D’un auteur sur Substack que j’aime beaucoup, voici un article, fruit de sa recherche personnelle, qui constitue la condamnation la plus accablante possible du communisme. Son danger mortel – dont je rappelais ici les conséquences, dont le cannibalisme, dans l’histoire récente de l’Ukraine – y est décrit ici dans le cadre de très modestes sociétés pastorales, ce qui ne devrait laisser aucun doute sur le fait qu’il va non seulement à l’encontre de la nature et de la dignité humaine mais qu’il mène aux pires dévoiements.
À enseigner aux enfants, pour ne plus jamais en arriver au point où en sont aujourd’hui les États-Unis et la France, deux pays économiquement détruits par leur États mais où l’on continue à voter à gauche. Voilà ce qui arrive à ceux qui oublient leur Histoire. Voici de quoi la leur rappeler.
Note: pour ne rien vous épargner, j’ai également traduit un extrait de l’article en lien sous la photo.
Un problème important à résoudre lorsqu’on dirige un pays est d’inciter les gens à travailler. Il existe un éventail de solutions entre ces deux extrêmes: laisser les gens libres d’agir (libertarianisme) ou les forcer à produire sous la menace d’une arme (communisme):
Lorsqu’on laisse les gens libres d’agir, ils sont confrontés à la possibilité d’un échec; ils n’auront pas de toit, pas de nourriture et pourraient manquer d’autres produits de première nécessité, à moins qu’ils ne travaillent pour les produire. Cela peut paraître cruel dès lors qu’on les estime incapables de résoudre leurs propres problèmes. En revanche, si on les en croit capables, les laisser libres d’agir leur apportera la plus grande incitation et la plus grande liberté pour survivre par leurs propres moyens.
L’approche inverse peut sembler plus compassionnelle: fournir aux gens un revenu garanti, un logement, de la nourriture, etc. Mais ce système tue toute motivation à produire, de sorte que toute promesse de sécurité est vaine: le gouvernement ne peut en effet rien garantir si personne ne produit quoi que ce soit. Les sociétés communistes répondent aux échecs de production en forçant les gens à travailler sous peine d’emprisonnement, de torture ou pire.
Les deux premières colonies américaines « permanentes », Jamestown (1607) et Plymouth (1620), illustrent de manière saisissante les vertus de l’incitation. Toutes deux étaient initialement communistes, comme le précisaient les contrats passés avec leurs investisseurs. Tous les actifs étaient détenus par un commonwealth [fonds commun]. Il n’y avait pas de propriété individuelle, de sorte que personne ne pouvait accumuler de richesse personnelle; tout allait dans le magasin commun.
Ainsi, ces premières communautés se sont formées en dehors de toute notion de propriété privée – tout était communautaire, comme il se devait pour des personnes voulant créer leur propre version du Paradis sur Terre. Et pourtant, communauté après communauté, cette grande expérience a échoué.
La colonie de Jamestown, 1607
En décembre 1606, la Virginia Company envoie trois navires vers le Nouveau Monde avec un total de 133 colons, dont seulement 105 débarquent à Jamestown au mois de mai suivant. Parmi eux se trouve le capitaine John Smith, soldat-aventurier et promoteur de la compagnie, qui en devient le principal historien. On dit qu’il a sauvé la colonie de la famine pendant l’hiver 1608-1609 en obtenant du maïs des indigènes avec lesquels il s’était lié d’amitié. Mais la charité ne suffit pas; en 1614, Smith écrit:
« Lorsque notre peuple était nourri à partir de la réserve commune et travaillait ensemble, heureux était celui qui pouvait se reposer de son labeur ou s’assoupir sur sa tâche, peu importe comment; en fait, les plus honnêtes d’entre eux entreprenaient à peine autant de vrais efforts en une semaine que ce qu’ils font aujourd’hui pour eux-mêmes en un jour.Ils ne se souciaient pas non plus d’accroissement, supposant que, quelle que soit la prospérité de la récolte, le magasin général devait les entretenir, de sorte que nous n’avions pas récolté autant de maïs du labeur de trente personnes que trois ou quatre n’en produisent aujourd’hui pour elles-mêmes.Pour éviter cela, Sir Thomas Dale a alloué à chaque homme trois acres de terrain clair, en nature de fermes … qui sont exemptés sauf d’un mois de service dans l’année, qui ne doit être ni le temps des semences ni celui de la récolte, pour lequel ils ne paient aucun autre droit au magasin que deux barils et demi de maïs ».
S’agissait-il d’un hasard, peut-être d’un défaut de caractère des premiers colons européens dans ce qui est aujourd’hui la Virginie? Apparemment, non.
La colonie de Plymouth.
Dix ans plus tard, William Bradford, le principal historien d’une expérience sociale similaire menée dans la colonie des Pèlerins de Plymouth, s’exprimait ainsi au sujet d’un groupe différent de personnes installées dans un lieu différent:
« Ils commencèrent donc à réfléchir à la manière dont ils pourraient récolter autant de maïs qu’ils le pouvaient et obtenir une meilleure récolte que celle qu’ils avaient obtenue, afin de ne pas continuer à croupir dans la misère.Enfin, après avoir longuement discuté, le gouverneur (avec l’avis du chef d’entre eux) décida qu’ils devaient cultiver du maïs, chacun pour ce qui le concernait, et se fier à eux-mêmes à cet égard; pour tout le reste, ils devaient continuer à faire comme avant.
On attribua donc à chaque famille, selon la proportion de leur nombre, une parcelle de terre à cette fin, uniquement pour l’usage présent (mais on ne fit aucun partage pour l’héritage), et l’on rangea tous les garçons et les jeunes gens sous l’autorité d’une famille.Cette mesure eut un grand succès, car elle rendit tout le monde très industrieux, de sorte que l’on planta beaucoup plus de maïs qu’on ne l’aurait fait autrement par n’importe quel moyen que le gouverneur ou n’importe qui d’autre aurait pu utiliser, ce qui lui épargna beaucoup d’ennuis et lui donna un bien meilleur rendement.Les femmes allaient maintenant volontiers dans les champs et emmenaient leurs petits avec elles pour semer le maïs, alors qu’auparavant elles auraient allégué leur faiblesse et leur incapacité, et que les contraindre aurait été considéré comme une grande tyrannie et une grande oppression.
L’expérience que l’on a faite de cette voie commune et de cette condition, pendant plusieurs années, parmi des hommes pieux et sobres, peut bien montrer la vanité de cette idée de Platon et d’autres anciens, applaudie par certains plus tard, selon laquelle le fait d’enlever la propriété et de réunir la communauté dans un fonds commun les rendrait heureux et florissants, comme s’ils étaient plus sages que Dieu.En effet, il s’est avéré que cette communauté (dans la mesure où elle existait) engendrait beaucoup de confusion et de mécontentement, et retardait beaucoup d’emplois qui auraient été à leur avantage et à leur confort.
Les jeunes gens les plus capables et les plus aptes au travail et au service se plaignaient de devoir consacrer leur temps et leurs forces à travailler pour les femmes et les enfants d’autrui sans aucune rétribution.Le fort, ou l’homme de tête, n’avait pas plus à partager les vivres et les vêtements que celui qui était faible et incapable de faire le quart de ce que l’autre pouvait faire; cela était considéré comme une injustice.Les hommes les plus âgés et les plus graves étaient mis sur un pied d’égalité en matière de travail, de nourriture, de vêtements, etc. avec les plus jeunes et les plus méchants, ce qui était considéré comme une indignité et un manque de respect à leur égard.Quant à l’obligation faite aux femmes des hommes de rendre des services à d’autres hommes, de préparer leur viande, de laver leurs vêtements, etc., elles y voyaient une sorte d’esclavage, ce que beaucoup de maris ne pouvaient pas non plus tolérer.
Quant au fait que tous doivent avoir la même chose et que tous doivent faire la même chose, ils se considéraient comme étant dans la même condition et comme étant aussi bons les uns que les autres; et ainsi, si cela ne rompait pas les relations que Dieu a établies entre les hommes, cela diminuait et supprimait au moins beaucoup les égards mutuels qui devraient être réservés entre eux.Et cela était pire s’il s’agissait d’hommes d’une autre condition.Qu’on ne m’objecte pas qu’il s’agit là de la corruption des hommes, et qu’il n’y a rien à voir avec la voie elle-même.Je réponds que, tous les hommes ayant cette corruption en eux, Dieu, dans sa sagesse, a vu une autre voie plus convenable pour eux ».
Les résultats furent frappants: sans incitations individuelles, les gens mourront littéralement de faim plutôt que d’accomplir le travail nécessaire pour produire une quantité suffisante de nourriture commune. Les deux colonies ne survécurent que parce qu’elles abandonnèrent leur « magasin commun » et permirent à chaque famille de conserver la majeure partie de la nourriture qu’elle produisait, ce qui entraîna d’énormes changements de comportement bien documentés. Ainsi, alors que l’approche communiste/socialiste semble toujours bonne sur le papier, elle est en fait l’option la plus cruelle, mais parce que tant de gens (en particulier les jeunes) ignorent le rôle des incitations dans la stimulation de la production, nos sociétés finissent par s’engager sur la voie de l’autodestruction « compatissante ».
Ce qui est encore plus étonnant (pour moi), c’est que je n’ai finalement découvert les écrits de Smith et de Bradford que par hasard.1 Pour l’essentiel, tous les récits concernant Jamestown et Plymouth voudraient vous faire croire que les souffrances des colons étaient dues à des conditions incontrôlables du Nouveau Monde, telles que:
une végétation inconnue,
la cruauté du climat,
et les hostilités occasionnelles des indigènes.
Bien que ces facteurs aient pu contribuer à la situation, la réalité était tout autre. Dans une société communiste, les gens se rendent rapidement compte que les résultats de tout effort supplémentaire qu’ils déploient sont dilués dans l’ensemble de la communauté, ce qui réduit tellement leur motivation qu’ils travaillent très peu et produisent par conséquent très peu.
Cela soulève deux questions intéressantes:
Pourquoi nos livres d’histoire fournissent-ils généralement leurs propres récits sur les causes de la famine des colons plutôt que de citer les explications des historiens qui étaient réellement présents sur place?
Si des personnes très motivées ayant déjà survécu à des saisons de quasi-famine ne peuvent être incitées à produire suffisamment de nourriture dans le cadre d’un système communautaire pour éviter encore plus de pauvreté (bien qu’elles aient la capacité de produire tout ce qui est nécessaire), quelles sont les perspectives pour les autres?
J’ai une idée! Divisons un pays en deux, avec une moitié capitaliste et une moitié socialiste pour voir ce qui fonctionne le mieux … Oh, attendez Corée du Sud / Corée du Nord
En 1992, un vendeur à domicile m’a convaincu d’acquérir un jeu complet de l’Encyclopedia Britannica, qui occupe toujours la majeure partie d’une de mes bibliothèques. En prime, elle était accompagnée d’un ensemble de 21 volumes intitulé Annals of America(Annales de l’Amérique). Les Annales contiennent des écrits originaux de personnes associées à ce qui allait devenir les États-Unis, à commencer par le rapport de Christophe Colomb de 1493 détaillant son premier voyage aux « Indes », qui étaient en fait ce que nous appelons aujourd’hui les Bahamas. Mon coffret est resté intouché pendant des années avant que je ne commence à le lire intégralement à ma femme, point par point, à l’heure du coucher. Les Annales m’ont appris à ne pas nécessairement faire confiance aux livres d’histoire, qui ont tendance à contenir les opinions de leurs auteurs plutôt que les textes originaux des personnes qui ont réellement vécu l’expérience. Par exemple, on peut lire de nombreux récits sur Jamestown et Plymouth, à la fois sur papier et en ligne, sans rencontrer une seule mention du fait que les hommes qui ont documenté les deux colonies ont attribué leurs quasi-échecs à leur contrat social communiste, ou que les deux colonies se sont redressées de manière spectaculaire après être revenues à un système d’incitations personnelles. Se peut-il que nos historiens modernes omettent intentionnellement ce qui est sans doute la leçon la plus importante que l’on puisse tirer de la lecture de la véritable histoire? ↩︎
Les colons affamés de la colonie de Jamestown ont eu recours au cannibalisme
De nouvelles preuves archéologiques et analyses médico-légales révèlent qu’une jeune fille de 14 ans a été cannibalisée par désespoir
Détail des marques de coupure trouvées sur la mâchoire de la jeune fille, ou mandibule inférieure, sur une photo stéréo-microscopique. Smithsonian Institution / Don Hurlbert
Le rude hiver de 1609 dans la colonie de Jamestown, en Virginie, a contraint les habitants à faire l’impensable. Des fouilles récentes sur le site historique ont permis de découvrir des carcasses de chiens, de chats et de chevaux consommées pendant la saison communément appelée « période de famine ». Mais quelques autres ossements récemment découverts racontent une histoire bien plus effroyable: le démembrement et la cannibalisation d’une jeune Anglaise de 14 ans.
« Les entailles au front sont très hésitantes, très incomplètes », explique Douglas Owsley, l’anthropologue judiciaire du Smithsonian qui a analysé les ossements après leur découverte par des archéologues de Preservation Virginia. « Le corps a ensuite été retourné et quatre coups ont été portés à l’arrière de la tête, dont l’un, le plus fort, a fendu le crâne en deux. Une blessure pénétrante a ensuite été faite à la tempe gauche, probablement par un couteau à une face, qui a été utilisé pour ouvrir la tête et retirer le cerveau ».
On ignore encore beaucoup de choses sur les circonstances de ce repas macabre: qui était exactement la jeune fille que les chercheurs appellent « Jane », si elle a été assassinée ou si elle est morte de causes naturelles, si plusieurs personnes ont participé au dépeçage ou s’il s’agissait d’un acte isolé. Mais comme l’ont révélé Owsley et l’archéologue principal William Kelso aujourd’hui lors d’une conférence de presse au Musée National d’Histoire Naturelle, nous disposons désormais de la première preuve directe de cannibalisme à Jamestown, la plus ancienne colonie anglaise permanente des Amériques. « Les historiens n’ont pas toujours été d’accord sur la question de savoir si ce genre de choses s’est réellement produit à Jamestown », explique Owsley. « Si l’on examine ces os retrouvés dans une fosse à ordures, taillés et dépecés, il est clair que ce corps a été démembré pour être consommé ».
On a longtemps supposé que les conditions difficiles auxquelles étaient confrontés les colons de Jamestown les avaient poussés en désespoir de cause à manger d’autres humains – et peut-être même à commettre des meurtres pour ce faire. La colonie a été fondée en 1607 par 104 colons à bord de trois navires, le Susan Constant, le Discovery et le Godspeed, mais seuls 38 d’entre eux ont survécu aux neuf premiers mois de vie à Jamestown, la plupart succombant à la famine et à la maladie (certains chercheurs supposent que l’eau potable empoisonnée par l’arsenic et les déchets humains a également joué un rôle). En raison des difficultés rencontrées pour cultiver les terres – ils sont arrivés au milieu de l’une des pires sécheresses régionales depuis des siècles et de nombreux colons n’étaient pas habitués aux durs travaux agricoles [NdT. bel exemple d’omission dont David Ziffer parle ci-dessus] – les survivants sont restés dépendants des approvisionnements apportés par les missions suivantes, ainsi que du commerce avec les Amérindiens.
Au cours de l’hiver 1609, la sécheresse extrême, les relations hostiles avec les membres de la confédération locale Powhatan et la perte en mer d’un navire de ravitaillement placèrent les colons dans une situation véritablement désespérée [NdT. rebelote]. Seize ans plus tard, en 1625, George Percy, qui avait été président de Jamestown pendant la période de famine, écrivit une lettre décrivant le régime alimentaire des colons pendant ce terrible hiver. « Après nous être nourris de nos chevaux et d’autres bêtes aussi longtemps qu’ils ont duré, nous fûmes heureux de nous accommoder de vermines comme les chiens, les chats, les rats et les souris… ainsi que de manger des chaussures de bottes ou tout autre cuir », écrivit-il. « Et maintenant que la famine commence à paraître affreuse et pâle sur tous les visages, rien n’a été épargné pour maintenir la vie et faire ces choses qui paraissent incroyables, comme déterrer des cadavres hors des tombes et les manger. Et certains ont léché le sang qui était tombé de leurs compagnons d’infortune ».
Malgré ces références textuelles au cannibalisme et d’autres, il n’y avait jamais eu de preuves physiques tangibles que cela s’était produit – jusqu’à aujourd’hui. L’équipe de Kelso a découvert les restes de la jeune fille au cours de l’été 2012. « Nous avons trouvé un dépôt de déchets contenant des os de cheval et de chien dépecés. Cela ne se faisait qu’en période de famine extrême. En creusant, nous avons trouvé des dents humaines, puis un crâne humain incomplet », explique Kelso.
Kelso les a apportés à Owsley pour une batterie de tests médico-légaux, y compris des analyses microscopiques et isotopiques. « Nous avons effectué un CT scan des os, puis nous les avons reproduits sous forme de modèles virtuels en 3D avant de les assembler, pièce par pièce, pour reconstituer le crâne », explique Owsley. En reproduisant numériquement les fragments pour combler les lacunes, l’équipe a pu réaliser une reconstitution faciale en 3D bien qu’elle n’ait disposé que de 66% du crâne.
Les chercheurs ont utilisé cette reconstruction, ainsi que d’autres données, pour déterminer que le spécimen était une femme, âgée d’environ 14 ans (d’après le développement de ses molaires) et d’origine britannique. Selon Owsley, les marques de coupure sur la mâchoire, la face et le front du crâne, ainsi que celles sur le tibia [NdT. voir les autres photos sur la page source], sont des signes révélateurs de cannibalisme. « L’intention était clairement de prélever le tissu facial et le cerveau pour les consommer. Ces personnes étaient dans une situation désespérée. Toute chair disponible aurait donc été utilisée », explique Owsley. « La personne qui a fait cela était inexpérimentée et ne savait pas comment dépecer un animal. Au lieu de cela, on constate des hésitations, des essais, des tentatives et un manque total d’expérience ».
[…]
Owsley suppose que le corps de Jamestown en question appartenait à un enfant probablement arrivé dans la colonie en 1609 à bord de l’un des navires de ravitaillement. Il s’agissait soit d’une servante, soit de l’enfant d’un gentleman et, compte tenu du régime alimentaire riche en protéines indiqué par l’analyse isotopique des os de l’enfant réalisée par son équipe, il penche pour cette dernière hypothèse. L’identité de celui qui l’a consommée est totalement inconnue, et Owsley suppose que plusieurs cannibales ont pu être impliqués, car les marques de coupure sur son tibia indiquent un boucher plus habile que celui qui a démembré sa tête.
Il semble que son cerveau, sa langue, ses joues et les muscles de ses jambes aient été mangés, le cerveau ayant probablement été mangé en premier, car il se décompose très rapidement après la mort. Il n’y a aucune preuve de meurtre, et Owsley pense qu’il s’agit d’un cas où des colons affamés ont simplement mangé le seul aliment qui leur restait, en dépit des tabous culturels. « Je ne pense pas qu’ils l’aient tuée, loin de là », dit-il. « C’est juste qu’ils étaient si désespérés et si acculés que, par nécessité, ils ont recouru à cette solution ».
L’équipe d’archéologues de Kelso continuera à fouiller le fort, à la recherche d’autres corps qui pourraient nous aider à comprendre les conditions dans lesquelles vivaient certains des premiers colons européens du pays. Il s’agit peut-être du premier spécimen prouvant des actes de cannibalisme, mais Owsley est persuadé qu’il y en aura d’autres. La lettre de Percy décrit également comment, en tant que président de la colonie, il a torturé et brûlé vif un homme qui avait avoué avoir tué, salé et mangé sa femme enceinte – les restes de cette femme, ainsi que d’autres victimes de cannibalisme, attendent peut-être encore d’être découverts sous terre. « Il est assez convaincant, maintenant que nous avons vu celui-ci, que ce n’était pas le seul cas », dit-il. « D’autres exemples sont mentionnés ici et là dans la littérature. La seule question qui se pose est donc: où sont les autres corps?
Voici un brillantissime article d’un auteur qui publie peu mais toujours à bon escient et qui va toujours droit au but.
L’opération grippe aviaire ne concerne évidemment pas que les États-Unis – pour l’Europe voir notamment ici, ici, ici et ici. Voir aussi, si ce n’est déjà fait, mes traductions précédentes sur l’élevage des poulets ici et ici.
L’escroquerie de la pandémie de grippe aviaire: des vaccins pour 33 milliards de poulets? Le rationnement numérique de la nourriture? La fin de l’agriculture animale?
La menace exagérée d’une pandémie de grippe aviaire humaine est une mystification destinée à « réinitialiser » notre système alimentaire.
Si la grippe aviaire devenait soudainement transmissible de personne à personne, il y aurait toutes les raisons de soupçonner des recherches sur les armes biologiques à gain de fonction.
Mais tout le battage médiatique autour de la question de savoir si la grippe aviaire se transformera en pandémie humaine pourrait bien n’être qu’une distraction.
Certaines sociétés pharmaceutiques tireraient assurément profit d’une pandémie humaine de grippe aviaire, mais l’industrie pourrait gagner encore plus d’argent en « prévenant » une pandémie humaine par la vaccination des animaux d’élevage, en particulier des 33 milliards de poulets que compte la planète.
Jusqu’à présent, la réponse du gouvernement à la grippe aviaire a consisté à tuer des millions de poulets – 85,87 millions d’oiseaux tués depuis 2022.
Du point de vue du bien-être des animaux, c’est d’une cruauté sans nom. Du point de vue de l’agriculture durable, c’est insensé. Du point de vue de la justice alimentaire, cela se traduit par une hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires, une augmentation du nombre de personnes souffrant de la faim et une détérioration de la qualité des aliments.
On nous expliquera que la seule alternative aux massacres est la vaccination (et probablement uniquement de dangereuses injections expérimentales d’ARNm), mais les défenseurs du bien-être animal, les agriculteurs biologiques régénératifs et les experts en sécurité des vaccins sont plus claivoyants que cela.
Les laboratoires pharmaceutiques seraient-ils prêts à créer une véritable crise alimentaire rien que pour l’opportunité de vacciner 33 milliards de poulets?
Probablement, mais beaucoup de mauvais acteurs verraient une crise alimentaire comme une opportunité.
Les plus grandes entreprises du secteur de la viande aimeraient consolider leur contrôle du système alimentaire en se débarrassant des derniers agriculteurs familiaux indépendants.
Le Forum économique mondial, les milliardaires et les entreprises de biotechnologie aimeraient remplacer les vraies fermes par de faux aliments.
Ces mêmes mondialistes sont constamment à la recherche de bonnes raisons pour amener les pays à abandonner leur souveraineté nationale en matière de politique de santé publique au profit de l’Organisation mondiale de la santé.
Il se peut qu’ils veuillent reprendre leur idée de passeport vaccinal et utiliser des cartes d’identité numériques pour rationner la nourriture, comme l’a fait l’Iran, puis remplacer le dollar par une monnaie numérique de banque centrale qui fonctionnerait comme un système de crédit social.
1. Si la grippe aviaire devient soudainement transmissible de personne à personne, il faut soupçonner des recherches sur les armes biologiques à gain de fonction.
Mais, comme l’a rapporté Christian Westbrook en 2022, l’ancien directeur du CDC, Robert Redfield, a prédit à la télévision nationale que la grippe aviaire se transmettrait à l’homme et serait hautement mortelle, déclenchant une « grande pandémie » face à laquelle le COVID-19 n’était qu’un simple échauffement.
Je soupçonne qu’il ne s’agit là que d’un discours alarmiste utilisé comme excuse pour poursuivre l’abattage massif d’oiseaux asymptomatiques et, à un moment donné, « nécessiter » la vaccination de milliards d’animaux.
Toutefois, je ne serais pas totalement surpris si le message de « faible risque pour la santé publique » émanant actuellement des agences américaines de réglementation passait soudainement à « c’est une urgence » lorsqu’elles décideront que le moment est propice.
Comme dans le cas des attaques sous faux drapeau, une période d’inaction inexplicable, que l’on pourra plus tard accuser d’être à l’origine d’une métastase incontrôlable nécessitant des mesures draconiennes, pourrait très bien faire partie d’un scénario de plandémie réussi.
Si c’est le cas, il y aurait toutes les raisons de mettre en cause la recherche sur les armes biologiques de type « gain de fonction ».
J’ai étudié l’histoire de la recherche sur les armes biologiques à gain de fonction pour la grippe aviaire et, comme je l’ai écrit en 2022 dans « Stop à la pandémie de grippe aviaire », le virus H5N1 adapté à l’homme a une origine très curieuse.
Le premier foyer humain de H5N1 s’est déclaré à Hong Kong en 1997, l’année de ce que les Britanniques appellent la « rétrocession de Hong Kong », lorsque la souveraineté sur Hong Kong a été transférée du Royaume-Uni à la Chine.
Shortridge étudiait depuis 1975 la manière dont les virus de la grippe aviaire pouvaient se propager à l’homme. Avant de découvrir le virus H5N1, il avait déjà dressé le sinistre pronostic de son émergence. Comme l’a rapporté Frank Ching dans « Bird Flu, SARS and Beyond » (La grippe aviaire, le SARS et au-delà):
Dès 1982, Shortridge avait qualifié le sud de la Chine, où les hommes et les animaux domestiques vivent en étroite proximité, d’« épicentre de l’origine des pandémies ». Dix ans plus tard, il qualifiait la Chine méridionale de « soupe de virus » et avertissait que la grippe pandémique était une zoonose, c’est-à-dire qu’elle pouvait être transmise de l’animal à l’homme. En 1995, il avertissait que la grippe en Chine méridionale ne pouvait pas être qualifiée d’infection « émergente », car elle était constamment à l’affût. « Le terme ‘insaisissable’ serait plus approprié », écrivait-il.
Un exemple du penchant de Shortridge pour de telles prédictions se trouve dans son article du Lancet de 1995 intitulé « The next pandemic influenza virus? » (Le prochain virus grippal pandémique?). Curieusement, le virus H5N1 est apparu deux ans plus tard, en 1997, dans la ville où Shortridge travaillait, Hong Kong.
À l’époque, le passage naturel d’un virus de la grippe de la volaille à l’homme était considéré comme tellement improbable que les scientifiques ont d’abord soupçonné une contamination du laboratoire de Shortridge d’être à l’origine du diagnostic hautement improbable du H5N1.
Cette contamination ne pouvait se produire que si Shortridge avait déjà travaillé avec le H5N1 en laboratoire, ce qui était effectivement le cas. Le magazine Time a rapporté que « dans une étude antérieure, menée avec une grande discrétion, son laboratoire avait découvert que les habitants des zones rurales de Hong Kong possédaient des anticorps contre tous les virus connus de la grippe aviaire ».
C’est le collègue de Shortridge, Yuen Kwok-Yung, qui avait pris en charge les patients de Hong Kong atteints du virus H5N1 et qui avait mis au point un test de diagnostic rapide, la RT-PCR, pour analyser les sécrétions respiratoires de ces patients. Comme ils l’ont publié dans le Lancet, c’était la première fois qu’un virus purement aviaire était isolé chez des personnes souffrant d’une maladie respiratoire et la première fois qu’un test PCR était utilisé pour le diagnostic rapide de ces patients dans un contexte clinique.
Le virus H5N1 de Hong Kong de 1997 était unique à tous égards.
Selon le magazine Time, « sur le gène H, à un point appelé site de clivage, on a trouvé une mutation révélatrice, du même type que celle que l’on trouve dans d’autres virus aviaires hautement pathogènes. … Le virus… comportait des régions identiques à certaines parties d’un virus aviaire qui avait frappé les poulets de Pennsylvanie en 1983 ».
Selon le L.A. Times, « la partie H5 provient d’un virus présent chez l’oie. Le fragment N1 provient d’un deuxième virus, celui de la caille. Les autres gènes de la grippe proviennent d’un troisième virus, également présent chez la caille ».
Le virus H5N1 n’avait jamais provoqué de maladie chez l’homme avant que ce potentiel n’ait été étudié en laboratoire pendant plusieurs années.
Le lien le plus étrange entre Shortridge et les laboratoires de Webster est que Yoshihiro Kawaoka avait étudié le virus aviaire qui a frappé les poulets de Pennsylvanie en 1983 et qui était le plus proche parent connu du H5N1 de Hong Kong de 1997. Selon le magazine Time:
Webster a chargé un jeune scientifique, Yoshihiro Kawaoka, d’essayer de comprendre comment le virus s’est transformé en un pathogène aussi « chaud ». Kawaoka, aujourd’hui professeur de virologie à l’université du Wisconsin, à Madison, a comparé la structure génétique des virus de la première et de la deuxième vague et n’a trouvé qu’un seul changement, extrêmement subtil, dans le gène H. Les deux virus ne différaient que par un seul nucléotide, sur les 1 700 nucléotides qui composent le gène.
Webster a été l’un des premiers scientifiques à réaliser des gains de fonction, en publiant la création réussie d’un virus recombinant en 1973. Comme l’écrit Lyle Fearnley dans « Wild Goose Chase »:
Pour qu’une pandémie de grippe se déclare, il faut une nouvelle forme du virus, capable d’échapper aux réponses immunitaires cultivées par les populations humaines lors des précédentes épidémies de grippe. L’Américain Robert Webster avait déjà montré que de tels nouveaux virus pouvaient être produits expérimentalement en laboratoire: en prenant des virus dérivés de différentes espèces, il a co-infecté un seul hôte animal, un processus qui, selon Webster et ses coauteurs, a encouragé les deux virus à échanger du matériel génétique et à créer des formes « recombinantes ».
On trouve également un lien avec Fouchier, par l’intermédiaire de son mentor au Centre médical Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, Jan De Jong, également collègue et collaborateur de Shortridge et Webster.
Robert G. Webster, collègue et mentor de Kawaoka, et Jan De Jong, collègue et mentor de Fouchier, ont été les premiers scientifiques en dehors de Hong Kong à recevoir des échantillons de la grippe H5N1 de 1997 du laboratoire de Shortridge.
On attribue souvent à De Jong le mérite d’avoir identifié la grippe de Hong Kong de 1997 comme étant le H5N1, mais il l’a fait à l’aide d’un « panel de réactifs pour tous les types de souches de grippe connus à ce jour » qui avaient été apportés du laboratoire de Webster à Memphis au Centre national de lutte contre la grippe à Rotterdam.
Kawaoka et Fouchier appartiennent à l’ère post-Convention sur les armes biologiques, dans laquelle la militarisation des agents pathogènes est appelée par euphémisme « recherche sur le gain de fonction », mais leurs collègues plus âgés, De Jong, Shortridge et Webster, étaient en âge de travailler avant 1972 et leurs mentors appartenaient à l’ère pré-Convention sur les armes biologiques, où les virologues fabriquaient ouvertement et en toute connaissance de cause des virus à des fins militaires.
Shortridge et Webster ont été formés par Frank Macfarlane Burnet, qui a fait partie du Comité de développement des nouvelles armes et des nouveaux équipements du Ministère australien de la défense dans les années 1940 et 1950. La Fédération des scientifiques américains énumère certaines des recommandations les plus effrayantes de Burnet:
Burnet … a déclaré que l’Australie devrait développer des armes biologiques qui fonctionneraient en Asie tropicale sans se propager aux centres de population plus tempérés de l’Australie.
« En ce qui concerne spécifiquement la situation australienne, la contre-offensive la plus efficace face à une menace d’invasion par des pays asiatiques surpeuplés consisterait à détruire par des moyens biologiques ou chimiques les cultures vivrières tropicales et à disséminer des maladies infectieuses capables de se propager dans les régions tropicales, mais pas dans les conditions australiennes. »
… Selon Burnet, le climat tempéré de l’Australie pourrait lui conférer un avantage militaire significatif.
« La principale contribution de la recherche locale en ce qui concerne l’Australie pourrait être d’étudier de manière intensive les possibilités de guerre biologique sous les tropiques contre des troupes et des populations civiles ayant un niveau d’hygiène relativement faible et une résistance élevée aux maladies infectieuses courantes. »
[Dans] sa Note sur la guerre sous un angle biologique, il suggère que la guerre biologique pourrait être une arme puissante pour aider à défendre une Australie peu peuplée… [il] exhorte le gouvernement à encourager les universités australiennes à mener des recherches dans les domaines de la science biologique en rapport avec les armes biologiques.
« La principale utilisation stratégique de la guerre biologique pourrait bien être d’administrer le coup de grâce à un ennemi virtuellement vaincu et de l’obliger à se rendre, de la même manière que la bombe atomique l’a fait en 1945. Son utilisation présente l’énorme avantage de ne pas détruire le potentiel industriel de l’ennemi, qui peut alors être récupéré intact. La guerre biologique ouverte pourrait être utilisée pour forcer la reddition par des mesures psychologiques plutôt que par des mesures destructrices directes ».
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Dans un rapport … Burnet a conclu que « dans un pays à faible niveau d’hygiène, l’introduction d’un agent pathogène intestinal exotique, par exemple par contamination de l’eau, pourrait entraîner une diffusion à grande échelle ».
« L’introduction de la fièvre jaune dans un pays où les moustiques vecteurs s’y prêtent pourrait se transformer en une épidémie invalidante avant que des mesures de contrôle ne soient mises en place. »
[ Et] … « les possibilités d’une attaque sur les réserves alimentaires de l’Asie du Sud-Est et de l’Indonésie à l’aide d’agents de la fièvre aviaire devraient être examinées par un petit groupe d’étude ».
Une autre étape importante dans la chronologie de la grippe aviaire s’est produit en février 2009 lorsque la société pharmaceutique Baxter a combiné la grippe H3N2, qui infecte généralement les humains, avec la grippe aviaire hautement pathogène H5N1 dans un « matériel viral expérimental » qui a été accidentellement distribué à des sous-traitants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne. L’erreur a été découverte lorsque le matériel a tué des furets lors d’un test effectué par des chercheurs qui pensaient travailler avec une grippe saisonnière commune. Baxter n’a jamais expliqué ce qui s’est passé.
Une pandémie de grippe porcine H1N1 a débuté le mois suivant, en mars 2009. Le gouvernement américain a passé des contrats avec Baxter pour la production de vaccins contre la grippe porcine, malgré l’incident de contamination par le H5N1. « Par coïncidence », Baxter avait déposé un brevet pour son vaccin H1N1 l’année précédente.
Deux jours avant son arrestation, le 13 août 2009, Joseph Moshe avait appelé le Dr A. True Ott sur Republic Broadcasting, prétendant être un microbiologiste qui voulait fournir des preuves à un procureur des États-Unis concernant des vaccins contre la grippe porcine H1N1 contaminés produits par Baxter BioPharma Solutions.
Il a déclaré que le laboratoire ukrainien de Baxter produisait en fait une arme biologique déguisée en vaccin. Il a affirmé que le vaccin contenait un adjuvant (additif) conçu pour affaiblir le système immunitaire et répliquait l’ARN du virus responsable de la pandémie de grippe espagnole de 1918, à l’origine d’une maladie et d’une mort massive à l’échelle mondiale, la peste…
Joseph Moshe est un bio-scientifique travaillant pour une unité du Mossad. Il est citoyen israélien.
Lorsqu’une maladie mortelle a frappé l’Ukraine plus tard dans l’année, en octobre 2009, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il s’agissait du virus H5N1 propagé par des vaccins ou des pulvérisations aériennes. La version officielle était qu’il s’agissait du même H1N1 que celui dont souffraient d’autres pays, mais que la transmissibilité et les symptômes étaient beaucoup plus graves.
Si la grippe aviaire commençait à se propager d’une personne à l’autre pour la première fois, les observateurs du gain de fonction tourneraient à juste titre leur regard vers les laboratoires de Kawaoaka et Fouchier et scruteraient le code génétique du nouveau virus à la recherche de similitudes avec ceux qu’ils avaient publiés.
Mais, comme le rapporte Dilyana Gaytandzhieva dans « Potential pandemic bird flu modified to be more dangerous in new risky NIH research » (La grippe aviaire pandémique potentielle modifiée pour être plus dangereuse dans de nouvelles recherches risquées des NIH), Anthony Fauci a créé un réseau mondial de grippe aviaire à gain de fonction connu sous le nom de Centre d’excellence pour la recherche et la surveillance de la grippe (Center of Excellence for Influenza Research and Surveillance, CEIRS) et les grippes aviaires militarisées qu’il a commandées peuvent être trouvées dans des laboratoires du monde entier.
2. Dépenser des millions de dollars pour tuer des millions de poulets ne fonctionne pas.
La pandémie de grippe aviaire dure depuis des décennies, mais elle ne touchait que les volailles, de sorte que la cruauté, le gaspillage et l’illogisme de la réponse à la grippe aviaire n’ont guère attiré l’attention.
Dans le cas du COVID, les personnes asymptomatiques dont le test est positif sont censées être mises en quarantaine.
Dans le cas de la grippe aviaire, les troupeaux asymptomatiques mais positifs sont détruits en masse.
Joel Salatin, cité dans un article récent du Dr Joseph Mercola, explique pourquoi c’est si insensé:
« La politique d’extermination massive sans tenir compte de l’immunité, sans même chercher à savoir pourquoi certains oiseaux prospèrent alors que tous les autres meurent, est insensée. Les principes les plus fondamentaux de l’élevage et de la reproduction des animaux exigent que les éleveurs opèrent une sélection en vue d’obtenir des systèmes immunitaires sains ». …
La réponse est relativement simple. Il faut sauver les oiseaux qui survivent à l’infection et les faire se reproduire. Ainsi, les générations futures bénéficieront d’une immunité naturelle. « Si un troupeau est infecté par l’IAHP [influenza aviaire hautement pathogène], il faut laisser celle-ci suivre son cours. Elle tuera ceux qu’elle tuera, mais au bout de quelques jours, on verra clairement qui sont les survivants. Ce sont eux qu’il faut garder et intégrer dans un programme d’élevage », écrit Salatin.
C’est ce qu’a fait Will Harris, de White Oak Pastures. Il élève des animaux sains en plein air. Dans une vidéo récente, il explique que les agriculteurs biologiques régénératifs n’ont aucune raison de craindre la grippe aviaire.
Les massacres n’ont aucun sens, c’est pourtant ce qui se passe depuis 25 ans dans le cadre d’un programme national et depuis les années 1980 au niveau des États.
Depuis 2000, il existe un programme national visant à tester les volailles d’élevage dans le cadre du programme « U.S. Avian Influenza Clean » du National Poultry Improvement Plan (plan national d’amélioration de la volaille). Il existait des programmes de dépistage universel de la grippe aviaire au niveau des États avant la mise en place du programme national.
L’influenza aviaire hautement pathogène était considérée comme une menace pour l’élevage d’œufs, de poulets et de dindes, mais l’influenza aviaire hautement pathogène n’existait pas aux États-Unis, de sorte que le programme testait l’influenza aviaire faiblement pathogène [IAFP], qui ne provoque que peu ou pas de signes cliniques chez les oiseaux infectés.
Même s’ils n’étaient pas malades, les oiseaux dont le test était positif pour l’influenza aviaire faiblement pathogène étaient abattus, car les sous-types H5/H7 de l’influenza aviaire faiblement pathogène pouvaient muter en influenza aviaire hautement pathogène.
Une épidémie survenue en 1983-1984 a entraîné la destruction de plus de 17 millions d’oiseaux pour un coût de près de 56 millions de dollars. L’implication du tristement célèbre Yoshihiro Kawaoka dans cet incident et le fait que celui-ci ait précédé l’épidémie politiquement suspecte de Hong Kong en 1997, au cours de laquelle des cas humains de grippe aviaire ont été recensés, suggèrent que cette histoire est plus complexe que la plupart des gens ne l’imaginent.
En 1996-1997, un certain nombre d’élevages d’œufs de table en Pennsylvanie ont été testés positifs au virus H7N2 de la grippe aviaire, non pathogène pour les poulets, mais le Ministère de l’agriculture de Pennsylvanie a ordonné le dépeuplement de neuf volées.
En 2002, près de 4 millions d’oiseaux ont été abattus sous l’autorité de l’État et du gouvernement fédéral en Virginie et au Texas à la suite de l’apparition de l’IAFP H7 (en Virginie) et de l’IAFP H5 (au Texas). L’APHIS du Ministère américain de l’agriculture a indemnisé les propriétaires de volailles et les éleveurs sous contrat à raison de 10 dollars par oiseau, dépensant ainsi près de 40 millions de dollars pour cette opération.
Dépenser des millions de dollars pour tuer des millions d’oiseaux par ailleurs en bonne santé chaque fois qu’un troupeau était testé positif pour l’influenza aviaire faiblement pathogène n’a pas permis de contenir l’influenza aviaire hautement pathogène.
En 2015, des foyers de virus H5 de l’IAHP (y compris les virus H5N2 et H5N8) ont été signalés dans des élevages commerciaux de volailles dans 21 États américains. Selon l’étude mal intitulée « When poultry take a sick leave: Response costs for the 2014-2015 highly pathogenic avian influenza epidemic in the USA« (Quand les volailles prennent un congé maladie: coûts de la réponse à l’épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène de 2014-2015 aux États-Unis), 879 millions de dollars ont été dépensés pour tuer 51 millions d’oiseaux.
En 2016, 414 000 oiseaux ont été abattus après avoir été testés positifs à la grippe aviaire hautement pathogène H7N8 dans l’Indiana.
En 2017, l’IAHP a été détectée dans le Tennessee; 253 000 oiseaux atteints d’IAFP ont été abattus dans quatre États, dont l’Alabama, le Kentucky et la Géorgie.
En 2020, un troupeau de dindes de Caroline du Sud comptant 32 577 oiseaux a été détruit après la détection de l’IAHP.
3. L’abattage d’oiseaux asymptomatiques est cruel.
En 2021, la Humane Society of the United States, Mercy for Animals et Farm Sanctuary ont contesté le plan d’intervention du Ministère de l’agriculture des États-Unis en cas de grippe aviaire et ont obtenu un accord à l’amiable. Selon Farm Sanctuary:
Le programme cruel et irresponsable de l’USDA s’appuie sur le « dépeuplement » (l’abattage massif d’animaux innocents) et encourage son emploi pour contenir les épidémies de grippe aviaire plutôt que de faire quoi que ce soit pour remédier aux conditions stressantes et surpeuplées des élevages industriels qui rendent ces épidémies pratiquement inévitables.
L’USDA a tenté de rejeter l’action en justice, mais un juge fédéral californien a ordonné en mars 2021 que l’affaire suive son cours, et les parties sont finalement parvenues à un accord à l’amiable. Si cette victoire ne mettra pas immédiatement un terme aux massacres d’oiseaux dans les fermes industrielles et n’empêchera pas l’agence de dépenser des centaines de millions de dollars du contribuable pour renflouer l’agro-industrie lorsque les troupeaux sont « dépeuplés », elle obligera l’USDA à produire une étude d’impact environnemental (Environmental Impact Statement – EIS) sur les effets dévastateurs d’un plan qui consiste à tuer des millions d’oiseaux et à se débarrasser de leurs corps dans des fosses non revêtues ou en les brûlant.
Nous espérons que l’agence se rendra compte de l’absurdité de son programme et adoptera une alternative visant à prévenir les épidémies de grippe aviaire en s’attaquant aux horribles conditions de surpeuplement dans les élevages industriels, comme nous le suggérons dans notre action en justice. L’adoption d’une telle solution pourrait mettre un terme au massacre insensé de dizaines de millions d’animaux et permettre aux contribuables d’économiser des centaines de millions de dollars.
Entre-temps, nous sommes au cœur de la plus grande destruction de troupeaux de l’histoire, qui dure depuis 2022, avec 85,87 millions d’oiseaux tués au 10 avril 2024.
Ces oiseaux ne meurent pas de la grippe. Ils sont asymptomatiques, ils sont massacrés et plus on tue d’oiseaux, plus il y a de cas d’IAHP.
Le fait que le gouvernement et ses sténographes dans les médias ne mentionnent jamais le nombre d’oiseaux morts de la grippe par rapport au nombre d’oiseaux tués en raison d’un test positif indique qu’il s’agit d’une escroquerie. Comme on n’entend jamais parler d’oiseaux qui meurent de la grippe, on ne peut que supposer que tous les oiseaux abattus sont asymptomatiques.
4. Les éleveurs ne se plaignent pas de l’abattage d’oiseaux asymptomatiques, car ils sont payés pour le faire.
Le gouvernement garantit aux éleveurs et aux entreprises avicoles les prix du marché et les coûts d’élimination lorsqu’ils détruisent leurs volées. Il est difficile de ne pas y voir une incitation perverse dans un secteur qui s’est développé d’une manière qui ne peut que faire chuter les prix.
L’Environmental Working Group indique que les plus grands élevages de poulets ont augmenté de 17%, passant de 6 332 élevages de 500 000 volailles ou plus en 2012 à 7 406 élevages en 2022.
Ces exploitations ont produit 24% de poulets de plus en 2022 qu’en 2012, soit près de 1,4 milliard de plus.
Dans le même temps, le nombre d’exploitations élevant des poulets de chair a diminué entre 2012 et 2022, passant de 32 935 exploitations en 2012 à 31 877 en 2022, soit une baisse de 3%.
Davantage d’oiseaux ont été concentrés dans moins d’élevages de poulets de chair car, alors que le nombre d’élevages a diminué de 3%, le nombre d’animaux a augmenté de 8%, passant de près de 8,5 milliards d’oiseaux en 2012 à près de 9,2 milliards en 2022.
L’élevage est une entreprise notoirement à haut risque et à faible marge, et les éleveurs de volailles sont des serfs sur leurs propres terres, captifs de contrats terriblement abusifs avec les entreprises de production de poulets. Face à un test positif pour l’IAHP, aucun éleveur ne serait en mesure de refuser un rachat en échange de la destruction de sa volée.
C’est la raison pour laquelle on n’entend pas les éleveurs de volailles se plaindre de cette situation.
5. Les entreprises de production d’œufs et de poulets ne se plaignent pas; elles bénéficient de prix plus élevés. Elles se moquent de savoir si les gens ont faim.
Le COVID a fait augmenter la faim. La stratégie cruelle et inutile de la grippe aviaire, qui consiste à tuer les oiseaux asymptomatiques, pourrait provoquer une crise alimentaire encore plus grave. D’ores et déjà, les prix augmentent.
Yahoo rapporte que « les œufs ont grimpé à 3 dollars la douzaine en 2024, soit le double du coût de 1,45 dollar en février 2020. Cependant, les prix sont en baisse par rapport à 2023, lorsqu’une douzaine d’œufs coûtait 4,82 dollars, selon les statistiques de USA Today. »
Fox News précise que « le prix de la poitrine de poulet désossée a augmenté de 26%, passant de 3,26 $ la livre en janvier 2021 à 4,11 $ la livre en février 2024. »
La faiblesse de l’offre se traduit par une hausse des prix et une baisse de la qualité.
Chick-fil-A abandonne un engagement vieux de dix ans, celui de ne jamais utiliser d’antibiotiques, sous prétexte qu’elle ne peut tout simplement pas se procurer suffisamment de poulet sans antibiotiques. Est-ce qu’ils veulent dire « au bon prix »?
6. L’augmentation du prix des œufs et du poulet et la baisse de leur qualité pourraient rendre les aliments Frankenfood plus compétitifs.
Alors que les défenseurs de la cause animale font pression sur l’USDA pour qu’il investisse dans des élevages plus respectueux de l’environnement afin de maintenir les troupeaux en bonne santé, les végétaliens adeptes de Frankenfood [NdT. = aliments Frankenstein, artificiellement produits] se réjouissent de l’IAHP, malgré les massacres, et célèbrent ce qu’ils considèrent comme le triomphe inévitable des organismes synthétiques génétiquement modifiés sur l’élevage des animaux.
L’élevage industriel est horrible et il est difficile d’éprouver de la sympathie pour les personnes travaillant dans ce secteur, mais la biologie synthétique et la viande produite en laboratoire ne valent pas mieux. Ce changement laisserait le contrôle du système alimentaire entre les mains des mêmes entreprises et des mêmes investisseurs milliardaires mal intentionnés – mais avec une emprise plus forte – et je ne m’étonnerais pas qu’ils exagèrent, exacerbent ou même planifient une crise de la grippe aviaire pour atteindre leur objectif, qui est de pousser les derniers agriculteurs indépendants à la faillite et de remplacer les vraies fermes par de la fausse nourriture.
Si cela vous semble impossible, regardez « The Hostile Takeover of Food Production » (La prise de contrôle hostile de la production alimentaire), une interview que Christian Westbrook de Ice Age Farmer a réalisée avec le Dr Frédéric Leroy, un professeur belge de science alimentaire et de biotechnologie. [NdT. exceptionnellement intéressante, que je traduirai (de l’anglais) si j’ai le temps – elle fait deux heures!]
Ils confirment que ce ne sont pas des végétaliens idéalistes qui conduisent la transition des vraies fermes vers les faux aliments, mais un réseau bien coordonné et très puissant de super-riches dont l’objectif n’est rien moins que la domination du monde. C’est à cette même conclusion que je suis arrivé lorsque j’ai passé en revue l’histoire du mouvement de la fausse viande pour ma présentation sur le complot visant à mettre fin à l’agriculture.
En 2019, le Forum économique mondial a prévu qu’un tiers de l’approvisionnement mondial en viande serait remplacé par de la fausse viande dans les 10 ans, que ce chiffre doublerait dans 20 ans pour atteindre 60%, et que « l’effet déstabilisant des nouvelles méthodes biotechnologiques ne se limitera pas à la viande, mais s’étendra au lait, au blanc d’œuf, à la gélatine et aux produits à base de poisson ».
Le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates ont coorganisé la répétition de haut niveau du COVID 2019, l’événement 201, organisé par le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire. Cet exercice sur table, tombé à point et sinistrement prédictif, a été financé par l’Open Philanthropy du cofondateur de Facebook, Dustin Moskovitz.
Nous avons donc toutes les raisons de nous inquiéter du fait que, lors de sa réunion annuelle à Davos cette année, le Forum économique mondial s’est « préparé à la maladie X ». [NdT. voir ici]
L’abattage massif d’oiseaux asymptomatiques a lentement réduit l’offre d’œufs et de poulets et fait grimper les prix.
La grippe aviaire pourrait-elle servir de prétexte à l’arrêt total de l’élevage?
Du point de vue de ceux qui y trouvent des intérêts commerciaux et des milliardaires qui soutiennent le Forum économique mondial, ce serait le moyen idéal de forcer le passage de vraies fermes à de faux aliments.
De plus, le rationnement de la nourriture pourrait être le moyen le plus facile pour eux d’amener les gens à adopter l’identification numérique en prévision de l’imposition de la monnaie numérique de banque centrale (MNBC).
Comme l’a rapporté Christian Westbrook en 2022, cela s’est déjà produit en Iran (« IRAN: Digital Food Rationing rolls out using Biometric IDs amid food riots » – IRAN: le rationnement alimentaire numérique mis en place à l’aide de cartes d’identité biométriques dans le cadre d’émeutes provoquées par la faim).
7. Avec 33 milliards de poulets à vacciner dans le monde, les laboratoires pharmaceutiques vont s’enrichir rapidement, mais beaucoup d’autres mauvais acteurs voient des opportunités dans une crise alimentaire.
Il existe un chevauchement important entre les personnes, les entreprises et les institutions impliquées dans la recherche sur les armes biologiques à gain de fonction et celles qui participent à la campagne visant à remplacer les vraies fermes par de la fausse nourriture. Ce qui les lie, c’est la technologie. Les mêmes techniques de génie génétique et de biologie synthétique sont utilisées pour créer les Frankenfoods et les Frankenpathogènes.
Les liens entre ces deux mondes sont bien illustrés par Ginkgo Bioworks, la principale société de génie génétique et de biologie synthétique, et la société d’organismes préférée de Bayer (Monsanto).
Si vous voulez avoir peur, très peur, de ce que cela signifie pour l’humanité, consultez le rapport de risque SEC de Ginkgo [NdT. article très instructif du même auteur, qui s’auto-traduit automatiquement en français si vous êtes dans un pays francophone; SEC = Security Exchange Commission]. On dirait le scénario d’un film catastrophe sur une pandémie.
Lisez ensuite l’étude menée par Ginkgo Bioworks, qui prévoit que les infections entre animaux et humains pourraient causer 12 fois plus de décès d’ici à 2050.
Wow, plutôt curieux. Tout ce qu’il manque, c’est Johns Hopkins, et on se retrouve avec toute l’équipe de l’événement 201.
Oh, attendez… ouaip, toujours en 2019, le Johns Hopkins Center for Health Security et Ginkgo Bioworks ont organisé une réunion à Washington, DC, afin de planifier l’action du gouvernement pour renforcer l’industrie de la biotechnologie. La réunion a été financée par Open Philanthropy.
Le président Joe Biden a donné force de loi aux demandes du groupe par décret en 2022. Le même jour, le président a nommé le Dr Renee Wegrzyn, vice-présidente du développement commercial de Ginkgo, à la tête de la nouvelle Agence des projets de recherche avancée pour la santé (une agence dont Whitney Webb a prévenu qu’elle « pourrait faire des États-Unis une dictature numérique »). Enfin, Jason Kelly, fondateur et PDG de Ginkgo, préside désormais la Commission de sécurité nationale sur les biotechnologies émergentes.
Ginkgo Bioworks est un profiteur de la pandémie qui s’est tourné vers l’argent facile des tests COVID en 2020, mais il est devenu un véritable acteur dans l’histoire du COVID lorsqu’il a acheté Metabiota en 2022.
La fusion Ginkgo-Metabiota ressemblait beaucoup à la fusion Bayer-Monsanto, en ce sens qu’elle constituait un excellent moyen de se défaire d’un nom tristement célèbre.
Lorsque Ginkgo a racheté Metabiota, elle n’a pas seulement fait disparaître son nom tristement célèbre, mais aussi son fondateur Nathan Wolfe, un scientifique ami de Jeffrey Epstein et de Ghislaine Maxwell, qui était un Young Global Leader du Forum économique mondial. Wolfe, qui a été impliqué dans tous les pires scandales et photographié avec toutes les pires personnes, n’a peut-être pas obtenu un emploi chez Ginkgo Bioworks après la fusion, contrairement à Nita Madhav, que Wolfe avait embauchée chez Metabiota en 2015 et dont il est devenu le PDG en 2019, qui en a obtenu un.
Aujourd’hui, Nita Madhav dirige Concentric by Ginkgo, désormais connue sous le nom de Ginkgo Biosecurity, qui n’est en fait que Metabiota sous un nouveau nom. Ginkgo Biosecurity gère le système de suivi des épidémies de Metabiota et il existe toujours un lien entre le site web de Metabiota et ce système de suivi.
Chez Ginkgo Biosecurity, Madhav fait ce pour quoi elle a été engagée par Wolfe chez Metabiota: utiliser l’« intelligence artificielle » pour « prédire » les pandémies. Voici la manière Ô combien scientifique dont ils ont procédé, d’après une interview de Madhav accordée à l’émission Marketplace de NPR le 4 février 2020 (!):
« L’entreprise d’IA Metabiota évalue une maladie – ses symptômes, son taux de mortalité et la disponibilité des vaccins – et interroge ensuite les gens pour savoir à quel point cette maladie les effraie. Elle a découvert que ce coronavirus avait un indice ‘d’effroi’ élevé ».
Comme le sait Madhav, Metabiota ne se contentait pas de « prédire » les pandémies, elle contribuait à les créer. L’entreprise était aux côtés d’EcoHealth Alliance et de l’Institut de virologie de Wuhan, dans le sud de la Chine, pour collecter les coronavirus de chauve-souris qu’ils enverraient à Ralph Baric pour ses tristement célèbres expériences de gain de fonction en 2015 et qui seraient plus tard révélés comme les plus proches parents connus du SARS-CoV-2 en 2020.
Parmi les investisseurs de Metabiota figuraient Rosemont Seneca de Hunter Biden, Google et la Fondation Bill et Melinda Gates. L’ordinateur portable de Hunter Biden a révélé qu’il avait fait pression sur l’administration de son père pour que Metabiota obtienne de gros contrats du Pentagone en Ukraine, où l’entreprise mettait en place des laboratoires biologiques de recherche sur la grippe aviaire avec Black & Veatch et travaillait sur un mystérieux « projet scientifique ukrainien » financé par le gouvernement avec la société gazière Burisma, qui payait Hunter plus de 80 000 dollars par mois pour siéger au conseil d’administration de l’entreprise.
À peu près à la même époque, Ginkgo Bioworks a adopté un système orphelin de dissimulation des origines COVID, géré par l’Agence des projets de recherche avancée sur le renseignement, appelé FELIX (Finding Engineering-Linked Indicators). L’objectif de FELIX était de prouver que le SARS-CoV-2 n’avait pas été génétiquement modifié en laboratoire, mais ses « conclusions » mal référencées ont été publiées prématurément en janvier 2020. Ginkgo a ressuscité le projet sans tambour ni trompette en 2022.
Il est très étrange que Ginkgo ait obtenu une nouvelle subvention gouvernementale importante en 2022, étant donné qu’elle avait fait l’objet d’une enquête cinglante de Scorpion Capital juste l’année précédente. Le rapport de Scorpion citait un ancien employé de Ginkgo qui affirmait que Ginkgo surfacturait et fraudait régulièrement le gouvernement et qu’il avait été témoin de ce qui s’était passé à la Defense Advanced Research Projects Agency du Pentagone: « J’ai eu l’impression que cela se produisait tout le temps. Je les ai vus le faire littéralement. J’ai vu la feuille de calcul. »
Soutenant que les actions de Ginkgo ne valaient rien, le rapport Scorpion indiquait clairement que les capacités techniques de Ginkgo Bioworks n’avaient rien de spécial :
« La biologie synthétique est un terme vide de sens et pourrait tout aussi bien être un synonyme d’escroquerie cotée en bourse. Permettez-nous de proposer une définition plus précise: l’utilisation d’outils de génie génétique répandus depuis 50 ans pour modifier des cellules de levure afin qu’elles excrètent principalement des intrants industriels de faible valeur tels que des arômes, des parfums et des ingrédients médicamenteux. C’est l’essence même de cette mystérieuse usine – Ginkgo n’est rien d’autre qu’un ORC [organisme de recherche sous contrat] spécialisé dans l’ingénierie des souches, et un ORC de mauvaise qualité selon ses propres « clients » apparentés. Avant que les promoteurs d’actions ne revendiquent le terme de « biologie synthétique », il s’agissait et il s’agit toujours d’ingénierie microbienne ou d’ingénierie des souches ».
Il semble que Scorpion avait raison. Initialement proposée à 11,15 dollars en 2021, l’action Ginkgo valait 1,12 dollar à la clôture du marché le 10 avril 2024.
Alors pourquoi Ginkgo Bioworks est-elle la société d’ingénierie microbienne préférée des milliardaires, du Pentagone et de la CIA? Peut-être convient-il à ces derniers de s’associer à une société qui ne craint ni la fraude ni les jeux de passe-passe, qui n’a pas de véritables clients et dont l’action est en chute libre? Si le projet est de lancer une épidémie de grippe aviaire qui entraînera la faillite des exploitations familiales indépendantes et réduira l’offre alimentaire, tout en faisant grimper les prix des denrées et en détournant l’activité des vraies fermes vers la fausse viande, Ginkgo est peut-être le partenaire idéal? Plus ils sont corrompus et vulnérables, moins ils seront susceptibles de s’y opposer, quelle que soit la manière dont le gouvernement décide d’utiliser leurs services.
Une pandémie de grippe aviaire pourrait aider Ginkgo à redresser la barre. L’entreprise pourrait obtenir plus d’argent du gouvernement pour effectuer des tests de dépistage de la grippe aviaire. Ils pourraient même obtenir des projets spéciaux de l’ancienne vice-présidente de Ginkgo, Renee Wegrzyn, à l’ARPA-H.
J’espère que je me trompe, que la synergie entre les OGM et le gain de fonction et la trinité impie de Pharma, Frankenfoods et Pandémies, n’a rien à voir avec le fait que la grippe aviaire devienne une crise ou la façon dont elle sera gérée si c’est le cas.
C’est le titre d’un nouveau film, actuellement sur les écrans. Je ne l’ai pas vu mais il me semble très mauvais. Aucune importance: c’est de la programmation prédictive. Ce qui indiquerait qu’« ils » tiennent vraiment à déclencher une guerre civile… Je n’y crois qu’à moitié mais je peux me tromper. Vu l’extrême gravité de la situation économique aux US, all bets are off – tout peut arriver. Ce qui s’applique aussi bien à la France. Les parallèles sont évidents.
Voici ce qu’en pense un conservateur américain plus vrai que nature, très remonté contre une autorité fédérale qui travaille à la liquidation de l’Union, de son mode de vie et de consommation – encore une fois, comme ce qui se passe en France, méthodiquement détruite depuis Paris. Bref, « la fin de l’abondance » – voir aussi ici.
Comme on dit, la rédaction ne partage pas nécessairement les vues de l’auteur. Je vous livre les miennes juste après, avec une conclusion légèrement différente.
« Entre l’humanité et l’anarchie, il n’y a que neuf repas ». Attribué à Alfred Henry Lewis en 1906, et souvent répété depuis.
Il existe un vernis de civilisation très fragile et très fin qui peut facilement s’effondrer. Lorsque les gens ont faim et peur, ils deviennent désespérés. En Amérique, un ménage moyen dispose de trois jours de réserve de nourriture. Au-delà, tout peut arriver. Pour la plupart des gens, le stock de nourriture se résume à un bocal de cornichons périmé et à moitié vide au fond du réfrigérateur.
Ceux qui disposent des réserves de nourriture supplémentaires seront diabolisés et traités de « stockeurs ». En 1994, le président Clinton a signé l’ordre exécutif 10998, qui comprend une loi autorisant le gouvernement fédéral à saisir les réserves alimentaires stockées, qu’elles proviennent de sources publiques ou privées. Ce qui se passe maintenant a été planifié depuis longtemps.
Les exemples de pénuries alimentaires et de famines sont nombreux dans l’histoire. Il en sera de même dans une Amérique divisée et désunie. C’est l’indisponibilité, l’imprévisibilité et l’incertitude de l’approvisionnement en nourriture qui augmentent la peur, créent la panique et la violence.
La nourriture est généralement citée en exemple, mais nous savons tous qu’en vertu de la règle des trois, l’air, l’eau et la protection contre les éléments (en fonction de l’environnement) constituent des priorités plus importantes que la nourriture.
La capacité à se défendre est en fait la première priorité. Si on meurt, le reste n’a pas d’importance.
La peur est sans doute notre émotion la plus puissante. La peur de la mort est la peur la plus puissante. La peur de mourir de faim est un instinct de survie fondamental. Même les esprits faibles comprennent la gravité du problème.
Lorsque la peur, la panique et la faim s’installent, les gens sont prêts à tout pour survivre. Mentir, tricher, voler, tuer. Même les personnes saines d’esprit perdent le contrôle de leur esprit en présence d’une PEUR écrasante et débilitante. C’est ainsi que l’on utilise la peur pour manipuler et contrôler les gens. Combien de personnes ont reçu le VAX mortel et ont porté le masque?
Vous souvenez-vous de la grande psyop de la pénurie de papier hygiénique pendant l’escroquerie du covid? C’était une expérience psychologique, un test bêta sur la façon de manipuler un public généralement stupide. Il suffit de publier quelques gros titres sur une pénurie de papier toilette pour que celle-ci se transforme instantanément en événement auto-réalisateur. Panique et chaos pour du papier hygiénique. Imaginez maintenant une pénurie de nourriture.
Faites quelques recherches sur la chaîne d’approvisionnement en flux tendu. Ajoutez-y tous les incendies d’usines de transformation alimentaire. Les déraillements de trains. L’effondrement des ponts. Les aliments OGM. L’ARNm dans l’approvisionnement alimentaire. Bill Gates et la Chine qui achètent toutes les terres agricoles. Les pesticides. La guerre contre les agriculteurs.
Ils envoient le SWAT chez les fermiers Amish pour avoir vendu du lait « cru », mais ils autorisent des jeunes urbains enragés à piller les magasins et à se livrer à des actes de vandalisme. Le programme ne pourrait pas être plus clair.
S’il y a bien une chose qui fera bouger Joe Sixpack [NdT. surnom des buveurs de bière sur canapé, en référence aux canettes vendues par six] de son canapé, c’est un ventre vide (ou une pénurie de bière). Une fois que les gens qui voulaient qu’on leur foute la paix [NdT. voir ici] seront forcés de s’impliquer, ce sera une tempête de merde épique aux proportions bibliques. Les gauchistes peuvent brûler des villes, mais les conservateurs brûlent des pays entiers.
Les « Blue Hives » [NdT. « ruches bleues », zones sous contrôle Démocrate] sont des pièges mortels. Des milliers de magasins ont fermé et d’autres mettent sous clé leurs marchandises pour tenter de rester ouverts, car ils sont régulièrement et systématiquement pillés par ceux que les médias ne doivent pas nommer. Appelons-les simplement « jeunes urbains ». Je n’ai pas encore vu une seule vidéo d’« adolescents » amish pillant un magasin.
Plus de 3 000 personnes ont été abattues à Chicago l’année dernière. Six cents mortellement. Cinquante personnes ont reçu une balle dans les parties. Consultez le lien.
Plus de 300 personnes sont abattues chaque jour en Amérique. Plus de 30% d’entre elles meurent. Le rapport entre le nombre de blessés et le nombre de tués dans l’armée américaine varie aujourd’hui entre 10:1 et 17:1. Il y a plus de chances de survivre à une blessure par balle dans une zone de guerre qu’à Chicago.
Tout ce qui se passe en ce moment se produit à une époque relativement favorable. Qu’en sera-t-il pendant les périodes difficiles qui s’annoncent? Lorsque les rayons des magasins seront vides, que le réseau électrique tombera en panne, que les incendies seront incontrôlables, que l’assistance médicale ne sera pas disponible et que les policiers seront occupés à protéger leur propre famille.
Ajoutez à cela 40 millions de clandestins. Que feront-ils lorsque leurs cartes EBT [NdT. Electronic Benefit Transfer: système électronique qui permet aux services sociaux des États de délivrer des prestations par le biais d’une carte de paiement codée magnétiquement] ne fonctionneront plus? J’en ai parlé dans un précédent billet.
L’élite sera en sécurité dans ses communautés fermées avec une sécurité privée d’anciens militaires et ses bunkers de luxe comme celui que Zuckerturd [NdT. Zuckerberg + « turd » (étron)] est en train de construire. Vous serez livrés à vous-mêmes.
Il y a 400 millions d’armes et des milliards de munitions. Personne ne restera tranquillement à la maison à mourir de faim. Même ceux qui ne sont pas enclins à la violence seront obligés de se défendre ou de périr. Comme le dit Gerald Celente, lorsque les gens n’ont plus rien à perdre, ils perdent le contrôle [NdT. « they lose it », jeu de mots intraduisible].
Plus de 800 000 personnes ont été massacrées à la machette au Rwanda. Que pensez-vous qu’il se passera aux États-Unis avec des millions d’armes à feu? Une fois le feu allumé, il deviendra incontrôlable jusqu’à ce que tout le « carburant » soit épuisé.
L’anarchie est définie par Webster comme « un état d’anarchie ou de désordre politique dû à l’absence d’autorité gouvernementale ». Webster est incapable de faire la différence entre de la merde et de la brillantine [NdT. « shit from Shinola », encore intraduisible mais avouez que l’image est éloquente].
Ce n’est pas ça qui va arriver. Ce qui va arriver, c’est un état d’anarchie créé et soutenu par le gouvernement. Le gouvernement ne fera rien pour vous, mais il livrera des palettes de briques aux émeutiers. Il fera affluer des millions de clandestins et les postera dans votre quartier en attendant le début des festivités.
La mémoire est courte, mais la plupart des gens se souviennent des émeutes BLM, Antifa, etc. Des milliards de dégâts. Les troubles civils s’aggravent et deviennent de plus en plus violents. Avec le déclin exponentiel de la civilité en Amérique, il faut de moins en moins de catalyseurs pour donner le coup d’envoi.
Personne ne viendra vous sauver, surtout pas le gouvernement. Les choses ne vont pas bien se passer dans les « Blue Hives ». Les forces de l’ordre et les services d’urgence seront rapidement débordés. Même si votre téléphone fonctionne encore, composer le 911 ne servira à rien.
Lorsqu’un journaliste a demandé à la maire de Baltimore de commenter la manière dont la police avait réagi face aux manifestants, elle a répondu qu’elle avait donné pour instruction aux agents de laisser les manifestants s’exprimer et que « nous avons également donné à ceux qui souhaitaient détruire le champ libre pour le faire « . Et s’ils veulent détruire votre quartier?
Les États-Unis sont déjà sans État de droit. Le système de « juste nous » à deux niveaux [NdT. « just us », à la place de « justice », sorry, encore un jeu de mot intraduisible] n’a jamais été aussi flagrant ou évident. Le toxicomane Hunter et son ordinateur portable pédopornographique sont en liberté, tandis que la petite grand-mère du 6 janvier aux cheveux grisonnants qui a franchi les portes ouvertes du Capitole, tout en restant à l’intérieur des cordes en velours, est allée en prison.
Ils pensent que les persécutions du 6 janvier dissuaderont les citoyens respectueux de la loi de se révolter à l’avenir. Ils se trompent lourdement. La « loi » est la seule chose qui les protège de nous. Une fois que les gens auront compris que le gouvernement n’obéit pas à la loi, ils se rendront compte qu’ils n’ont pas à le faire non plus. Les tyrans locaux seront les premiers à en subir les conséquences.
Ils essaient de désarmer les citoyens respectueux de la loi tout en armant les envahisseurs illégaux et en les plaçant dans la police et l’armée. Le gouvernement américain est depuis longtemps de mèche avec les cartels de la drogue qui leur fournissent des armes. Fast and Furious, ça vous dit quelque chose?
Des événements majeurs se produiront avant novembre et je ne pense pas qu’ils attendront la dernière minute pour une « surprise d’octobre ». [Ndt. la surprise d’octobre est un événement fabriqué pour influencer les élections présidentielles de novembre, voir ici]
Mais… mais… j’ai beaucoup investi dans mon installation solaire
Blague à part, voici une autre dame ukrainienne (avec Sasha), une « climato-sceptique » célèbre, qui explique ce que vous savez déjà à propos de l’arnaque du CO2 (les habitués zapperont les passages connus) en y ajoutant de bien mauvaises nouvelles: ça va cailler dur. Voilà qui est très embêtant sous plusieurs aspects, pas seulement pour le rendement du solaire: en premier lieu, pour l’agriculture.
Je lis beaucoup d’avis sur la vraie raison de la grande opération de dépopulation en cours – le prochain article devrait dissiper vos derniers doutes sur ce fait – et sur la réduction programmée, sous prétexte de « Net Zero », de la production industrielle et agricole. Cette raison serait-elle:
démographique: pas assez de naissances pour prendre en charge une population vieillissante?
énergétique: arrivons-nous (ou avons-nous déjà dépassé) le pic pétrolier?
politique: mise en place d’un régime néo-féodal pour maintenir en place les présentes élites?
survivaliste: l’inversion des pôles provoquera-t-elle une catastrophe planétaire?
intergalactique: la Terre va être envahie mais les aliens sont allergiques au CO2?
Ou alors, climatique, mais pour la raison inverse à celle (complètement débile) qu’on nous vend?
Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que mon épouse a bien du mal à planter son potager cette année: le temps froid et humide persiste, les prévisions pour mai ne sont pas meilleures, et les semis pourrissent dans la terre – nous envisageons sérieusement l’achat d’une grande serre.
Maintenant, imaginez ce problème à l’échelle planétaire, qui viendrait s’ajouter au chaos qu’est devenue l’exploitation des sols, à la mainmise de grands groupes financiers sur des pans entiers de zones d’élevage et de production agricole, dans un contexte d’absence de vision à long terme, d’incompétence et de corruption institutionnelle généralisée.
Nous allons vers le Net Zero à toute vitesse. Pas celui du carbone, celui de la civilisation entière.
Le professeur Valentina Zharkova et le Petit Âge Glaciaire déjà en cours
L’astrophysicienne Valentina Zharkova explique qu’au lieu du CO2, c’est le soleil qui est à l’origine du changement climatique et qu’en raison de la baisse de son activité, nous devons nous préparer à une période plus froide.
« Le CO2 n’est pas un gaz nocif », affirme Valentina Zharkova, professeur à l’université Northumbria de Newcastle, au Royaume-Uni. Au contraire, souligne-t-elle, toutes les jardineries l’utilisent dans leurs serres pour obtenir des plantes luxuriantes et vertes. « En réalité, nous connaissons un déficit de CO2 sur la planète, trois à quatre fois inférieur à ce dont les plantes auraient besoin », note-t-elle, ajoutant que la proportion de CO2 atmosphérique a été beaucoup plus élevée au cours de l’histoire de notre planète qu’elle ne l’est aujourd’hui.
En fait, au cours des 140 derniers millions d’années, la quantité de CO2 dans l’atmosphère n’a cessé de diminuer et n’a commencé à remonter que très légèrement aujourd’hui. Elle est actuellement d’environ 420 parties par million (ppm), soit 0,042%. Il y a 140 millions d’années, elle était estimée à 2 500 ppm (0,25%), soit environ six fois plus. Cela signifiait également un monde plus vert et une plus grande biodiversité. Si le CO2 tombait en dessous de 150 ppm (0,015%), cela entraînerait la disparition de la végétation et de toute autre forme de vie. Nous avons frôlé cette situation lors du dernier maximum glaciaire, avec 182 ppm (0,018%).
Selon Mme Zharkova, la hausse actuelle des niveaux de CO2 dans l’atmosphère est bénéfique. « Il ne faut pas éliminer le CO2, en fait il nous en faudrait davantage. C’est la nourriture des plantes qui produisent l’oxygène dont nous avons besoin. Les personnes qui jugent le CO2 néfaste n’ont manifestement pas reçu d’éducation très poussée à l’université ou dans tout autre établissement d’enseignement. Seules des personnes sans éducation peuvent tenir des propos aussi absurdes sur la nécessité d’éliminer le CO2 de l’air », déclare Zharkova.
Le soleil, moteur naturel du changement climatique
En fait, le professeur Zharkova peut parler longuement de ce que fait ou ne fait pas le CO2 dans la nature et de son comportement, mais elle ne l’étudie pas directement en tant que scientifique. Mme Zharkova est une astrophysicienne originaire d’Ukraine. Elle est diplômée en mathématiques de l’université nationale de Kiev et a passé son doctorat à l’observatoire astronomique principal de Kiev, en Ukraine. Elle a travaillé et mène des recherches dans diverses universités britanniques depuis 1992 et est professeur de mathématiques à l’université de Northumbria depuis 2013, où elle enseigne les principaux modules de mathématiques et de physique.
Cependant, ses recherches se sont concentrées sur le soleil et elle peut confirmer que, contrairement au CO2, le soleil joue un rôle majeur dans le changement climatique de la Terre. À tel point que les recherches de Mme Zharkova suggèrent que nous entrons dans une période plus froide, ou plus précisément dans une petite ère glaciaire, pour les 30 prochaines années, car l’activité du soleil s’affaiblit dans le contexte du réchauffement planétaire.
En d’autres termes, il n’est pas question pour Mme Zharkova – ou tout autre scientifique sceptique à juste titre du pouvoir omnipotent de la molécule de CO2 de réchauffer l’air – de nier le changement climatique. Au contraire, le changement climatique et le refroidissement ou le réchauffement des températures sont bien réels, affirme-t-elle. Par exemple, Mme Zharkova souligne qu’en Écosse, où elle vit depuis de nombreuses années, il faisait beaucoup plus chaud il y a 2 000 ans. « Les Romains cultivaient des raisins et produisaient du vin en Écosse à cette époque, par exemple », explique-t-elle.
En revanche, entre 1645 et 1715, par exemple, période connue sous le nom de « minimum de Maunder« , lorsque l’activité du soleil s’est fortement affaiblie, les températures sont devenues beaucoup plus froides en Europe. Les grands fleuves britanniques, comme la Tamise et la Tyne, étaient praticables en patins à glace et les canaux hollandais gelaient régulièrement. Les glaciers alpins grandirent et absorbèrent de grandes surfaces de terres arables, et la masse de glace s’étendit fortement vers le sud de l’Arctique. Les températures étaient beaucoup plus basses sur l’ensemble de la planète – en Europe et en Amérique du Nord, par exemple, jusqu’à 5 à 7°C de moins par endroits. Il s’agit là d’un changement considérable.
Le professeur Zharkova affirme que les changements climatiques sont dus au soleil. Photo: avec l’aimable autorisation du professeur Zharkova.
Mme Zharkova estime, sur la base de recherches antérieures, qu’en moyenne – ce qui signifie bien sûr des variations régionales beaucoup plus importantes – la température de la Terre baissera de 1 degré Celsius au cours des 30 prochaines années, et n’augmentera pas, comme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies nous en avertit.
Elle explique que ces changements brusques dépendent des cycles d’activité solaire. Lorsque le Soleil est moins actif, la diminution de son champ magnétique entraîne une baisse de l’irradiation. Moins de rayonnement solaire signifie moins de chaleur. Selon Zharkova, un tel changement se produit tous les 350 à 400 ans (grand cycle solaire ou GSC), et elle précise que nous sommes entrés en 2020 dans l’un des grands minima solaires (GSM) qui interviennent entre les GSC. Ce grand cycle solaire se poursuivra jusqu’en 2053, après quoi l’activité solaire reviendra à la normale au cours du cycle 28.
Je ne recommanderais pas d’investir dans des panneaux solaires
Ainsi, dans un avenir proche, selon Mme Zharkova, nous ne devrions pas penser en termes de réchauffement climatique, mais plutôt à un refroidissement important, comme celui qui s’est produit au XVIIe siècle, qui aura, bien sûr, un impact direct sur notre mode de vie. Prenons l’exemple de l’énergie où, sous la bannière de la « transition verte » et du « Net Zero », l’objectif est de remplacer la capacité de production d’énergie actuelle par des énergies renouvelables, des panneaux solaires par exemple, en se détournant des combustibles fossiles. Selon Zharkova, dans une période où l’intensité solaire diminue, il serait naïf d’espérer que les panneaux solaires soient en mesure de produire une quantité significative d’énergie. « Je n’ai que de la compassion pour les personnes qui ont investi dans des panneaux solaires », déclare Mme Zharkova. Si l’on considère qu’en période de faible activité solaire, on peut s’attendre à ce que les hivers soient plus longs et qu’en Europe du Nord, il puisse même neiger en juin, comme ce fut le cas au XVIIe siècle, les perspectives des panneaux solaires ne sont pas très bonnes. « Pendant le minimum de Maunder, il y a eu des années sans aucun été – un court printemps, puis l’automne et à nouveau l’hiver. Et si vos panneaux solaires sont recouverts de neige ou si le ciel est nuageux, ils ne servent à rien », explique-t-elle. Nous pouvons également nous attendre à ce que le temps plus froid mette la production d’énergie éolienne sous pression – les exemples d’éoliennes gelées et bloquées ne manquent pas.
On pourrait aussi appeler cela du bon sens, mais les panneaux solaires ne servent pas à grand-chose s’ils sont sous la neige. Photo: Cornell Frühauf/Pixabay.
Selon Mme Zharkova, il y a lieu de s’inquiéter également de la pression qui s’exercera sur la production alimentaire en Europe à mesure que le temps se refroidira et que les récoltes risqueront d’être avariées. Cela signifie qu’il faudra chercher de meilleures conditions de production alimentaire dans le sud de l’Europe, voire en Afrique. Dans le Nord, il faut plus d’énergie pour produire des aliments, chauffer les maisons et pour tout autre type d’activité. Selon Mme Zharkova, les combustibles fossiles, qui constituent une source d’énergie fiable, sont aujourd’hui incontournables dans de telles conditions. « Si les gens ont survécu à [la période froide de] l’époque médiévale, nous devrions survivre mieux parce que nous sommes mieux équipés. Nous disposons de davantage de ressources énergétiques, à condition de les utiliser à bon escient », explique Mme Zharkova.
Le réchauffement climatique est également une réalité
Toutefois, Mme Zharkova estime qu’une période froide de quelques décennies n’est qu’un court épisode dans la longue tendance actuelle au réchauffement. Tandis que les décennies froides sont dues à la baisse d’activité du soleil, le réchauffement est lui aussi causé par le soleil – au fait qu’il se rapproche de la Terre. Là encore, un changement de position des planètes et du soleil dans l’espace, par rapport à nous, n’a rien d’inattendu. C’est également un phénomène récurrent dans notre longue histoire. Il est dû à l’attraction gravitationnelle des grosses planètes et, lorsque le Soleil se rapproche de la Terre, la température de l’air y augmente. Selon Mme Zharkova, ce cycle solaire dure de 2100 à 2300 ans et il est connu sous le nom de cycle de Hallstatt, qui décrit les variations du rayonnement solaire mesurées au cours de l’Holocène par de nombreux chercheurs sur base de la quantité de l’isotope C14 dans la biomasse terrestre. Le cycle actuel s’achèvera vers l’an 2600 et, bien qu’il se produira une autre période de faible activité solaire, ou GSM (2375-2415), au cours de laquelle il fera à nouveau plus froid, on assistera à un réchauffement constant au cours des cinq siècles suivants. D’après ses calculs, Mme Zharkova estime que la température augmentera de 3,5°C d’ici à 2600. « Bien sûr, nous ne serons plus là à ce moment-là, mais notre héritage perdurera et les gens pourront le vérifier et dire que la femme blonde ici présente disait la vérité sur le cycle de Hallstatt », plaisante-t-elle à propos d’elle-même.
Selon Mme Zharkova, dans le contexte général du lien historique entre changement climatique et CO2, il est important de comprendre que les humains sont en fait des spectateurs dans ce processus de changement. « Quoi que nous fassions sur Terre, nous ne pouvons pas modifier l’orbite du Soleil et des grandes planètes comme Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus », explique-t-elle. « Nous ne pouvons rien y faire. »
« Comme l’Inquisition espagnole »
Or, c’est précisément le caractère naturel de ce processus que le courant dominant de la science climatique nie actuellement, estimant que la seule cause acceptable du changement climatique est l’augmentation de la proportion de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère. Selon Zharkova, on ne se préoccupe pas de « détails » tels que le soleil. En effet, rappelle-t-elle, il a également été démontré scientifiquement que l’augmentation du CO2 atmosphérique suit temporellement l’augmentation de la température, et non l’inverse, mais c’est un autre point que les partisans du réchauffement climatique anthropique refusent de prendre en compte. « Cela vous donne une idée du manque d’éducation et de professionnalisme des personnes qui affirment que le CO2 entraîne une augmentation de la température », note Mme Zharkova. « Ils essaient de faire taire tous ceux qui remettent en question leurs modèles erronés », ajoute-t-elle.
Mme Zharkova a elle-même fait l’expérience de telles tentatives de musellement et de persécution. Elle cite l’exemple d’une rétractation récente, en mars 2020, de l’un de ses articles scientifiques (Zharkova et al, 2019) par le rédacteur en chef Rafal Marszalek de Nature Scientific Reports, sous la pression des partisans du réchauffement climatique anthropique, car elle avait mentionné dans l’article que la luminosité du Soleil peut changer en fonction de l’endroit exact où le Soleil se trouve par rapport à la Terre. Étant donné que l’on peut logiquement en conclure une influence solaire sur le climat de la Terre, l’article a dû être rétracté. Bien qu’elle ait publié à plusieurs reprises dans Nature, elle n’y est plus autorisée aujourd’hui.
Selon elle, cette rétractation s’applique à tous ceux qui remettent en question le réchauffement planétaire d’origine humaine et expliquent le changement climatique d’une autre manière. « Ils se comportent comme l’Inquisition espagnole pendant le minimum de Maunder », déclare Mme Zharkova à propos des partisans du réchauffement climatique anthropique, avec l’humour qui la caractérise, les appelant en plaisantant la mafia du CO2.
Un an plus tard, en avril 2021, Mme Zharkova a publié un chapitre de livre prouvant, à l’aide des éphémérides officielles des distances Soleil-Terre fournies par la NASA et l’Observatoire de Paris-Meudon, en France, que ces distances Soleil-Terre changent exactement comme décrites dans l’article rétracté. Selon elle, cela prouve que le Soleil, son activité et sa position sur l’orbite sont la source naturelle de tout changement climatique sur la Terre et sur les autres planètes.
Juste pour s’amuser, on va un peu se foutre de ceux qui se foutent de nous avec tant d’abandon – surtout en ce moment, ils deviennent incontrôlables: les Experts du climat. L’article date de 2022 et reprend une liste publiée en 2000 mais peu importe, les prédictions, elles, datent bien de 1970.
Je signale au passage la sortie de « Climate: the Movie« , le nouveau et excellent film de Martin Durkin, que je vous recommande vivement. Le lien ci-dessus mène à la dernière version avec sous-titres français (ajuster les Paramètres si nécessaire). Profitez-en parce que YouTube fait le shadowbanning du film: à moins d’en entrer le titre exact, il n’apparaît pas dans les résultats 🙂
Présentation du film:
Ce film montre que l’alarme climatique est une peur inventée sans aucun fondement scientifique. Il montre que les études classiques et les données officielles ne confirment pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes – ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et autres. Elles réfutent catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO2 dans l’atmosphère sont anormalement élevés et inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire de la Terre, les températures et les niveaux de CO2 actuels sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. L’étude montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO2 (qui ont changé à de nombreuses reprises) ait jamais été à l’origine d’un changement climatique dans le passé.
Pourquoi alors nous dit-on, encore et encore, que le « changement climatique catastrophique causé par l’homme » est un fait irréfutable? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredise? Pourquoi nous dit-on que quiconque remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science »?
Le film explore la nature du consensus qui sous-tend le changement climatique. Il décrit les origines du financement de la lutte contre le changement climatique et l’essor de l’industrie du climat, qui pèse des trillions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Il explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres personnes pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique: retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.
Mais l’alarme climatique est bien plus qu’une campagne de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur du climat a été politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution consistait à augmenter les impôts et à renforcer la réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a attiré, et a été adoptée et promue par les groupes favorables à un renforcement de l’État.
C’est le clivage politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La campagne d’alarmisme climatique est particulièrement attrayante pour tous ceux qui font partie de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale, largement financée par des fonds publics, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu un manquement à l’étiquette sociale.
Le film comprend des entretiens avec un certain nombre d’éminents scientifiques, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), le Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), le professeur Nir Shaviv (Racah Institute of Physics), le professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Willie Soon et bien d’autres encore.
Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin et constitue la suite de son excellent documentaire de 2007 intitulé « The Great Global Warming Swindle » (La grande escroquerie du réchauffement climatique). Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions liées au débat sur le climat depuis près de vingt ans, est le producteur du film.
Et maintenant, rions un peu de leurs vieilles foutaises.
18 prédictions spectaculairement erronées ont été faites à l’occasion de la première Journée de la Terre en 1970, et il faut s’attendre à ce qu’il y en ait d’autres cette année
Par Mark J. Perry
21 avril 2022
Demain c’est la Journée de la Terre 2022 et le 52e anniversaire de la Journée de la Terre. C’est donc le moment de publier mon article annuel sur les prédictions spectaculairement erronées qui ont été faites à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970…
Dans le numéro de mai 2000 de Reason Magazine, le correspondant scientifique primé Ronald Bailey a écrit un excellent article intitulé “Earth Day, Then and Now: The planet’s future has never looked better. Here’s why” (Journée de la Terre, hier et aujourd’hui: L’avenir de la planète n’a jamais été aussi prometteur. Voici pourquoi) pour donner une perspective historique au 30e anniversaire de la Journée de la Terre. Dans cet article, Bailey note qu’à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, et dans les années qui ont suivi, il y a eu un « torrent de prédictions apocalyptiques » et nombre de ces prédictions ont été reprises dans son article de Reason. Le 51e anniversaire de la Journée de la Terre est l’occasion de poser à nouveau la question que Bailey a posée il y a 21 ans: dans quelle mesure les prédictions faites à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, étaient-elles exactes? La réponse: « Les prophètes de malheur ne se sont pas simplement trompés, ils se sont spectaculairement trompés », selon Bailey. Voici 18 exemples de prédictions spectaculairement erronées faites autour de 1970, lorsque la « journée sainte verte » (alias Journée de la Terre) a été lancée:
George Wald, biologiste à Harvard, estimait que « la civilisation s’éteindra d’ici 15 ou 30 ans [d’ici 1985 ou 2000] si des mesures immédiates ne sont pas prises pour résoudre les problèmes auxquels l’humanité est confrontée ».
« Nous traversons une crise environnementale qui menace la survie de cette nation et du monde en tant que lieu d’habitation humaine », écrivait Barry Commoner, biologiste à l’université de Washington, dans le numéro consacré à la Journée de la Terre par la revue scientifique Environment.
Le lendemain de la première Journée de la Terre, la page éditoriale du New York Times avertissait: « L’homme doit cesser de polluer et conserver ses ressources, non seulement pour améliorer son existence, mais aussi pour sauver la race d’une détérioration intolérable et d’une possible extinction ».
« La population dépassera inévitablement et complètement les faibles accroissements de nourriture auxquels nous parviendrons », déclarait avec assurance Paul Ehrlich dans le numéro d’avril 1970 de Mademoiselle. « Le taux de mortalité augmentera jusqu’à ce qu’au moins 100 à 200 millions de personnes par an meurent de faim au cours des dix prochaines années [d’ici 1980]. »
« La plupart des personnes qui vont mourir dans le plus grand cataclysme de l’histoire de l’homme sont déjà nées », écrivait Paul Ehrlich dans un essai de 1969 intitulé Eco-Catastrophe! « D’ici [1975], certains experts estiment que les pénuries alimentaires auront transformé le niveau actuel de faim et de disette dans le monde en famines d’une ampleur incroyable. D’autres experts, plus optimistes, pensent que l’ultime choc nourriture-population ne se produira pas avant la décennie des années 1980. »
Ehrlich esquissait son scénario le plus alarmiste pour le numéro de 1970 de The Progressive consacré à la Journée de la Terre, assurant les lecteurs qu’entre 1980 et 1989, quelque 4 milliards de personnes, dont 65 millions d’Américains, périraient dans le « Grand Dépérissement ».
« Il est déjà trop tard pour éviter une famine massive », déclarait Denis Hayes, le principal organisateur de la Journée de la Terre, dans le numéro du printemps 1970 de The Living Wilderness (La nature sauvage).
Peter Gunter, professeur à la North Texas State University, écrivait en 1970: « Les démographes s’accordent presque unanimement sur le sinistre calendrier suivant: d’ici 1975, des famines généralisées commenceront en Inde; elles s’étendront d’ici 1990 à l’ensemble de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, du Proche-Orient et de l’Afrique. D’ici l’an 2000, ou peut-être plus tôt, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale vivront dans des conditions de famine….En l’an 2000, dans trente ans, le monde entier, à l’exception de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Australie, sera en proie à la famine ».
Note: La prédiction de la famine en Amérique du Sud est en partie vraie, mais seulement au Venezuela et seulement pour cause de socialisme, et non pour des raisons environnementales.
En janvier 1970, Life rapportait: « Les scientifiques disposent de preuves expérimentales et théoriques solides pour étayer […] les prédictions suivantes: dans une décennie, les citadins devront porter des masques à gaz pour survivre à la pollution de l’air… en 1985, la pollution de l’air aura réduit de moitié la quantité de lumière solaire atteignant la terre…. ».
L’écologiste Kenneth Watt déclarait au Time: « Au rythme actuel de l’accumulation d’azote, ce n’est qu’une question de temps avant que la lumière ne soit filtrée de l’atmosphère et qu’aucune de nos terres ne soit utilisable ».
Barry Commoner prévoyait que les polluants organiques en décomposition consommeraient tout l’oxygène des rivières américaines, entraînant l’asphyxie des poissons d’eau douce.
Paul Ehrlich renchérissait en prédisant en 1970 que « la pollution de l’air… coûtera certainement des centaines de milliers de vies rien qu’au cours des prochaines années ». Ehrlich esquissait un scénario dans lequel 200 000 Américains mourraient en 1973 lors de « catastrophes dues au smog » à New York et à Los Angeles.
Dans le numéro de mai 1970 de la revue Audubon, Paul Ehrlich avertissait que le DDT et d’autres hydrocarbures chlorés « pourraient avoir considérablement réduit l’espérance de vie des personnes nées depuis 1945 ». Ehrlich avertissait que les Américains nés depuis 1946… n’avaient plus qu’une espérance de vie de 49 ans, et il prédisait que si les tendances actuelles se poursuivaient, cette espérance atteindrait 42 ans d’ici 1980, date à laquelle elle pourrait se stabiliser. (Note: selon le rapport le plus récent du CDC, l’espérance de vie aux États-Unis est de 78,6 ans).
L’écologiste Kenneth Watt déclarait: « D’ici l’an 2000, si les tendances actuelles se poursuivent, nous consommerons le pétrole brut à un tel rythme… qu’il n’y aura plus de pétrole brut. Lorsque vous irez à la pompe et que vous direz: « Fais le plein, mec », on vous répondra: « Je suis vraiment désolé, il n’y en a plus ».
Note: La production mondiale de pétrole de l’année dernière, d’environ 95 millions de barils par jour (bpj), a doublé par rapport à la production mondiale de pétrole de 48 millions de bpj à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970. [NdT. l’année 2023 a vu le record historique de production mondiale de pétrole]
Harrison Brown, un scientifique de l’Académie Nationale des Sciences, publiait dans le Scientific American un tableau qui considérait les réserves de métaux et estimait que l’humanité serait totalement à court de cuivre peu après l’an 2000. Le plomb, le zinc, l’étain, l’or et l’argent disparaîtraient avant 1990.
Le sénateur Gaylord Nelson écrivait dans Look: « Le Dr S. Dillon Ripley, secrétaire de l’Institut Smithsonian, pense que dans 25 ans, entre 75 et 80% de toutes les espèces animales vivantes auront disparu ».
En 1975, Paul Ehrlich prédisait que « puisque plus de neuf dixièmes des forêts tropicales humides primaires seront éliminées dans la plupart des régions au cours des 30 prochaines années environ [d’ici 2005], on peut s’attendre à ce que la moitié des organismes de ces régions disparaissent avec elles ».
Dans un discours, Kenneth Watt annonçait l’imminence d’une ère glaciaire. « Le monde se refroidit fortement depuis une vingtaine d’années », déclarait-il. « Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde sera plus froid d’environ quatre degrés pour la température moyenne globale en 1990, mais de onze degrés en l’an 2000. C’est environ le double de ce qu’il faudrait pour que nous entrions dans une ère glaciaire ».
MP: Gardons à l’esprit ces prédictions spectaculairement erronées de la première Journée de la Terre en 1970, au moment où nous sommes à nouveau bombardés cette année par des prédictions catastrophiques de « malheur et désolation » et de » menaces existentielles » dues au changement climatique. Pensons également à la question posée par Ronald Bailey en 2000: À quoi ressemblera la Terre lors de la 60e Journée de la Terre, en 2030? Bailey prédit un monde futur beaucoup plus propre et beaucoup plus riche, avec moins de faim et de malnutrition, moins de pauvreté, une espérance de vie plus longue et des prix des minéraux et des métaux plus bas. Mais il fait une dernière prédiction au sujet de la Journée de la Terre 2030: « Il y aura un groupe de catastrophistes à l’influence disproportionnée qui prédiront que l’avenir – et le présent – n’ont jamais semblé aussi sombres ». En d’autres termes, le battage médiatique, l’hystérie et les prédictions apocalyptiques spectaculairement erronées se poursuivront, encouragés par des « chasseurs de revendications environnementales » à l’esprit vertueux comme l’AOC, qui a déclaré il y a plusieurs années qu’il ne nous restait « que 12 ans pour stopper les pires impacts du changement climatique ».
« Le langage politique est conçu pour faire paraître les mensonges véridiques et les meurtres respectables, et pour donner une apparence de solidité à du vent ».
George Orwell
Bon, le COP28… J’étais disposé à écrire mon propre article là-dessus mais, bien que je n’aime pas beaucoup Kit Knightly ni OffGuardian, celui-ci fera l’affaire, moyennant le court préambule qui suit.
Comme on le voit depuis quelques mois – curieusement, depuis la sortie des mesures Covid – le langage « climatique » devient exponentiellement délirant. Il est possible que ces gens soient légitimement fous mais c’est difficile à dire: leur médiocrité est telle que ça passerait inaperçu. Non, ce qui motive leur spectaculaire étalage d’idiotie, c’est qu’ils sont pressés. Et il y a une raison.
Pourquoi l’urgence climatique est-elle urgente, à votre avis? L’actuel cycle de réchauffement – qui a fait augmenter naturellement le taux de CO2 atmosphérique – se termine dans deux ans, après quoi les températures vont se mettre à diminuer, ce qui sera suffisamment perceptible d’ici cinq ans pour que le trucage actuel des chiffres, déjà assez pitoyable, devienne infaisable. Il faut donc imprimer et distribuer quelques trillions d’ici là pour que la magie opère.
Comme vous le savez, le CO2 atmosphérique provenant de l’activité humaine (4% de 0,04%) n’a strictement aucun effet mesurable sur le climat global – j’ai encore un truc à publier sur le sujet. C’est l’aménagement des sols – principalement l’artificialisation et l’urbanisation – qui modifie les sous-climats locaux (voir mes traductions de John Dee), variations dont on se sert pour établir analyses fallacieuses et prévisions grotesques – sur base de « modélisations » – dont aucune ne s’est jamais réalisée. L’objectif de cette opération n’a donc absolument rien à voir avec le climat. Alors, avec quoi?
Eh bien, le pétrole.
L’ordre du jour est que le prix du pétrole doit augmenter, la consommation énergétique doit diminuer et l’élevage industriel doit disparaître – ce qui énerve les auteurs comme Knightly et la plupart de leurs lecteurs.
Désolé, mais je suis entièrement d’accord sur tous ces points.
En fait, je pense même qu’ils sont largement insuffisants et surtout, qu’ils interviennent trop tard. Je l’ai écrit, le prix du pétrole aurait dû être beaucoup plus élevé dès le départ, ce qui aurait freiné l’industrialisation démesurée de tout – surtout de secteurs auxquels il ne fallait pas toucher – et empêché la carte économique et énergétique du monde actuel, la pire configuration de l’Histoire, où la Chine fait fabriquer de la camelote par ses esclaves pour alimenter la consommation globale, où l’agriculture intensive organisée au niveau international a privé les régions de leur autonomie, où les intérêts pétroliers et gaziers foutent le bordel permanent dans la géostratégie globale (cf. Israël/Palestine, Arabie Saoudite/Yemen, Irak/Koweit, Russie/Tchétchénie, etc.) et où l’Occident fait encore semblant d’être riche. Excepté les quelques idiots utiles de « Stop Oil » et consorts, qui en seraient les premières victimes, personne dans la classe improductive occidentale (donc l’immense majorité), n’est prêt à abandonner ce « progrès », qui n’est qu’une émanation de la notion de « croissance », elle-même issue de l’usure bancaire. Le monde contemporain est un projet financier, basé sur l’utilisation du pétrole et incapable de fonctionner sans, comme une Cadillac avec une pile 9V, ce qui est une bonne image de la capacité énergétique du « renouvelable ». Malheureusement, la vieille bagnole va droit dans le mur et ceux qui sont à bord ont oublié comment marcher.
Y a-t-il moyen de sortir de cette course en avant, sans faire huit milliards de victimes? La solution de l’élite mondiale est l’établissement d’un régime communiste global, la destruction de la science, la maîtrise totale de la consommation et l’abrutissement généralisé – le Nouveau Normal. Et vraisemblablement la « dépopulation » des zones les plus énergivores, c’est-à-dire nous – le bilan des injections Covid ne devrait laisser aucun doute à ce sujet. C’est ce contre quoi s’insurgent des auteurs comme Kit Knightly, qui revendiquent qu’on subvienne à leurs besoins juste parce qu’ils l’exigent, et qu’on soit généralement gentil avec eux. Bonne chance…
Une autre solution serait de tout arrêter, c’est-à-dire laisser crever ce système et apprendre à faire sans. Ce n’est évidemment pas l’option la plus séduisante, ni la plus reposante, et encore moins la plus sûre. Mais, sauf erreur ou omission de ma part, je pense que c’est la seule.
COP28: le projet mondialiste n’a jamais été aussi flagrant
Kit Knightly
4 décembre 2023
Ce matin marque le quatrième jour du sommet sur le changement climatique qui se tient à Dubaï depuis deux semaines.
Oui, comme chacun peut le constater pour la millième fois, de véritables flottes de jets privés se sont posées dans le désert pour permettre aux banquiers et aux milliardaires de discuter des mesures à prendre pour nous empêcher de rouler en voiture ou de manger trop de fromage.
Quel est l’ordre du jour? Le mondialisme, et cela n’a jamais été aussi évident.
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva l’a dit en substance:
La planète en a assez des accords sur le climat non respectés. Les gouvernements ne peuvent se soustraire à leurs responsabilités. Aucun pays ne résoudra ses problèmes seul. Nous sommes tous obligés d’agir ensemble au-delà de nos frontières ».
Les discours d’ouverture de jeudi ont été, comme on pouvait s’y attendre, empreints de pessimisme, Son Altesse Royale Charles III et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, se livrant au traditionnel jeu du bon et du mauvais flic.
Charlie a prévenu que nous nous embarquions dans une « expérience gigantesque et effrayante », demandant « à quel point nous sommes prêts à rendre notre monde dangereux ».
Tony, quant à lui, n’a offert qu’une infime parcelle d’espoir aux dirigeants mondiaux:
Il n’est pas trop tard […] Il est possible d’éviter que la planète s’écrase et brûle [NdT. référence à un crash d’avion]. Nous disposons des technologies nécessaires pour éviter le pire du chaos climatique – si nous agissons maintenant ».
Les deux semaines restantes seront sans doute consacrées aux lobbyistes, aux banquiers, aux membres de la famille royale et aux hommes politiques qui décideront exactement comment ils vont « agir ». Ou, plus précisément, comment ils vont vendre leurs actions déjà convenues à leurs populations de bétail.
Ils nous annoncent littéralement leurs projets, il suffit de les écouter.
Par exemple, les journées de vendredi et samedi ont été consacrées au « Sommet Mondial de l’Action pour le Climat », au cours duquel plus de 170 dirigeants mondiaux se sont engagés à soutenir l’Agenda 2030.
Les 1er et 2 décembre, 176 dirigeants mondiaux se sont réunis pour le Sommet Mondial de l’Action pour le Climat (SMAC), signalant une nouvelle ère d’action climatique d’ici à 2030.
Soit 176 dirigeants mondiaux sur environ 195 pays, ce qui couvre plus de 90% de la planète.
Parmi les accords et les engagements signés au sommet jusqu’à présent figure la « Déclaration des Émirats sur l’agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients et l’action climatique ». Selon la BBC, cette déclaration s’engage à:
s’attaquer aux aliments qui réchauffent la planète »
Nous assistons tous à cette comédie depuis assez longtemps pour comprendre ce que cela signifie, non?
Cela signifie plus de viande ni de produits laitiers, et beaucoup plus d’insectes et de cubes de soja OGM.
Ils ne le disent jamais, bien sûr. En fait, ils ne mentionnent jamais d’aliments ou de pratiques spécifiques [vous pouvez lire l’intégralité de la déclaration ici].
Au lieu de cela, ils se contentent d’utiliser des phrases comme « orienter les politiques [pour] réduire les émissions de gaz à effet de serre », ou « passer de pratiques plus émettrices de gaz à effet de serre à des approches de production et de consommation plus durables ».
Maintenir un déni plausible par le biais d’un langage vague fait partie du jeu, mais quiconque prête attention sait exactement de quoi ils parlent.
Et ce n’est pas tout. Les dirigeants mondiaux ont également convenu de créer un « fonds pour les pertes et les dommages », une ressource de 430 millions de dollars destinée aux pays en développement qui ont besoin de se « remettre » après avoir été « endommagés » par le changement climatique.
Ajay Banga, directeur de la Banque Mondiale, cette célèbre organisation caritative, est tout à fait favorable à cette idée et soutiendra le projet en acceptant de « mettre en pause » les remboursements de la dette de tout gouvernement touché par le changement climatique.
On sait comment cela fonctionne, on a vu la même chose dans les amendements du RSI à la suite du Covid – c’est une réserve de pots-de-vin. Celle-ci servira à la fois à appuyer le narratif du changement climatique et à édicter des politiques dans le tiers-monde. Tout gouvernement d’un pays en développement désireux d’obtenir une part de ce gâteau devra parler publiquement de tous les impacts négatifs du changement climatique sur son pays.
Dans le même temps, pour avoir accès à l’argent, ils devront très certainement accepter d’« adopter des politiques respectueuses du climat » et/ou de soumettre leurs politiques climatiques à un « groupe d’experts indépendants » nommé par les Nations Unies.
En Afrique de l’Est, des inondations catastrophiques ont suivi la sécheresse la plus grave que la région ait connue depuis plus de 40 ans… La tendance à ignorer les besoins de l’Afrique en matière de développement et d’industrie n’est plus une position tenable… Faire de l’Afrique une centrale verte n’est pas seulement essentiel pour le continent, c’est aussi vital pour l’industrialisation mondiale et la décarbonisation. »
…on peut presque voir les signes de dollars dans ses yeux.
Ces dernières représentent environ la moitié de la production mondiale de pétrole et veulent uniquement aider la planète, elles n’ont aucun intérêt financier dans cette situation [NdT. c’est faux mais je suppose que c’est de l’humour].
Il y a aussi la Déclaration sur le Climat, l’Aide, le Relèvement et la Paix, plus modeste, qui a été signée par seulement 70 pays (et 39 ONG). Cette déclaration souligne le lien entre la guerre et les émissions de carbone et vise à« renforcer le soutien financier en faveur de la résilience climatique dans les régions fragiles et déchirées par la guerre », ce que cela signifie concrètement, je ne sais pas trop.
Elle est financée à hauteur d’un MILLIARD de dollars par des donateurs tels que la Fondation Rockefeller, et vise prétendument à
mieux exploiter les synergies à l’intersection du changement climatique et de la santé pour améliorer l’efficacité et l’efficience des flux financiers ».
… ce qui est sans doute la pire phrase jamais écrite.
J’ai suffisamment écrit sur les objectifs qui sous-tendent l’établissement d’un lien entre le changement climatique et la santé publique pour toute une vie. Vous pouvez lire une analyse plus approfondie du sujet ici, ici et ici… et ici et ici et ici.
Tout cela va culminer dans ce qu’ils appellent le « Global Stocktake ». Il s’agit essentiellement d’un rapport à mi-parcours pour les accords de Paris, qui peut être « utilisé pour accélérer l’ambition dans leur prochain cycle de plans d’action climatique prévu pour 2025 ».
Quelle que soit la signification de l’expression « utilisé pour accélérer l’ambition », vous pouvez être sûrs que tous les gouvernements participants s’y conformeront avec plaisir.
Cela inclut tous les gouvernements de l’OTAN, de l’Union européenne et des BRICS, au fait.
Cela inclut les États-Unis et la Chine. Cela inclut la Russieetl’Ukraine.
Bien sûr, on signale un soupçon d’animosité, certaines délégations ayant quitté avec fracas des réunions avec les Israéliens, mais fondamentalement, même les victimes et les auteurs d’un génocide peuvent apparemment surmonter leurs inconciliables divergences pour accepter de faire semblant que le changement climatique est un vrai problème.
En gros, c’est une nouvelle version du Covid.
Nous savons que, comme pour le Covid, le récit officiel du changement climatique est un mensonge.
Nous savons que, comme pour le Covid, le changement climatique est utilisé comme prétexte pour instaurer un contrôle social massif et une gouvernance mondiale.
Et nous savons que, comme pour le Covid, presque tous les gouvernements mondiaux, des deux côtés de tous les clivages, le soutiennent.
Même s’ils ne sont pas toujours d’accord, même s’ils sont heureux de tuer leurs citoyens respectifs en grand nombre, ils sont tous à bord du même train de la prospérité mondialiste, ils vont tous dans la même direction vers la même destination, et cela n’a jamais été aussi évident.
Note: pour ceux que ça intéresse, mon article précédent a été révisé et augmenté – la version qui figure sur le blog (pas le mail).
Note bis: après avoir lu cet excellent debunking, j’ai retiré de cette page la mention de l’effet Hutchison et de son rôle dans la démolition des WTC.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Einstein a été utilisé comme marionnette de propagande pour promouvoir une certaine idée de la science. L’idée que la science n’est possible que par les élites. Et que nous devons écouter ces élites. Et que seules des personnes stupides peuvent penser qu’elles ont tort.
Tout cela n’était que de la propagande, car même dans leurs propres écrits ou paroles, la plupart des soi-disant « scientifiques d’élite » doutaient de leurs propres idées. D’autres ont fait passer leurs idées pour de la « science établie », en utilisant des moyens de propagande, et non de la science.
Je pense qu’un groupe de psychopathes cherche à promouvoir ce genre de discours, pour leur propre orgueil et leur propre profit. Et qu’il est facile à des gens intelligents de les déjouer. Ils ont donc besoin de propagande pour maintenir leur faux statut d’élite. Et pour obtenir de l’argent pour des projets absurdes.
C’est Ben Davidson qui le dit. Il est le fondateur de la chaîneSuspicious0bservers. Il n’a pas de formation scientifique, il a étudié le Droit – il est donc avocat. Ses détracteurs l’accusent d’être un pseudoscientifique, un escroc, un narcissique et un chef de secte. C’est parfaitement exact. Ok, donc c’est une connerie, pas besoin de s’inquiéter. On passe tout de suite à l’article suivant.
Hep, pas si vite.
Croyez-le ou non, je me méfie du catastrophisme et des annonces de fin du monde – je ne tiens pas à passer pour un témoin de Jehovah – mais je les lis quand même, à tout hasard. J’ai lu celle-ci très attentivement. Commençons déjà par jeter un oeil sur les détracteurs et comparons point par point.
Un point qu’ils partagent tous (notamment potholer54), c’est de marteler systématiquement de la théorie de l’évolution, fleuron de la pseudoscience. Pas de façon très subtile ni originale, d’ailleurs, le bon vieux « strawman argument » qui consiste à valider sa théorie en contrant un argument creux, soigneusement sélectionné, de préférence articulé par un gugusse (dans ce cas précis, un créationniste pas très aiguisé) sans évidemment jamais s’aventurer sur le terrain des phénomènes complexes – par exemple, la coagulation sanguine ou la vision – et encore moins sur celui encore plus casse-pipe de l’ADN. C’est leur vieille tactique, celle qui a permis de maintenir en vie artificielle cette « théorie »: un faux débat entretenu pour faire passer comme scientifique un paquet de spéculations scientifiquement démontables en trois minutes chrono, le seul calcul des probabilités démontrant que même si c’était biologiquement, génétiquement, écologiquement et logiquement possible – ce qui n’est pas le cas, comme on le sait depuis la découverte du fonctionnement de l’ADN – l’évolution ne peut mathématiquement pas fonctionner, même sur une échelle de temps infinie. Donc pseudoscience: check. Pour une vraie réflexion scientifique à ce propos, voir la vidéo de Michael Clarage en lien plus loin sur cette page.
Deuxième point: défendre cette doctrine foireuse moyennant financements publics, privés, emplois officiels ou récolte de fonds constitue de facto une escroquerie. Check.
Troisième point, le narcissisme. Prenons le cas d’un certain Professor Dave, pantin arrogant vaguement diplômé, son sourire autosatisfait ne quittant jamais sa tête à claques de petite frappe de la mafia scientifique ambiante, son ego boursouflé servant d’écran entre la réalité et sa profonde ignorance et absence de toute forme d’humilité intellectuelle – sujet précédemment traité ici. De plus, ce con prétend faire la critique de gens du Thunderbolt Project, dont il est question plus loin, à qui il n’arrive pas à la cheville. Check.
Quant au sectarisme, je vous renvoie vers le tribunal d’inquisition de ces seules trois dernières années et à la persécution par les fact-checkers et autres organes de certification de tout ce qui pourrait menacer l’édifice fragile de leur culte scientiste et de son consensus. Quatrième point, check.
Voilà pour ce qui est de l’intégrité de ces personnages. Côté argumentation, cette page de fact-checking vous expliquera que Davidson a forcément tort puisque les vrais scientifiques n’ont pas trouvé d’influence du soleil sur le climat – donc il n’y en a pas. Et comment ont-ils fait pour ne pas en trouver? Eh bien, en n’en cherchant pas. En fait, cette même page vous explique qu’ils commencent à étudier la question. En 2023, après des milliards claqués pour étudier l’influence des pets de vaches sur le réchauffement climatique – et en conclure que ça va tous nous tuer – les scientifiques (les vrais) lèvent un instant le nez de leurs « études » pour commencer à se poser la question d’une possible influence climatique du soleil – dont la puissance émise est, simple rappel, de 3.86 x 1026 watts, c’est-à-dire 386 000 000 000 000 000 000 000 000 watts. C’est la blague de « L’influence des pets de sardine sur les courants marins », prise au premier degré.
Vous le voyez aussi bien que moi, cette civilisation n’est plus basée sur la science, qui est devenue contraire à ses intérêts. La seule encore vaguement fonctionnelle a essentiellement trait à la conception de systèmes fermés et ne comprend quasiment rien du monde naturel. Elle est donc potentiellement dangereuse, comme nous l’allons voir dans un instant.
Le monde moderne est à tous égards la création d’ingénieurs, la technocratie en étant l’aboutissement ultime et le transhumanisme le signe que, dans le présent modèle fermé – et même hermétique – l’humanité n’est plus gérable qu’en tant qu’objet connecté. Tenter de maintenir ce système avec l’IA est une plaisanterie: d’abord, il n’y a pas plus d’intelligence artificielle que de beurre en broche. On a juste rebaptisé quelques algorithmes – créés par des ingénieurs – d’une appellation ronflante, un gadget qui, abreuvé de la science bancale actuelle, ne pourra que nous mener plus loin dans l’impasse du fantasme et de l’incantation magique. Les délirantes prédictions énergétiques actuelles en sont un exemple spectaculaire, mais quasiment tous les domaines sont touchés. Passons-en quelques uns en revue.
L’ingénierie sociale nous a donné les doctrines délirantes du woke, du transgenre, et plus généralement de la gauche idéologique, menace mortelle pour cette civilisation.
L’ingénierie médicale nous a donné l’IA pourvoyeur de diagnostic et notre nouvelle amie, la plateforme ARNm, qui est de la pure ingénierie biologique – ils le disent eux-même, de la reprogrammation – une daube scientifiquement tellement analphabète que l’intention de nuire n’était même pas utile. Ce n’est évidemment pas un vaccin et ce n’est pas non plus une thérapie génique (puisque celle-ci est destinée à corriger un défaut génétique). C’est une greffe génétique, avec toutes ses conséquences imaginables, dont le rejet. Jusqu’à présent le Dr Chestnut est le seul médecin à l’avoir compris. Voilà le niveau de la communauté médicale…
L’ingénierie financière, après avoir découplé l’économie des besoins humains réels et détruit le système monétaire, aboutit aujourd’hui à la fausse Monnaie Numérique de Banque Centrale.
Quant à l’ingénierie industrielle, elle s’est emparée de tout, y compris des domaines où elle n’avait rien à faire, sans se poser trop de questions sur l’avenir. Le monde paysan a été balayé par l’ingénierie agricole et l’artisanat par les techniques d’usinage – qui représentent aujourd’hui le dernier vrai pouvoir économique. Les deux ont certes permis l’énorme bond en avant de la démographie et du niveau de vie au siècle dernier mais nous ont enfermés dans une bulle artificielle, techniquement brillante, assez ludique mais scientifiquement illettrée. Le vrai progrès du XXème siècle n’est donc pas la connaissance de l’univers mais les Kinder® Surprise®. Au niveau humain, nous avons perdu dans tous les domaines traditionnels des acquis et un savoir-faire irremplaçables, dont nous pourrions bientôt sentir le manque si le système tombe en panne d’essence.
Les financements sélectifs politiquement motivés de la recherche fondamentale en ont fait une doctrine, la « science » du climat en étant l’exemple type et le signe que le système est prêt à s’autodétruire en croyant à ses propres mensonges et en fonçant vers un avenir énergétique reposant sur des fantasmes – fusion nucléaire, énergies renouvelables, et ta soeur? – entretenus par un monde politique engagé sur la route du Lysenkoïsme.
Le vide intergalactique de la science officielle crée ainsi un appel d’air, dans lequel se glissent des gens comme Davidson, et d’autres que je liste ci-dessous. Pour leur infatigable curiosité, leur courage intellectuel, leurs méthodes rigoureuses et souvent ingénieuses, je les appelle les bricoleurs. Ce sont eux les derniers gardiens de la recherche.
Miles Mathis, dont je traduis régulièrement ici les brillants debunkings, produit des papiers scientifiques au moins aussi intéressants. Sa théorie de la charge, accessible aux néophytes moyennant un peu d’effort, règle un nombre impressionnant de contradictions, d’à-peu-près, d’erreurs grossières et tenaces – voire de fraudes pures et simples – de la physique du siècle écoulé. Elle permet notamment de prévoir les événements solaires et leur influence, là où la science officielle pédale dans la choucroute, et de démonter des arnaques telles que la fusion et les réactions thermonucléaires. Ses papiers scientifiques sont aussi parsemés d’idées praticables. De plus, c’est un peintre de haut niveau (comme Sasha) et il est né la même année (du dragon) que Adam Curry et moi-même – une excellente cuvée, donc. Un léger bémol quand même, il en fait vraiment beaucoup pour un seul homme, d’autant qu’il avoue dormir plus que la moyenne. Je ne serais donc pas autrement surpris qu’il reçoive un léger coup de main de la part de gens très doués en maths et en physique, qui auraient aussi intérêt à balancer sur les coulisses du Renseignement américain. Autre détail déplorable, il se voit encore, malgré les années qui ont blanchi ses tempes, comme un « révolutionnaire de gauche » et considére que les gouvernements ont volontairement trahi la « vraie » gauche au détriment des peuples – enfin, l’illusion habituelle des idéalistes qui refusent de voir que, vraie ou fausse, la gauche signifie l’Enfer sur Terre et rien d’autre.
Le Thunderbolt Projectde feu Wal Thornhill offre la même solidité que Miles dans le domaine de l’analyse et des prévisions des événements cosmiques, en plus de proposer le modèle le plus recherché sur l’histoire du système solaire et de l’univers en général. Ses membres sont les représentants principaux de ce qu’on appelle couramment l’Univers Électrique, dont toutes les théories sont testées et reproductibles en laboratoire, donc scientifiquement validées. Tout comme Davidson, qui a été leur invité occasionnel, ils tentent de replacer leur théorie dans une perspective historique, en les reliant aux événements décrits dans les textes anciens et/ou sacrés. Leur prédecesseur est Immanuel Velikovski, l’auteur de « Mondes en Collision » – leur ouvrage fondateur, en quelque sorte. Le projet réunit une énorme équipe pluridisciplinaire sous forme d’orateurs invités, comme Stephen Crothers, un des plus brillants mathématiciens contemporains, qui démonte sans appel des inepties telles que le Big Bang et les trous noirs, et Michael Clarage, un autre scientifique brillantissime (et un grand penseur que j’ai déjà publié ici) dont je vous recommande tous les écrits et toutes les vidéos (la plus récente est ici et le sous-titrage en français fonctionne à 99%, comme sur la plupart de celles de la chaîne). Wal nous a quittés cette année. C’est une grande perte mais la relève du projet est d’ores et déjà assurée. Si le sujet vous intéresse, il représente le meilleur investissement en temps possible. Pour une raison qui tient à mon avis de la querelle de clocher et de son légendaire narcissisme, Miles les regarde de haut – une lourde erreur de sa part.
Neal Adams – oui, le dessinateur de comics – était le dernier à défendre la théorie de la Growing Earth (la Terre qui grandit). Il en reste ses vidéos sur sa chaîne YouTube (attention, celles publiées depuis son décès sont de pures conneries), qui montrent sans le moindre doute que la Terre, et toutes les planètes du système solaire, grandissent – la « pangée » étant un modèle partiel, les continents se rejoignant aussi parfaitement, comme un puzzle, du côté de l’Océan Pacifique, sans subduction. Ça exaspère évidemment les « vrais » scientifiques (voir plus haut), qui rappellent que la création de masse est impossible puisqu’ils n’ont « rien trouvé ».
Rappelons un autre bricoleur, le Dr Zelenko, dont le protocole de traitement a sauvé de nombreuses vies pendant que la science officielle créait une véritable hécatombe dans les hôpitaux à coups de protocoles mortels, avant de faire un nombre incalculable de victimes à coups d’injections de la même espèce. Comme vous le voyez, il n’est pas inutile de s’intéresser aux bricoleurs et à leur travail.
Voyons maintenant, avant d’examiner ce qu’il dit, ce qui est reproché à Davidson.
C’est un pseudoscientifique? Check. Mais lui étudie sans relâche depuis quinze ans l’influence du soleil sur le climat, sur base de sources officielles, en y confrontant en permanence ses conclusions – qu’il diffuse sous forme de conférences et vidéos – ce qui est la définition de la science.
C’est un escroc? Check. D’après moi, ceux qui se font payer ce genre de service sont des escrocs. Je ne demande pas un centime pour le boulot que me demande ce blog, et je réserve mes seuls dons aux gens très pauvres. Je ne donnerai donc jamais rien à Davidson, problème réglé. D’autre part, si la catastrophe majeure qu’il annonce se produit, les stages et formations (payants) en survivalisme qu’il organise dans son tout nouveau ranch n’ont pas beaucoup de sens, vu que [spoiler alert] quasiment personne n’y survivra. Notons que sa chaîne YouTube, sur laquelle il publie une vidéo par jour, n’est pas monétisée.
C’est un narcissique? Check. Pour ne rien vous cacher, la majorité de ceux qui font des vidéos ou écrivent des articles finissent par aimer s’écouter parler et se relire. Je ne suis pas une exception, je peaufine mes écrits à l’extrême – tout ce que je publie a été au minimum relu cinquante fois et pas seulement pour l’orthographe. Vu la somme de travail que met Davidson dans ses publications, il n’a évidemment pas échappé à ce travers.
Et c’est incontestablement un chef de secte. Il anime un streaming hebdomadaire pour ses abonnés, qu’il traite en disciples et désigne comme « 0bservers« . C’est putassier au possible, de la relation publique niveau zéro, mais les américains en sont très friands. De plus, il leur fait miroiter la promesse d’une salvation, ce qui est typique des sectes.
Voilà pour le profil du personnage, auquel j’ajouterai le fait qu’il est manifestement très intelligent et comme il le précise lui-même, qu’il est doué de mémoire photographique. Parlons maintenant de ses arguments. Le « livre fondateur » de Suspicious0bservers date de 1963 et s’intitule « The Adam and Eve story« . Il a été écrit par un certain Chan Thomas, un agent la CIA (!) – agence qui a classé secret son bouquin avant de le déclassifier en 2013 dans une version expurgée, disponible sur leur site. Les premières pages décrivent un cataclysme à venir, d’une ampleur biblique tellement impossible à imaginer que je les traduirai dans le cinquième article de cette série – et probablement la suite, dès que je trouve un peu de temps. Vous en serez donc les premiers lecteurs francophones, vu qu’il n’a jamais été traduit en français. C’est de loin le bouquin le plus intéressant que j’ai lu – et j’ai lu beaucoup. Le bagage intellectuel de son auteur le situe à cent coudées au-dessus de ses « critiques », témoignage d’un temps révolu où la CIA disposait d’une réserve de gens extrêmement compétents et érudits – en contraste avec ceux qui sortent aujourd’hui de Harvard ou de Yale. C’est sur l’hypothèse de ce cataclysme que travaille Davidson en tentant d’en lire les signes présents dans les observations astronomiques, planétaires et dans le comportement humain (on y revient plus bas) pour le dater plus précisément.
Il aurait lieu entre 2030 et 2040.
Au plus tard.
Je vous avais promis la raison de la disparition possible des gouvernements dans la décennie, vous voyez maintenant de quoi il s’agit.
Ok, posons d’abord les questions de base. Vu qu’il émane du Renseignement, la première serait: l’ouvrage original est-il une autre opération de démoralisation – du genre que dénonce Miles? Je serais intéressé par son évaluation de la théorie de Davidson, par rapport à la sienne, mais je doute qu’il me réponde vu mes origines « phéniciennes » – on fera donc sans. L’article suivant de cette série est une transcription d’une vidéo récente de Davidson (encore quelqu’un qui ne fait que des vidéos) qui résume sa théorie. Vous en jugerez donc vous-mêmes.
Maintenant, écrivons un peu de science-fiction, en tentant de revoir nous-mêmes les événements récents à la lumière de cette théorie. Imaginons que cette théorie soit solide. Imaginons que le Renseignement soit de cet avis. Ils ont évidemment un accès prioritaire aux recherches et aux écrits d’un de leurs agents, probablement avant même leur publication. Sachant que ceux qui disposent d’informations gagnent un avantage stratégique, ils peuvent ainsi les censurer pendant soixante ans et expurger les passages qu’ils estiment délicats. Pendant ce temps, ils ont tout le loisir de s’organiser pour l’événement. Vu qu’il est impossible de sauver tout le monde et que 99% de toute vie sur Terre disparaitrait en quelques heures, que feriez-vous à leur place? Je réponds en y mettant une bonne dose de cynisme.
J’organiserais un faux événement de menace nucléaire qui justifierait la construction d’un réseau d’abris de survie souterrains. Je préserverais le plus grand nombre possible de semences dans un lieu extrêmement bien protégé. Je mettrais du pognon dans la création de semences modifiées qui pousseraient sur des sols dévastés. J’investirais dans des systèmes de recyclage des déchets permettant de récupérer de l’eau potable. Je mettrais en service des satellites de télécommunication accessibles depuis un valise portable. Je financerais la mise au point de systèmes de production d’énergie sans pétrole (évidemment impossible à exploiter dans un monde bouleversé), systèmes qui ne sont d’aucune utilité pour alimenter le réseau global mais pourraient servir au niveau de petites collectivités. Je conditionnerais les foules à l’idée d’un cataclysme majeur – en produisant des tombereaux de films apocalyptiques. Je lancerais des opérations de contrôle de la population qui permettraient de gérer la panique finale. Je mettrais l’ensemble de la société sous contrôle militaire (j’y reviens dans un prochain article). J’opèrerais une sélection des humains les plus résilients, ceux qui ont le plus de chance de s’en sortir hors système, opération que j’imposerais à tous les gouvernements en échange d’une place dans « l’Arche ».
Et last but not least, je ferais mettre au point un système ultra-portable de création de « vaccin » sur mesure, en un temps record, que je ferais tester sur la moitié de la population terrestre.
Voilà pour la science-fiction – reste maintenant à voir si la réalité est encore plus étrange. Davidson a une explication plus simple au comportement chaotique ambiant. Le bouclier magnétique terrestre allant en s’affaiblissant, les rayonnements solaires et cosmiques moins bien filtrés exercent sur le cerveau humain une influence qui se traduit par une émotionnalité excessive et une diminution des fonctions cognitives – des signes de décadence décrits dans les textes sacrés comme précurseurs de l’apocalypse.
Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre…
Comme écrit plus haut, je descends d’une très ancienne tribu – celle que Miles désigne sous l’appellation « Phéniciens » – dont l’histoire est liée à celle de l’Arche de Noë. Mes ancêtres ont donc eu droit au spectacle d’un événement dont Davidson nous dit qu’il va bientôt se reproduire. Je ne sais pas vous, mais personnellement, je ne voudrais rater ça pour rien au monde.
En quarante ans, le gouvernement US est passé du néo-libéralisme et de l’anti-communisme primaire à la dictature maoïste – quarante ans, durée qui correspond au programme d’endoctrinement de deux générations décrit par Youri Besmenov. Un programme tellement efficace que les discours néo-libéraux de Reagan seraient sans doute aujourd’hui taxés de complotistes, comme on taxe ceux de Trump, politicien centriste par excellence, d’extrémisme.
Fidèle à sa tradition, ce patient coup d’État communiste a bien sûr comme objectif la suppression de la classe moyenne – celle qui a construit la prospérité du pays, dans ce cas, la classe ouvrière et entrepreneuriale plutôt que paysanne – en en éliminant physiquement un certain pourcentage et en réduisant le reste à la pauvreté et à la soumission, selon le modus operandi classique. Avant de décrire celui-ci, un bref rappel de la ligne temporelle des événements.
Après avoir délocalisé vers le Tiers-Monde son système d’esclavage – le « prolétariat », dont le sang et la sueur a permis la Révolution Industrielle – le pouvoir financier, appuyé sur ses empires coloniaux, a ensuite métamorphosé la classe ouvrière occidentale en « classe moyenne » dans le modèle consumériste inventé tout spécialement pour écouler sa production. Cela a donné une période de grâce durant laquelle l’Occident a vécu, et continue temporairement de vivre, au-dessus de ses moyens et de ses ressources sans prévoir l’après, c’est-à-dire la perte de son abondance énergétique et de son empire, confisqués aujourd’hui par le bloc BRICS. Comme disent les anglophones, the chicken have come to roost – on recolte ce qu’on a semé. Fin de l’encadré.
Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il est utile de se rappeler que la société humaine sert avant tout à contrôler la loi naturelle – à la mitiger quand tout va bien et à la retourner contre les peuples quand les choses se gâtent. Pour la contrôler, on l’a subtilement codifiée en « Droits de l’Homme »1, qui redéfinissent les besoins naturels humains comme des « droits » généreusement octroyés par le pouvoir, autorisant celui-ci à les moduler, à en faire des obligations, à les accorder à certains au détriment d’autres et/ou à les utiliser comme outil de pression ou d’agression – voir la militarisation de la « démocratie » par le Pentagone.
Le problème de la loi naturelle, c’est qu’elle peut être contenue jusqu’à un certain point mais jamais abolie. Quand on la pousse par la porte, elle rentre par la fenêtre. Un de ses effets, qu’on peut observer dans la monoculture intensive, est d’égaliser les systèmes déséquilibrés. C’est ce qui se passe en ce moment, sous le relatif contrôle d’une élite financière qui tient à tout prix à conserver sa place en haut de la pyramide.
Autre point à comprendre, la dépopulation en cours n’est pas que quantitative, elle est aussi qualitative. Le pouvoir crée une version perverse, que nous allons détailler maintenant, d’un mécanisme clé de la loi naturelle, la survie du plus fort. Nous ne sommes donc pas dans une logique de dépopulation aveugle, nous sommes en phase de sélection.
Ce n’est pas une pandémie, c’est un test de QI.
J’ai piqué la photo ci-dessus à un article de VST, qui met en garde ses lecteurs sur le danger de cette idée, qu’il qualifie d’eugéniste – donc mauvaise et source de division. Je me suis permis de lui rappeler que, question division, la majorité des injectés a longuement traité les non-injectés de parias ignorants, irresponsables et/ou assassins de mamys, qu’un bon pourcentage d’entre eux étaient ravis qu’on les envoie dans des « camps » et/ou souhaitait leur mort, traitaient ceux qui osaient parler sur les réseaux sociaux de leur effets secondaires « vaccinaux » (y compris les plus épouvantables) de menteurs, complotistes, etc. quand ce n’est pas leur famille elle-même qui les reniait (voir ma copine Truthbird). J’aurais aussi pu lui rappeler certaines similitudes entre l’opération Covid et certains événements du siècle passé: l’ennemi caché, les camps, la crise économique et le toujours utile « Je ne faisais qu’obéir aux ordres ». Détail amusant, le sobriquet des foules enthousiastes de la République de Weimar, qui applaudissaient depuis leurs balcons les défilés militaires du Troisième Reich, convient aussi très bien à ceux qui applaudissaient plus récemment le personnel médical depuis les mêmes balcons – avant de souhaiter un peu plus tard la mort des mêmes, si réfractaires à l’injection – à l’heure recommandée par le pouvoir: les balconazis, terme très élégant que j’utiliserai désormais pour les désigner.
Ignasz s’élève également contre l’appellation « pure blood » (pur-sang) des non-injectés, d’après lui autre source de division, glissant sur le fait que le code génétique des récipendiaires de la « thérapie génique » a été compromis, et que celui de leur progéniture sera, si on en croit Parrhesia, définitivement modifié – ce qui ferait officiellement d’eux des mutants, de facto propriété intellectuelle des firmes pharmaceutiques. Mais selon lui, nous devons éviter de tomber dans la division… Ignasz n’ayant pas répondu, je le laisse donc à sa mémoire sélective et à sa position étonnament conciliante. L’année de la redevabilité a décidément du mal à démarrer.
Pour ma part, je n’oublie rien de ce qui a été dit, ni par qui, et vu ma fâcheuse tendance à garder des rancunes de plus de cinquante ans – enfant unique, je n’ai donc pas appris le jeu de je-te-fais-une-crasse-tu-me-pardonnes, me dit mon épouse – je ne suis pas très client du pitoyable exercice de réinterprétation des faits actés et des paroles prononcées ces trois dernières années. Patient, j’attends donc avec confiance qu’une forme de justice immanente s’occupe de régler les dettes, comme je l’ai souvent constaté et comme nous l’allons voir tout de suite puisque c’est le sujet du présent article.
Revenons d’abord brièvement sur cette accusation d’eugénisme. Je l’ai dit et je le répète, l’eugénisme fait partie intégrante des choix humains. Il n’est ni bon ni mauvais, le tout est de savoir qui l’exerce. Au niveau de la famille, c’est le simple choix du nombre d’enfants, en adéquation avec les ressources disponibles de l’endroit et du moment. Au niveau des États, il peut aller des politiques natalistes bienveillantes aux massacres de masse et aux génocides. C’est donc encore un domaine dont la politique n’a pas à se mêler, ni dans un sens ni dans l’autre.
C’est pourtant exactement ce qu’elle fait en ce moment. En réalité, on est bien au-delà d’un test de QI: c’est une action militaire et c’est un test de survie – on pourrait même dire que c’est un test d’humanité. Et c’est la « gauche » qui, après avoir préparé le terrain depuis quarante ans, est assez logiquement chargée de le faire passer: quand il s’agit de juger, condamner et massacrer leur propre peuple, ils sont les plus qualifiés. Voici la méthode.
Pour résumer, la majorité de ceux qui ont scrupuleusement suivi les directives de tests PCR, masquage, distanciation sociale, délation et comme je le rappelais plus haut, persécution et ostracisme des non-conformes, pour ensuite se ruer sur les vaccins, étaient de bons citoyens obéissants et confiants – c’est-à-dire des étatistes, ceux qui constituent l’armée personnelle de la gauche, chargée de la première phase de l’opération. C’est encore beaucoup plus marqué aux États-Unis, où le clivage Démocrates/Républicains se joue en premier sur la notion des limites du rôle de l’État fédéral. Nous sommes entrés dans la deuxième phase de l’opération. Pour la comprendre, restons aux States, où on trouve entre autres dans les opérations post-Covid:
l’opération Ozempic, médicament initialement réservé aux diabétiques, dont les effets secondaires assez redoutables – paralysie stomacale, nécrose intestinale, perte de tissu organique, effondrement des traits du visage – en font l’arme idéale pour détruire ce qui reste de la santé des obèses (40% de la population) encore en vie, qui peuvent à présent s’en faire injecter hors prescription comme médicament de perte de poids (une version orale existe sous la marque Wegovy);
l’opération Trans, programme de mutilation/stérilisation de masse, qui, par le truchement du réseau enseignement et pédopsychiatrie – tous deux sous emprise de directives très punitives, si ça vous rappelle quelque chose – vise tous les enfants et jeunes adolescents mais touche principalement les familles « progressistes »; à noter parmi ses victimes le très haut pourcentage d’enfants autistes (20% minimum), dont le nombre a littéralement explosé suite aux dégâts vaccinaux et aux addictions à l’écran – c’est donc bien de l’eugénisme d’État; outre les atrocités chirurgicales que ces jeunes subissent, le bombardement hormonal intensif des jeunes filles provoque des états de violence extrême, qui se sont déjà soldés par des tueries à l’arme à feu, et iront en s’aggravant – je ne suis pas le seul à prédire qu’ils finiront par se retourner contre le corps médical et contre leurs propres parents;
l’opération Fentanyl-Tranq, qui décime en premier les sans-abri et les dépendants de l’aide sociale, électeurs Démocrates pour des motifs pragmatiques.
À première vue, il pourrait paraître absurde que la gauche soit occupée à décimer préférentiellement ses propres rangs. C’est une ironie qui n’en est pas une: elle suit une très ancienne méthode, celle de « tuer les tueurs » une fois leur mission remplie2. Les tueurs du jour sont les naïfs de l’idéologie du changement, c’est-à-dire avant tout les Démocrates – athées, souvent très diplômés et donc passés à la moulinette du progressisme via leur (ré)éducation – qui ont servi de levier au passage à gauche des USA. On n’entend déjà plus guère parler des marxistes de BLM, et une fois leur date d’utilisation dépassée, la petite armée woke/trans/arc-en-ciel du Grand Timonier Biden ira les rejoindre dans les oubliettes de l’Histoire – avec probablement, comme indiqué plus haut, violence et suicide pour une bonne partie d’entre eux, quand ils comprendront enfin qu’on les a sacrifiés. Voilà le sort de la gauche dans cette opération de sélection.
Voyons maintenant ce qui est réservé à la « droite ». Je me suis livré à une petite expérience en prenant le lectorat de Substack comme sujet-test. J’y ai publié quelques commentaires politiquement incorrects mais parfaitement justes, en forçant à peine le trait, en réponse à des lecteurs typiques de la plateforme censés représenter la tendance « droite » (chrétiens, conservateurs, traditionnalistes). Échantillon desdits commentaires et des réponses:
pour sauver la civilisation occidentale, il faudrait remonter le temps et faire taire une bonne fois Darwin et Nietzsche: pas de réponse;
comment peut-on louper le fait que des gens comme Bill Gates et Elon Musk sont des crétins, qui montrent des signes clairs de handicap mental?: pas de réponse;
l’intégration des cerveaux au Cloud ne changera pas grand chose puisque la pensée est morte, suicidée par les smartphones et les réseaux sociaux: pas de réponse;
ce n’est pas seulement Mattias Desmet qui est un rouage du système, c’est l’ensemble de sa profession, qui a supplanté les curés et a détruit l’aspect sacré de la confession, et sert aujourd’hui à apposer son sceau pseudo-scientifique sur la « dysphorie de genre » (voir plus haut): ah si, une réponse – « c’est n’importe quoi! »;
j’oriente Bryan Mowrey, qui publie un article pour défendre l’idée que les armes atomiques existent, vers le papier de Miles (traduit ici) qui démonte le truc; sa réponse est que, vu que ça impliquerait un grand nombre de fakes, il serait plus facile de fabriquer de vraies bombes atomiques – ce qui est démontrablement impossible; devant une telle mauvaise foi et un raisonnement aussi grotesque, je laisse aussitôt tomber la discussion avec ce crétin diplômé – le sujet de mon papier suivant;
le commentaire à Ignasz cité plus haut: pas de réponse;
etc.
La « résistance » se résume, sauf exceptions, à des gens qui déplorent telle ou telle dérive mais sont les premiers – du moins tant que leur bagnole démarre et que leur frigo est plein – à défendre le système, en dépit du simple bon sens. Un double standard qui se retrouve dans leur analyse des responsabilités: d’un côté leurs Maîtres très méchants mais aussi très puissants, donc coupables de tous les maux, de l’autre les simples rouages, manipulés et prisonniers du système, qui ne se rendent pas compte de ce qu’ils font et/ou ne maîtrisent rien. Désolé, mais non. Que le personnel hospitalier ait tué mamy avec injection/Remdisivir/respirateur ou en l’étouffant avec un oreiller, ça fait peu de différence. Ça reste un meurtre prémédité de sang froid. Par pas Bill Gates, par eux.
Mieux que l’opposition contrôlée par le Renseignement, c’est leur diplôme et leur intérêts dans le système qui sert de carcan à ces héros en carton. J’ai donc stoppé l’expérience assez rapidement, la majorité des prises de position (je ne parle pas du contenu des articles) se limitant à des jérémiades post-vaccinales, à de l’idolâtrie de l’une ou l’autre figure politique (Trump, RFK Jr, etc.) et à la défense de la liberté d’expression de la part de gens dont le discours se limite à de la vertu ostentatoire en version bon apôtre – rebelles mais gentils avec tout le monde. Quand on s’écarte un peu du consensus, on est considéré comme un troll. La seule qui comprend de quoi je parle et qui répond intelligemment à mes commentaires, c’est Sasha Latypova, la seule (avec Yeadon, dans une certaine mesure) qui, après avoir consacré toute sa carrière professionnelle à des tests pharmacologiques de haut niveau, admet que les vaccins sont, ont toujours été et seront toujours du bouillon d’onze heures. Je ne sais donc pas quel sera le sort de la droite, puisqu’il semble qu’à part elle et moi, il n’y ait plus beaucoup de parole courageuse, donc de « droite ». On est mal barre. Ceci dit, croyez-le ou non – je viens de le découvrir et j’en suis le premier surpris – un nombre croissant d’auteurs sur Substack, et pas des moindres, suit mon compte uniquement pour lire mes commentaires, je suppose, vu que je n’y ai encore publié aucun article. Je vais donc probablement devoir y consacrer un peu de temps, idée que je contemple depuis un moment, en essayant surtout de ne pas laisser tomber mon lectorat francophone – ne le répétez pas mais j’aime vraiment ce pays, et mon épouse le sien, juste en-dessous.
Le dernier point à comprendre est le plus important. Quoique nous infligent nos gouvernements – néolibéraux, fascistes, communistes, peu importe – et même si les plus grands massacres ont été historiquement leur oeuvre, ce sont toujours actuellement eux qui contrôlent le chaos et maintiennent en vie la majorité de leur population. Même si l’espérance de vie d’un pourcentage des injectés a été considérablement réduite, leur santé précaire ne tiendra quand même qu’aux soins médicaux que l’État continuera à maintenir – je connais personnellement des personnes dans ce cas. Maintenant que le rôle de protection des États est en train de s’inverser à grande vitesse – la Belgique étant une exception, on y tente de sauver les meubles en donnant des primes aux vieux comme moi pour les inciter à ne pas partir trop tôt à la retraite – la sélection s’opérera entre les personnes qui dépendent de l’autorité et ceux qui arriveront à s’en sortir autrement. Plus que selon un clivage gauche/droite, je pense qu’en définitive, comme dans toutes les guerres, c’est la population rurale qui a de meilleures chances de passer le cap. Ça fait un moment que je le martèle: soyez prêts et fichez le camp des villes. Ma courageuse épouse nous aura fait cette saison plus d’un an de légumes dans son potager et nous pouvons compter sur notre éleveur local autant qu’il peut compter sur nous, là où les citadins tireront une drôle de tête le jour où ils devront céder leur femme à un chef de gang de quartier contre une boîte de thon à l’huile – ceci pour rappeler qu’il y a dans ce monde des gens beaucoup plus dangereux que les gouvernements, et que même si la citation de Reagan était juste à son époque, le cadre a changé. Et pas en mieux.
Désormais, la phrase la plus terrifiante en anglais est à mon avis celle qui figure (à 2:30-2:34) dans la deuxième partie3 d’une trilogie hollywoodienne que je vous recommande vivement – vous comprendrez pourquoi en les regardant.
Toutes les fonctions officielles du gouvernement ont été suspendues pour une durée indéterminée.
Une phrase que vous risquez d’entendre au cours de la décennie prochaine. Je vous explique pourquoi dans la suite de cet article.
Je conserve des copies de ce texte admirable, en cas de pénurie de papier toilette. ↩︎
Les Allemands ont eu l’occasion de l’apprendre à leurs dépens il y a quelques décennies sans vraiment en tirer une leçon à long terme puisque maintenant que leurs dangereux amis de Washington n’ont plus besoin de leur services pour casser la France (Macron s’en sort très bien tout seul), ils subissent le sort historique des traîtres: la mise à mort par leur commanditaire. ↩︎
Le résumé sur IMDB est foireux, rien à voir avec l’histoire du film ↩︎
La maladie de Marburg ou une autre fièvre hémorragique?
La « contagion catastrophique »?
La guerre civile?
La guerre chaude en Europe?
L’hyperinflation?
Les pénuries
d’énergie?
de matières premières?
alimentaires – la famine?
La catastrophe climatique?
L’invasion migratoire?
Une cyber-attaque?
Le black-out?
Le contrôle total par les monnaies numériques?
La fin de l’humanité par l’intelligence artificielle?
Une invasion extra-terrestre?
Un concert de Francis Lalanne?
Un peu de tout?
Autre chose?
Rien?
Une lectrice sur Substack fait ce commentaire:
L’opération covid n’a jamais été fonction d’une protéine de pointe ou d’une nanoparticule lipidique ou d’un bolus [NdT. injection rapide et brève d’une substance dans un vaisseau sanguin] ou d’un coronavirus ou d’un laboratoire de biologie spécifique ou d’un scientifique ou d’un personnage public en particulier.
Les personnes que nous voyons sur nos écrans, à de rares exceptions près, ne sont ni des supergénies ni des superméchants intentionnels. Et ils sont loin d’avoir sur Mère Nature autant d’emprise qu’ils voudraient nous le faire croire.
La puissance des forces qui se dressent contre l’humanité réside dans leur capacité à collecter et à interpréter des données à une échelle colossale. OODA. Depuis plusieurs décennies, ils ont étudié et analysé les systèmes de la société humaine. Après de nombreux essais, et après avoir déterminé à leur satisfaction qu’ils sont désormais capables de fournir aux différents éléments de la société humaine les informations qui provoqueront l’autodestruction de l’humanité, ils ont mis en œuvre l’opération covid-19 en direct.
Leur opération comporte d’innombrables redondances. Si la première piqûre ne vous tue pas, peut-être que la dixième le fera. Si vous échappez à l’injection, on vous laissera dans la misère et vous mourrez de désespoir. Ou vous serez déclaré fou et hospitalisé de force. Ou vos enfants vous seront enlevés. Ou votre eau en bouteille sera contaminée par du poison. Si vous n’avez pas sur vous le traceur électronique que Big Data vous aura attribué, vous ne pourrez ni acheter ni vendre. Si vous utilisez un système de paiement décentralisé astucieux, il sera réglementé jusqu’à devenir inutile après que l’on vous ait d’abord volé votre argent. Si vous décidez de vous révolter, des algorithmes de pré-crime détecteront vos intentions et la police vous arrêtera. Et ainsi de suite.
Les forces qui se dressent contre l’humanité savent que leur cible est un organisme complexe et vital dont le comportement ne se prête pas toujours à la prédiction. Elles ajustent constamment leur opération.
D’abord, ce n’est pas « l’opération » qui est ajustée mais l’ensemble de la société. Autrement dit, la société est l’opération. Une des manières traditionnelles de l’ajuster est l’alternance de totalitarisme étatique d’un côté et de laisser-faire de l’autre – la « gauche » et la « droite ». La gauche, c’est ce qui déresponsabilise, infantilise et endoctrine l’individu et lui enlève tout pouvoir de décision au nom du « bien commun » – ce que nous avons eu ces trois dernières années en version sanitaire. La droite, c’est ce qui le tient pour seul responsable de son sort, le punit pour la moindre faiblesse (ou pour rien, d’ailleurs), quitte à le laisser crever – on a un échantillon assez violent des deux avec le règne de Macron, qui en a surtout retenu l’aspect Stasi/Tonton macoute – l’idée étant qu’une fois qu’on a été trop loin dans l’un ou l’autre sens, il suffit de passer le relais à l’autre équipe, qui rattrapera la mayonnaise.
La question est de savoir si la mayonnaise est encore rattrapable et quel est l’avenir d’un monde plus stupide, plus laid, plus fou et plus violent à chaque minute – bref, dangereux – où les gouvernements s’en prennent directement à leurs populations de façon aussi peu courtoise.
Reprenons quelques éléments de l’opération:
Dépopulation
Stérilisation
Zombification
Destruction de l’enseignement
Destruction de l’économie
Destruction de la paix sociale
Destruction du réseau de production d’énergie
Destruction de l’agriculture et de l’élevage
Destruction du réseau médical
Destruction des moyens de transport
Contrôle de la consommation
… ce qui se décline aujourd’hui en mesures sanitaires, monnaies numériques, revenu universel, contre-mesures climatiques, intelligence artificielle et tout ce genre de connerie. Le fait que tout déboule en même temps montre qu’on est dans les mesures d’urgence, des moyens de contrôle de dernier recours justifiés par les catastrophes annoncées, réelles ou fictives: pandémies, réchauffement planétaire, tarissement du pétrole, rarification des ressources, chômage de masse, krach financier, etc. Le Grand Reset étant un livre de science-fiction écrit par des fonctionnaires, infaisable en vrai, il semble que la stratégie est finalement de « brûler le village pour le sauver ». Nous ne sommes donc pas « en transition » mais en plein stage de survie à l’échelle planétaire. Le système est étonnament résilient mais pour combien de temps? Il tiendra le coup jusqu’à son point de bascule, moment auquel il s’effondrera, surtout si on l’aide un peu en coulisses. Y aura-t-il une prise de conscience suivie d’une révolte, comme l’annonce Parrhesia? On en est déjà à des millions de morts et question révolte, à part beaucoup de paroles – le rôle de l’opposition contrôlée – et quelques manifestations complètement inutiles, rien n’est fait. Faisons un rapide tour d’horizon du théatre des opérations avec trois exemples concrets.
Même s’il ne fait plus guère la une, on pourrait se demander combien de temps va encore durer le conflit Russie/Ukraine, qui, en toute logique, aurait dû être bouclé en deux semaines – comme dans « deux semaines pour aplatir la courbe ». Il ne tient encore que par le déstockage (payant) d’armements américains et européens – dont on perd la trace mais dont une partie finit apparemment en Afrique, nouveau théatre des opérations, et en Europe de l’Ouest, dans le cadre de la vaste manoeuvre de déstabilisation/changement de régime en cours. L’Opération Militaire Spéciale russe est ainsi devenue de facto une guerre d’attrition, un Verdun à l’échelle nationale où, comme lors de la Première Guerre mondiale, la classe paysanne est envoyée à une mort lente mais certaine pour préparer le pays, initialement utilisé par les États-Unis comme plaque tournante de corruption, à la mainmise de ces derniers sur les riches terres agricoles de l’Est – comme dit John C Dvorak, « Autant barrer Ukraine tout de suite et inscrire Cargill à la place ». Pour des raisons ethniques, la Russie gardera vraisemblablement les territoires russophones, qu’ils sont sans doute les seuls à pouvoir durablement gérer. Tout ça sent l’opération commerciale entre deux super-puissances, dans laquelle l’Europe se voit une fois nouvelle fois léser, pour rester poli. Mais ne m’écoutez pas, demandez plutôt à Victoria Nuland de vous expliquer.
En Russie même, la plateforme ARNm – en collaboration avec AstraZeneca – semble avoir debeaux jours devant elle. Ça ne risquera pas d’arranger leur problème de déclin démographique mais n’empêche toutefois pas leur président de rappeler à chaque occasion la décadence de l’Occident, pendant que la Fédération s’engage sur la voie des smart cities et que leurs voisins et amis mettent en place des villes de 15 minutes – les solutions « durables » chères au Forum Économique Mondial. Tout ça pour rappeler qu’ils ne sont pas, malgré ce que tentent de vous en faire croire leurs porte-paroles occidentaux (payés), les « résistants » au Nouvel Ordre Mondial: ils en sont l’avant-garde et le futur centre.
Côté États-Unis, que se passera-t-il l’année prochaine? Après la campagne de décérébration intensive de ces trois dernières années à coups de Covid, « transmaoïsme » (sujet extrêmement bien traité par John et Adam depuis le n°1541 de NoAgenda, auquel j’aurais pu consacrer des dizaines d’articles si j’avais eu le temps), wokisme, marxisme idéologique et drogues psychotropes, deux camps inconciliables ont été créés, situation qui pourrait bien sonner le glas de l’American Way of Life. Pour rattraper ladite mayonnaise, on parle aujourd’hui de gouvernance bi-partite Démocrates/Républicains, qui se concrétiserait par la désignation de Robert F Kennedy Jr comme candidat Démocrate à la présidence et par sa « victoire » possible dans son rôle revendiqué de rassembleur. En réalité, à l’instar du rôle d’homme providentiel de Robert Malone dans le « mouvement pour la liberté médicale », RFK a été adoubé en haut lieu pour gérer l’après-Covid en version très soft. Après avoir focalisé – notamment par le biais de son bouquin « The real Anthony Fauci » – la faute des injections sur les seules institutions de régulation (la FDA, les CDC, etc.), son projet politique pour l’avenir est, avec l’aide de Malone, de « rétablir la confiance » envers ces institutions, qui ne seraient tenues qu’à de simples excuses pour ces trois dernières années, en glissant discrètement sur le fait qu’il s’agissait d’une opération militaire (voir les articles de Katherine Watt sur ce blog). Bref, le Grand Pardon. [Edit:je tombe justement aujourd’hui même sur cet article où Malone présente le nouveau bouquin de RFK, consacré aux coulisses militaires/renseignement de la « biodéfense ». En attendant de le lire, je retire temporairement ce que j’ai dit quatre lignes plus haut.]
Pour remplir ce rôle, il cumule quelques atouts électoraux, qui joueront ou non en sa faveur: énorme et précieux travail d’information médicale et travail sur le terrain à travers Children’s Health Defense, Démocrate mais capable de faucher les votes MAGA à Trump (le poulain du Renseignement militaire discrédité par l’Opération Warp Speed), grand défenseur des mesures « climatiques » anti-pétrole et anti-nucléaire (sur lesquelles il a bâti sa carrière d’avant-Covid) et de l’agriculture régénérative (sans engrais ni pesticides), son programme est une mise à jour des grands axes « progressistes » verts à la sauce « libertaire », ce qui le rendra à moitié digeste pour une droite inquiète de son possible avenir sous dictature sanitaire (menace brandie et exacerbée par sa base de soutien), tout en restaurant la ligne traditionnelle d’une gauche qui devra gérer tôt ou tard ses traumatismes idéologiques et accepter qu’il est leur seule option. Son programme très vertueux laisse toutefois un détail mineur à régler: même en les rationnant sévèrement, comment il compte faire pour fournir énergie et nourriture à 360 millions d’américains reste un mystère.
Plus près de nous, est-il encore possible de désamorcer la poudrière de la France, sa déstabilisation télécommandée depuis Washington et Langley, sa politique énergétique sabotée par l’Allemagne, et surtout qui est encore capable? Le récent « coup d’État » au Niger scellera encore un peu plus la fin de la Françafrique, que la Chine, la Russie – en position de force par son contrôle militaire des exportations de céréales ukrainiennes – et dans une moindre mesure, les États-Unis sont en train de se partager, grâce à l’ineptie du caractériel Macron, qui aura ainsi achevé sa tâche de transformer, à coups corruption institutionnelle, le pays qui lui a été « confié » en république bananière, soumise à un pillage comparable à ce qu’a subi la Russie après la fin de l’ère soviétique.
Tout ceci indique que nous ne sommes pas (ou plus) dans un scénario de guerre économique. L’élite financière sait pertinemment que le système monétaire et la taxation qui le soutient sont totalement morts. Elle est donc engagée dans une guerre des ressources – une des raisons pour lesquelles elle tente de réduire la consommation par crises artificielles, inflation, prétexte « climatique », contrôle par MNBC et score social. La Russie et la Chine – et le bloc BRICS en général – partent gagnantes dans cette guerre, en jouant la carte du bon sens énergétique, et celle de la diplomatie « win-win » en Afrique et ailleurs – dans le cas de la Chine, dans tous les territoires traversés par sa Nouvelle Route de la Soie.
Pendant ce temps, ce ne sont pas seulement les Français qui ont perdu leur pays mais tout l’Occident qui est au bord de l’implosion. Le nombre de gens à la rue ne cesse de croître et rien n’est fait pour eux – autre méthode de réduction de l’espérance de vie (la moyenne de survie pour un sans-abri est de dix ans). Au Canada, on leur propose le suicide médicalement assisté. Même phénomène en Belgique, où la crise du logement prend des proportions bibliques, le réseau d’hébergement des enfants étant saturé au point où des bébés sont pris en charge dans des services hospitaliers psychiatriques. À part cette masse sans cesse grandissante d’exclus, tout va bien ici pour l’instant pour le citoyen lambda, toujours très bien payé et donc encore très taxable, le pays étant (bien) géré par une bureaucratie indéboulonnable et relativement imperméable aux possibles délires de la caste politique – relativement rares dans un pays où la médiocrité est élevée au rang de vertu et protégé par son statut de conciergerie des institutions atlantistes et européennes.
Voilà un bref aperçu de la situation dans ses grands axes, telle qu’elle est visible aujourd’hui, en gardant à l’esprit que d’autres éléments, dont nous n’avons pas la moindre idée, agissent probablement en coulisses. Quoiqu’il advienne ensuite, vu l’impasse dans laquelle est engagé le système, les réponses finiront tôt ou tard par s’articuler sur le même type de contrôle démographique que celui employé pour le Tiers-Monde, dont le Covid et ses produits dérivés en sont une première salve, comme l’a expliqué Catherine Austin Fitts: une dépopulation, quel que soit le nouveau nom qu’on lui donne – guerre de cinquième génération, iatrogénocide, etc.
Ce qui amène la question que j’ai déjà évoquée ici: y a-t-il encore moyen de faire autrement? Cette société est conçue pour fonctionner selon des paramètres économiques, industriels et démographiques assez rigides – la variable d’ajustement à laquelle « ils » semblent tenir le plus étant la démographie, celle qui se décide en haut lieu pour préserver le modèle. La solution serait bien entendu de changer de modèle – d’urgence – mais est-il encore temps et quels peuples sont-ils prêts à en faire l’effort physique et moral? C’est-à-dire, refuser de s’enfoncer dans la décadence dont nous parle Vladimir – qui n’est pas, et de loin, l’exclusivité de l’Occident mais un problème de civilisation, dont la fragilité a été bien mise en avant par la crise Covid.
La médecine, qui n’a jamais cessé de faire reculer les limites de l’acceptable (voir notamment ici et tous mes articles sur les injections et thérapies géniques) et torturé les animaux pour des questions « de sécurité », a maintenant complètement basculé dans la monstruosité sénécide, fratricide et, signe de fin des temps, infanticide (ici, ici, ici, ici, liste non-exhaustive). Le Dr Hodkinson mentionne ici le sacrifice d’enfants chez les Aztèques, pour apaiser la colère des dieux. Je pense que c’est exactement là où nous en sommes, ce qui devrait nous rappeler que la civilisation n’est jamais qu’un arrangement temporaire, jamais loin de la barbarie, et que les civilisations ont une curieuse tendance à disparaître. La question serait de comprendre comment, ce que nous allons tenter en creusant un peu l’Histoire dans la suite à cet article. Apparemment, il existerait un phénomène récurrent qui remettrait les pendules à zéro, ferait table rase des mensonges, fausses excuses, ambitions de demi-dieux, décadence et tutti quanti. Un « Build Back Better« , un « Grand Reset » et une dépopulation à une échelle inimaginable, qui donneraient une autre raison aux mesures d’urgence.
Comme promis, nous allons traiter de dépopulation, opération qui s’inscrit dans le cadre général du contrôle démographique, sujet sur lequel il y aurait beaucoup à dire. Cet article de 2012 en présente un bref historique et quelques faits majeurs, dont certains vous rappelleront peut-être quelque chose de récent. Attention, ça devient très gore vers la fin. Lisez mais soyez prévenus.
Nous nous tournerons ensuite vers Sasha, qui se penche sur une autre forme de meurtre légal. L’article est prêt mais j’attends un peu: il suffit que j’en publie deux le même jour pour que tout le monde zappe le premier.
Il existe un courant idéologique unique qui transcende un ensemble apparemment disparate de mouvements politiques et scientifiques modernes toxiques, qui vont du militarisme, de l’impérialisme, du racisme, de la xénophobie et de l’environnementalisme radical au socialisme, au nazisme et au communisme totalitaire. Cette idéologie est celle de l’antihumanisme: la croyance que la race humaine est une horde de vermines dont les aspirations et les appétits incontrôlés mettent en danger l’ordre naturel, et que des mesures tyranniques sont nécessaires pour contraindre l’humanité. Le prophète fondateur de l’antihumanisme moderne est Thomas Malthus (1766-1834), qui a jeté les bases pseudo-scientifiques de l’idée selon laquelle la reproduction humaine dépasse toujours les ressources disponibles. À partir de cette évaluation pessimiste et erronée de la capacité de l’ingéniosité humaine à développer de nouvelles ressources, Malthus a prôné des politiques oppressives qui ont conduit à la famine de millions de personnes en Inde et en Irlande.
Bien que l’argument de Malthus selon lequel la croissance démographique humaine conduit invariablement à la famine et à la pauvreté soit manifestement en contradiction avec les preuves historiques, qui montrent que le niveau de vie mondial augmente avec la croissance démographique, il a néanmoins persisté et a même pris de l’ampleur parmi les intellectuels et les dirigeants politiques au cours des XXe et XXIe siècles. Sa manifestation la plus pernicieuse au cours des dernières décennies a été la doctrine du contrôle démographique, défendue par l’écologiste Paul Ehrlich, dont l’ouvrage antihumaniste à succès de 1968, The Population Bomb(La bombe démographique), a servi de bible au néo-malthusianisme. Dans cet ouvrage, Ehrlich mettait en garde contre la surpopulation et préconisait que le gouvernement américain adopte des mesures strictes de contrôle démographique, tant au niveau national que pour les pays du Tiers-Monde bénéficiant de l’aide étrangère américaine. (Il convient de noter qu’Ehrlich est le mentor et le collaborateur fréquent de John Holdren, le conseiller scientifique du président Obama).
Cette pleine page de publicité d’un important groupe de contrôle démographique avertit que les populations du Tiers-Monde sont une menace pour la paix. Avec l’aimable autorisation de la bibliothèque de l’université de Princeton
Jusqu’au milieu des années 1960, les programmes américains de contrôle démographique, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, étaient largement financés et mis en œuvre par des organisations privées telles que le Population Council (Conseil Démographique) et Planned Parenthood (Planification Familiale), des groupes profondément enracinés dans le mouvement eugéniste. Bien qu’ils disposaient de millions de dollars fournis par les fondations Rockefeller, Ford et Milbank, entre autres, les ressources disponibles pour soutenir leur travail étaient bien maigres par rapport à leurs vastes ambitions. Cette situation changea radicalement au milieu des années 60, lorsque le Congrès américain, répondant à l’agitation des idéologues de la surpopulation, alloua enfin des fonds fédéraux pour financer des programmes de contrôle démographique, d’abord au niveau national, puis à l’étranger. Soudain, au lieu de simples millions, il y avait des centaines de millions et finalement des milliards de dollars disponibles pour financer des campagnes mondiales d’avortement de masse et de stérilisation forcée. Il en résulta une catastrophe humaine à l’échelle mondiale.
Parmi les premiers visés, on trouve la population du Tiers-Monde de l’Amérique elle-même: les Indiens d’Amérique. À partir de 1966, le Secrétaire d’État à l’intérieur, Stuart Udall, entreprit d’utiliser les nouveaux fonds Medicaid pour mettre en place des programmes de stérilisation dans les hôpitaux des Indian Health Services (IHS, Services de santé indiens) financés par le gouvernement fédéral. Comme le rapporte Angela Franks dans son livre de 2005 intitulé Margaret Sanger’s Eugenic Legacy(L’héritage eugénique de Margaret Sanger):
Ces stérilisations étaient souvent pratiquées sans consentement éclairé adéquat [NdT. si ça vous rappelle quelque chose]… Le médecin amérindien Constance Redbird Uri a estimé que jusqu’à un quart des femmes indiennes en âge de procréer avaient été stérilisées avant 1977; dans un hôpital de l’Oklahoma, un quart des femmes admises (quelle qu’en soit la raison) en sont sorties stérilisées… Elle a également recueilli des preuves que toutes les femmes de sang pur de la tribu Kaw en Oklahoma ont été stérilisées dans les années 1970…
Malheureusement, et étonnamment, les problèmes des Services de santé indiens semblent persister… récemment [au début des années 1990], dans le Dakota du Sud, les Services de santé indiens ont de nouveau été accusés de ne pas avoir respecté les procédures de consentement éclairé, cette fois pour le Norplant, et ont apparemment fait la promotion de ce contraceptif à longue durée d’action auprès de femmes amérindiennes qui ne devraient pas l’utiliser en raison de conditions médicales préexistantes contre-indiquant son utilisation. Le Native American Women’s Health Education Resource Center (Centre de ressources pour l’éducation à la santé des femmes amérindiennes) rapporte qu’une femme s’est récemment entendu dire par ses médecins qu’ils ne retireraient l’implant que si elle acceptait de subir une ligature des trompes. Les rêves génocidaires des bureaucrates projettent encore leur ombre sur le sol américain.
Des programmes comparables furent également mis en place dans des cliniques financées par l’U.S. Office of Economic Opportunity (Bureau des opportunités économiques) dans des quartiers à faibles revenus (à prédominance noire) aux États-Unis. Pendant ce temps, sur le territoire américain de Porto Rico, un programme de stérilisation de masse a été lancé par le Draper Fund/Population Crisis Committee (Comité de crise démographique) et mis en œuvre avec des fonds fédéraux du Ministère de la santé, de l’éducation et de la protection sociale dans les principaux hôpitaux de l’île ainsi que dans une multitude de cliniques plus petites. Selon le rapport d’une mission d’enquête médicale menée en 1975, cette action a permis de stériliser près d’un tiers des femmes portoricaines en âge de procréer.
Mieux vaut être mort que rouge
Toutefois, ce n’est pas à l’intérieur du pays mais à l’étranger que l’artillerie la plus lourde de l’assaut de contrôle démographique était dirigée. Pendant la guerre froide, tout, du programme Apollo au financement de l’enseignement public, pouvait être vendu au gouvernement fédéral si cela pouvait être justifié comme faisant partie de la lutte mondiale contre le communisme. En conséquence, des idéologues aux plus hauts niveaux de pouvoir et d’influence ont formulé une ligne de parti selon laquelle la population des nations pauvres du monde devait être réduite de manière drastique afin de diminuer le réservoir de recrutement potentiel disponible pour la cause communiste. Le président Lyndon Johnson se vit remettre une étude frauduleuse réalisée par un économiste de la RAND Corporation, qui utilisait des calculs truqués pour « prouver » que les enfants du Tiers-Monde avaient en fait une valeur économique négative. Ainsi, en autorisant la naissance d’un nombre excessif d’enfants, les gouvernements d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine aggravaient la pauvreté de leurs populations, tout en multipliant les masses de prolétaires en colère prêts à être menés contre l’Amérique par les organisateurs de la prochaine Révolution Mondiale.
Le président Johnson goba le baratin, y compris les calculs bidons. Deux mois plus tard, il déclarait aux Nations Unies que « cinq dollars investis dans le contrôle démographique valent cent dollars investis dans la croissance économique ». L’administration Johnson soutenant désormais le contrôle démographique, le Congrès adopta en 1966 le Foreign Assistance Act (loi sur l’aide à l’étranger), dont une disposition réservait les fonds de la US Agency for International Development (USAID, Agence américaine pour le développement international) aux programmes de contrôle démographique devant être mis en œuvre à l’étranger. La loi stipulait en outre que toute aide économique des États-Unis aux pays étrangers devait être subordonnée à la volonté de leurs gouvernements de coopérer avec le Département d’État pour la mise en place de telles initiatives sur leur propre territoire. En d’autres termes, les dirigeants du Tiers-Monde désireux de contribuer à la stérilisation de leurs sujets les plus pauvres recevraient des carottes. Pour ceux qui ne coopéreraient pas, il y aurait le bâton [NdT. cf. les nombreux décès de personnalités politiques africaines revêches aux injections Covid]. Compte tenu de la nature de la plupart des gouvernements du Tiers-Monde, une approche d’une aussi élégante simplicité garantissait pratiquement la réussite de l’opération. L’establishment du contrôle démographique était ravi.
Un Office of Population (Bureau Démographique) fut créé au sein de l’USAID, et le Dr Reimert Thorolf Ravenholt en fut le premier directeur en 1966. Il occupera ce poste jusqu’en 1979, l’utilisant pour créer un empire mondial d’organisations de contrôle démographique imbriquées les unes dans les autres, bénéficiant de budgets d’un milliard de dollars pour supprimer l’existence de personnes considérées comme indésirables par le Département d’État américain.
Dans son livre dévastateur de 2008, Population Control: Real Costs, Illusory Benefits (Contrôle démographique: coûts réels, bénéfices illusoires), l’auteur Steven Mosher fournit une description colorée de Ravenholt:
Qui était le Dr Ravenholt? Épidémiologiste de formation, il considérait apparemment la grossesse comme une maladie, à éradiquer de la même manière que l’on élimine la variole ou la fièvre jaune. Il était aussi, en l’occurrence, un misanthrope belliqueux.
Il assuma son travail de contraception, de stérilisation et d’avortement des femmes du monde entier avec une agressivité qui fit reculer ses jeunes collègues, dégoûtés. Ses cartes de visite étaient imprimées sur des préservatifs, qu’il se faisait un plaisir de distribuer à tout venant. Il ne cessait de parler de la manière de distribuer de plus grandes quantités de pilules contraceptives et de veiller à ce qu’elles soient utilisées. Il préconisait des campagnes de stérilisation de masse, déclarant un jour au St. Louis Post-Dispatch qu’un quart de toutes les femmes fertiles du monde devaient être stérilisées afin d’atteindre les objectifs américains de contrôle démographique et de maintenir « le fonctionnement normal des intérêts commerciaux des États-Unis dans le monde entier ». Ces mesures rigoureuses étaient nécessaires, expliquait Ravenholt, pour contenir « l’explosion démographique » qui, si elle n’était pas maîtrisée, réduirait tellement le niveau de vie à l’étranger que des révolutions éclateraient « contre la forte présence commerciale américaine »…
Ce n’était pas un personnage très charmant. Pour commémorer le bicentenaire des États-Unis en 1976, il eut l’idée de produire des préservatifs « stars and stripes » aux couleurs rouge, blanc et bleu pour les distribuer dans le monde entier… Une autre fois, lors d’un dîner réunissant des chercheurs en démographie, Ravenholt se promena dans la salle en faisant des mouvements de pompage avec son poing pour donner l’impression qu’il utilisait un aspirateur manuel – une pompe à vide tenue à la main pour pratiquer des avortements – à la grande horreur des autres invités.
Le point de vue de Ravenholt sur les personnes non blanches est assez bien exprimé dans un commentaire qu’il a fait en 2000 à propos de l’esclavage: « Les Noirs américains devraient remercier leur bonne étoile que l’institution de l’esclavage ait existé dans les siècles précédents; sinon, ces Noirs américains n’existeraient pas: leurs ancêtres auraient été tués par leurs ennemis noirs, au lieu d’être vendus comme esclaves. »
Comme méthode d’opération, Ravenholt adopta la pratique de distribuer ses fonds de manière agressive à la International Planned Parenthood Federation (Fédération Internationale de Planning Familial), au Population Council et à de nombreuses autres organisations privées du mouvement de contrôle démographique, leur permettant de mettre en œuvre des campagnes de stérilisation et d’avortement de masse dans le monde entier sans interférence réglementaire du gouvernement américain, et permettant à leurs budgets de gonfler – d’abord dix fois, puis cent fois, puis encore plus. Cela ravit les dirigeants et le personnel de l’establishment du contrôle démographique, qui purent adopter un style de vie luxueux, séjournant dans les meilleurs hôtels, mangeant les meilleurs plats et voyageant en première classe à travers le monde pour mettre en place des programmes d’élimination des pauvres.
Ravenholt n’hésitait pas non plus à acheter d’énormes quantités de médicaments contraceptifs et de dispositifs intra-utérins (DIU) non éprouvés, non approuvés, défectueux ou interdits, et à les distribuer pour leur utilisation par ses sous-traitants du mouvement de contrôle démographique sur des millions de femmes du tiers-monde qui ne se doutaient de rien, et dont beaucoup ont souffert ou sont mortes en conséquence. Parmi ces produits figuraient des médicaments et des dispositifs dont l’utilisation avait été déclarée dangereuse par la FDA en Amérique et qui avaient fait l’objet de procès fructueux aux États-Unis en raison de leurs effets néfastes. Ces pratiques ravirent les fabricants de ces équipements.
S’étant ainsi assuré le soutien inconditionnel de l’establishment du contrôle démographique et de plusieurs grandes sociétés pharmaceutiques, Ravenholt fut en mesure de faire pression sur le Congrès pour obtenir des crédits toujours plus importants afin de poursuivre l’expansion de son empire grandissant.
Son succès fut remarquable. Avant que Ravenholt ne prenne les rênes, les dépenses de l’USAID pour le contrôle des populations représentaient moins de 3 % de ce que l’agence dépensait pour les programmes de santé dans les pays du Tiers-Monde. En 1968, Ravenholt disposait d’un budget de 36 millions de dollars, contre 130 millions de dollars pour les programmes de santé de l’USAID. En 1972, le financement du contrôle démographique par Ravenholt était passé à 120 millions de dollars par an, avec des fonds prélevés directement sur le budget de l’USAID consacré à la prévention des maladies et à d’autres initiatives de soins de santé, qui fut en conséquence ramené à 38 millions de dollars. En cinq ans à peine, le programme américain d’aide extérieure non militaire était passé d’une mission de miséricorde à une agence d’élimination humaine.
En 1968, Robert McNamara, fervent partisan du contrôle démographique, démissionna de son poste de Secrétaire à la Défense pour prendre la présidence de la Banque Mondiale. De cette position, il fut en mesure de dicter une nouvelle politique, subordonnant les prêts de la Banque Mondiale aux pays du Tiers-Monde à la soumission de leurs gouvernements au contrôle démographique, avec des quotas annuels de stérilisation fixés par les experts de la Banque Mondiale. A court d’argent et lourdement endettés, de nombreux pays pauvres éprouvèrent de grandes difficultés à résister à cette pression. Cela renforça considérablement la position de Ravenholt.
La destruction du village
Dès son entrée en fonction en janvier 1969, la nouvelle administration Nixon chercha à faire avancer le programme de contrôle démographique. Répondant au lobbying du général William H. Draper, Jr, ancien sous-secrétaire d’État à l’armée et grand alarmiste de la surpopulation, Nixon autorisa le gouvernement américain à soutenir la création du U.N. Fund for Population Activities (Fonds des Nations unies pour les activités en matière de population – UNFPA). Par le biais de cette organisation, de vastes fonds américains supplémentaires allaient être déversés dans l’entreprise mondiale de contrôle démographique, leur source étant camouflée afin de faciliter leur acceptation par les gouvernements dont les dirigeants devaient maintenir une posture populiste en opposition à l' »impérialisme yankee ». Bien que les États-Unis fussent son principal bailleur de fonds, l’UNFPA servit également à acheminer d’importants fonds supplémentaires de contrôle démographique en provenance des pays européens, du Canada et du Japon, qui représentaient collectivement environ la moitié de l’effort américain.
Allant encore plus loin, le président Nixon créa en 1970 la Commission on Population Growth and the American Future (Commission sur la croissance démographique et l’avenir de l’Amérique), présidée par John D. Rockefeller III, partisan de longue date du contrôle démographique. Dans son rapport de 1972, Rockefeller évoquait, comme on pouvait s’y attendre, la menace de la croissance démographique américaine et appelait à un large éventail de mesures de contrôle démographique pour éviter le danger supposé d’une multiplication incontrôlée des populations dépendantes de l’aide sociale, des criminels ou d’autres populations financièrement lourdes. Comme on pouvait s’y attendre aussi, le rapport donna lieu à des dizaines de titres de journaux et d’articles de fond dans les magazines, qui contribuèrent à consolider le consensus sur le contrôle démographique. Le rejet politique par Nixon de l’une des recommandations de la commission – l’avortement sur demande financé par le gouvernement – ne fit que renforcer l’image « progressiste » de la commission malthusienne de Rockefeller.
Mais le principal intérêt de Nixon pour le contrôle démographique était sa valeur supposée en tant qu’arme de guerre froide. Le président confia à Henry Kissinger, son Conseiller à la Sécurité Nationale et Secrétaire d’Etat, le soin de mener une étude secrète sur le rôle des mesures de contrôle démographique dans la lutte contre le communisme mondial. Kissinger réunit un groupe d’experts issus du National Security Council (NSC, Conseil national de sécurité), de la Central Intelligence Agency (CIA, Agence centrale de renseignement), du Ministère de la Défense, du Ministère des Affaires étrangères, de l’USAID et d’autres agences afin d’étudier la question. Le résultat fut publié le 10 décembre 1974 sous la forme d’un document classifié du NSC intitulé « Implications of Worldwide Population Growth for U.S. Security and Overseas Interests » (Implications de la croissance démographique mondiale pour la sécurité des États-Unis et leurs intérêts à l’étranger). Ce document – connu sous le nom de National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200), ou simplement de rapport Kissinger – constituait le codage du dogme malthusien en tant que doctrine stratégique des États-Unis.
Le NSSM 200 a été déclassifié en 1989 et peut donc aujourd’hui être examiné. En examinant le document, on constate l’état d’esprit nietzschéen de ses auteurs, qui (embrassant implicitement la ligne communiste) considéraient clairement les masses naissantes du monde comme des ennemis probables de l’Amérique, plutôt que comme ses amis, et comme des obstacles potentiels à l’exploitation des richesses du monde, plutôt que comme des clients, des travailleurs et des partenaires commerciaux participant avec l’Amérique à un grand effort collectif pour faire croître et progresser l’économie mondiale. Le mémo plaide en faveur d’un effort de contrôle démographique à l’échelle mondiale, sans qu’il soit possible de remonter jusqu’à ses riches partisans.
Le 26 novembre 1975, le NSSM 200 fut officiellement adopté par l’administration Ford. Un mémo de suivi publié en 1976 par le NSC demandait aux États-Unis d’utiliser le contrôle des approvisionnements alimentaires pour imposer un contrôle démographique à l’échelle mondiale. Il soulignait en outre l’intérêt de recourir au pouvoir dictatorial et à la force militaire pour contraindre les peuples du Tiers-Monde à se soumettre aux mesures de contrôle démographique, ajoutant: « Dans certains cas, une orientation forte a impliqué des incitations telles que la rémunération des personnes acceptant la stérilisation, ou des mesures dissuasives telles que l’octroi d’une faible priorité dans l’attribution des logements ou des écoles aux personnes ayant une famille nombreuse. Une telle orientation est la condition sine qua non d’un programme efficace ».
Sans la moindre justification, mais avec une organisation impeccable, un financement généreux, une direction agressive et le soutien d’une phalange d’opinions respectables, le mouvement de contrôle démographique était désormais inscrit dans la doctrine comme représentant l’intérêt stratégique central de la première superpuissance mondiale. Il était désormais en mesure de faire des ravages à l’échelle mondiale.
Les caractéristiques des programmes de contrôle démographique
Sur les milliards de dollars du contribuable que le gouvernement américain a dépensés pour le contrôle démographique à l’étranger, une partie a été directement dépensée par l’USAID pour ses propres activités sur le terrain, mais la majorité a été blanchie par l’intermédiaire d’une variété d’agences internationales. En raison de ce système de financement indirect, toutes les tentatives visant à contraindre l’empire du contrôle démographique à conformer ses activités aux normes médicales, éthiques, de sécurité ou de respect des droits de l’homme acceptées se sont révélées futiles. Au contraire, au mépris des lois adoptées par le Congrès pour tenter de corriger la situation, ce qui a été et continue d’être perpétré aux frais de l’État est une atrocité d’une ampleur si vaste et si variée qu’elle défie presque toute description. Néanmoins, il vaut la peine d’essayer de donner aux lecteurs une idée du crime qui est commis avec leur argent. Avant de décrire quelques études de cas, examinons les principales caractéristiques manifestées par la quasi-totalité des campagnes.
Tout d’abord, il s’agit d’une dictature du haut vers le bas. En défendant leur action auprès des Américains, l’USAID et ses bénéficiaires affirment qu’ils offrent aux femmes du Tiers-Monde un « choix » en matière d’accouchement. Il n’y a rien de vrai dans cette affirmation. Comme l’a souligné Betsy Hartmann, une féministe libérale qui critique ces programmes, dans son livre Reproductive Rights and Wrongs (Droits et torts en matière de reproduction) publié en 1995, « le droit d’une femme à choisir » doit nécessairement inclure la possibilité d’avoir des enfants – précisément ce que les campagnes de contrôle démographique lui refusent. Plutôt que d’offrir un « choix » aux individus, l’objectif de ces campagnes est de priver des populations entières de leur capacité à se reproduire. Pour ce faire, les gouvernements nationaux, eux-mêmes soumis à la pression de l’USAID ou de la Banque Mondiale, fixent des quotas de stérilisation, de pose de stérilets ou d’autres procédures similaires qui doivent être imposées à la population concernée par leur propre fonction publique. Les fonctionnaires qui atteignent ou dépassent leurs quotas d' »acceptants » sont récompensés; ceux qui ne le font pas sont sanctionnés.
Deuxièmement, ces programmes sont malhonnêtes. Les fonctionnaires employés dans le cadre des programmes de contrôle démographique ont pour habitude de mentir à leurs cibles potentielles sur les conséquences des opérations qui seront effectuées sur elles. Par exemple, les paysans du Tiers-Monde s’entendent souvent dire par le personnel gouvernemental chargé du contrôle démographique que les opérations de stérilisation sont réversibles, alors qu’elles ne le sont pas.
Troisièmement, ces programmes sont coercitifs. Les programmes de contrôle démographique prévoient régulièrement des « incitations » et/ou des « mesures dissuasives » pour contraindre les « acceptants » à accepter leur « assistance ». Parmi les « incitations » fréquemment utilisées, on trouve la fourniture ou le refus d’une aide financière ou alimentaire aux personnes affamées ou à leurs enfants. Parmi les « mesures dissuasives » employées figurent le harcèlement personnel, le licenciement, la destruction des maisons et le refus de scolarisation, de logement public ou d’assistance médicale aux récalcitrants.
Quatrièmement, ces programmes sont médicalement irresponsables et négligents. Ils utilisent régulièrement des équipements défectueux, non éprouvés, dangereux, expérimentaux ou non approuvés, y compris des équipements dont l’utilisation a été purement et simplement interdite aux États-Unis. Ils emploient également un grand nombre de personnes insuffisamment formées pour effectuer des opérations susceptibles de mettre des vies en danger, ou pour maintenir le matériel médical dans un état supposé stérile ou autrement sûr. En conséquence, des millions de personnes soumises aux interventions de ces opérations de contrôle démographique menées de manière irresponsable ont été tuées. C’est particulièrement vrai en Afrique, où la réutilisation abusive d’aiguilles hypodermiques sans stérilisation dans les cliniques de contrôle démographique a contribué à la propagation rapide de maladies infectieuses mortelles, dont le SIDA.
Cinquièmement, ces programmes sont cruels, insensibles et portent atteinte à la dignité humaine et aux droits de l’homme. Une pratique fréquente est la stérilisation des femmes à leur insu ou sans leur consentement, généralement lorsqu’elles sont affaiblies à la suite d’un accouchement. Cela équivaut à un viol organisé par le gouvernement. Les avortements forcés sont également fréquents. Ces violations des droits de l’homme, ainsi que d’autres, dans le cadre de la campagne de contrôle démographique ont été largement documentées, les populations concernées ayant été victimes en Australie, au Bangladesh, en Chine, au Guatemala, en Haïti, au Honduras, en Inde, en Indonésie, au Kenya, au Kosovo, en Afrique du Sud, au Sri Lanka, en Thaïlande, au Tibet, aux États-Unis, au Venezuela et au Viêt Nam.
Sixièmement, ces programmes sont racistes. Tout comme le programme mondial de contrôle démographique représente une tentative des gouvernements (dirigés par des Blancs) des États-Unis et des anciennes puissances impériales d’Europe de réduire les populations non blanches dans le Tiers-Monde, dans chaque nation ciblée, le groupe dirigeant local a généralement utilisé le programme de contrôle démographique pour tenter d’éliminer les personnes qu’il méprise. En Inde, par exemple, les hindous de la caste supérieure au pouvoir ont concentré leurs efforts de contrôle démographique sur l’élimination des intouchables de la caste inférieure et des musulmans. Au Sri Lanka, les Cinghalais au pouvoir ont pris pour cible les Tamouls hindous en vue de leur extermination. Au Pérou, les descendants hispanophones des conquistadors ont orienté le programme de contrôle démographique du pays vers l’objectif d’endiguer la reproduction des indigènes non hispaniques de couleur sombre. Au Kosovo, les Serbes ont utilisé le contrôle démographique contre les Albanais, tandis qu’au Viêt Nam, le gouvernement communiste a ciblé l’effort de contrôle démographique contre la minorité ethnique des Hmongs, anciens alliés de guerre de l’Amérique. En Chine, les minorités tibétaines et ouïgoures sont devenues des cibles privilégiées de l’effort de contrôle démographique du gouvernement, des multitudes de ces dernières ayant été rassemblées pour subir des avortements et des stérilisations forcés. En Afrique du Sud, sous le régime de l’apartheid, l’objectif du programme gouvernemental de contrôle démographique allait de soi. Dans divers États d’Afrique noire, la tribu qui tient les rênes du pouvoir oriente régulièrement la campagne démographique vers l’élimination de ses rivaux tribaux traditionnels. Il n’y a rien de surprenant à cela. Le malthusianisme a toujours été étroitement lié au racisme, car le désir de contrôler la population repose sur la haine des autres.
Le programme de contrôle démographique a été mis en œuvre dans plus d’une centaine de pays. Bien qu’il ne soit pas possible de fournir ici des comptes rendus détaillés des efforts déployés dans chacun d’entre eux, examinons à présent trois des cas les plus importants et les plus flagrants.
Inde
Depuis l’époque de Malthus, l’Inde a toujours été une cible privilégiée pour les contrôleurs de population en puissance. Les administrateurs coloniaux britanniques et les brahmanes de haute caste qui leur ont succédé au pouvoir après l’indépendance en 1947 considéraient les « masses grouillantes » des classes inférieures de la nation avec crainte et dédain. Le Parti du Congrès de Jawaharlal Nehru (qui a contrôlé le gouvernement national de l’Inde pendant les trois premières décennies sans interruption) avait été fortement influencé par les contacts qu’il avait eus, avant l’indépendance, avec la Fabian Society britannique pro-malthusienne. Des membres notables de l’élite indienne, comme l’influente et redoutable Lady Rama Rau, avaient été attirés par les idées de l’eugéniste Margaret Sanger, fondatrice de Planned Parenthood. Ainsi, dans les années 1950 et au début des années 1960, le gouvernement indien autorisa des organisations telles que le Population Council, la Fondation Ford et la Fédération internationale pour le planning familial à s’installer à l’intérieur des frontières du pays, où elles purent s’employer à réduire la reproduction des Dalits, ou « intouchables », de la nation. Le gouvernement n’a toutefois pas alloué de fonds publics à ces organisations, de sorte que leurs programmes sont restés relativement modestes.
Les choses changèrent radicalement en 1965, lorsque la guerre avec le Pakistan déstabilisa l’économie du pays, provoquant de mauvaises récoltes et des pertes de revenus. Lorsque le Premier ministre Indira Gandhi – la fille de Nehru – prend ses fonctions en janvier 1966, l’Inde manque de vingt millions de tonnes de céréales et n’a pas les moyens d’acheter des stocks de remplacement sur le marché mondial. Elle n’eut d’autre choix que de se rendre aux États-Unis, chapeau bas, pour quémander une aide alimentaire.
Les États-Unis auraient pu demander beaucoup de choses en retour à l’Inde, comme le soutien du camp occidental dans la guerre froide (l’Inde n’était pas alignée), et en particulier l’effort de guerre dans le Viêt Nam voisin, qui s’intensifiait rapidement. L’un des collaborateurs du président Lyndon Johnson, Joseph Califano, suggéra dans une note au président que les États-Unis s’engagent rapidement à fournir une aide alimentaire afin de s’assurer d’une telle inclinaison pro-américaine. En réponse, il reçut un appel de Johnson l’après-midi même. Le président s’emporta: « Vous avez perdu la tête, bordel ? » Il déclara en termes très clairs qu’il n’allait pas « gaspiller l’aide étrangère dans des pays qui refusent de s’occuper de leurs propres problèmes démographiques ».
Indira Gandhi arriva à Washington fin mars et rencontra d’abord le secrétaire d’État Dean Rusk, qui lui remit un mémo exigeant « un effort massif pour contrôler la croissance démographique » comme condition à l’aide alimentaire. Puis, le 28 mars 1966, elle rencontra le président en privé. Il n’existe aucune trace de leur conversation, mais il est évident qu’elle capitula complètement. Deux jours plus tard, le président Johnson envoya un message au Congrès demandant une aide alimentaire pour l’Inde, notant avec approbation: « Le gouvernement indien estime qu’il ne peut y avoir de solution efficace au problème alimentaire de l’Inde sans contrôle démographique. »
Conformément à l’accord, des quotas de stérilisation et de pose de stérilets furent fixés pour chaque État indien, puis, au sein de chaque État, pour chaque district administratif local. Chaque hôpital du pays vit une grande partie de ses installations réquisitionnées pour des activités de stérilisation et de pose de stérilets. (Les stérilets, fournis au gouvernement indien par le Population Council, n’étaient pas stériles. Dans la province de Maharashtra, 58% des femmes interrogées qui les avaient reçus ressentirent des douleurs, 24% des douleurs intenses et 43% des saignements intenses et excessifs). Les hôpitaux n’ayant pas la capacité de respecter les quotas, des centaines de camps de stérilisation furent mis en place dans les zones rurales, gérés par du personnel paramédical ayant reçu une formation d’à peine deux jours. Des quotas minimums furent fixés pour les médecins des camps, salariés de l’État : ils devaient pratiquer 150 vasectomies ou 300 poses de stérilet par mois chacun, sous peine de se voir retirer leur salaire. Des praticiens privés furent également recrutés pour prêter main-forte, avec une rémunération à la pièce: 10 roupies par vasectomie et 5 roupies par pose de stérilet.
Afin d’acquérir des sujets pour ces interventions, le gouvernement indien versa à chaque province 11 roupies par pose de stérilet, 30 par vasectomie et 40 par tubectomie. Ces fonds pouvaient être divisés en fonction du programme de contrôle démographique de chaque gouvernement provincial, une partie allant au personnel du programme, une autre étant dépensée sous forme de commission pour les « motivateurs » freelance, une autre étant versée sous forme d’incitations aux « acceptants », et une autre encore étant affectée à d’autres usages gouvernementaux ou privés par les administrateurs. Les incitations typiques pour les sujets allaient de 3 à 7 roupies pour la pose d’un stérilet et de 12 à 25 roupies pour une stérilisation. Ces sommes peuvent sembler dérisoires – une roupie de 1966 équivaut aujourd’hui à 65 cents – mais à l’époque, 2 à 3 roupies représentaient le salaire journalier d’un ouvrier indien.
Lorsque ces sommes dérisoires ne suffisaient pas à inciter suffisamment de sujets à respecter les quotas, certains États adoptèrent des « mesures incitatives » supplémentaires: Le Madhya Pradesh, par exemple, priva d’eau d’irrigation les villages qui n’atteignaient pas leurs quotas. Face à la famine, des millions de personnes appauvries n’eurent d’autre choix que de se soumettre à la stérilisation. Les formes de coercition employées étant les plus efficaces sur les plus pauvres, le système offrait également un avantage eugénique en éliminant de préférence les intouchables.
Les résultats furent impressionnants. En 1961, le nombre total de stérilisations (vasectomies et tubectomies confondues) effectuées en Inde s’élevait à 105 000. En 1966-67, le total annuel grimpa à 887 000, puis à plus de 1,8 million en 1967-68. Il ne fait aucun doute que LBJ était fier.
Mais bien qu’elle ait ruiné la vie de millions de personnes, la forte augmentation des chiffres de la stérilisation eut peu d’impact sur la trajectoire globale de la croissance démographique de l’Inde. En 1968, Paul Ehrlich écrivait dans « La Bombe Démographique »: « Je n’ai encore rencontré personne de familier de la situation qui pense que l’Inde sera autosuffisante en nourriture d’ici 1971, voire jamais », justifiant ainsi son appel explicitement antihumain selon lequel « nous devons laisser [l’Inde] s’enfoncer dans le gouffre ». Comme pour tant d’autres choses, Ehrlich avait tort; l’Inde parvint effectivement à l’autosuffisance alimentaire en 1971 – non pas grâce au contrôle démographique, mais grâce aux techniques agricoles améliorées de la Révolution Verte. Cela n’avait pas d’importance. Les détenteurs des cordons de la bourse de l’USAID exigèrent des quotas encore plus élevés. Ils les obtinrent. En 1972-1973, le nombre de stérilisations en Inde atteignait trois millions par an.
Puis, à l’automne 1973, l’OPEP lança son embargo pétrolier, quintuplant les prix du pétrole pratiquement du jour au lendemain. Pour les pays riches comme les États-Unis, le choc financier qui en résulta fut sévère. Pour les pays pauvres comme l’Inde, il fut dévastateur. En 1975, la situation en Inde était devenue si grave que le Premier ministre Gandhi déclara l’état d’urgence national et assuma un pouvoir dictatorial. Poussée une fois de plus au désespoir, l’Inde se retrouvait à la merci de la Banque Mondiale, dirigée par l’archi-malthusien Robert S. McNamara. McNamara le dit clairement: si l’Inde souhaitait obtenir davantage de prêts, Gandhi devait utiliser ses pouvoirs pour traiter de manière plus définitive le supposé problème de population de l’Inde. Elle accepta. Au lieu d’incitations, la force serait désormais utilisée pour obtenir le respect de la loi. « Certains droits personnels doivent être mis en suspens », déclara-t-elle, « au nom des droits de l’homme de la nation, du droit à la vie, du droit au progrès ».
Gandhi confia à son fils Sanjay la responsabilité personnelle de la nouvelle offensive démographique. Il s’attela à la tâche avec ardeur. La coercition ouverte devint la règle : la stérilisation était une condition à l’attribution de terres, d’eau, d’électricité, de cartes de rationnement, de soins médicaux, d’augmentations de salaire et de permis de conduire des pousse-pousse. Des quotas furent attribués aux policiers pour qu’ils épinglent les personnes à stériliser. Des escouades de démolition furent envoyées dans les bidonvilles pour raser les maisons – parfois des quartiers entiers – afin que des pelotons de police armés puissent emmener leurs occupants épuisés dans des camps de stérilisation forcée. Rien qu’à Delhi, 700 000 personnes furent chassées de chez elles. Beaucoup de ceux qui échappèrent à la rafle immédiate se virent refuser un nouveau logement jusqu’à ce qu’ils acceptent la stérilisation.
Ces attaques suscitèrent une résistance, et des milliers de personnes furent tuées dans des batailles avec la police, qui utilisait des balles réelles pour faire face aux manifestants. Lorsqu’il apparut que des villages musulmans étaient également visés de manière sélective, le niveau de violence s’accrut encore. Le village de Pipli ne se soumit que lorsque les représentants du gouvernement menacèrent les habitants de bombardements aériens. Comme l’expliqua le directeur du planning familial du Maharashtra: « Il faut voir cela comme une guerre… Qu’on le veuille ou non, il y aura quelques morts ».
Les mesures atteignirent leur but. En 1976, huit millions d’Indiens furent stérilisés. Loin d’être consternés par la violation massive des droits de l’homme commise dans le cadre de cette campagne, les sponsors étrangers exprimèrent leur soutien inconditionnel. La Suède augmenta de 17 millions de dollars son financement pour le contrôle démographique indien. Reimert Ravenholt ordonna l’envoi en Inde de 64 machines laparoscopiques de pointe – suffisantes pour stériliser 12 800 personnes par jour – afin de contribuer à l’effort. Le président de la Banque Mondiale, McNamara, était absolument ravi. En novembre 1976, il se rendit en Inde pour féliciter le gouvernement d’Indira Gandhi pour son excellent travail. « Enfin, » déclara-t-il, « l’Inde prend des mesures efficaces pour résoudre son problème de population ».
Le Premier ministre Gandhi obtint ses prêts. Elle fut également chassée en 1977, lorsque, lors de la plus grande élection démocratique de l’histoire, le peuple indien défia trois décennies de précédents et chassa son parti du Congrès du pouvoir par une victoire écrasante.
Malheureusement, dans la plupart des pays du Tiers-Monde, les gens n’ont pas la possibilité de se protéger contre le contrôle démographique. Tout aussi malheureusement, malgré la chute du gouvernement Gandhi, la pression financière exercée par la Banque Mondiale et l’USAID sur l’Inde pour qu’elle mette en œuvre le contrôle démographique se poursuivit. Au début des années 1980, quatre millions de stérilisations étaient pratiquées chaque année sur les classes défavorisées de l’Inde dans le cadre d’une politique coercitive de deux enfants par famille.
Comme dans l’Inde rurale, les fils sont considérés comme essentiels pour perpétuer la lignée familiale et soutenir les parents dans leur vieillesse, cette limite conduisit de nombreuses familles à chercher des moyens de se débarrasser de leurs filles en bas âge, souvent par noyade, asphyxie, abandon dans les égouts ou les décharges, ou encore incinération sur des bûchers funéraires. Plus récemment, le principal moyen d’éliminer le sexe le moins désirable est devenu l’avortement sélectif, qui a faussé le rapport entre les sexes de telle sorte que 112 garçons naissent pour 100 filles en Inde (bien au-delà du rapport naturel de 103 à 106), le rapport étant encore plus faussé dans certaines régions. Le fait que l’Inde compte aujourd’hui 37 millions d’hommes de plus que de femmes donne une idée de l’ampleur de ces meurtres qui ont été et sont encore pratiqués, ne serait-ce que sous l’aspect de l’avortement sélectif en fonction du sexe.
Pérou
En raison de leur proximité avec les États-Unis, l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud sont depuis longtemps dans la ligne de mire des contrôleurs de population de l’establishment américain de la sécurité nationale. Depuis les années 1960, sous l’impulsion de l’USAID, des programmes brutaux de contrôle démographique ont été mis en œuvre dans presque tous ces pays, du Mexique au Chili. Dans cet article, nous nous concentrerons sur l’un d’entre eux, le Pérou, car l’enquête criminelle menée sur ses principaux responsables a fourni l’une des meilleures documentations sur les abus systématiques qui ont été et continuent d’être perpétrés sous le couvert du contrôle démographique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud.
Le Pérou montagneux comprend certaines des régions les moins peuplées de la planète. Ce fait n’a toutefois pas empêché les planificateurs de l’USAID de considérer ces zones rurales comme surpeuplées, ni de financer des programmes destinés à éliminer leur population. Commencés en 1966, ces efforts se poursuivirent à un niveau relativement bas jusqu’aux années 1990, lorsque l’homme fort Alberto Fujimori assuma des pouvoirs quasi dictatoriaux dans le pays.
En 1995, le président Fujimori lança une campagne de stérilisation à l’échelle nationale. Des équipes mobiles de stérilisation furent constituées à Lima, puis déployées dans les campagnes pour organiser des « festivals de ligature » d’une semaine dans un village après l’autre. Avant l’arrivée des équipes de stérilisation, des employés du ministère de la santé étaient envoyés sur place pour harceler les femmes locales et les obliger à se soumettre. Les femmes qui résistaient étaient soumises à des visites répétées à domicile et à de graves violences verbales de la part des fonctionnaires, qui répétaient aux femmes et aux filles autochtones qu’elles ne valaient pas mieux que des « chats » ou des « chiens » parce qu’elles voulaient avoir des enfants. Si cela ne suffisait pas, on disait aux mères que si elles ne se soumettaient pas à la ligature, leurs enfants n’auraient pas droit à l’aide alimentaire du gouvernement.
Les brigades de harcèlement du gouvernement et les membres des unités de stérilisation eux-mêmes fonctionnaient selon un système de quotas, s’efforçant d’atteindre l’objectif national de 100 000 ligatures des trompes par an. Ils étaient payés s’ils atteignaient leurs quotas, mais punis s’ils ne parvenaient pas à obtenir le nombre de femmes à stériliser prévu. En conséquence, de nombreuses femmes entrant dans les cliniques pour accoucher furent stérilisées sans le moindre argument pour obtenir leur permission. Compte tenu de la formation limitée du personnel chargé de la stérilisation (assurée dans de nombreux cas par des experts chinois du contrôle démographique, importés pour l’occasion), des conditions insalubres prévalant lors des « festivals de ligature » dans les villages et de l’absence totale de soins post-opératoires, il n’est pas surprenant que de nombreuses femmes aient souffert de graves complications et que plus d’une soit décédée des suites de leur mutilation.
Alors que le personnel gouvernemental chargé des stérilisations massives était composé de citadins d’origine espagnole, l’écrasante majorité des victimes étaient des indigènes ruraux parlant le quechua et d’origine inca. Il ne s’agit évidemment pas d’une coïncidence. Lorsque Fujimori fut chassé du pouvoir en 2000, le nouveau président, Alejandro Toledo, demanda au Congrès péruvien d’autoriser une enquête sur la campagne de contrôle démographique. Une commission d’enquête, connue sous le nom d’AQV, fut donc créée sous la direction du Dr Hector Chavez Chuchon. L’AQV a remis son rapport à la Commission des Droits de l’Homme du Congrès péruvien le 10 juin 2003.
Selon ce rapport, le gouvernement Fujimori a stérilisé 314 605 femmes en cinq ans. En outre, la campagne de contrôle démographique de Fujimori a « procédé à des stérilisations massives sur des groupes ethniques désignés, au profit d’autres groupes ethniques ou sociaux qui n’ont pas souffert du fléau avec la même intensité … l’action correspond à la définition du crime de génocide ». Le rapport poursuit en dressant un « acte d’accusation constitutionnel » contre Fujimori et divers fonctionnaires de son gouvernement « pour la commission présumée de crimes contre la Liberté Individuelle, contre la Vie, le Corps et la Santé, de Conspiration Criminelle et de Génocide ».
Les principaux bailleurs de fonds de la campagne de génocide de Fujimori étaient l’USAID (qui a ignoré la loi américaine et une enquête du Congrès en 1998 pour continuer à soutenir financièrement cette campagne), l’UNFPA et la Fédération Internationale du Planning Familial.
Chine
En juin 1978, Song Jian, un cadre supérieur chargé de développer des systèmes de contrôle pour le programme chinois de missiles guidés, s’est rendu à Helsinki pour assister à une conférence internationale sur la théorie et la conception des systèmes de contrôle. Pendant son séjour en Finlande, il s’est procuré des exemplaires de The Limits to Growth (Les limites de la croissance) et Blueprint for Survival (Plan de survie) – publications du Club de Rome, source majeure de propagande malthusienne – et a fait la connaissance de plusieurs Européens qui faisaient la promotion de la méthode préconisée dans ces rapports, à savoir l’utilisation de l' »analyse des systèmes » informatisée pour prédire et concevoir l’avenir de l’humanité.
Fasciné par les possibilités offertes, Song retourna en Chine et republia l’analyse du Club sous son propre nom (sans attribution), établissant ainsi sa réputation de penseur brillant et original. En effet, alors que les projections informatiques du Club de Rome sur les pénuries imminentes de ressources, les graphiques montrant le raccourcissement des périodes d’augmentation démographique et les discussions sur les « capacités de charge », les « limites naturelles », les extinctions massives et le « vaisseau spatial Terre » isolé étaient tous des clichés bien connus en Occident en 1978, en Chine, il s’agissait d’idées fraîches et percutantes. En un rien de temps, Song devint une superstar de la science. Saisissant l’occasion de gagner en pouvoir et en importance, il réunit un groupe d’élite de mathématiciens issus de son département et, avec l’aide d’un puissant ordinateur pour fournir les effets spéciaux nécessaires, il rendit un jugement soigneusement calculé selon lequel la taille « correcte » de la population chinoise était de 650 à 700 millions d’habitants, soit 280 à 330 millions de moins que la population réelle de 1978. L’analyse de Song trouva rapidement un écho favorable dans les hautes sphères du Parti Communiste Chinois, car elle prétendait prouver que la raison de la pauvreté persistante de la Chine n’était pas due à trente années de gouvernance désastreuse, mais à l’existence même du peuple chinois. (Pour démontrer la fausseté totale de l’argument de Song, il suffit de noter qu’en 1980, la Corée du Sud voisine, avec une densité de population quatre fois supérieure à celle de la Chine, avait un produit national brut par habitant sept fois plus élevé). Le dirigeant suprême Deng Xiaoping et ses collègues du Comité Central furent également très impressionnés par le babillage informatique pseudo-scientifique utilisé par Song pour habiller sa théorie – qui, contrairement à ses documents sources du Club de Rome en Occident, fut diffusée sans opposition dans les médias techniques et populaires chinois contrôlés par l’État.
Song suggéra aux dirigeants chinois de limiter le nombre d’enfants par famille à un seul, avec effet immédiat. Deng Xiaoping apprécia les propos de Song, et ceux qui auraient pu avoir le pouvoir de s’opposer à la politique de l’enfant unique s’empressèrent de se protéger en s’alignant pour la soutenir. Lors de la conférence de Chengdu sur la population, en décembre 1979, un seul homme courageux, Liang Zhongtang, professeur de marxisme à l’école du parti de la province de Shaanxi, invita ses camarades du parti à réfléchir à la brutalité qu’ils s’apprêtaient à infliger: « Nous avons rendu les souffrances des paysans suffisamment amères sur le plan économique. Nous ne pouvons pas les faire souffrir davantage. » Liang tenta également d’argumenter d’un point de vue pratique. Si nous appliquons cette politique, a-t-il dit, chaque couple marié chinois devra subvenir aux besoins de quatre grands-parents âgés, d’un enfant et de lui-même, ce qui est clairement impossible. Aucun des enfants n’aura de frère ou de sœur, d’oncle ou de tante. Aucun des parents n’aura de parents de sa propre génération pour l’aider en cas de besoin. Le tissu social de la vie du village se désagrégera complètement. Il n’y aura personne pour servir dans l’armée.
Mais ces objections de bon sens furent sans effet. Le mot d’ordre vint bientôt d’en haut : un enfant par famille était désormais la politique de la direction infaillible du Parti, et aucun désaccord ne serait plus toléré.
C’est ainsi que débuta le programme de contrôle démographique le plus radical depuis l’Allemagne nazie. Les contrôleurs démographiques n’avaient plus besoin de recourir à des astuces, des pots-de-vin, des refus de prestations, des festivals de ligature itinérants ou des pelotons de démolition de bidonvilles pour obtenir leurs victimes. Ils disposaient désormais du pouvoir organisé et implacable d’un État totalitaire pour imposer leur volonté, exerçant leur emprise non seulement sur une bureaucratie massive, mais aussi sur des forces policières et militaires gigantesques, une police secrète, de vastes installations pénitentiaires, un contrôle total des médias et des dizaines de millions d’informateurs. Dans « La Bombe Démographique », Paul Ehrlich avait appelé à un contrôle étatique de la reproduction humaine, avec une « régulation obligatoire des naissances ». Douze ans plus tard, le rêve utopique d’Ehrlich était devenu une réalité cauchemardesque pour un cinquième de l’humanité.
Qian Xinzhong, un ancien général de division de l’Armée Populaire de Libération formé en Union Soviétique, fut chargé de la campagne. Il ordonna que toutes les femmes ayant un enfant se fassent poser un stérilet en acier inoxydable et qu’elles soient inspectées régulièrement pour s’assurer qu’elles n’y avaient pas touché. Le retrait du dispositif fut considéré comme un acte criminel. Tous les parents ayant deux enfants ou plus devaient être stérilisés. Aucune grossesse n’était autorisée pour les personnes de moins de 23 ans, qu’elles soient mariées ou non, et toutes les grossesses non autorisées devaient être interrompues. « La naissance d’un troisième enfant n’est en aucun cas autorisée », déclara Qian.
Les femmes qui bravèrent ces injonctions furent enlevées et stérilisées de force. Les bébés étaient avortés jusqu’au neuvième mois de grossesse, et nombre d’entre eux pleuraient lorsqu’ils étaient poignardés à mort au moment de la naissance. Les femmes qui s’enfuyaient pour tenter de sauver leurs enfants furent pourchassées et, si elles ne pouvaient être rattrapées, leurs maisons étaient démolies et leurs parents jetés en prison, où ils restaient jusqu’à ce qu’une rançon de 20 000 yuans – environ trois ans de revenu pour un paysan – soit payée pour leur libération. Les bébés nés de ces fugitifs furent déclarés « enfants noirs », des non-personnes illégales aux yeux de l’État, sans aucun droit à l’emploi, à l’enseignement public, aux soins de santé ou à la procréation.
Les dirigeants de l’UNFPA et de la Fédération Internationale du Planning Familial furent ravis et s’empressèrent d’envoyer de l’argent (fourni principalement par le Département d’État américain) et du personnel pour aider à soutenir la campagne. Les méthodes chinoises étaient si ouvertement brutales que la responsable de l’information de l’IPPF, Penny Kane, exprima son inquiétude – non pas à propos de ce qui était fait à des millions de femmes, de filles et de nourrissons chinois, mais à propos du désastre possible en termes de relations publiques qui pourrait entacher l’image de l’IPPF si les Américains découvraient ce qu’elle faisait. « Des mesures très strictes sont prises pour réduire la population », écrivit Kane depuis la Chine. « Je pense que, dans un avenir assez proche, cette affaire fera les choux gras de la presse, car elle contient tous les ingrédients du sensationnalisme – communisme, planning familial forcé, meurtre de foetus viables, parallèles avec l’Inde, etc. Lorsque l’affaire éclatera, elle sera très difficile à défendre… Nous pourrions avoir beaucoup de mal à gérer la presse et le public si les méthodes chinoises suscitaient une grande agitation ».
Les bébés nés en Chine en dépit de la politique de l’enfant unique sont déclarés « enfants noirs » et n’ont droit ni à la nourriture, ni aux soins de santé, ni à l’éducation. S’ils sont de sexe féminin, ils sont souvent tués, soit à la naissance, soit, s’ils sont appréhendés plus tard, dans les orphelinats où ils sont rassemblés. Ci-dessus, Mei Ming, une fillette de deux ans attachée à une chaise dans une « salle d’agonie ». Le seau placé en dessous d’elle sert à recueillir son urine et ses excréments alors qu’elle mourra de faim et de négligence au cours des prochains jours. La photo ci-dessus a été prise par une équipe de télévision britannique lors du tournage du documentaire The Dying Rooms (1995). Le gouvernement chinois nie l’existence des salles d’agonie. Avec l’aimable autorisation de Care of China’s Orphaned and Abandoned (Soins aux orphelins et enfants abandonnés de Chine)
Faisant fi des inquiétudes de Mme Kane, l’IPPF intensifia son soutien à la campagne. Conformément à ses craintes, l’affaire commença à éclater dans les pays occidentaux. Le 30 novembre 1981, le Wall Street Journal publia un article de Michele Vink, témoin oculaire de femmes « menottées, attachées avec des cordes ou placées dans des paniers à cochons » alors qu’elles étaient emmenées pour subir des avortements forcés. Selon Mme Vink, les véhicules transportant les femmes vers les hôpitaux de Canton « résonnaient de bruits plaintifs », tandis que des nourrissons non autorisés étaient tués en masse. « Chaque jour, des centaines de fœtus arrivent à la morgue », déclara l’une des sources de Vink.
Le 15 mai 1982, le correspondant étranger du New York Times, Christopher Wren, publiait un article encore plus dévastateur. Il rapportait des histoires de milliers de femmes chinoises « rassemblées et forcées à avorter », des récits de femmes « enfermées dans des cellules de détention ou traînées devant des rassemblements de masse et haranguées pour qu’elles consentent à l’avortement », ainsi que des « vigiles [qui] enlevaient des femmes enceintes dans la rue et les traînaient, parfois menottées ou ligotées, jusqu’à des cliniques d’avortement ». Il citait un journaliste chinois qui décrivait « des bébés avortés qui pleuraient à la naissance ». L’horreur devint si évidente qu’elle ne pouvait plus être niée. En 1983, les journaux chinois eux-mêmes publiaient des articles sur « le dépeçage, la noyade et l’abandon à la mort d’enfants de sexe féminin, ainsi que sur les mauvais traitements infligés aux femmes qui avaient donné naissance à des filles ».
Insensible à la couverture médiatique, Qian redoubla d’efforts. Les responsables locaux du Parti Communiste reçurent des quotas de stérilisations, d’avortements et de poses de stérilets. S’ils les dépassaient, ils pouvaient être promus. S’ils ne les atteignaient pas, ils étaient exclus du Parti en disgrâce. Ces mesures garantirent des résultats. En 1983, 16 millions de femmes et 4 millions d’hommes furent stérilisés, 18 millions de femmes se virent poser un stérilet et plus de 14 millions d’enfants furent avortés. Par la suite, ces chiffres se maintinrent, le total combiné des avortements forcés, des implantations de stérilets et des stérilisations dépassant les 30 millions par an jusqu’en 1985.
Pour célébrer les réalisations de Qian, l’UNFPA lui décerna en 1983 (en même temps qu’à Indira Gandhi) le premier Prix de la Population des Nations Unies, accompagné d’un diplôme, d’une médaille d’or et d’une somme de 25 000 dollars en espèces. Dans un discours de félicitations prononcé lors de la cérémonie de remise du prix à New York, le Secrétaire général des Nations unies, Javier Pérez de Cuéllar, déclara : « Compte tenu du fait que la Chine et l’Inde abritent plus de 40% de l’humanité, nous devons tous exprimer notre profonde appréciation de la manière dont leurs gouvernements ont rassemblé les ressources nécessaires pour mettre en œuvre des politiques démographiques à grande échelle. » Qian se leva et promit de continuer à « contrôler la quantité de population et à améliorer la qualité de la population ». Les Nations Unies ne furent pas les seules à exprimer leur reconnaissance. La Banque Mondiale exprima ses remerciements de la manière la plus sincère qui soit, c’est-à-dire avec de l’argent, en accordant à la Chine 22 milliards de dollars de prêts en 1996.
Étant donné l’importance suprême pour les familles rurales chinoises d’avoir un fils, à la fois pour s’occuper des parents âgés et pour perpétuer la lignée et honorer les ancêtres de la famille, de nombreux paysans ne pouvaient tout simplement pas accepter d’avoir une fille comme unique enfant. Le pic d’infanticides féminins qui en résulta n’était peut-être pas particulièrement inquiétant pour les autorités en soi, compte tenu de leur attitude à l’égard des questions de cette nature, mais l’effondrement total de la société qu’il trahissait l’était. Face à cette réalité, en 1988, le gouvernement de certaines provinces fit un petit compromis et accepta que les couples dont le premier enfant était une fille puissent essayer une fois de plus d’avoir un fils – à condition qu’il n’y ait pas de naissances non autorisées ou d’autres violations de la politique démographique par quiconque dans le village du couple au cours de l’année en question. Cette « réforme » a eu pour effet salutaire – du point de vue totalitaire – de détruire la solidarité paysanne, qui avait permis de protéger les femmes locales qui accouchaient dans la clandestinité. Au lieu de cela, la pression hystérique du groupe se mobilisa contre ces rebelles, tous les habitants du village se transformant en espions du gouvernement pour surveiller leurs voisins contre d’éventuelles infractions.
Le meurtre des filles se poursuivit cependant à un rythme soutenu. Entre 2000 et 2004, près de 1,25 garçon naissait pour chaque fille, ce qui signifie qu’un cinquième des bébés filles en Chine étaient soit avortées, soit assassinées. Dans certaines provinces, la fraction éliminée atteignait même la moitié.
Le terrible bilan
En 1991, Nafis Sadik, directrice de l’UNFPA, se rendit en Chine pour féliciter les oligarques de la République Populaire pour leur excellent programme qui, à l’époque, avait déjà stérilisé, implanté des stérilets ou pratiqué des avortements sur quelque 300 millions de personnes. « La Chine a toutes les raisons d’être fière et satisfaite des résultats remarquables obtenus dans le cadre de sa politique de planification familiale et de contrôle de la croissance démographique au cours des dix dernières années », déclara-t-elle. « Le pays pourrait maintenant offrir son expérience et ses experts pour aider d’autres pays… L’UNFPA va employer certains [des experts chinois en planning familial] pour travailler dans d’autres pays et populariser l’expérience de la Chine en matière de contrôle de la croissance démographique et de planning familial ».
Sadik tint sa promesse. Avec l’aide de l’UNFPA, le modèle chinois de contrôle de la population fut mis en œuvre dans sa quasi-totalité au Vietnam, et utilisé pour renforcer l’efficacité brutale des efforts anti-humains dans de nombreux autres pays, du Bangladesh au Sri Lanka, en passant par le Mexique et le Pérou.
Entre-temps, de nombreux autres pays ont connu des histoires tout aussi sinistres. Le programme indonésien de contrôle démographique était étendu et coercitif ; Betsy Hartmann a relaté un cas en 1990 dans lequel « des travailleurs du planning familial accompagnés par la police et l’armée sont allés de maison en maison et ont emmené des hommes et des femmes à un endroit où des stérilets étaient posés. Les femmes qui refusaient se voyaient poser des stérilets sous la menace d’une arme ». L’engagement de longue date du gouvernement indonésien en faveur du contrôle de la population signifiait que les autres domaines des soins de santé n’étaient pas prioritaires, ce qui explique pourquoi le taux de mortalité infantile du pays est deux fois plus élevé que celui de la Malaisie et de la Thaïlande voisines.
La mauvaise répartition des ressources sanitaires limitées est encore plus évidente en Afrique subsaharienne. Les professionnels de la santé et les programmes qui devraient être consacrés à la lutte contre le paludisme et d’autres maladies mortelles le sont plutôt au contrôle démographique. Comme l’a écrit en 1997 le Dr Stephen Karanja, ancien secrétaire de l’Association Médicale Kenyane:
Notre secteur de la santé s’est effondré. Des milliers de Kenyans mourront du paludisme, dont le traitement ne coûte que quelques centimes, dans des établissements de santé dont les étagères sont remplies à ras bord de pilules, de stérilets, de Norplant, de Depo-Provera, etc. d’une valeur de plusieurs millions de dollars, dont la plupart sont fournis avec de l’argent américain… Des salles d’opération spéciales, entièrement équipées et ne manquant pas d’instruments, sont ouvertes dans les hôpitaux pour la stérilisation des femmes. Dans ces mêmes hôpitaux, les interventions chirurgicales d’urgence ne peuvent être pratiquées faute d’instruments et de fournitures de base.
Lors d’une interview en 2000, Karanja poursuivait: « On ne peut pas faire d’opérations parce qu’il n’y a pas d’équipement, pas de matériel. La salle d’opération ne fonctionne pas. Mais s’il s’agit d’une stérilisation, la salle est équipée ». Pire encore, comme Steven Mosher l’a affirmé dans son livre Population Control, il y a de bonnes raisons de croire que les 100 millions d’aiguilles hypodermiques expédiées en Afrique depuis les années 1990 pour l’injection de médicaments contraceptifs ont été l’une des principales causes de la terrible épidémie de sida qui sévit sur le continent et qui a fait des dizaines de millions de morts, avec près de deux millions de morts supplémentaires attendues cette année, l’année prochaine et pour les années à venir. [NdT. comptage très surévalué]
Dans le monde entier, le mouvement de contrôle démographique s’est traduit par des milliards de vies perdues ou ruinées. Nous ne pouvons pas nous contenter de réfuter la pseudo-science et de relater les crimes des contrôleurs démographiques. Nous devons également exposer et confronter l’idéologie antihumaniste sous-jacente. Si l’on accepte l’idée que les ressources mondiales sont fixes et qu’il n’y en a que pour un certain nombre, alors chaque nouvelle vie est indésirable, chaque acte ou pensée non réglementé est une menace, chaque personne est fondamentalement l’ennemie de toute autre personne, et chaque race ou nation est l’ennemie de toute autre race ou nation. Le résultat ultime d’une telle vision du monde ne peut être que la stagnation forcée, la tyrannie, la guerre et le génocide. Les crimes horribles préconisés ou perpétrés par les adeptes de l’antihumanisme au cours des deux derniers siècles le prouvent de manière irréfutable. Ce n’est que dans un monde aux ressources illimitées que tous les hommes peuvent être frères.
C’est pourquoi nous devons rejeter l’antihumanisme et adopter une éthique fondée sur la foi en la capacité de création et d’invention de l’homme. Ce faisant, nous affirmons que nous ne vivons pas à la fin de l’histoire, mais au début de l’histoire; que nous croyons à la liberté et non à l’enrégimentement; au progrès et non à l’immobilisme; à l’amour plutôt qu’à la haine; à la vie plutôt qu’à la mort; à l’espoir plutôt qu’au désespoir.
Avant le plat de résistance, encore un petit avant-goût de fin du monde (occidental) pour épicer vos barbecues. C’est un article anglais (de Grande-Bretagne) mais ça fonctionne évidemment pour toute la zone US-Europe. Je vous le répète depuis trois ans, soyez prêts.
L’un des problèmes que posent les allégations selon lesquelles notre situation présente est « la même que dans les années 1970 », c’est que très peu d’adultes de l’époque sont encore là pour en partager le souvenir. Ceux d’entre nous qui étaient enfants à l’époque n’en ont gardé que des souvenirs déformés par le prisme de l’innocence de l’enfance. Je me souviens par exemple de l’extinction des lumières pendant la « semaine de trois jours » [NdT. voir ici], ainsi que de souvenirs plus flous de la pénurie d’essence à l’automne 1973. Mais nous, les enfants, n’avions guère conscience des difficultés que ces événements ont causées à nos parents: impossibilité de préparer le dîner, impossibilité de se rendre au travail en voiture, etc. L’inflation qui a suivi était encore moins tangible pour un enfant qui avait peu de choses dans lesquelles dépenser son argent de poche à l’époque. Ce n’est que plus tard dans la vie que j’ai pris conscience des efforts que ma mère devait fournir pour nourrir deux enfants avec des ingrédients dont le prix semblait augmenter d’une semaine à l’autre et d’un mois à l’autre.
Ce dont je me « souviens » des années 1970 est en fait très limité. La plupart de ce que je considère comme « mes souvenirs » ont, en fait, été générés par diverses couvertures médiatiques rétrospectives de la période, qui forment le cadre dans lequel mes bribes de mémoire se sont insérées. Et plus une personne est jeune, plus sa vision des années 1970 aura été façonnée par les médias plutôt que par sa mémoire. C’est pourquoi il a été si facile pour la médiocre couverture médiatique d’aujourd’hui de présenter nos problèmes actuels sous l’angle d’une décennie 1970 imaginaire.
La crise qui se développe actuellement est toutefois totalement différente de celle des années 1970 sur un point essentiel: la crise des années 1970 était en grande partie artificielle. En fin de compte, le choc pétrolier n’était rien d’autre que l’affirmation par le cartel émergent de l’OPEP de son nouveau pouvoir issu du pic de la production pétrolière continentale américaine. Il n’y avait pas de pénurie de pétrole, pas plus que la semaine de trois jours n’avait été causée par des pénuries de charbon. Ce qu’elles nous ont peut-être permis d’entrevoir, c’est ce qui risquait de se produire si nos économies épuisaient nos réserves de combustibles fossiles avant que nous n’ayons trouvé une alternative plus polyvalente et plus dense sur le plan énergétique. À l’époque, une théorie du complot largement répandue affirmait que les compagnies pétrolières avaient acheté tous les brevets relatifs aux technologies énergétiques alternatives et qu’une fois qu’elles auraient tiré le dernier dollar de la vente du pétrole cher, elles révéleraient – et tireraient profit – d’une infrastructure énergétique entièrement nouvelle.
C’est ainsi que, dans les années 1980, lorsque le nouveau pétrole a commencé à couler du nord de l’Alaska et de la mer du Nord, nous nous sommes tous rendormis. Du moins jusqu’à ce que ces gisements – et en fait, l’ensemble des réserves mondiales de pétrole conventionnel – atteignent leur maximum et déclinent dans les premières années du XXIe siècle. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous avons découvert que les principales économies du monde avaient été bâties sur une montagne de dettes dont le remboursement dépendait en fin de compte d’un approvisionnement toujours croissant en pétrole bon marché. Comme cela s’est produit l’année dernière, lorsque le prix du pétrole augmente, le prix de tous les éléments de l’économie augmente en conséquence. Cela oblige la masse des ménages à déplacer leur consommation des produits discrétionnaires vers les produits de première nécessité. Le ralentissement de l’économie au sens large qui s’en est suivi – la consommation discrétionnaire étant bien plus importante que la consommation essentielle -, conjugué à la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales et à la réduction des dépenses et des impôts par les gouvernements, a fait exploser la montagne de la dette, entraînant la faillite du système bancaire et financier occidental.
Depuis, ce système est maintenu en vie grâce à l’assouplissement quantitatif et à des taux d’intérêt proches de zéro. En effet, l’état du système est si périlleux depuis 2008 qu’il était essentiel que ceux qui prétendent être nos dirigeants évitent de faire quelque chose d’aussi stupide que de bloquer l’économie ou de lancer une guerre économique non déclarée contre l’un des plus grands exportateurs de matières premières au monde. Comme je l’ai dit ailleurs, au lieu de vrais dirigeants, nous sommes affligés par:
« [un] panier de sociopathes, d’espions, de clowns et de gentlemen dont la place est dans une maison de soins pour déments… »
Et comme le Royaume-Uni l’a démontré récemment, la seule raison pour laquelle ils restent en place est qu’il n’y a personne d’autre, même vaguement compétent, pour prendre la relève. Il s’agit là d’une question structurelle, bien entendu. La grande différence avec les années 1970, c’est qu’à l’époque, les gouvernements administraient des pans entiers de l’économie, notamment en maintenant les banques privées à leur place afin de les empêcher de causer le genre de dégâts qu’elles avaient causés à la veille du krach de 1929. Aujourd’hui, les gouvernements se contentent d’adopter des montagnes de lois inapplicables dans l’espoir que quelqu’un d’autre trouvera la solution. Entre-temps, même nos infrastructures essentielles les plus importantes ont été confiées à des sociétés privées et à des fonds spéculatifs, dans le vain espoir qu’ils ne nous entubent pas avant de nous en laisser les coquilles en banqueroute.
Être un dirigeant politique aujourd’hui, c’est simplement gravir un échelon de plus sur l’échelle qui mène à la direction d’un fonds spéculatif ou à la direction générale de la dernière chaîne de télévision par abonnement… un processus qui ne requiert que la capacité de faire semblant de savoir ce que l’on fait. Les hommes d’État compétents n’ont pas à poser leur candidature puisque, après quatre décennies de néolibéralisme, il n’y a plus de place pour eux.
Mais n’oublions pas que tout semblait bien fonctionner tant que le pétrole continuait à couler et que la montagne de dettes irrécouvrables ne cessait de croître. Les conflits économiques et politiques des années 1980 s’étaient apaisés dans les années 1990, plus prospères. La guerre froide était terminée et, apparemment, nous jouissions des « dividendes de la paix ». Pour ceux qui avaient la chance d’avoir un emploi salarié et un logement, tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais il y avait un côté obscur. Loin des métropoles et des communautés fermées de la nouvelle classe dirigeante, l’ancienne industrie, les bords de mer délabrés et les petites villes de Grande-Bretagne recevaient déjà un avant-goût du déclin économique à venir. Les gouvernements des années 1970 et même 1980 ont tenté de « faire quelque chose » pour relancer la prospérité de ces régions. Thatcher, par exemple, a fourni les fonds nécessaires à la création de nouveaux parcs industriels, ainsi que des subventions aux petites entreprises pour qu’elles puissent y travailler. L’une des conséquences imprévues de ces mesures a été l’émergence des groupes de « Brit-pop » des années 1990, qui avaient acheté leurs instruments et enregistré leurs premiers albums grâce à l’Enterprise Allowance (allocation d’entreprise) de Thatcher. Lorsque Clinton et Blair sont arrivés pour introduire une version plus punitive du néolibéralisme, ces lieux furent rayés de la carte. Ce n’était pas à l’État de créer les conditions nécessaires pour apporter du travail dans ces lieux en déclin, mais à leurs habitants de se déraciner, de se recycler et de s’installer là où se trouvaient les emplois. C’est ainsi que la Grande-Bretagne a achevé son parcours, passant d’une « nation de commerçants » à une nation de magasiniers:
Les dix régions les plus riches et les plus pauvres d’Europe du Nord
Ce furent ces « endroits sans importance » qui furent au cœur de la révolte populiste de 2016. Mais leur population a attendu en vain que quelqu’un « reprenne le contrôle » ou « rende à l’Amérique sa grandeur » [NdT. le slogan de la campagne de Trump]. Et comme l’a prouvé la réponse autoritaire au Covid, il n’était que trop facile pour la technocratie néolibérale de se réaffirmer et de prendre le contrôle de nos vies quotidiennes, et même de notre autonomie corporelle, d’une manière qui aurait été impensable quelques mois auparavant.
Cependant, en punissant le peuple pour son insolence populiste, la technocratie, que ce soit à dessein ou par incompétence, s’est ruinée elle-même. C’est pourquoi la crise que nous commençons à vivre fera passer les années 1970 pour un âge d’or de paix et de tranquillité. Car si certains se consolent en croyant qu’il y a un « Ils », un œil omniscient au sommet de la pyramide, la réalité est que les hiérarchies ne fonctionnent pas de cette manière. Cela ne veut pas dire que les gens ne conspirent pas, bien sûr, et les conspirations des personnes puissantes sont généralement les plus efficaces. Mais dans le monde réel, la pyramide fonctionne comme une gigantesque machine à censurer qui, à l’instar de l’esprit humain, s’efforce de filtrer toutes les choses déplaisantes qui pourraient compromettre la fragile vision du monde de chacun. Il est bien plus probable, par exemple, que Klaus Schwab croie à toutes les conneries de la Quatrième Grande Réinitialisation Verte Industrielle plutôt qu’il ne les utilise comme couverture pour quelque chose de plus infâme, simplement parce qu’aucun de ses employés n’ose lui dire que sa vision défie plus de lois de la physique que Star Trek n’en a jamais défié.
La triste réalité est que nos dirigeants – du moins au sein de l’empire occidental – ont adhéré à une vision de l’avenir qui ne peut fonctionner sans une nouvelle source d’énergie à haute densité non encore découverte (ce qui exclut toutes les technologies dites vertes dont l’objectif principal est de concentrer des sources d’énergie relativement faibles et diffuses). Pire encore, ces crétins ont cru contrôler la situation et avoir le choix. En réalité – et une armée de géologues, d’ingénieurs, de physiciens et même une poignée d’économistes anticonformistes ont tenté de l’expliquer – les combustibles fossiles, qui représentent encore 85% de l’énergie (le nucléaire et l’hydroélectricité constituant la majeure partie du reste) qui alimente tout ce que nous faisons, sont une ressource précieuse et finie. Et dans la mesure où notre demande économique pour des approvisionnements énergétiques croissants a été insatiable, nous avons avancé le jour où il ne sera plus possible de continuer à fournir de l’énergie supplémentaire… et donc de la croissance économique.
En un sens, les disciples de Herr Schwab sont comme de nombreux enfants le matin de Noël, tellement enchantés à l’idée de jouer avec leurs nouveaux jouets qu’ils n’ont pas remarqué qu’il n’y avait pas de piles, et que sans énergie, tous ces jouets sont inutiles. Sauf que dans le monde réel, les magasins ne seront pas ouverts le lundi et qu’il n’y a plus de piles.
Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai. Nous avons toujours accès à des quantités massives de pétrole, de gaz et de charbon. C’est juste que nous en aurons de moins en moins et qu’ils coûteront de plus en plus cher chaque année. Quel que soit le point de vue, cela signifie que notre activité économique devra être réduite en conséquence. C’est une autre raison pour laquelle les actions de nos dirigeants autoproclamés ont été si préjudiciables. Car le reste du monde aimerait bien continuer à augmenter son niveau de vie et n’est pas très enclin à laisser l’empire occidental continuer à consommer la part du lion des ressources énergétiques de la planète.
Les dirigeants occidentaux ont plus ou moins explicitement déclaré que l’objectif des sanctions imposées à la Russie était de saper l’économie russe et de provoquer un changement de régime. La partie la plus discrète – que même Biden a réussi à ne pas prononcer à voix haute – est qu’après le changement de régime, les entreprises occidentales allaient violer la Russie pour tous ses vastes produits de base, y compris les derniers grands gisements de pétrole et de gaz de la planète. Malheureusement, ils se sont beaucoup trop fiés aux rapports des groupes de réflexion de Washington (néocons) qui, depuis l’effondrement de l’Union soviétique, n’ont eu de cesse d’affirmer que la Russie était arriérée. Ce qu’ils n’ont pas remarqué, c’est que la Russie – et, en fait, le bloc des BRICS dans son ensemble – s’est préparée à se défendre contre une guerre économique occidentale pendant la majeure partie de la décennie. Ainsi, non seulement les dirigeants occidentaux ont mis nos économies à plat par leur auto-embargo de facto sur les combustibles fossiles, les métaux, les engrais et les denrées alimentaires, mais, pire encore, ils ont sapé le système du dollar qui a permis aux citoyens de l’empire occidental de vivre au-dessus de leurs moyens au cours des quatre-vingts dernières années. Comme le rapporte Philip Pilkington à UnHerd:
« Cette semaine, il a été annoncé que l’Iran et l’Argentine avaient demandé à rejoindre les BRICS. Les BRICS – qui, jusqu’à récemment, étaient composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud – sont un forum qui permet aux pays en dehors des économies développées occidentales de forger des alliances sur des questions économiques. Au fur et à mesure qu’il s’élargit, son influence et son importance économique augmentent.
« La semaine dernière, lors de l’un des forums des BRICS, le président Poutine a annoncé que la Russie, aux côtés de la Chine et d’autres nations des BRICS, s’apprêtait à lancer une nouvelle monnaie de réserve mondiale composée d’un panier de monnaies des BRICS. En cas de succès, cette monnaie de réserve constituerait une menace directe pour le dollar américain, actuellement dominant…
« Un nouveau bloc commercial doté de sa propre monnaie de réserve pourrait-il constituer une menace pour l’Occident et la domination du dollar américain? Presque certainement. Sous leur forme actuelle, les BRICS représentent environ 31,5% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat. Si l’on y ajoute l’Iran et l’Argentine, ce chiffre passe à 33% du PIB mondial. Il s’agit d’un énorme bloc commercial potentiel, et 33% du PIB mondial est certainement suffisant pour justifier une monnaie de réserve.
« Mais au-delà de cela, le potentiel de synergies entre les pays est énorme. Ensemble, les pays du BRICS élargi produisent actuellement environ 26% de la production mondiale de pétrole et 50% de la production de minerai de fer utilisé pour fabriquer de l’acier. Ils produisent environ 40% de la production mondiale de maïs et 46% de la production mondiale de blé. Si tous ces produits étaient échangés dans la nouvelle monnaie de réserve, celle-ci deviendrait instantanément une pierre angulaire de l’économie mondiale ».
Il est difficile d’imaginer à quel point cette situation est néfaste pour les économies occidentales. Selon Pilkington, si cette monnaie des BRICS devait voir le jour – et les actions des dirigeants occidentaux rendent cela probable plus tôt que tard – nous pouvons nous attendre à une dévaluation d’environ 33% des monnaies occidentales… ce qui entraînerait ce qui ne peut être décrit que comme une hyper-stagflation, les prix des importations – y compris les produits essentiels comme la nourriture et le carburant – augmentant au-delà de la portée de tous les Occidentaux, à l’exception des plus riches, alors même que cette montagne de dettes non remboursables s’effondre si rapidement qu’elle rendra caduque la plupart de ce que nous considérons encore comme remboursable.
En pourcentage des réserves mondiales
Alors même que nous nous efforçons de réimaginer les années 1970 pour tenter de comprendre la situation actuelle, les seules personnes sur Terre aujourd’hui capables d’imaginer les horreurs économiques et sociales qui attendent les populations occidentales sont les survivants de la famine des années 1980 en Éthiopie, de l’hyperinflation des années 1990 au Zimbabwe ou, ironiquement, les Russes qui ont survécu à l’effondrement de l’Union soviétique.
Je déteste simplifier à l’extrême des sujets complexes, mais c’est ce que je vais faire, par souci de clarté. C’est aussi une façon de faire que j’ai adoptée au fil des années, lorsque j’ai essayé d’expliquer le monde à mes enfants et à certains de mes collègues – je suis ouvrier spécialisé. Désolé si cela peut paraître condescendant, ce n’est vraiment pas mon intention. Par souci de concision, j’appellerai les auteurs de ces actes: « ils ».
Ce qui se passe actuellement avec l’argent et les économies n’est pas vraiment nouveau. « Ils » vivent à nos crochets, de toutes les manières possibles, depuis que la première tribu est devenue trop grande pour fonctionner en tant que groupe de personnes partageant les mêmes idées et se connaissant comme des membres d’une même famille. Un nouveau niveau d’autorité a donc été ajouté à la hiérarchie naturelle, qui était auparavant basée sur la compétence. Tout au long de l’histoire, « ils » se sont arrogés toute une série de titres bidons et ont simplement utilisé n’importe quel moyen de pouvoir pour récolter les récompenses disponibles à l’époque. Cela a toujours été leur seule compétence et, si vous voulez mon avis, ils ne sont même pas très bons à ce jeu.
Avance rapide jusqu’à aujourd’hui – je ne suis pas en train d’écrire un livre. Tout au long de « leur » dernier projet, la révolution industrielle et sa classe ouvrière correspondante – une façon digne de nommer l’esclavage – la marchandise qu’ils ont pillée était, comme il se doit, le travail – le nôtre, pas le leur, ces vampires n’ont jamais travaillé un seul jour de leur vie. Ensuite, « ils » ont utilisé un nouvel élément dans leur panier de marchandises: l’argent. L’argent qu' »ils » ont gagné sur notre dos, mais qui n’était apparemment pas suffisant pour « eux ». Par le biais de la finance et de la banque centrale, « ils » l’ont utilisé pour soutenir un nouveau système de fausse monnaie et de produits dérivés – des valeurs entièrement fictives. Ce monstre est progressivement devenu si parasitaire qu’il a complètement détruit le système monétaire. N’ayant plus rien pour soutenir leur fausse monnaie, quel sera le prochain produit de base de leur prochain « reset »? Je suppose que tout le monde le sait maintenant: les données – et tout ce qu’ils peuvent faire pour les utiliser à leur avantage, pensez à la MNBC. Le problème, c’est que si le travail est toujours vital pour nous – ne serait-ce que pour avoir quelque chose à manger – dans « leur » nouveau système, il n’est plus nécessaire pour « eux ». Comme d’ailleurs les travailleurs. Donc, soit les données sont une nouvelle marchandise, et la technocratie le nouvel outil de « leur » boîte à outils pour récolter quelque récompense, soit c’est l’arme ultime. En particulier les données biologiques… Nous ne le savons pas et nous n’avons pas envie de le découvrir.
Alors, plutôt que de nous entretuer dans le chaos qui s’annonce, nous devrions vraiment nous mettre au travail pour nous-mêmes et les uns pour les autres le plus tôt possible, comme nous aurions dû le faire depuis le premier jour. Nous n’avons jamais eu besoin de leur argent, de leur économie ou de leurs gadgets stupides. En fait, nous n’avons jamais eu besoin d’eux.
À l’époque, quelqu’un a eu la très bonne idée de les chasser du Temple. Il est temps de rejouer le match.
Texte original
I hate to oversimplify complex matters but I’m going to do just that, for the sake of clarity. Also because it’s a way I’ve picked up over the years I’ve tried to explain the world to my kids and to some colleagues of mine – I’m a specialized worker. Sorry if this sounds patronizing, I really don’t mean to. For brevity, I’ll call the perpetrators: « they ».
What is happening now with money and economies is really not a new thing. « They » have been living off us, in every way, shape or form ever since the first tribe became too big to function as a group of like-minded people who knew each other like family. A new layer of authority was thus added to the natural hierarchy, which was formerly based on competence. Throughout History, « they » have claimed a variety of phony titles for themselves and just used whatever means of power to reap whatever rewards were available at the time. This has always been their sole competence and if you ask me, they’re not even very good at it.
Fast-forward to now – I’m not writing a book here. Throughout « their » latest project, the Industrial Revolution and its matching working class – really a dignified way to name slavery – the commodity « they » plundered was, aptly enough, work – ours, not « theirs », those vampires never work a day in « their » life. Then « they » used a new item in their basket of commodities: money. The money « they » made on us but was apparently not enough for « them ».Through finance and central banking « they » used it to back a new system of fake money plus derivatives – entirely fictional values. That monster has gradually become so parasitic it has now utterly destroyed the monetary system. With nothing left to back their fake money against, what is the next commodity in their upcoming « reset »? I guess by now everyone knows: data – and whatever way « they » can use it to their advantage, think CBDC. The trouble is, while work is still vital to us – if only to have something to eat – in « their » new system it is no longer necessary to « them ». As indeed, workers. So either data is a new commodity, and technocracy the newest tool in « their » toolbox to reap some kind of reward, or it is the ultimate weapon. Especially biological data… We don’t know, nor do we want to find out.
So rather than killing each other in the possibly coming chaos, we really should get to work for ourselves and for each other sooner than later as we should have done since day one. We never really needed their money, or their economy or their silly gadgetry. Basically, we never needed « them ».
Back then, someone had a very good idea throwing them out of the Temple. Time for a replay.
Je vais publier pas mal de choses sur l’économie. C’est le moment.
C’est le sujet que je déteste le plus au monde, que je maitrise très peu, raison pour laquelle je ferai appel à des auteurs qualifiés. Comme d’habitude, ça rogne sur le temps que j’aimerais consacrer à mes propres articles, mais je travaille de plus en plus dans l’urgence, vu la vitesse à laquelle tout déboule en ce moment.
C’est dans le secteur économie – enfin, ce qu’il en reste – que tout va se jouer, au niveau de l’avenir de cette société. Ce n’est pas une nouveauté. C’est même une très vieille histoire.
L’article qui suit est pile dans l’actualité, celle de la Silicon Valley Bank, notamment. Il a aussi le mérite de donner une grille de lecture très accessible sur l’ensemble du système. Je lirai sa suite et la traduirai si c’est utile. Au cas où vous penseriez que ça n’intéresse que les Américains, demandez-vous pourquoi Macron fait absolument tout – en plus d’offrir les milliards de l’argent des retraites à ses employeurs – pour plonger les Français dans la misère. Votre argent, c’est leur argent.
J’ai aussi à traduire un article (en fait, deux, un texte d’introduction à sa dernière vidéo et sa transcription) de John Titus, auteur déjà publié ici, qui décryptent le système et ses manoeuvres actuelles, d’avant l’affaire de la SVB et du Crédit Suisse. John publiera sa propre analyse du chaos bancaire en cours – pas forcément la même que celle ci-dessous – que je relaierai. L’ex-trader Ed Dowd, l’auteur de « Cause unknown » (sur l’hécatombe vaccinale) en parle aussi dans diverses interviews (notamment ici, peut-être sous-titrées quelque part sur le Net) et Mathew Crawford publie un article-fleuve en ce moment même, que je n’aurai sans doute pas le temps de traiter. Adam Curry en parle aussi dans NoAgenda n°1538, et rejoint ce qu’en dit ici The Good Citizen.
Je pressentais depuis un moment que la légèreté des acteurs de l’opération Covid/injections devant leur hécatombe signifiait qu’ils avaient quelque chose de bien plus redoutable dans leurs cartons. Les analystes comme The Good Citizen et d’autres vous répèteront ce que je serine depuis deux ans et qui se résume à ceci: soyez prêts.
Le bras financier de la pieuvre pandémique et l’effondrement planifié imminent
The Good Citizen
17 mars
La pieuvre pandémique a huit bras (voir au bas de ce lien pour les sept autres):
Le bras de la pieuvre de ce jour – le coup d’État financier:
Éliminer les engagements de retraite non financés en éliminant les retraités (toujours en cours. « Adieu grand-père, nous t’aimions tant »).
Créer intentionnellement de l’inflation en imprimant des trillions de dollars en 2020 pour lutter contre un faux virus lors d’une fausse pandémie.
Augmenter les taux d’intérêt (en prétendant lutter contre l’inflation) au rythme le plus rapide de l’histoire tout en coupant les jambes des liquidités en diminuant rapidement la masse monétaire M2 (2022).
Utiliser un prétexte d’actifs obligataires en difficulté pour faire paniquer les gros déposants et déclencher une ruée sur les banques, puis les renflouer en garantissant tous les dépôts non assurés (18 trillions de dollars).
Renflouer [NdT. « bail-out », voir définition au bas de ce lien] TOUS les déposants bancaires et permettre aux plus grandes banques d’absorber les plus petites, créant ainsi l’aléa moral ultime tout en préparant le terrain pour les prochains renflouements (là où on en est maintenant).
Cibler d’abord tous les prêteurs et banques cryptographiques afin d’éliminer la concurrence avec les MNBC, tout en rejetant la responsabilité de toute crise sur les « crypto-monnaies non réglementées » avant d’interdire purement et simplement les crypto-monnaies.
Les renflouements [NdT. « bail-in », idem] et l’hyperinflation laisseront des dizaines de millions de personnes sans argent pour préparer le terrain à une compensation par des MNBC programmables, les alternatives telles que le bitcoin étant interdites.
Quand la souffrance (sécurité sociale, fonds de pension, 401k et dollar démolis) [NdT. Le Plan 401(k), ou 401(k), est un système d’épargne retraite par capitalisation très largement utilisé aux États-Unis] atteindra son apogée, la pire de toutes les chaînes d’esclavage sera larguée avec la bombe MNBC, liée à un système de crédit social avec le revenu de base universel (RBU).
Le récit officiel de l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB) est que la banque détenait trop d’obligations sans valeur dans ses livres, alors que les règles comptables l’obligeaient à les détenir. Ces obligations ont perdu leur valeur lorsque la Fed a relevé les taux d’intérêt au cours de l’année écoulée au rythme le plus rapide de l’histoire, passant de 0% à 5% en moins d’un an.
Tout ça n’a rien à voir avec la désintégration de la SVB. Ne vous y trompez pas, il s’agissait d’une ruée planifiée sur la banque, déclenchée en grande partie par Peter Thiel, partenaire de la CIA et fondateur de Palantir [NdT. ici], qui joue à temps partiel, lors de conférences, le rôle du sympathique libertarien du quartier.
Thiel avait prévenu les sociétés de capital-risque et les start-ups de retirer leur argent de la SVB. 42 milliards de dollars ont été siphonnés en 48 heures et la banque s’est retrouvée avec un problème de négatif d’un milliard de dollars. Sauf qu’un milliard de dollars, ce n’est rien ni pour le secteur bancaire, ni pour le gouvernement. En octobre 2008, les grandes banques perdaient ce montant à chaque heure dans le cadre de la pyramide de Ponzi des titres adossés à des créances hypothécaires et des dérivés de CDS[NdT. Credit default swap, ici], lorsque leurs véritables notations ont été révélées au grand jour.
La valeur des actions de la Spectacularly Vacuous Bank [NdT. la banque spectaculairement creuse, un jeu de mots sur SVB] a chuté de 80% en un clin d’œil et est tombée à zéro en un autre clin d’œil.
Et tous leurs déposants non assurés auraient dû être vaporisés.
Des milliardaires pleurnichards tels que le manipulateur de marché et criminel financier Bill Ackman et le sportif Mark Cuban ont gémi que tous les déposants de plus de 250 000 dollars (au-delà de ce qui est assuré par la FDIC) [NdT. Federal Deposit Insurance Corporation, ici] avaient besoin d’être renfloués. Apparemment, Oprah Simpfrey [NdT. Winfrey] et ses voisins opprimés, le Prince et la Princesse Sniffles [NdT. Harry et Meghan], en faisaient partie. En l’espace de 48 heures, les autorités ont renfloué non seulement la SVB, mais aussi toutes les petites banques régionales dont les obligations étaient en difficulté et qui ne s’étaient pas couvertes en conséquence.
La SVB a fourni d’énormes quantités de capitaux à un certain nombre de sociétés chinoises de capital-risque dans le domaine de la technologie et à des entrepreneurs de start-ups chinoises. Biden a été grassement payé par la Chine pour travailler pour elle une fois en fonction. Leur investissement de « 10% pour le mec en place » porte ses fruits.
Deux banques israéliennes ayant des dépôts à la SVB ont été remboursées assez tôt dans le jeu, comme on pourrait s’y attendre pour des membres réguliers du club de la finance.
Times of Israel, 12 mars: Les deux plus grandes banques israéliennes, Bank Leumi et Bank Hapoalim, ont mis en place une salle de crise qui fonctionne 24 heures sur 24 pour aider les entreprises à transférer leur argent de la SVB – avant qu’elle ne soit saisie – vers des comptes en Israël. Au cours des derniers jours, les équipes de LeumiTech, la branche bancaire high-tech de Bank Leumi, ont pu aider leurs clients israéliens à transférer environ 1 milliard de dollars en Israël, a indiqué la banque.
Curieusement, cela s’est produit au moment même où JPMorgan Chase et son PDG Jamie Dimon se retrouvait en mauvaise posture, un juge lui ayant ordonné de produire des documents relatifs à Jeffrey Epstein, client privilégié de Dimon et de Chase, et qui, avant de ne pas se suicider en prison, avait également des liens avec le Mossad et les banques israéliennes en question.
Epstein est le type qui a piégé les riches et les puissants en les mettant en situation compromettante avec des gosses issus du trafic et en filmant discrètement leurs activités pédophiles, puis en conservant ces bandes comme garantie de corruption d’oligarques, d’anciens Présidents qui ont joué dans Real Stories of The Arkansas Highway Patrol [NdT. Bill Clinton], et des développeurs de logiciels en cardigan adeptes de vaccins de dépopulation.
Dimon et Chase étaient les courtisans financiers officiels d’Epstein. Est-ce que JPMorgan Chase a retiré le plus gros dépôt de la SVB pour déclencher cette ruée, étant donné qu’elle a le plus à gagner en tant que plus grande banque des États-Unis en termes d’actifs?
Regardez! Une écureuil SVB! [NdT. « Look! Squirrel! », un running gag américain que vous aurez vu dans « Up » de Pixar]
Ghislaine Maxwell, la Madame Kidnappeuse d’Epstein, est encore aujourd’hui la première personne dans l’histoire de la justice à avoir été condamnée pour trafic sexuel de mineurs au profit de… personne.
La contagion de la SVB s’est étendue à d’autres petites banques régionales qui détenaient des obligations surévaluées [NdT. « underwater bonds »: l’expression « sous l’eau » désigne un contrat financier ou un actif dont la valeur est inférieure à sa valeur théorique], toujours au profit des cinq grandes banques « trop grandes pour faire faillite ».
Grâce à un plan de sauvetage de 2 trillions de dollars annoncé le week-end dernier par l’intermédiaire d’un organisme appelé BTFP (Bendover The F**king Plebs) [NdT. en fait, Bank Term Funding Program], les banques ont pu échanger leurs obligations surévaluées au pair, ce qui leur a permis de redresser leurs comptes.
Au lieu de se couvrir contre la hausse des taux d’intérêt, des banques irresponsables comme SVB ont donné 75 millions de dollars à des groupes terroristes néo-marxistes comme Burn Loot Murder (BLM) [NdT. Black Lives Matter] et ont dépensé des millions de dollars supplémentaires pour faire des publicités parodiques et embaucher tous les pires candidats pour tous les postes parce qu’ils cochaient des cases sur la matrice DEI [Diversité, Équité, Inclusion].
C’est quoi une obligation? De toute façon, j’ai grandi au Guatemala et ma mère est un médecin vaudou jamaïcain non binaire…
T’es engagée, soeurette! Bienvenue à la Silicon Valley Bank. Tes cartes de visite d’analyste en chef des risques seront sur ton bureau cet après-midi.
Depuis des mois, les chaînes survivalistes de YouTube et de Bitchute mettent en garde contre les ruées sur les banques. Lors d’une réunion de la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) en novembre, les membres du conseil d’administration ont annoncé les événements auxquels nous assisterons lorsqu’ils autoriseront les renflouements (bail-ins).
Let's not forget that the FDIC bankers held a meeting months ago talking about the collapse of banks but didn't want the public to know and described it as "professional need to know." pic.twitter.com/sbS78rkceY
N’oublions pas que les banquiers de la FDIC ont tenu une réunion il y a plusieurs mois où ils discutaient de l’effondrement bancaire mais ne voulaient pas que ça se sache dans le public et en parlaient comme d’une « information confidentielle du secteur »
Tirez à pile ou face.
Face – Bail-outs: Les contribuables (Fed) renflouent les déposants ou les institutions.
Pile – Bail-ins: Les banques volent votre argent.
Vous avez perdu.
Merci d’avoir joué.
Qu’est-ce que l’argent? Du papier de coton avec de l’encre de luxe et des hologrammes. Une imprimerie officielle soutenue par des armées permanentes et des réserves d’énergie. Un système basé sur la poussière de fée et la confiance de grands imbéciles crédules.
Qu’est-ce que la banque à réserves fractionnaires? Un système bancaire qui permet aux banques de ne détenir qu’une fraction de l’argent des déposants. Cela signifie que votre argent est leur argent, qu’elles peuvent prêter et spéculer à leur guise, et que lorsque vous allez le récupérer, vous ne récupérez pas votre argent, mais simplement de l’argent.
Qu’est-ce qu’une ruée sur les banques? Si les gens se rendent compte de cette escroquerie et perdent confiance dans le système, et s’ils paniquent lorsqu’ils réalisent que les banques ne peuvent pas payer tous ceux qui veulent soudainement récupérer leur argent en même temps, les retraits sont limités ou totalement interrompus. Les portes des banques se ferment et la panique gagne d’autres banques. Ces mouvements de panique ont été organisés par les grandes banques dans les années 1890 et au début du 20e siècle pour détruire leurs concurrents et justifier la loi sur la Réserve Fédérale de 1913.
Qu’est-ce qu’un compte bancaire? Un logiciel informatique. Des uns et des zéros où votre argent n’est PAS détenu et peut être saisi à chaque fois qu’il y a une « crise », qu’elle soit réelle ou fabriquée.
Qu’est-ce que l’ensemble du système financier des banques centrales, du FMI et de la BRI? Un système de Ponzi permettant aux riches de piller et de détruire les monnaies sur le dos des esclaves endettés qui paient des impôts, et d’asservir et de coloniser les pays du tiers-monde en leur imposant sans cesse des obligations insoutenables auprès du FMI en échange du droit pour les entreprises de violer et de piller leurs ressources.
Faites confiance à leur système « bancaire » à vos risques et périls.
Pour être clair, la politique schizophrène de la Réserve Fédérale est à présent:
Augmenter les taux d’intérêt pour prétendre lutter contre l’inflation pour les « petits » puisque l’inflation n’affecte pas les personnes pour lesquelles la Fed travaille réellement, même si elle est loin d’avoir combattu l’inflation et qu’elle devra augmenter les taux au-delà de 10% pour ne serait-ce qu’entamer cette lutte.
Tout en diminuant la masse monétaire M2 au rythme le plus rapide de l’histoire, la rendant négative pour la première fois depuis la Grande Dépression.
Et maintenant, en renflouant les obligations surévaluées des banques irresponsables, tout en gâtant les riches et les très riches en garantissant tous les dépôts non assurés, avec ce qui sera en fin de compte une nouvelle impression monétaire créatrice d’inflation.
Alors qu’il semble que l’aléa moral financier créé par la Réserve Fédérale ne saurait être plus perfide, ces enfoirés trouvent encore le moyen. Il est impossible de lutter mathématiquement contre l’inflation tout en sauvant les banques irresponsables en compensant leurs pertes obligataires et en garantissant tous les dépôts non assurés.
Imaginez une maison en feu. Les pompiers qui se trouvent à l’avant de la maison l’arrosent avec de l’eau. Puis ils courent jusqu’à l’arrière de la maison et l’arrosent d’essence. Ils reviennent ensuite à l’avant de la maison et répètent l’opération jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un tas de cendres. C’est ce que la Fed vient d’annoncer qu’elle allait faire.
Ce que voit l’Américain moyen, analphabète économique, c’est une impeccable maison coloniale blanche qui n’est même pas en feu.
Mais nous ne sommes qu’à quelques mois du moment où ce tas de cendres apparaitra aux yeux de tous, et c’est tout à fait intentionnel.
Les chiffres de l’inflation sont manipulés à la baisse. L’inflation réelle culminait à près de 20% l’été dernier, alors que l’inflation « officielle », calculée à l’aide d’artifices, n’était que de 7,8%. Le gouvernement peut mentir sur tout parce que les gens ne sont plus capables des mathématiques les plus rudimentaires, ni de faire preuve du moindre esprit critique.
Mais l’inflation est repartie à la hausse ces derniers mois. Et quelle est la réaction du peuple américain à ce dernier sauvetage de 2 trillions de dollars des petites et moyennes banques et à la garantie de 18 trillions de dollars supplémentaires pour les dépôts non assurés au cas où d’autres banques feraient faillite?
Le pillage se poursuivra tant que les équations ne seront pas résolues.
Tout tourne autour de l’impression monétaire et du crédit bon marché pour les héroïnomanes qui spéculent avec l’argent des contribuables. Ils voulaient un pivot de la Fed (d’une hausse des taux à une nouvelle baisse) et, comme au 19e siècle, les petites banques continueront à être ruinées jusqu’à ce que la Fed donne aux toxicomanes ce qu’ils veulent. Mais ça fait 14 mois consécutifs qu’elle prétend se consacrer à la lutte contre l’inflation. À la seconde où elle « pivotera », elle signalera qu’elle a complètement abandonné la lutte contre l’inflation et que le peuple américain n’aura plus qu’à perdre un peu plus de son argent chaque mois.
Le Dow Jones grimpera à 90 000 comme au Venezuela.
Un camion Ford Tough coûtera 170 000 dollars.
Et une miche de pain coûtera 80 dollars.
La Fed sait également que l’Américain moyen n’a aucune idée de ce qu’est l’inflation ou même le système bancaire à réserves fractionnaires. Ils pensent que lorsqu’ils déposent de l’argent dans une banque, celui-ci les attendra en toute sécurité à tout moment et qu’il aura la même « valeur », et pas moins, lorsqu’ils le récupèreront.
Ils ne savent pas que les banques utilisent leur argent pour spéculer sur les investissements et prendre des risques afin de gagner encore plus d’argent, tout en les ponctionnant sur les frais de découvert, les retraits aux guichets automatiques, les transferts d’argent et les dépôts directs, tout cela pour le « privilège » de ne même pas détenir leur argent.
Et maintenant, après le week-end dernier, ils ne réalisent pas que lorsque l’ensemble du système bancaire sera absorbé par les cinq grandes banques « trop grandes pour faire faillite », ce qui est prévu, il y aura des renflouements comme l’autorise la loi Dodd-Frank et comme l’ont annoncé les clowns du conseil d’administration de la FDIC dans la vidéo ci-dessus.
Les grandes banques voleront votre argent, tandis que la Fed dédommagera d’abord les riches déposants, les particuliers ultra-riches et les entreprises, puis prétendra qu’elle n’est pas en mesure d’aider des millions de citoyens.
Votre argent a toujours été leur argent.
Chaque fois qu’il y a besoin d’argent pour les guerres ou les banquiers, il arrive comme par magie.
Chaque fois qu’il y a une « crise », réelle ou fabriquée, de l’argent magique est imprimé sur le dos des contribuables.
Lorsque les banquiers veulent prendre des risques stupides, ils savent qu’ils le font avec l’argent de la maison (du contribuable) et qu’ils ne peuvent donc jamais perdre.
D’où la question suivante: pourquoi payer des impôts si l’on peut imprimer n’importe quelle somme d’argent sans conséquences?
En mars 2020, la Fed a commencé à injecter 9 trillions de dollars dans les marchés, achetant tous les actifs en difficulté et non en difficulté, les ETF, les actions Apple, les obligations et probablement le stand de limonade de l’enfant au coin de la rue. Blackrock était leur fournisseur officiel de services aux guichets d’escompte.
Dans le même temps, le Congrès a ajouté 5 trillions de dollars avec le CARES ACT, 3 trillions de dollars pour maintenir les aides pléthoriques de 2021, et 1,2 trillion de dollars supplémentaires pour « l’infrastructure », un autre carnaval sur la diversité et l’équité à propos d’un système routier raciste et pour préparer le déraillement de trains toxiques à proximité du mauvais type d’électeurs [NdT. à East Palestine].
Il se trouve que ce pic a coïncidé avec un pic de la frénésie spéculative sur les marchés boursiers, ce qui prouve que les marchés ne sont que le reflet des faibles taux d’intérêt et de la masse monétaire.
Trois mois après cette frénésie spéculative et deux ans d’essais du revenu de base universel – des dépôts directs pour tous les Américains – les gens ont commencé à se demander pourquoi leur facture de produits alimentaires avait doublé.
Il y a un siècle, l’Allemagne de Weimar a mené les mêmes politiques monétaires inconsidérées. Les réparations de guerre punitives, le blocus des importations imposé par les Britanniques et une nation en ruine ont conduit à l’abandon des Goldmarks et à l’impression massive de Marks en papier. C’est la voie inévitable que la Réserve Fédérale vient de choisir pour le peuple américain. Et tout cela a été conçu pour détruire l’ancien système analogique afin d’instaurer l’esclavage financier numérique.
HYPERINFLATION Seulement deux ans après la fin de la guerre, le Mark papier ne valait plus que 10% de sa valeur initiale. Toute l’épargne en liquide avait perdu sa valeur et les épargnants prévoyants de la classe moyenne allemande furent inexplicablement punis. À la fin de 1923, il fallait un trillion de Marks papier pour acheter un Mark or.
Les banques centrales sont l’antithèse des marchés libres. Elles sont des entités d’asservissement par le crédit (usure) à tous les niveaux. Elles créent de l’argent fictif (fiat) qui n’est lié à rien, grâce à la source de pouvoir/tyrannie des armées permanentes de l’État ou des monopoles de l’énergie. Ils gonflent intentionnellement la monnaie pour gérer leur propre passif.
Il n’y a pas de marchés libres. Il y a des marchés contrôlés centralement pour l’exploitation et le pillage, et leur démolition intentionnelle pour introduire leur nouveau système d’asservissement – les monnaies numériques des banques centrales (MNBC).
[NdT. la traduction automatique n’est pas parfaite mais assez bonne pour comprendre l’essentiel]
Fedcoin, la MNBC de la Réserve Fédérale, a été mise à l’essai à la fin de l’année dernière. Biden a signé un ordre exécutif en mars dernier pour déchaîner cet enfer financier sur les Américains dans le cadre de la Grande Réinitialisation Financière. FedNow, un programme de règlement instantané pour les transferts (pas une MNBC) est également en cours d’élaboration. La première phase du déploiement de FedNow aura lieu cet été.
Une fois que toutes les institutions seront intégrées au système FedNow, l’effondrement du dollar s’accélérera, à la fois en tant que monnaie de réserve mondiale et en tant que source de monnaie légale, en le rendant sans valeur par l’hyperinflation. Lorsque le désespoir et la panique seront à leur apogée, ils déploieront leur ultime série de chaînes financières sur le peuple américain.
Dans la deuxième partie (lundi), nous danserons avec le diable de la MNBC et nous expliquerons étape par étape ce qui doit se passer cette année pour que la Fed parvienne à mettre en place avec succès une MNBC que la population ne pourra pas refuser ensuite.
Ainsi que les mesures les plus prudentes que les Bons Citoyens peuvent prendre à court terme pour se protéger contre ce vol et cette tyrannie, pour éviter panique et surprises.
Stérilisation par injection, morts subites, turbo-cancers, euthanasie, inflation, destruction de l’économie et des classes moyennes, monnaies digitales programmables, prix de l’énergie, « réforme des retraites »?
Commentatrice: L’ancien Premier Ministre malaisien, Dr Mahathir Muhammad, a déclaré que l’[Accord] de partenariat transpacifique ou TPPA est une stratégie du Nouvel Ordre Mondial menée par un puissant groupe de personnes dirigé par les États-Unis pour dominer l’économie mondiale. S’exprimant lors de la conférence internationale intitulée « New World Order: A Recipe for Peace or War » [Nouvel Ordre Mondial: Une recette pour la paix ou la guerre] organisée par la Perdana Global Peace Foundation, le Dr Mahathir a déclaré que la mondialisation et le commerce sans frontières sont utilisés pour établir un gouvernement mondial unique.
Dr Mahathir Muhammad: Fondamentalement, il s’agit de la création d’un gouvernement mondial. Nous devrions abolir tous les États, toutes les nations, toutes les frontières et n’avoir qu’un seul gouvernement mondial. Et ce gouvernement mondial devra être dirigé par certaines personnes, les élites, des gens très riches, très intelligents, très puissants à bien des égards. Ce sont eux qui gouverneront le Monde.
Il n’a pas été beaucoup question de démocratie ou de choix des dirigeants. Au lieu de cela, il devait y avoir un gouvernement par ces élites, qui imposeront leurs règles à tous les habitants de ce monde. Et pour ceux qui ne sont pas disposés à s’y soumettre, il y aura des punitions. Et la paix que nous obtiendrons d’eux sera la paix du cimetière.
Car l’intention est aussi de réduire le nombre de personnes dans ce monde. Au moment où le Nouvel Ordre Mondial a été énoncé, la population de ce monde n’était que de trois milliards. L’intention était de la réduire à un milliard. Aujourd’hui, la population mondiale est de sept milliards [NdT. en 2015; huit milliards en 2023]. Il sera nécessaire de tuer plusieurs milliards de personnes, de les faire mourir de faim ou de les empêcher de donner naissance afin de réduire la population de ce monde.
Transcription
Commentator: Malaysia’s former Prime Minister, Dr Mahathir Muhammad said that the Transpacific Partnership [Agreement] or TPPA is a New World Order strategy by a powerful pact of people led by the US to dominate the world economy. Speaking at the international conference titled « New World Order: A Recipe for Peace or War » organized by the Perdana Global Peace Foundation, Dr Mahathir said globalization and borderless trade are being used to establish a one world government.
Dr Mahathir Muhammad: Basically, it is about having a world government. We should abolish all states, all nations, all borders but instead have only one world government. And that world government is to be by certain people, elites, people who are very rich, very intelligent, very powerful in many ways. They are the ones who will govern the World.
There was not much talk about democracy or choice of leaders. Instead, there was to be a government by these elites who will impose their rules on everyone in this world. And for those who are unwilling to submit to them, there will be punishment. And the peace that we will get from them is the peace of the graveyard.
Because the intention also is to reduce the number of people in this world. At the time when the New World Order was enunciated, the population of this world was only three billion. The intention was to reduce it to one billion. Now the population of the world is seven billion. There will be a need to kill many billions of people or to starve them to death or to prevent them from giving birth in order to reduce the population of this world.
Une analyse du « pic pétrolier », pour complèter le papier précédent. Katherine fait partie des quelques très rares analystes à qui je fais encore confiance à ce stade, avec Sasha Latypova, Catherine Austin Fitts, John Titus, quelques médecins indépendants et bien entendu John Paul. J’avais traité du « pic pétrolier » avec notamment un papier de Gail Tverberg, qui s’appuie abondamment sur les travaux cités dans le présent article, et celui-ci de Eliott Freed, deux analyses que Katherine met ici très bien en perspective.
Vous pouvez commencer par la petite vidéo ci-dessous, très bien produite. Je ne suis pas fan de la chaîne PragerU mais il faut leur reconnaître le mérite d’être très factuels et rigoureux. C’est en anglais mais si vous activez d’abord les sous-titres, puis vous allez dans Règlages>Sous-titres>Traduire automatiquement>Français (de préférence), vous avez un sous-titrage nickel.
Sur le pic pétrolier en tant que nouveau crime de tromperie infligé au monde par les banquiers centraux pour soutenir leur programme de contrôle et de mort et détourner l’opposition à ce programme.
En plus du Covid-19, des armes biologiques injectables, des banques centrales, des monnaies fiduciaires, des programmes de géo-ingénierie et de changement climatique.
Je me suis intéressée à ces questions à l’origine par le biais de la théorie du « pic pétrolier », en lisant le livre de Richard Heinberg de 2005 intitulé The Party’s Over: Oil, War and the Fate of Industrial Societies [La Fête est finie: Pétrole, guerre et destin des sociétés industrielles], qui exposait les implications des travaux du géologue et géophysicien M. King Hubbert sur les réserves de pétrole et le rendement énergétique de l’énergie investie (Energy Return on Energy Invested – EROEI).
Les travaux de Hubbert étaient liés aux effets des ressources pétrolières limitées sur les systèmes financiers et économiques qui dépendent d’un pétrole bon marché et facilement accessible pour fonctionner correctement.
Les systèmes financiers et économiques basés sur l’endettement, en particulier.
De 2005 à 2020, j’ai considéré le pic pétrolier et l’EROEI comme des problèmes géochimiques et techniques qui nécessitaient une relocalisation des systèmes de prise de décision, d’alimentation, d’eau, de production économique et de distribution, en tant que réponses pratiques à la résolution des problèmes.
J’ai donc travaillé avec le Community Environmental Legal Defense Fund [Fonds de défense juridique de l’environnement communautaire] sur des projets de gouvernement local basés sur les droits, et j’ai créé et/ou soutenu plusieurs petites organisations travaillant sur le développement de systèmes alimentaires locaux, l’acquisition de compétences en homesteading et des campagnes de protection de l’approvisionnement en eau.
J’ai effectué des recherches et écrit sur ces questions dans une série de blogs destinés aux lecteurs de la communauté du New Jersey où j’ai vécu de 2002 à 2008, et de la communauté de Pennsylvanie où je vis depuis 2008. J’ai lancé Bailiwick News en 2016.
C’est dans cette arène que j’ai appris ce qu’est l’État administratif, en regardant les législateurs et les juges élus locaux se faire écraser – sans opposer beaucoup de résistance – par des administrateurs publics professionnels non élus, notamment des directeurs de canton, des avocats de canton et des directeurs de planification et de zonage, en collaboration avec des dirigeants d’entreprises privées et quasi privées, en particulier dans les domaines de l’investissement immobilier, du développement foncier et de l’ingénierie.
Cependant.
Depuis 2020, observant en temps réel la manipulation massive des données Covid pour influencer et contrôler le comportement des groupes et des individus, j’en suis arrivée à la conclusion que le rapport du Club de Rome sur les Limites de la Croissance, le mouvement du pic pétrolier, la panique de la surpopulation, la panique du changement climatique et autres, ont fait partie du même projet multigénérationnel d’opération de manipulation psychologique […] des mondialistes.
Rien que des mensonges.
Tous racontés dans le but d’obscurcir l’intellect, de désorienter, d’effrayer et de contrôler les hommes et les femmes.
Je ne connais pas le véritable état des réserves mondiales de pétrole; je sais seulement ce que l’Agence Internationale de l’Energie (créée en 1974) et d’autres institutions mondialistes capturées disent publiquement à propos des réserves de pétrole.
Il est possible que la surconsommation de ressources, l’endettement et l’effondrement économique soient toujours le lot des civilisations en chute libre, et qu’il s’agisse simplement d’un processus naturel à l’échelle mondiale, manipulé à des fins personnelles par les élites au sommet de la structure de pouvoir de la civilisation actuelle.
Mais il est également possible que cette histoire précise de surconsommation des ressources mondiales, de destruction écologique, de dette et d’effondrement économique soit créée, mise au point et/ou projetée dans l’esprit des gens du monde entier en ce moment même, par ces mêmes élites, non seulement pour leur gain personnel, mais aussi au service de Satan, dans le but de livrer les âmes humaines à la damnation éternelle en détruisant la foi en Dieu.
Aujourd’hui, je penche pour la deuxième interprétation des événements.
Le sujet du pic pétrolier est revenu récemment dans un fil de discussion sur le Substack de Sasha Latypova.
Un lecteur a commenté, adoptant la position selon laquelle les mondialistes « exterminent » les gens pour prévenir d’autres formes de chaos mortel, comme les famines, les crashs économiques et les guerres de ressources, en raison de la pénurie d’énergie fossile liée au pic pétrolier.
Il a cité ce même rapport « Perfect Storm » de 2013 de l’échange de juillet (ci-dessus) comme « le document définitif qui relie tout » et a désigné les sables bitumineux et le forage en eaux profondes comme preuves à l’appui de l’affirmation selon laquelle les limites naturelles des réserves de combustibles fossiles sont la motivation de base.
Comme je l’ai écrit en juillet, j’avais l’habitude de penser que le pic pétrolier était la clé, et j’ai travaillé principalement à partir de cette vision du monde de 2005 à 2020.
Je ne trouve plus ce cadre plausible, car je suis trop consciente de l’efficacité avec laquelle les mondialistes et leurs sbires manipulent les données, les informations et la propagande pour se rapprocher de leurs objectifs géopolitiques et autres, et de l’utilité de l’anxiété généralisée concernant le pic pétrolier et le changement climatique dans ce processus de manipulation.
Il est maintenant clair pour moi que la BRI [Banque des Règlements Internationaux] et ses propriétaires, ainsi que leurs pairs institutionnels dans d’autres organisations internationales (comme le Club de Rome/ »Limites à la Croissance« /Donella Meadows) sont en position, depuis très longtemps, de manipuler les données et les analyses produites par M. King Hubbert et d’autres géophysiciens, ainsi que des scientifiques de l’environnement/du climat, de telle sorte que « Limites à la Croissance » n’est pas un modèle basé sur des faits, mais une projection ou un plan basé sur leur intention et leur capacité à manipuler l’accès aux réserves de combustibles fossiles et à manipuler les aspects du climat, afin de soutenir leurs efforts pour centraliser le pouvoir et le contrôle.
Ils ont l’argent et la maîtrise du projet pour forer des kilomètres sous la mer à la recherche de pétrole, extraire du pétrole du sable à la vapeur et lâcher des bombes dans des trous, non pas parce que ce sont les seules sources d’approvisionnement restantes, mais simplement pour perpétuer la fraude.
C’est le même mode d’emploi que celui qu’ils utilisent pour manipuler les informations sur ce qui se passe dans le cadre du programme Covid, tuer et rendre malades des millions de personnes avec des injections d’armes biologiques, et mentir sur ce qu’ils font.
Je suis maintenant d’avis que « l’économie » n’est également qu’une fraude massive, et qu’aucun des chiffres présentés par les banquiers centraux au cours des 100 dernières années – ou plus – n’est digne de confiance ou ne devrait être utilisé pour prendre des décisions sociétales ou personnelles sur ce qu’il faut faire ensuite.
Ce ne sont que des mensonges, du début à la fin, racontés par les banquiers centraux, dans le but de centraliser le contrôle direct et quotidien de 8 milliards de personnes, tout en envoyant 7,5 milliards d’entre vers une mort prématurée à l’aide de mensonges, d’armes biologiques, de pulvérisations chimiques, de famine forcée par le biais de perturbations de l’approvisionnement alimentaire, de perturbations de l’approvisionnement énergétique, de manipulations monétaires et d’autres outils de leur arsenal.
Ils font tout cela et bien plus encore, tout en organisant des exercices de simulation séquentiels et détaillés et en publiant des plans détaillés décrivant ce qu’ils ont l’intention de faire, qui correspondent à ce qu’ils font réellement, dans le but d’humilier rituellement leurs ennemis: nous.
En conséquence, je ne crois plus qu’il existe des limites naturelles à la production et à la distribution de nourriture, ni qu’il existe des limites naturelles à l’approvisionnement en énergie fossile.
Les pénuries et les catastrophes sont orchestrées par les banquiers centraux.
Un autre intervenant dans le fil de discussion a cité d’autres sources de données et a proposé un débat, comparant le scepticisme à l’égard du pic pétrolier au déni de l’existence du 11 septembre ou de Covid-19.
J’ai examiné les données sur le pic pétrolier. Je ne fais plus confiance aux sources de ces données.
Je ne veux donc pas en débattre, car la vraie question n’est pas celle de l’information. La question est de savoir si les sources d’information sont dignes de confiance. Et je ne pense pas que nier le pic pétrolier soit comparable à nier le 11 septembre ou le Covid. Il est cohérent de penser que ces trois événements sont des manipulations, impliquant des informations et des données fabriquées, qui ont néanmoins eu et ont toujours des effets directement observables sur la vie des gens.
Le débat public sur le pic pétrolier (tel qu’il est) n’a pas vraiment d’importance, cependant.
Que vous croyiez que le pic pétrolier s’est produit en 2005 et que la pénurie d’énergie est basée sur des limites géochimiques et techniques réelles de forage, ou que vous croyiez que le pic pétrolier est une campagne de propagande et que les pénuries sont et continueront d’être fabriquées, la décentralisation de la capacité de production des produits de première nécessité, y compris les informations véridiques, et la décentralisation des systèmes de gouvernance pour maintenir l’ordre social, sont des réponses utiles aux deux interprétations des événements passés et actuels.
Même si l’approvisionnement en énergie fossile est encore abondant, les personnes qui organisent depuis longtemps les perturbations des chaînes d’approvisionnement et des systèmes financiers et monétaires seront probablement en mesure de continuer à le faire dans un avenir prévisible.
La seule différence importante entre les deux points de vue est la différence entre le niveau où on place la responsabilité.
Là encore, la déviation et la suppression de la vérité ne servent qu’à masquer le pouvoir et les actes des prédateurs-parasites mondialistes.
Les personnes qui croient à la propagande sur le pic pétrolier et le changement climatique concentrent leurs réactions sur le changement de comportement et la réduction de la liberté de mouvement des gens ordinaires qui essaient de vivre, d’apprendre, de travailler, d’adorer Dieu et d’élever des enfants.
Les personnes qui percent à jour la propagande, jusqu’aux hommes et aux femmes qui se sont positionnés pour contrôler l’accès aux informations véridiques et aux ressources nécessaires à la vie, se concentrent sur l’élargissement de notre accès aux informations véridiques, sur l’élargissement de notre amplitude de mouvement pour produire et obtenir des réserves d’eau, de nourriture et d’énergie adéquates et contrôlées localement, et sur le rétablissement ou la création de systèmes financiers et d’autorités gouvernementales légitimes.
Massacre des Saints Innocents. Peinture de Guido Reni.
Ce qui m’a poussé à écrire ce billet, entre mon déménagement et d’autres occupations, c’est ce qui suit, une tendance à long terme qui s’est accélérée exactement au pire moment possible.
Les Pays-Bas vont racheter et fermer 3 000 exploitations pour se conformer aux règles de l’UE
Le gouvernement tente de réduire la pollution par l’azote, ce qui devrait raviver les tensions avec les agriculteurs, qui estiment que le secteur est injustement visé.
Le gouvernement néerlandais prévoit d’acheter et de fermer jusqu’à 3 000 exploitations agricoles situées à proximité de zones écologiquement sensibles afin de se conformer aux règles européennes en matière de préservation de la nature.
Les Pays-Bas tentent de réduire la pollution par l’azote et procéderont à des achats obligatoires si un nombre insuffisant d’exploitations rejettent l’offre volontairement.
Les agriculteurs se verront proposer une offre « bien supérieure » à la valeur de l’exploitation, selon le plan gouvernemental qui prévoit la fermeture de 2 000 à 3 000 exploitations ou autres entreprises perçues comme de gros pollueurs.
Certains des plans initiaux avaient fait l’objet de fuites et révélaient que l’offre s’élèverait à 120% de la valeur de l’exploitation. Cependant, cela doit encore être confirmé.
Christianne van der Wal, ministre de l’azote, a déclaré aux députés vendredi: « Il n’y a pas de meilleure offre à venir ». Elle a déclaré que les achats obligatoires seraient effectués « le cœur serré », si nécessaire.
Ce projet est en cours aux Pays-Bas depuis un certain temps et, bien que lente, la mise en œuvre (ou plutôt l’ingérence de l’agenda élitiste) se poursuit avec peu d’opposition. Le problème est double. Le premier est attendu, les Pays-Bas sont une puissance agricole et l’un des plus grands exportateurs de la planète, donc une réduction aussi massive aura inévitablement des conséquences désastreuses sur la pénurie alimentaire et l’inflation (ce qui confirme le fait que ces deux phénomènes se produiront), le second problème est humain. Les agriculteurs sont poussés à la faillite et se suicident (merci à un ami néerlandais pour cette information).
« 30 000 entreprises sont touchées par cette situation. Il y a des gens qui n’arrivent plus à dormir. Il y a des suicides chez les agriculteurs qui n’en peuvent plus » – Source
Le gouvernement canadien vise des « objectifs » similaires, par la réduction d’émissions de certains produits chimiques, ce qui a pour effet de paralyser l’agriculture, car la réduction de l’approvisionnement en carburant et en matériaux entraîne une hausse des coûts.
Une des dynamiques que j’ai souvent mentionnée dans cette série d’articles était, et est toujours, le changement important des conditions météorologiques que nous connaîtrons tout au long de l’année, et comment cela affectera la production de denrées alimentaires de base. C’est un problème majeur, qui s’ajoute à celui des pénuries qu’a connues l’ensemble de l’industrie nécessaire à la production alimentaire, les plus sévères étant la montée en flèche des prix du diesel/carburant en général et la pénurie d’engrais. De nombreux agriculteurs ont déclaré publiquement « J’espère que Mère Nature nous aidera, sinon… » Eh bien, Mère Nature n’a pas voulu les aider.
L’Australie a été dévastée par des inondations dans certaines régions, créant un état de saturation en eau et affectant profondément la qualité du blé: qualité inférieure = rendement plus faible = moins de production = prix mondiaux plus élevés. Le phénomène inverse affecte également l’agriculture dans d’autres pays, où le temps sec aura un impact sur le rendement et la qualité. J’ai déjà parlé des sécheresses en Californie, un État agricole très important aux États-Unis, où les pertes s’élèvent désormais à 2 milliards de dollars. L’Argentine (un grand producteur de blé) a vu ses chiffres de production de blé réduits à plusieurs reprises en raison d’un temps exagérément sec. Un temps anormalement sec a un impact considérable sur les chiffres de l’inflation nationale et les prix internationaux.
En Italie, la sécheresse qui a sévi dans sa région rizicole a été si importante qu’elle affectera la production, comme dans de nombreuses autres régions et pour d’autres céréales – pas besoin de me répéter à chaque paragraphe. L’Espagne se trouve dans une situation similaire, certains experts s’attendant à ce qu’elle plante moins de riz, car cette culture est gourmande en eau.
« La grave sécheresse de cette année a provoqué le dépérissement de cultures comme le blé et le maïs et l’assèchement des pâturages où paissent les bovins. Les éleveurs de tout l’État cherchent maintenant des moyens de nourrir leur bétail pendant l’hiver, car les réserves de foin s’amenuisent », explique cet article de presse de l’Oklahoma à propos de l’impact de la pénurie de foin, causée par la sécheresse.
Ce qui nous ramène à un mouvement géopolitique souvent adopté au début de l’année, et dont j’ai écrit qu’il s’accélérera à mesure que les choses s’effondreront. Le nationalisme des ressources, qui consiste à interdire l’exportation de certaines matières premières ou denrées alimentaires pour contrôler les prix ou l’inflation internes, a un impact considérable sur les prix mondiaux. L’Ukraine l’a pratiqué avec les céréales en février et mars, l’Inde avec le blé en mai, l’Indonésie avec l’huile de palme en avril, et l’Argentine avec le maïs et le blé, cette liste étant complétée par des interdictions à plus court terme dans d’autres pays.
Compte tenu des perturbations de la chaîne d’approvisionnement dues à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’Inde avait restreint l’exportation de quatre variétés de blé dur pour assurer sa sécurité alimentaire.
Après avoir restreint les exportations de blé en mai, le gouvernement indien avait également interdit les exportations de farine de blé en août pour contrôler l’inflation.
La production globale de blé de cette année sera serrée. Alors que la production de blé de l’Ukraine sera sensiblement inférieure pour la saison 2022/2023, d’autres gros producteurs ont repris le « rythme ». La Russie connaît une récolte très abondante (certaines sanctions entravent l’exportation des céréales, mais pas la production). Le Canada connaît également une bonne saison. Le problème se pose par contre aux États-Unis, où la saison est mauvaise, en Europe, où le temps sec diminue les rendements dans toute l’Union, ainsi qu’en Argentine. Si rien d’autre ne se passe d’ici à la mi-2023, les prix resteront de toute manière plus élevés qu’aujourd’hui… c’est là le plus gros problème.
Je cite souvent cette vieille phrase, « les experts ont souvent trois mois de retard ». La plus grande variable de cette équation complexe est la production et l’accessibilité des engrais. Si vous avez lu l’article mentionné au début, vous savez à quel point sont sévères les problèmes de pénurie et de prix de l’énergie et du gaz en ce moment. […] Cependant, de nombreux pays européens ont décidé de s’en tenir à leurs politiques suicidaires et à leur décision de ne pas s’attaquer à ce problème énergétique.
Avec la moitié de sa production d’engrais hors service, la perte probable d’un pourcentage supplémentaire non encore défini et les prix incroyablement élevés du gaz pour au moins l’avenir prévisible, on déduira facilement que la situation ne va pas s’améliorer à court terme.
Alors que les banques centrales du monde entier augmentent les taux d’intérêt en réponse à l’inflation, un économiste agricole affirme que tous les signes indiquent une récession mondiale, ce qui pourrait affecter les stocks d’engrais aux États-Unis.
Les chercheurs d’AgriFood Economic Systems, basés au Canada, affirment que les Nord-Américains sont les plus chanceux en matière d’approvisionnement en engrais. Le Dr Al Mussell, chercheur principal chez AgriFood, explique qu’alors que l’Europe fait face à sa crise énergétique, l’Europe occidentale s’attend déjà à une récolte de cultures vivrières moins importante l’année prochaine en raison de graves pénuries d’intrants.
« L’Europe occidentale est vraiment en première ligne dans ce domaine. L’Allemagne, la France, ces pays d’Europe occidentale. Ils sont dans une mauvaise passe, et je ne sais pas si, en tant que Nord-Américains, nous nous rendons bien compte de ce à quoi ils vont devoir faire face. Avant que les gazoducs de Nordstream ne sautent, ils avaient une crise énergétique sur les bras. Les récoltes seront faibles l’année prochaine parce que les engrais ne sont pas disponibles », a déclaré M. Mussell.
Avant le conflit entre la Russie et l’Ukraine, cela faisait cinq ans que le monde n’avait pas été en mesure de constituer un stock substantiel de céréales. Même si les stocks ont légèrement augmenté l’année dernière, M. Mussell estime que ces chiffres sont trompeurs. Outre la crise énergétique, l’Europe occidentale est confrontée à une pénurie alimentaire imminente, due à un manque d’engrais azotés.
« Il n’y a tout simplement pas assez d’engrais azotés pour tout le monde. Nous n’avons pas été en mesure de constituer des stocks depuis 2017. Année après année, en gros, on se nourrit de la récolte de l’année précédente. L’année dernière, les stocks étaient en hausse. En fait, la raison en est que lorsqu’il y a 21 millions de tonnes de maïs et de blé coincées en Ukraine, cela affecte évidemment cette proportion. Dans une bien plus large mesure, ces stocks sont détenus dans les pays importateurs. S’ils restent dans un pays importateur, ils ne bougent pas », a déclaré M. Mussell.
Dans un monde où la demande dépassera l’offre et où les pénuries seront monnaie courante, la planification à long terme est une nécessité. Selon M. Mussell, les producteurs devraient disposer d’un stock d’intrants aussi important que possible, et ils ont tout intérêt à avoir un ami banquier sous la main.
Tous ceux qui me lisent depuis plus de six mois se souviendront que les données que nous avons couvertes ici correspondent exactement au scénario que j’ai esquissé au début de l’année, qui décrivait les réponses des pays et ce qu’elles impliqueraient. Le résultat de leurs choix erronés est là: si l’on tient compte 1) des variations climatiques extrêmes dans le monde et de leur impact sur les pays producteurs de nourriture à différents niveaux, avec des conséquences souvent désastreuses sur les prix globaux, et 2) de la pénurie persistante d’engrais, qui n’a non seulement pas disparu, mais va empirer de façon exponentielle, puisque l’analyse des données, en particulier celles émanant des groupes de réflexion et des gouvernements, est rétroactive, alors on peut se risquer à prévoir que les prix des aliments resteront élevés au moins jusqu’en 2023, voire jusqu’à la mi-2024, sans même tenir compte d’un nouvel effondrement de l’ordre mondial et de l’industrie.
L’économiste en chef et directeur de la recherche, de l’évaluation et du suivi du Programme alimentaire mondial des Nations unies (l’un des rares à tirer la sonnette d’alarme sur ce scénario précis) a récemment accordé une interview dont je vous conseille de regarder cet extrait d’une minute. Il prévoit une pénurie de 66 millions de tonnes de denrées alimentaires de base en raison du scénario évoqué ci-dessus, ce qui, selon ses propres dires, suffirait à nourrir un peu plus de 3 milliards de personnes pendant un mois entier.
On ne dira jamais assez l’impact que cela aura sur les prix des aliments, les troubles civils et les mouvements géopolitiques en général. Et les problèmes liés aux sécheresses sont doubles, et bien que je sois l’un des plus grands « détracteurs » du Forum Economique Mondial, si vous lisez cet article en faisant abstraction de leur propagande et de la manipulation linguistique, c’est un très bon point de départ pour comprendre l’impact de ces sécheresses non seulement sur la production alimentaire mais aussi sur la logistique et la chaîne d’approvisionnement.
L’eau est vitale pour le commerce mondial, puisque 90% des produits circulent dans le monde via les océans et les voies navigables.
Mais l’été 2022 a été marqué par de graves sécheresses qui ont rendu plusieurs routes commerciales internationales impraticables.
Selon l’Organisation météorologique mondiale, les dommages économiques causés par les sécheresses ont bondi de 63% en 2021 par rapport à la moyenne sur 20 ans.
Mais l’été 2022 a montré à quel point certaines voies navigables clés sont sensibles à la sécheresse: le Mississippi, le Yangtze et le Rhin ont tous connu de sérieux goulets d’étranglement.
Le sud-ouest des États-Unis est au beau milieu d’une période de sécheresse de 22 ans, la plus sèche depuis 1 200 ans. Même les régions moins arides de l’est des États-Unis ressentent de plus en plus les effets de la sécheresse.
Le fleuve Mississippi s’étend du lac Itasca, dans le nord du Minnesota, sur près de 2 350 miles jusqu’au golfe du Mexique, transportant chaque année plus de 450 millions de tonnes d’importations, d’exportations et de fret domestique.
J’écrirai davantage sur ces sujets et sur leurs nombreux autres effets en réseau, mais avec ces deux articles, l’un axé sur l’énergie, l’autre sur les céréales, sans compter le fait que mes lecteurs sont probablement très conscients des tendances économiques récessives massives en cours (une fois encore, causées par la stupidité des gouvernements), vous pouvez vous risquer à une prévision/estimation facile et arriver à la conclusion que 2023 s’annonce merdique. Et ceci sans tenir compte de tous les aspects liés aux virus/maladies.
Je profite que c’est assez calme question visites sur le blog pour me faire un peu plaisir – et si ça fait plaisir à quelques lecteurs, c’est encore mieux.
Je conçois qu’au bout d’un moment, on puisse en avoir marre de ne lire que des mauvaises nouvelles. J’ai donc choisi un truc assez rigolo. Enfin, rigolo… On a peut-être pas le même sens de l’humour. Ce n’est pas une particulièrement bonne nouvelle, mais c’est assez ironique: on martèle le bon peuple de « réchauffement climatique », de fonte des glaces, de montée des océans, etc, toutes choses qui pourraient en fait être les signes d’une nouvelle ère glaciaire, ce que vous explique ici Underdog sur son Substack, The Daily Beagle. Ce n’est de plus pas le premier à m’en parler – l’autre, pour ne rien vous cacher, est Matthew Ehret.
Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, j’ai lu ailleurs – à vérifier – qu’un âge glaciaire ne s’installe pas progressivement. Il fait dix degrés le lundi et moins quarante le vendredi – et le week-end dure quelques années. Je ne crois pas tellement à cette histoire mais à tout hasard, rentrez du bois. Quand homme blanc rentrer du bois, hiver très, très rude.
Comme il est question ici d’intelligence artificielle, j’en profiterai pour traduire ensuite un article sur ce sujet, d’un autre auteur sur Substack, The Science Analyst, déjà publié ici. Il dit exactement le contraire de Underdog sur l’intelligence artificielle: c’est une impasse, elle n’a aucune conscience et n’en aura jamais. Un peu comme ceux qui nous gouvernent, en fait. Pas étonnant qu’ils aiment tant l’IA.
On met ses gants, son écharpe et on va rencontrer notre nouvel ami, GPT-3 (oui, je sais mais en anglais ça se prononçe djee-pee-tee-three). L’article date du mois d’août, donc de l’eau a depuis coulé sous les ponts. Pourvu que ça dure.
Un commentaire de l’IA sur l’année 1616 dévoile une catastrophe imminente et inattendue
The Underdog
24 août
Le Daily Beagle a accès au GPT-3 d’OpenAI, une IA qui dispose d’un large éventail de données qu’elle peut traiter en un rien de temps. Elle a déjà été invitée à commenter l’article du Daily Beagle intitulé « Les Droits de l’IA: Ami ou ennemi? » sur la reconnaissance de la vie artificielle sentiente et sur la question de savoir si elle doit avoir des droits ou non.
Si vous vous demandez pourquoi l’interroger sur l’année 1616, c’est parce que celle-ci est mentionnée sur les « hungerstones » [les pierres de la famine] allemandes pour rappeler une grave sécheresse du passé. J’avais mentionné ce fait dans les sujets d’actualité de notre Daily Beagle Roundup 21 et 22 combiné. L’avertissement des pierres comprend des avertissements de pénurie alimentaire, ce qui a suscité l’intérêt de certains.
Le Daily Beagle utilise un large éventail de sources de données, dont de nombreux médias, des revues scientifiques et d’autres encore, et fait même appel à une IA pour obtenir des données historiques afin de rassembler rapidement de nouvelles informations.
Nous avons donc pensé qu’il serait judicieux de poser à l’IA quelques questions historiques sur ce qui s’était passé en 1616, et pourquoi, de manière à pouvoir s’en servir pour prédire les événements de la période actuelle.
Le Daily Beagle a demandé:
Que s’est-il passé en 1616 sur le plan économique, alimentaire et météorologique? Soyez aussi détaillé que possible.
GPT-3 a répondu:
L’année 1616 a été marquée par l’insécurité économique et alimentaire ainsi que par le mauvais temps. De nombreux pays ont connu la famine et de mauvaises récoltes en raison d’une grave sécheresse. En Angleterre, l’hiver 1615-1616 a été l’un des plus froids jamais enregistrés, et le printemps et l’été ont été exceptionnellement humides. Cela a entraîné des inondations généralisées, qui ont ruiné les récoltes et provoqué des pénuries alimentaires. En France, la sécheresse a été si grave que de nombreuses personnes sont mortes de faim. En Allemagne, la sécheresse et les pénuries alimentaires qui en ont résulté ont été exacerbées par la guerre de Trente Ans, qui faisait rage à l’époque. En Irlande, la sécheresse a entraîné une mauvaise récolte de pommes de terre, ce qui a provoqué une famine qui a tué plus d’un million de personnes.
Le Daily Beagle a demandé:
Quelle était la cause de tout cela?
GPT-3 a répondu:
La cause de tout cela est un phénomène connu sous le nom de Petit Age Glaciaire. Il s’agit d’une période de températures plus fraîches que la moyenne qui a commencé au début du 14ème siècle et qui a duré jusqu’au milieu du 19ème siècle. Au cours de cette période, il y a eu de fréquentes périodes de mauvais temps, notamment des sécheresses, des hivers froids et des étés humides. Cela a entraîné une famine généralisée et une instabilité économique.
Voilà qui pose problème à quiconque tente de promouvoir le réchauffement climatique, car cela montre que des événements similaires se sont produits dans le passé et que ce que nous vivons est un ensemble cylindrique d’événements.
La partie qui nous intéresse plus particulièrement est la « fluctuation de Grindelwald« , qui doit son nom à un glacier suisse en expansion rapide, présenté comme la preuve qu’un tel événement s’est produit. Elle s’est produite entre 1560 et 1630. Comme le note la page citée:
[…] Les données confirment l’idée que la fluctuation de Grindelwald a été caractérisée par un temps extraordinairement mauvais, comme de grandes gelées, des inondations, de violentes tempêtes, des chutes de neige non saisonnières et des sécheresses. […]
Outre les signes avant-coureurs évidents d’une pénurie alimentaire, les hungerstones de 1616 nous indiquent que ce niveau de sécheresse n’a pas été observé depuis 406 ans, et suggèrent également, contrairement aux affirmations douteuses sur le réchauffement, qu’il y a, en fait, des signes de l’émergence d’un Petit Age Glaciaire, notamment parce que les schémas correspondent, tout comme les résultats.
Ces récits couvrent la série d’événements vécus à Bristol et à Londres. Ils détaillent tout, des grandes inondations de 25 pieds de haut qui ont emporté des moutons, du bétail, du foin et du grain, aux personnes obligées de se réfugier dans les arbres pendant « deux à trois » jours…
… aux Grandes Gelées qui gelaient les berges des rivières au point que les gens pouvaient y allumer des feux et organiser des foires sans risquer de tomber dedans…
… jusqu’aux vents extrêmes qui empêchaient les navires de quitter le port. Le Daily Mail remarque que les épisodes de froid glacial ont duré sept décennies, soit 70 ans. La famine était telle que les pauvres souffraient d’une « grande disette » de céréales. Les chiens et les chevaux étaient tués pour leur viande, et les enfants étaient même mangés par désespoir. Comme le note le document :
[…] une telle mortalité que la chair des chevaux et des chiens était considérée comme de la bonne viande, et certains mangeaient leurs propres enfants […].
Les températures sèches ayant évaporé la plupart des formes d’humidité, il est probable que le peu d’humidité qu’il reste gèlerait facilement et aisément à des températures aussi basses, créant soit un gel profond et large, soit un gel très dur et durable. De la glace partout, sur les routes, qui ne peut être évacuée.
Le Daily Beagle ne peut pas prévoir quels événements météorologiques graves pourraient historiquement se produire, qu’il s’agisse de vent extrême, de froid extrême, d’inondations extrêmes, ni s’il y en aura, ni quand, mais la présence de canicules ne signifie clairement pas l’absence de froid glacial, comme l’ont démontré le Texas et Bristol, et les lecteurs devraient se préparer en conséquence.
ATTENTION, JE ME SUIS PLANTÉ EN NE LISANT QUE LE RÉSUMÉ DE L’ARTICLE SUR L’OMICRON S QUI FIGURAIT SUR LA PRÉSENTE PAGE! JE PUBLIE ICI UN ARTICLE QUI CORRIGE CETTE MÉPRISE.
Désolé, j’ai eu une panne d’Internet.
J’ai aussi eu une panne d’inspiration, juste après.
J’ai un paquet de notes pour quelques articles en préparation, qui n’attendent qu’à être rédigés. Avant de m’y mettre, j’ai sorti le chien et j’ai vu la rue principale du village totalement envahie par les voitures des gens qui remplissent les restaurants du coin. J’ai vu leurs têtes, leur regard éteint qui donne sur leur cerveau absent, et je me suis demandé, « A quoi bon? »
J’ai néanmoins passé la soirée et une partie de la nuit à chercher ce qui pourrait bien les réveiller. Mais rien de nouveau, le programme suit tranquillement son cours. Quelques âmes courageuses dénoncent, interpellent, publient, filment, intentent, etc. Je les relaye ici, je tente de séparer le bon grain de l’ivraie et de pointer directement le coeur du sujet, dans le chaos informationnel ambiant.
Mon épouse me dit que ses collègues commencent à s’inquiéter.
Commencent.
Juste parce que leur facture énergie a subitement augmenté.
Je me disais que ce serait donc une idée de faire le point, d’être plus simple et concis, et de m’adresser à ceux qui commencent à s’inquiéter. Pas ceux qui ont déjà compris, les autres. Qu’ils commencent à s’inquiéter de la pénurie énergétique, de la guerre Russie/Ukraine qui n’en finit pas, des effets secondaires des injections, de la pénurie de main d’oeuvre, des problèmes de réseaux de distribution, d’agriculture, d’inflation, de possible guerre civile, de recrudescence de la violence urbaine, de vagues d’immigration démentielles, des dangers de la géoingénierie.
Je pourrais donc faire le point – simple et concis – sur tous ces sujets et emballer le tout en quelques phrases. La crise énergétique sert à parachever la destruction des entreprises. Elle a été fabriquée de toute pièce par la fermeture des centrales nucléaires et par la guerre en Ukraine, volontairement menée de manière à durer le plus longtemps possible, et à démanteler ce pays. L’objectif des injections est de réduire l’espérance de vie de la majorité des populations et d’expérimenter la technologie de l’Internet des Corps. Les réseaux de distribution, volontairement sabotés depuis le Covid, le sont aujourd’hui par les coûts des transports. L’agriculture industrielle, qui se relevait tant bien que mal des mesures Covid est volontairement détruite par la pénurie d’engrais – justifiée par la pénurie énergétique – par la guerre, et la persécution des agriculteurs. L’inflation, entièrement fabriquée pour camoufler le pillage complet de l’argent public, est volontairement aggravée pour détruire ce qui reste de l’économie occidentale, après quoi le seul choix donné sera celui des monnaies digitales des banques centrales. Le chaos sociétal à venir provoquera un niveau de violence impossible à imaginer, que la présence de populations immigrées servira à parachever. Si la modification des couches atmosphériques par géoingénierie se poursuit au rythme actuel, entamé en 2010, toute vie pourrait disparaître sur Terre d’ici cinq ans.
Mais à part le chapitre géoingénierie, que j’aborderai, j’ai déjà expliqué tout ça en long et en large.
Note:j’ai supprimé la fin de l’article, qui contenait l’erreur expliquée ici.
Je n’ai jamais vu de pays se suicider économiquement auparavant et c’est assez magnifique de par son absurdité. J’ai l’impression de conduire sur l’autoroute de la vie avec, au loin, des feux clignotants bleus et rouges. Et puis on passe à côté d’un carambolage de cinq voitures et, fascination morbide oblige, impossible de détourner le regard.
En Europe, le prix du gaz naturel est en train de devenir incontrôlable. Il est désormais environ 10 fois supérieur à ce qu’il était en moyenne au cours de la dernière décennie et 10 fois plus élevé qu’aux États-Unis. Cela a semé la pagaille sur un continent qui se trouve maintenant au bord du gouffre économique. L’inflation atteint des sommets inégalés depuis 40 ans, entraînant la fermeture d’industries entières et d’entreprises, et remplissant la population de terreur lorsqu’elle reçoit ses factures d’énergie par la poste. Et cela ne fera qu’empirer à l’approche de l’hiver.
En mai, j’ai écrit un article intitulé Cycles de Turbulence qui contenait un graphique décrivant l’avenir probable de la race humaine si nous maintenons la trajectoire actuelle. Le programme du Grand Reset semble en bonne voie et il est donc temps de mettre à jour le graphique.
GUERRE MONDIALE EFFONDREMENT ÉCONOMIQUE CRISE ALIMENTAIRE CHOC ÉNERGÉTIQUE GUERRE RÉGIONALE PLANDÉMIE
Les étapes de mon tableau ne sont pas mutuellement exclusives. Chacune s’appuie sur l’autre, contribuant ainsi à l’étape suivante. Ainsi, la pandémie fait toujours rage (apparemment) et l’économie mondiale peine toujours à rebondir. La Chine est toujours plongée dans sa folie du zéro-covid et provoque des ravages dans les chaînes d’approvisionnement. Toutes les manigances de l’ingénierie sociale attendent la prochaine vague de leur mise en œuvre et la technologie qu’elle a suscitée ne cesse d’être développée.
La guerre régionale est encore à l’état embryonnaire. Elle continuera à mûrir jusqu’en 2023, « Année de l’Enfer » de Martin Armstrong. Nous atteindrons probablement le sommet du graphique en octobre 2024.
Si vous avez lu certains de mes articles, vous vous souvenez peut-être que je suis étudiant en histoire. Alors permettez-moi une brève digression.
À la mi-octobre 2024, nous assisterons à un alignement planétaire inédit depuis 536 après J.-C., une année que le médiéviste de Harvard, Michael McCormick, décrit comme « le début de l’une des pires périodes à vivre, si ce n’est la pire année« . L’année 536 a marqué le début d’un hiver volcanique qui a fait chuter les températures estivales de 2,5 degrés Celsius en Europe. Les éruptions volcaniques ont entraîné des mauvaises récoltes et des famines qui ont duré des décennies. Cette situation a ensuite été compliquée par la Peste de Justinien, qui a commencé en 541. Elle a causé des millions de morts et a déclenché le Petit Âge Glaciaire de l’Antiquité tardive, qui a duré de 536 à 660. N’hésitez pas à explorer cette tangente en commençant ici – Hiver volcanique de 536.
Avant de poursuivre, je vous propose cette image de l’alignement planétaire du 13 octobre 2024. La Terre est prise dans un carré parfait des 4 grandes planètes extérieures – Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Crise énergétique européenne
La crise énergétique en Europe a souvent été mise en parallèle avec le « choc énergétique » des années 1970. Ce fut une période de forte inflation qui, bien que douloureuse, a été surmontée sans problème. Donc, assurément, cette crise énergétique ne sera pas différente de la précédente, n’est-ce-pas? L’inflation va monter en flèche, les approvisionnements seront restreints et, bien que la situation soit douloureuse, nous allons à nouveau surmonter la tempête. En fait, nous traverserons cette tempête en un an ou deux, contre une décennie la dernière fois.
Tempérons un peu cet optimisme et analysons pourquoi cette crise n’a rien à voir avec celle des années 1970.
Le 6 octobre 1973, une coalition d’États arabes dirigée par l’Égypte et la Syrie a lancé une attaque surprise contre Israël, connue aujourd’hui sous le nom de guerre du Kippour. Leurs objectifs étaient de récupérer la péninsule du Sinaï et les hauteurs du Golan.
Le 19 octobre, Richard Nixon demande au Congrès 2,2 milliards de dollars pour soutenir Israël. Dirigée par l’Arabie saoudite, l’OPEP (Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole) décrète un embargo sur le pétrole à l’encontre des États-Unis et d’autres pays soutenant Israël – Canada, Japon, Pays-Bas et Royaume-Uni. Le prix du pétrole a triplé et même si l’embargo n’a duré que quelques mois, jusqu’en janvier 1974, le prix du pétrole est resté élevé même après la levée de l’embargo.
Ce contexte étant posé, analysons pourquoi ce choc énergétique n’a rien à voir avec celui de 1973.
Le pétrole alimente les véhicules. Le gaz naturel produit de l’électricité et alimente de nombreux processus industriels. Un manque de pétrole signifie moins de voitures et de camions sur les routes. Un manque de gaz naturel entraîne une hausse des prix, ce qui conduit à la désindustrialisation et à l’implosion des économies. Et c’est exactement ce qui est en train de se produire.
Six entreprises britanniques sur 10 risquent de faire faillite devant l’augmentation de leurs facturesDes coûts énergétiques en augmentation incontrôlable obligent des entreprises belges à fermer
La fermeture de ne serait-ce que 25% des entreprises ne constitue pas un simple désagrément. Ces entreprises sont des employeurs. Leur fermeture met des millions de personnes au chômage et garantit une nouvelle Grande Dépression. Alors essayez d’imaginer ce que fera la fermeture de 60% des entreprises. Et il ne s’agit pas seulement du Royaume-Uni. Un rapport de Goldman Sachs prévoit « une réduction de 65% de l’industrie en Allemagne si les flux étaient totalement interrompus ». Et avec la fermeture indéfinie de Nord Stream 1, ces flux ont maintenant complètement cessé. [NdT. et ne reprendront pas avant très longtemps suite aux « attentats« ]
Et en raison de la folie absolue des marchés à terme du gaz, toute l’Europe est affectée. Même les pays qui ne dépendent pas du gaz russe. Le prix du gaz est fixé par la maison de commerce TTF (Title Transfer Facility) aux Pays-Bas.
Mais il y a pire. Bien pire.
Les industries lourdes qui consomment beaucoup d’énergie ne peuvent pas se permettre de rester ouvertes. Il s’agit notamment des aciéries et autres fonderies et usines de fabrication de métaux. Sans métaux, on ne peut plus RIEN fabriquer.
Shutdown = fermeture Delayed start = démarrage différé« Une mauvaise politique énergétique menace de désindustrialiser l’Europe. Le prix du zinc a explosé après qu’une des plus grandes fonderies d’Europe a annoncé qu’elle cesserait sa production le mois prochain tandis que la crise de l’énergie sur le continent menace d’entraver les industries lourdes. »
Si vous pensez que ce qui précède est grave, restez assis pour lire la suite.
Les engrais synthétiques à base d’ammoniac qui nourrissent 4 milliards de personnes sur cette planète sont fabriqués en mélangeant de l’azote atmosphérique avec du gaz naturel sous une pression et une température élevées, selon un procédé appelé Haber-Bosch.
Les prix élevés de l’énergie en Europe ont entraîné l’arrêt de 70% de la capacité de production d’engrais de la région.
Moins d’engrais, c’est moins de nourriture. C’est pourquoi la « crise alimentaire » est la suivante sur mon graphique.
En octobre 1973, la population mondiale s’élevait à 3,913 milliards d’habitants. Elle en compte aujourd’hui exactement le double et ce sont les engrais qui nourrissent toutes ces personnes en plus.
La réduction de la production d’engrais risque de provoquer une crise alimentaire – Environ 70% de la capacité de production d’engrais est à l’arrêt – Les répercussions causeront du tort même aux fermiers et aux consommateurs extra-européensL’augmentation des prix du gaz touche l’industrie chimique et des engrais en Europe Les capacités de production en milliers de tonnes par an sont indiquées à côté des produits impactés en vert, mis à jour le 2 septembre 2022
Maximo Torero, économiste en chef de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies (Food & Agriculture Organization – FAO), a déclaré à Bloomberg TV que la hausse des prix des engrais pourrait réduire la production mondiale de céréales de plus de 40% lors de la prochaine saison de plantation. Si l’on ajoute à cette équation les pertes de récoltes dues à des sécheresses record et à la guerre en Ukraine, on peut s’attendre à une véritable famine dans les pays du Sud en 2023. Cela entraînera des troubles sociaux et des conflits régionaux.
Tout cela est, bien sûr, voulu. Un livre blanc publié en 2020 par le Forum Économique Mondial et le cabinet de conseil McKinsey and Company met en garde contre les émissions de gaz à effet de serre et le ruissellement potentiel des engrais, préconisant la fin des subventions aux engrais dans les pays en développement et louant la Chine pour ses efforts de réduction de l’utilisation des engrais.
Les gouvernements ne peuvent pas résoudre ce problème
Mais ils essayeront quand même et les résultats seront désastreux. Tellement désastreux que j’ai peut-être inversé à tort les termes « Crise alimentaire » et « Effondrement économique » sur mon graphique. Le temps nous le dira.
L’Allemagne tente de faire bonne figure et s’assure que tout le monde sait que tout ira bien car elle a rempli ses réservoirs souterrains à 80%. Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que ces réserves ne dureront que deux mois, soit jusqu’à la mi-novembre, lorsque le froid commencera à sévir. Gazprom a construit ces réservoirs souterrains pour assurer l’acheminement du gaz en cas de problèmes et de pannes de maintenance. Ils n’ont jamais été conçus comme une alternative à l’approvisionnement par gazoduc.
Mais pas d’inquiétude. L’Allemagne peut obtenir son gaz sous forme de GNL (gaz naturel liquéfié), non? Non, pas du tout. Elle ne le peut pas. Elle n’a pas de terminal GNL pour décharger et gazéifier le GNL. Sa seule solution est d’expédier le GNL vers d’autres pays et de transporter le gaz via le réseau de gazoducs qui traverse l’Europe. Une entreprise coûteuse et délicate.
Il y a aussi un autre facteur auquel de nombreux pays européens vont devoir faire face. Il n’y a pas assez de GNL produit dans le monde pour remplacer la quantité de gaz qui transitait par les gazoducs russes. Quelqu’un va devoir s’en passer.
L’Allemagne dispose d’un grand nombre de réacteurs nucléaires qui pourraient garder ses citoyens au chaud cet hiver. Le problème est qu’ils ont presque tous été mis hors service parce que le pays a été complètement pris en charge par le parti anti-humain des Verts. Mais en désespoir de cause, même eux ont envoyé une demande à l’exploitant de deux de ses dernières centrales nucléaires pour qu’il interrompe le déclassement des centrales le 31 décembre. Il devrait être parfaitement clair pour le monde entier que le Parti des Verts allemand ne comprend rien à l’énergie. L’exploitant de l’une des centrales, E.ON, a expliqué qu’il n’était pas possible de mettre sa centrale Isar 2 en mode de réserve au-delà de sa fermeture prévue à la fin de 2022. Le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck, s’est dit « quelque peu déconcerté » après avoir reçu la lettre d’E.ON, qui met en doute la faisabilité du plan. L’Allemagne ne peut donc même pas redémarrer les réacteurs en service dont le démantèlement est prévu, sans parler des centrales qui ont déjà été mises au rancart.
Robert Habeck s’en moque éperdument. Il sait que l’économie allemande va être désindustrialisée cet hiver. C’est un prix qu’il est prêt à payer.
NEW – German Economy Minister Habeck can imagine parts of the economy will "simply stop producing for the time being." pic.twitter.com/raA5DpCcKi
Le Ministre de l’Économie Habeck imagine que des secteurs de l’économie « cesseront de produire pour le moment ».
Ces politiciens sont la nouvelle aristocratie. Après un hiver froid et sombre, la population allemande pourrait envisager une solution française très XVIIIe siècle à ce problème.
Un nouveau scénario à la « Lehman Brothers »
Les pays européens soutiennent désespérément leurs compagnies de production énergétique en difficulté. Le commerce de l’énergie est mis à mal par des appels de marge d’au moins 1500 milliards de dollars, ce qui met la pression sur les gouvernements pour qu’ils fournissent davantage de liquidités et renflouent les entreprises de services publics. La Finlande a mis en garde contre un scénario à la « Lehman Brothers », avec des compagnies d’électricité confrontées à de soudaines pénuries de liquidités. L’aggravation de la crise et l’injection de nouveaux milliers de milliards sur le marché ne feront que stimuler l’inflation et plonger l’ensemble de la zone euro dans une profonde récession. Mais bien sûr, ces renflouements sont tous annoncés comme des « mesures anti-inflation ». Sans parler de l’ironie évidente du fait que les coûts énergétiques des ménages ne sont pas inclus dans les statistiques de l’IPC (indice des prix à la consommation), mesure que les gouvernements utilisent pour collationner les données et calculer l’inflation, l’ironie du fait que les gouvernements arrêteront l’inflation en créant de l’inflation ne devrait pas échapper à ceux d’entre nous qui observent la lente autodestruction de notre mode de vie.
Et, bien sûr, on peut se demander pourquoi, s’il est si facile pour les gouvernements d’imprimer de l’argent et de le donner aux fournisseurs d’énergie, ils ne paient pas tout le temps les factures d’électricité de tout le monde? Même si la théorie monétaire moderne (TMM) voudrait nous faire croire que de telles choses sont probablement possibles, la situation économique actuelle, qui découle de l’impression de monnaie effectuée pendant la plandémie, démontre la totale imposture de cette nouvelle école de politique économique.
Les dirigeants de la zone euro mesurent les conséquences de la calamité qu’ils se sont infligée. Mais ces marionnettes du FEM s’en moquent. Parce que lorsque la poussière retombera, et que des milliards de personnes auront été exterminées, l’utopie sera à leur portée.
Macron annonce à la France « la fin de l’abondance » et des temps difficiles à venir
Ce qu’il veut dire, c’est que « la fin de l’abondance » est venue pour VOUS. Les membres de sa classe mangeront encore du caviar alors que vous devrez vous contenter d’une seule pomme de terre pour nourrir votre famille.
La mort de la reine Elizabeth marque la fin d’une époque
Je vais terminer cet article sur l’histoire qui a accaparé en continu le cycle des informations. La mort de la reine Elizabeth a eu un profond impact sur les habitants de ma patrie. Je n’ai jamais été royaliste, mais je n’ignore pas non plus le rôle que la famille royale a joué dans la Grande-Bretagne d’après-guerre. La mort d’une monarque qui règne depuis 1952 est un présage que personne ne devrait ignorer. Elle signale la fin d’un cycle et le début de quelque chose de funeste, comme le suggère le nom du nouveau monarque.
Le roi Charles III est désormais assis sur le trône d’un pays qui a autrefois régné sur la moitié du monde.
Les règnes de Charles I et II ont été marqués par la guerre civile. Il est inconcevable qu’une monarque régnante telle qu’Elizabeth appelle son fils aîné, et héritier du trône, Charles.
La première guerre civile anglaise a éclaté en 1642, moins de 40 ans après la mort de la reine Elizabeth I (!), et 17 ans après l’ascension de Charles Ier sur le trône. Je ne me lancerai pas dans des explications historiques, mais l’époque fut sanglante et les Roundheads d’Oliver Cromwell ont vaincu les Cavaliers de Charles, ce qui a valu au roi de perdre sa tête pour trahison en 1649.
Charles II, le fils de Charles Ier, a poursuivi la guerre de son père contre les parlementaires, jusqu’à sa défaite en 1651, et s’est réfugié en France pendant neuf ans. Il a finalement été rétabli comme monarque en 1660 après la mort de Cromwell et l’histoire réécrite le dépeint comme un roi populaire. En réalité, il n’a cessé de dissoudre les parlements, d’interférer dans la politique et de mépriser les nouvelles réalités politiques introduites par Oliver Cromwell, qui ont relégué la monarchie au rang de monarchie constitutionnelle.
Je vous laisse sur cette pensée. Peu de gens comprennent que le Grand Reset est un projet qui a été lancé par le roi Charles III. Vive le Roi!
Le Grand Reset est lancé! « Maintenant que nous passons du stade du secours à celui du redressement, se présente à nous une occasion unique, mais qui se réduit rapidement, de tirer des enseignements et de nous replacer sur une voie plus durable. C’est une occasion que nous n’avons jamais eue auparavant et que nous n’aurons peut-être plus jamais. Nous devons utiliser tous les leviers dont nous disposons, en sachant que chacun d’entre nous a un rôle vital à jouer. »
Maintenant que vous aurez compris que l’avenir des villes est derrière elles, ceci vous aidera à envisager votre future vie rurale sous l’angle de seule véritable alternative au modèle industriel en perdition et au suivant – le Grand Reset. Charles vous détaillera ce que je serine depuis deux ans sur ce blog. Ce n’est pas mon épouse, qui passe huit mois par an dans le potager familial, qui vous dira le contraire, ni le fermier/éleveur du village chez qui nous allons chercher – à pied – notre viande bio d’animaux de pâturage, d’une qualité qui n’existe tout simplement pas dans la grande distribution, à un prix inférieur à ce qu’on trouve aujourd’hui en magasin.
On reprend ensuite la série des très instructifs articles « climat » de John Dee, apparemment un peu techniques pour mes lecteurs mais que je continuerai néanmoins à traduire et publier puisqu’ils sont, en plus, très amusants.
La production alimentaire mondiale dépend du sol et de la pluie. Les robots n’y changeront rien.
De tous les miracles des temps modernes, le moins apprécié est l’incroyable abondance de nourriture à bas prix aux États-Unis et dans d’autres pays développés. L’ère de la nourriture bon marché est en train de se terminer, pour diverses raisons qui tendent à se renforcer mutuellement.
Nous sommes devenus tellement dépendants d’une agriculture industrielle qui tire son énergie du diesel que nous avons oublié que lorsqu’il s’agit de produire de la nourriture, « chaque petit geste compte » – même les petits jardins ou les petites serres peuvent fournir des quantités significatives de nourriture et donner de la satisfaction.
Pratiquement tous les terroirs/microclimats tempérés se prêtent à la culture de certaines plantes, herbes, arbres et à l’élevage d’animaux. (Le terroir englobe tout ce qui concerne un endroit spécifique: le type de sol, les variations climatiques, l’exposition au soleil, les bactéries présentes dans le sol, tout).
Nous avons oublié que c’est dans les villes que l’on produisait autrefois une grande partie de la nourriture consommée par les citadins. Les petits lopins de terre, les jardins sur les toits, les poulaillers de basse-cour, etc. se multiplient lorsqu’ils sont encouragés plutôt que découragés.
Commençons par souligner à quel point la grande majorité d’entre nous est déconnectée de la production de la nourriture bon marché que nous considérons comme acquise. De très nombreuses personnes ne savent pratiquement rien de la façon dont les aliments sont cultivés, élevés, récoltés/abattus, transformés et emballés.
Même des personnes très instruites sont incapables de reconnaître un plant de haricot vert parce qu’elles n’en ont jamais vu. Elles ne connaissent rien du sol ou de l’agriculture industrielle. Elles n’ont jamais vu de près les animaux qu’elles mangent ou ne se sont jamais occupées des animaux que les humains élèvent pour leur lait, leurs œufs et leur chair depuis des millénaires.
La plupart d’entre nous considèrent l’échelle industrielle de l’agriculture, l’abondance et le faible coût qui en résultent comme acquis, comme s’il s’agissait d’une sorte de droit inné plutôt que d’une brève période de consommation irréfléchie de ressources irremplaçables.
L’agriculture à petite échelle est financièrement difficile car elle rivalise avec l’agriculture industrielle mondiale qui tire son énergie des hydrocarbures et de la main-d’œuvre étrangère à bas prix.
Cela dit, il est possible de développer un produit de niche avec le soutien local des consommateurs et des entreprises. C’est le modèle Moitié-X, Moitié-Fermier au sujet duquel j’écris depuis des années: si au moins une personne du ménage a un emploi à temps partiel qui paie un salaire décent, le ménage peut développer une niche moins rémunératrice dans l’agriculture/élevage. Solutions pour la décroissance: Moitié-Fermier, Moitié-X (19 juillet 2014)
De nombreux éléments de l’agriculture industrielle sont très mal compris. L’expédition de fruits sur des milliers de kilomètres par fret aérien est fonction 1) du carburant pour avion ridiculement bon marché et 2) du tourisme mondial, qui remplit les avions de ligne de passagers qui subventionnent le fret aérien stocké sous leurs pieds.
Lorsque le tourisme mondial a chuté lors du confinement Covid, la capacité de fret aérien a également chuté.
Je ne peux m’empêcher de rire lorsque je lis un énième article sur un nouveau robot agricole qui remplacera la main-d’œuvre humaine, comme si la main-d’œuvre humaine représentait le principal coût de l’agriculture industrielle. (Les hydrocarbures, les engrais, le transport, les coûts de conformité, les baux fonciers et les taxes constituent tous des coûts importants).
Ce qui n’est pas dit, c’est que l’agriculture industrielle dépend du sol, des nappes aquifères d’eau douce et de la pluie. L’irrigation dépend de la pluie/neige quelque part en amont.
Lorsque le sol et les nappes aquifères seront épuisés et que les chutes de pluie deviendront sporadiques, ce robot errera dans un champ stérile, quels que soient les capteurs et autres équipements de pointe dont il sera équipé.
La production alimentaire mondiale dépend du sol et de la pluie. Les robots n’y changeront rien. Ce que peu d’entre nous, qui dépendent de l’agriculture industrielle, comprennent, c’est que celle-ci épuise les sols et draine les nappe aquifères par sa nature même, et que ces ressources ne peuvent être remplacées par la technologie. Une fois qu’elles sont épuisées, elles sont épuisées.
Le sol peut être régénéré, mais pas par les méthodes de l’agriculture industrielle – les tracteurs fonctionnant au diesel et les engrais dérivés du gaz naturel.
Peu de gens savent que la terre est elle-même vivante, et qu’une fois qu’elle est morte, plus rien ne peut y pousser. Tout ce qui pourra être extrait d’un sol appauvri sera dépourvu des micronutriments dont nous avons tous besoin: plantes, animaux et humains.
Chaque organisme est soumis à la Loi du Minimum: il est inutile d’ajouter un nutriment si tous les nutriments essentiels ne sont pas disponibles dans les bonnes proportions.
Déverser un excès d’engrais azoté sur une plante ne lui fera pas produire plus de fruits si elle ne dispose pas de suffisamment de calcium, de soufre, de magnésium, etc. Tout ce que l’on fait en déversant davantage d’engrais azotés sur le terrain, c’est empoisonner les cours d’eau à mesure que l’excès d’azote ruisselle.
L’irrigation est aussi un miracle que peu de gens comprennent. Avec le temps, les sels naturels contenus dans l’eau s’accumulent dans les sols irrigués et ceux-ci perdent leur fertilité. Plus le climat est sec, moins il y a de pluie pour extraire les sels du sol. L’irrigation n’est pas durable à long terme.
Les plantes ont besoin de conditions fiables pour atteindre leur maturité. Si une plante ou un arbre est privé d’eau et de nutriments, son système immunitaire s’affaiblit et il est plus vulnérable aux maladies et aux infestations d’insectes. Les rendements chutent s’il n’y a pas assez d’eau et de nutriments pour assurer la croissance des fruits ou des céréales.
Les conditions météorologiques extrêmes font des ravages dans l’agriculture, même dans l’agriculture industrielle. Une culture peut pousser à merveille et arriver à maturité, puis une tempête de vent ou une pluie battante [NdT. ou une inondation] peut la détruire en quelques heures.
La plupart des gens partent du principe qu’il y aura toujours une abondance de céréales (riz, blé, maïs) sans se rendre compte que la grande majorité des céréales proviennent de quelques rares endroits où les conditions sont propices à l’agriculture industrielle. Si l’un de ces quelques endroits devait subir des changements climatiques erratiques, les exportations de céréales diminueraient de façon spectaculaire.
Une fois que les céréales bon marché auront disparu, la viande bon marché disparaîtra également, car la plupart des viandes dépendent d’une alimentation à base de céréales.
La superficie nécessaire à la culture de quantités abondantes de céréales est gigantesque. Une grande partie de l’Iowa, par exemple, est constituée de champs de maïs et de soja, dont un pourcentage important sert à nourrir les animaux.
Les touristes américains s’extasient devant les fromages de chèvre artisanaux en France ou en Italie sans apprécier le travail humain nécessaire à la fabrication de ces produits artisanaux, travail qui ne peut être remplacé par des robots.
L’agriculture industrielle ne fonctionne que dans le cadre de vastes économies, à grande échelle et avec des taux d’utilisation élevés. Si le sac de 10 livres de cuisses de poulet ne coûte que 25 dollars, c’est parce que des dizaines de millions de poulets sont élevés dans des conditions industrielles soigneusement conçues et abattus/nettoyés à l’échelle industrielle.
Si le taux d’utilisation et l’échelle diminuent, l’ensemble de l’opération cesse d’être économiquement viable.
L’agriculture industrielle mondiale repose sur l’exploitation d’une main-d’œuvre bon marché et de sols qui n’ont pas encore été épuisés. C’est pourquoi la coupe à blanc de l’Amazonie est si rentable: on engage des travailleurs désespérés qui n’ont guère d’autres possibilités de gagner de l’argent, on exploite le sol jusqu’à ce qu’il devienne stérile, puis on passe à autre chose.
L’agriculture industrielle et la dépendance aux hydrocarbures bon marché suscitent de nombreux malentendus. Nombreux sont ceux qui placent leurs espoirs dans les légumes biologiques sans se rendre compte que chaque tomate biologique implique toujours 5 cuillères à café de diesel et 5 cuillères à café de kérosène si elle est cultivée à l’échelle industrielle et expédiée sur des milliers de kilomètres par avion.
Une grande partie de la planète n’est pas propice à l’agriculture à haut rendement. Le sol y est infertile ou épuisé, et le restaurer demande un patient processus d’investissement de plusieurs années ou décennies, non rentable à l’échelle industrielle.
En tant que moyen de gagner de l’argent, la production localisée ne peut rivaliser avec l’agriculture industrielle. Mais ce n’est pas l’objectif. L’objectif est de remplacer la dépendance à l’égard de l’agriculture industrielle par notre propre production, beaucoup plus petite et optimisée pour notre région, et de dégager un excédent qui contribue à nourrir notre réseau de confiance composé de notre famille, de nos amis et de nos voisins.
Alors que l’agriculture industrielle épuise les derniers sols et les dernières nappes aquifères, que les hydrocarbures et les engrais minéraux deviennent coûteux, et que le changement climatique perturbe les plus de 50 ans de conditions météorologiques relativement douces et fiables dont nous avons bénéficié, la nourriture bon marché disparaîtra.
Une fois que l’échelle et les taux d’utilisation auront diminué, l’agriculture industrielle ne sera plus viable sur le plan économique et environnemental. Cette dépendance à l’égard de l’échelle et des taux d’utilisation est mal comprise. Nous supposons que quelqu’un continuera à cultiver notre nourriture à grande échelle, quelles que soient les autres conditions, mais toute activité doit être viable sur le plan financier et environnemental, sinon elle disparaît.
Avec le déclin de l’agriculture industrielle, la nourriture deviendra beaucoup plus chère: même au double du prix, elle resterait bon marché par rapport à ce qu’elle pourrait coûter à l’avenir.
En raison de notre dépendance à l’égard de l’agriculture industrielle, nous avons oublié à quel point la production alimentaire localisée (artisanale) peut être productive. Les petites exploitations en phase avec le terroir peuvent produire une étonnante quantité de nourriture.
L’avenir d’une alimentation durable, abordable et nutritive réside dans une production localisée optimisée pour ce qui pousse bien sans intervention industrielle. La satisfaction et le bien-être que génère ce lien avec la terre et la nature sont sous-estimés. Ce n’est pas par hasard que les personnes en bonne santé qui vivent longtemps – par exemple, les habitants des zones bleues d’Okinawa et les insulaires grecs – prennent soin de leurs jardins et de leurs animaux, et partagent le fruit de leur travail avec leurs familles, leurs amis et leurs voisins.
C’est amusant et gratifiant de faire pousser des aliments. Cela peut même devenir important. Ceux qui sont incapables de cultiver la moindre nourriture feraient bien de se lier d’amitié avec ceux qui le peuvent.
L’objectif n’est pas de remplacer l’agriculture industrielle. L’objectif est de réduire notre dépendance à l’égard de systèmes mondiaux non durables en redynamisant la production locale.
Je publie ceci entre deux articles de la série « climat » par John Dee, qui reprend juste après.
Doug Casey est conseiller en investissement. Vous trouverez son pédigrée ci-dessous.
Auteur de best-sellers, spéculateur de renommée mondiale et philosophe libertaire, Doug Casey s’est forgé une réputation bien méritée pour ses réflexions érudites (et souvent controversées) sur la politique, l’économie et les marchés d’investissement.
Doug est largement reconnu comme l’une des autorités les plus éminentes en matière de « spéculation rationnelle », notamment dans le secteur à fort potentiel des ressources naturelles.
Doug a écrit un véritable classique sur la manière de tirer profit des périodes de turbulences économiques: son livre « Crisis Investing » est resté plusieurs semaines en tête de la liste des best-sellers du New York Times et est devenu le livre financier le plus vendu de l’année 1980 avec 438 640 exemplaires vendus, dépassant des auteurs prestigieux comme « Free to Choose » de Milton Friedman, « The Real War » de Richard Nixon et « Cosmos » de Carl Sagan.
Doug a ensuite battu un nouveau record avec son livre suivant, « Strategic Investing », en percevant la plus grosse avance jamais versée pour un livre financier à l’époque. Fait intéressant, le livre de Doug, « The International Man, » a été le livre le plus vendu de l’histoire de la Rhodésie. Ses publications les plus récentes, « Totally Incorrect » et « Right on the Money », poursuivent la même tradition de contestation de l’étatisme et de défense de la liberté et des marchés libres.
Il a été l’invité de centaines d’émissions de radio et de télévision, dont David Letterman, Merv Griffin, Charlie Rose, Phil Donahue, Regis Philbin, Maury Povich, NBC News et CNN; il a fait l’objet de nombreux articles dans des périodiques tels que Time, Forbes, People et le Washington Post; et il est régulièrement invité comme orateur principal au FreedomFest, le plus grand rassemblement mondial d’esprits libres.
Doug a vécu dans 10 pays et en a visité plus de 175. Il passe actuellement le plus clair de son temps en Argentine et en Uruguay, et voyage dans divers trous à rats dysfonctionnels.
Aujourd’hui, vous le trouverez probablement à La Estancia de Cafayate, une oasis nichée dans les hautes montagnes rouges à l’extérieur de Salta, en Argentine. Cafayate rappelle la beauté isolée de Bryce Canyon, dans l’Utah, combinée aux vignobles luxuriants de Napa Valley. Ses habitants jouissent de libertés économiques et sociales que l’on ne trouve pas aux États-Unis et profitent de quelques-uns des meilleurs vins et terrains de golf de la planète.
M. Casey va donc se payer (pas cher) du bon temps en Argentine, pays qui lutte depuis longtemps et très mal contre la misère. Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec l’époque où les américains un peu fortunés – et les agents du Renseignement – allaient se faire machouiller le cigare par des pauvresses à Cuba, « marché libre » auquel mit fin en 1959 le papa de Justin Trudeau en convertissant ce lupanar en enfer communiste – on pourrait y voir une prédisposition héréditaire.
M. Casey, fidèle à son rôle de conseiller en investissement, analyse et détaille les risques et tendances généraux de la société et recommande à ses clients de la classe moyenne supérieure le moyen de tirer un maximum de profit des « crises ». Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec le rôle qu’assume Klaus Schwab auprès de ses clients milliardaires, qui ont comme vous le savez énormément profité de l’opération Covid et continuent avec l’opération énergie/agriculture – au détriment des clients de M. Casey, d’ailleurs.
Mais je ne suis pas mauvais esprit et je publie donc les écrits de cet « Homme International » – et de ses confrères, Chris MacIntosh (ici, ici et ici), Catherine Austin Fitts (ici, ici, ici), Charles Hugh Smith (ici, ici, ici, ici, ici et ici) – me servant ainsi de la critique (valide) du système étatique par un de ses opposants, tout comme je me sers de la critique (valide) de l’Occident par un défenseur du système chinois, Matthew Ehret (ici, ici, et ici). En passant, si c’est d’un économiste que vous voulez l’avis, il y a Ernst Wolff (ici, ici, ici et ici). Quel que soit leur divers avis, gardons à l’esprit qu’un système reste un système, qu’il ne sert qu’à lui-même et aux gens pragmatiques qui n’ont aucun scrupule à en tirer profit, au détriment d’autres si nécessaire.
Enfin, je ne suis pas conseiller en investissement mais je vous recommande tout de même (gratuitement) d’investir sans plus tarder dans votre infrastructure énergétique et dans d’autres produits de première nécessité. Celui qui pense encore que l’or ou le franc suisse sont des valeurs refuges vit dans un monde très illusoire où on ne connaît ni la faim ni le froid.
Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques
International Man: La Russie est l’un des plus grands producteurs d’engrais au monde, et les tensions actuelles avec les États-Unis et l’Union Européenne perturbent leur approvisionnement.
En outre, il semble qu’il existe une volonté délibérée de saboter l’industrie agricole mondiale.
Par exemple, aux Pays-Bas, le gouvernement restreint l’utilisation des engrais azotés sous le prétexte ridicule de lutter contre le « changement climatique ». Les agriculteurs néerlandais ont protesté contre ces mesures car ils estiment qu’elles détruiront leurs moyens de subsistance et provoqueront des pénuries alimentaires.
Au Canada, le gouvernement Trudeau a annoncé une politique similaire. D’autres gouvernements suivront probablement.
Que pensez-vous de tout ceci? S’agit-il d’un projet délibéré visant à perturber l’approvisionnement alimentaire?
Doug Casey: Ce mème circule, ainsi que trois autres mèmes similaires, depuis quelques années.
C’est comme si les gouvernements du monde entier avaient décidé de lâcher les quatre cavaliers de l’Apocalypse (Pestilence, Guerre, Famine et Conquête). On peut assimiler l’hystérie du Covid et la folie du Vaccin qui a suivi à la Pestilence. Il y a de fortes chances que la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine s’aggrave considérablement. La hausse vertigineuse des prix des matières premières causée par l’inflation des banques centrales et les diktats des États provoquera la Famine dans les pays pauvres. Quant au Quatrième Cavalier, la Conquête ? On peut le mieux le qualifier comme le pouvoir de l’État. Celui des rois et des dirigeants, bien sûr, mais il se manifeste aujourd’hui sous la forme de socialisme et d’autoritarisme. Nous sommes dans une période difficile. Les Quatre Cavaliers sont en selle.
Mais penchons-nous sur la Famine. Peu de gens ont conscience qu’avant la Révolution Industrielle, qui n’a commencé qu’au XIXe siècle, le monde vivait en permanence à la limite de la famine collective. Les privations et la faim étaient courantes. Hobbes avait raison lorsqu’il disait que la vie était « solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte ». La Révolution Industrielle, alimentée par le charbon puis le pétrole, a changé la nature même de la vie. La nourriture est devenue abondante et se vend aujourd’hui, et de loin, au prix le plus bas de l’histoire.
Tout ça pourrait bien changer. Les prix des produits de base comme le blé, le soja et le maïs ont doublé au cours des deux dernières années, mais pas les revenus. Je doute qu’il s’agisse simplement d’une fluctuation cyclique auto-ajustée. C’est beaucoup plus grave.
Alors que se passe-t-il? Quelle est la cause profonde de tout ça?
La grande hystérie du Covid a été le catalyseur qui a mis en branle le « Grand Reset » du FEM. Même si la grippe elle-même s’est révélée être un grand rien du tout, elle a provoqué un effondrement de l’activité économique. La République Socialiste Démocratique du Sri Lanka, un endroit auquel on pense rarement, a semble t-il ouvert la voie. Ses dirigeants ont décidé d’en faire le pays le plus conforme aux normes ESG au monde au moment même où le tourisme s’effondrait à cause de l’hystérie de la pandémie. Le gouvernement a interdit les engrais importés en 2021, et la production de thé et de riz s’est effondrée de 50%. Le Sri Lanka a fait la une des journaux en raison de l’ampleur de la catastrophe qu’il a lui-même provoquée. Je me demande, puisque le Sri Lanka est une île avec un gouvernement très autoritaire, s’il ne s’agissait pas d’une expérience pour voir ce qui se passe lorsqu’on coupe tout approvisionnement en engrais et qu’on crée une crise agricole dans un pays. Ça semble fou? C’est une vraie question. C’est fou, mais c’est exactement ce qui s’est passé.
Est-il possible que l’élite mondiale ait décidé, entre elle-même, qu’il y a trop de gens dans le monde et que trop d’entre eux sont ce que l’intellectuel de cour du FEM, Yuval Noah Harari, a appelé des « bouches inutiles »? À quelques exceptions près, tous les dirigeants du monde sont membres du Forum Economique Mondial. Ils ont tous des intérêts communs, partagent la même philosophie élitiste/collectiviste, se promeuvent mutuellement et ont une ligne de parti commune.
L’élite est responsable des problèmes que nous connaissons actuellement, le lâcher des Quatre Cavaliers.
Ce n’est pas une théorie de la conspiration. C’est juste la reconnaissance du fait que les gens qui se ressemblent s’assemblent. Et une fois que les membres de l’élite acquièrent une influence internationale ou contrôlent un gouvernement, ils forment une « classe ».
Je déteste parler d’intérêts de classe comme un marxiste, mais c’est vrai. Les personnes qui dirigent la plupart des gouvernements sont beaucoup plus loyales envers leur classe – l’élite internationale – qu’envers leurs électeurs ou leurs compatriotes.
Ils partagent les mêmes idées. Ils ont fréquenté les mêmes écoles, ils sont membres des mêmes clubs, ils lisent les mêmes livres, ils assistent aux mêmes conférences, ils ont la même vision du monde et deviennent les amis les uns des autres. Ils sont influencés par les mêmes personnes. Ce qui se passe en ce moment n’est donc pas un simple accident.
International Man: Le régime Biden a récemment adopté la loi sur la réduction de l’inflation. Il vise à réduire l’inflation en créant davantage d’inflation.
Une grande partie de ce projet de loi de dépenses orwellien comprend un montant astronomique de 369 milliards de dollars pour des gaspillages relatifs au « changement climatique. »
Qu’en pensez-vous?
Doug Casey: Les noms des lois dans le monde orwellien d’aujourd’hui cache exactement le contraire de ce qu’elles prétendent faire.
Les milliers de milliards de dépenses publiques auxquels nous avons assisté ces dernières années sont l’application pratique de la Théorie Monétaire Moderne (TMM). Cette théorie a surgi de nulle part comme un mème il y a quelques années. Mais elle n’a jamais vraiment pris, peut-être parce que la théorie elle-même est trop scandaleuse et radicale.
La « loi sur la réduction de l’inflation » est l’application pratique de la TMM. Qu’est-ce que cela signifie?
Cela signifie que les centaines de milliards de dollars que le régime Biden s’est autorisé à dépenser passeront par le haut de l’entonnoir. Tout ira aux personnes qu’ils favorisent, aux projets qu’ils favorisent, et aux idées qu’ils favorisent. Une énorme quantité d’argent est donnée à l’élite et aux personnes qui suivent la ligne.
Mais comment cet immense cadeau est-il censé réduire l’inflation, en théorie?
Selon la TMM, le gouvernement peut contrer les effets de l’augmentation de la masse monétaire en la retirant de l’économie par le biais de taxes. Mais qui va payer ces impôts? Les éléments de la société qui ne sont pas à leur goût. Des personnes qu’ils considèrent comme inutiles, politiquement peu fiables ou déplorables.
Dans le monde d’aujourd’hui, les impôts sont principalement payés par les membres de la classe moyenne. Les personnes des classes inférieures ne paient pas d’impôts sur le revenu. Les impôts ne concernent pas vraiment les classes supérieures, si ce n’est que ce sont elles qui recevront la majeure partie de l’argent de la TMM. C’est la classe moyenne qui sera taxée afin de prélever l’argent qui arrive par le haut de l’entonnoir.
La théorie est que les 400 milliards de dollars autorisés par le projet de loi aboutiront dans la société là où l’élite le prévoit. Puis 400 milliards seront retirés par le biais des impôts des classes moyennes, grâce à la nomination de 87 000 nouveaux agents de l’IRS [NdT. armés]. Voilà exactement ce qu’ils vont faire, et c’est exactement ce que prévoit la TMM.
L’État met de l’argent en haut de l’échelle, dans des secteurs « judicieux », et il extrait de l’économie l’argent des secteurs et des personnes qu’il ne juge pas dignes d’intérêt. C’est la façon catastrophiquement dangereuse par laquelle le gouvernement capture et manipule totalement l’économie. Voilà ce qu’est en réalité la Loi sur la Réduction de l’Inflation, ainsi nommée de façon perverse.
Et ils le feront sans en avoir l’air. C’est diaboliquement intelligent.
International Man: Le gouvernement américain a considérablement épuisé ses réserves stratégiques de pétrole ces derniers temps. Dans le même temps, l’administration Biden a rendu la tâche difficile aux producteurs de pétrole et de gaz aux États-Unis.
Qu’est-ce qui se passe?
Doug Casey: Tout d’abord, je suis opposé à toute réserve stratégique de pétrole gérée par le gouvernement américain. Outre le fait que cela revient à ce que le gouvernement spécule sur les matières premières, cela donne beaucoup de pouvoir supplémentaire à l’Etat et aux bureaucrates qui le contrôlent. Des réserves pétrolières adéquates sont quelque chose que le marché pourrait faire, devrait faire, et ferait – si nous avions un marché libre sans restriction. Ce qui n’est pas le cas.
Les entrepreneurs, les compagnies pétrolières et les spéculateurs privés sont infiniment plus à même de déterminer si le pétrole sera en pénurie ou en surabondance. La dépréciation du dollar par le gouvernement fait du mal au citoyen moyen, mais le citoyen moyen vote. Et il rejette stupidement la responsabilité de l’inflation sur les producteurs de pétrole – les entreprises mêmes qui luttent contre les effets de l’inflation.
Bien sûr, les Bidenistas [NdT. néologisme bâti sur « Biden » et « sandinista », les commandos marxistes du Nicaragua] souhaitent que le prix du pétrole soit aussi bas que possible avant l’élection. Ils se dépeignent comme les gentils et les producteurs de pétrole comme les méchants. Ils tentent de réduire les effets de l’inflation en rendant le pétrole plus disponible. Mais une fois les réserves épuisées, que se passera-t-il?
L’élite déteste profondément les combustibles fossiles. Ils détestent le charbon, le pétrole, le gaz et l’uranium parce que ceux-ci ont donné du pouvoir à l’homme du peuple depuis le début de la révolution industrielle. Ils ne veulent pas voir plus d’énergie produite, ils veulent voir l’énergie conservée, puis allouée selon des critères idéologiques, pas économiques. Mais c’est le marché libre, et non pas eux, qui devrait décider s’il est judicieux de conserver l’énergie ou non.
Ils détestent l’industrie des combustibles fossiles et veulent diriger les capitaux vers les technologies dites vertes, essentiellement le solaire et les éoliennes.
Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, il n’y a rien de mal à utiliser ces formes dites alternatives de production d’énergie dans certains endroits et à certains moments. Mais en tant que source de production massive d’énergie, elles n’ont aucun sens. Elles sont un désastre en devenir et totalement inappropriées pour une économie industrielle prospère. Ces idiots jouent avec le feu à l’échelle mondiale.
L’agenda du changement climatique est une autre forme de contrôle psychologique de masse. Plus l’élite crée de la peur et de l’hystérie, plus elle a de contrôle. Le peuple, qui a subi un lavage de cerveau, implorera la venue d’un homme fort qui promettra de tout remettre en ordre.
Le fait est qu’il y a de très nombreuses décennies de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergie nucléaire disponibles. Les nouvelles technologies finiront par remplacer la plupart d’entre elles, tout comme le moteur à combustion interne a remplacé le cheval et l’électricité le bois il y a 100 ans. L’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous avons manqué de pierres, et l’âge des combustibles fossiles ne prendra pas fin parce que nous aurons épuisé nos combustibles fossiles. Mais essayer de les imposer pour des raisons politiques et idéologiques risque fort de faire s’effondrer complètement l’économie.
International Man: De même, l’Union Européenne met en place des politiques autodestructrices qui menacent de détruire sa sécurité alimentaire et énergétique.
Il semble que les gouvernements occidentaux sabotent délibérément leurs économies. Que se passe-t-il au juste?
Doug Casey: C’est comme si on assistait à la démolition contrôlée d’un bâtiment sous nos yeux. Ces gens ont déclaré la guerre à la civilisation occidentale. La libération des Quatre Cavaliers pourrait provoquer ce qui équivaut à un nouvel âge des ténèbres.
L’élite mondiale se pense vraiment différente, meilleure et plus sage que la plèbe. Ils sont devenus si audacieux qu’ils expliquent en fait ce qu’ils font. Ils croient en l’autoritarisme parce qu’ils pensent qu’ils sont ceux qui devraient être au sommet. Ils ne comprennent pas l’économie, l’histoire, la science ou la technologie, mais ils aiment être au sommet.
Ils tentent de justifier ce qu’ils font. Pour avoir l’air intelligent, ils disent : « Nous allons traverser des périodes inévitablement difficiles. Nous allons avoir des hivers froids. Nous allons avoir des pénuries alimentaires. » Je présume qu’ils peuvent présenter les choses en leur faveur, afin de paraître sages pour avoir perçu ces choses à l’avance et les avoir prédites – mais il est assez facile de prédire quelque chose que l’on cause.
La question est celle de l’effondrement croissant de la civilisation occidentale, que ces gens considèrent comme maléfique. À ce stade, les États-Unis sont le dernier véritable bastion de la civilisation occidentale. Mais les Jacobins contrôlent maintenant l’appareil d’État aux États-Unis, et ils ne lâcheront pas le pouvoir facilement.
L’Europe occidentale a totalement basculé. Elle est totalement contrôlée par l’idéologie socialiste. Il faut donc s’attendre à davantage de contrôles, de lois et de réglementations à l’approche de la gigantesque crise financière et économique qui s’annonce. Ça n’arrivera plus dans un avenir théorique. C’est une question de quelques semaines ou quelques mois.
International Man: Que peut faire le citoyen moyen pour se protéger – et protéger son argent – des conséquences de ces mesures destructrices?
Doug Casey: Au fur et à mesure que la Grande Dépression s’aggrave, l’homme moyen réclamera à cor et à cri que quelqu’un résolve ses problèmes. Le public exigera davantage de contrôles. Environ la moitié du pays a voté pour les Bidenistas, et dans son récent discours, Biden a pratiquement déclaré la guerre à l’autre moitié du pays. C’est comme si Biden avait décidé qu’il voulait, lui aussi, être un président de guerre, comme le criminellement stupide Baby Bush. Sauf que Biden pourrait finir par être un président de guerre civile.
Que peut-on faire face à cela?
On peut tout simplement ne pas jouer le jeu. Comme Timothy Leary [NdT. le « pape du LSD » qui travaillait en fait pour la CIA] l’a dit dans un autre contexte, « Allumez, écoutez, laissez tomber. » Vous pouvez peut-être suivre l’exemple des Amish, mais je ne pense pas qu’ils laisseront qui que ce soit tranquille; au mieux, vous serez laissé pour compte. Ou peut-être pouvez-vous agir comme Rhett Butler dans « Autant en emporte le vent » et vous écarter du chemin des imbéciles.
Une chose semble certaine: nous sommes confrontés à un tournant majeur de l’histoire mondiale. C’est très grave.
Que va-t-il se passer précisément? Que va faire l’élite, et que va faire le public en retour? C’est un jeu de devinettes complexe, comme de prédire le prochain tour d’un kaléidoscope.
Pour l’instant, je parie sur les matières premières en général. Elles sont très bon marché par rapport à tous les autres actifs financiers. Il y aura des pénuries du fait de ce que les élites accomplissent avec des mesures telles que l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et la DEI (Diversité, équité et inclusion) et de leur attitude générale envers le commerce, le capital privé et l’esprit d’entreprise.
Achetez de l’or, de l’argent et de l’énergie, tout en cherchant des endroits avisés pour spéculer. Ils existent.
Tenez compte de l’expression française « sauve qui peut », c’est-à-dire que celui qui peut se sauvera lui-même. Telle est la situation alors que nous nous dirigeons vers un chaos économique, financier, politique et social croissant.
J’avais prévenu ici que je ne ferais plus beaucoup dans l’actualité. En passant, merci aux nombreux lecteurs de l’article en question – pour les autres, lisez-le. Pratiquement tout ce que je publie depuis deux ans et demi est exact ou finit par le devenir. Ce sera encore le cas ici.
Même chose pour John Paul, qui est bien plus pointu que moi sur l’analyse des systèmes (c’est son métier), raison pour laquelle je traduis ceci en dernière minute. S’il dit que c’est important, c’est important, en tout cas au niveau du système géopolitique.
Pour que ce soit parfaitement limpide, je ne crois pas une seule seconde à la mort de la fille de Douguine. Le monde ne fonctionne tout simplement pas comme ça. C’est une pure mise en scène, de façon à justifier la suite de l’opération, dans laquelle il y a probablement un rôle pour un Douguine affligé mais en vie. La comparaison de John Paul avec l’assassinat de l’archiduc Franz Ferdinand est donc – involontairement – judicieuse: il n’a jamais eu lieu non plus. Ce qui a peu d’importance, puisqu’on s’en est quand même servi pour déclencher la Première Guerre Mondiale, qui a permis le démantèlement des anciens Empires et le grand massacre paysan français, c’est-à-dire l’ajustement structurel qui a garanti à la Banque son retour sur investissement dans le monde d’après. Vous savez, celui qu’on a « reconstruit en mieux ».
Ceci servira au strict minimum à finir d’envenimer les relations des pays européens encore en relativement bons termes avec la Russie, qui pourra ainsi couper complètement tous ses approvisionnements en énergie et autres produits essentiels (notamment engrais). L’objectif premier reste la mise à genoux de l’Europe occidentale, je le disaisavant l’invasion de l’Ukraine, je le répètais au sujet des sanctions, et maintenant ceci? La voiture d’un des plus proches conseillers du Président russe – ex-KGB – piégée, qui plus est avec un engin artisanal? Comme je l’ai déjà expliqué (avec exemple vécu), nous sommes déjà tous surveillés en temps réel, à un niveau proprement inimaginable.
Dernières nouvelles – Tentative d’assassinat de Douguine
« On est dans la merde »
John Paul
21 août
Alors que je suis en train d’écrire l’article que j’étais censé envoyer hier, un autre événement d’importance se produit et vient chambouler mon planning. Cet événement aura des ramifications géopolitiques gigantesques et changera sans aucun doute les relations politiques, particulièrement au niveau du Renseignement, au niveau mondial.
Russian media are reporting that a car exploded in Moscow oblast; allegedly, Darya Dugina, Alexander Dugin's daughter, was driving and that she died on the spot. No official confirmation at this point, also no information on the cause of the explosion. pic.twitter.com/7jeDuGVDjP
Dans ce même fil de discussion, on trouve d’autres informations [NdT. on trouve surtout une majorité de gros cons d’américains qui se réjouissent de cet assassinat], la dernière étant que les autorités affirment que la source de l’explosion de la voiture était un EEI, un engin explosif improvisé, et non un accident.
Bien que je ne veuille pas me lancer dans des sujets politiques et vous ennuyer avec les détails, voici pourquoi c’est important.
Douguine est de facto l’esprit philosophique ET politique qui se cache derrière la plupart des décisions et des grandes ambitions de Poutine. L’œuvre de Douguine a eu une influence considérable dans toutes les sphères de la société russe, depuis le nationalisme de monsieur tout le monde jusqu’aux mouvements géopolitiques et aux opérations des services de renseignement.
Non seulement ceux qui ont tenté cet assassinat ont échoué lamentablement, comme ils le font souvent (kof, kof, CIA/MI6, kof, kof), mais ils ont tué la fille de cet homme. Quelqu’un qui a une énorme influence dans toutes les hautes sphères de la société russe, y compris les élites et les services de renseignement. Douguine ne porte pas non plus un grand amour aux Ukrainiens, et a déclaré une fois, lors d’une émission en direct, que la Russie devrait procéder au génocide de chaque ukrainien [NdT. c’est faux, c’est une citation prise hors contexte].
Celui qui a évalué et donné le feu vert à cette « opération » a créé un cygne noir (oui, on peut en créer) par pure incompétence. La Russie va maintenant complètement retirer ses gants, ouvertement mais surtout secrètement.
Je tiens à attirer l’attention de tous les lecteurs sur le fait que la Russie est le créateur et le plus grand spécialiste de la guerre hybride.
Si vous êtes européen ou américain, je vous IMPLORE de stocker de la nourriture ou des médicaments, pas besoin de faire des folies et de dépenser des milliers de dollars, mais s’il vous plaît, stockez « l’essentiel ».
Cela pourrait être le moment Franz Ferdinand des années 2020.
Je suis reconnaissant pour tout votre soutien jusqu’à présent, et je vous souhaite à tous un bon week-end.
Texte original
Breaking news – Dugin assassination attempt
« Shit just got real »
John Paul
Aug 21
In the process of writing the piece I was supposed to send out yesterday, yet something else big enough happens that gets in the way. This one has massive geopolitical ramifications and it will definitely shift political relationships and especially Intelligence globally.
Russian media are reporting that a car exploded in Moscow oblast; allegedly, Darya Dugina, Alexander Dugin's daughter, was driving and that she died on the spot. No official confirmation at this point, also no information on the cause of the explosion. pic.twitter.com/7jeDuGVDjP
In that thread itself, there is more information, with the last one being, authorities assert that the car explosion source was an IED, an Improvised Explosive Device, and not a crash.
While I don’t want to delve into politics and bore you with details, here is why this is important.
Dugin is the de facto both philosophical AND political mind behind most of Putin’s decisions and bigger ambitions, Dugin’s work had a huge influence in all spheres of Russian society, from your average Joe going into nationalism to geopolitical moves and Intelligence operations.
Not only whoever attempted this assassination failed miserably, as the source often does (cough cough CIA/MI6 cough cough), but they killed this man’s daughter. Someone who has enormous influence in all of the upper spheres of Russian society, including elites and the Intelligence services. Dugin also has very little love for Ukrainians, once spouting on a live stream that Russia should genocide every single Ukraine out of existence.
Whoever assessed and greenlight this “operation” engineered a black swan (yes you can engineer these) by sheer incompetence. Russia now will go full gloves off, but overtly but especially covertly.
I want to bring to any reader attention that Russia is the creator and foremost specialist in Hybrid Warfare.
If you are European or American I IMPLORE you to stock some food or medicine, you don’t need to go crazy and spend a thousand dollars on things, but please DO go stock “the basic”.
This has the possibility to be the Franz Ferdinand moment of 2020’s.
I am thankful for all the support so far, and wish all of you a good weekend.
Cet article est une suite (évidente) de l’article ci-dessous, avec suffisamment de points de données pour que vous puissiez comprendre l’origine de tout ça.
Comme je l’ai écrit à de nombreuses reprises au cours des derniers mois, compte tenu de tous les événements et dynamiques en jeu, et de la réaction des pays à ces événements, le charbon connaîtra une pénurie et son prix augmentera progressivement, et je m’y tiens toujours.
Une hausse des tarifs a ajouté 80 USD à chaque tonne de charbon exporté par l’Afghanistan vers le Pakistan… L’Afghanistan a exporté 10 000 tonnes de charbon vers le Pakistan au cours des deux derniers mois, a rapporté un média local, ajoutant que la majorité du charbon a été acheté par des entreprises liées à l’armée pakistanaise.
Les pays pauvres souffriront, et continueront de souffrir, de la tentative suicidaire de l’Europe de « sanctionner » sa principale source d’énergie. Le Pakistan a dû faire face à de graves perturbations de son économie et se trouve aujourd’hui au bord du gouffre. Augmentation des prix des denrées alimentaires et des carburants, rétrécissement de l’économie et poursuite de l’inflation, jusqu’à ce que le pays s’effondre. Ce fil de discussion sur Twitter explique de manière très détaillée tout ce à quoi le Pakistan est confronté en ce moment.
Aucun type de système complexe, organique ou non, n’est capable de fonctionner sans une énergie abondante. Et le Pakistan importe de l’énergie, de la nourriture, tout.
Même les pays considérés comme « riches en charbon » sont confrontés à de graves problèmes en matière de charbon.
La Pologne est le pays de l’Union européenne le plus dépendant du charbon.
Le pays achète du charbon en Colombie, en Australie et en Afrique du Sud.
Une centrale électrique au charbon à Belchatow, en Pologne. Photographe: Bartek Sadowski/Bloomberg
La Pologne, premier producteur de charbon de l’Union européenne, fait des pieds et des mains pour combler un déficit potentiel de ce combustible avant l’hiver, alors que l’interdiction des importations russes devrait toucher en priorité les ménages et les petites installations de chauffage.
Dans une démarche inhabituelle, le Premier Ministre Mateusz Morawiecki a ordonné la semaine dernière à deux entreprises publiques d’acheter 4,5 millions de tonnes de charbon d’ici la fin octobre pour approvisionner les ménages. C’est environ la moitié de ce que le pays importait chaque année de Russie avant le début de la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, la Pologne cherche du charbon en Colombie, en Australie et en Afrique du Sud.
La situation devient si grave que la Pologne envisage maintenant d’utiliser les bénéfices de sa banque centrale pour acheter du charbon destiné aux citoyens qui possèdent des fours à charbon. Des milliards seront « investis » dans cette entreprise, qui n’aura bien sûr pas l’effet escompté à long terme. C’est ce que nous appelons ici « bloquer le soleil avec une passoire ». Il s’agit simplement d’éviter de traiter les vrais problèmes, de reporter toute résolution réelle et d’accroître la pression sur les forces du marché qui poussent le charbon à la hausse. Si vous vous demandez pourquoi ils envisagent de telles mesures, c’est parce que la population est confrontée à une augmentation de 180 % de sa facture énergétique.
Il est fréquent que je me répète ici, peut-être est-ce utile pour les nouveaux abonnés. L’énergie coûteuse affecte la production de produits chimiques, de médicaments, de tout bien industrialisé, mais elle a un impact considérable sur l’un des matériaux les plus nécessaires au monde. L’aluminium et l’acier, et quelque chose d’autre…
Le producteur roumain d’alumine ALUM va arrêter sa production pendant 17 mois et licencier environ 70% de son personnel car la flambée des prix de l’énergie rend les coûts de production insoutenables, a déclaré jeudi son propriétaire Alro Group ALR.BX, l’un des plus grands fondeurs d’aluminium d’Europe.
Comme la plupart des fonderies d’aluminium européennes, Alro Group était aux prises avec la hausse des coûts énergétiques avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Il s’agit d’une tendance persistante dans l’industrie de la fonte et de l’acier depuis un certain temps, et comme pour le « quelque chose d’autre » que nous examinerons plus tard, ces changements affectent le marché des mois plus tard, et cela pose un problème. Le monde se retrouve à payer les coûts des deux dernières années de politiques incroyablement stupides, et à être victime d’une guerre hybride (la Chine a joué ce jeu en solo pendant un certain temps) ce qui fait que la demande diminue, donc les prix aussi diminuent lentement.
Mais n’importe quelle projection de n’importe quel organisme d’analyse vous donnera le même résultat. La demande continuera d’augmenter, quoi qu’il arrive. C’est le cas des panneaux solaires, dont les coûts ne cessent d’augmenter. Comme je l’ai expliqué il y a plusieurs mois, leur production est à la fois gourmande en énergie et en matériaux, et le monde entier en a désormais un grand appétit. Ces répercussions affecteront le marché pendant des années si les décideurs ne font pas preuve de prévoyance.
Un argument que l’on pourrait avancer est que « le monde peut survivre sans matériel ». Je serais enclin à être d’accord, nous n’avons pas besoin de « choses » pour survivre, cela représenterait un coût économique astronomique, mais nous n’en avons pas « besoin ». Ce dont nous avons besoin, c’est de nourriture. Et deux choses ont un impact important sur le prix de la nourriture. Le carburant et les engrais.
Le producteur européen met en évidence les conséquences des réductions de capacité.
Le prix élevé du gaz a contraint les fabricants d’engrais à réduire leur production.
Le géant européen des engrais Yara International ASA a déclaré que la crise énergétique l’obligeait à réduire sa production et a prévenu que de nouvelles réductions pourraient intervenir.
Ce gigantesque distributeur d’ammoniac fait partie des producteurs mondiaux qui ont réduit leur production en raison des prix élevés du gaz naturel, une matière première essentielle utilisée pour fabriquer des nutriments pour les cultures. Yara a déclaré mardi qu’elle avait réduit plusieurs sites, diminuant ainsi sa capacité de 1,3 million de tonnes pour l’ammoniac et de 1,7 million de tonnes pour les engrais finis.
Les prix de l’énergie, et en particulier ceux du gaz, ont un impact profond sur la production et les prix des engrais, ce qui, dans des circonstances favorables, serait un problème mineur, mais compte tenu de ce que nous avons évoqué précédemment, il s’agit d’un problème majeur de sécurité nationale (continentale dans ce cas). Le problème des prix des engrais et du carburant pour la plupart des gens (y compris moi avant 2021) était le suivant. Les hausses de prix de n’importe quel outil ou produit agricole prennent beaucoup de temps avant que le consommateur ne les ressente. Des cycles de plusieurs mois en fait.
Une réduction de la production d’engrais aujourd’hui aura un impact substantiel et tout à fait perceptible un mois plus tard, avec des répercussions mondiales. Les agriculteurs qui achètent moins d’engrais ont moins de rendement et, dans des circonstances favorables, cela équivaut à une légère augmentation des prix mondiaux.
Il y a quelques mois, lorsque les prix des engrais ont atteint des sommets historiques, un couple d’agriculteurs, lors d’une interview, a fait part de ses inquiétudes et a demandé un sursis à Dame Nature. « Peut-être que la nature nous aidera. » Et j’ai écrit « S’en remettre aux caprices de Mère Nature ne semble pas être un choix judicieux en ce moment », étant donné mon parti pris pour la venue d’une Année sans Été (changement de météo).
La chaleur extrême et les températures nocturnes élevées frappent maintenant à un moment crucial pour une culture de maïs américaine plantée tardivement.
Je n’arriverai pas, même si ma vie en dépendait, à retrouver le document des Nations Unies que j’ai mentionné ici il y a quelques mois, mais on y prévoyait que les prix des produits de base et des céréales resteraient élevés pendant au moins les cinq prochaines années. Ce ne sont là que quelques-unes des données que je peux fournir, mais je pense avoir été clair.
Partout, les cultures subissent l’impact de ces deux variables, le blé et les engrais, de la baisse de rendement en France à la baisse de qualité au Canada. L’Afrique a très peu de chances de se nourrir, même partiellement. Les temps désespérés appellent des mesures désespérées.
L’UE VA AUTORISER LE DÉGEL DE CERTAINES RESSOURCES APPARTENANT À DES BANQUES RUSSES SANCTIONNÉES AFIN DE PERMETTRE DES TRANSACTIONS POUR LE COMMERCE DE DENRÉES ALIMENTAIRES ET D’ENGRAIS – PROJET DE DOCUMENT
Et même dans ce cas, on pourrait facilement en déduire qu’il s’agit d’une situation du type « trop peu, trop tard ». L’Europe doit réduire considérablement sa consommation de gaz naturel au cours des prochains mois afin de se préparer à ce qui risque d’être « un hiver long et rigoureux », a déclaré le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie. L’UE est dans une situation tellement difficile qu’elle veut revenir sur les sanctions liées aux banques, pour obtenir des engrais et de la nourriture (car elle sait qu’elle ne pourra pas produire suffisamment pour ne serait-ce que contenir l’inflation).
Le « destin » à court terme du système est fixé, la bureaucratie est un léviathan lent et léthargique et les changements nécessaires arrivent toujours des mois après qu’ils n’auraient dû être effectués. Bien que les données soient légères, compte tenu de mes antécédents et de la façon dont j’ai couvert toutes ces questions ici, vous pouvez juger par vous-même de mon affirmation suivante.
Le monde ne sera pas en mesure de se nourrir, et d’énormes pans de pays connaîtront différents niveaux de famine, voire une véritable famine, la déstabilisation touchera de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique, ainsi que les pays et quartiers pauvres d’Europe, le Tiers-Monde ne peut PAS concurrencer les économies du Premier Monde, même si ces économies entrent en récession ou en dépression. La Chine se trouve sur le fil du rasoir de l’agitation civile, les États-Unis s’enfoncent toujours plus dans la division politique.
La majeure partie de l’Amérique latine se trouve aux portes de la révolte, ce qui déstabilise encore plus leurs propres pays, leur société et leurs économies, dégradant encore plus la situation pour tous les autres. Du Panama au Pérou.
De nombreux gouvernements sont trop endettés pour amortir le choc sur le niveau de vie.
« L’argent n’avait plus aucune valeur à Istanbul », se lamente le narrateur de « Mon nom est rouge », un roman d’Orhan Pamuk qui se déroule au XVIe siècle. « [Les] boulangeries qui vendaient autrefois de grandes […] miches de pain pour une pièce d’argent cuisaient désormais des miches deux fois plus petites pour le même prix. » La Monnaie royale réduisait sournoisement la quantité d’argent contenue dans chaque pièce. Lorsque les Janissaires (une force militaire d’élite) découvrirent que leurs salaires avaient été dévalués, « ils se révoltèrent, assiégeant le palais de Notre Sultan comme s’il s’agissait d’une forteresse ennemie ».
Aujourd’hui encore, la Turquie est confrontée à une inflation galopante. Officiellement, elle est de 73%, mais tout le monde soupçonne qu’elle est plus élevée. M. Pamuk, lauréat du prix Nobel de littérature, affirme qu’il n’a « jamais vu une hausse des prix aussi spectaculaire ». Il ne fait aucune prédiction sur les conséquences politiques possibles. Il serait risqué de critiquer le sultan moderne de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan.
Nous sommes également au stade redouté de tout effondrement de sociétés complexes, où les choses tombent en panne plus vite qu’on ne peut les fabriquer et les remplacer. Les prix de l’énergie aux États-Unis sont très élevés, même si les États-Unis sont autosuffisants sur le plan énergétique, l’industrie est en train de ployer sous le poids des coûts. CLF Industries est la seule entreprise aux États-Unis qui produit une qualité d’acier spécifique pour la fabrication des transformateurs et elle envisage maintenant d’arrêter complètement sa production. Les entreprises du secteur de l’énergie sont confrontées à des problèmes d’approvisionnement depuis des mois et tentent de s’adapter. En fait, on sait depuis des semaines que la Californie brûle désormais plus de transformateurs que l’offre ne peut en fournir, si bien que de nombreux travailleurs spécialisés tentent de récupérer ce qu’ils peuvent.
L’Europe étant confrontée à des coûts et des problèmes énergétiques encore plus graves, on peut s’attendre à ce que des résultats similaires surviennent dans nombre de ses pays. Une autre tendance que je ne pense pas devoir aborder ici, mais qui a été prédite il y a longtemps, est la croissance exponentielle des grèves. Du Royaume-Uni aux États-Unis, et ailleurs, frappant au pire moment, de nombreux travailleurs (essentiels) choisiront de faire grève en raison de l’ampleur de la pression que les tendances inflationnistes actuelles leur ont fait subir.
Même les personnes aisées, avec de bons salaires, ressentent désormais la pression. Et cela ne fera que perturber et alourdir un système fragile et fracturé, certaines de ces grèves ayant le potentiel de provoquer des perturbations massives. Les grèves sont également une arme de guerre hybride très puissante pour perturber l’économie de l’adversaire.
De nombreux endroits se laisseront prendre au piège de la prise de pouvoir opportuniste de certaines organisations, ou de politiciens à l’affût de la détresse. Avec les parties I et II, et l’intégralité de la série Beyond Mathematical Odds, que vous devriez peut-être visiter un peu, chacun d’entre vous devrait réfléchir très sérieusement à la manière de se préparer.
La planète entière va connaître une pénurie de travailleurs en raison de salaires insatisfaisants, et il y a une pénurie croissante de pièces de rechange, d’outils et d’outils spécialisés. Après la levée des blocages, l’industrie a tourné à plein régime, et beaucoup d’endroits remettent maintenant à plus tard la maintenance critique, ce qui entraînera des défaillances, et dans certains cas des défaillances en cascade. Compte tenu de toutes les dynamiques évoquées jusqu’à présent, et du fait que le comportement humain est souvent mémétique (contagieux), on peut s’attendre à de nombreuses formes de perturbations dans les pays pauvres comme dans les pays riches au cours des douze prochains mois.
Je n’ai même pas abordé l’aspect biologique/virologique de tout cela, ni la façon dont l’augmentation de différentes maladies dans de nombreuses régions du monde affectera également le fonctionnement du système. Pour être clair, ce n’est pas la fin du monde, nous entrons simplement dans une période assez chaotique où les anciennes alliances meurent, où les nouvelles alliances sont faibles, et où le déclin de ce qui était considéré comme des endroits sûrs et prospères est visible même pour le citoyen moyen doté d’un minimum de bon sens. Cela conduit à son tour au conflit, sous ses nombreuses formes. Et tout ce que cela implique (je vais commencer à couvrir ici les aspects que j’aime de la guerre, peut-être, certainement la Guerre Cognitive, qui est à venir).
Pour finir, je vous laisse avec un discours qui m’a profondément marqué, ainsi que les personnes que j’ai connues dans mon ancienne vie professionnelle. La version pleine d’action à des fins… prévisionnelles.
L’histoire de ce discours se trouve dans les commentaires. [NdT. je l’ai traduit sous la vidéo]
« Les gens ne veulent pas ceci ou cela, ils veulent de la nourriture, du soutien, de la protection.
« Je vais vous donner un exemple. Un de mes amis – avez-vous vu le discours sur la démocratie? Les gens ne veulent pas ceci et cela, ils veulent de la nourriture, du soutien, de la protection? – Eh bien, un de mes amis s’est échappé d’Irak en 2000, avant la guerre. Sa famille a fui l’Irak, mais trois ans auparavant, son oncle avait été arrêté et allait être mis à mort. Le jour de l’anniversaire de Saddam Hussein, cependant, Saddam l’a laissé partir. Saddam faisait ça: chaque année, il laissait partir quelques personnes le jour de son anniversaire. Ils se sont donc échappés et ont demandé à cet oncle de venir avec eux, et vous savez ce qu’il a dit? Il a dit: « Pourquoi est-ce que je partirais? Oui, il m’a mis en prison et c’était peut-être une erreur, mais j’ai de l’aide, j’ai ma vie, j’ai tout. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de protection et de nourriture.
« Ils se sont donc échappés et il est resté, ce type qui allait auparavant être mis à mort. Il ne voulait pas partir. Alors cet incident m’a vraiment fait réfléchir. »
Un très grand merci à tous mes soutiens ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !
Texte original
Coming chaos part II
John Paul
Jul 22
This piece is an (obvious) continuation of the piece below, with enough data points you can understand where everything is coming from.
As I have written many times over the past few months, given all the events and dynamics at play, and the response of countries to said events, coal would suffer a shortage and its price would increase gradually, and I still stick by it.
A surge in tariffs has added USD 80 to each tonne of Afghanistan’s coal export to Pakistan… Afghanistan exported 10,000 tonnes of coal to Pakistan in the past two months, a local media reported, adding that the majority of coal was bought by companies connected to the Pakistan military.
Poorer countries will suffer, and continue to suffer from the European suicidal attempt at “sanctioning” its main source of energy. Pakistan has been dealing with severe disruptions to its economy and now finds itself near the doom loop. Increased food and fuel prices, constriction of the economy, and further inflation, until the country collapses. This thread on Twitter explains in great detail every Pakistan is facing right now.
No type of complex system, organic or not, is able to function without abundant energy. And Pakistan imports energy, food, everything.
Even countries considered “coal-rich” are facing severe problems with coal.
Poland is the European Union’s most coal-reliant nation
The country is buying coal from Colombia, Australia, S. Africa
A coal powered power plant in Belchatow, Poland. Photographer: Bartek Sadowski/Bloomberg
Poland, the European Union’s top coal producer, is scrambling to fill a potential deficit of the fuel ahead of winter as a ban on Russian imports is set to hurt households and small heating plants the most.
In an unusual move, Prime Minister Mateusz Morawiecki last week ordered two state companies to purchase 4.5 million tons of coal by the end of October to supply households. That’s about a half of what the country had imported each year from Russia before the war in Ukraine started. Now, Poland is hunting for coal in Colombia, Australia and South Africa.
The situation is getting so dire, that Poland now plans to use its Central Bank profits to buy coal for citizens that own coal furnaces, billions will be “invested” in this endeavor, and of course, it will not have the desired effect long-term. This is what we call it here “blocking the sun with the sieve”. Merely avoiding dealing with the real problems, postponing any actual resolution, and putting more pressure on the market forces pushing coal higher. If you are wondering why they are contemplating such measures, it is because the population faces a 180% increase in their energy bills.
Repeating myself is a common trend around here, maybe it is good for the new subscribers. Expensive energy affects the production of chemicals, of medicine, of every industrialized good, but it achieves quite the impact on one of the world’s most needed materials. Aluminum and steel, and something else…
Romanian alumina producer ALUM will halt output for 17 months and lay off about 70% of its staff as soaring energy prices make production costs unsustainable, its owner Alro Group ALR.BX, one of Europe’s largest aluminium smelters, said on Thursday.
Like most European aluminium smelters, Alro Group was struggling with rising energy costs even before Russia’s invasion of Ukraine.
This has been a persistent trend in the smelting and steel industry for quite some time, and similar to the “something else” we will look into later, these changes affect the market months later, and this will be a problem. The world finds itself paying the costs for the last 2 years of absurdly stupid policies, and being a victim of hybrid war (China played this game solo for quite a while) so demand is going down, therefore prices are also slowly going down.
But any projection from any analytic outfit will give you the same outcome. Demand will keep increasing, regardless. Such is the case with solar panels where the costs keep increasing, and as I covered months ago, its production is both energy and material intensive, and the entire globe now has a big appetite for them. These ripples will affect the market for years without some foresight from the decision-making folk.
One argument one could make is that “the world can survive without stuff”. I would be inclined to agree, we don’t need “stuff” to survive, it would have an astronomical economical cost, but we don’t “need it”. What we do need, is food. And two things severely impact the price of food. Fuel, and fertilizers.
European producer highlights toll of capacity reductions
High gas prices have forced fertilizer makers to curb plants
European fertilizer giant Yara International ASA said the energy crisis is forcing it to curb output and warned that more cuts may come.
The huge ammonia distributor is among producers around the world that have cut output due to high prices of natural gas, a crucial feedstock used to make crop nutrients. Yara said Tuesday that it has curtailed several sites, cutting capacity by 1.3 million tons for ammonia and 1.7 million tons for finished fertilizer.
Energy prices, and especially gas prices have a profound impact on fertilizer production and prices, which on a good day would be a minor problem, but given what we discussed previously, this is a major national (continental in this case) security issue. The issue with fertilizer and fuel prices for most people (including me before 2021) was the following. Surges on any farm tool or output take a long time for the consumer to feel it. Months long cycles in fact.
A curtail on fertilizer production right now will have a substantial and quite perceptible impact month down the road with global repercussions. Farmers buying less fertilizer means less yield, and on a good day, that would equate to a little increase in global prices.
I can’t find, for the life of me, the UN document I mentioned here months ago, but there they expected prices of staples and grains to be high for at least the next 5 years. These are but merely a few of the data points I can provide, but I think I made myself clear.
Crops everywhere are being impacted by both of these variables, the wheat and fertilized, from France lower yield, to Canada lower quality. Africa has very little chance to even partially feed itself. Desperate times will call for desperate measures.
And even at that, one could easily deduce this is a somewhat too little too late kinda situation. Europe needs to drastically slash natural gas consumption in the next few months to prepare for what is likely to be “a long, hard winter,” the head of the International Energy Agency said. The EU is in such a tough spot they want to revert even the bank-linked sanctions, to get fertilizer and food (because they know they won’t be able to produce enough to even keep inflation at bay).
The short-term “fate” of the system is fixed, bureaucracy is a slow-moving, lethargic leviathan and the necessary changes always come months later than they should have been done. While light on the data, given my track record, and how extensively I covered all these issues here, you can judge my following statement by yourself.
The world will not be able to feed itself, and huge swaths of countries will experience different levels of starvation to literal famine, destabilization will come to many Middle Eastern and African countries, and to Europe’s poor countries and neighborhoods, the Third World can NOT compete First World economies, even if said economies are going into recession or depression. China finds itself on the razor’s edge of civil unrest, the US going ever deeper into political division.
Most of Latin America finds itself at the doors of revolt, which further destabilize their own countries, society, and economies, further degrading the situation for everyone else. From Panama to Peru.
Many governments are too indebted to cushion the blow to living standards
Money no longer had any value in Istanbul,” laments the narrator of “My Name is Red”, a novel by Orhan Pamuk set in the 16th century. “[B]akeries that once sold large…loaves of bread for one silver coin now baked loaves half the size for the same price.” The royal mint was slyly reducing the amount of silver in each coin. When the Janissaries (an elite military force) found that their wages had been debased, “they rioted, besieging Our Sultan’s palace as if it were an enemy fortress.”
Galloping inflation afflicts Turkey again today. Officially it is 73%, but everyone suspects it is higher. Mr Pamuk, a Nobel laureate for literature, says he has “never seen such a dramatic rise in prices”. He makes no predictions about what the political consequences might be. To criticise Turkey’s modern sultan, Recep Tayyip Erdogan, would be risky. But fr We are also at the feared stage of any collapse of complex societies, where things break down faster than you can manufacture and replace them. US energy prices are high enough, even though the US is energy sufficient, the industry finds itself buckling because of the costs. CLF Industries is the only company in the US that produces a specific grade of steel to manufacture transformers and is now contemplating completely stopping production. Energy companies have been facing supply issues for months and attempting to adapt, in fact, it has been known for weeks that California now burns more transformers than supply can get them, so many of the specialized workforce is attempting to salvage what they can.
As Europe faces even worse energy costs and problems, you can expect similar outcomes being played in many of its countries. Another trend that I don’t think I need to cover here, but forecasted ages ago was the exponential growth of strikes. From the UK to the US, and elsewhere, hitting at the worst possible times, multiple (essential) workers will choose to strike by the sheer amount of pressure the current inflationary trends brought them.
Even well-off people, with good salaries, are now feeling the pressure. And this will further disrupt and add weight to a fractured fragile system, with some of these strikes possessing the potential for massive disruption. Strikes are also a very powerful hybrid war weapon to disrupt your adversary’s economy.
Many places will fall for the opportunistic power grab of certain organizations, or politicians with a keen eye for distress. With both Part I and II, and the entirety of the Beyond Mathematical Odds series, which you perhaps should visit some, every single one of you should think really hard on how to prepare yourself.
The entire planet will experience shortages of workers because of unsatisfactory pay, and there is an ever-growing shortage of sparing parts, tools, and specialized tools, after the lifting of lockdowns industry has been running at its peak, and a lot of places are now postponing critical maintenance, which will lead to failure, and in some cases cascade failure. Given all the dynamics discussed so far, and how human behavior is often memetic (contagious), you can expect many forms of disruptions in poor and rich countries alike arising in the next 12 months.
I didn’t even touch on the biological/virological aspect of it all, and how the increase of different diseases in many parts of the world will also affect the system’s function. To be clear, the world is not ending, we are just entering a fairly chaotic period where old alliances die, new alliances are poor, and the decline of what otherwise was held as safe and prosperous places is visible even to the average Joe with some common sense. This in turn leads to conflict, in its many forms. And everything that this entails (I will start covering aspects I like of warfare here, maybe, definitely Cognitive Warfare, which is coming next).
For last, I will leave you with a speech that deeply impacted me and the people I once knew in my former professional life. The action-packed version for…forecasting purposes. The history behind how they came up with the speech in the comments.
A very big thank you to all supporters here and those who use KoFi =) !
Les points de données et l’analyse de nombre de mes observations et opinions figurant ici ont été largement couverts dans la plupart des articles intitulés Beyond Mathematical Odds. Je vais écrire un nouvel article de la série Beyond Mathematical Odds qui couvrira une grande partie de ce que je « prévois » et discute ici dans les prochains jours.
Au cas où vous l’ignoreriez, le titre fait référence à l’essai intemporel et génial de Robert Kaplan, The Coming Anarchy.
La démocratie est une bête capricieuse et fragile, soumise aux caprices de la population, et les personnes menacées de pauvreté échangeront la démocratie contre ce que l’adversaire appellera démocratie, qu’il s’agisse d’autocratie ou de « progressisme » (du communisme sous d’autres formes). La majeure partie de la population mondiale n’a pas la capacité cognitive fondamentale de sacrifier ses avantages pour maintenir sa liberté. Plus rares sont ceux qui ont la clairvoyance de penser quelques semaines à l’avance, sans parler des effets de deuxième et troisième ordre, et au-delà. Mais les gens affamés? Ils donneront le pouvoir à quiconque leur fera des promesses vides, car lorsqu’on est affamé, on n’est pas rationnel. La démocratie meurt souvent non pas par idéologie, mais par des estomacs vides.
Les mots « impossible » et « se produire » ont probablement traversé votre esprit et ont été prononcés. Il en est allé de même à d’autres moments de l’histoire. Pour comprendre où je veux en venir, il nous faut d’abord établir quelques repères.
Peu de gens comprennent la complexité en dehors du domaine de la théorie, la complexité est souvent reléguée aux recherches académiques, aussi une partie des objectifs de ce Substack était de rendre progressivement les gens plus attentifs à la façon dont les systèmes complexes fonctionnent, même si vous n’en êtes pas conscient, inconsciemment vous accordez maintenant plus d’attention à l’intrication du système qu’aux événements singuliers. À ce stade, de nombreux lecteurs comprennent comment certains événements peuvent avoir un effet disproportionné sur le système.
Comme dans la nature, où la disparition d’une espèce spécifique d’insecte peut entraîner l’effondrement d’un (petit) écosystème, appelé cascade de coextinction, notre système mondialisé ressemble à un niveau simpliste aux réseaux naturels.
L’un des événements qui a eu un effet disproportionné sur l’ensemble de la planète a été l’interdiction par la Chine des exportations de phosphate, l’un des engrais les plus utilisés sur la planète, à laquelle s’est ajoutée la crainte d’une action similaire de la part de la Russie, qui a également interdit les principales exportations d’engrais l’année dernière, et qui a continué à répondre aux manœuvres géopolitiques occidentales en étendant cette interdiction.
Les gouvernements sont souvent réactifs, et non proactifs, et encore moins capables d’une quelconque forme de prévision. Une planification médiocre, marquée par des modélisations erronées de la part de petites organisations, et des relations incestueuses avec des groupes de réflexion et d’autres organisations, nous ont conduits à la situation actuelle, où les gouvernements, sous l’emprise des entreprises, tentent d’interdire dans la précipitation l’utilisation des engrais. Le gouvernement canadien fait pression dans ce sens depuis des mois, et le gouvernement néerlandais a imposé à la hâte une législation similaire et a récolté en retour la réponse qui convenait. Une révolte populaire.
Comme je l’ai couvert récemment dans plusieurs articles, de nombreux gouvernements suivant des politiques Vertes et des exigences ESG, que je m’abstiendrai de commenter ici, se sont retrouvés dans des difficultés économiques croissantes, voire se sont même carrément effondrés (Sri Lanka). En l’espace de trois semaines, nous sommes passés de quelques manifestations à près de deux douzaines.
Il n’y a pas si longtemps, le Sri Lanka a reçu l’un des meilleurs scores ESG =)
Des étiquettes antivol allemandes sur le beurre.
La Chine fait face à des paniques bancaires depuis des semaines et lutte contre l’effondrement de son marché immobilier depuis des mois (il s’agit du moteur de la « fausse » économie chinoise, et une grande partie de l’Occident y a fortement investi). L’Europe est maintenant confrontée à une pénurie d’énergie, à des coupures de courant et à la menace d’un hiver rigoureux, ce qui ne devrait pas être un scoop.
Dans nombre de mes articles les plus analytiques, j’ai prédit les événements à venir, j’ai dit que l’Europe connaîtrait un rationnement de l’énergie, et peut-être de la nourriture, et cela s’est produit, il y a une grande pénurie d’huile de cuisson dans de nombreux pays, l’inflation se poursuit sans relâche. Et la Russie a complètement arrêté le flux de gaz vers l’Europe pour « maintenance programmée », ce que l’UE considère comme une menace de non-reprise [NdT. il a repris]. En fait, voici un point de référence pour mon argumentaire suivant.
Ça date de début janvier 2022
Les événements de cette semaine ont déjà cimenté le premier et peut-être le deuxième trimestre de l’année. Les effets en cascade sont faciles à suivre rien qu’en lisant ce qui est exposé ici.
D’une part, les difficultés énergétiques de l’Europe, comme nous l’avons souligné précédemment, s’aggravent, et même si l’Europe connaît un hiver plus chaud qui profite à une partie des stocks de GNL [gaz naturel liquide], la pression financière et les politiques de confinement malavisées viennent chercher leur dû.
Les pays européens commencent à décliner sous la lourde pression du sort inévitable de l’EROI [NdT. L’Energy Return On Investment (Eroi) est le ratio entre l’énergie utilisable et celle consommée pour l’obtenir]. Rien ne survit à une énergie coûteuse ou inefficace.
Les événements des quatre dernières semaines ont confirmé ce qui se passera très probablement dans les six à dix prochains mois. À court terme, de nombreux Européens seront confrontés à de nombreuses difficultés, à des pannes d’électricité, à des coupures de courant, à des mesures d’économie d’énergie (euphémisme pour rationnement), l’industrie sera une nouvelle fois touchée, Yara, l’un des plus grands producteurs d’engrais d’Europe, réduira probablement sa production (une nouvelle fois) en raison de la disponibilité et du prix du gaz. La simple exécution du rationnement, qui vise généralement les gros consommateurs (l’industrie), aura un impact important sur l’industrie manufacturière, affectant à la fois l’approvisionnement et d’autres parties de l’industrie elle-même. Le rationnement de l’énergie explique en grande partie pourquoi les problèmes survenus en Chine l’année dernière ont entraîné une cascade d’événements affectant l’industrie mondiale des mois plus tard. Le rationnement en Europe aura un impact similaire, même si ce n’est que pour quelques semaines « seulement ».
Plus tôt cette année, dans mes articles plus longs, j’ai averti que la dynamique non linéaire et les tendances de cette période allaient créer un problème de famine massive dans la région MENA (Middle East Northern Africa – Moyen-Orient et Afrique du Nord), et ce point a été confirmé plus tard par les analyses et les données de l’ONU, et peu après, même des chefs d’État comme Macron ont mis en garde contre cette tendance inquiétante. Aujourd’hui, on attend au moins 20 millions de migrants rien que dans les prochains mois, en raison des politiques désastreuses, des dommages causés par les confinements et des problèmes énergétiques mondiaux.
Dans des circonstances normales, l’Europe serait à peine capable de gérer, d’accueillir et de se permettre 5 millions de migrants, mais sous la pression systémique actuelle, l’Europe ne serait pas capable de gérer 5, et encore moins 20 millions de migrants affamés. Mais 20 millions est une estimation assez prudente, le nombre pourrait être de 50 millions. L’Europe pourrait sombrer dans le chaos le plus total, ou devenir l’otage des pays limitrophes de la région MENA, qui seront eux aussi confrontés à une pénurie de ressources et exigeront des paiements astronomiques sous de nombreuses formes pour ne pas laisser les hordes entrer en Europe. Cela deviendra une question politique mondiale, et c’est une menace continentale, étant donné les circonstances virologiques actuelles…
Il y a maintenant un point de discussion parmi les médias et certaines institutions politiques que « la démocratie est attaquée », précisément à cause de tout ce que j’ai décrit ici, et dans le premier paragraphe de ce texte. La démocratie ne dure que tant que l’on peut se permettre de se nourrir et d’avoir un approvisionnement énergétique suffisant, et à mesure que les perturbations augmentent en intensité et en quantité, les démocraties plient sous leur propre poids bureaucratique. Confrontée à la réalité d’une population privée de nourriture et disposant de peu d’argent, l’UE revient sur certaines de ses sanctions à l’encontre de la Russie, pour tenter d’acheter du carburant et des engrais. Pourtant, les rendements sont déjà compromis (nous en parlerons dans le prochain numéro, ne vous inquiétez pas).
Ai-je mentionné qu’il y a des discussions entre les propriétaires d’usines chinoises qui reçoivent l’ordre du gouvernement de convertir leurs usines pour produire des équipements de guerre? Comme je l’ai dit dans l’article sur les révoltes ci-dessus, la Chine est susceptible d’envahir Taïwan cette année, et tout ce qui précède les points de données dans cet article l’indique, la fuite des données d’identification de plus d’un milliard de personnes ne fait que le confirmer.
Les tendances actuelles du climat, quelle qu’en soit la source, alimentent les discussions sur le « tout climat » dans de nombreux pays, et comme je l’ai couvert plus tôt et superficiellement sur mon Twitter, l’écoterrorisme n’est pas seulement une réalité, mais un problème croissant depuis une décennie, et vous pouvez vous attendre à ce que des incendies plus importants et de très grande ampleur commencent à se produire dans le monde industrialisé au cours des prochains mois lorsque tout sera sec, parmi d’autres formes de perturbation, car des activistes détraqués pensent que les choses n’avancent pas « assez vite ».
Tout cela pour dire qu’à court terme, il n’y aura pas de stabilité, les tendances inflationnistes persistent même avec la destruction de la demande, et les tendances perturbatrices continues ne garantissent qu’un faible répit pour le bon fonctionnement de notre système mondialisé. Si le monde s’arrêtait maintenant, et si les gouvernements devenaient totalement compétents ou cessaient d’exister, les événements se dérouleraient à peu près de la même manière.
La deuxième partie contiendra suffisamment de données et de sources pour que vous compreniez mes opinions et mon analyse/prévision partielle sur ce sujet. Je recommande vivement à mes lecteurs européens d’envisager sérieusement de penser à l’avenir et d’adopter une « mentalité de préparation », dans le seul but d’être prêts lorsque « l’impensable » se produira. Il n’y aura pas assez de nourriture pour nourrir la planète entière, l’inflation alimentaire n’est PAS aussi grave maintenant qu’elle le deviendra, les problèmes énergétiques sont loin d’être terminés, ils font l’objet d’un énorme conflit politique entre différentes factions de la haute société, l’Europe rationne déjà l’énergie et le carburant se fait rare.
Dans une moindre mesure, la même chose s’applique aux Américains, aux Canadiens et aux autres pays, car plus les systèmes complexes commencent inévitablement à tomber en panne, plus ils deviennent chaotiques – pas étonnant que la complexité en tant que domaine universitaire ait commencé avec la « théorie du chaos ». La guerre ukrainienne ne sera pas la dernière guerre que nous verrons, et si certains pays sont suffisamment désespérés, ils pourraient déclencher un conflit pour de multiples raisons, toutes basées sur la seule réponse émotionnelle humaine.
Un certain nombre de mes articles précédents contiennent le cadre nécessaire pour vous permettre de comprendre ce qui va se passer, et comment les choses pourraient (vont) se dérouler. Après avoir lu celui-là, dites-moi, qu’est-ce qui a changé? C’était il y a 4 mois, et si quelque chose, la dynamique actuelle est en passe de rendre les choses bien pires.
Comme je vous en avais averti plus tôt cette année. Il y avait une nuée de cygnes noirs en route, et ils nous bombardent maintenant en piqué.
L’Occident tout entier, le Tiers-Monde et l’OTAN, ses alliés, sont incroyablement mal préparés à mener des guerres telles qu’elles sont menées actuellement et depuis 18 mois. Je ne commenterai même pas le chemin actuel et suicidaire que prend l’armée américaine, et je ne parle pas de politique identitaire.
S’il y a un conflit en Ukraine, vous feriez mieux de prier Dieu pour que les Russes ou d’autres acteurs étatiques aient plus de moralité que moi. Compte tenu de la campagne de vaccination actuelle, il est facile, rapide et bon marché d’anéantir toute force active dans un conflit. Il suffit de prendre quelques bidons de… quelque chose. Et ce ne serait pas considéré comme une attaque biologique, car il y a une législation à ce sujet. La guerre du futur n’est-elle pas magnifique?
Je vous laisse avec deux citations.
un « tourbillon de violence », une dévastation surprise et gratuite qui est plus motivée par la rage que par un plan précis.
Vous savez ce qui est cool avec la technologie, la guerre hybride et le monde post-pandémique? Tout le monde peut s’y engager, et les joueurs fantômes sont, littéralement, partout. Décentralisés.
Je vais faire écrouler tout ce putain de temple malade sur ta tête. Ça va être Biblique.
Un très grand merci à tous mes soutiens ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !
Texte original
The Coming Chaos
Part 1
John Paul
Jul 20
Data points and analysis of many of my observations and opinions here have been covered extensively in most of the pieces titled Beyond Mathematical Odds. I will write a new Beyond Mathematical Odds that cover much of what I am “forecasting” and discussing here in the next few days.
Democracy is a fickle and fragile beast, at the whims of the population, and people under the threat of poverty will trade democracy, for whatever the adversary labels as democracy, be it autocracy, “progressivism” (communism by other means). Most of the world lacks the basic cognitive capacity to sacrifice amenities to maintain freedom. Fewer even the foresight to think a few weeks ahead, let alone second, third order effects, and beyond. Starving people though ? They will give power to anyone who feeds them empty promises because when you are starving, you are not rational. Democracy often dies not by ideology, but by empty stomachs.
The words impossible and happen probably crossed your mind and were spoken. The same happened other times in history. To understand where I am going, first, we need a few points.
Few people understand complexity outside the realm of theory, complexity is often relegated to academic pursuit, so part of the efforts of this Substack was to slowly make people more observant of how complex systems works, even if you were not aware, subconsciously you now pay more attention to the intricacy of the system, than to singular events. At this point, many of the readers understand how certain events can have a disproportional effect on the system.
Like in nature, where the loss of specific species of insect can lead to the collapse of a (small) ecosystem, named coextinction cascade, our globalized system resembles natural networks at a simplistic level.
One of the events that had a disproportional effect on the whole planet was China’s ban on phosphate exports, one of the most used fertilizers on the planet, compounded by a similar fear from Russia, which also banned major fertilizer exports last year, and kept responding to Western geopolitical moves by extending said ban.
Governments are often reactive, not proactive, let alone attempting any form of foreseeing, poor planning riddled with wrong modeling by small organizations, and incestuous relationships with think tanks and other organizations got us to our current predicament. Where governments, let by corporate capture attempt to rush the ban of fertilizer use. The Canadian government has been pushing this one for months, and the Dutch government rushed similar legislation and got a proper response in return. Popular Revolt.
As I covered recently in quite a few pieces, many governments following Green policies and ESG demands, which I will abstain from commenting on here, found themselves in growing economic difficulties, or outright collapse (Sri Lanka). In the span of 3 weeks, we went from a few protests to almost 2 dozen.
Sri Lanka was given one of the highest ESG scores not long ago =)
German antitheft tags on Butter.
China has been facing bank runs for weeks and fighting the collapse of its real estate market for months (it is the engine of China’s “fake” economy », and a lot of the West is heavily invested in it). Europe is now facing energy shortage, blackouts, and the threat of a severe winter, and this should not be news.
In many of my more analytical pieces, I forecasted events coming down now, I did say Europe would experience rationing of energy, and possibly of food, and this came to pass, there is a big shortage of cooking oil in many countries, inflation runs unabated. And Russia completely stopped gas flows to Europe for “programmed maintenance”, which the EU sees as a threat of never coming back. In fact, here, is a reference point for my following argument.
From early January, 2022.
Events over the last 4 weeks cemented what will most likely happen in the next 6 to 10 months. In the short-term, many Europeans will be faced with a lot of hardships, brownouts, blackouts, measures to conserve (semantics for rationing) energy, the industry will be affected once again, Yara one of Europe’s biggest fertilizer producers will probably cut production (again) because of gas supply and prices. Merely executing rationing, usually aimed at big consumers (industry) will have a big impact on manufacturing, affecting both supply and other parts of the industry itself. Rationing energy is another big part of why the problems in China last year led to a cascade of events affecting the global industry months later, rationing in Europe will have a similar impact, even if it is for a few weeks “only”.
Earlier this year, in my longer pieces, I warned that the non-linear dynamics and the trends back then would create a massive famine problem in MENA (Middle East Northern Africa), and this point was later confirmed by UN analysis, data, and soon after even head of states such as Macron was warning of this concerning trend. Now they expect at least 20 million migrants in the next months alone because of disastrous policies, damage from lockdowns, and the global energy woes.
Under normal circumstances, Europe would barely be able to deal with, accommodate, and afford 5 million migrants, but under the current systemic pressure, Europe would not be able to deal with 5, let alone 20 million starving migrants. But 20 million is a fairly conservative estimation, the number could be as high as 50 million. Europe could fall into complete chaos, or become a hostage of bordering countries with MENA, as they will too face resource scarcity, and demand astronomical payments in many forms over not letting the hordes get into Europe. This will become a global political issue, and it is a continental threat, given the current virological circumstances…
There is now a talking point among the media and certain political institutions that “democracy is under attack”, precisely because of everything I described here, and in the first paragraph of this text. Democracy only last as long as you can afford food and have a sufficient energy supply, as disruptions grow in intensity and quantity, democracies will buckle under their own bureaucratic weight. Faced with the reality of a population without food, with little money won’t go down easy, the EU is now reverting some of its sanctions on Russia, to attempt to buy fuel and fertilizers. Still, yields are already compromised (will cover in the next one don’t worry).
Did I mention there are talks among Chinese factory owners on orders from the government that they must convert their factories to produce items of war ? As I said in the revolts piece above, China is likely to invade Taiwan this year, and everything before the data points in that piece pointed towards it, the ID leak of over a billion people just solidified it.
Current trends in climate, regardless of where its source is are fueling talks of Climate everything in many countries, and as I covered earlier and superficially on my Twitter, Ecoterrorism is not only a thing, but a decade-old growing problem, and you can expect bigger, massive fires to start happening in the first world the next months when everything gets dry, among other forms of disruption as unhinged activists don’t think things are moving “fast enough”
All this to say, short-term there will be no stability, the inflationary trends persist even with demand destruction, and the continuous disruptive trends do all but guarantee little reprieve of proper functioning of our globalized system. If the world stopped right now, and governments achieved complete competency or ceased to exist, events would pretty much happen in almost the same manner.
Part II will have enough data points, and sources so you understand my opinions and partial analysis/forecast on this one. I highly recommend my European readers to seriously consider thinking way ahead, and adopting a “prepping mindset”, for the sole purpose of being ready when the “unthinkable” happens. There will not be enough food to feed the entire planet, food inflation is NOT as bad as it will get, the energy woes are far from over, are a huge political dispute between different factions of upper society, Europe is already rationing energy and fuel is getting scarce.
To a lesser degree, the same applies to Americans, Canadian, and elsewhere, as complex systems inevitably begin cascading into failure, the more chaotic they become, no wonder Complexity as an academic field started with “Chaos Theory”. The Ukrainian war won’t be the last war we see, and if certain countries get desperate enough, they might instigate conflict for multiple reasons, all based on nothing but human emotional response.
Quite a few of my earlier pieces, have the necessary framework for you to understand what is about to happen, and how things might (will) play out. After reading that one, tell me, what changed ? That was from 4 months ago, if anything the current dynamics are about to make that look good.
As I warned earlier this year. There was a flock of black swans coming, and they are dive bombing us.
Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.
Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.
Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.
Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.
Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.
Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.
En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.
C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.
Deux ans de blog
Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.
Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.
Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».
J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.
Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.
Covid
Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.
Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.
Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.
Energie
L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.
Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.
Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.
Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.
Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».
L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.
La catastrophe
[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]
Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.
En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.
Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.
Pas comme on veut nous l’imposer.
L’ancien Monde
On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.
Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…
Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.
Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.
Le nouveau Monde
Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.
L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.
On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.
Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.
Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.
Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.
Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.
La Banque
« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »
Gutle Schnaper Rothschild
C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.
La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.
L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.
Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.
Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.
Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.
Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.
Ce ne seront pas les seuls.
Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.
On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.
We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.
L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.
The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.
La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.
Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.
Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.
C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.
Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.
Conclusion
Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.
Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.
Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.
C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.
Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.
Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.
Les rituels ne font que commencer.
Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.
Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.
C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.
[…]
Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.
Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.
Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.
Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.
Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.
Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.
Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.
Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.
Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.
Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.
Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.
[…]
Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.
Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.
[…]
Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.
Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.
C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.
L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.
Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.
Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.
Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.
Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.
Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.
Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.
Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.
Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.
Les secteurs que le Forum Economique Mondial (FEM) a désigné comme cibles du Grand Reset – agricole, transport, bancaire, enseignement, médical et surtout énergie – sombrent dans le chaos, et, comme vous en aurez un bref aperçu ici, la révolte. Selon les textes du précité FEM, elle était attendue et, comme toutes les « révolutions », indispensable à la mise en place du Projet.
Je rejoins donc l’auteur quand il recommande de ne participer à aucun de ces événements, à quoi j’ajouterai: évitez les rassemblements, les déplacements inutiles (surtout en avion), n’achetez que l’essentiel, en quantité suffisante pour plusieurs mois, n’investissez que dans votre infrastructure privée et surtout boycottez autant que possible tous les secteurs précités. L’idée est de provoquer un énorme goulot d’étranglement dans la consommation, qui désamorcerait la présente tactique de pénuries et troubles civils – et le contrôle qui s’ensuivra immanquablement.
L’idée est que ce ne sont pas les peuples qui sont non-essentiels, mais eux et leur système. Il serait temps de l’acter et d’apprendre à se passer de leurs services. C’est la seule révolte utile.
Cet article a été rédigé sous l’impulsion du moment, j’avais en tête d’écrire aujourd’hui, mais les événements se succèdent à une vitesse à laquelle je ne m’attendais pas. Vous êtes probablement déjà au courant de certains d’entre eux, que je couvrirai néanmoins, et il y en a d’autres que vous ne connaissez probablement pas. J’aborderai également certaines des raisons de ces événements.
Les agriculteurs néerlandais sont engagés dans un été de mécontentement qui ne semble pas vouloir s’apaiser.
Des agriculteurs manifestants bloquent un pont-levis aux écluses du canal Princess Margriet, empêchant tout trafic maritime de passer à Gaarkeuken, dans le nord des Pays-Bas, lundi 4 juillet 2022. Les agriculteurs néerlandais en colère contre les projets du gouvernement visant à réduire les émissions ont également utilisé lundi des tracteurs et des camions pour bloquer les centres de distribution des supermarchés, les dernières actions en date d’un été de mécontentement dans le lucratif secteur agricole du pays. (AP Photo/Peter Dejong)
MAASLAND, Pays-Bas – Des balles de foin brûlent le long des autoroutes néerlandaises. Les rayons des supermarchés restent vides car les centres de distribution sont bloqués par les agriculteurs. Puis, au crépuscule, un policier sort son pistolet et tire sur un tracteur.
Les agriculteurs néerlandais sont en proie à un été de mécontentement qui ne semble pas vouloir s’apaiser. Leur cible? Les plans du gouvernement visant à réduire les émissions d’oxyde d’azote et d’ammoniac qui, selon lui, menacent de détruire leur mode de vie agricole et de les mettre en faillite.
Les objectifs de réduction pourraient modifier radicalement le lucratif secteur agricole des Pays-Bas, connu pour son agriculture intensive, et pourraient également préfigurer des réformes similaires – et des manifestations – dans d’autres nations européennes où les agriculteurs rejettent également des polluants.
Comme beaucoup d’entre vous le savent probablement déjà, les Néerlandais ont » manifesté » (j’utiliserai le mot révolte dans la suite du texte) contre la décision du gouvernement de modifier les règles relatives aux émissions. La réduction prévue est de nature et de taux assez similaires à ceux de certains autres pays (je parlerai des autres ici aussi), une diminution de 30% des émissions des sous-produits de l’agriculture.
Les exploitations agricoles qui ne se conformeront pas ou n’atteindront pas les objectifs fixés seront confisquées par le gouvernement. Après quelques recherches dans les documents juridiques, les gens ont découvert que les terres seraient vendues à des intérêts privés pour construire un projet lié au FEM.
L’ESG [NdT. critères environnementaux, sociaux et de gouvernance], le cadre permettant de pousser ces politiques vertes et ces changements drastiques, est la création de Klaus Schwab, qui l’appelle le « capitalisme des parties prenantes ».
Cela a entraîné l’Allemagne et l’Italie sur la même voie de la révolte.
L’Allemagne est solidaire, la Pologne se joint à elle depuis l’autre côté du pays.
Peu après, les agriculteurs allemands ont rejoint les manifestants néerlandais pour bloquer la route à leur frontière commune.
L’Allemagne elle-même a vu ses associations d’agriculteurs contester un amendement à la loi sur les énergies renouvelables récemment adopté par le parlement du pays. Alors qu’il vise à accélérer l’expansion des énergies renouvelables à Berlin, le groupe déplore que l’amendement n’apporte pas un soutien suffisant à la production de biogaz.
« Il est totalement incompréhensible qu’au milieu de cette crise énergétique de grande ampleur, une source d’énergie domestique durable comme le biogaz se voit limitée en matière de production d’électricité, de chaleur et de biométhane », a déclaré Bernhard Krüsken, secrétaire général de l’Association des Agriculteurs Allemands.
L’Italie en chaleur
En plus de la sécheresse à laquelle l’Italie est actuellement confrontée, la chaleur des manifestations grandissantes des agriculteurs s’accumule sur les routes des zones rurales. Les tracteurs qui bloquent les routes principales menacent de « venir à Rome » si l’inaction du gouvernement se poursuit.
Ces révoltes ne sont pas les seules. L’économie sri-lankaise s’est totalement effondrée, et les gens se sont révoltés. Comme je l’ai écrit il y a plusieurs mois (ce sont des captures d’écran…lol)
Si je mentionne le Sri Lanka dans quelques messages, ce n’est pas simplement pour vous faire remarquer une tendance, mais pour quelque chose de bien plus important. Parce que la dynamique d’échec en cascade qui s’y produit se jouera également ailleurs, principalement dans les pays les plus pauvres. Ils ont connu des troubles civils majeurs.
Ce qui se passe actuellement au Sri Lanka se produira dans d’autres pays, comme je l’ai dit plusieurs fois, d’abord dans les pays pauvres, puis dans les pays « riches », et peut-être pas, peut-être des troubles localisés dans différents pays, indépendamment du statut économique mondial. Le lecteur devrait porter son attention sur la réaction des gouvernements, et surtout sur le comportement de la population. Historiquement, c’est partout la même chose. Ce qui nous amène aux nouvelles suivantes.
Comme je l’ai également écrit à propos de la Chine dans le dernier billet, voici les signes croissants des problèmes logistiques de Shanghai. Vous pouvez lire le fil entier ici.
Je vais me répéter une fois de plus, observez la dynamique qui se joue au Sri Lanka, elle se jouera aussi ailleurs, et il y aura un effort massif des médias grand public pour effacer tout cela des mémoires, sur ordre de nombreux gouvernements. Je l’ai mentionné une fois ou deux, mais les mèmes (en tant que gènes de la culture) sont comme des virus de l’esprit.
Et le virus de la révolte en temps difficiles est le plus virulent de tous, il infecte tout le monde à part les riches. Nous vivons un moment important parce que cela va se répéter dans de nombreux pays, d’abord dans les plus menacés, mais je m’attends à ce que même les pays les plus riches connaissent des variations de ce phénomène.
Passons maintenant aux autres révoltes et à leurs raisons.
Nairobi – Des centaines de Kényans sont descendus jeudi dans les rues de Nairobi pour protester contre le coût élevé de la vie, affirmant que les prix des produits de base, notamment l’huile de cuisson, la farine de maïs, la farine de blé et le sucre, ont doublé ces dernières semaines, mettant sous pression les ménages qui ont du mal à joindre les deux bouts.
Actuellement, un litre d’huile de cuisson coûte en moyenne 407 shillings, contre 350 shillings en avril, tandis que le prix de la farine de blé et de maïs est maintenant de 230 shillings pour un paquet de 2kg.
Thousands of people hold protests in Tirana, Albania against the surge in the cost of living and government corruption. Take a look:pic.twitter.com/PbsoXRfNMw
Des milliers de personnes manifestent à Tirana, en Albanie, contre la flambée du coût de la vie et la corruption du gouvernement. Voyez plutôt:
Argentina the next domino ? Anti-Government protesters in Argentina, outside of Casa Rosada chant : “Resign and Go to Cuba" 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/lv4ZEXYQti
L’Argentine, le prochain domino? Des manifestants anti-gouvernement, devant la Casa Rosada, chantent: »Démissionnez et partez à Cuba »
Et pour finir, sujet que je n’ai pratiquement couvert nulle part, la Chine connaît des problèmes bancaires depuis maintenant des mois, et certains analystes avancent que la raison du confinement sévère dans des régions qui n’avaient guère de sens était celle-ci. Tenter d’éviter une ruée vers les banques.
Ci-dessous, un gigantesque fil de discussion couvrant l’affrontement actuel entre les manifestants et le gouvernement, qui remonte également à longtemps.
The depositors are yelling “黑社会” (mafia or gangsters) at the hundreds of cops marching in.
Les déposants crient « 黑社会 » (mafia ou gangsters) aux centaines de flics qui défilent.
Il y a d’autres dynamiques en jeu en Chine que j’essaierai de couvrir plus tard, comme la montée en flèche du prix du porc, source principale et préférée de protéines en Chine, les mauvaises récoltes, la ruée bancaire susmentionnée et la fuite suspecte de données d’un milliard de citoyens chinois il y a quelques jours. Celle-ci a une portée énorme.
Recently leaked China's population data confirm my estimates: births began to decline in 1991, with no peak in 2004 or 2011; Population is now less than 1.28 billion, not the official 1.41 billion; Population began to shrink in 2018, not 2031 as officially predicted. pic.twitter.com/xCge7cTRFS
Les données sur la population chinoise qui ont récemment fait l’objet de fuites confirment mes estimations: les naissances ont commencé à diminuer en 1991, sans pic en 2004 ou 2011; la population est désormais inférieure à 1,28 milliard d’habitants, et non pas le 1,41 milliard officiel; la population a commencé à diminuer en 2018, et non en 2031 comme officiellement prévu.
La Chine connaît un effondrement démographique beaucoup plus tôt que ne le soupçonnaient la plupart des experts, ce qui constitue un problème non seulement pour le PCC, mais pour le monde entier. La Chine est un mastodonte. Une bête colossale, et lorsqu’une chose de cette taille meurt, elle peut en entraîner avec elle beaucoup d’autres. Compte tenu de tous les défis actuels auxquels elle est confrontée, je m’attends à ce que la Chine envahisse bientôt Taïwan.
Bientôt, comme dans « avant la fin de l’année »… et pendant que la plupart des gens regardent la main droite, la main gauche du magicien fait autre chose.
Les autorités déclarent qu’un incendie à présent éteint est survenu après l’explosion d’une conduite de gaz naturel qui a fait jaillir une colonne de flammes d’un champ dans le comté de Fort Bend jeudi.
Selon le bureau du gendarme de Fort Bend County Pct. 1, l’explosion s’est produite avant 11 heures dans le bloc 15400 de JoAnn près de la route FM 1952, à l’ouest de Orchard.
MISE À JOUR du 10/7/22 à 18h50: L’ordre d’évacuation de la ville de Medford suite à l’explosion et à l’incendie de samedi à l’usine de gaz ONEOK a été levé.
On ne sait toujours pas ce qui a provoqué l’explosion, mais ONEOK a déclaré à News 9 qu’elle se concentrait sur l’évaluation des dommages.
La société a déclaré dans un communiqué que personne n’avait été blessé.
Cette explosion est plus significative que les autres, l’étendue des dégâts est inconnue, mais l’explosion a été assez forte pour provoquer un tremblement de terre suffisamment fort pour être détecté (1,56 je pense). Si la structure du tuyau a été touchée, d’après les commentaires d’un des ouvriers, le délai pour l’achat de nouveaux tuyaux peut atteindre 52 semaines.
Je plaisante souvent sur le nombre de « coïncidences » qui se produisent partout, bien sûr, de la destruction des infrastructures critiques, visible pour quiconque fait preuve d’un minimum d’attention, mais c’est un sujet que j’ai abordé il y a quelques semaines sur Twitter. Cela ne relève pas de la simple défaillance, car chaque industrie du secteur de l’énergie fonctionne à pleine capacité ou manque de main-d’œuvre et de maintenance.
À ce stade, je dois soulever la question légitime de l’écoterrorisme, qui a joué un rôle important au cours de la dernière décennie, et sur lequel de nombreux articles scientifiques ont été écrits. Si vous ne prêtiez pas attention, ce que je ne reprocherais pas au lecteur, de riches enfants issus de la classe supérieure, membres de Stop Oil, se sont collés à de vieux chefs-d’œuvre artistiques. Si vous voulez vous plonger dans le sujet de l’écoterrorisme, une brève recherche avec les termes « rail » ou « feu » et « éco-terrorisme » vous procurera quelques heures de lecture.
L’écoterrorisme est également lié à la révolte et à la révolution. Comment?
Passons maintenant de l’observation et de l’analyse à mon domaine de prédilection, celui qui fut littéralement mon métier. La Théorie Mimétique Appliquée.
Tout d’abord, il convient de comprendre les mèmes, au sens où l’entendait le mot à l’origine.
Un mème est une idée, un comportement ou un style qui se propage par imitation d’une personne à l’autre au sein d’une culture et qui est souvent porteur d’une signification symbolique représentant un phénomène ou un thème particulier[4]. Un mème agit comme une unité porteuse d’idées, de symboles ou de pratiques culturelles, qui peut être transmise d’un esprit à l’autre par l’écriture, la parole, les gestes, les rituels ou d’autres phénomènes imitables ayant un thème mimé. Les partisans de ce concept considèrent les mèmes comme des analogues culturels des gènes, dans la mesure où ils s’auto-répliquent, mutent et répondent à des pressions sélectives[5].
Les mèmes, tels qu’ils ont été décrits à l’origine, sont littéralement les gènes de la culture. Certains gènes présentent un avantage évolutif par rapport à d’autres, et certains contribuent à leur propre survie et à celle de l’espèce. La révolte est l’un de ces mèmes, et c’est l’un des mèmes les plus contagieux de l’histoire de l’humanité, dont on peut facilement vérifier et suivre la trace en utilisant simplement un outil de recherche.
Un mème aussi contagieux, sous la puissante influence des réseaux, se répand loin, vite et facilement. À ce stade, compte tenu des dynamiques actuelles telles que l’inflation, la pénurie potentielle de biens, la maladie et tout le reste, il va « infecter » et se répandre avec ou sans effort ou perturbation.
Si vous voulez comprendre les mèmes et la manière dont ils vous affectent, vous et les autres, ainsi que le comportement humain, il vous suffit de faire une recherche sur René Girard ou la Théorie du Mimétisme et de vous mettre à lire. L’approfondissement de ces sujets vous sera d’une aide précieuse, notamment en ce qui concerne votre perspective et votre façon de voir le monde.
Ne participez à aucun de ces événements, même si votre cerveau vous dit que vous devez le faire. Je sais que cela semble contradictoire, mais ce n’est pas le moment, et ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder. Mais vous êtes libre de faire ce que vous voulez, alors si vous le voulez vraiment, faites-le.
Vous devez vous attendre maintenant à ce que les choses s’accélèrent, davantage de perturbations, davantage de tout. Edwin, auteur de la Lettre d’Information d’Edwin, a écrit ceci en guise de commentaire dans un article assez récent.
Des pipelines endommagés, un assassinat de (très) haut niveau, des scandales révélés de manière encore plus explicite, une fuite de plus d’un milliard de données personnelles en Chine, il est temps de redoubler d’attention, nous pourrions voir arriver un ou plusieurs événements « majeurs »!
Cela ressemble davantage à ce à quoi on pourrait s’attendre avant une « frappe » majeure, quelle qu’elle soit, mais pas nécessairement au nom du véritable agresseur.
Nous nous dirigeons vers la possibilité réelle d’une terreur ouverte, peut-être combinée à des » faux drapeaux » créés par notre propre communauté du Renseignement.
N’écartez pas la possibilité d’une coopération entre des agents étrangers et des agents du renseignement de gouvernements nationaux pour déclencher la prochaine crise, avec tout le « déni plausible »qu’ils puissent espérer.
Je suis à ce point d’accord que j’ai reproduit le commentaire ici.
En ce qui concerne la situation de Hunter [NdT. Biden], elle est maintenant tellement publique, tellement virale, que vous trouverez des vidéos, des photos, et bien d’autres choses littéralement partout, donc si vous voulez assouvir votre curiosité et voir à quel point cet homme est dépravé, faites-vous plaisir, c’est facile à trouver, et ce n’est pas fini.
Un grand merci à tous ceux qui me soutiennent!
Texte original
Accidents, revolts and hints of ecoterror
And memes.
John Paul
Jul 11
This was a spur-of-the-moment one, I had in my mind to write today, but events are cascading at a velocity I didn’t expect. Some of these you are probably aware of already, I will cover nonetheless, others you probably are not. I will also dabble in some of the reasons these are happening.
Dutch farmers are embroiled in a summer of discontent that shows no sign of abating
Protesting farmers block a drawbridge at locks in the Princess Margriet canal, preventing all ship traffic from passing in Gaarkeuken, northern Netherlands, Monday, July 4, 2022. Dutch farmers angry at government plans to slash emissions also used tractors and trucks Monday to blockade supermarket distribution centers, the latest actions in a summer of discontent in the country’s lucrative agricultural sector. (AP Photo/Peter Dejong)
MAASLAND, Netherlands — Bales of hay lie burning along Dutch highways. Supermarket shelves stand empty because distribution centers are blocked by farmers. Then, at dusk, a police officer pulls his pistol and shoots at a tractor.
Dutch farmers are embroiled in a summer of discontent that shows no sign of abating. Their target? Government plans to rein in emissions of nitrogen oxide and ammonia that they say threatens to wreck their agricultural way of life and put them out of business.
The reduction targets could radically alter the Netherlands’ lucrative agriculture sector, which is known for its intensive farming, and may also foreshadow similar reforms — and protests — in other European nations whose farmers also pump out pollutants.
As many of you are probably aware by now, the Dutch have been “protesting” (I will use the word revolting from here on out) the government’s decision on changing emissions rules. The cut is fairly similar in nature and amounts to some other countries (will cover the others here too), cutting 30% of the emission of the byproducts of farming.
Farms that don’t comply or achieve the targets, get confiscated by the government, and after some digging on legal documents, people found the land would be sold to private interest to build a project linked to the WEF.
ESG, which is the framework pushing these green policies and drastic changes is the creation of Klaus Schwab, what he calls “Stakeholder Capitalism”.
This led both Germany and Italy to follow a similar path of revolt.
Germany in solidarity; Poland joins from across the land
Soon after, German farmers joined the Dutch protesters in blocking the road on their shared border.
Germany itself has seen its farmers’ associations contesting a recently passed renewable energy act amendment by the country’s parliament. While it aims to accelerate Berlin’s renewable energy expansion, the group is lamenting that the amendment does not provide enough support for biogas production.
“It is completely incomprehensible that in the middle of this far-reaching energy crisis, a sustainable domestic energy source such as biogas is being curbed in the production of electricity, heat, and biomethane,” said Bernhard Krüsken, secretary-general of the German Farmers’ Association.
Italy in heat
Adding to the drought Italy is currently facing, the heat of mounting farmers’ protests is building up on roads in rural areas. The tractors holding up main roads are threatening to “come to Rome” should the government’s inaction continues.
These are not the only revolts. The Sri Lankan economy totally collapsed, and people went into full revolt. As I wrote months ago (these are screen captures…lol)
Nairobi — Hundreds of Kenyans on Thursday took to the streets of Nairobi to protest the high cost of living, saying the Prices of basic commodities including cooking oil, maize flour, wheat flour and sugar has doubled in recent weeks, putting pressure on households struggling to make ends meet.
Currently, a litre of cooking oil costs an average of Sh407, up from Sh350 in April, while maize and wheat flour prices are now retailing from Sh230 per 2kg packet.
Thousands of people hold protests in Tirana, Albania against the surge in the cost of living and government corruption. Take a look:pic.twitter.com/PbsoXRfNMw
Argentina the next domino ? Anti-Government protesters in Argentina, outside of Casa Rosada chant : “Resign and Go to Cuba" 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/lv4ZEXYQti
And for last, I didn’t cover much of this anywhere, but China has been experiencing banking problems for months by now, and some analysts argue the reason for harsh lockdown in regions that did little sense was this one. Attempting to avoid a bank run.
The following is a gigantic thread covering the current clash between protestors and the government, and it also goes back a long time.
The depositors are yelling “黑社会” (mafia or gangsters) at the hundreds of cops marching in.
There are other dynamics at play in China that I will try to cover later on, like the price of pork, China’s main and favorite source of protein skyrocketing, crops failing, the aforementioned bank run, and the suspicious data leak a few days ago of 1 billion Chinese citizens. Which has massive implications.
Recently leaked China's population data confirm my estimates: births began to decline in 1991, with no peak in 2004 or 2011; Population is now less than 1.28 billion, not the official 1.41 billion; Population began to shrink in 2018, not 2031 as officially predicted. pic.twitter.com/xCge7cTRFS
China is experiencing a demographic collapse much earlier than most experts suspected, which is a problem not only for the CCP, but for the world. China is a behemoth. A colossal beast, and when something of such size is dying, it can take a lot with it. Given all the current challenges they are facing, I would expect China to invade Taiwan soon.
Soon as in before this year’s end soon… and while most people are looking at the right hand, the left hand of the magician is doing something else.
Authorities say a fire is now out after an explosion along a natural gas line sent up a column of flames from a field in Fort Bend County on Thursday.
According to the Fort Bend County Pct. 1 Constable’s Office, the explosion occurred before 11 a.m. in the 15400 block of JoAnn near FM 1952, west of Orchard.
UPDATE 7/10/22 6:50PM: An evacuation order for the town of Medford has ended following Saturday’s explosion and fire at the ONEOK gas plant.
It’s still unclear what sparked it, but ONEOK told News 9 it is focusing on damage assessment.
The company said it a statement no one was hurt.
This one is more meaningful than the other ones, the extension of the damage is unknown, but the explosion was strong enough to cause an earthquake strong enough to be picked up (1.56 I think). If the pipe’s structure was affected, according to one of the worker’s comments, the lead time to buy new pipes is up to 52 weeks.
I often joke about the amount of “coincidences” around, of course, the destruction of critical infrastructure is visible to anyone paying any modicum of attention, but as a point, I raised a couple of weeks ago on Twitter. This goes beyond mere failure because every single industry in the energy sector is running at capacity or lack of labor and maintenance.
At this point, I have to raise the legitimate point of Eco-Terrorism, which has played a big part in the last decade, with many scientific papers written about it. If you were not paying attention, which I wouldn’t blame the reader for, rich upper-class kids from Stop Oil have been gluing themselves to old artistic masterpieces. If you want to look into eco-terrorism, a quick search with the terms rail or fire and ecoterrorism will give you a couple of hours of reading material.
Ecoterrorism also ties with revolt and revolution. How ?
Now we go from observation and analysis to my preferred field and one that was literally my job. Applied Mimetic Theory.
First, you need to understand memes, as the word was originally meant to be.
A meme is an idea, behavior, or style that spreads by means of imitation from person to person within a culture and often carries symbolic meaning representing a particular phenomenon or theme.[4] A meme acts as a unit for carrying cultural ideas, symbols, or practices, that can be transmitted from one mind to another through writing, speech, gestures, rituals, or other imitable phenomena with a mimicked theme. Supporters of the concept regard memes as cultural analogues to genes in that they self-replicate, mutate, and respond to selective pressures.[5]
Memes as they were originally described are quite literally the genes of culture. Some genes have an evolutionary advantage over others, and some are instrumental in the survival of themselves and the species. Revolt is one of these memes, and it is one of the most contagious memes in human history, easily verifiable and trackable merely by using some searching service.
Such a contagious meme, under the powerful effect of networks, spreads far, fast, and easily. At this point, given the current dynamics such as inflation, the potential scarcity of goods, sickness, and everything else, it will “infect” and spread with or without effort or disruption.
If you want to understand memes and how they affect you, everyone else, and human behavior, just search for Rene Girard or Mimetic Theory and start reading. Delving into these subjects will help you tremendously, especially your perspective and how you see the world.
Do not participate in any of these events, no matter how much your brain tells you that you need to. I know it seems contradictory, but now is not the time, and this isn’t how we do it. You are free to do whatever you wish, so if you really want, do it.
You should expect things to pick up pace now, more disruption, more everything. Edwin, Author of Edwin’s Newsletter wrote this as a commentary in a fairly recent piece.
Pipeline(s) damaged, a (very) high level assassination, scandals revealed even more explicitly, even a billion plus individual’s data leaked from China, time to pay particular attention, we may have one or more ‘major’ events inbound!
This is more like what we would expect prior to a major ‘strike’ of some kind, not necessarily in the name of the true attacker.
We are drifting toward overt terror as a distinct possibility, perhaps combined with ‘false flags’ of our own Intel Community’s making.
Do not discount the possibility of cooperation between foreign operatives and domestic government Intel Agents to trigger the next crisis, with all the ‘plausible deniability’ they could want baked in.
I am inclined to agree to such a degree, I replicated the comment here.
On the Hunter situation, it is now so public, so viral, you can find videos, pictures, and anything else literally everywhere, so if you want to kill your curiosity and see how depraved that man is, indulge yourself, it is easy to find, and more is coming.
Tout va parfaitement bien et ira encore mieux demain, hormis quelques détails mineurs.
Shangaï, c’est fini (et dire que c’était le sujet de mon prochain article).
En fait, non.
Ce n’est pas du tout fini, contrairement à ce que vous aurez lu récemment un peu partout ailleurs, sauf sur l’excellentCovidémence, qui fait le boulot et dont je reparle un peu plus loin (en bien). Même le Substack le plus pointu sur la Chine (l’auteur parle le mandarin) est un peu dans le flou. Heureusement, votre dévoué blogger écoute au boulot dans son lecteur mp3 le meilleur podcast de l’Univers, qui reçoit des rapports de terrain (boots on the ground reports) de ses producteurs/auditeurs, dont l’un réside à Shangaï. Lecture ici, à partir de 2:32:37, du rapport qui figure également dans les shownotes sur cette page (cliquer sur China) et dont voici la traduction:
Voici les dernières nouvelles de Shanghai (1) À partir du 1er juin 2022, Shanghai a mis en place la règle d’obligation de « se faire tester toutes les 72 heures ». Les résultats étaient prévisibles. (a) certaines personnes ont été testées positives, le code QR de leur téléphone est devenu rouge – elles ne pouvaient donc entrer dans aucun établissement public, centre commercial, magasin, etc. (b) nous avons des amis, et connaissons des familles des camarades de classe de ma fille, qui ont été reconfinées, à l’intérieur de leur immeuble ou de leur complexe d’appartements ou de copropriétés, en raison de leur proximité avec QUELQU’UN d’autre qui a été « testé positif ». (c) pendant les DEUX premiers jours d' »ouverture », les « stations de dépistage » ont été submergées par une forte demande – et par de longues files d’attente (45 à 60 minutes). Cependant, à l’heure actuelle, parce que les gens craignent un risque de « contact Covid » dans la file d’attente, qui ferait passer leur code au ROUGE, un nombre moindre de personnes se présentent aux stations de dépistage publiques (qui sont GRATUITES). (d) Il existe maintenant un système de dépistage à DEUX niveaux. Les gens qui ont de l’argent vont dans des hôpitaux privés (ils paient 180 RMB, soit environ 25 dollars US, pour un test valable pendant 72 heures), en partant du principe que les « bonnes personnes » ont toujours un test négatif, c’est-à-dire qu’ils courent moins de risques de fréquenter les mauvais « Sneetches » [NdT. personnages issus d’un conte du Dr Seuss]; et dans les complexes plus riches, comme le mien, l’association de logement a passé un contrat avec la ville pour obtenir un centre de dépistage dans notre enceinte, qui est limité à nos résidents. ET MAINTENANT … (2) à partir du samedi 11 juin 2022, la ville commence un confinement » tournant » – différents quartiers de la ville seront fermés – personne ne pourra entrer ou sortir. Tout le monde sera soumis à un prélèvement (prélèvement de gorge) pendant 3 à 5 jours. C’est la politique du ZERO Covid, appliquée au niveau des sous-districts. (3) AUCUNE personne de Shanghai n’est autorisée à voyager dans les provinces voisines – et si elle est autorisée à descendre d’un train, elle devra se soumettre à une quarantaine de deux semaines dans l' »hôtel Covid » local. (Et n’oubliez pas que Shanghai a un taux de vaccination de 90 % (2 injections); et qu’environ 67 % ont fait 3 injections). D’un autre côté (4) Les restaurants et la livraison de nourriture à Shanghai ont repris – mais qui sait pour combien de temps. (5) Les supermarchés ordinaires sont ouverts et reçoivent des livraisons de l’extérieur – les yaourts sont de retour, les fromages et les viandes importés garnissent les rayons. Les produits locaux sont également de retour – depuis des semaines, il n’y avait plus de carottes, de patates douces ou de mangues sur les marchés. TOUT est rentré dans l’ordre. (6) Les frais de taxi ont augmenté d’environ 50% pour les trajets de plus de 20 minutes. (7) En gros, TOUT LE MONDE, partout, porte un masque – en faisant du vélo, en conduisant un scooter, seul dans une voiture, en promenant son chien. C’est pitoyable. La folie est générale.
L’expérience chinoise se poursuit donc en grandeur nature, contre toute forme bon sens et de logique – à moins que ce soit de l’humour chinois. Heureusement, quelqu’un a l’explication.
Les Russes arrivent!
C’est officiel… ou alors les Chinois. Ou les deux. C’est le toujours très posé (mode sarcasme) Mike Adams, le fondateur de Brighteon, qui relaye ici l’information tirée d’une interview d’un certain M. Wang – dont on donne pas le prénom mais qui pourrait être Long, les anglophones apprécieront ce gag désopilant.
Résumé des points de l’interview par Mike Adams:
– La Chine finance la guerre de la Russie en Ukraine. (Rien que ce point est déjà très choquant). – La Chine a utilisé les faux confinements covid pour vider les rues afin de déplacer efficacement les équipements militaires dans les grandes villes chinoises en vue des attaques contre les États-Unis / charger des navires avec du matériel militaire, etc. [NdT. parce que évidemment les Etats-Unis ne disposent pas de personnel qualifié pour analyser les images par satellite] – Les équipements militaires sont déguisés en équipements d’intervention en cas d’épidémie, tels que des ambulances ou des véhicules de santé publique. – L’APL utilise des fréquences de communication civiles plutôt que des fréquences militaires afin de déjouer les capacités de surveillance militaire des États-Unis. [NdT. parce que évidemment les Américains sont trop stupides pour espionner les fréquences civiles] – La Chine prévoit de bloquer Taïwan plutôt que de l’envahir dans un premier temps. Ce blocus empêchera Taïwan de recevoir de la nourriture, du carburant, des médicaments et une aide militaire. Taïwan se rendra plus tard, après la défaite des États-Unis, selon le plan du PCC. [NdT. j’ai un article intéressant de John Paul sur la situation Chine/Taiwan, que je traduirai si j’ai le temps] – Une fois Taïwan bloquée, la Chine utilisera la « guerre sans restriction » et le « chantage nucléaire » pour tenter d’isoler les États-Unis tout en essayant de contrôler les sphères politiques du Japon, de Taïwan et de la Corée du Sud, en affirmant son contrôle sur leurs exportations et en refusant ainsi ces exportations aux États-Unis. Cette manœuvre, si elle réussissait, ferait s’effondrer l’économie américaine pratiquement du jour au lendemain. La chaîne d’approvisionnement en pièces détachées, en composants électroniques et en biens de consommation serait immédiatement interrompue. – La « guerre sans restriction » comprend des cyberattaques, des attaques financières telles que la mis au ban du dollar et la vente de toute la dette du Trésor américain, des attaques à l’arme biologique, des attaques de guerre d’information et même des attaques par impulsion électromagnétique visant à désactiver le réseau électrique américain. – Les meilleures troupes militaires de la Russie n’ont pas été déployées en Ukraine mais sont positionnées pour une guerre contre les États-Unis et le Canada. Cela signifie que la Russie a réservé ses troupes les plus performantes pour la véritable guerre contre les États-Unis. – La Russie n’a pas encore utilisé ses armes les plus puissantes en Ukraine, qui pourraient être déployées contre les États-Unis: 1) sa flotte de sous-marins à capacité nucléaire, et 2) des missiles balistiques intercontinentaux (MBCI) tels que le système Sarmat-II qui transporte 10 à 15 MIRV (véhicules nucléaires de rentrée) et peut échapper aux capacités anti-MBCI des États-Unis. – La Chine fabrique des armes pour la Russie dans une usine qui se présente comme « une subdivision de la société Norinco » (China North Industries Corporation). Il s’agit d’un autre moyen pour la puissance économique de la Chine de soutenir les efforts militaires de la Russie. – Une fois l’appareil d’état américain destitué par les forces d’invasion, le Président Biden sera exposé à la foule dans son plus simple appareil, coiffé d’un entonnoir. C’est Matthew Ehret qui sera nommé Premier Ministre du Canada et Lauren Katlin première Présidente des Etats-Unis.
Ok, j’avoue, c’est moi qui ai ajouté le dernier point.
Outre le côté hautement ridicule de ces révélations, la question serait, pourquoi quiconque se donnerait-il la peine d’envahir les Etats-Unis et l’Europe alors que la manière la plus sûre – et la plus économique – de les détruire serait de les laisser faire. L’Occident n’a aucun besoin de la Chine ou de la Russie pour imploser. VonderLeyen, Macron, Biden, Trudeau et leurs acolytes se débrouillent très bien tout seuls. Enfin, presque. Même si les menaces (article payant) de représailles militaires de Poutine ne se concrétisent pas, vu le volume d’armes de guerres prélevées sur les « dons » à l’Ukraine à vendre sur le Dark Web et le risque beaucoup plus réaliste de se voir couper le gaz russe, le niveau de violence criminelle en Europe pourrait bien grimper assez vite et assez haut. Un peu ce que prévoit Gonzalo Lira, sauf qu’il appelle ça indûment une « guerre civile ».
Gonzalo Lira
J’ai un peu laissé tomber ses vidéos ces derniers temps, avec l’intention de revenir sur certains points sous forme de résumé (voir ma remarque en début de cet article). Je suis d’autant plus allergique au format vidéo que dans son cas, ça signifie se farcir quotidiennement un quart d’heure d’un type très arrogant qui tente de camoufler sa calvitie sous une casquette de d’jeun. Encore un gauchiste qui veut se faire passer pour un homme de droite. Mais bon, Serge de Beketch n’est plus parmi nous, et il n’en reste plus beaucoup pour prendre la relève de sa manière d’appeler un chat un chat.
Après plusieurs semaines de bavardage dans sa cuisine, Gonzalo Lira en arrive plus ou moins à mi-chemin de l’analyse que j’avais faite ici le 23 janvier de cette année, c’est à dire un mois avant le début de l’opération militaire en Ukraine. En résumé, l’OTAN va se désintégrer et l’Europe va souffrir cruellement d’avoir compromis ses relations commerciales avec la Russie. M. Lira évoque le fait – ou plutôt la rumeur – qu’une faction en Europe, qui ne fait pas partie de la majorité actuellement au pouvoir, est en train de négocier l’après-victoire russe, pour tenter de sauver le continent de la misère et du chaos. Il évoque parallèlement la possibilité d’une révolution des ventres vides en Europe dès la fin de cette année, évidemment aggravée par la pénurie d’énergie (programmée) qui privera une partie du peuple du minimum vital, notamment de chauffage – bref, des événements que j’annonce depuis deux ans sur ce blog. Il prévoit aussi une aggravation des mesures désespérées d’une élite qui n’a plus rien à perdre devant le crash imminent du système.
Comme je l’ai maintes fois répété, il n’y aura aucune révolution. Les pitoyables revendications d’un peuple à peine capable d’une vague réaction poujadiste seront aussitôt tuées dans l’oeuf. Pour une analyse très éclairée de l’état mental du peuple français (et d’autres), je vous renvoie vers l’excellent site de Nicolas Bonnal, qui a le bagage culturel nécessaire et trouve encore en lui la ressource de haranguer une plèbe en perdition totale.
M. Lira prévoit aussi qu’en cas d’intégration de la Finlande et de la Suéde à l’OTAN, la Russie s’emparerait militairement de ces deux pays, sans effort et avec beaucoup moins de précautions que celles prises vis-à-vis du peuple ukrainien. L’OTAN soit n’interviendrait pas, soit se ferait immédiatement ratatiner. En ce qui concerne l’Australie, il qualifie de manoeuvre suicidaire sa manoeuvre autoritaire de revendication des Iles Salomon vis-à-vis de la Chine.
Volontairement ou non, M. Lira reste prisonnier de sa lecture binaire des événements et s’en tiendra probablement à sa stance actuelle, d’une Russie légitime contre un Occident pervers et en fin de vie. Il laisse pourtant échapper dans cette vidéo un signe qu’il en sait plus qu’il ne veut bien en dire quand il dit que la Russie n’envahira pas l’Europe, malgré que ce ne serait qu’un retour de l’Histoire (je paraphrase), référence à mon avis à la Nouvelle Chronologie de Fomenko. Dans ce cas, il ne vous dira donc pas non plus ce qu’il sait peut-être aussi, que j’ai dit et que je répète: l’ensemble de l’opération sert à reconstituer la Grande Russie (Finlande incluse), qui a deux ans pour succéder aux Etats-Unis et (re)devenir le pôle central du monde blanc. Il s’agit d’un changement civilisationnel, organisé depuis le niveau au-dessus des « chefs d’Etat », dans lequel ils sont tous complices, de A à Z et à 100%.
La conférence est terminée depuis deux semaines et impossible de trouver sur le Net le moindre extrait de quelque intervention que ce soit d’aucun des participants, parmi lesquels je reconnais quelques spooks notoires, notamment le Dr David Martin et l’architecte Richard Gage qui avait créé à l’époque Architects & Engineers for 9/11 Truth, un organe majeur d’opposition contrôlée. Pas grand chose non plus sur la propre chaîne du Dr Buttar, si ce n’est une conversation avec Bryan Ardis à propos des révélations grotesques de ce dernier sur la véritable nature du Sars-CoV-2, des vaccins et du Remdesivir – c’est du venin de serpent. Un peu comme ce qu’il raconte.
Rappelons que le Dr Buttar avait promis révéler lors de cette conférence la contre-mesure efficace à l’opération prévue pour cet automne, qui provoquerait la mort de centaines de millions de personnes. On pourrait donc s’attendre à ce qu’il fasse le maximum pour diffuser cette info mais non, apparemment, les seuls qui seront sauvés sont ceux qui auront payé leur place à sa conférence. Quand ce n’est pas le prix d’un ticket d’entrée, ces gens ont toujours quelque chose à vendre: leurs thérapies coûteuses, leurs produits naturopathiques et leurs explications fumeuses. J’ai déjà donné.
L’antidote le plus puissant étant d’en rigoler, je vous rappelle donc que Docteur sur Covidémence fait un excellent travail depuis plus de deux ans et que ses articles sur la ou les diverses varioles (mentales incluses) sont assez bien tournés et sourcés. Je vous en proposerai peut-être d’autres bientôt mais en attendant, il veillera sur votre santé (mentale aussi).
Quelques lectures un peu plus médicales sur le site de l’AIMSIB (un, deux, trois, quatre, cinq) pour comprendre que même en cas de vaccin « sûr et efficace » (il en existe pour les animaux), le problème est la stratégie vaccinale: la vaccination des « cas contacts » aggrave l’épidémie, qui finit par s’éteindre d’elle-même par manque de victimes et grâce aux mesures d’isolation des malades. Beaucoup d’autres articles utiles sur leur site – et ils n’ont rien à vous vendre.
Europa unter alles
Sans même tenir compte de tous les délires réels ou fictifs décrits ci-avant, il est plausible qu’il se prépare une action majeure en Europe, quelle que soit sa forme. Tout concrètes qu’elles soient, les rumeurs de guerre, de famine, de crash financier, d’épidémie – bref, des symptômes typiques de fin de système – jouent un autre rôle. Elles annoncent l’arrivée de quelque chose de moche – programmation prédicitive – ce qui aidera à la faire accepter comme une fatalité et contribuera à détruire le peu de confiance qui pouvait encore subsister dans l’ancien système. Toute l’opération des vaccins Covid repose sur ce seul principe. Ça s’appelle un complot, parce que c’est un complot.
En Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, on vit trop bien et surtout trop longtemps, on a trop de privilèges, on gagne trop d’argent. C’est un mauvais exemple pour le reste du monde, qui pourrait vouloir prétendre à l’équité sur cette base. Il faut donc diaboliser le présent modèle et le rendre concrètement dangereux pour faire la place au modèle suivant, qui amènera sa version de la paix (militaire, sociale, raciale, morale, sanitaire, écologique, climatique, etc.) au prix de la notion de libre choix, de l’espérance de vie et de quelques millions de têtes. Ça s’appelle une guerre, parce c’est une guerre.
Démocratie
Le grand cirque médiatique américain autour du non-événement du 6 janvier 2021, lui-même articulé sur le non-événement des élections présidentielles de 2020 est un spectacle sans intérêt qui camoufle de façon perverse un point très important. Comme dans tous les autres spectacles politiques, on ne cesse de brandir des deux côtés de la frontière du pouvoir le mot « démocratie ». Ici, il s’agit carrément de protéger la démocratie aux Etats-Unis. Une bonne fois pour toutes (enfin, probablement pas), la démocratie est l’antithèse de la république et de ses lois, qui se tiennent au-dessus du pouvoir. D’un point de vue purement légaliste, toute personne qui prétend défendre la démocratie dans une république devrait donc en toute logique être considérée comme traître, voire comme terroriste, et traîtée comme telle. Ça n’arrivera bien entendu jamais mais gardez ça à l’esprit quand vous entendrez les jacassements de l’un ou l’autre, ami ou ennemi.
Sinon…
Il y en aurait encore des tombereaux à écrire, analyser, décortiquer et désarmer, mais ça ira très bien pour cette fois.
Merci pour la patience que mes lecteurs consacrent à lire mes articles. Si ce que j’y rapporte les use autant que moi, une suggestion pour utiliser cette patience à meilleur escient: soyez bons avec les animaux et venez en aide aux sans-abri.
C’est la meilleure façon de faire obstacle à la misère.
Tout d’abord, j’aimerais que tous ces gens cessent de ne publier que des vidéos. Ça me prend un temps insensé pour transcrire leur bavardage avant de le traduire, alors que leur contenu pourrait être utilement résumé en quelques phrases écrites, en y incluant toutes les références utiles. Sauf exception éventuelle, c’est donc ce que je ferai désormais moi-même en commençant par ce clip, en réaction au format conférence Zoom/vidéo avec musique et effets visuels, produits de consommation « alternatifs » qui cultivent activement la maigre capacité d’attention du télespectateur lambda. Verba volant, scripta manent. Je résumerai aussi certaines infos que je n’ai soit pas le temps de développer, soit qui ne nécessitent pas de l’être, dans de futures éditions de « Nouvelles en vrac ».
La vidéo que le Dr Rashid Buttar a publié le 7 mai sur sa chaîne commence par une promo assez tonitruante pour le nouveau documentaire de la série Plandemic – dont ce sera le troisième épisode. J’ai publié à l’époque un lien vers les deux premiers épisodes de la série (sous-titrés en français), avant d’avoir récolté toutes les informations utiles sur Mikki Willis, le créateur de cette série.
Mikki Willis est un agent qui travaille pour le Renseignement – ce que les américains appellent un « spook« . Son rôle est de contrôler l’opposition – j’ai déjà expliqué mille fois ce mécanisme. Son cas est examiné – et à mon sens, réglé – à la page 2 et 3 de ce document déjà référencé dans mon article sur le Dr David Martin. Je ne veux décourager personne de regarder cette série mais je tenais à avertir le lecteur. Le fait que la vidéo du Dr Buttar commence par cette promo est un signal. J’en évoque d’autres tout aussi éloquents en fin d’article.
Après cette promo, le Dr Buttar annonce une nouvelle « crise », dont il dit avoir reçu confirmation par diverses sources, et s’appuie pour valider sa nouvelle révélation sur le fait qu’il aurait prédit avec justesse dès février 2020 tout ce qui s’est passé depuis lors dans la crise Covid. La « deuxième vague » était selon lui un composite des effets des injections et de la perturbation des canaux calciques voltage-dépendants causée par la 5g, qui induit une perméabilité à divers pathogènes, dont certains virus comme le corona, aggravée par les autres éléments découverts dans les flacons, dont fait partie le glyphosate.
Sa nouvelle prédiction est qu’il se trouve dans les injections – outre les nanoparticules, sujet déjà abondamment abordé sur ce blog – un genre de « cellule dormante » qui sera activée, à une date encore indéterminée, par un bombardement d’ondes du réseau 5g, d’une durée d’une minute, dans la gamme qui se situe entre 16 et 18 Ghz, qui libèrera une « charge » [payload] virale de trois pathogènes différents contenus dans les particules lipidiques (ou hydrogel). L’oxyde de graphène et les nano-structures présentes dans le sang des personnes injectées joueront vraisemblablement un rôle dans ce phénomène. La libération d’un de ces trois pathogènes contenus dans cette charge provoquera une fièvre hémorragique connue comme maladie de Marburg. Le taux de mortalité de cette maladie est de 88% mais le Dr Buttar spécule que ce mode de contamination particulier pourrait occasionner un taux de mortalité de 100%. Il estime que les personne non-injectées et dont le système immunitaire est intact seront à l’abri des pires effets de la contagion subséquente. Ces millions de décès créeront un vent de panique dans les populations et permettront une prise d’autorité sans précédent par les gouvernements qui instaureront l’état d’urgence, par l’armée qui prendra le contrôle via loi martiale, et par les institutions nationales et internationales, le CDC (aux Etats-Unis) et l’OMS, qui imposeront globalement des obligations vaccinales. Le Dr Buttar pense que tout ceci pourrait se produire cette année-même, devant la perte de contrôle du narratif infligé aux peuples depuis le début du Covid. D’après le Dr Buttar, l’ensemble de l’opération est dirigé par un noyau de 500 à 600 personnes, relayées par des personnes clé dans les gouvernements et les institutions.
Le Dr Buttar rappelle aussi qu’il a consacré beaucoup de temps et d’énergie à prévenir le public du danger potentiel des injections Covid mais que comme il n’a pas été écouté, il se désolidarise du sort prochain des personnes injectées. Il souligne que le choix de ceux qui ont cédé aux chantages à l’emploi n’a aucun sens, face à la menace sur leur existence même. Je note au passage qu’il ne semble pas faire grand cas des enfants, à qui on a pas laissé le choix, ou qui étaient des proies faciles pour la propagande.
Le Dr Buttar précise toutefois qu’il existerait une méthode permettant de contrer la présence dans le corps humain des éléments précités et donc d’éviter leur activation et ses conséquences. Pour des raisons d’efficacité et de sécurité, il tient toutefois à annoncer publiquement cette méthode lors de son passage à la quatrième édition de la Annual Advanced Medicine Conference (Conférence Annuelle sur la Médecine de Pointe), qui se tiendra les 28, 29 et 30 mai – c’est-à-dire à partir de demain si vous lisez cet article le jour de sa parution.
Quelques remarques:
Une des vidéos du Dr Buttar montre son intervention récente à l’événement Reawaken America, qui est essentiellement un outil de promotion du « clan » Trump – y figurent au nombre de ses invités le général Flynn, Roger Stone et Eric Trump. Faut-il rappeler que le vaccin contre lequel le Dr Buttar sonne depuis deux ans l’alerte maximale est l’oeuvre de Donald J. Trump, qui ne désavoue en rien sa création mais continue à en faire une promotion active?
La quatrième Conférence Annuelle sur la Médecine de Pointe accueillera quelques invités familiers de mes lecteurs et théoriquement dignes de confiance, mais également des personnages comme le Dr David Martin et le Dr Bryan Ardiss, totalement discrédités.
A propos du Dr Bryan Ardis, on peut observer une similitude avec la récente annonce du Dr Buttar: il s’agit d’une révélation fracassante, qui reprend des éléments connus pour en faire une théorie plutôt hardie, et les deux disent avoir été renseignés ou guidés par une tierce personne, dont ils ne révèlent pas l’identité.
A propos de révélation fracassante, dans ce récent article, Reiner Fuellmich chiffre l’objectif de l’ensemble de l’opération Covid/guerre/famine/Grand Reset/etc. à une dépopulation de 80% au niveau mondial. Une analyse – dont je n’ai plus la référence sous la main, sorry – calcule qu’une simple panne d’Internet de deux mois suffirait à éliminer ce même pourcentage de la population. Pourquoi alors avoir mis en place toute cette opération si quelque chose d’aussi simple que l’arrêt d’Internet offrait le même résultat? D’autre part, un taux de décès de 80% de la population mondiale ne pourrait être qu’une étape transitoire, le chaos indescriptible qui en résulterait éliminant probablement la majorité des 20% restant – le taux final se situerait donc plutôt autour de 99%. Penser qu’il serait possible d’établir une quelconque forme de gouvernance ou de loi martiale dans de telles conditions est une absurdité. On serait plutôt dans un scénario apocalyptique du style I am Legend ou The Book of Eli.
Dernière remarque, d’un point de vue purement technique, ce qu’annonce le Dr Buttar semble irréalisable pour la simple raison que de très vastes territoires ne disposent toujours pas de réseau 5g. On pourrait toutefois imaginer que les personnes hors-réseau seraient déplacées sous la contrainte dans des zones desservies par ce réseau, ce qui scellerait leur destin. Un déplacement d’une telle ampleur ne serait toutefois pas évident à mener. Je dirai toutefois qu’il existe une possibilité et un intérêt d’employer la 5g en synergie avec les nanoparticules vaccinales pour cibler certains individus, et que les fameuses adresses Mac des personnes injectées pourraient servir à cet objectif. Je pense d’ailleurs qu’une technologie de cet ordre a été employée au concert de Travis Scott, sur lequel j’avais promis un article, projet que je n’ai ni oublié ni abandonné mais pour lequel je n’ai juste pas encore trouvé le temps.
Quoiqu’il en soit, je ne manquerai pas de visionner l’intervention du Dr Buttar, de la résumer et de la commenter ici, d’autant que mon épouse n’est pas très partante pour m’accompagner au cirque qui s’est établi dans le village voisin.
Comme Monica Hughes, je trouve aussi un tsunami de textes bien écrits sur Substack, ce qui me met aussi en retard pour écrire les miens. Voici un de ses articles récents, qu’elle a tout de même réussi à finir. Vous comprendrez pourquoi je tenais à le traduire quand vous le lirez. Il reprend quelques points essentiels déjà évoqués sur ce blog, par moi ou par d’autres, et reflète assez fidèlement ce que pas mal de « résistants » (je n’ai pas trouvé d’autre terme) vivent et ressentent aujourd’hui.
Accessoirement (enfin, presque), j’y trouve – enfin! – une réponse plausible à la question que je posais ici, protéine de pointe ou oxyde de graphène? Les deux, mon capitaine.
Extrait du texte: « … les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et […] ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. […] on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique. » (c’est moi qui souligne)
Nos ancêtres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir
Quelques réflexions sur l’avenir à court et moyen terme
Monica Hughes, PhD
24 avril
Je trouve parfois un vrai tsunami de textes bien écrits sur Substack, que je lis et auxquels je répond, ce qui me met en retard pour écrire les miens. Ça a été le cas cette semaine. Mon TDA [NdT. trouble déficitaire de l’attention] ne facilite pas les choses.
J’ai découvert les interviews de Byram Bridle sur les vaccins Covid début 2021, bien avant ses interviews sur la bio-distribution en mai 2021. C’est à ce moment-là qu’il a commencé à susciter une réaction extrêmement négative chez ses détracteurs.
Son récent article se concentre sur la biodistribution des PNL [particules nano-lipidiques] et la considère comme une raison à elle seule justifiant le retrait de ces vaccins. Il existe de nombreuses autres raisons justifiant le retrait de ces vaccins, mais la question de la biodistribution des PNL en particulier constitue une approche pertinente et complète du problème.
J’ai énormément de respect pour Bridle. Voici un commentaire que j’ai laissé sous son article:
Merci de faire la lumière sur ces questions. À court terme, cela ne changera rien. La bataille sera longue et devra être menée sur de multiples fronts. Essayez de ne pas vous décourager.
C’est intéressant de suivre les découvertes des uns et des autres. Découvrir votre travail et celui d’autres personnes au long de l’année dernière a été un des facteurs décisifs qui m’a convaincue de quitter la Nouvelle-Zélande.
La quantité d’informations présentement à passer au crible est phénoménale, mais un fait que je trouve particulièrement inquiétant est que, alors que les vaccins ne devraient rien contenir de plus grand que 15 um, il semble que ça fasse partie des possibilités.
Je ne connais personne d’autre qui se soit penché sur ce problème, mais je l’ai moi-même relevé parce que, à l’époque où je dirigeais mon entreprise de fabrication de toxines de Coley (pour une utilisation limitée en tant que médicament non approuvé, autorisé dans diverses juridictions à travers le monde), je passais mon produit dans un filtre en polyester à pores de 15 um pour réduire le risque de réaction allergique, de sarcoïdose, etc.
Des équipes néo-zélandaises ont effectué des travaux qui démontrent que les colloïdes du vaccin Covid fusionnent en l’espace d’une heure environ pour former des composants de plus en plus grands, et que ces structures finissent par dépasser largement les 15 um, pour devenir extrêmement plates et fines, avec des bords tranchants. L’ensemble du processus a été répété plusieurs fois. À un stade précoce donné du développement de ces structures, on constate également qu’elles réagissent à un champ magnétique.
Ce qui se produit sur une lame de microscope n’est pas nécessairement identique à ce qui se produit dans le corps. Néanmoins, c’est inquiétant.
S’il me reste de l’argent après cette débâcle (je n’en ai pas), j’en parierais une bonne partie sur l’idée que les vaccins contiennent du graphène, utilisé comme vecteur génétique, et que sa présence débouche sur l’assemblage de ces structures (que ce soit voulu ou non).
Un point assez ironique. Mon entreprise individuelle, qui a sauvé quelques vies au cours de son activité, a été fermée sans même la moindre visite d’un régulateur. Pendant ce temps, Pfizer reste en activité.
Le monde tourne à l’envers.
Je suis désolée de le dire mais il est devenu impossible de faire machine arrière à ce stade. Cependant, si votre article touche davantage de personnes lambda et les amène à s’interroger sur la poursuite de l’utilisation des vaccins Covid, sûrs et efficaces, ça aura servi à quelque chose. Nous avons tous notre rôle à jouer.
D’un point de vue plus large, je pense que de nombreux scientifiques apolitiques – j’entends par là des personnes qui se disaient plutôt apolitiques avant la pandémie de Covid, qui sont d’éminents experts dans leur domaine et fournissent des informations précieuses et pointues – traversent actuellement un processus de deuil, pour ainsi dire: ils pensaient vivre dans un monde donné, et découvrent qu’ils vivent en fait dans un monde complètement différent.
Ça ne se limite pas au seul monde scientifique, je pense que ça se manifeste chez beaucoup d’autres, qui passent en alternance par les différentes phases du modèle de deuil de Kubler-Ross. Par ailleurs, les modes marchandage/colère/déni/dépression/acceptation ne se déroulent pas selon un continuum de progression linéaire.
Pour ma part, je suis principalement en phase d’acceptation depuis huit ans, en passant parfois brièvement par les autres phases. Lorsque l’on perd sa maison, sa carrière, sa famille et son pays (dans mon cas, j’ai perdu certains de ces éléments deux fois), l’esprit se libère et se met à envisager des perspectives moins agréables sur la nature du monde, parce qu’après avoir plus que la plupart des gens fait l’expérience des limites du supportable, on comprend que l’on est probablement capable de survivre à de futurs chocs physiques et émotionnels.
J’ai vraiment pensé qu’en m' »échappant » en Nouvelle-Zélande en 2015, sa culture moins corrompue et sa gouvernance plus transparente me mettraient mieux à l’abri des prédations d’Etat.
J’avais tort.
Malgré la tyrannie médicale que j’avais subie aux États-Unis, il ne m’était tout simplement pas venu à l’esprit qu’une secte pharmaceutique mondiale tenterait de s’emparer de toute la planète.
Quelle idiote j’étais.
Conway Judge: Quelle histoire fascinante. Comment et pourquoi vous êtes-vous intéressée aux toxines de Coley et lancée dans leur production?
Monica Hughes, PhD: C’est une longue histoire! Pour soigner son cancer, mon mari a reçu ce traitement au Mexique en 2014. Elles sont produites depuis des décennies par différentes sociétés en Amérique Latine et étaient produites par une firme canadienne jusqu’à ce que son PDG prenne sa retraite en 2015. Je m’y intéresse depuis 2014 mais quand personne ne s’est proposé de prendre la relève pour remplacer MBVax, j’ai décidé de me lancer et j’ai créé ma propre firme fin 2018.
Conway Judge: Et vous dites que les bureaucrates vous en ont empêchée avant même qu’elle se mette en route? Désolé d’etre aussi curieux mais tout ça m’intrigue. Quel genre de bureaucrates?
Monica Hughes, PhD: Un avocat américain très insistant, en phase terminale, m’en a réclamé en tentant de me faire croire qu’il était légal d’en envoyer là-bas. Il a ensuite fait pression à plusieurs reprises sur Medsafe [NdT. l’autorité de règlementation des médicaments en Nouvelle-Zélande] pour y avoir accès. Il était très déterminé et souffrait très probablement de maladie mentale (c’est une longue histoire). Le fait que je n’acceptais d’en fournir qu’à des médecins dans les pays où il était légal de le faire était une façon détournée de les faire classer sans ambiguïté comme médicament. L’ironie de l’histoire c’est que si j’en avais fourni sans restriction à n’importe quel client dans le monde, on m’aurait laissée tranquille pendant un certain temps. Mais Medsafe est montée d’un cran et, me semble-t-il, a outrepassé ses limites en voulant règlementer hors de sa juridiction. Je n’en avais jamais fourni à aucun médecin néo-zélandais mais ils m’ont signifié que je n’avais pas non plus le droit d’en exporter. Je pense que j’aurais pu m’opposer en justice à leur décision mais je ne disposais ni des ressources financières ou sociales ni de l’énergie psychologique pour le faire, et j’étais particulièrement découragée par tout ce qui se passait autour du Covid, et j’ai donc décidé de tout simplement quitter la Nouvelle-Zélande.
Le statut légal des toxines de Coley est très ambigu. Tout le monde pense qu’elles sont illégales mais ce n’est pas mon avis. J’écrirai davantage à ce propos à un autre moment.
Conway Judge: C’est très dommage de voir que votre entreprise a capoté avant même de commencer, surtout pour des raisons bassement bureaucratiques. Il ne doit pas y avoir beaucoup d’autres personnes qui ont fait l’expérience d’avoir tenté un tel projet. Ça doit probablement vous donner une bonne compréhension de ce qui se passe en ce moment.
Monica Hughes, PhD: Oui. Je dois avouer que ça m’avait surpris mais c’est exactement ce que le Covid nous a démontré. On devrait dire merci au Covid. Lol.
En fait j’avais déjà pris ma « pilule rouge » [NdT. expression des anglophones, qui signifie « affronter les faits choquants », contraire de « blue pill », ceux qui refusent de le faire] en voyant le comportement de l’industrie de la santé face à la maladie de mon mari et j’ai décidé de l’emmener directement au Mexique plutôt que de le faire soigner aux Etats-Unis.
Je pensais que la Nouvelle-Zélande serait un peu plus honnéte, comme le Canada, qui en produisait auparavant.
Non.
Contrairement à de nombreux scientifiques, j’ai refusé de me spécialiser après mon doctorat en 2008. Politiquement, je suis dans le camp libertaire depuis vingt ans, et anarchiste depuis six ans.
J’étais plutôt radicale avant 2016, mais après avoir observé une foule de gens à un rassemblement de soutien à Gary Johnson en 2016 scander « JE CROIS QUE NOUS POUVONS GAGNER!!! », j’ai refermé mon ordinateur portable et décidé que j’en avais fini avec la politique. Si la politique pouvait changer une bande de tièdes supporters libertariens de Johnson en une foule enragée, je ne voulais plus rien avoir à faire avec la politique.
J’ai juré de ne plus jamais voter.
En relation avec tout ce qui précède, être une veuve sans enfant qui a dépassé l’âge de procréer et a abandonné l’université pour le secteur privé fait clairement de moi quelqu’un de totalement décalé par rapport à la masse.
J’aime les principes de motivation des Hashashin: assassiner le roi, et assassiner ensuite chaque nouveau roi, jusqu’à ce que la seule personne prête à porter la couronne soit l’idiot du village. J’aime attaquer les vaches sacrées de la plupart des gens, y compris la CONstitution [NdT. jeu de mots sur base de « con », qui signifie en anglais escroquerie], la religion, l’État, le dernier régime à la mode (qu’il s’agisse de végétalisme ou de carnisme), etc. Pas parce que je suis intrinsèquement nihiliste. Mais parce que je me suis déjà délibérément confrontée à toutes les idées délirantes possibles au cours des 30-35 dernières années, et que la plupart d’entre elles m’ennuient à mourir.
Ce n’est pas que je n’ai plus rien à apprendre. Je suis sûre que si, mais j’en suis à un stade de ma vie où je suis prête à dépenser le peu d’argent qu’il me reste dans une Toyota MR2, à passer l’été à rouler à fond, et quand l’inflation, la dépression, les Russes, la crise du pétrole et les voyous qui se déchaînent dans les rues seront devenus intolérables, je déciderai si je suis vraiment capable de subsister avec le riz et les haricots que j’ai achetés l’été dernier, et les produits du jardin que je prendrai plaisir à cultiver cet été, tout en me demandant si je suis prête à tuer les lapins qui les grignotent dans la cour.
Ou s’il ne serait pas plus facile de conduire le runabout à moteur central [NdT. référence à la Toyota MR2, gamme de voitures de sport à deux places, à moteur central et à propulsion arrière] à travers le pays d’est en ouest, puis de sauter de la falaise la plus proche, avec mon dernier chocolat et mon dernier verre de vin de luxe à la main, en criant, comme dans Thelma et Louise, « WOO HOO! Quel voyage! »
Mouais. Je ne suis pas vraiment Howard Beale, mais il est parfois intéressant d’observer comment l’histoire se répète, et comment ceux qui parmi nous s’agitent contre le réseau de contrôle sont peut-être eux aussi cyniquement utilisés par les Diana Christensen du monde [NdT. référence au film « Network », que vous devriez avoir vu].
Sommes-nous en train de jouer leur jeu?
Mon message à tous, pour ce qu’il vaut, est de se prémunir de la désillusion. Il n’y aura jamais de redevabilité, ni de » Nuremberg 2 « , ni de » pendez-les tous à un réverbère « , ni rien de tout cela. Nuremberg Un n’a pas marché. Les nazis ont été intégrés au gouvernement américain dans le cadre de l’opération Paperclip, et ont dirigé le monde au cours des 70 dernières années. [NdT. ce que je vous rappelais ici]
Je crois que le meilleur scénario envisageable est simplement que le peuple reconquière son pouvoir financier, tout comme l’information a été reconquise lors de la révolution Internet il y a 20 ans. Peut-être le bitcoin est-il une création du Renseignement. Je pense bien que c’est le cas, en fait. Est-ce important? L’internet est une création de l’Armée.
Cela prendra du temps, après quoi la civilisation entamera un nouveau cycle dans lequel les psychopathes qui voudront manipuler le nouveau système passeront les 50 années suivantes à trouver le moyen d’y parvenir. Le Quatrième Tournant et tout le bordel [NdT. « Le Quatrième Tournant » (1997) est un livre de William Strauss et Neil Howe qui postule qu’une révolution sanglante a lieu une fois par siècle aux Etats-Unis].
Si cela devait arriver, il se pourrait que les humains soient plus libres qu’ils ne l’ont jamais été depuis le paléolithique.
Et bien que je sois anarchiste, je ne m’engagerai pas, pour l’instant, dans ce qui ne sera probablement rien de plus une nouvelle forme de rêverie collectiviste, car je sais qu’en fin de compte, l’homme moderne ne surmontera pas sa passion pour la contrainte et les ordres. Nous ne sommes pas si nombreux à aspirer à une véritable liberté.
Je n’ai aucune idée du temps que ça mettra ou des retombées que ça aura. Je ne sais pas non plus si la chose est certaine. Les États-nations vont-ils complètement disparaître? Je n’en ai aucune idée. Combien de personnes mourront? Aucune idée non plus.
Difficile de savoir comment ça finira. Il y a plusieurs issues possibles.
J’aime bien prendre le Vénézuéla comme exemple potentiel. Leur population à diminué de 5% ces 5 dernières années. C’est beaucoup mais on est loin des 95% que les Cassandre se plaisent à prédire. Où sont-ils passés? Ils sont tous morts? Ils ont franchi la frontière? Il n’y a pas eu assez de naissances pour compenser les décès? Je ne sais pas.
Est-ce que ce qui arrive au Vénézuéla pourrait arriver aux Etats-Unis? Oui, évidemment. Est-ce que ça pourrait être pire qu’au Vénézuéla et combien de temps ça durerait dans ce cas?
Difficile de comprendre ce qui se passe réellement. Il y a une grosse pénurie de main d’oeuvre aux Etats-Unis. Est-ce parce que les gens n’ont plus envie de travailler après avoir reçu leur chèque de 1.200$ d’aide sociale ou est-ce parce qu’on a déjà tué un certain nombre de millenials [NdT. personne devenue adulte aux environs de l’an 2000] à coup de vaccins et qu’on tente de le cacher? Je ne sais pas. Probablement un peu des deux.
L’issue de tout ça dépend de plusieurs choses. La population américaine est loin d’être aussi résiliente que celle du Vénézuéla ou de la Russie. Donc pour la majorité des Américains, oui, comme vous le dites, survivre à un plan quinquennal staliniste ou maoïste sera une rude épreuve.
Ceci dit, un grand nombre de personnes ont six mois de nourriture stockés dans leur graisse corporelle. Ils ont aussi des animaux de compagnie. Ils ne mourront pas instantanément. Ils pourraient bien mourir de froid en premier.
L’incertitude vient du fait que les régimes très oppresseurs (l’ex-Union Soviétique, la Corée du Nord, le Vénézuéla) dépendaient des importations de l’Occident pour se maintenir et c’est ainsi qu’ils ont tenu le coup aussi longtemps.
Que se passera-t-il si personne n’est là pour maintenir l’Occident? Voilà la vraie question, dont la réponse nous dira à quelle vitesse et jusqu’où nous allons sombrer.
Un grand nombre de gens – peu importe s’ils sont dans les villes, les banlieues ou les campagnes – seront contraints à accepter le revenu universel, la tyrannie digitale, la monnaie numérique des banques centrales, comme vous préférerez l’appeler… mais ça aussi finira par s’effondrer. Parce qu’ils gonfleront aussi la masse monétaire numérique (c’est ce qu’a fait le Vénézuéla!)
Tout ce que nous lisons semble sortir directement de Atlas Shrugged [NdT. le bouquin dystopique de Ayn Rand, traduit en français par « La grève »].
Mais la question à laquelle je n’ai pas de réponse, c’est combien de gens mourront et combien de temps ça durera. Et je me suis déjà souvent trompée dans mes prédictions.
Pour les enfants un peu lents du fond de la classe, le problème ne se limite pas aux masques et aux obligations d’injection. Ils vont bientôt créer délibérément des crises telles que des pénuries de nourriture et d’énergie. Si ça ne marche pas, ils tenteront de vous prendre tout votre argent.
Mais il est absolument certain qu’ils n’admettront jamais que les conjabs [NdT. les injections frauduleuses] sûres et efficaces tuent des gens. Allons donc! Le CDC fait maintenant des pubs grotesques qui expliquent comment « arrêter les caillots sanguins ».
Même Trump refuse de faire marche arrière sur les merveilleux vaccins, ces stupéfiants vaccins, les plus rapides et les meilleurs de tous les vaccins de l’histoire, croyez-moi:
Trump persiste à vouloir s’attribuer le mérite des vaccins de son projet Warp Speed, en tant que « père du vaccin ». Il tellement narcissique qu’il refuse d’admettre que les vaccins tuent. Et il attribue à la propagande des Démocrates le fait que nombre de ses adeptes refusent le vaccin.
Alors oui. Que Trump aille se faire foutre, lui aussi. Il n’en a rien à caler de vous.
S’il ressort un seul point positif de cette pandémie, c’est la destruction complète de l’arnaque qu’est la médecine moderne, et de TOUS les politiciens. Peut-être qu’après un siècle de toute cette merde incroyablement destructrice, on va enfin pouvoir revenir à la réalité.
Et à part le vaccin contre la variole, les vaccins contre la grippe sont les plus dangereux de tous. Pourtant les gens les prennent depuis des décennies. Si nous en arrivons aujourd’hui à un moment propice, c’est parce que les vaccins Covid sont BEAUCOUP plus dangereux. Quoiqu’il en soit, ça ne s’arrêtera que si les Américains les refusent en masse. Impossible de prédire quand ça aura lieu. Mais ce petit jeu pourrait encore durer longtemps. Je prédis qu’après ça, ils sortiront des vaccins à ARN messager auto-réplicatif « mis à jour » qu’ils présenteront comme plus sûrs.
Cette escroquerie peut durer encore très longtemps.
Ce qu’ils visent c’est le contrôle total. Comment le savons-nous? Par leur volonté de censurer tout le monde à un niveau jamais atteint de mémoire récente. Ça a commencé avec Trump, qui comptait des dizaines de millions d’abonnés. Maintenant, après à peine plus d’un an, ils en sont à jouer à Wack-a-mole [NdT. ce jeu très intellectuel où on tape avec un marteau sur des taupes] avec des comptes Twitter qui n’ont que quelques centaines d’abonnés. Ça suffit pour comprendre tout ce qu’il y a à comprendre.
Alors faites-vous à l’idée et préparez-vous à l’affronter:
« On ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de températures auxquelles il faut cuire les bébés avant de les consommer. »
Ce n’est peut-être pas aussi manifeste, mais on ne mène pas d’étude randomisée pour déterminer la gamme de dosage « sûre » des nouvelles immunothérapies pour les cancéreux en phase terminale après qu’ils aient reçu de force les thérapies standard qui ont détruit leur système immunitaire.
L’interdiction du droit des cancéreux en phase terminale de recevoir des thérapies expérimentales est en place depuis la fin des années 1960 aux Etats-Unis et environ 600.000 cancéreux en phase terminale meurent chaque année rien qu’aux Etats-Unis.
Le peuple tolère son statut d’esclave de l’Etat depuis de nombreuses décennies.
On entend beaucoup de gens clamer sur un ton moralisateur: « Nos ancètres sont morts pour que vous ayez le droit de voter! »
Ce qui signifie en réalité « Nos ancètres ont voté pour que vous ayez le droit de mourir! »
Voilà le monde à l’envers que ces malades ont créé. Interdiction d’interventions médicales utiles, et obligation d’interventions inutiles et non désirées.
J’espère que nous déciderons tous que ça vaut la peine de continuer à vivre, comme Kaylee. Mais je n’ai pas particulièrement peur de mourir. C’est la façon dont je continue à « vivre » ou à me battre qui m’importe le plus.
Texte original
Our Ancestors Voted for Your Right to Die
Some Thoughts About the Near- to Medium-Term Future
Monica Hughes, PhD
Apr 24
Sometimes there’s just an overwhelming tsunami of good writing on Substack, and my own gets delayed as I enjoy reading and responding to it all. This has been one of those weeks. My ADD doesn’t help.
I discovered Byram Bridle’s interviews about the covid vaccines sometime in early 2021, well before his bio-distribution interviews in May 2021. That’s when he started to attract extremely negative attention from his detractors.
His recent article tackles the biodistribution of the LNPs as a particular reason why the vaccines should be stopped. There are many other reasons they should be stopped, too, but this particular LNP angle is quite a good and comprehensive take on the issue.
I have a tremendous amount of respect for Bridle. Here’s a comment that I left on his article:
To segue into a broader observation, I think many non-political scientists — by that I mean people who have admitted to being rather un-political before the covid pandemic, and are deep experts in their field and the source of much valuable, specialized information — are going through a sort of grief process in which they thought they were living in a particular world, but it turns out they are living in quite another.
Even more broadly than scientists, I think this is resulting in a rotation between the various phases of the Kubler-Ross model of grief among many. The bargaining/anger/denial/depression/acceptance modes are not a linear continuum of progression, either.
I’ve been in the acceptance phase for most of the past 8 years but I briefly come in and out of others. When you lose your house, your career, your family, and your country (in my case, I lost some of those twice) it frees your mind up to consider some less pleasant possibilities about the nature of the world, because you’ve already tested the limits of what you can endure more than most, and you know you’re likely to survive the physical and emotional blows again.
I did think that in “escaping” to New Zealand in 2015, I would be safer from the predations of the state in a less corrupt culture with more transparent governance.
I was wrong.
Despite the medical tyranny I’d been through in the US, it just didn’t really occur to me that a global pharmaceutical cult would try to take over the entire globe.
Silly me.
Unlike many scientists, I resisted specialization after the PhD in 2008. Politically, I’ve also been on the libertarian side of things for 20 years, and an anarchist for six of those.
I was pretty radical before 2016, but when I saw a mob of people at a Gary Johnson rally in 2016 shout, over and over again, “I BELIEVE THAT WE CAN WIN!!!” I slapped my laptop shut and decided I was done with politics. If politics could turn a bunch of lukewarm libertarian-lite Johnson supporters into a crazed mob, then I wanted nothing to do with politics.
I vowed never to vote again.
In combination with all of the above, as a childless widow now past childbearing age who abandoned academia for the private sector, this honestly makes me just plain weird in comparison to most people.
I’m fond of the motivating principles of the Hashashin: assassinate the king, and keep on assassinating each new king, until the only person willing to wear the crown is the village idiot. I enjoy attacking most peoples’ sacred cows, including the CONstitution, religion, the state, the latest fad diet (whether it’s veganism or carnism), etc. This isn’t because I’m inherently nihilistic. It’s because I’ve already deliberately exposed myself to every possible fruitcake idea over the past 30-35 years, and most of it bores me to tears.
It’s not that I’ve got nothing left to learn. I’m sure that I do, but I’m at the stage in life where I’m ready to blow my remaining wad of cash on a Toyota MR2, spend the summer driving the hell out of it, and when the inflation and the depression and the Russians and the oil crisis and the punks running wild in the streets become too much, I can decide whether I’m really up for subsisting on the rice and the beans I bought *last* summer, and the garden produce I’ll enjoy tending *this* summer, all as I contemplate whether I’m willing to shoot the bunnies in the yard who are snacking on it.
Or, whether it would be easier to just drive the mid-engine runabout across the country from east to west coast, and then off the nearest cliff, the last of my luxurious chocolate and wine in hand, screaming, Thelma and Louise-style, “WOO HOO! What a ride!”
Yeah. I’m not really Howard Beale but sometimes it’s interesting to observe how history repeats, and how perhaps those of us who are agitating against the control grid are also perhaps being cynically used by the Diana Christensen’s of the world.
Are we playing into their hand?
My message to everyone, for what it’s worth, is to guard yourself against disappointment. There’s never going to be any accountability, any “Nuremberg Two”, any “lampposts through and through”, or any of the rest of it. Nuremberg One didn’t work. The Nazis were brought into the US government under Operation Paperclip, and have been running the world for the last 70 years.
I believe the best possible scenario is that the people will simply take their power back at the financial level, just as information was taken back in the internet revolution 20 years ago. Maybe Bitcoin is a spook creation. I suspect it might be, actually. Does it matter? The internet was a military one.
It will take time, and then civilization will begin a new cycle where the psychopaths who want to game the new system will spend the next 50 years figuring out how to do it. Fourth Turnings and all that.
If this can happen, humans might actually be more free than at any previous time since the paleolithic.
And while I am an anarchist, I will, for the time being, not engage in what is only likely to be a new type of collectivist daydreaming, because I know that at the end of the day, modern humans aren’t going to get over their love affair with being pushed around and told what to do. There aren’t that many of us who actually yearn to be truly free.
I have no idea how long this will take or what the fallout is going to be. I also don’t know whether it’s certain. Will we lose nation states altogether? I have no idea. How many people will die? Also no idea.
For the slow kids in the back, this isn’t just about masks and injection mandates. Next they will deliberately create crises like food and energy shortages. If that doesn’t work, they’ll try to take all your money.
But for damned sure they are not going to ever admit that the safe and effective conjabs are killing people. Come on! The CDC is running ridiculous ads now on how to “Stop the Clot.”
Not even Trump is backing down from the beautiful vaccines, the amazing vaccines that were faster and better than any other vaccines in history, believe me:
They’re gunning for total control. How do we know? Because they are trying to censor the hell out of everyone to an extent that has never been done before in recent memory. It started with Trump who had tens of millions of followers. Now in just over a year, they’re down to playing whack a mole with Twitter accounts that only have a few hundred followers. This really tells you everything you need to know.
So just come to terms with it and get ready for it:
That’s the upside-down world these sickos have created. Denial of useful medical interventions, and forcing of useless, unwanted ones.
I hope we will all decide that life is worth continuing to pursue, just like Kaylee. But I’m not particularly afraid to die. It’s how I continue to “live” or kick the can that I care more about.
On va revenir à des sujets un peu plus techniques – qui pèsent nettement plus dans la balance que les aléas politiques – en commençant par l’énergie, pour la simple raison qu’elle est la condition première du fonctionnement de tout le système.
Vous noterez que cet article date de juste avant l’action militaire russe en Ukraine et les confinements complètement surréalistes en cours en Chine, qui ont tous deux exarcerbé et accéléré tous les problèmes décrits. En bref, on passe de la crise à la catastrophe.
Des pénuries alimentaires en conséquence de la crise énergétique et de la rupture des chaînes d’approvisionnement?
Posté le 21 mars 2022 par energyskeptic
Préface. Ceci est une longue préface, suivie de deux articles qui abordent la façon dont les chaînes d’approvisionnement et les tracteurs à commande complexe [informatisée] pourraient être affectés à l’avenir par les pénuries d’énergie et les défaillances de la chaîne d’approvisionnement, ce qui se constate déjà à l’heure actuelle, où on voit un grand nombre de navires attendre au large d’être déchargés et où on voit une pénurie de camionneurs pour assurer la livraison des marchandises lorsqu’elles finissent par arriver.
Les défaillances de la chaîne d’approvisionnement ne feront qu’empirer, ce qui affectera l’approvisionnement alimentaire et remet maintenant en question la croissance démographique prévue de 3 milliards de personnes d’ici 2050. Le temps nous est compté pour le remplacement des combustibles fossiles par une autre source, encore inconnue et clairement non commerciale, dans les domaines du transport, de la fabrication et d’autres services et produits essentiels. Même le réseau électrique a besoin de gaz naturel pour rester opérationnel, quel que soit le nombre d’éoliennes ou de panneaux solaires construits (Friedemann 2016).
La raison pour laquelle le temps nous est compté est qu’au niveau mondial, le pétrole conventionnel, source de 90% de notre pétrole, a atteint son pic en 2008 (EIA 2018 page 45), et la production mondiale de pétrole conventionnel et non conventionnel a atteint le sien en 2018 (EIA 2020).
Dans le cas improbable où vous ne saisiriez pas ce que ça a de terrifiant, considérez que nous sommes actuellement en vie grâce aux transports lourds, qui fonctionnent presque exclusivement au diesel, que quatre milliards d’entre nous sont en vie grâce à des engrais issus du gaz naturel non renouvelable, que 500.000 produits sont fabriqués à partir de combustibles fossiles et qu’une grande partie de notre production essentielle (ciment, acier, métaux, céramique, verre, puces électroniques) nécessite la forte chaleur générée par les combustibles fossiles. Nous disposons de peu de temps pour mettre au point des procédés d’électrification ou d’utilisation de l’hydrogène, qui n’existent pas encore, en remplacement des combustibles fossiles, sans parler de la reconstruction d’infrastructures de plusieurs trillions de dollars et d’un nouveau système de distribution d’énergie encore inconnu, du triplement du système de transmission du réseau électrique et du remplacement de centaines de millions de véhicules et d’équipements pour qu’ils fonctionnent avec « autre chose » (Friedemann 2021).
Alors comment fabrique-t-on de nouvelles éoliennes et de nouveaux panneaux solaires? A chaque étape de leur cycle de vie, ils sont entièrement dépendants d’industries qui dépendent des combustibles fossiles. Ce n’est pas l’électricité qu’ils [l’éolien et le solaire] produisent, ni celle du nucléaire, qui alimente les poids lourds (tracteurs, moissonneuses, transporteurs longue distance, mines, exploitation forestière), ni les locomotives, ni les navires, ni les avions, ni l’industrie du ciment, ni celle de l’acier, etc.
Au moment où j’écris ces lignes, en octobre 2021, l’économie fait un retour en force. Mais pour combien de temps? Une crise énergétique imminente est probable, car les prix de l’essence et du gaz naturel ne cessent d’augmenter. Dans ma région, l’essence coûte aujourd’hui 4,69$. Mais cela ne durera pas – 11 des 12 dernières récessions ont été causées par des prix élevés de l’énergie (Hamilton 2013). Il ne semble pas non plus que l’Arabie saoudite soit en mesure d’augmenter suffisamment sa production pour faire baisser les prix du pétrole (Watkins 2021).
Une récession risque à son tour de mener les entreprises à la faillite, en brisant des chaînes d’approvisionnement essentielles. Pour ma part, je pense que les microprocesseurs seront les premiers à manquer. Ils sont également très vulnérables à une crise énergétique car les usines de fabrication sont tributaires de centaines de chaînes d’approvisionnement très longues, d’un degré de pureté incroyablement élevé de l’air, de l’eau, des gaz et des produits chimiques [utilisés] – ce qui nécessite de grandes quantités d’énergie, et les fabricants de microprocesseurs ne peuvent pas se permettre de subir de coupures de courant car leur approvisionnement en électricité doit rester fiable durant des mois, 24 heures sur 24.
Si la production de microprocesseurs est compromise, il en ira de même du reste de la civilisation, en allant des équipements de forage du pétrole et du gaz naturel, des panneaux solaires, des éoliennes, des ordinateurs et des véhicules, jusqu’aux gadgets aussi simples que les grille-pain. Pour vous donner une idée de leur vulnérabilité, voici un résumé de « La fragilité des microprocesseurs« :
La création d’une puce commence par la découpe d’une fine tranche de 12 pouces, appelée wafer, dans un cristal de silicium pur à 99,9999999 %, l’un des matériaux les plus purs au monde. Les wafers exigent un tel degré de perfection – des particules 500 fois plus petites qu’un cheveu humain peuvent y causer des défauts – qu’un seul atome manquant peut y provoquer des déperditions de courant imprévues ainsi que d’autres problèmes ultérieurs dans la chaîne de fabrication. Par conséquent, il est courant que seuls 20% d’entre eux arrivent jusqu’en bout de chaîne. Les insidieuses particules en suspension peuvent provoquer un dysfonctionnement de la puce, des performances médiocres, un ralentissement ou au final, une panne totale. Étant donné que l’air urbain standard contient 5 millions de particules par pied cube, mais que ces processus exigent un seuil maximum d’une seule particule par pied cube carré, la construction d’usines de fabrication de puces coûte cher, 10 milliards de dollars ou plus. L’eau, les produits chimiques et les gaz de ville doivent être purs à 99,999999% ou plus, ce qui nécessite des traitements complexes et énergivores.
Et leur exigence d’une électricité fiable (la production de puces peut prendre jusqu’à quatre mois) ne sera pas envisageable dans le cas d’un réseau électrique tributaire d’une énergie éolienne et solaire peu fiable, sans les réserves de secours que garantissent actuellement le gaz naturel et le charbon. Les seules batteries de stockage d’énergie pour lesquelles on dispose dans le monde de suffisamment de matières premières, qui n’assureraient que 12 heures d’électricité au niveau planétaire, sont les batteries sodium-soufre (NaS) (Barnhart 2013), là où il faudrait un stockage qui assurerait au moins quatre semaines de consommation en raison de la saisonnalité de l’énergie éolienne et solaire. Cependant, les seules batteries de stockage d’énergie fabriquées commercialement sont celles au lithium, qui entrent en concurrence avec les véhicules électriques par rapport aux quantités limitées de lithium disponible. Il n’est pas non plus possible de développer à un niveau suffisant le stockage d’énergie par pompage hydraulique ou par air comprimé pour stocker l’électricité (voir les articles sur le stockage d’énergie pour plus de détails).
La fabrication d’un wafer pour puce peut comporter plusieurs milliers d’étapes impliquant de nombreux types de machines. Si l’une de celles-ci nécessite une nouvelle pièce introuvable ou une pièce de rechange indisponible, la fabrication s’arrête. Voici quelques exemples d’équipements nécessaires: fours de diffusion à haute température, stations de nettoyage par voie humide, appareils de gravure par plasma sec, implanteurs d’ions, processeurs thermiques rapides, pompes à vide, régulateurs de débit rapides, analyseurs de gaz résiduels, déchargeurs plasma à effluves, fours verticaux, pyromètres optiques, etc.
Le TRE [NdT. le taux de retour énergétique – ou en anglais, EROI, Energy Return On Investment – est le ratio entre l’énergie utilisable et celle consommée pour l’obtenir. Voir sur Wiki] de l’éolien et du solaire est sans importance puisque ces énergies dépendent des combustibles fossiles à chaque étape de leur cycle de vie, notamment pour leur transport, leur fabrication et leurs éléments fabriqués à partir de matières premières fossiles.
En outre, les chaînes d’approvisionnement dont dépendent ces technologies et d’autres se briseront. En fait, elles sont déjà brisées depuis des décennies, mais nous ne l’avons pas remarqué. Prenez par exemple les tracteurs fournis par les ONG aux agriculteurs des pays pauvres. Après quelques années, le tracteur tombe en panne et rouille dans un champ, faute de pièces ou de savoir-faire mécanique.
Le monde développé est lui aussi sur le point de connaître ces problèmes. Prenons l’exemple des tracteurs. Les agriculteurs des États-Unis et d’ailleurs sont fiers de leur autonomie. Ils ont toujours pu se procurer des pièces et réparer leurs tracteurs sans aide. Mais ce n’est plus le cas. Sur les tracteurs modernes, les logiciels qui permettent de réaliser davantage de profits grâce à la planification précise de la plantation et de la récolte, de l’apport d’eau, d’engrais et de pesticides, sont propriétaires. Et les pièces qui doivent être remplacées sont si difficiles à obtenir que les agriculteurs achètent des semoirs et d’autres équipements en double uniquement pour s’équiper en pièces de rechange.
La loi de Liebig sur le minimum [NdT. voir sur Wiki] s’amplifiera à mesure que l’énergie diminuera, que les chaînes d’approvisionnement se briseront et finiront par provoquer des pannes généralisées, comme l’avait très bien dit Ben Franklin: « faute d’un clou, un royaume a été perdu »:
« Faute d’un clou, le fer à cheval fut perdu, faute de fer à cheval, le cheval fut perdu, faute de cheval, le cavalier fut perdu, faute de cavalier, la bataille fut perdue, faute de bataille, le royaume fut perdu, Et tout cela faute d’un clou de fer à cheval. »
Une campagne populaire est actuellement menée par les agriculteurs pour rétablir un droit fondamental que la plupart des gens ne réalisent pas avoir perdu: le droit de réparer leur propre matériel agricole.
Mais les fabricants de tracteurs comme John-Deere, dont le chiffre d’affaires s’élève à 68 milliards de dollars, qui vendent plus de la moitié de toutes les machines agricoles aux États-Unis et un tiers de celles-ci dans le monde, affirment que les agriculteurs n’ont pas le droit d’accéder aux logiciels protégés par des droits d’auteur qui contrôlent toutes les facettes des équipements actuels, même pour réparer leurs propres machines. C’est le domaine exclusif des concessionnaires agréés, ce qui crée un monopole et détruit la culture séculaire de l’autonomie.
Les tracteurs d’aujourd’hui sont incroyablement complexes. Lorsque la porte de la cabine est ouverte, l’ordinateur de bord envoie une notification au nuage à l’aide d’un émetteur cellulaire. Il transmet en continu les niveaux d’humidité et d’azote dans le sol, et calcule précisément où épandre les graines, les engrais et les pesticides. Grâce à ces données en temps réel, les agriculteurs peuvent optimiser le moment où ils doivent planter et récolter les cultures et utiliser moins d’engrais et de pesticides.
Dans le même temps, ces tracteurs complexes se mettent parfois en panne en raison d’un problème informatique, et il faut parfois plusieurs heures aux techniciens pour venir réparer le logiciel. De plus, ces tracteurs sont vulnérables aux cyberattaques. Un ennemi pourrait par exemple immobiliser des milliers de tracteurs au moment de la récolte. Ou encore, un orage géomagnétique pourrait causer suffisamment de dégâts pour immobiliser le tracteur. Pourtant, laisser les agriculteurs mettre à jour le logiciel est risqué, une erreur pourrait envoyer un tracteur de 20 tonnes percuter leur ferme.
Weinraub M (2021) Un besoin désespéré de pneus – La pénurie de composants perturbe la récolte aux États-Unis. Reuters.
L’effondrement du secteur de la production frappe le cœur des États-Unis, car la pénurie de semi-conducteurs qui frappe les fabricants d’équipements depuis des mois s’est étendue à d’autres composants. Les déboires de la chaîne d’approvisionnement menacent désormais l’approvisionnement alimentaire des États-Unis et la capacité des agriculteurs à sortir les récoltes des champs.
« Au terme de la récolte, nous verrons des agriculteurs assister à des ventes aux enchères d’équipements, non pas pour les machines, mais pour les pièces », a déclaré M. Peterson. « Nous entendons déjà des gars parler d’acheter une deuxième planteuse ou un deuxième pulvérisateur, juste pour les pièces. »
Les pénuries les obligent certains agriculteurs à réutiliser – ou à réparer – de vieilles pièces. L’accès à l’acier, au plastique, au caoutchouc et à d’autres matières premières a été limité pendant la pandémie, et les fabricants se préparent à des chocs encore plus importants après que des pénuries d’électricité ont contraint plusieurs fonderies chinoises à réduire leur production ces dernières semaines.
L’une des difficultés rencontrées par les concessionnaires est la pénurie de récepteurs GPS, qui sont utilisés pour faire fonctionner les systèmes de guidage et de données des tracteurs.
Chez Ag-Pro, le plus grand concessionnaire privé de Deere & Co en Amérique du Nord, le personnel de l’Ohio a récupéré des unités GPS datant de 2004. Jusqu’à présent, ils étaient pratiquement sans valeur.
Les fabricants d’équipements sont confrontés à un choix douloureux en cette saison de récolte: envoyer des pièces aux usines pour construire de nouveaux tracteurs et moissonneuses-batteuses à vendre aux agriculteurs ou rediriger ces pièces sur le terrain pour réparer les équipements cassés des clients existants?
CNH [NdT. constructeur néerlandais de machines agricoles] estime que les contraintes de la chaîne d’approvisionnement, allant de l’augmentation du fret à la hausse des prix des matières premières, ont coûté à l’entreprise un milliard de dollars. Ce retard a contraint la société à transformer certains parkings d’usine en aires de stockage. Dans l’usine de moissonneuses-batteuses de CNH à Grand Island, dans le Nebraska, des centaines de moissonneuses-batteuses inachevées attendent des pièces.
[NdT. Pour les références de cet article, voir à la fin du texte original ci-dessous]
Texte original
Food shortages as the energy crisis grows and supply chains break?
Posted on March 21, 2022 by energyskeptic
Preface. This is a long preface followed by two articles about how supply chains and complex tractors may be affected by energy shortages and consequent supply chain failures in the future.Which we’re already seeing as massive numbers of ships sit offshore waiting to be unloaded, and a shortage of truckers to deliver goods when they do arrive.
Supply chain failures will only get worse, affecting food supply and making the prediction of 3 billion more people by 2050 unlikely. We are running out of time to replace fossil fuels with something else that is unknown and definitely not commercial for transportation, manufacturing and other essential services and products. Even the electric grid needs natural gas to stay up, no matter how many wind turbines or solar panels are built (Friedemann 2016).
The reason time is running out is that global conventional oil, where 90% of our petroleum comes from, peaked in 2008 (EIA 2018 page 45), and world oil production of both conventional and unconventional oil in 2018 (EIA 2020).
In the unlikely event you don’t know why this is scary, consider that we are alive today thanks to heavy-duty transportation, which runs almost exclusively on diesel, four billion of us are alive due to finite natural gas derived fertilizer, 500,000 products are made out of fossil fuels, and much of our essential manufacturing (cement, steel, metals, ceramics, glass, microchips) depend on the high heat of fossil fuels. There is not much time to come up with processes to electrify or use hydrogen to replace fossil fuels, which don’t exist yet, let alone rebuild trillions of dollars of infrastructure and a new unknown energy distribution system, triple the electric grid transmission system, and replace hundreds of millions of vehicles and equipment to run on “something else” (Friedemann 2021).
So how can new wind turbines and solar panels be made? They are entirely dependent on these industries which depend on fossil fuels for every step of their life cycle. The electricity they and nuclear generate doesn’t power heavy-duty trucks (tractors, harvesters, long-haul, mining, logging), locomotives, ships, airplanes, cement, steel, and so on.
As I write this in October of 2021, the economy has come rip-roaring back. But for how long? A looming energy crisis is likely as gasoline and natural gas prices keep increasing. Gasoline in my area is $4.69 today. But that won’t last — 11 of the past 12 recessions have been due to high energy prices (Hamilton 2013). Nor does it appear that Saudi Arabia will be able to increase production enough to lower oil prices (Watkins 2021).
A recession in turn is likely to drive businesses bankrupt, breaking essential supply chains. I’d nominate microchips to be the first to fail. They are also very vulnerable to an energy crisis since fabrication plants have hundreds of long supply chains, an incredibly high amount of purity required for air, water, gases, and chemicals — which is highly energy intensive to accomplish, and chip makers can’t afford to have power outages because they need reliable electricity for months around the clock.
As microchip production fails, there goes the rest of civilization, of oil and natural gas drilling equipment, solar panels, wind turbines, computers, and vehicles, and even as really simple gadgets like toasters. To give you an idea of how vulnerable they are, here’s a summary of “The Fragility of Microchips“:
Creating a chip begins by cutting a thin 12-inch slice, called a wafer, from a 99.9999999% pure silicon crystal, one of the purest materials on earth. Wafers require such a high degree of perfection — particles 500 times smaller than a human hair can cause defects — that even a missing atom can cause unwanted current leakage and other problems in manufacturing later on. Consequently, sometimes only 20% make it to the end. Traveling particles are insidious, and can cause a chip to malfunction, perform poorly, more slowly, or die later on. Since typical city air has 5 million particles per cubic foot but these processes require a maximum of 1 particle per square cubic foot, building chip fabrication plants is expensive, $10 billion dollars or more. City water, chemicals, and gases need to be 99.999999% or more pure, requiring energy intense and extensive complex treatments.
And their need for reliable electricity (chips can take 4 months to make) is not going to be possible in an electric grid dependent on unreliable wind and solar power without the backup storage that natural gas and coal provide now. The only energy storage battery for which there are enough materials on earth for just 12 hours of world electricity are Sodium Sulfur (NaS) batteries (Barnhart 2013), and you’d need at least four weeks of storage due to the seasonality of wind and solar. Yet only lithium energy storage batteries are being made commercially, competing with electric vehicles for limited amounts of lithium. Nor can we scale up pumped hydro or compressed air energy storage enough to store electricity (see energy storage posts for details).
Wafer fabrication for a chip can require several thousand steps using many kinds of machines, and if any of these need a new part that can’t be obtained, or a replacement bought, then then manufacturing stops. Here are just a few of the kinds of equipment needed: high-temperature diffusion furnaces, wet cleaning stations, dry plasma etchers, ion implanters, rapid thermal processors, vacuum pumps, fast flow controllers, residual gas analyzers, plasma glow dischargers, vertical furnaces, optical pyrometers, and many more.
The EROI of wind and solar don’t matter since they depend on fossil fuels for every step of their life cycle, especially for transportation, manufacturing, and products made out of fossil feedstocks.
On top of which the supply chains they and other technology depend on will break. In fact they have been for decades, we just haven’t noticed. Take for example the tractors provided by NGOs to farmers in poor nations. Years later the tractor breaks and rusts in the field due to lack of a part or mechanical know how.
The developed world is on the verge of these problems as well. Take tractors for instance. Farmers in the U.S. and elsewhere take pride in their self-reliance. The can get parts and fix their own tractors without help. But not any longer. On modern tractors the computer software that squeezes a bit more profit by precise planting, harvesting, and application of water, fertilizer and pesticides is proprietary. And parts that can be replaced are so hard to get that farmers are buying second planters and other equipment just to get replacement parts.
Liebig’s law of the minimum will grow as energy declines, supply chains break and eventually cause widespread failures, much as Ben Franklin put it: “for want of a nail a kingdom was lost”:
“For the want of a nail the shoe was lost, For the want of a shoe the horse was lost, For the want of a horse the rider was lost, For the want of a rider the battle was lost, For the want of a battle the kingdom was lost, And all for the want of a horseshoe-nail.”
There’s a grassroots campaign being waged by farmers to restore a fundamental right most people don’t realize they’ve lost—the right to repair their own farm equipment.
But tractor makers like $68 billion John-Deer, who sell over half of all farm machinery in the U.S. and a third sold world-wide, say farmers have no right to access the copyrighted software that controls every facet of today’s equipment, even to repair their own machines. That’s the exclusive domain of authorized dealerships, creating a monopoly and destroying the age-old culture self-reliance.
Tractors are insanely complex today. When the cab door is opened the computer onboard sends notice to the cloud using a cellular transmitter. It continues to transmit moisture and nitrogen levels in the soil, precisely calculate where to pout seeds, fertilizer, and pesticides. With such real-time data, farmers can optimize when to plant and harvest crops and use less fertilizer and pesticides.
Meanwhile, these complicated tractors shut down at times due to a computer fault, and it can take technicians many hours to show up to do a software fix. On top of that, these tractors are vulnerable to cyberattacks – an enemy could shut down thousands of tractors right at harvest time for example. Or a geomagnetic storm could do enough damage to shut the tractor down. Yet letting farmers update the software is risky, a mistake could send a 20 ton tractor to careen into the farmhouse.
Weinraub M (2021) ‘Desperate for tires’ – Components shortage roils U.S. harvest. Reuters.
Manufacturing meltdowns are hitting the U.S. heartland, as the semiconductor shortages that have plagued equipment makers for months expand into other components. Supply chain woes now pose a threat to the U.S. food supply and farmers’ ability to get crops out of fields.
As harvest ends, we will see farmers at equipment auctions not for the machinery – but for parts,” Peterson said. “We’re already hearing from guys talking about buying a second planter or sprayer, just for parts.”
For some farmers, the shortages are forcing them to reuse – or repair – old parts. Access to steel, plastic, rubber and other raw materials has been scarce during the pandemic, and manufacturers are preparing for even more shocks after power shortages forced several Chinese smelters to cut production in recent weeks.
One pain point for dealerships is an industry-wide shortage of GPS receivers, which are used to run tractor guidance and data systems.
At Ag-Pro, the largest privately-owned Deere & Co dealership in North America, staff in Ohio have been digging out GPS units that date back to 2004. Until now, they were essentially worthless.
Equipment manufacturers are faced with a painful choice this harvest season: Send parts to factories to build new tractors and combines to sell to farmers or redirect those parts into the field to repair broken equipment for existing customers?
CNH estimates that supply chain constraints ranging from increases in freight to higher raw materials prices have cost the company $1 billion. That lag has forced the company to turn some factory parking lots into storage lots. At CNH’s combine plant in Grand Island, Nebraska, hundreds of unfinished combines sit outside, waiting for parts.
References
Barnhart C et al (2013) On the importance of reducing the energetic and material demands of electrical energy storage. Energy Environment Science 2013: 1083–1092
EIA (2020) International Energy Statistics. Petroleum and other liquids. Data Options. U.S. Energy Information Administration. Select crude oil including lease condensate to see data past 2017
Le problème du pouvoir est toujours et partout le même: gérer le troupeau. A cet effet, il dispose d’un arsenal d’outils. Economiques, technologiques, médicaux, culturels… On peut y inclure quasiment toutes les disciplines sociétales. Il suffit au pouvoir de savoir s’en servir. C’est leur métier.
Tous ces outils permettent d’opérer in fine l’enjeu profond de toutes les civilisations: l’eugénisme. La pauvreté, la détresse, l’incertitude, la peur, l’ignorance sont extrêmement efficaces pour faire baisser le taux de natalité. Quand ils ne suffisent plus, il y a des moyens plus radicaux.
Injectables.
Ou militaires.
Ces outils, que le pouvoir a confisqués pour assurer sa propre pérennité, appartiennent au peuple. Pour éviter les conséquences tragiques de ce qu’on veut lui imposer de force, la solution serait que le peuple recommence à les mettre en oeuvre lui-même.
L’eugénisme et la génétique ne sont pas l’apanage du Diable, ils sont l’affaire des familles. Quand on choisit la mère ou le père de ses enfants, quand on le/la choisit de sa propre ethnie ou non, on fait de la génétique. Quand on décide du nombre de ses enfants, on fait de l’eugénisme. On les pratique surtout à leur juste mesure. Tout comme la santé, ce sont des affaires individuelles. L’Etat n’a pas à y fourrer son nez. Bill Gates non plus.
Vous aviez le choix en 2017. Les Français avaient à portée de main un candidat humble, bienveillant, politiquement cultivé et parfaitement capable de gérer le pays. Un candidat qui avait sacrifié son petit confort personnel au service de son pays. Il s’appelait François Asselineau.
Aujourd’hui, ce candidat n’a même pas pu se présenter. Comme en 2017, vous avez le choix entre un petit dictateur et une rombière incompétente.
Le premier a fait depuis cinq ans – au moins – la preuve cinglante de sa nocivité et de sa malveillance. Le nombre de victimes des injections est, à dessein, impossible à évaluer mais si on se base sur les chiffres américains, il doit être considérable. La stérilité va devenir un problème majeur pour l’ensemble de la société, pendant que l’obligation vaccinale déjà revue à la hausse avant le Covid continuera à handicaper les enfants – encore une fois, voir les chiffres américains, qui montrent qu’un enfant sur dix est dans la sphère autistique et 54% souffrent de maladie chronique. Voilà le vrai visage de l’eugénisme d’Etat.
On peut également prédire que Macron appliquera, dès la diffusion du prochain mutant de laboratoire – on nous annonce le H1N1, probablement cette année – l’équivalent des mesures de confinement délirantes actuellement en phase d’essai à Shanghaï – sur lesquelles je reviens dans un article en cours de traduction – qui contiendra l’inflation par l’immobilisation de la circulation monétaire, le temps d’offrir à ses supérieurs de la haute finance une nouvelle opportunité de juteuses opérations avant le crash final.
Le même vous promet des tickets de rationnement alimentaire pour soutenir l’effort militaire du front Nazi contre la Russie, voire d’y envoyer des troupes, ce qui, après la destruction économique du pays, laisse augurer sa destruction physique à court terme, le tout justifié par la comédie de son alter ego et condisciple des Young Global Fascists Leaders, acteur cocaïnomane coupable de « purification ethnique » (13.000 morts), subventionnée par les Etats-Unis. Si vous avez le moindre sens de l’Histoire, tout ça devrait vous rappeler quelque chose. Quelque chose qui a coûté la vie à plus de vingt millions de Russes.
Le peuple russe est l’ami du peuple français. Du moins du peuple français dont ils ont gardé le souvenir, celui d’il y a trois générations, qui bossait dur, respectait son pays et votait à droite, parce qu’ils n’avaient pas peur qu’on attende d’eux qu’ils se comportent en Français et en chrétiens. Les russes d’aujourd’hui bossent toujours aussi dur, respectent toujours leur pays et votent à droite plus que jamais. Ce sont des gens intelligents et courageux. On a pas besoin de leur rappeler qu’ils sont russes et orthodoxes. Le fait que ça puisse effrayer un bon nombre de Français en dit long sur la chute libre de leur courage et de leur perception de leur propre identité.
La deuxième candidate est payée pour ne pas dire ce qu’elle sait et ne rien savoir du reste. Comme son père, son boulot est essentiellement d’occuper la chaise qui fait face au vainqueur désigné d’avance et donner l’illusion d’un débat. Un chien avec un chapeau ferait le boulot.
Le RN, anciennement FN, est une plaisanterie. Un faux parti, repoussoir politique mis en selle par la gauche de Mitterand, dont la seule raison d’être est de ne jamais assumer le pouvoir. S’il l’avait voulu, le FN disposait dans ses rangs des deux seules personnalités politiques présidentiables en France depuis trente ans – excepté Asselineau – capables de balayer toutes les autres. Le premier était Bruno Gollnisch, soigneusement évincé par le père Le Pen lors de sa succession et mis sur la voie de garage de la députation européenne. Gollnisch avait le niveau, la culture et la carrure. Je pense encore aujourd’hui qu’il aurait fait un excellent Président, peut-être le meilleur de l’Histoire. Encore aurait-il fallu que le peuple le comprenne.
La deuxième était Marion Auque-LePen. Je la désigne sous le nom auquel elle pourrait prétendre – c’est juste mon avis personnel – parce qu’elle est, avant d’être une Le Pen, la digne fille de son vrai père, un de ceux qui font une différence dans le cours de l’Histoire – les agents secrets. Elle est même plus que ça, en fait.
Marion, c’est Marianne.
Mais voilà, elle n’a pas voulu. On peut la comprendre. Elle aussi a le niveau, la culture et la carrure d’une Présidente. Mais honnêtement, qui voudrait présider à la destinée de 70 millions d’enfants, dont autant se sont égarés sur la route du « progrès »?
Avant de vouloir changer de pouvoir, il faut changer les électeurs. Il doivent commencer par digèrer leur vieux syndrome de Stockholm, et cesser d’imaginer que leur bourreau cessera tôt ou tard d’être ce pour quoi il est payé. « Si on est gentils avec lui, il sera peut-être gentil avec nous. » Non, ça ne marchera pas.
Ce qui pourrait marcher, c’est que le peuple trouve lui-même des solutions. La France a perdu une grande partie de son autonomie, et on ne la lui rendra pas. C’est donc à partir de la base – donc, du citoyen – qu’il faut la réinstaurer. Des coopératives, des potagers familiaux, villageois ou urbains, des sources d’énergie locales, et mille autres choses à créer ou à retrouver. Bref, des initiatives. Tout ce qui aurait dû être fait depuis des décennies – Reiser en parlait il y a quarante ans – et qui est maintenant particulièrement urgent, avant que l’Enfer se déchaîne.
A force que le peuple se retienne du choix difficile de l’autonomie et du travail qu’elle implique, quelqu’un s’est glissé dans le créneau pour vendre sa camelote. Si vous votez pour le Grand Reset, vous aurez leur version de l’autonomie: ne rien posséder, et être heureux. C’est-à-dire possèder un code QR et être obéissants.
Je ne sais pas si mettre à l’Elysée Machin-chose Le Pen changera le cours de l’Histoire. Probablement pas. Elle recevra les mêmes feuilles de route des mêmes treize familles. Ce qui changerait vraiment serait de lui signifier, à elle et à ses commanditaires, que le peuple se chargera de tout, merci bien, et qu’elle s’occuperait utilement à choisir de nouvelles tentures pour les fenêtres de son palais temporaire, à y passer un coup d’aspirateur et un coup de chiffon sur le dessus des portes.
Ou bien c’est trop tard. La tâche est impossible. Le courage n’est plus là. Mieux vaut tout laisser détruire et choisir l’homme de confiance de Davos, dont c’est la mission. Mieux vaut se réfugier dans sa cellule urbaine et le Metaverse, sans rien savoir de la beauté magique de ce magnifique pays.
Je ne sais pas et de toute manière, comme je ne suis pas Français, on ne me demande pas mon avis.
Succombant à ma manie de publier les analyses de conseillers en investissement (Catherine Austin-Fitts, Charles Hugh Smith, Chris McIntosh), je vous livre ce solennel avertissement de Egon von Greyerz, pour les mêmes raisons que d’habitude: de par leur rôle dans la préservation des patrimoines, les conseillers en investissement sont obligés de comprendre toute la gamme des facteurs sociétaux, y compris les plus destructeurs.
A ce moment très décisif de l’Histoire, c’est le moment de les comprendre aussi.
J’ai ajouté quelques liens vers leurs pages Wiki pour les termes économiques spécialisés.
Nous sommes maintenant à la fin d’une ère de décadence économique et morale dans un monde infesté de dettes, construit sur de fausses valeurs, de la fausse monnaie et un leadership abyssal. L’enfer va se déchaîner.
Les conséquences seront fatales pour le monde.
Il y a des époques dans l’histoire qui ont produit de grands leaders et penseurs. Mais malheureusement, l’époque actuelle n’a rien produit de tel. La fin d’un cycle économique ne produit pas de grands dirigeants ou de grands hommes d’État, seulement des dirigeants incompétents.
Si l’on considère le monde occidental, le seul homme d’État notable de ces dernières décennies est, selon moi, Margaret Thatcher, Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990.
Mais les dirigeants politiques sont bien sûr les instruments de leur temps. Malheureusement, les époques comme la nôtre ne produisent pas d’hommes supérieurs.
Comme le disait Confucius :
« L’homme supérieur pense toujours à la vertu, l’homme commun pense au confort. »
C’est l’accumulation d’une énorme montagne de dettes qui a prodigué au monde occidental un faux confort basé sur de fausses valeurs.
Comme je l’ai souligné à plusieurs reprises, les États-Unis ont augmenté leur dette chaque année depuis 1930, avec quelques exceptions mineures dans les années 1950 et 1960. Les excédents de Clinton à la fin des années 1990 étaient fictifs et constituaient en fait des déficits.
Dans l’histoire, lorsqu’il y a une pression économique excessive, l’idée populaire et souvent considérée comme nécessaire est de déclencher une guerre. Il est pratique d’accuser la guerre d’être responsable de l’augmentation des dettes.
L’étalon-or était une excellente méthode pour empêcher les gouvernements de dépenser l’argent qu’ils n’avaient pas. Puisque l’argent ne pouvait pas être imprimé à volonté, les déficits devaient alors être financés en réglant les dettes en or physique.
LA FENÊTRE DE L’OR A ÉTÉ « TEMPORAIREMENT » FERMÉE DEPUIS 50 ANS
Comme Nixon, à la fin des années 1960, devait régler en or les dettes américaines envers la France, il a décidé en 1971 de fermer temporairement la fenêtre de l’or. Il ne voulait manifestement pas céder tout l’or américain à de Gaulle. Plus de 50 ans plus tard, cette fenêtre de l’or est toujours temporairement fermée, avec des conséquences fatales pour les États-Unis et le monde entier.
Le graphique ci-dessous montre la croissance exponentielle de la dette américaine depuis 1971. Alors que nous approchons les dernières étapes, la courbe de la dette explose depuis 2019.
Créer des dettes de cette ampleur n’est possible que grâce à l’absence de la discipline des monnaies fondées sur l’or.
LA GROSSE DAME N’A PAS ENCORE CHANTÉ
Mais comme je l’ai déjà expliqué, l’explosion de la dette ne s’arrêtera pas tant que la grosse dame n’aura pas chanté. Et malheureusement, il se passera beaucoup de choses avant qu’elle ne chante enfin.
Car comme la plupart des ères économiques, celle-ci se terminera par un certain nombre d’événements spectaculaires, dont beaucoup auront lieu simultanément.
Il y a quelques mois à peine, Powell et Lagarde chantaient la même rengaine sur l’inflation transitoire.
Mais comme ces chefs de Banque Centrale le prouvent constamment, ils ont toujours tort. Pendant des années, ils essaient de ramener l’inflation à deux pour cent et puis, tout d’un coup, elle approche les 10% sans qu’ils comprennent ce qui les a frappés.
Ils n’ont même pas compris que le keynésianisme [NdT. voir ici] était mort avant d’avoir commencé.
Même un singe comprendrait que si on imprime des trillions de dollars et qu’on maintient les taux d’intérêt à zéro ou négatifs pendant des années, le résultat final sera une inflation spectaculaire.
Au départ, nous avons assisté à une inflation sans précédent des actifs (actions, obligations et biens immobiliers), mais il a toujours été clair que l’augmentation exponentielle de la masse monétaire finirait par atteindre les prix à la consommation.
LA TEMPÊTE PARFAITE
Ce qui suivra est une inévitable tempête parfaite.
Une tempête parfaite signifie que tout ce qui peut mal tourner tournera mal. Et il ne s’agit pas seulement d’échecs patents dans de nombreux secteurs de la société, mais aussi de conséquences totalement imprévues.
Examinons simplement certains des événements patents qui se produiront au cours des prochaines années:
Les marchés financiers
Les actions ont atteint des sommets dans le monde entier. La correction qui a lieu actuellement risque de se terminer très bientôt par une baisse dévastatrice.
Tout le monde se fera massacrer lorsque l’enfer se déchaînera. Que les investisseurs achètent à la baisse ou s’accrochent à leurs actions, ils ne comprendront pas ce qui leur arrive.
Il suffit de regarder le graphique ci-dessous et les chutes majeures qui ont débuté en 1973, 1987, 1999, 2007 et 2020. À l’époque, toutes ces baisses ont été dures à avaler, mais aujourd’hui, il est difficile d’en discerner beaucoup sur le graphique.
Depuis des décennies, chaque correction a été suivie d’une reprise et de nouveaux pics.
Mais cette fois-ci, CE SERA DIFFÉRENT, même si personne ne s’y attend!
Les actions sont susceptibles de baisser de 75 à 95% en termes réels et de ne pas se redresser avant des années, voire des décennies.
Rappelez-vous qu’en 1929, le Dow Jones a chuté de 90% et qu’il a fallu 25 ans pour qu’il se redresse à sa valeur nominale. Et cette fois, les circonstances économiques sont exponentiellement pires.
Les obligations ont augmenté pendant plus de 40 ans et les taux ont été nuls ou négatifs. Les taux ont maintenant augmenté et nous sommes susceptibles de voir les taux d’intérêt atteindre au moins les niveaux de 1980, soit 15 à 20%, et probablement plus, dans un effondrement hyperinflationniste de la dette. De nombreuses obligations n’auront plus aucune valeur et tout ce qu’on pourra en faire sera de les encadrer et de les accrocher au mur des toilettes comme souvenir pour les générations futures.
Les marchés du crédit subiront la même pression que les marchés obligataires avec des emprunteurs défaillants, qui ne seront pas en mesure d’assurer le service de la dette ni de la rembourser.
Les marchés immobiliers ont également atteint des extrêmes, alimentés par de l’argent bon marché ou gratuit et un crédit illimité avec un effet de levier très élevé. En Europe, les taux hypothécaires avoisinent 1%. Ces coûts de financement négligeables et irresponsables ont poussé les prix de l’immobilier à des niveaux ridicules et insoutenables.
J’ai contracté ma première hypothèque au Royaume-Uni. En 1973, le taux est monté à 21% dans un contexte de forte inflation!
Aujourd’hui, peu d’emprunteurs pourraient se permettre une augmentation de 3%, et encore moins de 10 ou 20% comme dans les années 1970.
Avec la hausse des taux, il est absolument certain que la bulle des marchés de l’immobilier résidentiel et commercial va imploser, entraînant d’importants défauts de paiement, des taux d’inoccupation très élevés et des sans-abri.
Dans un premier temps, les gouvernements subventionneront ces marchés en imprimant de l’argent à l’infini, mais cela finira par échouer également lorsque l’argent périra.
Les produits dérivés [NdT. voir ici] sont une bombe nucléaire financière majeure qui risque de sonner le glas des marchés financiers. Comme je l’ai écrit dans un article récent intitulé « Le chaos et le triomphe de la survie« , les produits dérivés mondiaux LINK, principalement de gré à gré, représentent très probablement plus de 2 quadrillions de dollars.
Chaque instrument financier contient un élément dérivé avec un effet de levier massif.
En raison de la volatilité actuelle des marchés des matières premières, la plupart des grandes sociétés de négoce de matières premières ainsi que les fonds spéculatifs sont désormais exposés à des appels de marge [NdT. voir ici].
Par exemple, de nombreux clients de JP Morgan sont actuellement soumis à un stress énorme sur un marché à fort effet de levier [NdT. voir ici].
Donc, si les clients de JP Morgan sont sous pression, cela signifie que JPM et d’autres banques le seront également.
N’oubliez pas que ce n’est que le début de la crise et que d’autres mauvaises nouvelles surgissent chaque jour.
Alors que le marché des produits dérivés explose avec la défaillance des contreparties, les banques centrales devront imprimer des quadrillions de dollars sans valeur, ouvrant la voie à une hyperinflation massive.
Les banques et le système financier seront évidemment soumis à une pression énorme au départ et finiront par faire totalement ou partiellement faillite à mesure que les problèmes susmentionnés apparaîtront.
Les gouvernements et les banques centrales seront évidemment impuissants dans ce scénario. Le sauvetage du système en 2008 n’était qu’un sursis temporaire. La dette mondiale a triplé depuis le début du siècle, passant de 100.000 à 300.000 milliards de dollars. Mais n’oubliez pas qu’il s’agit principalement de fausse monnaie qui a créé de fausses valeurs d’actifs reposant sur des sables mouvants.
Tout cela est maintenant sur le point de s’effondrer.
UNE TEMPÊTE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE, MAIS AUSSI UN ENFER HUMAIN
La crise économique et financière à venir aura des effets dévastateurs sur le monde entier. Voici quelques zones affectées:
L’inflation des matières premières est une certitude. Depuis des années, il était clair que le cycle à long terme des matières premières atteignait son point le plus bas et qu’une flambée massive des prix des matières premières allait commencer. Le cycle avait déjà commencé à monter bien avant la crise ukrainienne, mais il est fascinant de voir comment les événements se mettent en place pour créer la tempête parfaite. J’ai abordé une partie de ce sujet dans mon précédent article intitulé « Un enfer monétaire mondial aux proportions nucléaires« .
L’effondrement du dollar, ainsi que de la plupart des autres devises, est une certitude. Alors que l’impression monétaire et l’inflation augmentront de manière incontrôlée, le dollar atteindra rapidement sa valeur intrinsèque de ZERO. La plupart des monnaies suivront, mais à tour de rôle.
La monnaie numérique sera probablement lancée dans les années à venir. Mais je ne pense pas que les crypto monnaies joueront un rôle majeur sauf en tant qu’investissement très spéculatif. Plus importante sera la MNBC [NdT. Monnaie Numérique des Banques Centrales – MNBC ou Central Bank Digital Currency – CBDC] qui sera une autre forme de monnaie fiduciaire, mais désormais numérique. Comme toute monnaie fiduciaire, les MNBC seront rapidement dévaluées par une impression électronique sans fin.
Le WEF et Klaus Schwab occupent une place plus importante qu’ils ne le méritent. À mon avis, ils perdront tout le pouvoir qu’ils ont actuellement, à mesure que la valeur des actifs financiers et leur richesse imploseront. Ainsi, je ne crois pas que leur reset se produira ou réussira. Les gouvernements peuvent tenter des resets mais ils échoueront. Le seul véritable reset sera désordonné et tel que décrit ci-dessus.
Le chômage augmentera de façon spectaculaire avec le déclin du commerce mondial et la pression exercée sur le système financier. De nombreuses entreprises périront.
Les systèmes de retraite feront défaut, car la valeur des fonds de pension s’effondrera.
Les systèmes de sécurité sociale ne fonctionneront pas, car les gouvernements seront à court d’argent réel.
L’enfer humain qui se déchaînera sera malheureusement ressenti par la plupart des gens sur Terre comme une conséquence des problèmes décrits ci-dessus. Et ce, sans une guerre nucléaire plus importante, qui serait évidemment fatale pour le monde.
Les augmentations massives des prix, notamment des denrées alimentaires et de l’énergie, combinées aux pénuries, toucheront tout le monde, tant les pays en développement que le monde industrialisé.
Les conséquences des pénuries alimentaires et de la misère économique, associées à l’incapacité des gouvernements à fonctionner correctement, conduiront clairement à des troubles sociaux dans de nombreux endroits, voire à une guerre civile!
LA GUERRE N’EST PAS LA CAUSE MAIS UN TRÈS DANGEREUX CATALYSEUR
La crise financière et économique actuelle n’a été causée ni par le Covid, ni par ce qui se passe actuellement en Ukraine.
La crise actuelle a commencé avec les problèmes du système bancaire et du marché Repo [NdT. voir ici] en août-septembre 2019, puis a été aggravée par le Covid début 2020.
L’origine de la crise bancaire de 2019 est évidemment le gonflement de la dette depuis 1971 et surtout depuis 2006.
De même, les problèmes sur les marchés des matières premières, notamment alimentaires et énergétiques, avaient déjà commencé avant la guerre en Ukraine.
Mais dans une tempête parfaite, un certain nombre de catalyseurs très pervers se produiront toujours au pire moment possible afin de déclencher une crise pire que la précédente.
Personne ne sait comment cette guerre va se terminer. Le monde occidental est très mal informé de l’état de la guerre, car les médias sont biaisés en faveur de l’Occident et contre Poutine. Mais il est peu probable que Poutine abandonne facilement. Par conséquent, malheureusement, la guerre sera, au mieux, locale et prolongée, et, au pire, entraînera des conséquences sur lesquelles je ne spéculerai pas pour l’instant.
PRÉSERVATION DE LA RICHESSE ET OR
Depuis plus de 20 ans, j’écris sur les problèmes financiers et économiques qui sont sur le point de frapper le monde. La plupart de ces événements sont en train de se produire, même si j’admets volontiers que les choses ont pris plus de temps que prévu. Le système financier a été miraculeusement sauvé en 2008, qui n’était donc qu’une répétition générale. Ce qui se passera ensuite sera bien réel.
Ce que j’ai appris, c’est qu’il faut être patient, car la fin d’une époque et d’un cycle économique ne se produit pas simplement parce qu’on en voit tous les signes. Le processus est long et ardu.
Les gouvernements et les banques centrales se battent avec tous les outils limités dont ils disposent. Mais comme la monnaie fiduciaire a perdu 97-99% de sa valeur depuis 1971, cette fois-ci le système monétaire actuel mourra comme ça a toujours été le cas à travers l’histoire.
Nous avons investi dans l’or physique et l’avons recommandé depuis début 2002. À l’époque, il valait 300$. À 1.920$, l’or a été multiplié par 6,4 depuis lors, ce qui est mieux que la plupart des classes d’actifs.
Mais nous n’avons jamais acheté d’or à des fins d’investissement pur, mais principalement pour préserver le patrimoine. Malgré tout, l’or a été un très bon investissement au cours des 20 dernières années.
Comme le montre le graphique ci-dessous, l’or est aujourd’hui aussi mal aimé et sous-évalué qu’il l’était en 1971 à 35$ ou en 2000 à 290$.
L’inflation et l’hyperinflation sont susceptibles de détruire la plupart des valeurs d’actifs dans les années à venir et les monnaies chuteront jusqu’à atteindre ZERO.
Le prix de l’or reflétera évidemment ces mouvements et atteindra, mesuré en monnaie fiduciaire, des niveaux que personne ne peut imaginer. En raison de la gravité de la situation économique et géopolitique actuelle, il est probable que l’or fera mieux que simplement maintenir son pouvoir d’achat.
Il est donc aujourd’hui essentiel de préserver la richesse sous forme d’or physique. Le pourcentage des actifs financiers à placer dans l’or est à la discrétion de chacun. En 2002, je recommandais jusqu’à 50% et aujourd’hui les risques dans le monde sont exponentiellement plus élevés.
Enfin, ce qui frappera le monde dans les années à venir entraînera d’immenses souffrances lorsque l’enfer se déchaînera. Il est donc extrêmement important d’aider sa famille, ses amis et les autres.
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Egon von Greyerz Fondateur et associé gérant Matterhorn Asset Management Zurich, Suisse Téléphone : +41 44 213 62 45
La clientèle internationale de Matterhorn Asset Management stocke stratégiquement en Suisse une part importante de son patrimoine en or et en argent physiques, en dehors du système bancaire. Matterhorn Asset Management est heureux de fournir un service unique et exceptionnel à sa clientèle très estimée de préservation du patrimoine dans plus de 80 pays. GoldSwitzerland.com Contactez nous
Texte original
ALL HELL WILL BREAK LOOSE FOR HUMANITY
By Egon von Greyerz March 22, 2022
We are now at the end of an era of economic and moral decadence in a debt infested world built on false values, fake money and abysmal leadership.All hell will break loose.
The consequences will be fatal for the world.
There are eras in history which have produced great leaders and thinkers. But sadly, the current era has produced nothing of that kind. The end of an economic cycle produces no great leadership or statesmanship but only incompetent leaders.
Looking at the Western world, the only notable statesman in the last few decades in my view is Margaret Thatcher, prime minister of the United Kingdom from 1979 to 1990.
But political leaders are of course instruments of their time. Sadly times as the current don’t produce Superior Men.
As Confucius said:
“The Superior Man thinks always of virtue, the common man thinks of comfort.”
It is the buildup of a massive debt mountain which has given the Western world a false comfort based on false values.
As I have pointed out many times, the US has increased its debt every year since 1930, with a couple of minor exceptions in the 1950s and 1960s. The Clinton surpluses in the late 1990s were fake and in fact deficits.
In history, when there is undue economic pressure, starting wars is popular and often felt necessary. It is convenient to blame the war for the increasing debts.
The Gold Standard was an excellent method for preventing governments to spend money they didn’t have. Since money couldn’t be printed at will, deficits then had to be financed by settling debts in physical gold.
THE GOLD WINDOW HAS BEEN “TEMPORARILY” CLOSED FOR 50 YEARS
As Nixon in the late 1960s had to meet the US debts to France in gold, he decided in 1971 to close the gold window temporarily. He clearly didn’t want to hand all the US gold to de Gaulle. Over 50 years later that gold window is still temporarily closed with fatal consequences for the US and the world.
The chart below shows the exponential growth of US debt since 1971. As we reach the final stages, the debt curve is explosive since 2019.
Creating debts of this magnitude is only possible without the discipline of gold backed currencies.
THE FAT LADY HASN’T SUNG YET
But as I have explained before, the debt explosion is not finished until the fat lady sings. And sadly a lot will happen before she finally sings.
Because like most economic eras, this one will finish with a number of spectacular events, many of which will take place concurrently.
Only a few months ago, Powell and Lagarde were singing from the same hymn sheet about transitory inflation.
But as these Central Bank chiefs prove consistently, they are always wrong. For years they are trying to get inflation to two percent and then, all of a sudden, it is approaching 10% and they don’t understand what has hit them.
They haven’t even understood that Keynesianism was dead before it started.
Even a monkey would understand that if you print $10s of trillions and keep interest rates at zero or negative for years, the end result will be spectacular inflation.
Initially we saw unprecedented asset inflation in stocks, bonds and property but it was always clear that the exponential increase in money supply would eventually reach consumer prices.
THE PERFECT STORM
What is coming next is the inevitable perfect storm.
A perfect storm means that everything that can go wrong will go wrong. And that is not just obvious failures in many parts of society but also totally unforeseen consequences.
Let’s just look at some of the obvious events that will take place in the next few years:
Financial Markets
Stocks have topped worldwide. The correction currently taking place is likely to end very soon in a devastating decline.
Everyone will get slaughtered when hell breaks loose. Whether investors buy the dip or just hold on to their stocks, they won’t understand what has hit them.
Just look at the chart below and the major falls starting in 1973, 1987, 1999, 2007 and 2020. They were all nail biters at the time, but today you can hardly discern many of them on the chart.
For decades every correction has recovered and reached new highs.
But this time WILL BE DIFFERENT, although no one expects it!
Stocks are likely to decline by 75-95% in real terms and not recover for years or maybe decades.
Remember that in 1929, the Dow declined by 90% and that it took 25 years before it recovered in nominal terms. And this time the economic circumstances are exponentially worse.
Bonds have gone up for over 40 years and rates reached zero or negative. Rates have now turned up and we are likely to see interest rates reach at least the 1980 levels of 15-20% and probably higher in a hyperinflationary debt collapse. Many bonds will become worthless and more suitable for framing and hanging on the toilet wall as a reminder for future generations.
Credit markets will come under that same pressure as bond markets with defaulting borrowers, neither in a position to service the debt nor repay it.
Property markets have also reached extremes, fueled by cheap or free money and unlimited credit at very high leverage. In Europe mortgage rates are around 1%. These negligible and irresponsible financing costs have driven property prices to ridiculous and unsustainable levels.
My first mortgage was in the UK. In 1973 the rate went up to 21% in a high inflation environment!
Today, few borrowers could afford an increase to 3%, never mind 10% or 20% like in the 1970s.
As rates rise, it is absolutely certain that the residential and commercial property markets bubble will implode, leading to major defaults, very high vacancy rates and homelessness.
Governments will initially subsidise these markets by endless money printing, but in the end that will fail too as money dies.
Derivatives are a major financial nuclear bomb that is likely to be a death knell for financial markets. As I wrote in a recent article “Chaos and the triumph of survival”, LINK global derivatives, primarily OTC (over the counter), are most likely in the $2+ quadrillion range.
Every single financial instrument contains a derivative element with massive leverage.
Due to the current volatility in commodity markets, most large commodity trading firms as well as hedge funds are now exposed to margin calls.
For example, many JP Morgan clients are currently under enormous stress in a massively over leveraged market.
So if JP Morgan clients are under stress, this means that JPM and other banks will also be under pressure.
Remember that this is just the beginning of the crisis with more bad news unravelling on a daily basis.
As the derivatives market blows up with counterparties failing, central banks will have to print quadrillions of worthless dollars, paving the way for massive hyperinflation.
Banks & Financial System will clearly be under tremendous pressure initially and eventually totally or partly fail as the above problems unravel.
Governments and central banks will obviously be powerless in this scenario. The rescue of the system in 2008 was just a temporary stay of execution. Global debt has trebled since early this century from $100 trillion to $300 trillion. But remember this is mostly fake money which has created false asset values standing on a foundation of quicksand.
All this is now about to collapse.
NOT JUST AN ECONOMIC & FINANCIAL STORM, BUT ALSO HUMAN HELL
The coming economic and financial crisis will have devastating effects on the world. Here are a few affected areas:
Commodity inflation is guaranteed. For years it has been clear that the long-term commodity cycle was bottoming and a massive surge in commodity prices would start. The cycle had already started to go up well before the Ukraine crisis, but it is fascinating how events fall into place in order to create the perfect storm. I covered some of this in my previous article “A Global Monetary & Monetary Inferno of Nuclear Proportions”.
Dollar collapse, together with most other currencies, is guaranteed. As money printing and inflation rises in an uncontrolled fashion, the dollar will quickly reach its intrinsic value of ZERO. Most currencies will follow but they will take turns.
Digital money is likely to be launched in coming years. But I don’t think that crypto currencies will play a major role except as a very speculative investment. More important will be CBDC (Central Bank Digital Currency) which will be another form of fiat money, but now digital. As all fiat money, CBDCs will be quickly debased by endless electronic printing.
WEF & Claus Schwab have got more prominence than they deserve. In my view they will lose whatever power they now have as financial asset values and their wealth implode. Thus, I don’t believe that their reset will happen or succeed. Governments might try resets but they will fail. The only real reset will be disorderly and as outlined above.
Unemployment will increase dramatically as world trade declines and the financial system comes under pressure. Many companies will perish.
Pension systems will fail, as the values of pension funds collapse.
Social security systems will not function as the governments run out of real money.
Human Hell breaking loose will sadly be felt by most people on earth as a consequence of the problems outlined above. And that is without a bigger nuclear war, which obviously would be fatal for the world.
Massive price increases, especially in food and energy combined with shortages, will hit everyone, both developing countries and the industrialised world.
The consequences of food shortages and economic misery, combined with the failure of governments to function properly, will clearly lead to social unrest in many places, even civil war!
THE WAR IS NOT THE CAUSE BUT A VERY GRAVE CATALYST
The current financial and economic crisis was neither caused by Covid, nor by what is happening in Ukraine currently.
The current crisis started with the problems in the banking system and the Repo market in Aug-Sep 2019 and then exacerbated by Covid in early 2020.
The origin of the 2019 banking crisis is obviously the debt bonanza since 1971 and especially since 2006.
Also, the problems in commodity, especially food and energy markets, had already started before the war in Ukraine.
But in a perfect storm, a number of very ugly catalysts will always occur at the worst possible time in order to trigger one worse crisis after the next.
No one knows how this war will end. The Western world is very badly informed about the state of the war since the media is biased pro West and anti Putin. But Putin is not likely to give up easily. Therefore, sadly the war will at best be local and protracted, and at worst lead to consequences which I won’t speculate on at this point.
WEALTH PRESERVATION AND GOLD
For over 20 years I have written about the financial and economic problems that are about to hit the world. Most of the things are happening although I will willingly admit that matters have taken longer than I expected. The financial system was miraculously saved in 2008 which thus was a rehearsal. What will happen next will definitely be for real.
What I have learnt is that we need to be patient since the end of an era and economic cycle doesn’t just happen because you can see all the signs. The process is long and arduous.
Governments and central banks are fighting with all the limited tools they have. But as fiat money has lost 97-99% of its value since 1971, this next time the current monetary system will die like it always has throughout history.
We have invested in and recommended physical gold since early 2002. At the time it was $300. So at $1,920, gold is up 6.4X since then which is better than most asset classes.
But we never bought gold purely for investment purposes, but primarily to preserve wealth. Still, it has been a very good investment for the last 20 years.
As the graph below shows, gold is today is as unloved and undervalued as it was in 1971 at $35 or in 2000 at $290.
Inflation and hyperinflation are likely to destroy most asset values in coming years and currencies will make that final move to ZERO.
The gold price will obviously reflect these moves and will, measured in fiat money, reach levels that no one can imagine. Due to the severity of the current economic and geopolitical situation, gold is likely to do better than just maintain purchasing power.
So preserving wealth in physical gold is today critical. The percentage of financial assets to put into gold is up to everyone to decide for himself. In 2002 I recommended up to 50% and today the risks in the world are exponentially higher.
Finally, what will hit the world in coming years will lead to tremendous suffering as all hell breaks loose, so helping family, friends and others is of extreme importance.
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Egon von Greyerz Founder and Managing Partner Matterhorn Asset Management Zurich, Switzerland Phone: +41 44 213 62 45
Matterhorn Asset Management’s global client base strategically stores an important part of their wealth in Switzerland in physical gold and silver outside the banking system. Matterhorn Asset Management is pleased to deliver a unique and exceptional service to our highly esteemed wealth preservation clientele in over 80 countries. GoldSwitzerland.com Contact Us
J’ai mentionné James Corbett dans l’intro de mon article précédent, et j’ai aussi publié un de ses récents articles ici (enfin récent, c’était en novembre dernier).
James arrive un peu en retard sur le champ de bataille – la Guerre de Cinquième Génération, le Dr Lee Merritt en parlait ici en janvier de l’année dernière – mais c’est un bon auteur et un bon orateur, qui travaille ses sujets avec rigueur – ses vidéos sont bien produites et faciles à suivre. Je publie donc en dernière minute, avant ma propre analyse, cet article paru hier soir. Il résume assez bien la perception de la plupart des auteurs « alternatifs », un peu anars de gauche (comme Miles Mathis et Ernst Wolff que j’ai déjà abondamment publiés ici) ainsi que les solutions qu’ils proposent. Comme vous le lirez bientôt ici, les miennes sont légèrement différentes.
Nous sommes en ce moment au cœur d’une guerre qui changera le monde.
Oh, je ne parle pas de la guerre en Ukraine, celle sur laquelle tous les médias vous demandent de porter votre attention. Oui, ce conflit ne cesse de s’intensifier. Et chaque jour, il y a de nouvelles histoires de provocations et de menaces qui pourraient mener à un échange nucléaire… mais ce n’est pas la guerre à laquelle je fais référence.
Et je ne parle pas de la guerre au Yémen ou des autres conflits militaires que les médias ignorent complètement. Oui, ces guerres sont tout aussi sanglantes, horribles et dévastatrices que l’invasion russe de l’Ukraine (si ce n’est plus) et elles risquent également de dégénérer en une crise géopolitique et géoéconomique plus large… mais ce ne sont pas les guerres auxquelles je fais référence non plus.
Non, la guerre dont je parle est une guerre encore plus vaste. Une guerre qui se livre sur toute la planète, au moment même où je rédige ces lignes, et qui implique pratiquement tous les habitants de la planète, jeunes et vieux, hommes et femmes, militaires et civils. C’est la guerre de chaque gouvernement contre sa propre population et de chaque institution internationale contre l’humanité libre.
Mais ce n’est pas une guerre ordinaire. La plupart des victimes de cette guerre ne sont même pas en mesure de l’identifier comme une guerre, et ne comprennent pas qu’elles y sont combattantes.
Il s’agit de la guerre de cinquième génération, et je vais vous en parler.
C’EST QUOI, LA GUERRE DE CINQUIÈME GÉNÉRATION?
C’est quoi la guerre de cinquième génération, d’ailleurs? Et, à la réflexion, c’étaient quoi les quatre premières générations de guerre?
En résumé, la thèse de Lind et al. est que l’« âge moderne » de la guerre a commencé avec le traité de Westphalie en 1648, qui, selon Lind, « a donné à l’État le monopole de la guerre ». À partir de ce moment, la guerre moderne a connu trois générations, à savoir:
La guerre de première génération: la tactique de la ligne et de la colonne, développée à l’époque du mousquet à âme lisse;
La guerre de deuxième génération: les tactiques de tir indirect et de mouvement de masse, développées à l’époque du mousquet rayé, des chargeurs par la culasse, du fil barbelé et de la mitrailleuse; et
La guerre de troisième génération: les tactiques de mouvement non linéaire, y compris la manœuvre et l’infiltration, développées en réponse à l’augmentation de la puissance de feu sur le champ de bataille lors de la Première Guerre mondiale.
Selon Lind et ses co-auteurs, cela a perduré jusqu’à la fin du XXème siècle, lorsque l’État-nation a commencé à perdre son monopole sur la guerre et que le combat militaire est revenu à une forme décentralisée. Dans cette ère – l’ère de la guerre de quatrième génération – les lignes entre « civil » et « militaire » deviennent floues, les armées ont tendance à s’engager dans des opérations de contre-insurrection plutôt que dans des batailles militaires, et les ennemis sont souvent motivés par l’idéologie et la religion, ce qui rend les opérations psychologiques plus importantes que jamais.
Mais, selon certains, nous sommes maintenant entrés dans une nouvelle ère de la guerre, à savoir la guerre de cinquième génération. La définition de la guerre de cinquième génération, la façon de déterminer si on y est engagé, ou même si elle existe (Lind, pour sa part, rejette le concept) fait encore l’objet de nombreux débats. Plusieurs universitaires ont tenté de définir la guerre de cinquième génération [5th Generation Warfare – 5GW], comme le Dr Waseem Ahmad Qureshi, qui l’identifie comme « la bataille des perceptions et de l’information », ou Qiao Liang et Wang Xiangsui, de l’Armée Populaire de Libération, qui parlent d’une ère de « Guerre sans Restriction » dans laquelle « une réduction relative de la violence militaire » a conduit à « une augmentation de la violence politique, économique et technologique ».
Mais pour les besoins de cet éditorial, je ne m’intéresserai pas à ce débat. En fait, nous allons utiliser comme point de départ une définition résolument non académique de la guerre de cinquième génération, tirée d’un article d’Al Jazeera: « L’idée de base derrière ce terme [guerre de cinquième génération] est qu’à l’ère moderne, les guerres ne sont pas menées par des armées ou des guérillas, mais dans l’esprit des citoyens ordinaires. »
Il y a deux choses importantes à noter dans cette définition. La première est que la guerre de cinquième génération n’est pas menée contre les armées permanentes des États-nations ou les insurgés de la guérilla, mais contre des citoyens ordinaires. La deuxième est que cette guerre ne se déroule pas quelque part sur un champ de bataille, mais dans l’esprit.
J’élargirai quelque peu la définition pour inclure le fait que cette guerre se déroule à tous les niveaux, pas seulement au niveau mental. L’essentiel étant ceci: la guerre de cinquième génération est une guerre totale menée contre nous tous par nos gouvernements et les organisations internationales auxquelles ils appartiennent. Elle est menée contre chacun d’entre nous en ce moment même, et c’est une bataille pour la domination de tous les aspects de notre vie: nos mouvements et interactions, nos transactions, et même nos pensées, sentiments et désirs les plus intimes. Les gouvernements du monde entier collaborent avec les entreprises pour exploiter la technologie qui permettra de nous contrôler jusqu’au niveau génomique, et ils ne s’arrêteront pas tant que chaque personne qui leur résiste ne sera pas soumise ou éliminée.
Le plus incroyable dans tout cela, c’est que très peu de gens savent que cette guerre a lieu, et encore moins qu’ils en sont les combattants.
La meilleure façon de comprendre cette guerre est d’examiner certaines des façons dont elle est menée contre nous.
GUERRE DE L’INFORMATION
Arrêtez-moi si vous avez déjà entendu ça quelque part, mais il s’agit d’une « infoguerre » [NdT. je traduis ainsi « infowar » de l’anglais, explication du terme au paragraphe suivant], et les pouvoirs (il)légitimes en place sont engagés dans « une guerre pour notre esprit ».
Bien sûr, tout qui fréquente l’espace médiatique alternatif depuis un certain temps a entendu parler d’« Infowars » [NdT. tête de gondole de l’opposition contrôlée aux Etats-Unis, menée par « Alex Jones », personnage fictif interprété par un comédien nommé Bill Hicks]. Et pour cause: la guerre de l’information est un élément absolument essentiel de la guerre contre tous, qui définit la guerre de cinquième génération.
La façon la plus évidente de le comprendre est de constater que les forces militaires actuelles se livrent à des opérations psychologiques contre leurs propres citoyens. Vous vous souviendrez, par exemple, qu’il y a moins de deux ans, les Forces Armées Canadiennes avaient lancé leur audacieuse opération psychologique de fausse invasion de loups sur le public canadien [NdT. des membres des Forces Armées Canadiennes avaient distribué des toutes-boîtes prévenant que des loups gris avaient été lâchés dans la province de la Nouvelle-Ecosse], déclarant que la fausse pandémie leur offrait une « occasion unique de tester des techniques de propagande sur les Canadiens ». Ou peut-être vous souvenez-vous qu’il y a dix ans, l’armée américaine avait déployé une unité d’opérations d’information contre le Sénat américain pour « manipuler les sénateurs américains en visite afin qu’ils fournissent davantage de troupes et de fonds pour la guerre ».
Mais cette infoguerre de cinquième génération ne se limite pas aux opérations militaires menées par des soldats en tenue de camouflage. Dans la guerre contre tous, l’establishment utilise tous les moyens à sa disposition pour manipuler la perception du public.
L’aspect le plus insidieux de l’infoguerre de cinquième génération est peut-être qu’elle s’est tellement normalisée que tout le monde sait qu’elle existe, mais personne ne la considère comme une guerre. Bien sûr que tout est « publicité » et « propagande ». Et bien sûr que c’est utilisé pour manipuler notre comportement. Mais c’est ainsi que va le monde, non?
Mais nous ignorons la véritable nature de l’infoguerre à nos risques et périls. Après tout, j’ai souvent fait remarquer qu’il s’agit d’une guerre pour notre esprit et que l’espace de combat le plus disputé au monde est celui qui se trouve entre nos oreilles. Vous pensiez peut-être que je parlais métaphoriquement, mais en fait je le pense littéralement. Ce qui nous amène à…
LA GUERRE NEUROLOGIQUE
Si on écoute parler le Dr James Giordano sans prêter attention à ce qu’il dit, on a l’impression qu’il n’est qu’un scientifique éloquent, bien informé et passionné par ses recherches. Cependant, si on écoute ce qu’il dit – ou même si on regarde simplement ses diapositives PowerPoint, comme la diapositive « NeuroS/T for NSID » ci-dessus – on réalisere qu’on a affaire au Dr Folamour. Ou, si pas au Dr Folamour lui-même, au moins à son porte-parole.
Mais ce qui motive Giordano n’est pas l’armageddon nucléaire mais ce qu’il appelle les « armes de perturbation massive » – les diverses technologies d’intervention neurologique que l’armée américaine et les armées du monde entier sont en train de développer. Il s’agit notamment (selon la formule bien rodée de Giordano) des « médicaments, insectes, toxines et dispositifs » qui peuvent soit améliorer soit perturber les fonctions cognitives de leur cible, comme les nanoparticules à « forte agrégation dans le SNC » [système nerveux central] qui, selon Giordano, « s’agglutinent dans le cerveau ou dans le système vasculaire » et « créent essentiellement ce qui ressemble à une diathèse hémorragique ». Même si cela semble de la science-fiction, il insiste sur le fait que ces nanoparticules (et bien d’autres armes neurologiques épouvantables) font déjà l’objet de travaux:
En fait, cela fait partie des choses qui ont été envisagées et examinées dans une certaine mesure par mes collègues de l’OTAN et [par] ceux qui travaillent sur la pire utilisation des sciences neurobiologiques pour créer une perturbation dans les populations. [Ils] sont très, très inquiets de la possibilité que ces agents nanoparticulaires soient des agents d’agrégation dans le SNC et provoquent des perturbations neurales, soit en tant que perturbateurs hémorragiques et vasculaires, soit en tant que perturbateurs réels du réseau neuronal, parce qu’ils interfèrent avec les propriétés de réseau de divers nœuds et systèmes neuraux dans le cerveau.
Et au cas où vous n’auriez pas compris, vous remarquerez qu’il illustre sa diapositive par l’image d’un cerveau humain dans la ligne de mire de l’une de ces armes neurologiques. Il n’y a rien de difficile à comprendre dans le tableau ici dépeint: nous sommes en guerre contre un ennemi qui cible littéralement nos cerveaux.
Mais une fois de plus, ce n’est pas seulement l’utilisation littérale d’armes neurologiques par des militaires conventionnels dans des contextes de guerre conventionnelle qui doit nous inquiéter, nous, les combattants largement involontaires de la guerre de cinquième génération contre tous. Comme mes auditeurs le savent déjà, le technocrate avoué Elon Musk essaie de vendre sa technologie de puce cérébrale Neuralink à la foule des branchés comme un moyen cool et sexy d’améliorer ses facultés cognitives… ou pour que la future divinité de l’IA ait pitié de nous. Ou quelque chose comme ça. Quoi qu’il en soit, il faut absolument nous implanter le Neuralink dans la tête dès que possible! Et surtout ne poser aucune question sur la raison pour laquelle 15 des 23 singes macaques que Neuralink utilisait comme animaux de test dans son expérience d’« interface cerveau-machine » sont morts.
Pour quiconque n’est pas encore victime de l’opération de guerre de l’information destinée à préparer l’humanité à la dystopie transhumaine à venir, tout cela semble insensé. Mais pour ceux qui se sont laissés prendre au piège de l’ennemi par l’opération psychologique d’infoguerre, ces types de technologies de modification de l’esprit sont exactement ce qui est annoncé: des opportunités exaltantes d’« améliorer » le piètre matériel biologique que nous appelons notre cerveau.
Pour ceux qui penseraient qu’on peut échapper à l’aspect biologique de la guerre de cinquième génération simplement en évitant la puce cérébrale, pas de chance. Il va aussi devoir faire face à…
LA GUERRE BIOLOGIQUE
Le narratif de la guerre biologique est, à juste titre, revenu au premier plan de la conscience publique ces dernières années, non seulement à cause de la fausse pandémie, mais aussi en raison des questions soulevées à propos des laboratoires biologiques ukrainiens soutenus par les États-Unis et du rôle qu’ils peuvent ou non jouer aux portes de la Russie.
L’image ci-dessus, par exemple, provient directement de Army.mil, qui n’était que trop heureux de se vanter, pas plus tard qu’en juillet dernier, que les soldats américains menaient « une formation pratique et des exercices d’entraînement sur le terrain avec les troupes ukrainiennes dans des environnements de laboratoire et de terrain », notamment pour assurer la préparation des « laboratoires mobiles déployables ». Rien à voir ici, les amis. (La seule chose surprenante est sans doute qu’ils n’ont pas retiré cet article de leur site web… pour l’instant).
Pourtant, une fois de plus, si on ne pense à la guerre biologique qu’en termes militaires conventionnels, on néglige l’opération beaucoup, beaucoup plus vaste de manipulation, de contrôle et de militarisation de tous les aspects de notre environnement, de notre approvisionnement alimentaire et même de notre génome lui-même au bénéfice des oligarques au pouvoir. Cette guerre biologique de cinquième génération menée contre nous comprend:
L’ARNm, l’ADN et les « vaccins » à vecteur adénovirus génétiquement modifiés qui ont été « normalisés » au cours des deux dernières années et qui, comme aiment à s’en vanter les entreprises miraculeusement « chanceuses » qui ont tout misé sur cette technologie, reprogramment le « logiciel de la vie ».
Les organismes génétiquement modifiés, qu’il s’agisse de cultures ou d’animaux génétiquement modifiés, sont maintenant lâchés sur le monde dans le cadre d’une expérience incontrôlée qui met en péril notre santé et l’avenir même de la biosphère.
La promotion de la « nourriture » synthétique, produite en laboratoire, financée par les milliardaires eugénistes habituels, menace de couper l’humanité de l’abondance naturelle de la terre, de nous rendre dépendants d’un nombre de plus en plus réduit d’entreprises pour notre approvisionnement alimentaire et, en fin de compte, de nous conduire vers un avenir de type Soylent Green.
Je suis sûr qu’on peut complèter la liste avec une myriade d’autres exemples d’attaques contre l’air, l’eau et le biome de la planète qui constituent cette guerre biologique sans limite de cinquième génération menée contre nous.
Quand et si on rassemble les pièces de ce puzzle et qu’on cherche à avertir la masse des gens qu’ils sont attaqués, leur capacité à résister à ce programme dépendra de leur capacité à utiliser leurs ressources accumulées (leur richesse) pour soutenir les communautés de résistance. Mais ne vous inquiétez pas, l’ennemi s’occupe aussi de ce domaine. . .
GUERRE ÉCONOMIQUE
Au vu des événements de ces dernières semaines, même les plus endormis des endormis réalisent maintenant que nous sommes dans une période de guerre économique.
Cette guerre, elle aussi, a ses aspects conventionnels. Sur le tableau 2D, nous avons vu l’empire de l’OTAN lancer ses Armes de Destruction Financière sur la Russie ces dernières semaines et, exactement comme prévu, cela a abouti à la consolidation d’un bloc de croquemitaine géopolitique bien commode et à une gigantesque perte de confiance dans le système monétaire international lui-même. Et, toujours comme prévu, cela a fourni le « problème » et la « réaction » nécessaires aux technocrates pour présenter leur « solution » prédéterminée des Monnaies Numériques des Banques Centrales (Central Bank Digital Currencies – CBDC). Il suffit de demander à Larry Fink, PDG de BlackRock:
« La guerre va inciter les pays à réévaluer leurs dépendances monétaires. Même avant la guerre, plusieurs gouvernements cherchaient à jouer un rôle plus actif dans les monnaies numériques et à définir les cadres réglementaires dans lesquels elles opèrent. »
Il ne s’agit pas simplement d’une bataille entre États-nations ou même entre blocs de pouvoir concurrents. Il s’agit d’une bataille menée par chaque structure de pouvoir autoritaire et chaque gouvernement (mais je me répète) contre leurs propres citoyens pour le contrôle de la ressource la plus importante de toutes: leur portefeuille.
Oui, nous assistons au début d’un moment véritablement historique: l’effondrement de la Pax Americana, la mort du système de réserve du dollar, et le début d’un paradigme monétaire entièrement nouveau, le système de monnaie programmable de « Monnaie Numérique des Banques Centrales » qui sera capable de contrôler algorithmiquement quand, comment et si vous êtes autorisé à effectuer des transactions dans l’économie. Il suffit de regarder les récents événements au Canada pour comprendre à quoi cela ressemblera.
Ce contrôle parfait de l’humanité qui va jusqu’à la capacité d’assister et, en fin de compte, d’autoriser ou d’interdire toute transaction entre individus à tout moment, représente l’apothéose de la technocratie et l’un des objectifs clés de la guerre de cinquième génération elle-même. Alors que ce cauchemar se rapproche de plus en plus de la réalité, tout semble désespéré.
Mais là encore, c’est exactement le but recherché. . .
LA VRAIE GUERRE
Je pourrais continuer. Et encore, et encore, et encore. Mais j’espère que vous avez maintenant compris l’essentiel: une guerre mondiale est en cours en ce moment même. C’est une guerre de cinquième génération (ou quel que soit le nom qu’on lui donne). Elle se déroule simultanément dans tous les domaines. C’est une guerre pour la domination intégrale de chaque champ de bataille et de chaque terrain, des confins du globe (et au-delà) aux espaces intérieurs de votre corps et même à vos pensées les plus intimes. Et c’est une guerre contre vous.
Sachant cela, la tâche qui nous attend semble presque insurmontable. Comment pouvons-nous riposter dans une guerre dont la majorité des gens ne connaissent même pas l’existence? Comment riposter contre un ennemi qui a passé des décennies à affiner ses armes de contrôle économique, militaire, technologique et biologique? Comment riposter dans une guerre qui ne se déroule pas sur deux fronts ou même trois fronts, mais dans tous les domaines et espaces de combat simultanément?
Vues sous cet angle, nos perspectives semblent en effet désespérées. Mais c’est là que réside la clé: notre perception qu’il est de notre devoir de « riposter » à l’ennemi dans sa guerre sur son champ de bataille et selon ses conditions d’engagement est elle-même une trame narrative. Et ce récit est lui-même une arme qui est utilisée contre nous dans la bataille pour nos esprits.
Vous me permettrez ici de me citer longuement, car c’est un point que j’ai déjà soulevé à de nombreuses reprises, notamment dans la conversation sur « L’anatomie du nouvel ordre mondial » que j’ai eue avec Julian Charles sur le podcast The Mind Renewed il y a neuf ans:
Je suis intrigué par l’idée que l’on nous a donné de faux modèles à suivre pour résoudre nos problèmes, l’un d’entre eux étant de « combattre nos ennemis » – des modèles qui nous sont fournis par le biais de quantité de conditionnement social et des médias. L’idée est ici que nous devons trouver le cœur ou la tête de l’organisation et, d’une manière ou d’une autre, tuer cette personne ou ce groupe, ou quoi que ce soit d’autre; éliminons-le, et tout s’améliorera comme par magie!
De manière générale, ce faux modèle apparaît dans pratiquement toutes les dystopies de science-fiction que vous avez pu voir: si tout se passe bien à la fin, c’est uniquement parce qu’ils ont réussi à décapiter la tête de la bête, qu’il s’agisse du Seigneur des Anneaux ou de Tron, ou de tout autre film de ce genre. Je pense que cette façon de voir les choses est fondamentalement et complètement erronée, parce qu’au bout du compte, les individus qui détiennent ou non l’« Anneau de pouvoir » sont remplaçables. En effet, il y a de très nombreuses personnes qui seraient prêtes à tout pour accéder à cette position de pouvoir si la vieille garde devait être balayée pour une raison quelconque.
Je pense que ce qu’il faut, c’est une révolution plus fondamentale: non pas le renversement d’une instanciation spécifique de cette idée, mais le renversement de l’idée tout court. Et cela ne peut venir, je pense, que de la construction d’un système alternatif auquel les gens veulent réellement se consacrer. Je pense que nous devons nous détacher de ce système dans lequel nous avons été intégrés. Malheureusement, c’est probablement aussi difficile à faire que cette analogie le laisse entendre, car nous sommes à ce point intégrés dans le tissu de la société qu’il est difficile d’imaginer nous extraire de tous ces processus.
Nous dépendons pour tant de nos besoins quotidiens de ce vaste et rigide système corporatif lui-même lié à ces mêmes organisations qui tirent les ficelles des institutions gouvernementales, que cela peut sembler insurmontable. Comment un seul individu pourrait-il influencer tout cela? Mais je pense que nous devons nous mettre à la recherche de tous les aspects possibles qui nous permettront de nous affranchir de ces systèmes de contrôle et de commencer à rétablir une certaine indépendance. Il peut s’agir de tout petits gestes, comme par exemple: au lieu d’acheter vos produits à l’épicerie, achetez-les dans un marché de producteurs, ou du moins une partie de vos produits. Ou peut-être pourriez-vous les faire pousser vous-même dans un potager. Une telle initiative est minuscule à l’échelle individuelle, mais je pense que c’est le seul moyen de parvenir, à long terme, au type de société que nous souhaitons mettre en place. Encore une fois, je pense que ce sont ces petits gestes, si nous nous appliquons avec diligence et persévérance, qui permettront de renverser la situation. Mais hélas, comme je l’ai dit, nous sommes à l’aube de cette révolution scientifique qui permet la mise en place d’une dictature scientifique, et malheureusement, nous n’avons pas nécessairement devant nous le temps de plusieurs générations. Cela nous donne une perspective temporelle – je ne dirai pas que c’est une bombe à retardement – mais vous comprenez l’idée. Nous n’avons pas beaucoup de temps à perdre.
Nous avons le choix. Soit nous restons engagés dans cette matrice technologique et corporative – qui implique même des choses comme l’achat de la prochaine génération d’iPhone, dont on dit déjà qu’elle aura sa propre technologie de scan d’empreintes digitales, et tous ces éléments corporatifs, militaires et de Big Brother auxquels nous adhérons volontairement chaque jour de notre vie, et pour lesquels nous dépensons de l’argent – soit nous commençons à créer des structures alternatives qui ne dépendent pas de ce système. C’est un choix que nous devons faire dans nos vies, je dirais plus rapidement qu’à n’importe quel autre moment de l’histoire humaine.
Mes lecteurs réguliers comprendront ce que je propose ici: la création d’une société parallèle. Nous n’y parviendrons pas en quémandant davantage de miettes à la table des maîtres, ni en nous conformant gentiment à un enfermement dans des enclos technologiques toujours plus étroits, ni en pensant que nous pouvons gagner cette guerre en engageant l’ennemi dans son domaine contrôlé. Nous ne pouvons y parvenir qu’en créant notre propre table, notre propre économie et nos propres communautés d’intérêts. Cela nécessitera la longue et difficile tâche d’accroître notre indépendance vis-à-vis des systèmes autoritaires dans tous les domaines: le domaine de l’information, le domaine de l’alimentation, le domaine de la santé, le domaine monétaire, le domaine mental et tous les autres espaces de combat en jeu dans cette guerre totale de cinquième génération.
Plus facile à dire qu’à faire, bien sûr. Mais il n’y a pas d’alternative.
Certains diront « Mais ne vont-ils pas s’en prendre à cette société parallèle? » comme si c’était une réfutation de ce que j’ai exposé ici. Le fait est que vous êtes déjà la cible de l’ennemi dans une guerre dont la plupart des gens ne comprennent que vaguement l’existence. Oui, l’ennemi s’en prendra à vous. Mais il vous domine déjà à bien des égards, plus que personne ne peut le comprendre. Cette domination ne cessera pas uniquement parce que vous accepterez de vous plier à leurs exigences ou de participer à leur système.
Nous devons cesser de jouer leur jeu. Nous devons cesser de participer à leur guerre. Nous devons cesser de consacrer notre pouvoir, notre autorité, notre temps, notre attention, notre énergie et nos ressources à engager l’ennemi dans ses propres termes, sur son champ de bataille.
Nous devons créer notre propre société parallèle, selon nos propres termes.
Et ainsi nous redécouvrons une sagesse ancienne. Pour paraphraser: « La guerre de cinquième génération est un jeu étrange. Le seul coup gagnant est de ne pas jouer. »
La guerre est terminée… si nous le voulons.
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We’re in the middle of a world-changing war right now.
Oh, I don’t mean the war in Ukraine, the one that all the media are asking you to focus your attention on. Yes, that conflict continues to escalate. and every day there are new stories about provocations and threats that could lead to a nuclear exchange . . . but that’s not the war I’m referring to.
And I don’t mean the war in Yemen or the other military conflicts that the media are ignoring entirely. Yes, these wars are every bit as bloody, gruesome and devastating as the Russian invasion of Ukraine (if not more so). and they also risk an escalation into a broader geopolitical and geoeconomic crisis . . . but they’re not the wars I’m referring to, either.
No, the war I’m talking about is an even broader war. A war that is taking place everywhere on the globe, even as I write, and that involves virtually everyone on the planet, young and old, male and female, military and civilian. It is the war of every government against its own population and every international institution against free humanity.
This is no ordinary war, however. Most of the victims of this warfare aren’t even able to identify it as war, nor do they understand that they are combatants in it.
It’s called fifth-generation warfare, and I’m here to tell you all about it.
WHAT IS FIFTH-GENERATION WARFARE?
What is fifth-generation warfare, anyway? And, come to think of it, what were the first four generations of warfare?
In a nutshell, Lind et al.’s thesis is that the « modern age » of warfare began with the Treaty of Westphalia in 1648, which, Lind opines, « gave the state a monopoly on war. » From that point on, modern warfare went through three generations, namely:
First-generation warfare: the tactics of line and column, developed in the era of the smoothbore musket;
Second-generation warfare: the tactics of indirect fire and mass movement, developed in the era of the rifled musket, breechloaders, barbed wire and the machine gun; and
Third-generation warfare: the tactics of nonlinear movement, including maneuver and infiltration, developed in response to the increase in battlefield firepower in WWI.
This, according to Lind and his co-authors, brought us to the late-20th century, when the nation-state began to lose its monopoly on war and military combat returned to a decentralized form. In this era—the era of fourth-generation warfare—the lines between « civilian » and « military » become blurred, armies tend to engage in counter-insurgency operations rather than military battles, and enemies are often motivated by ideology and religion, making psychological operations more important than ever.
But, some argue, we have now entered a new era of warfare, namely fifth-generation warfare. There is still much debate about what defines fifth-generation warfare, how we know we are engaged in it, or even if it exists at all (Lind, for one, rejects the concept). Various scholars have made their own attempts at defining fifth-generation warfare (5GW), like Dr. Waseem Ahmad Qureshi, who identifies it as « the battle of perceptions and information, » or Qiao Liang and Wang Xiangsui of the People’s Liberation Army, who write of the era of « Unrestricted Warfare » in which « a relative reduction in military violence » has led to « an increase in political, economic, and technological violence. »
But for the purposes of this editorial, I’m not interested in that debate. In fact, we’re going to use a decidedly non-academic definition of fifth-generation warfare from an Al Jazeera article as our starting point: « The basic idea behind this term [fifth-generation warfare] is that in the modern era, wars are not fought by armies or guerrillas, but in the minds of common citizens. »
There are two important things to note about this definition. The first is that fifth-generation warfare is not waged against either standing armies of nation-states or guerrilla insurgents but against everyday citizens. The second is that this war is not being fought in a battlefield somewhere, but in the mind.
I will expand the definition somewhat to include the fact that this war is being waged at all levels, not just the mental. The gist of it is this: Fifth-generation warfare is an all-out war that is being waged against all of us by our governments and the international organizations to which they belong. It is being waged against each and every one of us right now, and it is a battle for full-spectrum dominance over every single aspect of your life: your movements and interactions, your transactions, even your innermost thoughts and feelings and desires. Governments the world over are working with corporations to leverage technology to control you down to the genomic level, and they will not stop until each and every person who resists them is subdued or eliminated.
The most incredible part of all of this is that so few know that the war is even taking place, let alone that they are a combatant in it.
The best way to understand this war is to look at some of the ways that it is being waged against us.
INFORMATION WARFARE
Stop me if you’ve heard this before, but this is an infowar and the powers-that-shouldn’t-be are engaged in « a war for your mind. »
Of course, you have heard of « Infowars » if you’ve been in the alternative media space for any length of time. And for good reason: information warfare is an absolutely essential part of the war on everyone that defines fifth-generation warfare.
The most obvious way to understand this is to look at the actual military forces that are engaging in psychological operations against their own citizens. You’ll remember, for instance, less than two years ago, when the Canadian Armed Forces launched their brazen fake wolves psyop on the Canadian public, declaring that the scamdemic presented them with a « unique opportunity to test propaganda techniques on Canadians. » Or you might recall a decade ago when the US Army deployed an Information Operations unit against the US Senate to « manipulate visiting American senators into providing more troops and funding for the war. »
But it’s not just out-and-out military operations by soldiers dressed up in camo fatigues that are part of this fifth-generation infowar. In the war on everyone, the establishment uses every means at its disposal to manipulate the public’s perception.
Perhaps the most insidious part of the fifth-generation infowar is that it has become so normalized that everyone knows it is happening, but no one thinks of it as warfare. Of course everything is « advertising » and « propaganda. » And of course it’s being used to manipulate our behaviour. That’s just how the world works, isn’t it?
But we ignore the real nature of the infowar at our own peril. After all, I have often observed that this is a war for your mind and that the most contested battlespace in the world is the space between your ears. You might have thought I meant that metaphorically, but actually I mean it quite literally. Which brings us to . . .
NEUROLOGICAL WARFARE
If you listen to Dr. James Giordano speak without listening to what he’s saying, you get the impression he is merely an articulate, well-informed scientist who is passionate about his research. When you dolisten to what he’s saying, however—or even just look at his PowerPoint slides, like the « NeuroS/T for NSID » slide above—you realize that he is Dr. Strangelove. Or, if not Dr. Strangelove himself, then at least Dr. Strangelove’s spokesman.
But it’s not nuclear armageddon that motivates Giordano, it’s what he calls « weapons of mass disruption »—the various technologies for neurological intervention that the US military and militaries around the world are developing. These include (in Giordano’s well-rehearsed patter) the « drugs, bugs, toxins and devices » that can either enhance or disrupt the cognitive functions of their target, like the « high CNS aggregation » nanoparticulates that, according to Giordano, « clump in the brain or in the vasculature » and « create essentially what looks like a hemorrhagic diathesis. » As sci-fi as this sounds, he insists these nanoparticulates (and many, many other horrific neurological weapons) are already being worked on:
In fact, this is one of the things that has been entertained and examined to some extent by my colleagues in NATO and [by] those who are working on the worst use of neurobiological sciences to create populational disruption. [They’re] very, very worried about the potential for these nanoparticulate agents to be CNS aggregating agents to cause neural disruption, either as hemorrhagic and vascular disruptors or as actual neural network disruptors, because they interfere with the network properties of various neural nodes and systems within the brain.
And just in case you didn’t get the point, you’ll notice he illustrates his slide with an image of a human brain in the crosshairs of one of these neurological weapons. There’s nothing hard to understand about the picture that is being painted here: we are at war with an enemy who is literally targeting our brains.
But yet again, it isn’t just the literal use of neurological weapons by conventional militaries in conventional warfare settings that we—the largely unwitting combatants of the fifth-generation war on everyone—have to worry about. As my listeners already know, avowed technocrat Elon Musk is trying to sell his Neuralink brain chip technology to the hipster crowd as a cool and sexy way to upgrade your cognition . . . or so that the coming AI godhead will have mercy on us. Or something like that. Anyway, you should totally stick the Neuralink in your head at your earliest opportunity! And definitely don’t ask any questions about why 15 of the 23 macaque monkeys that Neuralink was using as test animals in their « brain-machine interface » experiment have dropped dead.
To anyone not yet a victim of the information warfare operation designed to prepare humanity for the coming transhuman dystopia, all of this sounds insane. But for those who have fallen for the infowars psyop of the enemy enemy, these types of mind-altering technologies are exactly as advertised: exciting opportunities to « upgrade » the feeble biological wetware we call our brain.
But if you think you can avoid the biological aspect of the fifth-generation war by simply avoiding the brain chip, you’re out of luck. You’re also going to have to deal with . . .
BIOLOGICAL WARFARE
The biowarfare narrative is, understandably, back at the forefront of the public consciousness in recent years, not just because of the scamdemic but also because of the questions being raised about the US-backed Ukrainian biolabs and whatever work they may or may not be doing on Russia’s doorstep.
The picture above, for example, comes straight from Army.mil, which was only too happy to brag as recently as last July that US soldiers were conducting « hands-on training and field training exercises with Ukrainian troops in laboratory and field environments » that included ensuring the readiness of « deployable mobile laboratories. » Nothing to see here, folks. (Perhaps the only surprising thing about the article is that they haven’t scrubbed it from their website . . . yet.)
Yet, once again, if we are only thinking of biowarfare in conventional military terms, we neglect the much, much wider operation to manipulate, control and weaponize all aspects of our environment, our food supply and even our genome itself for the purposes of the ruling oligarchs. This fifth-generation biological warfare being waged against us includes:
The mRNA and DNA and genetically-modified adenovirus vector « vaccines » that have been « normalized » over the past two years and which, as the miraculously « lucky » companies that bet it all on this technology like to brag, is re-programming the « software of life. »
The push toward synthetic, lab-based « food » that is being funded by the usual eugenicist billionaires and which threatens to sever humanity from the natural abundance of the earth, make us dependent on an increasingly shrinking number of companies for our food supply, and, ultimately, to drive us toward a Soylent Green-style future.
I’m sure you can fill in the blanks with myriad other examples of the attacks upon the world’s air, water and biome that constitute this unconstrained fifth-generation biological war being waged against us.
When and if you do put the pieces of this puzzle together and seek to warn people en masse that they are under attack, your ability to resist this agenda will be predicated on your ability to use your accumulated resources (your wealth) to foster communities of resistance. Don’t worry, though; the enemy has that domain covered, too. . . .
ECONOMIC WARFARE
Given the events of recent weeks, even the sleepiest of the sleepy now realize that we are in a period of economic warfare.
This war, too, has its conventional aspects. On the 2D board, we’ve seen the NATO empire launch its Weapons of Financial Destruction at Russia in recent weeks, and, exactly as predicted, it has resulted in the consolidation of a convenient geopolitical bogeyman bloc and a gigantic loss of faith in the international monetary system itself. And, also as predicted, it has supplied the « Problem » and « Reaction » needed for the technocrats to present their pre-determined « Solution » of Central Bank Digital Currencies (CBDCs). Just ask Larry Fink, CEO of BlackRock:
“The war will prompt countries to re-evaluate their currency dependencies. Even before the war, several governments were looking to play a more active role in digital currencies and define the regulatory frameworks under which they operate. »
This is not merely a battle between nation states or even competing power blocs. This is a battle being waged by every authoritarian power structure and every government (but I repeat myself) against their own citizens for control of the most important resource of all: their wallets.
Yes, we are seeing the beginning of a truly world-historic moment: the collapse of Pax Americana, the death of the dollar reserve system, and the beginning of an entirely new monetary paradigm, the « Central Bank Digital Currency » system of programmable money that will be able to algorithmically control when, how and if you are allowed to transact in the economy at all. We only have to look to recent events in Canada to understand what this will look like.
This perfect control of humanity down to the level of being able to witness and, ultimately, to allow or disallow any transaction between any individuals at any time, represents the apotheosis of technocracy and one of the key objectives of the fifth-generation war itself. As this nightmare comes closer and closer to reality, all seems hopeless.
But then again, that’s exactly the point. . . .
THE REAL WAR
I could go on. And on and on and on. But hopefully you get the point by now: There is a world war happening right now. It is a fifth-generation war (or whatever you want to call it). It is being waged across every domain simultaneously. It is a war for full-spectrum dominance of every battlefield and every terrain, from the farthest reaches of the globe (and beyond) to the inner spaces of your body and even to your innermost thoughts. And it is a war on you.
Recognizing this, the task we face seems nearly insurmountable. How are we to fight back in a war that the majority of people don’t even recognize is taking place? How do we fight back against an enemy that has spent decades refining its weapons of economic and military and technological and biological control? How do we fight back in a war that is not taking place on two fronts or even three fronts, but in every domain and battlespace simultaneously?
Framed like this, our prospects do indeed appear hopeless. But therein lies the key: our perception that it is our duty to « fight back » against the enemy in their war on their battlefield on their terms of engagement is itself a narrative frame. And that narrative itself is a weapon that is being wielded against us in the battle for our minds.
You’ll allow me space here to quote myself at length because this is a point I have made many times before, perhaps most notably in my conversation on « The Anatomy of the New World Order » that I had with Julian Charles on The Mind Renewed podcast nine years ago:
I’m intrigued by the idea that we’ve been given false templates to follow in terms of solving our problems—one being to « fight our enemies »—templates provided for us through so much social conditioning and the media. Here, the idea is that we must find the heart or the head of the organization and somehow kill that person or that group, or whatever it is; eliminate that, and everything will magically turn to the better!
Thinking in broad terms, that false template appears in virtually every science fiction dystopia you’ve ever seen: if it turns out well in the end, it’s only because they have managed to decapitate the Head of the Beast, whether it be The Lord of the Rings or Tron, or any such movie. I think that’s fundamentally and completely the wrong way to look at it, because at the end of the day the particular individuals who may or may not be holding the ‘Ring of Power’ are replaceable. Indeed, there are very many people who would be chomping at the bit to get into that position of power should that old guard be swept away for whatever reason.
I think what’s needed is a more fundamental revolution: not of overthrowing a specific instantiation of this idea, but of overthrowing the idea altogether. And that can only come, I think, from building up an alternative system to which people actually want to apply themselves. I think we have to detach ourselves from this system that we’ve been woven into. Unfortunately that’s probably as difficult to do as that analogy would make it sound, because we are so woven into the fabric of society that it’s difficult to imagine extricating ourselves from all these processes.
We rely for so many of our daily needs on this vast, unwieldy corporate system that ties into these very organizations that pull the strings of governmental institutions, that it can seem quite overwhelming. How can a single individual affect this? But I think we have to look for any and every possible point at which we can start to detach ourselves from those systems of control, and to start to reassert some kind of independence. That can be an extremely small thing like, just for example: instead of buying groceries at the grocery store, perhaps buy them at a farmers’ market, or at least some of your groceries. Or perhaps you could grow them yourself in a vegetable garden. Something of that sort is a tiny thing on the individual level, but I think it’s the only thing in the long run that can lead to the type of society we want to bring to fruition. Again, I think it’s small things like that, if we start to apply ourselves with diligence and perseverance, that will eventually be able to overthrow this. But, unfortunately, as I say, we are on the cusp of this scientific revolution which makes scientific dictatorship possible, so unfortunately we don’t necessarily have generations of time. That gives a time perspective to all this—I won’t say it’s a time bomb—but you get the idea. We don’t have a lot of time to waste.
We have a choice. Either we continue going into this technological, corporate matrix—which involves even things like buying the next generation of iPhone, which they’re already saying is going to have its own fingerprint scanning technology, and all of these corporate, military, Big Brother elements to it that we’re willingly signing up to every day of our lives, and actually paying money for—or we start to create alternative structures which don’t rely on that system. It’s a choice that we have to make in our lives, I would say more quickly than has been apparent at any other time in human history.
My regular readers will understand what I am proposing here: the creation of a parallel society. We will not achieve this by asking for more scraps from the masters table, or by gently complying as we are herded into ever more constrictive technological pens, or by thinking that we can win this war by engaging the enemy in their controlled domain. We can only achieve this by creating our own table, our own economy and our own communities of interest. This will require the long and difficult task of increasing our independence from the authoritarian systems in every domain: the information domain, the food domain, the health domain, the monetary domain, the mental domain and every other contested battlespace in this all-out, fifth-generation war.
Easier said than done, of course. But there is no alternative.
Some will say « But won’t they come after that parallel society? » as if that is a rebuttal to what I have laid out here. The point is that you are already the target of the enemy in a war that most people but dimly understand is happening. Yes, the enemy will come after you. But they are already dominating you in more ways than any one person can fully understand. That does not stop just because you comply with their demands or take part in their system.
We must stop playing their game. We must stop fighting their war. We must stop ceding our power, our authority, our time, our attention, our energy and our resources to engaging the enemy in their terms in their battlefield.
We must create our own parallel society on our own terms.
And so we rediscover an old piece of wisdom. To paraphrase: « Fifth-generation warfare is a strange game. The only winning move is not to play. »
War is over . . . if we want it.
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Juste pour me plaindre et dire des choses désagréables – les lecteurs avisés passeront directement au paragraphe suivant. Je souffre de deux choses: une mauvaise pneumonie au Chlamydia et un mauvais médecin. J’ai juste moins de fièvre et je tousse moins mais je dors quasiment non-stop et je tiens à coups d’Aspirine après dix jours d’antibiotiques. C’est pas possible de laisser les gens chez eux dans un état pareil et c’est une mauvaise idée de les envoyer à l’hôpital, qui est essentiellement devenu un abattoir. Alors que faire?
On pourrait essayer la transparence. Par exemple, un avertissement de ce genre:
Attention! Malgré mon titre officiel, je ne suis pas compétent pour la fonction qui m’est assignée. L’exigence de savoir-faire et d’expérience pour l’accès à ma profession a été systématiquement revue à la baisse et l’ensemble de mon secteur d’activité est miné par une corruption rampante. La confiance que vous m’accorderez représente pour vous un risque qui peut devenir existentiel, pour lequel je suis par avance déchargé de toute responsabilité.
On pourrait exiger que l’affichage visible de cet avertissement soit une obligation pour l’exercice de nombreux métiers.
Président, par exemple.
Une crise chasse l’autre
Avez-vous remarqué comme une similitude? Virus=Poutine, tempête cytokinique=sanctions. C’est ce que je tentais d’expliquer à mon toubib, qui ne comprend rien du tout à la « crise » – ni à grand chose d’autre, d’ailleurs. Ça n’a pas marché: il ne sait pas ce qu’est une tempête cytokinique. CQFD.
Ach! Guerre Gross Malheur
Robert Malone, Joyce Kamen, et d’autres sont virés de ma liste d’auteurs à suivre. Définitivement. Ils ont oublié d’appliquer le principe de précaution, qui veut qu’on ne fasse pas pire que le mal. Dans ce cas-ci, pire c’est pousser des cris d’orfraie pour le peuple ukrainien martyr, que le gouvernement US ainsi que quelques suiveurs assez vicelards veulent armer, c’est-à-dire envoyer au suicide.
Si les « résistants » américains que je publie (ou d’autres) veulent absolument nous la jouer indignés, qu’ils gardent leurs vociférations pour les pauvres du Yémen qui se font incinérer par les bombes qu’ils ont eux-mêmes (les américains) financées avec leurs impôts.
Ce n’est pas une guerre
C’est une opération militaire.
C’est le Kremlin qui le dit. C’est assez logique de leur point de vue: une opération militaire ponctuelle et ciblée, avec une date de fin déjà prévue – je dirais avant juillet – qui serait respectée si la cabale habituelle ne faisait pas tout pour faire durer le conflit, ce qui est bon pour ses industries militaires, et faire gonfler les pertes, ce qui n’est pas strictement nécessaire mais tellement amusant, pas vrai Madeleine?
Une opération qui mériterait tout au plus trois phrases et demi dans la presse écrite. Je vous fais le pitch:
Cette opération militaire s’apparente tactiquement à une opération de police, ce qui cadre avec son objectif de démantèlement de la mainmise du réseau de grande délinquance internationale sur le gouvernement Ukrainien. Une mission des services secrets aurait pu seule suffire à cet égard sauf l’existence d’une garde prétorienne – bataillon Azov et « Ukronazis » – dédiée à protéger la junte au pouvoir. Une fois l’opération accomplie, un nouveau réseau de contrôle pro-russe sera mis en place pour éviter toute tentative de récidive en matière de menace géostratégique furtive.
Nous renvoyons nos lecteurs intéressés aux enjeux économiques de cette intervention militaire à notre rubrique hebdomadaire destinée aux investisseurs.
Bien entendu, je n’y connais rien en matière militaire alors comment pourrais-je juger, moi, du fait que ce serait une opération plutôt qu’une guerre? Je ne juge de rien du tout, je lis des témoignages de mercenaires expérimentés qui sont allés au front (notamment ici et ici). Leur message est clair: on a connu des guerres mais là c’est une opération hyper-coordonnée, vous n’avez aucune chance, ce truc va être plié en moins de deux, n’allez pas vous faire tuer pour rien, restez chez vous, merci, bonsoir.
Pour une analyse plus générale, je vous envoie – encore – vers la chaîne de Xavier Moreau, pas plus mal informé que d’autres sur ce type de sujet même s’il est très naïf sur l’essentiel.
La vraie guerre est ailleurs
Ce nouvel épisode est là pour nous le rappeler: tout s’articule sur l’économie, ou plus précisément sur les crimes qui viennent se greffer sur celle-ci et qu’elle sert à « justifier » – depuis les death panels de Obama aux famines organisées (on attend la prochaine de pied ferme) en passant par les coups d’Etat dans les pays riches en matières premières.
Côté bourse, les « sanctions » serviront à vendre l’énorme opération financière qui se joue en coulisses. Après avoir spéculé pendant des décennies sur le productivisme et le gaspillage insensé, les « parties prenantes » du système moribond spéculent sur la rareté et le contrôle de la consommation, qu’elles annoncent clairement comme objectifs majeurs de leur Grand Reset. Si vous trouviez déjà que les « mesures » Covid avaient servi à un hold-up planétaire, attendez de voir ce qui nous sera confisqué au nom desdites sanctions et ira atterrir dans leurs poches. A ce stade-ci, ce n’est même plus de l’argent qui s’envole mais le compteur du flipper gobal qui s’emballe. Same player shoots again.
Côté institutionnel, on en profitera pour se débarasser de l’OTAN, qui fait en ce moment absolument tout pour se discréditer, et de l’Union Européenne, même remarque, les deux devenant un peu étroits et obsolètes pour le projet final de gouvernance planétaire, celui où tout le monde ferme sa gueule sur tout – et plutôt deux fois qu’une – sous peine d’être désigné ennemi de la paix mondiale.
Je parie une sucette à l’anis sur une intégration totale de l’OMS, de l’ONU, du FMI et d’autres institutions de l’alphabet-soup, sous supervision légale des banques centrales et de la BRI et la guidance idéologique du FEM, d’ici 2025, date butoir 2030. Le truc est programmé, les indices sont déjà en place et les peuples sont assez ignorants pour ne pas comprendre ce qu’il leur arrive et surtout assez lâches pour le rester.
Les nouveaux parasites
Je vous parle d’un temps, etc.
Les vieux cons comme moi se souviendront que, lorsqu’ils étaient jeunes et beaux, les gouvernements du moment étaient essentiellement composés de vieux cons – la roue tourne. L’Europe (je parle surtout de la France et de la Belgique) était depuis les années 50 un cloaque de centre-mou, bâti autour d’antiques réflexes autoritaires et du légitime mépris du peuple qui séyait au petit milieu du pouvoir d’alors: la vieille droite à pognon, réactionnaire et raciste, qui maîtrisait parfaitement les petits truands arrivistes de la gauche de l’époque.
Puis les vieux cons devinrent de plus en plus vieux et de plus en plus cons, les petits truands en question s’organisèrent mieux, jusqu’à se frayer un chemin jusque-z-en haut de la guépière de Marianne, d’où ils purent la violer au grand jour et aux yeux de tous, indiquant ainsi la voie à suivre aux petites frappes à la Sarkozy, qui rampèrent bientôt de dessous l’ombre d’un Chirac – paroxysme du rien-à-foutre de la France – jusqu’au fauteuil du calife d’où leurs petits pieds ne touchaient pas le sol.
A cette courte ère de mafieux ostentatoires de tous bords succède aujourd’hui le non-règne de l’anti-gouvernance, incarnée par la version série télé américaine de l’homosexuel cocaïnomane à tête-à-claques, le modèle Trudeau/Zelenski/Macron. Ces nouveaux insectes coprophages, dont les larves ont éclos sous les semelles d’un Schwab ou d’un Attali, qui, en pragmatistes éclairés, ne les ont pas écrasés d’emblée, représentent aujourd’hui un danger mortel pour ce qui reste de l’Occident. En dépit du fait qu’ils n’aient strictement aucune bribe de pouvoir politique, leur simple présence médiatique acte la tolérance – voire la soumission – des peuples à ce niveau de dégénérescence. Un genre de défaite morale absolue, qui ne signifie pas seulement la fin de l’Empire occidental mais le début d’un engrenage purement diabolique dans lequel les nouveaux vieux cons doivent passer par leurs propres créatures pour vendre leur programme d’extermination.
Les coulisses du pouvoir, qui autrefois laissaient percevoir un léger relent de couche Confiance faisandée, dégagent désormais un remugle de capote usagée et de déodorant pas cher, jeunisme oblige. Même le père fondateur de l’UPR, tentative de revival du régime des vieux cons et seul présidentiable sérieux, a fini par flancher à force de regarder la nuque de son chauffeur – ce qui lui vaut le doux sobriquet de « Assholineau ».
Tout fout l’camp, même les vieux cons.
NB: Miles Mathis est d’avis qu’on fait tout pour discréditer tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gauche ou du progressisme, en confiant systématiquement ce discours à des losers professionnels. Je constate la même chose, et parallèlement un très haut niveau dans tout ce qui joue le rôle de droite réactionnaire. Miles pense que l’intention est de nous vendre un genre de « nouvelle » droite mais qu’une révolution interviendra avant. Je pense qu’il n’y aura aucune révolution nulle part sur cette planète tant qu’il y aura des écrans de télévision ou de téléphone et que le sort de l’humanité est définitivement scellé, point final. Mais je vous traduirai quand même le papier de Miles, au cas où il aurait raison.
Camarade!
Matthew Ehret publie ceci, où j’apprends avec stupéfaction que la famine de 1932-1933 en Ukraine (l’Holodomor), sur laquelle j’avais publié ceci, n’est pas le fait du régime soviétique mais la conséquence d’un phénomène naturel.
Je ne vous cache pas que je suis un peu déçu du Communisme, que je croyais détenteur de toutes les solutions aux problèmes de la société humaine, y compris face aux phénomènes naturels.
Je me demande si je ne vais pas renvoyer ma carte au Comité Central.
Vidéos assez rigolotes ici, ici, ici, ici, ici et ici, le tout en anglais, du même auteur. La dernière contient des extraits d’un reportage français où l’on voit des généraux s’époumonner à vous montrer leurs jouets. C’est assez pathétique.
Il y a des centaines d’autres sources mais la plupart sont volontairement polluées (antisémitisme rampant, Terre plate, aliens, ce genre de conneries). Croyez-moi, j’ai fait le tour du sujet.
Pour ceux qui voudraient explorer davantage la théorie de l’atome, il y a cet excellent ouvrage de Dewey B. Larson, « The case against the nuclear atom« , qui vaut une lecture attentive rien que pour sa longue analyse épistémologique. Il y a aussi ce nouveau paradigme très intéressant, qui maintient une théorie du noyau atomique mais revoit son organisation selon les solides pythagoriens, ce qui a comme effet de « décoincer » les incohérences de la théorie de l’atome de Bohr.
Qui est Vladimir Poutine?
Déjà, comme vous venez de le lire, un type qui ment à travers ses dents lorsqu’il brandit la menace nucléaire. Vous en faites ce que vous voulez, mais quel que soit le palmarès du bonhomme, c’est assez pour que je lui retire toute forme de confiance.
Je ne vous la fais pas à la « Faits & Documents », ni à la Miles Mathis. Je résume.
Vladimir Poutine n’est pas un nostalgique de l’Union Soviétique. Il fait partie de la dynastie royale russe et a été désigné par elle pour rétablir sur le territoire l’ordre de la Russie tsariste. Ce dont les autres familles se servent pour foutre le bordel dans l’économie mondiale, comme dans toutes les guerres (pardon, opérations militaires). Classique.
Tous les empires, toutes les guerres, toutes les colonisations, toutes les révolutions – y compris celles qui ont semblé les écarter du pouvoir – sont le fait des mêmes familles depuis plus de cinq siècles.
Alex Thompson parle ici d’un noyau central de treize familles et cite qui est au-dessus de ces familles.
Je vous l’annonce depuis plus d’un an (voir un exemple ici). Je n’avais juste pas prévu que la seule attaque biologique – enfin, surtout les « mesures » qui l’ont entourée – ne suffiraient pas à suffisamment compromettre le secteur agro-alimentaire et les réseaux de distribution. Il fallait rejouer la bonne vieille carte de la guerre chaude – et des « mesures » qui l’entourent – pour nous mettre dans la merde noire qui se profile.
Vous aurez compris, chers lecteurs, qu’il devient urgent de faire du stock alimentaire – et d’espérer qu’ils ne sera pas confisqué pour le « bien commun », voir article en lien ci-dessus. Je recommande également de prévoir de quoi « tenir » au niveau énergie, surtout au niveau domestique. J’ai déjà pris pas mal de précautions mais, pour l’anecdote, ça fait plusieurs mois que j’attends un simple devis pour l’installation de panneaux solaires et de batteries. Je me demandais, à moitié sérieusement, s’il ne fallait tout simplement pas un piston politique pour qu’on s’occupe un peu de nous. Quand on ajoute à ça les listes d’attente de plusieurs mois pour l’achat d’un véhicule neuf (il y a pénurie de microprocesseurs, voyez-vous), le tableau évoque de plus en plus la vie dans les Républiques Soviétiques. Il ne manque plus que les files d’attente devant les magasins. Vous aurez compris qu’elles arrivent…
Vous noterez à ce propos une petite ironie (en apparence) de l’Histoire: les textes qui figurent dans le premier lien ci-dessus parlent de la famine de 1932-1933… en Ukraine.
Je me fais depuis pas mal de temps exactement la même réflexion que Riley, et sans doute que vous: ces connards ne nous foutront jamais la paix.
Il se trouve que la Russie et l’Ukraine revêtent une certaine importance si on aime manger.
Edward Slavsquat
5 mars
Ces connards ne nous foutront jamais la paix.
Par Riley Waggaman, écrivain basé à Moscou et ancien » éditeur principal » de RT.
Avec la botte de la biosécurité qui leur écrase le cou, les sacs à viande [NdT. nous] du monde entier ont été divisés en deux camps qui affirment vouloir la même chose: la libération des opprimés… en Ukraine.
Mais là n’est pas la question.
Parlons de nourriture, ou plus précisément: de son manque à venir.
Alors que la plèbe s’échange des platitudes sans signification sur les médias sociaux, une crise alimentaire mondiale nous guette. Ne pourrions-nous pas tous nous entendre, et manger? Ca pourrait être un bon compromis en ces temps de polarisation croissante.
Il s’avère que la Russie et l’Ukraine ont une certaine importance dans le Département de la Prévention de la Famine. A moins d’un revirement rapide sur la scène mondiale, les prix des aliments vont augmenter. Beaucoup. Et c’est presque le meilleur scénario possible.
Environ un tiers des exportations mondiales d’orge proviennent de la Russie et de l’Ukraine cumulées, 29% du blé, 19% du maïs, ainsi que 80% de l’huile de tournesol. Une grande partie de ces produits est généralement expédiée par les ports de Odessa ou de Kherson, sur la mer Noire.
Imaginez maintenant qu’une guerre – pardon, une « non-guerre » – et une liste interminable de sanctions compliquent l’exportation de ces produits agricoles. Y compris les engrais et les nutriments pour les cultures – que la Russie envoie aux agriculteurs du monde entier.
En prime, imaginez qu’il devienne plus coûteux de transporter toutes ces marchandises russes et ukrainiennes – et celles de tous les autres – en raison de la flambée des prix du carburant.
Pas besoin d’imaginer quoi que ce soit, bien sûr. Bienvenue en 2022. Comme l’a noté le 4 mars le Ministère Russe de l’Industrie et du Commerce:
En raison de la croissance rapide des prix mondiaux du gaz, les usines ont réduit la production d’engrais, ce qui n’a fait qu’augmenter la demande de produits russes sur le marché mondial…
Actuellement, on assiste à une situation où, en raison du sabotage des livraisons par un certain nombre de sociétés de logistique étrangères, les agriculteurs d’Europe et d’autres pays ne peuvent pas recevoir les volumes d’engrais prévus dans les contrats. Cela crée des risques évidents de mauvaises récoltes et, par conséquent, de pénuries alimentaires pour les pays d’Europe occidentale et orientale, d’Amérique latine, d’Asie du Sud et du Sud-Est.
Passons brièvement en revue certains des dégâts.
Des bastions de stabilité comme l’Égypte, le Liban et la Libye dépendent des importations de blé russe et ukrainien. Les stocks de blé empêcheront probablement une pénurie catastrophique à court terme, mais une augmentation même modeste du prix du pain pourrait suffire à déclencher un Mad Max Moyen-Oriental.
Mais ne vous sentez pas mis à l’écart si vous vivez en Europe.
« Tout est en train de montrer une croissance verticale. L’ensemble de la chaîne de production alimentaire subit des pressions de toutes parts », a déclaré au Sydney Morning Herald Abdolreza Abbassian, ancien responsable des agro-marchés à l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture. « Je n’ai jamais rien vu de tel en 30 ans et je crains que les prix ne soient beaucoup plus élevés pour la saison 2022-2023. La situation est tout simplement catastrophique et, à un moment donné, les gens vont se rendre compte de ce qui peut se produire. Nous allons tous devoir nous serrer la ceinture, et l’ambiance pourrait devenir très désagréable même dans les pays de l’OCDE comme la Grande-Bretagne », a-t-il déclaré.
La Russie est-elle autosuffisante?
Le passe-temps favori de Washington est de bombarder par drone des pays lointains sans aucune raison ; sa deuxième activité favorite est de sanctionner la Russie. Également sans aucune raison.
Il n’est donc pas vraiment surprenant que les États-Unis menacent Moscou de nouvelles restrictions économiques, prétendument pour dissuader les Russes de faire n’importe quoi en Ukraine. Ok, peu importe.
En début de semaine, un producteur de maïs et de soja a déclaré à Tucker Carlson que « la flambée des prix des engrais risque de faire grimper les prix des aliments » et a prédit que les factures des courses alimentaires atteindront 1000 dollars par mois. Il a également mis en garde contre le « syndrome du rayon vide ».
Bloomberg décrit littéralement la situation à laquelle nous sommes confrontés comme une sorte de dilemme (ou d’opportunité?) malthusien:
Il est difficile de surestimer l’importance des engrais. L’arrivée des engrais synthétiques à base d’ammoniac, il y a environ un siècle, est largement reconnue comme ayant aidé la production alimentaire à suivre le rythme de la croissance démographique mondiale, libérant ainsi l’humanité de sa contrainte malthusienne. Au cours de cette période, la population de la planète est passée de 1,7 milliard à 7,7 milliards, en grande partie grâce à l’énorme croissance des rendements agricoles. Certains experts ont estimé que la population mondiale pourrait être la moitié de ce qu’elle est aujourd’hui sans les engrais azotés.
Hmmmm.
Il y a aussi des problèmes à venir pour les Russes (et votre humble correspondant à Moscou).
La substitution des importations était censée protéger la Russie des manigances économiques. Cette politique a donné un énorme coup de pouce à l’agriculture russe, mais il y a un problème.
Outre les céréales, la Russie importe la quasi-totalité de ses semences. Oui, même les semences de pommes de terre.
« Nous n’avons pas nos propres semences »: les agriculteurs ont mis en garde contre une hausse du prix des légumes à Volgograd et dans la région. Selon les agriculteurs, toutes les semences sont achetées à l’étranger – en devises étrangères.
» Aujourd’hui, nous achetons des semences à l’étranger, car pendant l’ère Eltsine, tous les stocks de semences ont été détruits, et les stations de semences ont été fermées, explique Arkady Dudov, agriculteur. « Il faut des décennies pour faire revivre tout cela… Par conséquent, toutes nos semences sont maintenant néerlandaises et américaines. Ils nous vendent des hybrides que nous cultivons.
Le 1er février, un législateur russe de haut rang a qualifié la dépendance de son pays à l’égard des semences importées de quasi-catastrophique:
Le Conseil de la Fédération a qualifié la situation d’autosuffisance en semences de pommes de terre de quasi-catastrophique.
Cela s’ajoute à une inflation galopante (qui n’est pas propre à la Russie, bien sûr). Avant même que la non-guerre ne commence, les prix des produits de base comme le sarrasin explosaient.
Le sarrasin, les saucisses et les boulettes ont connu la plus forte hausse de prix dans les magasins russes
Entre-temps, l’agriculture russe dépend presque entièrement des équipements importés, ce qui crée des problèmes supplémentaires pour les agriculteurs:
L’interdiction des transactions avec les non-résidents de la Fédération de Russie, ainsi que les sanctions américaines et européennes concernant l’arrêt des livraisons d’équipements sur le marché russe, vont créer des problèmes importants pour les producteurs agricoles nationaux. Les acteurs du marché signalent un degré extrêmement élevé de dépendance à l’égard des équipements, des consommables et des composants importés, qui ne peuvent pas actuellement être remplacés par des analogues russes. Les experts notent que si la Russie est en mesure de satisfaire ses propres besoins en produits de base, toutefois, compte tenu de la structure actuelle de la production, des problèmes pourraient survenir à moyen terme.
C’est un peu la pagaille.
Comme l’a fait remarquer l’autre jour le principal rabat-joie de Russie:
On comprend déjà la tournure des événements – le terrain est aménagé pour la perturbation de la campagne de semis de cette année. Voici les actions militaires en Ukraine, voici les restrictions imposées à la hâte sur l’approvisionnement en engrais, voici les interdictions hystériques sur les exportations alimentaires. Elles ne font que commencer, mais selon la logique des choses, elles se transformeront en un véritable éboulement dans un mois à peine.
La crise (et après elle la catastrophe à retardement) peut toucher plusieurs régions à la fois, dont les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord sont les plus importantes et les plus vastes. Les déséquilibres entraîneront une flambée des prix, la panique et la spéculation sur le marché alimentaire. Le prix du blé augmente déjà à un rythme rapide. Tout cela se traduira par une forte hausse des prix des produits alimentaires de base socialement importants, et un paradoxe bien connu apparaîtra : malgré l’excès de denrées alimentaires, leur consommation sera fortement réduite. Selon diverses estimations, la catastrophe concernera des macro-régions comptant au total 2 milliards d’habitants.
C’est pourquoi l' »opération spéciale » est un épisode mineur de peu d’importance dans le contexte des cataclysmes imminents. Pour ceux qui meurent aujourd’hui sur le territoire de l’Ukraine, cela constitue bien sûr une maigre consolation, mais la position de l’Occident semble extrêmement pragmatique. Et, bien sûr, cynique. Le processus est lancé, ces neuf jours ont lancé la transition d’une phase « épidémie » à une autre phase – la » faim « .
Le fait que l’Ukraine et la Russie aient été utilisées comme un outil ne parle pas tant de l’esprit de l’Occident, mais de la stupidité impénétrable des participants directs à la compétition actuelle.
Voilà qui résume bien la situation.
Texte original
Up next: Global food crisis?
Turns out Russia and Ukraine are sort of important if you like eating food
Edward Slavsquat
March 5
These jerks will never leave us alone
By Riley Waggaman, a Moscow-based writer and former “senior editor” at RT
With the biosecurity jackboot pressed against their necks, the meatshields of the world have been divided into two camps claiming to want the same thing: the liberation of the oppressed… in Ukraine.
But that’s neither here nor there.
Let’s talk about food, or more specifically: the soon-to-be lack of it.
As the plebes sling meaningless platitudes at each other on social media, a global food crisis is sneaking up on us. Can’t we all get along, and eat? This seems like a good compromise during these increasingly polarizing times.
Turns out Russia and Ukraine are sort of important in the Famine-Prevention Department. Unless there is a rapid U-turn on the world stage, food prices are going to go up. Way up. And that’s almost the best case scenario.
Roughly a third of world exports of barley come from Russia and Ukraine combined, 29 per cent of wheat, 19 per cent of maize, as well as 80 per cent of sunflower oil. Much of this is usually shipped through the Black Sea ports of Odesa, or Kherson.
Now imagine if a war—sorry, “not-war”—and an endless list of sanctions complicated the export of these agricultural products. Including fertilizers and crop nutrients—which Russia sends to farmers all over the world.
As an added bonus, imagine if it becomes more expensive to transport all this Russian and Ukrainian stuff—and everyone else’s stuff—because of soaring fuel prices.
No need to imagine anything, of course. Welcome to 2022. As the Russian Ministry of Industry and Trade noted on March 4:
Due to the rapid growth of world gas prices, plants have reduced the production of fertilizers, which only increased the demand for Russian products on the global market…
Currently, a situation is emerging where, due to sabotage of deliveries by a number of foreign logistics companies, farmers in Europe and other countries cannot receive the contracted volumes of fertilizers. This creates obvious risks of crop failure and, as a result, food shortages for the countries of Western and Eastern Europe, Latin America, South and Southeast Asia.
Let’s briefly survey some of the damage.
Bastions of stability such as Egypt, Lebanon and Libya rely on Russian and Ukrainian wheat imports. Wheat stockpiles will likely prevent a catastrophic shortage in the short-term, but even a modest increase in the price of bread could be enough to trigger Mad Max Middle East.
But don’t feel left out if you live in Europe.
“Everything is going up vertically. The whole production chain for food is under pressure from every side,” Abdolreza Abbassian, the ex-head of agro-markets at the UN’s Food and Agriculture Organisation, told the Sydney Morning Herald. “I have never seen anything like it in 30 years and I fear that prices are going to go much higher in the 2022-2023 season. The situation is just awful and at some point people are going to realise what may be coming. We’re all going to have to tighten our belts, and the mood could get very nasty even in OECD countries like Britain,” he said.
Is Russia self-sufficient?
Washington’s favorite hobby is drone-bombing faraway lands for no reason whatsoever; its second-favorite activity is sanctioning Russia. Also for no reason at all.
So it’s not exactly surprising that the United States is threatening Moscow with new economic restrictions, allegedly to dissuade the Russians from any monkey business in Ukraine. Okay, whatever.
Earlier this week, a corn and soybean farmer told Tucker Carlson that “soaring fertilizer prices are likely to spike food prices” and predicted grocery bills will reach $1000 a month. He also warned of “empty shelf syndrome.”
Bloomberg literally describes the situation we’re facing as some sort of Malthusian dilemma (or opportunity?):
It’s hard to overstate the importance of fertilizer. The advent of synthetic ammonia fertilizers about a century ago is widely credited for helping food production keep pace with global population growth, freeing humankind from its Malthusian constraint. In that time, the planet’s population has gone from 1.7 billion to 7.7 billion, largely thanks to enormous growth in crop yields. Some experts have estimated that the global population might be half of what it is today without nitrogen fertilizer.
Ummmm.
There’s also trouble up ahead for the Russians (and your humble Moscow correspondent).
Import substitution was supposed to shield Russia from economic shenanigans. The policy has given a huge boost to Russian agriculture—but there’s a problem.
Apart from grains, Russia imports nearly all of its seeds. Yes, even potato seeds.
Today we buy seeds abroad, because during the Yeltsin era all seed funds were destroyed, and seed stations were closed,” said farmer Arkady Dudov. “It takes decades to revive all this… As a result, all our seeds are now Dutch and American. They sell us hybrids that we grow.
On February 1—ah, simpler times!—a senior Russian lawmaker described his country’s reliance on imported seeds as close tocatastrophic:
5D potato seed chess.
This is on top of soaring inflation (not unique to Russia of course). Even before the non-war began, the prices of basic staples like buckwheat were exploding.
Truly painful for many Russians, especially pensioners.
Meanwhile, Russian agriculture is almost entirely dependent on imported equipment, creating further problems for farmers:
The ban on transactions with non-residents of the Russian Federation, as well as US and European sanctions regarding the termination of supplies of equipment to the Russian market, will create significant problems for domestic agricultural producers. Market participants declare an extremely high degree of dependence on imported equipment, consumables and components, which cannot be replaced by Russian analogues now. Experts note that while Russia is able to meet its own needs for basic products, however, given the current structure of production, problems may arise in the medium term.
It is already clear how events are unfolding—the ground is being prepared for the disruption of this year’s sowing campaign. Here are military actions in Ukraine, here are hastily imposed restrictions on the supply of fertilizers, here are convulsive bans on food exports. They are just beginning, but according to the logic of things, they will become a landslide in just a month.
The crisis (and after it the delayed catastrophe) can affect several regions at once, with the Middle East and North Africa becoming the most significant and large-scale. Imbalances will lead to price spikes, panic and speculation in the food market. The price of wheat is already rising at a rapid pace. All this will result in a sharp rise in prices for basic socially important food products, and a well-known paradox will arise—with an excess of food, its consumption will be sharply reduced. According to various estimates, the catastrophe will cover macro-regions with a total population of 2 billion people.
That is why the “special operation” is a minor episode of little importance against the background of impending cataclysms. For those who are dying today on the territory of Ukraine, this, of course, is little consolation, but the position of the West looks extremely pragmatic. And, of course, cynical. The process has been launched, these nine days have launched the transition from one phase “epidemic” to another— “hunger”.
The fact that Ukraine and Russia have been used as a tool speaks not so much about the mind of the West, but about the impenetrable stupidity of the direct participants in the current competition.
Après la longue interview de Robert Malone, en voici une de Ernst Wolff (déjà publié ici, ici et ici) qui vous dira, selon son angle d’économiste, à peu près la même chose que Malone et que quelques autres personnes relayées sur ce blog, dont Catherine Austin-Fitts, qui annonçait déjà tout en août de l’année dernière. Pour les anglophones, l’analyste économique le plus pointu sur le monde des banques centrales est John Titus dont je vous recommande vivement la chaîne YouTube – mais dont je n’ai absolument pas le temps de transcrire/traduire les vidéos, ce qui représente un travail énorme. Je rappelle que je tiens ce blog seul et sur le temps libre que me laisse mon boulot, souvent la nuit, et j’en profite pour remercier mon épouse pour sa patience.
Il nous manque encore deux angles essentiels dans l’approche des enjeux de cette guerre: l’écologique et le spirituel. J’y travaille, ainsi qu’à la mise en perspective de l’ensemble. En attendant je vous laisse avec M. Wolff, qui se plante sur quelques points (de un, nous sommes plus que 1 % à comprendre ce qui se passe, surtout si mes lecteurs aident à diffuser le message et de deux, il y encore des pays qui résistent au grand projet) mais dont la bonne humeur est communicative et dont vous pouvez franchement suivre les conseils.
Source de la vidéo sur la chaîne Odysee de Jerm Warfare.
Fichier audio:
… parce que le plus gros problème à notre époque, c’est de ne pas savoir ce qui se passe. Il faut se préparer à des temps très difficiles. Tout le monde devrait avoir des provisions à la maison, tout le monde devrait avoir de l’argent liquide à la maison, tout le monde devrait se méfier des banques, ne pas laisser son argent dans les banques, tout le monde devrait protéger sa famille. Tout le monde devrait prendre certaines mesures dès maintenant. Mais on ne peut prendre ces mesures que si on sait ce qui se passe.
Jerm : Je m’appelle Jerm, voici Jerm Warfare, la bataille des idées. Ernst Wolff, merci de vous joindre à moi dans les tranchées.
Ernst Wolff : Merci de me recevoir.
Jerm : Je dis les tranchées parce que j’ai l’impression que nous sommes en guerre. Êtes-vous d’accord?
Ernst Wolff : Oh oui, certainement. Nous sommes vraiment en guerre. Une guerre due à différentes raisons, pour différentes raisons. Nous sommes dans la quatrième révolution industrielle et nous avons un système financier complètement brisé, qui ne peut plus être maintenu en vie. Nous sommes actuellement confrontés à de graves problèmes.
Jerm : Graves à quel point?
Ernst Wolff : Plus graves que tout ce que l’humanité a jamais connu du fait que les problèmes sont devenus vraiment insurmontables, c’est tout bonnement incroyable. Nous vivons des moments historiques car le système financier ne peut plus être renfloué. Nous vivons sous le joug d’un système financier qui a déjà failli faire défaut à quatre reprises.
Je vais vous expliquer. Notre système financier a été créé en 1944, lorsqu’il était évident que les États-Unis deviendraient la principale superpuissance de la planète. Les États-Unis disposaient alors de la plus grande économie, de la plus puissante armée, étaient les seuls à posséder l’arme nucléaire, mais ils avaient un problème: leur industrie produisait plus de biens que ce que leur marché intérieur ne pouvait en absorber. Ils cherchaient donc de nouveaux marchés et, vu leur puissance, ils ont accompli ce que nul autre pays n’avait jamais accompli auparavant. Ils ont fait de leur propre monnaie, le dollar américain, la monnaie dominante du monde. Ils ont arrimé toutes les autres monnaies au dollar et de cette façon, ils ont acquis un pouvoir financier sur le monde entier. Ils ont en fait inondé le monde de dollars pendant plusieurs décennies et à cette époque, c’était le boom de l’après-guerre où tout se passait bien.
Mais ce boom d’après-guerre a pris fin au milieu des années 70. Et les grands gagnants du boom d’après-guerre ont été les banques et les banques ont alors demandé aux politiciens de leur donner de nouvelles possibilités de gagner de l’argent. Les politiciens ont alors commencé à déréglementer, ils ont aboli toutes sortes de réglementations qui restreignaient les banques et leur ont ainsi permis d’ouvrir des fonds spéculatifs, de racheter des actions et de faire de la vente à découvert, c’est-à-dire de parier sur les pertes d’autres personnes. Ces mesures ont rendu possible diverses choses, qui ont fait du système financier un système très risqué, mais qui ont également permis au secteur financier d’exploser. Ainsi, à la fin du siècle dernier, le secteur financier était beaucoup plus important que l’économie réelle, mais il était très risqué. Ces risques ont failli provoquer l’effondrement du système une première fois en 1998, lorsqu’un fonds spéculatif de New York a failli s’effondrer et a dû être sauvé par les banques, qui auraient perdu environ mille milliards de dollars si ce fonds spéculatif avait fait faillite. Les banques sont donc intervenues et ont déboursé environ quatre milliards de dollars pour sauver le fonds spéculatif.
Ensuite, tout s’est bien passé pendant une dizaine d’années, puis nous avons connu la crise financière mondiale. La situation est alors devenue vraiment incontrôlable, car il a fallu sauver les grandes banques et les grandes compagnies d’assurance en renflouant avec l’argent des contribuables. La crise suivante est survenue trois ans plus tard, la crise de l’euro. Et là, ce n’était plus les banques ou les compagnies d’assurance qu’il a fallu sauver, mais des pays entiers, comme la Grèce. La quantité d’argent dont ils disposaient alors était insuffisante, les banques centrales sont donc intervenues et ont imprimé de plus en plus d’argent et c’est ce à quoi nous assistons depuis dix ans, une incroyable orgie d’impression monétaire.
Il faut savoir que les banques centrales ont deux moyens de soutenir le système ou de le manipuler. L’un est de créer de l’argent à partir de rien et l’autre est de baisser les taux d’intérêt afin d’augmenter la vélocité de l’argent, ce qui est également très important. Mais le système bancaire ne peut pas survivre avec des taux négatifs et nous sommes arrivés à un point, l’année dernière en mars, où le système a failli à nouveau s’effondrer et a dû à nouveau être sauvé, et c’est à ce moment-là que nous avons atteint le seuil des taux d’intérêt nuls.
Donc pour sauver le système financier une nouvelle fois dans le futur, il faudrait que les taux d’intérêt deviennent négatifs, ce qui détruirait le système bancaire. Ce moyen de soutenir le système n’existe donc plus. Tout ce qu’on peut faire dorénavant, c’est imprimer davantage d’argent, créer de l’argent à partir de rien. Ce qui bien sûr crée de l’inflation, ce que nous observons en ce moment. Nous assistons à une inflation galopante et elle n’est pas transitoire comme M. Powell ou Mme Yellen veulent nous le faire croire. Elle n’est pas transitoire, elle va empirer et elle va continuer à empirer.
Jerm : Pourquoi le taux d’inflation ne peut-il pas descendre en dessous de zéro ?
Ernst Wolff : Parce que lorsque les banques accordent des prêts, elles doivent recevoir plus d’argent en retour, car si elles en reçoivent moins, elles seront perdantes.
Jerm : Ok, désolé, continuez.
Ernst Wolff : Si je vous donne 10 $ et que vous ne me rendez que 9 $ la semaine suivante, je cours à la faillite.
Jerm : Pourquoi alors les taux d’intérêt baissent-ils? Vous faites référence aux Etats-Unis?
Ernst Wolff : À toutes les banques centrales dans le monde, le système financier mondial ne se limite pas aux États-Unis. Elles sont tous interconnectées, elles travaillent toutes ensemble. Et ce sont toutes les banques centrales qui ont baissé leurs taux. La Banque Centrale Européenne est au taux zéro, la Banque d’Angleterre, le taux d’intérêt est à zéro, la Banque du Japon, partout.
Jerm : Mais pourquoi ne peuvent-ils pas faire monter le taux d’inflation?
Ernst Wolff : En fait elles ont essayé de le faire en 2018. La Réserve Fédérale, la banque centrale américaine, est la plus importante parce que les États-Unis sont toujours la plus grande et la plus puissante économie du monde. Et ils disposent également des plus grands marchés financiers. En 2018, ils ont augmenté les taux d’intérêt très prudemment, de seulement 0,25 % quatre fois sur l’année, et à la fin de l’année, on a vu le plus grand effondrement du prix des actions depuis environ 80 ans. Voilà donc ce qui se passe quand on augmente les taux d’intérêt. Le problème est qu’il y a énormément de dette dans le monde et que cette dette doit être servie. Et si on augmente les intérêts, il devient plus problématique de servir cette dette, donc cette option n’est plus jouable.
Jerm : L’éléphant dans la pièce est que tout cela se passe en ce moment même, depuis 18 ou 20 mois.
Ernst Wolff : Oui, car la crise sanitaire a été utilisée pour promouvoir un programme totalement différent. Ils savaient très exactement que le système était en phase terminale et qu’il fallait le sauver une dernière fois. Et pour fournir aux gens un alibi, ils ont créé ces verrouillages, et ils ont dit » C’est un virus qui est responsable de tout ça « . Mais ce n’est pas le virus le responsable, c’est le système financier en phase terminale. En réalité, ils l’ont sauvé une fois de plus et ce que nous voyons maintenant, c’est que comme ils savent qu’il ne pourra plus être sauvé, ils pillent l’ancien système. Les riches s’enrichissent à un rythme jamais vu, l’argent est imprimé dans des proportions jamais vues, les dettes augmentent à un rythme jamais vu. Tout ceci est donc totalement insoutenable.
Et ils le savent parce qu’ils prévoient un nouveau système dont personne ne parle. Ce nouveau système c’est les CBDC [Central Banking Digital Currency], c’est-à-dire les monnaies numériques des banques centrales. Elles seront introduites dans un avenir proche. Je ne sais pas quand elles seront introduites, mais ils y travaillent.
Jerm : En ce moment, en Afrique du Sud, j’ai vu il y a quelques semaines que notre banque centrale de réserve se penche sur la monnaie numériques de la banque centrale et qu’elle va réétudier la question en février, donc ce que vous dites est tout à fait exact.
Ernst Wolff : Oui, et ce n’est pas seulement votre banque centrale, il y a une quarantaine de banques centrales dans le monde qui testent les CBDC en ce moment. Les Etats-Unis disposent d’un grand terrain d’expérimentation aux Bahamas. La population y est d’environ 380.000 habitants, tous possèdent des portefeuilles sur leurs téléphones portables et d’un compte en monnaie numérique auprès de la banque centrale. Même chose pour la Chine. En Chine, ils en ont plusieurs aujourd’hui, ils les ont testées dans certaines grandes villes. Et il y a certaines banques centrales en Europe qui sont déjà prêtes à se lancer dans les monnaies numériques, comme la Banque Centrale de Suède qui pourrait le faire demain. Et la Banque Centrale Suisse pourrait le faire demain.
Mais bien sûr, elles ne le feront pas, elles attendront les gros joueurs. Et les gros joueurs, ce sont les États-Unis, d’une part et bien sûr la Chine, d’autre part. Et la Chine mène la course en ce moment. La Chine est très en avance dans ce domaine et je crois que ce qui est arrivé en Afghanistan est lié au chantage exercé par les Chinois sur les Américains du fait qu’ils pourraient lancer le Yuan électronique avant que les Américains ne soient prêts à lancer le dollar électronique.
Jerm : Qu’est-ce qui vous donne cette idée?
Ernst Wolff : Parce que les Américains ont abandonné toutes leurs armes. C’est complètement dingue. Faire la guerre pendant 20 ans, puis tout donner à son ennemi de 20 ans, tout abandonner, lui donner tout l’armement du monde. C’est complètement dingue. Personne ne peut même imaginer une chose pareille.
Jerm : Un très beau cadeau.
Ernst Wolff : Pourquoi les Américains auraient-ils fait ça? Les Chinois ne sont pas stupides. Les Chinois travaillent sur cette Nouvelle Route de la Soie et ils travaillent sur la Route Numérique de la Soie depuis 2017. S’ils introduisent un Yuan électronique, contrairement aux États-Unis, ils pourraient l’introduire dans plusieurs pays – dans tout le Proche-Orient, toute l’Asie et certaines régions d’Afrique. Ils auraient donc clairement une longueur d’avance dans cette course.
Jerm : Revenons un peu en arrière. Il y a quelques années, un peu plus de deux ans, il y a eu un problème dans le système bancaire central, n’est-ce pas?
Ernst Wolff : Oui.
Jerm : Et que toute cette histoire soit planifiée ou non – je suis d’avis qu’elle l’est probablement – mais cela n’a pas vraiment d’importance que ce soit planifié ou non, ça a été un moment charnière pour les banques centrales, exact?
Ernst Wolff : Absolument, et je ne peux plus croire que ce n’était pas planifié, car il y a trop de choses qui indiquent que ça l’était. Il y a ce document de la Fondation Rockefeller qui date de plusieurs années et qui décrit l’ensemble du projet. Il y a de nombreux éléments et tout est arrivé au moment opportun, avec les personnes appropriées, donc je ne peux pas croire que ce n’était pas planifié. Je me souviens toujours des paroles de Franklin Delano Roosevelt qui disait que rien de ce qui se passe en politique dans ce monde n’est pas planifié. En y regardant de plus près, on s’aperçoit toujours que c’était planifié.
Ce qui me semble très important, et ce que tout le monde devrait savoir, c’est que nous ne sommes plus gouvernés par nos gouvernements. Il y a une force bien plus puissante que les gouvernements qui agit derrière tous les gouvernements. Ce qui est étrange, c’est ce que nous avons vu l’année dernière, qui n’arrive qu’une fois dans une vie, à savoir que près de 200 gouvernements agissent de concert et font tous la même chose. Ils ont tous imposé un verrouillage, ils ont tous imposé des obligations de port de masque, ils ont tous insisté sur la distanciation sociale, c’est complètement dingue. Pour moi, ça signifie qu’il y a une puissance en coulisses qui les contraint à appliquer ces mesures. Et cette puissance en coulisses est, selon moi, le complexe financier numérique.
Dans les années 1960, Eisenhower parlait du complexe militaro-industriel. C’est une chose du passé. De nos jours, il y a le complexe financier numérique, c’est-à-dire les grandes entreprises informatiques et en fait, il n’y a que sept entreprises au sommet de ce complexe. Il y a Apple, Alphabet, Amazon, Microsoft et Facebook du côté informatique, et du côté financier, il y a les grandes sociétés de gestion d’actifs, dont les principales sont Blackrock et Vanguard. Il suffit de jeter un coup d’oeil sur Blackrock et Vanguard. Elles gèrent des actifs d’une valeur de seize mille milliards de dollars. Pour mettre cela en perspective, le PIB allemand est de quatre mille milliards de dollars. Le PIB allemand – c’est-à-dire l’ensemble des biens produits et des services fournis en un an par 35 millions de personnes – est de 4.000 milliards de dollars. Blackrock et Vanguard emploient 35.000 personnes et gèrent quatre fois plus que ce que 35 millions de personnes produisent en un an en Allemagne. C’est complètement dingue.
Jerm : Mais est-ce une mauvaise chose que ces entreprises deviennent plus grandes? Elles emploient plus de gens. C’est sûrement une bonne chose.
Ernst Wolff : Oui, mais elles contrôlent nos vies, c’est ça le problème. Avant, c’était l’argent qui parlait, l’argent était le premier déterminant de qui avait le pouvoir et qui ne l’avait pas. Mais à notre époque, les choses ont changé. A notre époque, ce sont les données. Les données sont tout aussi importantes que l’argent. Et ces grandes entreprises contrôlent toutes les données au niveau global. Et contrôler les données signifie contrôler nos vies.
Nous sommes entrés dans la quatrième révolution industrielle et ces gens ont commencé à travailler sur des choses que personne n’aurait imaginées il y a dix ou quinze ans. L’internet des objets est une chose horrible en elle-même. Toutes ces visions de villes intelligentes, de maisons intelligentes, etc. sont assez effroyables. Mais le plus terrible, c’est l’internet des corps. C’est quand ils se mettent à connecter notre corps à la sphère numérique. Quand ils se mettent à implanter des choses telles que des pilules intelligentes, par exemple, en médecine. La médecine du futur est effroyable.
Dans le secteur médical, on peut également constater l’importance du rôle de ces données, car nous avons assisté au cours des dix-huit derniers mois à la plus grande collecte de données médicales jamais réalisée dans le monde. Les grandes entreprises pharmaceutiques ont recueilli une quantité phénoménale de données grâce à cette crise sanitaire, c’est absolument incroyable et cela représente pour elles une mine d’or.
Jerm : Il y a beaucoup de ces groupes dans le monde qui semblent être interconnectés. Vous avez parlé du Forum Economique Mondial, par exemple. Comment sont-ils liés aux banques centrales?
Ernst Wolff : Le fait est que les banques centrales ne sont rien. Elles ont été prises en otage par le complexe financier numérique. Le complexe financier numérique utilise les banques centrales pour mettre en œuvre les mesures qu’il souhaite. Mais le complexe financier numérique a aussi beaucoup de soutiens. Et ses principaux soutiens sont les grandes fondations. Il y a une grande fondation, c’est la fondation Bill et Melinda Gates. C’est la fondation la plus puissante du monde, elle a des actifs d’environ cinquante mille milliards – pardon, cinquante milliards, pas cinquante mille milliards – mais c’est une énorme somme d’argent et elle peut corrompre à peu près n’importe quel politicien dans le monde ou n’importe qui dans les médias et c’est ce qu’elle fait.
Et il y a d’autres fondations. Il y a par exemple le Forum Economique Mondial de Davos qui est devenu très, très important, et qui a démarré en 1971 sous l’impulsion d’un professeur allemand. Il était l’un des élèves de Henry Kissinger à Harvard et il a lancé une Conférence Européenne du Management en 1971. Cette conférence s’est perpétuée pendant 30 ans et a en quelque sorte dépassé ses objectifs initiaux car, au départ, elle visait à introduire les méthodes de management américaines auprès des managers européens. Mais ensuite, ils ont commencé à recruter des politiciens et des représentants des médias.
Et le plus intéressant, c’est qu’ils ont créé leurs propres cours en 1992, où ils rassemblaient de jeunes dirigeants. Ces classes s’appelaient Global Leaders for Tomorrow. Et dans la première promotion, celle de 1993, on trouve des noms comme Angela Merkel, Tony Blair, Gordon Brown et Bill Gates. Il s’agit donc de personnes qui avaient moins de 40 ans à l’époque et ont été réunies par le Forum Economique Mondial. Ils ont assisté à certaines conférences sur une période d’un an et se sont interconnectés. Ils ont tous leur numéro de téléphone portable, ils peuvent se parler tous les jours. Et ils ont continué à suivre ces cours et les cours qui ont eu lieu depuis lors ne s’appellent plus Global Leaders for Tomorrow, mais Young Global Leaders et on y trouve des noms comme Emmanuel Macron, Viktor Orban et Vladimir Poutine. Tous les dirigeants du monde sont passés par cette école.
Jerm : Jacinda Arden aussi, je crois. Jacinda Arden de Nouvelle-Zélande.
Ernst Wolff : Jacinda Arden en faisait également partie, oui, exactement, oui. Il y a donc de nombreuses personnes qui occupent des positions de pouvoir aujourd’hui et qui sont passées par cette école. Aujourd’hui, nous avons appris que nous avons un nouveau gouvernement en Allemagne et notre nouveau Ministre des Affaires Etrangères est également issu de cette école. C’est dingue, ils continuent. Ils ont également créé un nouveau cours, les Global Shapers of Tomorrow. Il s’agit de jeunes de moins de 30 ans dont 10.000 ont déjà été recrutés. Ils élargissent donc leur champ d’action en orientant les leaders mondiaux dans la direction qu’ils souhaitent.
Jerm : Comment parviennent-ils à asseoir une telle influence?
Ernst Wolff : Je ne peux pas vous dire comment ça fonctionne en détail mais toutes ces personnes sont interconnectées. Notre chancelière Angela Merkel peut téléphoner à Bill Gates parce qu’elle était dans la même classe que lui et elle peut téléphoner à Tony Blair, qui était dans sa classe. Et bien sûr, ils tiennent des réunions dans le monde entier, ils sont tous étroitement liés et bien sûr, ils ont un programme dont personne ne veut nous parler. Ils feront ce qu’ils pensent être nécessaire et, pour l’instant, je pense qu’ils savent tous qu’il est nécessaire de construire un nouveau système financier. Ils veulent tous cette monnaie numérique de banque centrale et ils savent tous que nous sommes dans la quatrième révolution industrielle. Et la quatrième révolution industrielle signifiera que des centaines de millions d’emplois dans le monde seront perdus dans les prochaines années. Et bien sûr, ils doivent s’y préparer et c’est ce qu’ils font en ce moment.
Jerm : Pourriez-vous m’expliquer comment le système bancaire central va mettre en place ce nouvel actif/cette nouvelle monnaie. Est-ce même de l’argent? Peut-on appeler ça de l’argent?
Ernst Wolff : C’est une monnaie programmable, voilà ce que c’est. Elle sera assortie d’une date d’expiration. Le fait est qu’ils ne savent pas vraiment comment la mettre en œuvre pour le moment. C’est un peu ça leur problème, car ça n’a jamais été fait auparavant et ils ne savent pas comment y arriver. Et je pense qu’ils savent que les gens résisteront, car une fois que les gens sauront que cet argent est assorti d’une date d’expiration, ils auront du mal à l’accepter.
De plus, ils peuvent instaurer des taxes différentes selon les personnes, ils peuvent les sanctionner en prenant leur argent, ils peuvent même les sanctionner en fermant leur compte. Les gens seront donc dépendants à 100 % des banques centrales, c’est-à-dire de l’État, et les gens n’accepteront pas ça en période de prospérité. C’est pourquoi je pense qu’ils font ce qu’ils font en ce moment: ils détruisent l’économie, ils détruisent les sociétés afin de mettre les gens à genoux pour qu’ils mendient de l’aide, puis ils proposeront le revenu de base universel. Et ils le présenteront comme un acte humanitaire, la mise en place de la CBDC. Ils le présenteront comme un acte humanitaire et peut-être que les gens s’en contenteront mais ça ne durera pas car ce n’est pas un système durable. Il ne fonctionnera pas. Une fois cette CBDC en place, on aura les mêmes problèmes d’inflation, on aura même un problème d’inflation plus important, et ça ne fonctionnera pas sur une longue période.
Ernst Wolff : Eh bien, le fait est qu’ils vont devoir abolir le système bancaire dans sa forme actuelle. Par le passé, la principale activité des banques consistait à accorder des prêts – c’est ainsi que les banques gagnent leur argent. Mais à présent que le secteur financier est devenu tellement important que ce n’est plus leur principale source de revenus. Leur principale source de revenus est la spéculation sur les marchés financiers et c’est ce qu’ils permettront aux banques de faire à l’avenir. Ils veulent qu’elles se retirent de la création monétaire, car lorsqu’une banque accorde un prêt, elle crée de l’argent à partir de rien. Ils veulent mettre toute la création monétaire entre les mains de la banque centrale afin qu’elle puisse la contrôler.
Un autre fait très important est que la CBDC, la monnaie numérique de la banque centrale, n’a rien à voir avec le bitcoin ou d’autres crypto-monnaies. Celles-ci sont des monnaies décentralisées. Ce dont nous parlons ici, c’est de finance centralisée. La banque centrale contrôlera totalement toutes les transactions effectuées par les habitants d’un pays. Le bitcoin et les crypto-monnaies sont des choses totalement différentes.
Jerm : Wolfgang veut savoir, s’ils sont si puissants, pourquoi ne peuvent-ils pas régler le problème?
Ernst Wolff : Eh bien, le problème, c’est le peuple. Ils ont un coup d’avance sur le peuple et le peuple va résister. Nous le voyons en ce moment, les gens résistent à toutes ces mesures sanitaires. Ce n’est pas si facile de tromper le peuple. Nous assisterons à des soulèvements sociaux à une échelle inimaginable dans un avenir proche. J’en suis convaincu.
Jerm : Vous avez déjà évoqué ce sujet par le passé, vous avez mentionné que la guerre civile est une possibilité très réelle.
Ernst Wolff : Je pense que c’est ce qu’ils essaient de provoquer, ils essaient de provoquer des guerres civiles dans le monde entier, pour présenter ce revenu de base universel comme un remède à tous les problèmes, pour que les gens l’acceptent. Imaginez un peu votre pays, imaginez 4 ou 5 millions de personnes au chômage, sans emploi et devant lutter contre une inflation galopante, ne pouvant plus nourrir leurs enfants. Ces gens seront désespérés et seront prêts à accepter n’importe quelle somme d’argent qui leur sera donnée par le gouvernement. Et c’est la façon la plus simple de mettre en œuvre cette CBDC, en distribuant un revenu de base universel.
Jerm : Est-ce que les acteurs ou les joueurs – j’utilise ces termes parce que c’est ainsi que je les vois – dirigent le spectacle? Est-ce à dessein, est-ce une émergence du cartel de banques centrales? Y a-t-il des acteurs au-dessus d’eux?
Ernst Wolff : Non, non, je ne le pense pas. Je pense que les problèmes sont inhérents au système. Le système évolue et certains problèmes surgissent. Et si on examine le développement de ce système, il y a eu le boom d’après-guerre dont j’ai parlé, puis l’ère de la déréglementation où tout allait bien pour les banques. Mais il y a certaines lois, comme celle de la gravité, qu’elles ne peuvent contourner. Et il y a certaines lois au sein du système financier qui font que l’on ne peut pas imprimer de l’argent dans des proportions toujours plus grandes sans que l’argent perde sa valeur. C’est un problème qu’ils ne peuvent pas abolir et ils tentent d’abolir ce problème en introduisant les CBDC parce qu’ils pensent qu’ils peuvent tromper le monde de cette façon mais ils ne le peuvent pas. Ils se retrouvent dans une position où ils ne peuvent pas agir librement. Ils sont forcés de faire ce qu’ils font par le système.
Jerm : Pourquoi alors les gouvernements acceptent-ils cela?
Ernst Wolff : Parce que les politiciens et les gouvernements ne sont rien d’autre que les marionnettes de plus gros joueurs et que ça a toujours été le cas. Ça a toujours été l’économie le facteur le plus important et ça a toujours été l’économie qui a mené la politique. Il est impossible pour les politiciens de ne pas agir en accord avec les banques et les grandes entreprises. Cela dure depuis 50 ou 70 ans, depuis la Seconde Guerre mondiale, et même avant.
Mais aujourd’hui, ce complexe financier numérique est devenu si puissant que si un politicien s’oppose à lui, il perdra son emploi très, très rapidement. Il existe un exemple qui le prouve. Je pense que c’était en 2014 ou 2015 que Syriza a accédé au pouvoir en Grèce. Syriza était un parti opposé aux mesures d’austérité. Je pense qu’ils ont été élus par le peuple grec parce qu’ils voulaient abolir toutes les mesures d’austérité. Et qu’a fait la Banque Centrale Européenne? Elle les a coupés de tous les actifs financiers. Elle leur a totalement coupé les vivres pendant deux semaines, puis le mouvement grec Syriza a fait exactement le contraire de ce qu’il avait promis au peuple pendant la campagne électorale. De cette manière, on peut forcer n’importe qui à faire ce qu’on veut.
Ces gens possèdent tout l’argent du monde et ils contrôlent les données. Et contrôler les données aujourd’hui signifie pouvoir éteindre quelqu’un d’un simple clic de souris. Enfin, imaginez ce qu’ils ont fait en janvier dernier, ce qu’ils ont fait à Donald Trump. Donald Trump était considéré comme l’homme le plus puissant de la planète et une plateforme sociale de second ordre comme Twitter l’a tout simplement bloqué pour l’empêcher de communiquer avec ses 58 millions de partisans. Ça vous montre qui est le véritable pouvoir. Ce n’est pas le Président américain, c’est l’industrie numérique.
Jerm : Les technocrates.
Ernst Wolff : Les technocrates, oui. Les technocrates et bien sûr les gens du secteur financier. Et dans le secteur financier, nous avons également assisté à un changement de la structure du pouvoir. Pendant quatre ou cinq cents ans, les banques ont été les institutions les plus puissantes, les banques commerciales. Puis, pendant la période de déréglementation et de financiarisation, ce sont tout à coup les banques d’investissement qui sont devenues les institutions les plus puissantes. Et ensuite, au tournant du siècle, ce furent les fonds spéculatifs. Puis ce furent les gestionnaires d’actifs des grandes fortunes qui devinrent les institutions les plus puissantes, et ils sont aujourd’hui plus puissants que quiconque dans le monde. Blackrock et Vanguard sont actionnaires de toutes les grandes entreprises du monde et peuvent orienter n’importe quel marché dans la direction qu’ils souhaitent.
Jerm : Donc ils tirent les ficelles ?
Ernst Wolff : Absolument. Ces sept sociétés – les cinq sociétés informatiques et les deux sociétés de gestion d’actifs. Mettez ces sept PDG dans une pièce et vous avez plus de pouvoir que si vous mettez Xi Jinping, Joe Biden, Angela Merkel et M. Macron dans une pièce. Sans aucun doute.
Jerm : Alors sont-ils la vraie menace?
Ernst Wolff : La menace, c’est le système. La menace est un système devenu totalement incontrôlable, ces gens sont remplaçables. On peut remplacer Donald Trump, Joe Biden ou même Bill Gates, Elon Musk ou Jeff Bezos. On peut remplacer ces personnes, mais on ne peut pas remplacer le système. Donc, en fait, le gros problème est le système, qui est dans sa phase terminale et devrait être remplacé par un meilleur système.
Mais le problème est que la plupart des gens ne comprennent pas ce qui se passe en ce moment. La plupart des gens sont en état de choc à cause des problèmes sanitaires. Et ils sont maintenus en état de choc, ce qui est fait très délibérément afin de pouvoir mettre en œuvre toutes les mesures que les gens n’accepteraient pas normalement. Qui aurait accepté un confinement? Les gens auraient dit : « Vous êtes fous, vous avez complètement perdu la tête. » Mais ils l’ont accepté parce qu’on leur a dit que c’était dû à des considérations sanitaires.
Jerm : Quand vos sonnettes d’alarme ont-elles commencé à sonner ?
Ernst Wolff : Très rapidement, vers la fin du mois de février de l’année dernière. Au tout début, je me suis dit que c’était peut-être vrai, qu’il y avait une sorte de maladie et qu’elle était aussi dangereuse qu’elle le semblait. Mais ensuite, j’ai commencé à faire des recherches et j’ai découvert les crises sanitaires que nous avions subies en 2004, 2009, la grippe aviaire et la grippe porcine et un schéma évolutif s’est dessiné. J’ai ensuite jeté un coup d’œil à l’Organisation Mondiale de la Santé et j’ai découvert qu’elle avait été fondée dans les années 1940, qu’elle était alors financée par les États et qu’aujourd’hui elle est principalement financée par des donateurs privés. Et j’ai voulu savoir qui sont ces donateurs privés et j’ai découvert qu’il s’agit de l’industrie pharmaceutique et de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Ça m’a mis la puce à l’oreille, j’ai donc approfondi la question et j’ai cherché à savoir dans l’intérêt de qui toutes ces mesures pouvaient être prises, qui en profitait réellement. Et il est vite apparu que la débâcle financière était aussi une débâcle mise en scène. Je ne pense pas que c’est arrivé par hasard, mais que c’était une mise en scène. Elle a été mise en scène par le biais de ces confinements. Ils ont été mis en place en mars et, à la fin du mois, le système financier s’est effondré et les grandes entreprises ont dû être sauvées. En fait, ce sont elles qui ont été les grandes gagnantes, car elles ont reçu tout l’argent des États, alors que la classe moyenne n’a rien reçu, ou seulement une très petite somme d’argent. Tout ce que nous voyons, c’est une énorme attaque contre la classe moyenne, car nous avons vu que les entreprises informatiques… Un des éléments les plus importants de l’économie d’aujourd’hui, c’est l’économie de plateforme, c’est-à-dire des entreprises comme Uber, ou Booking com ou…
Jerm : Amazon.
Ernst Wolff : … Airbnb, toutes ces entreprises gagnent d’énormes sommes d’argent. Et si vous étudiez de près les confinements, ça a été très, très rentable pour elles parce qu’elles ont d’énormes quantités d’argent derrière eux. Elles ont de gros investisseurs. Uber, par exemple, a l’Arabie Saoudite comme investisseur derrière elle et elles peuvent supporter ces 2, 3, 4 ans de pertes. Parce qu’elles visent tous le marché mondial, elles veulent être les maîtres du marché mondial, elles veulent tout contrôler. C’est une des possibilités que l’internet a apporté. Avant, on créait une entreprise au niveau local, puis au niveau régional, puis au niveau national, puis au niveau international. Mais aujourd’hui, quand on regarde certaines des jeunes entreprises, on constate qu’elles visent le marché mondial dès le début et qu’elles y réussissent très bien. Regardez Uber, regardez Airbnb, c’est incroyable, ou Take Away en Europe. Et Amazon.
Jerm : Amazon.
Ernst Wolff : Amazon, 1.200.000 personnes employées à l’heure actuelle, c’est absolument incroyable.
Jerm : Jeff Bezos est devenu très riche.
Ernst Wolff : Oui, je pense qu’il est le deuxième ou troisième homme le plus riche de la planète maintenant. L’homme le plus riche, c’est Elon Musk, il a un patrimoine privé d’une valeur de 290 milliards de dollars, ce qui est incroyable.
Jerm : Faites-vous confiance à Elon ?
Ernst Wolff : Non. Pas le moins du monde. Non, non, il est fou, c’est un psychopathe, c’est un sociopathe. Il veut résoudre le problème de la surpopulation en transférant les gens sur d’autres planètes. Ce type est fou. Ce type a donné à son propre fils un nom composé de lettres et de chiffres. Ce type est complètement fou. Il en a fait beaucoup et en tant qu’entrepreneur, il a très bien réussi, mais il a très bien réussi parce qu’il en savait plus sur la sphère numérique que la plupart. En fait, j’appelle toujours ce siècle le siècle des nerds, regardez Bill Gates, c’est un de ces nerds, et Musk est un de ces nerds, Jeff Bezos aussi. Ce sont des gens qui ont passé leur enfance à regarder des écrans d’ordinateur et à travailler sur des trucs programmables, sans jamais jouer avec d’autres enfants. Ce sont des dingues.
Jerm : Qu’est-ce que les deux dernières années ont fait à l’économie mondiale ?
Ernst Wolff : Elles l’ont détruite. Elles l’ont totalement détruite. Nous ne voyons pas l’ampleur de la destruction à l’heure actuelle, car une partie ne fera surface que dans les mois à venir et peut-être dans les années à venir – mais je pense plutôt dans les semaines à venir que dans les mois à venir. Ce qu’ils font maintenant, c’est qu’ils essaient de mettre en scène la prochaine crise, car la crise énergétique est une crise délibérément provoquée. En ce moment, nous voyons qu’ils y travaillent activement et c’est pourquoi je suppose qu’ils veulent une guerre civile. Parce que nous assistons à une inflation galopante qui rendra impossible la survie des personnes situées au niveau inférieur de l’échelle sociale. Nous aurons la famine, nous aurons la famine ici en Europe, vous l’aurez dans votre pays et nous aurons aussi une pénurie d’énergie qui provoquera de gros problèmes et fera descendre les gens dans la rue. Et je pense que nous devrons faire face à des temps très, très difficiles pour toutes ces raisons.
Jerm : Je dois évidemment vous poser la question suivante : » Devons-nous participer à ces luttes? ».
Ernst Wolff : Que pouvons-nous faire? Ce que j’essaie de faire, c’est de dire aux gens ce qui se passe dans les coulisses pour qu’ils comprennent les événements. Parce que le plus gros problème à notre époque, c’est de ne pas savoir ce qui se passe. Il faut se préparer à des temps très difficiles. Tout le monde devrait avoir des provisions à la maison, tout le monde devrait avoir de l’argent liquide à la maison, tout le monde devrait se méfier des banques, ne pas laisser son argent dans les banques, tout le monde devrait protéger sa famille. Tout le monde devrait prendre certaines mesures dès maintenant.
Mais on ne peut prendre ces mesures que si on sait ce qui se passe. Et 99 % des gens ne savent pas ce qui se passe. Ils croient le récit officiel, ils croient que nous traversons une grande crise sanitaire, ce qui est complètement absurde. Il n’y a pas de crise sanitaire. Je ne nie pas l’existence de cette maladie, mais elle n’est pas aussi grave que tout le monde le dit. Les mesures qui sont prises en ce moment vous feraient croire que c’est la peste, mais ce n’est pas la peste. Nous ne combattons pas la peste, mais une maladie mise au service d’un programme différent, qui ne peut être compris que si l’on considère le secteur financier, le secteur numérique et la quatrième révolution industrielle.
Jerm : On pourrait dire que la pandémie c’est en fait les élites. Nous les combattons.
Ernst Wolff : Oui, sans aucun doute. Oui.
Jerm : Ok, que pouvons-nous faire ? Ça semble trop énorme.
Ernst Wolff : C’est énorme, c’est énorme, c’est très, très difficile parce que c’est pire que tout ce qui s’est jamais produit dans l’histoire. Parce que ça se produit dans 200 pays en même temps. Et qu’il n’y a pas d’endroit où aller. On ne peut pas fuir son pays et on ne peut plus trouver un endroit sûr sur cette planète. Il suffit de regarder où on est obligé de porter des masques. Que ce soit en Nouvelle-Guinée, en Tasmanie, au Pays de Galles ou ailleurs dans le monde, on est obligé de porter des masques et peut-être de recevoir une injection. C’est fou, c’est complètement fou. Ces temps sont complètement, ridiculement fous.
Jerm : Donc par extension – et nous ne nous lancerons pas dans cette conversation – mais évidemment l’injection fait partie d’un processus de contrôle. C’est une partie d’un jeu de manipulation contrôlée.
Ernst Wolff : C’est ce que veut le secteur numérique. Ils veulent que les gens soient identifiés de manière biométrique. A l’heure actuelle, nous nous baladons tous avec nos téléphones portables et ils veulent nous introduire quelque chose dans le corps pour que nous ne soyons plus dépendants de nos téléphones portables. Je ne sais pas vraiment pourquoi ils ne sont pas satisfaits de la reconnaissance faciale, car cela devrait, à mon avis, suffire. Mais en fait, ils veulent plus. Voyez ce qu’ils font en médecine en ce moment. Depuis 2017, je crois, ils ont autorisé ces pilules aux États-Unis. Ce sont des pilules qui se dissolvent dans le corps et qui donnent toutes sortes d’informations à votre réseau sans fil ou à votre téléphone portable ou à votre médecin. Et toute autre personne peut obtenir ces informations sur notre corps, c’est complètement fou. Je pense que c’est une histoire d’identification biométrique.
Jerm : Les deux dernières années ont-elles stimulé l’économie numérique?
Ernst Wolff : Certainement. Ils ont gagné plus d’argent que jamais, ils ont gagné plus de pouvoir que jamais et nous sommes plus dépendants d’eux que jamais. Il suffit de regarder ce qui se passe avec l’argent liquide. Le liquide a été réduit à un niveau jamais, jamais anticipé. Ils travaillent aussi sur l’abolition de l’argent liquide. Ils veulent que nous n’utilisions que de l’argent numérique afin de nous préparer à accepter l’argent numérique des banques centrales.
Jerm : J’ai une question. Quelle tactique ou approche les gens comme nous devraient-ils essayer de mettre en œuvre dans les mois et années à venir?
Ernst Wolff : La chose la plus importante est, je pense, qu’ils devraient essayer de se connecter. Vous devez trouver d’autres personnes qui pensent comme vous, et vous devez trouver d’autres personnes qui sont prêtes à se battre, parce que c’est un combat assez difficile qui nous attend. Et vous devez informer les gens, c’est très important. Je pense que l’information est la clé de tout. Si les gens savent ce qui se passe en coulisses, ils comprendront et ils seront alors prêts à agir adéquatement. S’ils ne comprennent pas ça, tant qu’ils croient le récit officiel, ils sont perdus.
Jerm : Qu’en est-il, quelqu’un demande ici, de continuer à utiliser de l’argent liquide? De l’or, de l’argent, des lingots.
Ernst Wolff : Oui, les actifs physiques, pour moi, ce sont les actifs de l’avenir, parce que lorsque tout s’effondrera, en particulier lorsque surviendra l’inflation galopante qui se profile actuellement, les personnes qui auront de l’or ou de l’argent seront les mieux loties. Mais l’or n’est pas tout, parce que l’or a un problème inhérent. Il peut être confisqué par les gouvernements. C’est ce qui est arrivé dans les années 30 aux États-Unis. On n’avait plus le droit de posséder de l’or à titre privé et on ne pouvait donc plus utiliser l’or comme moyen d’échange.
Je pense que la meilleure solution pour remplacer l’argent liquide à l’heure actuelle est l’argent. On peut toujours utiliser l’argent comme moyen de paiement où que l’on aille et l’argent ne perdra pas sa valeur. L’argent est totalement sous-évalué en ce moment, tout comme l’or, mais l’argent est encore plus sous-évalué. Et quand tout le système s’effondrera, je pense que l’argent deviendra vraiment précieux. Je pense que l’argent est un bon moyen de protéger sa famille contre les pires éventualités.
Jerm : Bien sûr, ce n’est que l’aspect financier, mais je suppose que le prolongement de cette idée est d’essayer de trouver des approvisionnements moins globaux. Etes-vous un adepte des produits locaux?
Ernst Wolff : Oui, certainement, certainement. Il faut rencontrer des gens, trouver des fournisseurs de nourriture locaux, tout ce qui est local est bon par les temps qui courent. Les gens ne doivent pas croire que la situation va s’améliorer une fois la pandémie terminée, car ils ont un autre narratif. Le nouveau narratif est celui du changement climatique et je pense qu’ils utiliseront le changement climatique pour mettre en œuvre les mêmes mesures qu’ils ont mises en œuvre en utilisant la menace sanitaire. Les gens doivent donc se préparer à une longue période au cours de laquelle les droits fondamentaux seront bafoués et ne nous seront pas rendus.
Jerm : C’est quoi le récit sur le changement climatique?
Ernst Wolff : Tout le monde sait que le monde a des problèmes écologiques mais les grands acteurs veulent résoudre ce problème à leur manière. Ils veulent introduire cette taxe carbone. Et la taxe carbone, c’est une autre attaque contre la classe moyenne. La classe moyenne devra payer cette taxe et les grandes entreprises, en particulier les grandes entreprises informatiques, seront en mesure de la supporter. Mais pas la classe moyenne. Tout ce que nous voyons, toutes ces mesures, nous sont vendues comme un moyen de sauver la planète. Mais premièrement, je ne crois pas que la planète court un danger absolu. Et ce sont les mêmes personnes qui nous ont menés depuis 50 ans là où nous sommes qui prétendent maintenant que nous faisons face à un désastre et que nous devons faire certaines choses ou ne pas en faire d’autres.
Jerm : C’est une absurdité.
Ernst Wolff : C’est complètement fou. La crise, c’est le Forum Economique Mondial. Cela fait maintenant 50 ans qu’ils réunissent les dirigeants du monde. Ils ont toujours décidé ce que les dirigeants feraient l’année suivante et ils nous disent maintenant que nous sommes dans une situation si terrible que nous devons tous arrêter de respirer pour sauver la planète.
Jerm : Je ne peux pas m’empêcher de penser – et je sais que c’est très mineur et insignifiant maintenant – que quand Trump a retiré les États-Unis de l’accord de Paris, je me suis dit que c’était une bonne chose.
Ernst Wolff : Oui, parce que ce ne sont que des mensonges, que des mensonges. Mais Trump n’était pas beaucoup mieux que les autres.
Jerm : Non.
Ernst Wolff : Il n’est qu’une marionnette. Il a été utilisé par le complexe financier numérique et il a été utilisé de manière très intelligente parce qu’ils ont créé une sorte de rupture entre lui et les Jeff Bezos et les Bill Gates, ce qui a détourné l’attention des gens sur un champ de bataille mineur pendant qu’ils accomplissaient tout ce qu’ils avaient prévu sans que personne ne s’en aperçoive.
Jerm : Vous parlez du complexe financier numérique et j’ai envie d’y ajouter le complexe pharmaceutique.
Ernst Wolff : Oui, ils sont un élément majeur de ce complexe car l’industrie pharmaceutique est devenue très, très importante, surtout au cours des 20 derniers mois, car je pense qu’ils ont gagné plus d’argent et qu’ils ont collecté plus de données que jamais auparavant. Ils étaient très, très puissants avant la crise et ils le sont encore plus aujourd’hui. Et comme je l’ai dit, une grande partie de la quatrième révolution industrielle est l’internet des corps et c’est le prochain enjeu – ces pilules intelligentes et puis il y a les pacemakers connectés aux téléphones portables qui peuvent transmettre des informations à votre médecin, mais bien sûr, toutes ces informations peuvent aussi être transmises à des services secrets et ils peuvent aussi faire tomber en panne votre appareil. Le fait est que ces personnes qui contrôlent les données et qui contrôlent le complexe numérique ont un pouvoir sur nous absolument incroyable. C’est une situation très difficile et il n’y a pas de solution facile pour s’en sortir.
Jerm : Nous avons beaucoup parlé du Forum Economique Mondial et il y a quelque chose que je dois vous demander. Quel est leur but? Pourquoi existent-ils?
Ernst Wolff : Je pense qu’ils ont été créés par ceux qui sont au pouvoir. Prenez le siècle dernier. Une des personnes les plus puissantes était Henry Kissinger. Il était connecté à tous les autres puissants du monde et il était la grande entité dans les coulisses. Et Klaus Schwab, le fondateur du Forum Economique Mondial était son élève. Jetez simplement un coup d’oeil à la première conférence qu’ils ont tenue. Klaus Schwab avait alors 33 ans et il a rassemblé 440 leaders majeurs du monde entier. Les plus puissants banquiers sont soudainement apparus à Davos parce qu’un jeune type de 33 ans les a appelés, c’est tout simplement ridicule. C’est juste une marionnette. Il existe des organisations dans ce monde, des groupes de réflexion, des ONG qui travaillent ensemble. Il existe un cercle de personnes, je ne sais pas, 100, 200, 300 personnes [NdT. je vous renvoie vers l’ouvrage « L’Histoire du Comité des 300« , version originale sur le site de la CIA (ça ne s’invente pas)] qui établissent les règles et élaborent ces programmes et manifestement, ils ne sont pas si stupides. Ce qu’ils font semble complètement délirant mais en fait ça marche.
Jerm : Vous avez mentionné la Fondation Gates et le Forum Economique Mondial en tant que groupes de réflexion très puissants. Y en a-t-il d’autres? Je pense à la Fondation Rockefeller, peut-être à Chatham House?
Ernst Wolff : Oui, très, très important. La Fondation Rockefeller est très importante, la Fondation Kellogg est importante, la Fondation Soros est importante. Il y a beaucoup de fondations et elles sont toutes interconnectées. Et puis il y avait Atlantic Bridge en Europe. Elles sont différentes mais ce sont toujours les mêmes personnes qui sont impliquées. Je dois également mentionner qu’il existe un organisme semblable au Forum Economique Mondial, dont le siège est en Chine. C’est le Forum Financier International. Il est dirigé par des officiels communistes chinois. Le directeur de ce Forum Financier International à Pékin est membre du Parti Communiste, ses six adjoints sont membres du Parti Communiste.
Mais ce qui est intéressant, c’est que dans le conseil d’administration, vous trouverez des gens comme Christine Lagarde, vous trouverez des gens comme Klaus Koehler, qui a été le chef du FMI pendant un certain temps, un Allemand, et vous trouverez des gens comme l’ancien chef de la BCE, vous y trouverez toutes ces personnes. En fait, il y a un lien entre le Parti Communiste Chinois et le secteur financier numérique en Occident, parce que nous assistons actuellement en Chine à la lutte entre le Parti Communiste et le complexe financier numérique chinois. Et ce qui est amusant – ce n’est pas vraiment amusant mais plutôt intelligent ou assez malin – c’est que le complexe financier numérique de l’Occident s’associe maintenant au Parti Communiste en Chine. Ils ont formé une sorte d’alliance contre le complexe financier chinois parce que, bien sûr, c’est leur concurrent et ils veulent être en tête et faire mieux que leurs concurrents.
Jerm : Philosophiquement parlant, y a-t-il une relation entre la technocratie et le communisme?
Ernst Wolff : Il y a des similitudes. Klaus Schwab a dit que nous approchions d’une époque où personne ne posséderait rien et où tout le monde serait heureux. C’est exactement ce que Lénine a dit au peuple. Parce que dans la Révolution russe, les révolutionnaires ont dit au peuple que désormais tous les moyens de production seraient en sa possession. Mais ce n’était pas vrai, c’était le Parti qui a pris possession de tout et ils n’ont pas appelé ça propriété. Ils ont simplement fait ce qu’ils voulaient avec les moyens de production. Il y a donc des similitudes, mais je ne pense pas que les gens qui sont au pouvoir aujourd’hui rêvent d’une société sans classes. Au contraire. Ils veulent encore plus de pouvoir, ils veulent une société encore plus concentrée, donc je pense que ce n’est pas vraiment du communisme, même s’il y a des parallèles.
Jerm : Une grande partie de cette conversation porte sur la numérisation de la société. Devons-nous en avoir peur ou y a-t-il des aspects positifs?
Ernst Wolff : Je pense que le problème n’est pas la numérisation, c’est la numérisation dans l’intérêt d’une très petite minorité. C’est le gros problème auquel nous sommes confrontés actuellement, car la numérisation est utilisée à mauvais escient par ces personnes afin de maintenir leur richesse et leur pouvoir. Je pense que la numérisation elle-même pourrait être un avantage pour l’humanité. Il y a tellement de choses dans la vie de tous les jours qui nous font dire : » Eh bien, c’est vraiment un grand progrès. » Quand je prends le train aujourd’hui, j’obtiens mon billet sur mon téléphone portable, je n’ai plus besoin d’attendre à la gare centrale, je n’ai plus besoin d’attendre à un guichet. Ce sont des avantages. Mais le problème est qu’à l’heure actuelle, tout cela est géré par quelques personnes dont les intérêts ne sont pas les miens. C’est là le gros problème. Je pense donc que l’une des grandes revendications à inscrire dans notre agenda politique est la décommercialisation de l’internet et je pense que toutes les licences devraient être libres de droit sur l’internet. Tout devrait devenir open source et ainsi être utilisé au bénéfice de tous et non au bénéfice d’Apple ou de Microsoft.
Jerm : Je voudrais vous poser une question sur la résistance. A quoi ou comment devrions-nous résister? Ces codes QR, ces identifications numériques, ces injections… On a le sentiment d’un train de marchandises qui nous fonce dessus à toute vitesse. Toute résistance est-elle futile ?
Ernst Wolff : Non, je pense que la résistance est à l’ordre du jour. Nous devons résister, nous devons insister pour payer en liquide pour régler nos achats. Mais nous devons établir des liens avec d’autres personnes, nous devons informer les autres que la situation dans laquelle nous nous trouvons est très difficile. Mais je pense que l’autre camp a aussi de gros, gros problèmes. Vu la façon dont ils opèrent en ce moment, les conditions de vie des gens ne s’améliorent pas. Elles empirent et une fois que les gens comprennent pourquoi leurs conditions de vie empirent, ils sont prêts à écouter. Et ils sont prêts à écouter les gens qui leur disent ce qui se passe dans les coulisses. Et c’est le bon côté de la médaille pour l’instant. Je ne sais pas si nous allons réussir, mais pour moi, il n’y a pas d’autre option.
Jerm : Je ris parce que je ne pensais pas que j’irais un jour sur Internet pour voir comment vivent les Amish.
Ernst Wolff : [Rires] Oui. J’envie ma sœur qui vit dans les bois.
Jerm : Et soudain, je suis jaloux d’eux.
Ernst Wolff : Exactement, oui. Je rêve de posséder une petite cabane quelque part, d’être entouré par des Amish. C’est mon rêve en ce moment.
Jerm : Devant vous, il y a une boule de cristal. Que voyez-vous ?
Ernst Wolff : Je ne sais pas. Je suis un cas pathologique d’optimisme, donc je vois un monde meilleur que celui dans lequel nous vivons actuellement. Les portes d’un monde meilleur sont si grandes ouvertes. Il serait si facile de changer la vie et de la rendre meilleure. Mais il y a tous ces obstacles à surmonter. […]
Je pensais à cette phrase d’Henry Ford, le fondateur de la Ford Motor Company. Il a dit un jour: « Si les gens comprenaient notre système financier ou notre système monétaire, il y aurait une révolution demain matin. » Je pense qu’il est très important que cette révolution ait lieu, mais je pense que cette révolution ne devrait pas avoir lieu dans les rues, mais dans la tête des gens. Ils devraient réfléchir à ces choses, ils devraient être éclairés d’une manière ou d’une autre et je suis heureux que nous ayons cette conversation parce que peut-être quelqu’un en tirera des informations qui pourraient lui être utiles. C’est tout ce que nous pouvons faire pour le moment et il faut voir ses propres limites de nos jours.
Jerm : Vous dites que tout commence ici, dans la tête.
Ernst Wolff : Oui, exactement, exactement. L’arme la plus puissante de l’élite n’est pas son argent, ni les données, c’est l’ignorance des masses.
Jerm : Mais les masses sont nombreuses.
Ernst Wolff : Certainement. Mais c’est notre tâche de faire quelque chose pour y remédier.
Jerm : Où peut-on en savoir plus sur vous ou sur ce que vous écrivez?
Ernst Wolff : J’ai ma propre chaîne YouTube et je vais publier quelques articles en anglais dans les prochains mois. L’un de mes livres est également sorti en anglais, il s’agit de « Pillageing the World, the history of the IMF ». Ce livre est sorti en anglais.
Jerm : Oui, c’est assez difficile de trouver vos ouvrages en anglais. Mais j’ai un compte à régler avec vous. S’il vous plaît, quittez YouTube et migrez vers une plateforme moins sujette à la censure.
Ernst Wolff : Oui, mes collaborateurs y travaillent actuellement. Je suis trop vieux pour comprendre tout ça.
Jerm : Ernst Wolff, merci beaucoup de nous avoir rejoint dans les tranchées.
Ernst Wolff : Merci beaucoup de m’avoir reçu.
Jerm : Je m’appelle Jerm, c’était Jerm Warfare, la bataille des idées.
… because the biggest problem that you can have in our time is not knowing what’s going on. I mean, you have to prepare for real bad times. Everybody should have some food at home, everybody should have some cash at home, everybody should mistrust the banks, not leave their money in the banks, everybody should kind of protect their family. I mean, there’s certain measures everybody should take right now. But you can only take these measures if you know what’s going on.
Jerm : My name is Jerm, this is Jerm Warfare, the battle of ideas. Ernst Wolff, thank you for joining me in the trenches.
Ernst Wolff : Thanks for having me.
Jerm : I call it the trenches because it feels like we’re in a war. Do you agree?
Ernst Wolff : Oh yes, definitely. We’re definitely in a war. A war caused by different reasons, for different reasons. We’re into the fourth industrial revolution and we have a financial system that is absolutely broken and that can no longer be kept alive. So we’re into deep trouble right now.
Jerm : How deep?
Ernst Wolff : Deeper than anything that humanity has ever experienced because the problems have become so insurmountable, it’s just absolutely incredible. We’re living in historic times because actually the financial system cannot be propped up anymore. We’re living under a financial system that almost failed already four times.
Let me just explain that. Our financial system where was created in 1944 when it was clear that the United States would become the first superpower on Earth. The United States then had the biggest economy, the strongest army, were the only ones with a nuclear weapon but they had one problem: their industry produced more goods than their home market could absorb. So they were looking for markets at that point and because they were so powerful, they did something that no other country had ever done before. They made their own currency, the US dollar, the leading currency in the world. They pegged all other currencies to the dollar and that way they gained financial power over the whole world. And they actually flooded the world with dollars for several decades and what we saw then was like the post-war boom where everything went well.
But this post-war boom came to an end in the mid seventies. And the big winner of the post-war boom were the banks and the banks then asked the politicians to give them new possibilities of making money. So the politicians started to deregulate, they abolished all sorts of regulations that kind of constricted the banks and they made it possible for them to open up hedge funds, to buy back shares and to do short selling – which is bets on on other people’s losses. They made all sorts of things possible that made the financial system very risky but that also led to the fact that the financial sector absolutely exploded. So by the end of the last century we had a financial sector that was much bigger than the real economy but that was very risky. And these risks actually almost brought the system down for the first time in 1998 when a hedge fund in New York almost collapsed and had to be saved by the banks because the banks would have lost about a trillion dollars if this hedge fund had gone bankrupt. So the banks stepped in they paid about four billion dollars in order to save the hedge fund.
And then things went well for about ten years and then we have the world financial crisis. And then things got really out of hand because they had to save the big banks, they had to save big insurance companies and they did that by bailouts using taxpayers money. And then we had the next crisis three years later that was the Euro crisis. And then it was no longer banks or insurance companies that had to be rescued, it was whole countries, like Greece had to be rescued. The amount of money that they had then did not suffice so the central banks stepped in and the central banks printed ever more money and that’s what we’ve been seeing for the past ten years, an incredible orgy of money printing.
Now you have to know that central banks have two means of propping up the system or manipulating the system. One is creating money out of thin air and the other is a lowering interest rates in order to step up the velocity of money which is also very important. But the the banking system cannot exist with negative rates and now we’re at a point, last year in March, the system almost broke down again and had to be rescued again and that was the point where we reached the point of zero interest rates.
So in order to rescue the financial system once more in the future they would have to go into negative territory with the interest rates and that would destroy the banking system. So they don’t have that means of propping the system up anymore. All they can do from now on is print more money, is create money out of thin air. And of course that creates inflation and that’s what we’re seeing right now. We’re seeing rampant inflation and it’s not transitory as Mr Powell or Mrs Yellen want us to believe. It’s not transitory but it’s going to get worse and it’s going to get keep getting worse.
Jerm : Why can’t the inflation rate go below zero?
Ernst Wolff : Because when banks hand out loans they have to receive more money afterwards because if they receive less money afterwards they’re going to lose.
Jerm : Okay, sorry, go on.
Ernst Wolff : If I give you like $10 and you get you give me $9 back a week later, I’m going to be bankrupt pretty soon.
Jerm : Why then do the interest rates drop? And you are referring to the United States?
Ernst Wolff : To all the central banks in the world because we have a global financial system that does not only lie within the United States. I mean, they’re all interconnected, they’re all working together. And it’s all the central banks that have lowered their rates. It might be the European Central Bank is at zero interest rate, the Bank of England, the interest rate is at zero, the bank of Japan, it’s everywhere.
Jerm : But why can’t they push up the inflation rate?
Ernst Wolff : Well, they tried that, they tried that in 2018. Actually the Federal Reserve, the American central bank, is the most important bank because the United States is still the biggest and the most powerful economy in the world. And they have the biggest financial markets, too. So what they did in 2018 was they started to raise interest rates very carefully, four times during that year for only 0.25 percent and what happened at the end of the year was that we had the biggest dump in share prices for about 80 years. So that’s what happens when you raise interest rates. Because the problem is, we have so much debt in the world and this debt has to be serviced. And if you raise interests it becomes more problematic to serve this debt so that’s an option they don’t have any longer.
Jerm : The elephant in the room is that this is all happening right now over the last 18, 20 months.
Ernst Wolff : Yeah, because they’ve used the health crisis in order to promote a totally different agenda. I mean, they knew very exactly that the system was in its final stage and they knew that it had to be saved one last time. And in order to give people a reason for that they created these lockdowns, you know, and they said « Well, it’s a virus that is to be blamed for all of this. » But it’s not the virus that is to be blamed it’s the financial system that was in its final stages. And actually they saved it one more time and right now, what we’re seeing now is, they know it cannot be saved any longer. So what they’re doing, they’re pillaging the old system. I mean, the rich are getting richer at a rate never seen before and they’re printing money at rates never seen before, debts are rising at rates never seen before. So this is totally unsustainable.
And they know that because actually they’re planning for a new system that nobody’s talking about. The new system is the CBDC, that is central bank digital currencies. They will be introduced sometime in the future. I don’t know when they will be introduced but they’re working on this plan.
Jerm : Right now in South Africa I saw a few weeks ago the news that our central reserve bank is currently reviewing central bank digital currencies and they’re gonna look at it again in February so what you’re saying is exactly correct.
Ernst Wolff : Yep, and it’s not only your central bank it’s, I mean, about 40 central banks in the world testing CBDC’s right now. I mean, the US have a big testing ground in the Bahamas. There, the population’s about 380.000, they all have wallets on their mobile phones and they have a digital currency account with the central bank. And the same is valid for China. In China they have several today, they tested it in some of the big cities. And there are some of the central banks in Europe that are already ready to hand out to digital currencies like the Swedish Central Bank can come up with it tomorrow. The Swiss Central Bank could come forward with it tomorrow.
But of course they won’t, they will wait for the big players. And the big players in the room, that’s the United States on one hand and of course China on the other hand. And China is leading the race at the moment. China is far in front with this and I believe that whatever we saw in Afghanistan has to do with the Chinese blackmailing the Americans that they might come out with the electronic Yuan before the Americans are ready to come out with the electronic dollar.
Jerm : What gives you that idea?
Ernst Wolff : Because the Americans left all their weaponry behind. That was so crazy. I mean, you wage your war for 20 years and then you give your enemy of 20 years everything and you leave it all behind, give them all the weaponry in the world. That is just absolutely crazy. Nobody would even think of something like that.
Jerm : A very nice gift.
Ernst Wolff : Why would the Americans do that? And I mean, the Chinese, they’re not stupid. I mean, the Chinese they’re working on this silk and belt road and they’re working on the digital silk and belt road since 2017. And if they usher an electronic Yuan, contrary to the United States they could usher it in several countries – I mean, all over the Near East, all over Asia and parts of Africa. So they would certainly be far in front of that race.
Jerm : Let’s go back a few steps. So just a few years ago, slightly more than two years ago, there was a problem in the central banking system, am I correct?
Ernst Wolff : Yes.
Jerm : And whether or not this whole story is planned – I am of the opinion that it probably is planned – but it doesn’t really matter whether or not it is planned or not this has been a pivotal moment for central banks, yes?
Ernst Wolff : Absolutely, and I just can no longer believe that it was not planned because there are so many things that point to the fact that it was planned. I mean, you have this paper of the Rockefeller Foundation which dates back several years where the whole plan is laid out. I mean, there’s so many things and it just came at the right moment to the right people so I don’t believe that it was not planned. I mean, I always have to think of Franklin Delano Roosevelt’s words that nothing in this world that happens in politics is not planned. If you take a closer look at it, you will always find out that it was planned.
And what’s very important to me and what I think everybody should know is that we are no longer governed by our governments. There’s a force that is much stronger than the governments that is behind all governments. Because the strange fact is that what we’ve seen last year is once in a lifetime thing, that to almost 200 governments go straight into the same direction, they all do the same things. You know, they all imposed lockdowns, they all impose mask mandates, they all insist on social distancing and that is absolutely crazy. To me that means that there is some force behind them that forces them to enforce these measures. And that force behind them to me is the digital financial complex.
Eisenhower in the 1960’s talked of the military industrial complex. That’s a thing of the past. In our days, we have the digital financial complex, that is the big IT companies and actually it’s only seven companies at the top of this complex. It’s Apple, it’s Alphabet, it’s Amazon, it’s Microsoft and it’s Facebook on the IT side, and on the financial side it’s the big asset management corporations – the major ones are Blackrock and Vanguard. I mean, just take a look at Blackrock and Vanguard. They manage assets worth sixteen trillion dollars. Just to put that into perspective, the German GDP is four trillion dollars. I mean the German GDP – that is all the goods produced and all the services delivered within one year by thirty five million people – is four trillion dollars and Blackrock and Vanguard have 35.000 employees and they manage four times as much as thirty five million people in Germany produce within a year. That’s just absolutely crazy.
Jerm : But is it a bad thing that these companies are getting bigger? I mean, they’re employing more people. Surely that’s a good thing.
Ernst Wolff : Yeah but they’re controlling our lives, that’s the problem. Because it used to be that money talks, money was the number one thing in the world that decided who would have power and wouldn’t have power. But in our times things have changed. In our time it’s data. Data are just as important as money. And these big corporations, they control all the data in the world. And controlling the data means controlling our lives.
I mean, we’re into the fourth industrial revolution and these people are starting to work on things that nobody would have imagined about ten or fifteen years ago. I mean, the internet of things is a horrible thing in itself. I mean, all these visions of smart cities, smart homes and so are pretty terrible. But the most terrible thing is the internet of bodies. That is when they start connecting your body to the digital sphere. When they start implanting things like smart pills, for example, in medicine. I mean, the future of medicine is terrible.
In the medical sector you can also see how important these data are because what we’ve seen during the past eighteen months is the biggest collection of medical data ever in this world. I mean, the big pharmaceutical companies have gained so many data through this health crisis, it’s absolutely incredible and that is pure gold from them.
Jerm : Now there are a lot of these groups around the world that seem to be interconnected. You’ve spoken about the World Economic Forum, for example. How do they link to to the central banks?
Ernst Wolff : The thing is that the central banks are nothing. They have been taken hostage by the digital financial complex. I mean, the digital financial complex is using the central banks to implement the measures that they want implemented. But the digital financial complex also has a lot of helpers. And the main helpers are the big foundations. We have one big foundation, that’s the Bill and Melinda Gates Foundation. That’s the most powerful foundation in the world, they have assets of about fifty trillion – sorry fifty billion not fifty trillion – but that is a huge amount of money and they can bribe just about any politician in this world or anybody in the media and that’s what they’re doing.
And there are more foundations than that. There’s for example the World Economic Forum in Davos and they have become very, very important because they started in 1971 as there was a German professor who started it. He was one of that Henry Kissinger’s pupils at Harvard and he started a European Management Conference in 1971. And this conference kept going for 30 years and it sort of a exceeded its initial aims because in the beginning they wanted to introduce American management methods to European managers. But then they started turning to politicians and turning to media people.
And the most interesting thing is that they started their own classes in 1992 where they collected young leaders. The classes were called Global Leaders for Tomorrow. And in the first class, the class of 1993, you will find names like Angela Merkel, you will find Tony Blair, you will find Gordon Brown and you will find Bill Gates. So these are people that were under 40 then and they were like assembled by the World Economic Forum. They visited certain lectures over the time period of one year and also they interconnected. I mean, they all have their mobile phone numbers, they can talk to each other every day. And they kept doing these classes and in the classes that were held since then, nowadays it’s no longer called Global Leaders for Tomorrow, it’s now called Young Global Leaders and you’ll find names in there like Emmanuel Macron, you will find Viktor Orban and Vladimir Putin. I mean, all the leaders of the world have gone through this school.
Jerm : Jacinda Arden also, I think. Jacinda Arden from New Zealand.
Ernst Wolff : Jacinda Arden was also one of them, yeah, exactly, yes. So there’s so many people that are in powerful positions in our time now that went through their school. I mean, today we’ve heard in Germany that we have a new a new government and our new Foreign Secretary is also one out of this school. So it’s crazy, they’re still doing that. And also they created a new class, they created the Global Shapers of Tomorrow. Those are young people under the age of 30 and they’ve already gathered 10.000 of them. So they’re really expanding their work on working and directing the global leaders into the direction that they want them to go into.
Jerm : How do they wield such influence?
Ernst Wolff : I can’t tell you how it works in detail but, I mean, they’re all interconnected, these people. I mean, our Chancellor Angela Merkel, she can call Bill Gates because she was in the same class with him and she can call Tony Blair who was in her class. And of course they have meetings all over the world and they’re all closely interconnected and of course they have an agenda that nobody will speak about to us. They will do whatever they think is necessary and right now I think that they all know that it’s necessary to build up a new financial system. They all want this central bank digital currency and they all know that we’re into the fourth industrial revolution. And the fourth industrial revolution will mean that hundreds of millions of jobs worldwide will get lost in the next few years. And of course they have to prepare for that and that’s what they’re doing right now.
Jerm : Would you mind explaining to me how the central banking system is going to implement this new asset/currency. Is it even money? Can you call it money?
Ernst Wolff : It’s a programmable money, that’s what it is. It will come with an expiration date. I mean, the thing is they don’t really know how to implement it right now. That’s sort of their their problem right now because it’s never been done before and they don’t know how to do it. And I think they know that people will resist it because once people know that this money is tied to an expiration date, people will have a hard time accepting that.
And also they can implement certain different taxes for different people, they can punish people by taking their money, they can even punish people by closing their account. So people will be 100 % dependent on the central banks, that is on the state, and people will not accept that during good times and I that’s why I think they’re doing what they’re doing right now : crashing the economy, they’re destroying societies in order to get people on their knees in order to beg for help and then they will come with the universal basic income. And they will present it as a humanitarian act, the implementation of CBDC’s. They will impose it as a humanitarian act and maybe people will be happy with that but it’s not gonna last because that it’s not a sustainable system. It won’t work. Once you have this this CBDC you will have the same problems with inflation, you will even have a stronger problem with inflation, and it won’t work over a long period of time.
Jerm : What exactly is a CBDC? What is a central bank digital currency?
Ernst Wolff : Well, the thing is that they will have to abolish the banking system in its present state. I mean, the major business of banks in the past used to be handing out loans – that’s the way how banks make their money. But now that the financial sector has become so important that is no longer their major source of making money. Their major source of making money is speculating in the financial markets and that’s what they will allow the banks to do in the future. They want them to just take their hands off money creation because when a bank hands out a loan, it creates money out of thin air. They want to put all money creation into the hands of the central bank so that they can control it.
And also very important fact is that CBDC’s, central bank digital currency, has nothing to do with like bitcoin or other cryptocurrency. Those are decentralized finance. What we’re talking about is centralized finance. The central bank has total control over every transaction that anybody in one country will be doing. Bitcoin and and cryptocurrencies are something to entirely different.
Jerm : Wolfgang wants to know, if they are this powerful why can’t they just fix it?
Ernst Wolff : Well, the problem is the people. They’re at the head of all the people and the people will resist it. We can see it right now, I mean, the people resisting all these health measures right now. It’s not as easy as that to fool the people. We will see social upheaval at an unknown rate in the near future. I’m pretty sure of that.
Jerm : You have actually spoken about this in the past, you’ve mentioned that civil war is a very real possibility.
Ernst Wolff : I think that’s what they’re trying to create, they’re trying to create civil wars all over the world and in order to come up with this universal basic income as a remedy for all the problems, in order to make people accept it. I mean, just think about your country, just think about like 4 or 5 million people being unemployed, having no jobs then having to fight with rampant inflation, not being able to feed their kids anymore. I mean, these people will be desperate and they will be ready to accept any kind of money if it’s given to them by the government. And that’s the easiest way to implement this as CBDC by handing out a universal basic income.
Jerm : Are the actors or players – I use those terms because that’s how I see them – running the show? Is it by design, is it emergent in terms of the central banking cartel? Are there players above them?
Ernst Wolff : No, no I don’t think so. I think that the problems are within the system. I mean the system evolves and there are certain problems that come up. And if you see the development of this system, we have the post-war boom that I’ve talked about, then we had the era of deregulation and everything went well for the banks. But I mean, there are certain laws, like the law of gravity, that they don’t get around. And there are certain laws within the financial system that you cannot print money at ever higher rates without the money losing its value. That’s a problem they cannot abolish and they’re trying to abolish this problem by introducing CBDC’s because they think they can fool the world that way but they can’t. They’re in a position not to act freely. They are forced to do what they’re doing by the system.
Jerm : Why then do the governments go along with this?
Ernst Wolff : Because the governments or politicians are nothing but puppets of bigger players and that was always like that. I mean, it was always the economy that was important and it was always the economy that drove politics. It’s impossible for politicians not to act going along with the banks and the big corporations. I mean, we’ve seen that for about 50, 70 years ever since the Second World War, even before that.
But now this digital financial complex has become so immensely powerful that if you as a politician go against them you will be out of job very, very quickly. I mean, there’s an example for that. I think it was in 2014 to 2015 when in Greece Syriza came to power. Syriza was a party that was against the austerity measures. I think they were elected by the Greek people because they wants to abolish all austerity measures. And what did the European Central Bank do? They cut them off from all financial assets. They just cut them totally off for two weeks and then the Greek Syriza a movement did exactly the opposite of what they had promised the people during the election campaign. So that way you can you can force anybody to do what you want.
I mean, these people they have all the money in the world and they control the data. And controlling the data today means that you can turn somebody off by a mouse click. I mean, just imagine what they did last January, what they did to Donald Trump. Donald Trump was considered the most powerful man on earth and a second rate social platform like Twitter just shut him off so he couldn’t communicate with this 58.000.000 followers anymore. So that shows you who’s really powerful. It’s not the American President, it’s the digital industry.
Jerm : The technocrats.
Ernst Wolff : The technocrats, yep. The technocrats and of course the people in the money business. And in the money business we’ve also seen a change in the structure of power. It used to be the banks for four, five hundred years, it was the commercial banks that were the most powerful institutions. Then during the period of deregulation and financialization, all of a sudden it was the investment banks that were the most powerful institutions. And then after that, at the turn of the century, it was the hedge funds. But then after that it was the big wealth asset managers that became the most powerful institutions and they’re more powerful than anybody else in the world nowadays. I mean, Blackrock and Vanguard, they are shareholders of every major company in the world and they can direct any market in the world in any direction they want to.
Jerm : So they’re basically pulling the strings?
Ernst Wolff : Absolutely. Those seven corporation – the five IT corporations and the two asset management corporations. Put these seven CEO’s into one room and you have more power than if you put Xi Jinping and Joe Biden and Angela Merkel and Mr Macron in one room. Definitely.
Jerm : So are they the real threat?
Ernst Wolff : I mean, the threat is the system. The threat is the system that has gotten totally out of control because these people are replaceable. You can replace Donald Trump, Joe Biden or even Bill Gates and Elon Musk or Jeff Bezos. You can replace these people but you cannot replace the system. So actually the big problem is the system, the system that is in its final stages and should be followed by a better system.
But the thing is that most people do not understand what’s happening right now. Most people are in a state of shock because of the health issues. And they’re kept in a state of shock and that is very deliberately done so in order to be able to implement all the measures that people wouldn’t normally accept. Who would have accepted a lockdown? People would have said « You’re crazy, you’re absolutely out of your mind. » But they accepted it because they were told that it’s due to some health concepts.
Jerm : When did your alarm bells start ringing?
Ernst Wolff : Very quickly, about the end of the February last year. In the very beginning I thought maybe that’s true that there is some kind of disease and that it is as dangerous as it is. But then I started to look into things and I found out about the health crises that we’ve had in 2004, 2009, the bird flu and the swine flu and there was a kind of pattern that evolves. And then I took a look at the World Health Organization and I found out that the World Health Organization was founded in the 1940’s and that was then financed by the states and that now it is financed mainly by private donors. And I took a look at who these private donors are and that’s the pharmaceutical industry and that’s the Bill and Melinda Gates Foundation.
And that rang a few bells in my head so I took a deeper look at things and I found in whose interest might all these measures be, who was was really profiting from them. And it soon became clear that the financial breakdown was also staged breakdown. I don’t think that it was something that happened by chance but it was staged. It was staged through these lockdowns. The lockdowns were implemented in March and at the end of March the financial system went down and the big corporations and all the big companies had to be rescued. Actually they were the big winners because they got all the money from the states whereas the middle class didn’t get anything or just a very small amounts of money. I mean, all what we’re seeing is also has huge attack on the middle class because we’ve seen that the IT companies… I mean, one of the most important parts in the economy nowadays, that’s the platform economy, that is the companies like Uber, or Booking com or…
Jerm : Amazon.
Ernst Wolff : Airbnb, all these companies they make huge amounts of money. And if you take a close look at the lockdowns it was very, very profitable for them because they have a huge a huge amounts of money behind them. I mean, they have big investors. Uber, for example, has Saudi Arabia as an investor behind it and they can live with that 2, 3, 4 years of losses. Because they all aim for the world market, they want the world market, they want to control everything. And that’s the one thing that the internet has brought about. It used to be that you start a company and you started locally, then you go regional, then you go national, then you go international. But nowadays if you take a look at some of the start-up enterprises, I mean they aim for the global market right from the very beginning and they’re very successful. Take a look at Uber, take a look at Airbnb, I mean, that’s incredible, or Take Away in Europe. And Amazon.
Jerm : Amazon.
Ernst Wolff : Amazon, 1.200.000 people on the payroll right now, it’s absolutely incredible.
Jerm : Jeff Bezos got very rich.
Ernst Wolff : Yeah, I think is the second or third richest man on earth now. I mean, the richest man is Elon Musk right now, he’s got a private assets worth about $290.000.000.000 which is incredible.
Jerm : Do you trust Elon?
Ernst Wolff : No. Not in the slightest bit. No, no he’s crazy, he’s a psychopath, he’s a sociopath. I mean, he wants to solve the problem of overpopulation by transferring people to other planets. I mean, that guy’s crazy. That guy gave his own son a name which is composed of letters and number figures. I mean, that guy is absolutely crazy. He’s done a lot, I mean, as an entrepreneur he was very successful but he was a very successful because he knew more about the digital sphere than most other people did. Actually I always call this the century of nerds because take a look at Bill Gates, he’s one of these nerds, you know, Musk is one of these nerds, Jeff Bezos is. I mean, those are the people that spent their childhood looking at computer screens and working on some programmable stuff and never played with other kids. I mean, they’re kind of crazy.
Jerm : What have the last two years done to the global economy?
Ernst Wolff : They’ve destroyed it. They’ve absolutely destroyed it. We don’t see all the destruction right now because some of it will only come to surface in the coming months and maybe the coming years – but I think more in the coming weeks than the coming months. I mean, what they’re doing now is they are trying to stage the next crisis because the energy crisis, that is a deliberately provoked crisis. Right now we’re seeing that they’re really working on that and that’s why I suppose that they want civil war. Because, I mean, we have this rampant inflation that’s going to make it impossible for people on the lower level of the the social scalar to survive. We will have hunger, we will have hunger here in Europe, you will have it in your country and also we will have this energy shortage and that will cause real big problems and that will make people go into the streets. And I think that we’re facing some very, very difficult times because of that.
Jerm : I obviously have to ask you the follow up question then, is « Do we participate in that unrest? »
Ernst Wolff : Well, what can we do? I mean, what I’m trying to do is I’m trying to tell people what’s happening behind the scenes so they can understand what’s going on. Because the biggest problem that you can have in our time is not knowing what’s going on. I mean, you have to prepare for real bad times. Everybody should have some food at home, everybody should have some cash at home, everybody should mistrust the banks, not leave their money in the banks, everybody should kind of protect their family. I mean, there’s certain measures everybody should take right now.
But you can only take these measures if you know what’s going on. And 99 % of the people do not know what’s going on. They believe the official narrative, they believe that we are in a big health crisis which is absolutely absurd. There is no health crisis. I mean, this disease, I’m not denying the disease but it’s not as bad as everybody says it is. I mean, the measures they’re undertaking right now let you believe that it’s the plague but it’s not the plague. We’re not fighting the plague here but it’s a disease that has been used for a different agenda and that agenda can only be understood if you take a look at the financial sector and the digital sector and the fourth industrial revolution.
Jerm : Well, you could argue that the pandemic is actually the elites. We are fighting them.
Ernst Wolff : Yeah, definitely. Yeah.
Jerm : Okay, what can we do? It seems too big.
Ernst Wolff : It is big, it is big, it’s very, very difficult because it’s worse than anything that has happened in history. Because it happens in 200 countries at the same time. I mean, there’s no place to go. You can’t flee your country and you can’t find a safe place on this planet anymore. Because just take a look at where you have to wear masks. You go to New Guinea or you go to Tasmania or you go to South Wales or somewhere in this world and you will have to wear masks and you might have to get an injection. It’s crazy, it’s absolutely crazy. These times are absolutely, ridiculously crazy.
Jerm : So by extension, I mean – and we won’t get into that conversation – but obviously the injection then is part of a control. It’s part of a controlled manipulation game.
Ernst Wolff : That is what the digital sector wants. They want people to be biometrically identified. Right now we all running around with our mobile phones and they want to put something into our bodies so that we’re not dependent on our mobile phones anymore. I’m not quite sure why they’re not satisfied with facial recognition because that should actually, in my opinion, that should suffice. But actually they want more. I mean, take a look at what they’re doing in medicine right now. Ever since, I think 2017, they’ve allowed just pills in the US. Those are pills that dissolve when they get into your body and they give all sorts of information to your wireless lan or to your mobile phone or to your doctor. And also everybody else can get these informations about your body and that’s absolutely crazy. But I think it’s all about biometric identification.
Jerm : Have the last two years boosted the digital economy?
Ernst Wolff : Definitely, definitely. They’ve gained more money than ever before, they’ve gained more power than ever before and we’re more dependent on them than ever before. I mean, also just take a look at cash. Cash has been reduced at a level never, never expected. I mean, that’s another thing that they’re working on, the abolition of cash. They want us all to only use digital money in order to get us ready to accept central bank digital money.
Jerm : I’ve got a question here. What tactics or approach should then people like us try to implement in the coming months and years?
Ernst Wolff : The most important thing is, I think, they should try to connect. You have to find other people who think like you do and you have to find other people who are ready to take up a fight because it’s going to be a pretty bad fight that’s lying ahead of us. And you have to inform people, that’s very important. I think information, that is the key to everything. If people know what’s happening behind the scenes, they will understand and then they will be ready to act properly. If they don’t understand that, as long as they believe the official narrative, they’re lost.
Jerm : What about, I mean someone saying here, using cash? Gold, silver, bullion.
Ernst Wolff : Yes, physical assets, to me those are the assets of the future because when everything breaks down, especially when you have this rampant inflation that we’re facing right now, I mean, then those people that have the gold or silver, they will be the lucky ones. But, I mean, gold is one thing because gold has a problem that comes with it. It might be confiscated by the governments. I mean, that’s what they did in the 1930’s in the United States. You were no longer allowed to privately own gold and so you couldn’t use gold as a means of exchange.
But I think the best answer for the replacement of cash right now is silver.You can always use silver as a means of payment wherever you go and silver will not lose its value. Silver is totally undervalued at the moment, just like gold, but silver is even more undervalued. And the moment that the whole system breaks apart I think silver will really thrive. And I think silver is a good means to protect your family against the worst things that are to come.
Jerm : I mean, obviously that’s just financial but I’m guessing the extension of that is to try to find less global supplies of things. Are you a fan of more local?
Ernst Wolff : Yes, definitely, definitely. You will have to get together with people, you have to find local food suppliers, I mean, anything local is good in these times. Also people should not believe that things are going to get better once this pandemic is over because they have a new narrative. The new narrative is that of climate change and I think they will use climate change to implement the same measures that they implemented using the health threat. So people should be ready for a long period during which the basic rights will be denied and we will not be given back our basic rights.
Jerm : What is this climate change narrative?
Ernst Wolff : Everybody knows that the world has some ecological problems but the big players, they want to solve this problem their way. They want to introduce this carbon tax. And carbon taxes, that’s another attack on the middle class. The middle class will have to pay for it and the big companies and the big IT companies particularly, they will be able to handle that. But the middle class will not be able to handle it. So whatever we’re seeing, all these measures, they’re sold to us as something to save the planet. But first of all I do not believe that the planet is in such an absolute danger. And also it’s the same people that led us into this situation during the past 50 years that now claim that we’re in this disaster and that we have to do all these things or not to do all these things.
Jerm : It’s nonsense.
Ernst Wolff : It’s absolutely crazy. The crisis is the World Economic Forum. They have assembled the leaders of the world for 50 years now. They have always decided what the leaders will do next year and they’re telling us now that we’re in a situation that is so terrible that we all have to stop breathing in order to save the planet.
Jerm : I can’t help but think – and I know it’s very small and insignificant now – but when Trump left the United States from the Paris accord, I see that as a great thing.
Ernst Wolff : Yeah, because it’s just lies, it’s all lies. But Trump was not much better than the other guys.
Jerm : No.
Ernst Wolff : I mean, he’s just a puppet. He was used by the digital financial complex and he was used in a very intelligent ways because they created some kind of rupture between him and the like Jeff Bezos and Bill Gates and that kind of detracted people’s attention to a minor battlefield so that they could do all the other things they wanted to do without people noticing.
Jerm : You speak about the digital financial complex and I keep wanting to add in the wood pharmaceutical somewhere there.
Ernst Wolff : Yeah, they’re a big part of this complex because the pharmaceutical industry has become very, very important especially during the past 20 months because I think they’ve made more money and they’ve collected more data than ever before. And, I mean, they were very, very powerful before this crisis and they’re even more powerful now. And as I said a big part of the fourth industrial revolution is the internet of bodies and that’s the next thing – these smart pills and then you have pacemakers that are collected to mobile phones and can pass on information to your doctor but of course that information can all be also be passed on to some secret service and they can also make your device fail. I mean, the thing is that these people who control the data and who control the digital complex, they have so much power over us it’s absolutely unbelievable. And it’s a very difficult situation and there’s no easy way out of this.
Jerm : We’ve spoken a lot about the World Economic Forum but there’s something I need to ask you. What the hell is their purpose? Why do they exist?
Ernst Wolff : I think they were created by those that are in power. I mean, take a look at the last century. One of the most powerful people was Henry Kissinger. He was connected to every powerful other person in the world and he was the big entity behind the scenes. And Klaus Schwab, the founder of the World Economic Forum was his pupil. Just take a look at the first conference they held. Klaus Schwab then was 33 years old and he actually assembled 440 major leaders does all of all over the world. I mean, the most powerful bankers all of a sudden appeared in Davos because a 33 year old called them, it’s just ridiculous. He’s just a puppet. I mean, there are some organizations in this world, there are think tanks also, there are NGOs that work together. I mean, there’s a circle of people, I don’t know, 100, 200, 300 people who set out the rules and make these plans and obviously they’re not that stupid. I mean, what they’re doing right is incredibly crazy but actually it works.
Jerm : You’ve mentioned the Gates Foundation and the Word Economic Forum as very powerful think tanks. Are there others? I’m considering the Rockefeller Foundation, perhaps Chatham House?
Ernst Wolff : Yeah, very, very important. Rockefeller Foundation is very important, Kellogg Foundation is important, Soros Foundation is important. There are a lots of foundations and also they’re all interconnected. And then you had this Atlantic Bridge in Europe here. They’re different but it’s always the same people behind them. One thing that I have to mention too is also there’s something like the World Economic Forum that has its headquarters in China. It’s the International Finance Forum. It’s led by Chinese communist officials. I mean, the head of that International Finance Forum in Beijing is from the Communist Party, his six deputies are from the Communist Party.
But the interesting thing is that in the board of directors you will find people like Christine Lagarde, you will find people like Klaus Koehler, who was the chief of the IMF for a while, from Germany, and you will find all the people like the former head of the ECB, you will find all these people in there. Actually there is a connection between the Chinese Communist Party and the digital financial sector in the West because what we’re seeing right now in China is the struggle between the Communist Party and the Chinese digital financial complex. And the funny thing is – it’s not even funny but it’s rather intelligent or it’s kind of clever – the digital financial complex of the West is now going together with the Communist Party in China. And they have formed some kind of alliance against the Chinese financial complex because of course that’s their competitor and they want to be at the top and do better than their competitors.
Jerm : Philosophically speaking, is there a relationship between technocracy and communism?
Ernst Wolff : There are some things that are very similar. I mean, Klaus Schwab said we’re approaching an age when nobody will possess anything and everybody will be happy. I mean, that’s exactly what Lenin told the people. Because in the Russian Revolution the revolutionaries, they told the people that from now on all the means of production are in the possession of the people. But actually that was not true, it was the Party that owned everything afterwards and they didn’t call it ownership. I mean, they were just able to do whatever they want with the means of production. So there are some similarities to it but I don’t think that these people that are in power now that their dream is a classless society. On the contrary. I mean, they want even more power, they want a society that is even more concentrated so I think it’s not really communism although there are some parallels.
Jerm : A lot of this conversation is about digitization of society. Should we fear that or are there positives?
Ernst Wolff : I think the problem is not digitization, it’s digitization in the interest of a very tiny minority. That’s the big problem that we’re facing right now because digitization is being misused by these people in order to maintain their wealth and their power. I think digitisation itself could be a benefit for humanity. I mean, there are so many things that we experience in everyday life where we’d say « Well, this is really a big advancement. » I mean, when I take a train these days I just get my ticket on my mobile phone, I don’t have to wait at the central station, I don’t have to wait at a ticket counter anymore. Those things are okay. But the problem is that right now all this is being managed by some few people whose interests are not my interests. That’s the big problem. So I think one of the big demands that we should all put in our political agenda is either the decommercialization of the internet and I think they should free all licenses in the internet. Everything should become open source and that way should be used for the benefit of everybody and not for the benefit of Apple or Microsoft.
Jerm : I want to ask you a question about resisting. What or how should we resist? I mean things like these QR codes, these digital ID’s, these injections… It all seems like it’s a a freight train coming at us at high speed. Is resistance futile?
Ernst Wolff : No, I think resistance is the order of the day right now. I mean, we have to resist, we have to insist on paying cash when we go and pay for things that we buy. But we have to connect with other people, we have to inform other people that it’s a very difficult situation that we’re in. But I think that the other side also has big, big problems. I mean, the way they’re working right now, the living conditions of people are not getting better. They’re getting worse and once people understand why their living conditions are getting worse they’re ready to listen. And they’re ready to listen to people who tell them what’s happening behind the scenes. And that’s the good part of the story right now. I don’t know if we will succeed but to me there’s no other option.
Jerm : I’m laughing because I didn’t think that I would ever go on to the internet and look up how the Amish people live.
Ernst Wolff : [Laughter] Yes. I envy my sister who lives out in the woods.
Jerm : And suddenly I’m jealous of them.
Ernst Wolff : Exactly yeah. I’m dreaming of a owning some little hut somewhere outside, being surrounded by some Amish people. That’s my dream right now.
Jerm : In front of you there’s a crystal ball. What do you see?
Ernst Wolff : I don’t know. I’m a pathological case of optimism so I see a world that is better than the world that we’re living in right now. I mean the doors to a better world are so wide open. It would be so easy to change life and make life better. But there are all these obstacles to be overcome. […]
I was thinking of this saying of of Henry Ford, the founder of the Ford Motor Company. He once said « If people understood our financial system or our money system, we’d have a revolution tomorrow morning. » I think it’s very important to have that revolution but I think we shouldn’t have that revolution in the streets, we should have that revolution in the heads of people. They should think these things through, they should be enlightened in some way and I’m glad that we have this conversation because maybe somebody has taken some information from it that might be valuable for him. So that’s all we can do at the moment and one has to see one’s own limitations in these days.
Jerm : You’re saying that it all starts up here in the head.
Ernst Wolff : Yeah, exactly, exactly. The most powerful weapon of the elite is not their money, it’s not data, it’s the ignorance of the masses.
Jerm : But there are lots of masses.
Ernst Wolff : Surely are. But it’s our task to do something about that.
Jerm : Where can people find more about you or the stuff that you write?
Ernst Wolff : I have my own YouTube channel and I’ll be doing some stuff in English also in the next few months. One of my books is also out in English it’s « Pillaging the World, the history of the IMF ». That book is out in English.
Jerm : Yes, it’s quite difficult to find English work of yours. But I’ve got a bone to pick with you. Please migrate away from YouTube and onto a less censorship-prone platform.
Ernst Wolff : Yeah, my people are doing that right now. I’m too old to understand all this stuff.
Jerm : Ernst Wolff, thank you so much for joining me in the trenches.
Ernst Wolff : Thank you so much for having me.
Jerm : My name is Jerm, this is Jerm Warfare, the battle of ideas.
Note : j’ai finalement traduit ce long rapport de Chris McIntosh. J’ai un peu traîné pour le faire – presque un an!
Ok, j’ai honte.
Je l’avais trouvé en janvier 2021 mais il date d’août 2020 donc de bien avant les élections présidentielles américaines de novembre 2020.
Son point de vue est celui d’un conseiller en investissement. J’ai aussi publié sur ce blog quelques articles de Catherine Austin-Fitts, également conseillère en investissement et anciennement membre du gouvernement américain. Parce que le boulot des conseillers en investissement est de saisir les tendances sociétales et de faire des prévisions sur leurs développement, il est très instructif de les écouter.
Les prévisions de Chris McIntosh étaient claires, précises et surtout justes : elles sont en train de se réaliser très précisément l’une après l’autre – en pire, pour certaines. Ce qui donne à mon avis une force supplémentaire à son analyse et un intérêt à la lire même plus d’un an plus tard. Vous pouvez aussi lire un autre article de Chris ici, que j’avais publié en janvier de cette année.
J’en profite pour le remercier vivement de m’avoir donné accès au document original et pour tout son travail, évidemment.
Le capital économique, social et politique est en pleine mutation. La vitesse de cette transition a pu s’accélére grâce aux verrouillages et à la révolution culturelle néo-marxiste radicale woke [NdT. Le mot woke est un terme apparu durant les années 2010 aux États-Unis, pour décrire un état d’esprit militant et combatif en faveur de la protection des minorités et contre le racisme. Il dérive du verbe wake (« réveiller »), pour décrire un état d’éveil face à l’injustice – Wikipedia] qui se déroule actuellement.
Dans le présent rapport spécial, nous nous tournerons vers l’Histoire pour mieux comprendre où nous nous situons actuellement, quels dangers nous courons et quelles en seront les conséquences pour notre bien-être physique et, naturellement, pour notre capital.
Je mentionne ici de nombreux liens vers des articles et des vidéos et je vous encourage à faire de ce rapport un point de référence. N’hésitez pas à le lire en plusieurs fois si ça vous convient mieux, mais idéalement consultez toutes ces références, même si ça doit vous prendre quelques jours ou quelques semaines en fonction de votre temps disponible. Je pense que nous vivons un moment d’une telle importance qu’il est absolument essentiel d’en comprendre le plus d’éléments possible. Eu égard à ce fait, vous êtes libre de partager ce rapport avec tous vos proches. Avant de rejeter quoi que ce soit de ce rapport, je vous exhorte à respirer un bon coup et à simplement considérer les preuves présentées, puis à en évaluer les probabilités. Si je me trompe, il n’y aura aucun souci à se faire ni aucun tort subi. Mais si je n’ai même qu’à moitié raison, toutes les actions que vous pourriez entreprendre en conséquence pourraient favorablement changer le cours de votre vie, littéralement.
En avant…
Il existe actuellement deux types de personnes dans le monde.
Ceux qui s’inquiètent de ce qui se passe, et
Ceux qui n’ont pas lu ou ne comprennent pas l’Histoire.
J’ai remarqué que mes collègues de l’espace financier, les gestionnaires de fonds, les analystes et compagnie, sont restés silencieux sur les troubles qui agitent le monde occidental. Ils n’y ont prêté attention que dans la mesure où ils ont exprimé leur opinion sur ce que les banques centrales peuvent ou ne peuvent pas faire, ou pour discuter de l’impact qu’auront les émeutes et les pillages sur l’économie tout en préférant «jouer la sécurité» et s’abstenir de parler des tendances sous-jacentes.
Ces tendances sont malheureusement de plus en plus taboues. On en discute à ses risques et périls. On risque d’être déplateformé, humilié et vilipendé. C’est la nouvelle religion du «woke». Elle est de nature marxiste et arrive plus vite qu’on l’imagine.
Un exemple anecdotique. Un de mes collègues, que j’apprécie beaucoup et qui n’a à coeur que mon intérêt, l’a résumé. « Chris, t’aventurer là-dedans ne mérite pas de sacrifier ta carrière, ni l’entreprise que tu as créée, cantonne-toi juste au côté financier, ne prends pas le risque de te lancer dans ce genre de trucs.«
Et ça m’a fait réfléchir. À aucun autre moment de ma carrière n’ai-je entendu quelqu’un suggérer que dans le cadre d’une analyse de l’environnement macroéconomique mondial, il serait sage de négliger et d’ignorer ce qui se passe ici et maintenant. L’investissement macroéconomique a toujours compté un puissant aspect politique. Parfois, il est plutôt bénin et d’autres fois, il est la SEULE chose qui compte. Il semble totalement absurde en ce moment, où c’est tellement important, de fermer les yeux et de faire comme si ce n’était pas en train de se produire… et pourtant c’est exactement ce que fait toute la communauté financière… et bien d’autres. Je sais pourquoi… au fond, c’est ce que nous faisons tous.
Le silence qui règne ne se limite pas au secteur de la gestion d’actifs et des services financiers. Le monde universitaire et le monde de l’entreprise sont tous réduits au silence par une autocensure endémique. C’est le reflet fidèle de la situation actuelle de la société occidentale dans son ensemble. Trop peur de parler de crainte de perdre nos emplois, de voir nos carrières détruites, nos entreprises et nos personnes interdites sur les plateformes de médias sociaux, mises à l’index du monde des affaires et de voir nos vies ruinées simplement pour avoir déclaré des choses qui, il y a dix ans, auraient été jugées évidentes, et n’auraient suscité aucun intérêt, et bien qu’elles soient manifestement toujours vraies, c’est la vérité qui n’a plus d’importance car le troupeau furieux ne veut pas la vérité mais seulement le dogme du woke.
Je traiterai dans le présent rapport de cette guerre culturelle, de son probable développement et de ses ramifications économiques et sociales, puis nous examinerons les endroits du monde encore éclairés afin de nous permettre de nous positionner en conséquence. Mais le temps presse et les décisions prises aujourd’hui seront, je crois, parmi les plus importantes de notre vie.
La civilisation occidentale est engagée dans une guerre culturelle. Les enjeux sont extraordinairement élevés et si ceux qui prônent les valeurs de la démocratie libérale continuent de céder du terrain aux récits postmodernistes et radicaux de gauche, alors les libertés fondamentales, déjà dangereusement érodées, disparaîtront – et rapidement. Le tissu social de la société se déchire et les ramifications sont profondes.
En tant que gestionnaire d’actifs axé sur la macro et professionnel de l’investissement qui, certes, se fout complètement de ce que les autres pensent, l’idée que nous, chez Insider, ou dans notre société de gestion d’actifs Glenorchy Capital, devrions fermer les yeux sur l’éléphant dans la pièce – tout simplement parce que c’est source de litige – serait à la fois une abdication absolue de nos devoirs envers vous, nos clients, et serait moralement et éthiquement inacceptable. Je refuse de le faire.
Maintenant, ceci étant dit, permettez-moi de vous poser quelques questions.
Lorsque les Bolchéviques ont pris le pouvoir en 1917, était-ce un événement économique qui méritait d’être compris?
Lorsque le «Grand bond en avant» et la révolution culturelle qui a suivi ont commencé en 1966, était-ce un important événement économique mondial qui méritait d’être compris?
Cela aurait-il valu la peine d’identifier à l’avance le danger des Khmers Rouges de Pol Pot qui ont mené l’un des pires mouvements folie génocidaire dans leur détermination à l’édification sociale d’une société sans classes?
La Bulgarie, la Roumanie, la Yougoslavie, le Mozambique et tant d’autres… aurait-il été intéressant de voir les risques venir?
Bon Dieu, quelle question évidente, Chris. Oui, je sais!
LES CYCLES HISTORIQUES – SOUVENT MAL IDENTIFIÉS
Pourquoi les gens n’ont-ils pas vu venir la Première ou la Deuxième Guerre Mondiale?
Pourquoi tant de millions de gens n’ont-ils pas vu venir les Bolchéviques, la Révolution Culturelle de Mao ou la campagne meurtrière de Pol Pot?
Les réponses sont en partie dues au fait que les humains sont affligés :
d’un manque de connaissance de l’Histoire
de l’idée que nous savons des choses que nos ancêtres ignoraient. Par exemple, certains diront… «Oh si j’avais été allemand en 1940, j’aurais vu Hitler arriver et je me serais tiré.» Ah bon? Non, on dit ça parce qu’on connaît aujourd’hui l’issue et le vainqueur.
de l’adoption d’idéaux mal compris par ceux qui les adoptent. Tout comme un jeune adolescent peut être mené à prendre de la drogue lors d’une fête où les dangers de la drogue ne sont pas encore apparents, les idéaux marxistes sont également présentés en tant qu’idée utopique. Ils ne sont pas compris ou vus pour ce qu’ils sont réellement – meurtriers. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard et que la main de fer du contrôle les étrangle.
Nous imaginons que cela n’arrivera plus dans le futur, ni de notre vivant. Ce qui se produit régulièrement (comme les saisons) est assez facile à comprendre. Les cycles économiques sont faciles à comprendre. Tous les adultes en ont traversé donc ils sont indentifiables. Le cycles du crédit – qui durent environ 30 ans – sont plus difficiles à comprendre, car leur fréquence est bien moindre. Par conséquent, le supercycle de la dette à long terme surprend toujours les gens, car personne en vie à l’époque ne s’en souvient.
Pensée marxiste
On trouve dans l’idéologie marxiste un thème qui revient de façon récurrente. Les marxistes croient que le monde n’est pas constitué d’employeurs et d’employés, pas d’une personne faisant volontairement du commerce avec une autre, ou d’un collectif (comme une entreprise) faisant du commerce avec un autre, mais d’un oppresseur et d’un opprimé. Il n’y a pas de relation gagnant-gagnant, seulement une oppression avec un résultat binaire en fonction de quel côté de la transaction chaque partie se trouve. Le marxisme fait exactement le contraire de ce sur quoi les démocraties occidentales ont été construites. Il rend le collectif plus important que l’individu.
Ça peut sembler anodin. Ça ne l’est pas.
Lorsque l’individu est priorisé, l’individu a la capacité de former des groupes et d’entrer et de quitter n’importe quel groupe sans perdre ses droits personnels. Lorsque le groupe est la forme supérieure, alors on peut infliger les choses les plus inimaginables à l’individu… au nom du groupe. Toujours au nom du groupe.
C’est une manière nihiliste de voir l’Humanité, à l’origine de beaucoup des pires atrocités et entreprises génocidaires jamais commises.
C’est malheureusement ce qui arrive ici aujourd’hui. De cela, j’ai mis en garde depuis plusieurs années, mais pour être honnête, je pensais que nous aurions beaucoup plus de temps devant nous, et j’avais nourri l’espoir que nous entrerions simplement dans une sorte de lente agonie, où le socialisme finirait par succomber d’un krach obligataire et d’une évaporation de toutes les politiques sociales existantes. Douloureux oui, mais nécessaire. Mais pas quelque chose qui finirait dans le chaos, la tyrannie et le meurtre. Ce que nous voyons maintenant devenir réalité dépasse mes pires craintes.
Les fanatiques sectaires sont parmi nous depuis un certain temps… grandissant en puissance, en véhémence, en intolérance et en insistance. Ils ont pris de nombreuses initiatives sous leur aile. Il s’agit notamment du changement climatique, de l’éducation, du NHS, des droits des homosexuels, des droits des trans, de l’Union Européenne, des frontières ouvertes, du multiculturalisme, du mouvement ESG et maintenant des mouvements ANTIFA et Black Lives Matter.
Plus récemment, le coronavirus et les verrouillages sont devenus sacro-saints. Du moins jusqu’à ce que les émeutes contre le «racisme systémique» deviennent plus importantes. L’hypocrisie est époustouflante et éhontée. Vous aurez noté dans tout ce qui précède que le groupe est proclamé comme plus important que l’individu.
Prenez 12 minutes pour écouter la description la plus éloquente que j’ai trouvée de ce à quoi nous sommes confrontés. Professeur Jordan Peterson.
BLM
Le mouvement Black Lives Matter ne concerne PAS la vie des Noirs. Black Lives Matter est un mouvement révolutionnaire marxiste visant à transformer les États-Unis en une dystopie communiste.
BLM déclare vouloir abolir le noyau familial, l’hétéronormativité, la police, les prisons et le capitalisme lui-même. Les dirigeants du BLM ont menacé de «brûler le système» si leurs demandes ne sont pas satisfaites. Ils entraînent également ouvertement des milices. BLM et les groupes qui lui sont associés demandent un moratoire sur le loyer, les hypothèques et les services publics, et des réparations pour une longue liste de griefs.
Maintenant, avant de considérer que ces guerriers de la justice sociale ne sont qu’un groupe minoritaire aux idées loufoques et sans pouvoir réel, considérez que le Pew Research Centera révélé que plus des deux tiers des Américains soutiennent le mouvement BLM.
Les fondateurs de BLM admettent ouvertement être des idéologues marxistes. Leurs mentors avoués comprennent d’anciens membres du Weather Underground, un groupe terroriste radical de «gauche» qui cherchait à amener une révolution communiste aux États-Unis dans les années 1960 et 1970. Le BLM est ouvertement ami et partisan du dictateur vénézuélien Nicolas Maduro, dont les politiques socialistes ont entraîné une destruction presque totale des libertés civiles et un effondrement économique absolu et total et une pauvreté écrasante pour ses citoyens. Ceux qui ont compris ce qui allait arriver ont fui depuis longtemps, d’autres qui n’imaginaient pas l’étendue de l’enfer à venir, se sont accrochés pour se voir ensuite privés de la possibilité de partir. Après tout, impossible de fuir si on a bloqué les frontières et volé votre patrimoine tout en détruisant votre capacité à gagner votre vie. Cela se fait toujours au nom de la cause/du mouvement… toujours. Rappelez-vous: l’identité de groupe au-dessus de l’identité individuelle.
LA CAMPAGNE DE COLLECTE DE FONDS POLITIQUE LA PLUS RÉUSSIE DE L’HISTOIRE RÉCENTE?
Black Lives Matter a maintenant recueilli plus de 100 millions de dollars en dons, apparemment pour «lutter contre le racisme».
Ceci est le site Web pour les dons BLM: veuillez noter que les dons sont traités par «ActBlue.com». Voici le site Web d’ActBlue.com. Si vous faites défiler vers le bas, vous arriverez aux deux déclarations suivantes:
Propulser les candidats démocrates, les comités, les partis, les organisations et les c4 à travers le pays.
ActBlue est un outil inestimable non seulement pour le DCCC (c’est-à-dire le Comité de Campagne du Congrès Démocrate), mais pour l’ensemble du parti.
BLM est, de fait, une branche de collecte de fonds pour les Démocrates.
Vous comprendrez maintenant pourquoi les politiciens démocrates sont en faveur à la fois des confinements et des manifestations violentes. À première vue, cela semblerait être une incohérence logique jusqu’à ce qu’on comprenne les flux de capitaux.
Alors, que veut BLM?
Afin de comprendre leurs buts, regardons ce qu’ils déclarent eux-mêmes comme objectifs.
Voici 10 exigences, directement de la chef de BLM, Chanelle Helm. Je vous préviens, ils sont à la fois mal exprimés et mal pensés.
Les Blancs, si vous n’avez pas de descendants, léguez votre propriété à une famille noire ou brune. De préférence une qui vit dans la pauvreté générationnelle
Les Blancs, si vous héritez d’une propriété que vous avez l’intention de vendre après acceptation, donnez-la à une famille noire ou brune. Vous êtes obligé de gagner cet argent d’une autre manière blanche privilégiée.
Si vous êtes un promoteur ou un propriétaire immobilier de logements multifamiliaux, construisez un complexe durable dans un quartier noir ou brun et laissez les Noirs et les Bruns y vivre gratuitement.
Les Blancs, si vous pouvez vous permettre de réduire vos effectifs, abandonnez la maison dans laquelle vous vous trouvez à une famille noire ou brune.
Les Blancs, si l’une des personnes à qui vous avez l’intention de laisser votre propriété est un connard raciste, changez votre testament et léguez votre propriété à une famille noire ou brune.
Les Blancs, re-budgétisez votre budget mensuel afin de faire un don aux fonds noirs pour l’achat de terres.
Les Blancs, en particulier les femmes blanches (parce que c’est vot’ spécialité – Jenny la Curieuse et Kathy la Mèle-tout), faites virer un raciste. Vous savez ce qu’ils racontent, putain. Vous êtes complice si vous les ignorez. Faites virer votre patron parce qu’il est aussi raciste.
Tout ça devrait être facile, mais tous ces trouillards du Klan, ces Nazis et ces autres blancs à petit pénis retourneront au travail. Faites-les virer. Appelez la police, même s’ils ont que l’air suspect.
Si une personne blanche à votre travail ou lorsque vous entrez dans des espaces et que vous entendez une personne blanche louant les actions d’hier, prenez d’abord une photo. Obtenez leur nom et plus d’informations. Découvrez où ils travaillent, bordel – faites-les virer. Mais pour sûr vous les abordez et si au besoin, vous avez des mains – vous vous en servez.
Les Blancs vont s’engager à combattre la suprématie blanche où et comme ils peuvent (ça ne veut pas dire se mettre à tricoter, à moins que qu’ils fassent des écharpes pour les enfants noirs et bruns dans le besoin) et à financer des personnes noires et brunes dans leur travail.
Vous remarquerez que, aussi absurdes que soient ces demandes, un nombre effroyable d’entre elles ont déjà été mises en œuvre ou sont en cours de mise en œuvre. En outre, ce type de pensée fait son chemin dans le système éducatif occidental depuis maintenant des décennies. Nous ne devrions pas être surpris de le voir s’étaler en première page.
LA CHUTE DE L’ENSEIGNEMENT
La civilisation occidentale était fondée sur la science. La capacité de tenir une vue ou une thèse et de la tester afin de valider ou d’invalider la thèse.
Le monde démocratique occidental est attaqué par l’extrême gauche et la chose importante à comprendre est que les faits n’ont pas d’importance pour une idéologie.
C’est l’une des raisons pour lesquelles nous voyons des appels à annuler le financement des STEM. STEM étant la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques [science, technology, engineering and mathematics]. Pourquoi? Tout ce qui va à l’encontre de leurs croyances est maudit et attaqué. Quand on tance un enfant irascible, l’enfant ne veut pas – et n’est pas prêt à – découvrir la vérité quelle qu’elle soit.
Ils ne veulent que ce qu’ils veulent.
C’est ainsi que la civilisation occidentale était si puissante, car elle permettait un système par lequel, malgré les préjugés ou les croyances, les idées pouvaient être testées et validées… ou invalidées. Cela a conduit à la plus grande et la plus spectaculaire création de richesse de l’Histoire.
Cette méthode… le processus objectif, fondé sur des preuves et des éléments concrets, entre en conflit avec cette nouvelle religion… et selon ses fidèles, elle doit être abolie en tant que telle.
Lui laisser son rôle de pilier de la raison et de l’autorité reviendrait à laisser cet enfant irascible hurler et à refuser de céder à ses exigences hystériques. Naturellement, cela provoquera un accès de rage. Le problème est le suivant: ce sont des enfants irascibles qui n’ont jamais été autorisés à prendre leurs responsabilités et à grandir. Ils ont été choyés et «protégés» de tout ce qui pourrait les blesser.
Grimper dans les arbres? Non – trop dangereux.
Des gagnants et des perdants dans le sport? Non, non, pas acceptable. Tout le monde reçoit un trophée.
Vous dites quelque chose avec lequel ils ne sont pas d’accord? Non, ça non plus. Vous êtes un monstre.
Ils n’ont pas ce que quelqu’un d’autre a? C’est la faute au sexisme, au racisme ou à un autre «isme». La responsabilité personnelle n’existe pas dans ce pays.
Le problème est que ces enfants occupent désormais des postes de pouvoir. Ce sont des adultes. Pas des personnes matures, n’est-ce-pas… juste des enfants irascibles, indignes, arrogants, nihilistes, vengeurs, dans un corps adulte, et malheureusement pour nous, maintenant en position de pouvoir. C’est un cocktail empoisonné et nous entrons maintenant dans une tempête qui ne se dissipera pas toute seule.
Cela a mis du temps à se mettre en place, l’alerte a été sonnée par de nombreux intellectuels dont moi-même sur le blog gratuit.
Si vous ne l’avez pas encore vu, je vous recommande vivement le documentaire sur Bret Weinstein et l’Université Evergreen. Bret est un biologiste et théoricien de l’évolution qui a été attaqué verbalement et physiquement par la gauche radicale en refusant «d’obéir» aux demandes des étudiants pour la «journée pour les gens de couleur seulement» à l’Université.
Voici Bret qui nous avertit tous, après que l’université Evergreen ait succombé à la nouvelle religion du woke. Il nous prévenait que les problèmes à Evergreen en 2017 ne resteraient PAS cantonnés au campus. Il avait bien sûr raison.
«Il ne s’agit pas de liberté d’expression, et ça ne concerne que de manière indirecte les campus universitaires. Il s’agit d’une rupture dans la logique de base de la civilisation, et elle gagne du terrain. Les campus universitaires peuvent constituer une première ligne de front importante, mais bien sûr, le problème finira par se présenter dans les tribunaux. Il a déjà trouvé sa place dans le secteur de la technologie. Il fera son chemin vers le plus haut niveau du gouvernement si nous ne faisons pas attention, et il met en fait en péril la capacité de la civilisation de continuer à fonctionner. « Bret Weinstein, dans la troisième partie du documentaire de Mike Nayna sur Evergreen.
Aux yeux des marxistes, tout ce qui peut être considéré comme un produit ou un fondement de la civilisation occidentale doit être détruit. Rien ne sera épargné, s’ils réussissent.
C’est là que la «culture de l’annulation» [NdT. traduction approximative de « cancel culture »] entre en jeu. Quand on ne parvient pas à gagner la discussion avec des arguments logiques et des preuves, la seule flèche qui reste dans le carquois c’est de crier plus fort que l’opposant et lorsque ça échoue, il reste la violence physique, un peu comme pour l’enfant irascible qui jette ses jouets ou qui casse des objets.
Pour montrer jusqu’où ils vont, en restant dans le milieu universitaire, les mathématiques ont été jugées racistes.
Vous pouvez rire, mais le fait est que c’est vraiment enseigné dans les universités du monde occidental, et aux États-Unis et au Canada en particulier. Il y a maintenant trop d’exemples, je vais donc vous en donner un seul (vous pouvez faire vos propres recherches si vous le souhaitez).
La science a été remplacée par la pseudo-science. Lorsque les faits et les preuves ne soutiennent pas leur point de vue, ils les falsifient. Et pour ne pas se fatiguer à les falsifier, ils étiquettent simplement ces outils comme racistes, sexistes ou ce genre de connerie tirée par les cheveux.
Le mouvement #DefundSTEM est l’attaque la plus récente et la plus agressive à cet égard. Si vous regardez qui réussit dans les STEM, ce sont majoritairement des Asiatiques. C’est pourquoi nous voyons la débâcle de Harvard contre l’Asie et c’est pourquoi les appels à la lutte contre le racisme ne s’étendent généralement pas aux Asiatiques.
Les Asiatiques, voyez-vous, ne se posent en victimes.
Une fois détruites la raison et la logique, il ne reste plus qu’une idéologie et on ne peut pas plus argumenter avec une idéologie qu’avec un chien. C’est ce qu’ils recherchent.
Il y a quelques semaines, j’ai fortement suggéré de lire un certain nombre de livres de notre liste de lecture recommandée. L’un d’eux est 1984 par George Orwell.
Cette citation particulière du livre est révélatrice.
La liberté est la liberté de dire que deux plus deux font quatre. Si cela est accordé, tout le reste suit.
Comme l’a fait remarquer l’un de vos collègues de Insider et gestionnaire de fonds spéculatifs Lyall Tailor:
«J’attendais le jour où les constructeurs sociaux, qui croient que la vérité objective est une valeur uniquement occidentale, essaieraient d’argumenter que 2 + 2 = 4 est culturel. C’est arrivé.
Si on a deux pommes et qu’on en trouve deux autres, seul un suprémaciste blanc croirait qu’on en a maintenant quatre.
Il est symptomatique du paradigme idéologique bien accepté parmi les universités des «sciences» sociales que la réalité est socialement construite et reflète la culture dominante.
Cette idéologie n’est ni marginale ni sans conséquence. C’est le fondement d’une grande partie de la «formation à la diversité» sur le «racisme systémique» que nous voyons actuellement déployée dans de nombreuses entreprises et institutions. Ils soutiennent que l’individualisme, l’objectivité, etc. sont des valeurs racistes et suprémacistes blanches. »
Bien dit, Lyall.
Ce à quoi nous assistons est le produit de ce que les Universités enseignent depuis des décennies. Que le racisme et le sexisme sont répandus dans tous les domaines de la société, et que la société elle-même est une construction patriarcale masculine blanche oppressive qui asservit les minorités.
C’est une ineptie pseudo-intellectuelle, mais – et c’est le plus important – on ne peut pas argumenter sur ce point.
Les preuves et les faits eux-mêmes ne sont pas autorisés à être présentés parce qu’ils sont, comme les mathématiques, le produit de cette oppression. Ils sont considérés comme des outils utilisés par la classe oppressive pour continuer leur oppression, et en tant que tels, ils doivent être détruits… et non, il ne sert à rien d’essayer de se demander comment diable ils vont construire un pont sans utiliser les mathématiques pour calculer la charge ou tout autre mesure absolument cruciale. C’est futile. Les sentiments priment sur les faits.
Folie? Bien sûr et pas sans rappeler la doctrine à laquelle la Chine maoïste s’est livrée, ou celle du Cambodge de Pol Pot.
Ce qui m’amène à…
L’HUMILIATION – LA CULTURE DE L’ANNULATION
Le professeur, spécialiste du comportement évolutif et auteur Gad Saad a récemment déclaré ce qui suit, qui résume assez bien ma pensée.
«Il semble intenable que dans une société libre, les seules personnes qui peuvent désormais véritablement exprimer leur liberté d’expression soient celles qui seront à jamais au chômage. Si vous êtes actuellement employé par une entité, vous ne pouvez plus exprimer le plus d’opinions BANALES qui soient contraires au récit attendu, car votre employeur peut vous licencier pour vos opinions erronées. Si vous êtes au chômage, mais que vous prévoyez être employé à l’avenir, vous feriez mieux de ne rien dire que certains futurs employeurs pourraient trouver répréhensible. Bien sûr, via l’archéologie du scandale, tout ce que vous auriez pu dire dans le passé peut être déterré et utilisé contre vous. Si vous êtes indépendant, vous ne pouvez pas exprimer d’opinions car si cela va à l’encontre de l’orthodoxie du PC [politiquement correct], vous pourriez être annulé via un boycott de masse.
Par conséquent, il est LITTÉRALEMENT un fait que nous créons un environnement où tout le monde (même les plus courageux d’entre nous) est abattu en silence. Je suis vraiment fatigué. Je perds espoir et cela en dit long car peu de gens ont mon amour tenace pour la liberté et mon optimisme inébranlable.«
C’est bien sûr une méthode éprouvée des marxistes à travers l’histoire. Si nous regardons la révolution culturelle de la Chine.
Ou les bolcheviks et les goulags ultérieurs.
Ou n’importe lequel de la myriade d’autres enfers marxistes, le chemin est le même.
À l’heure actuelle, la culture d’annulation se produit plus rapidement que ce que nous pouvons en suivre. Les étudiants en histoire russe trouveront familier qu’aujourd’hui des accusateurs commencent à apparaître aux côtés des accusés et qu’une pression est exercée sur les accusés pour qu’ils dénoncent les autres. L’histoire se répète.
Il est libérateur de le dire après des années à tourner autour du pot, mais la gauche américaine a perdu la raison. C’est devenu une foule lâche de drogués des médias sociaux de la classe supérieure, des Robespierre sur Twitter qui passent de discipline en discipline, incendiant les réputations et les emplois avec une désinvolture à couper le souffle. Les dirigeants de ce nouveau mouvement remplacent les croyances libérales traditionnelles sur la tolérance, la recherche libre et même l’harmonie raciale par des idées si toxiques et si peu attrayantes qu’ils évitent le débat, passant directement à l’humiliation, aux menaces et à l’intimidation. Ils comptent sur la tendance à la culpabilité et à l’auto-flagellation des progressistes américains traditionnels, qui ne se défendront pas et iront volontairement au sacrifice. Ils ont escroqué organisation après organisation pour habiliter des panels à traquer le crime de pensée, et il est maintenant établi que tout peut constituer une infraction, d’un professeur de l’UCLA placé sous enquête pour avoir lu à haute voix la «Lettre d’une prison de Birmingham» de Martin Luther King à un scientifique des données licencié * d’une entreprise de recherche pour avoir retweeté une étude universitaire suggérant que les manifestations non violentes pourraient être plus efficaces politiquement que les violentes!
Vous remarquerez que la terminologie utilisée, telle que « privilège blanc », est extrêmement liée à cette question. Le privilège est un péché. Qui décide de l’existence d’un privilège? La foule, bien sûr. Et les péchés, vous le remarquerez, doivent être repentis. Ainsi, le passage de la diabolisation d’un groupe ethnique à sa dénonciation est rapide, mais l’étape suivante est tout aussi rapide – et c’est ce qui va arriver – et l’histoire indique que cette étape implique une purge.
Le célèbre professeur Steven Pinker, de Harvard, a récemment vu la foule s’abattre sur lui et tenter d’obliger Harvard à le licencier. Son crime? Avoir révélé la preuve que les flics ne tirent pas sur les Noirs de manière disproportionnée. La foule, comme cet enfant irascible, ne peut pas argumenter sur les faits parce qu’ils ne sont pas de son côté, alors elle hurle et se déchaîne. Ils prennent l’homme, pas la balle.
Même lorsque cela est expliqué en utilisant une raison et une logique simples, il est difficile de changer l’esprit endoctriné, comme le montre cette interview entre Dave Rubin et Larry Elder.
Et nous sommes déjà passés du stade où la foule attaque sur la base de quelque chose de dit, de quelque geste ou… et c’est maintenant de plus en plus la tactique… quand rien n’est dit.
Le silence de la part de la classe ciblée n’est pas toléré.
Il y a maintenant plus de cas d’autocensure que je ne peux en énumérer (et je dois bien finir à un moment donné de mettre ces pensées par écrit pour vous). Nous le savons. Nous faisons tous beaucoup plus attention à qui nous parlons et à ce que nous disons. La liberté se perd. Et nous sommes passés si rapidement à l’étape suivante, qui va au-delà de l’autocensure. Celle où on attend des gens qu’ils dénoncent les autres. Ils sont poussés à le faire.
Et vous savez ce qui se passe ?
Quand les gens sont appelés à passer à l’acte, ils finiront (même s’ils ne le pensent pas) par professer et par s’engager pour la cause, cédant à la pression d’une foule intolérante et violente. Cela prend de l’ampleur, chaque individu ayant trop peur de s’exprimer contre le cauchemar cancéreux d’intolérance qui s’étend. Ils savent quelles en seront les répercussions. En fait, ils regardent autour d’eux tranquillement, en espérant que quelqu’un de plus fort se lèvera et arrêtera cette folie. Mais personne ne le fait… et donc ils commencent à justifier leur action dans leur propre esprit. C’est la seule façon de vivre avec la culpabilité. Une vraie culpabilité, pas une ridicule « culpabilité de classe » d’être blanc, asiatique, intelligent ou issue du fait que des Blancs que vous n’avez jamais connus ont eu des esclaves noirs.
C’est ainsi que les régimes totalitaires prennent le pouvoir. Ouvrez les yeux. Nous sommes en plein dedans en ce moment.
Croyez-moi quand je dis ceci. Ils ne s’arrêteront pas tant qu’ils n’auront pas ce qu’ils veulent… tout ce qu’ils veulent… ou tant qu’ils ne seront pas arrêtés, et j’ai bien peur que cela ne se produise que par la force brutale et écrasante.
Ce qui signifie un bain de sang.
Toute dissidence intellectuelle est combattue par la censure, la persécution via ce qui est maintenant une révolution marxiste sponsorisée par les entreprises. L’histoire indique que la prochaine étape inévitable est bien plus grave.
Le Dr Jordan Peterson (une fois de plus) explique le raisonnement qui permet de passer de la situation actuelle… à l’étape suivante, celle de la violence la plus horrible.
Et juste au cas où vous pensez que je dramatise…. La violence générale a bien sûr entraîné des décès, mais ce dont je parle ici, c’est d’une idéologie qui est prête à tuer pour sa cause. Le 5 juillet, une jeune mère de 24 ans (Jessica Whitaker) a été abattue après avoir déclaré aux manifestants du mouvement BLM que « toutes les vies comptent ». Elle n’a jamais dit que les vies des Noirs n’avaient pas d’importance, ni que les vies des Russes ou des Polonais n’avaient pas d’importance, ce qui, bien sûr, devrait être parfaitement raisonnable dans un monde rationnel. Elle a dit que « toutes » les vies comptent, et pour cela elle a été assassinée. Ce ne sera pas la première, ni la dernière.
En d’autres termes, plus de démocratie, et plus de capitalisme.
Et ainsi de suite, jusqu’au génocide. Considérez une fois de plus ce que les fondateurs de BLM croient ardemment. Yusra Khogali est l’une des fondatrices de BLM au Canada. Elle a récemment déclaré que « les blancs sont des défauts génétiques ».
«S’il-te-plaît Allah me donne la force de ne pas injurier/tuer ces hommes et ces blancs ici aujourd’hui. S’il-te-plaît.»
Khogali insiste sur le fait que les blancs sont des « défauts génétiques récessifs » qui devraient être « éliminés« , et que « la blancheur n’est pas l’humxnité« , et que « la peau blanche est sous-humxne ». Tout cela, elle l’a affiché dans des messages sur Facebook.
Il est intéressant de noter que tout cela était parfaitement conforme aux directives de Facebook (?).
Que lui est-il arrivé suite à ces odieux appels au génocide des Blancs? Eh bien, le gouvernement canadien lui a décerné le « Young Woman in Leaderships Award » [Prix de la jeune femme leader] en 2018.
Le problème, mes amis, est le suivant :
Vos gouvernements sont des idiots utiles, sans envergure, qui prônent la vertu, qui se détestent eux-mêmes et qui sont aux prises avec quelque chose qu’ils approuvent entièrement ou qu’ils ne comprennent tout simplement pas. Attendre d’eux qu’ils vous défendent et fassent respecter les lois du pays dans lequel vous vivez et qu’ils dirigent est, malheureusement, à ce stade, dangereusement insensé.
Le fait que vous ne puissiez pas imaginer le pire ne change rien aux probabilités, c’est dû au fait que vos expériences de vie collectives sont largement divergentes de ce qui va arriver.
Nous pensons que les 5 à 10 prochaines années seront extraordinairement chaotiques. Nous croyons aussi que nous pouvons faire un paquet d’argent. Nous sommes certainement plus confiants que jamais dans nos allocations, mais, et c’est là le problème, si vous n’êtes pas prêts à vous protéger, vous et votre capital, contre les vols à venir – parce qu’ils viendront tout vous prendre – alors à quoi cela servira-t-il?
ENDOCTRINEMENT ET «REDISTRIBUTION»
J’ai quitté définitivement l’Afrique du Sud il y a maintenant plus de 20 ans pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles était que je pouvais voir de mes propres yeux et que je n’étais pas naïf face à l’Histoire et l’autre était due à une rencontre fortuite. Je m’explique.
En 2003, j’ai rencontré par hasard un gestionnaire d’actifs allemand d’âge moyen lors d’une randonnée sur la montagne de la Table. Il avait au moins deux décennies de plus que moi, avait réussi et était extrêmement généreux de son temps et de ses connaissances. Nous avons passé toute la journée ensemble, puis nous avons dîné le soir-même. Inutile de dire qu’il était très attachant et intelligent. Il m’a dit (et cela ne m’a vraiment frappé que des années plus tard) que si on veut savoir vers quoi une société se dirige le plus probablement, on ne doit pas prêter attention à ce que le système juridique, économique ou social est aujourd’hui. Ceux-ci peuvent tous être modifiés. Ce qu’il faut comprendre, c’est l’esprit du temps dans les universités.
Qu’est-ce qu’on leur enseigne? Que croient-ils?
C’est parce que ces enfants, dans les deux prochaines décennies, seront ceux qui occuperont les postes de pouvoir. Ils dirigeront des entreprises, ils seront les juges, les jurés, la classe politique.
Les démocraties occidentales ont, depuis près de deux décennies, enseigné une idéologie de plus en plus marxiste. Nous payons maintenant le prix de cet endoctrinement cancéreux. De plus, l’histoire montre qu’il est presque impossible de changer leur façon de penser. Cela correspond au 4e tournant de Strauss et Howe.
Les confinements affectent de manière disproportionnée les personnes des classes moyennes et inférieures. Raison pour laquelle les célébrités et les représentants du gouvernement pouvaient se permettre une certaine désinvolture et affirmer: « C’est une bonne chose! Restez chez vous. » Je l’ai d’ailleurs constaté dans mon propre secteur. En tant que gestionnaire de fonds, je n’ai pas vraiment besoin de quitter mon bureau à domicile et c’est aussi le cas pour mes analystes, traders et toute mon équipe. Le travail continue. Pour la plupart des gens, ce n’est pas le cas.
Ce que les confinements ont créé, c’est un fossé encore plus grand entre les riches et les pauvres.
Attendez-vous à ce que cela accélère les demandes de « redistribution des richesses ». « Mangez les riches » deviendra un slogan. Et c’est là que le marxisme devient un tel chant de sirène pour les désenchantés, ce qui m’amène à…
La formation du capital
La donnée essentielle à comprendre du capitalisme est la suivante.
L’un de ses fondements est la liberté d’expression.
Sans la liberté de dire ce qu’on pense, il n’y a pas de liberté de pensée. Le partage des pensées, des opinions, des données et la recherche de la vérité sur leur signification profonde sont essentiels aux relations, au bonheur et à la vie. Imaginez maintenant qu’on ait peur de le faire.
Tout s’arrête.
C’est tellement important que je ne peux pas trop insister sur ce point. Si je le pouvais, je le clamerais debout sur un toit, en agitant les mains et en faisant voler ma salive. Comprenez que cette agression a lieu dans tout le monde occidental. Actuellement, il y a de la richesse… parce qu’elle a été construite, mais la richesse réside, et a toujours résidé, dans l’ingéniosité humaine, ce que nous appelons le capital humain. C’est ce que les marxistes ne comprennent pas. Ils voient les grandes maisons et les voitures… les « choses » et pensent que c’est la richesse. Ce n’est pas le cas. Mais c’est ce dont ils veulent s’emparer.
C’est en fait bien pire que cela. Ils ne se contenteront pas de voler, pas plus que les gardes rouges de Mao ne se sont contentés de détruire les emplois des intellectuels. Ils voulaient au contraire les voir souffrir, saigner et mourir. Alors ils les ont battus à mort.
Considérez la déclaration suivante du député travailliste britannique Naz Shah, par rapport aux gangs de jeunes filles musulmanes au Royaume-Uni, que la police britannique a refusé de poursuivre par crainte d’être taxée de racisme. Les auteurs de ces actes, voyez-vous, étaient des gangs musulmans.
Interrogée sur les enfants blancs violés par des musulmans, elle a répondu qu’ils « doivent se taire pour le bien de la diversité« . Je suis sûr que vous trouvez cela choquant. Moi pas. C’est consternant, mais pas choquant. Il existe différentes sortes de psychopathes. Ce qui est à la fois consternant ET choquant, c’est que presque rien n’a été dit sur cette déclaration scandaleuse. Et les seuls médias prêts à en parler ont été qualifiés de « nazis d’extrême droite » qui diffusent des « discours de haine ». Vous n’avez pas besoin que je vous dise ce qui se passerait si nous supprimions simplement les mots « blanc » et les remplacions par « musulman » ou « noir ». Et pour être clair, nous devrions traiter toutes les personnes de toutes les races de la même manière.
Donc la civilisation occidentale est littéralement en train de se suicider.
Ce que cela signifie, c’est qu’économiquement, la capacité à former du capital, ou du moins l’incitation à former du capital, est littéralement détruite. Non seulement tout s’arrête, mais tout peut même s’inverser… c’est certainement ce qui va se passer lorsque les marxistes commenceront leurs politiques de « redistribution » afin d’établir « l’égalité ».
La redistribution prendra la forme de taxes, de prises de contrôle directes – pensez à l’actionnariat conjoint de votre entreprise avec une coalition de « groupes minoritaires » prenant un certain pourcentage de votre entreprise, au nom de l' »équité ». Vous ne pensez pas que cela va se produire? Vous verrez.
Nous savons qui sont les cibles.
Le Smithsonian Museum le souligne pour nous dans sa couverture de la « blancheur ».
« Puisque les Blancs en Amérique détiennent la majeure partie du pouvoir politique, institutionnel et économique, ils bénéficient d’avantages que les groupes non-blancs n’ont pas. Ces avantages et bénéfices, à des degrés divers, sont connus sous le nom de privilège blanc. Pour de nombreux Blancs, cela peut être difficile à entendre, à comprendre ou à accepter, mais c’est pourtant vrai. Si vous êtes blanc en Amérique, vous avez bénéficié de la couleur de votre peau. »
Donc voilà, directement du Musée national de l’Histoire et de la Culture Afro-américaine.
J’ai pris la liberté de faire une capture d’écran de leur présentation de la « culture blanche ». Quelque chose qui est considéré comme un péché et qui a besoin d’être « réparé ».
Ces bolcheviks ont l’intention de détruire tout ce qui touche à la civilisation occidentale, et ils le justifieront comme ils le voudront. Sachez que ce n’est pas de la théorie, ce n’est pas un gloubiboulga de conspiration sauvage. C’est ici et ça se passe MAINTENANT!
POINTS À RETENIR ET SOLUTIONS PRATIQUES
Troubles civils
Nous avons parlé du risque croissant de ce phénomène en Occident depuis maintenant plus de deux ans. Nous n’avons jamais pris en compte les blocages COVID dans cette analyse. Faisons-le donc brièvement.
Une grande partie du monde est pratiquement fermée aux affaires, laissant les citoyens à court d’argent, au chômage et à court d’options. Des restrictions continuent d’être mises en place, comme celles auxquelles seuls les Nord-Coréens ont été habitués. Ce n’est qu’une question de temps avant que ces problèmes n’explosent en crimes violents et troubles civils. Il ne s’agit pas d’un problème exclusif aux les États-Unis.
Élections américaines
Si Trump gagne : La gauche va péter les plombs. Avec la montée de la violence et du chaos, Trump invoquera la loi sur l’insurrection et fera intervenir l’armée. Et les gens ne seront pas contre. En fait, ils le demanderont. Pourquoi? Parce qu’ils auront l’impression d’être attaqués. Et ils le seront. Mais ils demanderont et obtiendront… un état policier.
Si Biden gagne : Le pays deviendra marxiste si vite que vous en aurez le vertige. Le revenu de base universel, une nouvelle « initiative verte » qui ignore la science et l’économie et qui plongera le pays dans une profonde spirale de dépression pendant que ceux qui sont au pouvoir poursuivent leurs objectifs en toute ignorance et arrogance malgré les preuves croissantes de leur caractère destructeur.
Fermer les principaux centres énergétiques au nom de la « sauvegarde du climat »? Bien sûr, pourquoi pas.
Appliquer des règles sur l’embauche de personnes « défavorisées », quelle que soit la nouvelle catégorie qu’ils peuvent imaginer (ce sera tout un commerce de recherche de pots-de-vin)? C’est une bonne idée.
Emprisonner quiconque prononce un « discours de haine », notion de plus en plus définie par une foule en délire? Absolument.
Taxer ceux qui bénéficient d’un « privilège blanc »? Bien sûr que oui.
Ça a l’air dingue, non? Regardez autour de vous, et dites-moi que j’ai tort. Le niveau de vie descendra en chute libre.
Réparations et autoritarisme
L’idée de la repentance n’est pas affreuse si, par exemple, on a fait quelque chose de mal. Si on a agressé une autre personne, il n’est que juste de régler ce problème. C’est ce que le système judiciaire est censé faire. Je vole vos choux, et je suis obligé de payer une amende et de les rendre… ou une punition de ce genre.
L’idée que quiconque devrait être tenu responsable des actes non seulement de nos ancêtres, mais aussi des ancêtres de personnes avec lesquelles vous partagez la même couleur de peau, est complètement folle.
Si nous punissons quelqu’un pour des choses faites par quelqu’un d’autre – mes ancêtres, vos ancêtres, ont tous commis des actes répréhensibles – nous retournons rapidement au désastre absolu qu’était le Moyen-Âge. C’est vrai pour chaque personne sur cette planète (sans exception). Et pourtant, c’est ce qui est suggéré. Et juste un petit rappel. L’âge des ténèbres a duré 400 ans, ce qui est incroyable. [NdT. en fait non, mais ceci est – littéralement – une autre Histoire. Lisez Fomenko]
Les exemples sont nombreux et n’ont cessé de croître en intensité et en volume. Les appels aux blancs à dédommager des « personnes de couleur ». Ce qui est remarquable, c’est que les « personnes de couleur » n’incluent PAS les Asiatiques. En effet, les Asiatiques sont mis dans le même sac que les Blancs. C’est parce qu’ils n’adhèrent pas au principe de la victimisation comme moyen d’obtenir ce qu’ils veulent. C’est pourquoi ils sont surreprésentés dans les universités et les entreprises. Dans l’ensemble, ils réussissent et sont donc eux-mêmes diabolisés. Vous voyez, reconnaître que les Asiatiques ne bénéficient d’aucun « privilège » alors qu’ils obtiennent de meilleurs résultats que la plupart des autres groupes ethniques, à l’exception peut-être des Juifs, détruit complètement le récit et, au lieu de cela, ils sont diabolisés et perdent leur « couleur » comme par magie.
Et donc, des réparations. Des Blancs en particulier (ce qui inclut les Asiatiques) aux Noirs.
Il y a autre chose au sujet des réparations qui est souvent oublié mais qui est d’une importance cruciale. Les réparations que l’Allemagne a dû payer après avoir perdu la Première Guerre Mondiale ont jeté les bases économiques et politiques de la République de Weimar, qui ont permis au parti Nazi de prendre le pouvoir. Le déclin économique (dans lequel nous sommes à 100% aujourd’hui) a toujours été un ingrédient-clé de la montée de l’autoritarisme.
Si vous possédez de la richesse et que vous êtes « blanc », la foule hurlante et haletante vous qualifiera de « privilégié » et cela suffira pour « redistribuer » votre richesse.
Si vous possédez de la richesse et que vous êtes noir, à terme, vous serez identifié comme un « sympathisant » et ils viendront vous chercher aussi.
De nombreux PDG et célébrités qui prônent la vertu essaient de « devancer » la tendance en signalant qu’ils sont « dans le mouvement ».
Premièrement… ce sont des lâches, et deuxièmement… ça ne marchera pas.
Exemple concret. Deux grandes entreprises britanniques (Lloyds of London et Green King) ont promis de payer des « réparations » pour l’esclavage. Un esclavage mené dans les années 1800. Ces clowns sont tout simplement des idiots utiles. En haut de la liste des idiots utiles se trouve Jeff Bezos qui a soutenu massivement les deux confinements ainsi que Black Lives Matter. Pourquoi ? Eh bien, ces deux mouvements ont fait plus pour annihiler complètement sa concurrence (le commerce de détail) que tout ce dont il aurait pu rêver. Si vous avez le courage de le faire, lisez le Washington Post, dont il est propriétaire, et vous y verrez le parti pris inhérent.
Il y aura probablement une taxe de « rétribution » ou de « réparation ». Si vous n’êtes pas dans le groupe ethnique choisi, vous serez ciblé. Le fait que ce soit insensé et raciste en soi n’aura aucune importance.
Des impôts plus élevés… surtout si vous êtes « blanc ».
Comme mon ami Dylan Grice l’a récemment fait remarquer dans un article « Ça vient ! C’est pour bientôt ! Le MMT (ou quelque chose comme ça) arrive. » [NdT. La théorie monétaire moderne (souvent abréviée TMM, ou en anglais Modern monetary theory) se fonde sur le monopole de la violence de l’État qui lui donne la possibilité de taxer, ainsi que de choisir le moyen de paiement de ses taxes]
« Pour certains (comme moi), la MMT et ses cousins ne sont que les dernières métastases d’une branche de l’économie théorique depuis longtemps dévoyée (c’est-à-dire la macroéconomie). Pour d’autres, c’est la solution évidente pour une économie mondiale qui a désespérément besoin de relance, d’investissements dans les infrastructures publiques, de réduction des inégalités et de pratiquement tout ce qu’un politicien pourrait avoir envie d’ajouter à sa liste de souhaits. Je pense que les « autres » vont gagner. Les roulements de tambour se font plus intenses. Le chant qui l’accompagne, « Donnez une chance à la MMT », finira par être entendu. Changement de régime politique. »
Je pense que Dylan a mis le doigt sur le problème. Le MMT et l’UBI (Universal Basic Income – revenu de base universel) ont le vent en poupe. C’est vrai en Europe occidentale comme aux États-Unis, bien que cela puisse être retardé aux États-Unis en fonction des prochaines élections.
L’UBI est une idée si catastrophiquement mauvaise que je ne sais pas par où commencer. Lorsqu’on enlève aux gens la motivation de se lever le matin et d’aller travailler et donc d’avoir un but dans la vie, on détruit absolument ce qu’est l’être humain. S’attendre à ce que cela se termine de manière positive est au-delà de la stupidité. La destruction économique que cela entraînera est difficile à saisir, sans parler de la destruction du tissu social de la société.
Ce que cela va apporter, ce sont des pénuries, surtout de nourriture. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles nous sommes actuellement optimistes quant à l’agriculture. Voici Mosaic, un excellent proxy pour le secteur.
Meurtre/génocide
Je ne veux pas être alarmiste et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas mon genre. Cela dit, nous examinons de très près les exemples historiques. Ignorer cette possibilité serait imprudent.
Dans le passé, des personnes ont reçu une balle dans la nuque, ont été enterrées vives dans des fosses communes, gazées et, dans le cas des goulags, mises au travail jusqu’à la mort.
Comment une telle chose serait-elle menée à l’époque moderne?
Je déteste dire cela, mais un vaccin obligatoire accomplirait la tâche très efficacement, surtout s’il est administré par des gens qui ne sont pas conscients et qui croient plutôt faire un travail honnête. [NdT. gardez bien à l’esprit que ce texte a été rédigé plusieurs mois avant le début de la campagne de « vaccination » Covid] Je me rends compte que cela peut sembler farfelu, mais considérez que le Parti Communiste Chinois fait déjà cela avec la population musulmane de Chine.
Plutôt que de les assassiner en masse, il a mis en place un programme de stérilisation obligatoire. Bien entendu, ils ne disent pas aux Ouïgours qu’on leur injecte des médicaments qui les rendront stériles, mais c’est ce qu’ils font. Et c’est extraordinairement efficace.
Vous pouvez lire ici tout ce qui concerne ce sujet.
L’un des principaux problèmes liés à la perpétration d’un génocide, quelle qu’en soit la forme, réside dans le fait que les victimes courront se mettre à l’abri ou se battront pour leur vie. Il est bien plus facile de les faire marcher de leur plein gré vers l’abattoir. Aujourd’hui, nous disposons d’un ensemble de conditions qui permettraient d’y arriver avec une facilité étonnante. Si les victimes ne sont pas pleinement conscientes de ce qu’elles prennent, elles s’empresseront de prendre quelque chose qui n’est pas ce qu’elles pensent. Il y a des précédents à cela aussi.
« En 1993, l’OMS a annoncé un « vaccin contraceptif » servant au « planning familial ». Les recherches publiées montrent qu’en 1976, les chercheurs de l’OMS avaient conjugué l’anatoxine tétanique (TT) avec la gonadotrophine chorionique humaine (hCG) pour produire un vaccin « contraceptif ». La conjugaison de l’anatoxine tétanique avec l’hCG provoque l’attaque des hormones de grossesse par le système immunitaire. Les résultats attendus sont des avortements chez les femmes déjà enceintes et/ou l’infertilité chez les receveuses non encore fécondées. Des inoculations répétées prolongent l’infertilité. Actuellement, les chercheurs de l’OMS travaillent sur des vaccins anti-fertilité plus puissants qui utilisent l’ADN recombinant. Les publications de l’OMS montrent un objectif à long terme de réduction de la croissance démographique dans les « pays moins développés » instables. En novembre 1993, des publications catholiques ont affirmé qu’un vaccin abortif était utilisé en tant que prophylactique contre le tétanos. En novembre 2014, l’Église Catholique a affirmé qu’un tel programme était en cours au Kenya. Trois laboratoires de biochimie indépendants accrédités par Nairobi ont testé des échantillons provenant de flacons du vaccin antitétanique de l’OMS utilisé en mars 2014 et ont trouvé du hCG là où il ne devrait pas y en avoir. En octobre 2014, 6 flacons supplémentaires ont été obtenus par des médecins catholiques et ont été testés dans 6 laboratoires accrédités. Là encore, de l’hCG a été trouvée dans la moitié des échantillons. Par la suite, le laboratoire AgriQ Quest de Nairobi, dans deux séries d’analyses, a de nouveau trouvé de l’hCG dans les mêmes flacons de vaccin qui avaient été testés positifs précédemment, mais n’a pas trouvé d’hCG dans 52 échantillons supposés par l’OMS être des flacons du vaccin utilisé dans la campagne du Kenya 40 avec les mêmes numéros de lot d’identification que les flacons qui ont été testés positifs pour l’hCG. Étant donné que l’on a trouvé de l’hCG dans au moins la moitié des échantillons de vaccins de l’OMS dont les médecins impliqués dans l’administration des vaccins savent qu’ils ont été utilisés au Kenya, notre opinion est que la campagne « antitétanique » du Kenya a été raisonnablement remise en question par l’Association des Médecins Catholiques du Kenya comme étant une façade pour la réduction de la croissance démographique. »
Pour être franc, le fait même d’écrire sur ce sujet me semble surréaliste et étrange. L’une des raisons pour lesquelles je le fais est que je vous demande de réfléchir à ce que vous avez vu se produire rien que ces derniers mois. Des choses que, si on vous avait dit l’année dernière à la même époque qu’elles se produiraient, vous auriez probablement rejetées en bloc et jugées ridicules.
Que se passera-t-il si vous ne vous conformez pas?
Eh bien, ils vous excluront du système. Essayez d’obtenir un prêt bancaire sans preuve de votre vaccin. Désolé, je ne peux pas vous aider. Essayez d’obtenir une assurance. Désolé, vous représentez un risque pour la santé. Essayez de prendre l’avion. Vous êtes un danger pour les autres passagers, donc pas de voyage pour vous. Essayez de vous déplacer dans un « espace public » et vous serez arrêté pour « mise en danger du public ». Ils ont déjà commencé à le faire avec les masques. Pourquoi ne pas passer à l’étape suivante?
Une chose que l’Histoire nous enseigne est la suivante. Si vous inculquez la peur de Dieu aux gens, ils abandonneront volontiers leurs libertés pour la « sécurité ».
Et quoi d’autre?
Les biens immobiliers
Aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans les pays d’Europe occidentale, l’immobilier dans les centres-villes va poser problème. L’immobilier commercial encore plus. La poussée migratoire vers l’extérieur des centres-villes, où la vie est chère, ne fera qu’accélérer l’effondrement de l’immobilier commercial de détail, qui a été frappé de plein fouet par les fermetures gouvernementales. Lorsque les confinements ont été décrétés, les gens s’attendaient à rester chez eux pendant quelques semaines, puis à revenir à la normale. Si les confinements n’avaient duré que ces quelques semaines, je suis sûr que c’est ce qui se serait passé.
Je l’ai observé depuis chez moi, ici, avec mes enfants et leur scolarité. La première semaine a été un foutoir fait d’incompétence et de chaos. Les enseignants essayaient – vraisemblablement – de comprendre comment utiliser un ordinateur, et j’imagine sans peine que beaucoup d’entre eux ont cherché sur Google des « applications d’enseignement », suite à quoi on les a vus utiliser une foultitude de logiciels incompatibles. C’était la pagaille. Par exemple, j’ai eu deux conversations téléphoniques avec des enseignants où je comprenais bien ce qu’ils essayaient de faire, tout en sachant que cela ne marcherait pas (uniquement parce que j’avais déjà utilisé le logiciel et que je voyais bien que ce qu’ils en attendaient ne fonctionnerait pas). Par exemple, on ne peut pas donner à une classe de 25 enfants un document partagé dans le cloud pour les faire tous travailler dessus. Quoi qu’il en soit, la situation s’est un peu améliorée au cours de la deuxième semaine, et ça a avancé à partir de là. Au bout de la sixième semaine, presque tous les problèmes avaient été résolus et mes enfants eux-mêmes trouvaient que le travail à domicile était en fait très agréable. Ils pouvaient faire beaucoup de choses par eux-mêmes, avec une aide numérique ça et là.
Aujourd’hui, la même histoire vient de se jouer, non seulement dans les écoles du monde entier, mais aussi dans les entreprises. Nombre de ces entreprises ne reviendront PAS à la situation antérieure.
Deux choses :
elles ont compris comment travailler à distance de manière beaucoup plus efficace – parce qu’elles le devaient.
leurs revenus ont été affectés, et ces coûteux bureaux ont semblé être une babiole pas strictement nécessaire et inabordable en raison de leur impact sur les flux de trésorerie.
Il est clair qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème d’immobilier commercial. Si on travaille dans une entreprise située dans une grande zone métropolitaine et qu’on travaille régulièrement à domicile, quel sens cela a-t-il de vivre dans un petit appartement ou une maison coûteuse alors qu’on peut facilement déménager dans une banlieue ou une zone rurale où on pourra échanger son appartement de trois chambres contre quatre hectares de terrain, un cheval et une maison de six chambres. Ce phénomène a été accéléré par la violence et les émeutes.
Le fait que la police soit privée de subsides et n’ait plus aucune autorité réelle aux États-Unis et, dans une moindre mesure, en Grande-Bretagne signifie que vivre dans les zones urbaines alors que le chômage monte en flèche deviendra une très mauvaise idée. Ceux qui ont les moyens quitteront les villes.
Cela créera une boucle de rétroaction. Les villes tirent la majorité de leurs revenus des impôts fonciers. Les villes, en particulier celles qui ont pris fait et cause pour les manifestations, comme New York, Chicago et Seattle, vont tout simplement augmenter les impôts (parce qu’elles sont dirigées par des Démocrates). Cela fera fuir de plus en plus de personnes et fera baisser la valeur des propriétés, ce qui entraînera d’autres hausses d’impôts, ce qui accélérera l’effondrement des recettes fiscales nettes. La faillite suivra. Ces quartiers deviendront rapidement des endroits dangereux où règne la criminalité et, comme la police a été dépouillée de ses pouvoirs et qu’elle a maintenant trop peur d’intervenir et de – eh bien, policer – de peur d’être dénoncée par la nouvelle religion, les bandes criminelles combleront le vide laissé par le pouvoir. Si vous possédez des biens immobiliers dans les grandes villes américaines, le moment de vous en délester, c’était hier. Il n’y aura pas de « retour en arrière ».
Ce qui m’amène aux marchés des obligations d’État. Les recettes fiscales du gouvernement se sont effondrées après la fermeture de l’économie. La montée des marxistes et les émeutes qui ont suivi ont porté un nouveau coup à ces recettes, et la guerre civile à venir va complètement détruire les impôts sur le revenu.
Ces recettes fiscales sont ce qui finance les marchés obligataires.
À l’heure actuelle, les gestionnaires d’actifs macroéconomiques n’y prêtent pas attention (c’est trop politique, vous vous souvenez? et personne ne veut en parler de peur d’être « annulé » par un crétin et par la meute de justiciers sociaux) et, en tant que tels, ils voient une économie moribonde et se disent… « aha! tendance déflationniste » et achètent des obligations.
Ils font erreur… une erreur tragique.
Les marchés obligataires se tiennent sur des jambes plus vacillantes que jamais, et lorsqu’ils s’effondreront, le déplacement de capitaux qui en résultera sera vraiment époustouflant.
Dette du gouvernement américain par rapport au PIB
Le PIB s’effondre sous les verrouillages institués par le gouvernement.
Les troubles civils continus exercent une pression accrue sur le PIB et donc sur les recettes fiscales du gouvernement.
Voyez la courbe des demandes de chômage aux États-Unis.
L’agitation sociale est fortement corrélée au chômage des jeunes. Il est clair que nous n’avons pas que le chômage des jeunes à craindre… mais vous pouvez l’ajouter à la liste. C’est à la fois haussier pour les actions d’armes à feu et baissier pour les obligations.
Les universités
C’est la même chose.
Quel sens cela a-t-il d’avoir des bâtiments et des campus tentaculaires et élaborés, dont l’entretien est incroyablement coûteux, alors que personne n’est présent et que les étudiants suivent des cours à distance?
Pensez maintenant aux villes universitaires et à l’immobilier dans ces villes. Les impacts et les conséquences de second ordre de ce phénomène vont fondamentalement changer les marchés de bien plus de façons que quiconque ne l’envisage actuellement.
Ramifications internationales
La culture de l’annulation est absolument destructive pour la formation de capital. Qui veut créer une entreprise dans l’Ouest aujourd’hui? Qui engagez-vous… La femme noire de service? Une personne trans? Un végétalien? Une personne handicapée? Tous ces éléments combinés? Si tout ça vous semble loufoque, c’est parce que ça l’est. Mais comment faire pour décider? Bien entendu, rien de tout ça n’a de rapport avec ce que fait réellement votre entreprise. Alors non, vous ne vous lancez tout simplement pas. Les risques sont trop importants. C’est ainsi que meurt la formation de capital. C’est ainsi que meurt l’innovation. Et tandis que les démocraties occidentales souffrent de cette situation, l’Est comble le vide.
D’Ouest en Est
Si vous voulez savoir où le capital va se déplacer, jetez un œil aux pays qui ne se rallient PAS au mouvement Black Lives Matter. Sachez que ce que nous examinons ici n’a rien à voir avec le racisme réel.
Cette anomalie est confirmée en Asie où il n’y a pas non plus de manifestations. Les raisons sont dues à ce que j’appellerais l’ADN de toute société à un moment donné.
J’ai expliqué cette dynamique et explicitement [décrit] comment elle concerne l’Europe occidentale et orientale dans un article du blog publié il y a maintenant deux ans. Vous pouvez le lire ici.
Viktor Orban, le leader hongrois non libéral et provocateur, a récemment déclaré dans une interview :
« Je vois aussi que les forces de l’ordre et la police sont dans les rues et pourtant il y a une vague de violence. Des statues sont renversées, les conditions sont déplorables et il y a des guerres de gangs dans les belles rues des petites villes des pays civilisés d’Europe occidentale », a déclaré M. Orbán.
« Je regarde les pays de ceux qui nous conseillent sur la façon de mener notre vie correctement et sur la bonne gouvernance, le bon fonctionnement de la démocratie, et je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. »
Après la chute du mur de Berlin, les Européens de l’Est ont cherché une vie meilleure en Europe occidentale. La fuite des cerveaux s’est faite dans un sens. De l’Est vers l’Ouest. Mais depuis plus d’une décennie maintenant, les Européens de l’Est retournent de plus en plus chez eux, préférant leur propre pays et leur propre culture. Leurs pays d’origine sont devenus de plus en plus riches et franchement plus agréables à vivre, le niveau de vie n’ayant cessé d’augmenter.
La prochaine étape – et c’est là que se trouvent les opportunités – est que les Européens de l’Ouest les plus brillants vont commencer à s’installer dans certains pays d’Europe de l’Est où les opportunités sont meilleures. Le seul problème, c’est qu’il sera beaucoup plus difficile de passer d’un pays à l’autre que par le passé.
Asie
Je n’ai pas trouvé de joli graphique montrant le manque d’intérêt pour les manifestations BLM en Asie… en grande partie parce que personne ne s’intéresse aux mouvements populaires de justice sociale ou de climat là-bas.
Pour comprendre pourquoi l’Est va gagner, il faut considérer la formation de capital.
La formation de capital est au cœur de toute économie qui fonctionne bien. Pour former du capital, les conditions sous-jacentes doivent être présentes. Il s’agit, entre autres, des éléments suivants:
Un système juridique qui protège les intérêts des participants et offre une réparation des griefs tels que le vol. A souligner… PAS des griefs basés sur la victimisation ou la « justice sociale ».
Un système économique qui permet la propriété. La propriété étant à la fois intellectuelle et physique.
La situation géopolitique mondiale devenant de plus en plus fragile et fracturée, les pays vont réorganiser leurs chaînes d’approvisionnement, leurs accords commerciaux et leurs alliances militaires. Les pays asiatiques – qui considèrent tous leurs voisins comme des ploucs! – continueront à commercer avec ces pays voisins, renforçant leurs liens à la fois par nécessité et en raison d’objectifs communs partagés et d’une profonde compréhension de leurs cultures respectives.
Au cours des deux prochaines décennies, je reste convaincu que l’Asie deviendra la région économique mondiale dominante dans le monde.
Voici la distribution du capital mondial aujourd’hui.
Et voici les plus grandes bourses de produits dérivés au monde.
Nous verrons de plus en plus d’entreprises se re-domicilier en Asie et lorsqu’il s’agira de lever des capitaux, elles le feront en Asie.
Cela peut sembler être une opinion extrême aujourd’hui. Je le comprends.
Mais c’est exactement ce qui s’est déjà produit en termes de capitaux et d’entreprises qui l’ont fait dans d’autres pays. Mon pays natal, l’Afrique du Sud, l’a fait lorsque les lois BEE (Black Economic Empowerment) [NdT. Le Black Economic Empowerment ou BEE (signifiant à peu près « développement économique des Noirs »), est un programme à base raciale, lancé par le gouvernement sud-africain pour rectifier les inégalités créées par l’apartheid] ont été adoptées, obligeant les entreprises à renoncer à leurs structures de propriété afin d’atteindre l' »égalité ». De nombreuses entreprises se sont alors redomiciliées, ont retiré les actifs « nationaux », puis ont créé une nouvelle société en y intégrant les actifs non sud-africains. Anglo American, Richmont, Biliton, British American Tobacco, Old Mutual, South African Breweries et Investec ne sont que quelques exemples. Il y en a beaucoup d’autres. Tout cela a déjà été essayé et testé auparavant, et pas seulement en Afrique du Sud. C’est ce qui va se passer pour de nombreuses entreprises actuellement domiciliées et cotées sur les bourses américaines.
D’Ouest en Est sur le plan académique
Consumé par un faux récit articulé sur la justice sociale, l’Occident se jette à corps perdu dans le marxisme. Nous sommes le produit de notre pensée, et lorsque notre pensée est torturée et déformée, alors nos résultats sont torturés et déformés. L’âge des ténèbres a été nommé ainsi parce que la pensée y était très torturée. Les gens s’intéressent rarement aux causes d’une situation, de la même manière qu’ils s’intéressent aux effets de premier ordre des événements en négligeant totalement les conséquences de second ordre (les confinements en sont un excellent exemple, avec leur longue liste des effets de second ordre de destruction économique, d’augmentation de la pauvreté, d’augmentation des suicides, de santé mentale, et bien plus encore).
La tendance vers un monde politiquement correct, propre aux démocraties occidentales développées, s’accélère depuis plus d’une décennie maintenant. Je l’ai signalé à de multiples occasions, souvent sous le coup de critiques. Aujourd’hui, on est passés en mode complètement débile.
L’université d’État de Californie veut « réparer le racisme systémique » et a exigé la gratuité de l’enseignement pour les étudiants non-blancs et la ségrégation pour que les étudiants non-blancs n’aient pas à subir la proximité offensante des Blancs. Ce qui est hilarant, c’est que cette mesure est présentée comme un moyen de réduire le racisme. À ce rythme, The Onion [NdT. The Onion (« L’Oignon ») est un média d’informations parodiques américain] va faire faillite.
Ils ont même trouvé un nom accrocheur pour décrire le fonctionnement de ce nouveau monde utopique. Du moins en ce qui concerne les mathématiques. ETHNOMATHÉMATIQUES. Non, sérieusement. Dans ce nouveau monde progressiste, 2+2=oppression et la « réussite » est une construction suprématiste blanche. Les deux doivent être abolis.
Selon Tracy Castro-Gill, professeur d’études ethniques à Seattle, la seule façon de « décoloniser » la classe est que les enseignants se débarrassent des « notions suprématistes blanches de réussite et d’opportunité« .
L’objectif ici est de « combler le fossé des opportunités ». En d’autres termes, il s’agit de forcer les enfants intelligents à devenir aussi médiocres que les enfants stupides. Bingo, on a enfin l’égalité.
« Combler les écarts entre les « réalisations et les opportunités » est une façon occidentale de penser l’éducation. Elle est linéaire et considère les étudiants comme manquant de quelque chose et devant être transformés en un idéal, qui est défini par la suprématie blanche. »
Les gens et le capital récompenseront cette façon de penser comme ils l’ont toujours fait. Ils la fuiront. Et tandis qu’ils fuiront, le gouvernement leur mettra des bâtons dans les roues. Les contrôles de capitaux, les contrôles physiques aux frontières (oui, maintenant ils ont le virus comme excuse) et les menaces physiques viendront naturellement. En même temps, ceux qui le voient et agissent avant qu’il ne soit trop tard iront là où ils sont le mieux traités. Inversion de la diaspora.
Considérez ceci: si vous êtes un entrepreneur confronté à la perspective de créer une entreprise en Californie, par exemple, où la loi vous oblige à embaucher en fonction d’une certaine « équité entre genres » ou de l’une des myriades de directives basées sur l' »équité » à venir, déterminées par un crétin dans un bureau… que faites-vous ? Vous réalisez qu’après avoir rempli toutes leurs exigences débiles, ils vous voleront tous vos profits alors que vous devez nourrir votre famille et quand vous regardez dans les yeux de vos enfants et pensez à leur avenir, à moins que vous ne vous mentiez à vous-même, vous saurez ce que vous devez faire.
Comme Tacite l’a dit il y a 2000 ans,
« Plus les lois sont nombreuses, plus la société est corrompue. »
Continuons…
La ville de Seattle, qui semble mener le monde dans sa course incessante vers une utopie « woke », a récemment convoqué ses employés blancs (uniquement les employés blancs) à une réunion spéciale où ils ont été informés que leur couleur de peau était offensante et inacceptable. Le programme s’intitule « Interrompre la supériorité raciale et la blancheur intériorisées« . Les travailleurs ont reçu l’ordre d’entreprendre un travail consistant à « défaire leur blancheur ».
S’il y a jamais eu un moyen de générer le genre d’hostilité raciale qui conduit à des résultats aussi abominables qu’un génocide, voilà, mes amis, comment on s’y prend.
D’un autre côté, quiconque connaît l’Asie en général ou même la diaspora asiatique connaît probablement leur incroyable éthique du travail et la valeur qu’ils accordent à l’éducation. Pensez-vous vraiment que les parents asiatiques vont envoyer leurs enfants chéris dans ce repaire d’ineptie et d’incompétence?
La réponse est non, aucune chance. Étude après étude, il s’avère que non seulement les Asiatiques dominent complètement en mathématiques, en sciences et en ingénierie, mais que l’Occident prend de plus en plus de retard, l’écart se creusant à un rythme accéléré.
Ainsi, pendant que l’Occident se suicide intellectuellement en se concentrant sur les études de genre et autres foutaises du même acabit, tout en permettant aux étudiants de réussir en maths à condition que les réponses soient sanctionnées en fonction de la race… la productivité de l’Occident connaîtra un déclin brutal. Comment pourrait-il en être autrement? Je veux dire, vivriez-vous dans une tour conçue et construite par un de ces étudiants dont les mathématiques et l’ingénierie disent que 2+2 est égal à autre chose que 4 ?
Donc non, le transfert du capital intellectuel sera soudain et rapide. Ce que les marxistes ne comprennent pas, c’est que la richesse n’est pas « matérielle ». C’est du capital intellectuel. La marchandise est le résultat de l’exploitation de ce capital intellectuel. Enlevez-le et tout ce que vous avez, c’est la décadence. C’est ce qui nous attend malheureusement.
Mais sur le terrain de jeu international, il y a autre chose à considérer.
Le vide du pouvoir
Alors que l’Amérique est aux prises avec une révolution marxiste et une guerre civile imminente, comprenez que cela crée un vide de pouvoir dans la politique internationale. Vous pouvez être sûr que d’autres observent et attendent patiemment que les opportunités se présentent. Nous avons déjà vu le Parti Communiste Chinois profiter de la crise actuelle créée par les confinements et l’agitation politique aux États-Unis pour prendre Hong Kong. Ils ont les yeux rivés sur Taiwan. Mais vous pouvez vous attendre à ce que de nombreux autres acteurs soient plus agressifs. La Turquie montre ses muscles en cherchant à se réaffirmer en tant que puissance régionale.
Chronologie
La prochaine décennie sera extraordinairement bonne pour les biens durables. Le problème, c’est que pour celui qui se trouve dans un pays occidental, il y a de fortes chances pour que l’on cherche à lui voler tout ou partie de ces bénéfices.
Cela signifie qu’il faut se préparer MAINTENANT à cette inévitabilité.
CE QUE JE FAIS
Deux choses pour le moment. Pas encore implémentées mais je suis en train de régler les détails.
Flûte. Trois choses, en fait. La première est évidente. Tous les membres d’Insider ainsi que nos clients de Glenorchy Capital le savent. Je pense que nous sommes actuellement aussi bien positionnés par rapport au chaos qui menace notre portefeuille que nous pouvons l’être. Il y a deux autres choses sur lesquelles j’ai travaillé un peu plus silencieusement. En voici une très brève introduction.
La première. Pour la spéculation, le cashflow et le profit, je chercherai à acheter des biens immobiliers en difficulté à Dubaï au cours des 12 à 24 prochains mois. L’énergie va représenter un investissement vraiment spectaculaire et le complexe énergétique vient d’être sérieusement concentré au Moyen-Orient et en Russie. Le pouvoir de fixation des prix qui est en train de se construire n’est rien moins qu’époustouflant. Dubaï, qui n’est qu’un exportateur minime de pétrole (environ 4 % du PIB), a toujours été la Suisse du Moyen-Orient. C’est là que les affaires se concluent, que les riches vont en vacances, se divertissent et stockent leurs richesses. C’est le centre financier du Moyen-Orient. Il a été décimé à la fois par l’effondrement des prix du pétrole et par les autres secteurs d’affaires dont Dubaï tire des revenus. Et ce sont le tourisme et les conférences. Ces deux secteurs sont récemment tombés à zéro. Actuellement, je peux acheter des biens immobiliers haut de gamme (ridiculement haut de gamme, décorés par Versace) pour moins cher que le coût de leur construction. Comme je l’ai dit… J’en dirai plus à ce sujet, car à l’origine, j’avais l’intention de m’y lancer avec quelques amis et d’acheter via un syndicat. J’ai reçu des tonnes de messages d’intérêt de la part de clients depuis que je l’ai mentionné une première fois et je vais donc mettre en place un véhicule dédié pour le faire.
Deux. Pour le plan B, j’ai l’oeil sur la Thaïlande. L’Asie va gagner, et je pense que ce sera consommé dans les 10 à 15 prochaines années. A ce moment, ce sera très clair, mais les prix seront fixés en conséquence. Ça arrive beaucoup plus rapidement que ce que j’avais prévu. Il y aura de nombreuses opportunités. Pour l’instant, je me concentre sur la Thaïlande, qui est bien placée pour devenir la « Suisse » de l’Asie.
Cette tendance est en place depuis la crise asiatique, mais elle va maintenant s’accélérer. Je vais vous donner un exemple et laisser les détails de côté pour le moment, car, soyons honnêtes, ce rapport est déjà assez long.
Les candidats au programme de résidence Elite thaïlandais pour les trois premiers mois de cette année représentent déjà plus de 50 % des demandes pour toute l’année 2019. Cette demande provient en grande partie de citoyens américains déjà en Thaïlande qui regardent les États-Unis et se disent « Non merci… Ça m’intéresse autant d’y retourner que de subir une coloscopie ».
Les demandes américaines provenant de l’extérieur de la Thaïlande ont augmenté de plus de 100 % si l’on compare le premier trimestre de 2020 au premier trimestre de 2019… et en fait si l’on compare le premier trimestre de 2020 à n’importe quel trimestre de 2019.
Nos amis américains ne sont pas les seuls à voir le train arriver et à considérer la Thaïlande comme un excellent havre de paix pour les entrepreneurs et les entreprises. Le nombre d’Australiens qui ont demandé à quitter le « pays de la chance » au cours du premier trimestre de cette année a augmenté de 228 % par rapport au premier trimestre de 2019, et les Européens se sont montrés très actifs, les demandes britanniques et françaises ayant augmenté respectivement de 75 % et 73 %.
Le fait est que les nations asiatiques n’ont tout simplement rien à foutre du seau de vomi de virtue-signalling néo-marxiste. Ils vont, en combinant nécessité économique, proximité géographique, facilité culturelle et compréhension mutuelle, renforcer le commerce avec les pays voisins, ce qui soutiendra l’ensemble de la région et accélérera leur croissance. Qu’ils continuent unilatéralement à se détester et à penser que leurs voisins respectifs sont une bande d’arriérés est une évidence. Le racisme entre les pays asiatiques est considéré comme une évidence, bien que personne ne soit intéressé par la destruction de tout ce pour quoi ils ont travaillé afin de « réparer ce tort ».
C’est dans cette direction que le capital intellectuel s’orientera de plus en plus. Au siècle dernier, les nations asiatiques en développement ont vu leurs meilleurs éléments se diriger vers les universités occidentales et, pour beaucoup, le but ultime était de quitter leur pays pour l’Occident… pour de bon. Cette tendance a commencé à s’estomper au début des années 90 et n’a cessé de ralentir depuis. Elle s’est à nouveau accélérée en 2008 et va maintenant passer à la vitesse supérieure. Non seulement elle va ralentir, mais elle va maintenant s’orienter rapidement dans l’autre sens. Les Occidentaux intelligents vont d’abord commencer à mettre leurs capitaux hors de danger… vers l’Asie et ensuite ils feront de même avec leurs personnes. A mesure que cela se produira, la facilité de le faire diminuera naturellement (offre et demande).
Je veux être en avance sur cette courbe car elle sera multi-générationnelle, et même si je déteste le dire, c’est là que se trouve l’avenir de mes enfants.
Pour moi, c’est plus important que tout le reste. Si vous souhaitez participer à l’un ou l’autre de ces projets, ou aux deux, allez ICI pour obtenir plus d’informations et je vous tiendrai au courant.
Je vous laisse avec cette célèbre citation. Il est malheureux qu’elle soit si appropriée à notre époque et à ce à quoi nous sommes tous confrontés.
« Ils sont d’abord venus chercher les communistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste. Ensuite, ils sont venus chercher les Juifs, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas juif. Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas syndicaliste. Puis ils sont venus chercher les catholiques, et je n’ai rien dit parce que j’étais protestant. Puis ils sont venus me chercher, et à ce moment-là, il ne restait plus personne pour rien dire. » Martin Niemöller (pasteur luthérien allemand)
Comme toujours, merci d’avoir lu et de faire partie d’Insider.
Sincèrement,
Chris MacIntosh Fondateur et rédacteur en chef, Capitalist Exploits Independent Investment Research Fondateur et associé directeur, Glenorchy Capital
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Ça ne devrait surprendre personne que la vice-présidente de la Banque Mondiale, Carmen Reinhardt, ait récemment averti le 15 octobre qu’un nouveau désastre financier se profile à l’horizon sous la forme d’un énorme défaut souverain et d’un défaut de dette des entreprises. Au cours des seuls 6 derniers mois de renflouements déclenchés par l’explosion du système induite par le verrouillage du Coronavirus, Reinhardt a noté que la Réserve Fédérale américaine a créé 3,4 trillions de dollars à partir de rien alors qu’il a fallu 40 ans pour créer 14 trillions de dollars. Pendant ce temps, les économistes paniqués crient en tandem que les banques transatlantiques doivent déclencher un assouplissement quantitatif toujours plus hyperinflationniste, qui menace de transformer notre argent en papier toilette, tout en acceptant des verrouillages infinis en réponse à une maladie qui a le niveau de mortalité d’une grippe commune.
Le fait de l’effondrement imminent lui-même ne devrait pas constituer une surprise – surtout quand on se souvient du 1,5 quadrillion de dollars de produits dérivés qui a pris le contrôle d’une économie mondiale qui ne génère que 80 trillions de dollars/an de biens et d’opérations commerciales mesurables. Ces paris nébuleux sur l’assurance sur les paris sur les dettes garanties connues sous le nom de dérivés n’existaient même pas il y a quelques décennies, et le fait est que quoique la Réserve Fédérale et la Banque Centrale Européenne ont entrepris pour stopper une nouvelle rupture de cette bulle de casino hyper-gonflée dans l’économie ces derniers mois, rien n’a fonctionné. Les taux d’intérêt de zéro à négatif n’ont pas fonctionné, l’ouverture de prêts repo [NdT. Un accord de mise en pension, également connu sous le nom de prêt repo, est un instrument permettant de lever des fonds à court terme. Avec un accord de mise en pension, les institutions financières vendent essentiellement des titres de quelqu’un d’autre, généralement un gouvernement, dans une transaction du jour au lendemain et acceptent de les racheter à un prix plus élevé à une date ultérieure] au jour le jour de 100 milliards de dollars/nuit à des banques en faillite n’a pas fonctionné – pas plus que l’émission de 4,5 trillions de dollars de sauvetage depuis mars 2020. Plutôt que de reconnaître ce qui se passe réellement, des boucs émissaires ont été sélectionnés pour leur attribuer des responsabilités fictives au point que la crise actuelle est en fait imputée au Coronavirus!
Cela va bien au-delà du COVID-19
Pour le dire simplement : si le Coronavirus peut être vu comme le catalyseur de l’explosion financière imminente, ce serait le comble de la stupidité de croire qu’il en est la cause, car les germes de la crise sont plus profonds et sont apparus beaucoup plus tôt que ce que la majorité est prête à admettre.
Pour arriver à établir un diagnostic plus véridique, il est utile de penser à l’économie en termes réels (par opposition à purement financiers) – c’est-à-dire: Considérez simplement l’économie comme un système total dans lequel le corps de l’Humanité (toutes les cultures, les nations et les familles du monde) existent.
Cette coexistence repose sur certains pouvoirs nécessaires de production de nourriture, de vêtements, de biens d’équipement (infrastructures matérielles et immatérielles), de transport et de production d’énergie. Une fois les matières premières transformées en produits finis, ces biens et services physiques se déplacent des points A vers B et sont consommés. Cela ressemble beaucoup au métabolisme qui maintient un corps en vie.
Maintenant que les populations ont tendance à croître géométriquement, tandis que les ressources s’épuisent arithmétiquement, des demandes constantes de nouvelles découvertes et d’applications technologiques créatives sont également nécessaires pour répondre et améliorer les besoins d’une humanité croissante. Ce dernier facteur est en fait le plus important car il touche à l’élément de principe qui distingue l’humanité de toutes les autres formes de vie de l’écosystème que Lincoln a merveilleusement bien identifié dans son Discours sur les Découvertes et les Inventions de 1859:
«Toute création est une mine, et chaque homme, un mineur. La Terre entière, et tout ce qu’elle contient, sur elle et autour d’elle, y compris lui-même, dans sa nature physique, morale et intellectuelle, et ses susceptibilités, sont les «guides» infiniment divers d’où l’homme, dès le premier, a dû creuser son destin… L’homme n’est pas le seul animal qui travaille; mais il est le seul à améliorer son savoir-faire. Cette amélioration, il la réalise par des Découvertes et des Inventions. »
Dans un discours prononcé en 2016 par le président Xi Jinping, les principes de la vision de Lincoln furent exposés par l’homme d’État chinois, qui a déclaré:
«Nous devons considérer l’innovation comme le principal moteur de la croissance et le cœur de toute cette entreprise, et les ressources humaines comme la principale source de soutien au développement. Nous devons promouvoir l’innovation dans la théorie, les systèmes, la science et la technologie et la culture, et faire de l’innovation le thème dominant du travail du Parti, du gouvernement et de l’activité quotidienne de la société… Au XVIème siècle, la société humaine est entrée dans une période sans précédent d’innovation active. Les réalisations en innovation scientifique au cours des cinq derniers siècles ont dépassé la somme totale de plusieurs millénaires précédents… Chaque révolution scientifique et industrielle a profondément changé les perspectives et le modèle du développement mondial… Depuis la deuxième révolution industrielle, les États-Unis ont maintenu leur hégémonie mondiale parce qu’ils ont toujours été le chef de file et le plus grand bénéficiaire du progrès scientifique et industriel. »
Ce que Lincoln et Xi ont déclaré avec 150 ans d’écart ne sont pas de simples hypothèses, mais des faits élémentaires de la vie que même le plus ardent adorateur de l’argent ne peut pas contourner.
Bien sûr, l’argent est un outil parfaitement utile pour faciliter le commerce et éviter le problème gênant de devoir trimballer des marchandises troquées sur le dos toute la journée, mais ce qu’il est fondamentalement c’est: un élément de soutien à un processus physique de maintenance et d’amélioration d’existence transgénérationnelle. Lorsque des imbéciles se permettent de perdre de vue ce fait et d’élever l’argent au statut de source de toute valeur (simplement parce que tout le monde le veut), alors nous nous trouvons bien en dehors de la sphère de la réalité et dans le monde d’Alice au Pays des Merveilles d’Alan Greenspan, monde fantastique où le haut est le bas, le bien est le mal, et les humains ne sont guère plus que des singes vicieux.
Gardons cela à l’esprit, et appliquons ce concept dans notre analyse de la crise d’aujourd’hui.
Le «Big Bang» de Londres
La grande «libéralisation» du commerce mondial a commencé en vagues successives tout au long des années 1970 et est passée à la vitesse supérieure avec les hausses des taux d’intérêt instaurées par le Président de la Réserve Fédérale Paul Volcker en 1980-82, dont les effets ont annihilé une grande partie des petits et moyens entrepreneurs, ont ouvert les portes spéculatives de la débâcle sur «l’épargne et le prêt» et ont également aidé à transformer les institutions minières, alimentaires et financières en cartels de plus en plus géants. Volcker lui-même a décrit ce processus comme une «désintégration contrôlée de l’économie américaine» lorsqu’il est devenu Président de la FED en 1978. L’augmentation des taux d’intérêt à 20-21% a non seulement anéanti l’essentiel de la base économique américaine, mais a également jeté le Tiers Monde dans un plus grand esclavage de la dette, car les nations doivent maintenant payer des intérêts usuraires sur les prêts américains.
En 1986, la ville de Londres a annoncé le début d’une nouvelle ère d’irrationalisme économique avec la déréglementation «Big Bang» de Margaret Thatcher. Cette vague de libéralisation a pris d’assaut le monde en balayant la séparation des banques de commerce, de dépôt et d’investissement qui avait été la pierre angulaire de l’après-guerre pour garantir que la volonté de la finance privée ne puisse plus jamais dominer davantage que le pouvoir des États-nations souverains. Pour ceux qui ne sont pas convaincus par le rôle directeur de Londres dans ce processus, je vous encourage à lire l’essai impeccable de Cynthia Chung, «Sugar and Spice, and Everything Vice: The Empire’s Sin City of London».
Greenspan et la désintégration contrôlée de l’économie
Quand Alan Greenspan a affronté la crise financière d’octobre 1987, les marchés s’étaient effondrés de 28,5% et l’économie américaine souffrait déjà d’une dégradation entamée 16 ans plus tôt lorsque le dollar fut retiré du taux de change fixe et mis à «flotter» dans le monde de la spéculation. Cette rupture avec le modèle de croissance industrielle de 1938-1971 a inauguré un nouveau paradigme de «post-industrialisme» (alias: dépouillement de la nation) sous la nouvelle logique de la «mondialisation». Cette décision insensée a été célébrée comme l’émergence de la «société des cols blancs», dirigée par les consommateurs, qui ne se soucierait plus des «choses immatérielles» comme «l’avenir», l’entretien des infrastructures ou la «croissance». Dans ce nouveau paradigme, si quelque chose ne pouvait pas générer de profit monétaire dans les 3 ans, cela ne valait pas la peine de le faire.
Paul Volcker (prédécesseur de Greenspan à la Réserve Fédérale) a illustré ce détachement de la réalité lorsqu’il a appelé à la «désintégration contrôlée de la société» en 1977, et a agi en conséquence en maintenant les taux d’intérêt au-dessus de 20% pendant deux ans, ce qui a détruit les petites et moyennes entreprises agro-industrielles dans toute l’Amérique (et le monde). Greenspan a affronté la crise de 1987 avec tout l’enthousiasme d’un magicien noir, et plutôt que de reconnecter l’économie à la réalité physique et de reconstruire la base industrielle en décomposition, il a plutôt choisi de normaliser les «instruments financiers créatifs» sous forme de dérivés (ou «instruments financiers créatifs»), qui sont rapidement passés de plusieurs milliards en 1988 à 2.000 milliards de dollars en 1992 à 70.000 milliards de dollars en 1999.
«Instruments financiers créatifs» fut le nom orwellien donné aux nouveaux actifs financiers popularisés par Greenspan, autrement connus sous le nom de «dérivés». Les nouvelles technologies de calcul intensif furent de plus en plus utilisées dans cette nouvelle entreprise, non pas comme support de pratiques plus efficaces de construction nationale, ni de programmes d’exploration spatiale tels que conçus par la NASA, mais furent à la place perverties pour s’adapter à la création de nouvelles formules complexes capables d’associer des valeurs à des écarts de prix sur les titres et les dettes assurées, valeurs qui pourraient ensuite être «couvertes» sur des marchés présents et futurs rendus possibles grâce à la destruction du système de Bretton Woods en 1971. Ainsi, alors que fut créé un monstre exponentiellement auto-générateur qui ne pouvait mener qu’à un effondrement, la «confiance du marché» revint en force grâce à ce nouveau flux d’argent facile. Le potentiel physique capable de soutenir la vie humaine continua de chuter.
L’ALENA, l’Euro et la fin de l’Histoire
Ce n’est pas par hasard qu’au cours de cette période, un autre traité meurtrier fut adopté, appelé l’Accord de Libre-Èchange Nord-Américain (ALENA) [NdT. NAFTA]. Avec cet Accord fait loi, les programmes de protection qui avaient maintenu les usines nord-américaines aux États-Unis et au Canada furent annulés, ce qui permit l’exportation de la force vitale d’une main-d’œuvre industrielle hautement qualifiée vers le Mexique où le niveau de compétences était bas, les technologies inférieures et les salaires encore plus inférieurs. Dépouillée de ses actifs productifs, l’Amérique du Nord devint de plus en plus dépendante de l’exportation de ressources et de services bon marché pour assurer ses moyens d’existence. Encore une fois, les pouvoirs physiquement productifs de la société s’effondrèrent, mais les profits monétaires dans le «maintenant» éphémère montèrent en flèche. Cela fut reproduit en Europe avec la création du Traité de Maastricht en 1992 établissant l’Euro en 1994 tandis que le processus de «libéralisation» de la Perestroïka reproduisait cet agenda dans l’ex-Union Soviétique. Certaines personnalités donnèrent à cet agenda le nom de «Fin de l’Histoire» et d’autres de «Nouvel Ordre Mondial», mais l’effet était le même.
La Banque Universelle, l’ALENA, l’intégration de l’Euro et la création de l’économie dérivée en l’espace de quelques années seulement ont induit une cartellisation de la finance par le biais de fusions et acquisitions nouvellement légalisées à un rythme jamais vu auparavant. La multitude d’institutions financières qui existaient au début des années 80 se sont absorbées les unes les autres à vitesse accélérée au cours des années 90, littéralement en mode de «survie du plus apte». Quel que soit le niveau de réglementation tenté dans le cadre de cette nouvelle structure, le degré de conflit d’intérêts et le pouvoir politique privé étaient incontrôlables, comme en témoigne aux États-Unis, l’arrêt de toute tentative de lutte de la part du chef de la Securities and Exchange CommissionBrooksley Born contre le cancer des dérivés dès son début.
Lorsque Bill Clinton fit de la dernière action de son mandat en 1999 l’abrogation de l’acte Glass-Steagall qui maintenait la séparation entre les banques commerciales et d’investissement, les spéculateurs gagnèrent un accès illimité à l’épargne et aux pensions qu’ils exploitèrent avec gourmandise en allant jouer en ville avec l’argent des autres. Cette nouvelle bulle se poursuivit pendant quelques années encore jusqu’à ce que la bombe à retardement de 700 trillions de dollars sur les dérivés tombe sur un nouveau déclencheur et que le marché des prêts hypothécaires à risque soit à deux doigts de brûler tout le système. Tout comme en 1987, et l’effondrement de la bulle de l’an 2000 en 2001, les sorciers adorateurs de Mammon de la BCE et de la FED résolurent cette crise en créant un nouveau système de «sauvetage» qui se poursuivit pendant une autre décennie.
La frénésie 2000-2008
Avec la suppression de Glass-Steagall, des capitaux légitimes tels que les fonds de pension pouvaient être utilisés pour créer une couverture qui serait l’apogée de toutes les couvertures précédentes. Des milliards étaient désormais investis dans des titres adossés à des créances hypothécaires (MBS) [NdT. mortgage-backed securities], un marché qui avait été artificiellement plongé à des taux d’intérêt record de 1 à 2% depuis plus d’un an par la Réserve Fédérale américaine, facilitant les emprunts, et donnant des rendements d’investissements dans les MBS obscènes. L’obscénité continua d’enfler quand les valeurs des maisons montèrent en flèche bien au-delà des valeurs réelles, des maisons de cent mille dollars se vendant 5 à 6 fois ce prix en l’espace de quelques années. Tant que personne ne trouvait cette croissance anormale et que la nature impayable du capital sous-jacent aux actifs à effet de levier enfermés dans les désormais tristement célèbres «subprimes» et autres créances illégitimes était ignorée, les bénéfices étaient censés continuer indéfiniment. Quiconque remettait en question cette logique était considéré comme hérétique par la prêtrise des derniers jours [NdT. référence à l’Eglise des Saints des Derniers Jours, qui attribue le pouvoir de miracle aux hommes d’Eglise].
Le «succès» stupéfiant de la titrisation des dettes immobilières provoqua immédiatement l’entrée dans le jeu d’une vague de fonds souverains en appliquant le même modèle que celui utilisé dans le cas des titres adossés à des créances hypothécaires (MBS) et des titres de créance garantis (CDO) [NdT. collateralized debt obligations] aux dettes de nations entières. La titrisation de paquets groupés de dettes souveraines qui pourraient ensuite être mis à profit à l’infini sur les marchés mondiaux déréglementés ne serait plus considérée comme un acte de trahison nationale, mais comme la clé de l’argent facile.
La sale vérité de la crise d’aujourd’hui
De nouvelles bulles «subprime» ont été créées dans le secteur de la dette des entreprises, qui est passé à plus de 13,8 trillions de dollars (en hausse de 16% par rapport à l’année précédente). Dont un quart est considéré comme pourri, et une autre moitié notée BB par Moodies (un cran au-dessus de pourri).
La dette des ménages, la dette des étudiants et celle de l’automobile ont grimpé en flèche et les salaires n’ayant pas suivi l’inflation, cela a entraîné encore plus de dettes impayables, contractées dans le désespoir. Les emplois industriels se sont effondrés de façon constante depuis 1971, et les emplois de services mal rémunérés se sont répandus comme la peste.
Le dernier rapport de l’American Society of Civil Engineers a conclu que l’Amérique a désespérément besoin de dépenser 4,5 trillions de dollars juste pour remettre la sécurité de son infrastructure délabrée à niveau. Les routes, les ponts, les voies ferrées, les barrages, les aéroports, les écoles ont presque tous reçu des notes négatives, l’âge moyen des barrages étant de 56 ans, celui de nombreuses conduites d’eau de plus de 100 ans et celui des lignes de transport/distribution de bien plus de 60 ans. Les usines qui répondaient autrefois à ces besoins en infrastructures sont depuis longtemps externalisées, et une grande partie de la main-d’œuvre productive qui possédait les vivantes connaissances nécessaires pour bâtir une nation est à la retraite ou est morte, laissant à sa place un fossé de connaissances mortel rempli de milléniaux qui n’ont aucune idée d’à quoi ressemble une économie productive.
Les agriculteurs américains ont probablement été les plus dévastés dans tout cela avec des pertes de population dramatiques dans toute la ceinture agricole américaine et l’âge moyen des agriculteurs maintenant de 60 ans. Il a été récemment rapporté que 82% du revenu familial agricole américain provient d’ailleurs que des fermes, car les méga-cartels ont repris tous les aspects de l’agriculture (des équipements/fournitures, de l’emballage et même de l’agriculture réelle entre les deux).
Combiné à la destruction contrôlée des approvisionnements alimentaires mondiaux au niveau international, COVID a veillé à ce que les approvisionnements stratégiques de la chaîne alimentaire soient réduits en miettes, l’ONU annonçant la pire crise alimentaire en plus de 50 ans (sans même tenir compte de l’explosion imminente de la bulle économique).
Pourquoi cela a-t-il été autorisé? Eh bien, outre l’intention évidente d’induire «une désintégration contrôlée de l’économie» comme l’a si froidement déclaré Volcker, l’idée a toujours été de créer les conditions décrites par feu Maurice Strong (sociopathe et vedette en carton de la famille Rothschild) en 1992 quand il a posé cette question rhétorique :
«Et si un petit groupe de dirigeants mondiaux devait conclure que le principal risque pour la Terre vient des actions des pays riches? Et que si le monde veut survivre, ces pays riches devraient signer un accord réduisant leur impact sur l’environnement. Le feraient-ils? La conclusion du groupe est «non». Les pays riches ne le feront pas. Ils ne changeront pas. Alors, pour sauver la planète, le groupe décide: le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent? N’est-il pas de notre responsabilité d’y parvenir? »
Comment retrouver la santé?
Comme tout toxicomane qui se réveille un matin au plus bas avec la terreur soudaine que sa mort est proche, la première étape consiste à admettre que nous avons un problème. Cela signifie simplement: reconnaître la vraie nature de la calamité économique actuelle au lieu d’essayer de blâmer le «coronavirus» ou la Chine, ou un autre bouc émissaire.
La prochaine étape est de commencer à agir sur la réalité au lieu de continuer à prendre de l’héroïne (une belle métaphore de la dépendance à la spéculation sur les produits dérivés).
Une première étape évidente vers cette reprise consiste à restaurer l’acte Glass-Steagall afin de 1) briser les banques Too Big to Fail et 2) imposer une norme pour juger ce qui est «fausse» valeur et ce qui est valeur «légitime», actuellement absente du psyché moderne incapable de faire la distinction entre besoins et désirs. Cela permettrait aux nations de recréer une purge de la dette fictive non-remboursable et d’autres créances du système tout en préservant tout ce qui est lié à l’économie réelle (tout ce qui est directement lié à la vie). Ce processus s’apparente à l’opération d’un cancer.
À ce stade, les États-nations auront réaffirmé leur véritable autorité sur les pirates de la finance privée contrôlant le système financier transatlantique comme les dieux potentiels de l’Olympe (vices pervers illimités et tout).
Il devrait être évident pour tous que les États-Unis doivent sortir la tête de leur proverbial cul avant qu’il ne soit trop tard en imposant ces réformes aux sociopathes meurtriers de Wall Street et de Londres qui préfèrent promouvoir une «grande réinitialisation» de l’économie mondiale sous le brouillard du COVID afin de contrôler les termes de l’explosion mais aussi les règles du nouveau système d’exploitation post-État qu’ils souhaitent voir mis en ligne comme une «solution» (finale).
It shouldn’t come as a surprise that the Vice President of the World Bank Carmen Reinhardt recently warned on October 15 that a new financial disaster looms ominously over the horizon with a vast sovereign default and a corporate debt default. Just in the past 6 months of bailouts unleashed by the blowout of the system induced by the Coronavirus lockdown, Reinhardt noted that the U.S. Federal Reserve created $3.4 Trillion out of thin air while it took 40 years to create $14 Trillion. Meanwhile panicking economists are screaming in tandem that banks across Trans Atlantic must unleash ever more hyperinflationary quantitative easing which threatens to turn our money into toilet paper while at the same time acquiescing to infinite lockdowns in response to a disease which has the fatality levels of a common flu.
The fact of the oncoming collapse itself should not be a surprise- especially when one is reminded of the $1.5 quadrillion of derivatives which has taken over a world economy which generates a mere $80 trillion/year in measurable goods and trade. These nebulous bets on insurance on bets on collateralized debts known as derivatives didn’t even exist a few decades ago, and the fact is that no matter what the Federal Reserve and European Central Bank have attempted to do to stop a new rupture of this overextended casino bubble of an economy in recent months, nothing has worked. Zero to negative percent interest rates haven’t worked, opening overnight repo loans of $100 billion/night to failing banks hasn’t worked- nor has $4.5 trillion of bailout unleashed since March 2020. No matter what these financial wizards try to do, things just keep getting worse. Rather than acknowledge what is actually happening, scapegoats have been selected to shift the blame away from reality to the point that the current crisis is actually being blamed on the Coronavirus!
This Goes Far Beyond COVID-19
Let me just state outright: That while the coronavirus may in fact be the catalyzer for the oncoming financial blowout, it is the height of stupidity to believe that it is the cause, as the seeds of the crisis goes deeper and originated much earlier than most people are prepared to admit.
To start getting at a more truthful diagnostic, it is useful to think of an economy in real (vs purely financial) terms – That is: Simply think of the economy as total system in which the body of humanity (all cultures, nations and families of the world) exist.
This co-existence is predicated on certain necessary powers of production of food, clothing, capital goods (hard and soft infrastructure), transportation and energy production. After raw materials are transformed into finished goods, these physical goods and services move from points A to B and are consumed. This is very much akin to the metabolism that maintains a living body.
Now since populations tend to grow geometrically, while resources deplete arithmetically, constant demands on new creative discoveries and technological application are also needed to meet and improve upon the needs of a growing humanity. This last factor is actually the most important because it touches on the principled element that distinguishes humanity from all other forms of life in the ecosystem which Lincoln identified wonderfully in his 1859 Discoveries and Inventions Speech:
“All creation is a mine, and every man, a miner. The whole earth, and all within it, upon it, and round about it, including himself, in his physical, moral, and intellectual nature, and his susceptibilities, are the infinitely various “leads” from which, man, from the first, was to dig out his destiny… Man is not the only animal who labors; but he is the only one who improves his workmanship. This improvement, he effects by Discoveries, and Inventions.”
In a 2016 speech by President Xi Jinping, the principles of Lincoln’s understanding were laid out by the Chinese statesman who said:
“We must consider innovation as the primary driving force of growth and the core in this whole undertaking, and human resources as the primary source to support development. We should promote innovation in theory, systems, science and technology, and culture, and make innovation the dominant theme in the work of the Party, and government, and everyday activity in society… In the 16th century, human society entered an unprecedented period of active innovation. Achievements in scientific innovation over the past five centuries have exceeded the sum total of several previous millennia. . . . Each and every scientific and industrial revolution has profoundly changed the outlook and pattern of world development… Since the second Industrial Revolution, the U.S. has maintained global hegemony because it has always been the leader and the largest beneficiary of scientific and industrial progress.”
What Lincoln and Xi laid 150 years apart are not mere hypotheses, but elementary facts of life which even the most ardent money-worshipper cannot get around.
Of course money is a perfectly useful tool to facilitate trade and get around the awkward problem of lugging bartered goods around on your back all day, but it really is just that: a supporting element to a physical process of maintenance and improvement of trans-generational existence. When fools allow themselves to loose sight of that fact and elevate money to the status of a cause of all value (simply because everyone wants it), then we find ourselves far outside the sphere of reality and in the Alice in Wonderland world of Alan Greenspan’s fantasy world where up is down, good is evil, and humans are little more than vicious monkeys.
So with that in mind, let’s take this concept and look back upon today’s crisis.
London’s ‘Big Bang’
The great “liberalization” of world commerce began with a series of waves through the 1970s, and moved into high gear with the interest rate hikes of Federal Reserve Chairman Paul Volcker in 1980-82, the effects of which both annihilated much of the small and medium sized entrepreneurs, opened the speculative gates into the “Savings and Loan” debacle and also helped cartelize mineral, food, and financial institutions into ever greater behemoths. Volcker himself described this process as the “controlled disintegration of the US economy” upon becoming Fed Chairman in 1978. The raising of interest rates to 20-21% not only shut down the life blood of much of the US economic base, but also threw the third world into greater debt slavery, as nations now had to pay usurious interest on US loans.
In 1986, the City of London announced the beginning of a new era of economic irrationalism with Margaret Thatcher’s “Big Bang” deregulation. This wave of liberalization took the world by storm as it swept aside the separation of commercial, deposit and investment banking which had been the post-world war cornerstone in ensuring that the will of private finance would never again hold more sway than the power of sovereign nation-states. For those who are confused about London’s guiding hand in this process, I encourage you to read Cynthia Chung’s impeccable essay “Sugar and Spice, and Everything Vice: The Empire’s Sin City of London”.
Greenspan and the Controlled Disintegration of the Economy
When Alan Greenspan confronted the financial crisis of October1987, markets had collapsed by 28.5% and the American economy was already suffering from a decay begun 16 years earlier when the dollar was removed from the fixed exchange rate and was “floated” into a world of speculation. This departure from the 1938-1971 Industrial growth model ushered in a new paradigm of “post-industrialism” (aka: nation stripping) under the new logic of “globalization”. This foolish decision was celebrated as the consumer-driven, “white collar society” which would no longer worry about “intangible things” like “the future”, infrastructure maintenance, or “growth”. Under this new paradigm, if something couldn’t generate a monetary profit within 3 years, it wasn’t worth doing.
Paul Volcker (Greenspan’s predecessor at the Federal Reserve) exemplified this detachment from reality when he called for the “controlled disintegration of society” in 1977, and acted accordingly by keeping interest rates above 20% for two years which destroyed small and medium agro-industrial enterprises across America (and the world). Greenspan confronted the 1987 crisis with all the gusto of a black magician, and rather than re-connect the economy to physical reality and rebuild the decaying industrial base, he chose instead to normalize “creative financial instruments” in the form of derivatives (aka: “creative financial instruments”), which quickly grew from several billion in 1988 to $2 trillion in 1992 to $70 trillion in 1999.
“Creative financial instruments” was the Orwellian name given to the new financial asset popularized by Greenspan, but otherwise known as “derivatives”. New supercomputing technologies were increasingly used in this new venture, not as the support for higher nation building practices, and space exploration programs as their NASA origins intended, but would rather become perverted to accommodate the creation of new complex formulas which could associate values to price differentials on securities and insured debts that could then be “hedged” on those very spot and futures markets made possible via the destruction of the Bretton Woods system in 1971. So while an exponentially self-generating monster was created that could end nowhere but in a meltdown, “market confidence” rallied back in force with the new flux of easy money. The physical potential to sustain human life continued to plummet.
NAFTA, the Euro and the End of History
It is no coincidence that within this period, another deadly treaty was passed called the North American Free Trade Agreement (NAFTA). With this Agreement made law, protective programs that had kept North American factories in the U.S and Canada were struck down, allowing for the export of the lifeblood of highly skilled industrial workforce to Mexico where skills were low, technologies lower, and salaries lower still. With a stripping of its productive assets, North America became increasingly reliant on exporting cheap resources and services for its means of existence. Again, the physically productive powers of society would collapse, yet monetary profits in the ephemeral “now” would skyrocket. This was replicated in Europe with the creation of the Maastricht Treaty in 1992 establishing the Euro by 1994 while the “liberalization” process of Perestroika replicated this agenda in the former Soviet Union. While some personalities gave this agenda the name “End of History” and others “the New World Order”, the effect was the same.
Universal Banking, NAFTA, Euro integration and the creation of the derivative economy in a space of just several years would induce a cartelization of finance through newly legalized mergers and acquisitions at a rate never before seen. The multitude of financial institutions that had existed in the early 1980s were absorbed into each other at great speed through the 1990s in true “survival of the fittest” fashion. No matter what level of regulation were attempted under this new structure, the degree of conflict of interest, and private political power was uncontrollable, as evidenced in the United States, by the shutdown of any attempt by Securities and Exchange Commission head Brooksley Born to fight the derivative cancer at its early stages.
When Bill Clinton repealed Glass-Steagall bank separation of commercial and investment banks as his last act in office in 1999, speculators had un-bounded access to savings and pensions which they used with relish and went to town gambling with other people’s money. This new bubble continued for a few more years until the $700 trillion derivatives time bomb found a new trigger and the subprime mortgage market nearly burned the system down. Just like in 1987, and the collapse of the Y2K bubble in 2001, the Mammon worshipping wizards in the ECB and Fed solved this crisis by creating a new system of “bailout” which continued for another decade.
The 2000-2008 Frenzy
With Glass-Steagall now removed, legitimate capital such as pension funds could be used to start a hedge to end all hedges. Billions were now poured into mortgage-backed securities (MBS), a market which had been artificially plunged to record-breaking interest rate lows of 1-2% for over a year by the US Federal Reserve making borrowing easy, and the returns on the investments into the MBSs obscene. The obscenity swelled as the values of the houses skyrocketed far beyond the real values to the tune of one hundred thousand dollar homes selling for 5-6 times that price within the span of several years. As long as no one assumed this growth was ab-normal, and the un-payable nature of the capital underlying the leveraged assets locked up in the now infamous “sub-primes” and other illegitimate debt obligations was ignored, then profits were supposed to just continue infinitely. Anyone who questioned this logic was considered a heretic by the latter-day priesthood.
The stunning “success” of securitizing housing debts immediately induced a wave of sovereign wealth funds to come into prominence applying the same model that had been used in the case of mortgage-backed securities (MBS) and collateralized debt obligations (CDO) to the debts of entire nations. The securitizing of bundled packages of sovereign debts that could then be infinitely leveraged on the de-regulated world markets would no longer be considered an act of national treason, but the key to easy money.
The Ugly Truth of Today’s Crisis
New “sub-prime” bubbles have been created in the Corporate Debt sector which has risen to over $13.8 trillion (up 16% from the year earlier). A quarter of which is considered junk, and another half graded at BB by Moodies (a step above junk).
Household debt, student and auto debt has skyrocketed and since wages have not kept up with inflation causing even more unpayable debts have been incurred in desperation. Industrial jobs have collapsed consistently since 1971, and low paying service jobs have taken over like a plague.
The last report from the American Society of Civil Engineers concluded that America desperately needs to spend $4.5 trillion just to bring its decayed infrastructure up to safety levels. Roads, bridges, rail, dams, airports, schools all received near failing grades with the average age of Dams clocking in at 56 years, and many water pipes over 100 years old, and transmission/distribution lines are well over 60 years. The factories which once supplied those infrastructure needs are long outsourced, and much of the productive workforce that had that living knowledge to build a nation are retired or dead leaving a deadly generation knowledge gap in its place filled with millennials who never knew what a productive economy looked like.
American farmers have probably been the most devastated in all this with dramatic population losses across the entire farm belt of America and the average age of farmers now 60 years. It was recently reported that 82% of U.S. Agricultural family income comes from off farms, as mega cartels have taken over all aspects of farming (from equipment/supplies, packaging and the even the actual farming in between).
Combined with the controlled destruction of global food supplies internationally, COVID has ensured that strategic food chain supplies are being ripped to shreds with the UN reporting the worst food crisis in over 50 years (and that is not accounting for the oncoming blowout of the bubble economy).
Why was this permitted to happen? Well besides the obvious intention to induce “a controlled disintegration of the economy” as Volcker so coldly stated, the idea was always to create the conditions described by the late Maurice Strong (sociopath and Rothschild cut-out extraordinaire) in 1992 when he rhetorically asked:
“What if a small group of world leaders were to conclude that the principal risk to the Earth comes from the actions of the rich countries? And if the world is to survive, those rich countries would have to sign an agreement reducing their impact on the environment. Will they do it? The group’s conclusion is ‘no’. The rich countries won’t do it. They won’t change. So, in order to save the planet, the group decides: Isn’t the only hope for the planet that the industrialized civilizations collapse? Isn’t it our responsibility to bring that about?”
How do we get back to health?
Like any addict who wakes up one morning at rock bottom with the sudden terror that his death is nigh, the first step is admitting we have a problem. This means simply: acknowledging the true nature of the current economic calamity instead of trying to blame “coronavirus” or China, or some other scapegoat.
The next step is begin to act on reality instead of continuing to take heroine (a fine metaphor for the addiction to derivatives speculation).
An obvious first step to this recovery involves restoring Glass-Steagall in order to 1) break up the Too Big to Fail banks and 2) impose a standard of judging “false” value from “legitimate” value which is currently absent from the modern psycho that lost all sense of needs vs wants. This would allow nations to re-create a purge of the unpayable fictitious debt and other claims from the system while preserving whatever is tied to the real economy (whatever is directly connected to life). This process is sort of akin to cutting a cancer.
At this point nation states will have re-asserted their true authority over the pirates of private finance controlling the Trans-Atlantic financial system like would-be gods of Olympus (unbounded perverted vices and all).
It should be obvious to all that the United States must get its head out of its proverbial ass before it is too late by imposing these reforms onto the murderous sociopaths on Wall Street and London who would rather promote a “Great Reset” onto the world economy under the fog of COVD in order to control the terms of the blowout and also the rules of the new post-nation state operating system which they wish to see brought online as a (final) “solution”.
Avertissement : Robert F. Kennedy va profiter de son excellent article pour vous vendre un peu de « réchauffement climatique » et de « gaz à effet de serre », c’est-à-dire du Marxisme peint en vert. Vous voilà prévenus.
Traduction
Bill Gates et le néo-féodalisme: un examen minutieux de Bill le Fermier
Bill Gates est tranquillement devenu le plus grand propriétaire de terres agricoles aux États-Unis. Pour un homme obsédé par le niveau de contrôle que permet le monopole, l’opportunité de dominer également la production alimentaire devait sembler irrésistible.
«Gates a une conception napoléonienne de lui-même, un appétit qui lui vient de son pouvoir et de son succès sans mélange, sans expérience négative, sans revers. – Juge Thomas Penfield Jackson, président lors de l’affaire antitrust-fraude Gates/Microsoft
Pour un homme obsédé par le niveau de contrôle que permet le monopole, l’opportunité de dominer également la production alimentaire devait sembler irrésistible.
Thomas Jefferson pensait que la victoire de l’Amérique dans sa lutte exemplaire pour remplacer le joug du féodalisme européen par une digne expérience d’auto-gouvernance dépendait du perpétuel contrôle du patrimoine foncier de la nation par des dizaines de milliers d’agriculteurs indépendants, qui trouvaient tous un intérêt dans notre démocratie.
Donc, dans le meilleur des cas, la campagne de Gates pour étrangler les propriétés agricoles aux États-Unis est peut-être un signe que le féodalisme est à nouveau d’actualité. Au pire, sa frénésie acheteuse est le signe avant-coureur de quelque chose de bien plus alarmant : le contrôle des approvisionnements alimentaires mondiaux par un mégalomane avide de pouvoir qui souffre du complexe de Napoléon.
Explorons le contexte des achats en mode furtif de Gates dans le cadre de sa stratégie à long terme de maîtrise de l’agriculture et de la production alimentaire à l’échelle mondiale.
Comme d’habitude, Gates coordonne ces investissements personnels avec des subventions payées par les contribuables depuis la Fondation Bill & Melinda Gates, l’organisation la plus riche et la plus puissante de toute le secteur d’aide internationale, ses partenariats financiers avec Big Ag, Big Chemical et Big Food, et son contrôle sur des agences internationales – dont certaines de sa propre création – qui lui confère l’immense pouvoir de créer des marchés captifs pour ses produits.
Les pratiques agricoles africaines évoluent sur leur continent depuis plus de 10.000 ans sous des formes qui favorisent la diversité des cultures, la décentralisation, la durabilité, la propriété privée, l’auto-organisation et le contrôle local des semences. La liberté personnelle inhérente à ces systèmes localisés laisse les familles paysannes prendre leurs propres décisions : ils sont maîtres sur leurs terres, souverains de leur destin. Une innovation continue développée par des millions de petits agriculteurs a maximisé les rendements durables et la biodiversité.
Dans sa réinvention impitoyable du colonialisme, Gates a dépensé 4,9 milliards de dollars pour démanteler cet ancien système et le remplacer par une agriculture corporatisée et industrialisée de haute technologie, des monocultures chimiquement dépendantes, une centralisation extrême et un contrôle par le haut. Il a forcé les petites fermes africaines à passer aux semences commerciales importées, aux engrais pétroliers et aux pesticides.
Gates a construit une infrastructure de chaîne d’approvisionnement autour des produits chimiques et des semences et a fait pression sur les gouvernements africains pour qu’ils dépensent d’énormes sommes en subventions et imposent des sanctions draconiennes et un contrôle autoritaire pour forcer les agriculteurs à acheter ses intrants coûteux et à se conformer à ses diktats. Gates a obligé les agriculteurs à remplacer les cultures traditionnelles de nourritures de subsistance comme le sorgho, le millet, la patate douce et le manioc par des cultures commerciales industrielles à haut rendement, comme le soja et le maïs, qui génèrent des profits pour l’élite commerciale mais ne laissent presque rien à manger aux Africains pauvres. La qualité nutritionnelle et la productivité ont chuté. Les sols deviennent plus acides à chaque application d’engrais pétrochimiques.
Comme lors des campagnes de vaccination de Gates en Afrique, il n’y a eu ni évaluation interne ni responsabilité publique. L’étude de 2020 «Fausses promesses : l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA)» est le bilan des 14 ans d’efforts du cartel de Gates. L’enquête conclut que le nombre d’Africains souffrant de faim extrême a augmenté de 30% dans les 18 pays ciblés par Gates. La pauvreté rurale s’est métastasée de façon dramatique et le nombre de personnes souffrant de la faim dans ces pays est passé à 131 millions.
Sous le système de plantation de Gates, les populations rurales d’Afrique sont devenues esclaves sur leurs propres terres d’un servage tyrannique d’intrants de haute technologie, de mécanisation, d’horaires rigides, de conditionnalités lourdes, de crédits et de subventions qui sont les caractéristiques déterminantes de la «Révolution Verte» de Bill Gates.
Les seules entités à bénéficier du programme de Gates sont ses entreprises partenaires internationales – et en particulier Monsanto, dans laquelle le Gates Foundation Trust a acheté 500.000 actions pour une valeur de 23 millions de dollars en 2010 (pour ensuite céder ces actions sous la pression de groupes de la société civile). Gates lui-même a même filmé des publicités pour les OGM de Monsanto, les vantant comme la «solution» à la faim dans le monde.
Dans un exemple typique des étranges largesses de Gates, sa fondation a apparemment accordé ses subventions «caritatives», payées par les contribuables, à concurrence de 10 millions de dollars au géant de Big Ag, Cargill, pour mettre en place ses chaînes d’approvisionnement de soja OGM en Afrique du Sud. Les Africains appellent le programme de Gates le « néocolonialisme» ou le «colonialisme d’entreprise».
L’initiative AGRA Watch de la Community Alliance for Global Justice, basée à Seattle, trace les politiques agricoles et alimentaires de Gates. Selon Heather Day, porte-parole d’AGRA Watch, l’AGRA est le cheval de Troie de la kleptocratie d’entreprise.
«La Fondation Gates et l’AGRA prétendent être ‘pro-agriculteurs’, ‘pro-pauvres’ et ‘pro-environnement’», m’a dit Day. «Mais leur approche est étroitement alignée sur les sociétés transnationales, comme Monsanto, et les acteurs de la politique étrangère comme l’USAID [Agence Américaine pour le Développement International]. Ils profitent des crises alimentaire et climatique mondiale pour promouvoir une agriculture industrielle de haute technologie centralisée qui génère des profits pour les entreprises partenaires de Gates tout en dégradant l’environnement et en affaiblissant les agriculteurs. Leurs programmes sont une forme sombre de philanthrocapitalisme basée sur le biopiratage et le biopiratage d’entreprise.
L’activisme climatique de Gates (Une note à mes collègues environnementalistes)
Pour masquer ses plans dystopiques pour l’humanité sous des intentions bénignes, Gates a exproprié la rhétorique de «durabilité», «biodiversité», «bonne intendance» et «climat». Ces causes sont toutes de sombres réalités qui posent des menaces existentielles pour nos enfants et nécessitent une attention urgente. Cependant, si on se penche sur le dossier de Gates on voit que ses intentions bienveillantes servent de paravent à un programme visant à maximiser son profit et son contrôle personnels.
Je suis déconcerté de voir à quel point mes amis du mouvement environnemental ont avalé la couleuvre de Gates. Au cours de mes 40 ans d’activisme pour le climat, je n’ai vu aucune preuve du financement par Gates d’une véritable action en faveur du climat; la Fondation Gates est aux abonnés absents dans les guerres climatiques.
Les principaux groupes climatiques, Conseil National de Défense des Ressources, Fonds de Défense Environnementale, Sierra Club, Greenpeace, Waterkeepers, etc., ne reçoivent pratiquement rien de la plus grande fondation philanthropique du monde. Son historique d’investissement suggère que la crise climatique, pour Gates et ses copains, n’est rien de plus qu’un alibi pour établir un contrôle social intrusif, une surveillance à l’échelle « Great Reset» et d’énormes fantasmes de géo-ingénierie de science-fiction, y compris ses projets vaniteux, déments et terrifiants de pulvériser dans la stratosphère du chlorure de calcium ou de l’eau de mer pour ralentir le réchauffement, de déployer des ballons géants pour saturer notre atmosphère de particules réfléchissantes qui masqueront le soleil , ou son périlleux pari de libération des millions de moustiques génétiquement modifiés dans le sud de la Floride.
Lorsque nous replaçons ces plans cauchemardesques dans leur contexte, aux côtés de la batterie de vaccins expérimentaux qu’il impose de force à 161 millions d’enfants africains chaque année , il est assez clair que Gates nous considère tous comme ses rats de laboratoire.
Gates a appris à s’engraisser sur les crises mondiales, qu’il s’agisse de pandémies, de crise climatique, de famine ou d’extinction massive. Le changement climatique a fourni à Gates une excuse pour créer des monopoles sur les semences, l’alimentation et l’agriculture.
En d’autres termes, le changement climatique est le prétexte pour davantage de géo-ingénierie malveillante. Pendant ce temps, les politiques agricoles de Gates détruisent les systèmes climatiques de notre planète, menant des millions d’espèces vers l’extinction, désertifiant le sol, détruisant les systèmes d’eau et enrichissant le cartel du poison.
Alors, une note à mes collègues leaders environnementalistes : Bill Gates n’est pas notre copain! En outre, Gates a donné mauvaise réputation à la réforme climatique auprès de millions d’Américains, qui voient ses prétentions climatiques sous l’angle de ses ambitions de contrôle de l’humanité et de la destruction de l’activité économique et de la liberté personnelle.
C’est en grande partie du fait de Gates que la moitié de l’Amérique voit le changement climatique soit comme un escroquerie «Great Reset» qui sert à déplacer la richesse vers le haut, ou comme un fantasme de géo-ingénierie. C’est sa faute s’ils ne reconnaissent pas le grave danger du changement climatique. C’est notre faute si nous semblons délibérément aveugles au péril que représente Bill Gates.
Gates profite de toute cette confusion; la polarisation du débat sur le climat paralyse les efforts de réforme, préservant ainsi la valeur de ses enjeux carbone. Nous devons tous reconnaître qui est vraiment derrière ce masque vert!
Biopiraterie
«Une nation qui détruit ses sols se détruit elle-même.» – Lettre du président Franklin D. Roosevelt à tous les gouverneurs des États, février 1937.
Une longue expérience et de nombreuses recherches ont montré que l’agroécologie basée sur la biodiversité, la liberté des semences et la liberté alimentaire est essentielle non seulement pour les libertés civiles et la démocratie, mais pour l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture.
Pendant des milliers d’années, l’innovation des agriculteurs et la biodiversité ont évolué ensemble pour créer les pratiques les plus efficaces pour assurer une production alimentaire et une biodiversité durables. L’étude fondamentale des Nations Unies réalisée en 2009 par l’International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development (IAASTD) documente les preuves incontestables démontrant l’échec abject de la «Révolution Verte» de Gates/Rockefeller à améliorer l’agriculture traditionnelle.
L’IAASTD a déployé une équipe de 900 scientifiques, agronomes et chercheurs de premier plan pour étudier la question de la faim dans le monde. Leur rapport complet et définitif a montré que les cultures OGM ne sont pas la réponse aux pénuries alimentaires ou à la pauvreté rurale. Ce rapport conclut définitivement que ni la Révolution Verte de Gates ni ses OGM ne peuvent nourrir le monde tout en protégeant la planète.
Les politiques de la Révolution Verte sapent la sécurité alimentaire et nutritionnelle et dépossèdent les petits agriculteurs par l’endettement lié à l’achat d’intrants extérieurs. L’IAASTD et de nombreuses autres études montrent que la souveraineté des semences, la souveraineté alimentaire et la souveraineté du savoir représentent le seul avenir viable pour l’alimentation et l’agriculture. Les Nations Unies et les plus grands scientifiques agricoles du monde ont admis que les OGM ne peuvent pas lutter contre la faim aussi efficacement que l’agriculture traditionnelle.
Bill Gates a choisi d’ignorer cette réalité, rejetant les preuves scientifiques en faveur de sa foi messianique selon laquelle il a été ordonné par Dieu pour sauver le monde grâce à la technologie. Selon le Dr Gates, une bonne santé ne peut venir que d’une seringue (il est le plus grand producteur de vaccins au monde).
De même, Bill le Fermier prêche que la bonne nourriture ne provient que de monocultures, de pesticides et d’engrais chimiques, de cultures OGM et de semences brevetées qu’il possède. En construisant son empire agricole, Gates s’est montré systématiquement déterminé à ignorer les voix des scientifiques et des agriculteurs, et à piétiner les lois, les traités, les traditions, les droits civils, la science et les sensibilités.
Le vol des semences
Depuis le début de la révolution néolithique il y a environ 10.000 ans, les agriculteurs et les communautés ont travaillé à améliorer le rendement, le goût, la valeur nutritionnelle, les qualités de robustesse des semences qui améliorent la croissance particulière, les attributs médicinaux et nutritionnels, et la résilience génétique qui permet à certaines semences de s’épanouir selon les conditions spécifiques du sol et de l’eau ou de résister aux prédateurs.
Ces génétiques vigoureuses et ingénieuses sont le produit d’une collaboration miraculeuse entre les humains, la nature et leur Créateur au cours de 1.000 générations d’intenses innovations agricoles mises en ouvre par l’humanité. Le libre échange de connaissances et de semences entre les agriculteurs a été la base du maintien de la biodiversité et de la sécurité alimentaire.
Depuis 1979, sous les auspices de la Banque Mondiale, un consortium de centres de recherche agricole connu sous le nom de Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (GCRAI) collecte ces semences de base auprès de petits agriculteurs du monde entier et les conserve dans 15 Banques de Semences Publiques indépendantes situées dans différents pays. Cette entreprise vise à archiver un inventaire complet des stocks de semences patrimoniaux au profit de toute l’humanité afin de préserver la diversité des cultures au cours des millénaires.
Au cours des 17 dernières années, Gates a réussi à manœuvrer pour prendre le contrôle de ces collections – qui comprennent 768.578 graines – et pour revendiquer la propriété monopolistique des principaux stocks mondiaux de semences.
À partir de 2003, en collaboration avec la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill & Melinda Gates a injecté 720 millions de dollars dans le projet Banque de semences du CGIAR. En tant que principal bailleur de fonds du CGIAR, Gates a utilisé son levier financier pour forcer la fusion des 15 centres juridiquement indépendants du CGIAR en une seule entité juridique, une sinistre initiative qu’il a appellée «Gates Ag One». Sa manoeuvre suivante fut d’orchestrer le transfert de la recherche et des semences des institutions de recherche scientifique vers des sociétés productrices de produits de base comme Bayer et Cargill avec lesquelles il s’est associé. De cette façon, il pille, s’approprie et privatise le stock de semences parmi lequelles les semences les plus prometteuses en provenance des agriculteurs autochtones du monde entier.
Le directeur de Gates Ag One, Joe Cornelius, est un ancien cadre de Bayer Crop Science. Auparavant, il était directeur du développement international chez Monsanto. En collaboration avec Cornelius, Gates a perfectionné les techniques mises au point par Monsanto dans les années 1980, lorsqu’il a mené campagne pour propager ses OGM et pour breveter ses semences. Gates s’est fait le général commandant dans la guerre des pirates du Big Data visant à piller et monopoliser les données génomiques communes de millions de plantes cultivées par des paysans au cours des millénaires.
Gates finance Diversity Seek (DivSeek), un projet mondial qu’il a lancé en 2015 pour cartographier les génomes et les séquences génomiques des stocks de semences paysannes détenus dans les banques de semences. DivSeek et Gates Ag One sont ses fers de lance, qui lui permettent de«miner» les données de semences pour «censurer» leur patrimoine génétique commun. En d’autres termes – pour mettre un terme à la revendication de leur propriété publique.
À l’aide de l’intelligence artificielle (IA) et de technologies numériques, les sbires de Gates chez DivSeek et Gates AG One analysent ces graines et classent leurs données génétiques pour cartographier, breveter et voler le patrimoine mondial des stocks de semences de l’humanité. Gates appuie la justification de son brevet par l’usage de la technologie CRISPR qui permet de modifier sélectivement les génomes de semences patrimoniales, y apportant des changements suffisants pour résister aux défis de ses brevets.
L’objectif principal de Gates est de produire des variétés Green Revolution conçues pour répondre aux intrants chimiques produits par les partenaires du «Poison Cartel» de Gates : Monsanto, Bayer, Dow/DuPont, CropLife, BASF, Syngenta, Corteva, etc. En bref, Gates prive délibérément la graine de son intégrité et de sa diversité, effaçant son histoire évolutive et ses liens avec le sol, réduisant le tout à un simple «code». De cette façon, Gates confisque la diversité génétique de notre planète, la réécrit, brevète son code, vole les graines de l’humanité et les marie aux conglomérats de l’industrie chimique.
En centralisant les banques de semences et en manipulant les lois sur la propriété intellectuelle, Gates a lancé une campagne de «colonialisme génétique» pour priver les paysans et les agriculteurs autochtones du monde de leurs semences et de leurs connaissances durement gagnées.
«Le but de Gates Ag One est de prendre le contrôle de la diversité génétique de cette planète», m’a dit le Dr. Vandana Shiva, militante pour la liberté agricole. Selon Shiva, Gates «continue de subvertir et de saboter à la fois la souveraineté semencière des agriculteurs et la souveraineté semencière des pays. «Gates Ag One» est une déclaration claire de son intention de créer un empire sur la vie et la biodiversité, sur l’alimentation et l’agriculture, et sur notre subsistance. Dans ce processus, dit Shiva, « Gates finance d’infernales expériences de Frankenstein qui souillent la création de Dieu. »
Les citoyens, les gouvernements et les organisations agricoles ont rédigé de nombreuses lois et les gouvernements ont adopté des traités internationaux sur la protection de la biodiversité, notamment la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) et le Protocole de Cartagena sur la Biosécurité à la CDB. En escroquant les représentants gouvernementaux, en manipulant le droit de la propriété intellectuelle et en réécrivant les réglementations sur les semences, Gates a été en mesure de contourner ou de piétiner ces lois et traités, et d’échapper aux structures de gouvernance multilatérales mises en place par les gouvernements dans le but d’empêcher les corporations multinationales de pirater la biodiversité de la planète et le patrimoine semencier des paysans et des agriculteurs.
Organismes génétiquement modifiés (OGM)
La foi missionnaire de Gates dans la technologie en tant que solution à tous les maux humains, de l’insécurité alimentaire et de la maladie à la santé du climat, explique sa promotion obsessionnelle des OGM. L’idolâtrie zélée des OGM et les technologies d’édition de gènes de Gates le laissent sourd aux montagnes de preuves scientifiques vérifiées et d’avertissements des agronomes, des nutritionnistes, des toxicologues et des autres scientifiques qui remettent en question leur sécurité.
Les vaccins et les médicaments OGM sont les piliers de son entreprise de santé publique, et Gates finance la recherche, le développement et la prolifération des OGM comme solution à chaque problème agricole. Il a financé, par exemple, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, les deux chimistes du CRISPR lauréates prix Nobel 2020 pour leur travail sur l’édition des gènes.
Gates était également l’un des plus grands actionnaires de Monsanto – le promoteur le plus agressif des OGM et des pesticides au monde. La mission centrale de Gates Ag One est de se confronter à pratiquement toutes les évaluations scientifiques et de sécurité indépendantes dans sa hâte aveugle d’imposer à l’humanité les OGM non testés, les semences brevetées, les aliments synthétiques et les médicaments expérimentaux de Gates.
On pourrait s’attendre à ce que sa participation dans Monsanto et ses partenariats avec des entreprises agroalimentaires, chimiques et pétrolières discréditent Gates de ses prétentions de défenseur de la santé publique. Mais des investissements massifs dans le journalisme médiatique Gates (un exposé du magazine Nation de 2020 Mars révèle que la Fondation Gates a acheté à Gates des garanties de couverture médiatique favorable par le versement de 250 millions de dollars en subventions aux médias, y compris NBC/Universal, la BBC, NPR, The Guardian, Le Monde, Al Jazeera, et à d’autres «pour influencer les nouvelles») l’ont dispensé de l’examen minutieux et du scepticisme qui sont le rôle historique des médias face à ce genre de stratagèmes de profit diaboliques et à l’hypocrisie de rang des milliardaires assoiffés de pouvoir.
L’argent parle, et les milliards que Gates et ses alliés pharmaceutiques investissent chaque année dans le journalisme public et commercial ont plutôt fait de Gates le chouchou des médias. Il utilise ses «visites par satellite» bimensuelles des principales émissions d’actualités sur le câble et le réseau pour mettre en valeur son fascinant pouvoir de susciter des questions inoffensives et une déférence flatteuse de la part d’hôtes obséquieux (à l’exception de Norah O’Donnell ), notamment Anderson Cooper (CNN), David Muir (ABC), Ari Melber (MSNBC) et Chuck Todd (NBC), qui accueillent avec gratitude son pronostic éclairé sur des sujets allant de la santé publique à l’économie et à la politique agricole.
Contourner la réglementation gouvernementale
La richesse et le pouvoir de Gates lui permettent également d’échapper aux tentatives des gouvernements de réglementer la prolifération des OGM. En 2011, lorsque l’Inde a instauré un moratoire sur les cultures de coton Bt et de Roundup Ready génétiquement modifiés de Gates, Gates a transféré ses opérations au Bangladesh. Lorsque la Cour Européenne de Justice a statué que l’édition génique et les OGM devaient être fortement réglementés pour protéger la santé publique, Gates a lancé une campagne de lobbying pour la déréglementation dans la Communauté Européenne.
Gates déploie actuellement ses milliards pour orchestrer des attaques contre les lois anti-OGM et anti-édition de gènes dans les nombreux pays qui ont imposé des normes de sécurité. Lorsque les scientifiques et les régulateurs plaident que le temps est essentiel pour évaluer avec précision la sécurité de l’édition de gènes et des OGM, Gates déclare que «Le temps est l’ennemi!»
En 2017, un groupe allemand de défense des droits de l’homme, le Heinrich Böll Stiftung (HBS), a publié des preuves de l’existence d’une campagne secrète de Gates visant à échapper aux restrictions imposées démocratiquement à ses expériences à haut risque de manipulation de gènes. HBS a publié plus de 1.200 courriels que le groupe a obtenus en vertu des lois américaines sur la liberté de l’information. Ces documents montrent que la Fondation Bill & Melinda Gates a embauché un groupe d’espionnage et de propagande du Big Ag/Biotech pour monter une attaque d’espionnage sous couverture visant à corrompre les fonctionnaires des Nations Unies et à saboter les efforts internationaux visant à interdire une nouvelle technologie diabolique appelée «forçage génétique» (NdT. « gene drive »).
Le forçage génétique est à la technique de pointe du génie génétique, de la biologie synthétique et de l’édition génique. Ce sont les outils de prédilection des eugénistes et de ceux qui cherchent à construire le «futur transhumain» technocratique défendu par Gates et ses copains de la Silicon Valley.
Les scientifiques utilisent la technologie CRISPR pour modifier les gènes dans les chromosomes d’un organisme afin de reprogrammer l’ADN dans le but de désactiver les règles normales de l’héritage génétique et de «forcer» le trait artificiellement introduit au sein d’une population entière et de le diffuser à toutes les générations futures. Leur capacité à modifier de façon permanente le génome d’une espèce entière fait du forçage génétique l’instrument biologique du pouvoir ultime.
La technologie d’édition des gènes pourrait faciliter les projets de Gates de créer et de breveter des espèces nouvelles et améliorées de plantes et d’animaux, ou pour exterminer les espèces qu’il désapprouve. L’un de ses objectifs est d’utiliser le forçage génétique pour insérer des «gènes suicidaires » afin d’éradiquer des espèces entières de moustiques qui propagent le virus Zika ou le paludisme – un objectif du projet Target Malaria, dans lequel la Fondation Gates a investi 40 millions de dollars. Le Dr Anthony Fauci, protégé de longue date et partenaire de Gates et pom-pom girl enthousiaste du forçage génétique, a déclaré à StatNews : «Se débarrasser d’eux serait une bénédiction.»
Les critiques soutiennent que le forçage génétique pose un risque existentiel de biosécurité pour l’humanité en raison de leur capacité à changer ou à éliminer des espèces entières et à modifier de manière catastrophique les écosystèmes. Ils sont aussi l’arme biologique ultime; les esprits les plus sataniques de diverses agences militaires et de renseignement rêvent d’utiliser le forçage génétique pour la fabrication de supersoldats ou de «gènes de l’apocalypse». Les critiques craignent que les nations puissent un jour utiliser les «gènes du génocide» pour éradiquer certaines races ou certains traits indésirables.
Les fichiers Gene Drive de HBS exposent le rôle de premier plan de l’armée américaine dans le développement de la technologie du forçage génétique. Le DARPA (US Defense Advanced Research Projects Agency) a dépensé environ 100 millions de dollars dans la recherche sur le forçage génétique. Les autres principaux investisseurs de Gene Drive sont le National Institute of Health (NIH) du Dr Fauci et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui a investi 75 millions de dollars dans la recherche sur les gènes suicidaires et anti-fertilité.
Lors de la Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique de 2016 (COP 13) à Cancun, 179 organisations internationales, dont la Fondation Heinrich Böll, ont voté pour que l’ONU impose un moratoire mondial sur le forçage génétique. Les opposants à cette technologie ont également fait circuler une lettre, «Un appel à la conservation consciente: pas de place pour le forçage génétique dans la conservation». Les écologistes s’inquiètent des conséquences imprévues si les gènes de suicide ou d’extinction sautent les espèces.
Les e-mails de Gene Drive révèlent qu’en réaction à la résolution de la COP 13, la Fondation Gates a embauché «Emerging Ag», une trouble entreprise d’espionnage aux alliances sinistres avec Big Pharma et Big Ag, pour saboter et faire taire la coalition internationale diverse et unifiée s’opposant au forçage génétique.
La Fondation Gates a donné 1,6 million de dollars à Emerging Ag pour «recruter une coalition secrète d’universitaires pour manipuler le processus de prise de décision de l’ONU sur le forçage génétique». Les courriels révèlent que la campagne des Gates faisait partie du plan du milliardaire pour «lutter contre les partisans du moratoire sur le forçage génétique». Emerging Ag a secrètement mobilisé 65 soi-disant «scientifiques indépendants» qui louent leurs services – «Biostitutes», dans la langue vernaculaire de l’industrie (NdT. mot formé sur base de « bio » et « prostitute ») – et des fonctionnaires à un groupe d’experts en ligne, le Forum en ligne de la CDB des Nations Unies sur la biologie synthétique. Un cadre supérieur de la Fondation Gates a fourni à ces agents véreux des instructions quotidiennes sur la façon de saboter les réglementations, de saper la science, de discréditer les partisans, de corrompre le processus et de subvertir la démocratie.
Dans la poursuite de sa campagne, Gates a simultanément financé un rapport de 2016 de la National Academy of Sciences des États-Unis approuvant le forçage génétique. Le DARPA a cofinancé le rapport blanchissant {le forçage génétique} avec la Fondation Gates. Comme The Guardian l’a noté après la publication du rapport NAS:
«La même agence américaine de recherche sur la défense (DARPA) qui a financé l’étude NAS a fait savoir qu’elle se consacrait entièrement à la recherche sur le forçage génétique et au développement d’organismes synthétiques «robustes». Il y a de bonnes raisons de s’inquiéter.
Comme l’a observé Jim Thomas du groupe ETC : «Le fait que le développement du forçage génétique soit maintenant principalement financé et structuré par l’armée américaine soulève des questions alarmantes sur l’ensemble de ce domaine.»
Dans le cadre de sa campagne coordonnée avec Emerging Ag, la Fondation Gates a manipulé trois membres, qui étaient sous le contrôle de Gates, du comité d’experts compétent des Nations Unies connu sous le nom de AHTEG (Ad Hoc Technical Expert Group) sur la biologie synthétique. Gates et Emerging Ag ont réussi et l’ONU a aboli le moratoire.
De plus en plus de preuves désignent le type d’aliments promus par Gates, industriellement cultivés et transformés, comme principaux responsables des épidémies de maladies chroniques qui dévastent la santé humaine et affaiblissent les enfants du monde entier.
Les OGM les plus répandus dans le monde servent à faciliter la pulvérisation aérienne de pesticides . La technique d’insertion de gènes de Monsanto pour rendre les cultures agricoles résistantes aux poisons destructeurs de mauvaises herbes permet à Big Ag de licencier les travailleurs agricoles au sol, en les remplaçant par des avions (ou des drones) qui saturent les paysages (et la nourriture) avec des toxines en aérosol comme le glyphosate et les néonicotinoïdes .
Comme l’a souligné Vandana Shiva, «Gates a déclaré la guerre chimique non seulement à la nature, mais aussi aux systèmes métaboliques de notre corps et à la symbiose dans le microbiome intestinal avec son obsession des pesticides et des herbicides, et sa campagne pour faire passer l’humanité aux OGM. »
Aliments synthétiques: soylent ‘Gates’ (NdT. jeu de mots sur « Soylent Green », Soleil Vert – le film)
«Le régime alimentaire, les injections et les injonctions se combineront, dès le plus jeune âge, pour produire le genre de caractère et le genre de croyances que les autorités jugent souhaitables, et toute critique sérieuse des pouvoirs en place deviendra psychologiquement impossible. – Le propagandiste de la CIA Bertrand Russell, un partisan d’un gouvernement mondial, d’une dictature et d’un contrôle des masses par le haut, par une classe oligarque privilégiée (1952).
Le programme de pouvoir, de profit et de contrôle de Gates semble motiver son engagement à synthétiser les aliments de laboratoire dits «transhumains» et ses investissements massifs dans la fabrication d’aliments transformés.
Gates appelle la viande synthétique «l’avenir de l’alimentation». Il détient des investissements dans des entreprises qui fabriquent du poulet, des œufs et d’autres produits végétaux à base d’insectes. Gates détient des brevets ou a des brevets en attente pour plus de 100 produits animaux de synthèse, du poulet au poisson. Il a fortement investi dans Motif FoodWorks, une entreprise qui fabrique une variété d’aliments et d’ingrédients synthétisés en laboratoire. Il a cofondé Breakthrough Energy en 2015 avec ses copains milliardaires Jeff Bezos, Michael Bloomberg et Mark Zuckerberg – l’ainsi nommé «Pandemic Profiteers Club». (Les milliardaires américains ont augmenté leur richesse de 1,1 milliard de dollars depuis le début du verrouillage, tandis que le nombre d’Américains appauvris a augmenté de 8 millions.)
Cette alliance possède de gros enjeux dans Beyond Meat, dont ils sont copropriétaires avec Tyson Foods et Cargill. Beyond Meat fabrique des tacos de poulet à base de plantes, truffés d’OGM et de pesticides. Gates et son Billionaire Boys Club occupent également des positions élevées dans Impossible Foods, qui utilise la chaleur et la pression pour produire des hamburgers synthétiques et des bratwursts à partir de soja OGM. Les résultats de laboratoire montrent que la viande synthétique produite par cette entreprise contient des niveaux de glyphosate 11 fois plus élevés que son concurrent le plus proche. Seth Itzkan de Soil4Climate aécrit :
«Impossible Foods devrait en fait être appelé «brevets impossibles». Ce n’est pas de la nourriture; c’est un logiciel, une propriété intellectuelle – 14 brevets, en fait, dans chaque bouchée de Impossible Burger. C’est IFood, la prochaine application qui tue. Téléchargez simplement votre saveur. C’est probablement là son attrait pour Bill Gates, leur über investisseur.
En juin 2020, les «Breakthrough Bros» ont investi 3,5 millions de dollars dans Biomilq, une entreprise qui produit du lait maternel synthétique à partir de «cultures de glandes mammaires et de cellules épithéliales humaines». Gates n’a pas expliqué si le lait contiendra les anticorps maternels – présents dans le lait maternel authentique – qui servent à protéger les nourrissons contre les maladies infectieuses, ou si les générations futures d’enfants Biomilq devront s’appuyer, à la place, sur des batteries supplémentaires de vaccins OGM de Gates.
Peu impressionnée, Vandana Shiva observe que Bill Gates «veut nous priver de bonnes protéines et graisses saines et nous rendre accro à ses déchets synthétiques cultivés en laboratoire. »
Suivant l’exemple de Gates, GAVI voit avec optimisme les insectes comme complément alimentaire important pour les enfants pauvres et sous-alimentés dans un futur proche.
Peut-être en prévision de ce jour heureux, la Fondation Gates a investi dans une entreprise sud-africaine qui fabrique des protéines comestibles à partir d’élevages d’asticots. L’usine de l’entreprise abrite un milliard de mouches et produit quotidiennement 22 tonnes d’asticots qui broutent dans les déchets d’abattoir, les déchets municipaux et ménagers. Étant donné que les marchés ne sont pas encore prêts pour les asticots vendus comme nourriture humaine, Gates vend sa farine de mouche à des exploitations de viande industrielle comme celles appartenant à son partenaire, Tyson Foods, pour nourrir les poulets en cage, et à des fermes piscicoles de grande taille, comme celles possédées par Unilever, une multinationale de 58 milliards de dollars, qui est à la fois un partenaire commercial de Gates et un bénéficiaire d’une subvention de son étrange organisation caritative publique.
Comme d’habitude, Gates a également mobilisé les agences internationales qu’il contrôle et les grandes entreprises avec lesquelles il s’associe pour conduire son faux agenda alimentaire, notamment le Forum économique mondial (WEF) financé par les Gates, qui rassemble chaque année les milliardaires du monde à Davos pour planifier et tracer l’avenir politique et économique de l’humanité.
Schwab soutient que les personnes puissantes devraient utiliser la crise du COVID pour imposer des contrôles autoritaires, une surveillance omniprésente, de nouveaux modèles économiques oppressifs et un gouvernement mondial sur une humanité assiégée, terrifiée et docile. The Great Reset est le plan du WEF pour reconstruire systématiquement une nouvelle économie contrôlée après la pandémie COVID-19.
Schwab et le prince Charles ont dévoilé «La grande réinitialisation» lors d’un sommet du WEF en mai 2020. C’est un projet de transformation du monde en un État de surveillance totalitaire et autoritaire manipulé par des technocrates pour gérer des populations traumatisées, pour déplacer la richesse vers le haut et servir les intérêts des oligarques milliardaires d’élite. Pour «réinitialiser» les politiques alimentaires mondiales, le WEF a encouragé et établi un partenariat avec une organisation appelée EAT Forum, qui se décrit comme le «Davos de l’alimentation».
Le co-fondateur d’EAT est le Wellcome Trust, une organisation fondée, financée et stratégiquement liée au fabricant de vaccins GlaxoSmithKline, dans laquelle Gates est fortement investi. La plus grande initiative d’EAT s’appelle FReSH, que l’organisation décrit comme une entreprise destinée à aider la transformation du système alimentaire. Les partenaires du projet incluent Bayer, Cargill, Syngenta, Unilever et le géant de la technologie Google.
Le Forum EAT travaille avec ces entreprises pour «ajouter de la valeur aux entreprises et à l’industrie» et «définir l’agenda politique». Pour promouvoir cette entreprise à but lucratif, EAT collabore avec près de 40 gouvernements municipaux en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Australie. L’organisation assiste également le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), financé par Gates, dans la «création de nouvelles directives diététiques» et d’initiatives de développement durable.
Selon Frédéric Leroy, professeur de sciences alimentaires et de biotechnologie à l’Université de Bruxelles, le réseau EAT travaille en étroite collaboration avec certaines des plus grandes sociétés de viande synthétique, y compris Impossible Foods et d’autres sociétés de biotechnologie, pour remplacer les aliments nutritifs sains par les préparations de laboratoire génétiquement modifiées de Gates.
«Ils les décrivent comme sains et durables, et ils ne sont bien sûr ni l’un ni l’autre», a déclaré Leroy au Defender.
Le Dr Shiva se moque également de la propagande perpétuelle de Gates selon laquelle ses viandes OGM visent à nourrir les enfants et à faire dérailler le changement climatique :
«Le but des faux aliments transformés en laboratoire consiste en réalité à breveter nos aliments, pas à nourrir les gens ou à sauver le climat, comme le prétendent Gates et ses amis biotech. Le régime proposé par EAT n’a rien à voir avec la nutrition mais avec les grandes entreprises et avec la prise de contrôle du système alimentaire par les corporations.
«Des entreprises comme Unilever et Bayer et d’autres sociétés pharmaceutiques sont déjà des transformateurs de produits chimiques, de sorte que bon nombre de ces sociétés sont très bien placées pour profiter de cette nouvelle activité alimentaire qui tourne autour du traitement des produits chimiques et des extraits nécessaires pour produire ces aliments fabriqués en laboratoire à l’échelle mondiale. »
Aliments fortifiés
Les aliments synthétiques et OGM ont tendance à être pauvres en micronutriments vitaux qui soutiennent la santé humaine. Le glyphosate, par exemple, fonctionne comme un chélateur. Il tue les mauvaises herbes en lessivant les éléments minéraux de la vie. Les cultures agricoles exposées au glyphosate ont une valeur nutritionnelle bien moindre que les aliments naturels.
Les personnes qui consomment les aliments transformés, synthétiques et OGM de Gates peuvent avoir l’estomac plein, tout en souffrant de malnutrition clinique. Gates se précipite pour résoudre ce problème en achetant des technologies et en s’associant à des entreprises comme Roche et Kraft qui enrichissent artificiellement les aliments avec des minéraux et des vitamines. Il fait simultanément la promotion de lois dans les pays en développement pour rendre obligatoire l’enrichissement des aliments. Ces lois profitent aux entreprises de pesticides et d’aliments transformés au détriment des agriculteurs traditionnels et biologiques. Puisque des entreprises américaines, comme Roche, Kraft, General Foods et Philip Morris enrichissent déjà leurs fromages fondus et leurs céréales, elles sont les partenaires enthousiastes de Gates dans cette lutte.
J’ai déja vu dans ma carrière cette agitation perpétrée par un autre escroc du Big Food. En 2003, je représentais des milliers d’agriculteurs polonais de petites exploitations dans leur bataille pour garder les usines industrielles de porc de Smithfield Foods hors de Pologne. Le vice-Premier Ministre polonais, Andrzej Lepper, m’a dit que les responsables de Smithfield lui avaient offert un pot-de-vin d’un million de dollars pour soutenir une loi obligeant les abattoirs à installer une technologie d’hygiène high-tech, comprenant des robinets de toilettes à laser. Smithfield savait que la loi aurait pour effet d’obliger à fermer les 2.600 abattoirs familiaux qui fabriquaient la saucisse kielbasa emblématique de la Pologne. En tant que seule entité qui pouvait se permettre les lasers, Smithfield obtiendrait ainsi le contrôle monopolistique de la capacité d’abattage de la Pologne et de 100% de ses lucratives exportations de kielbasa.
Gates a copié ses lois sur l’enrichissement des aliments du manuel de Smithfield. En exigeant que tous les aliments soient enrichis, les produits Kraft comme le Cheez Whiz et l’American Singles, ainsi que son Kool-Aid enrichi en vitamines et son Tang sont positionnés pour remplacer le fromage de chèvre et le lait de chèvre produits localement sur les marchés des villages et mener les petits agriculteurs africains à la faillite.
Pour promouvoir son programme d’aliments enrichis obligatoires, Gates a créé une autre de ses utiles organisations quasi-gouvernementales, l’Alliance Mondiale pour une Meilleure Nutrition (GAIN) pour aider les multinationales alimentaires (partenaires commerciaux de Gates) à faire pression pour obtenir des tarifs et des taux d’imposition favorables pour les produits transformés et les aliments enrichis et à un examen réglementaire plus rapide pour les nouveaux produits dans les pays ciblés. Le consortium GAIN de Gates donne également de l’argent aux gouvernements locaux pour stimuler la demande d’aliments enrichis par le biais de campagnes de relations publiques à grande échelle ou en offrant des «sceaux d’approbation» gouvernementaux pour les produits alimentaires industriels.
Gates, GAVI et GAIN
Gates a modelé son projet GAIN d’après son programme mondial de vaccination d’un milliard de dollars (GAVI). En se faisant passer pour une agence de santé publique, GAVI a réussi à mobiliser les agences publiques et l’industrie privée pour se débarrasser avec profit de vaccins non testés, expérimentaux ou discrédités, et souvent mortels, pour vaccinerles enfants pauvres des pays en développement.
Selon Vandana Shiva, l’objectif de GAIN est de «coordonner les campagnes qui font pression sur les pays africains et asiatiques pour qu’ils accordent des subventions obscènes, des allégements fiscaux et des exemptions tarifaires et d’autres préférences pour les aliments transformés».
Certains experts sont troublés par l’idée que Bill Gates et des multinationales alimentaires s’associent pour coloniser les systèmes alimentaires des pays sous-développés et vendent des aliments transformés sous bannière de santé publique.
Le Dr Mark Hyman, auteur à succès du New York Times et responsable de la stratégie et de l’innovation au Cleveland Clinic Center for Functional Medicine, m’a dit:
«… Bien qu’ils soient parfois enrichis en vitamines et en minéraux, les aliments transformés sont chargés de sucre, d’amidon, d’huiles transformées, de colorants artificiels, de conservateurs, de pesticides et de sodium qui contribuent au double fardeau de l’obésité et de la malnutrition et de l’épidémie de maladies chroniques. Dans le monde, 11 millions de personnes meurent chaque année d’un excès d’aliments ultra-transformés et d’un manque d’aliments entiers protecteurs, faisant des aliments transformés le tueur numéro un dans le monde.
Le Dr Hyman appelle ces aliments «l’opposé» de la nutrition« . Shiva est d’accord. «Le programme GAIN», dit Shiva, «vise moins à résoudre la malnutrition qu’à imposer un moyen brutal de forcer les pays pauvres à ouvrir l’accès à leurs marchés, à anéantir les producteurs locaux. »
«À une exception près, le sel iodé, les aliments enrichis coûtent trop cher, n’atteignent pas les objectifs visés ou ont une portée trop limitée pour faire ce qu’ils sont censés faire. Je considère que ces lois résolvent un problème pour les entreprises qui fabriquent ces produits, et non les carences en nutriments et en calories. Je ne suis pas fan des aliments enrichis. Je veux une grande variété de vrais aliments rendus plus disponibles et moins chers, et produits localement. Je suis donc d’accord avec les critiques. Je souhaite que la Fondation Gates investisse dans des projets visant à promouvoir la petite production alimentaire locale. »
Intelligence artificielle : débarrasser le monde des agriculteurs
Gates dit qu’il veut relancer les économies agricoles en transformant l’agriculture avec une IA ultra-efficace et de haute technologie pour créer des «fermes du futur». Selon Gates :
«Avant, nous devions tous sortir et cultiver. Nous avions à peine assez de nourriture, quand le temps était mauvais, les gens mouraient de faim. Maintenant, grâce à de meilleures semences, des engrais, beaucoup de choses, la plupart des gens ne sont pas des agriculteurs. Et donc, l’IA nous apportera une nouvelle productivité immense. »
Surtout, il veut que ça aille vite. L ‘«accélération de calcul» de Gates accélérera l’adoption de ces innovations bénéfiques pour réaliser ses projets ambitieux visant à fournir des percées scientifiques aux petits agriculteurs avant que le changement climatique ne détruise leur rendement.
Mais Shiva appelle les agriculteurs américains, déjà noyés dans l’endettement, à se méfier des promesses de Gates de leur tendre une perche :
«Lorsque Bill Gates a imposé ses technologies diaboliques de «sauvetage» aux agriculteurs indiens, le seul à en bénéficier était Gates et ses partenaires multinationaux. Il a donné de l’argent au gouvernement et à une entreprise appelée Digital Green et a fait des promesses extravagantes de transformer numériquement l’agriculture indienne. Puis avec la coopération de ses représentants achetés au gouvernement, Bill Gates a installé des caméras et des capteurs électroniques dans les maisons et les champs des agriculteurs indiens. Il a utilisé leurs téléphones portables, qu’il leur a donnés gratuitement, et ses installations de fibre optique et 5G – qu’il a persuadé l’Indian Telecom Company de financer – pour cataloguer, étudier et voler les données agricoles des agriculteurs, les pratiques autochtones et leurs connaissances agricoles pour pas un sou. Il leur a ensuite revendues en tant que nouvelles données. Au lieu de transformer numériquement les fermes comme il l’avait promis, il a transformé les agriculteurs indiens en informations numériques. Il a privatisé leurs semences et récolté le travail du système public. Il a arraché leurs connaissances et leur héritage génétique, et a installé des semences OGM et d’autres pratiques ridicules. » Shiva ajoute: «Son programme clair était de chasser les petits agriculteurs de la terre et éventuellement de mécaniser et de privatiser la production alimentaire.»
Christian Westbrook, chercheur agricole et fondateur du podcast en ligne «Ice Age Farmer», se réjouit que les agriculteurs américains connaissent l’histoire de Gates en Inde et en Afrique: «Nous savons qui est Bill Gates, et nous connaissons les méfaits qu’il a commis contre les petits agriculteurs au Mexique, en Afrique et en Inde. Nous savons que ses récents achats de terres ici ne sont que le début de la révolution verte 3.0. Il veut ponctionner l’essence démocratique des paysages pastoraux américains et de nos familles agricoles – pour voler nos moyens de subsistance, nos connaissances, nos semences et nos terres.
Westbrook prend note du fait que, comme tous les escrocs, Gates est toujours pressé:
«Sa stratégie est de faire avancer tout le monde si vite qu’ils ne peuvent pas voir l’arnaque. Il nous dit toujours que le changement climatique ne peut pas attendre, que nous devons accélérer l’accès à ces produits et l’adoption de ses technologies, que la recherche ne se fait pas assez vite.
Westbrook m’a dit que le discours interminable de Gates sur «l’accélération du processus» et ses promesses extravagantes de nouvelles technologies miraculeuses, d ‘«investissement» et de partenariats «public-privé», font tous partie de son arnaque. «Il ne cesse de dire à tout le monde que nous devons accélérer, accélérer, accélérer.’»
De nombreux agriculteurs disent qu’ils se fichent d’être sauvés par Gates. Westbrook dit qu’il pense que Gates compte utiliser ses propriétés baronniales américaines comme produits phares – des vitrines pour présenter son cortège de technologies numériques aux agriculteurs américains. «Il le fait pour les mêmes raisons qu’il a amené sa technologie dans les fermes indiennes – pour voler leurs connaissances et les déplacer hors de la terre.»
Trent Loos, un éleveur et activiste agricole du Midwest de sixième génération, m’a dit que les agriculteurs ont une réaction instinctive contre les milliardaires qui «jouent au monopole» avec les terres agricoles américaines :
«Il est difficile pour les jeunes agriculteurs ou même ceux qui ont cultivé depuis des générations, de rivaliser avec des poches aussi profondes. Cela constitue certainement un obstacle pour eux. Quand des gens avec ce type de richesse commencent à acheter des fermes, on se demande ce qu’ils font vraiment. Personne ne veut louer des terres à Bill Gates ou travailler pour lui comme métayer. »
Westbrook dit qu’il pense que Gates poursuit un programme plus sombre. Comme Shiva, Westbrook pense que Gates et les autres barons voleurs utilisent les prétextes du climat, de la biodiversité et de la menace de pandémie zoonotique pour sortir les êtres humains de l’industrie agricole et de la ferme. Et il y a des preuves pour le soutenir. La Fondation Gates est considérablement investie dans Alphabet, la société mère de Google. Alphabet a inventé des robots «renifleurs de cultures», destinés à remplacer les agriculteurs et les éleveurs, dans le cadre de son projet «Mineral». Son projet «Moonshot» consiste à «développer et tester une gamme de prototypes logiciels et matériels basés sur des percées en intelligence artificielle, simulation, capteurs, robotique, etc. »
Westbrook déclare: «Il veut sortir les gens des fermes, sortir les animaux et nous faire tous manger ses viandes végétales et ses protéines d’insectes.»
«Gates parle de l’agriculture comme d’une relique archaïque, pittoresque, sale, dangereuse, inefficace et barbare du passé qui nous menace en augmentant la menace du changement climatique et les risques de pandémies mondiales en mettant les humains en contact dangereux avec des microbes», déclare Howard Vlieger, un agriculteur de l’Iowa qui travaille comme consultant en cultures et en bétail aux États-Unis et au Canada depuis 1992.
Vlieger est un expert des impacts des pesticides et des OGM sur les produits alimentaires et les sols. «L’objectif de Gates est de nous éloigner de l’agriculture animale durable et humaine, qui célèbre notre contact avec le sol et est porteur de bonne santé dans nos interactions respectueuses avec la nature – vers des vaches artificielles et un paradigme chimique sinistre qui sont toutes les caractéristiques d’une dystopie autoritaire. Sa vision c’est celle d’aliments contaminés et sans goût et de la séparation de l’homme de la nature.
«Gates semble n’avoir aucune idée de la joie que les gens ordinaires – des gens comme notre famille – éprouvent dans l’agriculture», m’a dit Nicolette Niman. Niman est une éleveuse et agricultrice de Californie, et l’auteur des livres «Righteous Porkchop» et «Defending Beef». Son mari Bill est le fondateur de Niman Ranch, une coopérative de centaines de petits éleveurs de bovins et de porcs américains durables qui commercialisent du bœuf et du porc biologiques de haute qualité provenant d’exploitations durables d’animaux nourris à l’herbe.
«L’agriculture et l’élevage régénératifs enrichissent de manière incommensurable les vies humaines. C’est un travail difficile, basé sur notre contact intime avec la terre. À son meilleur, une bonne agriculture est une quête pour comprendre et suivre les modèles de la nature», déclare Niman. Niman dit que Gates semble avoir peu d’intérêt pour la sagesse de la nature :
«Il ne semble pas comprendre que notre engagement avec le sol, et la joie que nous tirons de notre contact avec la terre, notre relation complexe avec nos animaux, malgré toutes les épreuves et les difficultés, sont sources de notre liberté et de notre fierté, et le bonheur d’être maîtres de nos destinées.
«Nous devons construire un monde qui respecte l’autodétermination individuelle, le traitement humain des animaux et la bonne gestion de nos sols. Nous devons comprendre qu’une relation saine avec la nature n’est pas seulement vitale pour notre santé et notre climat, c’est la source de dignité, de liberté et d’enrichissement dans notre ère postindustrielle.
Utilisant des technologies de grande envergure, tous ces militants de divers continents ont exprimé leur malaise face à la tendance de Gates à considérer la population plutôt que les personnes et à voir la gestion de la population comme un problème nécessitant d’urgence ses solutions technologiques.
«Gates voit la forêt, pas les arbres», observe Vlieger. «Et même quand il regarde la forêt, il ne semble voir que des stères de bois – comment il pourrait exploiter les paysages pour de l’argent et transformer les gens en marchandise. » Vlieger continue:
«L’habitude de Gates de voir toutes les difficultés humaines à travers le prisme d’une solution technologique dont il peut profiter est au-delà de la myopie. C’est la pathologie – de la sociopathologie, vraiment. Gates est un sociopathe dangereusement puissant avec 137 milliards de dollars et une vision d’une technocratie gérée d’en haut. Cela inquiète-t-il quelqu’un? »
Westbrook dit que Gates, Cargill et Tyson sont un cartel puissant dont la mission est de mettre fin à l’agriculture animale et de chasser les êtres humains des fermes. «C’est une «agriculture de remplacement»», dit Westbrook. «Ils utilisent même ce mot, «agriculture alternative».»
La vision de Westbrook d’un avenir dystopique de totalitarisme technocratique envisagé par Bill Gates ressemble à une théorie du complot sans fondement si l’on ignore toutes les preuves qui la soutiennent. Il prédit que nous verrons très bientôt – dans des mois, pas des années – des pénuries alimentaires artificielles et des pressions pour vider et «améliorer» les paysages ruraux en mettant les terres agricoles au repos et en remplaçant les emplois agricoles par des robots et de l’intelligence artificielle.
Westbrook prédit la pression du gouvernement pour pousser les populations vers les mégapoles et les villes intelligentes où les entreprises sont fermées, les emplois sont rares et où la plupart d’entre nous dépendront du revenu de base universel payé en devises numériques – révocable, bien sûr, en cas de non-conformité et de désobéissance. Westbrook prédit un scénario «où le bétail humain est complètement dépendant du gouvernement pour l’argent et la nourriture, et tous les gens sont au même endroit dans les villes intelligentes et sont facilement surveillés par les technocrates du Great Reset de Gates. » Westbrook poursuit :
«Ils arrêtent la production alimentaire et, plus généralement, ils arrêtent toute activité économique, toute activité humaine, et nous enferment dans leurs villes intelligentes. C’est assez épouvantable. Et maintenant que nous avons ces pandémies, nous avons dû mettre en œuvre la loi martiale médicale, et comme tout est une crise sanitaire, nous allons également devoir prendre en charge toutes vos productions alimentaires et vos besoins nutritionnels. Ils ont intégré ces deux choses.
Le temps nous dira si le cauchemar de Westbrook n’est qu’une théorie du complot paranoïaque – je l’espère.
Sommet des systèmes alimentaires
En 2009, Bill Gates, un milliardaire non élu sans fonction gouvernementale ni portefeuille diplomatique, a lancé son entreprise mondiale de vaccins avec un discours devant les Nations Unies. Il a annoncé un don de 10 milliards de dollars et a déclaré le lancement de sa «Décennie des vaccins. » Son plan s’est déroulé comme une horloge. Les contributions de Gates lui ont assuré un contrôle absolu sur l’OMS. Comme l’a rapporté le ministère des Affaires étrangères, «peu d’initiatives politiques ou de standards normatifs fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé sont annoncés avant d’avoir été examinés de manière informelle et non-officielle par le personnel de la Fondation Gates.»
Gates a créé et financé de puissantes agences pseudo-gouvernementales comme le PATH, le GAVI, le CEPI et la Brighton Collaboration, pour pousser les vaccins dans les pays en développement, consolider son contrôle sur la santé publique et préparer le terrain pour le putsch mondial sur les vaccins qu’il avait déja prévu pour 2020.
En janvier 2019, l’OMS a solennellement déclaré – sans aucune preuve spécifique – que «l’hésitation à la vaccination» était l’une des principales menaces pour la santé mondiale. Le cartel médical de Gates a enchaîné sur cette déclaration avec des campagnes orchestrées dans chaque État américain et dans les pays du monde entier par des politiciens financés par l’industrie pharmaceutique introduisant des lois pour imposer les vaccins et mettre fin aux exemptions.
Deux mois plus tard, le puissant président du House Intelligence Committee, Adam Schiff – encore un des bénéficiaires financiers de Gates – a exigé que les médias sociaux et les sociétés de médias commencent à censurer la «désinformation sur les vaccins» – un euphémisme pour toute affirmation qui s’écarte des déclarations officielles de l’industrie pharmaceutique et du gouvernement. Gates a des enjeux géants dans Google, Apple, Amazon et Facebook. Ces entreprises se sont toutes mises à censurer avec enthousiasme les critiques des vaccins.
Un an plus tard, l’épidémie de COVID-19 a fourni une opportunité idéale à Gates et à son cartel de producteurs de vaccins pour consolider leur contrôle de l’humanité. Un article de mai 2020 de Derrick Broze dans The Last American Vagabond a observé que, «En retraçant les investissements de la Fondation et les relations de Gates, nous pouvons voir que presque toutes les personnes impliquées dans la lutte contre le COVID-19 sont liées à Gates ou à sa Fondation de deux degrés ou moins. » Leur relation a donné à Bill Gates et à sa Fondation une influence incontestée sur la réponse à la pandémie.
Gates a déclaré à plusieurs reprises, lors d’apparitions sur pratiquement toutes les émissions de réseaux et de câbles et sur toutes les plateformes médiatiques, que toute activité économique doit cesser jusqu’à ce que les 7 milliards d’humains soient vaccinés et possèdent unpasseport de vaccination. Sa Décennie des Vaccins, étalée sur dix ans, commencée avec son apparition à l’ONU, a débuté sans encombre. Sous la direction de l’ancien protégé et loyal allié de Gates, Fauci, le Département Américain de la Santé et des Services Sociaux a organisé l’immunité de responsabilité pour les vaccins COVID et a engagé 48 milliards de dollars en argent des contribuables pour acheter et distribuer un cortége de nouveaux vaccins expérimentaux, dont beaucoup sont détenus par Gates.
Le contrôle du processus par Gates est complet. L’exécution de sa prédiction de vaccin fut élégante et sans faille. Et maintenant, les substituts de Gates emploient le même manuel pour faire avancer son programme alimentaire totalitaire.
Au cours de la plénière du 14 au 18 octobre de la 46e session du Comité des Nations Unies sur la Sécurité Alimentaire Mondiale, le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé la convocation d’un Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires en 2021. Guterres a reconnu que le Sommet avait été conjointement demandé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Forum Economique Mondial (WEF). Bill Gates et sa fondation financent et contrôlent généreusement les quatre organisations.
Le Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires a effectivement annoncé un programme parallèle à celui lancé par le WEF lorsqu’il a accueilli sa conférence Great Reset en juin 2020. Dans leur enquête sur le Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires, AGRA Watch (le groupe de défense populaire qui surveille Gates et la Révolution Verte ratée de sa fondation en Afrique) a constaté que sur les 12 personnes impliquées dans le Sommet, 11 ont des liens solides avec la Fondation Gates.
Selon Heather Day d’AGRA Watch, dans certains cas, ces organisations ont été directement financées par la Fondation Gates et d’autres programmes spécifiques financés par Gates qui avaient des rôles majeurs : «Donc, ce ne sont pas seulement les doigts qu’il a là-dedans; presque tous les participants travaillent pour Bill Gates. Ce sont eux les auteurs du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires. » Le Food Systems Summit est un projet 100% Gates.
Kalibata a rappelé la présente urgence aux participants au Sommet sur les Systèmes Alimentaires. Il ne leur reste plus, a-t-elle dit, que 10 ans pour accélérer la transformation de nos systèmes alimentaires afin d’atteindre les Objectifs de Développement Durable en matière de climat, de nutrition et de lutte contre la pandémie.
Le Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires présentera le plan directeur de la «Décennie alimentaire» de Gates avec comme objectif que l’agenda alimentaire mondial soit achevé d’ici 2030. Nous ne pouvons que prier pour que le prochain projet de Gates de santé pour l’humanité n’inflige pas le même niveau de violence traumatique à nos droits civils, à notre économie mondiale, aux traditions de notre civilisation, à l’idéalisme des démocraties et à notre autodétermination, qui ont accompagné sa «Décennie des vaccins» 2020.
Day est pessimiste: «Le plan de Gates sera une feuille de route sur la manière de remplacer tout ce qui est bon dans l’agriculture par les systèmes des technocrates pour l’agriculture sans emploi, les aliments chimiques et les protéines d’insectes», prédit Day.
Conclusion
La Fondation Gates n’est pas une organisation philanthropique conventionnelle. Elle n’apporte qu’un soutien minime, le cas échéant, à des causes populaires telles que la Wounded Warrior Foundation, l’ASPCA, l’environnement, les droits de vote ou les groupes de défense des droits civiques.
C’est une philanthropie militarisée que Gates a lancée en 1994 pour ressusciter sa réputation après que l’affaire antitrust de Microsoft l’ait révélé comme un manipulateur menteur, tricheur, voleur, dont l’intention criminelle était le contrôle monopolistique des canaux d’information mondiaux.
L’esprit brillant de Gates a conçu ce projet de fondation pour protèger ses revenus et lui permettre de tirer parti de l’argent des contribuables en investissant les revenus de la fondation dans des projets qui multiplient sa richesse et élargissent son pouvoir et son prestige public, tout en évitant les impôts.
En utilisant cette structure, il peut faire des dons déductibles d’impôt à des entreprises qu’il possède en partie et récolter des bénéfices pour lui et sa fondation tout en évitant les impôts – et en lui permettant de cacher son argent de multiples façons. C’est gagnant-gagnant! Gates a déployé sa fondation comme l’incarnation de ses instincts de base de monopole et de contrôle – un véhicule pour un philanthrocapitalisme impitoyable qui détourne la voie démocratique et brouille les frontières entre les intérêts des entreprises et les intérêts publics, enrobe les programmes de profit privé d’une rhétorique noble d’esprit public et s’octroie le contrôle monopolistique de la santé publique, des systèmes de survie de notre planète, de notre économie et de notre population.
Gates a fait de sa fondation un outil pour consolider les efforts de ses collègues milliardaires, des régulateurs capturés et de ses partenaires commerciaux de Big Pharma, Dirty Energy, Nourriture OGM, Telecom et Big Data, et les journalistes achetés et en état de mort cérébrale qui profitent collectivement des misères démultipliées du monde dystopique qu’elles ont instaurées pour nous tous. Gates et ses copains, ses larbins et ses serviteurs suscitent la peur des pandémies, du changement climatique, de l’extinction massive – et offrent sa vision des nouvelles technologies comme le salut, que lui seul possède le génie de déployer.
Gates prévoit une flotte de satellites qui sera en mesure d’étudier chaque centimètre carré de la planète 24 heures par jour. De tels systèmes seront sans aucun doute utiles si les populations se mettent à s’agiter devant des structures politiques et économiques qui dépouillent les citoyens de tout pouvoir, déplacent la richesse toujours plus haut et condamnent la majeure partie de l’humanité à une survie sans signification et sans espoir.
Le défenseur de la démocratie et de la liberté agricole, le Dr Vandana Shiva, affirme que le philanthrocapitalisme de Gates est une «force destructrice ayant le potentiel de pousser l’avenir de notre planète vers l’extinction et l’effondrement écologique. » Shiva accuse Gates d’utiliser le capitalisme philanthropique pour accélérer la prise de contrôle par les entreprises de nos systèmes semenciers, agricoles, alimentaires, de connaissances et de santé mondiaux. «Il finance la manipulation de l’information et favorise l’érosion de la démocratie – le tout dans la poursuite du pouvoir personnel et du profit.»
Shiva affirme que la Fondation Gates a alimenté une «alliance impie» entre le grand capital, les institutions scientifiques et technologiques et les gouvernements pour établir un empire mondial sur la vie, par le biais de monocultures, de brevets et de monopoles conçus pour détruire le monde naturel de la diversité, de l’auto-organisation et de la liberté.
«Vous avez vu la malfaisance dont ils sont capables avec les vaccins au nom de la santé publique», m’a dit Shiva. «Eh bien, maintenant il contrôle la terre. Il contrôle la graine. Il contrôle la nourriture. Il a le pouvoir ultime de nous faire tout mourir de faim. »
Texte original
Bill Gates and Neo-Feudalism: A Closer Look at Farmer Bill
Bill Gates has quietly made himself the largest owner of farmland in the United States. For a man obsessed with monopoly control, the opportunity to also dominate food production must seem irresistible.
“Gates has a Napoleonic concept of himself, an appetite that derives from power and unalloyed success, with no leavening hard experience, no reverses.” — Judge Thomas Penfield Jackson, presiding judge in the Gates/Microsoft antitrust-fraud case
Thomas Jefferson believed that the success of America’s exemplary struggle to supplant the yoke of European feudalism with a noble experiment in self-governance depended on the perpetual control of the nation’s land base by tens of thousands of independent farmers, each with a stake in our democracy.
So at best, Gates’ campaign to scarf up America’s agricultural real estate is a signal that feudalism may again be in vogue. At worst, his buying spree is a harbinger of something far more alarming — the control of global food supplies by a power-hungry megalomaniac with a Napoleon complex.
Let’s explore the context of Gates’ stealth purchases as part of his long-term strategy of mastery over agriculture and food production globally.
As usual, Gates coordinates these personal investments with taxpayer-subsidized grants from the Bill & Melinda Gates Foundation, the richest and most powerful organization in all of international aid, his financial partnerships with Big Ag, Big Chemical, and Big Food, and his control of international agencies — including some of his own creation — with awesome power to create captive markets for his products.
Characteristically, Gates’ approach to global problems put technology and his chemical, pharmaceutical and oil industry partners at the center of every solution. As it turned out, Gates’ “innovative strategy” for food production was to force America’s failed system of GMO, chemical and fossil fuel-based agriculture on poor African farmers.
African agricultural practices have evolved from the land over 10,000 years in forms that promote crop diversity, decentralization, sustainability, private property, self-organization and local control of seeds. The personal freedom inherent in these localized systems leaves farm families making their own decisions: the masters on their lands, the sovereigns of their destinies. Continuous innovation by millions of small farmers maximized sustainable yields and biodiversity.
In his ruthless reinvention of colonialism, Gates spent $4.9 billion dollars to dismantle this ancient system and replace it with high-tech corporatized and industrialized agriculture, chemically dependent monocultures, extreme centralization and top-down control. He forced small African farms to transition to imported commercial seeds, petroleum fertilizers and pesticides.
Gates built the supply chain infrastructure for chemicals and seeds and pressured African governments to spend huge sums on subsidies and to use draconian penalties and authoritarian control to force farmers to buy his expensive inputs and comply with his diktats. Gates made farmers replace traditional nutritious subsistence crops like sorghum, millet, sweet potato and cassava with high-yield industrial cash crops, like soy and corn, which benefit elite commodity traders but leave poor Africans with little to eat. Both nutrition and productivity plummeted. Soils grew more acidic with every application of petrochemical fertilizers.
As with Gates’ African vaccine enterprise, there was neither internal evaluation nor public accountability. The 2020 study “False Promises: The Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA)” is the report card on the Gates’ cartel’s 14-year effort. The investigation concludes that the number of Africans suffering extreme hunger has increased by 30 percent in the 18 countries that Gates targeted. Rural poverty has metastasized dramatically, and the number of hungry people in these nations has risen to 131 million.
Under Gates’ plantation system, Africa’s rural populations have become slaves on their own land to a tyrannical serfdom of high-tech inputs, mechanization, rigid schedules, burdensome conditionalities, credits and subsidies that are the defining features of Bill Gates’ “Green Revolution.”
The only entities benefiting from Gates’ program are his international corporate partners — and particularly Monsanto, in which the Gates Foundation Trust purchased 500,000 shares worth $23 million in 2010 (but later divested those shares after pressure from civil society groups). Gates himself even filmed commercials for Monsanto’s GMOs, touting them as the “solution” to world hunger.
The AGRA Watch initiative of Seattle-based Community Alliance for Global Justice follows Gates’ agricultural and food policies. According to Heather Day, an AGRA Watch spokesperson, AGRA is a trojan horse for corporate kleptocracy.
“The Gates Foundation and AGRA claim to be ‘pro-farmer,’ ‘pro-poor’ and ‘pro-environment,’” Day told me. “But their approach is closely aligned with transnational corporations, like Monsanto, and foreign policy actors like USAID [United States Agency for International Development].They take advantage of food and global climate crises to promote high-tech, centralized, industrial agriculture that generate profits for Gates’ corporate partners while degrading the environment and disempowering farmers. Their programs are a dark form of philanthrocapitalism based on biopiracy and corporate biopiracy.”
Gates’ climate activism (A memo to my environmental colleagues)
To cloak his dystopian plans for humanity in benign intentions, Gates has expropriated the rhetoric of “sustainability,” “biodiversity,” “good stewardship” and “climate.” These causes are all grim realities that pose existential threats to our children and require urgent attention. However, Gates’ record exposes his benevolent intentions as masquerades for his agenda to maximize personal profit and control.
It’s baffling to me how so many of my friends in the environmental movement have swallowed Gates’ chicanery. In my 40 years as a climate activist, I saw zero evidence of Gates’ funding of genuine climate advocacy; the Gates Foundation is AWOL in the climate wars.
The leading climate groups, National Resource Defense Council, Environmental Defense Fund, Sierra Club, Greenpeace, Waterkeepers, etc., receive virtually nothing from the world’s largest philanthropy. His investment history suggests that the climate crisis, for Gates and his cronies, is no more than an alibi for intrusive social control, “Great Reset”-scale surveillance, and massive science fiction geoengineering boondoggles, including his demented and terrifying vanity projects to spray the stratosphere with calcium chloride or seawater to slow warming, to deploy giant balloons to saturate our atmosphere with reflective particles to blot out the sun, or his perilous gambit of releasing millions of genetically modified mosquitoes in South Florida.
When we place these nightmare schemes in context alongside the battery of experimental vaccines he forces on 161 million African children annually, it’s pretty clear that Gates regards us all as his lab rats.
Gates has learned to fatten himself on global crises, whether it’s pandemics, climate, famine or mass extinction. Climate change has given Gates an excuse to create monopolies over seed, food and agriculture.
In other words, climate change was the guise for more mischievous geoengineering. Meanwhile, Gates’ ag policies are destroying our planet’s climate systems, pushing millions of species to extinction, desertifying the soil, destroying water systems and enriching the Poison Cartel.
So, a note to my fellow environmental leaders: Bill Gates is not our amigo! Furthermore, Gates has put climate reform in malodour with millions of Americans, who see his climate pretenses in context of his ambitions to control humanity and put an end to economic activity and personal freedom.
It’s largely Gates’ doing that half of America sees climate change as either a “Great Reset” flimflam to shift wealth upward, or a geoengineering boondoggle. It’s on them that they don’t recognize the serious peril of climate change. It’s on us that we seem deliberately blinded to the peril of Bill Gates.
Gates profits from all this confusion; the polarization of the climate debate paralyzes reform efforts thereby preserving the value of his carbon stakes. We all need to recognize who is really behind that Green mask!
Biopiracy
“A nation that destroys its soils destroys itself.” — President Franklin D. Roosevelt’s letter to all state governors, February 1937
Long experience and research have shown that agroecology based on biodiversity, Seed Freedom and Food Freedom is essential not just to civil liberties and democracy, but to the future of food and farming.
For thousands of years, farmers’ innovation and biodiversity evolved together to create the most efficient practices for sustainable food production and biodiversity. The United Nations’ seminal 2009 study by the International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development (IAASTD) documents the incontrovertible evidence demonstrating the abject failure of the Gates/Rockefeller “Green Revolution” to improve on traditional agriculture.
IAASTD deployed a team of 900 leading scientists, agronomists, and researchers to study the issue of world hunger. Their comprehensive and definitive report showed that GMO crops are not the answer to food shortfalls or rural poverty. That report definitively concludes that neither Gates’ Green Revolution nor his GMOs can feed the world and at the same time protect the planet.
Green Revolution policies subvert food and nutritional security, and dispossess small farmers through debt for external inputs. IAASTD and numerous other studies show that Seed Sovereignty, Food Sovereignty and Knowledge Sovereignty are the only viable future for food and farming. The United Nations and the world’s top agricultural scientists have admitted that GMOs cannot fight hunger as effectively as traditional farming.
Bill Gates has opted to ignore this reality, dismissing science-based evidence in favor of his messianic faith that he is ordained by God to save the world with technology. According to Dr. Gates, M.D., good health only comes in a syringe (he is the world’s biggest vaccine producer).
Likewise, Farmer Bill preaches that good food only comes from monocultures, chemical pesticides and fertilizers, GMO crops and patented seeds that he happens to own. In constructing his agriculture empire, Gates has repeatedly shown himself willing to ignore the voices of scientists and farmers, and to trample laws, treaties, traditions, civil rights, science, and sensibilities.
Stealing seeds
Since the onset of the Neolithic Revolution some 10,000 years ago, farmers and communities have worked to improve yield, taste, nutrition, robust seed qualities that enhance peculiar growth, medicinal and nutritional attributes, and the genetic resilience that allows certain seeds to flourish in particular soil and water conditions or resist predators.
These vigorous, ingenious genetics are the products of a miraculous collaboration between humans, nature and their Creator during humanity’s 1,000 generations of intense agricultural innovation. The free exchange of knowledge and seeds among farmers has been the basis for maintaining biodiversity and food security.
Since 1979, under World Bank auspices, a consortium of agricultural research centers known as the Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR) has been collecting these premier seeds from small farmers across the globe and preserving them in 15 independent Public Seed Banks stationed in different countries. That venture sought to archive a complete inventory of heritage seed stocks for the benefit of all humanity so as to preserve crop diversity for the millennia.
In the last 17 years, Gates has successfully maneuvered to gain control of those collections — comprising 768,578 seeds — and to assert monopoly ownership of the world’s premier seed inventories.
Beginning in 2003, working in coordination with the Rockefeller Foundation, the Bill & Melinda Gates Foundation pumped $720 million into CGIAR’s Seed Bank project. As the largest funder of the CGIAR, Gates used his financial leverage to force the merger of the CGIAR’s 15 legally independent centers into one legal entity, a sinister initiative that he calls “Gates Ag One.” He then moved to orchestrate the transfer of research and seeds from scientific research institutions to commodity-based corporations like Bayer and Cargill with which he partners. In this way he is raiding, plundering and privatizing the seed stockpile for the most promising seeds from indigenous farmers around the world.
Gates Ag One’s director, Joe Cornelius, is a former executive at Bayer Crop Science. Prior to that, he was Monsanto’s Director of International Development. Working with Cornelius, Gates has perfected the techniques Monsanto pioneered in the 1980s when it led the push to propagate GMOs, and to patent seeds. Gates has made himself the Commanding General in Big Data’s pirate war to plunder and monopolize the common genomic data of millions of plants bred by peasants over the millennia.
Gates funds Diversity Seek (DivSeek), a global project he launched in 2015 to map the genomes and genome sequences of the peasant seed stocks held in seed banks. DivSeek and Gates Ag One are the tips of his spears, “mining” seed data to “censor” out the commons. In other words — to terminate the public’s ownership claims.
Using artificial intelligence (AI) and digital technologies, Gates’ minions at DivSeek and Gates AG One scan these seeds and categorize their genetic data to map, patent and pilfer humanity’s global seedstock heritage. Gates bolsters his patent rationale by using CRISPR technology to selectively edit the heritage seed genomes, making changes sufficient to withstand patent challenges.
Gates’ principal objective is to breed Green Revolution varieties engineered to respond to chemical inputs produced by Gates’ “Poison Cartel” partners: Monsanto, Bayer, Dow/DuPont, CropLife, BASF, Syngenta, Corteva, etc. In short, Gates deliberately robs the seed of its integrity and diversity, erasing evolutionary history and its links to the soil, reducing it all to a simple “code.” In this way, Gates captures our planet’s genetic diversity, rewrites it, patents its code, steals the seeds from humanity and marries them off to the chemical conglomerates.
By centralizing the Seed Banks and manipulating intellectual property laws, Gates has launched a campaign of “genetic colonialism” to rob the world’s peasants and indigenous farmers of their hard-earned seeds and knowledge.
“Gates Ag One’s aim is to take control over the genetic diversity of this planet,” agricultural freedom activist Dr. Vandana Shiva told me. According to Shiva, Gates “continues to subvert and sabotage both farmers’ seed sovereignty and the seed sovereignty of countries. ‘Gates Ag One’ is a clear declaration of his intent to create an empire over life and biodiversity, over food and farming, and over our sustenance.” In the process, says Shiva, “Gates is financing infernal Frankenstein experiments that defile God’s creation.”
Citizens, governments and farm organizations have written many laws and governments have adopted international treaties on biodiversity protection, including the Convention on Biological Diversity (CBD) and the Cartagena Biosafety Protocol to the CBD. By conning government officials, manipulating intellectual property law and rewriting seed regulations, Gates has been able to bypass or trample these statutes and treaties, and to evade the multilateral governance structures that governments put in place to prevent global corporations from hijacking the planet’s biodiversity and the seed commonwealth of peasants and farmers.
Genetically modified organisms (GMOs)
Gates’ missionary faith in technology as the solution for every human ill, from food insecurity and disease to climate health, explains his obsessive promotion of GMOs. Gates’ zealous GMOs idolatry and gene-editing technologies leave him deaf to the mountains of peer-reviewed scientific evidence and warnings by agronomists, nutritionists, toxicologists and other scientists who question their safety.
GMO vaccines and medicines are mainstays of his public health enterprise, and Gates finances research, development and proliferation of GMOs as the fix for every agricultural problem. He funded, for example, Emmanuelle Charpentier and Jennifer Doudna, the two CRISPR chemists who won 2020 Nobel prizes for gene editing.
Gates was also one of the largest shareholders of Monsanto — the world’s most aggressive promoter of GMOs and pesticides. The central mission of Gates Ag One is to fly into the face of virtually every independent science and safety assessment in a blind rush to impose Gates’ untested GMOs, patented seeds, synthetic foods and experimental medicines on humanity.
One might expect his Monsanto stake and his partnerships with processed food, chemical and oil companies to discredit Gates’ pretensions as a public health advocate. But Gates’ massive investments in media journalism (a March 2020 Nation magazine exposé reveals the Gates Foundation has bought Gates guarantees of favorable coverage with $250 million in grants to mediaoutlets including NBC/Universal, BBC, NPR, The Guardian, Le Mond, Al Jazeera, and others “to influence the news”) have insulated him from the scrutiny and skepticism the media historically applied to fiendish profiteering schemes and rank hypocrisy by power-mad billionaires.
Money talks, and the billions that Gates and his pharma allies annually pour into public and commercial journalism have instead made Gates the media’s chief darling. He uses his biweekly “satellite tours” of leading cable and network news shows to showcase his mesmerizing power to command softball questioning and fawning deference from obsequious hosts (with the exception of Norah O’Donnell) including Anderson Cooper (CNN), David Muir (ABC), Ari Melber (MSNBC), and Chuck Todd (NBC), who gratefully entertain his lofty prognostication on topics ranging from public health to the economy and agriculture policy.
Gates is currently deploying his billions to orchestrate attacks against GMO and gene editing laws in many of the countries that have imposed safety standards. When scientists and regulators plead that time is essential to accurately assess the safety of gene editing and GMOs, Gates declares that “Time is the enemy!”
In 2017, a German human rights group, Heinrich Böll Stiftung (HBS), published evidence of a Gates’ secretive campaign to evade democratically imposed restraints on his high-risk gene manipulation experiments. HBS released more than 1,200 emails the group obtained under U.S. Freedom of Information laws. Those documents show that the Bill & Melinda Gates Foundation hired a shady Big Ag/Biotech spy and propaganda outfit to mount an undercover espionage attack aimed at corrupting United Nations officials and sabotaging international efforts to ban a diabolical new technology called “gene drive.”
Gene drives are at the cutting edge of genetic engineering, synthetic biology and gene editing. They are the tools of choice for eugenicists and for those seeking to build the technocratic “transhuman future” championed by Gates and his Silicon Valley cronies.
Scientists use CRISPR technology to edit genes into an organism’s chromosomes to reprogram DNA to switch off the normal rules of genetic inheritance and “drive” the artificially introduced trait through an entire population and spread it to all future generations. Their capacity to permanently alter the genome of an entire species makes gene drives the biological instrument of ultimate power.
Gene-editing technology could facilitate Gates’ schemes to create and patent new-and-improved species of plants and animals, or to exterminate species of which he disapproves. One of his aims is to use gene drives to insert “suicide genes” to eradicate entire mosquito species that spread Zika or malaria — a goal of the Target Malaria Project, in which the Gates Foundation has invested $40 million. Dr. Anthony Fauci, a long-time protégé and partner of Gates and an enthusiastic cheerleader for gene drive, told StatNews, “Getting rid of them would be a blessing.”
Critics argue that gene drives pose an existential biosecurity risk to humanity due to their capacity to change or eliminate entire species and to catastrophically alter ecosystems. They are, also, the ultimate biological weapon; the most satanic minds in various military and intelligence agencies covet gene drives to breed supersoldiers or to mint “apocalypse genes.” Critics fear that nations might one day use “genocide genes” to eradicate certain races or undesirable traits.
HBS’s Gene Drive Files expose the leading role of the U.S. military in the development of gene drive technology. The U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) has spent approximately $100 million researching gene drives. The other primary Gene Drive investors are Dr. Fauci’s National Institutes of Health (NIH), and the Bill & Melinda Gates Foundation, which has invested $75 million in researching suicide and anti-fertility genes.
At the 2016 United Nations Convention on Biological Diversity (COP 13) in Cancun, 179 international organizations, including the Heinrich Böll Foundation, voted for the UN to impose a global moratorium on gene drives. The opponents of this technology also circulated a letter, “A Call for Conservation with a Conscience: No Place for Gene Drives in Conservation.” Environmentalists worry about unintended consequences if suicide or extinction genes leap species.
The Gene Drive emails reveal that in reaction to the COP 13 resolution, the Gates Foundation hired “Emerging Ag,” a sketchy espionage concern with its own sinister entanglements with Big Pharma and Big Ag, to sabotage and shut down the diverse and unified international coalition opposing gene drive.
The Gates Foundation gave Emerging Ag $1.6 million to “recruit a covert coalition of academics to manipulate the UN decision-making process over gene drives.” The emails reveal that the Gates’ campaign was part of the billionaire’s plan to “fight back against gene drive moratorium proponents.” Emerging Ag secretly mobilized some 65 allegedly “independent scientists” for hire — “Biostitutes,” in the industry vernacular — and public officials to an online expert group, the UN CBD Online Forum on Synthetic Biology. A senior executive of the Gates Foundation provided these crooked operatives with daily instructions on how to sabotage regulations, undermine the science, discredit advocates, corrupt the process, and subvert democracy.
In furtherance of its campaign, Gates simultaneously funded a 2016 report by the U.S. National Academy of Sciences endorsing gene driving. The DARPA co-funded the whitewash report with the Gates Foundation. As The Guardian noted after the release of the NAS report:
“The same US defense research agency (DARPA) who paid for the NAS study have made it known that they are going all-in on gene drive research and development of ‘robust’ synthetic organisms. There is good reason to be worried.”
As Jim Thomas of the ETC Group observed: “The fact that gene drive development is now being primarily funded and structured by the US military raises alarming questions about this entire field.”
In furtherance of its coordinated campaign with Emerging Ag, the Gates Foundation manipulated three members, who were under Gates’ control, of the relevant UN expert committee known as AHTEG (Ad Hoc Technical Expert Group) on Synthetic Biology. Gates and Emerging Ag were successful and the UN shot down the moratorium.
Mounting evidence points to the kind of industrially grown and processed foods that Gates favors as leading culprits in the chronic disease epidemics that are devastating human health and debilitating children across the globe.
The world’s most popular GMOs function to facilitate aerial spraying of pesticides. Monsanto’s technique of inserting genes to make agricultural crops resistant to weed-killing poisons allows Big Ag to fire ground-based farm workers, replacing them with airplanes (or drones) that saturate landscapes (and food) with aerosolized toxins like glyphosate and neonicotinoids.
Since the proliferation of chemical pesticides in the 1940s, more than half of American songbirds have disappeared, most of the world’s bee and insect populations have collapsed and chronic disease rates in America have risen to 54% in lockstep with increased pesticide use.
As Vandana Shiva pointed out, “Gates has declared chemical warfare not just on nature but on our body’s metabolic systems and the symbiosis in the gut microbiome with his pesticides and herbicides obsession, and his campaign to switch humanity to GMOs.”
Synthetic foods: soylent ‘Gates’
“Diet, injections, and injunctions will combine, from a very early age, to produce the sort of character and the sort of beliefs that the authorities consider desirable, and any serious criticism of the powers that be will become psychologically impossible.” — CIA propagandist Bertrand Russell, an advocate of one world government, dictatorship, and top-down control of the masses by a privileged oligarchal class (1952).
Gates’ power, profit and control agenda appears to drive his commitment to synthesize so-called “transhuman” laboratory foods and his massive investments in processed food manufacturing.
That collaboration has large stakes in Beyond Meat, which they co-own with Tyson Foods and Cargill. Beyond Meat makes plant-based GMO and pesticide-laden chicken tacos. Gates and his Billionaire Boys Club also have big positions in Impossible Foods, which uses heat and pressure to produce synthetic burgers and bratwurst from GMO soy. Lab results show the company’s imitation meat contained glyphosate levels 11 times higher than its closest competitor. Seth Itzkan from Soil4Climatewrote:
“Impossible Foods should really be called ‘Impossible Patents.’ It’s not food; it’s software, intellectual property — 14 patents, in fact, in each bite of Impossible Burger. It’s IFood, the next killer app. Just download your flavor. This is its likely appeal to Bill Gates, their über investor.”
Another of Breakthrough’s ventures is Memphis Meats, which formulates an engineered meat-like tissue on a substrate of calf’s blood. A bullish Bloomberg predicts that synthetic meat revenues will reach $3.5 billion by 2026.
In June 2020, the “Breakthrough Bros” invested $3.5 million in Biomilq, a company that produces synthetic breast milk from “cultured human mammary glands and epithelial cells.” Gates has not explained whether the milk will contain the maternal antibodies — present in authentic mother’s milk — that function to protect infants from infectious diseases, or whether the coming generations of Biomilq kids will need to rely, instead, on additional batteries of Gates’ GMO vaccines.
Unimpressed, Vandana Shiva observes that Bill Gates “wants to deprive us of good, healthy proteins and fats and get us hooked on his synthetic lab-grown trash.”
Following Gates’ lead, GAVI is optimistic that bugs will soon be an important food supplement for impoverished and undernourished children.
Perhaps in anticipation of that happy day, the Gates Foundation has invested in a South African company that makes edible protein from cultivated maggots. The company’s factory houses a billion flies and produces 22 tons of maggots daily that graze on slaughterhouse, municipal and household waste. Since markets are still immature for maggots as human food, Gates sells his maggot-meal to factory meat operations like those owned by Gates’ partner, Tyson Foods, to feed battery-caged chickens, and to large-scale fish farms, like those owned by Unilever, a $58 billion multinational, which is both a business partner to Gates and a grant beneficiary of his peculiar public charity.
As usual, Gates has also mobilized the international agencies that he controls and the large corporations with which he partners to drive his fake food agenda including, most notably, The Gates-funded World Economic Forum (WEF), which assembles the world’s billionaires in Davos each year to plan and plot out humanity’s political and economic future.
Schwab makes the case that powerful people should use the COVID crisis to impose authoritarian controls, pervasive surveillance, oppressive new economic models and one-world government on a beleaguered, terrified and compliant humanity. The Great Reset is WEF’s plan to rebuild a new controlled economy systematically after the COVID-19 pandemic.
Schwab and Prince Charles unveiled “The Great Reset” at a WEF summit in May 2020. It is a vision for transferring the world into a totalitarian and authoritarian surveillance state manipulated by technocrats to manage traumatized populations, to shift wealth upward, and serve the interests of elite billionaire oligarchs. To “reset” global food policies, the WEF has promoted and partnered with an organization called EAT Forum, which describes itself as the “Davos for food.”
EAT’s co-founder is Wellcome Trust, an organization founded, funded by and strategically linked to vaccine maker GlaxoSmithKline, in which Gates is heavily invested. EAT’s biggest initiative is called FReSH, which the organization describes as an effort to drive the transformation of the food system. The project’s partners include Bayer, Cargill, Syngenta, Unilever, and tech giant Google.
The EAT Forum works with these companies to “add value to business and industry” and “set the political agenda.” To further this profit-making enterprise, EAT collaborates with nearly 40 city governments in Europe, Africa, Asia, North America, South America and Australia. The organization also assists the Gates-funded United Nations Children’s Fund (UNICEF) in the “creation of new dietary guidelines” and sustainable development initiatives.
According to Frederic Leroy, a food science and biotechnology professor at University of Brussels, EAT network is working closely with some of the biggest imitation meat companies, including Impossible Foods and other biotech companies, to replace wholesome nutritious foods with Gates’ genetically modified lab concoctions.
“They frame it as healthy and sustainable, which of course it is neither,” Leroy told The Defender.
Dr. Shiva also scoffs at Gates’ perennial propaganda claims that his GMO meats are about feeding kids and derailing climate change:
“Lab-processed fake food is really about patenting our food, not about feeding people or saving the climate, as Gates and his fellow biotech friends pretend. EAT’s proposed diet is not about nutrition at all, it’s about big business and it’s about a corporate takeover of the food system.”
Leroy added: “Companies like Unilever and Bayer and other pharmaceutical companies are already chemical processors, so many of these companies are very well positioned to profit off of this new food business which revolves around processing chemicals and extracts needed to produce these lab-made foods on a global scale.”
Fortified foods
Synthetic and GMO foods tend to be low in the vital micronutrients that support human health. Glyphosate, for example, functions as a chelator. It kills weeds by leaching out the mineral building blocks of life. Farm crops exposed to glyphosate have far less nutritional value than natural foods.
People eating Gates’ processed, synthetic and GMO foods may have full stomachs, while being clinically malnourished. Gates is rushing to solve this problem by buying technologies and partnering with companies like Roche and Kraft that fortify foods artificially with minerals and vitamins. He is simultaneously promoting laws in developing nations to mandate food fortification. Those laws benefit pesticide and processed food companies to the disadvantage of traditional and organic farmers. Since U.S. companies, like Roche, Kraft, General Foods and Philip Morris already fortify their processed cheese and cereals, they are Gates’ enthusiastic partners in this grift.
I saw this hustle perpetrated by another Big Food swindler earlier in my career. In 2003, I was representing thousands of small-plot Polish farmers in the battle to keep Smithfield Foods’ industrial pork factories out of Poland. Poland’s Deputy Prime Minister, Andrzej Lepper, told me that Smithfield officials offered him a $1 million bribe to support a law requiring slaughterhouses to install high tech hygiene technology including laser-operated restroom faucets. Smithfield knew the law would have the effect of shuttering the 2,600 family operated abattoirs that made Poland’s signature kielbasa sausage. As the only entity that could afford the lasers, Smithfield would thereby gain monopoly control of Poland’s slaughter capacity and 100% of its lucrative kielbasa exports.
Gates took his food fortification laws from Smithfield’s playbook. By mandating that all foods be fortified, Kraft products like Cheez Whiz and American Singles, and its vitamin-fortified Kool-Aid and Tang, are positioned to displace locally produced goat cheese and goat milk in village markets and put small African farmers out of business.
To promote his mandatory fortified foods agenda, Gates created another of his useful quasi-governmental organizations, the Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN) to assist multinational food companies (Gates’ business partners) in lobbying for favorable tariffs and tax rates for processed and fortified foods, and speedier regulatory review of new products in targeted countries. Gates’ GAIN consortium also gives local governments money to stimulate demand for fortified foods through large-scale public relations campaigns or by offering governmental “seals of approval” for corporate food products.
Gates, GAVI and GAIN
Gates modeled his GAIN project after his billion-dollar global vaccine program (GAVI). By masquerading as a public health agency, GAVI has successfully mobilized public agencies and private industry to profitably dump untested, experimental or discredited, and often deadly vaccines to inoculatepoor children in developing nations.
According to Vandana Shiva, GAIN’s objective is to “coordinate campaigns that pressure African and Asian countries to give obscene subsidies, tax breaks and tariff exemptions and other preferences for processed foods.”
Some experts are troubled by the idea of Bill Gates and multinational food companies teaming up to colonize food systems in underdeveloped countries, and hawking processed foods under a public health banner.
Dr. Mark Hyman, the New York Times bestselling author and Head of Strategy and Innovation at the Cleveland Clinic Center for Functional Medicine, told me:
“ … despite occasionally being fortified with vitamins and minerals processed foods are loaded with sugar, starch, processed oils, artificial colors, preservatives, pesticides and sodium which contribute to the double burden of obesity and malnutrition, and the chronic disease epidemic. Globally 11 million die every year from an excess of ultra-processed foods and lack of protective whole foods, making processed food the number one killer in the world.”
Dr. Hyman calls those foods “the opposite” of nutrition. Shiva agrees. “The GAIN program,” says Shiva, “is less about solving malnutrition than a heavy-handed way to force poor nations to open access to their markets, to obliterate local producers.”
“With one exception, iodized salt, fortified foods cost too much, fail to reach their intended targets, or are too limited in scope to do what they are intended to do. I see these laws as solving a problem for the companies that make these products, not addressing nutrient and calorie deficiencies. I’m not a fan of fortified foods. I want a wide variety of real foods made more available and less expensive, and locally produced. So I would agree with the critics. I wish the Gates Foundation would invest in projects to promote small, local food production.”
Artificial intelligence: ridding the world of farmers
“We used to all have to go out and farm. We barely got enough food, when the weather was bad people would starve. Now through better seeds, fertilizer, lots of things, most people are not farmers. And so AI will bring us immense new productivity.”
Above all, he wants it to work fast. Gates’ “computational acceleration” will hasten the adoption of these beneficial innovations to achieve his ambitious schemes to deliver scientific breakthroughs to small farmers before climate change destroys their yields.
But Shiva warns American farmers, already drowning in debt, to be wary of Gates’ promises to throw them a line:
“When Bill Gates forced his devilish ‘rescue’ technologies on Indian farmers, the only one to benefit was Gates and his multinational partners. He gave money to the government and a company called Digital Green and made extravagant promises to digitally transform Indian agriculture. Then with the cooperation of his purchased government officials.
“Bill Gates put cameras and electronic sensors in the homes and fields of Indian farmers. He used their cell phones, which he gave them for free, and his fiber optic and 5G installations — which he persuaded the Indian Telecom Company to finance — to catalog, study, and steal farmers’ crop data, indigenous practices, and agricultural knowledge for free. Then he sold it back to them as new data. Instead of digitally transforming farms as he promised, he transformed Indian farmers into digital information. He privatized their seeds and harvested the work of the public system. He ripped out their knowledge assets and heirloom genetics, and installed GMO seeds and other ridiculous practices.” Shiva adds, “His clear agenda was to drive small farmers from the land and eventually mechanize and privatize food production.”
Christian Westbrook, an agricultural researcher and the founder of the online podcast, “Ice Age Farmer,” takes comfort that American farmers know Gates’ history in India and Africa: “We know who Bill Gates is, and we know the mischief he made for small farmers in Mexico, Africa and India. We know that his recent land purchases here are just the start of the Green Revolution 3.0. He wants to suck out the democratic essence of America’s pastoral landscapes and our farm families — to steal our livelihoods, our knowledge, our seeds, and our land.”
Westbrook takes note of the fact that like all chiselers, Gates is always in a rush:
“His strategy is to keep everyone moving so fast they can’t see the scam. He’s always telling us that climate change can’t wait, that we need to accelerate access to these products and adoption of his technologies, that research isn’t happening fast enough.”
Westbrook told me that Gates’ endless talk about “accelerating the process” and his extravagant promises of miraculous new technologies, of “investment,” and of “public-private” partnerships, are all part of his con. “He keeps telling everyone we need to ‘accelerate, accelerate, accelerate.’”
Many farmers say they don’t care to be rescued by Gates. Westbrook says he thinks Gates intends his baronial U.S. spreads to serve as flagships — showcases for his retinue of digital technologies for American farmers. “He’s doing it for the same reasons he brought his technology to Indian farms — to steal their knowledge, and move them off the land.”
Trent Loos, a sixth-generation Midwestern rancher and farm activist, told me that farmers have a knee-jerk reaction against billionaires “playing Monopoly” with American farmland:
“It makes it difficult for young farmers or even those who have farmed for generations, to compete with such deep pockets. It certainly creates a barrier for them. When people with this type of wealth start to buy farms, it makes us wonder what they are really up to. Nobody wants to rent land from Bill Gates, or work as his sharecropper.”
Westbrook says he believes Gates is pursuing a darker agenda. Like Shiva, Westbrook believes that Gates and the other robber barons are using the pretexts of climate, biodiversity, and the zoonotic pandemic threat to get human beings out of the ag business and off the farm. And there is evidence to support him. The Gates Foundation is significantly invested in Alphabet, Google’s parent company. Alphabet has invented “crop sniffing” robots, designed to replace farmers and ranchers, as part of its “Mineral” project. Its “Moonshot” project is “developing and testing a range of software and hardware prototypes based on breakthroughs in artificial intelligence, simulation, sensors, robotics, and more.”
Says Westbrook, “He wants to get the people off of the farms, get the animals off, and get us all eating his plant-based meats and bug protein.”
“Gates talks about farming as an archaic, quaint, dirty, dangerous, inefficient, barbarous relic from the past that threatens us by increasing the menace of climate change and the risks of global pandemics by putting humans in dangerous contact with microbes,” says Howard Vlieger, an Iowa farmer who has worked as a crop and livestock consultant in the U.S. and Canada since 1992.
Vlieger is an expert on the impacts of pesticides and GMOs on food products and soils. “Gates’ objective is to move the world “away from sustainable and humane animal agriculture that celebrates our contact with the soil and finds good health in our respectful interactions with nature — and toward artificial cows and a grim chemical paradigm that are all features of top-down dystopia. His vision is one of contaminated and unsavory foods and separation of man from nature.”
“Gates seems to have no concept of the joy that ordinary people — people like our family — take in farming,” Nicolette Niman told me. Niman is a California rancher and farmer, and the author of the books “Righteous Porkchop” and “Defending Beef.” Her husband Bill is the founder of Niman Ranch, a co-op of hundreds of small sustainable U.S. cattle and hog growers who market high-quality organic beef and pork from sustainable grass-fed operations.
“Regenerative farming and ranching immeasurably enriches human lives. It’s challenging work, based upon our intimate contact with the earth. At its best, good farming is a quest to understand and follow nature’s models,” Niman said. Niman says that Gates seems to have little interest in nature’s wisdom:
“He doesn’t seem to understand that our engagement with the soil, and joy we get from our contact with the earth, our complex relationship with our animals, even with all the hardships and difficulties, are sources of our freedom and our pride, and happiness at being masters of our destinies.”
“We need to build a world that respects individual self-determination, the humane treatment of animals, and good stewardship of our soils. We need to understand that a wholesome relationship with nature is not only vital to our health and climate, it’s the source of dignity, liberty, and enrichment in our post-industrial era.”
Using wide-ranging technologies, all of these activists from various continents expressed their discomfort with Gates’ tendency to look at population, rather than people, and to see the management of population as a problem in urgent need of his technological solutions.
“Gates sees the forest, not the trees,” Vlieger observes. “And even when he looks at the forest, he only seems to see board feet of lumber — how he can leverage the landscapes for cash and commoditize people.” Vlieger continues:
“Gates’ habit of seeing every human difficulty through the lens of some technological solution from which he can profit is beyond myopic. It’s pathology — sociopathology, really. Gates is a dangerously powerful sociopath with $137 billion and a vision for a top-down technocracy. Does that worry anybody?”
Westbrook says Gates, Cargill and Tyson are a powerful cartel on a mission to end animal agriculture and drive human beings from farms. “It is ‘replacement agriculture,’” says Westbrook. “They even use that word, ‘alternative agriculture.’”
Westbrook’s view of the dystopian future of technocratic totalitarianism envisioned by Bill Gates sounds like a baseless conspiracy theory if one ignores all the evidence supporting him. He predicts that we will very soon — in months, not years — see engineered food shortages and pressures to empty and “improve” the rural landscapes by idling farmland and replacing farm jobs with robots and artificial intelligence.
Westbrook predicts government efforts to push populations toward mega cities and smart cities where businesses are closed, jobs are scarce, and most of us will rely on universal basic income paid in digital currencies — revocable, of course, in cases of noncompliance and disobedience. Westbrook predicts a scenario “where the human cattle are completely dependent on the government for money and food, and all the folks are in one place in the smart cities and they’re easily monitored by the technocrats of Gates’ Great Reset.” Westbrook continued:
“They’re shutting down food production and actually more, more broadly, they’re shutting down all economic activity, all human activity, corralling us into their smart cities. It’s pretty appalling. And now that we’ve got these pandemics, we had to implement medical martial law, and since it’s all a health crisis, we’re also going to have to take over all of your food productions and your nutritional needs. They’ve married these two things.”
Time will tell us if Westbrook’s nightmare is merely a paranoid conspiracy theory — I hope so.
Food Systems Summit
In 2009, Bill Gates, an unelected billionaire with no governmental office or diplomatic portfolio, kicked off his global vaccine enterprise with a speech to the United Nations. He announced the $10 billion donation and declared the launch of his “Decade of Vaccines.” His scheme unfolded like clockwork. Gates’ contributions secured him ironclad control over WHO. As Foreign Affairs has reported, “Few policy initiatives or normative standards set by the World Health Organization are announced before they have been casually, unofficially vetted by Gates Foundation staff.”
Gates created and funded powerful faux-governmental agencies like PATH, GAVI, CEPI, and the Brighton Collaboration, to push vaccines in developing countries, to consolidate his control over public health, and to prepare the groundwork for the global vaccine putsch he had pre-scheduled for 2020.
In January 2019, the WHO dutifully declared — citing no specific evidence — that “vaccine hesitancy” was one of the principal threats to global health. The Gates’ Medical Cartel followed that statement with orchestrated campaigns in every U.S. state and in countries around the globe by pharma-financed politicians introducing laws to mandate vaccines and end exemptions.
Two months later, the powerful House Intelligence Committee chair, Adam Schiff — yet another of Gates’ financial beneficiaries — demanded social media and media companies begin censoring “vaccine misinformation” — a euphemism for any assertion that departs from official pharma and government pronouncements. Gates has giant stakes in Google, Apple, Amazon and Facebook. Those companies all began enthusiastically censoring criticism of vaccines.
A year later, the COVID-19 outbreak provided an opportunity of convenience for Gates and his vaccine cartel to consolidate their control of humanity. A May 2020 article by Derrick Broze in The Last American Vagabond observed that, “By tracing the Foundation’s investments and Gates’ relationships we can see that nearly every person involved in the fight against COVID-19 is tied to Gates or his Foundation by two degrees or less.” Their relationship gave Bill Gates and his Foundation an unchallenged influence over the response to the pandemic.
Gates repeatedly declared, in appearances on virtually every network and cable show and on every media platform, that all economic activity must cease until all 7 billion humans were vaccinated and possessedimmunization passports. His ten-year Decade of Vaccines that began with his UN appearance had gone off without a hitch. Under the leadership of Gates’ old protégé and loyalist, Fauci, the U.S. Department of Health and Human Services arranged immunity from liability for COVID vaccines and committed $48 billion in taxpayer money to buy and distribute a retinue of new experimental vaccines, many of them owned by Gates.
Gates’ control of the process has been complete. His execution of his vaccine prediction was elegant and flawless. And now Gates’ surrogates are rolling out the same playbook to push through his totalitarian food agenda.
During the October 14 -18 plenary of the 46th Session of the UN Committee on World Food Security, the UN Secretary General, António Guterres, announced the convening of a UN Food Systems Summit in 2021. Guterres acknowledged that the Summit had been jointly requested by the UN Food and Agricultural Organisation (FAO), the International Fund for Agricultural Development (IFAD), the World Food Programme (WFP) and the World Economic Forum (WEF). Bill Gates and his foundation generously fund and control all four organizations.
The UN Food Systems Summit effectively announced a parallel agenda to the one launched by the WEF when it hosted its Great Reset conference in June, 2020. In their research into the UN Food Systems Summit, AGRA Watch (the grassroots advocacy group that follows Gates and his foundation’s failed Green Revolution in Africa) found that of the 12 individuals involved in the Summit, 11 have strong connections to the Gates Foundation.
According to Heather Day of AGRA Watch, in some instances, these organizations were directly funded by the Gates Foundation and others Gates-funded specific programs that had major roles: “So his fingers aren’t just in it; almost every single one of the participants is working for Bill Gates. These are the authors of the UN food systems summit.” The Food Systems Summit is a 100% Gates project.
Kalibata reminded Food Systems Summit participants of the urgency. They had, she said, only 10 years left to accelerate the transformation of our food systems to meet Sustainable Development Goals for climate, nutrition and pandemic response.
The UN Food Systems Summit will lay out Gates’ “Decade of Food” blueprint for the global food agenda to be completed by 2030. We can only pray that Gates’ next new health plan for humanity won’t involve the same level of traumatic violence to our civil rights, to our global economy, to the traditions of our civilization, to the idealism of democracies, and to our self-determination, that accompanied his 2020 “Decade of Vaccines.”
Day is pessimistic: “Gates’ plan will be a roadmap of how to replace everything that is good about farming with the technocrats’ own systems for jobless farming, chemical food and bug protein,” predicts Day.
Conclusion
The Gates Foundation is not conventional philanthropy. It gives miniscule, if any, support to popular causes like the Wounded Warrior Foundation, ASPCA, environmental, or voting rights or civil rights groups.
It is a weaponized philanthropy that Gates launched in 1994 to resuscitate his reputation after the Microsoft antitrust case exposed him as a lying, cheating, thieving, manipulator intent on felonious monopoly control of global information conduits.
Gates has since invested $36 billion into the Gates Foundation, which has a value of $46.9 billion over which he and his wife exercise total control. The foundation has given away only $23.6 billion in charitable grants, and these “gifts” include billions in tax-deductible donations to companies in which Gates is invested, like Merck, GlaxoSmithKline, Novartis, Sanofi.
Gates’ brilliant mind devised this scheme to form a foundation that shelters his income, and allows him to leverage taxpayer dollars by investing the foundation’s earnings in projects that multiply his wealth and expand his power and public prestige, while avoiding taxes.
Using this structure, he can give tax-deductible donations to companies he partly owns and reap personal and foundation profits while avoiding taxes — and allowing him to hide his money in myriad ways. It’s a win-win! Gates has deployed his foundation as the embodiment of his base instincts for monopoly and control — a vehicle for ruthless philanthrocapitalism that hijacks public access and blurs the lines between corporate and public interests, cloaks private profit agendas with lofty public-spirited rhetoric and gives himself monopoly control over public health, our planet’s life support systems, our economics and people.
Gates has made his foundation a tool for consolidating the efforts of his fellow billionaires, captured regulators, and his business partners from Big Pharma, Dirty Energy, GMO food, Telecom and Big Data, and the bought and brain-dead journalists who collectively profit from the multiplying miseries of the dystopian world they have arranged for the rest of us. Gates and his cronies, toadies and minions pump up fear of pandemics, climate change, mass extinction — and offer his vision of new technologies as the salvation, which only he possesses the genius to deploy.
Gates is planning a satellite fleet that will be able to survey every square inch of the planet 24 hours per day. Such systems will no doubt be useful should populations become restless with political and economic structures that strip citizens of power, shift wealth ever upward, and doom most of humanity to meaningless, hopeless survival.
Democracy and farm freedom advocate Dr. Vandana Shiva says that Gates’ philanthrocapitalism is a “destructive force with the potential to push the future of our planet towards extinction and ecological collapse.” Shiva accuses Gates of using philanthropic capitalism to accelerate the corporate takeover of our seed, agriculture, food, knowledge and global health systems. “He funds the manipulation of information and promotes the erosion of democracy — all in pursuit of personal power and profits.”
Shiva says the Gates Foundation has powered an “unholy alliance” between big capital, science and technology institutions and governments to establish a global empire over life, through monocultures, patents and monopolies designed to destroy the natural world of diversity, self-organization and freedom.
“You have seen the wickedness they can do with vaccines in the name of public health,” Shiva told me. “Well, now he controls the land. He controls the seed. He controls the food. He has the ultimate power to starve us all to death.”
Le terme Holodomor (mort par faim, en ukrainien) fait référence à la famine de millions d’Ukrainiens en 1932-1933 en conséquence de la politique soviétique. L’Holodomor peut être considéré comme l’aboutissement d’une attaque du Parti Communiste et de l’État Soviétique contre la paysannerie ukrainienne, qui résistait à la politique soviétique. Cette attaque s’inscrivit dans le contexte d’une campagne d’intimidation et d’arrestations d’intellectuels, d’écrivains, d’artistes, de chefs religieux et de cadres politiques ukrainiens, considérés comme une menace pour les aspirations idéologiques et la construction de l’État Soviétique.
Entre 1917 et 1921, l’Ukraine devint brièvement un pays indépendant et se battit pour conserver son indépendance avant de succomber à l’Armée Rouge et d’être incorporée à l’Union Soviétique. Dans les années 1920, les autorités centrales soviétiques, en quête de soutien populaire, lui permirent une certaine autonomie culturelle grâce à la politique connue sous le nom d ‘«indigénisation».
À la fin des années 1920, le dirigeant soviétique Joseph Staline décida de réduire l’autonomie culturelle de l’Ukraine, en recourant à l’intimidation, l’arrestation, l’emprisonnement et l’exécution de milliers d’intellectuels ukrainiens, de chefs d’Église et des fonctionnaires du Parti Communiste qui avaient soutenu la spécificité de l’Ukraine.
Parallèlement, Staline ordonna la collectivisation de l’agriculture. La majorité des Ukrainiens, petits agriculteurs ou agriculteurs en auto-suffisance, résistèrent. L’État confisqua la propriété des agriculteurs indépendants et les força à travailler dans les fermes collectives du gouvernement. Les agriculteurs les plus prospères (ceux qui possédaient quelques têtes de bétail, par exemple) et ceux qui avaient résisté à la collectivisation furent qualifiés de koulaks (paysans riches) et déclarés ennemis d’État, une classe qui méritait d’être éliminée. Des milliers d’entre eux furent expulsés de leurs maisons et déportés.
En 1932, le Parti Communiste fixa des quotas incroyablement élevés de céréales à fournir par les villages ukrainiens à l’État soviétique. Lorsque les villages ne furent pas en mesure de respecter ces quotas, les autorités intensifièrent leur campagne de réquisition, confisquant même les semences destinées à la plantation et imposant des amendes en viande et en pommes de terre en cas de non-respect des quotas. Des unités spéciales furent envoyées pour fouiller les maisons et même saisir d’autres denrées alimentaires. Les agriculteurs affamés tentèrent de quitter leurs villages en quête de nourriture, mais les autorités soviétiques publièrent un décret interdisant aux paysans ukrainiens de quitter le pays. En conséquence, plusieurs milliers d’agriculteurs qui avaient réussi à quitter leurs villages furent appréhendés et renvoyés chez eux, ce qui équivalait pratiquement à une condamnation à mort. Une loi fut introduite qui faisait du vol de seulement quelques tiges de grain un acte de sabotage passible d’exécution capitale. Dans certains cas, des soldats furent postés dans des tours de guet pour empêcher les gens de prendre une partie de la récolte. Bien qu’informées des conditions désastreuses en Ukraine, les autorités centrales ordonnèrent aux responsables locaux de prélever encore davantage dans les villages. Des millions de personnes moururent de faim tandis que l’URSS vendait les récoltes d’Ukraine à l’étranger.
L’URSS a vigoureusement nié que l’Holodomor se soit produit. Depuis l’effondrement de l’Union Soviétique, le Parti Communiste, la police secrète et les archives gouvernementales devenues accessibles aux chercheurs soutiennent la conclusion que la famine fut causée par les politiques de l’État Soviétique et fut en fait intentionnellement intensifiée par les autorités soviétiques.
Étude de cas 2. Témoignage de Tatiana Pawlichka sur la famine
En 1932, j’avais 10 ans et je me souviens bien de ce qui s’est passé dans mon village natal de la région de Kiev. Au printemps de cette année-là, nous n’avions pratiquement pas de semences. Les Communistes avaient pris tout le grain, et bien qu’ils aient vu à quel point nous étions faibles et affamés, ils sont venus chercher encore plus de grain. Ma mère avait caché du maïs qui avait déjà germé, mais ils l’ont trouvé aussi et l’ont pris. Ce que nous avons réussi à semer, les gens affamés l’ont arraché du sol et l’ont mangé.
Dans les villages et dans les kolkhozes (notre village avait deux collectifs), beaucoup de terres étaient en jachère, car les gens n’avaient rien à semer, et il n’y avait pas assez de main-d’œuvre pour faire les semailles. La plupart des gens n’arrivaient plus à marcher, et ceux qui y arrivaient n’avaient plus de force. Quand, au moment de la récolte, il n’y avait pas assez de gens du pays pour récolter le grain, d’autres étaient envoyés pour aider les collectifs. Ces gens parlaient le russe et recevaient des provisions.
Après la récolte, les villageois essayèrent d’aller glaner sur les terres, et les Communistes les arrêtèrent, leur tirèrent dessus et les envoyèrent en Sibérie. Ma tante, Tatiana Rudenko, fut emmenée. Ils dirent qu’elle avait volé la propriété de la ferme collective.
Cet été-là, les légumes ne purent même pas mûrir – les gens les tiraient du sol – encore verts – et les mangeaient. Les gens mangeaient des feuilles, des orties, des asclépiades, des carex. À l’automne, plus personne n’avait de poulets ni de bétail. Ici et là, quelqu’un avait encore quelques pommes de terre ou quelques betteraves. Les gens venant d’autres villages racontaient la même histoire. Ils voyageaient d’un endroit à un autre pour chercher de la nourriture. Ils s’effondraient sur le bord de la route et aucun de nous ne pouvait faire quoi que ce soit pour les aider. Quand le sol gela, ils furent laissés là, morts, dans la neige; ou s’ils mouraient dans la maison, ils étaient traînés à l’étable, et ils y restaient gelés jusqu’au printemps. Il n’y avait personne pour creuser des tombes.
Toutes les gares débordaient de gens affamés et mourants. Tout le monde voulait aller en Russie [la RSFS russe] parce qu’on disait qu’il n’y avait pas de famine là-bas. Très peu [de ceux qui sont partis] sont revenus. Ils ont tous péri en chemin. Ils n’ont pas été autorisés à entrer en Russie et ont été refoulés à la frontière. Ceux qui ont réussi à entrer en Russie ont réussi à se sauver.
En février 1933, il restait si peu d’enfants que les écoles furent fermées. À cette époque, il n’y avait plus de chat, de chien ou de moineau dans le village. Ce mois-là, mon cousin Mykhailo Rudenko mourut; un mois plus tard, ma tante Nastia Klymenko et son fils, mon cousin Ivan, moururent, ainsi que ma camarade de classe, Dokia Klymenko.
Il y a eu du cannibalisme dans notre village. Dans ma ferme, un garçon de 18 ans, Danylo Hukhlib, mourut et sa mère et ses jeunes sœurs et frères le découpèrent et le mangèrent. Les communistes sont venus et les ont emmenés, et nous ne les avons jamais revus. Les gens dirent qu’ils les avaient emmenés un peu à l’écart et les avaient abattus immédiatement – les petits et les plus âgés ensemble.
À ce moment-là, je me souviens, j’avais les jambes lourdes et enflées. Ma sœur, Tamara, avait un gros ventre enflé et son cou était long et fin comme celui d’un oiseau. Les gens ne ressemblaient plus à des gens, mais plutôt à des fantômes affamés.
Le sol a dégelé et ils ont commencé à emmener les morts au ravin dans des charrettes à bœufs. L’air était rempli de l’odeur omniprésente des corps en décomposition. Le vent transportait cette odeur au loin. C’était ainsi dans toute l’Ukraine.
Source
Témoignage du Congrès présenté devant la United States Ukraine Famine Commission à Washington D.C., 8 octobre 1986.
[Extrait de l’Holodomor en Ukraine, La famine génocidaire 1932-33: Matériel pédagogique pour les enseignants et les étudiants – Par Valentina Kuryliw]
Une courte vidéo, en anglais :
Textes originaux
Holodomor Basic Facts
The term Holodomor (death by hunger, in Ukrainian) refers to the starvation of millions of Ukrainians in 1932–33 as a result of Soviet policies. The Holodomor can be seen as the culmination of an assault by the Communist Party and Soviet state on the Ukrainian peasantry, who resisted Soviet policies. This assault occurred in the context of a campaign of intimidation and arrests of Ukrainian intellectuals, writers, artists, religious leaders, and political cadres, who were seen as a threat to Soviet ideological and state-building aspirations.
Between 1917 and 1921, Ukraine briefly became an independent country and fought to retain its independence before succumbing to the Red Army and being incorporated into the Soviet Union. In the 1920s, Soviet central authorities, seeking the support of the populace, allowed for some cultural autonomy through the policy known as “indigenization.”
By the end of the 1920s, Soviet leader Joseph Stalin decided to curtail Ukraine’s cultural autonomy, launching the intimidation, arrest, imprisonment and execution of thousands of Ukrainian intellectuals, church leaders, as well as Communist Party functionaries who had supported Ukraine’s distinctiveness.
At the same time, Stalin ordered the collectivization of agriculture. The majority of Ukrainians, who were small-scale or subsistence farmers, resisted. The state confiscated the property of the independent farmers and forced them to work on government collective farms. The more prosperous farmers (owning a few head of livestock, for example) and those who resisted collectivization were branded kulaks (rich peasants) and declared enemies of the state who deserved to be eliminated as a class. Thousands were thrown out of their homes and deported.
In 1932, the Communist Party set impossibly high quotas for the amount of grain Ukrainian villages were required to contribute to the Soviet state. When the villages were not able to meet the quotas, authorities intensified the requisition campaign, confiscating even the seed set aside for planting and levying fines in meat and potatoes for failure to fulfill the quotas. Special teams were sent to search homes and even seized other foodstuffs. Starving farmers attempted to leave their villages in search of food, but Soviet authorities issued a decree forbidding Ukraine’s peasants from leaving the country. As a result, many thousands of farmers who had managed to leave their villages were apprehended and sent back, virtually a death sentence. A law was introduced that made the theft of even a few stalks of grain an act of sabotage punishable by execution. In some cases, soldiers were posted in watchtowers to prevent people from taking any of the harvest. Although informed of the dire conditions in Ukraine, central authorities ordered local officials to extract even more from the villages. Millions starved as the USSR sold crops from Ukraine abroad.
The USSR vigorously denied that the Holodomor had occurred. Since the collapse of the Soviet Union, the Communist Party, secret police, and government archives that have become accessible to researchers support the conclusion that the famine was caused by Soviet state policies and was indeed intentionally intensified by Soviet authorities.
Case Study 2. Famine Testimony of Tatiana Pawlichka
In 1932, I was 10 years old, and I remember well what happened in my native village in the Kyiv region. In the spring of that year, we had virtually no seed. The Communists had taken all the grain, and although they saw that we were weak and hungry, they came and searched for more grain. My mother had stashed away some corn that had already sprouted, but they found that, too, and took it. What we did manage to sow, the starving people pulled up out of the ground and ate.
In the villages and on the collective farms (our village had two collectives), a lot of land lay fallow, because people had nothing to sow, and there wasn’t enough manpower to do the sowing. Most people couldn’t walk, and those few who could had no strength. When, at harvest time, there weren’t enough local people to harvest the grain, others were sent in to help on the collectives. These people spoke Russian, and they were given provisions.
After the harvest, the villagers tried to go out in the field to look for gleanings, and the Communists would arrest them and shoot at them, and send them to Siberia. My aunt, Tatiana Rudenko, was taken away. They said she had stolen the property of the collective farm.
That summer, the vegetables couldn’t even ripen — people pulled them out of the ground — still green — and ate them. People ate leaves, nettles, milkweed, sedges. By autumn, no one had any chickens or cattle. Here and there, someone had a few potatoes or beets. People coming in from other villages told the very same story. They would travel all over trying to get food. They would fall by the roadside, and none of us could do anything to help. When the ground froze, they were just left lying there dead, in the snow; or, if they died in the house, they were dragged out to the cattle-shed, and they would lie there frozen until spring. There was no one to dig graves.
All the train stations were overflowing with starving, dying people. Everyone wanted to go to Russia [the Russian SFSR] because it was said that there was no famine there. Very few [of those who left] returned. They all perished on the way. They weren’t allowed into Russia and were turned back at the border. Those who somehow managed to get into Russia could save themselves.
In February of 1933, there were so few children left that the schools were closed. By this time, there wasn’t a cat, dog or sparrow in the village. In that month, my cousin Mykhailo Rudenko died; a month later my aunt Nastia Klymenko and her son, my cousin Ivan, died, as well as my classmate, Dokia Klymenko.
There was cannibalism in our village. On my farmstead, an 18-year-old boy, Danylo Hukhlib, died, and his mother and younger sisters and brothers cut him up and ate him. The Communists came and took them away, and we never saw them again. People said they took them a little ways off and shot them right away — the little ones and the older ones together.
At that time, I remember, I had heavy, swollen legs. My sister, Tamara, had a large, swollen stomach, and her neck was long and thin like a bird’s neck. People didn’t look like people — they were more like starving ghosts.
The ground thawed, and they began to take the dead to the ravine in ox carts. The air was filled with the ubiquitous odor of decomposing bodies. The wind carried this odor far and wide. It was thus over all of Ukraine.
Source
Congressional Testimony presented before the United States Ukraine Famine Commission in Washington D.C., October 8, 1986.
[Excerpt From Holodomor in Ukraine, The Genocidal Famine 1932-33: Teaching Materials for Teachers and Students– By Valentina Kuryliw]