industries, augmenta les impôts et imposa une austérité massive sur les «dépenses inutiles». 390.000 fonctionnaires furent licenciés, les syndicats et la négociation collective furent abrogés et les salaires furent réduits de 15%.

Comme on peut l’imaginer, cette destruction de la vie après l’enfer de Versailles fut intolérable et les troubles civils commencèrent à déborder à tel point que même les puissants banquiers de Londres-Wall Street (et leurs mercenaires) ne purent pas les contrôler. Un exécuteur était nécessaire sans que les institutions démocratiques de la République ne soient entravées dans l’imposition de l’économie de Schacht au peuple. Un peintre raté qui avait fait des vagues dans le putsch du Beerhall le 8 novembre 1923 était le candidat idéal.

Une dernière tentative pour sauver l’Allemagne

Bien qu’Hitler parvienne à prendre le pouvoir au cours de la décennie suivante de l’économie schachtienne, on assista à un dernier effort républicain pour éviter à l’Allemagne de plonger dans un enfer fasciste lors de la victoire électorale du Général Kurt von Schleicher à la Chancellerie Allemande en novembre 1932. Schleicher avait été co-architecte de Rapallo aux côtés de Rathenau une décennie auparavant et était un fervent partisan du programme de travaux publics et d’améliorations internes de la Friedrich List Society promu par l’industriel Wilhelm Lautenbach. Le soutien public du parti Nazi s’effondra et celui-ci se retrouva en situation de faillite. Hitler sombra dans la dépression et envisagea même de se suicider quand «un coup d’État légal» fut déclenché par l’élite anglo-américaine, entraînant un afflux de fonds de Wall Street dans les caisses nazies.

Le 30 janvier 1933, Hitler accéda à la chancellerie où il s’arrogea rapidement des pouvoirs dictatoriaux en vertu de «l’état d’urgence» provoqué par l’incendie du Reichstag en mars 1933. En 1934, la Nuit des Longs Couteaux vit le général Schleicher et des centaines d’autres patriotes allemands assassinés et il ne fallut que quelques années pour que le monstre Frankenstein de la City de Londres-Wall Street déboule sur le monde.

Germany’s Nazi leader Adolf Hitler is seen with Hjalmar Schacht, right, President of the Reichsbank, during the laying of the foundation stone ceremony for the new building of the German Reichsbank in Berlin, Germany, on May 5, 1934. (AP Photo)

Comment le crash de 1929 fut fabriqué

Même si tout le monde sait que le krach boursier de 1929 a déclenché quatre années d’enfer en Amérique, qui se sont rapidement étendues à toute l’Europe lors de la grande dépression, peu de gens réalisent que ce n’était pas un fait inévitable, mais plutôt une démolition contrôlée.

Les bulles des années 1920 purent émerger après la mort prématurée du président William Harding en 1923 et se développer sous l’égide bienveillante du Président Coolidge, marionnette de JP Morgan, et du financier Andrew Mellon (Secrétaire au Trésor) qui déréglementèrent les banques, imposèrent l’austérité au pays et concoctèrent un programme de prêts aux courtiers permettant aux spéculateurs d’emprunter 90% sur leurs actions. Wall Street fut déréglementé, les investissements dans l’économie réelle furent interrompus dans les années 1920 et la folie devint la norme. En 1925, les prêts aux courtiers totalisaient 1,5 milliard de dollars et passérent à 2,6 milliards de dollars en 1926 pour atteindre 5,7 milliards de dollars à la fin de 1927. En 1928, le marché boursier était surévalué au quadruple!

Lorsque la bulle fut suffisamment gonflée, il fut décidé un moment pour coordonner un «appel» en masse des prêts aux courtiers. Comme on pouvait s’y attendre, personne ne fut en mesure de les payer, ce qui entraîna un effondrement des marchés. Ceux qui étaient «au courant» s’entendirent avec les «clients privilégiés» de JP Morgan et d’autres géants de la finance, vendant avant le krach puis achetant les actifs physiques de l’Amérique pour une bouchée de pain. Une personne de premier plan qui amassa ainsi une fortune fut Prescott Bush de Brown Brothers Harriman, qui renfloua en 1932 un parti Nazi en faillite. Ces financiers entretenaient des liens étroits avec la City de Londres et coordonnèrent leurs opérations par le biais du système de banque centrale privée de la Réserve Fédérale américaine et de la Banque des Règlements Internationaux.

L’enfer vivant que fut la grande dépression

Tout au long de la Grande Dépression, la population fut poussée à ses limites, rendant l’Amérique très vulnérable au fascisme dès lors que le chômage fut monté en flèche à 25%, que la capacité industrielle se fut effondrée de 70% et que les prix agricoles se furent effondrés bien en dessous des coûts de production, accélérant les saisies et les suicides. Des économies de vies entières furent perdues lors de la faillite de 4.000 banques.

Cette vague de désespoir se répandit dans toute l’Europe et au Canada, les fascistes épris d’eugénisme gagnant en popularité dans tous les domaines. L’Angleterre vit la montée de l’Union Britannique des Fascistes de Sir Oswald Mosley en 1932, le Canada anglais vit sa propre solution fasciste dans la Ligue de Reconstruction Sociale «Fabian Society» de Rhodes Scholar (qui s’empara ensuite du Parti Libéral) appelant à la «gestion scientifique de la société ». Le magazine Time publia plus de 6 articles sur El Duce en 1932 et on expliqua au peuple que le fascisme corporatiste était la solution économique à tous les malheurs économiques de l’Amérique.

En plein crise, la City de Londres se détacha de l’étalon-or en 1931, ce qui constitua un coup paralysant pour les Etats-Unis, provoquant une fuite de l’or américain, qui eut pour effet une contraction encore plus sévère de la masse monétaire et donc l’incapacité de répondre à la dépression. Parallèlement, les produits britanniques envahirent les États-Unis, écrasant le peu de production restante.

C’est dans cette atmosphère que se déroula en 1933 l’une des batailles les moins bien comprises.

1932: Tentative de dictature des banquiers

En Allemagne, une victoire surprise du général Kurt Schleicher provoqua la défaite du parti Nazi dirigé par Londres en décembre 1932, menaçant de libérer l’Allemagne de la tyrannie de la Banque Centrale. Quelques semaines avant la victoire de Schleicher, Franklin Roosevelt avait remporté la présidence américaine en menaçant de réglementer les banques privées et d’affirmer la prééminence de la souveraineté nationale sur la finance.

Voyant leur projet de fascisme mondial s’évanouir, la City de Londres annonça qu’un nouveau système mondial contrôlé par les Banques Centrales devait être créé à la hâte. Leur objectif était d’utiliser la crise économique comme excuse pour retirer aux Etats-nations tout pouvoir sur la politique monétaire, tout en renforçant le pouvoir des Banques Centrales indépendantes en tant qu’exécutants de «budgets mondiaux équilibrés».

En décembre 1932, une conférence économique «pour stabiliser l’économie mondiale» fut organisée par la Société des Nations sous la direction de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) et de la Banque d’Angleterre. La BRI avait été créée en tant que «Banque Centrale des Banques Centrales» en 1930 afin de faciliter les remboursements de la dette de la Première Guerre Mondiale et constitua un instrument vital pour le financement de l’Allemagne nazie – bien après le début de la Seconde Guerre Mondiale. La Conférence Economique de Londres réunit 64 nations du monde dans un environnement contrôlé présidé par le Premier Ministre britannique et inauguré par le Roi lui-même.

Une résolution adoptée par le Comité Monétaire de la Conférence statuait:

«La conférence considère qu’il est essentiel, afin de fournir à un étalon-or international le mécanisme nécessaire à un fonctionnement satisfaisant, que des Banques Centrales indépendantes, dotées des pouvoirs et de la liberté nécessaires pour mener une politique monétaire et de crédit appropriée, soient créées dans les pays développés qui n’ont pas à l’heure actuelle une institution bancaire centrale adéquate» et que «la conférence souhaite réaffirmer la grande utilité d’une coopération étroite et continue entre les Banques Centrales. La Banque des Règlements Internationaux devrait jouer un rôle de plus en plus important non seulement en améliorant les contacts, mais aussi en tant qu’instrument d’action commune.»

Faisant écho à la fixation moderne de la Banque d’Angleterre sur «l’équilibre mathématique», les résolutions établirent qu’un nouvel étalon-or mondial sous contrôle des Banques Centrales était nécessaire «pour maintenir un équilibre fondamental de la balance des paiements» des pays. L’idée était de priver les Etats-nations de leur pouvoir de générer et de diriger le crédit pour leur propre développement.

FDR torpille la conférence de Londres

La résistance du chancelier Schleicher à la dictature des banquiers fut résolue par un «coup d’Etat en douceur», évincant le chef patriotique en faveur d’Adolph Hitler (sous le contrôle d’un pion de la Banque d’Angleterre nommé Hjalmar Schacht) en janvier 1933, Schleicher étant assassiné l’année suivante. En Amérique, une tentative d’assassinat sur Roosevelt fut déjouée le 15 février 1933 quand une femme fit tomber l’arme de la main d’un anarchiste-franc-maçon à Miami, entraînant la mort du maire de Chicago, Cermak.

Ne pouvant s’asseoir sur le cadavre de FDR, la conférence de Londres buta sur un obstacle insurmontable, puisque FDR refusa toute coopération américaine. Roosevelt reconnut la nécessité d’un nouveau système international, mais il savait aussi qu’il devait être organisé par des Etats-nations souverains subordonnés au bien-être général du peuple et non par des banques centrales dédiées au bien-être de l’oligarchie. Avant que des changements internationaux puissent survenir, les Etats-nations castrés par les effets de la dépression devaient d’abord se remettre économiquement afin de se maintenir au-dessus du pouvoir des financiers.

En mai 1933, la Conférence de Londres s’effondra lorsque le FDR se plaignit que l’incapacité de la conférence à aborder les véritables problèmes de la crise était «une catastrophe équivalant à une tragédie mondiale» et que la fixation sur la stabilité à court terme était «de vieux fétiches de soi-disant banquiers internationaux». FDR poursuivit: «Les Etats-Unis veulent un dollar qui, dans une génération, aura le même pouvoir d’achat et de remboursement de la dette que la valeur du dollar que nous espérons atteindre dans un proche avenir. Cet objectif signifie plus pour le bien des autres nations qu’un ratio fixe pour un mois ou deux. La fixation du taux de change n’est pas la vraie réponse.»

Les Britanniques rédigèrent une déclaration officielle disant que «la déclaration américaine sur la stabilisation rendait totalement inutile la poursuite de la conférence.« 

La guerre de FDR contre Wall Street

Le nouveau Président jeta le gant dans son discours inaugural du 4 mars en déclarant: «Les changeurs de monnaie ont déserté leur haut siège dans le temple de notre civilisation. Nous pouvons maintenant restaurer ce temple aux anciennes vérités. La mesure de cette restauration sera déterminée par notre capacité à appliquer des valeurs sociales plus nobles que le simple profit monétaire».

FDR déclara à Wall Street une guerre à plusieurs niveaux, à commencer par son soutien à la Commission Pecorra qui envoya des milliers de banquiers en prison et dénonça les activités criminelles au plus haut niveau de la structure du pouvoir de Wall Street, qui orchestra la dépression par l’achat de bureaux politiques et la promotion du fascisme. Ferdinand Pecorra, qui dirigeait la Commission, accusa l’Etat profond lorsqu’il déclara que «ce petit groupe de financiers haut placés, qui contrôle les ressorts-mêmes de l’activité économique, détient plus de pouvoir réel que tout autre groupe similaire aux États-Unis».

Le succès très médiatisé de Pecorra permit à FDR d’imposer une réglementation de grande portée sous la forme 1) de l’acte de séparation des banques Glass-Steagall, 2) de la réorganisation de la faillite et 3) de la création de la Security Exchange Commission pour superviser Wall Street. Plus important encore, FDR réduisit le pouvoir de la Réserve Fédérale, contrôlée par Londres, en y installant son propre homme au poste de Président (l’industriel Mariner Eccles), qui la contraignit à obéir aux directives nationales pour la première fois depuis 1913, tout en créant un mécanisme de prêt «alternatif» hors du contrôle de la Fed appelé la Reconstruction Finance Corporation (RFC) qui devint le premier prêteur dans le domaine des infrastructures en Amérique au cours des années 1930.

L’une des politiques les plus controversées, pour lesquelles FDR est diabolisé aujourd’hui, fut son abolition de l’étalon-or. L’étalon-or lui-même restreignait la masse monétaire par un strict mécanisme d’échange or/dollar papier, empêchant ainsi la construction d’améliorations internes nécessaires à la relance de la capacité industrielle et à la remise au travail de millions de chômeurs pour lesquels aucune ressource financière n’existait. Sa manipulation par les financiers internationaux en avait fait à cette époque une arme de destruction plutôt que de création. Étant donné que les prix des produits de base étaient tombés en-dessous des coûts de production, il était vital d’augmenter le prix des produits sous forme d ’«inflation maîtrisée» afin que les usines et les exploitations agricoles puissent devenir solvables et malheureusement, l’étalon-or l’empêchait. FDR imposa des tarifs protecteurs pour favoriser la reprise agro-industrielle sur tous les fronts, mettant fin à des années de libre-échange prédateur.

FDR décrivit sa philosophie politico-économique en 1934: «La vieille idée fallacieuse des banquiers d’un côté et du gouvernement de l’autre, comme étant des entités plus ou moins égales et indépendantes, est morte. Le gouvernement, par la nécessité des choses, doit être le chef, doit être le juge des intérêts conflictuels de tous les groupes de la communauté, y compris les banquiers.« 

Le vrai New Deal

Une fois libérés des entraves des banques centrales, FDR et ses alliés purent amorcer une véritable reprise en rétablissant la confiance dans le secteur bancaire. Dans les 31 jours qui suivirent son Bank Holiday [NdT. Après son action de régulation bancaire, Franklin Delano Roosevelt proclama une semaine de fermeture des banques, à partir du 6 mars 1933. Lorsque les banques rouvrirent le 13 mars, les déposants firent la queue pour y redéposer leur argent] , 75% des banques étaient opérationnelles et la FDIC fut créé pour assurer les dépôts. Quatre millions de personnes trouvèrent immédiatement un travail et des centaines de bibliothèques, d’écoles et d’hôpitaux furent construits et dotés de personnel – le tout financé par le RFC. La première conversation au coin du feu de FDR fut vitale pour rétablir la confiance dans le gouvernement et les banques, et constitue encore aujourd’hui une solide leçon sur le fonctionnement bancaire, que les banquiers centraux préfèreraient que vous ne compreniez pas.

De 1933 à 1939, 45.000 projets d’infrastructure furent mis en oeuvre. Les nombreux projets «locaux» étaient régis, tout comme l’initiative de la Nouvelle Route de la Soie chinoise [Belt and Road Initiative] aujourd’hui, dans le cadre d’un «grand projet» que FDR nomma les «Quatre Quarts» [Four Quarters] comprenant des zones de mégaprojets tels la zone de la Tennessee Valley Authority au sud-est, la zone du Columbia River Treaty au nord-ouest, la zone de la St Laurence Seaway au nord-est et la zone Hoover Dam/Colorado au sud-ouest. Ces projets furent facteurs de transformations à un point que l’argent ne peut pas mesurer, car le taux d’alphabétisation de la région du Tennessee est passé de 20% en 1932 à 80% en 1950, et les trous racistes du Sud sont devenus le fondement de l’industrie aérospatiale américaine grâce à leur énergie hydroélectrique abondante et bon marché. Comme je l’avais déjà rapporté sur le Saker, FDR n’était pas un keynésien (bien que l’on ne puisse pas nier que les nuées de gens issus des Rhodes Scholars et des Fabians infiltrés dans son administration l’étaient certainement).

Wall Street sabote le New Deal

Ceux qui critiquent le New Deal aujourd’hui ignorent le fait que ses échecs sont plus liés à son sabotage par Wall Street qu’à ce qui était intrinsèque au programme. Par exemple, Lewis Douglass (Directeur du Budget américain), un outil de JP Morgan, forca la fermeture de l’Administration des Travaux Civils en 1934, entraînant le licenciement de 4 millions de travailleurs. [NdT. L’administration Biden entend priver des millions d’Américains de leur emploi dans le secteur pétrolier et gazier, un des très nombreux parallèles entre les sujets de cet article et la situation présente]

Wall Street fit tout pour étouffer l’économie à chaque tournant. En 1931, les prêts des banques de New York à l’économie réelle s’élevaient à 38,1 milliards de dollars, et tombèrent à seulement 20,3 milliards de dollars en 1935. Là où les banques de New York détenaient 29% de leurs fonds en obligations et titres américains en 1929, ce chiffre était passé à 58%, ce qui empêcha le gouvernement d’octroyer des crédits productifs à l’économie réelle.

Quand, en 1937, le Secrétaire au Trésor de FDR le persuada d’annuler les travaux publics pour voir si l’économie «pouvait se débrouiller seule», Wall Street retira le crédit de l’économie, faisant passer l’indice de la production industrielle de 110 à 85, effaçant l’équivalent de sept ans de gain, tandis que l’acier passa de 80% de sa capacité à 19%, niveau de l’époque de la dépression. Deux millions d’emplois furent perdus et le Dow Jones perdit 39% de sa valeur. Cela revenait à asséner des coups de pied dans les béquilles d’un patient en rééducation et il n’échappa à personne que ceux qui donnaient ces coups de pied soutenaient ouvertement le fascisme en Europe. Le patriarche de la famille Bush, Prescott Bush, alors représentant de Brown Brothers Harriman, fut reconnu coupable de commerce avec l’ennemi en 1942!

Tentative déjouée de coup d’État en Amérique

Les banquiers ne se limitèrent pas au sabotage financier au cours de cette période, mais tentèrent également un coup d’Etat militaire fasciste, que le major général Smedley Butler révéla dans son témoignage devant le Congrès du 20 novembre 1934. Butler témoigna que le projet avait été lancé en été 1933 et organisé par des financiers de Wall Street qui tentèrent de l’employer dans le rôle de dictateur fantoche menant 500.000 membres de la Légion américaine à l’assaut de la Maison Blanche. Au moment-même où Butler parlait, ces mêmes financiers venaient de créer une organisation anti-New Deal appelée American Liberty League, qui lutta pour empêcher l’Amérique de participer à la guerre dans le but de défendre un gouvernement mondial fasciste anglo-Nazi avec lequel ils souhaitaient s’associer.

L’American Liberty League ne changea de ton que lorsqu’il devint évident qu’Hitler était devenu un monstre de Frankenstein désobéissant, qui ne se contenterait pas d’une position subordonnée à l’idée britannique d’un Nouvel Ordre Mondial. En réponse au programme de la Liberty League, FDR déclara que «certains parlent d’un Nouvel Ordre Mondial, mais il n’est pas nouveau et ce n’est pas un ordre».

La vision anti-coloniale d’après-guerre de FDR

L’un des plus grands témoignages vivants de la vision anti-coloniale de FDR est contenu dans un livre peu connu de 1946 écrit par son fils Elliot Roosevelt qui, en tant que confident et aide de son père, était au courant de certaines des réunions les plus sensibles auxquelles son père participa tout au long de la guerre. Devant l’effondrement de la vision de FDR de l’après-guerre à sa mort le 12 avril 1945 et l’émergence d’une présidence pro-Churchill en la personne de Harry Truman, qui n’a pas perdu de temps à larguer des bombes nucléaires sur un Japon vaincu, inaugurant une chasse aux sorcières soviétiques dans son pays et initiant une guerre froide à l’étranger, Elliot écrivit «As He Saw It» (1946) afin de créer un témoignage vivant du potentiel perdu lors du décès de son père.

Comme Elliot l’a dit à propos de son motif d’écrire son livre:

«La décision d’écrire ce livre a été prise plus récemment et motivée par des événements urgents. Le discours de Winston Churchill à Fulton, Missouri, a contribué à cette décision,… le stock croissant de bombes atomiques américaines est un facteur convaincant; tous les signes de désunion croissante parmi les principales nations du monde, toutes les promesses non tenues, toutes les politiques de puissance renaissantes d’un impérialisme avide et désespéré ont constitué pour moi des encouragements à me lancer dans cette entreprise… Et j’ai vu les promesses violées, et les conditions sommairement et cyniquement ignorées, et la structure de la paix désavouée… J’écris ceci, alors, à vous qui êtes d’accord avec moi que… le chemin qu’il a tracé a été le plus gravement – et délibérément – abandonné.« 

Les Quatre Libertés

Même avant que l’Amérique n’entre en guerre, les principes d’harmonie internationale énoncés par FDR dans son discours du 6 janvier 1941 sur les Quatre Libertés devant le Congrès Américain servirent de phare à chaque bataille au cours des 4,5 années suivantes. Dans ce discours, FDR déclara:

«Dans les jours à venir, que nous cherchons à garantir, nous espérons voir un monde fondé sur quatre libertés humaines essentielles.

«La première est la liberté de parole et d’expression – partout dans le monde.

«La deuxième est la liberté de chaque personne de vénérer Dieu à sa manière – partout dans le monde.

«La troisième est la libération du besoin – ce qui, traduit en termes mondiaux, signifie des accords économiques qui garantiront à chaque nation une vie saine en temps de paix pour ses habitants – partout dans le monde.

«La quatrième est l’absence de peur – ce qui, traduit en termes mondiaux, signifie une réduction mondiale des armements à un tel point et de manière si complète qu’aucune nation ne sera en mesure de commettre un acte d’agression physique contre un voisin quelconque, partout dans le monde.

«Ce n’est pas la vision d’un millénaire lointain. C’est la base précise d’un monde réalisable dans cette époque et pour cette génération. Ce genre de monde est l’antithèse même du soi-disant nouvel ordre de tyrannie que les dictateurs cherchent à instaurer par l’explosion d’une bombe.

«À ce nouvel ordre, nous opposons le concept supérieur – l’ordre moral. Une bonne société est capable d’affronter sans crainte les schémas de domination mondiale et les révolutions étrangères.

«Depuis le début de l’histoire américaine, nous sommes engagés dans le changement – dans une révolution pacifique perpétuelle – une révolution qui se poursuit régulièrement, tranquillement, s’adaptant aux conditions changeantes – sans camp de concentration ni chaux vive dans un fossé. L’ordre mondial que nous recherchons est la coopération de pays libres, travaillant ensemble dans une société amicale et civilisée.

«Cette nation a placé son destin dans les mains, la tête et le cœur de millions d’hommes et de femmes libres; et sa foi en la liberté sous la direction de Dieu. La liberté signifie la suprématie des droits de l’homme partout. Notre soutien va à ceux qui luttent pour obtenir ces droits ou pour les garder. Notre force réside dans l’unité de notre objectif.»

Entendre décrire ces libertés fournit au peintre américain Norman Rockwell l’inspiration pour peindre quatre chefs-d’œuvre qui ont été exposés dans toute l’Amérique et ont transmis la beauté de l’esprit de FDR à tous les citoyens.

Le vice-président patriotique de FDR (et l’homme qui DEVAIT être président en 1948) Henry Wallace décrivit la vision de FDR dans un discours vidéo passionné au peuple en 1942, qui devrait également être regardé par tous les citoyens du monde aujourd’hui:

Churchill contre FDR: le choc de deux paradigmes

Le récit d’Elliot sur le choc des paradigmes de 1941-1945 entre son père et Churchill est inestimable à la fois pour sa capacité à faire la lumière sur l’authentique et noble caractère constitutionnel de l’Amérique personnifié dans la personne de Roosevelt mais aussi pour démontrer le beau potentiel d’un monde qui AURAIT DU ETRE si certains événements contre nature n’étaient pas intervenus pour faire dérailler l’évolution de notre espèce vers une ère de coopération gagnant-gagnant, de raison créative et d’harmonie.

Dans As He Saw It, Elliot documente une conversation qu’il a eue avec son père au début de l’entrée de l’Amérique dans la Seconde Guerre Mondiale, où étaient clairement exprimées ses intentions anti-coloniales quand il dit:

«Je parle d’une autre guerre, Elliott. Je parle de ce qui arrivera à notre monde, si après cette guerre nous laissons des millions de personnes retomber dans le même semi-esclavage!

«Ne pense pas un seul instant, Elliott, que des Américains mourraient dans le Pacifique ce soir, s’il n’y avait pas eu la cupidité myope des Français, des Britanniques et des Néerlandais. Pouvons-nous leur permettre de recommencer, encore une fois? Ton fils aura à peu près le bon âge, dans quinze ou vingt ans.

«Une phrase, Elliott. Ensuite, je te mets dehors. Je suis fatigué. Voici la phrase: lorsque nous aurons gagné la guerre, je travaillerai de toutes mes forces et de tout mon courage pour veiller à ce que les Etats-Unis ne soient pas poussés à accepter un plan qui favorisera les ambitions impérialistes de la France, ou qui aidera ou encouragera l’Empire britannique dans ses ambitions impériales.»

Cet affrontement culmina lors d’un face-à-face majeur entre FDR et Churchill lors de la Conférence de Casablanca du 24 janvier 1943 au Maroc. Elliot documente comment, lors de cet événement, son père confronta d’abord la croyance de Churchill dans le maintien des accords commerciaux préférentiels de l’Empire Britannique sur lesquels son système de pillage était fondé:

« Bien sûr« , fit-il (FDR) remarquer avec une sorte d’assurance sournoise, « bien sûr, après la guerre, l’une des conditions préalables à toute paix durable devra être la plus grande liberté de commerce possible.« 

Il fit une pause. Le Premier Ministre avait baissé la tête; il regardait mon père fixement, un sourcil levé.

«Pas de barrières artificielles», poursuivit mon père. «Le moins possible d’accords économiques préférentiels. Des possibilités d’expansion. Des marchés ouverts à une saine concurrence.» Son regard errait innocemment dans la pièce.

Churchill s’agita dans son fauteuil. «Les accords commerciaux de l’Empire Britannique», commença-t-il fortement, «sont…»

Mon père l’interrompit. «Oui. Ces accords commerciaux de l’Empire sont un bon exemple. C’est à cause d’eux que les peuples de l’Inde et de l’Afrique, de tout le Proche-Orient et de l’Extrême-Orient coloniaux, sont toujours aussi sous-développés.»

Le cou de Churchill rougit et il se pencha en avant. « Monsieur le Président, l’Angleterre n’envisage pas un seul instant de perdre sa position privilégiée parmi les territoires britanniques. Le commerce qui a fait la grande Angleterre se poursuivra, et dans les conditions prescrites par les Ministres d’Angleterre.»

«Vous voyez,» dit lentement mon père, «c’est là-dessus qu’il y aura probablement désaccord entre vous, Winston, et moi.

«Je suis fermement convaincu que si nous voulons parvenir à une paix durable, cela doit impliquer le développement de pays sous-développés. Des peuples sous-développés. Comment cela peut-il être accompli? Cela ne peut évidemment pas être accompli par des méthodes du XVIIIe siècle. Maintenant –« 

«Qui parle de méthodes du XVIIIe siècle?»

«Qui que soit votre Ministre, celui qui recommande une politique qui fait sortir d’un pays colonial sa richesse en matières premières, mais qui ne rend rien à la population de ce pays en considération. Les méthodes du XXe siècle impliquent d’apporter l’industrie dans ces colonies. Les méthodes du XXe siècle incluent l’augmentation de la richesse d’un peuple en augmentant son niveau de vie, en l’éduquant, en lui apportant des installations sanitaires – en veillant à ce qu’il reçoive en retour une rétribution pour la richesse brute de sa communauté.« 

Autour de la pièce, nous nous penchâmes tous pour écouter plus attentivement. Hopkins souriait. Le commandant Thompson, l’assistant de Churchill, semblait sombre et inquiet. Le Premier Ministre lui-même avait l’air de friser l’apoplexie.

«Vous avez mentionné l’Inde», grogna-t-il.

« Oui. J’ai du mal à croire que nous puissions mener une guerre contre l’esclavage fasciste, et en même temps ne pas travailler à libérer les peuples du monde entier d’une politique coloniale arriérée.»

«Et les Philippines?»

«Je suis content que vous les mentionnez. Ils obtiendront leur indépendance, vous le savez, en 1946. Et ils ont reçu des installations sanitaires modernes, une éducation moderne; leur taux d’analphabétisme est en baisse constante…»

«Il ne peut y avoir d’intervention dans les accords économiques de l’Empire.»

«Ils sont artificiels…»

«Ils sont le fondement de notre grandeur.»

«La paix», dit fermement mon père, «ne peut tolérer aucun despotisme permanent. La structure de la paix exige et obtiendra l’égalité des peuples. L’égalité des peuples implique la plus grande liberté de commerce compétitif. Qui pourrait affirmer que la tentative de l’Allemagne de dominer le commerce en Europe Centrale n’a pas été un facteur majeur de la guerre?« 

C’était un débat sans résolution possible entre ces deux hommes…

Le jour suivant, Elliot décrit comment la conversation s’était poursuivie entre les deux hommes, Churchill déclarant:

« Monsieur le Président, » cria-t-il, « je crois que vous essayez de détruire l’Empire Britannique. Toutes vos notions de la structure du monde d’après-guerre le démontrent. Mais malgré cela» – il le pointa de l’index – «malgré cela, nous savons que vous êtes notre seul espoir. Et » – il prit un ton dramatique – « vous savez que nous le savons. Vous savez que nous savons que sans l’Amérique, l’Empire ne résistera pas.»

Churchill admit, à ce moment-là, qu’il savait que la paix ne pouvait être gagnée que selon les préceptes que définiraient les États-Unis d’Amérique. Et en prononçant ces paroles, il reconnaissait que la politique coloniale britannique serait un fiasco, et que les tentatives britanniques de dominer le commerce mondial seraient un fiasco, et que les ambitions britanniques de jouer l’URSS contre les États-Unis seraient un fiasco. Ou l’auraient été, si mon père avait vécu.

Cette histoire a été racontée dans son intégralité lors d’une conférence de l’auteur le 15 août:

La vision d’après-guerre de FDR détruite

Alors que le combat de FDR a changé le cours de l’Histoire, sa mort prématurée au cours des premiers mois de son quatrième mandat entraîna une perversion fasciste de sa vision de l’après-guerre.

Plutôt que de voir le FMI, la Banque Mondiale ou l’ONU utilisés comme instruments de l’internationalisation des principes du New Deal par la mise en oeuvre de prêts à long terme à faible taux d’intérêt en soutien au développement industriel des anciennes colonies, les alliés de FDR furent évincés du pouvoir à sa mort, et ils [le FMI, la Banque Mondiale et l’ONU] furent confisqués par les mêmes forces qui tentèrent de mener le monde vers une dictature des Banques Centrales en 1933.

L’American Liberty League a essaimé en diverses organisations anticommunistes «patriotiques» qui prirent le pouvoir avec le FBI et le Maccarthysme dans le contexte flou de la Guerre Froide. C’est la structure contre laquelle Eisenhower prononça sa mise en garde en désignant «le complexe militaro-industriel» en 1960 et contre laquelle John Kennedy s’est battu pendant ses 900 jours de présidence.

C’est cette structure qui vise à détruire le président Donald Trump et à annuler les élections de novembre par un coup d’Etat militaire et une guerre civile, de crainte de voir un mouvement inspiré par FDR reprendre vie en Amérique, qui pourrait s’aligner sur un New Deal international émergeant au XXIe siècle de l’initiative chinoise de Nouvelle Route de la Soie et de l’alliance Eurasienne. Le Ministre français des Finances, Bruno LeMaire et Marc Carney, ont exprimé leur crainte que si le Green New Deal n’est pas imposé par l’Occident, la Nouvelle Route de la Soie et le yuan deviendront la base du nouveau système mondial.

Le Green New Deal, rédigé par la Banque d’Angleterre, actuellement promu sous couvert du Great Green Global Reset du COVID-19, qui promet d’imposer aux capacités humaines dans le domaine du transport des contraintes draconiennes sous prétexte de sauver la Nature de l’Humanité, n’a rien à voir avec le New Deal de Franklin Roosevelt et encore moins à voir avec la conférence de Bretton Woods de 1944. Ce ne sont que les rêves humides de dépeuplement et de fascisme «à visage démocratique» des banquiers centraux, que leurs tentatives de 1923 et 1933 n’ont pas réussi à réaliser et qui ne pourront être imposés que si les peuples restent aveugles à leur propre histoire récente.

Matthew Ehret est le rédacteur en chef de la Canadian Patriot Review, un expert de la BRI en discours tactique, et est l’auteur de 3 volumes de la série de livres «Untold History of Canada». En 2019, il a cofondé la Fondation montréalaise Rising Tide.


Texte original

Hyperinflation, Fascism and War: How the New World Order May Be Defeated Once More

By mattehret, posted on

While the world’s attention is absorbed by tectonic shifts unfolding across America as “a perfect storm” of civil war, and military coup threatens to undo both the elections and the very foundations of the republic itself, something very ominous has appeared “off of the radar” of most onlookers. This something is a financial collapse of the trans-Atlantic banks that threatens to unleash chaos upon the world. It is this collapse that underlies the desperate efforts being made by the neo-con drive for total war with Russia, China and other members of the growing Mutlipolar Alliance today.

In recent articles, I have mentioned that the Bank of England-led “solution” to this oncoming financial blowout of the $1.5 quadrillion derivatives bubble is being pushed under the cover of a “Great Global Reset” which is an ugly and desperate effort to use COVID-19 as a cover for the imposition of a new post-covid world order operating system. Since the new “rules” of this new system are very similar to the 1923 Bank of England “solution” to Germany’s economic chaos which eventually required a fascist governance mechanism to impose it onto the masses, I wish to take a deeper look at the causes and effects of Weimar Germany’s completely un-necessary collapse into hyperinflation and chaos during the period of 1919-1923.

In this essay, I will go further to examine how those same architects of hyperfinflation came close to establishing a global bankers’ dictatorship in 1933 and how that early attempt at a New World Order was fortunately derailed through a bold fight which has been written out of popular history books.

We will investigate in depth how a major war broke out within America led by anti-imperial patriots in opposition to the forces of Wall Street and London’s Deep State and we will examine how this clash of paradigms came to a head in 1943-1945.

This historical study is not being conducted for entertainment, nor should this be seen as a purely academic exercise, but is being created for the simple fact that the world is coming to a total systemic meltdown and unless certain suppressed facts of 20th century history are brought to light, then those forces who have destroyed our collective memory of what we once were will remain in the drivers seat as society is carried into a new age of fascism and world war.

Versailles and the Destruction of Germany

Britain had been the leading hand behind the orchestration of WWI and the destruction of the potential German-Russian-American-Ottoman alliance that had begun to take form by the late 19th century as foolish Kaiser Wilhelm discovered (though sadly too late) when he said: “the world will be engulfed in the most terrible of wars, the ultimate aim of which is the ruin of Germany. England, France and Russia have conspired for our annihilation… that is the naked truth of the situation which was slowly but surely created by Edward VII”.

Just as the British oligarchy managed the war, so too did they organize the reparations conference in France which, among other things, imposed impossible debt repayments upon a defeated Germany and created the League of Nations which was meant to become the instrument for a “post-nation state world order”. Lloyd George led the British delegation alongside his assistant Philip Kerr (Lord Lothian), Leo Amery, Lord Robert Cecil and Lord John Maynard Keynes who have a long term agenda to bring about a global dictatorship. All of these figures were members of the newly emerging Round Table Movement, that had taken full control of Britain by ousting Asquith in 1916, and which is at the heart of today’s “deep state”.

After the 1918 Armistice dismantled Germany’s army and navy, the once powerful nation was now forced to pay the impossible sum of 132 billion gold marks to the victors and had to give up territories representing 10% of its population (Alsace-Loraine, Ruhr, and North Silesia) which made up 15% of its arable land, 12% of its livestock, 74% of its iron ore, 63% of its zinc production, and 26% of its coal. Germany also had to give up 8000 locomotives, 225 000 railcars and all of its colonies. It was a field day of modern pillage.

Germany was left with very few options. Taxes were increased and imports were cut entirely while exports were increased. This policy (reminiscent of the IMF austerity techniques in use today) failed entirely as both fell 60%. Germany gave up half of its gold supply and still barely a dent was made in the debt payments. By June 1920 the decision was made to begin a new strategy: increase the printing press. Rather than the “miracle cure” which desperate monetarists foolishly believed it would be, this solution resulted in an asymptotic devaluation of the currency into hyperinflation. From June 1920 to October 1923 the money supply in circulation skyrocketed from 68.1 gold marks to 496.6 quintillion gold marks. In June 1922, 300 marks exchanged $1 US and in November 1923, it took 42 trillion marks to get $1 US! Images are still available of Germans pushing wheelbarrows of cash down the street, just to buy a stick of butter and bread (1Kg of Bread sold for $428 billion marks in 1923).

With the currency’s loss of value, industrial output fell by 50%, unemployment rose to over 30% and food intake collapsed by over half of pre-war levels. German director Fritz Lang’s 1922 film Dr. Mabuse (The Gambler) exposed the insanity of German population’s collapse into speculative insanity as those who had the means began betting against the German mark in order to protect themselves thus only helping to collapse the mark from within. This is very reminiscent of those Americans today short selling the US dollar rather than fighting for a systemic solution.

There was resistance.

The dark effects of Versailles were not unknown and Germany’s Nazi-stained destiny was anything but pre-determined. It is a provable fact often left out of history books that patriotic forces from Russia, America and Germany attempted courageously to change the tragic trajectory of hyperinflation and fascism which WOULD HAVE prevented the rise of Hitler and WWII had their efforts not been sabotaged.

From America itself, a new Presidential team under the leadership of William Harding quickly reversed the pro-League of Nations agenda of the rabidly anglophile President Woodrow Wilson. A leading US industrialist named Washington Baker Vanderclip who had led in the world’s largest trade agreement in history with Russia to the tune of $3 billion in 1920 had called Wilson “an autocrat at the inspiration of the British government.” Unlike Wilson, President Harding both supported the US-Russia trade deal and undermined the League of Nations by re-enforcing America’s sovereignty, declaring bi-lateral treaties with Russia, Hungary and Austria outside of the league’s control in 1921. The newly-formed British Roundtable Movement in America (set up as the Council on Foreign Relations) were not pleased.

Just as Harding was maneuvering to recognize the Soviet Union and establish an entente with Lenin, the great president ate some “bad oysters” and died on August 2, 1923. While no autopsy was ever conducted, his death brought a decade of Anglophile Wall Street control into America and ended all opposition to World Government from the Presidency. This period resulted in the speculation-driven bubble of the roaring 20s whose crash on black Friday in 1929 nearly unleashed a fascist hell in America.

The Russia-Germany Rapallo Treaty is De-Railed

After months of organizing, leading representatives of Russia and Germany agreed to an alternative solution to the Versailles Treaty which would have given new life to Germany’s patriots and established a powerful Russia-German friendship in Europe that would have upset other nefarious agendas.

Under the leadership of German Industrialist and Foreign Minster Walter Rathenau, and his counterpart Russian Foreign Minister Georgi Chicherin, the treaty was signed in Rapallo, Italy on April 16, 1922 premised upon the forgiveness of all war debts and a renouncement of all territorial claims from either side. The treaty said Russia and Germany would “co-operate in a spirit of mutual goodwill in meeting the economic needs of both countries.”

When Rathenau was assassinated by a terrorist cell called the Organization Consul on June 24, 1922 the success of the Rapallo Treaty lost its steam and the nation fell into a deeper wave of chaos and money printing. The Organization Consul had taken the lead in the murder of over 354 German political figures between 1919-1923, and when they were banned in 1922, the group merely changed its name and morphed into other German paramilitary groups (such as the Freikorps) becoming the military arm of the new National Socialist Party.

1923: City of London’s Solution is imposed

When the hyperinflationary blowout of Germany resulted in total un-governability of the state, a solution took the form of the Wall Street authored “Dawes Plan” which necessitated the use of a London-trained golem by the name of Hjalmar Schacht. First introduced as Currency Commissioner in November 1923 and soon President of the Reichsbank, Schacht’s first act was to visit Bank of England’s governor Montagu Norman in London who provided Schacht a blueprint for proceeding with Germany’s restructuring. Schacht returned to “solve” the crisis with the very same poison that caused it.

First announcing a new currency called the “rentenmark” set on a fixed value exchanging 1 trillion reichsmarks for 1 new rentenmark, Germans were robbed yet again. This new currency would operate under “new rules” never before seen in Germany’s history: Mass privatizations resulted in Anglo-American conglomerates purchasing state enterprises. IG Farben, Thyssen, Union Banking, Brown Brothers Harriman, Standard Oil, JP Morgan and Union Banking took control Germany’s finances, mining and industrial interests under the supervision of John Foster Dulles, Montagu Norman, Averill Harriman and other deep state actors. This was famously exposed in the 1961 film Judgement at Nuremburg by Stanley Kramer.

Schacht next cut credit to industries, raised taxes and imposed mass austerity on “useless spending”. 390 000 civil servants were fired, unions and collective bargaining was destroyed and wages were slashed by 15%.

As one can imagine, this destruction of life after the hell of Versailles was intolerable and civil unrest began to boil over in ways that even the powerful London-Wall Street bankers (and their mercenaries) couldn’t control. An enforcer was needed unhindered by the republic’s democratic institutions to force Schacht’s economics onto the people. An up-and-coming rabble rousing failed painter who had made waves in a Beerhall Putsch on November 8, 1923 was perfect.

One Last Attempt to Save Germany

Though Hitler grew in power over the coming decade of Schachtian economics, one last republican effort was made to prevent Germany from plunging into a fascist hell in the form of the November 1932 election victory of General Kurt von Schleicher as Chancellor of Germany. Schleicher had been a co-architect of Rapallo alongside Rathenau a decade earlier and was a strong proponent of the Friedrich List Society’s program of public works and internal improvements promoted by industrialist Wilhelm Lautenbach. The Nazi party’s public support collapsed and it found itself bankrupt. Hitler had fallen into depression and was even contemplating suicide when “a legal coup” was unleashed by the Anglo-American elite resulting in Wall Street funds pouring into Nazi coffers.

By January 30, 1933 Hitler gained Chancellorship where he quickly took dictatorial powers under the “state of emergency” caused by the burning of the Reichstag in March 1933. By 1934 the Night of the Long Knives saw General Schleicher and hundreds of other German patriots assassinated and it was only a few years until the City of London-Wall Street Frankenstein monster stormed across the world.

Germany’s Nazi leader Adolf Hitler is seen with Hjalmar Schacht, right, President of the Reichsbank, during the laying of the foundation stone ceremony for the new building of the German Reichsbank in Berlin, Germany, on May 5, 1934. (AP Photo)

How the 1929 Crash was Manufactured

While everyone knows that the 1929 market crash unleashed four years of hell in America which quickly spread across Europe under the great depression, not many people have realized that this was not inevitable, but rather a controlled blowout.

The bubbles of the 1920s were unleashed with the early death of President William Harding in 1923 and grew under the careful guidance of JP Morgan’s President Coolidge and financier Andrew Mellon (Treasury Secretary) who de-regulated the banks, imposed austerity onto the country, and cooked up a scheme for Broker loans allowing speculators to borrow 90% on their stock. Wall Street was deregulated, investments into the real economy were halted during the 1920s and insanity became the norm. In 1925 broker loans totalled $1.5 billion and grew to $2.6 billion in 1926 and hit $5.7 billion by the end of 1927. By 1928, the stock market was overvalued fourfold!

When the bubble was sufficiently inflated, a moment was decided upon to coordinate a mass “calling in” of the broker loans. Predictably, no one could pay them resulting in a collapse of the markets. Those “in the know” cleaned up with JP Morgan’s “preferred clients”, and other financial behemoths selling before the crash and then buying up the physical assets of America for pennies on the dollar. One notable person who made his fortune in this manner was Prescott Bush of Brown Brothers Harriman, who went onto bailout a bankrupt Nazi party in 1932. These financiers had a tight allegiance with the City of London and coordinated their operations through the private central banking system of America’s Federal Reserve and Bank of International Settlements.

The Living Hell that was the Great Depression

Throughout the Great depression, the population was pushed to its limits making America highly susceptible to fascism as unemployment skyrocketed to 25%, industrial capacity collapsed by 70%, and agricultural prices collapsed far below the cost of production accelerating foreclosures and suicide. Life savings were lost as 4000 banks failed.

This despair was replicated across Europe and Canada with eugenics-loving fascists gaining popularity across the board. England saw the rise of Sir Oswald Mosley’s British Union of Fascists in 1932, English Canada had its own fascist solution with the Rhodes Scholar “Fabian Society” League of Social Reconstruction (which later took over the Liberal Party) calling for the “scientific management of society”. Time magazine had featured Il Duce over 6 times by 1932 and people were being told by that corporate fascism was the economic solution to all of America’s economic woes.

In the midst of the crisis, the City of London removed itself from the gold standard in 1931 which was a crippling blow to the USA, as it resulted in a flight of gold from America causing a deeper contraction of the money supply and thus inability to respond to the depression. British goods simultaneously swamped the USA crushing what little production was left.

It was in this atmosphere that one of the least understood battles unfolded in 1933.

1932: A Bankers’ Dictatorship is Attempted

In Germany, a surprise victory of Gen. Kurt Schleicher caused the defeat of the London-directed Nazi party in December 1932 threatening to break Germany free of Central Bank tyranny. A few weeks before Schleicher’s victory, Franklin Roosevelt won the presidency in America threatening to regulate the private banks and assert national sovereignty over finance.

Seeing their plans for global fascism slipping away, the City of London announced that a new global system controlled by Central Banks had to be created post haste. Their objective was to use the economic crisis as an excuse to remove from nation states any power over monetary policy, while enhancing the power of Independent Central Banks as enforcers of “balanced global budgets”. elaborate

In December 1932, an economic conference “to stabilize the world economy” was organized by the League of Nations under the guidance of the Bank of International Settlements (BIS) and Bank of England. The BIS was set up as “the Central Bank of Central Banks” in 1930 in order to facilitate WWI debt repayments and was a vital instrument for funding Nazi Germany- long after WWII began. The London Economic Conference brought together 64 nations of the world under a controlled environment chaired by the British Prime Minister and opened by the King himself.

A resolution passed by the Conference’s Monetary Committee stated:

“The conference considers it to be essential, in order to provide an international gold standard with the necessary mechanism for satisfactory working, that independent Central Banks, with requisite powers and freedom to carry out an appropriate currency and credit policy, should be created in such developed countries as have not at present an adequate central banking institution” and that “the conference wish to reaffirm the great utility of close and continuous cooperation between Central Banks. The Bank of International Settlements should play an increasingly important part not only by improving contact, but also as an instrument for common action.”

Echoing the Bank of England’s modern fixation with “mathematical equilibrium”, the resolutions stated that the new global gold standard controlled by central banks was needed “to maintain a fundamental equilibrium in the balance of payments” of countries. The idea was to deprive nation states of their power to generate and direct credit for their own development.

FDR Torpedoes the London Conference

Chancellor Schleicher’s resistance to a bankers’ dictatorship was resolved by a “soft coup” ousting the patriotic leader in favor of Adolph Hitler (under the control of a Bank of England toy named Hjalmar Schacht) in January 1933 with Schleicher assassinated the following year. In America, an assassination attempt on Roosevelt was thwarted on February 15, 1933 when a woman knocked the gun out of the hand of an anarchist-freemason in Miami resulting in the death of Chicago’s Mayor Cermak.

Without FDR’s dead body, the London conference met an insurmountable barrier, as FDR refused to permit any American cooperation. Roosevelt recognized the necessity for a new international system, but he also knew that it had to be organized by sovereign nation states subservient to the general welfare of the people and not central banks dedicated to the welfare of the oligarchy. Before any international changes could occur, nation states castrated from the effects of the depression had to first recover economically in order to stay above the power of the financiers.

By May 1933, the London Conference crumbled when FDR complained that the conference’s inability to address the real issues of the crisis is “a catastrophe amounting to a world tragedy” and that fixation with short term stability were “old fetishes of so-called international bankers”. FDR continued “The United States seeks the kind of dollar which a generation hence will have the same purchasing and debt paying power as the dollar value we hope to attain in the near future. That objective means more to the good of other nations than a fixed ratio for a month or two. Exchange rate fixing is not the true answer.”

The British drafted an official statement saying “the American statement on stabilization rendered it entirely useless to continue the conference.”

FDR’s War on Wall Street

The new president laid down the gauntlet in his inaugural speech on March 4th saying: “The money-changers have fled from their high seats in the temple of our civilization. We may now restore that temple to the ancient truths. The measure of the restoration lies in the extent to which we apply social values more noble than mere monetary profit”.

FDR declared a war on Wall Street on several levels, beginning with his support of the Pecorra Commission which sent thousands of bankers to prison, and exposed the criminal activities of the top tier of Wall Street’s power structure who manipulated the depression, buying political offices and pushing fascism. Ferdinand Pecorra who ran the commission called out the deep state when he said “this small group of highly placed financiers, controlling the very springs of economic activity, holds more real power than any similar group in the United States.”

Pecorra’s highly publicized success empowered FDR to impose sweeping regulation in the form of 1) Glass-Steagall bank separation, 2) bankruptcy re-organization and 3) the creation of the Security Exchange Commission to oversee Wall Street. Most importantly, FDR disempowered the London-controlled Federal Reserve by installing his own man as Chair (Industrialist Mariner Eccles) who forced it to obey national commands for the first time since 1913, while creating an “alternative” lending mechanism outside of Fed control called the Reconstruction Finance Corporation (RFC) which became the number one lender to infrastructure in America throughout the 1930s.

One of the most controversial policies for which FDR is demonized today was his abolishment of the gold standard. The gold standard itself constricted the money supply to a strict exchange of gold per paper dollar, thus preventing the construction of internal improvements needed to revive industrial capacity and put the millions of unemployed back to work for which no financial resources existed. It’s manipulation by international financiers made it a weapon of destruction rather than creation at this time. Since commodity prices had fallen lower than the costs of production, it was vital to increase the price of goods under a form of “controlled inflation” so that factories and farms could become solvent and unfortunately the gold standard held that back. FDR imposed protective tariffs to favor agro-industrial recovery on all fronts ending years of rapacious free trade.

FDR stated his political-economic philosophy in 1934: “the old fallacious notion of the bankers on the one side and the government on the other side, as being more or less equal and independent units, has passed away. Government by the necessity of things must be the leader, must be the judge, of the conflicting interests of all groups in the community, including bankers.”

The Real New Deal

Once liberated from the shackles of the central banks, FDR and his allies were able to start a genuine recovery by restoring confidence in banking. Within 31 days of his bank holiday, 75% of banks were operational and the FDIC was created to insure deposits. Four million people were given immediate work, and hundreds of libraries, schools and hospitals were built and staffed- All funded through the RFC. FDR’s first fireside chat was vital in rebuilding confidence in the government and banks, serving even today as a strong lesson in banking which central bankers don’t want you to learn about.

From 1933-1939, 45 000 infrastructure projects were built. The many “local” projects were governed, like China’s Belt and Road Initiative today, under a “grand design” which FDR termed the “Four Quarters” featuring zones of megaprojects such as the Tennessee Valley Authority area in the south east, the Columbia River Treaty zone on the northwest, the St Laurence Seaway zone on the North east, and Hoover Dam/Colorado zone on the Southwest. These projects were transformative in ways money could never measure as the Tennessee area’s literacy rose from 20% in 1932 to 80% in 1950, and racist backwater holes of the south became the bedrock for America’s aerospace industry due to the abundant and cheap hydropower. As I had already reported on the Saker, FDR was not a Keynesian (although it cannot be argued that hives of Rhodes Scholars and Fabians penetrating his administration certainly were).

Wall Street Sabotages the New Deal

Those who criticize the New Deal today ignore the fact that its failures have more to do with Wall Street sabotage than anything intrinsic to the program. For example, JP Morgan tool Lewis Douglass (U.S. Budget Director) forced the closure of the Civil Works Administration in 1934 resulting in the firing of all 4 million workers.

Wall Street did everything it could to choke the economy at every turn. In 1931, NY banks loans to the real economy amounted to $38.1 billion which dropped to only $20.3 billion by 1935. Where NY banks had 29% of their funds in US bonds and securities in 1929, this had risen to 58% which cut off the government from being able to issue productive credit to the real economy.

When, in 1937, FDR’s Treasury Secretary persuaded him to cancel public works to see if the economy “could stand on its own two feet”, Wall Street pulled credit out of the economy collapsing the Industrial production index from 110 to 85 erasing seven years’ worth of gain, while steel fell from 80% capacity back to depression levels of 19%. Two million jobs were lost and the Dow Jones lost 39% of its value. This was no different from kicking the crutches out from a patient in rehabilitation and it was not lost on anyone that those doing the kicking were openly supporting Fascism in Europe. Bush patriarch Prescott Bush, then representing Brown Brothers Harriman was found guilty for trading with the enemy in 1942!

Coup Attempt in America Thwarted

The bankers didn’t limit themselves to financial sabotage during this time, but also attempted a fascist military coup which was exposed by Maj. Gen. Smedley Butler in his congressional testimony of November 20, 1934. Butler had testified that the plan was begun in the Summer of 1933 and organized by Wall Street financiers who tried to use him as a puppet dictator leading 500 000 American Legion members to storm the White House. As Butler spoke, those same financiers had just set up an anti-New Deal organization called the American Liberty League which fought to keep America out of the war in defense of an Anglo-Nazi fascist global government which they wished to partner with.

The American Liberty league only changed tune when it became evident that Hitler had become a disobedient Frankenstein monster who wasn’t content in a subservient position to Britain’s idea of a New World Order. In response to the Liberty League’s agenda, FDR said “some speak of a New World Order, but it is not new and it is not order”.

FDR’s Anti-Colonial Post-War Vision

One of the greatest living testimonies to FDR’s anti-colonial vision is contained in a little known 1946 book authored by his son Elliot Roosevelt who, as his father’s confidante and aide, was privy to some of the most sensitive meetings his father participated in throughout the war. Seeing the collapse of the post-war vision upon FDR’s April 12, 1945 death and the emergence of a pro-Churchill presidency under Harry Truman, who lost no time in dropping nuclear bombs on a defeated Japan, ushering in a Soviet witch hunt at home and launching a Cold War abroad, Elliot authored ‘As He Saw It’ (1946) in order to create a living testimony to the potential that was lost upon his father’s passing.

As Elliot said of his motive to write his book:

“The decision to write this book was taken more recently and impelled by urgent events. Winston Churchill’s speech at Fulton, Missouri, had a hand in this decision,… the growing stockpile of American atom bombs is a compelling factor; all the signs of growing disunity among the leading nations of the world, all the broken promises, all the renascent power politics of greedy and desperate imperialism were my spurs in this undertaking… And I have seen the promises violated, and the conditions summarily and cynically disregarded, and the structure of peace disavowed… I am writing this, then, to you who agree with me that… the path he charted has been most grievously—and deliberately—forsaken.”

The Four Freedoms

Even before America had entered the war, the principles of international harmony which FDR enunciated in his January 6, 1941 Four Freedoms speech to the U.S. Congress served as the guiding light through every battle for the next 4.5 years. In this speech FDR said:

“In future days, which we seek to secure, we look forward to a world founded upon four essential human freedoms.

“The first is the freedom of speech and expression–everywhere in the world.

“The second is the freedom of every person to worship God in his own way–everywhere in the world.

“The third is the freedom from want–which, translated into world terms, means economic understandings which will secure to every nation a healthy peacetime life for its inhabitants–everywhere in the world.

“The fourth is freedom from fear–which, translated into world terms, means a worldwide reduction of armaments to such a point and in such a thorough fashion that no nation will be in a position to commit an act of physical aggression against any neighbor–anywhere in the world.

“That is no vision of a distant millennium. It is a definite basis for a kind of world attainable in our time and generation. That kind of world is the very antithesis of the so-called new order of tyranny which dictators seek to create with the crash of a bomb.

“To that new order, we oppose the greater conception–the moral order. A good society is able to face schemes of world domination and foreign revolutions alike without fear.

“Since the beginning of American history, we have been engaged in change–in a perpetual peaceful revolution–a revolution which goes on steadily, quietly, adjusting itself to changing conditions–without the concentration camp or the quicklime in the ditch. The world order which we seek is the cooperation of free countries, working together in a friendly, civilized society.

“This nation has placed its destiny in the hands and heads and hearts of millions of free men and women; and its faith in freedom under the guidance of God. Freedom means the supremacy of human rights everywhere. Our support goes to those who struggle to gain those rights or to keep them. Our strength is our unity of purpose.”

Upon hearing these Freedoms outlined, American painter Norman Rockwell was inspired to paint four masterpieces that were displayed across America and conveyed the beauty of FDR’s spirit to all citizens.

FDR’s patriotic Vice President (and the man who SHOULD have been president in 1948) Henry Wallace outlined FDR’s vision in a passionate video address to the people in 1942 which should also be watched by all world citizens today:

Churchill vs FDR: The Clash of Two Paradigms

Elliot’s account of the 1941-1945 clash of paradigms between his father and Churchill are invaluable both for their ability to shed light into the true noble constitutional character of America personified in the person of Roosevelt but also in demonstrating the beautiful potential of a world that SHOULD HAVE BEEN had certain unnatural events not intervened to derail the evolution of our species into an age of win-win cooperation, creative reason and harmony.

In As He Saw It, Elliot documents a conversation he had with his father at the beginning of America’s entry into WWII, who made his anti-colonial intentions clear as day saying:

“I’m talking about another war, Elliott. I’m talking about what will happen to our world, if after this war we allow millions of people to slide back into the same semi-slavery!

“Don’t think for a moment, Elliott, that Americans would be dying in the Pacific tonight, if it hadn’t been for the shortsighted greed of the French and the British and the Dutch. Shall we allow them to do it all, all over again? Your son will be about the right age, fifteen or twenty years from now.

“One sentence, Elliott. Then I’m going to kick you out of here. I’m tired. This is the sentence: When we’ve won the war, I will work with all my might and main to see to it that the United States is not wheedled into the position of accepting any plan that will further France’s imperialistic ambitions, or that will aid or abet the British Empire in its imperial ambitions.”

This clash came to a head during a major confrontation between FDR and Churchill during the January 24, 1943 Casablanca Conference in Morocco. At this event, Elliot documents how his father first confronted Churchill’s belief in the maintenance of the British Empire’s preferential trade agreements upon which it’s looting system was founded:

“Of course,” he [FDR] remarked, with a sly sort of assurance, “of course, after the war, one of the preconditions of any lasting peace will have to be the greatest possible freedom of trade.”

He paused. The P.M.’s head was lowered; he was watching Father steadily, from under one eyebrow.

“No artificial barriers,” Father pursued. “As few favored economic agreements as possible. Opportunities for expansion. Markets open for healthy competition.” His eye wandered innocently around the room.

Churchill shifted in his armchair. “The British Empire trade agreements” he began heavily, “are—”

Father broke in. “Yes. Those Empire trade agreements are a case in point. It’s because of them that the people of India and Africa, of all the colonial Near East and Far East, are still as backward as they are.”

Churchill’s neck reddened and he crouched forward. “Mr. President, England does not propose for a moment to lose its favored position among the British Dominions. The trade that has made England great shall continue, and under conditions prescribed by England’s ministers.”

“You see,” said Father slowly, “it is along in here somewhere that there is likely to be some disagreement between you, Winston, and me.

“I am firmly of the belief that if we are to arrive at a stable peace it must involve the development of backward countries. Backward peoples. How can this be done? It can’t be done, obviously, by eighteenth-century methods. Now—”

“Who’s talking eighteenth-century methods?”

“Whichever of your ministers recommends a policy which takes wealth in raw materials out of a colonial country, but which returns nothing to the people of that country in consideration. Twentieth-century methods involve bringing industry to these colonies. Twentieth-century methods include increasing the wealth of a people by increasing their standard of living, by educating them, by bringing them sanitation—by making sure that they get a return for the raw wealth of their community.”

Around the room, all of us were leaning forward attentively. Hopkins was grinning. Commander Thompson, Churchill’s aide, was looking glum and alarmed. The P.M. himself was beginning to look apoplectic.

“You mentioned India,” he growled.

“Yes. I can’t believe that we can fight a war against fascist slavery, and at the same time not work to free people all over the world from a backward colonial policy.”

“What about the Philippines?”

“I’m glad you mentioned them. They get their independence, you know, in 1946. And they’ve gotten modern sanitation, modern education; their rate of illiteracy has gone steadily down…”

“There can be no tampering with the Empire’s economic agreements.”

“They’re artificial…”

“They’re the foundation of our greatness.”

“The peace,” said Father firmly, “cannot include any continued despotism. The structure of the peace demands and will get equality of peoples. Equality of peoples involves the utmost freedom of competitive trade. Will anyone suggest that Germany’s attempt to dominate trade in central Europe was not a major contributing factor to war?”

It was an argument that could have no resolution between these two men…

The following day, Elliot describes how the conversation continued between the two men with Churchill stating:

“Mr. President,” he cried, “I believe you are trying to do away with the British Empire. Every idea you entertain about the structure of the postwar world demonstrates it. But in spite of that”—and his forefinger waved—”in spite of that, we know that you constitute our only hope. And”—his voice sank dramatically—”you know that we know it. You know that we know that without America, the Empire won’t stand.”

Churchill admitted, in that moment, that he knew the peace could only be won according to precepts which the United States of America would lay down. And in saying what he did, he was acknowledging that British colonial policy would be a dead duck, and British attempts to dominate world trade would be a dead duck, and British ambitions to play off the U.S.S.R. against the U.S.A. would be a dead duck. Or would have been, if Father had lived.”

This story was delivered in full during an August 15 lecture by the author:

FDR’s Post-War Vision Destroyed

While FDR’s struggle did change the course of history, his early death during the first months of his fourth term resulted in a fascist perversion of his post-war vision.

Rather than see the IMF, World Bank or UN used as instruments for the internationalization of the New Deal principles to promote long term, low interest loans for the industrial development of former colonies, FDR’s allies were ousted from power over his dead body, and they were recaptured by the same forces who attempted to steer the world towards a Central Banking Dictatorship in 1933.

The American Liberty League spawned into various “patriotic” anti-communist organizations which took power with the FBI and McCarthyism under the fog of the Cold War. This is the structure that Eisenhower warned about when he called out “the Military Industrial Complex” in 1960 and which John Kennedy did battle with during his 900 days as president.

This is the structure which is out to destroy President Donald Trump and undo the November elections under a military coup and Civil War out of fear that a new FDR impulse is beginning to be revived in America which may align with the 21st Century international New Deal emerging from China’s Belt and Road Initiative and Eurasian alliance. French Finance Minister Bruno LeMaire and Marc Carney have stated their fear that if the Green New Deal isn’t imposed by the west, then the New Silk Road and yuan will become the basis for the new world system.

The Bank of England-authored Green New Deal being pushed under the fog of COVID-19’s Great Green Global Reset which promise to impose draconian constraints on humanity’s carrying capacity in defense of saving nature from humanity have nothing to do with Franklin Roosevelt’s New Deal and they have less to do with the Bretton Woods conference of 1944. These are merely central bankers’ wet dreams for depopulation and fascism “with a democratic face” which their 1923 and 1933 efforts failed to achieve and can only be imposed if people remain blind to their own recent history.


Matthew Ehret is the Editor-in-Chief of the Canadian Patriot Review , a BRI Expert on Tactical talk, and has authored 3 volumes of ‘Untold History of Canada’ book series. In 2019 he co-founded the Montreal-based Rising Tide Foundation

Incognito.

Pour mieux respirer demain, je me vaccine.

Pour aller en festival demain, je me vaccine.

Pour me faire un ciné demain, je me vaccine.

Pour embrasser qui je veux demain, je me vaccine.

Pour retrouver le contact humain demain, je me vaccine.

Pour me promener librement demain, je me vaccine.

Pour rester plus de 30 min en boutique demain, je me vaccine.

Pour aller au supermarché à 19 si on veut demain, je me vaccine.

Pour pouvoir retourner dans les bibliothèques demain, je me vaccine.

Pour recommencer les pauses café avec les collègues demain, je me vaccine.

Pour retrouver le frites du jeudi à la cantine demain, je me vaccine.

Pour retourner en cours demain, je me vaccine.

Pour dire adieu aux examens à distance demain, je me vaccine.

Pour ne plus avoir de buée sur les lunettes demain, je me vaccine.

Pour retrouver mon resto préféré demain, je me vaccine.

Pour dire adieu au couvre-feu demain, je me vaccine.

Pour aller skater en bande demain, je me vaccine.

Pour arrêter de bosser en pyjama demain, je me vaccine.

Pour organiser un grand mariage demain, je me vaccine.

Pour faire la tournée des bars demain, je me vaccine.

Pour rencontrer enfin mon match Tinder demain, je me vaccine.

Pour désinstaller Zoom demain, je me vaccine.

Pour partir en roadtrip demain, je me vaccine.

Pour retrouver la spontanéité demain, je me vaccine.

Pour retrouver Noël avec toute ma tribu demain, je me vaccine.

Pour inviter autant d’amis que j’en ai envie demain, je me vaccine.

Pour oublier le mètre cinquante de distance demain, je me vaccine.

Pour me promener où je veux demain, je me vaccine.

Pour ne plus stresser à 21h50 demain, je me vaccine.

Pour faire du shopping entre copines demain, je me vaccine.

Pour câliner mes petits-enfants demain, je me vaccine.

Pour sortir librement demain, je me vaccine.

Pour partir en randonnée demain, je me vaccine.

Pour dire adieu au télétravail demain, je me vaccine.

Pour voir mes proches quand je veux demain, je me vaccine.

Pour moins sortir mon gel hydroalcoolique demain, je me vaccine.

Pour retrouver l’amphi aux chaises qui grincent demain, je me vaccine.

Pour aller voir un ballet demain, je me vaccine.

Pour reprendre le sport demain, je me vaccine.

Pour m’offrir un massage demain, je me vaccine.

Pour ne plus couper mes cheveux moi-même demain, je me vaccine.

Pour rire au théatre demain, je me vaccine.

Pour retrouver mon coach sportif demain, je me vaccine.

Pour voire autre chose dans l’actu demain, je me vaccine.

Pour reprendre les transports en commun demain, je me vaccine.

Pour retrouver les guindailles demain, je me vaccine.

Pour grignoter en rue demain, je me vaccine.

Pour traîner dans les parcs demain, je me vaccine.

Pour serrer mes parents dans mes bras demain, je me vaccine.

Pour retrouver le quotidien demain, je me vaccine.

Source

Si on vivait dans un monde normal, je pourrais arrêter là. Tout le monde aurait compris.

Mais on est pas dans un monde normal. Faut que j’explique.

Ce sont des menaces.

Et pas des moindres. Votre « gouvernement » vous menace de vous priver de tout ce qui figure dans cette liste. Probablement davantage. Ils ont déjà commencé. Ils ont bien l’intention d’aller jusqu’au bout. J’ai mis des guillemets à « gouvernement ». Je vais y revenir.

Ce petit morceau de propagande dépasse en violence et en cynisme, je pèse mes mots, tout ce qui a jamais été écrit dans ce domaine. Mais surtout, surtout, en vulgarité. Hannah Arendt parlait de la « banalité du mal« . En voici la version actualisée : la vulgarité du mal.

Parce que personne, nulle part, n’est jamais descendu aussi bas dans le mépris et la négation de la personne humaine. « Mein Kampf », « Le capital », « Le petit livre rouge », tous ces manuels de la tyrannie et de la spoliation des peuples, sont des oeuvres de charité à côté des ces quelques lignes. On aurait pas osé le quart de la moitié dans la Roumanie de Ceaușescu. On oserait pas le quart de la moitié aujourd’hui en Chine. Le peuple se soulèverait le lendemain matin. Mais apparemment ici ça va. Ça passe crème.

Si vous n’avez pas encore saisi, inutile de lire plus loin, vous ne comprendrez jamais. Je ne peux rien faire pour vous. Eventuellement, lisez les articles de mon blog – ou d’un autre, d’ailleurs, je suis tolérant – et tentez de comprendre. Si le franc ne tombe toujours pas, allez vous faire « vacciner ». Ça fera de la place.

Je note au passage qu’on affiche sur la page source des photos de gens d’origine africaine et maghrébine. Ça fait diversité, voyez-vous. Ces pauvres gens seraient probablement moins mal barrés dans leur pays d’origine que dans le cloaque qu’est devenu la Belgique. Ce petit pays corrompu, où la médiocrité est une vertu. Je les plains. C’est pas mieux en France.

Pas que le phénomène soit purement local, comme vous l’avez sans doute constaté. L’étau est mondial. Mais il est particulièrement serré dans la zone France et alentour. La France doit disparaître. Elle est en bonne voie. Son « gouvernement » s’y emploie. On l’aide un peu quand même, de l’extérieur.

Outre la gravité extrême de la menace – je le répète, inédite dans l’histoire humaine, vous pouvez vérifier – vous noterez aussi le niveau abyssal de ce joli poème du point de vue de l’intelligence. Ce n’est pas l’effet du hasard. Les gens qui rédigent ça – ça serait intéressant d’avoir les noms, d’ailleurs – ne sont probablement pas totalement niais.

Ces slogans s’adressent à deux publics distincts. D’une part les tarés qui le prendront au premier degré, et qui obtempèreront. Ils ont déjà commencé, d’ailleurs. On les reconnaît facilement : ils portent un masque seuls dans leur automobile et ne sortent le nez (couvert) de leur smartphone que pour le mettre devant un écran de – excusez le gros mot – télévision. Des gens qui ont déjà oublié que le plan actuel d’extermination – en phases successives, depuis bientôt un an – des vieux dans les maisons de retraite n’est pas la meilleure garantie de l’éthique de leurs dirigeants. Des gens qui ne trouvent rien d’étrange dans le fait que les remèdes et préventions disponibles, efficaces, inoffensifs et pratiquement gratuits contre la maladie soient interdits par leur gouvernement, passés sous silence, dénigrés par des médecins qui reçoivent la Légion d’Honneur tandis que ceux qui les prescrivent passent devant le Conseil de l’Ordre. Des gens qui sont susceptibles de louper que se faire injecter de l’ARN bricolé dans un laboratoire – pharmaceutique – n’est pas forcément la meilleure tactique contre un ARN bricolé dans un laboratoire – P4 – surtout si les deux sont financés par les mêmes.

D’autre part les gens au sens commun, au minimum informés, qui seront révoltés par l’audace et l’arrogance de ces menaces, s’ils ne l’étaient déjà pas avant. Leur intelligence est insultée, leur dignité bafouée et leur liberté supprimée. Pas menacée, supprimée. Le camp d’internement commence à la maison.

On crée ainsi deux camps. On crée toujours deux camps. Toujours. C’est le B.-A.-BA de la dictature.

De la dictature de qui?

Traditionnellement, ce sont les « gouvernements » qui l’exercent. C’est toujours le cas aujourd’hui, mais pas que. Ceux qui ont un peu suivi et vu clair dans la supercherie savent que des entités supranationales pilotent les autorités politiques. Commission Européenne, Organisation Mondiale de la Santé, Fonds Monétaire International, Forum Economique Mondial, pour ne citer qu’eux.

Mais voilà, comme dans toute opération de prise pouvoir, les dés sont pipés, les cartes truquées et les identités voilées. Les organisations internationales ne sont pas des organisations internationales et les gouvernements ne sont pas des gouvernements. Ce n’est pas qu’ils aient été corrompus. Ça n’a jamais été ni l’un ni l’autre. Ces noms sont des façades. Des noms imprimés sur des plaques à l’entrée de leurs bâtiments et sur leur papier à en-tête.

Ce sont des mafias.

Ça n’a jamais rien été d’autre.

Des siphons à pognon bien organisés, qui opèrent en tâche de fond la plupart du temps, presque silencieusement et sous couvert légitime. La routine.

Incognito.

Qui, lorsque le besoin se fait sentir, se muent en assassins, en terroristes ou en fauteurs de guerres et vous proposent leur protection en échange de l’un ou l’autre petit service. De votre aimable collaboration.

Et qui, au cas où ça ne serait pas parfaitement clair, avec toute la vulgarité qui les caractérise, vous menacent.