La médecine allopathique occidentale est devenue une gigantesque machine de mort, qui sert à piller toutes les richesses personnelles dans les pays développés
Le Complexe Industriel Pharmaceutique fonctionne de la manière suivante: imaginez une femme de 60 ans. Elle dispose d’un million de dollars dans un plan de retraite 401(k) [NdT. système d’épargne retraite par capitalisation très largement utilisé aux États-Unis] et d’un autre million de dollars en capital propre dans la maison qu’elle partage avec son mari. Si Pharma parvient à convaincre cette femme de recevoir une injection Covid chaque année, [Pharma] a de grandes chances de lui voler l’intégralité de son patrimoine.
L’injection ne génère qu’une centaine de dollars de revenus pour Pharma. Mais la femme développe bientôt une maladie auto-immune, une myocardite, ou subit un accident vasculaire cérébral (AVC). Elle fait des séjours répétés à l’hôpital et consulte une série ininterrompue de spécialistes qui lui prescrivent des centaines d’examens inutiles et une quantité croissante de médicaments coûteux. Son état s’aggrave lentement et d’autres maladies chroniques apparaissent (diabète, cancer et/ou démence).
Au début, son assurance couvre une partie des coûts. Puis c’est le gouvernement qui prend en charge une partie de ces coûts. Mais au fur et à mesure que son état de santé se détériore, la famille épuise ses économies. Elle liquide son plan de retraite 401(k), puis celui de son mari. Le mari finit par vendre la maison pour régler la facture d’autres traitements inefficaces.
Après dix ans de maladie, elle meurt et la famille se dit « qu’elle a reçu les meilleurs soins ». Mais ils se retrouvent à présent endettés et sans plus aucun actif. Un homme malveillant qui aurait kidnappé cette famille et l’aurait forcée à travailler dans une mine de sel n’aurait pas réussi à récolter autant de richesses que l’industrie pharmaceutique, lorsqu’elle encourage cette femme à recevoir chaque année une injection Covid (ainsi que des vaccins contre la grippe, le VRS, la pneumonie et le zona), toutes de la science bidon.
Maintenant, multipliez ce crime par les 270 millions d’Américains qui ont reçu des injections Covid et par les 5,5 milliards de personnes dans le monde qui ont reçu des injections Covid, et vous commencez à réaliser l’énormité de ce à quoi nous sommes confrontés. Il s’agit du plus grand crime de l’histoire de l’humanité, il est en cours, et l’objectif de Pharma est littéralement de voler toute la richesse accumulée de l’ensemble du monde industrialisé.
Mon éditrice me signale que ce n’est pas le meilleur moment pour publier de mauvaises nouvelles. C’est cette époque de l’année où l’humeur est (ou devrait être) à l’optimisme.
Je suis entièrement d’accord, et je rédige mon propre article qui, une fois n’est pas coutume, va regonfler le moral de tous. Ça fera d’ailleurs, Ô joie, partie de ma ligne nouvelle ligne éditoriale.
En attendant, voici toujours une noble cause à défendre pour l’année nouvelle et les suivantes. C’est mon éditrice qui va être contente, puisqu’elle s’occupe aussi du potager.
Les concentrations de CO₂ dans l’atmosphère diminuent depuis le début de la période crétacée. La science nous apprend que le seuil en dessous duquel la vie végétale ne peut plus réaliser la photosynthèse et à partir duquel toute vie végétale cessera se situe à environ 150 parties par million (ppm) de CO₂ atmosphérique.
Il est temps de mettre fin à la famine et d’augmenter le seul composant de l’atmosphère qui soit définitivement « vert ». Sauvez la planète de la « ligne d’extinction » des 150 ppm! Vive le CO₂↑!
Bien que les niveaux de CO₂ se soient légèrement redressés, passant d’environ 280 ppm en 1800 à 420 ppm aujourd’hui, pour représenter un fragile 0,04 % de l’atmosphère, il n’y a pas lieu de se reposer sur ses lauriers. Le cercle vertueux par lequel la vie végétale ancienne fournit une énergie abondante tandis que le CO₂ émis développe une nouvelle vie végétale verte doit maintenant être assuré de façon permanente.
Pourtant, les mesures nécessaires ne seront jamais prises si nous nous contentons juste de recourir à la persuasion publique ou à un débat ouvert. L’urgence de la ligne d’extinction justifie des interventions professionnelles de changement de comportement au niveau de la population et une approche directe des décideurs.
Nous créerons un symposium international sur invitation seulement, le « Club de Miami », qui s’adressera aux personnalités ambitieuses et à tous ceux qui cherchent à donner du piment à leur carrière en leur promettant une fraternité informelle – qui leur donnera les clés du salut mondial. Ils remarqueront peut-être que s’ils ont été invités en tant que leaders à suivre, d’autres contemporains ne l’ont pas été. Avec le temps, le réseau de membres s’élargira pour inclure les laissés-pour-compte – et tous y croiront. Si l’ancien président français François Hollande peut avertir publiquement, comme il l’a fait en 2015, que les tremblements de terre vont augmenter en raison du changement climatique anthropique, la leçon est claire: la charrette de la vérité s’ébranle derrière le cheval de l’opportunité.
Pour un homme politique élu, la douleur du « ça aurait pu être » est profonde mais ne peut se comparer à l’angoisse du « ça a failli être ». Roi de l’autre côté de l’océan, prophète sans honneur, voix criant dans le désert – après s’être présenté comme tout cela dans son chef-d’œuvre de propagande « Une vérité qui dérange », Al « le Pardonneur » Gore a certainement encore une grande cause à défendre. « Au bord du gouffre » sera le film de 2025 et le visage résolu de Gore nous regardera à nouveau sur ses affiches.
D’autres personnalités avunculaires mais non mondaines qui se considèrent comme des gardiens de la nature, telles que Sir David Attenborough, pourraient alors être facilement mises à contribution. Prenons le cas de Bear Grylls, une célébrité de la télévision, qui est passé de la défense du véganisme en 2017 à une campagne en faveur d’un régime exclusivement carné. Sa Majesté le roi d’Angleterre, défenseur de la planète sinon de la foi, peut, à terme, être recruté pour la cause.
Une fois les personnalités influentes en place, des millions de conversations propageront le message: « Regardez ces roses qui n’ont pas fleuri dans mon jardin cette année et l’année dernière – Vive le CO₂↑ »; « Les mauvais rendements du maïs au Zimbabwe, qui se sont aggravés ces dernières années, et voilà… Vive le CO₂↑ ».
Un million de jeunes yeux rouleront vers le ciel à la moindre velléité de dissidence – « Alors vous voulez que les plantes meurent ?? ». Les négationnistes de la photosynthèse seront fermement bannis, et ne pourront plus jamais enseigner ou parler en public. Les professionnels de toutes sortes craindront bientôt d’être considérés comme « photophobes » par leurs pairs. Les célébrités seront taxées de « photophobie », surtout si elles n’ont jamais proféré une telle hérésie, afin d’intimider plus efficacement ceux qui penseraient le faire. Des représentants des régions les plus pauvres du monde, qui dépendent de l’agriculture, défileront au « Club de Miami » pour nous parler de la vie au « bord du gouffre ».
Nous aurons besoin d’un « enfant prophète ». L’un d’entre eux émergera naturellement; une jeune femme qui conseillera à ses contemporains de ne pas avoir d’enfants car le CO₂ nécessaire à leur subsistance sera bientôt épuisé.
Vive le CO₂↑ ne fera jamais passer l’économie avant la vie humaine. Les mesures visant à accélérer les émissions humaines de CO₂ doivent être financées par une dette publique de plus en plus importante. Le passif du gouvernement américain, qui s’élève à 33 trillions de dollars, n’a aucun poids face à l’urgence de la ligne d’extinction.
Le Royaume-Uni deviendra le chef de file mondial grâce à une série d’initiatives politiques audacieuses qui seront cimentées dans la législation. Un programme politique NET 500↑ fera tout le nécessaire pour porter le CO₂ atmosphérique à 500 ppm d’ici à 2027. Les centrales nucléaires devront être déconnectées du réseau et réaffectées à la production de CO₂ jour et nuit, grâce à un processus de conversion qui reste à inventer. Une révolution des emplois verts Vive le CO₂↑ sera proclamée, ainsi qu’une manne d’emplois universitaires pour financer la recherche Vive le CO₂↑ et faire taire les négationnistes de la photosynthèse. Dans le cadre du NET 500↑, toute utilisation de l’énergie éolienne et solaire pour produire de l’électricité pourra être compensée par l’achat de bons de location de jets privés ou de crédits pour brûler du charbon en Allemagne.
140 ppm: en-dessous de la ligne d’extinction
Des générateurs émettant du CO₂ devront être installés sur toutes les éoliennes et les installations solaires d’ici à 2024. Toutes les « énergies renouvelables » devront être totalement supprimées d’ici à 2026. Les maisons devront être chauffées au gaz, au fioul, au bois ou au charbon, et les pompes à chaleur seront interdites. Un moratoire sera imposé sur la recherche en matière de batteries afin de garantir une charge de base énergétique à forte intensité de CO₂, et tous les véhicules électriques, y compris les camions de laitiers, seront interdits d’ici à 2030.
Comme le souligne le philanthrope Bill Gates, l’essence est moins chère que le lait ou le jus d’orange, et pourtant un gallon d’essence contient plus d’énergie qu’un bâton de dynamite. Au niveau mondial, les fonctionnaires locaux en devenir seront invités au « Junior Club de Miami » (JCM) pour planifier le réaménagement de nos villes autour de l’utilisation des moteurs à essence. Des amendes locales sur les véhicules électriques pourront être prélevées pour financer des projets d’émission de CO₂. À l’avenir, les caméras de sécurité pourront écarter les véhicules électriques des zones urbaines à l’aide d’un logiciel dérivé de la technologie du gouvernement chinois.
Février sera le « Mois de la Fierté Carbone », célébrant les avantages des combustibles fossiles pour l’humanité. Lors de la Marche de la Fierté Carbone de juin 2024, les membres de la communauté LGBTQIA2Spirit+ brandiront des accessoires sexuels en plastique fabriqués à partir de produits pétrochimiques et le personnel des soins intensifs du NHS présentera des outils en plastique permettant de sauver des vies. Les dirigeants de la JCM encourageront les initiatives des jeunes dans leur propre pays. Des badges « N’affamez pas Mamie – Vive le CO₂↑ » seront distribués aux enfants.
La flèche ascendante de Vive le CO₂↑ (↑™) pourra être facilement ajoutée à n’importe quel logo d’entreprise pour indiquer, sans frais et sans sacrifice, l’engagement de votre organisation en faveur de l’avenir de la vie sur terre. Encouragez votre équipe des ressources humaines à s’inscrire dès aujourd’hui à l’agenda NET 500↑!
Le monde se trouve au bord de la ligne d’extinction. Nous sommes au bord du gouffre, mais il n’est pas trop tard pour sauver l’avenir de nos enfants. Vive le CO₂↑!
Chris Larkin est titulaire d’un doctorat en sciences cognitives du déni de photosynthèse de l’Université d’Australie centrale, où il a fondé le Centre d’Intervention Comportementale.
L’article a plus d’un an mais est toujours très lu sur Epoch Times. J’ai tenté d’en savoir plus sur le sort du petit James Younger sans trouver d’information plus récente que celle de l’article.
L’histoire d’un pauvre gosse pris entre une mère pédiatre qui l’a détraqué depuis ses deux ans, des juges et des écoles pleinement complices – tous fous à lier – et un père au mains tenues par des lois abjectes.
Jeff Younger assis seul derrière les photos de ses jumeaux dans sa maison du nord du Texas le 16 septembre 2022. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)
Des photos des jumeaux souriants de Jeff Younger sont affichées un peu partout dans sa maison de la banlieue de Dallas – des moments heureux, figés dans le temps.
À côté de la porte arrière, une corde à sauter et un casque de boxe pour jeunes n’ont pas bougé du coin où ils ont été jetés il y a 13 mois. À l’extérieur, un sac de frappe est suspendu en silence à un solide arbre d’ombrage qui domine une cour autrefois remplie du bruit des petits poings frappant la toile.
Younger a passé des heures dans cet espace avec ses garçons, James et Jude, qui avaient 9 ans à l’époque, leur apprenant à lutter et à donner des coups de poing, comme son père le lui avait appris lorsqu’il était enfant.
« Je me souviens des gens par les choses qu’ils font », nous dit Younger.
Jeff Younger dans le jardin de sa maison, où il avait l’habitude de boxer avec ses fils, le 16 septembre 2022. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)
Il emmenait les garçons dans des parcs, leur apprenait à lancer des bâtons et à traquer des lapins le long d’un ruisseau, tout cela dans le but de faire de ses garçons des hommes.
Mais pour James, aujourd’hui âgé de 10 ans, cette masculinité ne viendra peut-être jamais.
James est comme tant d’autres, emporté par l’engouement pour le transgendérisme, qui fait partie d’une tendance en pleine explosion chez les jeunes et les jeunes adultes. Et Younger fait partie d’une nuée d’opposants, dont beaucoup sont des parents, qui mènent une bataille difficile contre une industrie transgenre de 2,1 milliards de dollars aux États-Unis.
L’ex-femme de Younger, Anne Georgulas, pédiatre à Coppell (Texas), affirme que James veut s’identifier à une fille depuis l’école maternelle, qu’il porte des robes et qu’il s’appelle Luna. Younger n’a pas pu voir James depuis plus d’un an parce qu’il a refusé d’accepter l’idée que James est une fille.
Aujourd’hui, ce père texan, qui est impliqué dans une bataille très médiatisée pour la garde de son enfant, craint qu’une décision de justice rendue en septembre ne permette à son ex-femme de s’installer en Californie et de castrer chimiquement son fils.
Younger craint que son ex-femme ne procède à la transition médicale de James. Il a déclaré que les documents qu’il a obtenus au cours de la procédure judiciaire montrent qu’elle a emmené James chez un thérapeute qui a recommandé que la famille « explore » la possibilité d’une transition de genre à la clinique médicale Genecis, basée à Dallas.
Younger a déclaré que le cabinet médical de son ex-femme devrait fermer le 31 octobre. Contacté par The Epoch Times, Georgulas a refusé de commenter un éventuel déménagement en Californie.
Mais la Californie est une terre d’accueil pour les jeunes qui souhaitent effectuer une transition médicale.
Le 29 septembre, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a signé une loi donnant à l’État l’autorité sur les mineurs transgenres, ce qui pourrait constituer un cauchemar pour Younger. La chirurgie et les médicaments de modification du genre, appelés « soins d’affirmation du genre » par leurs partisans, sont légaux en Californie, et la nouvelle loi protège les Californiens contre les lois et les actions en justice d’autres États qui pourraient bloquer les traitements de transition.
Jeff Younger avec son fils James Younger, alors âgé de 7 ans. En pleine bataille juridique, Jeff Younger, qui s’oppose à la transition de James, craint que son ex-femme ne castre chimiquement son fils, aujourd’hui âgé de 10 ans (avec l’autorisation de SaveJames.com).
Younger pense que la nouvelle loi californienne permettra à son ex-femme de contourner une précédente décision de justice du Texas interdisant à l’un ou l’autre parent de traiter l’enfant avec une thérapie de suppression hormonale, des bloqueurs de puberté ou une chirurgie de réaffectation transgenre sans le consentement des deux parents ou une décision de justice.
La machine à fric du transgenre
Selon Clifford Alan Hopewell, neuropsychologue à Fort Worth, qui s’est entretenu avec The Epoch Times, l’argent et une épidémie d’hystérie sont les moteurs du phénomène du transgendérisme.
Comportementaliste de formation, ancien président de la Texas Psychological Association et membre de l’American Psychological Association, il affirme que la thérapie est devenue la porte d’entrée d’une économie transgenre en pleine effervescence.
Clifford Alan Hopewell, neuropsychologue à Fort Worth. (Photo avec l’aimable autorisation du cabinet de Hopewell)
La dysphorie de genre est un diagnostic relativement nouveau, créé pour que les compagnies d’assurance couvrent les coûts des soins dits d’affirmation du genre, explique-t-il.
Les thérapeutes rédigent une ordonnance sans poser de questions, dit-il. Les prestataires de soins de santé mentale « ne voient que l’argent ».
« C’est complètement bidon », déclare Hopewell. « C’est la machine à fric du transgenre en action ».
Le marché actuel de la chirurgie transgenre devrait passer de 2,1 milliards de dollars en 2022 à 5 milliards de dollars en 2030, soit un taux de croissance annuel composé de 11%, selon Grand View Research, une société d’études de marché.
La chirurgie mammaire ou thoracique chez les femmes en transition vers le sexe masculin a montré la plus grande croissance en termes de chirurgies de transition, qui a augmenté de 15 pour cent sur la période 2019-20, selon les statistiques sur la chirurgie plastique de la Société Américaine des Chirurgiens Plasticiens.
Le cycle est d’une absurdité stupéfiante, affirme Hopewell.
Un homme ou une femme peut se rendre chez un prestataire de santé mentale agréé et exprimer son désir de devenir du sexe opposé. Le thérapeute accrédite le patient, qui s’est autodiagnostiqué, explique-t-il.
Si vous vous présentez en disant: « ‘Amputez-moi la jambe’, personne ne le fera », dit Hopewell. Si vous vous présentez en disant: « Amputez-moi le pénis », « [la réponse est] oh, d’accord, on va vous inscrire immédiatement sur la liste des opérations chirurgicales ».
Il cite une vidéo de 2018 de l’université Vanderbilt, récemment révélée, dans laquelle un représentant de l’hôpital parle des possibilités de gagner de l’argent dans l’industrie transgenre. Les opérations mammaires pourraient rapporter 40 000 dollars par patient, y explique le représentant avec enthousiasme.
Créer un besoin
Les personnes qui décident d’effectuer une transition ont besoin de soins transgenres pour le reste de leur vie, explique Hopewell. Les hormones et autres médicaments nécessaires peuvent coûter 200 000 dollars ou plus au cours de la vie d’une personne transgenre.
Mais comme certains transgenres l’ont découvert, le coût total peut être bien plus élevé et ne se compte pas seulement en dollars.
Scott Newgent, une femme biologique qui a subi une opération chirurgicale pour paraître un homme, est présentée dans le documentaire « What is a Woman » de Matt Walsh (2022). (Avec l’aimable autorisation de Scott Newgent)
Pour Scott Newgent, 49 ans, une femme qui a commencé sa transition vers l’apparence masculine il y a sept ans, le parcours a été jalonné de médicaments coûteux, d’opérations chirurgicales et de complications.
Newgent, qui vit au Texas, estime que la transition a coûté environ 1,2 million de dollars jusqu’à présent.
Comme Hopewell, Newgent pense que la transition représente une nouvelle source de revenus lucratifs pour l’industrie des soins de santé.
« Tout cela est très, très diabolique », a déclaré Newgent à The Epoch Times. « Il y a trop d’argent en jeu ».
Les hormones transsexuelles prescrites à Newgent ont coûté environ 30 000 dollars. Le prix de la phalloplastie s’élève à 309 000 dollars. Au cours de cette intervention, le chirurgien pratique une incision dans l’avant-bras pour retirer un lambeau de tissu afin de former et d’attacher un pseudo-pénis et d’allonger l’urètre.
L’assurance a pris en charge une grande partie de la transition, précise Newgent, notant que sans assurance, l’opération aurait coûté 70 000 dollars en espèces.
La peau du bras de Scott Newgent a été découpée dans le cadre d’une opération de transition, ce qui a laissé des cicatrices permanentes. (Avec l’aimable autorisation de Scott Newgent)
Newgent qualifie aujourd’hui de « monstre » le chirurgien qui a pratiqué l’opération. Les complications liées aux interventions ont entraîné des mois d’infections, de visites aux urgences et de douleurs insoutenables. Le coût des soins a encore augmenté de 850 000 dollars.
Dans un documentaire récemment publié et intitulé « What is a Woman? » (Qu’est-ce qu’une femme?), Newgent décrit en termes vibrants ses souffrances dans l’espoir d’alerter le monde sur les dangers des chirurgies de transition.
Si elle en avait connu les dangers, la transition n’aurait pas été une option envisageable à ses yeux, déclare Newgent.
L’industrie du transgenre, qui semble maintenant cibler les enfants, est motivée par l’appât du gain, explique Newgent, soulignant que le coût des hormones pour les enfants en transition est huit fois plus élevé que celui des adultes.
Une réserve d’un an d’hormones de blocage de la puberté pour les enfants, comme le Supprelin LA, a un prix de vente de 37 300 dollars. En revanche, le coût du Vantas, une hormone prescrite aux adultes, est de 4 400 dollars, rapportait la National Public Radio en 2020.
Hystérie sociale
Le boom des transgenres est alimenté par une épidémie d’hystérie, dont certains disent qu’elle provient des médias sociaux, selon Hopewell.
L’hystérie peut avoir un impact sur les petites communautés et tend à toucher davantage les femmes que les hommes.
Il compare la montée en puissance de la dysphorie de genre, qui fait l’objet de discussions obsessionnelles dans certaines communautés en ligne, à d’autres phénomènes d’hystérie de masse. Il cite l’apparition soudaine et inexpliquée de cas de troubles de la personnalité multiple et les procès historiques et tragiques des sorcières de Salem.
Dans les années 1980, des cas de troubles de la personnalité multiple – aujourd’hui connus sous le nom de troubles dissociatifs de l’identité – ont commencé à apparaître au Texas et ailleurs à un tel rythme que de nouveaux hôpitaux ont été construits pour faire face au problème, explique Hopewell.
Mais lorsque les compagnies d’assurance ont commencé à limiter leur prise en charge des troubles de la personnalité multiple, les cas se sont soudainement taris. Aujourd’hui, ces diagnostics sont redevenus rares.
« Je n’en ai jamais vu de toute ma carrière », déclare-t-il. « Jamais personne n’est venu me voir pour me dire qu’il avait des personnalités multiples. »
Une croissance explosive
Les études montrent que la croissance du transgendérisme est en plein essor dans le groupe démographique le plus vulnérable de la société: les enfants. Pour Hopewell, la tendance à l’affirmation du transgenre chez les mineurs s’apparente à de la maltraitance d’enfants.
Un lycéen transgenre (C) et un camarade de classe (G) visitent le stand de l’hôpital pour enfants de Los Angeles lors d’une convention sur l’enseignement supérieur et les carrières au Los Angeles Convention Center, le 8 décembre 2010. (Kevork Djansezian/Getty Images)
Les chiffres étaient similaires pour les Américains âgés de 18 à 24 ans. En 2017, 206 000 jeunes adultes s’identifiaient comme transgenres. En 2020, ce nombre atteignait 399 000.
La méthodologie et des données plus complètes peuvent expliquer l’augmentation de l’identification transgenre, selon le Williams Institute.
Chloe Cole, une jeune femme de 18 ans qui regrette d’avoir subi une ablation chirurgicale des seins, tient un médicament à base de testostérone utilisé pour les patients transgenres en Californie du Nord, le 26 août 2022. (John Fredricks/The Epoch Times)
Passerelle transgenre
Selon Hopewell, le chemin vers le transgenre commence souvent par un prestataire de soins de santé mentale.
Les patients qu’il a vus dans les années 1970, alors qu’il travaillait à la branche médicale de l’université du Texas à Galveston, semblaient, lorsqu’ils demandaient une opération de changement de sexe, suivre un scénario qui leur permettait d’obtenir le diagnostic qu’ils souhaitaient. Ils souffraient en outre de troubles mentaux, d’après lui. On ignore qui a produit et distribué le scénario.
Mais aujourd’hui, les médias et les universités ont coupé court aux discussions et aux études sur les causes de la mode transgenre et sur les dommages qu’elle peut causer, en particulier chez les enfants.
« La science a été pervertie. La psychologie, franchement, n’est plus scientifique », dit Hopewell.
Les séances de thérapie coûtent jusqu’à 5 000 dollars par an, selon health.costhelper.com. Les traitements pour les « soins d’affirmation du genre » qui en résultent peuvent inclure des bloqueurs de puberté, des hormones et des évaluations psychologiques.
Une lettre d’un prestataire de santé mentale agréé est généralement nécessaire avant d’aller plus loin dans la « chirurgie du haut » ou la « chirurgie du bas », comme on les appelle.
Un éventail d’options est disponible.
Pour les hommes qui souhaitent devenir des femmes, les procédures à envisager comprennent une orchidectomie pour retirer les testicules et une vaginoplastie, qui vise à créer un vagin et une vulve. Les seins peuvent être reconstruits à l’aide d’implants, ce qui coûte environ 8 000 dollars.
La chirurgie du bas pour enlever les testicules et créer un vagin coûte environ 20 000 dollars, selon un site web d’information de l’Université de Floride sur ces procédures. La chirurgie visant à adoucir les traits du visage et à féminiser la voix peut coûter entre 19 000 et 45 000 dollars.
Les options pour les femmes qui espèrent vivre en tant qu’hommes comprennent une hystérectomie pour enlever l’utérus et une mastectomie pour enlever les seins et sculpter la poitrine pour qu’elle ait l’air plus masculine. Avec la phalloplastie, le chirurgien cherche à créer un pénis.
Pour les transitions de femme à homme, le prix de la chirurgie du haut est de 6 000 à 8 000 dollars. La chirurgie du bas coûte 21 000 dollars ou plus.
Certaines interventions, telles que l’hystérectomie, peuvent s’avérer nécessaires après des années de traitement hormonal.
Abel Garcia, qui est un pseudonyme, est redevenu un homme après avoir réalisé qu’il ne serait jamais une femme. Il tient dans ses bras des documents détaillant ses procédures médicales, chez un ami dans la région de Dallas, le 18 septembre 2022. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)
On lui a vendu un mensonge
Lorsque Abel Garcia, à 19 ans, a décidé qu’il était transgenre en 2016, il s’est empressé de se recréer en tant que femme.
Garcia – qui a demandé à utiliser un pseudonyme – a autorisé les médecins à lui injecter des hormones et a payé des chirurgiens pour lui implanter des seins. Il s’est rebaptisé April.
En tant qu’architecte de son nouveau moi, Garcia a déclaré à The Epoch Times qu’il était persuadé que cela comblerait un manque dans sa vie.
Mais au bout de six ans, Garcia, 25 ans, qui vit aujourd’hui dans le nord du Texas, est devenu l’un des nombreux « détransitionnistes » qui se rendent compte qu’ils ne seront jamais de l’autre sexe. Il s’est rendu compte qu’on lui avait vendu un mensonge.
« À ma connaissance, personne n’a essayé de m’arrêter ou de faire quoi que ce soit », dit-il. « La seule personne qui ait jamais remis en question quoi que ce soit, c’est ma mère. Mais c’est quand je lui ai dit pour la première fois ».
Sa mère a pleuré en apprenant la nouvelle. Son père a essayé de le convaincre qu’il était un homme.
Peu après l’annonce, son père a demandé à Garcia de le conduire à un rendez-vous chez le dentiste au Mexique. Ensuite, son père lui a dit qu’ils allaient au restaurant, mais en réalité, il a emmené son fils voir une prostituée.
Le père de Garcia pensait que cela guérirait le jeune homme de sa confusion.
L’expérience d’avoir des relations sexuelles pour la première fois, avec une étrangère avec laquelle il n’avait aucun lien, a été traumatisante. Elle a eu l’effet inverse de celui recherché par son père. Cela l’a poussé à vouloir devenir une femme, dit Garcia.
Abel Garcia ( un pseudonyme) à Denton, au Texas, sur une photo récente. (Avec l’aimable autorisation d’Abel Garcia)
Garcia raconte qu’il a reçu une éducation solitaire et qu’il voulait explorer ses sentiments sur le genre avec un thérapeute.
Fils d’immigrés mexicains entrés illégalement aux États-Unis pour trouver du travail, il se souvient d’avoir déménagé d’une ville à l’autre lorsqu’il était enfant dans la région de la Central Valley en Californie du Sud.
N’étant pas enraciné dans une communauté, il lui était difficile de se faire des amis en grandissant. Ses parents travaillaient constamment et son père était absent pendant de longues périodes.
« Je n’ai pas vraiment eu de modèle dans mon enfance, car mon père travaillait 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 », explique-t-il. « Je n’ai donc jamais vraiment appris à être un homme. »
Garcia est né dans l’Utah, le premier des enfants de ses parents à être né aux États-Unis. Bien que ses parents aient fini par obtenir la nationalité américaine, il a toujours eu le sentiment tenace de ne pas être à sa place.
Lorsqu’il est allé voir une thérapeute pour faire le point sur ses sentiments en matière de genre, celle-ci ne l’a jamais interrogé. Au contraire, elle lui a immédiatement adressé une lettre de recommandation pour entamer le processus de transition, qui a commencé par la prise d’hormones, dit-il.
« Elle m’a dit que j’étais assurément transgenre, alors qu’il s’agissait de ma première séance », a-t-il déclaré.
Garcia a été élevé dans l’idée de faire confiance aux professionnels de la santé parce qu’ils sont « formés et bien informés ».
« Je me suis dit: ‘Super. Cette thérapeute sait de quoi elle parle. Je dois certainement être transgenre' ».
Après un an d’hormones, la thérapeute a écrit une autre lettre, recommandant cette fois une intervention chirurgicale pour des implants mammaires.
Sans demander une deuxième recommandation, il a reçu une lettre lui recommandant une chirurgie du « bas », une inversion du pénis pour transformer ses organes génitaux masculins en parties d’apparence féminine.
Abel Garcia a été autorisé par une professionnelle de la santé mentale à subir une chirurgie transgenre sans qu’aucune question ne lui soit posée. (Darlene Sanchez/The Epoch Times)
Quelque chose lui disait d’attendre pour la chirurgie du bas. Au fond de lui, sa conscience le taraudait pour savoir si c’était la bonne chose à faire, dit Garcia.
Il se rend compte aujourd’hui que la thérapeute travaillait dans une clinique pro-transgenre, où les demandes de ce type ne peuvent être qu’approuvées. Il se souvient qu’une militante transgenre travaillant dans la clinique lui avait dit qu’il deviendrait « la femme qu’il a toujours voulu devenir », et qu’elle encourageait ceux qui envisageaient de changer de sexe.
Un jour, alors que Garcia était assis dans une salle en attendant son rendez-vous, l’activiste lui a demandé de se lever et de « faire une petite pirouette ».
Garcia raconte que l’activiste s’est exclamée: « Oh, oui, je peux affirmer avec certitude que vous étiez censé naître en tant que femme. L’image de votre corps le montre ».
Le coût humain
De nombreux médias et plateformes de médias sociaux présentent la transition comme ayant un effet bénéfique sur la santé mentale des personnes souffrant de dysphorie de genre. Ceux qui ne soutiennent pas les personnes transgenres sont qualifiés de bigots et de transphobes.
Certaines personnes déclarent se sentir plus heureuses après une transition sociale et médicale.
Morgan, une jeune femme de 18 ans en transition vers le sexe masculin, déclarait à Buzzfeed News en 2017 que depuis le début du processus, sa santé mentale s’était considérablement améliorée.
« Je ressens une véritable joie de vivre maintenant que j’ai un avenir. Je suis enfin amoureuse de mon corps. Je n’ai jamais eu autant confiance en moi jusqu’à aujourd’hui, et je ne me suis jamais sentie aussi heureuse! » déclarait Morgan au média.
La plupart des récits anecdotiques cités dans l’article de Buzzfeed concernent des personnes qui en sont aux premiers stades de la transition.
C’est souvent plus tard que les personnes en transition rencontrent des problèmes, ont expliqué des détransitionneurs à The Epoch Times.
Une étude menée sur 30 ans par la chercheuse Cecilia Dhejne a suivi 324 personnes ayant changé de sexe en Suède. Elle a calculé leur mortalité, leur morbidité et leur taux de criminalité après l’opération jusqu’en 2003.
L’étude, publiée en 2011, montre que les personnes qui changent de sexe par la chirurgie ou les hormones ont un taux de mortalité plus élevé, notamment par suicide. Elle révèle également que les personnes en transition présentent un risque accru de tentatives de suicide et de soins psychiatriques.
Les défenseurs de la transition soulignent que l’étude n’affirme pas que le changement de sexe est à l’origine de l’augmentation de la morbidité et de la mortalité. Selon eux, les résultats auraient pu être pires si les participants n’avaient pas changé de sexe.
De nombreux médias ignorent le coût humain de la transition, souvent payé en termes de familles et de vies brisées, affirment les détransitionnistes. Au lieu de cela, ils se posent en défenseurs des droits.
Un récent titre de Vox portait sur les « droits » des enfants transgenres. « Qu’y a-t-il de si effrayant à propos d’un enfant transgenre? Cessez de vous inquiéter de ce qui se passera si nous laissons les enfants changer de sexe. Préoccupez-vous de ce qui se passe si nous ne le faisons pas », lit-on dans le titre.
Environ trois mois après avoir reçu des implants mammaires en 2018, Garcia a su que quelque chose clochait. Il s’est réveillé un jour en ayant l’impression d’avoir fait une terrible erreur.
« Mais qu’est-ce que je suis en train de faire? », se rappelle-t-il avoir pensé. « C’est alors que j’ai regardé mon corps et que j’ai réalisé que, peu importe ce que j’aurais fait, je serais toujours un homme. Je deviendrais juste une caricature de ce que je croyais être une femme ».
Garcia s’est fait retirer ses implants mammaires en 2020 dans le cadre de la détransition, mais il reconnaît qu’il ne sera peut-être plus jamais le même.
Abel Garcia, photographié dans une maison de Dallas le 18 septembre 2022, montre ses cicatrices suite au retrait d’implants mammaires. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)
Garcia a déclaré que des années d’hormones transsexuelles ont rendu la miction difficile. Il craint que les médicaments ne l’aient rendu stérile, une réalité qui briserait son espoir d’avoir un jour des enfants.
Depuis sa détransition, Garcia s’est ouvertement opposé au mouvement de réassignation de genre, qu’il compare à une secte.
Les activistes transgenres prétendent vous « aimer » et devenir votre nouvelle famille, dit-il. Il s’est rendu compte trop tard que leurs tactiques étaient abusives et destinées à diviser les familles.
« Tous ceux qui ne vous soutiennent pas sont taxés de bigots haineux et transphobes », explique Garcia. « Ils essaient de vous ostraciser, de se mettre entre vous et votre famille. »
Comme Garcia, Newgent considère que l’idée de devenir le sexe opposé n’est qu’une illusion.
« Je ne serai jamais un homme » dit Newgent.
Et il n’y a aucun moyen de revenir à l’apparence féminine après l’opération, dit-elle.
Selon Newgent, un schéma de malaise chez certains transsexuels apparaît cinq ou six ans après la fin de toutes les opérations. C’est souvent à ce moment-là qu’ils réalisent qu’ils ne seront jamais du sexe opposé.
Lorsque la réalité s’impose et que les complications surviennent, cela peut donner lieu à une conjonction dévastatrice qui peut pousser certains à se suicider, ajoute-t-elle.
Selon Newgent, la phalloplastie est une procédure « barbare » qui devrait être interdite.
Elle pense que même les meilleurs chirurgiens rencontreraient des difficultés face à la complexité de la reconnexion des vaisseaux sanguins et de l’extension de l’urètre. Il n’est donc pas étonnant que ces opérations échouent.
Après sa phalloplastie, la douleur causée par une infection non diagnostiquée était si forte que Newgent ne parvenait plus à dormir. Les visites aux urgences étaient devenues la norme nuit après nuit, une tentative désespérée de trouver un soulagement, pour s’entendre dire que tout allait bien.
À un certain moment, elle fut persuadée que sa mort était proche. Au début, ce fut un soulagement. Mais ensuite, Newgent, qui a trois enfants, imagina ce que serait leur vie.
Elle promit au Tout-Puissant de raconter au monde l’histoire de ce qu’est réellement la transition.
Finalement, un médecin découvrit la source de la douleur: un poil de six pouces avait poussé à l’intérieur de l’urètre étendu, provoquant une infection. Le chirurgien avait utilisé un type de peau inapproprié qui permettait la croissance de poils à l’intérieur du nouvel appendice, expliqua-t-on à Newgent.
En découvrant que les mêmes procédures sont maintenant pratiquées sur des enfants qui veulent changer de sexe, sa détermination l’a poussée à se battre en s’élevant contre la transition.
Newgent a maintenant un site web appelé TreVoices et déclare qu’il s’agit « du premier site trans contre les groomers« . [NdT. « groomers » désigne les personnes qui manipulent les enfants, soit vers une « transition », soit pour abuser d’eux sexuellement]
Jeff Younger à son domicile au Texas le 16 septembre 2022. (Bobby Sanchez pour The Epoch Times)
Younger ne connaît que trop bien les conséquences de la transition des enfants. Vêtu d’un tee-shirt noir portant l’inscription « Save James » sur le devant, il a un regard intense lorsqu’il parle de son fils.
Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, Younger était boxeur dans l’armée et a assumé sa masculinité. Il souhaite que ses fils fassent de même.
Mais son ex-femme a la garde complète des garçons, James et Jude.
Elle a commencé à remettre en question le sexe de James lorsqu’il était tout petit, raconte Younger.
Elle a soutenu que James avait choisi de s’identifier comme fille dès son plus jeune âge. Finalement, elle a procédé à la transition sociale du garçon et l’a présenté à l’école maternelle comme fille. L’école a soutenu cette démarche après la séparation du couple en 2015.
Younger a accusé son ex-conjointe d’avoir conduit leur jeune enfant à une transition sociale avant qu’il ne puisse comprendre le concept ou ses implications. Il a déclaré que James rejetait son identité féminine et ne portait pas de robes chez lui lors des visites.
En 2021, Mary Brown, juge du district de Dallas, a déchu Younger de la plupart de ses droits parentaux, confiant la garde complète de l’enfant à son ex-femme dans le cadre d’une ordonnance temporaire. Cette décision a été prise après que Younger ait été en retard dans le paiement de la pension alimentaire, de l’aide médicale et des intérêts, comme l’avait ordonné le tribunal.
Brown a également ordonné à Younger de payer des centaines de dollars pour chaque visite surveillée et lui a interdit de retirer sa robe à James lorsqu’il lui rendait visite. Younger a refusé d’accepter ces conditions.
Ce qui a commencé comme une bataille pour la garde de son enfant est maintenant entré dans l’arène politique pour Younger.
Au printemps dernier, il a tenté, sans succès, de se faire élire à la législature de l’État dans l’espoir de modifier la loi du Texas, qui rendrait illégale la transition des enfants.
« La puberté est le remède à la dysphorie de genre », affirme Younger.
La tendance à la transition est, selon lui, une « mutilation génitale de masse ».
Il veut à tout prix éviter à son fils le sort réservé à d’autres personnes en transition et s’est engagé à continuer à s’exprimer malgré l’ordre de bâillonnement émis par le juge.
Younger a déclaré qu’il n’abandonnerait jamais son combat pour James.
« Je suis un père texan », a-t-il déclaré. « Je n’abandonne jamais ».
Darlene McCormick Sanchez Auteur
Darlene McCormick Sanchez travaille pour The Epoch Times depuis le Texas. Elle écrit sur une variété de sujets, en particulier sur la politique texane, la fraude électorale et l’érosion des valeurs traditionnelles. Auparavant, elle a travaillé comme journaliste d’investigation et a couvert la criminalité, les tribunaux et le gouvernement pour des journaux du Texas, de Floride et du Connecticut. Son travail sur la série The Sinful Messiah, qui exposait le leader des Branch Davidians David Koresh, a été nommé finaliste du prix Pulitzer pour le journalisme d’investigation dans les années 1990.
J’ai perdu quelques lecteurs récemment, principalement pour quatre raisons, à mon avis:
j’ai supprimé le gentil article de Scott Ritter, qui recommandait pour Israël la gentille solution à deux États (on se demande bien comment, d’ailleurs),
j’ai publié un article qui stigmatise (j’adore ce mot) les gentils manifestants pro-Hamas Palestiniens,
j’ai publié sporadiquement ces dernières semaines (je me rattrape maintenant), ce qui ne fidélise pas beaucoup le lecteur,
et ce sont les « fêtes de fin d’années » – autrefois connues sous l’appellation « Noël » – sauf bien entendu si ça dérange les susmentionnés au point 2, avec l’assentiment du gentil gouverneur démocrate Gavin Newsom dont on reparle dans l’article juste après.
Des musulmans californiens empêchent la cérémonie de Noël
Le drapeau de l’OLP hissé au-dessus du Golden Gate Bridge
Yudi Sherman
8 décembre 2023
Des partisans de l’organisation islamique Hamas ont contraint mardi la ville de Californie à reprogrammer sa cérémonie de Noël et à la remplacer par une diffusion en ligne.
La cérémonie annuelle d’illumination des arbres en Californie, qui se tient chaque année dans un lieu public depuis près de 100 ans, était prévue pour mardi soir. Mais après avoir appris que la Coalition Régionale de Sacramento pour les Droits des Palestiniens prévoyait de marcher sur le Capitole cette nuit-là, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a décidé d’organiser l’événement virtuellement en raison des « manifestations qui se déroulent dans tout le pays ».
« Étant donné que nous continuons à assister à des manifestations dans tout le pays impactant la sécurité des événements à tous les niveaux – et pour la sécurité de tous les membres participants et des invités, y compris les enfants et les familles – la cérémonie de cette année sera virtuelle », a déclaré M. Newsom dans un communiqué de presse.
La cérémonie préenregistrée a été diffusée mercredi soir.
Mercredi matin, quelques heures après la décision de M. Newsom, d’autres partisans islamiques du Hamas ont hissé le drapeau de l’OLP au-dessus du Golden Gate Bridge à San Francisco.
The PLO flag was hoisted at the entrance to the Golden Gate Bridge yesterday. pic.twitter.com/osLTcXu3bX
Ces incidents ont suscité des inquiétudes quant à l’expansionnisme musulman, alors que les célébrations de Hanoukka ont également été annulées dans tout le pays.
Le mois dernier, des habitants d’Oakland, en Californie, ont empêché le conseil municipal de condamner le Hamas au motif de « racisme » à l’égard de l’islam.
Le conseil municipal d’Oakland a voté à l’unanimité en faveur d’un cessez-le-feu permanent à Gaza entre Israël et le Hamas. Un membre du conseil a proposé d’ajouter un amendement condamnant explicitement le Hamas, mais il a été immédiatement rejeté par des partisans de l’islam.
« Qualifier le Hamas d’organisation terroriste est ridicule, raciste et fait partie de la propagande génocidaire qui inonde nos médias et que nous devrions faire tout notre possible pour combattre », a déclaré une femme portant un masque.
« En tant qu’Arabe, demander dans ce contexte de condamner le Hamas est très raciste et anti-arabe », a déclaré une autre femme au conseil.
« Question: quelqu’un a-t-il remarqué que ceux qui s’opposent à cette résolution sont de vieux suprémacistes blancs? » a demandé une jeune femme.
« Les entendre se plaindre de la violence du Hamas, c’est comme écouter un homme qui bat sa femme se plaindre lorsque celle-ci se redresse enfin et se défend », a déclaré un manifestant de sexe masculin.
« Je soutiens le droit des Palestiniens à résister à l’occupation, y compris par l’intermédiaire du Hamas, la branche armée de la résistance palestinienne unifiée », a déclaré une autre femme.
« Le Hamas n’est pas une organisation terroriste simplement parce que les États-Unis et Israël le considèrent comme tel », a déclaré une autre femme qui a apparemment téléphoné au cours de la réunion. « Le Hamas est une organisation de résistance qui lutte pour la libération du peuple palestinien sur sa terre. »
Last night the Oakland City Council voted on a resolution to call for a ceasefire.
A city council member tried to insert language condemning Hamas.
Je profite des vacances pour liquider pas mal d’articles en attente, qui occuperont ceux qui n’ont rien à faire de mieux et me serviront pour rédiger les miens.
Un papier de ce bon Dr Chestnut, toujours à la pointe de la recherche sur vous savez quoi.
Petit lexique(avec lien vers article complet sur Wiki)
Syncytium (pl. syncytia): En biologie, un syncytium (du grec ancien σύν / sýn, « ensemble » et κύτος / kytos, « cavité, cellule ») est une cellule (appelée cénocyte ou cœnocyte) provenant de la fusion de plusieurs cellules.
Aneuploïdie: L’aneuploïdie caractérise une cellule qui ne possède pas le nombre normal de chromosomes.
Tétraploïdie (voir Ploïdie): La ploïdie est le nombre d’exemplaires, dans une cellule donnée ou dans les cellules d’un organisme, de jeux complets des chromosomes du génome de ce type d’organisme. […] elle est polyploïde si elle possède au moins 3 jeux: triploïde (3 n chromosomes), tétraploïde (4 n chromosomes), etc.
Mésenchyme: Le mésenchyme est un tissu de soutien embryonnaire à l’origine de diverses formes de ces tissus chez l’adulte.
Chromatine: La chromatine est la structure au sein de laquelle l’ADN se trouve empaqueté et compacté dans le volume limité du noyau des cellules eucaryotes.
Représentation schématique de l’effet possible de l’infection par le SARS-CoV-2 (COVID-19) sur le cerveau dans le contexte de l’instabilité du génome (chromosome) liée au vieillissement. L’analyse de l’interactome de l’infection par le SARS-CoV-2 a mis en évidence un certain nombre de voies potentiellement modifiées par le virus, qui sont énumérées au bas de la figure.
Peu avant la pandémie, un article a été publié qui démontrait que la fusion cellulaire est un intermédiaire vers l’aneuploïdie et l’instabilité chromosomique. L’importance de ce phénomène réside dans le fait qu’il s’agit d’un phénomène ONCOGÉNIQUE.
On considère que l’oncogenèse résulte de l’instabilité chromosomique, en plus des altérations des oncogènes et des suppresseurs de tumeurs. Intermédiaire à l’aneuploïdie et à l’instabilité chromosomique, le doublement du génome est un événement fréquent dans le développement des tumeurs, mais les mécanismes de la tétraploïdisation et son impact restent inexplorés. La fusion cellulaire, l’une des voies de la tétraploïdie, est un processus physiologique impliqué dans la différenciation des cellules mésenchymateuses. Outre le simple doublement du génome, la fusion cellulaire entraîne la fusion de deux génomes différents qui peuvent être déstabilisés lors de la prolifération. En testant si la fusion cellulaire est impliquée dans l’oncogenèse mésenchymateuse, nous apportons la preuve qu’elle induit une instabilité génomique et favorise l’initiation de la tumeur. Après une période de latence, la tumeur émerge avec les cellules les plus adaptées à son développement. De plus, les génomes des tumeurs hybrides sont stabilisés après ce processus de sélection et sont très proches de ceux des tumeurs mésenchymateuses pléomorphes humaines. Ainsi, la restructuration du génome déclenchée par la fusion cellulaire peut expliquer l’instabilité chromosomique impliquée dans l’oncogenèse.
L’instabilité chromosomique induite par la fusion favorise des schémas d’aneuploïdie qui ressemblent aux tumeurs humaines. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31270395/
L’un des dangers les plus sous-estimés et les moins discutés de la protéine de pointe pathogène du SARS-CoV-2 est sa capacité à provoquer une abondance de ce type de fusion cellulaire. L’article suivant donne une bonne mise en garde. Et, oui, ce phénomène a été mis en cause dans les vaccins.
Bien que les rapports publiés sur le COVID-19 traitent des grandes syncytia, car ces cellules sont les produits les plus visibles de la fusion cellulaire en raison de leur taille et de leurs nombreux noyaux (elles sont donc souvent appelées cellules géantes multinucléées), elles ne sont pas le seul résultat de la fusion cellulaire. La fusion cellulaire peut produire des cellules binucléaires ou trinucléaires, qui sont souvent plus abondantes dans les systèmes expérimentaux que les grandes syncytia, mais qui pourraient passer inaperçues dans les tissus humains. Même si elles sont remarquées, elles peuvent ne pas être attribuées à la fusion cellulaire parce qu’il peut être difficile, voire impossible, avec les outils disponibles, de les distinguer de manière fiable des cellules binucléaires produites par une mitose ratée dans les tissus humains [58].
Un syncytium, surtout s’il n’a que deux ou trois noyaux, peut entrer en mitose pour produire des cellules filles mononucléées. Ces mitoses sont souvent multipolaires et sont donc susceptibles de produire des cellules aneuploïdes avec des aberrations chromosomiques, ajoutant une autre couche de caractéristiques anormales à la progéniture de la fusion cellulaire [59, 60]. Ces anomalies peuvent être particulièrement importantes pour les patients COVID-19 atteints de lésions néoplasiques, car les aberrations chromosomiques contribuent à la progression tumorale [61, 62], tout comme les anomalies épigénétiques trouvées dans les produits de la fusion cellulaire.
Ceci est également lié aux effets neurodégénératifs de la protéine de pointe et du SARS-CoV-2.
Les variations génomiques spécifiques au cerveau [y compris l’aneuploïdie (perte/gain de chromosomes entiers) et les mutations monogéniques] sont associées à un large spectre de maladies cérébrales à déclenchement tardif (Yurov et al., 2010; Rohrback et al., 2018; Iourov et al., 2021). Plus important encore, l’instabilité chromosomique est un médiateur de la neurodégénérescence (Iourov et al., 2009; Rohrback et al., 2018; Yurov et al., 2019). Plusieurs voies moléculaires ont été associées à l’instabilité chromosomique dans le cerveau en neurodégénérescence, notamment les erreurs du cycle cellulaire neuronal, la mauvaise ségrégation chromosomique et la sénescence cellulaire (Bajic et al., 2015; Caneus et al., 2018; Martínez-Cué et Rueda, 2020). Ces processus sont intimement liés au vieillissement aux niveaux moléculaire, cellulaire et tissulaire. Par exemple, le vieillissement prématuré est associé à des taux accrus d’instabilité des chromosomes et du génome. Le vieillissement naturel est associé à l’accumulation et à la propagation des variations du génome somatique (par exemple, l’aneuploïdie) et à l’instabilité du génome. Les altérations du maintien de la stabilité du génome peuvent provoquer des maladies cérébrales liées au vieillissement ou des manifestations précoces de maladies neurodégénératives à révélation tardive (Yurov et al., 2010; Andriani et al., 2017; Zhang et Vijg, 2018; Iourov et al., 2021). En outre, la régulation de l’ADN et l’organisation de la chromatine peuvent affecter la stabilité du génome en modifiant l’expression des gènes impliqués dans les voies décrites à la figure 1. Étant donné que les interactions entre le SARS-CoV-2 et les protéines impliquées dans les voies de maintien de la stabilité du génome peuvent contribuer à la propagation de l’instabilité du chromosome/génome, l’infection par le coronavirus est susceptible de provoquer des anomalies neurocomportementales, une neurodégénérescence (par exemple, la maladie d’Alzheimer) et une détérioration prématurée du cerveau.
J’avais émis cette hypothèse en avril 2021. Toutefois, à l’époque, je n’avais pas encore élucidé le mécanisme de manière définitive.
Il est très probable que le SARS-CoV-2 prenne le Rembrandt qu’est notre génome unique et, comme autant de gremlins joyeusement maléfiques, déplace les molécules de peinture une à une, laissant derrière lui un Jackson Pollock dysfonctionnel.
En effet, il est possible de démontrer graphiquement ce que ces syncytia peuvent faire à nos génomes.
La coloration des chromosomes avec différents colorants met en évidence la nature ordonnée du caryotype humain normal (à gauche), c’est-à-dire que les humains ont exactement deux copies de chaque chromosome, sans aucun reste. Une cellule cancéreuse de la vessie (à droite) présente des copies supplémentaires de certains chromosomes, quelques chromosomes normaux manquants et de nombreux chromosomes hybrides ou marqueurs, qui caractérisent les cellules cancéreuses.
Et, ne voyez-vous pas?
« On commence par une mutation chromosomique, c’est-à-dire une aneuploïdie due peut-être aux rayons X, à la cigarette ou aux radiations, qui déstabilise et finit par modifier le caryotype ou le rendre non viable », explique-t-il. « Les rares aneuploïdies viables des cancers sont, en fait, les caryotypes de nouvelles espèces.
Hormis l’intérêt que certains peuvent porter aux implications de « nouvelles espèces », mon propos est beaucoup plus concret. En ce qui concerne l’exposition aux protéines de pointe, il ne s’agit pas d’un rayon X ou du soleil qui frappe notre peau. Dans certains cas, ce sont des TRILLIONS de ces protéines qui provoquent l’aneuploïdie.
Nous avons affaire à une protéine qui peut transformer notre génome en un Jackson Pollock. Il faut repenser les choses. Le cancer n’est pas tant une séquelle d’une infection qu’un SYMPTÔME d’une maladie de l’ADN.
Faut-il s’étonner que nous observions des cancers agressifs endémiques?
Je poursuivrai mes travaux et mes recherches thérapeutiques pour traiter cette propriété pathogène de la protéine de pointe. Comme toujours, je vous remercie pour votre soutien constant. Vous êtes le vent qui souffle sous mes ailes.
Comme on dit par chez nous, « Ne le dis pas pour rire ».
Dans cet article qui disculpe le CO2 de vouloir tous nous tuer, je lachais une vanne à deux balles sur le fait qu’on peut donc respirer normalement. En fait, non. La Science est là pour nous mettre en garde contre ce danger imminent.
Si vous pensez qu’il n’y a pas moyen de tomber plus bas, j’ajoute à la fin la présentation d’une autre étude scientifique qui vous expliquera la menace climatique posée par les cailloux.
Des scientifiques – des Experts scientifiques – viennent de découvrir que les animaux respirent. Et ils en sont passablement contrariés.
En effet, ces mêmes scientifiques nous disent que la respiration animale contribue au réchauffement de la planète. Aujourd’hui appelé « changement climatique ».
Et les choses qui contribuent au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », ne devraient pas être tolérées, parce que le « changement climatique », autrefois appelé réchauffement de la planète, est mauvais. Pourquoi? Ne me demandez pas.
La lecture de ces troublantes et nouvelles recherches m’a beaucoup inquiété. Je sais qu’il y a beaucoup d’animaux dans le monde et que ces maudites bestioles respirent. À quel point la respiration animale est-elle néfaste? J’ai vérifié.
Selon une source, les insectes sont au nombre de 10 quintillions. Ce qui fait 10^18. Ce qui fait beaucoup. Les fourmis représentent à elles seules quelque 20 quadrillions de respireurs. Soit 20 x 10^15. Les fourmis respirent. Elles aspirent de l’oxygène à travers ce qui leur sert de peau et, pire encore, rejettent du dioxyde de carbone à travers cette même non-peau! Et comme on le martèle à tous les écoliers depuis leur naissance, le dioxyde de carbone contribue au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique ».
Il y a 35 trillions de poissons, à un trillion près. Tous des respireurs. Au moins 50 milliards d’oiseaux volent dans les airs. Et on sait tous qu’ils aspirent beaucoup d’air et rejettent des niveaux apocalyptiques de CO2, en battant frénétiquement des ailes.
Mais la plupart de ces créatures ne contribuent pas autant que les coléoptères à la diversité de la faune. C’était quoi cette citation selon laquelle Dieu aime les coléoptères? Selon Wokepedia, ils représentent environ un quart de toutes les espèces animales. Des pollueurs respiratoires incroyablement prolifiques!
L’homme figure tout en bas de la liste. Il ne compte que 8 milliards d’individus et, vu les taux de natalité actuels, ce nombre est en passe de diminuer.
Si nous voulons remédier au réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », en réduisant le CO2, nous devrons donc éliminer un grand nombre de fourmis, de poissons, d’oiseaux et de coléoptères. Nous devrons mettre un terme soudain à leur périlleuse respiration en procédant à un abattage assez brutal. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas nécessaire de se soucier de l’homme, puisqu’il est surpassé en nombre par beaucoup d’autres respireurs.
Un ou deux de ces Experts ont, semble-t-il, une formation en chimie. Prêtez donc une attention toute particulière à ces mots du résumé, forcément exacts: « L’haleine humaine exhalée peut contenir de faibles concentrations élevées de méthane (CH4) et d’oxyde nitreux (N2O), qui contribuent tous deux au réchauffement de la planète ». Aujourd’hui appelé « changement climatique ».
Qui l’eût cru?
Ces Experts ont rassemblé « 104 volontaires » et leur ont appliqué la méthode scientifique. Ils ont prélevé des échantillons d’haleine sur ces volontaires.
La phrase que je préfère dans tout l’article est la suivante: « Le pourcentage de producteurs de méthane (PM) identifiés dans cette étude était de 31%. »
Producteurs de méthane me fait penser à possesseurs d’utérus. Oh, et pour ceux qui se posent sans doute la question, oui: le mot flatus y figure. Pas celui des vaches. Les flatulences humaines.
Il est amusant de constater que « les femmes (38%) étaient plus susceptibles d’être des PM que les hommes (25%) », ce qui signifie que, lorsque l’abattage aura lieu, les femmes seront les premières à partir. Et les Noirs. Oui: « Les populations africaines ont beaucoup plus de risques d’être des PM… ».
Nos Experts ont tenté d’estimer la quantité d’haleine de tous les humains du Royaume-Uni qui contribue au « changement climatique » et sont parvenus à un certain nombre de tonnes de dioxyde de carbone par an. Ils n’ont pas effectué ce même travail pour les autres animaux, plus nombreux. Il faut donc classer cette recherche dans la catégorie des travaux préliminaires.
Je ne sais pas pour vous, mes chers amis, mais la première question qui m’est venue à l’esprit à la lecture de cette époustouflante recherche est la suivante: comment est-il possible d’être aussi stupide?
Ça fait un certain temps qu’on sait que l’homme exhale du CO2. Les quantités en étaient également répertoriées. Demandez à n’importe quel médecin qui a obtenu son diplôme avant que la vague woke ne déferle sur les facultés de médecine.
On ne peut pas empêcher les gens de respirer. Et on ne peut pas empêcher davantage de personnes de respirer davantage, la politique du Royaume-Uni étant de remplacer les autochtones par des « migrants ». Qui respirent tous.
Se pourrait-il, se pourrait-il vraiment que ces Experts académiques veuillent réduire le surplus de population pour restreindre la respiration et nous sauver des ravages du réchauffement de la planète. Aujourd’hui appelé « changement climatique »?
Peut-être, dans une certaine mesure. Visualiser la mort tortueuse de ses ennemis est certes un passe-temps amusant, en particulier chez les universitaires. Mais une explication beaucoup plus probable réside dans le désir profond de sembler profond et important.
Tous les universitaires souffrent de cette terrible maladie. La nécessité de produire de la « recherche » est le garant de cette affliction.
Le réchauffement de la planète, aujourd’hui appelé « changement climatique », est un sujet important. Il n’y a pas de domaine scientifique plus important. Quelle que soit votre formation, si vous n’êtes pas actif dans ce domaine, vous êtes qui? Personne, voila qui.
Avant de vous laisser: nos Experts ont oublié la photosynthèse. Comment est-il possible d’oublier la photosynthèse? Aucune idée. Mais c’est le cas de presque tous les Experts.
Bonus
Autre exemple de la triste agonie du monde scientifique décrite ci-avant, voici en bonus un nouveau zénith du génie humain, financé avec votre pognon (enfin, celui du contribuable britannique) avec l’intention de vous en confisquer davantage.
Je représente un danger majeur pour la planète puisque 1) je respire (pas très bien, il est vrai) et 2) je travaille dans les métiers de la pierre. La fin est proche!
Une nouvelle étude révèle que le carbone ancien présent dans les roches libère autant de dioxyde de carbone que les volcans de la planète
par l’Université d’Oxford
4 octobre 2023
Une nouvelle étude menée par l’Université d’Oxford a infirmé l’idée selon laquelle l’altération naturelle des roches agit comme un puits de CO2, indiquant au contraire qu’elle peut également agir comme une source importante de CO2, rivalisant avec celle des volcans. Les résultats, publiés aujourd’hui dans la revue Nature, ont des implications importantes pour la modélisation des scénarios de changement climatique.
Les roches contiennent un énorme stock de carbone dans les restes anciens de plantes et d’animaux qui ont vécu il y a des millions d’années. Cela signifie que le « cycle géologique du carbone » agit comme un thermostat qui contribue à réguler la température de la Terre.
Par exemple, lors de l’altération chimique, les roches peuvent aspirer du CO2 lorsque certains minéraux sont attaqués par l’acide faible présent dans l’eau de pluie. Ce processus permet de contrebalancer le CO2 continuellement rejeté par les volcans du monde entier et fait partie du cycle naturel du carbone de la Terre qui a contribué à maintenir la surface habitable pour la vie pendant un milliard d’années ou plus.
Toutefois, pour la première fois, cette nouvelle étude a mesuré un processus naturel supplémentaire de libération de CO2 des roches dans l’atmosphère, et a constaté qu’il était aussi important que le CO2 rejeté par les volcans du monde entier. Actuellement, ce processus n’est pas pris en compte dans la plupart des modèles du cycle naturel du carbone.
Ce processus se produit lorsque des roches qui se sont formées sur d’anciens fonds marins (où des plantes et des animaux ont été enfouis dans des sédiments) sont repoussées vers la surface de la Terre, par exemple lors de la formation de montagnes telles que l’Himalaya ou les Andes. Le carbone organique contenu dans les roches est alors exposé à l’oxygène de l’air et de l’eau, qui peut réagir et libérer du CO2. Cela signifie que l’altération des roches pourrait être une source de CO2, plutôt qu’un puits comme on le suppose généralement.
Jusqu’à présent, il s’est révélé difficile de mesurer la libération de ce CO2 par l’altération du carbone organique dans les roches. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont utilisé un élément traceur (le rhénium) qui est libéré dans l’eau lorsque le carbone organique des roches réagit avec l’oxygène. L’échantillonnage de l’eau des rivières pour mesurer les niveaux de rhénium permet de quantifier la libération de CO2. Toutefois, l’échantillonnage de toutes les eaux fluviales du monde pour obtenir une estimation globale constituerait un défi de taille.
Pour passer à l’échelle supérieure de la surface de la Terre, les chercheurs ont procédé de deux manières. Premièrement, ils ont calculé la quantité de carbone organique présente dans les roches proches de la surface. Deuxièmement, ils ont déterminé les endroits où ces roches sont exposées le plus rapidement, par l’érosion dans les zones montagneuses escarpées.
Jesse Zondervan, le chercheur qui a dirigé l’étude au Département des Sciences de la Terre de l’Université d’Oxford, a déclaré: « Le défi consistait alors à combiner ces cartes globales avec les données des rivières, tout en tenant compte des incertitudes. Nous avons introduit toutes nos données dans un superordinateur à Oxford, simulant l’interaction complexe des processus physiques, chimiques et hydrologiques. En reconstituant ce vaste puzzle planétaire, nous avons enfin pu estimer la quantité totale de dioxyde de carbone émise lorsque ces roches s’altèrent et exhalent leur ancien carbone dans l’air ».
Cette estimation pourrait ensuite être comparée à la quantité de CO2 pouvant être absorbée par l’altération naturelle des minéraux silicatés. Les résultats ont permis d’identifier de nombreuses zones étendues où l’altération était une source de CO2, ce qui remet en question la vision actuelle de l’impact de l’altération sur le cycle du carbone.
Les points chauds de libération de CO2 étaient concentrés dans les chaînes de montagnes présentant des taux de soulèvement élevés qui provoquent l’exposition des roches sédimentaires, telles que l’Himalaya oriental, les montagnes Rocheuses et les Andes. La libération globale de CO2 due à l’altération du carbone organique des roches a été estimée à 68 mégatonnes de carbone par an.
Le professeur Robert Hilton ( Département des Sciences de la Terre, Université d’Oxford), qui dirige le projet de recherche ROC-CO2 à l’origine de l’étude, a déclaré: « Ce chiffre est environ 100 fois inférieur aux émissions actuelles de CO2 produites par l’homme en brûlant des combustibles fossiles, mais il est similaire à la quantité de CO2 libérée par les volcans du monde entier, ce qui signifie qu’il s’agit d’un acteur clé du cycle naturel du carbone de la Terre. »
Ces flux ont pu changer dans le passé de la Terre. Par exemple, pendant les périodes de formation des montagnes qui entraînent la remontée de nombreuses roches contenant de la matière organique, les rejets de CO2 ont pu être plus importants, ce qui a influencé le climat mondial dans le passé.
Les travaux en cours et à venir visent à déterminer comment les changements dans l’érosion dus aux activités humaines, ainsi que le réchauffement accru des roches dû aux changements climatiques anthropogéniques, pourraient accroître cette fuite naturelle de carbone. L’équipe se demande à présent si cette fuite naturelle de CO2 augmentera au cours du siècle à venir. « À l’heure actuelle, nous n’en savons rien. Nos méthodes nous permettent de fournir une estimation globale solide, mais pas encore d’évaluer comment elle pourrait évoluer », explique M. Hilton.
« Bien que les rejets de dioxyde de carbone dus à l’altération des roches soient faibles par rapport aux émissions humaines actuelles, la meilleure compréhension de ces flux naturels nous aidera à mieux prévoir notre budget carbone », conclut M. Zondervan.
On citait dans l’article précédent le serial killer communiste à la tête du gouvernement brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva. On peut également ajouter ceci à son brillant palmarès: la solution au problème de la pauvreté dans le pays. La vidéo où il se fait injecter de l’eau salée, je suppose – on est jamais trop prudent – est particulièrement édifiante.
Deux articles sur le sujet qui se complètent assez bien – il y a juste deux fois la même citation.
PS: j’ai traduit en français plus ou moins correct son babil de crétin analphabète.
PPS: j’ai un souci de santé qui me cloue à la maison, je vais donc en profiter pour publier.
Le Brésil va forcer les enfants à se faire vacciner contre le COVID
Martin Armstrong
10 novembre 2023
Je vous avais conseillé de porter votre regard sur le Brésil en 2024, et ce pour plusieurs raisons. Luiz Inácio Lula da Silva, connu sous le nom de Lula, est une marionnette du Forum Économique Mondial. À l’instar de ce qui s’est passé aux États-Unis, le Brésil est passé d’un « président de droite radicale » à une marionnette mondialiste installée. Lula soutient toutes les causes du FEM, du changement climatique à l’élimination de la monnaie telle que nous la connaissons. En 2010, Lula est intervenu lors d’un événement pour déclarer « la nécessité d’établir un nouvel ordre économique international, plus juste et plus démocratique« .
Nous savons maintenant que les vaccins COVID inefficaces n’étaient qu’un outil de contrôle de la population et d’adaptation des masses à des lois qui violent leur autonomie corporelle. Ainsi, en 2024, le Programme National d’Immunisation brésilien (PNI) rendra obligatoire le vaccin COVID. « Pendant la pandémie, un programme distinct a été mis en place pour distribuer le vaccin COVID-19 en dehors de notre programme national. Cette année, nous intégrons ce vaccin dans le programme national de vaccination », a expliqué Ethel Maciel, Secrétaire à la santé et à la surveillance de l’environnement au Ministère de la Santé.
Le Brésil a en fait élargi les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé, les qualifiant de « limitées ». Bolsonaro a hésité à vacciner la population et a été publiquement humilié pour avoir suggéré des traitements alternatifs comme l’ivermectine. Lula a veillé à ce que la majorité des Brésiliens se fassent vacciner, 82% de la population ayant reçu au moins deux doses. Les parents étaient réticents à faire vacciner leurs enfants en raison de ce que les médias ont appelé « la campagne de désinformation de Bolsonaro », et le vaccin COVID sera donc inclus dans les vaccinations annuelles obligatoires. Les bébés de six mois devraient recevoir le vaccin. La dernière campagne vise spécifiquement les enfants de moins de 5 ans, et le Ministère de la Santé a lancé une campagne massive dans tout le pays pour promouvoir ce poison.
Si on ne peut pas faire de choix relatifs à la santé de son enfant, c’est qu’on ne vit pas dans un pays libre.
Le Brésil rend obligatoire le vaccin COVID-19 pour les enfants
La vaccination des enfants requise pour bénéficier de l’aide sociale
Yudi Sherman
1er novembre 2023
Le Ministère de la Santé brésilien a annoncé mardi que le vaccin COVID-19 serait désormais ajouté au Programme National de Vaccination (PNI) annuel obligatoire pour les enfants.
L’administration Lula donnera la priorité aux enfants âgés de six mois à cinq ans pour les vaccins, rapporteGazeta Brasil.
« Pendant la pandémie, un programme parallèle a été créé pour rendre opérationnel le vaccin Covid-19, en dehors de notre programme national », a déclaré Ethel Maciel, secrétaire à la santé et à la surveillance de l’environnement au Ministère de la Santé. « Cette année, nous avons intégré le vaccin contre le Covid-19 dans le programme national de vaccination. Le vaccin est désormais recommandé dans le calendrier des enfants. Pour tous les enfants nés ou séjournant au Brésil, âgés de 6 mois à moins de 5 ans, le vaccin devient obligatoire dans le calendrier de vaccination ».
Les parents d’enfants non vaccinés se verront refuser l’aide sociale et pourront être soumis à des amendes, rapporteRevista Oeste. Les enfants non vaccinés se verront refuser l’accès aux écoles.
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva s’est montré ouvertement totalitaire à l’égard des vaccins, qu’il a qualifiés de « garantie de vie », et a accusé les parents qui ne vaccinent pas leurs enfants de ne pas les aimer.
« Pour l’amour de Dieu, nous ne pouvons pas être ignorants au point de penser qu’il ne vaut pas la peine de se faire vacciner », a déclaré Lula. « Je ne cesse de me demander quel genre d’amour porte cette mère à ses enfants pour ne pas s’occuper d’eux au moment le plus important, celui où ils peuvent être vaccinés et éviter une maladie plus délicate dans leur vie », a-t-il ajouté.
En janvier, peu après avoir pris ses fonctions pour la troisième fois, Lula a annoncé qu’il subordonnerait le programme d’aide sociale brésilien Bolsa Familia à la vaccination des enfants. Bolsa Familia fournit une aide sociale aux familles brésiliennes qui ont des enfants jusqu’à leurs 17 ans et qui vivent dans la pauvreté ou l’extrême pauvreté.
« La Bolsa Familia revient, et elle revient avec quelque chose d’important : elle revient avec des conditions. Les enfants doivent aller à l’école. S’ils ne vont pas à l’école, la mère perd le bénéfice de l’allocation », a déclaré Lula. « Les enfants doivent être vaccinés. Supposons qu’ils n’aient pas de certificat de vaccination. Dans ce cas, la mère perd le bénéfice de l’allocation ».
En décembre, Lula a promis d’utiliser le pouvoir de sa fonction pour obliger les opposants au vaccin COVID-19 à s’excuser.
« Nous ne pouvons pas, à la hâte, penser que nous allons annoncer le vaccin et que les gens iront le prendre. Non. Les gens doivent être à nouveau convaincus de l’efficacité du vaccin, et nous allons devoir demander des excuses à un grand nombre de personnes qui se sont opposées au vaccin », a déclaré M. Lula, selonCNN Brasil.
M. Lula, qui pratique la religion officielle du Brésil, le catholicisme, a également promis de s’attaquer aux églises évangéliques et de les confronter à leur position sur les injections.
« Je compte au moins me rendre dans plusieurs églises évangéliques et discuter avec leurs dirigeants de la question suivante: « Quel est votre comportement en ce qui concerne la question des vaccins? Sinon, nous vous tiendrons pour responsables de la mort de certaines personnes », a déclaré M. Lula.
En avril, le Ministère de la Santé brésilien a exigé du Conseil Fédéral de Médecine (CFM) des mesures contre les experts en santé qui n’acceptent pas tous les vaccins, ce qu’il a qualifié de « négationnisme ». Le ministère a affirmé que des informations erronées ont été propagées par des professionnels dans tous les domaines de la santé et que « l’hésitation face aux vaccins a causé du tort à la population ».
Pour étayer ses propos, le ministère a cité l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui a déterminé que l’hésitation vaccinale était l’une des dix plus grandes menaces pour la santé mondiale.
« Le langage politique est conçu pour faire paraître les mensonges véridiques et les meurtres respectables, et pour donner une apparence de solidité à du vent ».
George Orwell
Bon, le COP28… J’étais disposé à écrire mon propre article là-dessus mais, bien que je n’aime pas beaucoup Kit Knightly ni OffGuardian, celui-ci fera l’affaire, moyennant le court préambule qui suit.
Comme on le voit depuis quelques mois – curieusement, depuis la sortie des mesures Covid – le langage « climatique » devient exponentiellement délirant. Il est possible que ces gens soient légitimement fous mais c’est difficile à dire: leur médiocrité est telle que ça passerait inaperçu. Non, ce qui motive leur spectaculaire étalage d’idiotie, c’est qu’ils sont pressés. Et il y a une raison.
Pourquoi l’urgence climatique est-elle urgente, à votre avis? L’actuel cycle de réchauffement – qui a fait augmenter naturellement le taux de CO2 atmosphérique – se termine dans deux ans, après quoi les températures vont se mettre à diminuer, ce qui sera suffisamment perceptible d’ici cinq ans pour que le trucage actuel des chiffres, déjà assez pitoyable, devienne infaisable. Il faut donc imprimer et distribuer quelques trillions d’ici là pour que la magie opère.
Comme vous le savez, le CO2 atmosphérique provenant de l’activité humaine (4% de 0,04%) n’a strictement aucun effet mesurable sur le climat global – j’ai encore un truc à publier sur le sujet. C’est l’aménagement des sols – principalement l’artificialisation et l’urbanisation – qui modifie les sous-climats locaux (voir mes traductions de John Dee), variations dont on se sert pour établir analyses fallacieuses et prévisions grotesques – sur base de « modélisations » – dont aucune ne s’est jamais réalisée. L’objectif de cette opération n’a donc absolument rien à voir avec le climat. Alors, avec quoi?
Eh bien, le pétrole.
L’ordre du jour est que le prix du pétrole doit augmenter, la consommation énergétique doit diminuer et l’élevage industriel doit disparaître – ce qui énerve les auteurs comme Knightly et la plupart de leurs lecteurs.
Désolé, mais je suis entièrement d’accord sur tous ces points.
En fait, je pense même qu’ils sont largement insuffisants et surtout, qu’ils interviennent trop tard. Je l’ai écrit, le prix du pétrole aurait dû être beaucoup plus élevé dès le départ, ce qui aurait freiné l’industrialisation démesurée de tout – surtout de secteurs auxquels il ne fallait pas toucher – et empêché la carte économique et énergétique du monde actuel, la pire configuration de l’Histoire, où la Chine fait fabriquer de la camelote par ses esclaves pour alimenter la consommation globale, où l’agriculture intensive organisée au niveau international a privé les régions de leur autonomie, où les intérêts pétroliers et gaziers foutent le bordel permanent dans la géostratégie globale (cf. Israël/Palestine, Arabie Saoudite/Yemen, Irak/Koweit, Russie/Tchétchénie, etc.) et où l’Occident fait encore semblant d’être riche. Excepté les quelques idiots utiles de « Stop Oil » et consorts, qui en seraient les premières victimes, personne dans la classe improductive occidentale (donc l’immense majorité), n’est prêt à abandonner ce « progrès », qui n’est qu’une émanation de la notion de « croissance », elle-même issue de l’usure bancaire. Le monde contemporain est un projet financier, basé sur l’utilisation du pétrole et incapable de fonctionner sans, comme une Cadillac avec une pile 9V, ce qui est une bonne image de la capacité énergétique du « renouvelable ». Malheureusement, la vieille bagnole va droit dans le mur et ceux qui sont à bord ont oublié comment marcher.
Y a-t-il moyen de sortir de cette course en avant, sans faire huit milliards de victimes? La solution de l’élite mondiale est l’établissement d’un régime communiste global, la destruction de la science, la maîtrise totale de la consommation et l’abrutissement généralisé – le Nouveau Normal. Et vraisemblablement la « dépopulation » des zones les plus énergivores, c’est-à-dire nous – le bilan des injections Covid ne devrait laisser aucun doute à ce sujet. C’est ce contre quoi s’insurgent des auteurs comme Kit Knightly, qui revendiquent qu’on subvienne à leurs besoins juste parce qu’ils l’exigent, et qu’on soit généralement gentil avec eux. Bonne chance…
Une autre solution serait de tout arrêter, c’est-à-dire laisser crever ce système et apprendre à faire sans. Ce n’est évidemment pas l’option la plus séduisante, ni la plus reposante, et encore moins la plus sûre. Mais, sauf erreur ou omission de ma part, je pense que c’est la seule.
COP28: le projet mondialiste n’a jamais été aussi flagrant
Kit Knightly
4 décembre 2023
Ce matin marque le quatrième jour du sommet sur le changement climatique qui se tient à Dubaï depuis deux semaines.
Oui, comme chacun peut le constater pour la millième fois, de véritables flottes de jets privés se sont posées dans le désert pour permettre aux banquiers et aux milliardaires de discuter des mesures à prendre pour nous empêcher de rouler en voiture ou de manger trop de fromage.
Quel est l’ordre du jour? Le mondialisme, et cela n’a jamais été aussi évident.
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva l’a dit en substance:
La planète en a assez des accords sur le climat non respectés. Les gouvernements ne peuvent se soustraire à leurs responsabilités. Aucun pays ne résoudra ses problèmes seul. Nous sommes tous obligés d’agir ensemble au-delà de nos frontières ».
Les discours d’ouverture de jeudi ont été, comme on pouvait s’y attendre, empreints de pessimisme, Son Altesse Royale Charles III et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, se livrant au traditionnel jeu du bon et du mauvais flic.
Charlie a prévenu que nous nous embarquions dans une « expérience gigantesque et effrayante », demandant « à quel point nous sommes prêts à rendre notre monde dangereux ».
Tony, quant à lui, n’a offert qu’une infime parcelle d’espoir aux dirigeants mondiaux:
Il n’est pas trop tard […] Il est possible d’éviter que la planète s’écrase et brûle [NdT. référence à un crash d’avion]. Nous disposons des technologies nécessaires pour éviter le pire du chaos climatique – si nous agissons maintenant ».
Les deux semaines restantes seront sans doute consacrées aux lobbyistes, aux banquiers, aux membres de la famille royale et aux hommes politiques qui décideront exactement comment ils vont « agir ». Ou, plus précisément, comment ils vont vendre leurs actions déjà convenues à leurs populations de bétail.
Ils nous annoncent littéralement leurs projets, il suffit de les écouter.
Par exemple, les journées de vendredi et samedi ont été consacrées au « Sommet Mondial de l’Action pour le Climat », au cours duquel plus de 170 dirigeants mondiaux se sont engagés à soutenir l’Agenda 2030.
Les 1er et 2 décembre, 176 dirigeants mondiaux se sont réunis pour le Sommet Mondial de l’Action pour le Climat (SMAC), signalant une nouvelle ère d’action climatique d’ici à 2030.
Soit 176 dirigeants mondiaux sur environ 195 pays, ce qui couvre plus de 90% de la planète.
Parmi les accords et les engagements signés au sommet jusqu’à présent figure la « Déclaration des Émirats sur l’agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients et l’action climatique ». Selon la BBC, cette déclaration s’engage à:
s’attaquer aux aliments qui réchauffent la planète »
Nous assistons tous à cette comédie depuis assez longtemps pour comprendre ce que cela signifie, non?
Cela signifie plus de viande ni de produits laitiers, et beaucoup plus d’insectes et de cubes de soja OGM.
Ils ne le disent jamais, bien sûr. En fait, ils ne mentionnent jamais d’aliments ou de pratiques spécifiques [vous pouvez lire l’intégralité de la déclaration ici].
Au lieu de cela, ils se contentent d’utiliser des phrases comme « orienter les politiques [pour] réduire les émissions de gaz à effet de serre », ou « passer de pratiques plus émettrices de gaz à effet de serre à des approches de production et de consommation plus durables ».
Maintenir un déni plausible par le biais d’un langage vague fait partie du jeu, mais quiconque prête attention sait exactement de quoi ils parlent.
Et ce n’est pas tout. Les dirigeants mondiaux ont également convenu de créer un « fonds pour les pertes et les dommages », une ressource de 430 millions de dollars destinée aux pays en développement qui ont besoin de se « remettre » après avoir été « endommagés » par le changement climatique.
Ajay Banga, directeur de la Banque Mondiale, cette célèbre organisation caritative, est tout à fait favorable à cette idée et soutiendra le projet en acceptant de « mettre en pause » les remboursements de la dette de tout gouvernement touché par le changement climatique.
On sait comment cela fonctionne, on a vu la même chose dans les amendements du RSI à la suite du Covid – c’est une réserve de pots-de-vin. Celle-ci servira à la fois à appuyer le narratif du changement climatique et à édicter des politiques dans le tiers-monde. Tout gouvernement d’un pays en développement désireux d’obtenir une part de ce gâteau devra parler publiquement de tous les impacts négatifs du changement climatique sur son pays.
Dans le même temps, pour avoir accès à l’argent, ils devront très certainement accepter d’« adopter des politiques respectueuses du climat » et/ou de soumettre leurs politiques climatiques à un « groupe d’experts indépendants » nommé par les Nations Unies.
En Afrique de l’Est, des inondations catastrophiques ont suivi la sécheresse la plus grave que la région ait connue depuis plus de 40 ans… La tendance à ignorer les besoins de l’Afrique en matière de développement et d’industrie n’est plus une position tenable… Faire de l’Afrique une centrale verte n’est pas seulement essentiel pour le continent, c’est aussi vital pour l’industrialisation mondiale et la décarbonisation. »
…on peut presque voir les signes de dollars dans ses yeux.
Ces dernières représentent environ la moitié de la production mondiale de pétrole et veulent uniquement aider la planète, elles n’ont aucun intérêt financier dans cette situation [NdT. c’est faux mais je suppose que c’est de l’humour].
Il y a aussi la Déclaration sur le Climat, l’Aide, le Relèvement et la Paix, plus modeste, qui a été signée par seulement 70 pays (et 39 ONG). Cette déclaration souligne le lien entre la guerre et les émissions de carbone et vise à« renforcer le soutien financier en faveur de la résilience climatique dans les régions fragiles et déchirées par la guerre », ce que cela signifie concrètement, je ne sais pas trop.
Elle est financée à hauteur d’un MILLIARD de dollars par des donateurs tels que la Fondation Rockefeller, et vise prétendument à
mieux exploiter les synergies à l’intersection du changement climatique et de la santé pour améliorer l’efficacité et l’efficience des flux financiers ».
… ce qui est sans doute la pire phrase jamais écrite.
J’ai suffisamment écrit sur les objectifs qui sous-tendent l’établissement d’un lien entre le changement climatique et la santé publique pour toute une vie. Vous pouvez lire une analyse plus approfondie du sujet ici, ici et ici… et ici et ici et ici.
Tout cela va culminer dans ce qu’ils appellent le « Global Stocktake ». Il s’agit essentiellement d’un rapport à mi-parcours pour les accords de Paris, qui peut être « utilisé pour accélérer l’ambition dans leur prochain cycle de plans d’action climatique prévu pour 2025 ».
Quelle que soit la signification de l’expression « utilisé pour accélérer l’ambition », vous pouvez être sûrs que tous les gouvernements participants s’y conformeront avec plaisir.
Cela inclut tous les gouvernements de l’OTAN, de l’Union européenne et des BRICS, au fait.
Cela inclut les États-Unis et la Chine. Cela inclut la Russieetl’Ukraine.
Bien sûr, on signale un soupçon d’animosité, certaines délégations ayant quitté avec fracas des réunions avec les Israéliens, mais fondamentalement, même les victimes et les auteurs d’un génocide peuvent apparemment surmonter leurs inconciliables divergences pour accepter de faire semblant que le changement climatique est un vrai problème.
En gros, c’est une nouvelle version du Covid.
Nous savons que, comme pour le Covid, le récit officiel du changement climatique est un mensonge.
Nous savons que, comme pour le Covid, le changement climatique est utilisé comme prétexte pour instaurer un contrôle social massif et une gouvernance mondiale.
Et nous savons que, comme pour le Covid, presque tous les gouvernements mondiaux, des deux côtés de tous les clivages, le soutiennent.
Même s’ils ne sont pas toujours d’accord, même s’ils sont heureux de tuer leurs citoyens respectifs en grand nombre, ils sont tous à bord du même train de la prospérité mondialiste, ils vont tous dans la même direction vers la même destination, et cela n’a jamais été aussi évident.
Les greffes d’utérus existent depuis longtemps, même si elles ne sont ni très fréquentes ni très connues. Récemment, iFamNews s’est réjoui de la naissance d’Alessandra, une petite fille née à Catane après que sa mère a bénéficié de la première greffe d’utérus réalisée en Italie.
La première naissance après une greffe d’utérus a eu lieu en Suède en 2014. À la fin de l’année 2021, environ 90 opérations similaires avaient été réalisées dans le monde et une cinquantaine de bébés étaient nés.
Aujourd’hui, cependant, le débat porte sur une question différente, à savoir la possibilité d’implanter l’utérus d’une donneuse à des personnes transgenres, c’est-à-dire des personnes nées de sexe masculin et ayant subi une transition chirurgicale vers le sexe féminin. La transplantation d’utérus serait une dernière tuile dans la construction du tableau de la mosaïque de leur nouvelle identité.
Mats Brännström, professeur suédois d’obstétrique et de gynécologie et médecin-chef à l’université de Göteborg, est également le médecin qui a contribué à la naissance du premier enfant après une transplantation d’utérus. Aujourd’hui, il dit recevoir souvent des courriels de personnes reconnues comme étant de sexe masculin à la naissance, qui lui posent des questions sur la procédure. « Je reçois des courriels de personnes du monde entier », a déclaré le professeur à Euronews. « Je leur dis que nous n’avons pas fait assez de recherches, mais je pense que ce sera possible à l’avenir. Cela pourrait prendre cinq ou dix ans, je dirais », ajoute-t-il.
Car, bien sûr, la nouvelle frontière de la transplantation utérine pourrait ne pas être de permettre aux femmes de porter un enfant, mais aux hommes de satisfaire leur désir de « maternité », en dépit, par exemple, de la question très délicate de la configuration hormonale d’une personne, qui joue un rôle absolument essentiel dans la santé, en particulier chez l’individu féminin adulte – la femme – et chez les enfants qu’elle met au monde.
Le Dr Brännström ne fixe aucune limite éthique. Pas plus que Stephen Wilkinson et Nicola Williams, qui étudient les implications éthiques de la reproduction humaine à l’université de Lancaster, au Royaume-Uni. « Il y a certainement suffisamment de raisons fondées sur l’égalité pour envisager des greffes d’utérus chez les femmes transgenres », déclare Nicola Williams, professeur d’éthique de la reproduction humaine au Département de Politique, de Philosophie et de Religion de l’université britannique.
« En collaboration avec d’autres chercheurs, Wilkinson et Williams ont mené une enquête auprès de 182 « femmes » transgenres (c’est-à-dire des hommes vivant comme des femmes) afin d’étudier leurs aspirations en matière de procréation. Plus de 90% des personnes interrogées ont indiqué qu’une greffe d’utérus pourrait améliorer leur qualité de vie et atténuer les symptômes de dysphorie de genre, et la plupart ont reconnu que la capacité de gestation et d’accouchement augmenterait la perception de leur féminité. »
Laura O’Donovan, associée de recherche travaillant à l’université de Lancaster, superpose les considérations éthiques aux considérations juridiques et se demande, par exemple, si le fait de refuser de telles greffes aux femmes transgenres violerait la législation antidiscriminatoire prévue par la loi sur l’égalité de 2010. « Au Royaume-Uni, par exemple, la loi sur l’égalité rendrait illégale toute discrimination fondée sur le sexe. »
Chloe Romanis, professeur agrégé de bioéthique à l’université de Durham, également au Royaume-Uni, et chercheuse à l’université de Harvard, aux États-Unis, a esquissé un scénario pour le moins déconcertant. Le professeur Romanis considère que les greffes d’utérus « […] ne sont qu’une partie de l’ensemble des technologies de gestation assistée, une petite partie d’un avenir technologique beaucoup plus large pour la grossesse assistée qui comprend également des choses comme la maternité de substitution et même des placentas artificiels ou des entités qui pourraient mener la gestation en dehors du corps ».
« Je pense que ces technologies, conclut-elle, ont le potentiel de vraiment changer la façon dont nous envisageons la gestation assistée. »
Un article tiré de Epoch Times, qui est essentiellement une publication (virtuelle) anti-communisme chinois et un dépliant publicitaire permanent pour Trump, dont, à propos et à mon humble avis, la réinvestiture ne fait plus le moindre doute. J’y reviendrai.
Quoique moins amusant que le précédent, l’article est scientifiquement mieux détaillé – son auteur n’est pas n’importe qui – et reprend en plus des infos déjà développées précédemment sur ce blog, qui pourront éventuellement servir aux néophytes.
Note de traduction: je n’ai pas pu confirmer l’abréviation française de ARN modifié en « ARNmod », je vous la livre donc telle quelle. L’abréviation anglaise, « modRNA » est évidemment la raison d’être du nom de Moderna. L’abréviation de ARN auto-amplifiant en « ARNa » est exacte.
La prochaine génération d’injections à base d’ARN contiendra de l’ARN auto-amplifiant (ARNa). Si le terme « ARN auto-amplifiant » semble effrayant, c’est qu’il devrait l’être. Il évoque sans doute des images d’expériences scientifiques échappant à tout contrôle.
Comme nous l’avons vu dans un article précédent, les « vaccins à ARNm » ne sont pas fabriqués avec de l’ARN messager, mais avec de l’ARN modifié (« ARNmod »). Ces prétendus vaccins sont en fait des produits de thérapie génique (PTG), car l’ARNmod modifie le logiciel de nos cellules. Nous n’avons aucune possibilité d’influencer l’ARNmod (ou l’ARNa) une fois qu’il a été injecté.
Qu’est-ce qui distingue l’ARNa de l’ARNmod?
Le terme « auto-amplifiant » est explicite: l’ARNa se réplique de manière répétée, ce qui n’est pas naturel, puisque l’ARNm naturel est toujours (sans exception) transcrit à partir de l’ADN (c’est ce qu’on appelle le « dogme central de la biologie moléculaire »).
Par rapport à l’ARNmod, une petite quantité d’ARNa entraîne une augmentation de la quantité d’antigènes produits; une injection d’ARNa peut suffire à générer suffisamment d’anticorps contre un virus.
L’ARNa et l’ARNmod constituent tous deux le plan d’une protéine virale qui, après avoir pénétré dans nos cellules, sera produite par notre machinerie cellulaire (c’est-à-dire les ribosomes).
Les scientifiques ont créé la séquence ARNmod génétiquement modifiée en remplaçant les uridines naturelles par des méthyl-pseudouridines synthétiques afin de générer une quantité maximale d’antigène viral. Cette modification est à la base des vaccins COVID-19 de Pfizer-BioNTech et de Moderna.
Contrairement à l’ARNmod, l’ARNa ne contient pas de méthyl-pseudouridines, mais des uridines. Pourquoi? Étant donné que l’ARNa se réplique lui-même et que les méthyl-pseudouridines synthétiques ne sont pas disponibles dans nos cellules, l’ARNa doit s’appuyer sur les uridines naturelles qui existent dans nos cellules. Nos cellules produiront des protéines étrangères en utilisant leur propre machinerie cellulaire et leurs propres ressources naturelles – la principale raison pour laquelle ces cellules finissent par s’épuiser.
Cependant, cela pose un problème important: l’ARNm est très instable et n’a donc qu’une courte durée de vie, trop courte pour que notre système immunitaire produise suffisamment d’anticorps. La solution à ce problème est la deuxième différence entre l’ARNmod et l’ARNa.
Contrairement à l’ARNmod, l’ARNa contient une séquence supplémentaire pour la réplicase, car l’ARNa détruit (par les RNases) doit être remplacé par un nouvel ARNa.
Étant donné que l’ARNm naturel ne se répliquera jamais de lui-même, l’ARNa constitue sans aucun doute un ARN génétiquement modifié (ARNmod).
En d’autres termes, l’ARNa n’est qu’un autre type d’ARN modifié.
Pourquoi passer à l’ARNa?
L’ARNa est la solution politique: la même quantité (ou même plus) d’antigène en une seule injection! On expliquera probablement au public qu’en raison des mutations régulières du virus, des injections de rappel [boosters] annuelles adaptées continueront d’être nécessaires.
De nombreuses études précliniques et cliniques appliquant la technologie de l’ARNa ont déjà été entreprises. Une revue publiée en 2023 dans le journal Pathogens présente les vaccins à ARNa comme des « vaccins à ARNm améliorés ». La revue Vaccines a publié un résumé de cinq années de résultats d’études sur l’ARNa. Une fois les études cliniques requises terminées, l’utilisation de ces nouveaux vaccins pourra être approuvée. On peut s’attendre à ce que ce processus soit aussi rapide que pour les vaccins COVID-19. Le processus d’approbation sera simplifié, car on pourrait faire valoir que la technique (ARNmod dans des nanoparticules lipidiques) est déjà approuvée et que seule la séquence de l’ARNmod est différente. Par conséquent, ces nouveaux vaccins à ARNa pourraient être injectés à tout moment à un public non averti.
Alors que BioNTech a réalisé des expériences avec l’ARNa (BNT162c2) mais s’est finalement concentré sur l’ARNmod (BNT162b2), Arcturus Therapeutics a été le premier à annoncer (en 2022) que son candidat vaccin COVID-19 ARCT-154 à ARNa – aujourd’hui le vaccin ARNa le plus avancé dans les essais – a atteint le critère d’efficacité primaire dans une étude de phase 3.
Dans l’étude d’Arcturus Therapeutics, les participants ont reçu deux doses, chacune contenant 5 microgrammes d’ARNa. C’est beaucoup moins que les concentrations d’ARNmod utilisées par Pfizer-BioNTech (30 microgrammes par injection) et Moderna (100 microgrammes par injection).
Les injections d’ARNa ne résoudront pas les problèmes posés par les injections d’ARNmod
Comme nous l’avons découvert avec l’ARNmod, la protéine de pointe est un poison pour notre organisme. Nous savons que l’ARNmod entraîne la production d’une plus grande quantité de protéine de pointe que celle qui serait disponible lors d’une infection naturelle, et nous savons que des injections répétées entraînent une tolérance immunitaire.
Par rapport à l’ARNmod, une petite quantité d’ARNa entraîne une augmentation de la quantité d’antigènes produits.
La « dose » d’antigène viral produite par les vaccins actuels et futurs à base d’ARN varie considérablement d’un individu à l’autre, en fonction du type de cellule produisant l’antigène désiré, de la prédisposition génétique, des antécédents médicaux et d’autres facteurs. Ce seul fait devrait interdire l’utilisation d’injections à base d’ARN comme vaccins pour les personnes en bonne santé.
Un autre pas en avant douteux: de l’ARNa linéaire à l’ARNa circulaire
Les enzymes dégradant l’ARN (RNases) étant connues pour agir aux deux extrémités de l’ARN linéaire, les scientifiques ont essayé d’empêcher ces enzymes de faire leur travail naturel – dégrader les ARNm qui ne sont plus nécessaires – et ont créé un ARN circulaire. Cela a permis d’accroître la stabilité et l’efficacité de la traduction, puis la production d’une quantité accrue de l’antigène désiré.
Mais s’agit-il vraiment d’un nouveau pas en avant? Considérons l’effet négatif de la présentation prolongée d’antigènes. En raison de l’augmentation des niveaux d’antigène, une injection d’ARNa – qu’il soit linéaire ou circulaire – peut entraîner des effets indésirables comparables à des injections répétées (de rappel) d’ARNmod.
La présentation à long terme d’un antigène est connue pour provoquer une tolérance immunitaire
Après avoir été vacciné, notre corps produit des anticorps, principalement des immunoglobulines G (IgG), comprenant des IgG1 et des IgG4.
Les personnes vaccinées présentent un changement de classe d’anticorps à partir de la troisième injection COVID-19 (le premier rappel ou booster). Ils passent des anticorps IgG1 inflammatoires (qui combattent la protéine de pointe) aux anticorps IgG4 non inflammatoires (qui tolèrent la protéine de pointe). Des niveaux élevés d’anticorps IgG4, à long terme, épuisent le système immunitaire, provoquant une tolérance immunitaire. Cela peut expliquer les « percées » de COVID-19, la réduction de la réponse immunitaire à d’autres infections virales et bactériennes et la réactivation d’infections virales latentes. Cela peut également être à l’origine de maladies auto-immunes et d’une croissance incontrôlée du cancer.
Notamment, les réponses IgG4 à long terme ont été associées de manière significative aux injections à base d’ARN, alors que les personnes ayant contracté une infection par COVID-19 avant la vaccination n’ont pas présenté d’augmentation des niveaux d’IgG4, même lorsqu’elles ont reçu une injection après l’infection.
Cette observation discrédite clairement la politique de l’Organisation Mondiale de la Santé selon laquelle – en supposant que les gens n’ont pas d’immunité contre les nouveaux virus (ignorant complètement la réalité de l’immunité croisée) – les gens devraient être vaccinés avant qu’ils n’entrent en contact avec le virus.
Les injections à base d’ARN sont reconnues comme des produits de thérapie génique
De manière incompréhensible, les injections à base d’ARN destinées à protéger contre les maladies infectieuses ont été appelées « vaccins », ce qui a permis de les exclure de la réglementation stricte applicable aux produits de thérapie génique (PTG). Une fois de plus, cela s’est produit sans fournir au public la moindre justification scientifique.
Les détails des questions réglementaires relatives aux vaccins à base d’ARN font l’objet d’excellentes analyses exhaustives par Guerriaud & Kohli et Hélène Banoun.
En 2014, Uğur Şahin, déjà PDG de BioNTech, a coécrit un article publié dans Nature sur le développement d’une nouvelle classe de médicaments, les « thérapies à base d’ARNm ». Les auteurs ont écrit: « On s’attendrait à ce que la classification d’un médicament à base d’ARNm soit un produit biologique, une thérapie génique ou une thérapie cellulaire somatique. »
En 2021, l’auteur d’une correspondance publiée dans Genes & Immunity a décrit les vaccins à base d’ARN créés par Moderna et Pfizer-BioNTech comme « une percée dans le domaine de la thérapie génique » et « une grande opportunité pour la FDA et l’EMA de réviser le pipeline de développement des médicaments afin de le rendre plus flexible et moins long ».
Deux éléments d’information inquiétants viennent d’être révélés:
L’ADN contaminant résulte du changement de procédé de fabrication opéré par Pfizer-BioNTech après la fin de l’essai clinique C4591001 sur le BNT162b2 (Comirnaty). Initialement (processus 1), l’ARNmod de Pfizer-BioNTech était produit par transcription in vitro à partir d’ADN synthétique et amplifié par PCR (réaction en chaîne de la polymérase). Cependant, pour augmenter la production (voir les réponses rapides à cette étude du BMJ), l’ADN codant pour l’ARNmod a été cloné dans des plasmides bactériens (processus 2). En d’autres termes, l’essai clinique a été réalisé avec des lots du processus 1, mais les populations du monde entier ont reçu des lots du processus 2.
Cela signifie que les personnes qui ont consenti à être vaccinées se sont vu injecter une substance différente de celle qui avait été approuvée par les organismes de réglementation et à laquelle elles avaient consenti.
Des analyses détaillées des séquences ont révélé que l’ADN plasmidique des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna COVID-19 contient une séquence de 72 paires de bases du promoteur du virus simien 40 (SV40), qui est bien connu pour favoriser le transport de l’ADN plasmidique dans le noyau.
Il est désormais irréfutable que les injections de COVID-19 à base d’ARN contiennent de l’ADN.
La technologie à base d’ARN – en particulier lorsqu’elle est appliquée comme vaccin à des individus sains – est injustifiable et contraire à l’éthique. Indépendamment du nombre tragique d’effets indésirables ou de taux de mortalité excessifs, c’est la technique qui est en cause, et les mêmes problèmes se poseront pour tous les futurs « vaccins » à base d’ARN.
La technologie des « vaccins » à base d’ARN va à l’encontre de l’idée centrale de l’évolution au cours des derniers millions d’années. Alors que l’ARNmod et l’ARNa injectés produisent des antigènes sans discontinuer, la courte durée de vie de l’ARN messager naturel (ARNm) est en fait une condition préalable à des fonctions cellulaires saines et spécifiques. (La courte durée de vie de l’ARNm permet à nos cellules de s’adapter aussi rapidement que possible à des circonstances changeantes et d’éviter la production de protéines inutiles).
Le principe de la technologie des « vaccins » à base d’ARN, selon lequel toutes les cellules de notre corps doivent produire une protéine virale étrangère, va à l’encontre des principes biologiques fondamentaux, comme la distinction entre nos propres cellules et les envahisseurs étrangers, et aura pour conséquence que notre système immunitaire attaquera nos propres cellules.
L’ARN peut être transcrit à l’envers en ADN même sans la présence de (l’enzyme) transcriptase inverse (c’est-à-dire par des éléments LINE1 présents dans notre génome/ADN). La contamination par de l’ADN (dans les vaccins à base d’ARN) est la règle plutôt que l’exception. Comme l’ARN et l’ADN peuvent tous deux être intégrés dans le génome humain, les soi-disant « vaccins » basés sur la technologie de l’ARN sont en fait des produits de thérapie génique.
Il n’est en aucun cas justifié de soumettre à des contrôles stricts les PTG à base d’ARN destinés à un usage médical, mais d’exclure de ces réglementations les PTG à base d’ARN, appelés vaccins, même s’ils sont destinés à la majeure partie de la population humaine. Même en cas d’urgence, personne ne devrait être contraint de se faire injecter une substance quelconque, et encore moins par des hommes politiques.
Qu’est-ce que le COVID-19 nous a appris sur la science, la politique et la société?
Pendant de nombreuses années, les scientifiques ont rêvé de manipuler le « logiciel » humain, c’est-à-dire l’ADN ou l’ARN. D’un point de vue éthique, la manipulation de l’ADN a toujours été taboue. Rétrospectivement, le COVID-19 pourrait marquer l’avènement des « vaccins » à base d’ARN et la fin du tabou de la manipulation de l’ADN humain.
Dans un commentaire publié en 2023 dans le Journal of Evaluation in Clinical Practice, les auteurs écrivent que dès les premiers jours de la pandémie, il était évident que certains scientifiques influents et leurs alliés politiques diabolisaient les points de vue scientifiques divergents et les preuves offrant une seconde opinion. En dépit de preuves contradictoires, les responsables politiques nationaux « ont assuré le public qu’ils adoptaient les politiques relatives au COVID-19 en « suivant la science ». Cependant, le consentement scientifique n’a été obtenu qu’en supprimant le débat scientifique.
N’oubliez pas: lorsque les questions sont autorisées, c’est de la science; lorsqu’elles ne le sont pas, c’est de la propagande.
De soi-disant « experts » choisis par les politiciens nous ont dit que nous devions être vaccinés pour pouvoir combattre un nouveau virus respiratoire. Cela contredit la science du système immunitaire humain. Notre système immunitaire est dynamique et peut éliminer un virus qu’il n’a jamais rencontré; il peut également développer une immunité croisée pour identifier des variants, même si le virus mute. Cependant, comme les vaccins à base d’ARN ne produisent qu’un seul antigène, notre système immunitaire est privé de la possibilité de développer une immunité croisée contre les variants du virus. Cela s’applique en particulier aux virus respiratoires qui présentent un taux de mutation élevé. À long terme, cela entraînera une augmentation de la fréquence et de la gravité des maladies infectieuses. Les responsables politiques soucieux de protéger la population contre les infections futures seraient donc bien inspirés de proposer des programmes de santé qui renforcent le système immunitaire avant les infections saisonnières.
Les scientifiques n’ont pas la moindre idée de la manière de diriger l’ARNmod ou l’ARNa vers un type de cellule spécifique ou de la manière d’arrêter la traduction de l’ARN administré. Cependant, ils continuent d’étudier la manière d’augmenter la stabilité de l’ARN injecté et la quantité d’antigènes générés. Le développement actuel de la technologie des vaccins à base d’ARN rappelle le poème « L’apprenti sorcier », écrit par le poète allemand Johann Wolfgang von Goethe il y a plus de 200 ans:
« Les esprits, que j’ai négligemment élevés, ne sont pas envoûtés par mon pouvoir. »
Klaus Steger – Auteur (Ph.D.)
Klaus Steger, docteur en biologie moléculaire, concentre ses recherches sur la régulation génétique et épigénétique de l’expression des gènes au cours du développement normal et aberrant des spermatozoïdes. Au cours des 30 dernières années, ses projets de recherche ont été continuellement financés par la Fondation allemande de la recherche, tandis qu’il dirigeait plusieurs laboratoires de technologie génétique appliquant régulièrement des technologies basées sur l’ARN. Il a été professeur d’anatomie et de biologie cellulaire à l’université de Giessen, en Allemagne, pendant 23 ans avant de prendre sa retraite cette année. Il est titulaire d’un doctorat en sciences naturelles de l’université de Ratisbonne.
Après s’être fait injecter pendant des années de l’ARNm fabriqué à l’étranger, les Covidiens japonais patriotes vont enfin avoir la possibilité d’introduire dans leur circulation sanguine des nanoparticules lipidiques de fabrication nationale. D’après NHK World.
Un groupe d’experts du Ministère japonais de la santé a déclaré qu’un vaccin contre le coronavirus mis au point par Daiichi Sankyo pouvait être utilisé pour les inoculations au Japon. Il s’agirait du premier vaccin COVID fabriqué au Japon et utilisable dans la pratique.
Seriez-vous surpris d’apprendre que la majorité des membres du panel porte encore des masques?
Le groupe d’experts s’est réuni lundi. Les experts ont déclaré qu’ils confirmaient l’efficacité du vaccin et qu’ils n’avaient aucune inquiétude sérieuse quant à sa sécurité.
Banzaï! Malheureusement, l’article ne donne aucun détail sur l’efficacité que les experts ont apparemment confirmée. Heureusement, Daiichi-Sankyo avait déjà publié un communiqué de presse annonçant joyeusement que le critère principal avait été atteint dans l’essai de phase 3 de son vaccin Covid (DS-5670). Le DS-5670 a-t-il donc atteint une efficacité de 95%, comme ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna ?
Les principaux critères d’évaluation de l’essai de vaccination de rappel [boosters] étaient la moyenne géométrique du titre d’anticorps neutralisants dans le sang et la réponse immunitaire contre le SARS-CoV-2 (sous-variant omicron BA.5) quatre semaines après la vaccination expérimentale. Les résultats sur les critères d’évaluation dans le groupe DS-5670 étaient plus élevés que ceux du groupe témoin (vaccin bivalent adapté à l’omicron et approuvé au Japon), démontrant statistiquement la non-infériorité du DS-5670.
En d’autres termes, le DS-5670 a produit plus d’anticorps contre le BA.5 que le vaccin bivalent de Pfizer/BioNTech ou de Moderna, dont l’efficacité n’a jamais été démontrée. Combien de plus? On ne sait pas encore.
Les résultats détaillés de l’essai de vaccination de rappel seront présentés lors de conférences universitaires et dans des publications.
Vous vous dites peut-être: « Minute. Vous êtes en train de me dire que le Japon vient d’approuver une toute nouvelle injection de Covid basée sur des titres d’anticorps non publiés? » Ouaip, c’est exactement ce que je suis en train de vous dire.
Mais Daiichi-Sankyo utilise la même plate-forme d’ARNm que Pfizer/BNT et Moderna. Ce n’est donc pas comme si le Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales (MSTAS) leur donnait le feu vert pour une nouvelle technologie.
L’ascension des réplicons
En revanche, le Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales donne son feu vert à une nouvelle technologie pour Meiji Seika Pharma1. Extrait du communiqué de presse de l’entreprise.
Meiji Seika Pharma Co., Ltd. a annoncé aujourd’hui qu’elle avait reçu l’approbation pour la fabrication et la commercialisation de « Kostaive™ pour injection intramusculaire » (ARCT-154), un vaccin ARNm auto-amplifiant contre le COVID-19, de la part du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales (MSTAS) au Japon.
Il s’agit de la première approbation au monde d’un vaccin à ARNm auto-amplifié. Qu’est-ce qu’un vaccin à ARNm auto-amplifié? Un vaccin à ARNm qui s’auto-amplifie, évidemment.
L’ARNm contenu dans Kostaive est conçu pour s’auto-amplifier une fois délivré dans les cellules, de sorte qu’il génère une forte réponse immunitaire et offre la possibilité d’une protection de longue durée tout en utilisant des doses d’ARNm inférieures à celles des vaccins ARNm existants.
En d’autres termes, vos cellules peuvent devenir des usines à ARNm encore plus efficaces. L’image et la description ci-dessous sont tirées d’un article de la revue d’immunologie Cell, au titre inquiétant: « Rise of the RNA machines – self-amplification in mRNA vaccine design » (L’ascension des machines à ARN – l’auto-amplification dans la conception des vaccins à ARNm). Il convient de noter que l’ARNm auto-amplifié peut également être appelé ARN réplicon.
Une fois libéré dans la cellule, l’ARNm est traduit pour produire la protéine en question. Contrairement à l’ARNm, l’ARN réplicon code avec la protéine d’intérêt, des gènes d’auto-amplification (représentés en bleu) qui amplifient l’ARN réplicon. Cette amplification intracellulaire se traduira par la suite par des niveaux d’expression plus élevés de la protéine en question.
Je ne prétends pas être un expert en la matière, mais je doute que cela puisse résoudre le problème de la surproduction de protéines de pointe [NdT. ma traduction ici] observé avec la plateforme ARNm d’origine. C’est d’ailleurs ce que suggère l’article de Cell.
À l’heure actuelle, les principaux défis liés à l’autorisation mondiale sont les problèmes de sécurité potentiels concernant le caractère réplicatif de ces vaccins… Par exemple, les vaccins à réplicon pourraient persister chez les personnes immunodéprimées, car la clairance pourrait être moins efficace.
Étant donné qu’aucun autre vaccin à ARNm auto-amplifié n’a été approuvé auparavant, le MSTAS a au moins exigé que l’entreprise réalise un essai contrôlé randomisé à grande échelle pour tester l’efficacité réelle du vaccin contre les infections et les maladies graves, n’est-ce pas? Haha, non. Revenons au communiqué de presse.
Dans les essais cliniques de phase III pour la vaccination de rappel menés au Japon, 5 μg de Kostaive™ ont suscité des titres d’anticorps neutralisants plus élevés (p<0,05) et plus durables contre la souche originale, ainsi que le sous-variant Omicron BA 4-5, par rapport à 30 μg de COMIRNATY ®, un vaccin ARNm conventionnel homologué ciblant le COVID-19.
Au moins, cette fois-ci, une préimpression est disponible (ici). Alors que l’essai de phase 3 pour le Comirnaty de Pfizer/BNT a débuté avec environ 40 000 participants non vaccinés, celui-ci n’en comptait que 828, qui avaient tous reçu trois injections auparavant. Un essai à si petite échelle ne peut clairement pas nous dire si la nouvelle plateforme pose les mêmes problèmes de sécurité que la plateforme originale, et encore moins des problèmes différents (ce qui est en quelque sorte le but). Mais il est intéressant de noter que Kostaive (ARCT-154) a tout de même réussi à amplifier les taux de frissons, de maux de tête et de myalgies (douleurs musculaires) par rapport à Comirnaty, et ce malgré une posologie six fois moindre. C’est la magie de l’auto-amplification, je suppose.
Taux de réactions locales sollicitées et d’événements indésirables systémiques dans les deux groupes de l’étude en fonction de la gravité
Cependant, la version de Kostaive utilisée dans l’essai ciblait le virus de type sauvage qui a disparu de la circulation au début de 2021, de sorte que Meiji Seika Pharma ne commercialisera pas cette version. Au lieu de cela, l’entreprise prévoit de commercialiser une version actualisée de Kostaive en 2024 et mène actuellement un autre essai de phase 3 sur une version bivalente, en comparant à nouveau les titres d’anticorps.
Ainsi, non seulement le MSTAS a approuvé un vaccin utilisant une nouvelle technologie sur la base des titres d’anticorps, mais il ne l’a même pas approuvé sur la base des titres d’anticorps du vaccin qui sera effectivement mis sur le marché. L’ancienne définition de « réglementation », comme celles de « sûr » et « efficace », semble être morte du Covid.
Il semble que ce soit l’un des héritages durables de la pandémie de Covid-19: les organismes de réglementation ont abandonné toute prétention à faire correctement leur travail et se contentent d’approuver sans broncher toute demande d’autorisation émanant d’entreprises favorisées sur la base de données essentiellement dénuées de sens. Malgré ce qu’ils prétendent, les experts du MSTAS n’ont pas confirmé que les nouveaux vaccins offraient un quelconque avantage à qui que ce soit d’autre que les fabricants de vaccins, mais ils ont confirmé qu’eux-mêmes n’en offraient certainement pas.
Comme Pfizer, Meiji Seika Pharma fabriquera son injection sous licence: « Meiji Seika Pharma a obtenu de CSL Seqirus les droits exclusifs de distribution de Kostaive™ (ARCT-154) au Japon le 11 avril 2023. » ↩︎
Ce billet de Tyler Durden donne la raison pour laquelle j’ai supprimé de ce blog l’article précédent de Scott Ritter. Aussi rigoureuses soient ses analyses militaires, sa vision politique reflète surtout celle de la Fédération de Russie, son nouvel employeur, qui n’est pas forcément dans l’intérêt du bloc d’en face – et énerve considérablement M. Weitman.
Le problème de ce conflit est précisément sa récupération politique, conçue pour diaboliser la vieille droite – le fauteur de guerre – au profit de la gauche – source de paix. Le court historique de Durden servira ici à rappeler de quel genre de paix il s’agit, et quel est son prix.
Les mouvements gauchistes utilisent la question palestinienne comme vecteur de révolution culturelle
par Tyler Durden
Vendredi 1er décembre 2023
Au cours des premières années de la Révolution Culturelle, Mao et les communistes purs et durs furent confrontés au déclin croissant de leur influence sur la société chinoise, car leurs opposants politiques souhaitaient des marchés plus libres et des changements dans la structure du pouvoir du PCC. Afin de rétablir sa domination, Mao exploita la naïveté et l’impulsivité des jeunes en âge d’aller à l’université et recourut à la propagande pour éveiller leurs penchants naturels à la rébellion et évoquer ainsi un cri de ralliement en faveur du renouveau communiste. Après avoir suscité la ferveur idéologique, c’est la peur qui allait devenir l’arme ultime de Mao.
C’est ainsi que débuta la Révolution Culturelle, une guerre contre les valeurs concurrentes et les ennemis politiques de Mao, déguisée en « activisme de la jeunesse ». La foule devint l’armée itinérante de l’establishment, terrorisant la population en ciblant les symboles de ce qu’elle appelait les « Quatre Vieilleries » [NdT. ici]:
Les vieilles cultures, les vieilles idées, les vieilles coutumes et les vieilles habitudes. En d’autres termes, tout ce qui était susceptible de faire obstacle au culte communiste dans l’esprit du public. Aucune idée n’était autorisée en dehors des idées d’extrême gauche.
Les musées furent contestés, saccagés et détruits. Des centres d’apprentissage furent fermés. Des statues, des œuvres d’art et des symboles de l’histoire de la Chine furent démolis. Des propriétaires d’entreprises et de biens immobiliers furent harcelés, battus ou tués. Des séances de lutte [NdT. ici] étaient organisées régulièrement, les foules traînant les accusés devant des tribunaux fantoches et les forçant à confesser le péché de ne pas être assez communistes.
Finalement, le meurtre et le génocide furent rationalisés en tant que tactique pour l’avancement de la révolution. Tant que les activistes tuaient les ennemis potentiels de Mao et maintenaient la population sous contrôle, ils n’étaient pas inquiétés. La Garde Rouge avait pour ordre de ne pas intervenir et de permettre aux activistes de faire ce qu’ils voulaient. Il n’y avait aucun espoir pour les personnes désignées par la foule; personne ne viendrait les sauver. Il fallait faire quotidiennement étalage [NdT. « virtue signal », ici] de sa loyauté envers la menace rouge et Mao, et même dans ce cas, on n’était pas sûr d’être en sécurité.
Si tout cela vous semble familier, c’est parce que ces mêmes tactiques sont utilisées aujourd’hui par l’establishment et la gauche politique en Amérique et en Europe. Nous n’en sommes pas encore au stade des massacres au nom de la « diversité, de l’équité et de l’inclusion », mais avec un peu de temps, c’est probablement ce vers quoi se dirige la civilisation occidentale.
L’hystérie Black Lives Matter est désormais en perte de vitesse [NdT. un des fondateurs de BLM a affirmé son soutien à Donald Trump le mois dernier sur Fox News] le public est de plus en plus lassé par la propagande militante des homosexuels et des transgenres, le battage médiatique entourant le 6 janvier ne parvient pas à dresser le public contre les conservateurs comme l’espéraient les médias, et plus personne ne se soucie de l’alarmisme sur le changement climatique – la gauche politique se retrouve sur une trajectoire de perte de crédibilité à mesure que tous ses sujets d’actualité préférés passent à l’arrière-plan. Elle a besoin d’un nouveau conflit à coopter.
La guerre entre le Hamas et Israël est subitement devenue la préoccupation majeure des gauchistes occidentaux. La plupart d’entre eux n’ont jamais voyagé dans la région, n’ont aucun lien génétique ou culturel avec elle, n’ont reçu aucune éducation historique sur les origines de cette division et beaucoup d’entre eux pensent réellement que la culture musulmane est compatible avec les idéaux progressistes.
C’est manifestement très étrange. Il n’y a pas si longtemps, ces mêmes militants défendaient avec acharnement Israël et des organisations comme l’ADL, accusant ses critiques conservateurs d' »antisémitisme ». Aujourd’hui, ils scandent des slogans tels que « de la rivière à la mer », un mantra appelant à éradiquer Israël.
Pourquoi les gauchistes prennent-ils parti sur la question d’Israël? Parce que c’est politiquement commode. Ils se moquent bien du sort des Palestiniens ou des Israéliens, ils ne s’intéressent qu’aux mouvements de pouvoir social et à l’utilisation de ces causes pour satisfaire leurs objectifs. Pendant un certain temps, la cause israélienne/juive leur a été utile. L’ADL et d’autres organisations similaires servaient d’amplificateur à l’activisme woke et les conservateurs pouvaient être diabolisés en tant que racistes s’ils dénonçaient les opérations de l’ADL. Les deux groupes travaillaient en équipe.
Aujourd’hui, Israël est plus utile à la gauche en tant que monstre à abattre, car celle-ci a des vues sur ce qu’elle considère comme une ressource inexploitée parmi les migrants musulmans, qui majoritairement haïssent aussi l’Occident. L’appel à la « décolonisation » est le thème récurrent; qu’il s’agisse d’Israël, des États-Unis ou de l’Europe, la finalité est la déconstruction de toutes les idées qui ne relèvent pas de l’idéologie « woke« . La décolonisation n’est rien d’autre qu’un prétexte – une façon de dissimuler une déclaration de guerre derrière le masque vertueux de l’activisme. Et tout comme lors de la Révolution Culturelle en Chine, les forces de l’ordre censées contrôler les actes d’intimidation sont visiblement absentes ou réduites à l’impuissance. C’est comme si elles avaient reçu l’ordre de limiter leur intervention au minimum.
Teacher forced to hide in a locked room while a mob of students riot after they learned she attended a pro-Israel rally. This happened at a high school in Queens, NY. pic.twitter.com/BtGrQoup0S
Une enseignante est contrainte de se cacher dans une pièce fermée à clé pendant qu’une foule d’élèves se déchaîne après avoir appris qu’elle avait assisté à un rassemblement pro-israélien. Cela s’est passé dans un lycée du Queens, à New York.
L’objectif de cette révolution est de démanteler les « Quatre Vieilleries » de l’Occident, et les gauchistes espèrent que les migrants musulmans seront la force de frappe qui les aidera à achever le travail.
Ils tentent de consolider un large éventail de causes incompatibles entre elles dans un cadre qu’ils seront capables de contrôler, mais il est difficile de voir exactement comment leur organisation pourrait fonctionner. Les progressistes peuvent-ils conjuguer les causes du féminisme, socialisme, athéisme et endoctrinement LGBT avec la culture musulmane de la charia, qui cherche à toutes les abolir? On peut en douter, mais les deux groupes semblent se considérer comme mutuellement bénéfiques pour l’instant.
Lorsque les musulmans auront joué leur rôle, les progressistes les jetteront également dans la fosse aux déplorables [NdT. l’appellation des électeurs de Trump aux US], tout comme ils se sont retournés contre leurs anciens alliés d’Israël. En attendant, on continuera à voir des vagues successives de mouvements de foule aux États-Unis et en Europe, où des slogans musulmans et du Hamas côtoieront des pancartes de protestation BLM, Antifa, féministes et LGBT. C’est une révolution culturelle; son objectif est de détruire l’ancienne culture par tous les moyens nécessaires et de régler le reste plus tard.
Je pique ceci sur le site de Children’s Health Defense de RFK Jr, en congé pour cause de campagne électorale. J’ai quelques disparités de vue avec le gars, mais c’est l’article le plus complet sur le sujet. Comme mentionné de façon pas très claire, il y a effectivement une disparité ethnique dans la capacité de liaison de l’ACE2 avec la protéine de pointe – ce dont parlait RFK Jr dans une vidéo qui l’a fait aussitôt taxé d’antisémitisme, ce qui n’a aucun sens puisqu’il est le premier à défendre bec et ongles l’action militaire israëlienne sur Gaza.
L’étude dont parlait RFK Jr est celle-ci, évaluée par des pairs et publiée sur le site des NIH. Résumé:
La sensibilité des différentes populations à l’infection par le SARS-CoV-2 n’est pas encore comprise. Ici, nous avons combiné l’analyse des variantes de codage de l’ACE2 dans différentes populations et des calculs de chimie computationnelle pour étudier les effets sur l’interaction SARS-CoV-2/ACE2. La variante ACE2-K26R, qui est la plus fréquente dans la population juive ashkénaze, diminue l’attraction électrostatique SARS-CoV-2/ACE2. Au contraire, ACE2-I468V, R219C, K341R, D206G, G211R ont augmenté l’attraction électrostatique; classés par force de liaison de la plus faible à la plus forte. Les variantes susmentionnées sont les plus fréquentes dans les populations d’Asie orientale, d’Asie du Sud, d’Afrique et d’Amérique africaine, d’Europe, d’Europe et d’Asie du Sud, respectivement.
Comme vous le remarquerez, les noms des auteurs sont Fedaa Ali, Menattallah Elserafy, Mohamed H. Alkordi et Muhamed Amina. On peut aussi noter que les populations les plus exposées sont les Européens et les Sud-asiatiques. Avantage ethnique ou non, ça n’aura pas eu beaucoup d’influence sur le sort de milliers d’israëliens, dont le pauvre gosse sujet de cet article. La vidéo de la « pub » Pfizer est dans l’article mais je vous préviens, ça déchire l’âme.
Entre violence militaire et expérimentations médicales, la facture de ces salopards commence à s’alourdir. Tous ces salopards: le Hamas a aussi « encouragé » l’injection.
NB: Pour info, je publie beaucoup parce que je suis coincé à la maison suite à un problème cardiaque – ce qui est assez ironique – encore non identifié. Je consulte un spécialiste ce jeudi. Si vous n’avez plus de nouvelles, vous saurez pourquoi. Je compterai alors sur vous pour me raconter la suite, un peu plus tard et dans un autre lieu, probablement plus calme.
L’«enfant-vedette» des vaccins COVID en Israël meurt à 8 ans d’un arrêt cardiaque soudain
Yonatan Moshe Erlichman, âgé de huit ans, qui figurait dans une publicité israélienne de 2020 faisant la promotion des vaccins COVID-19 pour les enfants, est décédé le mois dernier d’un arrêt cardiaque soudain. Israël, un « laboratoire pour Pfizer », a montré un signal de sécurité significatif pour la myocardite peu de temps après l’introduction des vaccins.
Un garçon israélien de 8 ans, présenté dans une vidéo de promotion du vaccin COVID-19, est mort subitement le mois dernier d’un arrêt cardiaque.
Yonatan Moshe Erlichman, fils et petit-fils d’éminents médecins israéliens, s’est presque noyé dans la baignoire après que son cœur se soit arrêté la veille de Yom Kippour. Bien que les ambulanciers aient réussi à le réanimer, il est décédé quelques jours plus tard, le 28 septembre.
En 2020, Erlichman est apparu dans une vidéo avec Shuski, décrit comme « une marionnette « enfant » amicale », exhortant les téléspectateurs à se faire vacciner contre le COVID-19 dès qu’il serait disponible.
Décrivant Erlichman comme « enfant-vedette » de la campagne vaccinale israélienne, LifeSiteNews a partagé la vidéo sponsorisée par le gouvernement mettant en scène le garçon, diffusée juste avant l’introduction des vaccins COVID-19 en Israël.
יונתן ארליכמן ז"ל בן 8 מת מדום לב 😥😥😥 לא מזעזע אתכם ? היכן הכותרות ? החקירות? כמה ילדים עוד ימותו על מזבח הזהב? ובייחוד שיש כבר שני מחקרים מבוקרים המעידים כי חיסוני ה mRNA גורמים לבעיות לבביות. עד מתי תתחפרו ? כמה עוד תכחישו? תזכרו שבכל רגע נתון זה יכול לקרות לילדיכם… pic.twitter.com/PUYlLN4jDr
Voici une traduction partielle du tweet (via Google Translate):
« Cela ne vous choque pas? Où sont les gros titres? Les enquêtes? Combien d’enfants devront encore mourir sur l’autel doré?
« Et en particulier, il y a déjà deux études contrôlées qui montrent que les vaccins ARNm causent des problèmes cardiaques … Jusqu’à quand refuserez-vous de l’admettre?
« Rappelez-vous qu’à tout moment, cela peut arriver à vos enfants et petits-enfants bien-aimés.
Un autre tweet demandait pourquoi l’histoire n’était pas diffusée dans les journaux télévisés, mais seulement dans la presse locale et religieuse. La personne a indiqué que la famille était « morte de peur et essayait de ne pas ébruiter l’affaire ».
La famille du garçon a publié la déclaration suivante:
« Notre Yonatan Moshe est décédé il y a peu de temps. La veille de Yom Kippour, Yonatan a fait un arrêt cardiaque chez nous, et depuis lors, nous nous sommes battus à ses côtés après qu’il se soit effondré. Nous remercions tous ceux qui nous sont chers et qui ont été à nos côtés dans les derniers jours de sa vie. »
Netanyahu s’est vanté de faire d’Israël un « laboratoire pour Pfizer »
En novembre 2020, le gouvernement israélien a signé un accord avec Pfizer pour acquérir 8 millions de doses de son vaccin COVID-19, que le gouvernement a commencé à distribuer en décembre 2020.
En échange de la réception du vaccin avant les autres pays, Israël a accepté de fournir à Pfizer des données épidémiologiques pour aider le fabricant de vaccins à évaluer l’efficacité et la réactogénicité du vaccin.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il avait pu faire d’Israël « le laboratoire de Pfizer » parce que « 98% de notre population possède des dossiers médicaux numérisés » qui – combinés à la « base de données génétiques » de son pays – faciliteraient l’établissement de rapports détaillés sur l’impact du vaccin sur les citoyens du pays.
Avec ces données, « il est possible de créer une industrie biotechnologique inédite… voire inimaginable », a-t-il déclaré.
Netanyahu: “Israel 🇮🇱 became the lab for Pfizer”
Israel Ministry of Health denied it. Pfizer denied it. But finally here we have official confirmation from Prime Minister that as part of the deal, Israel was turned into Pfizer's lab.pic.twitter.com/PPlrCNpukR
Netanyahu: « Israël 🇮🇱 est devenu le laboratoire de Pfizer ».
Le ministère israélien de la santé l’a nié. Pfizer l’a nié. Mais nous avons enfin la confirmation officielle du Premier ministre que, dans le cadre de l’accord, Israël a été transformé en laboratoire de Pfizer.
Le Dr Sabine Hazan, spécialiste en gastro-entérologie à Ventura, en Californie, s’est exprimée sur l’accord conclu par M. Netanyahu avec Pfizer:
Yeah, and you can create a weapon to eliminate a whole population. Who gave Netanyahu the right to decide for an entire population? Shouldn’t people have been allowed to vote to be guinea pigs? They all believed in a vaccine as a solution, but it was not. Neonatal death rate ⬆️ pic.twitter.com/BucoPYi0NZ
Oui, et on peut créer une arme pour éliminer toute une population. Qui a donné à Netanyahu le droit de décider pour toute une population? Les gens n’auraient-ils pas dû pouvoir voter avant de servir de cobayes? Ils croyaient tous qu’un vaccin était une solution, mais ce n’était pas le cas. Taux de mortalité néonatale ⬆️
À la lumière de la mort d’Erlichman et en écho au tweet de Hazan, le Dr Robert Malone a exprimé la semaine dernière son inquiétude quant au fait qu’une base de données génétique et médicale combinée pourrait faciliter le développement d’armes biologiques capables de cibler des groupes ethniques spécifiques.
Il a noté que « le virus du SARS-CoV-2 modifié semble être plus grave chez les populations spécifiques qui ont plus de récepteurs ACE2 à la surface de leurs cellules » et a demandé: « S’agit-il d’une arme biologique? ».
Les CDC n’ont pas publié en temps voulu les données de 2021 sur la myocardite en Israël
Les informations fournies l’année dernière à Children’s Health Defense (CHD) par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à la suite d’une demande en vertu de la loi sur la liberté de l’information montrent que les CDC ont reçu en février 2021 un rapport du Ministère israélien de la santé sur la myocardite post-injection.
Le rapport indiquait: « Nous observons un grand nombre de cas de myocardite et de péricardite chez de jeunes individus peu après l’administration du vaccin COVID-19 de Pfizer. Nous aimerions discuter de cette question avec un expert du CDC ».
Bien qu’un important signal de sécurité concernant la myocardite ait été visible aux États-Unis et en Israël quelques mois seulement après la mise à disposition des vaccins COVID-19, les CDC n’ont alerté le public qu’en mai 2021, après que la moitié de la population américaine éligible ait déjà reçu le vaccin.
En juin 2021, Israël a publié un rapport officiel confirmant l’existence d’une myocardite liée à l’ARNm chez les jeunes hommes, en particulier ceux âgés de 16 à 24 ans, avec un taux jusqu’à 25 fois supérieur à celui généralement observé au centre médical Hadassah.
Une étude israélienne de septembre 2022 a révélé que l’incidence de la myocardite dans les 30 jours suivant la deuxième injection de Pfizer était 2,35 fois plus élevée que chez les personnes non vaccinées, le risque pour les hommes âgés de 16 à 19 ans s’élevant à près de 1 sur 1 000.
Crédit: RFK Jr. et Brian Hooker, Ph.D., « Vax-Unvax: Let the Science Speak » (Vax-Unvax: laissons parler la science)
Bien que l’étude israélienne ait rapidement souligné que le risque de myocardite était plus faible après la troisième injection de Pfizer (premier booster), le Dr Peter McCullough a averti la semaine dernière, lors d’une audition du Novel Coronavirus Southwestern Intergovernmental Committee au Sénat de l’Arizona, que les effets de la myocardite post-vaccinale peuvent être retardés de plusieurs années.
Après avoir résumé les données scientifiques relatives à l’effet de la protéine de pointe sur le cœur, y compris les rapports d’autopsie après injection, McCullough a cité l’histoire d’un athlète décédé lors d’un test d’effort cardiaque deux ans après avoir été vacciné.
Dr. McCullough: The COVID-19 Vaccines are NOT SAFE for Human Use
Testifying before the Arizona State Senate, Dr. @P_McCulloughMD said, as a practicing doctor, that he's seeing the complications of the COVID-19 vaccines firsthand. He previously reported, "Before COVID-19, I saw… pic.twitter.com/qBdOIJotzI
Dr. McCullough: Les vaccins COVID-19 ne sont pas sûrs pour l’utilisation humaine
Témoignant devant le Sénat de l’État de l’Arizona, le Dr @P_McCulloughMD a déclaré, en tant que médecin praticien, qu’il a pu constater directement les complications liées aux vaccins COVID-19. Il a précédemment déclaré: « Avant le COVID-19, j’ai vu deux cas de myocardite sur toute ma carrière […]. Aujourd’hui, je vois deux cas par jour à la clinique ».
Deux organisations importantes, le Conseil Mondial de la Santé et l’Association des Médecins et Chirurgiens Américains, ont demandé le retrait des vaccins COVID-19 du marché, contredisant ainsi l’idée selon laquelle tous les médecins et agences soutiennent universellement les vaccins.
Des États, comme l’Idaho et la Floride, envisagent de prendre des mesures indépendantes pour retirer les vaccins si le gouvernement fédéral n’agit pas. Le droit d’agir ainsi relève de la compétence des États en matière de sécurité des produits de consommation. Si les agences fédérales ne répondent pas aux préoccupations relatives à la sécurité des vaccins, les États peuvent intervenir par l’intermédiaire du bureau du Procureur général ou de comités de surveillance.
Bien que la nouvelle du décès d’Erlichman n’ait pas précisé si et quand le garçon avait été vacciné, il a probablement reçu les injections d’ARNm de Pfizer en 2021, comme la majorité des Israéliens.
En juin, les scientifiques de CHD ont demandé une enquête sur le CDC et la U.S. Food and Drug Administration concernant la suppression des preuves liant les vaccins à ARNm à la myocardite et à la péricardite.
Le ministère israélien de la santé a dissimulé des données sur les effets indésirables
Dans une vidéo divulguée en juin 2022 d’une présentation Zoom par une équipe de recherche mandatée par le Ministère israélien de la santé, l’un des orateurs a averti: « Nous devrons penser à la fois médical et légal – comment présenter nos résultats pour éviter les poursuites judiciaires. Pourquoi? Parce qu’il y a eu beaucoup d’effets secondaires, [mais] que nous avons dit: ‘D’accord, ça existe et les rapports existent, mais faites-vous vacciner quand même’ ».
Le chercheur dans la vidéo fait part de ses préoccupations concernant les effets indésirables à long terme, y compris un taux plus élevé d’effets après des doses répétées de vaccin.
🇮🇱In a leaked video, a research team commissioned by the Israeli MoH warns: "We’ll have to think medical-legal – how to present our findings to avoid lawsuits. Why? Because of quite a few side effects we said: 'OK, it exists and reports exist, BUT STILL GET VACCINATED'". pic.twitter.com/IgXavuYaSH
Deux mois plus tard, le Ministère publiait un rapport affirmant qu’il n’avait trouvé aucun nouveau signal de sécurité qui « n’était pas déjà connu ». Il manipulait également les données pour montrer un pourcentage d’effets indésirables inférieur à celui observé.
L’épidémiologiste de Yale Harvey Risch, M.D., Ph.D., a discuté des données israéliennes supprimées dans un épisode de l’émission « Ask Dr Drew »:
“We’ve Seen Major Suppression of Adverse Events by Government Agencies”
Yale Epidemiologist Dr. Harvey Risch Speaks about Leaked Video of Israeli Research Team that Suppressed Adverse Events, And Further Misrepresentation of Israeli Gov. advisor to FDA. https://t.co/3ta2lCYYQ8pic.twitter.com/FpgVO7tEed
« Nous avons assisté à une suppression majeure des effets indésirables par les agences gouvernementales »
Le Dr Harvey Risch, épidémiologiste à Yale, s’exprime sur la vidéo divulguée d’une équipe de recherche israélienne qui a étouffé les effets indésirables, et sur une nouvelle déclaration mensongère d’un conseiller du gouvernement israélien auprès de la FDA.
L’«enfant-vedette» du vaccin en Argentine est décédé l’année dernière
La tragédie d’Erlichman fait écho à l’histoire de Santino Godoy Blanco, un petit garçon argentin décédé l’année dernière à l’âge de 4 ans et qui aurait également servi d’«enfant vedette» national dans des publicités vantant les mérites des vaccins COVID-19 pour les enfants.
🇦🇷 The poster boy for Argentina’s 💉campaign has #diedsuddenly of “bilateral pneumonia”
Santino Godoy Blanco (3) was rushed to hospital due to fever and vomiting.
Before passing his mom says he took off his mask and gave her little kisses because he couldn't talk anymore 😥 pic.twitter.com/90HSBhsnvI
🇦🇷 L’enfant vedette de la campagne 💉 argentine est #mort subitement d’une « pneumonie bilatérale »
Santino Godoy Blanco (3 ans) a été transporté d’urgence à l’hôpital en raison de fièvre et de vomissements.
Avant de mourir, sa maman dit qu’il a enlevé son masque et lui a donné des petits bisous parce qu’il ne pouvait plus parler 😥.
Un « fact check » de USA Todaya contesté l’article, jugeant fausse l’affirmation selon laquelle les apparitions de Blanco visaient à promouvoir les vaccins COVID-19, et affirmant au contraire – à juste titre – que les publicités concernaient les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la poliomyélite.
Blanco est décédé d’une infection pulmonaire associée à une double pneumonie, ce qui, selon les fact-checkers, n’avait « aucun rapport avec la vaccination en général ou les vaccins COVID-19 en particulier ».
Cependant, les fact-checkers ont négligé des données de 2017 liant les vaccins pour enfants à un risque accru de pneumonie.
Dans leur livre « Vax-Unvax : Let the Science Speak », Brian Hooker, PhD, directeur principal de la science et de la recherche chez CHD, et Robert F. Kennedy Jr, président de CHD en congé, ont partagé des données d’étude montrant que les enfants vaccinés courent un risque cinq fois plus élevé de souffrir d’une pneumonie que les enfants non vaccinés.
Crédit: RFK Jr. et Brian Hooker, Ph.D., « Vax-Unvax: Let the Science Speak » (Vax-Unvax: laissons parler la science)
John-Michael Dumais est rédacteur en chef de The Defender. Il a été écrivain et organisateur communautaire sur une variété de questions, y compris la peine de mort, la guerre, la liberté en matière de santé et tout ce qui concerne la pandémie de COVID-19.
Chaque fois que quelqu’un dit qu’Israël est notre seul ami au Moyen-Orient, je ne peux m’empêcher de penser qu’avant Israël, nous n’avions pas d’ennemis au Moyen-Orient ».
Père John Sheehan, S.J.
Le Colonel Douglas McGregor confirme ici mes propres analyses publiées depuis le 15 octobre. Ce qu’Israël est en train de commettre n’est pas un génocide mais un suicide, comme l’Europe en a commis un dans sa réaction (téléguidée) vis-à-vis de l’Ukraine et évidemment par rapport aux injections. Je publie une (triste) mise à jour sur ce sujet en Israël juste après.
04/11: la vidéo est passée de publique à privée depuis que j’ai publié. Ne me demandez pas pourquoi.
Présentateur: Les États-Unis envoient de plus en plus de ressources, d’argent et d’armes au Moyen-Orient. Israël annonce que si le Hezbollah intervient à Gaza, l’Iran sera rayé de la carte. Les Turcs semblent disposés à jouer un rôle de médiateur. On a entendu Erdogan déclarer il y a quelques minutes qu’il souhaite jouer le rôle de médiateur pour la paix. Cela va à l’encontre de ce que le secrétaire d’État Anthony Blinken a déclaré ce week-end, à savoir que nous ne sommes intéressés par aucun cessez-le-feu, ce qui est incroyable.
Le colonel Douglas McGregor nous rejoint maintenant. Colonel, il semble que ces deux parties prennent des directions diamétralement opposées, entre les commentaires de Blinken hier et la déclaration d’Erdogan sur son rôle de médiateur pour la paix.
McGregor: Oui, c’est exact. Et il semble que les personnes qui contrôlent les événements à Jérusalem contrôlent également les événements à Washington. Et qu’ils sont unanimes dans leur volonté d’une guerre majeure. Et j’ai l’impression que personne n’en comprend les implications. Les gens ne voient dans ce conflit que le Hamas, un ennemi qui mérite amplement d’être détruit. Il n’y a aucun doute là-dessus. Le problème, c’est que pour détruire le Hamas, comment s’y prend-on? Et que la punition collective de 2,2 millions de personnes n’est pas une façon très populaire d’y arriver. En particulier à l’heure actuelle, car toute la région est en proie à la colère après les attaques contre les civils à Gaza.
Dans l’ensemble de la région, il n’y a aucun doute sur le responsable. C’est Israël. Les Israéliens et tous leurs voisins sont donc engagés dans un dialogue de sourds. Actuellement, on pourrait encore trouver l’un ou l’autre moyen d’y remédier et de passer d’une guerre régionale inévitable à quelque chose de plus gérable, mais il ne semble pas y avoir d’intérêt à cela.
Présentateur: Les États-Unis envoient des porte-avions et des moyens supplémentaires dans la région. Vous dites que – et c’est ce qui vous préoccupe – c’est une perspective très dangereuse pour les États-Unis.
McGregor: Oh, tout à fait. Personne ne semble comprendre que le Moyen-Orient d’aujourd’hui est radicalement différent de celui d’il y a 20, 30, 40 ou 50 ans. La dernière grande guerre était celle de 73, au cours de laquelle l’Égypte et la Syrie ont attaqué Israël et où cette dernière a fini par l’emporter, bien que ça n’a pas été tout seul. Aujourd’hui, les États arabes sont bien plus, je dirais, soudés. Les gouvernements sont plus forts, ils disposent de plus de technologie et ils sont davantage décidés à peser collectivement. Et aujourd’hui, on voit aussi que la Turquie et l’Iran sont devenus des acteurs majeurs. Par conséquent, si nous en venions à attaquer l’Iran, la Russie ne pourra pas rester les bras croisés, elle se sentira obligée d’intervenir parce que les Iraniens ont soutenu les Russes contre les proxies ukrainiens.
Toutes les conditions sont donc réunies pour déclencher une guerre de grande ampleur. Nous sommes en train de créer une escalade générale, en pensant que l’escalade sera efficace. C’est ce que nous avons essayé de faire en Ukraine, nous avons misé sur l’escalade, l’escalade, l’escalade et encore l’escalade. Aujourd’hui, l’Ukraine est en ruines. Ma grande crainte est que si cette guerre régionale éclate, comme je le pense, Israël n’y survivra pas.
Présentateur: Vous écrivez dans votre article qu’Israël pourrait devenir la prochaine Ukraine si nous ne prenons pas garde. Que voulez-vous dire par là?
McGregor: Eh bien, tout d’abord, le Hezbollah situé au nord n’est pas seulement soutenu par l’Iran, on estime qu’il compte 100 à 150 000 combattants dans ses rangs. En outre, selon certaines estimations, il dispose de 130 000 à 140 000 roquettes et missiles, dont au moins 40 000 d’une extrême précision. Le Hezbollah dispose donc d’un armement suffisant pour détruire la moitié d’Israël.
Le Hezbollah a clairement fait savoir que si les Israéliens marchent sur Gaza, avec l’objectif d’éradiquer le Hamas et sans se soucier, sincèrement, des pertes en vies humaines… Et, soyons honnêtes, lorsque l’on livre un combat en milieu urbain, l’idée qu’il est possible de trier ses cibles est absurde. Les pertes humaines seront donc énormes.
Ce serait le catalyseur d’une guerre régionale et les Iraniens, les Turcs, tout le monde juge que c’est inacceptable. Le roi Hussein – pas Hussein mais Abdullah – de Jordanie a prononcé un brillant discours au Caire, expliquant qu’il concevait l’horreur de ce qui était arrivé aux Israéliens et qu’il pensait que leur réaction avait été raisonnable dans ces circonstances, mais il a ajouté qu’une punition collective qui touche 2,2 millions de personnes et qui les chasse de leurs maisons pour les jeter dans le désert était tout simplement inacceptable.
Nous nous trouvons dans une impasse parce qu’on nous presse, aux États-Unis, de justifier notre action, d’expliquer pourquoi nous devrions être des co-belligérants aux côtés d’Israël. Et dans un sens très concret, c’est effectivement ce que nous sommes en train de devenir. Et cela nous expose au risque de confrontation avec l’Iran, avec les Turcs et avec la Russie.
Présentateur: Au cours du week-end, Israël a déclaré qu’il considérerait les civils qui vivent dans la partie nord de la bande de Gaza comme des complices de terroristes, en ces termes: « L’armée israélienne a fait savoir aux civils palestiniens qui vivent dans la bande de Gaza que s’ils n’évacuent pas vers le sud, ils seront considérés comme des complices d’une organisation terroriste ». Donc, essayer d’éradiquer le Hamas en pénétrant dans ces grottes, ça sera un désastre absolu. On a déjà vu à quel point c’était un désastre.
Parlez-nous de ce qui arriverait si l’infanterie israélienne pénétrait dans ces grottes immenses et truffées de piéges, où le Hamas s’est retranché. J’ai parlé à des sources israéliennes et ils m’ont dit être absolument terrifiés par ce qui arriverait à l’infanterie dans ce cas, elle se ferait massacrer dans les structures qui se trouvent sous ces villes et sous le nord de Gaza. Pouvez-vous nous parler de la stratégie militaire des Israéliens?
McGregor: Gardez à l’esprit que les forces de défense israéliennes sur le terrain sont composées d’une minorité de soldats professionnels, la grande majorité des personnes qui ont été mobilisées sont de simples civils, ce sont des réservistes. On m’a dit que ces réservistes sont loin d’être aussi bien entraînés et préparés que leurs prédécesseurs l’étaient en 1973. Cela signifie qu’ils sont encore moins entraînés et moins préparés que ce qui serait nécessaire pour une opération aussi complexe. Même à supposer que l’on dispose de quelques semaines pour s’entraîner, on n’atteindra pas le niveau d’expertise nécessaire pour faire face à ce que vous décrivez, c’est-à-dire ces tunnels.
N’oubliez pas que les Israéliens ont détruit la majeure partie de la zone située au nord de Gaza, ce qui permet au Hamas de se défendre plus facilement. Lorsque les bâtiments sont laissés intacts, on court toujours un risque. Mais ça permet aussi de s’y frayer un chemin pour débusquer l’ennemi. Maintenant que tout a été détruit, il est impossible de savoir où aller et comment agir. Je suis sûr que les Israéliens utiliseront tous les moyens à leur disposition: surveillance permanente, ciblage minutieux de tout ce qu’ils pensent être hostile. Et je suis sûr que les soldats sur le terrain feront de leur mieux. Mais cela n’empêchera pas de très lourdes pertes pour toutes les raisons que vous avez citées, les engins explosifs improvisés, etc.
Il y a une autre possibilité. Les Israéliens pourraient décider d’utiliser des explosifs à air comprimé – les explosifs à air comprimé sur un carré, disons quelques kilomètres carrés, aspirent pratiquement tout l’oxygène de la zone et l’enflamment ensuite en une boule de feu. Nous avons utilisé ces engins au Vietnam, ils pourraient certainement les utiliser contre le Hamas et le Hezbollah. Et franchement, je pense que leur objectif l’exige. Mais imaginez les réactions dans la région. Imaginez ce que ressentiront les Turcs et les Iraniens, les Égyptiens, les Jordaniens, les Saoudiens, les Syriens, et tout les autres, lorsqu’ils assisteront à cela. Encore une fois, je ne vois pas cela comme un résultat très positif pour Israël. Et je pense que le potentiel militaire de ceux qui se dressent contre Israël est largement sous-estimé. N’oubliez pas que la Russie ne veut pas être impliquée dans cette affaire, elle veut rester neutre. Mais les relations de la Russie avec l’Iran sont très, très étroites. Et si on attaque l’Iran, on se retrouve en guerre avec la Russie.
Présentateur: Le point central de tout cela est-il MBS, Mohammed bin Salman – d’Arabie saoudite, bien sûr – peut-être l’homme le plus important du monde en ce moment. J’ai entendu cette idée ces derniers jours, l’idée d’un monde musulman unifié, la plus grande menace, peut-être, pour Israël: un front unifié, pas de divisions entre les chiites, les sunnites et les autres. On se retrouverait avec un monde musulman unifié qui déclarerait: à bas Israël?
McGregor: En temps normal, les Israéliens sont très doués pour pratiquer l’économie des ennemis. Ils ont toujours été très forts dans ce domaine. En affronter un à la fois, si c’est possible, et monter les adversaires potentiels les uns contre les autres. Malheureusement, cette fois-ci, ils ont fait le contraire. Et nous les aidons chaque jour à le faire davantage. C’est ce qu’ils ont fait en unissant l’opposition. Vous avez tout à fait raison.
Maintenant, est-ce que MBS est aux commandes? Je pense qu’il a un rôle très influent en raison de sa position en Arabie saoudite, qui est effectivement pour les musulmans l’équivalent de la Terre sainte. Ce qu’il dit a donc beaucoup de poids. Mais il y a aussi d’autres acteurs. Le Qatar a financé non seulement le Hamas, mais aussi M. Erdogan en Turquie. Sans les fonds qataris, les Turcs auraient de graves problèmes économiques. Il y a donc d’autres acteurs en jeu. Et il ne faut pas sous-estimer le général Sisi en Égypte. Les Égyptiens ont entretenu de très bonnes relations avec les Israéliens, mais leur gouvernement ne peut pas survivre à ce que les Israéliens font à Gaza. La pression exercée sur lui pour qu’il mobilise son armée, qu’il aille de l’avant et qu’il se batte, potentiellement pour protéger les habitants de Gaza, est énorme.
Un Israélien en colère et ému de ce qu’il a vu ne sera peut-être pas satisfait de tuer 10 000 ou 20 000 Palestiniens de plus. Mais il faut une personne rationnelle aux commandes. Tout le monde est émotif en ce moment. Nous sommes émus, les Israéliens sont émus, les musulmans aussi. L’émotion est fatale. L’émotion conduit à de mauvaises décisions et à de mauvais résultats. Ce dont on a besoin aujourd’hui, c’est de sang-froid, de calme et de réflexion collective. Et il faut comprendre que, peu importe à quel point on déteste le Hamas, la stratégie actuelle conduit à l’Armageddon au Proche-Orient.
Et c’est sans même parler des armes nucléaires. Les gens ne semblent pas comprendre que les Israéliens disposent bien évidemment de l’arme nucléaire et qu’ils ont clairement fait savoir qu’ils l’utiliseraient s’ils étaient acculés au pied du mur. Mais ils oublient que la Turquie, par exemple, entretient des relations très étroites avec l’armée pakistanaise. L’armée et le gouvernement pakistanais ont fait savoir à maintes reprises, depuis de très nombreuses années, que si les Turcs avaient besoin d’ogives nucléaires pour se protéger, ils les recevraient. Il s’agit en quelque sorte d’un double enveloppement [NdT. le mouvement en tenaille, ou double enveloppement, est une tactique qui consiste à attaquer les deux flancs (côtés) d’une formation ennemie en même temps]. Il ne s’agit pas seulement d’une guerre conventionnelle de haut niveau, avec déploiement de tous ces missiles, roquettes et avions sans pilote, mais aussi de l’ombre maléfique d’un échange nucléaire qui plane sur la région. C’est pourquoi je ne cesse de conseiller à quiconque veut bien m’écouter de prendre du recul et de bien réfléchir à la question. Et je suis très reconnaissant aux Irakiens, pardon, aux Israéliens, de ne pas être encore intervenus. Cela nous permet de respirer. Nous en avons besoin.
Animateur: Le Secrétaire Blinken a déclaré hier qu’il ne voyait pas d’indication qu’Israël veuille contrôler Gaza à perpétuité. Êtes-vous d’accord avec cela?
McGregor: Gaza est depuis longtemps un énorme problème. Beaucoup d’Américains l’ignorent, mais lors des discussions sur les accords de Camp David, Menachem Begin a en fait offert Gaza à Sadate, en lui disant: « S’il vous plaît, débarrassez-nous en. Nous n’en voulons pas ». À l’époque, Sadate avait répondu: « J’ai tellement de problèmes dans mon propre pays. Je ne peux pas en assumer un de plus ». En conséquence, Gaza est devenue une île de misère et d’infortune. On peut certainement en attribuer une part de responsabilité aux habitants. Mais on l’a qualifiée, non sans raison, de plus grande prison à ciel ouvert ou de plus grand camp de concentration au monde. Les Israéliens ont dû prendre des mesures strictes pour se protéger, car Gaza est une épine permanente dans leur pied. Je ne pense donc pas qu’ils en veuillent. Je pense qu’ils aimeraient s’en débarrasser [NdT. voir ici]. Le problème, c’est que si l’on repousse 2 millions ou 1,5 million d’Arabes dans le Sinaï, ce qui est, je pense, le véritable plan que les Israéliens aimeraient suivre, on ne fait que repousser le problème de 30 kilomètres. Le Hamas, ce ne sont pas que des gens. C’est une idée. Il est pétri de haine. Mais il est hautement considéré au Moyen-Orient parce qu’il ne se rendra pas.
Animateur: C’est une hydre, n’est-ce pas? Est-il juste de l’appeler une hydre? Et qui n’a pas de hiérarchie, d’après ce que j’ai compris. Il n’y a pas de chef au sommet. Il s’agit d’une hydre à plusieurs têtes, qui, si on lui coupe l’une d’entre elles, ne cessera de ressurgir.
McGregor: Oui, absolument. Et je pense que les Israéliens le comprennent. Mais leur seule solution est la force. Je pense qu’il faut d’une manière ou d’une autre priver le Hamas et les autres de leur raison d’être. Mais comment faire? Il faut rouvrir les discussions sur l’avenir des Palestiniens, ce que les Israéliens refusent également. Ils ne veulent pas d’une solution à deux États. Ils considèrent cela comme une menace pour eux-mêmes. Une grande partie de ceux qui soutiennent Netanyahu pensent que c’est l’occasion pour eux de créer un grand Israël qui s’étendrait du Jourdain à la mer.
Je comprends tout cela. Je suis américain, je ne suis pas israélien mais je ne suis pas indifférent. Mais je ne pense pas qu’il soit dans l’intérêt d’Israël de poursuivre ces objectifs. Et s’il le font, nous serons entraînés, eux et nous, dans une très grande guerre régionale au Moyen-Orient. Et que pouvons-nous y envoyer? Nous pouvons certainement envoyer des navires, bien qu’il y ait 90 avions sur chaque porte-avions, dont 40 ou 50 sont des avions d’attaque. Nous avons une flottille dont le rôle principal est de protéger le porte-avions afin qu’il puisse lancer ses frappes. Mais il faut également tenir compte du fait qu’ils opèrent très loin des côtes, à tel point qu’ils peuvent être amenés à accoster en Israël après avoir effectué leurs frappes pour se ravitailler en carburant. Ils se heurteront alors aux défenses aériennes. Ces défenses aériennes sont russes, mais elles font également partie de la Syrie. Ces défenses aériennes peuvent être utilisées contre nous. Nous perdrons donc probablement des avions.
La question qui se pose alors est la suivante: si on ne peut pas influer sur le terrain en Israël, que peut-on faire? Nous n’avons pas d’armée. Vraiment, nous n’avons plus d’armée. Elle ne compte plus que 450 000 hommes. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Si on ne peut pas déployer de forces sur le terrain, on ne changera rien. Quant aux Israéliens, ils parlent d’une force de 470 000 à 500 000 hommes. C’est plus que l’armée américaine. 2 000 marines en mer, 2 000 forces spéciales travaillant avec les Israéliens ne vont pas gagner une guerre.
Transcription originale
Host: Well, the United States is ramping up additional assets, money, weapons to the Middle East. Israel says it will wipeIran off the face of the earth if Hezbollah intervenes in Gaza. The Turks seem to be motivated to mediate. We heard from Erdogan over the past few minutes saying he would like to mediate a peace. This flies in the face of what Secretary of State Antony Blinken just said over the weekend, which is, we’re not interested in any kind of ceasefire, which is unbelievable.
Joining me now is Colonel Douglas McGregor. Colonel, it appears they’re really going in the opposite direction with Blinken’s comments yesterday and now Erdogan coming out and saying, hey, we’re happy to mediate a peace here.
McGregor: No, I think that’s true. And it looks as though the same people controlling events in Jerusalem are controlling events in Washington. And they are unanimous in their desire for a major war. And I don’t think people understand the implications. People are viewing this as Hamas, as an enemy that richly deserves to be destroyed. There’s no argument about that.The problem is, if you want to destroy Hamas, how do you go about doing it? And collective punishment that involves 2.2 million people is not a very popular way to do business. And particularly at this point in time, because the whole region is seething with anger over the attacks on the civilians in Gaza.
There’s no debate in the rest of the region about who’s responsible. It’s Israel. So you have the Israelis and all of their neighbors talking past each other. We are in a position to somehow or another address that and move this out of the realm of inevitable regional war into something more manageable, but there doesn’t seem to be any interest in doing so.
Host: The United States moving aircraft carriers additional assets into the region. You make the point that – you’re right there involved in this – this is a very dangerous prospect for the United States.
McGregor: Oh, it is. People don’t seem to understand that today’s Middle East is radically different from the Middle East of 20, 30, 40, 50 years ago. The last major war was the 73 war, where Egypt and Syria attacked Israel and Israel ultimately prevailed, although it was from time to time touch and go. Today, the Arab states are far more, I would argue, cohesive. The governments are stronger, they have more technology at their disposal, and there’s a greater willingness to weigh in collectively. And today, we’re also talking about Turkey and Iran as playing a major role. And as a result, Russia cannot sit idly by if Iran ends up being attacked by us, it will feel obligated to intervene because the Iranians have supported the Russians against the Ukrainian proxies.
So this has the ingredients in it for a very major war. Now we’re escalating across the boards, where we seem to think that escalation works. We’ve tried that in Ukraine, we’ve escalated and escalated and escalated. And today, Ukraine is in ruins. My great fear is that if this regional war unfolds, as I think it might, there may be no Israel at the end of it.
Host: You write in your piece that Israel could become the next Ukraine if we don’t watch out. How do you mean?
McGregor: Well, first of all, Hezbollah that sits up in the north is not simply backed by Iran, but we estimate they have 100 150,000 of their own fighters. Plus, some estimates are between 130,000 and 140,000 rockets and missiles, of which at least 40,000 are extremely precise. Now that’s enough armament in Hezbollah to destroy half of Israel.
Hezbollah has made it clear that if, in fact, the Israelis march into Gaza, with the objective of rooting out Hamas and without regard, frankly, to the loss of life there – and, you know, let’s be honest, if you’re going to march into a city and fight, the notion that you can pick and choose your targets is absurd. So the loss of life will be enormous.
This is the catalyst for a regional war and the Iranians have said it, the Turks have said it, everyone has said this is unacceptable. King Hussein – not Hussein but Abdullah – in Jordan gave a brilliant speech in Cairo, explaining that he shared the Israelis horror at what had happened to them, and thought that they had responded reasonably under the circumstances, but said, collective punishment that involves 2.2 million people and driving them out of their homes and into the desert is simply unacceptable.
This is an impasse because we have a full court press in the United States to emphasize why we should be doing this, why we should be co-belligerents with Israel. And that’s effectively what we’re becoming in a very real sense. And that puts us at risk of confrontation with Iran, with the Turks, and with Russia.
Host: Israel over the weekend saying that they will consider civilians who are in the northern part remain in North Gaza, terrorist accomplices, quoting, « the Israeli military has told Palestinian civilians living there, that if they don’t evacuate south, they will be considered an accomplice in a terrorist organization ». So trying to root out Hamas going into these caves, this is going to be an absolute disaster. I mean, we’ve already seen how much of a disaster this is.
And the Israeli infantry going in, talk about that part of it going into these cave structures, where Hamas has been holed up and living in these massive booby trapped caves. I’ve talked to some Israeli sources who tell me that they are absolutely terrified what’s going to happen to the infantry if they go in, they will be slaughtered by the structures that are underneath those cities and underneath North Gaza. Can you speak on that, the military strategy of this on the part of the Israelis?
McGregor: Keep in mind that the Israeli Defense Force on the ground consists of a small portion of professional soldiers, the vast majority of people that have been mobilized are simply civilians, they’re reservists. I’ve been told that these reservists are not nearly as well trained and prepared as their predecessors were in 1973. That means that they have even less training and less preparation than you would want for such a complex operation. But let’s assume you have a couple of weeks to train, you’re not going to reach the level of expertise that you would want to deal with what you’re describing, these tunnels.
And remember that the Israelis have destroyed most of this area in northern Gaza, which makes it much easier for Hamas to defend itself. When you leave buildings intact, you’re always at risk of bad things happening. But you have a way to navigate through it to root out the enemy. Now that everything has been rubbled, you have no idea where you’re headed and what you’re doing. Now, I’m sure the Israelis will use everything at their disposal, persistent surveillance overhead, careful targeting of anything they think is hostile. And I’m sure that the soldiers on the ground will do the best they can. But that’s still not going to prevent you from taking very heavy casualties for all the reasons that you cite, IEDs and so forth.
Now there is one other possibility. And that is that the Israelis may decide to use fuel air explosive – and fuel air explosive over a square, let’s say a couple of square miles essentially sucks all the oxygen out of the area and then ignites it into a fireball. We used these things in Vietnam, they could certainly use these things against both Hamas and Hezbollah. And frankly, I think for their purposes, it would be necessary. But imagine the response of the region. Imagine how the Turks and the Iranians, the Egyptians, Jordanians, Saudis, Syrians, everyone will feel when they witness this. Again, I don’t see this as a very positive outcome for Israel. And I think we’re grossly underestimating the military potential of those lining up against Israel. Remember, Russia does not want to be in this Russia wants to remain neutral. But Russia’s relationship with Iran is very, very close. And if you attack Iran, you’re going to end up at war with Russia.
Host: Is the center of all of this MBS, Mohammed bin Salman – of course, Saudi Arabia – maybe the most important man in the world at this moment. I’ve heard that thrown around over the past few days, the idea of a unified Muslim world, the greatest threat, perhaps, to Israel, a unified front, no divisions between Shia, Sunni, and others. And you have a unified Muslim world saying, down with Israel?
McGregor: Well, normally, the Israelis are very good at practicing economy of enemies. They’ve always been good at that. Deal with one at a time, if you can, and turn your potential opponents against each other. Unfortunately, this time, they’ve done the opposite. And we’re helping them to do it over and over and over again every day. And that is that they’ve united the opposition. You’re absolutely right.
Now, is MBS in charge of it? I think he has a very influential role because of his position in Saudi Arabia, which is effectively for Muslims, the equivalent of the Holy Land. So what he says carries great weight. But you’ve got other actors, you know. Qatar has funded not only Hamas, but also Mr. Erdogan in Turkey. Without Qatari funding, the Turks would be in serious economic trouble. So there are other actors that are playing into this. And you shouldn’t underestimate General Sisi in Egypt. The Egyptians have maintained very good relations with the Israelis, but their government cannot survive what the Israelis are doing in Gaza. And the pressure on him to mobilize his army and go forward and fight potentially to protect the Gazans is enormous.
Now, if you’re an Israeli, and you’re angry, and you’re emoting about what you’ve seen, you may not be satisfied when you’ve killed 10,000 more or 20,000 more Palestinians. But you’ve got to have someone who is rational in charge. Everyone is emoting right now. We are emoting, the Israelis are emoting, and so are the Muslims. Emotion is the killer. Emotion leads to bad decisions and bad outcomes. What’s needed now is cool, calm, collective thinking. And we need to understand that however much we hate Hamas, taking the current approach is the road to Armageddon in the Middle East.
And we haven’t even talked about nuclear weapons. And people don’t seem to understand that of course the Israelis have a nuclear weapon, and they made it abundantly clear that if pushed to the wall that they would use it. But they forget that for instance, Turkey has very close relations with the Pakistani military. The Pakistani military and government has made it clear repeatedly over many, many years, that if the Turks need nuclear warheads to protect themselves, they will receive them. You’re talking about a double envelopment, if you will. You’re not only dealing with the high end conventional warfare, the introduction of all these missiles and rockets and unmanned aircraft, you’re also dealing with this evil shadow of nuclear exchange hovering over the region. So I just I keep advising anyone who will listen, back off, think about this carefully. And I’m very grateful that the Iraqis, excuse me, the Israelis to this point have not yet gone in. That gives us breathing space. We need that.
Host: Secretary Blinken yesterday said that he sees no indication that Israel wants to control Gaza in perpetuity. Do you buy that?
McGregor: Gaza has been a huge problem for a long time. Many Americans are unaware of it but during the Camp David Accords discussions, Menachem Begin actually offered Sadat Gaza, he said, « Please take it off our hands. We don’t want it ». And at the time Sadat said, « I’ve got so many problems inside my own country. I can’t take on anymore ». As a result, Gaza has been this island of misery and misfortune. Now, you could certainly blame that to some extent on the inhabitants. But you know, people have referred to it, not without reason, as the world’s largest open air prison or concentration camp. Now the Israelis have had to take stringent measures to protect themselves, because Gaza is a permanent thorn in their sides. So I don’t think they want it. I think they would like to remove it. The problem is, if you push 2 million or 1.5 million, or whatever it turns out to be, Arabs into the Sinai, which is the real plan, I think, the Israelis would like to follow, you’ve just pushed the problem 20 miles away. Hamas is more than people. It’s an idea. It is steeped in hatred. But it is widely regarded in the Middle East because they will not surrender.
Host: It’s a hydra, right? Is it fair to call it a hydra? And it’s not even top down from what I understand. It’s not like you have some leader sitting at the top. You have a multiple headed hydra that you cut one head off, it’ll just keep popping up.
McGregor: Yes, absolutely. And I think the Israelis understand that. But their only solution is force. I think you have to somehow or another rob Hamas and others of their raison d’etre. Now, how do you do that? Well, you’ve got to reopen discussions about the future of the Palestinians, which is something else the Israelis don’t want to do. They don’t want a two state solution. They regard that as a threat to themselves. And you have a substantial portion of the people supporting Netanyahu, who think this is their opportunity to create a greater Israel that reaches from the Jordan River to the sea.
Now, I understand all of these things. I’m an American, I’m not an Israeli and I’m not unsympathetic. But I don’t think it serves Israel’s interest to pursue these goals. And if they do, we and they are going to be drawn into a very large regional war in the Middle East. And what have we got to send? We can certainly send ships, although you’ve got 90 aircraft on each aircraft carrier, of which 40 or 50 are attack aircraft. You have a flotilla that’s there largely to protect the carrier so they can launch their strikes. But they’re also operating from a very long way offshore, so far that they may have to land in Israel after executing their strikes to refuel. Then they’re up against air defenses. Now the air defenses that are there are Russian, but they’re also part of Syria. Those air defenses can be turned to use against us. So we’ll probably lose aircraft.
Then the question is, if you can’t influence things on the ground in Israel, what can you do? We have no army. We really have no army anymore. It’s down to about 450,000. It’s a shadow of its former self. If you can’t put forces on the ground, you’re not going to change anything. And the Israelis, again, they’re talking about a force of 470,000 to 500,000. That’s larger than the US Army. 2,000 Marines offshore, 2,000 special forces working with the Israelis are not going to win a war.
L’inénarrable Amir Weitmann – qui va défaire l’Armée Rouge avec son pistolet à bouchon – nous revient avec une nouvelle et brillante idée1. Cette idée est articulée dans un document de l’Institut pour la Sécurité Nationale et la Stratégie Sioniste. L’original étant en hébreu, je ne dispose que de quelques passages traduits dans des articles pro-Palestiniens (ici, ici et ici), c’est-à-dire de l’opposition contrôlée de gauche – mais qui n’est pas contrôlé de nos jours?
M. Weitmann propose de reloger les 2,3 millions d’habitants de Gaza dans les nouvelles villes satellites construites autour du Caire, ce qui, selon lui, coûterait entre 5 et 8 milliards de dollars.
« En stimulant immédiatement l’économie égyptienne, le régime du président égyptien Abdel Fattah El-Sisi en tirerait un avantage considérable et immédiat », écrit-il.
M. Weitmann a ajouté qu’il n’était pas certain qu’une telle occasion fortuite de reconquérir Gaza se représenterait un jour; par conséquent, « c’est maintenant qu’il faut agir ».
« Il s’agit d’une solution innovante, peu coûteuse et durable », indique le rapport. « Au fil du temps, il s’agit en fait d’un investissement très rentable pour Israël… Gaza fournirait des logements de haute qualité à de nombreux citoyens israéliens ».
Nous voici donc plongés d’emblée dans le monde des affaires. Ça nous donnera un peu de hauteur de vue sur les événements tragiques actuels, qui ne seront pas perdus pour tout le monde. Les investisseurs qui avaient été priés de patienter dans les starting-blocks pendant que se déroulait l’opération de concassage de l’Ukraine peuvent ici se mettre à chiffrer dès maintenant la rentabilité de leur prochain investissement à Gaza, avant même que l’endroit soit rasé et débarrassé de ses indigènes2. On notera qu’entre l’expropriation des paysans hollandais, les quartiers détruits par BLM aux États-Unis, le malencontreux incendie à Maui et maintenant le « nettoyage ethnique », le Build Back Better et le « durable » sont décidément des secteurs très rentables, financièrement parlant, ce qui n’a pas échappé à M. Weitmann dont on ne peut que reconnaître le mérite d’une certaine clarté dans ses priorités.
J’imagine que les « logements de haute qualité » seront destinés à une classe aisée qui viendrait y chercher le calme (avec vue sur la Méditérannée) mais quitte à ce qu’ils soient prêts à souffrir un afflux de touristes, j’ai moi-même quelques idées pour en réduire le coût, idées que je mets gratuitement à disposition de M. Weitmann:
création d’un mémorial du 7 octobre (entrée payante), avec visite en réalité virtuelle des événements de la journée, cartes postales, souvenirs;
vente de jeux vidéos (un soldat de l’IDF traque en FPS les membres du Hamas dans les souterrains de Gaza);
monument aux martyrs entouré d’établissements de restauration, commerces, garderies…
Vous trouvez ça de mauvais goût? Attendez seulement la suite.
Le projet de M. Weitmann n’est pas le seul:
Le quotidien israélien Calcalist a fait état d’une proposition élaborée par la Ministre israélienne du Renseignement, Gila Gamliel, qui recommandait au cabinet le transfert des habitants de Gaza vers le Sinaï, en Égypte, à l’issue de la guerre.
Le document vu par Calcalist comporterait le logo du ministre du Renseignement et aurait été distribué dans les ministères pour consultation. Il a été divulgué à un mouvement de colons connu sous le nom de « Settlement Headquarters – Gaza Strip », qui fait campagne pour le rétablissement des colonies dans le territoire. Israël a retiré ses colons de Gaza en 2005.
Le quotidien israélien a noté qu’en fin de compte, le document n’affecterait peut-être pas la politique du gouvernement, mais qu’il était possible qu’il ait été rédigé pour « soutenir » le « mouvement extrémiste des colons ».
Le rapport Gamliel indique que la meilleure issue possible à la guerre d’Israël « qui produira des résultats stratégiques positifs et à long terme » est le transfert des Palestiniens de Gaza vers la péninsule du Sinaï.
Ce transfert se ferait en trois étapes. L’établissement de villes de tentes dans le Sinaï au sud-ouest de la bande de Gaza, la création d’un « corridor humanitaire » par lequel les Palestiniens seraient autorisés à fuir, puis la construction de villes dans le nord du Sinaï.
Enfin, Israël établirait un no man’s land de plusieurs kilomètres de profondeur à l’intérieur du territoire égyptien afin de s’assurer que les Palestiniens ne puissent pas revenir.
Le document appelle également à une coopération entre Israël, les pays arabes et les pays européens pour accueillir les Palestiniens déplacés.
Voilà qui ne plaîrait guère aux pays arabes, qui ne veulent pas de Palestiniens chez eux, ni aux pays européens, déjà très sollicités question migrants, écueil que le projet de M. Weitmann évite habilement:
Le document affirme avoir conçu un plan « durable et économiquement réalisable » pour expulser la population de Gaza, qui s’aligne également sur les « intérêts géopolitiques » d’Israël, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des États-Unis.
Le document suggère que les Palestiniens soient logés dans les deux plus grandes villes satellites du Caire, le 6 octobre et le 10 ramadan. Ces deux villes portent le nom de la guerre de 1973 contre Israël, dont le 30e anniversaire a été célébré la veille de l’attaque palestinienne.
Selon le rapport, il y a suffisamment d’appartements pour loger six millions de personnes, mais ils sont en grande partie vides parce que les Égyptiens ordinaires n’ont pas les moyens de se les offrir.
De nombreux appartements de la nouvelle cité du 6 octobre en Égypte restent vides (documentation promotionnelle de la présidence égyptienne).
Chaque unité de logement coûtant environ 19 000 dollars, le rapport estime que le coût du logement des Palestiniens de Gaza dans la banlieue du Caire s’élèverait à 8 milliards de dollars.
Cette somme représente 1,5% du PIB israélien et peut être « facilement financée » par l’État, ajoute le rapport.
Le rapport affirme que l’état désastreux de l’économie égyptienne pourrait convaincre Le Caire d’examiner l’offre. Si nécessaire, Israël pourrait même envisager de lever jusqu’à 32 milliards de dollars pour convaincre l’Égypte d’accepter le projet.
[…]
L' »investissement » d’Israël en Égypte servirait également l’Europe en stabilisant l’économie du pays et en contribuant à endiguer la marée migratoire, selon le rapport.
L’Arabie saoudite pourrait également bénéficier de cette proposition, ajoute le rapport.
Tout d’abord, étant donné que les actions israéliennes à Gaza attisent régulièrement les tensions dans le monde arabe, le retrait des Palestiniens permettrait de « promouvoir la paix avec Israël sans l’interférence incessante de l’opinion publique locale ».
Deuxièmement, le rapport note que la population de Gaza pourrait être embauchée par l’Arabie saoudite comme main-d’œuvre bon marché pour travailler sur des projets de construction dans tout le pays, y compris la construction du projet phare de Neom.
De plus,
Le nettoyage ethnique de Gaza signifierait la fin des « combats incessants et répétés qui attisent les feux de la haine contre Israël ». En outre, « le règlement de la question de Gaza garantira un approvisionnement stable et accru de l’Égypte en gaz israélien et sa liquéfaction », à partir des vastes réserves saisies par Israël près des côtes de Gaza.
Que demander de plus?
une relocalisation tout frais payés par Israël, plus un joli bakchich et de l’énergie à la clé;
pas de migrants supplémentaires en Europe;
la fin des critiques envers Israël du traitement infligé aux Palestiniens;
et pour les Palestiniens, des cités coquettes, toutes neuves – pas tellement plus sinistres que les buildings de Gaza – en guise de logement social et un travail (mal payé) assuré, c’est-à-dire le traitement standard des migrants de par le monde.
D’autant que la situation semble se dégrader de jour en jour, ce qui inviterait une réaction immédiate:
Alors que le monde se concentre sur les horreurs de Gaza, les soldats et les colons israéliens ont tué plus de 100 Palestiniens et en ont blessé près de 2 000 autres dans la Cisjordanie illégalement occupée, où les colons juifs menacent de déclencher une « grande Nakba » si les résidents arabes ne font pas leurs valises et ne quittent pas définitivement leurs maisons et leurs fermes pour fuir vers la Jordanie voisine.
« Courez en Jordanie avant que nous ne tuions nos ennemis et que nous ne vous expulsions de notre Terre sainte, qui nous a été promise par Dieu », peut-on lire sur un tract distribué par des colons à Salfit.
La journaliste canadienne d’Al Jazeera, Sana Saeed, a averti qu' »une deuxième Nakba est en train de se construire sous nos yeux ».
Jeudi, près de Marjat, des colons ont laissé des poupées couvertes de sang ou d’une substance censée l’imiter sur le sol ou suspendues devant l’entrée d’une école.
Vendredi, des colons en tenue militaire ont envahi Marjat, accrochant des drapeaux israéliens à une maison proche de l’école où les poupées ensanglantées ont été trouvées.
Malheureusement, ce n’est pas si simple.
Le roi Abdallah de Jordanie a déclaré la semaine dernière que le déplacement forcé de Palestiniens dans son pays constituerait un crime de guerre.
Au début du mois, [le président égyptien Abdel Fatah] El-Sisi a également rejeté avec véhémence l’idée d’une réinstallation forcée des Palestiniens dans le Sinaï.
« Transférer les réfugiés de la bande de Gaza vers le Sinaï reviendrait simplement à déplacer leur résistance », a déclaré le président dans un discours télévisé le 18 octobre, « transformant le Sinaï en rampe de lancement pour des opérations contre Israël et accordant à ce dernier le droit de se défendre et de défendre sa sécurité nationale en menant des frappes sur le territoire égyptien en guise de représailles ».
Les dirigeants égyptiens s’insurgent contre les suggestions occidentales d’accueillir des réfugiés palestiniens. Un haut diplomate du Caire aurait ainsi déclaré à un homologue de l’Union européenne [NdT. il s’agirait de mon compatriote Charles Michel] en début de semaine: « Vous voulez que nous accueillions un million de réfugiés palestiniens? Eh bien, je vais les envoyer en Europe. Vous vous souciez tellement des droits de l’homme – eh bien, accueillez-les ».
Les Palestiniens, tout le monde les plaint mais personne n’en veut chez soi.
Un peu comme les juifs dans les années ’30.
Cet aide de camp du Premier Ministre est décidément très actif en ce moment, à croire qu’il voudrait devenir calife à la place du calife. ↩︎
… qui, selon la définition d’Ambrose Bierce, sont des « gens de peu de valeur, encombrant le sol des contrées nouvellement découvertes » – statut malgré tout plus enviable que celui des Palestiniens, qui, nous dit-on, sont des « animaux », le résultat restant le même: « Bientôt, ils ne l’encombrent plus, ils le fertilisent ». ↩︎
Mitch McConnell est un sénateur Républicain américain. Il est interviewé ici par Margaret Brennan sur CBS. Il explique à quoi sert l’aide militaire à l’Ukraine, pour ceux qui en douteraient encore. C’est moi qui souligne – bien que ce ne soit pas vraiment nécessaire.
Margaret Brennan: Et vous avez dit que vous pensiez qu’il y avait suffisamment de contrôle de l’aide à l’Ukraine. Pourquoi cela n’a-t-il pas convaincu certains membres du groupe républicain?
Mitch McConnell: En ce qui concerne l’aide à l’Ukraine, examinons où va réellement l’argent. Une grande partie est dépensée aux États-Unis, dans 38 États différents, pour remplacer les armes que nous avons envoyées en Ukraine par des armes plus modernes. Nous reconstruisons ainsi notre base industrielle.
Margaret Brennan: C’est ce que le président Biden cherche à faire.
Mitch McConnell: C’est exact. Aucun Américain n’est tué en Ukraine. Nous reconstruisons notre base industrielle. Les Ukrainiens détruisent l’armée de l’un de nos plus grands rivaux. J’ai du mal à trouver quelque chose à redire à cela. Je trouve merveilleux qu’ils se défendent.
Il y a aussi l’idée que les Européens n’en font pas assez. Ils ont débloqué près de 90 milliards de dollars. Ils hébergent un grand nombre de réfugiés qui se sont échappés. Je pense que nos alliés de l’OTAN en Europe ont fait beaucoup.
Traduction en langage non-politicien: l’État confisque des milliards d’argent public pour l’injecter dans le complexe militaro-industriel, qui se fait des burnes en or massif tout en liquidant ses stocks de matériel obsolète sans devoir payer pour leur destruction – et ce sont les Ukrainiens qui vont se faire zigouiller à notre place. Nos vassaux européens sont dans la combine, et nous sommes très contents de leur service. Excellente affaire, donc.
Je lis les nouvelles pour que vous n’ayez pas à le faire
« Les recherches de nombreux commentateurs ont déjà jeté beaucoup d’obscurité sur cette question, et il est probable que, si elles se poursuivent, nous ne saurons bientôt plus rien du tout à son sujet. »
Mark Twain
Injections, climat, économie, énergie, transmaoïsme et maintenant Gaza: excepté ceci sur OffGuardian, personne ne semble faire le lien entre cette dernière opération et les précédentes. C’est pourtant simple. Le lien, c’est le basculement dans le communisme – alias le « plus grand complot de l’Histoire ». Nous vivions dans l’abondance économique, énergétique et agricole1. Le pouvoir politique n’avait plus vraiment de raison d’être, la suite pouvant être gérée par une simple bureaucratie. On a donc créé de nouvelles crises.
Au-dessus du politique, il y a une technocratie, aux commandes depuis des siècles: une technocratie d’abord financière qui cède graduellement le pas à une technocratie digitale. Sa force c’est l’information: celle qu’elle récolte, celle qu’elle cache, celle qu’elle manipule et celle qu’elle crée selon ses besoins. Il lui est donc nécessaire de contrôler la science, l’histoire, l’économie, etc. ce qui est plus facile si on dispose d’un outil universel. Cet outil, c’est le communisme. Le Grand Reset, le Green New Deal, la taxe carbone, la monnaie digitale et ce genre de projets délirants – j’allais oublier les pandémies – en sont la version actuelle et le Forum Économique Mondial, les nouveaux bolchéviques. Ils servent à remplacer les régimes stables – c’est-à-dire de droite ou théocratiques – dans le chemin du « progrès » par du marxisme politique, économique, idéologique et maintenant sanitaire, qui leur permettent de tout contrôler et de tout piller. Vous aurez remarqué, et j’ai assez écrit et publié d’autres auteurs sur le sujet.
Mais…
On ne passe d’un modèle à l’autre d’un claquement de doigts – même si on est très pressé, ce qu’ils sont manifestement. Il faut encore parfois sortir de la boîte quelques vieux outils, un peu usés, un peu salissants, certes, mais tellement efficaces. Les guerres, par exemple.
Bon, Gaza2. Question infos, les deux camps ne se privent pas de raconter tout et n’importe quoi. Exemple: Scott Ritter démonte ici (cité par Peter Lincoln puisque je n’ai pas accès au site web de RT) cette histoire d’hôpital détruit par un missile israëlien.
… on peut avancer l’hypothèse suivante.
Une cellule du Hamas a été contrainte de quitter son abri souterrain et de prendre position dans le parking de l’hôpital Al-Ahli. La déclaration de Naftali concernant le Hamas « lançant des roquettes à partir d’hôpitaux » et « utilisant des civils comme boucliers humains » implique également un aperçu de la méthodologie opérationnelle des personnes ciblées.
Cette spécificité suggère que les Israéliens utilisaient des renseignements très précis, tels que la capacité d’intercepter et de suivre les communications associées à une cellule ou à un dirigeant spécifique du Hamas.
Mais pourquoi le Hamas supprimerait-il les preuves qu’Israël a effectivement mené la frappe sur l’hôpital? Si une roquette Mikholit était en fait le coupable, le Hamas disposerait sans aucun doute des preuves matérielles nécessaires pour étayer cette conclusion. L’un des problèmes que pourrait poser la publication de telles informations est qu’elle modifie le scénario d’une manière qui pourrait être gênante pour le Hamas. Dans l’état actuel des choses, le Hamas contrôle un récit qui se prête commodément à l’indignation mondiale suscitée par les bombardements aveugles d’Israël sur Gaza et le massacre de civils qu’ils ont entraîné. L’indignation suscitée par ces actions israéliennes s’est cristallisée autour de l’incident de l’hôpital Al-Ahli. Elle s’est manifestée par des manifestations dans le monde entier qui, au fur et à mesure qu’elles se déroulent, profitent clairement au Hamas.
Si le Hamas devait produire des preuves attestant que l’attaque n’était pas le résultat d’un bombardement israélien aveugle, mais qu’elle avait été menée à l’aide d’une roquette Mikholit, la situation changerait radicalement. Loin d’être un cas de massacre gratuit, l’attaque revêtirait plutôt le caractère d’une action israélienne délibérée contre une cellule du Hamas dont l’existence et les activités ne seraient pas rendues publiques par le Hamas – surtout si les faits se prêtent à un récit selon lequel le Hamas utiliserait les civils palestiniens entassés sur le parking de l’hôpital comme boucliers humains.
Les sensibilités opérationnelles des deux parties conduiraient, dans un tel scénario, Israël et le Hamas à dissimuler la vérité sur ce qui s’est passé à l’hôpital Al-Ahli, une collusion perverse avec un fait commun: la volonté des deux parties de traiter le peuple palestinien comme des pions tragiques dans une lutte de pouvoir plus large entre deux puissances opposées qui sont toutes deux criminellement indifférentes au carnage humain qui en résulte.
Israël et le Hamas mentent donc entre leurs dents – c’est la guerre! – avec deux versions sur mesure du même événement: une pour énerver les pro-Palestiniens, l’autre pour exciter les pro-Israëliens. Comme je l’ai déjà rappelé, les juifs et le musulmans sont parfaitement capables de vivre en paix, sauf si on monte sciemment les uns contre les autres. Pour ce faire, on donne aussi à lire aux miliciens israëliens ce genre de littérature – des passages du Talmud assez gratinés – lors de leur formation. C’est un premier point. Je signale au passage que l’hôpital en question est chrétien…
Deuxième point (traité dans mon article précédent) l’apparition d’une cinquième colonne dans l’armée israëlienne, qui défend les droits de la communauté trans, une des chevilles ouvrières de l’anti-sionisme. Il y aurait donc comme un paradoxe: dans l’armée israëlienne – dont la vocation est de défendre son État – une faction milite pour un groupe qui veut abattre cet État.
Exemple: Ita Segev est un trans h/f israëlien exilé aux States. Voici son pamphlet:
Israël produit les hormones dont j’ai besoin, mais je soutiens la libération de la Palestine
« Une grande partie de la communauté transgenre aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions affirmatives et la revendication de liberté de nos frères et sœurs palestiniens. »
18 mai 2018
Je suis une femme trans israélienne qui a désespérément besoin que la Palestine soit libre. J’en ai besoin parce que je refuse d’accepter que le massacre de manifestants pacifiques à Gaza soit le fait de mon peuple. J’en ai besoin parce que je comprends que la libération des transgenres et la libération des Palestiniens sont liées.
Il y a environ 10 mois, j’ai décidé de commencer un traitement hormonal substitutif et de procéder ainsi à une transition médicale. De nombreuses raisons ont motivé cette décision, mais l’une d’entre elles était la prise de conscience que le fait d’avoir grandi en tant qu’Israélien et trans à Jérusalem, tout en étant censé devenir un homme sioniste, avait laissé des séquelles dans mon corps. J’avais besoin d’aide pour guérir, et j’ai senti que le fait de grandir dans un corps plus rond et plus tendre m’aiderait à me connecter à l’enfant féminin épris de justice qui est en moi, et que le fait d’avoir un tel corps m’aiderait à grandir depuis ce lieu de douceur.
J’étais déjà ancrée dans mon identité israélienne antisioniste. Après avoir déménagé à New York, j’ai été ravie de découvrir que le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) me permettait de travailler de manière non violente et tangible sous la direction des Palestiniens pour mettre fin à l’occupation israélienne de la Palestine. Pourtant, je continuais à souhaiter secrètement un moment qui me soulagerait des difficultés de mon passé. Et j’ai décidé que ce serait le moment de commencer les hormones.
J’ai donc attendu le nouvel an juif pour me rendre à la pharmacie et entamer cette phase de ma transition. J’ai imaginé le petit rituel que je ferais en prenant cette première pilule de couleur sarcelle – nouvelle année, nouvelle juive, nouvelle moi. Mais lorsque la pharmacie m’a remis les flacons contenant mes médicaments, j’ai regardé l’étiquette portant la mention « produit par Teva Pharmaceuticals » et mon cœur s’est arrêté.
Teva, un mot qui signifie « nature » en hébreu, est une entreprise pharmaceutique appartenant à Israël dont j’ai vaguement entendu parler en tant que participant à l’économie de l’occupation. Je me suis dit qu’il devait s’agir d’une erreur.
« Excusez-moi », ai-je dit lorsque je suis retournée voir mon pharmacien. « Cet œstrogène est produit par une entreprise israélienne et je suis une partisane du BDS. Pourrais-je, s’il vous plaît, obtenir une ordonnance d’un autre fabricant? »
Le pharmacien s’est empressé de répondre: « C’est le seul fabricant que nous vendons ».
J’étais sous le choc. Comment était-ce possible? En rentrant chez moi, j’ai envoyé un texto à toutes mes sœurs trans médicalisées et je leur ai posé une question simple: « Qui fabrique vos hormones? » Beaucoup d’entre elles ne le savaient pas. Il faut beaucoup de luttes et de questionnements pour que de nombreuses personnes trans mettent la main sur ce médicament qui sauve des vies, et une fois que c’est le cas, nous voulons démarrer immédiatement et mettre un terme aux questions relatives à la validité de notre identité et de nos choix. Mais mes sœurs ont entendu l’urgence de mon appel et se sont renseignées. Au fur et à mesure que les réponses arrivaient, toutes [les hormones] provenaient soit de Teva, soit d’une entreprise qu’une recherche rapide sur Google permettait d’identifier comme étant liée à Teva.
Comment cette seule entreprise israélienne a-t-elle pu jouer un rôle aussi important sur le marché des hormones transgenres? [NdT. c’est une excellente question] Comment mon corps s’est-il retrouvé une fois de plus comme un champ de bataille, un règlement, un pion permanent dans ce jeu sioniste?
Plus tard, j’ai pris contact avec un étudiant trans juif et antisioniste du Mills College, Daryn Copland, qui m’a contactée en ligne. Il m’a dit qu’il avait consacré l’année dernière ses recherches à la compréhension des liens entre la production d’hormones transgenres aux États-Unis et en Israël. Il m’a dit qu’il avait lui aussi découvert que sa testostérone était fabriquée par Teva et qu’il voulait comprendre ce que nous devrions faire à ce sujet en tant que personnes transgenres qui soutiennent le mouvement BDS.
Il ne s’agissait plus seulement pour moi de me sentir libre dans mon corps. Une grande partie de la communauté trans aux États-Unis est obligée de choisir entre nos transitions qui affirment notre vie et la demande de liberté de nos frères et sœurs palestiniens.
Après le déchirement nécessaire pour accepter d’être une fois de plus complice du régime que je veux si désespérément démanteler, j’ai trouvé le pouvoir d’avoir une plateforme pour faire quelque chose à ce sujet.
C’est pourquoi Daryn et moi essayons de lancer une ressource en ligne ouverte qui répertorie les entreprises affiliées à Teva. Nous espérons trouver d’autres fabricants pour nos frères et sœurs transgenres, sans jamais négliger les besoins de notre communauté en matière de prix bas et de forte demande. Plus important encore, j’espère que toutes les personnes trans, GNC et queer qui lisent ceci nous aideront à faire passer le message haut et fort – le sionisme a essayé de lier la libération trans à l’oppression palestinienne, mais nous refusons d’accepter cela comme notre réalité.
D’où la déclaration du parlementaire israëlien qui taxait la communauté LGBT de menace pire pour son pays qu’ISIS ou le Hezbollah – l’ironie suprême étant qu’Israël soit menacé par un mouvement inspiré par Marx et Engels. Ce même parlementaire omet d’autres personnes qui constituent aussi une « menace existentielle » pour son pays, probablement plus immédiate.
Amir Weitmann, fondateur et président du groupe parlementaire libertaire au sein du parti Likoud du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, menace icila Russie de représailles, en direct sur RT, ce qui amuse beaucoup le présentateur, à juste titre. D’abord, des représailles avec quoi? Des « missiles nucléaires »? Les lasers de son nouveau Iron Dome, tout juste capables d’arrêter les pétard-fusées du Hamas? Ensuite, ce Monsieur promet qu’Israël assurera la victoire des Ukrainiens contre les Russes, c’est-à-dire d’un pays allié à l’Allemagne nazie contre celui qui a libéré les camps de concentration. Dans le numéro de cirque qu’est le monde politique, il arrive que certains clowns se mettent à croire à leurs propres délires. C’est vraiment dangereux. Comme le rappelait Gonzalo Lira, les Russes ne mentent jamais (sauf, bien entendu, sur leur « arsenal nucléaire »): s’ils disent qu’ils ont de quoi détruire l’Europe en quelques minutes, c’est le cas. Cet énergumène paranoïaque pense sans doute qu’Israël ferait le poids parce qu’ils ont les USA comme allié. Voyons ça.
Question armement, les Russes ont le Khinzal (qui vole à Mach 10), le Zircon (hypersonique également) et des avions capables de le lancer, le K-300P Bastion-P (système de missiles de défense côtier), il y a des missiles anti-navires Yakhont en Syrie et Dieu sait quoi d’autre encore en Iran et autour, j’en passe et des meilleures. Enfin, vous voyez le tableau.
Le Pentagone a envoyé des porte-avions dans la zone, et des troupes sont prêtes à être déployées. Certains pensent que ce ne sont pas des mesures dissuasives mais que tout cela sera utilisé sur d’autres cibles que le Hamas – la Syrie (j’en doute) ou l’Iran (c’est plus vraisemblable). D’autres pensent que, vu l’armement Russe présent dans la région, tout ce bel équipement ferait un « sitting duck » idéal, coulé six minutes après le premier signe d’agression.
La Russie est capable de mener une guerre qui n’a rien à voir avec le conflit en Ukraine, dont l’objectif était d’annexer un partie du pays, pas de le détruire – une « Opération Militaire Spéciale ». Comparativement, les États-Unis n’ont jamais été en guerre3, ils se sont contentés d’aller ici et là incinérer des pauvres pour voler leur pétrole, défendre leurs propres intérêts commerciaux et tester leurs armes très onéreuses, histoire de les vendre ensuite. Leur grande victoire, la « libération » de l’Europe en 1945, était une mise en scène – meurtrière, mais une mise en scène – où le gros de l’armée allemande avait été stratégiquement placé plus au Nord, histoire de laisser le passage ouvert – ce qui me rappelle quelque chose tout à coup.
Le boulot de l’administration Biden de démolition contrôlée du dollar, d’appauvrissement général, spécialement des zones démocrates, et évidemment de « dépopulation » fait de l’État fédéral des États-Unis de facto une dictature communiste, qui risque d’imploser d’un moment à l’autre – beaucoup de discours de sécession dans les commentaires des forums. Il y manque juste une défaite militaire cuisante, qu’ils pourraient bien récolter d’ici peu, et c’en sera fini de son Empire – le Forum Économique Mondial est très explicite sur ce point. Et ce sera encore une mise en scène, et leurs alliés les suivront dans l’abîme. Pour citer Henry Kissinger: « Être un ennemi de l’Amérique peut être dangereux, mais être son ami est fatal ».
Les pays BRICS sont une notion inventée par Goldmans-Sachs. Si on veut comprendre de quoi sera fait le monde demain, ils vous le disent aujourd’hui. C’est là, et en Afrique, qu’ils ont placé leurs billes: un nouvel Eldorado de main d’oeuvre à bas prix, démographiquement dans le vert, débordant de ressources à piller, avec tout le champ pour mettre en place les nouvelles technologies et des chantiers d’infrastructures monumentaux à la clé, qui seront confiés à la Chine – la Nouvelle Route de la Soie. Même pas besoin de guerre pour tout démolir avant de « développer ». L’affaire du siècle.
À l’ère de la « biosécurité », du « climat », de l' »identité digitale », du « genre » e tutti quanti, les guerres chaudes ne seront plus strictement nécessaires. Les affrontements militaires en Ukraine et au Moyen-Orient seront probablement parmi les derniers, les nouveaux moyens rendant obsolète l’utilisation d’un pays pour en mettre un autre à genoux – ou plus exactement, pour s’emparer des deux. Les pays qui ne se maintiennent que par la violence militaire – ce qui inclut les États-Unis et Israël – font tache et seront également voués à s’adapter ou à disparaître. S’il y a quelque chose à comprendre de ces trois dernières années, c’est que le complexe militaro-industriel a déjà déplacé ses billes dans la « biosécurité » et la « cybersécurité » beaucoup plus rentables que les armes conventionnelles et plus en phase avec le projet global.
Dans ce projet, les civils Palestiniens sont des victimes collatérales, hissées au rang de martyrs. Tous les médias américains les présentent comme tels, un discours assez nouveau pour eux et surtout le signe qu’Israël est dans le collimateur. Si « l’initié » de Hersh dit vrai, la cible serait son gouvernement. Si l’Iran entre dans l’équation, la cible sera l’État lui-même et les rêves de vengeance de M. Weitmann risquent d’être remis à plus tard.
Une personne sensée aurait depuis longtemps plié bagage et décampé de cette zone de guerre permanente. Elle aurait vu que le monde n’est pas peuplé de huit milliards de Nazis et que les juifs vivent en sécurité un peu partout dans le monde – en France, où cette branche de ma famille4 a très bien vécu ou dans le village voisin, où j’ai une vieille amie qui coule des jours paisibles. Nous avons une nature magnifique, et beaucoup d’oiseaux. Il n’en faut pas beaucoup plus pour être heureux. L’observation de la Nature est aussi un excellent remède contre l’orgueil et le narcissisme. On y réalise à quel point l’homme est futile et peu intelligent, souvent même pas capable d’agir dans son propre intérêt.
Eyal Neveh, militaire de carrière depuis 25 ans est probablement un type bien. Il aime ses huit enfants, il aime son pays. Il devrait toutefois se souvenir que si, comme il le dit, l’armée est dans son ADN, cet ADN a été compromis par la volonté de son propre gouvernement, qui se moque bien de lui, des ses camarades morts pour la patrie et de l’avenir des ses enfants. Pour encore citer Kissinger: « Les militaires ne sont que des animaux stupides et abrutis à utiliser comme des pions dans la politique étrangère ».
Beaucoup de commentateurs pensent qu’Israël est tombée dans un piège. En réalité, c’est le pays lui-même qui est un piège. Il a été créé pour des motifs purement géostratégiques, économiques, énergétiques – peu importe – par des gens qui se foutaient éperdument des juifs, tout comme les gens qui ont créé le National-Socialisme se foutaient éperdument du peuple Allemand.
On produit encore chaque année de quoi nourrir 10 milliards d’êtres humains. ↩︎
Au fait, pour ceux qui voudraient s’émouvoir du sort des peuples musulmans, je leur rappelle qu’il y a aussi une guerre au Soudan en ce moment-même. Just sayin’↩︎
Notre bon Docteur revient avec une nouvelle découverte. Il semble qu’il y ait assez de mauvaises surprises dans cette protéine pour l’occuper depuis trois ans et plus – et encore, je ne traduis qu’un sur dix de ses articles. Ce serait plus court de faire la liste de ce que ce machin ne fait pas.
Note: comme vous savez, la Méduse est ce personnage mythique dont le regard change les gens en pierre.
Encore une découverte qui montre comment la protéine de pointe provoque un vieillissement accéléré. Cette fois, c’est par l’intermédiaire du système vasculaire.
L’athérosclérose est normalement un processus très graduel.
L’athérosclérose se développe lentement lorsque le cholestérol, les graisses, les cellules sanguines et d’autres substances présentes dans le sang forment une plaque. Lorsque la plaque s’accumule, elle provoque un rétrécissement des artères. Cela réduit l’apport de sang riche en oxygène aux tissus des organes vitaux du corps.
Cependant, ce processus comporte également un aspect INFLAMMATOIRE de l’endothélium.
Le processus athérogène commence par l’accumulation de plusieurs lipoprotéines plasmatiques dans l’espace sous-endothélial sur les sites de perturbation du flux et de dysfonctionnement endothélial. Ce phénomène est le mieux documenté pour les LDL [NdT. low-density lipoprotein ou lipoprotéines de basse densité], dont l’accumulation est en corrélation avec les facteurs de risque classiques, tels que le tabagisme, l’hypertension et le dérèglement métabolique dans l’obésité et le diabète. Dans l’intima, les LDL subissent des modifications oxydatives par les dérivés réactifs de l’oxygène (DRO) [NdT. ici], qui favorisent l’absorption de LDL oxydés par les macrophages. En outre, les phospholipides oxydés déclenchent en soi une inflammation de la paroi artérielle en se liant aux récepteurs de type Toll (Toll-like receptors, TLR) [NdT. ici], un groupe de récepteurs de reconnaissance de motifs (Pattern recognition receptor, PRR) [NdT. ici] largement exprimés qui provoquent une signalisation pro-inflammatoire. Sur le plan clinique, les LDL oxydés sont un marqueur de l’inflammation de la plaque. Les LDL natives peuvent également être absorbées par les macrophages par micropinocytose ou, sous leur forme agrégée, sous forme de complexes ou de cristaux de cholestérol, par phagocytose. L’afflux soutenu de cholestérol finit par dépasser la capacité métabolique des phagocytes et des gouttelettes lipidiques intracellulaires se forment. Au microscope, les macrophages chargés de cholestérol sont des « cellules spumeuses ».
Veuillez noter que les groupes à risque pour le processus athérogène sont les mêmes que pour le COVID.
La protéine de pointe reproduit presque instantanément les effets d’un processus athérogène qui peut prendre des DIZAINES d’années.
Nous rapportons ici que l’ARN viral du SARS-CoV-2 est détectable et se réplique dans les lésions coronariennes prélevées à l’autopsie de cas graves de COVID-19. Le SARS-CoV-2 a ciblé les macrophages de la plaque et a montré un tropisme plus fort pour les lésions artérielles que pour la graisse périvasculaire adjacente, en corrélation avec les niveaux d’infiltration des macrophages. L’entrée du SARS-CoV-2 a augmenté dans les macrophages primaires chargés de cholestérol et dépend en partie de la neuropiline-1. Le SARS-CoV-2 a induit une réponse inflammatoire robuste dans des macrophages en culture et dans des explants vasculaires athérosclérotiques humains, avec sécrétion de cytokines connues pour déclencher des événements cardiovasculaires. Nos données établissent que le SARS-CoV-2 infecte les vaisseaux coronaires, induisant une inflammation de la plaque qui pourrait déclencher des complications cardiovasculaires aiguës et augmenter le risque cardiovasculaire à long terme.
Et si vous avez encore des doutes quant à la culpabilité de la protéine de pointe:
L’ARN de la protéine de pointe du SARS-CoV-2 peut être trouvé à l’intérieur des cellules endothéliales. (A) Des images représentatives du RNAscope ont montré la colocalisation de l’ARN de la protéine de pointe avec l’ARN du CD31 dans les poumons de souris infectées par le SARS-CoV-2 Ad5-hACE2 (panneau de droite, n = 2), mais pas dans les poumons de souris témoins transduites par le DMEM (panneau de gauche, n = 3) ou Ad5-empty (panneau du milieu, n = 3). Flèche blanche : Signaux ARN de la protéine de pointe en vert clair; flèche noire: CD31 signaux ARN en rouge; flèches jaunes: colocalisation de deux ARN en violet. (B) Le microscope immunoélectronique a montré des protéines SARS-CoV-2 (particules noires indiquées par des flèches rouges, n = 1) à l’intérieur des cellules endothéliales des poumons de souris infectées par Ad5-hACE2. Pneu, pneumocyte; Er, érythrocyte.
Comme si cela ne suffisait pas, de nouvelles recherches montrent que ce modèle et ce type de dommage peuvent être ostéogéniques. Il peut transformer le tissu en pierre.
Donc, la pathobiologie de la calcification interne commence par l’athérosclérose. L’athérosclérose survient donc avant la calcification interne et nous savons que l’athérosclérose est un processus inflammatoire qui commence par des lésions de l’endothélium, puis les monocytes pénètrent dans l’artère et se différencient en macrophages qui prolifèrent localement, ingèrent des lipides oxydés et commencent lentement à se transformer en macrophages spumeux de grande taille, puis finissent par mourir, ce qui propage encore le processus inflammatoire; de plus, les cellules musculaires lisses commencent à proliférer et migrent de la paroi du vaisseau en réponse aux cytokines sécrétées par les cellules endothéliales endommagées et par les cellules mourantes, et on pense que ces cellules musculaires lisses contribuent à la formation de la chape fibreuse, puis la calcification commence à se produire et la calcification interne ressemble vraiment à la formation d’os endochondral et bien que l’initiation de la calcification ne nécessite pas la participation de cellules spécifiques, on pense que la progression de la lésion est probablement dirigée par des cellules semblables aux chondrocytes et associée à l’expression de l’inflammation dans les cellules endochondrales et associée à l’expression de facteurs inflammatoires tels que les cytokines…
Calcification de l’artère coronaire: quand l’artère devient de l’os
L’échantillon de biopsie a montré une vasculopathie thrombogène pauci-inflammatoire sous-cutanée accompagnée d’une calcification endothéliale et murale dans les microvaisseaux.
Plus j’étudie ce virus et sa protéine de pointe, plus je suis convaincu que l’ACE2, en tant que récepteur, est peut-être le récepteur le plus diabolique qu’un virus puisse utiliser pour provoquer un déclin à la fois rapide et progressif dans le corps humain.
Je vous remercie, comme toujours, pour votre soutien.
J’ai déjà indiqué le lien vers le papier de Miles dans mon précédent article sur le sujet. Je ne suis pas entièrement convaincu. Voyons maintenant ce qu’en disent deux autres personnalités. Seymour Hersh en premier, qui commence son article (payant), « Netanyahu est fini », avec ceci:
Il y a plusieurs dizaines d’années, j’ai passé trois ans à écrire The Samson Option (1991), un exposé sur la politique non déclarée des présidents américains, depuis Dwight Eisenhower, qui consistait à détourner le regard alors qu’Israël entamait le processus de construction d’une bombe atomique.
Okey-dokey, c’est « l’heure du conte » pour les petits enfants. Israël n’a pas de bombe atomique, parce que personne n’a de bombe atomique. L’auteur est donc soit un naïf, soit un agent. À votre avis? On va tout de même continuer à parcourir ses arguments, pour comprendre avec quoi on veut nous enfumer, ce qui est au moins aussi intéressant que la réalité…
Juste comme ça, au passage, puisque Israël n’a rien pour jouer la carte du chantage atomique, pourquoi les pays arabes – qui lui sont supposément tellement hostiles et militairement supérieurs – se sont-ils finalement accommodés de sa présence à leur porte? La vente de leur pétrole, peut-être? Une « aide »?
On continue avec les révélations de « l’initié » (Hersh semble connaître beaucoup d’initiés):
La chose la plus importante que je devais comprendre, m’a dit l’initié israélien, c’est que le Premier Ministre Benjamin Netanyahu
« est fini. C’est un mort-vivant. Il ne restera en fonction que jusqu’à ce que les tirs cessent… peut-être encore un mois ou deux ».
Il a été premier ministre de 1996 à 1999, puis de 2009 à 2021 en tant que chef du parti de droite Likoud, avant de revenir pour un troisième mandat à la fin de l’année 2022. « Bibi a toujours été opposé aux accords d’Oslo de 1993, qui donnaient initialement à l’Autorité palestinienne le contrôle nominal de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Lorsqu’il est revenu au pouvoir en 2009, « Bibi a choisi de soutenir le Hamas » comme alternative à l’Autorité palestinienne, « il leur a donné de l’argent et les a installés à Gaza ».
Un accord a été conclu avec le Qatar, qui a commencé à envoyer des centaines de millions de dollars aux dirigeants du Hamas avec l’approbation d’Israël. L’initié m’a dit que « Bibi était convaincu qu’il aurait plus de contrôle sur le Hamas avec l’argent du Qatar » – leur permettant de tirer occasionnellement des roquettes sur le sud d’Israël et d’avoir accès à des emplois à l’intérieur d’Israël – qu’il n’en aurait avec l’Autorité palestinienne. Il a pris ce risque.
« Ce qui s’est passé cette semaine », a déclaré l’initié,
« est le résultat de la doctrine de Bibi selon laquelle il est possible de créer un Frankenstein et d’en avoir le contrôle. »
L’attaque du Hamas était le résultat direct d’une décision prise par Bibi, malgré les protestations des commandants militaires locaux, « d’autoriser un groupe de colons orthodoxes à célébrer Souccot en Cisjordanie ».
Souccot est une fête annuelle d’automne qui commémore le voyage ancestral des Juifs dans les profondeurs du désert. Il s’agit d’un festival d’une semaine célébré par la construction d’une structure extérieure temporaire, connue sous le nom de soukka, dans laquelle tous peuvent partager la nourriture de leurs prédécesseurs et se connecter viscéralement à la saison des récoltes.
Cette demande est intervenue à un moment de tension extrême à la suite d’un autre incident en Cisjordanie, au cours duquel des colons juifs, selon l’Associated Press, « se sont déchaînés dans une ville emblématique » le 6 octobre et ont tué un jeune homme arabe de 19 ans. La mort du jeune homme, ajoute l’AP, « est la dernière en date d’une recrudescence des affrontements israélo-palestiniens qui, jusqu’à présent, ont tué près de 200 Palestiniens cette année, soit le bilan annuel le plus élevé depuis une vingtaine d’années ».
Les autorités militaires israéliennes locales, avec l’approbation de M. Netanyahu, ont ordonné à deux des trois bataillons de l’armée, comptant chacun environ 800 soldats, qui protégeaient la frontière avec Gaza, de se concentrer sur la fête de Souccot.
« Il ne restait donc plus que 800 soldats, m’a dit l’initié,
« pour garder les 51 kilomètres de frontière entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Cela signifie que les citoyens israéliens du sud ont été laissés sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures. Ils ont été livrés à eux-mêmes. Et c’est pourquoi Bibi est fini. Cela prendra peut-être quelques mois, mais il est fini ».
L’initié a qualifié l’attaque dans le sud d’Israël de « plus grand échec militaire de l’histoire israélienne » et a souligné que « seuls des soldats ont été tués lors de la guerre de 73 » – l’attaque surprise du Yom Kippour au cours de laquelle Israël a été brièvement envahi par les troupes égyptiennes et syriennes.
« Samedi dernier, vingt-deux colonies du sud ont été contrôlées par le Hamas pendant des heures, et ils sont allés de maison en maison, massacrant femmes et enfants. »
Il y aura une réponse militaire, a déclaré l’initié, notant que 360 000 réservistes ont été appelés.
Ok, on a bien compris. Netanyahu est de droite, il est copain avec les orthodoxes pour qui il a compromis la sécurité des kibboutzs, tout est de sa faute, il est fini politiquement. Voilà qui est simple à comprendre, pas d’autre niveau de lecture. Et surtout, pas d’autre suspect.
On va maintenant ajouter un peu de contexte. D’abord, Netanyahu était depuis des mois dans la ligne de mire d’un mouvement de protestation contre la réforme légale de la Cour Suprême israëlienne – France24 vous explique:
La Cour suprême israélienne a commencé, mardi 12 septembre, à examiner des recours déposés contre la réforme judiciaire, un projet très controversé du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Les 15 juges de la plus haute juridiction israélienne sont réunis pour entendre les arguments contre une disposition visant à annuler la possibilité pour le pouvoir judiciaire de se prononcer sur le « caractère raisonnable » des décisions du gouvernement.
Cette disposition a été adoptée par le Parlement en première lecture en juillet dernier. Elle restreint les pouvoirs de la Cour suprême pour réviser ou invalider une loi ou une décision du gouvernement.
Les détracteurs de cette mesure estiment qu’il s’agit d’une façon pour le gouvernement d’affaiblir le pouvoir judiciaire et de marquer ainsi un tournant autoritaire.
Depuis son annonce en janvier, ce projet est contesté massivement dans la rue et il est même à l’origine d’un des plus importants mouvements de mobilisation populaire de l’histoire du pays.
Voilà donc un mouvement de protestation très idéologique – libertaire, LGBTQWERTY+++, et tout ce genre de choses – contre un leader de droite nationaliste et conservateur (traduction de « autoritaire »), si ça vous rappelle quelque chose. Pour vous aider, Netanyahu est assez pote avec Trump, à qui on le compare parfois – plus ou moins à juste titre.
Bon, on ne va pas tourner autour du pot, ces contestataires sont les idiots utiles des globalistes. Quand ce genre de boîte à outils est composée de jeunes dégénérés, ça ne pose pas de risque majeur – excepté pour les tableaux de maîtres. Quand elle contrôle des gens entraînés, armés, à qui on confie les clés de la sécurité nationale, c’est une autre histoire.
L’idée n’est pas de moi: c’est Adam Curry qui a levé ce lièvre dans le dernier numéro en date de NoAgenda (n°1599). En fait ça lui a été signalé par un « initié », probablement vraiment initié puisque ce podcast est écouté par un million d’auditeurs (pardon, de producteurs), dont beaucoup travaillent dans la communauté du Renseignement – et contrairement à l’agent Hersh, Adam n’a jamais caché que toute sa famille ascendante a travaillé pour la CIA.
Premier lièvre de Adam (enfin, hase, c’est une dame): Shikma Bressler. Voici sa tête:
Extraits de cette même page Wiki (ma traduction, j’ai supprimé les liens):
Mme Bressler est physicienne à l’Institut Weizmann des sciences. Elle a obtenu son baccalauréat, avec distinction, en physique et en mathématiques au Technion, où elle a également obtenu un master en physique en 2006 et un doctorat en 2011. En 2012, elle a rejoint la faculté de l’Institut Weizmann.
[…] Bressler dirige un groupe de recherche en physique au sein du département de physique des particules et d’astrophysique de l’Institut Weizmann et s’occupe de la recherche sur le boson de Higgs.
Ok, donc en un mot, rien. Si vous lisez les papiers de Miles sur la physique des particules, vous saurez que le boson de Higgs fait partie des nombreuses arnaques pseudo-scientifiques qui permettent de pomper des milliards dans le Trésor public. Cette dame commence déjà à m’énerver. Continuons. C’est moi qui souligne et qui fait des commentaires simplistes (les lecteurs adorent ça).
En mars 2020, Mme Bressler a fondé et dirigé les « manifestations du drapeau noir », avec deux de ses frères, Yarden et Eyal, et deux amis de la famille.
[…] et la troisième revendication était l’adoption d’un amendement à la loi fondamentale relative à la formation du gouvernement et à la réglementation des pouvoirs du gouvernement afin qu’à l’avenir, une personne inculpée au pénal ne puisse pas se présenter au poste de Premier ministre. Le mouvement de protestation s’est étendu à tout le pays et a été connu sous le nom de « Protestation du drapeau noir ».
= Trump.
Le 23 mars 2023, Mme Bressler a été arrêtée par la police lors de l’une des nombreuses manifestations de la « Journée de la perturbation » organisées dans tout Israël dans le cadre des manifestations israéliennes de 2023 contre la réforme judiciaire. Elle a ensuite été relâchée. L’ancien Premier ministre et leader des manifestations, Ehud Barak, a tweeté que l’arrestation de Mme Bressler était « une dictature en action ». Merav Michaeli, membre de la Knesset et chef du parti travailliste, a déclaré que « dans un pays normal, Shikma Bressler recevrait le prix Israël. Dans l’État de Netanyahu et de Ben-Gvir, elle est arrêtée comme une criminelle de droit commun ».
Ehud Barak = Biden. Ça commence à sentir la recette.
Ok, maintenant écoutons sa réthorique (Adam, merci pour les clips). C’est moi qui souligne et ce n’est pas ma traduction qui est foireuse, c’est son anglais qui est nullissime.
Animatrice: Alors, Shikma, je vous pose la question: qu’est-ce qui compte maintenant?
Bressler: Cela peut sembler un peu dramatique, mais ce qui importe maintenant, c’est de sauver la démocratie israélienne, de sauver l’État et la nation d’Israël.
Dans le cadre de mes fonctions et de mon travail à Weizmann, et en tant que membre d’une énorme collaboration internationale, je parle à de nombreuses personnes de l’étranger. Et ce qui est clair pour moi, c’est que les gens ne sont pas conscients des choses dramatiques qui se passent ces jours-ci en Israël. Et le fait que si nous en discutons dans un mois, nous pourrions déjà avoir dépassé le point de non-retour.
Ce que les gens doivent retenir de cette conversation, sans attendre la fin, c’est qu’ils doivent comprendre que nous sommes aujourd’hui confrontés à un véritable coup d’État, en ce sens que si nous ne sommes pas capables d’arrêter ce qui se passe en ce moment, dans quelques semaines, quelques jours, peut-être, Israël ne sera plus une démocratie.
Et une fois le point de non-retour passé, il faudra des décennies pour revenir en arrière. Et peut-être même que ce ne sera pas possible.
Je sais que cela semble dramatique, mais c’est dramatique. Mais ce sont les circonstances. C’est ce qui compte aujourd’hui.
Je pense que les gens ne digèrent pas vraiment, pleinement, ce qui se passe. Et c’est dramatique. Et cela se passe maintenant.
Intéressant, n’est-ce pas? Des personnes de l’étranger? Et il faut agir vite? On continue.
Animatrice: Comment pourriez-vous, juste pour faire l’avocat du diable, comment pourriez-vous gagner? La coalition gouvernementale adoptera les projets de loi de réforme parce qu’elle le peut, elle est au pouvoir, elle le fera. Qu’est-ce qui serait une victoire pour vous?
Bressler: Tout d’abord, dans une certaine mesure, nous sommes déjà en train de gagner. Nous gagnons peut-être une bataille, mais pas toute la guerre. Mais il faut comprendre qu’ils essaient. Si on regarde les changements qu’Orbán a opérés en Hongrie au cours de la dernière décennie et qu’on les compare à ce qui se fait ici, ils essaient de faire en deux mois ce qu’Orbán a fait en dix ans en Hongrie.
Comme je l’ai dit, ce n’est pas une seule loi qu’ils essaient de faire passer, mais plus de 120 lois qui sont en train de nous être imposées. Et cela ne se passera probablement pas comme ils le souhaitent. Ils pensaient qu’ils allaient adopter cette législation et qu’ils en auraient terminé en un rien de temps, sans opposition. Et maintenant, ils ont besoin de changer cela. Ils reviennent donc sur une grande partie de leurs projets et se concentrent uniquement sur cette commission pour l’élection des juges, qui est l’élément central. Si on revient à la Hongrie, vous verrez que c’est ainsi qu’Orbán a commencé à prendre le contrôle du système judiciaire, des tribunaux et des juges. Ils se concentrent donc sur ce point.
Évidemment, Orbán est le Mal, il est lui aussi nationaliste. Imaginez un peu: il s’est opposé aux obligations vaccinales, à l’achat des fioles de Pfizer par l’UE et – crime abominable – à l’invasion migratoire. Il tente apparemment de sauver son pays et bénéficie d’un soutien populaire énorme. Mais où va le monde? Il sera encore question d’Orbán dans la vidéo plus loin.
Je pense donc que si, comme je l’ai dit, ces lois sont adoptées, par définition, le système judiciaire israélien sera soumis au système politique, le gouvernement, par définition, ce ne sera plus une démocratie. Et alors nous devrons, nous nous réveillerons un jour avec quelque chose de complètement différent de ce à quoi nous étions habitués.
Je pense que ce que nous verrons alors, c’est que les conditions du pays s’effondrent, vous savez, s’effondrent rapidement. Nous avons entendu hier des groupes importants de l’unité de réserve de l’armée dire que si cela arrivait, ils ne serviraient pas une dictature.
Nous sommes ici, nous avons tous prêté serment pour protéger un pays démocratique, un pays juif démocratique et non un dictateur.
Je pense que nous le voyons déjà, nous serons affectés économiquement de manière très dramatique, nous serons affectés dans tous les domaines. Cela ne se produira peut-être pas en un jour, mais encore une fois, si vous regardez les pays qui se sont engagés dans cette voie, leur situation, et puis ce sera une énorme et longue bataille, qui, vous savez, nous perdrons tous, mais ce sera terrible.
Pour info, les « pays qui se sont engagés dans cette voie » vont un peu moins mal que les autres, merci, pendant que les fiefs Démocrates américains sont devenus un cauchemar – la France, je te dis pas – mais on ne va pas s’embêter avec des faits.
Outre qu’on peut mesurer ici la vacuité intersidérale du cerveau de cette dame, qui bafouille parce qu’elle n’a en fait rien à dire (effet secondaire de la « gauche »), il est intéressant de retenir les déclarations de « groupes importants de l’unité de réserve de l’armée ». Étant nous-mêmes démocrates dans l’âme, nous allons maintenant leur laisser l’occasion de s’exprimer.
Pas d’inquiétude, je traduis le tout ci-dessous. Adam en a passé un court extrait, je vous fais la vidéo complète. C’est un peu long mais c’est du lourd. Je n’ai pas cherché le nom de l’animatrice, nous l’appellerons donc ainsi.
Animatrice: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rend aux Etats-Unis avec l’intention de rencontrer le Président Biden à l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine, alors que son pays est confronté à ce qui est peut-être la pire crise intérieure qu’il ait jamais connue. Et il ne s’agit pas du conflit palestinien. Il s’agit d’Israéliens qui se battent contre des Israéliens.
Des foules massives sont descendues dans la rue pour protester contre la coalition Netanyahu, le gouvernement israélien le plus à droite de son histoire, et contre sa décision d’affaiblir le système judiciaire. La réforme du système judiciaire est considérée comme tellement radicale que le président Biden a exhorté M. Netanyahu à s’en écarter, en lui disant au téléphone de respecter « nos valeurs démocratiques communes ». (L’histoire se poursuivra dans un instant).
C’est ce que font jusqu’à 200 000 Israéliens à travers le pays chaque samedi soir depuis plus de huit mois. Cette manifestation massive se déroule à Tel Aviv. Certaines nuits ont tourné à la violence, avec des affrontements avec la police, des contre-manifestations et des voitures fonçant dans la foule. On a l’impression que le pays est en train de s’effondrer.
Les manifestations ont été déclenchées par l’initiative judiciaire du gouvernement visant à priver la Cour suprême d’une grande partie de ses pouvoirs. Une grande majorité du pays considère l’affaiblissement de la Cour comme une prise de pouvoir, car elle est le seul organe de contrôle du gouvernement en Israël. Des personnes qui n’avaient jamais manifesté de leur vie sont descendues dans la rue, comme Eyal Neveh. Il dirige un groupe de dizaines de milliers de réservistes militaires qui sont à l’avant-garde de ce mouvement démocratique. Ils s’appellent eux-mêmes « Frères et Sœurs d’armes », comme l’indique leur tee-shirt. Ils sont pilotes, combattants, officiers de renseignement. Certains sont des héros de guerre. Nombre d’entre eux effectuent encore des missions dangereuses.
Scherf: Et maintenant, le danger vient de l’intérieur.
Animatrice: Plus que les ennemis de l’extérieur.
Scherf: Plus, beaucoup plus. Il s’agit d’une menace existentielle pour Israël.
Animatrice: Nous avons parlé à trois d’entre eux. Shira Etting.
Etting: J’étais pilote d’hélicoptère de combat.
Animatrice: Ron Scherf.
Scherf: Commandant des forces spéciales.
Animatrice: Et Omri Ronan.
Ronan: Je suis un ancien officier d’une unité de commandement d’élite.
Scherf: Lorsqu’un régime, un gouvernement, veut obtenir un pouvoir illimité, les gens ont peur. Et les gens dans les rues aujourd’hui ont peur que le gouvernement obtienne un pouvoir illimité sans contrôle judiciaire.
Animatrice: Ils ont tous servi sous les gouvernements précédents de Netanyahu sans hésitation, mais ils craignent celui-ci, une coalition de colons extrémistes et d’ultra-orthodoxes. Le chef de la sécurité nationale a été condamné à plusieurs reprises, notamment pour son soutien au terrorisme contre les Arabes. Le ministre des finances est un homophobe fasciste qui se décrit lui-même comme tel. Quant à M. Netanyahu, il fait l’objet de trois procès distincts pour corruption.
Les manifestants affirment que les lois introduites par son gouvernement, plus de 200, non seulement affaibliraient les tribunaux, mais contrôleraient la presse et réduiraient les droits individuels. C’est ainsi que des démocraties comme la Hongrie sont devenues autocratiques.
Ronan: Ce qui s’est passé en Hongrie et en Pologne ne se produira pas ici.
Animatrice: Il y a une tendance et elle va à votre encontre.
Ronan: Oui.
Animatrice: Partout dans le monde.
Etting: Nous serons les premiers à l’arrêter.
Animatrice: Vous êtes tous déterminés.
Ronan: Nous ne plaisantons pas. Nous essayons vraiment de l’arrêter et nous y parviendrons.
Animatrice: L’une de leurs grandes préoccupations est que sans une Cour suprême forte, le bloc ultra-orthodoxe et le gouvernement pourraient transformer Israël en une théocratie où les lois bibliques prévaudraient.
Ronan: Notre Cour suprême est notre dernière ligne de défense. C’est notre dernier garde-fou. Nous avons besoin qu’elle soit habilitée. Nous avons besoin qu’elle soit indépendante. C’est pour cela que nous nous battons.
Animatrice: Quels sont les enjeux pour les femmes, Shira?
Etting: Nous serons assises à l’arrière de l’autobus.
Animatrice: Littéralement?
Etting: Littéralement.
Animatrice: Êtes-vous mariée ?
Etting: Je suis mariée à une femme, un médecin. Nous avons une fille. Elle a un an et huit mois.
Animatrice: Sa crainte d’une attaque contre les droits des femmes et des homosexuels est bien fondée. Un membre du gouvernement a déclaré que la communauté homosexuelle est plus dangereuse que l’ISIS et le Hezbollah. Une autre plainte majeure est que les ultra-orthodoxes ne paient pratiquement pas d’impôts et n’ont pas à servir dans l’armée, ce qui est obligatoire pour tous les autres Israéliens juifs. La Cour suprême a jugé cette situation injuste. Mais, défiant la Cour, les orthodoxes prévoient de faire passer une loi à la Knesset, le parlement israélien, qui transformerait leur exemption militaire officieuse en une loi inflexible.
Neveh: Ils veulent une loi qui les empêche d’aller à l’armée. Mon fils de 15 ans, dans trois ans, ira à l’armée. Je ne pourrai pas dormir pendant ces trois ans. Et l’autre père, le père ultra-orthodoxe, dormira tout le temps.
Animatrice: Eyal Neveh, père de six enfants, est tellement passionné par cette question qu’il travaille 24 heures sur 24 chez Frères et Sœurs d’armes. Ron et lui servent ensemble dans l’unité commando la plus célèbre d’Israël, semblable aux Bérets verts, appelée Seyarat Matkal. Ils utilisent leurs compétences militaires pour mener une campagne de désobéissance civile et de harcèlement, y compris au domicile des membres de la Knesset, afin de faire pression sur eux pour qu’ils votent contre la réforme judiciaire.
Etting: Il faut faire comprendre aux élus que ce qu’ils font est mal. Il faut les réveiller et les secouer. Et ce n’est pas en étant gentil qu’on y parvient.
Animatrice: Cela signifie former des chaînes humaines devant le Ministère de la Défense. Ils bloquent les principales artères de circulation. Leur barricade devant la Knesset a fait sortir les canons à eau de la police. Des membres, dont Ron, ont été arrêtés et interrogés. Ici, ils encerclent la voiture du Ministre de la justice et Vice-Premier Ministre Yairiv Levine, l’architecte de la refonte controversée du système judiciaire. Ils sèment la pagaille devant son domicile en brûlant des pneus et en dérangeant ses voisins. Il dit qu’il respecte leur droit de protester, mais qu’il ne faut pas oublier que c’est son gouvernement qui a gagné les élections.
Levine: Aucune démocratie ne peut accepter que le gouvernement, le gouvernement élu, qui dispose d’une majorité au parlement, ne soit pas en mesure d’adopter un projet de loi et de faire quoi que ce soit parce qu’il y a des protestations, parce qu’il y a des gens qui s’y opposent.
Animatrice: Vous dites que les personnes qui craignent qu’il n’y ait pas d’égalité des droits pour tous se trompent complètement et que leurs accusations sont sans fondement. Cependant, vous faites partie du gouvernement le plus à droite qu’Israël ait jamais eu.
Levine: Je suis fier de faire partie de ce gouvernement et je pense que c’est ce que les Israéliens voulaient voir.
Animatrice: Mais vous avez dans votre cabinet des personnes qui ont fait des déclarations ouvertement racistes et homophobes et qui sont ministres.
Levine: Je peux vous assurer que la grande majorité des membres du Parlement qui appuient ce gouvernement soutiennent fermement les principes démocratiques et libéraux.
Animatrice: Mais selon vos règles, si elles sont toutes adoptées, le gouvernement pourrait annuler la décision de la Cour. Ai-je tort?
Levine: Ce n’est pas ce que je propose. La situation en Israël est que la Cour suprême est au-dessus du gouvernement, du parlement et même de la volonté du peuple. Ce que je veux faire, c’est l’équilibrer.
Animatrice: Il dit que la Cour est un bastion de l’élite qui prend trop souvent le pas sur les législateurs choisis par le peuple. La bataille autour de la Cour a plongé le pays dans une guerre civile froide. En juillet, la première étape de la réforme judiciaire de M. Levine a été adoptée, limitant considérablement le pouvoir de la Cour d’annuler les décisions du gouvernement.
Quelque 10 000 réservistes militaires ont été tellement bouleversés qu’ils se sont engagés à ne plus se présenter au service. Certains alliés de Netanyahou ont suggéré qu’ils soient jugés, voire exécutés.
Etting: Si on veut que les pilotes puissent voler et tirer des bombes et des missiles sur des maisons en sachant qu’ils risquent de tuer des enfants, il faut qu’ils aient la plus grande confiance dans les personnes qui prennent ces décisions.
Scherf: Dans leurs valeurs morales.
Etting: Exactement.
Animatrice: Lorsqu’ils ont pris leur décision, de nombreux Frères et Sœurs d’armes ont fondu en larmes.
Neveh: C’était une chose très difficile à faire. Quand on est dans son ADN, un soldat, c’est ça que je fais. 25 ans, c’est dans mon sang. C’est comme se couper une main.
Animatrice: Savez-vous ce qu’on dit de vous, de votre groupe ? Que vous n’êtes pas patriotes et que vous êtes des traîtres.
Neveh: Ils peuvent dire ce qu’ils veulent. Je suis une patriote. Chaque année, je vais dans la réserve et je sers. Je quitte la maison, je quitte mes enfants, je quitte ma femme, je quitte tout le monde pour servir. Mes amis sont morts pour ce pays.
Animatrice: L’armée a prévenu que la perte d’un si grand nombre de pilotes et de réservistes de haut rang pourrait compromettre l’état de préparation et nuire à la sécurité nationale. Mais plusieurs anciens chefs de l’armée et du Mossad appuient la protestation et reprochent au gouvernement d’avoir laissé la situation en arriver là.
Animatrice: Si vous découvriez qu’Israël est en danger à cause du départ de tant de réservistes, feriez-vous marche arrière et retireriez-vous vos propositions ?
Levine: Quel est le prix de la démocratie? Que me suggérez-vous de faire? Nous dirons aux citoyens israéliens: OK, n’allez pas voter. Il n’est pas nécessaire d’organiser des élections. Nous irons voir ces ex-militaristes et nous leur demanderons ce que nous sommes autorisés à faire ou non?
Animatrice: Une question rarement mentionnée par les Frères et Sœurs d’armes est l’occupation israélienne de la Cisjordanie.
Animatrice: Si vous n’incluez pas les droits des Palestiniens dans votre lutte, comment pouvez-vous dire que vous luttez pour la démocratie?
Etting: De nombreux Israéliens ont des opinions différentes sur le conflit palestinien et c’est une question qui divise beaucoup.
Animatrice: Votre coalition se diviserait donc? La coalition de protestation?
Etting: Si on veut pouvoir résoudre l’occupation un jour, et je pense que tout le monde ici le veut, la seule façon de l’arrêter et de la résoudre est de s’assurer qu’Israël reste une démocratie.
Animatrice: La semaine dernière, la Cour suprême a tenu une audience pour décider de révoquer ou non la première étape de l’ensemble des mesures judiciaires de M. Levine. Si la Cour le fait, Netanyahou ne dira pas s’il se conformera à cette décision. S’il ne le fait pas, une crise sans précédent s’ensuivra, laissant à l’armée, à la police et aux citoyens le soin de décider qui, des tribunaux ou des élus, doit suivre les ordres.
Frères et Sœurs d’armes affirme que l’avenir d’Israël est en état d’alerte rouge, la démocratie étant en jeu.
Animatrice: Mais, vous savez, en termes de démocratie, vous ne pouvez pas ignorer qu’il s’agit d’un gouvernement qui a été élu par le peuple d’Israël. Et c’est cela la démocratie.
Etting: Toutes les démocraties qui se sont transformées en dictatures ont été élues de manière démocratique. C’est ainsi que les démocraties se transforment en dictatures.
Scherf: Et ce n’est pas comme de se réveiller un jour et de dire, OK, maintenant nous sommes en dictature. De petites choses changeront le visage d’Israël. Les gens ont tendance à se dire : « Wow, dans mon pays, ça peut arriver? Non, non, ce ne sont que ces types qui crient. Mais c’est pourtant ce qui est en train d’arriver.
Comme vous voyez, même discours à la con que Biden, « menace existentielle », « droit des femmes et des homosexuels », et la droite, c’est le Mal, la version woke de ¡No pasarán!
Sinon, ces gens sont des patriotes. Pas de problème, je suis prêt à les croire. Je doute fort que ce soient eux derrière la « brêche de sécurité » – ça vient de beaucoup plus haut. Et je pense qu’ils sont vraiment aussi neuneu qu’ils en ont l’air. C’est comme ça: les moins de soixante ans ont la cervelle confite – et comme le montre la mémére qui frétille d’aise à faire sa BA anti-fasciste, beaucoup de vieux aussi, hélas. Je ne pensais quand même pas voir un jour des tueurs professionnels lutter pour le droit des trans.
La question serait, qui serait encore plus de gauche que patriote? Vous savez, la gauche qui a sur les mains le sang de soixante millions de Russes ou de quatre-vingt millions de Chinois. La gauche qui passe à l’action. Dans ce cas précis, avec un nouveau massacre de civils pour déboulonner le croque-mitaine et sauver la « démocratie ».
Y a-t-il une révolution colorée en Israël? Quelqu’un aurait-il jugé opportun de craquer une allumette dans cette poudrière? Un petit génie qui aurait trouvé intelligent de faire péter à Bibi son bébé Hamas dans la face, l’obligeant ainsi, pour ne pas casser son image, à réagir de la pire manière qui soit – militairement – créant ainsi le prétexte parfait à l’attaque du dernier maillon des Wesley Clark Seven (l’Iran), ce qui permettra de faire grimper le prix du pétrole, d’imprimer quelques trillions de dollars de plus et de foutre le bordel dans l’économie mondiale – ce qu’on nous a d’ores et déjà promis – bref, la relève parfaite de l’Ukraine? Et si c’est le cas, les démocrates de Tsahal reprendront-ils le rôle des Sturmtruppen d’Azov dans la nouvelle boucherie du Bien contre le Mal? Juste comme ça, ce serait intéressant de regarder les mouvements de Wall Street dans les prochains jours.
De toute manière, les dès sont jetés, exactement comme pour le Covid, si vous me permettez cette comparaison. Le terrain est contaminé (l’attentat), le corps surréagit avec une tempête de cytokine (la militarisation du conflit) et il y a un intérêt financier à ne pas soigner le malade.
La question est: était-ce une fuite ou quelqu’un a-t-il libéré le virus?
J’ai commencé ce blog il y a plus de trois ans, en avertissant que les injections feraient courir à l’humanité un danger majeur. Depuis, j’ai publié tout ce qui me semblait relevant, au fil des découvertes du moment. N’étant pas scientifique et ne disposant pas de laboratoire, je dépends entièrement des recherches d’autres personnes. Je me suis parfois – mais pas souvent – égaré, notamment sur la question de l’oxyde de graphène et des nanotechnologies, qui étaient apparemment de fausses pistes, quoique je pense que leur présence a peut-être servi de test de tolérance. J’ai ainsi accumulé un petit bagage dans le domaine médical qui, bien que minuscule par rapport à celui des auteurs des articles que j’ai relayés, me permet – j’espère! – de mieux cibler les sujets que je traite.
Par contre, dans le domaine des « complots », je suis très loin d’être novice. Depuis plus de vingt ans, j’ai lu des milliers d’articles sur ce sujet, dont certains (assez peu) étaient légitimes. Il y en a même sur Wikipedia… À ceux qui douteraient encore de leur importance, voire de leur existence, je dirai ceci: un complot commence quand deux personnes parlent d’une troisième en son absence.
Un complot n’est d’ailleurs pas nécessairement mauvais. Les parents qui déposent un cadeau au pied de l’arbre de Noël pour leur(s) petit(s), c’est un complot. Ou le vieux plein de pognon qui demande à la belle quand elle va quitter son mari – celui-là est nettement moins bon. Bons ou mauvais, petits ou grands, des complots, il y en a tout le temps, partout, dans la vie quotidienne. Mais certains imaginent encore que le pouvoir s’est interdit ce moyen. Le pouvoir, c’est une poignée de gens. Ils ont entrepris de gérer huit milliards d’êtres humains. Faites le calcul.
Nous sommes plongés dans le plus vaste complot de l’Histoire connue. C’est déjà assez dangereux en soi mais il y a pire: il est en train d’échapper à tout contrôle. J’écrirai bientôt là-dessus. Pour l’instant, j’invite tout le monde à rester calme. Ce n’est pas évident mais vous comprendrez pourquoi c’est important.
En attendant, on va encore se pencher sur les injections. Tout ce que j’ai publié jusqu’à présent sur les « effets secondaires » était déjà assez épouvantable – l’avertissement de « Parrhesia » brossant le tableau le plus sombre du lot.
Remerciements: Jikkyleaks pour son aide précieuse, Cellex et Nilly pour l’aide à la création d’images. Nous avons utilisé des outils de recherche en IA.
…à « en fait, les modifications de l’ADN se produisent tout le temps et sont super-hyper-sûres » (de la part de ceux qui vous ont présenté « sûres et efficaces »):
L’ADN transforme les cellules. Depuis plus de 30 ans, les biologistes moléculaires transfectent les cellules avec des morceaux d’ADN, dont certains atteignent le noyau et s’intègrent dans le génome des cellules, entraînant une modification permanente. Aucune séquence spéciale de ciblage nucléaire du SV40 n’est nécessaire. Ça fonctionne. Je l’ai fait à de nombreuses reprises, comme des milliers d’autres biologistes moléculaires. Vraiment. Sans blague.
ce type n’est que de l’adn plasmidique qui ne fera rien d’autre que de casser un gène là où il atterrira. et la plupart du temps, ce sera sans conséquence. rappelez-vous que si cela se produit, ce sera dans des cellules uniques, pas dans toutes les cellules d’une personne. donc même si une cellule devient une cellule de poulet (ce ne sera pas le cas), ce n’est qu’une seule cellule et vous ne le saurez jamais. ce n’est que rarement qu’elle fera quelque chose qu’on remarquera. et il faut vérifier avant de s’en préoccuper.
ne vous inquiétez pas. des personnes bienveillantes s’occupent de cette question pour vous. vous n’avez rien à craindre.
Quelle différence pour un simple article!
Cependant, il nous faut maintenant réfuter les arguments manifestement erronés de la « super-hyper-sécurité » et de la « super-hyper-rareté » (remarquez qu’ils [les pro-vaccins] n’ont jamais apporté de preuves de sécurité; ils l’ont simplement supposée; et ils se sont déjà trompés une fois…).
Jetons les bases
Au cas où vous ne feriez pas confiance aux informations du Daily Beagle, Jikkyleaks a également fourni un article révisé par des pairs confirmant que l’ADN plasmidique est incorporé dans le noyau cellulaire (« reformation de l’enveloppe nucléaire à la télophase »: cela se produit au cours de la division cellulaire):
L’ADN plasmidique transfecté est incorporé dans le noyau via la reformation de l’enveloppe nucléaire à la télophase
Cette étude montre que l’ADN plasmidique se retrouve dans les chromosomes (les chromosomes contiennent les gènes):
[…] Cette étude élucide le mécanisme par lequel l’ADN transfecté pénètre dans le noyau pour l’expression des gènes. Pour contrôler le comportement de l’ADN transfecté, nous introduisons un plasmide portant des répétitions lacO et des séquences codant pour la protéine RFP dans des cellules exprimant la GFP-LacI et nous observons le comportement du plasmide et l’expression de la protéine RFP dans des cellules vivantes. L’expression de la RFP n’apparaît qu’après la mitose. La microscopie électronique révèle que les plasmides sont enveloppés dans des membranes semblables à l’enveloppe nucléaire (EN) ou associés aux chromosomes à la télophase. La déplétion de BAF, qui est impliqué dans la reformation de l’EN, retarde l’expression du plasmide RFP. Ces résultats suggèrent que l’ADN transfecté est incorporé dans le noyau pendant la reformation de l’EN à la télophase.
L’article joint était intitulé « Postmitotic Nuclear Retention of Episomal Plasmids Is Altered by DNA Labeling and Detection Methods » (Rétention nucléaire postmitotique des plasmides épisomaux est altérée par les méthodes de marquage et de détection de l’ADN), et bien qu’il utilise la micro-injection artificielle directe dans un noyau cellulaire pour simuler l’entrée de l’ADN plasmidique, ce qu’il révèle est tout à fait stupéfiant:
L’ensemble de ces résultats suggère que les plasmides nus et non modifiés sont retenus dans le noyau après la division cellulaire et continuent probablement à s’exprimer dans les cellules filles.
Ceci indique que lorsque la cellule se divise, les cellules filles conservent la modification de l’ADN.
Exemple visuel simple de la division cellulaire dessiné à la main
Une fois que l’ADN plasmidique pénètre dans le noyau – que ce soit par l’intermédiaire de réactifs de transfection, pendant la division cellulaire, par micro-injection ou par tout autre moyen – les modifications génétiques se propagent le long des divisions cellulaires jusqu’aux cellules filles. Donc, non, il ne s’agit pas « d’une seule cellule ».
Et il y a pire. Elles se propagent à la génération suivante.
Le SARS-CoV-2 permet la pénétration de la barrière sang-testicule
Les cellules de Sertoli nourrissent et protègent les spermatozoïdes en développement, et la spermatogenèse – la voie de développement de la cellule germinale au spermatozoïde mature – se produit dans les cavités des cellules de Sertoli.
La BST est constituée de jonctions de cellules de Sertoli entre elles, qui forment des « protéines de jonction serrée », agissant comme un filtre. La BST protège les tubules séminifères et les spermatozoïdes en développement.
Ne vous inquiétez pas si vous n’êtes pas familier de ces termes, vous en trouverez un aperçu à la fin de cet article.
Des échantillons de testicules autopsiés de COVID-19 ont montré que l’infection par COVID-19 modifie de manière significative l’arrangement spatial des cellules testiculaires et diminue notablement le nombre de cellules de Sertoli.
Si la BST est perturbée, les tubules séminifères ne sont plus protégés. La BST ouvre des brèches et « fuit », exposant ainsi les testicules à des matières étrangères.
Pourquoi cela importe-t-il?
Les tubules séminifères contiennent des spermatogonies (à ne pas confondre avec les cellules spermatiques, connues sous le nom de spermatozoïdes). Les spermatogonies sont des cellules « de base » spécifiques, des cellules germinales initiales qui donnent naissance à un certain nombre de cellules qui, pour simplifier, sont identifiées comme suit:
Type A (foncé): cellules souches de réserve, qui continuent à se diviser et à reconstituer le pool de spermatogonies.
Type A (clair):cellules souches en cours de renouvellement.
Type B: cellules engagées dans la différenciation et en voie de devenir des spermatozoïdes.
Cela signifie que si les tubules séminifères deviennent vulnérables, les cellules qui constituent la base de la génération des spermatozoïdes, les spermatogonies, le deviennent aussi.
Les NPL pénètrent dans les testicules (alors qu’elles ne devraient pas)
La brèche dans la BST signifie que des éléments étrangers tels que les NPL (nanoparticules lipidiques), l’ADN plasmidique et l’ARNm peuvent pénétrer dans les testicules, alors qu’ils ne devraient normalement pas y parvenir.
On peut le confirmer car dans le document Pfizer/BioNTech publié dans « JW-v-HHS-prod-3-02418 » (page 462), on trouve des données montrant que les concentrations de NPL dans les testicules augmentent (ce qui ne devrait pas se produire si la BST fonctionnait):
Sous forme de graphique, cela ressemble à ceci, une augmentation très évidente au fil du temps:
Comme par hasard, Pfizer/BioNTech a interrompu l’expérience au bout de deux jours, essayant probablement de dissimuler l’accumulation de NPL dans divers organes (là où il ne devrait pas y en avoir).
les nanoparticules lipidiques sont également utiles pour la livraison d’ARNm et de plasmides pour l’expression de transgènes
Nous pouvons confirmer le mécanisme de franchissement de la BST et montrer des données réelles sur les NPL qui franchissent la BST. Il ne s’agit pas de spéculations: les testicules sont vulnérables aux NPL et donc à l’incorporation d’ADN étranger.
Quelles sont les implications?
Les spermatogonies s’autoperpétuent (ce n’est pas bon pour les enfants)
Une fois que les spermatogonies ont absorbé de l’ADN étranger, non seulement l’ADN étranger se perpétue dans toutes les spermatogonies supplémentaires que les spermatogonies produisent par division cellulaire (comme le suggère l’article de David A. Dean)…
…mais il se perpétuera également dans tous les spermatozoïdes issus des spermatogonies contaminées. En d’autres termes, tout enfant issu de ces spermatozoïdes héritera également de l’ADN étranger. Nous le savons grâce aux expériences de transfert de gènes via les testicules.
Dans cette étude, nous avons détecté la présence du transgène dans la descendance et son expression dans les cellules sanguines.
Mais il y a pire…
Les spermatozoïdes aiment vraiment incorporer de l’ADN étranger
Un grand nombre de porcs transgéniques hDAF destinés à la recherche sur la xénotransplantation ont été générés par transfert de gènes à l’aide de spermatozoïdes (SMGT).
Un autre terme pour désigner le sperme est celui de spermatozoïdes (à ne pas confondre avec les « spermatogonies » mentionnées plus haut). Les spermatozoïdes immatures ne sont pas capables de se lier à un ADN étranger:
Les spermatozoïdes immatures, cependant, sont incapables de fixer l’ADN
Cependant, si les NPL peuvent aider l’ADN plasmidique à transfecter l’ADN cellulaire, alors les NPL permettront à l’ADN plasmidique de pénétrer dans les spermatozoïdes immatures, puisqu’ils sont également des cellules.
Le liquide séminal entrave la pénétration de l’ADN (mais seulement s’il est présent)
Un facteur bloquant la liaison de l’ADN exogène aux spermatozoïdes a également été identifié dans le liquide séminal des mammifères et dans les spermatozoïdes des échinides. Ce facteur a également exercé un puissant effet inhibiteur sur l’absorption de l’ADN dans les spermatozoïdes d’espèces hétérologues.
Cela ne s’applique que si le liquide séminal est présent. S’il n’y en a pas, comme dans l’épididyme où les spermatozoïdes immatures deviennent des spermatozoïdes matures, ils ne seront pas protégés par le liquide séminal:
Trois principales formes d’entrée dans les spermatozoïdes
Pour résumer, l’ADN étranger peut s’intégrer dans les spermatozoïdes de trois manières différentes :
via les cellules spermatogonies qui produisent à la fois les cellules spermatogonies et les cellules précurseurs qui formeront les spermatozoïdes (cellules séminales)
via les spermatozoïdes immatures avec l’aide d’un réactif transfectant tel que les NPL (dont nous savons qu’elles pénètrent dans les testicules) ou le promoteur SV40 (dont nous savons qu’il se trouve probablement dans l’ADN plasmidique).
via les spermatozoïdes matures de l’épididyme, dans la fenêtre limitée qui précède leur entrée dans le liquide séminal.
L’incorporation d’ADN étranger dans les cellules spermatogonies est la plus dangereuse, car elle conserve une forme d’autoréplication permanente et continue à produire des spermatozoïdes compromis.
Curieusement, nos recherches sur les cas de cancer ont révélé que les cas de cancer de la prostate (qui, avec les vésicules séminales, produit le liquide séminal) avaient explosé:
Les mots que vous allez entendre ne vous plairont pas: mais il y a pire.
Les ovules femelles sont également vulnérables
Laissons parler le graphique basé sur certaines données de « JW-v-HHS-prod-3-02418 » (pages 461-462) sur la biodistribution des NPL (nanoparticules lipidiques):
Notez que [la quantité de NPL dans] les ovaires en vert augmente avec le temps
Les ovules, également connus sous le nom de cellules ovocytaires humaines, situés dans les ovaires, sont protégés de l’ADN étranger par la zone pellucide (via des glycoprotéines), qui se trouve sur la couche externe:
Il est probable que les NPL, concentrés dans les ovaires, franchissent les protections de la zone pellucide et provoquent l’incorporation de l’ADN dans l’ovule. Mais même si ce n’était pas le cas…
On a constaté que les vecteurs adénovirus et plasmidiques transfectaient les ovocytes au stade primordial et au stade du follicule primaire lorsqu’ils n’étaient pas protégés par la zone pellucide, alors qu’aucune transfection n’était observée dans les ovocytes entourés par la zone pellucide.
Nous pouvons donc en déduire que les altérations génétiques sont susceptibles d’avoir un impact sur la génération suivante, et que ce ne sont pas simplement une poignée de cellules aléatoires dont l’ADN est modifié.
Les scientifiques admettent désormais que l'ADN plasmidique peut pénétrer dans les cellules même en l'absence de réactifs de transfection, comme le confirment à la fois l'article révisé par des pairs fourni par Jikkyleaks et les travaux de David A. Dean.
L'ADN plasmidique devient héritable par l'ADN du noyau des cellules filles lors de la division cellulaire, ce qui signifie que la génération suivante de cellules conserve la modification de l'ADN étranger.
Le SARS-CoV-2 a un impact sur les cellules de Sertoli qui forment des "protéines de jonction serrée" formant la barrière sang-testicule (BST), la modifiant via des interactions cytokiniques (telles que IL-1α, IL-6), provoquant une perméabilité de la BST et permettant l'entrée de particules étrangères dans les testicules et les tubules séminifères où se trouvent les spermatogonies. On le sait parce que la biodistribution des NPL (nanoparticules lipidiques) de Pfizer/BioNTech montre que les NPL pénètrent dans les testicules alors qu'elles ne devraient normalement pas y pénétrer.
Les spermatogonies forment plusieurs cellules (Type A (foncé); Type A (clair); Type B), y compris d'autres cellules de spermatogonies (Type A (foncé)) et des cellules précurseurs de spermatozoïdes (Type B) qui deviendront par la suite des spermatozoïdes (cellules spermatiques matures).
Si les spermatogonies incorporent de l'ADN étranger, elles le transmettront aux cellules filles des spermatogonies et aux cellules de Type B qui deviendront des spermatozoïdes (cellules spermatiques matures), ce qui signifie que la persistance de l'ADN étranger est probablement permanente et se transmet à la prochaine génération d'enfants si le spermatozoïde compromis insémine un ovule.
Les cellules spermatiques matures (spermatozoïdes) ont des mécanismes naturels d'incorporation de l'ADN étranger, généralement inhibés par le liquide séminal, mais pendant la maturation dans l'épididyme, elles ne sont pas protégées par le liquide séminal.
Les cellules spermatiques immatures n'ont pas la capacité d'incorporer naturellement de l'ADN étranger, mais il a été démontré que les NPL provoquent l'absorption d'ADN étranger dans les cellules, et comme les cellules spermatiques immatures sont encore des cellules, les NPL peuvent provoquer l'absorption de l'ADN. Après le déploiement des injections, on a constaté une augmentation considérable des cas de cancer de la prostate, qui participe à la production du liquide séminal.
Les ovules des femmes sont également vulnérables. Même si les ovules parvenus à maturité sont protégés de l'ADN étranger par la zone pellucide, des documents de Pfizer/BioNTech et un article révisé par des pairs montrent que les NPL (nanoparticules lipidiques) se concentrent dans les ovaires, ce qui signifie que les NPL sont susceptibles de vaincre toute résistance de la zone pellucide à l'entrée de l'ADN étranger.
Même si ce n'était pas le cas, il a été démontré qu'en tant qu'ovocytes (ovules immatures), ils sont vulnérables à la transfection par des adénovirus et des plasmides. Il a été démontré que les injections d'ARNm contenaient des plasmides; les injections d'AstraZeneca, de Johnson&Johnson et de Sputnik V utilisent des adénovirus.
Cela montre que les injections présentent des risques pour la grossesse et la génération suivante, contrairement à ce que prétendent les personnes qui ont des conflits d'intérêts financiers.
J’ai transcrit et traduit les quatre dernières minutes de ce témoignage. La première partie concerne l’interdiction de prescription d’hydroxychloroquine et d’ivermectine, et le fait que ses patients sous ce traitement ont guéri du Covid en quelques heures. Je traduirai cette partie si j’ai le temps mais j’ai un autre article à traduire sur des « effets secondaires » infiniment plus graves.
Source sur Brighteon (cet extrait). Source sur YouTube (témoignage complet).
Témoignage du Dr Karen DeVore devant la commission ad hoc des affaires médicales du Sénat de Caroline du Sud sur le DHEC.
Traduction
Au cours des deux dernières années et demie, depuis que le vaccin a été largement promu et que de nombreux patients l’ont pris par peur et par isolement, les patients qui ont reçu le vaccin attrapent toujours le COVID.
Aujourd’hui, je vois des patients et j’ai du mal à croire que l’avocat qui a pris la parole ce matin a dit avoir entendu la même chose que moi, car en 30 ans de pratique de la dermatologie, je n’ai jamais entendu des gens décrire leurs symptômes de cette manière. « Je ressens des démangeaisons depuis mes os jusqu’à l’extérieur ». « Je brûle de l’intérieur ». Je vois des éruptions cutanées très inhabituelles qui répondent mal au traitement et qui durent des mois, voire des années. Je vois des maladies auto-immunes auparavant sous contrôle, comme le psoriasis, l’eczéma et le lupus, devenir totalement incontrôlables. Je vois des zona agressifs et sévères. Ils sont plus douloureux. Ils durent plus longtemps, même chez les personnes vaccinées contre le zona.
Je vois des cancers de la peau à progression rapide, y compris des cellules basales qui sont censées être traditionnellement à progression très lente. Je vois des cellules squameuses cutanées qui métastasent beaucoup plus souvent qu’auparavant. Les mélanomes sont devenus très atypiques et beaucoup plus difficiles à diagnostiquer. Ils sont beaucoup plus avancés au moment de la présentation. Je dois réaliser de plus en plus de biopsies, et ce, uniquement chez des patients vaccinés.
Au-delà de mon domaine, les patients que je vois régulièrement tous les 6 à 12 mois depuis 30 ans, vieillissent plus rapidement. Ils ont perdu du poids de manière maladive. Ils perdent l’équilibre. Ils tombent. Ils ont des ecchymoses. Ils n’arrivent pas à monter sur une table d’examen. Et si l’on consulte leur dossier médical depuis leur précédente admission, on constate qu’ils ont souffert de fibrillation auriculaire, ont été équipés de stimulateurs cardiaques, ont été victimes de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de caillots sanguins, de maladies valvulaires dégénératives, d’embolies pulmonaires, de parkinsonisme, de sclérose latérale amyotrophique, de tremblements, de paralysies nerveuses, de fausses couches et d’infertilité.
Ai-je cité les nouveaux cancers agressifs, les cancers récurrents de stade 4 après 20 ans de rémission? Je connais quatre personnes dans un petit district de Spartanburg atteintes de leucémies rares. Trois d’entre elles sont maintenant décédées. En plus de 30 ans de pratique médicale, je n’ai probablement connu qu’une ou deux personnes atteintes de la maladie de Lou Gehrig ou sclérose latérale amyotrophique et il s’agissait de personnes éloignées qui n’étaient pas vraiment des troisièmes ou quatrièmes contacts. Aujourd’hui, je connais trois cas dans mon entourage immédiat.
Je connais un petit collège dans un petit coin de l’État où trois jeunes de 14 ans se battent pour survivre à un cancer. J’ai dû attendre d’être à l’école de médecine avant de voir un de mes camarades de classe mourir d’un cancer. J’ai quatre enfants qui sont allés à l’école, à l’université et dans les établissements d’enseignement supérieur, et pas un seul d’entre eux n’a vu un de ses camarades de classe mourir d’un cancer.
Il y a une semaine, j’ai vu un homme de 60 ans qui était auparavant en bonne santé, qui travaillait à plein temps, qui a reçu les deux vaccins, un booster, et qui, trois mois plus tard, s’est vu diagnostiquer son premier cancer, celui de la vessie, son deuxième cancer, celui de la prostate, et son troisième cancer, celui du poumon au stade 4.
Suis-je censée croire qu’il s’agit d’une simple coïncidence? Je ne peux pas fermer les yeux et faire semblant de ne rien voir. Je ne peux pas ignorer l’éléphant dans la pièce de ces dernières années. Les vaccins ont changé tout le paysage médical. Les gens souffrent et je pense qu’ils meurent inutilement. Le domaine médical, ses conseils, les protocoles hospitaliers, l’industrie pharmaceutique, le CDC, la FDA, le DHEC, le NIH, tous ont été publiquement discrédités. Je ne sais pas si nous pourrons regagner la confiance du public. Je prie Dieu pour que ce soit possible.
Je vous exhorte aujourd’hui à défendre la liberté médicale, les patients et les médecins. S’il vous plaît, n’autorisez pas des vaccins obligatoires dont les données de sécurité sont insuffisantes, tout en harcelant les patients qui disposent d’autres traitements efficaces. N’oubliez pas que notre serment d’Hippocrate est de ne pas nuire.
Je vous remercie pour votre temps et votre attention.
Transcription originale
In the last two and a half years, since the vaccine has been widely promoted and many patients have taken it out of fear and isolation, the patients who took the vaccine still get COVID.
And now I see patients and I could not believe the attorney who spoke this morning said he had heard the same thing because in 30 years of practicing dermatology, I’ve never heard people describe their symptoms this way. « I am itching from my bones out ». « I am on fire from the inside ». I see the most unusual rashes and they don’t respond well to treatment and they last for months or years. I see previously well-controlled autoimmune diseases like psoriasis and eczema and lupus now totally out of control. I see aggressive, severe shingles. It is more painful. It is lasting longer and this is even in those who’ve had the shingles vaccine.
I see rapidly growing skin cancers, including basal cells that are just supposed to be traditionally very slow growing. I see squamous cells, cutaneous squamous cells that are metastasizing much more often than they ever did before. And melanomas have become so unusual and much harder to diagnose. They are much more advanced at presentation. And I have to biopsy more and more things and it’s all in vaccinated patients.
And then beyond my field, patients that I’ve seen regularly [for 6 to 12 months], every 6 to 12 months for 30 years, they’re aging more rapidly. They’ve got unhealthy weight loss. Their balance is bad. They’re falling. They’re black and blue. They can’t get on an exam table. And you see their medical updates since they were in and they’ve had atrial fibrillation, pacemakers, heart attacks, strokes, blood clots, DVDs, pulmonary embolism, Parkinsonism, ALS, tremors, nerve palsies, miscarriages, infertility.
Did I mention aggressive new onset cancers, recurrent stage 4 cancers after 20 years of remission? I know 4 people in one small zip code in Spartanburg that have rare leukemias. Three of the four of them are dead now. In over 30 years of medical practice, I’ve probably only known one or two people who had Lou Gehrig’s or ALS disease and they were distant and not really, you know, third or fourth contacts. I now know three people in my immediate range of contact.
I know a small middle school in a little part of the state where 3 14-year-olds are struggling for their life with cancer. I went until I was in med school before I had a classmate that died of cancer. I’ve got 4 kids [who went to medical school], who went through school and college and graduate school and not a single one of them knew of a classmate that died of cancer.
A week ago I saw a 60-year-old man who was previously healthy, working full time, got the two vaccines, one booster, 3 months later diagnosed with his first cancer, bladder, second cancer, prostate, third cancer, stage 4 lung.
Am I to believe that’s just coincidence? I can’t turn a blind eye to this and pretend I don’t see it. I can’t ignore the elephant in the room these past few years. The vaccines have changed the whole medical landscape. People are suffering and I think they’re dying needlessly. The medical field, its boards, hospital protocols, pharmaceutical industry, CDC, FDA, DHEC, NIH, all have been publicly discredited. I don’t know if we can regain public trust. I pray to God we can.
I urge you today to stand up for medical freedom, for patients, for physicians. Please do not allow vaccine mandates that have little safety data while harassing patients who have other effective treatments. Remember, it is our Hippocratic oath to first do no harm.
On va encore faire dans le climat. Vous allez voir, c’est assez gratiné.
En préambule, vous pouvez lire ceci. C’est en anglais mais je vais de toute manière en citer quelques passages édifiants, en commençant par le titre, qui donne le ton: « La chaleur extrême due au climat pourrait rendre certaines régions de la Terre trop chaudes pour l’homme ».
C’est moi qui souligne.
Les résultats d’un nouvel article publié aujourd’hui (9 octobre) dans Proceedings of the National Academy of Sciences indiquent que le réchauffement de la planète au-delà de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels deviendra de plus en plus dévastateur pour la santé humaine sur l’ensemble de la planète.
L’homme ne peut supporter que certaines combinaisons de chaleur et d’humidité avant que son corps ne commence à éprouver des problèmes de santé liés à la chaleur, tels qu’un coup de chaleur ou une crise cardiaque. À mesure que le changement climatique fait monter les températures dans le monde, des milliards de personnes pourraient se retrouver au-delà de ces limites.
Mon épouse a beaucoup voyagé, notamment au sud de la Crète et dans des régions au Brésil où il fait 45°C en journée. Pas de problème, c’est parfaitement supportable et le gens y vivent très bien. Ils y sont d’ailleurs en bien meilleure santé que les Occidentaux, et comme par hasard, la nourriture y est saine et abondante (voir ci-dessous). C’est-à-dire que ce sont eux qui cultivent.
Les résultats de l’étude indiquent que si les températures mondiales augmentent de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, les 2,2 milliards d’habitants du Pakistan et de la vallée de l’Indus en Inde, le milliard de personnes vivant dans l’est de la Chine et les 800 millions d’habitants de l’Afrique subsaharienne connaîtront chaque année de nombreuses heures de chaleur dépassant le seuil de tolérance humaine. […] « Ainsi, même si les États-Unis échappent à certains des pires effets directs de ce réchauffement, nous connaîtrons plus souvent des chaleurs mortelles et insupportables. Et si les températures continuent d’augmenter, nous vivrons dans un monde où les récoltes seront mauvaises et où des millions ou des milliards de personnes tenteront de migrer parce que leurs régions d’origine sont inhabitables. »
Vous la voyez venir, la « migration climatique »? On a la clim (solaire), les frigos pleins (enfin, pas pour nos sans-abris), les contrats de travail (sous-payé) et le bulletin de vote (prérempli).
Les données utilisées dans cette étude portaient sur la température centrale du corps, mais les chercheurs ont indiqué que pendant les vagues de chaleur, les personnes souffrent de problèmes de santé dus à d’autres causes. Par exemple, Kenney a déclaré que la plupart des 739 personnes décédées pendant la vague de chaleur de 1995 à Chicago avaient plus de 65 ans et souffraient d’une combinaison de température corporelle élevée et de problèmes cardiovasculaires, entraînant des crises cardiaques et d’autres causes de décès d’origine cardiovasculaire.
Voilà ce qui s’appelle préparer le terrain. Bref, vous avez compris l’astuce?
Soulignons que les auteurs de ce papier ne sont pas complètement fous. Ce sont des universitaires, qui savent très bien ce qu’ils font: se vendre au plus offrant. Par contre, ceux qui les croient sont complètement fous, comme nous l’allons voir maintenant.
C’est ce moment où la bêtise et l’ignorance se métamorphosent en folie furieuse et destructrice. Après le covidisme, la démence a été recyclée vers l’alarmisme climatique, le transgendérisme, la justice sociale et l’anti-racisme, qui se confondent et se superposent et mobilisent le même type de marxistes de salon, lavettes incultes et paresseuses adeptes de la « décroissance » – c’est-à-dire ne rien glander en attendant son aide sociale – fils-à-papa élevés au soja et jeunes connasses vegan qui ne savent rien, sont incapables de toute forme de raisonnement basique et refusent d’admettre le simple témoignage de leur propres sens – le principe de base de la « gauche ». Ils constituent, outre les bureaucrates vendus mentionnés ci-dessus, la réserve d’idiots utiles aux familles de criminels internationaux – les Biden, Gore, Kerry, etc. – qui raflent la mise de la « transition énergétique », en détruisant au passage les nations occidentales, avec l’aide des Trudeau, Macron et autres marionnettes du FEM.
Pour conclure, une anecdote? Un jour d’août où il faisait particulièrement moche (13°C, ciel gris, vent), ce qui empêchait mon épouse d’emmener en promenade les enfants dont elle s’occupe au boulot, son collègue lui a signalé que c’était la faute au réchauffement climatique.
Le combat contre la bêtise et l’ignorance n’est donc pas gagné d’avance.
Nous n’avons pas encore atteint le pic de l’alarmisme climatique
Mais on y est presque
Brad
28 septembre
Des militants marquent le début de la Semaine du Climat à New York lors d’une manifestation appelant le gouvernement américain à prendre des mesures contre le changement climatique et à rejeter l’utilisation des combustibles fossiles, le 17 septembre 2023. | Reuters
« Partout dans le monde, on voit des gens qui défilent dans les rues, qui exigent qu’on mette un terme à ce qui nous tue », a déclaré la semaine dernière la députée Alexandria Ocasio-Cortez aux quelque 75 000 manifestants pour le climat réunis à l’occasion de la Marche de New York pour l’élimination des combustibles fossiles. « Nous devons devenir trop nombreux et trop radicaux pour être ignorés ».
Cette manifestation d’une semaine, qui s’est soldée par l’arrestation de près de 150 va-t-en-guerre du « maintenant ou jamais » bien décidés à jouer la carte de l’alarmisme, a été organisée à l’occasion de l’arrivée des dirigeants mondiaux à New York pour l’Assemblée générale annuelle des Nations unies et le Sommet sur l’Ambition Climatique. De nombreux manifestants étaient issus de Just Stop Oil et Extinction Rebellion, deux groupes de frappadingues qui font du radicalisme climatique un exercice d’auto-expression thérapeutique. Ces dernières années, ils sont parvenus à hypermoraliser le débat sur le changement climatique, de sorte que celui-ci est passé d’une question pratique sur la manière d’améliorer notre environnement à une croisade contre des forces maléfiques dont les activités et les propos mensongers sont censés causer des ravages sur le climat.
Une des tendances de ces « éco-guerriers » mérite d’être mentionnée. Il s’agit d’une sorte de narcissisme décomplexé qui les autorise à profaner des œuvres d’art célèbres, à vandaliser commerces et entreprises, à bloquer des autoroutes et à bien d’autres choses que seuls les sévèrement handicapés par leur stupidité envisagent comme moyen de protestation contre ce qu’ils considèrent comme une dégradation de la planète Terre. Voyez par exemple ces deux âmes courageuses de Just Stop Oil qui sont entrées dans la salle 43 de la National Gallery de Londres l’année dernière, ont ouvert deux boîtes de soupe à la tomate Heinz et en ont jeté le contenu sur les Tournesols de Vincent van Gogh, d’une valeur de 84,2 millions de dollars, puis ont collé leurs mains au mur, ce qui fait apparemment partie de la procédure habituelle.
« Qu’est-ce qui vaut le plus, l’art ou la vie? » a demandé l’un de ces deux spécimens. « Êtes-vous plus préoccupés par la protection d’un tableau ou par la protection de notre planète et de ses habitants? »
Bien que de portée limitée, les actions de ces activistes climatiques sont suffisantes pour mettre à l’épreuve même le défenseur le plus convaincu des libertés civiles dans son opposition au waterboarding (torture par noyade) occasionnel. Cette race particulière d’abrutis, qui montre une tendance à l’orgueil délirant typique des ignorants, se distingue particulièrement par son exhibitionnisme narcissique, un phénomène qui s’est manifesté pour la première fois en politique lors du mouvement antinucléaire des années 1970, lorsque de jeunes libéraux se sont auto-convaincus que les manifestations de rue et d’autres formes de militantisme public en mode « Hé, regardez-moi » allaient permettre de débarrasser le monde des armes nucléaires. Lorsque la guerre froide a pris fin et que la menace de l’armageddon nucléaire s’est estompée, les alarmistes apocalyptiques ont fait du changement climatique leur nouvelle cause.
Depuis lors, on comprend que les apôtres de l’apocalypse climatique sont généralement taillés dans la même étoffe que les mondialistes progressistes. Ce n’est pas une coïncidence si leur unique solution de rédemption est en parfaite adéquation avec les programmes économiques de la gauche: davantage d’impôts, davantage d’interventionnisme, moins de capitalisme et moins de liberté.1 Ainsi, dans la section « Consolider la réponse » du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), vous ne serez pas surpris de voir que les scientifiques préconisent « des instruments économiques qui tiennent compte de l’équité économique et sociale et des impacts distributifs; des programmes qui tiennent compte de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, ainsi qu’un meilleur accès au financement pour les communautés locales, les peuples autochtones et les petits propriétaires terriens ».
Le cofondateur d’Extinction Rebellion, Stuart Basden, a déclaré que son mouvement « n’a rien à voir avec le climat », mais qu’il se préoccupe plutôt de renverser la suprématie blanche, le patriarcat, l’hétéronormativité et la hiérarchie des classes. Comme le dit un autre militant: « La justice environnementale est à l’intersection de la justice sociale et de l’environnementalisme, où l’inégalité dans la dégradation de l’environnement est également prise en compte ».
Beaucoup de bruit pour rien
Admettons que le changement climatique soit une réalité et qu’il ait des conséquences. Comme l’a noté le gourou de l’environnement Michael Shellenberger, la surface des 37 glaciers répertoriés du Parc national des Glaciers a diminué de 34% entre 1966 et 2015, tandis que le nombre et la taille des lacs glaciaires ont augmenté à l’échelle mondiale, posant ainsi une menace d’inondations. L’augmentation de la température de l’eau et les vagues de chaleur dues au changement climatique provoquent le blanchiment, la perte de pigments et la mort du corail, un animal invertébré. Il est également prouvé que des précipitations plus abondantes se produisent dans le monde entier et contribuent aux inondations, tandis que la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) prévoit que les ouragans s’intensifieront de 5% à l’avenir.
Pourtant, selon le GIEC des Nations unies, il y a peu de preuves d’une augmentation des inondations dues aux débordements des lacs glaciaires, qui peuvent être évitées grâce à des barrages; alors que les températures plus élevées augmentent leur blanchiment, les scientifiques ont découvert que les coraux s’adaptent à l’eau plus chaude et des gens élèvent des coraux qui peuvent survivre à des températures plus chaudes; les dégâts causés par les inondations sont très probablement dus à un manque de gestion appropriée de l’eau pour canaliser les eaux pluviales à travers des systèmes de drainage améliorés, et non pas à des précipitations légèrement plus élevées; et la NOAA estime que les ouragans deviendront 25% moins fréquents.
Il ne s’agit évidemment pas des seuls faits et réfutations disponibles sur le changement climatique, mais la conclusion est toujours la même: les changements environnementaux sont loin d’être aussi menaçants que les activistes le prétendent. Selon eux, le changement climatique représente un danger apocalyptique et « des milliards de personnes mourront » au cours des deux prochaines décennies. La vérité, qui refroidit la rhétorique surchauffée des activistes climatiques, est qu’il n’y a aucune base scientifique justifiant les affirmations d’apocalypse climatique. En fait, toutes les grandes tendances environnementales s’améliorent.
Il n’est pas vraiment surprenant de constater que les phobies apocalyptiques se concentrent principalement chez les Américains d’obédience libérale, pour qui l’alarmisme climatique est devenu une attrayante sous-catégorie émergente de l’hystérie Démocrate. De la même manière que ces personnes avaient (et dans de nombreux cas, ont toujours) une perception complètement faussée du risque réel que représente le covid2, ils partagent la même crainte démesurée et non scientifique du changement climatique. Par exemple, 71% des Démocrates sont d’accord avec la fausse déclaration suivante: « Le changement climatique augmente le coût des catastrophes naturelles en pourcentage du PIB »3 ; 76% sont d’accord avec l’affirmation suivante: « Les décès dus au changement climatique sont plus importants que ceux dus aux catastrophes naturelles ». 76% sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle « les décès dus aux catastrophes naturelles augmenteront à l’avenir en raison du changement climatique »4; et 88% considèrent désormais le changement climatique comme une « menace majeure pour la nation ».
Comment expliquer cette vision apocalyptique disproportionnée au sein de la gauche du changement climatique? Eh bien, on pourrait commencer par les imbécilités des médias grand public,5 qui entretiennent une relation fétichiste avec la pornographie de la peur de la fin du monde, ce qui, il va sans dire, est incompatible avec l’engagement professionnel d’exactitude dont ils se prévalent autant pour la forme. Pour se faire une idée de la fréquence à laquelle ces personnes produisent de la pseudoscience environnementale sensationnaliste, il suffit de lire quelques titres récents de The Atlantic, le salon amiral de la classe dirigeante:
Les dirigeants Démocrates sont également coutumiers des discours alarmistes. « Le changement climatique est littéralement une menace existentielle pour notre nation et pour le monde », a déclaré Joe Biden en juillet dernier lorsqu’il a annoncé le plan de son administration pour faire face à l’« urgence climatique ». De même, Nancy Pelosi a déclaré qu’il était impératif de « faire face à la menace existentielle de notre époque: la crise climatique ». Alexandria Ocasio-Cortez, quant à elle, a affirmé que « ce sera la fin du monde d’ici 12 ans si nous ne nous attaquons pas au changement climatique », et que la lutte pour atténuer les effets du changement climatique est la Seconde Guerre mondiale de sa génération.
Il y a aussi beaucoup d’argent en jeu. Ce n’est pas une surprise. Les universitaires et les ONG qui étudient l’environnement reçoivent des fonds lorsqu’ils se livrent à des prévisions catastrophistes; il faut un problème à résoudre pour que leurs recherches soient soutenues. Le pouvoir y joue aussi un rôle, car le meilleur moyen de contrôler les gens est de les effrayer. Et si la pandémie nous a appris quoi que ce soit, c’est que l’alarmisme institutionnel peut guider les masses sur la voie souhaitée sans pour autant résoudre les problèmes.
Michael Shellenberger a également rassemblé de nombreuses preuves que l’environnementalisme apocalyptique sert de religion de substitution pour les progressistes, qui ont tendance à être plus laïques que les conservateurs et ont donc davantage besoin d’une perception du monde qui les console de leur désespoir existentiel:
Les progressistes ont recréé le judéo-christianisme sous la forme d’un environnementalisme apocalyptique, qui inclut une déchéance de la Nature, la culpabilité d’avoir péché contre le Dieu-victime de la Nature, et le désir d’une apocalypse qui détruira la civilisation industrielle avant d’inaugurer une nouvelle harmonie utopique de paradis sur Terre.6
Endoctrinés dans des universités qui enseignent un dogme nihiliste déguisé en évangile scientifique, de nombreux membres de la gauche sont devenus des apôtres inconditionnels de cette nouvelle religion apocalyptique qui exige que nous expiions nos péchés contre la Nature en adoptant des énergies renouvelables et un mode de vie à faible consommation d’énergie. Cet « activisme de nature religieuse » s’inscrit en droite ligne de la politique de la gauche. Après avoir progressivement abandonné les religions traditionnelles, les adeptes trouvent un réconfort psychologique dans l’Église du Woke et ses trois articles de foi: l’antiracisme, l’identité de genre et l’apocalyptique climatique, qui sont tous devenus des doctrines intouchables malgré le fait qu’elles exigent une sérieuse suspension de l’incrédulité.
L’apocalyptique climatique, en particulier, semble répondre aux besoins psychologiques de certaines personnes. Il leur donne un but: sauver le monde du changement climatique ou d’une autre catastrophe environnementale. Il leur fournit également une histoire qui fait d’eux des héros et des êtres spéciaux sur le plan cosmique, tout en maintenant l’illusion chez les adeptes qu’ils sont des gens de science et de raison, et non des superstitieux et des fantaisistes.
Le problème de la nouvelle religion environnementale est qu’elle génère de l’anxiété et de la dépression sans répondre aux besoins existentiels et spirituels plus profonds que recherchent ses adeptes ostensiblement laïques. Et comme nous l’avons vu pendant la pandémie, une exagération persistante des faits déforme la réalité. En 2017, l’American Psychological Association a diagnostiqué une « éco-anxiété » croissante et l’a qualifiée de « peur chronique de la catastrophe environnementale ». Cette peur a eu un impact considérable sur le bien-être psychologique des jeunes, des études faisant état d’une anxiété et d’une dépression croissantes concernant « le monde dont ils hériteront ». En 2020, une vaste enquête nationale a révélé qu’un enfant britannique sur cinq faisait des cauchemars nourris de changement climatique.
Les prédications de feu et de soufre des écolo-apocalypstes, bien qu’elles soient de véritables foutaises, ont un impact certain sur les gens.
Le nihilisme et le narcissisme communautaire des radicaux climatiques
« Les fanatiques les plus féroces sont souvent des égoïstes qui ont été amenés, par des lacunes innées ou des circonstances extérieures, à perdre confiance en eux-mêmes. Ils dissocient le très performant instrument de leur égoïsme de leur moi inefficace et l’attachent au service d’une cause sacrée. »
Eric Hoffer, The True Believer: Thoughts on the Nature of Mass Movements
Ironiquement, à part « quelques dommages mineurs au cadre », les Tournesols de Vincent van Gogh n’ont pas été endommagés par les deux ploucs qui ont jeté de la soupe à la tomate sur le tableau, car celui-ci était recouvert d’un « glacis » protecteur. Mais comme il n’est pas évident pour l’observateur profane que le tableau était protégé, la réaction viscérale atteint l’objectif visé par ces enfants, à savoir déstabiliser les gens. Si cette attaque contre des œuvres d’art précieuses a un effet aussi viscéral, c’est précisément parce que nous comprenons qu’elle représente une répudiation de ce qu’il y a de mieux dans la civilisation humaine. Rappelons qu’ISIS a tout fait pour détruire des œuvres d’art parce que, à l’instar de nombreux activistes actuels, ils considèrent les valeurs du monde occidental comme essentiellement toxiques.
Pour ces incroyablement vaillants hémophiles aux sentiments si délicats, armés de soupe à la tomate, les Tournesols de Vincent van Gogh sont une affectation bourgeoise vide de sens et purement divertissante, dont la valeur ne peut être comprise que par son prix en dollars plutôt que par sa véritable valeur artistique, qui se mesure à son pouvoir éducatif, à la promotion de valeurs culturelles, à l’élimination des barrières sociales, culturelles et économiques, et à l’inspiration d’un niveau de pensée plus élevé.
Il faut bien comprendre que de tels coups d’éclat ne relèvent pas de l’avant-garde. Il ne faut pas non plus les considérer comme de simples émanations d’un « idéalisme juvénile » et d’un « activisme théâtral », attitude que de nombreuses personnes ont adoptée. Non, il s’agit d’actes de profanation et de criminalité emblématiques d’un modèle plus large de philistinisme né à l’ère des médias sociaux, par lequel de nombreuses personnes refusent de reconnaître la valeur de tout ce qui n’est pas spécifiquement au service d’un programme politique ou ne s’inscrit pas dans un certain cadre idéologique. Nous en avons vu un exemple dans les tendances récentes de la critique historique, où les personnages du passé sont jugés sur la base des mœurs intersectionnelles imbéciles du présent et sur la question de savoir si leur héritage est conforme ou non au récit approuvé d’aujourd’hui.
NOW – Eco activists spray paint Aston Martin showroom in London hours after they were branded "thugs and vandals" by the UK Home Secretary.pic.twitter.com/a5jucVVH4B
Quelques heures après avoir été qualifiés de « voyous et vandales » par le Ministre britannique de l’Intérieur, des militants écologistes ont peint à la bombe la salle d’exposition d’Aston Martin à Londres.
Tout au long de l’histoire, les politiques radicales ont toujours servi à remplir des existences creuses, à donner un sens et un but à ceux qui avaient le moins à gagner du statu quo et le plus à gagner de son bouleversement. Mais les éco-apocalypstes d’aujourd’hui sont uniques en ce sens qu’ils ont tendance à être infectés par une combinaison de nihilisme et de narcissisme communautaire. Bien entendu, on peut s’attendre à ce qu’ils restent béatement ignorants de ce fait; d’une manière générale, il n’y a chez ces activistes enragés que peu de signes de l’activité du lobe frontal nécessaire à un examen de soi, qui pourrait les aider à comprendre que leur grandiloquence pitoyable n’est qu’une lutte pour la réalisation du moi, déguisée en lutte pour une cause.
Les militants de Just Stop Oil et de Extinction Rebellion se sont également collés à La Cène de Léonard de Vinci, au Primavera de Botticelli et au Massacre en Corée de Picasso à la National Gallery of Victoria de Melbourne.
Ces djihadistes climatiques dépendent des autres pour valider leur estime d’eux-mêmes. Ce qu’ils désirent ardemment, c’est jouer un rôle dans un drame exaltant joué devant un vaste public. Affligés d’un besoin pathologique de se considérer comme exceptionnels ou remarquables à tout moment, leur objectif est toujours la séduction des autres, d’arriver à captiver leur attention, à susciter leurs éloges ou leur sympathie, afin de consolider leur identité chancelante. Libérée et déconnectée des liens sociaux traditionnels, ils utilisent leur individualité pour accroître leur propre sentiment d’insécurité, qu’ils ne pourront surmonter qu’en contemplant le reflet de leur moi grandiose dans les yeux des autres, lorsqu’ils s’engagent dans un geste héroïque.
Parce que l’état d’esprit catastrophiste des écologistes considère que, vu l’apocalypse climatique imminente, le monde n’a pas d’avenir, il est logique de ne vivre que pour le moment présent et que « nos yeux restent fixés sur notre propre représentation privée, que nous devenions des connaisseurs de notre propre décadence, que nous cultivions une attention transcendantale à l’égard de nous-mêmes », comme l’a dit l’historien américain Christopher Lasch.
Okay now folks in the UK who want a plant-based future are doing milk dumps at the grocery store. Curious to know what folks think about this. pic.twitter.com/tBDEFgyt5x
Au Royaume-Uni, les personnes qui exigent un avenir basé sur les plantes déversent du lait dans les épiceries. Curieux de savoir ce que les gens en pensent.
Produits d’une société de plus en plus agnostique et à l’ère des rendements décroissants, de nombreux jeunes adultes finissent également par se tourner vers des mouvements politiques en lieu et place d’un mode de vie sécularisé. Ce n’est pas le salut personnel qu’ils recherchent, encore moins la restauration d’un âge d’or antérieur, mais le sentiment, ou même simplement l’illusion, d’une direction à leur vie et d’une certitude absolue. La lutte pour établir un sens solide de soi conduit invariablement certaines personnes à noyer leur identité dans une cause plus vaste, espérant surmonter leurs sentiments d’insignifiance et de désenchantement par l’investissement de leurs énergies dans une action collective radicale et performative. Comme l’a écrit Eric Hoffer, « on a l’impression que les frustrés tirent autant de satisfaction – si ce n’est plus – des moyens utilisés par un mouvement de masse que des fins qu’il préconise ».
Tant que l’apocalyptisme climatique continuera à fournir aux activistes un but artificiel et quelque chose à quoi s’accrocher, le son de cloche du mouvement vert continuera à sonner sans relâche, et les priorités écologiques urgentes – que Biden a décrites comme un « impératif moral » – seront non seulement utilisées pour justifier davantage de vandalisme et d’austérité écologique, mais serviront de prétexte à d’autres types de projets utopiques d’ingénierie sociale menés sous la bannière du Progrès™.
Ils utilisent la question du climat comme excuse pour imposer une réglementation politique aux économies de marché. ↩︎
Très tôt dans la pandémie, on savait qu’il n’y avait que 1 à 5% de risque qu’une personne atteinte de covid doive être hospitalisée. Pourtant, en avril 2021, 41% des Démocrates pensaient encore qu’il y avait plus de 50% de chances que ce soit le cas. ↩︎
En réalité, la part du PIB consacrée aux catastrophes naturelles a diminué ou est restée stable lorsqu’elle est « normalisée », c’est-à-dire lorsque les scientifiques prennent en compte l’augmentation de la richesse dans la zone sinistrée. ↩︎
Selon Michael Shellenberger, « en 1931, 3,7 millions de personnes sont mortes à la suite de catastrophes naturelles. En 2018, elles n’étaient plus que 11 000. » Et cette baisse du nombre de décès s’est produite alors que la population humaine a quadruplé. Ni le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies, ni aucun autre organisme scientifique réputé ne prévoit un renversement de la tendance à long terme à la baisse du nombre de décès, même en cas de réchauffement important. ↩︎
Les libéraux font beaucoup plus confiance aux médias que les conservateurs. Ils consomment également davantage d’informations grand public à caractère catastrophiste. Un duo efficace: ils ingurgitent davantage de contenu et croient ce qu’on leur dit. ↩︎
Notez à quel point l’alarmisme climatique comporte toujours des accents bibliques caractéristiques: les incendies et les inondations sont considérés comme des avertissements adressés à une humanité perverse et dévastatrice, tandis que les anomalies météorologiques sont des châtiments célestes et l’expression du mécontentement divin. La nature est considérée comme une force sensible qui nous réprimande pour notre orgueil et nos crimes climatiques. Nous sommes « coupables en diable », s’écrie le rédacteur en chef du Guardian chargé de l’environnement. « Face aux incendies de forêt, aux inondations et aux pandémies, on se croirait à la fin des temps, et tout cela est de notre propre faute », écrit un rédacteur du Hill. Une partie du mouvement écologiste est calviniste, en ce sens que le monde est maléfique et qu’il vaudrait mieux le détruire et le rendre au règne naturel. ↩︎
Pendant ce temps des hommes sont tués Pendant ce temps massacres et famines Font un spectacle où l’on va se ruer Au premier rang se frapper la poitrine
Dis, dis, Qu’est-ce que tu dis? Tout ça n’est que parodie
Si cette histoire de Hamas vous intéresse, Miles et son invité Lestrade ont écrit (en anglais, débrouillez-vous) ceci et ceci – c’est leur boulot. Il y soulèvent quelques lièvres.
Je ne traiterai pas davantage les lièvres en question, vu que les seules infos dont on dispose jusqu’à présent émanent de médias et de personnages politiques, des gens qui vous mentiraient si vous leur demandiez l’heure qu’il est ou le temps qu’il fait (c’est d’ailleurs le cas, sujet de l’article suivant). Ils insistent beaucoup sur le fait que ce n’est pas une opération mais une guerre, tout en reprenant l’appellation du faux drapeau le plus transparent de l’Histoire – c’est un « 11 septembre israëlien » – avec la même inexplicable faille dans le système de défense et le même genre de placard dans le coin de l’écran de télévision – « Israël en guerre ».
Autre point commun, le tout servira à déclencher un conflit vraiment meurtrier, déjà bien en route, qui prendra ici le relais de la guerre en Ukraine, terminée depuis août dernier comme je l’avais annoncé – le matériel envoyé par les États-Unis et l’Europe étant totalement détruit et le reste des troupes ukrainiennes décimées dans cette « Opération Militaire Spéciale » – donc pas une guerre? Comme d’habitude, on se fout de vous ouvertement: toutes les guerres sont des opérations, toujours menées sur base de faux drapeau, et ses aspects militaires sont planifiés de concert par les deux camps. Toujours.
Les pays arabes qui poussent aujourd’hui des cris d’orfraie sur le sort des Palestiniens dans la Bande de Gaza sont les premiers à les empêcher d’en sortir. Tout ça est d’une hypocrisie répugnante. Comme les Allemands de Silésie, les Russes d’Ukraine, et nombre d’autres, c’est un peuple qui a été pris en otage derrière des frontières, en prévision du prochain conflit. Les juifs et les musulmans vivaient en paix dans l’Empire Ottoman avant qu’on juge que c’était inacceptable, il n’y a donc aucune raison religieuse à ce conflit purement géopolitique et territorial, né d’une situation pourrie dès le départ par la volonté de l’Empire Britannique et de l’Empire Rothschild, au détriment des deux peuples. Vu qu’on veut nous vendre un futur sans pétrole, il n’est d’ailleurs pas certain à ce stade que le véritable objectif ne soit pas ici la destruction d’Israël, dont on aurait décidé en haut lieu que son utilité dans ce cadre serait dépassée.
Il est d’ailleurs maintenant question d’attaquer l’Iran – ce qui n’est pas une très bonne idée à l’heure de l’essor des BRICS – avec, Ô surprise, un armement fourni par les États-Unis, qui pourra ainsi continuer à faire tourner la planche à billets, maintenant que leur plafond de la dette est repoussé à l’infini et au-delà. Un nouveau racket très juteux, commandé et financé des deux côtés par la Banque, et destiné à remodeler et endetter encore davantage la planète à son seul bénéfice, quels qu’en soient l’issue ou le coût humain.
Cette histoire servira aussi à occuper l’espace médiatique et à glisser sous le tapis des sujets assez gênants, comme les effets des injections, dont l’ampleur dépasse le pire qu’on avait imaginé, c’est-à-dire que les peuples les plus injectés vont lentement mais sûrement décliner, voire purement et simplement disparaître – je vais publier sur le sujet. Gardez ça à l’esprit quand vous entendrez quiconque parler du droit de « défendre son peuple », « la démocratie » ou ce genre de foutaise. Quant au « risque de Troisième Guerre mondiale », je rappelle que la Quatrième se passe bien, merci. D’après la plupart des estimations que je lis, on en est à 17 millions de morts et à des centaines de millions de handicapés. Pour l’instant.
Nous sommes de nouveau censés « choisir notre camp », arnaque déjà servie lors du précédent 11 septembre, et resservie pour le conflit Russie/Ukraine, guerre « inévitable » (voir plus haut). Aucune guerre n’est inévitable, aucune n’a de raison d’être aussi meurtrière et dans ces temps d’abondance, le seul camp à choisir est celui de la paix. Les guerres du passé lointain avaient une limite naturelle bien en-dessous des boucheries modernes, où on condamne des zones entières à coups de bombes à fragmentation et de dioxine. Ce sont pas des guerres, mais des parodies de guerre, dans une société où tout est parodique sauf la mort, la misère et le chagrin – en général réservés aux pauvres.
Toutes ces atrocités cesseront le jour où plus personne n’acceptera d’y participer. C’est naïf, je sais, mais si quelqu’un a une autre solution, c’est le moment. Sinon, ce sera le gouvernement mondial, pour le « bien commun » des peuples.
Des peuples dont ils n’ont strictement rien à foutre.
Le terme « Transmaoïsme » (que j’utilise comme tag pour mes articles sur le sujet) a été créé par Adam Curry, suite à la diffusion sur NoAgenda de l’interview (que je traduirai si je la retrouve) d’une vieille dame chinoise expatriée au US, qui voyait dans le transgendérisme une version actualisée de la Révolution Culturelle à laquelle elle avait échappé. Voici un article qui confirme pleinement cette analyse.
Le lecteur qui pense que ce phénomène concerne surtout les États-Unis n’aurait pas entièrement tort mais j’attire son attention sur les tentatives d’imposer dans les écoles en France et en Belgique (où ils ont suscité un vrai tollé) des programmes d’« éducation sexuelle » très orientés théorie du genre…
Attention: il y a des passages assez « graphiques ». Personnes sensibles, s’abstenir.
Le texte qui suit est adapté d’une conférence prononcée le 12 septembre 2023 au Allan P. Kirby, Jr. Center for Constitutional Studies and Citizenship sur le campus de Hillsdale à Washington, D.C., dans le cadre de la Série de Conférences de la Fondation Familiale AWC.
Le mouvement transgenre fait pression pour imposer son projet partout. Le plus ouvertement, des enseignants activistes font de la propagande en son nom dans les salles de classe et des professionnels de la santé activistes encouragent la mutilation d’enfants sous la bannière euphémique des « soins d’affirmation du genre ». La montée soudaine et omniprésente de ce mouvement suscite deux questions: d’où vient-il et comment a-t-il connu un tel succès? L’histoire a des racines plus profondes que la plupart des Américains ne le pensent.
À la fin des années 1980, un groupe d’universitaires, dont Judith Butler, Gayle Rubin, Sandy Stone et Susan Stryker, a établi les disciplines de la « théorie queer » et des « études transgenres ». Ces universitaires considéraient le genre comme une « construction sociale » utilisée pour opprimer les minorités raciales et sexuelles, et dénonçaient les catégories traditionnelles d’homme et de femme comme un faux binaire conçu pour soutenir le système de l’« hétéronormativité », c’est-à-dire la structure de pouvoir blanche, masculine et hétérosexuelle. Ce système, selon ce groupe, devait être impitoyablement déconstruit. Et le meilleur moyen d’y parvenir, selon ce groupe, était de promouvoir le transgendérisme. Si les hommes peuvent devenir des femmes et les femmes des hommes, la structure naturelle de la Création peut être renversée.
Susan Stryker, professeur transgenre homme-femme actuellement à l’université de l’Arizona, a révélé l’orientation et le ton généraux de l’idéologie transgenre dans sa conférence du prix Kessler à l’université de la ville de New York en 2008, décrivant son travail comme « un sermon laïque qui prône sans complexe l’adoption d’un pouvoir disruptif et refiguratif du pouvoir genderqueer ou transgenre en tant que ressource spirituelle pour la transformation sociale et environnementale ». Dans l’essai le plus connu de Stryker, « My Words to Victor Frankenstein above the Village of Chamounix: Performing Transgender Rage » (Mon message à Victor Frankenstein au-dessus du village de Chamounix: représentation de la rage transgenre), il affirme que le « corps transsexuel » est une « construction technologique » qui représente une guerre contre la société occidentale. « Je suis un transsexuel, et donc un monstre », écrit Stryker. Et ce monstre, poursuit-il, est destiné à canaliser sa « rage et sa vengeance » contre « l’ordre hétérosexuel naturalisé », contre les « valeurs familiales traditionnelles » et contre « l’oppression hégémonique » de la nature elle-même.
Il ressort clairement de cette étude et d’autres études sur les transgenres que le mouvement transgenre est intrinsèquement politique. Sa reconstruction de l’identité personnelle vise à faire progresser une reconstruction ou une transformation politique collective. Certains militants transgenres considèrent même leur mouvement comme l’avenir du marxisme. Dans un recueil d’essais intitulé Transgender Marxism, l’écrivaine activiste Rosa Lee affirme que les transgenres peuvent servir de nouvelle avant-garde du prolétariat, promettant d’abolir l’hétéronormativité de la même manière que le marxisme orthodoxe promettait d’abolir le capitalisme.
« À une autre époque », écrit Lee,
les marxistes parlaient de la construction d’un « nouvel homme socialiste » comme d’une tâche cruciale dans le processus plus large de construction du socialisme. Aujourd’hui, à l’heure de la montée conjointe du fascisme et de l’émergence d’un mouvement socialiste, notre défi consiste à transsexualiser notre marxisme. Nous devrions envisager le projet de transition vers le communisme à notre époque – la communisation – comme incluant la transition vers de nouveaux moi communistes, de nouvelles façons d’être et d’être en relation les uns avec les autres.
Tel est le grand projet du mouvement transgenre: abolir les distinctions entre l’homme et la femme, transcender les limites établies par Dieu et la nature, et relier la lutte personnelle des transgenres à la lutte politique pour transformer la société de manière radicale.
De la marge au centre
Le mouvement transgenre est donc né en marge du monde universitaire américain. Mais comment a-t-il pu se hisser si rapidement au centre de la vie publique américaine? Comme beaucoup d’autres choses, il a commencé par un afflux d’argent, lorsque certaines des personnes les plus riches du pays se sont mises à consacrer d’énormes sommes d’argent à la promotion du transgendérisme.
L’une de ces personnes est Jennifer Pritzker, née James Pritzker en 1950. Après avoir servi plusieurs années dans l’armée américaine, Pritzker s’est lancé dans les affaires, grâce à l’héritage d’une part importante de la fortune de l’hôtel Hyatt. En 2013, il a annoncé sa transition de genre homme-femme et a été salué dans la presse comme le « premier milliardaire transgenre ». Presque immédiatement, il s’est mis à verser une quantité inouïe de millions à des universités, des écoles, des hôpitaux et des organisations militantes pour promouvoir la théorie queer et les expériences médicales sur les trans.
Cet argent était associé au pouvoir politique, puisque le cousin de Pritzker, le gouverneur démocrate de l’Illinois J.B. Pritzker, a signé une loi en 2019, sa première année au pouvoir, pour injecter la théorie du genre dans le programme d’enseignement de l’État et pour affecter les fonds Medicaid de l’État à des opérations chirurgicales transgenres. S’exprimant devant un public de militants transgenres, il a proclamé:
[N]otre gouvernement d’État est fermement de votre côté, du côté de chaque personne gay, lesbienne, bisexuelle, transgenre et queer dans l’État de l’Illinois […] Ceux d’entre vous qui sont dans cette salle savent mieux que quiconque que l’égalité du mariage n’a jamais été la finalité […] Nous allons nous assurer que tous les transgenres de l’Illinois jouissent de leurs droits fondamentaux et que des services de santé leur soient fournis pour qu’ils puissent s’épanouir.
Voici un exemple de la manière dont cette combinaison d’activisme bien financé et d’influence politique fonctionne dans la pratique: les activistes financés par Pritzker au Lurie Children’s Hospital (le plus grand hôpital pour enfants de Chicago) fournissent aux écoles locales des formations, du matériel et du personnel qui promeuvent les transitions de genre pour les enfants, en utilisant la réputation de l’hôpital pour donner à leur idéologie un vernis scientifique. Et à mesure que l’on enquête, on trouve de pire en pire. Les enfants sont exposés, par exemple, non seulement à l’idéologie transgenre, mais aussi à des concepts tels que le « kink » (goûts inhabituels en matière de comportement sexuel), le « BDSM » (bondage, domination, soumission et masochisme), les corsets pour aplatir les seins et les pénis prothétiques.
Le Lurie Children’s Hospital, par le biais de ses présentations dans les écoles publiques de Chicago, encourage les enseignants et les administrateurs scolaires à soutenir la « diversité des genres » dans leurs districts, à « affirmer » automatiquement les élèves qui annoncent des transitions sexuelles et à « communiquer une compréhension non binaire du genre » aux enfants dans la classe. L’objectif, comme le suggère une version de la présentation, est de perturber les « normes [de genre] enracinées dans la société occidentale » et de faciliter la transition vers un monde plus « créatif en matière de genre ». Les districts scolaires sont encouragés à désigner des « coordinateurs de soutien au genre » pour faciliter les transitions sexuelles et de genre des enfants, qui, en vertu de la politique de « confidentialité » recommandée, peuvent être tenues secrètes vis-à-vis des parents et des familles.
En fait, cela aboutit à la mise en place d’une filière sophistiquée entre les écoles et les cliniques du genre. Les enseignants, les conseillers, les médecins et les militants sur les médias sociaux et ailleurs – dont beaucoup sont employés ou subventionnés par des membres de la famille Pritzker – poussent les enfants vers ce que la « détransitionniste » de la région de Chicago, Helena Kerschner, se souvenant de sa propre expérience, appelle « le trou du lapin de l’identité transgenre ». Et malgré les fréquentes affirmations contraires, il ne s’agit pas d’un processus temporaire ou réversible. Parmi les enfants qui commencent à prendre des bloqueurs de puberté, la littérature médicale suggère qu’environ 95% d’entre eux passent aux hormones transsexuelles, et que 50% des femmes qui commencent des traitements hormonaux transsexuels passent à des chirurgies « d’affirmation de la transidentité ».
La synthèse de toutes les oppressions
Mon enquête sur le mouvement transgenre m’a également conduit à Highland Park, dans le Michigan, une ville d’environ 9 000 habitants située à environ six miles au nord du centre-ville de Détroit. Depuis des décennies, Highland Park est en proie à la pauvreté, à la violence et à la criminalité. De nombreuses maisons et entreprises ont été abandonnées ou démolies. Elle est au bord de l’insolvabilité, mais elle abrite une institution qui déborde de fonds: le Ruth Ellis Center, le laboratoire central de Détroit pour la synthèse de la science et de la politique transgenres.
Le discours marketing du Ruth Ellis Center est un amalgame de tous les euphémismes habituels: « soins tenant compte des traumatismes », « justice réparatrice », « réduction des dommages », « équité raciale » et « soins d’affirmation du genre ». Au nom de ces principes, l’Ellis Center et ses partenaires mènent des expériences médicales à grande échelle sur une population de jeunes noirs majoritairement pauvres.
Le docteur Maureen Connolly, pédiatre à la Henry Ford Health, dirige le partenariat médical de l’Ellis Center, qui fournit des bloqueurs de puberté, des hormones de sexe opposé et des recommandations chirurgicales à des quantités d’enfants de Détroit. Voici comment elle décrit le processus de changement de sexe chez l’enfant:
La transition est un terme générique qui décrit le processus par lequel passe une personne pour que son apparence extérieure soit plus étroitement alignée sur son identité de genre. Pour certaines personnes, cela peut signifier changer l’expression de leur genre et les vêtements qu’elles portent ou la façon dont elles se coiffent. Cela peut signifier utiliser un nouveau nom et des pronoms différents. Et c’est merveilleux. Pour d’autres, il peut s’agir de prendre des médicaments pour que leur corps corresponde mieux à la façon dont ils s’identifient en termes de genre – typiquement, il s’agit de médicaments masculinisants ou féminisants ou d’une thérapie hormonale. Les personnes peuvent également choisir de subir une chirurgie d’affirmation du genre, c’est-à-dire une intervention chirurgicale visant à rendre leur corps plus conforme à leur identité de genre.
N’oublions pas que, dans le contexte de son rôle à l’Ellis Center, Connolly ne parle pas ici des personnes transgenres aisées, éduquées et de sexe masculin-féminin qui constituent le visage public du mouvement transgenre. Elle parle surtout des enfants du ghetto de Détroit qui souffrent d’un taux élevé d’éclatement de la famille, de toxicomanie, de maladie mentale et de comportement autodestructeur. À ce titre, on peut supposer qu’ils sont particulièrement vulnérables à l’affirmation selon laquelle la transition de genre résoudra tous leurs problèmes.
« Je m’appelle Vertueuse, d’abord et avant tout », déclare une patiente de l’Ellis Center qui s’identifie désormais comme non-binaire et utilise les pronoms « elles/elles » (« they/them » en anglais):
Je pense que j’avais environ huit ans au moment où je me suis souvenue (sic) ou que je me souviens d’avoir pensé à être transgenre ou non conforme au genre […] J’avais l’impression d’être une étrangère à tout ce monde de l’Amérique. En plus de ne pas être, tu vois, un Européen-Américain, j’étais noire […] La plus grande partie de ma dysphorie vient du fait que les gens se trompent sur mon genre. Avec des soins d’affirmation du genre, je pouvais obtenir gratuitement les hormones dont j’avais besoin.
Vertueuse est donc un parfait exemple de la nouvelle synthèse entre la science et la politique transgenres. Elle milite non seulement pour le mouvement transgenre, mais aussi pour une coalition intersectionnelle plus large (c’est-à-dire une coalition de groupes opprimés et marginalisés), y compris, par exemple, le mouvement pour l’abolition de la police. Elle représente l’identité des personnes opprimées à la fois par la nature et par l’éducation, et met à profit cette « position » unique pour faire avancer l’ensemble des politiques sociales de gauche.
Frankenstein Redux
En 1818, Mary Shelley a écrit le célèbre roman « Frankenstein ou le Prométhée moderne ». Le livre part du principe que la science moderne, débarrassée des contraintes de l’éthique et de la nature, finira par créer des monstres. Les médecins « trans-affirmants » sont la version post-moderne du protagoniste du livre, le docteur Frankenstein.
Selon des enquêtes, jusqu’à 80% des personnes trans souffrent de graves psychopathologies et un quart des jeunes noirs trans tentent de se suicider chaque année. Les « soins d’affirmation du genre » ne parviennent pas à résoudre ces problèmes, mais les médecins utilisent ces échecs pour justifier des interventions encore plus extrêmes, jusqu’à la dernière: la reconstruction génitale.
Le Dr Blair Peters est un chirurgien plasticien (il utilise les pronoms he/they) qui pratique des chirurgies génitales trans à l’université publique Oregon Health & Science University et dont la spécialité est la création d’organes sexuels artificiels. « Je pense que ce pour quoi nous sommes en train de devenir très connus à l’OHSU, c’est la chirurgie génitale », explique-t-il. « La phalloplastie, qui consiste à créer un pénis, en est un excellent exemple. Et nous avons maintenant un programme de vaginoplastie robotisée [qui] a en quelque sorte changé la donne pour les soins aux patients. »
Comme je l’ai déjà expliqué dans le City Journal, le processus de vaginoplastie assistée par robot est atroce:
Selon un manuel publié par l’OHSU, les chirurgiens commencent par couper la tête du pénis et retirent les testicules. Ils retournent ensuite la peau du pénis et du scrotum et, avec les tissus de la cavité abdominale, la transforment en un vagin artificiel rudimentaire. « Les bras robotiques sont introduits par de petites incisions autour du nombril et sur le côté du ventre », peut-on lire dans le manuel. « Ils sont utilisés pour créer l’espace du canal vaginal entre la vessie et le rectum. »
Cette procédure est émaillée de complications. L’OHSU met en garde contre la séparation de la plaie, la nécrose des tissus, la défaillance du greffon, les projections d’urine, les hématomes, les caillots sanguins, la sténose vaginale, les lésions rectales, les fistules et les accidents fécaux. Les patients doivent rester à l’hôpital pendant au moins cinq jours après l’intervention, afin de recevoir un traitement pour les plaies chirurgicales et d’être drainés par des tubes en plastique. Une fois rentrés chez eux, les patients doivent poursuivre leur traitement hormonal transgenre et dilater manuellement à perpétuité leur « néo-vagin » créé chirurgicalement, faute de quoi le tissu cicatrisera et la cavité se refermera.
Le secteur de la castration est en plein essor. Selon Peters, la clinique du genre de l’OHSU a « le volume le plus élevé de la côte ouest » et, avec l’aide du robot, son équipe peut effectuer plusieurs vaginoplasties par jour. Le programme de phalloplastie a une liste d’attente de 12 à 18 mois pour les consultations et une liste d’attente supplémentaire de trois à six mois pour les rendez-vous chirurgicaux.
Une opération moins courante mais plus symbolique pratiquée par Peters et ses collègues est connue sous le nom de « nullification », qui consiste à créer un revêtement cutané lisse et continu de l’abdomen à l’aine à la suite d’une castration ou d’une vaginectomie. En d’autres termes, les organes génitaux sont remplacés par rien. La chirurgie de nullification est le symbole parfait de l’idéologie qui sous-tend le mouvement trans: la recherche du nullum, qui signifie « rien » en latin, ou du nihil, qui est la racine du mot anglais « nihilism » (nihilisme). L’idéologie trans est animée par un profond nihilisme qui nie la nature humaine et autorise la barbarie au nom du progrès.
L’avenir de la médecine transgenre est en mouvement. Les grandes institutions américaines se sont ralliées à son soutien, les principales associations médicales allant jusqu’à demander au gouvernement fédéral d’enquêter et de poursuivre ses détracteurs. Dans le même temps, certaines failles apparaissent. Les détransitionnistes, un groupe composé principalement de jeunes femmes qui ont accepté leur sexe biologique après avoir effectué une transition à divers degrés, dénoncent publiquement les dangers de la médecine de genre en des termes personnels très touchants. Des organisations telles que Do No Harm [NdT. ne pas nuire ou « primum non nocere »] ont intenté des procès et lancé des campagnes de sensibilisation pour limiter les interventions transgenres sur les mineurs. De plus en plus de médecins, qui s’étaient auparavant murés dans le silence, commencent à s’exprimer. Les législateurs des États ont également pris conscience de la situation. Au début de l’année, j’ai collaboré avec des dénonciateurs de l’hôpital pour enfants du Texas pour exposer les procédures de changement de sexe pratiquées en secret sur des enfants. Cet exposé a attiré l’attention des législateurs texans, qui ont immédiatement adopté la version finale d’un projet de loi visant à interdire ces procédures.
Jennifer Pritzker, Maureen Connolly, Blair Peters et leurs semblables occupent les sommets du pouvoir et du prestige, mais comme le docteur Frankenstein, ils ne pourront pas échapper aux conséquences de ce qu’ils ont créé. Ils condamnent des légions d’enfants à une vie de chagrin et de besoins médicaux, le tout basé sur des théories postmodernes douteuses qui ne répondent pas à l’injonction d’Hippocrate dans son ouvrage « Des épidémies »: « D’abord, ne pas nuire ». Si les individus peuvent être annulés, la nature, elle, ne peut l’être. Quelles que soient les avancées des produits pharmaceutiques et chirurgicaux trans, la réalité biologique de l’homme et de la femme ne peut être abolie; les limites naturelles de la création de Dieu ne peuvent être transcendées. La tentative d’y parvenir provoquera le même déchirement et la même aliénation que dans la scène finale du roman de Mary Shelley: le monstre à la carrure imposante, rejeté par la société et trahi par son père, rempli de désespoir et dérivant vers la banquise – un symbole des conséquences de l’orgueil prométhéen.
Un médecin d’un grand hôpital pour enfants avait ce commentaire sur les effets des bloqueurs de puberté sur l’esprit, le corps et l’âme d’un enfant:
Ce médicament est appelé « agoniste de l’hormone de libération des gonadotrophines » et se présente sous la forme d’injections mensuelles ou d’un implant. Comme il simule l’activité de cette hormone, il bloque l’activité de l’hypothalamus. L’hypothalamus est une structure de la taille d’une amande située dans le cerveau, c’est l’une des structures les plus primitives que nous ayons, et elle contrôle toutes les autres structures hormonales du corps – le développement sexuel, les émotions, la réaction de lutte ou de fuite, tout […] Et je pense toujours que si quelqu’un me demandait : « Où chercheriez-vous l’étincelle divine dans chaque individu? Je dirais qu’elle se trouve quelque part « sous la chambre intérieure », ce qui est la dérivation grecque du terme hypothalamus. Arrêter ce système, c’est arrêter ce qui fait de nous des êtres humains.
C’est pour cette raison que nous devons nous battre pour que l’empire transgenre disparaisse à jamais.
Christopher F. Rufo est senior fellow au Manhattan Institute, rédacteur en chef du City Journal et membre distingué du Hillsdale College. Il est titulaire d’un Bachelor of Science in Foreign Service de l’université de Georgetown et d’un Master of Liberal Arts in Extension Studies de l’université de Harvard. Il a réalisé quatre documentaires pour PBS et est l’auteur de America’s Cultural Revolution: How the Radical Left Conquered Everything (La révolution culturelle américaine: comment la gauche radicale a tout conquis).
Tant qu’on est dans le climat et les chiffres, un petit cours de Norman Fenton. Ça a l’air un peu austère au premier abord, mais c’est en fait assez amusant – surtout le coup de la pièce à deux faces. On pourrait trouver pire comme professeur: Norman Fenton est un mathématicien et statisticien britannique mondialement connu, spécialiste de l’analyse du risque, auteur de nombreux ouvrages et professeur émérite à l’Université Queen Mary – entre autres.
À la longue, vous finirez par devenir assez fortiches en logique/statistiques, le genre de truc qui peut éventuellement servir dans d’autres domaines. Imaginons par exemple (au hasard), qu’on vous annonce qu’un vaccin est efficace à 95%…
En 2015, j’ai été l’un des présentateurs du documentaire de la BBC Climate Change by Numbers [Le changement climatique en chiffres]. J’en ai rédigé un résumé ici.
Le « chiffre du changement climatique » que l’on m’a spécifiquement demandé d’expliquer était le chiffre 95: plus précisément, par rapport à l’affirmation faite dans le rapport 2013 du GIEC selon laquelle « il est certain à au moins 95% que plus de la moitié du réchauffement récent est dû à l’homme ».
Le « réchauffement récent » concerne la période 1950-2010. L’affirmation porte donc sur la probabilité que l’homme soit à l’origine de la majeure partie de ce réchauffement.
Avant d’expliquer le problème que pose cette affirmation, nous devons préciser que (bien qu’elle soit superficiellement similaire), elle est très différente d’une autre affirmation plus connue (à ce jour encore promue par la NASA) selon laquelle « 97% des climatologues sont d’accord pour dire que l’homme est à l’origine du réchauffement de la planète et du changement climatique ». Cette affirmation était simplement basée sur une enquête erronée menée auprès d’auteurs d’articles publiés et a été complètement infirmée.
Le degré de certitude de 95% est une affirmation plus sérieuse. Mais les arguments avancés en sa faveur dans le rapport du GIEC sont également fallacieux. Pour expliquer pourquoi, il est utile d’illustrer cette faille à l’aide d’un exemple simple et éloquent.
L’erreur fondamentale: l’exemple du jeu de pile ou face
Imaginons que l’on sache qu’il y a des pièces à double face en circulation. Supposons qu’une pièce soit choisie au hasard et que, sans l’inspecter, on la lance cinq fois. À chaque fois, le résultat est « face ». Quelle est la probabilité que la pièce soit à double face? La plupart des gens pensent intuitivement qu’il est très probable qu’il s’agisse de l’une de ces pièces à deux côtés face. Mais c’est une erreur.
Dans un test d’hypothèse statistique classique, il n’est pas possible de tirer des conclusions directes par rapport à l’hypothèse selon laquelle cette pièce est à double face. Au lieu de cela, l’observation des cinq face consécutifs est utilisée pour accepter ou rejeter l’« hypothèse nulle » (selon laquelle la pièce n’est PAS à double face) à un niveau de signification convenu. Plus précisément, on calcule la probabilité d’observer cinq faces consécutives avec une pièce qui n’est pas à double face. Dans ce cas, la probabilité est de 1/32, soit environ 3%. Il s’agit donc en effet d’une situation très improbable. Généralement, on utilise un niveau de signification de 5% (également appelé valeur p), ce qui signifie que nous « rejetons » l’hypothèse nulle dans ce cas parce que la probabilité est inférieure à 5%.
Notons que nous pouvons conclure de manière équivalente qu’il existe une très forte probabilité (97%) que nous n’aurions pas observé cinq faces consécutives si la pièce n’était pas à double face.
Malheureusement, les gens concluent souvent (à tort, comme nous allons le montrer) que le rejet de l’hypothèse nulle au niveau de signification de 5% signifie qu’il y a moins de 5% de probabilité que la pièce ne soit pas à double face. Ils en concluent également que nous pouvons être sûrs à au moins 95% que la pièce est à double face. Mais c’est une erreur.
Si les cinq « face » consécutifs étayent certainement l’hypothèse selon laquelle la pièce est à double face, ils ne nous apprennent rien sur la probabilité qu’elle soit réellement à double face. La seule façon de tirer une conclusion ferme sur cette probabilité est de connaître la « probabilité préalable » que la pièce soit à double face; dans ce cas, il s’agit de savoir quelle proportion des pièces en circulation sont à double face. Cela fera une grande différence si c’est 1 sur 2, 1 sur 100, 1 sur 1000, 1 sur un million, etc.
Si nous connaissons la proportion de pièces à double face en circulation, le théorème de Bayes peut être utilisé pour calculer la réponse que nous cherchons. Supposons, par exemple, que nous sachions qu’il y a 1 pièce à double face sur 500 en circulation (la probabilité a priori qu’une pièce soit à double face est donc de 1 sur 500, soit 0,2%). Le calcul formel est présenté ci-dessous1, mais on peut donner une explication intuitive sans recourir à la formule de Bayes:
Imaginons un sac de 500 pièces dont exactement une est à double face (c’est-à-dire un sac de pièces typique à ce cas de figure). Supposons que nous testions chaque pièce en la lançant cinq fois. Nous sommes alors certains que la (seule) pièce à deux faces donnera 5 faces.
Mais une pièce sur 32 parmi les 499 autres pièces normales – c’est-à-dire environ 16 pièces normales – donnera également cinq fois de suite le résultat « face ».
Par conséquent, pour 17 pièces enregistrant cinq faces consécutives, il n’y en a qu’une seule qui a deux faces.
Par conséquent, si nous savons qu’une pièce a enregistré cinq faces consécutives, nous pouvons conclure qu’il y a une chance sur 17 (soit environ 6%) qu’elle soit à double face, c’est-à-dire qu’il y a environ 94% de chances qu’elle ne soit pas à double face.
Ainsi, s’il est très peu probable d’observer 5 faces consécutives si la pièce n’a pas de double face (probabilité de 3%), il est encore très probable que la pièce ne soit pas à double face (probabilité de 94%).
L’erreur consistant à conclure qu’il n’y avait qu’une faible probabilité que la pièce ne soit pas à double face s’appelle l’erreur du conditionnel transposé (ou « erreur du procureur ») parce que nous avons supposé que:
la probabilité d’une affirmation E étant donné une affirmation « pas H »
est la même que
la probabilité de « pas H » étant donné E.
Dans ce cas
H est l’hypothèse: « la pièce choisie est à deux faces ».
E est la preuve: « 5 tirages faces consécutifs »
Nous avons montré que
Probabilité de (E donné et non H) = 3%.
alors que
probabilité de (« pas H » étant donné E) = 94%.
La faille dans le rapport de synthèse du GIEC
Il s’avère que l’affirmation selon laquelle il y a « au moins 95% de certitude que plus de la moitié du réchauffement récent est dû à l’homme » repose sur la même faille fondamentale que l’hypothèse, dans l’exemple ci-dessus, selon laquelle il y a au moins 95% de chances que la pièce soit à deux faces.
Dans mon article sur le programme, j’ai souligné ce problème comme suit:
La véritable signification probabiliste du chiffre de 95%. En fait, il provient d’un test d’hypothèse classique dans lequel les données observées sont utilisées pour tester la crédibilité de l’« hypothèse nulle ». L’hypothèse nulle est l’affirmation « opposée » à celle que l’on croit vraie, c’est-à-dire « Moins de la moitié du réchauffement des 60 dernières années est d’origine humaine ». Si, comme dans ce cas, il n’y a que 5% de probabilité d’observer les données si l’hypothèse nulle est vraie, les statisticiens assimilent ce chiffre (appelé valeur p) à une confiance de 95% dans le fait que nous pouvons rejeter l’hypothèse nulle. Mais la probabilité est ici une déclaration sur les données compte tenu de l’hypothèse. Elle n’est généralement pas identique à la probabilité de l’hypothèse compte tenu des données (en fait, l’assimilation des deux est souvent appelée « erreur des procureurs », car il s’agit d’une erreur souvent commise par les avocats lorsqu’ils interprètent des preuves statistiques). Voir ici et ici pour en savoir plus sur les limites des valeurs p et des intervalles de confiance.
L’affirmation selon laquelle il existe une probabilité d’au moins 95% que plus de la moitié du réchauffement soit d’origine humaine figure dans la section « Résumé à l’intention des responsables politiques » du rapport 2013 du GIEC.
Il est extrêmement probable que plus de la moitié de l’augmentation observée de la température moyenne à la surface du globe entre 1951 et 2010 soit due à l’augmentation anthropique des concentrations de gaz à effet de serre et à d’autres forçages anthropiques. La meilleure estimation de la contribution anthropique au réchauffement est similaire au réchauffement observé au cours de cette période. {10.3}
(« extrêmement probable » a été défini comme une probabilité d’au moins 95%).
Mais si l’on examine la base de l’affirmation au chapitre 10 du résumé technique détaillé, il ressort clairement des méthodes et des résultats que l’affirmation est fondée sur divers modèles de simulation du changement climatique, qui rejettent l’hypothèse nulle (selon laquelle plus de la moitié du réchauffement n’est pas due à l’homme) au niveau de signification de 5%.
Plus précisément, dans les modèles de simulation, dès lors que l’on postule que l’impact de l’homme est faible, on conclut que la probabilité d’observer le réchauffement observé est inférieure à 5%. En d’autres termes, les modèles ne confirment pas l’hypothèse nulle d’un faible changement climatique d’origine humaine. Le problème est que, même si les modèles étaient exacts (et nous contestons qu’ils le soient), on ne peut pas conclure qu’il y a au moins 95% de chances que plus de la moitié du réchauffement soit d’origine humaine. Car cela revient à commettre l’erreur du conditionnel transposé.
Tout ce que nous pouvons conclure, c’est qu’il y a au moins 95% de chances que nous n’observions pas le réchauffement que nous avons constaté sur la base des simulations des modèles de changement climatique et de leurs multiples hypothèses. Tout comme il y a 96% de chances que nous n’observions pas 5 « face » consécutifs sur une pièce qui n’est pas à deux faces.
L’illusion de confiance dans l’exemple de la pièce de monnaie vient du fait que l’on ignore (la « probabilité préalable ») la rareté des pièces à deux faces. De même, dans le cas du changement climatique, il n’est pas tenu compte de la probabilité préalable d’un changement climatique d’origine humaine; seules les hypothèses des modèles de simulation sont prises en compte, et les autres explications sont absentes. Dans ces deux cas, les statistiques classiques peuvent être utilisées pour vous tromper en vous présentant une illusion de confiance qui n’est pas justifiée.
Calcul du théorème de Bayes pour l’exemple de la pièce à double tête : – H est l’hypothèse : « la pièce sélectionnée est à double tête » – E est la preuve : « 5 tirages de face consécutifs » Nous supposons que P(H) = 1/500, donc P(pas H) = 499/500 Nous connaissons P(E | pas H) = 1/32 et P(E | H) =1 ↩︎
Voici un article de revue publié en 2020, très méthodique, référencé et complet. J’en ai fait la traduction, excepté pour la section « Références » qui reste en langue anglaise originale. Outre son intérêt en tant que source d’informations très vastes sur le sujet, il sera également d’un usage utile en tant que document de référence pour toute discussion relative aux énergies renouvelables.
Les auteurs ne se prononçant pas ici sur la validité de la théorie de la source anthropogénique du réchauffement climatique, je renvoie sur ce sujet le lecteur à divers articles précédemment publiés sur ce blog, principalement celui-ci.
Politique énergétique et climatique – Évaluation des dépenses mondiales en matière de changement climatique 2011-2018
Coilín ÓhAiseadha 1,*, Gerré Quinn 2 , Ronan Connolly 3,4 , Michael Connolly 3 et Willie Soon 4
1 Department of Public Health, Health Service Executive, Dr Steevens’ Hospital, D08 W2A8 Dublin 8, Irlande; 2 Centre for Molecular Biosciences, Ulster University, Coleraine BT521SA, Irlande du Nord, Royaume-Uni; g.quinn@ulster.ac.uk 3 Independent Scientists, Dublin 8, Irlande; ronan@ceres-science.com (R.C.); michael@ceres-science.com (M.C.) 4 Center for Environmental Research and Earth Sciences (CERES), Salem, MA 01970, États-Unis; willie@ceres-science.com
(*): Correspondance: coilin.ohaiseadha@hse.ie
Reçu: 15 août 2020; Accepté: 12 septembre 2020; Publié: 16 septembre 2020
Résumé
La préoccupation pour le changement climatique est l’un des moteurs des nouvelles politiques énergétiques de transition orientées vers la croissance économique et la sécurité énergétique, ainsi que vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et la préservation de la biodiversité. Depuis 2010, la Climate Policy Initiative (CPI) publie des rapports annuels sur le paysage mondial du financement climatique. Selon ces rapports, 3 660 milliards de dollars ont été dépensés pour des projets de lutte contre le changement climatique au cours de la période 2011-2018. Cinquante-cinq pour cent de ces dépenses ont été consacrées à l’énergie éolienne et solaire. Selon les rapports mondiaux sur l’énergie, la contribution de l’énergie éolienne et solaire à la consommation mondiale d’énergie est passée de 0,5% à 3% au cours de cette période. Dans le même temps, le charbon, le pétrole et le gaz continuent de fournir 85% de la consommation mondiale d’énergie, l’hydroélectricité et le nucléaire assurant la majeure partie du reste. Dans ce contexte, nous examinons les défis techniques potentiels et les impacts environnementaux et socio-économiques des principales sources d’énergie (anciennes et nouvelles). Nous constatons que la littérature soulève de nombreuses préoccupations quant à la faisabilité technique et aux incidences environnementales de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire. Cependant, aucune des sources d’énergie actuelles ou proposées n’est une « panacée ». Au contraire, chaque technologie présente des avantages et des inconvénients, et les décideurs politiques doivent être conscients des avantages et des inconvénients lorsqu’ils prennent des décisions en matière de politique énergétique. Nous invitons les décideurs politiques à identifier les priorités les plus importantes pour eux et celles sur lesquelles ils sont prêts à faire des compromis.
Au vu des changements survenus dans le système climatique mondial depuis les années 1950, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies a conclu que la poursuite des émissions de gaz à effet de serre (GES) entraînera « un réchauffement supplémentaire et des changements durables dans toutes les composantes du système climatique, augmentant la probabilité d’impacts graves, généralisés et irréversibles pour les populations et les écosystèmes » (p. 8, Rapport de synthèse du GIEC (2014)) [1]. Cette conclusion, ainsi que celles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), a inspiré les efforts continus de la Conférence des parties des Nations unies (COP) depuis les années 1990 pour coordonner les accords internationaux visant à réduire de manière urgente et substantielle les émissions de gaz à effet de serre, tels que le Protocole de Kyoto de 1996 [2] et l’Accord de Paris de 2015 [3].
Les efforts déployés pour parvenir à un accord sur ces négociations internationales majeures sont un témoignage remarquable de l’intérêt et du soutien de la communauté internationale pour ces objectifs. Cependant, les émissions de gaz à effet de serre ont continué à augmenter [4,5,6]. L’un des principaux problèmes sous-jacents est que la majeure partie de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (principalement le dioxyde de carbone, CO2) depuis le XIXe siècle est due à l’utilisation d’énergie produite à partir de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel et tourbe), qui a été à l’origine de la révolution industrielle [7]. Cette énergie abondante et bon marché a permis une augmentation sans précédent du niveau de vie, de la durée de vie moyenne, des progrès technologiques, de l’agriculture et de la population mondiale, ainsi que de la croissance économique [7,8,9]. Il est clair que, historiquement, elle a été un facteur clé pour permettre le développement des nations à revenu élevé actuelles [7,8,9]. Gupta (2014) a noté qu’il s’agissait d’une source majeure de désaccord entre les pays en développement et les pays développés dans les tentatives internationales de réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre [10]. Plus précisément, si les pays en développement suivent la même voie éprouvée que celle empruntée par les nations pour se développer, les émissions de gaz à effet de serre augmenteront considérablement, ce qui soulève la question de savoir si les traités internationaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre entravent implicitement le développement des pays en développement [10].
D’un autre côté, plusieurs chercheurs et faiseurs d’opinion ont affirmé qu’une révolution post-industrielle alternative « zéro carbone », impliquant une transition vers l’électricité éolienne et solaire, ainsi que l’électrification généralisée des systèmes de transport et l’amélioration de l’efficacité énergétique (incluant éventuellement la bioénergie), est non seulement faisable, mais souhaitable, par exemple, Gore (2006, 2017) [11,12], Jacobson et al. (2011, 2015, 2017, 2018) [13,14,15,16], Klein (2015) [17] et Goodall (2016) [18]. Bien que ces affirmations aient été contestées dans la littérature scientifique [19,20,21,22,23,24], elles sont ardemment défendues par des groupes de défense de l’environnement tels que Greenpeace [25,26] et des mouvements de protestation tels que « Extinction Rebellion » [27] et « Fridays For Future » [28], qui ont acquis une grande notoriété dans les médias grand public et les médias sociaux. Cela a incité de nombreux groupes politiques et gouvernements à remodeler leurs programmes politiques en conséquence [29,30], par exemple sous la forme d’un « New Deal vert » [31,32,33].
Étant donné la popularité de ce cadre, il n’est pas surprenant que de nombreuses personnes supposent que l’opposition à ces politiques est due à l’ignorance, à un manque d’intérêt pour l’environnement et/ou au lobbying d’intérêts particuliers qui réclament le maintien du statu quo [34,35,36,37]. Cependant, une grande partie de l’opposition est exprimée par des écologistes et des chercheurs qui s’inquiètent des problèmes environnementaux et sociétaux associés à ces politiques, ainsi que de l’absence de discussion critique sur la faisabilité technique et économique de ces politiques [8,20,26,38,39,40,41,42,43,44,45].
De nombreuses critiques à l’encontre de ces propositions « zéro carbone » découlent de simples considérations d’ordre technique et économique. Certains ont mis en doute la capacité des « technologies vertes » proposées à répondre aux besoins énergétiques de la population actuelle, sans parler de l’augmentation de la population [20,38,41,43,44,46,47]. Par exemple, à partir d’une évaluation de 24 études sur l’électricité 100 % renouvelable, Heard et al. (2017) ont constaté que, « sur la base de nos critères, aucune des études sur l’électricité 100% renouvelable que nous avons examinées n’a fourni une démonstration convaincante de la faisabilité » [21]. L’un des principaux problèmes techniques liés à la production d’électricité éolienne, solaire et marémotrice réside dans le fait qu’il s’agit de technologies de production d’électricité « intermittentes » (également appelées « non répartissables » ou « variables »). Si certains ont affirmé que ce problème pouvait en principe être résolu en combinant le stockage de l’énergie [48,49] et/ou une extension majeure des réseaux de transport d’électricité à l’échelle du continent [50], d’autres ont fait remarquer que l’ampleur de ces projets était énorme [19,21,22,23,24,45]. Beaucoup se sont demandé pourquoi, si la réduction des émissions de gaz à effet de serre doit réellement être considérée comme la priorité absolue, les solutions impliquant une augmentation de l’énergie nucléaire et/ou une transition du charbon/pétrole vers le gaz naturel sont continuellement rejetées ou mises de côté [20,21,23,38,39,41,42,43,44,51,52]?
Paradoxalement, étant donné que ces politiques sont présentées comme souhaitables du point de vue de l’environnement, la plupart des critiques portent sur leur impact environnemental. De nombreux chercheurs s’inquiètent des effets négatifs des « énergies vertes » sur la biodiversité [51,53,54,55,56]. Certains ont noté que la transition vers ces technologies nécessiterait une augmentation considérable de l’exploitation de ressources limitées [45,57,58], Mills (2020) affirmant que « par rapport aux hydrocarbures, les machines vertes entraînent, en moyenne, une multiplication par 10 des quantités de matériaux extraits et traités pour produire la même quantité d’énergie » [45]. Certains notent que les parcs éoliens à grande échelle peuvent provoquer un changement climatique local important (distinct du changement climatique mondial dû aux émissions de gaz à effet de serre qu’ils sont censés réduire) [59,60,61,62,63,64,65,66].
Pielke Jr. (2005) note qu’il existe deux approches pour réduire les impacts du futur changement climatique : (i) « l’atténuation du climat » et (ii) « l’adaptation au climat » [67]. La première approche, « l’atténuation du climat », part du principe que les gaz à effet de serre sont le principal moteur du changement climatique et tente de « réduire le changement climatique futur » en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. La seconde approche, « l’adaptation au climat », consiste à développer de meilleurs systèmes et infrastructures pour faire face au changement climatique et aux extrêmes climatiques. Pielke Jr. affirme qu’en mettant trop l’accent sur « l’atténuation du climat », la CCNUCC et les accords de la COP, tels que le Protocole de Kyoto (et plus récemment l’Accord de Paris), ont créé un biais contre les investissements dans l’adaptation au climat. Il note également que les politiques d’atténuation du climat supposent explicitement que le changement climatique est principalement dû aux émissions de gaz à effet de serre, alors que les politiques d’adaptation au climat ont souvent du sens quelles que soient les causes du changement climatique. Dans cette optique, il convient de noter que plusieurs études récentes ont soutenu que les rapports du GIEC ont sous-estimé le rôle des facteurs naturels dans le changement climatique récent (et donc surestimé le rôle des facteurs d’origine humaine) [68,69,70,71].
En outre, dans ce numéro spécial d’Énergies, Connolly et al. (2020) ont noté que, même en supposant que le changement climatique est principalement dû aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, l’ampleur du réchauffement planétaire attendu dans le cadre de politiques de maintien du statu quo est fortement déterminée par une mesure appelée « sensibilité climatique » [6]. La valeur exacte de cette mesure fait l’objet d’un débat scientifique considérable, mais Connolly et al. ont calculé que, si la valeur se situe dans la partie supérieure de la fourchette d’estimations du GIEC, nous pouvons nous attendre à ce que l’objectif déclaré de l’Accord de Paris de maintenir le réchauffement climatique d’origine humaine en dessous de 2°C ne soit pas atteint dans le cadre du statu quo au milieu du XXIe siècle, alors que, si la sensibilité climatique se situe dans la partie inférieure des estimations du GIEC, l’Accord de Paris ne sera pas respecté dans le cadre du statu quo avant au moins le XXIIe siècle. En d’autres termes, ils ont montré que la communauté scientifique n’a pas encore résolu de manière satisfaisante la question de savoir si la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un problème pour ce siècle ou pour le suivant. Cette constatation a des conséquences sur l’urgence des transitions proposées vers des politiques « à faible teneur en carbone ». Il s’agit d’un point important car, malgré les inquiétudes concernant le changement climatique que les émissions de gaz à effet de serre associées pourraient provoquer, les politiques énergétiques actuelles basées sur les combustibles fossiles présentent de nombreux avantages [8,9]. En effet, il convient de noter que le principal gaz à effet de serre concerné, le dioxyde de carbone (CO2), est un élément clé de toute vie basée sur le carbone, c’est-à-dire de toute vie connue, et que l’augmentation des concentrations de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a contribué à un « verdissement » partiel de la Terre, c’est-à-dire à une croissance accrue des plantes au cours des dernières décennies [9,72].
À la lumière des critiques ci-dessus, le lecteur peut se demander si les politiques de transition énergétique « zéro carbone » proposées actuellement et basées principalement sur l’électricité éolienne et solaire sont vraiment la panacée que les promoteurs de ces technologies indiquent [11,12,13,14,15,16,17,18,25,27,28]. Il s’agit d’une question clé à laquelle nous souhaitons répondre dans cet article de synthèse. Nous espérons qu’à l’issue de cette étude, le lecteur comprendra qu’aucune des sources d’énergie et d’électricité actuellement utilisées par la société n’est une « panacée ». Au contraire, chaque technologie a ses avantages et ses inconvénients, et les décideurs politiques doivent être conscients des avantages et des inconvénients lorsqu’ils prennent des décisions en matière de politique énergétique. Nous invitons les décideurs politiques à identifier les priorités les plus importantes pour eux et celles sur lesquelles ils sont prêts à faire des compromis. Sovacool et Saunders (2014) [73] fournissent un cadre utile à cet égard en comparant et en opposant cinq paquets différents de politiques de sécurité énergétique. Ils ont constaté que les cinq paquets présentent des avantages et des inconvénients, et que » la sécurité énergétique n’est pas un état absolu, et que sa réalisation ne « fonctionne » qu’en donnant la priorité à certaines dimensions, ou à des objectifs et paquets politiques, plus qu’à d’autres » [73].
Nous soutenons qu’un élément clé de ce processus est la reconnaissance des problèmes techniques, environnementaux et socio-économiques associés à chaque technologie. Nous insistons sur le fait que l’objectif de cette étude n’est pas de plaider en faveur d’une technologie énergétique particulière, mais plutôt de sensibiliser le lecteur aux avantages et aux inconvénients de chacune des principales technologies et politiques énergétiques actuellement promues. Afin d’identifier ces technologies et politiques énergétiques clés, nous avons tiré parti de l’analyse détaillée réalisée par la Climate Policy Initiative (https://www.climatepolicyinitiative.org/) dans une série de rapports annuels/biennaux intitulés « Global Landscape of Climate Finance », qui ont estimé la répartition des dépenses mondiales totales liées au changement climatique pour chaque année entre 2010/2011 [74] et 2018 [75].
Nous avons compilé les données de ces rapports pour chaque année dans la figure 1 et le tableau 1. Nous notons que la Climate Policy Initiative a également réalisé une estimation pour 2009/2010 dans un premier rapport [76], mais les auteurs indiquent qu’ils ont considérablement modifié leur méthodologie pour les rapports suivants, et nous n’avons donc pas inclus ces estimations antérieures dans notre analyse. Selon son site web, la Climate Policy Initiative est un groupe de réflexion sur la politique climatique qui « a été fondé en 2009 pour aider les nations qui construisent des économies à faible émission de carbone à élaborer et à mettre en œuvre des politiques efficaces en matière de climat, d’énergie et d’utilisation des sols ». Dans leurs rapports, ils reconnaissent explicitement que leurs calculs sous-estiment probablement les dépenses annuelles mondiales, » en raison de problèmes méthodologiques liés à la couverture et aux limites des données, en particulier les dépenses des gouvernements nationaux en matière de financement climatique et les investissements privés dans l’efficacité énergétique, les transports, l’utilisation des terres et l’adaptation » (Buchner et al. 2019, p8) [75]. Néanmoins, ils semblent offrir les estimations les plus complètes disponibles au moment de la rédaction du présent document. Par conséquent, nous pensons qu’elles offrent une ventilation relative utile des dépenses mondiales liées au changement climatique sur la période 2011-2018.
Figure 1. Ventilation des dépenses mondiales totales liées au changement climatique sur la période 2011-2018. Données tirées des rapports Global Landscape of Climate Finance de la Climate Policy Initiative, accessibles sur le site https://climatepolicyinitiative.org/, comme détaillé dans le tableau 1.
Secteur
Dépenses totales, 2011-2018 (période de 8 ans)
Dépenses annuelles moyennes
Pourcentage des dépenses totales
Solaire
1220 milliards US$
152 milliards US$
33%
Éolien
810 milliards US$
101 milliards US$
22%
Biomasse et déchets *
75 milliards US$
9 milliards US$
2%
Hydroelectricité *
75 milliards US$
9 milliards US$
2%
Biocarburants *
25 milliards US$
3 milliards US$
1%
Toutes les autres énergies renouvelables *
170 milliards US$
21 milliards US$
5%
Transport durable
375 milliards US$
47 milliards US$
10%
Efficacité énergétique
250 milliards US$
31 milliards US$
7%
Autres politiques d’atténuation du changement climatique
430 milliards US$
54 milliards US$
12%
Politiques d’adaptation au climat
190 milliards US$
24 milliards US$
5%
Doubles avantages
40 milliards US$
5 milliards US$
1%
Total
3 660 milliards US$
458 milliards US$
100%
* Comme le solaire et l’éolien constituent la majeure partie des énergies renouvelables, la ventilation des « autres énergies renouvelables » n’est pas indiquée dans tous les rapports, de sorte que nous avons estimé les éléments marqués à l’aide des chiffres fournis dans les rapports de 2012 et de 2013.
Tableau 1. Ventilation des dépenses mondiales liées au changement climatique entre 2011 et 2018. Données tirées des rapports annuels et bisannuels Global Landscape of Climate Finance de la Climate Policy Initiative, consultés à l’adresse https://climatepolicyinitiative.org/.
Malgré ces dépenses, qui s’élèvent à 3 660 milliards de dollars sur 8 ans, les émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2) ont continué à augmenter tout au long de cette période (Figure 2). Cela donne l’occasion d’examiner les dépenses afin de déterminer si la voie actuelle est prometteuse de succès. Une explication pourrait être que les dépenses totales sont encore trop faibles, et Buchner et al. (2019) affirment en effet que les dépenses mondiales annuelles devraient augmenter pour atteindre 1,6 à 3,8 trillions de dollars américains afin de réduire de manière substantielle les émissions de CO2 [75]. Cependant, la Figure 1 et le Tableau 1 montrent que 55% des dépenses au cours de cette période ont été consacrées à des projets solaires et éoliens, 10% supplémentaires à des projets de transport durable et 7% à l’efficacité énergétique. En d’autres termes, la plupart des dépenses ont été consacrées aux types de politiques privilégiées par les propositions « zéro carbone » qui ont été fortement critiquées ci-dessus.
Figure 2. Tendances historiques des émissions mondiales de CO2 et des dépenses mondiales liées au changement climatique sur la période 2011-2018. (a) Les chiffres des dépenses sont ceux de la Figure 1. Données tirées des rapports annuels et bisannuels Global Landscape of Climate Finance de la Climate Policy Initiative, accessibles à l’adresse suivante: https://climatepolicyinitiative.org/. (b) Émissions mondiales de CO2. Données de Boden et al. (2018) [4], https://energy.appstate.edu/CDIAC, mises à jour en 2018 par Friedlingstein et al. (2019) [5], https://www.globalcarbonproject.org/.
Dans cette perspective, nous proposons de décrire tout d’abord l’utilisation actuelle de l’énergie dans le monde (section 2). Ensuite, nous examinerons certains des principaux défis techniques associés à la fois aux transitions énergétiques proposées et aux politiques énergétiques actuelles (section 3). Dans la section 4, nous examinerons certaines des principales préoccupations environnementales associées à ces politiques, tandis que dans la section 5, nous nous pencherons sur certaines préoccupations socio-économiques importantes. Dans la section 6, nous résumons les avantages et les inconvénients de toutes les principales sources d’énergie, qu’il s’agisse de celles prises en compte dans la Figure 1 et le Tableau 1 ou de celles qui ne le sont pas. Dans la section 7, nous formulons quelques recommandations sur la manière d’interpréter ces avantages et inconvénients contradictoires.
2. Politiques énergétiques actuelles
Afin d’évaluer le contexte des politiques de dépenses de la Figure 1 et du Tableau 1, il peut être utile d’examiner la consommation mondiale totale d’énergie actuelle et historique. Dans la Figure 3, nous présentons les tendances de 2008 à 2018 telles qu’estimées par BP dans son « Statistical Review of World Energy 2019 » [77], et dans la Figure 4, nous présentons une ventilation plus détaillée pour l’année la plus récente (2018). Il existe plusieurs autres rapports similaires rédigés par différents groupes, et les estimations sont globalement similaires. Nous avons choisi celui-ci parce qu’il était facilement disponible et qu’il était l’un des plus complets et des plus détaillés. Bien que nous reconnaissions le risque qu’une société énergétique privée disposant d’un portefeuille diversifié puisse être incitée à déformer la contribution relative des différentes sources d’énergie à la consommation mondiale d’énergie, nous notons que l’Administration américaine d’information sur l’énergie (EIA) propose des estimations similaires pour les parts du bouquet énergétique mondial en 2018: combustibles fossiles 80,4%, énergies renouvelables 15,4%, et nucléaire 4,2% [78]. Pour une comparaison des rapports de BP avec les autres rapports mondiaux sur l’énergie, voir Newell et al. (2019) [79].
Figure 3. Consommation mondiale d’énergie par source, tendance décennale (2008-2018). Le terme « renouvelable » désigne toutes les énergies renouvelables autres que l’hydroélectricité. Données de BP (2019) [77].
Figure 4. Consommation mondiale d’énergie par source, 2018. Données de BP (2019) [77].
La Figure 4 montre qu’en 2018, le monde produit encore la majeure partie (85%) de son énergie à partir de combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz). Le nucléaire (4%) et l’une des énergies renouvelables, l’hydroélectricité (7%), représentent également des parts importantes du gâteau. En revanche, l’éolien et le solaire ne représentent que 3%, et les autres sources 1%. Cela dit, la Figure 3 montre que les importantes dépenses mondiales consacrées aux projets éoliens et solaires au cours de la période 2011-2018 ont eu un effet sur le fait que l’éolien et le solaire représentaient moins de 0,5% de la consommation mondiale d’énergie en 2010, de sorte que la contribution de l’éolien et du solaire au bouquet énergétique a augmenté de 2,5 points de pourcentage au cours de cette période.
3. Défis techniques des différentes technologies énergétiques
3.1. Le problème de l’intermittence (de l’électricité éolienne, solaire et marémotrice)
Historiquement, les réseaux électriques nationaux ont été presque exclusivement alimentés par des producteurs d’électricité « de base » (parfois appelés « pilotables »). Alors que la demande d’électricité a tendance à fluctuer à différentes échelles de temps, les fournisseurs d’électricité sont tenus de fournir un approvisionnement régulier en électricité pour répondre aux besoins en électricité de base, définis comme des « demandes minimales basées sur des attentes raisonnables des besoins des clients » [80]. Les technologies de production d’électricité de base les plus courantes sont les suivantes: charbon, gaz naturel, pétrole, tourbe, nucléaire, hydroélectricité, géothermie et biomasse. Comme le montre la figure 4, ces sources d’énergie représentent actuellement plus de 96% de l’énergie mondiale.
D’autre part, comme nous l’avons vu dans l’introduction, bon nombre des transitions énergétiques actuellement proposées dépendent fortement d’une combinaison de trois technologies de production d’électricité « intermittentes » (parfois appelées « non pilotables »), à savoir l’éolien, le solaire et l’hydrolien. Certains ont même affirmé qu’il était possible (et souhaitable) de répondre à 100% des besoins énergétiques de la société en utilisant uniquement des énergies renouvelables, principalement éoliennes et solaires [11,12,13,14,15,16,17,18,25,26,27,28,32]. En effet, Jacobson et al [13,14,15,16] préconisent une transition vers des systèmes énergétiques qui génèrent 100% de leur électricité à partir du vent, de l’eau et de la lumière du soleil (« Wind, Water, Sunlight », WWS), c’est-à-dire l’éolien et le solaire complétés par l’énergie marémotrice et l’hydroélectricité. La Figure 1 et le Tableau 1 montrent que 55% du total des dépenses mondiales liées au changement climatique sur la période 2011-2018 ont été consacrées à deux de ces technologies, à savoir l’énergie solaire et l’énergie éolienne. Il convient donc d’examiner les implications du « problème de l’intermittence ». Nous insistons sur le fait qu’il s’agit d’un problème qui ne concernait pas, dans le passé, les réseaux électriques utilisant exclusivement des centrales pilotables.
Contrairement à la production régulière ou à la demande des centrales de base, les technologies intermittentes ne fournissent de l’énergie que de manière intermittente, c’est-à-dire uniquement lorsque le vent souffle (pour l’éolien) ou uniquement lorsque le soleil brille (pour le solaire) ou en fonction des marées (pour le marémoteur). Cependant, la consommation d’électricité par les consommateurs ne suit pas ces périodes de production. Il en résulte des déséquilibres entre l’offre et la demande d’électricité qui deviennent de plus en plus problématiques au fur et à mesure que le nombre de générateurs d’électricité intermittents connectés au réseau augmente. À certains moments, la production d’électricité est trop importante et doit être « réduite », c’est-à-dire rejetée ou diminuée, tandis qu’à d’autres moments, la production est insuffisante, ce qui entraîne des pannes d’électricité.
Un approvisionnement régulier en énergie 24 heures sur 24 est indispensable au fonctionnement sûr et fiable de systèmes tels que les usines de traitement des eaux, les hôpitaux, les systèmes de chauffage et de climatisation domestiques, les usines de fabrication et les systèmes de transport en commun. En outre, la disponibilité de l’énergie est une condition préalable au fonctionnement des services d’urgence, par exemple les équipements de réanimation médicale. Du point de vue du ménage, une énergie fiable est nécessaire pour faire fonctionner un réfrigérateur 24 heures sur 24, et elle doit être disponible en appuyant sur un interrupteur pour fournir l’éclairage nécessaire à n’importe quelle heure de la nuit. En l’absence d’énergie fiable, le ménage risque de subir des pertes alimentaires dues à des pannes de réfrigération, des accidents dus au manque de lumière et une perte de contrôle de la température due à des pannes de chauffage ou de climatisation [81].
La demande d’électricité de pointe est soumise à une série d’incertitudes, notamment la croissance démographique, l’évolution des technologies, les conditions économiques, les conditions météorologiques et les variations aléatoires de l’utilisation individuelle. Elle suit également des modèles de variation en fonction de l’heure de la journée, du jour de la semaine, de la saison de l’année et des jours fériés [82]. La consommation d’électricité d’un ménage dépend fortement des activités des occupants et de l’utilisation qu’ils font des appareils électriques [83]. La Figure 5 illustre les variations de la consommation d’énergie d’un ménage individuel en fonction de l’heure du jour ou de la nuit. Notez en particulier la très faible consommation nocturne, avec des pics occasionnels lorsque les appareils sont allumés pendant de courtes périodes, et la consommation généralement plus élevée pendant la journée, avec de brefs pics de consommation encore plus élevés à intervalles irréguliers. Bien que ces modèles de demande soient assez confus sur une base individuelle, la moyenne de la demande nationale est relativement prévisible lorsqu’elle est calculée sur l’ensemble du pays.
Figure 5. Exemple de profil de demande quotidienne d’électricité domestique, mesuré par intervalles d’une minute, dans une habitation des East Midlands, au Royaume-Uni. (Adapté de la Figure 5 de Richardson et al. (2010) [83]).
Par exemple, la courbe bleue de la Figure 6 montre les variations hebdomadaires et saisonnières de la demande d’électricité en République d’Irlande sur une année complète (2013). On remarque le schéma régulier d’une demande élevée les jours de semaine et d’une demande plus faible le week-end, avec des variations saisonnières qui viennent s’y ajouter. La demande minimale était d’environ 2500 MW en été et d’environ 3000 MW pendant les mois d’hiver 2013. Comparez cela avec la courbe rouge de la figure 6 qui montre le caractère fluctuant de la production d’énergie éolienne en République d’Irlande pour la même année (2013). Les éoliennes ont produit plus de 1000 MW pendant 14% des jours et moins de 100 MW pendant 10% des jours. On notera en particulier les faibles niveaux d’électricité produite la dernière semaine de février, la deuxième semaine de juillet et les derniers jours de novembre.
Figure 6. Variation annuelle de la demande quotidienne d’électricité (bleu) et de l’électricité produite par l’énergie éolienne (rouge), République d’Irlande, 2013. (Données tirées de: séries temporelles téléchargées sur http://www.eirgrid.com/ en janvier 2014).
L’énergie solaire est un peu plus prévisible dans la mesure où l’essentiel de l’intermittence provient du cycle jour/nuit, bien que la variabilité de la couverture nuageuse crée une composante chaotique supplémentaire. Toutefois, pour les latitudes moyennes à élevées, un problème majeur se pose en raison des variations saisonnières de l’ensoleillement total entre l’hiver et l’été. Par exemple, comme le montre la Figure 7, l’énergie solaire disponible en Irlande varie d’un facteur dix entre décembre (0,46 kWh/jour) et juin (4,66 kWh/jour). En outre, la durée du jour en décembre (~8 h) n’est que la moitié de celle de juin (~16 h).
Figure 7. Moyenne mensuelle du rayonnement solaire journalier par m2 sur une surface horizontale à l’aéroport de Dublin, 1976-1984 (adapté du tableau 36 de Rohan (1986)). [84].
Outre la variabilité à l’échelle des jours et des semaines, décrite ci-dessus, les climats locaux varient également d’une année à l’autre, et le changement climatique peut introduire des tendances climatiques à long terme susceptibles de modifier encore davantage la production d’électricité prévue.
Lorsque le pourcentage d’électricité intermittente est relativement faible, les générateurs de base restants peuvent réduire une partie du problème en augmentant ou en réduisant leur production en fonction de l’intermittence. Toutefois, cela soulève plusieurs problèmes. Tout d’abord, le réseau électrique a désormais besoin d’une capacité totale beaucoup plus élevée, car il doit toujours disposer d’une capacité proche de 100%, comme auparavant, afin d’être en mesure de fournir de l’électricité lorsque les générateurs intermittents ne sont pas en service. En outre, la nécessité de passer d’un générateur à l’autre entraîne un gaspillage considérable (tout en réduisant l’efficacité énergétique). Carnegie et al. (2013) notent que l’équilibrage de la production d’électricité et de la charge à l’aide de centrales de base traditionnelles (combustibles fossiles, hydroélectricité et nucléaire) peut être « coûteux en termes de durée de vie du capital et d’inefficacité opérationnelle ». L’ajustement fréquent de la production augmente l’usure des générateurs, réduit leur durée de vie prévue et augmente les dépenses de maintenance. Ce schéma opérationnel entraîne également des inefficacités en termes de coûts et de productivité » [85]. Par ailleurs, si une turbine à gaz est conçue pour la production d’électricité de base, mais qu’elle est ensuite utilisée pour l’équilibrage de la charge en conjonction avec des sources d’énergie intermittentes, l’accélération et la décélération constantes de l’arbre raccourcissent considérablement la durée de vie de la turbine [20].
Diverses solutions ont été proposées pour résoudre le problème de l’intermittence. Une compagnie d’électricité peut tenter d’équilibrer l’alimentation électrique à partir de sources intermittentes sur de très vastes zones en construisant un réseau de transmission étendu et en coordonnant la production d’énergie à partir des différentes sources, par exemple les installations solaires et éoliennes, mais cela nécessite d’importants investissements en capital [50]. Cette approche augmente la capacité minimale nécessaire et peut donner lieu à des « goulets d’étranglement », c’est-à-dire des retards dans le transport de l’énergie vers les grands centres de demande, souvent éloignés des sites de production d’énergie [80]. En outre, les conditions météorologiques ont tendance à affecter des zones géographiques assez vastes à des moments similaires, par exemple, si le temps est exceptionnellement venteux ou calme en France, il est probable qu’il en sera de même en Allemagne. D’autres options incluent « la gestion de la demande, le stockage de l’électricité et l’amélioration de la coordination ou de la prévision des centrales électriques » [80].
Certains chercheurs ont affirmé qu’en principe, le problème de l’intermittence pourrait être réduit grâce au stockage de l’énergie [48,49]. En d’autres termes, lorsqu’un parc éolien ou solaire produit trop pour la demande, il pourrait stocker l’électricité excédentaire à l’aide d’une technologie de stockage de l’énergie. Ensuite, lorsque la demande dépasse l’offre, l’énergie stockée peut être restituée. Cependant, d’autres ont souligné que la capacité de stockage requise serait irréaliste et que des solutions satisfaisantes à ce problème n’ont pas encore été démontrées avec les technologies disponibles [19,21,22,23,24,45].
Par exemple, van Kooten et al. (2020) notent que, bien que Tesla ait récemment « construit ce qui est considéré comme une gigantesque batterie d’une capacité de 100 MW/129 MWh en Australie-Méridionale pour faire face aux pannes résultant de l’intermittence des énergies renouvelables » [24], ils calculent que, si l’État d’Alberta (Canada) devait s’appuyer uniquement sur des sources d’électricité intermittentes pour produire de l’électricité, il aurait besoin de l’équivalent de 100 batteries de ce type. Shaner et al. (2018) ont calculé que même pour atteindre l’objectif moins ambitieux de 80% d’énergie éolienne/solaire aux États-Unis, il faudrait des investissements énormes et sans précédent dans les infrastructures. Les besoins exacts dépendraient du fait que le réseau soit essentiellement éolien ou essentiellement solaire. Pour un réseau à forte composante solaire, il faudrait suffisamment de stockage d’énergie pour surmonter le cycle solaire quotidien, c’est-à-dire 12 heures de stockage d’énergie (~5,4 TW h). Pour un réseau à forte intensité éolienne, il faudrait un réseau de transport d’électricité à l’échelle du continent « pour exploiter la diversité géographique du vent » [22]. Ils ont également calculé que « pour répondre de manière fiable à 100% de la demande annuelle totale d’électricité, les cycles saisonniers et les événements météorologiques imprévisibles nécessitent plusieurs semaines de stockage d’énergie et/ou l’installation d’une capacité d’énergie solaire et éolienne bien plus importante que ce qui est habituellement nécessaire pour répondre à la demande de pointe […] Aujourd’hui, cela serait très coûteux » [22]. Plus généralement, Heard et al. (2017) critiquent » l’absence quasi-totale de preuves historiques de la faisabilité technique de systèmes d’électricité 100% renouvelable fonctionnant à l’échelle régionale ou à plus grande échelle. La seule nation industrialisée qui dispose aujourd’hui d’une électricité provenant à 100% de sources renouvelables est l’Islande, grâce à une dotation unique d’aquifères géothermiques peu profonds, à une hydroélectricité abondante et à une population de seulement 0,3 million d’habitants » [21].
3.2. Le problème de la densité énergétique
Pour comparer les options énergétiques, il est utile de calculer la superficie de terrain nécessaire à chaque technologie énergétique et la quantité d’énergie qu’elle peut fournir. Ce calcul est connu sous le nom de densité énergétique et est défini comme le taux de production d’énergie par temps et par unité de surface au sol (exprimé en W/m2). Smil (2005) souligne que la transition énergétique proposée vers les énergies renouvelables nécessite « un déplacement des ressources dominantes d’un ordre de grandeur plus important que lors de la dernière grande transition énergétique » [86], c’est-à-dire le passage de la combustion de la biomasse aux combustibles fossiles. L’efficacité intrinsèquement faible de la photosynthèse signifie que les récoltes de biomasse ne dépassent pas 1 W/m2, alors que la plupart des extractions de combustibles fossiles se font à des taux supérieurs à 1 000 W/m2. Le remplacement des carburants dérivés du pétrole brut par des biocarburants moins denses en énergie nécessiterait également des surfaces cultivées généralement 1 000 fois et souvent 10 000 fois plus importantes que les surfaces occupées par les infrastructures pétrolières.
La Figure 8 compare les densités énergétiques moyennes pour la plupart des principales sources d’énergie, telles qu’estimées par Zalk et al. (2018) [87]. On constate que les densités énergétiques des sources d’énergie non renouvelables (non ER) sont jusqu’à trois ordres de grandeur supérieures à celles des sources d’énergie renouvelables (ER). En d’autres termes, elles produisent environ mille fois plus d’énergie pour une surface terrestre donnée. Le gaz naturel présente de loin la densité énergétique médiane la plus élevée. Parmi les sources d’énergie renouvelables, l’énergie solaire présente la densité énergétique médiane la plus élevée, mais elle reste inférieure de plusieurs ordres de grandeur à celle du nucléaire ou des combustibles fossiles. Cependant, c’est la biomasse qui présente la densité énergétique la plus faible des neuf technologies.
Figure 8. Densités énergétiques pour la plupart des principales sources de production d’électricité. Les zones hachurées indiquent les valeurs comprises entre les estimations minimales et maximales. (Adapté de van Zalk (2018) [87]).
Dans la section 4.4, nous examinerons les implications négatives de la dépendance accrue à l’égard des sources à faible densité énergétique (en particulier la biomasse/les biocarburants) pour la biodiversité, y compris l’augmentation des taux de déforestation. En outre, dans la section 5, nous examinerons certains des effets socio-économiques négatifs qui y sont associés. Cependant, dans cette sous-section, nous insistons sur les problèmes logistiques simples que cela implique d’un point de vue technique. En effet, il s’agit sans doute du problème d’ingénierie le plus difficile que nous abordons dans ce document en termes de proposition de transition énergétique d’une société qui tire actuellement 89% de son énergie des combustibles fossiles et du nucléaire (85% des seuls combustibles fossiles) à une société qui s’appuie principalement sur les sources d’énergie renouvelables (voir les Figures 3 et 4). Il est vrai qu’avant la révolution industrielle, la société tirait la majeure partie de son énergie de technologies renouvelables à faible densité énergétique similaires à celles de la figure 8 (la majeure partie de l’énergie utilisée provenait du travail humain ou animal, indirectement alimenté par la biomasse, c’est-à-dire la nourriture). Cependant, la population mondiale en 1800 n’était que de ~1 milliard, contre ~7,8 milliards aujourd’hui, et la plupart de ces ~7,8 milliards de personnes ne seraient probablement pas satisfaites d’un retour aux niveaux de vie préindustriels [7,8,9].
Par conséquent, à mesure que les sources d’énergie à haute densité énergétique sont remplacées par des sources d’énergie à faible densité énergétique, la superficie des terres à réserver à la production d’énergie augmente considérablement. En conséquence, l’empreinte énergétique moyenne par habitant (et, comme nous le verrons à la section 4.4, l’empreinte écologique correspondante) [88] augmentera en conséquence. Cela devrait être particulièrement inquiétant pour ceux qui pensent que nous sommes actuellement « surpeuplés » (voir section 3.3.1). Cela devrait également inquiéter les lecteurs qui pensent que les sociétés des pays en développement qui ont actuellement une très faible empreinte énergétique (y compris les quelque 1 milliard de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité) devraient être encouragées à augmenter leur empreinte énergétique (voir la section 5).
3.3. Le problème des ressources limitées
3.3.1. Le débat néo-malthusien: « durable » contre « renouvelable »
Malthus (1798) a prévenu que la croissance de la population mondiale (qui était alors d’environ 1 milliard d’habitants) aurait rapidement des conséquences catastrophiques, car la production alimentaire ne pourrait pas suivre le rythme de la croissance démographique. Il a conclu que si les taux de natalité ne diminuaient pas de manière significative et urgente, cela conduirait à la famine et à la dévastation [89]. Bien que la population soit actuellement d’environ 7,8 milliards d’habitants, plus de deux siècles plus tard, ce qui suggère que ses prédictions étaient erronées, sa logique était convaincante pour beaucoup à l’époque.
Une logique équivalente a conduit de nombreux chercheurs à faire des prédictions actualisées dans le même sens au cours des années qui ont suivi [90,91,92]. Essentiellement, la logique suggère que, toutes choses étant égales par ailleurs, si la consommation par habitant d’une ressource limitée est constante ou augmente, mais que la population continue de croître, il arrivera un moment où la demande dépassera l’offre. Si la société est dépendante de cette ressource, cela pourrait avoir des effets dévastateurs. Des analogies avec la population humaine sont parfois faites avec des systèmes écologiques qui connaissent des cycles d’expansion et de ralentissement, par exemple la croissance bactérienne dans une boîte de Pétri contenant une gélose nutritive peut être rapide jusqu’à ce que tous les nutriments soient consommés, stade auquel la colonie peut s’effondrer complètement [90,92]. En raison de la similitude de la logique avec celle qui sous-tend les prédictions de Malthus, cet argument est souvent appelé « argument néo-malthusien ».
Intuitivement, la logique qui sous-tend l’argument néo-malthusien est à première vue convaincante. Cependant, les critiques soulignent invariablement le fait que, empiriquement, les tendances observées sont souvent contraires aux tendances prédites par les théories néo-malthusiennes [44,93,94,95]. Les critiques notent que l’une des principales faiblesses de l’argument néo-malthusien est l’hypothèse selon laquelle la société ne modifie pas son utilisation d’une ressource en réponse aux rapports entre l’offre et la demande. En outre, l’homme peut inventer de nouvelles approches et technologies. Une réponse lapidaire à l’argument néo-malthusien consiste à rappeler que « l’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous n’avions plus de pierre ». Simon, notant que l’ingéniosité humaine nous distingue des bactéries dans une boîte de Petri, est allé jusqu’à qualifier l’humanité de « ressource ultime » [93].
Certains critiques de l’argument néo-malthusien ont même fait valoir que la logique sous-jacente est si défectueuse qu’elle propose le contraire, c’est-à-dire que l’humanité peut continuer à croître dans un avenir prévisible, à condition que nous donnions à nos concitoyens l’occasion de mettre à profit leur ingéniosité. C’est ce qui a conduit certains à qualifier les critiques des arguments néo-malthusiens de « cornucopianisme » [96].
Nous ne nous prononcerons pas ici sur quel côté de ce débat est le plus proche de la vérité, mais nous nous contenterons de noter, tout d’abord, que le débat semble se répéter sous des formes légèrement différentes depuis plus de deux siècles maintenant [94]. Deuxièmement, bien que les néo-malthusiens expriment souvent leurs prédictions sur les tendances futures avec une confiance remarquable [90,91,92], ces prédictions se révèlent souvent rétrospectivement contraires à la réalité [95], en effet la population mondiale est aujourd’hui près de 8 fois plus importante que lors des prédictions initiales de Malthus.
Cela a des conséquences importantes sur ce que nous considérons comme « durable ». Les sociétés diffèrent dans leur conception de la durabilité, telle qu’elle est définie par de nombreuses disciplines et appliquée à une variété de contextes. Cela va du concept de rendement maximal durable dans la gestion des forêts et des pêcheries à la vision d’une société durable dotée d’une économie stable. Brown et al. (1987) [97] ont proposé que la survie indéfinie de l’humanité à l’échelle mondiale nécessite certains systèmes de soutien de base, « qui ne peuvent être maintenus qu’avec un environnement sain et une population humaine stable », ce qui correspond à la perspective néo-malthusienne en incorporant explicitement les tendances de la population humaine dans le tableau. Toutefois, étant donné que l' »empreinte énergétique », l' »empreinte écologique », etc. des individus peut varier dans le temps et d’une région à l’autre [88,98], nous soutenons qu’il est inutile de définir une taille de population « idéale » arbitraire au-delà de laquelle le monde devient « surpeuplé ». Nous suggérons plutôt d’éviter de définir la « durabilité » explicitement ou implicitement en termes de tendances démographiques (c’est-à-dire le paradigme néo-malthusien). Par exemple, Gomiero (2015) affirme que « pour être qualifiée de durable, l’utilisation d’une source d’énergie doit être techniquement réalisable, économiquement abordable, écologiquement et socialement viable, en considérant la société dans son ensemble » [99]. Cette définition ne dépend pas explicitement des tendances démographiques, même s’il est évident que la taille de la population est un facteur important à prendre en compte.
La littérature propose plusieurs définitions de l’approvisionnement en énergies renouvelables (ER). Par exemple, un rapport spécial du GIEC sur les sources d’énergie renouvelables et l’atténuation du changement climatique propose ce qui suit. « L’énergie renouvelable est toute forme d’énergie provenant de sources solaires, géophysiques ou biologiques qui est reconstituée par des processus naturels à un rythme égal ou supérieur à son taux d’utilisation » [100]. Verbruggen et al. (2010) soulignent que cette définition peut être affinée, par exemple en ajoutant la notion que certaines sources renouvelables peuvent être épuisées par la surexploitation. Inversement, ils avertissent que » la qualification des différentes sources d’énergie renouvelables pour mesurer leur degré de durabilité est une question non résolue » [101]. En outre, Acosta (2013) met en garde contre le fait que l’extraction intensive des ressources peut brouiller la distinction entre les sources d’énergie renouvelables et non renouvelables: « En raison de l’ampleur de l’extraction, de nombreuses ressources « renouvelables », telles que les forêts ou la fertilité des sols, sont en train de devenir non renouvelables. En effet, la ressource est épuisée lorsque le taux d’extraction est beaucoup plus élevé que le taux auquel l’environnement est capable de la renouveler. Ainsi, au rythme actuel d’extraction, les problèmes liés aux ressources naturelles non renouvelables peuvent affecter toutes les ressources de la même manière » [102].
Ainsi, nous suggérons qu’il peut y avoir une exploitation non durable d’une source d’énergie renouvelable (par exemple, le défrichement d’une forêt pour la fabrication de granulés de bois) et, inversement, une exploitation durable d’une source non renouvelable (par exemple, la gestion programmée d’une réserve finie de gaz naturel pour une période de planification de 10 ou 20 ans). Par conséquent, la durabilité d’une ressource ne se résume pas à la question de savoir si elle est limitée ou renouvelable, mais à la manière dont elle est gérée en fonction de sa durée de vie ou de son cycle de vie. Par exemple, dans l’histoire, nous pouvons constater que l’utilisation des combustibles fossiles (une ressource non renouvelable) pour l’énergie est apparue précisément parce que la combustion continue du bois (une ressource renouvelable) n’était pas durable. L’utilisation du charbon s’est avérée plus durable que la poursuite de la déforestation [8].
3.3.2. Le « pic pétrolier », le « pic gazier » et le « pic charbonnier »
Depuis que M.K. Hubbert a inventé l’expression « pic pétrolier » dans les années 1950, l’argument selon lequel les ressources telles que le pétrole sont limitées est un motif récurrent dans les discussions sur la politique énergétique [103,104,105,106,107]. L’argument est que, si la société dépend trop du pétrole (ou du gaz), il peut y avoir des conséquences catastrophiques si la demande dépasse soudainement l’offre, parce que nous avons atteint le « pic pétrolier » ou le « pic gazier ». Le lecteur remarquera que cet argument recoupe les arguments néo-malthusiens décrits ci-dessus. En effet, les inquiétudes concernant le « pic pétrolier » sont particulièrement présentes dans les analyses néo-malthusiennes depuis les années 1970 [90,91,92]. Cependant, comme nous l’avons noté plus haut à propos du débat néo-malthusien, les prévisions concernant l’imminence du « pic pétrolier », du « pic gazier » et du « pic charbonnier » sont continuellement revues à la baisse au fil du temps.
En effet, Lior (2008) a noté: « Un phénomène mondial intéressant est que, malgré l’augmentation de la consommation de combustibles fossiles, les quantités de réserves prouvées augmentent également avec le temps, où le rapport ressources/production (R/P) est resté presque constant pendant des décennies à R/P = 40 pour le pétrole, 60 pour le gaz et environ 150 pour le charbon » [108]. Cela signifie qu’il y a au moins 40 ans (pétrole), 60 ans (gaz) et 150 ans (charbon) de réserves aux taux de consommation de 2006, mais qu’il ne faut pas s’étonner si, dans plusieurs décennies, les prévisions concernant le pic du pétrole, du gaz et du charbon auront progressé en tandem. Shafiee et Topal (2009) ont contesté le fait que cette observation empirique soit une hypothèse fiable pour les projections et ont estimé que les réserves ne dureraient que 35 ans (pétrole), 37 ans (gaz) et 107 ans (charbon) aux taux de consommation de 2006 [109]. À l’heure actuelle, c’est-à-dire 10 ans plus tard, BP (2019) estime que les ratios réserves mondiales/production (R/P) sont de 50 ans (pétrole), 51 ans (gaz) et 132 ans (charbon) aux taux de consommation de 2019 [77].
Nous ne tenterons pas de résoudre ces estimations contradictoires dans le présent document. Nous ne suggérons pas non plus que le charbon, le pétrole et le gaz doivent être considérés comme des ressources « inépuisables » (bien que nous renvoyions les lecteurs intéressés à Kutcherov et Krayushkin (2010) pour une analyse intéressante de l’hypothèse controversée selon laquelle le pétrole et le gaz pourraient être d’origine « abiotique », ce qui impliquerait cette possibilité [110]). Nous suggérons plutôt que les politiques énergétiques basées sur des prédictions spécifiques de la date du « pic pétrolier/gazier/charbon » soient traitées avec une grande prudence. Par exemple, en partie sur la base des prévisions du « pic pétrolier », de coûteux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) ont été construits aux États-Unis au cours de la première décennie des années 2000, afin d’importer de grandes quantités de gaz par des promoteurs anticipant une pénurie imminente de l’offre dans le pays. Cependant, au moment où ces terminaux ont été mis en service, les progrès technologiques dans le domaine de la fracturation hydraulique (« fracking » en abrégé) avaient considérablement augmenté les réserves de gaz accessibles aux États-Unis, faisant du pays un exportateur net de gaz [105,107]. Il a été suggéré que si l’extraction à grande échelle de gaz à partir de réserves sous-marines d’hydrates de méthane devenait économiquement viable à l’avenir, les « réserves de gaz » augmenteraient encore davantage [110,111].
Par conséquent, il existe une incertitude considérable quant à la date exacte du « pic » du pétrole, du gaz ou du charbon, mais il semble que les réserves connues de ces trois types de ressources soient suffisantes pour les quelques décennies à venir au moins. Cela a donné lieu à des perspectives contradictoires de la part des chercheurs préoccupés par le réchauffement climatique anthropique dû aux émissions de CO2, qui se demandent si nous devons continuer à utiliser les combustibles fossiles tant qu’ils sont disponibles en partant du principe qu’il n’en reste plus beaucoup [112] ou si nous devons mener une campagne active pour que les combustibles fossiles restent « inutilisés » en partant du principe qu’il en reste trop [113].
3.3.3. Le problème de la rareté des minéraux
En raison de la multiplication par 10 des quantités de minerais nécessaires aux technologies vertes par rapport aux technologies basées sur les hydrocarbures, Mills (2020) met en garde contre le fait que toute expansion significative de l’énergie verte entraînera « une augmentation sans précédent de l’exploitation minière mondiale », ce qui exacerberait radicalement les problèmes d’environnement et de main-d’œuvre dans les marchés émergents et augmenterait considérablement la vulnérabilité de la chaîne d’approvisionnement en énergie des États-Unis [45]. Capellán-Pérez et al. (2019) soulignent que l’extraction des minéraux nécessaires à la transition proposée vers les énergies renouvelables est susceptible d’intensifier les conflits socio-environnementaux actuels associés à l’extraction des ressources [114]. Comme nous le verrons dans la section suivante, cela suscite des inquiétudes quant à l’incertitude potentielle de l’approvisionnement. Contrairement aux inquiétudes concernant les pics d’hydrocarbures décrites ci-dessus, les besoins prévus en minéraux semblent susceptibles de dépasser les réserves actuelles dans un délai très court, jusqu’à l’année 2030. Cette préoccupation semble particulièrement pressante en ce qui concerne les véhicules électriques, que nous examinons ensuite, puis les préoccupations liées à l’énergie solaire et éolienne.
La production prévue de véhicules électriques (VE) pour remplacer les véhicules alimentés par des combustibles fossiles nécessite la consommation d’une nouvelle gamme de métaux, comme le souligne une lettre d’un groupe de géologues et d’autres spécialistes des sciences de la terre, dirigé par le professeur Richard Herrington, responsable des sciences de la Terre au Musée d’histoire naturelle [58], au Comité sur le changement climatique à Londres, qui avait recommandé d’augmenter le pourcentage de voitures électriques ou hybrides au Royaume-Uni de 0,2% en 2017 à 100% d’ici à 2050.
Herrington et al. préviennent que pour remplacer entièrement le parc automobile du Royaume-Uni (actuellement 31,5 millions) par des VE, il faudrait « un peu moins de deux fois la production mondiale annuelle totale de cobalt, presque toute la production mondiale de néodyme, les trois quarts de la production mondiale de lithium et au moins la moitié de la production mondiale de cuivre en 2018 […] Si nous extrapolons cette analyse à l’estimation actuelle de 2 milliards de voitures dans le monde, sur la base des chiffres de 2018, la production annuelle de cobalt et de néodyme devrait être supérieure à celle de cuivre. Si nous extrapolons cette analyse à l’estimation actuelle de 2 milliards de voitures dans le monde, sur la base des chiffres de 2018, la production annuelle de néodyme et de dysprosium devrait augmenter de 70%, la production de cuivre devrait plus que doubler et la production de cobalt devrait être multipliée au moins par trois et demi pendant toute la période allant d’aujourd’hui à 2050 pour satisfaire la demande » [58]. Ils notent en outre que cette transition proposée pour le Royaume-Uni entraînerait également une augmentation de 20% de la consommation d’électricité dans le pays, en raison de la production supplémentaire d’énergie nécessaire pour recharger les véhicules.
Dans une analyse spatiale de la disponibilité du lithium, Narins (2017) [115] décrit une « ruée contemporaine » pour ce minéral utilisé dans les batteries des véhicules électriques qui est « pleine de contradictions qui peuvent être mieux comprises comme un déséquilibre mondial entre la consommation et la production de lithium. » Si la Bolivie est le pays qui possède les plus grandes réserves connues de ce minéral, elle ne fait pas partie des plus grands producteurs mondiaux et souffre « d’infrastructures peu développées, d’un environnement réglementaire inconstant et d’incertitudes quant à la sécurité des investissements miniers ». Bien qu’il ne pense pas que l’essor de l’industrie sera « en fin de compte » limité par la disponibilité du lithium, parce que de nouvelles réserves et méthodes d’extraction sont en cours de développement, et parce qu’il peut être possible d’utiliser des substituts tels que le zinc, il signale la situation actuelle selon laquelle « la qualité du lithium et le prix sont des facteurs contraignants qui continuent d’apporter de l’incertitude à la croissance et au taux d’expansion de l’industrie mondiale de la voiture électrique » [115].
Même dans le cadre de son modeste « Scénario des Nouvelles Politiques », les projections de l’Agence Internationale de l’Énergie jusqu’en 2030 [116] indiquent que les réserves de cobalt et de lithium sont insuffisantes pour répondre aux besoins des VE (Figure 9).
Figure 9. Augmentation de la demande annuelle de matériaux pour les batteries due au déploiement des véhicules électriques, par scénario, 2018-2030. Les points verts indiquent l’offre actuelle. NPS = Scénario des nouvelles politiques. EV30@30 = 30 % de parts de marché pour les VE d’ici à 2030. (Adapté de la Figure 7 de l’AIE, 2019) [116].
En se basant sur l’hypothèse d’un passage à une électricité 100% renouvelable d’ici 2050, les batteries lithium-ion représentant environ 6% du stockage de l’énergie et 55% de l’énergie pour le transport routier étant fournie par les véhicules électriques, Giurco et al. (2019) [117] considèrent que la demande cumulée de cobalt et de lithium est susceptible de dépasser les réserves actuelles, à moins que les taux de recyclage ne s’améliorent. Ils estiment que la demande annuelle de cobalt pour les VE et le stockage pourrait dépasser les taux de production actuels vers 2023, et que la demande annuelle de lithium pourrait dépasser les taux de production actuels vers 2022. Bien qu’ils considèrent que des taux de recyclage élevés peuvent maintenir la demande cumulée de cobalt et de lithium en dessous des niveaux de ressources actuels, ils avertissent qu’il y aura probablement un délai avant que le recyclage ne puisse compenser la demande, jusqu’à ce qu’il y ait suffisamment de batteries en fin de vie pour être collectées et recyclées.
À partir de recherches approfondies sur le terrain, y compris des entretiens avec des experts, des entretiens communautaires avec des mineurs et des négociants, et des observations dans 21 mines et neuf sites miniers affiliés, Sovacool (2019) [118] a documenté des déplacements de communautés indigènes, des environnements de travail dangereux, le travail des enfants et la violence contre les femmes dans les communautés proches des mines de cobalt. La majeure partie du cobalt mondial étant produite en République démocratique du Congo, les fortes augmentations de la demande liées à l’intérêt mondial pour les VE ont entraîné une hausse du nombre de mines « artisanales » locales qui extraient du cobalt. Plusieurs journalistes ont mis en garde contre le fait que ces mines sont souvent mal réglementées et impliquent parfois le recours au travail des enfants [119,120]. Ces questions socio-environnementales soulèvent d’autres inquiétudes concernant la sécurité de l’approvisionnement.
Capellán-Pérez et al. (2019) identifient les technologies les plus vulnérables à la pénurie de minéraux comme étant les technologies solaires photovoltaïques (tellure, indium, argent et manganèse), les CSP solaires (argent et manganèse) et les batteries Li (lithium et manganèse) [114]. La transition vers des technologies alternatives intensifiera également la demande mondiale de cuivre en exigeant 10 à 25% des réserves mondiales actuelles et 5 à 10% des ressources mondiales actuelles. Les auteurs signalent que « d’autres études envisageant une transition complète vers 100% de SER [sources d’énergie renouvelables] et prenant en compte les besoins en matériaux pour le transport de l’électricité atteignent des niveaux plus élevés, par exemple 60 à 70% des réserves actuelles estimées ».
En modélisant l’hypothèse d’un passage à 100% d’électricité renouvelable d’ici 2050, le solaire photovoltaïque représentant plus d’un tiers de la capacité et le reste étant généré par l’éolien et d’autres énergies renouvelables, Giurco et al. (2019) calculent que pour produire un tiers de l’énergie mondiale à partir de l’énergie solaire d’ici 2050, cela nécessiterait ~50% des réserves actuelles d’argent [117]. Ils considèrent que l’augmentation de l’efficacité de l’utilisation des matériaux a le plus grand potentiel pour compenser la demande de métaux pour le solaire photovoltaïque, tandis que le recyclage a moins de potentiel en raison de la longue durée de vie des métaux du solaire photovoltaïque et de leur plus faible potentiel de recyclage. Ils avertissent également que la baisse des teneurs en minerai peut avoir une influence significative sur la consommation d’énergie dans le secteur minier, associée au traitement des minerais polymétalliques et à l’exploitation de gisements de minerais plus profonds. Ils notent que, bien que l’argent ait un taux de recyclage global de 30 à 50%, il n’y a pratiquement pas de recyclage de l’argent des panneaux photovoltaïques, car la plupart du recyclage des panneaux photovoltaïques se concentre sur le recyclage du verre, de l’aluminium et du cuivre.
Plusieurs types de turbines éoliennes, comme le générateur synchrone à aimant permanent (« Permanent Magnet Synchronous Generator » ou PMSG) [NdT. voir ici], nécessitent des aimants qui orientent les turbines dans le sens du vent. Ces aimants contiennent des métaux rares tels que le néodyme (Nd), le praséodyme (Pr), le terbium (Tb) et le dysprosium (Dy) [121]. La demande estimée de Nd devrait passer de 4 000 à 18 000 tonnes d’ici 2035, et celle de Dy de 200 à 1 200 tonnes [122]. Ces valeurs représentent un quart à la moitié de la production mondiale actuelle [122]. La quantité de déchets toxiques et radioactifs générés par ces activités minières suscite également des inquiétudes. La recherche actuelle se concentre sur la réduction de la dépendance à l’égard de ces matériaux par la réduction et le recyclage [123,124].
La construction de vastes installations d’énergie éolienne et solaire nécessitera de grandes quantités de métaux de base tels que le cuivre, le fer et l’aluminium, qui ne pourront pas être recyclés pendant toute la durée de vie de l’installation, ce qui exacerbera les pénuries (Vidal et al., 2013) [125].
4. Préoccupations environnementales associées aux différentes technologies énergétiques
4.1. Réduction des émissions de gaz à effet de serre
Comme indiqué plus haut, le GIEC définit l’atténuation du climat comme une intervention visant à réduire les sources ou à augmenter les puits de gaz à effet de serre (GES). Cela peut se faire, entre autres, en passant de sources d’énergie à forte intensité de carbone à des sources d’énergie à plus faible intensité de carbone.
Dans la Figure 10, nous avons rassemblé les estimations des émissions moyennes de GES de chacune des principales technologies de production d’électricité à partir de plusieurs sources [126,127,128,129,130]. Les « émissions directes » sont celles qui résultent de l’exploitation des centrales électriques. Les « émissions indirectes » (indiquées par un « * » dans la Figure) comprennent tous les processus et les émissions associées, à l’exception de l’exploitation des centrales électriques, classés comme « en amont » (par exemple, l’extraction et le raffinage du pétrole, l’extraction du charbon et le transport des combustibles) ou « en aval » (par exemple, le démantèlement et l’élimination des déchets). Il convient de noter que, si Weisser (2007) [126] considérait que les éoliennes et l’énergie solaire ne produisaient pas d’émissions, une méta-étude réalisée par Nugent et Sovacool (2014) [127] a mis en évidence toute une série d’émissions opérationnelles. Nous ne tenons pas compte ici de l’augmentation supplémentaire potentielle des émissions biologiques de CO2 provenant des parcs éoliens, qui sera examinée à la section 4.2.4.
Figure 10. Émissions directes et indirectes (*) de gaz à effet de serre des technologies d’approvisionnement en électricité, en grammes de gaz à effet de serre équivalent CO2 par kWh d’électricité produite (gCO2eq/kWhe). Les zones hachurées indiquent les valeurs comprises entre les estimations minimales et maximales. Les données proviennent de diverses sources, comme suit. La plupart des valeurs proviennent de Weisser (2007) [126], mais des estimations supplémentaires pour des technologies individuelles proviennent de Nugent et Sovacool (2014) [127]; Eberle et al. (2017) [128]; Paredes et al. (2019) [129]; Murphy et al. (2015) [130].
La Figure 10 montre clairement que les émissions de CO2 sont fortement corrélées à l’utilisation des combustibles fossiles. Les plus gros émetteurs de CO2 par kWh d’électricité sont le charbon (dont le lignite est une forme qui présente des émissions particulièrement élevées), la tourbe, le pétrole et, dans une moindre mesure, le gaz naturel. Nous incluons la tourbe ici à titre de référence, mais nous notons qu’elle n’est actuellement utilisée que dans quelques pays qui possèdent d’importantes tourbières, par exemple l’Irlande [130].
Comme nous l’avons vu dans la Figure 4, 85% de l’énergie utilisée dans le monde en 2018 provenait du charbon, du pétrole ou du gaz. Par conséquent, l’un des moyens les plus évidents de réduire les émissions mondiales de CO2 serait d’augmenter le pourcentage relatif d’électricité produite par les technologies qui émettent moins de CO2 par kWh. Malheureusement, l’une des principales raisons pour lesquelles 85% de l’énergie utilisée dans le monde provient encore des combustibles fossiles est qu’ils présentent de nombreux avantages en termes de minimisation des problèmes techniques évoqués à la section 3, ainsi que de traitement de nombreux problèmes socio-économiques évoqués à la section 5 [7,8,9]. En tout état de cause, c’est la principale raison d’être de chacune des stratégies suivantes visant à réduire les émissions mondiales de CO2 dues à la production d’électricité.
Du charbon/pétrole au gaz. Passer de l’utilisation du charbon et du pétrole (et de la tourbe), qui émettent le plus de CO2, à l’utilisation d’une plus grande quantité de gaz naturel. Cela permet de conserver de nombreux avantages liés à l’utilisation de combustibles fossiles, tout en réduisant de manière significative les émissions totales de CO2 [131,132,133,134,135,136,137]. Par exemple, de Gouw et al. (2014) ont calculé que « par unité d’énergie produite, les centrales électriques au gaz naturel équipées de la technologie du cycle combiné émettent en moyenne 44% du CO2 par rapport aux centrales électriques au charbon » [131]. Il a également été constaté que la transition vers le gaz réduisait considérablement la pollution de l’air (comme nous le verrons à la section 4.3.1) [131,132,133,134]. Certains ont fait valoir qu’une telle transition pourrait réduire la motivation à abandonner complètement les combustibles fossiles [137,138], et d’autres ont fait valoir que, si une fuite importante de méthane est associée à une telle transition, les émissions nettes de gaz à effet de serre peuvent encore être élevées [139]. Néanmoins, il a été avancé qu’à bien des égards, il s’agit de la transition « à court terme » la plus facile et la plus simple pour réduire immédiatement les émissions mondiales de CO2 (qui continuent d’augmenter, comme le montre la figure 2) [41,131,132,133,134,135,136,137].
Captage et le stockage du carbone (CSC). Pour réduire plus complètement les émissions de CO2, la mise en œuvre de la technologie CSC présente un intérêt considérable. Essentiellement, les émissions provenant de la combustion sont capturées, comprimées dans un fluide dense, puis transportées par des pipelines et injectées dans des installations de stockage souterraines. Les centrales électriques pourraient ainsi continuer à utiliser les combustibles fossiles comme auparavant, avec peu ou pas d’émissions. Sur le papier, cette solution semble presque parfaite pour réduire les émissions mondiales de CO2, et la technologie pour y parvenir existe, mais elle n’a pas encore été mise en œuvre à une échelle suffisamment grande pour réduire de manière substantielle les émissions mondiales [134,140,141,142]. Le principal problème est que le piégeage du carbone consomme 15 à 30% de l’énergie produite par les nouvelles centrales électriques, et l’augmentation des coûts globaux qui en résulte rend actuellement cette option économiquement non viable [142]. En outre, le stockage nécessite des sites géologiques appropriés, tels que des aquifères salins ou des champs pétrolifères abandonnés [142]. C’est pourquoi de nombreuses voix se sont élevées pour dire qu’il fallait intensifier la recherche et le développement afin d’améliorer les technologies de CSC jusqu’à ce qu’elles soient suffisamment viables sur le plan économique pour être mises en œuvre à grande échelle [134,140,141,142].
Amélioration de l’efficacité énergétique. Une autre approche de la réduction des émissions dues à la production d’électricité (et plus généralement à l’utilisation de l’énergie) consiste à réduire la quantité d’électricité (et d’énergie) utilisée par la société, c’est-à-dire à améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’énergie. Le coût de l’énergie étant souvent un élément clé du coût de nombreuses activités, on suppose souvent (à tort) que l’amélioration de l’efficacité énergétique a toujours un sens sur le plan économique. Il est clair que de nombreuses améliorations de l’efficacité énergétique peuvent également avoir un sens économique et/ou être émotionnellement satisfaisantes. Toutefois, la consommation totale d’énergie n’est généralement pas le seul facteur à prendre en compte. Par conséquent, dans une enquête sur le secteur du transport maritime visant à évaluer la mise en œuvre de plus de 30 technologies d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de CO2, Rehmatulla et al. (2017) ont constaté que « les mesures fortement mises en œuvre ont eu tendance à être celles qui présentent de faibles gains d’efficacité énergétique au niveau du navire, et l’adoption de technologies de réduction du CO2, en particulier les carburants de substitution, est faible malgré leur fort potentiel de réduction des émissions de CO2 » [143]. Même lorsque les mesures d’efficacité énergétique peuvent être rentables, il est bien connu qu’elles ne sont souvent adoptées que lentement – un phénomène appelé « paradoxe de l’efficacité énergétique » [144,145].
Nous pouvons faire comprendre les concepts généraux des compromis impliqués dans les politiques d’efficacité énergétique en examinant la question du niveau d’isolation d’une maison dans un pays de latitude moyenne à élevée. Historiquement, de nombreuses maisons ont été construites sans beaucoup d’isolation à l’esprit – en particulier pour les maisons plus anciennes lorsque le chauffage interne était limité ou inexistant. Par conséquent, pour un coût relativement faible, il peut être facile de transformer une maison mal isolée en une maison modérément isolée. Le retour sur investissement (« return on investment » ou ROI) peut être substantiel et facilement justifié. Cependant, une fois que ces « fruits à portée de main » ont été récoltés, le retour sur investissement des efforts supplémentaires pour améliorer l’isolation diminue car les coûts et les efforts nécessaires tendent à augmenter, tandis que les économies tendent à se réduire. À un moment donné, le retour sur investissement de l’amélioration de l’isolation peut devenir trop faible pour être justifié. En outre, il est souvent moins coûteux et plus facile d’intégrer des techniques et des caractéristiques d’isolation améliorées dans un bâtiment neuf que dans un bâtiment ancien. Par conséquent, à un moment donné, le retour sur investissement lié à la « rénovation » d’un ancien bâtiment peut être moins intéressant que la construction d’un bâtiment hautement isolé à partir de zéro. Voir MacKay (2009) pour une discussion très instructive sur ces questions [146].
Par ailleurs, les économistes débattent depuis longtemps d’un autre problème lié à l’efficacité énergétique, connu sous le nom d’« effet de rebond » [147,148]. On l’appelle aussi parfois le « paradoxe de Jevons » [148], W.S. Jevons ayant suggéré en 1865 que cela pourrait conduire à un « pic de charbon » à la fin du 19e siècle (section 3.3.2). Herring (2006) explique l’argument comme suit: « l’amélioration de l’efficacité énergétique abaisse le prix implicite de l’énergie et rend donc son utilisation plus abordable, ce qui conduit à une plus grande utilisation – un effet appelé « effet de rebond » ou « effet de reprise » » [147]. Si les améliorations sont suffisamment importantes, cela peut même conduire à un effet de « retour », où la consommation totale d’énergie augmente en fait en raison de l’amélioration de l’efficacité. Un exemple historique classique de ce type d’effet est celui de l’ampoule électrique. Une série d’améliorations de l’efficacité énergétique dans les méthodes d’éclairage électrique de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle ont été si importantes qu’elles ont conduit à un marché de masse pour l’éclairage électrique [147,148]. Bien que ces « effets de retour » tendent à être rares, de nombreuses améliorations de l’efficacité énergétique semblent entraîner au moins un certain « effet de rebond », qui réduit partiellement la réduction attendue des émissions [147,148].
Augmentation de l’utilisation du nucléaire. Les défenseurs de l’énergie nucléaire notent que la production d’énergie nucléaire présente de nombreux avantages par rapport à l’électricité produite à partir de combustibles fossiles (voir section 3), sans les préoccupations liées au pic pétrolier/gaz/charbon (section 3.3.2) ou aux émissions [20,21,23,39,41,42,43,44,51,52]. En outre, en étudiant les transitions énergétiques vers le nucléaire réalisées par la Suède et la France entre les années 1960 et 1990, Qvist et Brook (2015) affirment que « si le monde construisait de l’énergie nucléaire à un taux par habitant ne dépassant pas celui de ces nations exemplaires pendant leur expansion nationale, l’électricité produite à partir de charbon et de gaz pourrait être remplacée dans le monde entier en moins d’une décennie » [52]. Cependant, même parmi ceux qui appellent à une réduction urgente des émissions de CO2, l’énergie nucléaire semble susciter une résistance considérable de la part de l’opinion publique.
L’inquiétude du public à l’égard de l’énergie nucléaire semble reposer en grande partie sur deux questions distinctes: (i) l’élimination des déchets radioactifs et (ii) le risque d’accidents [149,150]. En ce qui concerne le risque d’accident, Sovacool et al [151,152] ont compilé d’importantes bases de données sur les accidents majeurs associés à tous les principaux secteurs de l’énergie. Après avoir analysé 1 085 accidents majeurs liés à 11 secteurs énergétiques différents sur la période 1874-2014, Sovacool et al. (2015) ont constaté que, bien que les accidents nucléaires aient représenté 69,9% des dommages matériels, ils ne représentaient que 15,9% du total des accidents et 2,3% de tous les décès associés [151]. Le problème de l’élimination des déchets radioactifs peut être atténué d’au moins deux façons: les réacteurs de troisième génération qui recyclent le combustible, et l’utilisation de dépôts géologiques profonds (DGR) [150]. Les réacteurs de génération IV actuellement en cours de développement semblent présenter des avantages supplémentaires en termes de sécurité, de fiabilité et d’économie [150].
Une autre préoccupation est le risque de dépassement de projet dans le développement de nouvelles centrales, bien que ce soit le cas pour tout mégaprojet [153]. Dans ce numéro spécial d’Énergies, Zawalińska et al. (2020) [154] ont modélisé les effets de la construction d’une nouvelle centrale nucléaire dans l’une des quatre régions de Pologne. Ils ont constaté que le projet se justifiait pour l’une de ces régions, mais pas pour les trois autres. En d’autres termes, les nouvelles centrales doivent être soigneusement étudiées au cas par cas [154] (comme pour tous les mégaprojets [153]).
Utilisation accrue de l’hydroélectricité et de la géothermie. L’énergie hydroélectrique est la première source d’énergie renouvelable au monde [155] et elle peut améliorer la sécurité énergétique en fournissant une énergie abondante, bon marché, fiable et répartissable [73]. Par conséquent, l’augmentation du pourcentage d’électricité produite à partir de l’énergie hydroélectrique au lieu des combustibles fossiles est une approche permettant de réduire de manière significative les émissions de CO2. Cependant, il n’y a que certains sites géographiques où des barrages hydroélectriques peuvent être construits. Par conséquent, si des pays comme la Norvège peuvent compter principalement sur cette option pour leur électricité, ce n’est pas le cas de la plupart des pays. En outre, les modifications du paysage qui en découlent sont souvent énormes. Par conséquent, la construction de barrages hydroélectriques soulève souvent des préoccupations écologiques et sociales considérables [73,155,156].
L’énergie géothermique a également le potentiel de produire de l’énergie de base à bon marché, avec de faibles niveaux d’émissions de CO2. L’énergie géothermique peut être utilisée soit pour la production d’électricité, soit pour une utilisation directe, par exemple pour fournir de l’eau chaude pour le chauffage industriel et domestique [157,158]. Dans de nombreuses régions du monde, les sources thermales produisent régulièrement de grandes quantités de chaleur et de fluides depuis des siècles, et ces sources sont renouvelables tant qu’un équilibre est trouvé entre la décharge en surface et la recharge en chaleur/fluide en profondeur [157]. Dans certaines régions géographiques spécifiques, il peut représenter une ressource importante. Par exemple, elle fournit 69% de l’énergie primaire de l’Islande (29% de l’électricité et 90% du chauffage domestique) [158]. Cependant, les sites présentant des taux de production élevés et durables sont limités et, dans de nombreux cas, non rentables [157].
Des combustibles fossiles à la biomasse/aux déchets. La combustion de la biomasse (par exemple, les granulés de bois) et des déchets organiques pour produire de l’électricité libère au moins autant de CO2 que les combustibles fossiles, car les combustibles fossiles sont essentiellement de la « biomasse » fossilisée qui a été enfouie sous terre pendant des millions d’années. Cependant, comme les plantes poussent en absorbant le CO2 de l’atmosphère (par photosynthèse) et que les animaux se développent en consommant des plantes, d’autres animaux ou des matières en décomposition, on affirme que la combustion de la biomasse et des biocarburants est « neutre en carbone ». En d’autres termes, le CO2 libéré lors de la combustion est compensé par le CO2 absorbé lors de la croissance. Par conséquent, les émissions nettes de CO2 par kWh d’électricité sont calculées pour être beaucoup plus faibles que pour les combustibles fossiles (Figure 10).
D’autre part, comme indiqué à la section 3.2, la biomasse et les biocarburants ont une « densité énergétique » très faible et, par conséquent, comme nous le verrons à la section 4.4, l’impact de l’utilisation accrue de la biomasse sur la biodiversité suscite de nombreuses inquiétudes [51,53,54,55], de même que le fait que des terres agricoles qui pourraient être utilisées pour l’alimentation humaine ou animale sont remplacées par de la biomasse destinée à la production de carburant [159].
Utilisation accrue des énergies renouvelables intermittentes (éolienne/solaire/marémotrice). Comme mentionné à la section 3.1, Jacobson et al [13,14,15,16] préconisent une transition énergétique vers la production de 100% de l’électricité à partir du vent, de l’eau et de la lumière du soleil (WWS). La simplicité de ce récit semble convaincre de nombreux chercheurs et auteurs [11,12,17,18,32] et groupes de défense de l’environnement [25,26,27,28]. En conséquence, l’idée que les formes intermittentes de production d’électricité, complétées par des systèmes hydroélectriques ou de stockage de l’énergie, pourraient offrir une alternative viable aux systèmes actuels est devenue très populaire dans le public. Cependant, comme indiqué dans l’introduction, cette idée a été fortement critiquée car elle n’est pas physiquement plausible [8,19,20,21,22,23,24,26,38,39,41,42,43,44,45], pour les raisons exposées dans la section 3.
La Figure 1 et le Tableau 1 montrent que les dépenses consacrées à la lutte contre le changement climatique se sont principalement concentrées sur quelques-unes de ces stratégies. Plus précisément, 55% des dépenses ont été consacrées à la stratégie 7, c’est-à-dire à l’utilisation accrue de l’énergie éolienne et solaire; 7% ont été consacrés à la stratégie 3, c’est-à-dire à l’amélioration de l’efficacité énergétique; et 2% aux stratégies 5 et 6, c’est-à-dire à l’hydroélectricité et aux projets relatifs à la biomasse et aux déchets. Les stratégies 1, 2 et 4 ne semblent pas être incluses, et la stratégie 7 semble être la principale stratégie poursuivie, au moins pour la période 2011-2018.
Une autre source importante d’émissions de CO2 provient du secteur des transports. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, l’essor des machines à vapeur alimentées au charbon a révolutionné le système de transport de nombreux pays et le secteur des transports était largement alimenté par le charbon. Cependant, au milieu du 20e siècle, en particulier avec l’invention des automobiles fonctionnant au pétrole, le secteur est devenu principalement alimenté par le pétrole [7]. De même, les secteurs de l’aviation et du transport maritime sont principalement alimentés par le pétrole. Par conséquent, le secteur des transports est une source majeure d’émissions de CO2. C’est pourquoi plusieurs des principales stratégies de réduction des émissions de CO2 se sont concentrées sur le secteur des transports:
Biocarburants. La logique de cette stratégie est équivalente à la stratégie (6) pour le secteur de l’électricité, c’est-à-dire qu’elle vise à réduire la quantité de pétrole fossile utilisée en ajoutant des biocarburants au diesel ou au pétrole utilisé par les véhicules. En ce qui concerne la biomasse, on affirme que ces carburants sont « neutres en carbone » parce que le CO2 est absorbé dans l’atmosphère pendant leur culture. Cependant, comme pour la biomasse, les biocarburants ont également une très faible densité énergétique, ce qui soulève des inquiétudes quant à leur impact sur la biodiversité [51,53,54,55] et à la concurrence avec la culture de denrées alimentaires [159]. Un autre problème est que le retour sur investissement énergétique (« Energy Return on Investment », EROI) de la plupart des biocarburants est très faible, de l’ordre de 0,8 à 1,6, alors que celui du pétrole est généralement supérieur à 10 [99,160,161]. L’EROI d’un carburant est la quantité d’énergie qu’il fournit divisée par la quantité d’énergie nécessaire à sa production. Par conséquent, il doit être supérieur à 1 pour fournir de l’énergie supplémentaire à la société, mais il a été avancé qu’il devrait être supérieur à au moins 3 pour une société durable [160].
Amélioration des transports publics. Si un plus grand nombre de navetteurs sont en mesure d’effectuer une grande partie ou la totalité de leurs déplacements en partageant les systèmes de transport public, cela devrait en moyenne réduire les émissions totales de CO2 des navetteurs. Cela est d’autant plus vrai si les transports publics en question ont des émissions de CO2 relativement faibles. Encourager les navetteurs à faire du vélo ou à marcher au lieu de conduire pourrait également réduire leur « empreinte carbone » individuelle. Malheureusement, nous constatons que le développement des transports publics peut parfois entrer en conflit avec d’autres intérêts. Par exemple, lorsque le conseil municipal de Dublin (Irlande) a prévu d’élargir les voies sur un certain nombre d’itinéraires radiaux afin d’y aménager des voies réservées aux bus et aux cyclistes, un tollé s’est élevé en raison de l’inquiétude suscitée par les arbres matures situés en bordure de route qui devraient être abattus pour faciliter la réalisation du projet [162,163]. Si les réseaux ferroviaires suburbains peuvent réduire les émissions de carbone tout en économisant de l’énergie et de l’argent, ils sont exposés aux risques de dépassement des coûts, de retard des projets et d’insuffisance des bénéfices qui vont de pair avec les grands projets d’infrastructure [164]. Par ailleurs, les communautés rurales ne peuvent souvent pas être desservies de manière adéquate par ces systèmes de transport public. Par conséquent, les politiques qui favorisent les systèmes de transport public par rapport aux voitures peuvent être biaisées au détriment des habitants des zones rurales.
Utilisation de véhicules électriques (VE). Si l’électricité utilisée pour alimenter un VE est produite par l’énergie éolienne, nucléaire, solaire ou hydraulique, les émissions de CO2 sont nettement inférieures à celles des véhicules à moteur à combustion interne. Par conséquent, dans des pays tels que la Norvège, l’Islande et le Costa Rica, un automobiliste qui passe à la conduite d’un VE peut réduire considérablement son « empreinte carbone » personnelle [165]. Cela dit, si les émissions de CO2 provenant de la production d’électricité sont élevées, la conduite d’un VE pourrait bien augmenter les émissions totales de CO2. Par exemple, Asaithambi et al. (2019) ont calculé que les VE utilisés en Chine produisent des émissions de CO2 plus élevées qu’une voiture ordinaire, bien que pour les États-Unis, l’Allemagne et le Japon, les émissions moyennes d’un VE étaient inférieures à celles d’une voiture ordinaire [166]. D’autre part, Onat et al. (2015) ont calculé, en analysant les mix de production d’électricité à l’échelle de l’État, que les VE sont l’option de véhicule la moins intensive en carbone dans seulement 24 des 50 États-Unis [167]. Néanmoins, nous pouvons comprendre pourquoi la vente de VE est promue comme étant souhaitable d’un point de vue environnemental. Cependant, nous rappelons aux lecteurs la discussion sur la rareté des minéraux à la section 3.3.3.
Ces mesures sont souvent désignées collectivement par l’expression « transport durable ». Comme le montrent la Figure 1 et le Tableau 1, 10% des dépenses mondiales liées au changement climatique sur la période 2011-2018 ont été consacrées au « transport durable », et 1% aux « biocarburants ».
4.2. Changement climatique causé par les parcs éoliens
La principale raison de l’augmentation substantielle du nombre d’installations de parcs éoliens, qui vise à réduire l’impact du réchauffement climatique d’origine humaine dû aux émissions de gaz à effet de serre (comme décrit à la section 4.1), est remise en question par le fait que le changement climatique n’est pas toujours mondial; il peut également y avoir des changements climatiques locaux et régionaux. En outre, le changement climatique ne se résume pas à un simple changement de température, et il existe d’autres facteurs de changement climatique que les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre. Il est largement reconnu que les changements dans l’utilisation et la couverture des sols (« Land Use and Land Cover Changes », LULCC ou en français, Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie, UTCATF), tels que la déforestation, et les changements dans la gestion des sols (« Land Management Changes », LMC), tels que l’irrigation, peuvent affecter le climat de l’échelle locale à l’échelle mondiale par le biais d’interactions physiques et chimiques entre la terre et l’atmosphère [168]. Il existe donc un risque que toute installation énergétique à grande échelle qui implique des changements dans l’utilisation des terres, la couverture terrestre ou la gestion des terres puisse potentiellement provoquer un changement climatique local, régional et mondial.
En particulier, les recherches menées ces dernières années ont apporté de nombreuses preuves théoriques et empiriques que les éoliennes peuvent avoir des effets locaux ou régionaux significatifs sur le climat. Par exemple, Abbasi et al. (2016) [59] expliquent que « les parcs éoliens à grande échelle avec des éoliennes hautes peuvent avoir une influence sur le temps, éventuellement sur le climat, en raison des effets combinés du déficit de vitesse du vent qu’ils créent, des changements dans le modèle de turbulence atmosphérique qu’ils provoquent, et de la rugosité du paysage qu’ils augmentent ».
Par conséquent, avant de supposer que l’augmentation du déploiement des parcs éoliens « réduira le changement climatique » en ne considérant que la réduction attendue des émissions de dioxyde de carbone par rapport à l’utilisation de combustibles fossiles, il est important de comparer cette réduction attendue du « changement climatique mondial » aux changements climatiques locaux et régionaux supplémentaires qu’elle entraîne. De par leur nature même, les éoliennes ont un impact sur au moins trois aspects de la météo locale, et donc du climat: (1) la température, (2) le vent, et (3) les précipitations. Dans cette sous-section, nous passerons brièvement en revue les connaissances actuelles sur les changements climatiques locaux et régionaux causés par les parcs éoliens. Cependant, nous soulignons qu’il s’agit encore d’un sujet de recherche émergent, en partie parce que l’augmentation du nombre de parcs éoliens au cours des dernières années est sans précédent, et que les impacts environnementaux des parcs éoliens n’ont que récemment commencé à faire l’objet d’une attention particulière de la part de la recherche.
D’autres recherches sont nécessaires pour élargir la base de preuves des impacts d’autres technologies énergétiques telles que les grandes centrales solaires [169] et les barrages hydroélectriques [170] sur le climat par le biais de leurs effets sur l’UTCATC et/ou les LMC.
4.2.1. Changements de température locaux causés par les parcs éoliens
Les parcs éoliens provoquent une augmentation de la température moyenne du sol sous le vent des éoliennes pendant la nuit, par un mécanisme décrit schématiquement dans la Figure 11, adaptée de Armstrong et al. (2014) [171]. Essentiellement, l’augmentation de la turbulence entraîne un mélange accru de la haute et de la basse atmosphère du côté sous le vent des turbines. Cela tend à provoquer un léger refroidissement au niveau du sol pendant la journée et un effet de réchauffement pendant la nuit.
Figure 11. « Schéma des effets potentiels des éoliennes sur le flux d’air, la température et l’évapotranspiration pendant la journée avec une couche limite atmosphérique stable et pendant la nuit avec une couche limite atmosphérique instable. Le fond rose (gris plus clair) représente l’air plus chaud et le fond bleu (gris plus foncé) l’air plus froid. Les flèches roses en pointillé indiquent les tourbillons d’air chaud qui, sous le vent de l’éolienne, se mélangent à l’air plus frais, augmentant ainsi la température de surface nocturne. Inversement, les flèches bleues pleines symbolisent des tourbillons d’air plus frais qui provoquent un refroidissement à la surface pendant la journée. Les flèches horizontales symbolisent la vitesse du vent en amont et en aval des turbines, avec une réduction de la vitesse du vent pendant le jour et la nuit. Les flèches verticales suggèrent des changements hypothétiques dans l’évapotranspiration, avec des augmentations dans des conditions stables et des diminutions dans des conditions instables sous le vent de l’éolienne » – Légende et figure adaptées de la Figure 1a d’Armstrong et al. (2014). Reproduit sous la licence de droit d’auteur Creative Commons CC BY 3.0; https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/.
Plusieurs études ont tenté de simuler les changements climatiques causés par les parcs éoliens en comparant une simulation avec un grand parc éolien hypothétique à une simulation de contrôle sans le parc [60,61,64,172,173]. Bien que Fitch (2015) ait affirmé que les effets sur la température moyenne à l’échelle mondiale seraient très faibles et que le réchauffement local moyen annuel serait modeste [173], Wang et Prinn (2010) ont constaté que « l’utilisation d’éoliennes pour répondre à 10% ou plus de la demande énergétique mondiale en 2100 pourrait entraîner un réchauffement de la surface dépassant 1°C sur les installations terrestres » [61]. De même, Miller et Keith (2018) [64] ont constaté que si les États-Unis devaient satisfaire toute leur consommation d’électricité actuelle avec de l’électricité éolienne, cela entraînerait un réchauffement moyen de 0,54°C pour les régions où se trouvent les parcs éoliens, et de 0,24°C en moyenne sur l’ensemble du continent américain. En comparant ces chiffres aux projections de température aux États-Unis selon les modèles climatiques du GIEC, ils ont affirmé que cela impliquerait que « si la demande d’électricité aux États-Unis était satisfaite par de l’énergie éolienne basée aux États-Unis, le réseau de parcs éoliens devrait fonctionner pendant plus d’un siècle avant que l’effet de réchauffement sur le continent américain causé par [les parcs éoliens] ne soit inférieur à l’effet de réchauffement réduit par la diminution des émissions [de CO2] » [64].
Pour compléter ces études basées sur la modélisation, plusieurs études ont tenté ces dernières années d’estimer les changements de température causés par les parcs éoliens de manière expérimentale, par exemple en utilisant des études sur le terrain et/ou des comparaisons par satellite. Nous renvoyons à Abbasi et al. (2016) [59] et Miller et Keith (2018) [64] pour des résumés de la littérature. La figure 12 illustre une étude de cas, adaptée d’une analyse par satellite d’une région de l’ouest du Texas (États-Unis) réalisée par Zhou et al. (2012, 2013) [62,63]. Sur une période de 8 ans, l’installation d’un grand nombre de parcs éoliens dans la région a entraîné un réchauffement nocturne à long terme de ~0,72°C/décennie en été et de ~0,46°C/décennie en hiver, pour les régions des parcs éoliens par rapport aux régions environnantes. Des études équivalentes menées dans l’Iowa (États-Unis) [65] et dans le nord-ouest de la Chine [66] ont donné des résultats similaires.
Figure 12. Résumé de certains résultats clés des études de Zhou et al. (2012) [62]; (2013) [63] sur les effets des parcs éoliens sur les températures régionales à la surface du sol dans le centre-ouest du Texas (États-Unis). Le panneau supérieur montre l’emplacement approximatif de la région étudiée, d’une superficie d’environ 10 005 km2 (~112,8 km × ~88,7 km). Reproduit conformément aux directives d’attribution pour Google Maps et Google Earth, https://www.google.com/permissions/geoguidelines/attr-guide/, Google, 2020. Les panneaux du milieu et du bas montrent l’augmentation des températures nocturnes moyennes du sol dans les régions des parcs éoliens par rapport aux régions environnantes au cours de la période 2003-2011, respectivement en hiver et en été. Adapté de la Figure 1 de Zhou et al. (2012) [62].
4.2.2. Changements dans les régimes de vent induits par les parcs éoliens
Le fait que les parcs éoliens influencent les régimes de vent locaux est, intuitivement, le plus évident. Le « sillage » d’une éolienne, c’est-à-dire le vent du côté sous le vent (c’est-à-dire en aval) de l’éolienne, est généralement associé à une augmentation des turbulences et à une diminution de la vitesse du vent. Bien que la modélisation précise de ces effets soit étonnamment difficile [174,175,176], l’existence de « l’effet de sillage » est maintenant bien établie empiriquement [177,178,179,180,181]. Cet effet de sillage peut couvrir des distances assez longues, en particulier pour les parcs éoliens en mer (dont la rugosité de surface est plus faible que celle des parcs éoliens terrestres). Par exemple, Platis et al. (2018) ont trouvé des preuves d’une réduction significative de la vitesse du vent jusqu’à 70 km sous le vent d’un parc éolien offshore allemand [179]. Cela peut entraîner des problèmes économiques importants lorsque plusieurs parcs éoliens sont construits dans la même région, car les parcs voisins peuvent se retrouver en concurrence pour le même vent [180].
Il a également été suggéré que ces effets de sillage locaux pourraient entraîner des changements à méso-échelle dans les schémas de circulation météorologique, en particulier si les parcs éoliens continuent d’augmenter en taille et en nombre. Par exemple, Barrie et Kirk-Davidoff (2010) [60] ont effectué une simulation à l’aide d’un modèle de circulation générale dans lequel ils ont simulé ce qui pourrait se passer si un parc éolien hypothétique de très grande taille était installé avec une capacité de 2,48 TW. Le parc modélisé occuperait 23% de l’Amérique du Nord et était donc strictement hypothétique. Cependant, ce parc ne couvrirait que 6% de la consommation mondiale d’électricité estimée d’ici 2100 [61], et mérite donc d’être pris en compte si l’idée de fournir une grande partie de l’électricité mondiale à partir de parcs éoliens doit être prise au sérieux. Leurs simulations suggèrent que « les perturbations induites impliquent des changements substantiels dans la trajectoire et le développement des cyclones sur l’Atlantique Nord, et l’ampleur des perturbations dépasse le niveau d’incertitude des prévisions » [60]. En d’autres termes, leur parc éolien hypothétique pourrait potentiellement entraîner des changements substantiels dans les schémas de circulation météorologique. Fiedler et Bukovsky (2011) ont également constaté des effets substantiels dans leur simulation utilisant un parc éolien hypothétique beaucoup plus petit d’une capacité de 0,457 TW [172]. Ils ont même suggéré qu’avec des parcs éoliens de cette taille, il serait possible de modifier la trajectoire des ouragans, mais ont averti que les effets pourraient être quelque peu imprévisibles sans améliorations substantielles des capacités de prévision météorologique.
4.2.3. Modifications des précipitations locales causées par les parcs éoliens
Les effets des éoliennes sur les régimes locaux de précipitations sont moins intuitifs et n’ont pas encore fait l’objet d’autant d’attention de la part des chercheurs. Cependant, nous pouvons avoir une compréhension intuitive de certains des mécanismes en considérant tout d’abord que le but d’une éolienne est d’extraire l’énergie mécanique du vent entrant, pour la convertir en électricité. En d’autres termes, le vent en aval contient moins d’énergie. Par ailleurs, l’humidité relative de l’air est également fonction du contenu énergétique de l’air, c’est-à-dire de sa température. Par conséquent, en extrayant l’énergie mécanique du vent entrant, les turbines peuvent modifier l’humidité relative du vent en aval. La Figure 13 en donne deux exemples visuels, correspondant à deux conditions atmosphériques très différentes au-dessus de la mer du Nord, au large de la côte du Danemark [177,178].
Figure 13. Exemples visuellement frappants de deux versions différentes de « l’effet de sillage » observées à des dates distinctes dans deux parcs éoliens off-shore voisins au large du Danemark, à savoir Horns Rev 1 et 2. (a) Photographie de Christian Steiness d’un exemple d’effet de sillage causé par de l’air froid et humide passant au-dessus d’une surface de mer plus chaude, adaptée de la Figure 2 de Hasager et al. (2013) [177]. Reproduit sous licence de droit d’auteur Creative Commons CC BY 3.0; https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/. (b) Photographie de Bel Air Aviation Denmark-Helicopter Services d’un exemple d’effet de sillage causé par de l’air chaud et humide passant au-dessus d’une surface de mer plus froide, adaptée de la figure 2 de Hasager et al. (2017) [178]. Reproduit sous licence de droit d’auteur Creative Commons CC BY 4.0; https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/.
Nous n’avons pas pu identifier beaucoup de recherches dans la littérature quantifiant systématiquement les effets des parcs éoliens sur les précipitations locales. Cependant, de manière anecdotique, nous avons été informés de plusieurs incidents de crues soudaines survenues à proximité de parcs éoliens, qui n’étaient pas caractéristiques des régimes de précipitations dans la région avant la construction des parcs éoliens. Dans leur simulation des effets d’un parc éolien hypothétique à grande échelle de 0,457 TW (mentionné ci-dessus), Fiedler et Bukovsky (2011) [172] ont noté qu’au niveau local, « la présence d’un parc éolien peut générer une différence entre sécheresse et déluge pour la saison », mais ils ont noté que ces effets étaient moins prononcés lorsque la moyenne était calculée sur des zones régionales plus vastes. Néanmoins, ils ont simulé une augmentation moyenne de 1% des précipitations dans une zone couvrant plusieurs États. Par conséquent, les effets des parcs éoliens sur les précipitations locales et régionales pourraient être très importants et méritent d’être étudiés plus en détail sur le terrain.
4.2.4. Augmentation des émissions biologiques de CO2 causée par les parcs éoliens
Bien que les effets de réchauffement des parcs éoliens décrits dans la section 4.2.1 soient principalement localisés et tendent à se limiter aux températures nocturnes, nous notons qu’ils introduisent une complication problématique pour ceux qui proposent d’utiliser les parcs éoliens pour réduire les émissions globales de CO2. Il est vrai que la production d’électricité est actuellement une composante majeure des émissions anthropiques de CO2, et que la réduction de la quantité d’électricité produite à l’aide de combustibles fossiles devrait donc réduire cette composante. Cependant, les émissions biologiques annuelles de CO2 provenant de la respiration du sol sont au moins dix fois plus importantes que les émissions anthropiques annuelles totales de CO2 [6,182,183].
En règle générale, les émissions annuelles dues à la respiration du sol sont à peu près équilibrées par l’absorption de CO2 via la photosynthèse, grâce à la production primaire nette (PPN) des plantes et des arbres terrestres. Toutefois, on sait que les émissions totales dues à la respiration du sol augmentent avec la température. Les estimations des taux exacts d’augmentation varient d’une étude à l’autre, et l’extrapolation des résultats d’une forêt des latitudes moyennes [184] ou d’une région tropicale [185] à des estimations mondiales présente de nombreuses complexités (voir Davidson et Janssens (2006) pour un bon examen des difficultés rencontrées) [186]. Néanmoins, la plupart des études suggèrent que le réchauffement des sols entraîne généralement une augmentation des émissions biologiques de CO2 provenant de la respiration du sol [182,183,184,185,186,187]. Par conséquent, étant donné que les émissions globales de CO2 provenant de la respiration du sol sont d’un ordre de grandeur supérieur aux émissions anthropiques, nous suggérons que l’augmentation des émissions biologiques de CO2 causée par les parcs éoliens qui réchauffent les températures nocturnes du sol pourrait potentiellement être d’une ampleur similaire à la réduction des émissions anthropiques de CO2 provenant des parcs éoliens.
4.3. Réduction de la pollution atmosphérique
La plupart des technologies énergétiques, en particulier celles qui reposent sur des processus de combustion, produisent également de petites quantités de pollution atmosphérique indésirable au cours de leur utilisation. Les principales formes de pollution de l’air sont les suivantes.
Les particules (« Particulate matter » ou PM). Elles comprennent les grosses particules de suie et de fumée ainsi que les particules microscopiques qui sont souvent divisées en particules de moins de 10μm (PM10) et en particules de moins de 2,5μm (PM2,5). Le terme « carbone noir » (« black carbon » ou BC) est utilisé pour désigner les particules composées uniquement de carbone.
Divers oxydes d’azote, désignés collectivement sous le nom de NOx
Le dioxyde de soufre (SO2)
Le monoxyde de carbone (CO) – à ne pas confondre avec le CO2
L’ozone troposphérique (O3) – à ne pas confondre avec l’ozone stratosphérique qui se trouve dans la « couche d’ozone ».
Les composés organiques volatils (COV).
Nous pensons qu’il est important de souligner la différence entre la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre, car dans la culture populaire, ces deux notions sont souvent confondues à tort. Par conséquent, de nombreuses personnes supposent que les politiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre sont synonymes de réduction de la pollution de l’air, et vice versa. En effet, nous constatons que les articles et les reportages des médias sur le changement climatique et/ou les émissions de gaz à effet de serre incluent souvent des images ou des séquences vidéo de scènes de pollution de l’air (ou parfois des séquences d’échappement de vapeur provenant de l’industrie), voir, par exemple, [188]. Cela peut s’expliquer par le fait que les images médiatiques ou les séquences vidéo de dioxyde de carbone (CO2) sont physiquement impossibles, car le CO2 est un gaz invisible, inodore et insipide. Nous soulignons également qu’en raison de son rôle dans le cycle photosynthèse/respiration, le CO2 est une source de fertilisation qui entraîne une augmentation du verdissement mondial [72,189], indépendamment de sa pertinence en tant que moteur du changement climatique. Par conséquent, dans cette sous-section, nous excluons explicitement les gaz à effet de serre discutés dans la section 4.1 de ce que nous considérons comme la « pollution de l’air ».
Il existe une abondante littérature qui soutient collectivement que toutes les formes de pollution de l’air énumérées ci-dessus sont nocives pour la santé humaine [190,191,192,193,194]. Cependant, la fiabilité, la reproductibilité et/ou la robustesse statistique de nombreuses études qui prétendent avoir identifié des liens de causalité avec des conséquences pathologiques ont été remises en question [194,195,196]. Par exemple, à partir d’un examen des méta-analyses visant à élucider les associations entre les polluants de l’air ambiant et divers effets sur la santé, Sheehan et al. (2016) ont dressé une liste de 30 méta-analyses n’indiquant que des augmentations modestes, voire inexistantes, de la mortalité associées à l’exposition aux polluants susmentionnés [194]. Conscients du fait que les tests d’hypothèses et les modélisations multiples, le p-hacking et le biais de publication peuvent conduire à ce que des effets faussement positifs deviennent des faits établis, Young et Kindzierski (2019) ont évalué un article de méta-analyse très cité examinant la question de savoir si l’exposition à la qualité de l’air déclenche des crises cardiaques. Ils ont constaté que les conclusions de cet article ne résistaient pas à un examen critique, car les formes des graphiques des valeurs p correspondaient à une manipulation de l’analyse dans certains des articles de base [196]. À partir d’une analyse de séries chronologiques d’un vaste ensemble de données sur la qualité de l’air et les décès aigus en Californie, Young et al. (2017) n’ont trouvé aucune association entre l’ozone ou les PM2,5 et les décès aigus, et donc aucune preuve d’un effet causal en Californie. Ils ont constaté que la variabilité quotidienne des décès était principalement expliquée par des variables saisonnières ou météorologiques [195]. Par conséquent, nous conseillons au lecteur de traiter avec prudence les nombreuses affirmations selon lesquelles des liens de causalité ont été identifiés entre la pollution de l’air et les conséquences pathologiques chez l’homme.
Étant donné que tous les polluants atmosphériques susmentionnés sont d’origine naturelle, les décideurs politiques devraient se méfier des politiques dites de « tolérance zéro » en matière de pollution atmosphérique. Toutes les formes de « pollution atmosphérique » susmentionnées seraient présentes dans l’atmosphère à un certain degré même en l’absence de l’espèce humaine, de sorte que les mesures visant à éradiquer complètement la « pollution atmosphérique » sont physiquement impossibles à mettre en œuvre.
Néanmoins, la plupart des gens seraient probablement d’accord pour dire qu’une pollution grave est pour le moins désagréable. Pour cette seule raison, les politiques visant à réduire la pollution atmosphérique dans les régions où la qualité de l’air est préoccupante peuvent souvent bénéficier d’un soutien considérable de la part de l’opinion publique. Nous avons identifié trois sources principales de pollution de l’air qui semblent particulièrement pertinentes pour la politique énergétique :
La pollution de l’air due à la production d’électricité (principalement par les centrales au charbon) et à l’industrie
La pollution de l’air due aux transports, en particulier à la circulation
Pollution atmosphérique due à la combustion domestique de combustibles solides (principalement la biomasse, mais aussi le charbon)
Ces trois facteurs peuvent entraîner des problèmes de qualité de l’air dans les zones urbaines, mais le troisième est également une préoccupation majeure pour de nombreuses communautés rurales dans les pays en développement, en raison de la pollution de l’air à l’intérieur des habitations.
4.3.1. Pollution atmosphérique due à la production d’électricité
La production d’électricité est souvent associée à une certaine pollution de l’air provenant des gaz d’échappement des centrales électriques, par exemple les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les particules (PM), y compris la suie, les composés organiques volatils (COV) et l’ozone. Turconi et al. (2013) [197] ont réalisé une méta-analyse détaillée de 167 études afin d’estimer les émissions moyennes sur l’ensemble du cycle de vie des deux premiers éléments (NOx et SO2) provenant de la plupart des principales formes de production d’électricité. Nous avons représenté les résultats dans la Figure 14.
Figure 14. Estimations des émissions (a) de NOx et (b) de SO2 provenant de la production d’électricité en utilisant différents types de production. Données tirées du Tableau 2 de Turconi et al. (2013) [197].
Questions d’ingénierie
Questions environnementales
Intermittence
Densité énergétique
Limites de la ressource
Émissions de gaz à effet de serre (GES)
Pollution atmosphérique
Questions liées à la biodiversité
Autres questions environnementales
Électricité
Charbon
Non
Haute
Réserves limitées, mais substantielles
Haute
Haute
Modérée
Impacts miniers
Tourbe
Non
Haute
Limitées
Haute
Haute
Haute
Biomes uniques
Pétrole
Non
Haute
Cf. débat sur le « pic pétrolier »
Haute
Moderate
Basse
Marées noires possibles
Gaz naturel
Non
Haute
Cf. débat sur le « pic gazier »
Modérée
Basse
Basse
Impacts potentiels de la fracturation
Nucléaire
Non
Haute
Réserves limitées, mais substantielles
Basse
Basse
Basse
Élimination des déchets, possibilité de « meltdowns »
Hydroélectricité
Non
Basse
Limitées par la géographie
Basse
Basse
Modérée
Modifie l’environnement local
Biomasse
Non
Très basse
Nécessite de vastes superficies
“Neutre en carbone”
Haute
Très haute
En compétition avec l’agriculture
Géothermique
Non
Basse
Limitées par la géographie
Basse
Basse
Basse
Solaire
Oui
Basse
Construction à haute utilisation de ressources
Basse
Basse
Modérée
Élimination des déchets
Éolienne
Oui
Très basse
Construction à haute utilisation de ressources
Basse
Basse
Modérée
Provoque un changement climatique local
Marémotrice
Oui
Basse
Construction à haute utilisation de ressources
Basse
Basse
Basse
Transport
Pétrole
No
Haute
Cf. débat sur le « pic pétrolier »
Haute
Haute
Basse
Marées noires possibles
Biocarburants
No
Très basse
Nécessite de vastes superficies
“Neutre en carbone”
Modérée
Très haute
En compétition avec l’agriculture
VE
*
*
Question majeure
Très basse
Très basse
Basse
Élimination des déchets
Tableau 2. Résumé des problèmes techniques et environnementaux associés à chacune des principales sources d’énergie examinées dans cette étude. Ce tableau n’a pas vocation à être exhaustif ou définitif, mais simplement à fournir un aperçu rapide des principaux sujets décrits plus en détail dans le texte. Par souci de concision, les aspects socio-économiques abordés dans l’étude n’ont pas été pris en compte.
Turconi et al. (2013) ont comparé les émissions de NOx et de SO2 de la production d’électricité à partir de combustibles fossiles, du nucléaire et des énergies renouvelables. Selon leurs données, le charbon (qu’il s’agisse de lignite ou de houille) et le pétrole produisent des quantités considérables de NOx et de SO2, tandis que le gaz naturel et la biomasse produisent des quantités considérables de NOx, mais pas autant de SO2. En revanche, l’énergie nucléaire, l’énergie hydraulique et l’énergie éolienne produisent très peu d’émissions de ces deux polluants, et les émissions associées à l’énergie solaire sont modestes.
L’utilisation du charbon, du pétrole, du gaz naturel (c’est-à-dire les combustibles fossiles) et, dans une moindre mesure, de la biomasse (l’une des énergies renouvelables) pour la production d’électricité est associée à la pollution de l’air par les NOx et le SO2. Par conséquent, une approche pour réduire ces émissions pourrait consister à passer à une combinaison d’énergie nucléaire, hydroélectrique, éolienne et, dans une certaine mesure, solaire. Cependant, une autre approche consiste à réduire les polluants émis avant qu’ils ne quittent la centrale [134]. Plusieurs technologies ont été mises au point pour éliminer les polluants atmosphériques des émissions des centrales thermiques au charbon, notamment les laveurs humides, les précipitateurs électrostatiques (PES) et les filtres en tissu pour éliminer les particules, la réduction catalytique sélective (RCS) et la réduction non catalytique sélective (RNCS) pour éliminer les oxydes d’azote (NOx), et la désulfuration des gaz de combustion par voie humide (DGCVH) pour éliminer le dioxyde de soufre [198]. Des systèmes d’épuration destinés aux systèmes de combustion et de gazéification de la biomasse à plus petite échelle ont également été mis au point [199,200].
Par conséquent, la pollution de l’air peut être largement évitée, même lors de l’utilisation de combustibles fossiles ou de biomasse, à condition que ces systèmes de type épurateur soient installés et exploités. Cependant, ces systèmes augmentent le coût de la production d’électricité et ne sont donc pas encore largement mis en œuvre dans les pays en développement qui donnent la priorité à la réduction des coûts plutôt qu’à la réduction de la pollution. Dans cette optique, une méthode alternative pour réduire (mais pas éradiquer) la pollution de l’air pourrait consister à passer du charbon au gaz naturel. Comme le montre la figure 14, cette transition permet de réduire considérablement les émissions de SO2 et peut parfois réduire partiellement les émissions de NOx [131,132]. Il a également été démontré qu’elle réduisait considérablement les émissions de particules, de fumée et de smog [133]. Une autre approche pour réduire les émissions de SO2 consiste à utiliser du charbon à faible teneur en soufre au lieu du charbon à haute teneur en soufre, plus courant (et généralement moins cher) [201].
4.3.2. Pollution atmosphérique urbaine due aux transports
L’une des principales sources de pollution de l’air dans les zones urbaines est celle qui provient du secteur des transports, c’est-à-dire des voitures, des camions et des transports publics [202,203,204,205,206]. Nous notons que la pollution due au trafic a probablement toujours été un problème pour les zones urbaines, bien que sa forme puisse changer. Par exemple, au 19ème siècle, l’accumulation de fumier de cheval provenant du transport hippomobile était une préoccupation croissante, en particulier dans les villes très fréquentées [207]. Par conséquent, bon nombre des principales politiques de réduction de la pollution atmosphérique urbaine se concentrent sur le secteur des transports.
Dans les pays industrialisés, les contrôles réglementaires des gaz d’échappement des véhicules ont permis de réduire les émissions d’oxydes d’azote, de monoxyde de carbone, de composés organiques volatils et de particules [204]. Toutefois, dans de nombreux pays en développement, les émissions de polluants atmosphériques ont fortement augmenté (Uherek et al., 2010) [202]. En outre, même dans les pays développés où il existe des contrôles réglementaires des émissions, la grande quantité de véhicules dans les zones urbaines (en particulier celles qui connaissent des problèmes de circulation) peut réduire la qualité de l’air.
Une approche consiste à encourager les navetteurs et les citadins à se déplacer plus souvent à pied ou à vélo plutôt qu’en voiture. Cela peut également avoir des effets bénéfiques sur la santé en encourageant les personnes qui auraient autrement un mode de vie relativement sédentaire à faire plus d’exercice. Une approche connexe consiste à encourager l’utilisation des transports publics. Comme nous l’avons vu à la section 4.1, si un grand nombre de navetteurs sont en mesure d’effectuer une grande partie de leurs déplacements dans des transports publics partagés (bus, tramways ou trains, par exemple), cela peut réduire les émissions horaires totales de la zone. Cela dit, il convient de rappeler que si, par exemple, trop de routes ou de voies routières sont réservées aux pistes cyclables ou aux couloirs de bus, cela risque d’accroître les embouteillages parmi les automobilistes restants, ce qui pourrait augmenter les émissions, car les émissions de gaz d’échappement par kilomètre parcouru peuvent augmenter lorsque les voitures ou les camions tournent au ralenti et s’arrêtent/redémarrent en raison des embouteillages.
C’est pourquoi l’accent est mis sur la réduction des émissions des véhicules, par exemple en changeant de type de carburant. Cependant, le changement de type de carburant peut souvent réduire une forme de pollution de l’air et en augmenter d’autres [203,204,205,206].
Une autre approche pourrait consister à encourager les automobilistes à utiliser des véhicules électriques ou hybrides [165,166,167]. Cependant, nous rappelons à nouveau aux lecteurs la discussion de la section 3.3.3, et en particulier les observations de Herrington et al. (2019) [58] et Mills (2020) [45], selon lesquelles la quantité de matériaux limités tels que le cobalt et le lithium qui serait nécessaire pour faire passer ne serait-ce qu’une petite fraction des quelque 2 milliards de voitures à des VE est énorme.
4.3.3. Pollution atmosphérique due à la combustion domestique de combustibles solides
Si un grand nombre de maisons dans une zone urbaine utilisent des combustibles solides (par exemple, le charbon) pour se chauffer et/ou cuisiner, cela peut contribuer de manière significative à la pollution de l’air urbain, y compris à la brume sèche et au smog [193,208,209]. Cela peut également entraîner une importante pollution de l’air à l’intérieur des habitations, ce qui constitue un problème majeur pour de nombreuses communautés rurales, en particulier dans les pays en développement. Environ 3 milliards de personnes dans le monde dépendent des combustibles solides pour la plupart de leurs besoins énergétiques domestiques, dont environ 2,4 milliards utilisent la biomasse (principalement le bois, le charbon de bois, les excréments d’animaux ou les déchets de culture), tandis que le reste utilise le charbon [190,191,210,211,212,213]. La majorité de ces personnes vivent dans des communautés rurales des pays en développement.
La dépendance de ces ménages à l’égard de la biomasse pour la plupart de leurs besoins énergétiques signifie qu’ils peuvent apparaître nominalement comme de grands défenseurs des « énergies renouvelables ». Cependant, la réalité est qu’il ne s’agit pas d’un choix délibéré. Environ 1,3 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité [213], et pour de nombreuses personnes vivant dans la pauvreté, l’utilisation de la biomasse comme combustible pour la cuisine, le chauffage et/ou l’éclairage est une nécessité pragmatique [210]. Par exemple, Gupta (2020) note qu’« en Éthiopie, plus de 95% des ménages dépendent de l’énergie de la biomasse pour la cuisine et plus de 70 % n’ont pas accès à une énergie électrique fiable, au moins pour les besoins de base (éclairage et appareils électroménagers) » [210]. L’utilisation du bois et du charbon de bois comme combustible principal contribue de manière significative à la déforestation tropicale, en particulier sur le continent africain [214,215]. Cette dépendance à l’égard de la combustion de combustibles solides à l’intérieur des habitations signifie également que de nombreux ménages ruraux sont exposés quotidiennement à des quantités considérables de pollution de l’air à l’intérieur des habitations [190,191,210,211,212,213].
Une façon de réduire la quantité de cette pollution de l’air à l’intérieur des habitations serait d’aider les ménages qui utilisent des cuisinières et/ou des combustibles de mauvaise qualité à passer à des produits améliorés qui génèrent moins de pollution [210,212,213]. Cependant, de manière générale, le principal problème est celui de la pauvreté et/ou du manque d’accès à l’électricité. Il a été suggéré qu’il existe une échelle de la principale source d’énergie des ménages en fonction de l’augmentation des revenus, à peu près comme suit : résidus de culture/fumier animal → bois → charbon de bois → kérosène → gaz de pétrole liquéfié (GPL) → électricité [213]. Par conséquent, nous suggérons que les politiques les plus simples pour réduire le problème mondial de la pollution de l’air intérieur seraient celles qui aident les nations en développement à sortir de la pauvreté et/ou qui fournissent de l’électricité à ceux qui n’en ont pas encore.
4.4. Protection de la biodiversité
McDonald et al. (2009) [53] soulignent que, si de nombreuses études ont quantifié les impacts probables de la perte d’habitat due au climat sur la biodiversité, relativement peu d’études ont évalué l’impact sur l’habitat de l’étendue spatiale de la production d’énergie, ou « expansion de l’énergie ». La biodiversité est définie comme une contraction du terme « diversité biologique », qui fait référence à l’éventail des variétés parmi et entre les organismes vivants [216]. Les lieux, espaces ou zones où vivent les organismes sont appelés « habitats » [217]. En général, la production d’énergie peut avoir un impact sur la biodiversité par le biais de l’utilisation des terres et de la modification de l’occupation des sols (« Land Use and Land Cover Change », LULCC, en français « Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie » UTCATF), de la qualité de l’air et de la qualité de l’eau [53]. L’UTCATF tend à donner lieu au remplacement et à la fragmentation de l’habitat, qui tendent à s’étendre en fonction de l’impact surfacique, alors que les impacts sur la qualité de l’air et de l’eau tendent à ne pas s’étendre.
Le mitage énergétique est défini comme le produit de la production annuelle d’énergie (par exemple, TWh/an) et de l’intensité de l’utilisation des terres pour la production d’énergie (par exemple, km2 par TWh/an). L’intensité de l’utilisation des sols étant l’inverse de la densité énergétique, le mitage énergétique est inversement proportionnel à la densité énergétique et varie de trois ordres de grandeur. Ainsi, l’étalement énergétique associé à l’énergie nucléaire et au charbon est le plus faible, tandis que celui associé à l’électricité produite à partir de la biomasse et aux biocarburants est plusieurs centaines de fois supérieur, et que celui associé à l’énergie éolienne, hydroélectrique et solaire est intermédiaire [53].
En outre, McDonald et al. (2009) [53] soulignent que certaines technologies de production d’énergie impliquent la destruction de tous les habitats naturels dans leur zone d’impact. C’est le cas de l’énergie nucléaire, du charbon, de l’énergie solaire, de l’énergie hydraulique et de la croissance de la biomasse ou des cultures de biocarburants. D’autres technologies de production d’énergie ont une empreinte d’infrastructure relativement faible, avec de plus grandes zones affectées par la fragmentation de l’habitat. C’est le cas des techniques qui impliquent des puits, comme la géothermie, le gaz naturel et le pétrole, pour lesquelles environ 5% de la zone d’impact est due au défrichement direct, tandis que 95% est due à la fragmentation de l’habitat et aux comportements d’évitement des espèces. De même, environ 3 à 5% de la zone d’impact des éoliennes est due au défrichement direct, tandis que 95% est due à la fragmentation de l’habitat, aux comportements d’évitement des espèces et à la mortalité des chauves-souris et des oiseaux.
Grâce à un examen approfondi de la littérature concernant les impacts des énergies renouvelables sur les écosystèmes et la biodiversité, citant des centaines d’auteurs antérieurs, Gasparatos et al. (2017) [55] ont identifié les principaux mécanismes de changement des écosystèmes et de perte de biodiversité pour les filières d’énergie renouvelable, y compris le solaire, l’éolien et la bioénergie, ainsi que les interventions visant à atténuer leurs impacts négatifs. Ces mécanismes sont décrits ci-dessous en ce qui concerne la bioénergie, l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
Les changements directs et indirects dans l’utilisation des terres dus à l’expansion des matières premières de la biomasse pour la production d’énergie ont entraîné une perte d’habitat et de biodiversité, en particulier lorsque la conversion des terres à grande échelle utilisant la production de matières premières monoculturales est adoptée [55]. En outre, les auteurs citent plusieurs analyses du cycle de vie (ACV) qui ont démontré que la plupart des filières de production d’énergie à partir de la biomasse émettent des polluants atmosphériques et aquatiques qui peuvent avoir des effets négatifs sur la biodiversité par le biais de l’eutrophisation, de l’acidification et de la toxicité. Les émissions atmosphériques des principales espèces énergétiques de la biomasse, telles que l’eucalyptus, le peuplier et le saule, contribuent à la formation d’ozone troposphérique, qui est nuisible à la vie végétale.
Ils citent plusieurs études qui donnent des exemples de conséquences négatives sur la biodiversité de la perte et du changement d’habitat dus aux biocarburants dans le monde entier. Par exemple, la culture du palmier à huile en Asie du Sud-Est a principalement remplacé des forêts tropicales primaires/secondaires plutôt que des terres agricoles. Aux États-Unis, le soja pour le biodiesel et le maïs/sucre pour le bioéthanol auront un effet systématiquement plus important sur le changement d’affectation des terres que les autres filières d’énergie renouvelable [55]. Fargione et al. (2010) estiment que la biodiversité est réduite d’environ 60% dans les champs de maïs et de soja aux États-Unis, et d’environ 85% dans les plantations d’huile de palme en Asie du Sud-Est, par rapport à un habitat non converti [54].
L’utilisation d’engrais, le ruissellement de produits agrochimiques et les effluents industriels issus de la production de biocarburants sont des sources majeures de pollution de l’eau au Brésil et en Asie du Sud-Est. Les effets écotoxiques dus à l’utilisation de pesticides peuvent également présenter des risques pour la biodiversité [55].
La couverture par le New York Times Magazine en 2018 de l’huile de palme cultivée pour répondre à un mandat américain en matière de biocarburants illustre la controverse qui peut s’abattre sur le décideur politique qui plaide en faveur des biocarburants [218]. L’article est intitulé: « L’huile de palme était censée aider à sauver la planète. Au lieu de cela, elle a déclenché une catastrophe ». Alors que le bureau de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, a défendu le mandat, arguant que les biodiesels sont plus propres que les combustibles fossiles, le représentant Henry Waxman affirme que le Congrès était tellement concentré sur la politique climatique nationale qu’il n’a pas vu les répercussions de ses politiques climatiques dans le monde entier. « Nous causons davantage de tort à l’environnement », a déclaré M. Waxman. « C’était une erreur » [218].
Les incidences environnementales de l’énergie hydraulique dépendent de l’échelle et du type d’installation électrique concernée. Les grandes installations hydroélectriques, qui impliquent la création d’un réservoir par la construction d’un barrage sur une rivière, ont un impact beaucoup plus important que les installations « au fil de l’eau » (« Run-of-River », ROR), qui peuvent utiliser un petit barrage pour générer une hauteur d’eau, ou que les installations utilisant la technologie des turbines en cours d’eau, qui ne dépendent pas de la construction d’un barrage sur la rivière [155]. Les barrages fluviaux construits à des fins hydroélectriques ou autres ont un impact sur les variations saisonnières du débit en aval et sur le transport et la transformation des nutriments, notamment le carbone (C), l’azote (N), le phosphore (P) et le silicium (Si), sur toute la longueur du fleuve, du réservoir à l’océan. L’interruption des débits saisonniers peut avoir des effets néfastes sur la flore et la faune aquatiques et estuariennes en raison des modifications de la profondeur, de la salinité et de la température de l’eau. Les modifications des concentrations et des ratios de nutriments peuvent provoquer l’eutrophisation et la prolifération d’algues nuisibles (« Harmful Algal Blooms » ou HAB) dans les zones côtières [219].
Finer et Jenkins (2012) déplorent un manque de planification stratégique en ce qui concerne l’évaluation régionale et à l’échelle du bassin des impacts écologiques potentiels de l’hydroélectricité [156]. À partir d’une analyse de l’impact écologique de 151 barrages de plus de 2 MW dont la construction est prévue au cours des 20 prochaines années, ils ont classé 47% d’entre eux comme ayant un impact élevé et seulement 19% comme ayant un impact faible, et ils ont estimé que 80% d’entre eux entraîneraient une déforestation en raison de nouvelles routes, de lignes de transmission ou de l’inondation des réservoirs. Soixante pour cent des barrages entraîneraient la première rupture majeure de la connectivité entre les sources andines et l’Amazonie de plaine.
Les mesures d’atténuation visant à réduire les impacts des installations hydroélectriques sur les écosystèmes et la biodiversité comprennent (a) la sélection de technologies hydroélectriques ayant des impacts moins graves, (b) l’utilisation d’éléments favorables à la biodiversité tels que les débits de dérivation, et (c) la mise en œuvre de politiques innovantes telles que des mesures réglementaires [55]. Moran et al. (2018) indiquent que les impacts environnementaux des barrages hydroélectriques peuvent être atténués par des installations hydroélectriques qui utilisent la technologie des turbines dans le cours d’eau, également connue sous le nom de « zero-head » (tête zéro), situées dans des rivières dont la vitesse d’écoulement dépasse 1 m/s pour produire une énergie de base régulière et éviter l’intermittence associée à la variation des débits saisonniers [155]. Pour obtenir les meilleurs résultats, ils recommandent que les études d’impact environnemental (EIE) et les études d’impact social (EIS) soient menées par des entreprises indépendantes plutôt que par des entreprises de construction de barrages. Almeida et al. (2019) soulignent qu’une topographie plus abrupte favorise des densités énergétiques plus élevées [220]. Les barrages situés dans les zones montagneuses de Bolivie, d’Équateur et du Pérou ont tendance à avoir des énergétiques plus élevées que les barrages de l’Amazonie brésilienne situés dans les basses terres.
L’énergie solaire à grande échelle (« Utility-scale solar energy », USSE) peut affecter les écosystèmes de multiples façons tout au long de son cycle de vie (c’est-à-dire la construction, l’exploitation et le démantèlement) [55]. La perte d’habitat peut résulter de l’infrastructure de l’énergie solaire, en particulier de l’énergie solaire à grande échelle, car elle occupe des étendues de terre considérables. L’infrastructure de soutien (par exemple, les routes d’accès et l’équipement électrique) et l’espacement entre les panneaux peuvent entraîner un besoin d’espace réel d’environ 2,5 fois la surface totale des panneaux eux-mêmes. Les installations d’énergie solaire ont également été associées à la pollution des sols et de l’eau, car les terres défrichées sont souvent entretenues avec des dépoussiérants et des herbicides [55].
Les mesures d’atténuation proposées pour réduire les impacts du déploiement de l’énergie solaire sur les écosystèmes et la biodiversité comprennent (a) la localisation des installations d’USSE dans des zones à faible biodiversité et (b) le développement de procédures opérationnelles respectueuses de la biodiversité. Les installations d’USSE peuvent parfois être développées dans des zones désertiques qui combinent des niveaux élevés d’ensoleillement avec une couverture nuageuse et une biodiversité relativement faibles. Cependant, certains écosystèmes désertiques abritent des espèces rares et hautement spécialisées qui sont connues pour être particulièrement vulnérables à l’activité humaine [55]. Certains impacts sur les habitats peuvent être réduits en installant des panneaux solaires photovoltaïques sur les toits et les façades des bâtiments, par exemple en milieu urbain, car les panneaux solaires montés sur des structures existantes ne convertissent pas ou ne fragmentent pas les habitats [55].
Les installations d’énergie éolienne peuvent avoir un certain nombre d’impacts écologiques sur les espèces aviaires et aquatiques, selon qu’elles sont situées sur le rivage ou au large [55]. Malgré les nombreuses améliorations apportées à la conception des éoliennes, la mortalité de la faune, en particulier des oiseaux de proie, reste élevée [221,222]. La perte d’habitat sur le littoral peut résulter du fait que les espèces d’oiseaux et de chauves-souris évitent les zones où se trouvent des éoliennes. La modification de l’habitat peut résulter de la collision des oiseaux (en particulier des rapaces) et des chauves-souris avec les éoliennes [221,222,223,224]. On estime à 234 000 le nombre d’oiseaux tués chaque année par les éoliennes rien qu’aux États-Unis [222]. Les chauves-souris souffrent davantage que les oiseaux, l’impact étant estimé à quelques dizaines de chauves-souris tuées par éolienne et par an. La construction de turbines offshore est dangereuse pour les mammifères marins, notamment en raison du bruit généré par le battage des pieux, qui peut être entendu à des distances allant jusqu’à 80 km sous l’eau [225,226]. Les mammifères marins évitent souvent les zones de construction sous-marine et ne reviennent que lentement une fois la construction terminée [225]. Sur une note plus positive, une fois établies, les fondations des turbines peuvent être colonisées par la vie marine, créant ainsi un récif artificiel ou un sanctuaire [227].
Les mesures d’atténuation courantes visant à réduire l’impact de la production d’énergie éolienne sur les écosystèmes et la biodiversité comprennent (a) la localisation des installations éoliennes dans des zones à faible biodiversité et (b) le développement de procédures opérationnelles respectueuses de la biodiversité pour la production d’énergie éolienne. Contrairement à l’énergie solaire, les endroits les plus propices à l’implantation d’éoliennes peuvent également être ceux qui pourraient causer le plus de dommages à la biodiversité aviaire. Par exemple, alors que la plupart des sites proposés pour les parcs éoliens terrestres au Royaume-Uni sont situés dans les hautes terres, ces endroits éloignés et venteux sont également des zones de grande importance pour la conservation des oiseaux. Les procédures opérationnelles respectueuses de la biodiversité consistent notamment à minimiser l’empreinte globale du développement, par exemple en installant les câbles de transmission sous terre, et à minimiser le risque de collision, par exemple en rendant les pales plus visibles ou en les regroupant dans des configurations alignées sur les principales trajectoires de vol [55].
En évaluant l’étendue actuelle et future probable de l’infrastructure de production d’ER associée à l’éolien terrestre, au solaire et à l’hydroélectricité dans les zones de conservation, Rehbein et al. (2020) ont identifié 2206 installations d’ER pleinement opérationnelles situées dans des zones protégées, des zones clés pour la biodiversité et les dernières zones sauvages de la Terre, avec 922 autres installations en cours de développement [228]. Toutefois, Sonter et al. (2020) avertissent que les impacts des activités minières associées aux infrastructures de production d’ER peuvent être plus importants que ceux de leur empreinte spatiale ou d’autres risques environnementaux. En cartographiant l’étendue mondiale des zones potentiellement touchées par l’exploitation minière, ils constatent que les pertes d’habitat associées à l’exploitation minière future des ER pourraient représenter des menaces pour la biodiversité supérieures à celles évitées grâce à l’atténuation du changement climatique [229].
Les combustibles fossiles et l’énergie nucléaire ont également divers impacts sur la biodiversité. Acar et Dincer (2019) ont classé une série de sources d’énergie en fonction d’un certain nombre d’impacts environnementaux, dont la biodiversité [230]. Ils ont constaté que le charbon avait un impact élevé, via ses impacts sur la qualité de l’air, la qualité de l’eau et la contamination des sols, tandis que le gaz avait un impact faible, et le nucléaire un impact modéré à élevé sur la biodiversité. Brook et Bradshaw (2015) [51] s’accordent à dire qu’en raison de sa densité énergétique très élevée et de ses faibles besoins en terrains, l’énergie nucléaire offre de bonnes perspectives de production d’énergie de base avec des impacts modestes sur la biodiversité.
5. Préoccupations socio-économiques associées aux différentes technologies énergétiques
Dans la section 4.3.3, nous avons noté que, dans les pays en développement, environ 1,3 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité. En outre, nous avons noté que ~3 milliards de personnes dépendent de la combustion domestique de combustibles solides pour la plupart de leurs besoins énergétiques (cuisine, chauffage et éclairage), et que pour la plupart d’entre elles (~2,4 milliards), ces combustibles sont généralement constitués de bois, de charbon de bois, de déjections animales ou de déchets de cultures [190,191,210,211,212,213]. Techniquement, ces combustibles « biomasse » sont des « énergies renouvelables », mais comme indiqué à la section 3.3.1, cela n’implique pas que leur utilisation soit « durable ». Techniquement, la biomasse est considérée comme « neutre en carbone », et la promotion de l’utilisation de la biomasse (et des « biocarburants » correspondants) est donc l’une des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (section 4.1). En effet, le Tableau 1 montre qu’au moins 3% des 3,66 trillions de dollars de dépenses mondiales liées au changement climatique sur la période 2011-2018 ont été consacrés à des projets relatifs à la « biomasse et aux déchets » et aux « biocarburants ».
Par conséquent, nominalement, on pourrait affirmer que, pour ce qui est de maintenir les émissions de CO2 à un faible niveau, ces pays en développement sont parmi les plus performants. Comme nous l’avons vu à la section 4.1, nombreux sont ceux qui considèrent actuellement la réduction des émissions de CO2 comme l’une des principales priorités mondiales, notamment en termes de préservation de l’environnement. Cependant, la réalité est que ce « succès » apparent n’a rien à voir avec les politiques de protection de l’environnement, mais résulte principalement de la pauvreté, en particulier dans les communautés rurales. En effet, il a été démontré que l’utilisation de la biomasse comme combustible solide dans les communautés rurales est un facteur important de la déforestation tropicale, en particulier sur le continent africain [214,215].
De manière plus générale, un grand nombre d’ouvrages ont trouvé des preuves empiriques que la « courbe environnementale de Kuznets » (CEK) semble s’appliquer à de nombreux indicateurs environnementaux, mais pas à tous [136,231,232,233,234]. L’hypothèse de la courbe de Kuznets environnementale s’est développée dans les années 1990, en partie à partir de débats antérieurs entre les néo-malthusiens et les cornucopiens dans les années 1970 (section 3.3.1). En 1955, Simon Kuznets a proposé une relation de « courbe en U inversée » entre l’inégalité des revenus et la croissance économique, c’est-à-dire qu’à mesure qu’un pays se développe économiquement, l’inégalité des revenus augmente dans un premier temps, mais qu’après un certain point d’inflexion, la poursuite de la croissance économique commence à réduire à nouveau l’inégalité des revenus. C’est ce que l’on a appelé la courbe de Kuznets.
À partir des années 1990, de nombreuses études ont trouvé des preuves empiriques considérables que pour de nombreux indicateurs environnementaux, en particulier ceux associés à la pollution atmosphérique locale (section 4.3), il semble y avoir une relation similaire entre la croissance économique et les impacts environnementaux [136,231,232,233,234], c’est-à-dire la courbe environnementale de Kuznets (CEK). Cela signifie qu’à court terme, encourager les pays en développement à se développer peut entraîner une dégradation de l’environnement, mais qu’à long terme, une fois qu’ils ont franchi les « points d’inflexion » pertinents, la poursuite du développement réduira la dégradation de l’environnement. Cependant, les mêmes analyses qui révèlent que la CEK s’applique aux formes locales de pollution montrent également qu’elle ne s’applique pas aux problèmes de nature plus globale, par exemple les émissions de CO2 [10,231,232,234].
Au contraire, en moyenne, les émissions de CO2 semblent augmenter avec le développement économique. Cela a conduit ceux qui accordent la priorité à la réduction des émissions mondiales de CO2 à avertir explicitement que nous ne devrions pas compter sur la CEK pour parvenir automatiquement à des réductions d’émissions de CO2. Au lieu de cela, ils affirment qu’il faut concevoir de nouvelles voies de développement qui intègrent explicitement la réduction des émissions de CO2 en tant que priorité supplémentaire [10,232,234].
Nous souhaitons souligner certains corollaires importants de ce qui précède:
L’objectif de réduction des émissions mondiales de CO2 est directement opposé aux voies standard de développement économique qui ont été suivies historiquement.
Nous insistons sur le fait que cela n’exclut pas en soi la possibilité d’autres voies de développement économique qui réduisent également les émissions mondiales de CO2. En effet, comme nous l’avons vu à la section 4.1, la France et la Suède sont deux exemples notables de pays développés qui ont combiné croissance économique et émissions de CO2 relativement faibles en investissant dans le nucléaire [52]. Par conséquent, la recherche sur les possibilités de nouvelles voies de développement économique est justifiable et louable [10,52,232,234]. Toutefois, nous devons reconnaître que les nouvelles voies, de par leur nature même, n’auront pas été testées dans la même mesure que les voies historiques standard.
Hormis les émissions de CO2, et malgré les prédictions néo-malthusiennes évoquées à la section 3.3.1, les études CEK confirment que les voies classiques du développement économique conduisent en fait à des réductions de la dégradation de l’environnement pour de nombreux aspects de l’environnement, en particulier ceux associés à la pollution locale.
En d’autres termes, les voies les plus directes pour aider les nations à se développer et/ou réduire la pauvreté dans le monde sont fondamentalement en contradiction avec l’objectif de réduction des émissions de CO2. Nous pensons que même dans les pays développés, les politiques visant à réduire les émissions de CO2 sont souvent en contradiction avec l’amélioration des moyens de subsistance des personnes les moins aisées de la société.
Par exemple, un outil politique souvent présenté comme potentiellement utile pour réduire les émissions de CO2 est la mise en œuvre de « taxes sur le carbone ». Les taxes sur le carbone peuvent prendre de nombreuses formes, mais elles pénalisent généralement l’utilisation de formes d’énergie associées à des émissions de CO2 relativement élevées. Les chercheurs qui étudient les implications socio-économiques de diverses taxes sur le carbone dans plusieurs pays ont constaté que les taxes sur le carbone « tendent à être régressives », c’est-à-dire que la charge tend à être plus importante pour les ménages les plus pauvres [235,236,237,238,239,240]. En d’autres termes, si la taxe absolue payée par les ménages plus riches est souvent plus élevée, en pourcentage de leur revenu, elle tend à être beaucoup plus faible. Des suggestions ont été faites sur la manière d’atténuer partiellement cette nature régressive, par exemple en associant explicitement la taxe carbone à des allégements fiscaux supplémentaires pour les groupes à faibles revenus pour d’autres taxes, ou en redistribuant une partie des recettes fiscales directement aux groupes à faibles revenus par le biais de suppléments de protection sociale [235,236,237,238,239,240]. Toutefois, cela indique que les taxes sur le carbone ont une tendance sous-jacente à une plus grande inégalité des revenus.
Les taxes sur le carbone peuvent également être défavorables aux habitants des zones rurales [239,240,241,242], par exemple si la taxe sur le carbone est conçue pour encourager l’utilisation de systèmes de transport public qui ne desservent pas correctement les communautés rurales. En effet, le mouvement de protestation des Gilets Jaunes en France, qui a débuté à la fin de l’année 2018, semble avoir été motivé par le ressentiment à l’égard de l’augmentation des taxes carbone sur les carburants, qui étaient perçues comme injustement biaisées contre les communautés rurales qui dépendaient davantage des transports motorisés [241,242]. (Le nom fait référence aux gilets jaunes à haute visibilité que les automobilistes sont obligés de garder dans leur voiture en vertu de réglementations récentes, et qui ont donc été portés comme symbole du mouvement). Prud’homme (2019) note l’ironie du fait que la France se trouve être déjà l’une des nations développées les plus décarbonées, puisque le réseau électrique français est composé à 85% de nucléaire et d’hydroélectricité [242].
Chancel et Piketty (2015) notent que les taxes sur le carbone présentent un caractère régressif supplémentaire lorsqu’elles sont considérées à l’échelle internationale [243]. En d’autres termes, l’introduction d’une même taxe carbone dans plusieurs pays aura tendance à faire peser des charges plus lourdes sur les pays à faible revenu. Dans cette optique, ils ont proposé la possibilité de créer une « taxe carbone » mondiale vers un « fonds d’adaptation au climat » où les taxes seraient plus importantes pour les pays à fortes émissions, et les fonds seraient principalement distribués aux pays en voie de développement [243].
Ce conflit entre les voies classiques du développement économique et la réduction des émissions de CO2 est d’autant plus ironique que les pays en développement sont souvent les moins bien adaptés pour faire face au changement climatique et/ou aux phénomènes météorologiques extrêmes. Par exemple, alors que les ouragans peuvent causer des dégâts considérables lorsqu’ils touchent terre aux États-Unis [244], de nombreux pays voisins dans les Caraïbes ou le long du Golfe du Mexique sont particulièrement vulnérables [245,246]. Bien que des recherches récentes aient confirmé qu’il n’y avait pas de tendance à long terme dans le nombre ou l’intensité des ouragans qui touchent terre dans la région [244,247], la nature destructrice de ces phénomènes météorologiques extrêmes, associée à la rareté avec laquelle ils frappent une région donnée, peut avoir des effets dévastateurs. Par conséquent, les investissements dans les infrastructures « d’adaptation au climat », par exemple une meilleure résilience aux ouragans [245] ainsi que de meilleurs systèmes de réponse aux ouragans, peuvent être des investissements utiles dans les zones à risque d’ouragans [67,248]. Cependant, ces investissements nécessitent souvent des investissements économiques importants qui peuvent être hors de portée des pays à faible revenu. Dans cette optique, il est surprenant que seulement 5% des dépenses mondiales liées au changement climatique sur la période 2011-2018 aient été consacrées à des projets d' »adaptation au climat » ( Figure 1 et Tableau 1).
Nous sommes d’accord avec Pielke Jr [67,248] et Chancel et Piketty (2015) [243] pour dire qu’il est logique d’investir davantage dans « l’adaptation climatique » si la société veut mieux répondre au changement climatique et aux conditions météorologiques extrêmes. Cependant, nous constatons également que l’un des principaux moyens d’aider les pays en développement à améliorer leur résilience aux phénomènes météorologiques extrêmes est d’encourager leur développement économique. En particulier, il est essentiel d’avoir un accès continu à une infrastructure électrique et énergétique abordable et fiable. Dans cette optique, Epstein (2014) a présenté le « cas moral des combustibles fossiles » [8], affirmant que les voies standard du développement économique faisant un usage intensif du charbon, du pétrole et/ou du gaz ont été bien testées et devraient être encouragées. D’autres avertissent que cela conduirait à des augmentations substantielles des émissions de CO2 et favorisent le développement du nucléaire à la place [20,21,23,42,43,44,51,52]. Helm (2018) affirme qu’une transition temporaire du charbon et du pétrole vers le gaz pendant quelques décennies pourrait offrir un compromis entre les deux approches, ce qui laisserait le temps d’une transition énergétique plus lente à long terme [41].
Enfin, nous notons qu’il y a souvent des conflits sociétaux associés aux politiques énergétiques lorsqu’elles ont un impact sur les peuples autochtones sans consultation adéquate. Klein (2015) décrit les luttes menées par les peuples autochtones au Canada et en Australie pour empêcher l’industrie des combustibles fossiles de dégrader leurs terres et leurs eaux [17], mais les matériaux nécessaires à la production d’autres sources d’énergie risquent également d’avoir de graves répercussions sur les peuples autochtones, comme par exemple
l’extraction d’argent sur les peuples autochtones Xinca du Guatemala [117]
l’extraction du lithium sur les communautés d’Atacama en Argentine [249]
l’extraction du cobalt sur les peuples autochtones du Katanga, en République démocratique du Congo [250]
l’extraction d’uranium sur le peuple Mirarr du Territoire du Nord de l’Australie [251].
Les barrages hydroélectriques peuvent également avoir de graves répercussions sur les Munduruku [252] et d’autres peuples autochtones du bassin amazonien [156].
En outre, Gilio-Whitaker (2019) [253] et Estes (2019) [254] ont détaillé les impacts d’une série d’industries énergétiques sur les droits fonciers des Amérindiens. Gilio-Whitaker considère la contamination des terres et des eaux indiennes pour l’extraction d’uranium et de combustibles fossiles, ainsi que l’inondation de terres ancestrales pour la construction de barrages hydroélectriques, comme des processus de déplacement et de colonisation des Amérindiens. Estes [254] documente également l’histoire de la construction de barrages hydroélectriques en tant que moteur de la dépossession des Lakota et des déplacements forcés de populations de leurs terres traditionnelles vers les centres urbains. Les deux auteurs ont détaillé la série d’événements par lesquels le Dakota Access Pipeline a été posé à travers les terres amérindiennes du Dakota du Nord, sans le consentement de la tribu sioux de Standing Rock, dont les terres et les eaux risquent d’être contaminées par les fuites de l’oléoduc. Du point de vue de ces universitaires indigènes, il semble que l’État colonisateur s’engage systématiquement dans des pratiques coercitives pour empiéter sur les terres indigènes, quelle que soit la technologie énergétique en cours de développement. Kelly (2016) note que l’absence de consultation est l’une des causes de l’échec de projets ambitieux, ce qui semble pertinent dans ce contexte: quelles que soient les technologies énergétiques choisies, la consultation des peuples autochtones est nécessaire pour sauvegarder les droits fonciers, l’équité sociale et le bien-être [20].
6. Discussion
Dans l’introduction, nous avons affirmé qu’aucune des principales sources d’énergie actuellement disponibles ou utilisées (section 2) ne devait être considérée comme une « panacée ». Au contraire, chaque source d’énergie a ses avantages et ses inconvénients et nous recommandons aux responsables de la politique énergétique de tenir compte des deux. Dans le Tableau 2, nous résumons les principales préoccupations techniques et environnementales que nous avons examinées dans les sections 3 et 4, respectivement, pour chacune des principales sources d’énergie. Par souci de concision, nous n’avons pas inclus les préoccupations socio-économiques qui ont été examinées à la section 5, mais nous recommandons qu’elles soient également prises en compte de manière explicite.
Dans la section 3.1, nous avons noté que les trois sources d’énergie « intermittentes » (ou « non pilotables »), à savoir l’énergie éolienne, solaire et marémotrice, ne conviennent pas du tout aux sociétés qui ont besoin d’un approvisionnement en électricité continu et à la demande. C’est en effet la norme depuis que l’ère de l’électrification a commencé au début du 20e siècle. Nous demandons instamment aux décideurs politiques de reconnaître que les politiques qui s’appuient sur l’une de ces trois sources dans le cadre de leur réseau seront confrontées à des problèmes croissants d’instabilité du réseau avec l’augmentation de la pénétration du réseau. Bien que les défenseurs de ces trois sources laissent entendre que ces problèmes peuvent être partiellement surmontés par l’utilisation de technologies de stockage de l’énergie et/ou de grands réseaux de transmission à l’échelle continentale, cela semble être basé plus sur des vœux pieux que sur le pragmatisme.
Nous notons que les parcs éoliens sont également à l’origine d’un changement climatique local considérable (section 4.2) et peuvent poser des problèmes pour la biodiversité (section 4.4). Bien que les parcs éoliens soient associés à des émissions directes de CO2 relativement faibles (section 4.1), nous suggérons que l’effet local de réchauffement nocturne du sol des parcs éoliens peut conduire à une augmentation des émissions biologiques de CO2, ce qui peut annuler une partie (ou peut-être la totalité) des économies réalisées par rapport à d’autres sources d’énergie (section 4.2.4).
En termes de densité énergétique, les trois principaux combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) et le nucléaire sont de loin supérieurs à toutes les énergies renouvelables (section 3.2). Actuellement, ces quatre technologies représentent 89% de l’utilisation mondiale d’énergie (section 2), de sorte que les politiques qui réduisent considérablement ce pourcentage peuvent potentiellement entraîner des problèmes d’ingénierie en raison de la réduction de la densité énergétique. Nous constatons que la densité énergétique de la biomasse et des biocarburants est de loin la plus faible. Par conséquent, les politiques qui augmentent de manière significative l’utilisation de la biomasse et/ou des biocarburants nécessiteront des superficies particulièrement importantes. Dans la section 4.4, nous notons que cela peut conduire à une augmentation de la déforestation et à des impacts majeurs sur la biodiversité.
Dans la Section 4.4, nous notons également que l’hydroélectricité peut entraîner des menaces pour la biodiversité et contribuer à la déforestation. L’hydroélectricité peut également susciter des préoccupations socio-économiques, en raison du déplacement des populations de la région. Dans la section 5, nous avons noté qu’il s’agit d’une préoccupation particulière pour les peuples indigènes dans certaines régions, comme le bassin du fleuve Amazone.
L’une des principales limites de l’hydroélectricité et de la géothermie est que ces deux technologies dépendent fortement des exigences géographiques locales (section 4.1). La géothermie peut être très efficace dans les régions dotées de sources thermales (par exemple, l’Islande), et l’hydroélectricité peut être très efficace dans certaines régions montagneuses dotées de grandes rivières locales (par exemple, la Norvège). Cependant, les sites appropriés sont assez limités géographiquement.
Les trois principaux combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) ont alimenté collectivement la majeure partie de la révolution industrielle depuis le XIXe siècle et, en 2018, ils fournissent encore 85% de l’énergie mondiale. Comme il s’agit de ressources limitées, on s’inquiète de savoir combien de temps la société pourra continuer à en dépendre. Toutefois, comme indiqué à la section 3.3.2, les réserves connues estimées de charbon, de pétrole et de gaz devraient fournir suffisamment d’énergie aux taux actuels pendant encore plusieurs décennies au moins, et historiquement, les réserves connues ont continué à augmenter au fil du temps, surprenant les commentateurs qui avaient prédit le « pic pétrolier », le « pic gazier » ou le « pic charbonnier ». Par conséquent, bien que nous devions reconnaître qu’il s’agit de ressources limitées, elles sont encore abondantes, du moins pour l’instant.
D’autre part, à la section 4.1, nous avons vu que ces combustibles fossiles sont les plus gros émetteurs nets de CO2 par kWh d’électricité, et à la section 4.3, nous avons noté que leur utilisation est associée à la pollution de l’air, bien que diverses approches aient été proposées pour réduire la quantité de pollution de l’air.
Par ailleurs, nous n’incluons pas la tourbe parmi les trois combustibles fossiles mentionnés ci-dessus, car les ressources en tourbe sont relativement limitées et ne représentent une part importante de l’utilisation de l’énergie que dans quelques endroits, par exemple en Irlande [130], bien que De Decker (2011) ait noté que la tourbe était un combustible important au Moyen-Âge préindustriel aux Pays-Bas [255].
Enfin, l’énergie nucléaire a suscité beaucoup d’inquiétudes de la part du public, principalement en ce qui concerne les accidents potentiels et/ou l’élimination et la gestion sûres des déchets. Cela dit, à la section 4.1, nous avons noté que si les accidents nucléaires ont été en moyenne les plus coûteux, ils n’ont été à l’origine que de 2,3% des décès dus à des accidents liés à l’énergie. En outre, les partisans du nucléaire affirment que la question de l’élimination et de la gestion des déchets peut être résolue de manière satisfaisante, et qu’elle l’est déjà.
7. Conclusions
Étant donné que toutes les sources d’énergie ont leurs avantages et leurs inconvénients, le lecteur peut se demander lesquelles utiliser. Nous suggérons aux décideurs politiques qui tentent de choisir entre plusieurs politiques énergétiques de réfléchir à leurs principales priorités et aux priorités sur lesquelles ils sont prêts à faire des compromis. Ces priorités peuvent varier d’un pays à l’autre et évoluer dans le temps.
Supposons par exemple qu’un gouvernement considère la réduction des émissions de CO2 comme l’une de ses principales priorités. Dans la section 4.1, nous avons suggéré sept approches différentes pour y parvenir, mais nous avons noté que chacune d’entre elles entrait en conflit avec d’autres priorités (également résumées dans la section 6). Si la protection de la biodiversité est également une priorité absolue, l’utilisation de la biomasse doit être évitée et celle de l’hydroélectricité ou de l’énergie éolienne doit être traitée avec circonspection. Parallèlement, si la stabilité et la fiabilité de l’approvisionnement en électricité est également une priorité absolue, l’utilisation de toute source intermittente (éolienne, solaire ou marémotrice) doit être réduite au minimum, et les gouvernements peuvent vouloir donner la priorité à l’utilisation du nucléaire, ou passer du charbon ou du pétrole au gaz, ou investir dans la technologie de captage et de stockage du carbone (CSC).
D’un autre côté, supposons qu’un gouvernement tente d’augmenter la croissance économique et/ou d’améliorer l’équité sociale. Dans ce cas, une électricité bon marché, abordable et fiable est probablement une priorité absolue. Par conséquent, une combinaison de charbon, de pétrole, de gaz et de nucléaire serait probablement judicieuse. Si la géothermie ou l’hydroélectricité sont adaptées à la région, elles peuvent également être envisagées. Si la réduction des émissions de CO2 est également une priorité absolue, les pays concernés pourraient vouloir réduire la quantité de combustibles fossiles qu’ils utilisent et développer le nucléaire (comme l’ont fait la France et la Suède, par exemple), alors que si éviter l’utilisation du nucléaire est une priorité plus importante, ils pourraient envisager d’utiliser davantage de combustibles fossiles à la place.
En examinant la répartition des 3,66 trillions de dollars US qui ont été consacrés aux dépenses liées au changement climatique mondial au cours de la période 2011-2018, comme le montrent la Figure 1 et le Tableau 1, nous constatons que 55% ont été alloués à des projets d’énergie solaire et éolienne. Il s’agit d’une allocation très importante pour deux sources d’énergie qui présentent de nombreux inconvénients, comme le résume la section 6. Parallèlement, seuls 5% ont été consacrés à l’adaptation au climat, alors que l’investissement dans l’adaptation au climat peut améliorer considérablement la capacité des sociétés à faire face au changement climatique et aux phénomènes météorologiques extrêmes. Cela suggère que les dépenses mondiales liées au changement climatique ne sont pas allouées sur la base d’une évaluation critique des avantages et des inconvénients des principales politiques. Nous espérons que l’analyse présentée dans cette étude permettra de remédier à cette situation à temps.
Contributions des auteurs
Tous les auteurs ont contribué à la conceptualisation, à la rédaction de la version originale, à la révision et à l’édition de ce document. Tous les auteurs ont lu et approuvé la version publiée du manuscrit.
Financement
C.Ó., G.Q. et M.C. n’ont reçu aucun financement externe pour la rédaction de cet article. R.C. et W.S. ont reçu un soutien financier du Centre pour la recherche environnementale et les sciences de la terre (CERES) pendant qu’ils effectuaient les recherches pour cet article. L’objectif du CERES est de promouvoir l’ouverture d’esprit et l’indépendance de la recherche scientifique. C’est pourquoi les donateurs du CERES sont strictement tenus de ne pas tenter d’influencer les orientations de la recherche ou les conclusions du CERES. Les lecteurs désireux de soutenir CERES peuvent trouver des informations détaillées à l’adresse suivante : https://ceres-science.com/.
Remerciements
Nous tenons à féliciter la Climate Policy Initiative pour ses efforts de compilation de ses rapports annuels Global Landscape of Climate Finance, dont nous avons utilisé les résultats pour générer la Figure 1 et le Tableau 1, et pour avoir facilité l’accès à ces rapports sur le site https://www.climatepolicyinitiative.org/.
Conflits d’intérêts
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêts.
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Bon, ça date d’il y a trois semaines mais comme tout ce qu’écrit ce cher Briggs, c’est amusant et instructif. Pour ceux qui auraient déjà oublié, il y a eu une inondation en Lybie, suite à une rupture de barrage pour cause de mauvaise maintenance – c’est le bordel dans ce pays depuis l’assassinat de Khadafi – et pas à cause du « changement climatique ».
Je publie ça parce que c’est un bon article et aussi pour faire suite à ma récente intervention (ce soir-même) dans une réunion d’information sur l’installation de trois p*****n d’éoliennes dans mon beau village, ce qui m’a valu quelques applaudissements et une nouvelle lectrice, je pense, qui devrait lire ceci et ceci, entre autres. Pour vous donner une idée, je suis encore pire à l’oral qu’à l’écrit, d’autant que j’ai sifflé pas mal de café aujourd’hui. J’ai appliqué le conseil de quelques personnes que je suis: agir en local. Je ne sais pas si ça aura de l’effet à long terme mais j’ai vu que ça a fait du bien à certains, et moins à d’autres. Les envoyés de la société ont viré au vert pâle…
Tout ce que j’ai fait, c’est de nommer les choses. Comme depuis bientôt cinquante ans.
Eh, on se refait pas.
¯\_(ツ)_/¯
Source.
Toutes – mais vraiment toutes – les affirmations du type « le changement climatique a rendu cet événement plus probable » sont fausses
William M Briggs
22 sept. 2023
Une étude récente menée par un collectif de 13 chercheurs conclut que le changement climatique anthropocentrique est un des facteurs principaux des inondations catastrophiques en Lybie. [NdT. quand vous avez un truc vraiment con à vendre, vous le faites précéder de « Selon une étude récente »]
Ce ne sont là que quelques titres tirés d’un flot de plus en plus abondant. Le genre est devenu routinier. En fait, des titres de ce type sont désormais publiés chaque fois qu’un événement de type météorologique qualifié de « mauvais », tel qu’une inondation, est identifié. Aussitôt l’événement catalogué, quelqu’un se précipite au micro pour dire que c’est la faute au « changement climatique ».
Les articles sont quelque peu techniques, mais je pense que la plupart de mes lecteurs réguliers, qui sont manifestement supérieurs à l’homme moyen, peuvent les lire. [NdT. je ne les ai pas traduits, ils ne sont pas strictement nécessaires pour comprendre le présent billet]
Ce billet est destiné à servir de rappel, un rappel que vous pourrez envoyer aux personnes, aux groupes ou aux dirigeants qui promeuvent des titres tels que ceux mentionnés ci-dessus.
Voici un argument simple expliquant pourquoi ces titres sont faux, suivi d’un petit mot pour présenter les autres arguments contre les attributions.
Argument simple
Un modèle climatique prédit la probabilité d’un événement, par exemple une « vague de chaleur », quel que soit le sens de ce terme. Il donne un chiffre, par exemple 10%. (Les chiffres réels sont généralement beaucoup moindres, ce qui est important, mais je les grossis pour faciliter les calculs pour le lecteur).
Un deuxième modèle climatique prédit la probabilité du même événement, mais ce modèle est censé inclure une atmosphère contenant moins de dioxyde de carbone. Il donne également un chiffre, disons 1%.
On annonce alors: « La vague de chaleur actuelle a été rendue dix fois plus probable par la crise climatique ». Parce que dix fois 1% égalent 10%.
Vous me suivez? Alors vous devriez pouvoir me dire maintenant – vous avez toutes les informations nécessaires, même si certaines sont tacites – pourquoi ce titre, comme tous les autres, est une ineptie majeure.
Besoin d’un indice? Les modèles.
Essayez d’y réfléchir avant de poursuivre votre lecture. Ça vous fera du bien.
Ça y est?
Les calculs ne sont pas faux. C’est dix fois plus, comme annoncé. Le problème, ce sont les modèles. Comment diable le modèle peut-il affirmer qu’il y a 10% de chances que cette vague de chaleur se produise? Enfin, il peut l’affirmer, mais comment savoir si le modèle a raison? Pour que toute cette histoire d’attribution fonctionne, il faut non seulement que le modèle soit juste, mais aussi qu’il soit parfait.
Permettez-moi de le répéter. Il faut qu’il soit parfait.
Cela signifie que les 10% doivent être calibrés. Si vous savez déjà ce que ça veut dire, vous le savez. Sinon, il s’agit d’une exigence technique – qui n’est démontrée par aucun des modèles utilisés par les scientifiques du GIEC. Ce qui, d’une certaine manière, n’est pas leur faute, car l’étalonnage de ces modèles sur tous les types d’événements météorologiques imaginables, s’il n’est pas logiquement impossible, l’est pratiquement.
Ça n’a jamais été fait.
Cela signifie qu’il n’existe aucun moyen de savoir si le modèle raconte n’importe quoi lorsqu’il calcule ces 10% initiaux. Aucun. Comme dans « aucun ». C’est-à-dire aucun. Aucun moyen.
Ce qui aggrave encore les choses, c’est que les 10% correspondent généralement à quelque chose de beaucoup plus petit, de plusieurs ordres de grandeur (les détails techniques se trouvent dans les documents). Ce qui rend l’étalonnage encore plus impossible. Et ce qui rend toutes ces affirmations risibles.
Le deuxième problème c’est le deuxième modèle. Il est entièrement contrefactuel. Il prédit, ou prétend prédire, une atmosphère qui n’existe pas. Et qui ne peut pas exister. Nous avons l’atmosphère que nous avons, et non pas celle qui contiendrait beaucoup moins de CO2.
Cela signifie que non seulement l’étalonnage de ce second modèle est impossible, mais que son exactitude ne pourra jamais être vérifiée à l’aide de quelque observation que ce soit.
Il n’est pas logiquement impossible de faire des déclarations de probabilité contrefactuelles. Nous en faisons en permanence. Mais elles ne peuvent jamais être validées, voyez-vous. Jamais vérifiées.
Ce qui signifie que nous nous retrouvons avec deux nombres impossibles, les 10% et les 1%. Et donc le changement résultant de ces deux nombres impossibles, à savoir dix fois plus, est lui-même impossible.
La beauté de tout cela, si vous êtes un propagandiste ou un Expert en mal de preuves pour conserver son emploi, c’est que, si vous ne pouvez prouver par aucune observation que vous avez raison, je ne peux prouver par aucune observation que vous avez tort.
Vous pouvez donc continuer à faire ces prédictions débiles pour l’éternité. Et vous pouvez le faire en toute impunité.
Autres arguments
En ce moment, dans l’extrême nord du plus grand État de l’Union forcée [NdT. les États-Unis], le temps est parfait. Pas seulement beau: parfait. Environ 21 degrés, soleil, brise légère. Magnifique. On ne peut pas faire mieux. Les bêtes et les oiseaux sont de sortie et se réjouissent. L’un d’eux m’a dit à quel point il était heureux.
Vu cette atmosphère idéale, imaginez-vous donc que nous verrons le titre suivant? Et sinon, pourquoi pas? Dans ce pourquoi pas, vous découvrirez pourquoi le « changement climatique » s’inscrit dans une longue série de paniques imbéciles.
Titre: « Le changement climatique multiplie par dix la probabilité d’un climat idéal digne du Paradis ».
Voici un extrait d’un rapport émanant de l’ONU, Département des Affaires Économiques et Sociales, Division de la Population, publié en mars 2000. Il n’est donc pas nouveau mais il est particulièrement relevant ajourd’hui et à ma connaissance, il n’avait pas encore été traduit.
Ce document comprend des résumés exécutifs en plusieurs langues, dont le français, mais vu que ceux-ci sont très succints, j’ai traduit de l’anglais la conclusion complète (pp. 93-95), ainsi que les chapitres concernant la France (pp. 31-32) et l’Union Européenne (pp. 85-87). Ces passages contiennent un bref rappel historique de la démographie de ces deux zones, ce qui permettra de mieux cerner leur situation actuelle – catastrophique selon leurs critères – et aidera le lecteur à comprendre la raison de l’émergence de prédateurs politiques à la Macron/von der Leyen. Les chiffres et prévisions sont également donnés, avec graphiques et tableaux (que vous pouvez consulter dans le document original), pour l’Allemagne, l’Italie, le Royaume Uni, la Corée du Sud, la Fédération de Russie, le Japon et les États-Unis – par le plus grand des hasards, quelques-uns des pays les plus durement touchés par le Covid et ses contre-mesures destructrices en termes de vies humaines et d’économie. À titre d’exemple, rappelons que, selon les chiffres des États-Unis, alors que les personnes vivant en maison de retraite représentent 0,62% de la population, c’est là qu’ont eu lieu 43% des décès Covid, suite à des initiatives telles que celles du gouverneur d’alors de l’État de New York, Andrew Cuomo, qui a renvoyé les patients Covid contaminer les mouroirs à vieux pour ne pas « surcharger les hôpitaux » vides. Comme le soulignait le Pr Raoult, des gens qui ont dépassé l’âge officiel de l’espérance de vie – alors de quoi osons-nous nous plaindre?
Les vieux coûtent cher, selon Ezekiel Emmanuel, qui prévoit de les laisser crever à 75 ans, âge de la retraite préconisé, par un autre curieux hasard, dans le présent article – voir aussi mon article ici. La solution est donc celle qu’on nous fourgue maintenant: migration de masse, augmentation radicale de l’âge de la retraite et/ou sénécide à l’ancienne – de préférence, tout en même temps – selon une politique internationale de quotas qui garantira un retour sur investissement pour la grande finance. Tout comme le Grand Reset, il s’agit donc un programme d’ajustement structurel motivé par des raisons économiques – qui résoudra tout d’un coup en nous replongeant dans une version actualisée de la pauvreté du XIXème siècle sous prétexte de « climat », gouvernance ESG et autres fariboles de marketing politique.
Le problème de l’analyse de l’ONU est qu’elle est d’une mauvaise foi totale. Elle ne tient compte que du coût sociétal des personnes retraitées (pensions, soins médicaux, etc.) sans la moindre considération pour leur rôle – parfaitement chiffrable – en tant que soutien des familles et générations montantes. Il existe mille solutions pour valoriser et rentabiliser ce rôle, mais elles se mettent en place beaucoup trop lentement et laborieusement: quelques initiatives, notamment en Belgique, où on offre des primes aux personnes en âge de retraite pour rester actives et où on a créé pour les anciens un statut officiel et rémunéré de formateur au sein de l’entreprise, en accord avec leur rôle indispensable – et au final, rentable – de transmission du savoir. J’ai travaillé dans ma carrière précédente sur des projets internationaux de ce type, financés, comble de l’ironie, par la Commission Européenne: ça fonctionne très bien ailleurs, ça fonctionnerait aussi bien ici.
Le vieillissement de la population est donc un faux problème: les vieux ne sont pas une charge, c’est le modèle économique binaire travail/non-travail – c’est-à-dire de l’esclavage – qui est volontairement aveugle à leur contribution, ou à toute autre forme de contribution. Ils ne sont pas, ou ne devraient plus être, un poids mort pour la société mais une de ses ressources majeures, bien plus précieuse qu’une main d’oeuvre étrangère prétendument indispensable et surtout très pratique pour défaire des acquis sociaux encombrants pour la grande finance.
C’est ce genre de calcul qui pousse cette même grande finance à retirer ses billes du Premier Monde pour investir massivement – sous prétexte « climatique » – en Afrique, qui deviendra dans la redistribution des cartes en cours un partenaire économique majeur, à la balance démographique positive et aux ressources naturelles énormes – c’est-à-dire qui produira à la chaîne des petits esclaves et se laissera piller pour trois francs six sous par les nouveaux colonialistes de la transition « verte ». La « bombe démographique » chère aux malthusiens à la Paul Ehrlich n’est donc pas la surnatalité, mais son inverse exact: les pays en état de sous-natalité périront, faute d’être garantis par La Banque. Cette dernière, après s’être emparée des fonds de pension, sur lesquels elle appuie ses produits financiers dérivés, a effectivement tout intérêt à ne pas les laisser compromettre par un trop grand nombre de retraités – et pas assez de petites mains pour compenser.
C’est donc avant tout une affaire bancaire et financière: il faut plaire aux investisseurs. Que les complotistes se rassurent donc, le plan Kalergi de remplacement de population – par des réfugiés à qui l’Allemagne prétend déjà accorder le droit de vote après six mois de résidence – n’est pas plus que le Grand Reset la réalisation d’une ancienne prophétie mais la manoeuvre d’une mafia internationale qui a décidé la liquidation des nations dans le chemin de leur intérêt, et emploie des bureaucrates à louer, comme ceux de l’ONU, devenue à présent un simple think tank mondialiste, pour établir le cadre de leur rapine: ou vous bossez pour eux jusqu’à la mort, ou vous êtes envahis. Pas d’autre option.
Les perspectives chiffrées que ce document donne et normalise sont absolument terrifiantes. Prêtez une attention particulière aux « Scénarios V ». Ce sont ceux qui ont l’air de se mettre en place en ce moment en Europe et aux États-Unis.
Si la génération montante reste incapable de fonder des familles nombreuses, de travailler et de se former – ce que le gouvernement Macron fait tout pour empêcher – la France crèvera comme une petite vieille abandonnée, dont des rapaces se partageront l’héritage et des voyous la vieille demeure, témoignage de sa grandeur passée. Je ne donne pas cher de sa vieille peau. La finance non plus, d’ailleurs.
La France, elle va devenir comme la Marie du Pont-Neuf. Vous savez bien. La pute septuagénaire. Celle qui tapinait sous les ponts. Elle disait à ses clients «C’est mille balles par-devant et deux mille par-derrière.» Les clients faisaient leur affaire et quand c’était terminé et qu’ils lui disaient: «Combien je te dois?», elle répondait «Où que t’étais?»
LES MIGRATIONS DE REMPLACEMENT: S’AGIT-IL D’UNE SOLUTION AU DÉCLIN ET AU VIEILLISSEMENT DES POPULATIONS?
Division de la Population Département des Affaires Économiques et Sociales Nations Unies New York
[…]
FRANCE
Tendances passées
Entre 1950 et 1965, l’indice synthétique de fécondité en France est resté supérieur à 2,7 enfants par femme, mais il a ensuite chuté de 40%, passant de 2,85 en 1960-1965 à 1,72 en 1990-1995. Au cours de cette période, l’espérance de vie à la naissance, pour les deux sexes confondus, est passée de 66,5 ans en 1950-1955 à 77,1 ans en 1990-1995. L’une des conséquences de ces changements est que la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 11,4% en 1950 à 15,0% en 1995, alors que la proportion de la population âgée de 15 à 64 ans est restée pratiquement constante, à près de 66%. La France était le pays dont la population était la plus âgée au début du siècle. En 1901, le ratio de soutien potentiel était de 7,8 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Il est tombé à 5,8 en 1950 et à 4,4 en 1995.
Scénario I
Le scénario I, variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, suppose un total de 525 000 immigrants nets de 1995 à 2020 et aucun après 2020. Il prévoit que la population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,7 millions en 2025, pour redescendre à 59,9 millions en 2050 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). À cette date, 525 000 personnes (0,9% de la population totale) seraient des migrants post-1995 ou leurs descendants. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,9 millions en 2010, puis diminuerait jusqu’à 34,6 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,4 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,3 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.
Scénario II
Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne des projections des Nations Unies de 1998, mais sans aucune migration vers la France après 1995. Les résultats sont très similaires à ceux du scénario I. La population totale de la France passerait de 58,0 millions en 1995 à 61,1 millions en 2025, puis commencerait à diminuer pour atteindre 59,4 millions en 2050. La population âgée de 15 à 64 ans passerait de 38,0 millions en 1995 à 39,6 millions en 2010, puis diminuerait pour atteindre 34,3 millions en 2050. La population âgée de 65 ans ou plus continuerait d’augmenter, passant de 8,7 millions en 1995 à 15,3 millions en 2040, avant de diminuer légèrement pour atteindre 15,2 millions en 2050. En conséquence, le ratio d’aide potentielle diminuerait de près de moitié, passant de 4,4 en 1995 à 2,3 en 2050.
Scénario III
Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son maximum de 61,1 millions en 2025. Pour ce faire, il faudrait 1,5 million d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 60 000 par an. En 2050, sur une population totale de 61,1 millions, 1,8 million, soit 2,9%, seraient des immigrés post-1995 ou leurs descendants.
Scénario IV
Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son maximum de 39,6 millions en 2010. Pour ce faire, il faudrait 5,5 millions d’immigrants entre 2010 et 2050, soit une moyenne de 136 000 par an. En 2050, sur une population totale de 67,1 millions d’habitants, 7,8 millions, soit 11,6%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.
Scénario V
Le scénario V maintient le ratio d’aide potentielle à sa valeur de 1995, soit 4,4. Pour ce faire, il faudrait 32,1 millions d’immigrants entre 2000 et 2025, soit une moyenne de 1,3 million par an, et 60,9 millions d’immigrants entre 2025 et 2050, soit une moyenne de 2,4 millions par an. En 2050, sur une population totale de 187 millions d’habitants, 128 millions, soit 68,3%, seraient des immigrés postérieurs à 1995 ou leurs descendants.
Discussion
À titre de comparaison, l’immigration nette officielle enregistrée en France a été en moyenne de 76 000 par an pour la période 1990-1994 et de 39 000 par an pour la période 1995-1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour empêcher une diminution de la taille totale de la population (scénario III) serait comparable à l’expérience passée de l’immigration en France. En outre, le nombre de migrants qui serait nécessaire pour maintenir constante la taille de la population en âge de travailler (scénario IV) est environ le double du niveau enregistré au début des années 1990. En outre, selon le scénario IV, en 2050, la proportion d’immigrés post-1995 et de leurs descendants dans la population totale (11,6%) serait comparable à la proportion de personnes nées à l’étranger qui existe actuellement (10,4% en 1990). La figure IV.4 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de la France en 2050, en indiquant la part des immigrés post-1995 et de leurs descendants.
Toutefois, le nombre d’immigrants nécessaires pour maintenir le ratio de soutien potentiel à son niveau de 1995 serait beaucoup plus important que tout flux migratoire antérieur, 20 à 40 fois supérieur aux nombres annuels des dix dernières années. En outre, plus des deux tiers de la population qui en résulterait en 2050 seraient composés d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.
En l’absence de migration, les chiffres montrent qu’il serait nécessaire de relever la limite supérieure de l’âge actif à environ 74 ans pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995 en France, c’est-à-dire 4,4 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée ayant dépassé l’âge de travailler.
[…]
UNION EUROPÉENNE
Tendances passées
L’indice synthétique de fécondité dans les 15 pays qui constituent actuellement l’Union européenne a suivi une courbe ascendante jusqu’en 1960-65, où il atteignait 2,69 naissances par femme. Depuis 1995, la fécondité n’a cessé de diminuer, passant sous le seuil de remplacement de deux enfants par femme vers 1975. En 1990-95, elle s’élevait à 1,5 naissance par femme. L’espérance de vie à la naissance est passée de 67 ans en 1950-1955 à 76,5 ans en 1990-1995. En conséquence de ces tendances, la proportion de la population âgée de 65 ans ou plus est passée de 9,5% en 1950 à 15,5% en 1995, et le ratio de soutien potentiel (le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus) a diminué au cours de la même période, passant de 7,0 à 4,3.
Scénario I
Le scénario I, variante moyenne de la révision des Nations Unies de 1998, suppose un apport net moyen très proche de 300 000 migrants par an entre 1995 et 2050, soit un total de près de 16,4 millions de migrants au cours de cette période. La variante moyenne prévoit que la population totale des 15 pays continuerait à croître brièvement jusqu’en 2005 environ, date à laquelle elle atteindrait 376,5 millions ; à partir de là, elle commencerait à diminuer de plus en plus rapidement, de sorte qu’en 2050, il resterait environ 331,3 millions de personnes – soit une perte de 40,6 millions de personnes par rapport à 1995 et de 45,2 millions de personnes par rapport au niveau maximal projeté en 2005 (les résultats des projections des Nations Unies de 1998 sont présentés dans les tableaux en annexe). Cette perte équivaudrait à la population actuelle combinée des sept plus petits membres de l’Union européenne, à savoir l’Autriche, la Finlande, le Danemark, l’Irlande, le Luxembourg, la Suède et le Portugal (voir tableau IV.21). La population de l’Union européenne, qui en 1995 était supérieure d’environ 100 millions d’habitants à celle des États-Unis, serait en 2050 inférieure d’environ 20 millions d’habitants à celle des États-Unis.
La population âgée de 15 à 64 ans enregistrerait d’abord une légère augmentation, passant de 249 millions en 1995 à moins de 252 millions en 2005, mais elle serait suivie d’un déclin accéléré qui la ramènerait à un peu moins de 188 millions en 2050. La baisse projetée (61,5 millions entre 1995 et 2050) réduirait ainsi la population en âge de travailler d’un quart par rapport aux niveaux de 1995. En revanche, la population âgée de 65 ans ou plus enregistrerait une croissance régulière, passant de 58 millions en 1995 à 96 millions en 2050, soit une augmentation d’environ 65%. En conséquence, le ratio de soutien potentiel passerait de 4,3 en 1995 à un peu moins de 2,0 en 2050.
Scénario II
Le scénario II, qui est la variante moyenne sans migration, utilise les hypothèses de fécondité et de mortalité de la variante moyenne de la révision de 1998, mais sans aucune migration vers les 15 pays de l’Union européenne après 1995. Dans ce scénario, la population totale commencerait à diminuer dès l’an 2000 plutôt que cinq ans plus tard et, en 2050, elle ne serait plus que d’environ 311 millions, soit 20 millions de moins que dans le scénario I. La population âgée de 15 à 64 ans commencerait immédiatement à diminuer, passant de 249 millions en 1995 à 174 millions en 2050. Ainsi, sans migration, la population en âge de travailler serait réduite de 30% et non de 25% comme dans le scénario I. La population âgée de 65 ans ou plus passerait de 58 millions en 1995 à 92 millions en 2050, ce qui entraînerait une baisse du ratio de soutien potentiel à 1,9 en 2050, soit 0,1 de moins que prévu dans le scénario I.
Scénario III
Le scénario III maintient la taille de la population totale constante à son niveau maximal projeté de 372 millions en 2000 (en supposant qu’il n’y ait pas d’immigration au cours de la période 1995-2000). Pour maintenir la population totale constante à ce niveau, il faudrait 47,4 millions de migrants entre 2000 et 2050, soit une moyenne de 949 000 migrants par an. En 2050, sur une population totale de 372 millions d’habitants, 61,6 millions, soit 16,5%, seraient des immigrants postérieurs à 2000 ou leurs descendants. Le ratio d’aide potentielle en 2050 serait de 2,2, soit seulement 0,2 point de plus que dans le scénario I.
Scénario IV
Le scénario IV maintient la taille de la population âgée de 15 à 64 ans constante à son niveau de 1995, soit 249 millions (ce qui serait le niveau maximum qu’elle aurait jamais atteint en l’absence de migrations post-1995). Pour maintenir la population en âge de travailler constante à ce niveau, il faudrait en fait 79,6 millions de migrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 1,4 million de migrants par an. En raison des irrégularités de la structure par âge de la population, le nombre annuel de migrants nécessaire pour maintenir constante la population en âge de travailler augmenterait d’abord rapidement, puis diminuerait. Il atteindrait son maximum en 2025-2030, avec un nombre annuel de migrants nets supérieur à 2,8 millions. En 2050, sur une population totale de 418,5 millions d’habitants, les immigrés post-1995 et leurs descendants seraient 107,7 millions, soit 25,7%. Selon ce scénario, le ratio d’aide potentielle en 2050 serait sensiblement plus élevé que dans le scénario I (2,4 contre 2,0), mais la différence est modeste par rapport à l’ampleur de la chute par rapport au niveau de 4,3 atteint en 1995.
Scénario V
Le scénario V maintient le ratio de soutien potentiel à sa valeur de 1995, soit 4,3 personnes âgées de 15 à 64 ans pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à ce niveau, il faudrait que l’Union européenne accueille 701 millions d’immigrants entre 1995 et 2050, soit une moyenne de 12,7 millions par an. Par ailleurs, comme dans le scénario IV, les irrégularités de la structure par âge de la population entraîneraient des fluctuations du nombre annuel de migrants nécessaires pour maintenir le ratio d’aide potentielle constant. Les niveaux maximums seraient atteints en 2030-2035, avec 20,3 millions d’immigrants nets par an. En 2050, sur une population totale de 1,2 milliard d’habitants, 918 millions, soit environ 75 %, seraient des immigrants postérieurs à 1995 ou leurs descendants.
Discussion
Selon des estimations nationales récentes, l’Union européenne a connu un solde migratoire annuel moyen de 857 000 personnes entre 1990 et 1998. Ainsi, le nombre de migrants nécessaires pour éviter un déclin de la population totale est à peu près comparable au niveau de migration des années 1990. Toutefois, pour éviter un déclin de la population en âge de travailler, le nombre annuel de migrants devrait presque doubler par rapport à l’expérience récente. La figure IV.21 montre, pour les scénarios I, II, III et IV, la population de l’Union européenne en 2050, en indiquant la part des migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants.
Le nombre de migrants nécessaires chaque année pour maintenir le ratio de soutien potentiel constant à son niveau de 1995 serait 15 fois supérieur au niveau de migration nette des années 1990. Vers la fin de la période, c’est-à-dire vers 2040-2050, le nombre annuel net de migrants requis par l’Union européenne équivaudrait à la moitié de la croissance annuelle de la population mondiale.
Ainsi, si la migration de remplacement devait être utilisée comme mécanisme pour maintenir le ratio de soutien potentiel dans l’Union européenne à son niveau actuel, en 2050, la population totale de l’Union européenne aurait augmenté de plus de trois fois son niveau actuel. Dans ce processus, la part de l’Union européenne dans la population mondiale aurait plus que doublé, passant de 6,6% en 1995 à 13,8% en 2050. En outre, les trois quarts de la population totale en 2050 seraient constitués de migrants postérieurs à 1995 et originaires de l’extérieur des frontières actuelles de l’Union, ainsi que de leurs descendants.
En l’absence de migration, les calculs effectués dans ce rapport indiquent que la limite supérieure de l’âge de travail devrait être portée à environ 76 ans dans l’Union européenne pour obtenir en 2050 le même ratio de soutien potentiel que celui observé en 1995, c’est-à-dire 4,3 personnes en âge de travailler par personne âgée.
[…]
CONCLUSIONS ET IMPLICATIONS
La présente étude se concentre sur la question de savoir si la migration de remplacement est une solution au déclin et au vieillissement de la population. La migration de remplacement fait référence à la migration internationale qui serait nécessaire pour compenser le déclin de la taille d’une population, le déclin de la population en âge de travailler ainsi que le vieillissement général d’une population.
Cette étude sur les migrations de remplacement se concentre sur les effets possibles des migrations internationales sur la taille de la population et la structure par âge d’une série de pays qui ont en commun un taux de fécondité inférieur au seuil de remplacement. En l’absence de migration, tous les pays dont la fécondité est inférieure au seuil de remplacement verront la taille de leur population commencer à décliner à un moment donné dans un avenir proche, si ce n’est pas déjà le cas aujourd’hui. Dans certains pays, les diminutions prévues de la taille de la population au cours de la première moitié du XXIe siècle atteignent un quart ou un tiers de la population totale du pays.
En outre, plus la baisse de la fécondité est faible [NdT. c’est une erreur dans le document, il faut lire « élevée »], plus le vieillissement de la population du pays sera prononcé. L’une des principales conséquences du vieillissement de la population est la réduction du rapport entre la population en âge de travailler (15-64 ans) et la population âgée de 65 ans ou plus, c’est-à-dire le ratio de soutien potentiel (RSP). Toutes choses égales par ailleurs, un ratio de soutien potentiel plus faible signifie qu’il est beaucoup plus onéreux pour la population en âge de travailler de subvenir aux besoins de la population retraitée plus âgée.
Si, dans une certaine mesure, l’augmentation de la proportion de personnes âgées de 65 ans ou plus s’accompagne d’une diminution de la proportion d’enfants de moins de 15 ans, les deux groupes d’âge ne sont pas directement comparables. Certaines études ont estimé que pour un pays industrialisé, en moyenne, le coût de la prise en charge d’une personne âgée de 65 ans et plus est sensiblement plus élevé que le coût de la prise en charge d’un jeune de moins de 20 ans. Un certain nombre de chercheurs, par exemple Foot (1989), Cutler, Poterba, Sheiner et Summers (1990), et Ahlburg et Vaupel (1993), signalent que, si l’on tient compte des programmes publics ou des dépenses privées non médicales, des dépenses d’éducation publique et des soins médicaux, les coûts sont environ deux fois et demie plus élevés pour soutenir une personne âgée (65 ans ou plus) que pour soutenir une jeune personne (moins de 20 ans).
Si une fécondité inférieure au seuil de remplacement est la principale cause du déclin et du vieillissement de la population, même une forte augmentation soudaine de la fécondité à court ou moyen terme ne modifierait pas sensiblement la situation en ce qui concerne les ratios de soutien potentiels. Bien entendu, comme nous l’avons montré plus haut dans ce rapport, les ratios de soutien potentiel pourraient être maintenus aux niveaux actuels en augmentant la limite supérieure de la population en âge de travailler. Dans la plupart des cas, la limite supérieure devrait être portée à environ 75 ans. Toutefois, si l’âge de la retraite reste essentiellement le même qu’aujourd’hui, l’augmentation de la taille de la population en âge de travailler par le biais de la migration internationale est la seule option à court et à moyen terme pour réduire les baisses du ratio de soutien potentiel.
La présente étude porte sur les pays où la fécondité actuelle est comprise entre 1,2 et 2,0 enfants par femme. Pour la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Union européenne, le nombre de migrants nécessaires pour compenser le déclin de la population est inférieur ou comparable à l’expérience récente. C’est également le cas pour l’Allemagne et la Fédération de Russie, mais leurs flux migratoires dans les années 1990 étaient relativement importants en raison de la réunification et de la dissolution, respectivement. En revanche, pour l’Italie, le Japon, la République de Corée et l’Europe, un niveau d’immigration beaucoup plus élevé que dans le passé récent serait nécessaire pour compenser le déclin de la population. Ce niveau d’immigration plus élevé pour l’Italie, le Japon et l’Europe signifierait que 18 à 29 % de la population de 2050 serait constituée d’immigrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants; pour la République de Corée, le chiffre comparable est de 3%.
En l’absence de migration, la taille de la population en âge de travailler diminue plus rapidement que la population globale. En raison de ce taux de déclin plus rapide, le volume de migration nécessaire pour empêcher un déclin de la population en âge de travailler est plus important que pour l’ensemble de la population. Dans les quatre pays où les taux de fécondité sont proches du seuil de remplacement, la population résultante en 2050 compterait 8 à 14 % de migrants post-1995 et de leurs descendants. Dans les six autres pays et régions, les migrants post-1995 et leurs descendants représenteraient entre 26 et 39% de la population de 2050. Si certains de ces chiffres peuvent sembler élevés, ils restent dans la fourchette des migrations enregistrées dans un passé récent dans certains pays industrialisés. Par exemple, en 1990, 16% de la population du Canada et de la Suisse, et 23% de la population de l’Australie étaient nés à l’étranger.
Contrairement aux flux migratoires nécessaires pour compenser le déclin de la population totale ou en âge de travailler, les niveaux de migration qui seraient nécessaires pour empêcher les pays de vieillir sont d’une ampleur nettement plus importante. D’ici 2050, ces flux migratoires plus importants se traduiraient par des populations où la proportion de migrants postérieurs à 1995 et de leurs descendants se situerait entre 59% et 99%. Des niveaux de migration aussi élevés n’ont jamais été observés dans le passé pour aucun de ces pays ou régions. En outre, il semble extrêmement improbable que de tels flux puissent se produire dans ces pays dans un avenir prévisible. Il semble donc inévitable que les populations des pays à faible fécondité vieillissent rapidement au cours du XXIe siècle.
Les conséquences d’une structure d’âge de la population beaucoup plus âgée que par le passé sont nombreuses et d’une grande portée. L’une des considérations importantes examinées dans cette étude est le ratio de soutien potentiel (RSP). Le système actuel de fourniture de revenus et de services de santé aux personnes âgées qui ne travaillent plus a été basé, dans l’ensemble, sur une structure d’âge avec un ratio de soutien potentiel de 4 à 5 personnes en âge de travailler pour chaque personne âgée de 65 ans ou plus. Si l’âge actuel de la retraite ne change pas, le RSP devrait tomber à environ 2.
Une baisse du RSP de 4 ou 5 à 2 entraînerait certainement la nécessité de reconsidérer sérieusement les modalités du système actuel de pensions et de soins de santé pour les personnes âgées. Théoriquement, comme indiqué ci-dessus, une option possible consisterait à relever suffisamment la limite supérieure de l’âge du travail pour atteindre un RSP viable. Une telle option permettrait à la fois d’augmenter le nombre de personnes en âge de travailler et de réduire le nombre de personnes âgées qui ne travaillent pas. D’autres options possibles, qu’il conviendrait d’examiner de manière approfondie, comprennent l’adaptation des mesures économiques, telles qu’une participation accrue à la population active, des cotisations plus élevées de la part des travailleurs et des employeurs et des prestations moins élevées pour les retraités. Il est certain que l’augmentation de la productivité à l’avenir peut accroître les ressources disponibles de la population en âge de travailler. Cependant, il est également possible que l’augmentation de la productivité conduise à des aspirations et des demandes accrues de la part des populations en âge de travailler et des retraités.Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, les pays industrialisés ont bénéficié de tailles de population et de structures d’âge de la population qui étaient le résultat d’une histoire de niveaux modérés de fécondité modérée et d’une faible mortalité. Ces circonstances démographiques favorables ont permis, dans une large mesure, d’offrir des prestations relativement généreuses aux retraités à des coûts comparativement faibles pour les travailleurs et les employeurs. Toutefois, ces structures d’âge n’étaient pas permanentes, mais simplement transitoires.
Au cours de la première moitié du XXIe siècle, les populations de la plupart des pays industrialisés devraient diminuer et vieillir en raison d’une fécondité inférieure au seuil de remplacement et d’une longévité accrue. Les conséquences d’un déclin et d’un vieillissement significatifs de la population ne sont pas bien comprises, car il s’agit d’expériences démographiques nouvelles pour les pays. Maintenir la solvabilité des systèmes de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées face au déclin et au vieillissement de la population, par exemple, constitue une situation nouvelle qui pose de sérieux défis aux gouvernements et à la société civile.
Les nouveaux défis posés par le déclin et le vieillissement des populations nécessiteront des réévaluations objectives, approfondies et globales de nombreux programmes et politiques économiques, sociaux et politiques établis. Ces réévaluations devront intégrer une perspective à long terme. Les questions essentielles à aborder dans le cadre de ces réévaluations sont notamment les suivantes (a) l’âge approprié de la retraite; (b) le niveau, le type et la nature des prestations de retraite et de soins de santé pour les personnes âgées; (c) la participation au marché du travail; (d) les montants estimés des contributions des travailleurs et des employeurs pour financer les prestations de retraite et de soins de santé pour la population âgée croissante; et (e) les politiques et programmes relatifs aux migrations internationales, en particulier les migrations de remplacement, et l’intégration d’un grand nombre de migrants récents et de leurs descendants.
Voici le complément parfait à mon article sur Trump et une transition idéale pour les suivants, qui traiteront de la démographie, de l’idéologie du genre (je n’ai pas fini de traiter le sujet) et de la religion elle-même, sous l’angle de la relation humain/divin (plus ou moins).
Marcello Veneziani est un journaliste, écrivain et philosophe italien très prolifique – de droite, comme vous vous en doutez. Il s’est notamment penché sur les écrits de Julius Evola, auteur assez prisé par l’extrême-doite (c’est-à-dire la droite qui fait peur) occidentale et évidemment honni par une gauche très inquiète de la portée de sa pensée et de son oeuvre, dont on trouve ici l’écho chez Veneziani.
Dieu ne nous laisse pas tranquilles dans notre athéisme pratique et notre nihilisme ludique, mais il se manifeste à nous sous les traits les plus impensables et dans les sphères les plus éloignées de la religion. L’autre jour, j’ai discuté de théologie avec Pierluigi Bersani, convoqué par Stefano Fassina à son école de formation politique. Sur un sujet similaire, je m’entretiendrai avec Fausto Bertinotti à Arpino. Mais comment parler de théologie avec des hommes politiques de gauche, communistes ou anciens communistes? À vrai dire, j’en parlais déjà avec d’autres communistes comme Mario Tronti. Mais de quoi s’agit-il, me demanderez-vous, avant de prévenir la clinique neuropsychiatrique? Non, attendez, il s’agit de théologie politique.
Cette discussion a pour cadre un livre très dense de Geminello Preterossi, Théologie politique et droit, récemment publié par Laterza. La thèse: nous vivons entourés de substituts de la théologie, en politique, en droit et en économie, cependant qu’il faudrait une refondation de la politique sur des bases solides, comme la théologie. La théologie politique, il y a cent ans, un géant, mi-juriste, mi-penseur, Carl Schmitt, en parlait: la politique, disait-il, utilise des concepts théologiques sécularisés, c’est-à-dire ramenés du ciel à la terre, de Dieu à l’histoire. Avant lui, il y a trois siècles, Giambattista Vico avait parlé de « théologie civile » et expliqué comment la main de Dieu intervenait dans l’histoire et en corrigeait les résultats, par le biais de la Providence.
Partant de Schmitt, Preterossi (nomen omen) [NdT. dont le nom est un présage] applique la théologie à l’hégémonie gramscienne [NdT. de Antonio Gramsci, qui voyait l’hégémonie culturelle, et non simplement économique, comme clé de la victoire mondiale du communisme – cf. aujourd’hui] et à la politique moderne allant jusqu’au populisme, mais aussi à la sphère économique, affirmant que la domination néolibérale actuelle est fondée sur une théologie économique. C’est également ce que je soutiens depuis un certain temps. Le capital financier est le stade théologique de l’économie mondiale, la richesse devient abstraite et invisible, impérative et fiscale, elle se sépare de la réalité des choses et se lie au contrôle du temps, par le biais du crédit. Dans un monde sans éternité, celui qui dispose du temps est Seigneur. La « monnaie » qui se dissocie de l’or et de la réserve d’or, n’a pas de paramètres en dehors d’elle-même, elle devient une entité métaphysique autonome et abstraite, comme la monnaie électronique et les flux financiers. Toutes les autres souverainetés ayant disparu, l’économie devient souveraine absolue, universelle, mesure de toutes choses, et transpose la foi dans le crédit, ultime vie après la mort ou terre promise. Les banques sont ses cathédrales, les bourses ses sanhédrales, les agences de notation son Saint-Office. L’intérêt ne signifie plus une relation entre des êtres, l’intérêt, mais entre le temps et l’argent. Le salut se trouve dans le différentiel de rendement. Le croyant est réduit à un créancier, le pécheur à un débiteur. Sa foi, c’est l’usure. La mécanique comptable l’emporte sur la vie réelle des peuples. Le fictif devient réel et vice versa. La dette souveraine qui pèse sur nos épaules dès la naissance équivaut au péché originel….
La théologie économique a pris la place de la théologie politique et des idéologies messianiques qui promettaient le paradis sur terre, un monde meilleur, le passage de la misère à la liberté. Le message théologique du salut terrestre est confié au dispositif technico-économique, technique + marché. Mais toute théologie est aussi téléologie, elle est orientée vers une fin; quelle est la fin du techno-capitalisme? Son expansion illimitée, sa puissance. La fin correspond à l’expansion des moyens: la technique ou l’économie sont en effet deux moyens. Une théologie nihiliste, en quelque sorte. Les moyens remplacent les fins, la technique remplace l’humain.
La théologie politique ou civile peut être conçue de deux manières: comme un substitut de Dieu, de la théologie et du contenu de la foi à l’histoire, à l’humanité, à la classe et à la révolution. Ou bien elle prolonge sur Terre les horizons transcendants, sans les remplacer. Pour Carl von Clausewitz, la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens. Dans ce cas, la politique est la continuation de la théologie dans d’autres sphères de l’histoire terrestre.
Le communisme était du premier type, une théologie politique se substituant à la foi; la théologie civile dont parle Vico était au contraire du second type, le plan transcendant se prolongeant sur le plan historique, la République idéale de Platon descendant dans la réalité de Romulus. Mais le thème est le même: une société a besoin d’horizons communs, de valeurs partagées et non négociables, de motivations élevées. Ce patrimoine s’appelle la religion civile. Chez Vico, la religion civile coïncide avec la tradition d’un peuple, avec le sens commun et les coutumes. Dans les théologies de remplacement, en revanche, la religion civile vise un nouvel ordre et un nouveau monde. La religion civile qui prédomine à gauche est l’antifascisme ou, au mieux, le patriotisme de la constitution (auquel nous préférons le patriotisme de la tradition). L’antifascisme de gauche a pris la place de l’anticapitalisme, comme les droits du genre ont remplacé le socialisme.
Le déclin de la théologie a suivi la même parabole que le déclin de la politique: la sphère théologique a d’abord été démarquée et séparée de la vie publique, puis elle a été privatisée, rendue intime et individuelle, pour être finalement neutralisée. La politique a connu le même sort. Elle a d’abord été séparée des idées et des visions, puis dépolitisée. Comme sur une chaîne, une fois la première perle du collier dénouée, les suivantes tombent à leur tour. Il y a cent ans, Schmitt, dans Catholicisme romain et forme politique, défendait la visibilité de la foi et de l’Église; aujourd’hui, il se devrait de défendre la visibilité de la politique, son rôle public, souverain et décisionnel.
Dans la phase actuelle, le techno-capitalisme adopte comme précepteur et alibi moral l’idéologie du genre, des droits de l’homme et des droits civils. Une idéologie compatible avec le modèle global et individualiste, qui remplace les droits par des désirs subjectifs. Contre ce bloc et sa dérive oligarchique, s’élève un populisme à la matrice théologique sommaire (vox populi vox dei) qui fait appel à des leaders décisionnels. Comment réagit la théocratie techno-économique? Elle suspend le politique au nom de l’urgence; c’est provisoire, mais nous passons sans cesse d’une urgence à l’autre (santé, guerre, économie, environnement), ce qui oblige à mettre de côté le politique et ses conflits parce qu’il s’agit d’une urgence obligatoire qui obéit à une relative unité de direction. D’où l’invocation à la Heidegger: seul un dieu pourrait sauver la politique. D’où la théologie…
The Underdog a consacré de nombreux articles aux protocoles officiels mortels, dont font partie les meurtres au Midazolam mentionnés ici. Le Dr Pierre Kory, une star de la « résistance », a tenté en vain sur son Substack de contrer ses analyses, parce qu’il refuse de croire que ses collègues puissent avoir été à ce point mal intentionnés – raison pour laquelle vous ne lirez jamais un mot du Dr Kory sur ce blog.
J’ai glissé dans quelques conversations le fait qu’on a tué des dizaines de milliers de vieillards dans les maisons de repos (voir méthode ci-dessous): la réaction va d’une paralysie soudaine, avec regard du cerf dans les phares de voiture, à la panique suivie d’un repli au petit trot (ce qu’on appelle « partir en courant »). Faites le test, vous verrez.
Le graphique ci-dessus est tiré de la base de données britannique des prescriptions ouvertes et montre que les prescriptions ont diminué en janvier 2020 – le « début de la pandémie » proclamé – et ont stagné en avril 2020, avant de repartir à la hausse en juillet 2021.
Si le mois d’avril 2020 vous semble vaguement familier (pour nos lecteurs les plus anciens, c’est le cas), c’est parce que les mois de mars à avril 2020 sont associés aux meurtres au Midazolam.
Échos des meurtres au Midazolam
Pour les nouveaux lecteurs qui ne connaissent pas les meurtres au Midazolam, voici un bref résumé:
Un pic de Midazolam, un sédatif (mais pas un analgésique), a été noté dans les prescriptions britanniques entre mars 2020 et avril 2020 (en même temps que d’autres médicaments)…
Selon l’Office of National Statistics, 17 316 patients sont décédés en Angleterre en avril 2020, avec la mention « démence et maladie d’Alzheimer » sur leur certificat de décès. Ce nombre de décès est près de trois fois supérieur aux prévisions, par rapport à la moyenne quinquennale pour le mois d’avril (annexe).
… même s’il est connu que le Midazolam déprime la respiration et entrave la récupération, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un médicament que l’on utilise pour tuer et non pour soigner. Matt Hancock a été surpris à conspirer avec le Dr Luke Evans pour commander de grandes quantités de Midazolam [NdT. Matt Hancock était Secrétaire d’État de la Santé et de l’Aide sociale jusqu’en juin 2021]…
Dr Evans: Les pousse-seringues sont utilisés pour administrer des médicaments tels que le midazolam et la morphine. Avez-vous mis en place des précautions pour s’assurer que nous disposons de suffisamment de ces médicaments? Matt Hancock: Oui. Nous avons un grand projet pour nous assurer que les chaînes d’approvisionnement mondiales pour ce type de médicaments, ainsi que pour les médicaments d’unités de soins intensifs dont j’ai parlé plus tôt, soient fiables. En fait, ces médicaments sont fabriqués dans un nombre relativement restreint d’usines à travers le monde, il s’agit donc d’une chaîne d’approvisionnement délicate et nous sommes en contact avec l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement.
Les lecteurs qui souhaitent se familiariser avec les spécificités des meurtres au Midazolam sont vivement encouragés à lire les articles détaillés du Daily Beagle, qui présentent les différents médicaments, les raisons de leur toxicité et les raisons pour lesquelles nous concluons qu’il s’agit d’un meurtre prémédité. Il y a beaucoup plus à lire que la préface ci-dessus:
[NdT. trois articles extrêmement bien écrits et documentés que je n’ai pas traduits, sorry]
Les antibiotiques ont-ils été bloqués uniquement au Royaume-Uni?
Des preuves ont été recueillies dans d’autres pays grâce à l’aide de l’armée des souris.
Les comptes Aquarius-elect et Mouse140 ont remarqué une baisse des prescriptions d’antibiotiques en Allemagne et ont fourni des graphiques à leur tour. Nous présentons l’original en allemand et sa traduction juste en dessous.
Le titre du graphique ci-dessous (tiré d’ici) est le suivant: « Verorgnungen von Antibiotics » :
Verorgnungen von Antibiotika vor und nach Ausbruch der COVID-19-Pandemie
Ce qui se traduit par:
« Prescriptions d’antibiotiques avant et après l’apparition de la pandémie de COVID-19 ».
‘bis’ signifie ‘jusqu’à’, ‘ab’ signifie ‘à partir de’ et ‘Jahre’ signifie ‘ans’. Les catégories énumérées sont donc des catégories d’âge: 19 à 65 ans; à partir de 66 ans; 7 à 18 ans; jusqu’à 6 ans.
Toutes les catégories d’âge ont connu une baisse massive des prescriptions d’antibiotiques en Allemagne aux alentours de mars-avril 2020 (’04 2020′). Ce n’est donc pas uniquement dû à l’assassinat de mamie dans les maisons de retraite avec du Midazolam.
Mouse140 a également fait référence à un autre article allemand, montrant que le G7 (Groupe des Sept; un organisme intergouvernemental non démocratique) souhaite ajuster l’utilisation des antibiotiques d’ici 2023 (c’est nous qui soulignons)…
[…] die G7-Staaten vor, « die stille Pandemie von Antibiotikaresistenzen » mit allen Kräften zu bekämpfen. Dafür wollen sie aktiv die Forschung und Entwicklung neuer Antibiotika fördern. Um den sachgerechten Einsatz von Antibiotika zu verbessern, wollen sie zudem bis Ende 2023 nationale Ziele festlegen.
Traduction:
[…] les pays du G7 appellent à lutter de toutes leurs forces contre « la pandémie silencieuse de la résistance aux antibiotiques ». À cette fin, ils veulent promouvoir activement la recherche et le développement de nouveaux antibiotiques. Afin d’améliorer le bon usage des antibiotiques, ils souhaitent également fixer des objectifs nationaux d’ici à la fin 2023.
…l’article montre également que les grandes entreprises pharmaceutiques ont cessé de fabriquer de nouveaux antibiotiques parce que les pays ne les prescrivent pas, de sorte qu’elles fonctionnent à perte (c’est nous qui soulignons):
[…] Viele große Pharmafirmen haben sich derweil aus der Entwicklung neuer Antibiotika zurückgezogen. Denn neue Antibiotika werden vielfach als Reserveantibiotika eingesetzt – das bedeutet, sie werden so selten wie möglich verschrieben. In einem System, das nach Volumen vergütet, sind Reserveantibiotika ein Verlustgeschäft.
Traduction:
[…] Entre-temps, de nombreuses grandes entreprises pharmaceutiques se sont retirées du développement de nouveaux antibiotiques. En effet, les nouveaux antibiotiques sont souvent utilisés comme antibiotiques de réserve – c’est-à-dire qu’ils sont prescrits le moins souvent possible. Dans un système basé sur les volumes, les antibiotiques de réserve sont une proposition déficitaire.
Les prescriptions diminuaient alors que les infections augmentaient
Le Zentralinstitut für die kassenärztliche Versorgung (ou Zentralinstitut kassenärztliche Versorgung; Institut central des médecins de l’assurance maladie obligatoire), présente un graphique particulièrement accablant :
Le titre de la page se lit comme suit: Grafik des Monats März 2023 [Graphique du mois de mars 2023].
Le titre du graphique se lit comme suit: Anzahl Patient: innen mit infektionen der oberen Atemwege in vertragsarztlicher Behandlung (Nombre de patients atteints d’infections des voies respiratoires supérieures traités par un médecin du panel).
Le bleu est: Pat mit Diagnose infektion der oberen Atemwege (Pat[ient] avec diagnostic d’infection des voies respiratoires supérieures).
Le vert est: Pat mit Diagnose infektion der oberen Atemwege und Antibioikum (Pat[ient] avec diagnostic d’infection des voies respiratoires supérieures et antibiotique).
Encore ce graphique:
En d’autres termes, malgré le fait que des personnes aient été diagnostiquées avec des infections des voies respiratoires supérieures (bleu), passant de < 10 millions (« Mio. ») en 2018 à >15 millions en 2019… la prescription d’antibiotiques (vert), en moyenne, continuait à diminuer. Remarquez qu’en 2021, le vert diminue alors même que le bleu augmente.
En d’autres termes, pour les personnes souffrant d’une infection des voies respiratoires, on leur refusait les antibiotiques (même si une augmentation des infections le justifiait).
Idem pour l’Écosse
En avril dernier, le Scottish Unity Group a constaté qu’en avril 2020 (’04 2020′), les prescriptions d’antibiotiques ont ‘stagné’ pour de nombreuses classes d’antibiotiques bien connus, et que cette tendance a persisté jusqu’en mars 2021. Comme d’habitude avec les statistiques gouvernementales, l’ensemble des données est incomplet car le gouvernement ne veut pas publier de preuves accablantes:
Crédit: Scottish Unity Group. Source des données: NHS Opendata
La gentamicine (également connue sous le nom de garamycine) :
La colomycine, l’aknemycine, la cidomycine, la vancomycine et la fosfomycine n’avaient pas de données.
L’érythromycine est le seul antibiotique à avoir connu une légère augmentation, sans toutefois dépasser les niveaux d’avant 2020 (voir l’augmentation du nombre de patients, ligne rouge):
Il convient de noter que la très légère augmentation des prescriptions de doxycycline (environ 2 à 3 millions) ne suffirait pas à compenser l’énorme baisse des prescriptions d’azithromycine, qui ont chuté de plus de 30 millions d’unités:
C’est sans compter la baisse des autres antibiotiques. Les patients infectés par des bactéries ne disparaissent pas en masse; où ont disparu ces cas d’infection bactérienne? Et s’ils n’ont pas « disparu », pourquoi les prescriptions d’antibiotiques ont-elles chuté aussi brutalement?
La pneumonie ressemble toujours une montagne russe
Au cas où vous auriez l’étrange idée que les gens sont mystérieusement infectés à des taux très rigides et constants pour justifier rétroactivement le refus de l’évidence, ne vous donnez pas la peine.
Jessica Rose, en utilisant les données du système de surveillance de la mortalité du Centre national des statistiques de santé des États-Unis, a démontré que les chiffres de la mortalité due à la pneumonie ressemblaient toujours à des montagnes russes, sauvages et très fluctuantes:
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la médecine, la pneumonie est un terme « fourre-tout » qui désigne les symptômes liés aux infections des voies respiratoires (« Pneuma » en grec signifie « souffle »).
Ces symptômes peuvent être causés par de nombreux types d’infections, y compris des bactéries. Les étudiants en médecine se rappelleront le dicton de Hickam :
Les patients peuvent avoir autant de maladies qu’ils le souhaitent
En d’autres termes, à la différence du Rasoir d’Occam, il y a rarement « une réponse unique et simple », mais une multitude de réponses. Une faiblesse dans un système corporel aura des répercussions sur d’autres systèmes. Une personne peut être infectée par plusieurs éléments à la fois, y compris des virus, des bactéries, des parasites et des moisissures [NdT. je rappelle que j’avais soulevé la question il y a trois ans dans le cadre du Covid, et quej’attends toujours la réponse].
L’infection bactérienne secondaire est un bon prédicteur de la mort dans le COVID-19
Selon cette étude:
D’où pourrait bien provenir l’infection bactérienne? Eh bien, il y a un certain nombre de sources possibles. Dans l’enquête approfondie du Daily Beagle sur les unités de soins intensifs intitulée « Death By Dehydration In ICU« (Mort par déshydratation dans les unités de soins intensifs), nous avons découvert qu’il était bien connu que les respirateurs pouvaient être à l’origine d’infections bactériennes.
Une étude a montré qu’un système de circuit de ventilation conventionnel réutilisable et un système de circuit de ventilation jetable combiné à un humidificateur chauffé à remplissage automatique et à un cathéter d’aspiration fermé développaient un grand nombre de bactéries dans les circuits de ventilation.
« Bacterial and fungal isolation from face masks under the COVID-19 pandemic » (isolement bactérien et fongique à partir de masques dans le cadre de la pandémie COVID-19), qui a étudié des personnes au Japon (le Japon a une culture de port de masque antérieure à 2020, donc si quelqu’un doit savoir comment porter un masque, ce sont bien les Japonais) :
L’étude a révélé la présence de bactéries résistantes aux antibiotiques sur tous les masques échantillonnés. Elle a également mis en évidence que, même au sein d’une culture japonaise responsable, seuls 21 % des gens lavaient leur masque. De toute évidence, le lavage des masques n’a pas permis d’éliminer les bactéries.
Donc, si nous sommes en présence de toutes ces sources bactériennes nocives, où l’infection bactérienne secondaire est un bon prédicteur de décès dans COVID-19, pourquoi les antibiotiques n’ont-ils pas été prescrits au cours de cette période?
Et par contraste, avant que vous ne trouviez une excuse en disant « mais qu’en est-il des confinements? », voici le graphique des prescriptions d’antiviraux. Remarquez qu’il n’y a pas de courbe plate suspecte en 2020-2021:
Le graphique ci-dessus est d’autant plus accablant qu’il montre que les médecins n’ont même pas pris la peine d’utiliser des antiviraux pour tenter de traiter une infection virale. S’ils ne prescrivent pas d’antibiotiques ou d’antiviraux, comment diable vont-ils combattre cette infection?
L’Australie déclare qu’il est inapproprié d’administrer des antibiotiques aux personnes âgées vulnérables
Selon la Commission australienne pour la sécurité et la qualité des soins de santé (une appellation malicieusement ironique, sans aucun doute), les personnes âgées recevraient des antibiotiques de manière « inappropriée », mais on remarquera que cette commission ne présente aucune preuve à l’appui de ses audacieuses affirmations:
Les maisons de retraite australiennes présentent des niveaux élevés de prescription inutile d’antimicrobiens et d’utilisation inappropriée d’antimicrobiens. Près d’un résident sur dix des maisons de retraite ayant participé à l’AC NAPS s’est vu prescrire au moins un antimicrobien.
Ah, s’en prendre aux personnes âgées dans les maisons de retraite qui ne peuvent pas se défendre. C’est très courageux.
Ironiquement, le journal cite même en exemple les infections bactériennes induites par les respirateurs:
Attendez, vous voulez dire qu’il est inapproprié de donner des antibiotiques à des personnes pour des infections bactériennes que vos propres interventions provoquent? C’est comme si un pyromane disait qu’il est inapproprié d’appeler les pompiers chaque fois qu’il provoque un incendie.
L’Australie demande aux professionnels de la santé de ne pas utiliser d’antibiotiques
Ce même rapport leur indique même de ne pas prescrire de vitamine C non toxique (que l’on trouve dans les agrumes comme le citron et le citron vert), de vitamine D (produite naturellement par la peau grâce à l’exposition au soleil), de zinc (que l’on trouve naturellement dans les graines de citrouille, par exemple), ou « d’autres traitements qui modifient l’évolution de la maladie »:
C’est littéralement l’ordre de ne pas traiter la maladie, parce que tous les traitements modifient la maladie. Cela implique que les médicaments qu’ils recommandent ne modifient pas la maladie, c’est-à-dire qu’ils ne la traitent pas.
Il s’agit clairement d’un acte malveillant
Ils se plaignent de la résistance aux antibiotiques, mais lorsque les sociétés pharmaceutiques leur proposent de nouveaux antibiotiques, soudainement et mystérieusement, ils ne sont pas intéressés. Ils peuvent déverser des milliards dans Pfizer pour vous injecter du poison, mais ils n’ont pas d’argent à consacrer aux antibiotiques.
C’est l’équivalent politique de quelqu’un qui dit qu’il est en train de mourir et qu’il a besoin d’aide, mais lorsqu’un ambulancier se présente pour le soigner, il lui demande de partir car on n’a pas besoin de lui.
C’est exactement la modalité à laquelle on s’attendrait de la part de quelqu’un qui fait tout son possible pour ne pas soigner ses patients. Ils prodiguent tous les pires conseils, mettent en œuvre des interventions qui provoquent des infections bactériennes, puis refusent de traiter les foyers d’infection qu’ils ont eux-mêmes créés.
Résumé
La prescription d’antibiotiques au Royaume-Uni de janvier 2020 à juillet 2021 a stagné, le creux d’avril 2020 coïncidant avec les meurtres au Midazolam.
Des baisses anormales de la prescription d’antibiotiques ont été observées en Allemagne, en Écosse et en Amérique. Les antiviraux n’ont pas connu de baisse aussi marquée que les antibiotiques, mais leur utilisation n’a pas augmenté non plus.
L’Allemagne et l’Australie ont toutes deux émis des avis contre l’utilisation des antibiotiques, l’Australie s’opposant même aux traitements « modificateurs » de la maladie en général.
Cette baisse des prescriptions d’antibiotiques s’est produite alors même que le nombre de décès dus à la pneumonie augmentait, bien que les bactéries soient l’une des causes possibles de la pneumonie. Les infections bactériennes secondaires associées au COVID-19 étaient fortement corrélées à la mortalité.
Il a été démontré précédemment que les respirateurs et les masques sont des sources possibles de bactéries dans les voies respiratoires. La combinaison de politiques qui favorisent la prolifération des bactéries et le refus malveillant d’administrer des antibiotiques témoigne d’une évidente tentative malveillante d’aggraver la pandémie.
« Il permettra de sauver des millions de vies et de mettre fin à la pandémie une fois pour toutes. Ces vaccins sont également très sûrs. – Donald J. Trump, 11 décembre 2020
« Le vaccin et son déploiement reçoivent les meilleures critiques. Les choses avancent très bien. Que tout le monde se fasse vacciner! » – Donald J Trump, 17 décembre 2020
« Je recommande de se faire vacciner. Je l’ai fait, c’est une bonne chose. Faites-vous vacciner. » – Donald J Trump, 21 août 2021
« J’espère que tout le monde se souviendra, lorsqu’il recevra le vaccin COVID-19, que si je n’étais pas Président, vous n’auriez pas reçu cette magnifique « injection » avant 5 ans, au mieux, et que vous ne l’auriez probablement jamais reçue. J’espère que tout le monde s’en souviendra! » – Donald J Trump, 28 février 2021
« Je le recommanderais et je le recommanderais à beaucoup de gens qui ne veulent pas le recevoir et beaucoup de ces gens ont voté pour moi, franchement. » – Donald J Trump, 16 mars 2021
« Nous avons nos libertés et nous devons les respecter, et je suis également d’accord avec ça. Mais c’est un excellent vaccin. C’est un vaccin sûr, et qui fonctionne. » – Donald J. Trump, 17 mars 2021
« Je pense que, d’une certaine manière, je suis le père du vaccin parce que c’est moi qui l’ai soutenu. Y parvenir en moins de neuf mois a été un miracle. » – Donald J. Trump, 29 avril 2021
« Que tout le monde aille se faire vacciner ». – Donald J Trump, 28 février 2021
« Il fonctionne incroyablement bien. 95%, peut-être même plus que ça… et il sauve vraiment notre pays et il sauve franchement le monde. » – Donald J. Trump, 9 mars 2021
« Eh bien, j’ai reçu le Pfizer, et j’aurais été très heureux de recevoir n’importe lequel. Je pense qu’une très mauvaise communication a été faite lorsqu’on a interrompu le Johnson & Johnson. Je pense que ça a effrayé les gens. C’était une mauvaise chose à faire. À l’époque, lorsqu’on a fait cette interruption, il y avait six personnes qui avaient peut-être eu des difficultés sur les millions qui l’avaient reçu. Mais je pense que cette interruption était une très mauvaise chose à faire ». – Donald J. Trump, 2 octobre 2021
« Pendant mon administration, tout le monde voulait le vaccin. Personne ne disait oh, mince, je ne veux pas le recevoir. Aujourd’hui, c’est ce qu’ils disent. Et c’est parce qu’ils ne font pas confiance à l’administration Biden. Je ne vois pas d’autre raison. Mais ils disent « nous n’en voulons pas, nous ne le recevrons pas ». Lorsque j’étais là, tout le monde le voulait et nous nous en sortions très bien. Les militaires ont fait un travail fantastique ». – Donald J Trump, 7 octobre 2021
« Je suis très fier du vaccin, je l’ai reçu, vous l’avez probablement reçu. Mais j’en suis très fier. Je pense que nous aurions pu connaître une situation similaire à celle de la grippe espagnole, en 1917, où jusqu’à 100 millions de personnes ont été tuées. » – Donald J Trump, 18 août 2021
[NdT. le langage de ce type est tellement creux et répétitif que c’est quasiment impossible à traduire en français, j’ai fait ce que j’ai pu]
Il y a encore des gens, aux États-Unis et ailleurs, pour tenter de disculper Trump de l’opération Warp Speed. Et il y en a aussi dans la « résistance »: excepté Sasha et Pete Lincoln1– qui a publié sur Trump des trucs que je relaierai éventuellement – une bonne partie du bon public de Substack tente même de le défendre: il a été mal conseillé, il n’avait pas le choix, etc. Si ce n’était pas encore assez surréaliste, la récente opération du mugshot (la photo prise par la police lors de son « arrestation ») lui aurait donné la street cred, voire même la prison cred (désolé pour l’avalanche d’anglicismes) suffisante auprès des noirs américains pour les convaincre de voter pour lui en 2024. Trump, le milliardaire-Président gangsta…
J’invente pas, ce truc est en vente, et c’est du premier degré. Il y en a d’autres, faites une recherche Google « Trump gangsta ».
Question gangster, il n’est pas trop tard pour rappeler que son avocat/ami de longue date Rudy Giuliani s’est initialement rendu célèbre pour avoir fait coffrer les chefs des cinq familles de la mafia italienne qui sévissaient à New-York, ce qui a malencontreusement laissé la place encore chaude à une mafia russe (ashkénase) fraîchement importée des prisons russes et rapidement infiltrée au plus haut niveau de l’état fédéral américain et de l’état israëlien – prise de pouvoir contre laquelle rien n’a été entrepris à ce jour. Les pantins politiques américains de cette même mafia furent, avec la famille Bush, derrière l’instauration de la « Sécurité du Territoire » américaine (Homeland Security) articulée sur l’opération interne du 11 septembre – Giuliani, très commodément maire de New-York à ce moment, contrôlait le terrain – opération également prétexte aux guerres qu’on connaît (Afghanistan, Irak, Syrie, etc.) et aux patients aménagements de régulation bio-sécuritaire de l’appareil d’état américain (très bien répertoriés par Katherine Watt) entrés en action lors des « contre-mesures » Covid – et dont la version internationale se verra bientôt confiée à l’OMS.
Même si on fait preuve, comme envers Trump, de beaucoup de mansuétude envers les gouvernement nationaux, il est un peu tard pour penser à les sauver. Leur rôle se limite désormais à de la communication télévisée que plus personne n’écoute, leur crédibilité politique ayant été volontairement sacrifiée dans la crise Covid. Maintenant que les peuples ont montré leur niveau de soumission abjecte à des abus de pouvoir inouïs, la prochaine étape de l’opération sera de leur mettre le nez dedans – ce qui est en cours grâce aux « révélations » sous contrôle, j’y reviendrai. Tout ça va péter méchamment, et plus personne ne voudra entendre parler de gouvernement, ce qui était le but. Comme l’explique très bien Catherine Austin-Fitts, le secteur financier international a finalement opté pour la politique du « going direct« , c’est-à-dire un pontage entre leur pouvoir – le vrai – et votre portefeuille.
Quant aux politiciens, vous pouvez inscrire dans votre liste de confiance tous ceux qui ont dénoncé l’opération du 11 septembre pour ce qu’elle est, et donné les noms de ses organisateurs. Vingt-deux ans après, c’est toujours un excellent critère puisque les opérations en cours s’appuient encore dessus et sont l’oeuvre des mêmes. Votre feuille est blanche, n’est-ce pas2? Il n’y a donc strictement rien à attendre d’aucun candidat à la présidence américaine, d’aucun chef d’État, d’aucun parlementaire en fonction ni d’aucune figure politique active, quelle qu’elle soit, à quelque niveau que ce soit, où que ce soit.
Pour conclure, la cerise sur la tarte à la crème: Trump annonce qu’il ne tolèrera pas de nouveaux confinements en période électorale – comme ceux qu’il a lui-même mis en place en 2020 – de la part de l’actuel gouvernement Démocrate, qui risquerait de s’en servir pour truquer une nouvelle fois les élections en 2024 – dont certains redoutent qu’elles soient purement et simplement annulées. Cette petite astuce permet de vendre l’idée qu’il y aurait vraiment eu des élections en 2020, en 2016 et même avant. Il n’y a plus d’élections depuis belle lurette, ni de gouvernements nationaux. Pour qui sait regarder, c’est parfaitement évident, comme le nez rouge au milieu de leur figure. C’est juste qu’ils n’osent pas encore vraiment vous le dire.
« Le gouvernement est la division Divertissement du complexe militaro-industriel. »
Frank Zappa
Sasha et Pete sont les deux auteurs les plus courageux sur Substack. Je vise la troisième place sur le podium. Votez pour moi. ↩︎
Quoique non, le nom de Mahmoud Ahmadinejad pourrait y figurer. ↩︎
« Si on le prend et qu’après un an tout le monde va bien, alors on se dit ‘OK, c’est bien, maintenant donnons-le à 500 personnes’, puis qu’une autre année passe et que tout va bien, ‘Maintenant, on va le donner à des milliers de personnes’ et c’est là qu’on découvre qu’il faut 12 ans pour que l’enfer se déchaîne et là, qu’est-ce qu’on a fait? »
Anthony Fauci à propos des vaccins contre le SIDA, 1999
« If you take it and then a year goes by and everybody’s fine, then you say ‘OK that’s good, now let’s give it to 500 people’ and then a year goes by and everything’s fine, ‘Now let’s give it to thousands of people’ and then you find out that it takes 12 years for all hell to break loose and then, what have you done? »
Les autorités sanitaires allemandes plaident devant une commission parlementaire qu’elles n’ont pas encore évalué les effets indésirables des vaccins parce qu’ils sont trop nombreux
Tiré de Epoch Times: Lothar Wieler (à droite) et l’ignoble Heiko Rottmann-Großner devant la commission d’enquête du Brandebourg le 1er septembre.
Les principaux partis politiques allemands n’enquêteront jamais sur la réponse à la pandémie, car ils en sont complices. Dans tout le paysage politique de la République fédérale, Alternative für Deutschland (droite-populiste) est le seul à adopter une position critique à l’égard des confinements et de la vaccination de masse, et ce n’est qu’au parlement du Land de Brandebourg qu’il dispose de suffisamment de sièges pour réunir une commission d’enquête sur les transgressions commises sous l’ère Corona. Le vendredi 1er septembre, la Commission Corona du Brandebourg, créée par l’AfD, a convoqué Lothar Wieler, directeur de l’Institut Robert Koch [IRK] (l’homologue allemand d’Anthony Fauci), et Brigitte Keller-Stanislawski, directrice du Département de la Sécurité Pharmaceutique et du Diagnostic à l’Institut Paul-Ehrlich [IPE]. Ils ont été interrogés pendant six heures sur les vaccins Covid.
Les journalistes qui s’étaient empressés de rapporter les moindres propos de Wieler pendant la pandémie de Covid ont presque totalement ignoré son témoignage devant la commission. Parmi les rares exceptions, Larissa Fußer, qui a réalisé un reportage approfondi pour Apollo News. Le tableau qu’elle brosse est incroyable: ni l’IRK, l’autorité de santé publique allemande, ni l’IPE, notre organisme de réglementation des produits pharmaceutiques, n’ont pris les mesures les plus élémentaires pour évaluer la fréquence ou la nature des lésions dues aux vaccins, ni même l’efficacité des vaccins en général. Des problèmes techniques, des pénuries de personnel et l’ampleur des données les ont empêchés de remplir leurs fonctions les plus élémentaires.
Keller-Stanislawski … a indiqué que son institut était lourdement débordé, ce qui a entraîné des retards considérables dans l’évaluation des effets secondaires des vaccins, retards qui persistent encore aujourd’hui. Par exemple, les données de l’application « SafeVac » publiée par l’IPE en décembre 2020 n’ont pas encore été analysées. L’application a été développée par l’IPE pour faciliter le signalement des effets indésirables. … Ils ont reçu tellement de rapports que ceux-ci ont submergé l’infrastructure technique sur laquelle tourne l’application. Les données de 700 000 participants n’ont pas été traitées …
En outre, le personnel de l’IPE était considérablement surchargé de travail. « Il y avait des personnes qui ne s’occupaient que des décès et d’autres qui ne s’occupaient que des myocardites », a déclaré Mme Keller-Stanislawski. « Nous avons eu beaucoup plus de travail qu’auparavant, tout cela à cause de ce vaccin. Nous avons dû demander de l’aide à d’autres services parce que nous n’avions pas assez de personnel pour gérer les effets indésirables. »
Ce n’est pas d’hier que l’IPE évalue les effets indésirables des vaccins. Ils travaillent dans ce domaine depuis de nombreuses années et pourtant, le vaccin le plus sûr et le plus efficace au monde a donné lieu à un si grand nombre de rapports d’effets indésirables que ceux-ci ont littéralement cassé leurs ordinateurs et rendu impossibles leurs évaluations de sécurité de routine.
Selon Mme Keller-Stanislawski, les données de l’Association de l’Assurance Maladie Obligatoire et des compagnies d’assurance ne sont elles non plus toujours pas évaluées. Bien que l’IRK ait développé un programme capable de traiter les données d’assurance, il nécessite des ajustements supplémentaires, qui ne sont toujours pas effectués. Les données d’assurance comprennent, par exemple, les diagnostics des médecins en rapport avec la vaccination Covid, qui pourraient mettre en lumière les effets secondaires des vaccins. En d’autres termes … l’IPE, dont la mission est d’enquêter sur la sécurité des vaccins Covid, a publié jusqu’à présent toutes ses analyses sur les effets indésirables uniquement sur la base de rapports auto-initiés par les médecins et les patients concernés.
Ces rapports sont extrêmement laborieux à préparer et les médecins ne reçoivent aucune rémunération pour le temps passé à les rédiger. L’éthique qui a prévalu chez de nombreux médecins jusqu’en 2021, selon laquelle les vaccins étaient « sans effets secondaires », a également découragé de nombreux médecins de penser même à associer des problèmes de santé aux vaccins dès le départ.
De même, l’IRK n’a jamais pris la peine de mener à bien sa propre étude sur l’efficacité des vaccins:
L’interrogatoire de …. Lothar Wieler … a révélé, entre autres, que l’IRK n’a pas prouvé, sur la base de ses propres études, l’efficacité du vaccin Covid. Selon Wieler, une telle étude a été réalisée, mais elle est encore en cours d’évaluation. … Peu de temps auparavant, Wieler avait déclaré à la commission que le contrôle de l’efficacité de la vaccination faisait partie des tâches essentielles de l’IRK.
Donc, c’est juste le rôle principal du RKI, c’est pas grave qu’ils ne l’aient pas encore terminé.
Et puis, il y a ce détail insensé :
Les circonstances dans lesquelles s’est déroulé l’interrogatoire de la commission sont frappantes. Par exemple, Lothar Wieler était accompagné d’un employé du Ministère Fédéral de la Santé, un certain Heiko Rottmann-Großner …. Il a déclaré que sa tâche consistait à s’assurer que Wieler respectait l’autorisation de témoigner qui lui avait été accordée. En tant que fonctionnaire, Wieler a besoin d’une autorisation pour fournir des informations sur des sujets soumis au secret officiel. L’autorisation réglemente en détail les sujets sur lesquels un témoin de la fonction publique n’a pas le droit de fournir des informations.
Selon les médias, l’autorisation de M. Wieler comportait plusieurs pages, alors que celle de la fonctionnaire de l’ÎPE [Keller-Stanislawski] n’en comportait qu’une seule. … [Rottmann-Großner] a fait à plusieurs reprises des signes de la main à Wieler pendant l’interrogatoire et lui a fait passer des notes à l’occasion. Les membres de la commission se sont plaints de cette pratique et ont finalement contraint [Rottmann-Großner] à s’asseoir deux chaises plus loin de Wieler.
Ainsi, Wieler est venu témoigner devant la commission non seulement avec de nombreuses injonctions du Ministère de la Santé de Karl Lauterbach, mais aussi avec une baby-sitter attitrée. Rottmann-Großner n’est pas n’importe qui. C’est l’ancien chef de la subdivision « Sécurité Sanitaire » du Ministère de la Santé ; d’après le livre Ausbruch (2021) de Katja Gloger et Georg Mascolo, nous savons qu’il a été un partisan enthousiaste et précoce des confinements et autres restrictions sévères, exigeant une « fermeture » nationale dès le 24 février, le jour même où l’OMS a approuvé le confinement de masse de la Chine.
Il m’est difficile d’exprimer par des mots à quel point tout cela est scandaleux. La République Fédérale a forcé littéralement des millions d’Allemands à recevoir non pas une, non pas deux, mais au moins trois nouvelles injections de Covid contre un virus qui présentait un risque réel pour très peu d’entre eux. Dans de nombreux cas, l’État a menacé les non-vaccinés de chômage, les a exclus de la vie publique pendant des mois et a même tenté d’imposer la vaccination par l’intermédiaire du Bundestag. Malgré ces graves violations de l’autonomie personnelle et de l’intégrité corporelle, les bureaucrates qui ont soutenu ces crimes et les ont justifiés par des mensonges incessants sur la catastrophe virale plaident aujourd’hui que leurs services n’ont tout simplement pas le temps d’établir le degré de sécurité ou d’efficacité des vaccins qu’ils continuent de promouvoir. C’est un gros boulot, mec, et ils manquent de personnel, tu vois, ça fait un sacré paquet de données à traiter.
Commentaire
Je viens de passer mon dimanche au Bundestag. Je dois dire que c’était un événement extraordinaire et une « journée portes ouvertes » très, très ouverte. J’ai eu des conversations avec des parlementaires des Verts, de la CDU, de die Linke et de l’AfD, ainsi qu’une très longue conversation avec le conseiller à la sécurité du FDP. J’ai également assisté à un certain nombre de tables rondes sur divers sujets.
Ce que j’en retiens:
1) Il n’y a aucune, et je dis bien aucune, envie de discuter des péchés politiques du passé concernant le SARS-2. Cela vaut également pour l’AfD, qui cherche manifestement à obtenir des votes de la part d’anciens hystériques du Corona tout en cherchant à minimiser l’importance de cette question sur le plan politique.
2) Les Verts sont vraiment aussi fous que vous le pensez. Une éminente MdB (membre du Congrès) a répondu à ma question sur les dommages économiques causés par les politiques Net Zero en disant, en gros, que l’Allemagne devrait se décarboniser deux fois plus vite. C’est réellement la somme totale de sa réponse.
3) Du côté positif, l’AfD est traitée de manière étonnamment équilibrée, tant par l’administration bureaucratique du Parlement que par ses pairs politiques – du moins publiquement. Si on l’observait sans connaître le contexte, on ne croirait pas qu’il s’agit d’un parti sur le point d’être interdit par la Constitution.
4) Les députés de deuxième rang de la CDU semblent être conscients des dommages qu’ils ont causés à l’Allemagne par leurs politiques de dénucléarisation et de désindustrialisation, et ils éprouvent des remords. Ils sont étonnamment honnêtes et ouverts à ce sujet.
5) La rhétorique du FDP et de la CDU sur l’Ukraine est démentielle, niveau Nikki Haley (mais pas tout à fait démentielle niveau Lindsey Graham). Pour moi qui ai appris à connaître l’Allemagne dans les années 1990, je vois un niveau choquant de bellicisme nourri de propagande. Ils ne voient absolument aucun problème à envoyer des panzers allemands brûler dans les steppes ukrainiennes – une deuxième fois.
6) Le SPD avait les meilleures glaces gratuites et les jeux les plus amusants.
Ça fait un moment qu’on a découvert la présence de SV40 dans des fioles de Pfizer. J’attendais que quelqu’un sorte un article bien écrit à ce sujet – et, ô surprise, c’est Sasha. Le voici. À l’origine du #plasmidgate, Kevin Mc Kernan, généticien de très haut niveau, dont Sasha mentionne ici une interview – que je traduirai ensuite.
Dans l’interview en lien de Sasha par Jane Ruby sont soulevées d’autres questions: celle de la présence (démontrée) d’hydrogel dans d’autres produits injectables (notamment les anesthésiants dentaires) et celle encore plus épineuse de la proximité avec les personnes injectées, déjà évoquée ici de façon très tranchée par le Dr Palevski – sur base d’observations empiriques, sans les résultats des analyses menées depuis – le problème que personne n’a encore voulu affronter. Il faudra pourtant bien.
Le véritable objectif du promoteur SV40 dans les injections Covid
La transfection de cellules humaines et de cellules du microbiome avec de l’ADN étranger et d’autres charges utiles
Sasha Latypova
1 septembre 2023
L’analyse et le séquençage par Kevin McKernan de l’ADN des flacons de Pfizer et de Moderna ont révélé une « contamination » (à mon avis, intentionnelle) des flacons avec de très grandes quantités de plasmides ADN, un code ADN circulaire qui encode la molécule d’ARN souhaitée. Les plasmides ADN sont utilisés pour cultiver l’ADN dans des cuves de cellules e.coli, car ces cellules bactériennes captent les plasmides et se répliquent rapidement. L’ADN est ensuite récolté en tuant les e.coli avec des antibiotiques, en « coupant » les plasmides en brins et en purifiant l’ADN. C’est la raison pour laquelle les plasmides contiennent également des gènes de résistance aux antibiotiques, qui permettent à la matrice d’ADN de survivre au lavage antibiotique. Lorsque la fabrication de l’ADN se faisait à l’échelle du nanogramme ou du microgramme, cela ne posait pas de problème majeur, mais lorsque l’ADN est fabriqué par kilogrammes, il ne faut pas s’étonner de la recrudescence de diverses infections graves résistantes aux antibiotiques, qui migrent dans l’écosystème, dans l’eau, dans le sol, chez les animaux, etc. Cette abomination mise à part, après l’étape de purification de l’ADN, l’e.coli et tous les plasmides restants sont censés être retirés du produit. Une fois que l’ARNm est produit par une réaction chimique à partir de la matrice d’ADN, il doit à nouveau être purifié et tout ADN résiduel non traduit doit être éliminé. Il est clair que cela n’est pas le cas dans la fabrication des injections covid.
Les contaminants plasmidiques à ADNdb provenant d’e.coli modifiés (~10-100x au-dessus de la limite acceptable):
Peuvent transfecter des cellules humaines et des cellules du microbiome
Contiennent des gènes résistants aux antibiotiques
Promoteur SV40 (objectif – transfection du noyau cellulaire**) – non déclaré dans les documents réglementaires
Plasmides ADN – réplication à l’intérieur de cellules humaines/cellules bactériennes du microbiome intestinal
Septicémie? Dysbiose? Cancer? Myocardite? Stérilité? Malformations congénitales? D’autres cas de Covid?
En plus d’être extrêmement problématique en raison des grandes quantités d’ADN trouvées dans les flacons, la découverte la plus alarmante a été celle de la présence du promoteur SV40 dans la séquence du plasmide ADN. Cet élément n’a pas été divulgué par Pfizer aux autorités de réglementation. Ils ont donc codé un « gène furtif » dans la séquence! Cela correspond exactement à la définition d’une arme biologique donnée par l’armée de l’air (groupe JASON):
Souligné: « l’utilisation de thérapie génique comme arme » « cette même technologie pourrait être subvertie pour l’insertion de gènes pathogènes. »
J’ai récemment discuté de ce sujet avec le Dr Jane Ruby.
Le laboratoire de l’université de Rochester (NY) que j’ai mentionné dans l’interview est celui-ci (laboratoire du Dr Dean). Voici quelques citations tirées de la page de ce laboratoire, c’est moi qui souligne:
Il est clair que sans la translocation de l’ADN plasmidique dans le noyau, aucune expression génétique ou « thérapie génique » ne peut avoir lieu. Mon laboratoire continue d’identifier et de caractériser de nouvelles séquences d’ADN qui favorisent l’importation nucléaire de vecteurs non viraux, à la fois dans des cellules en culture et in vivo, ainsi que des séquences qui favorisent le trafic cytoplasmique et intranucléaire.
Au cours des 15 dernières années, les travaux de notre laboratoire ont porté sur le ciblage nucléaire et l’entrée de l’ADN plasmidique. En utilisant des cellules en culture, nous avons montré que les plasmides sont capables de pénétrer dans les noyaux des cellules en l’absence de division cellulaire et de la rupture de l’enveloppe nucléaire qui l’accompagne.
En outre, nous avons démontré que des portions du promoteur SV40 72 pb sont nécessaires pour l’entrée nucléaire de l’ADN plasmidique dans toutes les cellules eucaryotes testées à ce jour ; les plasmides ne contenant pas cette séquence restent dans le cytoplasme jusqu’à la division cellulaire, tandis que les plasmides contenant le promoteur migrent vers le noyau en l’espace de quelques heures. Ces résultats démontrent que le transport de l’ADN dans le noyau est spécifique à la séquence.
Absolument stupéfiant, n’est-ce pas? En résumé: Pfizer a codé un « gène » non divulgué dans la matrice d’ADN à partir de laquelle l’ARNm est fabriqué pour les injections covid. Ils ont ensuite laissé d’énormes quantités de cette matière première dans le produit final. L’objectif de ce composant non divulgué est de s’assurer que ce à quoi il est attaché est acheminé non seulement dans la cellule, mais aussi dans le noyau de la cellule (où réside l’ADN humain). Rappelons toutefois que l’homme ne dispose pas de l’équivalent d’un ADN central dont la modification se répercuterait sur l’ensemble du corps. Le corps humain est constitué de trillions de cellules, chacune disposant d’un noyau contenant de l’ADN (à l’exception des globules rouges), et la majorité des cellules du corps sont constituées d’une variété de cellules non humaines (microbiome) avec leur propre ADN.
Les cellules microbiennes peuvent se répliquer rapidement, comme l’e.coli qui vit dans nos intestins et qui récupère les plasmides qui y aboutissent et peut ensuite répliquer la protéine de pointe, mourir, l’excréter, etc. En outre, le promoteur SV40 garantit que la « cargaison » sera acheminée jusqu’aux noyaux des cellules qui ne se divisent pas ou se divisent lentement, telles que les neurones, les cellules cardiaques, les cellules musculaires squelettiques et les cellules musculaires lisses. Ces dernières cellules sont celles qui tapissent le tractus gastro-intestinal, tous les vaisseaux sanguins, la vessie et l’utérus. Ces cellules ne se divisent normalement pas, car elles ont atteint le stade de la différenciation terminale, essentiel à la croissance et au fonctionnement normaux de l’organisme. Cependant, les cellules conservent la capacité de se diviser, soit pour des raisons fonctionnelles (cellules utérines pendant une grossesse normale) ou pathologiques (croissance cellulaire anormale menant au cancer). C’est la raison pour laquelle le promoteur SV40 est associé au cancer. Il introduit une cargaison étrangère dans le noyau de cellules qui ne se divisent normalement pas, mais qui peuvent entamer ce processus malin si elles ont été piratées par la cargaison étrangère.
Kevin McKernan a récemment été interviewé par Jan Jekielek du Epoch Times. Je recommande vivement cet entretien approfondi à tous ceux qui s’intéressent à ce sujet.
Voici une autre histoire déchirante impliquant le virus cancérigène SV40, un « contaminant » connu du vaccin contre la polio. Il s’agit ici du virus SV40 dans son intégralité, alors que la version actuelle contenue dans les vaccins antipoliomyélitiques n’en est qu’une partie « promotrice ».
sv40.org
Cette fondation a été créée par Raphaele et Michael Horwin, parents d’Alexander Horwin. Alexander est né le 7 juin 1996. Il a été vacciné contre la polio par voie orale en novembre 1997. Le 10 août 1998, on a diagnostiqué chez Alexander un cancer malin du cerveau, le médulloblastome. Alexander est décédé le 31 janvier 1999.
Quatre laboratoires indépendants (Baylor College of Medicine, University of Chicago, University of Texas Southwestern Medical Center, Temple University) ont utilisé des tests ADN (Polymerase Chain Reaction (PCR)) ou la micro-dissection au laser pour rechercher la présence de SV40 dans la tumeur d’Alexander. Tous les laboratoires ont constaté que le tissu tumoral contenait le virus.
En outre, le sang du cordon ombilical d’Alexander a été conservé et stocké par un laboratoire privé. Le sang du cordon est le sang partagé par Alexander et sa mère au moment de la naissance d’Alexander. Ce sang a été testé pour le SV40 par PCR. Il ne contenait pas de SV40.
Les parents d’Alexander ont été testés pour le SV40 par deux laboratoires indépendants (Baylor College of Medicine, University of Wales) à l’aide de plusieurs tests PCR. Tous les tests ont démontré que les parents n’étaient pas porteurs du virus.
Un site web à la mémoire d’Alexander est disponible à l’adresse suivante: www.ouralexander.org
Enfin, une étude récente menée par des chercheurs italiens a démontré sans l’ombre d’un doute qu’environ 50% des personnes vaccinées produisent la protéine de pointe de façon continue lorsqu’elle est mesurée 6 mois après la dernière injection. Igor Chudov a écrit un très bon article à ce sujet [NdT. que j’ai traduit ici]. L’équipe italienne affirme également que ce phénomène est probablement dû au fait que 1) certaines cellules humaines sont transfectées et que l’ARN modifié est rétrotranscrit dans les génomes de ces cellules ou que 2) les cellules microbiennes présentes dans le sang absorbent le matériel étranger (il peut s’agir d’ARN ou de plasmides, ou des deux) et deviennent elles aussi des usines génératrices de protéine de pointe. Ou bien les deux se produisent à différents endroits du corps. Ce phénomène ne se produit pas chez les personnes non vaccinées, qu’elles soient ou non positives pour le Covid par PCR, de sorte qu’il ne s’agit absolument pas de ce que l’on désigne comme « infection par le Covid ».
Je marque une courte pause dans ma série sur le transmaoïsme (que vous devriez lire) pour retrouver ce bon vieil Igor et son style inimitable – avec une question à la fin – et juste après, Sasha, qui a d’encore moins bonnes nouvelles.
Note: les liens renvoient vers des articles et textes non-traduits. Si intérêt, je veux bien faire le travail, il suffit de demander (envoi sous pli discret).
Une étude révèle que la moitié des personnes vaccinées ne cessent jamais de produire de la protéine de pointe
Le vaccin Covid, un cadeau QUI DURE
Igor Chudov
1er septembre
Rappelez-vous quand on nous disait que « le vaccin reste dans le bras » et que « la protéine de pointe sans danger n’est produite que pendant quelques jours ». Ils nous disaient qu’ils en étaient sûrs, bien qu’aucune donnée ne vienne confirmer leurs affirmations.
Malheureusement, il apparaît qu’ils nous ont menti. Les données sont maintenant disponibles et elles prouvent que ces affirmations sont fausses!
Une brillante étude scientifique menée par Brogna et al, qui vient d’être publiée, a détecté la présence de la protéine de pointe chez des personnes vaccinées contre le COVID six MOIS après la vaccination – et a exclu la possibilité d’une contamination croisée des données expérimentales avec des infections par le COVID circulant à l’état sauvage.
Détection de la protéine de pointe recombinante dans le sang des personnes vaccinées contre le SARS-CoV-2: mécanismes moléculaires possibles
Résumé: La pandémie de SARS-CoV-2 a incité au développement et à l’utilisation de vaccins de nouvelle génération. Parmi ceux-ci, les vaccins à base d’ARNm consistent en des solutions injectables d’ARNm codant pour la protéine de pointe recombinante, qui se distingue de la protéine de type sauvage par des variations spécifiques d’acides aminés introduites pour maintenir la protéine à l’état préfusé. Ce travail présente une approche protéomique qui révèle la présence de la protéine de pointe recombinante chez les sujets vaccinés, quel que soit le titre de l’anticorps. Conception de l’expérience: l’examen d’échantillons biologiques par spectrométrie de masse a été utilisé pour détecter la présence de fragments spécifiques de la protéine de pointe recombinante chez les sujets ayant reçu des vaccins à base d’ARNm. Résultats:le fragment spécifique de la PP-Spike a été trouvé dans 50% des échantillons biologiques analysés, et sa présence était indépendante du titrage de l’IgG anti-SARS-CoV-2. Les durées minimale et maximale pendant lesquelles la PP-Spike a été détectée après la vaccination étaient respectivement de 69 et 187 jours.
Ce qu’ont fait les scientifiques
Les auteurs de l’étude ont utilisé un test sensible, appelé spectrométrie de masse, pour détecter une séquence d’acides aminés spécifique qui n’existe que dans la protéine de pointe induite par le vaccin.
Pour rappel, les vaccins COVID à ARNm contiennent le code génétique nécessaire à la production de la « protéine de pointe », un composant du virus SARS-CoV-2 qui permet au virus de pénétrer et d’infecter les cellules humaines. Au cours du processus de pénétration, appelé « fusion », la protéine de pointe virale change de forme, devenant une sorte de lance qui pénètre la surface de la cellule.
La seule modification apportée par Pfizer et Moderna a consisté à « stabiliser par préfusion » la protéine de pointe codée par le vaccin afin d’éviter qu’elle ne change de forme et qu’elle soit plus stable dans le corps humain. (Pour en savoir plus, cliquez ici).
Les scientifiques ont décidé de rechercher ce composant protéique spécifique, génétiquement modifié.
Conception de l’expérience: l’examen d’échantillons biologiques par spectrométrie de masse a été utilisé pour détecter la présence de fragments spécifiques de la protéine de pointe recombinante chez les sujets ayant reçu des vaccins à base d’ARNm.
Le substitut, qui utilise deux acides aminés proline, est appelé « PP » par les auteurs de l’étude (PP signifie proline-proline). Ils sont italiens et n’ont peut-être pas réalisé que « PP » sonnait mal [NdT. « pipi » en anglais], si bien que dans la plupart des ouvrages en anglais, la séquence est appelée « 2P ». L’humour de niveau maternelle mis à part, les auteurs de l’étude se concentrent sur le composant de la protéine de pointe qui n’existe que dans le vaccin COVID et qui n’est PAS présent dans le virus Sars-Cov-2 existant naturellement.
Pour s’assurer que leur découverte n’est pas fallacieuse, les scientifiques ont inclus un groupe de contrôle composé de personnes n’ayant jamais reçu le vaccin COVID:
Le groupe d’étude, originaire du sud de l’Italie, était composé de 40 sujets, dont 20 avaient été vaccinés avec le cycle complet du vaccin ARNm à partir d’avril 2022, car ils faisaient partie du secteur de la santé, et 20 n’avaient pas été vaccinés et présentaient un test nasopharyngé négatif pour le COVID-19 et aucun titre d’anticorps. Vingt autres personnes non vaccinées ont été ajoutées, qui étaient positives pour le COVID-19.
Les trois groupes ont été examinés.
Il est apparu que seules les personnes du sous-groupe vacciné étaient porteuses de la protéine de pointe dérivée du vaccin. Pire encore, la protéine de pointe du vaccin a été trouvée six mois après la dernière dose!
Le fragment PP-Spike spécifique a été trouvé dans 50% de l’échantillon biologique analysé (figures 1C-E et 2). Cette présence était indépendante du titre des anticorps IgG SARS-CoV-2. Les titres d’anticorps avaient une moyenne géométrique de 629,86 BAU/mL (figure 1E). Le délai minimum de détection de la PP-Spike était de 69 jours après la vaccination, tandis que le délai maximum était de 187 jours. Tous les contrôles (échantillons provenant d’individus non vaccinés) étaient négatifs. Le groupe de contrôle (20 personnes non vaccinées) a également été testé après avoir contracté le COVID-19 et s’est révélé négatif pour la PP-spike.
L’étude n’indique nulle part que la production de la protéine de pointe s’arrête après 187 jours – la limite supérieure du temps après la vaccination était un artefact de la conception de l’étude.
Cette image explique la conception de l’étude et montre l’emplacement de la séquence d’acides aminés de la « protéine de pointe 2P stabilisée »:
Les auteurs expliquent le mécanisme probable de la production persistante de protéines de pointe:
Sur la base des résultats obtenus, des hypothèses peuvent être émises concernant les mécanismes moléculaires possibles de la persistance de « SpikePP ». En particulier, trois hypothèses sont possibles et sont illustrées à la figure 3.
1. Il est possible que l’ARN soit intégré ou re-transcrit dans certaines cellules.
2. Il est possible que les pseudo-uridines à une position de séquence particulière, comme décrit dans l’article, induisent la formation d’une protéine de pointe qui est toujours active de manière constitutive. Mais cela semble très peu probable en tant qu’hypothèse.
3. Il est possible que la particule d’ADN contenant l’ARN soit récupérée par des bactéries normalement présentes au niveau du sang. En fait, l’existence de microbes sanguins chez les individus en bonne santé clinique a été prouvée au cours des 50 dernières années. En effet, des preuves indirectes par des analyses radiométriques ont suggéré l’existence de microbes vivants sous la forme de rhinocytaires [25]. En outre, l’observation du marqueur PP-Spike chez des individus vaccinés plus de 30 jours après le vaccin chez environ 50 % des sujets pourrait s’expliquer par la large biodiversité des microbiotes eucaryotes et procaryotes identifiés dans le sang par les technologies de séquençage de la prochaine génération [25].
En conclusion, la possibilité de détecter la présence de fragments spécifiques de la protéine de pointe recombinante ouvre de nouveaux scénarios pour le contrôle de la présence et de la demi-vie de la protéine de pointe vaccinale chez les personnes vaccinées. A l’heure actuelle, ces premières observations se limitent à l’évaluation de la présence de la protéine vaccinale dans le but d’aider à la décision individuelle d’administrer des doses de rappel ou de temporiser.
Notez la possibilité de mauvaise augure: « l’ARNm peut être intégré ou retranscrit ». C’est quoi, ça?
Le vaccin Covid devient une partie de l’ADN humain?
Il convient de noter la phrase ci-dessus: « Il est possible que l’ARNm soit intégré ou retranscrit dans certaines cellules« . Ce qu’on appelle la transcription inverse, c’est-à-dire l’intégration de l’ARNm du vaccin dans le génome de l’ADN humain dans certaines cellules affectées, a été initialement rejetée sans preuve par la « science COVID », jusqu’à ce qu’elle soit démontrée lors d’expériences in vitro: Les pires craintes se réalisent: L’ARNm de Pfizer se transcrit en ADN.
Si tel est le cas, il existe une possibilité inquiétante que la production de la protéine de pointe COVID ne s’arrête jamais. A titre d’exemple, le virus VIH, qui cause le SIDA, effectue également une transcription inverse et s’intègre dans l’ADN humain, de sorte que les cellules reprogrammées des malades produisent des copies du VIH à l’infini. C’est pourquoi le VIH ne peut être guéri, mais seulement combattu par des médicaments.
De même, les cellules humaines dans lesquelles le code génétique du vaccin COVID a été rétrotranscrit pourraient produire à l’infini la protéine de pointe tout au long de la vie des personnes concernées.
Cela explique-t-il la tolérance immunitaire associée aux IgG4?
La tolérance immunitaire, qui est une tendance de l’organisme à ignorer les agents pathogènes persistants au lieu d’opposer une réaction immunitaire vigoureuse, pourrait expliquer pourquoi les personnes vaccinées sont plus susceptibles de contracter des infections répétées et de se débarrasser plus lentement du virus.
La tolérance immunitaire est parfaitement acceptable vis-à-vis des allergènes, des irritants qui ne se répliquent pas et qui existent de manière persistante. Le fait d’ignorer les allergènes, plutôt que de souffrir d’un rhume des foins gênant, explique pourquoi la tolérance immunitaire est une excellente réponse à des irritants environnementaux tels que le pollen ou la poussière.
En revanche, la tolérance immunitaire est mortelle quand il s’agit de résister à des agents pathogènes vivants qui se répliquent!
Un organisme immunotolérant est comparable à une victime de vol tolérante, qui assiste passivement au saccage de sa maison sans opposer de résistance. Le vol peut sembler « bénin », mais les voleurs s’enfuient avec le butin – et ils reviendront encore. Et encore.
Le billet susmentionné explique la tolérance immunitaire, pourquoi elle est mauvaise par rapport au Covid-19, et comment elle fonctionne.
Ce que l’article ci-dessus n’a pas entièrement exploré, c’est la raison pour laquelle la vaccination induit une tolérance immunitaire.
L’étude de Brogna et al. dont nous discutons ici nous montre le mécanisme de développement de la tolérance immunitaire à la protéine de pointe. La raison en est que la protéine de pointe, produite indéfiniment, ressemble pour l’organisme vacciné à un « irritant environnemental » au lieu d’être perçue comme un dangereux intrus.
Ils auraient dû faire ces tests avant d’imposer ces vaccins
J’apprécie grandement le travail minutieux et difficile de Brogna et de ses coauteurs, qui ont soigneusement examiné la présence de la protéine de pointe chez les personnes vaccinées, utilisé correctement des sujets témoins pour exclure le COVID-19 en tant que cause alternative, etc.
Je n’apprécie pas la « science Covid », qui a menti sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins COVID. Alors que nous entrons dans notre neuvième vague de Covid et que les personnes vaccinées sont infectées et réinfectées, les vaccins se sont révélés inefficaces. Pire encore, ils se sont révélés dangereux, comme le montrent cette étude et de nombreuses autres.
Malheureusement, les vaccins contre le COVID ne sont pas dotés d’un interrupteur, et il n’existe aucun moyen d’arrêter cette production persistante de protéines de pointe.
Un espoir pour les personnes vaccinées
Je ne voudrais pas terminer ce billet sur une note négative. Je tiens à souligner que l’étude n’a trouvé que la MOITIÉ des personnes vaccinées souffrant de la présence continue de la protéine de pointe vaccinale dans leur sang. L’autre moitié, heureusement, se porte bien.
Par conséquent, toutes les personnes vaccinées peuvent espérer ne pas faire partie des individus souffrant de cette production continue de protéines de pointe. C’est un espoir pour tous ceux d’entre nous qui ont été vaccinés ou dont les proches l’ont été.
Curieusement, de même que la moitié seulement des personnes vaccinées continuent à être testées positives pour la protéine de pointe six mois après la vaccination, la moitié seulement des personnes vaccinées développent une tolérance immunitaire. Un processus peut aller de pair avec l’autre!
Ceci n’est pas un billet anti-science
Certains pourraient m’accuser d’être anti-scientifique simplement parce que j’ai parlé de façon négative des charlatans qui ont fait la promotion des vaccins COVID non éprouvés. Loin de là, j’aime la vraie science et je suis toujours heureux de mettre en lumière des recherches importantes qui sauvent des vies, comme l’étude que j’ai citée.
J’ai bon espoir que cette période d’obscurité que traverse la science, causée par le conformisme, la corruption et les idéologies radicalement anti-humaines, prenne fin et que la recherche se recentre sur l’homme, et s’ouvre à la critique et au progrès.
Pensez-vous que la science sera au service de l’homme à l’avenir?
Je pensais sauver les enfants transgenres. Aujourd’hui, je tire la sonnette d’alarme.
Il existe plus de 100 cliniques pédiatriques spécialisées dans les questions de genre aux États-Unis. Ce qui arrive aux enfants est moralement et médicalement épouvantable.
Par Jamie Reed
9 février 2023
Jamie Reed chez elle dans le Missouri. (Theo R. Welling.)
Je suis une femme homosexuelle de 42 ans, originaire de Saint-Louis, et politiquement à gauche de Bernie Sanders. Ma vision du monde a profondément façonné ma carrière. J’ai passé ma vie professionnelle à conseiller des populations vulnérables: enfants placés en famille d’accueil, minorités sexuelles, pauvres.
Pendant près de quatre ans, j’ai travaillé à la division des maladies infectieuses de l’école de médecine de l’université de Washington avec des adolescents et de jeunes adultes séropositifs. Nombre d’entre eux étaient trans ou non conformes au genre, et je pouvais m’y retrouver: au cours de mon enfance et de mon adolescence, je me suis moi-même beaucoup interrogée sur mon genre. Je suis aujourd’hui mariée à un transsexuel et nous élevons ensemble mes deux enfants biologiques issus d’un précédent mariage et trois enfants en famille d’accueil que nous espérons adopter.
L’hypothèse de travail du centre était que plus on traite tôt les enfants atteints de dysphorie de genre, plus on peut éviter d’angoisse par la suite. Ce postulat était partagé par les médecins et les thérapeutes du centre. Compte tenu de leur expertise, j’ai présumé que ce consensus était étayé par de nombreuses preuves.
Pendant les quatre années où j’ai travaillé à la clinique en tant que gestionnaire de cas – j’étais responsable de l’accueil et de la surveillance des patients – environ un millier de jeunes en détresse ont franchi nos portes. La majorité d’entre eux se sont vu prescrire des hormones qui peuvent avoir des conséquences sur leur vie entière – y compris la stérilité.
J’ai quitté la clinique en novembre de l’année dernière parce que je ne pouvais plus participer à ce qui s’y passait. Au moment de mon départ, j’étais certaine que la façon dont le système médical américain traitait ces patients était à l’opposé de la promesse que nous faisons de « ne pas nuire ». Au contraire, nous nuisons en permanence aux patients vulnérables dont nous nous occupons.
Aujourd’hui, je m’exprime. Je le fais en sachant à quel point la conversation publique autour de cette question très controversée est toxique – et de quelle manière mon témoignage pourrait être utilisé à mauvais escient. Je le fais en sachant que je m’expose à de graves risques personnels et professionnels.
Presque tout le monde autour de moi m’a conseillé de faire profil bas. Mais en toute conscience, je ne peux pas le faire. Car ce qui arrive à des multitudes d’enfants est bien plus important que mon confort. Et ce qui leur arrive est moralement et médicalement épouvantable.
Reed dans son bureau. (Theo R. Welling).
Les vannes s’ouvrent
Peu après mon arrivée au centre pour personnes transgenres, j’ai été frappée par l’absence de protocoles formels de traitement. Les médecins co-directeurs du centre étaient essentiellement la seule autorité.
Au début, la population de patients était orientée vers ce qui était le cas « traditionnel » d’un enfant souffrant de dysphorie de genre: un garçon, souvent très jeune, qui voulait se présenter comme – qui voulait être – une fille.
Jusqu’en 2015 environ, un très petit nombre de ces garçons constituait la population des cas de dysphorie de genre pédiatrique. Puis, dans le monde occidental, on a commencé à observer une augmentation spectaculaire d’une nouvelle population: des adolescentes, dont beaucoup n’avaient jamais souffert de troubles liés au genre, ont soudainement déclaré qu’elles étaient transgenres et ont exigé un traitement immédiat à la testostérone.
J’ai clairement constaté ce phénomène au centre. L’une de mes tâches consistait à accueillir les nouveaux patients et leurs familles. Lorsque j’ai commencé, il y avait probablement 10 appels de ce type par mois. Lorsque je suis partie, il y en avait 50, et environ 70% des nouveaux patients étaient des filles. Parfois, des groupes de filles arrivaient du même lycée.
Cela me préoccupait, mais je ne me sentais pas en mesure de tirer la sonnette d’alarme à l’époque. Nous étions une équipe d’environ huit personnes et seule une autre personne a soulevé le genre de questions que je me posais. Quiconque soulevait des doutes courait le risque d’être traité de transphobe.
Les filles qui venaient nous voir présentaient de nombreuses comorbidités: dépression, anxiété, TDAH, troubles de l’alimentation, obésité. Nombre d’entre elles étaient diagnostiquées autistes ou présentaient des symptômes du spectre autistique. Un rapport publié l’année dernière sur un centre pédiatrique transgenre britannique a révélé qu’environ un tiers des patients qui y étaient adressés se trouvaient sur le spectre de l’autisme.
Souvent, nos patients déclaraient souffrir de troubles que personne ne pensait qu’ils avaient. Nous avons eu des patients qui disaient souffrir du syndrome de Tourette (mais ce n’était pas le cas), de tics (mais ce n’était pas le cas), de personnalités multiples (mais ce n’était pas le cas).
Les médecins reconnaissaient en privé que ces faux autodiagnostics étaient une manifestation de contagion sociale. Ils reconnaissaient même que le suicide comporte un élément de contagion sociale. Mais lorsque j’ai dit que les groupes de filles qui affluaient dans notre service semblaient avoir des problèmes de genre qui pourraient être une manifestation de contagion sociale, les médecins ont dit que l’identité de genre reflétait quelque chose d’inné.
Pour commencer leur transition, les jeunes filles avaient besoin d’une lettre de soutien d’un thérapeute – généralement un thérapeute que nous recommandions – qu’elles ne devaient voir qu’une ou deux fois pour obtenir le feu vert. Pour faciliter la tâche des thérapeutes, nous leur avons proposé un modèle de lettre de soutien à la transition. L’étape suivante consistait en une seule visite chez l’endocrinologue pour une prescription de testostérone.
C’était tout ce qu’il fallait.
Lorsqu’une femme prend de la testostérone, les effets profonds et permanents de l’hormone sont visibles en quelques mois. Les voix deviennent plus graves, les barbes poussent, la graisse corporelle est redistribuée. L’intérêt sexuel explose, l’agressivité augmente et l’humeur peut être imprévisible. Nos patients ont été informés de certains effets secondaires, dont la stérilité. Mais après avoir travaillé au centre, j’en suis venue à penser que les adolescents ne sont tout simplement pas capables de comprendre pleinement ce que signifie la décision de devenir stérile alors qu’ils sont encore mineurs.
Effets secondaires
De nombreuses rencontres avec des patients m’ont montré à quel point ces jeunes gens ne comprenaient pas les conséquences profondes que le changement de sexe aurait sur leur corps et leur esprit. Mais le centre minimisait les conséquences négatives et mettait l’accent sur la nécessité de la transition. Comme l’indique le site web du centre, « si elle n’est pas traitée, la dysphorie de genre peut avoir de nombreuses conséquences, allant de l’automutilation au suicide. Mais lorsqu’on fait disparaître la dysphorie de genre en permettant à un enfant d’être ce qu’il est, on remarque que ces conséquences disparaissent. Les études dont nous disposons montrent que ces enfants finissent souvent par fonctionner sur le plan psychosocial aussi bien, voire mieux, que leurs camarades ».
Il n’existe aucune étude fiable qui démontre cela. En réalité, le vécu de nombreux patients du centre prouve à quel point ces affirmations sont fausses.
En voici un exemple. Le vendredi 1er mai 2020, un collègue m’a envoyé un courriel au sujet d’un patient de 15 ans: « Oh là là. Je crains que [le patient] ne comprenne pas ce que fait le bicalutamide. » J’ai répondu: « Je ne pense pas que nous puissions honnêtement commencer quoi que ce soit pour l’instant ».
Oh là là. Je crains que [le patient] ne comprenne pas ce que fait le bicatulamide. Ce n’est pas seulement un bloqueur, il provoquera le développement des seins… la famille semblait certaine, c’était leur première option thérapeutique au départ. La déclaration faite dans la lettre que: « Parfois, cela semble effrayant, elle veut donc avancer lentement, mais elle finit par se considérer comme étant sous œstrogènes » est inquiétante… et le nom écrit à la fin… Que faire maintenant?
Je ne pense pas que nous puissions honnêtement commencer quoi que ce soit pour l’instant Je pense qu’il s’agit d’une lettre qui dit d’attendre plus longtemps et oui, je pense que [le patient] ne comprend pas ce que fait le bicalutamide.
Le bicalutamide est un médicament utilisé pour traiter le cancer métastatique de la prostate, et l’un de ses effets secondaires est qu’il féminise le corps des hommes qui le prennent, avec notamment l’apparition de seins. Le centre a prescrit ce médicament anticancéreux comme agent bloquant la puberté et féminisant pour les garçons. Comme la plupart des médicaments anticancéreux, le bicalutamide a une longue liste d’effets secondaires, et ce patient a été confronté à l’un d’entre eux: la toxicité hépatique. Il a été envoyé dans une autre unité de l’hôpital pour y être évalué et a immédiatement cessé de prendre le médicament. Par la suite, sa mère a envoyé un message électronique au centre pour personnes transgenres, disant que nous avions de la chance que sa famille ne soit pas du genre à intenter des poursuites.
Un appel que nous avons reçu au centre en 2020 de la part d’une jeune femme biologique de 17 ans qui était sous testostérone illustre à quel point les patients ne comprenaient pas ce dans quoi ils s’engageaient. Elle nous a dit qu’elle saignait du vagin. En moins d’une heure, elle avait détrempé un tampon très épais, son jean et une serviette qu’elle avait enroulée autour de sa taille. L’infirmière du centre lui a dit d’aller immédiatement aux urgences.
Nous avons appris plus tard que cette fille avait eu des rapports sexuels et que, comme la testostérone amincit les tissus vaginaux, son canal vaginal s’était déchiré. Elle a dû être mise sous sédatifs et opérée pour réparer les dégâts. Ce n’est pas le seul cas de lacération vaginale dont nous ayons entendu parler.
D’autres jeunes filles étaient perturbées par les effets de la testostérone sur leur clitoris, qui s’élargit et se transforme en ce qui ressemble à un microphallus, ou à un petit pénis. J’ai conseillé une patiente dont le clitoris hypertrophié s’étendait maintenant sous sa vulve, et qui frottait douloureusement dans son jean. Je lui ai conseillé de se procurer le type de sous-vêtements de compression que portent les hommes biologiques qui s’habillent pour se faire passer pour des femmes. À la fin de l’appel, je me suis dit: « Wow, nous avons fait du mal à cette enfant ».
Dans certains cas rares, les bébés naissent avec des organes génitaux atypiques, ce qui nécessite des soins sophistiqués et de la compassion. Mais les cliniques comme celle où j’ai travaillé créent toute une cohorte d’enfants aux organes génitaux atypiques – et la plupart de ces adolescents n’ont même pas encore eu de relations sexuelles. Ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils allaient devenir à l’âge adulte. Pourtant, il a suffi d’une ou deux brèves conversations avec un thérapeute pour qu’ils se transforment définitivement.
L’absorption de fortes doses de testostérone ou d’œstrogène – suffisamment pour essayer de tromper le corps en l’amenant à imiter le sexe opposé – a des effets sur le reste du corps. Je doute qu’un parent ayant déjà consenti à administrer de la testostérone à son enfant (un traitement à vie) sache qu’il l’expose également à des médicaments contre la tension artérielle et le cholestérol, voire à l’apnée du sommeil et au diabète.
Mais parfois, les parents comprennent à la manière forte ce qu’ils avaient accepté de faire subir à leurs enfants:
Bonjour, Sachez que je révoque mon consentement à ce traitement médical. Ses notes ont chuté, il a été hospitalisé pour des problèmes de santé comportementale et il prend maintenant 5 médicaments différents. Lexipro, Tradazone, Buspar, etc. [Le patient] n’est plus qu’une coquille vide, criblée d’anxiété. Qui sait si c’est à cause des bloqueurs d’hormones ou des autres médicaments. Je révoque mon consentement. Je veux que le bloqueur d’hormones soit retiré. Je vous remercie.
Patients négligés et malades mentaux
Outre les adolescents, un nouveau groupe nous a été envoyé: des jeunes de l’unité psychiatrique interne, ou du service des urgences, de l’hôpital pour enfants de Saint-Louis. La santé mentale de ces enfants était très préoccupante, avec des diagnostics de schizophrénie, de stress post-traumatique, de troubles bipolaires, etc. Souvent, ils étaient déjà sous l’emprise d’une multitude de produits pharmaceutiques.
C’est tragique, mais ce n’est pas surprenant compte tenu des profonds traumatismes subis par certains d’entre eux. Pourtant, quelle que soit la souffrance ou la douleur endurée par un enfant, ou le peu de traitement et d’amour qu’il avait reçu, nos médecins considéraient la transition de genre – même avec toutes les dépenses et les difficultés qu’elle impliquait – comme la solution.
Certaines semaines, nous avions l’impression que la quasi-totalité de nos dossiers n’étaient constitués que de jeunes gens perturbés.
Par exemple, un adolescent s’est adressé à nous au cours de l’été 2022, alors qu’il avait 17 ans et qu’il vivait dans un centre fermé parce qu’il avait abusé sexuellement de chiens. Il avait eu une enfance terrible: sa mère était toxicomane, son père était emprisonné et il avait grandi dans des familles d’accueil. Quel que soit le traitement qu’il recevait, il ne fonctionnait pas.
Lors de notre admission, j’ai appris d’un autre assistant social que lorsqu’il serait sorti, il prévoyait de récidiver parce qu’il pensait que les chiens s’étaient soumis de leur plein gré.
En cours de route, il a exprimé le désir de devenir une femme, ce qui l’a amené à consulter dans notre centre. De là, il est allé voir un psychologue de l’hôpital qui était connu pour approuver pratiquement toutes les personnes cherchant à faire une transition. Ensuite, notre médecin lui a recommandé des hormones féminisantes. À l’époque, je me suis demandé si cette démarche n’était pas une forme de castration chimique.
Cette même pensée m’est revenue à propos d’un autre cas. Celui-ci s’est déroulé au printemps 2022 et concernait un jeune homme atteint d’un trouble obsessionnel-compulsif intense qui se manifestait par le désir de se couper le pénis après s’être masturbé. Ce patient n’a pas exprimé de dysphorie de genre, mais il a également reçu des hormones. J’ai demandé au médecin quel protocole il suivait, mais je n’ai jamais eu de réponse claire.
In Loco Parentis
Un autre aspect inquiétant du centre est son manque de considération pour les droits des parents et la mesure dans laquelle les médecins se considèrent comme les décideurs les mieux informés sur le sort de ces enfants.
Dans le Missouri, le consentement d’un seul parent est requis pour le traitement de son enfant. Mais en cas de conflit entre les parents, il semble que le centre prenne toujours le parti du parent favorable à la transition.
Mes inquiétudes concernant cette façon de traiter les parents dissidents se sont accrues en 2019 lorsque l’un de nos médecins a témoigné lors d’une audience sur la garde d’un enfant contre un père qui s’opposait au souhait d’une mère de mettre leur fille de 11 ans sous bloqueurs de puberté.
J’avais effectué l’appel d’accueil initial et j’avais trouvé la mère assez inquiétante. Elle et le père étaient en train de divorcer, et la mère décrivait sa fille comme « une sorte de garçon manqué ». La mère était donc convaincue que son enfant était trans. Mais lorsque j’ai demandé si sa fille avait adopté un nom de garçon, si elle était angoissée par son corps, si elle disait qu’elle se sentait comme un garçon, la mère a répondu par la négative. J’ai expliqué que la fille ne répondait tout simplement pas aux critères d’évaluation.
Un mois plus tard, la mère a rappelé pour dire que sa fille utilisait désormais un nom de garçon, qu’elle était angoissée par son corps et qu’elle voulait faire une transition. Cette fois, la mère et la fille ont obtenu un rendez-vous. Nos prestataires ont décidé que la fille était trans et lui ont prescrit un bloqueur de puberté pour l’empêcher de se développer normalement.
Le père a catégoriquement contesté cette décision, affirmant que tout cela venait de la mère, et une bataille pour la garde de l’enfant s’en est suivie. Après l’audience au cours de laquelle notre médecin a témoigné en faveur de la transition, le juge s’est rangé du côté de la mère.
Re: demande de conseils Merci, je n’avais aucun problème d’interprétation ou de compréhension des éléments qu’elle a commentés ci-dessous. Je m’intéressais à la question plus générale de la manière dont le consentement est désormais déterminé. Ce qui me préoccupe, c’est que le juge supprime essentiellement l’élément du consentement parental et le place entre nos mains. Le juge aurait pu confier la prise de décision médicale au père ou lui accorder la garde légale. Au lieu de cela, le juge a confié au centre la prise de décision concernant la transition médicale. Et il s’agit d’un patient qui n’a pas encore 16 ans.
« Je veux retrouver mes seins »
Comme j’étais la principale personne chargée de l’accueil, j’avais la perspective la plus large sur nos patients actuels et potentiels. En 2019, un nouveau groupe de personnes est apparu sur mon radar: les désistants et les détransitionneurs. Les désistants choisissent de ne pas aller jusqu’au bout de la transition. Les détransitionneurs sont des personnes transgenres qui décident de revenir à leur genre de naissance.
Le seul collègue avec lequel j’ai pu partager mes préoccupations a convenu avec moi que nous devrions faire un suivi de la désistance et de la détransition. Nous pensions que les médecins voudraient collecter et comprendre ces données afin de déterminer ce qu’ils avaient laissé passer.
Nous avions tort. Un médecin s’est demandé à haute voix pourquoi il consacrerait du temps à quelqu’un qui n’était plus son patient.
Mais nous avons tout de même créé un document que nous avons appelé la liste des Drapeaux Rouges. Il s’agissait d’une feuille de calcul Excel qui répertoriait le type de patients qui nous empêchaient, mon collègue et moi, de dormir.
L’un des cas les plus tristes de détransition dont j’ai été témoin concernait une adolescente qui, comme beaucoup de nos patients, venait d’une famille instable, vivait dans une situation incertaine et avait des antécédents de toxicomanie. L’écrasante majorité de nos patients sont blancs, mais cette jeune fille était noire. Elle a été mise sous hormones au centre vers l’âge de 16 ans. À 18 ans, elle a subi une double mastectomie, ce que l’on appelle la « chirurgie du haut ».
Trois mois plus tard, elle a appelé le cabinet du chirurgien pour lui dire qu’elle reprenait son nom de naissance et que ses pronoms étaient « elle » et « son » [she et her]. De manière déchirante, elle a dit à l’infirmière: « Je veux retrouver mes seins ». Le cabinet du chirurgien a contacté notre cabinet parce qu’il ne savait pas quoi dire à cette jeune fille.
Ma collègue et moi-même avons dit que nous allions prendre contact avec elle. Il nous a fallu un certain temps pour la retrouver, et lorsque nous l’avons retrouvée, nous nous sommes assurés qu’elle était en bonne santé mentale, qu’elle n’était pas activement suicidaire et qu’elle ne consommait pas de drogues. Aux dernières nouvelles, elle était enceinte. Bien sûr, elle ne pourra jamais allaiter son enfant.
« Monte à bord ou dégage »
Mes inquiétudes face à ce qui se passait au centre ont fini par prendre le dessus sur ma vie. Au printemps 2020, je me suis sentie dans l’obligation médicale et morale de faire quelque chose. J’ai donc pris la parole au bureau et j’ai envoyé de nombreux courriels.
Voici un exemple: le 6 janvier 2022, j’ai reçu un courriel d’un thérapeute du personnel me demandant de l’aide pour le cas d’un jeune homme transgenre de 16 ans vivant dans un autre État. « Les parents sont disposés à ce que le patient consulte un thérapeute, mais ils ne sont pas favorables à la notion de genre et le patient ne veut pas que ses parents soient au courant de son identité de genre. J’ai du mal à trouver un thérapeute de l’affirmation du genre ».
J’ai répondu:
« Je ne suis pas d’accord, d’un point de vue éthique, pour mettre en relation un patient mineur avec un thérapeute qui affirmerait son identité de genre et dont le travail serait axé sur le genre, sans que cela soit discuté avec les parents et que ces derniers acceptent ce type de soins. »
« Il serait préférable d’en discuter par téléphone mais je ne suis pas d’accord, d’un point de vue éthique, pour mettre en relation un patient mineur avec un thérapeute qui affirmerait son identité de genre et dont le travail serait axé sur le genre, sans que cela soit discuté avec les parents et que ces derniers acceptent ce type de soins. Au centre nous ne mettons pas les patients mineurs en relation avec des thérapeutes de soins d’affirmation du genre sans le consentement d’au moins un parent ou d’un gardien légal. Ceci dit, nous avons une liste de thérapeutes pour [le patient] ci-jointe. »
Pendant toutes les années où j’ai travaillé à la faculté de médecine de l’université de Washington, j’ai reçu des évaluations de performance tout à fait positives. Mais en 2021, cela a changé. J’ai obtenu une note inférieure à la moyenne pour mon « jugement » et mes « relations de travail/esprit de coopération ». Bien que j’aie été décrite comme « responsable, consciencieuse, travailleuse et productive », l’évaluation a également noté: « Parfois, Jamie réagit mal aux directives de la direction en se montrant défensive et hostile. »
Les choses ont atteint leur paroxysme lors d’une retraite d’une demi-journée à l’été 2022. Devant l’équipe, les médecins ont déclaré que ma collègue et moi-même devions cesser de remettre en question « la médecine et la science » ainsi que leur autorité. Puis un administrateur nous a dit que nous devions « monter à bord ou dégager ». Il est apparu clairement que l’objectif de la retraite était de nous transmettre ces messages.
Le système de l’université de Washington offre un généreux programme de paiement des frais de scolarité pour les employés de longue date. Je vis de mon salaire et je n’ai pas d’argent à mettre de côté pour payer cinq frais d’inscription à l’université pour mes enfants. Je devais garder mon emploi. J’éprouve également une grande loyauté envers l’université de Washington.
Mais j’ai décidé à ce moment-là que je devais quitter le centre pour personnes transgenres, et pour ce faire, je devais garder la tête baissée et améliorer mon évaluation de performance suivante.
J’ai réussi à obtenir une évaluation décente et j’ai décroché un poste de chercheur dans une autre partie de l’école de médecine de l’université de Washington. J’ai donné mon préavis et j’ai quitté le centre pour personnes transgenres en novembre 2022.
(Theo R. Welling)
Ce que je souhaite voir se réaliser
Pendant quelques semaines, j’ai essayé de tourner la page et de m’installer dans mon nouvel emploi de coordinatrice de recherche clinique, où je gère des études concernant des enfants qui subissent des greffes de moelle osseuse.
C’est alors que je suis tombée sur des commentaires du Dr Rachel Levine, une femme transgenre qui occupe un poste élevé au sein du Ministère fédéral de la Santé et des Services sociaux. L’article disait: « Levine, secrétaire adjointe à la santé, a déclaré que les cliniques procédaient avec prudence et qu’aucun enfant américain ne recevait de médicaments ou d’hormones pour une dysphorie de genre alors qu’il ne le devrait pas. »
J’étais stupéfaite et écoeurée. Ce n’était pas vrai. Et je le sais de par mon expérience de première main.
Je me suis donc mise à écrire tout ce que je pouvais sur mon expérience au centre pour les personnes transgenres. Il y a deux semaines, j’ai porté mes préoccupations et mes documents à l’attention du procureur général du Missouri. Il est Républicain. Je suis progressiste. Mais la sécurité des enfants ne doit pas faire l’objet de nos guerres culturelles.
Compte tenu du secret et de l’absence de normes rigoureuses qui caractérisent la transition sexuelle des jeunes dans tout le pays, je pense que pour garantir la sécurité des enfants américains, il nous faut instaurer un moratoire sur le traitement hormonal et chirurgical des jeunes souffrant de dysphorie de genre.
Selon Reuters, au cours des 15 dernières années, les États-Unis sont passés d’une situation où il n’existait aucune clinique pédiatrique spécialisée dans le traitement de la dysphorie de genre à plus d’une centaine. Une analyse approfondie devrait être entreprise pour découvrir ce qui a été fait à leurs patients et pourquoi – et quelles en sont les conséquences à long terme.
Il existe une voie claire à suivre. L’année dernière, l’Angleterre a annoncé qu’elle fermerait la clinique Tavistock’s Youth Gender, qui était alors la seule clinique de ce type du NHS dans le pays, après qu’une enquête a révélé des pratiques douteuses et un traitement médiocre des patients. La Suède et la Finlande ont également enquêté sur la transition pédiatrique et ont considérablement réduit la pratique, estimant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves de son utilité et qu’elle risquait de causer de graves préjudices.
Certains critiques décrivent le type de traitement offert dans des endroits comme le centre pour personnes transgenres où j’ai travaillé comme une sorte d’expérience nationale. Mais c’est faux.
Les expériences sont censées être soigneusement conçues. Les hypothèses sont censées être testées de manière éthique. Les médecins que j’ai côtoyés au centre pour personnes transgenres ont souvent dit, à propos du traitement de nos patients: « Nous construisons l’avion dans lequel nous sommes déjà en vol ». Personne ne devrait être passager de ce genre d’avion.
Les « soins d’affirmation du genre » sont la nouvelle lobotomie
Brad
16 août 2023
« Primum non nocere » est l’expression latine qui signifie « d’abord, ne pas nuire ». Il s’agit d’un avertissement adressé aux médecins pour qu’ils prennent sérieusement en compte les risques de tout traitement avant de l’appliquer. Les « soins d’affirmation du genre », un euphémisme désignant le processus par lequel les cliniques affirment immédiatement les enfants qui revendiquent une identité transgenre et les mettent sur la voie d’une médicalisation permanente et de l’automutilation, sont en contradiction directe avec cette règle.
Pas plus tard qu’en 2012, le Washington Postrapportait qu’il existait très peu de recherches scientifiques soutenant la « transition des enfants » et que « l’idée même d’étiqueter les enfants comme transgenres est choquante pour beaucoup de gens ». Onze ans plus tard, on trouve toujours très peu d’éléments scientifiques à l’appui de la transition des enfants1, et pourtant cette pratique s’est généralisée en grande partie grâce l’alliance du lobbying d’ONG, de politiciens Démocrates et d’un clergé scientifique aux engagements activistes – assurément, rien que de Braves Gens™.
Les adolescents sont différents des adultes sur des points essentiels. C’est une question de simple bon sens, et nous le constatons dans tous les aspects de la vie, sauf lorsqu’il s’agit du « moment transgenre » et des prescriptions thérapeutiques qui en découlent. Les activistes disent aux parents que les bloqueurs de puberté, les hormones du sexe opposé2 et la mutilation définitive sont le seul moyen possible d’empêcher leurs enfants de se suicider. Peu importe que la grande majorité des enfants souffrant de dysphorie de genre – 80 à 95% – finissent par en sortir naturellement en grandissant, s’ils ne sont pas encouragés à effectuer une transition. Et peu importe que les personnes ayant subi une opération de transition présentent dix-neuf fois plus de risques que la moyenne de mourir par suicide.
L’une des principales affirmations qui sous-tendent les soins d’affirmation du genre est que le blocage de la puberté est une mesure de prudence qui donne à l’enfant le temps d' »explorer » son identité de genre « en lui évitant la détresse liée au développement de caractéristiques sexuelles secondaires« . En réalité, il s’agit d’une mesure drastique et expérimentale qui comporte une série d’effets secondaires graves pouvant causer des dommages irréparables à l’enfant. Même la FDA a averti que les bloqueurs de puberté peuvent provoquer un gonflement du cerveau et une perte de vision chez les enfants, tandis que le principal centre de traitement des enfants dysphoriques du Royaume-Uni a constaté que leur densité osseuse et leur croissance normale stagnaient et que leur bien-être psychologique ne s’améliorait pas. Comme l’a expliqué Jesse Singal, « les pays occidentaux ne cessent de procéder à des examens minutieux des preuves relatives aux bloqueurs de la puberté et aux hormones, et ils ne cessent de constater qu’il n’existe que très peu de preuves de ce type »3.
Currently being tested for osteopenia and osteoporosis because of constant pain in my bones and joints. Can you guess which supposedly ‘reversible’ drug treatment is the likely cause?
« Je subis actuellement des tests pour l’ostéopénie et l’ostéoporose en raison de douleurs constantes dans mes os et mes articulations. Pouvez-vous deviner quel traitement médicamenteux prétendument « réversible » en est la cause probable? » Voici un détransitionneur qui avait été mis sous Lupron. Autrefois utilisé pour la castration chimique des délinquants sexuels, le Lupron est le bloqueur de puberté le plus utilisé chez les jeunes transgenres.
Tous les grands groupes militants et de nombreux groupes professionnels continuent d’affirmer que la suppression de la puberté est réversible. C’est manifestement ridicule. Au cours de la puberté, pratiquement toutes les parties du corps se développent de manière significative en fonction du sexe, et passer par ce processus à l’âge de dix-huit ans ne peut pas annuler dix ans de blocage. En matière de biologie du développement, il existe une séquence normale dans laquelle de nombreuses choses se produisent au fur et à mesure de la maturation du corps, et lorsque certaines choses se produisent en décalage, le processus de développement n’est pas normal. Comme l’explique Ryan Anderson dans When Harry Met Sally, il est important de permettre à la séquence de développement de se dérouler sans interruption, non seulement pour la maturation physique, mais aussi pour des raisons psychologiques et neurochimiques.4
La manière dont ce processus se déroule n’est pas bien comprise, il est donc impératif d’être prudent et de ne pas interférer avec celui-ci. Mais loin de faire preuve de prudence en utilisant des bloqueurs de puberté sur des enfants, ce que mènent les médecins revient essentiellement à une expérience géante très éloignée des normes éthiques exigées dans d’autres domaines de la médecine. En effet, dans tous les autres domaines de la médecine, les procédures expérimentales doivent être supervisées par un comité d’examen. Les soins d’affirmation du genre ne font l’objet d’aucune surveillance de ce type. En outre, lorsqu’on autorise les parents à consentir à des procédures médicales pour des adolescents, c’est généralement pour permettre aux médecins de sauver, de guérir ou d’atténuer un problème médical observable. Mais dans le cas unique de la médecine transgenre, on autorise un parent à consentir à une intervention qui provoque essentiellement un « état pathologique » provoqué par une tumeur de l’hypophyse – tout cela sur la base d’une détresse mentale déclarée par l’enfant.5
Le Dr Michelle Cretella soutient que mettre un adolescent sur la voie de la transition sociale et de la suppression de la puberté est un protocole « auto-réalisateur », car il engage l’enfant sur une voie possédant sa propre dynamique, chaque étape renforçant une trajectoire qui conduit à des résultats irréversibles. Citant ce que la science sait aujourd’hui de la neuroplasticité, elle note que pour un garçon souffrant de dysphorie de genre, « le comportement répété consistant à se faire passer pour une fille modifie la structure et le fonctionnement du cerveau du garçon d’une manière ou d’une autre – potentiellement d’une manière qui rendra moins probable l’alignement de son identité avec son sexe biologique », augmentant ainsi la probabilité que d’autres étapes de transition soient franchies. Outre cet effet comportemental, la suppression médicale de la puberté « empêche la masculinisation endogène de son cerveau », de sorte qu’il reste « un garçon prépubère non conforme à son genre, déguisé en fille prépubère ». Et pendant ce temps, les camarades du garçon se développent normalement, de sorte qu’il se retrouve encore plus isolé et encore moins en mesure de s’identifier en tant que mâle.
Les chercheurs ont constaté que l’« identité de genre » d’un jeune enfant est à la fois « élastique » et « plastique ». Elle peut évoluer au fil du temps et réagir à des forces extérieures, notamment aux messages reçus de la culture générale – et à l’approbation ou à la désapprobation des parents.
En parlant de parents, il semble assez clair que pour un certain segment de progressistes blancs aisés, avoir un enfant transgenre est un symbole de statut social. Contrairement aux familles à faibles revenus, ils disposent du temps et de l’argent nécessaires pour ce genre de choses. Et parce que la Théorie Critique les a conditionnés à croire qu’ils sont des oppresseurs incapables d’échapper à cette étiquette, ils considèrent le fait d’avoir un enfant trans comme un moyen de rejoindre une classe opprimée, ce pour quoi ils seront honorés plutôt que condamnés. La liste des célébrités « woke » qui ont transgenré leurs fils et leurs filles ne cesse de s’allonger.
Naomi Watts, Charlie Theron et Megan Fox ont toutes transgenré leurs enfants. Theron a deux fils adoptifs qu’elle dit être des filles. Fox a trois fils, qu’elle dit tous être des filles. Une étude a révélé qu’environ la moitié des mères de garçons atteints de dysphorie de genre avaient reçu au moins deux diagnostics de troubles mentaux et qu’environ un quart d’entre elles avaient reçu au moins trois diagnostics de ce type. Cela semble pertinent.
« Page communautaire non officielle et non censurée de Cobb County Schools Membre anonyme – – Je demande des conseils pour mon fils transgenre. Nous avons inscrit notre fils dans une grande école maternelle du comté de Cobb. J’ai été déçue, mais pas surprise, lorsque j’ai reçu un appel du directeur qui m’a dit qu’ils n’allaient honorer aucune de nos demandes pour affirmer le genre de notre fils, qu’ils refusaient d’utiliser les pronoms, même pas les pronoms « eux », qu’on s’attendrait à ce que notre enfant s’aligne avec les filles, qu’il fasse partie d’équipes de filles, etc. Heureusement, les toilettes ne posent pas encore de problème puisque les salles de classe sont équipées de toilettes individuelles. D’après le directeur, ils doivent utiliser ce qui figure sur le certificat de naissance, qui, dans le cas de notre fils, est évidemment marqué comme étant de sexe féminin. Le directeur indique que le district a donné des instructions aux enseignants, à l’administration et au personnel pour qu’ils laissent leurs croyances personnelles, politiques et religieuses à la maison, ce que j’approuve de tout cœur. Je ne comprends pas comment ces directives peuvent aboutir à ce type de décision et de traitement de mon fils. Le directeur a été très clair sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une politique, ce qui rend les choses encore plus obscures. Tout conseil ou expérience de situations similaires serait le bienvenu. J’ai proposé de nombreuses solutions neutres, telles que l’alignement en fonction de la date de naissance, de la couleur de la chemise ou du parfum de glace préféré. Il y a tellement de façons de répartir les enfants dans les équipes, les files d’attente, etc. autrement qu’en fonction du sexe. Ils n’étaient pas prêts à s’engager dans cette voie. De toute évidence, il s’agit d’un sujet brûlant dans notre société. Nous soutenons et affirmons pleinement notre fils. Si nous ne sommes pas d’accord sur ce sujet, veuillez ignorer ce message et passer à autre chose. »
Un enfant de maternelle transgenre, c’est comme un chat vegan. Nous savons tous qui fait les choix.
Il est facile de comprendre comment les parents peuvent en venir à jouer un rôle dans le découragement de la désistance. Les plus crédules deviennent souvent les « champions » de l’identité transgenre de leur enfant auprès des enseignants et des autres parents, et des défenseurs de l’idéologie transgenre en général. Cela peut évidemment avoir un effet de renforcement pour l’enfant, en affectant son sentiment d’identité. Si la dysphorie commence à s’estomper, l’enfant est alors confronté à un dilemme: persister dans une identité de genre qui ne lui convient plus ou dire à ses parents que la vie qu’ils ont contribué à créer et qu’ils ont défendue était une erreur. Bien entendu, les enseignants, les amis et les parents qui se sont impliqués dans le processus de transition devront eux aussi faire marche arrière si l’enfant détransitionne.
De cette manière, le non-sens des soins d’affirmation du genre limite les options futures de l’enfant en raison des coûts sociaux ou familiaux d’une détransition, ce qui pousse certains enfants à persister dans une identité transgenre alors qu’ils auraient autrement grandi en acceptant leur sexe natal. Ces enfants se mutilent ensuite de manière permanente.
Au cours de la dernière décennie, la dysphorie de genre chez les adolescents a connu un essor considérable dans tout l’Occident. Aux États-Unis, la prévalence a augmenté de plus de 1 000%.6 En Grande-Bretagne, l’augmentation est de 4 000%, et les trois quarts des personnes orientées vers un traitement de la dysphorie de genre sont des filles. Compte tenu de ces chiffres extraordinaires, ainsi que du changement brutal des données démographiques – d’une majorité de garçons ayant des antécédents de dysphorie de genre dans leur enfance à une majorité d’adolescentes n’ayant pas de tels antécédents – on pourrait penser que les personnes qui encouragent les mineurs à suivre un traitement d’affirmation du genre feraient preuve d’un peu plus de prudence. On aurait tort.
Le cerveau d’un adolescent est trop immature pour prendre des décisions rationnelles fiables. C’est ce que disent les neuroscientifiques. Mais nous sommes censés accepter l’idée que des enfants impressionnables et désorientés peuvent prendre des décisions concernant leur identité sexuelle et des traitements médicaux lourds. C’est absurde. Les soins d’affirmation du genre vont à l’encontre de la réalité, à savoir qu’un enfant ou un adolescent en détresse est rarement réductible à un seul problème. D’autres problèmes psychosociaux sous-tendent généralement leurs fausses hypothèses.
Jusqu’à ce qu’une controverse en 2015 lui coûte son poste7, le Dr Kenneth Zucker était universellement reconnu comme un expert international de la dysphorie de genre chez l’enfant et l’adolescent. En tant que psychologue en chef du centre pour les addictions et la santé mentale (Centre for Addiction and Mental Health) de Toronto, il a passé des décennies à mener des recherches et à pratiquer ce pour quoi il avait été formé: aider les jeunes souffrant de dysphorie de genre à se sentir plus à l’aise dans leur corps. Sa philosophie était simple: une focalisation étroite et exclusive sur le sexe en tant que source de détresse passe souvent à côté du tableau plus large d’une vie intérieure troublée. Pour parvenir à un diagnostic précis, Zucker estime que les professionnels de la santé mentale doivent considérer l’enfant dans sa globalité.
Cette approche lui a valu un succès étonnant. La collègue de Zucker, Devita Singh, a examiné les résultats de plus de cent garçons qui avaient été vus par Zucker dans sa clinique. Dans les cas où l’enfant n’avait pas fait l’objet d’une transition sociale de la part de ses parents, elle a constaté que 88% d’entre eux avaient surmonté leur dysphorie de genre. Dans le cas d’un enfant qu’elle a traité, le désir du garçon d’être une fille provenait de sa volonté de se rapprocher de sa mère célibataire, qui l’avait brièvement abandonné et « semblait transférer une grande partie de son investissement psychologique à sa sœur ». La thérapie a porté sur son sentiment d’abandon et seulement en second lieu sur la dysphorie de genre.
[L]orsqu’on lui a demandé pourquoi il voulait être une fille, un garçon de 7 ans a répondu que c’était parce qu’il n’aimait pas transpirer et que seuls les garçons transpiraient. Il a également déclaré qu’il voulait être une fille parce qu’il aimait lire et que les filles lisaient mieux que les garçons. Un garçon de 8 ans a déclaré que « les filles sont mieux traitées que les garçons par leurs parents » et que « le professeur ne crie que sur les garçons ». Il pensait que s’il était une fille, ses parents seraient plus gentils avec lui et qu’il aurait moins de problèmes à l’école. Un garçon de 5 ans a dit qu’il avait un « cerveau de fille » parce qu’il n’aimait que les poupées Barbie. Dans le cadre du traitement de ce garçon, il a créé des dessins de son propre cerveau, en y inscrivant des exemples de ce qui rendait son cerveau plus semblable à celui d’une fille et de ce qui rendait son cerveau plus semblable à celui d’un garçon (par exemple, lorsqu’il a commencé à s’intéresser aux Lego). Au fil du temps, les dessins de la taille de son cerveau de fille ont rétréci et la taille de son cerveau de garçon s’est agrandie.
De nombreux patients de Zucker souffraient d’autres maladies mentales, comme le syndrome de stress post-traumatique ou l’autisme. Si leurs parents les avaient emmenés dans une clinique « affirmative », il est probable qu’ils auraient été soumis à une procédure accélérée de blocage de la puberté et d’administration d’hormones. Selon Jamie Reed [NdT. dont j’ai traduit le témoignage ici], une dénonciatrice qui a travaillé pendant quatre ans comme gestionnaire de cas pour le centre transgenre de l’université de Washington à l’hôpital pour enfants de Saint-Louis, dans le Missouri,8 il suffisait pour obtenir une ordonnance pour des bloqueurs de puberté d’une note d’un thérapeute que le patient ne devait consulter qu’un fois ou deux. Elle raconte que pendant son séjour à la clinique, « environ un millier de jeunes gens en détresse ont franchi nos portes. La majorité d’entre eux ont reçu des prescriptions d’hormones qui peuvent avoir des répercussions sur leur vie entière – y compris la stérilité ».
Lisa Marchiano est une analyste jungienne, une assistante sociale et une auteure largement publiée qui, comme beaucoup de thérapeutes, a commencé à remarquer l’augmentation spectaculaire du nombre d’adolescentes s’identifiant comme transgenres au cours des cinq dernières années. Mais contrairement à beaucoup de ses collègues, elle était sceptique face à ce phénomène. Elle n’a jamais douté de la détresse des adolescentes qui déclarent souffrir de dysphorie de genre. Mais en tant que personne ayant étudié le pouvoir de l’inconscient, elle était également très consciente de la façon dont l’esprit est capable de se tromper lui-même.
Lorsque nous ressentons une détresse psychologique, a-t-elle expliqué à Abigail Shrier, nous voulons l’expliquer de manière à ce que les gens la prennent au sérieux. « Si on manifeste [sa détresse] d’une manière nouvelle dont personne n’a jamais entendu parler auparavant, il est probable que l’on se voit écarter. Mais si elle s’inscrit dans un récit prescrit, l’inconscient s’y accroche. Cela a une valeur explicative pour soi et on reçoit des soins et de l’attention ».
Cette idée a été développée par l’historien de la psychiatrie Edward Shorter et popularisée par le journaliste Ethan Watters. Les patients sont attirés par des « pools de symptômes » – des listes de façons culturellement acceptables de manifester leur détresse qui conduisent à des diagnostics reconnus. « Les patients s’efforcent inconsciemment de produire des symptômes qui correspondent aux diagnostics médicaux de l’époque », ce dont Watters attribue la découverte à Shorter. « Parce que le patient s’efforce inconsciemment de faire reconnaître et de légitimer sa détresse interne, son subconscient sera attiré par les symptômes qui lui permettront d’atteindre ces objectifs. »
Dans son livre Crazy Like Us: The Globalization of the American Psyche (Aussi fous que nous: la mondialisation de la psyché américaine), Watters montre comment les contagions sociales se propagent de cette manière. Il prend pour exemple la montée de l’anorexie à Hong Kong. La ville n’avait jamais connu d’épidémie de jeunes filles, captivées par leur conviction d’être grosses, et qui s’affament elles-mêmes. Jusqu’en 1994, en tout cas, lorsque les médias locaux ont largement diffusé l’histoire d’une jeune fille dont la mort tragique a été décrite par les organes de presse comme un exemple d’une étrange maladie occidentale appelée anorexie mentale. Il s’en est suivi une épidémie de jeunes filles présentant les symptômes de cette maladie. Ce n’est pas qu’aucune jeune fille de Hong Kong n’ait jamais eu l’idée de s’affamer pour perdre du poids; c’est simplement que ce n’est que lorsque l’anorexie est devenue « une expression culturellement acceptée d’un stress interne qu’elle s’est répandue ».
De même, la dysphorie de genre a fait son apparition dans notre pool de symptômes grâce à la prolifération d’activistes sur YouTube et TikTok, aux efforts d’Hollywood pour normaliser le transgendérisme dans des séries comme Orange Is the New Black et I Am Jazz, à la célébration par les médias de notre « moment transgenre » en popularisant des personnalités comme Caitlyn Jenner et Chastity Bono9 et les administrations démocrates qui font passer les politiques d’identité de genre pour une question de droits civils dans divers domaines, notamment l’éducation, les soins de santé et l’armée. Comme le note Abigail Shrier, ces évolutions « ont contribué à faire passer la dysphorie de genre d’un phénomène dont on n’avait peut-être jamais entendu parler à la première ou deuxième pensée qui nous vient à l’esprit lorsque l’on voit un garçon déambuler dans la maison avec les talons hauts de sa mère ». Une fois que notre pool de symptômes du 21e siècle a commencé à inclure la notion que les enfants peuvent souffrir d’une détresse extrême parce qu’ils sont nés dans le mauvais corps, ô miracle, la dysphorie de genre s’est répandue.
Encourager les enfants et les adolescents à se dissocier de la réalité, à croire que l’identité de genre est intrinsèque alors que le sexe est muable, et à porter atteinte à leur corps de manière permanente en accord avec cette identité de genre, d’une manière qu’ils pourraient très bien regretter, est mal. Mais s’inquiéter du fait que des jeunes s’identifient soudainement comme transgenres est devenu politiquement imprudent et socialement interdit, une chose condamnée par les activistes comme preuve d’un « génocide transgenre ». Ces militants exploitent une lutte qui touche une infime partie de la population adulte pour intimider et harceler quiconque souligne l’engouement soudain pour une jeunesse désespérée – une population abandonnée par de nombreux membres de la Gauche à la recherche d’une politique identitaire et de preuves de bonne foi progressiste.
La plupart des enfants prépubères qui présentent une dysphorie de genre ont été déroutés par les schémas de genre rigides que le féminisme de la troisième vague a contribué à effacer, mais qui se normalisent à nouveau grâce à l’idéologie du genre. Ceux qui sont plus proches de la puberté, et en particulier les adolescents, ont, dans de nombreux cas, si ce n’est dans la plupart des cas, trouvé une explication à leurs angoisses et s’y sont accrochés. À cet égard, la dysphorie de genre n’est pas différente d’autres « troubles de l’hypothèse » bien connus des psychiatres – comme l’anorexie ou la dysmorphie corporelle – qui surviennent chez des personnes qui en viennent à croire que certains de leurs conflits ou problèmes psychosociaux seront résolus si elles parviennent à changer leur apparence aux yeux des autres.
Le Dr Paul McHugh, ancien psychiatre en chef à l’hôpital Johns Hopkins, soutient que ces jeunes ont besoin d’être retirés des « environnements suggestifs » dans lesquels ils ont été immergés et qu’on leur présente un message différent. Mais la prolifération des cliniques spécialisées dans les questions de genre aux États-Unis et des programmes sur l’identité sexuelle dans les écoles [NdT. ma traduction ici], ainsi que la glorification du transgendérisme par Hollywood et les médias, font qu’il est peu probable qu’ils obtiennent l’aide dont ils ont besoin pour résoudre leurs problèmes. Au lieu de cela, ils trouvent des conseillers et des thérapeutes de l’affirmation du genre qui les encouragent à maintenir leurs fausses hypothèses. Cette attitude est contraire aux pratiques médicales et psychologiques habituelles. Dans quelles autres circonstances est-il logique d’encourager un enfant à persister dans une croyance qui ne correspond pas à la réalité?
Pour la grande majorité des mineurs, la dysphorie de genre sera une « phase transitoire ». Elle doit être considérée avant tout comme une psychopathologie à traiter et non comme une identité à célébrer. Les soins d’affirmation du genre, qui sont à la fois un manquement au devoir des prestataires et un programme politique déguisé en aide, ne font que faciliter la dysphorie de genre et s’apparentent à de la maltraitance d’enfant. De la même manière que la lobotomie frontale est aujourd’hui considérée comme barbare, dans cinquante ans, nous considérerons les soins d’affirmation du genre comme une cruelle relique du passé.
Comme l’a récemment titréThe Economist: « Les preuves à l’appui des transitions de genre médicalisées chez les adolescents sont d’une faiblesse inquiétante ». Mais ne vous inquiétez pas, ces dernières années, tout le monde, de Jon Stewart à John Oliver en passant par les journalistes et les experts du New York Times, du Washington Post et de NPR, a surestimé les preuves en faveur de ces interventions. ↩︎
Les hormones transsexuelles ont des effets secondaires tels que la stérilité, la psychose, l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle, ainsi qu’un risque accru de maladies cardiovasculaires et de cancer. ↩︎
C’est une chose que même la WPATH admet, et qui va à l’encontre de la vision libérale incroyablement superficielle et souvent dogmatique selon laquelle ces traitements sont merveilleux, sûrs et ne devraient pas être remis en question. Lorsque la connaissance fait défaut, l’idéologie prend le relais. ↩︎
Étonnamment, dans certains États comme l’Oregon, il est possible pour des jeunes de 15 ans de subir une double mastectomie ou une chirurgie génitale sans le consentement de leurs parents. ↩︎
Selon Reuters, le nombre de cliniques du genre traitant des enfants aux États-Unis est passé de zéro à plus de 100 au cours des 15 dernières années. Une analyse Komodo des demandes d’assurance a révélé qu’entre 2019 et 2021, au moins 56 chirurgies génitales et 776 mastectomies ont été réalisées en Amérique sur des patients âgés de 13 à 17 ans avec un diagnostic de dysphorie de genre. Ce décompte n’inclut pas les procédures qui ont été payées de leur poche. ↩︎
Il a été pris pour cible par des militants parce qu’il estime que les enfants présentent un type particulier de dysphorie de genre et que leur bien-être à long terme n’est peut-être pas assuré en les encourageant automatiquement à effectuer une transition. ↩︎
Elle est également mariée à un homme transgenre. Cela vaut la peine d’être mentionné car de nombreuses personnes ont cherché à la discréditer en prétendant qu’elle était une bigote transphobe. ↩︎
Le fait qu’une grande partie de la couverture du transgendérisme soit de l’activisme déguisé en journalisme n’aide certainement pas. À quelques exceptions près, les journalistes se concentrent sur l’aspect positif de l’acceptation des enfants atteints de dysphorie de genre comme étant du sexe opposé, un triomphe sur l’adversité. Ils reconnaissent rarement, voire pas du tout, les détransitionneurs. ↩︎
Elle a un impact pernicieux sur la société en général et sur la vie des femmes et des enfants en particulier
Brad
24 avril 2023
En moins d’une décennie, l’idéologie du genre est passée d’un concept marginal et bizarre de la philosophie postmoderne, présent principalement dans les branches obscures de la « théorie queer » universitaire, à un puissant mouvement politique à l’origine d’importants changements sociaux. Une grande partie de ce mouvement a des relents de théologie. Les militants transgenres font preuve d’un zèle évangélique et traitent essentiellement l' »identité de genre » d’une personne transgenre comme une sorte d’âme séculière inviolable. Il suffit qu’une personne ait la révélation qu’elle est du sexe opposé pour qu’elle devienne magiquement du sexe opposé par un simple acte de foi. Ainsi, la rhétorique du mouvement fourmille d’affirmations ontologiques: les gens sont du genre qu’ils préfèrent être. Telle est la revendication.
Cela a conduit à la formation d’un groupe identitaire distinct qui fonctionne sur le mode du grief et de la victimisation et qui dépend d’une validation et d’une confirmation permanentes de la part d’un public extérieur. Tout débat et toute discussion critique sont considérés comme une menace pour cette affirmation publique et sont souvent limités ou carrément censurés au motif qu’ils « remettent en question le droit des personnes trans à exister ». Ironiquement, alors que les droits des transgenres sont promus au nom de la tolérance, leur application est souvent extrêmement intolérante, non seulement à l’égard des critiques, mais aussi à l’égard de toute forme de discussion. Cette insécurité omniprésente souligne le comportement de plus en plus autoritaire des militants trans.
Le « transgendérisme » s’est révélé bien plus influent que ne pourrait le laisser penser un simple décompte des personnes transgenres. Comme le note Joanna Williams de Civitas, le fait que le transgendérisme soit passé d’une niche à un courant dominant en dit plus sur le reste de la société que sur les personnes transgenres. Le mouvement, qui est dirigé par une minuscule communauté d’activistes radicaux ineptes, qui ne sont souvent pas eux-mêmes transgenres, est accepté et promu par des personnes en position de pouvoir dans les domaines des médias, de l’éducation, de l’université, du travail social, de la médecine, du droit et du gouvernement local et national. La crise de l’autorité provoquée par l’apparition cataclysmique d’Internet a eu pour conséquence que des institutions qui faisaient auparavant autorité n’ont plus confiance en leur propre capacité à diriger, et ont ainsi décidé que la communauté transgenre était un groupe victimisé qui pouvait servir en tant que source d’autorité morale, même si elle effaçait les droits fondés sur le sexe et compromettait le bien-être des enfants.
Comme le dit Williams, ce n’est pas une coïncidence si l’expansion des droits des transgenres a coïncidé avec l’expansion de la réglementation étatique et institutionnelle en matière de discours et de comportement. Cette évolution souligne la différence significative entre le transgendérisme et le mouvement des droits des homosexuels. Alors que ce dernier militait pour une plus grande liberté vis-à-vis de l’État et pour le droit des personnes à déterminer leur vie sexuelle sans être limitées par la loi, le mouvement transgenre exige la reconnaissance et la protection de l’État en obligeant toutes les personnes extérieures au groupe identitaire à se plier à leur fiction. À une époque antérieure, être radical signifiait « se révolter contre l’autorité » et exiger plus de liberté vis-à-vis de l’État et de l’autorité institutionnelle; aujourd’hui, en revanche, être radical signifie être un pieux petit mouton qui bêle en faveur de plus de restrictions à la liberté d’expression au nom de la prévention de tout préjudice.
Les enfants subissent les conséquences négatives de la normalisation de l’idéologie du genre.
Le psychothérapeute James Caspian souligne qu’il y a vingt ans, la personne type qui cherchait à changer de sexe était un homme d’une quarantaine d’années. Aujourd’hui, le profil type du transgenre a radicalement changé. Les enfants sont de plus en plus nombreux à s’identifier comme trans, 43% de la population trans ayant moins de 25 ans1. Selon Reuters, 15 000 enfants âgés de 6 à 17 ans ont reçu un diagnostic de dysphorie de genre en 2017. Ce chiffre est passé à 42 000 en 2021. Mais plus que tout autre groupe démographique, ce sont les adolescentes qui sollicitent de l’aide pour leur identité de genre: ces dernières années, le nombre de filles orientées vers un traitement a augmenté de 4 400%.
Les raisons de ce phénomène font l’objet de nombreux débats.
Ce que nous savons avec certitude, c’est que depuis une dizaine d’années, le nombre de jeunes filles souffrant d’anxiété et de dépression a explosé. Abigail Shrier a rassemblé de nombreuses preuves montrant que les jeunes filles sont enclines à attribuer leur angoisse à une cause à la mode. Avant que le transgendérisme ne devienne un mouvement, une infime partie de la population se débattait avec son identité de genre pendant des années, voire des décennies, avant d’opérer une transition progressive pour vivre comme un membre du sexe opposé. En fait, avant 2012, il n’existait aucune littérature scientifique sur les filles âgées de onze à vingt et un ans ayant développé une dysphorie de genre. Mais aujourd’hui, les filles prennent la décision de s’engager dans une vie de dépendance hormonale et de subir des opérations chirurgicales défigurantes de manière beaucoup plus soudaine, une condition connue sous le nom de dysphorie de genre à apparition rapide (Rapid Onset Gender Dysphoria, ROGD en anglais).
L’une des caractéristiques spécifiques de la dysphorie de genre à apparition rapide est la contagion: souvent, des groupes de filles d’une même classe, d’une même école ou d’une même ville découvrent simultanément leur identité transgenre et s’engagent ensemble dans le « voyage de la transition ». C’est comme si elles étaient captives d’un « engouement » – un enthousiasme culturel qui se propage comme un virus. Il est intéressant de noter que les procès des sorcières de Salem au XVIIe siècle, les troubles nerveux du XVIIIe siècle, l’épidémie de neurasthénie au XIXe siècle, l’anorexie mentale, la mémoire refoulée, la boulimie et la contagion des coupures au XXe siècle concernent tous le même protagoniste, qui amplifie et propage sa propre douleur: l’adolescente.
Le Dr Lisa Littman, gynécologue-obstétricienne devenue chercheuse en santé publique, a mené une étude qui a rassemblé 256 rapports détaillés de parents analysant l’incidence élevée de la dysphorie de genre dans les groupes d’amies adolescentes. Voici quelques-unes de ses conclusions:
Les adolescentes avaient un âge moyen de 16,4 ans.
La grande majorité d’entre elles ne présentaient aucun indicateur de dysphorie de genre pendant l’enfance.
Une majorité d’entre elles présentaient également un ou plusieurs diagnostics psychiatriques et près de la moitié s’automutilaient avant l’apparition de la dysphorie de genre.
Près de 70% des adolescentes appartenaient à un groupe de pairs dans lequel au moins une amie s’était révélée transgenre. Dans certains groupes, c’était le cas de la majorité des amies. La prévalence de l’identification transgenre au sein de certains groupes d’amies des jeunes filles était plus de 70 fois supérieure au taux attendu.
Parmi les parents qui connaissaient le statut social de leurs enfants, plus de 60% ont déclaré que leur annonce avait donné un coup de pouce à leur popularité.
Plus de 65% des adolescentes ont découvert leur identité transgenre après une période d’immersion prolongée dans les médias sociaux.
Ce serait différent s’il s’agissait d’un phénomène inoffensif dont ces jeunes filles se débarrassent en grandissant, mais beaucoup d’entre elles endommagent leur corps de manière irréversible. Une analyse Komodo des demandes d’assurance a révélé qu’entre 2017 et 2021, 14 726 mineurs ont commencé un traitement hormonal, tandis qu’au moins 776 mastectomies ont été pratiquées aux États-Unis sur des patientes âgées de 13 à 17 ans ayant reçu un diagnostic de dysphorie de genre. Quiconque affirme que ce genre de choses ne se produit pas – un refrain courant des #alliés progressistes – ment. Et ces chiffres n’incluent pas les procédures qui ont été payées de leur poche.
La culture américaine ne tolère pas seulement ce qui équivaut à la stérilisation2 des enfants, elle encourage la lobotomie sexuelle au nom de la scientologie du genre. L’internet, en particulier les médias sociaux et YouTube, est considéré comme un moyen efficace de diffuser la ROGD auprès d’une génération de jeunes filles équipées de smartphones. Des vidéos circulent en ligne, présentant le changement de sexe comme une proposition simple et attrayante. Par ailleurs, la musique populaire, les romans pour enfants, les films et les séries télé offrent tous des représentations positives des jeunes transgenres et du processus de transition.
Sans parler des programmes scolaires. L’idéologie transgenre est désormais officiellement enseignée et sanctionnée dans le cadre de l’enseignement primaire et secondaire, et Libs of TikTok a parfaitement mis en évidence le fait que les enseignants progressistes se chargent eux-mêmes de la diffuser de manière informelle. Dès la maternelle, on présente aux enfants le « Genderbread Person« [NdT. personnage dérivé du Gingerbread Man, le bonhomme en pain d’épice qui fait partie de la tradition américaine destinée aux enfants] et le « Gender Unicorn« [NdT. littéralement, la licorne du genre]. Les enseignants lisent des extraits de I Am Jazz [NdT. l’histoire d’un enfant transgenre basée sur l’expérience réelle de Jazz Jennings, qui est devenue le porte-parole des enfants transgenres du monde entier], et les plus petits apprennent qu’ils peuvent avoir un « cerveau de fille dans un corps de garçon » ou vice versa.
Il devrait être évident qu’il s’agit d’un problème. Les progressistes sèment intentionnellement la confusion des genres dans le but d’endoctriner les jeunes. Ce sont des pensées d’adultes que l’on fait entrer dans la tête des enfants; ils ne pensent pas à cela tout seuls. Alors que les enfants s’efforcent inconsciemment de faire reconnaître et de légitimer leur détresse interne, ils apprennent que changer de genre est un moyen d’accéder à la séduction de l’acceptation sociale, de la popularité et de l’appartenance à la catégorie avant-gardiste des LGBTQ – la conséquence évidente du fait de considérer la dysphorie de genre comme une identité à célébrer plutôt que comme une psychopathologie3.
Les personnes transgenres sont valorisées en tant que victimes d’un monde cruel et en tant que penseurs avant-gardistes poussant courageusement à repousser les limites de la société, et le processus de transition est à la fois glorifié et romantisé. Une boucle de rétroaction se crée: plus les enfants transgenres sont portés aux nues et « affirmés », plus les enfants en viennent à considérer qu’être transgenre n’est pas seulement socialement acceptable, mais aussi une solution à leurs problèmes personnels d’identité; plus il y a d’enfants qui adoptent le manteau de l’idéologie du genre, plus il y a de discussions sur les enfants transgenres.
Mais le phénomène des enfants transgenres a un côté plus sombre. Les militants exploitent ce groupe vulnérable pour promouvoir leurs propres intérêts. En se concentrant sur les « jeunes », ils cachent un programme d’adultes derrière une préoccupation pour le sort des enfants, ce qui leur confère une certaine autorité morale. L’existence et la visibilité croissante des enfants transgenres apportent des preuves à leur affirmation selon laquelle les personnes transgenres sont nées ainsi et que « le genre est un spectre », indépendamment du sexe anatomique. Cela leur permet de faire passer des conneries métaphysiques pour des faits scientifiques. De plus, le fait d’utiliser des enfants comme visage du transgendérisme aide les activistes à détourner les critiques et les questions, et légitime les demandes qu’ils adressent au reste de la société. (« Pensez aux enfants! »)
L’orthodoxie actuelle, telle que promue par les activistes trans, est que la meilleure pratique pour les enfants identifiés comme transgenres est le « gender-affirming care » (les soins d’affirmation du genre) – c’est-à-dire l’acceptation totale et non critique que l’enfant est vraiment du genre qu’il prétend être, en considérant comme un indicateur infaillible les sentiments de l’enfant et en commençant immédiatement un régime d’hormones et de bloqueurs de la puberté. Il n’est pas nécessaire de préciser que ce n’est pas dans leur intérêt. Il n’est pas nécessaire d’être un psychologue de bonne foi pour comprendre qu’un jeune qui en vient à se considérer comme transgenre peut présenter des problèmes sociaux ou émotionnels antérieurs à ses préoccupations d’identité de genre, ou qu’il est simplement sous l’influence d’une contagion par ses pairs. Ce que signifie réellement l’affirmation du genre, c’est le sacrifice des besoins psychologiques et émotionnels de l’enfant au nom d’une position politique et idéologique. C’est l’abdication de la responsabilité des adultes à l’égard des enfants.
Ce n’est pas sorcier: nous devons protéger les jeunes contre les encouragements à la transition tant qu’ils ne sont pas suffisamment mûrs sur le plan émotionnel pour en comprendre pleinement les conséquences.
La couverture médiatique des questions transgenres est disproportionnée par rapport au nombre réel de personnes transgenres. Cela est dû en grande partie au fait que le transgendérisme n’est pas seulement un mouvement porté par des personnes souffrant de dysphorie de genre, mais une communauté politique et sociale bien définie d’activistes qui prêchent l’idéologie du genre. Tous ceux qui souscrivent à la foi progressiste et pratiquent le culte de l’église Woke sont désormais tenus de défendre leurs intérêts. Et ces personnes ne sont que trop heureuses de s’y plier. Maintenant que les principales victoires en matière de droits civiques de la fin du vingtième siècle sont pratiquement acquises, les agitateurs doivent se tourner vers de nouveaux domaines pour opérer un changement, car le progressisme se résume au désir aveugle de déraciner tout ce qui existe actuellement.
Les militants du mouvement se sont donné beaucoup de mal pour présenter le fait qu’ils ont réussi à forcer la société à accepter l’idéologie du genre comme l’effet d’un changement radical de l’opinion publique, mais en réalité il ne s’agit que d’un nouvel exemple d’une minorité tyrannique qui contraint les autres à se conformer à une folie. La raison du pourquoi ces crétins messianiques préfèrent que les changements sociaux soient imposés du haut vers le bas, plutôt que de devoir faire l’effort de gagner les gens à leurs idées est que ces idées ne peuvent se suffire à elles-mêmes et ne résistent pas au moindre examen.
Et les nouvelles normes et mœurs pour lesquelles le mouvement exige l’obéissance du reste de la société ont depuis longtemps dépassé le stade de l’absurde. Nous en sommes arrivés au point où il n’est plus nécessaire de subir une opération chirurgicale ou de recevoir un diagnostic de dysphorie de genre pour être transgenre. L’ensemble de la catégorie sexuelle a été ouverte à tout homme qui se dit de sexe féminin.
Le TikToker Trans Tara, qui a menacé de tirer sur des femmes si elles lui demandaient de quitter les toilettes pour femmes, présente toute une série de fétiches écœurants et dangereux, y compris le fait de porter des couches et de se déguiser en enfant. Pourtant, cet homme est autorisé à utiliser les toilettes des femmes parce qu’il est protégé par les lois sur l’auto-identification?ATTENTION : Un homme biologique de 18 ans, qui s’identifie comme « trans », est entré dans les vestiaires du lycée @sunprairiek12 et s’est DOUCHÉ NU à côté de QUATRE FILLES DE PREMIÈRE ANNÉE. L’homme biologique a exposé ses organes génitaux masculins aux filles de 14 ans, choquées et horrifiées. Le district: – N’A PAS CONTACTÉ LES PARENTS DES JEUNES FILLES – n’a pas contacté le coordinateur du Titre IX – n’a pas déposé la plainte requise au Titre IX – n’a pas soutenu les jeunes filles et ne les a pas aidées à surmonter cette expérience traumatisante – n’a pas agi en tant que « rapporteur obligatoire » et n’a pas signalé l’éventuelle violation de la loi 948.10 du Wisconsin (attentat à la pudeur sur des mineurs).
Si n’importe quel homme peut prétendre être une femme et que nous devons le traiter comme tel, le mot « femme » n’a plus de sens et les droits des femmes cessent d’exister. Il faut être délibérément obtus pour ne pas comprendre que le fait de considérer le genre comme une simple question d’auto-identification crée un conflit direct entre les protections fondées sur le sexe pour les femmes et les droits fondés sur l’identité de genre. Je suis absolument stupéfait que tant de femmes continuent de voter Démocrate alors que la ligne officielle du parti est que les droits fondés sur le sexe l’emportent sur les droits fondés sur l’identité de genre.
Ce sont des sujets dont il faut parler. Mais toute discussion sur les questions transgenres est condamnée comme « menace » par les activistes. Ils sont même allés jusqu’à affirmer qu’il s’agissait d’un « génocide ». En fait, ils en sont tellement convaincus que, pour eux, limiter le débat et la liberté d’expression fait partie d’une croisade plus globale en faveur de la justice. Lorsque la définition du préjudice s’étend non seulement au physique mais aussi au psychologique, y compris à la détresse émotionnelle, faire taire les mots blessants et contraindre les gens à jouer le jeu de la fiction devient une question de « sécurité ». D’où la police du langage – y compris le fait de forcer les gens à utiliser des pronoms en contradiction avec la réalité – et les tactiques de censure de la part des activistes transgenres.
Cela va bien plus loin que d’exiger des gens qu’ils évitent de léser ou de discriminer légalement les personnes transgenres; il s’agit d’exiger qu’ils participent à une réalité alternative qui repose entièrement sur le fait que le public maintienne un regard positif sur l’idéologie du genre et sur le mouvement transgenre.
Refusez de participer à cette absurdité. Ne permettez pas que votre langage et votre comportement soient contrôlés. Ne jouez pas un rôle dans l’affirmation de l’idéologie du genre et dans le déracinement de vérités ancestrales. Ne laissez pas les idéologues transgenres remodeler le monde en remettant en cause les conventions et le bon sens pour des raisons identitaires. Défendez la réalité empirique.
Les nouvelles lignes directrices relatives aux soins de santé pour les transgenres, publiées par l’Association Professionnelle Mondiale pour la Santé des Transgenres, suppriment toute limite d’âge inférieure claire pour les bloqueurs de puberté, les hormones transsexuelles et l’ablation d’organes sains, autorisant ainsi tout traitement individuel à tout âge. Ce qui est aussi dément que cela en a l’air. ↩︎
Un effet secondaire des bloqueurs de puberté et des traitements hormonaux. ↩︎
Et lorsqu’on enseigne aux enfants que le sexe est fondé sur l’identité plutôt que sur la biologie, les catégories sexuelles peuvent facilement être confondues avec les stéréotypes régressifs de la masculinité et de la féminité. Cela conduit les garçons efféminés et les filles masculines à croire que quelque chose ne tourne pas rond chez eux, ce qui doit être corrigé par une transition vers le sexe opposé. ↩︎
Pour info, mille trillions, ça fait un quadrillion, ou un million de milliards – enfin, vous voyez.
1 000 000 000 000 000$ = -0,1°C
L’auteur est Christopher Walter Monckton, 3ème Vicomte Monckton de Brenchley, vieille noblesse anglaise iconoclaste, qui met les pieds dans le plat sur les sujets les plus tabous avec un sens de l’humour british plus vrai que nature – le genre de personnage infréquentable qui appelle les choses par leur nom. Assez typiquement, c’est aussi un homme d’une grande culture et une tête en mathématiques. Ses calculs sont donc fiables – je dis ça pour ceux qui détestent les maths, vous pouvez les survoler.
Il répond notamment ici à des accusations portées par potholer54, un debunker payé pour protéger, entre autres, le mythe du réchauffement climatique anthropocentrique – nous l’avons déjà croisé ici.
Mille trillions de dollars pour un dixième de degré de réchauffement en moins
Par Christopher Monckton of Brenchley
4 avril 2023
Le sénateur John Kennedy a tenté d’obtenir une estimation du coût du « net zéro » lors d’une récente audition
La Nouvelle Pause s’est allongée à 8 ans et 9 mois. La tendance de régression linéaire des moindres carrés sur l’ensemble des données satellitaires mensuelles de température globale UAH ne montre aucun réchauffement global de juillet 2014 à mars 2023. Comme d’habitude, ce site est à peu près le seul endroit où il est fait état de la défaillance persistante des températures mondiales à faire ce qu’on attend d’elles.
Les dates de début et de fin de la Nouvelle Pause ne sont pas choisies arbitrairement. La date de fin est le présent; la date de début est la date la plus éloignée à laquelle il est possible de remonter pour trouver une tendance nulle. C’est ainsi.
À titre de comparaison, voici l’ensemble des données pour 44 ans et 4 mois depuis décembre 1978. Il montre un taux de réchauffement à long terme pas vraiment terrifiant, équivalent à 1,3 degré/siècle, dont 0,3 K s’est déjà produit depuis janvier 2021, ce qui laisse seulement 1 K à atteindre (sur la base de la tendance actuelle) jusqu’en 2100, date à laquelle les réserves de charbon, de pétrole et de gaz seront en grande partie épuisées.
Le fait qu’au cours du tiers de siècle qui s’est écoulé depuis la publication du rapport du GIEC (1990), le réchauffement de la planète s’avère plus lent que les 0,3 degré/décennie que le GIEC avait alors prédit avec confiance (et qu’il prédit encore aujourd’hui) est pertinent par rapport à une question que le sénateur John Kennedy a posée à deux infortunés représentants de l’actuelle administration incompétente américaine, lorsqu’il les a pris à partie lors d’une récente audition.
Le sénateur a commencé par demander au Dr Robert Litterman, président de la sous-commission des risques de marché liés au climat de la Commodity Futures Trading Commission des États-Unis, depuis combien de temps il étudiait la question du climat. Réponse: 15 ans. Ensuite, au Dr Douglas Holtz-Eakin, président de l’American Action Forum. Réponse: environ 25 ans.
Le sénateur Kennedy: « Dr Litterman, combien cela coûtera-t-il de rendre les États-Unis d’Amérique neutres en carbone d’ici 2050? »
Litterman: « Je ne sais pas, monsieur. »
Le sénateur Kennedy: « Vous préconisez donc que nous fassions ces choses, mais vous ne connaissez pas le coût final? »
Litterman: « Oui, absolument, je ne connais certainement pas le coût final et il est très incertain. Cela dépend des innovations, cela dépend de… »
Le sénateur Kennedy: « J’essaie simplement de poser les bases pour comprendre votre témoignage d’expert. Dr Holtz-Eakin, savez-vous combien il en coûtera pour rendre les États-Unis d’Amérique neutres en carbone d’ici à 2050? »
Holtz-Eakin: « Cela dépend de la manière dont on s’y prend. Si nous faisons tout avec le budget fédéral… »
Le sénateur Kennedy: « Des dollars publics et privés. De toute façon, c’est en fin de compte de l’argent privé. »
Holtz-Eakin: « Je suis d’accord. »
Le sénateur Kennedy: « Alors, combien? »
Holtz-Eakin: « Il faut compter 50 trillions de dollars. »
Le sénateur Kennedy: « 50 trillions de dollars? »
Holtz-Eakin: « Oui. »
Le sénateur Kennedy: « D’accord, merci. Si nous rendons les États-Unis d’Amérique neutres en carbone d’ici 2050, en dépensant 50 trillions de dollars, comme vous le préconisez, j’en déduis que… »
Holtz-Eakin: « Non. »
Le sénateur Kennedy: « D’accord, supprimez la dernière partie. Je me trompe. Vous ne le préconisez pas. Vous préconisez quelque chose. »
Holtz-Eakin: « Quand on fait quelque chose, il faut le faire intelligemment: c’est ce que je préconise. »
Sénateur Kennedy: « Si nous dépensons 50 trillions de dollars pour rendre les États-Unis neutres en carbone d’ici 2050, de combien cela fera-t-il baisser les températures mondiales? » [1]
Holtz-Eakin : « Je ne peux pas le dire, car je ne sais pas ce que la Chine, l’Inde et le reste du monde feront. »
Sénateur Kennedy: « Avez-vous entendu quelqu’un de l’administration Biden dire de combien cela ferait baisser les températures mondiales? » [2]
Holtz-Eakin: « Non. »
Sénateur Kennedy: « Est-ce que quelqu’un sait de combien cela ferait baisser les températures mondiales? [Pause] Non? » [3]
Holtz-Eakin: « Personne ne peut le savoir avec certitude. »
Le sénateur Kennedy: « OK. Dr Litterman, si nous dépensons 50 trillions de dollars, ou le montant qu’il faudra, pour rendre les États-Unis d’Amérique neutres en carbone d’ici 2050, de combien cela fera-t-il baisser les températures mondiales? » [4]
Litterman: « Sénateur, cela dépend du reste du monde. Nous devons travailler avec le reste du monde. Nous sommes dans le même bateau. Nous vivons dans le même monde. Nous ne pouvons pas ériger un mur autour des États-Unis et dire… »
Le sénateur Kennedy: « Et si nous dépensons 50 trillions de dollars, que l’Europe coopère, que la plupart des démocraties occidentales coopèrent, mais que l’Inde et la Chine ne coopèrent pas? De combien nos 50 trillions de dollars feront-ils baisser la température mondiale? » [5]
Litterman: « Nous sommes dans le même bateau, Sénateur. Nous devons faire en sorte que le monde travaille de concert. »
Sénateur Kennedy: « Je comprends. J’ai saisi. De combien cela fera-t-il baisser les températures mondiales?« [6]
Litterman: « Si la Chine et l’Inde ne participent pas? Je ne sais pas. »
Répondons à la question du sénateur Kennedy, six fois posée et six fois sans réponse. C’est l’une des questions centrales du débat sur le climat, mais personne au Parlement de ce côté-ci de I’océan n’aurait eu l’esprit, le courage ou la persévérance de la poser et de continuer à la poser. Je suis toujours aussi impressionné par le calibre de vos hommes d’État par rapport à celui de nos hommes politiques.
Pour répondre à cette question, nous n’utiliserons que des données officielles, moyennes, provenant de sources scientifiques que les « Démocrates » considéreraient comme adéquates.
Premièrement, le taux de croissance quasi linéaire des émissions anthropiques mondiales d’équivalent CO2 depuis le Premier Rapport d’Évaluation du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat en 1990 est illustré ci-dessus. Il est probable que ce rythme de base se maintiendra, puisque la plupart des pays continuent à augmenter leur consommation de charbon, de pétrole et de gaz.
L’indice annuel mondial des gaz à effet de serre, compilé par la National Oceanographic and Atmospheric Administration des États-Unis, montre que, malgré les mesures coûteuses prises principalement par les pays occidentaux pour réduire leurs émissions, le forçage radiatif induit par les émissions mondiales de gaz à effet de serre a continué d’augmenter depuis 1990 à un rythme presque linéaire de 1/30e d’unité par an. Ainsi, aucun effet des mesures actuelles de réduction des émissions mondiales, dont le coût a été estimé l’an dernier à 5,6 trillions de dollars par an par McKinsey Consulting, n’est encore perceptible.
Deuxièmement, la tendance à la hausse quasi linéaire du forçage anthropique se poursuivra, compte tenu de l’expansion des centrales au charbon dans des pays tels que l’Inde, la Chine (qui construit actuellement 43 nouvelles centrales au charbon et prévoit d’en construire encore plus) et le Pakistan (qui a annoncé début 2023 qu’il quadruplerait sa capacité de production d’électricité à partir du charbon).
Au cours des 27 années 2023-2049, 27/30èmes d’unité supplémentaires (0,9 unité) se produiront si le rythme de base est maintenu. Mais si tous les pays progressaient en ligne droite vers le « net zéro » d’ici 2050, la moitié de ces 0,9 unité – soit 0,45 unité – serait supprimée.
Réponse climatique transitoire (RCT) Réponse de la température de surface pour le scénario hypothétique dans lequel le dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique augmente de 1% par an-1 depuis l’ère préindustrielle jusqu’au moment du doublement de la concentration de CO2 atmosphérique (année 70). GIEC (2021, p.2223)Sur la base de la compréhension du processus, du réchauffement au cours de l’enregistrement instrumental et des contraintes émergentes, la meilleure estimation de la RCT est de 1,8°C. GIEC (2021, p.93)
Troisièmement, le taux de réchauffement planétaire à moyen terme par unité de forçage anthropique est le rapport entre la réponse climatique transitoire à moyen terme à 2xCO2 de 1,8 C (RCT, ci-dessus) et le forçage effectif à 2xCO2 de 3,93 W m-2(ERF, ci-dessous) [NdT. ERF = Effective Radiative Forcing – Le forçage effectif quantifie, en unités de W m-2, la variation de l’énergie disponible pour le système climatique causée par un changement dans une ou plusieurs composantes du bilan radiatif de la Terre]: c’est-à-dire 0,458 K W-1 m2.
Forçage radiatif Le changement dans le flux radiatif net, vers le bas moins vers le haut (exprimé en W m-2), dû à un changement dans un facteur externe de changement climatique, tel qu’un changement dans la concentration de dioxyde de carbone (CO2). GIEC (2021, p. 2245)L’ERF évalué pour un doublement du dioxyde de carbone par rapport aux niveaux de 1750 (3,93 ± 0,47 W m-2) est plus important dans le AR5. GIEC (2021, p. 925)
Quatrièmement, un ajustement est effectué pour tenir compte du fait que le réchauffement planétaire depuis 1990 s’est avéré inférieur à la moitié du taux décennal moyen qui avait été prédit à l’époque – et qui continue d’être prédit aujourd’hui. Le taux de réchauffement global décennal observé depuis 1990, en utilisant l’ensemble des données satellitaires sur la température globale maintenues par l’Université de l’Alabama à Huntsville, n’a été que de 0,136 C décennie-1:
Le GIEC (1990) a prédit le réchauffement de la planète sur la base de quatre scénarios d’émissions A à D, dans l’ordre décroissant des émissions anthropiques prévues. La ligne de tendance du scénario B pour le forçage en équivalent CO2 de 1990 à 2025 (ibid., fig. 2.4B) était identique à la ligne de tendance supposant des émissions annuelles constantes après 1990 (ibid., fig. A.15). En réalité, cependant, en 2023, les émissions avaient augmenté d’environ 53 % par rapport à 1990.
Ainsi, au cours des 33 années qui se sont écoulées depuis 1990, le scénario A s’est avéré beaucoup plus proche de la réalité que les scénarios B à D. Dans le cadre du scénario A (le scénario de maintien du statu quo), le GIEC prévoyait un réchauffement planétaire moyen de 0,3 C par décennie-1, soit 3 C jusqu’en 2100, ainsi qu’un réchauffement final de 3 C en cas de doublement des émissions de CO2.
Sur la base des résultats des modèles actuels, nous prévoyons – dans le cadre des émissions de gaz à effet de serre du scénario A du GIEC, un taux d’augmentation de la température moyenne mondiale au cours du siècle prochain d’environ 0,3°C par décennie (avec une marge d’incertitude de 0,2°C à 0,5°C par décennie), supérieur à celui observé au cours des 10 000 dernières années. Il en résultera une augmentation probable de la température moyenne mondiale d’environ 1°C par rapport à la valeur actuelle d’ici 2025 et de 3°C avant la fin du siècle prochain. L’augmentation ne sera pas régulière en raison de l’influence d’autres facteurs. GIEC (1990, p. xi)
Par conséquent, en multipliant par 0,136 / 0,3, soit 0,453, on réduit le réchauffement prévu par unité d’influence anthropique pour qu’il corresponde à l’observation.
Les calculs ci-dessus, basés sur des données courantes, sont ensuite combinés dans une simple équation. La tendance à la hausse de 27/30e de degré de l’influence anthropique au cours des 27 prochaines années est réduite de moitié pour permettre à toutes les nations de progresser en ligne droite jusqu’à l’absence nette de réchauffement d’ici 2050, plutôt que d’atteindre immédiatement l’absence nette de réchauffement. Ce forçage anthropique est ensuite converti en changement de température globale évité, qui est à son tour réduit en fonction de l’écart entre le réchauffement réel à moyen terme par décennie depuis 1990 et le réchauffement global à moyen terme prévu à l’époque. Le réchauffement planétaire évité, même si toutes les nations parvenaient à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050, ce qui ne sera pas le cas, serait inférieur à un dixième de degré Celsius:
Même si les États-Unis, responsables de 15% des émissions mondiales, parvenaient à atteindre le « net zéro » d’ici à 2050, leur contribution réduirait la température mondiale de moins d’un soixante-dixième de degré. Telle est la réponse à la question du sénateur Kennedy, réponse à laquelle les « experts Démocrates » en climatologie, forts de 15 et 25 ans d’expérience, n’ont pas pu (ou pas voulu) répondre.
Cette réduction infinitésimale de la température globale représente-t-elle un bon rapport qualité-prix? Prenons comme point de départ le coût de 60 trillions de dollars de M. Holtz-Eakin pour le « net zéro » américain. En effet, cela implique que le coût du net zéro mondial s’élèverait à 400 trillions de dollars. Étant donné que McKinsey Consulting estime le coût des investissements à 275 trillions de dollars et que les frais d’exploitation représentent 2 à 3 fois les investissements, le coût total pourrait bien s’élever à 900 trillions de dollars, soit plus du double de l’estimation de M. Holtz-Eakin, faite à l’emporte-pièce.
Dans ce cas, chaque milliard de dollars dépensé dans la tentative futile d’atteindre des émissions nettes nulles empêcherait environ un dix-millionième de degré de réchauffement climatique – le pire rapport qualité-prix de l’histoire.
J’ai exposé ces nouveaux calculs en détail parce qu’une fois qu’ils seront plus largement connus, ils contribueront à mettre un terme à l’absurdité climatique.
Bon, on a maintenant la date de la fin du monde et le coupable – ce n’est pas le CO2, vous pouvez donc respirer normalement. On s’en doutait un peu, mais voici la preuve en cinq minutes, scientifique mais pas trop technique, à mon avis une lecture passionante qui vous permettra en plus de briller dans vos conversations – au cas où vous croiseriez un être humain au cerveau encore fonctionnel.
C’est publié par la Fondation Clintel, qui a adressé au Secrétaire Général de l’ONU, le socialiste l’excellent António Guterres, cette lettre, dans laquelle figure ce rapport (ici en français) et a également diffusé la Déclaration Mondiale sur le Climat – « Il n’y a aucune urgence climatique » – contre-signée à ce jour par 1609 signataires, et pas des moindres comme vous pourrez le constater sur le document original. Je traduis juste après un article assez rigolo sur le coût estimé des mesures « net-zéro ». Précisons au passage que les fondateurs de Clintel sont mes compatriotes Guus Berkhout, professeur émérite de géophysique, et Marcel Crok, journaliste scientifique.
Juste au cas où la fin du monde serait annulée, on continuera ensuite à se pencher sur la fin de la civilisation occidentale – une mort lente et douloureuse, comme l’a très bien formulé mon beau-fils, que je salue au passage.
La plupart des gens n’ont pas une compréhension claire de l’effet de serre (ES). Il n’est pas compliqué à comprendre, mais il n’est généralement pas bien expliqué. Il est souvent décrit comme un « piège à chaleur », ce qui est inexact. Les gaz à effet de serre (GES) ne piègent pas la chaleur, même si leur présence dans l’atmosphère entraîne une augmentation de la chaleur dans le système climatique. La vérité est qu’après s’être adaptée à une modification des niveaux de GES, la planète continue de restituer toute l’énergie qu’elle reçoit du soleil. Sinon, elle continuerait à se réchauffer indéfiniment. Il n’y a donc pas de changement dans la quantité d’énergie renvoyée. Comment les GES produisent-ils l’effet de serre?
Les GES rendent l’atmosphère plus opaque au rayonnement infrarouge. Alors que le rayonnement solaire chauffe principalement les océans et la surface terrestre de la planète, les GES absorbent les émissions thermiques de la surface dans la basse troposphère et transmettent immédiatement cette énergie à d’autres molécules (généralement N2 et O2) par le biais de collisions qui se produisent beaucoup plus rapidement que le temps qu’il faudrait pour réémettre le rayonnement. Ce phénomène réchauffe la basse troposphère. La densité et la température diminuent rapidement à mesure que l’on monte dans la troposphère, de sorte que les molécules sont plus froides et plus séparées dans la partie supérieure de la troposphère. Les GES ont alors la possibilité d’émettre des rayonnements infrarouges, de sorte que lorsqu’ils entrent finalement en collision avec une autre molécule, ils sont plus froids, de sorte que les GES ont un effet refroidissant dans la haute troposphère et la stratosphère.
Étant donné que les GES rendent l’atmosphère plus opaque au rayonnement IR, lorsqu’ils sont présents, l’émission de la planète vers l’espace ne se fait normalement pas à partir de la surface (comme c’est le cas sur la Lune). Une partie de l’émission se fait quand même depuis la surface à travers la fenêtre atmosphérique, mais la plus grande partie se fait depuis les couches supérieures de l’atmosphère. Nous pouvons définir une hauteur d’émission effective théorique qui correspond à la hauteur moyenne à laquelle le rayonnement terrestre sortant de grande longueur d’onde (outgoing longwave radiation – OLR) est émis. La température à laquelle la Terre émet est la température à la hauteur d’émission effective dans l’atmosphère. Cette température, mesurée depuis l’espace, est de 250 K (-23°C), et non de 255, qui est la température calculée pour un corps noir théorique de la Terre. Cette température correspond à une hauteur d’environ 5 km, que nous appelons la hauteur d’émission effective.
Le dernier élément dont nous avons besoin pour comprendre l’ES est le gradient adiabatique [NdT. ici], qui est positif dans la troposphère, ce qui signifie que la température diminue avec l’altitude. Sans un gradient adiabatique positif, l’ES ne fonctionne pas. Étant donné que les GES font que la planète émet depuis une altitude plus élevée, en rendant l’atmosphère plus opaque au rayonnement IR, cette altitude est plus froide en raison du gradient adiabatique . La Terre doit toujours renvoyer toute l’énergie reçue du Soleil, mais les molécules plus froides émettent moins. La planète traversera donc une période où elle émettra moins qu’elle ne le devrait, réchauffant la surface et la basse troposphère jusqu’à ce que la nouvelle hauteur d’émission atteigne la température nécessaire pour renvoyer toute l’énergie, moment où la planète cessera de se réchauffer.
Le modèle ES stipule simplement que la température à la surface (Ts) correspond à la température d’émission (Te) plus le gradient adiabatique (Γ) multiplié par la hauteur d’émission (Ze).
Ts = Te + ΓZe
Held & Soden (2000) l’ont illustré dans la figure 1:
Figure 1 Illustration schématique de la variation du niveau d’émission (Ze) associée à une augmentation de la température de surface (Ts) due à un doublement du CO2, en supposant un gradient adiabatique atmosphérique fixe. Notez que la température d’émission effective (Te) reste inchangée.
C’est ainsi que fonctionne l’ES. Une augmentation du CO2 signifie une augmentation de la hauteur d’émission. Comme la température d’émission doit rester la même, la température entre la surface et la nouvelle hauteur d’émission doit augmenter. L’augmentation est faible mais significative. Comme le disent Held et Soden:
« L’augmentation de l’opacité due à un doublement du CO2 entraîne une augmentation de Ze de ≈150 mètres. Il en résulte une réduction de la température effective de l’émission à travers la tropopause de ≈(6,5K/km) (150 m) ≈1 K. »
Held and Soden
La température à la surface doit donc augmenter de 1K. C’est le réchauffement direct causé par le doublement du CO2, avant que les rétroactions (principalement la vapeur d’eau) n’interviennent, augmentant encore la hauteur d’émission.
Il en résulte une prédiction intéressante. Si le réchauffement est dû à une augmentation du CO2, lorsque l’augmentation a lieu et que l’altitude d’émission augmente, la planète devrait émettre moins d’OLR puisque la nouvelle altitude est plus froide et qu’une réduction de l’OLR est le mécanisme de réchauffement. Une fois que le réchauffement a eu lieu, l’OLR redevient identique à ce qu’il était avant l’augmentation des gaz à effet de serre. C’est ce qu’indique la légende de la figure 1 de Held et Soden: « Notez que la température d’émission effective (Te) reste inchangée ». Même Te, même OLR. Par conséquent, si le CO2 est responsable de l’augmentation de la température de surface, nous devrions d’abord nous attendre à une diminution de l’OLR, puis à un OLR identique. Si, à un moment donné, nous détectons une augmentation de l’OLR, cela indiquerait une autre cause du réchauffement. Tout ce qui rend la surface plus chaude, à l’exception des GES, augmente la température d’émission, ce qui accroît l’OLR.
Voici donc le test:
Réchauffement de la surface, mais moindre ou même OLR: le CO2 est coupable.
Réchauffement de la surface et augmentation de l’OLR: le CO2 est innocent.
Et les résultats du test peuvent être évalués par exemple avec Derwitte et Clerbaux 2018:
« Les changements décennaux du rayonnement sortant de grande longueur d’onde (OLR) mesurés par le Clouds and Earth’s Radiant Energy System de 2000 à 2018, le Earth Radiation Budget Experiment de 1985 à 1998 et le High-resolution Infrared Radiation Sounder de 1985 à 2018 sont analysés. L’OLR augmente depuis 1985 et est en bonne corrélation avec l’augmentation de la température mondiale« .
Derwitte and Clerbaux 2018
Le CO2 est innocent. Son empreinte digitale n’a pas été retrouvée sur la scène du crime. Quelque chose d’autre réchauffe la planète et provoque l’augmentation de l’OLR.
Voici la traduction d’un extrait (pp. 3-7) du livre de Chan Thomas, « The Adam and Eve story », qui date de 1963. Si vous lisez l’anglais, il est disponible ici, juste en dessous. Sa traduction personnelle et sa réinterprétation des écrits sacrés est passionnante à lire – en fait, c’est la partie la plus intéressante du bouquin. Je suis moins sûr pour ce qui est de sa prédiction ci-dessous mais c’est scientifiquement et historiquement assez bien argumenté. Au cas où elle se réaliserait, faites des conserves, rentrez les chiens et les chats et fermez la porte du poulailler.
Dans un grondement si faible qu’il en est inaudible, s’amplifiant, palpitant, puis se transformant en un rugissement tonitruant, le tremblement de terre commence… mais il ne ressemble à aucun autre tremblement de terre recensé dans l’histoire.
En Californie, les montagnes tremblent comme des fougères sous l’effet de la brise; le puissant Pacifique se cabre et se rassemble en une montagne d’eau de mer de plus de trois kilomètres de haut… puis entame sa course vers l’est.
Avec la force de mille armées, le vent attaque, déchire, déchiquette tout dans son bombardement supersonique. L’incroyable montagne d’eau de mer du Pacifique suit le vent vers l’est, ensevelissant Los Angeles et San Francisco comme s’il ne s’agissait que de grains de sable.
Rien – absolument rien – n’arrête l’assaut implacable et écrasant du vent et de l’océan.
D’un bout à l’autre du continent, le vent, qui souffle à mille à l’heure, déchaîne son enfer, sa vengeance impie, partout, sans pitié, sans relâche. Tout ce qui vit est réduit en lambeaux par le vent, et les tremblements de terre n’épargnent aucun endroit. En de nombreux endroits, la sous-couche en fusion de la terre perce et répand une mer de feu liquide chauffée à blanc qui vient s’ajouter à l’holocauste. En l’espace de trois heures, le fantastique mur d’eau de mer traverse le continent, ensevelissant les terres ravagées par le vent sous trois kilomètres d’eau bouillonnante d’un océan à l’autre.
En une fraction de journée, tous les vestiges de la civilisation ont disparu et les grandes villes – Los Angeles, San Francisco, Chicago, Dallas, New York, Boston – ne sont plus que des légendes. Il ne reste plus une pierre debout là où des millions de personnes marchaient quelques heures auparavant.
Les quelques chanceux qui parviennent à s’abriter du vent hurlant sur le versant sous le vent d’un haut sommet montagneux – comme le mont Massive – observent la mer de feu en fusion qui déferle dans les vallées secouées par les tremblements de terre en contrebas. Les eaux en furie déferlent ensuite à des vitesses supersoniques, s’empilant de plus en plus haut, bouillonnant sur le feu terrestre en fusion, et s’élevant presque jusqu’à leurs pieds. Seules de grandes et hautes montagnes comme celle-ci résistent à l’assaut cataclysmique.
L’Amérique du Nord n’est pas la seule dans son agonie. L’Amérique centrale subit la même canonnade – vent, feu terrestre et inondation.
En Amérique du Sud, les Andes ne sont pas assez hautes pour arrêter la violence cataclysmique de la nature dans sa rage folle. En moins d’une journée, l’Équateur, le Pérou et l’ouest du Brésil sont secoués par le tremblement de terre dévastateur ; les Andes sont empilées de plus en plus haut par l’assaut supersonique du Pacifique qui déferle sur les montagnes. Le continent entier est brûlé par un feu de terre en fusion, enseveli sous des kilomètres cubes de mers d’une violence catastrophique, puis transformé en un enfer glacé. Tout gèle. En moins de quatre heures, hommes, bêtes, plantes et boue deviennent durs comme de la pierre.
L’Europe n’échappe pas à l’assaut. L’Atlantique en furie s’empile de plus en plus haut sur lui-même, suivant le vent hurlant vers l’est. Les Alpes, les Pyrénées, l’Oural et les montagnes scandinaves sont secouées, puis soulevées encore plus haut lorsque le mur d’eau de mer frappe.
L’Afrique de l’Ouest et les sables du Sahara disparaissent dans la colère de la nature, attaqués sauvagement par le vent et l’océan. La région délimitée par le Zaïre, l’Afrique du Sud et le Kenya ne subit que des tremblements de terre et des vents violents, et peu d’inondations. Les survivants s’émerveillent de voir le soleil rester immobile dans le ciel pendant près d’une demi-journée.
La Sibérie orientale et l’Orient subissent un sort étrange, comme si une gigantesque faux souterraine balayait les fondations de la terre, accompagnée par le vent dans sa symphonie hurlante de mort et de destruction supersoniques. Alors que le bassin arctique quitte son foyer polaire, la Sibérie orientale, la Mandchourie, la Chine et la Birmanie sont soumises au même anéantissement que l’Amérique du Sud: vent, feu de terre, inondation et gel. Les animaux de la jungle sont déchiquetés par le vent, empilés en montagnes de chair et d’os et ensevelis sous des avalanches d’eau de mer et de boue homogénéisées. Vient ensuite la soudaine, et apparemment infinie, terrible chute de température de 180 degrés F, instantanément paralysante. Aucun homme, aucune bête, aucune plante, aucune boue, aucune terre, aucune eau n’est épargnée par le gel sur l’ensemble du continent asiatique oriental, dont la plus grande partie se trouve sous le niveau de la mer.
L’Antarctique et le Groenland, avec leurs calottes glaciaires, tournent maintenant autour de la terre dans la zone torride, et la fureur du vent et de l’inondation se poursuit pendant six jours. Au cours du sixième jour, les océans s’installent progressivement à leur nouvelle place, s’écoulant des hautes terres.
Le septième jour, l’horrible déchaînement est terminé. L’ère glaciaire arctique est terminée et un nouvel âge de pierre commence. Les océans – les grands homogénéisateurs – ont déposé une nouvelle couche de boue sur les strates existantes dans les grandes plaines, comme le montrent le Grand Canyon, le Painted Desert, Monument Valley et les Badlands.
Le bassin du golfe du Bengale, juste à l’est de l’Inde, se trouve maintenant au pôle Nord. L’océan Pacifique, juste à l’ouest du Pérou, se trouve au pôle Sud. Le Groenland et l’Antarctique, qui tournent désormais à l’équateur, voient leurs calottes glaciaires fondre furieusement sous l’effet de la chaleur tropicale. De gigantesques murs d’eau et de glace déferlent vers les océans, emportant tout – des montagnes aux plaines – dans des trajectoires bondissantes et sinueuses, tout en créant d’immenses moraines saisonnières. En moins de vingt-cinq ans, les calottes glaciaires ont disparu et les océans du monde entier s’élèvent de plus de deux cents pieds grâce à cette eau nouvelle. La zone torride restera enveloppée de brouillard pendant des générations en raison des énormes quantités d’humidité déversées dans l’atmosphère par la fonte des calottes glaciaires.
De nouvelles calottes glaciaires commencent à se former dans les nouvelles régions polaires. Le Groenland et l’Antarctique se parent d’un feuillage tropical verdoyant. L’Australie est le nouveau continent inexploré de la zone tempérée du Nord, et seules quelques poignées de survivants peuplent son immensité. New York gît au fond de l’Atlantique, brisée, fondue par le feu et recouverte d’incommensurables quantités de boue. De San Francisco, Los Angeles, Chicago, Dallas et Boston, il ne reste aucune trace. Elles rejoindront toutes les légendes des sept villes de Cibola.
Ce qui reste de l’Égypte émerge de l’inondation méditerranéenne, nouvelle et plus élevée – toujours la terre des siècles. Le monde actuel devient le mystérieux Baalbek de l’ère nouvelle.
Une nouvelle ère! Oui, le cataclysme a bien fait son œuvre. Le plus grand régulateur de population de l’histoire impose une fois de plus à l’homme ce qu’il refuse de faire pour lui-même et à la planète sur laquelle il vit, et pousse les quelques pitoyables survivants dans un nouvel âge de pierre.
Après ce cataclysme, nous rejoignons Noé, Adam et Eve, l’Atlantide, Mu et l’Olympe – et Jésus rejoint Osiris, Ta’aroa, Zeus et Vishnu.
Texte original
With a rumble so low as to be inaudible, growing, throbbing, then fuming into a thundering roar, the earthquake starts… only it’s not like any earthquake in recorded history.
In California the mountains shake like ferns in a breeze; the mighty Pacific rears back and piles up into a mountain of seawater more than two miles high… then starts its race eastward.
With the force of a thousand armies the wind attacks, ripping, shredding everything in its supersonic bombardment. The unbelievable mountain of Pacific seawater follows the wind eastward, burying Los Angeles and San Francisco as if they were but grains of sand.
Nothing – but nothing – stops the relentless, overwhelming onslaught of wind and ocean.
Across the continent the thousand mile-per-hour wind wreaks its hell, its unholy vengeance, everywhere, mercilessly, unceasingly. Every living thing is ripped into shreds while being blown across the countryside, and earthquakes leave no place untouched. In many places the earth’s molten sublayer breaks through and spreads a sea of white-hot liquid fire to add to the holocaust. Within three hours the fantastic wall of seawater moves across the continent, burying the wind- ravaged land under two miles of seething water coast- to-coast.
In a fraction of a day all vestiges of civilization are gone, and the great cities – Los Angeles, San Francisco, Chicago, Dallas, New York, Boston – are nothing but legends. Barely a stone is left where millions walked just a few hours before.
A few lucky ones who manage to find shelter from the screaming wind on the lee side of a high mountain peak – such as Mt. Massive – watch the sea of molten fire breaking through the quaking valleys below. The raging waters follow at supersonic speeds, piling higher and higher, steaming over the molten earth-fire, and rising almost to their feet. Only great, high mountains such as this one can withstand the cataclysmic onslaught.
North America is not alone in her death throes. Central America suffers the same cannonade – wind, earth-fire, and inundation.
South America finds the Andes not high enough to stop the cataclysmic violence pounded out by nature in her berserk rage. In less than a day, Ecuador, Peru, and western Brazil are shaken madly by the devastating earthquake; the Andes are piled higher and higher by the Pacific s supersonic onslaught as it surges over itself against the mountains.The entire continent is burned by molten earth-fire, buried under cubic miles of catastrophically violent seas, then turned into a frozen hell. Everything freezes. Man, beast, plant, and mud are all rock-hard in less than four hours.
Europe cannot escape the onslaught. The raging Atlantic piles higher and higher on itself, following the screeching wind eastward. The Alps, Pyrenees, Urals, and Scandinavian mountains are shaken, then heaved even higher when the wall of seawater strikes.
Western Africa and the sands of the Sahara vanish in nature’s wrath, under savage attack by wind and ocean. The area bounded by Zaire, South Africa, and Kenya suffers only severe earthquakes and winds – little inundation. Survivors there marvel at the Sun, standing still in the sky for nearly half a day.
Eastern Siberia and the Orient suffer a strange fate indeed – as though a giant subterranean scythe sweeps away the earth’s foundations, accompanied by the wind in its screaming symphony of supersonic death and destruction. As the Arctic basin leaves its polar home, eastern Siberia, Manchuria, China and Burma are subjected to the same annihilation as South America: wind, earth-fire, inundation, and freezing. Jungle animals are shredded to ribbons by the wind, piled into mountains of flesh and bone, and buried under avalanches of homogenized seawater and mud. Then comes the sudden, seemingly infinite supply of terrible, instantly paralyzing temperature drop of 180 degrees F. Not man, beast, plant, muck, earth, nor water is left unfrozen in the entire eastern Asian continent, most of which remains below sea level.
Antarctica and Greenland, with their ice caps, now rotate around the earth in the Torrid Zone; and the fury of wind and inundation marches on for six days. During the sixth day the oceans start to settle in their new homes, running off the high grounds.
On the seventh day the horrendous rampage is over. The Arctic Ice Age is ended – and a new stone age begins. The oceans – the great homogenizers – have laid down another deep layer of mud over the existing strata in the great plains, as exposed in the Grand Canyon, Painted Desert, Monument Valley, and the Badlands.
The Bay of Bengal basin, just east of India, is now at the North Pole. The Pacific Ocean, just west of Peru, is at the South Pole. Greenland and Antarctica, now rotating equatorially, find their ice caps dissolving madly in the tropical heat. Massive walls of water and ice surge toward the oceans, taking everything – from mountains to plains – in gushing, heaving paths, while creating immense seasonal moraines. In less than twenty-five years the ice caps are gone, and the oceans around the world rise over two hundred feet with the new-found water. The Torrid Zone will be shrouded in a fog for generations from the enormous amounts of moisture poured into the atmosphere by the melting ice caps.
New ice caps begin to form in the new polar areas. Greenland and Antarctica emerge with verdant, tropical foliage. Australia is the new, unexplored continent in the North Temperate Zone, with only a few handfuls of survivors populating its vastness. New York lies at the bottom of the Atlantic, shattered, melted by earth- fire, and covered by unbelievable amounts of mud. Of San Francisco, Los Angeles, Chicago, Dallas and Boston, not a trace is left. They all will join the legends of the seven cities of Cibola.
What’s left of Egypt emerges from its Mediterranean inundation new and higher – still the land of the ages. The commonplace of our time becomes the mysterious Baalbek of the new era.
A new era! Yes, the cataclysm has done its work well. The greatest population regulator of all does once more for man what he refuses to do for himself and the planet on which he lives, and drives the pitiful few who survive into a new stone age.
After this cataclysm we join Noah, Adam and Eve, Atlantis, Mu, and Olympus – and Jesus joins Osiris, Ta’aroa, Zeus, and Vishnu.
Quatrième de la série. Il est prêt depuis longtemps, je ne vous fais pas attendre davantage. L’introduction est ici.
Au fait, si rien d’autre, ceci devrait rappeler que la source majeure de modification climatique se trouve dans les émissions électromagnétiques du soleil. Davidson évalue l’impact climatique de l’activité humaine à 5% au grand maximum – j’ai suivi une de ses conférences sur sa chaîne qui détaille précisément son calcul.
L’article suivant – les premières pages de « The Adam and Eve Story » – donnera une vision plus concrète de la catastrophe annoncée ici. Je le publie incessamment, en laissant un peu de temps à mes lecteurs pour digérer ce qui suit.
Note de traduction: j’ai transcrit et traduit la narration, j’ai juste la flemme – et pas trop le temps – de recréer un fichier de sous-titres pour l’afficher sous la vidéo, que vous devrez regarder en V.O. (les sous-titres traduits automatiquement sont nuls, référez-vous à mon texte).
Une catastrophe terrestre se prépare – TOUTES les preuves
Pour la première fois, toutes les preuves rassemblées en un même lieu. L’histoire complète du cycle des catastrophes de la Terre.
La Terre connaît de longues périodes de tranquillité, rythmées par la lente érosion du vent, de la pluie et de la géologie. Ces périodes sont ponctuées par une catastrophe récurrente. Nous arrivons à la fin de l’une de ces périodes de calme, et une catastrophe se prépare.
En recoupant des millénaires de preuves, des siècles d’études et les capacités modernes de la technologie, nous sommes en mesure de fournir toutes les preuves du cycle des catastrophes sur Terre, et nous disposons de tous les outils pour suivre le prochain cycle.
La Terre est sur le point de subir un événement qui ne lui est plus arrivé depuis des milliers d’années. Les pôles magnétiques se déplacent. L’intensité du champ magnétique terrestre diminue. Des modifications magnétiques se produisent dans tout le système solaire et sur le soleil. Nous allons vous présenter l’histoire de ce cycle de catastrophes, qui nous touchera bientôt à nouveau.
Il y a plusieurs aspects à cette histoire, que nous allons tous aborder ici. Commençons par le déplacement des pôles. Il est bien réel et il va se produire. En fait, il est déjà en train de se produire. Tous les 12 000 ans se produisent de grands déplacements des pôles magnétiques, appelés excursions géomagnétiques. Des événements plus mineurs se produisent également, selon des demi-cycles de 6 000 ans. L’événement de la Chine a été confirmé au début de l’année. Les événements les plus étudiés sont: le dernier en date, il y a 12 000 ans – l’excursion géomagnétique de Göteborg – et un événement exceptionnellement puissant, il y a environ 40 000 ans, appelé Laschamp. Il en va de même pour les autres événements.
On trouve des informations sur tous ces événements dans les revues scientifiques. Ce phénomène se produit très régulièrement, et il est actuellement en train de se répéter. Le déplacement du champ magnétique terrestre a commencé dans les années 1850, mais il a davantage progressé depuis l’an 2000 qu’au cours des quelque 150 ans qui l’ont précédé. Ce changement s’accélère et continuera de s’accélérer.
Par le passé, ces événements ont coïncidé avec des changements climatiques majeurs, des éruptions volcaniques et un stress de la biosphère qui entraîné l’extinction d’espèces. Après des décennies de débats contradictoires dans les milieux scientifiques, une étude concluante a été publiée dans la plus importante revue de géophysique mondiale. Ces excursions magnétiques provoquent l’extinction de nombreuses espèces et mettent à rude épreuve l’ensemble de la chaîne alimentaire. En plus des éruptions volcaniques et des changements climatiques, l’irradiation spatiale supplémentaire pose des problèmes de navigation aux oiseaux, aux mammifères et aux créatures marines.
Ces changements peuvent se produire très rapidement. En fait, même si le prochain se produisait demain, il ne serait déjà plus le plus rapide de l’histoire, alors qu’il dure depuis plus de 150 ans. Lorsqu’il atteindra son point culminant, il évoluera 100 fois plus vite qu’aujourd’hui, voire encore plus vite, et il ne nous restera que quelques mois, voire quelques semaines. Cette histoire se compose de milliers d’éléments, qui se conjuguent pour brosser un avenir effrayant pour notre planète, et ce sont les roches, les sédiments, les fossiles et la lave refroidie qui en témoignent.
Nous allons maintenant voir que cet événement semble frapper l’ensemble du système solaire. Examinons rapidement la situation au niveau galactique. La galaxie abrite une nappe de courant électrique ondulant, tout comme les étoiles, notre soleil et les sphères aimantées dans un laboratoire. Dans notre galaxie, la hauteur, l’amplitude et la longueur d’onde de ces ondes ont été analysées et, en tenant compte d’une vitesse d’environ 600 à 800 kilomètres par seconde du flux radio sortant, elle devrait atteindre notre système solaire tous les 12 000 ans environ. Cette nappe de courant contient le point d’inversion magnétique galactique, et non l’équateur galactique comme beaucoup le croient à tort. C’est ce renversement magnétique galactique, attendu tous les 12 000 ans environ, qui impacte notre système solaire et qui est la force motrice du cycle de catastrophes terrestres de 12 000 ans.
Où en sont ces changements dans le système solaire? Les vents les plus violents de Vénus sont maintenant plus puissants et plus rapides – en fait 33% plus rapides. Des études de la Terre ont montré que l’activité solaire, qui est modulée par le champ magnétique terrestre, contribue à la vitesse des vents à toutes les altitudes, de sorte qu’un changement magnétique sur Vénus serait l’explication de ces vents. Mars a connu plus de changements climatiques que la Terre, une activité sismique accrue, et on pense même aujourd’hui qu’elle possède un manteau actif et vivant, alors qu’on a longtemps pensé que toute la planète était morte. Les études sur le champ magnétique terrestre et l’activité solaire dont nous disposons montrent que ceux-ci sont liés au climat à long terme de la Terre et à son activité sismique, de sorte qu’il serait logique qu’un changement magnétique sur Mars soit ici en cause. Un changement magnétique majeur pourrait même avoir réveillé le manteau de Mars – les experts avaient raison lorsqu’ils pensaient que la planète était morte, et ils ont encore raison aujourd’hui. Il est difficile d’expliquer tous les changements survenus sur Mars par un phénomène unique, si ce n’est un événement magnétique planétaire.
Les nuages de Jupiter montrent de nombreux changements, notamment au niveau de la Grande Tache Rouge, mais le changement le plus intéressant a trait aux signaux radio provenant de ses champs magnétiques. Il s’agit d’une indication directe que ces champs magnétiques sont en train de changer, ce qui expliquerait également les anomalies de ses nuages, car nous savons que sur Terre, les conditions solaires et géomagnétiques ont un impact sur les nuages.
L’orbite trentenaire de Saturne est excentrique et tous les 30 ans, à son point le plus proche du Soleil, une super-tempête se forme dans l’hémisphère nord en raison de l’apport accru d’énergie solaire dans le système. Cette tempête vient de se produire avec 10 ans d’avance, pour la première fois depuis l’invention du télescope. Pourquoi? Un déplacement magnétique sur Saturne permettrait à davantage d’énergie solaire de pénétrer le système – la quantité qui mettait avant 10 ans de plus pour produire une telle tempête.
L’activité aurorale record sur Uranus, ainsi que son activité orageuse record, sont également un indice d’un changement des conditions magnétiques. Les champs magnétiques planétaires empêchent le vent solaire de pénétrer dans l’atmosphère, et un changement du magnétisme d’Uranus entraînerait une augmentation du plasma solaire et de l’activité aurorale.
Neptune vient de connaître une inversion de tempête, ce qui n’est pas anodin. Tout comme les ouragans terrestres, les tempêtes de Neptune suivent des schémas. Imaginons maintenant qu’un ouragan se forme au large de la Floride et qu’il traverse l’Atlantique en direction de l’est pour toucher l’Afrique. Impossible, n’est-ce pas? C’est pourtant ce qui vient de se produire sur Neptune. Et la dominante électrique de la tempête neptunienne suggère que sa cause est une inversion électromagnétique.
Enfin, Pluton a perdu 20% de son atmosphère en moins de deux ans, bien plus que ce que l’on pourrait attendre du gel de l’hiver plutonien. Comment une planète peut-elle perdre son atmosphère aussi rapidement? De la même manière que Mars l’a perdue il y a longtemps. Lors d’un changement majeur, le champ magnétique s’effondre.
Nous avons ainsi la preuve d’un changement magnétique sur toutes les planètes, et oui, nous en avons également une pour le champ du Soleil. On observe un déplacement notable du champ magnétique coronal et un changement correspondant de la chimie de l’hélium. Si le renversement magnétique galactique a un impact sur l’ensemble du système solaire, nous devrions observer ces changements magnétiques sur toutes les planètes et sur le Soleil, et c’est exactement le cas.
Mais la nappe de courant galactique devrait également transporter des poussières, des ions, des gaz neutres et avoir un impact sur les champs magnétiques à grande échelle qui entourent l’ensemble du système solaire. Que constate-t-on?
Les scientifiques observent plus d’ions interstellaires que prévu. C’est le premier point.
Les scientifiques observent également plus d’hydrogène énergétiquement neutre que prévu. C’est le deuxième point.
Et comme le montrent plusieurs études récentes, la quantité de poussière augmente dans le système solaire interne. C’est le troisième point.
Les scientifiques remarquent également des changements phénoménaux dans le ruban IBEX [Interstellar Boundary Explorer, ici et ici, en anglais], l’empreinte magnétique interstellaire sur l’héliosphère extérieure entourant le système solaire. Soit quatre points sur quatre en matière de chimie et de magnétisme à grande échelle, auxquels s’ajoutent les changements magnétiques sur les planètes du système solaire et sur le Soleil – un changement au niveau de tout le système solaire.
L’histoire de la Terre, les observations modernes, le système solaire et la physique galactique chantent tous la même chanson.
Mais ce n’est pas tout. Si la nappe de courant galactique se déplace radialement vers l’extérieur à partir du centre galactique, n’aurions-nous pas dû voir les étoiles les plus proches du centre de la galaxie être touchées? En raison de la distance entre les étoiles, nous ne pouvons observer que les plus proches, le système de Proxima Centauri et l’étoile de Barnard. Il y a aussi l’étoile A.D. Leo [ici], qui se trouve à peu près à la même distance du centre de la galaxie que nous, mais à plusieurs années-lumière au nord. Ces trois étoiles ont connu des explosions à des niveaux superéruptifs ou supérieurs. L’étoile de Barnard en premier, car elle est la plus éloignée. Proxima a ensuite connu une activité éruptive record. Et récemment, il en a été de même pour A.D. Leo.
Il aurait été intéressant de disposer des technologies les plus modernes il y a 60 ou 80 ans, pour observer l’activité d’étoiles plus éloignées, mais toutes celles que nous avons surveillées de cette manière à l’ère moderne ont connu l’augmentation à laquelle on pourrait s’attendre si la nappe galactique les avait touchées en premier. Et elles l’ont fait dans le bon ordre, en ligne droite vers le Soleil, et notre système solaire est le suivant sur cette trajectoire.
Jusqu’à présent, toutes ces histoires se complètent. Alors, penchons-nous un peu plus sur l’idée d’explosion stellaire. L’une des preuves récurrentes de ces cycles est la découverte sur Terre d’isotopes typiques de nova, qui ne peuvent être produits que lors d’un épisode de nova stellaire. Or, il se trouve qu’on les retrouve dans les microtectites et les fossiles correspondant au cycles de catastrophes terrestres de 12 000 ans.
Mais la nappe de courant galactique peut-elle produire un phénomène récurrent de micro-nova sur le Soleil? Oui. En effet, les scientifiques savent que ces nova récurrentes sont déclenchées, ailleurs dans l’espace, de deux manières. L’une d’entre elles résulte d’un coup de fouet magnétique qui frappe l’étoile et l’autre se produit quand de la matière se déverse sur l’étoile, une accumulation appelée accrétion. Il se trouve que la nappe de courant galactique entraîne l’inversion magnétique galactique, donnant ainsi ce coup de fouet magnétique, et que les poussières supplémentaires, les particules neutres et les ions qui accompagnent cette nappe forment le matériau déversé sur l’étoile. Les deux méthodes connues pour créer une nova réunies en une seule au sein de la nappe de courant galactique.
Depuis la première étude sur les nova à prendre en compte l’influence du champ magnétique, nous savons que les isotopes fixés à la poussière ne peuvent pas quitter le vestige de la nova. Par conséquent, les isotopes qui arrivent sur Terre tous les 12 000 ans proviennent obligatoirement de notre étoile. Les isotopes nous indiquent tout ce dont nous avons besoin pour comprendre le fonctionnement de notre étoile. La nappe de courant galactique réunit les deux mécanismes connus, et les isotopes ne peuvent pas provenir d’une autre étoile. Les coïncidences s’accumulent.
Il se trouve que des événements de micro-nova solaire de multiples étoiles ont finalement résolu un problème de longue date de la physique galactique. On savait que la nappe de courant existait et qu’elle s’étendait à toute la galaxie, mais les modèles ne permettaient pas de déterminer comment elle se perpétuait à si grande distance. Or, il se trouve qu’en injectant l’énergie d’une nova directement dans le système magnétique de la galaxie, au niveau de la nappe de courant, elle trouve la puissance nécessaire pour persister et se maintenir. Ainsi, cette nappe de courant responsable d’explosions stellaires permet en fait de résoudre les problèmes de la physique galactique. L’année dernière, après avoir juré pendant de nombreuses années que ce n’était pas possible, que cela n’existait pas, les astronomes ont finalement admis l’existence des micro-novas. Ces événements récurrents au niveau du Soleil sont non seulement la seule explication à la présence d’isotopes sur Terre, ils sont non seulement potentiellement déclenchés de deux façons par la nappe de courant galactique, mais ils sont également nécessaires pour expliquer nos observations de la galaxie dans l’univers réel. Même histoire, domaines scientifiques différents.
Revenons donc à la Terre. Tous les catastrophistes de l’histoire ont prévu que la Terre basculerait, changerait d’axe et subirait des tsunamis massifs lorsque les océans se déchaîneraient. Einstein et plusieurs autres ont convenu que c’est la séparation de la croûte et du manteau qui provoquerait cette bascule. Mais ils ne parvenaient pas à comprendre comment.
Comment la croûte se déverrouille-t-elle? Nous savons maintenant, grâce aux preuves contemporaines, que la croûte est verrouillée par un équilibre thermoélectrique et les scientifiques savent déjà que l’influence solaire induit dans le manteau un courant électrique en traversant la frontière entre la croûte et le manteau.
La micro-nova solaire génère suffisamment de courant pour perturber les aspects thermiques et électriques de cet équilibre thermoélectrique, ce qui libère la croûte. La micro-nova est donc également l’élément essentiel permettant de compléter l’histoire des catastrophistes qui affirment que la Terre bascule, change d’axe et déclenche des tsunamis massifs.
Il est intéressant de noter que plusieurs scientifiques de l’époque d’Einstein ont également calculé ce qui se passerait si l’on parvenait à déverrouiller la croûte terrestre. Le poids de la glace dans la région polaire tendrait à se déplacer vers l’équateur, le point où la force centrifuge est la plus grande. Il se trouve que la Terre basculerait sous l’effet de cette grande masse de glace, de sorte que le Groenland se retrouverait à l’équateur, de même que la partie de l’Antarctique située au sud de l’Australie. Le golfe du Bengale dans l’Océan Indien et le Pérou se retrouveraient ainsi aux pôles nord et sud, ce qui correspond exactement à ce qu’avaient prédit il y a longtemps plusieurs autres catastrophistes qui ne disposaient pourtant pas des calculs mathématiques de l’époque d’Einstein relatifs à la masse de glace, ce qui est absolument stupéfiant.
Mais il ne s’agit pas seulement d’une double coïncidence. Les pôles magnétiques se déplacent déjà, comme nous l’avons mentionné, et sont prêts à se rencontrer pour entrer en collision dans le golfe du Bengale, le Pérou se retrouvant bien sûr du côté opposé de la planète. Si la planète s’incline comme on l’a prédit et comme le suggèrent les calculs ultérieurs, il se trouve que cela ramènera les pôles magnétiques au pôle géographique nord et au pôle géographique sud. Il s’agit peut-être de la plus grande coïncidence qui soit, mais elle n’en est qu’une de plus sur notre liste.
L’histoire devient encore plus intéressante lorsque l’on réalise que les textes religieux et les récits mythologiques décrivent exactement ces événements, depuis la Terre qui oscille comme un ivrogne jusqu’au soleil noir durant les jours d’obscurité, causé par les matériaux accumulés sur le soleil avant que survienne la micronova, en passant par les grandes vagues, les inondations, les incendies, les volcans et la disparition d’espèces.
Alors, de quelle manière ces anciens récits concordent-ils aujourd’hui avec la science? Non seulement avec la science, mais aussi avec l’humanité elle-même. La culture humaine d’aujourd’hui donne l’impression que le monde entier est devenu une gigantesque Sodome et Gomorrhe, avec une montée de la dégénérescence satanique et la perte des valeurs morales traditionnelles. Tout se passe exactement comme cela a été écrit. Ces textes prédisent donc ce que la science moderne prédit, jusqu’à la façon même dont les humains se comporteront. Honnêtement, combien de ces coïncidences sommes-nous censés ignorer?
Eh bien, ajoutons-en une autre. Il semble que ce soit exactement ce à quoi se préparent les gouvernements et les élites. Ces gens agissent au mépris de toute règle parce qu’ils savent qu’il n’y aura pas de compte à rendre. Ils dépensent comme s’il n’y avait pas de lendemain parce que, dans une perspective réaliste, il n’y en aura pas. Les gouvernements creusent des souterrains et des membres de l’élite, comme Elon Musk et Jeff Bezos, optimisent leurs options. Bezos est en train de creuser dans une montagne de la Sierra Diablos, juste en face de sa base de lancement Blue Origin. Quant à Elon Musk, il possède SpaceX et la Boring Company [société de forage]. Les célébrités et les milliardaires achètent des bunkers de l’apocalypse à un rythme surprenant. Même Andrew et Tristan Tate en construisent un en Roumanie.
La science commune est constituée d’un vecteur, d’une ligne de preuve, puis des meilleures estimations ou suppositions sur ce qu’elle signifie. Ceci n’est pas de la science commune. Ceci, c’est une histoire similaire qu’on retrouve dans l’histoire de la Terre, la paléoclimatologie, le paléomagnétisme, les fossiles, les sédiments, la physique du système solaire, l’astrophysique, la physique galactique, les observations modernes, les mathématiques, la religion, la culture et le mouvement des élites – tout concorde. N’écoutez pas ce qu’ils disent. Observez ce qu’ils font.
En parlant de mathématiques, le rythme des changements actuels suggère qu’il ne nous reste que 10 à 20 ans. Alors, admettrez-vous que ces montagnes de preuves chantent toutes la même chanson, ou vous laisserez-vous le monde vous distraire? Laisserez-vous l’incrédulité vous dissuader? Votre avenir et celui de vos enfants dépendent de votre réponse à cette question.
Note: pour ceux que ça intéresse, mon article précédent a été révisé et augmenté – la version qui figure sur le blog (pas le mail).
Note bis: après avoir lu cet excellent debunking, j’ai retiré de cette page la mention de l’effet Hutchison et de son rôle dans la démolition des WTC.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Einstein a été utilisé comme marionnette de propagande pour promouvoir une certaine idée de la science. L’idée que la science n’est possible que par les élites. Et que nous devons écouter ces élites. Et que seules des personnes stupides peuvent penser qu’elles ont tort.
Tout cela n’était que de la propagande, car même dans leurs propres écrits ou paroles, la plupart des soi-disant « scientifiques d’élite » doutaient de leurs propres idées. D’autres ont fait passer leurs idées pour de la « science établie », en utilisant des moyens de propagande, et non de la science.
Je pense qu’un groupe de psychopathes cherche à promouvoir ce genre de discours, pour leur propre orgueil et leur propre profit. Et qu’il est facile à des gens intelligents de les déjouer. Ils ont donc besoin de propagande pour maintenir leur faux statut d’élite. Et pour obtenir de l’argent pour des projets absurdes.
C’est Ben Davidson qui le dit. Il est le fondateur de la chaîneSuspicious0bservers. Il n’a pas de formation scientifique, il a étudié le Droit – il est donc avocat. Ses détracteurs l’accusent d’être un pseudoscientifique, un escroc, un narcissique et un chef de secte. C’est parfaitement exact. Ok, donc c’est une connerie, pas besoin de s’inquiéter. On passe tout de suite à l’article suivant.
Hep, pas si vite.
Croyez-le ou non, je me méfie du catastrophisme et des annonces de fin du monde – je ne tiens pas à passer pour un témoin de Jehovah – mais je les lis quand même, à tout hasard. J’ai lu celle-ci très attentivement. Commençons déjà par jeter un oeil sur les détracteurs et comparons point par point.
Un point qu’ils partagent tous (notamment potholer54), c’est de marteler systématiquement de la théorie de l’évolution, fleuron de la pseudoscience. Pas de façon très subtile ni originale, d’ailleurs, le bon vieux « strawman argument » qui consiste à valider sa théorie en contrant un argument creux, soigneusement sélectionné, de préférence articulé par un gugusse (dans ce cas précis, un créationniste pas très aiguisé) sans évidemment jamais s’aventurer sur le terrain des phénomènes complexes – par exemple, la coagulation sanguine ou la vision – et encore moins sur celui encore plus casse-pipe de l’ADN. C’est leur vieille tactique, celle qui a permis de maintenir en vie artificielle cette « théorie »: un faux débat entretenu pour faire passer comme scientifique un paquet de spéculations scientifiquement démontables en trois minutes chrono, le seul calcul des probabilités démontrant que même si c’était biologiquement, génétiquement, écologiquement et logiquement possible – ce qui n’est pas le cas, comme on le sait depuis la découverte du fonctionnement de l’ADN – l’évolution ne peut mathématiquement pas fonctionner, même sur une échelle de temps infinie. Donc pseudoscience: check. Pour une vraie réflexion scientifique à ce propos, voir la vidéo de Michael Clarage en lien plus loin sur cette page.
Deuxième point: défendre cette doctrine foireuse moyennant financements publics, privés, emplois officiels ou récolte de fonds constitue de facto une escroquerie. Check.
Troisième point, le narcissisme. Prenons le cas d’un certain Professor Dave, pantin arrogant vaguement diplômé, son sourire autosatisfait ne quittant jamais sa tête à claques de petite frappe de la mafia scientifique ambiante, son ego boursouflé servant d’écran entre la réalité et sa profonde ignorance et absence de toute forme d’humilité intellectuelle – sujet précédemment traité ici. De plus, ce con prétend faire la critique de gens du Thunderbolt Project, dont il est question plus loin, à qui il n’arrive pas à la cheville. Check.
Quant au sectarisme, je vous renvoie vers le tribunal d’inquisition de ces seules trois dernières années et à la persécution par les fact-checkers et autres organes de certification de tout ce qui pourrait menacer l’édifice fragile de leur culte scientiste et de son consensus. Quatrième point, check.
Voilà pour ce qui est de l’intégrité de ces personnages. Côté argumentation, cette page de fact-checking vous expliquera que Davidson a forcément tort puisque les vrais scientifiques n’ont pas trouvé d’influence du soleil sur le climat – donc il n’y en a pas. Et comment ont-ils fait pour ne pas en trouver? Eh bien, en n’en cherchant pas. En fait, cette même page vous explique qu’ils commencent à étudier la question. En 2023, après des milliards claqués pour étudier l’influence des pets de vaches sur le réchauffement climatique – et en conclure que ça va tous nous tuer – les scientifiques (les vrais) lèvent un instant le nez de leurs « études » pour commencer à se poser la question d’une possible influence climatique du soleil – dont la puissance émise est, simple rappel, de 3.86 x 1026 watts, c’est-à-dire 386 000 000 000 000 000 000 000 000 watts. C’est la blague de « L’influence des pets de sardine sur les courants marins », prise au premier degré.
Vous le voyez aussi bien que moi, cette civilisation n’est plus basée sur la science, qui est devenue contraire à ses intérêts. La seule encore vaguement fonctionnelle a essentiellement trait à la conception de systèmes fermés et ne comprend quasiment rien du monde naturel. Elle est donc potentiellement dangereuse, comme nous l’allons voir dans un instant.
Le monde moderne est à tous égards la création d’ingénieurs, la technocratie en étant l’aboutissement ultime et le transhumanisme le signe que, dans le présent modèle fermé – et même hermétique – l’humanité n’est plus gérable qu’en tant qu’objet connecté. Tenter de maintenir ce système avec l’IA est une plaisanterie: d’abord, il n’y a pas plus d’intelligence artificielle que de beurre en broche. On a juste rebaptisé quelques algorithmes – créés par des ingénieurs – d’une appellation ronflante, un gadget qui, abreuvé de la science bancale actuelle, ne pourra que nous mener plus loin dans l’impasse du fantasme et de l’incantation magique. Les délirantes prédictions énergétiques actuelles en sont un exemple spectaculaire, mais quasiment tous les domaines sont touchés. Passons-en quelques uns en revue.
L’ingénierie sociale nous a donné les doctrines délirantes du woke, du transgenre, et plus généralement de la gauche idéologique, menace mortelle pour cette civilisation.
L’ingénierie médicale nous a donné l’IA pourvoyeur de diagnostic et notre nouvelle amie, la plateforme ARNm, qui est de la pure ingénierie biologique – ils le disent eux-même, de la reprogrammation – une daube scientifiquement tellement analphabète que l’intention de nuire n’était même pas utile. Ce n’est évidemment pas un vaccin et ce n’est pas non plus une thérapie génique (puisque celle-ci est destinée à corriger un défaut génétique). C’est une greffe génétique, avec toutes ses conséquences imaginables, dont le rejet. Jusqu’à présent le Dr Chestnut est le seul médecin à l’avoir compris. Voilà le niveau de la communauté médicale…
L’ingénierie financière, après avoir découplé l’économie des besoins humains réels et détruit le système monétaire, aboutit aujourd’hui à la fausse Monnaie Numérique de Banque Centrale.
Quant à l’ingénierie industrielle, elle s’est emparée de tout, y compris des domaines où elle n’avait rien à faire, sans se poser trop de questions sur l’avenir. Le monde paysan a été balayé par l’ingénierie agricole et l’artisanat par les techniques d’usinage – qui représentent aujourd’hui le dernier vrai pouvoir économique. Les deux ont certes permis l’énorme bond en avant de la démographie et du niveau de vie au siècle dernier mais nous ont enfermés dans une bulle artificielle, techniquement brillante, assez ludique mais scientifiquement illettrée. Le vrai progrès du XXème siècle n’est donc pas la connaissance de l’univers mais les Kinder® Surprise®. Au niveau humain, nous avons perdu dans tous les domaines traditionnels des acquis et un savoir-faire irremplaçables, dont nous pourrions bientôt sentir le manque si le système tombe en panne d’essence.
Les financements sélectifs politiquement motivés de la recherche fondamentale en ont fait une doctrine, la « science » du climat en étant l’exemple type et le signe que le système est prêt à s’autodétruire en croyant à ses propres mensonges et en fonçant vers un avenir énergétique reposant sur des fantasmes – fusion nucléaire, énergies renouvelables, et ta soeur? – entretenus par un monde politique engagé sur la route du Lysenkoïsme.
Le vide intergalactique de la science officielle crée ainsi un appel d’air, dans lequel se glissent des gens comme Davidson, et d’autres que je liste ci-dessous. Pour leur infatigable curiosité, leur courage intellectuel, leurs méthodes rigoureuses et souvent ingénieuses, je les appelle les bricoleurs. Ce sont eux les derniers gardiens de la recherche.
Miles Mathis, dont je traduis régulièrement ici les brillants debunkings, produit des papiers scientifiques au moins aussi intéressants. Sa théorie de la charge, accessible aux néophytes moyennant un peu d’effort, règle un nombre impressionnant de contradictions, d’à-peu-près, d’erreurs grossières et tenaces – voire de fraudes pures et simples – de la physique du siècle écoulé. Elle permet notamment de prévoir les événements solaires et leur influence, là où la science officielle pédale dans la choucroute, et de démonter des arnaques telles que la fusion et les réactions thermonucléaires. Ses papiers scientifiques sont aussi parsemés d’idées praticables. De plus, c’est un peintre de haut niveau (comme Sasha) et il est né la même année (du dragon) que Adam Curry et moi-même – une excellente cuvée, donc. Un léger bémol quand même, il en fait vraiment beaucoup pour un seul homme, d’autant qu’il avoue dormir plus que la moyenne. Je ne serais donc pas autrement surpris qu’il reçoive un léger coup de main de la part de gens très doués en maths et en physique, qui auraient aussi intérêt à balancer sur les coulisses du Renseignement américain. Autre détail déplorable, il se voit encore, malgré les années qui ont blanchi ses tempes, comme un « révolutionnaire de gauche » et considére que les gouvernements ont volontairement trahi la « vraie » gauche au détriment des peuples – enfin, l’illusion habituelle des idéalistes qui refusent de voir que, vraie ou fausse, la gauche signifie l’Enfer sur Terre et rien d’autre.
Le Thunderbolt Projectde feu Wal Thornhill offre la même solidité que Miles dans le domaine de l’analyse et des prévisions des événements cosmiques, en plus de proposer le modèle le plus recherché sur l’histoire du système solaire et de l’univers en général. Ses membres sont les représentants principaux de ce qu’on appelle couramment l’Univers Électrique, dont toutes les théories sont testées et reproductibles en laboratoire, donc scientifiquement validées. Tout comme Davidson, qui a été leur invité occasionnel, ils tentent de replacer leur théorie dans une perspective historique, en les reliant aux événements décrits dans les textes anciens et/ou sacrés. Leur prédecesseur est Immanuel Velikovski, l’auteur de « Mondes en Collision » – leur ouvrage fondateur, en quelque sorte. Le projet réunit une énorme équipe pluridisciplinaire sous forme d’orateurs invités, comme Stephen Crothers, un des plus brillants mathématiciens contemporains, qui démonte sans appel des inepties telles que le Big Bang et les trous noirs, et Michael Clarage, un autre scientifique brillantissime (et un grand penseur que j’ai déjà publié ici) dont je vous recommande tous les écrits et toutes les vidéos (la plus récente est ici et le sous-titrage en français fonctionne à 99%, comme sur la plupart de celles de la chaîne). Wal nous a quittés cette année. C’est une grande perte mais la relève du projet est d’ores et déjà assurée. Si le sujet vous intéresse, il représente le meilleur investissement en temps possible. Pour une raison qui tient à mon avis de la querelle de clocher et de son légendaire narcissisme, Miles les regarde de haut – une lourde erreur de sa part.
Neal Adams – oui, le dessinateur de comics – était le dernier à défendre la théorie de la Growing Earth (la Terre qui grandit). Il en reste ses vidéos sur sa chaîne YouTube (attention, celles publiées depuis son décès sont de pures conneries), qui montrent sans le moindre doute que la Terre, et toutes les planètes du système solaire, grandissent – la « pangée » étant un modèle partiel, les continents se rejoignant aussi parfaitement, comme un puzzle, du côté de l’Océan Pacifique, sans subduction. Ça exaspère évidemment les « vrais » scientifiques (voir plus haut), qui rappellent que la création de masse est impossible puisqu’ils n’ont « rien trouvé ».
Rappelons un autre bricoleur, le Dr Zelenko, dont le protocole de traitement a sauvé de nombreuses vies pendant que la science officielle créait une véritable hécatombe dans les hôpitaux à coups de protocoles mortels, avant de faire un nombre incalculable de victimes à coups d’injections de la même espèce. Comme vous le voyez, il n’est pas inutile de s’intéresser aux bricoleurs et à leur travail.
Voyons maintenant, avant d’examiner ce qu’il dit, ce qui est reproché à Davidson.
C’est un pseudoscientifique? Check. Mais lui étudie sans relâche depuis quinze ans l’influence du soleil sur le climat, sur base de sources officielles, en y confrontant en permanence ses conclusions – qu’il diffuse sous forme de conférences et vidéos – ce qui est la définition de la science.
C’est un escroc? Check. D’après moi, ceux qui se font payer ce genre de service sont des escrocs. Je ne demande pas un centime pour le boulot que me demande ce blog, et je réserve mes seuls dons aux gens très pauvres. Je ne donnerai donc jamais rien à Davidson, problème réglé. D’autre part, si la catastrophe majeure qu’il annonce se produit, les stages et formations (payants) en survivalisme qu’il organise dans son tout nouveau ranch n’ont pas beaucoup de sens, vu que [spoiler alert] quasiment personne n’y survivra. Notons que sa chaîne YouTube, sur laquelle il publie une vidéo par jour, n’est pas monétisée.
C’est un narcissique? Check. Pour ne rien vous cacher, la majorité de ceux qui font des vidéos ou écrivent des articles finissent par aimer s’écouter parler et se relire. Je ne suis pas une exception, je peaufine mes écrits à l’extrême – tout ce que je publie a été au minimum relu cinquante fois et pas seulement pour l’orthographe. Vu la somme de travail que met Davidson dans ses publications, il n’a évidemment pas échappé à ce travers.
Et c’est incontestablement un chef de secte. Il anime un streaming hebdomadaire pour ses abonnés, qu’il traite en disciples et désigne comme « 0bservers« . C’est putassier au possible, de la relation publique niveau zéro, mais les américains en sont très friands. De plus, il leur fait miroiter la promesse d’une salvation, ce qui est typique des sectes.
Voilà pour le profil du personnage, auquel j’ajouterai le fait qu’il est manifestement très intelligent et comme il le précise lui-même, qu’il est doué de mémoire photographique. Parlons maintenant de ses arguments. Le « livre fondateur » de Suspicious0bservers date de 1963 et s’intitule « The Adam and Eve story« . Il a été écrit par un certain Chan Thomas, un agent la CIA (!) – agence qui a classé secret son bouquin avant de le déclassifier en 2013 dans une version expurgée, disponible sur leur site. Les premières pages décrivent un cataclysme à venir, d’une ampleur biblique tellement impossible à imaginer que je les traduirai dans le cinquième article de cette série – et probablement la suite, dès que je trouve un peu de temps. Vous en serez donc les premiers lecteurs francophones, vu qu’il n’a jamais été traduit en français. C’est de loin le bouquin le plus intéressant que j’ai lu – et j’ai lu beaucoup. Le bagage intellectuel de son auteur le situe à cent coudées au-dessus de ses « critiques », témoignage d’un temps révolu où la CIA disposait d’une réserve de gens extrêmement compétents et érudits – en contraste avec ceux qui sortent aujourd’hui de Harvard ou de Yale. C’est sur l’hypothèse de ce cataclysme que travaille Davidson en tentant d’en lire les signes présents dans les observations astronomiques, planétaires et dans le comportement humain (on y revient plus bas) pour le dater plus précisément.
Il aurait lieu entre 2030 et 2040.
Au plus tard.
Je vous avais promis la raison de la disparition possible des gouvernements dans la décennie, vous voyez maintenant de quoi il s’agit.
Ok, posons d’abord les questions de base. Vu qu’il émane du Renseignement, la première serait: l’ouvrage original est-il une autre opération de démoralisation – du genre que dénonce Miles? Je serais intéressé par son évaluation de la théorie de Davidson, par rapport à la sienne, mais je doute qu’il me réponde vu mes origines « phéniciennes » – on fera donc sans. L’article suivant de cette série est une transcription d’une vidéo récente de Davidson (encore quelqu’un qui ne fait que des vidéos) qui résume sa théorie. Vous en jugerez donc vous-mêmes.
Maintenant, écrivons un peu de science-fiction, en tentant de revoir nous-mêmes les événements récents à la lumière de cette théorie. Imaginons que cette théorie soit solide. Imaginons que le Renseignement soit de cet avis. Ils ont évidemment un accès prioritaire aux recherches et aux écrits d’un de leurs agents, probablement avant même leur publication. Sachant que ceux qui disposent d’informations gagnent un avantage stratégique, ils peuvent ainsi les censurer pendant soixante ans et expurger les passages qu’ils estiment délicats. Pendant ce temps, ils ont tout le loisir de s’organiser pour l’événement. Vu qu’il est impossible de sauver tout le monde et que 99% de toute vie sur Terre disparaitrait en quelques heures, que feriez-vous à leur place? Je réponds en y mettant une bonne dose de cynisme.
J’organiserais un faux événement de menace nucléaire qui justifierait la construction d’un réseau d’abris de survie souterrains. Je préserverais le plus grand nombre possible de semences dans un lieu extrêmement bien protégé. Je mettrais du pognon dans la création de semences modifiées qui pousseraient sur des sols dévastés. J’investirais dans des systèmes de recyclage des déchets permettant de récupérer de l’eau potable. Je mettrais en service des satellites de télécommunication accessibles depuis un valise portable. Je financerais la mise au point de systèmes de production d’énergie sans pétrole (évidemment impossible à exploiter dans un monde bouleversé), systèmes qui ne sont d’aucune utilité pour alimenter le réseau global mais pourraient servir au niveau de petites collectivités. Je conditionnerais les foules à l’idée d’un cataclysme majeur – en produisant des tombereaux de films apocalyptiques. Je lancerais des opérations de contrôle de la population qui permettraient de gérer la panique finale. Je mettrais l’ensemble de la société sous contrôle militaire (j’y reviens dans un prochain article). J’opèrerais une sélection des humains les plus résilients, ceux qui ont le plus de chance de s’en sortir hors système, opération que j’imposerais à tous les gouvernements en échange d’une place dans « l’Arche ».
Et last but not least, je ferais mettre au point un système ultra-portable de création de « vaccin » sur mesure, en un temps record, que je ferais tester sur la moitié de la population terrestre.
Voilà pour la science-fiction – reste maintenant à voir si la réalité est encore plus étrange. Davidson a une explication plus simple au comportement chaotique ambiant. Le bouclier magnétique terrestre allant en s’affaiblissant, les rayonnements solaires et cosmiques moins bien filtrés exercent sur le cerveau humain une influence qui se traduit par une émotionnalité excessive et une diminution des fonctions cognitives – des signes de décadence décrits dans les textes sacrés comme précurseurs de l’apocalypse.
Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre…
Comme écrit plus haut, je descends d’une très ancienne tribu – celle que Miles désigne sous l’appellation « Phéniciens » – dont l’histoire est liée à celle de l’Arche de Noë. Mes ancêtres ont donc eu droit au spectacle d’un événement dont Davidson nous dit qu’il va bientôt se reproduire. Je ne sais pas vous, mais personnellement, je ne voudrais rater ça pour rien au monde.
En quarante ans, le gouvernement US est passé du néo-libéralisme et de l’anti-communisme primaire à la dictature maoïste – quarante ans, durée qui correspond au programme d’endoctrinement de deux générations décrit par Youri Besmenov. Un programme tellement efficace que les discours néo-libéraux de Reagan seraient sans doute aujourd’hui taxés de complotistes, comme on taxe ceux de Trump, politicien centriste par excellence, d’extrémisme.
Fidèle à sa tradition, ce patient coup d’État communiste a bien sûr comme objectif la suppression de la classe moyenne – celle qui a construit la prospérité du pays, dans ce cas, la classe ouvrière et entrepreneuriale plutôt que paysanne – en en éliminant physiquement un certain pourcentage et en réduisant le reste à la pauvreté et à la soumission, selon le modus operandi classique. Avant de décrire celui-ci, un bref rappel de la ligne temporelle des événements.
Après avoir délocalisé vers le Tiers-Monde son système d’esclavage – le « prolétariat », dont le sang et la sueur a permis la Révolution Industrielle – le pouvoir financier, appuyé sur ses empires coloniaux, a ensuite métamorphosé la classe ouvrière occidentale en « classe moyenne » dans le modèle consumériste inventé tout spécialement pour écouler sa production. Cela a donné une période de grâce durant laquelle l’Occident a vécu, et continue temporairement de vivre, au-dessus de ses moyens et de ses ressources sans prévoir l’après, c’est-à-dire la perte de son abondance énergétique et de son empire, confisqués aujourd’hui par le bloc BRICS. Comme disent les anglophones, the chicken have come to roost – on recolte ce qu’on a semé. Fin de l’encadré.
Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il est utile de se rappeler que la société humaine sert avant tout à contrôler la loi naturelle – à la mitiger quand tout va bien et à la retourner contre les peuples quand les choses se gâtent. Pour la contrôler, on l’a subtilement codifiée en « Droits de l’Homme »1, qui redéfinissent les besoins naturels humains comme des « droits » généreusement octroyés par le pouvoir, autorisant celui-ci à les moduler, à en faire des obligations, à les accorder à certains au détriment d’autres et/ou à les utiliser comme outil de pression ou d’agression – voir la militarisation de la « démocratie » par le Pentagone.
Le problème de la loi naturelle, c’est qu’elle peut être contenue jusqu’à un certain point mais jamais abolie. Quand on la pousse par la porte, elle rentre par la fenêtre. Un de ses effets, qu’on peut observer dans la monoculture intensive, est d’égaliser les systèmes déséquilibrés. C’est ce qui se passe en ce moment, sous le relatif contrôle d’une élite financière qui tient à tout prix à conserver sa place en haut de la pyramide.
Autre point à comprendre, la dépopulation en cours n’est pas que quantitative, elle est aussi qualitative. Le pouvoir crée une version perverse, que nous allons détailler maintenant, d’un mécanisme clé de la loi naturelle, la survie du plus fort. Nous ne sommes donc pas dans une logique de dépopulation aveugle, nous sommes en phase de sélection.
Ce n’est pas une pandémie, c’est un test de QI.
J’ai piqué la photo ci-dessus à un article de VST, qui met en garde ses lecteurs sur le danger de cette idée, qu’il qualifie d’eugéniste – donc mauvaise et source de division. Je me suis permis de lui rappeler que, question division, la majorité des injectés a longuement traité les non-injectés de parias ignorants, irresponsables et/ou assassins de mamys, qu’un bon pourcentage d’entre eux étaient ravis qu’on les envoie dans des « camps » et/ou souhaitait leur mort, traitaient ceux qui osaient parler sur les réseaux sociaux de leur effets secondaires « vaccinaux » (y compris les plus épouvantables) de menteurs, complotistes, etc. quand ce n’est pas leur famille elle-même qui les reniait (voir ma copine Truthbird). J’aurais aussi pu lui rappeler certaines similitudes entre l’opération Covid et certains événements du siècle passé: l’ennemi caché, les camps, la crise économique et le toujours utile « Je ne faisais qu’obéir aux ordres ». Détail amusant, le sobriquet des foules enthousiastes de la République de Weimar, qui applaudissaient depuis leurs balcons les défilés militaires du Troisième Reich, convient aussi très bien à ceux qui applaudissaient plus récemment le personnel médical depuis les mêmes balcons – avant de souhaiter un peu plus tard la mort des mêmes, si réfractaires à l’injection – à l’heure recommandée par le pouvoir: les balconazis, terme très élégant que j’utiliserai désormais pour les désigner.
Ignasz s’élève également contre l’appellation « pure blood » (pur-sang) des non-injectés, d’après lui autre source de division, glissant sur le fait que le code génétique des récipendiaires de la « thérapie génique » a été compromis, et que celui de leur progéniture sera, si on en croit Parrhesia, définitivement modifié – ce qui ferait officiellement d’eux des mutants, de facto propriété intellectuelle des firmes pharmaceutiques. Mais selon lui, nous devons éviter de tomber dans la division… Ignasz n’ayant pas répondu, je le laisse donc à sa mémoire sélective et à sa position étonnament conciliante. L’année de la redevabilité a décidément du mal à démarrer.
Pour ma part, je n’oublie rien de ce qui a été dit, ni par qui, et vu ma fâcheuse tendance à garder des rancunes de plus de cinquante ans – enfant unique, je n’ai donc pas appris le jeu de je-te-fais-une-crasse-tu-me-pardonnes, me dit mon épouse – je ne suis pas très client du pitoyable exercice de réinterprétation des faits actés et des paroles prononcées ces trois dernières années. Patient, j’attends donc avec confiance qu’une forme de justice immanente s’occupe de régler les dettes, comme je l’ai souvent constaté et comme nous l’allons voir tout de suite puisque c’est le sujet du présent article.
Revenons d’abord brièvement sur cette accusation d’eugénisme. Je l’ai dit et je le répète, l’eugénisme fait partie intégrante des choix humains. Il n’est ni bon ni mauvais, le tout est de savoir qui l’exerce. Au niveau de la famille, c’est le simple choix du nombre d’enfants, en adéquation avec les ressources disponibles de l’endroit et du moment. Au niveau des États, il peut aller des politiques natalistes bienveillantes aux massacres de masse et aux génocides. C’est donc encore un domaine dont la politique n’a pas à se mêler, ni dans un sens ni dans l’autre.
C’est pourtant exactement ce qu’elle fait en ce moment. En réalité, on est bien au-delà d’un test de QI: c’est une action militaire et c’est un test de survie – on pourrait même dire que c’est un test d’humanité. Et c’est la « gauche » qui, après avoir préparé le terrain depuis quarante ans, est assez logiquement chargée de le faire passer: quand il s’agit de juger, condamner et massacrer leur propre peuple, ils sont les plus qualifiés. Voici la méthode.
Pour résumer, la majorité de ceux qui ont scrupuleusement suivi les directives de tests PCR, masquage, distanciation sociale, délation et comme je le rappelais plus haut, persécution et ostracisme des non-conformes, pour ensuite se ruer sur les vaccins, étaient de bons citoyens obéissants et confiants – c’est-à-dire des étatistes, ceux qui constituent l’armée personnelle de la gauche, chargée de la première phase de l’opération. C’est encore beaucoup plus marqué aux États-Unis, où le clivage Démocrates/Républicains se joue en premier sur la notion des limites du rôle de l’État fédéral. Nous sommes entrés dans la deuxième phase de l’opération. Pour la comprendre, restons aux States, où on trouve entre autres dans les opérations post-Covid:
l’opération Ozempic, médicament initialement réservé aux diabétiques, dont les effets secondaires assez redoutables – paralysie stomacale, nécrose intestinale, perte de tissu organique, effondrement des traits du visage – en font l’arme idéale pour détruire ce qui reste de la santé des obèses (40% de la population) encore en vie, qui peuvent à présent s’en faire injecter hors prescription comme médicament de perte de poids (une version orale existe sous la marque Wegovy);
l’opération Trans, programme de mutilation/stérilisation de masse, qui, par le truchement du réseau enseignement et pédopsychiatrie – tous deux sous emprise de directives très punitives, si ça vous rappelle quelque chose – vise tous les enfants et jeunes adolescents mais touche principalement les familles « progressistes »; à noter parmi ses victimes le très haut pourcentage d’enfants autistes (20% minimum), dont le nombre a littéralement explosé suite aux dégâts vaccinaux et aux addictions à l’écran – c’est donc bien de l’eugénisme d’État; outre les atrocités chirurgicales que ces jeunes subissent, le bombardement hormonal intensif des jeunes filles provoque des états de violence extrême, qui se sont déjà soldés par des tueries à l’arme à feu, et iront en s’aggravant – je ne suis pas le seul à prédire qu’ils finiront par se retourner contre le corps médical et contre leurs propres parents;
l’opération Fentanyl-Tranq, qui décime en premier les sans-abri et les dépendants de l’aide sociale, électeurs Démocrates pour des motifs pragmatiques.
À première vue, il pourrait paraître absurde que la gauche soit occupée à décimer préférentiellement ses propres rangs. C’est une ironie qui n’en est pas une: elle suit une très ancienne méthode, celle de « tuer les tueurs » une fois leur mission remplie2. Les tueurs du jour sont les naïfs de l’idéologie du changement, c’est-à-dire avant tout les Démocrates – athées, souvent très diplômés et donc passés à la moulinette du progressisme via leur (ré)éducation – qui ont servi de levier au passage à gauche des USA. On n’entend déjà plus guère parler des marxistes de BLM, et une fois leur date d’utilisation dépassée, la petite armée woke/trans/arc-en-ciel du Grand Timonier Biden ira les rejoindre dans les oubliettes de l’Histoire – avec probablement, comme indiqué plus haut, violence et suicide pour une bonne partie d’entre eux, quand ils comprendront enfin qu’on les a sacrifiés. Voilà le sort de la gauche dans cette opération de sélection.
Voyons maintenant ce qui est réservé à la « droite ». Je me suis livré à une petite expérience en prenant le lectorat de Substack comme sujet-test. J’y ai publié quelques commentaires politiquement incorrects mais parfaitement justes, en forçant à peine le trait, en réponse à des lecteurs typiques de la plateforme censés représenter la tendance « droite » (chrétiens, conservateurs, traditionnalistes). Échantillon desdits commentaires et des réponses:
pour sauver la civilisation occidentale, il faudrait remonter le temps et faire taire une bonne fois Darwin et Nietzsche: pas de réponse;
comment peut-on louper le fait que des gens comme Bill Gates et Elon Musk sont des crétins, qui montrent des signes clairs de handicap mental?: pas de réponse;
l’intégration des cerveaux au Cloud ne changera pas grand chose puisque la pensée est morte, suicidée par les smartphones et les réseaux sociaux: pas de réponse;
ce n’est pas seulement Mattias Desmet qui est un rouage du système, c’est l’ensemble de sa profession, qui a supplanté les curés et a détruit l’aspect sacré de la confession, et sert aujourd’hui à apposer son sceau pseudo-scientifique sur la « dysphorie de genre » (voir plus haut): ah si, une réponse – « c’est n’importe quoi! »;
j’oriente Bryan Mowrey, qui publie un article pour défendre l’idée que les armes atomiques existent, vers le papier de Miles (traduit ici) qui démonte le truc; sa réponse est que, vu que ça impliquerait un grand nombre de fakes, il serait plus facile de fabriquer de vraies bombes atomiques – ce qui est démontrablement impossible; devant une telle mauvaise foi et un raisonnement aussi grotesque, je laisse aussitôt tomber la discussion avec ce crétin diplômé – le sujet de mon papier suivant;
le commentaire à Ignasz cité plus haut: pas de réponse;
etc.
La « résistance » se résume, sauf exceptions, à des gens qui déplorent telle ou telle dérive mais sont les premiers – du moins tant que leur bagnole démarre et que leur frigo est plein – à défendre le système, en dépit du simple bon sens. Un double standard qui se retrouve dans leur analyse des responsabilités: d’un côté leurs Maîtres très méchants mais aussi très puissants, donc coupables de tous les maux, de l’autre les simples rouages, manipulés et prisonniers du système, qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font et/ou ne maîtrisent rien. Désolé, mais non. Que le personnel hospitalier ait tué mamy avec injection/Remdisivir/respirateur ou en l’étouffant avec un oreiller, ça fait peu de différence. Ça reste un meurtre prémédité de sang froid. Par pas Bill Gates, par eux.
Mieux que l’opposition contrôlée par le Renseignement, c’est leur diplôme et leur intérêts dans le système qui sert de carcan à ces héros en carton. J’ai donc stoppé l’expérience assez rapidement, la majorité des prises de position (je ne parle pas du contenu des articles) se limitant à des jérémiades post-vaccinales, à de l’idolâtrie de l’une ou l’autre figure politique (Trump, RFK Jr, etc.) et à la défense de la liberté d’expression de la part de gens dont le discours se limite à de la vertu ostentatoire en version bon apôtre – rebelles mais gentils avec tout le monde. Quand on s’écarte un peu du consensus, on est considéré comme un troll. La seule qui comprend de quoi je parle et qui répond intelligemment à mes commentaires, c’est Sasha Latypova, la seule (avec Yeadon, dans une certaine mesure) qui, après avoir consacré toute sa carrière professionnelle à des tests pharmacologiques de haut niveau, admet que les vaccins sont, ont toujours été et seront toujours du bouillon d’onze heures. Je ne sais donc pas quel sera le sort de la droite, puisqu’il semble qu’à part elle et moi, il n’y ait plus beaucoup de parole courageuse, donc de « droite ». On est mal barre. Ceci dit, croyez-le ou non – je viens de le découvrir et j’en suis le premier surpris – un nombre croissant d’auteurs sur Substack, et pas des moindres, suit mon compte uniquement pour lire mes commentaires, je suppose, vu que je n’y ai encore publié aucun article. Je vais donc probablement devoir y consacrer un peu de temps, idée que je contemple depuis un moment, en essayant surtout de ne pas laisser tomber mon lectorat francophone – ne le répétez pas mais j’aime vraiment ce pays, et mon épouse le sien, juste en-dessous.
Le dernier point à comprendre est le plus important. Quoique nous infligent nos gouvernements – néolibéraux, fascistes, communistes, peu importe – et même si les plus grands massacres ont été historiquement leur oeuvre, ce sont toujours actuellement eux qui contrôlent le chaos et maintiennent en vie la majorité de leur population. Même si l’espérance de vie d’un pourcentage des injectés a été considérablement réduite, leur santé précaire ne tiendra quand même qu’aux soins médicaux que l’État continuera à maintenir – je connais personnellement des personnes dans ce cas. Maintenant que le rôle de protection des États est en train de s’inverser à grande vitesse – la Belgique étant une exception, on y tente de sauver les meubles en donnant des primes aux vieux comme moi pour les inciter à ne pas partir trop tôt à la retraite – la sélection s’opérera entre les personnes qui dépendent de l’autorité et ceux qui arriveront à s’en sortir autrement. Plus que selon un clivage gauche/droite, je pense qu’en définitive, comme dans toutes les guerres, c’est la population rurale qui a de meilleures chances de passer le cap. Ça fait un moment que je le martèle: soyez prêts et fichez le camp des villes. Ma courageuse épouse nous aura fait cette saison plus d’un an de légumes dans son potager et nous pouvons compter sur notre éleveur local autant qu’il peut compter sur nous, là où les citadins tireront une drôle de tête le jour où ils devront céder leur femme à un chef de gang de quartier contre une boîte de thon à l’huile – ceci pour rappeler qu’il y a dans ce monde des gens beaucoup plus dangereux que les gouvernements, et que même si la citation de Reagan était juste à son époque, le cadre a changé. Et pas en mieux.
Désormais, la phrase la plus terrifiante en anglais est à mon avis celle qui figure (à 2:30-2:34) dans la deuxième partie3 d’une trilogie hollywoodienne que je vous recommande vivement – vous comprendrez pourquoi en les regardant.
Toutes les fonctions officielles du gouvernement ont été suspendues pour une durée indéterminée.
Une phrase que vous risquez d’entendre au cours de la décennie prochaine. Je vous explique pourquoi dans la suite de cet article.
Je conserve des copies de ce texte admirable, en cas de pénurie de papier toilette. ↩︎
Les Allemands ont eu l’occasion de l’apprendre à leurs dépens il y a quelques décennies sans vraiment en tirer une leçon à long terme puisque maintenant que leurs dangereux amis de Washington n’ont plus besoin de leur services pour casser la France (Macron s’en sort très bien tout seul), ils subissent le sort historique des traîtres: la mise à mort par leur commanditaire. ↩︎
Le résumé sur IMDB est foireux, rien à voir avec l’histoire du film ↩︎
La maladie de Marburg ou une autre fièvre hémorragique?
La « contagion catastrophique »?
La guerre civile?
La guerre chaude en Europe?
L’hyperinflation?
Les pénuries
d’énergie?
de matières premières?
alimentaires – la famine?
La catastrophe climatique?
L’invasion migratoire?
Une cyber-attaque?
Le black-out?
Le contrôle total par les monnaies numériques?
La fin de l’humanité par l’intelligence artificielle?
Une invasion extra-terrestre?
Un concert de Francis Lalanne?
Un peu de tout?
Autre chose?
Rien?
Une lectrice sur Substack fait ce commentaire:
L’opération covid n’a jamais été fonction d’une protéine de pointe ou d’une nanoparticule lipidique ou d’un bolus [NdT. injection rapide et brève d’une substance dans un vaisseau sanguin] ou d’un coronavirus ou d’un laboratoire de biologie spécifique ou d’un scientifique ou d’un personnage public en particulier.
Les personnes que nous voyons sur nos écrans, à de rares exceptions près, ne sont ni des supergénies ni des superméchants intentionnels. Et ils sont loin d’avoir sur Mère Nature autant d’emprise qu’ils voudraient nous le faire croire.
La puissance des forces qui se dressent contre l’humanité réside dans leur capacité à collecter et à interpréter des données à une échelle colossale. OODA. Depuis plusieurs décennies, ils ont étudié et analysé les systèmes de la société humaine. Après de nombreux essais, et après avoir déterminé à leur satisfaction qu’ils sont désormais capables de fournir aux différents éléments de la société humaine les informations qui provoqueront l’autodestruction de l’humanité, ils ont mis en œuvre l’opération covid-19 en direct.
Leur opération comporte d’innombrables redondances. Si la première piqûre ne vous tue pas, peut-être que la dixième le fera. Si vous échappez à l’injection, on vous laissera dans la misère et vous mourrez de désespoir. Ou vous serez déclaré fou et hospitalisé de force. Ou vos enfants vous seront enlevés. Ou votre eau en bouteille sera contaminée par du poison. Si vous n’avez pas sur vous le traceur électronique que Big Data vous aura attribué, vous ne pourrez ni acheter ni vendre. Si vous utilisez un système de paiement décentralisé astucieux, il sera réglementé jusqu’à devenir inutile après que l’on vous ait d’abord volé votre argent. Si vous décidez de vous révolter, des algorithmes de pré-crime détecteront vos intentions et la police vous arrêtera. Et ainsi de suite.
Les forces qui se dressent contre l’humanité savent que leur cible est un organisme complexe et vital dont le comportement ne se prête pas toujours à la prédiction. Elles ajustent constamment leur opération.
D’abord, ce n’est pas « l’opération » qui est ajustée mais l’ensemble de la société. Autrement dit, la société est l’opération. Une des manières traditionnelles de l’ajuster est l’alternance de totalitarisme étatique d’un côté et de laisser-faire de l’autre – la « gauche » et la « droite ». La gauche, c’est ce qui déresponsabilise, infantilise et endoctrine l’individu et lui enlève tout pouvoir de décision au nom du « bien commun » – ce que nous avons eu ces trois dernières années en version sanitaire. La droite, c’est ce qui le tient pour seul responsable de son sort, le punit pour la moindre faiblesse (ou pour rien, d’ailleurs), quitte à le laisser crever – on a un échantillon assez violent des deux avec le règne de Macron, qui en a surtout retenu l’aspect Stasi/Tonton macoute – l’idée étant qu’une fois qu’on a été trop loin dans l’un ou l’autre sens, il suffit de passer le relais à l’autre équipe, qui rattrapera la mayonnaise.
La question est de savoir si la mayonnaise est encore rattrapable et quel est l’avenir d’un monde plus stupide, plus laid, plus fou et plus violent à chaque minute – bref, dangereux – où les gouvernements s’en prennent directement à leurs populations de façon aussi peu courtoise.
Reprenons quelques éléments de l’opération:
Dépopulation
Stérilisation
Zombification
Destruction de l’enseignement
Destruction de l’économie
Destruction de la paix sociale
Destruction du réseau de production d’énergie
Destruction de l’agriculture et de l’élevage
Destruction du réseau médical
Destruction des moyens de transport
Contrôle de la consommation
… ce qui se décline aujourd’hui en mesures sanitaires, monnaies numériques, revenu universel, contre-mesures climatiques, intelligence artificielle et tout ce genre de connerie. Le fait que tout déboule en même temps montre qu’on est dans les mesures d’urgence, des moyens de contrôle de dernier recours justifiés par les catastrophes annoncées, réelles ou fictives: pandémies, réchauffement planétaire, tarissement du pétrole, rarification des ressources, chômage de masse, krach financier, etc. Le Grand Reset étant un livre de science-fiction écrit par des fonctionnaires, infaisable en vrai, il semble que la stratégie est finalement de « brûler le village pour le sauver ». Nous ne sommes donc pas « en transition » mais en plein stage de survie à l’échelle planétaire. Le système est étonnament résilient mais pour combien de temps? Il tiendra le coup jusqu’à son point de bascule, moment auquel il s’effondrera, surtout si on l’aide un peu en coulisses. Y aura-t-il une prise de conscience suivie d’une révolte, comme l’annonce Parrhesia? On en est déjà à des millions de morts et question révolte, à part beaucoup de paroles – le rôle de l’opposition contrôlée – et quelques manifestations complètement inutiles, rien n’est fait. Faisons un rapide tour d’horizon du théatre des opérations avec trois exemples concrets.
Même s’il ne fait plus guère la une, on pourrait se demander combien de temps va encore durer le conflit Russie/Ukraine, qui, en toute logique, aurait dû être bouclé en deux semaines – comme dans « deux semaines pour aplatir la courbe ». Il ne tient encore que par le déstockage (payant) d’armements américains et européens – dont on perd la trace mais dont une partie finit apparemment en Afrique, nouveau théatre des opérations, et en Europe de l’Ouest, dans le cadre de la vaste manoeuvre de déstabilisation/changement de régime en cours. L’Opération Militaire Spéciale russe est ainsi devenue de facto une guerre d’attrition, un Verdun à l’échelle nationale où, comme lors de la Première Guerre mondiale, la classe paysanne est envoyée à une mort lente mais certaine pour préparer le pays, initialement utilisé par les États-Unis comme plaque tournante de corruption, à la mainmise de ces derniers sur les riches terres agricoles de l’Est – comme dit John C Dvorak, « Autant barrer Ukraine tout de suite et inscrire Cargill à la place ». Pour des raisons ethniques, la Russie gardera vraisemblablement les territoires russophones, qu’ils sont sans doute les seuls à pouvoir durablement gérer. Tout ça sent l’opération commerciale entre deux super-puissances, dans laquelle l’Europe se voit une fois nouvelle fois léser, pour rester poli. Mais ne m’écoutez pas, demandez plutôt à Victoria Nuland de vous expliquer.
En Russie même, la plateforme ARNm – en collaboration avec AstraZeneca – semble avoir debeaux jours devant elle. Ça ne risquera pas d’arranger leur problème de déclin démographique mais n’empêche toutefois pas leur président de rappeler à chaque occasion la décadence de l’Occident, pendant que la Fédération s’engage sur la voie des smart cities et que leurs voisins et amis mettent en place des villes de 15 minutes – les solutions « durables » chères au Forum Économique Mondial. Tout ça pour rappeler qu’ils ne sont pas, malgré ce que tentent de vous en faire croire leurs porte-paroles occidentaux (payés), les « résistants » au Nouvel Ordre Mondial: ils en sont l’avant-garde et le futur centre.
Côté États-Unis, que se passera-t-il l’année prochaine? Après la campagne de décérébration intensive de ces trois dernières années à coups de Covid, « transmaoïsme » (sujet extrêmement bien traité par John et Adam depuis le n°1541 de NoAgenda, auquel j’aurais pu consacrer des dizaines d’articles si j’avais eu le temps), wokisme, marxisme idéologique et drogues psychotropes, deux camps inconciliables ont été créés, situation qui pourrait bien sonner le glas de l’American Way of Life. Pour rattraper ladite mayonnaise, on parle aujourd’hui de gouvernance bi-partite Démocrates/Républicains, qui se concrétiserait par la désignation de Robert F Kennedy Jr comme candidat Démocrate à la présidence et par sa « victoire » possible dans son rôle revendiqué de rassembleur. En réalité, à l’instar du rôle d’homme providentiel de Robert Malone dans le « mouvement pour la liberté médicale », RFK a été adoubé en haut lieu pour gérer l’après-Covid en version très soft. Après avoir focalisé – notamment par le biais de son bouquin « The real Anthony Fauci » – la faute des injections sur les seules institutions de régulation (la FDA, les CDC, etc.), son projet politique pour l’avenir est, avec l’aide de Malone, de « rétablir la confiance » envers ces institutions, qui ne seraient tenues qu’à de simples excuses pour ces trois dernières années, en glissant discrètement sur le fait qu’il s’agissait d’une opération militaire (voir les articles de Katherine Watt sur ce blog). Bref, le Grand Pardon. [Edit:je tombe justement aujourd’hui même sur cet article où Malone présente le nouveau bouquin de RFK, consacré aux coulisses militaires/renseignement de la « biodéfense ». En attendant de le lire, je retire temporairement ce que j’ai dit quatre lignes plus haut.]
Pour remplir ce rôle, il cumule quelques atouts électoraux, qui joueront ou non en sa faveur: énorme et précieux travail d’information médicale et travail sur le terrain à travers Children’s Health Defense, Démocrate mais capable de faucher les votes MAGA à Trump (le poulain du Renseignement militaire discrédité par l’Opération Warp Speed), grand défenseur des mesures « climatiques » anti-pétrole et anti-nucléaire (sur lesquelles il a bâti sa carrière d’avant-Covid) et de l’agriculture régénérative (sans engrais ni pesticides), son programme est une mise à jour des grands axes « progressistes » verts à la sauce « libertaire », ce qui le rendra à moitié digeste pour une droite inquiète de son possible avenir sous dictature sanitaire (menace brandie et exacerbée par sa base de soutien), tout en restaurant la ligne traditionnelle d’une gauche qui devra gérer tôt ou tard ses traumatismes idéologiques et accepter qu’il est leur seule option. Son programme très vertueux laisse toutefois un détail mineur à régler: même en les rationnant sévèrement, comment il compte faire pour fournir énergie et nourriture à 360 millions d’américains reste un mystère.
Plus près de nous, est-il encore possible de désamorcer la poudrière de la France, sa déstabilisation télécommandée depuis Washington et Langley, sa politique énergétique sabotée par l’Allemagne, et surtout qui est encore capable? Le récent « coup d’État » au Niger scellera encore un peu plus la fin de la Françafrique, que la Chine, la Russie – en position de force par son contrôle militaire des exportations de céréales ukrainiennes – et dans une moindre mesure, les États-Unis sont en train de se partager, grâce à l’ineptie du caractériel Macron, qui aura ainsi achevé sa tâche de transformer, à coups corruption institutionnelle, le pays qui lui a été « confié » en république bananière, soumise à un pillage comparable à ce qu’a subi la Russie après la fin de l’ère soviétique.
Tout ceci indique que nous ne sommes pas (ou plus) dans un scénario de guerre économique. L’élite financière sait pertinemment que le système monétaire et la taxation qui le soutient sont totalement morts. Elle est donc engagée dans une guerre des ressources – une des raisons pour lesquelles elle tente de réduire la consommation par crises artificielles, inflation, prétexte « climatique », contrôle par MNBC et score social. La Russie et la Chine – et le bloc BRICS en général – partent gagnantes dans cette guerre, en jouant la carte du bon sens énergétique, et celle de la diplomatie « win-win » en Afrique et ailleurs – dans le cas de la Chine, dans tous les territoires traversés par sa Nouvelle Route de la Soie.
Pendant ce temps, ce ne sont pas seulement les Français qui ont perdu leur pays mais tout l’Occident qui est au bord de l’implosion. Le nombre de gens à la rue ne cesse de croître et rien n’est fait pour eux – autre méthode de réduction de l’espérance de vie (la moyenne de survie pour un sans-abri est de dix ans). Au Canada, on leur propose le suicide médicalement assisté. Même phénomène en Belgique, où la crise du logement prend des proportions bibliques, le réseau d’hébergement des enfants étant saturé au point où des bébés sont pris en charge dans des services hospitaliers psychiatriques. À part cette masse sans cesse grandissante d’exclus, tout va bien ici pour l’instant pour le citoyen lambda, toujours très bien payé et donc encore très taxable, le pays étant (bien) géré par une bureaucratie indéboulonnable et relativement imperméable aux possibles délires de la caste politique – relativement rares dans un pays où la médiocrité est élevée au rang de vertu et protégé par son statut de conciergerie des institutions atlantistes et européennes.
Voilà un bref aperçu de la situation dans ses grands axes, telle qu’elle est visible aujourd’hui, en gardant à l’esprit que d’autres éléments, dont nous n’avons pas la moindre idée, agissent probablement en coulisses. Quoiqu’il advienne ensuite, vu l’impasse dans laquelle est engagé le système, les réponses finiront tôt ou tard par s’articuler sur le même type de contrôle démographique que celui employé pour le Tiers-Monde, dont le Covid et ses produits dérivés en sont une première salve, comme l’a expliqué Catherine Austin Fitts: une dépopulation, quel que soit le nouveau nom qu’on lui donne – guerre de cinquième génération, iatrogénocide, etc.
Ce qui amène la question que j’ai déjà évoquée ici: y a-t-il encore moyen de faire autrement? Cette société est conçue pour fonctionner selon des paramètres économiques, industriels et démographiques assez rigides – la variable d’ajustement à laquelle « ils » semblent tenir le plus étant la démographie, celle qui se décide en haut lieu pour préserver le modèle. La solution serait bien entendu de changer de modèle – d’urgence – mais est-il encore temps et quels peuples sont-ils prêts à en faire l’effort physique et moral? C’est-à-dire, refuser de s’enfoncer dans la décadence dont nous parle Vladimir – qui n’est pas, et de loin, l’exclusivité de l’Occident mais un problème de civilisation, dont la fragilité a été bien mise en avant par la crise Covid.
La médecine, qui n’a jamais cessé de faire reculer les limites de l’acceptable (voir notamment ici et tous mes articles sur les injections et thérapies géniques) et torturé les animaux pour des questions « de sécurité », a maintenant complètement basculé dans la monstruosité sénécide, fratricide et, signe de fin des temps, infanticide (ici, ici, ici, ici, liste non-exhaustive). Le Dr Hodkinson mentionne ici le sacrifice d’enfants chez les Aztèques, pour apaiser la colère des dieux. Je pense que c’est exactement là où nous en sommes, ce qui devrait nous rappeler que la civilisation n’est jamais qu’un arrangement temporaire, jamais loin de la barbarie, et que les civilisations ont une curieuse tendance à disparaître. La question serait de comprendre comment, ce que nous allons tenter en creusant un peu l’Histoire dans la suite à cet article. Apparemment, il existerait un phénomène récurrent qui remettrait les pendules à zéro, ferait table rase des mensonges, fausses excuses, ambitions de demi-dieux, décadence et tutti quanti. Un « Build Back Better« , un « Grand Reset » et une dépopulation à une échelle inimaginable, qui donneraient une autre raison aux mesures d’urgence.
Nous vivons aujourd’hui dans une nation où les médecins détruisent la santé, les avocats détruisent la justice, les universités détruisent le savoir, les gouvernements détruisent la liberté, la presse détruit l’information, la religion détruit la morale et nos banques détruisent l’économie. Et tout cela par amour de l’argent, de la domination mondiale et de leur propre divinité.
Bien que stupéfiante de stupidité et de futilité, cette histoire de fratricide/suicide par la science s’est au moins jouée entre deux adultes consentants. L’histoire suivante concerne des enfants.
Timothy Yu, de l’hôpital pour enfants de Boston, l’un des hôpitaux pédiatriques les plus célèbres et les plus prestigieux du pays, a réalisé une percée scientifique en concevant une « thérapie génique ciblée » pour un seul patient! Nous sommes officiellement entrés dans la nouvelle ère technologique des traitements à N = 1. Bien sûr, ce conte de fées pour gogos de la science est promu sous diverses formes depuis des décennies, mais bon, maintenant on y est, enfin!
Selon Endpoint News:
Timothy Yu a provoqué une onde de choc dans le monde de la thérapie génétique il y a quatre ans après avoir révélé qu’il avait mis au point – en moins d’un an – un traitement adapté à la mutation génétique unique d’une jeune fille.
La patiente, Mila, souffrait d’une maladie potentiellement mortelle appelée ataxie-télangiectasie (A-T), d’immunodéficiences graves et d’une neurodégénérescence du cervelet, la partie du cerveau qui contrôle les mouvements.
Il n’existe pas de médicaments qui s’attaquent à la cause sous-jacente de la maladie, et peu de nouveaux traitements sont à l’étude, en partie parce que la maladie est très rare et en partie parce que l’enzyme vitale est trop grosse pour être codée dans les vecteurs viraux largement utilisés dans les thérapies de remplacement de gènes.
Yu ne s’est toutefois pas laissé décourager et a mis au point un traitement pour Mila en utilisant CRISPR et ce que l’on appelle la « commutation d’épissage » pour préparer un oligonucléotide antisens qui serait injecté dans la moelle épinière de la pauvre petite fille. Les représentants pharmaceutiques journalistes d’Endpoint appellent cela « ce qui se rapproche le plus d’un remède » :
Il y a aussi la question du timing. Mila, qui souffrait d’une maladie neurodégénérative mortelle appelée maladie de Batten, est décédée malgré le traitement parce que son état avait déjà trop évolué.
« Si une personne est déjà très gravement malade et qu’elle se trouve à un stade trop avancé, il sera très difficile pour nous de faire quelque chose ».
Pourquoi n’y ont-ils pas pensé avant d’expérimenter sur une enfant en phase terminale?
Les enfants « immunodéprimés » ou gravement malades sont-ils un terrain propice à l’ARNm/CRISPR et à d’autres formes d’expériences génétiques?
Interrogeons les experts. Lorsque Glenn Beck lui demande si les injections d’ARNm sont acceptables pour les enfants, le Dr Malone répond bien sûr que non, sauf…
[NdT. extrait vidéo sur la page source, non reproductible ici]
… pour les enfants gravement malades, car « ils vont mourir de toute façon », selon le Dr Steven Hatfill, un expert en armes biologiques ayant des liens étroits avec la communauté du renseignement. L’interview complète est disponible ici, le clip a été réalisé à 1:18:03.
Cette position sur la bioéthique est fréquemment adoptée par l’élite scientifique militaire, universitaire, biotechnologique et des armes biochimiques. Ils le font si souvent qu’ils ne s’en rendent plus compte, car cela devient une seconde nature pour toutes les personnes impliquées.
Lorsqu’une personne est en phase terminale d’une maladie et que l’on s’attend à ce qu’elle meure, il est contraire à l’éthique d’expérimenter sur elle, à moins qu’il n’y ait des preuves très solides que le traitement expérimental sera bénéfique pour EUX (pas pour leur grand-mère, ni pour les scientifiques de Boston Children’s, ni pour leur département de propriété intellectuelle, ni pour leur bilan financier). En général, il n’est pas acceptable de justifier cela par la « recherche d’un remède », car il s’agit d’une raison trop générique. Il en va de même, par exemple, pour la fabrication de nouvelles armes contre-mesures de biodéfense (profession de Steven Hatfill) pour la « préparation à la pandémie » – ce n’est qu’un récit fantaisiste pour justifier le racket du gouvernement et la suppression de nos droits. La preuve d’un éventuel bénéfice direct pour le sujet expérimental ne doit pas être théorique, elle doit reposer sur une base empirique suffisante. Elle nécessite également un consentement éclairé, que les enfants ne peuvent légalement pas fournir, ce dernier point en faisant une question éthique particulièrement épineuse.
La justification donnée dans le clip ci-dessus est que les « vaccins » à ARNm sont acceptables pour les enfants gravement malades parce qu’ils courent un risque élevé de décès, vraisemblablement à cause du covid (quoi que cela puisse être). Est-ce vraiment le cas? Existe-t-il un ensemble de données fiables montrant que c’est effectivement vrai? Existe-t-il des données fiables montrant que les injections de « vaccins » ARNm ont amélioré l’état de santé, la qualité de vie et/ou la survie, par exemple, des enfants atteints de cancer?
La réponse est non. De telles données n’existent pas. Le nombre d’enfants susceptibles d’être décédés à cause du covid est infiniment petit, et le travail de manipulation des données est si énorme qu’il est impossible aujourd’hui de tirer cette conclusion avec un quelconque degré de certitude. Cette affirmation n’est pas fondée sur la science – il s’agit d’un culte de la « biodéfense » qui se perpétue par le biais de la mythologie.
Nous sommes censés SUPPOSER que ces enfants tireraient bénéfice d’une concoction composée de saloperies secrètes de la DARPA non conformes aux BPF et contaminées par des quantités massives d’ADN plasmidique et de métaux toxiques. Parce que, voyez-vous, ils sont « immunodéprimés ». Petite remarque: ils sont toujours incapables de définir ce qu’est une fonction immunitaire normale, mais ils savent avec certitude quand elle est « compromise ».
Pourquoi injecter ces enfants, alors que nous savons que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine ont des décennies d’antécédents en matière de sécurité, et qu’elles constituent à la fois une prophylaxie et un traitement efficace des symptômes du covid?
Revenons à Mila – elle a fait l’objet d’expériences et est morte après ces expériences, mais personne ne semble s’en préoccuper. Ses parents l’ont apparemment vendue au laboratoire des enfants de Boston par désespoir et par foi en la science. Les parents d’enfants en phase terminale et tous ceux qui les entourent sont conditionnés à répéter le discours de « l’espoir d’un remède » et « cela aidera à trouver un remède pour d’autres » afin de soutenir la collecte de fonds du monde universitaire pour de nouvelles expériences futiles mais mortelles. Il n’y aura pas d’attribution de sa mort à l’expérience, ni de discussion sur l’éthique de la torture d’une enfant déjà souffrante pendant les derniers mois qu’elle a passés dans ce monde.
Bien entendu, les comités d’examen institutionnels approuvent ces expériences sur des enfants mourants, sur base des mêmes motivations que le Boston Children’s et que Yu.
Ces motivations incluent de généreuses subventions pour jouer aux scientifiques et rédiger des publications prestigieuses vantant les mérites des thérapies géniques, espérer des prix Nobel et breveter la propriété intellectuelle qu’ils concéderont à des sociétés pharmaceutiques moyennant royalties ou à la DARPA/BARDA pour la fabrication d’armes de destruction massive. La fillette est morte (elle « allait mourir de toute façon ») et ils sont les héros qui ont tenté de la sauver à l’aide de formules magiques, de charlatanisme et en enfonçant de grosses aiguilles dans sa moelle épinière. Comme si cette enfant n’avait pas assez souffert. Mais c’est une réussite! Yu jure que son traitement a fonctionné! C’est l’autre chose qui l’a tuée.
Et maintenant, Yu et un « consortium à but non lucratif » néerlandais appelé Center for RNA Therapeutics salivent à l’idée de s’attaquer à 25-30 patients dans le cadre d’une escroquerie similaire. Si cela vous semble bien peu, sachez qu’une autre thérapie de merde génique, l’hémophilie-A Roctavian de BioMarin, a récemment reçu l’approbation de la FDA après moult retards et un précédent rejet par la FDA, pour un prix de 2,9 millions de dollars par traitement! BioMarin l’annonce comme presque curative, affirmant une réduction de 97% de l’utilisation du facteur VIII (traitement standard). L’étiquette de la FDA ne mentionne cependant qu’une diminution de 52% du nombre moyen de saignements.
« Ce que nous avons appris aujourd’hui, c’est que cela ne fonctionne pas chez tout le monde. Cela ne dure pas éternellement », a déclaré Henry Fuchs, président de la R&D mondiale de BioMarin, à Endpoints News lors d’une interview préalable. « Notre point de vue est qu’il fonctionne chez un nombre suffisant de personnes et pendant suffisamment longtemps. »
Oh.
Ils espèrent facturer près de 3 millions de dollars au moins tous les 6 mois à 2 ans pour chaque patient jusqu’à la fin de leur vie, pourquoi seraient-ils mécontents? Les paiements aux médecins pour qu’ils imposent ce traitement à leurs patients se chiffreront à des centaines de milliers de dollars, de sorte que l’on peut être certain qu’ils veilleront à ce que le traitement soit utilisé fréquemment. BioMarin espère que ses revenus passeront de 2,1 milliards de dollars actuellement à 4-5 milliards de dollars très bientôt.
Futile mais extrêmement rentable, telle est la nature de l’escroquerie des « médicaments orphelins » pour les « maladies génétiques rares ». C’est la raison pour laquelle les plus hauts responsables de la FDA s’y intéressent de près, comme nous le verrons dans la deuxième partie de cet article. Restez à l’écoute.
Art du jour: Esquisse en plein air, huile sur panneau.
J’ai donc traduit cet article de Sasha, qui a donné lieu à une série d’autres, dont je publie la première partie juste après. Il illustre aussi très bien un point de mon prochain article à paraître, le danger que pose la nature très technologique de cette civilisation.
En utilisant un essai clinique de « thérapie génique ciblée » expérimentale à un seul participant
Sasha Latypova
8 juin
Tout d’abord, il vous faudra créer une association à but non lucratif travaillant sur les « maladies rares » et les thérapies géniques expérimentales. Ensuite, inscrivez votre frère en tant qu’unique participant à votre essai de « thérapie génique personnalisée ».
Ok, ok! Je participerai à ton essai de thérapie génique!
Caïn et Abel, Peinture de Pietro Novelli, XVIIe siècle.
Malheureusement, je n’invente rien. Voici un rapport détaillant ce qui s’est passé, rédigé par Endpoint News. Non, ils ne voient pas les choses de la même manière que moi, ils en parlent comme s’il s’agissait d’une bonne chose.
Terry [Horgan], un patient de 27 ans atteint de la dystrophie musculaire de Duchenne, est décédé en octobre dernier, huit jours seulement après avoir reçu le traitement dans le cadre d’un essai clinique auquel il était le seul participant. Cette affaire a soulevé des questions sur la sécurité de certaines thérapies géniques et sur ce qu’il adviendrait d’autres programmes de médicaments sous le patronage d’une organisation à but non lucratif créée par [son frère aîné Rich] Horgan et baptisée Cure Rare Disease (guérir les maladies rares).
Le fratricide est l’une des formes les plus rares d’homicide familial et se produit le plus souvent entre deux adultes de sexe masculin. Dans ce cas précis, je ne pense pas que le meurtre ait été intentionnel. Il a été tragiquement causé par l’orgueil incontrôlé de la « modification de l’ADN », à l’incompétence et à l’atrophie du sens de l’éthique de toutes les personnes impliquées, y compris de la victime. Le culte intense de la technologie, combiné à l’absence de bases morales et éthiques solides, fait que la majorité des adultes (y compris les médecins et les scientifiques) sont aujourd’hui incapables de séparer la science-fiction de la science et de la réalité physique. L’illusion qui a conduit à la mort de l’un des frères aux mains de l’autre est découle du phénomène de l’hyperréalité. Je pense que l’adoration idolâtre du Veau d’or de la technologie intervient également ici.
Pas une seule personne impliquée dans cette histoire abracadabrante de suicide assisté par la science n’a semblé s’inquiéter de ce qui est arrivé à Terry. Oh bon, il est mort, mais faites confiance à la science. Cela aurait pu être pire – cela aurait pu « jeter une ombre » sur CRISPR!
D’autres ont craint que la tragédie qui s’en est suivie ne jette le discrédit sur CRISPR, les ciseaux moléculaires expérimentaux largement utilisés pour mettre au point des traitements visant à modifier les gènes. Terry a été le premier à recevoir une thérapie CRISPR adaptée à sa maladie et le premier à être traité avec une forme de CRISPR qui augmente l’expression des gènes plutôt que de les modifier directement.
CRISPR/Cas9 – Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats – est généralement présenté comme une « technologie d’édition de gènes spécifique, efficace et polyvalente que nous pouvons exploiter pour modifier, supprimer ou corriger des régions précises de notre ADN ». Elle n’est jamais décrite comme des personnes de moins en moins compétentes qui actionnent un ensemble de boutons sans vraiment comprendre ce qu’ils font. Quelqu’un pourrait-il caractériser complètement la normalité génétique, s’il vous plaît, avant de brandir des ciseaux à ADN pour corriger l' »anormal »?
Mais l’autopsie a permis de disculper CRISPR, car Terry est mort avant que la thérapie n’ait eu la possibilité d’agir, comme rapporté la semaine dernière par des chercheurs dans une étude en prépublication. Il semble plutôt qu’il soit mort d’une réaction immunitaire provoquée par une forte dose du vecteur viral qui a transporté la thérapie jusqu’à ses cellules.
Ouf! C’est son système immunitaire qui a « surréagi », pas la thérapie! La thérapie était excellente. C’est le système immunitaire qui était mauvais. Il est hors de question de susciter la moindre hésitation vis-à-vis de CRISPR. Cela me rappelle une blague russe assez sinistre. Le médecin: « Le patient a-t-il transpiré abondamment avant de mourir? » L’infirmière: « Oui ». Le médecin: « Ah, très bien « .
Comme c’est le cas pour toute thérapie génique, celle-ci ne peut jamais être administrée au bon endroit et en quantité suffisante. Tout dépend de processus cellulaires individuels extrêmement variables que personne dans le monde scientifique ne comprend suffisamment pour les manipuler de manière sûre, prévisible et reproductible chez l’homme.
De fortes doses, représentant des centaines de trillions de virus artificiels connus sous le nom d’AAV, sont nécessaires pour faire pénétrer une quantité suffisante de la thérapie dans la partie visée du corps – dans le cas de Terry, dans ses muscles. Or, ces perfusions sont de plus en plus souvent associées à un nombre restreint mais significatif de décès.
Oh. Celui qui a concocté l’infusion CRISPR/AAV mortelle de Terry savait donc que les tentatives précédentes s’étaient soldées par des décès? Y avait-il eu la moindre réussite? Apparemment, zéro. Pourtant, cette connaissance préalable n’a pas arrêté la bande de joyeux drilles des ciseaux à ADN. La mort de Terry n’a pas non plus inquiété la secte de la thérapie génique, qui poursuit son chemin à toute vapeur!
De nombreux experts en thérapie génique ont déclaré à Endpoints qu’ils doutaient que la mort de Terry ralentisse le domaine de la thérapie génique dans son ensemble ou l’engagement des familles dans la mise au point de thérapies expérimentales pour les enfants ou les frères et sœurs atteints de maladies rares. Ce sentiment est partagé par le couple.
« Si cela s’était produit il y a dix ans, tout le secteur aurait été stoppé », a déclaré Angela Lek. « Mais aujourd’hui, personne ne sourcille, parce que la thérapie génique, CRISPR, est toujours en plein essor en raison de la promesse de ce qu’elle peut accomplir ».
Pour être complet, les modes non viraux d’administration des thérapies géniques pour les maladies rares sont également en train de faire faillite. Vu que « la science reste incertaine« .
Il est important de noter qu’il y a de l’argent en jeu. Beaucoup d’argent. Je me demande si Horgan s’est versé un salaire mirobolant pour gérer l’association à but non lucratif dans laquelle il semble avoir attiré d’autres familles.
Malgré la mort de Terry, Horgan a déclaré qu’aucune de ces familles n’avait abandonné le projet. Toutefois, deux familles pour lesquelles Cure Rare Disease supervise les traitements n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Le coût de la thérapie de Terry s’est élevé à plusieurs millions d’euros, selon M. Horgan, qui n’a pas donné de chiffre précis. Dans l’attente de débouchés plus importants, Cure Rare Disease a déclaré en juillet dernier un chiffre d’affaires annuel de 2,6 millions de dollars et a clôturé l’exercice fiscal avec un actif net de 504 000 dollars.
Je me demande quelles sont les motivations des autres familles membres de l’association qui ont aligné leurs proches en sacrifice à la « science de la thérapie génique », dont il se trouve que les profits financiers proviennent aujourd’hui des thérapies contre les maladies rares.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce marché, les maladies rares font aujourd’hui fureur – elles sont approuvées sur la base de très peu de données, dont la plupart fortement manipulées, et une fois approuvées, le remboursement public peut s’élever à des millions pour le traitement d’un seul patient. Ces traitements relèvent du charlatanisme le plus total – ils n’ont aucune valeur médicale significative, mais ils sont extrêmement lucratifs et essentiellement administrés à des patients en phase terminale – donc sans véritable responsabilité pour quiconque est impliqué. Avant l’empoisonnement massif par des injections covid, on estimait en 2019 que le marché des maladies rares atteindrait 262 milliards de dollars d’ici à 2024. Il est probablement beaucoup plus important aujourd’hui, après que les 2/3 de la population ont été génétiquement injectés, et il continuera d’augmenter pendant au moins les quelques générations issues de parents vaccinés covid et encore capables de produire des bébés, qui auront une propension beaucoup plus grande à contracter des « maladies génétiques rares ». Cela se poursuivra au moins jusqu’à ce que ces branches familiales finissent dans un cul-de-sac d’enfants stériles ou atteints de troubles de la reproduction. [NdT. voir mon article ici]
Tout comme les pandémies virales, les « maladies génétiques rares » sont en grande partie des arnaques étiologiques. De nombreuses affections ainsi répertoriées sont le résultat de décennies d’empoisonnement par l’environnement et par des vaccinations dont le calendrier recommandé par les CDC (plus de 70) entraîne la destruction du système immunitaire humain sur plusieurs générations. L’enfumage consistant à faire passer les lésions vaccinales pour des « anomalies génétiques rares » est l’occasion révée de créer des industries de milliards de dollars pour la recherche de remèdes. S’il existe des opportunités commerciales dans la recherche de solutions, il existe des opportunités bien plus lucratives dans le fait de ne jamais résoudre le problème tout en donnant perpétuellement l’impression d’y être presque arrivé (en route vers Mars, ça vous dit? Billets en pré-commande à 100 millions de dollars). L’étude des causes génétiques est le domaine idéal pour exploiter les familles désespérées dont les enfants sont mutilés par l’establishment des soins de santé iatrogènes, l’agriculture industrielle et la pollution. C’est également le domaine dans lequel se déverse la grande majorité des fonds publics consacrés à la recherche, et où les investissements privés et les gigantesques « organisations à but non lucratif » sont légion. Oui, cela inclut les camions remplis d’argent de Bill Gates qui financent la fraude pure et simple des prix Nobel dans les principales institutions académiques de blanchiment de la science. [NdT. lien vers un article non-traduit de Igor Chudov, qui rappelle que Gregg Semenza, prix Nobel de médecine en 2019, a dû rétracter plusieurs articles qui contenaient diverses fraudes photographiques]
Si on prétend que la cause est un gène rare, personne ne peut être tenu pour responsable de ce qui a été fait. C’est juste de la malchance, de mauvais gènes! Comment sont-ils devenus mauvais et pourquoi cela semble-t-il s’aggraver au fil du temps, vu la prolifération des maladies rares? Tais-toi, espèce de plouc, nous travaillons à la recherche d’un remède et nous y sommes presque! Encore une collecte de fonds. Courez, marchez, roulez en fauteuil roulant pour la maladie génétique rare du jour! Peu importe que, malgré des milliards de dollars de financement, les causes génétiques de l’autisme n’expliquent qu’environ 1% de son incidence, et qu’aucune maladie génétique n’ait jamais été guérie ou singnificativement atténuée malgré toutes les machines disponibles pour découper l’ADN avec précision.
L’excellent article de Toby Rogers sur la recherche des causes de l’autisme vous donnera une perspective supplémentaire sur la « $cience » des anomalies génétiques rares. [NdT. lien vers un excellent article de Toby Rogers (non-traduit), où il explique la façon écoeurante dont son analyse prévisionnelle de la prévalence de l’autisme a été censurée pour ne pas compromettre les énormes financements des « chercheurs » sur ses causes génétiques – quasi-inexistantes]
Comme promis, nous allons traiter de dépopulation, opération qui s’inscrit dans le cadre général du contrôle démographique, sujet sur lequel il y aurait beaucoup à dire. Cet article de 2012 en présente un bref historique et quelques faits majeurs, dont certains vous rappelleront peut-être quelque chose de récent. Attention, ça devient très gore vers la fin. Lisez mais soyez prévenus.
Nous nous tournerons ensuite vers Sasha, qui se penche sur une autre forme de meurtre légal. L’article est prêt mais j’attends un peu: il suffit que j’en publie deux le même jour pour que tout le monde zappe le premier.
Il existe un courant idéologique unique qui transcende un ensemble apparemment disparate de mouvements politiques et scientifiques modernes toxiques, qui vont du militarisme, de l’impérialisme, du racisme, de la xénophobie et de l’environnementalisme radical au socialisme, au nazisme et au communisme totalitaire. Cette idéologie est celle de l’antihumanisme: la croyance que la race humaine est une horde de vermines dont les aspirations et les appétits incontrôlés mettent en danger l’ordre naturel, et que des mesures tyranniques sont nécessaires pour contraindre l’humanité. Le prophète fondateur de l’antihumanisme moderne est Thomas Malthus (1766-1834), qui a jeté les bases pseudo-scientifiques de l’idée selon laquelle la reproduction humaine dépasse toujours les ressources disponibles. À partir de cette évaluation pessimiste et erronée de la capacité de l’ingéniosité humaine à développer de nouvelles ressources, Malthus a prôné des politiques oppressives qui ont conduit à la famine de millions de personnes en Inde et en Irlande.
Bien que l’argument de Malthus selon lequel la croissance démographique humaine conduit invariablement à la famine et à la pauvreté soit manifestement en contradiction avec les preuves historiques, qui montrent que le niveau de vie mondial augmente avec la croissance démographique, il a néanmoins persisté et a même pris de l’ampleur parmi les intellectuels et les dirigeants politiques au cours des XXe et XXIe siècles. Sa manifestation la plus pernicieuse au cours des dernières décennies a été la doctrine du contrôle démographique, défendue par l’écologiste Paul Ehrlich, dont l’ouvrage antihumaniste à succès de 1968, The Population Bomb(La bombe démographique), a servi de bible au néo-malthusianisme. Dans cet ouvrage, Ehrlich mettait en garde contre la surpopulation et préconisait que le gouvernement américain adopte des mesures strictes de contrôle démographique, tant au niveau national que pour les pays du Tiers-Monde bénéficiant de l’aide étrangère américaine. (Il convient de noter qu’Ehrlich est le mentor et le collaborateur fréquent de John Holdren, le conseiller scientifique du président Obama).
Cette pleine page de publicité d’un important groupe de contrôle démographique avertit que les populations du Tiers-Monde sont une menace pour la paix. Avec l’aimable autorisation de la bibliothèque de l’université de Princeton
Jusqu’au milieu des années 1960, les programmes américains de contrôle démographique, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, étaient largement financés et mis en œuvre par des organisations privées telles que le Population Council (Conseil Démographique) et Planned Parenthood (Planification Familiale), des groupes profondément enracinés dans le mouvement eugéniste. Bien qu’ils disposaient de millions de dollars fournis par les fondations Rockefeller, Ford et Milbank, entre autres, les ressources disponibles pour soutenir leur travail étaient bien maigres par rapport à leurs vastes ambitions. Cette situation changea radicalement au milieu des années 60, lorsque le Congrès américain, répondant à l’agitation des idéologues de la surpopulation, alloua enfin des fonds fédéraux pour financer des programmes de contrôle démographique, d’abord au niveau national, puis à l’étranger. Soudain, au lieu de simples millions, il y avait des centaines de millions et finalement des milliards de dollars disponibles pour financer des campagnes mondiales d’avortement de masse et de stérilisation forcée. Il en résulta une catastrophe humaine à l’échelle mondiale.
Parmi les premiers visés, on trouve la population du Tiers-Monde de l’Amérique elle-même: les Indiens d’Amérique. À partir de 1966, le Secrétaire d’État à l’intérieur, Stuart Udall, entreprit d’utiliser les nouveaux fonds Medicaid pour mettre en place des programmes de stérilisation dans les hôpitaux des Indian Health Services (IHS, Services de santé indiens) financés par le gouvernement fédéral. Comme le rapporte Angela Franks dans son livre de 2005 intitulé Margaret Sanger’s Eugenic Legacy(L’héritage eugénique de Margaret Sanger):
Ces stérilisations étaient souvent pratiquées sans consentement éclairé adéquat [NdT. si ça vous rappelle quelque chose]… Le médecin amérindien Constance Redbird Uri a estimé que jusqu’à un quart des femmes indiennes en âge de procréer avaient été stérilisées avant 1977; dans un hôpital de l’Oklahoma, un quart des femmes admises (quelle qu’en soit la raison) en sont sorties stérilisées… Elle a également recueilli des preuves que toutes les femmes de sang pur de la tribu Kaw en Oklahoma ont été stérilisées dans les années 1970…
Malheureusement, et étonnamment, les problèmes des Services de santé indiens semblent persister… récemment [au début des années 1990], dans le Dakota du Sud, les Services de santé indiens ont de nouveau été accusés de ne pas avoir respecté les procédures de consentement éclairé, cette fois pour le Norplant, et ont apparemment fait la promotion de ce contraceptif à longue durée d’action auprès de femmes amérindiennes qui ne devraient pas l’utiliser en raison de conditions médicales préexistantes contre-indiquant son utilisation. Le Native American Women’s Health Education Resource Center (Centre de ressources pour l’éducation à la santé des femmes amérindiennes) rapporte qu’une femme s’est récemment entendu dire par ses médecins qu’ils ne retireraient l’implant que si elle acceptait de subir une ligature des trompes. Les rêves génocidaires des bureaucrates projettent encore leur ombre sur le sol américain.
Des programmes comparables furent également mis en place dans des cliniques financées par l’U.S. Office of Economic Opportunity (Bureau des opportunités économiques) dans des quartiers à faibles revenus (à prédominance noire) aux États-Unis. Pendant ce temps, sur le territoire américain de Porto Rico, un programme de stérilisation de masse a été lancé par le Draper Fund/Population Crisis Committee (Comité de crise démographique) et mis en œuvre avec des fonds fédéraux du Ministère de la santé, de l’éducation et de la protection sociale dans les principaux hôpitaux de l’île ainsi que dans une multitude de cliniques plus petites. Selon le rapport d’une mission d’enquête médicale menée en 1975, cette action a permis de stériliser près d’un tiers des femmes portoricaines en âge de procréer.
Mieux vaut être mort que rouge
Toutefois, ce n’est pas à l’intérieur du pays mais à l’étranger que l’artillerie la plus lourde de l’assaut de contrôle démographique était dirigée. Pendant la guerre froide, tout, du programme Apollo au financement de l’enseignement public, pouvait être vendu au gouvernement fédéral si cela pouvait être justifié comme faisant partie de la lutte mondiale contre le communisme. En conséquence, des idéologues aux plus hauts niveaux de pouvoir et d’influence ont formulé une ligne de parti selon laquelle la population des nations pauvres du monde devait être réduite de manière drastique afin de diminuer le réservoir de recrutement potentiel disponible pour la cause communiste. Le président Lyndon Johnson se vit remettre une étude frauduleuse réalisée par un économiste de la RAND Corporation, qui utilisait des calculs truqués pour « prouver » que les enfants du Tiers-Monde avaient en fait une valeur économique négative. Ainsi, en autorisant la naissance d’un nombre excessif d’enfants, les gouvernements d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine aggravaient la pauvreté de leurs populations, tout en multipliant les masses de prolétaires en colère prêts à être menés contre l’Amérique par les organisateurs de la prochaine Révolution Mondiale.
Le président Johnson goba le baratin, y compris les calculs bidons. Deux mois plus tard, il déclarait aux Nations Unies que « cinq dollars investis dans le contrôle démographique valent cent dollars investis dans la croissance économique ». L’administration Johnson soutenant désormais le contrôle démographique, le Congrès adopta en 1966 le Foreign Assistance Act (loi sur l’aide à l’étranger), dont une disposition réservait les fonds de la US Agency for International Development (USAID, Agence américaine pour le développement international) aux programmes de contrôle démographique devant être mis en œuvre à l’étranger. La loi stipulait en outre que toute aide économique des États-Unis aux pays étrangers devait être subordonnée à la volonté de leurs gouvernements de coopérer avec le Département d’État pour la mise en place de telles initiatives sur leur propre territoire. En d’autres termes, les dirigeants du Tiers-Monde désireux de contribuer à la stérilisation de leurs sujets les plus pauvres recevraient des carottes. Pour ceux qui ne coopéreraient pas, il y aurait le bâton [NdT. cf. les nombreux décès de personnalités politiques africaines revêches aux injections Covid]. Compte tenu de la nature de la plupart des gouvernements du Tiers-Monde, une approche d’une aussi élégante simplicité garantissait pratiquement la réussite de l’opération. L’establishment du contrôle démographique était ravi.
Un Office of Population (Bureau Démographique) fut créé au sein de l’USAID, et le Dr Reimert Thorolf Ravenholt en fut le premier directeur en 1966. Il occupera ce poste jusqu’en 1979, l’utilisant pour créer un empire mondial d’organisations de contrôle démographique imbriquées les unes dans les autres, bénéficiant de budgets d’un milliard de dollars pour supprimer l’existence de personnes considérées comme indésirables par le Département d’État américain.
Dans son livre dévastateur de 2008, Population Control: Real Costs, Illusory Benefits (Contrôle démographique: coûts réels, bénéfices illusoires), l’auteur Steven Mosher fournit une description colorée de Ravenholt:
Qui était le Dr Ravenholt? Épidémiologiste de formation, il considérait apparemment la grossesse comme une maladie, à éradiquer de la même manière que l’on élimine la variole ou la fièvre jaune. Il était aussi, en l’occurrence, un misanthrope belliqueux.
Il assuma son travail de contraception, de stérilisation et d’avortement des femmes du monde entier avec une agressivité qui fit reculer ses jeunes collègues, dégoûtés. Ses cartes de visite étaient imprimées sur des préservatifs, qu’il se faisait un plaisir de distribuer à tout venant. Il ne cessait de parler de la manière de distribuer de plus grandes quantités de pilules contraceptives et de veiller à ce qu’elles soient utilisées. Il préconisait des campagnes de stérilisation de masse, déclarant un jour au St. Louis Post-Dispatch qu’un quart de toutes les femmes fertiles du monde devaient être stérilisées afin d’atteindre les objectifs américains de contrôle démographique et de maintenir « le fonctionnement normal des intérêts commerciaux des États-Unis dans le monde entier ». Ces mesures rigoureuses étaient nécessaires, expliquait Ravenholt, pour contenir « l’explosion démographique » qui, si elle n’était pas maîtrisée, réduirait tellement le niveau de vie à l’étranger que des révolutions éclateraient « contre la forte présence commerciale américaine »…
Ce n’était pas un personnage très charmant. Pour commémorer le bicentenaire des États-Unis en 1976, il eut l’idée de produire des préservatifs « stars and stripes » aux couleurs rouge, blanc et bleu pour les distribuer dans le monde entier… Une autre fois, lors d’un dîner réunissant des chercheurs en démographie, Ravenholt se promena dans la salle en faisant des mouvements de pompage avec son poing pour donner l’impression qu’il utilisait un aspirateur manuel – une pompe à vide tenue à la main pour pratiquer des avortements – à la grande horreur des autres invités.
Le point de vue de Ravenholt sur les personnes non blanches est assez bien exprimé dans un commentaire qu’il a fait en 2000 à propos de l’esclavage: « Les Noirs américains devraient remercier leur bonne étoile que l’institution de l’esclavage ait existé dans les siècles précédents; sinon, ces Noirs américains n’existeraient pas: leurs ancêtres auraient été tués par leurs ennemis noirs, au lieu d’être vendus comme esclaves. »
Comme méthode d’opération, Ravenholt adopta la pratique de distribuer ses fonds de manière agressive à la International Planned Parenthood Federation (Fédération Internationale de Planning Familial), au Population Council et à de nombreuses autres organisations privées du mouvement de contrôle démographique, leur permettant de mettre en œuvre des campagnes de stérilisation et d’avortement de masse dans le monde entier sans interférence réglementaire du gouvernement américain, et permettant à leurs budgets de gonfler – d’abord dix fois, puis cent fois, puis encore plus. Cela ravit les dirigeants et le personnel de l’establishment du contrôle démographique, qui purent adopter un style de vie luxueux, séjournant dans les meilleurs hôtels, mangeant les meilleurs plats et voyageant en première classe à travers le monde pour mettre en place des programmes d’élimination des pauvres.
Ravenholt n’hésitait pas non plus à acheter d’énormes quantités de médicaments contraceptifs et de dispositifs intra-utérins (DIU) non éprouvés, non approuvés, défectueux ou interdits, et à les distribuer pour leur utilisation par ses sous-traitants du mouvement de contrôle démographique sur des millions de femmes du tiers-monde qui ne se doutaient de rien, et dont beaucoup ont souffert ou sont mortes en conséquence. Parmi ces produits figuraient des médicaments et des dispositifs dont l’utilisation avait été déclarée dangereuse par la FDA en Amérique et qui avaient fait l’objet de procès fructueux aux États-Unis en raison de leurs effets néfastes. Ces pratiques ravirent les fabricants de ces équipements.
S’étant ainsi assuré le soutien inconditionnel de l’establishment du contrôle démographique et de plusieurs grandes sociétés pharmaceutiques, Ravenholt fut en mesure de faire pression sur le Congrès pour obtenir des crédits toujours plus importants afin de poursuivre l’expansion de son empire grandissant.
Son succès fut remarquable. Avant que Ravenholt ne prenne les rênes, les dépenses de l’USAID pour le contrôle des populations représentaient moins de 3 % de ce que l’agence dépensait pour les programmes de santé dans les pays du Tiers-Monde. En 1968, Ravenholt disposait d’un budget de 36 millions de dollars, contre 130 millions de dollars pour les programmes de santé de l’USAID. En 1972, le financement du contrôle démographique par Ravenholt était passé à 120 millions de dollars par an, avec des fonds prélevés directement sur le budget de l’USAID consacré à la prévention des maladies et à d’autres initiatives de soins de santé, qui fut en conséquence ramené à 38 millions de dollars. En cinq ans à peine, le programme américain d’aide extérieure non militaire était passé d’une mission de miséricorde à une agence d’élimination humaine.
En 1968, Robert McNamara, fervent partisan du contrôle démographique, démissionna de son poste de Secrétaire à la Défense pour prendre la présidence de la Banque Mondiale. De cette position, il fut en mesure de dicter une nouvelle politique, subordonnant les prêts de la Banque Mondiale aux pays du Tiers-Monde à la soumission de leurs gouvernements au contrôle démographique, avec des quotas annuels de stérilisation fixés par les experts de la Banque Mondiale. A court d’argent et lourdement endettés, de nombreux pays pauvres éprouvèrent de grandes difficultés à résister à cette pression. Cela renforça considérablement la position de Ravenholt.
La destruction du village
Dès son entrée en fonction en janvier 1969, la nouvelle administration Nixon chercha à faire avancer le programme de contrôle démographique. Répondant au lobbying du général William H. Draper, Jr, ancien sous-secrétaire d’État à l’armée et grand alarmiste de la surpopulation, Nixon autorisa le gouvernement américain à soutenir la création du U.N. Fund for Population Activities (Fonds des Nations unies pour les activités en matière de population – UNFPA). Par le biais de cette organisation, de vastes fonds américains supplémentaires allaient être déversés dans l’entreprise mondiale de contrôle démographique, leur source étant camouflée afin de faciliter leur acceptation par les gouvernements dont les dirigeants devaient maintenir une posture populiste en opposition à l' »impérialisme yankee ». Bien que les États-Unis fussent son principal bailleur de fonds, l’UNFPA servit également à acheminer d’importants fonds supplémentaires de contrôle démographique en provenance des pays européens, du Canada et du Japon, qui représentaient collectivement environ la moitié de l’effort américain.
Allant encore plus loin, le président Nixon créa en 1970 la Commission on Population Growth and the American Future (Commission sur la croissance démographique et l’avenir de l’Amérique), présidée par John D. Rockefeller III, partisan de longue date du contrôle démographique. Dans son rapport de 1972, Rockefeller évoquait, comme on pouvait s’y attendre, la menace de la croissance démographique américaine et appelait à un large éventail de mesures de contrôle démographique pour éviter le danger supposé d’une multiplication incontrôlée des populations dépendantes de l’aide sociale, des criminels ou d’autres populations financièrement lourdes. Comme on pouvait s’y attendre aussi, le rapport donna lieu à des dizaines de titres de journaux et d’articles de fond dans les magazines, qui contribuèrent à consolider le consensus sur le contrôle démographique. Le rejet politique par Nixon de l’une des recommandations de la commission – l’avortement sur demande financé par le gouvernement – ne fit que renforcer l’image « progressiste » de la commission malthusienne de Rockefeller.
Mais le principal intérêt de Nixon pour le contrôle démographique était sa valeur supposée en tant qu’arme de guerre froide. Le président confia à Henry Kissinger, son Conseiller à la Sécurité Nationale et Secrétaire d’Etat, le soin de mener une étude secrète sur le rôle des mesures de contrôle démographique dans la lutte contre le communisme mondial. Kissinger réunit un groupe d’experts issus du National Security Council (NSC, Conseil national de sécurité), de la Central Intelligence Agency (CIA, Agence centrale de renseignement), du Ministère de la Défense, du Ministère des Affaires étrangères, de l’USAID et d’autres agences afin d’étudier la question. Le résultat fut publié le 10 décembre 1974 sous la forme d’un document classifié du NSC intitulé « Implications of Worldwide Population Growth for U.S. Security and Overseas Interests » (Implications de la croissance démographique mondiale pour la sécurité des États-Unis et leurs intérêts à l’étranger). Ce document – connu sous le nom de National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200), ou simplement de rapport Kissinger – constituait le codage du dogme malthusien en tant que doctrine stratégique des États-Unis.
Le NSSM 200 a été déclassifié en 1989 et peut donc aujourd’hui être examiné. En examinant le document, on constate l’état d’esprit nietzschéen de ses auteurs, qui (embrassant implicitement la ligne communiste) considéraient clairement les masses naissantes du monde comme des ennemis probables de l’Amérique, plutôt que comme ses amis, et comme des obstacles potentiels à l’exploitation des richesses du monde, plutôt que comme des clients, des travailleurs et des partenaires commerciaux participant avec l’Amérique à un grand effort collectif pour faire croître et progresser l’économie mondiale. Le mémo plaide en faveur d’un effort de contrôle démographique à l’échelle mondiale, sans qu’il soit possible de remonter jusqu’à ses riches partisans.
Le 26 novembre 1975, le NSSM 200 fut officiellement adopté par l’administration Ford. Un mémo de suivi publié en 1976 par le NSC demandait aux États-Unis d’utiliser le contrôle des approvisionnements alimentaires pour imposer un contrôle démographique à l’échelle mondiale. Il soulignait en outre l’intérêt de recourir au pouvoir dictatorial et à la force militaire pour contraindre les peuples du Tiers-Monde à se soumettre aux mesures de contrôle démographique, ajoutant: « Dans certains cas, une orientation forte a impliqué des incitations telles que la rémunération des personnes acceptant la stérilisation, ou des mesures dissuasives telles que l’octroi d’une faible priorité dans l’attribution des logements ou des écoles aux personnes ayant une famille nombreuse. Une telle orientation est la condition sine qua non d’un programme efficace ».
Sans la moindre justification, mais avec une organisation impeccable, un financement généreux, une direction agressive et le soutien d’une phalange d’opinions respectables, le mouvement de contrôle démographique était désormais inscrit dans la doctrine comme représentant l’intérêt stratégique central de la première superpuissance mondiale. Il était désormais en mesure de faire des ravages à l’échelle mondiale.
Les caractéristiques des programmes de contrôle démographique
Sur les milliards de dollars du contribuable que le gouvernement américain a dépensés pour le contrôle démographique à l’étranger, une partie a été directement dépensée par l’USAID pour ses propres activités sur le terrain, mais la majorité a été blanchie par l’intermédiaire d’une variété d’agences internationales. En raison de ce système de financement indirect, toutes les tentatives visant à contraindre l’empire du contrôle démographique à conformer ses activités aux normes médicales, éthiques, de sécurité ou de respect des droits de l’homme acceptées se sont révélées futiles. Au contraire, au mépris des lois adoptées par le Congrès pour tenter de corriger la situation, ce qui a été et continue d’être perpétré aux frais de l’État est une atrocité d’une ampleur si vaste et si variée qu’elle défie presque toute description. Néanmoins, il vaut la peine d’essayer de donner aux lecteurs une idée du crime qui est commis avec leur argent. Avant de décrire quelques études de cas, examinons les principales caractéristiques manifestées par la quasi-totalité des campagnes.
Tout d’abord, il s’agit d’une dictature du haut vers le bas. En défendant leur action auprès des Américains, l’USAID et ses bénéficiaires affirment qu’ils offrent aux femmes du Tiers-Monde un « choix » en matière d’accouchement. Il n’y a rien de vrai dans cette affirmation. Comme l’a souligné Betsy Hartmann, une féministe libérale qui critique ces programmes, dans son livre Reproductive Rights and Wrongs (Droits et torts en matière de reproduction) publié en 1995, « le droit d’une femme à choisir » doit nécessairement inclure la possibilité d’avoir des enfants – précisément ce que les campagnes de contrôle démographique lui refusent. Plutôt que d’offrir un « choix » aux individus, l’objectif de ces campagnes est de priver des populations entières de leur capacité à se reproduire. Pour ce faire, les gouvernements nationaux, eux-mêmes soumis à la pression de l’USAID ou de la Banque Mondiale, fixent des quotas de stérilisation, de pose de stérilets ou d’autres procédures similaires qui doivent être imposées à la population concernée par leur propre fonction publique. Les fonctionnaires qui atteignent ou dépassent leurs quotas d' »acceptants » sont récompensés; ceux qui ne le font pas sont sanctionnés.
Deuxièmement, ces programmes sont malhonnêtes. Les fonctionnaires employés dans le cadre des programmes de contrôle démographique ont pour habitude de mentir à leurs cibles potentielles sur les conséquences des opérations qui seront effectuées sur elles. Par exemple, les paysans du Tiers-Monde s’entendent souvent dire par le personnel gouvernemental chargé du contrôle démographique que les opérations de stérilisation sont réversibles, alors qu’elles ne le sont pas.
Troisièmement, ces programmes sont coercitifs. Les programmes de contrôle démographique prévoient régulièrement des « incitations » et/ou des « mesures dissuasives » pour contraindre les « acceptants » à accepter leur « assistance ». Parmi les « incitations » fréquemment utilisées, on trouve la fourniture ou le refus d’une aide financière ou alimentaire aux personnes affamées ou à leurs enfants. Parmi les « mesures dissuasives » employées figurent le harcèlement personnel, le licenciement, la destruction des maisons et le refus de scolarisation, de logement public ou d’assistance médicale aux récalcitrants.
Quatrièmement, ces programmes sont médicalement irresponsables et négligents. Ils utilisent régulièrement des équipements défectueux, non éprouvés, dangereux, expérimentaux ou non approuvés, y compris des équipements dont l’utilisation a été purement et simplement interdite aux États-Unis. Ils emploient également un grand nombre de personnes insuffisamment formées pour effectuer des opérations susceptibles de mettre des vies en danger, ou pour maintenir le matériel médical dans un état supposé stérile ou autrement sûr. En conséquence, des millions de personnes soumises aux interventions de ces opérations de contrôle démographique menées de manière irresponsable ont été tuées. C’est particulièrement vrai en Afrique, où la réutilisation abusive d’aiguilles hypodermiques sans stérilisation dans les cliniques de contrôle démographique a contribué à la propagation rapide de maladies infectieuses mortelles, dont le SIDA.
Cinquièmement, ces programmes sont cruels, insensibles et portent atteinte à la dignité humaine et aux droits de l’homme. Une pratique fréquente est la stérilisation des femmes à leur insu ou sans leur consentement, généralement lorsqu’elles sont affaiblies à la suite d’un accouchement. Cela équivaut à un viol organisé par le gouvernement. Les avortements forcés sont également fréquents. Ces violations des droits de l’homme, ainsi que d’autres, dans le cadre de la campagne de contrôle démographique ont été largement documentées, les populations concernées ayant été victimes en Australie, au Bangladesh, en Chine, au Guatemala, en Haïti, au Honduras, en Inde, en Indonésie, au Kenya, au Kosovo, en Afrique du Sud, au Sri Lanka, en Thaïlande, au Tibet, aux États-Unis, au Venezuela et au Viêt Nam.
Sixièmement, ces programmes sont racistes. Tout comme le programme mondial de contrôle démographique représente une tentative des gouvernements (dirigés par des Blancs) des États-Unis et des anciennes puissances impériales d’Europe de réduire les populations non blanches dans le Tiers-Monde, dans chaque nation ciblée, le groupe dirigeant local a généralement utilisé le programme de contrôle démographique pour tenter d’éliminer les personnes qu’il méprise. En Inde, par exemple, les hindous de la caste supérieure au pouvoir ont concentré leurs efforts de contrôle démographique sur l’élimination des intouchables de la caste inférieure et des musulmans. Au Sri Lanka, les Cinghalais au pouvoir ont pris pour cible les Tamouls hindous en vue de leur extermination. Au Pérou, les descendants hispanophones des conquistadors ont orienté le programme de contrôle démographique du pays vers l’objectif d’endiguer la reproduction des indigènes non hispaniques de couleur sombre. Au Kosovo, les Serbes ont utilisé le contrôle démographique contre les Albanais, tandis qu’au Viêt Nam, le gouvernement communiste a ciblé l’effort de contrôle démographique contre la minorité ethnique des Hmongs, anciens alliés de guerre de l’Amérique. En Chine, les minorités tibétaines et ouïgoures sont devenues des cibles privilégiées de l’effort de contrôle démographique du gouvernement, des multitudes de ces dernières ayant été rassemblées pour subir des avortements et des stérilisations forcés. En Afrique du Sud, sous le régime de l’apartheid, l’objectif du programme gouvernemental de contrôle démographique allait de soi. Dans divers États d’Afrique noire, la tribu qui tient les rênes du pouvoir oriente régulièrement la campagne démographique vers l’élimination de ses rivaux tribaux traditionnels. Il n’y a rien de surprenant à cela. Le malthusianisme a toujours été étroitement lié au racisme, car le désir de contrôler la population repose sur la haine des autres.
Le programme de contrôle démographique a été mis en œuvre dans plus d’une centaine de pays. Bien qu’il ne soit pas possible de fournir ici des comptes rendus détaillés des efforts déployés dans chacun d’entre eux, examinons à présent trois des cas les plus importants et les plus flagrants.
Inde
Depuis l’époque de Malthus, l’Inde a toujours été une cible privilégiée pour les contrôleurs de population en puissance. Les administrateurs coloniaux britanniques et les brahmanes de haute caste qui leur ont succédé au pouvoir après l’indépendance en 1947 considéraient les « masses grouillantes » des classes inférieures de la nation avec crainte et dédain. Le Parti du Congrès de Jawaharlal Nehru (qui a contrôlé le gouvernement national de l’Inde pendant les trois premières décennies sans interruption) avait été fortement influencé par les contacts qu’il avait eus, avant l’indépendance, avec la Fabian Society britannique pro-malthusienne. Des membres notables de l’élite indienne, comme l’influente et redoutable Lady Rama Rau, avaient été attirés par les idées de l’eugéniste Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood. Ainsi, dans les années 1950 et au début des années 1960, le gouvernement indien autorisa des organisations telles que le Population Council, la Fondation Ford et la Fédération internationale pour le planning familial à s’installer à l’intérieur des frontières du pays, où elles purent s’employer à réduire la reproduction des Dalits, ou « intouchables », de la nation. Le gouvernement n’a toutefois pas alloué de fonds publics à ces organisations, de sorte que leurs programmes sont restés relativement modestes.
Les choses changèrent radicalement en 1965, lorsque la guerre avec le Pakistan déstabilisa l’économie du pays, provoquant de mauvaises récoltes et des pertes de revenus. Lorsque le Premier ministre Indira Gandhi – la fille de Nehru – prend ses fonctions en janvier 1966, l’Inde manque de vingt millions de tonnes de céréales et n’a pas les moyens d’acheter des stocks de remplacement sur le marché mondial. Elle n’eut d’autre choix que de se rendre aux États-Unis, chapeau bas, pour quémander une aide alimentaire.
Les États-Unis auraient pu demander beaucoup de choses en retour à l’Inde, comme le soutien du camp occidental dans la guerre froide (l’Inde n’était pas alignée), et en particulier l’effort de guerre dans le Viêt Nam voisin, qui s’intensifiait rapidement. L’un des collaborateurs du président Lyndon Johnson, Joseph Califano, suggéra dans une note au président que les États-Unis s’engagent rapidement à fournir une aide alimentaire afin de s’assurer d’une telle inclinaison pro-américaine. En réponse, il reçut un appel de Johnson l’après-midi même. Le président s’emporta: « Vous avez perdu la tête, bordel ? » Il déclara en termes très clairs qu’il n’allait pas « gaspiller l’aide étrangère dans des pays qui refusent de s’occuper de leurs propres problèmes démographiques ».
Indira Gandhi arriva à Washington fin mars et rencontra d’abord le secrétaire d’État Dean Rusk, qui lui remit un mémo exigeant « un effort massif pour contrôler la croissance démographique » comme condition à l’aide alimentaire. Puis, le 28 mars 1966, elle rencontra le président en privé. Il n’existe aucune trace de leur conversation, mais il est évident qu’elle capitula complètement. Deux jours plus tard, le président Johnson envoya un message au Congrès demandant une aide alimentaire pour l’Inde, notant avec approbation: « Le gouvernement indien estime qu’il ne peut y avoir de solution efficace au problème alimentaire de l’Inde sans contrôle démographique. »
Conformément à l’accord, des quotas de stérilisation et de pose de stérilets furent fixés pour chaque État indien, puis, au sein de chaque État, pour chaque district administratif local. Chaque hôpital du pays vit une grande partie de ses installations réquisitionnées pour des activités de stérilisation et de pose de stérilets. (Les stérilets, fournis au gouvernement indien par le Population Council, n’étaient pas stériles. Dans la province de Maharashtra, 58% des femmes interrogées qui les avaient reçus ressentirent des douleurs, 24% des douleurs intenses et 43% des saignements intenses et excessifs). Les hôpitaux n’ayant pas la capacité de respecter les quotas, des centaines de camps de stérilisation furent mis en place dans les zones rurales, gérés par du personnel paramédical ayant reçu une formation d’à peine deux jours. Des quotas minimums furent fixés pour les médecins des camps, salariés de l’État : ils devaient pratiquer 150 vasectomies ou 300 poses de stérilet par mois chacun, sous peine de se voir retirer leur salaire. Des praticiens privés furent également recrutés pour prêter main-forte, avec une rémunération à la pièce: 10 roupies par vasectomie et 5 roupies par pose de stérilet.
Afin d’acquérir des sujets pour ces interventions, le gouvernement indien versa à chaque province 11 roupies par pose de stérilet, 30 par vasectomie et 40 par tubectomie. Ces fonds pouvaient être divisés en fonction du programme de contrôle démographique de chaque gouvernement provincial, une partie allant au personnel du programme, une autre étant dépensée sous forme de commission pour les « motivateurs » freelance, une autre étant versée sous forme d’incitations aux « acceptants », et une autre encore étant affectée à d’autres usages gouvernementaux ou privés par les administrateurs. Les incitations typiques pour les sujets allaient de 3 à 7 roupies pour la pose d’un stérilet et de 12 à 25 roupies pour une stérilisation. Ces sommes peuvent sembler dérisoires – une roupie de 1966 équivaut aujourd’hui à 65 cents – mais à l’époque, 2 à 3 roupies représentaient le salaire journalier d’un ouvrier indien.
Lorsque ces sommes dérisoires ne suffisaient pas à inciter suffisamment de sujets à respecter les quotas, certains États adoptèrent des « mesures incitatives » supplémentaires: Le Madhya Pradesh, par exemple, priva d’eau d’irrigation les villages qui n’atteignaient pas leurs quotas. Face à la famine, des millions de personnes appauvries n’eurent d’autre choix que de se soumettre à la stérilisation. Les formes de coercition employées étant les plus efficaces sur les plus pauvres, le système offrait également un avantage eugénique en éliminant de préférence les intouchables.
Les résultats furent impressionnants. En 1961, le nombre total de stérilisations (vasectomies et tubectomies confondues) effectuées en Inde s’élevait à 105 000. En 1966-67, le total annuel grimpa à 887 000, puis à plus de 1,8 million en 1967-68. Il ne fait aucun doute que LBJ était fier.
Mais bien qu’elle ait ruiné la vie de millions de personnes, la forte augmentation des chiffres de la stérilisation eut peu d’impact sur la trajectoire globale de la croissance démographique de l’Inde. En 1968, Paul Ehrlich écrivait dans « La Bombe Démographique »: « Je n’ai encore rencontré personne de familier de la situation qui pense que l’Inde sera autosuffisante en nourriture d’ici 1971, voire jamais », justifiant ainsi son appel explicitement antihumain selon lequel « nous devons laisser [l’Inde] s’enfoncer dans le gouffre ». Comme pour tant d’autres choses, Ehrlich avait tort; l’Inde parvint effectivement à l’autosuffisance alimentaire en 1971 – non pas grâce au contrôle démographique, mais grâce aux techniques agricoles améliorées de la Révolution Verte. Cela n’avait pas d’importance. Les détenteurs des cordons de la bourse de l’USAID exigèrent des quotas encore plus élevés. Ils les obtinrent. En 1972-1973, le nombre de stérilisations en Inde atteignait trois millions par an.
Puis, à l’automne 1973, l’OPEP lança son embargo pétrolier, quintuplant les prix du pétrole pratiquement du jour au lendemain. Pour les pays riches comme les États-Unis, le choc financier qui en résulta fut sévère. Pour les pays pauvres comme l’Inde, il fut dévastateur. En 1975, la situation en Inde était devenue si grave que le Premier ministre Gandhi déclara l’état d’urgence national et assuma un pouvoir dictatorial. Poussée une fois de plus au désespoir, l’Inde se retrouvait à la merci de la Banque Mondiale, dirigée par l’archi-malthusien Robert S. McNamara. McNamara le dit clairement: si l’Inde souhaitait obtenir davantage de prêts, Gandhi devait utiliser ses pouvoirs pour traiter de manière plus définitive le supposé problème de population de l’Inde. Elle accepta. Au lieu d’incitations, la force serait désormais utilisée pour obtenir le respect de la loi. « Certains droits personnels doivent être mis en suspens », déclara-t-elle, « au nom des droits de l’homme de la nation, du droit à la vie, du droit au progrès ».
Gandhi confia à son fils Sanjay la responsabilité personnelle de la nouvelle offensive démographique. Il s’attela à la tâche avec ardeur. La coercition ouverte devint la règle : la stérilisation était une condition à l’attribution de terres, d’eau, d’électricité, de cartes de rationnement, de soins médicaux, d’augmentations de salaire et de permis de conduire des pousse-pousse. Des quotas furent attribués aux policiers pour qu’ils épinglent les personnes à stériliser. Des escouades de démolition furent envoyées dans les bidonvilles pour raser les maisons – parfois des quartiers entiers – afin que des pelotons de police armés puissent emmener leurs occupants épuisés dans des camps de stérilisation forcée. Rien qu’à Delhi, 700 000 personnes furent chassées de chez elles. Beaucoup de ceux qui échappèrent à la rafle immédiate se virent refuser un nouveau logement jusqu’à ce qu’ils acceptent la stérilisation.
Ces attaques suscitèrent une résistance, et des milliers de personnes furent tuées dans des batailles avec la police, qui utilisait des balles réelles pour faire face aux manifestants. Lorsqu’il apparut que des villages musulmans étaient également visés de manière sélective, le niveau de violence s’accrut encore. Le village de Pipli ne se soumit que lorsque les représentants du gouvernement menacèrent les habitants de bombardements aériens. Comme l’expliqua le directeur du planning familial du Maharashtra: « Il faut voir cela comme une guerre… Qu’on le veuille ou non, il y aura quelques morts ».
Les mesures atteignirent leur but. En 1976, huit millions d’Indiens furent stérilisés. Loin d’être consternés par la violation massive des droits de l’homme commise dans le cadre de cette campagne, les sponsors étrangers exprimèrent leur soutien inconditionnel. La Suède augmenta de 17 millions de dollars son financement pour le contrôle démographique indien. Reimert Ravenholt ordonna l’envoi en Inde de 64 machines laparoscopiques de pointe – suffisantes pour stériliser 12 800 personnes par jour – afin de contribuer à l’effort. Le président de la Banque Mondiale, McNamara, était absolument ravi. En novembre 1976, il se rendit en Inde pour féliciter le gouvernement d’Indira Gandhi pour son excellent travail. « Enfin, » déclara-t-il, « l’Inde prend des mesures efficaces pour résoudre son problème de population ».
Le Premier ministre Gandhi obtint ses prêts. Elle fut également chassée en 1977, lorsque, lors de la plus grande élection démocratique de l’histoire, le peuple indien défia trois décennies de précédents et chassa son parti du Congrès du pouvoir par une victoire écrasante.
Malheureusement, dans la plupart des pays du Tiers-Monde, les gens n’ont pas la possibilité de se protéger contre le contrôle démographique. Tout aussi malheureusement, malgré la chute du gouvernement Gandhi, la pression financière exercée par la Banque Mondiale et l’USAID sur l’Inde pour qu’elle mette en œuvre le contrôle démographique se poursuivit. Au début des années 1980, quatre millions de stérilisations étaient pratiquées chaque année sur les classes défavorisées de l’Inde dans le cadre d’une politique coercitive de deux enfants par famille.
Comme dans l’Inde rurale, les fils sont considérés comme essentiels pour perpétuer la lignée familiale et soutenir les parents dans leur vieillesse, cette limite conduisit de nombreuses familles à chercher des moyens de se débarrasser de leurs filles en bas âge, souvent par noyade, asphyxie, abandon dans les égouts ou les décharges, ou encore incinération sur des bûchers funéraires. Plus récemment, le principal moyen d’éliminer le sexe le moins désirable est devenu l’avortement sélectif, qui a faussé le rapport entre les sexes de telle sorte que 112 garçons naissent pour 100 filles en Inde (bien au-delà du rapport naturel de 103 à 106), le rapport étant encore plus faussé dans certaines régions. Le fait que l’Inde compte aujourd’hui 37 millions d’hommes de plus que de femmes donne une idée de l’ampleur de ces meurtres qui ont été et sont encore pratiqués, ne serait-ce que sous l’aspect de l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Pérou
En raison de leur proximité avec les États-Unis, l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud sont depuis longtemps dans la ligne de mire des contrôleurs de population de l’establishment américain de la sécurité nationale. Depuis les années 1960, sous l’impulsion de l’USAID, des programmes brutaux de contrôle démographique ont été mis en œuvre dans presque tous ces pays, du Mexique au Chili. Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’un d’entre eux, le Pérou, car l’enquête criminelle menée sur ses principaux responsables a fourni l’une des meilleures documentations sur les abus systématiques qui ont été et continuent d’être perpétrés sous le couvert du contrôle démographique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud.
Le Pérou montagneux comprend certaines des régions les moins peuplées de la planète. Ce fait n’a toutefois pas empêché les planificateurs de l’USAID de considérer ces zones rurales comme surpeuplées, ni de financer des programmes destinés à éliminer leur population. Commencés en 1966, ces efforts se poursuivirent à un niveau relativement bas jusqu’aux années 1990, lorsque l’homme fort Alberto Fujimori assuma des pouvoirs quasi dictatoriaux dans le pays.
En 1995, le président Fujimori lança une campagne de stérilisation à l’échelle nationale. Des équipes mobiles de stérilisation furent constituées à Lima, puis déployées dans les campagnes pour organiser des « festivals de ligature » d’une semaine dans un village après l’autre. Avant l’arrivée des équipes de stérilisation, des employés du ministère de la santé étaient envoyés sur place pour harceler les femmes locales et les obliger à se soumettre. Les femmes qui résistaient étaient soumises à des visites répétées à domicile et à de graves violences verbales de la part des fonctionnaires, qui répétaient aux femmes et aux filles autochtones qu’elles ne valaient pas mieux que des « chats » ou des « chiens » parce qu’elles voulaient avoir des enfants. Si cela ne suffisait pas, on disait aux mères que si elles ne se soumettaient pas à la ligature, leurs enfants n’auraient pas droit à l’aide alimentaire du gouvernement.
Les brigades de harcèlement du gouvernement et les membres des unités de stérilisation eux-mêmes fonctionnaient selon un système de quotas, s’efforçant d’atteindre l’objectif national de 100 000 ligatures des trompes par an. Ils étaient payés s’ils atteignaient leurs quotas, mais punis s’ils ne parvenaient pas à obtenir le nombre de femmes à stériliser prévu. En conséquence, de nombreuses femmes entrant dans les cliniques pour accoucher furent stérilisées sans le moindre argument pour obtenir leur permission. Compte tenu de la formation limitée du personnel chargé de la stérilisation (assurée dans de nombreux cas par des experts chinois du contrôle démographique, importés pour l’occasion), des conditions insalubres prévalant lors des « festivals de ligature » dans les villages et de l’absence totale de soins post-opératoires, il n’est pas surprenant que de nombreuses femmes aient souffert de graves complications et que plus d’une soit décédée des suites de leur mutilation.
Alors que le personnel gouvernemental chargé des stérilisations massives était composé de citadins d’origine espagnole, l’écrasante majorité des victimes étaient des indigènes ruraux parlant le quechua et d’origine inca. Il ne s’agit évidemment pas d’une coïncidence. Lorsque Fujimori fut chassé du pouvoir en 2000, le nouveau président, Alejandro Toledo, demanda au Congrès péruvien d’autoriser une enquête sur la campagne de contrôle démographique. Une commission d’enquête, connue sous le nom d’AQV, fut donc créée sous la direction du Dr Hector Chavez Chuchon. L’AQV a remis son rapport à la Commission des Droits de l’Homme du Congrès péruvien le 10 juin 2003.
Selon ce rapport, le gouvernement Fujimori a stérilisé 314 605 femmes en cinq ans. En outre, la campagne de contrôle démographique de Fujimori a « procédé à des stérilisations massives sur des groupes ethniques désignés, au profit d’autres groupes ethniques ou sociaux qui n’ont pas souffert du fléau avec la même intensité … l’action correspond à la définition du crime de génocide ». Le rapport poursuit en dressant un « acte d’accusation constitutionnel » contre Fujimori et divers fonctionnaires de son gouvernement « pour la commission présumée de crimes contre la Liberté Individuelle, contre la Vie, le Corps et la Santé, de Conspiration Criminelle et de Génocide ».
Les principaux bailleurs de fonds de la campagne de génocide de Fujimori étaient l’USAID (qui a ignoré la loi américaine et une enquête du Congrès en 1998 pour continuer à soutenir financièrement cette campagne), l’UNFPA et la Fédération Internationale du Planning Familial.
Chine
En juin 1978, Song Jian, un cadre supérieur chargé de développer des systèmes de contrôle pour le programme chinois de missiles guidés, s’est rendu à Helsinki pour assister à une conférence internationale sur la théorie et la conception des systèmes de contrôle. Pendant son séjour en Finlande, il s’est procuré des exemplaires de The Limits to Growth (Les limites de la croissance) et Blueprint for Survival (Plan de survie) – publications du Club de Rome, source majeure de propagande malthusienne – et a fait la connaissance de plusieurs Européens qui faisaient la promotion de la méthode préconisée dans ces rapports, à savoir l’utilisation de l' »analyse des systèmes » informatisée pour prédire et concevoir l’avenir de l’humanité.
Fasciné par les possibilités offertes, Song retourna en Chine et republia l’analyse du Club sous son propre nom (sans attribution), établissant ainsi sa réputation de penseur brillant et original. En effet, alors que les projections informatiques du Club de Rome sur les pénuries imminentes de ressources, les graphiques montrant le raccourcissement des périodes d’augmentation démographique et les discussions sur les « capacités de charge », les « limites naturelles », les extinctions massives et le « vaisseau spatial Terre » isolé étaient tous des clichés bien connus en Occident en 1978, en Chine, il s’agissait d’idées fraîches et percutantes. En un rien de temps, Song devint une superstar de la science. Saisissant l’occasion de gagner en pouvoir et en importance, il réunit un groupe d’élite de mathématiciens issus de son département et, avec l’aide d’un puissant ordinateur pour fournir les effets spéciaux nécessaires, il rendit un jugement soigneusement calculé selon lequel la taille « correcte » de la population chinoise était de 650 à 700 millions d’habitants, soit 280 à 330 millions de moins que la population réelle de 1978. L’analyse de Song trouva rapidement un écho favorable dans les hautes sphères du Parti Communiste Chinois, car elle prétendait prouver que la raison de la pauvreté persistante de la Chine n’était pas due à trente années de gouvernance désastreuse, mais à l’existence même du peuple chinois. (Pour démontrer la fausseté totale de l’argument de Song, il suffit de noter qu’en 1980, la Corée du Sud voisine, avec une densité de population quatre fois supérieure à celle de la Chine, avait un produit national brut par habitant sept fois plus élevé). Le dirigeant suprême Deng Xiaoping et ses collègues du Comité Central furent également très impressionnés par le babillage informatique pseudo-scientifique utilisé par Song pour habiller sa théorie – qui, contrairement à ses documents sources du Club de Rome en Occident, fut diffusée sans opposition dans les médias techniques et populaires chinois contrôlés par l’État.
Song suggéra aux dirigeants chinois de limiter le nombre d’enfants par famille à un seul, avec effet immédiat. Deng Xiaoping apprécia les propos de Song, et ceux qui auraient pu avoir le pouvoir de s’opposer à la politique de l’enfant unique s’empressèrent de se protéger en s’alignant pour la soutenir. Lors de la conférence de Chengdu sur la population, en décembre 1979, un seul homme courageux, Liang Zhongtang, professeur de marxisme à l’école du parti de la province de Shaanxi, invita ses camarades du parti à réfléchir à la brutalité qu’ils s’apprêtaient à infliger: « Nous avons rendu les souffrances des paysans suffisamment amères sur le plan économique. Nous ne pouvons pas les faire souffrir davantage. » Liang tenta également d’argumenter d’un point de vue pratique. Si nous appliquons cette politique, a-t-il dit, chaque couple marié chinois devra subvenir aux besoins de quatre grands-parents âgés, d’un enfant et de lui-même, ce qui est clairement impossible. Aucun des enfants n’aura de frère ou de sœur, d’oncle ou de tante. Aucun des parents n’aura de parents de sa propre génération pour l’aider en cas de besoin. Le tissu social de la vie du village se désagrégera complètement. Il n’y aura personne pour servir dans l’armée.
Mais ces objections de bon sens furent sans effet. Le mot d’ordre vint bientôt d’en haut : un enfant par famille était désormais la politique de la direction infaillible du Parti, et aucun désaccord ne serait plus toléré.
C’est ainsi que débuta le programme de contrôle démographique le plus radical depuis l’Allemagne nazie. Les contrôleurs démographiques n’avaient plus besoin de recourir à des astuces, des pots-de-vin, des refus de prestations, des festivals de ligature itinérants ou des pelotons de démolition de bidonvilles pour obtenir leurs victimes. Ils disposaient désormais du pouvoir organisé et implacable d’un État totalitaire pour imposer leur volonté, exerçant leur emprise non seulement sur une bureaucratie massive, mais aussi sur des forces policières et militaires gigantesques, une police secrète, de vastes installations pénitentiaires, un contrôle total des médias et des dizaines de millions d’informateurs. Dans « La Bombe Démographique », Paul Ehrlich avait appelé à un contrôle étatique de la reproduction humaine, avec une « régulation obligatoire des naissances ». Douze ans plus tard, le rêve utopique d’Ehrlich était devenu une réalité cauchemardesque pour un cinquième de l’humanité.
Qian Xinzhong, un ancien général de division de l’Armée Populaire de Libération formé en Union Soviétique, fut chargé de la campagne. Il ordonna que toutes les femmes ayant un enfant se fassent poser un stérilet en acier inoxydable et qu’elles soient inspectées régulièrement pour s’assurer qu’elles n’y avaient pas touché. Le retrait du dispositif fut considéré comme un acte criminel. Tous les parents ayant deux enfants ou plus devaient être stérilisés. Aucune grossesse n’était autorisée pour les personnes de moins de 23 ans, qu’elles soient mariées ou non, et toutes les grossesses non autorisées devaient être interrompues. « La naissance d’un troisième enfant n’est en aucun cas autorisée », déclara Qian.
Les femmes qui bravèrent ces injonctions furent enlevées et stérilisées de force. Les bébés étaient avortés jusqu’au neuvième mois de grossesse, et nombre d’entre eux pleuraient lorsqu’ils étaient poignardés à mort au moment de la naissance. Les femmes qui s’enfuyaient pour tenter de sauver leurs enfants furent pourchassées et, si elles ne pouvaient être rattrapées, leurs maisons étaient démolies et leurs parents jetés en prison, où ils restaient jusqu’à ce qu’une rançon de 20 000 yuans – environ trois ans de revenu pour un paysan – soit payée pour leur libération. Les bébés nés de ces fugitifs furent déclarés « enfants noirs », des non-personnes illégales aux yeux de l’État, sans aucun droit à l’emploi, à l’enseignement public, aux soins de santé ou à la procréation.
Les dirigeants de l’UNFPA et de la Fédération Internationale du Planning Familial furent ravis et s’empressèrent d’envoyer de l’argent (fourni principalement par le Département d’État américain) et du personnel pour aider à soutenir la campagne. Les méthodes chinoises étaient si ouvertement brutales que la responsable de l’information de l’IPPF, Penny Kane, exprima son inquiétude – non pas à propos de ce qui était fait à des millions de femmes, de filles et de nourrissons chinois, mais à propos du désastre possible en termes de relations publiques qui pourrait entacher l’image de l’IPPF si les Américains découvraient ce qu’elle faisait. « Des mesures très strictes sont prises pour réduire la population », écrivit Kane depuis la Chine. « Je pense que, dans un avenir assez proche, cette affaire fera les choux gras de la presse, car elle contient tous les ingrédients du sensationnalisme – communisme, planning familial forcé, meurtre de foetus viables, parallèles avec l’Inde, etc. Lorsque l’affaire éclatera, elle sera très difficile à défendre… Nous pourrions avoir beaucoup de mal à gérer la presse et le public si les méthodes chinoises suscitaient une grande agitation ».
Les bébés nés en Chine en dépit de la politique de l’enfant unique sont déclarés « enfants noirs » et n’ont droit ni à la nourriture, ni aux soins de santé, ni à l’éducation. S’ils sont de sexe féminin, ils sont souvent tués, soit à la naissance, soit, s’ils sont appréhendés plus tard, dans les orphelinats où ils sont rassemblés. Ci-dessus, Mei Ming, une fillette de deux ans attachée à une chaise dans une « salle d’agonie ». Le seau placé en dessous d’elle sert à recueillir son urine et ses excréments alors qu’elle mourra de faim et de négligence au cours des prochains jours. La photo ci-dessus a été prise par une équipe de télévision britannique lors du tournage du documentaire The Dying Rooms (1995). Le gouvernement chinois nie l’existence des salles d’agonie. Avec l’aimable autorisation de Care of China’s Orphaned and Abandoned (Soins aux orphelins et enfants abandonnés de Chine)
Faisant fi des inquiétudes de Mme Kane, l’IPPF intensifia son soutien à la campagne. Conformément à ses craintes, l’affaire commença à éclater dans les pays occidentaux. Le 30 novembre 1981, le Wall Street Journal publia un article de Michele Vink, témoin oculaire de femmes « menottées, attachées avec des cordes ou placées dans des paniers à cochons » alors qu’elles étaient emmenées pour subir des avortements forcés. Selon Mme Vink, les véhicules transportant les femmes vers les hôpitaux de Canton « résonnaient de bruits plaintifs », tandis que des nourrissons non autorisés étaient tués en masse. « Chaque jour, des centaines de fœtus arrivent à la morgue », déclara l’une des sources de Vink.
Le 15 mai 1982, le correspondant étranger du New York Times, Christopher Wren, publiait un article encore plus dévastateur. Il rapportait des histoires de milliers de femmes chinoises « rassemblées et forcées à avorter », des récits de femmes « enfermées dans des cellules de détention ou traînées devant des rassemblements de masse et haranguées pour qu’elles consentent à l’avortement », ainsi que des « vigiles [qui] enlevaient des femmes enceintes dans la rue et les traînaient, parfois menottées ou ligotées, jusqu’à des cliniques d’avortement ». Il citait un journaliste chinois qui décrivait « des bébés avortés qui pleuraient à la naissance ». L’horreur devint si évidente qu’elle ne pouvait plus être niée. En 1983, les journaux chinois eux-mêmes publiaient des articles sur « le dépeçage, la noyade et l’abandon à la mort d’enfants de sexe féminin, ainsi que sur les mauvais traitements infligés aux femmes qui avaient donné naissance à des filles ».
Insensible à la couverture médiatique, Qian redoubla d’efforts. Les responsables locaux du Parti Communiste reçurent des quotas de stérilisations, d’avortements et de poses de stérilets. S’ils les dépassaient, ils pouvaient être promus. S’ils ne les atteignaient pas, ils étaient exclus du Parti en disgrâce. Ces mesures garantirent des résultats. En 1983, 16 millions de femmes et 4 millions d’hommes furent stérilisés, 18 millions de femmes se virent poser un stérilet et plus de 14 millions d’enfants furent avortés. Par la suite, ces chiffres se maintinrent, le total combiné des avortements forcés, des implantations de stérilets et des stérilisations dépassant les 30 millions par an jusqu’en 1985.
Pour célébrer les réalisations de Qian, l’UNFPA lui décerna en 1983 (en même temps qu’à Indira Gandhi) le premier Prix de la Population des Nations Unies, accompagné d’un diplôme, d’une médaille d’or et d’une somme de 25 000 dollars en espèces. Dans un discours de félicitations prononcé lors de la cérémonie de remise du prix à New York, le Secrétaire général des Nations unies, Javier Pérez de Cuéllar, déclara : « Compte tenu du fait que la Chine et l’Inde abritent plus de 40% de l’humanité, nous devons tous exprimer notre profonde appréciation de la manière dont leurs gouvernements ont rassemblé les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des politiques démographiques à grande échelle. » Qian se leva et promit de continuer à « contrôler la quantité de population et à améliorer la qualité de la population ». Les Nations Unies ne furent pas les seules à exprimer leur reconnaissance. La Banque Mondiale exprima ses remerciements de la manière la plus sincère qui soit, c’est-à-dire avec de l’argent, en accordant à la Chine 22 milliards de dollars de prêts en 1996.
Étant donné l’importance suprême pour les familles rurales chinoises d’avoir un fils, à la fois pour s’occuper des parents âgés et pour perpétuer la lignée et honorer les ancêtres de la famille, de nombreux paysans ne pouvaient tout simplement pas accepter d’avoir une fille comme unique enfant. Le pic d’infanticides féminins qui en résulta n’était peut-être pas particulièrement inquiétant pour les autorités en soi, compte tenu de leur attitude à l’égard des questions de cette nature, mais l’effondrement total de la société qu’il trahissait l’était. Face à cette réalité, en 1988, le gouvernement de certaines provinces fit un petit compromis et accepta que les couples dont le premier enfant était une fille puissent essayer une fois de plus d’avoir un fils – à condition qu’il n’y ait pas de naissances non autorisées ou d’autres violations de la politique démographique par quiconque dans le village du couple au cours de l’année en question. Cette « réforme » a eu pour effet salutaire – du point de vue totalitaire – de détruire la solidarité paysanne, qui avait permis de protéger les femmes locales qui accouchaient dans la clandestinité. Au lieu de cela, la pression hystérique du groupe se mobilisa contre ces rebelles, tous les habitants du village se transformant en espions du gouvernement pour surveiller leurs voisins contre d’éventuelles infractions.
Le meurtre des filles se poursuivit cependant à un rythme soutenu. Entre 2000 et 2004, près de 1,25 garçon naissait pour chaque fille, ce qui signifie qu’un cinquième des bébés filles en Chine étaient soit avortées, soit assassinées. Dans certaines provinces, la fraction éliminée atteignait même la moitié.
Le terrible bilan
En 1991, Nafis Sadik, directrice de l’UNFPA, se rendit en Chine pour féliciter les oligarques de la République Populaire pour leur excellent programme qui, à l’époque, avait déjà stérilisé, implanté des stérilets ou pratiqué des avortements sur quelque 300 millions de personnes. « La Chine a toutes les raisons d’être fière et satisfaite des résultats remarquables obtenus dans le cadre de sa politique de planification familiale et de contrôle de la croissance démographique au cours des dix dernières années », déclara-t-elle. « Le pays pourrait maintenant offrir son expérience et ses experts pour aider d’autres pays… L’UNFPA va employer certains [des experts chinois en planning familial] pour travailler dans d’autres pays et populariser l’expérience de la Chine en matière de contrôle de la croissance démographique et de planning familial ».
Sadik tint sa promesse. Avec l’aide de l’UNFPA, le modèle chinois de contrôle de la population fut mis en œuvre dans sa quasi-totalité au Vietnam, et utilisé pour renforcer l’efficacité brutale des efforts anti-humains dans de nombreux autres pays, du Bangladesh au Sri Lanka, en passant par le Mexique et le Pérou.
Entre-temps, de nombreux autres pays ont connu des histoires tout aussi sinistres. Le programme indonésien de contrôle démographique était étendu et coercitif ; Betsy Hartmann a relaté un cas en 1990 dans lequel « des travailleurs du planning familial accompagnés par la police et l’armée sont allés de maison en maison et ont emmené des hommes et des femmes à un endroit où des stérilets étaient posés. Les femmes qui refusaient se voyaient poser des stérilets sous la menace d’une arme ». L’engagement de longue date du gouvernement indonésien en faveur du contrôle de la population signifiait que les autres domaines des soins de santé n’étaient pas prioritaires, ce qui explique pourquoi le taux de mortalité infantile du pays est deux fois plus élevé que celui de la Malaisie et de la Thaïlande voisines.
La mauvaise répartition des ressources sanitaires limitées est encore plus évidente en Afrique subsaharienne. Les professionnels de la santé et les programmes qui devraient être consacrés à la lutte contre le paludisme et d’autres maladies mortelles le sont plutôt au contrôle démographique. Comme l’a écrit en 1997 le Dr Stephen Karanja, ancien secrétaire de l’Association Médicale Kenyane:
Notre secteur de la santé s’est effondré. Des milliers de Kenyans mourront du paludisme, dont le traitement ne coûte que quelques centimes, dans des établissements de santé dont les étagères sont remplies à ras bord de pilules, de stérilets, de Norplant, de Depo-Provera, etc. d’une valeur de plusieurs millions de dollars, dont la plupart sont fournis avec de l’argent américain… Des salles d’opération spéciales, entièrement équipées et ne manquant pas d’instruments, sont ouvertes dans les hôpitaux pour la stérilisation des femmes. Dans ces mêmes hôpitaux, les interventions chirurgicales d’urgence ne peuvent être pratiquées faute d’instruments et de fournitures de base.
Lors d’une interview en 2000, Karanja poursuivait: « On ne peut pas faire d’opérations parce qu’il n’y a pas d’équipement, pas de matériel. La salle d’opération ne fonctionne pas. Mais s’il s’agit d’une stérilisation, la salle est équipée ». Pire encore, comme Steven Mosher l’a affirmé dans son livre Population Control, il y a de bonnes raisons de croire que les 100 millions d’aiguilles hypodermiques expédiées en Afrique depuis les années 1990 pour l’injection de médicaments contraceptifs ont été l’une des principales causes de la terrible épidémie de sida qui sévit sur le continent et qui a fait des dizaines de millions de morts, avec près de deux millions de morts supplémentaires attendues cette année, l’année prochaine et pour les années à venir. [NdT. comptage très surévalué]
Dans le monde entier, le mouvement de contrôle démographique s’est traduit par des milliards de vies perdues ou ruinées. Nous ne pouvons pas nous contenter de réfuter la pseudo-science et de relater les crimes des contrôleurs démographiques. Nous devons également exposer et confronter l’idéologie antihumaniste sous-jacente. Si l’on accepte l’idée que les ressources mondiales sont fixes et qu’il n’y en a que pour un certain nombre, alors chaque nouvelle vie est indésirable, chaque acte ou pensée non réglementé est une menace, chaque personne est fondamentalement l’ennemie de toute autre personne, et chaque race ou nation est l’ennemie de toute autre race ou nation. Le résultat ultime d’une telle vision du monde ne peut être que la stagnation forcée, la tyrannie, la guerre et le génocide. Les crimes horribles préconisés ou perpétrés par les adeptes de l’antihumanisme au cours des deux derniers siècles le prouvent de manière irréfutable. Ce n’est que dans un monde aux ressources illimitées que tous les hommes peuvent être frères.
C’est pourquoi nous devons rejeter l’antihumanisme et adopter une éthique fondée sur la foi en la capacité de création et d’invention de l’homme. Ce faisant, nous affirmons que nous ne vivons pas à la fin de l’histoire, mais au début de l’histoire; que nous croyons à la liberté et non à l’enrégimentement; au progrès et non à l’immobilisme; à l’amour plutôt qu’à la haine; à la vie plutôt qu’à la mort; à l’espoir plutôt qu’au désespoir.
L’objectif principal est de soutenir le pétrodollar fiduciaire, et l’empire mondialiste qui s’en nourrit, par tous les moyens, y compris en réduisant l’humanité à un lourd esclavage. Des ennemis invisibles sont nécessaires pour que les gens ne viennent pas brouiller les cartes, car sans une conformité aveugle, tous ces projets n’aboutiraient à rien. Le climat, comme le COVID, est donc un exercice préliminaire de conformité et de rééducation des masses. En substance, le monde naturel est appelé à devenir notre ennemi, dont nous devons être sauvés (par la monétisation et la réglementation). À l’époque où je côtoyais des « costards », le projet était de promouvoir l’agenda vert en sachant pertinemment qu’il ne parviendrait pas à satisfaire les besoins en énergie, idéalement en échouant de manière assez catastrophique pour créer une dépendance totale à l’égard de l’État.
Voici un démenti succint de la plus récente intox médiaclimatique, vue depuis les États-Unis. Désolé, il y est beaucoup question de CO2 (l’ennemi invisible) mais c’est pour une bonne cause.
Pas facile de taper avec des moufles mais je reviens juste après pour parler de dépopulation.
Les températures élevées de cette année s’inscrivent dans une lente tendance au réchauffement, sur une planète où le nombre de décès dus au froid est bien plus élevé que celui dû à la chaleur, et où nous avons besoin de combustibles fossiles pour nous protéger des deux
Alex Epstein
28 juillet
Mythe: les températures élevées de cette année montrent que les combustibles fossiles rendent déjà la Terre invivablement chaude.
Vérité: les températures élevées de cette année s’inscrivent dans une lente tendance au réchauffement sur une planète où les décès dus au froid sont bien plus nombreux que ceux dus à la chaleur, et où nous avons besoin de combustibles fossiles pour nous protéger des deux.
Le mythe d’une planète surchauffée détruit en quatre points
Les décès liés au froid > les décès liés à la chaleur
La Terre se réchauffe lentement, et moins dans les régions chaudes.
Les combustibles fossiles nous protègent des températures dangereuses
Les politiques anti-combustibles fossiles augmentent les risques liés au froid et à la chaleur.
Les principaux médias présentent les températures de cet été comme invivablement chaudes et proposent comme solution l’adoption rapide de politiques de lutte contre les combustibles fossiles.
En réalité, le froid est un problème bien plus important que la chaleur, et les politiques anti-carburants fossiles nous mettront encore plus en danger.1
Toute personne qui commente de manière responsable les températures estivales doit reconnaître 4 faits:
Les décès liés au froid > les décès liés à la chaleur
La Terre se réchauffe lentement, et moins dans les régions chaudes.
Les combustibles fossiles nous protègent des températures dangereuses
Les politiques anti-combustibles fossiles augmentent les risques liés au froid et à la chaleur.
Décès liés au froid > décès liés à la chaleur
Lorsque nos dirigeants discutent du réchauffement de la planète, ils considèrent que le réchauffement est manifestement mauvais. Mais alors qu’ils décrivent la planète comme étant déjà « trop chaude », le fait est que beaucoup plus d’êtres humains meurent du froid que de la chaleur.
Étude après étude, on constate que les décès dus au froid sont 5 à 15 fois plus nombreux que ceux dus à la chaleur. Sur tous les continents, le froid est plus dangereux que la chaleur. Même dans de nombreux pays que nous considérons comme particulièrement chauds, comme l’Inde, les décès liés au froid dépassent largement ceux liés à la chaleur.2
Le fait que beaucoup plus d’êtres humains meurent de froid que de chaleur signifie que dans un avenir prévisible, même sans tenir compte des avantages des combustibles fossiles en matière de chauffage et de réfrigération, le réchauffement climatique alimenté par les combustibles fossiles sauvera plus de vies par le froid qu’il n’en prendra par la chaleur.3
[NdT. si je sais compter, il y a une erreur: 283 000 moins 116 000 font 167 000 morts de moins.]
Tout article sur le réchauffement et la mortalité humaine devrait évidemment mentionner que les décès dus au froid sont la principale source de mortalité liée à la température.
Or, pratiquement aucun article sur le réchauffement ne le mentionne!
Ce niveau d’ignorance et/ou de malhonnêteté est intolérable.
Une grande partie de la communauté médicale s’est comportée de manière particulièrement honteuse en traitant le réchauffement comme une catastrophe.
Voyez comment la prestigieuse revue The Lancet [NdT. qui nous avait déjà très bien renseignés sur le danger mortel de l’hydroxychloroquine] a considérablement exagéré la menace des décès dus à la chaleur en présentant chaque décès dû à la chaleur comme 5 fois plus important que chaque décès dû au froid sur ce diagramme à barres!4
La Terre se réchauffe lentement – et moins dans les régions chaudes
Jusqu’à présent, nous avons enregistré un réchauffement d’environ 1°C à partir d’un point de départ froid dans l’histoire de la Terre, il y a 150 ans. Le réchauffement futur sera limité par la diminution de « l’effet de serre » – et se concentrera dans les régions les plus froides.5
Si nous nous rappelons que le froid tue plus que la chaleur, et si nous comparons le réchauffement moyen de ~1° C (~2° F) qui s’est produit au cours des 150 dernières années avec la large gamme de températures auxquelles nous sommes confrontés chaque jour/mois/année, nous ne devrions pas être effrayés du tout.
Les catastrophistes climatiques ont donc recours à des tromperies pour nous effrayer.6
La tromperie de la « compression de l’axe des ordonnées ».
Pour donner l’impression que le lent réchauffement que nous avons connu est effrayant, les catastrophistes climatiques ont coutume de montrer le réchauffement, non pas sur une échelle de température humaine, mais sur un axe des ordonnées comprimé, où 1°C semble énorme. Cela revient à mesurer une prise de poids sur une échelle où 1 livre semble énorme.
La tromperie des « records de chaleur ».
Nous entendons constamment des affirmations alarmistes selon lesquelles nous vivons ou sommes sur le point de vivre « l’année la plus chaude jamais enregistrée ».
Mais étant donné que les relevés ont commencé à une époque froide et que nous connaissons un lent réchauffement, il est évident que nous pouvons nous attendre à un nouveau record chaque année. Et alors?7
Étant donné que nos relevés de température sont limités, nous alarmer au sujet d’une « année la plus chaude jamais enregistrée » au cours d’une période de réchauffement lent, c’est comme si un médecin avertissait un patient qui a pris 1/10e de livre de muscle qu’il s’agit de son « année la plus lourde jamais enregistrée ».
La tromperie de « l’année la plus chaude jamais enregistrée ».
Les catastrophistes climatiques assimilent souvent de manière absurde un mois ou une année « les plus chauds jamais enregistrés » – ce qui fait référence aux moins de 200 ans pour lesquels nous disposons de relevés de température détaillés – à « les plus chauds jamais enregistrés ». Même si la Terre a été 25°F plus chaude pendant des millions d’années!8
Le mois de juillet a été le plus chaud jamais enregistré. Je le répète – nous venons de vivre le mois le plus chaud de toute l’histoire de la planète. [NdT. vous avez vu l’astuce? On passe de « jamais enregistré » à « toute l’histoire de la planète ». Sanders étant communiste, réécrire l’histoire ne lui pose aucun problème…] Je ne veux pas que les générations futures se souviennent de ce moment et se demandent pourquoi nous n’avons pas fait tout ce qui était en notre pouvoir pour lutter contre le changement climatique.
La tromperie consistant à « traiter les extrêmes locaux comme des extrêmes mondiaux ».
Compte tenu de la lenteur du réchauffement climatique, les variations locales de température ont tendance à être beaucoup plus importantes que les variations globales. Pour nous effrayer, les catastrophistes prennent les températures locales les plus chaudes et les présentent comme globales, de sorte que nous pensons qu’il fait très chaud partout.
L’attention portée par les médias nationaux au Texas lorsque ce pays a été « anormalement » chaud, sans tenir compte des nombreux endroits qui ont été « anormalement » frais, est un exemple de cette façon de traiter les extrêmes locaux comme s’il s’agissait d’un phénomène mondial.9
Mise à jour des températures météorologiques maximales pour l’été [juin-juillet-août] dans les 48 premiers états des États-Unis: Légèrement inférieures à la moyenne. [-0.05°F] 53 jours sur 92 inclus dans le calcul. Profitez-vous de cet été confortable dans la vallée de l’Ohio, le centre du littoral atlantique et les Carolines? 🌡️✅ Cette semaine, nous allons rendre cette carte un peu plus jaune dans l’Iowa et les Grands Lacs, et peut-être effacer ce bleu foncé de Lexington à D.C. 📈
Pour avoir une idée plus précise des vagues de chaleur, il suffit de consulter l’indice annuel de vague de chaleur de l’EPA [NdT. Agence de Protection de l’Environnement américaine], qui indique que « les données à plus long terme montrent que les vagues de chaleur des années 1930 restent les plus graves jamais enregistrées dans l’histoire des États-Unis ». Les « rapports » d’aujourd’hui ne vous donneront aucune indication sur ce point.10
La tromperie consistant à « traiter le réchauffement dû à El Niño comme un réchauffement global ».
Au réchauffement lent de la planète, nous subissons un réchauffement supplémentaire dû au passage de La Niña à El Niño. Il s’agit d’un phénomène temporaire, et non d’une tendance climatique, mais les catastrophistes l’exploitent pour exagérer le réchauffement climatique.11
Jusqu’à présent, le réchauffement a été lent et bénin. Mais le réchauffement futur rendra-t-il le monde incroyablement chaud?
Non, compte tenu de deux faits presque universellement reconnus par les climatologues: 1) la diminution de l’impact du CO2 sur le réchauffement et 2) la concentration du réchauffement dans les régions plus froides.
L’impact du CO2 sur le réchauffement diminue (« logarithmiquement ») à mesure que sa concentration augmente.
Chaque nouvelle molécule de CO2 que nous ajoutons à l’atmosphère a un effet de réchauffement moindre que la précédente. Le réchauffement diminuera à mesure que les émissions augmenteront – la seule question est de savoir à quel rythme.12
Même les « scénarios » les plus invraisemblables du GIEC anti-carburants fossiles prévoient une diminution du réchauffement et un monde très vivable avec une population croissante.13
Le réchauffement climatique se concentre dans les régions les plus froides du monde (comme l’Arctique), aux heures les plus froides de la journée et pendant les saisons les plus froides.
Cela signifie qu’à l’avenir, le réchauffement se produira davantage dans des situations froides où il permettra de sauver des vies que dans des situations chaudes où il causera des problèmes.14
Tous les rapports sur le réchauffement de la Terre devraient préciser non seulement que les êtres humains sont beaucoup plus menacés par le froid que par la chaleur, mais aussi que la Terre se réchauffe lentement – et moins dans les endroits chauds.
Le fait que pratiquement aucun rapport ne le reconnaisse montre que la plupart des « rapports » sont de la propagande.
Les combustibles fossiles nous protègent des températures dangereuses.
Non seulement le réchauffement dû aux émissions de CO2 des combustibles fossiles est lent et, à bien des égards, bénéfique, mais l’énergie particulièrement rentable que nous tirons des combustibles fossiles nous protège à la fois du froid et de la chaleur.
La présentation du réchauffement des températures comme un énorme danger repose sur le raisonnement fallacieux qui consiste à ne considérer que les effets négatifs d’une chose (dans ce cas, le réchauffement), et non ses avantages.
Les opposants aux combustibles fossiles se rendent également coupables de ce type de raisonnement en ignorant les avantages des combustibles fossiles en termes de maîtrise de la température.
La clé pour se protéger des températures dangereuses est de les maîtriser en produisant différentes formes de protection thermique, telles que l’isolation des bâtiments, le chauffage et l’air conditionné. Toutes ces choses nécessitent de l’énergie, ce qui signifie pour la plupart des gens qu’elles nécessitent des combustibles fossiles.
Les combustibles fossiles sont la seule source d’énergie fiable et peu coûteuse qui, dans un avenir prévisible, peut fournir de l’énergie à des milliards de personnes – dans un monde où 3 milliards de personnes utilisent encore aujourd’hui moins d’électricité qu’un réfrigérateur américain typique.15
Les pays en développement utilisent massivement les combustibles fossiles parce que c’est de loin le moyen le moins coûteux pour eux d’obtenir une énergie fiable. Le solaire et l’éolien, peu fiables, sont loin de faire le poids. C’est pourquoi la Chine et l’Inde ont des centaines de nouvelles centrales à charbon en cours de développement.16
Les « études » qui affirment que le réchauffement futur rendra le monde invivablement chaud omettent la possibilité de maîtrise des températures. Par exemple, une évaluation utilisée par l’EPA suppose de manière absurde que si une ville comme Chicago devenait aussi chaude que certaines villes du Sud aujourd’hui, elle ne s’adapterait pas et souffrirait d’une mortalité massive due à la chaleur!17
Les journalistes et les dirigeants devraient avoir le bon sens de considérer que si l’on s’intéresse aux effets secondaires de l’utilisation des combustibles fossiles sur la température, il faut également prendre en compte les énormes avantages qui en découlent en termes de maîtrise de la température.
Mais ce bon sens n’est presque jamais mis en pratique.
Les politiques anti-combustibles fossiles augmentent les risques liés au froid et à la chaleur
La disponibilité d’une énergie rentable est le principal facteur qui déterminera la sécurité des personnes face au froid et à la chaleur pour les décennies à venir.
Les politiques anti-carburants fossiles augmenteront le nombre de décès dus au froid et à la chaleur.
Sur une planète où les gens meurent beaucoup plus de froid que de chaleur, mais où les deux constituent des menaces majeures, la clé de la sécurité est de rendre l’énergie aussi abordable et abondante que possible afin que le plus grand nombre puisse se payer un chauffage et une climatisation. Dans un avenir prévisible, cela signifie davantage de combustibles fossiles.
Bien que des milliards de personnes aient besoin de combustibles fossiles pour se protéger du froid (surtout) et de la chaleur, les médias et les dirigeants actuels prétendent que la chaleur est le seul problème et que la solution consiste à suivre des politiques anti-combustibles fossiles censées refroidir la Terre.
C’est d’une malhonnêteté stupéfiante.
Non seulement les politiques anti-carburants fossiles privent les gens de l’énergie dont ils ont besoin pour se protéger à la fois du froid et de la chaleur, mais ces politiques ne pourront pas refroidir la Terre avant au moins plusieurs décennies [NdT. pour le coût, voir ici, et pour l’impact réel (nul), voir ici], et seulement si le monde entier, y compris la Chine, les suit à la lettre.
Même si une énergie net zéro à 100% n’est possible que dans quelques décennies (ce qui est absurde), cela n’aura même pas un impact minime sur le refroidissement tant que les émissions ne seront pas nulles (ou négatives) et que l’énergie du réchauffement actuel ne se dissipera pas.
Il est malhonnête de présenter les politiques de lutte contre les combustibles fossiles comme ayant un quelconque effet de refroidissement dans un avenir proche.18
Les températures dangereusement froides et chaudes sont de loin les plus problématiques pour les pauvres. Ce dont ils ont besoin, c’est de plus d’énergie fossile pour la climatisation et le chauffage, et non d’une politique climatique et énergétique qui empêche la mise en place de véritables solutions à faibles émissions dans le futur et qui rend l’énergie coûteuse aujourd’hui.
Quiconque donne des conseils sur la manière de gérer les températures élevées est tenu de donner des conseils qui aideront réellement les êtres humains dans un avenir prévisible. Prétendre que soutenir les politiques anti-carburants fossiles aidera les gens dans un avenir proche en refroidissant la Terre est un mensonge.
C’est non seulement un mensonge que de prétendre que les politiques anti-carburants fossiles protégeront les gens dans un avenir proche en refroidissant la Terre, mais c’est aussi un mensonge mortel, car dans la pratique, cela signifie empêcher les gens d’acquérir l’air conditionné dont ils ont besoin pour faire face aux températures chaudes d’aujourd’hui et de demain.
Le seul moyen moral et pratique de réduire les émissions de CO2 – un phénomène mondial – est l’innovation qui rend les énergies à faible teneur en carbone compétitives au niveau mondial. Tant que les combustibles fossiles seront l’option la plus compétitive, en particulier dans les pays en développement, ces derniers choisiront (à juste titre) d’émettre du CO2.19
Réduire les émissions de CO2 d’une manière humaine et pratique signifie se concentrer sur la libération d’alternatives – en particulier la plus puissante, le nucléaire – pour essayer de réellement surpasser les combustibles fossiles à l’avenir.
Nous priver de combustibles fossiles aujourd’hui et prétendre que la Chine suivra est immoral et impraticable.
En imputant aux « Républicains MAGA » pro-énergie fossile la responsabilité des températures élevées, Hillary Clinton esquive ces questions:
le froid est plus dangereux que la chaleur
le réchauffement est lent
nous avons besoin de combustibles fossiles pour nous protéger du froid et de la chaleur
les politiques anti-carburants fossiles ne refroidiront pas la Terre mais tueront des gens
les émissions de CO2 sont mondiales
De nombreuses personnes ont considéré, à juste titre, qu’il était inacceptable qu’Hillary accuse ses adversaires politiques d’être à l’origine des fortes chaleurs. Et ils ont raison. En même temps, elle ne fait que régurgiter des mensonges sur le climat qui sont devenus monnaie courante chez nos dirigeants.
Nous vous invitons à partager ces points de discussion pour réfuter ces mensonges.
Bon, il y a trop de chats. Je suis bien plaçé pour le savoir, j’en ai cinq, dont trois recueillies chatons, sauvées et gardées. Rien que des femelles opérées (il y a vraiment trop de chats).
Il y a aussi trop de gens, comme on ne manque jamais de nous le rappeler, ce qui amène notre bon Igor à poser une question judicieuse, maintenant que nous savons ne pas être à l’abri d’un malencontreux accident.
Un « virus de l’infertilité » pour stériliser les chats errants: une nouvelle approche de thérapie génique qui pourrait également fonctionner chez l’humain
Les chattes ne veulent même plus s’accoupler après avoir été infectées par cet adénovirus exprimant l’AMH
Igor Chudov
12 juin
Une fascinante découverte scientifique pourrait enfin nous aider à résoudre le problème de la reproduction incontrôlée des chats errants.
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L’adénovirus personnalisé AAV9-fcMISv2 est conçu pour empêcher les chats errants de se reproduire. Le virus ne provoque que peu de symptômes et est ressenti « comme un simple rhume ». Il rend les chattes infertiles et peu enclines à s’accoupler.
Dans cette nouvelle étude, Pépin, Swanson et leurs collègues ont inséré la version féline du gène AMH dans un virus inoffensif largement utilisé en thérapie génique pour introduire des gènes de remplacement dans les cellules.
Les scientifiques ont conçu une « thérapie génique » qui transfecte de nouveaux gènes chez les chattes (d’où le terme « thérapie génique »). Ils ont découvert que le fait de faire produire au corps des félins une « hormone antimüllérienne » [NdT. voir ici] arrêterait les processus de reproduction.
La situation a changé lorsqu’un duo de scientifiques inhabituel s’est formé. David Pépin, biologiste de la reproduction au Massachusetts General Hospital, a passé le début de sa carrière à étudier l’hormone antimüllérienne (AMH), produite par les follicules de l’ovaire qui donnent naissance aux ovules. Lorsque, dans une expérience, il a augmenté l’expression de l’hormone chez des souris femelles, leurs ovaires ont cessé de former des follicules, ce qui a entraîné la stérilisation des animaux.
L’adénovirus exprimant cette hormone (abrégée en AMH) fonctionne si bien que les félins femelles se désintéressent de l’accouplement. Bien que les mâles et les femelles aient été placés dans la même cage pendant de longues périodes, les femelles ont manifesté un désir réduit de s’accoupler, et aucun chaton n’est né même lorsque l’accouplement a eu lieu, comme l’explique l’article de Nature:
Cependant, lorsque l’œstrus est défini de manière comportementale par le fait que la femelle autorise la monte et le coït, un effet du traitement peut clairement être observé. Les trois femelles de contrôle se sont accouplées à plusieurs reprises avec les deux mâles, alors que quatre des six femelles traitées ont repoussé toutes les tentatives d’accouplement des mâles reproducteurs au cours des deux essais d’accouplement (tableau 1 et tableaux supplémentaires 1 et 2).
En revanche, aucune femelle traitée par l’AAV9-fcMISv2 n’a donné naissance au cours des deux essais et aucun sac gestationnel ou fœtus n’a été observé lors des examens échographiques hebdomadaires. Comme aucun chaton n’est né des femelles traitées, nous n’avons pas évalué la transmission materno-fœtale de l’AMH.
Je suppose que le fait qu’il y ait moins de chats errants est une bonne chose. Et pourtant, pensez aux possibilités: quelqu’un pourrait concevoir un autre virus qui infecterait les humains, ce qui nous rendrait infertiles.
Un virus de l’infertilité humaine bien conçu pourrait apparaître comme « un simple rhume » dont personne ne s’inquiéterait ou ne se rendrait compte. Les humains sont également affectés par une hormone anti-müllerienne similaire, comme l’explique cette étude:
Interactions entre les androgènes, la FSH, l’hormone anti-müllérienne et l’estradiol au cours de la folliculogenèse dans l’ovaire humain normal et polykystique
A l’inverse, l’AMH est inhibitrice mais le déclin de son expression, amplifié par l’E2, permet la pleine expression de l’aromatase, caractéristique des grands follicules antraux. Nous proposons un schéma théorique composé de deux triangles qui se succèdent chronologiquement. Dans le SOPK [NdT. Syndrome des ovaires polykystiques, voir ici], la croissance des follicules pré-antraux est excessive (triangle 1) en raison d’un excès intrinsèque d’androgènes qui rend les GC hypersensibles à la FSH [NdT. hormone folliculo-stimulante, voir ici], avec pour conséquence une expression excessive de l’AMH.
Les personnes qui connaissent le SOPK savent que les femmes qui en sont atteintes ont des difficultés à tomber enceintes. Ainsi, bien que je ne sois pas biologiste, je conçois aisément qu’il existe de nombreuses possibilités pour les développeurs de virus de créer un virus « comme un simple rhume » qui mettrait un terme à la reproduction humaine tout en paraissant totalement bénin.
Étant donné qu’Omicron a infecté la plupart des habitants de la Terre quelques mois après son apparition, un virus exprimant l’AMH suffisamment infectieux (mais « bénin ») pourrait se répandre avant que nous ne comprenions ce qui nous arrive.
Aucun virologue ne nous infligerait jamais ça, n’est-ce pas?