Voici l’article que je promets depuis des mois, une enquête journalistique monumentale menée par l’auteur. Il est le premier d’une série de quatre. Sauf demande expresse (un petit merci tous les cinq cents articles serait bienvenu), je ne promets rien pour les autres. Sa traduction m’a pris un temps considérable, sa lecture attentive vous prendra une ou plusieurs heures, voire des semaines si vous suivez les centaines de liens vers les références (en anglais) – un mot par lien, il faut donc cliquer sur chaque mot en bleu, même quand ils se suivent. Si vous vous lancez, vous verrez tout de suite que c’est plus qu’informatif, c’est passionnant – et ça répond à pas mal de questions, notamment: d’où venait cette obsession de la contagion asymptomatique?
Pour rappel, l’article précédent est un bon résumé et une bonne introduction, avec mise à jour. Il présente l’homme qui a créé le SARS-CoV-2, celui-ci la dame qui l’a laissé s’échapper. Le rasoir de Hanlon.
Probablement…
#1: Une séquence « consensuelle » des événements liés au SARS
Jusqu’au patient 0 de Wuhan
Jim Haslam
3 octobre 2022
Avertissement: ceci constitue évidemment une hypothèse sur la fuite accidentelle du laboratoire de Wuhan, et non une accusation. La présente série d’articles ne vise pas tant à débattre du fait qu’il s’agissait d’une « fuite de laboratoire », mais plutôt de « ce qui a fui ».
Ceci a pour but de répondre aux deux questions les plus importantes:
- Pourquoi l’IVW [Institut de Virologie de Wuhan] a-t-il publié le RaTG13 le 24 janvier 2020, déclenchant des rumeurs d’ingénierie de la part de virologues américains, ce qui a mené à une téléconférence le 1er février donnant naissance à un article sur l’origine naturelle, mentionné plus tard lors d’une importante conférence de presse?
- Pourquoi seuls les animaux nord–américains (de laboratoire) (et non les chauves-souris chinoises) sont-ils susceptibles d’être infectés et de transmettre « efficacement » le SARS2?

Pourquoi étudie-t-elle les coronavirus?
En ce matin d’octobre 2019, le Dr Danielle Anderson attend avec impatience de prendre le bus pour se rendre au nouveau laboratoire de l’Institut de Virologie de Wuhan (IVW). Elle savoure ce trajet d’une heure qui l’éloigne un peu du campus principal et de la bureaucratie de l’Académie des Sciences de Chine (ACS). Depuis quatre mois, les tests échouent, mais un nouveau colis FedEx l’attend, et le petit groupe de virologues qui ont travaillé sur ce projet mondial s’en réjouit.
Tout comme les virus qu’ils chassent, ce projet universitaire ne connaît pas de frontières, de nationalités et ne s’adresse même pas à une espèce particulière. Idéalement, il marque le début de la fin des événements de propagation de maladies zoonotiques, qui se sont récemment multipliés du fait que les diagnostics moléculaires, à la fin des années 1990, ont permis d’identifier des agents pathogènes inconnus, issus à la fois de voyageurs étrangers et d’animaux d’élevage domestiques.
Au cours de l’hiver 2002, un marché chinois de produits frais a été la source du SARS, tuant des centaines de personnes et nuisant à l’économie et à la réputation politique de la Chine. Le premier SARS se propagea dans un rayon de 800 km autour de Washington D.C., tuant des dizaines de personnes, tandis que les hôpitaux canadiens suspendaient leurs services non essentiels.
Les Américains firent la connaissance du Dr Anthony Fauci, qui évoqua devant le Congrès le risque de bioterrorisme, mais rassura les auditeurs paniqués de C-SPAN en leur expliquant que le SARS « était passé d’une espèce animale à l’humain » et qu’il n’y avait « aucune preuve […] d’ingénierie génétique ». Fauci expliqua que les virologues du NIAID se livraient à des « manipulations génétiques en vue d’obtenir uniquement des segments du virus susceptibles d’être utilisés dans un vaccin ».
L’épidémie de SARS prit fin à l’été 2003, mais Fauci finança un virologue de l’Université de Caroline du Nord (UNC) pour créer le premier clone infectieux (version créée en laboratoire) du SARS. Ce clone « servirait de modèle pour la manipulation du génome viral, ce qui permettrait de développer et de tester rapidement et rationnellement des candidats vaccins et thérapeutiques contre cet important agent pathogène humain ».
« En quelques années, ce clone pourrait conduire à un virus atténué – un virus vivant du SARS modifié pour qu’il ne soit plus mortel. Ce virus pourrait alors être utilisé pour créer un vaccin (animal) efficace. »
Ce « scientifique en costume » de 62 ans avait commencé à employer et à répéter sa phrase de l’après 11 septembre: « Le bioterrorisme n’est qu’une autre forme d’infection émergente et réémergente ». En 2003, lors de cette même interview sur C-SPAN, un interlocuteur lui demanda de démissionner, mais près de vingt ans plus tard, le « J. Edgar Hoover » de la biologie devint le bureaucrate le mieux payé, en raison de « son travail sur les activités de recherche en matière de biodéfense ».
Des milliards de dollars destinés à la recherche en matière de biodéfense allaient être versés par le Congrès au NIAID, qui se lança dans une frénésie de construction de laboratoires biologiques. Les fonds alloués à la recherche sur le SARS il y a deux décennies se poursuivront jusqu’en 2019, dont 44 millions de dollars provenant du NIAID de Fauci financent maintenant en partie les recherches de Danielle à Wuhan.
Pourquoi étudie-t-elle les virus des chauves-souris?
Dans les années 2000, Danielle a passé du temps en Amérique du Nord en tant que technicienne à Harvard, en tant que chercheuse postdoctorale en recherche animale au Canada, et même en tant que scientifique anti-dopage pour les Jeux olympiques d’hiver. En 2012, Danielle et son patron Linfa Wang, qui a fait ses études aux États-Unis, ont été recrutés dans le réseau de biodéfense du NIAID, en pleine expansion, par l’intermédiaire de la Duke University. Ils ont tous deux déménagé à Duke-Singapour, où un laboratoire animal BSL3 a été construit. Cette même année, le SARS fut classé comme agent sélectionné en raison de son utilisation potentielle en tant qu’arme biologique, ce qui, ironiquement, donna à l’UNC, l’université rivale de Duke, le monopole de la recherche sur le SARS.
En 2014, le MERS émanant de chameaux du Moyen-Orient fit son entrée aux États-Unis et en Chine. Le laboratoire de Rocky Mountain (RML) de Fauci entreprit alors le développement d’un vaccin pour les chameaux du Moyen-Orient et de l’Extrême-Orient. Fauci expliqua que le NIAID avait développé un vaccin humain pour presque toutes les épidémies telles que le MERS, mais que les sociétés pharmaceutiques ne disposaient pas d’un marché viable, et que l’idée était donc de vacciner les chameaux pour protéger les gens.

À peu près à la même époque, l’intérêt pour les virus des chauves-souris s’est accru et, en 2017, des virologues ont lancé le projet du génome des chauves-souris. En 2018, les chauves-souris ont fait la une et en 2019, en raison de la baisse du coût de la technologie de séquençage de nouvelle génération (NGS) et de l’augmentation des échantillonnages dans les grottes de chauves-souris, les virologues ont attribué, à tort ou à raison (voire de manière comique), tous ces événements mondiaux aux chauves-souris.
La biosécurité du porc et de la volaille est une question de sécurité nationale pour les États-Unis et la Chine
La production de viande en Chine dépendait autrefois de petites exploitations rurales, mais aujourd’hui celles-ci ne peuvent pas satisfaire aux normes de biosécurité modernes (filets anti-oiseaux, toits, bottes, etc.). On pense que des vaccins illicites sont à l’origine d’infections accidentelles des porcs, ce qui a entraîné une hausse des prix de la viande porcine. La consommation a également triplé au cours des deux dernières décennies et a subi de graves revers causés par des maladies.
En 2013, un coronavirus similaire à 99% à une souche chinoise a dérivé d’un vaccin porcin local et a anéanti 10% de la production porcine américaine. En 2016-17, un virus de chauve-souris semblable à celui du SARS a été accusé d’avoir infecté des élevages de porcs en Chine, où la sécurité alimentaire est une question de sécurité nationale. Le chien que vous preniez pour un renifleur de drogue à l’aéroport international était en fait à la recherche de viande de porc clandestine.
Début 2019, des virologues américains se sont rendus dans un centre de recherche vétérinaire chinois. Les deux plus grands producteurs de porc et de volaille au monde se sont rencontrés pour discuter de la « lutte contre les maladies infectieuses et du renforcement de la coopération entre la Chine et les États-Unis » (c’est-à-dire la CAS – l’Académie des Sciences chinoise – et la NAS – l’Académie des Sciences américaine).
- Peut-on « prédire » et intervenir pour empêcher les transferts de virus? Un « site de clivage » a été identifié pour l’émergence d’une maladie aviaire chez une nouvelle espèce.
- Peut-on utiliser la « conception délibérée » pour créer de nouveaux vaccins pour les animaux? Oui, mais il peut y avoir des « conséquences imprévues ».
Lors de leur réunion, les plus grands producteurs de porc et de volaille ont pris une décision: l’abattage n’est pas la solution, « ce qui a conduit à la décision d’entreprendre une vaccination (de masse) ». Le directeur du CDC chinois note que ses scientifiques sont « relativement novices dans ce domaine ».
Depuis des décennies, les scientifiques occidentaux bombardent les espèces intermédiaires sauvages d’appétissants appâts vaccinaux. Ils ont utilisé des avions le long de la frontière mexicaine, des hélicoptères au-dessus des montagnes et ont même largué des têtes de poulet au-dessus de l’Europe. Tout cela dans le but de débarrasser le monde occidental de la rage, qui a pour origine les chauves-souris, mais qui tue encore 50 000 personnes dans le monde, dans des régions reculées des pays en développement. La méthode d’administration aérienne du vaccin s’est montrée efficace mais coûteuse, et les chauves-souris chinoises sont des mangeuses exigeantes, de sorte que les appâts ne sont pas efficaces.
Pourquoi est-elle à Wuhan?
Nous sommes encore devant une culture asiatique qui veut « sauver la face » et qui porte des masques en dehors de toute obligation. Depuis l’ouverture de ce tout nouveau BSL4 en 2017, Danielle n’a jamais porté de masque à Wuhan. Comme le NIAID de Fauci, la CAS a connu après le SARS un boom de la construction de laboratoires biologiques, et celui-ci est un laboratoire spécialement construit dans une optique de collaboration internationale. Il sert de centre de formation entre l’Est et l’Ouest, et c’est une autre matinée de routine qui s’annonce pour la seule Occidentale de ce laboratoire oriental.
Ses collègues l’appellent « Dani », une « grande fille célibataire d’Australie aux yeux perçants », âgée de 40 ans. Elle est une invitée spéciale de la CAS et une « scientifique invitée non rémunérée lors de courts séjours réguliers » à l’IVW depuis son laboratoire de Duke à Singapour. Son CV déclare fièrement que « mes recherches visent à identifier les facteurs de l’hôte importants pour… la réplication des coronavirus » et que « j’ai une grande expérience de la conception d’expériences sur les animaux avec… les chauves-souris ». Elle est probablement la seule technicienne de Wuhan formée à l’utilisation du BSL4 et qualifiée pour ce test immunologique spécialisé sur les chauves-souris. Plus important encore, Dani est un membre de l’équipe en qui l’on fait confiance de part et d’autre du monde.

Elle passe le contrôle de sécurité de l’IWV en vérifiant sa température corporelle, remplace son téléphone portable par un casque d’écoute et se met « en tenue ». Elle relie sa combinaison à pression positive à un cordon ombilical d’air frais et entre dans une salle à pression négative, remplie de ce qui fait vraiment la particularité de ce laboratoire BSL4: pas de singes, pas d’armes biologiques, pas d’APL, pas de RaTG13, pas de gain de fonction, pas de remdesivir, pas de souris humanisées, juste un grand nombre de cages à chauves-souris individualisées.




Dani marche ensuite comme un cosmonaute, passant devant les nombreuses chauves-souris qui vivent en colonies qui ont grandi en captivité, pour entrer dans la salle n°3. Cette salle spéciale abrite un groupe particulier de chauves-souris capturées à l’état sauvage dans une grotte chinoise isolée, à 1 600 km au sud-ouest de Wuhan.

Elle tente de « mieux comprendre l’infection asymptomatique des chauves-souris par des virus hautement mortels chez d’autres mammifères ». Elle applique la même technologie NGS que celle utilisée pour détecter les agents pathogènes chez l’homme, mais pour les chauves-souris, en mesurant l’excrétion des coronavirus et l’efficacité des vaccins.

Que fait-elle dans le BSL4?
La procédure est simple, car la plupart des travaux de recherche et développement ont déjà été réalisés au fil des ans. Il suffit de prendre une aiguille pour une simple injection à l’une des nombreuses chauves-souris sauvages qui volent autour d’elle. La pièce est « suffisamment grande » pour permettre aux chauves-souris de voler en conservant une température corporelle élevée, mais suffisamment petite pour permettre une expérience contrôlée. Dani veut évaluer si ce virus de chauve-souris particulier se propagerait par voie orale parmi les quelques douzaines de chauves-souris vivantes gardées à l’intérieur de cette grotte de chauve-souris simulée. Les premiers prototypes avaient réussi à inoculer cette espèce de chauve-souris, mais ne s’étaient pas propagés comme prévu aux autres chauves-souris.

Cette nouvelle approche de la vaccination animale est moins coûteuse que la livraison aérienne d’appâts, mais elle n’a pas fait ses preuves et elle est radicale.
Elle « repose sur l’insertion d’un petit morceau du génome de l’agent infectieux dans un virus bénin qui se propage naturellement dans la population animale. En se propageant d’un animal à l’autre, ce vaccin transmissible les immunise contre la maladie infectieuse cible, ce qui augmente considérablement l’immunité au sein de la population animale et réduit le risque de contagion à l’homme. »
Les minuscules chauves-souris chinoises vivent naturellement dans des forêts denses et des grottes profondes sur des falaises abruptes, et sont donc idéales pour un essai de vaccin animal contagieux. Ce type de vaccin autogène pour les chauves-souris ne nécessite pas d’équipement de terrain coûteux dans les zones reculées.

Le « petit morceau » est une protéine de pointe modifiée, qui constitue une bonne cible pour les vaccins humains et animaux tels que « le chameau ou la chauve-souris« . Pour le MERS, la protéine de pointe a été injectée directement dans l’espèce intermédiaire des chameaux, qui sont plus faciles à attraper que les chauves-souris. Pour le SARS, la protéine de pointe du coronavirus a été insérée sans faille dans un virus régional de chauve-souris. La population locale de chauves-souris produirait désormais des anticorps contre cette souche à haut risque et ne la propagerait donc pas sur les marchés locaux ou dans les élevages de porcs.
L’expérience de Dani s’appelle le renforcement immunitaire ciblé à l’aide d’un virus de chauve-souris synthétisé. Le concept initial avait bien fonctionné chez les « chauves-souris » du Nouveau Monde dans les laboratoires du Nouveau Monde. Il s’agit maintenant d’une autre expérience in vivo (latin pour « dans le vivant ») pour les chauves-souris de l’Ancien Monde dans ce laboratoire de l’Ancien Monde.
Joue-t-elle avec un virus ou un vaccin?
Fauci l’appelle à juste titre Dual Use Research of Concern (DURC) [NdT. « recherche à double usage préoccupante » ou « d’intérêt » – pas de traduction officielle]. Au cours des deux dernières décennies, l’accent a été mis sur One Health [la santé de tous], les animaux étant responsables de 75% des « menaces infectieuses pour l’homme ». Pouvons-nous arrêter la maladie là où elle se trouve avant qu’elle ne se propage à l’homme? L’idée est de « garder la maladie dans les chauves-souris… et dans les oiseaux en Chine ».
- Un vaccin pour les chauves-souris? L’armée américaine et même l’USGS ont étudié les vaccins pour chauves-souris.
- Question d’argent? Économiquement, les vaccins pour animaux bénéficiaient de marges plus élevées et de promotions avant le Covid et la santé des chauves-souris est un gros enjeu qui génère beaucoup d’emplois.
- Un gaspillage d’argent? Bien sûr, mais le NIAID a également financé un vaccin pour chevaux australiens contre le virus de la chauve-souris Hendra, qui a tué 7 personnes. Ce vaccin a été testé dans un laboratoire BSL4 étranger par Linfa, le patron de Dani [NdT. voir ici].
- Ironiquement, même les chevaux ont été représentés par des avocats dans un recours collectif de 53 millions de dollars en 2018 pour des effets secondaires néfastes, de sorte que le NIAID en 2019 s’est mis à lancer l’idée d’un « vaccin pour les chauves-souris afin de contrôler la transmission (de la maladie) ».
- Pourquoi les chauves-souris? Elles sont le nouveau rat de laboratoire qui ne dispose pas d’avocats, d’essais contrôlés randomisés, de licences, de protection de la PETA ou d’approbations de la FDA comme nous, les humains, qui nécessitent 15 à 20 ans pour l’approbation d’un vaccin, tandis qu’il faut 2 à 5 ans pour les animaux.
- Stimulation immunitaire ciblée? Pensez à l’immunothérapie sur un modèle mammifère (stimulation immunitaire in vivo), qui est une recherche de pointe avec de vastes applications. « La chauve-souris et l’homme étant tous deux des mammifères, tout ce que nous découvrirons chez la chauve-souris pourra s’appliquer à l’homme. »
- Pourquoi le SARS? Pour cette région géographique du monde, le SARS fait partie de la catégorie « inconnu connu » et cette séquence de chauve-souris « consensuelle » peut provoquer une infection humaine.
- Pourquoi maintenant? La colonie de chauves-souris vivantes sera mise en hibernation à la fin du mois d’octobre.
- Pourquoi ici? Ce test d’aérosol infectieux nécessite un BSL4 avec une colonie de chauves-souris chinoises vivantes et Wuhan est le seul laboratoire au monde à disposer d’une colonie de chauves-souris chinoises vivantes.

- Pourquoi l’avoir conçu pour qu’il soit si contagieux? C’est le moyen le plus économique (« gratuit ») d’atteindre les millions de chauves-souris qui se cachent dans des grottes étroites et profondes sur des falaises montagneuses escarpées (R0>1).
- Trop science-fictionnesque? Une conférence TED sur l’autodiffusion des vaccins pour chauves-souris et TWiV [This Week in Virology] comparant le concept de contagion à la transmission (accidentelle) d’homme à homme avec le VPO [vaccin antipoliomyélitique oral].
- En 2019, les NIH ont financé une étude sur la transmission contagieuse des vaccins.
La transmission vaccinale est un concept relativement nouveau, avec peu d’exemples, de sorte que la possibilité d’une évolution de la transmission dans le temps n’a guère été envisagée. Le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) est peut-être le cas le mieux documenté de transmission vaccinale.
- Une transmissibilité élevée et une virulence faible, ça vous dit quelque chose?
Un vaccin qui se propage comme un virus?
Dani expérimente un virus synthétique de chauve-souris chinoise conçu pour sembler naturel à l’espèce locale de chauve-souris chinoise. En tant qu’immunologiste des chauves-souris, elle essaie de tromper le système immunitaire des chauves-souris pour qu’il le reconnaisse, l’accepte et crée des anticorps contre lui. Il s’agit d’un vaccin conçu pour « éloigner » les virus de type chauve-souris des virus de type humain. Il s’agit d’un coronavirus conçu pour être stable et refléter la souche locale circulant parmi les espèces locales de chauves-souris.
- Quel type de vaccin auto-diffusant? Un vaccin transmissible atténué (affaibli). C’est l’arme à double tranchant d’un vaccin vivant atténué (VVA).
- Ce prototype permet de vacciner quoi? Par exemple la chauve-souris Banal du Laos (échantillon #2 ci-dessous) collectée par l’armée américaine en 2017.
Ce vaccin de haute technologie est conçu pour se propager comme un virus dans l’air, d’un poumon de chauve-souris à l’autre; transmission orale de chauve-souris à chauve-souris par aérosol. Ce vaccin est conçu pour infecter le plus proche mammifère hôte par le biais de la mauvaise haleine de chauve-souris, le plus rapidement possible et en grande quantité. Ce vaccin est même conçu pour réinfecter son hôte mammifère (on parle de « surinfection » ou de « boosters« ) afin de vaincre toute immunité naturelle.
- Pourquoi? Pour que le vaccin puisse continuer à se propager et à se disséminer!
Ce prototype est conçu pour rester en suspension dans l’air de la grotte de la chauve-souris (le laboratoire) pendant des heures. Dani, dans sa combinaison spatiale, a peut-être remarqué que ce tout nouveau prototype est un excellent super-propagateur dans les minuscules poumons de la chauve-souris mammifère. Ce prototype est une réussite puisque tandis qu’il inocule une chauve-souris, il peut avoir commencé à se propager oralement aux autres chauves-souris dans l’air du laboratoire.
Comment un vaccin pour chauves-souris a-t-il pu provoquer le Covid-19?
Il s’est alors passé quelque chose de grave qui n’a pas été documenté, puisque son expérience était confinée en toute sécurité à l’intérieur de cette pièce, mais qu’elle est sortie accidentellement à l’extérieur. Peut-être qu’une aiguille a perforé sa main alors qu’elle essayait de manipuler la minuscule chauve-souris sauvage, transformant ses poumons humains en un super-propagateur. La plupart des laboratoires n’imposent pas une règle de sécurité à deux personnes, mais utilisent des casques et des caméras de surveillance pour contrôler les techniciens; d’autres laboratoires exigent la présence de deux personnes lors de l’utilisation d’aiguilles.

Quelques semaines plus tôt, en septembre 2019, le directeur de l’IVW se plaignait du manque de fonds pour l’entretien. Peut-être y a-t-il eu une panne d’électricité, une perte de pression d’air négative, une défaillance du ruban adhésif scellant la porte, une chauve-souris qui lui a éternué sur le visage, a mordu et fait un trou dans sa combinaison spatiale, un passage aux toilettes, qui sait? Dani ne le sait peut-être pas, car ce prototype a été conçu pour se propager de manière asymptomatique parmi ses hôtes mammifères.
Comme tout bon vaccin animal auto-diffusant, il est conçu pour échapper à la réponse immunitaire de l’animal (par exemple en utilisant Nsp1 Orf6 Orf8, etc.), car toute immunité préexistante contre le vecteur vaccinal ralentira la propagation du vaccin. Il existe une probabilité de 5 à 15% que l’échappement n’ait même pas été détecté.
La garde de Dani se termine par une douche chimique et personnelle. Elle a pris son téléphone portable, a passé un contrôle de température et est repassée par le service de sécurité de l’IVW. La plupart de ses collègues travaillaient sur différents projets, d’autres s’occupaient de leurs comptes Weibo. Ils sont tous remontés dans le bus bondé de Wuhan pour parcourir les 25 kilomètres qui les séparaient de leurs quartiers d’habitation au centre-ville, et ont probablement changé le cours de l’histoire de l’humanité.

Quelques jours plus tard, le BSL4 était confiné, quelques semaines plus tard, c’était au tour de la ville de Wuhan d’être confinée, et quelques mois plus tard, c’était au tour du monde entier. Ce vaccin contagieux contre les chauves-souris, ironiquement conçu pour prévenir la propagation du SARS, s’était répandu dans la population humaine à la suite d’un essai vaccinal sur des animaux qui a mal tourné.

Biologiquement impossible? Ce qui est considéré comme un oiseau malpropre est en fait un mammifère à fourrure aux longs bras, dont le système immunitaire est plus proche de celui de l’homme que celui de la souris de laboratoire.
L’homme et la chauve-souris ont tous deux des furines, des cellules B et T à mémoire, et un « tissu respiratoire » dont l’ACE2 est similaire.
Malheureusement, les expériences in vitro (en éprouvette) du laboratoire du Nouveau Monde ont été réalisées sur des lignées de cellules de voies respiratoires de primates et d’humains, faute de cellules de chauves-souris de l’Ancien Monde.
Cela s’est-il déjà produit?
Une fuite dans un laboratoire de l’Extrême-Orient a conduit à la pandémie de grippe de 1977. Un an plus tard, la variole a fui par un conduit d’air d’une pièce adjacente, tuant un photographe anglais. En 2004, le SARS a fait l’objet de quatre fuites, dont une provenant d’un laboratoire de Pékin qui a tué la mère du technicien. La même année, une scientifique russe, financée par les États-Unis, est décédée après s’être piquée avec l’aiguille d’un vaccin contre Ebola.
Il a été prouvé que les vaccins pour animaux peuvent occasionnellement provoquer des infections humaines. En 1978, un vaccin pour chats s’est répandu dans le monde entier chez les chiens, à la suite d’un mélange de cellules félines et canines provenant d’un laboratoire. À 2 600 km au nord-ouest de Wuhan, exactement à la même date en 2019, une usine de vaccins pour animaux a infecté des milliers de résidents locaux. La plupart de ces événements dangereux étaient localisés ou concernaient des vaccins traditionnels.

En 1995, un calicivirus mortel pour les lapins s’est échappé d’une île australienne isolée et s’est ensuite propagé à la Nouvelle-Zélande. En 2001, le premier essai de vaccin auto-diffusant sur une minuscule île à lapins a fonctionné, mais la technologie de l’époque ne s’est pas bien répandue. Le vétérinaire a noté que « les vaccins transmissibles n’avaient pas suscité beaucoup d’intérêt de la part des sociétés pharmaceutiques parce qu’ils ne semblaient pas rentables ».

En 2016, les universités occidentales et les gouvernements occidentaux ont manifesté un regain d’intérêt pour les très controversés vaccins auto-diffusants. Par exemple, un vaccin contre la rage transmissible aux chauves-souris a suscité de l’intérêt. On a émis l’hypothèse que les vaccins auto-diffusants « pourraient muter » ou « sauter d’une espèce à l’autre ». Cet essai du laboratoire de Wuhan était un programme de vaccination contre une maladie similaire au SARS chez les chauves-souris, naturellement présentes dans les grottes rurales chinoises, une maladie qui aujourd’hui ravage malheureusement les populations humaines urbaines dans le monde entier.

Les chauves-souris sont des mammifères sociaux, tout comme nous, les humains terrestres. Chaque jour, nous nous rendons au travail en quête de nourriture dans des marchés (secs) bondés, nous attrapons le virus, puis nous rentrons chez nous pour nous « percher » dans nos cavernes humaines et propager ce vaccin.
Comment en est-on arrivé là?
Dans le passé, les gouvernements abattaient les espèces infectées, mais ces dernières années, des protestations massives se sont élevées contre l’abattage massif, dont certaines se sont même retrouvées sur les terrains de basket-ball de la NBA. La réponse logique était donc de vacciner les chauves-souris, le réservoir animal de la plupart des maladies infectieuses émergentes dans le monde.
Il ne s’agit pas d’un acte malveillant de la part de qui que ce soit, mais d’un accident tragique. Il s’agit d’une conséquence involontaire de 2 à 3 décennies de vaccins pour animaux sauvages combinés à la révolution moderne de la biologie synthétique et de la vaccinologie. La génomique virale synthétique a permis l’ingénierie « sans faille » d’un vaccin auto-diffusant. Cette biotechnologie « No See’m » [NdT. au départ, le nom de mouches piqueuses presque invisibles; en biologie, c’est un procédé de modification du génome qui ne laisse pas de trace d’intervention humaine] n’a pas été utilisée pour brouiller le débat sur l’origine en laboratoire, mais pour faire croire au système immunitaire d’un animal que ce virus était naturel et local, et donc plus susceptible d’infecter l’espèce locale de chauve-souris. Les virologues ont créé une souche chinoise pour les chauves-souris chinoises.

CoV, FVs ou henipavirus. Bien que la plupart des virus d’origine sauvage dont le potentiel de transmission ou la pathogénicité chez l’homme sont inconnus ne soient pas classés, nous utilisons le niveau de sécurité 3 pour l’isolement, et la culture cellulaire pour les agents pathogènes susceptibles d’être classés au niveau de sécurité 4 sera effectuée par l’institut collaborateur NEIDL. Pour faciliter cette opération, des échantillons en double dans un milieu de culture provenant d’animaux PCR +ve pour les FV et de parents très proches de NiV ou HeV seront expédiés au NEIDL (voir la lettre de soutien) pour la culture, la caractérisation et le partage avec d’autres agences approuvées, y compris les NIH Rocky Mountain Laboratories où Pl Daszak et Co-ls Barie ont des collaborations en cours. De même, certains échantillons en double d’animaux positifs à la PCR pour les CoV seront expédiés à l’UNC pour une caractérisation plus poussée par le co-investigateur Baric. Lorsque cela est possible et approprié, des possibilités de formation au NEIDL et à l’UNC pour le personnel du pays seront offertes, ce qui enrichira la collaboration pratique entre les sites.
Dans le cadre du débat sur les origines, quelques éminents virologues américains ont affirmé qu’il était possible que le virus provienne d’un laboratoire. « Bien sûr, les réponses à ces questions se trouvent en Chine », mais la proximité de l’IVW avec le foyer de Wuhan « pose un problème ». De leur côté, des virologues internationaux ont affirmé que l’IVW ne pouvait pas fabriquer ce type de virus. Il s’avère que les deux groupes avaient raison pour de mauvaises raisons; si un virus est conçu, l’endroit où il se répand dans la population humaine ne nous indique pas où il a été conçu.

Quelques mois plus tôt, des scientifiques du NIAID du Centre de Recherche sur les Vaccins s’étaient rendus à Wuhan pour un « échange scientifique ouvert et un partage de données entre la Chine et les États-Unis au bénéfice de la santé mondiale ». Les Français, qui ont construit le BSL4, se sont effacés lorsque l’IVW a signé une Lettre de Soutien en 2013 avec le NIAID, pour la collecte et le partage d’échantillons de chauves-souris. La même année, l’UTMB est devenu le centre de formation des techniciens de l’IVW et l’UNC a commencé la rétro-ingénierie des pathogènes chinois en 2015–16.
- À des fins scientifiques ou de renseignement? « Les États-Unis maîtrisent très bien les deux ».
Pour prendre la mesure de la collaboration internationale sur ce projet, il faut savoir que « le courrier est rempli de petites enveloppes contenant des plasmides séchés sur du papier filtre que les scientifiques s’envoient régulièrement les uns aux autres ». Un échantillon de virus collecté dans une grotte de chauve-souris asiatique très éloignée peut être envoyé à un autre laboratoire américain très éloigné en vue d’une ingénierie interne. Un vaccin créé sur un continent peut être testé sur un autre, de Washington à Brisbane et au patron de Dani en 48 heures!

Des ATM (accords de transfert de matériel) ont été signés avec l’IVW « pour garantir le libre échange des réactifs nécessaires à des fins de recherche uniquement et entièrement soutenus par le NIH« . Des lettres de soutien du NIAID ont été signées par des contractants asiatiques pour « partager la technologie, les échantillons, les réactifs, les données et les résultats de la recherche », tous les échantillons de coronavirus étant « expédiés en Caroline du Nord pour une caractérisation plus poussée ». Une division internationale du travail et des connaissances institutionnelles a permis de créer cette biotechnologie étonnante, qui transcende les frontières nationales de la même manière que le virus se propage aujourd’hui.

C’était une propagation directe de la chauve-souris à l’homme, à l’intérieur de l’IVW. Par conséquent, aucune espèce intermédiaire (à Wuhan) ne sera trouvée. Pour parier sur Fauci, il avait raison à 100% : « Si vous voulez parier de l’argent là-dessus, c’est une chauve-souris qui est impliquée ». Quelques années plus tôt, Fauci écrivait: « Dans une tournure d’événements improbable mais concevable, que se passerait-il si ce scientifique était infecté par le virus, ce qui entraînerait une épidémie et finirait par déclencher une pandémie? »
La frontière est floue, mais ce projet civil s’apparentait davantage à une expérience de foire scientifique universitaire qu’à un projet de biodéfense militaire. Ce projet impliquait plus d’abrutis que de barbouzes, travaillant pour l’USDA et non pour l’APL. La CAS a embauché des biologistes occidentaux pour cartographier les chauves-souris locales. La NAS comptait parmi ses membres des fonctionnaires chinois de haut niveau élus et se réunissait au moins une fois par an. Il existe un siècle de liens entre les universités médicales américaines et chinoises, qui remontent à 1835 et 1917. La collaboration de Fauci avec la Chine remonte à des « décennies« , commençant en 1983 pour être exact, juste un an avant que Fauci ne prenne la tête du NIAID.

Tout cela a été soutenu financièrement par le financement bipartisan (le SARS est la première maladie sur la première page) d’un « projet Manhattan » moderne. Personne n’enfreint les lois ou les réglementations, mais travaille simplement avec elles, puisqu’un « virus de chauve-souris » est exclu du champ d’application de la directive DURC. Et il y a un changement à une phrase qui date de 2017; les chauves-souris, contrairement aux souris, ne sont pas considérées comme un modèle « mammifère » dans le cadre d’une interdiction ou d’une réglementation de Gain de Fonction. Les vaccins autodiffusants ne sont même pas sur le radar de la réglementation.
C’est toujours la dissimulation, jamais le crime
Ce qui a commencé comme un vaccin animal contre le SARS est maintenant appelé SARS-CoV-2. Ce « virus » est en fait un vaccin pour les chauves-souris, un vaccin contagieux conçu pour les chauves-souris chinoises. Ce vaccin a été conçu pour un réservoir animal dont aucun d’entre nous ne connaissait l’existence, tout en utilisant une biotechnologie dont aucun d’entre nous n’a entendu parler. Ce vaccin a été développé par des virologues financés par le NIAID et testé par un contractant irréprochable du NIAID. Dani est elle-même une immunologiste spécialiste des chauves-souris de classe mondiale, qui travaillait au BSL4, au moment même où un vaccin aérosolisé de classe mondiale pour les chauves-souris en est sorti.
« Il existe un vieux dicton en science: on ne publie pas ses erreurs« , mais la création et la dissimulation n’étaient pas une erreur. Nous trouverons les coupables en restant maîtres de ce débat difficile. Des sources anonymes de l’OMS s’exprimeront après que des scientifiques auront proféré des menaces de mort. Des indices seront trouvés dans les entrailles ennuyeuses de la recherche universitaire, tandis que d’autres trouveront des informations non classifiées dans des dossiers classifiés. Utilisons le rasoir de Hanlon dans cette sordide histoire du SARS2: ne jamais attribuer à la malveillance ce qui s’explique de façon satisfaisante par la stupidité.
- Une agence gouvernementale de santé ne dissimulerait jamais cette affaire? Un rappel vieux de 70, 50, 30 et 20 ans.
En substance, la Chine dissimulera la fuite du laboratoire tandis que les virologues américains dissimuleront ce qui a fui. Ironiquement, le « virus » lui-même deviendra le plus grand dénonciateur de l’histoire de l’humanité, se propageant de lui-même dans le monde entier, à la recherche de l’adresse de retour du colis FedEx ouvert plus tôt ce jour d’octobre.
Voici la deuxième partie [NdT. que je traduirai si vous êtes sages et si j’ai un feedback pour celle-ci], mais en attendant, Dani et collaborateurs, pouvons-nous consulter vos livres de laboratoire?
Whataboutisme? (« inside baseball »)
[NdT. Le whataboutisme est un sophisme qui consiste à répondre à un argument par un autre argument qui n’a rien à voir, pour faire diversion ou pour essayer de changer de sujet; en argot américain, l’expression « inside baseball » fait référence aux détails et aux rouages internes d’un système qui ne sont intéressants ou appréciés que par les experts, les initiés et les aficionados.]
- Si l’on admet que le SARS2 est un vaccin pour animaux, rien de maléfique, bien des choses s’expliquent. Il est conçu pour être contagieux et transmissible à un réservoir animal éloigné (comme les chauves-souris) par les voies respiratoires supérieures d’un mammifère, dont la RBD est similaire à celle de l’homme.
- D’après les courriels et les livres, moins d’une douzaine de virologues l’ont directement développé et étaient au courant de son existence, il est donc facile de taire un accident de R&D.
- Les biologistes américains se sont entichés des chauves-souris (alias les chiots volants) pour leurs tests de vaccins.
- Les virologues américains se sont entichés des chauves-souris en raison de leur incroyable système immunitaire.
- Les fonds américains consacrés à la biodéfense se sont entichés des chauves-souris.
- Le NIAID a budgété à lui seul près de 15 millions de dollars pour les chauves-souris en 2019, car elles sont le réservoir de nombreux virus tels que le SARS, l’Ebola, le Nipah, l’Hendra et le Marburg.
- Créées par des virologues chinois? La suite plus loin, mais c’est biologiquement impossible. Il est biologiquement impossible de maintenir en vie une colonie de chauves-souris chinoises dans un laboratoire américain.
- En 2005, Shi et l’IVW pêchaient encore des crevettes dans le fleuve Yangtze, tandis que l’UNC développait les méthodes d’ingénierie No See’M « sans faille ».
- Shi et l’IVW ne portent aucun intérêt au site de clivage de la furine (SCF) et n’ont aucune capacité à produire des vaccins.
- Il n’y a pas de cellules humaines des voies respiratoires à l’IVW, seulement des cellules vero (de primates) qui suppriment le SCF.

- Créé par la Chine à partir de la biotechnologie américaine? Nous y reviendrons plus tard, mais c’est techniquement impossible en raison des connaissances « tacites« .
- Le concierge avait besoin d’une habilitation de sécurité du FBI pour pénétrer dans les laboratoires américains utilisant des agents sélectionné (par exemple l’UNC). En 2012, l’UNC s’est vu accorder un monopole de fait sur la recherche sur le SARS en raison de son statut coûteux d’agent sélectionné. Les universités Penn Med et Iowa State ont cessé d’étudier le SARS mais soupçonnent tous deux qu’il y a eu ingénierie du SARS2.
- L’UTMB, un laboratoire militaire américain de niveau de sécurité 4, a arrêté l’ingénierie du SARS en 2009, notant en 2021 qu' »en raison de la grande taille du génome du coronavirus (~30 000 nts) [nucléotides] et de plusieurs éléments toxiques, la manipulation du SARS2 n’est pas une tâche triviale et nécessite des méthodes sophistiquées »
- Aucune collaboration n’a eu lieu entre l’IVW et l’UNC, qui ont gardé « obscures » leurs méthodes d’ingénierie et emploient des technologies très différentes.
- Il n’existe pas de système de génétique inverse pour créer de nouvelle structure (SARS2) à l’IVW, ils ne peuvent que mélanger des protéines de pointe dans la « structure isolée existant de l’IVW1″.
- Aucun clone infectieux n’a été développé pour créer le SARS2 à l’IVW avant 2020.
- C’est un suicide professionnel que de partager la technologie des laboratoires occidentaux.

- L’animal de laboratoire utilisé pour développer un modèle de transmission pour un vaccin contre les coronavirus n’est pas publié. Nous ferons le point sur cette question dans un prochain article. De nombreux laboratoires sont concernés.
- « Des modèles de transmission n’ont jamais été développés pour le SARS » qui « ne se réplique pas chez le cobaye, et la réplication chez le furet est limitée… De plus, les expériences de passage n’ont pas été rapportées, parce que les laboratoires de recherche ont concentré leurs études sur le modèle de la souris, qui reproduit plus précisément et plus fidèlement l’état de la maladie chez l’homme. En outre, personne n’a rapporté ou tenté de développer un modèle de transmission du SARS-CoV ».
- Le SARS2 infecte le vison d’Amérique, que l’on trouve en Europe mais pas en Chine, et son cousin le furet est bien connu comme animal de laboratoire pour le GdF.
- Ironiquement, les faucons américains de la biosécurité ont empêché en 2012 Fauci de publier les procédures d’aérosol de Fouchier pour les furets.
- Lors de la téléconférence du 1er février 2020, Ron Fouchier a traité les virologues américains d’ « idiots » pour avoir prétendu que le SARS2 avait été conçu, probablement parce que le RML de Fauci est peuplé de protégés de Fouchier en matière d’aérosols.
- Créé par les virologues australiens de Dani? Le Covid-19 n’infecte pas les kangourous.
- Linfa a tenté en vain de maintenir en vie une colonie de chauves-souris chinoises dans un BSL4 australien.
- Il n’existait pas de BSL4 dans le laboratoire de Dani à Singapour, qui fait partie du réseau régional de biodéfense du NIAID post-11 septembre. L’UNC, qui fait partie du réseau de biodéfense de Duke, a construit un BSL3 sur le campus, mais les chauves-souris vivantes et les maladies qui leur sont propres nécessitent un BSL4.
- Dani, « la dernière et unique scientifique étrangère », a prétendu travailler sur Ebola, mais on ne trouve aucun article sur Ebola dans sa centaine de publications. Elle est spécialiste de l’immunologie des chauves-souris asiatiques et a mis au point un nouveau NGS pour détecter l’excrétion par les chauves-souris du « virus Nipah et des bétacoronavirus ».
- Dani a isolé des virus Nipah chez des chauves-souris du Bangladesh au BSL4 du CSIRO, qui pourraient s’être manifestés dans le BSL4 de l’IVW.
- En 2019, Dani et Linfa procèdent à un recoupement de la séquence « consensuelle » de l’UNC, un travail de type DARPA Defuse.
- Selon Linfa, Duke est uniquement responsable de l’immunologie des chauves-souris, et non de la virologie.

[NdT. lien mort, 404]
- Si l’IVW connaissait le Banal du Laos, pourquoi ne pas l’avoir publié au lieu du casse-tête du RaTG13?
- Est-ce que cela semble plus fou que l’hypothèse de la nourriture congelée proposée par Dani? L’immunologie des chauves-souris est une discipline hautement spécialisée. Un très petit groupe international de virologues partage des réactifs, des cellules de chauve-souris, des échantillons, des vaccins, etc. entre eux.
- Linfa peut transférer des anticorps contre les maladies des chauves-souris en 48 heures depuis le NIAID à Washington D.C.
- Qu’en est-il des singes? L’IVW n’est pas conçu pour les primates, mais pour les chauves-souris.
- Les grands laboratoires animaliers sont ceux de Harbin, Kunming et Pékin.
- Les laboratoires américains sont également remplis de singes et de chauves-souris frugivores égyptiennes, mais n’abritent pas de chauves-souris chinoises.
- En février 2020, l’IVW a soumis un article sur les primates, qui faisait référence à l’article de mars du RML de Fauci.
- L’IVW a déclaré qu’aucune recherche sur les primates n’avait eu lieu en BSL4 avant 2020.
- Les macaques rhésus sont un modèle de transmission du SARS d’après les études du NIAID, du RML et des Pays-Bas, qui sont tous des spécialistes des aérosols de Fauci.
- Arme biologique de Pékin? Il faut prendre cette affaire au sérieux. Ce n’est pas de la camelote chinoise.
- Le Covid a un taux de survie de 99% et l’IVW est une « école de sécurité » selon une source de la DARPA.
- Une arme biologique parce qu’elle échappe au système immunitaire? Les virologues occidentaux sont de vulgaires vétérinaires, zoologistes et immunologistes de la chauve-souris. Ils conçoivent des vaccins pour animaux afin de « moduler une réponse immunitaire chez un sujet sans effet délétère sur celui-ci ».
- Des liens entre l’APL et l’IVW? De la désinformation sans aucune preuve. L’APL est encore à quatre mois de prendre le contrôle de l’IVW. Il s’agit d’un laboratoire civil qui collabore avec de nombreux virologues « intéressés » du NIAID.
- Essais cliniques de vaccins humains en Chine? Personne n’aérosolise un vaccin humain puisque personne ne peut le facturer!
- Pensez à des cellules de voies respiratoires humaines, avec un mucus poilu qui reproduit votre gorge dans une boîte de Pétri. Elles sont l’apanage des laboratoires occidentaux qui ont accès à des greffes de poumons.
- Les prélèvements d’organes du PCC utilisés pour la mise au point de vaccins? Le prélèvement d’organes a été impliqué dans la création du SARS2, mais pas comme on l’a supposé.
- L’argent chinois? Le budget de la CAS s’élève à 15 milliards de dollars, contre 1,7 trillion de dollars pour le budget du Ministère de la santé et des services sociaux.
- Par habitant, [le PIB de] la Chine = le Mexique, soit 12 000 dollars.
- Le budget des NIH de 42 milliards de dollars est similaire à celui de l’armée sud-coréenne de 50 milliards de dollars.
- L’argent des États-Unis est le « moteur de la science mondiale ».
- Fauci, qui a fourni la moitié du financement mondial pour les maladies infectieuses émergentes (par exemple le SARS) qui peuvent « menacer l’économie et la sécurité politique des nations ».
- Un vaccin contre le VIH? Mêmes « inserts » de VIH trouvés ailleurs dans les coronavirus naturels et dans la recherche sur le VIH dans le passé.
- Thérapeutique? Pas de transmission par l’air ni de contagion.
- Ces travaux ont été menés au laboratoire du NIAID à Shanghai. Zhang a essayé de télécharger la séquence du SARS2 très tôt, mais la séquence téléchargée était soumise à un embargo.
- Le NIAID a même des représentants à Pékin.
- Un gain de fonction? Le SARS2 n’infecte pas les souris de laboratoire ordinaires, mais uniquement les souris transgéniques fournies à l’IVW par l’UNC.
- Les fameuses souris « humanisées » dotées de poumons humains n’ont jamais quitté l’UNC.
- Les souris sont un modèle d' »infection » pour les virus; les souris ne sont pas un modèle de « transmission » par voie aérienne pour le SARS2, contrairement à certains animaux (de laboratoire) des États-Unis.
- Le SARS2 infecte et se transmet chez les souris sylvestres, un animal de laboratoire exclusivement américain.
- Sous-traitance vers la Chine? « Depuis le moratoire, tout le monde a fait un clin d’œil et a de toute façon poursuivi la recherche sur les gains de fonction« .
- La base de données de l’IVW a-t-elle été mise hors ligne en septembre 2019? L’argent des contribuables du projet Predict de l’USAID a pris fin au même moment, et la base de données est restée en ligne jusqu’en février 2020, date à laquelle l’APL s’est présentée à l’IVW.
- le chiffre de 20 000 a été exagéré car l’IVW a isolé trois échantillons, soit trois de plus que tout autre laboratoire, et aucun des 19 997 autres échantillons n’a infecté les animaux de laboratoire biologique américain.
- Il y a « plusieurs » clones infectieux de virus chinois dans le congélateur de l’UNC qui ne sont pas disponibles dans une base de données, mais qui ont tous été collectés avec l’argent du contribuable.
- L’IVW a dissimulé le site de clivage mortel et « très inhabituel » de la furine? Tout comme les virologues occidentaux, qui l’ont caché au personnel du Congrès américain et à l’armée américaine.
- Ironiquement, l’IVW a publié le RaTG13 le 24 janvier, attirant l’attention sur le site de clivage de la furine (PRRA), déclenchant des rumeurs d’ingénierie, provoquant une téléconférence confidentielle, aboutissant à un article influent sur l’origine naturelle, auquel Fauci a fait référence en avril 2020.
- Fauci couvre-t-il la Chine? Le J. Edgar Hoover de la biologie se couvre lui-même, le RML, l’UNC, Duke, Dani, et finance une subvention DARPA Defuse révisée, qui répertorie Dani en tant qu’immunologiste de la chauve-souris pour les tests à l’IVW.
- En 2018, Fauci a été surpris par SciencInsider à financer secrètement des expériences de GdF.
- Zéro article provenant de Chine qui étudie les sites de clivage de la furine sur des coronavirus de chauve-souris de 30 kb.
- Les virologues occidentaux s’intéressent beaucoup aux sites de clivage de la furine, qui sont « nécessaires » pour les vaccins auto-diffusants.
- Bien avant la fameuse téléconférence du 1er février 2020, Fauci, le RML et probablement les virologues de l’UNC ont tenu des réunions début janvier 2020 pour discuter de la séquence, ce que la plupart des gens savaient depuis le 12 janvier.
- Peter Daszak a déclaré que Ralph Baric, de l’UNC, avait rédigé la partie de Defuse consacrée au site de clivage de la furine, et Linfa a déclaré que l’UNC était responsable de la virologie dans Defuse.
- Un site de clivage de la furine unique et particulier est présent dans le SARS2.

- Le RaTG13? Une correspondance à 96% avec le SARS2 collecté dans un puits de mine chinois en 2013 avec le financement du NIAID.
- L’IVW a partiellement téléchargé le 4991 en 2016 et un RaTG13 rebaptisé en 2018 (la base de données des NIH s’est assise dessus pendant 4 ans). L’IVW l’a donc téléchargé à nouveau (sur une autre base de données que celle des NIH) quelques jours avant le verrouillage des informations à Wuhan le 23 janvier.
- Les mineurs morts de Mojiang? Probablement payés par l’USAID, mais signalés en 2014 et des décès liés aux rats, pas aux chauves-souris.
- Quelle est la particularité des virus de chauves-souris? Ce sont les chauves-souris vivantes qui sont spéciales, l’endroit d’où provient le virus et le laboratoire où elles peuvent être étudiées, ce qui est beaucoup plus intéressant pour les virologues occidentaux (c.-à-d. $$$). Ça s’appelle stimulation immunitaire in vivo (chauves-souris vivantes) et c’est la nouvelle frontière de la virologie occidentale.
- Le marché humide de Wuhan a-t-il été la source du SARS2? Aucun animal porteur du virus du SARS2 n’a été trouvé à cet endroit alors pourquoi le SARS2 est-il apparu à Wuhan?
- Ce qui a dérouté tout le monde (y compris l’UTMB), c’est que le NIAID de Fauci avait deux projets à Wuhan: l’un consistait à tester des échantillons de chauves-souris à partir de données publiques dans le BSL2 de Shi et l’autre était un projet de R&D sur les vaccins pour chauves-souris dans le BSL4 de Dani. Les deux projets s’imbriquaient parfaitement (même personnel dans la même ville, mêmes échantillons provenant des mêmes chauves-souris, etc.)




































































































































































































































