Jeudi matin, je démarre en scooter pour le boulot, juste après le passage du camion de la voirie. Comme chaque semaine, les containers, vidés automatiquement par un système de levage et scanning du code barre, sont laissés en plein milieu du trottoir, ce qui rend le passage difficile, voire impossible – il faut parfois descendre sur la chaussée. J’avais déjà interpellé un éboueur à ce sujet, qui m’avait répondu qu’il allait « en parler au chauffeur ». Voyant qu’il y avait rien à attendre de ce côté, j’avais donc appelé le service de collecte des déchets pour me faire carrément insulter au téléphone.
Je prends ensuite ma route habituelle, à travers bois et campagne, où je m’arrête régulièrement pour déposer sur le talus les cadavres des petits animaux – écureuils, blaireaux, renards, oiseaux, fouines, chats et maintenant ratons laveurs – écrasés par les chauffards qui m’ont précédé et sur lesquels tout le monde se fout éperdument de rouler jusqu’à ce qu’il n’en reste que de la bouillie. Je risque ainsi ma propre vie puisque quasiment personne ne roule à moins de 120km/h sur des routes limitées à 90 et qu’entre les ouvriers mal dessoûlés de la veille et les bobonnes défoncées aux anti-dépresseurs – 300 000 000 (trois cent millions) de doses annuellement dans le pays – comme celle qui m’a envoyé dans le décor pendant que je la dépassais, très peu sont même vaguement en état de conduire.
En chemin, je vois les buses déjà à la chasse, en vol stationnaire au-dessus des champs, et les milans qui planent haut dans le ciel. Je vois le monde à travers leurs yeux, je sens le vent dans leurs plumes, et je suis bien, là-haut avec eux – une de mes vraies joies de la journée. Je prenais avant un autre itinéraire, devenu impraticable, où deux petits oiseaux qui connaissaient mon heure de passage m’attendaient sur une clôture pour faire la course, que je perdais évidemment à chaque fois. Je continue entre les prés où paissent de bonnes vaches, je remplis mes yeux de cette belle nature, un peu gâchée par des panneaux électoraux que personne n’a pensé à enlever.
Ce bonheur, j’en parlais récemment à une vieille dame croisée en promenade avec mes chiens, qui s’inquiétait beaucoup pour « sa Terre » qui, comme on le sait, va périr parce que la température moyenne a – temporairement – augmenté de 0,5°C (un demi degré) mais qui n’avait ni remarqué la végetation luxuriante, ni le retour en force d’espèces rares d’animaux – dont les milans royaux – dans nos contrées, et qui, n’ayant « pas le temps » de se fournir chez le fermier du coin (à dix minutes en voiture), contribue à la torture innommable des animaux d’élevage industriel. Cette amoureuse de la nature, qui pense que la Création est le fait du hasard et se cabre à toute idée de Dieu – l’hérédité, sans doute – évoquait aussi avec nostalgie son pauvre père, un militant communiste acharné pris d’un léger doute à la fin de sa vie. C’est bon de savoir que le massacre de cent millions de personnes n’aura pas été vain: il aura contribué à la remise en question, certes tardive, d’un membre du Parti.
Après être passé par un raccourci où je roule à 20 (vingt) à l’heure vu l’état de la route, mal rafistolée depuis 40 (quarante) ans – le bourgmestre refusant de faire les travaux nécessaires parce que « les gens y rouleraient trop vite » – j’arrive dans les rangées de maisons hideuses poussées depuis vingt ans dans le village dortoir où je travaille, où on trouvait encore il y a cinquante ans deux boulangers, une boucherie, une épicerie, tous les corps de métiers (couvreur, plombier, maçon, menuisier, médecin, etc), des cafés, et même un hôtel devant la gare maintenant désaffectée. La voie ferrée qui transportait autrefois des centaines de travailleurs vers Seraing – premier pôle industriel mondial devenu un cloaque rempli de chômeurs et d’assistés sociaux – et charriait des milliers de tonnes de pierre du pays destinées aux dizaines de tailleurs jadis installés en bord de chemin de fer, a été démontée pour faire la place à un Ravel – une voie pour promeneurs pédestres et cyclistes, les premiers se faisant régulièrement heurter par les seconds, qui n’actionnent jamais leur sonnette.
Je vais prester ma journée avec mes 5 (cinq) collègues, dans une entreprise qui comptait à sa création 120 (cent vingt) ouvriers, pour ma dernière année de travail à temps complet dans un boulot que plus personne ne veut faire – parce que fatigant – inclus dans la liste des 98 (nonante-huit) métiers en pénurie dans le pays et qui risque donc de disparaître définitivement. La boîte tourne encore assez pour payer les salaires et financer les besoins essentiels du patron – sports d’hiver, changement de voiture à 120 000 (cent vingt mille) euros tous les 2 (deux) ans – mais pas assez, semble-t-il, pour entretenir le matériel qui tombe littéralement en morceaux. Comme nous sommes également en pénurie de commandes, je reprends la route un peu plus tôt, particulièrement vigilant à certains endroits, notamment celui où j’ai failli me payer un frontal avec un « motard » – comme il en défile tous les week-ends des centaines dans le village – un retraité gâteux sur un engin qu’il ne maîtrise pas, qui doublait un tracteur en coupant la ligne blanche, dans un virage aveugle en sommet de côte.
Je croise aussi au passage des bus, dont certains chauffeurs se hâtent pour arriver en ville à l’heure de leur pause, où des gamines de 12 (douze) ans leur rendront un « petit service » – du genre que, traditionnellement, les épouses dévouées rendent à leur homme – en échange du petit billet qui servira à payer leurs besoins essentiels: shopping, smartphones, alcool et drogues dures diverses, dont mon épouse a appris d’une ancienne pensionnaire et d’un agent de police chargé de ramener dans l’institution les fugueuses en série, que tous les jeunes consomment en grande quantité, à part l’un ou l’autre cas isolé comme ce garçon studieux, courageux, discipliné, intelligent, honnête, poli et respecteux dont elle a la charge – et qui est, soit dit en passant, musulman.
Je passe devant la grande surface du village, où le parking plein me dit que le bon peuple va faire le plein de nourritures toxiques et autres plats préparés industriels – dont 30% (trente pour cent), chiffre officiel, finira à la poubelle – qui lui épargnent la douloureuse tâche de faire la cuisine, le rendent obèse et détruisent son système immunitaire, inconvénients que BigPharma promet de compenser en échange de leur gratitude éternelle et de leur haine des anti-vax, qu’ils aimeraient voir physiquement éliminés.
J’arrive dans mon village un peu avant l’heure où seront bientôt rentrés les containers, qui n’ont pas bougé d’un millimètre depuis le matin et je rentre dans ma rue, où la végétation est en train de tout envahir: autour de la maison du coin récemment rénovée pour en faire un Airbnb, où poussent des chardons d’un mètre de haut; devant toutes les maisons (sauf la nôtre) dont les abords ne sont plus entretenus; sur le parking de la pharmacie couvert de ronces et de liseron, où emmène pisser ses chiens – deux lévriers moches et agressifs importés d’Espagne – la dame de l’autre coin, aux paupières récemment refaites, qui ne manque jamais de s’extasier sur notre beau, bon et fidèle Amstaff, une race de chiens passés de mode, abandonnés en masse dans les refuges où ils ne trouvent plus maître et sont donc « euthanasiés » en série. Comme chaque jour, les Border collies enfermés dans le jardin dont l’arrière donne dans ma rue aboient désespérément, ce qui n’émeut guère leurs propriétaires, qui ne les ont jamais promenés depuis leur arrivée il y a trois ans.
Pas de signe de la bande de petites frappes locales qui cassent dans l’entité, depuis des années, les maisons de vieilles personnes, en toute impunité puisqu’il ne reste qu’un seul agent – féminin – à mi-temps au bureau de police du village et que le règlement lui interdit d’intervenir seule. Qu’à cela ne tienne, si l’envie leur en prend, je leur expliquerai ma notion de l’hospitalité.
Je retrouve mon épouse, qui, à 62 (soixante-deux) ans, quand elle n’est pas à son boulot à tenter de récupérer des enfants détruits par leurs parents, souvent seule à devoir gérer devoirs, bains, repas et coucher de dix-huit gamins à moitié dingues – le métier d’éducateur est lui aussi en pénurie – travaille d’arrache-pied chez nous, au potager ou dans la cuisine, interrompue dix fois par jour par des appels téléphoniques de sa fille en détresse, qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois sur les maigres 3 000 (trois mille) euros que lui alloue l’État, entre allocations de chômage, allocations pour un handicap inexistant et allocations familiales pour deux gosses dont elle se plaint en permanence.
Je pourrais encore en remplir des pages, mais on va arrêter là pour l’instant.
Tout ça est assez préoccupant, bien sûr, mais il existe une solution très simple, celle qu’a choisie le bon peuple: faire semblant. Faire semblant que tout est exclusivement de la faute des autres: des migrants, dont la droite doit nous débarrasser d’urgence, ou de l’État, dont la gauche nous assure qui n’est pas assez gentil avec nous et que ça va changer.
Il faut aussi répéter que si ça va mal, c’est parce qu’on a pas assez voté à gauche, ou à droite – parce que c’est vrai que ça a tellement bien marché avant. À force de le répéter, il est même possible d’y croire, aussi manifeste soit-il que, des deux côtés, les politiciens sont soit de lâches opportunistes qui prennent leurs ordres d’en haut, soit des népotistes issus de dynasties de criminels assumés. Dans les deux cas, ils sont les derniers à se porter encore volontaires pour gouverner un peuple aveugle aux vices omniprésents dans ce système, en commençant par les siens. Voilà le seul avantage de la démocratie: on a le gouvernement qu’on mérite.
Il faut surtout espérer que tout ça ne donnera pas de mauvaises idées aux maîtres de ce monde et de leurs copains eugénistes, qui pourraient légitimement concevoir une certaine amertume du fait que le pétrole qu’ils nous ont généreusement alloué a permis au troupeau de passer en un siècle de deux à huit milliards de têtes et qui, lassés de ses jérémiades et de sa veulerie, pourraient vouloir inverser la tendance avec les moyens modernes, génétiques et autres, dont ils disposent aujourd’hui ou plus prosaïquement, en créant un conflit inutile avec la Russie, où on enverrait au massacre des millions de jeunes camés analphabètes dont personne ne sait quoi foutre, pour les remplacer ensuite par des gens plus dociles et moins exigeants.
Bref, la solution est de continuer de vivre dans le déni, la victimisation et la loi du silence en attendant que quelqu’un qui ne nous veut que du bien vienne ranger nos poubelles, ce qui devrait marcher, aucun doute là-dessus. Le seul problème étant que nous sommes vendredi.
Un témoignage recueilli dans leur autobus itinérant par l’équipe du Children’s Health Defense de RFK Jr. Les passages sur les exécutions par protocole et vaccins, à la fin, sont assez violents. Vous êtes prévenus.
La transcription et la traduction sont de moi, la vidéo originale est ici. Diffusez, svp!
Note: traduction revue et (considérablement) améliorée le 21/06.
Traduction
Zoé: J’allais dire que c’est l’endroit le plus étrange qu’on puisse imaginer pour ce genre d’événement.
Hôte: Nous sommes en direct maintenant. Très bien, chers spectateurs, nous recevons une invitée très spéciale. Elle est un peu nerveuse parce que je pense que ce qu’elle aura à dire est important. Commencez donc par nous dire votre nom.
Zoé: Zoé.
Hôte: D’accord, Zoé. Et que faites-vous dans la vie?
Zoé: Je suis codeuse médicale.
Hôte: Et qu’est-ce que cela signifie?
Zoé: J’appelle ça le service de renseignement central de l’hôpital ou la vue à l’échelle de SimCity. Il s’agit d’examiner les dossiers médicaux, tous les types de dossiers médicaux, tous les diagnostics, et de convertir cette information en un code qui est ensuite transmis à l’assurance. C’est ainsi que les hôpitaux et les postes sont payés. Donc, si je fais bien mon travail, les postes et les hôpitaux gagnent un maximum d’argent et ils ne sont pas poursuivis pour fraude.
Hôte: D’accord. Nous devons commencer par la question de ce qui s’est passé avec les protocoles COVID des hôpitaux, car c’est le sujet dont nous avons le plus entendu parler au cours de notre tournée. Qu’avez-vous vu?
Zoé: J’ai remarqué qu’il n’y avait pratiquement pas de patients lorsque l’urgence pandémique a été déclarée et qu’il fallait deux semaines pour aplanir la courbe. Il n’y avait aucun patient à l’hôpital à ce moment-là. Ils ont commencé à affluer lentement, après des mois et des mois d’attente. Les décrets gouvernementaux ont exigé que nous créions des lits supplémentaires dans les hôpitaux, ce qui veut dire que nous avons renvoyé chez eux des patients avant qu’ils ne soient prêts à rentrer, ce que nous n’avions jamais fait auparavant parce que cela représente un risque financier. Si ces patients revenaient, c’était à nous de payer leurs soins. C’est un règlement de l’assurance-maladie. La situation était donc très inhabituelle.
Il y avait des enjeux financiers parce qu’en avril, il y a eu une mise à jour des codes, ce qui n’était jamais arrivé auparavant. Il fallait trouver un moyen de mesurer l’évolution du COVID. Il s’agissait donc de recenser la maladie, de recenser le COVID, et c’est le système de codes qui est en principe le système de recensement de base. Il n’y avait alors aucune pratique standardisée. Même notre hôpital a déclaré qu’il n’y avait pas de code de cas standardisé et qu’il était donc impossible de savoir ce qui se passait, même si l’urgence avait déjà été déclarée. Et il était clair que [les chiffres] du HHS et de l’OMS et toutes ces cartes qui nous montraient tous les foyers ne correspondaient absolument pas à ce que nous voyions à l’hôpital, ce que même l’administration admettait. Ils ont donc créé leur propre carte. C’est en quelque sorte la raison pour laquelle le diagnostic COVID a été publié.
Mais c’est aussi à ce moment-là que sont apparues les primes. Il fallait un diagnostic pour obtenir la prime de 20% pour les patients COVID. Tout patient admis avec un diagnostic COVID ramenait donc d’une prime de 20%. S’ils étaient mis sous Remdesivir, c’était une nouvelle technologie, et les codes des nouvelles technologies donnent droit à une prime supplémentaire de 20% en raison du risque lié à une technologie non éprouvée.
Gilead avait donc sollicité le paiement d’un bonus pour le Remdesivir, une nouvelle technologie. Un nouveau code a donc été créé pour le Remdesivir en avril. C’est ce qui a effectivement donné lieu aux protocoles hospitaliers. En effet, les patients se rétablissaient lorsqu’ils étaient traités avec de l’hydrochloroquine, issue de l’opération Warp Speed et du stock national d’hydroxychloroquine. Les hôpitaux en ont reçu gratuitement à la fin du mois de mars. Et puis trois jours plus tard, quelques jours plus tard, le 1er avril, le nouveau diagnostic est sorti, le bonus pour le Remdesivir est sorti et ce fut un véritable coup d’arrêt. On a arrêté l’azithromycine et l’hydroxychloroquine et on est passé directement au Remdesivir, qui donnait droit à la prime.
Et bien sûr, il y avait une prime de 20% pour la mise sous respirateur des patients. Les tests PCR faisaient également l’objet de primes. Je l’ai remarqué pour avoir longtemps travaillé dans un laboratoire hospitalo-universitaire. Ma mère était technologue médicale, ça a été sa profession toute ma vie. À l’époque où je travaillais dans un laboratoire, j’ai effectué des tests rapides de dépistage de la grippe, comme on les appelait à l’époque, en 2004. C’était le prototype du test PCR COVID-19. Il s’agit essentiellement d’un test PCR, mais la méthodologie est un peu différente question seuil des cycles.
Lorsque le test COVID-19 a été diffusé, une série d’événements ont suivi. Il était accompagné de primes et d’incitations qui n’étaient pas évidentes à discerner à première vue. En fait, la loi CARES a permis de financer tous les tests PCR COVID-19. Normalement, les tests coûtent de l’argent aux hôpitaux, qui n’aiment donc pas beaucoup faire de tests de diagnostic pour identifier un virus ou faire des cultures, ou quoi que ce soit dans le genre. En fait, ils entament le traitement avant de savoir à quel agent pathogène ils ont affaire, quitte à procéder à une identification plus tard, après avoir commencé à administrer un antibiotique ou tout autre traitement préliminaire. Au départ, pour les tests PCR, je ne sais pas si vous vous en souvenez, on avait installé une sorte de tente où les gens pouvaient aller passer un test PCR, mais à l’époque, il fallait avoir des symptômes. On ne pouvait pas simplement… On nous a dit qu’il y avait une pénurie de tests et il a fallu, je ne sais pas, environ un mois pour qu’ils se mettent à dépister tout le monde.
Lorsque l’on est passé de la situation où il fallait présenter des symptômes pour avoir droit au test PCR, où pratiquement aucun patient ne le passait, à une situation où le test est devenu largement disponible, le CDC a déclaré que chaque hôpital pouvait effectuer ses propres tests. Nous les avons donc réalisés en interne et les hôpitaux n’ont plus eu à les envoyer à un autre laboratoire et à attendre une semaine avant d’obtenir les résultats. 80% de nos patients sont alors devenus positifs au COVID, qu’ils présentent ou non des symptômes.
Cela n’était jamais arrivé auparavant, ce test n’avait jamais été utilisé pour le dépistage, il avait toujours été utilisé comme un test de confirmation – il fallait que le patient présente des symptômes et que le médecin ne sache pas à quel type de maladie il avait affaire, puis il effectuait des tests pour comprendre pourquoi le traitement n’améliorait pas l’état du patient. Cette politique a donc changé du tout au tout et il y a eu une prime à la prise en charge des patients COVID. C’est donc en fin de compte…
Hôte: Nous avons reçu des gens qui nous disaient qu’ils allaient se faire soigner pour une jambe cassée ou quelque chose de complètement différent, et ils étaient…
Zoé: À 100%.
Hôte: … avant même de s’en rendre compte, envoyés dans un service COVID, pour cette raison, et nous avons reçu une infirmière qui nous a dit…
Zoé: Oui, parce que dans les hôpitaux, on dépistait les patients pour le COVID. Ils arrivaient pour une ablation de la vésicule biliaire, une jambe cassée, un accident de moto ou de voiture, ou n’importe quoi d’autre. Et pendant qu’ils étaient à l’hôpital, on effectuait le dépistage et s’ils étaient positifs au COVID-19, on commençait aussitôt le traitement et on les mettait sous respirateur assez rapidement, on les mettait sous Remdesivir, puis ils souffraient d’insuffisance rénale et d’œdème pulmonaire et ils déclinaient rapidement, et rien de ce que l’hôpital pouvait faire n’aurait pu les sauver. Je n’ai jamais rien vu de tel. Ce n’est pas ainsi qu’évolue un cas normal de grippe ou de pneumonie. Avant 2020, si les patients se présentaient à l’hôpital avec la grippe ou une pneumonie, ils avaient tendance à se rétablir dans les trois jours et à rentrer chez eux. Il n’y avait pratiquement jamais d’hospitalisation pour une grippe. Pour une pneumonie, oui. La grippe, presque jamais. Et si cela arrivait, c’était pour des patients âgés avec beaucoup d’autres problèmes, comme une insuffisance organique, une insuffisance cardiaque ou un cancer, la grippe n’étant que leur dernier problème dans la liste. Ce n’était pas juste la grippe.
En ce qui concerne le COVID, j’ai remarqué que c’était au départ des patients âgés qui présentaient des symptômes, puis des personnes de plus en plus jeunes, parce que je ne faisais même plus attention au fait qu’ils soient positifs ou non au COVID, je faisais plutôt attention à savoir si ce patient était arrivé à l’hôpital avec des symptômes. Avait-il un quelconque rhume, grippe ou pneumonie avant d’arriver à l’hôpital? […] Que l’on travaille sur place ou à distance, dans presque tous les hôpitaux, il y a une sorte d’intranet pour les employés avec une page d’accueil personnelle que tout le monde voit en se connectant à son ordinateur. C’est là que les messages sont diffusés, que la direction diffuse ses messages. C’est là que se trouvait notre tableau des cas, le nombre de nos cas de COVID. À un moment donné, ils ont publié un message disant que les réglages FIO2 des respirateurs avaient tué des gens et qu’on ne savait pas comment traiter le COVID. « Nous avons essayé ces réglages de respirateurs en pensant que nous allions traiter le COVID, mais apparemment, le réglage FIO2 tuait en fait les patients sous respirateur. Nous allons donc arrêter. Nous avons compris que cela ne fonctionnait pas et nous allons donc ajuster le réglage et nous sommes vraiment navrés. » J’ai été choquée, car je commençais déjà à entendre des rumeurs selon lesquelles des patients mouraient sous respirateur à l’hôpital, ce qui me semblait logique, car nous n’avions jamais eu de cas de grippe ou de pneumonie où quelqu’un restait sous respirateur pendant un mois sans que nous puissions le sauver. Cela ne s’était jamais produit auparavant. D’habitude, après 24 à 48 heures, on parle de débrancher le respirateur ou de transférer le patient de l’hôpital à un établissement de soins infirmiers de longue durée.
Hôte: D’accord, revenons un peu en arrière. J’aimerais revenir sur les tests PCR. Dans cet autobus, une infirmière nous a dit qu’à l’arrivée du patient, on lui disait, d’en haut, qui que soit la personne en haut, de faire des tests répétés jusqu’à ce qu’elle obtienne un résultat positif.
Zoé: Oui, c’est ce qu’ils faisaient. C’était comme de jouer à la roulette et les médecins écrivaient même dans la documentation: « Je ne comprends pas. C’est comme si le patient n’avait rien que je puisse traiter. Je continue à faire des tests PCR. Il sont toujours positifs et le patient n’a rien d’anormal », voilà ce qui arrivait. Ils faisaient six, sept, huit tests et le résultat était positif, mais le patient ne présentait rien d’anormal et le médecin n’y comprenait rien. Parfois, ils effectuaient quatre ou cinq tests avec des résultats négatifs, puis ils obtenaient un résultat positif qu’ils prenaient en compte pour traiter le patient pour le COVID. C’était comme de jouer à la roulette.
Même les médecins, différents médecins, consignaient dans la documentation: « Je ne suis pas sûr de faire confiance à ce test, alors refaisons-le pour voir ce qu’on obtient cette fois-ci. »
Hôte: Parlons maintenant du Remdesivir. Expliquez-moi encore une fois comment nous en sommes venus à prescrire pour les personnes atteintes du COVID un machin en autorisation d’utilisation d’urgence qui paralyse leurs organes, ce que nous avons entendu maintes et maintes fois.
Zoé: C’était vraiment intéressant. Je ne sais pas comment il a été approuvé. Je n’étais pas au courant. J’ai fait des recherches plus tard, mais lorsque le nouveau code de diagnostic est apparu, ainsi que le code pour le Remdesivir qui donnait droit à une prime de 20%, nous avons commencé à le prescrire, l’hôpital disposait d’un protocole pour le Remdesivir. Ils savaient qu’il provoquait des lésions rénales. Le protocole l’indiquait d’emblée, il cause des lésions rénales. Mais toute la propagande, et je l’appelle propagande à dessein, disait que le COVID-19 provoquait également une insuffisance rénale et, à l’hôpital, l’insuffisance rénale est très fréquente. Nous l’appelons AKI (acute kidney injury) et c’est donc quelque chose que nous voyons quotidiennement – c’est normal, et nous le traitons. En voyant cela, il était donc normal de se dire: « C’est tout simplement une insuffisance rénale, c’est assez fréquent », surtout lorsqu’on a commencé à nous programmer en nous disant que le COVID provoquait une insuffisance rénale. Mais le Remdesivir provoque également une insuffisance rénale et il fallait faire passer au patient une consultation sur les maladies infectieuses et une consultation sur les maladies rénales avant de le mettre sous Remdesivir. S’il souffrait d’une maladie rénale chronique de stade trois ou plus, il se voyait exclu du traitement par Remdesivir. Nous devions documenter un formulaire d’autorisation et un formulaire de consentement éclairé et les consigner dans leur dossier médical. Ensuite, on administrait le Remdesivir, parfois une seule dose, parfois plusieurs, mais [les patients] finissaient tous par souffrir d’insuffisance rénale après quelques jours.
Certains patients sont rentrés chez eux avec des prescriptions de dialyse à domicile, d’autres se sont retrouvés sur une liste de transplantation rénale, d’autres encore se sont retrouvés avec une maladie rénale chronique après avoir reçu du Remdesivir – s’ils avaient survécu – et beaucoup de patients se sont retrouvés avec une pneumonie COVID, qui est apparemment due au fait que le Remdesivir provoque l’arrêt des reins et que lorsque les reins s’arrêtent – ils régulent les niveaux de fluides – et lorsque le corps ne peut pas se débarrasser du liquide, celui-ci s’accumule et remonte de la région de l’abdomen, traverse le diaphragme et peut atteindre les poumons, ce que nous appelions des épanchements pleuraux ou ce qui, à la radiographie, ressemble à ce que nous appellerions une pneumonie. Nous l’avons donc appelée pneumonie COVID, mais si l’on compare la radiographie thoracique d’un patient souffrant d’œdème pulmonaire à celle d’un patient souffrant de pneumonie COVID, les deux sont presque identiques. Et les prestataires, même s’ils savaient que le Remdesivir présentait ce risque pour les reins, n’ont jamais fait le lien avec le fait que les patients pouvaient souffrir d’insuffisance rénale à cause de l’administration du médicament. Ils pensaient simplement qu’il s’agissait du COVID.
Hôte: Mais ce n’est qu’une question d’argent. Dès qu’ils ont vu qu’ils recevaient des primes pour les tests PCR…
Zoé: Oui.
Hôte: C’est l’argent, c’est l’argent qui a tout changé, tout a complètement changé.
Zoé: Tout, oui.
Hôte: D’accord. Je dois vous poser une autre question. Nous avons vu des centaines de cas de décès liés au protocole COVID et vous êtes assise en ce moment même dans le mémorial où vous pouvez les voir tous.
Zoé: Je sais.
Hôte: Ils étaient tous non vaccinés, alors la première chose, et c’est ce que nous essayons de comprendre, c’est que des gens se sont présentés à l’hôpital et que la première chose qu’on leur a demandée, c’est: « Êtes-vous vacciné ou non vacciné? » En d’autres termes, avez-vous reçu le vaccin COVID ou non?
Zoé: Dans mon hôpital, on ne demandait pas cela. C’était presque impossible à déterminer au début. C’était comme s’ils ne voulaient pas que nous le sachions. Et je sais, grâce au codage médical que je pratique aux urgences, que l’une des choses sur lesquelles nous devons recueillir des informations est la suivante: si un patient a été blessé, quelle en est la cause? Il existe en fait un code pour cela. S’il y a effet secondaire d’un vaccin, il est censé exister un code pour le vaccin à l’origine de la blessure. C’est ainsi que l’on peut trouver cette information, comme les chercheurs peuvent le faire dans le cadre d’une étude. Si on connaît le code à rechercher, on peut extraire tous les dossiers médicaux qui présentent ce symptôme particulier avec cette cause et on peut monter une étude sur la base de ces informations, ou on peut solliciter le CDC ou l’OMS pour obtenir ces données. C’est là tout l’intérêt du codage international, qui permet de recueillir ces données. Mais au début, on ne demandait pas cela en amont. Il m’était presque impossible de le savoir. J’ai dû consulter les notes. Je devais littéralement parcourir 40 ou 50 pages de notes pour trouver l’endroit où le patient avait dit à l’infirmière ou au médecin: « J’ai reçu le vaccin COVID ».
Hôte: […] Permettez-moi donc de revenir au point précédent. Les gens disent qu’ils se présentent à l’hôpital et que la première chose qu’on leur demandait, c’est s’ils avait reçu le vaccin COVID ou non. S’ils avaient reçu le vaccin COVID, on les dirigeait d’un côté, s’ils n’avaient pas reçu le vaccin COVID, on les dirigeait ailleurs. Et des centaines et des centaines de personnes disent la même chose, dans différents États, il y a donc anguille sous roche. Ceux qui ne sont pas vaccinés sont directement placés dans un service COVID, Remdesivir, ventilation, mort. Très peu s’en sortent. Les vaccinés, dont certains reçoivent du Remdesivir, ne semblent jamais mourir, ils sont renvoyés chez eux et meurent peut-être d’autre chose, mais ils ne sont pas tués par les protocoles de l’hôpital. C’est ce que nous avons vu et une infirmière est venue nous dire que lorsqu’il y avait un décès chez une personne non vaccinée, il n’y avait pas dans la liste déroulante d’option pour indiquer qu’il s’agissait d’une personne non vaccinée…
Zoé: J’ai entendu la même chose et j’ai entendu dire que ça faisait partie du système Epic et c’est avec ce système que j’ai travaillé. En fait, j’ai travaillé sur le système Epic au sein de l’hôpital, j’ai aidé à le développer et à déterminer le genre de données que les médecins sont censés inscrire dans le dossier médical, cela faisait partie de mon travail. Je comprends donc parfaitement et j’ai entendu le témoignage de cette infirmière et je le crois tout à fait. Cependant, j’ignore quand ce changement s’est produit, car j’ai quitté l’hôpital en avril 2021 à cause des obligations vaccinales. J’ai refusé d’être vaccinée et de subir le test PCR, alors qu’on commençait à faire de la propagande même dans les messages sur l’intranet de l’hôpital, qui disait: « C’est vous le problème, vous travaillez à domicile, vous ne voyez jamais de patients mais c’est vous qui filez le COVID à grand-mère, vous devez vous faire vacciner ». L’assurance-maladie incite les hôpitaux à vacciner leur personnel sous peine de perdre des sommes considérables. Ils ont donc été incités à tenir ce discours et je savais que je n’obtiendrais pas d’exemption, alors j’ai démissionné à ce moment-là. C’était assez tôt. Le vaccin a été distribué en janvier – ou le 6 décembre en fait – mon hôpital a commencé à distribuer le vaccin le 6 décembre 2020 par le biais du drive-in et j’ai démissionné en avril 2021. Pendant cette période de quatre mois, il n’y avait ni listes déroulantes, ni questionnaire. Je l’aurais forcément constaté dans mon travail de tous les jours parce que je devais déterminer si le patient était positif au COVID ou non, et je devais examiner chaque dossier dans lequel je l’inscrivais, parce que c’était exigé par notre hôpital.
Hôte: Alors croyez-vous que les gens… les gens disent que leurs proches ont été tués dans des hôpitaux avec le protocole COVID – ce qui ne devrait évidemment jamais arriver. Les croyez-vous?
Zoé: À 100%. Je savais qu’on tuait des gens. Je savais qu’on tuait des gens à l’hôpital. La nuit, je pleurais jusqu’à ce que je m’endorme. Même en pensant à mon discours d’aujourd’hui – désolée. [pleurs] Il y avait tellement de morts. C’était pratiquement insupportable. Les hôpitaux sont devenus l’endroit où les gens allaient mourir et non plus l’endroit où les gens allaient se faire soigner. Ils séparaient les nouveau-nés de leur mère. Ils laissaient les gens mourir seuls sans pouvoir faire leurs adieux. Ils les droguaient et les attachaient et les gens mouraient sans avoir pu dire adieu à leur famille. Certains d’entre eux ont eu droit à un coup de fil. D’autres n’ont eu droit à rien. Certains sont morts bizarrement au milieu de la nuit, en présence d’une équipe réduite, des gens qui se portaient bien jusqu’à ce moment-là, puis tout d’un coup, du jour au lendemain, « Oh, ils sont morts, je ne sais pas ce qui s’est passé », ce qui n’était jamais arrivé avant le déploiement du protocole COVID en 2020. Alors oui, quand on dit qu’on a tué des gens, je suis d’accord. Et je disais aux gens, probablement à partir d’avril, de ne pas aller à l’hôpital, « on est en train d’y tuer des gens, évitez d’y aller, je ne comprends pas ce qui se passe. » Je ne savais pas ce qui se passait. Honnêtement, je ne savais pas que c’étaient les respirateurs, je ne savais pas que c’était le Remdesivir jusqu’à ce que je me penche sur la question plus tard et que j’arrive à relier tous les points. Mais je savais qu’on tuait des gens.
Hôte: Qu’en est-il des lésions dues aux vaccins? Qu’avez-vous constaté chez les personnes qui se sont fait vacciner?
Zoé: Des lésions massives… Je ne savais pas qu’il était possible pour un humain de mourir de façon aussi horrible et aussi rapide avant qu’on ne lance les injections d’ARNm. C’était de la folie pure. Je n’ai jamais rien vu de tel. Les patients, les plus atteints, étaient ceux qui, sous le nom de septicémie, souffraient d’une défaillance multiviscérale instantanée. En quelques heures, les patients mouraient d’une défaillance du foie, des poumons, des reins, d’une défaillance simultanée, d’une défaillance respiratoire. C’était comme si… d’après les dossiers de l’équipe d’urgence qui les a trouvés, c’est comme si leur corps essayait de tout rejeter. Dans certains cas, la famille était là 30 minutes avant, et une heure plus tard, ils étaient morts. [pleurs]
Et puis il y avait des patients qui arrivaient avec des crises d’épilepsie comme je n’en avais jamais vu auparavant. Nous ne parvenions pas à contrôler certains d’entre eux. Certains jours, les patients faisaient des crises qu’aucun médicament n’arrêtait et il fallait finalement les euthanasier.
On parlait d’encéphalite ou d’encéphalopathie, puis, plus tard, l’organisation d’information sur le codage AHIMA a admis qu’il s’agissait d’une « encéphalite associée au COVID-19 ». Il y avait des caillots sanguins, des accidents vasculaires cérébraux. Les caillots étaient insensés. Je n’avais jamais vu de tels caillots auparavant. Ni les radiologues d’intervention, qui travaillent sur des angiopathies et dans différents champs d’application qui leur permettent de faire des interventions cardiaques et de poser des endoprothèses dans l’artère carotide en cas d’accident vasculaire cérébral. Normalement, il est rare de poser plus d’une endoprothèse et ils ont documenté des interventions à plusieurs endroits à la fois. Il y avait des cas de crises cardiaques comme ça, où ils avaient besoin d’endoprothèses en quantités massives, ce qui ne leur était jamais arrivé. Des personnes d’une vingtaine d’années, qui faisaient de la randonnée, qui étaient en parfaite santé et qui couraient des marathons, ont soudain dû être amputées d’une jambe à cause d’un énorme caillot sanguin qui partait de leur hanche et descendait tout le long de leur jambe, qui ne pouvait pas être sauvée. Voilà ce qui se passait.
Il y a eu des cas de gangrène spinale du jour au lendemain, ce que je n’avais jamais vu auparavant, et on ne peut pas amputer la colonne vertébrale. En cas de gangrène, on coupe normalement les tissus qui meurent de cette manière, afin d’éviter toute infection supplémentaire, mais là ils ne savaient pas quoi faire. Tout ce qu’ils pouvaient faire, c’est remplacer cette partie de la colonne vertébrale par un implant – c’est le mieux qu’ils pouvaient faire.
Oui, c’était vraiment intense et je n’ai pas remis en question les vaccins autant que j’aurais dû. J’ai commencé à m’interroger sur le vaccin contre la grippe en 2004, mais avec la pression exercée pour se faire vacciner contre le COVID-19, j’ai commencé à étudier les risques et j’ai su que je ne voulais rien avoir à faire avec ce truc expérimental à base d’ARNm. Et lorsque j’ai commencé à m’intéresser aux experts qui disaient que ce vaccin potentiel pouvait avoir des effets, que les recherches le démontraient, j’ai examiné les essais de vaccins et ce qui arrivait aux patients, le Guillain-Barré et les accidents vasculaires cérébraux qui se produisaient. J’ai donc su ce qu’il fallait surveiller lorsque le vaccin a été mis sur le marché mais les médecins étaient stupéfaits. Ils n’arrivaient pas à faire le lien. Mais pour moi, en connaissant les causes ou les symptômes potentiels d’une lésion due à ce vaccin, nous avons eu à 100% tout ce que je viens de décrire. Mais les médecins ne vous le diront jamais, ils diront simplement qu’il s’agissait d’un accident vasculaire cérébral, d’une crise cardiaque, d’un caillot de sang et ils ne feront jamais le lien entre les deux.
Hôte: Y a-t-il quelque chose qui vous inciterait à recevoir un vaccin, quel qu’il soit, à l’avenir ?
Zoé: Il faudrait qu’ils me tuent. Rien, rien ne me fera accepter un vaccin. Plus aucun type de vaccin. Plus de vaccins.
Hôte: Avez-vous eu le COVID ?
Zoé: Non, je n’ai jamais eu le COVID. J’ai eu un rhume une fois en quatre ans, j’appelle ça un rhume parce que ça ressemblait à un rhume. Je n’ai pas perdu mon odorat. Je n’étais même pas très mal en point, j’ai juste eu des reniflements pendant quelques jours. Ce n’était vraiment pas très grave. Mais je prends du zinc, de la vitamine C et du glutathion tous les jours, je mange sainement et j’essaie de prendre soin de moi, alors…
Hôte: Voulez-vous ajouter quelque chose à votre histoire? Voulez-vous dire quelque chose d’autre?
Zoé: Je ne sais pas.
Hôte: Emmèneriez-vous quelqu’un que vous aimez à l’hôpital?
Zoé: Non. C’est une question très difficile parce que j’aimerais dire non à 100%, mais il y a des exceptions où si on a une blessure grave ou un bras cassé, un médecin holistique ne pourra pas le soigner de la même façon selon le type de fracture. Il ne sera peut-être pas en mesure d’établir un diagnostic. Mais si on se présente à moi avec une aiguille, quelle qu’elle soit, je n’ai pas du tout confiance, je ne fais pas confiance aux tests PCR, je ne laisserai pas un médecin essayer de me diagnostiquer sur base de ces tests. Il faudrait que je connaisse le médecin ou l’équipe soignante de cet hôpital. Il faudrait que je les évalue. Et mon père aura probablement besoin de soins bientôt, alors je fais de mon mieux pour essayer de le garder à la maison.
Hôte: Avez-vous retrouvé un emploi?
Zoé: Non, je n’ai pas travaillé depuis trois ans. J’ai essayé de ne pas retourner dans le secteur des soins de santé parce que je savais que je n’obtiendrais pas d’exemption. J’essaie d’y retourner maintenant et ils exigent toujours… il est même indiqué dans certaines descriptions de poste que le COVID-19 sera toujours exigé et qu’il y a très peu d’exemptions permises et que tous les autres vaccins sont toujours exigés. Il y a donc peu de chances que j’obtienne un emploi dans le secteur de la santé vu cette exigence.
Je voulais cultiver des produits alimentaires et peut-être travailler avec des animaux comme je le faisais avant de me lancer dans les soins de santé, mais il est très difficile d’y accéder. Il n’y a pas grand-chose sur le marché et je suis une femme, alors apparemment je ne suis pas du bon genre pour me lancer dans l’agriculture, le travail avec les animaux ou la culture des légumes, je ne sais pas.
Hôte: Nous allons arrêter ici. Écoutez, merci d’être si courageuse. Est-ce la première fois que vous en parlez publiquement?
Zoé: Oui.
Hôte: Merci de l’avoir fait. C’est une information très importante que vous nous donnez. Nous vous en sommes très reconnaissants. Merci.
Transcription
Zoe: I was going to say this is like the strangest location for this particular event I can think of.
Host: We’re live now. Okay. All right everybody. So we have a very special guest here with us now. A little nervous because what she’s going to say I think is, you know, important. So tell us your name first.
Zoe: Zoe.
Host: Okay, Zoe. And what do you do?
Zoe: I’m a medical coder.
Host: And what does that mean?
Zoe: I call it the central intelligence of the hospital or the SimCity level view. What it is is you look at medical records, every kind of medical record, all the diagnostics, and you take that information and you put it into a code which goes to insurance. And that’s how hospitals and positions get paid. So if I do my job right, then the position and the hospital make the most money and they don’t get sued for fraud.
Host: Okay. We have to start with what on Earth went on with the hospital COVID protocols because we’ve had more stories of that than anything else as we tour around. So what were you seeing?
Zoe: I noticed there was hardly any patients when they called the emergency pandemic and there was two weeks to flatten the curve. We didn’t have patients in the hospital at that time. They slowly started to trickle in maybe after months and months of that. We were told to basically create beds for hospitals with the executive orders, which meant we sent patients home before they were actually ready to go home, which we had never done before because that’s a financial liability. We can actually… if patients come back, we would have to pay for their care. It’s a Medicare rule. So that was definitely very different.
There was some financial stuff that happened because in April they had a code update, which they had never done before. They had to come up with a way to track COVID. So it was all about tracking the disease, tracking COVID, and the code system is supposed to be the main tracking system. So no one had any standardized practice. Even our hospital said there’s no standardized case number so we can’t even tell what’s going on, even though there had already been declared an emergency. And you could see the HHS and the WHO and all of those case maps that showed us all the outbreaks, well, definitely didn’t match up with what we were seeing in the hospital and even the admin admitted that. So they created their own map. So that was sort of why the COVID diagnosis came out.
But that’s when the bonuses came out too. They had to have that diagnosis in order to get the 20% bonus for COVID patients. So any patient that was admitted that had a COVID diagnosis, they got a 20% bonus for that. If they were put on Remdesivir, that was a new technology and new tech codes can apply for an additional 20% bonus in payment because of the risk of an unproven technology.
So Remdesivir, Gilead had actually applied for a new tech bonus payment for Remdesivir. So the new code was created for Remdesivir in April. And that’s actually what launched the hospital protocols. Because people were actually doing well when they were treating them with hydrochloroquine, which came from Operation Warp Speed actually, and the national stockpile of hydroxychloroquine. Hospitals got a free donation of that right at the end of March. And then three days later, a few days later, April 1st, the new diagnosis came out, the bonus for Remdesivir came out and it was like a line in the sand. We stopped azithromycin and hydroxychloroquine and we went straight to Remdesivir where we got the bonus.
And then of course we got a 20% bonus for putting patients on a ventilator also. Also the other part of that was the PCR tests. So I noticed it – I actually worked in a hospital university lab for a long time. My mom was a medical technologist, that was her profession my whole life. And I had actually run at one point the rapid, they used to call it a rapid flu test way back in like 2004 when I was working in a lab. And that was the prototype for the COVID-19 PCR test. It’s basically a PCR test, but it’s not quite the same methodology of how you do the cycle threshold thing.
So when the COVID-19 test came out, there was a whole thing that happened with that too. And that sort of came with bonuses and incentives also that were not super easy to see on the surface. But what happened was the CARES Act provided money for all the COVID-19 PCR testing. So normally testing cost hospitals money and so they don’t like to do a whole lot of diagnostic testing to identify a virus or do cultures or anything necessarily. They actually start treatment before they know what pathogen they’re dealing with and then they may do identification later after they start an antibiotic or whatever preliminary treatment they’re going to do. Initially with PCR tests, I don’t know if you remember, they had like a tent set out where people could go and get PCR testing, but you had to have symptoms at that time. You couldn’t just… They were saying there was like a shortage of testing and it took, I don’t know, maybe a month or so until they started screening everybody.
Well, when they went from you had to have symptoms to get the PCR test, there was hardly any patients that had it, and then when they switched to now it’s readily available, the CDC says that every hospital can do their own testing. And so we brought it in-house and hospitals didn’t have to send it to a different lab and wait a week to get the results back, then we could do it all the time. So then 80% of our patient population became COVID positive, whether they had symptoms or not.
And that had never happened before that, we had never used that test as a screen before, it had always been like a confirmatory test – like you had to have symptoms and the doctor had to not know which kind of disease they were dealing with and then they do some sort of test to figure out why aren’t you getting better with the treatment. So that policy completely changed and there was a bonus to getting the COVID patients. So that’s ultimately…
Host: We had people telling us they’re going for a broken leg or something completely different and then they would be…
Zoe: 100%.
Host: … before they knew it on a COVID ward because they would, and then we had a nurse telling us…
Zoe: Yeah, because they would screen patients in the hospital for COVID. They would come in for gallbladder removal or broken leg or a motorcycle accident or car accident or anything else. And while they were in the hospital, they would do the screen and if they came up COVID-19 positive, that’s when they would start the treatment and they would put them on the ventilator fairly soon, they would start the Remdesivir and then they would have kidney failure and pulmonary edema and they would just circle the drain and it was like nothing that the hospital could do would save them. I’ve never seen anything like that. That is not how a normal flu case would progress and that’s not how a normal pneumonia case would progress. Before 2020, if patients came into the hospital with the flu or with pneumonia, they would tend to get better within three days and go home. Hardly ever would we have an inpatient admission for flu. Pneumonia, yes. Flu almost never. And if they did, I mean they were elderly and they had a lot of other things like organ failure or heart failure or cancer going on and flu was just the last thing that was going on after a bunch of other things. It wasn’t just flu.
But for COVID, at first it was elderly patients that I noticed that had symptoms and then it started to get to be younger and younger people that actually had symptoms because I wasn’t even paying attention anymore to if they were COVID positive or not. I was paying attention to, did this patient come into the hospital with symptoms? Did they have some sort of cold or flu type thing or pneumonia type thing going on before they came into the hospital? Because at some point the hospital sent out, like we have, whether you work on site or whether you work remote in almost any hospital, they have some sort of like an intranet for employees and it’s like your very own home page that everyone sees when you log in every time you go to the computer. So that’s where they put the messaging, the leaders put the messaging. So that’s where like our case chart would be, how many COVID cases we had. At one point they sent out a message that said the FIO2 settings on the ventilators had been killing people and we don’t know how to treat COVID so we were trying these ventilator settings thinking that that was how we were going to treat COVID but apparently the FIO2 setting was actually killing people on the vents. So we’re going to stop doing that. We learned that that was not working and so we’re going to adjust it and we’re sorry. And I was shocked by that because I had already started to hear rumors that patients were being killed on ventilators in the hospital which made sense to me because we had never had a flu case or a pneumonia case where someone’s on a vent for a month and we can’t save them. That had never happened before. Usually maybe 24 to 48 hours and they’re talking, let’s pull the plug or you know get them out of the hospital and get them into some long-term nursing care setting.
Host: Okay, let’s just go back a little bit. I want to go back to PCR tests. We had a nurse on this bus telling us that the patient would come in and they would be told from above, whoever the above person is, to keep testing until they got a positive.
Zoe: Yeah, they did that. It was like they were playing roulette and the doctors would even put in the documentation: « I don’t understand this. It’s like the patient doesn’t have anything I can treat. I keep doing the PCR test. It keeps coming up positive and they have nothing wrong », that would happen. They would do like six, seven, eight tests and it would be positive but the patient would have nothing wrong with them and the doctor would be really confused. Sometimes they would do, you know, four or five tests and they would get a bunch of negatives and then they would get one positive and they would take the positive and then treat the patient for COVID. So it was like playing roulette.
Even the doctors, different doctors were documenting: « I’m not sure I trust this test so let’s just run it again and see what I get this time. »
Host: Now let’s talk about Remdesivir. Talk me through once more how we came to prescribing an emergency use authorization thing for people with COVID that shuts down their organs which is what we’ve been hearing over and over again.
Zoe: It was really interesting. I don’t know how it came to be approved. I wasn’t privy to that. I looked it up later but when the new diagnosis code came out and also the code for Remdesivir which created the 20% bonus for it, we started prescribing it and the hospital had a protocol about Remdesivir. They knew that it caused kidney damage. It said right up front, it causes kidney damage. But the thing is all the propaganda, and I call it propaganda intentionally, was saying COVID-19 also causes kidney failure and in the hospital kidney failure is a very common thing. We call it AKI or acute kidney injury and so that was something that we saw every day – it was normal, a normal thing that we would treat. So it would be normal for us to see that and think, « Well we’re just dealing with kidney failure, it’s just something that happens to people sometimes » and especially when they started programming us with, well, COVID causes kidney failure. But Remdesivir also caused kidney failure and they had to do an infectious disease consult and a renal consult before a patient could go on Remdesivir and if they had chronic kidney disease stage three or higher, they would be disqualified from receiving Remdesivir. And we had to document like a permission slip and a informed consent form and put that all in their medical record and then they would administer the Remdesivir and sometimes there was one dose, sometimes there was a few doses but they all ended up with kidney failure within a few days.
Some patients ended up going home with home dialysis prescriptions, some patients ended up on a kidney transplant list, some patients ended up with chronic kidney disease after they were given Remdesivir – if they survived – and a lot of patients ended up with COVID pneumonia which is apparently Remdesivir causes the kidneys to shut down and when the kidneys shut down, they regulate fluid levels and when you can’t get rid of fluid in the body, it builds up and it comes up from the abdomen area and then it goes through the diaphragm and it can get into the lungs which we were calling pleural effusions or which we also on x-ray, it looks like what we would call pneumonia. So we called it COVID pneumonia but if you look at the chest x-ray of a patient with pulmonary edema versus COVID pneumonia, they’re almost identical. And providers, even though they knew Remdesivir had this risk to the kidneys, they never connected that that might be causing patients to have kidney failure after they administered it. They just thought it was COVID.
Host: But it’s just the money. I mean the minute they saw they got bonuses from the PCR tests…
Zoe: Yeah.
Host: It was money, it was money, it changed, the whole thing changed.
Zoe: The whole thing, yeah.
Host: Right. I have to ask you another question. So we’ve had hundreds of COVID protocol deaths situations and you’re sitting in the memorial right now and you can see them all.
Zoe: I know.
Host: They’re all unvaccinated so the first, this is the thing we’re trying to get to the bottom of, we have people that come in and the first thing that’s asked in hospitals « Are you vaccinated or unvaccinated? » In other words did you take the COVID shot or did you not?
Zoe: They weren’t asking that in my hospital. It was almost impossible to figure out at first. It was like they didn’t want us to know. And I know from the medical coding thing working with emergency room that one of the things that we need to gather information on is if a patient was injured, where did that come from? There’s actually a code for that. If there’s a side effect of a vaccine, there’s supposed to be a code for which vaccine the injury came from. And that’s how they can look it up, like researchers can look it up as part of a study. If you know which code to look for you can pull every medical record that has that particular symptom with that cause and you can put a study together with that information, you can solicit the CDC or the WHO to get that data. That’s the whole point of coding internationally, it’s to capture that data. But they weren’t asking that on the front end at first. It was almost impossible for me to find out. I had to look into the notes. I had to go through literally 40, 50 pages sometimes of notes to find where the patient told the nurse or the doctor « I received the COVID vaccine ».
Host: […] So let me go back to where we were. What people are saying, they’re saying that they’re going in, the first thing they’re asked is if they’ve taken the COVID shot or not. If they have taken the COVID shot, they go one way, if they haven’t taken the COVID shot they go another way. And this is hundreds and hundreds of people saying the same thing in different states so there’s something going on. So the ones that are not vaccinated get taken straight into a COVID ward, Remdesivir, vent, death. Very few got out of that. The vaccinated, some of them do get Remdesivir but they never seem to die, they get sent home and maybe they die at home of something else but they’re not killed by the hospital protocols. That’s what we’ve seen and one nurse came and told us that when there was a death from the unvaccinated, there was no drop down to put in that this was an unvaccinated…
Zoe: I had heard that too and I had heard that that was in the Epic system and that’s what I worked with. I actually worked in the Epic system, like within the hospital helping to develop that and figure out, you know, which kind of things do we want to prompt the doctor to put in the medical record, that was part of my job. So totally understand and I had heard that nurse actually give that testimony and I can totally believe that. However I wonder when that switch happened because I quit working for the hospital in April of 2021 over the vaccine mandates. I would not be vaccinated and I would not be PCR tested and they were even starting to put propaganda in the hospital messaging on the intranet saying « It’s you that’s the problem, you’re working from home, you never see patients but you’re the one giving COVID to grandma so you need to get vaccinated ». And there’s a Medicare incentive that they actually get money if they vaccinate their staff and there’s a massive amount of money they would lose out on if they didn’t vaccinate their staff. So they were incentivized to say that and I knew I wasn’t going to be able to get an exemption so I quit at that time. That was pretty early on. They might have switched it after that because I feel like from… so the vaccine went out in January – or December 6 actually – December 6, 2020 was when my hospital started giving out the vaccine through the drive-through and then I quit in April 2021. So that was only a four month period and during that time they didn’t have drop downs, they didn’t have a questionnaire because that’s something that I would have had to look at in my everyday job because I had to identify, is this patient COVID positive, are they not, and I had to look at, you know, every single record that I put that on with, our hospital wanted us to verify that.
Host: So do you believe that people were… the people are saying that their loved ones were killed in hospitals with COVID protocol and that should never happen obviously. Do you believe them?
Zoe: 100%. I knew they were killing people. I knew they were killing people in the hospital. I would cry myself to sleep at night. Even thinking about giving my speech today – sorry. [cries] There was so much death. It was almost unbearable. Hospitals became the place where people go to die instead of the place where people go to get better. They separated newborns from their moms. They let people die alone without being able to say goodbye. They drugged them and they strapped them down and people died without being able to say goodbye to their family. Some of them just got a phone call. Some didn’t get anything. Some of them just weirdly died in the middle of the night when there was a skeleton crew on and they had been doing fine up until that point and then just all of a sudden, overnight, they just « Oh they crashed, I don’t know what happened » and that had never happened before the COVID protocol rolled out in 2020. So yeah, when they say they killed people I agree with them. And I told people from probably April on, don’t go to the hospital, they’re killing people in there, stay away, I don’t know what’s wrong. I didn’t know what was doing it. I honestly didn’t know it was the vents, I didn’t know it was the Remdesivir until I looked into it later and I was able to kind of connect all the dots. But I knew they were killing people.
Host: What about vaccine injury? The ones that actually took the shots, what did you see there?
Zoe: Massive… I didn’t know it was possible for a human to die so horrifically and so quickly before they rolled out the mRNA injections. It was insane. I’ve never seen anything like that. Patients, the worst of them, were the ones, they called it sepsis but it was like instant multi organ failure – like within hours patients would die of liver, lung, kidney, all-at-once failure, respiratory failure. It was like… there’s some of the records that emergency crew that found them, it’s like their body tried to reject everything. And some of these cases, like their family would be there 30 minutes before and then within an hour they’re dead. [cries]
And then there were patients coming in with seizures like I’ve never seen before. We couldn’t control some of them. Days patients would be seizing and no medications would stop it and eventually they kind of had to be put down.
They called it encephalitis or encephalopathy and then later on they even the coding information organization AHIMA admitted « COVID-19 associated encephalitis ». There were blood clots, strokes. The clots were insane. Never seen clots like that before. Even the interventional radiologists that were going in with, you know, they have angiopathies and, you know, different scopes where they can do like heart interventions and put stents in like a carotid artery if you have a stroke going to your brain. Normally it’s rare to have more than one stent go in and they were documenting, you know, multiple locations all at once. They had heart attack cases that were like that, where they, you know, they needed massive amounts of stents that they never needed before. There were people in their 20s that have been hiking, that were totally healthy had been running marathons, that suddenly needed a leg amputated because they had a massive blood clot going from their hip all the way down to their leg and it couldn’t be saved. So that happened.
There were some cases of overnight spinal gangrene which I’ve never seen before and you can’t amputate, you know, the spine. When it goes gangrenous normally they cut out tissue that’s dying like that, so it prevents further infection and they didn’t know what to do. The only thing they could do was, you know, basically replace that part of their spine with an implant – that’s the best they could do.
Yeah, it was really intense and I didn’t question the vaccines as much as I should have. I started to about the flu shot way back in 2004 but with the pressure to get the COVID-19 shot I started looking into what it could do and I knew I didn’t want anything to do with this experimental mRNA thing. And when I started looking into the experts that were saying, well this is what this potential vaccine could do, this is what the research says, I was looking at the vaccine trials and what’s happening to those patients and the Guillain-Barré that was happening and the strokes that were happening. And so I kind of knew to look for that when the vaccine came out and the doctors were, you know, baffled. They weren’t connecting the dots. But to me, knowing what the potential causes or potential symptoms of a vaccine injury could be, we 100% had all the things that I just described. But doctors would never tell you that, they would just say it’s a stroke, it’s a heart attack, it’s a blood clot and they would never connect the two.
Host: Is there anything that would make you take a vaccination of any kind ever again?
Zoe: They would have to kill me. Nothing, nothing would make me take it. Not any more kinds. No more vaccines.
Host: Did you have Covid?
Zoe: Nope, I’ve never had Covid. I had a cold once in four years, I call it a cold because it felt just like a cold. I didn’t have like, I lost my sense of smell. It felt just, I wasn’t even really down that bad, I just, you know, got the sniffles for a couple days. Really it wasn’t that bad. But I take zinc and vitamin C and glutathione every day and I eat clean, try and take care of myself so…
Host: Is there anything else you want to add to the story? Anything else you want to say?
Zoe: I don’t know.
Host: Would you take someone you love into hospital?
Zoe: No. I mean, that’s a really hard question because I want to say 100% no, but there are some exceptions where, you know, if you have a massive injury where your arm is broken, you know, like a holistic doctor isn’t going to be able to set it in the same way depending on what kind of a break it is. You might not be able to do the diagnostics. But them coming at me with a needle of any kind, I don’t really trust it, I don’t trust PCR tests, I’m not going to let a doctor try and diagnose me based on that. I would have to know the doctor or the care team of that hospital. I would have to vet them. And my dad’s, you know, probably going to need care soon so I’m working as best I can to try and keep him at home.
Host: Are you employed again?
Zoe: No, I have not worked in three years. I have tried not to go back into health care because I knew I wasn’t going to get an exemption. I’m kind of trying to go back into it now and they’re still requiring – it even says right in some of the the job descriptions that covid-19 is still going to be required and there are very limited exemptions allowed and then all the other vaccines are still required. So probably not a good chance that I would get a job in health health care if that’s part of it.
I wanted to grow food and maybe work with animals like I did before I went into health care but that’s been really hard to get into. There’s not a lot out there and I’m a woman so apparently I’m the wrong gender to start farming or working with animals or growing vegetables, I don’t know.
Host: We’ll stop. Listen, thank you for being so brave. And is this the first time you’ve spoken publicly about that?
Zoe: Yes.
Host: Thank you for doing that. It’s very important information that you have. We really appreciate it. Thank you.
J’ai pris un peu de retard dans mes publications, cher lecteur. J’ai été malade, mais ça va mieux. Heureusement, parce que vivre dans cet état n’en vaut vraiment pas la peine. Bon sujet pour un article, me disai-je.
Miriam en arrivait ici à la conclusion que toute l’ingénierie sociale s’articule en fin de compte sur la peur de la mort, menace cachée derrière tous les non-dits du pouvoir. Je le croyais aussi mais c’était une erreur, du moins en partie. Je viens de comprendre que mourir ne dérange pas du tout les vieux. Ils ont fait leur temps, ils sont mal foutus, ils en ont eu assez – du meilleur comme du pire – on les a trop fait chier, etc. Non, ce qui les dérange plus que la mort, c’est la solitude. Surtout si on leur inflige les deux en même temps.
Des vieux, on en a tué un paquet en 2020. Des dizaines de milliers, des centaines de milliers?.. Le saura-t-on un jour? De toute façon, plus personne n’en a rien à battre. On va tourner la page, on va tous bien gentiment aller voter et « restaurer la confiance dans les institutions ». Tuer les vieux est de toute façon une vieille tradition humaine, sauf qu’à l’époque on avait la délicatesse d’y mettre les formes. Là, on l’a fait consciencieusement, méthodiquement, en leur refusant les trois cachets – prix: un dollar – qui ont toujours été utilisés pour traiter une pneumonie post-virale, puis à coups de respirateurs, Rivotril, morphine et Remdesivir, et de mention « Ne pas ressusciter » tamponnée sur leur dossier, protocole suivi à la lettre par des dizaines de milliers de médecins et infirmières de par le monde, qui ont apparemment tout oublié de leurs études sauf leur cours de math: dépenser un dollar pour sauver Mamy, en gagner plus de trente mille (tarif US) pour la tuer. Loin des regards, enfermés dans une chambre de maison de repos ou d’hôpital – ce qui continue en ce moment, et pas que pour les vieux, sous l’appellation « suicide médicalement assisté ».
On a enfermé les autres dans leur petite cellule personnelle, avec consigne de ne se rendre que quand il était trop tard à l’hôpital – où certains ne sont pas allés, sachant ce qui les attendait, c’est-à-dire probablement la mort. Pas n’importe quelle mort, une mort dans la solitude. C’était avant tout une épidémie de solitude qu’on a tenté d’inoculer à huit milliards de personnes. Je pense que c’est ça qui leur a foutu la trouille. La « distanciation sociale », qui se guérit avec un vaccin.
Le moteur de cette société, depuis la nuit des temps, c’est le chantage à la solitude. Qu’on l’appelle ostracisme, exclusion, bannissement ou même quarantaine, en définitive, c’est juste de solitude qu’on nous menace. C’est ce qui permet de vendre réseaux sociaux, smartphones, drogues, anti-dépresseurs, vaccins, sexe et guerres en tout genre. Ça fonctionne un moment jusqu’au moment où ça ne fonctionne plus.
Le monde devrait comprendre que bon nombre de vieux n’en a plus rien à caler de ses foutaises. Comprendre aussi que, même s’ils dérangent et s’ils sentent la soupe, ce sont les vieux qui ont fait jusqu’à présent tourner la boutique et qu’on a rien trouvé de très convaincant pour les remplacer: intelligence artificielle, énergies renouvelables, Neuralink, tout ce genre de combine foireuse d’investisseurs véreux et de « parties prenantes » ne fonctionneront jamais.
J’ai soixante ans la semaine prochaine. Je pouvais prendre ma retraite, mais je continue encore un an. C’eût été l’occasion de former un jeune à mon métier, qui s’apprend essentiellement par la pratique mais ce n’est pas au programme. Mon beau-frère, qui avait un boulot encore plus pointu et irremplaçable que le mien, est dans le même cas de figure. La transmission du savoir ne s’est pas faite. Les jeunes ne veulent plus travailler, n’en sont plus capables, ou les deux. Le travail est un truc de vieux et on nous a déjà oubliés. Ils repenseront pourtant bientôt à nous, le jour où ce monde se mettra à vraiment partir en vrille et où il leur faudra revoir leurs ambitions à la baisse. Devant leurs nouveaux jouets inutiles, ils risquent de se sentir un peu con.
Cet article de Miriam Anne Finch traite de la vraie raison de la soumission à la tyrannie – voir également le précédent. J’avais un article en suspens sur ce thème précis – avec, comme d’habitude, pas le temps de le finir – où j’en arrivais exactement à la même conclusion. Y’a pas de raison, je lui pique donc le sien. Comme nos pensées sont assez similaires, il y en aura d’autres.
Ce ne sont pas les armes nucléaires, les terroristes kamikazes ou les extraterrestres.
Ce n’est même pas Dieu, pas en tant que tel.
C’est la peur. C’est elle le moteur de toutes les opérations psychologiques, de toutes les supercheries et de tous les programmes obscurs qui saturent notre réalité, et c’est elle qui permet de les utiliser si efficacement comme armes contre la population.
Ce dont les gens sont amenés à avoir peur, en fin de compte, n’a pas vraiment d’importance, et fluctue avec le temps (ooh, c’est le changement climatique!) – mais le fondement psychologique reste exactement le même.
C’est pourquoi il est fondamentalement important, lorsque l’on s’attaque à la tyrannie sous toutes ses formes, de reconnaître que « le dernier truc en date » que l’on conditionne les gens à craindre (et qui est par conséquent utilisé pour modifier radicalement leur comportement), n’est pas ce sur quoi il faut se focaliser, pour la simple et évidente raison que, si on se concentre uniquement sur « le truc », et non sur la trame de la peur elle-même, la population apeurée reportera simplement sa terreur sur autre chose, et restera tout autant sous l’emprise des autorités despotiques, et de leurs diverses programmations fondées sur la peur.
Je soulève ce point aujourd’hui suite à une nouvelle dispute que j’ai eue avec la brigade « pas de virus ». Bien que je sois persuadée (comme je l’ai dit clairement à maintes reprises) que la virologie standard est erronée et que le modèle de « contagion » de la maladie n’est pas exact, je pense également que l’importance de la thèse « »pas de virus » a été largement surestimée, au point qu’elle paralyse désormais ses partisans les plus zélés et les amène à l’inaction sur tous les autres fronts, car ils pensent que « c’est la seule chose qui compte »: par exemple, en réfutant le modèle viral, c’est tout le château de cartes qui s’écroule.
Ce qui est terriblement malavisé et faux, car même si on réfute les virus en tant que responsables de problèmes de santé (et donc en tant que moyens d’effrayer les gens), les seigneurs de l’ombre disposent toujours, pour n’en citer que quelques-uns:
du cancer
du changement climatique
de la guerre nucléaire
des terroristes
des extraterrestres
de Dieu (comme dans les régimes ultra-religieux tels que l’Afghanistan qui contrôlent les populations en disant « vous devez faire telle ou telle chose ou Dieu sera en colère »).
Les classes dirigeantes n’ont pas besoin de se limiter aux virus pour susciter la peur, alors qu’elles disposent d’une large panoplie d’autres trucs hyper-terrifiants avec lesquels manipuler et contrôler les gens. Ainsi, même s’il était prouvé de manière concluante et universellement acceptée que les virus ne causent pas de maladies, cela ne mettrait nullement un terme au programme tyrannique de contrôle mondial.
En outre, comme je l’ai expliqué dans cet article, les thèses « virus » et « pas de virus » sont loin d’être aussi distinctes que certaines personnes semblent le penser, elles sont en fait extrêmement similaires, elles utilisent simplement un vocabulaire différent pour décrire la même chose; par exemple, ce que les adeptes des « virus » appellent infection, les adeptes du « pas de virus » l’appellent désintoxication; ce que les adeptes des virus appellent « contagion » (le phénomène observable de plusieurs personnes dans le même environnement qui tombent malades en même temps), les adeptes du « pas de virus » l’appellent « influence » (les corps « s’influencent » mutuellement pour accomplir certaines fonctions en même temps, comme cela se produit avec la synchronisation menstruelle), et ainsi de suite.
Au sein de la « communauté pour la vérité », où ce débat fait rage, les deux camps s’accordent à dire que ces processus – qu’on les appelle infections ou désintoxications – ne sont pas à craindre (il s’agit soit de l’élimination d’un virus par le corps, soit de la désintoxication de poisons, donc dans les deux cas, ils sont bénéfiques); qu’ils doivent être traités avec des remèdes naturels (repos, liquides, vitamine C, etc.); et, surtout, que les interventions telles que confinements, masques, tests et vaccins sont dangereuses et inutiles, et doivent être évitées à tout prix.
Ces points de vue, une fois réduits à l’essentiel, sont donc extrêmement similaires, les différences tenant davantage à la sémantique qu’à des points de vue radicalement différents.
Pour connaître mon point de vue complet sur la question, voir ici, mais ce que je veux souligner aujourd’hui, c’est qu’il est crucial de comprendre, non seulement que la question du « pas de virus » n’est pas « le point essentiel qui fera s’effondrer tout le régime », mais aussi que ce « point essentiel » n’existe pas – pas dans le sens de « si nous pouvions convaincre les gens sur ce point… » ils deviendraient soudainement invulnérables au contrôle de l’État.
En effet, même si l’on parvient à réfuter « le dernier truc en date » utilisé pour susciter la peur au sein de la population, des manipulateurs chevronnés – ce que sont assurément les classes dirigeantes – trouveront simplement (et facilement) un nouveau croquemitaine pour terroriser les gens, ce qu’ils font d’ailleurs depuis des temps immémoriaux.
Ils le font parce que la peur est connue pour être de loin le moyen le plus efficace de contrôler les gens. Peu importe de QUOI ils ont peur, ce qui compte c’est qu’ils en aient peur, de quoi dépendra largement du contexte culturel. Par exemple, si on veut (comme le font généralement les propriétaires d’esclaves) que la population se couvre le visage pour induire la mentalité dissociative de l’esclave que crée notoirement le fait de se couvrir le visage, si on préside un califat religieux strict comme l’Afghanistan, il sera alors possible de semer la peur dans la population en disant:
« Couvrez-vous le visage ou vous risquez la colère de Dieu et une damnation infernale pour l’éternité! »
En revanche, si on cherche à contrôler des Occidentaux majoritairement laïques qui en sont venus à vénérer La Science (TM), on optera pour:
« Couvrez-vous le visage parce que La Science l’a dit et que vous risquez de contracter des virus maléfiques si vous ne le faites pas! »
Le « truc » spécifique dont on dit aux gens d’avoir peur est différent (les virus, Dieu), mais la psychologie sous-jacente et le résultat final (une population craintive, docile et obéissante qui fait ce que les autorités lui disent de faire) sont exactement les mêmes.
La peur étant si extraordinairement efficace pour modifier radicalement le comportement des gens, il faut se demander de quoi, en fin de compte, les gens ont si peur.
Le « dernier truc en date » dont ils ont peur change sans arrêt – mais la peur elle-même reste exactement la même.
Pourquoi ont-ils si peur des « virus », du cancer, des divinités en colère ou de toute autre chose citée au début de cet article?
Quelle est la cause fondamentale de toute cette peur?
C’est la peur de la mort. La raison pour laquelle nous avons peur de la mort (alors que cette peur n’est pas universelle ni partagée par tous les êtres) est que l’on nous a menti de manière épique sur ce qu’elle est: nous sommes maintenus dans l’ignorance et donc terrifiés.
Imaginez, si vous le voulez bien, qu’il existe un groupe de personnes nées avec un trouble neurologique qui les empêche de dormir. Bien qu’ils n’aient jamais connu le sommeil, ils ont entendu de leurs gouvernements et de leurs écoles de sinistres histoires à ce sujet – qu’il existe un phénomène terrifiant qui peut affliger les gens, où ils perdent soudainement toute conscience pendant des heures et des heures après la tombée de la nuit. Ils deviennent aveugles, sourds et muets, et complètement vulnérables, ne se contrôlant pas et ne maîtrisant pas ce qui se passe autour d’eux.
De plus, dans cette prison sensorielle de paralysie et d’inconscience, leur cerveau commencerait à évoquer des illusions hallucinogènes toutes puissantes, des illusions parfois abjectement terrifiantes qui pousseraient la personne à crier de terreur, tandis qu’elle serait paralysée et incapable d’échapper aux horreurs de son esprit…
Pouvez-vous imaginer à quel point cette idée vous effraierait si vous n’aviez jamais connu le sommeil? A quel point ce serait hideux, à quel point ce serait pétrifiant? Comment, si un « expert » venait vous dire qu’il y a quelque chose appelé « mélatonine » qui circule dans l’air et qui peut vous « infecter » et vous faire dormir, vous feriez tout pour l’éviter? Vous seriez ridiculisé et méprisé par les « pro-sommeil » qui ne tiendraient pas compte de ces inquiétudes et insisteraient sur le fait qu’il n’y a rien à craindre du sommeil.
En réalité, nous savons tous que le sommeil est un état totalement inoffensif qui ne justifie aucune réaction de peur – même si la description qui en est faite dans le paragraphe ci-dessus est techniquement vraie. Nous sommes inconscients, nous sommes paralysés, nous sommes dans un état altéré, privés du contrôle de nous-mêmes que nous avons en état d’éveil – et pourtant nous n’en avons pas peur.
Évidemment, ce que je veux dire, c’est que nous pourrions dire la même chose de la mort, comme l’ont fait de nombreuses cultures: il n’y a rien à craindre, c’est juste un autre type d’expérience, tout comme l’expérience du sommeil est un type d’expérience différent de celui de l’éveil.
La peur de la mort – de quoi que ce soit – est basée sur l’inconnu: on a souvent dit que la peur provient de l’ignorance, ce qui ne veut pas dire de la stupidité, mais d’un manque de connaissances issu d’un manque d’expérience.
Évidemment, par définition, aucun d’entre nous n’a jamais connu la mort, mais de nombreuses personnes au cours de l’histoire ont connu des « expériences de mort imminente« , et le consensus général de ceux qui ont vécu de telles expériences est qu’il n’y a pas lieu d’avoir peur de la mort – et les seules personnes qui ont une expérience désagréable ou traumatisante de la mort sont celles qui ont mené une vie négative, au sens où elles ne respectent pas les normes morales ancestrales qui consistent à ne pas maltraiter ou exploiter autrui.
C’est à peu près ce que disent la plupart des grandes religions et des cultures avancées: il y aura des conséquences posthumes négatives pour vous si vous faites de mauvais choix dans cette vie. Je les crois: je pense simplement que les religions doivent distiller les choses en termes très simples pour plaire à un éventail de personnes aussi large que possible. Les religions doivent être accessibles à tous, et pas seulement aux penseurs profonds et brillants. Elles diront donc des choses comme « sois bon et tu iras au paradis; sois mauvais et tu iras en enfer », parce que c’est quelque chose que tout le monde peut comprendre. Je pense que ce qui se passe réellement est plus complexe et nuancé que cela, et je ne le comprends pas entièrement (je ne suis pas sûre que nous soyons censés le comprendre), mais oui, dans l’ensemble, il semble que la façon dont on fait l’expérience de la mort dépend de ce que l’on fait ici-bas.
Je ne prétends certainement pas avoir une vision unique du « sens de la vie » (bien que j’aie écrit un article portant ce titre… ma conclusion était que ça a à voir avec les chats), mais la vie semble être une sorte de test, et la façon dont on passe ce test sera examinée d’une manière ou d’une autre après la mort.
Chaque individu sera soumis à beaucoup de tests différents, et tout le monde n’est pas testé de la même manière, mais le chapitre « Covid » a été un test majeur pour chacun d’entre nous.
Les personnes qui se sont conformées aux programmes gouvernementaux fondés sur la peur exigeant des masques, des tests et des vaccinations – et en particulier celles qui ont fait pression sur les autres pour qu’elles fassent de même – ont échoué à ce test, à des degrés divers.
Si l’on extrapole, chaque fois que nous nous soumettons à un programme fondé sur la peur, quel qu’il soit – et quelle que soit la « peur du jour » vendue – nous échouons au test. Nous sommes ici pour affronter et surmonter les états limitatifs de basse vibration comme la peur, et non pour fonder notre vie sur eux. La peur, de diverses manières, nourrit nos ennemis – et ils nous le disent tout le temps (par exemple dans le film pour enfants « Monsters Inc« , étrangement révélateur, où des monstres venus d’un autre monde terrorisent des enfants pour se nourrir de leurs cris. Ce qui bloque l’approvisionnement en énergie des monstres, c’est lorsque les enfants cessent d’être effrayés et se mettent plutôt à rire).
Notez bien que la conscience pertinente d’un danger est un concept complètement différent de la peur. Je suis consciente, comme la plupart d’entre nous, que traverser une route représente un danger potentiel, et c’est pourquoi je regarde des deux côtés avant de le faire – une précaution pertinente pour atténuer le risque. Mais je n’ai pas « peur » de traverser les routes. De même, je n’ai pas « peur » des masques ou des vaccins – je ne tremble pas de terreur si je passe devant un cabinet médical où je sais qu’il y sont stockés – mais je suis consciente qu’ils sont dangereux, alors je les évite et je préviens les autres des dangers qu’ils représentent.
Bien sûr, il y a beaucoup de choses dangereuses dans le monde dont nous devons évaluer les risques avant de décider si ou comment nous allons les aborder – mais cela ne signifie jamais que nous devons en avoir peur, la peur étant l’émotion la plus inutile et la plus paralysante de toutes – et celle qui semble nourrir et enhardir les entités obscures.
La peur est bien pire que la colère (une émotion très injustement dénigrée) car, canalisée correctement, la colère peut être incroyablement galvanisante et catalyser l’action positive et le changement rationnel, alors que la peur ne fait qu’inhiber. Elle empêche la personne d’agir positivement et inhibe l’esprit rationnel – la raison précise pour laquelle les personnes craintives croient que des morceaux de mouchoirs détrempés qui claquent sur leur visage les protègent des maladies mortelles et que les fléaux virulents ne peuvent pas les atteindre s’ils se tiennent debout sur des cercles et mangent des oeufs à l’écossaise.
Ces croyances sont aussi ridicules que les absurdités superstitieuses les plus médiévales, mais les superstitions étaient très populaires à l’époque des ténèbres pour une raison bien précise: lorsque les gens sont suffisamment effrayés, ils sont prêts à croire tout ce qui peut les aider à apaiser leur peur.
Et, comme nous l’avons dit, quelle est la peur ultime? De toute évidence, c’est celle de la mort – depuis toujours.
La question que nous devons donc nous poser est la suivante: et si nous étions libérés de cette peur ultime? Et si nous ne craignions vraiment et sincèrement pas la mort?
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les « élites » ont tant de mal à éradiquer l’islam, ce qu’elles essaient assurément de faire par tous les moyens (elles veulent éradiquer toutes les religions, pour instaurer leur dystopie d’un monde unique « sans pays, sans possessions, sans religions »).
C’est parce que beaucoup de musulmans n’ont pas peur de la mort, croyant qu’ils seront récompensés au paradis, etc. C’est pourquoi les terroristes internationaux appelés gouvernements mondiaux qui bombardent sans cesse les pays islamiques pour les réduire en miettes n’obtiennent pas l’effet escompté de les démoraliser et de les soumettre, et l’islam reste plus fort que jamais dans le monde – parce que la menace « nous vous tuerons si vous ne vous soumettez pas » ne fonctionne pas. (C’est également la raison pour laquelle les guerres mondiales n’ont pas réussi à détruire le christianisme et que les ingénieurs sociaux ont dû se tourner vers la guerre psychologique).
Je ne suggère pas que nous devions tous devenir musulmans, ou adeptes d’une religion particulière, pour nous débarasser de notre peur de la mort, mais que les cultures qui (à juste titre) ne la craignent pas (même si leurs raisons de ne pas la craindre ne sont pas toujours exactes à 100%) sont dans une position beaucoup plus forte – beaucoup mieux immunisée contre la tyrannie de l’État – que les cultures qui la craignent.
Nos cultures laïques et athées sont absolument terrifiées par la mort, car la croyance largement répandue en Occident est que « c’est tout ce qu’il y a » – que lorsque l’on meurt, c’est comme éteindre la télévision à la fin d’un film: Fin. Le noir total. C’est terminé, les amis.
Évidemment, pour ceux qui le croient, la peur de la mort sera extraordinaire. Les classes dirigeantes ont intentionnellement conçu un modèle de la mort du style « éteindre la télé » afin d’induire une peur maximale de la mort dans la population, et ainsi réussir à mettre en œuvre toutes leurs opérations psychologiques fondées sur la peur.
Si vous ne craigniez pas la mort, si vous la considériez simplement comme faisant partie de la vie – comme le repos (ce n’est peut-être pas une coïncidence si cette expression [repos éternel] a été utilisée pendant si longtemps comme euphémisme pour désigner la mort) – comment les seigneurs de l’ombre parviendraient-ils à vous manipuler et à vous contrôler avec des virus, le cancer, le changement climatique ou quoi que ce soit d’autre?
(C’est la raison pour laquelle le fait que les gens croient ou non aux virus n’a pas d’importance, comme le pensent les partisans du « pas de virus » : ce qui compte, c’est qu’ils les craignent. De nombreuses personnes anti-restriction croient que les virus propagent des maladies, y compris certains activistes très prolifiques et louables, mais elles ne les craignent pas non plus et ne sont donc pas susceptibles d’être soumises à la tyrannie de l’État. Ce n’est pas la « croyance dans les virus » qui pousse les gens à se plier à la tyrannie, c’est la PEUR des virus. Il en va de même pour tout le reste: ce ne sont pas les croyances qui importent, mais plutôt le fait que ces croyances amènent à vivre dans la peur).
Pour en revenir au sommeil, il est remarquable de constater le peu d’attention que la culture lui accorde, alors que nous passons tant de temps à dormir. Une personne passe en moyenne vingt-six ans de sa vie à dormir.
Imaginez que vous ayez une relation qui dure vingt-six ans, un travail ou un enfant de cet âge, et que vous n’en parliez jamais?
Contrairement au travail, aux relations et à d’autres choses qui occupent une grande partie de notre temps, le sommeil n’est pas vraiment un sujet de conversation dans notre culture, ni les mystérieuses profondeurs de notre inconscient dont nous faisons l’expérience dans cet état (en particulier les expériences mystiques telles que les rêves prophétiques et lucides) – et peut-être est-ce ainsi parce que l’expérience du sommeil – être inconscient et « ne pas être soi-même » – est trop similaire à la mort. Nous ne pouvons pas expliquer le phénomène du sommeil et des rêves de manière directe et logique, en nous référant à La Science (TM), alors nous l’ignorons largement et nous l’excluons du récit culturel. Même s’il s’agit d’un aspect tout à fait normal et non-effrayant de la vie quotidienne.
La mort fait également partie de la vie quotidienne. Des milliers de personnes meurent chaque jour, nous mourrons tous, et la plupart de nos ancêtres historiques sont déjà morts. Elle ne devrait donc pas être si effrayante et perçue uniquement comme négative. Ça n’a pas de sens. Si nous ne considérons pas la naissance et la vie uniquement comme des expériences effrayantes et négatives (même si elles peuvent certainement présenter ces aspects), pourquoi verrions-nous la mort de cette manière?
Bien sûr, ne pas craindre la mort ne signifie pas s’y précipiter ou ne pas vouloir utiliser son temps ici aussi efficacement que possible – tout comme ne pas craindre le sommeil ne signifie pas que l’on veuille dormir tout le temps ou s’endormir très tôt dans la journée.
J’aime dormir et rêver (il m’arrive de faire des rêves lucides, qui sont plutôt splendides), mais ce n’est certainement pas tout ce que je veux faire (même si l’on peut pardonner à ceux qui ont vécu avec moi à l’adolescence de penser le contraire).
Je ne veux donc pas mourir maintenant, ni avant de nombreuses années, tout comme je ne veux pas m’endormir à 15 heures – il est trop tôt et il y a encore trop de choses à faire.
Et ce n’est pas parce que je sais que je finirai par être fatiguée et par m’endormir que je vis ma vie en redoutant ce moment ou en prenant des mesures extrêmes pour l’éviter.
Je pense que j’ai suffisamment martelé l’analogie entre le sommeil et la mort et que vous avez compris, mais le point essentiel que j’essaie d’illustrer est que nous devons nous concentrer sur la véritable racine de la peur des gens, qui n’est pas les virus, les extraterrestres, le changement climatique ou même Dieu – c’est la mort. Et une incompréhension fondamentale de celle-ci, créée intentionnellement et agressivement promue par les classes dirigeantes.
Comme je l’ai raconté dans mon article « Le sens de la vie« , mon merveilleux chat, Tiger, est mort il y a quelques mois. Il n’était pas âgé – il venait d’avoir neuf ans – mais il s’était blessé d’une manière ou d’une autre lorsqu’il était dehors, ce qui était évident à la manière dont il bougeait et vocalisait lorsqu’il est rentré, et il était rentré à la maison pour mourir. Je l’ai su parce qu’il s’est glissé sous l’escalier du grenier, où il faisait très sombre et très calme – ce qu’il n’avait jamais fait auparavant – et je savais que c’est ce que font les chats lorsqu’ils savent qu’ils vont mourir: trouver une cachette paisible pour passer tranquillement de vie à trépas.
Et le fait est qu’il n’a pas eu peur. Moi, oui, et je l’ai emmené d’urgence chez le vétérinaire, car être confronté à la mort est évidemment dévastateur pour ceux qui restent, mais Tiger, l’être confronté à la mort lui-même, n’était pas du tout effrayé. Il était totalement détendu et acceptait la situation, et lorsque j’ai passé la main sous l’escalier pour le caresser, il a ronronné et posé sa patte sur ma main.
Les animaux sont instinctifs et savent qu’ils n’ont pas à craindre la mort. C’est pourquoi les seigneurs de l’ombre n’ont jamais dépensé des milliards de livres sterling pour essayer de réorganiser socialement les chats et d’en faire des esclaves muselés (vous imaginez essayer de museler un chat? Mon Dieu…). Cela ne fonctionnerait pas, car il n’y a pas de peur de la mort à exploiter.
Ainsi, lorsque l’on tente de démanteler les différents récits fondés sur la peur, il faut se demander quelle est la peur sous-jacente, car elle est toujours la même: un désir désespéré de nier notre propre mortalité.
Une fois cette peur vaincue, aucune opération psychologique – peste, cancer, terroristes, extraterrestres, etc. – n’a plus le moindre pouvoir.
Il semble que les êtres humains soient piégés dans une boucle de peur depuis des millénaires, et c’est ce qui permet en fin de compte aux classes dirigeantes de continuer à exploiter, à dominer et à contrôler.
Par conséquent, la première étape pour les renverser et renverser leur emprise sur nous est d’imaginer un monde libéré de la peur ultime: que, bien que nous ne voulions pas mourir prématurément et que nous prenions des précautions raisonnables pour l’éviter (comme ne pas marcher sur la route sans regarder, ou ne pas faire confiance à des criminels en série pour nous injecter des sérums expérimentaux qu’ils ont fabriqués à la hâte), nous ne vivions pas non plus dans la peur de notre destin inévitable.
Si nous commençons à imaginer cette possibilité et à en discuter avec d’autres, nous commençons à faire de réels progrès vers un monde libre et libéré.
Il suffit de regarder les chats, les êtres libres par excellence. Ils vivent exactement comme ils l’entendent, insensibles à toute tentative de les rassembler ou de les enfermer (c’est pourquoi ceux qui ont des tendances narcissiques et contrôlantes ne les aiment pas). Et regardez comme ils ne craignent pas la mort et comme ils l’acceptent calmement lorsque leur heure est venue.
Comme toujours, nous avons beaucoup à apprendre d’eux et, comme je l’ai déjà dit, je ne sais pas quel est le sens de la vie, mais je suis presque sûre qu’il a quelque chose à voir avec les chats…
Q: Selon vous, que nous faudrait-il faire pour avancer?
R: Le plus important, c’est qu’on échappe pas à la tyrannie en se soumettant.
Q: C’est quelque chose que vous avez appris?
Je l’ai appris. Mes parents ont connu le communisme pendant 45 ans. Il ont enduré le communisme pendant 45 ans. Ils ont tenté de s’y soumettre. Et ça n’a jamais cessé d’empirer. Ça ne s’est jamais amélioré. On échappe pas à la tyrannie en se soumettant.
C’est le message que je voudrais donner. Si les gens ne doivent se souvenir que d’une seule chose de cette interview, c’est celle-ci. On échappe jamais à la tyrannie en se soumettant.
Soit on se montre courageux, on résiste sans attendre, tant qu’il reste encore quelques libertés – tant qu’on peut encore descendre dans la rue sans se faire tirer dessus ou tuer – donc soit on résiste sans attendre, soit on devient esclave pour le restant de ses jours. Ou jusqu’à ce que les gens prennent leur courage à deux mains et se battent comme nous nous sommes battus pendant la révolution.
Mais quand on attend pour résister, quand on choisit de résister plus tard, ça coûte des vies. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Souvenez-vous bien de ce que je dis. Si on attend pour résister, ça coûtera la vie à beaucoup de gens.
Q: Ceci n’est qu’un petit complément à la deuxième partie. Comment ont-ils finalement gagné? Ils se faisaient tirer dessus dans la rue. Comment le fait de se faire tirer dessus dans la rue s’est-il transformé en victoire?
Vous n’allez pas le croire. Je voudrais expliquer la différence entre une manifestation et une révolution. Parce que nous appelons souvent nos manifestations des révolutions. Ce ne sont pas des révolutions. Ce sont des manifestations. Non pas que je sois contre le fait de les qualifier de révolution. Mais je tiens à faire cette distinction, parce que dans une révolution, les gens sont là pour gagner. Et ils disent: « Nous ne rentrerons pas chez nous tant que ce gouvernement n’aura pas été renversé. Tuez-nous. Faites ce que vous voulez de nous. Nous ne rentrerons pas chez nous. »
Une manifestation, on y va, on défile gentiment et puis on rentre chez soi. Il y a donc une énorme différence entre une manifestation et une révolution. C’est ce que je voulais expliquer.
Les gens sont arrivés en masse, ils sont rentrés dans les stations de médias et ont chassé tout le monde. On regardait la télé et soudain on a vu une ligne, bzzz, et puis plus rien. On s’est tous dit « Wow, c’est du jamais vu à la télé. »
Quelques secondes plus tard, on a vu les gens de la Révolution Populaire déclarer: « Nous avons pris le contrôle des médias. Ils nous appartiennent désormais. À partir de maintenant, vous allez entendre la vérité. Fini l’endoctrinement. » Ils sont rentrés dans les commissariats de police ou les écoles, dans tous les bureaux du gouvernement, et ils ont viré toute leur merde et tous leurs outils d’endoctrinement communiste, leurs livres, tout. Ils en ont fait un grand feu de joie au milieu de la ville, ils ont tout brûlé et les ont tous chassés.
Et en fait, en réalité, la raison pour laquelle nous avons gagné, c’est parce que la police et l’armée avaient reçu l’ordre de tirer sur la foule. C’est ce qu’ils ont fait pendant un certain temps, quelques jours. Mais à un moment donné, leur humanité a pris le dessus. À un moment donné, ils ont réalisé qu’ils étaient des êtres humains, et qu’ils ne pouvaient pas faire ça à leurs semblables […] dans les rues. Ils se sont dit, ça pourrait être ma mère, ça pourrait être mon père, ça pourrait être mon frère ou mon ami. Et je tire sur eux parce que j’en ai reçu l’ordre de cette dictature corrompue, et de ce gouvernement corrompu.
Quand on me dit que les gouvernements sont bons, je réponds « Vous ne vous rendez pas compte de ce que les gouvernements sont capables d’infliger aux peuples. Vous ne vous rendez pas compte que les communistes ont tué cent millions de personnes dans le monde. En cent ans de communisme, ils ont tué cent millions de personnes. Savez-vous qu’il y a eu dans le monde plus de personnes tuées par les gouvernements que par n’importe quoi d’autre? Les communistes, cent millions. »
La vraie menace, c’est le gouvernement. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons gouvernements. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de bons politiciens et de bonnes personnes. Mais quand le gouvernement devient voyou, quand le gouvernement se transforme en dictature, alors nous devons, nous avons le devoir de résister et de nous défendre, de défendre nos libertés, de défendre nos familles, de défendre notre avenir et l’avenir de notre nation et l’avenir de nos enfants.
L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.
Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…
Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.
D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.
D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.
En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:
Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.
Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.
… et bonne santé!
J’ai:
une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),
… mais pas le Covid!
Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.
Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.
Et comment vont les autres?
Covid-19
Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.
Si vous souffrez des symptômes suivants:
toux sèche persistante,
courbatures,
fièvre modérée,
douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
très forte diarrhée, système digestif HS,
… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.
Je range ma casquette, passons à la suite des événements.
En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?
Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.
Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.
Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…
D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…
Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.
Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.
Épidémie de crises cardiaques
Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:
Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model« (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.
Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.
C’est donc une sorte de croyance religieuse.
Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:
L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.
L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.
J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.
S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.
Opposition contrôlée
Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.
Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.
Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.
Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.
La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.
D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.
Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?
La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.
La fin du pétrole?
Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.
Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…
Pour la traduction, vous cliquez sur les sous-titres (CC) et ensuite sur Settings > Auto-translate > Français.
Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.
Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.
Israël/Hamas
Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:
« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».
12 octobre 2023, NBN TV
Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israëlrappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.
Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:
le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
après les avoir radicalisés via le Hamas?
les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
l’ONU préconise la solution à deux États;
donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
la « faille de sécurité » suscite un sérieuxdoute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?
Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.
La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).
La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.
En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.
Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.
Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.
Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.
Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.
À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.
Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.
Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.
J’ai transcrit et traduit les quatre dernières minutes de ce témoignage. La première partie concerne l’interdiction de prescription d’hydroxychloroquine et d’ivermectine, et le fait que ses patients sous ce traitement ont guéri du Covid en quelques heures. Je traduirai cette partie si j’ai le temps mais j’ai un autre article à traduire sur des « effets secondaires » infiniment plus graves.
Source sur Brighteon (cet extrait). Source sur YouTube (témoignage complet).
Témoignage du Dr Karen DeVore devant la commission ad hoc des affaires médicales du Sénat de Caroline du Sud sur le DHEC.
Traduction
Au cours des deux dernières années et demie, depuis que le vaccin a été largement promu et que de nombreux patients l’ont pris par peur et par isolement, les patients qui ont reçu le vaccin attrapent toujours le COVID.
Aujourd’hui, je vois des patients et j’ai du mal à croire que l’avocat qui a pris la parole ce matin a dit avoir entendu la même chose que moi, car en 30 ans de pratique de la dermatologie, je n’ai jamais entendu des gens décrire leurs symptômes de cette manière. « Je ressens des démangeaisons depuis mes os jusqu’à l’extérieur ». « Je brûle de l’intérieur ». Je vois des éruptions cutanées très inhabituelles qui répondent mal au traitement et qui durent des mois, voire des années. Je vois des maladies auto-immunes auparavant sous contrôle, comme le psoriasis, l’eczéma et le lupus, devenir totalement incontrôlables. Je vois des zona agressifs et sévères. Ils sont plus douloureux. Ils durent plus longtemps, même chez les personnes vaccinées contre le zona.
Je vois des cancers de la peau à progression rapide, y compris des cellules basales qui sont censées être traditionnellement à progression très lente. Je vois des cellules squameuses cutanées qui métastasent beaucoup plus souvent qu’auparavant. Les mélanomes sont devenus très atypiques et beaucoup plus difficiles à diagnostiquer. Ils sont beaucoup plus avancés au moment de la présentation. Je dois réaliser de plus en plus de biopsies, et ce, uniquement chez des patients vaccinés.
Au-delà de mon domaine, les patients que je vois régulièrement tous les 6 à 12 mois depuis 30 ans, vieillissent plus rapidement. Ils ont perdu du poids de manière maladive. Ils perdent l’équilibre. Ils tombent. Ils ont des ecchymoses. Ils n’arrivent pas à monter sur une table d’examen. Et si l’on consulte leur dossier médical depuis leur précédente admission, on constate qu’ils ont souffert de fibrillation auriculaire, ont été équipés de stimulateurs cardiaques, ont été victimes de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de caillots sanguins, de maladies valvulaires dégénératives, d’embolies pulmonaires, de parkinsonisme, de sclérose latérale amyotrophique, de tremblements, de paralysies nerveuses, de fausses couches et d’infertilité.
Ai-je cité les nouveaux cancers agressifs, les cancers récurrents de stade 4 après 20 ans de rémission? Je connais quatre personnes dans un petit district de Spartanburg atteintes de leucémies rares. Trois d’entre elles sont maintenant décédées. En plus de 30 ans de pratique médicale, je n’ai probablement connu qu’une ou deux personnes atteintes de la maladie de Lou Gehrig ou sclérose latérale amyotrophique et il s’agissait de personnes éloignées qui n’étaient pas vraiment des troisièmes ou quatrièmes contacts. Aujourd’hui, je connais trois cas dans mon entourage immédiat.
Je connais un petit collège dans un petit coin de l’État où trois jeunes de 14 ans se battent pour survivre à un cancer. J’ai dû attendre d’être à l’école de médecine avant de voir un de mes camarades de classe mourir d’un cancer. J’ai quatre enfants qui sont allés à l’école, à l’université et dans les établissements d’enseignement supérieur, et pas un seul d’entre eux n’a vu un de ses camarades de classe mourir d’un cancer.
Il y a une semaine, j’ai vu un homme de 60 ans qui était auparavant en bonne santé, qui travaillait à plein temps, qui a reçu les deux vaccins, un booster, et qui, trois mois plus tard, s’est vu diagnostiquer son premier cancer, celui de la vessie, son deuxième cancer, celui de la prostate, et son troisième cancer, celui du poumon au stade 4.
Suis-je censée croire qu’il s’agit d’une simple coïncidence? Je ne peux pas fermer les yeux et faire semblant de ne rien voir. Je ne peux pas ignorer l’éléphant dans la pièce de ces dernières années. Les vaccins ont changé tout le paysage médical. Les gens souffrent et je pense qu’ils meurent inutilement. Le domaine médical, ses conseils, les protocoles hospitaliers, l’industrie pharmaceutique, le CDC, la FDA, le DHEC, le NIH, tous ont été publiquement discrédités. Je ne sais pas si nous pourrons regagner la confiance du public. Je prie Dieu pour que ce soit possible.
Je vous exhorte aujourd’hui à défendre la liberté médicale, les patients et les médecins. S’il vous plaît, n’autorisez pas des vaccins obligatoires dont les données de sécurité sont insuffisantes, tout en harcelant les patients qui disposent d’autres traitements efficaces. N’oubliez pas que notre serment d’Hippocrate est de ne pas nuire.
Je vous remercie pour votre temps et votre attention.
Transcription originale
In the last two and a half years, since the vaccine has been widely promoted and many patients have taken it out of fear and isolation, the patients who took the vaccine still get COVID.
And now I see patients and I could not believe the attorney who spoke this morning said he had heard the same thing because in 30 years of practicing dermatology, I’ve never heard people describe their symptoms this way. « I am itching from my bones out ». « I am on fire from the inside ». I see the most unusual rashes and they don’t respond well to treatment and they last for months or years. I see previously well-controlled autoimmune diseases like psoriasis and eczema and lupus now totally out of control. I see aggressive, severe shingles. It is more painful. It is lasting longer and this is even in those who’ve had the shingles vaccine.
I see rapidly growing skin cancers, including basal cells that are just supposed to be traditionally very slow growing. I see squamous cells, cutaneous squamous cells that are metastasizing much more often than they ever did before. And melanomas have become so unusual and much harder to diagnose. They are much more advanced at presentation. And I have to biopsy more and more things and it’s all in vaccinated patients.
And then beyond my field, patients that I’ve seen regularly [for 6 to 12 months], every 6 to 12 months for 30 years, they’re aging more rapidly. They’ve got unhealthy weight loss. Their balance is bad. They’re falling. They’re black and blue. They can’t get on an exam table. And you see their medical updates since they were in and they’ve had atrial fibrillation, pacemakers, heart attacks, strokes, blood clots, DVDs, pulmonary embolism, Parkinsonism, ALS, tremors, nerve palsies, miscarriages, infertility.
Did I mention aggressive new onset cancers, recurrent stage 4 cancers after 20 years of remission? I know 4 people in one small zip code in Spartanburg that have rare leukemias. Three of the four of them are dead now. In over 30 years of medical practice, I’ve probably only known one or two people who had Lou Gehrig’s or ALS disease and they were distant and not really, you know, third or fourth contacts. I now know three people in my immediate range of contact.
I know a small middle school in a little part of the state where 3 14-year-olds are struggling for their life with cancer. I went until I was in med school before I had a classmate that died of cancer. I’ve got 4 kids [who went to medical school], who went through school and college and graduate school and not a single one of them knew of a classmate that died of cancer.
A week ago I saw a 60-year-old man who was previously healthy, working full time, got the two vaccines, one booster, 3 months later diagnosed with his first cancer, bladder, second cancer, prostate, third cancer, stage 4 lung.
Am I to believe that’s just coincidence? I can’t turn a blind eye to this and pretend I don’t see it. I can’t ignore the elephant in the room these past few years. The vaccines have changed the whole medical landscape. People are suffering and I think they’re dying needlessly. The medical field, its boards, hospital protocols, pharmaceutical industry, CDC, FDA, DHEC, NIH, all have been publicly discredited. I don’t know if we can regain public trust. I pray to God we can.
I urge you today to stand up for medical freedom, for patients, for physicians. Please do not allow vaccine mandates that have little safety data while harassing patients who have other effective treatments. Remember, it is our Hippocratic oath to first do no harm.
J’ai passé pas mal de temps à répondre à un auteur sur Substack, en fait celui qui a écrit les deux derniers articles (un, deux) que j’ai traduits. Je lui citais cet article sur C.S. Lewis – vous pouvez le (re-)lire – qui décrivait assez bien à l’époque comment les enjeux du progrès exigeraient tôt ou tard (c’est-à-dire maintenant) la destruction de ce qui fait l’humanité.
Comme je lis beaucoup et publie parfois les commentaires d’autres personnes, je vous inflige les miens, pour une fois, qui serviront d’article du jour.
J’ai inclus les commentaires en version originale, juste pour faire le malin.
Traduction
[…] Oui, l’initiative « Nouvelle Route de la Soie » est un vaste sujet à couvrir, en effet. Comme pour tout autre sujet, sa compréhension est vraiment une question d’angle. Personnellement, je la vois comme un indicateur clair de qui sera mis à la tête du prochain empire colonial.
Vous semblez consulter plusieurs sources différentes – d’ailleurs les mêmes que moi (par exemple, Iain Davis et Riley Waggaman) – ce qui est toujours une bonne idée. Je pense que tous ont quelque chose d’intéressant à dire, jusqu’à ce que ça soit le contraire, parce qu’ils sont soit dépassés, soit à la solde de quelqu’un. Matthew Ehret, que j’ai aidé pour une chose ou deux par le passé (c’est en fait un type assez sympathique), est un cas d’étude dans ce domaine, très astucieux et pertinent en ce qui concerne l’Occident, absolument pas fiable en ce qui concerne la Russie et la Chine.
Ma conclusion présente sur la situation actuelle est que C. S. Lewis était assez proche de la vérité quand il a écrit « L’abolition de l’homme » (un très bon article à lire à ce sujet : https://evolutionnews.org/2020/08/why-c-s-lewis-wrote-the-abolition-of-man/, que j’ai utilisé sur mon blog). Pour parler franchement, ils nous ont donné beaucoup trop d’outils que nous aurions pu utiliser à notre avantage, ce que, malheureusement, nous n’avons pas fait. Nous aurions pu orienter notre navire vers une plus grande autonomie personnelle, notamment en matière d’énergie et de technologie, mais nous nous sommes endormis à la barre et sommes devenus complaisants. Maintenant, ils prévoient de tout nous confisquer, à l’exception de quelques machins, dont l’utilisation sera sévèrement contrôlée et conditionnée (pensez aux MNBC), ce qui leur permettra de conserver leur place tout en haut de la chaîne alimentaire – littéralement. Leur mode opératoire a toujours été de maintenir le statu quo en freinant l’évolution naturelle de la société vers plus de liberté. Je pense que notre mode de vie confortable et la très grande efficacité de ce que nous utilisons au quotidien – ce qu’ils ne peuvent pas tolérer – ont conduit à un retour de flamme très violent (la Troisième Guerre mondiale, comme vous dites). À l’ère des puces de 4 nanomètres, nous voilà confrontés à un retour avant l’époque où le feu et le bétail permirent à l’humanité de prospérer – maintenant, c’est éoliennes et grillons pour tous. Ce mouvement de yo-yo, on peut l’observer tout au long de l’Histoire.
Au départ, je visais un simple échange d’idées, mais je réalise maintenant que j’ai écrit un synopsis pour mon prochain article 🙂
Ok, jusque là tout va bien. Puis l’auteur me répond au sujet de C.S. Lewis – qui croyait à l’existence de démons – et se lance ensuite dans un exposé sur le fait que ce genre de découvertes est possible par la modification de la conscience qu’induit l’usage de la DMT.
Vous présentez ici beaucoup de réflexions intéressantes. Je pense que nous avons des vues similaires. Il est intéressant que vous mentionniez C.S. Lewis… J’ai lu les Lettres de Screwtape dernièrement et je pense qu’il y a des éclairs de brillance, bien que Lewis soit beaucoup trop conservateur à mon goût… (mais c’est le type de conservatisme que je respecte – fondé sur des principes, sur la morale, sur un amour authentique envers notre prochain, ce qui est, je pense, ce que le christianisme est censé être).
Je pense qu’il est intéressant de noter que Lewis croyait littéralement aux démons. Y a-t-il eu, depuis Lewis, un penseur européen important qui a littéralement cru à la réalité des démons?
Je suppose que je fais partie de la première génération d’intellectuels de la tradition intellectuelle occidentale à croire en l’existence d’êtres sentients qui ne sont pas humains. En réalité, je suppose que Terrence McKenna a donné le coup d’envoi de toute cette tendance avec son idée de Renaissance Archaïque.
Richards Tarnas a écrit Cosmos and Psyche, qui est une apologie de l’astrologie destinée à convaincre les sceptiques intellectuels occidentaux qu’il y a quelque chose de valable dans les idées que la culture ancienne nous a léguées… Mais je ne crois pas qu’il aille jusqu’à suggérer que des êtres magiques invisibles existent littéralement et sont aussi réels que les êtres humains. Mais le fait est que beaucoup, beaucoup de gens ont eu des expériences avec des êtres hyper-réels alors qu’ils étaient sous l’emprise de la DMT. […]
Mais vraiment, comment pourrait-on prendre au sérieux un microbiologiste qui refuse de regarder dans un microscope? Si on est intéressé à comprendre la conscience, on doit utiliser les outils disponibles pour changer la conscience. Cela ne se limite en aucun cas aux drogues psychédéliques, mais elles constituent un moyen sûr et efficace d’étudier son propre esprit, et si on ne sait rien de son propre esprit, on ne sait pas la moindre chose sur la vie, l’univers et le reste.
Maintenant, l’opinion par défaut parmi les matérialistes laïques formés à l’université que le seul type d’intelligence approchant le génie des êtres humains serait les extraterrestres. Le matérialisme permet l’existence possible d’êtres hyper-intelligents, dotés peut-être de pouvoirs semblables à ceux de Dieu (rendus possibles par leur technologie avancée). Ou peut-être que les ordinateurs pourraient devenir intelligents, quoi que cela signifie. Mais des êtres invisibles qui apparaissent aux gens dans des visions? Ce n’est pas acceptable.
Mais le fait est que si un chercheur qui étudie la conscience refuse de fumer du DMT, comme Richard Dawkins l’a apparemment fait lorsque Graham Hancock l’a mis au défi de le faire, il révèle qu’il n’est pas assez curieux du sujet qu’il a à traiter.
Donc, le fait est qu’il y a tout un tas de gens qui ont fumé du DMT et ont rencontré différents types d’entités. On peut même aller sur les forums de DMT Nexus et trouver des rapports de voyage dans lesquels les gens décrivent les différentes ¨espèces¨ ou ¨catégories¨ d’entités qui existent. La récurrence avec laquelle des entités similaires apparaissent à différentes personnes de différents milieux culturels me suggère que l’explication la plus probable est que ces êtres sont réels, ou du moins aussi réels que nous le sommes.
En fin de compte, je crois que la réalité est une illusion et que la seule chose dont nous pouvons parler honnêtement sont les perceptions de nos propres systèmes nerveux. Je suis donc un peu réticent à parler de la réalité des choses.
Quoi qu’il en soit, merci d’avoir mentionné C.S. Lewis. Je sais que vous ne l’avez mentionné qu’en passant, mais j’avais quelque chose sur lui et vous m’avez donné l’impulsion pour l’écrire. Je ne manquerai pas de lire votre article sur lui prochainement.
Le genre de sujet sur lequel il vaut vraiment mieux ne pas me lancer… Je ne garantis pas non plus que tout le monde aimera ma réponse.
Ok, je suis à peu près certain que je vais être beaucoup trop conservateur à votre goût. C’est généralement le cas.
Donc, C. S. Lewis croyait réellement aux démons. Je ne le savais pas, je ne l’ai jamais lu – j’ai juste republié l’article dont j’ai donné le lien. Quant à la réalité des démons, j’ai ma propre théorie, issue de mon expérience personnelle, que j’aborderai dans une minute.
Vous mentionnez souvent le DMT. Chose intéressante, j’ai lu quelque part que le fait qu’il ait été utilisé par des peuples tribaux pour ses effets hallucinogènes est une pure fiction, qui fait partie d’une plus vaste opération psychologique. Apparemment, ces tribus ne l’ont utilisé que pour ses propriétés médicinales, en cas d’affections intestinales, rien de plus. L’utilisation « traditionnelle » de l’ayahuasca est un mythe complet, qui a prospéré avec l’avènement du tourisme de la drogue en Amérique du Sud, tout comme son utilisation dans les rituels chamaniques, une autre légende tenace. Je suis enclin à le croire puisque 99% de ce que l’on nous présente comme une Histoire légitime, y compris l’Histoire récente ou actuelle, est une pure supercherie, entretenue par des agents du renseignement tels que Castaneda et ses semblables (sans oublier Sting), afin de détourner tout le monde du bon sens le plus élémentaire, plus connu sous le nom de réalité.
Donc non, je ne considère pas la réalité comme une « illusion », bien au contraire. Si on s’engage dans cette voie, on aboutit au solipsisme, une façon polie de dire complètement cinglé. À propos, il en va de même pour le dernier dogme « gauchiste » – ou woke – qui nous dit que l’homme est une fin en soi et que les lois naturelles n’existent pas – vous savez, le feu ne brûle pas et il n’y a ni hommes ni femmes. Tout ça fait partie de la même opération, qui dure depuis plusieurs décennies. Cette notion de relativisme absolu (ou quelque chose comme ça) a été l’axe central de toutes sortes de programmes de contrôle mental en cours au XXe siècle – vous savez lesquels. Les personnages visqueux que vous mentionnez, Richards Tarnas de Harvard, Terrence McKenna de Berkley – plus d’autres comme Ken Kesey, Hunter Thompson et bien sûr Timothy Leary, qui l’a même admis – ont déjà été pour la plupart démasqués comme agents, employés dans des programmes du renseignement (lecture utile ici : http://mileswmathis.com/kesey.pdf). Pas la peine d’en dire plus sur Graham Hancock, le chouchou de Netflix (CIA). Autre lecture intéressante, à propos de Richard Dawkins: http://mileswmathis.com/atheism2.pdf (oui, je lis beaucoup Miles et j’en traduis même une partie), aucun mot que je connais ne pouvant même effleurer l’ampleur du mépris que m’inspire cette épave.
Ces projets ont étudié de manière assez approfondie les propriétés de « reprogrammation » des drogues et ont employé les individus susmentionnés, et bien d’autres, en tant que promoteurs de drogues auprès des jeunes générations, pendant que Big Pharma faisait de même auprès de leurs parents. Nous savons tous comment le LSD a été utilisé pour écraser le mouvement hippie, mais il en va de même pour la marijuana – je me souviens de Romain Bouteille, un artiste français, se souvenant de la « révolution » de mai 68, expliquant comment la dissidence (de toutes façons fabriquée de toutes pièces) a été essentiellement stoppée dans son élan par une nouvelle variété de marijuana sortie de nulle part – c’est-à-dire du renseignement. Aujourd’hui, bien sûr, tout ça s’entremêle et se chevauche, les enfants étant mis sous drogues dures (Adderall, notamment) sans raison valable dès leur prime enfance tandis que leurs parents consomment des montagnes de cocaïne, Fentanyl et autres. Ou se font prescrire des médicaments psychoactifs par un psychologue à qui ils parlent sur leur smartphone en utilisant une application de télépsychiatrie – je ne plaisante pas.
Passons maintenant à la question des démons. On ne voit pas vraiment de « démons » quand on est sous l’emprise de drogues. En passant, je ne crois pas qu’il existe d’êtres sentients qui ne soient pas humains. Je ne crois pas non plus que tous les humains soient pleinement sentients, ce que j’expliquerai plus loin. Aucune drogue, quelle qu’elle soit, n’ajoute quoi que ce soit à la conscience, elle ne peut que lui enlever quelque chose – « augmenter » est un terme impropre. Je ne pense pas non plus qu’elles y changent quoi que ce soit, elles ne font que la rétrécir, ce qui n’est pas une bonne chose. J’ai beaucoup lu sur ce qu’est réellement l’esprit, sur son origine (indice: ce n’est pas le cerveau lui-même) et sur la façon dont les connexions fonctionnent dans le cerveau – on ne fait pas pousser des neurones supplémentaires ou on ne crée pas de nouvelles connexions quand on est défoncé, on se contente d’activer ou de désactiver celles que l’on a et on finit par faire un cauchemar éveillé. Le fait que de nombreuses personnes fassent le même type de cauchemar n’est pas plus concluant quant à la réalité de ce dernier que le fait que les personnes qui vivent une expérience de mort imminente voient toutes la même chose. À toutes fins utiles, ces dernières ne sont pas mortes, leur cerveau manque simplement d’oxygène. Elles ne voient pas un aperçu du Paradis, de Dieu ou de quoi que ce soit d’autre. Je pense que quelque chose dans le cerveau se met en marche, un genre de mécanisme tampon. Certains disent que la glande pinéale se met à produire de la DMT, ce qui nous ramène à mon point de départ. Bon, on pourrait argumenter que puisque le cerveau est censé être un genre de récepteur d’ondes, il pourrait capter un signal inhabituel dans certaines conditions. Je n’ai rien pour prouver ou réfuter cette hypothèse. Encore une fois, compte tenu du constant tsunami de conneries qui nous est servi en guise de science de nos jours, j’en doute fort.
Quelles sont donc ces choses que l’on appelle des démons? Il faut avant tout accepter l’idée que la vie est essentiellement une âme dans un corps physique – y compris pour les animaux. Ensuite, que l’âme a besoin de rester intacte autant que le corps physique, et j’aborderai cette question dans un instant. Quelqu’un a dit que la mort survient lorsque l’âme ne peut plus rester dans le corps et je crois que c’est vrai. Et je crois que la folie n’est rien d’autre qu’un moyen pour l’âme de faire face à des événements insupportables afin de sauver la connexion un peu plus longtemps. C’est ce que j’ai vu arriver à de nombreuses personnes âgées au cours de ma vie. C’est aussi ce que j’ai vu arriver à une personne sur deux au cours des trois dernières années, lorsque quatre milliards de personnes ont fait n’importe quoi pour éviter d’envisager le fait que d’autres puissent vouloir les tuer. Ils n’y connaissaient pas grand chose question démons, apparemment.
Eh bien, il se trouve que je suis peut-être une autorité en la matière, puisque presque tout le monde dans ma famille en est un, ce que je vais expliquer. Alors que je me suis battu pendant de nombreuses années pour me préserver de leur influence, j’en suis venu à comprendre que si on blesse ou compromet son âme assez longtemps, une partie de celle-ci meurt purement et simplement pour ne plus jamais revenir, ce qui laisse la place à quelque chose d’autre. Je crois que c’est exactement ce qui est arrivé à cette bande de connards. Je n’ai aucune idée de ce qu’est ce quelque chose, mais je sais qu’il émet une très mauvaise vibration, que je repère à un kilomètre de distance – ce que peuvent aussi faire mon chien et les jeunes enfants. On m’a raconté des récits à propos des couleurs que les enfants perçoivent autour des gens et ce sont ces mêmes enfants qui me les ont racontés. On devrait toujours prendre les enfants et les animaux très au sérieux. Ils sont très difficiles à duper, comme le savent la plupart des acteurs. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les enfants en particulier sont dans le collimateur en ce moment, plus que pour un quelconque mobile de surpopulation à la mords-moi-l’noeud. Les Schwab, Fauci, Gates et Wolensky de ce monde ont encore besoin d’un mince vernis de légitimité. Peut-être veulent-ils éviter qu’on les voie effrayer les enfants ou faire aboyer et grogner les chiens. Comme je l’ai dit plus tôt, ce n’est pas quand on est défoncé qu’on voit des démons. On les voit quand notre perception est parfaitement ajustée.
Mon conseil non sollicité est le suivant: avant tout, il faut se tenir à l’écart de toute sorte de drogue psychotrope – et je dis bien toute. Pas seulement parce qu’elles sont utilisées comme armes par la CIA, mais parce que tout ce dont elles sont capables, c’est de nous isoler du flux constant de la réalité, de la Nature principalement, dont notre esprit et notre corps ont besoin pour rester sains et florissants – quelque chose que les élites aimeraient beaucoup nous confisquer, d’ailleurs. Il faut également être particulièrement prudent quant aux effets à long terme des drogues, dont il faut beaucoup de temps pour guérir. Et je ne parle pas de dommages physiques, je parle de dommages à l’âme elle-même. À tel point que, si on consomme n’importe quel type de drogue en quantité suffisante, je pense qu’il faut probablement plus d’une vie pour s’en remettre. Et si on est vraiment malchanceux, on risque de rejoindre les rangs des âmes gravement endommagées. Vous savez probablement que bon nombre de patients schizophrènes suite à un traumatisme voient des démons en permanence. Quelle coïncidence.
Maintenant, juste pour être clair, je ne parle pas seulement des drogues psychédéliques, bien qu’elles soient les plus destructrices. Je parle de petites choses comme le cannabis ou l’alcool. Et je ne parle pas non plus de descendre une bouteille de whisky ou de vodka avant midi, je parle de quantités infimes de vin, de bière, de cidre, etc. Je parle d’un demi-verre par an. Il n’existe pas de quantité sûre et certainement pas de rapport risque/bénéfice, dans tous les cas. Vous ne le croirez peut-être pas maintenant, mais ça devient clair comme de l’eau de roche une fois qu’on en est sorti.
Quoi qu’il en soit, je ne conçois même pas pourquoi quelqu’un voudrait modifier sa perception alors qu’il est déjà assez difficile d’assimiler quoi que ce soit dans un état « normal ». Alors peut-être que c’est là tout le problème. Peut-être que certaines personnes ne veulent tout simplement pas accepter la réalité telle qu’elle est. Tant pis pour eux.
Si vous le permettez, je vais illustrer ce dernier point par un exemple tiré d’un autre sujet. J’ai eu cette conversation à propos de la télévision (un appareil strictement interdit dans mon foyer) à une occasion:
« Pourquoi tu n’as pas la télévision? »
« Tu en as une? »
« Ben, oui. »
« Tu l’as déjà regardée? »
« Évidemment. »
« Et tu le regarderais encore? »
« Bien sûr. »
« Alors désolé, je ne peux pas répondre à ta question et je ne peux rien faire pour toi. »
Mon propos est que le problème n’est pas un quelconque risque d’effet secondaire. Le problème est que les drogues, tout comme la télévision – et les smartphones, d’ailleurs – fonctionnent. C’est là leur véritable danger intrinsèque. J’ai la conviction plutôt impopulaire que les drogues ont fait dérailler des civilisations entières dès leur apparition, qu’elles sont la principale raison, ou au minimum le symptôme, pour laquelle nous sommes dans une impasse depuis lors, et que les cultures où les drogues sont tolérées – pour ne pas dire enracinées – sont condamnées. À présent que nous disposons de tant de moyens différents pour échapper à la réalité, et que d’autres arrivent à grands pas – les bidules high-tech de contrôle du cerveau – je crains que cette civilisation ne soit déjà foutue. Pas en danger, pas mourante: morte. Elle a vomi trop de mensonges pour son propre bien, au point de ne plus rien savoir faire d’autre, et trop de gens les ont crus. Bien que je la déteste profondément depuis toujours, j’ai essayé de me battre pour elle ces trois dernières années, sans grand succès. Si vous voulez savoir, je ne l’ai fait que pour les enfants.
Vous ne voudrez peut-être pas accepter tout ça, et ça me va. Je comprends qu’on puisse penser que les choses n’ont pas l’air si terribles. Je peux me tromper. Je ne peux pas non plus le prouver. Il n’y a pas de « groupe de contrôle », n’est-ce pas? Juste des civilisations mortes qui pavent le chemin de l’Histoire, et personne ne peut dire exactement pourquoi.
You’re very welcome and thank you, too. Yup, the Belt and Road Initiative is a big fish to fry, indeed. As for every other topic, understanding it is really a matter of angle. I personally see it as a clear indicator of who will be put in charge of the next colonial empire.
You seem to go to several different sources – incidentally the same ones I go to (e.g. Iain Davis and Riley Waggaman) – which is always a good idea. My take is, they all have something interesting to say until they don’t, because they’re either out of their depth or on someone’s payroll. Matthew Ehret, whom I helped with one thing or two in the past (he’s actually quite a nice guy), is a case study for that, very astute and on point about the West, completely unreliable about Russia and China.
My present conclusion about the current state of affairs is that C. S. Lewis was pretty close to the mark when he wrote « The abolition of Man » (a very good article to read about that: https://evolutionnews.org/2020/08/why-c-s-lewis-wrote-the-abolition-of-man/, that I used on my blog). To put it bluntly, they gave us entirely too many tools that could have been potentially used to our advantage, and, sadly, weren’t. We could have steered the boat towards more personal autonomy – especially energy- and technology-wise – but then we fell asleep at the wheel and became complacent. Now they’re planning to take it all away bar a few, which usage thereof will be severely monitored and conditional (think CBDC), in order for them to remain at the top of the foodchain – quite literaly. Their MO has always been maintaining the status quo by reining in the natural evolution of society towards freedom. I believe our comfortable way of life and the very high efficiency of our daily life appliances – they can’t have that – entailed a very violent blowback (WWIII, as you put it). In the age of 4 nanometer chips, we’re facing going back to a time before fire and livestock helped humanity prosper – now it’s windmills and crickets for all. You can see that yo-yoing all throughout History.
I initially meant a simple exchange of ideas but now I realize I’ve written a synopsis for my next article 🙂
You have a lot of interesting thoughts here. I think that we have similar views. Interesting that you mention C.S. Lewis… I´ve been reading the Screwtape Letters lately and I think that it has flashes of brilliance, although Lewis is far too conservative for my tastes… (but it´s the type of conservatism that I respect – principled, moral, based on genuine lovingkindness towards our fellow man, which is what I think Christianity is supposed to be all about.)
I think that it´s interesting to note that Lewis literally did believe in demons. Has there been an important European thinker since Lewis who literally believed in the reality of demons?
I guess that I am part of the first generation of intellectuals in the Western intellectual tradition to believe in the existence of sentient beings who are not human. Really, I suppose that Terrence McKenna kicked off this whole tendency with his idea of the Archaic Revival.
Richards Tarnas wrote Cosmos and Psyche, which is an apology for astrology intend to convince Western intellectual skeptics that there is something of value in the ideas that ancient culture have bestown upon us… But I don´t believe that he goes so far as to suggest that invisible magical beings literally exist and are as real as human beings are. But the fact of the matter that many, many people have had experiences with hyper-real-seeming beings while high on DMT. Now, of course the skeptic
But really, how seriously would you take a microbiologist who refused to look into a microscope? If you are interested in understanding consciousness, you will use the tools that are available for consciousness change. This is by no means limited to psychedelics, but they are a safe and effective way to study one´s own mind, and if you don´t know anything about your own mind, you don´t know the first thing about life, the universe, and everything.
Now, the default opinion amongst university-educated secular materialists that the only type of intelligence approaching the genius of human beings would be aliens. Materialism allows for the possible existence of hyper-intelligent beings, possibly with God-like powers (made possible by their advanced technology). Or maybe computers could become intelligent, whatever that means. But invisible beings that appear to people in visions? Not allowed.
But here´s the thing – if a researcher into consciousness refuses to smoke DMT, as Richard Dawkins apparently did when Graham Hancock dared him to, he reveals that he is not curious enough about the subject he has
So, the fact of the matter is that there´s a whole hell of a lot of people who have smoked DMT and encountered different kinds of entities. You can even go over the forums at DMT Nexus and find trip reports in which people describe the different ¨species¨ or ¨categories¨ of entities that exist. The recurrence in which similar entities appear to different people of different cultural background suggests to me that the likeliest explanation is that these beings are real, or at least as real as we are.
At the end of the day, I believe that reality is an illusion and that the only thing that we can speak truthfully about are the perceptions of our own nervous systems. So I´m a little reluctant to talk about things being real.
Anyway, thanks for bringing C.S. Lewis up. I know you just mentioned him in passing, but I had something about him and you provided the impetus for writing it down. I´ll be sure to read your article about him sometime soon.
Ok, I’m pretty sure I’m going to be much too conservative for your taste. I usually am.
So, C. S. Lewis actually believed in demons. I didn’t know that, never read him – just re-published the article I linked. As for the reality of demons, I have my own theory, from personal experience, which I will get into in a minute.
You mention DMT a lot. Interestingly, I’ve read somewhere that the fact it has been used by tribal people for its hallucinogic effects is a fiction, part of a bigger psyop. Apparently those tribes have only used it for its medicinal properties, in cases of gut ailments, nothing more. The « traditional » use of ayahuasca is a complete myth, that has flourished with the advent of drug tourism in South America, as is its use in shamanic rituals, another die-hard tale. I tend to believe that, since 99% of what we’re told as legitimate history, even the recent or current one, is a fabrication, carried on by intelligence assets such as Castaneda and the likes (and let’s not forget Sting), in order to derail everyone from the most basic common sense, better known as reality.
So no, I don’t consider reality as an « illusion », quite the opposite. If you go down that road, you end up in solipsism, which is a polite way to say completely bonkers. By the way, same goes for the latest « leftist » – or woke – dogma, which tells us that man is an end within itself and that there are no such things as natural laws – you know, fire does not burn and there are no men or women. All part of the same decades-old op. That notion of absolute relativism (or something) has been the main axis of all kinds of ongoing mind control programs in the XXth century – you know the ones. The creeps you mention, Harvard’s Richards Tarnas, Berkley’s Terrence McKenna – plus others such as Ken Kesey, Hunter Thompson and of course Timothy Leary, who has even admitted as much – have been mostly outed as spooks, all working for intelligence programs (useful read here: http://mileswmathis.com/kesey.pdf). I really don’t need to say much about Netflix (CIA) darling Graham Hancock. Another interesting read, about Richard Dawkins: http://mileswmathis.com/atheism2.pdf (yes, I read a lot of Miles and even translate some of it), since no word I know can even begin to convey the magnitude of the contempt I hold that wreck into.
Those projects have studied the « reprogramming » properties of drugs quite extensively and have used the aforementioned individuals, plus many others, to act as drug pushers towards the younger generations, while Big Pharma was doing the same towards their parents. We all know how LSD was used to squash the hippie movement, but the same even goes for marijuana – I remember Romain Bouteille, a French artist, reminiscing about the May’68 « revolution », explaining how dissent (which was manufactured in the first place, anyway) was essentially stopped in its tracks with some new variety of marijuana that came out of nowhere – meaning, intelligence. Nowadays of course, all of this is all mingled and overlapping, children being put on hard drugs (Aderall, notably) for no good reason from infancy while the parents consume mountains of cocaine, Fentanyl and whatnot. Or get prescriptions for psychoactive drugs from a psychologist they talk to on their smartphones using a telepsychiatry app – I kid you not.
Now to the demon thing. You don’t actually see « demons » when you’re high on drugs. As an aside, I don’t believe there are any sentient beings who are not human. I don’t believe that all humans are fully sentient either, which I’ll explain further on. No drug whatsoever adds anything to consciousness, it can only take away from it – « enhancing » is a misnomer. I don’t think it changes anything either, it just narrows consciousness down, which is not a good thing. I’ve read extensively on what the mind really is, where it originates from (hint: not the brain itself) and the way connections work in the brain – you don’t grow extra neurons or create new connections when you’re high, you just switch on or off the ones you have and end up having a waking nightmare. The fact that many people have the same kind of nightmare is no more conclusive of anything in it being real than the fact that people who go through a near-death experience all see the same thing. For all intents and purposes, the latter are not dead, their brain is just lacking oxygen. They don’t see a glimpse of Paradise, or God, or anything even remotely related. Methinks something in the brain just kicks in, like some sort of buffer mechanism. Some say that the pineal gland switches to producing DMT, which brings us back to where I started. Now, one could argue that since the brain is supposedly a dignified wave receptor, it could pick up an unusual signal in certain conditions. I have nothing to prove or disprove that assumption. Again, considering the constant bullshit tsunami aimed at us that passes as science these days, I doubt it very much.
So what are the things they call demons? First you have to agree with the notion that life is essentially a soul within a physical body – including animals. Then, that the soul needs to remain intact as much as the physical body does, and I’ll tackle that issue in a moment. Someone said death occurs when the soul cannot stay inside the body anymore and I believe that to be true. And I believe madness is nothing more than a way for the soul to deal with unbearable events in order to save the connection for a while longer. I’ve seen that happen to many older people in my lifetime. I’ve seen it happen to every other person for the last three years, when four billion people did anything in order to not even consider the fact that others would want to kill them. They didn’t know anything about demons, apparently.
Well, it just so happens I might be an authority on the subject, since just about everyone in my family is one, and I’ll explain. While struggling for many years to steer away from their influence, I’ve come to understand that if you hurt or compromise your soul long enough, part of it simply dies and never comes back, which leaves an open space for something else to take over. I believe it is what happened to those fucking idiots. I have no idea what that something is but I know it sends a very bad vibe, one I can spot from a mile away – so can my dog and little children. I’ve heard stories about colours that children can see around people and I’ve heard it directly from them. Children and animals should always be taken very seriously. They are very hard to dupe, as most actors know. Maybe that’s one of the reason children in particular are in the crosshairs right now, more so than for any kind of overpopulation nonsensical motive. The Schwabs, Faucis, Gates and Wolenskis of this world still need a thin veneer of legitimacy. Maybe they don’t want to be seen frightening the children or making the dogs bark and snarl. As I said earlier, you don’t see demons when you’re high on drugs. You see them when your perception is perfectly tuned.
My unsolicited advice is, first and foremost you need to steer clear from any kind of mind-altering drug – and I mean any. Not just because they have been weaponized by the CIA but because all they can do anyway is cut you off from the constant stream of reality, from Nature mainly, you mind and body need to stay sane and thrive – one thing that the elites would very much like to take away from you, incidentally. You also want to be especially cautious about the long-term effects of drugs, which take a lot of time to recover from. And I’m not talking about physical damage, I’m talking about damage to your soul itself. To the point that, if you use any kind of drug in significant amount, I believe it would probably take longer than a lifetime to heal from them. And if you’re really unlucky, you might join the ranks of the badly damaged souls. You probably know that a good number of trauma-based schizophrenia patients see demons all the time. What a coincidence.
Now just to be clear, I’m not just talking about psychedelic drugs, although they are the most destructive. I’m talking about little things such as cannabis or alcohol. And I’m not talking about downing a bottle of whisky or vodka before noon either, I’m talking about minute amounts of wine, beer, cider, whatever. I’m talking about half a glass a year. There is no such thing as a safe amount and certainly no risk/benefit ratio in any case. You might not believe this but it becomes crystal clear once you’re out of it.
Anyway, I for one cannot even fathom why anyone would want to modify one’s perception when it’s already hard enough to take in anything in a « normal » state. Then maybe that’s the whole point. Maybe some people simply don’t want to take reality as it is. Their loss.
If I may, I’ll illustrate this latter point with an example taken from a different topic. I’ve had this conversation about television (an appliance that is strictly forbidden in my household) on one occasion:
« Why don’t you have a TV set? »
« Do you have one? »
« Well, yes. »
« Have you ever watched it? »
« Of course. »
« Would you watch it again? »
« Sure. »
« Then I’m sorry, I cannot answer you question and there’s nothing I can do for you. »
The point being that the issue is not some risk of side effect. The issue is that drugs, and indeed television – and smartphones, for that matter – work. That is the real danger in and unto itself. I hold the rather unpopular belief that drugs have derailed whole civilisations from the get-go, that they are the main reason, or at the very minimum the symptom, why we have been going nowhere ever since and that cultures where drugs are tolerated – to say nothing of ingrained – are doomed. Now that we have so many different ways to escape reality, and that more is on the way – the high-tech brain control thingys – I’m afraid this civilization is over. Not in danger, not dying: dead. It’s been spewing out too many lies for its own good, to the point where it cannot do anything else, and too many people believed them. Although I’ve always really hated it in the first place, I’ve tried hard to fight for it these last three years, to no significant avail. If you must know, I only did it for the children.
You might not want to accept any of that, which is fine by me. I can understand why one could think things don’t look that dire. I might be wrong. I can’t prove it, either. There is no « control group », is there? Just dead civilizations paving the way of history, and nobody can tell exactly why.
Ce que c’est vraiment d’être élève à l’heure où l’hystérie transgenre s’empare de nos écoles
Une adolescente de 14 ans révèle que des filles portent des serre-seins en classe, que des enseignants prétendent que Lady Macbeth est non-binaire et que des « transphobes » sont menacés de strangulation
Elle a 14 ans et fréquente un lycée public mixte du sud-est de l’Angleterre, où, selon elle, un enfant sur dix de sa classe s’identifie comme trans ou non-binaire. Après avoir été de plus en plus perturbée de voir l’école accepter l’idéologie transgenre, cette étudiante a décidé de dévoiler la vérité sur sa vie dans le contexte de la guerre culturelle actuelle..
L’autre jour, je suis allée au bureau de l’école pour obtenir un nouvel exemplaire de mon horaire. Le professeur à qui j’ai parlé a utilisé les pronoms « ils/eux » à mon sujet, demandant à un autre membre du personnel: « Ils ont perdu leur horaire, peuvent-ils en avoir un nouveau? »
Il me connaît très bien et il est clair que je suis une fille. J’étais furieuse qu’il n’ait pas simplement dit « elle ». Mais ce n’est pas le fait de quelques rares enseignants; on me demande régulièrement si je suis en transition.
L’école pratique une politique d’uniformes non genrés et beaucoup de filles portent des pantalons. Celles d’entre nous qui en portent se voient souvent demander si elles sont transgenres, surtout si elles ont les cheveux courts, comme c’est mon cas.
Le fait qu’une fille aime jouer aux jeux vidéo, ou qu’elle n’aime pas les vêtements féminins ou le maquillage est suffisant pour être considérée comme potentiellement transgenre. Lorsque ma mère s’est plainte que l’on m’appelle « ils », le professeur s’est excusé en expliquant qu’il se montrait prudent au cas où je serais en transition. Il lui a dit que les enseignants marchent sur des œufs, de peur d’être qualifiés de transphobes.
On a l’impression qu’on ne parle plus que de trans. La bibliothèque a une section consacrée aux livres LGBTQQIA+ et il y a une exposition sur la Pride dans l’entrée de l’école, avec des drapeaux arc-en-ciel et des mots et termes tels que « non-binaire », « polysexuel », « demiboy« , « demigirl » et « pansexuel ». Ces mots apparaissent aussi en cours. Je suis maintenant en seconde, et l’autre jour, une fille de mon cours d’anglais a demandé si le dieu grec Zeus était un homme ou une femme, et le professeur a répondu que Zeus aurait pu « s’identifier comme non-binaire ».
Plus récemment, un autre professeur nous a dit que Lady Macbeth n’était « ni un homme ni une femme ». Je pense que la plupart des parents n’ont aucune idée de ce que l’on enseigne à leurs enfants.
Je me réjouis donc que la Secrétaire d’État à l’Éducation, Gillian Keegan, s’apprête à dire aux écoles qu’elles doivent faire preuve de plus d’ouverture dans leur traitement des questions transgenres. Mais j’aurais trop peur de dire ça à l’école. Je perdrais mes amis si j’osais le faire, car ils sont totalement intolérants à tout ce qu’ils pensent être transphobe.
C’est pourquoi j’ai décidé de m’exprimer ici, sans donner mon vrai nom.
Lorsque j’ai commencé à fréquenter mon école secondaire il y a quatre ans, je ne savais même pas ce que signifiait « transgenre ». On n’en avait jamais parlé à l’école primaire ni à la maison. Mais au bout de quelques jours, un enseignant nous a dit, dans le cadre de notre cours d’éducation personnelle, sociale, sanitaire et économique (personal, social, health and economic education – PSHE), que nous serions considérés comme « transphobes » si nous utilisions l’un des « mots offensants » d’une longue liste, qui comprenait « gender bender » et « butch« [NdT. gender bender, intraduisible = qui tord les genres; butch = « camionneuse » ou « gouine », plus ou moins].
Je n’avais aucune idée de ce que signifiait « transphobe », mais je savais que je ne voulais certainement pas être considérée comme telle. À cet âge, quand on nous dit quelque chose à l’école, on se contente de le croire. Nous avions confiance dans le fait que ce que les enseignants nous disaient était vrai.
Plus tard, j’ai demandé à ma mère ce qu’elle en pensait. Elle est féministe et critique le fait que les élèves se fassent dicter leur conduite. Elle m’a dit que souvent, tout dépend de l’usage que l’on fait des mots – que les membres des communautés homosexuelles utilisent le terme « gender bender » pour se décrire de manière positive et que le terme « butch » est utilisé par les lesbiennes pour décrire d’autres lesbiennes d’apparence plutôt masculine.
Alors que j’étais encore en première année, des filles de 11 ans de ma classe ont commencé à demander à être appelées « il » ou « eux ».
Peu après, un certain nombre d’autres filles ont fait pareil. J’ai eu l’impression qu’elles s’y sont mises parce que ça voulait dire qu’elles passaient pour des filles cool.
Ceux qui se disent trans ou non binaire bénéficient d’un traitement spécial et deviennent soudain le centre d’attention quand ils font leur « coming out« .
Dès qu’une fille dit qu’elle est un garçon, son nom est modifié sur le registre de l’école et les élèves sont invités à utiliser le nom de garçon qu’elles ont choisi.
Aujourd’hui, sur les 200 élèves de ma classe, au moins 20 se disent transgenres – la plupart sont des filles qui prétendent être des garçons ou des non-binaires. Bien qu’il y ait un garçon qui dit être une fille, ce sont surtout les filles qui disent être des garçons. Les jeunes de mon année ne se disent pas lesbiennes ou gays, car ces mots sont considérés comme une insulte.
Un garçon hétéro sort avec une fille hétéro qui se dit trans, donc il doit maintenant dire qu’il est bisexuel. Mes camarades de classe disent souvent que les filles trans sont des filles « meilleures » que les « autres filles ». Je trouve ça insultant. Mais les enseignants ne prennent aucune mesure, même s’ils entendent des conversations de ce genre.
J’ai récemment regardé avec des amis un reportage sur les changements apportés à la Loi sur la Reconnaissance du Genre en Écosse et chaque fois qu’un invité de l’émission disait « c’est une menace pour les droits liés au sexe », mes amis ricanaient et se moquaient. J’ai eu l’impression que les filles dans mon école n’avaient aucun droit et n’étaient pas respectées.
On entend constamment parler de transphobie et de sectarisme, et beaucoup d’élèves qui se disent trans se disent constamment « victimes », et que quiconque n’est pas trans est un agresseur.
Faire son coming out en tant que lesbienne ou gay n’a pas le même effet, mais d’après mon expérience, presque aucun étudiant ne le fait.
Mon amie Kelley* a été « affirmée » [acceptée sans poser de questions] comme garçon en 7e année. Elle a de graves problèmes de santé mentale et s’absente régulièrement de l’école car elle s’automutile.
Kelley a effectué une transition sociale sans qu’aucun enseignant ne la remette en question. Elle a un nouveau nom et peut maintenant utiliser les vestiaires des garçons. Tous mes amis croient vraiment à « l’identité de genre ». Les enseignants et les élèves désignent les filles et les garçons par « assignés femme à la naissance » ou « assignés homme à la naissance ». Ces termes sont abrégés en AFAB (assigned female at birth) et AMAB (assigned male at birth).
Le langage employé est également déroutant, comme le terme « skoliosexuel », qui désigne l’attirance pour les personnes non binaires. Je trouve ça ridicule, mais je ne peux pas le dire.
On voit aussi beaucoup de seins bandés, mais nous ne savons pas qui pourrait être sous bloqueurs de puberté parce que personne n’en parle. Une fille transsexuelle voudrait se procurer un serre-sein, et elle se plaint que ses parents s’y opposent.
Comme je crois en l’égalité des droits pour tous, je me suis inscrite au Club de l’Égalité, pour ensuite constater qu’il était impossible de parler d’un groupe victime de discrimination autre que les transgenres. Il existe une règle interdisant le port de badges à l’école, mais certains élèves portent des badges avec le drapeau et leurs pronoms trans sans que personne ne les réprimande.
Récemment, alors qu’un groupe d’entre nous regardait les Questions au Premier Ministre où les députés parlaient des soins de maternité en utilisant les termes « conjoint accoucheur » et « conjoint non accoucheur », je me suis demandée à voix haute pourquoi ils ne disaient pas simplement « mère ».
Une amie m’a réprimandée en me disant que les personnes qui ont un col de l’utérus ne sont pas toutes des femmes. Je n’ai pas voulu exprimer mon désaccord, car je savais ce qui se passerait: je serais humiliée publiquement.
Je me suis jusqu’à présent résolue à supporter la plupart de ces choses. Mais il y a certaines choses que je ne peux pas laisser passer. Par exemple, j’aime beaucoup J. K. Rowling, mais elle a été traitée de « TERF » (Trans-Exclusionary Radical Feminist – Féministe radicale trans-excluante) par une amie, qui a dit avoir eu le cœur brisé d’entendre que J. K. était « anti-trans ».
Je lui ai demandé en quoi J. K. était transphobe, mais cette amie n’a pas pu me donner de réponse et a simplement dit: « Je voudrais que les TERFS crèvent tous ». J’ai été choquée par sa colère.
Il y a également eu des commentaires violents sur les médias sociaux à l’égard des « transphobes », des élèves de l’école menaçant de les étrangler.
C’est pourquoi j’écris cet article de manière anonyme, même si je pense que je devrais pouvoir dire tout ceci sans craindre d’être attaquée. Je veux que les adultes sachent ce qu’il en est réellement aujourd’hui dans les écoles comme la mienne.
Le Dr Ah Kahn Syed écrit des articles très bien documentés et pleins de bon sens. J’en avais traduit un ici, essentiel. En voici un autre. Il date un peu (enfin, trois mois) mais ce n’est pas un problème. Accrochez-vous à vos chaussettes, c’est du lourd et ça devient pire à la fin.
J’ai aussi traduit en fin d’article des commentaires de quelqu’un qui était sur le terrain à l’époque – donc source d’info de première main – et collabore avec Robert F Kennedy Jr. À ce propos, je reproduirai bientôt ici, puisqu’elle m’en donne l’autorisation, un article d’une autre collaboratrice de Kennedy, ma compatriote Senta Depuydt, extrait de son Substack.
J’ai remarqué que ce sont mes articles au titre le plus accrocheur (genre putaclic) qui sont les plus lus. Le titre du présent article ne rentrant clairement pas dans cette catégorie, vous seriez bien aimables d’aider à le diffuser, si vous pensez comme moi qu’il en vaut la peine.
Note: comme d’habitude, vous trouverez la traduction du texte qui figure sur les images et tweets juste en-dessous de ceux-ci, sous forme de citation.
Que s’est-il passé à Samoa en 2019 et pourquoi est-ce si important aujourd’hui?
Dr Ah Kahn Syed
19 novembre 2022
Nous remontons le temps aujourd’hui… pas tout à fait jusqu’à l’époque d’Ingersoll Lockwood [NdT. avocat et écrivain américain (1841-1918) – sur Wiki], juste un peu. En 2019. Juste avant la « pandémie COVID-19 ». L’endroit? Les magnifiques îles de Samoa.
Vous me demanderez: « De quoi parlez-vous? Que s’est-il passé à Samoa? »
Il s’est passé beaucoup de choses. Tout cela en un mois, en novembre 2019 – juste avant que la PANDEMIE™ ne frappe, et vous verrez que les similitudes avec la PANDEMIE™ sont étranges – jusqu’aux mêmes confinements forcés et vaccinations forcées qui n’ont jamais eu pour but que d’imposer le fascisme médical à une population – parce que tous les documents de planification pandémique antérieurs à 2020 disaient qu’ils n’étaient pas utiles pour contenir une épidémie virale.
Passons maintenant aux Samoa (et aux îles Fidji et Tonga voisines) en 2019. Voici la chronologie
Avril 2019 – Le ROR est relancé à Samoa après une pause du programme de vaccination en 2018 suite à deux décès d’enfants liés au vaccin. Le programme de vaccination a été mal accueilli par la population samoane et la prévalence était faible.
1er oct 2019 – L’UNICEF a livré 135 000 doses de vaccins contre la rougeole à Fidji, 110 500 doses de vaccins contre la rougeole à Samoa (ainsi que des fournitures de vitamine A) et 12 000 doses de vaccins contre la rougeole à Tonga.
18 octobre 2019 – Les Samoa déclarent une épidémie de rougeole.
24 oct. 2019 – Les Tonga déclarent une épidémie de rougeole.
7 novembre 2019 – Les Fidji déclarent une épidémie de rougeole (archives ici).
15 Nov 2019 – L’état d’urgence est déclaré à Samoa après 1000 cas et 15 décès (dont 14 enfants de moins de cinq ans).
Immédiatement, la machine de propagande entre en action en faisant croire au monde que le problème est le fait que les Samoa – pour une année seulement – avaient un taux de vaccination inférieur à celui des îles voisines…
L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Ministère de la Santé et l’OMS à Samoa pour cibler les enfants âgés de 6 mois à 19 ans et les femmes qui ne sont pas enceintes entre 20 et 35 ans.
Toutes les écoles ont également été temporairement fermées à Samoa et le gouvernement a conseillé aux enfants de moins de 17 ans de ne pas assister à des rassemblements publics afin de contenir la propagation de la maladie.
Pour mieux contenir l’épidémie, le gouvernement tongien a annoncé la fermeture temporaire de toutes les écoles primaires publiques du 14 au 25 novembre.
Les Fidji ont une couverture de la rougeole de 94% en 2018, sur la base des estimations de l’OMS et de l’UNICEF de 94% de couverture vaccinale contre la rougeole.
D’autres estimations de la couverture vaccinale dans la région estiment en fait qu’elle est proche de 100% à Fidji et à Tonga et qu’elle a atteint 100% à Samoa en 2013, après quoi elle a commencé à baisser. En d’autres termes, si les vaccins fonctionnaient comme promis, l’immunité collective aurait dû être atteinte des années auparavant. En fait, malgré des taux de vaccination mondiaux supérieurs à 80%, il semble que la promesse d’immunité collective n’ait jamais été tenue pour la rougeole. [NdT. je connais personnellement quelqu’un qui a fait la rougeole trois fois, dont deux fois à l’âge adulte – et elle a été vaccinée enfant]
Figure: Couverture de la première dose de vaccin contre la rougeole (MCV1) et de la deuxième dose de vaccin contre la rougeole (MCV2) à Samoa, 2004-2018. Pas de données pour 2015. Reproduit à partir de données extraites de la base de données de l’OMS.
Cela a été confirmé par le fait que les Fidji et les Tonga ont connu des épidémies de rougeole en dépit de taux de vaccination proches de 100% – les vaccins n’ont donc pas du tout empêché une vague massive d’infections.
A total of 32,743 vaccinations were completed before the Mass Vaccination Campaign.
Since the activation of the Campaign on 20 November 2019, the Ministry has successfully vaccinated 17,088 individuals.
Au total, 32 743 vaccinations ont été réalisées avant la Campagne de Vaccination de Masse.
Depuis l’activation de la Campagne le 20 novembre 2019, le Ministère a vacciné avec succès 17 088 personnes.
Des vaccinations gratuites continuent d’être administrées pour les groupes cibles ci-dessous.
Et en fait, il y avait eu une campagne de vaccination de masse qui avait déjà fourni 32 743 vaccins (principalement des enfants) avant l’épidémie – pour une population de 200 000 personnes, dont environ 20 000 enfants de moins de 5 ans. En d’autres termes, une partie suffisante de la population samoane avait été vaccinée en 2019 pour être « protégée » d’une épidémie mortelle de rougeole.
Alors pourquoi l’épidémie des Samoa était-elle un problème tel qu’elle a été rapportée dans le monde entier alors que les épidémies des Fidji et des Tonga ont été ignorées? Eh bien, des enfants mouraient. En grand nombre. En fait, le taux de mortalité dans l’épidémie de rougeole de Samoa de novembre 2019 était 40 fois supérieur au taux de mortalité habituel pour la rougeole dans les pays développés.
Pardon, quoi? Voici le tableau officiel en date du 8 décembre 2019 provenant du fil twitter du gouvernement samoan alors que la population était « vaccinée à 90% ».
Dans la catégorie des moins de 10 ans, ce chiffre est de 62 décès sur 2898, soit 2,1%1. Le taux de mortalité typique pour la rougeole dans les « économies développées » est de 0,05%. Voici une étude datant de 2009, mais d’autres études similaires ont été réalisées depuis.
J’ai volontairement choisi une revue ancienne, malgré le fait qu’elle ait été financée par l’OMS. Il est difficile de trouver une étude ultérieure qui ne soit pas financée par la Fondation Bill et Melinda Gates. Les auteurs ont conclu qu’il y avait une tendance à la baisse du ratio cas-létalité (case fatality rate, CFR) dans les populations vaccinées, mais que cette tendance n’était pas définitive et que la supplémentation en vitamine A pouvait également présenter un avantage. L’association sous-jacente la plus importante avec les CFR rapportés est en fait le lieu où l’étude a été réalisée, les zones rurales et urbaines présentant des CFR plus élevés du fait qu’ils étaient biaisés vers les zones ayant une incidence plus élevée de flambées de rougeole.
Nous pouvons donc supposer que le véritable CFR de la rougeole devrait être bien inférieur à 1% dans les populations saines, indépendamment de la couverture vaccinale. En fait, la vaccination contre la rougeole est censée prévenir les épidémies (c’est-à-dire l’infection) plutôt que les complications de l’épidémie (par exemple, le décès et la pneumonie). Il est donc intéressant de voir ce qui se passe dans des populations totalement non vaccinées et pourquoi les victimes peuvent mourir – un indice donné dans cette étude.
Cinq (83%) des 6 décès sont survenus chez des femmes, dont 3 avaient des maladies sous-jacentes. Le taux global de létalité était de 1,2%. Le taux de létalité était de 2% chez les femmes, 0,4% chez les hommes (P = 0,22), 1,7% pour les cas primaires et 0,7% pour les cas secondaires dans les ménages (P = 0,67). Un seul des enfants décédés avait reçu des soins médicaux. La rougeole s’est propagée rapidement dans ce groupe, n’épargnant que peu de personnes sensibles. Le manque de soins médicaux et la maladie sous-jacente semblent avoir contribué au taux élevé de létalité dans les communautés religieuses.
L’idée est qu’un aperçu rationnel des taux de mortalité dus à la rougeole devrait évaluer les soins médicaux apportés aux cas de rougeole plutôt que de s’appuyer sur la seule vaccination comme méthode de contrôle des décès dus à la rougeole. Pour étayer ce point, malgré les programmes de vaccination contre la rougeole qui touchent presque toutes les communautés de tous les pays du monde, qu’en est-il des taux de mortalité dus à la rougeole?
Les lecteurs avisés auront déjà deviné ce titre
Plus de 140 000 personnes meurent de la rougeole alors que les cas augmentent dans le monde entier Les nourrissons et les jeunes enfants sont les plus exposés au risque de complications fatales, selon les agences sanitaires.
Oups.
L’épidémie dévastatrice et mortelle de Samoa présente donc deux aspects.
Pourquoi une épidémie de rougeole s’est-elle déclarée dans trois îles voisines au même moment, quelques semaines seulement après la livraison de vaccins de l’UNICEF dans ces mêmes îles?
Pourquoi le taux de mortalité dans l’épidémie des Samoa a-t-il atteint des niveaux si élevés, bien supérieurs à ce que l’on pourrait attendre dans un pays ayant accès aux soins de santé?
En ce qui concerne le premier point, il est clair que le vaccin n’a pas permis de prévenir les épidémies, ce qui signifie que soit les vaccins contre la rougeole ne fonctionnent pas (pas seulement le vaccin actuel, mais aussi ceux des années précédentes qui étaient censés conférer une immunité collective), soit une nouvelle souche de rougeole a été introduite, qui n’était pas couverte par les vaccins.
En ce qui concerne le deuxième point, les rapports sur le terrain montrent clairement qu’il a été très difficile d’obtenir des traitements médicaux pour les personnes touchées. Cela vaut vraiment la peine de regarder cet épisode de The Highwire de décembre 2019 qui donne une vision très différente de la situation que celle rapportée par le gouvernement et l’OMS.
[cliquer sur la photo pour accéder à la vidéo]
Ce qui ressort des rapports de l’époque aux Samoa, c’est que les soins médicaux de base, y compris la vitamine A, la vitamine C et d’autres mesures de soutien, ont été refusés aux enfants des Samoa. C’est presque comme s’il était nécessaire que beaucoup d’enfants meurent pour promouvoir un récit qui exigeait ensuite l’intervention du gouvernement « pour régler le problème ». Pour être clair, ces enfants n’avaient pas à mourir. Ils sont morts parce que le gouvernement avait besoin de convaincre la population qu’il était aux commandes et que la dissidence n’était pas autorisée. Les gouvernements font ce genre de choses. [NdT. le lien est en français]
Quoi qu’il en soit, l’intervention souhaitée a eu lieu rapidement, début décembre.
Absolute overreach of power and violation of freedoms and personal rights. You should be handing out the desperately needed #VitaminA and #VitaminC per WHO measles recommendations not force vaccinating people!!
En réponse à l’épidémie actuelle de rougeole, le @samoagovt entreprendra une « Campagne de vaccination de masse en porte-à-porte » le jeudi 5 et le vendredi 6 décembre 2019 de 7h à 17h sur l’ensemble du territoire. Lire l’avis complet sur https://facebook.com/samoagovt/
Un abus absolu de pouvoir et une violation des libertés et des droits individuels. Vous devriez être en train de distribuer la #VitamineA et la #VitamineC dont on a désespérément besoin, conformément aux recommandations de l’OMS sur la rougeole, et non de forcer les gens à se faire vacciner!
Qu’est-ce que cette « folle théoricienne de la conspiration anti-vaxx » prétend? La vitamine A et la vitamine C traitent la rougeole? C’est dingue, pas vrai?
Non.
La vitamine A pour traiter la rougeole chez les enfants
Pour que les choses soient claires, il est préférable que les enfants n’attrapent pas la rougeole, mais si c’est le cas, des mesures de soutien appropriées (comme dans les pays « développés » où la rougeole sévit toujours malgré des taux de vaccination supérieurs à 95%) réduisent le risque de décès. C’est également ce qu’affirme l’OMS.
Les complications graves de la rougeole peuvent être réduites par des soins de soutien assurant une bonne nutrition, un apport hydrique adéquat et le traitement de la déshydratation avec la solution de réhydratation orale recommandée par l’OMS. Cette solution remplace les liquides et autres éléments essentiels perdus par la diarrhée ou les vomissements. Des antibiotiques doivent être prescrits pour traiter les infections des yeux et des oreilles, ainsi que la pneumonie.
Tous les enfants diagnostiqués comme ayant la rougeole doivent recevoir deux doses de suppléments de vitamine A, administrées à 24 heures d’intervalle. Ce traitement rétablit les faibles taux de vitamine A pendant la rougeole, qui se produisent même chez les enfants bien nourris, et peut aider à prévenir les lésions oculaires et la cécité. Il a également été démontré que les suppléments de vitamine A réduisent le nombre de décès dus à la rougeole.
Bien sûr, la supplémentation en vitamine A est devenue en décembre une « théorie du complot anti-vaxx », malgré le fait que l’UNICEF ait livré des suppléments de vitamine A à Samoa en novembre.
Health & communication staff were sent by @UNICEF to Samoa to boost the govt’s immunization campaign, delivering (as at Tues) 110,500 vaccine doses & 30,000 Vitamin A tablets. Vaccines also sent to to Tonga, Fiji and N… @DFAT#AustralianAid#VaccinesWorkhttps://t.co/2njx7xvkVY
Le personnel de santé et de communication a été envoyé par @UNICEF à Samoa pour stimuler la campagne de vaccination du gouvernement, livrant (jusqu’à mardi) 110 500 doses de vaccin et 30 000 comprimés de vitamine A. Des vaccins ont également été envoyés à Tonga, Fiji et N… @DFAT#AustralianAid #VaccinesWork
Et, comme à l’accoutumée, les mêmes voix sur Twitter, dont le seul but était de supprimer les comptes comme le nôtre qui fournissaient ce genre d’informations supplémentaires (qui pouvaient sauver des vies) à l’époque du COVID, s’y mettaient déjà lors de la catastrophe de Samoa.
All you #AntiVaxxer Karens on Social Media sharing info about #Samoa, #Measles & #VitaminA, have any of you even even been to Samoa, and have any of the serology of those Samoan people you want to give Vitamin A to, to determine that each of them is Vitamin A deficient?
Vous, les pétasses #AntiVaxxer, qui partagez sur les médias sociaux des informations sur #Samoa, #Measles & #VitaminA, est-ce que l’un d’entre vous s’est seulement rendu à Samoa, et a fait la sérologie de ces Samoans à qui vous voulez donner de la vitamine A, pour déterminer que chacun d’entre eux est déficient en vitamine A?
N’est-ce pas le même scénario que celui que nous avons vu ces 3 dernières années?
Une épidémie virale apparaît de façon suspecte
Des médicaments sûrs et réadaptés (y compris des vitamines) sont refusés comme traitement d’appoint à des personnes qui en bénéficieraient probablement sans aucun risque.
Les fabricants de vaccins débarquent pour soi-disant sauver la situation (et probablement l’aggraver, car la vaccination d’une population pendant une épidémie est généralement une très mauvaise idée).
Des groupes de pression sur les médias sociaux passent à l’action pour dénigrer toute personne suggérant autre chose que ce que BigPharma et BigGovt proposent comme solution, et beaucoup plus de gens meurent qu’ils n’auraient dû.
Je profite de cette occasion pour souligner que ces groupes de pression sont insidieux. Ils représentent le côté obscur de la science et de la médecine et tant qu’ils seront autorisés à faire ce qu’ils font, souvent sponsorisés par les gouvernements (comme moyen de contrôle coercitif de la population), les gens continueront à être contraints à des interventions médicales selon des méthodes qui ne sont guère différentes de celles de l’Allemagne nazie. Le résultat a été un niveau excessif de décès dans le monde entier et je tiens à souligner que sans ces fantassins parasites des groupes de pression, plusieurs centaines de milliers de décès auraient pu être évités. J’ai écrit à leur sujet pendant plus d’un an.
Cela vaut vraiment la peine de lire la transcription complète du discours de cette larve. Il est typique de l’élitisme auquel nous sommes confrontés, soutenu par les banques et le FEM. Rappelez-vous que ces gens pensent que vous (le prolétariat) ne devriez pas avoir le droit de vote et que vous êtes des mangeurs inutiles. Par conséquent, votre opinion n’est pas pertinente et ils décideront de ce qui est le mieux pour vous. [NdT. la page en lien n’est plus en ligne]
La situation a empiré à Samoa car, une fois l’épidémie de rougeole atypique et atypiquement mortelle survenue, les choses ont rapidement dégénéré. Qu’a fait le gouvernement samoan? Il a imposé la vaccination contre la rougeole et a fait appel à l’armée chinoise pour l’aider (notez que toute référence à la présence de l’armée chinoise à Samoa a été supprimée de l’internet2). La population a reçu l’ordre de placer un drapeau rouge devant sa maison pour indiquer qu’elle n’était pas vaccinée. Vous voyez maintenant l’image du ghetto de Varsovie?
Samoa: la vaccination contre la rougeole devient obligatoire À partir du mois prochain, chaque enfant samoan devra obligatoirement être vacciné contre la rougeole lorsqu’il aura atteint l’âge requis de six mois.
En fait, c’était tellement affreux qu’il y a eu une campagne de protestation sur Twitter avec le hashtag #NaziSamoa. Bonne chance pour trouver maintenant des tweets dissidents avec cette référence.
Mais alors que le nombre de cas et de décès continue de grimper, les autorités ont pris une mesure supplémentaire pour marquer les maisons des personnes non vaccinées.
« Il est conseillé au public d’attacher un tissu rouge ou un drapeau rouge devant leur maison et près de la route pour indiquer que des membres de leur famille n’ont pas été vaccinés », peut-on lire dans un communiqué du gouvernement publié mardi. « La marque rouge permet aux équipes d’identifier plus facilement les foyers à vacciner ».
Les militants anti-vaccins, quant à eux, protestent contre la campagne de vaccination et ont comparé le gouvernement aux nazis, en utilisant le hashtag #NaziSamoa sur Twitter.
Et bien sûr, pour « pousser » tout dissident samoan à se conformer à la directive gouvernementale, le gouvernement a également confiné le pays en fermant les écoles et en interdisant les rassemblements. Ça vous rappelle quelque chose?
Des drapeaux rouges flotteront au-dessus des maisons des personnes non-vaccinées à Samoa tandis que le gouvernement confine et que le nombre de morts de la rougeole augmente
Est-ce la dernière pièce du puzzle?
Il y a une pièce du puzzle des Samoa qui me taraude. Il s’agit de savoir pourquoi une population relativement vaccinée a pu s’en sortir si mal lors d’une épidémie de rougeole. Pour que cela se produise, il fallait que la souche soit inhabituelle. Or, la ligne officielle était qu’il s’agissait d’une souche D8, et non d’une « souche A liée à la vaccination ».
Ce qui m’a toujours turlupiné, c’est que je n’ai pu trouver aucune confirmation génomique de la souche de rougeole de Samoa dans Genbank. La seule souche documentée en 2019 provient des Samoa occidentales, et non des Samoa. Alors comment savons-nous qu’il s’agissait d’une souche de rougeole « naturelle » ? On ne le sait pas.
Imaginons que les pires psychopathes du monde (c’est-à-dire les virologues à gain de fonction3) créent une chimère entre l’un des virus les plus infectieux connus de l’homme (la rougeole) et le SARS-Cov-2. Et bien, c’est ce qu’ils ont fait, et cela fait un an que je ne cesse de le répéter. C’est ce petit bijou:
Les psychopathes sont souvent fiers de leur travail. C’est pourquoi ils aiment le signer.
C’est exact. Une chimère rougeole-SARS-CoV-2. Le composant rougeole est censé être tiré de cet article et utilise une construction de Roberto Cattaneo (Genbank MH144178) publiée en 2015. Alors, à quoi celle-ci a-t-elle été utilisée?
Un vaccin COVID-19 hautement immunogène et efficace, à base de virus de la rougeole, à action Th1.
La publication est datée de décembre 2020, mais elle a été soumise en juillet 2020 et comprenait des études sur des souris, ce qui prend généralement des mois. Il est donc très possible – et tout à fait conforme au mode opératoire de Baric – que cette construction ait été réalisée avant décembre 2019.
Bon, cette souche est censée être une souche de rougeole A inactive. Le seul problème est que, lorsque nous effectuons un BLAST sur cette souche (ou sur la Chimère), nous obtenons une correspondance assez fidèle avec une souche D8 de rougeole – à l’exception de plusieurs SNP (qui peuvent être induits en laboratoire par des additifs tels que la protéine APOBEC ou le molnupiravir). En d’autres termes, il est tout à fait possible que cette « souche vaccinale » soit la nouvelle souche de rougeole affectant Samoa. Bien sûr, je serais ravi que l’on me prouve que j’ai tort si quelqu’un dispose de la séquence génomique de la souche Samoa pour le prouver (ce n’est pas le cas).
Donc… nous sommes face à un ensemble de circonstances très inhabituelles. Je récapitule:
Une épidémie de rougeole exceptionnellement virulente se déclare dans trois îles voisines du Pacifique après la livraison d’un vaccin par l’UNICEF.
Sur l’une des îles, le taux de mortalité de l’épidémie est exceptionnellement élevé (et de l’ordre de grandeur de la première vague COVID).
L’épidémie est utilisée pour tester la conformité de la population aux mesures de confinement et aux vaccinations forcées. Il y a très peu de résistance.
À peu près au moment de cette épidémie, Ralph Baric – impliqué dans l’origine du SARS-Cov-2 – participe à la construction4 d’une chimère insolite rougeole-coronavirus dans laquelle la composante rougeole est homologue à la souche D8 de la rougeole (la souche déclarée à Samoa).
Lorsque Samoa reçoit sa première vague officielle d’infections par le COVID, il n’y a pas de décès, ce qui suggère une immunité préalable5.
Et qu’est-ce que tout ça prouve?
Rien. Ça ne prouve rien. Mais ce que ça fait, c’est poser cette question:
Les Samoa ont-elles été le terrain d’essai pour la diffusion d’un coronavirus de type SARS en novembre 2019 – via un vaccin parrainé par l’UNICEF – qui a prouvé que la population mondiale pouvait être intimidée et contrainte d’accepter des vaccinations obligatoires?
Étant donné la façon dont l’OMS, l’UNICEF, le FEM et l’ONU se sont comportés au cours des trois dernières années, je pense que nous connaissons tous la réponse, n’est-ce pas?
Si vous étiez aux Samoa en novembre 2019 et que vous avez plus d’informations, merci de laisser un commentaire ci-dessous. En attendant…
Bien que l’implication directe de l’armée chinoise à Samoa ait été effacée de l’Internet, l’implication de la Chine dans le programme de vaccination contre la rougeole dans le Pacifique occidental ne l’a pas été. Notez l’implication de la Banque mondiale. https://archive.ph/wip/IMEW6
Oui, les virologues à gain de fonction sont des psychopathes. Non seulement ils n’en ont rien à faire de savoir si leurs créations s’échappent, mais ils n’ont aucune difficulté à mentir à leur sujet et n’expriment aucune émotion lorsque des personnes en meurent. Les gens qui les couvrent sont tout aussi horribles. Vous savez qui vous êtes.
Je renvoie le lecteur à ce post très important concernant les origines du COVID
Notre grand ami et gourou de la protéomique Daoyu Zhang, sur le groupe Telegram micevmutton, en fournit ici un solide résumé. Il souligne le taux de mortalité exceptionnellement bas dû au COVID à Samoa, enregistré sur ourworldindata ici. En outre, le premier cas de COVID enregistré aux Samoa date de novembre 2020, soit près d’un an après la Chine.
Les Samoa du Pacifique enregistrent leur premier cas de coronavirus
La nation insulaire indique qu’un marin a été testé positif au coronavirus après être revenu d’Europe via la Nouvelle-Zélande.
Commentaires
Robert Kennedy Junior a joué un rôle important dans la mise en place d’une équipe médicale consultative pour tenter de comprendre le taux de mortalité et aider aux protocoles de traitement. J’ai personnellement constaté sur le terrain que, six à sept jours après la vaccination, d’énormes épidémies se produisaient dans les villages où les camionnettes de vaccination étaient passées. Nous étions très attentifs à recueillir des statistiques lorsque nous nous rendions sur place pour essayer d’identifier les tendances. Lorsque nous avons analysé nos chiffres, 98% des personnes qui tombaient malades avaient été systématiquement vaccinées 6 à 7 jours avant la maladie. L’excuse était que le vaccin n’avait pas eu le temps d’être efficace. Cependant, selon un immunologiste de l’équipe qui nous assistait, cette période de 6 à 7 jours correspondait également au temps nécessaire à un vaccin sous-atténué pour rendre le receveur malade. En outre, comme je l’ai mentionné, les tests envoyés en Australie se sont révélés négatifs pour la rougeole de type sauvage dans la majorité des échantillons. Alors, qu’est-ce qui rendait tant de personnes malades? Tout semblait indiquer que le vaccin était contaminé. L’un des médecins de l’équipe consultative m’a demandé de lui envoyer un flacon de vaccin pour qu’il puisse le faire analyser, mais nous n’avons jamais pu le faire. La sécurité autour des vaccins était assez stricte, chaque flacon étant répertorié à sa sortie et le flacon vide à sa rentrée, ce qui, selon le personnel, était inhabituel. Normalement, les flacons vides sont simplement jetés une fois utilisés.
La véritable tragédie est que, malgré la possibilité que nous ayons eu affaire à un vaccin contaminé, les enfants ne seraient jamais morts si les protocoles de traitement que nous préconisions avaient été utilisés. Nous avons affiné un protocole de traitement mis au point par le regretté Dr Archie Kalokerinos, utilisé sur des enfants du Territoire du Nord, en Australie, sur des enfants indigènes, en utilisant des doses élevées de vitamine C et A. Pas une seule vie n’aurait dû être perdue.
L’inefficacité des traitements approuvés par l’ONU/OMS a été démontrée plus tard dans un tribunal par un témoin à charge.
Nous donnions la vitamine C à très haute dose sous forme d’ascorbate de sodium et d’acide ascorbique. 1 gramme toutes les deux heures. L’état des enfants s’améliorait en seulement 6 heures. Une fois qu’ils avaient retrouvé le réflexe de manger, nous donnions de la vitamine A à raison de 200 000 UI par dose en deux fois sur 24 heures, puis nous arrêtions. Pour les cas les plus graves, ceux qui avaient été renvoyés chez eux pour y mourir, ils étaient remis sur pied en 3 jours.
Stérilisation par injection, morts subites, turbo-cancers, euthanasie, inflation, destruction de l’économie et des classes moyennes, monnaies digitales programmables, prix de l’énergie, « réforme des retraites »?
Commentatrice: L’ancien Premier Ministre malaisien, Dr Mahathir Muhammad, a déclaré que l’[Accord] de partenariat transpacifique ou TPPA est une stratégie du Nouvel Ordre Mondial menée par un puissant groupe de personnes dirigé par les États-Unis pour dominer l’économie mondiale. S’exprimant lors de la conférence internationale intitulée « New World Order: A Recipe for Peace or War » [Nouvel Ordre Mondial: Une recette pour la paix ou la guerre] organisée par la Perdana Global Peace Foundation, le Dr Mahathir a déclaré que la mondialisation et le commerce sans frontières sont utilisés pour établir un gouvernement mondial unique.
Dr Mahathir Muhammad: Fondamentalement, il s’agit de la création d’un gouvernement mondial. Nous devrions abolir tous les États, toutes les nations, toutes les frontières et n’avoir qu’un seul gouvernement mondial. Et ce gouvernement mondial devra être dirigé par certaines personnes, les élites, des gens très riches, très intelligents, très puissants à bien des égards. Ce sont eux qui gouverneront le Monde.
Il n’a pas été beaucoup question de démocratie ou de choix des dirigeants. Au lieu de cela, il devait y avoir un gouvernement par ces élites, qui imposeront leurs règles à tous les habitants de ce monde. Et pour ceux qui ne sont pas disposés à s’y soumettre, il y aura des punitions. Et la paix que nous obtiendrons d’eux sera la paix du cimetière.
Car l’intention est aussi de réduire le nombre de personnes dans ce monde. Au moment où le Nouvel Ordre Mondial a été énoncé, la population de ce monde n’était que de trois milliards. L’intention était de la réduire à un milliard. Aujourd’hui, la population mondiale est de sept milliards [NdT. en 2015; huit milliards en 2023]. Il sera nécessaire de tuer plusieurs milliards de personnes, de les faire mourir de faim ou de les empêcher de donner naissance afin de réduire la population de ce monde.
Transcription
Commentator: Malaysia’s former Prime Minister, Dr Mahathir Muhammad said that the Transpacific Partnership [Agreement] or TPPA is a New World Order strategy by a powerful pact of people led by the US to dominate the world economy. Speaking at the international conference titled « New World Order: A Recipe for Peace or War » organized by the Perdana Global Peace Foundation, Dr Mahathir said globalization and borderless trade are being used to establish a one world government.
Dr Mahathir Muhammad: Basically, it is about having a world government. We should abolish all states, all nations, all borders but instead have only one world government. And that world government is to be by certain people, elites, people who are very rich, very intelligent, very powerful in many ways. They are the ones who will govern the World.
There was not much talk about democracy or choice of leaders. Instead, there was to be a government by these elites who will impose their rules on everyone in this world. And for those who are unwilling to submit to them, there will be punishment. And the peace that we will get from them is the peace of the graveyard.
Because the intention also is to reduce the number of people in this world. At the time when the New World Order was enunciated, the population of this world was only three billion. The intention was to reduce it to one billion. Now the population of the world is seven billion. There will be a need to kill many billions of people or to starve them to death or to prevent them from giving birth in order to reduce the population of this world.
Ce témoignage date de 2016. Il est, selon la formule consacrée, plus que jamais d’actualité, maintenant que nos amis du FEM – et la majorité des gouvernements – ont décidé de tout miser sur « l’urgence climatique », pour passer à la moulinette élevage, alimentation, industrie, énergie, transports et liberté individuelle. Il complète la série de John Dee sur la mesure des températures au Royaume-Uni, que j’avais commencé à traduire et publier puis interrompue vu le manque d’intérêt des lecteurs – dommage. Je vous invite vivement à lire celui-ci, quitte à survoler les passages plus techniques (qui ne sont pas inabordables), et à en retirer le principe général. On y retrouve les méthodes classiques de modélisation frauduleuse, bidouillage des mesures et censure des scientifiques indépendants, mises en oeuvre pour le Covid et ses produits dérivés.
Comme il est question ici de « consensus scientifique », considérez ceci comme le deuxième volet de la série d’articles que j’ai commencée il y a quelque temps.
Les principales abréviations utilisées ici sont:
LT: basse troposphère (low troposphere)
MT: troposphère moyenne (mid-troposphere)
GIEC: Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat
UAH: Université d’Alabama à Huntsville
NMAT: Température nocturne de l’air marin (Night Marine Air Temperature)
NOAA: Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (National Oceanic and Atmospheric Administration)
NCEI: Centres nationaux d’information sur l’environnement (National Centers for Environmental Information)
APE: Agence pour la Protection de l’Environnement américaine (Environment Protection Agency – EPA)
UKMet: Service national britannique de météorologie
Commission des sciences, de l’espace et de la technologie de la Chambre des Représentants des États-Unis
2 février 2016
Témoignage de John R. Christy
Université d’Alabama à Huntsville.
Je m’appelle John R. Christy, Professeur émérite en Sciences de l’Atmosphère, Climatologue d’État de l’Alabama et Directeur du Centre des Sciences du Système Terrestre à l’Université d’Alabama à Huntsville. J’ai été auteur principal, auteur collaborateur et réviseur des évaluations du GIEC des Nations Unies, j’ai reçu la médaille de la NASA pour réalisations scientifiques exceptionnelles et, en 2002, j’ai été élu membre de l’American Meteorological Society.
C’est un privilège pour moi d’offrir mon analyse de la situation actuelle concernant (1) les ensembles de données de température utilisés pour étudier le climat, (2) notre compréhension fondamentale du changement climatique et (3) l’effet que des réglementations, telles que l’accord de Paris, pourraient avoir sur le climat. J’ai également joint un extrait de mon témoignage au Sénat en décembre dernier, dans lequel j’aborde (1) la notion populaire selon laquelle les événements climatiques extrêmes augmentent en raison du changement climatique d’origine humaine (ce n’est pas le cas), et (2) la direction malheureuse prise par la recherche dans ce domaine.
La meilleure façon de décrire mon domaine de recherche est de dire qu’il s’agit de construire des ensembles de données à partir de rien pour mieux comprendre ce que fait le climat et pourquoi il le fait – une activité que j’ai commencée adolescent il y a plus de 50 ans. J’ai utilisé des observations de surface traditionnelles ainsi que des mesures effectuées par des ballons et des satellites pour documenter l’histoire du climat. Un grand nombre de nos ensembles de données UAH sont utilisés pour tester des hypothèses sur la variabilité et le changement climatiques.
(1.1) Données de température de la couche supérieure de l’air provenant de satellites et de ballons
Je commencerai par une discussion qui a été suscitée par une campagne de plus en plus active d’affirmations négatives faites à l’encontre des observations, c’est-à-dire des données, des températures de l’air supérieur. La Figure 1, en particulier, a attiré une attention considérable de la part de ceux qui considèrent que le système climatique subit une transformation rapide, causée par l’homme, vers un climat auquel les gens auront beaucoup de mal à s’adapter. Ce simple graphique montre que la projection moyenne du modèle, sur laquelle se fondent leurs craintes (ou leurs espoirs?), est médiocre en ce qui concerne la mesure fondamentale de la température censée être la plus sensible aux gaz à effet de serre supplémentaires – la température atmosphérique globale de la couche située entre la surface et 15 000 mètres. [La couche représentée est connue sous le nom de troposphère moyenne ou MT et est utilisée parce qu’elle chevauche la région de l’atmosphère tropicale qui présente la plus grande signature anticipée de la réponse à l’effet de serre par masse globale – entre 6 000 et 15 000 mètres]. Le graphique indique que la théorie sur la façon dont les changements climatiques se produisent, et l’impact associé des gaz à effet de serre supplémentaires, n’est pas suffisamment bien comprise pour reproduire le climat passé [voir la partie (2)]. En effet, les modèles surchauffent clairement l’atmosphère. Le problème qui se pose pour le Congrès est que des projections de modèles aussi manifestement déficientes sont utilisées pour élaborer des politiques.
Fig. 1: Valeurs moyennes sur cinq ans de la température globale annuelle moyenne (1979-2015) (appelée « troposphérique moyenne » ou « MT ») telle que représentée par la moyenne des 102 modèles climatiques CMIP5 du GIEC (rouge), la moyenne de 3 ensembles de données satellitaires (vert – UAH, RSS, NOAA) et 4 ensembles de données par ballon (bleu, NOAA, UKMet, RICH, RAOBCORE).
Ce résultat remettant en cause la théorie actuelle du réchauffement par effet de serre de manière relativement directe, plusieurs attaques bien financées ont été lancées contre ceux d’entre nous qui éloaborent et utilisent ces ensembles de données et contre les ensembles de données eux-mêmes. En tant que climatologue, je me suis retrouvé, avec des collègues partageant les mêmes idées, projeté dans un monde plus étroitement associé à la diffamation et à la diversion, que l’on trouve par exemple dans la politique de Washington, plutôt qu’à un discours objectif et dépassionné communément admis dans le domaine scientifique. Les enquêtes menées sur nous par le Congrès et les médias sont motivées par l’idée que quiconque n’est pas d’accord avec le point de vue de l’establishment climatique sur le dangereux changement climatique doit être à la solde d’organisations calomnieuses ou être mentalement déficient.
C’est également dans ce milieu qu’est propagé le matériel promotionnel, c’est-à-dire la propagande, qui tente de discréditer ces données (et les chercheurs) par des allégations qui ne mènent à rien.
Plusieurs de ces allégations contre les données sont apparues il y a quelques semaines sous la forme d’une vidéo bien ficelée. J’aborderai ses principales affirmations avec le matériel suivant, qui, sous une forme similaire, est apparu dans la littérature évaluée par les pairs au fil des ans.
La vidéo en question a été promue par un groupe de pression sur le changement climatique (Yale Climate Connections, http://www.yaleclimateconnections.org/2016/01/over-reliance-on-satellite-data-alone-criticized/) dans laquelle des scientifiques renommés font des affirmations pour la plupart dénuées de sens ou complètement fausses par rapport aux preuves de la Fig. 1. Je souhaite faire quatre remarques concernant cette vidéo et démontrer la tactique de diversion pour laquelle ce genre de vidéos orientées, ainsi que les médias qui les imitent joyeusement, se sont rendus célèbres.
Premièrement, il est affirmé que les satellites ne mesurent pas la température. En réalité, les capteurs des satellites mesurent la température par les radiations émises – la même méthode qu’un médecin utilise pour mesurer la température corporelle avec une grande précision à l’aide d’une sonde auriculaire. L’oxygène atmosphérique émet des micro-ondes, dont l’intensité est directement proportionnelle à la température de l’oxygène, et donc de l’atmosphère. Le fait que les satellites mesurent la température est évident dans le graphique suivant, qui compare les données satellitaires de l’UAH aux températures calculées à partir des thermistances des ballons. Soit dit en passant, la plupart des mesures de la température de surface sont indirectes et utilisent une résistance électronique.
Fig. 2: Variations moyennes de température mesurées dans 59 stations de radiosondage aux États-Unis (fabricant VIZ) et en Australie.
Deuxièmement, les scientifiques affirment que la chute verticale (décroissance orbitale) des satellites due à la friction atmosphérique provoque un refroidissement parasite dans le temps. Cette chute verticale a un impact non mesurable sur la couche (MT) utilisée ici et constitue donc une affirmation dénuée de sens. Dans des versions beaucoup plus anciennes d’un autre produit de couche (LT ou Basse Troposphère), ce problème existait, mais il a été facilement corrigé il y a près de 20 ans. Ainsi, le fait de soulever des problèmes qui affectaient une variable différente qui, de toute façon, a été corrigée il y a de nombreuses années est une manœuvre de diversion évidente qui, à mon avis, démontre la faiblesse de leur position.
Troisièmement, les scientifiques parlent des faux changements de température qui se produisent lorsque les satellites dérivent dans la direction est-ouest, le problème dit de la dérive diurne (que nous avons été les premiers à détecter et à prendre en compte). Ils parlent d’une erreur de signe dans la procédure de correction qui a modifié la tendance. Encore une fois, cette erreur n’était pas un facteur dans la couche MT de la Fig. 1, mais pour la couche LT, qui est différente. Et, encore une fois, cette question a été traitée pour la LT il y a 10 ans.
Enfin, bien que cela ne soit pas spécifiquement mentionné dans cette vidéo, certains de ces scientifiques prétendent que la Fig. 1 ci-dessus est en quelque sorte manipulée, dans le but de cacher leur croyance dans les prouesses et la validité des modèles climatiques. À cela, au contraire, je réponds que nous avons présenté les données de la manière la plus significative possible. Il s’agit ici du taux de réchauffement de l’atmosphère globale, c’est-à-dire de la tendance. Cette mesure nous indique à quelle vitesse la chaleur s’accumule dans l’atmosphère – la mesure fondamentale du réchauffement climatique. Pour représenter visuellement ce phénomène, j’ai ajusté tous les ensembles de données afin qu’ils aient une origine commune. Pensez à cette analogie: j’ai participé à plus de 500 courses au cours des 25 dernières années et, à chaque fois, tous les coureurs partent du même endroit au même moment dans le simple but de déterminer qui est le plus rapide, et de combien, à l’arrivée. Il est évident que la vitesse globale relative des coureurs est déterminée par leur position au moment où ils franchissent la ligne d’arrivée, mais ils doivent tous partir ensemble.
De la même manière, j’ai construit le graphique de façon à ce que la ligne de tendance de toutes les séries chronologiques de température commence au même point en termes d’amplitude et de temps (valeur zéro en 1979) afin que le lecteur puisse voir l’ampleur de l’écart à la ligne d’arrivée (2015). Un aperçu de cette méthode est illustré à la Fig. 3 où je présente ce qui est vu à la Fig. 1, sauf qu’il s’agit uniquement de la ligne de tendance sans les variations qui se produisent chaque année en raison des volcans et autres facteurs. Cela revient à tracer la vitesse moyenne globale d’un coureur le long du parcours, même s’il a probablement couru plus lentement dans les montées et plus vite dans les descentes.
Cette image indique que les modèles, en moyenne, réchauffent cette couche globale environ 2,5 fois plus vite que ce que les observations indiquent. Il s’agit d’une différence significative non expliquée, qui indique que la théorie de l’impact de l’effet de serre sur la température atmosphérique n’est pas suffisamment connue pour même reproduire ce qui s’est déjà produit. Nous ne parlons pas ici de 10 ou 15 ans, mais de 37 ans – bien plus d’un tiers de siècle. Le fait que deux types de systèmes de mesure très indépendants (ballons et satellites) construits par une variété d’institutions (gouvernement, université, privé) montrent tous un taux de réchauffement beaucoup plus lent donne une grande confiance dans leur résultat. Ainsi, les preuves suggèrent fortement que la théorie, telle qu’elle est incarnée dans les modèles, va beaucoup trop loin en forçant l’atmosphère à retenir la chaleur alors qu’en réalité, l’atmosphère a les moyens d’évacuer cette chaleur et se réchauffe donc à un rythme beaucoup plus lent.
Fig. 3: La ligne de tendance linéaire sur la période 1979-2015. Les couleurs représentent les mêmes données sources que dans la Fig. 1.
J’ai montré ici que pour l’atmosphère globale, les modèles surchauffent l’atmosphère d’un facteur d’environ 2,5. Par ailleurs, si on se concentre sur les tropiques, les modèles montrent un réchauffement par effet de serre encore plus important dans cette couche. Cependant, un calcul similaire avec les observations présentées à la Fig. 3 indique que les modèles surchauffent l’atmosphère tropicale d’un facteur d’environ 3, (modèles +0,265, satellites +0,095, ballons +0,073 °C/décennie), ce qui indique à nouveau que la théorie actuelle est en contradiction avec les faits. (voir à nouveau la section 2).
C’est une stratégie téméraire, à mon avis, que de promouvoir activement les résultats des modèles climatiques théoriques tout en attaquant les multiples lignes de preuves issues d’observations. Il convient de noter qu’aucun des ensembles de données d’observation n’est parfait et qu’il est sain de continuer à les examiner, mais lorsque de multiples groupes indépendants génèrent les ensembles de données et que les résultats de deux systèmes totalement indépendants (ballons et satellites) concordent étroitement et sont en désaccord avec les résultats du modèle, on ne peut que se poser des questions sur la décision de lancer une offensive contre les données. Cela n’a d’après moi aucun sens scientifique.
(1.2) Questions relatives à la température de surface
Il existe plusieurs problèmes concernant les ensembles de données sur la température de surface qui sont trop complexes pour être abordés dans ce document. Je me concentrerai sur quelques points qui me sont familiers et sur lesquels j’ai publié.
(1.2.a) La température de surface comme mesure pour détecter l’influence de l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre
L’un de mes nombreux centres d’intérêt en matière de climat est la manière dont les températures de surface sont mesurées et dont elles sont affectées par leur environnement, en particulier au-dessus des terres. Dans plusieurs articles (Christy et al. 2006 J. Climate, Christy et al. 2009 J. Climate, Christy 2013 J. Appl. Meteor. Clim. et Christy et al. 2016 J. Appl. Meteor. Clim.) j’ai examiné de près les stations individuelles dans différentes régions et je suis arrivé à la conclusion que l’ampleur du signal relativement faible que nous recherchons dans le changement climatique d’origine humaine est susceptible d’être faussé par la croissance de l’infrastructure autour des stations thermométriques et la variété des changements que ces stations subissent au fil du temps, ainsi que la variabilité des hauts et des bas naturels du climat. Il est difficile d’ajuster ces facteurs de contamination afin d’extraire un ensemble de données pures pour la détection de l’effet de serre, car souvent, l’influence non climatique se manifeste très progressivement, exactement comme on l’attendrait des réactions à une intensification de l’effet de serre.
En examinant les températures de l’océan (Christy et al. 2001, Geophys. Res. Lett.), j’ai découvert que les tendances de la température de l’eau (1m de profondeur) ne suivent pas bien celles de la température de l’air juste au-dessus de l’eau (3m), même si les deux sont mesurées sur la même bouée pendant 20 ans. Ceci est important pour la discussion ci-dessous où la NOAA a utilisé les températures de l’air marin pour ajuster les mesures de la température de l’eau à partir de navires.
Il existe de nombreux autres facteurs qui rendent les ensembles de données sur la température de surface peu efficaces pour la détection d’un réchauffement accru dû à l’effet de serre, (a) le manque de couverture géographique systématique dans le temps, (b) les méthodes et instruments de mesure non systématiques dans le temps et l’espace, (c) la mesure ponctuelle représente au mieux une zone locale minuscule et (d) est facilement affectée par de légers changements dans l’environnement, qui peuvent se produire par exemple lorsqu’une station se déplace. Des efforts considérables ont été déployés pour essayer d’ajuster les données brutes de surface afin d’obtenir une série chronologique qui représenterait celle d’un environnement vierge, et j’ai dirigé ou participé à certains de ces efforts (par exemple pour la Californie centrale dans Christy et al. 2006 et pour l’Afrique de l’Est dans Christy et al. 2009 et Christy 2013).
Ainsi, fort d’une expérience dans la construction d’ensembles de données de température de surface, par satellite et par ballon, et en tenant compte du signal que nous recherchons pour détecter une intensification de l’effet de serre, il me semble que l’utilisation des mesures atmosphériques globales offre la meilleure opportunité de répondre aux questions sur la réaction du climat à ce changement de composition atmosphérique induit par l’homme. L’atmosphère profonde est beaucoup plus cohérente dans l’espace et dans le temps en termes de variations. Elle n’est pas affectée par le développement humain à la surface. Elle est mesurée systématiquement. Certes, les températures mesurées par satellite et par ballon nécessitent leurs propres ajustements et ne peuvent être considérées comme « parfaites », mais elles offrent une indépendance l’une par rapport à l’autre qui permet des études de comparaison directe. En ce qui concerne la détection de l’intensification de l’effet de serre, il se trouve que la troposphère, comme l’indiquent les modèles, est la région atmosphérique qui réagit le plus, c’est-à-dire qui se réchauffe le plus rapidement, et constitue donc, à mon avis, une mesure qui offre un meilleur moyen de détecter l’influence humaine sur le climat.
(1.2.b) Le nouveau jeu de données sur les températures de surface de la NOAA
Une série d’articles a été publiée l’année dernière (notamment Huang et al. 2015 J. Climate, Karl et al. 2015 Science) décrivant un nouvel ensemble de données sur la température de surface élaboré par la NOAA qui indique un réchauffement un peu plus important au cours des 10 à 25 dernières années que les versions précédentes. Le principal changement concernait les températures de l’eau de mer dans l’ensemble de données désormais connu sous le nom de ERSSTv4. Ce changement a introduit un réchauffement supplémentaire dans les données à partir de 1990 environ. La principale raison de ce nouveau réchauffement, comme le notent les auteurs, est l’ajustement appliqué aux données des bouées, ajoutant environ +0,12 °C aux relevés des bouées. En 1980, seuls 10% environ des rapports de données provenaient de bouées, mais en 2000, 90% environ étaient des données de bouées. Ainsi, étant donné que l’influence des données des bouées a augmenté de manière significative au fil du temps, le simple ajout d’un biais à toutes les bouées dès le début a créé une tendance plus chaude à mesure qu’elles devenaient la principale source d’information.
Un certain contexte est nécessaire. Contrairement aux ensembles de données des satellites et des ballons qui mesurent une quantité systématique (essentiellement la température de l’air atmosphérique), les ensembles de données sur la température de surface sont un mélange de températures de l’air (sur terre) et de l’eau (sur l’océan) mesurées à l’aide d’une gamme considérable d’instruments, d’expositions et de méthodes. Sur terre, les stations météorologiques mesurent la température de l’air dans différents types d’abris pour instruments et par différentes techniques à un niveau d’environ 1,5m au-dessus du sol. Au-dessus de l’océan, cependant, la température utilisée est celle de l’eau elle-même, et non celle de l’air au-dessus, de sorte que les ensembles traditionnels de données sur la surface du globe ne mesurent pas un paramètre physique homogène sur terre et dans l’océan. En outre, la profondeur à laquelle est mesurée la température de l’eau est très variable, de 0,6 à 15 mètres environ, et les méthodes utilisées vont des seaux remontés sur le pont dans lesquels on insère un thermomètre aux températures de l’admission du moteur, beaucoup plus profondes dans l’eau, en passant par les bouées, dérivantes ou amarrées au fond. Le fait que la température varie en fonction de la profondeur est donc un problème à résoudre avant de pouvoir tenter de construire un ensemble de données systématique. De plus, les mesures ne sont pas cohérentes dans l’espace et dans le temps, et de grandes régions, comme l’Afrique et les océans du Sud, ne sont pas mesurées.
N’oubliez pas que même si la tendance de cet ensemble de données de la NOAA est devenue plus positive au cours des 10 à 20 dernières années, elle reste inférieure aux projections des modèles climatiques à long terme. Pour les périodes plus longues, comme la période depuis 1979, date à laquelle les satellites ont commencé à mesurer les températures atmosphériques globales, le nouvel ensemble de données mondiales est similaire à celui du Centre Hadley (1979-2015: NOAA +0,155 °C/décennie, Centre Hadley UKMet, +0,165 °C/décennie). Cependant, des questions subsistent concernant le nouvel ensemble de données sur l’eau de mer de la NOAA, notamment sur la manière dont il indique un réchauffement plus important que les autres au cours des 20 dernières années. La Figure 4 présente les tendances océaniques pour la région 20S à 60N (c’est-à-dire les océans tropicaux et de l’hémisphère nord – il y avait trop peu de données au sud du 20S pour y générer des températures de l’air proche de la surface). Quatre ensembles de données sont représentés: NOAA (NOAA, rouge), Centre Hadley (HadCRUT4, orange), une température préliminaire de l’air proche de la surface sur les océans par mon étudiant diplômé Rob Junod (jaune) et la température de l’air de la couche profonde de l’UAH provenant des satellites (bleu). Les données NOAA et HadCRUT4 sont des températures de l’eau de mer près de la surface, elles devraient donc être identiques.
La NOAA a utilisé une curieuse variable de référence pour calibrer les températures de l’eau mesurées à partir des prises d’eau des navires – la température de l’air marin nocturne (NMAT). C’est curieux car les NMAT elles-mêmes nécessitent des ajustements considérables, c’est-à-dire des corrections pour la hauteur du pont du navire, etc. Quoi qu’il en soit, à partir de là, les données des bouées ont ensuite été ajustées pour correspondre aux données des navires. Il semble donc que le processus d’ajustement fondamental dépende des NMAT pour ajuster les données des navires et ensuite ajuster les données des bouées. Le produit final de la NOAA mélange toutes ces données, et comme la représentation géographique des différents systèmes a changé de façon spectaculaire (comme on l’a noté, d’environ 10% de bouées et 90% de navires en 1980 à 90% de bouées et 10% de navires aujourd’hui – Huang et al. 2015), un ajustement appliqué aux bouées influencera automatiquement la tendance.
Je suis conscient que le Comité a cherché à obtenir des informations sur ce curieux processus et a demandé à la NOAA de générer des ensembles de données basés uniquement sur des systèmes de mesure cohérents, c’est-à-dire des navires seuls, des bouées seules et des NMATs seuls, afin de voir si l’un des systèmes aurait pu influencer les tendances de manière inappropriée en raison des changements de distribution. La NOAA n’a pas été en mesure de répondre à cette demande. En même temps, j’ai demandé à mon étudiant diplômé, Rob Junod, de faire le travail pour le NMAT. Ce qui est présenté ici est préliminaire, mais suit une grande partie des travaux précédents sur les NMAT (développés au National Oceanographic Centre et au Centre Hadley au Royaume-Uni) avec l’avantage supplémentaire d’être mis à jour en 2014. La meilleure couverture géographique des données a été trouvée entre 20°S et 60°N. Cette zone a donc également été appliquée aux autres ensembles de données pour une comparaison entre éléments identiques. Les résultats sont présentés à la Figure 4, dans laquelle toutes les tendances se terminent en 2014 mais couvrent des périodes par tranches de deux ans, de 20 ans à 10 ans.
Figure 4. Tendances décennales (°C/décennie) de quatre ensembles de données de température sur les océans de 20°S à 60°N pour des périodes variables se terminant en 2014. Le rouge et l’orange sont des ensembles de données sur la température de l’eau de mer en surface provenant de la NOAA et du Centre Hadley (HadCRUT4). Le jaune est un ensemble de données de température de l’air proche de la surface (Night Marine Air Temperature) construit par l’UAH (préliminaire). Le bleu est la tendance de la température de l’atmosphère profonde (de la surface à 10 000 mètres ou basse troposphère) à partir des émissions de micro-ondes captées par les satellites (également UAHv6.0b5).
Un certain nombre d’observations sautent aux yeux dans la Fig. 4. (1) En termes de tendance de température, les températures de l’air sont inférieures à celles de l’eau (comme indiqué dans mon étude de 2001 mentionnée ci-dessus.) (2) NOAA réchauffe le plus rapidement dans toutes les périodes. (3) Au cours des 10 à 14 dernières années, les tendances de l’HadCRUT4 concordent mieux avec la série de données sur la température de l’air proche de la surface (étant proche de zéro et soutenant la notion de hiatus) qu’avec les tendances de sa quantité physiquement identique de la NOAA. (4) L’ampleur des tendances des NMAT se situe entre les tendances de l’atmosphère profonde et de l’eau de mer.
Cette figure génère également un certain nombre de questions sur la qualité des données. (1) Si les NMAT ont été utilisées pour calibrer les températures des navires, puis les navires pour calibrer les températures des bouées, pourquoi la série de données de la NOAA diffère-t-elle autant de son point de référence de base – les NMAT? (2) A quoi ressemblent les séries temporelles et quelles sont les tendances de la sous-période pour l’eau de mer lorsque seuls les navires et/ou les bouées sont utilisés pour construire l’ensemble de données pour les 20-25 dernières années? (3) Que montre la série chronologique de la série de données NMAT de la NOAA (c’est-à-dire leur référence)?
Les véritables questions scientifiques ici sont celles qui ont une importance significative pour la compréhension de la façon dont les gaz à effet de serre supplémentaires pourraient affecter le climat, comme le montre la section suivante.
(2) Dans quelle mesure comprenons-nous le changement climatique?
L’un des objectifs scientifiques essentiels de notre époque est de déterminer si les émissions dues aux activités humaines ont un impact sur le climat et, si oui, dans quelle mesure. Cette tâche est d’autant plus difficile que nous savons que le système climatique est déjà soumis à des changements importants sans l’influence de l’homme. Étant donné qu’il n’existe pas de dispositif de mesure qui détermine explicitement la cause des changements climatiques que nous pouvons mesurer, comme la température, notre science doit adopter une approche différente pour chercher à comprendre ce qui cause les changements, c’est-à-dire quelle part est naturelle et quelle part est induite par l’homme. L’approche de base aujourd’hui utilise des modèles climatiques. (Les projections de ces modèles sont également utilisées pour les politiques en matière de carbone).
Il est important de comprendre que les résultats de ces modèles (c’est-à-dire les projections du climat futur et le lien spécifique que l’augmentation du CO2 pourrait avoir sur le climat) sont définis comme des hypothèses ou des affirmations scientifiques – les résultats des modèles ne peuvent être considérés comme une preuve des liens entre les variations climatiques et les gaz à effet de serre. Ces modèles sont des programmes informatiques complexes qui tentent de décrire, à l’aide d’équations mathématiques, le plus grand nombre possible de facteurs affectant le climat et d’estimer ainsi comment le climat pourrait évoluer à l’avenir. On espère que le modèle fournira des réponses précises aux variables climatiques, comme la température, lorsque des gaz à effet de serre supplémentaires sont inclus dans le modèle. Cependant, les équations de presque tous les processus climatiques importants ne sont pas exactes et représentent les meilleures approximations que les modélisateurs peuvent concevoir et que les ordinateurs peuvent gérer à ce stade.
Un aspect fondamental de la méthode scientifique est que si nous affirmons comprendre un système (tel que le système climatique), nous devons être en mesure de prédire son comportement. Si nous sommes incapables de faire des prédictions précises, c’est qu’au moins certains des facteurs du système ne sont pas bien définis ou peut-être même manquants. [Notez toutefois que le fait de reproduire le comportement du système (c’est-à-dire de reproduire « ce » que fait le climat) ne garantit pas que la physique fondamentale est bien connue. En d’autres termes, il est possible d’obtenir la bonne réponse pour les mauvaises raisons, c’est-à-dire obtenir le « quoi » du climat mais manquer le « pourquoi »].
Comprenons-nous comment les gaz à effet de serre affectent le climat, c’est-à-dire le lien entre les émissions et les effets climatiques? Comme indiqué plus haut, une mesure très élémentaire pour les études climatiques est la température de la couche atmosphérique principale appelée troposphère, qui s’étend en gros de la surface à une altitude de 15 000 mètres. Il s’agit de la couche qui, selon les modèles, devrait se réchauffer de manière significative avec l’augmentation du CO2, et même plus rapidement que la surface. Contrairement à la température de surface, cette température globale nous renseigne sur le nœud de la question du réchauffement climatique: quelle quantité de chaleur s’accumule dans l’atmosphère mondiale? Et, selon les modèles, ce réchauffement causé par le CO2 devrait être facilement détectable à l’heure actuelle. Il s’agit d’un bon test de notre compréhension du système climatique, car depuis 1979, nous disposons de deux moyens indépendants pour surveiller cette couche: les satellites depuis le ciel et les ballons équipés de thermomètres lâchés depuis la surface.
J’ai pu accéder à 102 simulations de modèles climatiques CMIP-5 rcp4.5 (representative concentration pathways) des températures atmosphériques pour la couche troposphérique et générer des températures globales à partir des modèles pour une comparaison entre éléments identiques avec les observations des satellites et des ballons. Ces modèles ont été développés dans des institutions du monde entier et utilisés dans l’évaluation scientifique du GIEC AR5 (2013).
Ci-dessus: Variations de la température moyenne mondiale de la troposphère moyenne (moyennes sur 5 ans) pour 32 modèles (lignes) représentant 102 simulations individuelles. Les cercles (ballons) et les carrés (satellites) représentent les observations. Le modèle russe (INM-CM4) était le seul modèle proche des observations.
Les informations contenues dans cette figure montrent clairement que les modèles ont une forte tendance à surchauffer l’atmosphère par rapport aux observations réelles. En moyenne, les modèles réchauffent l’atmosphère mondiale à un rythme 2,5 fois supérieur à celui du monde réel. Il ne s’agit pas d’un épisode à court terme, spécialement sélectionné, mais d’une période de 37 ans, soit plus d’un tiers de siècle. C’est également la période où la concentration de gaz à effet de serre est la plus élevée, et donc celle où la réaction devrait être la plus importante.
Si l’on suit la méthode scientifique consistant à confronter les affirmations aux données, on peut conclure que les modèles ne représentent pas fidèlement au moins certains des processus importants qui influent sur le climat, car ils n’ont pas été en mesure de « prévoir » ce qui s’est déjà produit. En d’autres termes, ces modèles ont échoué au simple test consistant à nous dire « ce qui » s’est déjà produit, et ne seraient donc pas en mesure de nous donner une réponse fiable à la question de savoir « ce qui » pourrait se produire à l’avenir et « pourquoi ». En tant que tels, ils seraient d’une valeur très discutable pour déterminer une politique qui devrait dépendre d’une compréhension très sûre du fonctionnement du système climatique.
Il existe une mesure climatique connexe qui utilise également la température atmosphérique qui, dans les modèles, a une réaction encore plus importante que celle de la moyenne mondiale présentée ci-dessus. Cette mesure constitue donc un test plus solide pour comprendre la performance des modèles en ce qui concerne spécifiquement les gaz à effet de serre. Dans les modèles, l’atmosphère tropicale se réchauffe de manière significative en réponse à l’ajout de gaz à effet de serre – plus que la température atmosphérique moyenne mondiale.
Ci-dessus: Variations de la température moyenne de la troposphère moyenne tropicale (moyennes sur 5 ans) pour 32 modèles (lignes) représentant 102 simulations individuelles. Les cercles (ballons) et les carrés (satellites) représentent les observations.
Dans la comparaison tropicale présentée ici, la disparité entre les modèles et les observations est encore plus grande, les modèles réchauffant en moyenne cette région atmosphérique d’un facteur trois plus important que dans la réalité. Un tel résultat renforce l’implication ci-dessus que les modèles ont encore beaucoup d’améliorations à faire avant que nous puissions avoir confiance qu’ils fourniront des informations sur ce que le climat peut faire dans le futur ou même pourquoi le climat varie comme il le fait. Pour la question qui nous occupe, les estimations de la manière dont la température mondiale pourrait être affectée par les réductions d’émissions prévues par les réglementations seraient exagérées et non fiables.
(3) L’impact climatique des réglementations (c.-à-d. Paris) ne sera pas attribuable ou détectable
Personne ne connaît l’impact climatique des réductions d’émissions de carbone proposées et convenues à Paris. La principale raison en est que les pays disposent d’une grande latitude pour en faire autant ou aussi peu qu’ils le souhaitent. Si l’on examine l’histoire des émissions mondiales de carbone, il est clair que les pays, en particulier les pays en développement, continueront à chercher à développer l’utilisation de l’énergie par la combustion du carbone en raison de son caractère abordable et des avantages considérables qu’il procure à leurs citoyens.
Dans tous les cas, l’impact sur la température mondiale des réductions actuelles et proposées des gaz à effet de serre sera, au mieux, minuscule. Pour le démontrer, supposons, par exemple, que les émissions totales des États-Unis soient réduites à zéro, à partir du 13 mai 2015 dernier (date d’une audience à laquelle j’ai témoigné). En d’autres termes, à partir de ce jour et à l’avenir, il n’y aurait plus d’industrie, plus de voitures, plus de services publics, plus de personnes – c’est-à-dire que les États-Unis cesseraient d’exister à partir de ce jour. Les réglementations, bien sûr, ne réduiront les émissions que dans une faible mesure, mais pour montrer à quel point l’impact de la réglementation sera minuscule, nous allons tout simplement aller au-delà de la réalité et faire disparaître les États-Unis. Nous tenterons ainsi de répondre à la question de l’impact du changement climatique dû à la réduction des émissions.
À l’aide de l’outil d’impact du GIEC de l’ONU connu sous le nom de Modèle d’évaluation des changements climatiques induits par les gaz à effet de serre ou MAGICC [Model for the Assessment of Greenhouse-gas Induced Climate Change], Rob Junod, étudiant diplômé, et moi-même avons réduit la croissance prévue des émissions mondiales totales en fonction de la contribution des émissions américaines à partir de cette date. Nous avons également utilisé la valeur de la sensibilité du climat d’équilibre déterminée par des techniques empiriques, soit 1,8°C. Après 50 ans, l’impact tel que déterminé par ces calculs de modèle ne serait que de 0,05 à 0,08°C – une quantité inférieure à celle de la fluctuation de la température mondiale d’un mois à l’autre. [Ces calculs ont utilisé les scénarios d’émissions A1B-AIM et AIF-MI, les émissions américaines représentant 14% à 17% des émissions mondiales de 2015. Il existe des preuves que la sensibilité du climat est inférieure à 1,8°C, ce qui diminuerait encore ces projections].
Comme indiqué, l’impact sur les émissions mondiales et le climat mondial des récents accords de Paris concernant les émissions mondiales n’est pas exactement quantifiable. Il est pratiquement impossible de prévoir le comportement de chaque pays en matière d’émissions, sans compter qu’il est impossible de savoir comment les systèmes énergétiques eux-mêmes évolueront dans le temps.
Étant donné que l’arrêt des émissions de l’ensemble de notre pays aurait un impact calculé si minime sur le climat mondial, il est évident que des réductions fractionnées des émissions par le biais de la réglementation produiraient des résultats imperceptibles. En d’autres termes, il n’y aurait aucune preuve à l’avenir pour démontrer qu’un impact climatique particulier a été induit par les réglementations proposées et promulguées. Ainsi, les réglementations n’auront aucune conséquence significative ou utile sur le système climatique physique – même si l’on croit que les modèles climatiques sont des outils de prédiction utiles.
Résumé
Le changement climatique est un sujet très vaste qui présente de nombreuses difficultés. Nos connaissances de base sur l’évolution du climat (c’est-à-dire les mesures) sont entachées d’incertitudes. Dans mon témoignage d’aujourd’hui, j’ai montré que la température atmosphérique globale est suffisamment bien mesurée pour démontrer que notre compréhension de la façon dont les gaz à effet de serre affectent le climat est nettement insuffisante pour expliquer le climat depuis 1979. En particulier, le changement réel de la mesure fondamentale de la signature du réchauffement par effet de serre – la température atmosphérique globale où les modèles indiquent que la preuve la plus directe du réchauffement par effet de serre devrait se trouver – est considérablement déformé par les modèles. Bien qu’aucun ensemble de données ne soit parfait, la manière dont les ensembles de données de surface ont été élaborés laisse de nombreuses questions sans réponse, en particulier pour la récente mise à jour de la NOAA qui montre un réchauffement plus important que les autres. Enfin, les réglementations déjà appliquées ou en cours de proposition, telles que celles de l’Accord de Paris, n’auront pratiquement aucun impact sur l’évolution du climat.
Annexe A
Cette annexe est un extrait de mon témoignage écrit présenté lors de l’audience suivante:
Comité du Sénat américain sur le commerce, les sciences et les transports
Sous-comité sur l’espace, la science et la compétitivité
8 déc. 2015
Témoignage de John R. Christy
Université d’Alabama à Huntsville.
Impacts présumés des changements climatiques d’origine humaine concernant les événements extrêmes.
Une grande partie de la préoccupation liée à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre s’est reportée, au cours de la dernière décennie, des changements de température globale aux changements dans les événements extrêmes, c’est-à-dire les événements qui ont généralement un impact négatif sur l’économie. Ces événements peuvent être des vagues de chaleur, des inondations, des ouragans, etc.
En ce qui concerne les vagues de chaleur, voici le nombre de jours de 100°F observés aux États-Unis à partir d’un ensemble contrôlé de stations météorologiques. Non seulement il est clair que le nombre de jours de chaleur n’a pas augmenté, mais il est intéressant de constater qu’au cours des dernières années, on en a observé une relative rareté.
Ci-dessus: Nombre moyen de jours par station dans chaque année atteignant ou dépassant 100°F dans 982 stations de la base de données USHCN (NOAA/NCEI, préparé par JRChristy).
Les incendies de forêt et les feux de friches sont documentés pour les États-Unis. Les données ci-dessous indiquent qu’il n’y a pas eu de changement dans la fréquence des incendies de forêt. La superficie (non représentée) montre également peu de changement.
Ci-dessus: Nombre d’incendies de forêt aux États-Unis. La gestion de ces événements change, et donc leur nombre également, mais le nombre d’événements depuis 1985 est resté constant. (National Interagency Fire Centerhttps://www.nifc.gov/fireInfo/nfn.htm)
Ci-dessus: Nombre d’incendies de forêt aux États-Unis par an depuis 1965.
Les deux chiffres ci-dessus montrent que la fréquence des incendies n’a pas augmenté aux États-Unis au cours des dernières décennies.
Les affirmations selon lesquelles les sécheresses et les inondations sont en augmentation peuvent également être examinées à la lumière des données d’observation.
Ci-dessus: Étendue surfacique mondiale de cinq niveaux de sécheresse pour 1982-2012 où la sécheresse est indiquée en rangs percentiles avec D0 < 30, D1 < 20, D2 < 10, D3 < 5 et D4 < 2 percentiles de la disponibilité moyenne de l’humidité. (Hao et al. 2014)
Ci-dessus: Fraction surfacique de la zone contiguë des États-Unis dans des conditions très humides (bleu) ou très sèches (rouge). NOAA/NCEI.
Les deux figures ci-dessus montrent que les conditions d’humidité n’ont pas montré de tendance à la baisse (plus de sécheresse) ou à la hausse (plus d’humidité à grande échelle). Ces informations sont rarement consultées lorsqu’il est plus commode de faire des affirmations non fondées selon lesquelles les extrêmes d’humidité, c’est-à-dire les sécheresses et les inondations (qui ont toujours existé), deviennent en quelque sorte encore plus extrêmes. Sur des périodes plus courtes et dans certains endroits, il est prouvé que les précipitations les plus fortes ont tendance à être plus importantes. Il ne s’agit pas d’un phénomène universel et il n’a pas été établi que ces changements puissent être dus à des modifications des concentrations de gaz à effet de serre, comme cela a été démontré précédemment, car les projections des modèles sont incapables de reproduire les mesures les plus simples.
Ci-dessus: Production mondiale de céréales 1961-2012. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture [FAO – Food and Agriculture Organization].
Il est facile de trouver des documents attestant de l’augmentation constante de la production de céréales. On peut s’interroger sur l’allégation du Conseil Fédéral de la Qualité de l’Environnement selon laquelle le changement climatique induit par l’homme a causé un « préjudice à l’agriculture », car si l’on considère la croissance totale de la production, qui semble s’accélérer, on pourrait supposer qu’aucun « préjudice » n’a été causé pendant une période d’augmentation des gaz à effet de serre.
Au vu des preuves fournies dans les exemples ci-dessus, il est évidemment difficile d’établir les affirmations concernant la détérioration des conditions dues au changement climatique d’origine humaine, ou plus généralement que tout changement pourrait être directement lié à l’augmentation du CO2. Ce point est également lié à la question de la capacité des modèles climatiques mentionnée précédemment. Il est clair que les modèles climatiques ne sont pas à la hauteur sur certaines questions très fondamentales de la variabilité climatique, étant incapables de reproduire « ce qui » s’est passé en matière de température globale, et donc de savoir « pourquoi » cela s’est produit. Il est donc prématuré d’affirmer que l’on connaît les causes des changements de diverses mesures exotiques du temps, telles que l’intensité des précipitations sur de courtes périodes, qui ne sont même pas explicitement générées dans les résultats des modèles climatiques.
Le décevant processus scientifique
J’ai beaucoup écrit, lors de précédentes audiences du Congrès et à d’autres occasions, sur l’incapacité de la communauté scientifique à aborder objectivement l’étude du climat et du changement climatique. (Voir l’annexe) La science du climat est une science obscure comportant de grandes incertitudes sur de nombreux éléments critiques tels que la répartition des nuages et les échanges thermiques de surface. Comme nous l’avons mentionné plus haut, il n’existe pas d’instrumentation objective qui puisse nous dire « pourquoi » les changements se produisent. Cela étant, il ne nous reste que des hypothèses (affirmations) à avancer, puis à tester. Les informations fournies ci-dessus montrent clairement, selon moi, que la compréhension théorique actuelle du « pourquoi » des changements climatiques, telle qu’incarnée dans les modèles (et sur laquelle la politique actuelle est basée), échoue à ces tests. En effet, le point de vue théorique (modèle) tel qu’il est exprimé dans le RE5 du GIEC a dans tous les cas surestimé la réaction de la température atmosphérique tropicale globale aux gaz à effet de serre supplémentaires (voir ci-dessus et la figure 10.SM.1 du matériel supplémentaire du GIEC), ce qui indique que la compréhension théorique de la réaction du climat est trop sensible aux gaz à effet de serre.
L’un des problèmes de notre science est lié au processus de financement des études climatiques, dont la grande majorité est assurée par des agences fédérales. Les décisions de financement sont prises par des personnes, et ces personnes ont des préjugés. Notre science a également connu une évolution vers une science de « consensus », où l' »accord » entre les personnes et les groupes est considéré comme supérieur à une enquête déterminée et objective. La triste progression des événements ici a même conduit à des enquêtes du Congrès destinées à faire taire (avec un certain succès) ceux dont les voix, y compris la mienne, ont contesté les points de vue politiquement corrects sur le climat (c’est-à-dire l’enquête du Congrès par le représentant Grijalva, 22 février 2015, http://www.scribd.com/doc/256811029/Letter-to-UAH-re-John-Christy).
Aujourd’hui, les décisions de financement sont prises par des comités d’examen. Dans ce processus, de nombreuses propositions de financement sont soumises aux agences, mais ces dernières ne disposent que d’une fraction des fonds disponibles pour soutenir les propositions, de sorte que seules quelques propositions peuvent être financées et celles-ci sont sélectionnées par les comités. Dans le domaine du climat, il est clair que les agences sont convaincues de la vision consensuelle d’un changement climatique dangereux, comme l’indiquent leurs diverses déclarations et communiqués de presse sur la question. Par conséquent, lorsqu’une proposition contraire est soumise, qui cherche à découvrir d’autres explications possibles que les gaz à effet de serre pour les petits changements que nous observons actuellement, ou une proposition qui cherche à examiner rigoureusement et objectivement les résultats des modèles climatiques, elle n’a pratiquement aucune chance d’être financée. Cela se produit parce que le comité détermine par un vote majoritaire qui financer, et avec une concurrence serrée, tout parti pris de quelques membres du comité contre une proposition contraire est suffisant pour être rejeté. Bien sûr, les agences prétendront que tout est fait en toute objectivité, mais ce serait précisément la réponse attendue d’une personne faisant déjà partie du « consensus » et dont l’agence a déclaré sa position sur le changement climatique. Ceci m’amène au « consensus scientifique ».
L’expression « consensus scientifique » est souvent invoquée dans les débats sur le changement climatique pour étayer une affirmation. Il s’agit d’une forme d' »argument d’autorité ». Le consensus est toutefois une notion politique, et non une notion scientifique. Comme j’ai témoigné devant l’Inter-Academy Council en juin 2010, comme je l’ai écrit dans Nature la même année (Christy 2010), et comme je l’ai documenté dans mon témoignage écrit pour plusieurs audiences du Congrès (par exemple, House Space, Science and Technology, 31 mars 2011), le GIEC et d’autres évaluations similaires ne représentent pas pour moi un consensus de beaucoup plus que le consensus de ceux qui sont sélectionnés pour être d’accord avec un consensus particulier.
Le contenu de ces rapports sur le climat est en fait sous le contrôle d’un nombre relativement restreint d’individus – je les appelle souvent « l’establishment du climat » – qui, au fil des ans, en sont venus, à mon avis, à agir comme des gardiens de l’opinion et de l’information scientifiques, plutôt que comme des intermédiaires. Les voix de ceux d’entre nous qui s’opposent à certaines déclarations et à certaines emphases dans ces évaluations sont, dans l’ensemble, rejetées plutôt que prises en compte. Cet establishment inclut les mêmes personnes qui deviennent les « experts » appelés à promouvoir les affirmations du GIEC dans les rapports gouvernementaux tels que la conclusion de mise en danger par l’Agence de Protection de l’Environnement.
Comme je l’ai souligné dans mes précédents témoignages, ces « experts » deviennent les auteurs et les évaluateurs de leurs propres recherches par rapport aux recherches qui remettent en cause leur travail. Cela devient un conflit d’intérêt évident. Mais avec le luxe d’avoir le « dernier mot » en tant qu’auteurs « experts » des rapports, les opinions alternatives disparaissent. Ce n’est pas un processus qui fournit les meilleures informations aux représentants du peuple. Le Congrès américain doit disposer de l’ensemble des points de vue sur des questions telles que le changement climatique qui sont (a) caractérisées par une ambiguïté considérable (voir les résultats des modèles) (b) utilisées pour promouvoir des actions réglementaires qui seront économiquement préjudiciables au peuple américain et, le plus ironique, (c) n’auront aucun impact sur ce que fera le climat.
J’ai souvent déclaré que la science du climat est une science « obscure ». Nous ne disposons pas de méthodes de laboratoire pour tester nos hypothèses, contrairement à de nombreuses autres sciences. Par conséquent, ce qui passe pour de la science inclut l’opinion, les arguments d’autorité, les communiqués de presse spectaculaires et les notions floues de consensus générées par des groupes présélectionnés. Ce n’est pas de la science.
Nous savons, grâce aux courriels du Climategate et à de nombreuses autres sources, que le GIEC a eu des problèmes avec ceux qui adoptent des positions sur le changement climatique différentes de celles qu’il promeut. Il existe cependant une autre façon de traiter ce problème. Puisque l’activité du GIEC et la recherche sur le climat en général sont financées par les contribuables américains, je propose que cinq à dix pour cent des fonds soient alloués à un groupe de scientifiques reconnus pour produire une évaluation qui exprime des hypothèses alternatives légitimes qui ont été (à leur avis) marginalisées, déformées ou ignorées dans les rapports précédents du GIEC (et donc dans l’Endangerment Finding de l’APE et les National Climate Assessments).
De telles activités sont souvent appelées rapports « Red Team » [équipes rouges] et sont largement utilisées par le gouvernement et l’industrie. Les décisions relatives au financement des « Red Teams » ne devraient pas être confiées à l' »establishment » actuel, mais à des panels composés de scientifiques accrédités ayant l’expérience de l’examen de ces questions. Certains efforts dans ce sens ont été déployés par le secteur privé (par exemple, le Groupe d’Experts Non-gouvernemental International sur l’Evolution du Climat, à l’adresse http://nipccreport.org/ et Michaels (2012) ADDENDUM: Global Climate Change Impacts in the United States). Je pense que les décideurs politiques, avec l’argent du public, devraient soutenir activement la collecte de toutes les informations essentielles pour aborder cette science trouble et vicieuse, puisque le public paiera en fin de compte le coût de toute législation censée agir sur le climat.
Les sujets à aborder dans cette évaluation de la « Red Team » seraient, par exemple, les suivants : (a) les preuves d’une faible sensibilité du climat à l’augmentation des gaz à effet de serre, (b) le rôle et l’importance de la variabilité naturelle et imprévue, (c) une évaluation rigoureuse et indépendante des résultats des modèles climatiques, (d) une discussion approfondie de l’incertitude, (e) l’accent mis sur les paramètres les plus directement liés au taux d’accumulation de chaleur dans le système climatique, (f) l’analyse des nombreuses conséquences, y compris les avantages, qui résultent de l’augmentation du CO2, et (g) l’importance d’une énergie abordable et accessible pour la santé et le bien-être de l’homme.
L’objectif de cette proposition est de fournir au Congrès et aux autres décideurs une évaluation parallèle, scientifiquement fondée, de l’état de la science du climat, qui aborde des questions qui n’ont pas été ou ont été sous-représentées dans les rapports précédents sur le climat, financés par les contribuables et dirigés par le gouvernement. En d’autres termes, nos décideurs politiques ont besoin de voir l’ensemble des découvertes concernant le changement climatique.
Résumé de l’extrait
Les messages des deux points soulignés dans l’extrait ci-dessus sont les suivants: (1) les affirmations concernant l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements extrêmes ne sont généralement pas étayées par des observations réelles et, (2) les informations officielles sur la science du climat sont largement contrôlées par les agences par le biais (a) des choix de financement de la recherche et (b) de la sélection minutieuse (c’est-à-dire biaisée) des auteurs de rapports tels que l’Endangerment Finding de l’APE et le National Climate Assessment.
Texte original
U.S. House Committee on Science, Space & Technology
2 Feb 2016
Testimony of John R. Christy
University of Alabama in Huntsville.
I am John R. Christy, Distinguished Professor of Atmospheric Science, Alabama’s State Climatologist and Director of the Earth System Science Center at The University of Alabama in Huntsville. I have served as Lead Author, Contributing Author and Reviewer of United Nations IPCC assessments, have been awarded NASA’s Medal for Exceptional Scientific Achievement, and in 2002 was elected a Fellow of the American Meteorological Society.
It is a privilege for me to offer my analysis of the current situation regarding (1) the temperature datasets used to study climate, (2) our basic understanding of climate change and (3) the effect that regulations, such as the Paris agreement, might have on climate. I have also attached an extract from my Senate Testimony last December in which I address (1) the popular notion that extreme climate events are increasing due to human-induced climate change (they are not), and (2) the unfortunate direction research in this area has taken.
My research area might be best described as building datasets from scratch to advance our understanding of what the climate is doing and why – an activity I began as a teenager over 50 years ago. I have used traditional surface observations as well as measurements from balloons and satellites to document the climate story. Many of our UAH datasets are used to test hypotheses of climate variability and change.
(1.1) Upper air temperature data from satellites and balloons
I shall begin with a discussion that was precipitated by an increasingly active campaign of negative assertions made against the observations, i.e. the data, of upper air temperatures. Figure 1 in particular has drawn considerable attention from those who view the climate system as undergoing a rapid, human-caused transformation into a climate to which people would have great difficulty adapting. This simple chart tells the story that the average model projection, on which their fears (or hopes?) are based, does poorly for the fundamental temperature metric that is allegedly the most responsive to extra greenhouse gases – the bulk atmospheric temperature of the layer from the surface to 50,000ft. [The layer shown is known as the mid-troposphere or MT and is used because it overlaps with the region of the tropical atmosphere that has the largest anticipated signature of the greenhouse response by bulk mass – between 20,000 and 50,000 feet.] The chart indicates that the theory of how climate changes occur, and the associated impact of extra greenhouse gases, is not understood well enough to even reproduce the past climate [much more in section (2)]. Indeed, the models clearly over-cook the atmosphere. The issue for congress here is that such demonstrably deficient model projections are being used to make policy.
Fig. 1: Five-year averaged values of annual mean (1979-2015) global bulk (termed “mid-tropospheric” or “MT”) temperature as depicted by the average of 102 IPCC CMIP5 climate models (red), the average of 3 satellite datasets (green – UAH, RSS, NOAA) and 4 balloon datasets (blue, NOAA, UKMet, RICH, RAOBCORE).
Because this result challenges the current theory of greenhouse warming in relatively straightforward fashion, there have been several well-funded attacks on those of us who build and use such datasets and on the datasets themselves. As a climate scientist I’ve found myself, along with fellow like-minded colleagues, tossed into a world more closely associated with character assassination and misdirection, found in Washington politics for example, rather than objective, dispassionate discourse commonly assumed for the scientific endeavor. Investigations of us by congress and the media are spurred by the idea that anyone who disagrees with the climate establishment’s view of dangerous climate change must be on the payroll of scurrilous organizations or otherwise mentally deficient.
Also thrust into this milieu is promotional material, i.e., propaganda, attempting to discredit these data (and researchers) with claims that amount to nothing.
Several of these allegations against the data appeared a few weeks ago in the form of a well-made video. I shall address the main assertions with the following material, which in similar form has appeared in the peer-reviewed literature through the years.
The video of interest was promoted by a climate change pressure group (Yale Climate Connections, http://www.yaleclimateconnections.org/2016/01/over-reliance-on-satellite-data-alone-criticized/) in which well-known scientists make claims that are mostly meaningless or completely wrong relative to the evidence in Fig. 1. I wish to make four points regarding the video and demonstrate the misdirection for which such agendized videos, along with a happily mimicking media, are so famous.
First, the claim is made the satellites do not measure temperature. In reality, the sensors on satellites measure temperature by emitted radiation – the same method that a physician uses to measure your body temperature to high precision using an ear probe. Atmospheric oxygen emits microwaves, the intensity of which is directly proportional to the temperature of the oxygen, and thus the atmosphere. That the satellites measure temperature is evident by the following chart which compares our UAH satellite data with temperatures calculated from balloon thermistors. As an aside, most surface temperature measurements are indirect, using electronic resistance.
Fig. 2: Average temperature variations measured at 59 radiosonde stations in the U.S. (VIZ manufacturer) and Australia.
Secondly, the scientists claim that the vertical drop (orbital decay) of the satellites due to atmospheric friction causes spurious cooling through time. This vertical fall has an immeasurable impact on the layer (MT) used here and so is a meaningless claim. In much earlier versions of another layer product (LT or Lower Troposphere), this was a problem, but was easily corrected almost 20 years ago. Thus, bringing up issues that affected a different variable that, in any case, was fixed many years ago is a clear misdirection that, in my view, demonstrates the weakness of their position.
Thirdly, the scientists speak of the spurious temperature changes that occur as the satellites drift in the east-west direction, the so-called diurnal drift problem (which was first detected and accounted for by us). They speak of a sign error in the correction procedure that changed the trend. Again, this error was not a factor in the MT layer in Fig. 1, but for the different LT layer. And, again, this issue was dealt with for LT 10 years ago.
Finally, though not specifically mentioned in this video, some of these scientists claim Fig. 1 above is somehow manipulated to hide their belief in the prowess and validity of the climate models. To this, on the contrary, I say that we have displayed the data in its most meaningful way. The issue here is the rate of warming of the bulk atmosphere, i.e., the trend. This metric tells us how rapidly heat is accumulating in the atmosphere – the fundamental metric of global warming. To depict this visually, I have adjusted all of the datasets so that they have a common origin. Think of this analogy: I have run over 500 races in the past 25 years, and in each one all of the runners start at the same place at the same time for the simple purpose of determining who is fastest and by how much at the finish line. Obviously, the overall relative speed of the runners is most clearly determined by their placement as they cross the finish line – but they must all start together.
In the same way I constructed the chart so that the trend line of all of the temperature time series starts at the same point in magnitude and time (zero value at 1979) so the viewer may see how wide the spread is at the finish line (2015). One way to look at this is seen in Fig. 3 where I provide what is seen in Fig. 1 except this is only the trend line without the variations that occur from year due to volcanoes and such. This is analogous to plotting the overall average speed of a runner along the course even though they likely ran slower on an uphill, and faster on a downhill.
This image indicates the models, on average, warm this global layer about 2.5 times faster than the observations indicate. This is a significant difference that has not beenexplained and indicates the theory of greenhouse impact on atmospheric temperature is not sufficiently known to even reproduce what has already happened. We are not talking about 10 or 15 years here, but 37 years – well over a third of a century. That two very independent types of measuring systems (balloons and satellites) constructed by a variety of institutions (government, university, private) all showing the much slower rate of warming gives high confidence in its result. Thus, the evidence here strongly suggests the theory, as embodied in models, goes much too far in forcing the atmosphere to retain heat when in reality the atmosphere has a means to relinquish that heat and thus warms at a much slower rate.
Fig. 3: The linear trend line over the period 1979-2015. The colors represent the same source data as in fig. 1.
I’ve shown here that for the global bulk atmosphere, the models overwarm the atmosphere by a factor of about 2.5. As a further note, if one focuses on the tropics, the models show an even stronger greenhouse warming in this layer. However, a similar calculation with observations as shown in Fig. 3 indicates the models over-warm the tropical atmosphere by a factor of approximately 3, (Models +0.265, Satellites +0.095, Balloons +0.073 °C/decade) again indicating the current theory is at odds with the facts. (again, see section 2.)
It is a bold strategy in my view to actively promote the output of theoretical climate models while attacking the multiple lines of evidence from observations. Note that none of the observational datasets are perfect and continued scrutiny is healthy, but when multiple, independent groups generate the datasets and then when the results for two completely independent systems (balloons and satellites) agree closely with each other and disagree with the model output, one is left scratching one’s head at the decision to launch an offensive against the data. This doesn’t make scientific sense to me.
(1.2) Surface temperature issues
There are several issues regarding surface temperature datasets that are too involved to discuss in this material. I shall focus on a few points with which I am familiar and on which I have published.
(1.2.a) Surface temperature as a metric for detecting the influence of the increasing concentrations of greenhouse gases
One of my many climate interests is the way surface temperatures are measured and how surface temperatures, especially over land, are affected by their surroundings. In several papers (Christy et al. 2006 J. Climate, Christy et al. 2009 J. Climate, Christy 2013 J. Appl. Meteor. Clim., Christy et al. 2016 J. Appl. Meteor. Clim.) I closely examined individual stations in different regions and have come to the conclusion that the magnitude of the relatively small signal we seek in human-induced climate change is easily convoluted by the growth of infrastructure around the thermometer stations and the variety of changes these stations undergo through time, as well as the variability of the natural ups and downs of climate. It is difficult to adjust for these contaminating factors to extract a pure dataset for greenhouse detection because often the non-climatic influence comes along very gradually just as is expected of the response to the enhanced greenhouse effect.
In examining ocean temperatures (Christy et al. 2001, Geophys. Res. Lett.) I discovered that the trends of the water temperature (1m depth) do not track well with those of the air temperature just above the water (3m), even if both are measured on the same buoy over 20 years. This is important for the discussion below where NOAA used marine air temperatures to adjust water temperature measurements from ships.
There are many other factors that render surface temperature datasets to be of low effectiveness for the detection of enhanced greenhouse warming, (a) lack of systematic geographical coverage in time, (b) unsystematic measuring methods and instrumentationin time and space, (c) the point measurement represents at best a tiny, local area and (d) is easily impacted by slight changes in the surroundings, which can occur for example when a station moves. There have been huge efforts to try and adjust the raw surface data to give a time series that would represent that of a pristine environment, and I have led or been a part in some of these (e.g. for Central California in Christy et al. 2006 and East Africa in Christy et al. 2009 and Christy 2013).
Thus, having experience in building surface, satellite and balloon temperature datasets, and taking into account the signal we are looking for to detect the enhanced greenhouse effect, the evidence suggests to me that utilizing the bulk atmospheric measurements provides the best opportunity to answer questions about the climate’s response to this human-induced change in atmospheric composition. The deep atmosphere is much more coherent in space and time in terms of its variations. It is not affected by human development at the surface. It is measured systematically. To be sure, satellite and balloon temperatures require their own adjustments and cannot be considered “perfect”, but do offer an independence from one another to allow direct comparison studies. Regarding the detection of the enhanced greenhouse effect, the troposphere, as indicated by models, happens to be the atmospheric region that will respond the most, i.e. warm the fastest, and thus, in my view, is a metric that provides a better way to detect human influence on the climate.
(1.2.b) The new NOAA surface temperature dataset
A series of papers appeared last year (including Huang et al. 2015 J. Climate, Karl et al. 2015 Science) describing a new surface temperature dataset constructed by NOAA which indicated a bit more warming in the past 10 to 25 years than the previous versions. The key change dealt with seawater temperatures in the dataset now known as ERSSTv4. This change introduced an additional warming into the record from about 1990 onward. The main reason for this new warming, as the authors note, was the adjustment applied to buoy data, adding about +0.12 °C to the buoy readings. In 1980, only about 10 percent of the data reports were from buoys, but by 2000 about 90 percent were buoy data. Thus, because the influence of the buoy data grew significantly through time, the simple addition of a bias to all the buoys from the beginning created a warmer trend as they became the dominate source of information.
Some background is necessary. Unlike satellite and balloon datasets which measure a systematic quantity (essentially atmospheric air temperature), surface temperature datasets are a mixture of air (over land) and water (over ocean) temperatures measured over a considerable range of instruments, exposures and methods. Over land, weather stations measure the temperature of the air in varying types of instrument shelters and by varying techniques at a level about 5 ft above the ground. Over the ocean, however, the temperature utilized is that of the water itself, not the air above, so traditional global surface datasets do not measure a homogenous physical parameter over land versus ocean. Further, the depth of the water temperature measurement is quite varied from 2 ft to 50 ft or so, by methods that range from buckets drawn up on deck into which a thermometer is inserted to engine-intake temperatures much deeper in the water and to buoys, drifting or moored to the bottom. So the fact temperature varies by depth is an issue to tackle before the possibility of constructing a systematic dataset may be attempted. Then too, the measurements are not spatially or temporally consistent with large regions, such as Africa and the southern oceans, unmeasured.
Keep in mind that even though the trend of this NOAA dataset became more positive in the past 10 to 20 years, it is still below climate model projections over the longer term. For longer periods, such as the period since 1979 when satellites began measuring bulk atmospheric temperatures, the new global dataset is similar to that of the Hadley Centre (1979-2015: NOAA +0.155 °C/decade, Hadley Centre UKMet, +0.165 °C/decade). However, there are questions that remain concerning the new NOAA seawater dataset, especially how it indicates more warming in the last 20 years than others. Figure 4 displays the ocean trends for the region 20S to 60N (i.e. tropical and northern hemisphere oceans – there was too little data south of 20S for generating near-surface air temperatures there). There are 4 datasets represented, NOAA (NOAA, red), Hadley Centre (HadCRUT4, orange), a preliminary near-surface air temperature over the oceans by my graduate student Rob Junod (yellow) and the UAH deep layer air temperature from satellites (blue). Both NOAA and HadCRUT4 are temperatures of the seawater near the surface, so should be the same.
NOAA used a curious reference variable to calibrate the water temperatures measured from ship intakes – the Night Marine Air Temperature (NMAT). This is curious because there are considerable adjustments required for the NMATs themselves, i.e. corrections for height of ship deck, etc. In any case, from this, the buoy data were then adjusted to match the ship data. It appears, then, that the foundational adjustment process depends on NMATs to adjust the ship data to then adjust the buoy data. The final product from NOAA mixes all of these together, and because the geographic representation of the different systems changed dramatically (as noted, from approximately 10% buoys and 90% ships in 1980 to 90% buoys and 10% ships today – Huang et al. 2015), an adjustment applied to the buoys will automatically influence the trend.
I’m aware that the Committee sought information about this curious process and asked NOAA to generate datasets based only on consistent measuring systems, i.e. ships alone, buoys alone and NMATs alone, to see if one system might have impacted the trends improperly due to distribution changes. NOAA was unable to accommodate this request. At the same time I asked my graduate student, Rob Junod, to do the work for NMAT. What is presented here is preliminary, but follows much of the previous work on NMATs (developed at the National Oceanographic Centre and the Hadley Centre in the UK) with that added advantage of being updated to 2014. The best geographical data coverage was found to be 20°S to 60°N, so this area was also applied to the other datasets for an apples to apples comparison. The results are shown in Fig. 4 in which all trends end in 2014 but cover periods in two-year increments from 20 years to 10 years.
Figure 4. Decadal trends (°C/decade) of four temperature datasets over the oceans from 20°S to 60°N for varying periods ending in 2014. Red and orange are surface seawater temperature datasets from NOAA and the Hadley Centre (HadCRUT4). Yellow is a near-surface air temperature dataset (Night Marine Air Temperature) built by UAH (preliminary). Blue is the temperature trend of the deep atmosphere (surface to 35,000 ft or Lower Troposphere) from microwave emissions captured by satellites (also UAHv6.0b5.)
A number of observations are evident in Fig. 4. (1) In terms of the temperature trend, the air temperatures are less than those of the water (as indicated in my 2001 study mentioned above.) (2) NOAA warms the fastest in all periods. (3) In the past 10-14years, the trends of the HadCRUT4 agree better with the near-surface air temperature dataset (being near zero and supporting the notion of a hiatus) than with the trends from its physically-identical quantity from NOAA. (4) The magnitude of the NMAT trends lies between the trends of the deep atmospheric and sea water.
This figure generates a number of data quality questions too. (1) If NMATs were used to calibrate the ship temperatures and then the ships were used to calibrate the buoy temperatures, why does the NOAA dataset differ so much from its basic reference point – NMATs? (2) What do the time series look like and what are the sub-period trends for seawater under the condition that only ships and/or only buoys are used to build the dataset for the past 20-25 years? (3) What does the time series of NOAA’s NMAT (i.e. their reference) dataset show?
The real science questions here are those which have significant importance to the understanding of how extra greenhouse gases might affect the climate as shown in the following section.
(2) How well do we understand climate change?
A critical scientific goal in our era is to determine whether emissions from human activities impact the climate and if so by how much. This is made especially difficult because we know the climate system already is subject to significant changes without the influence of humans. Because there is no measuring device that explicitly determines the cause of the climate changes we can measure, such as temperature, our science must take a different approach to seek understanding as to what causes the changes, i.e. how much is natural and how much is human induced. The basic approach today utilizes climate models. (The projections of these models are being utilized for carbon policies as well.)
It is important to understand that output from these models, (i.e. projections of the future climate and the specific link that increasing CO2 might have on the climate) are properly defined as scientific hypotheses or claims – model output cannot be considered as providing proof of the links between climate variations and greenhouse gases. These models are complex computer programs which attempt to describe through mathematical equations as many factors that affect the climate as is possible and thus estimate how the climate might change in the future. The model, it is hoped, will provide accurate responses of the climate variables, like temperature, when extra greenhouse gases are included in the model. However, the equations for nearly all of the important climate processes are not exact, representing the best approximations modelers can devise and that computers can handle at this point.
A fundamental aspect of the scientific method is that if we say we understand a system (such as the climate system) then we should be able to predict its behavior. If we are unable to make accurate predictions, then at least some of the factors in the system are not well defined or perhaps even missing. [Note, however, that merely replicating the behavior of the system (i.e. reproducing “what” the climate does) does not guarantee that the fundamental physics are well-known. In other words, it is possible to obtain the right answer for the wrong reasons, i.e. getting the “what” of climate right but missing the “why”.]
Do we understand how greenhouse gases affect the climate, i.e. the link between emissions and climate effects? As noted above, a very basic metric for climate studies is the temperature of the bulk atmospheric layer known as the troposphere, roughly from the surface to 50,000 ft altitude. This is the layer that, according to models, should warm significantly as CO2 increases – even faster than the surface. Unlike the surface temperature, this bulk temperature informs us about the crux of the global warming question – how much heat is accumulating in the global atmosphere? And, this CO2- caused warming should be easily detectible by now, according to models. This provides a good test of how well we understand the climate system because since 1979 we have had two independent means of monitoring this layer – satellites from above and balloons with thermometers released from the surface.
I was able to access 102 CMIP-5 rcp4.5 (representative concentration pathways) climate model simulations of the atmospheric temperatures for the tropospheric layer and generate bulk temperatures from the models for an apples-to-apples comparison with the observations from satellites and balloons. These models were developed in institutions throughout the world and used in the IPCC AR5 Scientific Assessment (2013).
Above: Global average mid-tropospheric temperature variations (5-year averages) for 32 models (lines) representing 102 individual simulations. Circles (balloons) and squares (satellites) depict the observations. The Russian model (INM-CM4) was the only model close to the observations.
The information in this figure provides clear evidence that the models have a strong tendency to over-warm the atmosphere relative to actual observations. On average the models warm the global atmosphere at a rate 2.5 times that of the real world. This is not a short-term, specially-selected episode, but represents the past 37 years, over a third of a century. This is also the period with the highest concentration of greenhouse gases and thus the period in which the response should be of largest magnitude.
Following the scientific method of testing claims against data, we would conclude that the models do not accurately represent at least some of the important processes that impact the climate because they were unable to “predict” what has already occurred. In other words, these models failed at the simple test of telling us “what” has already happened, and thus would not be in a position to give us a confident answer to “what” may happen in the future and “why.” As such, they would be of highly questionable value in determining policy that should depend on a very confident understanding of how the climate system works.
There is a related climate metric that also utilizes atmospheric temperature which in models has an even larger response than that of the global average shown above. This metric, then, provides a stronger test for understanding how well models perform regarding greenhouse gases specifically. In the models, the tropical atmosphere warms significantly in response to the added greenhouse gases – more so than that of the global average atmospheric temperature.
Above: Tropical average mid-tropospheric temperature variations (5-year averages) for 32 models (lines) representing 102 individual simulations. Circles (balloons) and squares (satellites) depict the observations.
In the tropical comparison here, the disparity between models and observations is even greater, with models on average warming this atmospheric region by a factor of three times greater than in reality. Such a result re-enforces the implication above that the models have much improvement to undergo before we may have confidence they will provide information about what the climate may do in the future or even why the climate varies as it does. For the issue at hand, estimates of how the global temperature might be affected by emission reductions from regulations would be exaggerated and not reliable.
(3) Climate Impact of Regulations (i.e. Paris) Will Not Be Attributable or Detectable
No one knows the climate impact of the proposed carbon emission reductions agreed to in Paris. The main reason for this is that there is considerable latitude for countries to do as little or as much as they desire. Examining the history of global carbon emissions, it is clear that countries, especially developing countries, will continue to seek to expand energy use through carbon combustion because of their affordability in providing considerable positive benefits to their citizens.
In any case, impact on global temperature for current and proposed reductions in greenhouse gases will be tiny at best. To demonstrate this, let us assume, for example, that the total emissions from the United States were reduced to zero, as of last May 13th, 2015 (the date of a hearing at which I testified). In other words as of that day and going forward, there would be no industry, no cars, no utilities, no people – i.e. the United States would cease to exist as of that day. Regulations, of course, will only reduce emissions a small amount, but to make the point of how minuscule the regulatory impact will be, we shall simply go way beyond reality and cause the United States to vanish. With this we shall attempt to answer the question of climate change impact due to emissions reductions.
Using the U.N. IPCC impact tool known as Model for the Assessment of Greenhouse-gas Induced Climate Change or MAGICC, graduate student Rob Junod and I reduced the projected growth in total global emissions by U.S. emission contribution starting on this date and continuing on. We also used the value of the equilibrium climate sensitivity as determined from empirical techniques of 1.8 °C. After 50 years, the impact as determined by these model calculations would be only 0.05 to 0.08 °C – an amount less than that which the global temperature fluctuates from month to month. [These calculations used emission scenarios A1B-AIM and AIF-MI with U.S. emissions comprising 14 percent to 17 percent of the 2015 global emissions. There is evidence that the climate sensitivity is less than 1.8 °C, which would further lower these projections.]
As noted, the impact on global emission and global climate of the recent agreements in Paris regarding global emissions is not exactly quantifiable. Knowing how each country will behave regarding their emissions is essentially impossible to predict besides the added issue of not knowing how energy systems themselves will evolve over time.
Because halting the emissions of our entire country would have such a tiny calculated impact on global climate, it is obvious that fractional reductions in emissions through regulation would produce imperceptible results. In other words, there would be no evidence in the future to demonstrate that a particular climate impact was induced by the proposed and enacted regulations. Thus, the regulations will have no meaningful or useful consequence on the physical climate system – even if one believes climate models are useful tools for prediction.
Summary
Climate change is a wide-ranging topic with many difficulties. Our basic knowledge about what the climate is doing (i.e. measurements) is plagued by uncertainties. In my testimony today I have given evidence that the bulk atmospheric temperature is measured well-enough to demonstrate that our understanding of how greenhouse gases affect the climate is significantly inadequate to explain the climate since 1979. In particular, the actual change of the fundamental metric of the greenhouse warming signature – the bulk atmospheric temperature where models indicate the most direct evidence for greenhouse warming should lie – is significantly misrepresented by the models. Though no dataset is perfect, the way in which surface datasets have been constructed leaves many unanswered questions, especially for the recent NOAA update which shows more warming than the others. Finally, regulations already enforced or being proposed, such as those from the Paris Agreement, will have virtually no impact on whatever the climate is going to do.
Appendix A
This appendix is an extract from my written testimony presented at the following Hearing:
U.S. Senate Committee on Commerce, Science, & Transportation
Subcommittee on Space, Science and Competitiveness
8 Dec 2015
Testimony of John R. Christy
University of Alabama in Huntsville.
Alleged impacts of human-induced climate changes regarding extreme events
Much of the alarm related to increasing greenhouse gas concentrations shifted in the past decade from global temperature changes to changes in extreme events, i.e. those events which typically have a negative impact on the economy. These events may be heat waves, floods, hurricanes, etc.
In terms of heat waves, below is the number of 100°F days observed in the U.S. from a controlled set of weather stations. It is not only clear that hot days have not increased, but it is interesting that in the most recent years there has been a relative dearth of them.
Above: Average number of days per-station in each year reaching or exceeding 100°F in 982 stations of the USHCN database (NOAA/NCEI, prepared by JRChristy).
Forest and wild fires are documented for the US. The evidence below indicates there has not been any change in frequency of wildfires. Acreage (not shown) shows little change as well.
Above: Number of U.S. wildfires. As the management of these events changes, and thus the number also changes, but the number of events since 1985 has remained constant. (National Interagency Fire Center https://www.nifc.gov/fireInfo/nfn.htm)
Above: Number of U.S. forest fires per year since 1965.
The two figures above demonstrate that fire events have not increased in frequency in the United States during the past several decades.
The claims that droughts and floods are increasing may be examined by the observational record as well.
Above: Global areal extent of five levels of drought for 1982-2012 where dryness is indicated in percentile rankings with D0 < 30, D1 < 20, D2 < 10, D3 < 5 and D4 < 2 percentile of average moisture availability. (Hao et al. 2014)
Above: Areal fraction of conterminous U.S. under very wet (blue) or very dry (red) conditions. NOAA/NCEI.
The two figures above demonstrate that moisture conditions have not shown a tendency to have decreased (more drought) or increased (more large-scale wetness). Such information is rarely consulted when it is more convenient simply to make unsubstantiated claims that moisture extremes, i.e. droughts and floods (which have always occurred), are somehow becoming even more extreme. Over shorter periods and in certain locations, there is evidence that the heaviest precipitation events are tending to be greater. This is not a universal phenomenon and it has not been established that such changes may be due to changes in greenhouse gas concentrations as demonstrated earlier because the model projections are unable to reproduce the simplest of metrics.
Above: World grain production 1961-2012. U.N. Food and Agriculture Organization.
It is a simple matter to find documentation of the ever-rising production of grains. One wonders about the Federal Council on Environmental Quality’s allegation that there has been “harm to agriculture” from human-induced climate change because when viewing the total growth in production, which appears to be accelerating, one would assume no “harm” has been done during a period of rising greenhouse gases.
With the evidence in these examples above, it is obviously difficult to establish the claims about worsening conditions due to human-caused climate change, or more generally that any change could be directly linked to increasing CO2. This point also relates to the issue of climate model capability noted earlier. It is clear that climate models fall short on some very basic issues of climate variability, being unable to reproduce “what” has happened regarding global temperature, and therefore not knowing “why” any of it happened. It is therefore premature to claim that one knows the causes for changes in various exotic measures of weather, such as rainfall intensity over short periods, which are not even explicitly generated in climate model output.
The Disappointing Scientific Process
I have written much for previous congressional hearings and other venues about the failure of the scientific community to objectively approach the study of climate and climate change. (See Appendix) Climate science is a murky science with large uncertainties on many critical components such as cloud distributions and surface heat exchanges. As mentioned above, there is no objective instrumentation that can tell us “why” changes occur. That being the case, we are left with hypotheses (claims) to put forward and then to test. The information given above, in my view, is clear evidence that the current theoretical understanding of “why” the climate changes, as embodied in models (and on which current policy is based), fails such tests. Indeed, the theoretical (model) view as expressed in the IPCC AR5 in every case overestimated the bulk tropical atmospheric temperature response of extra greenhouse gases (see above and IPCC Supplementary Material Figure 10.SM.1) indicating the theoretical understanding of the climate response is too sensitive to greenhouse gases.
One problem with our science relates to the funding process for climate studies, the vast majority of which is provided through federal agencies. Funding decisions are decided by people, and people have biases. Our science has also seen the move toward “consensus” science where “agreement” between people and groups is elevated above determined, objective investigation. The sad progression of events here has even led to congressional investigations designed to silence (with some success) those whose voices, including my own, have challenged the politically-correct views on climate (i.e. congressional investigation by Rep. Grijalva, 22 Feb 2015, http://www.scribd.com/doc/256811029/Letter-to-UAH-re-John-Christy.)
Today, funding decisions are made by review panels. In this process, many proposals for funding are submitted to the agencies, but the agencies only have a fraction of the funds available to support the proposals, so only a few proposals can be funded and these are selected by panels. In the area of climate, it is clear the agencies are convinced of the consensus view of dangerous climate change as indicated by their various statements and press releases on the issue. Therefore, when a contrarian proposal is submitted that seeks to discover other possible explanations besides greenhouse gases for the small changes we now see, or one that seeks to rigorously and objectively investigate climate model output, there is virtually no chance for funding. This occurs because the panel determines by majority vote whom to fund, and with tight competition, any bias by just a couple of panel members against a contrarian proposal is sufficient for rejection. Of course, the agencies will claim all is done in complete objectivity, but that would be precisely the expected response of someone already within the “consensus” and whose agency has stated its position on climate change. This brings me to “consensus science.”
The term “consensus science” will often be appealed to regarding arguments about climate change to bolster an assertion. This is a form of “argument from authority.” Consensus, however, is a political notion, not a scientific notion. As I testified to the Inter-Academy Council in June 2010, wrote in Nature that same year (Christy 2010), and documented in my written testimony for several congressional hearings (e.g., House Space, Science and Technology, 31 Mar 2011) the IPCC and other similar Assessments do not represent for me a consensus of much more than the consensus of those selected to agree with a particular consensus.
The content of these climate reports is actually under the control of a relatively small number of individuals – I often refer to them as the “climate establishment” – who through the years, in my opinion, came to act as gatekeepers of scientific opinion and information, rather than brokers. The voices of those of us who object to various statements and emphases in these assessments are by-in-large dismissed rather than accommodated. This establishment includes the same individuals who become the “experts” called on to promote IPCC claims in government reports such as the endangerment finding by the Environmental Protection Agency.
As outlined in my previous testimonies, these “experts” become the authors and evaluators of their own research relative to research which challenges their work. This becomes an obvious conflict of interest. But with the luxury of having the “last word” as “expert” authors of the reports, alternative views vanish. This is not a process that provides the best information to the peoples’ representatives. The U.S. Congress must have the full range of views on issues such as climate change which are (a) characterized by considerable ambiguity (see model results) (b) used to promote regulatory actions which will be economically detrimental to the American people and, most ironically, (c) will have no impact on whatever the climate will do.
I’ve often stated that climate science is a “murky” science. We do not have laboratory methods of testing our hypotheses as many other sciences do. As a result what passes for science includes, opinion, arguments-from-authority, dramatic press releases, and fuzzy notions of consensus generated by preselected groups. This is not science.
We know from Climategate emails and many other sources that the IPCC has had problems with those who take different positions on climate change than what the IPCC promotes. There is another way to deal with this however. Since the IPCC activity and climate research in general is funded by U.S. taxpayers, then I propose that five to ten percent of the funds be allocated to a group of well-credentialed scientists to produce an assessment that expresses legitimate, alternative hypotheses that have been (in their view) marginalized, misrepresented or ignored in previous IPCC reports (and thus the EPA Endangerment Finding and National Climate Assessments).
Such activities are often called “Red Team” reports and are widely used in government and industry. Decisions regarding funding for “Red Teams” should not be placed in the hands of the current “establishment” but in panels populated by credentialed scientists who have experience in examining these issues. Some efforts along this line have arisen from the private sector (i.e. The Non-governmental International Panel on Climate Change at http://nipccreport.org/ and Michaels (2012) ADDENDUM:Global Climate Change Impacts in the United States). I believe policymakers, with the public’s purse, should actively support the assembling all of the information that is vital to addressing this murky and wicked science, since the public will ultimately pay the cost of any legislation alleged to deal with climate.
Topics to be addressed in this “Red Team” assessment, for example, would include (a) evidence for a low climate sensitivity to increasing greenhouse gases, (b) the role and importance of natural, unforced variability, (c) a rigorous and independent evaluation of climate model output, (d) a thorough discussion of uncertainty, (e) a focus on metrics that most directly relate to the rate of accumulation of heat in the climate system, (f) analysis of the many consequences, including benefits, that result from CO2 increases, and (g) the importance that affordable and accessible energy has to human health and welfare.
What this proposal seeks is to provide to the Congress and other policymakers a parallel, scientifically-based assessment regarding the state of climate science which addresses issues which here-to-for have been un- or under-represented by previous tax-payer funded, government-directed climate reports. In other words, our policymakers need to see the entire range of findings regarding climate change.
Summary of Extract
The messages of the two points outlined in the extract above are: (1) the claims about increases in frequency and intensity of extreme events are generally not supported by actual observations and, (2) official information about climate science is largely controlled by agencies through (a) funding choices for research and (b) by the carefully-selected (i.e. biased) authorship of reports such as the EPA Endangerment Finding and the National Climate Assessment.
Personne ne devrait mourir aux urgences. En tout cas pas par manque de soins.
C’est pourquoi la fermeture et/ou le manque de personnel des services d’urgence sont au minimum de la non-assistance à personnes en danger – ou plus simplement, un meurtre en série, avec préméditation.
Les chiffres en France, au Royaume-Uni… si on peut encore se fier aux chiffres. En France, toujours, avec juste en-dessous un article assez surréaliste sur un certain président « à l’écoute » du personnel soignant – après quoi il proposera des réformes. Vous vous souvenez de qui a viré le personnel médical rétif à l’injection, qu’il refuse à ce jour de réintégrer?
Voici, condensés en un seul, le contenu de deux articles (ici et ici) du Dr Reid G Sheftall, chirurgien cardiaque pédiatrique, et avant ça chirurgien plastique, homme courageux qui a écrit un bouquin sur les coupables de l’Opération Covid (que vous pouvez acheter via son Substack pour moins de dix dollars). Mais ce n’est pas pour ce bouquin, sûrement très instructif, que je le relaye ici.
J’avais gardé pour plus tard son témoignage, qui montre à quel point il est important de ne pas laisser détruire la relation patient/médecin et laisser la place à la digitalisation de la médecine – celle du Grand Reset – qui n’en a rien à foutre de vous. Je l’avais gardé aussi parce qu’il m’a beaucoup ému.
Les urgentistes et les médecins comme le Dr Sheftall peuvent vous sauver la vie, ou celle de votre enfant. Soutenez-les, bordel!
A propos de la petite fille de 6 ans, voyons si vous pourrez trouver la solution. Elle avait été impliquée dans un accident dans le break familial, un soir, sur le chemin du retour après avoir mangé dans un restaurant avec sa mère.
Ce mois-là, je faisais un stage en chirurgie pédiatrique à l’hôpital pour enfants d’Akron, dans l’Ohio. J’étais seul, de garde en chirurgie, la nuit où elles se sont présentées, il y a presque 29 ans. Ce n’est plus une petite fille. Elle doit avoir 35 ans aujourd’hui.
Elle et sa mère portaient leur ceinture de sécurité et personne ne semblait avoir été blessé. Néanmoins, sa mère souhaitait la faire examiner et a demandé à l’ambulance de l’amener à l’hôpital pour enfants d’Akron. Une maman intelligente… Les enfants expriment leurs plaintes très différemment des adultes parce qu’ils ont peur de recevoir une piqûre ou pire. S’ils pensent que leur problème risque de nécessiter un traitement, ils minimiseront leurs blessures. Le simple fait de voir le médecin entrer dans leur compartiment aux urgences les fera taire.
Je venais d’arriver dans ma chambre d’appel à 22 heures, après une dure journée de travail, et je regardais le lit trop court d’un pied que l’on nous avait fourni dans ce qui avait sûrement connu des jours meilleurs en tant que placard de rangement. Il ne me restait plus qu’une chose à faire. M’assurer qu’il n’y ait pas de problème non résolu aux urgences. Je n’avais pas envie d’être réveillé juste après m’être assoupi. Rester debout pendant mon service est bien moins douloureux que d’être tiré d’un sommeil profond par une sonnerie de téléphone – une petite perle de sagesse que l’on apprend en tant qu’étudiant en médecine. Après une rapide prière, demandant à notre Créateur une salle d’urgence vide, j’ai passé l’appel en bas.
Le médecin des urgences me dit qu’il n’y avait personne en bas, hormis une petite fille qui avait eu un accrochage avec sa mère. « Aucune plainte de douleur nulle part et son examen est négatif », dit-il. « Je la renvoie chez elle. » « Donc je n’ai pas besoin de descendre pour la voir? » « Non. Pas la peine. Elle va rentrer chez elle dans quelques minutes, dès que j’aurai fini une autre décharge. »
« Ahhhh. La félicité, le paradis, le bonheur – choisis ton mot préféré, pas besoin de dictionnaire », me dis-je en m’allongeant dans mes vêtements, y compris ma blouse blanche, car l’enlever me ferait perdre quelques secondes sur le temps de sommeil que je convoitais. Au bout d’une petite minute de sommeil, qu’est-ce que j’ai entendu? Oh non, la petite voix dans ma tête, le « petit sadique » comme je l’appelle, la voix qui n’est jamais la bienvenue mais qui a toujours raison.
« Gardez-la quelques minutes, s’il vous plaît. J’arrive tout de suite. » S’il y a une chose que j’ai apprise en trois ans d’internat, c’est qu’il faut examiner tout le monde, même si ça semble bénin. Et il y avait un directeur de programme impitoyable à l’hôpital pour enfants d’Akron, un chirurgien extraordinaire, dur comme la pierre, dont j’étais terrifié – nous l’étions tous – qui s’appelait Clifford Boeckman et qui m’aurait mis en pièces si j’avais montré le moindre signe de paresse.
La pression sanguine de la petite fille était de 91/50. Son pouls était de 88, sa température normale. On lui avait posé une intraveineuse, avec maintien de la veine ouverte (KVO). L’examen physique était conforme à ce que le médecin urgentiste avait dit, elle avait un ventre non tendu. Il n’y avait pas de défense. Les bruits intestinaux étaient normaux ou légèrement atténués, je n’étais pas sûr. Elle n’avait pas faim, mais elle avait soif et avait demandé de l’eau à sa mère.
Sa mère, assise sur une chaise en plastique, s’est contorsionnée le thorax sans se lever, et a pris une tasse dans la sacoche qu’elle portait.
« Qu’est-ce que c’est? », ai-je demandé.
« C’est un gobelet que je transporte partout… ».
J’ai levé la main, « Non, non. non. » ( Chaque chirurgien a l’habitude d’interdire toute nourriture ou boisson par voie orale lorsqu’il examine un patient aux urgences. Si une intervention chirurgicale est nécessaire, nous voulons que l’estomac soit aussi vide que possible lorsque nous mettons les gens sous anesthésie générale, en raison de la possibilité de vomir et d’aspiration du contenu de l’estomac dans les poumons – un problème grave).
Je ne savais pas si le médecin urgentiste avait regardé sa poitrine ou non. Elle portait encore sa chemise boutonnée ou peut-être l’avait-il examinée et demandé à sa mère de la lui remettre après l’examen. Il avait juste écrit « Poumons clairs » dans le dossier, ce qui était le cas. J’ai demandé à sa mère si l’autre médecin avait examiné sa poitrine. Elle a dit, « Je ne sais pas… peut-être quand je l’ai inscrite? » Peu importe. Il faut toujours tout vérifier.
Sur le côté gauche de sa poitrine, juste au-dessus de son mamelon, il y avait une marque étrange d’environ 5 cm de long et 2 cm de large, tachetée et de couleur rouge-violet.
Elle n’était pas du tout sensible, ce qui m’a paru très étrange.
J’ai demandé à sa mère si c’était nouveau. Sa mère ne l’avait pas vue. Ça avait l’air récent.
« Quelqu’un t’a frappé là, chéri? »
« Non. Je veux de l’eau! », a-t-elle exigé.
J’ai fait « non » à sa mère, ce qui m’a rendu soudainement très impopulaire.
J’ai fait une prise de sang – ouais, assurément persona non grata à ce stade – que j’ai envoyée pour un hémogramme complet, des électrolytes comme Na+, K+, Cl-, etc. J’ai demandé à l’infirmière de lui prélever un échantillon d’urine, mais elle n’a pas pu le faire. Sa mère a pris la relève et est revenue de la salle de bains en haussant les épaules. J’ai augmenté sa perfusion à 50 cc.
Il y a quelque chose qui m’échappe. Impossible de faire pipi. Accident de voiture… ceinture de sécurité bouclée… aucune douleur nulle part… étrange bleu sur la poitrine… Allez, réfléchis!
« Parlez-moi de cet accident. A quelle vitesse rouliez-vous? » « Pas vite – 55, peut-être – quelqu’un a tourné à gauche, juste devant nous, comme s’il essayait de fuir quelqu’un. » « Quel genre de voiture conduisiez-vous? » « Country Squire. » « Un de ces breaks des années 70? Pas d’airbags, hein? » « C’est une vieille voiture. Ma mère nous l’a laissée. » « Et vous êtes sûre qu’elle n’a rien heurté… le tableau de bord, ou quelque chose qu’elle avait sur les genoux? » « Non. J’ai mis ma main droite pour la protéger et elle a fait une embardée en avant, mais elle n’a rien touché. »
Je ne vous dirai pas quels tests j’ai demandés et quel traitement j’ai initié, car cela dévoilerait la réponse et gâcherait le plaisir de ceux qui veulent deviner ce qui s’est passé.
Je peux cependant vous raconter cette partie de l’histoire très compliquée.
En moins d’une heure, j’aurais réveillé un juge local et l’aurais convaincu d’émettre une ordonnance judiciaire défiant les souhaits de ses parents, puisque la vie de la petite fille en dépendait.
Vous avez maintenant toutes les informations nécessaires pour comprendre ce qui s’est passé.
Ce n’est que lorsque j’ai rassemblé tous les détails de l’accident ainsi que l’image mentale de la petite fille faisant une embardée en avant que j’ai réalisé que j’avais une urgence chirurgicale sur les bras.
La petite fille se vidait de son sang sous mes yeux.
J’ai ouvert l’intraveineuse à fond, j’ai dit à l’infirmière d’appeler le laboratoire, « Dites-leur de faire le prélèvement et d’appeler les résultats au bloc opératoire… et dites-leur de faire un groupage et un croisement pour 5 unités de concentré de globules rouges ». J’ai déverrouillé le chariot et l’ai poussé hors de la salle d’urgence vers les ascenseurs.
« Qu’est-ce qui se passe? Qu’est-ce qui ne va pas? » « Votre fille fait une hémorragie interne. Elle a perdu beaucoup de sang. Nous devons l’emmener à l’étage et arrêter ça. Appelez votre mari ou la personne qui doit venir et dites-lui de venir maintenant. »
J’ai repris sa tension dans l’ascenseur. Elle était de 79/40. Son pouls était de 115. Quand on est arrivés aux portes de la salle d’opération, les infirmières étaient là à l’attendre et l’ont emmenée.
Cet accident n’était pas un « accrochage ». La mère de la fille a dit qu’elle roulait à 55 km/h et que le type qui l’a percutée « conduisait comme s’il essayait de fuir quelqu’un », ce qui signifie qu’il tournait à 55 km/h au moins sur la route secondaire. Il les a percutés de face à un angle de 45 à 67 degrés, très probablement, de sorte que le vecteur de vitesse direct dans leur voiture était au minimum de 40 km/h (55/racine carrée de 2) et au maximum de 55 x (racine carrée de 3 sur 2 = 48 km/h). Leur voiture s’est donc arrêtée net. Mes connaissances en physique m’ont aidé à comprendre le pouvoir de l’inertie sur l’anatomie délicate d’un petit enfant. S’arrêter brusquement à 55 km/h avec l’aide d’une simple ceinture de sécurité a mis en évidence la seule pathophysiologie qui pouvait tout expliquer.
La marque étrange sur sa poitrine était due à la ceinture de sécurité. Lorsque les voitures se sont percutées, son thorax a été stoppé mais le contenu de son abdomen a continué à avancer sur quelques centimètres avant de s’arrêter. Je ne savais pas de quoi il s’agissait au début, ni même s’il s’agissait d’une artère ou d’une veine, mais un vaisseau de l’abdomen avait été avulsé ou déchiré à l’intérieur de l’abdomen par l’étirement qui s’est produit entre le contenu abdominal mobile (comme les intestins) et le contenu abdominal fixé au thorax et attaché au péritoine (comme l’aorte).
Et c’est exactement ce que nous avons trouvé lors de l’opération. Quand on a ouvert l’abdomen, tout était rempli de sang. Il se déversait sur les côtés de notre incision. Quelques secondes après avoir retiré le sang et aspiré la cavité péritonéale, nous avons trouvé la source. L’artère mésentérique supérieure (qui alimente les intestins grêles et une partie du côlon) avait été arrachée de son point d’origine sur l’aorte lorsque les intestins se sont déplacés plus loin que l’aorte relativement fixe, lors de l’action d’arrêt. L’AMS est une petite artère et le chirurgien de garde, qui était déjà dans la salle, a dû poser ses boucles et la recoudre de manière circonférentielle, ce qui n’est pas une mince affaire.
Pendant ce temps, cette petite fille avait besoin de sang. Son taux d’hémoglobine était revenu à 5,7 mg/dl, soit environ la moitié de ce qu’il devrait être, au moment où les infirmières l’emmenaient dans la salle d’opération. Cette petite fille avait perdu la moitié de son volume sanguin dans son abdomen dans les deux heures environ qui avaient suivi l’accident. Elle avait besoin d’une transfusion. Il y avait un sérieux problème. Sa famille était des Témoins de Jéhovah.
Les adeptes de cette religion ne croient non seulement pas à l’utilisation du sang d’une autre personne pour maintenir la vie, mais n’autorisent pas non plus les transfusions avec leur propre sang. Je le savais avant cette nuit-là car j’avais une amie à Jacksonville, en Floride, où j’ai grandi, dont la famille était des Témoins de Jéhovah stricts.
Sa mère a refusé que je commande du sang pour la petite fille. « Elle va mourir dans l’heure qui vient – peut-être même avant – si vous ne me laissez pas commencer la transfusion immédiatement – je veux dire, pas dans 30 minutes quand vous aurez enfin changé d’avis. Je veux dire maintenant. »
Elle a appelé son mari, mais n’a pas eu de réponse. Il était en route (c’était à l’époque avant les téléphones portables). « Nous ne croyons pas… » « Je comprends tout ça. Mais vous devez y consentir ou elle va mourir. » « Non, je ne peux pas signer ça. Ça va à l’encontre de notre religion ». « Je suis sous pression ici, alors je vais le dire une fois de plus. Nous allons trouver le problème et arrêter l’hémorragie. Je comprends combien vos croyances religieuses sont importantes. Son hémoglobine était de 5,7 quand on a fait la prise de sang en bas. C’était il y a environ 20 minutes. Elle est probablement à 4 virgule quelque chose maintenant. Elle est censée être à 11. Dans peu de temps, elle aura perdu les 2/3 de tout le sang qu’elle avait dans son corps et c’est en gros le maximum qu’une personne puisse perdre en peu de temps et survivre. Si vous n’êtes pas d’accord et ne signez pas ce consentement, je vais demander à un juge de confier la garde parentale à moi-même ou au médecin traitant qui est en train d’arriver. » Elle a penché la tête vers le sol pour cacher ses larmes et a hoché la tête en disant « non ».
Je suis allé au poste des infirmières et leur ai demandé d’appeler un juge compatissant pour qu’on puisse transfuser la fille. « Le laboratoire prépare le sang. Qu’ils l’amènent et on l’accrochera dans la salle d’opération quand on aura des nouvelles du juge. » Puis je suis allé me changer pour mettre une blouse.
Quand je suis entré dans la salle d’opération après m’être lavé les mains, un anesthésiste était en train de l’intuber et l’infirmière de bloc était prête avec les instruments. Après m’avoir enfilé ma blouse stérile et aidé à mettre mes gants, le circulateur a terminé le « gommage » à la bétadine et m’a ensuite remis la « peinture » que j’ai appliquée sur la patiente. L’infirmière de bloc et moi avons drapé la patiente. À ce moment-là, le chirurgien titulaire a pointé sa tête dans la pièce et a dit: « J’arrive tout de suite. »
En attendant que le titulaire entre, j’ai remarqué pour la première fois que le ventre de la jeune fille était un peu gonflé et je me suis demandé comment cela avait pu m’échapper auparavant. Je pense que c’était dû à la tendance des ventres à s’aplatir lorsque les patients sont allongés sur le dos. Pour ce que ça vaut, sa mère ne l’avait pas remarqué non plus.
Je savais juste que ce truc était plein de sang et que sa pression allait chuter à la seconde où on ouvrirait la cavité abdominale. J’ai regardé par-dessus les rideaux l’anesthésiste, un jeune Chinois d’une trentaine d’années que je connaissais bien. « Chris, sa pression va chuter quand on ouvrira l’abdomen. » « Je m’en occupe. » « Merci. »
Le titulaire est entré et l’infirmière lui a tendu le scalpel. Il me l’a tendu et a dit : « De là à là » en plaçant les index juste en dessous de l’apophyse xiphoïde et juste au-dessus de la symphose pubienne. « Facile. Elle est aussi maigre qu’Ally McBeal », en m’avertissant d’y aller léger et de ne pas descendre trop profondément pour ne pas couper la linea alba en même temps ou jusqu’à la cavité péritonéale où je risquerais de couper les intestins. Elle avait un huitième de pouce de graisse sous-Q comme tampon et j’ai réussi à diviser la peau sans blesser quoi que ce soit en dessous. Et c’était là, la belle ligne blanche du fascia entre les ventres bilatéralement symétriques du muscle grand droit de l’abdomen.
« Vas-y doucement. »
J’ai fait ce qu’on m’a dit. Une petite incision. Puis une autre. Puis une autre. Puis ça a giclé, jailli. J’ai instinctivement mis mon doigt sur le trou. Il m’a pris le scalpel et en un éclair, il a élargi l’ouverture et nous y étions. Le sang coulait sur les côtés de l’incision lorsqu’il a mis l’écarteur et l’a ouvert avec une manivelle. L’infirmière m’a tendu le cell-saver (un dispositif d’aspiration utilisé pour préserver le sang du patient qui peut être utilisé pour l’auto-transfusion). Je l’ai déposé dans le coin de la cavité abdominale et je l’ai laissé aspirer pendant que nous récupérions des poignées de gelée à moitié coagulée entre les boucles de l’intestin et les cavités de chaque côté. Nous en avons récupéré autant que possible dans des bols stériles qui seraient vidés plus tard par le cell-saver.
Une fois la plus grande partie du vieux sang évacuée, il était facile de voir du sang rouge vif provenant de l’emplacement de l’aorte. On a emballé les intestins avec des éponges. Il a remplacé son index qui bloquait le trou de l’aorte par le mien et a entrepris de trouver l’AMS dans le mésentère de l’intestin grêle.
À ce moment-là, l’infirmière de l’accueil a passé la tête dans la pièce et a dit que le juge était en ligne.
« Passez-le-moi ».
Je peux vous dire que c’était vraiment quelque chose d’entendre un juge nous dire par haut-parleur, « C’est bien le Dr Sheftall? » « Oui, M. le Juge, c’est moi. » « Je vous accorde le quelque chose quelque chose (je ne me souviens plus du nom technique). Vous êtes libre de fournir tout traitement nécessaire, y compris la transfusion sanguine, que vous jugez nécessaire. Cela ne vous exonère pas de toute responsabilité en cas de négligence, si elle devait se produire. » » Je comprends, M. le Juge. Merci et excusez-moi de vous déranger à cette heure-ci. » « Clic. »
Et le tour était joué. On a immédiatement accroché des poches de sang, en commençant par son propre sang provenant du cell-saver, soit près de deux unités, puis de la banque de sang. Son premier prélèvement en salle de réveil était supérieur à 7,7 mg/dl. Elle était déjà hors de danger.
Lorsque je suis sorti de l’unité de soins intensifs plus tard ce matin-là après l’avoir installée, les parents m’attendaient.
« Je suis désolé, Monsieur, d’avoir violé les principes religieux que vous avez choisis pour votre famille, mais je n’avais pas le choix. » Il m’a serré vigoureusement la main avec ses deux mains et d’une voix tremblante, il a dit « Merci ».
Je pense que ça s’est bien passé pour toutes les personnes impliquées, car ça leur a enlevé la décision des mains. Nous étions tous les trois dans une position intenable. Ils étaient fortement religieux et ne pouvaient se résoudre à violer leur foi de Témoins de Jéhovah, mais ils ne voulaient pas non plus perdre leur fille, évidemment. Quant à moi, il n’était pas question de laisser la petite fille se vider de son sang, avec ou sans consentement. Je suis très reconnaissant au juge parce qu’il m’a tiré d’affaire. J’aurais très certainement été appelé sur le tapis et probablement expulsé de l’internat en chirurgie pour avoir pratiqué une procédure sur une mineure, même aussi relativement bénigne qu’une transfusion sanguine, alors que les parents m’avaient interdit de le faire.
Explication de la raison pour laquelle tous les signes et symptômes étaient logiques:
La soif extrême, l’incapacité à faire pipi, la chute de la tension artérielle et l’augmentation du pouls étaient tous dus à la perte de volume sanguin. Les reins conservent l’eau pour maintenir la pression artérielle lorsque le volume sanguin est faible. C’est pourquoi l’urine devient plus jaune (moins claire) lorsque nous sommes déshydratés.
L’absence de douleur à l’abdomen s’explique par le fait que la seule blessure était l’artère avulsée, ce qui ne causerait qu’une douleur négligeable. Si plus de temps s’était écoulé jusqu’au moment où ses intestins auraient commencé à devenir ischémiques puis gangrenés, la douleur aurait été atroce.
L’ecchymose sur sa poitrine due à une ceinture de sécurité large et plate était indolore, car c’est la pression par rapport à la force qui provoque la douleur. C’est pourquoi il est plus douloureux de frapper quelqu’un avec un tournevis que de le frapper avec son poing avec la même force. P=F/S. Plus la surface de la force est petite, plus la pression est grande.
Les bruits intestinaux sourds étaient dus au sang entourant les intestins.
Comme la vie de cette petite fille aurait pu facilement être emportée. Elle allait être renvoyée chez elle sans aucune plainte de douleur corporelle. Elle aurait bu beaucoup d’eau, d’abord dans le hall des urgences, puis dans la voiture et à la maison. Cela aurait fait monter sa tension artérielle suffisamment pour l’empêcher de s’évanouir. Elle serait probablement morte chez elle après avoir été mise au lit.
Il n’y avait vraiment aucune raison de demander des analyses, si ce n’est que j’ai commencé à avoir le sentiment que quelque chose n’allait pas, probablement lorsque j’ai vu la grosse ecchymose indolore sur sa poitrine et qu’elle et sa mère ne savaient pas d’où elle venait. Je sais qu’on leur avait déjà dit qu’elles allaient rentrer chez elles et qu’elles étaient impatientes de partir car il se faisait très tard. D’une certaine manière, j’essayais de gagner du temps en demandant les analyses. Mais quand elle n’a pas pu me donner un échantillon d’urine, j’ai su qu’il se passait quelque chose de très grave. Sauf dans des cas comme celui-ci, on peut toujours produire de l’urine.
Nous avons tous déjà été victimes d’accidents mineurs (bien que celui-ci n’était pas mineur comme je l’ai montré) et nous nous sommes sentis secoués mais parfaitement normaux par la suite. Imaginez être impliqué dans un accident et vous sentir parfaitement normal, rentrer chez vous, et mourir trois heures plus tard. C’est ce qui a failli arriver.
Voici le récit de ce qu’a subi Frank Kovacevic à la fin de sa vie. C’est aussi ce qu’ont subi des centaines de milliers de personnes hospitalisées « Covid ». J’ai parcouru l’ensemble du site qui lui est consacré, et il n’est pas parfaitement clair s’il avait ou non le Covid. Ce qui est clair, c’est ce qu’on lui a fait subir.
Je n’ai pas inclus les photos, mais elles sont disponibles sur la page source.
Le 20 septembre 2021, Frank est entré à l’hôpital avec une respiration normale, des capacités de parole et de cognition normales, une glycémie élevée et une suspicion de septicémie.
Dans les quatre heures qui ont suivi, Frank a été drogué avec des opioïdes et des sédatifs, paralysé avec des agents bloquants neuromusculaires et placé sous ventilation mécanique par l’hôpital du district de Queanbeyan, bien que:
les ambulanciers ont estimé que sa vie n’était pas en danger immédiat;
le personnel hospitalier a estimé qu’il était capable de respirer par lui-même; et
son taux d’oxygène se situait entre 82% et 85%.
Frank a été traité comme un patient en état critique alors que son seul diagnostic à la sortie de l’hôpital de Queanbeyan était une septicémie.
EMPOISONNÉ
Plus tard dans la journée, Frank a été transféré à l’hôpital de Canberra où on lui a administré le jour même le médicament Remdesivir, qui est le protocole hospitalier mondial pour le traitement du Covid.
Le Remdesivir est un poison dont l’utilisation pour traiter l’Ebola a été rejetée à la suite d’essais menés en 2018 et 2019 qui signalaient que son taux de mortalité était de 53,1%. Les médecins de l’hôpital de Canberra ont injecté à Frank un médicament dont le taux de mortalité est de 53,1% sans en informer sa femme et ses proches ni obtenir leur consentement.
EUTHANASIÉ
Après 18 jours de médicaments et de ventilation mécanique, le 7 octobre 2021, 7 jours après son 59e anniversaire, on a mis fin à la vie de Frank avec une quantité létale de Midazolam, en violation des instructions expresses selon lesquelles la « fin de vie » ne devait pas être mise en œuvre.
Frank est entré à l’hôpital en mauvaise santé, mais son état n’était pas critique et sa vie n’était pas en danger. Cependant, les hôpitaux ne lui ont administré que des traitements mettant sa vie en danger. Le jour de sa mort, Frank était à peine reconnaissable, et donnait plutôt l’apparence de quelqu’un qui aurait été tabassé avec une batte de baseball par un groupe de voyous. Frank était gonflé et avait des bleus violets sur tout le corps, sa main droite était froide comme la pierre et il avait une grosse croûte noire sur sa lèvre inférieure.
Frank avait également des blessures au niveau du pénis. Le personnel de l’hôpital a demandé la permission de photographier son pénis, mais n’a pas demandé la permission de lui injecter un médicament dont le taux de mortalité est de 53,1%.
AVERTISSEMENT: Les photos de Frank sur son lit de mort se trouvent au bas de cette page. Ces photos sont choquantes.
Des protocoles mondiaux…
Les hôpitaux de Queanbeyan et de Canberra ont suivi les protocoles hospitaliers mondiaux qui comprenaient des médicaments expérimentaux, des opioïdes, des médicaments paralysants, une ventilation mécanique, du Remdesivir et du Midazolam, jusqu’à ce que la vie de Frank s’éteigne. Comme dans beaucoup d’autres cas au niveau international, les proches n’ont pas été autorisés à donner leur consentement aux traitements, et la réanimation a été refusée conformément aux instructions hospitalières « Pas de RCP » [réanimation cardiopulmonaire].
Bien qu’aucun des protocoles de « traitement Covid » n’ait été bénéfique à Frank de quelque manière que ce soit, et n’ait fait que le conduire à une mort certaine, ces protocoles ont été très bénéfiques pour les hôpitaux et les médecins grâce au financement de l’utilisation de respirateurs, de la réanimation et de l’enregistrement de la mort comme Covid.
On a fait subir à Frank 18 jours de :
Fentanyl, un opioïde synthétique 80 à 100 fois plus puissant que la morphine et très addictif;
du cistracrium, une drogue paralysante qui empêche tout mouvement de son corps;
ventilation mécanique; et
de nombreux autres médicaments, qui ont tous des effets secondaires indésirables.
En outre, Frank a reçu
une « ration de remdesivir », qui est toxique pour les reins et le foie et provoque la formation de liquide dans les poumons; et
une injection de 100 mg de Midazolam qui ralentit la respiration pour provoquer la mort.
Frank a été hospitalisé en raison d’une hyperglycémie (qui a été résolue en 12 heures) et d’une septicémie, et a fini par mourir d’une défaillance de plusieurs organes, d’une insuffisance rénale aiguë, d’une pneumonie acquise sous ventilation mécanique, d’une pneumonie à aspergillus et klebsiella (bactéries et champignons), de lésions dues à la pression (blessures à la lèvre et au pénis), d’ectopies auriculaires, d’une thrombose veineuse profonde et d’une intolérance aux narcotiques.
Dans les minutes qui ont suivi son décès, le « médecin » qui s’occupait de Frank le jour de sa mort a insisté sur le fait que Frank devait être incinéré, ce qui était faux car il n’y avait aucune directive de santé qui exigeait l’incinération des « morts dues aux Covid ».
Dans les 15 minutes qui ont suivi le décès de Frank, le personnel de l’hôpital a appelé sa femme pour l’informer que le décès de Frank serait diffusé à la télévision en tant que décès Covid pour des raisons d' »intérêt public ». Le reportage télévisé a souligné le statut « non vacciné » de Frank, mais a refusé de mentionner les causes réelles du décès, qui étaient dues aux traitements hospitaliers.
Un autre fait important a été révélé: les documents de sortie de l’hôpital de Queanbeyan ne mentionnent pas du tout le Covid comme diagnostic. Frank a été hospitalisé à l’hôpital de Queanbeyan de 10h33 à 16h environ, ce qui était amplement suffisant pour diagnostiquer le Covid. L’hôpital de Queanbeyan n’a diagnostiqué que la septicémie.
Bref résumé des événements
RAPPORT DE L’AMBULANCE: PAS DE DANGER DE MORT IMMÉDIAT
À 10H30 LE 20 SEPTEMBRE 2021
Frank a été transporté en ambulance à l’hôpital du district de Queanbeyan.
À l’hôpital, Frank respire, parle et a des capacités cognitives.
Le rapport de l’ambulance indique que Frank a obéi aux ordres. Frank était donc capable d’écouter, de comprendre et d’effectuer une action, ce qui signifie que son cerveau fonctionnait.
Les ambulanciers ont diagnostiqué chez Frank une acidocétose diabétique et une septicémie.
Plus important encore, les ambulanciers ont déterminé que l’état de Frank ne présentait « pas de danger immédiat pour sa vie ».
DROGUÉ AUX OPIACÉS
À 10H33 LE 20 SEPTEMBRE 2021 Frank est arrivé à l’hôpital du district de Queanbeyan.
À 11H40, les dossiers de Queanbeyan montrent que Frank était capable de respirer tout seul. Le dossier de l’hôpital indique « Voies respiratoires: perméables, se maintiennent ».
À 12H01, Frank a pris 10 bouffées de salbutamol pour son asthme, ce qui signifie qu’il respirait toujours seul.
À 13H40, les médecins décident de placer Frank sous respirateur.
À 14H22, Frank est mis sous sédatif et paralysé.
À 14h28, les médecins ont mis un tube dans la gorge de Frank, ce qu’on appelle une « intubation », sans autorisation, sans consentement et sans l’avertir des risques.
Les médecins ont refusé d’obtenir le consentement de Frank pour le droguer, le paralyser et l’intuber. Frank avait des facultés cognitives, comme le prouve le rapport de l’ambulance. Frank n’aurait pas consenti à la sédation, la paralysie ou l’intubation. Frank aurait exigé de sortir de l’hôpital.
Les médecins ont refusé d’informer Nada, la femme de Frank, ou de lui demander son consentement éclairé, ou tout autre consentement, pour sédater, paralyser et intuber Frank, malgré le fait que Nada ait appelé l’hôpital de Queanbeyan à cinq reprises.
Nada s’est vu refuser son droit de prendre des décisions cruciales pour son mari.
Si Nada avait été informée qu’elle se verrait refuser tous ses droits de prendre des décisions pour son mari, elle ne l’aurait PAS envoyé à l’hôpital.
EMPOISONNÉ AU REMDESIVIR
LE 20 SEPTEMBRE 2021, VERS 16H, Frank a été transféré à l’hôpital de Canberra, déjà intubé.
Les médecins de l’hôpital Canberra ont immédiatement administré à Frank, ce jour-là, un médicament expérimental appelé REMDESIVIR, dont le taux de mortalité documenté est de 53,1%.
Le Remdesivir a été rejeté pour une utilisation dans le traitement de l’ebola en raison de son taux de mortalité, mais il est devenu le « protocole hospitalier pour le traitement du Covid » à la suite d’un « accord » mondial avec le fabricant français Gilead.
Outre la mort, le Remdesivir est hautement toxique pour les reins et le foie, et provoque une défaillance de plusieurs organes et une insuffisance respiratoire.
Les médecins de l’hôpital Canberra ont refusé d’informer la femme de Frank, de lui demander son consentement éclairé ou de l’avertir des risques.
De plus, les médecins ont administré le Remdesivir en violation des protocoles du gouvernement australien qui mentionne la ventilation mécanique comme critère d’exclusion. En d’autres termes, on ne peut pas administrer le remdesivir à une personne sous ventilation mécanique.
EUTHANASIÉ AVEC DU MIDAZOLAM
À 7H00 DU MATIN LE 7 OCTOBRE 2021 Frank a reçu 100mg de midazolam par perfusion intraveineuse dans ses veines.
100mg est une quantité létale.
Le Midazolam, lorsqu’il est associé à la morphine et/ou au Fentanyl, est connu pour son utilisation comme médicament euthanasique, en ralentissant la respiration jusqu’à la mort de la personne. Frank a reçu du Fentanyl pendant toute la durée de son hospitalisation.
VERS 14H00 LE 6 OCTOBRE 2021 la veille du décès de Frank, un médecin a dit à Nada que Frank mourrait dans les 24 à 36 heures, mais Nada n’a pas été informée que l’hôpital avait prévu une perfusion intraveineuse de 100mg de Midazolam.
L’euthanasie a été mise en œuvre contrairement aux instructions expresses données à l’hôpital. Nada a déclaré au médecin de l’hôpital que sa foi en Dieu ne lui permettait pas de mettre fin à la vie car, selon sa foi, Dieu donne la vie et SEUL Dieu peut prendre la vie.
Il n’existe rien de tel qu’un consensus scientifique. Si c’est un consensus, ce n’est pas de la science. Si c’est de la science, ce n’est pas un consensus. Point final.
Michael Crichton
Avant d’entamer une série sur le détournement du sens des mots, je me penche sur la notion de « science ». Je vais donc faire un peu d’épistémologie sauvage. Je l’ai déjà dit, je le répète, il n’est pas indispensable d’être un expert pour examiner ces questions. L’angle du simple bon sens et celui de la morale font l’affaire.
Comme on en a eu l’illustration avec le Covid, la science – son financement, sa reconnaissance et sa diffusion – est totalement captive d’un cadre, celui du « consensus »- John Dee l’illustre très bien dans la série sur le climat que j’ai commencé à publier. Le « consensus » du Covid et de ses produits dérivés – protocoles et injections – ont fait et continuent de faire l’objet d’un terrorisme d’un niveau inédit depuis l’ère bolchévique. Ce n’est ni de la science ni du consensus, ni même un consensus scientifique, c’est de la propagande de guerre – tribunaux et ostracisme à l’appui – menée par un réseau de scientifiques gouvernementaux relayés par des officines de pouvoir, et bien entendu par les médias. Petit point d’actualité: notre vieil ami Anthony Fauci et quelques autres personnages doivent répondre de leur rôle actif dans la censure médiatique lors de l’opération Covid.
Dans une ordonnance de 28 pages, le juge Terry Doughty aordonné au directeur du NIAID, Anthony Fauci, à l’ancienne attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, au chirurgien général Vivek Murthy et à d’autres hauts fonctionnaires fédéraux chargés de la réponse au Covid de déposer dans l’affaire Missouri contre Biden, dans laquelle NCLA Legal représente les plaignants, dont Jay Bhattacharya et Martin Kulldorff, contre l’administration Biden pour avoir contraint les sociétés de médias sociaux à violer la liberté d’expression pendant le Covid.
Nous verrons ce que ça donne…
Revenons-en à notre sujet. Dwight B. Larson décrit parfaitement le phénomène du consensus dans la partie épistémologie de son bouquin The Case against the Nuclear Atom, que j’ai déjà cité, où il rappelle que l’atome de Bohr est une théorie, qu’elle fonctionne dans le monde réel jusqu’à un certain point avant de requérir des bibliothèques entières de théories secondaires pour ne pas s’effondrer.
Je vais donc donner un léger coup de pied aux fondations de trois domaines « scientifiques », et voir ce qui reste debout ensuite. Aujourd’hui, la psychologie.
Psychologie
Je suis récemment tombé sur de très vives critiques, notamment de la part de l’insupportable Jon Rappoport, de la théorie de la « Formation de Masse » (Mass Formation) de mon compatriote, le Pr Mattias Desmet (que j’ai publié ici et ici). Ce qui est reproché à ce dernier est que, puisque le mécanisme psychologique dont il parle (consulter les liens ci-avant) est inconscient, sa théorie dispenserait à la fois l’individu et ses manipulateurs de leur responsabilité personnelle. Ce n’est pas tout à fait exact et le Dr Desmet se défend, fort bien à mon sens, de cette critique assez malhonnête dans cet article (en anglais) sur son Substack. Malheureusement, dans ce débat, ni le Pr Desmet, ni ses détracteurs ne prennent la peine de se pencher sur les limites de la psychologie, ni même sur ce que c’est.
D’abord, la psychologie est-elle un science? Apparemment, ça fait encore l’objet d’un débat (tapez la question sur Google juste pour voir), et même d’un bouquin. Wiki tranche sans trop se compromettre (c’est leur métier) en en faisant une discipline qui fait partie des sciences humaines. En fait, ça n’a que peu d’importance puisqu’elle est utilisée comme un science, y compris devant les tribunaux: on se souviendra du traitement infligé au Dr Fourtillan. Il y en a bien d’autres, dont le Dr Meryl Nass (récit de sa comparution devant l’Inquisition médicale ici, en anglais). Je vous recommande aussi vivement cet excellent article du Dr Lyons-Weiler.
Ce qui nous indique que, comme au bon vieux temps de la psychiatrie soviétique – aujourd’hui ressuscitée – on fait faire et dire ce qu’on veut à la psychologie, qui n’est donc qu’une pseudo-science, à géométrie variable. Dictatures communistes, libéralisme consumériste ou Nouveau Normal, elle y trouve sa place puisqu’elle est conçue pour fonctionner dans tous les modèles sociétaux modernes – c’est-à-dire des sociétés sans foi, où l’homme est désacralisé, les lois naturelles niées, la morale relative et la notion de péché oubliée, où la notion de tolérance se substitue à la notion de compassion et la relation du patient avec le thérapeute à celle du fidèle avec l’homme de foi. Bref, les psys sont les nouveaux curés. Leur analyse des mécanismes mentaux n’est pas fausse mais très réductrice, et elle ne va jamais à la source: une vie spirituelle dénuée de sens, conscience ou moralité – et une hygiène de vie malsaine. Leur solution est de pallier aux ravages mentaux ainsi occasionnés par des bricolages sémantiques et surtout de la chimie dangereuse. On en a l’illustration claire dans le modèle américain, où la psychiatrisation des enfants atteint des sommets inimaginables. Depuis les jours du traitement à la Ritaline du TDAH – en fait, un maladie-tiroir inexistante – jusqu’à la campagne médiatique actuelle, qui monte en épingle des parents inquiets de la pénurie d’Aderall (prescrit pour les mêmes symptômes). Pour ceux que ça intéresse, une alimentation qui respecte l’équilibre de la flore intestinale améliore généralement – parfois spectaculairement – l’état de ces enfants. Et surtout, si vous voulez vraiment rendre un gosse complètement dingue et irrécupérable par la psychiatrie, il y a ça. Il suffirait donc de modérer – ou de supprimer – leur exposition à la télévision – et aux jeux vidéos et au smartphone – ce qui irait à l’encontre des moeurs américaines. Donc, médicalisons, médicalisons, il en restera toujours bien quelque chose.
Voilà un des leviers de l’opération Covid, question à laquelle j’ai commencé à répondre ici. Pour suivre, je vous sers (encore!) une de mes anecdotes personnelles.
Quand j’étais gamin, ma mère m’avait casé pour un mois d’été dans une colonie de vacances, située à proximité d’un home pour handicapés physiques et mentaux dans lequel elle avait décroché un boulot temporaire. Cette colonie était située près d’une magnifique rivière belge très sauvage, la Semois, sur la rive de laquelle on nous larguait pour des journées entières.
Un jour que j’étais assis sur une berge en promontoire, un des gosses vint s’asseoir à côté de moi, très près du bord – trop, si bien qu’il finit par perdre l’équilibre et tomber à l’eau. Il m’accusa aussitôt devant les autres de l’avoir poussé. Ses camarades entreprirent donc de le venger et à la première occasion, un groupe attendit que je sois sur la rive pour me pousser dans la rivière.
Ma grand-mère, qui avait eu la gentillesse de venir me rendre visite dans cette colonie et m’y avait trouvé en état de grande détresse, avait intimé à ma mère de m’en extraire. Je passai donc le reste du mois avec les éducateurs du home, tous très sympas avec moi. J’ai croisé plus tard, au hasard de la vie, deux d’entre eux, qui se souvenaient très bien de ce gentil petit garçon. De la vie dans ce home, j’ai gardé des images hallucinantes de gens très diminués physiquement et mentalement, mais où règnait une étrange sérénité, en contraste absolu avec la sournoiserie des enfants « normaux » de la colonie. Avec le confinement de 2020 (j’en parle ici), ce furent les meilleures vacances de ma vie.
Si je vous relate cette histoire lamentable, ce n’est pas pour me plaindre, ou me faire plaindre – ça va très bien pour moi, je vous remercie. Il y a un parallèle à faire avec ce qui se passe aujourd’hui, une morale à en tirer et une leçon à prendre. Pour commencer, d’un point de vue scientifique, je dirais que le concept de formation de masse n’est pas une théorie particulièrement révolutionnaire. L’analyse du Dr Desmet des 30%/40%/30%, évite juste – par clientélisme et pour ne pas grever son fonds de commerce – de formuler le problème de façon moins académique. Les 30% pris d’après lui dans la formation de masse ne sont pas soumis à un mécanisme psychologique inéluctable, ils savent très bien ce qu’ils font. Ce sont les gosses qui, forts de la certitude de leur bon droit et de leur impunité, poussent les autres à l’eau si l’occasion se présente. Les 40% d’indécis sont ceux qui les laissent faire. Quant aux 30% de résistants, après plus de deux ans et demi de cette guerre, je suis un peu sceptique sur leur nombre. La théorie du Dr Desmet ne nous éclaire donc pas tellement. Il suffit de vivre et d’observer que la majorité – enfants et adultes – fonctionne avant tout en groupe (j’y reviendrai quand j’aborderai le mot « vaccin ») et jusqu’où ils sont prêts à aller pour y rester.
C’est aussi par mon vécu que j’ai constaté n’être pas, et de loin, le seul à former un lien prioritaire avec des humains en détresse: handicapés, malades, sans-logis… Ça devrait être la norme chez les médecins – et les éducateurs, les policiers, etc – qui sont théoriquement en première ligne (avant même les psychologues) pour recueillir les appels à l’aide des autres. Ces deux dernières années ont montré que c’est l’exception plutôt que la règle. La morale à en tirer c’est que la majorité des médecins – le groupe – ne valent pas mieux que les gosses qui balancent à la flotte celui qui dérange. J’ai cité le Dr Meryl Nass, je pourrais aussi citer le Dr Peter McCullough, dont le CV commence à la page 208 de ce document et se termine à la page 379. C’est un des médecins le plus publiés de l’Histoire. Vous pouvez chercher ce que j’ai publié d’eux dans la page Sommaire. Ils sont tous deux traduits devant des « conseils de l’ordre » – et pour le Dr McCullough, privé de tous ses postes de responsabilité. Ces « conseils de l’ordre » font partie du groupe responsable des morts et malades de l’injection. Ils obéissent au consensus. Et ils ont des torrents de sang sur les mains.
Il y a aussi et surtout une leçon à prendre. Les Drs Nass, McCullough, et quelques centaines d’autres de cette trempe, savent nager. Ils savent même porter secours à ceux qui se noient, et leur garder la tête hors de l’eau. Le Dr McCullough ne prend plus du tout de gants pour dire ce qu’il pense. Le Dr Nass n’en a jamais mis mais à présent, elle note soigneusement la moindre parole de ses adversaires, qu’elle utilisera, avec son avocat, pour intenter des procès en diffamation. La leçon, c’est qu’il y a des gens qu’il ne vaut mieux ne pas pousser à l’eau.
J’ai dit beaucoup de mal des psychologues, mais pour être tout à fait honnête, j’en ai consulté un, quand j’avais la vingtaine. Ça ne m’a pas servi à grand chose – c’est plutôt la vie qui m’a appris ce que je devais savoir et comprendre – sauf à une chose, très concrète et assez inattendue.
Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.
Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.
Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.
Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.
Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.
Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.
En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.
C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.
Deux ans de blog
Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.
Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.
Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».
J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.
Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.
Covid
Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.
Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.
Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.
Energie
L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.
Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.
Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.
Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.
Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».
L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.
La catastrophe
[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]
Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.
En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.
Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.
Pas comme on veut nous l’imposer.
L’ancien Monde
On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.
Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…
Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.
Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.
Le nouveau Monde
Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.
L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.
On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.
Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.
Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.
Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.
Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.
La Banque
« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »
Gutle Schnaper Rothschild
C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.
La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.
L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.
Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.
Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.
Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.
Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.
Ce ne seront pas les seuls.
Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.
On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.
We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.
L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.
The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.
La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.
Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.
Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.
C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.
Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.
Conclusion
Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.
Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.
Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.
C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.
Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.
Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.
Les rituels ne font que commencer.
Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.
Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.
C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.
[…]
Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.
Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.
Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.
Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.
Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.
Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.
Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.
Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.
Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.
Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.
Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.
[…]
Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.
Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.
[…]
Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.
Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.
C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.
L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.
Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.
Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.
Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.
Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.
Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.
Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.
Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.
Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.
J’ai un article de Miles Mathis sur le canular nucléaire prêt pour publication. En voici d’abord un autre, qui date de décembre dernier. Je suis retombé sur sa traduction inachevée en parcourant mes brouillons. Il était tellement proche de ce que j’étais en train d’écrire que j’aurais même pu écrire mot pour mot le dernier paragraphe de la première partie. J’ai donc finalisé la traduction, très difficile dans le cas de Miles. Je finirai et publierai ensuite aussi mon article, une mise à jour complète qui inclura ce que nous avons appris et vécu depuis lors. J’avais déjà traité ce sujet il y a des mois, ici, où je prévenais ce bon vieux Klaus de l’avenir très incertain du projet dont il est le porte-parole. Vous pouvez le relire, il est assez rigolo.
Il existe un certain parallèle entre le point de vue de Miles et le mien. Nous avons aussi le même âge, nous pratiquons les Beaux-Arts et nous aimons les chats et je pense qu’il est lui aussi un Logicien. Par contre, il est très pointu sur les dynasties du pouvoir, il a démonté tous les hoaxes imaginables, dont le faux (?) assassinat de JFK et le faux meurtre de Sharon Tate dont il est fait mention ici, et s’est forgé une certaine notoriété – légitime – sur la toile grâce à des papiers scientifiques assez solides, choses que je ne sais pas faire. Je suis plus pointu sur la réalité du terrain, sur laquelle il se plante régulièrement et avec obstination, notamment sur les aspect cliniques du Covid, sur lesquels je collationne ici les infos depuis maintenant deux ans.
Nous pourrions travailler ensemble si nous étions capables d’un minimum d’esprit d’équipe. Mais les « bons » conspirationnistes sont des gens solitaires. A moins que ça soit l’inverse.
Je commencerai par un brin de divertissement [NdT. en français dans le texte]. Le sous-titre est une citation qui signifie « à ceux qui vont lire, salut ». Vous êtes les derniers représentants d’une race en voie de disparition: les gens lettrés. Vous ne préférez PAS regarder des vidéos, car vous savez – consciemment ou inconsciemment – que la propagande en vidéo est encore plus perfide que la propagande écrite. Au moins, la propagande écrite vous laisse le temps de l’analyser. C’est pourquoi vous préférez lire vos nouvelles et vos autres informations noir sur blanc, ce qui vous permet de les épingler plus facilement. Etalé sous vos yeux, la forme du texte se prête à l’analyse autant que son contenu, et vous vous apercevez qu’on peut apprendre à reconnaître un mensonge au moment où il est proféré, rien qu’à partir de sa forme – rien qu’à son apparence sur la page. Tout comme on reconnait une putain à son maquillage ou à ses chaussures, on reconnait la propagande à ses habits. Après quelques années d’entraînement, vous indentifierez sur la page les menteurs à leurs empreintes de pas et de doigts, et vous reconnaîtrez même le goût particulier de tel ou tel personnage au sein d’un comité. Vous les reconnaîtrez à leur puanteur typique.
C’est très utile, vu que maintenant la plupart des auteurs se cachent. La plupart du temps, il se camouflent derrière des paravents séduisants, et restent tapis, eux et leur odeur, dans les marges. Leur vrai nom et leur vrai visage les trahiraient. L’âge aidant, leur âmes s’impriment sur leurs visages, et le mal s’y incarne. Considérez Bill Gates, George Soros, Anthony Fauci et Klaus Schwab comme des exemples de personnes qui n’ont pas eu le bon sens d’embaucher des plus jeunes pour représenter leurs opinions et leurs programmes abominables, comme l’ont fait leur plus humbles ou plus politiques collègues cabalistes.
De plus, lire est un acte bien plus volontaire que de regarder une vidéo. Regarder est un acte complétement passif qui me semble révèler un manque de courage et de curiosité. Une vidéo est à la fois plus simple à produire – question contenu – et plus facile à consommer, et n’est en général rien de plus qu’un tas de conneries qui passent d’une tête à une autre. Quand ce n’est pas qu’une envolée toxique, c’est en général quelque chose qui a été scénarisé ailleurs, dans une forteresse lointaine. Ça peut évidemment aussi être le cas pour la chose écrite, mais c’est alors plus difficile à dissimuler. Comme ce qui est ajourd’hui produit à Hollywood, la vidéo sert à cacher la pauvreté du scénario, en l’enrobant d’un visuel aguichant, de phrases à l’emporte-pièce et parfois d’un brin de séduction. Tout ça n’intervient en rien quand j’écris mes articles, c’est le contenu seul qui doit séduire, sans le secours de mon physique, de ma voix ou d’autres artifices. Tout sort de ma plume et de ma tête, et non seulement c’est là ma seule recette, qui confère à ce que j’écris mon style personnel, mais ce travail représente un risque permanent et une plongée dans l’inconnu. Vous me regardez explorer le terrier du lapin [NdT. expression anglaise qui provient de Alice in Wonderland], au moment-même où j’explore le terrier du lapin, en temps réel. Ce n’est donc pas le récit d’une histoire, c’est l’histoire elle-même au moment où elle se déroule. C’est comme d’être assis à côté de Newton, voir la pomme se détacher de la branche au-dessus de lui et lui tomber sur le crâne. C’est là la vraie nature de l’écriture et de la créativité, ce qu’on en ressent n’est comparable à rien d’autre. La vérité ne peut être ni feinte ni copiée, comme vous en viendrez à le comprendre. Le vrai exhale un doux parfum qui n’appartient qu’à lui.
Mais reconnaître ce parfum demande du travail. Il faut aiguiser son odorat. Il faut chercher sans relâche, rester à l’affût du mensonge. Se vautrer sur un canapé en sifflant des sodas toxiques et en bâfrant des chips pendant que les médias s’insinuent insidieusement dans son crâne depuis l’écran qui clignote, ça ne marche pas. Il faut ratisser la page comme un Sherlock Holmes avec sa loupe, à la recherche d’un cheveu ou d’une trace de cendre. Tout doit devenir un indice, une pièce d’un grand ensemble, qui s’y rapportera ou non.
Même chose pour l’apprentissage. Apprendre est un processus actif, qui naît d’une insatiable curiosité et d’un questionnement permanent. C’est peut-être la curiosité qui a tué le chat [NdT. proverbe anglais] mais c’est elle qui a sauvé l’homme. Voilà pourquoi ma courbe d’apprentissage est plus oblique que jamais, alors que j’approche la soixantaine: j’ai gardé ma curiosité d’enfant. Comme un gosse, le monde est pour moi une huitre qu’il faut ouvrir. J’ai besoin d’apprendre, de créer et d’évoluer constamment. Je sais à quel point il est difficile de maintenir cette démarche dans ce monde, qui fait tout pour très tôt nous en empêcher. Ce que le Phéniciens redoutent le plus, ce sont des citoyens qui évoluent en permanence. Ce qu’ils veulent, c’est un petit peuple oppressé et docile qui obéira à leurs ordres sans poser de questions, et ces gens atteignent en général leur apogée dans la vingtaine, sinon avant, pour ensuite s’enfermer dans la case qui leur est assignée, où ils se momifient ou régressent. Pour y parvenir, les Phéniciens font pression sur vous dès le berceau, et vous broient la tête dans leurs divers programmes qu’ils appellent « éducation ». Sans ça, vous parviendriez à l’âge de la maturité comme moi, votre curiosité pleinement intacte et vos principales facultés indemnes. A ce stade, vous représentez pour eux un danger réel.
A ce stade, leurs projets à votre encontre s’intensifieront et se multiplieront, et la pression qu’ils feront peser sur vous deviendra carrément énorme, et vous aurez l’impression de vivre dans une grotte à des milliers de kilomètres de profondeur. Ça deviendra quasiment insupportable jusqu’au moment où vous lèverez les yeux pour comprendre…
que ce n’est que du bluff. Il n’y a aucun toit au-dessus de votre tête ni de véritable pression. La pression n’est qu’un mirage, comme tout le reste. Vous êtes infiniment libre comme au jour de votre naissance, et ces gens ne peuvent rien vous prendre de ce que vous ne leur donnerez.
Aujourd’hui, ils tentent de nous mettre la pression en nous menaçant de nous priver de leur monde si nous n’obéissons pas. Mais pour moi, ça n’a rien d’une menace, je ne veux pas de leur monde. Je n’ai plus le droit d’aller au concert ou au café? Je n’ai plus le droit d’aller à la salle de sport ou au centre commercial? Parfait. Plus vite leur monde s’écroulera, mieux ce sera, leurs menaces ne menacent qu’eux-mêmes. Difficile de menacer un Amish de le priver de son automobile, n’est-ce pas?
Et j’ai autre chose à leur annoncer: menacer des gens déjà privés de tout de les priver du reste, ce n’est pas une menace. Croyez-vous que les gens du Kentucky ou de Virginie occidentale, qui vivent déjà dans une misère noire, séparés les uns des autres et de toute forme de réalité, défoncés à toutes les drogues imaginables, vont s’émouvoir quand on leur annoncera que leur Noël sera foutu si ils n’acceptent pas un vaccin bidon? C’est une menace vide de sens.
Les Phéniciens m’ont déjà tout confisqué de leur monde bien avant 2020, leur petite arnaque du Covid est tombée à plat. Difficile de menacer un moine d’isolation ou d’ostracisme. Mais je ne suis pas tellement différent de la plupart des citoyens du monde, qu’on a déjà ratatiné dans une toute petite boîte. A ce stade, taper sur le couvercle de la boîte en menaçant de les reloger dans une boîte encore plus exigüe est une plaisanterie.
La différence majeure entre moi et les pauvres gens du Kentucky est qu’ils n’ont pas d’emblée tenté de mieux resister. Pour une raison ou l’autre, ils ont consommé des drogues et moi, non. Peut-être parce qu’ils vivaient dans une plus grande misère, difficile à dire. Ça ne me pose aucun problème de vivre et de me distraire seul, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. La plupart des gens sont bien plus sociables et plus manipulables que moi. Si leur monde s’écroule, ils s’écroulent aussi. Ça n’a rien de difficile à comprendre. Je n’en suis peut-être pas si loin moi-même. Mais ce ne sera pas parce que je me mettrai à consommer des drogues, légales ou non, obligatoires ou non, et j’aimerais arriver à convaincre les autres de dire non à toutes les drogues. Ils devraient comprendre que les drogues ne résoudront rien, et qu’elles les détruiront. Et c’est sans doute le but: le suicide sans avoir à appuyer sur une gâchette.
Dans tous les cas de figure, le savoir est toujours utile, raison pour laquelle il nous est nous est refusé avec autant d’acharnement. Si les gens du Kentucky comprenaient qui les attaque et pourquoi, ils pourraient peut-être leur résister. C’est pour ça que je suis là. L’éducation est mon acte de résistance.
A présent venons-en au sujet de ce papier, qui est de traiter d’un nouvel article posté sur Infowars. Pour des raisons que je vous ai déjà exposées, Alex Jones ou ceux qui se cachent derrière lui aiment republier d’anciens écrits de Mises.org, en particulier ceux de Murray Rothbard, ce Phénicien huileux. Celui qu’ils republient aujourd’hui date de 1977, et Infowars n’en reprend qu’une partie. L’article s’intitule « Une théorie conspirationniste de l’Histoire révisée », et si on le lit attentivement, on verra qu’il m’est directement adressé.
Mais avant d’en arriver là, je vous invite à prêter attention à la forme de ce texte: la façon dont il est écrit. Les phrases et les mots. Voici deux des premiers paragraphes:
Il n’est pas étonnant que ces analyses réalistes soient généralement formulées par divers « extrémistes » qui ne font pas partie du consensus de l’establishment. Car il est vital pour le maintien de l’appareil d’État qu’il ait une légitimité et même une sainteté aux yeux du public, et il est vital pour cette sainteté que nos politiciens et bureaucrates soient considérés comme des esprits désincarnés uniquement dévoués au « bien public ».
Une fois qu’on a découvert que ces esprits sont trop souvent ancrés dans la terre ferme de la promotion d’un ensemble d’intérêts économiques par l’utilisation de l’État, la mystique de base du gouvernement commence à s’effondrer.
Plutôt difficile à suivre, non? On saisit ce qu’il tente de dire, puisqu’on sait déjà ce qu’il tente de dire avant de commencer à lire, mais sa formulation est bizarre. Il est vital que nos politiciens soient des « esprits désincarnés »? Quoi? Est-ce que Rothbard vient tout juste d’apprendre l’anglais? On pourrait espérer que nos politiciens soient honnêtes et incorruptibles, mais je ne pense pas que ça fasse d’eux des esprits désincarnés. Et le paragraphe suivant est une vraie catastrophe au niveau de la grammaire et du vocabulaire, à tel point que je doute devoir même en relever les erreurs.
Je suis peut-être bizarre, mais j’y vois le signe que Rothbard est sur le point de nous balancer un gros mensonge, et que son subconscient le lui signale. Car Rothbard commence ensuite à défendre les théoriciens de la conspiration en général, ou semble le faire, mais c’est en réalité pour nous dire qui sont les MAUVAIS théoriciens de la conspiration:
Le mauvais analyste de la conspiration a tendance à faire deux types d’erreurs, qui l’exposent à l’accusation de « paranoïa » de l’Establishment. Premièrement, il s’arrête au cui bono; si la mesure A profite à X et Y, il en conclut simplement que X et Y sont donc responsables. Il ne se rend pas compte qu’il ne s’agit que d’une hypothèse et qu’elle doit être vérifiée en déterminant si X et Y sont réellement responsables ou non. (L’exemple le plus farfelu est peut-être celui du journaliste britannique Douglas Reed qui, voyant que le résultat de la politique d’Hitler a été la destruction de l’Allemagne, en a conclu, sans autre preuve, que Hitler était donc un agent conscient de forces extérieures qui avaient délibérément entrepris de ruiner l’Allemagne). Deuxièmement, le mauvais analyste des conspirations semble avoir la compulsion de regrouper toutes les conspirations, tous les blocs de pouvoir des méchants, en une conspiration géante.
J’imagine que vous voyez maintenant pourquoi j’ai dit que ça s’adressait à moi. Ça s’adresse à mes articles sur Hitler et sur le Putsch de la Brasserie. Rothbard ne s’adressait pas à moi en 1977, évidemment, puisque je n’avais que 13 ans à l’époque. Mais la personne qui l’a sélectionné pour une republication l’a fait à mon intention. Ils ont lu ce passage sur Douglas Reed et ont pensé à moi. Ils se sont dit, « Ah, on va se servir de cet avertissement de Rothbard pour arriver à peut-être dissuader quelque personnes de lire les travaux de Miles! Miles dit ce que dit Reed, que Hitler a été un instrument pour causer délibérément la ruine de l’Allemagne, alors peut-être qu’on pourrait contester ça sans devoir contester directement Miles, ou ses gros travaux de recherches. On pourrait glisser l’idée que Reed et Miles sont le même genre de mauvais conspirationnistes puisqu’ils en arrivent à la même conclusion ».
Vous comprenez ce qu’ils espéraient de cette manoeuvre. Ils s’adressent au lecteur paresseux, qui fera simplement le lien entre Reed et moi, mais n’ira pas voir plus loin, ne comprendra pas que je n’en suis pas arrivé à cette conclusion sans avoir opéré de vérifications ou sans rassembler de preuves. Reed non plus, pour être honnête. Ni Reed ni moi n’avons juste relevé un point de départ et un point d’arrivée puis rempli le milieu selon notre bon vouloir. J’ai développé une argumentation longue et détaillée, ainsi qu’une montagne de preuves, pour vous mener de l’hypothèse à la conclusion. Et je suppose que Reed aussi.
Pourtant, après avoir lu la biographie de Reed, je pense que cette tentative de discrédit agit sur un deuxième plan. Contrairement à moi, Reed était un auteur à succès, publié par un grand éditeur et qui bénéficiait d’une large promotion dans la grande presse à la fin des années 30. De plus, il provenait de la noblesse, son nom complet étant Douglas Lancelot Reed. Cette publication sur Infowars pourrait donc constituer une tentative plutôt tardive de faire un lien entre Reed et moi. Ça ne les aidera pas beaucoup, parce que, vu qu’ils ont déjà sali le nom de Reed, personne n’a jamais entendu parler de lui. Difficile de me discréditer par un lien avec un fantôme dont personne n’a jamais entendu parler. Seuls quelques intellos ont déjà entendu le nom de Reed ou de Rothbard, et ceux-là me détestaient déjà, donc ils prêchent dans le désert. Mais c’est toutefois intéressant à noter. Faire un lien entre moi et Reed, c’est courir le risque que quelques-uns de leurs lecteurs intellos feront une recherche sur son nom, comprendront le niveau de censure dont il a fait l’objet, et se demanderont pourquoi. Pourquoi le bouquin de Reed sur le sionisme a-t-il été jeté au bac pendant vingt ans, n’a-t-il été publié qu’en 1978, et par un petit éditeur? Ça pourrait les mener jusqu’à son livre, dont je pense qu’il en dit déjà beaucoup trop, même en détournant son propos. Difficile à dire sans avoir lu Reed, et je ne l’ai pas lu. Je le lirai ou non, selon ce que m’en diront mes lecteurs. Vous en serez les premiers informés.
Egalement curieux, le fait que Rothbard mentionne Reed en 1977, alors que le bouquin de Reed, La Controverse de Sion n’est sorti qu’en 1978. A croire que Rothbard lui fait sa pub.
Mais Reed n’est pas vraiment le plus important, parce que grâce à Internet, j’ai un bien plus large public qu’il en a jamais eu. Je touche bien plus de gens dans le monde entier que les auteurs à succès bidon, malgré que je ne figure pas sur ces listes et que je ne bénificie pas de leur promo. Raison précise pour laquelle le célèbre site de Jones a été sélectionné pour me répondre aussi subtilement. Ce stratagème pourrait lui aussi être contre-productif vu que même si la majorité de ses lecteurs ne sont ni des fans de Rothbard ni des intellectuels, certains se renseigneront peut-être sur Reed, en retiendront quelque vérité, sans les manipulations. Et en republiant [Rothbard], ils me fournissent l’occasion d’écrire ce démenti, que leurs lecteurs trouveront en faisant une simple recherche. Raison pour laquelle j’ai inclus les noms de Rothbard et Reed au-dessus du titre, pour que les araignées les retrouvent facilement. Ça attirera les lecteurs d’Infowars sur mon site. Une fois qu’ils m’auront trouvé, ils verront que mes articles sur Hitler offrent bien plus de contenu que tout ce que Rothbard a jamais écrit. Si vous lisez n’importe lequel de mes articles sans éprouver d’épiphanie, c’est que vous n’êtes tout simplement pas attentif.
Ce qui revient à dire que ces gens n’on pas encore compris que c’est une erreur de m’attaquer, même de cette manière détournée, puisque je les prends tôt ou tard sur le fait, que je contre-attaque et qu’ils finissent toujours par perdre. Et pourquoi perdent-ils? Par définition: les perdants perdent toujours. Ils répondront, « Nous sommes les Phéniciens, et tout le monde sait que nous avons toujours gagné. Tu l’admets toi-même, Miles ». Oui, mais vous gagnez toujours en trichant, en mentant et en volant, ce qui signifie que vous êtes quand même des perdants. Les véritables gagnants gagnent sans tricher.
On le voit aujourd’hui dans les grands titres, où d’une certaine manière, Pfizer semble remporter une énorme victoire. Ils se font des milliards et contraignent des millions de gens à accepter leurs vaccins mortels. Mais c’est encore une victoire de Phénicien, fondée sur l’achat du silence des agences de régulation et de gouvernement entiers, sur le mensonge permanent fait à tout le monde sur tout dans des médias achetés, et sur le meurtre de millions de gens comptabilisés dans la colonne pertes et profits. Selon toute définition humaine ou divine, ce ne sont pas seulement des perdants, ce sont des criminels. Ce sont littéralement des diables.
Ce qui leur échappe du haut de leurs obscurs donjons, c’est que les diables sont toujours perdants, même quand ils gagnent. Raison pour laquelle ils perdent toujours contre moi. C’est une loi de la Nature des plus fondamentales, qu’ils n’ont jamais apprise parce que pour l’apprendre il faut cesser une seconde de se prosterner devant ses ancêtres malfaisants et écouter la chanson du vent. Ils se targuent d’être en phase avec la Nature, puisqu’elle est faite de proies et de prédateurs. Eux sont les prédateurs et les prédateurs n’ont aucune pitié – je serais donc dans le déni, et pas eux. Mais je rappelle que dans la Nature les prédateurs ne trichent pas. Dans la Nature, le perdant ne ment pas, ne triche pas ou ne vole pas sa place au vainqueur. C’est pourquoi tricher est le plus grave péché contre la Nature. C’est une tentative de corruption de sa hiérarchie, et il n’y a rien qu’elle punisse plus sévèrement.
Vous penserez que ses seules punitions sont « naturelles », comme les fléaux, les famines ou les lignées dégénérées, mais ses punitions sont infligées quotidiennement à tous et à chacun, et elle est passée maîtresse dans l’art de la psychologie. Ce ne sont pas les psychologues qui ont inventé les complexes d’infériorité, les névroses, les psychoses, et toutes les autres formes d’auto-torture. Et ce ne sont pas non plus les Phéniciens, même s’ils en ont fait un usage de pire en pire. La nature elle-même est la source de tout, et elle rend la justice avec une équité étonnante, bien que souvent voilée. Ce qui veut dire que le PDG de Pfizer sait ce qu’il a fait. Comment pourrait-il l’ignorer? Ce savoir sera finalement une punition bien plus grande pour lui que n’importe quelle mort ou maladie qu’il pourrait infliger aux autres. La mort n’est pas une punition, et n’exige aucune expiation, mais Albert Bourla risque de payer jusqu’au dernier centime.
Vous direz qu’Anthony Fauci semble assumer sans aucun inconvénient ses décennies de péchés, en tant que psychopathe presque parfait. Mais il n’existe rien de tel. La psychopathie n’est que le refuge temporaire de l’esprit, et la Nature n’accorde pas de refuge permanent. La chute viendra certainement, si ce n’est pas avant sa mort, alors ce sera après, et elle sera impressionnante, n’ayez aucun doute là-dessus. Car il y a réincarnation et continuité, donc si Fauci pense qu’il peut tromper la Nature avec la mort, il se trompe lourdement. Tromper la Nature avec la mort, c’est comme tromper la CIA avec une mort simulée: c’est la CIA qui a inventé la mort simulée. La Nature a inventé la mort et en sait plus que nous: on ne peut pas l’utiliser contre elle.
Certains diront: » Comment se fait-il que vous en sachiez autant à ce sujet? » Je n’en sais pas plus qu’un autre. Nous le savons tous, mais la plupart l’ont appris à leurs dépens, d’une manière ou d’une autre. J’en ai juste un meilleur souvenir. Je n’ai pas vraiment grandi comme tout le monde, je suis resté coincé à un moment donné dans un passé lointain… avant ma naissance. Je n’ai jamais pu m’intégrer dans ce monde et je n’ai jamais vraiment essayé. Je me considère comme un être coincé entre deux mondes et je me demande parfois si je suis pleinement visible. Je suis beaucoup plus à l’aise dans le monde des rêves, et c’est là que je préfère être. Mon lien avec ce monde est très ténu, bien que tout le monde puisse peut-être en dire autant. J’habite un étrange royaume intermédiaire où, d’un côté, je me soucie beaucoup de ce monde et de l’autre, pas du tout. Je pourrais mourir ce soir sans regret, en fait avec un grand soulagement. Mais malgré cela, j’ai un étrange désir de sauver cet endroit, mais pas pour moi. Ma haine du mensonge et de l’injustice est disproportionnée par rapport à mes liens émotionnels réels, et elle semblerait académique si ce n’était la puissance de cette haine et son utilité dans mon travail. Je suppose que c’est aux autres de décider à quel point cela fait de moi quelqu’un de bizarre, puisqu’ils peuvent comparer cela à leurs propres expériences et croyances. Je ne connais que les miennes.
En guise de conclusion, je viens de regarder Idiocracy pour la première fois et j’ai quelques commentaires à faire. L’intrigue repose sur le fait que Joe est emmené 500 ans dans le futur, où tout le monde est devenu idiot. Il finit par être envoyé en prison et, une fois enfermé, on lui fait passer un test de QI. Il obtient le meilleur score, ce qui lui vaut d’être embauché par le Président. Ce qui, bien sûr, contredit toutes les autres hypothèses du film. C’est beaucoup trop logique, et ça dépasse de loin la logique qui règne actuellement. Est-ce que quiconque dans le gouvernement est aujourd’hui engagé sur base de son intelligence? Sont-ils engagés sur base de quelque chose de mesurable, autre que leur ambition et leur réseau de relations? Non. Malheureusement, on peut dire la même chose de tous les autres domaines, y compris la science. Dans la population générale, on pense que les scientifiques sont à tout le moins choisis pour leur intelligence, qu’ils gravissent les échelons et progressent en fonction de leurs accomplissements et de leur mérite. Mais ce n’est pas plus vrai en science qu’en politique, à Hollywood ou ailleurs. Les scientifiques progressent en fonction de leurs relations (familiales) antérieures, de leur ambition et de leur adhésion à la ligne du parti. L’intelligence est en fait exclue dans ce système, car toute personne vraiment intelligente menacerait l’ensemble de l’establishment consanguin, préfabriqué et pré-possédé des carriéristes. Toute nouvelle connaissance ferait immédiatement s’effondrer la structure existante de mensonges, de falsifications, d’équations truquées, et de préférences pour les bébés phéniciens qui occupent les sommets de tous les domaines. Cela détruirait également l’économie de projets fictifs qui drainent actuellement les trésors publics de manière si efficace.
Pour cette raison, je considère Idiocracy comme une fausse piste de plus. Certains ont accusé ses auteurs de vendre de l’eugénisme, ce qui est vrai, mais ce n’est pas son plus grand péché, ni son intention la plus cachée. Il s’agit, comme d’habitude, de vous faire regarder ailleurs que vers les Phéniciens, en vous faisant croire que le plus grand danger du système actuel est la baisse de l’intelligence, alors que ce n’est pas le cas. Oui, l’intelligence moyenne baisse, pour la raison donnée dans le film et pour bien d’autres raisons, mais la solution n’est pas de corseter les femmes stupides et d’élever sélectivement les plus intelligents. Les plus intelligents continueront à se marier entre eux sans qu’on les y pousse, à condition qu’ils ne soient pas activement séparés. Donc l’intelligence moyenne n’a pas d’importance. Les gens moyens ne dirigent pas le monde et ne le dirigeront jamais, donc les gens moyens n’ont pas d’importance de ce point de vue.
Et je ne crois pas que les percentiles supérieurs deviennent moins intelligents. Ils deviennent plus stupides, mais c’est le résultat d’une mauvaise éducation, pas d’une baisse de leur potentiel naturel. Je pense que notre strate supérieure est en fait plus intelligente qu’elle ne l’a jamais été, en termes de possibilités, mais que toutes ces possibilités sont volontairement étouffées. En fait, ce n’est pas une supposition: je sais que c’est le cas, car j’en ai une connaissance et une expérience de première main. J’ai été témoin du gaspillage délibéré des percentiles les plus élevés. J’ai moi-même été gâché volontairement, et je vous ai dit pourquoi.
Pour le comprendre, revenons à ce que j’ai dit sur le fait que les plus intelligents continuent à se marier entre eux sans y être incités, à condition que l’on ne les sépare pas délibérément. Eh bien, le coup de grâce est qu’ils sont délibérément séparés, du moins en dehors des grandes familles. Pourquoi? Parce qu’ils menacent les familles supérieures et parce que, une fois intégrés au prolétariat païen, ils sont considérés comme sacrifiables. À ce stade, ils sont considérés comme des proies et doivent se conformer à cette classification, dans laquelle les sexes des classes inférieures sont séparés et réduits à la misère pour un profit maximum. J’ai été assigné à cette catégorie à la naissance, et nous avons vu qu’aucun accomplissement réel ne pouvait m’en sortir. De même qu’aucun manque d’intelligence ou de réussite ne peut limiter la carrière d’un Phénicien de haut niveau – pensez à George Bush – aucun surcroît d’intelligence ou de réussite ne peut y faire entrer quelqu’un qui n’appartient pas à cette classe. Non seulement les États-Unis ne sont PAS sans classe, mais leurs deux classes principales sont les plus rigides de l’Histoire.
Il en va du sexe et de la reproduction comme de tout le reste: alors que la Nature essaie de nous gérer dans le sens du progrès, les Phéniciens essaient de nous gérer dans le sens de la stase ou de la régression. L’évolution est une menace pour eux, car il n’y a aucun moyen de garantir qu’elle choisira de faire évoluer les Phéniciens en priorité. En fait, nous avons constaté que c’est l’inverse qui se produit, puisque les Phéniciens échouent dans leurs propres rangs de manière flagrante dans leurs programmes de reproduction. Leur corruption interne n’engendre pas le progrès, elle engendre l’inversion, la maladie et la folie. Pensez aux maisons royales européennes, comme preuve la plus évidente de ce fait. Puisqu’ils n’ont pas été capables de gérer leur propre progrès, ils ont dû interférer avec celui de tous les autres.
Le génocide du Covid en est l’exemple le plus récent, puisque nous voyons les Phéniciens déclarer une guerre ouverte à toutes les classes inférieures. Ils peuvent tenter de le justifier à leurs propres yeux en invoquant le contrôle de la population ou d’autres mesures eugénistes nécessaires, mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit. Si c’était le cas, ce serait ciblé sur les centres les plus peuplés d’Afrique et d’Asie, jamais sur l’hémisphère occidental peu peuplé. Non, c’est un geste désespéré pour protéger leur propre hégémonie, non seulement contre nous, mais aussi contre une Nature dont ils savent qu’elle les déteste. Nous savons qu’ils détestent la Nature, mais presque personne ne pose la question de savoir pourquoi. C’est parce que la Nature les déteste, et ils le savent. La Nature est leur plus grand ennemi, un ennemi bien plus puissant que nous ne le serons jamais. La mesure de leur orgueil est qu’ils croient qu’ils peuvent la vaincre. Ils croient qu’ils peuvent la maîtriser. Chaque échec les rend plus vicieux, plus vindicatifs et plus haineux envers eux-mêmes, tout cela à la fois. Ce que nous voyons est l’expression ultime de cette vengeance, tandis que les Phéniciens s’en prennent à tout ce qui les entoure dans leur chute vers l’abîme.
Nous savons que c’est bien de cela qu’il s’agit, car cela explique pourquoi ils attaquent les hommes blancs avec une telle férocité dans le premier monde, en particulier aux États-Unis. S’il s’agissait vraiment de contrôler la population, il n’y aurait aucune raison d’attaquer les hommes blancs, qui sont déjà les personnes les moins fertiles de la planète. Jusqu’à présent, l’attaque contre les hommes blancs a surtout été abordée (par des personnes comme Tucker Carlson) comme une tentative de fabriquer une guerre raciale et une guerre des sexes, ce qui est vrai, mais c’est bien plus que ça. Ils s’attaquent surtout à ceux qui les menacent le plus, à savoir les hommes blancs non phéniciens de grand talent et au taux de testostérone élevé. Nous sommes ceux qui mèneraient naturellement tout renversement, donc nous devons être continuellement attaqués à tous les niveaux, physique et psychologique. Nos spermatozoïdes sont attaqués par les drogues et les pollutions, tandis que nos esprits sont attaqués par la propagande 24h/24 et 7j/7.
La bonne nouvelle, c’est que l’on peut mesurer leur échec à l’aune de leur degré de méchanceté, ce qui signifie qu’ils échouent lourdement en ce moment. Comme je l’ai dit à maintes reprises, ils ont connu beaucoup plus de succès dans les années 1950, car leur propagande était presque totalement invisible et fonctionnait très bien. Satisfaits d’eux-mêmes dans ces années-là, et satisfaits du volume de leurs rapines, ils étaient beaucoup moins vicieux. Mais lorsque leurs stratagèmes ont commencé à échouer, en raison de leurs propres erreurs et de leurs ambitions excessives, leur dégoût d’eux-mêmes a augmenté, et avec lui leur avidité. Embarrassés par leurs échecs, ils ont essayé de se soutenir avec des piles de pièces toujours plus grandes, et le problème a commencé à faire boule de neige. Pris en flagrant délit de fraude, ils sont devenus encore plus vicieux, comme c’est souvent le cas, et plutôt que de reculer, ils ont redoublé d’efforts. L’histoire mondiale de ces cinquante dernières années nous a montré que Phénix s’est consumé à une vitesse croissante sur le bûcher funéraire qu’il avait lui-même créé, alors qu’il aurait pu à tout moment en descendre. Il le pourrait encore, comme je ne cesse de le lui conseiller. Mais le Phénix aime apparemment ses propres flammes et préfère poursuivre la conflagration jusqu’à sa fin amère. Il est comme ce conducteur qui s’approche d’une falaise, qui pourrait tourner le volant ou freiner, mais ne le fait pas. Il est maintenant hypnotisé par le ciel en face de lui, qui l’appelle à sa perte. Ce ciel, c’est la Nature.
Je sais que les Phéniciens eux-mêmes se gaussent, pensant qu’ils m’ont trompé, ainsi que la Nature et tous les autres. Ils pensent que la Nature s’est laissée tromper par leurs divisions et leurs mises à l’écart fabriquées de toutes pièces et par leurs complexes stratégies de conquête, qui se mettent lentement en place. Ils se disent que c’est leur projet de toujours, et qu’il se déroule parfaitement. Ils se disent qu’ils sont plus riches que jamais et qu’ils dirigent le monde entier, en exerçant une domination jamais vue dans l’Histoire. Mais c’est de ça que je parle quand je dis qu’ils sont incapables de sentir d’où vient le vent. Car la Nature n’a pas un pas de guerre de retard sur eux, elle en a toujours trois d’avance, et elle se moque de leur excès de confiance, qui a toujours engendré l’aveuglement. Tout ce qu’ils voient, c’est la vis qui se serre en dessous d’eux, puisque ce sont eux qui la serre. Mais ils sont à jamais inconscients de la vis qui se serre au-dessus d’eux, car ils croient à tort qu’il n’y a pas de « au-dessus d’eux ». Leur esprit est braqué en permanence les tours de vis qu’ils donnent, et non sur le fait que la leur se fait serrer. Ils sont tellement hypnotisés par leurs propres projets malades et tordus qu’ils ne peuvent pas voir plus loin que leurs propres cils, et ne peuvent pas envisager que Lucifer puisse n’être un qu’un mirage: un personnage de bande dessinée créé par les maîtres de l’imposture, par laquelle ils se sont corrompus eux-mêmes.
Après 5000 ans, ils se sont convaincus que leur ascension était ordonnée, et ils ont construit une mythologie entière sur cette ordination, avec leurs signes de la main et leurs symbologie cucul-la-praline. Mais les cyanobactéries de l’ère archéenne ont peut-être pensé la même chose, régnant sur le monde pendant des millions d’années avant de sur-oxygéner l’atmosphère et de mourir de leurs propres exhalaisons toxiques.
Nous savons que les Phéniciens sont aveugles à tout cela, puisqu’ils l’ont toujours été. Rien de nouveau. Leur effondrement n’a pas commencé en 2020 ou 2000, il a commencé avec leur réussite, et n’a cessé de les suivre. Plus ils ont gagné d’argent et plus ils ont accumulé de pouvoir, plus ils se sont avilis. Telle est leur histoire, et elle n’est pas difficile à lire. Pour eux-mêmes, leur empire ne peut pas prendre fin car il n’a jamais vraiment commencé. Un empire digne de ce nom apporterait une transcendance et un bonheur réels à ses dirigeants, mais les Phéniciens ont toujours été misérables. Comme je l’ai dit, les annales ne sont pas difficiles à lire, et ils doivent le savoir. C’est impossible à nier. Quels rois ou nobles ont jamais été royaux ou pleins de noblesse? Qui d’entre eux a jamais été vertueux ou heureux? On ne saurait même commencer la liste. Le modernisme, c’est l’aveu que les Phéniciens ont fait d’eux-mêmes: l’aveu du désert qu’ils avaient créé, de leur propre insatisfaction d’eux-mêmes et des empires qu’ils avaient érigés. Ils ont renoncé à toutes les beautés, admettant qu’ils les trouvaient creuses et fausses. Ils sont aliénés, inauthentiques et dénaturés. Ils ont inventé ces termes pour le milieu, mais ces termes ne s’appliquaient pas à nous ou au monde, mais à eux. Ils ont toujours écrit sur eux-mêmes, puisque personne d’autre n’existe pour eux. Le modernisme a été l’aveu explicite d’un échec, et il n’a cessé de s’effondrer depuis lors.
Leur Nouvel Ordre Mondial et leur Grand Reset ne sont pas des tentatives de Renaissance. Ces gens vivent dans leur propre post-apocalypse, et ils nous ont dit qu’ils ne croyaient pas aux renaissances. Tout cela fait partie d’une inauthenticité pré-moderne qu’ils ne se permettent plus. Pour eux, l’avenir est une revanche sur la Nature et le Monde pour leurs propres échecs. C’est une punition de la Nature pour ne pas avoir fait d’eux des êtres viables, malgré tout. Parce que les lignées qu’ils ont eux-même créées s’étaient crashées et consumées, les projetant dans un 20ème siècle où ils étaient devenus des trolls tordus, ils ont décidé de le reprocher à la Nature, et les deux minutes de la haine qu’ils lui ont consacrées sont devenues une haine éternelle.
Mais pendant qu’ils agissent ainsi et qu’ils l’admettent dans leur art et leur littérature, ils se disent en même temps que c’est exactement ce qu’ils ont toujours voulu, et que cela fait partie de leur grand projet. Vous voyez donc qu’il s’agit bien d’une folie consacrée et rebaptisée en mouvement politique ou en plan de gouvernance.
Le Grand Reset n’est pas un plan de gouvernance, c’est un projet limpide de vengeance, et de poursuite de l’avilissement et de l’effondrement des Phéniciens. Peut-être s’agit-il d’une sorte de suicide phénicien par la police, où ils nous supplient de mettre fin à leur misère.
Vous voyez donc que tout ça ne se terminera pas bien. Mais quelle que soit la manière de voir les choses, ça se terminera encore plus mal pour eux. Et surtout, il n’est pas nécessaire de les condamner à un quelconque enfer, puisqu’ils y ont vécu toute leur vie et tout au long de leur histoire.
Texte original
“Bad Conspiracy Theorists”
by Miles Mathis
Lecturi te salutamus
First published December 21, 2021
I will start with a little divertissement. My undertitle quote means “those who are about to read, we salute you”. You are among the last of a dying breed: the literate person. You DON’T prefer videos, because you know—consciously or unconsciously—that video propaganda is even more slippery than written propaganda. Written propaganda will at least sit still while you analyze it. For that reason, you want your news and other information in black and white, where you can more easily pin it down. Laid out in front of you, the text has a form that can be analyzed along with its content, and you find that you can learn to spot a lie as it is being told, just from its form — from its look on the page. Just as you can tell a hooker from her make-up or choice of footwear, you can tell propaganda from its dress. After years of practice, you will see the footprints and fingerprints of the liars marked on the page, and you may even taste the individuals within the committees. You will know them by their peculiar stench.
This is helpful, since most of the real authors have gone underground. In most cases, they now use attractive fronts to hide behind, and they are crouching in the margins with their odors. Their own names and faces would give them away. As they age, their souls imprint on their visages, and the evil becomes incarnate. See Bill Gates, George Soros, Anthony Fauci, and Klaus Schwab as examples of those who haven’t had the good sense to hire younger persons to front their ghastly opinions and plans, as their more humble or politic cabalists have.
Plus, reading is a far more active event than watching a video. Watching is completely passive, and seems to me to betray a lack of energy and curiosity. The video is both easier to produce—as a matter of content—and easier to consume, and it is usually just garbage that falls out of one head and into another. When it isn’t a spontaneous noxious eruption, it is normally taken from an external script supplied from some dungeons somewhere. Of course that may also happen with the written word, but it is harder to hide in that case. As with Modern Hollywood, the video acts as a cloak for a poor script, dressing it up with sexy visuals and fast patter and perhaps a dose of charm. I can’t make use of any of that when I write my papers, and my content has to be charming itself, with no help from my face or voice or other external props. Everything is created by my single hand and mind, so not only is everything baked right in, giving it a signature quality, everything is a long-running risk, a dive into the unknown. You are watching me go down the rabbit hole, as I go down the rabbit hole in real time. So it is not a report of history, it is history as it happens. It is like sitting in the grass with Newton, watching the apple release from the tree branch above him and fall and hit him in the head. That is what all real writing and creativity is about, and it has a look and feel that is like no other. What is real cannot be faked or replicated, as you will come to understand. The real gives off a sweet aroma that is all its own.
But to smell it, you have to be active. You have to be sniffing. You have to be seeking always, alert for the lie. You cannot be parked on a soft sofa eating chips and sipping on poisoned sodas as the media lofts insidiously into your skull from the blinking monitor. You have to be combing the page like Holmes with a magnifying glass, alert for a stray hair or a hint of ash. For you, everything is a clue, part of a larger whole to which it either fits or does not fit.
It is the same with proper learning. Learning is always active, and it comes from an unquenchable curiosity and questioning. Curiosity may have killed the cat, but it is what saved the man. It is why my learning curve is still as steep as ever, even as I approach 60: I retain a childlike curiosity. Like a kid, I see the world as an oyster to be cracked. I need to be constantly learning and creating and expanding. I know it is hard to keep that up in this world, which sits on you hard from the start. The last thing the Phoenicians want is ever-expanding citizens. They want small, pinched, docile people to do their bidding without question, and these people normally peak in their twenties if not before, soon falling into their assigned slots and ossifying or reverting. To achieve that, the Phoenicians have to apply strong pressure to you from the cradle, crushing you with their various projects disguised as education. If they didn’t, you would reach the age of maturity as I did, with your curiosity still fully intact and your faculties mostly undamaged. At that point, you are nothing but a danger to them.
At that point the schemes against you will be accelerated and multiplied, and the pressure from above will become truly monstrous, like trying to live in a cave thousands of miles underground. It will become almost unbearable until you finally look up and realize. . .
it is all a bluff. There is no roof above you and no real pressure, either. The pressure itself is a phantom, like all the rest. You are infinitely free just as you were at birth, and these people can take nothing from you that you do not give them.
They are now trying to apply pressure by threatening to withhold their world if we don’t comply. But to me that is no threat, because I don’t want their world. I can’t go to concerts or pubs? I can’t go to gyms or malls? Good. The sooner their world crumbles the better, so their threats threaten only them. You cannot threaten an Amish man with the loss of his car, can you?
And I have more news for them: threatening people you have already made miserable with more misery is no threat. Do you think the desperately miserable people of Kentucky and West Virginia, already split from one another and from any conception of reality and strung out on every drug imaginable, are going to look up when you tell them their Christmas is going to be miserable if they don’t take a fake vaccine? It is an empty threat.
The Phoenicians had already taken everything of their world from me before 2020, so the Covid scam had nothing to work on. You cannot threaten a monk with isolation or ostracism. But I am not so different from any average citizen of the world, who has already been crushed into a tiny box. Knocking on the box and threatening relocation to an even smaller box is just a joke at that point.
The main difference between me and the poor people of Kentucky is that they didn’t more strongly resist from the beginning. For whatever reasons, they took the drugs and I didn’t. Perhaps they were more miserable, it is hard to say. I am very good at living alone and entertaining myself, and most people aren’t. Most people are far more social and far more suggestible. If the world around them collapses, they also collapse. It isn’t hard to understand. I may be just one small puff of air away from that myself. But it won’t be because I will start taking drugs, legal or illegal, mandated or unmandated,and I wish I could convince others to refuse all drugs themselves. They must know the drugs will not solve anything, will only bring about the end for them. And that may be the point: suicide without pulling the trigger.
However that may be, knowledge is always useful, which is why it is so assiduously denied us. If the people of Kentucky knew who was attacking them and why, they might be able to resist. Which is why I am here. Education is my act of resistance.
Now, on to the main point of this paper, which is to address a new paper just posted at Infowars. For reasons I have previously uncovered for you, Alex Jones or those behind him like to reprint old articles from Mises.org, especially those by that oily Phoenician Murray Rothbard. The one reprinted today is from 1977, and only a part of it is at Infowars. The paper is called “A Conspiracy Theory of History Revisited”, and if you read it closely you will find it is addressed directly to me.
But before we get to that, I beg you to notice the form of the piece: the way it is written. The actual sentences and words. Here are two early paragraphs:
It is no wonder that usually these realistic analyses are spelled out by various “extremists” who are outside the Establishment consensus. For it is vital to the continued rule of the State apparatus that it have legitimacy and even sanctity in the eyes of the public, and it is vital to that sanctity that our politicians and bureaucrats be deemed to be disembodied spirits solely devoted to the “public good.”
Once let the cat out of the bag that these spirits are all too often grounded in the solid earth of advancing a set of economic interests through use of the State, and the basic mystique of government begins to collapse.
It’s very hard to follow, isn’t it? We can glean what he is trying to say, since we already have a good idea what he is trying to say going in, but the wording is curious. It is vital that our politicians are “disembodied spirits”? What? Did Rothbard just learn to speak English? We may hope our politicians are honest and incorruptible, but I don’t think that makes them disembodied spirits. And that next paragraph is a disaster in grammar and word choice, so much so that I doubt I have to list the faults.
Call me crazy, but I read that as a sign Rothbard is about dump a big lie on us, and his subconscious is telegraphing it. For Rothbard next begins to defend conspiracy theorists in general, or appear to, but he is really here to tell us which conspiracy theorists are BAD ones:
The bad conspiracy analyst tends to make two kinds of mistakes, which indeed leave him open to the Establishment charge of “paranoia.” First, he stops with the cui bono; if measure A benefits X and Y, he simply concludes that therefore X and Y were responsible. He fails to realize that this is just a hypothesis, and must be verifed by fnding out whether or not X and Y really did so. (Perhaps the wackiest example of this was the British journalist Douglas Reed who, seeing that the result of Hitler’s policies was the destruction of Germany, concluded, without further evidence, that therefore Hitler was a conscious agent of external forces who deliberately set out to ruin Germany.) Secondly, the bad conspiracy analyst seems to have a compulsion to wrap up all the conspiracies, all the bad guy power blocs, into one giant conspiracy.
I guess you can see now why I said this was directed at me. It is directed at my papers on Hitler and the Beer Hall Putsch. Rothbard didn’t direct it at me in 1977, of course, since I was only 13 then. Butwhoever chose this for reprint is directing it at me. They saw that bit about Douglas Reed and thought of me. They thought, “Oho, maybe we can keep a few people off Miles’ research with this warning from Rothbard! Like Reed, Miles is saying Hitler was used by external forces to deliberately ruin Germany, so maybe we can argue against that without really having to argue against Miles, or address his voluminous research. We can imply Reed and Miles are the same sort of bad conspiracy theorists, since they came to the same conclusion”.
You can see how they hoped it would work. They are going for the lazy reader, who will see the simple link between Reed and me, but won’t look more closely, reminding themselves I didn’t come to that conclusion without verification, or without further evidence. Neither did Reed, to be fair. Neither Reed nor I simply noticed a first thing and a last thing and filled in all the other things to suit ourselves. I prepared a long and detailed argument, including huge piles of evidence, to take you from given to conclusion. And I would assume Reed did, too.
However, after reading Reed’s bio, I see that this attempted blackwashing of me may have a second layer. Unlike me, Reed was a bestselling author with a major publisher and big-time mainstream promotion back to the late 1930s. He was also from the families, being named Douglas Lancelot Reed. So this republication at Infowars may be the rather late attempt to tie me to Reed. It won’t help them, because, due to their previous destruction of Reed, no one has ever heard of him. You can’t blackwash me by tying me to a ghost that no one has ever heard of. Only a few eggheads will have heard of either Reed or Rothbard, and they already hated me, so it is preaching to the choir. But it is informative regardless. Tying me to Reed risks the possibility a few of their eggheads will look up Reed, realizing how censored he was, and ask why. Why did Reed’s book on Zionism sit in the garbage for twenty years, not being published until 1978, and then only by a minor publisher? That may take them to his books, which I suspect tell way too much truth, even if they try to spin it. It is hard to say without reading Reed, and I have not done so. I may or may not, after consulting with my readers. You will be the first to know if I do.
Also curious is that Rothbard was mentioning Reed in 1977 there, and Reed’s book The Controversy of Zion came out in 1978. That seems like odd timing to me, almost like Rothbard was plugging it.
Reed doesn’t really matter, because, due to the internet, I have a far greater audience than he ever did. I can and do reach far more people worldwide than the fake bestselling authors, despite not being on their lists or being privy to their promotion. Which is precisely why Jones’ big site was chosen to answer me in this crafty way. That, too, may backfire, because although most of his readers aren’t Rothbard fans or intellectuals, some of them may look up Reed, taking the truth and leaving the spin. Plus, by republishing that, they have given me the opportunity to write this rebuttal, pulling in their people directly on general searches. That is why I put Rothbard’s and Reed’s names above title, so that the spiders can easily find them here. That will act to pull people from Infowars to my site. Once here, they will realize my papers about Hitler have much more content than anything Rothbard ever wrote. If you get to the end of any of my papers without an epiphany, you aren’t paying attention.
Which is just to say these people still haven’t figured out it is always a mistake to attack me, even obliquely like this, since I always catch them at it eventually and counter-attack, and they always lose. And why do they lose? It is definitional: losers always lose. They will answer, “We are the Phoenicians, and everyone knows we have always won. You admit that yourself, Miles”. Yes, but you always win by cheating, lying, and stealing, which means you are still a loser. Real winners win without cheating.
You can see this in today’s headlines, where by one measure, Pfizer seems to be winning big. They are making billions in profits and coercing millions of people to take their deadly vaccines. But it is the usual Phoenician win, one predicated on buying off regulatory agencies and entire governments, lying to everyone about everything through a bought media, and murdering millions of people while writing them off as the cost of doing business. So by any rational definition of men or gods, they are not just losers, they are criminals. They are quite literally devils.
What they fail to comprehend in their dark dungeons is that devils always lose, even when they win. Which is why they always lose against me. This is the deeper law of Nature they have never once become familiar with, because to become familiar with it you have to stop bowing to your evil ancestors for half a second and listen to the real song on the wind. They pretend they are tuned to Nature, because Nature is made of prey and predators. They are the predators, and predators show no mercy—meaning I am the one in denial, not them. But, I point out, in Nature the predators do not cheat. In Nature, those meant to win, win, and those meant to lose, lose. In Nature, the loser never lies or cheats or steals himself into the winner. In that sense, cheating is the ultimate sin against Nature. It is the attempt to undermine her hierarchies, and she punishes nothing more viciously.
You may think her only punishments are “natural”, as in plagues or famines or debased bloodlines, but her punishments are dealt out daily to each and all, and she is a master of psychology. It isn’t the psychologists who invented inferiority complexes, neuroses, psychoses, and every other form of self-torture. And it isn’t the Phoenicians, either, though they have made bad and worse use of them. Nature herself is the source of all, and she metes out justice with an astonishing, though often hidden, fairness. Which is to say the CEO of Pfizer knows what he has done. How could he not? That knowledge will ultimately be a punishment far greater to him than any death or disease he could inflict on others. Death is no punishment, and requires no atonement, but Albert Bourla faces payment down to the last farthing.
You will say that Anthony Fauci seems to be living with his decades of sins with no effect, being a nearly perfect psychopath. But there is no such thing. Psychopathy is only a temporary hiding in the mind, and Nature doesn’t allow a permanent hiding. The crash will assuredly come, if not before death then after, and it will be awe-inspiring, have no doubt. For there is reincarnation and a continuance, so if Fauci thinks he can cheat Nature with death, he is sadly mistaken. Cheating Nature with death is like cheating the CIA with a faked death: the CIA invented the fake death. Nature invented death and knows more about it than you do: you cannot use it against her.
Some will say, “Why do you know so much about it?” I don’t know anymore about it than anyone else. We all know it, but most have had it beaten out of them, one way or the other. I just have a better memory of it. I didn’t really grow up like everyone else, getting stuck at some time in the distant past . . . before I was born. I never fit into this world and never really tried. I think of myself as a being trapped between worlds and sometimes wonder if I am fully visible. I am far more at home in the dream world, and prefer it there. My connection to this world is very tenuous, though maybe everyone else could say the same. I inhabit a strange middle realm of caring for this world a great deal and not at all. I could die tonight with no regrets, in fact with a great deal of relief. But despite that, I have a strange desire to save this place, though not for myself. My hatred for lies and injustice is out of all proportion to my actual emotional ties, and it would seem academic except for the power of the hatred and its usefulness in my work. I guess it is for others to decide how odd that makes me, since they can compare that to their own experience and beliefs. I know only my own.
As a tack-on, I just watched Idiocracy for the first time and have a few comments. The plot hinges on Joe being taken 500 years into the future, when everyone is an idiot. He ends up getting sent to prison, and upon being booked in, he is given an IQ test. He scores the highest score ever and is hired by the President based on that. Which of course contradicts all the rest of the assumptions in the movie. It is entirely too logical, and far exceeds the logic we currently exhibit. Is anyone in government now hired based on Intelligence? Are they hired based on anything measurable, other than ambition and prior connections? No. Unfortunately that can also be said of all other fields, including science. There is some idea in the general population that at least scientists are chosen for their intelligence: that they work their way up in the field and advance on their accomplishments and on merit. But it isn’t any more true in science than in politics or Hollywood or anywhere else. Scientists advance based on prior (family) connections, on ambition, and on toeing the party line. Intelligence is actually selected against in that system, since anyone truly intelligent would threaten the entire inbred, prefab, preowned establishment of careerists. Any new knowledge would immediately crash the existing structure of lies, feints, fudged equations, and preferment for the Phoenician babies who inhabit the tops ends of everything. It would also crash the economy of fake projects which currently drain the treasuries so efficiently.
For this reason, I see Idiocracy as just more misdirection. Some have accused its writers of soft-selling eugenics, which is true, but that isn’t its greatest sin, or its most hidden intent. That would be, as usual, to get your eyes off the Phoenicians, by making you think the greatest danger in the present system is falling intelligence, when it isn’t. Yes, the average intelligence is falling, for the reason given in the film and many other reasons, but that won’t be solved by corking stupid women and selectively breeding the smartest. The smartest will continue to marry one another with no prodding, provided they aren’t actively kept apart. So average intelligence doesn’t matter. The average don’t run things and never will, so averages don’t matter in that regard.
And I don’t believe the top percentiles are getting any less intelligent. They are getting stupider, but that is due to a miseducation, not to a fall in native potential. I would guess that our top end is actually smarter than it has ever been, as a matter of possibilities, but all those possibilities are being squashed on purpose. Actually, that is not a guess: I know it is happening, having firsthand knowledge and experience of it. I have witnessed the highest percentiles being wasted on purpose. I myself have been wasted on purpose, and I have told you why.
To understand it, let us return to what I said about the smartest continuing to marry one another with no prodding, provided they aren’t actively kept apart. Well, that’s the turn of the screw, because they are being kept apart on purpose, at least outside the top families. Why? Because they threaten the top families, and because—once lumped into the Gentile proletariat—they are considered expendable. At that point they are considered prey, and must conform to that rubric, in which the sexes in the lower classes are split and made miserable for maximum profit. I was assigned to that category at birth, and we have seen that no real achievement could lift me out of it. Just as no lack of intelligence or achievement can limit the career of a top Phoenician—think George Bush—no surfeit of intelligence or achievement can lift someone not of that class into it. Not only is the US NOT classless, its two main classes are as rigid as any ever known.
As it goes with sex and reproduction, so it goes for everything else: while Nature tries to manage us for progress, the Phoenicians try to manage us for stasis or regression. Evolution is a threat to them, because there is no way to guarantee she will choose to evolve the Phoenicians the most. In fact, we have seen the reverse is the case, with the Phoenicians failing most obviously in their breeding programs in their own ranks. Their internal corruption doesn’t breed progress, it inbreeds inversion, disease, and madness. Think of the European royal houses, for the clearest proof of that. Since they haven’t been able to manage their own progress, they have had to interfere with everyone else’s.
The Covid genocide is the just the latest example of that, as we watch the Phoenicians declare overt war on all underclasses. They may try to explain it to themselves as population control or other necessary eugenics, but that isn’t what it is. If it were, it would be aimed at the highest population centers in Africa and Asia, never at the sparsely populated Western Hemisphere. No, it is a desperate move to protect their own hegemony, not only against us but against a Nature they know hates them. We know they hate Nature, but almost no one asks why. It is because Nature hates them, and they know it. Nature is their greatest enemy, a far more powerful enemy than we will ever be. The measure of their hubris is that they believe they can defeat her. They believe that they can master her. Every failure to do that makes them more vicious and more vengeful and more self-loathing, all at the same time. What we are seeing is the ultimate expression of that vengeance, as the Phoenicians lash out at everything around them as they fall into the abyss.
We know this is what it is about, because it explains why they are attacking white males with such ferocity in the first world, especially in the US. If this were really about population control, there would be no reason attack white males, who are already the least fertile people on the planet. So far, the attack on white males has mostly been addressed (by those such as Tucker Carlson) as being the attempt to manufacture a race war and gender war, which it is, but it is more than that. They are attacking most those who threaten them the most, which is non-Phoenician white males of great talent and high testosterone levels. We are the ones that would naturally lead any overthrow, so we have to be continually attacked on all levels, physical as well as psychological. Our sperm levels have be attacked with their drugs and pollutions, while out minds are attacked with 24/7 propaganda.
The good news is that you can measure their failure by their levels of viciousness, which means they are failing hugely right now. As I have said many times, they were far more successful back in the 1950s, since their propaganda was nearly completely invisible and worked very well. Being very self-satisfied in those years, and content with their levels of theft, they were far less vicious. But as their schemes began to fail, due to their own mistakes and over-reaches, their self-loathing grew, and with it their greed. Embarrassed by their failures, they tried to prop themselves up with ever larger piles of coins, and the problem began to snowball. Caught red-handed in their schemes, they got even more vicious, as people will do, and rather than back away they doubled down. World history of the past 50 years has been an ever steeper acceleration of the Phoenix burning itself up on its own created funereal pyre, though it could easily have stepped off the pyre at any time. It still could, as I keep advising it. But the Phoenix apparently loves its own flames and prefers to see the conflagration to its bitter end. It is like a driver approaching a cliff, who can turn the wheel or hit the brakes, but doesn’t. He has become hypnotized by the sky in front of him, beckoning him on to his doom. That sky is Nature.
I know the Phoenicians themselves are chuckling, thinking they have fooled me and Nature and everyone else. They think Nature has been hoodwinked by their manufactured divisions and self-outings and complex, slowly developing plans of conquest. They tell themselves this was the plan all along, and that it is proceeding perfectly. They tell themselves they have more wealth than ever and that they run the whole world, with a dominance never before seen. But that is what I mean by their inability to smell what is on the wind. For Nature isn’t one step behind them, she is always three steps ahead of them, and she herself chuckles at their overconfidence, for it it has always bred blindness. They can only see the turns of the screw beneath them, since they manufactured those turns. But theyare forever oblivious to the turns above them, because they mistakenly believe there is no “above them”. Their minds are always on the screwing, and not upon how they are being screwed. They are so mesmerized by their own sick and twisted plans, they cannot see beyond their own eyelashes, and cannot process the thought that Lucifer may be a mirage: a comic-book creation by the masters of fakery, by which they have corrupted themselves.
After 5000 years, they have convinced themselves their ascendance was ordained, and built an entire mythology on that ordination, complete with handsigns and cutesy symbology. But the cyanobacteria of the Archean age may have thought the same, ruling the world for millions of years before they over-oxygenated the atmosphere and died of their own poisonous exhalations.
We know the Phoenicians are blind to all this, since they always have been. It is nothing new. Their collapse didn’t begin in 2020 or 2000, it began with their success, and has tracked it. The more money they made and the more power they gathered, the more debased they became. Such is their history, and it is not hard to read. For themselves, their empire cannot end because it never really began. A proper empire would be one that brought real transcendence and happiness to its rulers, but the Phoenicians have always been miserable. As I say, the record is not hard to read, and they must know it. It would be impossible to deny. What kings or nobles have ever been kingly or noble? Who of them has been virtuous or happy? The list cannot even be begun. Modernism was the Phoenicians finally admitting this of themselves: the admission of the Wasteland they had created, their own dissatisfaction with themselves and the empires they had erected. They gave up on all beauties, admitting they found them hollow and false. They were alienated and inauthentic and derivative. They coined these terms for the milieu, but the terms applied not to us or to the world, but to them. They have always written about themselves, since no one else exists for them. Modernism was the express admission of failure, and it has continued to bottom out since then.
Their New World Order and Great Reset aren’t the attempts at a Renaissance. These people are living in their own post-apocalypse, and they have told us they don’t believe in renaissances. That is all part of a pre-Modern inauthenticity they no longer allow themselves. For them, the future is a revenge upon Nature and the World for their own failures. It is a punishment of Nature for not making them viable beings, despite everything. Because their own created bloodlines had crashed and burned, spitting them out into a 20th century where they had become twisted trolls, they decided to blame Nature for that, propping her up for a two-minutes hate that has become an everlasting hate.
But while they do that and admit they are doing it in their art and literature, at the same time they tell themselves this is right where they always wanted to be, and that it is part of their great plan. So you see how it is a madness enshrined and relabeled as a political movement or plan of governance.
The Great Reset isn’t a plan of governance, it is transparent recipe for revenge, and for further Phoenician debasement and collapse. It may be a sort of Phoenician suicide by police, where they beg us to put them out of their misery.
So you see, it can’t end well. But any way you look at it, it ends worst for them. Most of all, you don’t need to damn them to any hell, since they have been living in it all their lives and for all of their recorded history
Je passe annuellement une visite médicale « obligatoire » dans mon secteur d’activité. Je m’y soumets de bonne grâce, les tests me permettant de suivre l’état de ma vue et de mon ouïe, excellentes, merci. Vu que je ne vais quasiment plus jamais consulter de médecin, ça me tient aussi lieu de check-up annuel, pas totalement fiable vu le niveau de vigilance assez inégal de la médecine du travail: juste pour l’anecdote, un de mes anciens collègues a été jugé apte quelques semaines avant de succomber à un cancer généralisé. Je trouve aussi assez divertissant de m’entendre donner des conseils de santé par un toubib dans la trentaine qui finirait au sanatorium s’il se tapait une seule semaine de mon boulot, moi qui approche la soixantaine. Soit.
Je passe donc cette visite, mais je refuse – évidemment – la vaccination anti-tétanique que le médecin tente de me faire passer pour « obligatoire ». Je lui signale juste qu’il n’existe en Belgique aucune vaccination « obligatoire », la seule figurant dans les textes de loi (l’anti-poliomyélitique) étant de facto annulée par une jurisprudence de 2013.
Oups, tension. Suis-je un anti-vaccin? Non, pas du tout, c’est juste que quand on m’en propose un, je refuse (poliment). Je ne suis pas certain qu’il saisisse la nuance, que j’expliquerai plus loin.
Toujours sur le même mode de me prendre pour le dernier des cons (il est médecin), il me demande si je sais ce qu’est le tétanos. Oui, je sais très bien ce qu’est le tétanos. J’ai beaucoup lu sur le sujet et je connais même quelqu’un qui a dû vivre la majeure partie de sa vie avec des séquelles très lourdes, après l’avoir contracté en pleine fleur de l’âge – un cas exceptionnel vu que l’âge moyen des personnes qui en souffrent est de 83 (quatre-vingt-trois) ans. Je ne prends toutefois pas la peine de démonter l’arnaque de ce vaccin en particulier, ce qui prendrait moins de 30 secondes chrono si le type en face prenait la peine d’écouter ce que je lui dis au lieu d’aboyer sur un sujet qu’il maîtrise mal.
Un peu agacé de se voir tenir tête par un con ouvrier, il tente de me faire avaler que si, si, la vaccination anti-hépatite B est obligatoire pour les métiers du secteur hospitalier. Non, elle est requise – ce qui est d’ailleurs totalement illégal et tient du chantage à l’emploi – et j’ajoute que je vois ça comme de la justice poétique, ce vaccin étant un des plus dangereux, en plus d’être totalement inefficace. Il ne comprend pas vite mais commence à sentir que sa stratégie est un peu faiblarde et tente de jouer la corde sensible avec le tableau tragique de malheureuses infirmières durement touchées par l’hépatite, etc. Je connais aussi le dossier « hépatite ». Comme je ne manque pas de le signaler dans ce genre de discussion, la différence entre lui et moi, c’est que je lis la littérature médicale.
Ses arguments éculés tombant à plat, on arrive enfin au coeur du sujet. Je souligne que ma stratégie de pousser « l’ennemi » dans ses derniers retranchements a le don de l’énerver (j’ai un certain talent pour ça, comme vous l’aurez compris) et, après lui avoir fait vider son stock de pétards mouillés, de lui faire sortir ses cartouches à éléphants. Et nous rentrons alors dans le domaine de la Santé Publique… Je lui fais remarquer d’emblée que « Santé Publique » est un oxymore, la santé étant par essence individuelle – ce qu’un médecin aurait théoriquement eu l’occasion de vérifier sur le terrain. Et là, sans cligner des yeux, il m’explique qu’en fait la vaccination est un prérequis pour l’accès au système de Santé Publique. Ah, voilà. C’était donc ça. Un contrat. Ça n’a donc strictement rien à voir avec la notion de santé, ce que n’importe qui d’un peu attentif aura eu le loisir d’observer depuis deux ans et demi.
Ce type n’est pourtant pas un mauvais médecin. En fait, c’est un excellent médecin, comme j’en ai eu la preuve dans la suite de notre conversation, où il m’a donné des informations très utiles au sujet d’un souci que je trimballe depuis un certain temps. J’ai les bras qui s’endorment, voyez-vous. Evidemment, mon métier n’aide pas: j’ai toute la journée des outils qui vibrent entre les mains, quand je ne suis pas en train de taper au maillet. J’ai fini par m’y faire mais c’est quand même très gênant, surtout que je me déplace en scooter. J’ai passé tous les tests possibles, sur recommandation de mon épouse, qui a eu de gros problèmes de tendons dans les épaules et dans les coudes et a dû subir deux opérations. J’ai donc passé scanner (avec liquide de contraste, très agréable), electromyogramme, visite chez le physiothérapeute, toute l’artillerie: zéro résultat. Selon moi, j’ai été extrêmement patient et tenace vis-à-vis d’un système qui n’a aucune réponse à une question simple. Je lui explique mon parcours du combattant, et je le sens surpris de voir que quelqu’un d’aussi revêche à sa petite injection puisse être en fait un patient modèle – je dirais même, docile – pour tout le reste.
C’est là qu’il prend la peine et le temps de m’expliquer la chose suivante, que je vous relaye, au cas où ça serait utile à quelqu’un d’autre. En réalité, le lien entre les pathologies du squelette et leurs conséquences (nerfs, tendons, etc.) et ce que révèle l’imagerie médicale n’est pas évident. Il me décrit le cas d’un patient à lui qui souffrait de douleurs épouvantables à la colonne vertébrale, chez qui on ne voyait strictement rien d’anormal au scanner. Il a donc pensé à une autre méthode, le protocole radiologique (en station debout) qu’on employait avant le scanner (en position couchée) pour photographier la colonne, et il a été jusqu’à trouver un vieux radiologue qui savait encore le pratiquer. Et là, surprise: en station debout, un disque intervertébral sort de son logement, à tel point qu’on peut se demander comment le type est encore valide. Bref, ce pauvre homme qui souffrait depuis des années a eu la chance de tomber enfin sur un médecin qui prend son métier au sérieux. Cas typique.
Allons, Docteur, soyez honnête avec moi et je serai honnête avec vous. Je ne sais pas ce que contiennent ces flacons, vous ne savez pas ce que contiennent ces flacons. Même avant la spectaculaire arnaque des injections Covid, moyennant une simple recherche sur le Net, vous auriez déjà trouvé ce genre de choses dans les « vaccins »: du bouillon d’onze heures.
Mais qu’ils soient bons ou mauvais, ce n’est pas la question. La question est que je n’en veux pas et que c’est moi qui décide. Même pour me sauver la vie, c’est non. Je me fous complètement du tétanos, de la variole du Fox à poil dur ou de la myxomatose. En ce qui me concerne, vos injections sont des rituels et tous ceux qui ont cru judicieux de me faire passer des rituels en ont gardé un très mauvais souvenir. C’est probablement dû à un problème psychologique, qui fait que je refuse ce genre de contrat. Je n’ai pas l’esprit d’équipe. Je travaille en free-lance.
Le vaccin contre la variole que j’ai reçu bébé ne vaut pas signature du contrat de Santé Publique. Je n’ai pas tellement besoin du système de Santé Publique, et d’ailleurs, si on m’en exclut, j’aimerais assez qu’on cesse de me prendre mon pognon pour le financer. Vos visites de routine, scanners, chimiothérapies, et autres gestes magiques, je peux m’en passer. Je garderai mes bras qui s’endorment, ma jambe gauche trop courte, mes futures arthroses et toutes les complications de l’âge qui m’attendent. Je préfère mourir de maladie plutôt que d’un vaccin et chez moi plutôt qu’à l’hôpital. Et tant qu’à faire, de vieillesse plutôt que de Rivotril. C’est moins risqué.
Jusqu’à présent, vous avez eu affaire à des patients dociles, ceux qui vous font confiance, et à d’autres moins dociles mais qui insistent quand même pour qu’on s’occupe d’eux. Puisque j’ai bien compris que vous avez du mal à me situer dans l’une ou l’autre catégorie, je vais vous expliquer, à vous et à tous vos collègues quelque chose qui semble vous échapper.
Contrairement à vous, j’écoute attentivement tout ce que vous me dites, même si je ne vous ai rien demandé d’autre qu’un diagnostic et une prescription. Pour m’avoir aidé, vous avez ma très humble reconnaissance. Pour tout ce que vous savez faire, vous avez mon sincère respect. Pour le reste, c’est une autre histoire. Ok, vous êtes médecin et je suis patient. Seulement jusqu’à un certain point, Docteur.
Comme Monica Hughes, je trouve aussi un tsunami de textes bien écrits sur Substack, ce qui me met aussi en retard pour écrire les miens. Voici un de ses articles récents, qu’elle a tout de même réussi à finir. Vous comprendrez pourquoi je tenais à le traduire quand vous le lirez. Il reprend quelques points essentiels déjà évoqués sur ce blog, par moi ou par d’autres, et reflète assez fidèlement ce que pas mal de « résistants » (je n’ai pas trouvé d’autre terme) vivent et ressentent aujourd’hui.
Accessoirement (enfin, presque), j’y trouve – enfin! – une réponse plausible à la question que je posais ici, protéine de pointe ou oxyde de graphène? Les deux, mon capitaine.
Extrait du texte: « … les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et […] ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. […] on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique. » (c’est moi qui souligne)
Nos ancêtres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir
Quelques réflexions sur l’avenir à court et moyen terme
Monica Hughes, PhD
24 avril
Je trouve parfois un vrai tsunami de textes bien écrits sur Substack, que je lis et auxquels je répond, ce qui me met en retard pour écrire les miens. Ça a été le cas cette semaine. Mon TDA [NdT. trouble déficitaire de l’attention] ne facilite pas les choses.
J’ai découvert les interviews de Byram Bridle sur les vaccins Covid début 2021, bien avant ses interviews sur la bio-distribution en mai 2021. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à susciter une réaction extrêmement négative chez ses détracteurs.
Son récent article se concentre sur la biodistribution des PNL [particules nano-lipidiques] et la considère comme une raison à elle seule justifiant le retrait de ces vaccins. Il existe de nombreuses autres raisons justifiant le retrait de ces vaccins, mais la question de la biodistribution des PNL en particulier constitue une approche pertinente et complète du problème.
J’ai énormément de respect pour Bridle. Voici un commentaire que j’ai laissé sous son article:
Merci de faire la lumière sur ces questions. À court terme, cela ne changera rien. La bataille sera longue et devra être menée sur de multiples fronts. Essayez de ne pas vous décourager.
C’est intéressant de suivre les découvertes des uns et des autres. Découvrir votre travail et celui d’autres personnes au long de l’année dernière a été un des facteurs décisifs qui m’a convaincue de quitter la Nouvelle-Zélande.
La quantité d’informations présentement à passer au crible est phénoménale, mais un fait que je trouve particulièrement inquiétant est que, alors que les vaccins ne devraient rien contenir de plus grand que 15 um, il semble que ça fasse partie des possibilités.
Je ne connais personne d’autre qui se soit penché sur ce problème, mais je l’ai moi-même relevé parce que, à l’époque où je dirigeais mon entreprise de fabrication de toxines de Coley (pour une utilisation limitée en tant que médicament non approuvé, autorisé dans diverses juridictions à travers le monde), je passais mon produit dans un filtre en polyester à pores de 15 um pour réduire le risque de réaction allergique, de sarcoïdose, etc.
Des équipes néo-zélandaises ont effectué des travaux qui démontrent que les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et que ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. L’ensemble du processus a été répété plusieurs fois. À un stade précoce donné du développement de ces structures, on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique.
Ce qui se produit sur une lame de microscope n’est pas nécessairement identique à ce qui se produit dans le corps. Néanmoins, c’est inquiétant.
S’il me reste de l’argent après cette débâcle (je n’en ai pas), j’en parierais une bonne partie sur l’idée que les vaccins contiennent du graphène, utilisé comme vecteur génétique, et que sa présence débouche sur l’assemblage de ces structures (que ce soit voulu ou non).
Un point assez ironique. Mon entreprise individuelle, qui a sauvé quelques vies au cours de son activité, a été fermée sans même la moindre visite d’un régulateur. Pendant ce temps, Pfizer reste en activité.
Le monde tourne à l’envers.
Je suis désolée de le dire mais il est devenu impossible de faire machine arrière à ce stade. Cependant, si votre article touche davantage de personnes lambda et les amène à s’interroger sur la poursuite de l’utilisation des vaccins Covid, sûrs et efficaces, ça aura servi à quelque chose. Nous avons tous notre rôle à jouer.
D’un point de vue plus large, je pense que de nombreux scientifiques apolitiques – j’entends par là des personnes qui se disaient plutôt apolitiques avant la pandémie de Covid, qui sont d’éminents experts dans leur domaine et fournissent des informations précieuses et pointues – traversent actuellement un processus de deuil, pour ainsi dire: ils pensaient vivre dans un monde donné, et découvrent qu’ils vivent en fait dans un monde complètement différent.
Ça ne se limite pas au seul monde scientifique, je pense que ça se manifeste chez beaucoup d’autres, qui passent en alternance par les différentes phases du modèle de deuil de Kubler-Ross. Par ailleurs, les modes marchandage/colère/déni/dépression/acceptation ne se déroulent pas selon un continuum de progression linéaire.
Pour ma part, je suis principalement en phase d’acceptation depuis huit ans, en passant parfois brièvement par les autres phases. Lorsque l’on perd sa maison, sa carrière, sa famille et son pays (dans mon cas, j’ai perdu certains de ces éléments deux fois), l’esprit se libère et se met à envisager des perspectives moins agréables sur la nature du monde, parce qu’après avoir plus que la plupart des gens fait l’expérience des limites du supportable, on comprend que l’on est probablement capable de survivre à de futurs chocs physiques et émotionnels.
J’ai vraiment pensé qu’en m' »échappant » en Nouvelle-Zélande en 2015, sa culture moins corrompue et sa gouvernance plus transparente me mettraient mieux à l’abri des prédations d’Etat.
J’avais tort.
Malgré la tyrannie médicale que j’avais subie aux États-Unis, il ne m’était tout simplement pas venu à l’esprit qu’une secte pharmaceutique mondiale tenterait de s’emparer de toute la planète.
Quelle idiote j’étais.
Conway Judge: Quelle histoire fascinante. Comment et pourquoi vous êtes-vous intéressée aux toxines de Coley et lancée dans leur production?
Monica Hughes, PhD: C’est une longue histoire! Pour soigner son cancer, mon mari a reçu ce traitement au Mexique en 2014. Elles sont produites depuis des décennies par différentes sociétés en Amérique Latine et étaient produites par une firme canadienne jusqu’à ce que son PDG prenne sa retraite en 2015. Je m’y intéresse depuis 2014 mais quand personne ne s’est proposé de prendre la relève pour remplacer MBVax, j’ai décidé de me lancer et j’ai créé ma propre firme fin 2018.
Conway Judge: Et vous dites que les bureaucrates vous en ont empêchée avant même qu’elle se mette en route? Désolé d’etre aussi curieux mais tout ça m’intrigue. Quel genre de bureaucrates?
Monica Hughes, PhD: Un avocat américain très insistant, en phase terminale, m’en a réclamé en tentant de me faire croire qu’il était légal d’en envoyer là-bas. Il a ensuite fait pression à plusieurs reprises sur Medsafe [NdT. l’autorité de règlementation des médicaments en Nouvelle-Zélande] pour y avoir accès. Il était très déterminé et souffrait très probablement de maladie mentale (c’est une longue histoire). Le fait que je n’acceptais d’en fournir qu’à des médecins dans les pays où il était légal de le faire était une façon détournée de les faire classer sans ambiguïté comme médicament. L’ironie de l’histoire c’est que si j’en avais fourni sans restriction à n’importe quel client dans le monde, on m’aurait laissée tranquille pendant un certain temps. Mais Medsafe est montée d’un cran et, me semble-t-il, a outrepassé ses limites en voulant règlementer hors de sa juridiction. Je n’en avais jamais fourni à aucun médecin néo-zélandais mais ils m’ont signifié que je n’avais pas non plus le droit d’en exporter. Je pense que j’aurais pu m’opposer en justice à leur décision mais je ne disposais ni des ressources financières ou sociales ni de l’énergie psychologique pour le faire, et j’étais particulièrement découragée par tout ce qui se passait autour du Covid, et j’ai donc décidé de tout simplement quitter la Nouvelle-Zélande.
Le statut légal des toxines de Coley est très ambigu. Tout le monde pense qu’elles sont illégales mais ce n’est pas mon avis. J’écrirai davantage à ce propos à un autre moment.
Conway Judge: C’est très dommage de voir que votre entreprise a capoté avant même de commencer, surtout pour des raisons bassement bureaucratiques. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’autres personnes qui ont fait l’expérience d’avoir tenté un tel projet. Ça doit probablement vous donner une bonne compréhension de ce qui se passe en ce moment.
Monica Hughes, PhD: Oui. Je dois avouer que ça m’avait surpris mais c’est exactement ce que le Covid nous a démontré. On devrait dire merci au Covid. Lol.
En fait j’avais déjà pris ma « pilule rouge » [NdT. expression des anglophones, qui signifie « affronter les faits choquants », contraire de « blue pill », ceux qui refusent de le faire] en voyant le comportement de l’industrie de la santé face à la maladie de mon mari et j’ai décidé de l’emmener directement au Mexique plutôt que de le faire soigner aux Etats-Unis.
Je pensais que la Nouvelle-Zélande serait un peu plus honnéte, comme le Canada, qui en produisait auparavant.
Non.
Contrairement à de nombreux scientifiques, j’ai refusé de me spécialiser après mon doctorat en 2008. Politiquement, je suis dans le camp libertaire depuis vingt ans, et anarchiste depuis six ans.
J’étais plutôt radicale avant 2016, mais après avoir observé une foule de gens à un rassemblement de soutien à Gary Johnson en 2016 scander « JE CROIS QUE NOUS POUVONS GAGNER!!! », j’ai refermé mon ordinateur portable et décidé que j’en avais fini avec la politique. Si la politique pouvait changer une bande de tièdes supporters libertariens de Johnson en une foule enragée, je ne voulais plus rien avoir à faire avec la politique.
J’ai juré de ne plus jamais voter.
En relation avec tout ce qui précède, être une veuve sans enfant qui a dépassé l’âge de procréer et a abandonné l’université pour le secteur privé fait clairement de moi quelqu’un de totalement décalé par rapport à la masse.
J’aime les principes de motivation des Hashashin: assassiner le roi, et assassiner ensuite chaque nouveau roi, jusqu’à ce que la seule personne prête à porter la couronne soit l’idiot du village. J’aime attaquer les vaches sacrées de la plupart des gens, y compris la CONstitution [NdT. jeu de mots sur base de « con », qui signifie en anglais escroquerie], la religion, l’État, le dernier régime à la mode (qu’il s’agisse de végétalisme ou de carnisme), etc. Pas parce que je suis intrinsèquement nihiliste. Mais parce que je me suis déjà délibérément confrontée à toutes les idées délirantes possibles au cours des 30-35 dernières années, et que la plupart d’entre elles m’ennuient à mourir.
Ce n’est pas que je n’ai plus rien à apprendre. Je suis sûre que si, mais j’en suis à un stade de ma vie où je suis prête à dépenser le peu d’argent qu’il me reste dans une Toyota MR2, à passer l’été à rouler à fond, et quand l’inflation, la dépression, les Russes, la crise du pétrole et les voyous qui se déchaînent dans les rues seront devenus intolérables, je déciderai si je suis vraiment capable de subsister avec le riz et les haricots que j’ai achetés l’été dernier, et les produits du jardin que je prendrai plaisir à cultiver cet été, tout en me demandant si je suis prête à tuer les lapins qui les grignotent dans la cour.
Ou s’il ne serait pas plus facile de conduire le runabout à moteur central [NdT. référence à la Toyota MR2, gamme de voitures de sport à deux places, à moteur central et à propulsion arrière] à travers le pays d’est en ouest, puis de sauter de la falaise la plus proche, avec mon dernier chocolat et mon dernier verre de vin de luxe à la main, en criant, comme dans Thelma et Louise, « WOO HOO! Quel voyage! »
Mouais. Je ne suis pas vraiment Howard Beale, mais il est parfois intéressant d’observer comment l’histoire se répète, et comment ceux qui parmi nous s’agitent contre le réseau de contrôle sont peut-être eux aussi cyniquement utilisés par les Diana Christensen du monde [NdT. référence au film « Network », que vous devriez avoir vu].
Sommes-nous en train de jouer leur jeu?
Mon message à tous, pour ce qu’il vaut, est de se prémunir de la désillusion. Il n’y aura jamais de redevabilité, ni de » Nuremberg 2 « , ni de » pendez-les tous à un réverbère « , ni rien de tout cela. Nuremberg Un n’a pas marché. Les nazis ont été intégrés au gouvernement américain dans le cadre de l’opération Paperclip, et ont dirigé le monde au cours des 70 dernières années. [NdT. ce que je vous rappelais ici]
Je crois que le meilleur scénario envisageable est simplement que le peuple reconquière son pouvoir financier, tout comme l’information a été reconquise lors de la révolution Internet il y a 20 ans. Peut-être le bitcoin est-il une création du Renseignement. Je pense bien que c’est le cas, en fait. Est-ce important? L’internet est une création de l’Armée.
Cela prendra du temps, après quoi la civilisation entamera un nouveau cycle dans lequel les psychopathes qui voudront manipuler le nouveau système passeront les 50 années suivantes à trouver le moyen d’y parvenir. Le Quatrième Tournant et tout le bordel [NdT. « Le Quatrième Tournant » (1997) est un livre de William Strauss et Neil Howe qui postule qu’une révolution sanglante a lieu une fois par siècle aux Etats-Unis].
Si cela devait arriver, il se pourrait que les humains soient plus libres qu’ils ne l’ont jamais été depuis le paléolithique.
Et bien que je sois anarchiste, je ne m’engagerai pas, pour l’instant, dans ce qui ne sera probablement rien de plus une nouvelle forme de rêverie collectiviste, car je sais qu’en fin de compte, l’homme moderne ne surmontera pas sa passion pour la contrainte et les ordres. Nous ne sommes pas si nombreux à aspirer à une véritable liberté.
Je n’ai aucune idée du temps que ça mettra ou des retombées que ça aura. Je ne sais pas non plus si la chose est certaine. Les États-nations vont-ils complètement disparaître? Je n’en ai aucune idée. Combien de personnes mourront? Aucune idée non plus.
Difficile de savoir comment ça finira. Il y a plusieurs issues possibles.
J’aime bien prendre le Vénézuéla comme exemple potentiel. Leur population à diminué de 5% ces 5 dernières années. C’est beaucoup mais on est loin des 95% que les Cassandre se plaisent à prédire. Où sont-ils passés? Ils sont tous morts? Ils ont franchi la frontière? Il n’y a pas eu assez de naissances pour compenser les décès? Je ne sais pas.
Est-ce que ce qui arrive au Vénézuéla pourrait arriver aux Etats-Unis? Oui, évidemment. Est-ce que ça pourrait être pire qu’au Vénézuéla et combien de temps ça durerait dans ce cas?
Difficile de comprendre ce qui se passe réellement. Il y a une grosse pénurie de main d’oeuvre aux Etats-Unis. Est-ce parce que les gens n’ont plus envie de travailler après avoir reçu leur chèque de 1.200$ d’aide sociale ou est-ce parce qu’on a déjà tué un certain nombre de millenials [NdT. personne devenue adulte aux environs de l’an 2000] à coup de vaccins et qu’on tente de le cacher? Je ne sais pas. Probablement un peu des deux.
L’issue de tout ça dépend de plusieurs choses. La population américaine est loin d’être aussi résiliente que celle du Vénézuéla ou de la Russie. Donc pour la majorité des Américains, oui, comme vous le dites, survivre à un plan quinquennal staliniste ou maoïste sera une rude épreuve.
Ceci dit, un grand nombre de personnes ont six mois de nourriture stockés dans leur graisse corporelle. Ils ont aussi des animaux de compagnie. Ils ne mourront pas instantanément. Ils pourraient bien mourir de froid en premier.
L’incertitude vient du fait que les régimes très oppresseurs (l’ex-Union Soviétique, la Corée du Nord, le Vénézuéla) dépendaient des importations de l’Occident pour se maintenir et c’est ainsi qu’ils ont tenu le coup aussi longtemps.
Que se passera-t-il si personne n’est là pour maintenir l’Occident? Voilà la vraie question, dont la réponse nous dira à quelle vitesse et jusqu’où nous allons sombrer.
Un grand nombre de gens – peu importe s’ils sont dans les villes, les banlieues ou les campagnes – seront contraints à accepter le revenu universel, la tyrannie digitale, la monnaie numérique des banques centrales, comme vous préférerez l’appeler… mais ça aussi finira par s’effondrer. Parce qu’ils gonfleront aussi la masse monétaire numérique (c’est ce qu’a fait le Vénézuéla!)
Tout ce que nous lisons semble sortir directement de Atlas Shrugged [NdT. le bouquin dystopique de Ayn Rand, traduit en français par « La grève »].
Mais la question à laquelle je n’ai pas de réponse, c’est combien de gens mourront et combien de temps ça durera. Et je me suis déjà souvent trompée dans mes prédictions.
Pour les enfants un peu lents du fond de la classe, le problème ne se limite pas aux masques et aux obligations d’injection. Ils vont bientôt créer délibérément des crises telles que des pénuries de nourriture et d’énergie. Si ça ne marche pas, ils tenteront de vous prendre tout votre argent.
Mais il est absolument certain qu’ils n’admettront jamais que les conjabs [NdT. les injections frauduleuses] sûres et efficaces tuent des gens. Allons donc! Le CDC fait maintenant des pubs grotesques qui expliquent comment « arrêter les caillots sanguins ».
Même Trump refuse de faire marche arrière sur les merveilleux vaccins, ces stupéfiants vaccins, les plus rapides et les meilleurs de tous les vaccins de l’histoire, croyez-moi:
Trump persiste à vouloir s’attribuer le mérite des vaccins de son projet Warp Speed, en tant que « père du vaccin ». Il tellement narcissique qu’il refuse d’admettre que les vaccins tuent. Et il attribue à la propagande des Démocrates le fait que nombre de ses adeptes refusent le vaccin.
Alors oui. Que Trump aille se faire foutre, lui aussi. Il n’en a rien à caler de vous.
S’il ressort un seul point positif de cette pandémie, c’est la destruction complète de l’arnaque qu’est la médecine moderne, et de TOUS les politiciens. Peut-être qu’après un siècle de toute cette merde incroyablement destructrice, on va enfin pouvoir revenir à la réalité.
Et à part le vaccin contre la variole, les vaccins contre la grippe sont les plus dangereux de tous. Pourtant les gens les prennent depuis des décennies. Si nous en arrivons aujourd’hui à un moment propice, c’est parce que les vaccins Covid sont BEAUCOUP plus dangereux. Quoiqu’il en soit, ça ne s’arrêtera que si les Américains les refusent en masse. Impossible de prédire quand ça aura lieu. Mais ce petit jeu pourrait encore durer longtemps. Je prédis qu’après ça, ils sortiront des vaccins à ARN messager auto-réplicatif « mis à jour » qu’ils présenteront comme plus sûrs.
Cette escroquerie peut durer encore très longtemps.
Ce qu’ils visent c’est le contrôle total. Comment le savons-nous? Par leur volonté de censurer tout le monde à un niveau jamais atteint de mémoire récente. Ça a commencé avec Trump, qui comptait des dizaines de millions d’abonnés. Maintenant, après à peine plus d’un an, ils en sont à jouer à Wack-a-mole [NdT. ce jeu très intellectuel où on tape avec un marteau sur des taupes] avec des comptes Twitter qui n’ont que quelques centaines d’abonnés. Ça suffit pour comprendre tout ce qu’il y a à comprendre.
Alors faites-vous à l’idée et préparez-vous à l’affronter:
« On ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de températures auxquelles il faut cuire les bébés avant de les consommer. »
Ce n’est peut-être pas aussi manifeste, mais on ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de dosage « sûre » des nouvelles immunothérapies pour les cancéreux en phase terminale après qu’ils aient reçu de force les thérapies standard qui ont détruit leur système immunitaire.
L’interdiction du droit des cancéreux en phase terminale de recevoir des thérapies expérimentales est en place depuis la fin des années 1960 aux Etats-Unis et environ 600.000 cancéreux en phase terminale meurent chaque année rien qu’aux Etats-Unis.
Le peuple tolère son statut d’esclave de l’Etat depuis de nombreuses décennies.
On entend beaucoup de gens clamer sur un ton moralisateur: « Nos ancètres sont morts pour que vous ayez le droit de voter! »
Ce qui signifie en réalité « Nos ancètres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir! »
Voilà le monde à l’envers que ces malades ont créé. Interdiction d’interventions médicales utiles, et obligation d’interventions inutiles et non désirées.
J’espère que nous déciderons tous que ça vaut la peine de continuer à vivre, comme Kaylee. Mais je n’ai pas particulièrement peur de mourir. C’est la façon dont je continue à « vivre » ou à me battre qui m’importe le plus.
Texte original
Our Ancestors Voted for Your Right to Die
Some Thoughts About the Near- to Medium-Term Future
Monica Hughes, PhD
Apr 24
Sometimes there’s just an overwhelming tsunami of good writing on Substack, and my own gets delayed as I enjoy reading and responding to it all. This has been one of those weeks. My ADD doesn’t help.
I discovered Byram Bridle’s interviews about the covid vaccines sometime in early 2021, well before his bio-distribution interviews in May 2021. That’s when he started to attract extremely negative attention from his detractors.
His recent article tackles the biodistribution of the LNPs as a particular reason why the vaccines should be stopped. There are many other reasons they should be stopped, too, but this particular LNP angle is quite a good and comprehensive take on the issue.
I have a tremendous amount of respect for Bridle. Here’s a comment that I left on his article:
To segue into a broader observation, I think many non-political scientists — by that I mean people who have admitted to being rather un-political before the covid pandemic, and are deep experts in their field and the source of much valuable, specialized information — are going through a sort of grief process in which they thought they were living in a particular world, but it turns out they are living in quite another.
Even more broadly than scientists, I think this is resulting in a rotation between the various phases of the Kubler-Ross model of grief among many. The bargaining/anger/denial/depression/acceptance modes are not a linear continuum of progression, either.
I’ve been in the acceptance phase for most of the past 8 years but I briefly come in and out of others. When you lose your house, your career, your family, and your country (in my case, I lost some of those twice) it frees your mind up to consider some less pleasant possibilities about the nature of the world, because you’ve already tested the limits of what you can endure more than most, and you know you’re likely to survive the physical and emotional blows again.
I did think that in “escaping” to New Zealand in 2015, I would be safer from the predations of the state in a less corrupt culture with more transparent governance.
I was wrong.
Despite the medical tyranny I’d been through in the US, it just didn’t really occur to me that a global pharmaceutical cult would try to take over the entire globe.
Silly me.
Unlike many scientists, I resisted specialization after the PhD in 2008. Politically, I’ve also been on the libertarian side of things for 20 years, and an anarchist for six of those.
I was pretty radical before 2016, but when I saw a mob of people at a Gary Johnson rally in 2016 shout, over and over again, “I BELIEVE THAT WE CAN WIN!!!” I slapped my laptop shut and decided I was done with politics. If politics could turn a bunch of lukewarm libertarian-lite Johnson supporters into a crazed mob, then I wanted nothing to do with politics.
I vowed never to vote again.
In combination with all of the above, as a childless widow now past childbearing age who abandoned academia for the private sector, this honestly makes me just plain weird in comparison to most people.
I’m fond of the motivating principles of the Hashashin: assassinate the king, and keep on assassinating each new king, until the only person willing to wear the crown is the village idiot. I enjoy attacking most peoples’ sacred cows, including the CONstitution, religion, the state, the latest fad diet (whether it’s veganism or carnism), etc. This isn’t because I’m inherently nihilistic. It’s because I’ve already deliberately exposed myself to every possible fruitcake idea over the past 30-35 years, and most of it bores me to tears.
It’s not that I’ve got nothing left to learn. I’m sure that I do, but I’m at the stage in life where I’m ready to blow my remaining wad of cash on a Toyota MR2, spend the summer driving the hell out of it, and when the inflation and the depression and the Russians and the oil crisis and the punks running wild in the streets become too much, I can decide whether I’m really up for subsisting on the rice and the beans I bought *last* summer, and the garden produce I’ll enjoy tending *this* summer, all as I contemplate whether I’m willing to shoot the bunnies in the yard who are snacking on it.
Or, whether it would be easier to just drive the mid-engine runabout across the country from east to west coast, and then off the nearest cliff, the last of my luxurious chocolate and wine in hand, screaming, Thelma and Louise-style, “WOO HOO! What a ride!”
Yeah. I’m not really Howard Beale but sometimes it’s interesting to observe how history repeats, and how perhaps those of us who are agitating against the control grid are also perhaps being cynically used by the Diana Christensen’s of the world.
Are we playing into their hand?
My message to everyone, for what it’s worth, is to guard yourself against disappointment. There’s never going to be any accountability, any “Nuremberg Two”, any “lampposts through and through”, or any of the rest of it. Nuremberg One didn’t work. The Nazis were brought into the US government under Operation Paperclip, and have been running the world for the last 70 years.
I believe the best possible scenario is that the people will simply take their power back at the financial level, just as information was taken back in the internet revolution 20 years ago. Maybe Bitcoin is a spook creation. I suspect it might be, actually. Does it matter? The internet was a military one.
It will take time, and then civilization will begin a new cycle where the psychopaths who want to game the new system will spend the next 50 years figuring out how to do it. Fourth Turnings and all that.
If this can happen, humans might actually be more free than at any previous time since the paleolithic.
And while I am an anarchist, I will, for the time being, not engage in what is only likely to be a new type of collectivist daydreaming, because I know that at the end of the day, modern humans aren’t going to get over their love affair with being pushed around and told what to do. There aren’t that many of us who actually yearn to be truly free.
I have no idea how long this will take or what the fallout is going to be. I also don’t know whether it’s certain. Will we lose nation states altogether? I have no idea. How many people will die? Also no idea.
For the slow kids in the back, this isn’t just about masks and injection mandates. Next they will deliberately create crises like food and energy shortages. If that doesn’t work, they’ll try to take all your money.
But for damned sure they are not going to ever admit that the safe and effective conjabs are killing people. Come on! The CDC is running ridiculous ads now on how to “Stop the Clot.”
Not even Trump is backing down from the beautiful vaccines, the amazing vaccines that were faster and better than any other vaccines in history, believe me:
They’re gunning for total control. How do we know? Because they are trying to censor the hell out of everyone to an extent that has never been done before in recent memory. It started with Trump who had tens of millions of followers. Now in just over a year, they’re down to playing whack a mole with Twitter accounts that only have a few hundred followers. This really tells you everything you need to know.
So just come to terms with it and get ready for it:
That’s the upside-down world these sickos have created. Denial of useful medical interventions, and forcing of useless, unwanted ones.
I hope we will all decide that life is worth continuing to pursue, just like Kaylee. But I’m not particularly afraid to die. It’s how I continue to “live” or kick the can that I care more about.
Une petite anecdote en préambule de mon article à venir – encore quelques traductions à terminer d’ici là.
Il y a une trentaine d’années, j’ai rencontré un médecin-chercheur qui donnait à l’époque des stages sur l’instinctothérapie, lorsque c’était la mode. Il s’appelait Jacques Fradin et était assez pointu sur le sujet: il s’était entouré d’une équipe pluridisciplinaire (par exemple, des paléobotanistes) et bénéficiait de la confiance du gouvernement de l’époque, qui lui envoyait même des hauts dignitaires mal en point pour les retaper autrement que par l’allopathie. C’était un scientifique assez solide et le sujet était passionnant mais, cher lecteur, ce n’est pas de ça que je voulais vous parler ici.
En effet, ce bon docteur nous avait expliqué un comportement qu’il avait fréquemment observé dans sa pratique – et que j’ai moi-même observé depuis lors sous diverses formes, dans beaucoup d’autres domaines. Le voici: le patient vient consulter le médecin pour divers symptômes très gênants. Le médecin lui prescrit des remèdes pour soulager lesdits symptômes et lui fait comprendre que, puisque la responsabilité de son état de santé incombe avant tout au patient, pour retrouver une santé durable il doit corriger certains aspects de son mode de vie (alimentation, hygiène de vie, etc.). Il complète donc son traitement avec une marche à suivre à plus long terme et lui propose de le revoir quelque temps après.
Lors de sa visite suivante, le patient se plaint des mêmes symptômes, qui se sont souvent aggravés entretemps. Le médecin lui demande s’il a bien pris ses remèdes et surtout s’il a suivi ses recommandations d’ordre plus général. La réponse à cette dernière question est invariablement non, puisque ça allait mieux avec les remèdes. A ce stade, lesdits remèdes sont donc devenus insuffisants, et il faut recourir à des mesures plus sévères pour endiguer la progression de la maladie.
Cette société est malade depuis un moment et les remèdes ne fonctionnent plus… Il va falloir prendre des mesures plus sévères.
Augmentation de 84% des décès dans certains groupes d’âge
Elliott Freed
24 mars
Le taux de mortalité monte en flèche aux États-Unis et le carnage semble bien parti pour durer.
Le CDC indique une augmentation de quatre-vingt-quatre pour cent des décès dans certains groupes d’âge moyen. J’ai vu des données provenant de diverses agences d’assurance-vie montrant des augmentations allant de dix-neuf à cinquante-sept pour cent des demandes d’indemnisation chez les personnes en âge de travailler. Les cliniques de cardiologie pédiatrique sont désormais une réalité. Et la liste des preuves de la montée en flèche des décès et des maladies graves ne cesse de s’allonger.
Et nous devons supposer que cela ne s’arrêtera pas là. Tout d’abord, on continue à distribuer les vaccins comme des bonbons. On peut parier que les personnes qui ne se sont pas encore fait vacciner ne le feront pas. Mais beaucoup continueront à recevoir des boosters, et à chaque injection supplémentaire, les chances de mourir ou d’être gravement blessé augmentent de façon spectaculaire. Un petit ensemble de données concernant des adolescents britanniques a révélé que le taux de mortalité était 52 fois plus élevé chez les garçons qui avaient reçu la troisième injection que chez ceux qui n’en avaient pas reçu. Ce qui représentait une augmentation de cinq fois le taux de mortalité parmi ceux qui n’en avaient reçu que deux. Lors de mes recherches sur les vaccins à l’époque, j’ai constaté que ce schéma était courant. Le taux d’augmentation des risques de blessures augmentait à chaque injection supplémentaire, comme dans une courbe mathématique. A quelle distance sommes-nous maintenant de la verticale? J’estime que personne ne peut survivre à huit injections. Ou du moins, à huit vraies injections. Les placebos de solution saline ne devraient pas poser trop de problèmes.
La deuxième chose à prendre en compte est que, comme l’a fait remarquer l’un des principaux bailleurs de fonds de l’Organisation Mondiale de la Santé, nous ne connaîtrons les effets à long terme des injections que lorsque nous aurons atteint le long terme. Après moins d’un an et demi, nous voyons déjà une mortalité et une destruction de niveau génocidaire. Mais les injections n’ont pas dit leur dernier mot. Une grande partie de la substance contenue dans ces flacons est toujours présente chez toutes ces personnes, et elle continue à circuler et à faire des dégâts dans leurs corps.
Si nous pensons en termes de vague, nous voyons que la vague continue de rassembler sa puissance et sa masse. Le décompte final se limitera-t-il à quelques centaines de milliers de morts? Selon une estimation raisonnable, le total serait déjà de l’ordre de cent cinquante mille pour les seuls États-Unis. Un ami a rapporté hier d’Allemagne qu’une grande clinique pédiatrique a fini par prendre la parole, car elle reçoit des centaines, des CENTAINES, d’appels de nouveaux patients chaque jour. Et ce n’est qu’une seule clinique dans une seule ville.
Est-ce que ce sera, comme certains l’ont estimé, des dizaines de millions? Des centaines de millions? Si une seule clinique dans une seule ville dans un seul pays reçoit des centaines de nouveaux patients par jour pour des blessures pour lesquelles il n’existe pas de traitement conventionnel, combien de décès pouvons-nous attendre dans les prochaines années? Combien de ces trois cents personnes qui ont appelé pour un rendez-vous hier seront mortes dans un an? Dans deux ans? Qu’en est-il des mille cinq cents nouveaux patients cardiaques chaque semaine, dans une seule clinique?
Et qu’en est-il de ceux qui survivront aux prochaines années mais ne retrouveront jamais leur santé ou leur capacité à fonctionner, à travailler et à contribuer matériellement à la société? De combien d’invalides devrons-nous nous occuper? De combien leur vie sera-t-elle écourtée? Surtout après que toutes les ressources nécessaires à leur prise en charge auront été épuisées?
Tous ces chiffres sont en constante évolution. Dans un avenir proche, du moins, ils vont augmenter. Ce n’est qu’une fois le carnage terminé qu’ils baisseront.
Quelle sera l’ampleur de ce carnage? Outre les personnes qui sont mortes, meurent et mourront, que deviendra la société dans son ensemble?
Il y a quelques années, un responsable de la FEMA [NdT. Federal Emergency Management Agency] a mis au point l’indice Waffle House. Waffle House est une grande chaîne de restaurants du sud-est des États-Unis. Elle est généralement ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois cent soixante-cinq jours par an. C’est un motif de fierté pour l’entreprise. Cet homme intelligent a réalisé qu’il pouvait évaluer la gravité d’une catastrophe en fonction du nombre de restaurants Waffle House qui doivent fermer et être évacués. Lors d’un récent passage dans la région, j’ai constaté que nombre d’entre eux n’étaient ouverts qu’à des heures très réduites en raison d’un manque de personnel. Selon l’indice Waffle House de la FEMA , cela indique une catastrophe majeure.
Nous constatons des pénuries de personnel similaires dans tous les États-Unis. Dans quelle mesure cela est-il dû au fait que les personnes en âge de travailler sont handicapées et meurent en nombres bibliques? Dans quelle mesure la situation va-t-elle empirer à mesure que ces chiffres continuent d’augmenter? À quel moment n’y aura-t-il tout simplement plus assez de personnel pour le département des véhicules à moteur, le bureau d’admission des universités, le syndicat des plombiers, la marine marchande, les mines et les fermes? J’écris et publie des livres pour gagner ma vie. Mon imprimeur de livres ne peut plus répondre à mes besoins parce qu’il manque de personnel et que je passe de petites commandes. C’est un petit problème, apparemment insignifiant. Additionnez tous ces petits cas et vous obtenez quoi?
Quelle sera l’importance de ce changement? Jusqu’où affectera-t-il l’ensemble des structures sociales établies? Comment ces structures sociales s’adapteront-elles?
Comme vous pouvez le constater, à ce stade, j’ai plus de questions que de réponses. Le temps nous le dira.
Texte original
Rising Deaths
84% Increase in deaths among some age groups
Elliott Freed
March 24
The death rate is skyrocketing in the U.S. and it looks like the carnage could keep going for a while.
The CDC is showing an eighty four percent increase in deaths in some middle age groups. I’ve seen data from a variety of life insurance agencies showing between a nineteen and fifty seven percent increase in claims among working age people. Pediatric cardiology clinics are now a thing. And the list of proof of skyrocketing deaths and severe illnesses goes on.
We must assume that it will not stop here. First of all, they are still handing out the shots like candy. If people have not already had them, it is a fair bet that they will not. But many will continue to get boosted, and with each additional shot, the odds of dying or being severely injured rise dramatically. One small data set coming out of the U.K. for teen boys found a fifty two fold increase in the death rate for boys who’d received the third shot over the unshot. That was a five fold increase over the death rate among those who’d had just two. In my research into vaccines back in the day, I found this to be the common pattern. The rate of increase of the odds of injury went up with each additional shot, like a calculus curve. How close are we to the vertical? My estimate is that nobody will survive eight shots. Or at least, eight real shots. Saline placebos shouldn’t be much of a problem.
The second thing to consider is, as one of the leading funders of the world health organization once pointed out, we don’t know the long term effects of the shots until we reach the long term. Not even a year and a half in, we are already seeing genocide level death and destruction. But the shots are not done. Much of that stuff that was in those vials is still in all those people, and it is still running around their bodies doing damage.
If we think in terms of a wave, we see that the wave is still gathering power and mass. Will it be a few hundred thousand who die in the final count? One reasonable estimate puts the total at already in the range of one hundred fifty thousand in the u.s. alone. A friend reported yesterday from Germany that one large pediatric clinic is finally speaking out, as they are receiving hundreds, HUNDREDS, of calls from new patients each day. And that is just one clinic in one city.
Will it be, as some people have estimated, tens of millions? Hundreds of millions? If one clinic in one city in one country is getting hundreds of new patients a day for injuries for which there is no conventional treatment, how many deaths can we expect in the next few years? How many of those three hundred people who called for an appointment yesterday will be dead in a year? In two years? What about the fifteen hundred new cardiac patients each week, at one clinic?
And what about those who survive the next few years but never recover their health or their ability to function and work and contribute materially to society? How many invalids will we be taking care of? How much shorter will their lives be? Especially after all the resources needed to care for them have been used up?
All these are constantly moving numbers. For the near future at least, they are going up. It is only after the carnage is over that they will go down.
How extensive will that carnage be? Aside from the people who have died, are dying and will die, what will become of society as a whole?
Years ago, a FEMA manager came up with the Waffle House Index. Waffle House is a large restaurant chain in the southeastern U.S. They are typically open twenty four hours a day, three hundred sixty five days a year. It is a point of pride for the company. This clever fellow realized that he could figure the severity of a catastrophe by the number of Waffle House restaurants that had to shut down and be evacuated. On a recent swing through the region, I found many of them were open for greatly reduced hours due to staffing shortages. On the FEMA Waffle House Index, this indicates a major catastrophe.
We are seeing similar staffing shortages all over the u.s. How much of this is due to the fact that working age people are disabled and dying in biblical numbers? How much worse will it get as those numbers continue to rise? At what point will there simply not be enough people to staff the department of motor vehicles, or the college admissions office, or the plumber’s union, or the merchant marines, or the mines and farms? I write and publish books for a living. My book printer can no longer meet my needs because they are understaffed and I place small orders. That is one small, seemingly insignificant issue. Add up all these small instances and what do we have?
How significant will this change be? How deeply will it reach into all the established social structures? How will these social structures adapt?
As you can see, I have more questions than answers at this point. Time will tell.
Je retire ce que j’ai dit à propos de mon médecin. Il a très bien fait son boulot et je suis un ingrat. Je n’étais pas dans un état aussi pitoyable faute de traitement mais à cause d’un autre problème, en plus de ma pneumonie, que l’analyse sanguine a finalement révélé.
J’ai la mononucléose.
A mon âge c’est un peu ridicule (c’est la « maladie du baiser« ) et évidemment on se fout de moi. Je continue à publier, comme vous voyez, parce que même si je suis très vite épuisé, j’ai beaucoup de temps libre. J’en consacre une grande partie à lire et à rassembler un maximum d’infos. Et je tombe sur l’article dont vous pouvez lire un extrait ci-dessous…
Mon médecin me jure ses grands dieux que c’est moi qui ai chopé ce truc et qui l’ai filé ensuite à mon épouse, et non pas l’inverse comme il serait logique, vu qu’elle travaille dans une institution pour enfants et que je n’ai essentiellement aucun contact avec personne, jamais. Vu la teneur du nouveau « projet », il serait donc très utile de savoir si ça fait partie d’une tendance. Je vais donc faire ce que je n’ai encore jamais fait: un appel à témoins. Si vous connaissez d’autres cas de mononucléose, disons, inattendus ou atypiques, merci de le mentionner dans les commentaires ou de m’envoyer un message par la page Contact.
Je publie juste après ceci un deuxième article de Elliott Freed, qui résume parfaitement la situation sanitaire à ce jour, et les questions qui vont se poser demain. Si on y ajoute cette potentielle nouvelle « crise », les réponses à ces questions risquent d’être assez tragiques.
J’ajoute enfin que le coup du rôle de tel ou tel virus comme promoteur de telle ou telle maladie n’est pas une nouveauté: on nous a déjà fait le coup avec le HPV, et c’était pour vendre un vaccin extrêmement dangereux.
Epstein Barr – la prochaine grande campagne de vaccination?
Epstein-Barr est le virus qui provoque la fièvre glandulaire (la mono, pour nos lecteurs américains) [NdT. et pour les lecteurs francophones]. C’est l’un des virus les plus courants au monde, il n’est presque jamais mortel et la grande majorité des infections sont asymptomatiques.
Pourtant, on veut vacciner contre ce virus.
Un article du Guardian datant de ce matin pose la question suivante: « Peut-on se vacciner contre Epstein-Barr, le virus que vous ne saviez pas que vous aviez?«
A aucun moment, ils ne se demandent pourquoi il faudrait se faire vacciner contre un virus dont on ignorait même la présence.
Cela fait des décennies qu’ils travaillent sur des vaccins contre le VEB [Virus Epstein-Barr], mais aujourd’hui – selon l’article – la nouvelle technologie ARNm mise au point pour les vaccins Covid va enfin rendre la chose possible. Trois d’entre eux en sont déjà aux premiers stades de production.
Pour revenir à ma question précédente, pourquoi faudrait-il vacciner contre un virus dont la plupart des gens ne se rendent même pas compte qu’ils l’ont?
Eh bien, pas parce qu’il cause une maladie dangereuse – ce n’est pas le cas – mais parce qu’il est « associé » à des maladies mortelles.
Apparemment, plus de 200.000 types de cancer ont été « associés » à une infection par le VEB, tout comme la sclérose en plaques et le syndrome de fatigue chronique. Ce sont ces « associations » qui rendent le virus » inquiétant « , ce qui implique que nous avons besoin d’un vaccin.
Ce qu’ils oublient de dire, c’est à quel point ce virus est répandu. Un article publié il y a quelques années affirme que jusqu’à 90% des humains sur la planète ont été infectés par le VEB à un moment donné de leur vie.
Ce qui, naturellement, signifie que 90% des patients atteints de cancer, de sclérose en plaques et des personnes qui meurent de n’importe quelle cause ont été exposés au VEB.
Manipulation statistique et jeux sur les mots pour pousser un vaccin? On a déjà vu le film.
Texte original
Epstein Barr – the next big vaccine push?
Epstein-Barr is the virus which causes glandular fever (mono, for our American readers). It is one of the most common viruses in the world, almost never fatal, and the vast majority of infections are asymptomatic.
Nevertheless, they want to vaccinate against it.
A Guardian article from just this morning asks “Can we vaccinate against Epstein-Barr, the virus you didn’t know you had?”
They don’t stop and ask why you would need to vaccinated against a virus you don’t even know you had.
They’ve been working on EBV vaccines for decades, but now – the article claims – the new mRNA technology developed for Covid vaccines will finally make it possible. There are already three in early stages of production.
So, returning to my earlier question, why do they need to vaccinate against a virus most people never even realise they have?
Well, not because it’s a dangerous disease – it specifically isn’t – but because it is “associated” with deadly diseases.
Apparently, over 200,000 types of cancer have been “associated” with EBV infection, as have multiple sclerosis and chronic fatigue syndrome. It’s these “associations” which make the virus “scary”, and that means we need the vaccine.
Now, what they don’t tell you is just how common this virus is. A paper from a couple of years ago claims up to 90% of all humans on the planet have been infected with EBV at some point in their lives.
Which, naturally, means 90% of cancer patients, and MS sufferers and people who die of literally anything have been exposed o EBV.
Statistical manipulation and wordplay to push a vaccine? We’ve seen this movie before.
Vous serez contents d’apprendre que je vais un peu mieux. J’évite de sortir, pour des raisons déjà expliquées – et parce que je grelotte dès qu’il fait moins de 20° – et je dors encore seize heures par jour, ce qui me laisse quand même un peu de temps pour rédiger.
Catherine Austin-Fitts, que j’aime beaucoup et que – c’est la centième fois que je le rappelle – j’avais introduit sur le web francophone, avait donné une interview, sur son site Solari Report il me semble, dont un passage m’avait beaucoup impressionné. Je ne prends pas le temps de retrouver l’interview en question et je vous le fais entièrement de mémoire. Si je me trompe, ce ne sera pas de beaucoup.
Catherine était donc Sous-Secrétaire d’Etat, c’est-à-dire Ministre adjoint, au Logement dans l’administration Bush junior. Elle y gérait un portefeuille de plus de trois cent milliards de dollars. Evidemment, elle y côtoyait pas mal d’acteurs des arcanes du pouvoir. Et ce qu’elle y voyait était un tableau de la finance mondiale un peu différent que celui que des gens comme vous et moi imaginent – elle en parle d’ailleurs un peu ici. Et ce tableau était choquant. Très, très choquant.
Sa position d’alors le lui permettant, elle entreprit de réunir une centaine de personnes du milieu très fermé et totalement opaque de ceux qui donnent leurs instructions, de là-haut, à ceux qui font tourner la machine économique et tiennent en laisse ceux qui font semblant de nous diriger, les clowns politiques. Une centaine de gens dont vous n’avez peut-être jamais entendu ni le nom, ni la qualification. Des gens discrets.
Elle leur tint une conférence où elle rappelait ce qu’ils savaient déjà, l’existence de deux économies mondiales, une dans laquelle naviguent les peuples, et l’autre, « au-dessus », dont on entend peu parler si ce n’est par ses « produits financiers dérivés ». C’est cette économie, à côté de laquelle la nôtre n’est rien, qui fait réellement fonctionner le système. Et elle est entièrement criminelle – ce qu’ils savaient aussi. Elle ne sert qu’à blanchir l’argent sale.
Elle leur annonça que si rien n’était fait, le système entier, déjà poussé aux limites de sa résistance, s’écroulerait, entraînant des pertes gigantesques, peut-être la fin de la civilisation, voire celle d’une grande partie du genre humain. Elle leur proposa une solution pratique pour réformer cette économie, solution qui permettait à cette élite de conserver absolument tous ses privilèges tout en évitant le pire pour les peuples. Une solution prête à être mise en oeuvre immédiatement, sans heurts, sans violence. Elle leur demanda ensuite d’exprimer, à main levée, leur accord à cette solution.
Sur la centaine de personnes présentes, une seule leva la main.
Je suis malade comme un chien. Ça fait plus de quarante-huit heures que je ne sors pratiquement pas du lit, sauf pour bouffer du médicament. Excepté des angines blanches à répétition quand j’étais gamin et la varicelle à vingt-sept ans, je n’ai jamais été aussi arrangé par une maladie. 38,5° presque en permanence, c’est beaucoup pour mon grand âge.
Soyez rassuré si tout ça vous laisse froid, vous n’êtes pas les seuls. Personne n’en a rien à caler, à part mon épouse évidemment, qui était malade avant moi, se retape lentement et s’occupe de moi. Je m’en souviendrai.
J’en parlais d’abord pour expliquer pourquoi je n’ai plus rien publié depuis quelques jours. Ensuite pour préciser que d’après le toubib, ce n’est pas le Covid. Ça fait bizarre d’être malade d’autre chose. Je garde un léger doute, qu’on ne dissipera évidemment pas avec un test, disons, pas très fiable. Que les autorités et le genre humain se rassure, je suis de toute façon en quarantaine totale dans mon lit – j’ai juste passé une heure dans ma cuisine depuis jeudi, et quelques instants à l’ordi maintenant. Je ne sortirai que bien après que tous les symptômes aient disparu. Pour un « anti-vaxx » ou quelle que soit l’appellation débile qu’on me colle, je prends le risque de contagion extrêmement au sérieux, justement parce que je sais qu’aucune mesure autre que la quarantaine ne fonctionne.
Je reprends doucement le cours de mes publications (très doucement, j’ai la tête comme un seau) pour passer un peu le temps, et aussi pour me sortir du lit et – virtuellement – de la maison. J’avais rédigé deux récits de mes balades juste avant de tomber malade, ça tombe bien. J’y parle des derniers êtres qui me fascinent et me font du bien, mes amis les oiseaux, et quelques autres. Je suis légèrement déçu par certains bipèdes. Ne le prenez pas pour vous.
J’espère vous retrouver bientôt, sinon vous pouvez engueuler le toubib de ma part.
Promenade n°1: 09/03.
Je reviens de promenade avec le chien.
Nous avons vu un cormoran pêcher dans la rivière. Autant ils sont maladroits et même un peu pathétiques – mais très rigolos – quand ils s’amassent tous sur un seul arbre où il n’y a pas assez de branches pour qu’ils y tiennent tous, autant ils sont impressionnants et admirables quand ils plongent pour attraper leurs poissons.
Les canards étaient là aussi, évidemment, en couples pour la plupart, avec quelques mâles qui zonent autour. Je ne me lasserai jamais de les regarder agiter leur derrière et vivre leur petite vie. Il faudra que je fasse la promenade de l’autre côté du pont, pour voir encore ce couple tellement fidèle, le mâle veillant sans relâche sur sa femelle à la patte folle, qui fait ce qu’elle peut pour nager dans le fort courant de la rivière. Et qui, m’a dit un vieux Monsieur qui habite une maison sur la rive, vient frapper à sa porte le matin pour réclamer le pain qu’il leur donne tous les jours. J’ai moi-même une mésange qui vient tous les jours dans mon atelier me rappeler de lui donner ses amandes pelées – elle ne veut rien d’autre. Et elle n’oublie quasiment jamais de me dire merci.
On a pas vu les oies du Canada, qui vont et viennent entre ici et le village voisin, sauf un couple qui semble avoir élu domicile à un endroit de la rive où je les vois chaque jour, et que je salue bien aussi.
Nous n’avons pas vu de castor – eh oui, nous avons des castors – mais on sait qu’ils sont toujours là par les troncs soigneusement rongés, et parfois abattus. Pour les voir, il faut sortir au crépuscule – et avoir un peu de chance. Quand il fait vraiment nuit, on en entend parfois un qui plonge, ce qui intrigue beaucoup le chien ou l’effraye carrément – j’ai un chien très féroce, voyez-vous.
Les milans n’étaient pas là aujourd’hui, ceux qui nichent sur les hauteurs de collines et nous honorent de leur vol fascinant et nos appellent de leur belle voix de rapace. Et qui parfois descendent nous montrer le motif de leur plumage. C’est pas grave, j’en ai vu sur le chemin du retour, où je vois aussi un épervier en chasse, toujours le même au même endroit, en vol stationnaire en attendant de foncer sur son campagnol.
Pas non plus de martin pêcheur aujourd’hui mais ils ne sortent pas souvent et, à part leur bleu impossible à louper, ils sont assez discrets. Pas autant que les poules d’eau, qui restent cachées si il y a un tant soit peu de passage sur la rive. Quelques bergeronnettes, des merles, des corneilles, et bien entendu les majestueux hérons, pleins de noblesse, attendant immobiles leur poisson avant de rejoindre leur arbre ou les aigrettes blanches dans les prés et les champs avoisinants.
Et puis nous sommes rentrés et les chats nous attendaient, trois belles petites que nous avons sauvées au mois d’août – une longue histoire compliquée mais qui finit bien.
Promenade n°2: 10/03
Départ au boulot à midi aujourd’hui, je roule donc sous un beau soleil.
Lundi, on a eu des nuées d’étourneaux, probablement des milliers dans le ciel du matin. Dans ce cas-là, je m’arrête et je regarde, et ça reste gravé dans ma mémoire pour toujours. Ce n’est donc pas à proprement parler une promenade sauf qu’en fait c’est souvent ma première (et souvent seule) source de joie de la journée. Renards, blaireaux, écureuils, ils ont tous leurs saisons, leurs heures et leurs endroits, que j’ai appris à connaître. Sans oublier le vaches, celles qui paissent dans le pré devant mon boulot sont vraiment magnifiques et, question conversation, pas tellement moins intelligentes que certaines personnes que je croise.
Aujourd’hui, une famille de sangliers traverse un champ sur la droite, puis la route, pour rejoindre la forêt de l’autre côté. Le papa (je crois) devant, les cinq petits et la maman qui ferme la marche. Voilà une vision qui inspire le respect. Ceux qui ont déjà croisé un sanglier de près comprendront de quoi je parle.
Mon épouse m’informe que cinq petits, c’est en fait anormal pour une portée de sangliers. Il s’agirait d’une intervention des chasseurs, qui auraient croisé des sangliers sauvages avec des cochons domestiques, plus fertiles, pour obtenir plus de gibier à chasser. Aux animaux non plus, ces connards ne foutront jamais la paix.
En sortant du village suivant, j’aperçois un véhicule militaire rangé sur le bord de la route. Comme on est à la campagne, et qu’on y voit vraiment de tout, je n’y prête pas attention.
Puis devant le pont qui mène à mon boulot – un pont très joli au-dessus d’un ruisselet, pas vraiment un point stratégique majeur – deux autres véhicules militaires, dont un avec une espèce de canon dessus. Je ne connais absolument rien en la matière mais petit, j’avais un jouet identique, qui tirait des petites billes en plastique rouge, au moyen d’un ressort à remonter. Ça fait donc déjà trois véhicules militaires, la moitié du contingent national (humour facile, je sais). Je me dis qu’après les sangliers, le monde fait son possible pour m’amuser. Je leur demande poliment si je peux passer et, vraiment très sympa, ils avancent un peu pour laisser la place à mon scooter.
Devant l’avalanche de connerie qui nous ensevelit depuis deux ans, je n’exclus aucune hypothèse. On aurait bien envoyé ces braves gens en manoeuvre pour rassurer la population. Mission accomplie, je suis rassuré.
Mais est-ce suffisant? Ne faudrait-il pas aussi inquiéter « l’ennemi »? L’avertir de ce qu’il risque d’affronter?
Messieurs les soldats russes, passez votre chemin. Ne venez pas en Belgique, vous le regretteriez.
Ont-elles été utilisées sur des civils australiens?
Jessica Rose
17 février
Qu’est-ce qu’une arme à énergie dirigée ?
Une arme à énergie dirigée (AED) est une arme à distance qui endommage sa cible au moyen d’une énergie hautement concentrée, notamment sous forme de lasers, de micro-ondes, de faisceaux de particules et de faisceaux sonores. Les applications potentielles de cette technologie comprennent des armes qui ciblent le personnel, les missiles, les véhicules et les dispositifs optiques (Wiki).
Ces armes sont actuellement développées/utilisées par les États-Unis, la Russie, la Chine, l’Inde, le Royaume-Uni, l’Iran et la Turquie. On estime qu’elles sont géniales parce qu’elles sont « discrètes » puisque « les radiations ne génèrent pas de son et sont invisibles si elles se situent en dehors du spectre visible ». Elles peuvent également être utilisées dans l’espace et sont bon marché! Youpi! Des armes bon marché! Dans la définition ci-dessus, je ne vois rien concernant l’utilisation de cette technologie perfide et dangereuse sur des civils qui manifestent pacifiquement. C’est marrant, ça! Voilà à quoi elles peuvent ressembler.
Récemment, en raison de la flamme allumée au sein de la communauté mondiale par les formidables camionneurs canadiens, une très grande foule s’est rassemblée au Parlement de Canberra pour protester contre les obligations imposées par le gouvernement.
Il semblerait que la police fédérale australienne [AFP] ait utilisé des AED sur ces mêmes personnes afin de contrôler ces agitateurs tapageurs, antipatriotiques et porteurs de drapeaux.
Je pensais qu’il s’agissait d’une de ces nombreuses « histoires » infondées qui circulent dans le cybermonde. Mais j’ai ensuite trouvé une vidéo qui, pour moi, est une preuve manifeste de la vérité. Vous pouvez ne pas être de mon avis, mais ne pas dire la vérité, pour moi c’est mentir. Éviter de donner réponse à une question simple et directe, c’est me mentir. Et cet homme, le commissaire Kershaw de l’AFP, ne dit manifestement pas la vérité en refusant de répondre à la question posée par le sénateur à laquelle, à mon avis, il connaît aussi très clairement la réponse. Peut-être ne fait-il que « suivre les ordres ». Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la vidéo.
Je ne sais pas si ces types d’armes ont déjà été utilisés en ma présence et je ne peux donc pas attester de leurs effets, mais il y a aussi des photos qui circulent sur l’interweb (que les auteurs sont d’accord de publier) montrant des traces de « brûlures » sur certaines personnes présentes qui affirment avoir été affectées par ces armes à énergie dirigée. De nombreux témoignages de personnes présentes à la manifestation font état de « symptômes » étranges.
Parmi les effets de l’exposition aux AED figurent des maux de tête, des maux d’oreille et des brûlures au visage. La plupart des Australiens sont conscients des dangers d’une exposition à des quantités excessives de rayons U.V. solaires et portent donc des protections physiques telles que des chapeaux et des crèmes au zinc. La personne sur cette photo portait un chapeau. Les brûlures ne s’expliquent donc pas uniquement, à mon avis, par une exposition excessive aux U.V.
Je trouve ça très inquiétant étant donné que trudo tente actuellement avec acharnement depuis sa cachette d’imposer des mesures tyranniques aux honnêtes citoyens canadiens qui travaillent dur et respectent la loi. Peut-être a-t-il dû choisir ce moyen parce qu’il a consacré tout son argent à l’achat d’injections au lieu de constituer sa propre réserve d’armes énergétiques. Je n’en sais rien. Mais soyez-en certains, nos nations libres sont attaquées. C’est TRÈS clair. Il semble qu’il n’y ait pas de mesures qui leur soient interdites. Ils ne se soucient pas du peuple. Des civils. Du fondement de chaque communauté, cité, ville, état, province et pays.
Je ne cesse de me demander si c’est vraiment en train de se produire. Tout ça. C’est déjà arrivé, mais nous sommes aujourd’hui, après tout. Il suffit pourtant de REGARDER le Canada et l’Australie avec les yeux d’un enfant de deux ans et de comparer. Personne n’aurait pu imaginer l’état merdique de notre situation présente. Il a été si facile de faire rapidement tomber des nations entières avec des discours alarmistes, des mensonges et des obligations et sanctions imposées par le gouvernement. Injecter des thérapies génétiques incorrectement testées qui ont prouvé leur inefficacité et leur dangerosité, être exposé à des micro-ondes imposées par le gouvernement pour avoir dit « Je n’aime pas ce que vous faites à moi et à mon pays »… Mais QUAND EST-CE QUE ÇA S’ARRÊTERA?
ÇA S’ARRÊTERA QUAND NOUS DIRONS QUE ÇA S’ARRÊTERA. Dites-le à vos amis.
Texte original
Directed-energy anyone?
Were these used on Australian civilians?
Jessica Rose
Feb 17
What is a directed-energy weapon?
A directed-energy weapon (DEW) is a ranged weapon that damages its target with highly focused energy, including lasers, microwaves, particle beams, and sound beams. Potential applications of this technology include weapons that target personnel, missiles, vehicles, and optical devices. (Wiki)
These weapons are currently being developed/used by the U.S., Russia, China, India, the U.K., Iran and Turkey. The claim is that they are awesome because they are ‘discreet’ since “radiation does not generate sound and is invisible if outside the visible spectrum”. They can also be used in space and are cheap! Yay! Cheap weapons! In the above definition, I don’t see anything about using this vicious dangerous technology on civilians who are peacefully protesting. Funny that. This is what they may look like.
Recently, due to the flame lit inside the global community by amazing Canadian Truckers, a very large crowd gathered at the Canberra Parliament to protest government-imposed mandates.
It appears as though in order to control these rowdy, unpatriotic, flag flying rabble-rousers, DEWs were used by the Australian Federal Police on these very people.
I thought this might be one of those many ‘stories’ that circulate the inter-world that isn’t really rooted in evidence. But then I found video that, to me, is clear evidence of the truth. You may disagree with me, but not telling the truth is lying to me. Avoiding providing an answer to a simple, direct question is lying to me. And this man, AFP Commissioner Kershaw, is clearly not telling the truth by refusing to answer the question posed by the Senator that, in my opinion, he also very clearly knows the answer to. Maybe he is ‘just following orders’. Click on the photo below to see video footage.
I am not aware if these types of weapons have ever been used in my proximity so I cannot attest to their effects but there are also some photos circulating the interweb (the people are ok with it) of the effects of the ‘burns’ on some of the people who were there and claim to have been affected by these directed energy weapons. There are many reports from people who were at the protest of strange ‘symptoms’.
Some of the effects of being exposed to DEWs include headaches, earaches and burns to the face. Most Aussies know the dangers of exposure to excessive amounts of U.V. light from the sun and thus wear physical protection such as hats and zinc creams. The person in this photo was wearing a hat. So the burns are not explained, in my opinion, by excessive U.V. exposure alone.
I find this highly disturbing considering that trudo is currently trying really hard to impose tyrannical actions against good, hard-working, law-abiding Canadian citizens from his hidey-hole. Maybe he had to go this route because he used all his money to buy injections instead of his own stash of energy weapons. I don’t know. But rest assured people, our free nations are under assault. This is VERY clear. It seems there are no measures that are off limits to them. They DO NOT care about the people. The civilians. The bread and butter of every single community, city, town, state, province and country.
I find myself constantly asking myself if this could possibly be happening. All of this. It has before, but this is now, after all. But, all you have to do is LOOK at Canada and Australia from 2 year old eyes and compare. No one could have imagined the shit state of things. It’s been so easy to quickly bring down entire nations with fear mongering, lies and government-imposed mandates and sanctions. Injected with improperly-tested gene therapies that have proven not to work and to be effectively dangerous, exposed to government-imposed microwaves for saying ‘I don’t like what you are doing to me and my country’… I mean WHEN DOES IT STOP?
Lors de l’examen final de mes études primaires (ça fait donc bientôt cinquante ans), nous avions reçu la visite d’un inspecteur de l’Education Nationale, qui débarqua au moment de la partie « explication de texte » – qui avait pour sujet l’histoire poignante d’une maman qui pleure parce que sa fille part fâchée à l’école sans l’embrasser. C’est vrai qu’on ne devrait pas se fâcher, surtout si ça fait de la peine aux autres.
La phrase à analyser était « Des joues coulent sur les joues qu’on n’a pas embrassées. »
La question était : « Dans la phrase, qui est ‘on‘? »
Vous n’êtes pas plus bêtes que moi, « on » c’est la fille évidemment. Mais non, pas pour notre inspecteur, qui pense que « on », c’est la maman. Notre professeur abonde dans ce sens et je me vois ainsi perdre un point du fait de cette tragique méprise. Je lève donc le doigt et tente de dissiper le malentendu mais pas du tout, notre professeur se range à l’avis son inspecteur et m’envoie gentiment paître.
J’insiste. J’explique. Je prouve.
Ça commence à s’énerver sur l’estrade. On me fait taire, dans le registre « Ah mais ça suffit maintenant. » Après que ce cher inspecteur ait pris congé de nous, je reviens à la charge. Re-énervement de notre professeur, qui s’arrête soudain au milieu d’une phrase. Et qui, dans le grand silence qui s’ensuit, prononce des mots que j’entends encore, cinquante ans plus tard, résonner dans le grand silence de la classe: « Ah, mes amis, je crois que c’est lui qui a raison. »
Monsieur Coupez n’était pas tout jeune. Il nous a vraisemblablement quittés depuis. Je revois encore sa bonne tête, son bon regard derrière ses lunettes en écaille, son costume impeccable et ses cheveux gris bien peignés.
Je pourrais ici dire que je lui rends un hommage posthume, que je salue son courage et son honnêteté. Je pourrais dire la même chose pour le Pr Montagnier, qui laisse aussi la trace d’un homme intègre et courageux, pour qui j’éprouve le même sentiment d’admiration et de reconnaissance. Je pourrais dire que je prie pour leurs âmes mais comme je suis déjà certain qu’elles sont dans un très bel endroit, je ne ferai rien de tel.
Ce que je dirai, c’est que je les serre très fort dans mes bras d’élève un peu rebelle, et qu’ils me manquent beaucoup.
Aussi incroyablement prétentieux que ça paraisse, je dois aussi dire que je n’ai aucun mérite à avoir raison. C’est un talent que j’ai reçu de naissance et qui est resté parce qu’on ne m’a jamais appris à me taire. Quand je ne sais pas, je la ferme et j’écoute. Quand j’ai raison, je le dis et j’attends qu’on m’écoute. J’ai raison par manque d’éducation. C’est un genre de défaut. Monsieur Coupez m’a appris que ça pouvait être une qualité.
Mes condisciples m’ont aussi appris une leçon pour laquelle je devrais les remercier. Aucun d’entre eux n’a proféré le moindre son pour me soutenir ou pour revendiquer quoi que ce soit.
Mise à jour 31/01: Jessica Rose réfute catégoriquement le calcul de Craig Paardekoper, mentionné dans cet article, qui établit que 5% des lots sont responsables de 90% des effets adverses.
En fait, j’ai une vie privée. Mon épouse depuis 42 ans et moi sommes en fait assez réservés. Je ne partage pas mon histoire personnelle tous les jours. Cependant, comme beaucoup d’entre vous le savent, j’ai reçu deux fois le vaccin Moderna et j’ai souffert d’un dommage vaccinal assez sérieux. C’était au tout début du déploiement des vaccins. C’était bien avant le FOIA [NdT. Le Freedom of Information Act (FOIA) des États-Unis permet au public d’obtenir des copies des dossiers détenus par les agences fédérales] des données japonaises sur les essais précliniques, qui présentaient de nombreux signaux d’alertes et irrégularités, bien avant que nous soyions au courant de tous les problèmes liés aux essais cliniques, et bien avant que le VAERS et leurs événements indésirables soient connus.
Pour l’écrire, je n’ai jamais été un « anti-vax ». J’ai passé ma carrière à travailler sur des vaccins. Je sais aussi que certains vaccins sont « chauds » [virulents], et qu’ils sont moins sûrs. Habituellement, ces types de vaccins sont réservés à des virus extrêmement dangereux comme Ebola ou la fièvre jaune. Lorsque l’objectif est de rendre le vaccin efficace à 100%. D’autres vaccins, ceux largement distribués, comme les vaccins contre la grippe, doivent être très sûrs. La contrepartie est qu’ils sont moins efficaces. La conception de vaccins qui permettent de répondre de manière équilibrée à la « menace » relève à la fois de la science et de l’art. Par conséquent, je sais qu’il faut lire la documentation, faire preuve de diligence raisonnable, etc. avant de recourir à un produit expérimental ou à un vaccin. C’est ce que je croyais avoir fait. Le gouvernement nous avait assuré que ces vaccins étaient très sûrs. Jamais je n’aurais imaginé que les données cliniques seraient corrompues et même falsifiées – comme nous avons maintenant appris qu’elles l’étaient.
Bref, revenons à mon histoire. Au début du mois d’avril 2021, je savais que je devais voyager à l’étranger et que l’Union Européenne s’apprêtait à exiger une vaccination complète pour l’accès à tous les pays de l’UE avant l’été (ce qui n’est jamais arrivé, d’ailleurs). Je savais qu’un protocole de vaccination complet nécessitait plusieurs semaines – et que je ferais mieux de m’y mettre! De plus, on entendait beaucoup parler du fait que la vaccination pouvait aider à surmonter le « COVID long ». J’avais déjà eu le COVID, et je n’arrivais pas à me débarrasser d’un certain nombre de problèmes chroniques que j’avais développés après avoir contracté la maladie. Franchement, j’aurais dû faire plus de recherches à ce sujet, car cette idée ne tenait vraiment pas la route.
Quoi qu’il en soit, en avril 2021, je me suis fait vacciner. C’était assez tôt dans le calendrier et je n’ai pas eu d’autre choix que de prendre le vaccin Moderna, puisqu’il était le seul disponible dans ma région. Le vaccin était administré dans un collège local, et les réservistes de l’armée étaient chargés d’exécuter le programme.
La première injection s’est bien passée. Aucun problème.
La deuxième injection a failli me tuer. Autrement dit, j’ai failli mourir.
Après l’injection, j’ai ressenti la fatigue habituelle, des douleurs musculaires, puis les palpitations ont commencé, ainsi que l’essoufflement. Quelques jours plus tard, la situation s’est aggravée. Je ne suis pas du genre à aller facilement voir le médecin, mais heureusement pour moi, j’avais un rendez-vous de routine avec mon médecin. Elle a pris ma tension et ma tension artérielle systolique dépassait la cote d’alerte. Comme elle est également cardiologue, elle m’a fait passer d’autres tests, m’a fait prendre des médicaments contre l’hypertension et a réussi à la garder sous contrôle. J’ai l’impression que je lui dois la vie. Je tiens à exprimer ma gratitude au fantastique Dr C. Bove.
Ce site compare les codes de lots de vaccins avec les informations du système VAERS, qui est le système de signalement des événements géré par le CDC. Ce site fait un parallèle entre les lots de vaccins et les effets indésirables des médicaments, les décès, les invalidités et les maladies potentiellement mortelles recensés par le système VAERS.
Selon le site web ci-dessus, les données signalées dans le VAERS, reproduites sur le site, montrent que les événements indésirables déclenchés par les lots de Moderna sont très variables.
5 % des lots semblent avoir produit 90 % des effets indésirables.
Certains lots de Moderna sont associés à 50 fois plus de décès et d’invalidités que d’autres lots.
Fort de cette connaissance, j’ai entré mon code de lot dans le champ de recherche. La première injection n’a été associée à presque aucun effet indésirable significatif. Concernant la deuxième injection, j’ai carrément eu un choc.
Voici les résultats :
Maintenant, je ne sais pas combien de doses il y a dans chaque lot. Mais je sais que mon lot était très certainement dans les 5% incriminés. Donc, rétrospectivement, ce n’est pas vraiment une surprise que j’aie subi une série d’effets indésirables aussi graves.
Je pense encore que j’ai eu beaucoup de chance d’aller ce jour-là voir mon médecin, et qu’elle soit également cardiologue (elle est mon interniste – je ne la voyais donc pas pour cette spécialité).
Mais pensez-y: notre gouvernement disposait de ces données depuis longtemps dans le système VAERS – déjà l’été dernier. Ces données sont totalement probantes et pourtant… que dalle. Combien de personnes auraient-ils pu aider en publiant ces données? Des gens comme moi, qui, si je n’étais pas médecin et si je n’avais pas consulté mon médecin, aurais pu facilement tomber raide mort.
Mais quel est le problème de notre gouvernement pour qu’un site comme celui-ci ne soit pas disponible auprès du CDC ou de la FDA?
Les gens ont le droit à un consentement éclairé sur les risques et les avantages de toute procédure médicale. Il n’y a pas consentement éclairé si les risques sont cachés.
LÀ OÙ IL Y A UN RISQUE, IL DOIT Y AVOIR UN CHOIX
Texte original
« How Bad is my Batch »
The story of my vaccine injury
Robert W Malone, MD MS
Jan 13
In fact, I do have a personal life. My wife of of 42 years and I are actually pretty private. Sharing personal history is not something I do everyday. However, as many of you know – I was vaccinated with Moderna twice and had a pretty significant vaccine injury. This was pretty early in the roll-out of the vaccines. It was long before the FOIA Japanese pre-clinical trial data that had so many red-flags and irregularities, long before we learned of all the issues with the clinical trials, and long before the VAERs and adverse events began to be known.
To write it, I have never been an “anti-vax” person. I have spent my career working with vaccines. I also know that some vaccines are “hot,” and are less safe. Usually these types of vaccines are reserved for extremely dangerous viruses like Ebola or Yellow fever. Where the goal is to make the vaccine 100% effective. Other vaccines, that are distributed widely, like the flu vaccines need to be very safe. The trade-off being that they are less effective. There is a whole science and art to crafting vaccines to appropriately respond to the “threat.” So, I know to read the literature, do my own due- diligence, etc before taking an experimental product or any vaccine. That is what I thought I did. The government assured us that these vaccines were very safe. I could never imagine that clinical data would be corrupted and even falsified – as we now know it was.
Anyway, back to my story. I knew in the beginning of April, 2021, that I had to travel overseas and the word on the street was that the European Union was going to require full vaccination before entering any EU country by summer (that actually never happened BTW). I knew that a full vaccination protocol was a process of weeks – and that i had better get started! Furthermore, there was a lot of buzz around the idea that vaccination would help with “long-COVID.” I had already had COVID, and just couldn’t shake a number of chronic issues that I had developed after getting the disease. Frankly, I should have done more homework on that one- because this idea really didn’t hold up to scrutiny.
Be that as it may, in April, 2021, I got vaccinated. It was early enough in the cycle, that I had no choice but to take the Moderna vaccine, as that was available in my area The vaccine was distributed at a local college, with the Army Reserves administering the program.
The first shot was fine. No issues.
The second shot almost did me in. As in I almost died.
After the injection, I had the usual fatigue, muscle-ache and then the palpitations started, as well as shortness of breath. Within a couple days, it got worse – I am not someone who goes to the doctor easily, but luckily for me, I happened to have a routine appointment with my physician. She cuffed me and my systolic blood pressure was through the roof. As she is also a cardiologist, she had more tests run, started me on high blood pressure meds and we got it under control. I kind of feel like I owe her my life. A call out to the fantastic Dr. C. Bove.
This site matches up vaccine batch codes with information from the VAERS system, which is the event reporting system run by the CDC. This site matches the vaccine batches to adverse drug reactions, death, disability and life threatening illnesses from the VAERS system
According to the website above, the data reported in VAERS, reproduced on the site, show that adverse events triggered by Moderna batches have varied widely.
5% of the batches appear to have produced 90% of the adverse reactions
Some Moderna batches are associated with 50 x the number of deaths and disabilities compared to other batches.
With that knowledge, I entered my batch code in the search box. The first injection had almost no significant adverse events associated with it. The second jab, frankly shocked me
Here are the results:
Now, I don’t know how many doses are in each batch. But I do know my batch was most definitely in the top 5%. So, not really a surprise in retrospect that I had such a serious adverse event profile.
I always felt I was lucky that I happened to be going to my physician that day, who is also a cardiologist (she is my internist – so I wasn’t seeing her for that specialty).
But just think- our government had this data way back when in the VAERs system -even last summer. This data is so compelling and yet…crickets. How many people could they have helped by releasing this data? People like me, who if I wasn’t a physician and hadn’t gone to my physician could have easily dropped dead.
What is wrong with our government that a site like this are not available from the CDC or the FDA?
People have the right to be given informed consent of risks and benefits of a medical procedure. Informed consent is not given, if the risks are hidden.
Ce n’est pas parce qu’on parle des enfants qu’il faut oublier les vieux. D’ailleurs, ils ont un point commun très important: ils sont assez mal équipés pour se défendre. Les premiers comptent sur leurs parents, les deuxièmes comptent sur leurs enfants.
Deuxième article de Edward Slavsquat, où vous apprendrez à quel point ça ne se passe pas tellement mieux au-delà de l’Oural. Vous vous souvenez, « rentrez chez vous et prenez du paracétamol », le Rivotril en intraveineuse dans les maisons de repos (éternel), le Remdesivir, les respirateurs et la formule magique à l’hôpital?.. Là-bas on a d’autres méthodes, mais c’est le résultat qui compte. Comme vous le lirez, le résultat est impressionnant.
Rappelez-vous aussi nos amis Emmanuel Ezekiel et bien entendu Jacques-a-dit. Je dirais qu’il y aurait comme une tendance globale.
Combien de Russes ont-ils été sacrifiés sur l’autel de la santé publique?
Edward Slavsquat
19 décembre 2021
Les « zones rouges » de la Russie sont des mouroirs souillés d’excréments.
Le gouvernement russe est un disciple zélé du Culte Hermétique de la Capacité Hospitalière, la nouvelle religion ésotérique qui a conquis le monde. Le sens de la vie consiste à protéger les lits d’hôpitaux – tel est le principe central de ce culte mondial.
Mais quel genre de lits d’hôpitaux protégeons-nous, ici en Russie?
Les Russes n’ont généralement pas le droit de rendre visite à leurs proches qui croupissent dans les « zones rouges » du COVID – soi-disant pour maintenir un excellent niveau d’hygiène et empêcher toute transmission virale inutile. Nous disons « généralement » car il existe des moyens créatifs de contourner cette règle.
Par exemple, un habitant de Tomsk s’est déguisé en médecin et a réussi à accéder à l’hôpital local pour y soigner sa grand-mère criminellement négligée:
La grand-mère de Sergey a été admise à l’hôpital des maladies infectieuses le 21 octobre avec le COVID-19 et une pneumonie. Cela faisait un an qu’elle était nourrie avec des aliments liquides, son petit-fils la nourrissait avec une seringue [avant son admission à l’hôpital]. Elle a la maladie d’Alzheimer et ne peut pas marcher.
Après un certain temps, cet homme a appris par un voisin de chambre que sa parente n’était pratiquement pas prise en charge. Il a tenté de se renseigner sur son état de santé et les soins qu’elle recevait à l’hôpital, mais en vain. Sergey a alors acheté des combinaisons de protection spéciales pour les « zones rouges » des hôpitaux du COVID et s’est introduit dans le service en se faisant passer pour un médecin.
« Je suis entré dans le bâtiment et j’ai demandé où était placée cette patiente, je me suis présenté comme un thérapeute d’un autre service. Lorsque je suis entré dans le service, ma grand-mère était couverte d’urine et d’excréments. Sa bouche était couverte de vomi, un tube d’oxygène sur son front », a déclaré cet habitant de Tomsk.
« La situation dans l’hôpital est épouvantable: les femmes supplient qu’on leur donne de l’eau. J’avais l’impression d’être en prison. Un abattoir. Les médecins disent qu’ils sont surchargés, mais les salles sont à moitié vides. Pourquoi les patients sont-ils traités comme des porcs? J’ai demandé à un infirmier pourquoi il ne pouvait pas changer les sous-vêtements des patients, il m’a répondu qu’il était trop paresseux. »
Ils m’ont proposé de l’argent pour que je me taise, ou ils menaçaient de serrer la vis. J’ai refusé, la vis a été serrée, ma grand-mère est morte. […]
Sergey dit avoir été élevé par sa grand-mère. Elle a survécu à la Grande Guerre Patriotique [Deuxième Guerre Mondiale], elle était retraitée après une honorable carrière d’enseignante, et il voulait simplement lui offrir une « mort tranquille » à la maison.
Sergey a même documenté ses visites dans les « zones rouges », ce qui a fortement irrité les bienveillantes autorités sanitaires de Russie :
En guise de punition pour avoir révélé le Culte, ce résident de Tomsk a été licencié de son travail et aurait été menacé par les autorités.
La grand-mère de Sergey était couverte d’urine et d’excréments. Il dit que les couches qu’il avait apportées pour elle ont été plus tard volées.
L’hôpital en question – l’unité médicale n°2 de Tomsk – a une sacrée réputation. En juillet 2020, un rapport détaillait :
Des millions de roubles du budget régional ont été dépensés pour rééquiper l’unité médicale [pour les patients du COVID]. Il semblerait que, dotée d’un financement conséquent, l’unité médicale n°2 aurait dû assurer une maintenance décente à tous les patients atteints de coronavirus. Et qu’en est-il dans la pratique? […]
Les fenêtres sont hermétiquement fermées avec du papier, l’air ne passe que par un petit interstice dans la fenêtre, d’où s’écoule de l’eau […]. Il est très difficile, même pour une personne en bonne santé, de respirer dans de telles conditions, sans parler de celles qui ont des poumons malades […].
Selon certains médecins, on a créé dans ce service les conditions idéalespour favoriser le développement de la pneumonie chez les patients. Dans une pièce étouffante et humide, où l’air n’est pas ventilé normalement, les champignons et les moisissures ne peuvent que se développer…
Juste un cas isolé, diront certains. Pas du tout.
Des conditions presque identiques ont été constatées dans une « zone rouge » de Nizhni Novgorod:
Polina Markina (le nom de famille a été modifié. – Ndlr) a récemment enterré sa grand-mère. Les dernières photos de cette dame ont été prises dans le service COVID par sa fille.
La photo montre une vieille femme fragile aux cheveux gris, portant un masque à oxygène, allongée sous un drap sale couvert d’excréments et de taches brunes.
Les photographies ont été envoyées à un journaliste pour être publiées. Lorsque la ville a eu connaissance des violations commises dans le service COVID, l’administration de l’hôpital a restreint l’accès à la zone rouge et entrepris de menacer Markina de poursuites judiciaires.
Le drap sous lequel le patient était couché n’avait pas été changé depuis longtemps. Draps d’hôpital en « zone rouge ».
« Il [m’]a demandé de ne plus jamais l’amener dans cet hôpital, m’a demandé à manger. Il s’est plaint de n’avoir pas été nourri ni lavé. Il était émacié, il ne pesait plus que 40kg, il m’a supplié de ne plus l’amener ici. Quand je me mise à le changer, je vis qu’il avait un gros bleu sur la cuisse droite, que son bras était meurtri ici, et qu’il avait un hématome sur la joue. Ils ont prétendu qu’il était tombé. Mon père dit qu’il a été battu, qu’on lui a injecté du phénazépam pour le faire dormir », dit Kuznetsova.
Bon, peut-être deux ou trois cas isolés? Ça n’arrive pas ailleurs, ne vous inquiétez pas.
Les patients à Nizhny Novgorod se plaignent de la présence de crasse et d’insectes dans les salles de l’hôpital.
En Russie, il est courant que les proches fournissent des pansements et autres produits de première nécessité aux membres de la famille hospitalisés. Que se passe-t-il alors lorsque l’on leur interdit de rendre visite à des proches qui ne sont pas en mesure de prendre soin d’eux-mêmes? Il semble que nous ayons la réponse.
Ensuite, il y a la simple question des priorités budgétaires. Sans surprise, une décennie d’austérité néolibérale a mis à mal le système de santé russe:
« Le problème dans son ensemble n’est pas lié au COVID », affirme le coprésident du syndicat médical Andrei Konoval. « On a tout simplement détruit la catégorie des travailleurs juniors du personnel médical ».
« À la veille de la pandémie, de 2013 à 2019, leur nombre en Russie a diminué de 64% – de 687 à 265 mille. Ce sont les données de Rosstat. Les réductions viennent de la réforme des soins de santé et de l’application des décrets présidentiels en mai. »
Même à Moscou, les autorités ont ouvertement admis qu’un très grand nombre de décès dans les « zones rouges » sont causés par des « surinfections » transmises dans les hôpitaux. Nous avons exploré ce sujet en détail ici:
L’horrible vérité sur les services du COVID en Russie
Zéro transparence et beaucoup d’infections nosocomiales
RT a publié un autre de ses articles classiques « Question More » sur la campagne de plus en plus coercitive, dépravée et inhumaine menée par la Russie pour injecter un médicament expérimental à chaque homme, femme et enfant du pays (oui, c’est le projet annoncé):
[…]
Une intox monstrueuse
Fin novembre, les médecins en chef de 11 hôpitaux COVID de Russie ont signé une lettre appelant les législateurs, les célébrités et les militants « anti-vax » à visiter leurs « zones rouges » afin qu’ils puissent voir de leurs propres yeux les horreurs du coronavirus.
Le député de la Douma, Yakov Sidorov, a répondu à l’invitation en exhortant ces saints de la médecine moderne à faire une excursion dans les régions Trans-Oural [NdT. principalement en Sibérie].
« Le début de la maladie ne date pas du COVID, mais de Russie Unie. », a déclaré M. Sidorov. « Si vous êtes un homme de principe, venez nous rendre visite ici et vous constaterez que les hôpitaux, les villages, les pharmacies y agonisent. »
Intéressante note complémentaire: la schizoïde en chef de RT, Margarita Simonyan, serait l’auteur de la lettre sur la « zone rouge ». Elle le nie mais déclare qu’elle aurait été honorée d’écrire cette lettre. En d’autres termes, elle l’a bel et bien écrite.
« Question more »
On ne recule devant aucune dépense pour la santé publique
Au début du mois, le président russe Vladimir Poutine a signé le budget fédéral pour 2022-24, qui prévoit des coupes dans les soins de santé et les programmes sociaux.
Comme le rapportait le site finanz.ru le 7 décembre :
Au total, le budget permettra d' »économiser » 640 milliards de roubles (8,6 milliards de dollars) sur les soins de santé, ainsi que sur le soutien économique et social des citoyens. Le gouvernement prévoit de consacrer la quasi-totalité de cette somme à une forte augmentation du financement des forces de l’ordre.
C’est un peu difficile à comprendre. Alors que le gouvernement russe adopte prestement des mesures de « santé publique » radicales et transformatrices de civilisation, il a été décidé de… réduire les dépenses de santé ? Pourquoi, exactement?
« C’est par le biais du budget que nous tentons d’aider les gens à résoudre leurs problèmes », a déclaré fin novembre Vyacheslav Volodin, président de la Douma d’État.
La décision de réduire les dépenses de santé à un moment comme celui-ci – où la société a été réorganisée pour protéger la santé publique, quel qu’en soit le coût – est bien sûr assez scandaleuse.
Où est allé tout cet argent ? Sûrement pas dans les « zones rouges » de la Russie.
En réalité, nous ne pouvons pas reprocher au gouvernement russe de réduire les dépenses de santé: il y a désormais beaucoup, beaucoup moins de Russes âgés à prendre en charge. Vingt-six pour cent des Russes qui ont vécu la Grande Guerre Patriotique sont morts au cours de l’année et demie écoulée – soit plus de 310.000 personnes.
Du jamais vu.
Ce chiffre est absolument inouï si on le compare aux années précédentes.
Encore une fois, où est passé l’argent?
Combien de Russes ont-ils été sacrifiés sur l’autel de la santé publique ?
Vous n’aimeriez pas entendre la réponse.
Texte original
Slaughterhouse Russia
How many Russians have been sacrificed on the altar of Public Health?
Edward Slavsquat
Dec 19, 2021
Russia’s “red zones” are feces-stained deathtraps
The Russian government is a zealous disciple of the Hermetic Cult of Hospital Capacity, the new esoteric religion that has conquered the world. The meaning of life is to protect hospital beds—this is the central tenet of the global cult.
But what kind of hospital beds are we protecting, here in Russia?
Russians are generally barred from visiting loved ones languishing in COVID “red zones”—ostensibly in order to maintain excellent sanitation and prevent unnecessary viral transmission. We say “generally” because there are creative ways to bypass this rule.
For example, a man from Tomsk dressed up as a doctor and talked his way into a local hospital so he could take care of his criminally neglected grandmother:
Sergey’s grandmother was admitted to the infectious diseases hospital on October 21 with COVID-19 and pneumonia. The woman has been living on liquid food for a year now, her grandson had been feeding her from a syringe [before she was admitted to the hospital]. She has Alzheimer’s and can’t walk.
After some time, the man learned from a roommate that his relative was practically not looked after. He tried to find out about her condition and care in the hospital, but nothing came of it. Then Sergey bought special protective suits for the “red zones” of COVID hospitals and made his way into the department, posing as a doctor.
“I went into the building and asked where this patient was lying, introduced myself as a therapist from another department. When I entered the ward, my grandmother was covered in urine and feces. Her mouth was covered in vomit, an oxygen tube on her forehead,” said the Tomsk resident.
“The situation in the hospital is terrible: women are asking for water. I had the feeling that I was in jail. A slaughterhouse. The doctors say they are overloaded, but the wards are half empty. Why are patients treated like pigs? I asked one nurse why he could not change the patients’ underwear, he replied that he was too lazy.”
He provided care to his grandmother for several days before he was found out. She died a few days later:
They offered me money so that I would shut up, or they would tighten the screws. I refused, the screws were tightened, my grandmother died. […]
Sergey said that he was raised by his grandmother. She survived the Great Patriotic War [WWII], she was a pensioner and an honored teacher, and he just wanted a “quiet death” for her at home.
Sergey even documented his “red zone” visits, which greatly angered Russia’s benevolent public health authorities:
As punishment for exposing the Cult, the Tomsk resident was fired from his job and was reportedly threatened by authorities.
Sergey’s grandmother was covered in urine and feces. He said the diapers he brought for her were later stolen
The hospital in question—Tomsk’s Medical Unit No. 2—has quite a reputation. In July 2020, a report detailed:
[M]illions of rubles were spent from the regional budget to re-equip the medical unit [for COVID patients]. It would seem that, having good funding, Medical Unit No. 2 should have provided decent maintenance for all patients with coronavirus. And what is in practice? […]
The windows are tightly sealed with paper, the air only breaks through a small gap in the window, from which water drips… It is very difficult for even a healthy person to breathe in such conditions, let alone those who have diseased lungs…
According to some doctors, ideal conditions have been created in this ward for the development of pneumonia in patients. In a stuffy and damp room, where there is no normal ventilation of the air, fungus and mold are bound to grow…
Just an isolated case, some might say. Not so.
Nearly identical conditions were discovered at a “red zone” in Nizhny Novgorod:
Polina Markina (surname has been changed. – Ed. ) recently buried her grandmother. The last pictures of the woman were taken in the COVID ward by her daughter.
The photograph shows a fragile gray-haired old woman in an oxygen mask, lying under a dirty sheet with feces and brown spots.
The photographs were sent to a journalist for publication. When the city became aware of violations at the COVID ward, the hospital administration restricted access to the red zone, and they began to threaten Markina with legal action.
“Red zone” hospital sheets
A woman who rescued her father from the same “red zone” had this story to tell:
“He asked him never to bring him to this hospital again, asked for food. He complained that he was not fed or washed. He was emaciated, he was size 40, he begged me not to bring him here anymore. When I began to change his clothes, he had a big bruise on his right thigh, his arm was bruised here, and he had a hematoma on his cheek. They said he fell. My dad says he was beaten, he was injected with phenazepam so that he could sleep,” says Kuznetsova.
Okay, maybe two or three isolated cases? This is not happening anywhere else though, don’t worry.
In Russia, it’s common for relatives to provide bandages and other necessities for hospitalized family members. So what happens when you are barred from visiting relatives who are not able to take care of themselves? It seems we have the answer.
Then there’s the simple matter of budgetary priorities. Unsurprisingly, a decade of neoliberal austerity has damaged Russia’s healthcare system:
“The problem as a whole is not related to COVID,” says the co-chairman of the medical trade union Andrei Konoval. “We have simply destroyed junior medical personnel as a category of workers.”
“On the eve of the pandemic, from 2013 to 2019, their number in Russia decreased by 64%—from 687 to 265 thousand. This is Rosstat data. The cuts were related to health care reform and the implementation of presidential decrees in May.”
Even in Moscow, authorities have openly admitted that a very large number of “red zone” deaths are caused by hospital-transmitted “superinfections.” We explored this topic at length here:
The ugly truth about Russia’s COVID wards
Zero transparency and lots of nosocomial infections
RT has churned out another classic Question More think-piece about Russia’s increasingly coercive, depraved and inhumane campaign to inject an experimental drug into every man, woman and child in the country (yes, that is the stated plan)
[…]
Monstrous gaslighting
At the end of November, the chief doctors of 11 COVID hospitals across Russia signed a letter calling on so-called “anti-vax” lawmakers, celebrities and activists to tour their “red zones” so that they could see the horrors of coronavirus with their own eyes.
Duma deputy Yakov Sidorov responded to the invitation by urging these saints of modern medicine to take an excursion to the Trans-Urals.
“Our virus began not with COVID, but with United Russia,” Sidorov said. “If you are a man of principle, come to us here and see how hospitals, villages, pharmacies are dying here.”
Interesting side note: RT’s schizoid-in-chief, Margarita Simonyan, is rumored to be the author of the “red zone” letter. She denies it but said she would have been honored to pen the letter. In other words, she definitely wrote it.
Question more.
No expense spared for public health
Earlier this month, Russian President Vladimir Putin signed off on the federal budget for 2022-24, which calls for cuts to healthcare and social programs.
In total, the budget will “save” 640 billion rubles ($8.6 billion) on healthcare, as well as economic and social support of citizens. The government plans to spend almost the entire amount on a sharp increase in funding for law enforcement agencies.
This is a bit of a head-scratcher. At a time when the Russian government is rapidly adopting radical, civilization-transforming “public health” measures, it has been decided to… cut healthcare spending? Why, exactly?
“It is through the budget that we are looking for an opportunity to help people solve problems,” State Duma Speaker Vyacheslav Volodin said at the end of November.
The decision to reel in healthcare spending at a time like this—when society has been reorganized to protect Public Health, no matter the cost—is of course rather scandalous.
Where did all of this money go? Surely not to Russia’s “red zones.”
In truth, we can’t blame the Russian government for reducing healthcare spending: there are now far, far fewer elderly Russians to care for. Twenty-six percent of Russians who lived through the Great Patriotic War have died over the past year-and-a-half—more than 310,000 people.
Unprecedented
This is absolutely unprecedented when compared to previous years.
Again, where did the money go?
How many Russians have been sacrificed on the altar of Public Health?
« Nous sommes, en somme, « Femmes, enfants et hommes, « Nous sommes, en somme, « Les sauveurs du matin. »
Guy Béart – « Qui suis-je? » (nouveau couplet)
Australie
June Mills, la dame aborigène mentionnée dans cet article, lance un nouvel appel à l’aide. Elle dit ceci dans cette vidéo:
« Nous sommes en état d’urgence, vraiment. On est en situation de crise. Nous faisons face à une tyrannie et à un acte de guerre contre notre peuple. […] Je suis submergée d’appels de la communauté et je reçois des mises à jour en ce moment même. Des enfants sont maintenus et vaccinés contre leur gré. »
« We’re in a state of emergency, really. This is a crisis situation here. It’s a tyranny and an act of war against our people. […] I’m getting inundated with calls from the community and getting updates as we speak. Children are being held and vaccinated against their will. »
Canada
Autre pays membre des Five Eyes, le Canada.
Voici une question de Rick Nicholls, Membre du Parlement Provincial de l’Ontario, au Ministre de la Santé, Christine Elliot:
Rick Nicholls : À la fin de l’année dernière, ma fille attendait son premier enfant. Au départ, les médecins avaient recommandé aux femmes enceintes de ne pas se faire vacciner. Comme tout père se devait de le faire, je lui ai dit de ne pas se faire vacciner et elle a obtempéré. Heureusement, le jour de la Saint-Valentin, elle a donné naissance à une petite fille en bonne santé, Shayla. J’ai versé des larmes de joie.
« Mais quelques mois plus tard, les médecins ont déclaré qu’il était permis de se faire vacciner pendant la grossesse. Quels tests avaient été effectués pour garantir la sécurité de la mère et de son bébé à naître?
« Mais aujourd’hui, Madame la Ministre, je verse des larmes de chagrin. Dans la région de Waterloo, 86 naissances d’enfants mort-nés ont eu lieu entre janvier et juillet. Normalement, le taux est d’environ une mortinatalité tous les deux mois. Mais voici le hic, les mères des bébés mort-nés étaient entièrement vaccinées, et vous avez clairement affirmé à de nombreuses reprises que les vaccins sont sûrs.
« Que dites-vous aux médecins qui ont dit aux femmes enceintes qu’elles pouvaient se faire vacciner? Et que devraient-ils dire aux mères qui accouchent d’un bébé mort-né? »
Christine Elliot : Tout d’abord, félicitations à vous, pour la naissance de votre petit enfant. C’est une merveilleuse nouvelle, mais c’est également sûr. Il a été testé, nous recommandons que les femmes enceintes reçoivent le vaccin pour leur propre protection et celle de leur bébé. Et cela a été prouvé, cela a été accepté par Santé Canada, par l’Organisation Mondiale de la Santé, par la FDA. Et c’est quelque chose que nous voulons nous assurer que nous pouvons protéger tout le monde. Les femmes qui sont enceintes, il est tout à fait sûr et recommandé qu’elles reçoivent le vaccin pour elles-mêmes, pour la sécurité de leurs proches et pour la sécurité de leur communauté. »
Rick Nicholls : Late last year, my daughter was expecting her first child. Initially doctors had recommended against expecting women to get vaccinated. As any dad should do, I told her not to get the vaccine and she complied. Thankfully on Valentine’s Day, she gave birth to a healthy baby girl, Shayla. I shed tears of joy.
« But a few months later, doctors said it’s okay to get the vaccine while pregnant. What testing had been done to ensure the safety of both the mother and her unborn baby?
« But now Minister, I shed tears of sorrow. In the Waterloo area, 86 stillbirths have occurred from January to July. Normally it’s roughly one stillbirth every two months. But here’s the kicker, mothers of stillbirth babies were fully vaccinated, and you have clearly said on numerous occasions that the vaccines are safe.
« What do you say to the doctors who told expecting women it was okay to get fully vaccinated? And what should they tell the mothers who deliver a stillborn baby?”
Christine Elliot : First of all, congratulations to you, for the birth of your grandchild. That is wonderful news but it is also safe. It’s been tested, we are recommending that women who are pregnant do receive the vaccine for the protection of themselves, protection of their baby as well. And that has been proven, it has been accepted by Health Canada, by the World Health Organisation, by the FDA. And this is something that we wanna make sure that we can protect everyone. Women who are pregnant, it’s entirely safe and recommended for them to receive the vaccine for themselves, the safety of their loved ones and the safety of their community.”
« Mon petit fils est mort-né à l’hôpital de Vancouver à 8 mois et demi de grossesse. Ma fille a reçu ce foutu poison il y a un mois parce qu’elle ne pouvait plus aller au restaurant et parce que les gens pétaient les plombs parce qu’elle n’était pas vaccinée. Je veux trainer le gouvernement en justice… »
Voici ce qu’en dit le Dr Hodkinson dans cette interview (10’36 – 12’11):
« Il se passe des choses extrêmement graves. Et bien sûr, par rapport aux enfants, une de mes plus grandes motivations en ce moment. C’est l’agression menée contre les enfants. Je le formule ainsi, en fixant le politicien droit dans les yeux:
« En est-on vraiment arrivés là? En est-on vraiment arrivé là? Vous proposez de sacrifier les enfants pour apaiser les nouveaux dieux dont vous prétendez faire partie. En est-on vraiment arrivé là? Parce que, je vais vous dire quelque chose, Monsieur le Ministre, ça n’a pas marché pour les Aztèques qui voulaient faire tomber la pluie, et ce n’est pas en sacrifiant des enfants que vous protégerez Mamie dans sa maison de retraite. Comment osez-vous sacrifier nos enfants? Ils ne courent aucun danger. S’ils l’attrapent, ça ne sera qu’un simple rhume et vous proposez de leur injecter une toxine dont on sait qu’elle tuera un certain nombre d’entre eux. Comment osez-vous faire ça et comment osez-vous organiser des cliniques d’injection, injection, injection dans les écoles où il n’y a aucune possibilité de consentement éclairé et où les parents sont mis sur la touche? Comment osez-vous faire ça?
« Ce n’est rien de moins qu’un meurtre sanctionné par l’État et vous en serez tenus responsables. Faites attention, nous viendrons vous chercher. Vous n’êtes pas à l’abri de poursuites judiciaires. Il y aura du sang dans le caniveau quand nous en aurons fini avec vous. Faites attention. »
« The most offensive things are happening. Also of course, with children, which is one of my biggest motivators right now. It’s the attack on the children. I phrase it like this, looking straight in the politician’s face:
« Has it really come to this? Has it really come to this? You’re proposing child sacrifice to appease the new gods of which you claim to be one. Has it really come to this? Because let me tell you something Mr Minister, it didn’t work for the Aztecs to make the rain fall, and sacrificing kids will not protect Granny in the nursing home. How dare you sacrifice our kids? They’re not at risk. If they get it, it’s like a trivial cold and you propose to inject them with a toxin that is known to kill a certain number of them. How dare you do that and how dare you have these jab, jab, jab, jab, jab clinics in the schools where there’s no possiblity of informed consent and the parents are sidelined? How dare you do that?
« It’s state-sanctioned murder and you will be held responsible. Watch out, we are coming for you. You are not immune from prosecution. There will be blood in the gutter when we’re done with you. Watch out. »
Le Dr Hodkinson est un brave homme, un peu naïf. Il attend le salut d’un certain Donald Trump, celui qui s’est chargé de vendre l’opération Warp Speed de production de « vaccins », et se joint maintenant à son « adversaire » Joe Biden pour faire la promotion de ceux-ci. Le Dr Hodkinson compte aussi sur les tribunaux pour règler cette affaire, tout comme cette grand-mère dont le gouvernement et les firmes pharmaceutiques ont tué le petit-fils dans le ventre de sa fille et qui veut pour ça les assigner en justice. Comme vous le lirez dans un prochain article, Maître Fuellmich vous dira que c’est totalement inutile.
Quant à la Ministre Christine Elliott, qui perd soudainement l’usage de sa langue natale, elle ne fait pas que mentir sur absolument tout ce qu’elle dit, elle fait comme si aucune question n’avait été posée. Selon les mathématiques de ses maîtres:
Pour ses maîtres, morts-nés, myocardites, etc. sont de simples variables d’ajustement. Ils ne reconnaissent que leurs chiffres – leur seul langage tout au long de cette « crise », brandis comme des sortilèges de leur Kabbalisme et de leur numérologie. Nous sommes les dommages collatéraux à leur équation.
Nous avons toujours été, nous sommes et nous resterons, zéro.
On cite beaucoup « 1984 » d’Orwell mais il a écrit un ouvrage, « Hommage à la Catalogne », dont certains passages méritent tout autant d’être cités. Mon exemplaire ayant été détruit dans l’inondation, je cite de mémoire un passage qui m’avait marqué. Orwell fait le récit de la capture de soldats ennemis – du camp fasciste – et souligne le peu de différence qu’il voit entre eux et ceux de son camp. Ce sont généralement des gens simples, pour ne pas dire des pauvres types, incapables de dire pour quoi et surtout pour qui ils combattent. C’est tout le problème qui se pose maintenant et qui va se poser avec encore plus d’urgence dans l’avenir proche: la division et le mélange des factions au sein des pays, des communautés et même des familles. C’est le grand piège.
Les pourcentages des effectifs de cette guerre sont à peu près ce que le Pr Desmet donne dans son explication (ici et ici): 30/40/30. A la louche, trente pour cent de petits soldats hypnotisés, quarante pour cent d’indécis entre collaboration et résistance et trente pour cent de résistants. Comme l’indique Orwell, il existe très peu de différences entre ces trois factions. On entend des récits où deux ou trois de ces factions sont présentes au sein de familles, voire de couples, sans que ça engendre de conflit majeur.
La question se pose donc de déterminer sur quel front devrait ou pourrait se mener une lutte décisive, ce qui rend cette guerre très compliquée et l’équation très complexe – volontairement. Pour être opérable, il faudrait la simplifier. Le facteur de simplification pourrait bien être les enfants. Les concepteurs de cette guerre le savent, c’est pourquoi ils mettent en place des facteurs de mitigation ou selon l’expression anglaise, du damage control: notamment une campagne d' » information » sur la fréquence des crises cardiaques et autres accidents vasculaires dans cette tranche d’âge (virtuellement inexistants avant 2021).
Ils savent: il vaut mieux ne jamais s’en prendre aux enfants. C’est la faute qui n’est jamais pardonnée. Celui qui s’en prend aux enfants a déjà perdu la guerre. Celui qui s’en prend aux enfants aura affaire à leurs parents. C’est une loi naturelle. Les millions qui défilent dans la rue, partout, sont des parents. Ceux de leurs enfants, et les enfants des leurs. Les élites comptent sur leurs armées pour les arrêter: armées nationales – toujours aux ordres pour l’instant mais pour combien de temps? – armée de l’ONU, services de sécurité de l’OTAN et des institutions européennes et bien entendu les omniprésents services secrets, cités comme rouages présumés d’un gigantesque et tentaculaire réseau global d’enlèvement d’enfants qui alimente le réseau de trafic d’organes, d’esclavage sexuel et de sacrifices rituels – outils de pression sur le pouvoir politique, garants du bien-être et source de distraction pour le petit cercle des VIP’s de l’élite. Bref, l’armée idéale.
Si le présent niveau de cynisme et de violence institutionnelle ne suffit pas à nous subjuguer, après la diffusion de la protéine de pointe militarisée, les injections comme mécanisme de surveillance et leurs effets « secondaires » (résurgence de maladies latentes, pathologies sanguines, stérilisation, etc., voir les multiples publications sur ce blog et une liste notamment ici et ici), ils comptent nous arrêter avec leurs catastrophes climatiques à l’arme de géoingénierie (article en préparation), les pénuries, la misère et la famine, en s’amusant probablement – selon leur sens de l’humour très particulier – à l’idée que nous finirons peut-être par manger nos propres enfants. Et si ça ne suffit toujours pas, ils comptent sur la variole.
Ils comptent sur tout ça pour nous arrêter, mais ce ne sont pas eux qui nous arrêtent.
Une dame âgée de mon immeuble était encore très agile il y a environ dix-huit mois. Il y a six mois, j’ai remarqué qu’elle se traînait avec un déambulateur. Il y a deux mois, je l’ai vue se déplacer à petits pas jusqu’à sa voiture. Elle se traînait à une vitesse glaciale. J’ai eu l’occasion de lui parler : … Elle souffrait d’une forme légère de SEP. Aujourd’hui, elle devrait être en maison de retraite et ne devrait certainement pas conduire. Cela m’a laissé perplexe. Pourquoi cette rapide et impressionnante détérioration? Puis, ça m’a frappé: je parie qu’elle a reçu l’injection. Le timing est clairement suspect. De plus, elle a beaucoup de mal à effectuer les mouvements physiques de base (s’étirer/se pencher/etc.) Très pénible à regarder.
L’autre jour, j’ai parlé avec un type dans notre immeuble. Je ne l’avais pas vu depuis quelques mois. C’est étrange, ai-je pensé. Il a l’air beaucoup plus vieux. Un vieillissement manifeste. Aujourd’hui, je l’ai vu promener son chien. Même de loin, son vieillissement était perceptible. Après avoir lu la remarque de Truthbird sur le « vieillissement accéléré », je me demande si cet homme a aussi reçu la toxine du diable? C’est fort probable. Les gens de ma région semblent être assez dociles. En toute honnêteté, peut-être qu’il a été contraint (ou peut-être que je me trompe au sujet de ces deux personnes). Quoi qu’il en soit, ce poison fait d’énormes dégâts, et les personnes malveillantes qui le poussent sont implacables. Cette « pandémie » frauduleuse est hautement organisée. Les politiciens invoquent constamment le terme bidon de « racisme systémique ». En fait, il s’agit d’un mal systémique mondial, à tous les niveaux du gouvernement. Mars 2020 a été un pas de géant vers un gouvernement totalitaire mondial.
– Il me semble que ce vaccin précipite les problèmes sous-jacents…
– En exacerbant les problèmes de santé antérieurs, oui. Mais il accélère aussi le vieillissement. Je le constate chez tous ceux que je connais qui ont été vaccinés – c’est-à-dire tout le monde, hélas. Nous avons tous l’air d’avoir dix à vingt ans de plus qu’il y a quelques mois. Nous avons tous eu des événements indésirables, bien que je sois la seule à réaliser que c’est le vaccin qui a provoqué ma catastrophe sanitaire. Ils nient que leurs nouveaux problèmes ou leurs crises de santé soient liés au vaccin.
– Nous avons remarqué la même chose. Les personnes vaccinées vieillissent rapidement. C’est triste à voir…
– En quoi ont-ils l’air plus âgés ?
– De diverses manières. Par exemple, nous nous déplaçons tous plus lentement qu’auparavant; la plupart d’entre nous ont pris un peu de poids; certains semblent avoir vu leur posture se détériorer de façon spectaculaire; telle personne a l’air hagarde et malade, a perdu beaucoup de poids et boite très visiblement lorsqu’elle promène son chien; tous ont beaucoup plus de cheveux gris qu’auparavant (bien que certains aient peut-être renoncé à les teindre ou ne consacrent tout simplement plus autant de temps et d’énergie à le faire); beaucoup plus de personnes âgées marchent maintenant avec des cannes ou des bâtons de randonnée (le genre que les personnes plus athlétiques utilisent pour les randonnées en montagne, mais ce sont des personnes âgées qui les utilisent simplement pour leur permettre de faire lentement le tour du pâté de maisons); beaucoup d’autres personnes âgées utilisent maintenant des déambulateurs pour se promener dehors: je n’ai jamais vu autant de personnes âgées avoir apparemment toutes besoin d’une forme d’assistance pour faire une simple promenade! L’une de mes voisines âgées est décédée récemment – je ne sais pas si sa mort est liée à l’une des injections Covid, mais je suppose que c’est le cas, car à ce stade, je considère tout décès dont je suis informée comme lié au vaccin, jusqu’à preuve du contraire.
Surveillance
Deux anecdotes pour illustrer le sujet: il y a quelques mois, j’explique à mon épouse un truc que j’ai vu sur YouTube, il y a plusieurs années. En Sibérie par grand froid, on voit quelqu’un lancer en l’air le contenu d’une casserole d’eau bouillante, qui gèle instantanément et retombe sous forme de glaçons. Le lendemain du jour où j’en ai parlé (en présence d’un smartphone), j’ai dans mes vidéos suggérées par YouTube une autre vidéo d’un type qui fait la même expérience…
La semaine dernière, un collègue me demande si je vais bientôt recevoir mon nouveau scooter. Entre parenthèses, je l’ai acheté suite à un accident qui laisse mon scooter actuel en attente de réparation jusqu’au mois de janvier. La dame qui s’est engagée sur la file de gauche et m’a percuté alors que j’effectuais une manoeuvre de dépassement parfaitement menée ne m’a tout simplement pas vu. Il paraît que ce serait un problème d’angle mort – donc pas forcément un « vaccident ». Quoiqu’il en soit, soyez extrêmement prudents sur la route comme je vous l’ai recommandé dans les nouvelles précédentes et considérez les autres usagers de la route comme susceptibles de comportements inattendus. La chute de l’histoire, c’est que le collègue précité a reçu sur son Facebook une publicité pour exactement le même scooter que celui que j’ai commandé, alors qu’il n’a aucune intention d’en acheter un, qu’il n’en a fait aucune recherche sur le Net (donc zéro cookie sur le sujet) et que ce modèle se vend très peu en Belgique.
Nous sommes surveillés à un point difficilement imaginable et ce depuis très longtemps – dans mon cas, ce n’est vraiment pas la peine, il suffit de lire mon blog. Le « capitalisme de surveillance » – annoncé notamment ici – est déjà bien en place. C’est une vieille tactique: prévenir d’un danger imminent seulement quand il est trop tard pour l’empêcher.
Mayday, mayday!
Le lieutenant-colonel Theresa Long a rédigé ce rapport, dans le but d’alerter sa hiérarchie des dangers inhérents aux vols militaires depuis que les pilotes montrent des signaux alarmants d’atteintes neurologiques, cardiaques et circulatoires suite à leurs injections. Enfin, alarmants pour elle, vu qu’on l’a essentiellement empêchée d’examiner les pilotes qui montrent ce genre de signes – je dois encore transcrire/traduire son témoignage devant le Sénateur texan Ron Johnson, un type assez courageux – mais j’ai cinquante trucs sur le feu et je procède par priorités.
Ça n’aura pas traîné: apparemment, il y a déjà eu deux événements liés à des crises cardiaques dans l’aviation civile. Un pilote et un co-pilote sont morts en plein vol. Heureusement, pas le même vol.
Rafles en Australie
Rappelons en préambule qu’une partie du don fait en mai 2020 de cinq millions de doses d’hydroxychloroquine par le millionnaire Clive Palmer a été détruit en avril de cette année parce que le gouvernement australien l’a refusé, après en avoir accepté 22 millions de doses, toujours détenues dans son stock sans intention de les distribuer. Leur date de péremption est en 2023.
Concernant les « mesures » actuellement en place, un extrait traduit de cet article sur The Covid World:
« Un internaute anonyme décrit en détail son vécu dans un camp de quarantaine australien. Cette personne affirme avoir été confinée après avoir pris un vol pour l’Australie depuis Singapour.
Bien qu’il soit vacciné et qu’il ait passé trois tests au cours de son voyage, tous négatifs, il a été contraint de séjourner dans le camp.
Dans son message, l’auteur raconte qu’il a été contraint de monter dans un bus aux vitres occultées par des gardes armés pour un trajet de deux heures jusqu’au camp de quarantaine. Les détenus seraient contraints de se faire vacciner, mais aussi de subir des tests réguliers et sont surveillés par des caméras et des gardes armés. Les détenus doivent payer 2 500 dollars pour leur séjour involontaire d’une durée de deux semaines.
Bien que les détenus disposent d’Internet, qui est vraisemblablement surveillé, le GPS est bloqué, ce qui les empêche de déterminer exactement où ils se trouvent. Cependant, d’autres internautes ont suggéré qu’il était emprisonné au « National Resilience Center » de Howard Springs. »
Un autre extrait traduit de cet article sur Natural News:
« Le gouvernement australien des Territoires du Nord-Ouest a désormais recours à des soldats et à des camions de l’armée pour rassembler de force les autochtones qui ont simplement côtoyé une personne dont le test de dépistage du covid est « positif ». Maintenant que les familles sont séparées sous la menace des armes, l’une des prédictions les plus horribles que nous avions faites s’est réalisée: la loi martiale militaire/médicale qui permet de rassembler des civils innocents sous la menace d’une arme et de les emmener dans ce qui est essentiellement un camp de concentration de covidés.
Ces victimes sont relogées de force dans le camp de quarantaine de Howard Springs à Darwin, en Australie. Michael Gunner, le chef du territoire, admet l’enlèvement par l’armée et la relocalisation forcée des indigènes australiens, au mépris de leurs structures familiales et en suggérant que ce sont des sauvages puisque de nombreux membres de la communauté interagissent entre eux comme des membres d’une même famille. »
Au cas où vous penseriez que l’auteur emploie ce vocabulaire superlatif pour exagèrer la gravité des événements, voici des liens vers des vidéos:
celle-ci, où on montre un autre campement à Queensland (vide pour l’instant), qui rappelera des installations similaires dans l’Histoire récente;
celle-ci, où on voit l’enlèvement par l’armée d’un vieillard aborigène;
celle-ci, où on voit un appel à l’aide très poignant d’une vieille aborigène qui n’a plus de nouvelles de ses proches enlevés;
celle-ci, où on voit le témoignage d’un soldat qui explique qu’on les entraîne à faire la tournée des maisons pour injecter tout le monde de force et à poursuivre les fugitifs;
celle-ci, où on voit le susnommé Gunner, physique d’assassin, regard et comportement de psychopathe.
Le parallèle avec le nazisme – ou les dictatures communistes, ou les invasions coloniales – est évident et il n’est pas accidentel de la part de ceux qui le mettent en place. Derrick Jensen explique très bien dans cet article pourquoi cette civilisation (la nôtre, donc) doit anéantir les peuples indigènes: pour bien vous convaincre qu’il n’y a pas de porte de sortie.
C’est faux, il y en a une.
Avantages et inconvénients d’une catastrophe
Comme je dois le faire depuis plusieurs mois, je vous parle de l’inondation qui a frappé notre région et de ce qui s’est passé dans notre village. Il y aurait des pages à écrire, je vous fais un très bref résumé. La rivière a débordé à un niveau que les plus vieux du canton n’avaient jamais vu de leur vie. Nous avons eu de l’eau jusqu’à la taille dans notre rue (qui est à une centaine de mètres du rivage) et nous sommes loin d’être les plus touchés. Dans certaines communes, l’eau est montée à plus de trois mètres dans les habitations et n’a commencé à redescendre que vingt-quatre heures plus tard. Dans les endroits pentus l’eau est arrivée en torrents, ce qui a été charrié a causé des dommages irréparables. Des centaines de maisons sont encore inhabitables et beaucoup seront démolies. Des centaines de personnes se sont retrouvées avec ce qu’elles avaient sur le dos, tout le reste a été détruit. Grâce à la diligence de notre bourgmestre (intérimaire, l’autre était en vacances), on a pu évacuer tout ce qui était irrécupérable – et malheureusement d’autres choses qui auraient pu être sauvées. Mon épouse et moi-même avons passé des centaines d’heures (toutes nos vacances et au-delà) à trier, nettoyer, sècher, refaire entièrement les murs de la cave, tout ranger. Les containers se sont succédés pendant une semaine et ont déversé leurs contenus sur une route désaffectée, ce qui a créé un tas de huit kilomètres de long.
La leçon majeure à en tirer est l’incroyable solidarité qui s’est créée instantanément, souvent entre des gens qui se parlaient à peine auparavant. J’ai aidé des personnes que je ne connaissais pas et ils nous ont aidés aussi. Maintenant relisez cette simple phrase dans la capsule précédente :
» [L]e chef du territoire [suggère] que ce sont des sauvages puisque de nombreux membres de la communauté interagissent entre eux comme des membres d’une même famille. »
Ce que nous avons vu, c’est que nous sommes capables d’interagir entre nous comme des membres d’une même famille. Et nous allons devoir le faire. Si on décide de nous couper vivres, gaz, essence, électricité et – pire! – Internet, il faudra trouver mieux que de crever de faim chacun de son côté, en grelottant dans nos maisons éteintes.
Voilà pour les conséquences. En ce qui concerne les causes de cette inondation, nous y reviendrons en détail avec la conférence de Nikki Florio, grâce à laquelle vous comprendrez qu’il est très facile de créer des catastrophes climatiques. Evidemment, vous n’en entendrez jamais parler dans les médias. Selon ceux-ci, la cause majeure serait l’inanité de la gestion des barrages en aval des cours d’eau qui ont débordé en amont: seulement deux vannes sur sept ouvertes, et encore, seulement à un tiers, alors que les autorités ont incessamment exigé qu’elles soient ouvertes. Incompétence? Si on était complotistes, on pourrait penser qu’il s’agit de malveillance organisée, de façon à aggraver l’ampleur des dégâts. Il paraît qu’il y aura une enquête sur les responsabilités. Si ça se déroule comme la commission parlementaire sur l’affaire Dutroux, ça promet d’être une nouvelle farce dans une longue série de farces. D’ailleurs, à ce propos…
Plainte contre Bill Gates
« La Haute Cour de l’Inde saisie de l’affaire du premier meurtre commis à l’aide d’un vaccin contre Bill Gates et Adar Poonawalla. » Article ici. Pour davantage de détails sur ce M. Poonwalla et ses liens avec Gates, j’avais publié ceci sur ce blog. Entretemps, l’Inde a réhabilité l’ivermectine et l’épidémie est essentiellement terminée chez eux.
Donc, une action en justice contre Gates. J’ai pleinement confiance dans l’avenir de cette plainte. A ce niveau, ces personnages ne sont jamais inquiétés et les rares exceptions à cette règle sont de complètes mises en scène. Mais si quelqu’un veut tenter sa chance, bon courage.
De toute manière, ça n’a guère d’importance. Les Gates, Soros, Bezos, Zuckerberg, Musk et autres têtes de gondole servent avant tout de supports pour effets d’annonce dans les médias d’une part, et d’os à mâcher pour l’opposition contrôlée d’autre part, couvrant ainsi tout le spectre du récit pour les naïfs qui gobent l’une ou l’autre version de ce spectacle de guignols. Les méchants précités sont essentiellement des photos avec un chiffre à côté, celui de leurs prétendues centaines de milliards, qu’ils sont manifestement incapables d’avoir gagnés tout seuls au vu de leur têtes d’abrutis congénitaux. Quand on fait autant de bruit autour de l’une ou l’autre de ces entités, ça doit déclencher votre système d’alarme: c’est trop facile. Les meneurs du jeu sont bien mieux cachés que ça. Dans la liste de ces faux-semblants, on pourrait aussi citer Trump, créature des banques et traître par excellence, engagé pour discréditer toute idée de nationalisme tout en développant la phase finale du double programme injections/5g après avoir joué la comédie de l’anti-vax pendant sa campagne de 2016.
Ces gens sont généralement les arrière-cousins un peu lents des grandes familles, qui leur confient un rôle à leur mesure dans le jeu de Monopoly qu’est l’économie mondiale, jeu dont ils possèdent déjà toutes les cartes et les dés truqués et dans lequel l’argent, créé par leurs ancètres dans ce seul but, ne représente qu’une fiction utile à leur pouvoir séculaire.
Le grand hold-up actuel est imputé à des pantins milliardaires pour occulter le fait que le but de l’opération n’est pas de les enrichir mais de vous priver officiellement des moyens qu’ils vous ont déjà pillés depuis longtemps. Si l’analyse du narratif qui leur est confié n’est pas inutile, il est parfaitement vain de se focaliser sur l’une ou l’autre de ces entités. Je ne cherche ici à les affranchir de rien. Ce sont des crapules. Mais ils sont de simples rouages et seront remplacés par d’autres rouages. C’est le système qui est pourri. Le seul enjeu serait d’en créer un plus sain que le précédent et que celui destiné à le remplacer, systèmes amoraux dans lesquels tout le monde exploite ceux d’en-dessous, voir figure 1.
Je m’appelle Wesley, je suis directeur de pompes funèbres depuis plus de trois ans. J’ai donc quelques notions sur ce qui se passait avant le début de cette pandémie et sur ce qui se passe actuellement. Il y a eu un pic en mars, avril de l’année dernière et après ça, ça s’est considérablement calmé. Tout était gonflé d’après ce que je voyais. Et on a fermé ces unités de stockage supplémentaires qui étaient là durant l’été et on ne les a jamais rouvertes.
Les ont-ils utilisés avant?
Oui, mais je ne pense pas que… Je ne saurais pas vous dire combien de corps ils contenaient, mais on a vite fait de les refermer. Elles n’ont été ouvertes que pendant deux mois.
Donc la seule fois où vous avez observé un pic, c’était au début de cette histoire, et depuis, il n’y a presque rien eu?
Eh bien, à l’automne, c’était probablement l’une des périodes les plus calmes jamais enregistrées – et les autres directeurs de pompes funèbres vous le diront dans la mesure où ils peuvent s’exprimer. Mais en janvier, les chiffres ont crevé le plafond. À ce moment-là, les unités de stockage supplémentaires étaient planquées, à l’écart. Et cela depuis que les gens ont été vaccinés. Donc cette année, au fur et à mesure des vaccinations, j’ai vu des tendances dans les différents groupes d’âge. Évidemment, le fait qu’ils soient vaccinés n’est pas signalé, mais c’est le plus grand nombre d’enterrements que nous ayons jamais vu en deux semaines et ils sont tous âgés de 30, 40 ans, pas plus.
Et c’est ce que vous voyez maintenant?
C’est ce que j’ai vu plus tôt dans l’année quand cette tranche d’âge a été vaccinée.
Et quelle était la proportion par rapport à la proportion habituelle?
Eh bien, on procède habituellement avec tous les groupes d’âge, mais comme je le disais, les personnes âgées qui devaient probablement mourir dans l’année ou l’année et demie à venir, sont déjà mortes. Il y a donc un grand vide. Nous ne voyions plus ces décès. Et les plus jeunes sont maintenant vaccinés – et j’en ai eu environ 12 en une seule fois.
Combien en recevez-vous en général?
Très peu, très peu, mais nous avons eu des taux de suicide élevés, surtout chez les jeunes hommes. C’était surtout pendant l’été et l’automne derniers.
Mais pouvez-vous donner aux gens une idée de la proportion? Vous en avez eu 12 en un court laps de temps. Combien en recevriez-vous habituellement dans ce laps de temps? 1 ou peut-être 50% de probabilité?
Nous avons normalement 4 ou 5 funérailles en cours, pas 12 – 11, 12. Et pas tous de cette tranche d’âge. Il y a souvent des personnes âgées parmi eux. Maintenant, c’est calme et j’ai vu beaucoup de nouveau-nés dans les frigos des morgues.
Voulez-vous nous parler du nombre de nouveau-nés que vous avez vu dans les morgues?
Oh, ils sont vraiment nombreux. Il y en a plus de trente dans un seul hôpital.
Et combien en ont-ils habituellement?
Ils ont des frigos qui peuvent en contenir 6 à 10 maximum. Ils ne sont jamais pleins en temps normal. Mais maintenant ils sont tous dans la section adulte.
Donc il y a peut-être 10 fois plus de cas que d’habitude?
Oui, et manifestement, ce sont soit des fausses couches, soit des naissances à terme, des mort-nés. Mais on n’en parle pas beaucoup.
Wow. Et qu’avez-vous vu d’autre? Avez-vous vu une autre augmentation, peut-être chez les jeunes récemment?
Pas chez les moins de 20 ans. Pas dans la vingtaine, à vrai dire. Mais au-dessus, oui. Au début de l’été, quand ils sont tous allés se faire vacciner. Voyez-vous, ce qui va se passer, c’est qu’on va avoir ceux qui déclenchent quelque chose en eux, ou qui ne sont pas en très bonne santé, ou qui ne le savent pas, donc ceux-là vont passer en premier. Et ensuite, on en verra probablement beaucoup plus.
Et qu’est-ce que vous voyez sur les certificats de décès?
Il y a beaucoup de myocardites, d’infarctus du myocarde. Tout ce qui est lié au sang, au cœur, à la pneumonie. Mais pour le Covid, je n’en ai eu qu’un seul cette année, un seul décès par Covid depuis janvier.
Sur combien?
Je ne peux pas vous dire combien nous en avons eu, mais si c’était une pandémie, il devrait y en avoir plus. Mais c’est comme s’ils ne s’en souciaient plus, ils peuvent juste manipuler leurs chiffres et faire comme bon leur semble.
Donc vous en recevez des centaines par an ou peut-être une centaine?
Oui, oui. Mais vous voyez, l’année dernière ils ont étiqueté tout le monde avec cette maladie. Ils mouraient d’autres choses, ils les testaient et les étiquetaient comme Covid. Mais maintenant, depuis que les vaccinations ont commencé, ils ne le font plus.
Vous pensez que c’est parce qu’ils sont sûrs que ces injections fonctionnent sur les gens, qu’elles ne les tuent pas?
Oui, oui, ils font juste peur aux gens à la télé.
Donc c’est un truc psychologique.
Oui, oui, faites-vous vacciner. Ce qu’on va faire à partir de maintenant, je ne sais pas, quand de plus en plus de gens commenceront à mourir de ce vaccin. On a eu les premières réactions, mais que va-t-il se passer ensuite?
Et puis-je vous demander, en ce qui concerne l’année dernière, l’étiquetage des personnes comme mortes de Covid. Combien… dans quelles proportions pensez-vous qu’elles ont été faussement attribuées?
Oh, une forte proportion parce qu’ils testaient tout le monde. Donc si vous étiez testé positif et que cela n’avait rien à voir, enfin, j’ai rencontré une personne vraiment bouleversée par cela. La personne était en train de mourir d’autre chose, je pense que c’était un cancer à l’époque, et ils ont marqué que c’était un décès dû au Covid. Elle n’avait jamais eu de Covid. Mais elle a été testée positive.
Et est-ce que vous avez vu… donc vous avez vu d’autres exemples de ça, de personnes mourant de diverses autres causes et ensuite…
Oui, oui, oui, oui. Et maintenant on voit qu’il n’y a pas de mention de qui a été vacciné et de qui ne l’a pas été sur les certificats. Et il devrait y en avoir.
Et est-ce que vous travaillez avec les familles?
Pas vraiment, non.
Donc vous n’avez pas l’occasion de leur parler et de leur poser des questions pour savoir s’ils ont eu l’injection ou pas?
Non, c’est un peu difficile à faire à moins qu’ils ne soient eux-mêmes intéressés par le sujet, car c’est une question assez privée pour eux.
Mais qu’avez-vous remarqué d’autre récemment? Vous avez remarqué une augmentation massive de décès de bébés, je peux vous demander quel âge avaient ces bébés? Étaient-ils des nouveau-nés?
Oui, des nouveau-nés ou des fausses couches. Je n’en sais pas plus, je les vois juste dans les frigos. Même sans prénom, « bébé de » et ensuite le nom des parents.
Wow.
Oui, c’est choquant et je suis sûr qu’il y a beaucoup d’autres personnes qui le remarquent aussi. Voyez-vous, nous ne nous occupons pas des nouveaux-nés, donc je ne sais pas trop ce qui leur est arrivé. Mais je les vois dans les frigos des morgues.
Et y a-t-il autre chose que vous aimeriez me dire maintenant et que je ne vous ai peut-être pas demandé?
Je ne vois rien d’autre. Juste que les décès d’adultes sont en baisse en ce moment. Comme je l’ai dit, il y a eu des vagues de personnes affectées par les vaccins. Non pas qu’il soit écrit qu’ils sont morts à cause des vaccins. Mais c’est évident et le Covid est inexistant.
Puis-je vous demander quel est votre message à toutes les personnes qui envisagent de s’exprimer ou à tous les entrepreneurs de pompes funèbres?
Je dis faites-le, faites-le. Le problème, c’est que pour beaucoup de croque-morts qui travaillent pour de grandes entreprises, il n’est pas permis de s’exprimer. Si vous voyez ce qui se passe, vous devez le dire. Je veux dire que c’est évident, c’est clair comme le jour. Personne d’autre ne voit ces certificats de décès à part le personnel du crématorium. Et tout est visible.
Merci beaucoup.
Je vous en prie.
Transcription
My name’s Wesley, I’ve been a funeral director for over three years. So I have a bit of knowledge about what was going on before this pandemic started and what’s going on right now. So there was a spike back in March, April last year and after that, it considerably calmed down. It was all hyped from what I was seeing. And they shut down these extra storage units that they had in the summer and they never open them up again.
Did they use them in the first place?
Yes, but I don’t think that… I couldn’t tell you how many bodies were in there but they soon went back down. They were only up for a couple of months.
So the only time you saw a spike was right at the start of this whole thing and since then there’s been next to nothing?
Well, come Autumn it was probably one of the quietest in record – and other funeral directors will tell you that where they can speak out. But come January the numbers were going through the roof. By this time the extra storage units were hidden, they were out of the way. And that’s since people were being vaccinated. So this year as the vaccinations have gone on I’ve seen trends through the age groups. Obviously it’s not marked down that they’re vaccinated but it’s the most funerals that you’ve ever done in 2 weeks and they’re all aged 30, 40, no older.
And that’s what you’re seeing now?
That’s what I saw earlier in the year when that age group got vaccinated.
And what sort of proportion was that compared to the proportion that you usually do with?
Well, you usually do with all different age groups but as I was saying the elderly that were probably gonna go in the next year or year and a half or whatever, they’ve already gone. So there’s a big gap there. So we weren’t having those deaths anymore. And with younger people, they are now vaccinated – and I had about 12 in one go.
How many would you usually get?
Very few, very few but I mean we’ve had high suicide rates, especially in young men. That was mainly last summer into the Autumn.
But could you give people a sense of proportion? You got 12 in a short space of time. How many would you get in that space of time? 1 or maybe like a 50 percent chance?
We normally have about 4 or 5 funerals going, not 12 – 11,12. And not all of that age group. There would be old people in there. So, and then now it’s quiet and what I’ve seen is a lot of newborn babies in the fridges in the mortuaries.
So do you want to talk about the number of newborn babies that you’ve seen in the mortuaries?
Oh, they’re really high. They’re up above thirty in one hospital.
And how many would they usually have?
They have fridges that’ll hold about 6 to 10 maximum. They’re never normally full. But now they’re all in the adult section.
So there’s about maybe 10 times the rate of what they would usually have?
Yeah, and obviously they’re either miscarried our full term birth, stillbirth. But not a lot is being said about it.
Wow. And what else have you seen? Have you seen another uptake, perhaps in younger people recently?
Not in people under 20. Not in their twenties, really. But above that, yes. Earlier in the summer when they all first went out and got vaxed. You see, what’s going to happen is you’re gonna get the ones that triggers something in them or they haven’t very good health or maybe don’t know about, so they will go first. And then down the line you’re probably gonna see a lot more.
And what do you see being put down on the death certificates?
There’s a lot of myocarditis, myocardial infractions. You know it’s all blood-, heart-based, pneumonia. But Covid, I’ve only had one this year, one Covid death written down since January.
Of how many?
I can’t tell you how many we’ve done but if it’s the same as a pandemic going on there should be more than that. But it’s like they’re not that bothered of it anymore, they can just twist their figures and do whatever.
So would that be hundreds that you do in a year or maybe a hundred?
Yeah, yeah. But you see last year they were marking anybody and everybody down with it. They died of other things, they were testing them and they were marking them down as Covid. But now since the vaccinations have been going, they’re not doing that.
So do you think it’s because they feel confident that these injections are working on people, that they’re not putting people down?
Yeah, yeah, they just scaring people on TV.
So it’s a psychological thing.
Yeah, yeah, get your vaccination. What we’re gonna do now, I don’t know, when more and more people start dying of this vaccination. I mean, you’ve had the initial reactions but what’s gonna happen down the line?
And can I ask you in terms of last year, marking people down as Covid death. How many… what sort of proportions do you think were falsely attributed?
Oh, a high proportion ’cause they were testing everybody. So if you tested positive and that wasn’t anything to do with it, I mean, I had one person really upset about it. The person was dying of something else, I think it was cancer at the time, and they marked it down as a Covid death. She’d never had Covid. But tested positive.
And were you seeing… so you’re seeing other examples of this, of people dying of multiple different things and then it…
Yeah, yeah, yeah, yeah. And now you see there’s no record of who’s been vaccinated and of who hasn’t that’s going down on the certificates. And it should be.
And do you work with the families at all?
Not really, no.
So you don’t get to speak to them and ask them any questions about whether they’ve had the injection or not?
No, it’s a bit of a tricky thing to do unless they’re on the subject because it’s quite private to them, so.
But what else have you noticed recently? You’ve noticed a massive uptick in babies and I can I ask how old were these babies? Were they newborns?
Yeah, newborns or miscarried. I don’t know anymore than that, I just see them in the fridges. Even without names, « baby of » and then the parents name.
Wow.
Yeah, it’s shocking and I’m sure there’s many more people noticing it, too. You see, we don’t we don’t deal with newborn babies so I don’t get to see what goes on with them. But I see them in the fridges in the mortuaries.
And is there anything else that you’d like to tell me now that maybe I haven’t asked you?
Can’t think of anything. Just that the deaths of adults are down right now. As I say, you’ve had the waves of people affected by the vaccines. Not that it’s written down that they’ve died of vaccines. But it’s there and Covid’s just nonexistent.
And can I ask what is your message to any of the people who are thinking of speaking out or any of the undertakers?
I say do it, do it. Problem is, with a lot of undertaker who are, you know, working for big companies, you’re not allowed to speak out. If you’re seeing this you need to speak out. I mean it’s there, it’s clear as day. Nobody else sees these death certificates apart from those in the crematorium staff. So, it’s all there.
Etant donné que j’ai des traductions à terminer, des articles à rédiger, trois cent onglets ouverts sur FireFox en permanence et un sous-titrage d’une conférence de Nikki Florio qui n’avance pas, je vous présente les quelques nouvelles ci-dessous sous forme résumée.
Vaccidents
Le comportement des automobilistes, qui n’était déjà pas parfait avant, s’est considérablement dégradé depuis le début de la campagne d’injection, selon les témoignages assez éloquents de chauffeurs de poids lourds et de policiers que j’ai lus récemment. Des conducteurs qui dérivent sans raison d’une file à l’autre, des crashes inexplicables dans des lignes droites sur des routes parfaitement sûres, etc.
Soyez prudents.
Pénurie organisée
En Belgique, les institutions telles que les maisons d’hébergement, centres pour sans-abri reçoivent depuis des semaines de la part de la Banque Alimentaire des dons de nourriture en quantité astronomique, avec des dates de péremption très éloignées. Ces dons proviennent des grandes chaînes de distribution et ne sont pas des invendus : beaucoup de ces articles sont manquants dans les rayons des grandes surfaces, notamment les pâtes alimentaires.
Au même moment, toutes les enseignes font des promotions extraordinaires sur une très large gamme d’articles (moins x%, 1+1 gratuit…), même les plus coûteux comme la télé/hifi, gros électroménager, etc. A titre d’exemple, on offre une télé gratuite (valeur 500€) à l’achat d’un téléphone de moins de 300€. Parallèlement, on annonce une grève générale du personnel dans ce secteur, qui n’a obtenu qu’une indexation de 0,2% de son salaire – contre 2% dans les autres secteurs – et en est légitimement mécontent.
De ces simples observations, on peut dégager deux tendances concomitantes.
D’une part, un déstockage massif et une offre sur-stimulée par des prix artificiellement bas en bout de chaîne. En Chine et au Royaume-Uni, le gouvernement va même jusqu’à créer une ruée artificielle des consommateurs en menaçant des centaines de milliers de citoyens de confinement imminent par des avertissements sur leur smartphones leur recommandant également de stocker les denrées nécessaires.
D’autre part, on sait qu’il existe des goulots d’étranglement dans la production (manque de pièces et de matière première) et la distribution (coûts exorbitants et manque de personnel dans le transport, situation de fermeture des détaillants).
On crée donc de toute pièce une situation de surconsommation dans un contexte de sous-production qui ne peut qu’aboutir à une pénurie et à une flambée des prix.
Faut-il rappeler que le même genre de procédé a été utilisé pour créer la crise Covid: pseudo-situation épidémique aggravée par l’interdiction des traitements, pseudo-crise hospitalière aggravée par la non-utilisation des cliniques privées et la fermeture des services non-Covid, pseudo-létalité du virus aggravée par des protocoles dangereux et inefficaces, etc.
C’est signé.
Facebook et censure
Grande mascarade autour des pratiques malsaines de l’annexe de la CIA la célèbre plateforme sociale : ses algorithmes sèmeraient les graines de la discorde chez ses utilisateurs, en leur suggérant des liens haineux/de désinformation, à tel point que le non-événement du 6 janvier – « l’attaque » du Capitole – serait en partie de leur faute.
C’est une agente du renseignement ancienne employée de la firme qui se pose en lanceuse d’alerte, et vient témoigner de ce scandale (10.000 copies de documents internes à l’appui) devant un Congrès américain qui, dûment indigné devant le danger pour la « démocratie » américaine (je rappelle que les Etats-Unis sont une République Constitutionnelle, c’est-à-dire l’opposé d’une démocratie), propose de réguler l’activité du site, clause de responsabilité incluse, l’objectif de cette mise en scène étant in fine de « réguler » tout le Web, évidemment.
Soins intensifs à Anvers
Interview du Dr Kristiaan Deckers de l’hôpital GZA à St-Augustinus, diffusée sur une chaîne flamande:
En ce moment, ils pensent de manière beaucoup plus radicale à l’Hôpital Universitaire de Gand (?). Ceux qui pensent que l’unité de soins intensifs est pleine de patients vaccinés n’ont plus raison. « En ce moment, ici, nous voyons qu’une majorité de patients sont des cas de percées infectieuses (« breakthrough cases »). C’est très différent de ce qui se passait il y a quelques semaines, lorsque la majorité des patients de l’unité de soins intensifs n’étaient pas encore vaccinés, mais ce n’est plus le cas. Les patients de l’USI de nos hôpitaux à GZA, je l’ai vérifié hier, sont tous vaccinés. »
Une infirmière qui travaille au service Covid d’un grand hôpital de la ville de Liège me confirme la même chose: 100% de patients injectés dans son service.
Hors milieu hospitalier, j’ai reçu le récit de cas de Covid récents qui permettent de faire une comparaison. Personne non-injectée: cinq jours d’infection; personne injectée: cinq semaines.
Le fait que l’infection soit plus sévère et plus durable chez les personnes injectées indiquent vraisemblablement le résultat de la facilitation de l’infection par anticorps, ou antibody-dependent enhancement, que plusieurs médecins décrivaient il y a des mois au fil des nombreux articles publiés sur ce blog et sur lequel on colle maintenant la nouvelle étiquette « percées infectieuses » ou breakthrough cases.
Ne les croyez pas.
Grippe cardiaque et AVC des enfants
On annonce dans les médias que la grippe de cet hiver risque d’être très meurtrière puisque son absence lors de la saison dernière (attribuée au port du masque, au lavage des mains et à la distanciation sociale) provoquerait un relatif déficit immunitaire dans la population. Bien entendu, on recommande la vaccination anti-grippale.
On rappelle aussi dans ces mêmes médias que la grippe multiplie par six (ancienne étude) le risque de crise cardiaque.
L’aggravation des infections de type grippal et l’augmentation du nombre de crises cardiaques sont donc imputées à l’avance à ces deux facteurs, ce qui permettrai d’exclure d’emblée la possibilité qu’elles soient dues à des effets secondaires des injections Covid.
Dans la même veine, on voit sur le Net des photos de placards sur des autobus canadiens (neuf affiches en tout, ce n’est pas une campagne massive) qui informent que « Les enfants aussi ont des AVC ». Ces affichages sont l’initiative d’une organisation nommée Achieving Beyond Brain Injury, créée par deux parents dont les enfants de 10 et 14 ans ont souffert d’AVC. Il s’agirait donc d’une pure coïncidence si ces affiches, qui préviennent d’un phénomène atypique et rarissime, sont apparues parallèlement à l’injection des adolescents, et à présent des 5-11 ans.
Nous verrons bientôt s’ils sont rarissimes.
Fauci et les Beagles
Le Dr Fauci est éclaboussé par le scandale des Beagles de laboratoire. Pour rendre quelqu’un vraiment antipathique, quoi de mieux que d’en faire un tueur de chiens? Ça semble en tout cas beaucoup plus émouvant auprès du grand public que la mort de quelques centaines de milliers de vieux – au Rivotril dans leur home ou au respirateur et/ou au Remdesivir à l’hôpital. Sans même évoquer l’hécatombe de centaines de milliers de séropositifs, à doses massives d’AZT, il y a quarante ans.
Ce pseudo-scandale canin pourrait fournir à Fauci une meilleure porte de sortie qu’un procès pour crime contre l’Humanité. Le même procédé vient d’être employé pour le gouverneur de New-York, Andrew Cuomo, qui se retire la tête haute suite à des accusations de harcèlement sexuel, après avoir organisé dans son Etat, comme le rappelle le Dr Zelenko, la mort de milliers de ses administrés.
Rappelons les paroles du Dr Zelenko à son sujet: « Qu’il brûle en Enfer. »
Liberté
Ben McClintock, de Defending Utah, explique parfaitement dans cette conférence (en anglais) le fait que la liberté d’un peuple est fonction de sa moralité. La liberté étant la principale revendication du moment, je me pencherai dans un article prochain sur ce qui se passe actuellement sur le front de la moralité.
Hackers, un
Rien de nouveau mais au cas où vous l’auriez loupé : un hacker russe rentre dans le système informatique qui liste les personnes injectées (qui ont toutes une adresse Mac) et y consulte les données sur un de ses camarades en temps réel.
Le système l’informe que son camarade est endormi.
[MàJ. 29/05/22: un de mes lecteurs calé en informatique m’informe que c’est un fake total]
Hackers, deux
Voici un truc rigolo. Adolf Hitler, Bob l’Éponge, même combat.
Lien
Pour le reste de l’actualité, je vous recommande Covidémence, qui fait le boulot – sans oublier de rester rigolo également.
Je suis une gauchiste de plus à avoir été dégoûtée à l’extrême par le parti Démocrate.
Ma famille – des croyants purs et durs du culte covidien – m’a « annulée » parce que je suis tombée extrêmement malade après avoir reçu la deuxième dose de l’injection covidienne de Pfizer. (Voilà ce qui s’appelle accuser la victime!)
Plus de six mois plus tard, je suis toujours malade et j’ai des séquelles graves et durables, notamment neurologiques. J’ai probablement eu plusieurs accidents ou microaccidents vasculaires cérébraux dans les semaines qui ont suivi la deuxième injection. Je souffre d’importantes pertes de mémoire et d’autres symptômes neurologiques (difficultés de concentration / brouillard cérébral, acouphènes, etc.). J’ai également souffert d’une inflammation fulgurante dans tout le corps pendant des mois. (J’ai également souffert de toutes sortes d’autres symptômes extrêmes et atrocement douloureux que je ne détaillerai pas ici). Les microcaillots dus à la protéine de pointe et l’inflammation massive et durable ont pu, l’un ou l’autre ou les deux en combinaison, causer les dommages cérébraux que je subis quotidiennement maintenant.
N’acceptez aucune des injections Covid et ne vous laissez PAS non plus contraindre à les laisser administrer à vos enfants. Elles sont maléfiques, sataniques, diaboliques.
Ma famille se refuse à reconnaître que mes maladies et mes lésions ont été causées par les vaccins, car cela menacerait leur réalité. Ils font partie d’un culte de masse, comme la plupart des Américains, et en tant que tel, ils rejettent activement toute information qui contredit le récit dominant et omniprésent du gouvernement. La propagande officielle est leur catéchisme, qu’ils connaissent par cœur et qui, dans leur esprit, est infaillible et incontestable, malgré ses préceptes contradictoires, insensés et en perpétuel changement.
Ils sont incapables d’exercer leur capacité innée à penser de manière critique. Ils perçoivent toute personne qui remet en question leur vision du monde comme un danger, un subversif, une menace. Ils sont comme des fondamentalistes purs et durs qui ont complètement incorporé en eux tous les dogmes religieux qu’on leur a endoctrinés et qui ne peuvent tolérer quiconque ne partage pas leurs croyances.
Autre analogie pertinente, ils ont montré leur vrai visage de fascistes: brutaux, intolérants à l’extrême, vicieux, cruels, prêts à ignorer tous les préceptes moraux ou éthiques auxquels ils ont pu adhérer ou auxquels ils ont théoriquement cru. Le fait qu’ils soient juifs et que leurs propres parents aient été victimes du fascisme il y a seulement quelques générations ne les protège manifestement pas contre le risque de devenir la proie de la même énergie malade qui s’était emparée des nazis et autres fascistes.
Ils sont tous « très instruits », c’est-à-dire qu’ils sont tous titulaires d’un diplôme de premier cycle ou d’un diplôme supérieur délivré par des universités prestigieuses dans le domaine des sciences sociales, du droit ou des sciences exactes (microbiologie / informatique / génie électrique). Cependant, leur « intelligence » ne les empêche pas d’être tout aussi facilement hypnotisés, manipulés et incapables d’esprit critique que n’importe quel autre être humain sur cette planète. En fait, cela les amène à se croire intellectuellement supérieurs au reste de l’humanité, à ceux qui ont moins d’éducation (selon leur conception de l’éducation), et surtout à ceux qui ont des croyances religieuses profondes ou qui reconnaissent la réalité de royaumes spirituels supérieurs. Leur cœur et leur esprit sont hermétiquement fermés à toute possibilité de vivre des expériences qui pourraient éventuellement remettre en question leur système de croyance matérialiste.
Ce sont ces personnes qui occupent des postes de pouvoir dans notre société laïque contemporaine. Ce n’est pas une coïncidence selon moi qu’ils soient tous de fervents athées. Ils considèrent leur absence de croyance et de sentiment religieux comme un signe de leur supériorité. Leur incapacité à reconnaître une réalité supérieure, quelle que soit la façon dont on choisit de la décrire – Dieu, Esprit, Divinité, Réalité transcendante, Mystère – va de pair avec leur fanatisme et leur fascisme.
L’une des citations préférées de ma mère était « Rien n’est bon ou mauvais, mais la pensée le rend tel ». (Hamlet, Shakespeare.) Je n’étais pas du tout d’accord avec elle quand j’étais enfant, quand elle disait cela, bien que je ne sachasse pas formuler mes objections très clairement à l’époque. L’athéisme, le matérialisme, le relativisme éthique et moral – la triade impie du laïcisme moderne – est le fondement de leur réalité. Non seulement cette réalité est stérile, sèche et froide, mais elle est dangereuse. On peut tout justifier – torturer des chiots beagle sans défense, par exemple, sans raison, en toute impunité – si l’on vit dans cette vision du monde. De là, il n’y a qu’un pas à franchir pour tuer les êtres humains avec lesquels on n’est pas d’accord – sur n’importe quel sujet, y compris les obligations en matière de masques, les confinements, les obligations en matière de vaccins, tout ce qu’on voudra. Voilà ce à quoi nous sommes confrontés.
Texte original
I’m another leftie who has become disgusted in the extreme by the Democratic party.
My family – die-hard covidian cult true believers all – have « canceled » me because I became extremely sick after getting the 2nd dose of the Pfizer covid injection. (Talk about blaming the victim!)
Over six months later I’m still sick and I have serious, lasting injuries, especially neurological ones. I must have had several strokes or microstrokes during the weeks following the 2nd shot. I suffer significant memory loss and other neurological symptoms (difficulty concentrating / brain fog, tinnitus, etc.) I also had raging, whole-body inflammation for months. (I had all sorts of other extreme and excruciatingly painful symptoms as well which I won’t go into here.) Microclots due to the spike protein and the massive sustained inflammation could either or both in combination have caused the brain damage I experience on a daily basis now.
Do not get any of the covid injections, and do NOT let your kids be coerced into getting them, either. They are evil, satanic, diabolical.
My family can’t acknowledge my vax-induced sickness and injuries because to do so would threaten their reality. They are in a mass cult, as are most Americans, and as such, they actively reject any information which contradicts the over-arching, ever-present government narrative. The official propaganda is their catechism, which they know by heart, and in their minds is infallible and unquestionable, despite its ever-changing, nonsensical, contradictory precepts.
They’re incapable of exercising their innate capacity to think critically. They perceive any one who challenges their worldview to be dangerous, a subversive, a threat. They’re like hard-core fundamentalists who have fully incorporated into themselves all the religious dogma they’ve been indoctrinated with, and can not tolerate anyone who does not share their beliefs.
Another apt analogy is that they’ve shown their true colors as fascists: brutal, intolerant in the extreme, vicious, cruel, willing to ignore every moral or ethical precept they might once have espoused or theoretically believed in. The fact that they are Jews, and that their own relatives were victims of fascism only a couple of generations ago evidently does nothing to inoculate them against falling prey to the same sick energy that the Nazis and other fascists embodied.
They’re all « highly educated, » i.e. they all have both undergraduate and higher degrees from prestigious universities in the social sciences, or law, or the hard sciences (microbiology / computer science / electrical engineering.) However, their “braininess” does not prevent them from being just as easily hypnotised, hood-winked, and incapable of critical thinking as any other human being on this planet. In fact, it leads them to believe that they are intellectually superior to the rest of humanity, to those with less education (as they understand education), and especially to those who have deeply held religious beliefs or acknowledge the reality of higher spiritual realms. Their hearts and minds are locked tight against any possibility of having any experiences which might possibly challenge their materialistic belief system.
These are the kinds of people who are in positions of power throughout our contemporary secular society. It’s no coincidence to me that they’re all staunch atheists. They see their lack of religious belief and feeling as a sign of their superiority. Their inability to acknowledge any higher reality, no matter how one chooses to describe that – God, Spirit, Divinity, Transcendent Reality, Mystery – goes hand in hand with their fanaticism and fascism.
One of my mother’s favorite quotes was “Nothing is good or bad but thinking makes it so.” (Hamlet, Shakespeare.) I strongly disagreed with her when I was a kid, when she said that, though I couldn’t articulate my objections very effectively at the time. Atheism, materialism, ethical and moral relativism – the unholy triad of modern secularism – is the foundation of their reality. Not only is that reality sterile, brittle, and cold, it is dangerous. One can justify anything – torturing helpless beagle puppies, for example, for no reason, with impunity – if one lives within that world view. From there it’s but a small step to killing those human beings with whom you disagree – about anything, including mask mandates, lockdowns, vax mandates, anything at all. This is what we are up against.
Bien sûr que tout le monde est dépendant. L’une des grandes vanités de ce mode de vie est de faire comme si nous étions indépendants de nos terres, et même de nos corps : que des cours d’eau non-pollués (ou du lait maternel non-pollué) et des forêts intactes sont un luxe. Nous pensons que nous pouvons détruire le monde et nous en nourrir. Que nous pouvons empoisonner nos corps et vivre dans ces mêmes corps. C’est de la folie. Les Tolowa dépendaient du saumon, des myrtilles, des cerfs, des palourdes, etc. qui les entouraient. Mais ceux-là aussi dépendaient des Tolowa et les uns des autres, comme c’est le cas dans toute relation à long terme.
J’ai passé quelques jours à essayer de comprendre les différences entre ces formes de dépendance: la dépendance parasitaire entre maître et esclave, entre dépendant et dépendance d’une part, et la dépendance bien réelle sur laquelle toute vie est basée d’autre part. Bien sûr, dans certains cas, la différence est évidente : la dépendance est à sens unique. Le monde naturel ne reçoit rien de notre asservissement, ou du moins rien qui l’aide (la dioxine ne compte pas). Si les esclaves domestiques reçoivent généralement de la nourriture, des vêtements et un abri, il y a de fortes chances qu’ils puissent les obtenir sans devoir littéralement se soumettre à l’esclavage. Mais dans d’autres cas, les différences sont plus subtiles. Mes étudiants à la prison ont certainement retiré quelque chose des drogues, sinon ils ne les auraient pas prises volontairement. Les adultes qui vivent des relations abusives retirent manifestement quelque chose de ces relations – ou du moins ont le sentiment d’en retirer quelque chose – sinon ils s’en iraient. Mais quoi? Les antécédents de bon nombre de mes étudiants ne sont pas exactement empreints d’amour, mais plutôt du genre de sévices extrêmes qui feraient paraître même mon père comme un homme charmant. Beaucoup ont été élevés dans des conditions d’oppression de race et de classe. Pour eux, ces drogues neutralisent peut-être, comme on dit, la réalité oppressante. Mais cela va encore plus loin: je sais que de nombreux peuples indigènes dans le monde utilisent rituellement (et pour la plupart très rarement) des pratiques ou des substances psychotropes afin d’acquérir une meilleure perception. Quelle est la relation, s’il y en a une, entre la consommation de drogues par mes étudiants et cette altération de l’esprit pratiquée par les peuples indigènes? Je n’en sais rien. En ce qui concerne les relations abusives, je sais que dans ma propre famille, ma mère était convaincue (par mon père et par la société) qu’elle n’avait pas d’autres options, que quitter la personne qui l’abusait entraînerait une grande souffrance. Elle risquait de perdre ses enfants, voire sa vie. En contrepartie de cette violence physique et psychologique, elle a pu vivre dans une belle maison. Mais il y a plus.
Tout au long de la semaine dernière, deux mots n’ont cessé de me venir à l’esprit : mimétisme toxique.
Avant je croyais que la civilisation était une culture de parodies. Le viol est une parodie du sexe. Les guerres civilisées sont des parodies des guerres indigènes, qui sont une forme de jeu relativement non-mortelle et exaltante, ce qui signifie que la guerre civilisée est une parodie du jeu. Les relations abusives sont une parodie de l’amour. Les villes sont des parodies des communautés, et la citoyenneté est une parodie de l’appartenance à une communauté fonctionnelle. La science – qui repose sur la prédiction et le contrôle extrême – est une parodie du plaisir que l’on éprouve à prédire et à satisfaire les besoins ou les désirs de ses amis et de ses proches (j’ai compris cela l’autre jour en voyant la joie de mes chiens à deviner si j’allais tourner à gauche ou à droite lors d’une promenade, et en ressentant ma propre joie à deviner la même chose pour eux). L’utilisation récréative des états altérés dans notre culture est une parodie de leurs utilisations traditionnelles. Chacune de ces parodies prend la forme mais ignore l’âme et l’intention de ce qui est parodié.
Mais récemment, un ami m’a convaincu que ce n’était pas tout à fait exact : la parodie n’ignore pas l’intention, mais la pervertit et tente de la détruire. Le viol est une imitation toxique du sexe. La guerre est une imitation toxique du jeu. Le lien entre le propriétaire d’esclave et l’esclave est une imitation toxique du mariage. Le mariage est une imitation toxique du mariage, d’un véritable partenariat dans lequel toutes les parties aident les autres à être plus pleinement elles-mêmes.
J’aime l’expression « mimétisme toxique », mais elle ne m’a pas vraiment aidé à découvrir la relation entre ces types de dépendance. J’ai demandé à ma mère.
Elle m’a donné la réponse en un mot: « Identité ».
« Vraiment », ai-je dit. Je n’avais aucune idée de ce dont elle parlait.
« Les agresseurs n’ont pas d’identité propre. »
J’allais lui demander ce qu’elle voulait dire, mais je me suis soudain souvenue d’une conversation que j’avais eue des années auparavant avec Catherine Keller, théologienne et philosophe féministe, et auteur de From A Broken Web. Nous avions parlé de la façon dont les abus se transmettent de génération en génération, et de ce que ces abus – tant au niveau personnel que social – font à notre identité. Elle a expliqué que toutes les cultures n’ont pas été fondées sur la domination, puis a parlé de l’essor de cette culture et de ses effets : « Au sein d’un groupe dans lequel les mâles guerriers prennent le dessus et dominent la tribu ou le village, chaque membre du groupe commencera à développer une sorte de moi différent de celui des peuples précédents, un moi qui reflète les défenses que la société elle-même configure… Une autre façon de le formuler est que si les gens essaient de nous contrôler, il nous sera très difficile – en partie à cause de notre peur – de maintenir une ouverture à eux ou aux autres. Très souvent, la douleur que nous avons reçue sera ensuite transmise à d’autres personnes. À maintes reprises, nous constatons que la cause de la douleur – la destructivité et les abus – découle d’une blessure antérieure. Il en résulte un tissu de personnalités incroyablement défensives qui ont émergé de ce paradigme de la domination. Et parce que les personnes qui incarnent le personnage défensif dominent ces sociétés, ce genre de défensive auto-destructrice et destructrice de la communauté et de l’écologie a tendance à proliférer de manière cancéreuse. »
Je lui ai demandé ce qu’elle entendait par « défensive ».
Elle m’a répondu: « Alan Watts a dit que l’une des principales hallucinations de la culture occidentale – et j’ajouterais du paradigme de la domination – est la croyance que nous sommes un ego encapsulé dans une enveloppe de peau. Et tout comme la peau nous défend des dangers du monde physique, l’ego nous défend des dangers du monde psychique. Cela conduit à ce que j’ai appelé le moi séparateur. L’étymologie du mot séparé est très révélatrice. Il vient de la combinaison du mot latin signifiant « soi », se, qui signifie « par soi-même », et de parare, « préparer ». Dans cette culture, c’est la séparation qui prépare le chemin vers l’autonomie. »
Tout cela m’a fait penser à ma relation avec ma mère. Je vis très près de chez elle – à six cent mètres – et je vivrai près de chez elle pour le reste de sa vie. Cela est dû en partie à des problèmes de santé, tant pour moi que pour elle – j’ai la maladie de Crohn, elle a des problèmes de vue -, en partie au fait qu’elle fait partie de la famille, et en partie au fait que j’aime sa compagnie. Il est probable qu’elle aime aussi la mienne. Dans ma vingtaine et au début de ma trentaine, cet arrangement m’a valu de nombreuses critiques de la part de certaines de mes connaissances blanches – jamais de la part d’amis – qui m’ont dit que je souffrais de ce qu’ils appelaient l’angoisse de la séparation et que, pour grandir et devenir pleinement moi-même, je devais partir loin. Je n’ai pas vraiment compris cela, parce que j’ai ma propre vie (tout comme elle), et parce que l’arrangement – à l’époque, nous vivions à environ huit kilomètres l’un de l’autre – nous convient à tous les deux, tant sur le plan pratique qu’émotionnel, et parce que je savais que depuis toujours – à l’exception des cent dernières années – on s’attendait à ce que les aînés vivent avec ou près d’un ou plusieurs de leurs enfants. Le changement a été soudain. Il m’a semblé significatif qu’aucun de mes amis indigènes ou du Tiers Monde n’ait jamais trouvé cet arrangement autre que normal. En fait, lorsque je disais à mes connaissances blanches que la raison pour laquelle nous pouvions vivre si proches était en partie due au fait que je disais clairement non aux choses que je ne voulais pas faire pour elle – par exemple, je n’aime pas aller à l’épicerie et je ne l’y emmène pas – ils hochaient la tête et me disaient que j’avais de bonnes limites. Lorsque j’ai dit la même chose à mes amis indigènes ou du Tiers Monde, ils m’ont regardé, peinés et dégoûtés, puis m’ont demandé: « Avec ses problèmes de vue, comment fait-elle pour aller à l’épicerie? »
Catherine poursuit: « La croyance selon laquelle la séparation prépare la voie à l’épanouissement personnel pose de nombreux problèmes, dont le moindre n’est pas qu’elle ne correspond pas à la réalité. Nous savons qu’au niveau physique, on n’est pas ‘tout seul’, que nous devons respirer, manger et excréter, et que même à l’échelle moléculaire, nos frontières sont perméables. Il en va de même sur le plan psychique. La vie se nourrit de la vie, dit Whitehead, et si nous nous coupons de la façon dont nous nous nourrissons psychiquement les uns les autres, la texture de nos vies devient très mince et plate. Lorsque nous vivons dans un état de défense, nous ne nous nourrissons pas, moment après moment, de la richesse des relations sans fin dans lesquelles nous existons.
« Pour que le système de domination se perpétue, il doit y avoir des récompenses claires pour ceux qui parviennent à maintenir un état de déconnexion. Les gens doivent être formés et initiés à cet état, et ils doivent être récompensés par un sentiment de dignité, voire de virilité, s’ils sont capables de maintenir un sentiment d’autocontrôle – par opposition à la conscience de leur expérience – et un sentiment de contrôle sur leur environnement, qui inclut autant de personnes que possible.
« Lorsque la société est organisée de telle sorte que ceux qui sont au sommet bénéficient du travail de la majorité, il existe de fortes incitations à développer le type d’identité personnelle qui permet d’y parvenir. Le seul type d’identité personnelle qui permet d’y arriver est celui qui permet de désensibiliser l’empathie. Pour maintenir le système de domination, il est crucial que l’élite apprenne cet insensibilisation empathique, semblable à ce que Robert Jay Lifton appelle « l’insensibilisation psychique », afin que ses membres puissent contrôler et, si nécessaire, torturer et tuer sans être anéantis. Si ses membres sont incapables de réaliser cet insensibilisation, ou s’ils n’ont pas été formés correctement, le système de domination s’effondrera. »
C’est l’une des raisons, selon elle, pour lesquelles la civilisation coopte si souvent les mouvements d’opposition à la domination. « La société telle que nous la connaissons pourrait bien avoir besoin, poursuit-elle, de vivre de l’énergie des mouvements alternatifs. Elle a besoin de sucer notre sang pour se nourrir, en partie parce qu’un système de domination sera toujours sous-alimenté. »
« Comment cela? »
« Une fois que nous nous débranchons de nos connexions vitales – des connexions proches de la fibre de ce que nous appelons la nature, où il n’y a pas de barrières entre les relations mutuelles des choses – une fois que nous nous débranchons de la façon dont tout se ramifie en tout, et que nous poursuivons plutôt les objectifs de la civilisation telle que nous la connaissons, la source d’énergie doit venir d’ailleurs. Dans une certaine mesure, elle peut provenir de l’exploitation du travail des pauvres, et dans une certaine mesure, elle peut provenir de l’exploitation du corps des animaux et des personnes traitées comme des animaux. L’exploitation du corps des femmes donne beaucoup d’énergie. Mais le parasitisme de la culture dominante est sans fin, car une fois que l’on se coupe du libre flux de la vie mutuellement perméable, il faut récupérer sa vie d’une manière ou d’une autre, artificiellement. »
Je suis revenu à la conversation avec ma mère, et je l’ai entendue dire: « C’était une partie du problème de ton père. Il n’avait pas d’identité propre bien définie, c’est pourquoi il était si violent. Parce qu’il n’était pas sûr de sa propre identité, pour exister, il avait besoin que ceux qui l’entouraient soient constamment son miroir. Lorsque vous, moi ou vos frères et sœurs ne correspondaient pas à ses projections – lorsque nous montrions la moindre étincelle de ce que nous étions réellement, le forçant ainsi à se confronter à une autre personne différente de lui-même – il était terrifié, ou du moins il l’aurait été s’il s’était autorisé à le ressentir. Mais cette terreur était trop effrayante, et donc il se mettait en colère. »
Je l’ai regardée. Je n’avais jamais entendu cette analyse auparavant. C’était très bien. Je me disais aussi que si mon éditeur était présent, il s’arracherait probablement les cheveux devant son penchant pour les commentaires entre parenthèses, tout comme il le fait devant les miens.
Elle poursuivit : « Son manque d’identité bien assurée est aussi la raison pour laquelle il était si rigide. Si on n’est pas à l’aise avec ce qu’on est, on doit forcer les autres à se confronter à nous uniquement selon nos propres termes. Tout le reste est encore une fois trop effrayant. En revanche, si on se sent bien avec qui on est, il n’y a aucun problème à laisser les autres être eux-mêmes autour de soi : on a confiance dans le fait que, qui qu’ils soient et quoi qu’ils fassent, on sera capable de répondre de manière appropriée. On peut être fluide et répondre différemment à différentes personnes, en fonction de ce qu’elles attendent de nous. Il ne pouvait pas le faire ».
Cette même chose se produit à une plus grande échelle, bien sûr. Morts à l’intérieur, nous considérons que le monde lui-même est mort, puis nous nous entourons des corps de ceux que nous avons tués. Nous créons des paysages urbains où nous ne voyons pas d’êtres libres et sauvages. Nous voyons du béton, de l’acier, de l’asphalte. Même les arbres dans les villes sont en cage. Tout reflète notre propre enfermement. Tout reflète notre propre mort intérieure.
« Encore une chose », a dit ma mère. « Cette absence d’identité est l’une des raisons pour lesquelles tant d’agresseurs tuent leur partenaire lorsque celui-ci tente de partir. Ils ne perdent pas seulement leur partenaire (et leur punching-ball) mais aussi leur identité. »
C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles cette culture doit tuer tous les peuples non civilisés, humains et non humains: afin d’exclure la possibilité de notre fuite.
Texte original
Toxic mimicry
Excerpt from « Endgame » by Derrick Jensen, p. 163
Of course everyone is dependent. One of the great conceits of this way of life is to pretend we’re independent of our landbases, and indeed of our bodies: that clean streams (or clean breastmilk) and intact forests are luxuries. We pretend we can destroy the world and live on it. We can poison our bodies and live in them. This is insane. The Tolowa were dependent on the salmon, huckleberries, deer, clams, and so on who surrounded them. But these others, too, were dependent on the Tolowa and on each other, as happens in any long-term relationship.
I’ve spent a few days trying to figure out the differences between these forms of dependency: the parasitic dependency between master and slave, between addict and addiction on one hand, and the very real dependency on which all life is based on the other. Sure, in some cases the difference is obvious: the dependence is one-way. The natural world gets nothing out of our enslavement of it, or at least nothing that helps it (dioxin doesn’t count). While chattel slaves generally receive food, clothing, and shelter, chances are good they could derive these without literally slaving away their lives. But in other cases the differences become more subtle. My students at the prison by all means gained something from drugs, else they would not have voluntarily taken them. Adults in abusive relationships obviously gain something from the relationships—or at least perceive they gain something from them—else they would walk away. But what? The backgrounds of many of my students are not exactly filled with love but rather the sort of extreme abuse that makes even my father seem a delight. Many were raised under conditions also of race and class oppression. For them perhaps these drugs neutralize, as they say, oppressive reality. But it goes even deeper: I know that many indigenous peoples the world over ritually (and for the most part very infrequently) use mind-altering practices or substances in order to gain insight. What is the relationship, if any, between my students’ use of drugs and this mind-altering by indigenous peoples? I don’t know. And so far as abusive relationships, I know that in my own family, my mother was convinced (by my father, and by society) that she had no other options, that to leave the person who was abusing her would be to suffer greatly. It would be to lose her children, and possibly her life. In exchange for suffering this physical and emotional abuse, however, she did get to live in a nice house. But there’s something more.
All last week two words have kept coming to mind: toxic mimicry.
I used to believe that civilization is a culture of parodies. Rape is a parody of sex. Civilized wars are parodies of indigenous warfare, which is a relatively nonlethal and exhilarating form of play, meaning civilized warfare is a parody of play. Abusive relationships are a parody of love. Cities are parodies of communities, and citizenship is a parody of being a member of a functioning community. Science—with its basis in prediction and extreme control—is a parody of the delight that comes from being able to predict and meet the needs or desires of one’s friends and neighbors (this one came clear to me the other day on seeing my dogs’ joy at guessing whether I was going to turn left or right on a walk, and feeling my own joy at guessing the same for them). This culture’s recreational use of altered states is a parody of their traditional uses. Each of these parodies takes the form yet ignores the soul and intent of that which is being parodied.
But recently a friend convinced me that’s not entirely accurate: the parody doesn’t ignore the intent, but perverts and attempts to destroy it. Rape is a toxic mimic of sex. War is a toxic mimic of play. The bond between slave owner and slave is a toxic mimic of marriage. Heck, marriage is a toxic mimic of marriage, of a real partnership in which all parties help all others to be more fully themselves.
I like the phrase toxic mimic, but it didn’t quite help me uncover the relationship between these types of dependency. I asked my mom.
She gave me the answer in one word: “Identity.”
“Really,” I said. I had no idea what she was talking about.
“Abusers have no identity of their own.”
I was going to ask what she meant, but I suddenly remembered a conversation I’d had years before with Catherine Keller, a feminist theologian and philosopher, and author of From A Broken Web. We’d been talking about how abuse communicates itself from generation to generation, and about what that abuse—on both personal and social levels—does to who we are. She talked about how not all cultures have been based on domination, then spoke of the rise of this culture, and the effects of this rise: “Within a group in which warrior males are coming to the fore and dominating the tribe or village, everyone in the group will begin to develop a sort of self that is different from that of earlier peoples, a self that reflects the defenses the society itself configures.. . . Another way to put this is that if people are trying to control you, it will be very difficult for you—in part because of your fear—to maintain an openness to them or to others. Quite often the pain you received you will then pass on to other people. Over and over we see the causing of pain—destructiveness and abuse— flowing out of a prior woundedness. We’re left with an incredibly defensive fabric of selves that have emerged from this paradigm of dominance. And because the people who embody the defensive persona will dominate these societies, this kind of self-damaging and community-destroying and ecology-killing defensiveness tends to proliferate cancerously.”
I’d asked her what she meant by defensiveness.
She’d responded, “Alan Watts said one of the prime hallucinations of Western culture—and I would add of the paradigm of dominance—is the belief that who you are is a skin-encapsulated ego. And just as the skin defends you from the dangers of the physical world, the ego defends you from the dangers of the psychic world. That leads to what I have termed the separative self. The etymology of the word separate is very revealing. It comes from the combination of the Latin for “self,” se, meaning “on one’s own,” and parare, “to prepare.” For this culture it is separation which prepares the way for selfhood.”
This all made me think of my relationship with my mom. I live very close to her—three-eighths of a mile—and will live near her for the rest of her life. Part of this has to do with health problems on both my and her parts—I have Crohn’s disease, she has vision problems—part of it has to do with the fact that she is family, and part of it has to do with the fact that I like her company. She presumably likes mine as well. Through my twenties and early thirties I took a lot of flak for this arrangement from some of my white acquaintances—never friends—who told me I was suffering from what they called separation anxiety, and that in order to grow up and become fully myself, I should move far away. I didn’t really understand this, because I have a life of my own (as does she), and because the arrangement—at the time we lived probably five miles apart— works well for both of us on both practical and emotional levels, and because I knew that for all of human existence—save the last hundred years—it was expected that elders would live with or near one or more of their children. It’s been a sudden shift. It struck me as significant that none of my indigenous or third world friends have ever found the arrangement anything but expected. In fact, when I’d tell my white acquaintances that part of the reason we can live so close is that I’m very clear about saying no to the things I don’t want to do for her—for example, I dislike going to the grocery store so I don’t usually take her—they’d nod and tell me what good boundaries I have. When I’ve told my indigenous or third world friends this same thing, they’ve looked at me, pained and disgusted, then asked, “With her vision problems, how does she get to the grocery store?”
Catherine continued, “There are many problems with the belief that separation prepares the way for self-hood, not the least of which is that it doesn’t match reality. We know that on a physical level one is not ‘on one’s own,’ that we have to breathe and eat and excrete, and that even on a molecular scale our boundaries are permeable. The same is true psychically. Life feeds off life, Whitehead says, and if we cut ourselves off from the way we psychically feed each other, the texture of our lives becomes very thin and flat. When we live in a state of defense, there is no moment-to-moment feeding from the richness of the endless relations in which we exist.
“For the system of dominance to perpetuate itself there must be clear rewards for those who manage to maintain a state of disconnection. People must be trained and initiated into that state, and they must be rewarded with a sense of dignity, indeed of manhood, if they are able to maintain a sense of self-control—as opposed to being present to their experience—and a sense of control over their surroundings, which would include as many people as possible.
“When you have a society organized so those at the top benefit from the labor of the majority, you have some strong incentives to develop the kind of selfhood that gets you there. The only kind of selfhood that gets you there is the kind of selfhood that allows you to numb your empathies. To maintain the system of dominance, it’s crucial that the elite learns this empathic numbness, akin to what Robert Jay Lifton calls ‘psychic numbing,’ so its members can control and when necessary torture and kill without being undone. If its members are incapable of numbing, or if they have not been trained properly, the system of domination will collapse.”
That’s one of the reasons, she said, that civilization so often co-opts movements opposing domination. “Society as we know it may well need,” she continued, “to live off of the energy of alternative movements. It needs to suck our blood in order to feed itself, in part because a system of domination will always be undernourished.”
“How so?”
“Once we unplug from our vital connections—connections more like the fiber of what we call nature where there aren’t barriers between the relationships of things to each other—once we unplug from the way everything branches into everything, and instead pursue the goals of civilization as we know it, the energy source has to come from somewhere else. To some extent it can come from sucking the labor of the poor, and to some extent it can come from exploiting the bodies of animals and people treated like animals. The exploiting of the bodies of women gives a lot of energy. But the parasitism of the dominant culture is endless, because once you cut yourself off from the free flow of mutually permeable life you have to get your life back somehow, artificially.”
I came back to the conversation with my mom, and heard her say, “That was part of your father’s problem. He had no solid identity of his own, which was one reason he was so violent. Because he wasn’t secure in his own identity, in order to exist, he needed for those around him to constantly mirror him. When you or I or your siblings didn’t match his projections—when we showed any spark of being who we actually were, thus forcing him to confront some other person as someone different than himself—he became terrified, or at least he would have become terrified if he would have allowed himself to feel that. But to become terrified was too scary, and so he flew into a rage.”
I just looked at her. I’d never heard this analysis before. It was very good. I was thinking also that if my publisher were present he would probably be tearing his hair out at her penchant for making parenthetical comments, just as he does with mine.
She continued, “His lack of a secure identity is also why he was so rigid. If you’re not comfortable with who you are, you have to force others to confront you only on your own terms. Anything else is once again too scary. If you’re comfortable with who you are, however, it becomes no problem to let others be their own selves around you: you have faith that whoever they are and whatever they do, you will be able to respond appropriately. You can be fluid and respond differently to different people, depending on what they need from you. He couldn’t do that.”
This same thing happens on a larger scale, of course. Deadened inside, we call the world itself dead, then surround ourselves with the bodies of those we’ve killed. We set up cityscapes where we see no free and wild beings. We see concrete, steel, asphalt. Even the trees in cities are in cages. Everything mirrors our own confinement. Everything mirrors our own internal deadness.
“One more thing,” my mother said. “This lack of an identity is one of the reasons so many abusers kill their partners when their partners try to leave. They’re not only losing their partners (and punching bags) but their identities as well.”
That’s also one of the reasons this culture must kill all non-civilized peoples, both human and nonhuman: in order to preclude the possibility of our escape.
Aujoud’hui je vais vous bassiner un peu avec l’histoire de ma triste vie. Ce n’est pas pour vous tirer des larmes. Vous comprendrez le pourquoi à la fin de cet article.
Quand j’avais cinq ans, je me suis perdu dans Paris. J’étais avec ma cousine, qui en avait quatre.
Mon grand-oncle nous avait envoyés acheter un truc dans un magasin à deux pas, après le coin de la rue. Je me suis trompé de direction pour rentrer et à partir de là, on s’est complétement paumés. Après avoir pas mal marché sur nos petites jambes et compris qu’on avait fait une connerie, on s’est arrếtés chez une fleuriste pour lui acheter un petit bouquet de fleurs, histoire de se faire pardonner. Il ne nous restait qu’un peu de monnaie – pas assez – mais la fleuriste a été émue par ces deux petits bouts et nous a vendu le petit bouquet pour trois francs six sous.
La police nous a retrouvés assez rapidement. J’en profite pour leur rendre hommage, même si les agents en question ne sont peut-être plus de ce monde – ça fait quand même plus de cinquante ans. Il pouvait vraiment arriver des choses fâcheuses à deux mômes en vadrouille dans Paris. Je me souviens encore d’eux et de leur bonhomie et je salue leur dévouement et leur professionnalisme. Si leurs collègues de maintenant pouvaient continuer la tradition, ce serait l’idéal.
Ces agents nous ont donc ramenés chez mon grand-oncle, ma cousine, moi et mon petit bouquet.
Il l’a jeté à la poubelle.
La formule consacrée dans ces cas-là est « Quelque chose en moi s’est brisé à ce moment. » Mais ce n’est pas tout à fait exact. Il n’y avait plus grand chose à briser. Il a juste piétiné les morceaux encore un peu intacts.
Mon grand-oncle était un écrivain célèbre. Universellement reconnu comme un grand homme, considéré comme un grand auteur dans son pays natal, où des écoles portent son nom. Il a son nom dans le Larousse.
Faut-il vraiment que je vous dise ce que je pense de lui?
J’étais chez lui ce jour-là parce que sa fille adoptive nous y avait laissés, sa fille et moi, pour la journée. Elle est donc techniquement ma « grande cousine » mais évidemment je l’appelais « Tante ». C’est elle qui m’avait recueilli à la mort de ma grand-mère paternelle (la soeur de mon grand-oncle, donc) chez qui on m’avait casé jusqu’alors puisque personne ne voulait de moi. Je suis un « accident », voyez-vous. Ma tante était médecin, ainsi que son époux. A part elle, la seule autre personne dans la famille qui se soit un tant soit peu occupé de moi était mon grand-père paternel, qui s’est donné la peine de prendre par la main ce petit garçon et de l’emmener donner du pain au canards, idée qui n’a jamais effleuré personne d’autre.
Mon grand-père et ma tante étaient juifs. Ne comptez donc pas trop sur moi pour donner dans l’antisémitisme de base. Je ne suis pas dupe de ce genre de généralisation. Après avoir fait le tour du sujet depuis vingt ans, je peux vous dire ceci : le peuple juif est tout autant victime du sommet de leur hiérarchie que vous et moi. Voyez ce qui se passe en Israël en ce moment. Dans la redistribution des cartes géostratégiques, on n’a pas plus besoin d’eux que de l’Europe ou des Etats-Unis. Ils vont morfler au même titre. Ou si ça semble plus clair, voyez Albert Bourla, l’empoisonneur en chef, et le Dr Vladimir Zelenko, qui a sauvé des milliers de vies.
Ma tante est une enfant de la guerre et du chaos, ballotée par la violence d’une Histoire décidée en haut lieu, qui a dû surmonter la déportation de son père et a maintenant complètement perdu la tête. Elle a fait ce qu’elle a pu pour secourir un petit garçon balloté par la vie. Ma cousine est devenue prof de religion, ce qui ne présente pas une menace directe et imminente pour la chrétienté, et mon cousin est un brillant vétérinaire. Il a inventé un appareil de diagnostic très ingénieux – il a toujours été doué en électronique – et il est pompier volontaire dans son département, pour extraire les animaux pris dans les accidents de la route. Je lui ai demandé un jour pourquoi. Son père lui a enseigné ceci : « Ce pays nous a sauvés, nous avons une dette envers lui. » J’aimerais voir ce genre de reconnaissance active un peu plus souvent. Ça serait un plus pour l’Humanité.
En plus du pain aux canards, mon grand-père m’a aussi appris à lire, en me faisant déchiffrer le plaques minéralogiques et les marques des voitures. Grâce à lui je savais lire et écrire à quatre ans. Bien plus tard, je suis tombé sur un bouquin écrit par Glenn Doman, un type épatant, qui préconise une méthode d’apprentissage de la lecture pour les tout petits en employant des lettres rouges sur fond blanc – les couleurs des plaques belges. Je l’ai tentée sur mon grand fils, qui savait lire à deux ans. A part ça, j’ai été un très mauvais père. J’ai été méchant avec ce pauvre gamin. J’ai en quelque sorte jeté ses fleurs à la poubelle. Je le paie encore aujourd’hui : je n’ai plus de nouvelles. Il faut toujours payer ses dettes, sans chercher d’excuses.
Même si ce n’est pas une excuse, c’est un fait : la méchanceté est générationnelle. J’ai passé une bonne partie de ma vie à l’infliger aux autres et à moi-même avant de parvenir – enfin – à m’en dépétrer. Elle est aujourd’hui soigneusement rangée sur une étagère. J’ai pris à la place la gentillesse avec laquelle je suis venu au monde, pour éclairer ma vie et celle des autres. J’ai vu cette lumière deux fois dans ma vie. Je veux dire, je l’ai vue. La première fois, c’est une sorcière qui m’a aidé à la retrouver. Si vous avez besoin de savoir qui vous êtes, ne perdez pas votre temps – et votre argent – chez des psys ou autres charlatans de la même eau. Allez voir une sorcière. Elles ne se désignent pas sous ce nom, donc elles ne sont pas faciles à trouver. Elles peuvent s’appeler « chamane » ou « maîtresse tantrique » ou encore d’autres termes plus abscons. La majorité sont des fumistes. Mais vous saurez quand vous en aurez trouvé une vraie. Elles vont vous sortir du tombeau qu’est votre vie, et vous faire enfin naître. Ce sont des sages-femmes de l’âme. Après, c’est votre tour de bosser.
Ma première naissance était chez des fous furieux. Mes parents étaient des gens extrêmement dangereux. Je dis « parents » parce que c’est leur titre officiel mais ils ne sont absolument rien pour moi. Mon père était un grand musicien, qui n’en avait rien à caler de son fils. Vous aurez compris ce que je pense des grands artistes : qui sont-ils dans le privé? Ils descendaient – des deux côtés – d’une lignée de ce qu’on ne peut appeler autrement que des démons. Ma grand-mère maternelle, qui m’a enlevé de chez ma tante à la demande de ma mère, était la personne la plus méchante que j’ai jamais connue. Elle doit consommer une énergie calorifique considérable là où elle est maintenant. On ne fait pas que de bonnes rencontres dans cette vie. Il y a beaucoup de jeteurs de fleurs dans les poubelles.
Mais pourquoi ce grand déballage? Parce que ce qui m’est arrivé est exactement ce qui est en train de se jouer maintenant, à l’échelle de la planète. Parce que je comprends de quelle trempe en sont les acteurs : j’y ai été confronté et j’ai failli leur ressembler. Pour cette raison, je n’ai pas tout à fait eu une vie d’être humain. Ma deuxième femme tente de m’en donner une maintenant. Déformation professionnelle, je suppose – elle s’occupe d’enfants placés. Mes plus fidèles amis ont quatre pattes ou deux ailes. J’ai le profil du plus grand loser de l’univers et je n’ai pourtant connu que des femmes d’une grande beauté et d’une grande intelligence, souvent médecin, kiné ou prof – des femmes qui aiment s’occuper des autres. Une femme m’a dit un jour que j’étais fait de morceaux épars mal recollés : c’est exactement ça. Elles ont toutes vu quelque chose en moi que je ne voyais pas. A cet égard, elles sont souvent un peu sorcières. Ce qui est une des raisons pour lesquelles on a toujours tant cherché à les stériliser, à les éliminer et à les remplacer. Il y a eu les bûchers. Il y a pire aujourd’hui.
Ceux qui ont organisé la catastrophe actuelle sont des démons dans des enveloppes humaines. Je sais les reconnaître et je sais ceci : ce n’est pas si difficile de corrompre un être humain pour le mener à ce stade. Il suffit de le faire suffisamment souffrir, c’est-à-dire de le nier. C’est ce qu’on leur a fait, ou c’est ce qu’ils se sont fait, et c’est ce qu’ils vous font. Ils se vengent sur tout ce qui n’est pas eux, c’est-à-dire tout ce qui est humain et naturel. Ils sont en train de détruire l’humain et ils appellent ça transhumanisme. Ils sont en train de détruire la Terre et appellent ça Green New Deal et géoingénierie. L’objectif principal de la géoingénierie est d’empêcher le rayonnement solaire d’atteindre la surface de la planète. Ils veulent cacher la lumière. Ils veulent l’obscurité. Ils veulent la mort.
Vous n’êtes pas obligés de me croire mais l’entité que l’on nomme « Kamala Harris » a été autrefois un gentil petit garçon. L’entité que l’on nomme « Bill Gates » a été autrefois une gentille petite fille. Ce qu’il en reste, une vieille chose stérile et démente, prétend stériliser et rendre déments tous les hommes, femmes et enfants de la planète. Et ce ne sont pas des exceptions. Il y en a des milliers. Quand ils ne sont pas directement à un poste de pouvoir, ils sont juste derrière. Regardez bien à qui sont « mariés » les grands de ce monde. Ces gens fonctionnent selon leur règle. Ils ne sont que souffrance et folie. Des fous criminels dégénérés qui se prennent pour les nouveaux Pharaons.
Ouvrez les yeux. Ils ne sont pas vos parents. Ils ne veulent pas de vous. Ne tentez pas de leur plaire. Ne tentez pas de vous faire accepter d’eux. Ce serait votre perte. Je sais de quoi je parle.
La mauvaise nouvelle c’est que leur programme du jour consiste à nier l’humanité de huit milliards d’êtres, pour en faire des démons qui mutileront et tueront leurs propres enfants. Leur règle. La bonne nouvelle, c’est que ça ne fonctionne pas si bien que ça. La FDA a mis en ligne un recensement des avis sur le déploiement de la « vaccination » des 5-11 ans. Il y a eu 143,499 réponses. De ces réponses, il y en a une seule positive.
Une.
Tout espoir n’est donc pas perdu. Ma petite histoire servait à souligner que si je m’en suis sorti, tout le monde peut s’en sortir. Nous valons mieux que ce qu’on veut faire de nous. Nous valons mieux que ce que nous avons nous-mêmes fait de nous. Nous ne sommes pas communistes. Nous ne sommes pas capitalistes. Nous ne sommes pas transhumanistes. Beaucoup d’entre nous se sont perdus dans les rues d’une grande ville, avec en poche trois francs six sous et quelque chose à se faire pardonner. Il faut retrouver notre chemin. On veut nous priver de tout mais nos besoins réels sont très modestes. Nous sommes des êtres simples et fragiles mais aussi capables d’un courage extraordinaire, comme nos enfants. Ils sont notre plus grande richesse.
Voici la traduction d’un article de Addison Reeves. Malgré la mobilisation intense de mes synapses pour ce travail, le texte perd un peu de son impact en français : j’invite donc les personnes bilingues à lire la version originale qui figure juste en-dessous.
Addison est une personne « de gauche », militante et active. Qu’elle tienne un discours d’insoumission aussi véhément que celui que tiennent les vieux réacs de droite devrait clairement indiquer que nous ne luttons pas pour des idées mais pour notre survie.
« Ce n’est que… » – Pourquoi je ne me soumettrai pas.
Addison Reeves
Ce n’est que pour deux semaines. Ce n’est qu’un mètre de distance à garder. Ce ne sont que deux mètres de distance. Ce n’est que ne pas pouvoir sortir. Ce n’est que ne pas pouvoir se serrer la main. Ce n’est que devoir travailler à domicile. Ce ne sont que les commerces non-essentiels qui sont fermés.
Ce ne sont que les bars. Ce ne sont que les restos. Ce ne sont que les théâtres. Ce ne sont que les concerts. Ce ne sont que les dancings. Ce ne sont que les sports intra-muros. Ce ne sont que les chorales.
Ce ne sont que les services médicaux non-essentiels dont vous devrez vous passer. Ce ne sont que les articles non-essentiels qu’on ne sera pas autorisés à acheter. Ce n’est que l’interdiction de faire de l’exercice. Ce ne sont que les salles de sport. Ce n’est que la fermeture de votre entreprise pendant un moment. Ce n’est que l’impossibilité de gagner d’argent pendant un moment. Ce n’est que l’impossiblité de payer ses factures pendant un moment.
Ce n’est qu’un inconvénient mineur. Ce n’est que l’interdiction de faire du covoiturage. Ce n’est que l’interdiction de se réunir pendant un moment. Ce n’est qu’un masque. Ce n’est que l’interdiction de voyager pendant un certain temps. Ce n’est que ne pas serrer les autres dans ses bras pendant un moment. Ce n’est que le sexe en position du missionnaire qui est risqué.
Ce n’est que l’interdiction de voir sa famille et ses amis pendant un certain temps. Ce n’est que l’interdiction temporaire de rendre visite à ses grands-parents. Ce n’est que l’interdiction à ses grands-parents de recevoir de la visite, pour leur sécurité. Ce n’est qu’une fête d’anniversaire qu’il faut sacrifier. Ce n’est que passer seul la fête de Thanksgiving. Ce n’est qu’un Noël sans sa famille. Ce ne sont que deux anniversaires qu’il faut sacrifier. Ce n’est que l’interdiction de rien célébrer d’important depuis un an et demi.
Ce n’est que temporaire. Ce n’est qu’une mesure de sécurité. Ce n’est que notre capacité à payer comptant. Ce n’est qu’une recherche des contacts. Ce n’est qu’un examen de santé. Ce n’est qu’un contrôle de température. Ce n’est qu’un scan de notre visage. Ce n’est qu’une perte mineure de vie privée.
Ce n’est que pour un semestre. Ce n’est que pour deux semestres. Ce n’est qu’un an dans la vie de notre enfant. Ce n’est que pour un semestre de plus. Ce n’est qu’un diplôme d’études secondaires.
Ce n’est que la naissance de notre petit-enfant que nous avons manquée. Ce n’est que l’interdiction de pouvoir être présent pour ses proches lorsqu’ils sont malades ou mourants. Ce n’est que l’interdiction d’assister aux enterrements. Ce n’est que l’impossibilité de faire en personne son deuil avec ses proches. Ce n’est que l’interdiction d’assister à un service religieux. Ce n’est que l’impossibilité de pratiquer certains rites de votre religion.
Ce n’est que la désinformation qui est censurée. Ce ne sont que les conservateurs qui sont censurés. Ce n’est qu’une partie de la science qui est censurée. Ce ne sont que les personnes aux opinions opposées qui sont interdites en ligne. Ce n’est que l’opposition que la Maison Blanche vise par la censure. Ce ne sont que les mauvaises opinions qui sont censurées.
Ce n’est que l’économie. Ce ne sont que les propriétaires de petites entreprises qui souffrent financièrement. Ce ne sont que les pauvres qui souffrent financièrement. Ce ne sont que les gens de couleur qui souffrent financièrement. Ce n’est qu’une souffrance financière. Ce ne sont que quelques petites entreprises qui ont dû fermer définitivement. Ce ne sont que quelques grandes entreprises qui ont fermé.
Ce n’est que ne pas pouvoir s’éloigner de plus de quelques kilomètres de chez soi. Ce n’est qu’un couvre-feu. Ce n’est qu’un formulaire d’autorisation. Ce n’est qu’être seul pendant deux semaines. Ce n’est qu’être socialement isolé pendant un an.
Ce n’est qu’un vaccin. Ce n’est qu’une série de rappels. Ce ne sont que des injections régulières de rappel tous les six mois. Ce ne sont que deux semaines de plus. Ce n’est qu’un confinement de plus. Ce n’est qu’une fois par semaine – deux fois maximum – qu’on doit prouver qu’on est apte à participer à la société. Ce ne sont que les non-vaccinés qui seront isolés de la société. Ce n’est qu’un examen médical.
Plutôt simple, non?
Fais le, merde.
Mais lorsqu’on additionne tous les « ce n’est que », ça représente toute notre vie.
Depuis plus d’un an et demi, nous avons été privés de la capacité de vivre pleinement notre vie, de faire des choix significatifs pour nous-mêmes et d’exprimer nos valeurs comme bon nous semble.
« Ce n’est que » l’incapacité d’exprimer notre humanité et la négation totale de nous-mêmes. Toutes ces mesures ont servi à nous interdire d’exprimer extérieurement notre réalité interne, valide et complexe. Ce genre de suppression du moi est une violence faite à notre âme elle-même.
Tous ces « ce n’est que », prétendument mineurs et prétendument éphémères, nous ont menés vers des États totalitaires auxquels il ne semble y avoir aucune fin.
À New York, en Californie, en Australie, etc., les gens ont permis au gouvernement un tel contrôle sur notre vie quotidienne que nous devons lui demander la permission de garder le contrôle de notre corps, de nous déplacer librement, de pratiquer notre religion, d’éduquer nos enfants nous-mêmes, de manifester, etc.
Bientôt, Biden, Trudeau et d’autres dirigeants mondiaux restreindront notre capacité à nous exprimer et à nous associer en ligne afin de nous empêcher de remettre en question, de nous opposer ou de nous organiser contre l’action du gouvernement. C’est la destruction de la démocratie.
Je suis sidérée de voir mes amis progressistes – ceux-là même qui prétendent soutenir la « justice sociale » – accueillir une société fasciste dans laquelle le gouvernement écrase toute opposition et dans laquelle les individus ne peuvent plus faire les choix relatifs à leur propre vie.
Je ne me conformerai pas parce que je ne veux pas vivre dans une société créée par une soumission extraordinaire au gouvernement. Je ne veux pas être complice des atrocités de cette époque.
A quoi bon vivre si l’on n’existe que pour obéir à l’élite, à son propre détriment? Est-ce même vivre si l’on manque de la latitude pour diriger sa vie? Je me suis déjà soumise, à un point indigne, en contradiction avec mes valeurs. On pourrait dire : « Eh bien, qu’est-ce qu’un compromis de plus? », mais ce ne serait pas seulement un compromis de plus. Ce serait une coupure de plus dans une mort lente par mille coupures.
La soumission ne fait que valider les démonstrations d’un pouvoir tyrannique et ouvre la voie à davantage de telles démonstrations à l’avenir.
Et qu’obtient-on d’un compromis? Simplement de poursuivre son appartenance à une société qui ne nous accepte que si on s’immole et si on ne devient rien de plus qu’un reflet des désirs de la classe dirigeante.
Si on ne peut pas être vraiment soi-même dans une société, cette société vaut-elle la peine de s’y accrocher? Je ne pense pas. Autant quitter la stabilité de ma zone de confort me terrifie, autant y rester signifie continuer à me taire et à me rapetisser en échange d’un sentiment fallacieux d’acceptation. Sous cet angle, ce serait plutôt d’une zone d’inconfort.
Chaque fois que j’ai exprimé mes craintes quant à l’orientation future de la société, mes amis ont répondu « ça n’arrivera pas ». Chaque fois que c’est arrivé, ils ont haussé les épaules et m’ont rappelé que se conformer restait un choix.
À ce stade, si le gouvernement m’emmenait dans un camp d’internement (ce qui n’est pas une notion farfelue et ce qui s’est déjà produit dans le passé) parce que je suis une dangereuse dissidente, je suis certaine que mes amis et ma famille laisseraient faire et diraient que c’est de ma faute, parce que je n’ai pas voulu me conformer.
Ils ne sont plus capables de reconnaître l’humanité de l’opposition ou de remettre en cause le gouvernement.
Je ne me soumettrai pas parce que je ne veux pas vivre dans un monde dans lequel mes prétendus alliés se réjouiraient de me voir persécutée par le gouvernement.
Je ne me conformerai pas parce que le climat politique est devenu si censeur, si autoritaire et généralement si toxique que mes points de vue ne seront jamais représentés dans le processus politique actuel. Sans représentation, mes valeurs et mes croyances seront violées encore et encore par un régime qui considère tout écart par rapport à lui-même comme invalide. Ainsi, ma conformité ne me fournira aucune assurance d’être mieux traîtée à l’avenir.
Je ne plierai pas car je ne suis pas conformiste.
Je ne céderai pas parce que je ne veux pas récompenser la manipulation et la coercition du gouvernement.
Je ne me rendrai pas parce que je pourrais mourir à tout moment, et je ne veux pas que mes derniers souvenirs soient ceux d’une lâche soumission à la tyrannie et de la misère et du dégoût de soi qui en résultent.
Je ne me conformerai pas parce que ce n’est pas la première intrusion du gouvernement sur mon corps, sur ma pensée et sur mon esprit; et si nous nous conformons, ce ne sera certainement pas la dernière fois. Tout ce que j’accomplirais par ma conformité, c’est de valider la revendication du gouvernement sur mon corps et sur ma vie.
Je ne me soumettrai pas parce que nous sommes en guerre, et que je ne cède pas de victoire à l’ennemi.
Je ne me conformerai pas parce que la récompense pour la conformité sera toujours d’être traitée par la société comme une citoyenne de deuxième classe.
Je n’accepterai pas parce que je suis une objectrice de conscience.
Je ne céderai pas car les mesures sont inutiles et leur seul effet pratique sera d’augmenter le pouvoir du gouvernement.
Je ne me conformerai pas parce que je ne veux pas être une simple esclave dans la version future du monde qu’ils créent, où je ne ferais que ce qu’on me dit de faire et où je devrais mendier pour accéder aux nécessités de la vie auxquelles j’ai droit en tant qu’être vivant sur cette Terre.
Je ne céderai pas parce que leur religion n’est pas ma religion, et que je refuse d’adorer une fausse idole.
Je ne capitulerai pas car je ne veux pas trahir mes ancêtres et prédécesseurs qui se sont battus pour que je sois libre.
Je ne me rendrai pas parce que la liberté est plus importante que la commodité et la facilité.
Je n’obéirai pas parce que si je le faisais, je serais emplie de rage contre la société, de ressentiment envers mes amis et ma famille et d’un dégoût de moi-même qui me dévorerait vivante. Je deviendrais amère et fermée de cœur, et ce n’est pas ce que je veux être.
Voilà toutes les raisons pour lesquelles je refuse de « le faire, merde ».
Addison Reeves est une avocate, politologue, philosophe et défenseure des droits civiques et des libertés civiles basée à New York. Addison critique la culture moderne d’un point de vue radical et gauchiste sur ModernHeretic.com ou vous pouvez la suivre sur Telegram ou Twitter.
Texte original
“It’s just…” – Why I Won’t Submit
Addison Reeves
It’s just two weeks. It’s just staying three feet apart. It’s just staying six feet apart. It’s just not going outside. It’s just not giving handshakes. It’s just working from home. It is just non-essential businesses that are closed.
It’s just bars. It’s just restaurants. It’s just theaters. It’s just concerts. It’s just dancing. It’s just intramural sports. It’s just choir.
It’s just non-essential medical services that you have to give up. It is just non-essential items that you are not allowed to buy. It’s just not being able to exercise. It’s just gyms. It is just the closure of your business for a while. It is just not making money for a while. It is just not being able to pay your bills for a little while.
It’s just a minor inconvenience. It’s just not being allowed to carpool. It’s just not socializing for a while. It’s just a mask. It’s just not traveling for a while. It’s just not hugging people for a while. It’s just missionary sex that is risky.
It is just not seeing your family and friends for a while. It’s just not visiting your grandparents temporarily. It’s just your grandparents not having visitors for their safety. It’s just one birthday you have to sacrifice. It’s just one Thanksgiving alone. It’s just one Christmas without your family. It’s just two birthdays you had to sacrifice. It is just not celebrating any milestones for a year and a half.
It’s just temporary. It’s just a safety measure. It is just your ability to pay cash. It is just contact tracing. It is just a health screening. It is just a temperature check. It is just a scan of your face. It’s just a minor loss of privacy.
It is just one semester. It is just two semesters. It is just one year out of your child’s life. It is just one more semester. It is just a high school graduation.
It’s just the birth of your grandchild that you missed. It is just not being able to be there for your relatives when they are ill or dying. It is just not having a funeral. It is just in person that you cannot grieve with your loved ones. It is just not getting to attend religious service. It is just not getting to practice some parts of your religion.
It is just misinformation that is being censored. It is just conservatives that are being censored. It is just some of the science that is being censored. It is just the people who have the opposing opinions that are banned online. It is just the opposition that the White House is targeting for censorship. It is just bad opinions that are being censored.
It’s just the economy. It is just small business owners who are suffering financially. It is just poor people who are suffering financially. It is just people of color who are suffering financially. It is just financial suffering. It is just a few small businesses that had to close permanently. It is just a few big businesses that closed.
It is just not going farther than a few kilometers from your house. It is just a curfew. It is just a permission slip. It is just being alone for two weeks. It is just being socially isolated for one year.
It is just one vaccine. It is just one set of booster shots. It is just regular booster shots every six months. It is just another two weeks. It is just one more lock-down. It is just once a week—twice tops—that you will have to prove that you are fit to participate in society. It is just the unvaccinated that will be segregated from society. It is just a medical test.
Pretty simple, no?
Just fucking do it.
But when you add up all the “justs,” it amounts to our entire lives.
For over a year and a half and counting, we have been robbed of the ability to live our lives fully, to make meaningful choices for ourselves, and to express our values the way we see fit.
It is “just” the inability to express our humanity and the total negation of our very selves. All of these measures have served as a prohibition of expressing outwardly one’s valid and complex internal reality. This kind of suppression of self does violence to one’s very soul.
All of these supposedly little and supposedly short-lived “justs” have transformed us into totalitarian states from which there appears to be no endpoint.
In New York City, California, Australia, etc., the people have permitted government such control over our daily lives that we have to ask it for permission to control our bodies, to move freely, to practice religion, to educate our children ourselves, to protest, etc.
Soon Biden, Trudeau, and other world leaders are going to clamp down on our ability to express ourselves and to associate with each other online so that we can no longer question, object to, or organize against government action. It is the destruction of democracy.
It astounds me that my Progressive friends — the same ones who claim to support “social justice” — are welcoming a fascist society in which government crushes any opposition and individuals cannot make choices about their own lives.
I will not comply because I do not want to live in the society that is being created by extraordinary submissiveness to government. I do not want to be complicit in this era’s atrocities.
What is the point of living if one merely exists to obey the elite to one’s own detriment? Is it even living if one lacks the agency to direct one’s life? I’ve already submitted in contradiction of my values to a shameful extent. One might say, “Well, what’s one more compromise,” but it won’t be just one more compromise. It will be just the next cut in a slow death by a thousand cuts.
Submitting only validates tyrannical displays of power and ensures that there will be more such displays in the future.
And what does one get for compromising? Merely your continued membership in a society that will only have you if you immolate yourself and become nothing more than a reflection of the desires of the ruling class.
If you cannot be truly yourself in a society, is that society worth clinging to? I think not. As much as leaving the stability of my comfort zone terrifies me, staying in it means continuing to silence and shrink myself for a disingenuous feeling of acceptance. In that way, it is more of a discomfort zone.
Each time I expressed my fears about the future direction of society, my friends said “it won’t happen.” Each time it did happen, they shrugged their shoulders and reminded me that compliance was an option.
At this point, if the government were to cart me away to an internment camp (which is not a completely far-fetched notion and which has happened in the past) for being a dangerous dissident I am certain that my friends and family would watch it happen and say it was my fault for not complying.
They are no longer capable of recognizing the humanity of the opposition or of questioning government.
I will not submit because I don’t want to live in a world in which my supposed allies would happily see me persecuted by the government.
I will not comply because the political climate has become so censorial, authoritarian, and generally toxic that my viewpoints will never be represented in the political process here. Without representation, my values and beliefs will be violated again and again by a polity that sees any deviation from itself as invalid. Thus, my compliance will provide zero assurance of any better treatment in the future.
I will not bend because I am not a conformist.
I will not give in because I do not want to reward government manipulation and coercion.
I will not surrender because I could die at any moment, and I do not want my final memories to be ones of craven submission to tyranny and the resultant misery and self-loathing.
I will not comply because it is not the government’s first intrusion on my body, mind, and spirit; and if we comply, it will definitely not be the last. All I will accomplish by my compliance is validating the government’s claim on my body and life.
I am not submitting because this is war, and I am not handing the enemy its victories.
I will not comply because the reward for compliance will still be being treated as a second class-citizen by society.
I won’t acquiesce because I am a conscientious objector.
I will not cede because the measures are unnecessary and the only practical effect will be to increase government power.
I don’t comply because I do not want to be a mere slave in the future version of the world they are creating, doing only what I am told to do and having to beg for access to the necessities of life that I am entitled to as a living being on this earth.
I will not yield because their religion is not my religion, and I refuse to worship a false idol.
I will not capitulate because I do not want to betray my ancestors and predecessors who fought for me to be free.
I will not surrender because freedom is more important than convenience and ease.
I will not comply because if I did I would be filled with rage against society, resentment towards my friends and family, and self-loathing that would eat me alive. I would become bitter and closed-hearted, and I don’t want that for myself.
All of this is why I won’t “just fucking do it.”.
Addison Reeves is a lawyer, political scientist, philosopher, and civil rights and civil liberties advocate based in New York. Addison critiques modern culture from a radical, leftist perspective at ModernHeretic.com or you can follow her on Telegram or Twitter.
On commence par une petite mise à jour des chiffres (officiels) :
Europe (au 21 juin) : 15,472 morts, 1.509.266 effets secondaires dont 753,657 graves (graves, c’est-à-dire »Une occurrence médicale qui entraîne la mort, met la vie en danger, nécessite une hospitalisation, entraîne un autre problème médical important, ou une prolongation d’une hospitalisation existante, entraîne une invalidité ou une incapacité permanente ou significative, ou constitue une anomalie ou un défaut congénital.« ) Source ici en anglais, avec le détail de tous les effets, triés par fabricant (énorme boulot fait par un des abonnés du site, bravo). Attention, ce sont uniquement les chiffres rapportés sur Eudravigilance, qui ne concernent théoriquement que les pays membres de l’Union (27). Ce n’est donc qu’une partie des chiffres pour le continent, qui compte 50 pays. De plus, il n’existe aucune étude sur l’efficacité de ce système (quel pourcentage d’événements réels y sont rapportés), contrairement à ce qui existe pour le VAERS, ce dont Del Bigtree parle ici et sur lequel le Dr McCullough donne de nouvelles infos ici. Et donc, à ce sujet…
Etats-Unis(au 25 juin) : 6,113 morts dont 576 avortements, 5.172 handicaps permanents, 6.435 pronostics vitaux, and 51.558 passages aux services d’urgences. Le nombre de morts équivaut au total de ce qui a été rapporté dans la base de données du 1 janvier 1991 au 30 novembre 2020 (6.045) pour tous les autres vaccins confondus. Rappelons que le Dr McCullough, voir lien ci-dessus, donne le chiffre réel de 50.000 morts, selon les informations d’un lanceur d’alerte qui travaille au CDC. Rappelons aussi et surtout que toutes les autres campagnes de vaccination précédentes ont été interrompues – en fait, abandonnées – si elles faisaient 25 morts.
Avant de conclure ces infos, voici une anecdote. Je viens de parler avec un bien brave Monsieur (la petite cinquantaine) qui a glissé dans la conversation le fait qu’il venait de recevoir sa deuxième injection du produit de chez Pfizer. Il en parlait parce qu’il se plaignait d’être un peu fatigué depuis – en fait, il est très fatigué – et qu’il a du mal à se concentrer – il se trompe dans ses comptes, et de beaucoup. Mais il a ajouté que c’était commun suite à ces injections, et donc que c’est normal. Voilà un cas typique de quelqu’un qui n’a pas la moindre idée de ce qu’on lui a injecté et qui n’aura évidemment jamais le réflexe de le signaler dans les bases de données précitées. Il pense que ça va s’arranger avec le temps, ce qui ne pourrait pas être plus éloigné de la réalité. J’ai entendu l’histoire d’un médecin (américain, sur No Agenda) qui disait recevoir un nombre anormal de personnes de cet âge avec ce genre de problème, sans aucun antécédent (ce sont ses patients réguliers donc elle le sait), suite à leur(s) injection(s), qu’ils pensent être un vaccin. Ils ont désormais du mal à trouver leurs mots et à formuler des phrases entières. Ces effets secondaires ne sont pas aussi spectaculaires que ceux qu’on trouve facilement sur le Net, donc on en parle assez peu mais ils sont très, très fréquents. Et surtout, ils ne font qu’empirer, sans aucun espoir de traitement efficace à ce stade, ce que ce Monsieur ne réalise absolument pas. Comme l’explique très bien le Dr Mikovits, ces personnes sont désormais en état inflammatoire permanent, ce qui se manifeste par des destructions d’organes, dans ce cas par des atteintes neurologiques et des dégâts à plus ou moins longue échéance, qu’on étiquettera Alzheimer, ou ce seront des maladies à prions ou d’autres maladies auto-immunes, dont le plus ardent défenseur de l’origine non-vaccinale sera typiquement la victime elle-même, qui s’accroche à la propagande vaccinale comme une moule à son rocher. Ceux qui ont vu ou lu, dans les médias ou les réseaux sociaux, la réthorique de ces personnes auront constaté le phénomène. Comme je l’ai lu hier sur un forum : « Les gens pensent que si ce qu’on leur injecte ne les tue pas sur le coup, c’est que ça va les soigner. » Ceci pour mettre en contexte la fiabilité des bases de données des effets secondaires…
Addendum 04/06 : des études récentes montrent une corrélation (pas encore de rapport cause-effet établi à ce stade) entre la perte de tissu cérébral et l’infection au Covid. En gros, on a effectué des scans cérébraux sur des personnes ayant développé le Covid et on les a comparés à des scans précédents. Etant donné, d’une part, la propriété bien documentée de franchissemement par la protéine de pointe de la barrière hémato-encéphalique et d’autre part, le mécanisme également bien documenté des dégâts neurologiques de cette même protéine, on pourrait suspecter que son introduction par voie sanguine serait susceptible de causer ce type de dommages. Je ne le sors pas de mon chapeau : c’est un des points soulevés par divers lanceurs d’alerte dans le monde médical. Les symptômes constatés sur le terrain, comme celui décrit ci-dessus, mériteraient d’être examinés selon cette hypothèse.
Bon, la fameuse interview.
Je précise que je suis d’accord avec ce que dit M. Fuellmich, mais j’ai des commentaires à y ajouter, que j’ai également mis à jour ce 04/06, dont je vous laisse juges de l’intérêt. Vous les trouverez après la traduction ci-dessous.
Reiner Fuellmich : Je suis avocat et avocat plaidant depuis maintenant 26 ans. Nous, mon cabinet et moi, dans lequel certaines des personnes travaillent pour moi depuis maintenant 20 ans, représentons les consommateurs et les petites et moyennes entreprises contre des sociétés frauduleuses. En raison de cette expérience, notamment avec la Deutsche Bank, qui est l’une des organisations les plus criminelles au monde, je n’ai pas été complètement surpris de voir ce qui s’est déroulé sous nos yeux dans le cadre du corona, sauf que cette fois il ne s’agit pas d’une seule société frauduleuse, mais de dizaines et de dizaines de sociétés frauduleuses, plus les politiciens qu’ils ont réussi à mettre sous leur contrôle.
Il ne fait aucun doute – du moins pas pour moi, après avoir interrogé tant d’experts de tous les domaines scientifiques : médecins, virologues, épidémiologistes, économistes, juristes, psychologues, psychiatres – il ne fait aucun doute que les événements qui se déroulent depuis un an maintenant constituent les pires crimes contre l’Humanité jamais commis, pires que ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre Mondiale et bien sûr pendant la Première Guerre Mondiale. Ce qui est encore pire, c’est que tant de personnes y participent, le même type de personnes qui avaient participé il y a environ 80 ans à ce qui allait être alors la Seconde Guerre Mondiale. Je ne suis pas le seul à le dire, je cite Vera Sharav, une survivante de l’Holocauste. Elle était alors une enfant, elle était à Auschwitz, et elle a déclaré : «C’est absolument incroyable. Je n’aurais jamais cru que je devrais à nouveau combattre les mêmes personnes que j’ai combattues il y a 80 ans. »
Je sais qu’il y a des gens qui ne travaillent peut-être pas tout à fait selon des preuves tangibles. Ce n’est pas notre cas parce que nous avons parlé à beaucoup de scientifiques et à d’autres, plus de 100 à ce jour, et tout est reproductible. Et ce sera reproduit parce que ces mêmes personnes qui ont témoigné devant notre comité d’enquête Corona peuvent tout aussi bien témoigner devant les tribunaux, et elles le feront.
Nous savons tous maintenant, je veux dire que nous devrions savoir, les 10 ou 20% d’entre nous qui ont encore un cerveau opérationnel et capable de penser, que ça n’a jamais été une question de virus, ça n’a jamais été une question de santé. Ça consiste, depuis le début, à tout nous enlever pour nous rendre dépendants d’eux, plus la réduction de la population, plus le contrôle total sur ceux qui restent. Je n’aurais pas dit ça il y a un an. Il y a un an, si vous m’aviez posé la question ou si quelqu’un m’avait dit ça, j’aurais répondu : « Vous devriez absolument consulter un médecin ». Mais non, toutes les preuves, toutes les personnes que nous avons interrogées au sein du comité Corona indiquent que cette conclusion est inévitable.
Ce à quoi nous avons affaire est probablement quelque chose comme 00000,1% de la population qui tente de prendre le contrôle du reste du monde. Ce n’est pas une question d’argent parce que ce groupe de personnes, peut-être de 3.000 en tout, ce groupe de personnes, ce sont les super-riches. Ils ont, en termes de ressources financières, beaucoup plus que ce dont ils ont besoin. Ils n’ont pas besoin d’acheter un dixième ou un troisième yacht ou une vingtième Maserati ou quoi que ce soit. Ce n’est donc pas vraiment une question d’argent. C’est une question d’argent parce qu’ils utilisent l’argent pour soudoyer les gens dans les hôpitaux, les médecins, les politiciens. Ils utilisent également toutes sortes de techniques psychologiques pour manipuler les gens ou les menacer. De nombreux politiciens, certains d’entre eux peuvent être menacés, d’autres peuvent être soudoyés. Mais ce n’est pas vraiment une question d’argent. Ils utilisent l’argent comme outil. Donc ce que nous pensons, ce qu’ils mijotent en réalité, c’est… Vous devez garder à l’esprit que ce sont précisément ces personnes, dont une partie que nous appelons maintenant la clique de Davos – vous savez, l’élite politique autoproclamée et l’élite corporative autoproclamée – qui font partie des gens avec qui nous avons affaire.
C’est ce mondialisme qui nous a menés ici. Nous nous sommes retrouvés avec – comment les désigner, comment désigner l’OMS, le Forum Economique Mondial? Ce sont des organisations mondiales privées qui ont pris le contrôle du monde entier, des organisations privées dirigées par les super-riches. Je pense qu’une fois que les gens comprendront ça, ce ne sera pas trop difficile de renverser la vapeur.
Et ce sont eux qui sont responsables de la crise financière d’il y a 10 ou 12 ans. Si nous avions été un peu plus prudents, si nous avions regardé d’un peu plus près, nous aurions su que depuis 30 ans, ce groupe de personnes vole l’argent des contribuables partout dans le monde. Nous aurions dû être beaucoup plus prudents. La première crise financière aurait été l’occasion idéale pour nous de comprendre ce qui se passe. Ils nous ont fait croire qu’ils contrôlaient la situation. Ce n’était pas vrai, mais ils se sont mis à imprimer de l’argent pour nous faire taire. Nous aurions dû savoir qu’on ne peut pas imprimer de l’argent pour remplacer ce qu’ils nous ont volé. Ça n’a aucun sens. Eh bien, cette fois-ci, à la fin de 2019, je crois, lorsque la situation est de nouveau devenue critique et que le système était à nouveau sur le point d’imploser, ils ont trouvé le Corona comme tactique de diversion. Et nous devons garder à l’esprit que nous n’avons pas affaire en face à un mur monolithique. Il y a beaucoup de luttes internes, il y a des intérêts contradictoires et c’est une chance de plus pour nous.
Nous allons bientôt atteindre le point de non-retour, je pense, car ils commettent beaucoup d’erreurs. Parce que je ne pense pas que toutes ces réactions indésirables aux vaccins fassent partie de leur plan. Et c’est parce qu’ils essaient de précipiter leur projet. […] Nous avons une dénonciatrice qui nous a dit que le plan initial était de déployer ça en 2050. Mais ensuite, ceux qui y sont impliqués sont devenus gourmands et l’ont avancé à 2030, puis à 2020. Et c’est pourquoi tant d’erreurs sont commises, parce que, comme je l’ai dit, je ne pense pas et nous ne pensons pas qu’ils avaient vraiment l’intention que ces réactions indésirables se produisent et que ça alarme même ceux qui sont encore en accord avec le gouvernement.
Et comme nous le savons tous maintenant, ce n’est pas une vaccination. On l’appelle un vaccin mais ça ne l’est pas. La seule raison pour laquelle l’Union Européenne l’appelle vaccin, c’est parce que c’est un produit injectable. C’est encore un tour de passe-passe, comme quand l’OMS a changé la définition d’une pandémie exactement à cette fin, afin de créer une pandémie pendant la grippe porcine. Ici, ils ont changé la définition de ce qu’est un vaccin en disant « Bien sûr que c’est une expérience génétique, mais puisque nous l’injectons à des personnes, ce n’est plus une expérience génétique, c’est un vaccin. » [Ce produit] est extrêmement dangereux. Je viens de recevoir un communiqué du professeur Bahkti, un des acteurs majeurs en la matière, c’est un spécialiste. Lui et un groupe d’autres médecins viennent de publier un communiqué de presse aujourd’hui, qui traite des effets secondaires de ces prétendues vaccinations. La coagulation et les saignements après les vaccinations sont la règle. Et il y a beaucoup de gens – pas seulement quelques-uns – beaucoup de gens qui meurent. Ils souffrent d’accidents vasculaires cérébraux et d’anévrismes, etc. etc. Il détaille tout ça – je vais vous l’envoyer par mail. Ce n’est qu’un court communiqué de presse, mais il explique qu’il y a un énorme combat en cours, en particulier ici en Europe, également aux États-Unis, pour savoir s’ils peuvent ou non le rendre obligatoire. À ce stade, ils ne peuvent pas.
Quand on parle d’un « recours collectif de classe A », on ne parle pas d’un seul recours. Jusqu’à présent, on en a intenté un au Canada, un autre est sur le point d’être intenté et nous prévoyons d’en intenter quelques autres. « Nous » signifie moi et mes collègues, mes collègues anglo-américains parce que je ne suis qu’une des personnes qui essaie de rassembler les preuves en intentant de nombreuses autres poursuites, de nombreuses autres poursuites individuelles. Par exemple en Allemagne, pour que les tribunaux disent « Drosten vous ment ». Il n’arrêtait pas de dire au monde que son test PCR est génial car il avait réussi un tour incroyable, il rend visibles des choses invisibles à l’œil humain en les amplifiant.
Ce que nous appelons le document de rétractation, ses auteurs comprennent 22 scientifiques de renommée internationale. Et il s’avère que ce qu’ils écrivent sur l’article de Drosten-Corman, ou Corman-Drosten, le protocole de test PCR, est très accablant. Ils en disent deux choses. Il est complètement non-scientifique et deuxièmement, il semble qu’il ait été expressément bâclé, dans le seul but de produire autant de faux positifs que possible partout dans le monde, [pour pousser] leur programme qui débouche sur les prétendues vaccinations – qui, bien sûr, nous le savons tous maintenant, n’ont rien à voir avec des vaccinations, nous avons affaire à des expériences génétiques.
Les blocages sont tous basés sur le même test de Drosten. Tous, tous. Parce que son test a été recommandé par l’OMS comme l’étalon-or pour le monde entier, tous les autres tests PCR – et je pense qu’il y en a eu environ 3 ou 500 entre-temps – utilisent son test comme modèle. Bien sûr, ils savent tous que ces tests ne peuvent rien révéler sur les infections, mais ils gagnent tous beaucoup d’argent, alors ils s’en moquent. J’ai parlé avec quelques-uns de ces fabricants de tests PCR. Bien sûr, ils ne vont pas l’admettre en public mais au moins à huis clos, ils l’ont admis.
Le deuxième mensonge important qui sert à faire passer le tout est aussi de son invention. Il affirme qu’il existe des infections asymptomatiques, ce qui signifie que les personnes qui ne présentent aucun symptôme – ce qui signifie normalement « Vous êtes en bonne santé » – peuvent être infectieuses. C’était important pour lui de faire en sorte que tout le monde, dans le monde entier, ait peur de tout le monde, peu importe à quel point ils ont l’air d’être en bonne santé. C’est totalement ridicule, ça n’a aucun sens car que fait-on si on a aucun symptôme ? Va-t-on vraiment aller consulter un médecin juste à cause de ce que dit cet idiot de Drosten ? Qu’est-ce qu’on fait? On va voir un médecin ? « J’ai quelque chose, je ne sais pas ce que c’est mais pouvez-vous m’aider? S’il vous plaît, dites-moi de quoi je souffre. » La première question que le médecin va poser est « Quels symptômes avez-vous ? » « Aucun. » Ça n’a aucun sens.
Ce qui est bien, c’est qu’entre-temps, il y a eu deux décisions. Il y en aura plus, mais il y a deux décisions de tribunaux qui disent que ce test de Drosten est incapable de détecter quoi que ce soit d’une infection. La première décision date de 4, 5, 6 mois, je pense. C’était une décision d’une cour d’appel portugaise qui a jugé que ces tests de Drosten, ces tests PCR, ne peuvent rien révéler sur les infections. Et la deuxième décision n’a que deux jours, nous l’avons reçue il y a deux jours, je pense – ou peut-être que c’était hier – d’un tribunal de Vienne et il est encore très clair que ces tests ne peuvent rien révéler sur les infections. La grande question est de savoir de combien de décisions supplémentaires nous aurions besoin pour que les recours collectifs en dommages et intérêts s’accélèrent. Ils sont en attente, mais il y aura d’autres cas de ce genre. Et nous sommes très optimistes en ce moment parce que nous voyons toutes les erreurs commises par l’adversaire, et que nous sommes proches d’un point de basculement ce qui fait que dans l’ensemble, la structure du pouvoir sera complètement différente un fois atteint ce point de basculement . Et puis nos collègues qui travaillent sur ces recours collectifs en dommages-intérêts vont pouvoir se concentrer là-dessus. Certains d’entre eux, en particulier aux États-Unis, ont de très bonnes idées sur les différentes voies juridiques qui existent pour s’attaquer à l’industrie pharmaceutique et technologique, et peut-être aussi à l’industrie financière.
Mais en fin de compte, il se peut très bien qu’il faille un tribunal spécial parce que – et il y a beaucoup de choses qui pointent dans cette direction – peut-être que les tribunaux nationaux ne seront pas vraiment en mesure de traiter ça. Parce que c’est d’une telle ampleur, c’est si énorme, qu’il est très possible que nous ayons finalement besoin de quelque chose comme un Nuremberg 2.
La raison pour laquelle l’Europe est au centre de tout ça – c’est probablement le champ de bataille le plus important de toute cette guerre – est que l’Europe est complètement, définitivement et totalement ruinée [NdT. un article édifiant de Jean-Pierre Chevallier sur ce sujet]. La BCE est totalement ruinée parce qu’elle a acheté toutes ces obligations et ces papiers qui sont totalement et complètement sans valeur. Et encore plus important, les fonds de pension sont complètement vidés. C’est-à-dire que si les gens le découvrent, que malgré le fait qu’ils dépensent autant d’argent pour leur retraite, il ne reste plus rien, tout a été volé, il va y avoir un gros problème [NdT. Liliane Held Khawam l’expliquait très bien et très tôt sur son excellent site et je l’avais écrit sous forme de conte pour enfants – honte à moi – ici]. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles ils essaient de maîtriser l’Europe, avant que les gens comprennent ce qui se passe réellement.
Le plus important est de diffuser l’information, diffuser la vérité, diffuser les faits au plus grand nombre de personnes possible. Et ne perdez pas votre temps avec les gens qui sont agressivement de l’autre côté, qui tiennent à tout prix à se faire vacciner. C’est tragique mais on ne pourra pas sauver tout le monde. Beaucoup de gens perdront non seulement leurs moyens de subsistance, mais aussi leur vie. Notre main leur est tendue, donc s’ils changent d’avis, ils sont toujours les bienvenus à bord. Mais ces 10 ou 20% de la population que je pense que nous sommes en attendant – peut-être que plus de gens commencent à poser des questions, en portant toujours leur masque parce qu’ils ne veulent pas avoir d’ennuis – mais ces 10 ou 20% des populations, c’est nous qui allons renverser la vapeur. Et c’est pourquoi nous devons nous concentrer sur la façon dont nous pouvons le faire au mieux, et c’est pourquoi nous devons nous connecter les uns aux autres. En plus, ça a été surprenant pour moi mais je pense que ça a un sens, également sur le plan spirituel. Si nous perdons, nous pensons que ce sera la fin de l’Humanité. Je veux dire, si nous perdons, cela signifie que nous, en tant qu’humains, perdons face au numérique et à des gens complètement fous furieux. C’est pourquoi nous ne perdrons pas, nous ne pouvons pas perdre car nous devons gagner.
Oui, c’est ce qu’ils veulent nous faire croire. C’est pourquoi ils ont investi tant d’argent et tant d’efforts dans les médias grand public. Mais pour autant que je sache, si je regarde en Allemagne, la réalité est complètement différente de ce qu’ils essaient de nous faire croire. Chaque fois, par exemple, que j’ai besoin d’un taxi pour me rendre quelque part à Berlin ou ici à […] ou dans n’importe quel autre endroit – je pense avoir parlé à au moins 100 chauffeurs de taxi – presque tous me disent immédiatement que, bien sûr qu’ils savent que c’est stupide, le masque ne sert à rien. Et ils ne le disent pas seulement intuitivement. Beaucoup d’entre eux sont en fait bien informés parce qu’ils ne regardent pas la télévision publique. Ils obtiennent leurs informations des nouveaux médias alternatifs indépendants. Les vieux médias sont à peu près morts.
Il n’y a que 00000,1% de la population qui essaie de prendre le contrôle sur nous tous. Si nous sommes10%, nous sommes les plus forts. Je ne veux en aucun cas paraître arrogant, mais je pense que c’est vrai. Et le reste, ceux qui font la queue, ceux qui veulent quand même se faire vacciner, comme je l’ai dit tout à l’heure, c’est tragique mais on ne peut rien faire pour eux. Ils ne jouent pas vraiment de rôle. C’est tragique mais nous ne pouvons pas sauver tout le monde. Ils ne jouent aucun rôle pour l’autre côté. Le seul rôle qu’ils jouent pour eux est celui de chair à canon ou de cobaye.
Le plus important, comme je l’ai dit, c’est d’avoir le plus d’informations possible, de les diffuser le plus possible. Et je pense que ce n’est possible que si le plus de personnes possible se connectent dans le monde parce que cela donne une certaine force qui va bien au-delà de la capacité d’échanger des informations. Je pense que, même si cela peut sembler stupide, c’est une force à un niveau très spirituel. Je ne suis pas quelqu’un de religieux mais j’en suis venu à croire qu’il y a plus, qu’il y a différents niveaux de conscience au-delà du rationnel.
Je vois un monde bien meilleur au bout de ce tunnel. Il y a une lumière au bout de ce tunnel et c’est un monde bien meilleur parce que la plupart des choses auxquelles nous nous sommes habitués, notre mode de vie, est très destructeur, à la fois au niveau individuel et au niveau mondial. Il y a trop d’injustice et trop de gens essaient de profiter des autres. Ça va changer. C’est la lumière que je vois au bout du tunnel. […] Mon héros juridique, un ancien juge de la Cour Suprême, de la Cour suprême des États-Unis, s’appelle Louis Brandeis. Il y a 100 ans, il s’est attaqué à deux grandes industries monstrueuses, l’industrie financière et l’industrie pétrolière. Et il a dit, parce qu’ils essayaient de tout couvrir, il a dit que « la lumière du soleil est le meilleur des désinfectants ». Et c’est encore vrai aujourd’hui. Ainsi, la lumière au bout du tunnel est la lumière du soleil, dont nous avons besoin pour voir ce qui se passe et changer les choses pour le mieux.
Il y a eu des progrès – il faut voir le bon côté des choses – il y a eu des progrès parce que de plus en plus de gens commencent à se poser des questions. C’est en soi un progrès. Nous gagnons certaines batailles judiciaires, nous en gagnerons bien d’autres. Beaucoup de gens ont créé des liens les uns avec les autres, comme vous l’avez dit. Je n’aurais jamais cru que je vous parlerais, par exemple, et que je m’amuserais à vous parler. Certaines des personnes, certains des avocats avec lesquels nous travaillons sont des gens vraiment formidables. Pas ces idiots d’avocats dont on préfèrerait qu’ils n’existent pas, mais de très bonnes personnes qui ne sont pas là pour l’argent mais pour la cause. Et beaucoup d’autres personnes de tous horizons. Et ça me dit que j’ai perdu mon temps quand, par exemple, j’allais à des dîners, à bavarder tout le temps, c’était une perte de temps. Je ne ferai plus jamais ça.
Intervieweur : Et peut-être qu’un jour, l’histoire nous regardera avec tendresse.
Reiner Fuellmich : Je pense que oui, absolument.
Commentaires (et autres réflexions pénibles)
Mis à jour le 06/02/23.
Je le répète, je suis d’accord avec tout ce que dit M. Fuellmich. Là n’est pas la question. La question est ce qu’il ne dit pas, soit parce qu’il ne le sait pas (encore), parce qu’il n’y croit pas ou parce qu’il a choisi de ne pas en parler, ce qui est son droit le plus strict.
En préambule, je dirai que si M. Fuellmich pensait il y a un an que la situation qu’il a désormais bien intégrée était un délire de complotiste, il aurait gagné pas mal de temps à consulter le Net – mon blog, par exemple, où je le décrivais dès le mois d’août dans mes articles et à travers des articles d’autres intervenants. Je n’étais pas le seul, évidemment, mais j’étais le premier dans le monde francophone à traduire et publier ça, notamment. Il gagnerait aujourd’hui pas mal de temps à lire ce qui suit, parce que même si on considère qu’il est sur la bonne voie dans sa réaction à cette guerre, si je me réfère à ce qu’il déclare – et si je ne me trompe pas – il n’en a apparemment pas encore saisi l’enjeu premier derrière tous les autres. Parlons d’abord des autres.
Premièrement, les gens qui ont reçu l’injection ne jouent effectivement aucun rôle maintenant. Mais la plupart vont en jouer un très important, très bientôt. Je suis étonné qu’il ne s’en aperçoive pas, lui qui a consulté tant d’experts. Ils vont servir de levier pour la vaccination obligatoire. Je parle ici de façon pas très sympa – mais je ne suis pas très sympa – de leur profil psychologique, qui conviendra parfaitement pour en faire des outils, voire des armes (j’y reviens plus loin) : ils ne sont généralement ni très intelligents, ni très courageux mais ils sont nombreux. 70%, vous vous rappelez? On va pouvoir leur raconter de jolies histoires de quatrième vague provoquée par les récalcitrants – alors que ce sont eux qui ne prennent plus aucune précaution et qui vont, en plus, partir à l’étranger – et ils goberont ça comme ils ont gobé le reste.
Je suis également assez étonné que M. Fuellmich soit apparemment assez proche du Dr Wolfgang Wodarg, qui détaille dans cet article que j’ai traduit ici l’origine naturelle du Sars-CoV-2 (mais sérieusement?) et la dangerosité de l’hydroxychloroquine pour les personnes originaires d’Afrique, le continent où elle est le plus utilisée, j’invente pas. Lors du webinaire que j’ai traduit partiellement ici et sur lequel je travaille à la traduction complète, le Dr Wodarg se permet non seulement de faire mine de « remettre à sa place » le Dr McCullough (traduit et publié ici) sur le fait que le virus est une arme biologique mais il s’absente ensuite de la réunion – pas que ses réflexions ni la contemplation de son physique de plumeau me soient tellement indispensables.
Il y a eu récemment une polémique suite au fait que certains rigolos ont fait sur le Net l’annonce tonitruante de la tenue imminente d’un nouveau procès de Nuremberg, à l’initiative de M. Fuellmich, entouré de 1.000 avocats, rien que ça – et en Mondovision aussi, peut-être. Celui-ci a nié avec véhémence cette fausse information et a tenté de rectifier, notamment par l’intermédiaire de France-Soir et par correspondance avec un pseudo-journaliste, qui tient un site dont je ne donnerai pas le lien ici – je ne peux pas le blairer, et il écrit comme une patate. La mention qui figure dans l’interview ci-dessus : « […] c’est si énorme, qu’il est très possible que nous ayons finalement besoin de quelque chose comme un Nuremberg 2 » aurait donc été mal interprétée. Ça arrive, je suppose.
Concernant le procès de Nuremberg lui-même, j’en profite pour rappeler que, comme la plupart des événements historiques de ce type, ce fut une entière et complète mascarade, où furent condamnés de façon purement expéditive divers seconds couteaux sacrifiables du régime national-socialiste, pendant que les Américains (et les Soviétiques) rapatriaient plus ou moins discrètement (Opération Paperclip) les éléments dudit régime utiles à ses programmes militaires, « spatiaux » et de contrôle mental (dont je parle plus loin), pendant qu’ils organisaient le massacre de 9 à 15 millions d’Allemands, me dit-on (ça dépend des sources) entre 1945 et 1953, afin de décapiter le pays de ses pères (comme on l’a fait en France lors de la guerre mondiale précédente) et d’asseoir leur hégémonie, pendant que les superstars du régime nazi allaient goûter une paisible retraite sous le soleil argentin, probablement entourés d’agents du Renseignement américain, à la Ben Laden. Les affaires sont les affaires.
Personnellement, je me passerais volontiers de Nuremberg 1 ou 2, ou de toute autre opération de comm’. Un tribunal militaire fera l’affaire. C’est une guerre.
Quant au Code de Nuremberg, ce n’est qu’une autre mascarade écoeurante, une déclaration, tout comme celle des Droits de l’Homme, que brandissent certains quand il s’agit de diaboliser l’un ou l’autre contrevenant à l’ordre mondial et avec laquelle les mêmes se torchent le cul quand il s’agit de l’appliquer chez eux. L’Occident ne tarit pas de récriminations à l’égard, entre autres, du traitement des Ouïghours par la Chine mais néglige de balayer devant sa porte quand il s’agit de bioéthique à géométrie variable. Outre celle en cours, l’expérimentation médicale sur l’être humain a ainsi de beaux jours devant elle : modifications génétiques, création de chimères, une nouvelle autorisation étendant la limite des expérimentations sur foetus humains au-delà de 14 semaines, des greffes de scalps de foetus de cinq mois sur des dos de souris, des souris humanisées avec des organes prélevés sur des foetus, plus tout ce que j’ai déjà publié sur ce blog et bien davantage. N’oublions pas dans l’équation son fournisseur officiel, l’avortement à l’échelle industrielle (Planned Parenthood, dont un ancien directeur se nomme William Gates) et la rentabilisation de ses cadavres – « tissus foetaux », « cellules souches » et autres appellations absconses dont seuls quelques chrétiens arriérés pourraient s’émouvoir. L’ironie étant qu’après avoir fait le tour des cliniques d’avortement, des laboratoires de recherche, de l’industrie pharmaceutique et des fabricants de produits cosmétiques, la désacralisation/marchandisation de la vie revient en pleine gueule du très indolent consommateur moyen, qui n’est finalement qu’un produit parmi tant d’autres, à transhumaniser/contrôler/éliminer.
Si on se plonge un peu dans l’histoire récente de l’expérimentation sur l’humain, on trouve assez aisément quelques applications grand public du célèbre programme MK-Ultra aux Etats-Unis : lobotomies à l’échelle industrielle, « thérapies » de modification du comportement et effacement de la mémoire par électrochocs, par LSD, etc. Faites une petite recherche. Il est intéressant de se rappeler que ces expérimentations se sont effectuées sur base « volontaire », notamment – mais pas que – sur une population carcérale. Des gens traumatisés, en détresse psychologique et/ou privés de liberté, à qui on promet de rendre une vie « normale » sous réserve d’un « traitement » handicapant… Ça vous rappelle quelque chose? La « crise » Corona, peut-être?
En ce qui concerne les recommandations de M. Fuellmich, celle de diffuser l’information et de se connecter, j’ai une remarque à faire, qui s’applique également à un autre « résistant » légaliste, le Dr David Martin, que vous pouvez voir dans Plandemic 2ici. Je trouve curieux que ces personnes n’appellent à aucune autre action que celle de faire circuler l’information. Le Dr Martin va même jusqu’à préciser lors de cette conférence que nous ne devons pas nous poser en « juge, jury et exécuteur ». Vu son excellente maîtrise de la PNL et le danger qui se dégage de sa personne – j’ai croisé très peu de personnes qui ait l’air plus physiquement dangereuses que le Dr Martin, et j’ai du flair – j’ai un doute sur la question de pour qui il travaille. Il élude d’ailleurs cette question précise, posée par un spectateur lors de cette même conférence… Le coup du « Soyez patients, on s’occupe de tout, asseyez-vous et profitez du spectacle », on nous l’a déjà fait : ça s’appelait Q, c’était le script concocté par les scénaristes du Renseignement pour vendre le personnage du Président patriote, invincible et intègre, qui allait « nettoyer le marais », qui n’a finalement juste rien nettoyé du tout et a permis aux mêmes services d’établir la liste des éléments indésirables, désormais tagués « suprémacistes blancs » et « première menace terroriste domestique ». Concernant ses motifs, M. Fuellmich a répondu dans l’interview : il travaille « pour la cause« . Très bien.
Personnellement, je fais évidemment tout pour que l’information circule, c’est même la raison d’être du présent blog, mais je ne recommanderais jamais à personne de ne pas agir, étant donné l’extrême gravité de l’enjeu. La patience est une grande qualité mais elle peut aussi devenir un défaut : tout dépend du contexte. D’une part, je sais que l’idée effraye et déplaît au plus haut point mais je ne vois pas comment faire l’économie d’ostraciser – au strict minimum – les personnes « vaccinées », y compris celles qui font partie de nos proches. Si la Deuxième Guerre Mondiale, dont M. Fuellmich rappelle à juste titre qu’elle était moins grave que celle présente, peut nous servir de leçon, c’est bien celle de l’ennemi intérieur qu’il faut retenir – les collabos. Ceux qui argumentent que ce discours est dangereux et sert les objectifs de l’ennemi – la discorde entre deux factions – ont parfaitement raison mais ils oublient (volontairement ou non) que cette séparation est maintenant un fait. D’autre part, il se met en place des outils de violence d’Etat – « une expérience qui a vocation à être généralisée » – vis-à-vis desquels la patience, la compassion et la politique de la « main tendue » risquent de faire un peu court. Que ceux qui pensent qu’il s’agit de maintenir « l’ordre » examinent quel genre « d’ordre » se met en place actuellement. L’Empire déploie ses Stormtroopers. Et si on veut poursuivre cette analogie science-fictionnesque, il est parfaitement plausible que les vaccinés reçoivent un jour leur « Ordre 66 » – « Le Mal ne trouve alors plus de réelle opposition importante, et les Sith dirigent la galaxie« , qu’ils disent.
Enfin, et surtout, M. Fuellmich parle de « dizaines de corporations » impliquées et tente le chiffre de 3.000 personnes derrière ce projet. C’est ici que je peux lui faire gagner un certain temps, parce que s’il est avocat depuis vingt-six ans, je suis complotiste depuis presque autant. La structure de commande de cette guerre est, comme d’habitude, configurée en cercles concentriques et les « dizaines de corporations » qu’il mentionne et auxquelles il prétend s’attaquer n’en sont que le cercle extérieur, politiciens et autres parfaits imbéciles à la tête des Etats en constituant leur satellite temporaire. Les attaquer équivaut à s’en prendre à des caporaux pas fortiches, très facilement remplaçables, comme on l’a vu mille fois. Nuremberg n’a pas l’air de les avoir beaucoup gênés. Outres les nouveaux collabos, qui participent avec enthousiasme – voir en France – les plus réticents plient tous l’un après l’autre, ou ils meurent – je souhaite bonne chance au Président du Madagascar, qui vient de ruer dans les brancards – et même l’invincible Poutine vient de se coucher comme une paillasse, comme l’explique ici Xavier Moreau. Ce qu’il importerait de défaire, c’est le noyau central et surtout leur programme, dont quasiment personne aujourd’hui n’est en mesure d’évaluer la portée, y compris dans les cercles adjacents.
Transcription originale
Reiner Fuellmich : I’m a lawyer and I’ve been a trial lawyer for 26 years now. We, my firm and I, some of the people working for me for 20 years now, we have been representing consumers and small- and medium-sized businesses against fraudulent corporations. Because of this experience, in particular with Deutsche Bank, which is one of the most criminal organizations in this world, I wasn’t completely surprised at what was unfolding before our eyes in the context of corona, except this time it’s not just one fraudulent corporation but it’s dozens and dozens of fraudulent corporations, plus the politicians whom they managed to get under their control.
There cannot be any doubt whatsoever – at least not for me after having interviewed so many experts from all different fields of science : doctors, virologists, epidemiologists, economists, lawyers, psychologists, psychiatrists – there cannot be any doubt whatsoever that what has been happening here for a year now, these are the worst crimes against humanity ever, ever committed this is worse than what happened in World War 2 and of course in World War 1. What’s even worse is that so many people are participating in this, the same type of people who participated some 80 years ago in what was then going to be World War 2. I’m not just saying this, I’m quoting this from Vera Sharav who is a Holocaust survivor. She was a child then, she was in Auschwitz, and she said, « This is so incredible. I would never have believed that I’m once again going to have to fight the very same people whom I fought 80 years ago. »
I know there’s some people out there who may not quite work with actual evidence. Well, it’s different with us because we have been speaking to all these scientists and other people, over 100 in the meantime, and this is all replicable. And what’s going to happen is, it will be replicated because those very same people who testified before our Corona Investigative Committee can just as well testify before the courts of law, and they will.
We all know now, I mean we should know, those 10 or 20 percent of us who still have a brain to use and to think with, this has never been about the virus, this has never been about health. This has always been about taking everything away from us so that we would be dependent on them, plus population reduction, plus gaining complete control over those who are left. I wouldn’t have said this a year ago. A year ago, if you had asked me or if somebody had told me this, I would have said, « You definitely need to see a doctor ». But no, this is all the evidence, all of the people who we interviewed on the Corona Committee, what this points to, this conclusion is inevitable.
What we’re dealing with is probably point 00000,1 something percent of the population trying to gain control over the rest of the world. This is not about money because this group of people, maybe 3,000, this group of people, they are the super rich. They have, in terms of financial assistance, they have much more than they need. They’re not going to need to buy a tenth or third yacht or the twentieth Maserati or whatever. So this is not really about money. It is about money because they’re using money in order to bribe people in the hospitals, the doctors, politicians. They’re also using all kinds of psychological techniques in order to manipulate people or they threaten people. Many politicians, some of them may be threatened, some of them may be getting bribed. But it’s not really about money. They’re using money as a tool. So what we think is, what they’re really up to is… You have to keep in mind that the very same people, a part of which we now call the Davos clique – you know, the self-appointed political elite and the self appointed corporate elite – that is part of the people who we’re dealing with.
This globalism is what got us here. We ended up with global – what do you call them, what do you call the WHO, the World Economic Forum? These are private global organizations which have taken control over the entire world, private organizations run by the super rich. I think once people understand this, it’s not gonna be too hard to turn the tables.
And those were the ones responsible for the financial crisis some 10 or 12 years ago. Had we been a little more careful, had we looked a little closer, we would have known that for 30 years, this group of people has been stealing the taxpayers money all over the world. We should have been a lot more careful. The first financial crisis would have been the perfect chance for us to catch on to what’s going on. They managed to tell us that they have everything under control. They didn’t but they started to print money in order to keep us quiet. We should have known that you cannot print money in order to restore what they have stolen. It doesn’t make any sense. Well, this time around, in late 2019, I believe, when things were again coming to a head and things were again about to implode, they came up with Corona as a diversionary tactic. And we have to keep in mind however, we’re not dealing with a monolithic wall on the other side. There’s lots of infighting, there’s contradicting interests and that’s another one of our chances that we have.
We’re about to reach the tipping point, I think, because there’s so many mistakes that they’re making. Because I don’t think that all these adverse reactions to the vaccines are part of the plan. And that’s because they’re trying to rush this thing through. […] We have a whistle blower and she told us that the original plan was to roll this out in 2050. But then those who are involved in this got greedy and pulled things forward to 2030, and then to 2020. And that’s why we think, that’s why so many mistakes are happening, because, as I said, I don’t think and we don’t think, they did not really intend these adverse reactions to happen and to warn even those people who are still sort of in line with the government.
And as we all know now, this is not a vaccination. It’s called a vaccine but it isn’t. The only reason why the European Union calls it vaccine is because it’s something that’s being injected. It’s another one of those sleight-of-hand tricks, just like the WHO changed the definition of a pandemic exactly for this purpose, in order to create a pandemic during the swine flu. Here they changed the definition of what a vaccine is by saying « Of course it’s a genetic experiment but since we’re injecting it into people, it’s not a genetic experiment anymore, it’s a vaccine. » It is extremely dangerous. I just got a press release from Professor Bahkti, who is one of the major players in this, he’s a specialist. He and a bunch of other doctors just published a press release today, and it deals with the side effects of these so-called vaccinations. Clotting and bleeding after vaccinations is the rule. And there are many people – not just a few – many people who die. They suffer strokes and aneurysms, etc. etc. So he’s detailing this – I’m going to mail it to you. This is just a short press release but it tells you that there’s a huge fight going on, in particular here in Europe, also in the United States, about whether or not they can make this mandatory. At this point they can’t.
When we talk about an « A class action lawsuit », it’s not just one. Thus far one has been filed in Canada, another one is on its way to be filed and we’re planning to file a couple of more. « We » means the colleagues, my Anglo American colleagues because I’m just one of the people who is trying to put together the evidence by filing many other lawsuits, many other individual lawsuits. For example in Germany, in order to get the courts to say « Drosten is lying to you ». He kept telling the world that his PCR test is great because it does an incredible trick, it makes things visible that are not visible to the human eye by amplifying it.
What we call the retraction paper, its authors include 22 internationally highly renowned scientists. And as it turns out, what they’re writing about the Drosten-Corman, or Corman-Drosten paper, the PCR test protocol, is so devastating. What they’re saying is two things. It is completely unscientific and the second thing is, it looks as though it was done in such a sloppy way on purpose, for the sole purpose of producing as many false positives as possible all over the world, [to push] their agenda which ends with the so-called vaccinations – which of course we all know now, doesn’t have anything to do with vaccinations, what we’re dealing with is genetic experiments.
The lockdowns are all based on the same Drosten test. All of them, all of them. Because his test was recommended by the WHO as the gold standard for the entire world, all of the other PCR tests – and I think there about 3 or 500 in the meantime – they all use his test as the blueprint. Of course all of them know that these tests cannot tell you anything about infections but they’re all making a lot of money, so they don’t care. I’ve spoken with a couple of these PCR test makers. Of course they’re not going to admit it in public but at least behind closed doors, they admitted as much.
The second lie that was important for this whole thing to go down is also his invention. He claims that there are a symptomatic infections, meaning people who show no symptoms whatsoever – which is normally « You’re healthy » – they can be infectious. That was important for him to make everyone in the entire world afraid of everyone, no matter how healthy they look. It is totally ridiculous, it makes no sense because what are you gonna do if you don’t have any symptoms? Are you really going to go see a doctor just because of what this idiot Drosten says? What are you gonna do? You gonna go see a doctor? « I have something, I don’t know what it is but can you help me? Please tell me what I’m suffering from. » The first question the doctor’s going to ask you is « What symptoms do you have? » « None. » It doesn’t make any sense.
The good thing is that in the meantime we have two decisions. There’s going to be more but we have two decisions by courts of law that say that this Drosten test doesn’t even come close to tell you anything about infection. The first decision is about 4, 5, 6 months old, I think. It was a decision by a Portuguese appellate court which held that these Drosten tests, these PCR tests, can’t tell you anything about infections. And the second decision is only two days old – we got it two days ago, I think, or maybe it was yesterday – from a Vienna court and it again holds very clearly that these tests cannot tell you anything about infections. The big question is, how many more decisions do we need until the class actions for damages are going to pick up real speed. They are pending but there’s going to be more such cases. And we are very optimistic right now because we can see all the mistakes that are being made by the other side, that we are close to a tipping point so that this whole thing, the power structure will be completely different after we reach this tipping point. And then our colleagues who are working on these class actions for damages are going to be able to concentrate on that. Some of them, in particular in the United States, have some pretty good ideas about how there are different legal avenues to go after the pharmaceutical and the tech industry, and maybe the financial industry as well.
But in the end it may very well turn out that we’re going to have to have a special court because maybe – and there’s a lot pointing in that direction – maybe the national courts will not really be able to deal with this. Because this is on such a magnitude, it’s so big, that it is very possible that we’re going to eventually need to have something like Nuremberg 2.
The reason why Europe is at the center of all this – this is probably the most important battleground in this whole war – is because Europe is completely, definitely, totally broke. The ECB is totally broke because they bought all these bonds and papers that are totally, completely worthless. And what’s even more important, the pension funds, they’re completely broke. Meaning if people find out about this, that despite their spending so much money on their pensions, there’s nothing left, that’s all stolen, now we’re going to have a real problem. And that’s of the reasons why they’re trying to get Europe under control, before people understand what’s really going on.
The most important thing is to just spread the information, spread the truth, spread the facts to as many people as possible. And don’t waste your time on those people who are aggressively on the other side, who really want to get vaccinated. I mean, it’s tragic but we will not be able to save everyone. A lot of people will lose not just their livelihoods but also their lives. Our hand is extended to them, so if they change their minds they are always welcome to come aboard. But those 10 or 20 percent of the population that I think we are in the meantime – maybe more people are beginning to ask questions, still wearing their mask because they don’t want to get into trouble – but those 10 or 20 percent of the population, we’re the ones who will turn the tables. And that’s why we have to focus on how can we do this best and that’s why we have to connect with each other. Also, this is surprising for me but I think it makes sense, also on the spiritual level. If we loose that’ll be the end of humanity, we believe. I mean, if we lose, it means we, as humans, lose to Digitalism and to completely stark raving mad people. That’s why we won’t lose, we cannot lose because we must win.
Yes, that’s what they want us to believe. That’s why they invested so much money and so much effort into the mainstream media. But as far as I can tell, if I look at Germany, the reality is completely different from what they’re trying to make us believe. Whenever, for example, I need a cab in order to go someplace in Berlin or here in […] or any other place – I think I’ve spoken to at least 100 cab drivers – almost all of them immediately tell me that, of course they know this is stupid, the mask is not doing anything. And they’re not just doing this intuitively. Many of them are actually well informed because they’re not watching public television. They’re getting their information from the new independent alternative media. The old media are pretty much dead.
There is only 00000,1 something percent of the population trying to gain control over all of us. We are, if it is 10 percent, we are the best ones. I don’t want to sound arrogant in any way but I think this is true. And the rest of the people, those who are falling in line, those who even want to get vaccinated, as I said earlier, it’s tragic but there’s nothing much we can do about them. They do not really play a role. It’s tragic but we cannot save everyone. They don’t play a role for the other side at all. The only role they play for them is that of cannon fodder or guinea pigs.
The most important thing, as I said, is to get as much information as possible, to spread it as far as possible. And I think that’s only possible if as many people as possible connect worldwide because that gives a certain strength which goes far beyond that of the ability to exchange information. I think, even though it may sound stupid, this is strength on a very spiritual level. I’m not a religious person but I have come to believe that there is more, there are different levels of awareness beyond the rational stuff.
I see a much better world at the end of this tunnel. There is a light at the end of this tunnel and that’s a much better world because most of those things that we have come used to, our way of life is very destructive, both on a personal level and on a global level. There’s too much injustice and there’s too many people trying to take advantage of other people. That will change. That’s the light at the end of the tunnel I can see. […] My legal hero, he’s a former Supreme Court Justice of the United States Supreme Court, his name is Louis Brandeis. 100 years ago, he took on two monstrous large industries, the financial industry and the oil industry. And he said, because they were trying to cover everything up, he said that « Sunlight is the best of disinfectants. » And that is still true today. So the light at the end of the tunnel was the sunlight that we need in order to see what’s going on and change things for the better.
There has been progress – you have to look at the bright side – there has been progress because more and more people are beginning to wonder. That in itself is progress. We’re winning some of the court battles, we will win many more. Many people are connected with each other, as you said. I wouldn’t have believed that I would be speaking to you, for example, and that I would be having fun speaking to you. Some of the people, some of the lawyers we work with are just great people. Not those idiot lawyers who you wish didn’t exist but really good people who are not in it for the money but who are in it for the cause. And so many other people from all walks of life. And it tells me that I’ve wasted my time when, for example, I went to dinner parties, small talking all the time, it was a waste of time. I’m never ever going to do that again.
Interviewer : And maybe one day, history will look back on us fondly.
Précision préalable : le réseau de fourniture d’énergie est probablement celui qui reçoit le plus d’informations – et celui qui est le plus surveillé – par les services du Renseignement. Rappelez-vous que le type qui témoignait anonymement dans la première version du documentaire « Hold-up » détenait un document confidentiel de l’Agence de l’Energie Nucléaire, qui décrivait le Sars-CoV-2 comme une arme biologique binaire. C’est assez logique, vu que la fourniture d’énergie est le secteur vital, dont absolument tous les autres dépendent, celui qui engendre des guerres, les fait perdre ou gagner.
Traduction
À ce jour, je dirige une société internationale de recrutement pour le secteur gazier et pétrolier. La raison pour laquelle c’est important, c’est ce que je vois se dérouler en ce moment, depuis mon poste de cadre dans cette industrie, suite aux vaccins Covid, quelque chose qui s’appelle la planification de la succession. En résumé, les entreprises doivent planifier les conséquences des mouvements futurs de leur personnel, soit qu’ils montent en grade ou qu’ils prennent leur retraite. La planification de la relève est un domaine professionnel dans lequel j’aide les entreprises à qui je propose mes services de recrutement. Ils viennent me trouver pour me demander « Nous allons avoir besoin de 100 personnes pour travailler sur cette plate-forme », ce genre de choses. Et nous leur fournissons ce service.
Là où ça devient vraiment intéressant, ce qui se passe en ce moment – c’est en fait plus inquiétant qu’intéressant – c’est que les cadres demandent à leurs responsables des ressources humaines, à leurs gestionnaires, à leurs surintendants et à leurs contremaîtres de rencenser les membres du personnel qui ont reçu les vaccins parce qu’ils prévoient qu’ils devront tous les remplacer dans les trois prochaines années. Certaines de ces personnes sont littéralement en larmes quand ils font le tour de l’entreprise et qu’ils raient de la liste, littéralement, toutes les personnes qui ont reçu le vaccin, en sachant que très probablement au cours des trois prochaines années, ils devront planifier le remplacement de cette personne. Ça fait beaucoup de bruit dans l’industrie dans laquelle je travaille et ça fait l’objet de beaucoup de conversations en ce moment parce que ces gigantesques sociétés, les gigantesques sociétés gazières et pétrolières, envisagent de devoir remplacer des milliers de membres de leur personnel et qu’elles sont assez terrifiées par ce qui va arriver à leur personnel mais aussi à leurs entreprises, parce qu’elles prévoient de perdre environ la moitié de leur personnel.
Transcription
To this day I am running a global gas and oil recruitment firm. And the reason that this is important is because of what I am seeing as an executive in this industry happening right now as a result of the Covid vaccines and that’s something called succession planning. Basically what it is, is companies need to plan for what’s going to happen as their staff move on, rather they move up the line, they retire. And succession planning is something that I help companies with professionally if I offer them recruitment services. So they’ll come to me and say « Hey we’re going to need 100 guys to, you know, staff this rig » so on and so forth. And so we’ll provide them that service.
Well what’s really interesting, what’s happening right now – it’s actually mortifying not just interesting – executives are having their HR staff and their managers, superintendents, foremen go through and look at the staff that have received the vaccines and they’re planning to have to replace them all within the next three years. It’s got some of these guys literally in tears as they’re going through the company and literally checking off all of these individuals that have taken the vaccine knowing that most likely in the next three years they’re going to have to plan to replace that person. And this is a really big thing in the industry that I’m in and a lot of talk going on around us at the moment because these massive companies, massive gas and oil companies, are looking to have to replace thousands of personnel and they’re pretty petrified as for what’s going to happen to their staff but also their businesses because they project that they’re going to lose, you know, roughly half of their personnel.
Un article récent sur le site de Miles Mathis. Ça vous éclairera sur ce qui se passe en Inde – et ailleurs.
Je vous laisse le soin de regarder les photos sur le document original, qui est un pdf dont je ne sais pas extraire les photos sans y passer un bon moment. Or, j’ai plusieurs articles en préparation et très peu de temps. Vous aurez peut-être remarqué qu’on est dans une course contre la montre.
La photo ci-dessus, extraite d’un article du Wall Street Journal, est un bon moyen de se pencher sur ce qui se passe en Inde en examinant ce qu’on y trouve : le graphique. Il suffit de creuser un peu plus dans ce graphique qui montre un pic et d’y ajouter un détail supplémentaire qu’on n’y montre pas pour faire exploser toute l’histoire :
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Les données utiles sont extraites d’ici. Même problème si on examine le graphique qui montre les décès mais pas les cas :
(photo)
Remarquez les deux événements importants – la manifestation des agriculteurs et le Diwali [NdT. voir sur Wiki]. Pour ceux qui débarquent, ça fait environ cinq mois que se déroulent des manifestations d’agriculteurs dans toute l’Inde et en particulier autour de la région de la capitale, où des centaines de milliers de personnes se rassemblent pour protester contre la destruction de leurs moyens de subsistance par le gouvernement. Dans le froid glacial, en pleine vague de froid. Dehors.
(photos)
« Miraculeusement », pas de vague de cas de covid. Diwali est le plus grand de tous les festivals en Inde. Des milliers de gens se sont bousculés sur les marchés, ont fait la fête avec leurs familles, secouant à leur manière le joug de la covidoppression. Ici non plus, pas de vague.
Arrive alors la campagne de vaccination, le 16 janvier 2021. Et l’enfer se déchaîne. Les infrastructures de santé de l’Inde sont sous pression, les hôpitaux sont pleins et sur le terrain émergent des histoires réelles. A l’unisson des médias mondiaux, CNN saute dans le train de la pandémie et sélectionne les vidéos les plus émouvantes possibles pour répandre autant de peur que possible à propos de la «deuxième vague de covid» en Inde. Ensuite, le manège des accusations commence :
Certains accusent les élections (ben tiens, après le Diwali et les manifestations des agriculteurs?).
Certaines opérations contrôlées prétendent même que toute la crise indienne est un hoax, pour qu’ensuite les médias grand public puisse le débunker. C’est bien pensé, car les chiffres des décès ONT ÉTÉ truqués en Inde l’année dernière, mais les chiffres des décès actuels ne sont pas truqués. Mais qu’est-ce qu’on a pas le droit d’accuser? Exact : les VACCINS.
Des amis qui ne m’avaient plus parlé depuis des lustres apparaissent sur Facebook et d’autres réseaux sociaux en feignant de s’inquiéter :
Eux : «Oh, j’ai entendu dire que c’est affreux ce qui se passe en Inde et que les gens meurent du covid! Est-ce que ta famille va bien?»
Moi : «Bien sûr qu’ils vont bien, ils ne sont pas assez cons pour aller se faire vacciner.»
Eux : Silence.
Les histoires d’effets secondaires du vaccin ne sont pas faciles à camoufler, bien sûr. Par exemple, les cas de caillots sanguins ont augmenté exponentiellement, et des médecins de terrain que je connais m’ont signalé que les facteurs de coagulation dans les tests D-Dimer et les tests CRP affichent des valeurs anormalement élevées – ce qui n’était pas le cas en 2020. Difficile de ne pas le voir. Les médias doivent donc vite étouffer tout ça avec une belle histoire aseptisée : que le risque de caillots sanguins est «infime» et qu’on n’a enregistré jusqu’à présent que 26 cas. 26? Les lecteurs de Miles reconnaîtront ce genre de chiffres, mais dans ce cas, 260.000 serait probablement plus proche de la vérité. Mais ils doivent en admettre un petit nombre dans les médias, ce qui leur permet de faire d’une pierre deux coups.
En l’admettant, quiconque entend parler de l’effet secondaire de la coagulation pensera automatiquement: «rare»
Ils marquent un point en l’admettant – «Oh, ils ont admis leur faute même s’il n’y a que 26 cas! Voyez comme ils sont honnêtes et transparents! Si c’était pire, ils nous le diraient sûrement. »
La même astuce a déjà été utilisée aux États-Unis avec J&J. « Rendons leur grâce, ils ont interrompu [la vaccination] pour seulement six cas! » BEURK.
Ce qui aggrave aussi la situation, c’est l’excrétion vaccinale. Bien entendu, personne n’est prêt à l’admettre, mais on constate que ceux qui ont reçu le vaccin finissent par infecter toute la famille. Et que certains membres de la famille en meurent. Ce qui doit également être étouffé, on a donc droit à des histoires comme celle-ci :
Vous saisissez? Ils admettent que les gens tombent malades ET propagent l’infection juste après leur première injection, mais prétendent que c’est à cause du virus et non de l’injection elle-même! Voilà comment on déraille les gens après les avoir menés à deux doigts de la vérité. Revenons à Gates. Les deux principaux vaccins indiens, COVISHIELD et COVAXIN, portent partout l’empreinte de la Fondation Gates. Le fabricant de COVAXIN, Bharat Biotech, a été financé à hauteur de près de 40 millions de dollars ces dernières années (dont 20 millions juste avant le lancement du projet pandémie).
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Avec COVISHIELD, qui est essentiellement AstraZeneca avec un habillage différent, la piste souterraine mène plus loin. Le fabricant est le Serum Institute of India, qui est le plus grand fabricant de vaccins au monde! Je parie que vous n’en aviez jamais entendu parler, à moins que vous ne soyez indien. Le sinistre duo père-fils, Cyrus et Adar Poonawalla, sont de mèche avec Gates depuis des années, y compris en novembre 2019 (tout comme Bharat Biotech) lorsque le père a probablement été mis à la retraite avec récompense pour ses loyaux services, et que le fils a pris les rènes.
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J’ai dit «pris les rènes» ? En fait, Adar se planque au Royaume-Uni depuis le début. Juste au cas où la population indienne se réveillerait et se rendrait compte qu’un meurtrier de masse séjourne dans une ville voisine. Regardez son nez :
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Les Poonawallas étaient dans les courses de chevaux et l’élevage, et sont passés à la fabrication de vaccins en 1966. La ville d’origine des Poonawallas est Poona (d’où leur nom) ou Pune. Pune et la ville voisine de Bombay (Mumbai) comptaient près de la moitié des cas de tout le pays au plus fort de cette flambée. Que ce soit la ville du fabricant de vaccins la plus durement touchée par le «covid» est une simple coïncidence, je n’ai aucun doute là-dessus. Le Serum Institute des Poonawallas a son siège à Pune, tandis que l’homme le plus riche d’Inde, Ambani, se cache juste à côté à Mumbai. Où, alors, le virus devrait-il décider par pur hasard de culminer en Inde ? En plein milieu de l’État où se situent ces deux villes : Maharashtra. (Voir l’état de couleur sombre sur la carte ci-dessous)
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Les Poonawallas étaient également impliqués avec plusieurs de leurs cousins les plus riches dans le financement de des Guerres de l’Opium à l’époque. Ils poursuivent donc à ce jour leur projet, cette fois sur leurs propres compatriotes, en causant des dégâts beaucoup plus énormes.
Les médecins en Inde ne se sont pas réveillés même après que leur porte-drapeau de la campagne de vaccination, le Dr KK Aggarwal, soit décédé après avoir reçu le vaccin. Il avait en tout humilité déclaré qu’il représentait «la conscience du domaine médical». Je pense que ça a dû être très embêtant pour les vendeurs de vaccins, alors ils ont dû le camoufler, d’abord en étouffant les rumeurs de sa mort, puis, quand il est mort, en inondant les médias d’une multitude de nouveaux «experts» pour le remplacer. Aggarwal était également le lauréat du prix civil très renommé, le Padma Shri, et un ancien président de l’IMA (Indian Medical Association). Il travaillait à l’hôpital du père de Deepak Chopra. Vous trouverez ici une référence de Miles sur la taupe du Renseignement Chopra. Ses paroles dans sa dernière vidéo sont très révélatrices : le film n’est pas encore terminé, le spectacle doit continuer. Comme d’habitude, ils vous le disent en face, pendant que le spectacle continue.
Un autre cas exemplaire a été celui de l’expert en maladies infectieuses Rajendra Kapila de l’Université Rutger, qui a fait tout ce qu’il fallait pour «rester à la maison, rester en sécurité» pendant un an. Il a ensuite reçu l’injection de Pfizer, est allé en Inde, a été admis à l’hôpital et est décédé; du covid, voyez-vous, car juste au cas où vous ne le sauriez pas, un nouveau commandement a été martelé et enfoncé dans nos crânes cette année:
Tu n’accuseras point le vaccin.
L’Inde a aussi son lot de gourous-PDG-de-super-méga-corporations dont le boulot est d’égarer tout le monde, et parmi les meilleurs, il y a Sadhguru Jaggi Vasudev. Il a pris la parole au Forum Economique Mondial en 2007, 2017 et 2020, ce qui vous dit à peu près tout ce que vous devez savoir sur lui. Il a été un outil majeur dans la conversion de l’Inde en théocratie hindoue et a fait les éloges des vaccins en toute occasion, notamment lors d’une réunion de l’OMS à Genève en juin 2019. Selon le discours fuyant typique des gourous, sa suggestion est quelque chose du genre – «Oh, pas besoin de devenir un enragé de la vaccination, mais vous pourriez aussi bien vous faire vacciner contre le covid… la plupart d’entre nous sont en vie à cause des vaccins après tout. Soyez reconnaissants envers la médecine moderne». Et tout comme Aggarwal, il fait équipe avec Deepak Chopra pour faire passer le message. Comme d’habitude, quand vous voyez quiconque s’afficher avec Deepak Chopra, fuyez.
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Comme il faut se servir des deux côtés pour contrôler le peuple, ils ont dû balancer dans l’autre camp un autre gourou de la fraude – Baba Ramdev, le gourou indien du yoga. Lorsqu’on a commencé à voir au grand jour trop de décès de médecins (après vaccination), ils ont dû lâcher Ramdev pour affirmer que les vaccins ne fonctionnent pas et que ses remèdes de yoga fonctionnent mieux. Encore une fois, notez la tournure de phrase – les vaccins sont inutiles, mais pas dangerueux. Une fois de plus, on vous amène à deux doigts de la vérité et on vous déraille. Bien sûr, vous n’avez pas vraiment besoin d’analyser ce que raconte ce type, un seul regard vous donnera un aperçu du personnage :
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« Achetez-les chez moiiiii!! »
L’Association Médicale Indienne s’indigne fort à propos de tout ça – «Il dit que les vaccins ne fonctionnent pas? Sédition!! Désinformation!! » Tout ça pour créer un tollé et pour éloigner soigneusement les gens du détail mineur que les vaccins les tuent.
Il y a d’autres acteurs majeurs du côté des ONG – « le Gandhi du grain » Vandana Shiva et la lauréate du Booker PrizeArundhati Roy. Plus intelligentes que le Baba Ramdev moyen, elles prennent les choses en main de manière plus sophistiquée et sont placées au sommet de la montagne. Vandana Shiva est un peu comme Noam Chomsky… elle critique Bill Gates, les cultures OGM, l’industrie des vaccins de Gates, les pesticides, et elle est la lauréate du «Prix Nobel Alternatif». Mais dit-elle UN MOT contre les vaccins actuels, sur les dommages qu’ils causent? Zip, nada. Mais encore une fois, regardez-la:
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Et puis nous avons Arundhati Roy, dont le travail consiste à critiquer le gouvernement. Elle est la cousine de Prannoy Roy, qui dirige l’un des plus grands groupes médiatiques indiens: NDTV. Non seulement cela, il (Prannoy) a étudié à la Delhi School of Economics (subordonnée de la London School of Economics) et (de Wiki) :
En 2009, Roy était l’un des deux Indiens siégeant au Conseil Consultatif International du Council on Foreign Relations.
Eh oui, nos vieux copains du CFR. Arundhati Roy est manifestement assez bien connectée, et en mettant un peu de sophisme dans son écriture, elle réussit un autre retournement cinglant: «Nous assistons à un crime contre l’humanité».
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Oh, comme vous avez raison Madame, mais minute… elle reproche au gouvernement de ne pas en faire assez. Et ses mauvaises infrastructures. Et les fautes du Premier Ministre Modi. Bien que je sois tout à fait d’accord pour dire que Modi pourrait remporter plusieurs fois le prix du plus grand salopard en Inde, lui reprocher le manque d’infrastructures occulte une fois de plus la catastrophe actuelle causée par les vaccins. Modi s’est déjà « fait les dents » en dirigeant un génocide, et il en dirige maintenant un autre.
Une pensée me vient à l’esprit: pourquoi l’Inde? Pourquoi cibler cette partie du monde en particulier? Après tout, on n’entend pas un murmure sur la Chine voisine et la façon dont elle s’en sort avec la « crise du covid ». Je fais une supposition – une grande partie de la population indienne a conservé une forte tradition de médecine non-pharmaceutique. Certes, la Chine a la médecine traditionnelle chinoise, mais avec les niveaux de censure et de contrôle industriel qui pèsent déjà sur la vie paysanne là-bas, elle [la Chine] ne semble pas être utile au projet autrement que pour le rôle qu’elle a déjà joué en tant qu’opposant dialectique aux États-Unis. L’Inde a une culture médicinale locale beaucoup plus résiliente, basée sur l’Ayurveda, et aussi l’Homéopathie, et pour ces raisons a dû être attaquée pour radicalement éliminer ces concurrents, une bonne fois pour toutes. On s’y prend en plaçant des «leaders» comme Ramdev du côté de l’Ayurveda – la manoeuvre classique de discrédit par association. Quelle personne saine d’esprit voudrait suivre ce type? L’Indian Medical Association est, une fois de plus, fort à propos indignée par l’Ayurveda et son organisation AYUSH. Controverse suscitée, mission accomplie.
Un autre important mouvement des pièces de ce jeu a été l’astucieux placement d’Indiens à des postes supérieurs dans BigTech au cours des dernières années :
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Sundar Pichai (PDG de Google) Satya Nadella (PDG de Microsoft) Parag Agrawal (CTO de Twitter)
Ça permet de jouer la carte du patriotisme, en particulier pour les Indiens vivant aux États-Unis ou à l’étranger en général. Quel fantastique boost de l’ego de voir «nos compatriotes» au sommet! On ferait bien d’écouter ces experts, leurs modèles et leur expertise générale, non?
La dernière, Soumya Swaminathan, mérite une mention spéciale. Non seulement elle fait la promo incessante des vaccins en tant que « scientifique en chef de l’OMS », elle est également la fille de M. S. Swaminathan, qui a introduit les cultures OGM en Inde afin de saccager notre agriculture via la monoculture intensive de la «Révolution Verte». Il est également lauréat de la «Médaille d’Or du Mahatma Gandhi de l’UNESCO pour son travail exceptionnel visant à étendre les avantages de la biotechnologie aux populations marginalisées et frappées par la pauvreté dans les pays en développement et à garantir une base solide pour un développement agricole, environnemental et rural durable ». Vous comptez combien de drapeaux rouges dans tout ça?
Dans l’ensemble, l’Inde est dans une situation affreuse en ce moment. Nos prophètes impies ont prédit une troisième vague. Pourquoi? Ils ont besoin de cette histoire comme couverture puisqu’ils ouvrent les vaccinations aux plus jeunes: la catégorie des 18-45 ans. Et que se passe-t-il lorsque les jeunes parents commencent à excréter leur vaccin? Eh bien, les enfants tombent malades, évidemment.
On aurait bien besoin d’une prophétie dans ce cas, n’est-ce pas ? Mais certainement : «Les experts de la santé prédisent que la troisième vague du virus est susceptible de frapper le pays plus tard dans l’année et ont catégoriquement averti que les enfants seraient plus touchés par la troisième vague que les adultes. » Ces gens abominables ont déjà préparé une couverture pour le génocide des enfants – calmement, méthodiquement, conformément à leur plan.
Du côté de ceux qui résistent à la poussée vaccinale, on trouve une poignée de groupes, comme celui malheureusement dirigé par David Icke, Awaken India Mouvement. C’est mieux que rien, je suppose, mais j’espère qu’ils surmonteront rapidement leur problème initial en comprenant que leur chef fait partie de l’opposition contrôlée. Il y a aussi Great Game India – ce groupe est dirigé par un personnage suspect, Srinivas Kidambi, issu de la St. Edward’s University Austin, et, selon Wikipedia: St. Edward’s a été parmi les ceux qui ont formé le plus d’étudiants Fulbright aux États-Unis au cours des cinq dernières années. C’est-à-dire encore une école du Renseignement. On n’en aura jamais fait le tour? C’est la raison pour laquelle ce groupe continue d’attiser un sentiment nationaliste contre la Chine. Comme nous le savons, les frontières nationales ne signifient rien quand les pilleurs internationaux sont sur le terrain depuis des lustres.
Quoi qu’il en soit. Si vous venez d’Inde ou si vous connaissez des Indiens, donnez-leur les graphiques et les faits de cet article. La plupart d’entre eux ont subi un lavage de cerveau, mais j’espère que quelques-uns ouvriront les yeux sur cette folie. Ceux qui ont une formation en informatique sont pour la plupart des cas désespérés – et la majorité du personnel en informatique est indienne et donc malheureusement perdus d’avance – ils vénèrent les traces de leurs héros, des gens comme Steve Jobs, Elon Musk, Zuckerberg, Sundar Pichai et autres PDG. Ceux qui ont une formation en biotechnologie ou en médecine sont également des cas assez désespérés. Mais les gens du monde rural gardent encore un peu de bon sens. Faites de votre mieux pour réveiller ces gens. Ils ont parfois réussi à remballer les agents médicaux et la police en les tabassant et en leur faisant goûter à leur propre médecine – un truc que je regarde de temps en temps. C’est la lueur d’espoir dans ce tableau très sombre.
Texte original
India: The Real Crisis
by Hanuman Bhakt
May 31, 2021
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The photo above from a Wall Street Journal Article is a good way to dive into this whole Indian episode due to what they show on it: the graph. Digging just a little bit more into that graph with the spike, and adding one extra detail that they don’t show, is enough to blow the whole story:
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Data for this is taken from here. You have the same problem if you look at the graph with the deaths instead of cases:
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Note the two important events out there – the farmers’ protest and Diwali. For those who came in late, the farmers’ protests had been taking place for approximately 5 months all over India and especially near the capital region, with hundreds of thousands of people coming together to protest the government’s trampling of their livelihood. In the freezing cold in the midst of a cold wave. Outdoors.
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“Miraculously,” no wave of covid cases. Diwali is the biggest festival in India, bar none. Folks were thronging markets in the thousands, celebrating with their families, throwing off the yoke of covid oppression in their own ways. No wave to see here, either.
We can’t have that, now, can we? In order to teach ‘em all a lesson, Gates, with his by-now-well-known-habit of prophesying, stated in December 2020 that the next four to six months could be the worst of the pandemic. Where would we be without our prophets?
Along comes the vaccination drive, on January 16th, 2021. And all hell breaks loose. India’s health infrastructure creeks under the strain, hospitals get full, and on the ground real-life stories start to get visible. Along with the rest of the world media, CNN jumps on the pandemic bandwagon, and picks out the most emotional videos it can to spread as much fear as possible about India’s “second covid surge”. Then the merry-go-round of blame game starts:
Some blame the elections (yeah, right, after Diwali and the farmers’ protests?).
Some controlled ops even claim that the whole Indian crisis is fake, so that other mainstream media can come and debunk that. That’s a clever one, because deaths WERE faked in India last year, but the current deaths are not faked.
But what are you not allowed to blame? That’s right: the VACCINES.
Friends who have not spoken to me for ages pop up on facebook and other social media with faux-concern:
Them: “Oh, I heard things are very horrible in India and people are dying of covid! Is your family allright?”
Me: “Of course they are, they are not stupid enough to go and take the vaccine.”
Them: Silence.
The stories of the vaccine side effects couldn’t be kept down easily, of course. For example, blood clots have shot through the roof, and doctors whom I know on the ground have mentioned to me that clotting factors like the D-Dimer tests and CRP tests are showing abnormally high values – something that was not true in 2020. All this cannot be ignored. So the media has to rush in to cover it up with a nice-sounding sanitized story: that the chance of blood clots is ‘miniscule’ and only 26 cases have been seen so far. 26? Miles’ readers will recognize the pattern of such numbers, but in this case probably 260,000 is closer to the truth. But they gotta admit some tiny number in the media, so that way they can hit two birds with one stone:
By admitting it, anyone who hears about the clotting side-effect will automatically think: “rare”
They get brownie points for admitting it – “Oh, they admitted their fault even if it is only 26cases! See how honest and open they are! If it was worse, they would surely tell us.”
Another thing that is making things much worse is vaccine shedding. Of course, no one would admit to that, but it is being seen that those who have taken the vaccine end up infecting the entire family. And some in the family do not make it. Now, that has to be covered up as well, so we have stories like this:
Did you catch that? They admit people are falling sick AND spreading infection right after the first jab, but claim it is because of the virus, and not due to the jab itself! Talk about spinning people away after allowing them to get within a hair’s breadth of the truth.
Let’s get back to Gates. Both of India’s major vaccines, COVISHIELD and COVAXIN, have fingerprints of Gates Foundation all over them. The manufacturer of COVAXIN, Bharat Biotech, was funded to the tune of nearly $40 million in the last few years (including 20 million just before the whole pandemic project):
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With COVISHIELD, which is basically AstraZeneca in a different garb, the rabbit hole leads deeper. The manufacturer is the Serum Institute of India, which is the world’s largest vaccine maker! I bet you had not heard of it till today, unless you are Indian. Now the creepy father-and-son-duo, Cyrus and Adar Poonawalla, have been in cahoots with Gates for years, including in November 2019 (just like Bharat Biotech) when the dad was probably retired with an award for his services, and the son took the helm.
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Did I say “took the helm”? Actually Adar is safely hiding in the UK all this while. Just in case the Indian population wised up and realized that a mass murderer was staying in a city close by. Watch his nose:
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The Poonawallas were into horse racing and breeding, and switched to making vaccines in 1966. The city the Poonawallas are from is Poona (hence the name) or Pune. Pune, and nearby Bombay (Mumbai), had nearly half the entire country’s cases at the peak of this surge. Just a coincidence that the vaccine manufacturer’s city is the one hardest hit with “covid”, I’m sure. The Poonawallas’ Serum Institute is headquartered in Pune, while India’s richest man, Ambani, is holed up next door in Mumbai. Where, then, should the virus coincidentally decide to peak in India? Smack in the middle of the State these two cities are in: Maharashtra. (See the dark colored state in the map below)
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The Poonawallas were also involved with several of their richer cousins in financing the Opium Wars back in the day. They are hence continuing the project to this day, this time on their own countrymen,with a much larger devastation.
The doctors in India haven’t woken up even when their poster boy of the vaccine push, Dr. KK Aggarwal, died after taking the vaccine. He had made the humble claim that he represents the “state of consciousness of the medical field”. I think this was very inconvenient for the vaccine pushers, so they had to cover it up, first by quashing rumors of his death, and then, when he died, by flooding the media with a host of new “experts” to replace his presence. Aggarwal was also the winner of the highly renowned civilian award, the Padma Shri, and a former president of the IMA (Indian Medical Association). He used to work at the hospital of Deepak Chopra’s dad. See here for Miles’ reference to the spook Chopra. His words in his last video were very telling: The movie isn’t over yet, the show must go on. As usual, they tell you right in your face, as the show is going on.
Another exemplary case was that of the infectious disease expert Rajendra Kapila from Rutger’s University, who did the whole “stay home stay safe” thing for a year. Then he took the Pfizer jabs, went to India, got admitted to the hospital, and died; of covid, you see, because just in case you didn’t realize, a new commandment has been hammered and pounded into our mind this year:
Thou shalt not blame the vaccine.
India also has its host of guru-plus-mega-corporation-CEO’s to lead everyone astray, and right among thetop is Sadhguru Jaggi Vasudev. He has spoken at the World Economic Forum in 2007, 2017 and 2020, which pretty much tells you all you need to know. He has been a major tool in converting India into a Hindu theocracy, and has been harping about the vaccine at every opportunity, most notably at a WHO meeting in Geneva in June 2019. In classic vacillating guru fashion, the suggestion is something like –“Oh you don’t need to go crazy about vaccinations, but you might as well get the covid vaccine… most of us are alive because of vaccines after all. Be thankful to modern medicine”. And just like Aggarwal, he teams up with Deepak Chopra to give the message. As usual, when you see anyone with Deepak Chopra, run.
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Since two sides are needed to control the population, they had to throw out the other side of the story with another fraud guru – Baba Ramdev, the Yoga guru of India. When too many doctors’ deaths (after vaccinations) were coming into the limelight, they had to unleash Ramdev to claim that vaccines don’t work, and that his yoga solutions work better. Once again, note the turn of phrase – vaccines are useless, but not harmful. Once again, you get within an inch of the truth and are then spun away. Of course, you don’t really need to analyze what this guy says, as one look at him will give you a picture of his character:
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“Buy this from meeee!!”
The Indian Medical Association gets suitably riled up about all this – “He says vaccines do not work? Sedition!! Misinformation!!” All to create a furor and neatly guide people past the minor point that the vaccines are killing them. There are other major players from the NGO side – “the Gandhi of grain” Vandana Shiva and Booker Prize winner Arundhati Roy. Being more intelligent than the average Baba Ramdev, they take a sophisticated spin on things, and are placed highest up the mountain. Vandana Shiva is a bit like Noam Chomsky… she criticizes Bill Gates, the GMO crops, the Gates’ vaccine industry, the pesticides, and is the winner of the “Alternative Nobel Prize”. But does she say ONE WORD against the current vaccines, about the harms they are causing? Zip, nada.
But again, just look at her:
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And then we have Arundhati Roy, whose job is to criticize government. She is the cousin of Prannoy Roy, who heads up one of the largest Indian media groups: NDTV. Not only that, he (Prannoy) studied at the Delhi School of Economics (underling of the London School of Economics), and (from wiki):
In 2009 Roy was one of two Indians serving on the International Advisory Board of Council on Foreign Relations.
Yep, that’s our old buddies at CFR. Arundhati Roy is obviously pretty well connected, and with a little bit of sophistry with her writing, she manages another whiplash of a spin: “We are witnessing a crime against humanity”. Oh how right you are madam, but wait a minute… she is talking of the government not doing enough. And its bad infrastructure. And the faults of Prime Minister Modi. While I completely agree that Modi can win several prizes as the top scumbag of India, blaming him for the lack of infrastructure once again overlooks the current vaccine-caused disaster. Modi has “made his bones” by already being at the head of a genocide once, and he is heading another one now.
The thought comes to mind – why India? Why target this part of the world, in particular? After all, we hear nary a peep from next-door China about how it is faring with the “covid crisis”. I surmise here – India has a large population that has a strong tradition of non-pharmaceutical medicine. For sure, China has traditional Chinese medicine, but with the levels of censorship and industrial control already present on the peasant life over there, it doesn’t seem the right fit for the project other than the part it has already played as a dialectic for the US. India has had a much more resilient local medicinal culture, based in Ayurveda, and also Homeopathy, and as such had to be attacked to eliminate those competitors root and branch once and for all. They are going at it by plonking “leaders” like Ramdev on the side of Ayurveda – classic discredit-by-association. Who in their right mind would ever want to follow that guy? The Indian Medical Association is, once again, suitably outraged by Ayurveda and its organization AYUSH. Controversy stirred, mission accomplished.
Another important move in the game has been the placement of Indians neatly in top positions in BigTech as well over the last few years:
This facilitates tapping the patriotism card, especially for those Indians living in the US or abroad in general. What a fantastic ego-boost to have “our countrymen” all the way at the top! We’d better listen to these experts and their models and their expertise in general, right? The last one, Soumya Swaminathan, deserves special mention. Not only is she pushing vaccines all day as WHO’s “chief scientist”, she is also the daughter of M. S. Swaminathan, who introduced GMO crops to India to trash our agriculture via the monoculture-heavy « Green Revolution ». He is also the winner of « UNESCO Mahatma Gandhi Gold Medal for his outstanding work in extending the benefits of biotechnology to marginalised and poverty-stricken populations in developing countries and in securing a sound basis for sustainable agricultural, environmental and rural development ». How many red flags can you count there?
All in all, India is in a terrible place right now. Our unholy prophets have predicted a third wave. Why? They need that cover story since they are opening up the vaccinations to the younger folks: the 18-45 year old category. And what happens when young parents start shedding? Well, the kids get sick, of course. We need a prophecy for that one, don’t we? Sure enough: “Health experts predict that the third wave of the virus is likely to hit the country later this year and have categorically warned that children would be affected by the third wave more than adults.” These horrible people are preparing the cover story for a genocide of children – calmly, methodically, all according to plan.
On the side of those resisting the vaccine push, there are a handful of groups, such as the oneunfortunately led by David Icke, like Awaken India Movement. It’s better than nothing I guess, but I hope it goes through the teething problems of seeing through its controlled opposition leader quickly. There is also Great Game India – this group is lead by a suspicious character Srinivas Kidambi who came out of St. Edward’s University Austin, and, per Wikipedia: St. Edward’s has been among the top producers of U.S. Fulbright Students for the last five years. AKA another spook school. Is there no end to them? That is why this group keeps whipping up nationalistic sentiment against China. As we know, national boundaries mean nothing when the international looters have been at it for ages.
Anyway. If you’re from India, or know any Indians – smack them with the graphs and facts in this article. Most of them are pretty brainwashed, but hopefully a few will wake up to the nonsense. The ones with a computer background are mostly useless – and most IT help is Indian and therefore unfortunately that way – they worship the footsteps of their heroes like Steve Jobs, Elon Musk, Zuckerberg, Sundar Pichaiand the rest of CEO crew. The ones in the bio-tech or medical background are also pretty hopeless. But the rural folks still retain some common sense. Do your best to wake up these people. They have occasionally been sending the medical agents and the police packing by beating them up and giving them a taste of their own medicine – which I watch from time to time. It is the silver lining to a very dark cloud.
Je vous propose ici la traduction du témoignage particulièrement bien écrit d’une jeune femme sur sa longue et rude bataille contre le Covid long (le titre est ironique), de juin à novembre 2020. Je ne saurais trop recommander, à tout le monde, de le lire, en particulier à ceux qui pensent encore que cette maladie est surévaluée, voire fictive. Je pense – j’espère – que ça mettra beaucoup de choses en perspective.
Il y a plus de courage, d’intelligence et de sensibilité dans ce qu’elle relate ici que dans beaucoup de ce que j’ai lu, vu ou entendu autour de cette maladie – y compris de la part de scientifiques chevronnés. Mon épouse a elle-même fait, et continue de faire, dans sa vie et dans ses épreuves (encore bien plus rudes que celle relatée ici), montre d’un courage, d’une ténacité, d’une générosité et d’une humilité jamais pris en défaut, et dont peu d’hommes sont capables – moi le premier. C’est aussi à elle que je rends hommage en publiant ceci. J’en ai gagné un grand respect pour ces femmes – alors que ce n’est pas vraiment ma qualité majeure. Je devrais, et nous devrions tous, mieux le leur témoigner.
Pour ceux que ça intéresse, il y a la très longue liste des « suppléments » utiles ainsi que les détails de son régime de rétablissement à la fin de chaque partie.
Elle est aussi artiste, vous pouvez aller voir sur son site.
Pour mémoire : L’expérience du COVID-19 «léger à modéré», jours 1-90.
WhiteFeather Hunter, 10 juin 2020
Partie 1: Chronologie des symptômes physiques
Premier Round sur trois – INFECTION (12 – 31 mars)
En mars 2020, j’étais en Australie occidentale pour préparer mon doctorat. Mon partenaire m’accompagnait pour quelques mois, après quoi il prévoyait de retourner au Canada. J’avais loué une chambre dans un Airbnb pour cinq mois, car je devais partir à l’étranger fin mai pour une résidence d’artiste très attendue au Musée de la Sorcellerie et de la Magie, puis au Canada à partir de là, pour une autre résidence de deux mois dans un laboratoire de l’Université de Montréal. J’étais pleine d’enthousiasme, enchantée par mes recherches et je me délectais du temps que je passais à Perth. Ma vie hors recherche tournait autour du cyclisme. C’était mon principal moyen de transport, et je consacrais tout mon temps libre à parcourir les superbes étendues de piste cyclable qui traversent la côte ouest, où une plage dorée succéde à l’autre. Je parcourais près de 200 km par semaine, riant en faisant la course avec mon partenaire, ou le souffle coupé devant la beauté des couchers de soleil sur l’océan Indien. La vie était simple et belle. J’étais rayonnante de santé.
Le vieux père de mon partenaire a soudainement vu sa santé décliner, puis il est entré en soins intensifs à la fin de février. Mon partenaire a pris l’avion pour Chypre et est arrivé juste à temps pour tenir la main de son père et lui dire au revoir. Il n’y avait pas de verrouillage à ce moment-là, et le SRAS Cov-2 n’était pas encore le sujet majeur de préoccupation générale, mais il commençait rapidement à le devenir. Il est revenu à Perth après les funérailles, le 8 mars. J’étais, à ce moment-là, en courte période de congé «maladie», pour cause de santé mentale. À son retour, la merde du coronavirus a aussitôt frappé le ventilateur [NdT. expression anglaise, vous comprenez] et nous avons décidé de nous auto-isoler dans notre chambre, principalement parce que le propriétaire de la maison continuait à louer les autres chambres à des voyageurs internationaux venus de pays durement touchés, comme l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, etc., ainsi qu’à des passagers de navires de croisière, tout en sortant régulièrement dîner et en invitant des groupes d’amis. Nous étions inquiets. Il a continué à serrer la main d’étrangers et à se tenir trop près, bafouant les nouvelles règles de distanciation au fur et à mesure qu’elles se mettaient en place.
Quatre jours plus tard, le 12 mars, mon partenaire et moi sommes tombés malades. Quelques jours plus tard, nous découvrions que le vol Emirates qu’il avait pris de Chypre via Dubaï transportait des cas de COVID-19 confirmés sur le même vol la veille et le jour d’après, bien qu’il n’ait jamais reçu aucun avis spécifique concernant son vol. Mes symptômes ont commencé par un mal de gorge aigu et un écoulement postnasal, associés à des maux de tête intenses, qui ont duré pendant 10 jours. Pendant ces 10 jours, j’ai développé la fameuse toux sèche et j’ai commencé à avoir du mal à respirer. Mes sinus ont enflé au point de me sembler s’épaissir jusqu’à mon œsophage. Nous avons réussi à acheter le dernier thermomètre qui restait sur l’étagère de la pharmacie, mais ma température restait inférieure à la normale: 36,5, puis 36, 35,5, etc. Je me disais que le thermomètre était cassé. Ensuite, il est monté à 37,5, mais jamais plus haut. Les symptômes de mon partenaire étaient à peine perceptibles (il a 10 ans de moins que moi), bien que lui aussi ait eu mal à la gorge et des maux de tête, de temps en temps. Le 20 mars, après cinq jours de sensation de picotements continus sur mes lèvres et sans toujours arriver à respirer correctement, j’ai appelé la ligne nationale de santé et on m’a dit d’aller me faire examiner. J’ai reçu de mauvaises informations, de mauvais numéros de téléphone, de mauvaises directions.
J’ai fini par me dépétrer dans ces mauvaises informations et me suis rendu à la clinique COVID du centre-ville. Ils ont carrément refusé de me tester, arguant que je ne répondais pas aux trois critères de test requis: je n’avais pas de fièvre, je n’avais pas voyagé et je n’avais pas été en contact avec un «cas confirmé». Mon partenaire s’est également vu refuser le test car même s’il avait voyagé et avait des symptômes, il n’avait pas de fièvre et son vol ne comportait pas encore de cas confirmés. Ils nous ont renvoyés sournoisement à la maison, nous traitant comme si notre réaction était excessive. On m’a dit: «C’est probablement juste un rhume ordinaire». La femme qui m’a évalué a tout fait à part de rouler des yeux et m’a dit de ne pas revenir à moins que j’aie « le souffle court », comme elle l’expliqua.
Lorsque nous sommes rentrés de la clinique, munis des avis officiels indiquant que nous n’avions pas besoin d’une évaluation plus approfondie, le propriétaire de la maison nous a annoncé que nous devions partir le plus tôt possible. Il a négligé de prendre en compte l’irresponsabilité de son propre comportement et nous a plutôt accusés, nous, de mettre sa vie en danger. Il tremblait de panique et s’exclama qu’il ne se lavait pas beaucoup les mains et que mon partenaire avait touché des choses telles que la poignée du grille-pain dans la cuisine (j’avais à peine quitté la pièce). Nous devions être partis avant la fin du mois, ce qui nous laissait à peine une semaine et demie. Soudain, j’étais confrontée à l’itinérance dans un pays étranger pendant une pandémie mondiale avec un verrouillage en progrès rapide, tout en essayant de m’isoler.
J’ai immédiatement commencé à chercher des appartements en ligne et à devoir subir le laborieux processus de demande d’approbation de location (vérification de crédit, etc.). J’ai immédiatement réussi à trouver un logement que j’aimais beaucoup et dans lequel j’étais acceptée, mais soudainement, le propriétaire de l’appartement n’a plus pu partir pour aller occuper son nouvel emploi à l’étranger, car l’Angleterre avait déjà fermé ses frontières. Alors, la location de l’appartement a tourné court. J’ai tenté désespérément pendant la deuxième semaine de trouver un autre appartement meublé, mais j’étais en concurrence avec une nouvelle vague de personnes en pleine frénésie qui avaient également dû quitter leur logement partagé. Mon gros désavantage était de ne pas être citoyenne australienne, ce qui faisait que les propriétaires hésitaient à me donner un bail à long terme puisqu’ils pouvaient choisir parmi un certain nombre de citoyens qui les arrangeaient mieux. J’avais encore des visites restreintes (avec distanciation sociale) programmées, mais on m’a alors proposé une maison à loyer réduit, où nous pouvions emménager dès le lendemain, si je payais en espèces. J’ai aussitôt accepté et annulé les autres visites. Le lendemain, cette option fut également annulée car le propriétaire nous informa qu’une famille américaine fraîchement débarquée d’un bateau de croisière avait offert beaucoup plus pour la maison. À ce stade, mon partenaire et moi avons acheté des billets d’avion pour le Canada en prévision du pire des cas – devoir quitter le pays et voyager à nouveau en avion, en pleine pandémie. Nous avons pu réserver les derniers vols possibles, dans l’espoir de trouver une alternative. Air Canada offrait le remboursement intégral en cas d’annulation, nous savions donc que nous pourrions annuler à la dernière minute et nous avions encore l’espoir de trouver un logement.
Je me suis également tournée vers l’université pour obtenir de l’aide. Après cet effort futile, je me sentais complètement exaspérée et abandonnée, à tenter de me faufiler dans toutes les fissures possibles. Ils m’ont passée comme une patate chaude, d’un bureaucrate administratif à l’autre, sans rien faire. Ils m’ont proposé un logement temporaire pour étudiant, mais il n’était pas meublé: pas même un drap de lit ou un ustensile. Comment aurais-je pu vivre dans un appartement complètement vide pendant un verrouillage, sans même aucun moyen d’aller acheter ce dont j’avais besoin? Personne ne me donnait de réponses concrètes. Mes superviseurs essayèrent de m’aider, en m’offrant un lit temporaire chez eux, mais ce n’était absolument pas faisable. Ensuite, le gouvernement australien a publié son plan de relance, qui comprenait un soutien à tout le monde en Australie, à l’exception des étudiants internationaux. Au lieu de cela, on nous a officiellement dit de «rentrer chez nous». Tous les étudiants internationaux de l’université étaient autorisés à rentrer chez eux et à suivre leurs cours en ligne, à l’exception des HDR (diplôme supérieur par recherche, c’est-à-dire des étudiants de troisième cycle sans cours). J’ai supplié l’université de m’accorder un congé de recherche à l’étranger pour me permettre de poursuivre mon doctorat à distance pendant la crise, et ils ont obstinément refusé, invoquant des limitations d’assurance, car l’université interdisait de de voyager et que techniquement j’étais payée par l’université. Le consulat du Canada en Australie envoyait quotidiennement des courriels rédigés en majuscules, exhortant les Canadiens à partir immédiatement tant qu’ils le pouvaient encore.
Vers la fin du mois de mars, mes symptômes semblaient s’atténuer et je me sentais quasiment guérie. Ma capacité pulmonaire n’était pas tout à fait ce qu’elle avait été (je ne pouvais toujours pas prendre de profonde inspiration), mais les autres symptômes s’étaient atténués. J’avais pris de nombreux suppléments antiviraux dès le départ, comme du ginseng, de l’extrait de champignon shiitake, de l’extrait de champignon cordyceps, de l’extrait d’algue rouge, de l’extrait de champignon de crinière de lion, de l’extrait d’ail noir vieilli, de nombreuses tisanes et vitamines (C, D), et j’avais également mangé une tonne d’ail cru et inhalé de la vapeur d’eucalyptus plusieurs fois par jour. On aurait bien dit que tout ça avait été miraculeux. Je n’avais à aucun moment eu de problèmes gastro-intestinaux, ni de fièvre. Je ne me suis jamais trop épuisée et j’ai continué à faire un peu de vélo à l’extérieur tout au long de ces trois semaines et demie (j’ai pris une petite gamelle en vélo et je me suis écorché la jambe et ma dent a troué ma lèvre – ça a de l’importance pour plus tard).
Nous avons pris notre vol de retour pour le Canada le 2 avril. J’avais le cœur brisé d’avoir été forcée de suspendre mon doctorat et de tout abandonner pour un avenir imprévisible. J’ai coupé de vieux leggings et des t-shirts pour fabriquer des masques sans couture pour le vol, afin que nous puissions réduire le risque de transmission. C’était une bénédiction, rétrospectivement, d’avoir déjà été en congé «maladie» et donc n’avoir eu aucun contact physique avec mes superviseurs ou amis après avoir été infectée. Je n’étais même pas allée sur le campus, sauf une seule fois pour ramasser et déposer des affaires après que tout le monde avait été invité à travailler à domicile.
Aucun des aéroports que nous avons traversés (Perth, Sydney, Vancouver, Montréal, Ottawa) n’a pris la peine de vérifier les symptômes de personne. C’était une procédure d’admission totalement volontaire, consistant à cocher des cases sur une feuille de papier. J’ai vu passer de nombreuses personnes manifestement malades et fiévreuses. De nombreux voyageurs n’avaient pas pris la peine de porter des masques et aucun des agents d’embarquement ne portait de masque. Je ne saurai jamais vraiment si je m’étais déjà rétablie d’une souche de COVID-19 et si j’ai été infectée par une autre pendant le voyage, ou si ma maladie grave qui a suivi était une rechute de la même souche.
Deuxième round sur trois – LA PHASE AIGUË (3-30 avril)
Nous avons atterri au Canada, épuisés, le 3 avril et avons été «reçus» à l’arrivée à la douane avec la menace d’une amende d’un million de dollars si nous quittions notre maison pour quelle que raison que ce soit au cours des deux prochaines semaines. Nous avons été accueillis à la maison par des victuailles déposées là par de bons amis, puis on s’est installés en se racontant des blagues sur la claustrophobie et sur la quarantaine. Cependant, je n’ai pas terminé ma quarantaine de deux semaines. Mes symptômes sont brutalement revenus le 7 avril (mal de gorge, toux, migraines oculaires, difficulté à respirer, écoulement postnasal extrême), puis j’ai été conduite à l’hôpital en ambulance le 9 avril après avoir éprouvé de graves douleurs cardiaques et une sensation de pression qui équivalait à celle d’un homme lourd debout sur ma poitrine, et une sensation de pincement/picotement et de faiblesse dans mon bras gauche, ainsi qu’une douleur fulgurante qui me montait dans le cou depuis l’estomac – tous les indicateurs d’une crise cardiaque. Après un ECG «normal» aux urgences, j’ai été envoyé à la clinique COVID locale pour des tests (un mois après l’apparition initiale de mes symptômes). Après mon test COVID, que l’infirmière a effectué très soigneusement et doucement pour ne pas me causer trop de douleur, j’ai vu un médecin qui m’a prescrit des narcotiques (TEVA-EMTEC) pour la douleur thoracique. Elle m’a dit que j’avais probablement un cas «léger» de COVID et des bronches enflammées. La pharmacie a livré le médicament le lendemain et j’ai essayé de faire avec.
Dans les jours qui ont suivi, j’ai commencé à ressentir de fortes douleurs abdominales ainsi que des palpitations cardiaques, et la douleur et la pression cardiaques/thoraciques n’avaient pas disparu, même avec la codéine. J’avais toujours des picotements et une sensation de pression dans le bras. Je ne pouvais pas dormir allongée et je devais me mettre sur 4 ou 5 oreillers pour simplement essayer de passer la nuit. J’ai essayé de m’allonger sur le ventre (ce qui m’a aidé à mieux respirer), j’ai essayé de me pencher sur mes genoux ou sur un oreiller, etc. Le 12 avril, mon test COVID est revenu négatif. J’ai appelé le 811 à propos de ma douleur thoracique persistante et un médecin m’a rappelé le lendemain. Après lui avoir décrit mes symptômes, il m’a dit que c’était probablement juste de l’anxiété et m’a offert une ordonnance pour un médicament contre l’anxiété. Je savais qu’il avait tort et j’ai refusé la prescription. J’ai décidé de retourner à l’hôpital en voyant que la douleur/pression thoracique, la pression dans le bras, les picotements et l’engourdissement, ainsi que la douleur intense de mon cœur, de l’avant jusqu’au dos (zone des omoplates), etc. étaient toujours là le jour suivant.
Le 14 avril, on m’a diagnostiqué une péricardite, une inflammation de la muqueuse autour du cœur. Elle a été diagnostiquée sur base d’une radiographie pulmonaire, bien que le docteur m’ait dit que mes poumons eux-mêmes avaient l’air « bien ». Je n’ai appris que plus tard, quand un cardiologue a examiné les notes sur le document radiographique, que la radiographie montrait une «détérioration» de mon poumon supérieur gauche (près du cœur). On m’a prescrit du naproxène (un anti-inflammatoire ou AINS) ainsi qu’un inhibiteur de la pompe à protons (pantoprazole) pour mon estomac. J’ai de nouveau quitté l’hôpital pour attendre la livraison du médicament le lendemain. Cependant, j’étais de retour à l’hôpital en ambulance avant même que le médicament arrive le matin.
Quand je me suis réveillée le matin du 15 avril, je me sentais complétement ivre. J’ai déplacé ma tête sur le côté et la pièce a commencé à tourner. J’ai essayé de me lever du lit et j’ai vomi violemment. Mon partenaire a pris ma tension artérielle à l’aide de notre tensiomètre de bras et il affichait 70/50, un niveau alarmant. Je ne pouvais même pas marcher. Il a appelé le 911 et m’a préparé un sac avec de la nourriture et de l’eau et toutes mes cartes et documents. Ma tension artérielle s’est quelque peu stabilisée pendant le trajet en ambulance, et quand je suis arrivée à l’hôpital, elle a été jugée à nouveau dans la plage «normale». L’infirmière à l’accueil m’a donc conduit dans la salle d’attente et m’a laissée assise là dans un fauteuil roulant, grimaçante de douleur thoracique, pendant quatre heures. Il semblait que si je ne mourais pas immédiatement ou ne nécessitais pas d’intubation, elle ne voulait pas s’occuper de moi, malgré le fait que j’étais la seule personne dans la salle d’attente. Mon partenaire n’était pas autorisé à être présent, mais il est venu déposer les médicaments que je devais prendre. J’ai pris le pantoprazole et le naproxène dans la salle d’attente, et au moment où l’infirmière à l’admission m’a enfin examinée, mon ECG ne montrait plus rien d’irrégulier et elle m’a tancée vertement en disant: «Je ne sais pas ce que vous attendez de nous! Tout est parfaitement normal. » Je suis rentrée chez moi très bouleversée et j’ai espéré que le nouveau médicament m’aiderait les jours suivants.
Les choses ont considérablement empiré après cela, au cours des deux semaines suivantes. Je ne savais pas si je souffrais des effets secondaires du médicament ou s’il s’agissait de l’aggravation de la maladie (j’ai découvert plus tard en comparant les symptômes avec des centaines d’autres personnes, que la plupart venaient de la maladie, pas des médicaments). J’ai commencé à sentir mon corps entier brûler pendant la nuit, même si je n’avais pas de fièvre et que ma peau était froide au toucher. Quoi qu’il en soit, je mouillais le lit de transpiration toutes les nuits. La régulation de ma température corporelle semblait ne plus fonctionner et pendant la journée, je ne savais pas combien de couches de pyjamas, de pulls et de chaussettes porter. Puis les douleurs articulaires ont commencé. Je n’ai jamais eu de douleur articulaire de ma vie, mais ça a soudainement commencé par l’articulation d’un doigt: mon annulaire gauche. Puis ça s’est propagé à mon annulaire droit. Puis à mes orteils, les orteils équivalents aux annulaires. Puis un orteil s’est engourdi. Puis ça s’est propagé à ma colonne vertébrale, et la douleur atroce dans ma colonne vertébrale me faisait l’effet d’un trou dans mon âme par lequel s’engouffraient les vents glacés d’un enfer gelé – je pouvais à peine respirer sans me demander si ma vie allait être aspirée par là. Mon œsophage me faisait mal comme s’il était à vif et enflé, et j’avais l’impression que mes poumons étaient emplis d’une fine poudre de verre. Et puis la douleur articulaire s’est propagée plus profondément dans mes os – en particulier l’os de ma mâchoire gauche. J’ai aussi, à ce moment, commencé à avoir une diarrhée violente, qui vidait mon corps de tous les nutriments et liquides. La diarrhée a duré environ une semaine et je buvais désespérément des litres d’un mélange de jus d’orange et d’eau salée pour restaurer mes électrolytes. Ma soif pendant cette période ne ressemblait à rien de ce que j’ai jamais connu et je consommais 12 à 14 verres d’eau par jour. À la fin des deux semaines, j’avais perdu 10 livres.
J’ai également développé un tremblement interne étrange et profond, comme si tout mon système nerveux avait été complètement grillé par un choc électrique. C’était une vibration incontrôlable qui venait d’un endroit au centre de mon corps (pas musculaire), toujours pire la nuit et toujours présent et en train de vibrer quand je me levais le matin. Je sentais dans ma tête la pression immense d’un étau, comme si mon cerveau gonflait, et mes maux de tête étaient intenses et vertigineux, avec une sensation de vertige saccadée, comme si j’étais sur le point de m’évanouir. Mes sinus étaient enflés et mon visage me faisait mal, et mes écoulements post-nasaux constants m’étouffaient la nuit dès que j’essayais de reposer ma tête en arrière. La douleur lancinante dans mon cou (dans ma thyroïde?) a continué au fil des jours, ma peau s’est vraiment desséchée et mes globes oculaires ont commencé à brûler. J’ai également perdu mon sens du goût (mais pas entièrement mon odorat) pendant environ 24 heures. Mes œufs et mon pain grillé avaient un goût de textures visqueuses et spongieuses, et je ne goûtais rien du sel que j’avais mis dessus.
De plus, à ce moment-là, des caillots de sang superficiels sont apparus dans ma jambe gauche, à l’endroit où j’avais eu quelques écorchures dues à ma gamelle en vélo un mois plus tôt. Des bosses dures et douloureuses s’étaient rapidement formées et je les sentais battre *intensément* et me faire mal la nuit, me tirant de tout moment de sommeil dans lequel je parvenais à tomber. Les orteils de mon pied gauche se contractaient involontairement la nuit (mais pas ceux de mon pied droit), et même si j’essayais de les étirer, ils se recroquevillaient fermement. J’avais des douleurs dans la face externe de ma jambe gauche, sans aucun indice visible de leurs causes. J’avais aussi d’étranges crampes musculaires au sommet de mes mollets, qui venaient et partaient pendant la nuit, à l’improviste. J’ai commencé à porter des bas de compression quand je me reposais au lit pendant la journée, car à ce stade, je n’avais pas bougé du lit depuis des jours et j’étais terrifiée à l’idée d’avoir caillots plus profonds. J’ai fait faire des analyses de sang au D-dimère dès le début, lorsque les caillots dans ma jambe étaient apparus la première fois, pour détecter une thrombose veineuse profonde, et les résultats étaient revenus négatifs. Mon médecin de l’époque m’a dit qu’il s’agissait d’une thrombophlébite superficielle et qu’il n’y avait rien de grave à craindre car elles se situaient sur les côtés de ma jambe et non à l’arrière de mon genou. Il n’avait pas d’explication sur la raison pour laquelle elles étaient apparues soudainement, sur le site d’une vieille blessure déjà guérie, et palpitaient sans relâche la nuit.
J’avais également d’autres sensations veineuses ou nerveuses – des douleurs qui montaient fréquemment dans mon bras gauche des deux côtés de l’intérieur de mon coude. Tout était situé du côté gauche de mon corps uniquement, et mes maux de tête étaient du côté droit de ma tête. Tout sauf des douleurs récurrentes dans le bas du dos à droite, plus profondes que les douleurs musculaires, et je me demandais si ça venait d’un rein. J’étais plongée dans un désespoir absolu, sachant que je voyais la mort de près et ne sachant pas si je me rétablirais un jour de cette maladie mystérieuse dont personne ne savait grand-chose.
Puis un jour, mon cœur a vraiment commencé à s’affoler. Ma fréquence cardiaque au repos a dépassé les 135, très soudainement, et aucun effort de volonté, aucun exercice de respiration et aucune technique de relaxation ne la ramenait à quelque chose qui ressemble à la normale. Elle restait autour de 113 pendant la nuit, je me sentais essoufflée et incroyablement anxieuse et j’avais peur de m’endormir. Elle a continué à fluctuer énormément entre plus de 80 et moins de 100 le jour suivant, martelant dans ma tête et mes veines. Je pensais que les médicaments en étaient la cause. En fait, c’était le résultat de la maladie, comme je l’ai découvert plus tard quand les symptômes atypiques du COVID-19 ont commencé à être connus. J’ai également commencé à avoir des palpitations cardiaques plus fortes, et tout cela a été la cause de graves crises de panique consécutives.
Quand j’ai appelé à nouveau la clinique médicale au sujet de ce que je pensais être des effets secondaires graves de l’association naproxène/pantoprazole, on m’a prescrit en remplacement du Celebrex, qui est un anti-inflammatoire à plus faible dose (AINS). J’en ai pris pendant trois jours et mes symptômes/effets secondaires se sont aggravés, avec une détresse intestinale si intense que je me suis demandé si des extraterrestres m’avaient fécondée et allaient me déchirer l’abdomen à tout moment. J’ai ensuite parlé à un autre médecin, au téléphone, qui m’a dit d’abandonner le Celebrex parce que j’avais une inflammation systémique et que je devais prendre un autre médicament à la place: la prednisone, qui est un stéroïde. J’étais extrêmement hésitante à sauter sur un autre médicament et je suis retournée à l’hôpital pour un deuxième avis et une évaluation physique. J’étais complètement à bout de souffle. C’était mon huitième voyage aux urgences, car je n’avais pas encore de médecin de famille au Québec (la liste d’attente est extrêmement longue). Après d’autres analyses de sang, on m’a dit qu’il n’y avait aucun des indicateurs habituels d’inflammation systémique et que la prednisone était un «médicament toxique», alors j’ai décidé de ne pas en prendre. Le médecin traitant a plutôt prescrit un spray nasal stéroïdien pour remédier à l’écoulement postnasal, et m’a dit que je n’avais rien de grave. J’étais très fatiguée d’entendre ça. Encore une fois, il a suggéré que l’anxiété était la cause. Je lui ai expliqué que j’avais également commencé à avoir des problèmes avec mon urètre et que je ne semblais plus avoir le contrôle total de ma vessie. Il a semblé perplexe et a dit qu’il y avait tellement de symptômes sur tant de semaines qu’ils ne pouvaient pas tous être liés, et il en est resté là. Ma fréquence cardiaque qui montait en flèche a été réduite, et on m’a dit que tant qu’elle ne restait pas au-dessus de 120 pendant plus d’une heure à la fois, tout irait bien. La douleur thoracique (dans mon cœur) était toujours intense. Il m’a demandé d’arrêter de prêter attention à mes symptômes – comme si c’était possible – et que faire attention à mon corps provoquait de l’anxiété, et donc des problèmes. J’ai demandé (pour la troisième fois) à voir un cardiologue et j’ai finalement obtenu une référence.
Troisième round sur trois – LE LONG PARCOURS (1er mai-présent)
[NdT. « long haul » fait référence au Covid long]
Ma fréquence cardiaque normale au repos n’est pas supérieure à 65, et généralement autour de 60 ou moins – je suis une cycliste assez assidue depuis maintenant quelques années et je fais du yoga régulièrement (ou j’en ai fait). Mon cœur a continué à s’emballer et à marteler pendant plus de trois semaines, avec des palpitations quotidiennes. Mon partenaire se réveillait la nuit pour vérifier si je respirais encore. Un autre médecin m’a conseillé de façon dédaigneuse d’arrêter tous les médicaments et d’aller plutôt parler à un psychologue. J’avais déjà parlé au téléphone de manière proactive chaque semaine avec un conseiller pendant plusieurs semaines, pour gérer mes crises de panique et une partie du stress traumatique que je ressentais. J’ai arrêté le médicament comme conseillé et j’ai plutôt commencé un régime strict d’anti-inflammatoires et d’anticoagulants naturels (curcuma, bromélaïne, huile de CBD, etc.) et un régime anti-inflammatoire agressif. Je détaillerai les choses que j’ai essayées après avoir terminé la chronologie des symptômes physiques. Le simple fait d’arrêter les médicaments n’a pas soulagé pas mes symptômes, ça a juste soulagé un peu mes problèmes intestinaux et la sensation que tout mon corps brûlait, et j’ai alors réalisé que la plupart de ce que je ressentais n’était pas dû à des effets secondaires. J’ai continué mes recherches fébriles sur les antiviraux, les anti-inflammatoires et sur d’autres aliments, herbes et suppléments bénéfiques qui étaient à ma portée, et j’ai commencé à voir de lentes améliorations.
Le 14 mai, le bureau du cardiologue a finalement appelé. Ma fréquence cardiaque au repos était encore à 110 lors de ma visite. Il a écouté ma poitrine, mon dos et a sorti son appareil à ultrasons miniature pour rechercher une inflammation. Il a dit qu’il ne voyait aucun liquide autour de mon cœur, ce qui signifie que la péricardite s’était apparemment dissipée, mais m’a programmé pour une échocardiographie complète et un test de stress à l’hôpital. C’était prévu pour deux semaines plus tard. Je suis rentrée chez moi, on m’a dit une fois de plus que je n’avais rien de préoccupant dans l’immédiat. J’ai posé des questions insistantes sur ma fréquence cardiaque élevée, ce qui, selon lui, pouvait être dû au fait que mon cœur était « déconditionné » à cause de mon inactivité pendant la quarantaine et pour être restée alitée pendant tant de jours. C’était peut-être en partie exact, car lorsque j’ai inclus par la suite une marche d’une heure, deux fois par jour, dans mon régime de récupération, ma fréquence cardiaque a commencé à se stabiliser, mais pas de manière cohérente.
On m’a dit que les palpitations étaient « probablement normales ». Elles n’étaient pas normales parce que je n’ai pas de palpitations cardiaques quotidiennes quand je suis en bonne santé, et elles ont continué des semaines après que ma fréquence cardiaque se soit quelque peu stabilisée. On n’a jamais fait mention de complications possibles du COVID, car tant que j’avais un résultat de test négatif, on supposait immédiatement et sans chercher plus loin que je n’avais pas cette maladie, malgré l’imprécision bien connue des tests. Les chercheurs savent maintenant que le COVID provoque de graves complications au cœur et à tout le système cardiovasculaire, mais mon cardiologue semblait totalement l’ignorer. Il m’affirma que ma douleur thoracique n’était pas liée au cœur. Il m’avait examinée pour tous les problèmes cardiaques connus en utilisant les outils de diagnostic disponibles, et en gros il m’a tapoté sur l’épaule et renvoyé chez moi. Mon échocardiogramme suivant et mon test d’effort furent jugés «normaux» malgré que mes palpitations et ma fréquence cardiaque anormalement élevée perduraient.
Quelques jours après ma première visite chez le cardiologue, mon mal de gorge et ma sinusite sont ENCORE réapparus et une nouvelle toux persistante et une douleur pulmonaire lancinante des deux côtés de la poitrine sont apparues. Mes trompes d’Eustache (entre les oreilles et la gorge) ont commencé à me faire mal et je me suis retrouvée à étouffer une fois de plus de mon écoulement post-nasal. De plus, je sentais du liquide suinter autour de mes poumons lorsque je me levais de la position allongée, ce qui restreignait ma respiration mais disparaissait après être restée debout pendant quelques minutes. Un autre nouveau symptôme était également apparu: une douleur nerveuse fulgurante qui me traversait la poitrine, sous mon aisselle gauche, le long de mon bras gauche. D’autres fois, ça se mettait dans ma jambe, ainsi qu’une ou deux fois dans mon urètre. Mon orteil engourdi restait engourdi. La douleur articulaire dans mes doigts et mes orteils continuait. La vibration intérieure continuait mais diminuait légèrement. Je suis retournée voir mon nouveau médecin de famille (j’en avais finalement obtenu un après 8 ans passés au Québec) pour une deuxième visite, et elle a ausculté mes oreilles et y a trouvé une inflammation du côté droit, là où je lui avais dit que la douleur était la pire. Elle m’a dit que le spray nasal stéroïdien devrait la résoudre. Je lui ai posé des questions le liquide qui suintait dans mes poumons et elle m’a répondu qu’elle en ignorait la cause, mais elle m’a programmé une nouvelle radiographie pulmonaire, d’autres tests sanguins et m’a prescrit de l’ostéopathie, de la massothérapie, de la physiothérapie et de la psychothérapie. Elle m’a également demandé un moniteur cardiaque Holter, mais a précisé que ça pourrait prendre des mois pour en obtenir un. Elle a réitéré que les médecins savent que les tests COVID sont inexacts. Elle a pris note de tous mes symptômes. Je lui ai demandé si je pouvais passer un test d’anticorps pour le COVID, mais elle m’a dit qu’ils n’étaient pas disponibles au Canada et qu’ils n’étaient pas assez précis. Elle a ensuite admis que la médecine moderne ne peut pas tout traiter seule et que les autres thérapeutiques pourraient découvrir d’autres causes aux nombreux problèmes que je rencontrais, ou du moins les aider à les atténuer.
À partir du 7 juin (jour 87), j’ai commencé à me sentir plus moi-même, mais le mal de gorge est réapparu – était-ce le quatrième round? L’écoulement postnasal a fait son grand retour. Chaque fois que mes symptômes refont surface, ce nouveau cycle est moins sévère et de durée plus courte, comme si mon corps reconstruisait lentement son d’immunité. Ma douleur thoracique/cardiaque a presque complètement disparu, mais le suintement de liquide (que je soupçonne être un épanchement pulmonaire mineur) continue et ma capacité pulmonaire en est diminuée. La petite toux qui part du sommet de ma gorge persiste, avec une sensation mousseuse. Mes douleurs articulaires s’atténuent lentement mais sont toujours là par intermittence, tout comme mes douleurs nerveuses. Ma fréquence cardiaque est en gros revenue à la normale et mes palpitations sont devenues de moins en moins nombreuses – de temps en temps, je sens encore les veines de tout mon corps battre fortement, en général quand j’essaie de faire du yoga ou de prendre un bain chaud. Mon système gastro-intestinal est en gros revenu à son état d’équilibre, avec une rechute occasionnelle. J’ai encore de profondes vibrations internes qui me tirent parfois du sommeil, ainsi que des douleurs occasionnelles du côté des «reins». Mais je suis, de loin, bien mieux que je ne l’étais il y a à peine deux semaines. Enfin, je suis récemment sortie faire une tranquille balade à vélo, et j’ai retrouvé un peu de joie de vivre.
Partie 1: Points à retenir: Le COVID-19 a été pour moi, et pour beaucoup d’autres dans mon cas, une maladie qui encapsule un certain nombre de symptômes connus d’autres maladies, tous à la fois ou les uns après les autres: maladies cardiaques, maladies cardiovasculaires, arthrose, maladies pulmonaires, maladies neurologiques dégénératives, maladies du tractus gastro-intestinal, maladies auto-immunes, etc. Des personnes qui en entendent parler (mais ne l’ont pas eue) l’ont comparée à la maladie de Lyme dont ils ont souffert. Je n’ai pas eu la maladie de Lyme, donc je ne sais pas comparer, mis à part l’ impact psychologique d’un diagnostic erroné ou non et d’une dépréciation/incompréhension de la part des communautés médicales et autres.
J’ai découvert que les neurologues savent maintenant que la maladie est une constellation complexe de symptômes dont l’équivalent le plus proche est la dysautonomie post-virale.
Partie 2: Les impacts psychologiques et sociaux du COVID-19
Pour moi, et pour de nombreuses autres personnes à qui j’ai parlé, avoir le COVID-19 est extrêmement traumatisant. Ça aboutit à un stress traumatique qui se manifeste par des sentiments accablants de danger imminent, de chagrin, de perte, d’anxiété, de panique, d’isolement et d’aliénation. J’ai ressenti et je continue encore parfois de ressentir toutes ces choses. J’ai également ressenti des sentiments de désespoir quand mon corps était assailli de symptômes de plus en plus nombreux, et que je me demandais quelle horreur potentiellement mortelle allait m’arriver ensuite.
L’anxiété et la panique qui découlaient du COVID-19 au moment où le monde était sous le choc de sa rapide propagation et de l’ignorance complète des conséquences de la première vague, étaient totalement paralysantes. Je n’ai pas pu fonctionner pendant plusieurs semaines, non seulement à cause de mes symptômes physiques invalidants, mais aussi parce que mon corps était en mode combat/vol constant. J’ai vécu une semaine entière où se succédaient crise de panique sur crise de panique, déclenchées par de petites choses. Quand je lisais le titre d’un nouvel article de presse qui mentionnait les morts du COVID (en particulier à cause de problèmes cardiaques), j’avais immédiatement une crise de panique. Si je regardais un film où il se produisait une détonation soudaine, j’éclatais en sanglots et une crise de panique s’ensuivait. J’ai essayé quatre fois, pendant trois semaines, de regarder un épisode de Westworld, et je n’y suis pas arrivée. J’étais réveillée la nuit par des crises de panique causées par mes cauchemars. J’ai pleuré chaque jour pendant environ deux mois, d’épuisement, ce qui alimentait ma panique. Je devais rester assise très tranquillement sur une chaise près de la fenêtre ouverte de la chambre, une douce couverture sur les épaules, à boire tasse de thé après tasse de thé et à regarder les bourgeons apparaître sur les feuilles, puis les oiseaux gazouiller et construire leurs nids, puis les fleurs et les feuilles sortir, toute une saison qui passe à essayer simplement de me concentrer sur les délices de la nature et rien d’autre, pour passer un après-midi, un jour à la fois, une semaine à la fois. Je regardais les gens rire dans le parc, visibles depuis la fenêtre de ma chambre, et ceux qui passaient à vélo, pleins de vitalité, et je n’arrêtais pas de me dire: encore un jour et ce sera moi là-bas, pleine de vie. Je devais faire des exercices de respiration pour réinitialiser mon système nerveux autonome et arrêter mes attaques. Je devais méditer sur un endroit heureux où je pouvais me sentir en sécurité et en paix. J’avais l’impression de faire une dépression nerveuse, et peut-être était-ce le cas.
J’étais aussi profondément blessée d’avoir parfois l’impression que je combattais inutilement quelque chose qui essayait très fort de me tuer, et de la possibilité d’affronter la mort seule. Chaque visite solitaire aux urgences ancrait cette idée de plus en plus en moi. Ce chagrin pèse toujours lourdement dans ma poitrine, même si le risque de mourir est devenu maintenant bien plus lointain. Ma vie (et celle des autres) m’apparaissait progressivement plus précieuse et plus fragile, directement mise en péril à la fois par le virus en moi et par toutes les personnes stupides, insouciantes ou arrogantes, infantiles, qui ne prenaient aucune précaution à l’extérieur. La frustration que ça engendre me fait grincer des dents d’inquiétude pour ma famille, dont certains membres sont extrêmement vulnérables et que je n’ai pas pu voir pendant des mois. Ma vie et mon bien-être dépendent aussi des leurs.
Devant le chagrin éprouvé pour tout ce que j’avais si soudainement perdu dans ma vie personnelle (MA SANTÉ, mon doctorat et la progression de ma carrière, pouvoir planifier mon avenir, ma capacité à participer à des réseaux et des activités professionnels, ma capacité à faire quoi que ce soit de productif) ainsi que la perte de la vie d’autrui, y compris un ami pas beaucoup plus âgé que moi qui est mort subitement, je me suis effondrée et j’ai réfléchi à tout et à tous ceux à qui j’avais besoin de pardonner. Devoir supporter le poids d’autres fardeaux était intenable. J’ai pardonné à mon partenaire tout ce qu’il avait jamais fait de mal dans notre relation, parce qu’il s’épuisait à prendre soin de moi. J’ai pardonné certaines des erreurs stupides et des méfaits commis par d’autres dans mon passé. J’ai laissé tomber tout ce que je pouvais de ma psyché, qui n’avait plus besoin d’être là, parce que je me sentais tellement accablée et brisée, et que ma voix est restée pendant longtemps à peine plus forte que le murmure d’une petite fille effrayée. Je pouvais à peine me reconnaître (et quiconque me connaît aura du mal à l’imaginer). J’ai pensé que je devais tenter de guérir mon cœur émotionnel autant que mon cœur physiologique. J’ai également éprouvé une profonde estime et un profond respect pour la force et l’endurance de quiconque souffre de douleur chronique et de maladie. J’ai trouvé une plus profonde compréhension des défis auxquels ma grand-mère a été confrontée tous les jours au cours de la dernière décennie, car j’ai vécu certaines des choses qu’elle vit au quotidien. Je me sentais comme une femme de 87 ans, malgré ma voix de petite fille effrayée.
L’isolement, l’aliénation et le désespoir sont des impacts interconnectés, aggravés par le manque de connaissances (et une certaine ignorance sexiste) du le système de santé sur le COVID-19. Se sentir gravement malade et voir qu’il est totalement impossible de se fier aux institutions censées diagnostiquer, traiter et guérir a été une expérience horrible. Je ne suis pas un adepte aveugle de la médecine conventionnelle, en aucun cas – j’ai personnellement de vives critiques à son encontre, en tant que féministe, et une grande partie de mon doctorat a trait à ce sujet. Mais je travaille également dans le domaine des biosciences et j’apprécie certains aspects du progrès scientifique, en promouvant ceux qui adoptent une approche mixte de la médecine et qui respectent ce que les gens (en particulier les femmes) disent aux prestataires de soins de santé de ce qui se passe dans leur corps. Mais en ce qui concerne le COVID-19, la médecine a *vraiment* laissé tomber beaucoup d’entre nous, ce fut un échec épique de réponse adéquate et un déni de la présence de la maladie elle-même, en dehors d’un petit ensemble de symptômes. Nous avons été invalidés et ignorés, parfois avec arrogance, et parfois à cause d’un manque fondamental de connaissances ou de cohérence du système. Cela peut être mortel, mais aussi incroyablement aliénant, car les directions des autorités sanitaires ont nié les graves expériences de maladie que de nombreuses personnes atteintes de COVID ont vécues. Nous nous sommes sentis fous, mis en doute par les médecins, mis en doute par des amis, mis en doute par des inconnus et même mis en doute par des membres de nos familles, insensibles ou ignorants. C’est la sempiternelle fausse accusation d’hystérie. C’est du gaslighting [manipulation mentale] médical, parce que les «autorités» ne contrôlent pas réellement la situation mais qu’elles veulent que les populations pensent qu’elles la contrôlent. Je me suis beaucoup battue contre ça, jusqu’à ce que je trouve des groupes de soutien – en particulier le Body Politic COVID-19 Recovery Support Group, animé par un «collectif de bien-être féministe queer» (bonjour les sorcières!) basé à New York.
Mais avant cela, j’avais créé mon propre groupe de soutien de base. Tout d’abord, une jeune artiste française m’avait contactée. Elle avait vu un post Facebook que j’avais publié sur ma douleur thoracique et s’est confiée à moi au sujet de son expérience du COVID d’alors. Elle m’a exhortée à continuer à chercher des soins médicaux et à ne pas ignorer mes symptômes. Au fil des semaines, elle est devenue une bouée de sauvetage essentielle, car elle était la seule personne à comprendre ce que je vivais, et elle était à juste titre agacée par l’ignorance et le manque de soins du système médical français. Puis un de mes associés m’a dit connaître quelqu’un à Montréal (une autre artiste féminine) qui vivait exactement les mêmes choses que moi, et m’a exhortée à la contacter. Quand je l’ai contactée, il s’est à nouveau mis en place un échange continu entre nous où nous comparions la similitude de nos symptômes. La seule différence était qu’elle n’avait toujours retrouvé aucun sens du goût ni de l’odorat après deux mois, et qu’elle avait été testée positive une fois sur les quatre tests qu’elle avait passés (les trois autres étaient négatifs). Sa péricardite et ses problèmes cardiaques semblaient également un peu plus aigus que les miens. Je l’ai mise en contact avec la première femme et nous sommes devenues une bulle de soutien de trois. Peu de temps après, j’ai été contactée à Montréal par une autre femme qu’une amie commune m’avait envoyée et qui souffrait également d’une péricardite et d’autres symptômes. Nous sommes alors devenues quatre piliers qui forment ensemble un refuge, nous aidant mutuellement à faire face à la réalité quotidienne des symptômes récurrents, des échecs médicaux et des sentiments de désespoir périodiques, et partageant toutes les informations et les ressources utiles. Ces femmes restent maintenant, et ont été, des soutiens essentiels dans le progrès de mon rétablissement. C’est la deuxième femme qui m’a parlé du Body Politic COVID Recovery Support Group, et je m’y suis rapidement inscrite.
Au sein de ce plus grand groupe de soutien en ligne, j’ai trouvé un nombre phénoménal (des milliers) d’autres personnes qui avaient toutes éprouvé les mêmes symptômes persistants que moi, à un degré alarmant de similitude (durée, moment, types de symptômes). Beaucoup d’entre nous sont tombés malades à la mi-mars. La péricardite était l’un des principaux symptômes, ainsi que les autres problèmes cardiaques: palpitations, rythme cardiaque rapide, étranges douleurs veinales et nerveuses du côté gauche du corps. Et aussi les vibrations internes, les douleurs articulaires, etc. etc. Mon expérience isolante de ma maladie s’est transformée en l’expérience de faire partie commune d’un organisme malade, qui souffre collectivement. Le groupe a produit une étude qui montre des facettes de ces données, mentionnées dans cet article (le lien vers l’étude est fourni à la fin de cet article dans la liste des ressources). Les personnes testées positives étaient probablement celles qui avaient perdu leur sens du goût et de l’odorat, contrairement à celles qui avaient été testées négatives, mais la gamme des autres symptômes était la même. Ça rejoint ce qu’on voyait mon mini groupe de soutien de femmes artistes: deux d’entre nous ont été testées négatives, une n’a jamais été testée et une a été testée positive après de nombreux tests. Pourtant, nous avons toutes vécu *exactement* les mêmes choses à divers degrés de gravité.
Les médecins praticiens au Canada devraient être guidés par l’écoute de leurs patients et par les décideurs en matière de santé qui font le travail de se tenir au courant rapidement et constamment des recherches les plus importantes sur le COVID à l’échelle mondiale. On ne peut pas s’attendre à ce que les médecins eux-mêmes travaillent toute la journée à s’occuper des autres, puis fassent des recherches toute la nuit pour s’assurer qu’ils ont bien toutes les informations nécessaires. Ils sont également limités par les autorités sanitaires dans leur approche de la maladie. Les autorités sanitaires de différents pays n’apprennent pas suffisamment les unes des autres et ne prêtent pas attention aux recherches qui s’imposent le plus. Le Québec, où je vis, n’a pas eu la bonne réaction à la maladie, comme en témoigne le fait qu’il compte le plus grand nombre de cas et de décès au Canada. S’ils veulent rouvrir plus tôt que recommandé, ils devraient donner la priorité à de meilleurs traitements et soins, en particulier les soins à long terme et les soins de suivi. Selon mon amie en France, des études d’épidémiologie sont déjà en cours à Paris pour évaluer les symptômes atypiques à long terme du COVID. Non pas que la France se débrouille parfaitement dans la crise non plus, mais une grande partie du Canada est toujours pathétiquement ancrée sur l’obligation de ne porter un masque qu’en cas de fièvre ou de toux, malgré les conseils internationaux de scientifiques qui étudient la maladie, et ancrée sur la notion que les voyages internationaux sont le principal mode de transmission au lieu de mieux soutenir les communautés pour réduire la propagation. La transmission communautaire est aujourd’hui suffisamment massive pour que la question: « Avez-vous voyagé au cours des 14 derniers jours? » devienne presque sans objet. À cause de ces lacunes en matière de sensibilisation à la prévention, au Québec, nous sommes (certains d’entre nous) dans l’étrange illusion que, comme me disait un homme en me voyant entrer dans la pharmacie avec un masque, «Le COVID? C’est fini! «
Comme il est judicieusement écrit dans un article (je ne me souviens pas exactement lequel, mais j’ai mis le lien quelque part dans le texte): les seules personnes qui ne sont plus touchées par le COVID sont celles qui sont décédées.
Partie 3: Le travail à plein temps de guérison et de rétablissement
Je vais partager ici ma propre expérience des méthodes de rétablissement qui pourraient être intéressantes ou utiles pour certains de ceux qui souffrent encore du COVID-19, ou pour toute personne prenant soin de quelqu’un souffrant du COVID-19. J’ai eu le privilège d’être dans une certaine sécurité économique tout au long de ce que j’ai traversé et j’ai pu me permettre des suppléments coûteux, donc je reconnais que mes approches ne sont pas toutes praticables. Je reconnais également que ce relatif privilège (et le soutien d’un partenaire privilégié) m’a permis un rétablissement qui, très tragiquement, n’a pas été accordé à d’autres.
De plus, aucun de mes textes ne constitue un avis médical et je ne recommande à personne de faire ce que j’ai fait, car chaque corps est différent et personne ne sait vraiment comment traiter au mieux le COVID-19. Je dois également dire que bon nombre des médecins que j’ai vus étaient gentils et généralement inquiets pour moi, bien que souvent incapables de comprendre ce qui n’allait pas ou de ce qu’il fallait faire pour y remédier. Certains d’entre eux étaient clairement des connards prévisibles et vieille école, tandis que d’autres m’infligeaient indûment leurs frustrations. Heureusement, mon nouveau médecin de famille est assez formidable et ouverte d’esprit. Je suis reconnaissante aux personnes qui ont essayé de m’aider et qui ont mis leur vie en danger pour me prodiguer des soins, quels que soient ces soins, pendant cette crise. Mais surtout, tout au long de cette épreuve, j’ai eu à maintes reprises la preuve que les réseaux de soins qui m’ont le mieux soignée étaient les femmes pleines de sagesse que j’ai rencontrées (et souvent leurs partenaires), qui se sont rassemblées autour de moi et m’ont prodigué leur force, leurs connaissances, leur temps, leur cœur et leurs ressources.
Outre les interminables bulles de temps et de repos indifférenciés, les exercices de respiration entrecoupés d’exercices aérobiques très doux (la marche lente) et de quelques étirements mineurs, voici les choses que j’ai essayées avec un certain succès et sans effets secondaires. La liste de ce que j’ai utilisé pour tenter de me soigner est scientifiquement étayée pour le traitement de nombreux problèmes non liés au COVID, mais dont beaucoup se produisent lors du COVID-19. J’ai eu l’impression que le virus s’était attaqué à de nombreux systèmes de mon corps et j’ai adapté ma méthode pour en tenir compte, en changeant d’herbes/suppléments de temps en temps selon que j’en sentais la nécessité, afin de répondre à différents problèmes. J’ai eu le sentiment qu’il fallait continuellement surprendre le virus par de nouveaux types de défenses, car il ne cessait de me surprendre par de nouvelles attaques. Certains des suppléments que j’ai pris sont ceux dont j’avais entendu parler dans les récits de guérison complète du COVID sur les pages des groupes de soutien.
Rappelez-vous, je ne les ai pas tous pris en même temps.
Vitamine C – en continu, au moins 2000 mg/jour plus autant de fruits et légumes sélectionnés et de jus purs (sans sucre ajouté) que je pouvais ingurgiter. J’ai bu des jus de myrtille, de canneberge, de grenade, d’orange, d’orange-mangue et d’ananas, généralement dilués dans de l’eau.
Vitamine D – en continu, à 1000 UI/jour, que j’ai augmenté jusqu’à 2000 UI/jour lorsque mes poumons étaient le plus compromis.
J’ai complété la vitamine D avec de l’huile d’origan lorsque j’ai eu besoin d’un soutien pulmonaire supplémentaire. J’ai également ajouté de l’extrait de pépins de pamplemousseNutriBiotic à mon eau lorsque je luttais contre l’infection pulmonaire.
Vitamine B12 – en continu, d’abord prise sous forme de levure alimentaire ajoutée à ma nourriture, puis à la fin, je suis passée aux gouttes de B12 qui m’ont donné un excellent regain d’énergie (et je l’utilise pour reconstruire mes globules rouges).
Zinc – périodiquement au début, mais systématiquement après le deuxième train de symptômes.
Le miel cru, généralement tout ce qui était produit en local – en continu, mais surtout pour les maux de gorge et les écoulements post-nasaux. J’ai utilisé du miel liquide et aussi des pastilles de miel de manuka.
L’EAU – une tonne d’eau, en continu – un minimum de 1,5 L/jour, mais de préférence un peu plus. L’eau est pleine d’oxygène (H2O), mais aussi essentielle pour lutter contre l’inflammation, m’a dit un médecin. Je sentais très clairement que ce virus fonctionnait mieux dans un corps déshydraté, donc je n’allais pas lui donner cet avantage supplémentaire.
Huile d’eucalyptus – de brèves inhalations quotidiennes en vapeur (5 minutes) aussi longtemps que je sentais que j’en avais besoin (j’en ai encore parfois besoin) pour traiter l’inflammation bronchique et la sinusite. J’ai également utilisé un humidificateur avec de l’huile d’eucalyptus la nuit, quand mes douleurs thoraciques, respiratoires et sinusales étaient au pire.
Huile de lavande – au besoin, pour les maux de tête ou pour essayer de me calmer la nuit avant de dormir. J’en mettais dans le bain (quand je me sentais assez bien pour recommencer les bains sans craindre d’avoir une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral). J’en mettais également dans des bains de pieds aux sels d’Epsom, ou j’en frottais dans mes mains et l’inhalais avant de me coucher. J’ai aussi bu du thé à la lavande et à la camomille pour me détendre le soir, le moment où les symptômes s’aggravaient *toujours*.
Gruau d’avoine – pendant ma pire phase de détresse intestinale, c’était à peu près tout ce que je pouvais manger. Cela a apaisé mon tube digestif, ainsi que mes nerfs. J’en ai mangé en alternance ave de la banane, de la pomme, des graines de lin, des graines de chia, de la cannelle, du gingembre, du lait d’avoine, du miel ou du sirop d’érable. Le sirop d’érable est aussi, miraculeusement, un anti-inflammatoire! Un petite bénédiction. Une fois, j’ai même mangé du gruau avec des oignons et de l’ail. Je mange maintenant de l’avoine au petit-déjeuner tous les jours, car j’ai dû abandonner les œufs (nous en parlerons plus tard).
Réglisse – J’ai utilisé du thé à la réglisse et des pâtes à mâcher à la réglisse à base d’extrait de réglisse pur (et pas beaucoup d’autres ingrédients). C’était aussi pour apaiser mon tractus intestinal lors des pires accès de diarrhée. Cependant, j’y ai été mollo, car cela peut faire baisser la tension artérielle et j’avais déjà donné de ce côté-là.
Poudre de curcuma – en continu, SAUF lorsque je prenais du Naproxen (qui est également un anticoagulant). Les lattés au curcuma, avec du lait d’avoine et du miel, sont devenus mon café du matin. J’ai dû laisser tomber complètement le café (à cause des problèmes de cœur qui s’emballe), et à la place, je me faisais ce genre de boisson mousseuse le matin et parfois la nuit. C’était mon réconfort quotidien. Ça me tapissait la gorge et ça apaisait mon estomac, et c’est également un analgésique très efficace (un inhibiteur du récepteur COX-2, même mode d’action que les AINS), un anti-inflammatoire, un anticoagulant et tant d’autres choses bénéfiques qui m’ont aidée à faire face à cette maladie. Je n’en ai pas pris trop, car cela stimule également la thyroïde et je ne voulais pas me retrouver avec une hyperthyroïdie à l’issue de cette maladie .
Bromélaïne – tous les jours (sauf lors de la prise de Naproxen) – une enzyme protéolytique d’ananas qui dissout les caillots sanguins et les tissus cicatriciels. J’ai commencé à utiliser de la bromélaïne dès que j’ai arrêté le Naproxen, car je sentais qu’il était essentiel de continuer à fluidifier mon sang et de faire quelque chose pour empêcher la coagulation – cela me semblait être un bon complément au curcuma. De plus, je savais que la maladie provoquait la formation de tissus cicatriciels dans les organes vitaux. Depuis, je continue à prendre de la bromélaïne. Les caillots douloureux dans ma jambe se sont complètement dissous, bien qu’une certaine sensibilité demeure, ainsi que la masse de tissu cicatriciel qui s’était formée à l’endroit où ma dent était passée par ma lèvre. La bromélaïne a été l’un des suppléments les plus importants.
Teinture de sureau pour le soutien immunitaire, mais je ne l’ai pas utilisée lorsque je me sentais dans la phase la plus aiguë de la maladie et que je pensais que mon système immunitaire pourrait attaquer mon corps. Je n’ai pas de maladie auto-immune, mais traiter le COVID me semblait être un exercice d’équilibre délicat pour soutenir la fonction immunitaire, mais pas trop, à certaines phases de la maladie. Ma sorcière de cousine herboriste a préparé le sureau et me l’a envoyée avec un ensemble de produits de soins.
Teinture d’absinthe (artemisia/armoise), également préparée par ma cousine – je l’ai utilisée sporadiquement et avec parcimonie, car elle peut être toxique. J’ai commencé en la combinant avec de petites doses de capsules de teinture de noix noire et de clou de girofle vendues dans le commerce. Je bois aussi du thé d’artémisia, avec de l’herbe que j’ai cueillie moi-même dans la ferme de ma famille en me promenant avec ma cousine l’année dernière.
Teinture d’usnée, un autre anti-viral, également préparée par ma cousine.
NAC, ou N-acétylcystéine, qui est produite par le corps mais est utilisée comme supplément pour réduire l’inflammation dans les bronches, ainsi que pour la désintoxication et la reconstruction du foie (beurk, tous ces médicaments que j’ai pris!) et encore bien d’autres choses.
Mélatonine (3 mg) – J’en ai pris tous les soirs pendant environ 3,5 semaines pour m’aider à dormir (j’étais en manque grave de sommeil), ainsi que pour bénéficier de son excellente action anti-inflammatoire. C’était une aubaine, mais je ne voulais pas en prendre trop longtemps au risque que cela puisse éventuellement inhiber ma propre production corporelle.
Magnésium (500 mg) – pour le soutien neurologique, ainsi que pour aider à faire face aux étranges crampes musculaires.
Glutathion liposomal – *très* cher. Votre corps produit de toute façon du glutathion, à partir du NAC, donc cela peut être un complément inutile autrement que pour un coup de pouce. Mais lorsque vous vous battez pour sauver votre vie, vous faites n’importe quoi qui pourrait vous donner un avantage supplémentaire.
Teinture Dan Shen (Red Sage) – ce remède de médecine chinoise m’a été recommandé par une sorcière herboriste de New York que je connais et qui me l’a envoyé par la poste. Il aide à réparer les vaisseaux sanguins, le cœur et le cerveau. Je l’ai utilisé au troisième round, pour tenter de résoudre les problèmes qui restaient et pour reconstruire mon système vasculaire. Cela semble être ce qui a finalement arrêté la douleur cardiaque.
Ginseng nord-américain (capsules, le nom commercial est Cold FX) – pris au début, puis interrompu jusqu’aux derniers stades de la phase de rétablissement (maintenant).
Extrait de champignon Cordyceps (poudre, gélules) – J’ai utilisé cet antiviral au début de l’infection et j’en reprends au stade actuel.
Poudre de spiruline – mélangée à du jus d’orange, c’est depuis longtemps l’un de mes préférés, pour stimuler l’énergie. Je fais également attention de ne pas en prendre trop, car il s’agit d’une algue marine riche en iode, qui peut perturber la fonction thyroïdienne.
L’AIR (oxygène) – Je n’ai jamais autant apprécié les choses basiques telles que l’air et l’eau. Pratiquer des exercices de respiration et tenter de reconditionner mes poumons en étant à l’extérieur dans les bois ou près de l’eau a été un aspect central de mon rétablissement.
Molène (fumée) – non, je ne l’ai pas fumée – je l’ai brûlée en petites quantités et j’ai laissé la fumée se répandre dans la pièce, en la respirant doucement. La molène est utile pour l’asthme et l’ouverture des bronches, et sent plutôt bon, ce qui est apaisant.
Huile d’arnica – Je l’ai utilisée pour les douleurs musculaires et articulaires. Je savais que je n’étais pas allergique à la plante (certaines personnes le sont) parce que je me souviens avoir cueilli des fleurs d’arnica un été dans les montagnes de Grand Téton, dans ma vingtaine, pour les utiliser comme remède. J’adore aussi son odeur.
Huile de bois de santal – Je la frotte sur ma thyroïde (région du cou). J’ai vraiment senti que le virus avait foutu le bordel dans ma thyroïde, provoquant des douleurs fulgurantes dans cette zone. J’ai lu que l’huile de bois de santal est censée équilibrer une thyroïde hyperactive – est-ce que cela pourrait aussi être la cause de l’accélération de ma fréquence cardiaque? J’ai une excellente huile de bois de santal que j’ai ramenée d’une visite dans une distillerie en Australie occidentale. De plus, une odeur très relaxante.
Quercitine (capsules) – J’ai récemment commencé à en prendre, après avoir lu ceci. C’est un bioflavinoïde qui, comme je l’ai également lu ailleurs, est bon pour aider le corps à surmonter la maladie.
Bouillon d’os, que je fais moi-même en faisant bouillir des os de poulet, avec du vinaigre ajouté à l’eau, ainsi que des restes de légumes que je garde au congélateur. C’est de l’or liquide, à mon avis. La recette de la soupe au poulet de grand-mère n’échoue jamais.
Ail – énormément d’ail. De l’ail cru, écrasé sur la nourriture ou grignoté à même la gousse à chaque bouchée de nourriture. Peut-être que le répulsif classique contre les vampires fonctionne sur le coronavirus de la chauve-souris qui veut corrompre mon sang et mes veines?
L’huile de CBD – m’a sauvée, comme analgésique et pour calmer l’anxiété. J’ai un spray que je vaporise sous ma langue pour un soulagement assez rapide.
J’ai utilisé toutes ces choses dans différentes combinaisons, pour différentes périodes de temps.
Quelques autres tisanes que j’ai utilisées: racine de guimauve, racine de pissenlit, racine de valériane, feuille d’ortie, fleur de pois papillon bleu, mélisse, gingembre. J’ai bu beaucoup de tisane, mais je l’ai également équilibrée avec beaucoup d’eau, car beaucoup de thés sont des diurétiques.
Mon régime alimentaire a radicalement changé pour devenir un régime anti-inflammatoire strict, semblable à ce que suivent les personnes atteintes de maladies auto-immunes. J’ai eu tellement de zones d’inflammation dans mon corps (cœur, poumons, gorge, œsophage, oreilles, sinus, etc.) et de nouveaux symptômes auto-immuns (douleurs articulaires), qu’il est devenu nécessaire d’être plus vigilante que la normale, de faire de la nourriture mon médicament. Je suis un gourmet hédoniste, donc ça craint vraiment, mais j’ai aussi relevé le défi avec tout l’enthousiasme dont je suis capable. C’est devenu mon nouveau projet de recherche, mais c’est mon partenaire qui a préparé toute la nourriture en fonction de mes besoins car pendant très longtemps (des semaines et des semaines), je ne pouvais RIEN faire d’autre que me reposer, pleurer, m’écrire des déclarations désespérées, respirer, écouter des méditations guidées et regardez Netflix ou Prime dans mon lit. Je maintiens une discipline dans mon régime, sinon, c’est la DOULEUR et les poussées de symptômes assurés. Je suis simplement reconnaissante de pouvoir à nouveau manger et profiter de la nourriture, de n’importe quel aliment, après des semaines de liquides et de flocons d’avoine et sans aucun appétit. Parfois, je ne pouvais pas manger du tout parce que j’étais si remplie d’anxiété, de chagrin et de désespoir, que je pleurais rien qu’en essayant de mettre de la nourriture dans ma bouche – de la nourriture dont je savais que j’avais besoin pour continuer à me battre et rester en vie. J’ai également traversé une période où je semblais engouffrer sans difficulté ma nourriture et mes liquides, ce qui était étrange et effrayant.
Donc:
J’ai complètement arrêté l’alcool. Pouah. Le cardiologue et mon médecin de famille me l’ont tous deux conseillé. Mes cocktails de gin occasionnels, prosecco, verre de vin ou Aperol spritz me manquent, car j’ai l’impression qu’ils font partie de qui je suis (j’étais), mais un jour je pourrai en boire à nouveau, me dis-je. Peut-être quand je pourrai à nouveau sortir librement dans un bar à cocktails local.
J’ai éliminé la caféine (principalement le café). Aie. J’adore un bon café fort le matin – mmm, les boissons à base d’espresso sont mes préférées. Mais je ne pouvais même pas faire de thé vert, car un cœur qui bat la chamade n’a pas très envie de caféine. De plus, l’anxiété causée par cette maladie est RÉELLE et je n’ai pas besoin d’en avoir encore plus. Je pourrais recommencer le thé vert lentement, bientôt, en raison des avantages qu’il offre.
J’ai supprimé le sucre, sauf le miel et le sirop d’érable, car ils présentent de grands avantages pour la santé. Je ne suis pas très sucrée. J’avais un faible pour les croissants aux amandes, mais bon.
J’ai arrêté le pain, ou tous les produit à base de blé et les produits de boulangerie – l’obligation de cuire son propre pain en quarantaine ne me concernait pas. Et plus de pâtes, de couscous, de pizza ou de pierogis, etc. En fait, cela a été étonnamment facile, malgré ma vieille passion pour les toasts au beurre, mais mon partenaire doit manger sa pizza en secret pour ne pas me torturer complètement.
J’ai arrêté les œufs. Ils ont été très difficile à abandonner – j’adore les œufs et j’en mange tous les jours au petit-déjeuner. Ils ont de nombreux avantages, mais provoquent également une réaction inflammatoire dans le corps. Dès que je les ai arrêtés, ma douleur s’est beaucoup calmée. J’ai faillit mangé un œuf aujourd’hui, mais je me suis dégonflée (haha).
J’ai arrêté tous les produits laitiers. Même le yaourt. Les produits laitiers sont un agent inflammatoire bien connu et provoquent des mucosités. J’adore le fromage (mmm, le gouda fumé, la feta, le brie …) et ça me manque tellement, surtout sur une baguette… Je remplace le yogourt par la choucroute, pour quand même trouver des probiotiques. Aussi, je mange du miso, du tempeh et je bois de petites quantités de kombucha de temps en temps, dans le même but.
J’ai arrêté les graisses frites. Fini les délicieuses chips pour les collations occasionnelles. Je les ai remplacés par des noix – beaucoup de noix – des noix de pécan, des noix, des noix de cajou, des amandes, des noix du Brésil (anti-inflammatoires et aussi pour soutenir la thyroïde). Et les graines – les graines de tournesol, les graines de citrouille. Tout ça me fournit vraiment ma dose de bonne graisse.
J’ai arrêté tous les membres de la famille des morelles – tomates, pommes de terre, aubergines, poivrons. Plus de sauce pour pâtes, mais je ne mange plus de pâtes de toute façon, alors, bon, quoi.
Alors, que puis-je manger, bordel? Je suis certaines lignes directrices fournies dans cet article, car la plupart de mes symptômes sont d’origine cardiovasculaire. Qu’est-ce qui est anti-inflammatoire à l’extrême? Beaucoup de légumes. Je mange beaucoup de putains de légumes et de fruits, en particulier des légumes verts et des baies qui ne ruinent pas mon budget. Je mange des salades extravagantes, avec autant de graisse oméga que je peux combiner: huile d’olive, avocats, noix et graines. Elles comprennent également du céleri, des herbes et des baies, mais PAS de tomates. J’ai aussi récolté des feuilles de pissenlit et des têtes de violon dans ma cour et dans la zone riveraine le long de la rivière des Outaouais. Je mange du poisson (principalement local), comme la morue et le saumon, et je mange des algues (mais encore une fois pas trop, à cause de leur forte teneur en iode). Je mange parfois du poulet et du bœuf, très rarement. Je mange du riz basmati de temps en temps, ou du quinoa, mais je limite cela aussi. Je mange des champignons, de toutes sortes, mais surtout du shiitake. Je mange des soupes, en particulier des soupes avec du bouillon d’os et/ou du lait de coco. Je suis également vigilante par rapport aux inhibiteurs de l’ECA [NdT. enzyme de conversion de l’angiotensine] (autres que les œufs et les produits laitiers), comme les choux de Bruxelles, les pruneaux, etc. Je mange parfois des pâtes de riz, mais aussi avec parcimonie. Je mange du chocolat noir en petites quantités, parce que… les petits plaisirs de la vie, et c’est sain. Heureusement, j’ai repris tout le poids que j’avais perdu lorsque j’étais au plus misérable. Donc, je pense que je peux suivre ce régime anti-inflammatoire pendant un certain temps, jusqu’à ce que je me sente à 110% de moi-même. Ensuite, je dévorerai à nouveau certains de mes aliments et boissons préférés, lentement et un à la fois. Les œufs en premier. Puis la pizza. Puis un cocktail au gin de sureau. A la vôtre!
Le système nerveux central – un disjoncteur déclenché
Récemment, j’ai rejoint l’étude COVID-19 sur le cerveau, une étude mondiale sur la façon dont le virus affecte la cognition. Je ne m’attendais pas à me sortir aussi mal des tests de fonction cognitive de cette étude, donc mes résultats étaient un peu déprimants. Je savais que j’avais eu d’importants problèmes de mémoire à court terme pendant le COVID, mais je ne me rendais pas vraiment compte de leur ampleur. Je lutte depuis des semaines pour trouver certains mots en parlant, et je souffre d’une incapacité à me les rappeler au moment où je veux les utiliser. Je perds constamment le souvenir de la raison pour laquelle je rentre dans une pièce pour y faire quelque chose, je reste plantée là, pendant plusieurs minutes, avec le regard fixe d’un poisson rouge, essayant de me souvenir de ce que je faisais juste avant d’entrer dans la pièce. Plus particulièrement, je suis souvent incapable de conserver la moindre notion de mes activités de la nuit précédente, du film que j’ai regardé, etc. Je dois demander à mon partenaire d’essayer de me rafraîchir la mémoire, l’obligeant parfois à raconter plusieurs détails avant que la lumière ne se rallume dans ma tête. J’ai également remarqué un effet retard dans ma capacité à former de nouvelles voies neuronales. Par exemple, si je déplace un pot de quelque chose – du thé, par exemple – vers un nouvel emplacement, je retourne à plusieurs reprises à l’ancien emplacement pour le chercher. Ce n’est pas normal pour moi. En règle générale, ça ne m’arrive de chercher quelque chose à son ancien emplacement qu’une seule fois (au maximum), puis une nouvelle voie neuronale se forme pour m’aider à me rappeler qu’elle se trouve maintenant dans un endroit différent. Ma mère dit en plaisantant que c’est sa normale à elle, mais mon cerveau n’est pas censé fonctionner comme celui d’une personne de 70 ans.
Toutes ces défaillances cérébrales sont nouvellement apparues, dans le laps de temps relativement court de cette maladie. Je ne suis pas soudainement entrée en périménopause. Je suis très certainement distraite par le traumatisme de ce que j’ai enduré et le chaos qui règne dans le monde en ce moment, car je n’ai pas pu me concentrer sur autre chose. Beaucoup d’entre nous, avec ou sans COVID, vivent la même chose. Cependant, la distraction seule n’est pas responsable de l’abîme de perte de mémoire à court terme contre lequel je me bats. Je n’avais de ma vie jamais perdu mes mots de cette façon. Je suis une écrivaine et une érudite – les mots sont mon médium (en plus de mes médiums en arts visuels). Les mauvais résultats que j’ai obtenus lors de l’étude sur le cerveau COVID-19 sont un indicateur choquant des impacts neurologiques persistants de cette maladie.
Heureusement, cela n’a pas l’air d’être tout à fait permanent, car les jours passent et une partie de ma neuroplasticité semble se rétablir. Je me suis souvenue du nouvel emplacement du pot tout récemment, et j’étais fière (et soulagée). J’ai déjà subi un traumatisme crânien, il y a environ 30 ans. Juste après l’accident qui l’a causé, j’étais incapable de compter les pièces dans la caisse au travail. Je m’étais trompée sur la monnaie que j’avais rendue aux clients sur leurs commandes de poisson-frites, et mon sale con de patron m’a congédiée pour avoir décidé de quitter mon service plus tôt pour aller à l’hôpital. Je me souviens de mon état de confusion tandis que j’essayais de comprendre ce qui m’arrivait, pendant que je vomissais dans une casserole et qu’on me préparait pour mon scanner. J’ai ressenti une désorientation similaire aux traumatismes crâniens dans mon COVID-19.
À différents stades de cette maladie, j’ai eu pendant plusieurs nuits d’affilée de graves maux de tête généralisés qui refusaient de cesser – pas des maux de tête classiques qui disparaissent avec des analgésiques, mais un mal de tête du style « plaques-qui-poussent-contre-mon-crâne », qui rayonnait jusque dans les racines de mes dents de devant/mes sinus. Quelques semaines plus tôt, j’avais ressenti une pression à l’intérieur de mon crâne qui rendait mes globes oculaires chauds et gonflés, même si je n’avais pas de fièvre. Mes globes oculaires semblaient même un peu volumineux dans le miroir, ce qui était étrange, et ma mère l’avait fait remarquer après avoir vu un selfie que je lui avais envoyé. Mes analyses sanguines pour la maladie de Graves étaient revenues négatives, donc mes globes oculaires bombés ne venaient pas de ma glande thyroïde, heureusement. J’ai également éprouvé quelques troubles mineurs de la vision: je voyais des choses pelucheuses flotter dans ma ligne de vision, comme de petits fils de lumière ondulés, et ma vision était légèrement floue, par intermittence. Le médecin de la salle d’urgence à qui j’en avais parlé avait haussé les épaules, alors je les avais oubliés (ha!) au milieu de tous les symptômes mortels les plus immédiats qui m’assaillaient alors.
Mon système nerveux central, cependant, se comporte toujours comme un disjoncteur déclenché. Les vibrations internes que je ressentais depuis le début sont toujours présentes, quoique beaucoup plus subtilement ces derniers jours. Ces profonds tremblements intérieurs à haute fréquence ne sont perceptibles que la nuit quand ils me tirent de mon sommeil, ou le matin lorsque je me réveille pour la première fois. Je les sens dans mon torse et parfois dans mes bras. Ils ne sont pas visibles de l’extérieur – je ne tremble pas – c’est juste un bug interne. J’envisage d’essayer l’acupuncture, afin de réinitialiser le fusible, pour ainsi dire.
Enfin, j’ai aussi des acouphènes périodiques et récurrents, et ma coordination est COMPLÈTEMENT hors service. Non seulement je suis particulièrement maladroite depuis deux mois quand je suis chez moi, me blessant les orteils et les tibias, mais hier, j’ai encore pris une sérieuse gamelle en vélo, sans raison concrète – pour la deuxième fois depuis que cette maladie s’est emparée de moi. Une telle chose ne devrait jamais m’arriver – je suis cycliste, pour l’amour de Dieu. La dernière fois que j’avais pris une gamelle en vélo avant le COVID, c’était en sixième année. J’ai toujours eu des réflexes très fins, comme ceux d’un chat.
Le système nerveux périphérique
Un grand nombre des symptômes de phase aiguë que j’ai ressentis avant (et que j’éprouve encore occasionnellement) semblent venir d’un dysfonctionnement du système nerveux autonome: tachycardie et essoufflement, chute de tension artérielle, palpitations cardiaques, dérégulation de la température corporelle, sueurs nocturnes sévères, soif extrême, diarrhée, rapide perte de poids, diminution du contrôle de la vessie, crises de panique/d’anxiété extrême, étourdissements en me levant, etc.
De même, d’autres parties de mon système nerveux périphérique ne se sont pas non plus complètement rétablis. J’ai des douleurs nerveuses persistantes, que je sens voyager dans le haut de ma poitrine et dans mon bras gauche, en passant par mon aisselle. J’ai également des douleurs articulaires continues dans deux articulations symétriques de l’annulaire, et j’ai un orteil est continuellement engourdi.
Soulagement temporaire et clarifiant
Récemment, j’ai fini par prendre conscience qu’avec le COVID, je suis depuis le début comme la grenouille dans la casserole d’eau, inconsciente de la plupart des dommages neurologiques que j’ai endurés – vous connaissez la vieille théorie: on met la grenouille dans un pot d’eau, on allume le gaz et on laisse chauffer lentement, et la grenouille ne comprend à aucun moment qu’elle va bouillir à mort parce que la chaleur est progressive (n’essayez pas ça à la maison, les amis). Ma prise de conscience est venue sous la forme d’une pilule appelée Pepcid. Mon médecin m’a suggéré d’essayer un antiacide à délivrance libre pour soulager certains de mes symptômes pulmonaires, pensant qu’ils pourraient provenir d’un reflux acide. J’ai trouvé des références en ligne sur le Pepcid (famotidine), utilisé avec succès par un certain nombre de personnes souffrant de COVID, et aussi qu’il peut avoir d’autres indications pour le COVID. Ma première dose a changé ma vie. Je vous explique:
J’ai actuellement une sinusite sévère et un écoulement post-nasal, ainsi que les oreilles internes enflammées, le visage douloureux et enflé et des maux de tête avec pression des globes oculaires (comme je l’ai mentionné). Alors que je me suis allongée dans mon lit la première fois après avoir pris du Pepcid, en attendant de m’endormir (ce qui me prend généralement une heure), j’ai senti un dégagement lent et miraculeux de mes sinus – le système de cavité sinusale ENTIER: maxillaire, frontal, ethmoïde et sphénoïde. Soudainement, j’ai senti un flux d’air dans mon crâne comme je n’en avais plus connu depuis des mois. J’ai senti mes conduits auditifs se dégager, presque comme lorsque on ajuste la pression dans ses oreilles en gravissant une montagne. Et puis il s’est aussi produit un changement dans mon cerveau. Soudain, j’ai commencé à sentir une odeur de pain grillé. Il était minuit, la maison était fermée pour la nuit, et il n’y avait en fait aucun toast qui grillait où que ce soit. Fatiguée et en attente de sommeil, je n’y ai pas beaucoup réfléchi. Peu de temps après, je me suis endormie, avec la meilleure respiration que j’avais connue depuis longtemps. Puis, je me suis réveillée en pleine nuit et j’ai senti une odeur de plastique chaud. J’ai pensé que le ventilateur de la chambre, que j’utilise parce qu’il fait un bruit qui me berce, risquait peut-être de prendre feu. Trop fatiguée pour vraiment m’en soucier, je me suis rendormie. Quand je me suis réveillée le matin, claire et alerte à 6h du matin (cela n’arrive jamais!), j’ai de nouveau senti une odeur de pain grillé. J’ai réalisé à ce moment que j’avais des hallucinations olfactives. Je me suis levée et je suis allée dans la salle de bain, et j’ai senti des choses que je n’avais plus senties depuis des mois – comme l’air frais qui entre par la fenêtre chargé d’une odeur capiteuse de feuilles humides, de plantes et d’arbres. Je n’avais pas encore réalisé que mon sens de l’odorat avait été réduit à moins de moitié jusqu’à ce que je le récupère. Les seules odeurs que je repérais étaient les plus fortes, comme celle des bananes très mûres placées directement sous mon nez ou celle, enivrante, des fleurs d’asclépiade sur le sentier pédestre. Je ne peux pas exprimer la joie que j’ai ressentie à retrouver une partie de moi-même, ni la crainte de savoir que ça dépendait de la prise d’une pilule contenant un antagoniste des récepteurs H2 de l’histamine. Le COVID provoque-t-il une intolérance à l’histamine? Et mes nouvelles hallucinations indiquent-elles des dommages neurologiques plus graves que ceux que j’ai déjà identifié?
Rechute(s) du COVID
Au 110éme jour, j’ai fait une rechute assez sévère. Elle était plus effrayante que mes rechutes précédentes en raison de l’apparition de nouveaux symptômes et de nouveaux problèmes. D’abord, j’ai eu une étrange anomalie du sens du goût ce soir-là alors que je mangeais de la salade pour le souper: c’était comme si je mâchais du papier d’aluminium au lieu de la salade. Cependant plus spécifiquement, mon taux d’oxygène sanguin a chuté. Cela s’est produit après mon retour à l’hôpital où j’avais passé un test complet de la fonction pulmonaire. On m’avait demandé d’utiliser un inhalateur de salbutamol pour le test, et même si cela semblait m’aider à respirer un peu plus facilement sur le moment, cela a également causé des mucosités épaisses et une congestion dans mes poumons et ma gorge un peu plus tard. Avant d’aller me coucher ce soir-là, ma tachycardie était revenue, pour la première fois depuis des semaines – je savais que le salbutamol pouvait provoquer une accélération du rythme cardiaque, mais c’était quelques heures plus tard. Je me suis endormie avec ma fréquence cardiaque à 90 au repos, sentant mon pouls palpiter dans mon visage. Je fus réveillé vers 5 heures du matin par des douleurs cardiaques/thoraciques et des douleurs nerveuses dans la poitrine et le long de mon bras gauche. Mon partenaire a utilisé un oxymètre de pouls pour vérifier ma fréquence cardiaque et a remarqué que mon taux d’oxygène dans le sang était en chute libre, jusqu’à 79%. C’était un cas de ce que les cercles médicaux appellent maintenant une « hypoxie heureuse », particulière au COVID-19, où les signes de détresse respiratoire qui devraient intervenir lorsqu’on est en manque sévère d’oxygène sont absents. Mon partenaire ne m’a pas dit à ce moment-là que j’étais en train d’étouffer inconsciemment, pour ne pas déclencher de panique, mais m’a plutôt dit de respirer profondément et régulièrement pendant quelques minutes. Je pensais qu’il voulait simplement réduire mon rythme cardiaque. Il a attendu un moment, jusqu’à ce que mon taux d’oxygène dans le sang revienne à un niveau normal, avant de nous laisser nous rendormir tous les deux. Le fait que mon taux d’oxygène dans le sang se stabilise avec une respiration consciente contrôlée me dit qu’il était probablement lié à ma dysautonomie – comme si mon système nerveux autonome oubliait de s’assurer que je respirais pendant que j’étais inconsciente, comme dans l’apnée du sommeil, mais pas tout à fait. Ma tension artérielle a également, au cours de la semaine dernière, chuté à nouveau à un niveau extrêmement bas (77/60), me laissant extrêmement étourdie lorsque j’essayais de me lever du lit – une autre caractéristique dysautonomique.
La semaine précédente, j’avais réussi à parcourir 60 km (avant ma gamelle en vélo). Je sentais que j’étais en bonne voie de rétablissement complet. Maintenant, je suis limitée une fois de plus à la marche lente , pour toutes ces raisons. À l’heure actuelle, un simple exercice physique fait grimper à nouveau ma fréquence cardiaque. C’est comme si j’étais revenue à mon état d’il y a un mois, à certains égards, et que je recommençais à zéro tous mes efforts de rééducation.
Réhabilitation globale
Ce que nous savons maintenant, c’est que le COVID-19 attaque plusieurs systèmes (tous à la fois ou l’un après l’autre). Cela nécessite une approche holistique de la guérison, mais la médecine occidentale n’est pas conçue pour le faire. Ce que cela a signifié pour moi, c’est que j’ai pataugé continuellement dans le système afin d’accéder à de nombreux spécialistes non-connectés entre eux: cardiologue, pneumologue, neurologue, ostéopathe, physiothérapeute, massothérapeute… puis j’ai dû rassembler les informations glanées de chacun pour tenter de recomposer un image entière. Il faut trouver en soi la résolution pour se défendre avec véhémence tout en étant malade et physiquement diminué, mais ce n’est rien de nouveau – surtout pour ceux qui souffrent de maladies chroniques.
Récemment, j’ai commencé des séances chez un ostéopathe très compétent et respectueux. Cela m’a un peu sauvé à la fois la vie et la santé mentale à ce stade de la maladie. Elle m’a étonnée par les explications et les solutions qu’elle a fournies pour certaines des difficultés que j’ai rencontrées. L’un des premiers endroits de mon corps sur lequel elle a travaillé est un gros faisceau nerveux situé sous l’aisselle. Elle n’était pas du tout surprise de l’emplacement de ma douleur nerveuse parce que ce faisceau nerveux spécifique, a-t-elle expliqué, est affecté par les problèmes cardiaques et pulmonaires. Enfin, une chose qui a du sens! Une réponse. C’est énorme! Chaque fois qu’une pièce du puzzle s’ajoute, je ressens non seulement un soulagement physique, mais aussi un soulagement psychologique.
L’ostéopathe a également travaillé la zone autour de mon estomac, du diaphragme et des côtes, relâchant la tension sur mon côté gauche afin de m’aider à mieux respirer. Elle m’a effectivement montré que mes problèmes pulmonaires restants étaient causés par un système de drainage lymphatique globalement stressé, y compris les reins, en travaillant sur les canaux des fluides corporels pour me montrer comment mes poumons pouvaient s’ouvrir complètement lorsqu’elle appliquait une pression sur certaines zones. Elle a expliqué que la péricardite (liquide autour du cœur) et le liquide dans/autour de mes poumons avaient exercé un stress supplémentaire sur mon drainage lymphatique. Cette réponse était la plus importante de toutes, parce que je souffre de toux et de suintements de liquide dans les poumons depuis 16 semaines maintenant. Mais plus important encore, elle a identifié la nécessité de desserrer un type spécifique de tissu situé à la base du crâne, où j’ai ressenti beaucoup de douleur, afin que le drainage des fluides puisse s’y produire pour relâcher la pression dans la partie supérieure du crâne et soulager mes maux de tête. Il y a encore du travail à faire et j’aurais aimé pouvoir commencer à travailler avec elle beaucoup plus tôt, mais les installations comme celles-ci viennent seulement maintenant de rouvrir leurs portes aux clients. Ce type de soins n’était tout simplement pas disponible il y a deux ou trois semaines.
J’ai également commencé à travailler avec un physiothérapeute, qui m’a prescrit une séquence d’exercices doux pour renforcer la musculature autour de ma colonne vertébrale, ainsi que pour agrandir ma cavité thoracique. J’ai une vieille fracture de compression vertébrale (T7) après avoir chuté en arrière en 2007, et j’ai maintenant expliqué à un certain nombre de spécialistes de la santé que je pense que le virus a pénétré dans ma colonne vertébrale par ce point de fracture. J’ai SENTI que cela se produisait et c’était atrocement douloureux dans les vertèbres en question, me faisant craindre ma vieillesse lointaine presque autant que je craignais la mort immédiate. Cependant, la physiothérapie a des effets bénéfiques et me permet à nouveau de me sentir un peu plus en contrôle de mon corps. Mon physiothérapeute m’a suggéré de me procurer un Fitbit, pour surveiller ma fréquence cardiaque fluctuante et mieux comprendre quel est mon seuil réel d’activité physique maintenant, au lieu de simplement le deviner et de payer les conséquences (rechute) plus tard.
La farce de la politique de santé COVID/La réadaptation négligée pour les victimes du COVID long
Heureusement, mon médecin généraliste est ouverte d’esprit et compréhensive (c’est elle qui a prescrit les traitements ci-dessus, après tout), mais est toujours déterminée à trouver un « diagnostic » qui n’inclut pas nécessairement le COVID-19. C’est une diligence raisonnable de sa part de veiller à écarter d’autres maladies graves, donc j’applaudis sa minutie et je lui en suis reconnaissante. Pour l’instant, elle a hâte de voir les résultats des tests de conduction nerveuse qu’elle m’a prescrits et elle soupçonne fortement que quelque chose d’anormal y apparaîtra, mais elle attribue par ailleurs mes autres symptômes à une éventuelle hyperthyroïdie. C’est aussi une toute nouvelle possibilité depuis le COVID, et qui nécessite une cinquième série de prises de sang.
Mais, chers lecteurs, nous devons nous demander: pourquoi la réticence générale de la communauté médicale et des politiques de santé en général à reconnaître ou à diagnostiquer le COVID-19 sur la base de preuves cliniques abondantes et croissantes? Surtout quand cela fausse très certainement les chiffres par rapport au nombre de ceux qui ont RÉELLEMENT EU LE COVID?
Beaucoup d’entre nous, lorsque nous avons finalement été autorisés à passer un test, des semaines ou un mois plus tard, ont été testés négatifs, ce qui nous indique en fait que le virus n’était plus dominant dans nos sinus au moment du test. De plus, parce que beaucoup d’entre nous n’ont pas eu de fièvre, qui reste le principal symptôme de diagnostic clinique – même si les professionnels de la recherche des contacts aux États-Unis affirment sur les réseaux sociaux que la fièvre n’est pas l’un des symptômes courants qu’ils observent dans les infections et la distribution du COVID (hé vous tous, ce n’est PAS une grippe – mettez-vous ça dans le crâne). On sait qu’il peut ne jamais apparaître de fièvre. Et, parce que les directives de l’OMS sont au mieux conservatrices. L’OMS n’a toujours pas reconnu que les gens souffrent de COVID pendant bien plus de deux semaines, ce qui est ridicule. Récemment, j’ai fait partie d’un groupe de survivants du COVID qui a publié une lettre ouverte aux responsables provinciaux de la santé publique au Canada demandant la reconnaissance et le soutien des personnes atteintes de COVID long. Le Toronto Star a publié cet article récent à ce sujet. De nombreux autres articles similaires commencent à apparaître (j’ai inclus quelques liens à la fin de cet article) dans les médias grand public du monde entier. Je ne peux m’empêcher de penser à la possibilité que la responsabilité de la confirmation du COVID sur la base de l’ensemble de symptômes cliniques désormais largement médiatisés comme les miens, soit trop accablante pour que les gouvernements fédéraux considèrent la possibilité d’un dédommagement – comme les dédommagements pour l’invalidité de longue durée, par exemple – pour ceux comme moi qui ne cessent de rechuter, encore et encore. Je n’ai tout simplement trouvé aucune autre explication à la flagrante négligence largement répandue envers les personnes souffrant de COVID long.
Adopter une nouvelle stratégie – désactiver la pensée capacitiste et viser la victoire éventuelle
J’ai du mal à me résoudre à long terme à faire face à cette maladie, alors même que les semaines passent et que je reste malade et à demi-capacité. La «fille malade» n’a jamais été la façon dont je me vois et je ne me suis jamais identifiée au stéréotype de la «fille malade». Avant, j’avais bien intégré la notion que la réussite de mes objectifs frénétiques reposait sur une santé optimale (ayant grandi dans les années 70 et 80 – Participaction, L’entraînement de 20 minutes, Jane Fonda…), alors je m’y suis profondément investie. Certes, cela pue la pensée capacitiste et je continue à conserver le privilège du niveau de santé que j’avais autrefois, mais que je n’ai plus.
Mes premières réactions à cette maladie ont inclus la classique question impuissante, « POURQUOI MOI? » qui accompagne une perte et un chagrin soudains. J’ai essayé de raisonner avec l’univers: Mais j’ai travaillé dur pour protéger ma santé et pour maintenir mon mode de vie à 100 à l’heure. J’ai souvent fait comprendre à mon fils que la santé était *tout*, le réprimandant quand il restait assis à jouer à des jeux vidéo, qu’il buvait un Coca dans mon dos ou qu’il m’avouait manger un beignet comme petit-déjeuner. Mais, en fin de compte, j’ai appris une leçon d’humilité: le COVID ne se soucie tout simplement pas de votre état de santé initial – cette maladie débilitante détruit tout. Je n’aime pas les problèmes de santé tels que ceux auxquels je suis à présent confrontée (comme si quelqu’un les aimait), mais maintenant ils sont là et je ne sais pas combien de temps ils resteront. Mon directeur de thèse a suggéré que je ne pourrais peut-être pas reprendre mon doctorat avant l’année prochaine, pour un certain nombre de raisons. Je ne suis pas encore prête à l’accepter, mais cela devient une grande et dure leçon d’apprendre à comprendre qu’il y a des choses dans ma vie que je ne peux tout simplement pas contrôler… comme le régime alimentaire de mon fils adulte. Et les pandémies.
À l’heure actuelle, j’essaie de trouver un sens au processus de rétablissement à long terme. J’ai été invitée à participer à un projet de film appelé Alone Together, et j’ai commencé à vlogger à propos de mon rétablissement. De plus, j’ai vu des tortues partout où je suis passée cet été – lors de mes promenades et lors de paisibles descentes en kayak. J’essaie de voir dans ces fréquentes observations des messages qui me disent de ralentir et de continuer à me protéger plus longtemps encore. J’ai vu des tortues serpentines de l’Est, des tortues peintes, peut-être une tortue tachetée et une fois, une tortue mouchetée. Donc, je continuerai à écouter la tortue et ralentir, changer de rythme jusqu’à ramper si c’est nécessaire. J’ai toujours été bonne en endurance, ce sera donc mon nouveau marathon. Le marathon lent, le marathon des tortues. Et j’ai confiance dans le fait que je finirai par gagner.
Réflexions finales: J’ai récemment participé à un séminaire avec le spécialiste en réadaptation cardio-pulmonaire, le Dr Noah Greenspan de la Pulmonary Wellness Foundation. Ses excellents conseils incluaient l’assertion que le COVID est un métamorphe qui peut ressembler en même temps à de nombreuses maladies différentes, et qu’il s’agit d’une maladie de «terre brûlée». Cela résonne beaucoup avec mon (premier) article précédent sur la pandémie, où je l’ai comparée à une photo que j’ai prise des Stirling Mountain Ranges en Australie-Occidentale, ravagée par un feu de forêt – et où les herbes avaient déjà commencé à fleurir, avec des fleurons ressemblant à un coronavirus (voir ci-dessous). En fait, les incendies de forêt sont une bonne analogie, car «l’inflammation est la marque du COVID» (Dr Greenspan).
Feu = flamme. 2020 a été une année de feux de forêt, à tous ces égards.
Noah a souligné que la communauté médicale traite le COVID comme un «MCI» – un «incident faisant des victimes massives» [mass casualty incident] où seuls les cas de vie ou de mort sont prioritaires. Ce type de langage fait référence aux catastrophes naturelles et à la guerre. À ce stade, je peux dire avec confiance que je suis un vétéran du COVID. Je me suis battue pour ma vie et j’ai survécu (jusqu’à présent). Le Dr Greenspan a affirmé que personne ne devrait encore parler de dommages permanents, car tout ça est nouveau et nous ne pouvons pas vraiment le savoir, donc je garde espoir qu’avec une rééducation continue, en connaissant mes limites et en me poussant progressivement, jusqu’au bord de ces limites, je vais complètement récupérer. Noah dit: « Vous ne récupérerez qu’à la vitesse de votre système le plus lent. » Ce système, mes amis, est le système neurologique.
Ce qui suit est une nouvelle liste de remèdes complémentaires que j’ai utilisés à ce stade avancé de la maladie (en complément de certains des remèdes que j’ai énumérés dans mon premier article de blog sur le COVID), qui ne constitue pas un avis médical – juste diverses choses que j’ai essayées, afin de lutter contre les symptômes persistants:
Safran – sous forme de thé ou cuit dans du riz. On me l’a présenté comme une histoire – un remède issu d’un rêve, par une femme qui a prié pour que sa famille se remette du COVID après l’échec de ses remèdes traditionnels indigènes habituels. Selon son expérience vécue, le safran a fonctionné pour elle et sa famille. Oui, c’est anecdotique, mais la recherche scientifique sur les propriétés médicinales du safran suggère qu’il est entièrement efficace pour de nombreux effets pathologiques du COVID, tels que la dépression, la neurodégénérescence, les problèmes du système nerveux, les problèmes oculaires, les maladies cardiovasculaires, l’essoufflement, les troubles gastro-intestinaux, l’inflammation et la régulation du système immunitaire. Je crois ÉNORMÉMENT aux rêves visionnaires. Le safran a l’avantage supplémentaire d’être un aphrodisiaque et de favoriser le bien-être utérin.
Thé de prêle – pour réparer les tissus pulmonaires.
Huile essentielle de laurier noble (baies de laurier) appliquée sur la plante des pieds afin de dégager mes poumons et de soutenir la fonction bronchique.
Jeûne intermittent – J’ai peut-être développé une hernie hiatale (à cause de toute cette toux?), avec un tout nouvel épisode de reflux acide et de douleurs à l’estomac la nuit lorsque je me couche, ou parfois après avoir mangé. Le jeûne intermittent signifie ne pas manger entre 20h et 12h, car pas de collations avant le coucher ni de petit-déjeuner. Certaines sources ont indiqué que le médicament pour l’estomac qui m’a été prescrit pour la première fois, le pantoprazole, peut aggraver les effets du COVID en lui permettant de pénétrer plus facilement dans le tractus gastro-intestinal en réduisant l’acide gastrique. Il peut également réactiver C. Difficile [NdT. Clostridioides difficile] pour la même raison – excellent. Cela pourrait expliquer ma lutte continue contre la diarrhée. J’ai eu C. Difficile en 2011. COVID se nourrit de toutes vos faiblesses!
Bio-K – pour restaurer le microbiome intestinal.
Biotine – pour mes ongles et cheveux cassants, qui se sont détériorés pendant le COVID (problèmes liés à la thyroïde! J’ai des nodules thyroïdiens).
Thé au basilic sacré – pour calmer le système nerveux, anti-inflammatoire et tant d’autres bienfaits.
MSM (méthylsulfonylméthane) – J’utilise ceci dans l’espoir de soulager mes douleurs articulaires, mais le jury n’a toujours pas décidé si cela fonctionne ou non. Je suis convaincue que mes douleurs articulaires ont été causées par le pantoprazole – cette saloperie de médicament est connu pour détériorer les os, et je pense que cela a créé une autre vulnérabilité dans mon système qui a laissé le COVID entrer – genre, tout de suite après, et maintenant ça a l’air de vouloir rester.
Calcium – Je l’ai ajouté à mon énorme apport quotidien en vitamines, après que mon médecin l’ait recommandé.
Sel de mer – J’ai augmenté ma consommation de sel, pour aider à résoudre le problème d’hypotension artérielle.
Bas de compression – Je recommence à m’en servir, depuis que j’ai appris qu’ils aident à soulager les étourdissements dysautonomiques.
Oreiller chauffant pour les yeux (soie) – soulagement des yeux secs et brûlants.
Plus de ressources (je continuerai à en ajouter au fil du temps):
Pour mémoire: l’expérience du COVID-19 «léger à modéré», jours 120-150
La politique économique du traitement
Les récents relevés de mon moniteur cardiaque Holter montrent 19 incidences de tachycardie et un incident de bradycardie, et mon médecin dit que cela pourrait être à l’origine de certains de mes symptômes. Elle reste cependant apparemment réticente à clairement considérer ces résultats dans le contexte du COVID-19, et à évaluer cliniquement ensemble tous mes symptômes comme un tout – un tout très révélateur – que des milliers de personnes ont déjà minutieusement décrit dans leur lutte continue contre la maladie (y compris les professionnels de la santé infectés). Certes, mon médecin n’est pas au courant de cette mine d’informations, car celles-ci restent cantonnées dans des groupes de soutien en ligne fréquentés uniquement par ceux qui sont tombés malades. Ainsi, cet ensemble de résultats de tests (tardifs) a au contraire été évalué seul, comme restant dans les limites du « normal », principalement parce qu’il n’y a pas de signes clairs de maladie(s) cardiaque(s) connue(s). C’est loin d’être normal pour moi, cependant. Bien qu’il soit rassurant de ne pas présenter d’insuffisance cardiaque imminente, cela indique quand même quelque chose.
Le fait demeure que j’ai toujours un comportement cardiaque inhabituel (quoique de moins en moins au fil des semaines), bien que ce comportement puisse ne pas provenir du cœur, comme l’a suggéré le cardiologue. J’ai lu des recherches récentes suggérant que la thyroïde peut être temporairement enflammée par le COVID et cela pourrait contribuer à nombre des problèmes que j’ai rencontrés, y compris la tachycardie (ainsi que les palpitations, la diarrhée, les sueurs nocturnes, les problèmes de mémoire, l’irritabilité, la perte de poids, etc.). Mon médecin a suggéré, la dernière fois que je l’ai vue, que ma thyroïde pourrait également être responsable puisque ma dernière analyse sanguine a montré des niveaux de TSH proches de l’hyperthyroïdie (encore une fois, je n’ai jamais souffert de ça de ma vie). Alors, elle m’a programmé une cinquième série de tests sanguins pour déterminer le comportement de ma thyroïde sur une plus longue période. En fin de compte, elle fait son possible, en suivant la façon habituelle de la médecine conventionnelle de procéder de manière compartimentée – ce genre de réaction indique que la plupart des médecins ne savent toujours pas (ou ne veulent pas) interpréter les symptômes du COVID comme ceux d’une maladie multisystémique globale, qui présente un forme chronique identifiable. C’est peut être sur le point de changer, cependant, car le CDC vient de reconnaître officiellement que le COVID peut entraîner une invalidité à long terme chez ceux qui n’ont jamais été hospitalisés, qui sont jeunes et qui étaient jusque là en bonne santé.
Il y a cependant une autre façon de voir les choses, je pense. Santé Canada n’a TOUJOURS pas reconnu les symptômes chroniques du COVID, malgré la lettre ouverte envoyée aux ministres provinciaux et fédéraux de la Santé leur demandant de reconnaître le COVID long. Je ne peux que vaguement supposer que cela est lié au fonctionnement du système de santé canadien – il est principalement financé par l’État. Si Santé Canada reconnaît la possibilité d’une invalidité à long terme due à des complications post-virales du COVID, cela pourrait entraîner que l’argent des contribuables doive être alloué pour créer de nouveaux centres de rétablissement, ainsi que pour financer les thérapies à long terme et les temps de récupération nécessaires, pour des dizaines de milliers de personnes qui ne peuvent pas recommencer à travailler. À l’heure actuelle, il n’y a pas de financement pour cette nouvelle réalité. Il est possible que mon médecin tente de contourner ces limites pour m’assurer les meilleurs soins de longue durée possibles, en me traitant non pas dans le cadre du COVID, mais pour les groupes de symptômes distincts de divers troubles possibles.
Les impacts économiques pour les malades du COVID-19: quelques perspectives
On assiste dans le monde à un tollé et à une indignation générale, en réaction aux mesures strictes prises pour tenter de contrôler la propagation du COVID-19: verrouillage, distanciation sociale, masques, etc. L’arrogance des masses semble ridicule, une réminiscence du droit de l’enfant, et une colère à l’avenant. Laissez-moi, je vous prie, vous parler un peu de perte de liberté, d’abord, puis de perte de revenus/d’opportunités.
Escroqueries aux assurances, médicaments/suppléments, thérapies à la charge de la personne, incapacité de travailler, remboursement possible du financement d’urgence du gouvernement, la liste est longue. Être immobilisé par une maladie potentiellement mortelle est beaucoup plus restrictif que toute obligation légale de rester à la maison ou de porter un masque. Etre immobilisé quand on est infecté par un coronavirus et malade du COVID-19 ressemble à ceci: on est confiné au lit pendant des semaines, ce qui occasionne une perte de vitalité cardiaque, pulmonaire, musculaire, cérébrale, etc. et quand on parvient finalement à s’extraire du lit, on vit à un rythme d’escargot pendant de nombreuses semaines – même dans les cas «modérés» comme le mien. Cela signifie que toutes vos activités de plein air préférées, ou même simplement la marche, posent le défi de retrouver un minimum de vigueur.
Mais attendez, il y a mieux. Être cloué au lit, ce n’est pas seulement tuer l’ennui en regardant Netflix pendant des heures et des jours et en attendant que la maladie passe. C’est ne pas savoir si ou quand la maladie passera. Ce sont des jours ou des semaines de à courir à la salle de bain à cause de la diarrhée et être au bord de l’évanouissment à cause d’une tension artérielle déréglée (ou même de vomissements) par la même occasion. Ça signifie la détresse physique, car le système nerveux s’effondre du fait du cerveau et des veines qui enflent, du sang désaturé en oxygène, du déséquilibre/de la déshydratation électrolytique, de l’inflammation et du dérèglement des fonctions de la colonne vertébrale, de la thyroïde et du cœur, etc. Ce ne sont pas des vacances à la maison quand tout le corps est enflammé. Ce n’est pas seulement «le gouvernement» qui vous dit de rester à la maison, mais des médecins qui ne veulent pas vous traiter tant que vous n’êtes pas à l’agonie.
Et dans ce genre de confinement, il n’y a non plus personne pour vraiment vous payer à rester enfermé. Mon fils, qui a un job d’étudiant pour le gouvernement provincial en été, s’est à moitié plaint qu’il était en gros payé pour jouer à des jeux vidéo chez lui au lieu d’être sur le terrain pour faire ce qu’il aime. Je me faisais mal pour lui, à ravaler ma frustration de ne pas savoir quand il pourrait vivre la vie qu’il l’a toujours connue. Mais au-delà de ma sympathie, je ressentais le soulagement qu’il n’avait pas attrapé le virus et que je n’avais pas à m’inquiéter qu’il tombe gravement malade ou qu’il meure tandis que je luttais moi-même pour retrouver un semblant de vitalité. Au cours de ma bataille personnelle, j’ai essayé de ne pas trop m’inquiéter du fait que je recevais l’aide que le gouvernement accordait en vertu de la loi sur l’assurance-emploi, sans être en fait «prête, disposée et apte» à travailler. Je ne sais toujours pas ce qu’il en adviendra, si on s’attend ou non à ce qu’on en rembourse une partie.
Actuellement, mes options thérapeutiques se réduisent, à mesure que le plafond, assez élevé, de remboursement annuel de mon assurance médicale est presque atteint. Mes limites de remboursement pour l’ostéopathie ont été dépassées. Mes limites de remboursement pour la massothérapie ont maintenant été dépassées. La psychothérapie et la physiothérapie ont des limites de remboursement légèrement plus élevées, je peux donc m’en contenter pour le moment, mais mon acupuncture n’est pas du tout couverte. Ma compagnie d’assurance, la Sun Life, ne couvre que l’acupuncture effectuée par un «médecin» qui s’est spécialisé en acupuncture (comme si c’était courant), mais PAS un acupuncteur agréé et enregistré. J’ai découvert cette petite mise en garde trop tard, après avoir investi près de 600 $ dans des traitements cruciaux d’acupuncture.
Le rétablissement demande une équipe
Mon acupuncteur a été extrêmement proactif dans le traitement de mes symptômes neurologiques. Je lui ai demandé spécifiquement de traiter le dysfonctionnement de mon (mes) système (s) nerveux. Son approche comprenait une acupression intense sur ma colonne vertébrale et sur les articulations de mes orteils et de mes doigts, remontant un peu plus à chaque séance vers les poignets, les chevilles, les coudes et les épaules. C’était atrocement douloureux sur mon pied gauche, mais légèrement agréable sur mon pied droit (tout est pire de mon côté gauche). Il a également utilisé l’acupuncture sur mes nerfs périphériques (mains/avant-bras et pieds/bas des jambes), ainsi que la moxibustion sur mon abdomen et mon dos. Lors de la première séance, il a efficacement stabilisé ma fréquence cardiaque à sa fréquence de repos normale (pré-COVID). J’étais un peu étonnée, étant donné la tachycardie intense dont je souffrais constamment. Il est ensuite resté stable pendant une semaine complète, et ne s’est emballé que lorsque j’ai perturbé l’équilibre de mon système en arrêtant le Pepcid.
J’ai arrêté le Pepcid d’un coup après qu’il m’ait informé que mon foie était compromis (ce que mon massothérapeute a confirmé), puis j’ai effectué mes propres recherches sur le sujet. Il a remarqué que mes points de pression liés au foie étaient devenus très douloureux. J’ai noté que cela coïncidait clairement avec ma prise de Pepcid (famotidine) pendant cinq jours. Il a également vu que ma langue était chargée, un autre indicateur de stress hépatique. J’ai malheureusement découvert, après coup, que la famotidine peut provoquer des lésions hépatiques même après une seule semaine de prise. L’arrêt du Pepcid a ravivé certains de mes symptômes du COVID, comme la tachycardie, les douleurs musculaires, les douleurs de la colonne vertébrale, de minuscules douleurs cardiaques, le reflux acide et une congestion majeure dans mes oreilles et mes sinus. Mais, après une ou deux séances d’acupuncture supplémentaires, ma fréquence cardiaque s’est à nouveau stabilisée, en grande partie…
J’ai encore des pics occasionnels de fréquence cardiaque pendant mes phases de sommeil profond, me dit mon Fitbit, ce qui n’est pas tellement un problème car ils ne sont pas persistants, et je n’ai plus de palpitations. Cependant, ma saturation en oxygène a continué de fluctuer à de faibles niveaux, sous la cote d’alerte. Mon médecin suit ça de près et suggère un oxymètre de sommeil sur 24 heures et d’autres analyses du sommeil si ça persiste, bien qu’elle ne pense pas que ça puisse être une apnée du sommeil, vu que je ne correspond pas au profil-type d’homme âgé en surpoids qui ronfle. Je la tiendrai informée de mes données Fitbit, car il semble que les preuves soient utiles pour établie une évaluation médicale clinique. Mon Fitbit a continué à montrer que mes niveaux d’oxygène sanguin diminuent pendant mon sommeil profond au moins une fois par semaine. Je pense personnellement que mon apnée du sommeil est induite par ma dysautonomie, mais elle ne semble pas vouloir admettre de dysautonomie, à l’instar de nombreux professionnels de la santé. C’est un syndrome silencieux et mal compris.
Ce dont j’ai le plus besoin, c’est d’être évaluée pour ma dysautonomie et pour d’autres dommages neurologiques. Par exemple, avant le COVID, je pouvais saisir correctement le mot de passe de mon ordinateur et d’autres mots de passe du premier coup. Maintenant, il me faut 6 ou 7 tentatives pour y arriver, presque comme si j’avais une dyslexie légère. La fantosmie [NdT. hallucination olfactive] s’est également poursuivie sans relâche jusqu’à présent. J’ai été réveillée à plusieurs reprises la nuit par des odeurs qui n’étaient pas vraiment présentes, mais que je perçois néanmoins comme réelles: du pain qui cuit ou qui brûle, du plastique qui chauffe ou qui brûle, des casseroles en fer rouillées, de la fumée de bois/papier, des odeurs de moteur chaud, et récemment, des ordures pourries, des odeurs d’égouts et des odeurs de solvant ou d’autres produits chimiques. Cela suggère un problème qui touche mon système olfactif ou une nouvelle manifestation des nombreux problèmes neurologiques persistants. À ce stade, mon médecin a décidé, sur les conseils d’un spécialiste des oreilles, du nez et de la gorge, de m’envoyer passer une IRM cérébrale et un examen par caméra nasale de mon bulbe olfactif.
Mon ostéopathe reste la personne la plus compétente de mon équipe de rétablissement. Elle a repositionné deux fois mon bras blessé pour soulager une partie de la tension et de la douleur causées par ma chute de vélo, me redonnant une mobilité significative. Mais ce n’est pas tellement pour ça qu’elle est si incroyable. Son vrai don est son incroyable connaissance de l’anatomie – le système squelettique, circulatoire et nerveux et tous les tendons, la musculature et le fascia qui les relient. Non seulement cela, mais la synthèse inspirée de toutes ces connaissances quand elle se penche sur mon ensemble spécifique de problèmes, pour reconstituer le puzzle du COVID qui m’a accablée.
Elle m’a aidé à comprendre que certains de mes problèmes cardiaques, et en particulier pulmonaires, sont probablement liés au système neurologique qui les gère. J’ai souffert de douleurs nerveuses constantes à deux endroits situés aux extrémités de mes clavicules, près de l’endroit où mes bras se relient à mes épaules. Elle m’a expliqué que cette jonction majeure des nerfs spinaux est liée à toutes les fonctions thoraciques, y compris les voies respiratoires. Il est particulièrement intéressant de noter que les vertèbres T7 contrôlent la fonction pulmonaire, et ce sont les vertèbres où j’ai une vieille fracture et celles qui ont été attaquées par le COVID. Tout cela a été une révélation, et cela explique les problèmes respiratoires continus/la saturation en oxygène que les gens comme moi éprouvent pendant leur rétablissement, malgré les radiographies pulmonaires « claires », etc. Putain, c’est neurologique – le hardware pulmonaire va maintenant bien mais le logiciel a un bug! Alors, quelle sera la prochaine étape? Je suis sur le point de commencer une thérapie avec un neuro-physiothérapeute, et je pense que ce sera la thérapie la plus importante à l’avenir, pour faire face à tous les problèmes restants.
Mon massothérapeute se concentre également sur les nerfs et les muscles de la région thoracique supérieure pour aider à résoudre mes problèmes respiratoires restants, et il a utilisé des ventouses à percussion sur mon dos pour aider à amener le flux sanguin et l’oxygène dans mes poumons. J’ai déjà un bon programme de physiothérapie pour renforcer les muscles autour des os de mon bras blessé, et j’ai commencé à remonter sur mon vélo pour le Great Cycle Challenge. Mais je dois y aller doucement. Doucement et gentiment. Difficile de m’en souvenir, jusqu’à ce que je me retrouve le cul par terre.
Et je me suis retrouvée le cul par terre à plusieurs reprises lors de ma quête d’un retour à un fonctionnement physique plus ou moins normal. Je suis clairement en train de gérer une sorte de fatigue post-virale – pas au quotidien, mais si je me pousse trop loin. Si je fais une randonnée ardue deux jours de suite sans jour de repos entre les deux, je suis physiquement et mentalement épuisée à l’extrême le lendemain. C’est un épuisement profond comme je ne n’en avais jamais connu, comme si je luttais pour survivre, et je me sens complètement impuissante. Si je ne me pousse pas trop, que je me cantonne à des activités de faible intensité que je me repose entre chacune, alors je vais bien, en termes d’énergie. J’essaie de maintenir ma fréquence cardiaque en dessous de 140 pendant l’exercice. C’est encore difficile à accepter car j’ai toujours été pleine d’énergie et en mouvement. À certains égards, j’ai l’impression d’avoir vieilli d’une décennie à cause de cette maladie et je me demande si je redeviendrai un jour la personne libre et énergique que j’étais autrefois.
Néanmoins, mon objectif EST la résurrection complète de cette maladie effrayante.
La profonde capacité de guérison du corps
Les blessures christiques sur mes deux paumes de main (de ma récente gamelle en vélo) ont effacé les extrémités de mes lignes de vie, au niveau des talons de mes paumes. « Hé, Jésus! » dit mon partenaire en plaisantant sur mes croûtes. Mes lignes de vie sont devenues indéfinissables, mutilées par l’asphalte. Je me suis demandé si cela pouvait représenter ce que le coronavirus m’a fait, en fin de compte. Ça a raccourci ma vie? Regarder mes mains guérir lentement, cependant, a été étrangement gratifiant et réconfortant, simplement à observer que mon corps PEUT guérir, et se régénère activement un peu plus chaque jour. En utilisant les connaissances que j’ai acquises de certaines de mes recherches de doctorat – à savoir que le sang menstruel contient des cellules souches qui améliorent la réparation de la peau – j’ai appliqué les miennes sur mes plaies pour voir si je pouvais accélérer le processus (le timing de mon cycle était impeccable), ma petite expérience personnelle. Cela a trop bien fonctionné, en fusionnant la chair de mes paumes de chaque côté de mes lignes de vie, et j’ai dû les déchirer à nouveau, créant une toute nouvelle extrémité de ligne de vie sur chaque main.
Si je peux me voir en train de guérir à l’extérieur, alors tout ce qui se trouve à l’intérieur doit également guérir de manière durable – mon cœur, mes poumons, mes veines, mes nerfs, etc. Je continue d’avoir des sensations de piqûres d’épingle, par exemple – comme de petites morsures partout dans mes bras et mes jambes. Cette sensation quelque peu douloureuse a duré environ 12 heures, puis elle s’est arrêtée, pour revenir quelques jours plus tard, et je soupçonne que c’est une régénération des nerfs périphériques, car j’ai lu que cela peut arriver. Ces petites sensations de piqûres d’épingle sont également réconfortantes (quoique ennuyeuses), similaires à une séance d’acupuncture, car elles s’accompagnent de la prise de conscience que mon intégrité est en cours de restauration et que mes circuits endommagés sont en train de redémarrer.
Vous trouverez ci-dessous une liste de certains éléments que j’utilise actuellement, qui aident beaucoup à ce stade du processus de récupération.
Derniers remèdes de cuisine:
Chardon-Marie (teinture) pour la réparation du foie
Gingko biloba (thé) pour le soutien cognitif
Huile de poisson Neuro-mega (capsules) pour la réparation/le soutien du cerveau – maquereau, sardine et anchois au thym et à la vitamine E
Ginseng de Sibérie (teinture) pour l’énergie
Champignon crinière de lion (capsules) pour le soutien nerveux et cérébral
Sulfate de glucosamine – pour mes douleurs articulaires – cela semble fonctionner beaucoup mieux que le MSM.
Le spray nasal stéroïdien Avamys – cela aide les oreilles, les sinus et la gorge mais a provoqué des palpitations cardiaques le premier jour où je l’ai essayé – elles ont cependant cessé maintenant.
Aussi, l’hydrothérapie de contraste – j’alterne simplement entre l’eau chaude et froide dans la douche pour stimuler mon système nerveux, ou je fais suivre un bain chaud aux sels d’Epsom par une douche froide et vive. J’ai remarqué qu’au cours des deux dernières semaines, ma peau est en train de se conditionner à tolérer beaucoup plus facilement l’eau froide.
Vibration – J’ai utilisé un vibromasseur Crave Vesper sur mes bras, mes jambes, mon dos et mon cou pour stimuler également le système nerveux.
Je joue à Trivia Royale (une application de jeu) sur mon téléphone pour essayer d’améliorer ma mémoire et mes temps de réaction. C’est un jeu-questionnaire compétitif contre différents joueurs du monde entier. Cela semble aider, car mes temps de réaction se sont clairement accélérés ces dernières semaines.
Natural Treatments for Coronavirus – une grande partie de cela reflète ce que j’ai fait depuis le début, avec quelques suggestions supplémentaires, toutes étayées par des preuves, bien sûr.
Pour mémoire: l’expérience du COVID-19 « léger à modéré », à partir du 150e jour
J’avance
Tout au long de ma très longue récupération du COVID, j’ai appris à mieux apprécier le pouvoir de la marche. Marcher (quotidiennement) a été une solide corde à laquelle m’accrocher, pour me hisser au sommet de cette montagne qu’est le boulot de revitalisation. Je marche au moins une heure (généralement plus) presque tous les jours, avant de manger le matin, puis de nouveau au coucher du soleil.
Je n’avais jamais accordé autant d’attention à la marche avant. J’ai trouvé cela un peu banal puisque j’ai toujours préféré la vitesse et la liberté sur mon vélo. Je ressentais surtout le besoin de faire une longue marche uniquement si c’était avec quelqu’un avec qui j’avais vraiment besoin de parler, afin de faciliter le genre de flux verbal qui se produit naturellement lorsque l’on avance à l’unisson. Marcher a sans aucun doute approfondi ma relation avec mon partenaire pendant toute cette crise. Non seulement cela a calmé nos sentiments de méfiance et notre nervosité, mais cela nous a également permis de surmonter, verbalement, toutes les pensées dérangeantes, les peurs, les frustrations et les malentendus. Et puis, nous avons pu regarder les oiseaux, les serpents et les grenouilles et nous concentrer de nouveau sur autre chose que nous-mêmes. La marche a été l’un des facteurs de guérison les plus importants pour moi.
La marche est distincte des autres voyages que je fais sur mes deux jambes. J’ai aussi, pendant ces mois étranges, fait des randonnées boisées, des promenades le week-end le long des plans d’eau, ainsi que des escalades difficiles. Je me suis efforcée de faire du vélo autant que possible sur un rythme hebdomadaire (provoquant parfois des rechutes mineures). J’ai également fait ma juste part de séances d’entraînement de 10 minutes à la maison, de séances de yoga tous les soirs et des dîners dansants spontanés à deux quand j’avais vraiment besoin de me défouler. Mais la marche a été le baume guérisseur.
Beaucoup d’écriture et d’exploration artistique ont été produites sur le thème des aspects psychologiquement enrichissants de l’errance et de la marche sur de longues distances (découlant d’un héritage beaucoup plus ancien des promenades et de l’itinérance autochtones). De ma perspective occidentale contemporaine, Rebecca Solnit me vient en premier à l’esprit. Je me souviens aussi avoir appris, au cours de la première année de mon programme de maîtrise (en Beaux-Arts), l’histoire très intéressante des pratiques ambulatoires liées au dénouement des esprits en temps de guerre, mais aussi liées à la psychogéographie – actes de création délibérée de sens nouveau d’espace/lieu (cela a influencé quelques œuvres d’art que j’ai produites plus tard). J’ai déjà participé à des promenades sonores, qui me semblent être les premières expériences de réalité virtuelle, y compris une promenade sonore de Janet Cardiff au Louisiana Museum juste à l’extérieur de Copenhague, lorsque j’ia visité pour la première fois un pays étranger (en dehors de l’Amérique du Nord). Aussi, une promenade sonore électrique discordante à Montréal par Christina Kubisch, animée par le Goethe Institute, qui était une sonification de toute l’activité électromagnétique de la ville. Ces promenades ont changé ma perception des endroits où je me trouvais.
Marcher procure aussi l’évasion du sentiment d’être prisonnier de soi-même ou de se sentir piégé dans un corps; une maladie ou un handicap ou des états d’être socialement divergents/mal compris peuvent conduire à ce type de sentiment. Mon oncle David, atteint d’autisme, avait grandi dans les années 50 et 60. Ses dernières années, lorsque sa mère n’était plus en vie pour s’occuper de lui, furent passées dans une maison de soins dans une communauté rurale. Il y était largement connu pour sa marche. Il marchait sur le pont au-dessus de l’autoroute, saluant la circulation au passage. Il parcourait les petites rues de la ville et passait devant les parcs locaux. Il était surnommé de manière ludique «Super Dave» par les jeunes habitants pour ses impressionnants exploits de marche incessante. J’imagine que marcher était un but, une petite liberté et une évasion de la banalité d’une pièce dans une maison qu’il n’avait pas d’autre raison de quitter.
Marcher a maintenant progressivement changé ma façon de voir les maladies incontrôlables, la guérison précaire et les adaptations culturelles plus larges à la réalité pandémique. Actuellement, j’habite au bord de la rivière Ottawa, ou du côté québécois, l’Outaouais, sur le territoire de la Première Nation Odawa. La rivière est spéciale: incrustée d’un trésor de fossiles discrets et méconnus, comme des orthocones de la taille de mon avant-bras, d’anciens amas de trous de vers et d’une communauté remarquable de stromatolites. Mon chemin de promenade est exactement le long de cet ancien foyer de vie, qui abrite désormais une forêt de chênes anciens, des sites de nidification de tortues vivaneaux et des marais qui regorgent de nombreuses espèces. Au cours de mes promenades quotidiennes, j’ai surveillé à la fois les paysages changeants de la nature et les temps de récupération progressivement améliorés de mon système nerveux autonome: des jours où il était complètement déséquilibré aux jours plus récents, à mesure que je me rapprochais de la normale. Avant, je pouvais à peine me traîner en pantalon de pyjama pendant dix minutes, sans que mon rythme cardiaque ne monte en flèche et que la douleur thoracique ne m’immobilise. Maintenant, j’apprécie les marches mesurées, d’un bon pas, presque rapides avec une respiration plus facile, généralement sans douleur et une récupération plus rapide de ma fréquence cardiaque au repos.
Mais j’ai aussi développé des réseaux de relations avec les autres, en traversant cet espace partagé. Il y a eu le cycliste désemparé qui avait assommé un pic passé à travers les rayons de ses roues – nous nous sommes arrêtés (à une distance de sécurité) pour l’aider, ramenant le pic à la maison avec précaution dans un chapeau et lui permettant de se reposer en toute sécurité jusqu’à ce qu’il puisse voler à nouveau vers ses arbres familiers (ce qui n’a pas pris longtemps). Il y a des couples plus âgés qui apprécient encore les subtilités civiles d’un « hello » ou « bonjour » [NdT. efdt] ou « good morning » au passage comme nous fréquentons souvent ces moments/lieux les uns et les autres (je ne peux pas dire que je me suis toujours comportée aussi civilement ces temps-ci). Il y a une femme, toujours la même, à la même heure, tous les jours, toujours rivée à son téléphone en courant pour aller quelque part (?) Et une autre femme, toujours la même, à la même heure, tous les jours, de l’autre côté de la rivière avec son masque et sa visière, qui circule près du même banc. Dans nos interactions, il y a la compréhension commune et tranquille que nous sommes ici pour faire face, pour faire quelque chose de productif. Cet effort collectif pour continuer à avancer, c’est réconfortant.
Retour rapide (pour mémoire):
Août/septembre
J’ai consacré le mois d’août au cyclisme, à me pousser en respectant mes modestes limites, et à faire machine arrière si nécessaire. Un jour, j’ai inclus le rapide trajet à vélo de chez moi au cabinet de mon dentiste à mon total de kilomètres pour le mois d’août (pour le Great Cycle Challenge Canada – j’ai finalement recueilli 1000$ pour le cancer des enfants). J’y ai été très doucement dans mon retour progressif au cyclisme, me tenant généralement à un rythme qui garde ma fréquence cardiaque en dessous de 140 bpm, et généralement en dessous de 130. Cependant, ce jour-là, j’étais un peu juste pour arriver à mon rendez-vous à l’heure, alors j’ai forcé un peu. Ce qui s’est passé ensuite est très bizarre: malgré que j’ai pédalé à fond pendant 15 à 20 minutes et que je sois arrivée à bout de souffle à la porte du cabinet du dentiste, mon obligatoire prise de température à l’arrivée ne montrait que 35,2°C. J’avais peur que ma température soit trop élevée (et de me faire remballer) à cause de l’effort que je venais de fournir, mais au lieu de cela, elle frôlait… l’hypothermie. La réceptionniste a de nouveau pris ma température, car elle était inhabituellement basse, même si la personne qui venait d’entrer avant moi présentait une lecture normale. Les deux fois, la mienne était autour de 35°C. En règle générale (avant le COVID), lorsque je faisais un gros effort sur mon vélo sur un court laps de temps, puis que je m’arrêtais, je me mettais à transpirer. Ce jour-là, je n’ai pas sué une goutte, malgré le fait qu’il faisait chaud et ensoleillé dehors. Le lendemain, je n’ai pas non plus retrouvé ma température corporelle normale, avant beaucoup plus tard dans l’après-midi, lorsque mon thermomètre domestique a finalement atteint 37°C.
Ces longues périodes d’ajustement et ce fonctionnement inversé ont perduré, bien que mon système se soit clairement amélioré grâce à mes stratégies actuelles (que je détaillerai dans la section suivante de cet article). Quand je suis tombée malade pour la première fois, au début du mois de mars, on m’a refusé le test parce que je n’avais pas de fièvre. Au contraire, ma température corporelle avait, même à l’époque, chuté en dessous de la normale. Cela indique que mon système nerveux autonome réagissait dès le premier jour. Plus de sept mois et demi plus tard, il a encore du mal à retrouver un bon fonctionnement, bien qu’il montre maintenant des signes impressionnants de rétablissement significatif. J’ai encore épisodiquement une température corporelle aberrante pendant mon sommeil – des sueurs nocturnes, mais plus étrangement, une désensibilisation au froid digne d’un vampire. Je me suis souvent réveillée complètement découverte en pleine nuit, sans éprouver la moindre sensation froid même quand ma peau était glacée au toucher (comme celle d’un cadavre). Quand je me couvre à nouveau, mon corps se met à profondément trembler de façon involontaire quelques minutes, le temps de se réajuster – ce ne sont clairement pas des frissons, mais un tremblement – je sais ce que c’est de frissonner, et ce n’est pas ça. De plus, lorsque je fais du vélo, ma fréquence cardiaque se comporte de manière étrange au début et à la fin de mon itinéraire: il grimpe (parfois à 150 bpm – oups) lorsque je démarre et déclenche les vibrations d’alarme d’urgence de mon Fitbit. Ensuite, il se stabilise progressivement au cours de la demi-heure suivante, mais remonte à nouveau pendant un bon moment à plus de 120 bpm après que je me sois arrêtée. Je ressens quelque chose de similaire mais de moins extrême quand je marche (ce qui m’oblige à ralentir ma foulée à la fin, comme dans une phase de récupération après un effort intense). Cette variabilité de la fréquence cardiaque (VFC) mal ajustée est l’indicateur principal d’un système nerveux autonome stressé et dysfonctionnel. Si on peut s’y fier, mes statistiques Fitbit me disent que mon VRC nocturne oscille autour de 21, ce qui équivaut au VFC d’un homme de 80 ans! Cependant, ça pourrait un bug du système, car il s’agit d’une nouvelle fonctionnalité récemment déployée par Fitbit. Je reste donc attentive mais pas paniquée.
…
Mon dernier rendez-vous avec mon médecin (en septembre) m’a donné la validation attendue depuis longtemps et j’ai failli en pleurer de soulagement sur le parking. Elle m’a dit: « Vous n’êtes pas seule. » Elle avait à ce moment vu un certain nombre de patients qui présentaient des ensembles de symptômes distincts correspondant aux miens, assez pour considérer l’examen de cette base clinique concrète dans le diagnostic des effets post-viraux du COVID. Elle m’a dit que mes symptômes persistants indiquaient un STOP – un syndrome de tachycardie orthostatique posturale, une forme de dysautonomie post-virale affectant la pression artérielle, la fréquence cardiaque et la température corporelle d’une manière spécifique, parmi les autres choses contrôlées par les systèmes nerveux autonome et sympathique. La feuille des relevés orthostatiques que j’avais remplie pendant deux ou trois semaines lui a permis de confirmer son évaluation du STOP. J’ai encore d’autres tests à passer et d’autres résultats à évaluer (conduction nerveuse, IRM cérébrale, moniteur de sommeil) avant d’envisager la suite, les choix du traitement médical (ce qui, je pense, ne sera pas nécessaire à ce stade), mais elle était heureuse d’apprendre que j’avais été proactive dans l’atténuation de ma dysautonomie par ma consommation accrue de sel et ma consommation régulière de boissons électrolytiques.
J’ai aussi consulté une très bonne physiothérapeute pendant un certain temps (aussi longtemps que mon assurance le remboursait), et elle m’a diagnostiqué une inflammation des nerfs qui vont de mon cou à mes bras jusqu’aux articulations des doigts qui me faisaient encore mal. Grâce à une thérapie au laser froid sur mon cou, elle a aidé à quelque peu atténuer mes douleurs aux articulations des doigts et du poignet. Maintenant, je me concentre sur mes séances de yoga nocturnes qui renforcent le soutien de mon cou et de ma colonne vertébrale, et je continue à prendre des comprimés de glucosamine, et tout ça a permis de réduire la fréquence et l’intensité de mes douleurs articulaires.
Ma consultation chez le spécialiste nez-gorge-oreille (ORL) a également été rassurante, car il a confirmé que de nombreux patients du COVID souffrent de fantosmie, en particulier des odeurs de brûlé, résultant de la destruction par le virus de certaines des cellules du bulbe olfactif. Il a examiné mes sinus à la recherche de polypes et d’autres lésions avec une sonde à fil lubrifié (heureusement, je n’ai aucun souci de ce côté-là), m’a conseillé de continuer le spray nasal stéroïdien et de lui communiquer la date de mon IRM cérébrale dès qu’il sera programmé (j’attends toujours ma date de rendez-vous 3-4 mois plus tard). Il a souligné que pour tous les patients qu’il a vus jusqu’à présent qui souffrent d’une fantosmie induite par COVID, on a détecté chez aucun des tumeurs cérébrales, de sorte que je ne devrais pas m’inquiéter. Il semblait penser qu’en poursuivant des stratégies de réduction de l’inflammation, je devrais guérir complètement. Et il avait raison – avec le soutien actuel que je reçois du coach de santé avec lequel je travaille, j’ai maintenant réussi à arrêter le spray nasal stéroïdien (il y a quelques semaines) et la fantosmie n’est pas revenue.
Avec tout le travail que j’ai entrepris pour guérir, y compris le cyclisme et le yoga, ma capacité pulmonaire s’est certainement améliorée et j’ai de moins en moins souvent du mal à respirer profondément (bien que cela arrive encore). Mes palpitations cardiaques ont maintenant complètement cessé, HALLELUJAH! Mon système gastro-intestinal fonctionne à nouveau très bien, bien que je doive dormir sur un oreiller compensé de 12″ pour contrôler mon étrange reflux acide ou les symptômes de type RGO [reflux gastro-oesophagien] qui, comme je le crois maintenant, provoquent ma sensation de suintement pulmonaire. Mon rythme cardiaque est dans la normale (parfois encore élevé, mais seulement modérément) la plupart du temps, et ma pression artérielle très basse et mes étourdissements ont drastiquement diminué. Il semble qu’avec le temps et mon traitement actuel très efficace, l’intolérance orthostatique de mon corps s’est réétalonnée avec succès.
Retour à maintenant – Mymee
Le 12 septembre était la date des six mois de mon COVID, du début de l’infection jusqu’à mon travail de rétablissement à long terme. Je m’attendais à être entièrement rétablie entretemps. Puis le 12 octobre est passé. À l’orée du mois de novembre, je vais beaucoup mieux, question santé. Grâce en grande partie à mon programme de réadaptation, auquel j’ai la chance et la reconnaissance de pouvoir participer. J’ai déjà arrêté de prendre un certain nombre de suppléments, simplement parce que je suis maintenant (enfin) à un stade de mon rétablissement qui me permet de faire de mon régime mon traitement principal, ce que je vois comme une réussite majeure.
Au cours des six dernières semaines, je participe à un programme appelé Mymee, qui m’a été recommandé par David Putrino, neurologue et Directeur de la Recherche sur l’Innovation en Réadaptation au Mt Sinai à New York. (Il se trouve aussi que David a obtenu son doctorat à l’Université d’Australie-Occidentale! C’est drôle, ça!) Ce programme, spécialisé dans la guérison des maladies auto-immunes, m’a permis de surmonter les nombreux derniers obstacles à mon rétablissement. Grâce à Mymee, je suis en liaison une fois par semaine avec un coach de santé personnel, qui évalue mon alimentation et mes symptômes pour identifier les possibles déclencheurs. J’utilise l’application Mymee pour envoyer des photos de ma nourriture, le relevé de mes symptômes, mes selles (y compris la sélection d’options de description de leur texture à partir de pages d’onglets), ma consommation d’eau, etc. J’en ai beaucoup appris jusqu’à présent – par exemple, qui sait que les fraises sont un déclencheur d’histamine? Je ne le savais pas, et j’en ai mangé beaucoup parce que j’en trouvais tout le temps sur le marché du fermier du coin.
Les modifications de mon régime alimentaire pourraient sembler drastiques à certains, mais je ne me sens pas trop limitée dans mes choix alimentaires – je dois juste devenir plus créative, ce qui n’est pas un problème pour moi. J’ai totalement arrêté toutes les céréales (même l’avoine) et tous les produits laitiers (même mon fromage de chèvre bien-aimé). J’ai également totalement arrêté certaines chose dont je n’avais jamais pensé qu’elles pouvait causer des problèmes: sérieusement, les carottes et les bananes !? Si ça c’est pas banane [NdT. jeu de mots intraduisible]? J’ai arrêté tous les produits à base de soja, le chocolat et de tous les aliments fermentés. Certains de ces aliments sont très sains en temps normal, mais avec un système immunitaire et nerveux affaibli, ils doivent (au moins temporairement) être éliminés. Il s’agit principalement d’un régime antihistaminique.
Régime actuel: Je mange des noix (noix, amandes, noix de pécan, noix de cajou) et des graines (citrouille, tournesol, chia, lin, sarrasin). Je mange toutes sortes de légumineuses, de viandes et de poissons (sauf du porc, je déteste le porc). Je mange de la courge, des patates douces et parfois des patates blanches. Je mange beaucoup de légumes verts feuillus, de choux de Bruxelles, de concombres, de céleri, de champignons et même d’aubergines à l’occasion (malgré le fait que ce soit une morelle). Je mange des œufs et de bonnes graisses: huile de coco, huile de sésame, huile d’olive, huiles de poisson, avocats. Ma consommation de fruits est centrée sur les pommes et les myrtilles, ainsi que sur certains fruits secs comme les dattes ou les pruneaux. Je fabrique mes propres produits de boulangerie à partir de farine d’amande et de pois chiche et de caroube. Donc, il me reste encore beaucoup de choses délicieuses et intéressantes à manger et ça ne m’a pas vraiment pris beaucoup de temps pour m’habituer à ce régime strict. Je mets du lait d’amande ou de noix de coco dans mes lattes de curcuma et de matcha (je ne bois toujours pas de café).
Stade ultérieur de rétablissement: stratégies d’auto-soins (en plus des quelques précédentes discutées dans mes articles de blog précédents):
Vinaigre de cidre de pomme – 1 cuillère à soupe dans 1/4 de tasse d’eau le matin et avant le coucher le soir. Cela a été assez efficace pour contrôler les curieux problèmes d’acidité/reflux qui se sont produits, ainsi que pour faire baisser un peu mon suintement pulmonaire et contrôler ma détresse intestinale. Un petit miracle, vraiment!
Comprimés d’électrolytes d’hydratation clinique nuun et/ou Hydralyte – tous les jours.
Sels variés: sel rose andin (non iodé), sel de mer français (non iodé), sel de mer grec (iodé) – je dois les mélanger pour éviter l’excés d’iode!
GABA (acide gamma-aminobutyrique) – pour l’apaisement neurologique, pour calmer les vibrations/tremblements intérieurs. Je prends environ la moitié de la dose la plus faible (100 mg), ce qui m’aide à m’endormir rapidement et à me réveiller avec des tremblements beaucoup plus légers ou souvent imperceptibles. Cela aide apparemment aussi à développer ma tolérance à l’exercice, ce qui est génial, mais si je le prends pendant la journée, je suis dans le gaz. Il a l’avantage supplémentaire d’éliminer complètement les crampes menstruelles.
Double dose de magnésium – l’augmentation de mon apport en magnésium a vraiment aidé à me débarrasser de mes tremblements (sans jeu de mots, haha) [NdT. encore un jeu de mots intraduisible]
CoQ10 Supreme avec resvératrol (soutien du cerveau et du cœur) – J’en ai pris à court terme, mais j’ai maintenant cessé d’en prendre après avoir terminé la bouteille.
Acide folique – aide à soutenir le développement neuronal (re-développement dans mon cas).
Vitamines: B12, C, D (jusqu’à 4000 UI actuellement), E, biotine, zinc.
Bromelaïne – c’est le plus important, utile à tant de choses. Encore une fois, je ne pourrais jamais dire assez de bien de la bromélaïne – anticoagulant, préventif des caillots sanguins, aide digestive, etc.
Rouleau en mousse pour tissus profonds – recommandé par mon (mes) physiothérapeute(s) ainsi que par le Pulmonary Wellness Rehab Center, pour traiter le mal de dos causé par la dysautonomie et pour aider à ouvrir la poitrine pour une meilleure respiration. Je me roule parfois dessus contre le mur, comme un ours qui se gratte contre un tronc d’arbre.
Oreiller compensé en mousse 30° (12 « de hauteur) – excellent pour traiter un certain nombre de mes problèmes, tels que le reflux et une possible apnée du sommeil (toujours en attente de ces résultats de test).
Yoga du visage – aussi drôle que cela puisse paraître, cela m’aide à ramasser mon visage du sol où il était tombé tout au long de cette épreuve (et d’autres événements tragiques de cette année). Non seulement j’ai l’impression que le COVID a vieilli mon apparence, d’environ dix ans, mais j’ai aussi l’impression d’avoir oublié comment vraiment sourire. Le yoga quotidien du visage m’aide à reconstruire la structure musculaire de mon visage pour me stimuler à sourire plus souvent et à me sentir inspirée. Je suis un programme quotidien mais il y a beaucoup de conseils/exercices gratuits en ligne.
Musculation des fessiers sans accroupissement – probablement l’exercice le plus intensif que je fais maintenant, et chaque session ne dure que *10 minutes*. Un petit engagement de ma part et la bonne dose d’action pour me stimuler. Au fil du temps, je commence à aimer ce que je vois dans le rétroviseur après toutes ces semaines de repos au lit et d’activité ralentie.
De retour à plein temps à mes recherches de doctorat – depuis septembre, je me suis concentrée sur ce qui donne un réel sens à ma vie: mon travail créatif (art) et les recherches qui font partie de mon doctorat. Je suis actuellement inscrite «offshore» mais j’espère vraiment que cela changera bientôt et que je pourrai retourner à Perth, au campus et aux laboratoires où j’a vraiment envie être.
Plus d’informations sur les groupes de revendication/patients Covid long et sur les recherches importantes (je continuerai à en ajouter au fil du temps):
For the record: The experience of « mild to moderate » COVID-19, days 1 – 90.
Part 1: A Timeline of Physical Symptoms
Round 1/3 – INFECTION (March 12 – 31)
In March 2020, I was in Western Australia working on my PhD. My partner had come along with me for a few months, after which he planned to return to Canada. I was renting a room in an Airbnb for five months, since I was scheduled to go overseas at the end of May for a much-anticipated artist residency at the Museum of Witchcraft and Magic, and then on to Canada from there, for another two-month residency in a lab at l’Université de Montreal. I was filled with enthusiasm, excited about my research and reveling in the time I had in Perth. My life outside of research centred on cycling. It was my main mode of transportation, and all my time off was spent ripping along the stunning stretches of bike path that traverse the west coast, threading together one golden beach after another. I cycled close to 200kms a week, laughing as I raced with my partner, or breathless with the beauty of the sunsets over the Indian Ocean. Life was simple and good. I was in peak health.
My partner’s elderly father suddenly went into rapid decline and then critical care in late February. My partner got on a plane to Cyprus and made it just in time to hold his father’s hand and say goodbye. There were no lockdowns at that point, and SARS Cov-2 had not quite yet flagged mainstream concern, but was quickly beginning to. He returned to Perth after the funeral, on March 8. I was, at that time, on a short period of « sick » leave, for a mental health break. When he returned, coronavirus-shit immediately hit the fan and we decided to self-isolate in our room, mainly because the owner of the house was continuing to rent out the other rooms to international travelers from hard-hit countries, like Germany, France, the UK, etc., including cruise ship passengers, while also going off for regular dinner parties and inviting groups of friends over. We were worried. He continued shaking hands with strangers and standing too close, flouting the new distancing rules as they unfolded.
Four days later, on March 12, my partner and I both became sick. Days later, we would discover that the Emirates flight he had taken from Cyprus via Dubai saw confirmed COVID-19 cases on the same flight the day before and after, though he never received notification about his specific flight. My symptoms began with a major sore throat and postnasal drip, coupled with splitting headaches, ongoing for 10 days. During those 10 days, I developed the infamous dry cough and started having trouble breathing. My sinuses swelled up to the point of feeling thick all the way down into my esophagus. We managed to buy the last thermometer on the pharmacy shelf, but my temperature kept reading below normal: 36.5, then 36, 35.5, etc. I thought the thermometer must be broken. Then it went up to 37.5, but never higher than that. My partner’s symptoms were barely noticeable (he is 10 years younger than I am), though he, too, had the sore throat and headaches, on and off again. By March 20, following five days of feeling my lips continuously tingling and still not being able to breathe properly, I called the national healthline and was told to go for assessment. I was given the wrong information, wrong phone numbers, wrong directions.
I eventually unraveled the misinformation and made my way to the COVID clinic in the city centre. They outright refused to test me, citing that I did not meet the three required testing criteria: I did not have a fever, I had not traveled, and I had not been in contact with a « confirmed case. » My partner was also refused testing because even though he had traveled and had symptoms, he didn’t have a fever and his flight didn’t yet have confirmed cases. They snidely sent us home, behaving as if we were over-reacting. I was told, « it’s probably just a regular cold. » The woman assessing me did everything short of rolling her eyes at me and told me not to come back again unless I was « gasping for breath, » as she explained it.
When we returned home from the clinic, with official notices in hand that we did not require further assessment, the owner of the house told us that we had to leave as soon as possible. He neglected to take his own irresponsible behavior into account and instead accused us of threatening his life. He trembled in panic as he exclaimed that he didn’t even wash his hands that much, and my partner had touched things like the toaster handle in the kitchen (I had barely left the room). We had to be gone by the end of the month, a mere week and a half away. Suddenly, I was facing homelessness in a foreign country during a global pandemic and the rapidly advancing lockdown, while trying to self-isolate.
I immediately began looking online for apartments, and undergoing the laborious process of applying for rental approval (credit checks, etc). I managed right away to secure a place that I really liked and was approved for, but then suddenly the apartment owner could no longer leave to go take up his new job overseas, because England was already going under lockdown. So, the apartment fell through. I went through another week of desperately attempting to find another furnished apartment, but was competing with a new surge of frantic others who also had to leave shared housing. I had the distinct disadvantage of not being an Australian citizen, so property owners were wary of giving me a long-term lease when they could cherry pick from a number of suitable citizens. I still had restricted (socially distanced) viewings lined up, but then was offered a discount on a house rental, which we could move into the next day, if I paid cash. I quickly agreed and cancelled the other viewings. The next day, that option too was yanked away as the owner informed us that an American family just off a cruise ship had offered significantly more for the house. At this point, my partner and I bought airline tickets back to Canada in preparation for the worst case scenario – having to leave the country and fly again, in the middle of the pandemic. We secured the last possible flights out, hoping to come up with an alternative. Air Canada was offering full refunds on cancellations, so we knew we could cancel last minute, and hoped we would be able to still find a place to live.
I also turned to the university for help. This futile effort left me feeling utterly exasperated and abandoned, slipping through every possible crack there was to slip through. They passed me around like a hot potato, from administrative bureaucrat to bureaucrat, doing nothing. They offered me temporary student housing, but it was unfurnished: not even a bed sheet or utensil included. How could I live in a completely empty apartment during a lockdown, with no way to even go buy the things I needed? Nobody gave me tangible answers. My supervisors tried to help, offering me a temporary bed in their homes, but this wasn’t feasible by any stretch. Then the Australian government issued its stimulus package, which included support to everyone in Australia except international students. Instead, we were officially told to, « go home. » All international students at the university were allowed to go home and do their coursework online, except HDRs (higher degree by research, meaning non-coursework postgraduate students). I begged the university to grant me overseas research leave so that I could continue my PhD from a distance during the crisis, and they consistently refused, citing insurance limitations since a university travel ban was in place and I was technically paid by the university. The Canadian consulate in Australia was sending daily emails in all caps, urging Canadians to leave immediately while they still could.
Nearing the end of March, my symptoms seemed to taper off and I felt I was pretty much recovered. My lung capacity wasn’t quite what it was before (I still couldn’t take a full deep breath), but the other things had cleared up. I’d been taking numerous antiviral supplements from the get-go, like ginseng, shiitake mushroom extract, cordyceps mushroom extract, red algae extract, lion’s mane mushroom extract, aged black garlic extract, numerous herbal teas and vitamins (C, D), ate a ton of raw garlic as well, and inhaled eucalyptus steam repeatedly throughout the days. It seemed like these things had worked wonders. I never got gastrointestinal issues, nor feverish. I never got overly exhausted, and continued cycling outdoors a bit throughout the three and a half week period (I had a minor bike wipe-out and scraped up my leg and drove my tooth through my lip – this becomes important later).
We got on our flight back to Canada on April 2. I was heartbroken, having been forced to suspend my PhD and leave everything behind for the unforeseeable future. I cut off some old leggings and t-shirts to make no-sew masks for the flight, so that we could reduce the risk of transmission. It was a small grace, in retrospect, that I’d already been on « sick » leave and therefore had no physical contact with my supervisors or friends after becoming infected. I hadn’t even been to campus, except one trip to pick up and drop off some belongings after everyone else had been told to work from home.
None of the airports we passed through (Perth, Sydney, Vancouver, Montreal, Ottawa) bothered checking people for symptoms. It was a completely voluntary admission, consisting of ticking some boxes on a sheet of paper. I saw numerous obviously ill, feverish people waved through. Many travelers hadn’t bothered with masks, and none of the gate agents wore masks. I will never really know if I had already recovered from one strain of COVID-19 and got infected with another during the trip, or if my ensuing severe illness was a relapse of the same one.
Round 2/3 – THE ACUTE PHASE (April 3-30)
We landed back in Canada, exhausted, on April 3 and were « served » upon arrival at customs with the threat of a million dollar fine if we left our home for any reason over the next two weeks. We were greeted at home by grocery drop-offs from good friends, and then hunkered down for cabin fever and quarantine jokes. I, however, didn’t make the two week quarantine. My symptoms came back with a vengeance by April 7 (sore throat, coughing, ocular migraines, trouble breathing, extreme postnasal drip) and then I was ushered to the hospital by ambulance on April 9 after suffering severe stabbing heart pain and pressure that felt like a heavy man was standing on my chest, and a squeezing/tingling sensation with weakness in my left arm, as well as pain shooting up into my neck from my stomach – all the indicators of a heart attack. After a « normal » ECG at the emergency room, I was sent to the local COVID clinic for testing (a month after the initial onset of my symptoms). After my COVID test, which the nurse performed very carefully and gently so as to avoid causing me much pain, I saw a doctor who prescribed narcotics (TEVA-EMTEC) for the chest pain. She told me that I likely had a « mild » case of COVID and inflamed bronchial tubes. The pharmacy delivered the medication the next day and I tried to get by with it.
In the next few days that followed, I started having major stomach pain as well as heart palpitations, and the heart/chest pain and pressure didn’t go away, even with the codeine. My arm continued to feel squeezed and tingly. I couldn’t sleep laying down flat, and had to prop myself up on 4 or 5 pillows just to try to get through the night. I tried laying on my stomach (which helped me breathe better), tried hunching over on my knees or over a pillow, etc. By April 12, my COVID test came back negative. I called 811 about the ongoing chest pain and a doctor called me back the next day. After describing my symptoms to him, he told me it was probably just anxiety and offered me a prescription for anxiety medication. I knew he was wrong and declined the prescription. I decided to go back to the hospital when the chest pain/pressure, arm pressure, tingling and numbness, and serious pain shooting from my heart area in the front through to my back (shoulder blade area), etc continued for another day.
On April 14, I was diagnosed with pericarditis, an inflammation of the lining around the heart. It was diagnosed after a lung x-ray, though the dr. told me that my lungs themselves looked « fine ». I didn’t find out until later, when a cardiologist was reviewing the notes on the x-ray document, that the x-ray showed « deterioration » in my left upper lung (near my heart). I was prescribed Naproxen (an anti-inflammatory, or NSAID) as well as a proton pump inhibitor (Pantoprazole) for my stomach. I left the hospital again to wait for the delivery of the medication the next day. However, I was back at the hospital via ambulance before the medication even had a chance to arrive in the morning.
When I woke up on the morning of April 15, I felt like I was very drunk. I moved my head to the side and the room started spinning. I tried to get up from bed and puked violently. My partner took my blood pressure using our home blood pressure cuff and it read 70/50, alarmingly low. I couldn’t even walk. He called 911 and prepared a bag for me, with food and water and all of my cards and paperwork. My blood pressure somewhat stabilized during the ambulance ride, and when I arrived at the hospital, it was deemed within « normal » range again. The intake nurse thus wheeled me into the waiting room and left me sitting there in a wheelchair, wincing with chest pain, for four hours. It seemed that if I wasn’t immediately dying or requiring intubation, she didn’t want to deal with me, even though I was the only one in the waiting room. My partner was not allowed to be there, but came to drop off the medication I was supposed to be taking. I took the Pantoprazole and Naproxen in the waiting room, and by the time the intake nurse got around to seeing me, my ECG didn’t show anything irregular anymore and she nastily scolded me, saying, « I don’t know what you expect us to do! Everything is perfectly normal. » I went home very upset and hoped that the new medication would help in the coming days.
Things got drastically worse after that, over the next two weeks. I didn’t know if I was suffering side effects of the medication or if it was the worsening disease (I found out later by comparing symptoms with hundreds of other people, that most of it was the disease, not the drugs). My entire body started to feel like it was on fire at night, though I didn’t have a fever and my skin was cool to the touch. Regardless, I sweat the bed every night. My body temperature regulation felt disabled and during the day, and I didn’t know how many layers of pyjamas and sweaters and socks to wear. And then joint pain started. I have never had joint pain in my life, but it began suddenly in one finger knuckle: my left ring finger. Then it spread to my right ring finger. Then my toes, the equivalent toes to the ring fingers. Then one toe went numb. Then it spread to my spine, and the excruciating pain in my spine felt like a hole in my soul that some icy winds of a frozen hell were whistling through – I could barely breathe in without wondering if my life was going to be sucked out through it. My esophagus ached like it was raw and swollen, and my lungs felt like they were full of fine glass powder. And then the joint pain spread deeper into my bones – specifically my left jaw bone. I also, at this time, started having violent diarrhea, emptying my body of all nutrients and liquid. The diarrhea lasted about a week, and I was desperately drinking litres of an orange juice and salt water mix to restore my electrolytes. The thirst was like nothing I’ve ever known during this period, and I was consuming 12-14 glasses of water a day. By the end of the two weeks, I’d lost 10 lbs.
I also developed a bizarre, deep internal tremor, like my entire nervous system was utterly fried by some electric shock. It was an uncontrollable vibration from a core place in my body (not muscular), always bad in the night and still vibrating when I got up in the morning. My head felt squeezed by an immense pressure, like my brain was swelling, and the headaches were intense and dizzying, with a jerky, vertigo feeling like I might faint. My sinuses were swollen and my face hurt, and constant postnasal drip choked me at night as soon as I tried to lay my head back at all. The shooting pain up my neck (into my thyroid?) continued over the days, my skin got really dried out and my eyeballs started burning. I also lost my sense of taste (but not my smell entirely) for about 24 hours. My eggs and toast breakfast just tasted like slimy and spongy textures, and I couldn’t register the salt that I’d put on them.
Also, at this time, superficial blood clots appeared in my left leg, at the place where I’d had a couple of abrasions from my bike wipe-out a month earlier. Hard, painful lumps had quickly formed and would *intensely* throb and ache at night, waking me up from whatever slumber I’d manage to fall into. The toes on my left foot clenched involuntarily at night as well (but not my right foot), and no matter how much I tried to stretch them out, they curled tightly over on themselves again. I had pains on the outside of my left leg, with no visible clues as to why. I also had weird muscle cramps at the tops of my calves, that came and went at night, out of the blue. I started wearing compression stockings during my daytime bed rest, since at this point I had not moved out of bed for days and was terrified of deeper clots. I’d had D-dimer bloodwork done, early on when the clots in my leg first formed, to check for deep vein thrombosis, and the results came back negative. The doctor at the time told me they were superficial thrombophlebitis and nothing serious to worry about because they were at the sides of my leg and not at the back of my knee. There was no answer for why they would suddenly appear, at the site of an old injury that had already healed, and throb relentlessly at night.
I had other vein or nerve sensations as well – pain frequently shooting up my left arm on both sides of the inside of my elbow. Everything was happening on the left side of my body only, and the headaches were on the right side of my head. Everything except some recurring pain in my right lower back, deeper than muscle pain, and I wondered if it was a kidney. I was in utter despair, knowing I was having a brush with death and feeling unsure if I’d ever get better from this mysterious disease that nobody knew much about.
Then one day, my heart really started freaking out. My resting heart rate shot up past 135, very suddenly, and no manner of strong will, breathing exercises or relaxation techniques would bring it down to anything resembling normal. It remained around 113 overnight, causing me to feel breathless and unbelievably anxious, and afraid to fall asleep. It continued to fluctuate wildly between mid-80s and low-100s the next day, pounding in my head and veins. I thought the drugs were causing it. In fact, it was a result of the disease, I later discovered as atypical symptoms of COVID-19 started to become known. I also started having stronger heart palpitations, and all this caused me severe panic attacks, back to back.
When I called the medical clinic again about what I thought were serious side effects of the Naproxen/Pantoprazole combo, I was prescribed Celebrex to try instead, which is a lower dose anti-inflammatory (NSAID). I was on this for three days and my symptoms/side effects became worse, with intestinal distress so intense that I wondered if aliens had impregnated me and would rip through my abdomen at any moment. I then spoke to another doctor, over the phone, who told me to get off the Celebrex because I had systemic inflammation and needed to take another drug instead: Prednisone, which is a steroid. I felt extremely hesitant about jumping onto yet another medication and went back to the hospital again for a second opinion, and physical assessment. I was completely at my wits’ end. This was my eighth trip to the emergency room, because I didn’t yet have a family doctor in Quebec (the waiting list is extremely backed up). After more bloodwork, I was told there were none of the usual indicators of systemic inflammation and that Prednisone was a « dirty drug », so I decided not to take it. The attending doctor instead prescribed a steroid nasal spray to help with the postnasal drip, and told me that nothing serious was wrong. I got very tired of hearing this. Again, it was suggested that anxiety was the culprit. I explained to him that I’d also started having issues with my urethra, and didn’t seem to have full control over my bladder anymore. He looked perplexed and said that there were so many symptoms over so many weeks that they couldn’t possibly all be related, and left it at that. My skyrocketing heart rate was shrugged off, and I was told that as long as it didn’t stay over 120 for more than an hour at a time, I should be fine. The chest pain (in my heart) was still intense. He instructed me to stop paying attention to my symptoms–as if that were possible–and that paying attention to my body was causing the anxiety, and thus the problems. I requested (for the third time) to see a cardiologist, and finally got a referral.
Round 3/3 – THE LONG HAUL (May 1-present)
My normal resting heart rate is no higher than 65, and typically around 60 or lower – I have been a pretty serious cyclist for a few years now, and do yoga regularly (or I did). My heart stayed racing and pounding for over three weeks, with daily palpitations. My partner would wake up at night and check to see if I was still breathing. Another doctor dismissively advised me to stop all medications and instead go talk to a psychologist. I had already proactively been speaking on the phone weekly with a counselor for a number of weeks, to help with the panic attacks and some of the traumatic stress I was feeling. I went off the medication as advised, and instead began a strict regimen of natural anti-inflammatories and blood thinners (turmeric, bromelain, CBD oil, etc) and an aggressive anti-inflammatory diet. I will detail the things I tried after I finish going through the physical symptoms timeline. Simply going off the medications did not alleviate symptoms other than to ease the bowel issues a bit and the whole body burning sensation, so I then realized that most of the things I was experiencing weren’t side effects. I continued to fervently research anti-virals, anti-inflammatories, and other beneficial foods, herbs and supplements that were within my reach, and started to see some slow improvements.
On May 14, the cardiologist’s office finally called. My resting heart rate was still at 110 when I had my visit. He listened to my chest, my back and pulled out his miniature ultrasound device to look for inflammation. He said he couldn’t see any fluid around my heart, meaning the pericarditis had apparently cleared up, but scheduled me for a full echocardiogram and stress test at the hospital. This was scheduled for two weeks away. I went home again, being told once again that there was nothing of immediate concern. I asked insistently about the ongoing elevated heart rate, which he said may be because my heart was « de-conditioned » from inactivity during quarantine and not being able to get out of bed for so many days. This may have been partly right, because when I later made sure to include an hour-long walk, twice a day in my recovery regimen, my heart rate started to stabilize, though not consistently.
I was told that the palpitations were « probably normal ». They weren’t normal because I don’t have heart palpitations on a daily basis in my usual, disease-free life and they continued for weeks after my heart rate somewhat leveled out again. There was no mention of possible COVID complications, because as long as I had a negative test result, the immediate dismissive assumption was that I didn’t have the disease, regardless of the known inaccuracy of the tests. Researchers now know there are severe complications to the heart and entire cardiovascular system caused by COVID, but my cardiologist seemed utterly oblivious to this. He told me that my chest pain wasn’t heart-related. He had looked for all the well-known heart problems using the diagnostic tools at hand, and I was essentially patted on the back and sent away. My eventual echocardiogram and stress test were deemed « normal » even though the palpitations and elevated heart rate continued.
Some days after my first visit with the cardiologist, the sore throat and sinusitis cycled back around AGAIN and I developed a new, persistent cough and stabbing lung pain on both sides of my chest. My Eustachian tubes (between the ears and throat) started aching and I found myself once again choking on postnasal drip. Also, I could feel fluid oozing around my lungs when I got up from a reclining position, that restricted my breathing but went away after I stood up for a few minutes. Another new symptom had also appeared: shooting nerve pain fanning across my chest, under my left armpit, down my left arm. Other times it was in my leg, as well as once or twice in my urethra. The numb toe stayed numb. The joint pain in my fingers and toes continued. The inner vibrating continued but lessened ever so slightly. I went back to my new family doctor (finally got one after 8 years in Quebec) for a second visit, and she looked into my ears and found inflammation on the right side, where I had told her the pain was worst. She told me the steroid nasal spray should clear it up. I asked her about my oozing fluid lungs and she said she didn’t know what would cause that, but scheduled another lung x-ray, more bloodwork and prescribed osteopathy, massage therapy, physiotherapy and psychotherapy. She also referred me to be fitted with a holter heart monitor, but said it could take months to get it. She reiterated that doctors know that COVID tests are inaccurate. She took notes of all my symptoms. I asked if I could get an antibody test for COVID, but she said that they aren’t available in Canada, and they aren’t accurate enough. She then admitted that modern medicine can’t treat everything alone and that the other therapies may discover some other causes to the many, many problems I have been having, or at least help alleviate them.
As of June 7 (day 87), I began to feel more like myself but I had the sore throat appear again – is this round 4? The postnasal drip has made a comeback. Each time the symptoms resurface for another round, they are less severe and shorter in duration, like my body is slowly building up more immunity. My chest/ heart pain is almost completely gone, but the oozing fluid (which I suspect is minor pulmonary effusion) remains and my lung capacity is diminished. The little cough stuck at the top of my throat lingers on, with a foamy feeling. The joint pain is becoming slowly fainter but is still there off and on, as is the nerve pain. My heart rate is mostly back to normal, and the palpitations have become fewer and far between – once in a while I still feel the veins pounding heavily throughout my body, usually if I try to do yoga or have a hot bath. My gastrointestinal system is mostly back to a state of equilibrium, with an occasional setback. I still have the deep internal vibrations that sometimes wake me up from sleep, as well as the occasional « kidney » feeling pain. But, I am far, far better than I was, even just two weeks ago. Finally, I have recently gotten out for a gentle bike ride, restoring some of the joy to my life.
Part 1 Takeaways: COVID-19 has been for me, and many others like me, a disease that encapsulates a number of known disease-like symptoms, all at once or one after the other: heart disease, cardiovascular disease, osteoarthritis, pulmonary disease, neurological degenerative disease, GI tract diseases, autoimimmune disease, etc. Some who hear about it (but haven’t had it) have compared it to Lyme disease that they’ve suffered from. I haven’t had Lyme, so I don’t know how it compares, other than the psychological impacts of mis- or non-diagnosis and belittling/ misunderstanding by the medical and other communities.
I’ve discovered that neurologists now know that the disease is a complicated constellation of symptoms that most resemble post-viral dysautonomia.
Part 2: The psychological and social impacts of having COVID-19
For me, and for numerous others I have talked to, having COVID-19 is hugely traumatic. It is a culmination of traumatic stress that manifests in overwhelming feelings of serious danger, grief, loss, anxiety, panic, isolation and alienation. I have and sometimes continue to feel all these things. There has also been feelings of despair as more and more symptoms bombard the body, wondering what life-threatening horror comes next.
The anxiety and panic that came from having COVID-19 at a time when the world was reeling with the rapid spread and unknown full consequences of the first wave, was utterly crippling. I couldn’t function for a number of weeks, not only due to the immobilizing physical symptoms but also because my body was in constant fight/flight mode. I had a full week of panic attack after panic attack, triggered by little things. If I saw yet another news article headline that mentioned COVID deaths (especially from heart-related issues), I would immediately downward spiral into a panic attack. If I was watching a movie with a sudden loud bang, I would burst into tears and a panic attack would ensue. I tried four times, over three weeks, to get through one episode of Westworld, and couldn’t do it. I woke up in the night having panic attacks caused by nightmares. I cried every single day for approximately two months, out of exhaustion, which fed into the panic. I had to sit very quietly in a chair by the open bedroom window with a soft blanket around my shoulders, drinking cup of tea after cup of tea and watching the buds appear on the leaves, and then birds twitterpated and building their nests, and then the blossoms and leaves coming out in full, an entire season passing while just trying to focus on the delights of nature and nothing else, to make it through an afternoon, one day at a time, one week at a time. I watched people laughing in the park, visible outside my bedroom window, and those cycling by with full vitality, and kept telling myself one day again, it would be me out there, full of life. I had to perform breathing exercises that would reset my autonomic nervous system and stop the attacks. I had to meditate on a happy place where I can feel safe and at peace. I felt like I was having a nervous breakdown, and maybe I was.
I was also deeply aggrieved by sometimes feeling I was futilely fighting something that was trying very hard to kill me, with the possibility of facing death alone. Every solitary visit to the emergency room drove this home, deeper and deeper. This grief still sits heavy in my chest, even though the threat of death has become far more distant now. My life (and the lives of others) has felt increasingly precious and fragile, directly under threat, by both the virus within me and by every stupid, careless or cocky, infantile person outside who doesn’t take precautions. The frustration over this causes me to gnash my teeth in worry about my family, some of whom are extremely vulnerable, and none of whom I’ve been able to see for months. My life and well-being also depends on theirs.
In my state of grief over everything I’d so suddenly lost in my personal life (MY HEALTH, my PhD and career progress, being able to plan for my future, ability to participate in professional networks and activities, ability to do anything productive whatsoever) as well as the loss of others’ lives, including a friend not much older than me who suddenly died, I broke down and contemplated everything and everyone I needed to forgive. The weight of carrying any more burdens was untenable. I forgave my partner for any wrong thing he’d ever done in our relationship, because he was exhausting himself caring for me. I forgave some of the stupid mistakes and trespasses by others in my past. I dropped whatever I could from my psyche, that no longer needed to be there, because I felt so burdened and broken, that my voice could barely rise above the whisper of a frightened little girl, for a time. I could hardly recognize myself (and anyone who knows me would find this hard to imagine). I figured I needed to work on healing my emotional heart as much as my physiological one. I also gained a deeper appreciation and respect for the strength and endurance of anyone dealing with chronic pain and disease. I developed a deeper understanding of the challenges that my grandmother has been living with every day for the last decade, because I was experiencing many of the same things she experiences on a daily basis. I felt like an 87 year-old woman, despite my tiny, frightened girl voice.
The isolation, alienation and desperation are interconnected impacts, aggravated by the lack of knowledge (and some sexist ignorance) about COVID-19 in the healthcare system. Feeling critically ill and unable to depend at all on the institutions that are meant to diagnose, treat and heal, has been horrifying. I’m not a blind devotee of conventional medicine, by any stretch – I have my strong feminist criticisms and much of my PhD is about this. But, I also work in a bioscience field and value aspects of scientific progress, promoting those that include a blended approach to medicine, and that respect what people (especially women) tell healthcare providers about what is happening in their bodies. But with COVID-19, medicine has *really* let many of us down, in an epic failure of adequate response and a denial of the presence of the disease itself, outside of a narrow set of symptoms. We have been invalidated and ignored, sometimes arrogantly, and other times from a basic lack of knowledge or direction in the system. This can be life threatening, but also incredibly alienating, as directorates from the health authorities negate the severe experiences of the disease that many COVID sufferers have. It leaves us feeling crazy, doubted by doctors, doubted by friends, doubted by strangers, and even doubted by insensitive or ignorant family members. It’s the false accusation of hysteria all over again. It is medical gaslighting, because the ‘authorities’ aren’t actually in control of the situation but need populaces to think that they are. I struggled with this a great deal, until I found support groups – especially the Body Politic COVID-19 Recovery Support Group, facilitated by a « queer feminist wellness collective » (hello, witches!) based in NY.
But before this, I built my own essential support group. First, a young artist in France reached out to me. She saw a Facebook post I’d made about chest pain, and confided in me about her ongoing COVID experience. She urged me to continue seeking medical care and not ignore my symptoms. Over the weeks, she became an absolute lifeline, because she was the only person who understood what I was going through, and she was appropriately pissed with the ignorance and lack of care from the French medical system. Then an associate mentioned knowing someone in Montreal (another female artist) who was going through the exact same things I was, and urged me to contact her. When I reached out to her, again there was a flood of exchange between us as we compared our identical symptoms. The only difference was that she still had no sense of taste or smell after two months, and had tested positive once in the four times she’d been tested (the other three were negative). Her pericarditis and heart stuff also seemed a bit more acute than mine. I connected her with the first woman, and then we became a support bubble of three. Shortly afterwards, I was contacted by another woman in Montreal whom a mutual friend had sent my way, also with pericarditis and the other stuff. We then became four – pillars holding shelter together, helping each other cope with the daily reality of recurring symptoms, medical failure, and periodic feelings of hopelessness, as well as sharing any helpful information and resources. These women are now, and have been, critical supports in my recovery progress. It was the second woman who told me about The Body Politic COVID recovery support group, and I quickly signed up.
Within this larger support group online, I found a phenomenal number (thousands) of other people who had all experienced the same enduring symptoms as I had, to an alarmingly precise degree (duration, timing, symptom types). Many of us became ill in mid-March. Pericarditis was a top symptom, as well as the other other heart-related issues: palpitations, rapid heart rate, weird vein and nerve pain on the left side of the body. Also, the internal vibrations, joint pain, etc etc etc. My experience of isolating illness became an experience of a being part of a diseased organism, collectively unwell. The group spawned a study that showed aspects of this data, mentioned in this article (the link to the study is provided in a list of resources at the end). People who tested positive were most likely the ones who had lost their sense of taste and smell while those who tested negative hadn’t, but the range of symptoms was otherwise the same. This correlates with my mini support group of women artists: two of us tested negative, one was never tested, and one tested positive after numerous tests. Yet, we have all experienced the *exact* same things in varying degrees of severity.
Medical practitioners in Canada need to be guided by listening to patients, and by health policy makers who do the work of quickly and doggedly staying up to date with the most important COVID research happening globally. Doctors themselves can’t be expected to work all day taking care of others and then research all night to make sure they have all the info. They are also limited by the health authorities in the approaches they can take to the disease. Different countries’ health authorities are not learning enough from each other, not paying attention to research that is gaining the most traction. Quebec, where I live, has not responded appropriately to the disease, evidenced by the fact that it has the highest number of cases and deaths in Canada. If they want to open up sooner than recommended, they should prioritize better treatment and care, especially long-term and follow up care. According to my friend in France, there are already epidemiology studies happening in Paris to assess longer-term, atypical symptoms of COVID. Not that France is doing perfectly in the crisis either, but much of Canada is pathetically still stuck on the mandate to only wear a mask if you have fever or cough, despite international advice from scientists studying the disease, and stuck on international travel as the main mode of transmission instead of better supporting communities to reduce spread. Community transmission is now massive enough to render the question, « have you traveled in the past 14 days? » almost moot. Because of these shortfalls in prevention awareness, in Quebec, we are (some of us) under the bizarre delusion that, as one man said to me when he saw me headed into the pharmacy wearing a mask, « Le COVID? C’est fini! »
As one astute article put it (can’t remember exactly which one, but I have linked to it here in the text somewhere): the only people no longer affected by COVID are the ones who have died.
Part 3: The Full-time Job of Healing and Recovery
Here, I’m going to share my own experience with recovery approaches that may be of interest or use to some of those still suffering COVID-19, or anyone taking care of someone suffering COVID-19. I’ve been privileged to have some economic security throughout this, and have been able to afford some expensive supplements, so I recognize that not all of my approaches may be practical. I also recognize that my relative privilege (and having the support of a partner with privilege) has afforded me recovery that very tragically hasn’t been afforded to others.
Also, none of my text constitutes medical advice and I am not advocating for anyone to do what I did, because every body is different and nobody actually knows how to best treat COVID-19. I also need to say that many of the medical practitioners I’ve seen have been kind, and usually concerned, although often at a loss for what is wrong and what to do about it. Some certainly have been predictable, old school assholes, while others have inappropriately expressed their frustrations directly at me. Luckily, my new family doctor is pretty great, and open-minded. I appreciate the people who have tried to help me, and who have put their own lives at risk to offer some kind of care, any care, during this crisis. Importantly, though, throughout this ordeal, I have had it proven to me over and over again, that the care networks that have healed me the most have been the wise women in my life (and often their partners), who have gathered closely around me and lent their strength, knowledge, time, hearts and resources.
Other than the endless blobs of indistinguishable time and rest, breathing exercises interspersed with very gentle aerobic exercise (walking slowly) and some minor stretching, below are the things I’ve tried with some degree of success and no side effects. The list of what I’ve used to try to heal myself has science behind it for dealing with numerous non-COVID-related issues, but many of which occur with COVID-19. It has felt like the virus attacked numerous systems in my body and I adapted my approach to account for this, switching herbs/supplements every so often as I felt I needed to, in order to address different concerns. It felt to me that I had to keep surprising the virus with new kinds of defenses, as it kept surprising me with new attacks. Some of the supplements I took were ones I heard about through COVID healing success stories on the support group pages.
Remember, I didn’t take these all at once.
Vitamin C – continuous, at least 2000mg/day plus as many selected fruits and vegetables, and pure (no sugar added) juices as I could stuff into myself. I drank blueberry, cranberry, pomegranate, orange, orange-mango and pineapple juices, usually diluted with water.
Vitamin D – continuous, at 1000IU/day, which I ramped up to 2000IU/day when my lungs were compromised the most.
I complemented Vitamin D with Oregano Oil when I needed extra lung support. I also added NutriBiotic grapefruit seed extract to my water when I was fighting lung infection.
Vitamin B12 – continuous, first taken as nutritional yeast added to my food, and then at the end, I switched to B12 drops which has given me an excellent energy boost (and I am using this to rebuild my red blood cells).
Zinc – periodically at first, but consistently after round 2 of symptoms hit.
Raw honey, typically whatever has been local – continuously, but especially for the sore throat and postnasal drip. I used liquid honey and also manuka honey lozenges.
WATER – a fuck-ton of water, continuously – a minimum of 1.5L/day but preferably quite a bit more. Water is full of oxygen (H2O), but also essential for fighting inflammation, one doctor told me. I felt very strongly that this virus did best in a dehydrated body, so I wasn’t going to give it that extra edge.
Eucalyptus oil – daily brief steam inhalations (5 minutes) for as long as I felt I needed them (I still sometimes need them) to deal with bronchial inflammation and sinusitis. I also used a humidifier with eucalyptus oil at night, when I was having the worst of my chest pain, breathing trouble and sinus pain.
Lavender oil – as needed, for headaches or for trying to calm myself down at night before sleep. I put it in baths (when I felt OK to take a bath again without fear of having a heart attack or stroke). I also put it in epsom salts foot baths,or would rub it between my hands and inhale it before bed. I also drank lavender and chamomile tea to help chill out in the evening, when symptoms would *always* get worse.
Oatmeal – during the worst phase of intestinal distress, this was pretty much all I could eat. It soothed my digestive tract, as well as nerves. I ate it alternately including banana, apple, flax seeds, chia seeds, cinnamon, ginger, oat milk, honey or maple syrup. Maple syrup is also, miraculously, an anti-inflammatory! Small mercies. Once I even ate gruel with onions and garlic. I now eat oatmeal for breakfast every day, since I had to give up eggs (more on this later).
Licorice – I used licorice tea and licorice chewies made with pure licorice extract (and not many other ingredients). This was to also soothe my intestinal tract during the worst bouts of diarrhea. I took it easy with this, though, since it can lower blood pressure and I’d already had a run-in with that.
Turmeric powder – continuous, EXCEPT when I was taking Naproxen (which is also a blood thinner). Turmeric lattes, with oat milk and honey, became my morning coffee. I had to drop coffee completely (due to racing heart), and instead frothed this drink up morning and sometimes at night. It has been a daily comfort. It coated my throat and soothed my stomach, and is also a very effective pain reliever (a COX-2 receptor inhibitor, just like how NSAIDs work), anti-inflammatory, blood thinner and so many other beneficial things I found for dealing with this disease. I didn’t overdo it, though, because it also stimulates the thyroid and I didn’t want to come out of this disease with hyperthyroidism.
Bromelain – daily (except when taking Naproxen) – a proteolytic pineapple enzyme that dissolves blood clots and scar tissue. I began using bromelain as soon as I went off the Naproxen, because I felt it was critical to continue to thin my blood and do something to prevent clotting – it felt to me like a good complement to the turmeric. Plus, I knew that the disease caused scar tissue formation in vital organs. I have continued taking bromelain since then. The painful clots in my leg have dissolved completely, though some tenderness remains, as well as the mass of scar tissue that had formed where my tooth had gone through my lip. Bromelain has been one of the most important supplements.
Elderberrytincture for immune support, but I didn’t use this when I felt in my most acute state of the illness and when I thought my immune system might be attacking my body. I don’t have autoimmune disease, but dealing with COVID has felt like a delicate balancing act of supporting immune function but not too much, at certain phases of the illness. My herbalist witch cousin prepared the elderberry and sent it to me in a care package.
Wormwood (artemisia/ mugwort) tincture, also prepared by my cousin – I have used this sporadically and sparingly, because it can be toxic. I have started combining it with small doses of commercially prepared Black Walnut tincture and clove capsules. I also drink artemisia tea, from herb that I gathered myself on my family’s farm while out walking with my cousin last year.
Usnea tincture, another anti-viral, also prepared by my cousin.
NAC, or N-acetylcysteine, which occurs in the body but is used as a supplement to bring down inflammation in the bronchial tubes, as well as detox and rebuild the liver (ugh, all those medications I took!) and a number of other things.
Melatonin (3mg) – I took this every night for approximately 3.5 weeks to help me sleep (I was severely sleep deprived), as well as to benefit from its excellent anti-inflammatory action. It was a godsend, but I didn’t want to be on it too long in case it might eventually inhibit my own bodily production of it.
Magnesium (500mg) – for neurological support, as well as to help deal with weird muscle cramping.
Liposomal Glutathione – *very* expensive. Your body produces glutathione anyway, from NAC, so this may be an unnecessary supplement other than a jump-start. But when you’re fighting for your life, you’ll do anything for an extra advantage.
Dan Shen (Red Sage) tincture – this Chinese medicine remedy was recommended to me by an herbalist witch in NY who I know, and who sent it to me in the mail. It supports the blood vessels, heart and brain. I’ve used this in round 3, to help with trying to kick the last of the issues and rebuild my vascular system. It seems to be what finally stopped the heart pain.
North American Ginseng (capsules, commercial name is Cold FX) – at the onset, and then not again until the later stages of the recovery phase (now).
Cordyceps mushroom extract (powder, capsules) – I used this anti-viral early on in the infection, and have taken it up again in the current stage.
Spirulinapowder – mixed in orange juice, this has long been a favourite of mine, for boosting energy. I’m also careful to not overdo this, though, because it is a marine algae and high in iodine, which can mess with thyroid function.
AIR (oxygen) – I’ve never been so appreciative of basic things like air and water. Practing breathing exercises and attempting to recondition my lungs by being outdoors in the woods or near water has been a central aspect of my recovery.
Mullein (smoke) – no, I didn’t smoke it – I burned it in small amounts and allowed the smoke to disburse in the room, breathing it in gently. Mullein is helpful for asthma and opening the bronchial tubes, and smells pretty good, which is calming.
Arnica oil – I used this for muscle and joint pain. I knew I wasn’t allergic to the plant (some people are) because I remember picking arnica flowers one summer in the Grand Teton Mountains, in my 20s, to use for medicine. I also love the smell of it.
Sandalwood oil – I rub this on my thyroid (neck area). I really have felt that the virus has been doing something funky with my thyroid, causing shooting pains in that area. I read that sandalwood oil is supposed to balance out an overactive thyroid – could this also be what was causing the accelerated heart rate? I have some excellent sandalwood oil that I got from a visit to a distillery in Western Australia. Plus, very relaxing smell.
Quercitin (capsules) – I have recently started with these, after reading this. It’s a bioflavinoid that I have also read elsewhere is good for supporting the body in overcoming disease.
Bone broth, that I make myself from boiling chicken bones, with some vinegar added to the water, along with veggie scraps that I keep in the freezer. This is liquid gold, in my opinion. Grandmother’s chicken soup recipe never fails.
Garlic – so much garlic. Raw garlic, crushed on food, or chomped right off the clove with every bite of food. Perhaps the classic vampire repellant works on the bat coronavirus that wants to corrupt my blood and veins?
CBD oil – has saved my ass, as a pain reliever and to calm anxiety. I have a spray that I spritz under my tongue for pretty quick relief.
I’ve used all these things in different combinations, for different periods of time.
Some other herbal teas I used: marshmallow root, dandelion root, valerian root, nettle leaf, blue butterfly pea flower, lemon balm, ginger. I drank so much herbal tea, but also balanced it out with plenty of water, since a lot of teas are diuretics.
My diet has drastically changed to become a strict anti-inflammatory diet, similar to what people with autoimmune disorders follow. I have had so many areas of inflammation in my body (heart, lungs, throat, esophagus, ears, sinuses, etc) and some new autoimmune symptoms (joint pain), that it became necessary to focus more strongly than I typically already did, on making food my medicine. I’m a hedonistic foodie, so this really sucked, but also I took up the challenge with whatever enthusiasm I could muster. It became my new research project, but it was my partner who prepared all the food according to my needs because for soooooo long (weeks and weeks), I couldn’t do ANYTHING but rest, cry, journal desperate affirmations to myself, breathe, listen to guided meditations and watch Netflix or Prime in bed. I’ve stayed disciplined with the diet, because otherwise, I have guaranteed PAIN and flare ups of symptoms. I’m just grateful that I can actually eat and enjoy food again, any food, after weeks of liquids and oatmeal and no appetite whatsoever. Sometimes I couldn’t eat at all because I was so full of anxiety, grief and despair, that I would cry just attempting to put food in my mouth–food which I knew I needed to keep fighting and stay alive. I also went through a period of seeming to easily aspirate my food and liquids, which was odd and scary.
So:
I cut out alcohol completely. Ugh. Both the cardiologist and my family doctor advised this. I miss my occasional gin cocktails, prosecco, glass of wine or Aperol spritz, because they feel like a part of who I am (was), but one day I’ll be able to have them again, I tell myself. Perhaps when I can go out freely to a local cocktail bar again.
I cut out caffeine (mainly coffee). Ouch. I adore good, strong coffee in the morning – mmm, espresso-based drinks are my fave. But, I couldn’t even do green tea, because a racing heart is not happy with caffeine. Plus, the anxiety caused by having this disease is REAL, and I don’t need any extra. I might add green tea back in slowly, soon, because of the benefits it offers.
I cut out sugar, except honey and maple syrup, because they have big health benefits. I don’t have a big sweet tooth. I did have a weakness for almond croissants, but, oh well.
I cut out bread, or any other wheat or baked product – all that quarantine bread baking fulfillment no longer applied to me. And no more pasta, couscous, pizza or pierogis, etc. It’s actually been surprisingly easy, despite my lifelong passion for toast with butter, but my partner does have to eat his pizza in secret so as not to completely torture me.
I cut out eggs. This one was very hard to give up – I love eggs and ate them for breakfast every day. They have a lot of benefits, but also provoke an inflammation response in the body. As soon as I cut them out, my pain eased off A LOT. I almost ate an egg today, but then I chickened out (haha).
I cut out all dairy. Even yogurt. Dairy is a well-known inflammatory agent, and causes phlegm. I love and miss cheese so much (mmm smoked gouda, feta, brie…), especially on baguette… I substitute sauerkraut for yogurt, to still get probiotics. Also, I have miso, tempeh and small amounts of kombucha from time to time, for the same purpose.
I cut out fried fats. No more delicious, delicious kettle chips for occasional snacks. I’ve substitued these with nuts – so many nuts – pecans, walnuts, cashews, almonds, brazil nuts (anti-inflammatory, and also to support thyroid). And seeds – sunflower seeds, pumpkin seeds. These really give me my healthy fat fix.
I cut out all members of the nightshade family – tomatoes, potatoes, eggplant, peppers. No more pasta sauce, but I’m not eating pasta anyway, so, meh, whatevs.
So, what can I eat, ffs? I follow some guidelines provided in this paper, since most of my symptoms have been cardiovascular. What is anti-inflammatory to the extreme? Many vegetables. I eat a lot of goddamn vegetables and fruits, especially green vegetables and any berries that don’t drain the bank. I eat wildly extravagant salads, with as many omega fatty things in them as I can add at once: olive oil, avocados, nuts and seeds. They also include celery, herbs and berries, but NO tomatoes. I also harvested dandelion greens and fiddleheads from my yard and from the riparian zone along the Ottawa River. I eat fish (mostly local), like cod and salmon, and I eat some seaweed (though not too much again, because of the high iodine). I eat chicken sometimes and beef very rarely. I eat basmati rice once in a while, or quinoa, but I limit that, too. I eat mushrooms, all kinds, but especially shiitake. I eat soups, particularly soups with bone broth and/or coconut milk. I’ve also been focusing on ACE inhibitors (other than eggs and dairy), like brussels sprouts, prunes, etc. I eat lentils and beans – my fave is baked beans with molasses (iron, anyone?) or dahl with extra cumin. I eat rice pasta sometimes, but also very sparingly. I eat dark chocolate in small amounts, because… small pleasures, and it’s healthy. Thankfully, I’ve gained all the weight back that I lost while at my most wretched. So, I think I can do this anti-inflammatory diet thing for a while, until I feel 110% back to myself. Then, I will devour some of my favourite missing foods and beverages again, slowly and one at a time. Eggs will be first. Then pizza. Then an elderberry gin cocktail. Cheers.
Part 4: Resources
A few important resources (which I will add to and update periodically):
For the record: the experience of « mild to moderate » COVID-19, days 90 – 120
There are numerous lingering or recurring COVID symptoms after day 90. Some of mine have only now really come to the forefront of my experience, since acutely painful symptoms have receded enough to allow for a closer awareness of them. The majority of these seem to be neurological.
The Central Nervous System – a tripped breaker
Recently I joined the COVID-19 Brain Study—a global study of how the virus affects cognition. I did not expect to do as poorly as I did on the study’s cognitive function tests, so my results were a bit depressing. I knew I was having significant short-term memory problems during COVID, but I didn’t quite realize the extent. I’ve been struggling for weeks to grasp certain words while speaking, experiencing an inability to recall them in the moment I want to use them. I’ve constantly lost my recall of why I walked into a room for something, standing there staring blankly like a goldfish for some minutes, trying to remember what I was doing before I even walked into the room. Most notably, I’ve often been unable to retain even a tiny inkling of what activities I’ve done the night before, what movie I watched, etc. I have to ask my partner to try to jog my memory, sometimes requiring him to recount several details before the light comes on again in my head. I’ve also noticed that my capacity to form new neural pathways is delayed. For example, if I move a jar of something — tea, for example — to a new location, I keep repeatedly going back to the old location looking for it. This isn’t normal for me. Typically, I may only go looking for something in its old place once (if even that) and then a new neural pathway forms to help me remember that it is kept in a different place now. My mother jokes that this is her normal, but I should not be operating with the brain of a 70 year-old.
All of these brain lapses are new within the relatively short time span of this disease. I’m not suddenly going through perimenopause. I most certainly am distracted by the trauma of what I’ve endured and the chaos in the world right now, as I haven’t been able to focus on much else. Many of us, with or without COVID, are experiencing this. However, distraction itself does not account for the full abyss of short-term memory loss I’ve been struggling with. I have never before in my life lost my words like this. I’m a writer and a scholar — words are my medium (other than my visual art mediums). The poor results I got on the COVID-19 Brain Study were a jarring indicator of thepersistent neurological impacts of this disease.
Thankfully, it doesn’t seem entirely permanent, as the days tick by and some of my neuroplasticity seems restored. I did remember the new spot for the jar just recently, and was proud (and relieved). I’ve previously experienced head injury, about 30 years ago. Right after the accident that caused it, I was incapable of counting coins in the till at work. I gave people back the wrong change from their fish and chips orders, and my creepy boss fired me for deciding to leave my shift early to go to the hospital. I remember the confusion of trying to understand what was happening to me, as I vomited into a pan while being prepped for my CT scan. I have felt some similar disorienting head injury effects from COVID-19.
At different stages of this disease, I’ve had severe all-over headaches that wouldn’t quit for a sequence of nights — not regular-type headaches that go away with painkillers, but a pushing-against-my-skull-plates-kind of headache that extended into the roots of my front teeth/ sinuses. A number of weeks back, I felt pressure in my skull that made my eyeballs feel hot and bulgy, though I didn’t have a fever. My eyeballs even looked a bit bulgy in the mirror, which was weird, and my mother remarked on this from a selfie I’d sent her. My bloodwork for Graves’ disease came back negative, so my bulging eyeballs aren’t thyroid related, thankfully. I also had some minor vision disturbances with this: lint-like floaters in my line of view, like little squiggly threads of light, as well as slightly blurred vision, off and on. The emergency room doctor I’d told about the disturbances had shrugged it off, so I forgot about it (ha!) in the onslaught of the more immediate life-threatening symptoms.
My central nervous system, however, still behaves like a tripped breaker. The internal vibrations I’ve experienced all along have continued, albeit much more subtly in recent days. These deeply interior, high-frequency tremors are only noticeable at night if I wake up from sleep because of them, or in the morning when I first wake up. I can feel them in my torso and sometimes in my arms. They are not externally visible — I don’t shake — it’s just some glitch at my core. I’m planning to try acupuncture for this, in order to reset the fuse, so to speak.
Finally, I also have periodic, recurring tinnitus, and my coordination is COMPLETELY off. Not only have I been exceptionally klutzy around the house in the past couple of months, injuring my toes and shins, but yesterday I seriously wiped out on my bike yet again, for no real reason — for the second time since this disease took hold of me. That is not something I would ever do — I’m a cyclist, for gods’ sake. The last time I wiped out on my bicycle previous to COVID was in grade 6. My reflexes have always been finely tuned, like a cat.
The Peripheral Nervous System
Many of the acute phase symptoms I experienced earlier on (and still occasionally experience) are what seem like autonomic nervous system dysfunction: tachycardia and breathlessness, blood pressure drop, heart palpitations, body temperature deregulation, severe night sweats, extreme thirst, diarrhea, rapid weight loss, decreased bladder control, panic attacks/ extreme anxiety, dizziness when standing up, etc. These symptoms subside and then reappear with the occasional blips in recovery.
Likewise, other aspects of my peripheral nervous system have not fully recovered, either. I’ve had lingering nerve pain, as traveling sensations in my upper chest and left arm, including through my armpit. I’ve also had continued joint pain in two symmetrical ring finger knuckles, and one toe continuously goes numb.
Temporary, clarifying relief
Recently, I was provided the dawning realization that with COVID, all along I have been like a frog in a pot of water, mostly unaware of the neurological damage I’ve endured — you know how the old theory goes: put frog in pot of water, turn heat on and let it slowly heat up, and frog never knows it’s boiling to death because the heat is so gradual (please don’t try this at home, folks). My realization came in the form of a pill called Pepcid. My doctor suggested I try an otc antacid to relieve some of my lung symptoms, believing they may stem from acid reflux. I’ve seen references online of Pepcid (famotidine) being successfully used by a number of COVID sufferers, and also that it may have other indicators for COVID. My first dose of it was life-altering. Let me explain:
I have had ongoing severe sinusitis and post-nasal drip, including inflamed inner ears, aching and swollen face, and headaches with eyeball pressure (as I mentioned). As I lay in bed the first time after taking Pepcid, waiting to fall asleep (which typically takes me an hour), I could feel a slow and miraculous clearing of my sinuses — the ENTIRE sinus cavity system: maxillary, frontal, ethmoid and sphenoid. Suddenly, there was air flow in my skull like I haven’t experienced in months. I felt my ear canals clear out, almost like when you pop your ears driving up a mountain. And then my brain also changed. Suddenly, I started smelling toast. It was 12am, the house was shut down for the night, and there was no real toast happening anywhere. Tired and anticipating sleep, I didn’t give it much thought. Shortly after, I fell asleep, breathing better than I have in awhile. Then, I woke up sometime in the middle of the night, smelling hot plastic. I thought maybe the bedroom fan, that I use for white noise to help me sleep, might be about to catch on fire. Tired enough to not really care, I fell back asleep. When I woke up in the morning, bright and clear at 6am (this never happens!), I smelled toast again. I realized at this point that I was having olfactory hallucinations. I got up and walked into the bathroom, and smelled things that I haven’t smelled in months — like the fresh air that comes in through the window with its heady, moist plant and tree wafts. I hadn’t even realized that my sense of smell had been cut down to less than half, until I got it back again. The only smells I’ve actually been registering have been the stronger ones, like very ripe bananas placed directly under my nose, or the intoxicating milkweed blossoms on the walking trail. I cannot express the joy I felt at regaining some part of myself, and the dread of knowing it depends on taking a pill containing an histamine H2-receptor antagonist. Does COVID causehistamine intolerance? And do my new hallucinations indicate wider neurological damage than what I’ve already identified?
COVID Relapse(s)
On Day 110, I relapsed kind of badly. It was more frightening than previous relapses because of new symptoms and problems that appeared. First, I had a weird taste anomaly that evening when I was eating salad for supper: instead of salad, it tasted like I was chewing on aluminum foil. More notably, however, my blood oxygen level dropped. This happened after being back at the hospital for a complete pulmonary function test. I was asked to take a salbutamol inhaler for the test, and while it seemed to help me breathe a little easier in the moment, it also caused thick phlegm and congestion in my lungs and throat, a while later. Before I went to bed that night, the tachycardia had come back, for the first time in weeks — I knew that salbutamol could cause rapid heart rate, but this was hours later. I went to sleep with my resting heart rate well up into the 90s, feeling my pulse throbbing in my face. I was woken up around 5am by stabbing heart/ chest pain and nerve pain shooting across my chest and down my left arm again. My partner used a pulse oximeter to check my heart rate and noticed that my blood oxygen level had taken a deep dive, down to 79%. This was a case of what is being referred to now in medical circles as ‘happy hypoxia‘, particular to COVID-19, where gasping for air when severely oxygen deprived just doesn’t happen like it should. My partner didn’t tell me that I was unwittingly suffocating at the time, so as not to trigger panic, but instead told me to start taking some deep, steady breaths for a few minutes. I’d thought he meant to just get my heart rate down. He waited a while, until my blood oxygen level went back up to within normal range, before letting us both go back to sleep. The fact that my blood oxygen level stabilized with controlled conscious breathing tells me it was likely related to dysautonomia — as in, my autonomic nervous system forgot to make sure I was breathing while unconscious, similar to, but not quite sleep apnea. My blood pressure also, in the past week, dropped again to a critically low number (77/60), leaving me extremely dizzy when I tried to get up out of bed — another dysautonomic feature.
The week before this, I’d managed to cycle 60kms (before the bike wipe-out). I felt I was solidly on the road to full recovery. Now, I’m limited to slow walking once more, for all the reasons. Right now, performing a simple exercise causes my heart rate to skyrocket again. It’s like I’m back to where I was a month ago, in some regards, and have begun again at ground zero with the rehabilitation efforts.
Overall Rehabilitation
What we now know is that COVID-19 attacks multiple systems (all at once or one after the other). This requires a holistic approach to recovery, but Western medicine is not set up to do this. What this has meant for me is continuous wading through the system in order to access numerous disconnected specialists: cardiologist, pulmonologist, neurologist, osteopath, physiotherapist, massage therapist… and then piecing together the information gleaned from each in an attempt to compose a whole picture. One must find the resolve to vehemently advocate for oneself, while also being sick and compromised, but this is nothing new — particularly not for those who suffer chronic illness.
Recently, I started sessions with a very knowledgeable and respectful osteopath. This has been a bit of a life- and sanity-saver at this stage of the disease. She has amazed me with the explanations and solutions she’s provided for some of the remaining difficulties I’ve been having. One of the first places she worked in my body is a large nerve bundle that sits under the armpit. She wasn’t at all surprised about the location of my nerve pain because this particular nerve bundle, she explained, is affected by heart and lung issues. Finally, a thing that makes sense! An answer. This is huge! Every time a piece of the puzzle comes together, not only do I experience physical relief, but psychological relief as well.
The osteopath also worked around my stomach, diaphragm and ribs, loosening tension on my left side in order to help me breathe easier. She effectively showed me that my remaining lung issues are caused by an overall stressed lymph drainage system, including kidneys, by working with my body’s fluid channels to show me how my lungs could open up fully again when she applied pressure to certain areas. She explained that the pericarditis (fluid around the heart) and fluid in/around my lungs had put extra stress on my lymph drainage. This answer was the most important of all, because I have had a cough and oozing fluid in my lungs on and off for 16 weeks now. But also importantly, she identified the need to loosen a specific type of tissue at the base of my skull, where I’ve had a lot of pain, so that fluid drainage can happen there to release pressure in the upper skull and relieve the headaches. There is still more work to do, and I wish I could have started working with her much sooner, but facilities like this have only just reopened their doors to clients now. This kind of care simply wasn’t available two or three weeks ago.
I’ve also started working with a physiotherapist, who has prescribed a sequence of gentle exercises to strengthen the musculature around my spine, as well as expand my thoracic cavity. I have an old spinal compression fracture (T7) from being rear-ended in 2007, and I’ve explained to a number of healthcare specialists now that I think the virus may have gotten into my spine through this fracture point. I FELT it happening and it was excruciatingly painful in the specific vertebrae, causing me to fear my distant old age almost as much as I was fearing immediate death. However, the physiotherapy is having some beneficial effects, and allowing me to feel a bit more in control of my body once more. My physiotherapist suggested I get a Fitbit, to start monitoring my fluctuating heart rate and better understand what my actual threshold for physical activity is now, instead of just guessing at it and paying the (relapse) consequences later.
The Farce of COVID Health Policy/ Neglecting COVID Rehab for Longhaulers
Thankfully, my GP is open-minded and understanding (she’s the one who prescribed the above treatments, after all), but is still fixated on finding a ‘diagnosis’ that doesn’t necessarily include COVID-19. It is due diligence on her part to rule out other serious things, so I applaud her thoroughness and feel gratitude. For now, she is keen to see the results of the nerve conduction tests she ordered for me, and strongly suspects something abnormal will show up there, but is otherwise attributing my other symptoms to possible hyperthyroidism. This is also a brand new possibility since COVID, and which requires a fifth round of bloodwork.
But, dear readers, we have to ask: Why the overall reluctance in the medical and wider health policy community to recognize or diagnose COVID-19 based on ample, mounting clinical evidence? Especially when it most certainly skews the numbers in terms of how many actually HAVE COVID?
Many of us, when we finally were allowed to get a test, weeks or a month later, tested negative, which for us really only indicates the virus was no longer dominant in our sinuses at the time of testing. Also, because many of us haven’t had a fever, which remains the number one clinical diagnostic symptom — even though contact tracing professionals in the U.S. argue on social media that fever is not one of the common symptoms they see in emergent COVID infections and spreads (folks, this is NOT a flu – get tf over it already). It is known that fever may never appear. And, because WHO guidelines are decidedly conservative at best. The WHO has still not recognized that people suffer COVID for much longer than two weeks, which is ludicrous. Recently, I was part of a group of COVID survivors who released an open letter to provincial public health officials in Canada asking for recognition and support for long-term COVID sufferers. The Toronto Star published this recent article on it. There are many other similar articles beginning to appear (I’ve included some links at the end of this post) in mainstream media across the globe. I can’t help but ponder the possibility that the liability of confirming COVID based on the now broadly publicized clinical set of symptoms like mine, is too overwhelming for federal governments to ponder paying out for — such as with long-term disability payments, for example — for those like me who keep relapsing, over and over again. I simply have no other explanation for the widely practiced, gross neglect of long-term COVID sufferers.
Taking a New Stance – disabling ableist thinking, and going for the eventual win
I struggle to resolve myself to a long-term view of coping with this illness, even as the weeks tick by and I remain sick and at half-capacity. ‘Sick girl’ has never been how I see myself and I have never related to the ‘sick girl’ stereotype. Before now, I always understood that meeting my manic goals relied on optimal health (thanks to growing up in the 70s and 80s — Participaction, The 20-minute workout, Jane Fonda…), so I deeply invested myself in it. Admittedly, this reeks of ableist thinking and I continue to process the level of health privilege I once possessed, but no longer do.
My first reactions to this disease included the classic, « WHY ME? » helpless questioning that accompanies sudden loss and grief. I tried to reason with the universe: But I’ve worked hard to protect my health and maintain a high-functioning lifestyle. I’ve often impressed upon my son that health is *everything*, chastising him when he’d sit around playing video games, drink a Coke behind my back, or admit to eating a donut for breakfast. But, ultimately, I learned a lesson in humility: COVID simply doesn’t care how healthy you are to begin with — the debilitating illness knocks down any and all. I don’t like health limitations like the new ones I face (as if anybody does), but now they are here and I don’t know how much longer they will remain. My PhD supervisor has suggested that I may not be able to get back to my PhD until next year, for a number of reasons. I’m not willing to accept that yet, but it is becoming a larger, hard lesson in learning to understand that there are things in my life I just can’t control… like my grown son’s diet. And pandemics.
At present, I try to find meaning in the prolonged recovery process. I was invited to join a film project called Alone Together, and have begun vlogging about my recovery. Also, I have been seeing turtles everywhere I go this summer — on my walks and during peaceful kayaking. I try to draw upon these frequent sightings as messages to slow down, and to keep protecting myself a while longer. I have seen Eastern snapping turtles, Painted turtles, possibly a Spotted turtle and once, a Blanding’s turtle. So, I will keep listening to turtle and slow down, pace myself to a crawl when need be. I’ve always been good at endurance, so this will be the new marathon. The slow marathon, the turtle marathon. And I trust that I will eventually win.
Final thoughts: I recently attended a seminar with Cardio-pulmonary rehab specialist, Dr. Noah Greenspan of the Pulmonary Wellness Foundation. His excellent guidance included the assertion that COVID is a shapeshifter that can look like many different diseases at once, and that it is a « scorched earth » condition. This very much resonates with my earlier (first) post about the pandemic, where I compared it to a photo I took of the Stirling Mountain Ranges in Western Australia, ravaged by wildfire — and where the grass trees had already started blossoming, with florets resembling coronavirus (see below). In fact, wildfire is an apt analogy, as « inflammation is the hallmark of COVID » (Dr. Greenspan).
Fire = flame. 2020 has been a wildfire year, in all these respects.
Noah highlighted that the medical community is treating COVID as a « MCI » — a « mass casualty incident » where only life or death cases are being prioritized. This type of language refers to natural disasters, and war. At this point, I can say with confidence that I am a COVID Veteran. I fought for my life, and I’ve survived (so far). Dr. Greenspan has asserted that nobody should be talking about permanent damage yet, because this is new and we can’t really know, so I remain hopeful that with continued rehabilitation, knowing my limits, and pushing myself progressively, up to just before those limits, I will completely recover. Noah says, « You’re only going to recover as fast as your slowest system. » That system, folks, is the neurological system.
The following is a new list of add-on remedies I’ve been using in this later-stage of the disease (accompanying some of the remedies I listed in my first COVID blog post), which does not constitute medical advice – just varia that I have been trying, in order to combat lingering symptoms:
Saffron – as tea or cooked in rice. This was offered to me as a story — a remedy that came from a dream, by an woman who prayed for help for her family to get over COVID after her usual indigenous traditional remedies failed. According to her lived experience, saffron worked for her, and her family. Yes, it’s anecdotal, but scientific research into the medicinal properties of saffron suggest that it is entirely effective for numerous disease effects of COVID, such as depression, neurodegeneration, nervous system issues, eye problems, cardiovascular disease, shortness of breath, gastrointestinal disorders, inflammation and immune system regulation. I am a HUGE believer in visionary dreams. Saffron has the extra bonus of being an aphrodisiac and supports uterine wellness.
Horsetail tea – to repair lung tissue.
Noble Laurel (Bay Laurel) essential oil applied to the bottoms of my feet in order to clear my lungs and support bronchial function.
Intermittent fasting – I may have developed a hiatal hernia (from all the coughing?), with a brand new experience of acid reflux and stomach pain at night when I lay down, or sometimes after eating. Intermittent fasting means not eating between 8pm – 12pm, as in, no bedtime snacks or breakfast. Some sources have indicated that the stomach medication I was first prescribed, Pantoprazole, can worsen the effects of COVID by allowing it easier entry into the gastrointenstinal tract through reducing stomach acid. It can also reactivate C. Difficile for the same reason – great. That might explain my ongoing battle with diarrhea. I had C. Difficile in 2011. COVID preys on all the weaknesses you have!
Bio-K – for restoring gut microbiome.
Biotin – for my brittle nails and hair, which have gotten bad during COVID (thyroid-related issues! I have thyroid nodules).
Holy Basil tea – to calm the nervous system, anti-inflammatory, and so many other benefits.
MSM (Methylsulfonylmethane) – I’m using this in hopes of helping my joint pain, but the jury is still out on whether it’s working or not. I’m convinced my joint pain was caused by Pantoprazole – that bastardly medication is known to deteriorate bones, and I think it created another vulnerability in my system that let the COVID in. I only got joint pain after taking Pantoprazole — like immediately after, and now it seems here to stay.
Calcium – I’ve added this to my huge vitamin intake each day, after my doctor recommended it.
Sea salt – I’ve increased my salt intake, to help with the low blood pressure issue.
Compression stockings – I’m back on these, since learning that they will help with dysautonomic dizziness.
For the record: the experience of « mild to moderate » COVID-19, days 120 – 150
The Economic Politics of Treatment
My recent holter heart monitor results showed 19 incidences of tachycardia and one incident of bradycardia, and my doctor says this may be causing some of my symptoms. Her seeming reticence remains, however, to look at the results definitively within the context of COVID-19, and to clinically assess all of my symptoms together as a set — a very telling set — that thousands of people have already painstakingly described in their ongoing struggle with the disease (including infected medical professionals). Granted, my doctor is not privy to this wealth of information because it remains nestled within online support groups frequented only by those of us who have fallen ill. So, instead, this one set of (late) test results has been assessed on its own, as falling within the limits of ‘normal’, mainly because there is no clear indication of known heart disease(s). It is far from normal for ME, however. While it’s reassuring that I don’t present as having impending heart failure, it does still indicate something.
The fact remains that I do still have unusual heart behavior (albeit less and less as the weeks pass), though that behavior may not originate in the heart, as the cardiologist suggested. I’ve seenrecent research that suggests that the thyroid can be temporarily inflamed by COVID and this may contribute to numerous issues that I’ve been experiencing, including the tachycardia (as well as palpitations, diarrhea, night sweats, memory problems, irritability, weight loss, etc). My doctor did suggest, the last time I saw her, that my thyroid could also be a culprit since my last blood work showed TSH levels bordering on hyperthyroidism (again, I have never had this before in my life). So, she is sending me for a fifth round of blood work to determine what my thyroid is doing over a longer period of time. Ultimately, she is doing what she can in the usual compartmentalized fashion of conventional medicine — such response indicates that doctors in general still do not know how to (or are not willing to) interpret COVID symptoms as overall, multi-systemic disease with an identifiable chronic form. This may be about to change, however, as the CDC just officially acknowledged that COVID can cause long-term disability in those who were never hospitalized, and who are young and were previously healthy.
There is another aspect to this, though, I suspect. Health Canada has STILL not acknowledged chronic COVID symptoms, despite the open letter that was sent to provincial and federal health ministers asking that they acknowledge long-haul COVID. I can only loosely speculate that this has something to do with how Canada’s healthcare system works — it is predominantly publicly funded. If Health Canada acknowledges the possibility of long-term disability due to COVID post-viral complications, it may mean that taxpayer money then must be allocated to establish new recovery centres, as well as fund the long-term therapies and recovery times needed, for tens of thousands of people who are unable to return to work. At present, there is no funding for this new course of reality. It is possible that my doctor is working around these limitations to ensure that I can get the best long-term care possible, by treating me not within the COVID framework, but in the separate symptom sets of various possible disorders.
More on the Economic Impacts of HAVING COVID-19: Some Perspective
There is growing outrage and indignation in the world, surrounding any strict measures to attempt to control the spread of COVID-19: lockdown, social distancing, masks, etc. When you’ve lived (and greatly suffered) through COVID-19, such petulance from the masses strikes one as ludicrous, a product of childish entitlement, and an outrage all its own. Please, let me tell you a little bit about loss of freedom, first, and then loss of income/ opportunities.
Insurance scams, medications/ supplements, therapies out of pocket, inability to work, possible repayment of government emergency funding, and the list goes on. Being immobilized by a life-threatening disease is far more restrictive than any mandate to stay home or wear a mask. Immobilization by being infected by coronavirus and becoming stricken with COVID-19 looks like this: being confined to bed for weeks on end, leading to deconditioning of the heart, lungs, muscles, brain, etc, so that when you are eventually able to move out of bed, it is at a snail’s pace for many weeks to come — even in ‘moderate’ cases like mine. It means that all of your favourite outdoor activities, or even just walking, become a challenge to regain any momentum with.
But wait, it gets better. Being stuck in bed is not just a matter of dodging boredom by watching Netflix for hours and days on end and waiting for the illness to pass. It is not knowing if or when the illness will pass. It is days or weeks of rushing to the bathroom with diarrhea and nearly passing out from disregulated blood pressure (or even puking), in the process. It is severe discomfort in the body, as the nervous system breaks down via swelling in the brain and veins, lack of blood oxygen saturation, electrolyte imbalance/ dehydration, spinal, thyroid and heart inflammation and disregulation, etc. There is no stay-cation during full body inflammation. It is not just « the government » telling you to stay home, but doctors who don’t want to deal with you unless you’re dying on the spot.
And with this kind of confinement, nobody’s really paying you to stay put, either. My son, who works as a summer student for the provincial government, half-complained that he was basically being paid to play video games at home instead of being out in the field doing what he loves. I felt bad for him, having to swallow the frustration of not knowing when he’d be able to live life as he’s always known it. But greater than my sympathy was my relief, that he did not have the disease and I didn’t have to worry about him becoming gravely ill or dying while I struggled to return to some semblance of vitality myself. During my personal battle, I tried not to worry too much about the fact that I was receiving what support the government was doling out through the employment insurance act, while not actually being, « ready, willing and able » to work. I still don’t know what it will all mean in the end, in terms of possibly being expected to pay some of it back.
Currently, my therapy options are thinning out as my substantial annual medical insurance limits begin to be met. My osteopathy limits have been exceeded. My massage therapy limits have now been exceeded. Psychotherapy and physiotherapy have slightly higher limits, so I can stay with those for now, but my acupuncture is not covered at all. My insurance company, Sun Life, will only cover acupuncture performed by a ‘physician’ who specializes in acupuncture (as if that person commonly exists) but NOT a certified, registered acupuncturist. I found out that small caveat too late, after plunking close to $600 into crucial acupuncture treatments.
Recovery takes a team
My acupuncturist has been extremely proactive in treating my neurological symptoms. I asked him specifically to help with my nervous system(s) dysfunction. His approach included intense acupressure on my spine, and on my toe and finger joints, moving upwards a bit more each session, to wrists, ankles, elbows, shoulders. It was painful as hell on my left foot, but mildly enjoyable on my right foot (everything is worse on my left side). He also employed acupuncture to my peripheral nerves (hands/ forearms and feet/ lower legs), as well as moxibustion on my abdomen and back. In the first session, he effectively stabilized my heart rate at its normal (pre-COVID) resting rate. I was a bit astonished, given the intense tachycardia I’d been consistently suffering from. It stayed stable for a full week after that, only shooting up again when I upset the balance of my system by discontinuing Pepcid.
I stopped Pepcid cold turkey after he informed me that my liver was compromised (which my massage therapist confirmed), and then doing some follow up research of my own. He noted that I had developed seriously painful pressure points for liver. I noted that this distinctly coincided with taking Pepcid (famotidine) for five days. He also saw that my tongue was coated, another liver stress indicator. I unfortunately discovered, after the fact, that famotidine can cause hepatic injury even after just one week. Discontinuing Pepcid brought back some of my COVID symptoms again, like the tachycardia, muscle aches, spine pain, tiny heart pains, acid reflux, and major congestion in my ears and sinuses. But, after another acupuncture session or two, my heart rate re-stabilized again, for the most part…
I do still have the occasional spike in heart rate during deep sleep, my Fitbit tells me, which is not so much a concern since it isn’t consistent, and I’m not having palpitations anymore. However, my oxygen saturation has continued to fluctuate to low levels within a range of concern. My doctor is following this, and suggesting a 24-hour sleep oximeter and other sleep analyses if it continues, though she doesn’t imagine it could be sleep apnea since I don’t fit the usual profile of an older, overweight male who snores. I will keep her informed of my Fitbit data, as it seems that evidence is helpful for clinical medical assessment. My Fitbit has continued to show that my blood oxygen levels are dropping during deep sleep at least once a week. I think it’s dysautonomia-induced sleep apnea, personally, but she doesn’t seem to register dysautonomia, much like many medical professionals. It is a silent, little understood syndrome.
What I need most is to be assessed for dysautonomia and other neurological damage. For example, pre-COVID, I used to be able to type in my computer password, and other passwords, correctly on the first go. Now it takes me 6 or 7 times to get it right, almost like I have mild dyslexia. Phantosmia has also continued unabated at present. I have been repeatedly awoken at night by smells that aren’t really there, but that I perceive as real nonetheless: burning or baking bread, hot or burning plastic, burning rusty iron pans, wood/ paper smoke, hot engine smells, and recently, rotten garbage, sewage smells and solvent or other chemical smells. This suggests an issue around my olfactory system or a new manifestation of the many lingering neurological problems. At this point, my doctor has decided, upon advice from an Ear, Nose and Throat specialist, to send me for a brain MRI and nasal camera scope to investigate my olfactory bulb.
My osteopath remains the single most knowledgeable person in my recovery team. She re-positioned my wounded arm twice to alleviate some of the strain and pain from my bike fall, giving me back significant mobility. But, this is not the main reason why she is so amazing. Her true gift is her incredible knowledge of anatomy — the skeletal, circulatory and nervous system and all connecting tendons, musculature and fascia that are interwoven between them. Not only this, but her quick witted synthesis of all this knowledge in applying it to my particular set of circumstances, to piece together the COVID puzzle that has plagued me.
She has helped me to understand that some of my heart, and especially lung, problems are likely connected to the neurological system that operates them. I’ve had consistent nerve pain in two spots that sit at the ends of my clavicles, close to where my arms connect to my shoulders. She explained to me that this major juncture of spinal nerves is connected to all thoracic function, including airways. Of particular interest, is that the T7 vertebrae controls lung function, and this is the vertabrae that I have an old fracture in and which was attacked by COVID. This has all been a revelation, and this explains continued breathing problems/ oxygen saturation that people like me have during recovery, despite the ‘clear’ lung x-rays, etc. It’s fucking neurological — the lung hardware is now fine but the software is glitchy! So what is next for me? I’m about to begin therapy with a neuro-physiotherapist, and I feel this will be the most important therapy going forward, for dealing with all the remaining problems.
My massage therapist is also focused on the nerves and muscles in the upper thoracic area to help with my remaining breathing issues, and has used percussive hand cupping on my back to help bring blood flow and oxygen to my lungs. I have a good physio regimen already to re-strengthen the muscles around the bones in my wounded arm, and have been starting to get back on my bike for the Great Cycle Challenge. I have to take it slow, though. Slow and easy. It’s hard to remember that until I get knocked flat on my ass.
And I have gotten knocked on my ass a few times in my quest for a return to some kind of physical normalcy. I am definitely negotiating some kind of post-viral fatigue — not on a daily basis, but if I push myself too hard. If I go for a strenuous hike two days in a row without a day of rest in between, I am physically and mentally exhausted to the extreme the next day. It is a deep exhaustion like I haven’t known before, like a struggle to exist, and I feel utterly useless. If I don’t push myself too hard, keep with low-key activities and rest in between, then I am OK, energy-wise. I try to keep my heart rate below 140 when exercising. This is still difficult to accept since I have always been full of energy and on the go. In some ways, I feel as if I’ve aged a decade because of this disease and I wonder if I will ever again know the free, spritely person I once was.
My sights ARE set on full resurrection from this creepy ailment, though.
The Body’s Profound Ability to Heal
The Christ-like wounds on both my palms (from my recent bike wipe-out) obliterated the ends of my lifelines, at the heels of my palms. « Hey, Jesus! » my partner said, joking about the central scabs. My lifelines became nondescript, mangled by asphalt. I pondered if this could represent what coronavirus has done to me, ultimately. Shortened my life? Watching my hands slowly heal, however, has been strangely rewarding and comforting, simply in the observation that my body CAN heal, and is actively regenerating itself a little bit more each day. Using the knowledge that I’ve gained from some of my PhD research — namely, that menstrual blood contains stem cells that enhance skin repair — I applied my own to my wounds to see if I could speed up the process (the timing of my cycle was impeccable), conducting my own little experiment. It worked too well, fusing the flesh of my palms together just on either side of my lifelines, and I had to rip them back apart again, creating a brand new end-of-lifeline on each hand.
If I can see myself healing on the outside, then everything inside must be healing reliably as well — my heart, lungs, veins, nerves, etc. Internally, I can feel my body healing. I keep getting pin prick sensations, for example — like tiny things are biting me all over my arms and legs. I experienced this somewhat painful sensation for about 12 hours and then it stopped, coming back again days later, and I suspect it is peripheral nerve regeneration, as I have read that this can happen. These little pin prick sensations are likewise comforting (albeit annoying), similar to an acupuncture session, since they are accompanied by the awareness that my wholeness of self is being restored and that my damaged wires are getting a reboot.
Below is a list of some things I am currently using, which are helping quite a bit at this stage of the recovery journey.
Latest remedies on the kitchen island:
Milk thistle (tincture) for liver repair
Gingko biloba (tea) for cognitive support
Neuro-mega fish oil (capsules) for brain repair/ support – mackerel, sardine and anchovy with thyme and Vitamin E
Siberian Ginseng (tincture) for energy
Lion’s mane mushroom (capsules) for nerve and brain support
Glucosamine sulphate – for my joint pain – this seems to be working much better than the MSM did.
Avamys steroidal nasal spray – this helps with ears, sinuses and throat but caused heart palpitations the first day I tried it – they have stopped now, though.
Also, contrasthydrotherapy — simply alternating between hot and cold water in the shower to stimulate my nervous system, or following up a hot epsom salts bath with a brisk cold shower. I’ve noticed that over the past couple of weeks, my skin is now becoming conditioned to tolerate cold water much easier.
Vibration — I’ve been using a Crave Vesper vibrator on my arms, legs, back and neck to also stimulate the nervous system.
I play Trivia Royale (a game app) on my phone to try to improve my memory and reaction times. It’s a competitive trivia game against different players around the world. It seems to be helping, as my reaction times have definitely sped up over the past couple of weeks.
Natural Treatments for Coronavirus – much of this reflects what I’ve done all along, with a few additional suggestions, all backed by evidence, of course.
For the record: The experience of ‘mild to moderate’ COVID-19, Day 150-onwards
Keep moving
Throughout my very long COVID recovery, I have learned to more fully appreciate the power of walking. Walking (daily) has been a solid rope to grab onto, to pull myself up this mountainous task of revitalization. I have walked at least an hour (usually more) almost every single day, before eating in the morning and then again at sunset.
I didn’t pay so much attention to walking before. I thought it somewhat banal since I have always preferred the speed and freedom of being on my bike. I typically felt the urge to do a significant walk only if it was with someone I really needed to talk to, in order to facilitate the kind of open flow of words that happens naturally when striding along in unison. Walking has no doubt deepened my relationship with my partner during this entire crisis. Not only has it mitigated our cagey feelings and nervous energy, but it has also allowed us to work through, verbally, all disturbing thoughts, fears, frustrations and misunderstandings. And then, we could watch birds, snakes and frogs to focus outside of ourselves again. Walking has been one of the strongest factors of healing for me.
Walking is distinct from the other two-legged journeys I do. I’ve also, during these strange months, done woodsy hikes, weekend strolls along bodies of water, as well as some challenging mountain climbing. I have pushed myself to cycle as much as possible on a weekly basis (sometimes causing minor relapses). I’ve also done my fair share of 10-minute at-home booty workouts, nightly yoga sessions and spontaneous dinner dance parties à deux when I really needed to shake it out. But walking has been the balm.
Plenty of writing and artistic exploration has been done on the topic of the psychologically enriching aspects of wandering and distance walking (stemming from a much older legacy of indigenous walkabouts and roaming). From my contemporary Western perspective, Rebecca Solnit first comes to mind. I also remember learning, in the first year of my masters (of fine arts) program, about the very interesting history of ambulatory practices connected to the unravelling of minds during war times, but also connected to psychogeography–acts of deliberately creating new meaning of space/place (this influenced a couple of art pieces that I later produced). I’ve previously participated in sound walks, which feel like the first VR experiences to me, including a Janet Cardiff sound walk at Louisiana Museum just outside of Copenhagen, when I was first visiting a foreign country (outside of North America). Also, a jarring electrical sound walk in Montreal by Christina Kubisch, hosted by the Goethe Institute, which was a sonification of all of the electromagnetic activity in the city. These walks changed my perceptions of the locations I was in.
Walking is also an escape from a trapped sense of self or feeling trapped in a body; illness or disability or socially divergent/ poorly understood states of being can lead to this sort of feeling. My uncle David had grown up in the 50s and 60s with autism. His later years, when his mother was no longer alive to look after him, were spent in a care home in a rural community. He was widely known there, for his walking. He walked the bridge over the highway, waving to traffic as he went by. He walked the small town streets and past local park spaces. He was playfully referred to by younger locals as ‘Super Dave’ for his impressive feats of ceaseless walking. I imagine that walking was a purpose, a tiny freedom and an escape from the mundanity of a room in a house he had no other cause to leave.
Walking now has gradually changed my perspective of uncontrollable disease, precarious recovery and wider cultural adaptations to the pandemic reality. At present, I live next to the Ottawa River, or on the Quebec side, the Outaouais, on First Nation Odawa territory. The river is special: encrusted with a treasure hoard of unnoticed and unappreciated fossils, like orthocones the size of my forearm, ancient worm hole clusters, and a remarkable community of stromatolites. My walk path is exactly along this ancient hotbed of life, which now hosts an old-growth oak forest, snapper turtle nesting sites and marshes that are vibrant with numerous species. During my daily walks, I’ve monitored both the changing nature scapes and the gradually improving recovery times of my autonomic nervous system: from the days when it was completely out of whack to more recent days as I inch closer to normalcy. I once could barely shuffle along in my pyjama pants for ten minutes, without my heart rate skyrocketing and chest pain immobilizing me. Now, I enjoy measured, fast-paced, almost speed walks with easier breathing, usually no pain and faster resting heart rate recovery.
But I’ve also developed threads of relationships to others, as I traverse this shared space. There was the distraught cyclist who’d stunned a woodpecker that flew through the spokes of his tires–we stopped (at a safe distance) to help, taking the woodpecker carefully home in a hat and allowing it to safely rest until it could fly back to its familiar trees (didn’t take long). There are older couples who still enjoy the civil niceties of a passing ‘hello’ or ‘bonjour’ or ‘good morning’ as we frequent these times/places with each other habitually (I can’t say that I’ve always felt so civil these days). There is the same woman, at the same time, every single day, forever on her phone as she races along to get somewhere(?) and another same woman at the same time, every single day, on the other side of the river in her mask and visor, hovering close to the same bench. In our interactions, there is the common, quiet understanding that we’re out here to cope, to do something productive. As a collective effort to keep moving, it is comforting.
…
Quick Rewind (for the record):
August/ September
August was about cycling, pushing myself to meet gentle limits and then backing off when necessary. One day, I included a quick bike commute to my dentist’s office as part of my overall tally of kms for the month of August (for the Great Cycle Challenge Canada – I raised $1000 for kid’s cancer in the end). With my gradual return to cycling, I took it very easy, typically staying at a pace that would keep my heart rate below 140bpm, and typically below 130. However, on this day, I was down to the wire in terms of getting to my appointment on time, so I raced a bit. What happened next was trés bizarre: despite cycling full-tilt for 15-20ish minutes and landing breathless at the dentist’s office door, my mandatory temperature reading upon arrival hit just 35.2˚C. I had been worried my temp would read high (and I’d be turned away) because of the exertion I’d just undergone, but instead it bordered on… hypothermia. The receptionist took my temperature again, since it was unusually low, even though the person who had just walked in before me displayed a normal reading. Twice, mine hovered at 35˚C. Typically (before COVID), when I’d do a hard cycle for a short burst and then stop, I’d begin to sweat. That day, I did not sweat a drop, despite the fact that it had been warm and sunny outside. The following day, I did not warm up to a normal body temperature either, until much later in the afternoon when my home thermometer finally reached 37˚C.
The slow adjustment times and backwards functioning has continued, though my system has definitely improved with my current strategies (which I will detail in the following section of this post). When I first got sick, back in early March, I was denied testing because I didn’t present with a fever. Instead, my body temperature had, even back then, dropped below normal. This indicates that my autonomic nervous system was reacting from Day 1. Over seven and a half months later, it is still struggling to regain proper function, though there are now impressive signs of significant recovery. I do still have weird body temperature experiences while sleeping — sopping night sweats, but more strangely, a vampire-like desensitization to cold. I have often woken up in the middle of the night to find myself completely uncovered, with no internal register of being cold even though my skin feels very cold (corpse-like) to the touch. When I cover myself back up, my body starts to deeply quake involuntarily for a few minutes while it readjusts — definitely not a shiver, but a tremor — I know what a shiver is, and this ain’t it. Also, when cycling, my heart rate behaves weirdly at the bookends of my route: shooting up (sometimes to 150bpm – oops) when I first get going, setting off urgently vibrating Fitbit alarms. Then it slowly stabilizes over the course of about a half hour, but spikes up again to over 120bpm for a while after I’ve stopped. I experience a similar, less extreme thing when walking (requiring me to slow down my walk at the end, just like an intense workout cool-down). This poorly adjusted heart rate variability (HRV) is the greatest indicator of a stressed and dysfunctioning autonomic nervous system. If it can be believed, my Fitbit stats tell me my nightly HRV is hovering around 21, which is about the HRV of an 80-year old! There may be some glitches in the system, though, as this is a new feature recently rolled out by Fitbit — so, I’m attentive but not panicking.
…
My last appointment with my doctor (back in September) was a long-awaited validation and I nearly cried in the parking lot afterwards from relief. She told me: « You are not alone. » She had by then seen a number of patients with distinct symptom sets matching mine, enough to feel that a solid clinical basis for diagnosing COVID post-viral effects is on the table. She told me that my ongoing symptoms indicated POTS – postural orthostatic tachycardia syndrome, a form of post-viral dysautonomia affecting blood pressure, heart rate and body temperature in a specific way, among other things controlled by the autonomic and sympathetic nervous systems. Giving her the orthostatics log sheet I’d been filling out over two or three weeks was helpful in confirming her assessment of POTS. I have more testing to go through and results to be assessed (nerve conduction, brain MRI, sleep monitor) before we go on to possibly discuss medical treatment options (which I don’t think will be necessary at this point), but she had been happy to hear that I’d been proactive in mitigating dysautonomia with increased salt intake and regularly consuming electrolyte drinks.
I was also seeing a pretty great physiotherapist for a while (as long as my insurance was covering it), and she determined some inflammation in the nerves travelling from my neck, down my arms and all the way to the finger joints that still hurt. With cold laser therapy on my neck, she helped the finger joint and wrist pain somewhat subside. Now, I focus on nightly yoga routines that support my neck and spine, and continue taking glucosamine caplets, which have all helped with lessening the frequency and intensity of the joint pain.
My consultation with the Ear, Nose and Throat (ENT) specialist was also reassuring, as he confirmed that many COVID patients are experiencing phantosmia, particularly the burning smells, stemming from the virus’ destruction of some of the cells of the olfactory bulb. He examined my sinuses for polyps and other lesions with a lubed-up wire camera scope (thankfully, I have none of concern), advised me to continue with the steroid nasal spray and to let him know the date of my brain MRI as soon as it is booked (I am still waiting for my appointment booking 3-4 months later). He emphasized that with all of the patients he’s seen so far with COVID-induced phantosmia, none have been found with brain tumours, so that I should not worry. He seemed to think that with continued inflammation reduction strategies, I should recover completely. And he was right — with the current support I have through a health coach I’m working with, I’ve now managed to get off the steroid nasal spray (as of a couple of weeks ago) and the phantosmia has not returned.
With all the work I’ve been doing towards recovery, including cycling and yoga, my lung capacity has certainly improved and I am less frequently struggling to get a deep breath (though this does still occur). My heart palpitations have completely stopped now, HALLELUJAH! My GI system is functioning very well again, though I have to sleep on a 12″ wedge pillow to control the bizarre acid reflux or GERD-like symptoms that I believe now are causing my lung ooze feeling. My heart rate is normal-ish (sometimes still high, but only moderately) much of the time, and the very low blood pressure and dizziness has completely abated. It seems that with time and my current, very effective course of therapy, my body’s orthostatic intolerance is being successfully recalibrated.
Back to Now — Mymee
September 12 marked six months of COVID, from point of infection through long-haul recovery. I expected to be fully repaired by then. Then October 12 came and went. As November arrives, things are looking a lot better, health-wise. This is in large part due to my rehabilitation program, which I am fortunate and grateful to be enrolled in. I’ve already discontinued a number of supplements I’d been taking, simply because I’m now at a stage in my recovery (finally) that allows for mainly using diet as medicine and this feels like a pretty major achievement.
For the past six weeks, I have been enrolled in a program called Mymee, which I was referred for by David Putrino, a neurologist and Director of Rehabilitation Innovation research at Mt Sinai in NY. (It also just so happens that David got his PhD at the University of Western Australia! Funny, that!) This program, specializing in healing autoimmune disorders, has been instrumental in getting me over numerous final hurdles in my recovery. Through Mymee, I am on call with a personal health coach once a week who assesses my diet and symptoms to identify triggers. I use the Mymee app to upload photos of my food, log symptoms, bowel movements (including selecting texture description options from slide tabs), water consumption, etc. I’ve gleaned a lot so far — like, who knew that strawberries were a histamine trigger? I didn’t, and I had been eating a lot of them because they were so readily available at my local farmer’s market.
My diet modifications are what some may consider severe, but I don’t feel overly limited in food options — I just have to be more creative, which is not a problem for me. I am completely off all grains (even oats) and all dairy (even my beloved goat cheese). I’m also off a few things I would never have expected to cause problems: I mean, carrots and bananas!? How bananas is that? I’m off all soy products, chocolate and all fermented foods. Some of these things are normally very healthy, but with a whacked out immune and nervous system, they need to (temporarily, at least) be eliminated. This is predominantly an anti-histamine diet.
Current diet: I eat nuts (walnuts, almonds, pecans, cashews) and seeds (pumpkin, sunflower, chia, flax, buckwheat). I eat all kinds of legumes and meats and fish (except pork, because I loathe pork). I eat squash, sweet potatoes and sometimes white potatoes. I eat plenty of leafy greens, brussels sprouts, cucumbers, celery, mushrooms and even eggplant on occasion (despite the fact that it’s a nightshade). I eat eggs and good fats: coconut oil, sesame oil, olive oil, fish oils, avocados. My fruit consumption is centred on apples and blueberries, as well as some dried fruits like dates or prunes. I make my own baked goods from almond and chickpea flour and carob. So, I still have plenty of delicious, interesting things to eat and the restricted diet really didn’t take that much getting used to. I have almond or coconut milk in my turmeric and matcha lattes (I’m still completely off coffee).
Later stage recovery: self-care strategies (in addition to some of the previous ones discussed in earlier blog posts):
Apple Cider Vinegar – 1tbsp in 1/4c water first thing in the morning and before bed at night. This has been pretty important in helping control the acidy, reflux-like weird stuff that has been happening, as well as easing off the lung ooze a bit and controlling intestinal distress. A bit of a miracle stuff, really!
Varieties of salt: pink Andean salt (non-iodized), French sea salt (non-iodized), Greek (iodized) sea salt — I need to keep it mixed up in order to avoid too much iodine!
GABA (Gamma-Aminobutyric Acid) – for neurological soothing, to help with the inner vibrations/ tremors. I take about half of the lowest dose (100mg), which helps me fall asleep fast and wake up with much milder or often unnoticeable tremors. It apparently also helps build exercise tolerance, which is great, but if I take it during the day, I am in a stupor. It’s had the extra bonus of completely eliminating any menstrual cramps.
Doubled-up magnesium – increasing my magnesium intake has really helped shake the tremors (no pun intended haha).
CoQ10 Supreme with resveratrol (brain and heart support) – I did this short-term but have now ceased taking it since finishing the bottle.
Folic Acid – helps with supporting neural development (re-development in my case).
Vitamins: B12, C, D (up to 4000IU now), E, biotin, zinc.
Bromelain – this is the big steady, helping with so many things. Again, I cannot say enough good things about bromelain – blood thinner, clot preventer, digestive aid, etc.
Deep tissue foam roller – recommended by my physiotherapist(s) as well as by the Pulmonary Wellness Rehab Centre, to deal with the ‘coat hanger’ back pain caused by dysautonomia, and to help open up the chest for better breathing. I sometimes roll myself on this against the wall, like a bear scratching itself against a tree trunk.
30˚ foam wedge pillow (12″ height) – excellent for dealing with a number of my issues, such as the reflux and possible sleep apnea (still waiting on those test results).
Face Yoga – as funny as this sounds, it’s helping me pick my face back up off the floor where it had fallen to throughout this ordeal (and other tragic events this year). Not only do I feel that COVID aged me in appearance, by about ten years, but I also feel like I forgot how to actually smile. The daily Face Yoga is helping me rebuild muscle structure in my face to support a better tendency to smile and feel uplifted. I do a daily program but there are plenty of free guidelines/ exercies online.
No-squat booty workout – probably the most intensive exercise I do now, and each session is *only 10 minutes* long. A small commitment and just enough action to get myself revved up. Over time, I’m starting to like what I’m seeing in the rear-view mirror after all those weeks of bed rest and low activity.
Returning full-time to my PhD research – I have, since September, resumed focus on what gives me a real sense of purpose in life: my creative (art) work and research that is part of my PhD. I’m currently enrolled ‘offshore’ but I really hope that changes soon and I can get back to Perth, to the campus and labs where I really want to be.
More advocacy/ long-hauler news and important research (will keep adding to these over time):