Comme le dit l’expression anglaise, voici comment on fabrique la saucisse. Ça se passe en Australie – une des cibles majeures de l’opération Covid – et ça montre bien comment s’articulent campagne de presse et pseudo-événement, mécanisme dont l’auteur – déjà publiée sur ce blog ici, ici, ici – décrit ici les rouages.
Avant d’aborder cette histoire de H5N1, bref récapitulatif du Covid? Vous pouvez l’encadrer:
Au départ, le SARS-CoV-2 n’est pas une « arme biologique » mais, un vaccin auto-diffusant pour chauve-souris conçu pour être bénin pour les personnes en bonne santé mais extrêmement contagieux. Vu la très haute visibilité de ses symptômes dans la population, c’était le candidat parfait pour artificiellement créer et prolonger une « pandémie » – le virus original ainsi que tous ses variants étant issus de laboratoires. Vu sa faible létalité – un virus vraiment mortel ne créant pas de pandémie, il tue trop vite les propagateurs – celle-ci a dû être boostée par les interdictions de traitement précoce (ce qui a aussi laissé le champ libre à l’autorisation d’utilisation d’urgence des « vaccins »), tests PCR trafiqués, chiffres bidouillés et certificats de décès « avec Covid » et protocoles hospitaliers mortels.
C’était une répétition générale pour la « pandémie » suivante. Elle a démontré que quasiment tous les médecins hospitaliers étaient prêts à appliquer sans rechigner des protocoles mortels et que la vaste majorité de la population, qui ne sait rien de son propre système immunitaire, était prête à se plier à des injonctions délirantes dictées par des décrets illégaux, et à persécuter les réfractaires.
Bref, tout est prêt pour la « pandémie » suivante, celle qui « attirera l’attention ».
Ouvrez l’oeil.
Note: « the chicken have come home to roost » – les poulets sont revenus se reposer au bercail – est une expression qui signifie que les conséquences finissent toujours par se manifester.
Vol au-dessus d’un nid de poulets
La grippe aviaire à Geelong ne peut signifier qu’une chose: « les poulets de l’Antarctique sont revenus se reposer au bercail ». Il faudrait être fou pour croire à toute autre explication.
Un rapport gouvernemental privé obtenu cette semaine en réponse à des questions sur la décision d’abattre plus de 500 000 poulets dans l’État de Victoria, en Australie, montre que les personnes qui ont pris cette décision ne disposaient d’aucune preuve vérifiable de l’existence d’un foyer infectieux à haut risque.
Les élevages de poulets prétendument infectés étaient si éloignés de toute source aviaire possible qu’il était peu probable, voire impossible, que cela se soit produit sans une intervention délibérée ou une manipulation des tests.
Le CSIRO, l’équivalent australien de l’Institut de virologie de Wuhan, est la source « épidémique » potentielle la plus proche et ce n’est pas la première fois qu’il est impliqué dans l’émergence de « nouveaux » virus.
L’abattage des poulets semble être une crise fabriquée de toutes pièces.
Cette semaine, j’ai reçu une copie d’un document gouvernemental envoyé en réponse à des questions sur cet événement inhabituel en Australie – l’abattage de 500 000 poulets:
On pourrait penser que ce n’est pas très grave – après tout, notre sécurité alimentaire est primordiale, donc si une voléé de poulets est infectée, il faut réagir rapidement et l’abattre, non?
Pas si vite. La grippe aviaire est ainsi nommée parce qu’elle touche les oiseaux. Et tout comme la FDA nous a dit que nous n’étions pas des chevaux (bien qu’elle ait dû retirer ce tweet et cette page web à la suite d’une décision de justice), nous ne sommes pas non plus des oiseaux. Ainsi, sauf circonstances rares et improbables (ou si un scientifique psychopathe décide de l’adapter à l’homme), la grippe aviaire ne présente aucun risque pour la population humaine. Et une fois le poulet passé dans les friteuses d’un KFC, toute trace de la grippe aviaire aura de toute façon disparu depuis longtemps.
Vous n’êtes pas un cheval. Vous n’êtes pas une vache. Sérieusement, les gars. Arrêtez. Pourquoi il ne faut pas prendre d’ivermectine pour soigner ou prévenir le COVID-19 L’utilisation de l’ivermectine pour soigner le COVID-19 peut être dangereuse et même mortelle. La FDA n’a pas approuvé ce médicament pour cet usage.
Quel événement catastrophique a-t-il nécessité l’abattage d’un demi-million de poulets (c’est-à-dire les tuer, non pas pour les manger, mais pour les éliminer avant qu’ils n’entrent dans la chaîne alimentaire)?
Apparemment, une épidémie de grippe aviaire H7N31 s’est déclarée dans trois élevages, tandis qu’un autre élevage situé à 100 km de là a été touché par une souche différente de H7, la H7N9. Selon WAHIS (l’agence de surveillance des épizooties), il s’agit des seuls foyers apparus cette année en Australie, et ce presque aussi loin au Sud qu’il est possible.
Près d’un endroit appelé Geelong (dans le même État que Melbourne).
Carte des foyers de grippe aviaire H7 dans le sud de l’Australie, tous les sites se trouvant dans un rayon de 100 km autour de Geelong, siège du CSIRO.
Les personnes attentives auront remarqué que la ville de Geelong présente l’intérêt d’abriter la version australienne de l’Institut de virologie de Wuhan, le CSIRO. Il s’agit bien sûr d’une pure coïncidence, car un foyer infectieux d’origine aviaire peut provenir d’autres sources que celle d’une création par un institut scientifique réputé pour la manipulation l’identification de « nouveaux » virus de chauve-souris.
Comme la plupart des grippes aviaires sont censées provenir d’Asie, voici une jolie carte de l’itinéraire que les oiseaux infectés emprunteraient pour arriver à Geelong. Une longue distance à parcourir, ce qui explique peut-être pourquoi il n’y a pas de H5N1 (grippe aviaire asiatique) « naturelle » en Australie2. Et si des maladies infectieuses arrivaient d’Asie, on les constaterait d’abord dans le Queensland ou les Territoires du Nord.
En fait, la plupart des oiseaux asiatiques ont tendance à ne jamais migrer vers l’Australie, ce qui explique en partie pourquoi les oiseaux australiens sont différents de ceux des autres pays, avec notamment des bizarreries telles que le kookaburra, le cygne noir, le casoar et l’ibis (communément appelébin chook [poulet des poubelles] en raison de son étonnante faculté à trouver de la nourriture dans les poubelles publiques).
Par conséquent, si l’Australie doit contracter la grippe aviaire H5N1 de manière naturelle, ce ne sera pas chose aisée…
À moins que…
Les petits malins responsables de la grippe aviaire arrivent par la porte de derrière, depuis l’Antarctique.
Bien entendu, le service national de radiotélévision australien ABC a pris une longueur d’avance grâce à cette vidéo de prebunking [NdT. « prebunking » = « debunking » avant l’événement] étonnamment intelligente, qui montre des images de cadavres d’oiseaux mises en scène en mode CNN, afin de faire croire que la situation y est vraiment grave.
Et si vous n’êtes VRAIMENT pas convaincu à quel point c’est MORTEL, on ne vous montre pas seulement des rangées de pélicans morts sur la neige, ON COLORIE « 100 MILLIONS DE TUÉS » EN ROUGE – un rappel du tableau de bord du COVID.
Voilà. Alors, vous avez peur? Non? Très bien, on continue. C’est Jo Sillince, PDG du « Australian Chicken Growers Council », qui prend le relais, figurant à la fois dans l’article de la chaîne ABC pour expliquer à quel point tout cela est effrayant ET dans la vidéo ci-dessus pour expliquer que le danger principal vient de l’Antarctique.
Joanne Sillince, PDG du Conseil australien des éleveurs de poulets (Image ABC)
Si vous n’êtes toujours pas effrayés par Joanne ou par ABC, vous feriez mieux de l’être parce que LA GRIPPE AVIAIRE VIENT D’ANTARCTIQUE POUR TUER NOS POULETS.
Sans vouloir énoncer l’évidence, faire venir la grippe aviaire depuis l’Antarctique n’est pas chose aisée. Voyez-vous, les principaux itinéraires de migration des oiseaux ne comportent pas vraiment de trajet de l’Antarctique à l’Australie.
Et même si l’un ou l’autre albatros antarctique en venait à s’égarer dans les cafés de Melbourne, il aurait eu bien du mal à attraper la grippe aviaire asiatique dans les étendues enneigées de l’Antarctique.
Et puis il y a les pingouins. Pour ceux qui l’ignorent, les pingouins sont des oiseaux. Ils sont capables de voler, mais uniquement dans le milieu fluide de l’eau (la plupart des oiseaux volent dans le milieu fluide de la vapeur d’eau, c’est-à-dire dans l’air). Ils pourraient donc atteindre la côte sud de l’Australie et y déposer leurs fientes grouillantes de grippe aviaire – mais s’aventurer plus loin leur demanderait une longue marche. Si on avait aperçu une famille de pingouins sur la route de Geelong, il y a fort à parier qu’on en aurait parlé dans les journaux.
Avant de nous pencher sur ce qui se trame derrière tout ceci, je me dois de donner quelques informations sur Michelle Wille, amie et multiple co-auteur d’Edward Holmes, lui-même multiple co-auteur des scientifiques d’EcoHealth dont il est question plus loin.
Michelle est la scientifique en chef dans la vidéo « Antarctic Chickens » ci-dessus et en gros, c’est elle qui dirige les campagnes des « virus effrayants » en Australie, pompant au passage des montants colossaux de financement pour la « préparation aux pandémies » qui ne préviennent en réalité jamais les pandémies.
Poulets, canards, phoques et vaches: une souche dangereuse de grippe aviaire frappe à la porte de l’Australie
Voyez-vous comment ça fonctionne?
On crée un virus en utilisant soit un virus existant, soit un nouveau virus, soit un virus manipulé.
On crée la panique autour du virus, même s’il n’est pas très dangereux (voire pas du tout).
On crée un théoricien de la conspiration qui servira de bouc émissaire et sera publiquement ridiculisé si quelqu’un pose des questions sur la création du virus.
On répéte l’opération, en récoltant au passage des millions de dollars de fonds publics pour « prévenir » le prochain virus terrifiant qui ne sera pas du tout prévenu.
Les explications délirantes
Alors, pourrait-il y avoir une autre explication que des poulets de l’Antarctique qui survolent l’océan Austral et infectent leurs congénères des régions tempérées?
Eh bien, étant donné que le CSIRO se trouve dans le voisinage même de la majorité des foyers, cela pourrait donner l’idée d’y jeter un coup d’œil pour voir si, peut-être, ils auraient pu avoir un lien avec un foyer H7N3 voisin, ou si, finalement, un foyer H7N3 a une quelconque importance.
Examinons donc les deux scénarios (qui ne s’excluent pas mutuellement), mais auparavant, un petit rappel de la signification du titre pour ceux qui n’ont pas l’âge pour se souvenir de l’un des films les plus récompensés de tous les temps.
J’ai envisagé de le sous-titrer, mais je le laisserai tel quel pour l’instant.
Jack Nicholson dans « Vol au-dessus d’un nid de coucou ».
Dans ce scénario, une souche de grippe spécifique et terrifiante s’est échappée du CSIRO et s’est retrouvée dans l’exploitation, tuant quelques oiseaux, ce qui a nécessité un confinement.
Ça vous rappelle quelque chose?
Peut-être a-t-il fallu revêtir des combinaisons blanches et souder la porte du poulailler, et qu’on verra bientôt des vidéos de poulets (autres que ceux de l’Antarctique) tomber raide morts sur le sentier de la ferme. Avec des masques.
Le problème, c’est que le CSIRO a un passé. Il a été impliqué à juste titre comme co-contributeur aux origines du SARS-CoV-2 de Wuhan dans l’exposé de Sharri Markson il y a deux ans, que vous pouvez voir dans ce clip de 10 minutes de Sky News.
Bien entendu, si une institution est impliquée dans la manipulation de virus afin de les « modifier » dans un but spécifique, on peut s’attendre à ce qu’elle soit affiliée à l’un de ces programmes DURC, c’est-à-dire « Dual Use Research of Concern », ce qui signifie en langage OMS « nous disons que nous fabriquons des vaccins, mais en réalité nous travaillons avec l’armée américaine pour faire, vous voyez, des trucs militaires américains ».
Et, si c’était bien le cas, on trouverait probablement des traces de leur implication dans les institutions suivantes, financées par l’armée américaine par l’intermédiaire de la DARPA (la progéniture de l’opération Paperclip dont nous avons parlé récemment)
Ouf! Pas de mention de CSIRO, juste les suspects habituels, UC Davis, EcoHealth (l’organisation de Peter Daszak impliquée dans l’origine du COVID) et Metabiota3, l’organisation liée au Rosemont Seneca de Hunter Biden. Rien que des gens très sympathiques. Et tous chapeautés par cette organisation au nom si doux:
« OneHealth Institute ».
Tout est lié au OneHealth Institute, qui opère dans le monde entier
Tout cela fait très « objectifs durables » – alias fascisme mondial – sous couvert de « santé mondiale ». Sauf que ces gens veulent être en charge de votre santé mondiale, que vous y consentiez ou non.
La personne impliquée dans la création du virus COVID à l’Institut de virologie de Wuhan était communément appelée « BatWoman »; son équivalent au CSIRO serait Gary Crameri.
On pouvait autrefois le regarder parler de la fabuleuse réussite du CSIRO, qui avait à l’époque trouvé « l’origine du virus du SARS », mais ABC a supprimé la vidéo en 20204, probablement parce qu’elle contenait des éléments qui impliquaient Crameri ou le CSIRO dans la recherche sur le gain de fonction (DURC). On peut encore entendre ce que Gary avait à raconter puisque ABC a oublié d’effacer le son. [NdT. le clip sonore original est ici, j’en ai fait la traduction ci-dessous]
TONY EASTLEY: Les scientifiques pensent avoir trouvé l’origine du virus mortel connu sous le nom de SARS (syndrome respiratoire aigu sévère). L’équipe, qui comprend des chercheurs de Geelong, a trouvé un parent très proche du virus dans des échantillons fécaux de chauves-souris fer à cheval de Chine.
Le virus du SARS a tué 774 personnes entre 2002 et 2003, et les scientifiques affirment que la découverte de son origine permettra d’éviter une nouvelle épidémie.
Gary Crameri, du CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation), s’entretient ici avec notre journaliste Cameron Best.
GARY CRAMERI: Nous avons découvert deux nouveaux virus du SARS chez des chauves-souris en fer à cheval en Chine. Nous en avons isolé un et identifié un autre, et à ce jour, ils sont les plus proches parents identifiés du virus original du SARS.
CAMERON BEST: Cela fait plusieurs années que vous soupçonnez la chauve-souris d’être en cause. Qu’est-ce qui vous a fait franchir le pas?
GARY CRAMERI: Cela fait environ huit ans que nous recherchons ce virus spécifique chez les chauves-souris et, bien que de nombreux groupes aient fait de même partout dans le monde, ce virus spécifique est capable d’infecter directement l’homme, comme le virus original du SARS. C’est donc la clé de ces nouveaux virus.
CAMERON BEST: S’agit-il d’une étape vers la découverte d’un vaccin?
GARY CRAMERI: À ce stade, les vaccins pour le SARS ne sont pas une priorité. Il n’est apparu qu’à deux reprises, en 2002 et 2003, mais il est important de comprendre la dynamique et l’origine de ces virus.
CAMERON BEST: Le SARS et d’autres virus continueront-ils à causer des décès dans le monde?
GARY CRAMERI: Écoutez, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de doutes sur le fait que le SARS… le potentiel existe pour qu’il réapparaisse. Si les conditions et les circonstances s’y prêtent, il est probable qu’il réapparaîtra.
Nous pensons que les chauves-souris sont des animaux anciens – elles ont plus de 80 millions d’années – et nous pensons qu’elles ont évolué avec ces virus, et que ces virus et les chauves-souris ont potentiellement développé une relation productive. Mais lorsque ces virus se propagent à d’autres mammifères tels que l’homme, alors oui, ils peuvent être très dévastateurs.
Il s’agit d’une niche clé dans notre écosystème; les chauves-souris insectivores ont un rôle énorme à jouer dans le contrôle des populations d’insectes. Nos renards volants, ici en Australie et en Asie, jouent un rôle majeur dans la pollinisation; ce ne sont donc pas des animaux dont nous pouvons nous passer.
Nous vivons en harmonie avec eux, et nous devons continuer, ils ne représentent pas un risque majeur pour nous au quotidien. Ce n’est que dans des circonstances atypiques que ces choses se produisent.
TONY EASTLEY: Gary Crameri, du CSIRO, parlait à Cameron Best.
Bien entendu, il n’y a aucune raison de croire ou de confirmer que les « chauves-souris chinoises » ont créé le SARS, pas plus qu’un pangolin et une chauve-souris n’ont créé le « COVID »5, mais ce qu’on sait, c’est que Gary Crameri était l’un des auteurs de cet article fondamental et on voit ici qui en sont les autres auteurs:
Pour ceux qui l’ignorent, Lin-Fa Wang et Peter Daszak sont les principaux moteurs de l’Ecohealth Alliance (le principal protagoniste impliqué dans la création du COVID) avec Zeng-Li Shi de Wuhan. Bien entendu, les auteurs déclarent « ne pas avoir de conflits d’intérêts », mais à l’époque, recevoir de l’argent des sources de financement de l’armée américaine (USAID et PREDICT) n’était probablement pas considéré comme un « conflit », probablement parce qu’à l’époque, très peu de gens savaient que l’armée américaine continuait à commettre des crimes de guerre en manipulant des agents pathogènes en violation de la Convention sur les armes biologiques (CIAB).
Si on lit la note ci-dessus à la fin de leur article, il est également utile de savoir que le « State Key Program » est le flux de financement scientifique du PCC (Parti communiste chinois).
Des recherches plus approfondies sur Lin-Fa Wang montrent que sa principale affiliation est l’université Duke à Singapour, d’où il dirige le programme PREPARE, essentiellement la version asiatique du programme PREDICT, similaire au programme PREEMPT. Il s’agit essentiellement de programmes qui font transiter des centaines de millions de dollars du contribuable américain via l’USAID et la DARPA (la progéniture cauchemardesque de Paperclip) vers des scientifiques qui prélèvent (prétendument) des échantillons sur le derrière des chauves-souris sans jamais créer un seul médicament utile aux personnes qui les financent.
L’un des nombreux flux de financement de l’armée américaine vers le CSIRO pour la « préparation à la pandémie », qui ne serait probablement pas nécessaire si l’armée américaine cessait de fabriquer des virus.
Notez que la subvention DARPA susmentionnée incluait une société liée au CSIRO appelée « Autonomous Therapeutics » qui fabrique de l’« ARN crypté », ce qui n’a rien d’effrayant et n’évoque en rien du matériel militaire, n’est-ce pas?
Mais ce que cet organisme n’est clairement pas, c’est un fabricant de vaccins, un schéma récurrent.
▶L’argent public va à des organisations militaires clandestines ▶L’armée paie des institutions académiques pour mener des « recherches virales » afin de « se préparer à une pandémie ». ▶Une pandémie plus ou moins grave se produit chaque année. ▶La recherche virale s’intensifie en conséquence de la « pandémie ». ▶Pour « contrer la pandémie », on impose au public de nouveaux vaccins qui n’auraient jamais vu le jour si on n’avait pas fabriqué de virus. ▶Les bénéfices des vaccins vont aux scientifiques et aux entreprises pharmaceutiques qui ont bénéficié d’argent public pour faire de la recherche.
Joli travail de blanchiment d’argent pour qui sait s’y prendre. C’est ce qu’on appelle du « double dipping ». [NdT. le fait de recevoir illégalement des financements de deux sources différentes]
Les scientifiques des NIH ont récolté 710 millions de dollars en droits des fabricants de médicaments – et ont tenté de le cacher.
Toutes les institutions et personnes impliquées sont bien sûr très copines entre elles et elles insistent bien sur le fait de leur importance. Voici Colin Carlson, de l’UC Davis (encore), qui déclare « n’avoir aucun conflit d’intérêts » bien que son institut soit financé par la Fondation Rockefeller, qui est essentiellement BigPharma, et bien qu’il ait reçu 100 millions de dollars de l’USAID pour la « préparation aux pandémies » sous l’égide de « OneHealth » (alias Ecohealth)6.
Colin J. Carlson, qui a déclaré « ne pas avoir d’intérêts concurrents » dans cet éditorial grotesque, mais dont le département est financé par la fondation Rockefeller.
Maintenant que vous savez qui sont les principaux acteurs de ce racket de « préparation à la pandémie », il est bon de savoir que l’équipe du CSIRO a coutume de « trouver des virus » qui sont ensuite utilisés pour créer de « nouveaux vaccins ». Ces mêmes personnes l’ont fait avec le virus Hendra (découvert comme par hasard en Australie en 1994 et apparu dans des épidémies très sporadiques de type Ebola) et pour lequel l’« équipe Hendra » du CSIRO a remporté un prix pour la création d’un vaccin, commercialisé par Zoetis (la branche vétérinaire de Pfizer) en 2013. Le vaccin lui-même a été autorisé en 2012, un an seulement (comme par hasard) après une augmentation soudaine et spectaculaire du nombre de cas sur une période de 8 semaines en 2011, où il y a eu plus de cas que lors des 20 années précédentes.
Bien sûr, le vaccin était « sûr et efficace » (à moins que vous ne demandiez l’avis des propriétaires de chevaux) et pour une maladie rare, mais il a été imposé de force aux entraîneurs de chevaux. Ça vous rappelle quelque chose? Pas de vaccin = pas de service vétérinaire.
De plus, quand on cherche un peu, on y retrouve les mêmes acteurs: Linfa Wang et Gary Crameri, ainsi que la directrice du département, Deborah Middleton.
Ce sont ces mêmes personnes (auxquelles s’ajoute Hume Field d’Ecohealth) qui, en 2012, ont acessoirement « découvert une nouvelle souche de virus similaire à celui du Hendra chez les chauves-souris », qu’ils ont appelé le virus Cedar.
Le virus Cedar était non seulement totalement nouveau, mais ces mêmes personnes, encore, l’ont breveté. Ce qui signifie qu’il était également synthétique (car on ne peut pas breveter une chose qui existe dans la nature si elle n’est pas manipulée d’une manière ou d’une autre pour la rendre différente). Bien entendu, c’est une pure coïncidence que ce groupe ait également créé une lignée cellulaire de chauve-souris totalement nouvelle deux ans plus tôt, en ajoutant les oncogènes SV40 et hTERT aux cellules de chauve-souris.
Et d’où venait le financement de ce projet « créons une lignée de cellules de chauve-souris dans laquelle nous pourrons faire passer des virus »? De l‘armée américaine bien sûr7, par l’intermédiaire d’un certain Chris Broder et du NIAID (l’organisation de Tony Fauci). Ce genre d’histoire ne s’invente pas.
Et pourquoi est-ce que je vous parle de toutes ces personnes liées au CSIRO et à OneHealth?
C’est parce que la semaine dernière, alors que ABC nous abreuvait de guano sur les poulets de l’Antarctique, une réunion se tenait sur le « risque urgent de grippe aviaire H5N1 en Australie » – le décor ayant préalablement été planté par l’abattage d’oiseaux en raison d’une « épidémie » d’une grippe aviaire totalement différente (H7, vous vous souvenez?).
Et qui était l’hôte de cette réunion? One Health bien sûr, habilement déguisé en « Centre pour les maladies infectieuses et la microbiologie », qui n’est en réalité qu’un vaste réseau de groupes de microbiologie aux intérêts spécifiques coordonnés avec ceux de OneHealth.
Les principaux acteurs y étaient présents, y compris le Dr Michelle Wille, la personne qui, dans la vidéo d’ABC, nous dit que l’effrayante grippe aviaire provient des poulets de l’Antarctique ou de Dieu sait quoi d’autre. La voici encore, lauréate d’un prix pour son travail avec Eddie Holmes en 20208:
Pourriez-vous donner un aperçu simple et bref du sujet traité dans votre document? Notre article vise à rassembler et à synthétiser toutes les études sur les coronavirus chez les oiseaux sauvages. On sait depuis longtemps que les oiseaux sont d’importants réservoirs de coronavirus, le virus de la bronchite infectieuse étant le premier coronavirus décrit. Toutefois, ce n’est qu’au cours des deux dernières décennies que nous avons commencé à rechercher ces virus chez les oiseaux sauvages. En compilant la littérature, nous avons cherché à révéler la diversité des virus et à démêler la gamme d’hôtes et l’écologie de ces virus. Grâce à ce travail, nous avons révélé d’importants biais dans les travaux réalisés jusqu’à présent, le manque de cohérence dans les méthodes de détection et de caractérisation, et le manque général d’outils pour la sérologie et l’isolement des virus ». – Dr Michelle et Prof Edward
Pour s’assurer que tout le monde chante la même partition, OneHealth dispose désormais de son propre département au sein de NSW Health (le principal organisme de santé en Australie qui dirige la plupart des politiques) – mais vous ne le trouverez pas. Il n’existe que dans certains documents, comme le programme ci-dessus (le programme complet est affiché dans les notes de bas de page)9.
La directrice de OneHealth-NSW Health est Keira Glasgow, qui a participé à ce panel.
Keira Glasgow, directrice de la branche One Health de la Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que ce cas faisait suite à des détections récentes de MVE (https://health.nsw.gov.au/news/Pages/20230203_00.aspx…) chez des moustiques et des poulets sentinelles dans certaines parties de l’ouest et du sud de la Nouvelle-Galles du Sud, où une surveillance est exercée.
Frank Wong, du CSIRO, fait également partie de ce panel et montre ici au public à quel point le H5N1 (celui qui ne pourrait pas vraiment atteindre l’Australie sans l’aide extérieure des « scientifiques ») est effrayant.
Notez l’idée de « bond inter-espèce » où la grippe aviaire se transforme soudain en pathogène à haut risque pour les mammifères. Ce n’est possible qu’avec l’aide d’organismes tels que le CSIRO. Ce n’est possible que dans les films et dans les laboratoires. Ça se prépare en laboratoire, où les virus sont soumis à des passages répétés dans des types de cellules spécifiques, comme celles que le CSIRO a créées à cette fin. Par exemple, le « variant britannique du COVID » (N501Y) a été créé de cette manière en 202010.
Il y a deux choses importantes à noter à ce stade:
La souche de grippe « effrayante » est la H5N1, mais elle ne peut pas atteindre l’Australie à moins que quelqu’un ne l’y introduise – ou ne l’y fabrique.
La souche pas-si-effrayante est le H7N3, le prétexte utilisé par le gouvernement pour abattre 500 000 poulets.
Le second, le H7N3, est essentiellement endémique et nous l’aborderons donc dans la section suivante.
Mais le H5N1 est problématique et, étant donné que l’Australie est naturellement protégée contre ce virus, la pire chose serait que le CSIRO fasse des expériences sur le H5N1 vivant.
Eh bien, il est trop tard. Ils le font déjà. Extrait de notre rapport gouvernemental:
Q: Des expériences ont-elles été menées à l’aide de virus H5N1, H7N9 ou H7N3 vivants, ou de clones de ces trois souches de grippe, au CSIRO au cours de la période 2021-24?
R: Au cours de la période concernée, le personnel du CSIRO a mené, dans des conditions de confinement biologique élevé et dans le respect de mesures réglementaires strictes, des travaux expérimentaux sur des virus vivants avec une gamme de sous-types H5N1 afin d’améliorer notre compréhension du virus. Aucune expérience n’a été réalisée avec des virus vivants H7N3 ou H7N9.
Bingo.
Le CSIRO, qui a été profondément impliqué dans la découverte, la manipulation et la synthèse de virus à haut risque, nous dit maintenant que le H5N1 va arriver en Australie.
Pourtant, comme il n’est pas possible qu’il arrive naturellement en Australie, nous allons prendre le risque de l’y amener par le biais de la « science », en menant des études à haut risque sur un virus qui n’a nul besoin d’être étudié en Australie.
La seule conclusion possible est que tout foyer de H5N1 en Australie peut désormais être considéré comme provenant du CSIRO.
À ce stade, l’infirmière Ratched doit vérifier que vous avez bien pris vos médicaments et que vous ne risquez pas de vous rebeller en lisant la prochaine partie, qui présente l’explication la plus probable de ce qui s’est vraiment passé à Victoria (et non de ce qui pourrait se passer).
Explication délirante n°2 (le virus endémique)
Cette explication est beaucoup plus simple, mais elle montre comment fonctionne la propagande. Si vous avez bien tout suivi, vous vous êtes rendu compte que tout le battage médiatique s’articule autour de l’effrayant H5N1, qui n’existe pas en Australie (du moins pas de manière significative), qui ne peut pas infecter les humains sans manipulation préalable et pour lequel des « vaccins » sont déjà en cours d’acheminement 🙄.
Pourtant, l’abattage de 500 000 oiseaux a été effectué principalement sur la base d’un foyer de H7N3 près de Geelong. C’est-à-dire une grippe aviaire H7.
Or, le H7 est un tout autre genre d’oiseau de l’Antarctique [NdT. il y a un jeu de mots en anglais, intraduisible]. Selon un article récent rédigé par les mêmes personnes que celles mentionnées ci-dessus (Michelle Wille, Eddie Holmes, Frank Wong) et menant des recherches dans les mêmes institutions (CSIRO et autres, avec un financement du gouvernement australien et des subventions du NIAID), le virus H7 semble être pratiquement endémique en Australie.
Voici l’article:
Voici, selon l’article, la répartition des types, qui montre une répartition assez forte des types H7 parmi les différentes souches détectées.
Le supplément contient un joli graphique qui montre la probabilité de séquencer un génome particulier à partir d’un échantillon « testé positif » par PCR.
Probabilité d’obtenir des séquences complètes du virus H7N3 à partir d’oiseaux australiens, en corrélation avec l’infectiosité. Les valeurs de Ct supérieures à 28 représentent principalement des « résidus »
C’est très instructif et ça montre que plus le test PCR est positif (par une valeur Ct faible), plus il est probable que l’échantillon produise une séquence valide. Ce fait était également bien connu lors du « COVID », lorsque le CDC a imposé que, pour un « test COVID » positif, toute valeur de Ct supérieure à 28 était pratiquement inutile pour le séquençage génétique11.
Pour la même raison, la plupart des échantillons infectieux sont trouvés lorsque la valeur Ct est bien inférieure à 25 cycles. En effet, le test PCR peut détecter des fragments d’ARN non infectieux qu’il ne peut différencier des particules activement infectieuses. Toutefois, plus la valeur est faible, plus les particules infectieuses sont susceptibles d’être intactes et donc infectieuses.
Plus le seuil de Ct est élevé (au-dessus de la valeur de Ct où le test est considéré comme positif), plus il est probable que l’on détecte des résidus non infectieux. Comme vous pouvez le voir sur le graphique, le point à partir duquel le test passe de « probablement infectieux » à « détection de résidus » se situe quelque part autour de 30-35 au maximum.
Il a donc été demandé au gouvernement quelles valeurs il utilisait pour détecter la grippe du poulet de l’Antarctique dans les élevages d’oiseaux où il l’avait isolée.
Voici ce qui a été répondu:
Des informations concernant les 6 questions suivantes ont été demandées au CSIRO, au Commonwealth Department of Agriculture, Forestry and Fisheries (DAFF) et à Agriculture Victoria:
Combien d’animaux ont été testés sur chacun des trois sites (Terang, Meredith et Lethbridge)?
Combien de poulets ont été testés positifs sur chaque site?
Combien de cas individuels de H7N9 et de H7N3 ont été découverts sur chaque site?
Combien de décès (dus à l’infection et non à l’abattage) ont été enregistrés sur chaque site?
Questions 1 à 4: Il est préférable d’adresser ces questions à Agriculture Victoria, car le CSIRO ne dispose pas de ces informations.
Si la PCR était la principale modalité de test, sait-on encore à quelle valeur de Ct les tests ont été effectués ou déclarés positifs?
Les valeurs de Ct pour les tests PCR en temps réel doivent être interprétées dans le contexte du système de test pour lequel elles ont été validées et ne fournissent pas de comparateur absolu en dehors de ce contexte. Les tests utilisés par le Centre australien de préparation aux maladies du CSIRO, qui sont validés dans le cadre de notre système de qualité accrédité ISO 17025, sont considérés comme positifs pour une valeur de Ct de 40 ou moins, négatifs pour une valeur de Ct supérieure à 45 et indéterminés entre ces valeurs. D’autres laboratoires établiront toutefois leurs propres valeurs limites conformément à leurs propres systèmes d’accréditation.
Ainsi, le CSIRO et le DAFF ne savent pas où les tests ont été effectués, qui les a effectués, combien de poulets étaient positifs, à quelles valeurs Ct ils étaient positifs et combien sont effectivement morts de la grippe du poulet de l’Antarctique.
Poulets panda de l’Antarctique. Ils n’existent pas en vrai.
Même sans savoir si leurs tests ont une quelconque valeur, ni même si des poulets ont été malades ou sont morts à la suite de l’apparition d’un virus endémique, qui n’affecte en rien les êtres humains…
Le gouvernement, guidé par le CSIRO et probablement par OneHealth, a décidé de tuer plus de 500 000 poulets.
Et personne ne sait qui a signé l’ordre.
Ce qui rappelle beaucoup le COVID, comme nous l’avions expliqué plus tôt cette année, où le « test COVID » a entraîné des changements dans le protocole de la pandémie qui ont presque certainement tué plus de personnes que celles qui seraient mortes si aucun test n’avait été effectué et si les patients avaient été traités pour les conséquences de l’infection, telles que la pneumonie bactérienne, comme ils l’avaient été pendant des décennies.
Et tout comme le COVID avec ses protocoles et directives anonymes issus du « MAGICapp » de l’OMS, personne ne sait qui a pris la décision.
Selon leurs propres termes et après une seconde demande:
Q: Veuillez indiquer le nom du service ou le contact qui peut fournir des informations sur la décision d’abattre les oiseaux.
R: Agriculture Victoria fait partie du Ministère de l’énergie, de l’environnement et de l’action climatique (DEECA) du gouvernement de l’État de Victoria et est responsable de la réglementation des menaces et des urgences en matière de biosécurité dans l’État. Il est probable qu’il s’agisse du meilleur contact pour obtenir ces informations. Les coordonnées des personnes à contacter sont indiquées sur la page web « Contact us« .
Conclusion
Et voilà. Personne ne sait rien, mais un demi-million de poulets ont été tués et il y a maintenant une pénurie d’œufs. Qui l’aurait cru?
Pourtant, pour justifier cet abattage, OneHealth et ses organisations affiliées ont été recrutées pour faire la propagande d’une autre grippe pandémique qui n’a jamais atteint l’Australie et qui n’affecte pas naturellement la population humaine, juste pour semer la confusion dans l’esprit du public.
Ces mêmes organisations sont payées des centaines de millions de dollars par le public pour continuer à faire peur et justifier leur existence, alors qu’il est possible – voire probable – que toutes les « pandémies » de ce siècle ont été précipitées par les actions de ces mêmes organisations.
Il faut que ça cesse. S’ils détruisent l’approvisionnement alimentaire, il pourraient au moins avoir la décence de produire sur demande des preuves vérifiables de leur réaction excessivement zélée.
En attendant, tous ceux d’entre nous que le gouvernement a réduits au silence et traités de « conspirationnistes cinglés » peuvent retourner au nid de coucou pour y recevoir de l’infirmière Ratched leur prochaine dose de médicaments .
Pour leur propre sécurité, bien sûr.
À ce jour, trois exploitations ont été touchées par le virus H7N3. Une autre exploitation, située à 100 km de là, a été touchée par le H7N9. Il s’agit dans les deux cas de souches H7 de la grippe aviaire. ↩︎
Archive https://archive.is/ZLgH1 ( notez que cet article est plutôt complaisant mais qu’il a quand même du mal à justifier les liens entre l’armée américaine et Hunter Biden par l’intermédiaire de Metabiota). ↩︎
Dépliant pour le webinaire CIDMPH OneHealth sur la grippe aviaire ↩︎
Gu et al. Adaptation du SARS-CoV-2 chez les souris BALB/c pour tester l’efficacité du vaccin. Septembre 2020. Cet article montre comment il est possible de prendre un virus et de le faire passer dans des cellules de souris suffisamment de fois pour obtenir une mutation qui lui permette de survivre dans cette espèce. À la suite de la publication de ce protocole, le N501Y est arrivé au Royaume-Uni. À l’époque, Astrazeneca essayait de trouver un modèle de souris pour tester son vaccin. https://www.science.org/doi/10.1126/science.abc4730↩︎
Notez que ce document, ou du moins toute référence à celui-ci, a été supprimé des archives du CDC. ↩︎
ZeroHedge republie cet article bien pourri de Michael Snyder, un catastrophiste professionnel – qui en fait des bouquins pour nous les gueux. S’il n’est pas déjà salarié par la CIA, je leur envoie une lettre de recommandation. Cette merveille aurait davantage sa place dans The Atlantic ou quelque autre officine du Renseignement mais, en bon rouage de l’opposition contrôlée1,Tyler Durden, (qui écrit pourtant souvent des choses sensées que je traduis sur ce blog), doit probablement de temps à autre polluer le puits s’il veut conserver sa place/son compte en banque/sa vie. Ça ne mérite pas d’être relayé in extenso ici, je vous torche vite fait un résumé (ce qui est entre parenthèses est de ma plume, si j’ose dire):
Un Monsieur mexicain est tombé mort (!) de la grippe avaire mais pas celle qui a frappé trois autres personnes aux États-Unis (le déjà terrifiant H5N1, qui peut faire couler le nez et même rougir les yeux). Non, c’est le H5N2 (sûrement encore plus terrible parce que +1)! Mais attendez, il y a pire. Les américains l’ont attrapé en trayant des vaches qui ont la grippe avaire, parce qu’on leur a fait un test (de même qu’on peut attraper la maladie de la vache folle à la pêche aux canards – ce n’est plus une barrière inter-espèces, c’est une passoire) mais le Monsieur mexicain n’avait pas eu de contact avec des oiseaux ou d’autres animaux donc aurait-il pu l’attraper… d’un autre être humain? Ça fait peur parce que déjà qu’on ne sait pas ce que ferait une pandémie « potentiellement catastrophique » de H5N1 (qui se déclarerait juste maintenant, malgré que le virus circule depuis au moins 146 ans), on sait encore moins ce que ferait une pandémie de H5N2, ce qui fait encore plus peur (selon le principe hautement scientifique: moins on en sait, plus on a peur).
L’OMS, toujours sur la balle, a fait un communiqué sur le Monsieur mexicain: il avait 59 ans, il avait de multiples co-morbidités (ce qui me rappelle confusément quelque chose) et était cloué au lit depuis trois semaines quand soudain (si on peut dire) il s’est mis à souffrir de fièvre, souffle court, diarrhée, nausées et malaises. Et comment sait-on qu’il avait la grippe aviaire H5N2, le Monsieur? On lui a fait un test PCR, évidemment (quelle question!)
L’auteur s’interroge ensuite: oui mais s’il l’a attrapé d’un autre être humain, alors il a aussi pu contaminer (musique) d’autres êtres humains? Des centaines, des milliers? demande-t-il (je rappelle que le mec était cloué au lit).
Pendant ce temps, le H5N1 (vous suivez?) continue « d’alarmer les experts » (un métier particulièrement angoissant, je serais eux je ferais démineur), surtout maintenant qu’on a trouvé (personnes sensibles, s’abstenir) 11 souris contaminées, toujours au Mexique. Ouaip, PCR. Des souris! Elles sont partout! Comme les rats porteurs de la peste bubonique! (je vous jure que j’invente pas)
Les chercheurs, jamais pris en défaut, ont fait une étude qui montre que les souris ont pu attraper le H5N1 en buvant… du lait cru! (que j’ai entendu qualifier sur une radio américaine par un célèbre médecin de l’ère Covid de « raw sewage » – d’eaux d’égoût. La FDA n’aime pas beaucoup le lait cru, elle envoie de temps en temps des unités de policiers – obèses – dans les magasins de produits fermiers.)
L’auteur rappelle que la grippe aviaire a déjà tué des centaines de millions d’oiseaux (ou plus probablement aucun, c’est la magie du PCR) et que maintenant qu’elle a contaminé des vaches laitières, des chats et des souris, les scientifiques pensent (pour nous) que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle déclenche une pandémie chez les humains, et que maintenant que le Monsieur est mort du H5N2, la peur va déferler sur le monde pire qu’avec le Covid. Masques! Confinements! Vaccins!
Enfin, vous avez compris.
Bon, c’est assez gênant pour ZeroHedge mais le meilleur est, comme souvent, dans les commentaires – ce site a les meilleurs lecteurs sur la planète. Florilège:
Mesdames et Messieurs, jeunes gens, nous vous présentons le variant « Élections ».
Oui, les élections auront lieu dans 5 mois.
3 mois de battage médiatique, puis 2 mois pour aplatir la république.
Pour la machine Marxiste Démocrate, le Mexique est l’endroit idéal où lâcher sur la population son nouveau virus créé en laboratoire.
Il sera ensuite importé aux États-Unis par la frontière et se répandra dans tout le pays.
En novembre, ils pourront décréter un confinement et truffer l’élection de faux bulletins « postaux » qu’ils trouveront à 4 heures du matin et qu’ils scanneront 5 fois chacun.
Quelle est la probabilité qu’un type de 59 ans avec co-morbidités et malade depuis trois semaines soit testé pour le H5N2? En plus, au Mexique.
Quelle chance qu’ils aient eu sous la main ces tests PCR fiables à 100% dans ce trou à rats qu’est le Mexique – pour un paysan obèse morbide qui a attrapé un rhume de cerveau et a crevé… sans « aucune exposition à des animaux d’élevage » – bien que le pays tout entier soit un répugnant zoo géant… le simple fait de poser le pied au Mexique vous expose automatiquement à des centaines d’espèces inconnues…
Le CDC recommande de courir dans tous les sens en agitant les deux bras en l’air et en poussant des cris de panique.
Un représentant du gouvernement mexicain a annoncé ce matin, lors de la conférence de presse d’AMLO, que même si l’un des tests effectués sur la personne décédée s’était révélé positif pour le virus, le patient était mort d’autres maladies liées au diabète et à l’insuffisance rénale, et que l’OMS avait fait preuve d’irresponsabilité en déclarant que le décès était dû au virus H5N2.
À 682 cycles, on peut passer au travers de l’ADN/ARN du dinosaure et du poisson marcheur et enfin trouver et amplifier le virus qui l’a tué.
Savez-vous combien de temps il faut à un virus pour évoluer à l’état sauvage sans que des humains le bidouillent?
Environ 700 ANS.
Cela signifie que CHAQUE nouveau virus dont vous entendez parler est FABRIQUÉ PAR L’HOMME. Commencez à vous occuper des salopards qui FABRIQUENT cette merde!
Quand les gens vont-ils se réveiller?
« Quand les gens vont-ils se réveiller? »
… Quand ils seront à genoux, face au fossé peu profond qu’ils viendront de creuser, avec le canon d’un pistolet sur la nuque.
Donc, toujours au même moment.
Nouvelle présidente du Mexique, nouvelle grippe.
Le Mexicain diabétique et obèse de 59 ans qui vit sur la plage de Papagayo meurt et tout le monde panique?
Des analyses de la qualité de l’eau ont révélé que la plage de Papagayo, à Acapulco, était la plus sale du Mexique, avec 198 coliformes fécaux pour 100 millilitres d’eau. Toute valeur supérieure à 200 est considérée comme dangereuse pour la baignade.
Papagayo est la pire des six plages d’Acapulco figurant sur la liste des 10 plages les plus sales établie par Semarnat.
Voilà ce qui arrive quand on laisse des meurtriers s’en tirer une première fois. Ils recommencent.
La prochaine personne qui mourra dans un accident de voiture sera déclarée morte du H5N2.
Les fientes d’oiseaux sur le pare-brise le prouveront.
Euh, non. Bien sûr, les personnes qui sont « à jour » de boosters et qui n’en sont pas encore mortes courront partout en hurlant, les cheveux en feu, mais tous les autres hausseront les épaules et continueront à vivre leur vie pendant que les médias à la solde de Pharma essaieront désespérément d’attiser l’hystérie « nous allons tous mourir! » 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Il sera divertissant de les voir essayer de faire revenir Fauci, Birx et tous les autres médecins de plateaux télé qui colportent l’idée de « faire confiance à la science ». Nous ne nous laisserons pas berner une nouvelle fois.
Ce sera intéressant d’observer le déroulement de la prochaine PANDEMIE™. Je doute que beaucoup la prennent au sérieux, et une bonne moitié dira carrément aux marionnettistes d’aller se faire voir. Bien sûr, 30 à 40% de la population se conformeront à la loi par réflexe, mais le reste posera problème. L’OMS le sait et fait tout son possible pour prendre le contrôle et être en mesure d’emprisonner et de punir sans limites ceux qui n’acceptent pas de se plier à leurs conneries. Ça va être très amusant!!!
Un simple rhume justifie désormais l’arrêt de la civilisation et une averse signifie que la fin est proche en raison du changement climatique. Idiocratie.
Mince, 65 000 000 de personnes meurent chaque année, soit 178 000 par jour… 1 décès, PANIQUE!
Rappelez-vous que Big Pharma avait atteint son niveau le plus bas juste avant…?
Quelqu’un s’est enrichi suite à cette nouvelle…
Très clairement, le Covid était une escroquerie américaine visant à s’emparer, en partie, des richesses du Royaume-Uni et de l’Europe.
Lorsque votre idéologie a échoué, qu’elle a détruit l’économie et l’âme de votre propre pays et qu’il ne vous reste plus que les armes d’un État militaire fasciste, il est inévitable que vous essayiez de consommer vos alliés. Surtout lorsque vous êtes si faible et incompétent que vous n’êtes plus en mesure de vaincre vos ennemis.
La seule organisation sur la planète disposant de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre un plan international aussi vaste que le Covid était la CIA/NSA, l’État sécuritaire américain.
La réponse à la pandémie définit en fait les limites de l’empire américain: plus on est proche du cœur de l’empire, plus le taux de mortalité est élevé et plus les mesures de confinement sont strictes. Les cinq États les plus touchés, à savoir le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Canada, ont été les plus durement éprouvés, car la CIA contrôle entièrement leurs services de sécurité. En revanche, l’Afrique n’a pratiquement pas été touchée par l’idiotie du Covid.
Ne vous inquiétez pas les gars, je suis sûr à 100% que McDonnie peut accélérer la mise en place d’un autre vaccin… même depuis sa cellule de prison.
Mettez un masque sur votre téléviseur pour éviter la contagion.
Et pour finir, la question la plus importante, que je me posais aussi:
Je ne comprends pas très bien comment il a pu tomber raide mort alors qu’il était déjà alité depuis longtemps, mais bon…
Il s’est affaissé dans son matelas. L’affaissement est considéré comme une chute. C’est de la science.
Je vous quitte, je vais chercher les oeufs de mes poules. Souhaitez-moi bonne chance!
À propos d’opposition contrôlée, Alex JonesBill Hicks prend sa retraite – prétendument pour cause de saisie de ses biens pour indemniser les parents des enfants victimes de l’attentat de Sandy Hook (pas du tout suspect), suite à un procès bidon organisé par la CIA pour faire peur au mougeon complotiste moyen. À mon avis, vu l’âge (réel) de Hicks, la supercherie « Alex Jones » devenait un peu difficile à maintenir, même à coups de chirurgie, et puis il faut faire taire toute critique réaliste de Trump, pour ne laisser la place qu’à celles, très rigolotes, de son agence publicitaire, le parti Démocrate. Salut, Bill, remets le bonjour à tes collègues de Langley de ma part! ↩︎
Voici un brillantissime article d’un auteur qui publie peu mais toujours à bon escient et qui va toujours droit au but.
L’opération grippe aviaire ne concerne évidemment pas que les États-Unis – pour l’Europe voir notamment ici, ici, ici et ici. Voir aussi, si ce n’est déjà fait, mes traductions précédentes sur l’élevage des poulets ici et ici.
L’escroquerie de la pandémie de grippe aviaire: des vaccins pour 33 milliards de poulets? Le rationnement numérique de la nourriture? La fin de l’agriculture animale?
La menace exagérée d’une pandémie de grippe aviaire humaine est une mystification destinée à « réinitialiser » notre système alimentaire.
Si la grippe aviaire devenait soudainement transmissible de personne à personne, il y aurait toutes les raisons de soupçonner des recherches sur les armes biologiques à gain de fonction.
Mais tout le battage médiatique autour de la question de savoir si la grippe aviaire se transformera en pandémie humaine pourrait bien n’être qu’une distraction.
Certaines sociétés pharmaceutiques tireraient assurément profit d’une pandémie humaine de grippe aviaire, mais l’industrie pourrait gagner encore plus d’argent en « prévenant » une pandémie humaine par la vaccination des animaux d’élevage, en particulier des 33 milliards de poulets que compte la planète.
Jusqu’à présent, la réponse du gouvernement à la grippe aviaire a consisté à tuer des millions de poulets – 85,87 millions d’oiseaux tués depuis 2022.
Du point de vue du bien-être des animaux, c’est d’une cruauté sans nom. Du point de vue de l’agriculture durable, c’est insensé. Du point de vue de la justice alimentaire, cela se traduit par une hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires, une augmentation du nombre de personnes souffrant de la faim et une détérioration de la qualité des aliments.
On nous expliquera que la seule alternative aux massacres est la vaccination (et probablement uniquement de dangereuses injections expérimentales d’ARNm), mais les défenseurs du bien-être animal, les agriculteurs biologiques régénératifs et les experts en sécurité des vaccins sont plus claivoyants que cela.
Les laboratoires pharmaceutiques seraient-ils prêts à créer une véritable crise alimentaire rien que pour l’opportunité de vacciner 33 milliards de poulets?
Probablement, mais beaucoup de mauvais acteurs verraient une crise alimentaire comme une opportunité.
Les plus grandes entreprises du secteur de la viande aimeraient consolider leur contrôle du système alimentaire en se débarrassant des derniers agriculteurs familiaux indépendants.
Le Forum économique mondial, les milliardaires et les entreprises de biotechnologie aimeraient remplacer les vraies fermes par de faux aliments.
Ces mêmes mondialistes sont constamment à la recherche de bonnes raisons pour amener les pays à abandonner leur souveraineté nationale en matière de politique de santé publique au profit de l’Organisation mondiale de la santé.
Il se peut qu’ils veuillent reprendre leur idée de passeport vaccinal et utiliser des cartes d’identité numériques pour rationner la nourriture, comme l’a fait l’Iran, puis remplacer le dollar par une monnaie numérique de banque centrale qui fonctionnerait comme un système de crédit social.
1. Si la grippe aviaire devient soudainement transmissible de personne à personne, il faut soupçonner des recherches sur les armes biologiques à gain de fonction.
Mais, comme l’a rapporté Christian Westbrook en 2022, l’ancien directeur du CDC, Robert Redfield, a prédit à la télévision nationale que la grippe aviaire se transmettrait à l’homme et serait hautement mortelle, déclenchant une « grande pandémie » face à laquelle le COVID-19 n’était qu’un simple échauffement.
Je soupçonne qu’il ne s’agit là que d’un discours alarmiste utilisé comme excuse pour poursuivre l’abattage massif d’oiseaux asymptomatiques et, à un moment donné, « nécessiter » la vaccination de milliards d’animaux.
Toutefois, je ne serais pas totalement surpris si le message de « faible risque pour la santé publique » émanant actuellement des agences américaines de réglementation passait soudainement à « c’est une urgence » lorsqu’elles décideront que le moment est propice.
Comme dans le cas des attaques sous faux drapeau, une période d’inaction inexplicable, que l’on pourra plus tard accuser d’être à l’origine d’une métastase incontrôlable nécessitant des mesures draconiennes, pourrait très bien faire partie d’un scénario de plandémie réussi.
Si c’est le cas, il y aurait toutes les raisons de mettre en cause la recherche sur les armes biologiques de type « gain de fonction ».
J’ai étudié l’histoire de la recherche sur les armes biologiques à gain de fonction pour la grippe aviaire et, comme je l’ai écrit en 2022 dans « Stop à la pandémie de grippe aviaire », le virus H5N1 adapté à l’homme a une origine très curieuse.
Le premier foyer humain de H5N1 s’est déclaré à Hong Kong en 1997, l’année de ce que les Britanniques appellent la « rétrocession de Hong Kong », lorsque la souveraineté sur Hong Kong a été transférée du Royaume-Uni à la Chine.
Shortridge étudiait depuis 1975 la manière dont les virus de la grippe aviaire pouvaient se propager à l’homme. Avant de découvrir le virus H5N1, il avait déjà dressé le sinistre pronostic de son émergence. Comme l’a rapporté Frank Ching dans « Bird Flu, SARS and Beyond » (La grippe aviaire, le SARS et au-delà):
Dès 1982, Shortridge avait qualifié le sud de la Chine, où les hommes et les animaux domestiques vivent en étroite proximité, d’« épicentre de l’origine des pandémies ». Dix ans plus tard, il qualifiait la Chine méridionale de « soupe de virus » et avertissait que la grippe pandémique était une zoonose, c’est-à-dire qu’elle pouvait être transmise de l’animal à l’homme. En 1995, il avertissait que la grippe en Chine méridionale ne pouvait pas être qualifiée d’infection « émergente », car elle était constamment à l’affût. « Le terme ‘insaisissable’ serait plus approprié », écrivait-il.
Un exemple du penchant de Shortridge pour de telles prédictions se trouve dans son article du Lancet de 1995 intitulé « The next pandemic influenza virus? » (Le prochain virus grippal pandémique?). Curieusement, le virus H5N1 est apparu deux ans plus tard, en 1997, dans la ville où Shortridge travaillait, Hong Kong.
À l’époque, le passage naturel d’un virus de la grippe de la volaille à l’homme était considéré comme tellement improbable que les scientifiques ont d’abord soupçonné une contamination du laboratoire de Shortridge d’être à l’origine du diagnostic hautement improbable du H5N1.
Cette contamination ne pouvait se produire que si Shortridge avait déjà travaillé avec le H5N1 en laboratoire, ce qui était effectivement le cas. Le magazine Time a rapporté que « dans une étude antérieure, menée avec une grande discrétion, son laboratoire avait découvert que les habitants des zones rurales de Hong Kong possédaient des anticorps contre tous les virus connus de la grippe aviaire ».
C’est le collègue de Shortridge, Yuen Kwok-Yung, qui avait pris en charge les patients de Hong Kong atteints du virus H5N1 et qui avait mis au point un test de diagnostic rapide, la RT-PCR, pour analyser les sécrétions respiratoires de ces patients. Comme ils l’ont publié dans le Lancet, c’était la première fois qu’un virus purement aviaire était isolé chez des personnes souffrant d’une maladie respiratoire et la première fois qu’un test PCR était utilisé pour le diagnostic rapide de ces patients dans un contexte clinique.
Le virus H5N1 de Hong Kong de 1997 était unique à tous égards.
Selon le magazine Time, « sur le gène H, à un point appelé site de clivage, on a trouvé une mutation révélatrice, du même type que celle que l’on trouve dans d’autres virus aviaires hautement pathogènes. … Le virus… comportait des régions identiques à certaines parties d’un virus aviaire qui avait frappé les poulets de Pennsylvanie en 1983 ».
Selon le L.A. Times, « la partie H5 provient d’un virus présent chez l’oie. Le fragment N1 provient d’un deuxième virus, celui de la caille. Les autres gènes de la grippe proviennent d’un troisième virus, également présent chez la caille ».
Le virus H5N1 n’avait jamais provoqué de maladie chez l’homme avant que ce potentiel n’ait été étudié en laboratoire pendant plusieurs années.
Le lien le plus étrange entre Shortridge et les laboratoires de Webster est que Yoshihiro Kawaoka avait étudié le virus aviaire qui a frappé les poulets de Pennsylvanie en 1983 et qui était le plus proche parent connu du H5N1 de Hong Kong de 1997. Selon le magazine Time:
Webster a chargé un jeune scientifique, Yoshihiro Kawaoka, d’essayer de comprendre comment le virus s’est transformé en un pathogène aussi « chaud ». Kawaoka, aujourd’hui professeur de virologie à l’université du Wisconsin, à Madison, a comparé la structure génétique des virus de la première et de la deuxième vague et n’a trouvé qu’un seul changement, extrêmement subtil, dans le gène H. Les deux virus ne différaient que par un seul nucléotide, sur les 1 700 nucléotides qui composent le gène.
Webster a été l’un des premiers scientifiques à réaliser des gains de fonction, en publiant la création réussie d’un virus recombinant en 1973. Comme l’écrit Lyle Fearnley dans « Wild Goose Chase »:
Pour qu’une pandémie de grippe se déclare, il faut une nouvelle forme du virus, capable d’échapper aux réponses immunitaires cultivées par les populations humaines lors des précédentes épidémies de grippe. L’Américain Robert Webster avait déjà montré que de tels nouveaux virus pouvaient être produits expérimentalement en laboratoire: en prenant des virus dérivés de différentes espèces, il a co-infecté un seul hôte animal, un processus qui, selon Webster et ses coauteurs, a encouragé les deux virus à échanger du matériel génétique et à créer des formes « recombinantes ».
On trouve également un lien avec Fouchier, par l’intermédiaire de son mentor au Centre médical Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, Jan De Jong, également collègue et collaborateur de Shortridge et Webster.
Robert G. Webster, collègue et mentor de Kawaoka, et Jan De Jong, collègue et mentor de Fouchier, ont été les premiers scientifiques en dehors de Hong Kong à recevoir des échantillons de la grippe H5N1 de 1997 du laboratoire de Shortridge.
On attribue souvent à De Jong le mérite d’avoir identifié la grippe de Hong Kong de 1997 comme étant le H5N1, mais il l’a fait à l’aide d’un « panel de réactifs pour tous les types de souches de grippe connus à ce jour » qui avaient été apportés du laboratoire de Webster à Memphis au Centre national de lutte contre la grippe à Rotterdam.
Kawaoka et Fouchier appartiennent à l’ère post-Convention sur les armes biologiques, dans laquelle la militarisation des agents pathogènes est appelée par euphémisme « recherche sur le gain de fonction », mais leurs collègues plus âgés, De Jong, Shortridge et Webster, étaient en âge de travailler avant 1972 et leurs mentors appartenaient à l’ère pré-Convention sur les armes biologiques, où les virologues fabriquaient ouvertement et en toute connaissance de cause des virus à des fins militaires.
Shortridge et Webster ont été formés par Frank Macfarlane Burnet, qui a fait partie du Comité de développement des nouvelles armes et des nouveaux équipements du Ministère australien de la défense dans les années 1940 et 1950. La Fédération des scientifiques américains énumère certaines des recommandations les plus effrayantes de Burnet:
Burnet … a déclaré que l’Australie devrait développer des armes biologiques qui fonctionneraient en Asie tropicale sans se propager aux centres de population plus tempérés de l’Australie.
« En ce qui concerne spécifiquement la situation australienne, la contre-offensive la plus efficace face à une menace d’invasion par des pays asiatiques surpeuplés consisterait à détruire par des moyens biologiques ou chimiques les cultures vivrières tropicales et à disséminer des maladies infectieuses capables de se propager dans les régions tropicales, mais pas dans les conditions australiennes. »
… Selon Burnet, le climat tempéré de l’Australie pourrait lui conférer un avantage militaire significatif.
« La principale contribution de la recherche locale en ce qui concerne l’Australie pourrait être d’étudier de manière intensive les possibilités de guerre biologique sous les tropiques contre des troupes et des populations civiles ayant un niveau d’hygiène relativement faible et une résistance élevée aux maladies infectieuses courantes. »
[Dans] sa Note sur la guerre sous un angle biologique, il suggère que la guerre biologique pourrait être une arme puissante pour aider à défendre une Australie peu peuplée… [il] exhorte le gouvernement à encourager les universités australiennes à mener des recherches dans les domaines de la science biologique en rapport avec les armes biologiques.
« La principale utilisation stratégique de la guerre biologique pourrait bien être d’administrer le coup de grâce à un ennemi virtuellement vaincu et de l’obliger à se rendre, de la même manière que la bombe atomique l’a fait en 1945. Son utilisation présente l’énorme avantage de ne pas détruire le potentiel industriel de l’ennemi, qui peut alors être récupéré intact. La guerre biologique ouverte pourrait être utilisée pour forcer la reddition par des mesures psychologiques plutôt que par des mesures destructrices directes ».
***
Dans un rapport … Burnet a conclu que « dans un pays à faible niveau d’hygiène, l’introduction d’un agent pathogène intestinal exotique, par exemple par contamination de l’eau, pourrait entraîner une diffusion à grande échelle ».
« L’introduction de la fièvre jaune dans un pays où les moustiques vecteurs s’y prêtent pourrait se transformer en une épidémie invalidante avant que des mesures de contrôle ne soient mises en place. »
[ Et] … « les possibilités d’une attaque sur les réserves alimentaires de l’Asie du Sud-Est et de l’Indonésie à l’aide d’agents de la fièvre aviaire devraient être examinées par un petit groupe d’étude ».
Une autre étape importante dans la chronologie de la grippe aviaire s’est produit en février 2009 lorsque la société pharmaceutique Baxter a combiné la grippe H3N2, qui infecte généralement les humains, avec la grippe aviaire hautement pathogène H5N1 dans un « matériel viral expérimental » qui a été accidentellement distribué à des sous-traitants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne. L’erreur a été découverte lorsque le matériel a tué des furets lors d’un test effectué par des chercheurs qui pensaient travailler avec une grippe saisonnière commune. Baxter n’a jamais expliqué ce qui s’est passé.
Une pandémie de grippe porcine H1N1 a débuté le mois suivant, en mars 2009. Le gouvernement américain a passé des contrats avec Baxter pour la production de vaccins contre la grippe porcine, malgré l’incident de contamination par le H5N1. « Par coïncidence », Baxter avait déposé un brevet pour son vaccin H1N1 l’année précédente.
Deux jours avant son arrestation, le 13 août 2009, Joseph Moshe avait appelé le Dr A. True Ott sur Republic Broadcasting, prétendant être un microbiologiste qui voulait fournir des preuves à un procureur des États-Unis concernant des vaccins contre la grippe porcine H1N1 contaminés produits par Baxter BioPharma Solutions.
Il a déclaré que le laboratoire ukrainien de Baxter produisait en fait une arme biologique déguisée en vaccin. Il a affirmé que le vaccin contenait un adjuvant (additif) conçu pour affaiblir le système immunitaire et répliquait l’ARN du virus responsable de la pandémie de grippe espagnole de 1918, à l’origine d’une maladie et d’une mort massive à l’échelle mondiale, la peste…
Joseph Moshe est un bio-scientifique travaillant pour une unité du Mossad. Il est citoyen israélien.
Lorsqu’une maladie mortelle a frappé l’Ukraine plus tard dans l’année, en octobre 2009, des rumeurs ont circulé selon lesquelles il s’agissait du virus H5N1 propagé par des vaccins ou des pulvérisations aériennes. La version officielle était qu’il s’agissait du même H1N1 que celui dont souffraient d’autres pays, mais que la transmissibilité et les symptômes étaient beaucoup plus graves.
Si la grippe aviaire commençait à se propager d’une personne à l’autre pour la première fois, les observateurs du gain de fonction tourneraient à juste titre leur regard vers les laboratoires de Kawaoaka et Fouchier et scruteraient le code génétique du nouveau virus à la recherche de similitudes avec ceux qu’ils avaient publiés.
Mais, comme le rapporte Dilyana Gaytandzhieva dans « Potential pandemic bird flu modified to be more dangerous in new risky NIH research » (La grippe aviaire pandémique potentielle modifiée pour être plus dangereuse dans de nouvelles recherches risquées des NIH), Anthony Fauci a créé un réseau mondial de grippe aviaire à gain de fonction connu sous le nom de Centre d’excellence pour la recherche et la surveillance de la grippe (Center of Excellence for Influenza Research and Surveillance, CEIRS) et les grippes aviaires militarisées qu’il a commandées peuvent être trouvées dans des laboratoires du monde entier.
2. Dépenser des millions de dollars pour tuer des millions de poulets ne fonctionne pas.
La pandémie de grippe aviaire dure depuis des décennies, mais elle ne touchait que les volailles, de sorte que la cruauté, le gaspillage et l’illogisme de la réponse à la grippe aviaire n’ont guère attiré l’attention.
Dans le cas du COVID, les personnes asymptomatiques dont le test est positif sont censées être mises en quarantaine.
Dans le cas de la grippe aviaire, les troupeaux asymptomatiques mais positifs sont détruits en masse.
Joel Salatin, cité dans un article récent du Dr Joseph Mercola, explique pourquoi c’est si insensé:
« La politique d’extermination massive sans tenir compte de l’immunité, sans même chercher à savoir pourquoi certains oiseaux prospèrent alors que tous les autres meurent, est insensée. Les principes les plus fondamentaux de l’élevage et de la reproduction des animaux exigent que les éleveurs opèrent une sélection en vue d’obtenir des systèmes immunitaires sains ». …
La réponse est relativement simple. Il faut sauver les oiseaux qui survivent à l’infection et les faire se reproduire. Ainsi, les générations futures bénéficieront d’une immunité naturelle. « Si un troupeau est infecté par l’IAHP [influenza aviaire hautement pathogène], il faut laisser celle-ci suivre son cours. Elle tuera ceux qu’elle tuera, mais au bout de quelques jours, on verra clairement qui sont les survivants. Ce sont eux qu’il faut garder et intégrer dans un programme d’élevage », écrit Salatin.
C’est ce qu’a fait Will Harris, de White Oak Pastures. Il élève des animaux sains en plein air. Dans une vidéo récente, il explique que les agriculteurs biologiques régénératifs n’ont aucune raison de craindre la grippe aviaire.
Les massacres n’ont aucun sens, c’est pourtant ce qui se passe depuis 25 ans dans le cadre d’un programme national et depuis les années 1980 au niveau des États.
Depuis 2000, il existe un programme national visant à tester les volailles d’élevage dans le cadre du programme « U.S. Avian Influenza Clean » du National Poultry Improvement Plan (plan national d’amélioration de la volaille). Il existait des programmes de dépistage universel de la grippe aviaire au niveau des États avant la mise en place du programme national.
L’influenza aviaire hautement pathogène était considérée comme une menace pour l’élevage d’œufs, de poulets et de dindes, mais l’influenza aviaire hautement pathogène n’existait pas aux États-Unis, de sorte que le programme testait l’influenza aviaire faiblement pathogène [IAFP], qui ne provoque que peu ou pas de signes cliniques chez les oiseaux infectés.
Même s’ils n’étaient pas malades, les oiseaux dont le test était positif pour l’influenza aviaire faiblement pathogène étaient abattus, car les sous-types H5/H7 de l’influenza aviaire faiblement pathogène pouvaient muter en influenza aviaire hautement pathogène.
Une épidémie survenue en 1983-1984 a entraîné la destruction de plus de 17 millions d’oiseaux pour un coût de près de 56 millions de dollars. L’implication du tristement célèbre Yoshihiro Kawaoka dans cet incident et le fait que celui-ci ait précédé l’épidémie politiquement suspecte de Hong Kong en 1997, au cours de laquelle des cas humains de grippe aviaire ont été recensés, suggèrent que cette histoire est plus complexe que la plupart des gens ne l’imaginent.
En 1996-1997, un certain nombre d’élevages d’œufs de table en Pennsylvanie ont été testés positifs au virus H7N2 de la grippe aviaire, non pathogène pour les poulets, mais le Ministère de l’agriculture de Pennsylvanie a ordonné le dépeuplement de neuf volées.
En 2002, près de 4 millions d’oiseaux ont été abattus sous l’autorité de l’État et du gouvernement fédéral en Virginie et au Texas à la suite de l’apparition de l’IAFP H7 (en Virginie) et de l’IAFP H5 (au Texas). L’APHIS du Ministère américain de l’agriculture a indemnisé les propriétaires de volailles et les éleveurs sous contrat à raison de 10 dollars par oiseau, dépensant ainsi près de 40 millions de dollars pour cette opération.
Dépenser des millions de dollars pour tuer des millions d’oiseaux par ailleurs en bonne santé chaque fois qu’un troupeau était testé positif pour l’influenza aviaire faiblement pathogène n’a pas permis de contenir l’influenza aviaire hautement pathogène.
En 2015, des foyers de virus H5 de l’IAHP (y compris les virus H5N2 et H5N8) ont été signalés dans des élevages commerciaux de volailles dans 21 États américains. Selon l’étude mal intitulée « When poultry take a sick leave: Response costs for the 2014-2015 highly pathogenic avian influenza epidemic in the USA« (Quand les volailles prennent un congé maladie: coûts de la réponse à l’épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène de 2014-2015 aux États-Unis), 879 millions de dollars ont été dépensés pour tuer 51 millions d’oiseaux.
En 2016, 414 000 oiseaux ont été abattus après avoir été testés positifs à la grippe aviaire hautement pathogène H7N8 dans l’Indiana.
En 2017, l’IAHP a été détectée dans le Tennessee; 253 000 oiseaux atteints d’IAFP ont été abattus dans quatre États, dont l’Alabama, le Kentucky et la Géorgie.
En 2020, un troupeau de dindes de Caroline du Sud comptant 32 577 oiseaux a été détruit après la détection de l’IAHP.
3. L’abattage d’oiseaux asymptomatiques est cruel.
En 2021, la Humane Society of the United States, Mercy for Animals et Farm Sanctuary ont contesté le plan d’intervention du Ministère de l’agriculture des États-Unis en cas de grippe aviaire et ont obtenu un accord à l’amiable. Selon Farm Sanctuary:
Le programme cruel et irresponsable de l’USDA s’appuie sur le « dépeuplement » (l’abattage massif d’animaux innocents) et encourage son emploi pour contenir les épidémies de grippe aviaire plutôt que de faire quoi que ce soit pour remédier aux conditions stressantes et surpeuplées des élevages industriels qui rendent ces épidémies pratiquement inévitables.
L’USDA a tenté de rejeter l’action en justice, mais un juge fédéral californien a ordonné en mars 2021 que l’affaire suive son cours, et les parties sont finalement parvenues à un accord à l’amiable. Si cette victoire ne mettra pas immédiatement un terme aux massacres d’oiseaux dans les fermes industrielles et n’empêchera pas l’agence de dépenser des centaines de millions de dollars du contribuable pour renflouer l’agro-industrie lorsque les troupeaux sont « dépeuplés », elle obligera l’USDA à produire une étude d’impact environnemental (Environmental Impact Statement – EIS) sur les effets dévastateurs d’un plan qui consiste à tuer des millions d’oiseaux et à se débarrasser de leurs corps dans des fosses non revêtues ou en les brûlant.
Nous espérons que l’agence se rendra compte de l’absurdité de son programme et adoptera une alternative visant à prévenir les épidémies de grippe aviaire en s’attaquant aux horribles conditions de surpeuplement dans les élevages industriels, comme nous le suggérons dans notre action en justice. L’adoption d’une telle solution pourrait mettre un terme au massacre insensé de dizaines de millions d’animaux et permettre aux contribuables d’économiser des centaines de millions de dollars.
Entre-temps, nous sommes au cœur de la plus grande destruction de troupeaux de l’histoire, qui dure depuis 2022, avec 85,87 millions d’oiseaux tués au 10 avril 2024.
Ces oiseaux ne meurent pas de la grippe. Ils sont asymptomatiques, ils sont massacrés et plus on tue d’oiseaux, plus il y a de cas d’IAHP.
Le fait que le gouvernement et ses sténographes dans les médias ne mentionnent jamais le nombre d’oiseaux morts de la grippe par rapport au nombre d’oiseaux tués en raison d’un test positif indique qu’il s’agit d’une escroquerie. Comme on n’entend jamais parler d’oiseaux qui meurent de la grippe, on ne peut que supposer que tous les oiseaux abattus sont asymptomatiques.
4. Les éleveurs ne se plaignent pas de l’abattage d’oiseaux asymptomatiques, car ils sont payés pour le faire.
Le gouvernement garantit aux éleveurs et aux entreprises avicoles les prix du marché et les coûts d’élimination lorsqu’ils détruisent leurs volées. Il est difficile de ne pas y voir une incitation perverse dans un secteur qui s’est développé d’une manière qui ne peut que faire chuter les prix.
L’Environmental Working Group indique que les plus grands élevages de poulets ont augmenté de 17%, passant de 6 332 élevages de 500 000 volailles ou plus en 2012 à 7 406 élevages en 2022.
Ces exploitations ont produit 24% de poulets de plus en 2022 qu’en 2012, soit près de 1,4 milliard de plus.
Dans le même temps, le nombre d’exploitations élevant des poulets de chair a diminué entre 2012 et 2022, passant de 32 935 exploitations en 2012 à 31 877 en 2022, soit une baisse de 3%.
Davantage d’oiseaux ont été concentrés dans moins d’élevages de poulets de chair car, alors que le nombre d’élevages a diminué de 3%, le nombre d’animaux a augmenté de 8%, passant de près de 8,5 milliards d’oiseaux en 2012 à près de 9,2 milliards en 2022.
L’élevage est une entreprise notoirement à haut risque et à faible marge, et les éleveurs de volailles sont des serfs sur leurs propres terres, captifs de contrats terriblement abusifs avec les entreprises de production de poulets. Face à un test positif pour l’IAHP, aucun éleveur ne serait en mesure de refuser un rachat en échange de la destruction de sa volée.
C’est la raison pour laquelle on n’entend pas les éleveurs de volailles se plaindre de cette situation.
5. Les entreprises de production d’œufs et de poulets ne se plaignent pas; elles bénéficient de prix plus élevés. Elles se moquent de savoir si les gens ont faim.
Le COVID a fait augmenter la faim. La stratégie cruelle et inutile de la grippe aviaire, qui consiste à tuer les oiseaux asymptomatiques, pourrait provoquer une crise alimentaire encore plus grave. D’ores et déjà, les prix augmentent.
Yahoo rapporte que « les œufs ont grimpé à 3 dollars la douzaine en 2024, soit le double du coût de 1,45 dollar en février 2020. Cependant, les prix sont en baisse par rapport à 2023, lorsqu’une douzaine d’œufs coûtait 4,82 dollars, selon les statistiques de USA Today. »
Fox News précise que « le prix de la poitrine de poulet désossée a augmenté de 26%, passant de 3,26 $ la livre en janvier 2021 à 4,11 $ la livre en février 2024. »
La faiblesse de l’offre se traduit par une hausse des prix et une baisse de la qualité.
Chick-fil-A abandonne un engagement vieux de dix ans, celui de ne jamais utiliser d’antibiotiques, sous prétexte qu’elle ne peut tout simplement pas se procurer suffisamment de poulet sans antibiotiques. Est-ce qu’ils veulent dire « au bon prix »?
6. L’augmentation du prix des œufs et du poulet et la baisse de leur qualité pourraient rendre les aliments Frankenfood plus compétitifs.
Alors que les défenseurs de la cause animale font pression sur l’USDA pour qu’il investisse dans des élevages plus respectueux de l’environnement afin de maintenir les troupeaux en bonne santé, les végétaliens adeptes de Frankenfood [NdT. = aliments Frankenstein, artificiellement produits] se réjouissent de l’IAHP, malgré les massacres, et célèbrent ce qu’ils considèrent comme le triomphe inévitable des organismes synthétiques génétiquement modifiés sur l’élevage des animaux.
L’élevage industriel est horrible et il est difficile d’éprouver de la sympathie pour les personnes travaillant dans ce secteur, mais la biologie synthétique et la viande produite en laboratoire ne valent pas mieux. Ce changement laisserait le contrôle du système alimentaire entre les mains des mêmes entreprises et des mêmes investisseurs milliardaires mal intentionnés – mais avec une emprise plus forte – et je ne m’étonnerais pas qu’ils exagèrent, exacerbent ou même planifient une crise de la grippe aviaire pour atteindre leur objectif, qui est de pousser les derniers agriculteurs indépendants à la faillite et de remplacer les vraies fermes par de la fausse nourriture.
Si cela vous semble impossible, regardez « The Hostile Takeover of Food Production » (La prise de contrôle hostile de la production alimentaire), une interview que Christian Westbrook de Ice Age Farmer a réalisée avec le Dr Frédéric Leroy, un professeur belge de science alimentaire et de biotechnologie. [NdT. exceptionnellement intéressante, que je traduirai (de l’anglais) si j’ai le temps – elle fait deux heures!]
Ils confirment que ce ne sont pas des végétaliens idéalistes qui conduisent la transition des vraies fermes vers les faux aliments, mais un réseau bien coordonné et très puissant de super-riches dont l’objectif n’est rien moins que la domination du monde. C’est à cette même conclusion que je suis arrivé lorsque j’ai passé en revue l’histoire du mouvement de la fausse viande pour ma présentation sur le complot visant à mettre fin à l’agriculture.
En 2019, le Forum économique mondial a prévu qu’un tiers de l’approvisionnement mondial en viande serait remplacé par de la fausse viande dans les 10 ans, que ce chiffre doublerait dans 20 ans pour atteindre 60%, et que « l’effet déstabilisant des nouvelles méthodes biotechnologiques ne se limitera pas à la viande, mais s’étendra au lait, au blanc d’œuf, à la gélatine et aux produits à base de poisson ».
Le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates ont coorganisé la répétition de haut niveau du COVID 2019, l’événement 201, organisé par le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire. Cet exercice sur table, tombé à point et sinistrement prédictif, a été financé par l’Open Philanthropy du cofondateur de Facebook, Dustin Moskovitz.
Nous avons donc toutes les raisons de nous inquiéter du fait que, lors de sa réunion annuelle à Davos cette année, le Forum économique mondial s’est « préparé à la maladie X ». [NdT. voir ici]
L’abattage massif d’oiseaux asymptomatiques a lentement réduit l’offre d’œufs et de poulets et fait grimper les prix.
La grippe aviaire pourrait-elle servir de prétexte à l’arrêt total de l’élevage?
Du point de vue de ceux qui y trouvent des intérêts commerciaux et des milliardaires qui soutiennent le Forum économique mondial, ce serait le moyen idéal de forcer le passage de vraies fermes à de faux aliments.
De plus, le rationnement de la nourriture pourrait être le moyen le plus facile pour eux d’amener les gens à adopter l’identification numérique en prévision de l’imposition de la monnaie numérique de banque centrale (MNBC).
Comme l’a rapporté Christian Westbrook en 2022, cela s’est déjà produit en Iran (« IRAN: Digital Food Rationing rolls out using Biometric IDs amid food riots » – IRAN: le rationnement alimentaire numérique mis en place à l’aide de cartes d’identité biométriques dans le cadre d’émeutes provoquées par la faim).
7. Avec 33 milliards de poulets à vacciner dans le monde, les laboratoires pharmaceutiques vont s’enrichir rapidement, mais beaucoup d’autres mauvais acteurs voient des opportunités dans une crise alimentaire.
Il existe un chevauchement important entre les personnes, les entreprises et les institutions impliquées dans la recherche sur les armes biologiques à gain de fonction et celles qui participent à la campagne visant à remplacer les vraies fermes par de la fausse nourriture. Ce qui les lie, c’est la technologie. Les mêmes techniques de génie génétique et de biologie synthétique sont utilisées pour créer les Frankenfoods et les Frankenpathogènes.
Les liens entre ces deux mondes sont bien illustrés par Ginkgo Bioworks, la principale société de génie génétique et de biologie synthétique, et la société d’organismes préférée de Bayer (Monsanto).
Si vous voulez avoir peur, très peur, de ce que cela signifie pour l’humanité, consultez le rapport de risque SEC de Ginkgo [NdT. article très instructif du même auteur, qui s’auto-traduit automatiquement en français si vous êtes dans un pays francophone; SEC = Security Exchange Commission]. On dirait le scénario d’un film catastrophe sur une pandémie.
Lisez ensuite l’étude menée par Ginkgo Bioworks, qui prévoit que les infections entre animaux et humains pourraient causer 12 fois plus de décès d’ici à 2050.
Wow, plutôt curieux. Tout ce qu’il manque, c’est Johns Hopkins, et on se retrouve avec toute l’équipe de l’événement 201.
Oh, attendez… ouaip, toujours en 2019, le Johns Hopkins Center for Health Security et Ginkgo Bioworks ont organisé une réunion à Washington, DC, afin de planifier l’action du gouvernement pour renforcer l’industrie de la biotechnologie. La réunion a été financée par Open Philanthropy.
Le président Joe Biden a donné force de loi aux demandes du groupe par décret en 2022. Le même jour, le président a nommé le Dr Renee Wegrzyn, vice-présidente du développement commercial de Ginkgo, à la tête de la nouvelle Agence des projets de recherche avancée pour la santé (une agence dont Whitney Webb a prévenu qu’elle « pourrait faire des États-Unis une dictature numérique »). Enfin, Jason Kelly, fondateur et PDG de Ginkgo, préside désormais la Commission de sécurité nationale sur les biotechnologies émergentes.
Ginkgo Bioworks est un profiteur de la pandémie qui s’est tourné vers l’argent facile des tests COVID en 2020, mais il est devenu un véritable acteur dans l’histoire du COVID lorsqu’il a acheté Metabiota en 2022.
La fusion Ginkgo-Metabiota ressemblait beaucoup à la fusion Bayer-Monsanto, en ce sens qu’elle constituait un excellent moyen de se défaire d’un nom tristement célèbre.
Lorsque Ginkgo a racheté Metabiota, elle n’a pas seulement fait disparaître son nom tristement célèbre, mais aussi son fondateur Nathan Wolfe, un scientifique ami de Jeffrey Epstein et de Ghislaine Maxwell, qui était un Young Global Leader du Forum économique mondial. Wolfe, qui a été impliqué dans tous les pires scandales et photographié avec toutes les pires personnes, n’a peut-être pas obtenu un emploi chez Ginkgo Bioworks après la fusion, contrairement à Nita Madhav, que Wolfe avait embauchée chez Metabiota en 2015 et dont il est devenu le PDG en 2019, qui en a obtenu un.
Aujourd’hui, Nita Madhav dirige Concentric by Ginkgo, désormais connue sous le nom de Ginkgo Biosecurity, qui n’est en fait que Metabiota sous un nouveau nom. Ginkgo Biosecurity gère le système de suivi des épidémies de Metabiota et il existe toujours un lien entre le site web de Metabiota et ce système de suivi.
Chez Ginkgo Biosecurity, Madhav fait ce pour quoi elle a été engagée par Wolfe chez Metabiota: utiliser l’« intelligence artificielle » pour « prédire » les pandémies. Voici la manière Ô combien scientifique dont ils ont procédé, d’après une interview de Madhav accordée à l’émission Marketplace de NPR le 4 février 2020 (!):
« L’entreprise d’IA Metabiota évalue une maladie – ses symptômes, son taux de mortalité et la disponibilité des vaccins – et interroge ensuite les gens pour savoir à quel point cette maladie les effraie. Elle a découvert que ce coronavirus avait un indice ‘d’effroi’ élevé ».
Comme le sait Madhav, Metabiota ne se contentait pas de « prédire » les pandémies, elle contribuait à les créer. L’entreprise était aux côtés d’EcoHealth Alliance et de l’Institut de virologie de Wuhan, dans le sud de la Chine, pour collecter les coronavirus de chauve-souris qu’ils enverraient à Ralph Baric pour ses tristement célèbres expériences de gain de fonction en 2015 et qui seraient plus tard révélés comme les plus proches parents connus du SARS-CoV-2 en 2020.
Parmi les investisseurs de Metabiota figuraient Rosemont Seneca de Hunter Biden, Google et la Fondation Bill et Melinda Gates. L’ordinateur portable de Hunter Biden a révélé qu’il avait fait pression sur l’administration de son père pour que Metabiota obtienne de gros contrats du Pentagone en Ukraine, où l’entreprise mettait en place des laboratoires biologiques de recherche sur la grippe aviaire avec Black & Veatch et travaillait sur un mystérieux « projet scientifique ukrainien » financé par le gouvernement avec la société gazière Burisma, qui payait Hunter plus de 80 000 dollars par mois pour siéger au conseil d’administration de l’entreprise.
À peu près à la même époque, Ginkgo Bioworks a adopté un système orphelin de dissimulation des origines COVID, géré par l’Agence des projets de recherche avancée sur le renseignement, appelé FELIX (Finding Engineering-Linked Indicators). L’objectif de FELIX était de prouver que le SARS-CoV-2 n’avait pas été génétiquement modifié en laboratoire, mais ses « conclusions » mal référencées ont été publiées prématurément en janvier 2020. Ginkgo a ressuscité le projet sans tambour ni trompette en 2022.
Il est très étrange que Ginkgo ait obtenu une nouvelle subvention gouvernementale importante en 2022, étant donné qu’elle avait fait l’objet d’une enquête cinglante de Scorpion Capital juste l’année précédente. Le rapport de Scorpion citait un ancien employé de Ginkgo qui affirmait que Ginkgo surfacturait et fraudait régulièrement le gouvernement et qu’il avait été témoin de ce qui s’était passé à la Defense Advanced Research Projects Agency du Pentagone: « J’ai eu l’impression que cela se produisait tout le temps. Je les ai vus le faire littéralement. J’ai vu la feuille de calcul. »
Soutenant que les actions de Ginkgo ne valaient rien, le rapport Scorpion indiquait clairement que les capacités techniques de Ginkgo Bioworks n’avaient rien de spécial :
« La biologie synthétique est un terme vide de sens et pourrait tout aussi bien être un synonyme d’escroquerie cotée en bourse. Permettez-nous de proposer une définition plus précise: l’utilisation d’outils de génie génétique répandus depuis 50 ans pour modifier des cellules de levure afin qu’elles excrètent principalement des intrants industriels de faible valeur tels que des arômes, des parfums et des ingrédients médicamenteux. C’est l’essence même de cette mystérieuse usine – Ginkgo n’est rien d’autre qu’un ORC [organisme de recherche sous contrat] spécialisé dans l’ingénierie des souches, et un ORC de mauvaise qualité selon ses propres « clients » apparentés. Avant que les promoteurs d’actions ne revendiquent le terme de « biologie synthétique », il s’agissait et il s’agit toujours d’ingénierie microbienne ou d’ingénierie des souches ».
Il semble que Scorpion avait raison. Initialement proposée à 11,15 dollars en 2021, l’action Ginkgo valait 1,12 dollar à la clôture du marché le 10 avril 2024.
Alors pourquoi Ginkgo Bioworks est-elle la société d’ingénierie microbienne préférée des milliardaires, du Pentagone et de la CIA? Peut-être convient-il à ces derniers de s’associer à une société qui ne craint ni la fraude ni les jeux de passe-passe, qui n’a pas de véritables clients et dont l’action est en chute libre? Si le projet est de lancer une épidémie de grippe aviaire qui entraînera la faillite des exploitations familiales indépendantes et réduira l’offre alimentaire, tout en faisant grimper les prix des denrées et en détournant l’activité des vraies fermes vers la fausse viande, Ginkgo est peut-être le partenaire idéal? Plus ils sont corrompus et vulnérables, moins ils seront susceptibles de s’y opposer, quelle que soit la manière dont le gouvernement décide d’utiliser leurs services.
Une pandémie de grippe aviaire pourrait aider Ginkgo à redresser la barre. L’entreprise pourrait obtenir plus d’argent du gouvernement pour effectuer des tests de dépistage de la grippe aviaire. Ils pourraient même obtenir des projets spéciaux de l’ancienne vice-présidente de Ginkgo, Renee Wegrzyn, à l’ARPA-H.
J’espère que je me trompe, que la synergie entre les OGM et le gain de fonction et la trinité impie de Pharma, Frankenfoods et Pandémies, n’a rien à voir avec le fait que la grippe aviaire devienne une crise ou la façon dont elle sera gérée si c’est le cas.
D’un excellent auteur sur Substack qui publie quotidiennement – et gratuitement, lui aussi – ce genre d’article court et précis sur un large assortiment de sujets.
Outre les soucis immunitaires d’un régime non carné évoqués ici, faut-il rappeler le rôle essentiel des protéines animales dans la formation du cerveau? On nous veut donc malades et stupides.
Note de traduction: à toutes fins utiles, j’ai refait et traduit les tableaux originaux, avec la version complète du troisième (dont certains aliments mentionnés sont plus typiquement américains). Une once = 28,8g.
Dans le cadre du Grand Reset, des charlatans tels que Bill Gates voudraient que le monde entier cesse de consommer de la viande afin de pouvoir vendre aux gens des substituts de viande potentiellement dangereux. Le principal argument utilisé contre la consommation de viande est aujourd’hui le changement climatique, car l’élevage nécessite une plus grande utilisation des terres:
Intervention sur la consommation
Objectif progressif pour 2030
Objectif ambitieux pour 2030
16kg de viande par personne/an
0kg de consommation de viande
90kg de consommation de produits laitiers (lait ou dérivé équivalent) par personne/an
0kg de consommation de produits laitiers (lait ou dérivé équivalent) par personne/an
Dans ce document, publié par C40 Cities et d’autres organisations, l’objectif ambitieux est de réduire la consommation de viande à zéro, avec un objectif moins ambitieux de réduire la consommation de viande à moins de 2 onces par jour (<16 kg par an).
Mais dans les deux cas, il est pratiquement garanti que la fonction immunitaire de l’homme sera réduite, car la viande est la source la plus importante de deux facteurs immunitaires clés: le zinc biodisponible et la leucine, un acide aminé.
Le zinc
Le zinc est essentiel à l’immunité contre les maladies respiratoires aiguës, mais si la teneur en zinc en milligrammes bruts semble modérément élevée pour les aliments sources de protéines non animales tels que les lentilles …
Aliment
Milligrammes (mg) par portion
Pourcentage VQ*
Huîtres de l’Est, d’élevage, crues, 3 onces
32
291
Huîtres du Pacifique, cuites, 3 onces
28,2
256
Bœuf, bas de surlonge, rôti, 3 onces
3,8
35
Crabe bleu, cuit, 3 onces 3.2 29
3,2
29
Céréales pour petit déjeuner, enrichies de 25% de la VQ en zinc, 1 portion
2,8
25
Céréales, avoine, ordinaire et rapide, non enrichies, cuites avec de l’eau, 1 tasse
2,3
21
Graines de citrouille, grillées, 1 once
2,2
20
Porc, longe centrale (côtelettes), avec os, grillé, 3 onces
1,9
17
Poitrine de dinde, viande seulement, rôtie, 3 onces
1,5
14
Fromage, cheddar, 1,5 onces
1,5
14
Crevettes, cuites, 3 onces
1,4
13
Lentilles, bouillies, ½ tasse
1,3
12
Sardines, en conserve dans l’huile, égouttées avec l’os, 3 onces
1,1
10
Yogourt grec, nature, 6 onces
1,0
9
Lait, 1 de matière grasse, 1 tasse
1,0
9
Cacahuètes, grillées à sec, 1 once
0,8
7
Riz brun à grains longs, cuit, ½ tasse
0,7
6
Œuf, gros
0,6
5
Haricots rouges, en conserve, ½ tasse
0,6
5
Pain, blé entier, 1 tranche
0,6
5
Poisson, saumon, cuit, 3 onces
0,5
5
Brocoli, haché, cuit, ½ tasse
0,4
4
Riz blanc à grains longs, cuit, ½ tasse
0,3
3
Pain blanc, 1 tranche
0,2
2
Tomates cerises, crues, ½ tasse
0,1
1
Myrtilles, crues, ½ tasse
0,1
1
… en raison de facteurs antinutritionnels qui peuvent se lier au zinc (comme le phytate dans les céréales et les légumineuses), empêchant ainsi son absorption, même des apports élevés peuvent conduire à une carence.
Peu importe qu’une grande quantité de zinc soit consommée si elle n’est pas absorbée. De plus, le zinc sérique n’est pas une bonne mesure de la carence, raison pour laquelle une équipe de chercheurs a inventé le terme de « carence cachée en zinc ». En revanche, les aliments d’origine animale fournissent du zinc sous une forme plus biodisponible.
Même si, au niveau mondial, la viande ne fournit que 10% des calories, il se trouve qu’elle fournit plus de 30% du zinc biodisponible dans le monde. Si des gens comme Bill Gates font en sorte que le monde entier soit privé de viande, nous deviendrons de ce fait plus malades – ce qui pourrait faire partie du programme.
La leucine
Les protéines fournissent à l’organisme de l’azote, du soufre et des acides aminés essentiels. L’un des principaux acides aminés est l’acide aminé à chaîne ramifiée appelé leucine. Plus que tout autre acide aminé, la leucine peut servir de source à un autre acide aminé essentiel à la santé: la glutamine.
En cas d’infection, les cellules immunitaires dépendent de la glutamine comme source d’énergie, plus encore que du glucose, ce qui a conduit les chercheurs à surnommer la glutamine le « carburant du système immunitaire ». Mais voyez la concentration de leucine dans divers aliments:
Aliment
Leucine (g/100 g)
Protéines totales (g/100 g)
Energie (kcal/100 g)
Viande
Croupe de bovin adulte
1,894
22
111
Jambon cuit
1,695
19.8
215
Bovin, veau, 4 mois, viande maigre
1,029
20.7
92
Bovin, veau, 4 mois, viande demi-grasse
1,742
20.3
144
Bresaola
2,651
32
152
Poitrine de poulet, sans peau
1,955
23.3
100
Ailes de poulet, sans peau
1,717
20.3
193
Cerf, sans graisse visible
1,953
21
91
Poitrine de pintade sans peau
2,180
25,8
121
Cuisse de pintade, sans peau
1,829
24
127
Cheval, graisse et tissu musculaire
1,519
19,8
145
Agneau
1,532
20
159
Poulet fondant, sans peau
1,526
18.5
107
Steak de porc allégé, sans graisse visible
1,741
21.3
157
Saucisse de porc
1,241
15,4
304
Épaule de porc
1,550
19
156
Lapin, viande maigre
1,987
23.7
102
Jambon cru
2,211
26.6
284
Speck
2,326
28,3
303
Poitrine de dinde, sans peau
2,002
24
107
Cuisse de dinde, sans peau
1,438
18
113
Fromages, lait et yaourts
Asiago
2,845
31.4
359
Ricotta de lait de vache
0,997
8.8
146
Lait de vache partiellement écrémé
0,377
3.5
46
Crescenza
1,250
16.1
281
Emmenthal
2,687
28.5
403
Feta
1,531
15,6
250
Gorgonzola
1,530
19,1
324
Fromage Grana
2,820
33.9
406
Yogourt grec
0,505
6.4
115
Yogourt grec, maigre
0,707
9
51
Gruyère
3,184
30.6
389
Italico
2,071
21.2
316
Lait en flocons
0,978
9.7
115
Mozzarella
1,400
18.7
253
Parmesan
2,880
33.5
387
Robiol
1,467
20
338
Fromage à tartiner
0,933
8.6
313
Yogourt partiellement écrémé
0,268
3.4
43
Poisson et fruits de mer
Anchois
1,331
16,8
96
Palourde
0,718
10.2
72
Morue
1,484
17
71
Filet de morue
0,862
11
191
Seiche
0,985
14
72
Poisson-chien
1,300
16
80
Thon à l’huile égoutté
2,029
25.2
192
Dorade d’élevage, filets
1,557
19.7
159
Crevettes surgelées
1,179
13.6
63
Mérou
1,455
17.9
80
Hareng
1,341
16.5
216
Maquereau
1,636
17
170
Œufs de rouget
2,822
35,5
373
Moules
0,824
11,7
84
Pieuvre
0,746
10,6
57
Poisson persique
1,252
15.4
75
Saumon
1,496
18.4
185
Sardines
1,643
20,8
129
Saumon fumé
2,065
25.4
147
Morue trempée
1,886
21.6
95
Sole
1,336
16.9
86
Calmar
0,886
12,6
68
Surimi
1,204
15.2
95
Espadon
1,373
16.9
109
Truite
1,028
14.7
86
Thon
1,871
21.5
159
Légumes
Haricots
0,488
6,4
104
Haricots borlotti secs, bouillis
0,563
6,9
106
Haricots borlotti, bouillis
0,493
5,7
78
Haricots cannellins secs, cuits, bouillis
0,682
8
107
Haricots Cannellin, en conserve, égouttés
0,513
6
86
Pois chiches secs, bouillis
0,549
7
132
Lentilles en conserve, égouttées
0,417
5
91
Lentilles sèches bouillies
0,527
6,9
109
Pois secs
1,406
21,7
306
Haricots secs crus
2,119
27,2
343
Céréales
Pain
0,691
9
275
Sarrasin
0,837
12,4
329
Maïs
1,168
9,2
357
Farine de maïs
1,028
8.7
341
Millet
1,389
11,8
343
Farine d’avoine
0,920
12,6
378
Riz blanc
0,590
6,7
334
Biscottes
0,831
11,3
387
Pâtes de blé dur
1,033
13,5
341
Épautre complet, cru
1,075
14,6
353
Fruits secs
Noix de cajou
1,280
15
604
Fruit sec
0,848
12.9
660
Noisettes, séchées
0,930
13.8
625
Noix, séchées
1,011
14.3
702
Pignons de pin
2,054
31,9
604
Pistaches
1,442
20,6
570
Amandes, séchées
1,450
22
542
Fruits
Ananas
0,022
0,5
40
Pomme non épluchée
0,012
0.2
44
Abricot
0,022
0,4
28
Avocat
0,315
4.4
238
Banane
0,056
1.2
76
Cerise noire
0,023
0,8
41
Myrtille
0,054
0.9
49
Marron
0,207
3,5
189
Cerise
0,023
0,8
38
Figue
0,04
0,9
47
Raisin
0,014
0,5
61
Kiwi
0,068
1,2
44
Melon
0,028
0,8
33
Orange
0,022
0.7
37
Pêche
0,029
0,8
27
Poire
0,016
0,3
35
Framboise
0,051
1
34
Fraise
0,046
0,9
27
Légumes
Artichaut
0,196
2,7
22
Bette
0,093
1,3
17
Champignon de culture, pleurote
0,172
2,2
37
Aubergine
0,070
1,1
15
Asperge
0,210
4,6
35
Laitue fraîche
0,115
1,8
19
Tomate fraîche mûre
0,030
1
19
Haricots verts
0,147
2,1
18
Chou vert
0,113
2,1
19
Poivron
0,039
0,9
25
Champignons de Paris
0,207
3,9
27
Épinards
0,323
3,4
31
Courgettes
0,130
1,3
11
Autres
Beurre de cacahouètes
1,465
22.6
623
Beurre
0,086
0,8
758
Oeuf de poule
1,041
12.4
128
Oeuf de poule, blanc
0,862
10,7
43
Pomme de terre
0,122
2,1
85
Poudre de cacao sucrée soluble
0,273
4.5
349
Poudre de cacao non sucrée soluble
1,238
20.4
355
Toutes les bonnes sources de leucine sont les aliments d’origine animale (poulet, dinde, etc.), qui fournissent le plus de leucine par calorie. Mais les pires sources de leucine sont les céréales (farine d’avoine, riz, etc.). Obtenir la leucine dont on a besoin uniquement à partir de céréales entraînerait une telle consommation de calories qu’on deviendrait obèse.
Si des gens comme Bill Gates font en sorte que le monde entier soit privé de viande, nous deviendrons de ce fait plus malades – ce qui pourrait faire partie du programme.
Références
[les sources de protéines animales fournissent 30 % du zinc biodisponible dans le monde] — Leroy F, Smith NW, Adesogan AT, Beal T, Iannotti L, Moughan PJ, Mann N. The role of meat in the human diet: evolutionary aspects and nutritional value. Anim Front. 2023 Apr 15;13(2):11-18. doi: 10.1093/af/vfac093. PMID: 37073319; PMCID: PMC10105836. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10105836/
[la carence en zinc peut être cachée] — Sandstead HH, Freeland-Graves JH. Dietary phytate, zinc and hidden zinc deficiency. J Trace Elem Med Biol. 2014 Oct;28(4):414-7. doi: 10.1016/j.jtemb.2014.08.011. Epub 2014 Aug 29. PMID: 25439135. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25439135/
[la leucine se transforme en glutamine en cas de besoin] — Cruzat V, Macedo Rogero M, Noel Keane K, Curi R, Newsholme P. Glutamine: Metabolism and Immune Function, Supplementation and Clinical Translation. Nutrients. 2018 Oct 23;10(11):1564. doi: 10.3390/nu10111564. PMID: 30360490; PMCID: PMC6266414. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6266414/
[la teneur en leucine des aliments] — Rondanelli M, Nichetti M, Peroni G, Faliva MA, Naso M, Gasparri C, Perna S, Oberto L, Di Paolo E, Riva A, Petrangolini G, Guerreschi G, Tartara A. Where to Find Leucine in Food and How to Feed Elderly With Sarcopenia in Order to Counteract Loss of Muscle Mass: Practical Advice. Front Nutr. 2021 Jan 26;7:622391. doi: 10.3389/fnut.2020.622391. PMID: 33585538; PMCID: PMC7874106. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33585538/
[les sources animales de protéines sont les meilleures pour l’immunité] — Wu G. Dietary protein intake and human health. Food Funct. 2016 Mar;7(3):1251-65. doi: 10.1039/c5fo01530h. PMID: 26797090. https://pubs.rsc.org/en/content/articlelanding/2016/fo/c5fo01530h
Mais… mais… j’ai beaucoup investi dans mon installation solaire
Blague à part, voici une autre dame ukrainienne (avec Sasha), une « climato-sceptique » célèbre, qui explique ce que vous savez déjà à propos de l’arnaque du CO2 (les habitués zapperont les passages connus) en y ajoutant de bien mauvaises nouvelles: ça va cailler dur. Voilà qui est très embêtant sous plusieurs aspects, pas seulement pour le rendement du solaire: en premier lieu, pour l’agriculture.
Je lis beaucoup d’avis sur la vraie raison de la grande opération de dépopulation en cours – le prochain article devrait dissiper vos derniers doutes sur ce fait – et sur la réduction programmée, sous prétexte de « Net Zero », de la production industrielle et agricole. Cette raison serait-elle:
démographique: pas assez de naissances pour prendre en charge une population vieillissante?
énergétique: arrivons-nous (ou avons-nous déjà dépassé) le pic pétrolier?
politique: mise en place d’un régime néo-féodal pour maintenir en place les présentes élites?
survivaliste: l’inversion des pôles provoquera-t-elle une catastrophe planétaire?
intergalactique: la Terre va être envahie mais les aliens sont allergiques au CO2?
Ou alors, climatique, mais pour la raison inverse à celle (complètement débile) qu’on nous vend?
Je ne sais pas, mais ce que je sais c’est que mon épouse a bien du mal à planter son potager cette année: le temps froid et humide persiste, les prévisions pour mai ne sont pas meilleures, et les semis pourrissent dans la terre – nous envisageons sérieusement l’achat d’une grande serre.
Maintenant, imaginez ce problème à l’échelle planétaire, qui viendrait s’ajouter au chaos qu’est devenue l’exploitation des sols, à la mainmise de grands groupes financiers sur des pans entiers de zones d’élevage et de production agricole, dans un contexte d’absence de vision à long terme, d’incompétence et de corruption institutionnelle généralisée.
Nous allons vers le Net Zero à toute vitesse. Pas celui du carbone, celui de la civilisation entière.
Le professeur Valentina Zharkova et le Petit Âge Glaciaire déjà en cours
L’astrophysicienne Valentina Zharkova explique qu’au lieu du CO2, c’est le soleil qui est à l’origine du changement climatique et qu’en raison de la baisse de son activité, nous devons nous préparer à une période plus froide.
« Le CO2 n’est pas un gaz nocif », affirme Valentina Zharkova, professeur à l’université Northumbria de Newcastle, au Royaume-Uni. Au contraire, souligne-t-elle, toutes les jardineries l’utilisent dans leurs serres pour obtenir des plantes luxuriantes et vertes. « En réalité, nous connaissons un déficit de CO2 sur la planète, trois à quatre fois inférieur à ce dont les plantes auraient besoin », note-t-elle, ajoutant que la proportion de CO2 atmosphérique a été beaucoup plus élevée au cours de l’histoire de notre planète qu’elle ne l’est aujourd’hui.
En fait, au cours des 140 derniers millions d’années, la quantité de CO2 dans l’atmosphère n’a cessé de diminuer et n’a commencé à remonter que très légèrement aujourd’hui. Elle est actuellement d’environ 420 parties par million (ppm), soit 0,042%. Il y a 140 millions d’années, elle était estimée à 2 500 ppm (0,25%), soit environ six fois plus. Cela signifiait également un monde plus vert et une plus grande biodiversité. Si le CO2 tombait en dessous de 150 ppm (0,015%), cela entraînerait la disparition de la végétation et de toute autre forme de vie. Nous avons frôlé cette situation lors du dernier maximum glaciaire, avec 182 ppm (0,018%).
Selon Mme Zharkova, la hausse actuelle des niveaux de CO2 dans l’atmosphère est bénéfique. « Il ne faut pas éliminer le CO2, en fait il nous en faudrait davantage. C’est la nourriture des plantes qui produisent l’oxygène dont nous avons besoin. Les personnes qui jugent le CO2 néfaste n’ont manifestement pas reçu d’éducation très poussée à l’université ou dans tout autre établissement d’enseignement. Seules des personnes sans éducation peuvent tenir des propos aussi absurdes sur la nécessité d’éliminer le CO2 de l’air », déclare Zharkova.
Le soleil, moteur naturel du changement climatique
En fait, le professeur Zharkova peut parler longuement de ce que fait ou ne fait pas le CO2 dans la nature et de son comportement, mais elle ne l’étudie pas directement en tant que scientifique. Mme Zharkova est une astrophysicienne originaire d’Ukraine. Elle est diplômée en mathématiques de l’université nationale de Kiev et a passé son doctorat à l’observatoire astronomique principal de Kiev, en Ukraine. Elle a travaillé et mène des recherches dans diverses universités britanniques depuis 1992 et est professeur de mathématiques à l’université de Northumbria depuis 2013, où elle enseigne les principaux modules de mathématiques et de physique.
Cependant, ses recherches se sont concentrées sur le soleil et elle peut confirmer que, contrairement au CO2, le soleil joue un rôle majeur dans le changement climatique de la Terre. À tel point que les recherches de Mme Zharkova suggèrent que nous entrons dans une période plus froide, ou plus précisément dans une petite ère glaciaire, pour les 30 prochaines années, car l’activité du soleil s’affaiblit dans le contexte du réchauffement planétaire.
En d’autres termes, il n’est pas question pour Mme Zharkova – ou tout autre scientifique sceptique à juste titre du pouvoir omnipotent de la molécule de CO2 de réchauffer l’air – de nier le changement climatique. Au contraire, le changement climatique et le refroidissement ou le réchauffement des températures sont bien réels, affirme-t-elle. Par exemple, Mme Zharkova souligne qu’en Écosse, où elle vit depuis de nombreuses années, il faisait beaucoup plus chaud il y a 2 000 ans. « Les Romains cultivaient des raisins et produisaient du vin en Écosse à cette époque, par exemple », explique-t-elle.
En revanche, entre 1645 et 1715, par exemple, période connue sous le nom de « minimum de Maunder« , lorsque l’activité du soleil s’est fortement affaiblie, les températures sont devenues beaucoup plus froides en Europe. Les grands fleuves britanniques, comme la Tamise et la Tyne, étaient praticables en patins à glace et les canaux hollandais gelaient régulièrement. Les glaciers alpins grandirent et absorbèrent de grandes surfaces de terres arables, et la masse de glace s’étendit fortement vers le sud de l’Arctique. Les températures étaient beaucoup plus basses sur l’ensemble de la planète – en Europe et en Amérique du Nord, par exemple, jusqu’à 5 à 7°C de moins par endroits. Il s’agit là d’un changement considérable.
Le professeur Zharkova affirme que les changements climatiques sont dus au soleil. Photo: avec l’aimable autorisation du professeur Zharkova.
Mme Zharkova estime, sur la base de recherches antérieures, qu’en moyenne – ce qui signifie bien sûr des variations régionales beaucoup plus importantes – la température de la Terre baissera de 1 degré Celsius au cours des 30 prochaines années, et n’augmentera pas, comme le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies nous en avertit.
Elle explique que ces changements brusques dépendent des cycles d’activité solaire. Lorsque le Soleil est moins actif, la diminution de son champ magnétique entraîne une baisse de l’irradiation. Moins de rayonnement solaire signifie moins de chaleur. Selon Zharkova, un tel changement se produit tous les 350 à 400 ans (grand cycle solaire ou GSC), et elle précise que nous sommes entrés en 2020 dans l’un des grands minima solaires (GSM) qui interviennent entre les GSC. Ce grand cycle solaire se poursuivra jusqu’en 2053, après quoi l’activité solaire reviendra à la normale au cours du cycle 28.
Je ne recommanderais pas d’investir dans des panneaux solaires
Ainsi, dans un avenir proche, selon Mme Zharkova, nous ne devrions pas penser en termes de réchauffement climatique, mais plutôt à un refroidissement important, comme celui qui s’est produit au XVIIe siècle, qui aura, bien sûr, un impact direct sur notre mode de vie. Prenons l’exemple de l’énergie où, sous la bannière de la « transition verte » et du « Net Zero », l’objectif est de remplacer la capacité de production d’énergie actuelle par des énergies renouvelables, des panneaux solaires par exemple, en se détournant des combustibles fossiles. Selon Zharkova, dans une période où l’intensité solaire diminue, il serait naïf d’espérer que les panneaux solaires soient en mesure de produire une quantité significative d’énergie. « Je n’ai que de la compassion pour les personnes qui ont investi dans des panneaux solaires », déclare Mme Zharkova. Si l’on considère qu’en période de faible activité solaire, on peut s’attendre à ce que les hivers soient plus longs et qu’en Europe du Nord, il puisse même neiger en juin, comme ce fut le cas au XVIIe siècle, les perspectives des panneaux solaires ne sont pas très bonnes. « Pendant le minimum de Maunder, il y a eu des années sans aucun été – un court printemps, puis l’automne et à nouveau l’hiver. Et si vos panneaux solaires sont recouverts de neige ou si le ciel est nuageux, ils ne servent à rien », explique-t-elle. Nous pouvons également nous attendre à ce que le temps plus froid mette la production d’énergie éolienne sous pression – les exemples d’éoliennes gelées et bloquées ne manquent pas.
On pourrait aussi appeler cela du bon sens, mais les panneaux solaires ne servent pas à grand-chose s’ils sont sous la neige. Photo: Cornell Frühauf/Pixabay.
Selon Mme Zharkova, il y a lieu de s’inquiéter également de la pression qui s’exercera sur la production alimentaire en Europe à mesure que le temps se refroidira et que les récoltes risqueront d’être avariées. Cela signifie qu’il faudra chercher de meilleures conditions de production alimentaire dans le sud de l’Europe, voire en Afrique. Dans le Nord, il faut plus d’énergie pour produire des aliments, chauffer les maisons et pour tout autre type d’activité. Selon Mme Zharkova, les combustibles fossiles, qui constituent une source d’énergie fiable, sont aujourd’hui incontournables dans de telles conditions. « Si les gens ont survécu à [la période froide de] l’époque médiévale, nous devrions survivre mieux parce que nous sommes mieux équipés. Nous disposons de davantage de ressources énergétiques, à condition de les utiliser à bon escient », explique Mme Zharkova.
Le réchauffement climatique est également une réalité
Toutefois, Mme Zharkova estime qu’une période froide de quelques décennies n’est qu’un court épisode dans la longue tendance actuelle au réchauffement. Tandis que les décennies froides sont dues à la baisse d’activité du soleil, le réchauffement est lui aussi causé par le soleil – au fait qu’il se rapproche de la Terre. Là encore, un changement de position des planètes et du soleil dans l’espace, par rapport à nous, n’a rien d’inattendu. C’est également un phénomène récurrent dans notre longue histoire. Il est dû à l’attraction gravitationnelle des grosses planètes et, lorsque le Soleil se rapproche de la Terre, la température de l’air y augmente. Selon Mme Zharkova, ce cycle solaire dure de 2100 à 2300 ans et il est connu sous le nom de cycle de Hallstatt, qui décrit les variations du rayonnement solaire mesurées au cours de l’Holocène par de nombreux chercheurs sur base de la quantité de l’isotope C14 dans la biomasse terrestre. Le cycle actuel s’achèvera vers l’an 2600 et, bien qu’il se produira une autre période de faible activité solaire, ou GSM (2375-2415), au cours de laquelle il fera à nouveau plus froid, on assistera à un réchauffement constant au cours des cinq siècles suivants. D’après ses calculs, Mme Zharkova estime que la température augmentera de 3,5°C d’ici à 2600. « Bien sûr, nous ne serons plus là à ce moment-là, mais notre héritage perdurera et les gens pourront le vérifier et dire que la femme blonde ici présente disait la vérité sur le cycle de Hallstatt », plaisante-t-elle à propos d’elle-même.
Selon Mme Zharkova, dans le contexte général du lien historique entre changement climatique et CO2, il est important de comprendre que les humains sont en fait des spectateurs dans ce processus de changement. « Quoi que nous fassions sur Terre, nous ne pouvons pas modifier l’orbite du Soleil et des grandes planètes comme Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus », explique-t-elle. « Nous ne pouvons rien y faire. »
« Comme l’Inquisition espagnole »
Or, c’est précisément le caractère naturel de ce processus que le courant dominant de la science climatique nie actuellement, estimant que la seule cause acceptable du changement climatique est l’augmentation de la proportion de CO2 d’origine anthropique dans l’atmosphère. Selon Zharkova, on ne se préoccupe pas de « détails » tels que le soleil. En effet, rappelle-t-elle, il a également été démontré scientifiquement que l’augmentation du CO2 atmosphérique suit temporellement l’augmentation de la température, et non l’inverse, mais c’est un autre point que les partisans du réchauffement climatique anthropique refusent de prendre en compte. « Cela vous donne une idée du manque d’éducation et de professionnalisme des personnes qui affirment que le CO2 entraîne une augmentation de la température », note Mme Zharkova. « Ils essaient de faire taire tous ceux qui remettent en question leurs modèles erronés », ajoute-t-elle.
Mme Zharkova a elle-même fait l’expérience de telles tentatives de musellement et de persécution. Elle cite l’exemple d’une rétractation récente, en mars 2020, de l’un de ses articles scientifiques (Zharkova et al, 2019) par le rédacteur en chef Rafal Marszalek de Nature Scientific Reports, sous la pression des partisans du réchauffement climatique anthropique, car elle avait mentionné dans l’article que la luminosité du Soleil peut changer en fonction de l’endroit exact où le Soleil se trouve par rapport à la Terre. Étant donné que l’on peut logiquement en conclure une influence solaire sur le climat de la Terre, l’article a dû être rétracté. Bien qu’elle ait publié à plusieurs reprises dans Nature, elle n’y est plus autorisée aujourd’hui.
Selon elle, cette rétractation s’applique à tous ceux qui remettent en question le réchauffement planétaire d’origine humaine et expliquent le changement climatique d’une autre manière. « Ils se comportent comme l’Inquisition espagnole pendant le minimum de Maunder », déclare Mme Zharkova à propos des partisans du réchauffement climatique anthropique, avec l’humour qui la caractérise, les appelant en plaisantant la mafia du CO2.
Un an plus tard, en avril 2021, Mme Zharkova a publié un chapitre de livre prouvant, à l’aide des éphémérides officielles des distances Soleil-Terre fournies par la NASA et l’Observatoire de Paris-Meudon, en France, que ces distances Soleil-Terre changent exactement comme décrites dans l’article rétracté. Selon elle, cela prouve que le Soleil, son activité et sa position sur l’orbite sont la source naturelle de tout changement climatique sur la Terre et sur les autres planètes.
Juste pour s’amuser, on va un peu se foutre de ceux qui se foutent de nous avec tant d’abandon – surtout en ce moment, ils deviennent incontrôlables: les Experts du climat. L’article date de 2022 et reprend une liste publiée en 2000 mais peu importe, les prédictions, elles, datent bien de 1970.
Je signale au passage la sortie de « Climate: the Movie« , le nouveau et excellent film de Martin Durkin, que je vous recommande vivement. Le lien ci-dessus mène à la dernière version avec sous-titres français (ajuster les Paramètres si nécessaire). Profitez-en parce que YouTube fait le shadowbanning du film: à moins d’en entrer le titre exact, il n’apparaît pas dans les résultats 🙂
Présentation du film:
Ce film montre que l’alarme climatique est une peur inventée sans aucun fondement scientifique. Il montre que les études classiques et les données officielles ne confirment pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes – ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et autres. Elles réfutent catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO2 dans l’atmosphère sont anormalement élevés et inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire de la Terre, les températures et les niveaux de CO2 actuels sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. L’étude montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO2 (qui ont changé à de nombreuses reprises) ait jamais été à l’origine d’un changement climatique dans le passé.
Pourquoi alors nous dit-on, encore et encore, que le « changement climatique catastrophique causé par l’homme » est un fait irréfutable? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredise? Pourquoi nous dit-on que quiconque remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science »?
Le film explore la nature du consensus qui sous-tend le changement climatique. Il décrit les origines du financement de la lutte contre le changement climatique et l’essor de l’industrie du climat, qui pèse des trillions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Il explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres personnes pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique: retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.
Mais l’alarme climatique est bien plus qu’une campagne de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur du climat a été politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution consistait à augmenter les impôts et à renforcer la réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a attiré, et a été adoptée et promue par les groupes favorables à un renforcement de l’État.
C’est le clivage politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La campagne d’alarmisme climatique est particulièrement attrayante pour tous ceux qui font partie de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale, largement financée par des fonds publics, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu un manquement à l’étiquette sociale.
Le film comprend des entretiens avec un certain nombre d’éminents scientifiques, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), le Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), le professeur Nir Shaviv (Racah Institute of Physics), le professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Willie Soon et bien d’autres encore.
Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin et constitue la suite de son excellent documentaire de 2007 intitulé « The Great Global Warming Swindle » (La grande escroquerie du réchauffement climatique). Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions liées au débat sur le climat depuis près de vingt ans, est le producteur du film.
Et maintenant, rions un peu de leurs vieilles foutaises.
18 prédictions spectaculairement erronées ont été faites à l’occasion de la première Journée de la Terre en 1970, et il faut s’attendre à ce qu’il y en ait d’autres cette année
Par Mark J. Perry
21 avril 2022
Demain c’est la Journée de la Terre 2022 et le 52e anniversaire de la Journée de la Terre. C’est donc le moment de publier mon article annuel sur les prédictions spectaculairement erronées qui ont été faites à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970…
Dans le numéro de mai 2000 de Reason Magazine, le correspondant scientifique primé Ronald Bailey a écrit un excellent article intitulé “Earth Day, Then and Now: The planet’s future has never looked better. Here’s why” (Journée de la Terre, hier et aujourd’hui: L’avenir de la planète n’a jamais été aussi prometteur. Voici pourquoi) pour donner une perspective historique au 30e anniversaire de la Journée de la Terre. Dans cet article, Bailey note qu’à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, et dans les années qui ont suivi, il y a eu un « torrent de prédictions apocalyptiques » et nombre de ces prédictions ont été reprises dans son article de Reason. Le 51e anniversaire de la Journée de la Terre est l’occasion de poser à nouveau la question que Bailey a posée il y a 21 ans: dans quelle mesure les prédictions faites à l’époque de la première Journée de la Terre, en 1970, étaient-elles exactes? La réponse: « Les prophètes de malheur ne se sont pas simplement trompés, ils se sont spectaculairement trompés », selon Bailey. Voici 18 exemples de prédictions spectaculairement erronées faites autour de 1970, lorsque la « journée sainte verte » (alias Journée de la Terre) a été lancée:
George Wald, biologiste à Harvard, estimait que « la civilisation s’éteindra d’ici 15 ou 30 ans [d’ici 1985 ou 2000] si des mesures immédiates ne sont pas prises pour résoudre les problèmes auxquels l’humanité est confrontée ».
« Nous traversons une crise environnementale qui menace la survie de cette nation et du monde en tant que lieu d’habitation humaine », écrivait Barry Commoner, biologiste à l’université de Washington, dans le numéro consacré à la Journée de la Terre par la revue scientifique Environment.
Le lendemain de la première Journée de la Terre, la page éditoriale du New York Times avertissait: « L’homme doit cesser de polluer et conserver ses ressources, non seulement pour améliorer son existence, mais aussi pour sauver la race d’une détérioration intolérable et d’une possible extinction ».
« La population dépassera inévitablement et complètement les faibles accroissements de nourriture auxquels nous parviendrons », déclarait avec assurance Paul Ehrlich dans le numéro d’avril 1970 de Mademoiselle. « Le taux de mortalité augmentera jusqu’à ce qu’au moins 100 à 200 millions de personnes par an meurent de faim au cours des dix prochaines années [d’ici 1980]. »
« La plupart des personnes qui vont mourir dans le plus grand cataclysme de l’histoire de l’homme sont déjà nées », écrivait Paul Ehrlich dans un essai de 1969 intitulé Eco-Catastrophe! « D’ici [1975], certains experts estiment que les pénuries alimentaires auront transformé le niveau actuel de faim et de disette dans le monde en famines d’une ampleur incroyable. D’autres experts, plus optimistes, pensent que l’ultime choc nourriture-population ne se produira pas avant la décennie des années 1980. »
Ehrlich esquissait son scénario le plus alarmiste pour le numéro de 1970 de The Progressive consacré à la Journée de la Terre, assurant les lecteurs qu’entre 1980 et 1989, quelque 4 milliards de personnes, dont 65 millions d’Américains, périraient dans le « Grand Dépérissement ».
« Il est déjà trop tard pour éviter une famine massive », déclarait Denis Hayes, le principal organisateur de la Journée de la Terre, dans le numéro du printemps 1970 de The Living Wilderness (La nature sauvage).
Peter Gunter, professeur à la North Texas State University, écrivait en 1970: « Les démographes s’accordent presque unanimement sur le sinistre calendrier suivant: d’ici 1975, des famines généralisées commenceront en Inde; elles s’étendront d’ici 1990 à l’ensemble de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, du Proche-Orient et de l’Afrique. D’ici l’an 2000, ou peut-être plus tôt, l’Amérique du Sud et l’Amérique centrale vivront dans des conditions de famine….En l’an 2000, dans trente ans, le monde entier, à l’exception de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l’Australie, sera en proie à la famine ».
Note: La prédiction de la famine en Amérique du Sud est en partie vraie, mais seulement au Venezuela et seulement pour cause de socialisme, et non pour des raisons environnementales.
En janvier 1970, Life rapportait: « Les scientifiques disposent de preuves expérimentales et théoriques solides pour étayer […] les prédictions suivantes: dans une décennie, les citadins devront porter des masques à gaz pour survivre à la pollution de l’air… en 1985, la pollution de l’air aura réduit de moitié la quantité de lumière solaire atteignant la terre…. ».
L’écologiste Kenneth Watt déclarait au Time: « Au rythme actuel de l’accumulation d’azote, ce n’est qu’une question de temps avant que la lumière ne soit filtrée de l’atmosphère et qu’aucune de nos terres ne soit utilisable ».
Barry Commoner prévoyait que les polluants organiques en décomposition consommeraient tout l’oxygène des rivières américaines, entraînant l’asphyxie des poissons d’eau douce.
Paul Ehrlich renchérissait en prédisant en 1970 que « la pollution de l’air… coûtera certainement des centaines de milliers de vies rien qu’au cours des prochaines années ». Ehrlich esquissait un scénario dans lequel 200 000 Américains mourraient en 1973 lors de « catastrophes dues au smog » à New York et à Los Angeles.
Dans le numéro de mai 1970 de la revue Audubon, Paul Ehrlich avertissait que le DDT et d’autres hydrocarbures chlorés « pourraient avoir considérablement réduit l’espérance de vie des personnes nées depuis 1945 ». Ehrlich avertissait que les Américains nés depuis 1946… n’avaient plus qu’une espérance de vie de 49 ans, et il prédisait que si les tendances actuelles se poursuivaient, cette espérance atteindrait 42 ans d’ici 1980, date à laquelle elle pourrait se stabiliser. (Note: selon le rapport le plus récent du CDC, l’espérance de vie aux États-Unis est de 78,6 ans).
L’écologiste Kenneth Watt déclarait: « D’ici l’an 2000, si les tendances actuelles se poursuivent, nous consommerons le pétrole brut à un tel rythme… qu’il n’y aura plus de pétrole brut. Lorsque vous irez à la pompe et que vous direz: « Fais le plein, mec », on vous répondra: « Je suis vraiment désolé, il n’y en a plus ».
Note: La production mondiale de pétrole de l’année dernière, d’environ 95 millions de barils par jour (bpj), a doublé par rapport à la production mondiale de pétrole de 48 millions de bpj à l’époque de la première Journée de la Terre en 1970. [NdT. l’année 2023 a vu le record historique de production mondiale de pétrole]
Harrison Brown, un scientifique de l’Académie Nationale des Sciences, publiait dans le Scientific American un tableau qui considérait les réserves de métaux et estimait que l’humanité serait totalement à court de cuivre peu après l’an 2000. Le plomb, le zinc, l’étain, l’or et l’argent disparaîtraient avant 1990.
Le sénateur Gaylord Nelson écrivait dans Look: « Le Dr S. Dillon Ripley, secrétaire de l’Institut Smithsonian, pense que dans 25 ans, entre 75 et 80% de toutes les espèces animales vivantes auront disparu ».
En 1975, Paul Ehrlich prédisait que « puisque plus de neuf dixièmes des forêts tropicales humides primaires seront éliminées dans la plupart des régions au cours des 30 prochaines années environ [d’ici 2005], on peut s’attendre à ce que la moitié des organismes de ces régions disparaissent avec elles ».
Dans un discours, Kenneth Watt annonçait l’imminence d’une ère glaciaire. « Le monde se refroidit fortement depuis une vingtaine d’années », déclarait-il. « Si les tendances actuelles se poursuivent, le monde sera plus froid d’environ quatre degrés pour la température moyenne globale en 1990, mais de onze degrés en l’an 2000. C’est environ le double de ce qu’il faudrait pour que nous entrions dans une ère glaciaire ».
MP: Gardons à l’esprit ces prédictions spectaculairement erronées de la première Journée de la Terre en 1970, au moment où nous sommes à nouveau bombardés cette année par des prédictions catastrophiques de « malheur et désolation » et de » menaces existentielles » dues au changement climatique. Pensons également à la question posée par Ronald Bailey en 2000: À quoi ressemblera la Terre lors de la 60e Journée de la Terre, en 2030? Bailey prédit un monde futur beaucoup plus propre et beaucoup plus riche, avec moins de faim et de malnutrition, moins de pauvreté, une espérance de vie plus longue et des prix des minéraux et des métaux plus bas. Mais il fait une dernière prédiction au sujet de la Journée de la Terre 2030: « Il y aura un groupe de catastrophistes à l’influence disproportionnée qui prédiront que l’avenir – et le présent – n’ont jamais semblé aussi sombres ». En d’autres termes, le battage médiatique, l’hystérie et les prédictions apocalyptiques spectaculairement erronées se poursuivront, encouragés par des « chasseurs de revendications environnementales » à l’esprit vertueux comme l’AOC, qui a déclaré il y a plusieurs années qu’il ne nous restait « que 12 ans pour stopper les pires impacts du changement climatique ».
J’écris un machin pour Substack à propos de la (crise de) confiance. Mon économiste préféré a publié ceci sur le sujet. Ça parle des États-Unis, vous me direz si l’Europe est concernée. Le sujet des injections n’y est pas explicitement évoqué, je complèterai donc dans mon propre article. À part ça, c’est parfaitement bien vu.
Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie
Les seuls réservoirs de confiance qui subsistent dans la vie américaine sont les réseaux personnels, les entreprises locales et les institutions locales
Charles Hugh Smith
8 mars 2024
Ce n’est pas vraiment un scoop que la confiance sociale a diminué de manière significative aux États-Unis. Les enquêtes révèlent que la confiance du public dans les institutions et les classes professionnelles qui dominent ces institutions s’est effondrée (voir le graphique ci-dessous). La confiance sociale, c’est-à-dire la confiance que nous accordons aux autres, est également tombée à son niveau le plus bas depuis plusieurs décennies.
Ce n’était pas le cas dans les décennies passées. Les Américains accordaient une grande confiance à leurs institutions, à leur gouvernement et à leurs concitoyens. Le déclin de la confiance sociale est généralisé: notre confiance dans les institutions, les élites professionnelles et nos concitoyens américains s’est brutalement effondrée.
Les causes de ce déclin de la confiance sociale peuvent être débattues à l’infini, mais plusieurs facteurs sont évidents:
Les institutions ont perdu la confiance des citoyens en dissimulant ou en modifiant des réalités pour servir des intérêts cachés et des carrières d’initiés. La guerre du Viêt Nam a été poursuivie sur la base de falsifications, tout comme la deuxième guerre du Golfe visant à renverser Saddam. Le Watergate a érodé la confiance à de multiples niveaux, tout comme l’enquête de la commission Church sur l’espionnage domestique et les excès des agences de sécurité américaines.
Les élites managériales et professionnelles au sommet des institutions nationales ne placent plus les intérêts des citoyens au-dessus des leurs. La confiance du public s’est érodée au fur et à mesure que les institutions sont considérées comme des véhicules d’enrichissement personnel et d’avancement de carrière: les PDG du secteur de la santé se paient des millions, l’enseignement supérieur est gonflé par des couches administratives non enseignantes, les entreprises de défense et le Pentagone ont graissé la porte tournante au profit des titulaires et des initiés, et ainsi de suite, dans un défilé sans fin d’égoïsme masqué par de souriantes affirmations de relations publiques « au service du public ».
Le passage d’une société de haute confiance à une société de basse confiance a des conséquences économiques, politiques et sociales. Les sociétés à faible niveau de confiance ont des économies stagnantes, car personne ne fait confiance aux personnes qu’il ne connaît pas personnellement ou par l’intermédiaire de réseaux de confiance, et personne n’a confiance dans le fonctionnement efficace des institutions ou dans leur capacité à remplir leur mission déclarée, qui est de servir le bien public.
Face à des bureaucraties incompétentes, irresponsables et corrompues et à une culture saturée d’escroqueries, de fraudes, d’imposteurs et de systèmes d’enrichissement rapide, les gens abandonnent et se désintéressent. Plutôt que de créer une entreprise et de courir tous les risques pour finalement se faire jeter ou escroquer, ils n’essaient même plus de créer une entreprise. Face à l’insécurité financière qui est désormais la norme, ils décident de ne pas se marier et de ne pas avoir d’enfants.
Les vastes réseaux commerciaux de l’Empire romain reposaient sur des réseaux de confiance personnels et sur la confiance dans les fonctionnaires/institutions de Rome. Les propriétaires de navires de commerce traitaient avec des capitaines et des marchands de confiance, qui payaient ensuite des droits aux fonctionnaires romains à Alexandrie et dans d’autres grands ports de commerce.
En d’autres termes, les réseaux de confiance personnels étroitement liés fonctionnent bien tant que les institutions publiques qui lient l’ensemble de l’économie sont considérées comme justes et fiables – pas parfaites, bien sûr, mais efficaces et « suffisamment bonnes ».
Mais lorsque les institutions publiques sont considérées comme injustes, peu fiables, corrompues ou incompétentes, c’est toute l’économie qui s’effondre. Même les réseaux de confiance personnels ne peuvent survivre dans une économie où les bureaucraties étatiques et les institutions privées sont injustes, peu fiables, corrompues ou incompétentes.
L’économie américaine est aujourd’hui dominée par d’énormes monopoles et cartels privés qui sont l’équivalent pour le secteur privé des bureaucraties d’État agissant dans leur propre intérêt. Les Big Tech, Big Pharma, Big Healthcare, Big Ag, Big Finance, etc. sont encore pires que les bureaucraties d’État parce qu’il n’y a pas d’exigences légales en matière de transparence ou de recours. Essayez d’obtenir une réponse d’une société Big Tech lorsque vous avez été frappé de « shadow banning » ou envoyé en Sibérie numérique.
Les seuls réservoirs de confiance qui subsistent dans la vie américaine sont les réseaux personnels, les entreprises locales et les institutions locales. Ils ne sont pas garantis, bien sûr; dans de nombreux endroits, même ces réservoirs ont été taris. Mais dans d’autres localités, des entreprises et des institutions telles que le service des eaux du comté, le journal local, l’université locale, etc. continuent à gagner la confiance du public en fournissant les services pour lesquels elles ont été créées, de manière efficace et à un coût raisonnable.
Plus l’institution est grande et plus sa richesse et son pouvoir sont importants, plus la confiance sociale est faible, et ce pour de bonnes raisons. Plus l’influence des élites managériales est grande, plus la déconnexion avec les expériences quotidiennes des citoyens et des clients est importante, et plus le marketing autocentré est poussé à l’extrême.
Bien sûr, je fais confiance à Big Tech, Big Pharma, Big Healthcare, Big Finance – pour m’arnaquer, faire des profits, m’envoyer des factures embrouillées, augmenter les frais, faire en sorte qu’il soit impossible de les contacter, et m’envoyer en Sibérie numérique si je me plains.
Le fossé entre les élites et les gens du peuple devrait nous inciter à examiner la voie du manque de confiance sur laquelle nous sommes en train de glisser:
ÉLECTEURS 6% ont une opinion très favorable des membres du Congrès 10% des journalistes 17% des professeurs LES 1% DE L’ÉLITE (politiquement obsédés) 69% ont une opinion très favorable des membres du Congrès 71% des journalistes 76% des professeurs
Dans une société où tout est bidon, de mauvaise qualité ou frauduleux, on prend un risque en faisant confiance à quelqu’un que l’on ne connaît pas personnellement – et même cela peut être risqué maintenant que l’autoglorification par le tape-à-l’œil est la dernière voie qui reste aux non-élites pour parvenir à la sécurité financière.
Une société à faible niveau de confiance est une société appauvrie, économiquement stagnante et socialement exsangue. Nous en sommes là aujourd’hui, et plus nous serons fragmentés, cupides, égoïstes, désespérés et dérangés, moins nous aurons de chances de trouver les moyens de rétablir la confiance.
Malheureusement, nous savons déjà que tous ceux qui prétendent « rétablir la confiance » débitent des messages de relations publiques destinés à camoufler leur enrichissement personnel. Nous savons également que la vaste armée de collaborateurs bien payés, de factotums, d’exécutants, d’apologistes d’histoires heureuses, de laquais, de sous-fifres et de larbins vendus déclare que « tout va bien ».
Il suffit de marmonner « Euh, bien sûr » et de continuer à se connecter (à la décroissance), à abandonner (l’hyperconsommation et le servage par la dette) et à se brancher (sur l’autosuffisance et la relocalisation du capital et du pouvoir de décision).
L’année de la redevabilité est terminée. Ô surprise, pas de Nuremberg 2.0, juste quelques plaintes comme celle-ci – le Procureur Général du Texas contre Pfizer. En Europe, quelques rats politiques quittent le navire vaccinal en perdition, maintenant que le mal est fait et qu’ils sont autorisés à jouer officiellement les preux chevaliers avec trois ans de retard. Parfaitement minable.
Voyons ce qu’on nous promet pour l’année qui vient: chaos, guerre civile, guerre mondiale, extrême-droite, et autres signes que le foutage de gueule continue. Encore du minable…
Je vois se former deux tendances, pas strictement alignées sur les divisions qu’on nous vend – gauche/droite, noirs/blancs, Russie/Ukraine – actualisée en Israël/Palestine – et bien entendu injectés/non-injectés.
D’un côté les éternels enfants gâtés qui comptent sur d’autres pour faire le boulot – au choix selon leur « camp », l’État, Pfizer, les politiciens, Donald Trump, Jésus Christ, etc. – et traversent la vie sans rien vouloir savoir ni savoir qu’ils ne savent pas. Inutiles à eux-mêmes et aux autres, personne n’en veut – ni vous, ni moi, encore moins leurs maîtres, qui ne savent plus quoi en faire.
D’autre part, ceux qui (re)prennent leur vie en main, même si ce n’est ni facile ni un cadeau – beaucoup de travail pour peu de récompense – mais réalisent que la seule liberté ne se gagne pas à coups de manifs à la con mais par l’autonomie et la responsabilité individuelle.
En voici la version latine sous forme de proverbes pour assiettes – idée piquée à Chaval:
Labor ipse voluptas: le travail est sa propre récompense.
Flecti non frangi: on nous a pliés mais on ne nous a pas cassés.
… et bonne santé!
J’ai:
une crise aigüe de goutte (moi qui ne boit jamais),
une allodynie, ou un zona, on ne sait toujours pas (médecins incompétents),
des apnées du sommeil (86 par heure, dont une mesurée à deux minutes),
… mais pas le Covid!
Ces légères indispositions heureusement sans gravité expliquent le léger retard de ce billet.
Je prends donc de la colchicine, de la vitamine B et je me déguise en éléphant toutes les nuits, sur conseil de mon cardiologue, ce qui me prolongera la vie de plusieurs années, merci Docteur – et implique que le monde devra encore supporter ce vieillard acariâtre, en plus de tout le reste.
Et comment vont les autres?
Covid-19
Je coiffe ma casquette marquée Service Public pour une annonce d’intérêt général.
Si vous souffrez des symptômes suivants:
toux sèche persistante,
courbatures,
fièvre modérée,
douleur dorsale extrême localisée au niveau du pancréas/estomac, c’est-à-dire au milieu de la colonne vertébrale,
très forte diarrhée, système digestif HS,
… c’est probablement le Covid – peut-être le petit dernier, le JN.1. Vous savez quoi faire.
Je range ma casquette, passons à la suite des événements.
En 2020, n’en déplaise aux négationnistes du SARS-CoV-2, le Covid a fait quelque dégât chez les immunodéprimés et certains malchanceux – assez peu – dont certains ont chopé un Covid long. Avance rapide jusque 2024: le système immunitaire des injectés a été maintenant suffisamment « reprogrammé », c’est-à-dire agressé, pollué et déraillé pour qu’on se retrouve dans la situation de 2020 en mille fois pire, où les injectés sont les nouveaux immunodéprimés. C’est-à-dire que la vraie pandémie de Covid pourrait éventuellement commencer et faire des ravages. Lesquels?
Vous avez tous lu ce que j’ai publié sur les « effets secondaires » de cette merveille technologique – environ le tiers des articles de ce blog, qui en compte bientôt cinq cents – notamment la prolifération des IgG4. Mais il y a du nouveau.
Ce papier émet l’hypothèse que l’épidémie de pneumonie (bactérienne) aux « poumons blancs » (si c’est bien la traduction officielle) qui sévit en Chine, et maintenant en Europe et aux US, est en fait une infection secondaire due au Covid. L’article fait une bonne collection et analyse de données mais rien d’autre, le sujet des dégâts vaccinaux étant totalement glissé sous le tapis.
Autre analyse ici, un peu plus détaillée, de la corrélation Covid/pneumonie par mon très patient et persistant compatriote, le Dr Vanden Bossche. Même si j’ai un doute, je reparle de Geert parce qu’il prévoit qu’on va passer maintenant au variant de l’apocalypse qu’il annonce depuis trois ans, qui sera un cousin de JN.1 – il explique tout ça ici et ici. Ça mériterait d’être traduit (j’y pense), dans la mesure où même si le quart de la moitié de son pronostic se réalise, ça risque d’être épique. La bonne nouvelle, c’est que les non-injectés ne risquent quasiment plus rien du Covid. La moins bonne nouvelle c’est que les injectés tomberaient bientôt comme des mouches – question de jours ou de semaines. Comme ils sont plus de cinq milliards, ça pourrait influencer négativement le cours des choses cette année – un peu plus vite que le scénario de Toby…
D’ailleurs, on sent bien un léger malaise là-haut depuis quelque temps. Ils se mettent à carrément camoufler des « morts soudaines » en accidents de voiture (sorry, j’ai perdu le lien), donc l’inverse de ce qu’ils faisaient en 2020 avec le Covid. Si ÇA c’est pas minable…
Steve Connoly a recensé la progression du nombre de « morts soudaines » (cardiaques?) dans les avis mortuaires américains – très parlant, je traduirai.
Cette étude de septembre dernier donne la proportion des injectés avec séquelles cardiaques: quasiment tous. Il va donc falloir publier des études bidon pour détourner le truc. En voici une.
Épidémie de crises cardiaques
Pour ce titre, je pique à Jeff Childers un extrait de son billet du 28 décembre:
Hier, je suis tombé sur une nouvelle étude iScience prépubliée signalant une nouvelle pandémie potentielle, intitulée « Predicted risk of heart failure pandemic due to persistent SARS-CoV-2 infection using a three-dimensional cardiac model« (Risque prédit de pandémie d’insuffisance cardiaque due à une infection persistante par le SARS-CoV-2 à l’aide d’un modèle cardiaque tridimensionnel). Cette étude présente des données scientifiques covidiennes farfelues, comme je l’expliquerai dans un instant, mais il convient de noter sa prédiction désastreuse: une pandémie d’insuffisance cardiaque à venir. Ouaip.
Les chercheurs partent de la théorie covidienne d’une l’infection persistante par le covid – un type d’infection crypto-covidienne des plus furtifs, qui est non seulement asymptomatique, mais dont les tests sont également négatifs, même en utilisant la PCR – qui a été critiquée pour sa trop grande sensibilité. En fait, le covid persistant est totalement invisible aux tests. Jusqu’à présent.
C’est donc une sorte de croyance religieuse.
Les chercheurs ont notamment prédit une pandémie d’insuffisance cardiaque qui, selon eux, sera attestée par la présence de la protéine de pointe dans les tissus cardiaques. Même s’ils admettent qu’il n’y a pas de preuve concluante d’une infection persistante par le covid jusqu’à présent, ils estiment que la sonnette d’alarme devrait déjà être tirée en ce qui concerne les crises cardiaques:
L’augmentation explosive du nombre de patients infectés par le virus en raison de la pandémie de COVID-19 pourrait avoir entraîné une augmentation considérable du nombre de patients présentant un risque potentiel d’insuffisance cardiaque. Dans les pratiques cliniques, ces patients à haut risque devraient être identifiés en détectant le virus lui-même ou le génome viral dans le tissu de la biopsie endocardique ou en surveillant les niveaux de troponine dans le sang. Ce rapport peut servir d’avertissement quant à la possibilité d’une pandémie d’insuffisance cardiaque dans l’ère post-Covid-19.
L’étude ne montre pas, et n’avait pas pour but de montrer, une infection persistante par le covid. Les chercheurs ont infecté des cellules cardiaques avec le covid dans une boîte de Pétri et ont observé ce qui se passait. Comme il n’y a pas de système immunitaire dans une boîte de Pétri, l’étude n’a pas pu montrer la persistance du virus dans l’organisme. Mais elle a montré ce qui se passe dans les cellules cardiaques lorsque la protéine de pointe y pénètre par le biais d’une infection virale ou d’une transfection de l’ARNm. C’est-à-dire: rien de bon.
J’ai trouvé que l’illustration de l’auteur (ci-dessus) indiquait en quelque sorte le fond de sa pensée. Le panneau supérieur à l’extrême gauche montre l’augmentation de la protéine de pointe sans virus. Il n’y a qu’une chose qui génère de la protéine de pointe sans virus: les injections.
S’ils peuvent en trouver la preuve quelque part, le « covid persistant » – qui sonne beaucoup plus scientifique que le « covid long » – servirait assurément de bonne couverture pour les dommages causés par les injections.
Opposition contrôlée
Cette année, les américains vont voter. Ils auront le choix entre la vieille harpie « Donald » Trump (voir ici et ici) et l’acteur Arthur Roberts – sous un masque en silicone à la Mission Impossible, vous pouvez vérifier – dans le rôle de « Joe Biden », qui est probablement mort. Le commanditaire du « clot shot » et son représentant de commerce pour sauver le pays, voilà le casting pour le rôle de leader du monde libre, auquel on peut ajouter le héros des anti-vax, Robert Kennedy Jr, en qui j’avais, naïveté touchante, une relative confiance jusqu’à ce qu’il publie son bouquin de « limited hangout », dont je publie incessamment (traduction terminée) la revue par Pete Lincoln.
Il est assez distrayant de suivre les gesticulations verbales de chaque « camp » – l’hystérie anti-Trump atteint des sommets d’imbécilité – articulées autour du sauvetage de la « démocratie » américaine, maintenant que le navire États-Unis fait lui aussi eau de toute part. Minablissime.
Apparemment, ça ne va pas tellement mieux en Chine, puisque son leader maximo Xi Jinping serait venu en novembre dernier faire la manche – t’as pas 900 milliards? – auprès d’Arthur, dont les marionnettistes ont déjà bien du mal à faire suivre la planche à billets. Une comédie minable, dont on connaît déjà la fin – les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell.
Du côté des héros de la « résistance » – le Mouvement pour la Liberté Médicale – trois tendances.
La plus délirante est de nier purement et simplement le fait qu’il y ait eu pandémie en 2020, voire l’existence du Sars-CoV-2, représentée entre autres par les statisticiens à la Denis Rancourt, qui ne voient pas de pics dans leurs petites feuilles statistiques, donc il ne s’est rien passé.
D’autre part la tendance Robert Malone, conseiller de RFK Jr, dont l’idée qu’il y a quelque chose à sauver dans les nouvelles technologies médicales, moyennant quelques menues améliorations.
Et la vieille garde incarnée par Peter McCullough, qui s’est maintenant considérablement assagi et parle d’erreurs, de pardon et d’amnisitie. Quelqu’un a passé un coup de téléphone, Peter?
La triste réalité, c’est que le bidouillage génétique des injections a entrouvert les portes de l’Enfer et que ce ne sont pas ces minables qui les refermeront. C’est votre travail.
La fin du pétrole?
Le pétrole est notre ami. Son utilisation nous a affranchi de beaucoup de tâches ingrates, et a permis une croissance démographique gigantesque, qui fait qu’on aurait du mal à s’en passer. Un journaliste estime ici le coût en vies humaines de la fin théorique de l’approvisionnement en produits pétroliers: six milliards de morts en une année. A priori, pas une trop bonne idée.
Il faudrait néanmoins se poser la question de son utilisation. Pas pour une question de CO2, évidemment, qui est le prétexte à une vaste opération financière – le Net Zéro et sa taxe carbone – mais pour ses conséquences réelles sur la vie humaine. L’agriculture industrielle et ses poisons. Le plastique et ses additifs pétrochimiques…
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Il y a aussi cette édifiante étude (en anglais) qui montre la présence de microplastiques dans les placentas et les nouveaux-nés humains. Eh oui.
Plus le bordel que ça met au niveau géostratégique, pour permettre à certains de rester maîtres du réseau de distribution énergétique. Par exemple, l’opération de mainmise sur la bande de Gaza, également connue sous le nom de conflit Israël/Hamas.
Israël/Hamas
Voici une citation intéressante de Talal Abu Ghazali, homme d’affaires et homme politique jordano-palestinien:
« Il n’y a aucune raison pour laquelle les Juifs sacrifieraient ne serait-ce qu’une seule personne. Ils ont peur de la mort. La mort est étrange et dégoûtante pour eux. Et nous, nous accueillons la mort. Le Palestinien porte son fils sur ses épaules, et sur le bandeau posé sur le front de l’enfant, il est écrit: « Celui qui cherche le martyre ». L’homme dit: « Je veux que mon fils meure. » La mère palestinienne dit: « J’ai donné naissance à six enfants pour que trois d’entre eux meurent pendant la révolution. J’ai donné naissance à des enfants pour qu’ils deviennent des martyrs. » Cela n’existe pas dans la mentalité sioniste ».
12 octobre 2023, NBN TV
Pour confirmation, le créateur (pas entièrement neutre) de la chaîne Youtube Traveling Israëlrappelle ici que 70% des Palestiniens sont d’accord avec le régime du Hamas – attentats inclus.
Vus sous cet angle, considérons la validité de quelques points rapportés dans les médias:
le Hamas est une création d’Israël, en particulier de Netanyahu qui s’en est servi pour couper l’herbe sous le pied de l’OLP, nettement moins fanatique;
donc une manoeuvre pour marginaliser les Palestiniens?
le même Netanyahu a mené la politique la plus proactive d’intégration des arabes dans la société israëlienne, qui représentent 20% de la population;
donc une manoeuvre pour intégrer les Palestiniens?
c’est toujours Netanyahu qui parlait de « déradicaliser » Gaza;
après les avoir radicalisés via le Hamas?
les dirigeants du Hamas sont tous milliardaires;
donc des membres de l’hyperclasse qui défendraient les droits des pauvres?
l’ONU préconise la solution à deux États;
donc une idée injouable promue par le noyau dur du mondialisme, également derrière la fraude climatique, qui entrerait dans le cadre de leur agenda, 2030 ou autre?
la « faille de sécurité » suscite un sérieuxdoute chez certains militaires israëliens, la présence de journalistes d’Associated Press, de CNN, du New York Times et de Reuters sur les lieux ne faisant rien pour dissiper ce doute;
ce qui signifierait que ce conflit est organisé de A à Z comme le suggère son étiquette de « 11 septembre israëlien »?
le peuple Palestinien subit depuis 1945 un génocide de l’autorité israëlienne;
ce qui cadrerait comment avec les chiffres de leur démographie galopante?
Bon, on se fout ouvertement de votre gueule. Pour changer. Ce conflit n’est qu’une vitrine.
La vitrine de l’expropriation des « gens qui ne sont rien » c’est-à-dire inutiles au système – vous savez, ceux qui ne possèderont rien et seront heureux (ou morts).
La vitrine d’une lutte des classes fabriquée et entièrement sous contrôle, dans laquelle les Palestiniens incarnent d’un côté la gentille « gauche » victimaire, au culte de mort islamo-marxiste – notamment celle des enfants, comme pour les vaccinés (voir ici et ici) – et de l’autre côté l’armée israëlienne, la « droite » diabolisée qui a l’audace de fermer ses frontières aux pauvres.
En somme, c’est la vitrine du Grand Reset, dans laquelle la bande de Gaza préfigure les villes de 15 minutes, sous perfusion d’argent tombé du ciel (UNRWA, USA, UE, Qatar, etc.) comme bientôt les MNBC sur les nouveaux improductifs occidentaux.
Ça peut sembler caricatural mais le monde est devenu une pure parodie.
Le discours médiatico-politique sur les « crimes de guerre » et sur ses « conventions » est une farce. Les guerres ne sont pas des opérations humanitaires. Elles sont faites pour être « gagnées », donc redistribuer les cartes, à l’international et au national, aux niveaux géostratégique, économique et/ou social en éliminant au passage les gens devenus inutiles ou gênants – hier la paysannerie, aujourd’hui la main d’oeuvre sous-qualifiée. Pour participer au monde technocratique à venir, il deviendra inévitable de faire de bonnes études. Ceci permettrait notamment aux Palestiniens de travailler pour Pfizer, de recevoir un confortable salaire versé par Albert Bourla, la gratitude de Netanyahu et une garantie d’impunité totale pour un bilan bien supérieur à celui du 7 octobre.
Comme l’indiquent les presque deux millions d’arabes intégrés à la société israëlienne, ce conflit n’a que très peu à voir avec la religion, qui n’en est qu’un des instruments militarisés. En avalisant la sauvagerie – réelle ou fictive – du Hamas, les gazaouis fournissent le contre-argument parfait à la solution à deux États. Le message est qu’il n’y a pas assez de place pour la coexistence de la nouvelle hyperclasse et de gueux mal peignés, ni là, ni ailleurs.
Pour les naïfs qui me penseraient partisan, je rappelle le rôle des Black Ops israëliens dans la démolition contrôlée du WTC et le fait qu’aucune figure politique d’aucun bloc n’ait jamais, de près ou de loin, touché ce sujet, ce qui indique une méthode globale de consolidation du pouvoir à laquelle tout le monde participe d’une manière ou d’une autre, au minimum par la loi du silence. En résumé, une entreprise criminelle, avec des conséquences.
À ce sujet, je publierai un de mes articles en retard, la traduction d’une interview de Nadav Yair, instructeur militaire israëlien, très pragmatique, qui soulève la question du « Jour des Comptes ». Il a raison, je pense que 2024 sera « l’année de la facture » et vous aurez compris qui va la payer. Pour l’opération « vaccins », ceux qui ont fait confiance à leur État. La médecine de la classe moyenne – les cabinets privés des médecins – a été écartée pour laisser tout pouvoir au réseau hospitalier sous contrôle étatique, qui a servi de relais au centre mondial de commande financier, bien à l’abri, aux manettes de Big Pharma comme du pouvoir militaire. Ils échapperont ainsi une fois de plus à toute forme de justice, la seule autorisée étant celle qui s’exerce sur les gueux. Les seuls ennemis auxquels le peuple a accès sont soit des hommes de paille, soit ceux de sa propre classe, avec qui il leur faut composer selon leur degré de tolérance, sous menace de conflit familial, social ou national – la guerre civile annoncée.
Comme les injectés, comme les Palestiniens, le destin de ces idiots utiles est de finir dans le grand charnier des poubelles de l’Histoire, tandis que le monde continue son lent chemin de prétendue « prospérité », entre deux guerres fabriquées ou deux « révolutions » programmées.
Je vous laisse avec un chanteur phare de la gauche caviar, dont l’éducation classique lui a sans doute évité d’être dupe de son petit milieu. À l’instar de son mentor à qui il rend hommage, c’est un homme lucide et généreux. Il glisse ici dans la laborieuse présentation télé qu’il faut donner aux enfants le goût des bonnes chansons. Rien n’est plus vrai. Apprenez-leur celle-ci par coeur, ça leur servira.
« Le langage politique est conçu pour faire paraître les mensonges véridiques et les meurtres respectables, et pour donner une apparence de solidité à du vent ».
George Orwell
Bon, le COP28… J’étais disposé à écrire mon propre article là-dessus mais, bien que je n’aime pas beaucoup Kit Knightly ni OffGuardian, celui-ci fera l’affaire, moyennant le court préambule qui suit.
Comme on le voit depuis quelques mois – curieusement, depuis la sortie des mesures Covid – le langage « climatique » devient exponentiellement délirant. Il est possible que ces gens soient légitimement fous mais c’est difficile à dire: leur médiocrité est telle que ça passerait inaperçu. Non, ce qui motive leur spectaculaire étalage d’idiotie, c’est qu’ils sont pressés. Et il y a une raison.
Pourquoi l’urgence climatique est-elle urgente, à votre avis? L’actuel cycle de réchauffement – qui a fait augmenter naturellement le taux de CO2 atmosphérique – se termine dans deux ans, après quoi les températures vont se mettre à diminuer, ce qui sera suffisamment perceptible d’ici cinq ans pour que le trucage actuel des chiffres, déjà assez pitoyable, devienne infaisable. Il faut donc imprimer et distribuer quelques trillions d’ici là pour que la magie opère.
Comme vous le savez, le CO2 atmosphérique provenant de l’activité humaine (4% de 0,04%) n’a strictement aucun effet mesurable sur le climat global – j’ai encore un truc à publier sur le sujet. C’est l’aménagement des sols – principalement l’artificialisation et l’urbanisation – qui modifie les sous-climats locaux (voir mes traductions de John Dee), variations dont on se sert pour établir analyses fallacieuses et prévisions grotesques – sur base de « modélisations » – dont aucune ne s’est jamais réalisée. L’objectif de cette opération n’a donc absolument rien à voir avec le climat. Alors, avec quoi?
Eh bien, le pétrole.
L’ordre du jour est que le prix du pétrole doit augmenter, la consommation énergétique doit diminuer et l’élevage industriel doit disparaître – ce qui énerve les auteurs comme Knightly et la plupart de leurs lecteurs.
Désolé, mais je suis entièrement d’accord sur tous ces points.
En fait, je pense même qu’ils sont largement insuffisants et surtout, qu’ils interviennent trop tard. Je l’ai écrit, le prix du pétrole aurait dû être beaucoup plus élevé dès le départ, ce qui aurait freiné l’industrialisation démesurée de tout – surtout de secteurs auxquels il ne fallait pas toucher – et empêché la carte économique et énergétique du monde actuel, la pire configuration de l’Histoire, où la Chine fait fabriquer de la camelote par ses esclaves pour alimenter la consommation globale, où l’agriculture intensive organisée au niveau international a privé les régions de leur autonomie, où les intérêts pétroliers et gaziers foutent le bordel permanent dans la géostratégie globale (cf. Israël/Palestine, Arabie Saoudite/Yemen, Irak/Koweit, Russie/Tchétchénie, etc.) et où l’Occident fait encore semblant d’être riche. Excepté les quelques idiots utiles de « Stop Oil » et consorts, qui en seraient les premières victimes, personne dans la classe improductive occidentale (donc l’immense majorité), n’est prêt à abandonner ce « progrès », qui n’est qu’une émanation de la notion de « croissance », elle-même issue de l’usure bancaire. Le monde contemporain est un projet financier, basé sur l’utilisation du pétrole et incapable de fonctionner sans, comme une Cadillac avec une pile 9V, ce qui est une bonne image de la capacité énergétique du « renouvelable ». Malheureusement, la vieille bagnole va droit dans le mur et ceux qui sont à bord ont oublié comment marcher.
Y a-t-il moyen de sortir de cette course en avant, sans faire huit milliards de victimes? La solution de l’élite mondiale est l’établissement d’un régime communiste global, la destruction de la science, la maîtrise totale de la consommation et l’abrutissement généralisé – le Nouveau Normal. Et vraisemblablement la « dépopulation » des zones les plus énergivores, c’est-à-dire nous – le bilan des injections Covid ne devrait laisser aucun doute à ce sujet. C’est ce contre quoi s’insurgent des auteurs comme Kit Knightly, qui revendiquent qu’on subvienne à leurs besoins juste parce qu’ils l’exigent, et qu’on soit généralement gentil avec eux. Bonne chance…
Une autre solution serait de tout arrêter, c’est-à-dire laisser crever ce système et apprendre à faire sans. Ce n’est évidemment pas l’option la plus séduisante, ni la plus reposante, et encore moins la plus sûre. Mais, sauf erreur ou omission de ma part, je pense que c’est la seule.
COP28: le projet mondialiste n’a jamais été aussi flagrant
Kit Knightly
4 décembre 2023
Ce matin marque le quatrième jour du sommet sur le changement climatique qui se tient à Dubaï depuis deux semaines.
Oui, comme chacun peut le constater pour la millième fois, de véritables flottes de jets privés se sont posées dans le désert pour permettre aux banquiers et aux milliardaires de discuter des mesures à prendre pour nous empêcher de rouler en voiture ou de manger trop de fromage.
Quel est l’ordre du jour? Le mondialisme, et cela n’a jamais été aussi évident.
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva l’a dit en substance:
La planète en a assez des accords sur le climat non respectés. Les gouvernements ne peuvent se soustraire à leurs responsabilités. Aucun pays ne résoudra ses problèmes seul. Nous sommes tous obligés d’agir ensemble au-delà de nos frontières ».
Les discours d’ouverture de jeudi ont été, comme on pouvait s’y attendre, empreints de pessimisme, Son Altesse Royale Charles III et le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, se livrant au traditionnel jeu du bon et du mauvais flic.
Charlie a prévenu que nous nous embarquions dans une « expérience gigantesque et effrayante », demandant « à quel point nous sommes prêts à rendre notre monde dangereux ».
Tony, quant à lui, n’a offert qu’une infime parcelle d’espoir aux dirigeants mondiaux:
Il n’est pas trop tard […] Il est possible d’éviter que la planète s’écrase et brûle [NdT. référence à un crash d’avion]. Nous disposons des technologies nécessaires pour éviter le pire du chaos climatique – si nous agissons maintenant ».
Les deux semaines restantes seront sans doute consacrées aux lobbyistes, aux banquiers, aux membres de la famille royale et aux hommes politiques qui décideront exactement comment ils vont « agir ». Ou, plus précisément, comment ils vont vendre leurs actions déjà convenues à leurs populations de bétail.
Ils nous annoncent littéralement leurs projets, il suffit de les écouter.
Par exemple, les journées de vendredi et samedi ont été consacrées au « Sommet Mondial de l’Action pour le Climat », au cours duquel plus de 170 dirigeants mondiaux se sont engagés à soutenir l’Agenda 2030.
Les 1er et 2 décembre, 176 dirigeants mondiaux se sont réunis pour le Sommet Mondial de l’Action pour le Climat (SMAC), signalant une nouvelle ère d’action climatique d’ici à 2030.
Soit 176 dirigeants mondiaux sur environ 195 pays, ce qui couvre plus de 90% de la planète.
Parmi les accords et les engagements signés au sommet jusqu’à présent figure la « Déclaration des Émirats sur l’agriculture durable, les systèmes alimentaires résilients et l’action climatique ». Selon la BBC, cette déclaration s’engage à:
s’attaquer aux aliments qui réchauffent la planète »
Nous assistons tous à cette comédie depuis assez longtemps pour comprendre ce que cela signifie, non?
Cela signifie plus de viande ni de produits laitiers, et beaucoup plus d’insectes et de cubes de soja OGM.
Ils ne le disent jamais, bien sûr. En fait, ils ne mentionnent jamais d’aliments ou de pratiques spécifiques [vous pouvez lire l’intégralité de la déclaration ici].
Au lieu de cela, ils se contentent d’utiliser des phrases comme « orienter les politiques [pour] réduire les émissions de gaz à effet de serre », ou « passer de pratiques plus émettrices de gaz à effet de serre à des approches de production et de consommation plus durables ».
Maintenir un déni plausible par le biais d’un langage vague fait partie du jeu, mais quiconque prête attention sait exactement de quoi ils parlent.
Et ce n’est pas tout. Les dirigeants mondiaux ont également convenu de créer un « fonds pour les pertes et les dommages », une ressource de 430 millions de dollars destinée aux pays en développement qui ont besoin de se « remettre » après avoir été « endommagés » par le changement climatique.
Ajay Banga, directeur de la Banque Mondiale, cette célèbre organisation caritative, est tout à fait favorable à cette idée et soutiendra le projet en acceptant de « mettre en pause » les remboursements de la dette de tout gouvernement touché par le changement climatique.
On sait comment cela fonctionne, on a vu la même chose dans les amendements du RSI à la suite du Covid – c’est une réserve de pots-de-vin. Celle-ci servira à la fois à appuyer le narratif du changement climatique et à édicter des politiques dans le tiers-monde. Tout gouvernement d’un pays en développement désireux d’obtenir une part de ce gâteau devra parler publiquement de tous les impacts négatifs du changement climatique sur son pays.
Dans le même temps, pour avoir accès à l’argent, ils devront très certainement accepter d’« adopter des politiques respectueuses du climat » et/ou de soumettre leurs politiques climatiques à un « groupe d’experts indépendants » nommé par les Nations Unies.
En Afrique de l’Est, des inondations catastrophiques ont suivi la sécheresse la plus grave que la région ait connue depuis plus de 40 ans… La tendance à ignorer les besoins de l’Afrique en matière de développement et d’industrie n’est plus une position tenable… Faire de l’Afrique une centrale verte n’est pas seulement essentiel pour le continent, c’est aussi vital pour l’industrialisation mondiale et la décarbonisation. »
…on peut presque voir les signes de dollars dans ses yeux.
Ces dernières représentent environ la moitié de la production mondiale de pétrole et veulent uniquement aider la planète, elles n’ont aucun intérêt financier dans cette situation [NdT. c’est faux mais je suppose que c’est de l’humour].
Il y a aussi la Déclaration sur le Climat, l’Aide, le Relèvement et la Paix, plus modeste, qui a été signée par seulement 70 pays (et 39 ONG). Cette déclaration souligne le lien entre la guerre et les émissions de carbone et vise à« renforcer le soutien financier en faveur de la résilience climatique dans les régions fragiles et déchirées par la guerre », ce que cela signifie concrètement, je ne sais pas trop.
Elle est financée à hauteur d’un MILLIARD de dollars par des donateurs tels que la Fondation Rockefeller, et vise prétendument à
mieux exploiter les synergies à l’intersection du changement climatique et de la santé pour améliorer l’efficacité et l’efficience des flux financiers ».
… ce qui est sans doute la pire phrase jamais écrite.
J’ai suffisamment écrit sur les objectifs qui sous-tendent l’établissement d’un lien entre le changement climatique et la santé publique pour toute une vie. Vous pouvez lire une analyse plus approfondie du sujet ici, ici et ici… et ici et ici et ici.
Tout cela va culminer dans ce qu’ils appellent le « Global Stocktake ». Il s’agit essentiellement d’un rapport à mi-parcours pour les accords de Paris, qui peut être « utilisé pour accélérer l’ambition dans leur prochain cycle de plans d’action climatique prévu pour 2025 ».
Quelle que soit la signification de l’expression « utilisé pour accélérer l’ambition », vous pouvez être sûrs que tous les gouvernements participants s’y conformeront avec plaisir.
Cela inclut tous les gouvernements de l’OTAN, de l’Union européenne et des BRICS, au fait.
Cela inclut les États-Unis et la Chine. Cela inclut la Russieetl’Ukraine.
Bien sûr, on signale un soupçon d’animosité, certaines délégations ayant quitté avec fracas des réunions avec les Israéliens, mais fondamentalement, même les victimes et les auteurs d’un génocide peuvent apparemment surmonter leurs inconciliables divergences pour accepter de faire semblant que le changement climatique est un vrai problème.
En gros, c’est une nouvelle version du Covid.
Nous savons que, comme pour le Covid, le récit officiel du changement climatique est un mensonge.
Nous savons que, comme pour le Covid, le changement climatique est utilisé comme prétexte pour instaurer un contrôle social massif et une gouvernance mondiale.
Et nous savons que, comme pour le Covid, presque tous les gouvernements mondiaux, des deux côtés de tous les clivages, le soutiennent.
Même s’ils ne sont pas toujours d’accord, même s’ils sont heureux de tuer leurs citoyens respectifs en grand nombre, ils sont tous à bord du même train de la prospérité mondialiste, ils vont tous dans la même direction vers la même destination, et cela n’a jamais été aussi évident.
On va encore faire dans le climat. Vous allez voir, c’est assez gratiné.
En préambule, vous pouvez lire ceci. C’est en anglais mais je vais de toute manière en citer quelques passages édifiants, en commençant par le titre, qui donne le ton: « La chaleur extrême due au climat pourrait rendre certaines régions de la Terre trop chaudes pour l’homme ».
C’est moi qui souligne.
Les résultats d’un nouvel article publié aujourd’hui (9 octobre) dans Proceedings of the National Academy of Sciences indiquent que le réchauffement de la planète au-delà de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels deviendra de plus en plus dévastateur pour la santé humaine sur l’ensemble de la planète.
L’homme ne peut supporter que certaines combinaisons de chaleur et d’humidité avant que son corps ne commence à éprouver des problèmes de santé liés à la chaleur, tels qu’un coup de chaleur ou une crise cardiaque. À mesure que le changement climatique fait monter les températures dans le monde, des milliards de personnes pourraient se retrouver au-delà de ces limites.
Mon épouse a beaucoup voyagé, notamment au sud de la Crète et dans des régions au Brésil où il fait 45°C en journée. Pas de problème, c’est parfaitement supportable et le gens y vivent très bien. Ils y sont d’ailleurs en bien meilleure santé que les Occidentaux, et comme par hasard, la nourriture y est saine et abondante (voir ci-dessous). C’est-à-dire que ce sont eux qui cultivent.
Les résultats de l’étude indiquent que si les températures mondiales augmentent de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, les 2,2 milliards d’habitants du Pakistan et de la vallée de l’Indus en Inde, le milliard de personnes vivant dans l’est de la Chine et les 800 millions d’habitants de l’Afrique subsaharienne connaîtront chaque année de nombreuses heures de chaleur dépassant le seuil de tolérance humaine. […] « Ainsi, même si les États-Unis échappent à certains des pires effets directs de ce réchauffement, nous connaîtrons plus souvent des chaleurs mortelles et insupportables. Et si les températures continuent d’augmenter, nous vivrons dans un monde où les récoltes seront mauvaises et où des millions ou des milliards de personnes tenteront de migrer parce que leurs régions d’origine sont inhabitables. »
Vous la voyez venir, la « migration climatique »? On a la clim (solaire), les frigos pleins (enfin, pas pour nos sans-abris), les contrats de travail (sous-payé) et le bulletin de vote (prérempli).
Les données utilisées dans cette étude portaient sur la température centrale du corps, mais les chercheurs ont indiqué que pendant les vagues de chaleur, les personnes souffrent de problèmes de santé dus à d’autres causes. Par exemple, Kenney a déclaré que la plupart des 739 personnes décédées pendant la vague de chaleur de 1995 à Chicago avaient plus de 65 ans et souffraient d’une combinaison de température corporelle élevée et de problèmes cardiovasculaires, entraînant des crises cardiaques et d’autres causes de décès d’origine cardiovasculaire.
Voilà ce qui s’appelle préparer le terrain. Bref, vous avez compris l’astuce?
Soulignons que les auteurs de ce papier ne sont pas complètement fous. Ce sont des universitaires, qui savent très bien ce qu’ils font: se vendre au plus offrant. Par contre, ceux qui les croient sont complètement fous, comme nous l’allons voir maintenant.
C’est ce moment où la bêtise et l’ignorance se métamorphosent en folie furieuse et destructrice. Après le covidisme, la démence a été recyclée vers l’alarmisme climatique, le transgendérisme, la justice sociale et l’anti-racisme, qui se confondent et se superposent et mobilisent le même type de marxistes de salon, lavettes incultes et paresseuses adeptes de la « décroissance » – c’est-à-dire ne rien glander en attendant son aide sociale – fils-à-papa élevés au soja et jeunes connasses vegan qui ne savent rien, sont incapables de toute forme de raisonnement basique et refusent d’admettre le simple témoignage de leur propres sens – le principe de base de la « gauche ». Ils constituent, outre les bureaucrates vendus mentionnés ci-dessus, la réserve d’idiots utiles aux familles de criminels internationaux – les Biden, Gore, Kerry, etc. – qui raflent la mise de la « transition énergétique », en détruisant au passage les nations occidentales, avec l’aide des Trudeau, Macron et autres marionnettes du FEM.
Pour conclure, une anecdote? Un jour d’août où il faisait particulièrement moche (13°C, ciel gris, vent), ce qui empêchait mon épouse d’emmener en promenade les enfants dont elle s’occupe au boulot, son collègue lui a signalé que c’était la faute au réchauffement climatique.
Le combat contre la bêtise et l’ignorance n’est donc pas gagné d’avance.
Nous n’avons pas encore atteint le pic de l’alarmisme climatique
Mais on y est presque
Brad
28 septembre
Des militants marquent le début de la Semaine du Climat à New York lors d’une manifestation appelant le gouvernement américain à prendre des mesures contre le changement climatique et à rejeter l’utilisation des combustibles fossiles, le 17 septembre 2023. | Reuters
« Partout dans le monde, on voit des gens qui défilent dans les rues, qui exigent qu’on mette un terme à ce qui nous tue », a déclaré la semaine dernière la députée Alexandria Ocasio-Cortez aux quelque 75 000 manifestants pour le climat réunis à l’occasion de la Marche de New York pour l’élimination des combustibles fossiles. « Nous devons devenir trop nombreux et trop radicaux pour être ignorés ».
Cette manifestation d’une semaine, qui s’est soldée par l’arrestation de près de 150 va-t-en-guerre du « maintenant ou jamais » bien décidés à jouer la carte de l’alarmisme, a été organisée à l’occasion de l’arrivée des dirigeants mondiaux à New York pour l’Assemblée générale annuelle des Nations unies et le Sommet sur l’Ambition Climatique. De nombreux manifestants étaient issus de Just Stop Oil et Extinction Rebellion, deux groupes de frappadingues qui font du radicalisme climatique un exercice d’auto-expression thérapeutique. Ces dernières années, ils sont parvenus à hypermoraliser le débat sur le changement climatique, de sorte que celui-ci est passé d’une question pratique sur la manière d’améliorer notre environnement à une croisade contre des forces maléfiques dont les activités et les propos mensongers sont censés causer des ravages sur le climat.
Une des tendances de ces « éco-guerriers » mérite d’être mentionnée. Il s’agit d’une sorte de narcissisme décomplexé qui les autorise à profaner des œuvres d’art célèbres, à vandaliser commerces et entreprises, à bloquer des autoroutes et à bien d’autres choses que seuls les sévèrement handicapés par leur stupidité envisagent comme moyen de protestation contre ce qu’ils considèrent comme une dégradation de la planète Terre. Voyez par exemple ces deux âmes courageuses de Just Stop Oil qui sont entrées dans la salle 43 de la National Gallery de Londres l’année dernière, ont ouvert deux boîtes de soupe à la tomate Heinz et en ont jeté le contenu sur les Tournesols de Vincent van Gogh, d’une valeur de 84,2 millions de dollars, puis ont collé leurs mains au mur, ce qui fait apparemment partie de la procédure habituelle.
« Qu’est-ce qui vaut le plus, l’art ou la vie? » a demandé l’un de ces deux spécimens. « Êtes-vous plus préoccupés par la protection d’un tableau ou par la protection de notre planète et de ses habitants? »
Bien que de portée limitée, les actions de ces activistes climatiques sont suffisantes pour mettre à l’épreuve même le défenseur le plus convaincu des libertés civiles dans son opposition au waterboarding (torture par noyade) occasionnel. Cette race particulière d’abrutis, qui montre une tendance à l’orgueil délirant typique des ignorants, se distingue particulièrement par son exhibitionnisme narcissique, un phénomène qui s’est manifesté pour la première fois en politique lors du mouvement antinucléaire des années 1970, lorsque de jeunes libéraux se sont auto-convaincus que les manifestations de rue et d’autres formes de militantisme public en mode « Hé, regardez-moi » allaient permettre de débarrasser le monde des armes nucléaires. Lorsque la guerre froide a pris fin et que la menace de l’armageddon nucléaire s’est estompée, les alarmistes apocalyptiques ont fait du changement climatique leur nouvelle cause.
Depuis lors, on comprend que les apôtres de l’apocalypse climatique sont généralement taillés dans la même étoffe que les mondialistes progressistes. Ce n’est pas une coïncidence si leur unique solution de rédemption est en parfaite adéquation avec les programmes économiques de la gauche: davantage d’impôts, davantage d’interventionnisme, moins de capitalisme et moins de liberté.1 Ainsi, dans la section « Consolider la réponse » du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), vous ne serez pas surpris de voir que les scientifiques préconisent « des instruments économiques qui tiennent compte de l’équité économique et sociale et des impacts distributifs; des programmes qui tiennent compte de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, ainsi qu’un meilleur accès au financement pour les communautés locales, les peuples autochtones et les petits propriétaires terriens ».
Le cofondateur d’Extinction Rebellion, Stuart Basden, a déclaré que son mouvement « n’a rien à voir avec le climat », mais qu’il se préoccupe plutôt de renverser la suprématie blanche, le patriarcat, l’hétéronormativité et la hiérarchie des classes. Comme le dit un autre militant: « La justice environnementale est à l’intersection de la justice sociale et de l’environnementalisme, où l’inégalité dans la dégradation de l’environnement est également prise en compte ».
Beaucoup de bruit pour rien
Admettons que le changement climatique soit une réalité et qu’il ait des conséquences. Comme l’a noté le gourou de l’environnement Michael Shellenberger, la surface des 37 glaciers répertoriés du Parc national des Glaciers a diminué de 34% entre 1966 et 2015, tandis que le nombre et la taille des lacs glaciaires ont augmenté à l’échelle mondiale, posant ainsi une menace d’inondations. L’augmentation de la température de l’eau et les vagues de chaleur dues au changement climatique provoquent le blanchiment, la perte de pigments et la mort du corail, un animal invertébré. Il est également prouvé que des précipitations plus abondantes se produisent dans le monde entier et contribuent aux inondations, tandis que la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) prévoit que les ouragans s’intensifieront de 5% à l’avenir.
Pourtant, selon le GIEC des Nations unies, il y a peu de preuves d’une augmentation des inondations dues aux débordements des lacs glaciaires, qui peuvent être évitées grâce à des barrages; alors que les températures plus élevées augmentent leur blanchiment, les scientifiques ont découvert que les coraux s’adaptent à l’eau plus chaude et des gens élèvent des coraux qui peuvent survivre à des températures plus chaudes; les dégâts causés par les inondations sont très probablement dus à un manque de gestion appropriée de l’eau pour canaliser les eaux pluviales à travers des systèmes de drainage améliorés, et non pas à des précipitations légèrement plus élevées; et la NOAA estime que les ouragans deviendront 25% moins fréquents.
Il ne s’agit évidemment pas des seuls faits et réfutations disponibles sur le changement climatique, mais la conclusion est toujours la même: les changements environnementaux sont loin d’être aussi menaçants que les activistes le prétendent. Selon eux, le changement climatique représente un danger apocalyptique et « des milliards de personnes mourront » au cours des deux prochaines décennies. La vérité, qui refroidit la rhétorique surchauffée des activistes climatiques, est qu’il n’y a aucune base scientifique justifiant les affirmations d’apocalypse climatique. En fait, toutes les grandes tendances environnementales s’améliorent.
Il n’est pas vraiment surprenant de constater que les phobies apocalyptiques se concentrent principalement chez les Américains d’obédience libérale, pour qui l’alarmisme climatique est devenu une attrayante sous-catégorie émergente de l’hystérie Démocrate. De la même manière que ces personnes avaient (et dans de nombreux cas, ont toujours) une perception complètement faussée du risque réel que représente le covid2, ils partagent la même crainte démesurée et non scientifique du changement climatique. Par exemple, 71% des Démocrates sont d’accord avec la fausse déclaration suivante: « Le changement climatique augmente le coût des catastrophes naturelles en pourcentage du PIB »3 ; 76% sont d’accord avec l’affirmation suivante: « Les décès dus au changement climatique sont plus importants que ceux dus aux catastrophes naturelles ». 76% sont d’accord avec l’affirmation selon laquelle « les décès dus aux catastrophes naturelles augmenteront à l’avenir en raison du changement climatique »4; et 88% considèrent désormais le changement climatique comme une « menace majeure pour la nation ».
Comment expliquer cette vision apocalyptique disproportionnée au sein de la gauche du changement climatique? Eh bien, on pourrait commencer par les imbécilités des médias grand public,5 qui entretiennent une relation fétichiste avec la pornographie de la peur de la fin du monde, ce qui, il va sans dire, est incompatible avec l’engagement professionnel d’exactitude dont ils se prévalent autant pour la forme. Pour se faire une idée de la fréquence à laquelle ces personnes produisent de la pseudoscience environnementale sensationnaliste, il suffit de lire quelques titres récents de The Atlantic, le salon amiral de la classe dirigeante:
Les dirigeants Démocrates sont également coutumiers des discours alarmistes. « Le changement climatique est littéralement une menace existentielle pour notre nation et pour le monde », a déclaré Joe Biden en juillet dernier lorsqu’il a annoncé le plan de son administration pour faire face à l’« urgence climatique ». De même, Nancy Pelosi a déclaré qu’il était impératif de « faire face à la menace existentielle de notre époque: la crise climatique ». Alexandria Ocasio-Cortez, quant à elle, a affirmé que « ce sera la fin du monde d’ici 12 ans si nous ne nous attaquons pas au changement climatique », et que la lutte pour atténuer les effets du changement climatique est la Seconde Guerre mondiale de sa génération.
Il y a aussi beaucoup d’argent en jeu. Ce n’est pas une surprise. Les universitaires et les ONG qui étudient l’environnement reçoivent des fonds lorsqu’ils se livrent à des prévisions catastrophistes; il faut un problème à résoudre pour que leurs recherches soient soutenues. Le pouvoir y joue aussi un rôle, car le meilleur moyen de contrôler les gens est de les effrayer. Et si la pandémie nous a appris quoi que ce soit, c’est que l’alarmisme institutionnel peut guider les masses sur la voie souhaitée sans pour autant résoudre les problèmes.
Michael Shellenberger a également rassemblé de nombreuses preuves que l’environnementalisme apocalyptique sert de religion de substitution pour les progressistes, qui ont tendance à être plus laïques que les conservateurs et ont donc davantage besoin d’une perception du monde qui les console de leur désespoir existentiel:
Les progressistes ont recréé le judéo-christianisme sous la forme d’un environnementalisme apocalyptique, qui inclut une déchéance de la Nature, la culpabilité d’avoir péché contre le Dieu-victime de la Nature, et le désir d’une apocalypse qui détruira la civilisation industrielle avant d’inaugurer une nouvelle harmonie utopique de paradis sur Terre.6
Endoctrinés dans des universités qui enseignent un dogme nihiliste déguisé en évangile scientifique, de nombreux membres de la gauche sont devenus des apôtres inconditionnels de cette nouvelle religion apocalyptique qui exige que nous expiions nos péchés contre la Nature en adoptant des énergies renouvelables et un mode de vie à faible consommation d’énergie. Cet « activisme de nature religieuse » s’inscrit en droite ligne de la politique de la gauche. Après avoir progressivement abandonné les religions traditionnelles, les adeptes trouvent un réconfort psychologique dans l’Église du Woke et ses trois articles de foi: l’antiracisme, l’identité de genre et l’apocalyptique climatique, qui sont tous devenus des doctrines intouchables malgré le fait qu’elles exigent une sérieuse suspension de l’incrédulité.
L’apocalyptique climatique, en particulier, semble répondre aux besoins psychologiques de certaines personnes. Il leur donne un but: sauver le monde du changement climatique ou d’une autre catastrophe environnementale. Il leur fournit également une histoire qui fait d’eux des héros et des êtres spéciaux sur le plan cosmique, tout en maintenant l’illusion chez les adeptes qu’ils sont des gens de science et de raison, et non des superstitieux et des fantaisistes.
Le problème de la nouvelle religion environnementale est qu’elle génère de l’anxiété et de la dépression sans répondre aux besoins existentiels et spirituels plus profonds que recherchent ses adeptes ostensiblement laïques. Et comme nous l’avons vu pendant la pandémie, une exagération persistante des faits déforme la réalité. En 2017, l’American Psychological Association a diagnostiqué une « éco-anxiété » croissante et l’a qualifiée de « peur chronique de la catastrophe environnementale ». Cette peur a eu un impact considérable sur le bien-être psychologique des jeunes, des études faisant état d’une anxiété et d’une dépression croissantes concernant « le monde dont ils hériteront ». En 2020, une vaste enquête nationale a révélé qu’un enfant britannique sur cinq faisait des cauchemars nourris de changement climatique.
Les prédications de feu et de soufre des écolo-apocalypstes, bien qu’elles soient de véritables foutaises, ont un impact certain sur les gens.
Le nihilisme et le narcissisme communautaire des radicaux climatiques
« Les fanatiques les plus féroces sont souvent des égoïstes qui ont été amenés, par des lacunes innées ou des circonstances extérieures, à perdre confiance en eux-mêmes. Ils dissocient le très performant instrument de leur égoïsme de leur moi inefficace et l’attachent au service d’une cause sacrée. »
Eric Hoffer, The True Believer: Thoughts on the Nature of Mass Movements
Ironiquement, à part « quelques dommages mineurs au cadre », les Tournesols de Vincent van Gogh n’ont pas été endommagés par les deux ploucs qui ont jeté de la soupe à la tomate sur le tableau, car celui-ci était recouvert d’un « glacis » protecteur. Mais comme il n’est pas évident pour l’observateur profane que le tableau était protégé, la réaction viscérale atteint l’objectif visé par ces enfants, à savoir déstabiliser les gens. Si cette attaque contre des œuvres d’art précieuses a un effet aussi viscéral, c’est précisément parce que nous comprenons qu’elle représente une répudiation de ce qu’il y a de mieux dans la civilisation humaine. Rappelons qu’ISIS a tout fait pour détruire des œuvres d’art parce que, à l’instar de nombreux activistes actuels, ils considèrent les valeurs du monde occidental comme essentiellement toxiques.
Pour ces incroyablement vaillants hémophiles aux sentiments si délicats, armés de soupe à la tomate, les Tournesols de Vincent van Gogh sont une affectation bourgeoise vide de sens et purement divertissante, dont la valeur ne peut être comprise que par son prix en dollars plutôt que par sa véritable valeur artistique, qui se mesure à son pouvoir éducatif, à la promotion de valeurs culturelles, à l’élimination des barrières sociales, culturelles et économiques, et à l’inspiration d’un niveau de pensée plus élevé.
Il faut bien comprendre que de tels coups d’éclat ne relèvent pas de l’avant-garde. Il ne faut pas non plus les considérer comme de simples émanations d’un « idéalisme juvénile » et d’un « activisme théâtral », attitude que de nombreuses personnes ont adoptée. Non, il s’agit d’actes de profanation et de criminalité emblématiques d’un modèle plus large de philistinisme né à l’ère des médias sociaux, par lequel de nombreuses personnes refusent de reconnaître la valeur de tout ce qui n’est pas spécifiquement au service d’un programme politique ou ne s’inscrit pas dans un certain cadre idéologique. Nous en avons vu un exemple dans les tendances récentes de la critique historique, où les personnages du passé sont jugés sur la base des mœurs intersectionnelles imbéciles du présent et sur la question de savoir si leur héritage est conforme ou non au récit approuvé d’aujourd’hui.
NOW – Eco activists spray paint Aston Martin showroom in London hours after they were branded "thugs and vandals" by the UK Home Secretary.pic.twitter.com/a5jucVVH4B
Quelques heures après avoir été qualifiés de « voyous et vandales » par le Ministre britannique de l’Intérieur, des militants écologistes ont peint à la bombe la salle d’exposition d’Aston Martin à Londres.
Tout au long de l’histoire, les politiques radicales ont toujours servi à remplir des existences creuses, à donner un sens et un but à ceux qui avaient le moins à gagner du statu quo et le plus à gagner de son bouleversement. Mais les éco-apocalypstes d’aujourd’hui sont uniques en ce sens qu’ils ont tendance à être infectés par une combinaison de nihilisme et de narcissisme communautaire. Bien entendu, on peut s’attendre à ce qu’ils restent béatement ignorants de ce fait; d’une manière générale, il n’y a chez ces activistes enragés que peu de signes de l’activité du lobe frontal nécessaire à un examen de soi, qui pourrait les aider à comprendre que leur grandiloquence pitoyable n’est qu’une lutte pour la réalisation du moi, déguisée en lutte pour une cause.
Les militants de Just Stop Oil et de Extinction Rebellion se sont également collés à La Cène de Léonard de Vinci, au Primavera de Botticelli et au Massacre en Corée de Picasso à la National Gallery of Victoria de Melbourne.
Ces djihadistes climatiques dépendent des autres pour valider leur estime d’eux-mêmes. Ce qu’ils désirent ardemment, c’est jouer un rôle dans un drame exaltant joué devant un vaste public. Affligés d’un besoin pathologique de se considérer comme exceptionnels ou remarquables à tout moment, leur objectif est toujours la séduction des autres, d’arriver à captiver leur attention, à susciter leurs éloges ou leur sympathie, afin de consolider leur identité chancelante. Libérée et déconnectée des liens sociaux traditionnels, ils utilisent leur individualité pour accroître leur propre sentiment d’insécurité, qu’ils ne pourront surmonter qu’en contemplant le reflet de leur moi grandiose dans les yeux des autres, lorsqu’ils s’engagent dans un geste héroïque.
Parce que l’état d’esprit catastrophiste des écologistes considère que, vu l’apocalypse climatique imminente, le monde n’a pas d’avenir, il est logique de ne vivre que pour le moment présent et que « nos yeux restent fixés sur notre propre représentation privée, que nous devenions des connaisseurs de notre propre décadence, que nous cultivions une attention transcendantale à l’égard de nous-mêmes », comme l’a dit l’historien américain Christopher Lasch.
Okay now folks in the UK who want a plant-based future are doing milk dumps at the grocery store. Curious to know what folks think about this. pic.twitter.com/tBDEFgyt5x
Au Royaume-Uni, les personnes qui exigent un avenir basé sur les plantes déversent du lait dans les épiceries. Curieux de savoir ce que les gens en pensent.
Produits d’une société de plus en plus agnostique et à l’ère des rendements décroissants, de nombreux jeunes adultes finissent également par se tourner vers des mouvements politiques en lieu et place d’un mode de vie sécularisé. Ce n’est pas le salut personnel qu’ils recherchent, encore moins la restauration d’un âge d’or antérieur, mais le sentiment, ou même simplement l’illusion, d’une direction à leur vie et d’une certitude absolue. La lutte pour établir un sens solide de soi conduit invariablement certaines personnes à noyer leur identité dans une cause plus vaste, espérant surmonter leurs sentiments d’insignifiance et de désenchantement par l’investissement de leurs énergies dans une action collective radicale et performative. Comme l’a écrit Eric Hoffer, « on a l’impression que les frustrés tirent autant de satisfaction – si ce n’est plus – des moyens utilisés par un mouvement de masse que des fins qu’il préconise ».
Tant que l’apocalyptisme climatique continuera à fournir aux activistes un but artificiel et quelque chose à quoi s’accrocher, le son de cloche du mouvement vert continuera à sonner sans relâche, et les priorités écologiques urgentes – que Biden a décrites comme un « impératif moral » – seront non seulement utilisées pour justifier davantage de vandalisme et d’austérité écologique, mais serviront de prétexte à d’autres types de projets utopiques d’ingénierie sociale menés sous la bannière du Progrès™.
Ils utilisent la question du climat comme excuse pour imposer une réglementation politique aux économies de marché. ↩︎
Très tôt dans la pandémie, on savait qu’il n’y avait que 1 à 5% de risque qu’une personne atteinte de covid doive être hospitalisée. Pourtant, en avril 2021, 41% des Démocrates pensaient encore qu’il y avait plus de 50% de chances que ce soit le cas. ↩︎
En réalité, la part du PIB consacrée aux catastrophes naturelles a diminué ou est restée stable lorsqu’elle est « normalisée », c’est-à-dire lorsque les scientifiques prennent en compte l’augmentation de la richesse dans la zone sinistrée. ↩︎
Selon Michael Shellenberger, « en 1931, 3,7 millions de personnes sont mortes à la suite de catastrophes naturelles. En 2018, elles n’étaient plus que 11 000. » Et cette baisse du nombre de décès s’est produite alors que la population humaine a quadruplé. Ni le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies, ni aucun autre organisme scientifique réputé ne prévoit un renversement de la tendance à long terme à la baisse du nombre de décès, même en cas de réchauffement important. ↩︎
Les libéraux font beaucoup plus confiance aux médias que les conservateurs. Ils consomment également davantage d’informations grand public à caractère catastrophiste. Un duo efficace: ils ingurgitent davantage de contenu et croient ce qu’on leur dit. ↩︎
Notez à quel point l’alarmisme climatique comporte toujours des accents bibliques caractéristiques: les incendies et les inondations sont considérés comme des avertissements adressés à une humanité perverse et dévastatrice, tandis que les anomalies météorologiques sont des châtiments célestes et l’expression du mécontentement divin. La nature est considérée comme une force sensible qui nous réprimande pour notre orgueil et nos crimes climatiques. Nous sommes « coupables en diable », s’écrie le rédacteur en chef du Guardian chargé de l’environnement. « Face aux incendies de forêt, aux inondations et aux pandémies, on se croirait à la fin des temps, et tout cela est de notre propre faute », écrit un rédacteur du Hill. Une partie du mouvement écologiste est calviniste, en ce sens que le monde est maléfique et qu’il vaudrait mieux le détruire et le rendre au règne naturel. ↩︎
Note: pour ceux que ça intéresse, mon article précédent a été révisé et augmenté – la version qui figure sur le blog (pas le mail).
Note bis: après avoir lu cet excellent debunking, j’ai retiré de cette page la mention de l’effet Hutchison et de son rôle dans la démolition des WTC.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Einstein a été utilisé comme marionnette de propagande pour promouvoir une certaine idée de la science. L’idée que la science n’est possible que par les élites. Et que nous devons écouter ces élites. Et que seules des personnes stupides peuvent penser qu’elles ont tort.
Tout cela n’était que de la propagande, car même dans leurs propres écrits ou paroles, la plupart des soi-disant « scientifiques d’élite » doutaient de leurs propres idées. D’autres ont fait passer leurs idées pour de la « science établie », en utilisant des moyens de propagande, et non de la science.
Je pense qu’un groupe de psychopathes cherche à promouvoir ce genre de discours, pour leur propre orgueil et leur propre profit. Et qu’il est facile à des gens intelligents de les déjouer. Ils ont donc besoin de propagande pour maintenir leur faux statut d’élite. Et pour obtenir de l’argent pour des projets absurdes.
C’est Ben Davidson qui le dit. Il est le fondateur de la chaîneSuspicious0bservers. Il n’a pas de formation scientifique, il a étudié le Droit – il est donc avocat. Ses détracteurs l’accusent d’être un pseudoscientifique, un escroc, un narcissique et un chef de secte. C’est parfaitement exact. Ok, donc c’est une connerie, pas besoin de s’inquiéter. On passe tout de suite à l’article suivant.
Hep, pas si vite.
Croyez-le ou non, je me méfie du catastrophisme et des annonces de fin du monde – je ne tiens pas à passer pour un témoin de Jehovah – mais je les lis quand même, à tout hasard. J’ai lu celle-ci très attentivement. Commençons déjà par jeter un oeil sur les détracteurs et comparons point par point.
Un point qu’ils partagent tous (notamment potholer54), c’est de marteler systématiquement de la théorie de l’évolution, fleuron de la pseudoscience. Pas de façon très subtile ni originale, d’ailleurs, le bon vieux « strawman argument » qui consiste à valider sa théorie en contrant un argument creux, soigneusement sélectionné, de préférence articulé par un gugusse (dans ce cas précis, un créationniste pas très aiguisé) sans évidemment jamais s’aventurer sur le terrain des phénomènes complexes – par exemple, la coagulation sanguine ou la vision – et encore moins sur celui encore plus casse-pipe de l’ADN. C’est leur vieille tactique, celle qui a permis de maintenir en vie artificielle cette « théorie »: un faux débat entretenu pour faire passer comme scientifique un paquet de spéculations scientifiquement démontables en trois minutes chrono, le seul calcul des probabilités démontrant que même si c’était biologiquement, génétiquement, écologiquement et logiquement possible – ce qui n’est pas le cas, comme on le sait depuis la découverte du fonctionnement de l’ADN – l’évolution ne peut mathématiquement pas fonctionner, même sur une échelle de temps infinie. Donc pseudoscience: check. Pour une vraie réflexion scientifique à ce propos, voir la vidéo de Michael Clarage en lien plus loin sur cette page.
Deuxième point: défendre cette doctrine foireuse moyennant financements publics, privés, emplois officiels ou récolte de fonds constitue de facto une escroquerie. Check.
Troisième point, le narcissisme. Prenons le cas d’un certain Professor Dave, pantin arrogant vaguement diplômé, son sourire autosatisfait ne quittant jamais sa tête à claques de petite frappe de la mafia scientifique ambiante, son ego boursouflé servant d’écran entre la réalité et sa profonde ignorance et absence de toute forme d’humilité intellectuelle – sujet précédemment traité ici. De plus, ce con prétend faire la critique de gens du Thunderbolt Project, dont il est question plus loin, à qui il n’arrive pas à la cheville. Check.
Quant au sectarisme, je vous renvoie vers le tribunal d’inquisition de ces seules trois dernières années et à la persécution par les fact-checkers et autres organes de certification de tout ce qui pourrait menacer l’édifice fragile de leur culte scientiste et de son consensus. Quatrième point, check.
Voilà pour ce qui est de l’intégrité de ces personnages. Côté argumentation, cette page de fact-checking vous expliquera que Davidson a forcément tort puisque les vrais scientifiques n’ont pas trouvé d’influence du soleil sur le climat – donc il n’y en a pas. Et comment ont-ils fait pour ne pas en trouver? Eh bien, en n’en cherchant pas. En fait, cette même page vous explique qu’ils commencent à étudier la question. En 2023, après des milliards claqués pour étudier l’influence des pets de vaches sur le réchauffement climatique – et en conclure que ça va tous nous tuer – les scientifiques (les vrais) lèvent un instant le nez de leurs « études » pour commencer à se poser la question d’une possible influence climatique du soleil – dont la puissance émise est, simple rappel, de 3.86 x 1026 watts, c’est-à-dire 386 000 000 000 000 000 000 000 000 watts. C’est la blague de « L’influence des pets de sardine sur les courants marins », prise au premier degré.
Vous le voyez aussi bien que moi, cette civilisation n’est plus basée sur la science, qui est devenue contraire à ses intérêts. La seule encore vaguement fonctionnelle a essentiellement trait à la conception de systèmes fermés et ne comprend quasiment rien du monde naturel. Elle est donc potentiellement dangereuse, comme nous l’allons voir dans un instant.
Le monde moderne est à tous égards la création d’ingénieurs, la technocratie en étant l’aboutissement ultime et le transhumanisme le signe que, dans le présent modèle fermé – et même hermétique – l’humanité n’est plus gérable qu’en tant qu’objet connecté. Tenter de maintenir ce système avec l’IA est une plaisanterie: d’abord, il n’y a pas plus d’intelligence artificielle que de beurre en broche. On a juste rebaptisé quelques algorithmes – créés par des ingénieurs – d’une appellation ronflante, un gadget qui, abreuvé de la science bancale actuelle, ne pourra que nous mener plus loin dans l’impasse du fantasme et de l’incantation magique. Les délirantes prédictions énergétiques actuelles en sont un exemple spectaculaire, mais quasiment tous les domaines sont touchés. Passons-en quelques uns en revue.
L’ingénierie sociale nous a donné les doctrines délirantes du woke, du transgenre, et plus généralement de la gauche idéologique, menace mortelle pour cette civilisation.
L’ingénierie médicale nous a donné l’IA pourvoyeur de diagnostic et notre nouvelle amie, la plateforme ARNm, qui est de la pure ingénierie biologique – ils le disent eux-même, de la reprogrammation – une daube scientifiquement tellement analphabète que l’intention de nuire n’était même pas utile. Ce n’est évidemment pas un vaccin et ce n’est pas non plus une thérapie génique (puisque celle-ci est destinée à corriger un défaut génétique). C’est une greffe génétique, avec toutes ses conséquences imaginables, dont le rejet. Jusqu’à présent le Dr Chestnut est le seul médecin à l’avoir compris. Voilà le niveau de la communauté médicale…
L’ingénierie financière, après avoir découplé l’économie des besoins humains réels et détruit le système monétaire, aboutit aujourd’hui à la fausse Monnaie Numérique de Banque Centrale.
Quant à l’ingénierie industrielle, elle s’est emparée de tout, y compris des domaines où elle n’avait rien à faire, sans se poser trop de questions sur l’avenir. Le monde paysan a été balayé par l’ingénierie agricole et l’artisanat par les techniques d’usinage – qui représentent aujourd’hui le dernier vrai pouvoir économique. Les deux ont certes permis l’énorme bond en avant de la démographie et du niveau de vie au siècle dernier mais nous ont enfermés dans une bulle artificielle, techniquement brillante, assez ludique mais scientifiquement illettrée. Le vrai progrès du XXème siècle n’est donc pas la connaissance de l’univers mais les Kinder® Surprise®. Au niveau humain, nous avons perdu dans tous les domaines traditionnels des acquis et un savoir-faire irremplaçables, dont nous pourrions bientôt sentir le manque si le système tombe en panne d’essence.
Les financements sélectifs politiquement motivés de la recherche fondamentale en ont fait une doctrine, la « science » du climat en étant l’exemple type et le signe que le système est prêt à s’autodétruire en croyant à ses propres mensonges et en fonçant vers un avenir énergétique reposant sur des fantasmes – fusion nucléaire, énergies renouvelables, et ta soeur? – entretenus par un monde politique engagé sur la route du Lysenkoïsme.
Le vide intergalactique de la science officielle crée ainsi un appel d’air, dans lequel se glissent des gens comme Davidson, et d’autres que je liste ci-dessous. Pour leur infatigable curiosité, leur courage intellectuel, leurs méthodes rigoureuses et souvent ingénieuses, je les appelle les bricoleurs. Ce sont eux les derniers gardiens de la recherche.
Miles Mathis, dont je traduis régulièrement ici les brillants debunkings, produit des papiers scientifiques au moins aussi intéressants. Sa théorie de la charge, accessible aux néophytes moyennant un peu d’effort, règle un nombre impressionnant de contradictions, d’à-peu-près, d’erreurs grossières et tenaces – voire de fraudes pures et simples – de la physique du siècle écoulé. Elle permet notamment de prévoir les événements solaires et leur influence, là où la science officielle pédale dans la choucroute, et de démonter des arnaques telles que la fusion et les réactions thermonucléaires. Ses papiers scientifiques sont aussi parsemés d’idées praticables. De plus, c’est un peintre de haut niveau (comme Sasha) et il est né la même année (du dragon) que Adam Curry et moi-même – une excellente cuvée, donc. Un léger bémol quand même, il en fait vraiment beaucoup pour un seul homme, d’autant qu’il avoue dormir plus que la moyenne. Je ne serais donc pas autrement surpris qu’il reçoive un léger coup de main de la part de gens très doués en maths et en physique, qui auraient aussi intérêt à balancer sur les coulisses du Renseignement américain. Autre détail déplorable, il se voit encore, malgré les années qui ont blanchi ses tempes, comme un « révolutionnaire de gauche » et considére que les gouvernements ont volontairement trahi la « vraie » gauche au détriment des peuples – enfin, l’illusion habituelle des idéalistes qui refusent de voir que, vraie ou fausse, la gauche signifie l’Enfer sur Terre et rien d’autre.
Le Thunderbolt Projectde feu Wal Thornhill offre la même solidité que Miles dans le domaine de l’analyse et des prévisions des événements cosmiques, en plus de proposer le modèle le plus recherché sur l’histoire du système solaire et de l’univers en général. Ses membres sont les représentants principaux de ce qu’on appelle couramment l’Univers Électrique, dont toutes les théories sont testées et reproductibles en laboratoire, donc scientifiquement validées. Tout comme Davidson, qui a été leur invité occasionnel, ils tentent de replacer leur théorie dans une perspective historique, en les reliant aux événements décrits dans les textes anciens et/ou sacrés. Leur prédecesseur est Immanuel Velikovski, l’auteur de « Mondes en Collision » – leur ouvrage fondateur, en quelque sorte. Le projet réunit une énorme équipe pluridisciplinaire sous forme d’orateurs invités, comme Stephen Crothers, un des plus brillants mathématiciens contemporains, qui démonte sans appel des inepties telles que le Big Bang et les trous noirs, et Michael Clarage, un autre scientifique brillantissime (et un grand penseur que j’ai déjà publié ici) dont je vous recommande tous les écrits et toutes les vidéos (la plus récente est ici et le sous-titrage en français fonctionne à 99%, comme sur la plupart de celles de la chaîne). Wal nous a quittés cette année. C’est une grande perte mais la relève du projet est d’ores et déjà assurée. Si le sujet vous intéresse, il représente le meilleur investissement en temps possible. Pour une raison qui tient à mon avis de la querelle de clocher et de son légendaire narcissisme, Miles les regarde de haut – une lourde erreur de sa part.
Neal Adams – oui, le dessinateur de comics – était le dernier à défendre la théorie de la Growing Earth (la Terre qui grandit). Il en reste ses vidéos sur sa chaîne YouTube (attention, celles publiées depuis son décès sont de pures conneries), qui montrent sans le moindre doute que la Terre, et toutes les planètes du système solaire, grandissent – la « pangée » étant un modèle partiel, les continents se rejoignant aussi parfaitement, comme un puzzle, du côté de l’Océan Pacifique, sans subduction. Ça exaspère évidemment les « vrais » scientifiques (voir plus haut), qui rappellent que la création de masse est impossible puisqu’ils n’ont « rien trouvé ».
Rappelons un autre bricoleur, le Dr Zelenko, dont le protocole de traitement a sauvé de nombreuses vies pendant que la science officielle créait une véritable hécatombe dans les hôpitaux à coups de protocoles mortels, avant de faire un nombre incalculable de victimes à coups d’injections de la même espèce. Comme vous le voyez, il n’est pas inutile de s’intéresser aux bricoleurs et à leur travail.
Voyons maintenant, avant d’examiner ce qu’il dit, ce qui est reproché à Davidson.
C’est un pseudoscientifique? Check. Mais lui étudie sans relâche depuis quinze ans l’influence du soleil sur le climat, sur base de sources officielles, en y confrontant en permanence ses conclusions – qu’il diffuse sous forme de conférences et vidéos – ce qui est la définition de la science.
C’est un escroc? Check. D’après moi, ceux qui se font payer ce genre de service sont des escrocs. Je ne demande pas un centime pour le boulot que me demande ce blog, et je réserve mes seuls dons aux gens très pauvres. Je ne donnerai donc jamais rien à Davidson, problème réglé. D’autre part, si la catastrophe majeure qu’il annonce se produit, les stages et formations (payants) en survivalisme qu’il organise dans son tout nouveau ranch n’ont pas beaucoup de sens, vu que [spoiler alert] quasiment personne n’y survivra. Notons que sa chaîne YouTube, sur laquelle il publie une vidéo par jour, n’est pas monétisée.
C’est un narcissique? Check. Pour ne rien vous cacher, la majorité de ceux qui font des vidéos ou écrivent des articles finissent par aimer s’écouter parler et se relire. Je ne suis pas une exception, je peaufine mes écrits à l’extrême – tout ce que je publie a été au minimum relu cinquante fois et pas seulement pour l’orthographe. Vu la somme de travail que met Davidson dans ses publications, il n’a évidemment pas échappé à ce travers.
Et c’est incontestablement un chef de secte. Il anime un streaming hebdomadaire pour ses abonnés, qu’il traite en disciples et désigne comme « 0bservers« . C’est putassier au possible, de la relation publique niveau zéro, mais les américains en sont très friands. De plus, il leur fait miroiter la promesse d’une salvation, ce qui est typique des sectes.
Voilà pour le profil du personnage, auquel j’ajouterai le fait qu’il est manifestement très intelligent et comme il le précise lui-même, qu’il est doué de mémoire photographique. Parlons maintenant de ses arguments. Le « livre fondateur » de Suspicious0bservers date de 1963 et s’intitule « The Adam and Eve story« . Il a été écrit par un certain Chan Thomas, un agent la CIA (!) – agence qui a classé secret son bouquin avant de le déclassifier en 2013 dans une version expurgée, disponible sur leur site. Les premières pages décrivent un cataclysme à venir, d’une ampleur biblique tellement impossible à imaginer que je les traduirai dans le cinquième article de cette série – et probablement la suite, dès que je trouve un peu de temps. Vous en serez donc les premiers lecteurs francophones, vu qu’il n’a jamais été traduit en français. C’est de loin le bouquin le plus intéressant que j’ai lu – et j’ai lu beaucoup. Le bagage intellectuel de son auteur le situe à cent coudées au-dessus de ses « critiques », témoignage d’un temps révolu où la CIA disposait d’une réserve de gens extrêmement compétents et érudits – en contraste avec ceux qui sortent aujourd’hui de Harvard ou de Yale. C’est sur l’hypothèse de ce cataclysme que travaille Davidson en tentant d’en lire les signes présents dans les observations astronomiques, planétaires et dans le comportement humain (on y revient plus bas) pour le dater plus précisément.
Il aurait lieu entre 2030 et 2040.
Au plus tard.
Je vous avais promis la raison de la disparition possible des gouvernements dans la décennie, vous voyez maintenant de quoi il s’agit.
Ok, posons d’abord les questions de base. Vu qu’il émane du Renseignement, la première serait: l’ouvrage original est-il une autre opération de démoralisation – du genre que dénonce Miles? Je serais intéressé par son évaluation de la théorie de Davidson, par rapport à la sienne, mais je doute qu’il me réponde vu mes origines « phéniciennes » – on fera donc sans. L’article suivant de cette série est une transcription d’une vidéo récente de Davidson (encore quelqu’un qui ne fait que des vidéos) qui résume sa théorie. Vous en jugerez donc vous-mêmes.
Maintenant, écrivons un peu de science-fiction, en tentant de revoir nous-mêmes les événements récents à la lumière de cette théorie. Imaginons que cette théorie soit solide. Imaginons que le Renseignement soit de cet avis. Ils ont évidemment un accès prioritaire aux recherches et aux écrits d’un de leurs agents, probablement avant même leur publication. Sachant que ceux qui disposent d’informations gagnent un avantage stratégique, ils peuvent ainsi les censurer pendant soixante ans et expurger les passages qu’ils estiment délicats. Pendant ce temps, ils ont tout le loisir de s’organiser pour l’événement. Vu qu’il est impossible de sauver tout le monde et que 99% de toute vie sur Terre disparaitrait en quelques heures, que feriez-vous à leur place? Je réponds en y mettant une bonne dose de cynisme.
J’organiserais un faux événement de menace nucléaire qui justifierait la construction d’un réseau d’abris de survie souterrains. Je préserverais le plus grand nombre possible de semences dans un lieu extrêmement bien protégé. Je mettrais du pognon dans la création de semences modifiées qui pousseraient sur des sols dévastés. J’investirais dans des systèmes de recyclage des déchets permettant de récupérer de l’eau potable. Je mettrais en service des satellites de télécommunication accessibles depuis un valise portable. Je financerais la mise au point de systèmes de production d’énergie sans pétrole (évidemment impossible à exploiter dans un monde bouleversé), systèmes qui ne sont d’aucune utilité pour alimenter le réseau global mais pourraient servir au niveau de petites collectivités. Je conditionnerais les foules à l’idée d’un cataclysme majeur – en produisant des tombereaux de films apocalyptiques. Je lancerais des opérations de contrôle de la population qui permettraient de gérer la panique finale. Je mettrais l’ensemble de la société sous contrôle militaire (j’y reviens dans un prochain article). J’opèrerais une sélection des humains les plus résilients, ceux qui ont le plus de chance de s’en sortir hors système, opération que j’imposerais à tous les gouvernements en échange d’une place dans « l’Arche ».
Et last but not least, je ferais mettre au point un système ultra-portable de création de « vaccin » sur mesure, en un temps record, que je ferais tester sur la moitié de la population terrestre.
Voilà pour la science-fiction – reste maintenant à voir si la réalité est encore plus étrange. Davidson a une explication plus simple au comportement chaotique ambiant. Le bouclier magnétique terrestre allant en s’affaiblissant, les rayonnements solaires et cosmiques moins bien filtrés exercent sur le cerveau humain une influence qui se traduit par une émotionnalité excessive et une diminution des fonctions cognitives – des signes de décadence décrits dans les textes sacrés comme précurseurs de l’apocalypse.
Maintenant, il ne reste plus qu’à attendre…
Comme écrit plus haut, je descends d’une très ancienne tribu – celle que Miles désigne sous l’appellation « Phéniciens » – dont l’histoire est liée à celle de l’Arche de Noë. Mes ancêtres ont donc eu droit au spectacle d’un événement dont Davidson nous dit qu’il va bientôt se reproduire. Je ne sais pas vous, mais personnellement, je ne voudrais rater ça pour rien au monde.
La maladie de Marburg ou une autre fièvre hémorragique?
La « contagion catastrophique »?
La guerre civile?
La guerre chaude en Europe?
L’hyperinflation?
Les pénuries
d’énergie?
de matières premières?
alimentaires – la famine?
La catastrophe climatique?
L’invasion migratoire?
Une cyber-attaque?
Le black-out?
Le contrôle total par les monnaies numériques?
La fin de l’humanité par l’intelligence artificielle?
Une invasion extra-terrestre?
Un concert de Francis Lalanne?
Un peu de tout?
Autre chose?
Rien?
Une lectrice sur Substack fait ce commentaire:
L’opération covid n’a jamais été fonction d’une protéine de pointe ou d’une nanoparticule lipidique ou d’un bolus [NdT. injection rapide et brève d’une substance dans un vaisseau sanguin] ou d’un coronavirus ou d’un laboratoire de biologie spécifique ou d’un scientifique ou d’un personnage public en particulier.
Les personnes que nous voyons sur nos écrans, à de rares exceptions près, ne sont ni des supergénies ni des superméchants intentionnels. Et ils sont loin d’avoir sur Mère Nature autant d’emprise qu’ils voudraient nous le faire croire.
La puissance des forces qui se dressent contre l’humanité réside dans leur capacité à collecter et à interpréter des données à une échelle colossale. OODA. Depuis plusieurs décennies, ils ont étudié et analysé les systèmes de la société humaine. Après de nombreux essais, et après avoir déterminé à leur satisfaction qu’ils sont désormais capables de fournir aux différents éléments de la société humaine les informations qui provoqueront l’autodestruction de l’humanité, ils ont mis en œuvre l’opération covid-19 en direct.
Leur opération comporte d’innombrables redondances. Si la première piqûre ne vous tue pas, peut-être que la dixième le fera. Si vous échappez à l’injection, on vous laissera dans la misère et vous mourrez de désespoir. Ou vous serez déclaré fou et hospitalisé de force. Ou vos enfants vous seront enlevés. Ou votre eau en bouteille sera contaminée par du poison. Si vous n’avez pas sur vous le traceur électronique que Big Data vous aura attribué, vous ne pourrez ni acheter ni vendre. Si vous utilisez un système de paiement décentralisé astucieux, il sera réglementé jusqu’à devenir inutile après que l’on vous ait d’abord volé votre argent. Si vous décidez de vous révolter, des algorithmes de pré-crime détecteront vos intentions et la police vous arrêtera. Et ainsi de suite.
Les forces qui se dressent contre l’humanité savent que leur cible est un organisme complexe et vital dont le comportement ne se prête pas toujours à la prédiction. Elles ajustent constamment leur opération.
D’abord, ce n’est pas « l’opération » qui est ajustée mais l’ensemble de la société. Autrement dit, la société est l’opération. Une des manières traditionnelles de l’ajuster est l’alternance de totalitarisme étatique d’un côté et de laisser-faire de l’autre – la « gauche » et la « droite ». La gauche, c’est ce qui déresponsabilise, infantilise et endoctrine l’individu et lui enlève tout pouvoir de décision au nom du « bien commun » – ce que nous avons eu ces trois dernières années en version sanitaire. La droite, c’est ce qui le tient pour seul responsable de son sort, le punit pour la moindre faiblesse (ou pour rien, d’ailleurs), quitte à le laisser crever – on a un échantillon assez violent des deux avec le règne de Macron, qui en a surtout retenu l’aspect Stasi/Tonton macoute – l’idée étant qu’une fois qu’on a été trop loin dans l’un ou l’autre sens, il suffit de passer le relais à l’autre équipe, qui rattrapera la mayonnaise.
La question est de savoir si la mayonnaise est encore rattrapable et quel est l’avenir d’un monde plus stupide, plus laid, plus fou et plus violent à chaque minute – bref, dangereux – où les gouvernements s’en prennent directement à leurs populations de façon aussi peu courtoise.
Reprenons quelques éléments de l’opération:
Dépopulation
Stérilisation
Zombification
Destruction de l’enseignement
Destruction de l’économie
Destruction de la paix sociale
Destruction du réseau de production d’énergie
Destruction de l’agriculture et de l’élevage
Destruction du réseau médical
Destruction des moyens de transport
Contrôle de la consommation
… ce qui se décline aujourd’hui en mesures sanitaires, monnaies numériques, revenu universel, contre-mesures climatiques, intelligence artificielle et tout ce genre de connerie. Le fait que tout déboule en même temps montre qu’on est dans les mesures d’urgence, des moyens de contrôle de dernier recours justifiés par les catastrophes annoncées, réelles ou fictives: pandémies, réchauffement planétaire, tarissement du pétrole, rarification des ressources, chômage de masse, krach financier, etc. Le Grand Reset étant un livre de science-fiction écrit par des fonctionnaires, infaisable en vrai, il semble que la stratégie est finalement de « brûler le village pour le sauver ». Nous ne sommes donc pas « en transition » mais en plein stage de survie à l’échelle planétaire. Le système est étonnament résilient mais pour combien de temps? Il tiendra le coup jusqu’à son point de bascule, moment auquel il s’effondrera, surtout si on l’aide un peu en coulisses. Y aura-t-il une prise de conscience suivie d’une révolte, comme l’annonce Parrhesia? On en est déjà à des millions de morts et question révolte, à part beaucoup de paroles – le rôle de l’opposition contrôlée – et quelques manifestations complètement inutiles, rien n’est fait. Faisons un rapide tour d’horizon du théatre des opérations avec trois exemples concrets.
Même s’il ne fait plus guère la une, on pourrait se demander combien de temps va encore durer le conflit Russie/Ukraine, qui, en toute logique, aurait dû être bouclé en deux semaines – comme dans « deux semaines pour aplatir la courbe ». Il ne tient encore que par le déstockage (payant) d’armements américains et européens – dont on perd la trace mais dont une partie finit apparemment en Afrique, nouveau théatre des opérations, et en Europe de l’Ouest, dans le cadre de la vaste manoeuvre de déstabilisation/changement de régime en cours. L’Opération Militaire Spéciale russe est ainsi devenue de facto une guerre d’attrition, un Verdun à l’échelle nationale où, comme lors de la Première Guerre mondiale, la classe paysanne est envoyée à une mort lente mais certaine pour préparer le pays, initialement utilisé par les États-Unis comme plaque tournante de corruption, à la mainmise de ces derniers sur les riches terres agricoles de l’Est – comme dit John C Dvorak, « Autant barrer Ukraine tout de suite et inscrire Cargill à la place ». Pour des raisons ethniques, la Russie gardera vraisemblablement les territoires russophones, qu’ils sont sans doute les seuls à pouvoir durablement gérer. Tout ça sent l’opération commerciale entre deux super-puissances, dans laquelle l’Europe se voit une fois nouvelle fois léser, pour rester poli. Mais ne m’écoutez pas, demandez plutôt à Victoria Nuland de vous expliquer.
En Russie même, la plateforme ARNm – en collaboration avec AstraZeneca – semble avoir debeaux jours devant elle. Ça ne risquera pas d’arranger leur problème de déclin démographique mais n’empêche toutefois pas leur président de rappeler à chaque occasion la décadence de l’Occident, pendant que la Fédération s’engage sur la voie des smart cities et que leurs voisins et amis mettent en place des villes de 15 minutes – les solutions « durables » chères au Forum Économique Mondial. Tout ça pour rappeler qu’ils ne sont pas, malgré ce que tentent de vous en faire croire leurs porte-paroles occidentaux (payés), les « résistants » au Nouvel Ordre Mondial: ils en sont l’avant-garde et le futur centre.
Côté États-Unis, que se passera-t-il l’année prochaine? Après la campagne de décérébration intensive de ces trois dernières années à coups de Covid, « transmaoïsme » (sujet extrêmement bien traité par John et Adam depuis le n°1541 de NoAgenda, auquel j’aurais pu consacrer des dizaines d’articles si j’avais eu le temps), wokisme, marxisme idéologique et drogues psychotropes, deux camps inconciliables ont été créés, situation qui pourrait bien sonner le glas de l’American Way of Life. Pour rattraper ladite mayonnaise, on parle aujourd’hui de gouvernance bi-partite Démocrates/Républicains, qui se concrétiserait par la désignation de Robert F Kennedy Jr comme candidat Démocrate à la présidence et par sa « victoire » possible dans son rôle revendiqué de rassembleur. En réalité, à l’instar du rôle d’homme providentiel de Robert Malone dans le « mouvement pour la liberté médicale », RFK a été adoubé en haut lieu pour gérer l’après-Covid en version très soft. Après avoir focalisé – notamment par le biais de son bouquin « The real Anthony Fauci » – la faute des injections sur les seules institutions de régulation (la FDA, les CDC, etc.), son projet politique pour l’avenir est, avec l’aide de Malone, de « rétablir la confiance » envers ces institutions, qui ne seraient tenues qu’à de simples excuses pour ces trois dernières années, en glissant discrètement sur le fait qu’il s’agissait d’une opération militaire (voir les articles de Katherine Watt sur ce blog). Bref, le Grand Pardon. [Edit:je tombe justement aujourd’hui même sur cet article où Malone présente le nouveau bouquin de RFK, consacré aux coulisses militaires/renseignement de la « biodéfense ». En attendant de le lire, je retire temporairement ce que j’ai dit quatre lignes plus haut.]
Pour remplir ce rôle, il cumule quelques atouts électoraux, qui joueront ou non en sa faveur: énorme et précieux travail d’information médicale et travail sur le terrain à travers Children’s Health Defense, Démocrate mais capable de faucher les votes MAGA à Trump (le poulain du Renseignement militaire discrédité par l’Opération Warp Speed), grand défenseur des mesures « climatiques » anti-pétrole et anti-nucléaire (sur lesquelles il a bâti sa carrière d’avant-Covid) et de l’agriculture régénérative (sans engrais ni pesticides), son programme est une mise à jour des grands axes « progressistes » verts à la sauce « libertaire », ce qui le rendra à moitié digeste pour une droite inquiète de son possible avenir sous dictature sanitaire (menace brandie et exacerbée par sa base de soutien), tout en restaurant la ligne traditionnelle d’une gauche qui devra gérer tôt ou tard ses traumatismes idéologiques et accepter qu’il est leur seule option. Son programme très vertueux laisse toutefois un détail mineur à régler: même en les rationnant sévèrement, comment il compte faire pour fournir énergie et nourriture à 360 millions d’américains reste un mystère.
Plus près de nous, est-il encore possible de désamorcer la poudrière de la France, sa déstabilisation télécommandée depuis Washington et Langley, sa politique énergétique sabotée par l’Allemagne, et surtout qui est encore capable? Le récent « coup d’État » au Niger scellera encore un peu plus la fin de la Françafrique, que la Chine, la Russie – en position de force par son contrôle militaire des exportations de céréales ukrainiennes – et dans une moindre mesure, les États-Unis sont en train de se partager, grâce à l’ineptie du caractériel Macron, qui aura ainsi achevé sa tâche de transformer, à coups corruption institutionnelle, le pays qui lui a été « confié » en république bananière, soumise à un pillage comparable à ce qu’a subi la Russie après la fin de l’ère soviétique.
Tout ceci indique que nous ne sommes pas (ou plus) dans un scénario de guerre économique. L’élite financière sait pertinemment que le système monétaire et la taxation qui le soutient sont totalement morts. Elle est donc engagée dans une guerre des ressources – une des raisons pour lesquelles elle tente de réduire la consommation par crises artificielles, inflation, prétexte « climatique », contrôle par MNBC et score social. La Russie et la Chine – et le bloc BRICS en général – partent gagnantes dans cette guerre, en jouant la carte du bon sens énergétique, et celle de la diplomatie « win-win » en Afrique et ailleurs – dans le cas de la Chine, dans tous les territoires traversés par sa Nouvelle Route de la Soie.
Pendant ce temps, ce ne sont pas seulement les Français qui ont perdu leur pays mais tout l’Occident qui est au bord de l’implosion. Le nombre de gens à la rue ne cesse de croître et rien n’est fait pour eux – autre méthode de réduction de l’espérance de vie (la moyenne de survie pour un sans-abri est de dix ans). Au Canada, on leur propose le suicide médicalement assisté. Même phénomène en Belgique, où la crise du logement prend des proportions bibliques, le réseau d’hébergement des enfants étant saturé au point où des bébés sont pris en charge dans des services hospitaliers psychiatriques. À part cette masse sans cesse grandissante d’exclus, tout va bien ici pour l’instant pour le citoyen lambda, toujours très bien payé et donc encore très taxable, le pays étant (bien) géré par une bureaucratie indéboulonnable et relativement imperméable aux possibles délires de la caste politique – relativement rares dans un pays où la médiocrité est élevée au rang de vertu et protégé par son statut de conciergerie des institutions atlantistes et européennes.
Voilà un bref aperçu de la situation dans ses grands axes, telle qu’elle est visible aujourd’hui, en gardant à l’esprit que d’autres éléments, dont nous n’avons pas la moindre idée, agissent probablement en coulisses. Quoiqu’il advienne ensuite, vu l’impasse dans laquelle est engagé le système, les réponses finiront tôt ou tard par s’articuler sur le même type de contrôle démographique que celui employé pour le Tiers-Monde, dont le Covid et ses produits dérivés en sont une première salve, comme l’a expliqué Catherine Austin Fitts: une dépopulation, quel que soit le nouveau nom qu’on lui donne – guerre de cinquième génération, iatrogénocide, etc.
Ce qui amène la question que j’ai déjà évoquée ici: y a-t-il encore moyen de faire autrement? Cette société est conçue pour fonctionner selon des paramètres économiques, industriels et démographiques assez rigides – la variable d’ajustement à laquelle « ils » semblent tenir le plus étant la démographie, celle qui se décide en haut lieu pour préserver le modèle. La solution serait bien entendu de changer de modèle – d’urgence – mais est-il encore temps et quels peuples sont-ils prêts à en faire l’effort physique et moral? C’est-à-dire, refuser de s’enfoncer dans la décadence dont nous parle Vladimir – qui n’est pas, et de loin, l’exclusivité de l’Occident mais un problème de civilisation, dont la fragilité a été bien mise en avant par la crise Covid.
La médecine, qui n’a jamais cessé de faire reculer les limites de l’acceptable (voir notamment ici et tous mes articles sur les injections et thérapies géniques) et torturé les animaux pour des questions « de sécurité », a maintenant complètement basculé dans la monstruosité sénécide, fratricide et, signe de fin des temps, infanticide (ici, ici, ici, ici, liste non-exhaustive). Le Dr Hodkinson mentionne ici le sacrifice d’enfants chez les Aztèques, pour apaiser la colère des dieux. Je pense que c’est exactement là où nous en sommes, ce qui devrait nous rappeler que la civilisation n’est jamais qu’un arrangement temporaire, jamais loin de la barbarie, et que les civilisations ont une curieuse tendance à disparaître. La question serait de comprendre comment, ce que nous allons tenter en creusant un peu l’Histoire dans la suite à cet article. Apparemment, il existerait un phénomène récurrent qui remettrait les pendules à zéro, ferait table rase des mensonges, fausses excuses, ambitions de demi-dieux, décadence et tutti quanti. Un « Build Back Better« , un « Grand Reset » et une dépopulation à une échelle inimaginable, qui donneraient une autre raison aux mesures d’urgence.
Note de traduction: je n’ai pas traduit le texte figurant sur les dias ni sur la page du bouquin en illustration – pas par manque d’intérêt mais de temps. Je les traduirai toutefois sur demande (dans les commentaires). No problemo!
Dommages persistants au microbiome intestinal après l’injection Covid-19 à ARNm
Hypothèse du microbiome et de l’ivermectine par Sabine Hazan MD, et al.
Sasha Latypova
24 juillet
Toutes les surfaces extérieures du corps humain sont couvertes de microbes qui ne causent normalement aucun dommage et sont en fait bénéfiques. Ces organismes commensaux présents sur la peau aident à décomposer les cellules cutanées mourantes ou à détruire les débris sécrétés par les nombreuses glandes et pores minuscules qui s’ouvrent sur la peau. De nombreux organismes du tractus intestinal décomposent des déchets complexes en substances simples, et d’autres participent à la fabrication de composés chimiques essentiels à la vie humaine, tels que les neurotransmetteurs nécessaires au bon fonctionnement du cerveau et du système nerveux.
Le tractus gastro-intestinal, la bouche, le nez et les sinus sont richement peuplés de micro-organismes, dont certains sont de véritables commensaux – vivant chez l’homme et tirant leur subsistance des cellules de surface du corps sans causer de dommages – et d’autres sont impossibles à distinguer de ce que la médecine officielle appelle des « germes de maladie ». Ces derniers peuvent vivre comme de véritables commensaux dans le tractus spécifique d’un être humain sans jamais provoquer de maladie. Cependant, lorsque l’environnement est modifié, on constate qu’ils sont surreprésentés en parallèle avec l’apparition d’une maladie grave chez leur hôte. Ce paradoxe n’a jamais été expliqué par la « science moderne », qui insiste invariablement sur le fait que ces microbes sont des agents pathogènes, qu’ils doivent être universellement craints et contre lesquels il faut se « vacciner ». Ces arguments sont également la pierre angulaire du racket de la biodéfense qui permet aux « virologues », « vaccinologues » et autres parasites du complexe militaro-industriel de s’enrichir, d’acquérir du pouvoir et du prestige social.
On ne sait pas pourquoi, par exemple, la bactérie streptocoque hémolytique peut vivre pendant des mois dans la gorge sans causer de dommages et provoquer soudainement une crise aiguë d’amygdalite, ni comment un pneumocoque apparemment inoffensif peut donner lieu à une pneumonie. De même, on ne comprend pas comment une personne peut être porteuse inoffensive d’une bactérie Haemophilus influenzae de type B dans la gorge, puis tomber malade lorsque l’organisme envahit le corps et provoque l’une des formes les plus graves de méningite. Certaines personnes sont porteuses de la bactérie Yersinia pestis, associée à la peste médiévale. Elles ne meurent pas pour autant et ne représentent aucun danger pour personne.
Il se peut que des influences extérieures perturbent l’équilibre entre l’hôte et les microbes, ou qu’un nouvel envahisseur microbien pénètre dans l’organisme et, en entrant en compétition pour un élément de l’environnement, force le parasite d’origine à réagir plus violemment avec son hôte. Le terme « résistance réduite », souvent utilisé pour décrire les conditions d’apparition d’une maladie infectieuse, n’est pas spécifique et implique simplement tout changement dans le système immunitaire de l’hôte.
En d’autres termes, le débat qui fait rage actuellement sur l’existence ou l’inexistence des virus est un faux débat binaire. Il détourne l’enquête de l’examen approprié des méthodes utilisées par les auteurs pour concevoir les attaques biochimiques sous le couvert des « pandémies » et de la « vaccination ».
Les virus (chaînes d’acides nucléiques), les bactéries (organismes unicellulaires) et d’autres microbes existent, mais ne constituent probablement pas une cause de maladie en eux-mêmes. Ils peuvent être impliqués dans un processus de maladie dans des conditions de déséquilibre, lorsque les mécanismes de défense de l’hôte sont endommagés. Ce fait est bien connu des auteurs d’attaques biochimiques. Ainsi, les principales méthodes de militarisation des microbes font appel à des techniques qui créent ce déséquilibre – soit en endommageant l’hôte, soit en l’exposant à une matière biologique synthétique concentrée et purifiée. Ces deux méthodes créent un déséquilibre temporaire capable de déclencher une cascade de maladies à mesure que l’organisme tente de rétablir son équilibre. L’affaiblissement de la résistance de l’hôte peut être induit par diverses tactiques : la peur, le stress, l’isolement, l’induction d’une dysbiose par d’autres vaccins ou d’autres déclencheurs tels que les radiations, ou par la vaccination d’animaux dans la chaîne alimentaire (dysbiose par l’alimentation), des agents toxiques environnementaux, etc. Dans ces conditions, ce qui est normalement un microbe inoffensif vivant en équilibre et bénéfique pour l’hôte peut devenir une arme d’empoisonnement.
L’hiver dernier, j’ai rencontré le Dr Sabine Hazan, gastro-entérologue et grande spécialiste du microbiome. Voici une vidéo de ma discussion avec elle que j’ai publiée il y a quelques mois. Je m’intéresse à la recherche sur le microbiome et j’ai voulu mettre en lumière les articles du Dr Hazan. Je suis convaincue que ce domaine de recherche est essentiel pour comprendre non seulement les lésions causées par l’injection C-19, mais aussi, plus généralement, toutes les lésions causées par les vaccins ainsi que le développement de maladies chroniques au fil du temps.
La première affiche traite des dommages causés aux bifidobactéries intestinales chez les patients ayant reçu une injection de C-19:
Cette étude a montré que les injections de C-19 endommagent la flore intestinale (mesurée par les niveaux de bifidobactéries) et que les dommages persistent chez 4 patients jusqu’à 9 mois. Après 9 mois, les niveaux de bifidobactéries sont tombés à pratiquement zéro.
J’ai interrogé le Dr Hazan sur les probiotiques. Apparemment, les suppléments de probiotiques inversent rarement la tendance et la plupart ne fonctionnent pas très bien. De nombreuses marques ne contiennent pas de souches de bonne qualité ou, même lorsqu’elles en ont, il est extrêmement difficile de repeupler l’intestin avec de bonnes bactéries. Les dommages causés aux bactéries intestinales ne sont pas faciles à réparer et il est préférable d’éviter de les endommager. Il est intéressant de noter que l’effet des injections C-19 sur le biome intestinal est difficile à évaluer de cette manière chez les personnes en surpoids, car elles manquent a priori de bifidobactéries. Cela indique un lien possible entre l’obésité et une microflore intestinale endommagée, dès l’enfance.
Par exemple (publié par DrHankMD sur Twitter):
Le vaccin Hib et l’augmentation du taux de diabète
Ces informations se trouvent dans ce livre:
« Les vaccins: sont-ils vraiment sûrs et efficaces? »
Ce domaine de recherche peut potentiellement expliquer le phénomène de l’augmentation de l’obésité et de l’obésité infantile bien au-delà de ce qui peut être expliqué par de mauvais régimes. Nombreux sont ceux qui soulignent le fait que les régimes alimentaires étaient assez mauvais il y a plusieurs décennies, mais que l’obésité était quasiment inexistante (et je peux en témoigner également). Peut-être les microbiomes intestinaux étaient-ils plus sains à l’époque ? Mon point de vue personnel est que le programme de vaccination d’il y a quelques décennies consistait en 3-4 concoctions traditionnelles (mauvaises et inutiles mais moins horribles) comparé aux 70+ poisons de haute technologie d’aujourd’hui.
Un autre article que j’aimerais signaler est l’article du Dr Hazan intitulé « Lost Microbes in Covid » (Microbes perdus lors du Covid), publié dans le BMJ Gastroenterology:
Résultats: Par rapport aux témoins (n=20), les patients gravement symptomatiques infectés par le SARS-CoV-2 (n=28) présentaient une diversité bactérienne significativement plus faible (indice de Shannon, p=0,0499; indice de Simpson, p=0,0581), et les patients positifs présentaient globalement des abondances relatives plus faibles de Bifidobacterium (p<0,0001), Faecalibacterium (p=0,0077) et Roseburium (p=0,0327), tout en présentant une augmentation de Bacteroides (p=0,0075). Il est intéressant de noter qu’il existe une association inverse entre la gravité de la maladie et l’abondance de ces mêmes bactéries.
Conclusion: Nous émettons l’hypothèse que la faible diversité bactérienne et l’appauvrissement des genres Bifidobacterium avant ou après l’infection ont entraîné une réduction de la fonction pro-immune, permettant ainsi à l’infection par le SARS-CoV-2 de devenir symptomatique. Ce modèle particulier de dysbiose peut être un marqueur de susceptibilité pour la gravité des symptômes de l’infection par le SARS-CoV-2 et peut faire l’objet d’une intervention préinfectieuse, intra-infectieuse ou post-infectieuse.
Enfin, le microbiome est lié à pratiquement toutes les maladies chroniques, y compris les maladies cardiovasculaires, métaboliques, neurodégénératives et même des problèmes tels que la dépression et l’anxiété.
Par exemple, voici comment la bifidobactérie est liée à la maladie de Crohn:
Et cette étude a montré que la maladie de Lyme est également associée à une perte de bifidobactéries:
La perte de bifidobactéries joue également un rôle important dans le cancer:
Je recommande de consulter les publications du Dr Hazan sur d’autres maladies.
Elle fait actuellement face à une attaque assaut de la part des agents du gouvernement et des entreprises – ces entreprises de « cybersécurité » qui agissent en tant qu’opérateurs de renseignement et créent de faux comptes sociaux pour supprimer les contenus qui contredisent le narratif du gouvernement. Ces mercenaires agissent de concert avec les revues universitaires pour supprimer les recherches qui menacent le discours dominant et pour rétracter les articles déjà acceptés qui ont déjà fait l’objet d’un examen par les pairs.
Mon propre avis sur la question: de faibles niveaux de bactéries bénéfiques et leur diversité déterminent probablement si une personne tombe malade avec des maladies de type grippal, si elle développe un dysfonctionnement métabolique (par exemple, l’obésité, le diabète) ou si elle développe des maladies chroniques telles que la démence ou le cancer. La conclusion est qu’il est extrêmement important d’optimiser la santé intestinale par une alimentation saine, en évitant les aliments transformés, les OGM et les additifs, en faisant de l’exercice, en s’exposant au soleil, en maintenant des niveaux appropriés de vitamines clés (C, D, zinc) et en évitant toutes les vaccinations.
Nous ferions bien de nous instruire sur les véritables moteurs de la santé, et le microbiome intestinal est un moteur incroyablement puissant. Notre approvisionnement alimentaire est actuellement attaqué tout autant que nos choix en matière de santé. Cherchez à savoir d’où vient votre nourriture, comment elle est cultivée, comment les animaux sont nourris et traités, comment cela affecte leur biome intestinal? Je vous recommande également de vous rendre sur les marchés de producteurs locaux, de rencontrer les agriculteurs et de discuter avec eux. Vous pourriez vous faire de bons amis et apprendre quelque chose d’important. Amenez aussi vos enfants!
Avant le plat de résistance, encore un petit avant-goût de fin du monde (occidental) pour épicer vos barbecues. C’est un article anglais (de Grande-Bretagne) mais ça fonctionne évidemment pour toute la zone US-Europe. Je vous le répète depuis trois ans, soyez prêts.
L’un des problèmes que posent les allégations selon lesquelles notre situation présente est « la même que dans les années 1970 », c’est que très peu d’adultes de l’époque sont encore là pour en partager le souvenir. Ceux d’entre nous qui étaient enfants à l’époque n’en ont gardé que des souvenirs déformés par le prisme de l’innocence de l’enfance. Je me souviens par exemple de l’extinction des lumières pendant la « semaine de trois jours » [NdT. voir ici], ainsi que de souvenirs plus flous de la pénurie d’essence à l’automne 1973. Mais nous, les enfants, n’avions guère conscience des difficultés que ces événements ont causées à nos parents: impossibilité de préparer le dîner, impossibilité de se rendre au travail en voiture, etc. L’inflation qui a suivi était encore moins tangible pour un enfant qui avait peu de choses dans lesquelles dépenser son argent de poche à l’époque. Ce n’est que plus tard dans la vie que j’ai pris conscience des efforts que ma mère devait fournir pour nourrir deux enfants avec des ingrédients dont le prix semblait augmenter d’une semaine à l’autre et d’un mois à l’autre.
Ce dont je me « souviens » des années 1970 est en fait très limité. La plupart de ce que je considère comme « mes souvenirs » ont, en fait, été générés par diverses couvertures médiatiques rétrospectives de la période, qui forment le cadre dans lequel mes bribes de mémoire se sont insérées. Et plus une personne est jeune, plus sa vision des années 1970 aura été façonnée par les médias plutôt que par sa mémoire. C’est pourquoi il a été si facile pour la médiocre couverture médiatique d’aujourd’hui de présenter nos problèmes actuels sous l’angle d’une décennie 1970 imaginaire.
La crise qui se développe actuellement est toutefois totalement différente de celle des années 1970 sur un point essentiel: la crise des années 1970 était en grande partie artificielle. En fin de compte, le choc pétrolier n’était rien d’autre que l’affirmation par le cartel émergent de l’OPEP de son nouveau pouvoir issu du pic de la production pétrolière continentale américaine. Il n’y avait pas de pénurie de pétrole, pas plus que la semaine de trois jours n’avait été causée par des pénuries de charbon. Ce qu’elles nous ont peut-être permis d’entrevoir, c’est ce qui risquait de se produire si nos économies épuisaient nos réserves de combustibles fossiles avant que nous n’ayons trouvé une alternative plus polyvalente et plus dense sur le plan énergétique. À l’époque, une théorie du complot largement répandue affirmait que les compagnies pétrolières avaient acheté tous les brevets relatifs aux technologies énergétiques alternatives et qu’une fois qu’elles auraient tiré le dernier dollar de la vente du pétrole cher, elles révéleraient – et tireraient profit – d’une infrastructure énergétique entièrement nouvelle.
C’est ainsi que, dans les années 1980, lorsque le nouveau pétrole a commencé à couler du nord de l’Alaska et de la mer du Nord, nous nous sommes tous rendormis. Du moins jusqu’à ce que ces gisements – et en fait, l’ensemble des réserves mondiales de pétrole conventionnel – atteignent leur maximum et déclinent dans les premières années du XXIe siècle. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous avons découvert que les principales économies du monde avaient été bâties sur une montagne de dettes dont le remboursement dépendait en fin de compte d’un approvisionnement toujours croissant en pétrole bon marché. Comme cela s’est produit l’année dernière, lorsque le prix du pétrole augmente, le prix de tous les éléments de l’économie augmente en conséquence. Cela oblige la masse des ménages à déplacer leur consommation des produits discrétionnaires vers les produits de première nécessité. Le ralentissement de l’économie au sens large qui s’en est suivi – la consommation discrétionnaire étant bien plus importante que la consommation essentielle -, conjugué à la hausse des taux d’intérêt par les banques centrales et à la réduction des dépenses et des impôts par les gouvernements, a fait exploser la montagne de la dette, entraînant la faillite du système bancaire et financier occidental.
Depuis, ce système est maintenu en vie grâce à l’assouplissement quantitatif et à des taux d’intérêt proches de zéro. En effet, l’état du système est si périlleux depuis 2008 qu’il était essentiel que ceux qui prétendent être nos dirigeants évitent de faire quelque chose d’aussi stupide que de bloquer l’économie ou de lancer une guerre économique non déclarée contre l’un des plus grands exportateurs de matières premières au monde. Comme je l’ai dit ailleurs, au lieu de vrais dirigeants, nous sommes affligés par:
« [un] panier de sociopathes, d’espions, de clowns et de gentlemen dont la place est dans une maison de soins pour déments… »
Et comme le Royaume-Uni l’a démontré récemment, la seule raison pour laquelle ils restent en place est qu’il n’y a personne d’autre, même vaguement compétent, pour prendre la relève. Il s’agit là d’une question structurelle, bien entendu. La grande différence avec les années 1970, c’est qu’à l’époque, les gouvernements administraient des pans entiers de l’économie, notamment en maintenant les banques privées à leur place afin de les empêcher de causer le genre de dégâts qu’elles avaient causés à la veille du krach de 1929. Aujourd’hui, les gouvernements se contentent d’adopter des montagnes de lois inapplicables dans l’espoir que quelqu’un d’autre trouvera la solution. Entre-temps, même nos infrastructures essentielles les plus importantes ont été confiées à des sociétés privées et à des fonds spéculatifs, dans le vain espoir qu’ils ne nous entubent pas avant de nous en laisser les coquilles en banqueroute.
Être un dirigeant politique aujourd’hui, c’est simplement gravir un échelon de plus sur l’échelle qui mène à la direction d’un fonds spéculatif ou à la direction générale de la dernière chaîne de télévision par abonnement… un processus qui ne requiert que la capacité de faire semblant de savoir ce que l’on fait. Les hommes d’État compétents n’ont pas à poser leur candidature puisque, après quatre décennies de néolibéralisme, il n’y a plus de place pour eux.
Mais n’oublions pas que tout semblait bien fonctionner tant que le pétrole continuait à couler et que la montagne de dettes irrécouvrables ne cessait de croître. Les conflits économiques et politiques des années 1980 s’étaient apaisés dans les années 1990, plus prospères. La guerre froide était terminée et, apparemment, nous jouissions des « dividendes de la paix ». Pour ceux qui avaient la chance d’avoir un emploi salarié et un logement, tout semblait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais il y avait un côté obscur. Loin des métropoles et des communautés fermées de la nouvelle classe dirigeante, l’ancienne industrie, les bords de mer délabrés et les petites villes de Grande-Bretagne recevaient déjà un avant-goût du déclin économique à venir. Les gouvernements des années 1970 et même 1980 ont tenté de « faire quelque chose » pour relancer la prospérité de ces régions. Thatcher, par exemple, a fourni les fonds nécessaires à la création de nouveaux parcs industriels, ainsi que des subventions aux petites entreprises pour qu’elles puissent y travailler. L’une des conséquences imprévues de ces mesures a été l’émergence des groupes de « Brit-pop » des années 1990, qui avaient acheté leurs instruments et enregistré leurs premiers albums grâce à l’Enterprise Allowance (allocation d’entreprise) de Thatcher. Lorsque Clinton et Blair sont arrivés pour introduire une version plus punitive du néolibéralisme, ces lieux furent rayés de la carte. Ce n’était pas à l’État de créer les conditions nécessaires pour apporter du travail dans ces lieux en déclin, mais à leurs habitants de se déraciner, de se recycler et de s’installer là où se trouvaient les emplois. C’est ainsi que la Grande-Bretagne a achevé son parcours, passant d’une « nation de commerçants » à une nation de magasiniers:
Les dix régions les plus riches et les plus pauvres d’Europe du Nord
Ce furent ces « endroits sans importance » qui furent au cœur de la révolte populiste de 2016. Mais leur population a attendu en vain que quelqu’un « reprenne le contrôle » ou « rende à l’Amérique sa grandeur » [NdT. le slogan de la campagne de Trump]. Et comme l’a prouvé la réponse autoritaire au Covid, il n’était que trop facile pour la technocratie néolibérale de se réaffirmer et de prendre le contrôle de nos vies quotidiennes, et même de notre autonomie corporelle, d’une manière qui aurait été impensable quelques mois auparavant.
Cependant, en punissant le peuple pour son insolence populiste, la technocratie, que ce soit à dessein ou par incompétence, s’est ruinée elle-même. C’est pourquoi la crise que nous commençons à vivre fera passer les années 1970 pour un âge d’or de paix et de tranquillité. Car si certains se consolent en croyant qu’il y a un « Ils », un œil omniscient au sommet de la pyramide, la réalité est que les hiérarchies ne fonctionnent pas de cette manière. Cela ne veut pas dire que les gens ne conspirent pas, bien sûr, et les conspirations des personnes puissantes sont généralement les plus efficaces. Mais dans le monde réel, la pyramide fonctionne comme une gigantesque machine à censurer qui, à l’instar de l’esprit humain, s’efforce de filtrer toutes les choses déplaisantes qui pourraient compromettre la fragile vision du monde de chacun. Il est bien plus probable, par exemple, que Klaus Schwab croie à toutes les conneries de la Quatrième Grande Réinitialisation Verte Industrielle plutôt qu’il ne les utilise comme couverture pour quelque chose de plus infâme, simplement parce qu’aucun de ses employés n’ose lui dire que sa vision défie plus de lois de la physique que Star Trek n’en a jamais défié.
La triste réalité est que nos dirigeants – du moins au sein de l’empire occidental – ont adhéré à une vision de l’avenir qui ne peut fonctionner sans une nouvelle source d’énergie à haute densité non encore découverte (ce qui exclut toutes les technologies dites vertes dont l’objectif principal est de concentrer des sources d’énergie relativement faibles et diffuses). Pire encore, ces crétins ont cru contrôler la situation et avoir le choix. En réalité – et une armée de géologues, d’ingénieurs, de physiciens et même une poignée d’économistes anticonformistes ont tenté de l’expliquer – les combustibles fossiles, qui représentent encore 85% de l’énergie (le nucléaire et l’hydroélectricité constituant la majeure partie du reste) qui alimente tout ce que nous faisons, sont une ressource précieuse et finie. Et dans la mesure où notre demande économique pour des approvisionnements énergétiques croissants a été insatiable, nous avons avancé le jour où il ne sera plus possible de continuer à fournir de l’énergie supplémentaire… et donc de la croissance économique.
En un sens, les disciples de Herr Schwab sont comme de nombreux enfants le matin de Noël, tellement enchantés à l’idée de jouer avec leurs nouveaux jouets qu’ils n’ont pas remarqué qu’il n’y avait pas de piles, et que sans énergie, tous ces jouets sont inutiles. Sauf que dans le monde réel, les magasins ne seront pas ouverts le lundi et qu’il n’y a plus de piles.
Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai. Nous avons toujours accès à des quantités massives de pétrole, de gaz et de charbon. C’est juste que nous en aurons de moins en moins et qu’ils coûteront de plus en plus cher chaque année. Quel que soit le point de vue, cela signifie que notre activité économique devra être réduite en conséquence. C’est une autre raison pour laquelle les actions de nos dirigeants autoproclamés ont été si préjudiciables. Car le reste du monde aimerait bien continuer à augmenter son niveau de vie et n’est pas très enclin à laisser l’empire occidental continuer à consommer la part du lion des ressources énergétiques de la planète.
Les dirigeants occidentaux ont plus ou moins explicitement déclaré que l’objectif des sanctions imposées à la Russie était de saper l’économie russe et de provoquer un changement de régime. La partie la plus discrète – que même Biden a réussi à ne pas prononcer à voix haute – est qu’après le changement de régime, les entreprises occidentales allaient violer la Russie pour tous ses vastes produits de base, y compris les derniers grands gisements de pétrole et de gaz de la planète. Malheureusement, ils se sont beaucoup trop fiés aux rapports des groupes de réflexion de Washington (néocons) qui, depuis l’effondrement de l’Union soviétique, n’ont eu de cesse d’affirmer que la Russie était arriérée. Ce qu’ils n’ont pas remarqué, c’est que la Russie – et, en fait, le bloc des BRICS dans son ensemble – s’est préparée à se défendre contre une guerre économique occidentale pendant la majeure partie de la décennie. Ainsi, non seulement les dirigeants occidentaux ont mis nos économies à plat par leur auto-embargo de facto sur les combustibles fossiles, les métaux, les engrais et les denrées alimentaires, mais, pire encore, ils ont sapé le système du dollar qui a permis aux citoyens de l’empire occidental de vivre au-dessus de leurs moyens au cours des quatre-vingts dernières années. Comme le rapporte Philip Pilkington à UnHerd:
« Cette semaine, il a été annoncé que l’Iran et l’Argentine avaient demandé à rejoindre les BRICS. Les BRICS – qui, jusqu’à récemment, étaient composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud – sont un forum qui permet aux pays en dehors des économies développées occidentales de forger des alliances sur des questions économiques. Au fur et à mesure qu’il s’élargit, son influence et son importance économique augmentent.
« La semaine dernière, lors de l’un des forums des BRICS, le président Poutine a annoncé que la Russie, aux côtés de la Chine et d’autres nations des BRICS, s’apprêtait à lancer une nouvelle monnaie de réserve mondiale composée d’un panier de monnaies des BRICS. En cas de succès, cette monnaie de réserve constituerait une menace directe pour le dollar américain, actuellement dominant…
« Un nouveau bloc commercial doté de sa propre monnaie de réserve pourrait-il constituer une menace pour l’Occident et la domination du dollar américain? Presque certainement. Sous leur forme actuelle, les BRICS représentent environ 31,5% du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat. Si l’on y ajoute l’Iran et l’Argentine, ce chiffre passe à 33% du PIB mondial. Il s’agit d’un énorme bloc commercial potentiel, et 33% du PIB mondial est certainement suffisant pour justifier une monnaie de réserve.
« Mais au-delà de cela, le potentiel de synergies entre les pays est énorme. Ensemble, les pays du BRICS élargi produisent actuellement environ 26% de la production mondiale de pétrole et 50% de la production de minerai de fer utilisé pour fabriquer de l’acier. Ils produisent environ 40% de la production mondiale de maïs et 46% de la production mondiale de blé. Si tous ces produits étaient échangés dans la nouvelle monnaie de réserve, celle-ci deviendrait instantanément une pierre angulaire de l’économie mondiale ».
Il est difficile d’imaginer à quel point cette situation est néfaste pour les économies occidentales. Selon Pilkington, si cette monnaie des BRICS devait voir le jour – et les actions des dirigeants occidentaux rendent cela probable plus tôt que tard – nous pouvons nous attendre à une dévaluation d’environ 33% des monnaies occidentales… ce qui entraînerait ce qui ne peut être décrit que comme une hyper-stagflation, les prix des importations – y compris les produits essentiels comme la nourriture et le carburant – augmentant au-delà de la portée de tous les Occidentaux, à l’exception des plus riches, alors même que cette montagne de dettes non remboursables s’effondre si rapidement qu’elle rendra caduque la plupart de ce que nous considérons encore comme remboursable.
En pourcentage des réserves mondiales
Alors même que nous nous efforçons de réimaginer les années 1970 pour tenter de comprendre la situation actuelle, les seules personnes sur Terre aujourd’hui capables d’imaginer les horreurs économiques et sociales qui attendent les populations occidentales sont les survivants de la famine des années 1980 en Éthiopie, de l’hyperinflation des années 1990 au Zimbabwe ou, ironiquement, les Russes qui ont survécu à l’effondrement de l’Union soviétique.
Ça fait quelques semaines que plusieurs personnes, notamment Thomas Renz et Todd Calender, tirent la sonnette d’alarme par rapport à l’injection du bétail américain avec des produits à ARNm. J’attendais que quelqu’un de plus sérieux publie quelque chose là-dessus, c’est fait. The Underdog effectue en coulisses un énorme boulot, notamment l’interpellation de diverses figures politiques et scientifiques. J’avais projeté de l’aider mais je suis moi-même débordé, raison de mon absence de ce blog depuis trois semaines.
Le problème de ces injections d’ARMm au bétail concerne surtout les États-Unis pour l’instant, mais au cas où ça devrait se propager en Europe, mieux vaut être prévenus trop tôt que trop tard. Comme par hasard, ce risque émerge à l’heure où on projette de réduire drastiquement la consommation de viande animale…
Notes de traduction: 1) Pour illustrer le problème de traduction d’ARNm déficient, l’auteur a inclus des exemples de « Chinglish », c’est-à-dire d’anglais foireux tel qu’on le trouve dans les pays asiatiques, que je n’ai pas re-traduit en français. 2) Le sous-titre ‘Beef’s what’s for dinner, the power of cheese, and milk does a body good’ provient de slogans publicitaires américains destinés à encourager la consommation de viande et de produits laitiers. Une autre époque…
L’ARNm transporte le code vers les sites de synthèse des protéines (connus sous le nom de ribosomes dans le cytoplasme) afin d’induire la fabrication des protéines. Par conséquent, des erreurs dans l’ARNm entraîneront probablement des erreurs dans la synthèse des protéines.
Pour faire une analogie grossière, considérez l’instabilité de l’ARNm comme ces consignes chinoises mal traduites qui accompagnent un produit et qui n’ont que peu ou pas de sens.
L’organisme s’efforcera d’exécuter ces instructions avec diligence, qu’elles soient logiques ou non. Ce ne sont pas des correcteurs, l’organisme ne s’attend pas à recevoir des instructions erronées de Pfizer, alors pourquoi « corrigerait-il » l’ARNm qui lui parvient ?
Il ne le fait donc pas, et les mauvaises instructions se traduisent par de mauvaises exécutions.
Pourquoi un risque de faible probabilité est très élevé
Si l’on considère le nombre de milliards d’ARNm administrés à chaque injection et le nombre d’ARNm reçus collectivement, la roulette de l’instabilité est lancée sur chacun d’entre eux.
Ainsi, même s’il y a, disons, une chance sur mille milliards que quelqu’un reçoive un ARNm avec des instructions erronées qui codent pour une protéine mal repliée, s’il y a 50 milliards de morceaux d’ARNm par dose, il suffit de 20 injections de doses pour que la chance sur mille milliards soit atteinte. C’est donc beaucoup plus probable qu’on ne le pense.
Pourquoi une synthèse protéique erronée pose problème
Si l’ARNm instable code pour la production d’une protéine mal repliée, ce qui est hautement probable dans les scénarios dits de « faible » probabilité, lorsqu’il s’insère dans le ribosome cytoplasmique, il lui demande de se mettre à fabriquer ces protéines mal repliées.
Une protéine mal repliée porte d’autres noms, dont vous avez peut-être déjà entendu parler:
Prions (maladies à prions, telles que la démence à corps de Lewy et la maladie de Creutzfeldt-Jakob)
Prionoïdes (structures semblables aux prions)
Les prions forment une catégorie spéciale d’agents pathogènes. Ils sont un peu la version « infectieuse » des protéines mal repliées; ils se déplacent pour « recruter » et mal replier d’autres protéines. Considérez-les comme les zombies dans un film, qui transforment d’autres humains en zombies.
Ces prions « construisent » ensuite des structures en forme de plaques sur certains éléments, se collant les uns aux autres et à d’autres parties du corps, comme du chewing-gum usagé sur des sièges d’autobus. Comme ils ne quittent jamais le site auquel ils s’accrochent, le foie ne peut jamais les éliminer.
C’est un peu comme le cholestérol qui s’accumule sur les parois des vaisseaux sanguins et les durcit. Sauf que ces prions s’accumulent dans des endroits comme le cerveau et interfèrent avec les voies de signalisation des neurones.
[NdT. même recommandation que d’habitude, utilisez la traduction automatique de YouTube]
En d’autres termes, ils brûlent, court-circuitent, bloquent et interfèrent avec les circuits électriques de l’organisme. Par exemple, dans le cas de la démence à corps de Lewy, cela peut entraîner des oublis, des problèmes de neurones moteurs (difficultés à mouvoir certaines parties du corps) et des déficits cognitifs (incapacité à raisonner, à faire des choix, etc.).
Autrement dit, on ne sait pas ce qui cause la maladie à prion dans la majorité des cas. Leur meilleure hypothèse est que la maladie « surgit de nulle part ». On considère qu’il s’agit d’une rareté de type « 1 sur un million », donc si elle se produit plus fréquemment que cela, il y a un problème.
Une variante similaire de la protéine est connue sous le nom d' »amyloïde » et conduit à l' »amyloïdose », où la protéine amyloïde forme une structure similaire à une plaque. Une matière amyloïdogène est un élément qui favorise la formation d’amyloïdes.
Pourquoi les injections d’ARNm chez les bovins posent problème
En mémoire des victimes de l’ESB humaine (vMCJ) Pensées éternelles Fondation ESB Humaine
Vous n’êtes peut-être pas au courant de « l’épidémie » d’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) qui s’est déclarée au Royaume-Uni et en Europe. L’ESB est une maladie à prions; vMCJ signifie « variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob », une maladie à prions bien connue.
Directives Tremblante: comment repérer et signaler la maladie Comment repérer la tremblante, que faire en cas de suspicion et quelles sont les mesures à prendre pour empêcher sa propagation.
L’UE lève l’interdiction de nourrir le bétail domestique avec des restes d’animaux L’autorisation d’utiliser des protéines animales transformées dans l’alimentation des porcs et des volailles, interdite depuis la crise de l’ESB, permettra de faire face à la concurrence extracommunautaire, selon la Commission
Cela signifie que la méthodologie utilisée pour briser la chaîne de causalité n’est plus applicable et qu’une fois de plus, le bétail infecté par des prions peut réinfecter d’autres animaux d’élevage dans d’autres secteurs d’activité. Cela signifie également que toute viande exportée par l’UE vers d’autres pays risque d’être contaminée, tout comme les pays importateurs.
Ne peut-on pas simplement traiter la viande par la chaleur?
Le Daily Beagle a étudié les méthodes de traitement possibles de la maladie à prions, mais contrairement aux infections bactériennes ou virales, la chaleur n’a aucun effet sur les prions présents dans les aliments.
[…] en chauffant à 115°C, les prions de l’ESB ont conservé un taux élevé d’infectivité, tandis que les taux d’infectivité d’autres souches de prions ont été inactivés (Langeveld et al. 2021) […]
En d’autres termes, même à des températures extrêmes supérieures au point d’ébullition, l’ESB restait dangereuse. Les lecteurs pourraient se demander ce qui se passerait si l’on faisait cuire l’animal plus longtemps, comme dans un rôti au four.
Une autre étude a montré que le fait de chauffer des souches de prions de l’ESB à 98°C pendant 2 heures ne réduisait que très faiblement, voire pas du tout, l’infectiosité (Marin-Moreno et al. 2019).
Les longues durées de températures élevées n’ont donc aucun impact sur les prions. Qu’en est-il de l’eau bouillante?
[…] Les agents de l’ESB ne sont pas détruits par l’eau bouillante et ne sont pas inactivés par un chauffage à 121°C pendant 15 minutes (Collee, JG. & Bradley, R. 1997).
Ainsi, tous les moyens conventionnels de traitement thermique dont disposent la plupart des particuliers ne détruiront pas les prions présents dans la viande ou d’autres denrées alimentaires de ce type.
Comment résoudre le problème? David remarque que le seul moyen de prévenir les maladies à prions est de retirer purement et simplement les parties contaminées et de les détruire:
C’est pourquoi il existe des contrôles à l’abattoir, tels que l’élimination des parties du bétail les plus susceptibles d’être porteuses de l’ESB, afin de minimiser le risque que les consommateurs reçoivent de la viande contaminée.
Comme nous l’avons constaté, le problème est bien plus grave. Contrairement aux injections de Pfizer, que l’on peut simplement refuser, la contamination par l’ARNm entraînant un mauvais pliage des protéines chez les bovins (et même chez d’autres animaux élevés pour la consommation) n’est pas une chose que l’on peut éviter en refusant simplement une injection.
Si une vache (qui n’est pas vaccinée par l’ARNm) mange les restes d’une autre vache (qui l’est et contracte une maladie à prions), la vache consommatrice sera infectée, ainsi que toute autre personne qui mangera cette vache, en plus de la vache d’origine.
Il en va de même pour les autres animaux. Les prions sont inter-espèces; ils peuvent infecter les moutons, les vaches, les oiseaux et même les humains. Ils n’ont pas besoin de cellules pour infecter, car ils ne font que « recruter » d’autres protéines compatibles, ce qui leur permet de franchir plus facilement la barrière des espèces.
Les prions débarquent également dans le lait et le fromage
Une étude met en évidence le risque d’ESB dans le lait 06-fév-2007, par Chris Mercer Les craintes selon lesquelles les vaches atteintes d’ESB pourraient transmettre la maladie à l’homme par l’intermédiaire des protéines présentes dans leur lait ont été renforcées par une nouvelle étude, qui a encouragé une analyse plus stricte des produits laitiers.
Alors que des « preuves » ont été présentées en 2016 pour tenter de démontrer leur innocuité, un rapport de l’UE publié en 2020 a estimé que ces « preuves » étaient discutables, car elles étaient basées sur des souris et non sur des vaches.
b. La preuve expérimentale de l’innocuité du lait bovin en ce qui concerne le risque d’ESB a été remise en question parce que ces expériences ont été réalisées sur des souris; il a été considéré que ces tests pouvaient avoir sous-estimé tout risque possible en raison de la barrière entre espèces, de la vache à la souris. Il a été noté que le lait avait le potentiel de transmettre des maladies à prions telles que l’ESB parce qu’il contient une part importante de leucocytes.
[…] une petite catégorie de troupeaux très intensifs, avec des rendements laitiers annuels supérieurs à 10 000 kg, était significativement plus à risque que les autres troupeaux.
Au Japon, en 1996, on a découvert que les vaches atteintes d’ESB avaient consommé le même substitut de lait. En effet, l’aliment pour animaux à base de viande et d’os qui a finalement été interdit est un « substitut de lait ».
Les agences qui vous disent que les injections d’ARNm et d’adénovirus génétiquement modifiés sont « sûres et efficaces » en s’appuyant sur des tests frauduleux sont les mêmes qui vous disent que le lait est exempt d’ESB, bien qu’elles ne sachent pas ce qui cause 85% des cas.
Même en dépit des allégations de « sécurité », il était conseillé en 2007 de jeter le lait de toute façon. Tout produit provenant d’un animal malade doit être jeté conformément à la loi de la FDA sur les aliments, les médicaments et les produits cosmétiques (Food, Drug, and Cosmetic Act).
Les règles britanniques interdisent également la vente pour la consommation humaine, mais autorisent le veau à boire ce lait.
La loi britannique stipule que le lait dérivé de bovins atteints d’ESB ou soupçonnés d’être atteints d’ESB ne doit pas être vendu, fourni ou utilisé pour la consommation humaine ou animale, à l’exception de l’alimentation du veau de la vache.
Les moutons atteints de tremblante et de mammite transmettent des prions infectieux par le lait
Cette étude était particulièrement approfondie (contrairement à l’étude sur les souris), car elle congelait quotidiennement des échantillons de lait et appliquait des mesures de biosécurité strictes aux agneaux importés (de Nouvelle-Zélande, pays exempt de tremblante) afin d’éviter toute contamination croisée. Sur les 8 agneaux nourris avec du lait de brebis infectées par la tremblante, au moins 50% ont développé la tremblante:
Sur les 8 agneaux nourris au lait de brebis infectées par le MV/la tremblante [NdT. MV: virus Maëdi-Visnia], 1 a été sacrifié prématurément et 4 ont développé des signes cliniques de tremblante entre 23 et 28 mois p.i. (Tableau 1).
En d’autres termes, si les prions peuvent être transmis par le lait – comme le suggèrent l’étude sur les vaches laitières à haut rendement et l’étude sur la tremblante – le veau (autorisé à être nourri selon les règles britanniques) sera également infecté, ce qui perpétuera la chaîne.
Ces résultats suggèrent que chez l’homme, la souche BASE est une souche d’ESB plus virulente et probablement lymphotrope.
Le terme « lymphotrope » signifie qu’elle a une préférence pour les lymphocytes, cellules présentes dans le lait. Selon une étude:
En dehors des lymphocytes de petite et de grande taille, aucun autre leucocyte n’est habituellement présent dans le lait normal.
Si le lait peut être porteur de prions, cela signifie également que le fromage – fabriqué à partir de lait et contenant donc des protéines laitières – est également à risque, étant donné que ni le traitement thermique ni le temps n’arrêtent la maladie du prion.
Des cas d’ESB au Royaume-Uni donnent lieu à une enquête chez les fermiers
Le bœuf, le lait ou le fromage seront-ils refusés s’ils proviennent de bovins ayant reçu des injections d’ARNm dans le cadre d’une « thérapie génique », l’ARNm étant instable et provoquant une synthèse de protéines mal repliées?
Les injections d’ARNm débarquent chez les bovins
Il convient de garder à l’esprit que des injections d’ARNm sont probablement prévues pour divers animaux considérés comme une source de nourriture, y compris les moutons, les oiseaux (les poulets, par exemple) [les œufs, qui contiennent des protéines d’œuf, sont-ils menacés?] et même les chèvres pour le fromage de chèvre. Le présent article se concentre sur les bovins, mais l’attention du public devrait se porter sur d’autres animaux.
[…] travaille à l’élaboration d’une évaluation factuelle et scientifique des risques associés à cette technologie. […]
En ce qui concerne l’impact des injections d’ARNm.
D’ores et déjà, on voit apparaître des articles de presse qui tentent de devancer les craintes en niant vaguement les risques non pris en compte des problèmes d’instabilité de l’ARNm, comme celui publié par le Cowboy State Daily:
Un vaccin pour le bétail basé sur la technologie du vaccin COVID-19 suscite des inquiétudes, mais un biologiste affirme que ces craintes ne sont pas fondées L’utilisation d’un vaccin pour le bétail utilisant la même technologie que le vaccin COVID-19 n’a pas été approuvée, mais certains législateurs s’apprêtent à mettre en place des règles d’étiquetage pour les aliments provenant d’animaux ayant reçu le vaccin. Un biologiste moléculaire a déclaré que le vaccin ne peut pas se retrouver dans les aliments étiquetés.
À l’heure actuelle, aucun pro-vaccin n’a été en mesure de répondre aux questions du Daily Beagleconcernant l’instabilité de l’ARNm, les pourcentages d’intégrité des vaccins et la manière dont cette instabilité est atténuée, si tant est qu’elle le soit. Les Western Blots frauduleux destinés à simuler la stabilité expliquent le fait qu’il n’y ait pas de réponse.
WASHINGTON (5 avril 2023) – Aujourd’hui, la National Cattlemen’s Beef Association (NCBA) a publié une déclaration concernant les fausses informations qui circulent sur les médias sociaux au sujet de l’utilisation de vaccins à ARNm chez les bovins: « Aucun vaccin à ARNm n’est actuellement autorisé pour une utilisation chez les bovins aux États-Unis. Les agriculteurs et les éleveurs vaccinent le bétail pour traiter et prévenir de nombreuses maladies, mais à l’heure actuelle, aucun de ces vaccins ne fait appel à la technologie de l’ARNm. »
Aucune preuve de leur non-utilisation n’est fournie, ce qui changera probablement à l’avenir, étant donné que les sociétés pharmaceutiques prévoient de substituer la « thérapie génique » de l’ARNm au type actuel de vaccins:
Pfizer présente l’ARNm comme une alternative aux vaccins antigrippaux actuels par Anna Brown, jeudi 20 avril 2023 6:59 am Pfizer affirme que son programme de vaccination contre la grippe à base d’ARNm, en collaboration avec BioNTech, pourrait remplacer les technologies de vaccination actuelles.
Mais soyons clairs: moi, Glenn Elzinga, auteur de cet article, éleveur et propriétaire du ranch Alderspring, je ne souhaite pas manger de produits animaux vaccinés à l’ARNm. Pour le dire simplement, je n’en mangerai pas.
S’agit-il pour autant d’un « vaccin »?
Dans les documents déposés par Moderna auprès de la SEC, qui sont légalement tenus à l’honnêteté, l’ARNm est décrit en tant que « thérapie génique »:
Actuellement, l’ARNm est considéré comme un produit de thérapie génique par la FDA. Contrairement à certaines thérapies géniques qui modifient irréversiblement l’ADN cellulaire et pourraient être à l’origine d’effets secondaires, les médicaments à base d’ARNm sont conçus pour ne pas modifier l’ADN cellulaire de manière irréversible; toutefois, les effets secondaires observés en thérapie génique pourraient avoir un impact négatif sur la perception des médicaments à base d’ARNm, malgré les différences de mécanisme.
De même, BioNTech, fabricant pour Pfizer, admet également que l’ARNm est considéré comme une thérapie génique, ce qui laisse supposer qu’il pourrait être reclassé:
Bien que nous prévoyions de soumettre des BLA [Biologics License Applications, Demandes de licences de produits biologiques] pour nos produits candidats à base d’ARNm aux États-Unis et dans l’Union Européenne, les thérapies à base d’ARNm ont été classées comme des médicaments de thérapie génique, d’autres juridictions pourraient considérer nos produits candidats à base d’ARNm comme de nouveaux médicaments, et non comme des produits biologiques ou des médicaments de thérapie génique, et exiger des demandes de mise sur le marché différentes.
Bien que Glenn Elzinga laisse entendre qu’il n’existe pas de travaux de ce type pour les injections d’ARNm chez les animaux, Tiba Biotech avait déjà conclu, le 28 septembre 2022, un accord pour l’ARNm de la fièvre aphteuse avec le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud, un gouvernement régional d’Australie:
Le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud et la société américaine Tiba Biotech ont signé un accord pour un vaccin à ARNm contre la fièvre aphteuse.
Pall Thordarson, de l’Université de la Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que le but était de permettre à l’Australie de devenir une « puissance mondiale dans l’écosystème de l’ARN ». Je suppose qu’ils ne sont pas au courant des problèmes d’instabilité de l’ARNm?
L’accord conclu entre Tiba Biotech et les agences de recherche animale et de biosécurité de la Nouvelle-Galles du Sud, du Queensland et de l’État fédéral fera progresser notre vision commune, à savoir faire de l’Australie une puissance mondiale dans l’écosystème de l’ARN.
Tiba travaille avec le CEPI, un organisme pro-vaccin, à la prévention de [insérer ici le nom d’une maladie rentable]:
Tiba et la CEPI s’efforcent d’anticiper la prochaine pandémie Tiba Biotech LLC et la CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) ont annoncé le 12 janvier qu’ils allaient s’associer pour évaluer la technologie de la prochaine génération de vaccins à ARN de la compagnie biotechnologique basée à Cambridge, MA, en tant qu’outil de préparation à la prochaine épidémie ou pandémie mondiale – qu’ils ont appelée « maladie X ».
Source du virus: Site de Pirbright Virus: O1 BFS1860 (foyer britannique de 1967) 3 souches utilisées sur le site de Pirbright : IAH1 (v. petites quantités, Institut de Recherche en Santé Animale) IAH2 (v. petites quantités, Institut de Recherche en Santé Animale) MAH (lots de 6 000 litres pour la production de vaccins, Merial Animal Health) L’épidémiologie moléculaire révèle les voies de transmission (Cottam et al, 2008, PLoS Pathogens 4(4): e1000050 )
Si l’aspect « fièvre aphteuse » du développement de Tiba Biotech semble vaguement familier aux lecteurs du Daily Beagle, c’est parce que nous en avons parlé dans notre article intitulé « Les fabricants de vaccins sont à l’origine des épidémies« , à propos de la fièvre aphteuse de 2007 causée par Merial, le laboratoire de recherche sur les vaccins.
MERIAL, qui fait désormais partie de BOEHRINGER INGELHEIM, élargit son portefeuille de vaccins canins avec l’introduction de RECOMBITEK® Oral BordetellaBoehringer Ingelheim obtient un contrat pour une banque de vaccins destinée à protéger le bétail américain contre la fièvre aphteuse
Merial a été absorbé par Boehringer Ingelheim et a vendu des vaccins contre la fièvre aphteuse au gouvernement américain en 2020 – une maladie qu’il avait provoquée.
Dans ce cas, les fabricants de vaccins ont donc provoqué l’épidémie de fièvre aphteuse et vendent maintenant des vaccins à ARNm contre la fièvre aphteuse au gouvernement australien. Pour cela, ils devraient être poursuivis au pénal.
Comment peut-on lutter?
Outre les poursuites pénales?
Le Missouri a examiné le projet de loi 1169 de la Chambre des représentants, dont la description est la suivante:
Crée des dispositions relatives à l’obligation d’information pour certains produits.
Ce projet de loi précise que tout produit qui agit comme une thérapie génique ou qui est exposé à des procédés qui pourraient avoir pour conséquence que le produit agisse potentiellement comme une thérapie génique ou qui pourrait éventuellement avoir un impact, modifier ou introduire du matériel génétique ou un changement génétique chez l’utilisateur du produit ou certaines autres personnes doit être étiqueté de manière visible avec les mots « Produit de thérapie génique potentiel », et des mesures raisonnables doivent être prises pour s’assurer qu’un acheteur ou un utilisateur potentiel est informé de la présence de cette étiquette. Si l’on sait qu’un produit est un produit de thérapie génique, il doit être étiqueté de manière visible avec la mention « Produit de thérapie génique ».
Elle ne semble pas avoir été adoptée. Il n’existe pas de dispositions similaires dans d’autres États, bien que l’étiquetage des OGM soit obligatoire sur les denrées alimentaires et que de nombreux produits alimentaires américains soient désormais étiquetés comme contenant des produits issus de la bio-ingénierie.
Et capejim a posté cette photo [elle a été supprimée depuis]. Nous l’avons recadrée et mise en évidence:
De toute évidence, même avec étiquetage, les aliments issus de la bio-ingénierie sont de plus en plus répandus dans l’alimentation américaine.
Le grand public, dans tous les pays, devra agir pour que les législateurs interdisent la technologie instable de l’ARNm, faute de quoi il ne s’agira bientôt plus seulement de refuser les injections, mais aussi de refuser de s’alimenter.
Je déteste simplifier à l’extrême des sujets complexes, mais c’est ce que je vais faire, par souci de clarté. C’est aussi une façon de faire que j’ai adoptée au fil des années, lorsque j’ai essayé d’expliquer le monde à mes enfants et à certains de mes collègues – je suis ouvrier spécialisé. Désolé si cela peut paraître condescendant, ce n’est vraiment pas mon intention. Par souci de concision, j’appellerai les auteurs de ces actes: « ils ».
Ce qui se passe actuellement avec l’argent et les économies n’est pas vraiment nouveau. « Ils » vivent à nos crochets, de toutes les manières possibles, depuis que la première tribu est devenue trop grande pour fonctionner en tant que groupe de personnes partageant les mêmes idées et se connaissant comme des membres d’une même famille. Un nouveau niveau d’autorité a donc été ajouté à la hiérarchie naturelle, qui était auparavant basée sur la compétence. Tout au long de l’histoire, « ils » se sont arrogés toute une série de titres bidons et ont simplement utilisé n’importe quel moyen de pouvoir pour récolter les récompenses disponibles à l’époque. Cela a toujours été leur seule compétence et, si vous voulez mon avis, ils ne sont même pas très bons à ce jeu.
Avance rapide jusqu’à aujourd’hui – je ne suis pas en train d’écrire un livre. Tout au long de « leur » dernier projet, la révolution industrielle et sa classe ouvrière correspondante – une façon digne de nommer l’esclavage – la marchandise qu’ils ont pillée était, comme il se doit, le travail – le nôtre, pas le leur, ces vampires n’ont jamais travaillé un seul jour de leur vie. Ensuite, « ils » ont utilisé un nouvel élément dans leur panier de marchandises: l’argent. L’argent qu' »ils » ont gagné sur notre dos, mais qui n’était apparemment pas suffisant pour « eux ». Par le biais de la finance et de la banque centrale, « ils » l’ont utilisé pour soutenir un nouveau système de fausse monnaie et de produits dérivés – des valeurs entièrement fictives. Ce monstre est progressivement devenu si parasitaire qu’il a complètement détruit le système monétaire. N’ayant plus rien pour soutenir leur fausse monnaie, quel sera le prochain produit de base de leur prochain « reset »? Je suppose que tout le monde le sait maintenant: les données – et tout ce qu’ils peuvent faire pour les utiliser à leur avantage, pensez à la MNBC. Le problème, c’est que si le travail est toujours vital pour nous – ne serait-ce que pour avoir quelque chose à manger – dans « leur » nouveau système, il n’est plus nécessaire pour « eux ». Comme d’ailleurs les travailleurs. Donc, soit les données sont une nouvelle marchandise, et la technocratie le nouvel outil de « leur » boîte à outils pour récolter quelque récompense, soit c’est l’arme ultime. En particulier les données biologiques… Nous ne le savons pas et nous n’avons pas envie de le découvrir.
Alors, plutôt que de nous entretuer dans le chaos qui s’annonce, nous devrions vraiment nous mettre au travail pour nous-mêmes et les uns pour les autres le plus tôt possible, comme nous aurions dû le faire depuis le premier jour. Nous n’avons jamais eu besoin de leur argent, de leur économie ou de leurs gadgets stupides. En fait, nous n’avons jamais eu besoin d’eux.
À l’époque, quelqu’un a eu la très bonne idée de les chasser du Temple. Il est temps de rejouer le match.
Texte original
I hate to oversimplify complex matters but I’m going to do just that, for the sake of clarity. Also because it’s a way I’ve picked up over the years I’ve tried to explain the world to my kids and to some colleagues of mine – I’m a specialized worker. Sorry if this sounds patronizing, I really don’t mean to. For brevity, I’ll call the perpetrators: « they ».
What is happening now with money and economies is really not a new thing. « They » have been living off us, in every way, shape or form ever since the first tribe became too big to function as a group of like-minded people who knew each other like family. A new layer of authority was thus added to the natural hierarchy, which was formerly based on competence. Throughout History, « they » have claimed a variety of phony titles for themselves and just used whatever means of power to reap whatever rewards were available at the time. This has always been their sole competence and if you ask me, they’re not even very good at it.
Fast-forward to now – I’m not writing a book here. Throughout « their » latest project, the Industrial Revolution and its matching working class – really a dignified way to name slavery – the commodity « they » plundered was, aptly enough, work – ours, not « theirs », those vampires never work a day in « their » life. Then « they » used a new item in their basket of commodities: money. The money « they » made on us but was apparently not enough for « them ».Through finance and central banking « they » used it to back a new system of fake money plus derivatives – entirely fictional values. That monster has gradually become so parasitic it has now utterly destroyed the monetary system. With nothing left to back their fake money against, what is the next commodity in their upcoming « reset »? I guess by now everyone knows: data – and whatever way « they » can use it to their advantage, think CBDC. The trouble is, while work is still vital to us – if only to have something to eat – in « their » new system it is no longer necessary to « them ». As indeed, workers. So either data is a new commodity, and technocracy the newest tool in « their » toolbox to reap some kind of reward, or it is the ultimate weapon. Especially biological data… We don’t know, nor do we want to find out.
So rather than killing each other in the possibly coming chaos, we really should get to work for ourselves and for each other sooner than later as we should have done since day one. We never really needed their money, or their economy or their silly gadgetry. Basically, we never needed « them ».
Back then, someone had a very good idea throwing them out of the Temple. Time for a replay.
J’ai assez peu publié ces derniers temps, à cause d’un truc bizarre qui porte en fait un nom: « information overload » ou surcharge informationnelle. Plus de mille onglets ouverts sur mon navigateur. C’est donc le moment de faire un sérieux tri, pour éviter à mes lecteurs le même effet.
Avant tout, prudence! C’est officiel: le passage à l’heure d’été augmente (de 8%!) les risques de crise cardiaque et d’AVC. Heureusement, ce risque supplémentaire ne dure que deux jours. Donc pas d’effort inconsidéré avant mardi matin. Pensez à votre santé.
La nouvelle la plus importante, c’est évidemment la grève en France. C’est d’ailleurs bien plus qu’une grève, mais je ne vous apprends rien.
Apparemment, la révolte commence à faire tache d’huile sur la Belgique et l’Allemagne – dont on va parler un peu plus bas. C’est assez impressionnant.
C’est mon épouse (française) qui me tient au courant de la situation, en consultant les infos disponibles sur le Net, et même sur certains média mainstream (!), où de nombreux commentateurs font le boulot bien mieux que je ne pourrais le faire.
J’écris donc ceci juste pour, selon la formule consacrée, réaffirmer mon soutien aux Français. Et aussi leur dire ce qui suit.
La France, j’y suis souvent allé et j’en ai beaucoup de souvenirs, dont un que j’ai déjà évoqué ici, où la police parisienne m’avait tiré d’une situation très risquée. De braves gens, à l’époque. Moins maintenant.
La France, j’y ai des souvenirs de ma famille, de celle de mon épouse. De paysages, de gens, de tranches de vie. Et un qui me revient souvent, pour une raison que j’avais eu jusqu’à présent du mal à définir. C’était à l’occasion d’une halte dans un relais d’autoroute. Il y avait là de nombreuses petites familles françaises, qui soufflaient un peu, se restauraient, flânaient. Ce qui m’avait frappé, c’étaient les hommes. Bien bâtis, leur silhouette typique taillée en V, pas forcément grands mais qui dégageaient une force à la fois calme et intimidante et croyez-moi, je ne suis pas vite impressionné – malgré ma tête de clown, c’est généralement moi qui impressionne. Là, je voyais un peuple qui vivait paisiblement sans rien demander à personne. Des hommes qui voulaient qu’on leur foute la paix, en somme. Des gens qu’il vaut mieux ne pas trop emmerder.
Je sais aujourd’hui mettre des mots sur ce que j’ai vu ce jour là, et qui défile maintenant dans les rues. Ce que j’ai vu, c’est l’âme d’une nation.
… et alors, l’économie?
J’avais prévu de publier quelques articles sur l’économie, éventuellement la suite de celui-ci. Cette deuxième partie ne traitant quasiment que de crypto-monnaie, je laisse tomber parce que 1) je n’y connais rien, et ne sais dont pas juger de la validité de ces monnaies et 2) ce n’est tout simplement pas le moment. De toute manière, une monnaie virtuelle qui dépend totalement du réseau Internet ne me semble pas une très bonne idée. Internet est un outil du renseignement depuis le début, comme le rappelle un article de Tessa Lena que j’ai à traduire.
Je mets aussi provisoirement en suspens la transcription promise de la vidéo de John Titus, très intéressante mais également un peu trop technique pour l’heure.
Je traduirai par contre celui-ci, à la fois très basique et didactique, qui pourra servir à expliquer à ceux qui abordent le sujet – notamment la jeune génération – à saisir l’enjeu premier de l’économie, à savoir le contrôle de la monnaie par les banques centrales.
À ce propos, vous savez sans doute que Christine Lagarde, actuelle Présidente de la Banque Centrale Européenne, s’est fait piéger comme une lycéenne par un type très habile et assez rigolo, qui s’est fait passer pour Zelensky lors d’un appel Zoom de vingt minutes. On apprend finalement assez peu de choses de ce qu’elle balance – à son insu – le principal étant que l’euro numérique est prévu pour le mois d’octobre, et que la surveillance des dépenses individuelles ne toucherait que les sommes au-dessus de 300, 400 euros. Ce qui m’a le plus étonné, c’est son côté finalement bienveillant, à vouloir opposer une monnaie européenne aux futures crypto-monnaies de Amazon et consorts, à vouloir modérer l’inflation, à regretter les augmentations de prix de l’alimentation. Contrairement à la plupart des analystes « alternatifs », je ne vois pas Mme Lagarde comme le Diable en personne. Son côté atlantiste ne me la rend pas très sympathique mais elle est extrêmement compétente et fait très bien son boulot.
Le problème, c’est son boulot. Elle dirige une banque centrale.
Initiales BBB
Yoepie! le BBB – pour BoerBurgerBeweging (Mouvement citoyen fermier), le parti politique néerlandais qui défend le droit des fermiers contre leur éviction par leur gouvernement – vient de faire un score historique (plus de 30%) aux élections du Conseil Provincial! C’est une grande victoire démocratique!
Euh, non.
Comme l’explique ici Michael Yon et ici Eva Vlaardingerbroek (un beau brin de fille), le BBB est en fait une saloperie de plus dans l’arsenal de l’opposition contrôlée, qui n’en a rien à caler des fermiers et adopte le discours frauduleux de l’ennemi sur la nocivité de l’azote, pour en faire un sujet de négociation. C’est un faux parti « conseillé » (comme dans « cabinet de conseil », suivez mon regard) par un machin nommé Remarkable, un bureau de consultance dont vous trouverez la liste des clients ici – en résumé, le who’s who de Big Ag et Big Pharma.
Soutenue par la presse, Caroline van der Plas a le vent en poupe et s’est assurée un nombre improbable de sièges.
C’est impressionnant, mais aussi inquiétant. Car son parti soutient la ligne du cartel sur tous les points essentiels. En effet, BBB est favorable à la transition énergétique, au rachat des agriculteurs, à l’UE, à la guerre en Ukraine et aux accords arc-en-ciel.
Comme l’ont relevé certains blogueurs, BBB, c’est aussi Build Back Better. Et c’est aussi, par un curieux hasard, la barrière hémato-encéphalique – Brain-Blood Barrier. Normal, ils essaient d’entrer dans votre cerveau. C’est leur métier.
Nyctereutes procyonoides
… ou chien viverin – en anglais, raccoon dog. Ce petit chien sauvage très sympa est maintenant accusé d’être le vecteur du SARS-CoV-2 par les suspects habituels: un truc appelé SAGO (Scientific Advisory Group for Origins of Novel Pathogens), organe consultatif permanent de l’OMS, dans lequel on retrouve notamment (liste complète ici) notre ami Christian Drosten, le faux docteur – surnommé le Dr Fauci allemand – qui a étonnamment séquencé le test PCR sans disposer de la séquence génomique du virus, et le Dr Supaporn Wacharapluesadee, un proche collaborateur d’EcoHealth Alliance et de Peter Daszak. Cette sensationnelle révélation zoonotique est reprise dans un article du New York Times. Rien que des gens dignes de confiance, donc.
Ach!
À ce propos, nouvel article de Robert Kogon (déjà publié ici, ici et ici), dont l’acharnement sur le rôle de l’Allemagne dans l’Opération Covid semble intarissable. On y voit une photo de Drosten en visite à l’Institut de Virologie de Wuhan en 2015, ainsi qu’une certaine Angela Merkel, également de passage à Wuhan en septembre 2019. On y apprend aussi que Wuhan dispose d’un autre laboratoire de recherche sur le gain de fonction, affilié à l’hôpital même où Mme Merkel s’est rendue ainsi qu’à l’Université de Duisburg-Essen, et que ce laboratoire se situe en fait à l’épicentre exact du premier cluster déclaré par la Chine.
Bon, c’est loin d’expliquer tout, notamment le fait que le Covid circulait déjà depuis des mois en Europe et aux États-Unis. On notera toutefois une certaine consonnance germanique dans le dossier: Drosten, Merkel, BioNTech, Schwab, von der Leyen…
Il y avait aussi, souvent cité dans le cadre du « génocide vaccinal », ce célèbre Chancelier allemand dont je ne retombe plus sur le nom, un excité cocaïnomane mis en place par les Rothschild pour détruire sa nation et la placer sous coupe de la finance internationale.
Un truc impensable en France.
Coïncidite
Parmi les centaines de publications sur le sujet, vous pouvez notamment lire cet article de ma compatriote Senta Depuydt sur l’épidémie de mort subite en Allemagne.
Ou plus simplement, vous pouvez ouvrir votre boîte aux lettres. Dans la brochure mensuelle de ma commune, à la rubrique « État Civil »:
trois naissances,
quatorze décès.
Le taux de remplacement est plutôt mal barre. Qu’à cela ne tienne, aux États-Unis on pourra bientôt fondre les catégories naissance et décès en une seule puisque…
QUATRE injections ARNm Covid pour les bébés américains avant leur dix mois
En, fait quatre au minimum. Igor Chudov explique dans cet article:
La FDA a approuvé la QUATRIÈME injection COVID pour les nourrissons. […]
Cette séquence de vaccination peut être achevée dans les quatre mois suivant le début de la vaccination à six mois. Par conséquent, un nourrisson de 10 mois pourrait recevoir quatre doses de vaccin Covid à ARNm.
Si vous pensez que quatre doses de vaccin Covid sont un peu trop pour un enfant de 10 mois, réfléchissez à ceci: toute mère assez folle pour soumettre son enfant aux vaccins Covid en recevra également pendant la grossesse et l’allaitement. […]
Comme les vaccins Covid sont transmis par le lait maternel, un bébé de 10 mois pourrait être exposé à HUIT vaccins Covid au cours de sa vie, y compris avant sa naissance.
Outre les effets indésirables sur les organes et le système sanguin, cet autre article pose la question de la fertilité future des bébés de sexe féminin, sachant que la protéine de pointe a la propriété de fusionner les cellules (syncitia) et que les oocytes (les ovules, donc) ont la plus haute proportion (95%) de récepteurs ACE2 et de TMPRSS2 (69%), auxquels se lie la protéine de pointe.
À tout hasard, je publierai un dernier article-résumé de Spartacus sur l’injection Covid, destiné à ceux qui n’auraient toujours pas compris. Mais il faut bien reconnaître que l’Opération est essentiellement terminée, les dégâts accomplis, et hormis quelques fous furieux, plus personne ne se fera injecter ce machin. La prochaine étape, c’est le retournement de veste.
« Trois choses se sont produites dans ce laboratoire, qui sont « très inhabituelles », a déclaré le Dr Robert Redfield:
« Ils ont supprimé les séquences, ce qui est très irrégulier. Les chercheurs n’aiment généralement pas faire cela ».
« Ils ont fait passer le commandement et le contrôle du laboratoire d’un contrôle civil à un contrôle militaire, ce qui est très inhabituel. »
« Ils ont confié à un entrepreneur le soin de refaire le système de ventilation de ce laboratoire. »
Bref, Redfield fait partie de la multitude de mauvais acteurs prêts à reconnaître tout et n’importe quoi – essentiellement, tout ce qu’on savait déjà depuis deux ans – pour tirer leur épingle du jeu, quitte à jeter leurs (ex-)associés sous l’autobus, comme on dit en anglais.
Un exemple parmi des centaines, sur le Substack de Jeff Childers:
Ensuite, sur Fox News en prime time avec Laura Ingraham, le médecin californien Michael Huang a déclaré qu’il ne recommandait plus le vaccin et s’est excusé: « Je dois m’excuser au nom de ma profession. Les médecins sont vraiment tombés sur la tête, et ils ont refusé d’écouter les patients lorsqu’ils se présentaient avec des symptômes de lésions dues aux vaccins. »
Laura a ensuite demandé: « Le gouvernement devrait-il recommander les vaccins covid … quels qu’ils soient? » Le Dr Huang a répondu avec bon sens: « Si on tombe malade, on appelle pas le CDC ou la FDA pour obtenir des recommandations […] le gouvernement devrait laisser les médecins pratiquer la médecine. »
Cette tendance est un phénomène fascinant, en particulier parce que je n’ai jamais vu un seul de ces individus prendre la direction opposée. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne voit jamais rien du genre:
Intervieweur: Avez-vous des regrets concernant la pandémie ?
Docteur: Je regrette d’avoir été initialement opposé au masquage, mais je me rends compte aujourd’hui que si nous avions masqué un peu plus durement, un peu plus longtemps, avec quelques couches supplémentaires, nous aurions pu éviter tous ces problèmes et peut-être même apprendre à respirer sans oxygène.
Bienvenue à Marburg: son église, son centre commercial, son virus
Meryl Nass publie ceci, que je traduirai vu que ce n’est pas très long et assez amusant. Intro:
Vous avez peut-être entendu dire que le virus de Marburg faisait son apparition en Afrique de l’Ouest. Le message implicite est: « Ayez très peur ».
Juste à temps, le NIAID (l’ancien fief de Fauci) dispose d’un vaccin prêt à être testé sur de malheureux Africains, après avoir été testé sur 40 malheureux Américains. Et une fois qu’ils auront convaincu les gouvernements ou d’autres acheteurs de l’obtenir, qui touchera les royalties? Le NIAID, bien sûr. Et ses employés pourront percevoir jusqu’à 150 000 dollars par an si leur nom figure sur le brevet. C’est parfait, puisque le produit a été développé et breveté aux frais du contribuable. […]
La croisière s’amuse
Suite à la révélation de Seymour Hersh, le New York Times (lien archivé ici) et Die Zeit ont publié une nouvelle histoire, très amusante elle aussi, sur les auteurs de l’attentat contre les gazoducs russes. En fait, ça n’a rien à voir avec les États-Unis, voyez-vous. C’est une équipe de six personnes, russes ou ukrainiens, détenteurs de faux passeports, qui ont loué un yacht et posé des explosifs sur les gazoducs. Il y avait un médecin parmi eux, la plongée à cette profondeur présentant un risque pour la santé. Ils ont malheureusement négligé de bien nettoyer le yacht après eux, et y ont laissé des traces d’explosifs qui les ont trahis. Mon conseil: la prochaine fois, engagez aussi une femme d’ouvrage.
« Je suis certain qu’il s’agit d’une ineptie complète. Une explosion de ce type – d’une telle puissance, à une telle profondeur, ne peut être réalisée que par des spécialistes, et soutenue par toute la puissance d’un État, possédant certaines technologies. »
Sputnik (accès censuré en Europe de l’Ouest, sorry) résume ainsi son point de vue:
Il a également suggéré que l’on devrait probablement se demander qui serait intéressé par la destruction de Nord Stream, notant que, théoriquement, les États-Unis auraient pu être l’une de ces entités, car un tel acte de sabotage les aiderait à couper le flux de gaz russe vers le marché européen afin que les États-Unis puissent y fournir une plus grande quantité de leur propre gaz naturel liquéfié, beaucoup plus coûteux.
Le président russe a ajouté que la réparation des gazoducs Nord Stream endommagés ne serait pas une mince affaire, mais qu’elle était probablement possible, même si elle nécessitait du temps, de l’argent et de nouvelles technologies.
Il a toutefois fait remarquer que le projet Nord Stream n’aurait d’avenir que si les partenaires européens de la Russie se souvenaient de leur propre intérêt national, car il semblerait qu’actuellement, ils fassent tout ce qu’on leur dit « depuis l’autre côté de l’océan ».
Comment ça? L’Allemagne et la France ne seraient dont pas des pays souverains? Et la démocratie dans tout ça?
Plus récemment, les autorités danoises ont trouvé un machin tubulaire près du Nord Stream 1 – encore intact – et ont invité les gestionnaires – russes – du gazoduc à assister à sa récupération. Si personne ne le réclame, il sera à eux dans un an.
Pauvres présidents
Toujours dans le registre de la farce, Vladimir a été condamné pour crime de guerre par la Cour Pénale Internationale pour avoir « déporté » 16 000 enfants ukrainiens vers la Russie. Heureusement pour lui, il n’a pas arraché les bébés de leurs couveuses pour les jeter au sol. C’est dur de voir Vladimir traité comme un paria, malgré sa mise en place de l’obligation vaccinale, de l’identité numérique, de la monnaie digitale, de l’agenda climatique – bref, de l’Agenda 2030. Pauvre Vladimir.
De son côté, Trump effectue une tournée triomphale pour préparer sa réinvestiture, ou peut-être pour un dernier tour de piste avant de finir en prison, on ne sait pas encore, pour avoir acheté le silence d’une star du porno. Pauvre Donald.
La froide réalité, c’est qu’aucun de ces gusses n’est jamais arrivé à ce poste sans être le poulain de l’un ou l’autre service de renseignement, qui les contrôle de A à Z avec quelques dossiers compromettants. Demandez donc à Ron Paul – que j’ai soutenu à l’époque, malgré que je n’ai évidemment pas de droit de vote – comment il a été écarté de la course à la présidence par cette crapule gluante de Mitt Romney. Que l’une de ces marionnettes dévie un tant soit peu de sa feuille de route et il se prend un tireur isolé, un Watergate, un souci de santé ou un malencontreux accident.
Ou le Covid.
Le débat autour de la culpabilité de Trump dans l’Opération Warp Speed – et donc sa responsabilité pour les centaines de milliers, voire les millions de victimes des injections – n’est pas encore clos aux États-Unis. Certain(e)s, comme Jaime Jessop, rappellent, à juste titre, qu’il a fait très tôt la promotion de l’hydroxychloroquine et qu’il a probablement ensuite été contraint de signer pour le programme du Ministère de la Défense. Katherine Watt ne lui laisse pas le bénéfice du doute: il n’est qu’une des deux faces de la même pièce, celle de l’usurpation du pouvoir. Il a au minimum trahi la confiance de son peuple et continue aujourd’hui à défendre les injections – « ses » vaccins.
C’est donc soit un abruti, soit un vendu. Il avait promis au début de son mandat de consulter Robert F Kennedy Jr sur les vaccins, il ne l’a jamais fait. Il a laissé en poste Anthony Fauci et Deborah Birx, dont Scott Atlas donne un aperçu saisissant de la duplicité et de l’incompétence. Il n’a tenu aucune promesse électorale et n’en tiendra aucune s’il est réélu.
En bref, ce sont les « familles » qui dirigent la haute finance, la haute finance qui dirige la CIA, la CIA qui dirige les États-Unis, et les États-Unis qui dirigent l’Europe et les pays « alignés ». Du moins encore pour quelques semaines, parce qu’à force d’embrouiller, de déboussoler et de camer à zéro leur troupeau, la CIA a bel et bien détruit son propre pays. Le tout est maintenant de ne pas les suivre dans le gouffre.
Euh, euh, euh…
Un truc intéressant à observer chez quelques épaves de la pièce de théâtre internationale: de Jens Stoltenberg à Elon Musk en passant, bien entendu, par Biden, complétement sénile, de plus en plus semblent de plus en plus souvent incapables d’aligner trois mots sans trébucher, bégayer, hésiter ou commettre quelque gaffe monumentale. Je vous ferais bien un jubilé de l’aphasie galopante de ces personnages mais euh, euh, je crains que ce soit, euh, contagieux.
Pendant les travaux, la vente continue
Pendant ce temps, la Russie autorise l’Ukraine à exporter son grain pour 120 jours supplémentaires, ce qui assurera la sécurité alimentaire « des pays ‘à revenu faible ou moyen inférieur’ comme l’Egypte, le Kenya et le Soudan » – et accessoirement, la balance commerciale ukrainienne. La Pologne va livrer quatre Mig-29 – en fin de carrière – à l’Ukraine, qui, ô surprise, « seront remplacés par des appareils sud-coréens FA-50 et des F-35 américains ». La Slovaquie leur enverra treize de ces mêmes vieux coucous (qu’elle remplacera par …), pendant que la Tchéquie passe contrat pour la livraison de tanks gonflables à 100 000 dollars la pièce. Ça fait cher le ballon mais on pourra toujours les recycler en plaine de jeux après guerre – si Vladimir veut bien renvoyer les enfants chez eux – ou les gonfler à l’hélium pour jouer une blague à la chinoise à l’aviation russe. Le Royaume Uni inclura des pilotes ukrainiens dans son programme de formation sur chasseurs: c’est pour permettre à l’Ukraine de « disposer d’une armée capable de défendre ses intérêts dans le futur » – on sait donc qu’il y a un futur pour ce pays. De son côté, Washington assure la formation de deux pilotes – sur simulateur – tout en déclarant ne pas vouloir envoyer de F-16, pour « ne pas créer une escalade du conflit », tandis que Macron déclare que côté livraison de Mirage, « rien n’est interdit« . Merci, on avait remarqué.
Ukraine, Nord Stream, énergie, etc. même plan d’entreprise: on déstocke, on casse d’un côté, on reconstruit « en mieux » de l’autre, et on soigne la facture. 411 milliards pour reconstruire l’Ukraine. Pas de quoi payer? Pas grave, on garde le pays et on l’intègre à l’UE. Ça fera des ressources à piller et des contribuables à ponctionner en plus. Business is business.
Sex and drugs and rock’n’roll
Je me demande finalement si le gars dont j’ai publié deux articles (ici et ici) ne serait pas un agent… Son insistance à me convaincre des bienfaits des drogues psychotropes semble un peususpecte. Il avait répondu à ceci en orientant son discours vers un autre domaine, qui sert également de levier aux opérations du renseignement: le sexe.
Très bien parlons sexe, ça fait vendre.
Je viens de lire un papier de Miles, qui rejoint d’assez près ce que me dit mon épouse de la misère que vit la génération montante en Belgique, complètement déboussolée. L’Opération (c’est le cas de le dire) Transgenre qui leur est infligée d’en haut ne fait évidemment rien pour arranger la situation. Vous pouvez en (re)lire ici un témoignage, qui vient du Royaume Uni.
Question drogue, j’ai déjà plus ou moins tout dit. En tout cas assez pour passer pour un vieil emmerdeur pète-sec.
Il reste donc le rock’n’roll. Faudra un jour que je vous parle de Todd Rundgren.
En attendant, voici un échantillon de ce que j’écoute. C’est du psybient. Eh oui, en plus du rock de mes jeunes années (punk), j’écoute aussi (sur mon mp3 ou bien fort sur ma chaîne) du nu-jazz allemand – DePhazz, Club des Belugas, Dzihan & Kamien, Moca – et ça, de la musique de drogués. Voyez seulement dans quel état s’est mis cette pauvre fille dans le public! Je fais parfois ça dans mon atelier…
Attention toutefois, cette musique est dangereuse: vous accrochez, vous ne voudrez plus jamais rien écouter d’autre. C’est de la joie, c’est de la danse, c’est de la drogue.
Allez, encore un, pour la route. La souris qui mange du fromage.
Bon, c’est déjà assez long, ce sera tout pour aujourd’hui. Il reste des dizaines d’infos à traiter mais j’avais dit que je ferais un tri.
Pour conclure…
… la petite histoire du proverbe cité en début de page. Je vous garantis l’authenticité de l’anecdote.
Un de mes camarades de l’époque avait lu ce proverbe au verso de la feuille de son éphéméride. C’était le 25 décembre 1989. La date est facile à retenir: en plus d’être le jour de Noël, c’est celui où Nicolae Ceaușescu et sa délicieuse épouse furent fusillés dans une arrière-cour, après un procès expéditif où ils se virent accusés et jugés coupables de « génocide par la famine, la privation de chauffage et d’éclairage », et d’avoir causé la mort de milliers de dissidents à son régime dictatorial.
Et encore pire, selon les termes exacts de l’accusation:
Mais votre crime le plus abominable a été de détruire l’âme de la nation.
J’ai briévement abordé les horreurs de l’élevage intensif, voici le témoignage d’un autre fermier. Et, j’ose à peine l’annoncer, j’ai encore deux autres articles sur la grippe aviaire.
Oui, je sais, j’allais publier sur l’économie et me voilà de nouveau à parler de poule(t)s. Ce n’est pas autant hors sujet qu’il semble, parce que d’une part, les révoltes populaires ont lieu en période de disette, or on me dit que des millions de Français ont recours à des colis alimentaires.
D’autre part, on nous rejoue la comédie du Covid et des « vaccins », cette fois avec la grippe aviaire, ce que nous explique une nouvelle fois ici Meryl Nass.
Enfin, on pourrait peut-être se poser la question, d’une actualité brûlante, de savoir si, comme pour les poule(t)s, c’est le nombre d’êtres humains le problème ou leur concentration.
Comme dirait Igor Chudov: et vous, qu’en pensez-vous?
Alors que la nation souffre d’une nouvelle épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), il est plus important que jamais de remettre en question le discours orthodoxe. À l’heure où l’on crie à la surpopulation et à l’incapacité du monde à se nourrir, nous, les humains, devons certainement trouver le moyen de réduire ce type de pertes.
Les chiffres changent chaque jour, mais au dernier recensement, environ 60 millions de poulets (principalement des poules pondeuses) et de dindes sont morts au cours de l’année écoulée. Il y a un peu plus de dix ans, ce chiffre était de 50 millions. Ces cycles sont-ils inévitables? Les experts qui transmettent les informations au public sont-ils plus dignes de confiance que ceux qui ont contrôlé les communiqués de presse lors de l’épidémie de covid en 2020?
Si ceux qui prennent le temps de réfléchir n’ont appris qu’une seule chose de la pandémie de covid, c’est que les récits officiels des gouvernements sont politiquement orientés et souvent faux. Dans cette nouvelle épidémie d’IAHP, l’écart le plus flagrant par rapport à la vérité est sans doute l’idée que les oiseaux sont morts des suites de la maladie et que l’euthanasie pour les survivants est la meilleure et la seule option.
Tout d’abord, sur les quelque 60 millions d’oiseaux déclarés morts, seuls quelques millions sont effectivement morts de l’IAHP. Les autres ont été tués dans le cadre d’un protocole de stérilisation draconien. L’utilisation du mot « euthanasié » au lieu du mot « exterminé », plus approprié, brouille les pistes. L’euthanasie consiste à mettre fin aux souffrances d’un animal. En d’autres termes, il va mourir, souffre ou est atteint d’une maladie incurable.
Très peu d’oiseaux tués souffrent ou sont même symptomatiquement malades. Si, dans un poulailler d’un million de volailles, un test de dépistage de l’IAHP est positif, le gouvernement fait intervenir toutes les forces de l’ordre dans l’exploitation pour garantir la mort de tous les oiseaux vivants. Rapidement.
On a vu aucune volée où tous les oiseaux sont morts de l’IAHP. Dans chaque volée, il y a des survivants. Certes, la plupart sont exterminés avant que les survivants ne soient identifiés. Mais dans les cas d’extermination tardive, quelques oiseaux semblent immunisés contre la maladie. Certes, l’IAHP est et peut être mortelle, mais elle ne tue jamais tous les animaux.
La politique d’extermination massive sans tenir compte de l’immunité, sans même chercher à savoir pourquoi certains oiseaux prospèrent alors que tous les autres meurent, est insensée. Les principes les plus fondamentaux de l’élevage et de la reproduction des animaux exigent que les agriculteurs sélectionnent des systèmes immunitaires sains. C’est ce que nous, agriculteurs, faisons depuis des millénaires. Nous choisissons les spécimens les plus robustes comme matériel génétique à propager, qu’il s’agisse de plantes, d’animaux ou de microbes.
Mais dans sa sagesse, le Ministère américain de l’Agriculture (USDA-Usduh) n’a aucun intérêt à sélectionner, à protéger et à propager les survivants sains. La politique est claire et simple: tuer tout ce qui est entré en contact avec les oiseaux malades. La deuxième partie de la politique est également simple: trouver un vaccin pour arrêter l’IAHP.
Si un éleveur voulait sauver les survivants et effectuer lui-même un test pour tenter d’élever des oiseaux immunisés contre l’IAHP, des agents du gouvernement armés de fusils le lui interdiraient. La politique de la terre brûlée est la seule option possible, même si elle ne semble pas fonctionner. En fait, les cycles s’accélèrent et semblent toucher davantage d’oiseaux. Quelqu’un devrait s’interroger sur l’efficacité de cette politique.
Certains le font. Lorsque l’influenza aviaire hautement pathogène a touché notre région de Virginie il y a une quinzaine d’années, des vétérinaires fédéraux venus des quatre coins du pays sont venus superviser l’extermination. Deux d’entre eux avaient entendu parler de notre élevage de volailles de pâturage et ont demandé à venir nous rendre visite pendant leur temps libre. Ils n’étaient pas ensemble; ils sont venus à quelques semaines d’intervalle, indépendamment l’un de l’autre. Tous deux m’ont dit qu’ils connaissaient la raison de l’épidémie: trop d’oiseaux, trop densément entassés dans des poulaillers trop proches géographiquement. Mais ils m’ont tous deux dit que s’ils exprimaient publiquement cette idée, ils seraient licenciés le lendemain.
C’est ce qu’on appelle de la censure. Dans son édition du 24 février, le Wall Street Journal titrait « L’Amérique perd la bataille de la grippe aviaire ». Il est intéressant de noter qu’alors que l’article présente la version officielle selon laquelle les oiseaux sauvages propagent la maladie et les agriculteurs la répandent sur leurs chaussures, un agriculteur ose dire que « sa plus grande installation abrite environ 4 millions de poulets élevés en cage, ce qui représente un nombre trop élevé de poulets dans un seul endroit. ‘Nous ne ferons plus jamais cela' », a-t-il déclaré. Les nouvelles installations seront plus petites, abritant environ un million de poulets chacune, a-t-il dit, et plus espacées les unes des autres pour aider à contrecarrer la menace d’une épidémie continue ».
Pourtant, quelques paragraphes plus loin, l’article cite le Dr John Clifford, ancien vétérinaire en chef des États-Unis, qui affirme que « la maladie est partout ». Si c’est le cas, quelle différence cela fait-il de réduire la taille des volées et d’augmenter l’espace entre les maisons? Il est clair que l’agriculteur dont il est question ici a la même intuition que les deux vétérinaires fédéraux que j’ai visités il y a de nombreuses années: trop d’animaux, trop denses, trop proches.
Certes, même les volées de basse-cour sont susceptibles d’être infectés par l’IAHP, mais nombre de ces volées miniatures se trouvent sur des terrains sales et souffrent de conditions d’hygiène déplorables. Néanmoins, il est plus difficile d’assurer le bonheur et l’hygiène d’un million d’oiseaux dans une exploitation d’alimentation animale concentrée (Concentrated Animal Feeding Operation – CAFO) que d’une volée de basse-cour, et les données relatives à la maladie le confirment. L’USDA et l’industrie veulent désespérément rejeter la faute sur les oiseaux sauvages, les volées de basse-cour et les chaussures sales, au lieu de se regarder dans le miroir et de se rendre compte que c’est la façon dont la nature crie « Assez! ».
« Assez d’abus. Assez de manque de respect. Assez de particules fécales créant des abrasions sur mes tendres muqueuses ». Lorsque Joel Arthur Barker a écrit Paradigmes et a fait entrer ce mot dans l’usage courant, l’un de ses axiomes était que les paradigmes finissent toujours par dépasser leur point d’efficacité. L’industrie avicole partait du principe que si 100 volailles dans un poulailler, c’était bien, 200, c’était mieux. Avec l’avènement des antibiotiques et des vaccins, la taille des poulaillers et la densité des oiseaux ont augmenté. Mais la nature a le dernier mot.
Pour mémoire, tout système agricole qui considère la faune et la flore sauvages comme une menace est un modèle intrinsèquement anti-écologique. L’article du WSJ note que « les ouvriers ont installé des filets au-dessus des lagunes et d’autres endroits où les oiseaux sauvages se rassemblent ». Les lagunes sont intrinsèquement anti-écologiques. Ce sont des puits de maladies et d’immondices; la nature ne crée jamais de lagunes de fumier. Dans la nature, les animaux répandent le fumier sur le paysage où il peut être une bénédiction, et non une malédiction comme une lagune. Le vrai coupable est peut-être l’industrie qui crée des lagunes de fumier susceptibles d’infecter les canards sauvages, et non l’inverse. C’est de la culpabilité par association, comme de dire que puisque je vois des camions de pompiers à côté de voitures accidentées, les camions de pompiers doivent être à l’origine des accidents de voiture.
Remarquez l’angle d’attaque de cette phrase du WSJ: « Les buses, les canards sauvages ou les animaux nuisibles qui se faufilent dans les granges peuvent également transmettre le virus de la grippe par le mucus ou la salive. » Cela ne ressemble-t-il pas à une proverbiale conspiration, avec des animaux sauvages qui se faufilent partout? Tout cela ressemble étrangement au virus du covid qui se faufile partout et qu’il faut contenir à l’aide de quarantaines et de masques. Une plume contient suffisamment d’IAHP pour affecter un million d’oiseaux. Il est impossible de verrouiller un poulailler pour empêcher une plume errante ou ses molécules microscopiques d’y pénétrer. C’est absurde.
Si notre politique agricole actuelle est insensée, quelle est la meilleure solution? Ma première suggestion est de sauver les survivants et d’en commencer l’élevage. C’est une évidence. Si un troupeau est atteint par l’IAHP, il faut la laisser suivre son cours. Elle tuera ceux qu’elle tuera, mais au bout de quelques jours, on pourra discerner les survivants. Gardons-les et intégrons-les dans un programme d’élevage. Ce qu’il y a de bien avec les poulets, c’est qu’ils grandissent et se reproduisent assez vite pour qu’en un an, il soit possible d’avancer de deux générations. C’est relativement rapide. Laissons la survie déterminer le patrimoine génétique de demain.
Deuxièmement, pourquoi ne pas travailler sur les conditions qui améliorent l’hygiène et le bonheur? Oui, j’ai bien dit « bonheur ». Tous les animaux ont des tailles de troupeaux et de volées optimales. Par exemple, on ne voit jamais plus de deux cents dindes sauvages ensemble. Même dans les régions où les populations sont élevées, elles se divisent en petits groupes plutôt que de s’unir en volées de 1 000 individus. D’autres oiseaux se rassemblent en grandes bandes. Pourquoi cette différence?
Personne n’a étudié de manière définitive les raisons de cette différence, mais nous savons qu’il existe des tailles optimales pour une vie sans stress. Pour les poulets, c’est environ 1 000. Un vieux scientifique de l’industrie avicole a visité notre ferme un jour et m’a dit que si les maisons divisaient les poulets en groupes de 1 000 oiseaux, les maladies seraient pratiquement éliminées. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de problème à avoir 10 000 volailles dans un poulailler, à condition qu’elles soient réparties en groupes de 1 000 volailles. De cette manière, leur structure sociale peut fonctionner selon une interaction naturelle. Les animaux ont une hiérarchie de brutes et de timides. Cette structure sociale s’effondre au-delà de la taille optimale.
Chez la plupart des herbivores, la taille est énorme, comme en témoignent les troupeaux du Serengeti et les bisons des plaines américaines. Les abeilles mellifères se divisent lorsque la ruche atteint une certaine taille. Les élans ont des troupeaux de taille optimale. Les chèvres de montagne forment de petits troupeaux. Les cochons sauvages recherchent eux aussi une taille de groupe dépassant rarement 100 individus. La première ligne de défense consiste donc à déterminer où se trouve la zone de tranquillité sans stress et à la respecter.
Enfin, traitez les poulets comme des poulets. En plus d’une taille de volée appropriée, donnez-leur des pâturages frais pour courir et gratter. Pas des cours en terre battue. Pas de petits tabliers autour d’un CAFO. Avec les abris mobiles, dans notre ferme, nous déplaçons les volées tous les jours ou presque vers de nouveaux pâturages. Cela leur permet de rester sur un sol neuf, exempt d’hôtes, pendant une longue période. Ils ne dorment pas, ne mangent pas et ne vivent pas à chaque instant de la journée dans leurs toilettes.
L’American Pastured Poultry Producers Association (APPPA) est une organisation commerciale qui promeut des protocoles pour ce type de modèle de renforcement du système immunitaire. Des milliers de praticiens adhèrent à une infrastructure mobile qui permet à des volées de taille appropriée d’avoir accès à l’air frais, à la lumière du soleil, aux insectes, aux vers et à des matières vertes succulentes. Dans notre ferme, nous utilisons le Millennium Feathernet et l’Eggmobile, accueillant des canards sauvages et des carouges à épaulettes dans les environs, dans le cadre d’un nid écologique symbiotique.
Bien que je ne veuille pas paraître désinvolte et ne pas surestimer la sensibilité à l’IAHP, les taux d’incidents indiquent clairement une vulnérabilité moindre dans les volées élevées en pâturage et bien gérées. La création d’un protocole de renforcement du système immunitaire mérite certainement des recherches, tout autant que le fait de surcharger le système immunitaire avec des vaccins et d’essayer de devancer les mutations et les adaptations de la maladie grâce à l’ingéniosité humaine. Pourquoi ne pas chercher humblement des solutions dans la nature plutôt que de faire preuve d’arrogance?
Les parallèles entre l’orthodoxie des experts de l’IAHP et l’orthodoxie du covid sont trop nombreux pour être mentionnés. La pornographie de la peur est omniprésente dans notre culture. L’inquiétude liée à l’IAHP alimente l’inquiétude liée à l’alimentation, qui pousse les gens à exiger du gouvernement qu’il assure leur sécurité. Les gens acceptent à peu près n’importe quoi s’ils ont peur. Quelqu’un pense-t-il vraiment que l’intelligence humaine va venir à bout des canards migrateurs? Vraiment? Réfléchissons bien et adoptons un remède plus naturel: des volailles de pâturage décentralisées et bien gérées, avec des volées de taille appropriée.
Joel F. Salatin est un agriculteur, conférencier et auteur américain. Salatin élève du bétail dans sa ferme Polyface à Swoope, en Virginie, dans la vallée de Shenandoah. La viande de sa ferme est vendue en direct aux consommateurs et aux restaurants.
Parlons poules, avec cet article où on retrouve notre ami Jeremy Farrar, très inquiet pour notre santé. Voyons, un massacre organisé de malades asymptomatiques sur base d’un seul test PCR: mais où ai-je déjà vu ça?
Il se trouve que je connais un peu, par l’intermédiaire de l’éleveur (bio) de mon village, les pratiques de l’élevage intensif de poules pondeuses. C’est tout simplement atterrant: les poules parquées dans des cages à peine plus grandes qu’elles, sont éclairées 24h/24 pour stimuler la ponte, puis liquidées après une seule saison, dans un état épouvantable (elles n’ont souvent même plus de plumes, évidemment qu’elles tombent facilement malades!): elles ne rapportent plus rien à leur propriétaire (milliardaire, dans cet article)… Ça me rappelle aussi quelque chose.
Ne pensez donc pas un seul instant que je défends ce type d’élevage. J’ai trois poules en semi-liberté (on a un potager à protéger) qui ne tomberont jamais malades et pondent un seul oeuf par jour, largement assez pour elles et pour nous, en échange d’un peu de grains et des parasites dont elles débarrassent le sol du jardin. Comme le bétail de pâture, elles entretiennent des sols qui seraient autrement inexploitables et/ou une charge à entretenir, et nous fournissent en plus des protéines irremplaçables. Je vous recommande à ce propos la lecture de deux articles (ici et ici), en français, écrits par un vegan, sur un site vegan, qui défend la viabilité de l’élevage de bovins par rapport à l’exploitation maraichère et céréalière des sols – un bel exemple d’honnêteté intellectuelle. Contrairement à la plupart des militants « carnivores », je respecte le choix des vegans et franchement, je ne consommerais jamais de viande ni de poisson – et sans doute pas de criquets – si je devais tuer moi-même les animaux que je mange. J’évite par contre tout ce qui provient de l’élevage intensif, une barbarie que j’aimerais voir crever. Quand on prétend lutter pour la liberté et le respect, la moindre des choses est de l’accorder aux plus faibles que soi, animaux ou humains.
Si je relaie cet article, c’est pour dénoncer la manoeuvre des abattages faits pour détruire/décourager les petites exploitations pendant que les méga-élevages ne s’en porteront que mieux, après avoir nettoyé le marché de la concurrence familiale – exactement ce qui s’est déjà passé lors de la crise de la vache folle, et qui ressemble à la manoeuvre actuelle de centralisation dans le secteur bancaire, voir article précédent.
Je suis avec un autre article sur les poules en Europe, de John Paul, au cas où vous penseriez que ceci ne concerne que les États-Unis.
La fausse épizootie de grippe aviaire (H5N1) qui a amené les autorités fédérales à abattre des millions d’oiseaux.
La maladie est presque impossible à transmettre et les symptômes sont bénins. Pourquoi l’abattage? Pour le contrôle alimentaire? Pour semer la panique? Pour promouvoir un vaccin? Pour présager d’un futur virus conçu en laboratoire?
Meryl Nass
17 mars
La grippe aviaire est principalement transmise par les oiseaux sauvages, comme ces oies des neiges à Ruthsberg (Maryland) en janvier 2023. Photo par JIM WATSON/AFP via Getty Images
L’épidémie de grippe aviaire H5N1 qui a débuté en 2021 est devenue la plus importante épidémie de grippe aviaire de l’histoire, tant aux États-Unis que dans le reste du monde. Aux États-Unis, le virus a entraîné la destruction de millions de poulets, de dindes, de canards et d’oies d’élevage commercial et a tué des milliers d’oiseaux sauvages.
Voici comment cette question a été bizarrement traitée. Extrait d’un rapport publié en avril dernier dans le Guardian:
Plus de 22 millions d’oiseaux ont été abattus pour tenter d’endiguer l’épizootie, la plupart dans l’Iowa, le plus grand producteur d’œufs des États-Unis. L’abattage de 5,3 millions de poules à Rembrandt est le plus important jamais réalisé dans un élevage industriel du pays.
L’article poursuit en indiquant que le propriétaire milliardaire de l’usine a licencié la quasi-totalité des travailleurs immédiatement après l’abattage et l’élimination de 5 millions de poules, après qu’une poule [NdT. une!] ait été testée positive au virus H5N1 de la « grippe aviaire ».
Mais il semble que ce n’était que le début de l’abattage, selon un article de janvier 2023 de NBC:
Près de 58 millions d’oiseaux provenant d’élevages commerciaux et de basse-cour ont été éliminés aux États-Unis depuis février dernier, selon le Service d’Inspection de la Santé Animale et Végétale du Département de l’Agriculture des États-Unis…
« À l’heure actuelle, il s’agit de la plus grande urgence animale à laquelle l’USDA ait été confronté dans ce pays », a déclaré Gino Lorenzoni, professeur adjoint de science avicole et de santé aviaire à l’université d’État de Pennsylvanie.
Plus de 40 millions de poules pondeuses ont été abattues rien qu’aux États-Unis, ce qui a fait monter en flèche le prix des œufs dans tout le pays, selon M. Lorenzoni. Quelques mois plus tôt, l’épidémie de grippe aviaire avait fait grimper le prix de la viande de dinde à un niveau record.
D’après un article de STAT datant de décembre 2022, Sir Jeremy cherche à alimenter la peur de la grippe aviaire. On ne sait jamais, le virus H5N1 pourrait muter et commencer à nous tuer, à tout moment:
« Dans une interview accordée à STAT dimanche – sans rapport avec sa nouvelle nomination – [Sir Dr. Jeremy] Farrar a exprimé son inquiétude renouvelée face au virus H5N1 qui, après des années de relative quiescence, s’est répandu dans le monde entier, provoquant des pertes importantes dans les élevages de volailles.
La version actuelle du virus infecte moins fréquemment les personnes que la version qui circulait au milieu et à la fin des années quatre-vingt. Et lorsque des infections humaines se produisent, comme ce fut le cas au Colorado au printemps, la maladie est généralement bénigne. Il a toutefois précisé qu’il ne fallait pas croire que le virus ne pourrait pas redevenir virulent et constituer une menace plus importante pour l’homme ».
Le CDC confirme que la transmission est rare et que le seul cas identifié aux États-Unis était bénin et s’est rapidement résolu:
Une personne a été testée positive au virus de l’influenza aviaire A(H5) (grippe aviaire H5) aux États-Unis, comme l’a signalé le Colorado et comme l’ont confirmé les CDC. Ce cas est survenu chez une personne ayant été directement exposée à des volailles et ayant participé à l’abattage (dépeuplement) de volailles présumées atteintes du virus H5N1 de la grippe aviaire. Le patient a signalé comme seul symptôme une fatigue de quelques jours et s’est rétabli depuis.
Le même article du CDC poursuit en ces termes:
Les CDC ont suivi l’état de santé de plus de 2 500 personnes ayant été exposées à des oiseaux infectés par le virus H5N1 et il s’agit du seul cas découvert à ce jour. D’autres personnes impliquées dans l’opération d’abattage au Colorado ont été testées négativement pour l’infection par le virus H5, mais elles font l’objet d’un nouveau test par excès de prudence.
Il s’agit du deuxième cas humain associé à ce groupe spécifique de virus H5 qui prédomine actuellement, et du premier cas aux États-Unis.
Vous cherchez désespérément le H5N1 chez l’homme, CDC? Et bien sûr, l’article ne nous surprend guère:
Les CDC surveillent également les virus H5N1 pour détecter les changements génétiques qui ont été associés à l’adaptation aux mammifères, ce qui pourrait indiquer que le virus s’adapte pour se propager plus facilement des oiseaux à l’homme. Les CDC prennent des mesures de préparation et de prévention de routine, dont un candidat virus vaccinal existant qui pourrait être utilisé pour fabriquer un vaccin pour l’homme si cela se révélait nécessaire.
Donc, une vaste stratégie d’abattage des oiseaux commerciaux a été élaborée à l’époque où le virus H5N1 était différent et tuait occasionnellement des êtres humains, mais il n’était pas non plus répandu chez les oiseaux sauvages. Il s’agit d’une version du « Track and Trace« , qui peut fonctionner lorsque la maladie n’est pas omniprésente (c’est-à-dire lorsqu’elle se propage au sein de la communauté). Mais aujourd’hui, avec la généralisation des infections chez les oiseaux sauvages, il y a une propagation communautaire. Et, comme dans le cas d’Omicron, la maladie elle-même s’est considérablement atténuée chez l’homme.
La maladie s’est-elle atténuée chez les poules? S’ils ne les abattaient pas, découvririons-nous que ça se limite à un simple rhume chez les poules? Peut-être la maladie ne se propage-t-elle pas à tous les oiseaux, et devrions-nous en fait rechercher les oiseaux qui ont développé une immunité naturelle, et découvrir ce que c’est? Peut-être qu’un médicament ou un vaccin résoudrait le problème? Si la maladie est bénigne chez les poulets, il suffit peut-être de les laisser se rétablir. Le seul poulet testé positif présentait-il des symptômes?
L’APHIS collecte et analyse un grand nombre d’échantillons prélevés sur des oiseaux sauvages dans les voies de migration d’Amérique du Nord. Il n’est pas rare de détecter la grippe aviaire chez les oiseaux sauvages, car les virus de la grippe aviaire circulent librement dans ces populations sans que les oiseaux ne semblent malades.
Pourquoi ne suis-je pas surprise? La grippe aviaire est à présent inscrite à l’ordre du jour de la Biosécurité, et l’USDA enseigne la Biosécurité aux agriculteurs. Cette farce de la grippe aviaire est-elle entretenue pour justifier l’initiative « One Health » [NdT. de l’OMS]? Je n’en doute pas. Maudissez le Programme Mondial de Biosécurité chaque fois que vous achetez une douzaine d’œufs.
Personne dans mon entourage ne semble se souvenir de l’hystérie de la grippe aviaire d’il y a quelques années. L’OMS avait alors proposé une extermination massive de tous les oiseaux migrateurs du monde pour empêcher sa propagation. C’était totalement et complètement fou et, heureusement, cela n’a pas abouti. Il est incroyable que tous ces activistes et institutions de défense de la faune et des droits des animaux n’aient pas exprimé leur indignation. Le silence total. Des millions de poulets et d’oies ont été abattus et des élevages de volailles ont été mis en faillite. Aujourd’hui, le souvenir de cette affaire semble si bien effacé des mémoires qu’ils peuvent la ressortir des tiroirs.
Je n’arrive pas à décider si j’aimerais que mon « homme aux œufs » bien-aimé soit encore en vie ou si je suis contente qu’il soit décédé (en février dernier à l’âge de 97 ans!!) parce qu’il aurait été HORRIFIÉ et livide devant l’abattage des poulets. Cet homme a élevé des volailles toute sa vie et c’était une véritable mine de connaissances. Il a mangé des œufs tous les jours de sa vie, ainsi que beaucoup de viande rouge et d’abats. Il s’insurgeait contre les médecins allopathes (il les appelait les « vendeurs de pilules ») et aimait leur dire qu’il mangeait « tout ce que vous nous dites de ne pas manger ».
On lui a souvent dit, au fil des ans, qu’il devrait cesser d’élever des poulets à cause des « maladies » qu’ils pouvaient lui transmettre (en particulier une maladie pulmonaire due aux squames de leurs plumes, je crois) et il secouait simplement la tête, disant que depuis le temps, il était complètement immunisé contre tout ce qu’il pouvait attraper. Ses œufs me manquent, mais c’est surtout LUI qui me manque.
Stérilisation par injection, morts subites, turbo-cancers, euthanasie, inflation, destruction de l’économie et des classes moyennes, monnaies digitales programmables, prix de l’énergie, « réforme des retraites »?
Commentatrice: L’ancien Premier Ministre malaisien, Dr Mahathir Muhammad, a déclaré que l’[Accord] de partenariat transpacifique ou TPPA est une stratégie du Nouvel Ordre Mondial menée par un puissant groupe de personnes dirigé par les États-Unis pour dominer l’économie mondiale. S’exprimant lors de la conférence internationale intitulée « New World Order: A Recipe for Peace or War » [Nouvel Ordre Mondial: Une recette pour la paix ou la guerre] organisée par la Perdana Global Peace Foundation, le Dr Mahathir a déclaré que la mondialisation et le commerce sans frontières sont utilisés pour établir un gouvernement mondial unique.
Dr Mahathir Muhammad: Fondamentalement, il s’agit de la création d’un gouvernement mondial. Nous devrions abolir tous les États, toutes les nations, toutes les frontières et n’avoir qu’un seul gouvernement mondial. Et ce gouvernement mondial devra être dirigé par certaines personnes, les élites, des gens très riches, très intelligents, très puissants à bien des égards. Ce sont eux qui gouverneront le Monde.
Il n’a pas été beaucoup question de démocratie ou de choix des dirigeants. Au lieu de cela, il devait y avoir un gouvernement par ces élites, qui imposeront leurs règles à tous les habitants de ce monde. Et pour ceux qui ne sont pas disposés à s’y soumettre, il y aura des punitions. Et la paix que nous obtiendrons d’eux sera la paix du cimetière.
Car l’intention est aussi de réduire le nombre de personnes dans ce monde. Au moment où le Nouvel Ordre Mondial a été énoncé, la population de ce monde n’était que de trois milliards. L’intention était de la réduire à un milliard. Aujourd’hui, la population mondiale est de sept milliards [NdT. en 2015; huit milliards en 2023]. Il sera nécessaire de tuer plusieurs milliards de personnes, de les faire mourir de faim ou de les empêcher de donner naissance afin de réduire la population de ce monde.
Transcription
Commentator: Malaysia’s former Prime Minister, Dr Mahathir Muhammad said that the Transpacific Partnership [Agreement] or TPPA is a New World Order strategy by a powerful pact of people led by the US to dominate the world economy. Speaking at the international conference titled « New World Order: A Recipe for Peace or War » organized by the Perdana Global Peace Foundation, Dr Mahathir said globalization and borderless trade are being used to establish a one world government.
Dr Mahathir Muhammad: Basically, it is about having a world government. We should abolish all states, all nations, all borders but instead have only one world government. And that world government is to be by certain people, elites, people who are very rich, very intelligent, very powerful in many ways. They are the ones who will govern the World.
There was not much talk about democracy or choice of leaders. Instead, there was to be a government by these elites who will impose their rules on everyone in this world. And for those who are unwilling to submit to them, there will be punishment. And the peace that we will get from them is the peace of the graveyard.
Because the intention also is to reduce the number of people in this world. At the time when the New World Order was enunciated, the population of this world was only three billion. The intention was to reduce it to one billion. Now the population of the world is seven billion. There will be a need to kill many billions of people or to starve them to death or to prevent them from giving birth in order to reduce the population of this world.
J’avais trouvé le texte sur le site officiel de Crichton il y a une semaine. Il a disparu depuis. Étonnant, non? Il est heureusement très facile à trouver sur le Net, j’ai utilisé cette source. C’est un extrait de son bouquin « Etat d’urgence » (« State of Fear« ), de 2004. En plus d’être captivants, tous les livres de Crichton contiennent un message très important, y compris « Jurassic Park » – lisez le bouquin, évitez sa lamentable adaptation cinématographique. Il était en quelque sorte un épistémologue qui écrivait des romans.
Puisqu’il est ici question de Lysenko, je suis avec un article du Dr Gary Levy sur le sujet, puis un nouvel article de Miles Mathis, qui traite du « grand empoisonnement » évoqué notamment ici par Catherine Austin Fitts.
Pourquoi la politisation de la science est dangereuse
par Michael Crichton
Imaginez qu’il existe une nouvelle théorie scientifique qui prévient d’une crise imminente et indique une solution.
Cette théorie bénéficie rapidement du soutien de scientifiques de premier plan, de politiciens et de célébrités du monde entier. La recherche est financée par d’éminents organismes philanthropiques et menée dans des universités prestigieuses. La crise est fréquemment rapportée dans les médias. La science est enseignée dans les classes des collèges et des lycées.
Je ne parle pas du réchauffement de la planète. Je parle d’une autre théorie, qui a pris de l’importance il y a un siècle.
Parmi ses partisans figuraient Theodore Roosevelt, Woodrow Wilson et Winston Churchill. Elle fut approuvée par les juges de la Cour suprême Oliver Wendell Holmes et Louis Brandeis [NdT. le « héros juridique » de Reiner Fuellmich], qui se prononcèrent en sa faveur. Parmi les personnalités célèbres qui la soutenaient figuraient Alexander Graham Bell, inventeur du téléphone, la militante Margaret Sanger, le botaniste Luther Burbank, Leland Stanford, fondateur de l’université de Stanford, le romancier H.G. Wells, le dramaturge George Bernard Shaw et des centaines d’autres. Des lauréats du prix Nobel y apportèrent leur soutien. La recherche fut soutenue par les fondations Carnegie et Rockefeller. L’Institut Cold Springs Harbor fut construit pour mener à bien ces recherches, mais des travaux importants furent également réalisés à Harvard, Yale, Princeton, Stanford et Johns Hopkins. Des lois visant à résoudre cette crise furent adoptées dans des États allant de New York à la Californie.
Ces efforts reçurent le soutien de l’Académie Nationale des Sciences, de l’Association Médicale Américaine et du Conseil National de la Recherche. On a dit que si Jésus était vivant, il aurait soutenu ces efforts.
Au total, la recherche, la législation et la formation de l’opinion publique autour de cette théorie durèrent près d’un demi-siècle. Ceux qui s’opposèrent à cette théorie furent traités de réactionnaires, d’aveugles ou tout simplement d’ignorants. Mais avec le recul, ce qui est surprenant, c’est que si peu de gens s’y opposèrent.
Aujourd’hui, nous savons que cette fameuse théorie, qui obtint tant de soutien, était en fait une pseudo-science. La crise qu’elle revendiquait était inexistante. Et les actions prises au nom de cette théorie étaient moralement et criminellement mauvaises. Au final, elles ont conduit à la mort de millions de personnes.
Cette théorie, c’est l’eugénisme, et son histoire est si épouvantable – et, pour ceux qui y ont été mêlés, si gênante – qu’on en parle rarement aujourd’hui. Mais c’est une histoire qui devrait être bien connue de chaque citoyen, afin que ses horreurs ne se répètent pas.
La théorie de l’eugénisme postulait une crise du patrimoine génétique conduisant à la détérioration de la race humaine. Les meilleurs êtres humains ne se reproduisaient pas aussi rapidement que les êtres inférieurs – les étrangers, les immigrants, les Juifs, les dégénérés, les inaptes et les « faibles d’esprit ». Francis Galton, un respectable scientifique britannique, fut premier à spéculer dans ce domaine, mais ses idées furent reprises bien au-delà de ses intentions. Elles furent adoptées par des Américains épris de science, ainsi que par ceux qui s’intéressaient peu à la science mais s’inquiétaient de l’immigration de races inférieures au début du vingtième siècle – de « dangereux parasites humains » qui constituaient « la marée montante des imbéciles » et polluaient la meilleure partie de la race humaine.
Les eugénistes et les immigrationnistes unirent leurs forces pour mettre un terme à cette situation. Le plan consistait à identifier les individus faibles d’esprit – il était admis que les Juifs étaient en grande partie faibles d’esprit, mais c’était également le cas de nombreux étrangers, ainsi que des Noirs – et à les empêcher de se reproduire en les isolant dans des institutions ou en les stérilisant.
Comme l’a dit Margaret Sanger, « Encourager les bons à rien aux dépens des bons est une cruauté extrême… il n’y a pas de plus grande malédiction pour la postérité que celle de lui léguer une population croissante d’imbéciles ». Elle parlait du fardeau que représentait la prise en charge de « ce poids mort de déchets humains ».
Ces opinions étaient largement partagées. H.G. Wells s’éleva contre « les nuées insuffisamment formées de citoyens inférieurs ». Theodore Roosevelt déclara que « la société n’a pas à permettre aux dégénérés de se reproduire. » Luther Burbank: « Ne permettez plus aux criminels et aux faibles de se reproduire. » George Bernard Shaw affirmait que seul l’eugénisme pouvait sauver l’humanité.
Le racisme était ouvertement présent dans ce mouvement, comme en témoignent des textes tels que The Rising Tide of Color Against White World Supremacy [La marée montante des gens de couleur contre la suprématie du monde blanc], de l’auteur américain Lothrop Stoddard. Mais, à l’époque, le racisme était considéré comme un aspect anodin de l’entreprise d’un objectif admirable – l’amélioration de l’humanité future. C’est cette notion avant-gardiste qui attira les esprits les plus libéraux et progressistes d’une génération. La Californie n’était que l’un des vingt-neuf États américains à avoir adopté des lois autorisant la stérilisation, mais elle se révéla la plus avant-gardiste et la plus enthousiaste – davantage de stérilisations furent pratiquées en Californie que partout ailleurs en Amérique.
La recherche eugénique était financée par la Fondation Carnegie, et plus tard par la Fondation Rockefeller. Cette dernière était si enthousiaste que même après que le centre de la politique eugéniste se soit déplacé en Allemagne et qu’elle ait impliqué le gazage d’individus provenant d’institutions psychiatriques, la Fondation Rockefeller continua à financer à un niveau très élevé les chercheurs allemands. (La fondation est restée discrète à ce sujet, mais elle finançait toujours la recherche en 1939, quelques mois seulement avant le début de la Seconde Guerre mondiale).
Depuis les années 1920, les eugénistes américains étaient jaloux parce que les Allemands leur avaient confisqué la direction du mouvement. Les Allemands furent admirablement progressistes. Ils installèrent des maisons d’apparence ordinaire où les « déficients mentaux » étaient amenés et interrogés un par un, avant d’être conduits dans une pièce annexe, qui était en fait une chambre à gaz. Là, ils étaient gazés au monoxyde de carbone, et leurs corps étaient éliminés dans un crématorium situé sur la propriété.
Par la suite, ce programme fut étendu à un vaste réseau de camps de concentration situés près des lignes de chemin de fer, permettant le transport et la mise à mort efficaces de dix millions d’indésirables.
Après la Seconde Guerre mondiale, plus personne n’était eugéniste, et personne ne l’avait jamais été. Les biographes des célébrités et des puissants ne s’attardaient pas sur l’attirance de leurs sujets pour cette philosophie, et ne la mentionnaient parfois pas du tout. L’eugénisme cessa d’être un sujet pour les salles de classe des universités, bien que certains affirment que ses concepts sont toujours d’actualité sous une forme déguisée.
Mais avec le recul, trois points ressortent. Premièrement, malgré la construction du Cold Springs Harbor Laboratory, malgré les efforts des universités et les plaidoiries des avocats, l’eugénisme n’avait aucune base scientifique. En fait, personne à cette époque ne savait ce qu’était réellement un gène. Le mouvement put se développer parce qu’il utilisait des termes vagues, jamais rigoureusement définis. Le terme « faible d’esprit » pouvait signifier n’importe quoi, de la pauvreté et de l’analphabétisme à l’épilepsie. De même, il n’existe pas de définition claire de « dégénéré » ou « inapte ».
Deuxièmement, le mouvement eugénique était en réalité un programme social déguisé en programme scientifique. Il était motivé par les préoccupations liées à l’immigration, au racisme et à l’arrivée de personnes indésirables dans un quartier ou un pays. Une fois encore, une terminologie vague permit de dissimuler ce qui se passait réellement.
Troisièmement, et c’est le plus affligeant, l’establishment scientifique, tant aux États-Unis qu’en Allemagne, ne mena aucune protestation sérieuse. Bien au contraire. En Allemagne, les scientifiques s’alignèrent rapidement sur le programme. Des chercheurs allemands modernes sont remontés dans le passé pour examiner des documents nazis des années 1930. Ils s’attendaient à trouver des directives indiquant aux scientifiques quelles recherches devaient être effectuées. Mais aucune ne fut nécessaire. Selon Ute Deichman, « les scientifiques, y compris ceux qui n’étaient pas membres du parti [nazi], contribuèrent à obtenir le financement de leurs travaux en modifiant leur comportement et en coopérant directement avec l’État. » Deichman parle du « rôle actif des scientifiques eux-mêmes en matière de politique raciale nazie… lorsque [la recherche] visait à confirmer la doctrine raciale… on ne trouve aucune trace de pression extérieure. » Les scientifiques allemands adaptèrent leurs intérêts de recherche aux nouvelles politiques. Et les rares qui ne s’adaptèrent pas disparurent.
Il existe un deuxième exemple de science politisée, de caractère tout à fait différent, mais qui illustre les dangers du contrôle du travail scientifique par l’idéologie gouvernementale et celui de la promotion de faux concepts par des médias dénués d’esprit critique. Trofim Denisovich Lysenko était un paysan qui se vantait d’avoir, disait-on, « résolu le problème de la fertilisation des champs sans engrais ni minéraux ». En 1928, il prétendait avoir inventé une procédure appelée vernalisation, par laquelle les graines étaient humidifiées et refroidies pour améliorer la croissance ultérieure des cultures.
Les méthodes de Lysenko ne furent jamais soumises à un test rigoureux, mais son affirmation selon laquelle ses graines traitées transmettaient leurs caractéristiques à la génération suivante représentait un renouveau des idées lamarckiennes à une époque où le reste du monde adoptait la génétique mendélienne. Josef Staline était attiré par les idées lamarckiennes, qui impliquaient un avenir libéré des contraintes héréditaires; il voulait également améliorer la production agricole. Lysenko promettait les deux, et devint la coqueluche des médias soviétiques à l’affût d’histoires de paysans intelligents qui avaient mis au point des procédures révolutionnaires.
Lysenko fut dépeint comme un génie, et il exploita sa célébrité à fond. Il était particulièrement habile pour dénoncer ses adversaires. Il eut recours à des questionnaires d’agriculteurs pour prouver que la vernalisation augmentait le rendement des cultures, et évita ainsi tout test direct. Porté par une vague d’enthousiasme cautionnée par l’État, son ascension fut rapide. En 1937, il était membre du Soviet Suprême.
A cette époque, Lysenko et ses théories dominaient la biologie russe. Il en résulta des famines qui tuèrent des millions de personnes [NdT. en Ukraine, voir ici] et des purges qui envoyèrent des centaines de scientifiques soviétiques dissidents dans les goulags ou devant des pelotons d’exécution. Lysenko attaqua agressivement la génétique, qui fut finalement interdite en tant que « pseudo-science bourgeoise » en 1948. Les idées de Lysenko n’ont jamais été fondées, et pourtant il contrôla la recherche soviétique pendant trente ans. Le lysenkoïsme a pris fin dans les années 1960, mais la biologie russe ne s’est toujours pas entièrement remise de cette époque.
Aujourd’hui, nous sommes en proie à une nouvelle grande théorie qui, une fois de plus, s’est attirée le soutien de politiciens, de scientifiques et de célébrités du monde entier. Une fois encore, la théorie est promue par de grandes fondations. Une fois encore, la recherche est menée dans des universités prestigieuses. Une fois encore, des lois sont adoptées et des programmes sociaux préconisés en son nom. Une fois encore, les critiques sont peu nombreux et traités sans ménagement.
Une fois encore, les mesures préconisées ne sont étayées ni par les faits ni par la science. Une fois encore, des groupes poursuivant d’autres objectifs se cachent derrière un mouvement aux allures nobles. Une fois encore, des revendications de supériorité morale sont utilisées pour justifier des actions extrêmes. Une fois encore, le fait que certaines personnes soient lésées est ignoré parce qu’une cause abstraite est censée être plus importante que toute conséquence humaine. Une fois encore, des termes vagues comme la durabilité et la justice générationnelle – des termes sans définition commune – sont employés au service d’une nouvelle crise.
Je ne prétends pas que le réchauffement climatique est identique à l’eugénisme. Mais les similitudes ne sont pas superficielles. Et j’affirme que la discussion ouverte et franche des données et des problèmes est empêchée. Des revues scientifiques de premier plan ont pris des positions éditoriales fermes en faveur du réchauffement climatique, ce qu’elles ne devraient pas faire, selon moi. Dans ces circonstances, tout scientifique qui nourrit des doutes comprend clairement qu’il serait sage de mettre en sourdine leur expression.
Une preuve de cette suppression est le fait qu’un grand nombre des détracteurs du réchauffement climatique sont des professeurs à la retraite. Ces personnes ne sont plus à la recherche de subventions et n’ont plus à faire face à des collègues dont les demandes de subventions et l’avancement de leur carrière risquent d’être compromis par leurs critiques.
En science, les vieux ont généralement tort. Mais en politique, les vieux sont sages, conseillent la prudence et, en fin de compte, ont souvent raison.
L’histoire passée de la croyance humaine est un récit édifiant. Nous avons tué des milliers de nos semblables parce que nous pensions qu’elles avaient signé un pacte avec le diable et étaient devenues des sorcières. Nous tuons encore plus de mille personnes chaque année pour sorcellerie. À mon avis, il n’y a qu’un seul espoir pour l’humanité de sortir de ce que Carl Sagan appelait « le monde hanté par les démons » de notre passé. Cet espoir, c’est la science.
Mais comme l’a dit Alston Chase, « lorsque la recherche de la vérité est confondue avec le plaidoyer politique, la poursuite de la connaissance se résume à la quête du pouvoir ». C’est le danger auquel nous sommes aujourd’hui confrontés. Et c’est pourquoi le mélange de la science et de la politique est une mauvaise association, au passé très sombre. Nous devons nous souvenir de l’histoire et nous assurer que ce que nous présentons au monde en tant que connaissance est désintéressé et honnête.
Une analyse du « pic pétrolier », pour complèter le papier précédent. Katherine fait partie des quelques très rares analystes à qui je fais encore confiance à ce stade, avec Sasha Latypova, Catherine Austin Fitts, John Titus, quelques médecins indépendants et bien entendu John Paul. J’avais traité du « pic pétrolier » avec notamment un papier de Gail Tverberg, qui s’appuie abondamment sur les travaux cités dans le présent article, et celui-ci de Eliott Freed, deux analyses que Katherine met ici très bien en perspective.
Vous pouvez commencer par la petite vidéo ci-dessous, très bien produite. Je ne suis pas fan de la chaîne PragerU mais il faut leur reconnaître le mérite d’être très factuels et rigoureux. C’est en anglais mais si vous activez d’abord les sous-titres, puis vous allez dans Règlages>Sous-titres>Traduire automatiquement>Français (de préférence), vous avez un sous-titrage nickel.
Sur le pic pétrolier en tant que nouveau crime de tromperie infligé au monde par les banquiers centraux pour soutenir leur programme de contrôle et de mort et détourner l’opposition à ce programme.
En plus du Covid-19, des armes biologiques injectables, des banques centrales, des monnaies fiduciaires, des programmes de géo-ingénierie et de changement climatique.
Je me suis intéressée à ces questions à l’origine par le biais de la théorie du « pic pétrolier », en lisant le livre de Richard Heinberg de 2005 intitulé The Party’s Over: Oil, War and the Fate of Industrial Societies [La Fête est finie: Pétrole, guerre et destin des sociétés industrielles], qui exposait les implications des travaux du géologue et géophysicien M. King Hubbert sur les réserves de pétrole et le rendement énergétique de l’énergie investie (Energy Return on Energy Invested – EROEI).
Les travaux de Hubbert étaient liés aux effets des ressources pétrolières limitées sur les systèmes financiers et économiques qui dépendent d’un pétrole bon marché et facilement accessible pour fonctionner correctement.
Les systèmes financiers et économiques basés sur l’endettement, en particulier.
De 2005 à 2020, j’ai considéré le pic pétrolier et l’EROEI comme des problèmes géochimiques et techniques qui nécessitaient une relocalisation des systèmes de prise de décision, d’alimentation, d’eau, de production économique et de distribution, en tant que réponses pratiques à la résolution des problèmes.
J’ai donc travaillé avec le Community Environmental Legal Defense Fund [Fonds de défense juridique de l’environnement communautaire] sur des projets de gouvernement local basés sur les droits, et j’ai créé et/ou soutenu plusieurs petites organisations travaillant sur le développement de systèmes alimentaires locaux, l’acquisition de compétences en homesteading et des campagnes de protection de l’approvisionnement en eau.
J’ai effectué des recherches et écrit sur ces questions dans une série de blogs destinés aux lecteurs de la communauté du New Jersey où j’ai vécu de 2002 à 2008, et de la communauté de Pennsylvanie où je vis depuis 2008. J’ai lancé Bailiwick News en 2016.
C’est dans cette arène que j’ai appris ce qu’est l’État administratif, en regardant les législateurs et les juges élus locaux se faire écraser – sans opposer beaucoup de résistance – par des administrateurs publics professionnels non élus, notamment des directeurs de canton, des avocats de canton et des directeurs de planification et de zonage, en collaboration avec des dirigeants d’entreprises privées et quasi privées, en particulier dans les domaines de l’investissement immobilier, du développement foncier et de l’ingénierie.
Cependant.
Depuis 2020, observant en temps réel la manipulation massive des données Covid pour influencer et contrôler le comportement des groupes et des individus, j’en suis arrivée à la conclusion que le rapport du Club de Rome sur les Limites de la Croissance, le mouvement du pic pétrolier, la panique de la surpopulation, la panique du changement climatique et autres, ont fait partie du même projet multigénérationnel d’opération de manipulation psychologique […] des mondialistes.
Rien que des mensonges.
Tous racontés dans le but d’obscurcir l’intellect, de désorienter, d’effrayer et de contrôler les hommes et les femmes.
Je ne connais pas le véritable état des réserves mondiales de pétrole; je sais seulement ce que l’Agence Internationale de l’Energie (créée en 1974) et d’autres institutions mondialistes capturées disent publiquement à propos des réserves de pétrole.
Il est possible que la surconsommation de ressources, l’endettement et l’effondrement économique soient toujours le lot des civilisations en chute libre, et qu’il s’agisse simplement d’un processus naturel à l’échelle mondiale, manipulé à des fins personnelles par les élites au sommet de la structure de pouvoir de la civilisation actuelle.
Mais il est également possible que cette histoire précise de surconsommation des ressources mondiales, de destruction écologique, de dette et d’effondrement économique soit créée, mise au point et/ou projetée dans l’esprit des gens du monde entier en ce moment même, par ces mêmes élites, non seulement pour leur gain personnel, mais aussi au service de Satan, dans le but de livrer les âmes humaines à la damnation éternelle en détruisant la foi en Dieu.
Aujourd’hui, je penche pour la deuxième interprétation des événements.
Le sujet du pic pétrolier est revenu récemment dans un fil de discussion sur le Substack de Sasha Latypova.
Un lecteur a commenté, adoptant la position selon laquelle les mondialistes « exterminent » les gens pour prévenir d’autres formes de chaos mortel, comme les famines, les crashs économiques et les guerres de ressources, en raison de la pénurie d’énergie fossile liée au pic pétrolier.
Il a cité ce même rapport « Perfect Storm » de 2013 de l’échange de juillet (ci-dessus) comme « le document définitif qui relie tout » et a désigné les sables bitumineux et le forage en eaux profondes comme preuves à l’appui de l’affirmation selon laquelle les limites naturelles des réserves de combustibles fossiles sont la motivation de base.
Comme je l’ai écrit en juillet, j’avais l’habitude de penser que le pic pétrolier était la clé, et j’ai travaillé principalement à partir de cette vision du monde de 2005 à 2020.
Je ne trouve plus ce cadre plausible, car je suis trop consciente de l’efficacité avec laquelle les mondialistes et leurs sbires manipulent les données, les informations et la propagande pour se rapprocher de leurs objectifs géopolitiques et autres, et de l’utilité de l’anxiété généralisée concernant le pic pétrolier et le changement climatique dans ce processus de manipulation.
Il est maintenant clair pour moi que la BRI [Banque des Règlements Internationaux] et ses propriétaires, ainsi que leurs pairs institutionnels dans d’autres organisations internationales (comme le Club de Rome/ »Limites à la Croissance« /Donella Meadows) sont en position, depuis très longtemps, de manipuler les données et les analyses produites par M. King Hubbert et d’autres géophysiciens, ainsi que des scientifiques de l’environnement/du climat, de telle sorte que « Limites à la Croissance » n’est pas un modèle basé sur des faits, mais une projection ou un plan basé sur leur intention et leur capacité à manipuler l’accès aux réserves de combustibles fossiles et à manipuler les aspects du climat, afin de soutenir leurs efforts pour centraliser le pouvoir et le contrôle.
Ils ont l’argent et la maîtrise du projet pour forer des kilomètres sous la mer à la recherche de pétrole, extraire du pétrole du sable à la vapeur et lâcher des bombes dans des trous, non pas parce que ce sont les seules sources d’approvisionnement restantes, mais simplement pour perpétuer la fraude.
C’est le même mode d’emploi que celui qu’ils utilisent pour manipuler les informations sur ce qui se passe dans le cadre du programme Covid, tuer et rendre malades des millions de personnes avec des injections d’armes biologiques, et mentir sur ce qu’ils font.
Je suis maintenant d’avis que « l’économie » n’est également qu’une fraude massive, et qu’aucun des chiffres présentés par les banquiers centraux au cours des 100 dernières années – ou plus – n’est digne de confiance ou ne devrait être utilisé pour prendre des décisions sociétales ou personnelles sur ce qu’il faut faire ensuite.
Ce ne sont que des mensonges, du début à la fin, racontés par les banquiers centraux, dans le but de centraliser le contrôle direct et quotidien de 8 milliards de personnes, tout en envoyant 7,5 milliards d’entre vers une mort prématurée à l’aide de mensonges, d’armes biologiques, de pulvérisations chimiques, de famine forcée par le biais de perturbations de l’approvisionnement alimentaire, de perturbations de l’approvisionnement énergétique, de manipulations monétaires et d’autres outils de leur arsenal.
Ils font tout cela et bien plus encore, tout en organisant des exercices de simulation séquentiels et détaillés et en publiant des plans détaillés décrivant ce qu’ils ont l’intention de faire, qui correspondent à ce qu’ils font réellement, dans le but d’humilier rituellement leurs ennemis: nous.
En conséquence, je ne crois plus qu’il existe des limites naturelles à la production et à la distribution de nourriture, ni qu’il existe des limites naturelles à l’approvisionnement en énergie fossile.
Les pénuries et les catastrophes sont orchestrées par les banquiers centraux.
Un autre intervenant dans le fil de discussion a cité d’autres sources de données et a proposé un débat, comparant le scepticisme à l’égard du pic pétrolier au déni de l’existence du 11 septembre ou de Covid-19.
J’ai examiné les données sur le pic pétrolier. Je ne fais plus confiance aux sources de ces données.
Je ne veux donc pas en débattre, car la vraie question n’est pas celle de l’information. La question est de savoir si les sources d’information sont dignes de confiance. Et je ne pense pas que nier le pic pétrolier soit comparable à nier le 11 septembre ou le Covid. Il est cohérent de penser que ces trois événements sont des manipulations, impliquant des informations et des données fabriquées, qui ont néanmoins eu et ont toujours des effets directement observables sur la vie des gens.
Le débat public sur le pic pétrolier (tel qu’il est) n’a pas vraiment d’importance, cependant.
Que vous croyiez que le pic pétrolier s’est produit en 2005 et que la pénurie d’énergie est basée sur des limites géochimiques et techniques réelles de forage, ou que vous croyiez que le pic pétrolier est une campagne de propagande et que les pénuries sont et continueront d’être fabriquées, la décentralisation de la capacité de production des produits de première nécessité, y compris les informations véridiques, et la décentralisation des systèmes de gouvernance pour maintenir l’ordre social, sont des réponses utiles aux deux interprétations des événements passés et actuels.
Même si l’approvisionnement en énergie fossile est encore abondant, les personnes qui organisent depuis longtemps les perturbations des chaînes d’approvisionnement et des systèmes financiers et monétaires seront probablement en mesure de continuer à le faire dans un avenir prévisible.
La seule différence importante entre les deux points de vue est la différence entre le niveau où on place la responsabilité.
Là encore, la déviation et la suppression de la vérité ne servent qu’à masquer le pouvoir et les actes des prédateurs-parasites mondialistes.
Les personnes qui croient à la propagande sur le pic pétrolier et le changement climatique concentrent leurs réactions sur le changement de comportement et la réduction de la liberté de mouvement des gens ordinaires qui essaient de vivre, d’apprendre, de travailler, d’adorer Dieu et d’élever des enfants.
Les personnes qui percent à jour la propagande, jusqu’aux hommes et aux femmes qui se sont positionnés pour contrôler l’accès aux informations véridiques et aux ressources nécessaires à la vie, se concentrent sur l’élargissement de notre accès aux informations véridiques, sur l’élargissement de notre amplitude de mouvement pour produire et obtenir des réserves d’eau, de nourriture et d’énergie adéquates et contrôlées localement, et sur le rétablissement ou la création de systèmes financiers et d’autorités gouvernementales légitimes.
Massacre des Saints Innocents. Peinture de Guido Reni.
En attendant mes propres articles – qui me prennent un temps monstrueux à rédiger, j’ai compris pourquoi et je l’expliquerai – il se passe des choses qu’il serait dommage de louper. Je vous les fais en tir de barrage. Voici la première.
Meryl Nass décrypte ici le rapport de la récente réunion des parasites habituels et en donne une traduction en langage humain, que j’apprécie d’autant mieux pour m’être moi-même goinfré ce genre de littérature – rédigée en « globalien » – à l’époque maudite où je bossais dans les appels d’offres internationaux. Et au cas où vous vous demanderiez – question légitime – si ces clowns croient à leurs propres salades, la plupart sont prêts à croire n’importe quoi. Ils vivent dans un monde de croyances et de doctrines, qui leur tiennent lieu de savoir. Quant aux autres, ils n’en ont juste rien à caler de vous, de personne. Ce sont des gens cyniques et extrêmement dangereux.
J’ai ajouté à la fin quelques commentaires judicieux de lecteurs, qui complètent bien l’article.
Si vous préférez sauter les détails et passer directement aux Thèmes Principaux, faites défiler la page jusqu’au milieu. C’est sous le couvert de ces THÈMES que notre autonomie est censée nous être confisquée.
Mike Benz m’a appris aujourd’hui que le sens du terme « résilience » a été détourné pour y inclure la censure instaurée par le gouvernement américain. Pour ce faire, on a renommé nos cerveaux, nos opinions et notre présence sur les médias sociaux en tant qu' »infrastructure ». C’est en protégeant l’infrastructure contre les dommages (des idées dangereuses) que l’infrastructure (nos esprits) est rendue résiliente. Plutôt astucieux, non ?
L’objectif du Sommet Mondial de la Santé conjoint était de créer des synergies et de combiner les forces pour le développement de la santé mondiale en engageant tous les dirigeants et les parties prenantes de la santé mondiale de tous les secteurs dans toutes les régions du monde.
Le Sommet Mondial de la Santé 2022 a permis de renforcer les échanges, d’encourager les solutions innovantes aux problèmes de santé, d’élever la santé mondiale au rang de question politique clé et de promouvoir le débat sur la santé mondiale dans l’esprit des objectifs de développement durable des Nations Unies.
Aujourd’hui, la santé est « élevée » au rang de question politique clé. J’appelle ça un aveu, celui que la santé sera utilisée pour en tirer des avantages politiques. Côté développement durable, le sommet a encouragé les participants à ne pas prendre l’avion et tous les repas étaient végétariens.
Réduire l’impact climatique
Le changement climatique est l’un des problèmes de santé les plus urgents de notre époque et figure depuis longtemps à l’ordre du jour du Sommet Mondial de la Santé.
Projets de réduction des émissions
Les émissions de carbone estimées pour les vols des intervenants au Sommet Mondial de la Santé ont été entièrement compensées par le soutien d’un projet de réduction des émissions dans l’État de Karnataka, en Inde. Certifié par Gold Standard, le projet Kolar Biogas fournit des unités de biogaz aux ménages ruraux, réduisant ainsi l’utilisation du bois et du kérosène pour la cuisine. Le projet présente également des avantages pour la santé des ménages participants grâce à la réduction de la pollution de l’air intérieur, et est désigné comme apportant une contribution particulière à l’ODD3 ( Bonne Santé et Bien-être). [J’ai fait des recherches sur ce projet et j’ai trouvé très peu d’informations à son sujet. Les bénéficiaires transforment-ils réellement les déjections animales en gaz de cuisson, ou s’agit-il simplement d’un autre système de transfert d’argent et de crédits carbone sans aucun avantage pour l’environnement ou les personnes? – Nass]
Alternatives au transport aérien
Les orateurs et les participants sont encouragés à éviter de prendre l’avion si possible. Des prix spéciaux sont disponibles auprès de la Deutsche Bahn pour les participants au Sommet Mondial de la Santé. [C’est un sommet MONDIAL et ils demandent aux participants d’éviter de prendre l’avion. C’est une blague? Ce qui aurait pu être significatif, c’est d’interdire les avions privés – Nass].
Restauration
Les repas du Sommet Mondial de la Santé sont entièrement végétariens et préparés à partir de produits régionaux et saisonniers provenant principalement de sources locales. [Pas de grillons au menu donc].
« Les parlements jouent un rôle crucial dans la conception, la mise en œuvre et le suivi de la législation, des politiques et des programmes pertinents pour la réalisation du droit de chacun à jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible et pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) liés à la santé. »
Cette phrase contient des termes en vogue [NdT. buzzwords] à la fois importants et inquiétants.
Qui décide de ce qu’est le meilleur état de santé possible? Cela pourrait-il impliquer une multitude de vaccinations?
De même, qui décide du meilleur niveau de santé mentale possible? Est-ce qu’il nécessite des médicaments? S’agit-il d’un état soporifique? Un état dans lequel on ne pense jamais à défier l’autorité?
Et pourquoi les objectifs de développement durable sont-ils systématiquement invoqués?
Venons-en maintenant aux thèmes centraux de la conférence:
Investir dans la santé et le bien-être
L’urgence d’investir de manière durable et équitable dans la santé et le bien-être s’avère plus importante que jamais compte tenu de l’imbrication des défis mondiaux actuels. Des discussions approfondies ont eu lieu sur la nécessité d’accroître les investissements dans la santé, notamment à la suite de l’impact de la pandémie de COVID19; les institutions financières sont plus engagées et plusieurs nouveaux instruments financiers ont été proposés. Si l’on constate une évolution vers des investissements responsables de la part des investisseurs privés et institutionnels, particulièrement en ce qui concerne l’impact sur le climat, il reste encore beaucoup à faire pour que les grands flux financiers soutiennent la santé, améliorent l’impact des acteurs économiques sur la santé et élargissent l’approche ESG pour y inclure des considérations sanitaires. Les groupes de personnes vulnérables et marginalisées étant particulièrement touchés, les investissements ciblés sur la santé et ses déterminants jouent également un rôle crucial pour l’équité en matière de santé.
Traduction de Nass: Nous vous avons escroqué pour que vous nous donniez des montagnes d’argent afin de prévenir le changement climatique (sans aucun résultat à la clé), alors pourquoi ne ferions-nous pas de même pour la santé, puisque l’OMS n’a pratiquement rien fait pour la santé depuis sa création en 1948, et que vous ne l’avez jamais remarqué?
Changement climatique et santé planétaire
Le changement climatique est la plus grande menace pour la santé planétaire. Des millions de personnes sont victimes des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des tempêtes, de la faim et de la propagation des maladies infectieuses, de l’élévation du niveau de la mer et des migrations et de l’instabilité politique qui en résultent. Nous constatons que de nouvelles inégalités sanitaires importantes apparaissent en conséquence. Pour changer de cap, il faut adopter de nouvelles approches audacieuses en matière d’élaboration des politiques, de recherche et de commerce. Un défi sans précédent exige une réponse sans précédent. De nouvelles coalitions se forment entre les défenseurs et les militants de la santé et du climat, et des organisations internationales telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont en train d’accumuler des preuves et de créer des alliances pour placer ce programme au centre de l’action sanitaire mondiale. De nouvelles voies de transformation dans le secteur de la santé et au-delà, tant au niveau local que mondial, doivent être développées. L’une de ces voies consiste, pour les pays et les systèmes de santé, à fixer l’objectif d’une émission nette de carbone nulle dans les systèmes de santé et à aider les pays à faible et moyen revenu à décarboner leurs systèmes tout en développant les soins de santé universels et les soins de santé primaires. Une autre voie consiste à ce que la communauté de la santé publique intègre pleinement l’agenda de la santé planétaire.
Traduction de Nass: Pendant que nous prenons en charge la santé, n’oublions pas que nous devons encore lutter contre le changement climatique. Fusionnons simplement les deux concepts, appelons le climat le plus grand défi sanitaire mondial, et exigeons des actions sur les deux, toujours.
Architecture pour la préparation aux pandémies
Malgré les efforts considérables investis dans la préparation mondiale à la pandémie au cours des deux dernières décennies, [150 milliards de dollars US dépensés pour rien, si ce n’est davantage de virus à gain de fonction! – Nass] la pandémie de COVID-19 a souligné la nécessité d’être mieux préparé à identifier et à répondre aux nouvelles menaces pandémiques et épidémiques. Plusieurs groupes d’experts et commissions de haut niveau ont recommandé d’améliorer l’architecture mondiale de la santé publique, tandis que le G7 et le G20 ont inscrit la préparation à la pandémie en bonne place dans leur ordre du jour. Un défi majeur, tant au niveau mondial qu’au niveau national, consiste à mettre en place une surveillance plus forte et plus intelligente, notamment pour la détection rapide des agents pathogènes inconnus, associée à des capacités de prise de décision et de réponse efficaces. Une réalité fondamentale est qu’une meilleure intelligence des pandémies et des épidémies exige que tous les pays soient mieux préparés et capables de collaborer efficacement les uns avec les autres. Pour cela, les aspects structurels sont importants, comme les cadres juridiques internationaux, les mécanismes de financement, l’amélioration de la collaboration multisectorielle et le renforcement des organisations mondiales de santé publique existantes, notamment l’Organisation Mondiale de la Santé.
Traduction de Nass: Nos copains de l’industrie de la biodéfense ont dit qu’il fallait développer considérablement leur industrie. Et sous couvert de préparation, nous pourrons usurper l’autorité des pays pour gérer les pandémies, augmenter la surveillance mondiale non seulement des virus mais aussi des personnes, créer de nouveaux traités et règlements exécutoires, et demander beaucoup plus d’argent pour payer tout cela, le tout sous l’égide de l’OMS.
Transformation numérique de la santé
La transformation numérique de la santé progresse à grande vitesse. Aujourd’hui, les technologies numériques représentent une composante essentielle sur la voie de la connaissance de la santé, des systèmes de santé durables et de la couverture sanitaire universelle. Des changements fondamentaux sont actuellement en cours dans le domaine de la santé en ce qui concerne la manière dont les soins médicaux sont dispensés et dont les informations sont obtenues et diffusées. Les stratégies « Digital Health First » se développent rapidement, car de nombreuses grandes entreprises technologiques entrent dans l’arène de la santé. Le rôle des grandes plateformes technologiques en matière d’informations sanitaires fiables a été mis en évidence pendant la pandémie de COVID-19 et les infodémies sont devenues une menace majeure pour la santé. Ces développements ont conduit à de nouvelles formes de coopération entre les organisations internationales et l’industrie technologique au niveau mondial. Cependant, dans de nombreux pays, d’importants investissements dans les infrastructures sanitaires et numériques sont nécessaires et l’environnement réglementaire est faible. L’extraction de données et la perte de souveraineté numérique suscitent des inquiétudes. Les pays ont besoin de stratégies de santé numérique solides qui intègrent le leadership, les ressources financières, organisationnelles, humaines et technologiques, ainsi que le soutien nécessaire pour surmonter les principaux obstacles auxquels ils sont confrontés.
Traduction de Nass: Les dossiers médicaux électroniques ont contribué à ruiner les soins de santé aux États-Unis, mais ont considérablement amélioré les possibilités de chantage et de surveillance. Alors étendons-les au reste du monde. Le contrôle de l’espace numérique nous permettra une plus grande censure. Donnez-nous plus d’argent pour déployer la grille de contrôle numérique.
Systèmes alimentaires et santé
Les systèmes alimentaires nous rendent malades, entraînent des changements climatiques et sapent la santé des écosystèmes. L’alimentation est au cœur de la santé humaine, des écosystèmes et des animaux. Le programme est vaste : nous devons changer notre façon de penser, de produire, de distribuer, de consommer, d’éliminer et de valoriser les aliments, pour obtenir de meilleurs résultats en matière de santé. Il existe cinq voies interconnectées et interdépendantes : les régimes alimentaires malsains et l’insécurité alimentaire; les agents pathogènes zoonotiques et la résistance antimicrobienne; les aliments dangereux et frelatés; la contamination et la dégradation de l’environnement et les risques professionnels. Nous avons besoin d’une transformation des systèmes pour faire évoluer les systèmes alimentaires vers la fourniture de régimes alimentaires sains et durables pour tous. Si les systèmes alimentaires sont transformés, ils peuvent devenir une force motrice puissante pour mettre un terme à la faim, à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition sous toutes ses formes. Le paquet d’actions comprend la taxation des options malsaines et la subvention des options saines, la protection des enfants contre le marketing nuisible des aliments et des boissons, la garantie d’un étiquetage nutritionnel clair et précis, la réduction des niveaux de sel, de sucres et de graisses nocives dans les aliments et les boissons transformés, l’enrichissement des aliments de base en ajoutant des vitamines et des minéraux supplémentaires, la garantie que des aliments nutritifs pour des régimes plus sains sont servis ou vendus dans les écoles, les hôpitaux et autres lieux publics, l’amélioration de la surveillance et de la réponse aux maladies d’origine alimentaire et l’évaluation et le renforcement des systèmes nationaux de contrôle alimentaire.
Traduction de Nass: Pour prendre le contrôle du système alimentaire mondial, nous avions besoin d’un très Gros Mensonge. Nous avons donc associé le changement climatique à l’affirmation selon laquelle la nourriture nous rend malades (ce ne sont finalement pas les additifs ni la malbouffe). C’est vous, les gens, qui avez bousillé la production alimentaire, alors maintenant laissez-nous fournir des grillons sains et durables à tous. Et prétendre réparer toutes ce que nos partenaires Pharma/Big Ag présents à cette conférence ont jusqu’à présent empêché les autorités de régulation de réparer. Et lancer des « systèmes nationaux de contrôle alimentaire ».
Je me souviens du temps où la Rhodésie a mis en place un système de contrôle alimentaire. Les noirs étaient soumis à des régimes de famine pour les empêcher de partager la nourriture avec les guérilleros. Oh oh.
Résilience et équité des systèmes de santé
La résilience des systèmes de santé et l’équité en matière de santé sont deux éléments clés d’une réponse efficace et efficiente à des crises telles que celle du COVID-19. Si un système de santé n’est pas en mesure de résister aux pressions exercées par un choc, il peut cesser de fonctionner ou s’effondrer, laissant en particulier les plus vulnérables en danger. Il est donc urgent de s’engager au niveau mondial et national à progresser durablement vers la couverture sanitaire universelle et la sécurité sanitaire, tout en s’engageant à respecter l’équité. Cela nécessite une approche intégrée pour construire et reconstruire des systèmes de santé qui répondent aux besoins de la population, avant, pendant et après les urgences de santé publique. Il faut s’adapter aux changements à long terme, apprendre en permanence, assurer les fonctions essentielles de santé publique, renforcer la santé primaire, gérer les risques d’urgence de toutes sortes et faire participer l’ensemble de la société. L’OMS a publié sept recommandations de politique générale sur la mise en place de systèmes de santé résilients fondés sur les soins de santé primaires et le suivi des inégalités en matière de santé effectué par l’OMS fournit une base factuelle pour les politiques, programmes et pratiques axés sur l’équité visant à combler les écarts existants.
Traduction de Nass: Définissez résilience, sécurité sanitaire, approche intégrée, ensemble de la société, pratiques axées sur l’équité. De quoi parlez-vous au juste? Puis donnez-moi un seul exemple dans lequel l’OMS a réalisé quoi que ce soit de ce genre, où que ce soit.
La santé mondiale pour la paix
Le monde connaît le plus grand nombre de conflits depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon les Nations Unies, deux milliards de personnes, soit un quart de la population mondiale, vivent aujourd’hui dans des zones touchées par des conflits. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a réagi en lançant l’Initiative Mondiale Santé pour la Paix (Global Health for Peace Initiative – GHPI) qui vise à positionner la santé comme un facteur d’influence de la paix et l’OMS comme un acteur qui aide à soutenir la paix par des interventions sanitaires qui sont sensibles aux conflits et donnent des résultats en matière de paix dans les zones touchées par les conflits. La GHPI encourage et soutient l’élaboration de programmes de santé qui tiennent compte de la dynamique de la paix et des conflits et qui, dans la mesure du possible, contribuent aux résultats de la paix. Sur la base du principe « Do no harm » (ne pas nuire), il vise à concevoir des interventions qui tiennent compte de la dynamique, des moteurs et des acteurs du conflit et cherche des moyens de contribuer aux résultats de la paix tout en poursuivant des objectifs de santé. Elle comprend la santé mentale et le soutien psychosocial, le dialogue communautaire et les initiatives de promotion de la santé inclusives. Les interventions sanitaires peuvent faire une réelle différence, elles peuvent servir de point de départ pour rassembler les gens. Elles contribuent également à permettre et à renforcer le dialogue, la participation, l’inclusion et l’instauration de la confiance.
Traduction de Nass: Nous avons inventé le chiffre de « 2 milliards » de personnes vivant dans des zones de conflit afin de faire croire que nos interventions peuvent avoir un impact beaucoup plus important que ce qui est possible. Puis nous avons inventé un concept: « la paix grâce aux interventions sanitaires ». Cela nous a permis de prétendre qu’on peut demander à une organisation de santé (l’OMS) d’apporter la paix dans les zones de conflit, même si c’est le travail de l’ONU, pas le nôtre. Et nous utiliserons la promotion de la santé pour gagner la confiance des gens. Et peut-être pourrons-nous droguer les combattants et appeler ça santé mentale.
Pour en savoir plus sur cette conférence, vous pouvez consulter toutes les sessions ou vous concentrer sur les discours de Bill Gates, Tedros Ghebreyesus (directeur général de l’OMS) ou Antonio Guterres (secrétaire général des Nations unies).
L’une de ces voies consiste, pour les pays et les systèmes de santé, à fixer l’objectif d’une émission nette de carbone nulle dans les systèmes de santé et à aider les pays à faible et moyen revenu à décarboner leurs systèmes tout en développant les soins de santé universels et les soins de santé primaires. Une autre voie consiste à ce que la communauté de la santé publique intègre pleinement l’agenda de la santé planétaire.
Les systèmes de santé occidentaux, utilisés dans la plupart des hôpitaux publics du monde, sont tous des systèmes à forte émission de carbone et à forte consommation d’énergie. Cette déclaration nous dit simplement qu’ils continueront à détruire les hôpitaux dans le monde entier. Ils ont amorcé le mouvement avec le covid, mais ils avaient déjà préparé le terrain des années auparavant. Ceux qui comprennent les systèmes émetteurs de carbone savent que le « net zéro » est impossible. Ceux qui travaillent dans la médecine occidentale savent à quel point elle est gourmande en énergie. Ils vont littéralement briser les systèmes de santé au nom de la durabilité et de l’équité, ce qui entraînera la mort de millions de personnes. C’est une destruction systématique de toutes les grandes infrastructures sociétales. Banque, santé, défense, juridique, agriculture, et gouvernance.
Il est extrêmement irritant de lire la salade de mots toxiques générée par ces destructeurs. Les leçons apprises de la pandémie nous permettent de traduire leur vision en une description concise des objectifs réels. Ils veulent que les gouvernements financent l’exécution de leur guerre contre toute vie humaine. Rien n’est plus durable et bénéfique pour les riches psychopathes que de générer d’énormes profits dans leur entreprise d’élimination des mangeurs inutiles.
Bon sang, certaines personnes aiment vraiment en contrôler d’autres. Malheureusement, cela semble aller crescendo jusqu’au moment où ces personnes aiment vraiment en tuer d’autres.
Les humains sont du « carbone ». Toute matière vivante est du carbone. C’est une guerre contre la création de Dieu. Il a déjà gagné la guerre, mais l’ennemi de notre âme et ceux qui le servent causeront autant de souffrance que possible en attendant. Tournez-vous vers Jésus pour trouver la paix et l’espoir.
C’est facile à résumer. C’est le Nouveau Manifeste Néo-Communiste et il est en train de se réaliser parce que personne ne comprend le langage qu’ils utilisent.
Raison pour laquelle Meryl et votre serviteur sont heureux de vous en faire la traduction.
Ce qui m’a poussé à écrire ce billet, entre mon déménagement et d’autres occupations, c’est ce qui suit, une tendance à long terme qui s’est accélérée exactement au pire moment possible.
Les Pays-Bas vont racheter et fermer 3 000 exploitations pour se conformer aux règles de l’UE
Le gouvernement tente de réduire la pollution par l’azote, ce qui devrait raviver les tensions avec les agriculteurs, qui estiment que le secteur est injustement visé.
Le gouvernement néerlandais prévoit d’acheter et de fermer jusqu’à 3 000 exploitations agricoles situées à proximité de zones écologiquement sensibles afin de se conformer aux règles européennes en matière de préservation de la nature.
Les Pays-Bas tentent de réduire la pollution par l’azote et procéderont à des achats obligatoires si un nombre insuffisant d’exploitations rejettent l’offre volontairement.
Les agriculteurs se verront proposer une offre « bien supérieure » à la valeur de l’exploitation, selon le plan gouvernemental qui prévoit la fermeture de 2 000 à 3 000 exploitations ou autres entreprises perçues comme de gros pollueurs.
Certains des plans initiaux avaient fait l’objet de fuites et révélaient que l’offre s’élèverait à 120% de la valeur de l’exploitation. Cependant, cela doit encore être confirmé.
Christianne van der Wal, ministre de l’azote, a déclaré aux députés vendredi: « Il n’y a pas de meilleure offre à venir ». Elle a déclaré que les achats obligatoires seraient effectués « le cœur serré », si nécessaire.
Ce projet est en cours aux Pays-Bas depuis un certain temps et, bien que lente, la mise en œuvre (ou plutôt l’ingérence de l’agenda élitiste) se poursuit avec peu d’opposition. Le problème est double. Le premier est attendu, les Pays-Bas sont une puissance agricole et l’un des plus grands exportateurs de la planète, donc une réduction aussi massive aura inévitablement des conséquences désastreuses sur la pénurie alimentaire et l’inflation (ce qui confirme le fait que ces deux phénomènes se produiront), le second problème est humain. Les agriculteurs sont poussés à la faillite et se suicident (merci à un ami néerlandais pour cette information).
« 30 000 entreprises sont touchées par cette situation. Il y a des gens qui n’arrivent plus à dormir. Il y a des suicides chez les agriculteurs qui n’en peuvent plus » – Source
Le gouvernement canadien vise des « objectifs » similaires, par la réduction d’émissions de certains produits chimiques, ce qui a pour effet de paralyser l’agriculture, car la réduction de l’approvisionnement en carburant et en matériaux entraîne une hausse des coûts.
Une des dynamiques que j’ai souvent mentionnée dans cette série d’articles était, et est toujours, le changement important des conditions météorologiques que nous connaîtrons tout au long de l’année, et comment cela affectera la production de denrées alimentaires de base. C’est un problème majeur, qui s’ajoute à celui des pénuries qu’a connues l’ensemble de l’industrie nécessaire à la production alimentaire, les plus sévères étant la montée en flèche des prix du diesel/carburant en général et la pénurie d’engrais. De nombreux agriculteurs ont déclaré publiquement « J’espère que Mère Nature nous aidera, sinon… » Eh bien, Mère Nature n’a pas voulu les aider.
L’Australie a été dévastée par des inondations dans certaines régions, créant un état de saturation en eau et affectant profondément la qualité du blé: qualité inférieure = rendement plus faible = moins de production = prix mondiaux plus élevés. Le phénomène inverse affecte également l’agriculture dans d’autres pays, où le temps sec aura un impact sur le rendement et la qualité. J’ai déjà parlé des sécheresses en Californie, un État agricole très important aux États-Unis, où les pertes s’élèvent désormais à 2 milliards de dollars. L’Argentine (un grand producteur de blé) a vu ses chiffres de production de blé réduits à plusieurs reprises en raison d’un temps exagérément sec. Un temps anormalement sec a un impact considérable sur les chiffres de l’inflation nationale et les prix internationaux.
En Italie, la sécheresse qui a sévi dans sa région rizicole a été si importante qu’elle affectera la production, comme dans de nombreuses autres régions et pour d’autres céréales – pas besoin de me répéter à chaque paragraphe. L’Espagne se trouve dans une situation similaire, certains experts s’attendant à ce qu’elle plante moins de riz, car cette culture est gourmande en eau.
« La grave sécheresse de cette année a provoqué le dépérissement de cultures comme le blé et le maïs et l’assèchement des pâturages où paissent les bovins. Les éleveurs de tout l’État cherchent maintenant des moyens de nourrir leur bétail pendant l’hiver, car les réserves de foin s’amenuisent », explique cet article de presse de l’Oklahoma à propos de l’impact de la pénurie de foin, causée par la sécheresse.
Ce qui nous ramène à un mouvement géopolitique souvent adopté au début de l’année, et dont j’ai écrit qu’il s’accélérera à mesure que les choses s’effondreront. Le nationalisme des ressources, qui consiste à interdire l’exportation de certaines matières premières ou denrées alimentaires pour contrôler les prix ou l’inflation internes, a un impact considérable sur les prix mondiaux. L’Ukraine l’a pratiqué avec les céréales en février et mars, l’Inde avec le blé en mai, l’Indonésie avec l’huile de palme en avril, et l’Argentine avec le maïs et le blé, cette liste étant complétée par des interdictions à plus court terme dans d’autres pays.
Compte tenu des perturbations de la chaîne d’approvisionnement dues à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’Inde avait restreint l’exportation de quatre variétés de blé dur pour assurer sa sécurité alimentaire.
Après avoir restreint les exportations de blé en mai, le gouvernement indien avait également interdit les exportations de farine de blé en août pour contrôler l’inflation.
La production globale de blé de cette année sera serrée. Alors que la production de blé de l’Ukraine sera sensiblement inférieure pour la saison 2022/2023, d’autres gros producteurs ont repris le « rythme ». La Russie connaît une récolte très abondante (certaines sanctions entravent l’exportation des céréales, mais pas la production). Le Canada connaît également une bonne saison. Le problème se pose par contre aux États-Unis, où la saison est mauvaise, en Europe, où le temps sec diminue les rendements dans toute l’Union, ainsi qu’en Argentine. Si rien d’autre ne se passe d’ici à la mi-2023, les prix resteront de toute manière plus élevés qu’aujourd’hui… c’est là le plus gros problème.
Je cite souvent cette vieille phrase, « les experts ont souvent trois mois de retard ». La plus grande variable de cette équation complexe est la production et l’accessibilité des engrais. Si vous avez lu l’article mentionné au début, vous savez à quel point sont sévères les problèmes de pénurie et de prix de l’énergie et du gaz en ce moment. […] Cependant, de nombreux pays européens ont décidé de s’en tenir à leurs politiques suicidaires et à leur décision de ne pas s’attaquer à ce problème énergétique.
Avec la moitié de sa production d’engrais hors service, la perte probable d’un pourcentage supplémentaire non encore défini et les prix incroyablement élevés du gaz pour au moins l’avenir prévisible, on déduira facilement que la situation ne va pas s’améliorer à court terme.
Alors que les banques centrales du monde entier augmentent les taux d’intérêt en réponse à l’inflation, un économiste agricole affirme que tous les signes indiquent une récession mondiale, ce qui pourrait affecter les stocks d’engrais aux États-Unis.
Les chercheurs d’AgriFood Economic Systems, basés au Canada, affirment que les Nord-Américains sont les plus chanceux en matière d’approvisionnement en engrais. Le Dr Al Mussell, chercheur principal chez AgriFood, explique qu’alors que l’Europe fait face à sa crise énergétique, l’Europe occidentale s’attend déjà à une récolte de cultures vivrières moins importante l’année prochaine en raison de graves pénuries d’intrants.
« L’Europe occidentale est vraiment en première ligne dans ce domaine. L’Allemagne, la France, ces pays d’Europe occidentale. Ils sont dans une mauvaise passe, et je ne sais pas si, en tant que Nord-Américains, nous nous rendons bien compte de ce à quoi ils vont devoir faire face. Avant que les gazoducs de Nordstream ne sautent, ils avaient une crise énergétique sur les bras. Les récoltes seront faibles l’année prochaine parce que les engrais ne sont pas disponibles », a déclaré M. Mussell.
Avant le conflit entre la Russie et l’Ukraine, cela faisait cinq ans que le monde n’avait pas été en mesure de constituer un stock substantiel de céréales. Même si les stocks ont légèrement augmenté l’année dernière, M. Mussell estime que ces chiffres sont trompeurs. Outre la crise énergétique, l’Europe occidentale est confrontée à une pénurie alimentaire imminente, due à un manque d’engrais azotés.
« Il n’y a tout simplement pas assez d’engrais azotés pour tout le monde. Nous n’avons pas été en mesure de constituer des stocks depuis 2017. Année après année, en gros, on se nourrit de la récolte de l’année précédente. L’année dernière, les stocks étaient en hausse. En fait, la raison en est que lorsqu’il y a 21 millions de tonnes de maïs et de blé coincées en Ukraine, cela affecte évidemment cette proportion. Dans une bien plus large mesure, ces stocks sont détenus dans les pays importateurs. S’ils restent dans un pays importateur, ils ne bougent pas », a déclaré M. Mussell.
Dans un monde où la demande dépassera l’offre et où les pénuries seront monnaie courante, la planification à long terme est une nécessité. Selon M. Mussell, les producteurs devraient disposer d’un stock d’intrants aussi important que possible, et ils ont tout intérêt à avoir un ami banquier sous la main.
Tous ceux qui me lisent depuis plus de six mois se souviendront que les données que nous avons couvertes ici correspondent exactement au scénario que j’ai esquissé au début de l’année, qui décrivait les réponses des pays et ce qu’elles impliqueraient. Le résultat de leurs choix erronés est là: si l’on tient compte 1) des variations climatiques extrêmes dans le monde et de leur impact sur les pays producteurs de nourriture à différents niveaux, avec des conséquences souvent désastreuses sur les prix globaux, et 2) de la pénurie persistante d’engrais, qui n’a non seulement pas disparu, mais va empirer de façon exponentielle, puisque l’analyse des données, en particulier celles émanant des groupes de réflexion et des gouvernements, est rétroactive, alors on peut se risquer à prévoir que les prix des aliments resteront élevés au moins jusqu’en 2023, voire jusqu’à la mi-2024, sans même tenir compte d’un nouvel effondrement de l’ordre mondial et de l’industrie.
L’économiste en chef et directeur de la recherche, de l’évaluation et du suivi du Programme alimentaire mondial des Nations unies (l’un des rares à tirer la sonnette d’alarme sur ce scénario précis) a récemment accordé une interview dont je vous conseille de regarder cet extrait d’une minute. Il prévoit une pénurie de 66 millions de tonnes de denrées alimentaires de base en raison du scénario évoqué ci-dessus, ce qui, selon ses propres dires, suffirait à nourrir un peu plus de 3 milliards de personnes pendant un mois entier.
On ne dira jamais assez l’impact que cela aura sur les prix des aliments, les troubles civils et les mouvements géopolitiques en général. Et les problèmes liés aux sécheresses sont doubles, et bien que je sois l’un des plus grands « détracteurs » du Forum Economique Mondial, si vous lisez cet article en faisant abstraction de leur propagande et de la manipulation linguistique, c’est un très bon point de départ pour comprendre l’impact de ces sécheresses non seulement sur la production alimentaire mais aussi sur la logistique et la chaîne d’approvisionnement.
L’eau est vitale pour le commerce mondial, puisque 90% des produits circulent dans le monde via les océans et les voies navigables.
Mais l’été 2022 a été marqué par de graves sécheresses qui ont rendu plusieurs routes commerciales internationales impraticables.
Selon l’Organisation météorologique mondiale, les dommages économiques causés par les sécheresses ont bondi de 63% en 2021 par rapport à la moyenne sur 20 ans.
Mais l’été 2022 a montré à quel point certaines voies navigables clés sont sensibles à la sécheresse: le Mississippi, le Yangtze et le Rhin ont tous connu de sérieux goulets d’étranglement.
Le sud-ouest des États-Unis est au beau milieu d’une période de sécheresse de 22 ans, la plus sèche depuis 1 200 ans. Même les régions moins arides de l’est des États-Unis ressentent de plus en plus les effets de la sécheresse.
Le fleuve Mississippi s’étend du lac Itasca, dans le nord du Minnesota, sur près de 2 350 miles jusqu’au golfe du Mexique, transportant chaque année plus de 450 millions de tonnes d’importations, d’exportations et de fret domestique.
J’écrirai davantage sur ces sujets et sur leurs nombreux autres effets en réseau, mais avec ces deux articles, l’un axé sur l’énergie, l’autre sur les céréales, sans compter le fait que mes lecteurs sont probablement très conscients des tendances économiques récessives massives en cours (une fois encore, causées par la stupidité des gouvernements), vous pouvez vous risquer à une prévision/estimation facile et arriver à la conclusion que 2023 s’annonce merdique. Et ceci sans tenir compte de tous les aspects liés aux virus/maladies.
Je profite que c’est assez calme question visites sur le blog pour me faire un peu plaisir – et si ça fait plaisir à quelques lecteurs, c’est encore mieux.
Je conçois qu’au bout d’un moment, on puisse en avoir marre de ne lire que des mauvaises nouvelles. J’ai donc choisi un truc assez rigolo. Enfin, rigolo… On a peut-être pas le même sens de l’humour. Ce n’est pas une particulièrement bonne nouvelle, mais c’est assez ironique: on martèle le bon peuple de « réchauffement climatique », de fonte des glaces, de montée des océans, etc, toutes choses qui pourraient en fait être les signes d’une nouvelle ère glaciaire, ce que vous explique ici Underdog sur son Substack, The Daily Beagle. Ce n’est de plus pas le premier à m’en parler – l’autre, pour ne rien vous cacher, est Matthew Ehret.
Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, j’ai lu ailleurs – à vérifier – qu’un âge glaciaire ne s’installe pas progressivement. Il fait dix degrés le lundi et moins quarante le vendredi – et le week-end dure quelques années. Je ne crois pas tellement à cette histoire mais à tout hasard, rentrez du bois. Quand homme blanc rentrer du bois, hiver très, très rude.
Comme il est question ici d’intelligence artificielle, j’en profiterai pour traduire ensuite un article sur ce sujet, d’un autre auteur sur Substack, The Science Analyst, déjà publié ici. Il dit exactement le contraire de Underdog sur l’intelligence artificielle: c’est une impasse, elle n’a aucune conscience et n’en aura jamais. Un peu comme ceux qui nous gouvernent, en fait. Pas étonnant qu’ils aiment tant l’IA.
On met ses gants, son écharpe et on va rencontrer notre nouvel ami, GPT-3 (oui, je sais mais en anglais ça se prononçe djee-pee-tee-three). L’article date du mois d’août, donc de l’eau a depuis coulé sous les ponts. Pourvu que ça dure.
Un commentaire de l’IA sur l’année 1616 dévoile une catastrophe imminente et inattendue
The Underdog
24 août
Le Daily Beagle a accès au GPT-3 d’OpenAI, une IA qui dispose d’un large éventail de données qu’elle peut traiter en un rien de temps. Elle a déjà été invitée à commenter l’article du Daily Beagle intitulé « Les Droits de l’IA: Ami ou ennemi? » sur la reconnaissance de la vie artificielle sentiente et sur la question de savoir si elle doit avoir des droits ou non.
Si vous vous demandez pourquoi l’interroger sur l’année 1616, c’est parce que celle-ci est mentionnée sur les « hungerstones » [les pierres de la famine] allemandes pour rappeler une grave sécheresse du passé. J’avais mentionné ce fait dans les sujets d’actualité de notre Daily Beagle Roundup 21 et 22 combiné. L’avertissement des pierres comprend des avertissements de pénurie alimentaire, ce qui a suscité l’intérêt de certains.
Le Daily Beagle utilise un large éventail de sources de données, dont de nombreux médias, des revues scientifiques et d’autres encore, et fait même appel à une IA pour obtenir des données historiques afin de rassembler rapidement de nouvelles informations.
Nous avons donc pensé qu’il serait judicieux de poser à l’IA quelques questions historiques sur ce qui s’était passé en 1616, et pourquoi, de manière à pouvoir s’en servir pour prédire les événements de la période actuelle.
Le Daily Beagle a demandé:
Que s’est-il passé en 1616 sur le plan économique, alimentaire et météorologique? Soyez aussi détaillé que possible.
GPT-3 a répondu:
L’année 1616 a été marquée par l’insécurité économique et alimentaire ainsi que par le mauvais temps. De nombreux pays ont connu la famine et de mauvaises récoltes en raison d’une grave sécheresse. En Angleterre, l’hiver 1615-1616 a été l’un des plus froids jamais enregistrés, et le printemps et l’été ont été exceptionnellement humides. Cela a entraîné des inondations généralisées, qui ont ruiné les récoltes et provoqué des pénuries alimentaires. En France, la sécheresse a été si grave que de nombreuses personnes sont mortes de faim. En Allemagne, la sécheresse et les pénuries alimentaires qui en ont résulté ont été exacerbées par la guerre de Trente Ans, qui faisait rage à l’époque. En Irlande, la sécheresse a entraîné une mauvaise récolte de pommes de terre, ce qui a provoqué une famine qui a tué plus d’un million de personnes.
Le Daily Beagle a demandé:
Quelle était la cause de tout cela?
GPT-3 a répondu:
La cause de tout cela est un phénomène connu sous le nom de Petit Age Glaciaire. Il s’agit d’une période de températures plus fraîches que la moyenne qui a commencé au début du 14ème siècle et qui a duré jusqu’au milieu du 19ème siècle. Au cours de cette période, il y a eu de fréquentes périodes de mauvais temps, notamment des sécheresses, des hivers froids et des étés humides. Cela a entraîné une famine généralisée et une instabilité économique.
Voilà qui pose problème à quiconque tente de promouvoir le réchauffement climatique, car cela montre que des événements similaires se sont produits dans le passé et que ce que nous vivons est un ensemble cylindrique d’événements.
La partie qui nous intéresse plus particulièrement est la « fluctuation de Grindelwald« , qui doit son nom à un glacier suisse en expansion rapide, présenté comme la preuve qu’un tel événement s’est produit. Elle s’est produite entre 1560 et 1630. Comme le note la page citée:
[…] Les données confirment l’idée que la fluctuation de Grindelwald a été caractérisée par un temps extraordinairement mauvais, comme de grandes gelées, des inondations, de violentes tempêtes, des chutes de neige non saisonnières et des sécheresses. […]
Outre les signes avant-coureurs évidents d’une pénurie alimentaire, les hungerstones de 1616 nous indiquent que ce niveau de sécheresse n’a pas été observé depuis 406 ans, et suggèrent également, contrairement aux affirmations douteuses sur le réchauffement, qu’il y a, en fait, des signes de l’émergence d’un Petit Age Glaciaire, notamment parce que les schémas correspondent, tout comme les résultats.
Ces récits couvrent la série d’événements vécus à Bristol et à Londres. Ils détaillent tout, des grandes inondations de 25 pieds de haut qui ont emporté des moutons, du bétail, du foin et du grain, aux personnes obligées de se réfugier dans les arbres pendant « deux à trois » jours…
… aux Grandes Gelées qui gelaient les berges des rivières au point que les gens pouvaient y allumer des feux et organiser des foires sans risquer de tomber dedans…
… jusqu’aux vents extrêmes qui empêchaient les navires de quitter le port. Le Daily Mail remarque que les épisodes de froid glacial ont duré sept décennies, soit 70 ans. La famine était telle que les pauvres souffraient d’une « grande disette » de céréales. Les chiens et les chevaux étaient tués pour leur viande, et les enfants étaient même mangés par désespoir. Comme le note le document :
[…] une telle mortalité que la chair des chevaux et des chiens était considérée comme de la bonne viande, et certains mangeaient leurs propres enfants […].
Les températures sèches ayant évaporé la plupart des formes d’humidité, il est probable que le peu d’humidité qu’il reste gèlerait facilement et aisément à des températures aussi basses, créant soit un gel profond et large, soit un gel très dur et durable. De la glace partout, sur les routes, qui ne peut être évacuée.
Le Daily Beagle ne peut pas prévoir quels événements météorologiques graves pourraient historiquement se produire, qu’il s’agisse de vent extrême, de froid extrême, d’inondations extrêmes, ni s’il y en aura, ni quand, mais la présence de canicules ne signifie clairement pas l’absence de froid glacial, comme l’ont démontré le Texas et Bristol, et les lecteurs devraient se préparer en conséquence.
ATTENTION, JE ME SUIS PLANTÉ EN NE LISANT QUE LE RÉSUMÉ DE L’ARTICLE SUR L’OMICRON S QUI FIGURAIT SUR LA PRÉSENTE PAGE! JE PUBLIE ICI UN ARTICLE QUI CORRIGE CETTE MÉPRISE.
Désolé, j’ai eu une panne d’Internet.
J’ai aussi eu une panne d’inspiration, juste après.
J’ai un paquet de notes pour quelques articles en préparation, qui n’attendent qu’à être rédigés. Avant de m’y mettre, j’ai sorti le chien et j’ai vu la rue principale du village totalement envahie par les voitures des gens qui remplissent les restaurants du coin. J’ai vu leurs têtes, leur regard éteint qui donne sur leur cerveau absent, et je me suis demandé, « A quoi bon? »
J’ai néanmoins passé la soirée et une partie de la nuit à chercher ce qui pourrait bien les réveiller. Mais rien de nouveau, le programme suit tranquillement son cours. Quelques âmes courageuses dénoncent, interpellent, publient, filment, intentent, etc. Je les relaye ici, je tente de séparer le bon grain de l’ivraie et de pointer directement le coeur du sujet, dans le chaos informationnel ambiant.
Mon épouse me dit que ses collègues commencent à s’inquiéter.
Commencent.
Juste parce que leur facture énergie a subitement augmenté.
Je me disais que ce serait donc une idée de faire le point, d’être plus simple et concis, et de m’adresser à ceux qui commencent à s’inquiéter. Pas ceux qui ont déjà compris, les autres. Qu’ils commencent à s’inquiéter de la pénurie énergétique, de la guerre Russie/Ukraine qui n’en finit pas, des effets secondaires des injections, de la pénurie de main d’oeuvre, des problèmes de réseaux de distribution, d’agriculture, d’inflation, de possible guerre civile, de recrudescence de la violence urbaine, de vagues d’immigration démentielles, des dangers de la géoingénierie.
Je pourrais donc faire le point – simple et concis – sur tous ces sujets et emballer le tout en quelques phrases. La crise énergétique sert à parachever la destruction des entreprises. Elle a été fabriquée de toute pièce par la fermeture des centrales nucléaires et par la guerre en Ukraine, volontairement menée de manière à durer le plus longtemps possible, et à démanteler ce pays. L’objectif des injections est de réduire l’espérance de vie de la majorité des populations et d’expérimenter la technologie de l’Internet des Corps. Les réseaux de distribution, volontairement sabotés depuis le Covid, le sont aujourd’hui par les coûts des transports. L’agriculture industrielle, qui se relevait tant bien que mal des mesures Covid est volontairement détruite par la pénurie d’engrais – justifiée par la pénurie énergétique – par la guerre, et la persécution des agriculteurs. L’inflation, entièrement fabriquée pour camoufler le pillage complet de l’argent public, est volontairement aggravée pour détruire ce qui reste de l’économie occidentale, après quoi le seul choix donné sera celui des monnaies digitales des banques centrales. Le chaos sociétal à venir provoquera un niveau de violence impossible à imaginer, que la présence de populations immigrées servira à parachever. Si la modification des couches atmosphériques par géoingénierie se poursuit au rythme actuel, entamé en 2010, toute vie pourrait disparaître sur Terre d’ici cinq ans.
Mais à part le chapitre géoingénierie, que j’aborderai, j’ai déjà expliqué tout ça en long et en large.
Note:j’ai supprimé la fin de l’article, qui contenait l’erreur expliquée ici.
Je n’ai jamais vu de pays se suicider économiquement auparavant et c’est assez magnifique de par son absurdité. J’ai l’impression de conduire sur l’autoroute de la vie avec, au loin, des feux clignotants bleus et rouges. Et puis on passe à côté d’un carambolage de cinq voitures et, fascination morbide oblige, impossible de détourner le regard.
En Europe, le prix du gaz naturel est en train de devenir incontrôlable. Il est désormais environ 10 fois supérieur à ce qu’il était en moyenne au cours de la dernière décennie et 10 fois plus élevé qu’aux États-Unis. Cela a semé la pagaille sur un continent qui se trouve maintenant au bord du gouffre économique. L’inflation atteint des sommets inégalés depuis 40 ans, entraînant la fermeture d’industries entières et d’entreprises, et remplissant la population de terreur lorsqu’elle reçoit ses factures d’énergie par la poste. Et cela ne fera qu’empirer à l’approche de l’hiver.
En mai, j’ai écrit un article intitulé Cycles de Turbulence qui contenait un graphique décrivant l’avenir probable de la race humaine si nous maintenons la trajectoire actuelle. Le programme du Grand Reset semble en bonne voie et il est donc temps de mettre à jour le graphique.
GUERRE MONDIALE EFFONDREMENT ÉCONOMIQUE CRISE ALIMENTAIRE CHOC ÉNERGÉTIQUE GUERRE RÉGIONALE PLANDÉMIE
Les étapes de mon tableau ne sont pas mutuellement exclusives. Chacune s’appuie sur l’autre, contribuant ainsi à l’étape suivante. Ainsi, la pandémie fait toujours rage (apparemment) et l’économie mondiale peine toujours à rebondir. La Chine est toujours plongée dans sa folie du zéro-covid et provoque des ravages dans les chaînes d’approvisionnement. Toutes les manigances de l’ingénierie sociale attendent la prochaine vague de leur mise en œuvre et la technologie qu’elle a suscitée ne cesse d’être développée.
La guerre régionale est encore à l’état embryonnaire. Elle continuera à mûrir jusqu’en 2023, « Année de l’Enfer » de Martin Armstrong. Nous atteindrons probablement le sommet du graphique en octobre 2024.
Si vous avez lu certains de mes articles, vous vous souvenez peut-être que je suis étudiant en histoire. Alors permettez-moi une brève digression.
À la mi-octobre 2024, nous assisterons à un alignement planétaire inédit depuis 536 après J.-C., une année que le médiéviste de Harvard, Michael McCormick, décrit comme « le début de l’une des pires périodes à vivre, si ce n’est la pire année« . L’année 536 a marqué le début d’un hiver volcanique qui a fait chuter les températures estivales de 2,5 degrés Celsius en Europe. Les éruptions volcaniques ont entraîné des mauvaises récoltes et des famines qui ont duré des décennies. Cette situation a ensuite été compliquée par la Peste de Justinien, qui a commencé en 541. Elle a causé des millions de morts et a déclenché le Petit Âge Glaciaire de l’Antiquité tardive, qui a duré de 536 à 660. N’hésitez pas à explorer cette tangente en commençant ici – Hiver volcanique de 536.
Avant de poursuivre, je vous propose cette image de l’alignement planétaire du 13 octobre 2024. La Terre est prise dans un carré parfait des 4 grandes planètes extérieures – Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Crise énergétique européenne
La crise énergétique en Europe a souvent été mise en parallèle avec le « choc énergétique » des années 1970. Ce fut une période de forte inflation qui, bien que douloureuse, a été surmontée sans problème. Donc, assurément, cette crise énergétique ne sera pas différente de la précédente, n’est-ce-pas? L’inflation va monter en flèche, les approvisionnements seront restreints et, bien que la situation soit douloureuse, nous allons à nouveau surmonter la tempête. En fait, nous traverserons cette tempête en un an ou deux, contre une décennie la dernière fois.
Tempérons un peu cet optimisme et analysons pourquoi cette crise n’a rien à voir avec celle des années 1970.
Le 6 octobre 1973, une coalition d’États arabes dirigée par l’Égypte et la Syrie a lancé une attaque surprise contre Israël, connue aujourd’hui sous le nom de guerre du Kippour. Leurs objectifs étaient de récupérer la péninsule du Sinaï et les hauteurs du Golan.
Le 19 octobre, Richard Nixon demande au Congrès 2,2 milliards de dollars pour soutenir Israël. Dirigée par l’Arabie saoudite, l’OPEP (Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole) décrète un embargo sur le pétrole à l’encontre des États-Unis et d’autres pays soutenant Israël – Canada, Japon, Pays-Bas et Royaume-Uni. Le prix du pétrole a triplé et même si l’embargo n’a duré que quelques mois, jusqu’en janvier 1974, le prix du pétrole est resté élevé même après la levée de l’embargo.
Ce contexte étant posé, analysons pourquoi ce choc énergétique n’a rien à voir avec celui de 1973.
Le pétrole alimente les véhicules. Le gaz naturel produit de l’électricité et alimente de nombreux processus industriels. Un manque de pétrole signifie moins de voitures et de camions sur les routes. Un manque de gaz naturel entraîne une hausse des prix, ce qui conduit à la désindustrialisation et à l’implosion des économies. Et c’est exactement ce qui est en train de se produire.
Six entreprises britanniques sur 10 risquent de faire faillite devant l’augmentation de leurs facturesDes coûts énergétiques en augmentation incontrôlable obligent des entreprises belges à fermer
La fermeture de ne serait-ce que 25% des entreprises ne constitue pas un simple désagrément. Ces entreprises sont des employeurs. Leur fermeture met des millions de personnes au chômage et garantit une nouvelle Grande Dépression. Alors essayez d’imaginer ce que fera la fermeture de 60% des entreprises. Et il ne s’agit pas seulement du Royaume-Uni. Un rapport de Goldman Sachs prévoit « une réduction de 65% de l’industrie en Allemagne si les flux étaient totalement interrompus ». Et avec la fermeture indéfinie de Nord Stream 1, ces flux ont maintenant complètement cessé. [NdT. et ne reprendront pas avant très longtemps suite aux « attentats« ]
Et en raison de la folie absolue des marchés à terme du gaz, toute l’Europe est affectée. Même les pays qui ne dépendent pas du gaz russe. Le prix du gaz est fixé par la maison de commerce TTF (Title Transfer Facility) aux Pays-Bas.
Mais il y a pire. Bien pire.
Les industries lourdes qui consomment beaucoup d’énergie ne peuvent pas se permettre de rester ouvertes. Il s’agit notamment des aciéries et autres fonderies et usines de fabrication de métaux. Sans métaux, on ne peut plus RIEN fabriquer.
Shutdown = fermeture Delayed start = démarrage différé« Une mauvaise politique énergétique menace de désindustrialiser l’Europe. Le prix du zinc a explosé après qu’une des plus grandes fonderies d’Europe a annoncé qu’elle cesserait sa production le mois prochain tandis que la crise de l’énergie sur le continent menace d’entraver les industries lourdes. »
Si vous pensez que ce qui précède est grave, restez assis pour lire la suite.
Les engrais synthétiques à base d’ammoniac qui nourrissent 4 milliards de personnes sur cette planète sont fabriqués en mélangeant de l’azote atmosphérique avec du gaz naturel sous une pression et une température élevées, selon un procédé appelé Haber-Bosch.
Les prix élevés de l’énergie en Europe ont entraîné l’arrêt de 70% de la capacité de production d’engrais de la région.
Moins d’engrais, c’est moins de nourriture. C’est pourquoi la « crise alimentaire » est la suivante sur mon graphique.
En octobre 1973, la population mondiale s’élevait à 3,913 milliards d’habitants. Elle en compte aujourd’hui exactement le double et ce sont les engrais qui nourrissent toutes ces personnes en plus.
La réduction de la production d’engrais risque de provoquer une crise alimentaire – Environ 70% de la capacité de production d’engrais est à l’arrêt – Les répercussions causeront du tort même aux fermiers et aux consommateurs extra-européensL’augmentation des prix du gaz touche l’industrie chimique et des engrais en Europe Les capacités de production en milliers de tonnes par an sont indiquées à côté des produits impactés en vert, mis à jour le 2 septembre 2022
Maximo Torero, économiste en chef de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies (Food & Agriculture Organization – FAO), a déclaré à Bloomberg TV que la hausse des prix des engrais pourrait réduire la production mondiale de céréales de plus de 40% lors de la prochaine saison de plantation. Si l’on ajoute à cette équation les pertes de récoltes dues à des sécheresses record et à la guerre en Ukraine, on peut s’attendre à une véritable famine dans les pays du Sud en 2023. Cela entraînera des troubles sociaux et des conflits régionaux.
Tout cela est, bien sûr, voulu. Un livre blanc publié en 2020 par le Forum Économique Mondial et le cabinet de conseil McKinsey and Company met en garde contre les émissions de gaz à effet de serre et le ruissellement potentiel des engrais, préconisant la fin des subventions aux engrais dans les pays en développement et louant la Chine pour ses efforts de réduction de l’utilisation des engrais.
Les gouvernements ne peuvent pas résoudre ce problème
Mais ils essayeront quand même et les résultats seront désastreux. Tellement désastreux que j’ai peut-être inversé à tort les termes « Crise alimentaire » et « Effondrement économique » sur mon graphique. Le temps nous le dira.
L’Allemagne tente de faire bonne figure et s’assure que tout le monde sait que tout ira bien car elle a rempli ses réservoirs souterrains à 80%. Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que ces réserves ne dureront que deux mois, soit jusqu’à la mi-novembre, lorsque le froid commencera à sévir. Gazprom a construit ces réservoirs souterrains pour assurer l’acheminement du gaz en cas de problèmes et de pannes de maintenance. Ils n’ont jamais été conçus comme une alternative à l’approvisionnement par gazoduc.
Mais pas d’inquiétude. L’Allemagne peut obtenir son gaz sous forme de GNL (gaz naturel liquéfié), non? Non, pas du tout. Elle ne le peut pas. Elle n’a pas de terminal GNL pour décharger et gazéifier le GNL. Sa seule solution est d’expédier le GNL vers d’autres pays et de transporter le gaz via le réseau de gazoducs qui traverse l’Europe. Une entreprise coûteuse et délicate.
Il y a aussi un autre facteur auquel de nombreux pays européens vont devoir faire face. Il n’y a pas assez de GNL produit dans le monde pour remplacer la quantité de gaz qui transitait par les gazoducs russes. Quelqu’un va devoir s’en passer.
L’Allemagne dispose d’un grand nombre de réacteurs nucléaires qui pourraient garder ses citoyens au chaud cet hiver. Le problème est qu’ils ont presque tous été mis hors service parce que le pays a été complètement pris en charge par le parti anti-humain des Verts. Mais en désespoir de cause, même eux ont envoyé une demande à l’exploitant de deux de ses dernières centrales nucléaires pour qu’il interrompe le déclassement des centrales le 31 décembre. Il devrait être parfaitement clair pour le monde entier que le Parti des Verts allemand ne comprend rien à l’énergie. L’exploitant de l’une des centrales, E.ON, a expliqué qu’il n’était pas possible de mettre sa centrale Isar 2 en mode de réserve au-delà de sa fermeture prévue à la fin de 2022. Le ministre allemand de l’économie, Robert Habeck, s’est dit « quelque peu déconcerté » après avoir reçu la lettre d’E.ON, qui met en doute la faisabilité du plan. L’Allemagne ne peut donc même pas redémarrer les réacteurs en service dont le démantèlement est prévu, sans parler des centrales qui ont déjà été mises au rancart.
Robert Habeck s’en moque éperdument. Il sait que l’économie allemande va être désindustrialisée cet hiver. C’est un prix qu’il est prêt à payer.
NEW – German Economy Minister Habeck can imagine parts of the economy will "simply stop producing for the time being." pic.twitter.com/raA5DpCcKi
Le Ministre de l’Économie Habeck imagine que des secteurs de l’économie « cesseront de produire pour le moment ».
Ces politiciens sont la nouvelle aristocratie. Après un hiver froid et sombre, la population allemande pourrait envisager une solution française très XVIIIe siècle à ce problème.
Un nouveau scénario à la « Lehman Brothers »
Les pays européens soutiennent désespérément leurs compagnies de production énergétique en difficulté. Le commerce de l’énergie est mis à mal par des appels de marge d’au moins 1500 milliards de dollars, ce qui met la pression sur les gouvernements pour qu’ils fournissent davantage de liquidités et renflouent les entreprises de services publics. La Finlande a mis en garde contre un scénario à la « Lehman Brothers », avec des compagnies d’électricité confrontées à de soudaines pénuries de liquidités. L’aggravation de la crise et l’injection de nouveaux milliers de milliards sur le marché ne feront que stimuler l’inflation et plonger l’ensemble de la zone euro dans une profonde récession. Mais bien sûr, ces renflouements sont tous annoncés comme des « mesures anti-inflation ». Sans parler de l’ironie évidente du fait que les coûts énergétiques des ménages ne sont pas inclus dans les statistiques de l’IPC (indice des prix à la consommation), mesure que les gouvernements utilisent pour collationner les données et calculer l’inflation, l’ironie du fait que les gouvernements arrêteront l’inflation en créant de l’inflation ne devrait pas échapper à ceux d’entre nous qui observent la lente autodestruction de notre mode de vie.
Et, bien sûr, on peut se demander pourquoi, s’il est si facile pour les gouvernements d’imprimer de l’argent et de le donner aux fournisseurs d’énergie, ils ne paient pas tout le temps les factures d’électricité de tout le monde? Même si la théorie monétaire moderne (TMM) voudrait nous faire croire que de telles choses sont probablement possibles, la situation économique actuelle, qui découle de l’impression de monnaie effectuée pendant la plandémie, démontre la totale imposture de cette nouvelle école de politique économique.
Les dirigeants de la zone euro mesurent les conséquences de la calamité qu’ils se sont infligée. Mais ces marionnettes du FEM s’en moquent. Parce que lorsque la poussière retombera, et que des milliards de personnes auront été exterminées, l’utopie sera à leur portée.
Macron annonce à la France « la fin de l’abondance » et des temps difficiles à venir
Ce qu’il veut dire, c’est que « la fin de l’abondance » est venue pour VOUS. Les membres de sa classe mangeront encore du caviar alors que vous devrez vous contenter d’une seule pomme de terre pour nourrir votre famille.
La mort de la reine Elizabeth marque la fin d’une époque
Je vais terminer cet article sur l’histoire qui a accaparé en continu le cycle des informations. La mort de la reine Elizabeth a eu un profond impact sur les habitants de ma patrie. Je n’ai jamais été royaliste, mais je n’ignore pas non plus le rôle que la famille royale a joué dans la Grande-Bretagne d’après-guerre. La mort d’une monarque qui règne depuis 1952 est un présage que personne ne devrait ignorer. Elle signale la fin d’un cycle et le début de quelque chose de funeste, comme le suggère le nom du nouveau monarque.
Le roi Charles III est désormais assis sur le trône d’un pays qui a autrefois régné sur la moitié du monde.
Les règnes de Charles I et II ont été marqués par la guerre civile. Il est inconcevable qu’une monarque régnante telle qu’Elizabeth appelle son fils aîné, et héritier du trône, Charles.
La première guerre civile anglaise a éclaté en 1642, moins de 40 ans après la mort de la reine Elizabeth I (!), et 17 ans après l’ascension de Charles Ier sur le trône. Je ne me lancerai pas dans des explications historiques, mais l’époque fut sanglante et les Roundheads d’Oliver Cromwell ont vaincu les Cavaliers de Charles, ce qui a valu au roi de perdre sa tête pour trahison en 1649.
Charles II, le fils de Charles Ier, a poursuivi la guerre de son père contre les parlementaires, jusqu’à sa défaite en 1651, et s’est réfugié en France pendant neuf ans. Il a finalement été rétabli comme monarque en 1660 après la mort de Cromwell et l’histoire réécrite le dépeint comme un roi populaire. En réalité, il n’a cessé de dissoudre les parlements, d’interférer dans la politique et de mépriser les nouvelles réalités politiques introduites par Oliver Cromwell, qui ont relégué la monarchie au rang de monarchie constitutionnelle.
Je vous laisse sur cette pensée. Peu de gens comprennent que le Grand Reset est un projet qui a été lancé par le roi Charles III. Vive le Roi!
Le Grand Reset est lancé! « Maintenant que nous passons du stade du secours à celui du redressement, se présente à nous une occasion unique, mais qui se réduit rapidement, de tirer des enseignements et de nous replacer sur une voie plus durable. C’est une occasion que nous n’avons jamais eue auparavant et que nous n’aurons peut-être plus jamais. Nous devons utiliser tous les leviers dont nous disposons, en sachant que chacun d’entre nous a un rôle vital à jouer. »
Maintenant que vous aurez compris que l’avenir des villes est derrière elles, ceci vous aidera à envisager votre future vie rurale sous l’angle de seule véritable alternative au modèle industriel en perdition et au suivant – le Grand Reset. Charles vous détaillera ce que je serine depuis deux ans sur ce blog. Ce n’est pas mon épouse, qui passe huit mois par an dans le potager familial, qui vous dira le contraire, ni le fermier/éleveur du village chez qui nous allons chercher – à pied – notre viande bio d’animaux de pâturage, d’une qualité qui n’existe tout simplement pas dans la grande distribution, à un prix inférieur à ce qu’on trouve aujourd’hui en magasin.
On reprend ensuite la série des très instructifs articles « climat » de John Dee, apparemment un peu techniques pour mes lecteurs mais que je continuerai néanmoins à traduire et publier puisqu’ils sont, en plus, très amusants.
La production alimentaire mondiale dépend du sol et de la pluie. Les robots n’y changeront rien.
De tous les miracles des temps modernes, le moins apprécié est l’incroyable abondance de nourriture à bas prix aux États-Unis et dans d’autres pays développés. L’ère de la nourriture bon marché est en train de se terminer, pour diverses raisons qui tendent à se renforcer mutuellement.
Nous sommes devenus tellement dépendants d’une agriculture industrielle qui tire son énergie du diesel que nous avons oublié que lorsqu’il s’agit de produire de la nourriture, « chaque petit geste compte » – même les petits jardins ou les petites serres peuvent fournir des quantités significatives de nourriture et donner de la satisfaction.
Pratiquement tous les terroirs/microclimats tempérés se prêtent à la culture de certaines plantes, herbes, arbres et à l’élevage d’animaux. (Le terroir englobe tout ce qui concerne un endroit spécifique: le type de sol, les variations climatiques, l’exposition au soleil, les bactéries présentes dans le sol, tout).
Nous avons oublié que c’est dans les villes que l’on produisait autrefois une grande partie de la nourriture consommée par les citadins. Les petits lopins de terre, les jardins sur les toits, les poulaillers de basse-cour, etc. se multiplient lorsqu’ils sont encouragés plutôt que découragés.
Commençons par souligner à quel point la grande majorité d’entre nous est déconnectée de la production de la nourriture bon marché que nous considérons comme acquise. De très nombreuses personnes ne savent pratiquement rien de la façon dont les aliments sont cultivés, élevés, récoltés/abattus, transformés et emballés.
Même des personnes très instruites sont incapables de reconnaître un plant de haricot vert parce qu’elles n’en ont jamais vu. Elles ne connaissent rien du sol ou de l’agriculture industrielle. Elles n’ont jamais vu de près les animaux qu’elles mangent ou ne se sont jamais occupées des animaux que les humains élèvent pour leur lait, leurs œufs et leur chair depuis des millénaires.
La plupart d’entre nous considèrent l’échelle industrielle de l’agriculture, l’abondance et le faible coût qui en résultent comme acquis, comme s’il s’agissait d’une sorte de droit inné plutôt que d’une brève période de consommation irréfléchie de ressources irremplaçables.
L’agriculture à petite échelle est financièrement difficile car elle rivalise avec l’agriculture industrielle mondiale qui tire son énergie des hydrocarbures et de la main-d’œuvre étrangère à bas prix.
Cela dit, il est possible de développer un produit de niche avec le soutien local des consommateurs et des entreprises. C’est le modèle Moitié-X, Moitié-Fermier au sujet duquel j’écris depuis des années: si au moins une personne du ménage a un emploi à temps partiel qui paie un salaire décent, le ménage peut développer une niche moins rémunératrice dans l’agriculture/élevage. Solutions pour la décroissance: Moitié-Fermier, Moitié-X (19 juillet 2014)
De nombreux éléments de l’agriculture industrielle sont très mal compris. L’expédition de fruits sur des milliers de kilomètres par fret aérien est fonction 1) du carburant pour avion ridiculement bon marché et 2) du tourisme mondial, qui remplit les avions de ligne de passagers qui subventionnent le fret aérien stocké sous leurs pieds.
Lorsque le tourisme mondial a chuté lors du confinement Covid, la capacité de fret aérien a également chuté.
Je ne peux m’empêcher de rire lorsque je lis un énième article sur un nouveau robot agricole qui remplacera la main-d’œuvre humaine, comme si la main-d’œuvre humaine représentait le principal coût de l’agriculture industrielle. (Les hydrocarbures, les engrais, le transport, les coûts de conformité, les baux fonciers et les taxes constituent tous des coûts importants).
Ce qui n’est pas dit, c’est que l’agriculture industrielle dépend du sol, des nappes aquifères d’eau douce et de la pluie. L’irrigation dépend de la pluie/neige quelque part en amont.
Lorsque le sol et les nappes aquifères seront épuisés et que les chutes de pluie deviendront sporadiques, ce robot errera dans un champ stérile, quels que soient les capteurs et autres équipements de pointe dont il sera équipé.
La production alimentaire mondiale dépend du sol et de la pluie. Les robots n’y changeront rien. Ce que peu d’entre nous, qui dépendent de l’agriculture industrielle, comprennent, c’est que celle-ci épuise les sols et draine les nappe aquifères par sa nature même, et que ces ressources ne peuvent être remplacées par la technologie. Une fois qu’elles sont épuisées, elles sont épuisées.
Le sol peut être régénéré, mais pas par les méthodes de l’agriculture industrielle – les tracteurs fonctionnant au diesel et les engrais dérivés du gaz naturel.
Peu de gens savent que la terre est elle-même vivante, et qu’une fois qu’elle est morte, plus rien ne peut y pousser. Tout ce qui pourra être extrait d’un sol appauvri sera dépourvu des micronutriments dont nous avons tous besoin: plantes, animaux et humains.
Chaque organisme est soumis à la Loi du Minimum: il est inutile d’ajouter un nutriment si tous les nutriments essentiels ne sont pas disponibles dans les bonnes proportions.
Déverser un excès d’engrais azoté sur une plante ne lui fera pas produire plus de fruits si elle ne dispose pas de suffisamment de calcium, de soufre, de magnésium, etc. Tout ce que l’on fait en déversant davantage d’engrais azotés sur le terrain, c’est empoisonner les cours d’eau à mesure que l’excès d’azote ruisselle.
L’irrigation est aussi un miracle que peu de gens comprennent. Avec le temps, les sels naturels contenus dans l’eau s’accumulent dans les sols irrigués et ceux-ci perdent leur fertilité. Plus le climat est sec, moins il y a de pluie pour extraire les sels du sol. L’irrigation n’est pas durable à long terme.
Les plantes ont besoin de conditions fiables pour atteindre leur maturité. Si une plante ou un arbre est privé d’eau et de nutriments, son système immunitaire s’affaiblit et il est plus vulnérable aux maladies et aux infestations d’insectes. Les rendements chutent s’il n’y a pas assez d’eau et de nutriments pour assurer la croissance des fruits ou des céréales.
Les conditions météorologiques extrêmes font des ravages dans l’agriculture, même dans l’agriculture industrielle. Une culture peut pousser à merveille et arriver à maturité, puis une tempête de vent ou une pluie battante [NdT. ou une inondation] peut la détruire en quelques heures.
La plupart des gens partent du principe qu’il y aura toujours une abondance de céréales (riz, blé, maïs) sans se rendre compte que la grande majorité des céréales proviennent de quelques rares endroits où les conditions sont propices à l’agriculture industrielle. Si l’un de ces quelques endroits devait subir des changements climatiques erratiques, les exportations de céréales diminueraient de façon spectaculaire.
Une fois que les céréales bon marché auront disparu, la viande bon marché disparaîtra également, car la plupart des viandes dépendent d’une alimentation à base de céréales.
La superficie nécessaire à la culture de quantités abondantes de céréales est gigantesque. Une grande partie de l’Iowa, par exemple, est constituée de champs de maïs et de soja, dont un pourcentage important sert à nourrir les animaux.
Les touristes américains s’extasient devant les fromages de chèvre artisanaux en France ou en Italie sans apprécier le travail humain nécessaire à la fabrication de ces produits artisanaux, travail qui ne peut être remplacé par des robots.
L’agriculture industrielle ne fonctionne que dans le cadre de vastes économies, à grande échelle et avec des taux d’utilisation élevés. Si le sac de 10 livres de cuisses de poulet ne coûte que 25 dollars, c’est parce que des dizaines de millions de poulets sont élevés dans des conditions industrielles soigneusement conçues et abattus/nettoyés à l’échelle industrielle.
Si le taux d’utilisation et l’échelle diminuent, l’ensemble de l’opération cesse d’être économiquement viable.
L’agriculture industrielle mondiale repose sur l’exploitation d’une main-d’œuvre bon marché et de sols qui n’ont pas encore été épuisés. C’est pourquoi la coupe à blanc de l’Amazonie est si rentable: on engage des travailleurs désespérés qui n’ont guère d’autres possibilités de gagner de l’argent, on exploite le sol jusqu’à ce qu’il devienne stérile, puis on passe à autre chose.
L’agriculture industrielle et la dépendance aux hydrocarbures bon marché suscitent de nombreux malentendus. Nombreux sont ceux qui placent leurs espoirs dans les légumes biologiques sans se rendre compte que chaque tomate biologique implique toujours 5 cuillères à café de diesel et 5 cuillères à café de kérosène si elle est cultivée à l’échelle industrielle et expédiée sur des milliers de kilomètres par avion.
Une grande partie de la planète n’est pas propice à l’agriculture à haut rendement. Le sol y est infertile ou épuisé, et le restaurer demande un patient processus d’investissement de plusieurs années ou décennies, non rentable à l’échelle industrielle.
En tant que moyen de gagner de l’argent, la production localisée ne peut rivaliser avec l’agriculture industrielle. Mais ce n’est pas l’objectif. L’objectif est de remplacer la dépendance à l’égard de l’agriculture industrielle par notre propre production, beaucoup plus petite et optimisée pour notre région, et de dégager un excédent qui contribue à nourrir notre réseau de confiance composé de notre famille, de nos amis et de nos voisins.
Alors que l’agriculture industrielle épuise les derniers sols et les dernières nappes aquifères, que les hydrocarbures et les engrais minéraux deviennent coûteux, et que le changement climatique perturbe les plus de 50 ans de conditions météorologiques relativement douces et fiables dont nous avons bénéficié, la nourriture bon marché disparaîtra.
Une fois que l’échelle et les taux d’utilisation auront diminué, l’agriculture industrielle ne sera plus viable sur le plan économique et environnemental. Cette dépendance à l’égard de l’échelle et des taux d’utilisation est mal comprise. Nous supposons que quelqu’un continuera à cultiver notre nourriture à grande échelle, quelles que soient les autres conditions, mais toute activité doit être viable sur le plan financier et environnemental, sinon elle disparaît.
Avec le déclin de l’agriculture industrielle, la nourriture deviendra beaucoup plus chère: même au double du prix, elle resterait bon marché par rapport à ce qu’elle pourrait coûter à l’avenir.
En raison de notre dépendance à l’égard de l’agriculture industrielle, nous avons oublié à quel point la production alimentaire localisée (artisanale) peut être productive. Les petites exploitations en phase avec le terroir peuvent produire une étonnante quantité de nourriture.
L’avenir d’une alimentation durable, abordable et nutritive réside dans une production localisée optimisée pour ce qui pousse bien sans intervention industrielle. La satisfaction et le bien-être que génère ce lien avec la terre et la nature sont sous-estimés. Ce n’est pas par hasard que les personnes en bonne santé qui vivent longtemps – par exemple, les habitants des zones bleues d’Okinawa et les insulaires grecs – prennent soin de leurs jardins et de leurs animaux, et partagent le fruit de leur travail avec leurs familles, leurs amis et leurs voisins.
C’est amusant et gratifiant de faire pousser des aliments. Cela peut même devenir important. Ceux qui sont incapables de cultiver la moindre nourriture feraient bien de se lier d’amitié avec ceux qui le peuvent.
L’objectif n’est pas de remplacer l’agriculture industrielle. L’objectif est de réduire notre dépendance à l’égard de systèmes mondiaux non durables en redynamisant la production locale.
Je publie ceci entre deux articles de la série « climat » par John Dee, qui reprend juste après.
Doug Casey est conseiller en investissement. Vous trouverez son pédigrée ci-dessous.
Auteur de best-sellers, spéculateur de renommée mondiale et philosophe libertaire, Doug Casey s’est forgé une réputation bien méritée pour ses réflexions érudites (et souvent controversées) sur la politique, l’économie et les marchés d’investissement.
Doug est largement reconnu comme l’une des autorités les plus éminentes en matière de « spéculation rationnelle », notamment dans le secteur à fort potentiel des ressources naturelles.
Doug a écrit un véritable classique sur la manière de tirer profit des périodes de turbulences économiques: son livre « Crisis Investing » est resté plusieurs semaines en tête de la liste des best-sellers du New York Times et est devenu le livre financier le plus vendu de l’année 1980 avec 438 640 exemplaires vendus, dépassant des auteurs prestigieux comme « Free to Choose » de Milton Friedman, « The Real War » de Richard Nixon et « Cosmos » de Carl Sagan.
Doug a ensuite battu un nouveau record avec son livre suivant, « Strategic Investing », en percevant la plus grosse avance jamais versée pour un livre financier à l’époque. Fait intéressant, le livre de Doug, « The International Man, » a été le livre le plus vendu de l’histoire de la Rhodésie. Ses publications les plus récentes, « Totally Incorrect » et « Right on the Money », poursuivent la même tradition de contestation de l’étatisme et de défense de la liberté et des marchés libres.
Il a été l’invité de centaines d’émissions de radio et de télévision, dont David Letterman, Merv Griffin, Charlie Rose, Phil Donahue, Regis Philbin, Maury Povich, NBC News et CNN; il a fait l’objet de nombreux articles dans des périodiques tels que Time, Forbes, People et le Washington Post; et il est régulièrement invité comme orateur principal au FreedomFest, le plus grand rassemblement mondial d’esprits libres.
Doug a vécu dans 10 pays et en a visité plus de 175. Il passe actuellement le plus clair de son temps en Argentine et en Uruguay, et voyage dans divers trous à rats dysfonctionnels.
Aujourd’hui, vous le trouverez probablement à La Estancia de Cafayate, une oasis nichée dans les hautes montagnes rouges à l’extérieur de Salta, en Argentine. Cafayate rappelle la beauté isolée de Bryce Canyon, dans l’Utah, combinée aux vignobles luxuriants de Napa Valley. Ses habitants jouissent de libertés économiques et sociales que l’on ne trouve pas aux États-Unis et profitent de quelques-uns des meilleurs vins et terrains de golf de la planète.
M. Casey va donc se payer (pas cher) du bon temps en Argentine, pays qui lutte depuis longtemps et très mal contre la misère. Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec l’époque où les américains un peu fortunés – et les agents du Renseignement – allaient se faire machouiller le cigare par des pauvresses à Cuba, « marché libre » auquel mit fin en 1959 le papa de Justin Trudeau en convertissant ce lupanar en enfer communiste – on pourrait y voir une prédisposition héréditaire.
M. Casey, fidèle à son rôle de conseiller en investissement, analyse et détaille les risques et tendances généraux de la société et recommande à ses clients de la classe moyenne supérieure le moyen de tirer un maximum de profit des « crises ». Si j’étais mauvais esprit, je ferais la comparaison avec le rôle qu’assume Klaus Schwab auprès de ses clients milliardaires, qui ont comme vous le savez énormément profité de l’opération Covid et continuent avec l’opération énergie/agriculture – au détriment des clients de M. Casey, d’ailleurs.
Mais je ne suis pas mauvais esprit et je publie donc les écrits de cet « Homme International » – et de ses confrères, Chris MacIntosh (ici, ici et ici), Catherine Austin Fitts (ici, ici, ici), Charles Hugh Smith (ici, ici, ici, ici, ici et ici) – me servant ainsi de la critique (valide) du système étatique par un de ses opposants, tout comme je me sers de la critique (valide) de l’Occident par un défenseur du système chinois, Matthew Ehret (ici, ici, et ici). En passant, si c’est d’un économiste que vous voulez l’avis, il y a Ernst Wolff (ici, ici, ici et ici). Quel que soit leur divers avis, gardons à l’esprit qu’un système reste un système, qu’il ne sert qu’à lui-même et aux gens pragmatiques qui n’ont aucun scrupule à en tirer profit, au détriment d’autres si nécessaire.
Enfin, je ne suis pas conseiller en investissement mais je vous recommande tout de même (gratuitement) d’investir sans plus tarder dans votre infrastructure énergétique et dans d’autres produits de première nécessité. Celui qui pense encore que l’or ou le franc suisse sont des valeurs refuges vit dans un monde très illusoire où on ne connaît ni la faim ni le froid.
Doug Casey évoque la démolition contrôlée des approvisionnements alimentaires et énergétiques
International Man: La Russie est l’un des plus grands producteurs d’engrais au monde, et les tensions actuelles avec les États-Unis et l’Union Européenne perturbent leur approvisionnement.
En outre, il semble qu’il existe une volonté délibérée de saboter l’industrie agricole mondiale.
Par exemple, aux Pays-Bas, le gouvernement restreint l’utilisation des engrais azotés sous le prétexte ridicule de lutter contre le « changement climatique ». Les agriculteurs néerlandais ont protesté contre ces mesures car ils estiment qu’elles détruiront leurs moyens de subsistance et provoqueront des pénuries alimentaires.
Au Canada, le gouvernement Trudeau a annoncé une politique similaire. D’autres gouvernements suivront probablement.
Que pensez-vous de tout ceci? S’agit-il d’un projet délibéré visant à perturber l’approvisionnement alimentaire?
Doug Casey: Ce mème circule, ainsi que trois autres mèmes similaires, depuis quelques années.
C’est comme si les gouvernements du monde entier avaient décidé de lâcher les quatre cavaliers de l’Apocalypse (Pestilence, Guerre, Famine et Conquête). On peut assimiler l’hystérie du Covid et la folie du Vaccin qui a suivi à la Pestilence. Il y a de fortes chances que la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine s’aggrave considérablement. La hausse vertigineuse des prix des matières premières causée par l’inflation des banques centrales et les diktats des États provoquera la Famine dans les pays pauvres. Quant au Quatrième Cavalier, la Conquête ? On peut le mieux le qualifier comme le pouvoir de l’État. Celui des rois et des dirigeants, bien sûr, mais il se manifeste aujourd’hui sous la forme de socialisme et d’autoritarisme. Nous sommes dans une période difficile. Les Quatre Cavaliers sont en selle.
Mais penchons-nous sur la Famine. Peu de gens ont conscience qu’avant la Révolution Industrielle, qui n’a commencé qu’au XIXe siècle, le monde vivait en permanence à la limite de la famine collective. Les privations et la faim étaient courantes. Hobbes avait raison lorsqu’il disait que la vie était « solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte ». La Révolution Industrielle, alimentée par le charbon puis le pétrole, a changé la nature même de la vie. La nourriture est devenue abondante et se vend aujourd’hui, et de loin, au prix le plus bas de l’histoire.
Tout ça pourrait bien changer. Les prix des produits de base comme le blé, le soja et le maïs ont doublé au cours des deux dernières années, mais pas les revenus. Je doute qu’il s’agisse simplement d’une fluctuation cyclique auto-ajustée. C’est beaucoup plus grave.
Alors que se passe-t-il? Quelle est la cause profonde de tout ça?
La grande hystérie du Covid a été le catalyseur qui a mis en branle le « Grand Reset » du FEM. Même si la grippe elle-même s’est révélée être un grand rien du tout, elle a provoqué un effondrement de l’activité économique. La République Socialiste Démocratique du Sri Lanka, un endroit auquel on pense rarement, a semble t-il ouvert la voie. Ses dirigeants ont décidé d’en faire le pays le plus conforme aux normes ESG au monde au moment même où le tourisme s’effondrait à cause de l’hystérie de la pandémie. Le gouvernement a interdit les engrais importés en 2021, et la production de thé et de riz s’est effondrée de 50%. Le Sri Lanka a fait la une des journaux en raison de l’ampleur de la catastrophe qu’il a lui-même provoquée. Je me demande, puisque le Sri Lanka est une île avec un gouvernement très autoritaire, s’il ne s’agissait pas d’une expérience pour voir ce qui se passe lorsqu’on coupe tout approvisionnement en engrais et qu’on crée une crise agricole dans un pays. Ça semble fou? C’est une vraie question. C’est fou, mais c’est exactement ce qui s’est passé.
Est-il possible que l’élite mondiale ait décidé, entre elle-même, qu’il y a trop de gens dans le monde et que trop d’entre eux sont ce que l’intellectuel de cour du FEM, Yuval Noah Harari, a appelé des « bouches inutiles »? À quelques exceptions près, tous les dirigeants du monde sont membres du Forum Economique Mondial. Ils ont tous des intérêts communs, partagent la même philosophie élitiste/collectiviste, se promeuvent mutuellement et ont une ligne de parti commune.
L’élite est responsable des problèmes que nous connaissons actuellement, le lâcher des Quatre Cavaliers.
Ce n’est pas une théorie de la conspiration. C’est juste la reconnaissance du fait que les gens qui se ressemblent s’assemblent. Et une fois que les membres de l’élite acquièrent une influence internationale ou contrôlent un gouvernement, ils forment une « classe ».
Je déteste parler d’intérêts de classe comme un marxiste, mais c’est vrai. Les personnes qui dirigent la plupart des gouvernements sont beaucoup plus loyales envers leur classe – l’élite internationale – qu’envers leurs électeurs ou leurs compatriotes.
Ils partagent les mêmes idées. Ils ont fréquenté les mêmes écoles, ils sont membres des mêmes clubs, ils lisent les mêmes livres, ils assistent aux mêmes conférences, ils ont la même vision du monde et deviennent les amis les uns des autres. Ils sont influencés par les mêmes personnes. Ce qui se passe en ce moment n’est donc pas un simple accident.
International Man: Le régime Biden a récemment adopté la loi sur la réduction de l’inflation. Il vise à réduire l’inflation en créant davantage d’inflation.
Une grande partie de ce projet de loi de dépenses orwellien comprend un montant astronomique de 369 milliards de dollars pour des gaspillages relatifs au « changement climatique. »
Qu’en pensez-vous?
Doug Casey: Les noms des lois dans le monde orwellien d’aujourd’hui cache exactement le contraire de ce qu’elles prétendent faire.
Les milliers de milliards de dépenses publiques auxquels nous avons assisté ces dernières années sont l’application pratique de la Théorie Monétaire Moderne (TMM). Cette théorie a surgi de nulle part comme un mème il y a quelques années. Mais elle n’a jamais vraiment pris, peut-être parce que la théorie elle-même est trop scandaleuse et radicale.
La « loi sur la réduction de l’inflation » est l’application pratique de la TMM. Qu’est-ce que cela signifie?
Cela signifie que les centaines de milliards de dollars que le régime Biden s’est autorisé à dépenser passeront par le haut de l’entonnoir. Tout ira aux personnes qu’ils favorisent, aux projets qu’ils favorisent, et aux idées qu’ils favorisent. Une énorme quantité d’argent est donnée à l’élite et aux personnes qui suivent la ligne.
Mais comment cet immense cadeau est-il censé réduire l’inflation, en théorie?
Selon la TMM, le gouvernement peut contrer les effets de l’augmentation de la masse monétaire en la retirant de l’économie par le biais de taxes. Mais qui va payer ces impôts? Les éléments de la société qui ne sont pas à leur goût. Des personnes qu’ils considèrent comme inutiles, politiquement peu fiables ou déplorables.
Dans le monde d’aujourd’hui, les impôts sont principalement payés par les membres de la classe moyenne. Les personnes des classes inférieures ne paient pas d’impôts sur le revenu. Les impôts ne concernent pas vraiment les classes supérieures, si ce n’est que ce sont elles qui recevront la majeure partie de l’argent de la TMM. C’est la classe moyenne qui sera taxée afin de prélever l’argent qui arrive par le haut de l’entonnoir.
La théorie est que les 400 milliards de dollars autorisés par le projet de loi aboutiront dans la société là où l’élite le prévoit. Puis 400 milliards seront retirés par le biais des impôts des classes moyennes, grâce à la nomination de 87 000 nouveaux agents de l’IRS [NdT. armés]. Voilà exactement ce qu’ils vont faire, et c’est exactement ce que prévoit la TMM.
L’État met de l’argent en haut de l’échelle, dans des secteurs « judicieux », et il extrait de l’économie l’argent des secteurs et des personnes qu’il ne juge pas dignes d’intérêt. C’est la façon catastrophiquement dangereuse par laquelle le gouvernement capture et manipule totalement l’économie. Voilà ce qu’est en réalité la Loi sur la Réduction de l’Inflation, ainsi nommée de façon perverse.
Et ils le feront sans en avoir l’air. C’est diaboliquement intelligent.
International Man: Le gouvernement américain a considérablement épuisé ses réserves stratégiques de pétrole ces derniers temps. Dans le même temps, l’administration Biden a rendu la tâche difficile aux producteurs de pétrole et de gaz aux États-Unis.
Qu’est-ce qui se passe?
Doug Casey: Tout d’abord, je suis opposé à toute réserve stratégique de pétrole gérée par le gouvernement américain. Outre le fait que cela revient à ce que le gouvernement spécule sur les matières premières, cela donne beaucoup de pouvoir supplémentaire à l’Etat et aux bureaucrates qui le contrôlent. Des réserves pétrolières adéquates sont quelque chose que le marché pourrait faire, devrait faire, et ferait – si nous avions un marché libre sans restriction. Ce qui n’est pas le cas.
Les entrepreneurs, les compagnies pétrolières et les spéculateurs privés sont infiniment plus à même de déterminer si le pétrole sera en pénurie ou en surabondance. La dépréciation du dollar par le gouvernement fait du mal au citoyen moyen, mais le citoyen moyen vote. Et il rejette stupidement la responsabilité de l’inflation sur les producteurs de pétrole – les entreprises mêmes qui luttent contre les effets de l’inflation.
Bien sûr, les Bidenistas [NdT. néologisme bâti sur « Biden » et « sandinista », les commandos marxistes du Nicaragua] souhaitent que le prix du pétrole soit aussi bas que possible avant l’élection. Ils se dépeignent comme les gentils et les producteurs de pétrole comme les méchants. Ils tentent de réduire les effets de l’inflation en rendant le pétrole plus disponible. Mais une fois les réserves épuisées, que se passera-t-il?
L’élite déteste profondément les combustibles fossiles. Ils détestent le charbon, le pétrole, le gaz et l’uranium parce que ceux-ci ont donné du pouvoir à l’homme du peuple depuis le début de la révolution industrielle. Ils ne veulent pas voir plus d’énergie produite, ils veulent voir l’énergie conservée, puis allouée selon des critères idéologiques, pas économiques. Mais c’est le marché libre, et non pas eux, qui devrait décider s’il est judicieux de conserver l’énergie ou non.
Ils détestent l’industrie des combustibles fossiles et veulent diriger les capitaux vers les technologies dites vertes, essentiellement le solaire et les éoliennes.
Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, il n’y a rien de mal à utiliser ces formes dites alternatives de production d’énergie dans certains endroits et à certains moments. Mais en tant que source de production massive d’énergie, elles n’ont aucun sens. Elles sont un désastre en devenir et totalement inappropriées pour une économie industrielle prospère. Ces idiots jouent avec le feu à l’échelle mondiale.
L’agenda du changement climatique est une autre forme de contrôle psychologique de masse. Plus l’élite crée de la peur et de l’hystérie, plus elle a de contrôle. Le peuple, qui a subi un lavage de cerveau, implorera la venue d’un homme fort qui promettra de tout remettre en ordre.
Le fait est qu’il y a de très nombreuses décennies de pétrole, de gaz, de charbon et d’énergie nucléaire disponibles. Les nouvelles technologies finiront par remplacer la plupart d’entre elles, tout comme le moteur à combustion interne a remplacé le cheval et l’électricité le bois il y a 100 ans. L’âge de pierre n’a pas pris fin parce que nous avons manqué de pierres, et l’âge des combustibles fossiles ne prendra pas fin parce que nous aurons épuisé nos combustibles fossiles. Mais essayer de les imposer pour des raisons politiques et idéologiques risque fort de faire s’effondrer complètement l’économie.
International Man: De même, l’Union Européenne met en place des politiques autodestructrices qui menacent de détruire sa sécurité alimentaire et énergétique.
Il semble que les gouvernements occidentaux sabotent délibérément leurs économies. Que se passe-t-il au juste?
Doug Casey: C’est comme si on assistait à la démolition contrôlée d’un bâtiment sous nos yeux. Ces gens ont déclaré la guerre à la civilisation occidentale. La libération des Quatre Cavaliers pourrait provoquer ce qui équivaut à un nouvel âge des ténèbres.
L’élite mondiale se pense vraiment différente, meilleure et plus sage que la plèbe. Ils sont devenus si audacieux qu’ils expliquent en fait ce qu’ils font. Ils croient en l’autoritarisme parce qu’ils pensent qu’ils sont ceux qui devraient être au sommet. Ils ne comprennent pas l’économie, l’histoire, la science ou la technologie, mais ils aiment être au sommet.
Ils tentent de justifier ce qu’ils font. Pour avoir l’air intelligent, ils disent : « Nous allons traverser des périodes inévitablement difficiles. Nous allons avoir des hivers froids. Nous allons avoir des pénuries alimentaires. » Je présume qu’ils peuvent présenter les choses en leur faveur, afin de paraître sages pour avoir perçu ces choses à l’avance et les avoir prédites – mais il est assez facile de prédire quelque chose que l’on cause.
La question est celle de l’effondrement croissant de la civilisation occidentale, que ces gens considèrent comme maléfique. À ce stade, les États-Unis sont le dernier véritable bastion de la civilisation occidentale. Mais les Jacobins contrôlent maintenant l’appareil d’État aux États-Unis, et ils ne lâcheront pas le pouvoir facilement.
L’Europe occidentale a totalement basculé. Elle est totalement contrôlée par l’idéologie socialiste. Il faut donc s’attendre à davantage de contrôles, de lois et de réglementations à l’approche de la gigantesque crise financière et économique qui s’annonce. Ça n’arrivera plus dans un avenir théorique. C’est une question de quelques semaines ou quelques mois.
International Man: Que peut faire le citoyen moyen pour se protéger – et protéger son argent – des conséquences de ces mesures destructrices?
Doug Casey: Au fur et à mesure que la Grande Dépression s’aggrave, l’homme moyen réclamera à cor et à cri que quelqu’un résolve ses problèmes. Le public exigera davantage de contrôles. Environ la moitié du pays a voté pour les Bidenistas, et dans son récent discours, Biden a pratiquement déclaré la guerre à l’autre moitié du pays. C’est comme si Biden avait décidé qu’il voulait, lui aussi, être un président de guerre, comme le criminellement stupide Baby Bush. Sauf que Biden pourrait finir par être un président de guerre civile.
Que peut-on faire face à cela?
On peut tout simplement ne pas jouer le jeu. Comme Timothy Leary [NdT. le « pape du LSD » qui travaillait en fait pour la CIA] l’a dit dans un autre contexte, « Allumez, écoutez, laissez tomber. » Vous pouvez peut-être suivre l’exemple des Amish, mais je ne pense pas qu’ils laisseront qui que ce soit tranquille; au mieux, vous serez laissé pour compte. Ou peut-être pouvez-vous agir comme Rhett Butler dans « Autant en emporte le vent » et vous écarter du chemin des imbéciles.
Une chose semble certaine: nous sommes confrontés à un tournant majeur de l’histoire mondiale. C’est très grave.
Que va-t-il se passer précisément? Que va faire l’élite, et que va faire le public en retour? C’est un jeu de devinettes complexe, comme de prédire le prochain tour d’un kaléidoscope.
Pour l’instant, je parie sur les matières premières en général. Elles sont très bon marché par rapport à tous les autres actifs financiers. Il y aura des pénuries du fait de ce que les élites accomplissent avec des mesures telles que l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) et la DEI (Diversité, équité et inclusion) et de leur attitude générale envers le commerce, le capital privé et l’esprit d’entreprise.
Achetez de l’or, de l’argent et de l’énergie, tout en cherchant des endroits avisés pour spéculer. Ils existent.
Tenez compte de l’expression française « sauve qui peut », c’est-à-dire que celui qui peut se sauvera lui-même. Telle est la situation alors que nous nous dirigeons vers un chaos économique, financier, politique et social croissant.
Un excellent (comme toujours) article de Whitney Webb, pas outrageusement long. Désolé de ne l’avoir pas traduit avant, je l’avais loupé.
Comme je l’affirmais ici, il s’agit bel et bien d’un ajustement structurel de la société entière, et même de la planète entière, avec comme objectif explicitement annoncé ici par les intéressés le retour sur investissement.
En clair, après vous avoir confisqué la Terre, ces vieux cons malades vous parqueront dans des prisons digitales, comme celle-ci (regardez, ça vaut la peine), une actualisation du Projet Vénus, dont je parlais il y a exactement deux ans et un mois. Et ils liquideront les anciens peuples, histoire de vous faire passer le goût du retour à la Nature, comme Derrick Jensen l’expliquait ici.
La prise de contrôle sur la nature par Wall Street se poursuit grâce au lancement d’une nouvelle classe d’actifs
Un projet du système bancaire multilatéral de développement, de la Fondation Rockefeller et de la Bourse de New York a récemment créé une nouvelle classe d’actifs qui mettra en vente, sous couvert de promouvoir la « durabilité », non seulement le monde naturel, mais aussi les processus qui sous-tendent toute vie.
par Whitney Webb
13 octobre 2021
Le mois dernier, la Bourse de New York a annoncé qu’elle avait mis au point une nouvelle catégorie d’actifs et le véhicule de cotation correspondant, destinés à « préserver et restaurer les actifs naturels qui, en fin de compte, sous-tendent la possibilité de vie sur Terre ». Appelé société d’actifs naturels (Natural Asset Company, ou NAC), ce véhicule permettra la création de sociétés spécialisées « qui détiendront les droits sur les services écosystémiques produits sur une parcelle de terre donnée, des services tels que la séquestration du carbone [NdT. comme cette brillante idée, très écologique] ou l’eau propre ». Ces NAC entretiendront, géreront et développeront les actifs naturels qu’elles commercialiseront, dans le but de maximiser les aspects des actifs naturels jugés rentables par la société.
Bien que décrites comme agissant comme « toute autre entité » à la Bourse de New York, il est allégué que les NAC « utiliseront les fonds pour aider à préserver une forêt tropicale ou entreprendre d’autres activités de conservation, comme le fait de changer les pratiques de production agricole conventionnelles d’une ferme ». Pourtant, comme expliqué vers la fin de cet article, même les créateurs des NAC admettent que leur but ultime est d’extraire des profits quasi infinis des processus naturels qu’ils cherchent à quantifier puis à monétiser.
Le directeur des opérations de la Bourse de New York, Michael Blaugrund, y a fait allusion dans ce qu’il a déclaré au sujet du lancement des NAC: « Notre espoir est que la possession d’une société d’actifs naturels sera un moyen pour un éventail de plus en plus large d’investisseurs d’avoir la possibilité d’investir dans quelque chose qui a une valeur intrinsèque, mais qui, jusqu’à présent, était en fait exclu des marchés financiers. »
Dans le cadre d’un discours noble sur la « durabilité » et la « conservation », les rapports médiatiques sur l’initiative dans des médias tels que Fortune n’ont pas pu éviter de noter que les NAC ouvrent les portes à « une nouvelle forme d’investissement durable » qui « a enthousiasmé des gens comme le PDG de BlackRock, Larry Fink, au cours des dernières années, même s’il reste de grandes questions sans réponse à ce sujet ». Fink, l’un des oligarques financiers les plus puissants du monde, est et a longtemps été un pilleur d’entreprises, pas un écologiste, et son enthousiasme pour les NAC devrait faire s’interroger même ses partisans les plus enthousiastes sur le fait que cette entreprise aie vraiment pour but de faire progresser la conservation, comme on le prétend.
La mission de l’IEG se concentre sur « la création d’une nouvelle classe d’actifs basée sur les actifs naturels et le mécanisme permettant de les convertir en capital financier. » « Ces actifs », déclare l’IEG, rendent « la vie sur Terre possible et agréable… Ils comprennent les systèmes biologiques qui fournissent de l’air pur, de l’eau, des aliments, des médicaments, un climat stable, la santé humaine et le potentiel sociétal. »
En d’autres termes, les NAC permettront non seulement de transformer en actifs financiers les écosystèmes, mais aussi les droits aux « services écosystémiques », ou les avantages que les gens reçoivent de la nature. Il s’agit notamment de la production alimentaire, du tourisme, de l’eau potable, de la biodiversité, de la pollinisation, de la séquestration du carbone et bien plus encore. L’IEG travaille actuellement en partenariat avec le gouvernement du Costa Rica pour piloter ses actions en matière de NAC dans ce pays. La Ministre de l’Environnement et de l’Energie du Costa Rica, Andrea Meza Murillo, a déclaré que le projet pilote avec l’IEG « permettra d’approfondir l’analyse économique de la valeur économique de la nature, ainsi que de continuer à mobiliser des flux financiers pour la conservation ».
Avec les NAC, la Bourse de New York et l’IEG mettent désormais en vente la totalité de la nature. Bien qu’ils affirment que cela permettra de « transformer notre économie en une économie plus équitable, résiliente et durable », il est clair que les futurs « propriétaires » de la nature et des processus naturels seront les seuls véritables bénéficiaires.
Selon l’IEG, les NAC commencent par l’identification d’un actif naturel, tel qu’une forêt ou un lac, qui est ensuite quantifié à l’aide de protocoles spécifiques. De tels protocoles ont déjà été élaborés par des groupes connexes tels que la Capitals Coalition, qui est associée à plusieurs partenaires de l’IEG ainsi qu’au Forum Economique Mondial et à diverses coalitions de sociétés multinationales. Ensuite, un NAC est créé et la structure de l’entreprise décide qui a les droits sur la productivité de cet actif naturel ainsi que les droits de décider comment cet actif naturel est géré et gouverné. Enfin, un NAC est « converti » en capital financier en lançant une offre publique initiale sur une bourse de valeurs, comme la Bourse de New York. Cette dernière étape « génère du capital pour gérer l’actif naturel » et la fluctuation de son prix en bourse « signale la valeur de son capital naturel. »
Comment créer une NAC
La création et le lancement des NAC ont pris deux ans et ont vu la Bourse de New York s’associer à Intrinsic Exchange Group (IEG), dans laquelle la Bourse de New York elle-même détient une participation minoritaire. Les trois investisseurs d’IEG sont la Banque Interaméricaine de Développement (BID), branche latino-américaine du système bancaire multilatéral de développement qui impose des programmes néolibéraux et néocolonialistes par le biais de l’endettement; la Fondation Rockefeller, fondation de la dynastie d’oligarques américains dont les activités sont depuis longtemps étroitement liées à Wall Street; et Aberdare Ventures, une société de capital-risque principalement axée sur l’espace numérique de la santé. Il est à noter que la BID et la Fondation Rockefeller sont étroitement liées aux pressions exercées sur les monnaies numériques des banques centrales (Central Bank Digital Currencies – CBDC) et les cartes d’identité numériques biométriques.
Cependant, la NAC et ses employés, directeurs et propriétaires ne sont pas nécessairement les propriétaires de l’actif naturel lui-même après cette dernière étape. Au contraire, comme le note l’IEG, la NAC n’est que l’émetteur, tandis que les acheteurs potentiels de l’actif naturel que la NAC représente peuvent comprendre: des investisseurs institutionnels, des investisseurs privés, des particuliers et des institutions, des sociétés, des fonds souverains et des banques multilatérales de développement. Ainsi, les sociétés de gestion d’actifs qui, pour l’essentiel, possèdent déjà une grande partie du monde, comme Blackrock, pourraient ainsi devenir propriétaires de processus naturels, de ressources naturelles et des fondements mêmes de la vie naturelle qui seront bientôt monétisés.
La Bourse de New York et l’IEG ont présenté ce nouveau véhicule d’investissement comme étant destiné à générer des fonds qui seront reversés aux efforts de conservation ou de durabilité. Toutefois, le site Web de l’IEG indique que l’objectif est en réalité de tirer un profit sans fin des processus naturels et des écosystèmes qui étaient auparavant considérés comme faisant partie des « biens communs« , c’est-à-dire des ressources culturelles et naturelles accessibles à tous les membres d’une société, y compris les matières naturelles telles que l’air, l’eau et une terre habitable. Selon l’IEG, « au fur et à mesure que l’actif naturel prospère, fournissant un flux constant ou croissant de services écosystémiques, les capitaux propres de l’entreprise devraient s’apprécier en conséquence, fournissant des retours sur investissement. Les actionnaires et les investisseurs de l’entreprise, par le biais d’offres secondaires, peuvent réaliser des bénéfices en vendant des actions. Ces ventes peuvent être évaluées pour refléter l’augmentation de la valeur du capital de l’action, plus ou moins en adéquation avec sa rentabilité, créant un flux de trésorerie basé sur la santé de l’entreprise et de ses actifs. »
Le chercheur et journaliste Cory Morningstar a fortement critiqué l’approche adoptée par la Bourse de New York et l’IGE et considère les NAC comme un système qui ne fera qu’exacerber la prédation de la nature par les entreprises, malgré les affirmations du contraire. Morningstar a décrit les NAC comme « Rockefeller et compagnie permettant aux marchés de dicter ce qui a de la valeur dans la nature – et ce qui n’en a pas ». Pourtant, ce n’est pas aux institutions capitalistes et à la finance mondiale de décider quelle vie a de la valeur. Les écosystèmes ne sont pas des « actifs ». Les communautés biologiques existent pour leurs propres besoins, pas pour les nôtres. »
Une nouvelle méthode de pillage
L’objectif ultime des NAC n’est pas la durabilité ou la conservation – c’est la financiarisation de la nature, c’est-à-dire la transformation de la nature en une marchandise qui peut être utilisée pour maintenir l’économie actuelle et corrompue de Wall Street en expansion, sous couvert de protéger l’environnement et d’empêcher sa dégradation supplémentaire. En effet, l’IEG le dit clairement lorsqu’il note que « l’opportunité » des NAC ne réside pas dans leur potentiel d’amélioration du bien-être ou de la durabilité de l’environnement, mais dans la taille de cette nouvelle classe d’actifs, qu’il appelle « Économie de la Nature ».
Source: IEG
En effet, alors que les classes d’actifs de l’économie actuelle sont évaluées à environ 512 trillions de dollars [NdT. donc, 512 milliers de milliards de dollars], les classes d’actifs débloquées par les NAC sont nettement plus importantes, soit 4 000 trillions de dollars (c’est-à-dire 4 quadrillions de dollars) [NdT. donc 4 millions de milliards de dollars]. Ainsi, les NAC ouvrent aux banques et aux institutions financières prédatrices de Wall Street un nouveau terrain de chasse qui leur permettra de dominer non seulement l’économie humaine, mais aussi l’ensemble du monde naturel. Dans le monde actuellement construit par ces entités et d’autres, où même la liberté est recadrée non pas comme un droit mais comme « un service », les processus naturels dont dépend la vie sont également recadrés comme des actifs, qui auront des propriétaires. Ces « propriétaires » auront finalement le droit, dans ce système, de dicter qui a accès à l’eau potable, à l’air pur, à la nature elle-même et à quel prix.
Selon Cory Morningstar, l’un des autres objectifs de la création de « l’Economie de la Nature » et de son habillage sur mesure pour Wall Street via les NAC est de faire progresser de manière drastique les énormes opérations d’accaparement de terres réalisées ces dernières années par Wall Street et la classe oligarchique. Cela inclut les récents accaparements de terres effectués par les entreprises de Wall Street ainsi que par des « philanthropes » milliardaires comme Bill Gates [NdT. voir ma traduction de l’article de Robert F. Kennedy Jr] pendant la crise du COVID. Cependant, les accaparements de terres facilités par le développement des NAC viseront principalement les communautés indigènes du monde en développement.
Comme le note Morningstar:
« Le lancement public des NAC a stratégiquement précédé la quinzième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique, la plus grande conférence sur la biodiversité depuis une décennie. Sous le prétexte de transformer 30% du globe en « zones protégées », le plus grand accaparement de terres de l’histoire est en cours. Fondée sur le principe de la suprématie blanche, cette proposition entraînera le déplacement de centaines de millions de personnes et contribuera au génocide en cours des peuples indigènes. La tragique ironie est la suivante: alors que les peuples autochtones représentent moins de 5% de la population mondiale, ils entretiennent environ 80% de toute la biodiversité. »
L’IEG, dans sa discussion des NAC, note de manière éloquente que le produit de l’introduction en bourse d’une NAC peut être utilisé pour l’acquisition de davantage de terres par les entités qui la contrôlent ou utilisé pour augmenter les budgets ou les fonds de ceux qui reçoivent le capital de l’introduction en bourse. On est loin du baratin commercial de la Bourse de New York et de l’IGE selon lequel les NAC sont « différentes » parce que leurs introductions en bourse seront utilisées pour « préserver et protéger » les zones naturelles.
Il est certain que la panique liée au changement climatique, qui est en train de prendre la place de la panique liée au COVID-19, sera utilisée pour commercialiser habilement les NAC et des tactiques similaires comme des moyens nécessaires pour sauver la planète, mais – soyez-en sûr – les NAC ne sont pas un moyen de sauver la planète, mais un moyen de permettre aux mêmes intérêts responsables des crises environnementales actuelles d’inaugurer une nouvelle ère où leur exploitation prédatrice atteindra de nouveaux sommets, inimaginables jusqu’à présent.
Whitney Webb est rédactrice, chercheuse et journaliste professionnelle depuis 2016. Elle a écrit pour plusieurs sites web et, de 2017 à 2020, a été rédactrice en chef et journaliste d’investigation senior pour Mint Press News. Elle écrit actuellement pour The Last American Vagabond.
Texte original
Wall Street’s Takeover of Nature Advances with Launch of New Asset Class
A project of the multilateral development banking system, the Rockefeller Foundation and the New York Stock Exchange recently created a new asset class that will put, not just the natural world, but the processes underpinning all life, up for sale under the guise of promoting “sustainability.”
by Whitney Webb
October 13, 2021
Last month, the New York Stock Exchange (NYSE) announced it had developed a new asset class and accompanying listing vehicle meant “to preserve and restore the natural assets that ultimately underpin the ability for there to be life on Earth.” Called a natural asset company, or NAC, the vehicle will allow for the formation of specialized corporations “that hold the rights to the ecosystem services produced on a given chunk of land, services like carbon sequestration or clean water.” These NACs will then maintain, manage and grow the natural assets they commodify, with the end of goal of maximizing the aspects of that natural asset that are deemed by the company to be profitable.
Though described as acting like “any other entity” on the NYSE, it is alleged that NACs “will use the funds to help preserve a rain forest or undertake other conservation efforts, like changing a farm’s conventional agricultural production practices.” Yet, as explained towards the end of this article, even the creators of NACs admit that the ultimate goal is to extract near-infinite profits from the natural processes they seek to quantify and then monetize.
NYSE COO Michael Blaugrund alluded to this when he said the following regarding the launch of NACs: “Our hope is that owning a natural asset company is going to be a way that an increasingly broad range of investors have the ability to invest in something that’s intrinsically valuable, but, up to this point, was really excluded from the financial markets.”
Framed with the lofty talk of “sustainability” and “conservation”, media reports on the move in outlets like Fortune couldn’t avoid noting that NACs open the doors to “a new form of sustainable investment” which “has enthralled the likes of BlackRock CEO Larry Fink over the past several years even though there remain big, unanswered questions about it.” Fink, one of the world’s most powerful financial oligarchs, is and has long been a corporate raider, not an environmentalist, and his excitement about NACs should give even its most enthusiastic proponents pause if this endeavor was really about advancing conservation, as is being claimed.
How to Create a NAC
The creation and launch of NACs has been two years in the making and saw the NYSE team up with the Intrinsic Exchange Group (IEG), in which the NYSE itself holds a minority stake. IEG’s three investors are the Inter-American Development Bank, the Latin America-focused branch of the multilateral development banking system that imposes neoliberal and neo-colonalist agendas through debt entrapment; the Rockefeller Foundation, the foundation of the American oligarch dynasty whose activities have long been tightly enmeshed with Wall Street; and Aberdare Ventures, a venture capital firm chiefly focused on the digital healthcare space. Notably, the IADB and the Rockefeller Foundation are closely tied to the related pushes for Central Bank Digital Currencies (CBDCs) and biometric Digital IDs.
The IEG’s mission focuses on “pioneering a new asset class based on natural assets and the mechanism to convert them to financial capital.” “These assets,” IEG states, make “life on Earth possible and enjoyable…They include biological systems that provide clean air, water, foods, medicines, a stable climate, human health and societal potential.”
Put differently, NACs will not only allow ecosystems to become financial assets, but the rights to “ecosystem services”, or the benefits people receive from nature as well. These include food production, tourism, clean water, biodiversity, pollination, carbon sequestration and much more. IEG is currently partnering with Costa Rica’s government to pilot its NAC efforts within that country. Costa Rica’s Minister of Environment and Energy, Andrea Meza Murillo, has claimed that the pilot project with IEG “will deepen the economic analysis of giving nature its economic value, as well as to continue mobilizing financial flows to conservation.”
With NACs, the NYSE and IEG are now putting the totality of nature up for sale. While they assert that doing so will “transform our economy to one that is more equitable, resilient and sustainable”, it’s clear that the coming “owners” of nature and natural processes will be the only real beneficiaries.
Per the IEG, NACs first begin with the identification of a natural asset, such as a forest or lake, which is then quantified using specific protocols. Such protocols have already been developed by related groups like the Capitals Coalition, which is partnered with several of IEG’s partners as well as the World Economic Forum and various coalitions of multinational corporations. Then, a NAC is created and the structure of the company decides who has the rights to that natural asset’s productivity as well as the rights to decide how that natural asset is managed and governed. Lastly, a NAC is “converted” into financial capital by launching an initial public offering on a stock exchange, like the NYSE. This last stage “generates capital to manage the natural asset” and the fluctuation of its price on the stock exchange “signals the value of its natural capital.”
However, the NAC and its employees, directors and owners are not necessarily the owners of the natural asset itself following this final step. Instead, as IEG notes, the NAC is merely the issuer while the potential buyers of the natural asset the NAC represents can include: institutional investors, private investors, individuals and institutions, corporations, sovereign wealth funds and multilateral development banks. Thus, asset management firms that essentially already own much of the world, like Blackrock, could thus become owners of soon-to-be monetized natural processes, natural resources and the very foundations of natural life itself.
Both the NYSE and IEG have marketed this new investment vehicle as being aimed at generating funds that will go back to conservation or sustainability efforts. However, on the IEG’s website, it notes that the goal is really endless profit from natural processes and ecosystems that were previously deemed to be part of “the commons”, i.e. the cultural and natural resources accessible to all members of a society, including natural materials such as air, water, and a habitable earth. Per the IEG, “as the natural asset prospers, providing a steady or increasing flow of ecosystem services, the company’s equity should appreciate accordingly providing investment returns. Shareholders and investors in the company through secondary offers, can take profit by selling shares. These sales can be gauged to reflect the increase in capital value of the stock, roughly in-line with its profitability, creating cashflow based on the health of the company and its assets.”
Researcher and journalist Cory Morningstar has strongly disagreed with the approach being taken by NYSE/IEG and views NACs as a system that will only exacerbate the corporate predation of nature, despite claims to the contrary. Morningstar has described NACs as “Rockefeller et al. letting the markets dictate what in nature has value – and what does not. Yet, it’s not for capitalist institutions and global finance to decide what life has value. Ecosystems are not ‘assets.’ Biological communities exist for their own purposes, not ours.”
A New Way to Loot
The ultimate goal of NACs is not sustainability or conservation – it is the financialization of nature, i.e. turning nature into a commodity that can be used to keep the current, corrupt Wall Street economy booming under the guise of protecting the environment and preventing its further degradation. Indeed, IEG makes this clear when they note that “the opportunity” of NACs lies not in their potential to improve environmental well-being or sustainability, but in the size of this new asset class, which they term “Nature’s Economy.”
Source: IEG
Indeed, while the asset classes of the current economy are value at approximately $512 trillion, the asset classes unlocked by NACs are significantly larger at $4,000 trillion (i.e. $4 quadrillion). Thus, NACs open up a new feeding ground for predatory Wall Street banks and financial institutions that will allow them to not just dominate the human economy, but the entire natural world. In the world currently being constructed by these and related entities, where even freedom is being re-framed not as a right but “a service,” the natural processes on which life depends are similarly being re-framed as assets, which will have owners. Those “owners” will ultimately have the right, in this system, to dictate who gets access to clean water, to clean air, to nature itself and at what cost.
According to Cory Morningstar, one of the other aims of creating “Nature’s Economy” and neatly packaging it for Wall Street via NACs is to drastically advance massive land grab efforts made by Wall Street and the oligarch class in recent years. This includes the recent land grabs made by Wall Street firms as well as billionaire “philanthropists” like Bill Gates during the COVID crisis. However, the land grabs facilitated through the development of NACs will largely target indigenous communities in the developing world.
As Morningstar notes:
“The public launch of NACs strategically preceded the fifteenth meeting of the Conference of the Parties to the Convention on Biological Diversity, the biggest biodiversity conference in a decade. Under the pretext of turning 30% of the globe into “protected areas”, the largest global land grab in history is underway. Built on a foundation of white supremacy, this proposal will displace hundreds of millions, furthering the ongoing genocide of Indigenous peoples. The tragic irony is this: while Indigenous peoples represent less than 5% of the global population, they support approximately 80% of all biodiversity.“
IEG, in discussing NACs, tellingly notes that proceeds from a NAC’s IPO can be used for the acquisition of more land by its controlling entities or used to boost the budgets or funds of those who receive the capital from the IPO. This is a far cry from the NYSE/IEG sales pitch that NACs are “different” because their IPOs will be used to “preserve and protect” natural areas.
The climate change panic that is now rising to the take the place of COVID-19 panic will surely be used to savvily market NACs and similar tactics as necessary to save the planet, but – rest assured – NACs are not a move to save the planet, but a move to enable the same interests responsible for the current environmental crises to usher in a new era where their predatory exploitation reaches new heights that were previously unimaginable.
Whitney Webb has been a professional writer, researcher and journalist since 2016. She has written for several websites and, from 2017 to 2020, was a staff writer and senior investigative reporter for Mint Press News. She currently writes for The Last American Vagabond.
Cet article est une suite (évidente) de l’article ci-dessous, avec suffisamment de points de données pour que vous puissiez comprendre l’origine de tout ça.
Comme je l’ai écrit à de nombreuses reprises au cours des derniers mois, compte tenu de tous les événements et dynamiques en jeu, et de la réaction des pays à ces événements, le charbon connaîtra une pénurie et son prix augmentera progressivement, et je m’y tiens toujours.
Une hausse des tarifs a ajouté 80 USD à chaque tonne de charbon exporté par l’Afghanistan vers le Pakistan… L’Afghanistan a exporté 10 000 tonnes de charbon vers le Pakistan au cours des deux derniers mois, a rapporté un média local, ajoutant que la majorité du charbon a été acheté par des entreprises liées à l’armée pakistanaise.
Les pays pauvres souffriront, et continueront de souffrir, de la tentative suicidaire de l’Europe de « sanctionner » sa principale source d’énergie. Le Pakistan a dû faire face à de graves perturbations de son économie et se trouve aujourd’hui au bord du gouffre. Augmentation des prix des denrées alimentaires et des carburants, rétrécissement de l’économie et poursuite de l’inflation, jusqu’à ce que le pays s’effondre. Ce fil de discussion sur Twitter explique de manière très détaillée tout ce à quoi le Pakistan est confronté en ce moment.
Aucun type de système complexe, organique ou non, n’est capable de fonctionner sans une énergie abondante. Et le Pakistan importe de l’énergie, de la nourriture, tout.
Même les pays considérés comme « riches en charbon » sont confrontés à de graves problèmes en matière de charbon.
La Pologne est le pays de l’Union européenne le plus dépendant du charbon.
Le pays achète du charbon en Colombie, en Australie et en Afrique du Sud.
Une centrale électrique au charbon à Belchatow, en Pologne. Photographe: Bartek Sadowski/Bloomberg
La Pologne, premier producteur de charbon de l’Union européenne, fait des pieds et des mains pour combler un déficit potentiel de ce combustible avant l’hiver, alors que l’interdiction des importations russes devrait toucher en priorité les ménages et les petites installations de chauffage.
Dans une démarche inhabituelle, le Premier Ministre Mateusz Morawiecki a ordonné la semaine dernière à deux entreprises publiques d’acheter 4,5 millions de tonnes de charbon d’ici la fin octobre pour approvisionner les ménages. C’est environ la moitié de ce que le pays importait chaque année de Russie avant le début de la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, la Pologne cherche du charbon en Colombie, en Australie et en Afrique du Sud.
La situation devient si grave que la Pologne envisage maintenant d’utiliser les bénéfices de sa banque centrale pour acheter du charbon destiné aux citoyens qui possèdent des fours à charbon. Des milliards seront « investis » dans cette entreprise, qui n’aura bien sûr pas l’effet escompté à long terme. C’est ce que nous appelons ici « bloquer le soleil avec une passoire ». Il s’agit simplement d’éviter de traiter les vrais problèmes, de reporter toute résolution réelle et d’accroître la pression sur les forces du marché qui poussent le charbon à la hausse. Si vous vous demandez pourquoi ils envisagent de telles mesures, c’est parce que la population est confrontée à une augmentation de 180 % de sa facture énergétique.
Il est fréquent que je me répète ici, peut-être est-ce utile pour les nouveaux abonnés. L’énergie coûteuse affecte la production de produits chimiques, de médicaments, de tout bien industrialisé, mais elle a un impact considérable sur l’un des matériaux les plus nécessaires au monde. L’aluminium et l’acier, et quelque chose d’autre…
Le producteur roumain d’alumine ALUM va arrêter sa production pendant 17 mois et licencier environ 70% de son personnel car la flambée des prix de l’énergie rend les coûts de production insoutenables, a déclaré jeudi son propriétaire Alro Group ALR.BX, l’un des plus grands fondeurs d’aluminium d’Europe.
Comme la plupart des fonderies d’aluminium européennes, Alro Group était aux prises avec la hausse des coûts énergétiques avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Il s’agit d’une tendance persistante dans l’industrie de la fonte et de l’acier depuis un certain temps, et comme pour le « quelque chose d’autre » que nous examinerons plus tard, ces changements affectent le marché des mois plus tard, et cela pose un problème. Le monde se retrouve à payer les coûts des deux dernières années de politiques incroyablement stupides, et à être victime d’une guerre hybride (la Chine a joué ce jeu en solo pendant un certain temps) ce qui fait que la demande diminue, donc les prix aussi diminuent lentement.
Mais n’importe quelle projection de n’importe quel organisme d’analyse vous donnera le même résultat. La demande continuera d’augmenter, quoi qu’il arrive. C’est le cas des panneaux solaires, dont les coûts ne cessent d’augmenter. Comme je l’ai expliqué il y a plusieurs mois, leur production est à la fois gourmande en énergie et en matériaux, et le monde entier en a désormais un grand appétit. Ces répercussions affecteront le marché pendant des années si les décideurs ne font pas preuve de prévoyance.
Un argument que l’on pourrait avancer est que « le monde peut survivre sans matériel ». Je serais enclin à être d’accord, nous n’avons pas besoin de « choses » pour survivre, cela représenterait un coût économique astronomique, mais nous n’en avons pas « besoin ». Ce dont nous avons besoin, c’est de nourriture. Et deux choses ont un impact important sur le prix de la nourriture. Le carburant et les engrais.
Le producteur européen met en évidence les conséquences des réductions de capacité.
Le prix élevé du gaz a contraint les fabricants d’engrais à réduire leur production.
Le géant européen des engrais Yara International ASA a déclaré que la crise énergétique l’obligeait à réduire sa production et a prévenu que de nouvelles réductions pourraient intervenir.
Ce gigantesque distributeur d’ammoniac fait partie des producteurs mondiaux qui ont réduit leur production en raison des prix élevés du gaz naturel, une matière première essentielle utilisée pour fabriquer des nutriments pour les cultures. Yara a déclaré mardi qu’elle avait réduit plusieurs sites, diminuant ainsi sa capacité de 1,3 million de tonnes pour l’ammoniac et de 1,7 million de tonnes pour les engrais finis.
Les prix de l’énergie, et en particulier ceux du gaz, ont un impact profond sur la production et les prix des engrais, ce qui, dans des circonstances favorables, serait un problème mineur, mais compte tenu de ce que nous avons évoqué précédemment, il s’agit d’un problème majeur de sécurité nationale (continentale dans ce cas). Le problème des prix des engrais et du carburant pour la plupart des gens (y compris moi avant 2021) était le suivant. Les hausses de prix de n’importe quel outil ou produit agricole prennent beaucoup de temps avant que le consommateur ne les ressente. Des cycles de plusieurs mois en fait.
Une réduction de la production d’engrais aujourd’hui aura un impact substantiel et tout à fait perceptible un mois plus tard, avec des répercussions mondiales. Les agriculteurs qui achètent moins d’engrais ont moins de rendement et, dans des circonstances favorables, cela équivaut à une légère augmentation des prix mondiaux.
Il y a quelques mois, lorsque les prix des engrais ont atteint des sommets historiques, un couple d’agriculteurs, lors d’une interview, a fait part de ses inquiétudes et a demandé un sursis à Dame Nature. « Peut-être que la nature nous aidera. » Et j’ai écrit « S’en remettre aux caprices de Mère Nature ne semble pas être un choix judicieux en ce moment », étant donné mon parti pris pour la venue d’une Année sans Été (changement de météo).
La chaleur extrême et les températures nocturnes élevées frappent maintenant à un moment crucial pour une culture de maïs américaine plantée tardivement.
Je n’arriverai pas, même si ma vie en dépendait, à retrouver le document des Nations Unies que j’ai mentionné ici il y a quelques mois, mais on y prévoyait que les prix des produits de base et des céréales resteraient élevés pendant au moins les cinq prochaines années. Ce ne sont là que quelques-unes des données que je peux fournir, mais je pense avoir été clair.
Partout, les cultures subissent l’impact de ces deux variables, le blé et les engrais, de la baisse de rendement en France à la baisse de qualité au Canada. L’Afrique a très peu de chances de se nourrir, même partiellement. Les temps désespérés appellent des mesures désespérées.
L’UE VA AUTORISER LE DÉGEL DE CERTAINES RESSOURCES APPARTENANT À DES BANQUES RUSSES SANCTIONNÉES AFIN DE PERMETTRE DES TRANSACTIONS POUR LE COMMERCE DE DENRÉES ALIMENTAIRES ET D’ENGRAIS – PROJET DE DOCUMENT
Et même dans ce cas, on pourrait facilement en déduire qu’il s’agit d’une situation du type « trop peu, trop tard ». L’Europe doit réduire considérablement sa consommation de gaz naturel au cours des prochains mois afin de se préparer à ce qui risque d’être « un hiver long et rigoureux », a déclaré le directeur de l’Agence Internationale de l’Energie. L’UE est dans une situation tellement difficile qu’elle veut revenir sur les sanctions liées aux banques, pour obtenir des engrais et de la nourriture (car elle sait qu’elle ne pourra pas produire suffisamment pour ne serait-ce que contenir l’inflation).
Le « destin » à court terme du système est fixé, la bureaucratie est un léviathan lent et léthargique et les changements nécessaires arrivent toujours des mois après qu’ils n’auraient dû être effectués. Bien que les données soient légères, compte tenu de mes antécédents et de la façon dont j’ai couvert toutes ces questions ici, vous pouvez juger par vous-même de mon affirmation suivante.
Le monde ne sera pas en mesure de se nourrir, et d’énormes pans de pays connaîtront différents niveaux de famine, voire une véritable famine, la déstabilisation touchera de nombreux pays du Moyen-Orient et d’Afrique, ainsi que les pays et quartiers pauvres d’Europe, le Tiers-Monde ne peut PAS concurrencer les économies du Premier Monde, même si ces économies entrent en récession ou en dépression. La Chine se trouve sur le fil du rasoir de l’agitation civile, les États-Unis s’enfoncent toujours plus dans la division politique.
La majeure partie de l’Amérique latine se trouve aux portes de la révolte, ce qui déstabilise encore plus leurs propres pays, leur société et leurs économies, dégradant encore plus la situation pour tous les autres. Du Panama au Pérou.
De nombreux gouvernements sont trop endettés pour amortir le choc sur le niveau de vie.
« L’argent n’avait plus aucune valeur à Istanbul », se lamente le narrateur de « Mon nom est rouge », un roman d’Orhan Pamuk qui se déroule au XVIe siècle. « [Les] boulangeries qui vendaient autrefois de grandes […] miches de pain pour une pièce d’argent cuisaient désormais des miches deux fois plus petites pour le même prix. » La Monnaie royale réduisait sournoisement la quantité d’argent contenue dans chaque pièce. Lorsque les Janissaires (une force militaire d’élite) découvrirent que leurs salaires avaient été dévalués, « ils se révoltèrent, assiégeant le palais de Notre Sultan comme s’il s’agissait d’une forteresse ennemie ».
Aujourd’hui encore, la Turquie est confrontée à une inflation galopante. Officiellement, elle est de 73%, mais tout le monde soupçonne qu’elle est plus élevée. M. Pamuk, lauréat du prix Nobel de littérature, affirme qu’il n’a « jamais vu une hausse des prix aussi spectaculaire ». Il ne fait aucune prédiction sur les conséquences politiques possibles. Il serait risqué de critiquer le sultan moderne de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan.
Nous sommes également au stade redouté de tout effondrement de sociétés complexes, où les choses tombent en panne plus vite qu’on ne peut les fabriquer et les remplacer. Les prix de l’énergie aux États-Unis sont très élevés, même si les États-Unis sont autosuffisants sur le plan énergétique, l’industrie est en train de ployer sous le poids des coûts. CLF Industries est la seule entreprise aux États-Unis qui produit une qualité d’acier spécifique pour la fabrication des transformateurs et elle envisage maintenant d’arrêter complètement sa production. Les entreprises du secteur de l’énergie sont confrontées à des problèmes d’approvisionnement depuis des mois et tentent de s’adapter. En fait, on sait depuis des semaines que la Californie brûle désormais plus de transformateurs que l’offre ne peut en fournir, si bien que de nombreux travailleurs spécialisés tentent de récupérer ce qu’ils peuvent.
L’Europe étant confrontée à des coûts et des problèmes énergétiques encore plus graves, on peut s’attendre à ce que des résultats similaires surviennent dans nombre de ses pays. Une autre tendance que je ne pense pas devoir aborder ici, mais qui a été prédite il y a longtemps, est la croissance exponentielle des grèves. Du Royaume-Uni aux États-Unis, et ailleurs, frappant au pire moment, de nombreux travailleurs (essentiels) choisiront de faire grève en raison de l’ampleur de la pression que les tendances inflationnistes actuelles leur ont fait subir.
Même les personnes aisées, avec de bons salaires, ressentent désormais la pression. Et cela ne fera que perturber et alourdir un système fragile et fracturé, certaines de ces grèves ayant le potentiel de provoquer des perturbations massives. Les grèves sont également une arme de guerre hybride très puissante pour perturber l’économie de l’adversaire.
De nombreux endroits se laisseront prendre au piège de la prise de pouvoir opportuniste de certaines organisations, ou de politiciens à l’affût de la détresse. Avec les parties I et II, et l’intégralité de la série Beyond Mathematical Odds, que vous devriez peut-être visiter un peu, chacun d’entre vous devrait réfléchir très sérieusement à la manière de se préparer.
La planète entière va connaître une pénurie de travailleurs en raison de salaires insatisfaisants, et il y a une pénurie croissante de pièces de rechange, d’outils et d’outils spécialisés. Après la levée des blocages, l’industrie a tourné à plein régime, et beaucoup d’endroits remettent maintenant à plus tard la maintenance critique, ce qui entraînera des défaillances, et dans certains cas des défaillances en cascade. Compte tenu de toutes les dynamiques évoquées jusqu’à présent, et du fait que le comportement humain est souvent mémétique (contagieux), on peut s’attendre à de nombreuses formes de perturbations dans les pays pauvres comme dans les pays riches au cours des douze prochains mois.
Je n’ai même pas abordé l’aspect biologique/virologique de tout cela, ni la façon dont l’augmentation de différentes maladies dans de nombreuses régions du monde affectera également le fonctionnement du système. Pour être clair, ce n’est pas la fin du monde, nous entrons simplement dans une période assez chaotique où les anciennes alliances meurent, où les nouvelles alliances sont faibles, et où le déclin de ce qui était considéré comme des endroits sûrs et prospères est visible même pour le citoyen moyen doté d’un minimum de bon sens. Cela conduit à son tour au conflit, sous ses nombreuses formes. Et tout ce que cela implique (je vais commencer à couvrir ici les aspects que j’aime de la guerre, peut-être, certainement la Guerre Cognitive, qui est à venir).
Pour finir, je vous laisse avec un discours qui m’a profondément marqué, ainsi que les personnes que j’ai connues dans mon ancienne vie professionnelle. La version pleine d’action à des fins… prévisionnelles.
L’histoire de ce discours se trouve dans les commentaires. [NdT. je l’ai traduit sous la vidéo]
« Les gens ne veulent pas ceci ou cela, ils veulent de la nourriture, du soutien, de la protection.
« Je vais vous donner un exemple. Un de mes amis – avez-vous vu le discours sur la démocratie? Les gens ne veulent pas ceci et cela, ils veulent de la nourriture, du soutien, de la protection? – Eh bien, un de mes amis s’est échappé d’Irak en 2000, avant la guerre. Sa famille a fui l’Irak, mais trois ans auparavant, son oncle avait été arrêté et allait être mis à mort. Le jour de l’anniversaire de Saddam Hussein, cependant, Saddam l’a laissé partir. Saddam faisait ça: chaque année, il laissait partir quelques personnes le jour de son anniversaire. Ils se sont donc échappés et ont demandé à cet oncle de venir avec eux, et vous savez ce qu’il a dit? Il a dit: « Pourquoi est-ce que je partirais? Oui, il m’a mis en prison et c’était peut-être une erreur, mais j’ai de l’aide, j’ai ma vie, j’ai tout. Tout ce dont j’ai besoin, c’est de protection et de nourriture.
« Ils se sont donc échappés et il est resté, ce type qui allait auparavant être mis à mort. Il ne voulait pas partir. Alors cet incident m’a vraiment fait réfléchir. »
Un très grand merci à tous mes soutiens ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !
Texte original
Coming chaos part II
John Paul
Jul 22
This piece is an (obvious) continuation of the piece below, with enough data points you can understand where everything is coming from.
As I have written many times over the past few months, given all the events and dynamics at play, and the response of countries to said events, coal would suffer a shortage and its price would increase gradually, and I still stick by it.
A surge in tariffs has added USD 80 to each tonne of Afghanistan’s coal export to Pakistan… Afghanistan exported 10,000 tonnes of coal to Pakistan in the past two months, a local media reported, adding that the majority of coal was bought by companies connected to the Pakistan military.
Poorer countries will suffer, and continue to suffer from the European suicidal attempt at “sanctioning” its main source of energy. Pakistan has been dealing with severe disruptions to its economy and now finds itself near the doom loop. Increased food and fuel prices, constriction of the economy, and further inflation, until the country collapses. This thread on Twitter explains in great detail every Pakistan is facing right now.
No type of complex system, organic or not, is able to function without abundant energy. And Pakistan imports energy, food, everything.
Even countries considered “coal-rich” are facing severe problems with coal.
Poland is the European Union’s most coal-reliant nation
The country is buying coal from Colombia, Australia, S. Africa
A coal powered power plant in Belchatow, Poland. Photographer: Bartek Sadowski/Bloomberg
Poland, the European Union’s top coal producer, is scrambling to fill a potential deficit of the fuel ahead of winter as a ban on Russian imports is set to hurt households and small heating plants the most.
In an unusual move, Prime Minister Mateusz Morawiecki last week ordered two state companies to purchase 4.5 million tons of coal by the end of October to supply households. That’s about a half of what the country had imported each year from Russia before the war in Ukraine started. Now, Poland is hunting for coal in Colombia, Australia and South Africa.
The situation is getting so dire, that Poland now plans to use its Central Bank profits to buy coal for citizens that own coal furnaces, billions will be “invested” in this endeavor, and of course, it will not have the desired effect long-term. This is what we call it here “blocking the sun with the sieve”. Merely avoiding dealing with the real problems, postponing any actual resolution, and putting more pressure on the market forces pushing coal higher. If you are wondering why they are contemplating such measures, it is because the population faces a 180% increase in their energy bills.
Repeating myself is a common trend around here, maybe it is good for the new subscribers. Expensive energy affects the production of chemicals, of medicine, of every industrialized good, but it achieves quite the impact on one of the world’s most needed materials. Aluminum and steel, and something else…
Romanian alumina producer ALUM will halt output for 17 months and lay off about 70% of its staff as soaring energy prices make production costs unsustainable, its owner Alro Group ALR.BX, one of Europe’s largest aluminium smelters, said on Thursday.
Like most European aluminium smelters, Alro Group was struggling with rising energy costs even before Russia’s invasion of Ukraine.
This has been a persistent trend in the smelting and steel industry for quite some time, and similar to the “something else” we will look into later, these changes affect the market months later, and this will be a problem. The world finds itself paying the costs for the last 2 years of absurdly stupid policies, and being a victim of hybrid war (China played this game solo for quite a while) so demand is going down, therefore prices are also slowly going down.
But any projection from any analytic outfit will give you the same outcome. Demand will keep increasing, regardless. Such is the case with solar panels where the costs keep increasing, and as I covered months ago, its production is both energy and material intensive, and the entire globe now has a big appetite for them. These ripples will affect the market for years without some foresight from the decision-making folk.
One argument one could make is that “the world can survive without stuff”. I would be inclined to agree, we don’t need “stuff” to survive, it would have an astronomical economical cost, but we don’t “need it”. What we do need, is food. And two things severely impact the price of food. Fuel, and fertilizers.
European producer highlights toll of capacity reductions
High gas prices have forced fertilizer makers to curb plants
European fertilizer giant Yara International ASA said the energy crisis is forcing it to curb output and warned that more cuts may come.
The huge ammonia distributor is among producers around the world that have cut output due to high prices of natural gas, a crucial feedstock used to make crop nutrients. Yara said Tuesday that it has curtailed several sites, cutting capacity by 1.3 million tons for ammonia and 1.7 million tons for finished fertilizer.
Energy prices, and especially gas prices have a profound impact on fertilizer production and prices, which on a good day would be a minor problem, but given what we discussed previously, this is a major national (continental in this case) security issue. The issue with fertilizer and fuel prices for most people (including me before 2021) was the following. Surges on any farm tool or output take a long time for the consumer to feel it. Months long cycles in fact.
A curtail on fertilizer production right now will have a substantial and quite perceptible impact month down the road with global repercussions. Farmers buying less fertilizer means less yield, and on a good day, that would equate to a little increase in global prices.
I can’t find, for the life of me, the UN document I mentioned here months ago, but there they expected prices of staples and grains to be high for at least the next 5 years. These are but merely a few of the data points I can provide, but I think I made myself clear.
Crops everywhere are being impacted by both of these variables, the wheat and fertilized, from France lower yield, to Canada lower quality. Africa has very little chance to even partially feed itself. Desperate times will call for desperate measures.
And even at that, one could easily deduce this is a somewhat too little too late kinda situation. Europe needs to drastically slash natural gas consumption in the next few months to prepare for what is likely to be “a long, hard winter,” the head of the International Energy Agency said. The EU is in such a tough spot they want to revert even the bank-linked sanctions, to get fertilizer and food (because they know they won’t be able to produce enough to even keep inflation at bay).
The short-term “fate” of the system is fixed, bureaucracy is a slow-moving, lethargic leviathan and the necessary changes always come months later than they should have been done. While light on the data, given my track record, and how extensively I covered all these issues here, you can judge my following statement by yourself.
The world will not be able to feed itself, and huge swaths of countries will experience different levels of starvation to literal famine, destabilization will come to many Middle Eastern and African countries, and to Europe’s poor countries and neighborhoods, the Third World can NOT compete First World economies, even if said economies are going into recession or depression. China finds itself on the razor’s edge of civil unrest, the US going ever deeper into political division.
Most of Latin America finds itself at the doors of revolt, which further destabilize their own countries, society, and economies, further degrading the situation for everyone else. From Panama to Peru.
Many governments are too indebted to cushion the blow to living standards
Money no longer had any value in Istanbul,” laments the narrator of “My Name is Red”, a novel by Orhan Pamuk set in the 16th century. “[B]akeries that once sold large…loaves of bread for one silver coin now baked loaves half the size for the same price.” The royal mint was slyly reducing the amount of silver in each coin. When the Janissaries (an elite military force) found that their wages had been debased, “they rioted, besieging Our Sultan’s palace as if it were an enemy fortress.”
Galloping inflation afflicts Turkey again today. Officially it is 73%, but everyone suspects it is higher. Mr Pamuk, a Nobel laureate for literature, says he has “never seen such a dramatic rise in prices”. He makes no predictions about what the political consequences might be. To criticise Turkey’s modern sultan, Recep Tayyip Erdogan, would be risky. But fr We are also at the feared stage of any collapse of complex societies, where things break down faster than you can manufacture and replace them. US energy prices are high enough, even though the US is energy sufficient, the industry finds itself buckling because of the costs. CLF Industries is the only company in the US that produces a specific grade of steel to manufacture transformers and is now contemplating completely stopping production. Energy companies have been facing supply issues for months and attempting to adapt, in fact, it has been known for weeks that California now burns more transformers than supply can get them, so many of the specialized workforce is attempting to salvage what they can.
As Europe faces even worse energy costs and problems, you can expect similar outcomes being played in many of its countries. Another trend that I don’t think I need to cover here, but forecasted ages ago was the exponential growth of strikes. From the UK to the US, and elsewhere, hitting at the worst possible times, multiple (essential) workers will choose to strike by the sheer amount of pressure the current inflationary trends brought them.
Even well-off people, with good salaries, are now feeling the pressure. And this will further disrupt and add weight to a fractured fragile system, with some of these strikes possessing the potential for massive disruption. Strikes are also a very powerful hybrid war weapon to disrupt your adversary’s economy.
Many places will fall for the opportunistic power grab of certain organizations, or politicians with a keen eye for distress. With both Part I and II, and the entirety of the Beyond Mathematical Odds series, which you perhaps should visit some, every single one of you should think really hard on how to prepare yourself.
The entire planet will experience shortages of workers because of unsatisfactory pay, and there is an ever-growing shortage of sparing parts, tools, and specialized tools, after the lifting of lockdowns industry has been running at its peak, and a lot of places are now postponing critical maintenance, which will lead to failure, and in some cases cascade failure. Given all the dynamics discussed so far, and how human behavior is often memetic (contagious), you can expect many forms of disruptions in poor and rich countries alike arising in the next 12 months.
I didn’t even touch on the biological/virological aspect of it all, and how the increase of different diseases in many parts of the world will also affect the system’s function. To be clear, the world is not ending, we are just entering a fairly chaotic period where old alliances die, new alliances are poor, and the decline of what otherwise was held as safe and prosperous places is visible even to the average Joe with some common sense. This in turn leads to conflict, in its many forms. And everything that this entails (I will start covering aspects I like of warfare here, maybe, definitely Cognitive Warfare, which is coming next).
For last, I will leave you with a speech that deeply impacted me and the people I once knew in my former professional life. The action-packed version for…forecasting purposes. The history behind how they came up with the speech in the comments.
A very big thank you to all supporters here and those who use KoFi =) !
Les points de données et l’analyse de nombre de mes observations et opinions figurant ici ont été largement couverts dans la plupart des articles intitulés Beyond Mathematical Odds. Je vais écrire un nouvel article de la série Beyond Mathematical Odds qui couvrira une grande partie de ce que je « prévois » et discute ici dans les prochains jours.
Au cas où vous l’ignoreriez, le titre fait référence à l’essai intemporel et génial de Robert Kaplan, The Coming Anarchy.
La démocratie est une bête capricieuse et fragile, soumise aux caprices de la population, et les personnes menacées de pauvreté échangeront la démocratie contre ce que l’adversaire appellera démocratie, qu’il s’agisse d’autocratie ou de « progressisme » (du communisme sous d’autres formes). La majeure partie de la population mondiale n’a pas la capacité cognitive fondamentale de sacrifier ses avantages pour maintenir sa liberté. Plus rares sont ceux qui ont la clairvoyance de penser quelques semaines à l’avance, sans parler des effets de deuxième et troisième ordre, et au-delà. Mais les gens affamés? Ils donneront le pouvoir à quiconque leur fera des promesses vides, car lorsqu’on est affamé, on n’est pas rationnel. La démocratie meurt souvent non pas par idéologie, mais par des estomacs vides.
Les mots « impossible » et « se produire » ont probablement traversé votre esprit et ont été prononcés. Il en est allé de même à d’autres moments de l’histoire. Pour comprendre où je veux en venir, il nous faut d’abord établir quelques repères.
Peu de gens comprennent la complexité en dehors du domaine de la théorie, la complexité est souvent reléguée aux recherches académiques, aussi une partie des objectifs de ce Substack était de rendre progressivement les gens plus attentifs à la façon dont les systèmes complexes fonctionnent, même si vous n’en êtes pas conscient, inconsciemment vous accordez maintenant plus d’attention à l’intrication du système qu’aux événements singuliers. À ce stade, de nombreux lecteurs comprennent comment certains événements peuvent avoir un effet disproportionné sur le système.
Comme dans la nature, où la disparition d’une espèce spécifique d’insecte peut entraîner l’effondrement d’un (petit) écosystème, appelé cascade de coextinction, notre système mondialisé ressemble à un niveau simpliste aux réseaux naturels.
L’un des événements qui a eu un effet disproportionné sur l’ensemble de la planète a été l’interdiction par la Chine des exportations de phosphate, l’un des engrais les plus utilisés sur la planète, à laquelle s’est ajoutée la crainte d’une action similaire de la part de la Russie, qui a également interdit les principales exportations d’engrais l’année dernière, et qui a continué à répondre aux manœuvres géopolitiques occidentales en étendant cette interdiction.
Les gouvernements sont souvent réactifs, et non proactifs, et encore moins capables d’une quelconque forme de prévision. Une planification médiocre, marquée par des modélisations erronées de la part de petites organisations, et des relations incestueuses avec des groupes de réflexion et d’autres organisations, nous ont conduits à la situation actuelle, où les gouvernements, sous l’emprise des entreprises, tentent d’interdire dans la précipitation l’utilisation des engrais. Le gouvernement canadien fait pression dans ce sens depuis des mois, et le gouvernement néerlandais a imposé à la hâte une législation similaire et a récolté en retour la réponse qui convenait. Une révolte populaire.
Comme je l’ai couvert récemment dans plusieurs articles, de nombreux gouvernements suivant des politiques Vertes et des exigences ESG, que je m’abstiendrai de commenter ici, se sont retrouvés dans des difficultés économiques croissantes, voire se sont même carrément effondrés (Sri Lanka). En l’espace de trois semaines, nous sommes passés de quelques manifestations à près de deux douzaines.
Il n’y a pas si longtemps, le Sri Lanka a reçu l’un des meilleurs scores ESG =)
Des étiquettes antivol allemandes sur le beurre.
La Chine fait face à des paniques bancaires depuis des semaines et lutte contre l’effondrement de son marché immobilier depuis des mois (il s’agit du moteur de la « fausse » économie chinoise, et une grande partie de l’Occident y a fortement investi). L’Europe est maintenant confrontée à une pénurie d’énergie, à des coupures de courant et à la menace d’un hiver rigoureux, ce qui ne devrait pas être un scoop.
Dans nombre de mes articles les plus analytiques, j’ai prédit les événements à venir, j’ai dit que l’Europe connaîtrait un rationnement de l’énergie, et peut-être de la nourriture, et cela s’est produit, il y a une grande pénurie d’huile de cuisson dans de nombreux pays, l’inflation se poursuit sans relâche. Et la Russie a complètement arrêté le flux de gaz vers l’Europe pour « maintenance programmée », ce que l’UE considère comme une menace de non-reprise [NdT. il a repris]. En fait, voici un point de référence pour mon argumentaire suivant.
Ça date de début janvier 2022
Les événements de cette semaine ont déjà cimenté le premier et peut-être le deuxième trimestre de l’année. Les effets en cascade sont faciles à suivre rien qu’en lisant ce qui est exposé ici.
D’une part, les difficultés énergétiques de l’Europe, comme nous l’avons souligné précédemment, s’aggravent, et même si l’Europe connaît un hiver plus chaud qui profite à une partie des stocks de GNL [gaz naturel liquide], la pression financière et les politiques de confinement malavisées viennent chercher leur dû.
Les pays européens commencent à décliner sous la lourde pression du sort inévitable de l’EROI [NdT. L’Energy Return On Investment (Eroi) est le ratio entre l’énergie utilisable et celle consommée pour l’obtenir]. Rien ne survit à une énergie coûteuse ou inefficace.
Les événements des quatre dernières semaines ont confirmé ce qui se passera très probablement dans les six à dix prochains mois. À court terme, de nombreux Européens seront confrontés à de nombreuses difficultés, à des pannes d’électricité, à des coupures de courant, à des mesures d’économie d’énergie (euphémisme pour rationnement), l’industrie sera une nouvelle fois touchée, Yara, l’un des plus grands producteurs d’engrais d’Europe, réduira probablement sa production (une nouvelle fois) en raison de la disponibilité et du prix du gaz. La simple exécution du rationnement, qui vise généralement les gros consommateurs (l’industrie), aura un impact important sur l’industrie manufacturière, affectant à la fois l’approvisionnement et d’autres parties de l’industrie elle-même. Le rationnement de l’énergie explique en grande partie pourquoi les problèmes survenus en Chine l’année dernière ont entraîné une cascade d’événements affectant l’industrie mondiale des mois plus tard. Le rationnement en Europe aura un impact similaire, même si ce n’est que pour quelques semaines « seulement ».
Plus tôt cette année, dans mes articles plus longs, j’ai averti que la dynamique non linéaire et les tendances de cette période allaient créer un problème de famine massive dans la région MENA (Middle East Northern Africa – Moyen-Orient et Afrique du Nord), et ce point a été confirmé plus tard par les analyses et les données de l’ONU, et peu après, même des chefs d’État comme Macron ont mis en garde contre cette tendance inquiétante. Aujourd’hui, on attend au moins 20 millions de migrants rien que dans les prochains mois, en raison des politiques désastreuses, des dommages causés par les confinements et des problèmes énergétiques mondiaux.
Dans des circonstances normales, l’Europe serait à peine capable de gérer, d’accueillir et de se permettre 5 millions de migrants, mais sous la pression systémique actuelle, l’Europe ne serait pas capable de gérer 5, et encore moins 20 millions de migrants affamés. Mais 20 millions est une estimation assez prudente, le nombre pourrait être de 50 millions. L’Europe pourrait sombrer dans le chaos le plus total, ou devenir l’otage des pays limitrophes de la région MENA, qui seront eux aussi confrontés à une pénurie de ressources et exigeront des paiements astronomiques sous de nombreuses formes pour ne pas laisser les hordes entrer en Europe. Cela deviendra une question politique mondiale, et c’est une menace continentale, étant donné les circonstances virologiques actuelles…
Il y a maintenant un point de discussion parmi les médias et certaines institutions politiques que « la démocratie est attaquée », précisément à cause de tout ce que j’ai décrit ici, et dans le premier paragraphe de ce texte. La démocratie ne dure que tant que l’on peut se permettre de se nourrir et d’avoir un approvisionnement énergétique suffisant, et à mesure que les perturbations augmentent en intensité et en quantité, les démocraties plient sous leur propre poids bureaucratique. Confrontée à la réalité d’une population privée de nourriture et disposant de peu d’argent, l’UE revient sur certaines de ses sanctions à l’encontre de la Russie, pour tenter d’acheter du carburant et des engrais. Pourtant, les rendements sont déjà compromis (nous en parlerons dans le prochain numéro, ne vous inquiétez pas).
Ai-je mentionné qu’il y a des discussions entre les propriétaires d’usines chinoises qui reçoivent l’ordre du gouvernement de convertir leurs usines pour produire des équipements de guerre? Comme je l’ai dit dans l’article sur les révoltes ci-dessus, la Chine est susceptible d’envahir Taïwan cette année, et tout ce qui précède les points de données dans cet article l’indique, la fuite des données d’identification de plus d’un milliard de personnes ne fait que le confirmer.
Les tendances actuelles du climat, quelle qu’en soit la source, alimentent les discussions sur le « tout climat » dans de nombreux pays, et comme je l’ai couvert plus tôt et superficiellement sur mon Twitter, l’écoterrorisme n’est pas seulement une réalité, mais un problème croissant depuis une décennie, et vous pouvez vous attendre à ce que des incendies plus importants et de très grande ampleur commencent à se produire dans le monde industrialisé au cours des prochains mois lorsque tout sera sec, parmi d’autres formes de perturbation, car des activistes détraqués pensent que les choses n’avancent pas « assez vite ».
Tout cela pour dire qu’à court terme, il n’y aura pas de stabilité, les tendances inflationnistes persistent même avec la destruction de la demande, et les tendances perturbatrices continues ne garantissent qu’un faible répit pour le bon fonctionnement de notre système mondialisé. Si le monde s’arrêtait maintenant, et si les gouvernements devenaient totalement compétents ou cessaient d’exister, les événements se dérouleraient à peu près de la même manière.
La deuxième partie contiendra suffisamment de données et de sources pour que vous compreniez mes opinions et mon analyse/prévision partielle sur ce sujet. Je recommande vivement à mes lecteurs européens d’envisager sérieusement de penser à l’avenir et d’adopter une « mentalité de préparation », dans le seul but d’être prêts lorsque « l’impensable » se produira. Il n’y aura pas assez de nourriture pour nourrir la planète entière, l’inflation alimentaire n’est PAS aussi grave maintenant qu’elle le deviendra, les problèmes énergétiques sont loin d’être terminés, ils font l’objet d’un énorme conflit politique entre différentes factions de la haute société, l’Europe rationne déjà l’énergie et le carburant se fait rare.
Dans une moindre mesure, la même chose s’applique aux Américains, aux Canadiens et aux autres pays, car plus les systèmes complexes commencent inévitablement à tomber en panne, plus ils deviennent chaotiques – pas étonnant que la complexité en tant que domaine universitaire ait commencé avec la « théorie du chaos ». La guerre ukrainienne ne sera pas la dernière guerre que nous verrons, et si certains pays sont suffisamment désespérés, ils pourraient déclencher un conflit pour de multiples raisons, toutes basées sur la seule réponse émotionnelle humaine.
Un certain nombre de mes articles précédents contiennent le cadre nécessaire pour vous permettre de comprendre ce qui va se passer, et comment les choses pourraient (vont) se dérouler. Après avoir lu celui-là, dites-moi, qu’est-ce qui a changé? C’était il y a 4 mois, et si quelque chose, la dynamique actuelle est en passe de rendre les choses bien pires.
Comme je vous en avais averti plus tôt cette année. Il y avait une nuée de cygnes noirs en route, et ils nous bombardent maintenant en piqué.
L’Occident tout entier, le Tiers-Monde et l’OTAN, ses alliés, sont incroyablement mal préparés à mener des guerres telles qu’elles sont menées actuellement et depuis 18 mois. Je ne commenterai même pas le chemin actuel et suicidaire que prend l’armée américaine, et je ne parle pas de politique identitaire.
S’il y a un conflit en Ukraine, vous feriez mieux de prier Dieu pour que les Russes ou d’autres acteurs étatiques aient plus de moralité que moi. Compte tenu de la campagne de vaccination actuelle, il est facile, rapide et bon marché d’anéantir toute force active dans un conflit. Il suffit de prendre quelques bidons de… quelque chose. Et ce ne serait pas considéré comme une attaque biologique, car il y a une législation à ce sujet. La guerre du futur n’est-elle pas magnifique?
Je vous laisse avec deux citations.
un « tourbillon de violence », une dévastation surprise et gratuite qui est plus motivée par la rage que par un plan précis.
Vous savez ce qui est cool avec la technologie, la guerre hybride et le monde post-pandémique? Tout le monde peut s’y engager, et les joueurs fantômes sont, littéralement, partout. Décentralisés.
Je vais faire écrouler tout ce putain de temple malade sur ta tête. Ça va être Biblique.
Un très grand merci à tous mes soutiens ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !
Texte original
The Coming Chaos
Part 1
John Paul
Jul 20
Data points and analysis of many of my observations and opinions here have been covered extensively in most of the pieces titled Beyond Mathematical Odds. I will write a new Beyond Mathematical Odds that cover much of what I am “forecasting” and discussing here in the next few days.
Democracy is a fickle and fragile beast, at the whims of the population, and people under the threat of poverty will trade democracy, for whatever the adversary labels as democracy, be it autocracy, “progressivism” (communism by other means). Most of the world lacks the basic cognitive capacity to sacrifice amenities to maintain freedom. Fewer even the foresight to think a few weeks ahead, let alone second, third order effects, and beyond. Starving people though ? They will give power to anyone who feeds them empty promises because when you are starving, you are not rational. Democracy often dies not by ideology, but by empty stomachs.
The words impossible and happen probably crossed your mind and were spoken. The same happened other times in history. To understand where I am going, first, we need a few points.
Few people understand complexity outside the realm of theory, complexity is often relegated to academic pursuit, so part of the efforts of this Substack was to slowly make people more observant of how complex systems works, even if you were not aware, subconsciously you now pay more attention to the intricacy of the system, than to singular events. At this point, many of the readers understand how certain events can have a disproportional effect on the system.
Like in nature, where the loss of specific species of insect can lead to the collapse of a (small) ecosystem, named coextinction cascade, our globalized system resembles natural networks at a simplistic level.
One of the events that had a disproportional effect on the whole planet was China’s ban on phosphate exports, one of the most used fertilizers on the planet, compounded by a similar fear from Russia, which also banned major fertilizer exports last year, and kept responding to Western geopolitical moves by extending said ban.
Governments are often reactive, not proactive, let alone attempting any form of foreseeing, poor planning riddled with wrong modeling by small organizations, and incestuous relationships with think tanks and other organizations got us to our current predicament. Where governments, let by corporate capture attempt to rush the ban of fertilizer use. The Canadian government has been pushing this one for months, and the Dutch government rushed similar legislation and got a proper response in return. Popular Revolt.
As I covered recently in quite a few pieces, many governments following Green policies and ESG demands, which I will abstain from commenting on here, found themselves in growing economic difficulties, or outright collapse (Sri Lanka). In the span of 3 weeks, we went from a few protests to almost 2 dozen.
Sri Lanka was given one of the highest ESG scores not long ago =)
German antitheft tags on Butter.
China has been facing bank runs for weeks and fighting the collapse of its real estate market for months (it is the engine of China’s “fake” economy », and a lot of the West is heavily invested in it). Europe is now facing energy shortage, blackouts, and the threat of a severe winter, and this should not be news.
In many of my more analytical pieces, I forecasted events coming down now, I did say Europe would experience rationing of energy, and possibly of food, and this came to pass, there is a big shortage of cooking oil in many countries, inflation runs unabated. And Russia completely stopped gas flows to Europe for “programmed maintenance”, which the EU sees as a threat of never coming back. In fact, here, is a reference point for my following argument.
From early January, 2022.
Events over the last 4 weeks cemented what will most likely happen in the next 6 to 10 months. In the short-term, many Europeans will be faced with a lot of hardships, brownouts, blackouts, measures to conserve (semantics for rationing) energy, the industry will be affected once again, Yara one of Europe’s biggest fertilizer producers will probably cut production (again) because of gas supply and prices. Merely executing rationing, usually aimed at big consumers (industry) will have a big impact on manufacturing, affecting both supply and other parts of the industry itself. Rationing energy is another big part of why the problems in China last year led to a cascade of events affecting the global industry months later, rationing in Europe will have a similar impact, even if it is for a few weeks “only”.
Earlier this year, in my longer pieces, I warned that the non-linear dynamics and the trends back then would create a massive famine problem in MENA (Middle East Northern Africa), and this point was later confirmed by UN analysis, data, and soon after even head of states such as Macron was warning of this concerning trend. Now they expect at least 20 million migrants in the next months alone because of disastrous policies, damage from lockdowns, and the global energy woes.
Under normal circumstances, Europe would barely be able to deal with, accommodate, and afford 5 million migrants, but under the current systemic pressure, Europe would not be able to deal with 5, let alone 20 million starving migrants. But 20 million is a fairly conservative estimation, the number could be as high as 50 million. Europe could fall into complete chaos, or become a hostage of bordering countries with MENA, as they will too face resource scarcity, and demand astronomical payments in many forms over not letting the hordes get into Europe. This will become a global political issue, and it is a continental threat, given the current virological circumstances…
There is now a talking point among the media and certain political institutions that “democracy is under attack”, precisely because of everything I described here, and in the first paragraph of this text. Democracy only last as long as you can afford food and have a sufficient energy supply, as disruptions grow in intensity and quantity, democracies will buckle under their own bureaucratic weight. Faced with the reality of a population without food, with little money won’t go down easy, the EU is now reverting some of its sanctions on Russia, to attempt to buy fuel and fertilizers. Still, yields are already compromised (will cover in the next one don’t worry).
Did I mention there are talks among Chinese factory owners on orders from the government that they must convert their factories to produce items of war ? As I said in the revolts piece above, China is likely to invade Taiwan this year, and everything before the data points in that piece pointed towards it, the ID leak of over a billion people just solidified it.
Current trends in climate, regardless of where its source is are fueling talks of Climate everything in many countries, and as I covered earlier and superficially on my Twitter, Ecoterrorism is not only a thing, but a decade-old growing problem, and you can expect bigger, massive fires to start happening in the first world the next months when everything gets dry, among other forms of disruption as unhinged activists don’t think things are moving “fast enough”
All this to say, short-term there will be no stability, the inflationary trends persist even with demand destruction, and the continuous disruptive trends do all but guarantee little reprieve of proper functioning of our globalized system. If the world stopped right now, and governments achieved complete competency or ceased to exist, events would pretty much happen in almost the same manner.
Part II will have enough data points, and sources so you understand my opinions and partial analysis/forecast on this one. I highly recommend my European readers to seriously consider thinking way ahead, and adopting a “prepping mindset”, for the sole purpose of being ready when the “unthinkable” happens. There will not be enough food to feed the entire planet, food inflation is NOT as bad as it will get, the energy woes are far from over, are a huge political dispute between different factions of upper society, Europe is already rationing energy and fuel is getting scarce.
To a lesser degree, the same applies to Americans, Canadian, and elsewhere, as complex systems inevitably begin cascading into failure, the more chaotic they become, no wonder Complexity as an academic field started with “Chaos Theory”. The Ukrainian war won’t be the last war we see, and if certain countries get desperate enough, they might instigate conflict for multiple reasons, all based on nothing but human emotional response.
Quite a few of my earlier pieces, have the necessary framework for you to understand what is about to happen, and how things might (will) play out. After reading that one, tell me, what changed ? That was from 4 months ago, if anything the current dynamics are about to make that look good.
As I warned earlier this year. There was a flock of black swans coming, and they are dive bombing us.
Je vais écrire sur l’ajustement structurel et sur le retour sur investissement.
Je n’y connais rien, bien sûr. Je ne suis pas un expert, je suis ouvrier. Quoique pour avoir autrefois travaillé sur des projets internationaux j’en sais quand même assez sur l’ajustement structurel pour en être dégoûté.
Contrairement à un mythe qu’il faudrait dissiper, ces domaines ne nécessitent pas de grande expertise. Une fois leur logique comprise, on saisit vite quand un de leurs experts nous mène en bateau. Comme l’expliquait Miles dans l’article juste avant, un peu d’entraînement suffit pour développer un mal de mer salutaire. On réalise vite que c’est en presque en permanence qu’on se paie notre tête.
Quand on vous montre un artefact en métal de l’Egypte ancienne – alors qu’ils ne connaissaient pas la métallurgie – et qu’on vous explique que c’est fabriqué avec des métaux trouvés dans des météorites, un brin de curiosité vous ménera aux écrits d’Anatoly Fomenko – ou sur l’excellent site de Cédric-Michel Leclerc – qui ont fait le boulot, donnent leur méthodologie et le fruit de leur recherche: l’Egypte ancienne n’a jamais existé. Pourtant, il y a des égyptologues. Ce sont des experts.
Quand je repère des trous de forage modernes dans des colonnes ou des blocs à tailler sur des photos de ruines de la Grèce antique, imaginez ma surprise. Un peu de recherche suffit à découvrir que la Grèce antique n’a jamais existé non plus. Pourtant il y a des hélennistes. Ce sont des experts. Il y a également des experts en armes atomiques, ce qui devrait vous faire doucement rigoler après que vous aurez lu l’article suivant.
Des experts, vous avez vu défiler depuis deux ans et demi sur les plateaux de télévision – si vous détenez chez vous ce genre d’arme de destruction massive. Vous aurez eu l’occasion de déterminer si oui ou non on vous prend pour des pommes. Aujourd’hui, place aux experts en géostratégie, qui vont eux aussi vous mener en bateau pour vous vendre le conflit Chine/USA et/ou Russie/Europe. Prévoyez un sac en papier.
En y consacrant assez de temps, on acquiert une certaine expertise en matière de complots. Mais je le répète, méfiez-vous des experts. Prenez un peu de temps pour faire le boulot vous-mêmes – mais pas trop de temps. Investissez aussi dans l’observation de la Nature. Ça ouvre l’esprit, ça permet éventuellement de manger sainement, moyennant un peu d’effort, et ça peut même vous aider à comprendre le sens de la vie et la place de l’Homme sur Terre.
C’est ce qu’on est en train de vous confisquer.
Deux ans de blog
Pour les nouveaux qui voudraient lire mes précédents écrits (ou les anciens qui voudraient les relire) et ne se sentent pas de les rechercher dans deux cent nonante neuf titres, il y a ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci, ceci et surtout ceci et ceci et ce témoignage.
Ceci est donc le trois-centième. J’y reviens sur des sujets j’ai relayés ou traités jusqu’à présent et je relie les points. Je n’interviendrai plus désormais sur l’actualité que ponctuellement. L’objectif de l’actualité est de verrouiller l’esprit sur des arcs de pensée très courts et de faire écran, c’est le cas de le dire, à toute perspective historique. Un autre problème est qu’elle est le plus souvent fabriquée: soit un narratif frauduleux qui s’appuie sur des événements tangibles – le Covid en est un cas d’école – soit des événements purement fictifs élaborés dans tel ou tel think tank ou officine du Renseignement. J’ai déjà consacré pas mal de temps à traiter l’actualité au détriment d’articles de fond que je reporte sans cesse. Celui-ci en est un.
Je m’acharnerai aussi moins à publier des articles qui me prennent plus de temps à rédiger ou à traduire (quatre heures en moyenne) qu’il en faut à l’ensemble de mes lecteurs pour les lire. Quelqu’un m’a dit qu’il trouvait dommage que ce blog ne reçoive pas davantage de visites, ce à quoi je lui ai répondu que s’il attirait plus de monde, ça impliquerait que je n’aurais jamais eu besoin de le créer au départ. Le bon peuple qui vit dans l’insouciance ne se met à consommer des informations « alternatives » que dans l’urgence – pour souvent tomber dans le panneau des figures de proue de la « résistance ».
J’ai déjà souvent exposé l’opposition contrôlée, celle payée par le Renseignement pour ce travail. On trouve aussi un grand nombre d’idiots utiles (généralement plus idiots qu’utiles), qui n’ont eux pas besoin d’être contrôlés. Les uns comme les autres se focalisent sur les éternels suspects, de Gates à Soros, sans aller beaucoup plus loin. Leur point commun est de s’adresser au « comment » et au « qui », pas tellement au « pourquoi » – que nous aborderons en fin d’article. Leurs superhéros sont des « media darlings« , qui font partie de l’opération: des cartes joker du Renseignement comme Julian Assange, Edward Snowden et consorts, des personnages politiques sous contrôle, comme Donald Trump, Thierry Baudet et un paquet d’autres, des « patriotes » de droite sélectionnés pour leur innocuité et des gauchistes professionnels recyclés en défenseurs de la liberté. Leur discours s’articule autour des notions de liberté, de crime contre l’humanité, de génocide et d’eugénisme. Certains accusent la Chine (Naomi Wolf), d’autres la défendent (Matthew Ehret), ce qui fournit deux versions du même narratif simpliste, bâti sur la vision binaire du grand public, qui n’a pas conscience qu’il existe un monde au-dessus de leur monde, et qu’il n’y a qu’une élite aux commandes de tout le reste.
Pour maintenir le status quo, la communication est confiée à des animateurs-vedettes du Net surgis de nulle part – aux Etats-Unis des Alex Jones ou des Stew Peters et leurs équipages de faux enquêteurs – qui contrôlent les révélations, leur timing, chaperonnent les quelques professionnels sérieux trop visibles, les discréditent par association à des fantaisistes et enfin polluent l’information par des annonces exotiques ou apocalyptiques en tout genre. Leur incessante complainte est la censure de l’information sur les media mainstream, ce qui est un leurre. Internet est aujourd’hui le media mainstream, ils en sont les stars et leurs vidéos font des millions de vues. La télévision, comme la médecine, a déjà été sacrifiée dans le cadre de l’opération et n’attire plus que des hallucinés qui n’ont aucun poids dans les événements, si ce n’est celui de poids mort. Certains réseaux sociaux font tièdement semblant de censurer mais, pour rappel, Facebook, Twitter et consorts ne sont pas Internet. Au mieux, ils sont des outils d’abrutissement et de surveillance destinés à quart-mondiser la toile, ce qu’ils ont brillamment réussi. L’Internet, la plus grande invention depuis l’aspirateur sans sac, pouvait potentiellement engendrer un gigantesque bond en avant de la connaissance humaine. On attend toujours.
Covid
Les articles sur le Covid et sa version injectable commencent à fatiguer tout le monde – moi le premier. Franchement, à moins que vous débarquiez, passez directement au titre suivant. C’est du rabâché, ressassé, rebattu. J’en ai publié au moins deux cent sur le sujet. Aucune surprise dès lors qu’on a compris le principe, qui va du contrôle à la « dépopulation ». Je fais donc cette courte synthèse, non-exhaustive, basée sur cette interview du Dr Richard Fleming et de son résumé par Joel Smalley, auquel j’ajoute quelques points à partir du n°8.
Le SARS-CoV-2 est une arme biologique fabriquée en laboratoire, financée par le gouvernement américain, qui résulte d’une recherche de gain de fonction sur la protéine de pointe, la rendant plus infectieuse.
Les traitements sûrs et efficaces contre le virus ont été bloqués par les organismes de réglementation sanitaire américains.
La mise en quarantaine des personnes en bonne santé est totalement inefficace.
Les « vaccins » ARNm/ARN produits par Pfizer, Moderna et Janssen sont des armes biologiques qui délivrent la même protéine de pointe toxique que le virus, mais à des charges jusqu’à 5 millions de fois supérieures.
Les vaccinés sont responsables de la sélection par pression des variants (alpha, delta, omicron, etc.), prolongeant ainsi l’épidémie.
Le « vaccin » perturbe le système immunitaire naturel, rendant les vaccinés plus sensibles aux infections et aux maladies. [NdT. dont la flambée de cancers fulgurants observée actuellement]
Le « vaccin » par lui-même endommage les globules rouges et provoque une hyperinflammation et une coagulation qui entraînent la maladie et la mort.
Les « vaccins » déployés ont été déclinés en de nombreuses versions différentes en termes de dosage et de nanotechnologie embarquée.
Les particules nanolipidiques qu’ils contiennent ont également un rôle pathogène.
Outre leurs effets « secondaires », les injections ont comme conséquence de réduire la réponse immunitaire à la protéine de pointe (d’où les formes « moins graves »), qui se multiplie sans limite et fait potentiellement des injectés des super-épandeurs tandis que leurs organes sont attaqués par leur charge de protéine de pointe.
Tous les organes sont touchés mais les dommages au système reproducteur se reflètent dans la chute spectaculaire de la natalité, apparemment temporaire, dans les pays injectés.
Les nombreuses pathologies précitées sont déjà en hausse et attribuées à des causes surréalistes (réchauffement climatique, etc).
Le SARS-CoV-2 et les injections font partie d’une opération militaire, que l’on peut qualifier, en se basant sur ses conséquences, de Guerre Mondiale de cinquième génération – une forme élaborée de « black op« .
Cette guerre n’est manifestement pas le fait d’un pays en particulier mais d’un réseau supranational qui contrôle les gouvernements acteurs du projet et leurs services de Renseignement.
Elle s’adresse en priorité aux économies industrielles ou post-industrielles du Premier Monde, grands consommateurs d’énergie et de matières premières, dont elles dépendent entièrement pour leur survie.
A ce titre, elle fait partie d’un projet de contrôle sociétal, partiellement articulé dans diverses officines du pouvoir mondialiste – de l’Agenda 2030 de l’ONU au Grand Reset du Forum Economique Mondial – et implémenté sous forme « sanitaire » par l’OMS.
La même offensive continue sous forme de nouvelles « crises » organisées destinées à accélérer la faillite du système actuel: conflit en Ukraine, destruction des économies nationales, de l’industrie agro-alimentaire, des réseaux d’approvisionnement et du réseau énergie, et vraisemblablement d’autres à venir.
Les instigateurs et les exécutants de ce projet ont organisé depuis des décennies le cadre législatif pour ne jamais être tenus responsables de leurs actes dans le cadre de ce type d’opération, dont la liste est longue.
Tout ça est très instructif mais il y manque le point le plus important: l’immense majorité de ceux qui se sont fait injecter l’ont fait volontairement.
Energie
L’énergie est la mesure mathématique de l’existence humaine et de l’ensemble de la société. Nous sommes de l’énergie sous forme physique, le Soleil, la Terre et tout le système solaire est connecté comme système d’échange d’énergie émetteur/capaciteur, le premier canalisant la charge cosmique vers le second, et ainsi de suite. Pour les plus curieux, le Thunderbolt Project a ébauché la description de ce mécanisme, que Miles Mathis a continué à brillament théoriser et démontrer dans ses travaux sur la charge. C’est de la vraie science, pour une fois.
Tout comme les mitochondries touchées par le Sars-Cov-2, la société humaine commence à montrer des symptômes d’affaiblissement assez inquiétants. Elle plafonne depuis au moins trente ans tout en continuant à consommer la même quantité d’énergie, qui se dissipe aussitôt sans générer d’évolution ni d’effet sur son organisation interne. De plus, l’apport d’énergie qui alimente le système risque à moyen terme de diminuer ou de se tarir. Cette société atteint donc son point d’entropie, à partir duquel tout tend vers le chaos et la désintégration.
Côté agriculture, l’urbanisation indispensable à la révolution industrielle d’une part, et l’extermination de la classe paysanne lors de la Première Guerre mondiale d’autre part, ont justifié et consolidé la mise en place du modèle agricole de monoculture et celle de son complément, l’élevage intensif. La destruction écologique sans précédent qu’elle engendre par son usage intensif de pesticides et par l’épuisement des sols causé par les engrais chimiques garantissaient son échec dans le long terme. Du point de vue économique, l’agriculture industrielle n’est plus aujourd’hui que le maillon pauvre d’un coûteux réseau d’intermédiaires industriels (transformation) et commerciaux (distribution), et de financiers qui la phagocytent par le biais d’un marché truqué et tuent sa rentabilité. Elle n’est donc plus viable dans sa forme actuelle et, comme dans le secteur de l’énergie, aucune transition réaliste à l’horizon.
Dans le secteur bancaire, les banques commerciales européennes sont en situation de faillite effective depuis 2008, camouflée par des jeux d’écritures totalement illégaux, qui ne peuvent durer encore longtemps. La seule transition prévue est la monnaie digitale des banques centrales, qui n’est pas un système monétaire mais une ligne de crédit auprés de multinationales, dont la vertu annoncée sera l’égalitarisme et l’effacement de la dette, et l’effet concret de court-circuiter le dernier vestige du contrôle étatique de la monnaie et de l’inflation. En clair, la Banque supprime ouvertement un intermédiaire qui n’était déjà plus que symbolique. Au niveau individuel, la dernière liberté accordée au citoyen de choisir son mode de consommation disparaîtra dès lors que son crédit carbone, social, « vert », son statut vaccinal et d’autres critères liés à son portefeuille numérique seront jugés par des entités supranationales.
Les créateurs de ce système connaissaient dès le début sa forte entropie. Après l’avoir ponctionné sous toutes les formes possibles par des outils de manipulation monétaire, financière, sociale, comportementalistes, etc., ils ont aujourd’hui décidé d’accélérer sa destruction et ainsi rester maîtres de son remplacement par le suivant, le « technocratique ».
L’ancien Monde doit disparaître. Pour ce faire, rien de mieux qu’une catastrophe.
La catastrophe
[Pour s’instruire en s’amusant, Raymond Devos parlait en 1979 assez bien de la catastrophe.]
Chaque fois que la doctrine, qu’elle soit « communiste », « capitaliste », « libérale », s’empare de la gestion de la société, elle aménage la machine étatique pour atteindre le niveau de corruption visé que permet l’excès ou le manque de contrôle (régulation/dérégulation), et la catastrophe n’est ensuite plus qu’une question de temps. On peut se rappeler les bienfaits de l’étatisme communiste dans l’Ukraine de 1932-1933 (souvenir collectif sur lequel capitalise l’OTAN dans ses manoeuvres anti-Russes), maintenant que les Etats prétendent proposer des solutions à la sur-industrialisation du secteur agricole, mesures qui auront le même genre d’effet – voir notamment le pur délire qu’on tente de mettre en place aux Pays-Bas et ce qui vient de se produire au Sri Lanka. Si ce dernier pays se retrouve dans une merde noire, c’est pour s’être laissé entraîner dans une course à la conformité au cahier des charges de l’ESG – les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance – qui seront le clou final dans le cercueil de l’industrie et de l’agriculture.
En réalité, l’ESG est le faux nez du problème du rétrécissement du marché de l’énergie, qu’une partie de la « résistance » – les anti-Mathusiens – s’obstine à traiter comme temporaire. Leur discours récurrent est que, quelle que soit la croissance démographique, la créativité et le génie humains trouveront toujours les ressources technologiques et scientifiques nécessaires à assurer la survie et le bien-être de la masse. A ce titre, ils se battent sur le même terrain que les gens qu’ils dénoncent, c’est-à-dire en plaçant les solutions au niveau du système. C’est de la pure doctrine, pas meilleure que les promesses du communisme. Un modèle qui prétend ne pas avoir de limites quant au nombre d’êtres humains qu’il peut gérer est une utopie aussi dangereuse que l’eugénisme auquel il est censé représenter une alternative.
Comme dans l’adage du poisson, l’être humain ne doit pas être géré mais éduqué. Le problème n’est donc pas le nombre d’ếtres humains mais leur capacité individuelle d’autonomie. Encore une fois, c’est un problème de dépense d’énergie par rapport au résultat. Le résultat du système actuel est catastrophique. En l’absence de solution énergétique de rechange, il n’y a rien pour soutenir le mode de vie d’une population entièrement dépendante, qui n’a donc pas d’autre choix que d’apprendre à assurer cette autonomie. La solution n’est pas de changer de système mais de changer de mode de vie.
Pas comme on veut nous l’imposer.
L’ancien Monde
On va faire un pause dans cet article, avant qu’il devienne vraiment chiant. Je ne vais pas vous faire le portrait de l’ancien Monde. Même si 2019 semble aujourd’hui appartenir à la préhistoire, j’ose espérer que vous vous en souvenez encore un peu. Je vais plutôt vous conter une anecdote.
Ma grand-mère maternelle est née en 1920. Enfant, elle habitait avec sa famille dans la commune de St-Nicolas, en province de Liège. La rue des Grands Champs se nommait ainsi parce qu’elle était vraiment entourée de grands champs – à présent disparus, remplacés par des habitations périurbaines sans âme – dans lesquels elle allait, hors période scolaire, jouer des jours entiers avec ses frères et soeurs, leur mère les rappelant uniquement pour le repas du midi et du soir. Rien que cette partie de l’histoire semblera très exotique à la plupart de mes lecteurs les plus jeunes. La suite les fera peut-être réfléchir. J’espère…
Quand un des enfants entendait le premier un bruit de moteur, il ameutait les autres, qui le suivaient tous jusqu’au talus de la rue des Grands Champs. C’était le moteur d’une automobile. Les enfants attendaient le passage de la voiture, comme un événement rare. Les seuls autres véhicules qui passaient par là étaient des charrois agricoles, tirés par des chevaux. Quand ma grand-mère m’a raconté cette histoire, il y a une trentaine d’années, c’était pour me faire comprendre à quel point et à quelle vitesse le monde avait changé. Il ne vient désormais plus à l’idée de personne de contempler le passage d’une automobile. Il y a trente ans, les enfants s’arrêtaient pour voir encore passer une – rare – voiture tirée par des chevaux. Aujourd’hui, les seuls qui passent parfois sur la route sont montés par des cavaliers. Je vis à la campagne et les chevaux – magnifiques – que je vois sont au pré ou dans un manège. Je dois parfois attendre plus d’une minute pour m’engager en scooter dans la rue principale du village, et ce n’est pas toujours à l’heure de pointe. Une minute de circulation, dans les deux sens, ça fait beaucoup de voitures.
Ma grand-mère n’est pas née sous Napoléon. Elle est née il y a un peu plus d’un siècle. Il y avait alors sur Terre 1.811 millions d’êtres humains.
Le nouveau Monde
Le premier grand malentendu est donc qu’il est possible que rien ne change. Le pouvoir cultive cette illusion tant qu’elle lui est utile, tout en contenant l’évolution naturelle de la société – une excellente recette de la catastrophe. Quand il devient inévitable et urgent d’opérer un changement, il met en oeuvre des stratagèmes pour vendre sa propre version de ce changement aux peuples. Le dernier en date s’appelle « Nouveau Normal », « Build Back Better« , « Grand Reset », au choix.
L’autre malentendu est qu’il est possible – voire souhaitable – de tout contrôler. Encore une fois, le pouvoir a inventé cette notion absurde, dans son propre intérêt, en évacuant le fait que quasiment tout dans ce monde – y compris l’être humain – fonctionne seul et sans intervention. C’est ainsi qu’il parvient à vendre ses armes de destruction massive censées contrôler le climat – ou le Covid – à un peuple oublieux du fait que le réchauffement climatique s’appelait autrefois « été » et qu’il existe une chose nommée système immunitaire, qui a l’air de fonctionner plutôt bien, même contre des armes biologiques.
On nous présente la situation actuelle comme problématique mais elle est le résultat de choix opérés par la même caste que ceux qui les dénoncent aujourd’hui. Comme très bien expliqué dans cet article de Gail Tverberg – et comme développé dans mon préambule – le pétrole aurait dû être vendu beaucoup plus cher dès le départ, ce qui aurait temporisé son utilisation intensive, contenu l’explosion de la croissance démographique et de l’urbanisation (43% de la population mondiale), deux excès qu’il faut maintenant affronter.
Sous l’impulsion des familles du pétrole et de la finance, suffisamment influentes pour court-circuiter la régulation politique, fut établi le modèle d’industrialisation de quasiment tout, de l’agriculture à la pharmacopée, malgré que le modèle précédent était suffisant et durable. Le modèle « capitaliste » qui l’a remplacé n’est en fait qu’une étiquette apposée sur le modèle de croissance infinie et du mythe de l’énergie inépuisable, qui alimente un marché financier appuyé sur la dette et ses intérêts. En URSS, zone richissime en matières premières, il fut décidé – par les mêmes – d’organiser la croissance industrielle sous planification d’Etat. Le résultat fut épouvantable, notamment en raison de la profonde corruption de ses gestionnaires. Le XXème siècle fut ainsi le laboratoire du pouvoir grandeur nature et la préparation à l’application de ses méthodes les plus efficaces. Nous entrons maintenant dans un modèle actualisé d’étatisme de façade, téléguidé par les mêmes familles et potentialisé par la technocratie. Il est donc sérieusement temps de s’en inquiéter. L’Occident montre aujourd’hui – notamment – des symptômes de soviétisation, tels que des délais extravagants pour l’obtention d’une automobile, des menaces de pénuries alimentaires, la perte de la propriété privée, etc.
Contrairement à ce qui est annoncé partout, le prochain modèle ne sera pas multipolaire. Le nouveau pôle de pouvoir sera la Russie, associée à la Chine. Pour y parvenir, l’Occident est systématiquement détruit par une élite mondialiste – qui désigne la Russie comme coupable de nos maux – à l’arme sanitaire, alimentaire, énergétique, économique et probablement climatique, pendant que la Russie connaît une récolte de blé historique, que le rouble se stabilise par son rôle de nouvelle monnaie d’échange sur le marché de l’énergie, que le bloc BRICS établit sa propre réserve monétaire, que ces deux pays contrôlent le marché des engrais, etc.
Plusieurs raisons à ce changement de pilotage. D’abord, ce sont des zones où l’Etat a joué un rôle autoritaire sur plusieurs générations, ce qui lui confère le savoir-faire nécessaire pour contenir ou discipliner les « démocraties » à l’occidentale. Ensuite, ce sont des pays où le niveau moyen d’apprentissage est plus élevé qu’en Europe. Le jeune Russe typique, me dit-on, se lève tôt le matin, travaille toute la journée et fréquente ensuite un lieu d’enseignement pour rentrer tard le soir. La comparaison avec l’état du système éducatif en Europe de l’Ouest est vite faite. Les outils de lavage de cerveau tels que l’égalitarisme, la théorie du genre, le changement climatique, etc. ont fait de ce secteur, avec la complicité du monde enseignant, une fabrique de diplômés déboussolés, analphabètes, inemployables, geignards et indisciplinés, une cure permanente d’antidépresseurs et de smartphone dernier cri servant à calmer l’angoisse existentielle de ceux trop inertes pour devenir délinquants. Peu en réchappent. Ils sont l’avenir.
Quant au rôle de pôle industriel de la Chine, comme chacun l’aura constaté, il est déjà plus ou moins effectif (28% de la production mondiale). Les Chinois – les Asiatiques en général – sont réputés, à juste titre, pour leur très haut niveau d’adaptabilité, de détermination et de résilience. Dans l’ensemble de cette redéfinition planétaire, la place de la Chine est depuis le début la volonté de la Banque, qui comprend l’intérêt de ne pas placer ses billes dans un Occident nettement moins opiniâtre et plus rétif à l’obéissance. Ce serait un placement à haut risque, et la Banque ne prend pas ce genre de risque.
La Banque
« Si mes fils ne voulaient pas de guerres, il n’y en aurait pas. »
Gutle Schnaper Rothschild
C’est évidemment un terme très général, que j’emploie ici pour représenter le réseau qui contrôle les banques commerciales, les banques d’investissement, les bourses, la haute finance et les organismes de régulation bancaires, dont la Banque des Règlements Internationaux est le sommet hiérarchique. Derrière ce réseau agissent depuis des siècles les mêmes familles, qui l’utilisent pour faire et défaire les civilisations et régir la destinée de la société humaine.
La Banque est maîtresse de l’argent qu’on lui confie, a fortiori depuis la dérégulation qui a permis aux banques commerciales de pratiquer l’investissement. L’investissement contrôle la dynamique des économies nationales et oriente l’évolution de la société. Que celle-ci prenne la forme d’une démocratie, d’une dictature, d’une technocratie, d’une dystopie, d’un coup d’état communiste, ou de n’importe quoi d’autre a peu d’importance. En temps de paix, le secteur politique sera soumis aux diktats des investisseurs. Si nécessaire, une guerre fera l’affaire. Ce qui intéresse la Banque, c’est son retour sur investissement. Si la Banque investit dans un secteur, il faut qu’il soit rentable, ou au minimum stable. Pour garantir cette rentabilité/stabilité, il faut contrôler le système social, contrôle que des outils de mesure comme le NAIRU – le taux de chômage non générateur d’inflation – permettent de quantifier. Elle est également maîtresse de l’argent qu’elle crée par le biais des Banques Centrales, émanation du secteur bancaire privé, à qui a été confiée la création monétaire, autre moyen de contrôle de l’inflation à la baisse ou, comme c’est le cas en ce moment, à la hausse. L’inflation est l’outil modulable d’appauvrissement des peuples. Quand le système devient trop instable et ne garantit plus un retour sur investissement à long terme, il y a l’outil de l’ajustement structurel.
L’ajustement structurel est un terme creux pour désigner la refonte d’un système, en général vers un niveau de technicité supérieur. Il peut s’adresser à un réseau de distribution d’eau, à un tissu industriel ou à d’autres sous-systèmes. Aujourd’hui, il s’adresse à l’ensemble du système.
Je prends l’exemple de la distribution d’eau parce que j’ai travaillé sur un projet de ce type. Je vous explique. La qualité de l’eau dans tel pays – traditionnellement pauvre – est médiocre pour cause de vétusté, incompétence, corruption, manque de moyens, etc. Le prix de l’eau est toutefois suffisamment bas pour que les familles les plus humbles y aient accès. Intervient l’ajustement structurel, généreusement financé par une organisation internationale, qui effectue un upgrade du réseau, sous-traîté à diverses compagnies privées après appel d’offres. La qualité de l’eau est améliorée. Les prix aussi, qui sont multipliés par deux, dix, ou vingt. Les familles humbles n’y ont plus accès. Si vous avez suivi ce qui est dans le pipe-line des projets destinés au monde industrialisé, vous aurez noté une certaine similitude, sauf qu’il ne s’agit pas d’améliorer la qualité mais la conformité au cahier des charges ESG (voir plus haut), ou au Green New Deal, ou au Grand Reset, qui mènera à la confiscation de tout pour quasiment tout le monde. Le Grand Reset est un projet d’ajustement structurel qui ne dit pas son nom. Je défie quiconque de me prouver le contraire. C’est le cadre nécessaire pour un investissement dont on attend un retour, rien d’autre.
Dans la sphère du pouvoir, le monde politique ne sert plus que d’interface entre la Banque et les peuples: il accomplit ses directives économiques en les présentant comme doctrine politique, environnementale, sociale, peu importe, à un peuple ignorant des mécanismes financiers. Il se contente de règlementer – ou dérèglementer – le cadre économique et de prendre les mesures qui maintiendront ou non, en fonction des besoins du moment, un semblant de paix sociale ou militaire. Si le politique est insuffisant pour ce rôle, on engage des seconds couteaux tels que Bill Gates ou Klaus Schwab pour vendre la doctrine de la dictature biosécuritaire, pendant que les investisseurs rachètent tout ce qui peut être racheté sous le soleil.
Historiquement, c’est la Banque qui a autrefois financé, grâce au système de réserve fractionnelle, la conquête des colonies et la présence tentaculaire de l’Europe dans le monde, que le développement des transports a fini par rendre obsolète. C’est la Banque qui a ensuite donné les rènes du pouvoir mondial aux Etats-Unis, dont la présence militaire et le contrôle de l’exploitation pétrolière via pétro-dollar lui ont assuré le retour sur investissement dans le système issu de l’or noir. C’est la Banque qui cède aujourd’hui cette place à la Russie. La Russie s’unit avec la Chine, remet à jour ses alliances avec la Syrie, l’Iran, la Turquie et utilise celles de ses satellites « communistes » comme le Vénézuela. Ces alliances formeront le bloc qui remplacera sur la scène internationale la zone d’influence américaine, qui va considérablement rétrécir dans les prochains mois, avant de s’éteindre complètement. La prochaine destitution de l’administration Biden se profile de plus en plus clairement – la divulgation sur 4chan des vidéos compromettantes du fils Hunter est évidemment une opération du Renseignement, sans qui rien ne pourrait jamais filtrer. Le scénario probable est que le Vice-Président Harris ne reprendra pas la fonction, ce qui devrait laisser le champ libre au rétablissement, en 2024 au plus tard, du héros fabriqué du nationalisme, Trump, dont l’image sortira indemne de l’opération Covid, l’intérim programmé de Biden lui ayant permis de préserver son image pendant le massacre sanitaire. Le boulot de Trump sera de démanteler l’influence extérieure des Etats-Unis, au nom de la priorité nationale, thème bien connu de la droite patriote.
Dans un autre registre et pour l’anecdote, le rôle d’Elon Musk est évidemment la destruction organisée de Twitter, mais aussi de Telsa. Outre l’absence d’une politique énergétique de remplacement réaliste, quasiment rien n’est fait pour la mise en place d’un nombre suffisant de stations de rechargement ni pour la production ou le recyclage des batteries électriques. Du mirobolant futur parc de véhicules électriques restera d’ici quelques années un privilège (en leasing, avec services payants) réservé à une petite classe de citoyens conformes, parqués dans des « villes intelligentes », à qui on pourra tout infliger et qui trouveront ça normal – comme dans « Nouveau Normal ». Tout comme pour l’agriculture et l’énergie, il n’y aura aucune transition dans le secteur des transports de masse tels qu’ils existent aujourd’hui. Ceux-là disparaîtront purement et simplement.
Ce ne seront pas les seuls.
Nous sommes tous foutus. La société ne survivra pas à ça. Il faut moins de morts qu’on ne le pense pour que tout s’effondre. Une mortalité de 10% mettrait fin à la bulle de la dette qui alimente ce merdier, et ce n’est pas le seul problème.
On se sera bien amusés le temps que ça aura duré.
We are all screwed. Society will not survive this. It takes fewer deaths for a collapse then one might think. A 10 percent die off would end the debt bubble that props this shit show up, just one issue.
L’élite en est arrivée à la conclusion, tout à fait correcte, qu’elle peut faire tout ce qu’elle veut et que nous le tolérerons. Et si cette conclusion est correcte, elle est probablement justifiée. Si nous le tolérons, nous le méritons.
The elite have come to the conclusion, correctly so, that they can do anything they want and we will tolerate it. And if it’s correctly so, it’s probably justifiably so. If we will put up with it, we deserve it.
La majorité des peuples ne tolèrent pas ce que leur inflige le pouvoir, ils le demandent. Ils veulent être guidés, même si c’est jusqu’à l’abattoir. Ils veulent des leaders, dans tous les domaines – que ce soient des usurpateurs est sans importance. Le peuple a depuis longtemps renoncé à la maîtrise de son destin, et même au choix de ses maîtres. Il veut juste qu’on lui raconte une belle histoire. Malheureusement, cette histoire est une imposture complète et c’est tout ce qu’elle peut être. Elle a servi de fondation à tout le reste. C’est ainsi qu’ont pu naître les concepts de nation, de patriotisme, et de cent autres que les peuples défendent même et surtout contre leur propre intérêt. On ment en permanence aux peuples, exactement comme on ment aux enfants, dont on considère qu’ils n’ont pas la maturité pour connaître la vérité. L’ennemi du peuple, c’est le peuple lui-même. Ses maîtres pervers ne sont que le poison qu’il s’inflige à lui-même. Il s’en plaint mais ne commence jamais le travail nécessaire pour s’en passer.
Si j’encourage mes lecteurs à observer la Nature, ce n’est pas pour rien. Au minimum, ça leur permettra d’échapper au spectaculaire effet « mémoire de poisson rouge » et à l’encore plus impressionnant effet de déni de réalité. J’entends des gens du coin se plaindre du climat de plus en plus sec. Ils confondent le climat et le temps qu’il fait et ils ont apparemment déjà oublié les inondations de l’été dernier – je pourrais leur rappeller les 200 tonnes d’eau que j’ai dû pomper de ma cave. Je les entends aussi répéter que les récoltes de cette année sont très mauvaises alors qu’ils passent tous les jours devant des champs de blé et de maïs prêts pour la récolte un bon mois à l’avance. Mais bon, les récoltes sont mauvaises, ils l’ont entendu à la télévision.
Ils ont aussi entendu depuis toujours que la vie sur Terre est le fruit de l’évolution. Depuis l’imposture de Darwin, le fil conducteur de la science est le mépris de l’intelligence, une intelligence qu’il est urgent de défendre, ou de retrouver. D’après moi, la théorie de l’évolution est l’obstacle majeur sur ce chemin. Elle est d’une stupidité tellement anachronique que sa survie est plus que suspecte. Elle aurait dû être abandonnée mille fois, vu les moyens dont on dispose depuis presque un siècle, en particulier depuis la découverte de l’ADN – il y aurait un article entier à écrire sur ce sujet . Si elle est donc maintenue avec autant d’énergie et de duplicité c’est pour une raison: elle a pour effet un genre d’erreur récursive de la pensée, qui pollue tous les domaines de la connaissance. Tant qu’on ne s’en sera pas débarrassés, tous les problèmes humains ne seront résolus que temporairement, et reviendront inévitablement sous une forme ou une autre. Les diverses doctrines politiques ou économiques ne seront d’aucun secours.
C’est une des manières de coincer l’Homme dans sa bulle sociétale et de lui faire perdre son contact avec la Création, tout sens et toute joie de sa simple existence. Il naît pourtant avec en lui le besoin d’obéir à quelque chose de plus grand, avec les facultés de perception nécessaires pour le comprendre et le développer. C’est pour cette raison, et pour aucune autre, que la place vacante du sacré a pu être investie par un gang de faux technocrates – et vrais psychopathes – que leur anathème lié à leur profonde incompétence rend particulièrement dangereux. Ils veulent gérer le peuple, à condition qu’il ne soit pas trop nombreux. Ces gens se prennent littéralement pour des dieux. Pour cela, ils ont renoncé à être des hommes, depuis très longtemps.
Et ils veulent nous emmener avec eux dans cet Enfer.
Conclusion
Je trouve beaucoup de commentaires éclairés sur Substack, souvent plus intéressants que l’article lui-même. J’en ai cité dans cet article, je vous en livre un autre en guise de conclusion, que je trouve au moment de mettre sous presse.
Les gens qui sont contre cette opération et qui observent ce qui se passe ont tendance à ne penser qu’en termes de batailles, de tactiques et de jeux de dames.
Ces psychopathes pensent en termes de guerres séculaires, de stratégie et d’échecs.
C’est pourquoi ils sont toujours gagnants. Ils transmettent leur projet de génération en génération, et ils sont très patients. Ça ne les dérange pas de sacrifier même leurs pièces les plus précieuses. Ça ne les dérange pas de paraître faibles. Ça fait partie de leur stratégie.
Pendant ce temps, la « résistance » à courte vue pense que parce que le château de cartes s’écroule, ça veut dire quelque chose. Mais le château de cartes a été conçu pour s’écrouler. Ça s’appelle un sacrifice.
Les personnes moyennes ne regardent pas au-delà de leur horizon. Ils se contentent d’étudier quelques arbres et pensent avoir compris. Mais ils ne réalisent pas que la forêt est en fait un laboratoire.
Les rituels ne font que commencer.
Mais je conviens que le combat est spirituel. Je ne fais que décrire la partie séculaire.
Au Canada et en Europe, on exige que les gens se fassent injecter pour avoir accès au suicide médicalement assisté.
C’est du vampirisme spirituel. La récolte des âmes.
[…]
Maintenant, faites un zoom arrière et regardez le monde et sa machinerie globale. Pensez aux bribes de nouvelles qui nous parviennent. Songez au peu que nous savons réellement, et pourquoi nous savons si peu, et pourquoi on nous le montre.
Ils ont retourné les vices de l’humanité contre nous. Et globalement, nous sommes devenus plus faibles au fil des générations. Par notre propre volonté. La plupart des gens sont incapables de survivre sans le système. Mais ce n’est pas notre système, c’est le leur. Nous ne le comprenons même pas. Il est trop immense. C’est le système de la bête.
Donc, en fait, ils ne font que ranger leurs propres jouets dans leur boîte à jouets. Ils considèrent que c’est leur droit de renégocier les conditions de service. Tout est dans les clauses en petits caractères.
Ils vont nous laisser nous détruire et nous détruire les uns les autres. Et ils se délecteront de tout ça.
Mais nous n’avons jamais été créés pour faire partie de leur système. C’est pour cette raison que la plupart des gens ne se sentent pas à leur place.
Nous sommes confrontés à des choix difficiles. Le chemin de moindre résistance est généralement un piège. Seul le chemin difficile mène à la victoire.
Ils vont achever la démolition contrôlée de l’économie, pour commencer.
Je dis « contrôlée » parce que les gens au sommet du système pyramidal ne se soucient pas de l’argent. Ce sont eux qui ont tout inventé à la base, et ils possèdent ce qu’ils pensent avoir de la valeur. Seuls leurs sous-fifres ont soif d’argent, et parce que les sous-fifres croient à tort qu’ils sont au courant de tout le projet et qu’ils sont extrêmement avides, ces idiots utiles continueront à jouer leur rôle jusqu’à la fin. Ils sont trop arrogants pour imaginer qu’ils puissent être trompés et jetés comme le seront ceux qu’ils regardent de haut.
Si les banques centrales lancent leurs monnaies numériques, les « super banquiers » ne seront plus nécessaires. Toutes leurs années de malfaisance seront réduites à néant. Leur seul espoir sera de jouer un rôle de concierge ou de relations publiques. Ceux qui ne mourront pas sous le choc ou par injection se suicideront.
Une fois l’économie et les chaînes d’approvisionnement démolies, peu importe ce que nous serons en mesure de prouver.
Je pense qu’il vaut mieux être préparé. Si les gens ne comprennent pas ce qui va se passer et qu’ils acceptent l’aide sociale et le revenu de base universel (pour autant qu’ils survivent aux retombées de l’effondrement, au chaos social, etc), ils se retrouveront complètement asservis. Pour des générations.
[…]
Pensez-vous qu’un bon parent empêche ses enfants d’apprendre? Il y a une leçon inestimable à tirer de tout cela. Lorsque les humains ne subissent pas de conséquences, ils n’apprennent pas. Lorsque les parents empêchent leurs enfants de faire l’expérience des conséquences, ces derniers ne grandissent jamais.
Cela fait partie de notre éducation. Ce n’est pas « mauvais », pas « injuste », c’est merveilleux. Nous comprendrons tout lorsque les écailles tomberont de nos yeux.
[…]
Seul Dieu est réel. L’univers est une pensée dans l’esprit de Dieu. Je suis un personnage dans un roman écrit par Dieu. Dieu connaissait la fin avant le commencement. Nous disposons du libre arbitre. Seul l’amour est réel, mais nous avons été placés dans un monde d’illusion pour que nous puissions découvrir ce que signifie l’amour. L’amour est bon. L’amour est Dieu.
Le mal fait partie de notre éducation. Comme la gravité. La gravité peut paraître oppressante, mais elle nous rend plus forts. Sans gravité, nous n’aurions pas de muscles, pas de densité osseuse, notre système cardiovasculaire ne fonctionnerait pas… Mais si on se jette d’une falaise, on aura l’impression que la gravité veut nous tuer. Ce n’est pas vrai pour autant. C’est une perception.
C’est pourquoi nous avons des traditions spirituelles et des enseignants, et la capacité de dépasser les rouages du monde matériel pour nous rappeler qui nous sommes, ce qui est réel.
L’amour ne disparaît pas en présence de l’illusion ou du mal. L’amour est constant, éternel, omniprésent. Notre défi est de nous en souvenir au cœur de l’illusion, de la douleur et de la souffrance.
Quelle est la durée d’une vie humaine? Toute douleur et toute souffrance sont temporaires. Regardez les grands maîtres spirituels. Ils n’étaient pas coincés ici, ils étaient simplement ici. Mais ils étaient aussi ailleurs.
Lorsque les gens pensent qu’ils ne sont pas traités équitablement, ils souffrent. Quand les gens pensent qu’ils vivent une mauvaise expérience, ils souffrent.
Il est possible de maintenir une connexion et une immersion dans l’amour à travers n’importe quelle épreuve. Il est possible pour le corps d’endurer un grand traumatisme sans que l’esprit ne souffre. Il est possible d’éprouver une grande douleur et de ne pas souffrir.
Je pense que tout ce que nous vivons a un but. L’amour en est le but.
Les enfants comprennent rarement « pourquoi ». Nous sommes des enfants. Mais nous finirons par grandir.
Si nous sommes attachés à ce système contre-nature et maléfique, nous périrons en même temps que lui.
Nous devons le laisser mourir. Les personnes qui ne veulent pas être sauvées ne le seront pas. Ils ne sauteront jamais dans le radeau de sauvetage. Ils pensent qu’ils font partie du navire.
Vous voyez pourquoi il est utile d’avoir le mal de mer.
Les complotistes les plus pessimistes y verront, au pire, une nouvelle manière d’affamer les peuples. Je pense que ça pourrait être bien plus grave.
J’ai déjà brièvement abordé ce point et comme promis, j’y reviendrai en profondeur avec de nombreux articles qui traitent des armes climatiques, en usage intensif depuis une vingtaine d’années – vous savez, le « changement climatique ». Je vous donnerai ensuite ma conclusion et vous pourrez ainsi juger, faits à l’appui, si elle est hâtive, erronée, délirante ou quoique ce soit de ce genre. Notre maintenant vieil ami Igor est apparemment tombé sur une piste qui y mène.
Des « plantes piégeuses de carbone » OGM conçues en laboratoire pour remplacer les pâturages
Leurs racines en polymère ne pourrissent jamais. Qu’est-ce qui pourrait bien mal tourner?
Igor Chudov
5 juillet
J’avais décidé d’écrire sur un nouveau sujet pour éviter que mes lecteurs ne s’ennuient ou ne soient trop attristés par les récentes nouvelles sur le taux de natalité. Je me suis donc connecté sur le site du Forum Economique Mondial, avec l’espoir de parcourir leurs articles un moment en quête de quelque idée délirante sur laquelle écrire.
Il s’est avéré que le tout premier article ÉTAIT une idée délirante!
Le Forum Economique Mondial a une nouvelle proposition (archive): des cultures modifiées dont les racines NE POURRISSENT PAS lorsque les plantes meurent, et » piègent le carbone « .
Explication: comment des semences modifiées pourront combattre le changement climatique
Leur projet (selon l’article) est le suivant:
Nous faire arrêter de manger de la viande: « La diminution de la superficie des terres consacrées au bétail réduira les émissions de méthane« .
Planter des cultures génétiquement modifiées à la place des pâturages, qui piégeraient le carbone. « En utilisant une molécule trouvée dans la peau des avocats et des cantaloups, ces racines modifiées peuvent mieux résister à la décomposition, minimisant ainsi la fuite du carbone.«
Donc, après que nous ayons cessé de manger de la viande, ils prévoient de liquider les pâturages et de planter ces plantes génétiquement modifiées » piégeuses de carbone » sur les pâturages.
Ces plantes auraient des racines polymères génétiquement modifiées (archive) qui ne se décomposent pas. Aux fins de notre présent exposé sur la décomposition, nous imaginerons que ces racines sont faites de polymères plastiques, comme des fibres ou des cordes en plastique.
La clé réside dans les polymères riches en carbone tels que la subérine, que l’on trouve dans le liège, l’écorce de cantaloup, la peau d’avocat et les racines des plantes. Comme ces polymères absorbent le carbone et résistent à la décomposition, ils ont un potentiel énorme pour piéger et contenir le CO2.
Ainsi, selon le projet du FEM, ces plantes génétiquement modifiées pousseraient dans d’anciens pâturages, auraient des racines en polymère et mourraient chaque année, MAIS LES RACINES NE SE DÉCOMPOSERAIENT PAS. Comme les racines ne se décomposent pas, le sol sera progressivement imprégné d’un enchevêtrement de plus en plus dense de racines polymères qui ne disparaîtront jamais. Ces racines retiendront le CO2 pour toujours.
Génial, non? Sauf que j’ai quelques questions:
Le sol de ce pâturage sera-t-il condamné de façon permanente à accueillir ces plantes génétiquement modifiées, puisque aucune autre plante ne pourra pénétrer dans l’enchevêtrement de racines polymères plastiques et ce, jusqu’à ce que ce sol obstrué ne permette plus aucune culture?
Qu’adviendra-t-il de la diversité des plantes de pâturage indigènes qui n’ont jamais évolué pour pousser sur un sol obstrué par ces plantes génétiquement modifiées qui ne pourrissent jamais?
Qu’adviendra-t-il des insectes tels que les abeilles, qui vivent des plantes de pâturage indigènes et de leur pollen?
Qu’adviendra-t-il des vers, qui ne pourront plus se déplacer dans le sol?
Qu’arrivera-t-il aux oiseaux, qui mangent ces insectes et ces vers?
Qu’adviendra-t-il des animaux fouisseurs, qui ne pourront plus se terrer dans ces enchevêtrements?
Et si, comme dans le cas du Sars-Cov-2, ces plantes qui obstruent le sol et ne pourrissent jamais s’échappent et supplantent les plantes sauvages partout ailleurs? Avant de rejeter cette hypothèse, sachez que ces plantes doivent supplanter les plantes naturelles des pâturages pour prendre racine dans les anciens pâturages.
Une telle occupation incontrôlée d’un nouvel écosystème s’est déjà produite notamment dans le cas des lapins en Australie. Les lapins ont été introduits sans trop réfléchir et ont supplanté les autres animaux sauvages, devenant ainsi une menace pour l’écosystème australien. Ces lapins ont également dévoré toutes les plantes qu’ils pouvaient manger, laissant un sol stérile, avant de mourir en masse par la suite, mais sans jamais renoncer à leur domination sur l’écosystème. Heureusement, les lapins d’Australie n’ont pas été conçus pour ne jamais se décomposer.
Et, enfin, la préoccupation majeure: Que se passera-t-il si ces plantes réussissent si bien et se répandent au-delà des pâturages, qu’elles retirent TROP de carbone de l’atmosphère, transforment tous les sols en un enchevêtrement sans fin de racines mortes semblables à du plastique, et ne laissent plus de dioxyde de carbone pour nourrir les plantes normales et le plancton?
N’oubliez pas que toutes les plantes ont besoin de CO2 pour se développer: elles le captent par photosynthèse et le transforment en matière végétale. Aucune plante ne peut vivre sans CO2!
Si elles ne sont pas contrôlées, ces » usines de séquestration du carbone » conçues en laboratoire pourraient aspirer le CO2 de l’atmosphère et saturer le sol de fibres polymères non décomposées, mettant ainsi fin à la vie de nos plantes qui dépendent du CO2.
Nous avons un problème avec le Sars-Cov-2, que la science a été capable de concevoir, mais pas d’arrêter. Et si les plantes génétiquement modifiées se répandaient au-delà des pâturages, dans les champs et les forêts sauvages?
Et si cela se terminait par une Terre gelée (en raison de l’élimination d’une trop grande quantité de CO2), stérile (en raison de racines de polymères empêchant une croissance normale et d’une trop faible quantité de CO2 pour soutenir le développement des plantes et des plantes aquatiques), grise et ne laissant aucune place à toute autre vie végétale?
Je doute que les rêveurs du WEF se pose ces questions. Ou bien se les posent-ils? Y a-t-il quelqu’un qui ne soit pas payé par le WEF et qui étudie la question avec le plus haut degré de scepticisme? Ou bien les acolytes rémunérés du WEF rejettent-ils délibérément des préoccupations pourtant raisonnables en les qualifiant de » théories du complot « , en faisant appel à des » vérificateurs de faits » rémunérés?
Je comprends qu’il y a de l’argent à gagner en achetant des pâturages et en les convertissant en plantes à racines polymères, en recueillant des « crédits carbone » et en faisant des profits. Je suis pro-entreprise. En même temps, je veux que ma planète offre un avenir à mes enfants et (espérons-le) à mes petits-enfants.
Ces personnes travaillent sur des projets farfelus, en utilisant des milliards de dollars de fonds obscurs, sans aucune supervision ou questionnement de la part des adultes. Cela me rappelle les « virologistes », qui s’amusent à créer des virus chimériques, sans surveillance efficace. Nous savons comment cela a fini.
Planteriez-vous ces plantes dans votre jardin pour aider à piéger le CO2?
Texte original
Lab-Designed GMO « Carbon Capture Plants » to Replace Pastures
Their Polymer Roots Never Rot. What can go wrong?
Igor Chudov
Jul 5
I decided to write about something new so that my readers would not get bored or too saddened by the recent birth rate news. So, I logged onto the World Economic Forum’s website, hoping to wade through their articles for a while in search of some random crazy idea to write about.
It turned out that the very first article WAS a crazy idea!
The World Economic Forum has a new proposal (archive): engineered crops whose roots DO NOT ROT when the plants die, and “capture carbon”.
Their plan (per article) is as follows:
Make us stop eating meat: “Decreasing the amount of land devoted to livestock will reduce methane emissions”
Plant genetically engineered crops in place of pastures, that would capture carbon. “By using a molecule found in avocado and cantaloupe skins, these engineered roots can better resist decomposition, minimizing carbon escape.”
So, after we stop eating meat, they plan on liquidating pastures and planting those genetically engineered “carbon-capturing” plants on the pasture land.
The plants would have genetically altered polymer roots (archive) that will not decompose. Think of these roots, for the purposes of discussing decomposition, as being made of plastic polymers, like plastic fibers or ropes.
Thus, the WEF plan goes, these GM plants would grow in former pastures, grow polymer roots, and die every year, BUT THE ROOTS WILL NOT DECOMPOSE. Since the roots do not decompose, the soil will gradually become firmly permeated by a thickening tangle of never-disappearing polymer roots. Those roots would hold CO2 forever.
Great right? Except that I have some questions:
Will this pasture soil be basically permanently condemned to hosting these genetically modified plants, since no other plants could penetrate the tangles of plastic-like polymer roots until the jammed soil no longer supports any growth at all?
What will happen to the diversity of native pasture plants that never evolved to grow on soil which is blockaded by these genetically modified, never-rotting plants?
What will happen to insects such as bees, living off native pasture plants and their pollen?
What will happen to worms, no longer able to move through the soil?
What will happen to the birds, who eat those insects and worms?
What will happen to burrowing animals, who no longer would be able to burrow in the tangles?
What if, like Sars-Cov-2, these soil-clogging, never-rotting plants escape and outcompete wild plants everywhere else? Before you dismiss that, please realize that these plants have to outcompete natural pasture plants to take root in the former pastures.
Such uncontrolled occupation of a new ecosystem happened with rabbits in Australia, for example. The rabbits were brought in without much forethought and outcompeted other wild animals and became a threat to Australia’s ecosystem. Those rabbits also ate all plants they could eat, leaving barren soil, before dying off en masse after that but never relinquishing their ecosystem dominance. Thankfully, the Australian rabbits were not designed to never decompose.
And, lastly, the biggest concern: What if these plants become so successful and widespread beyond pastures, that they remove TOO MUCH carbon from the atmosphere, turn out all soil into an endless tangle of dead plastic-like root material, and leave no other carbon dioxide to feed normal plants and plankton?
Remember that all plants need CO2 to grow: they capture it via photosynthesis and convert it into plant material. No plants can live without CO2!
If not controlled, the lab-designed “carbon capturing plants” could suck CO2 out of the atmosphere and make soil logged with non-decomposing polymer fibers, and end our plant life which depends on CO2.
We are having a problem with Sars-Cov-2, which science was able to design, but isn’t able to stop. What if the genetically modified plants spread beyond pastures, into fields and wild forests?
What if this ends with the Earth being a frozen (due to too much CO2 removed), barren (due to polymer roots preventing normal growth and too little CO2 to support plant and aquatic plant development), grey planet with no room for any other plant life?
I doubt that any WEF dreamer is asking these questions. Or are they? Is there anyone not on their payroll who is looking at this with the absolutely highest degree of skepticism? Or are WEF’s paid acolytes purposely dismissing such reasonable concerns as “conspiracy theories” using paid “fact checkers”?
I understand that there is money to be made from buying pastures and converting them to polymer-rooted plants and capturing “carbon credits” and making profits. I am pro-business. At the same time, I want my planet to have a future for my kids and (hopefully) future grandchildren.
These people are working on outlandish projects, using billions in dark funding, with essentially no adult supervision or questioning allowed. This reminds me of “virologists”, messing around creating chimeric viruses, without effective oversight. We know how that ended.
Would you plant those plants in your garden to help capture CO2?
Encore un article de John Paul, qui est très éclectique dans le choix de ses sujets pour une bonne raison: ils font tous partie du même système complexe, ce qui est sa spécialité.
Je traduirai d’une traite la première et la deuxième partie – qui paraîtra demain – de son autre article « The coming chaos« . J’ai lu hier un autre article intéressant de notre ami Igor Chudov que j’ai décidé aussi de traduire – j’ai oublié de quoi il parle, c’est dire à quel point je suis moi-même éclectique. Le papier de Miles sur le canular nucléaire est également en cours de traduction, ainsi qu’un papier que je suis en train d’écrire – ça m’arrive – pour un éclairage historique sur l’ensemble du système, de son mécanisme, de son objectif et de sa prochaine phase.
Donc du pain sur la planche, malgré la pénurie de blé. Normal, j’utilise de la farine sans gluten.
La deuxième partie du billet d’hier sera publiée demain, car j’ai dû assister à une réunion avec un ami aujourd’hui. Néanmoins, je pense qu’à long terme, ce sujet est assez important.
On sait depuis un certain temps qu’il existe une campagne intensive en faveur d’un changement de régime alimentaire au niveau planétaire, visant à amener la majorité de la population mondiale à passer des protéines animales à différentes formes de protéines synthétiques. L’une d’entre elles, privilégiée par beaucoup de ceux qui soutiennent ce changement dans le cadre de différents projets, est celle à base de plantes. Si quelqu’un vous agace au sujet des protéines d’origine végétale, montrez-lui simplement ceci. Les protéines d’origine végétale n’auront jamais la même valeur nutritionnelle que les protéines animales, quel que soit la quantité d' » additifs » ou de modifications génétiques.
[NdT. il s’agit d’une étude scientifique publiée par Nature, dont je vous livre la traduction sous l’image ci-dessous. Les résultats de l’analyse sont très intéressants mais moins que les chiffres des revenus générés par cette industrie, qui figurent à la fin de l’extrait. Demandez-vous pourquoi les vaches dans les prés sont soudain devenues une menace existentielle.]
Une comparaison métabolomique de la viande d’origine végétale et de la viande nourrie à l’herbe révèle de grandes différences nutritionnelles malgré des tableaux de valeurs nutritives comparables.
Stephan van Vliet 1, James R. Bain1 , Michael J. Muehlbauer 1 , Frederick D. Provenza2 , Scott L. Kronberg3 , Carl F. Pieper1 & Kim M. Huffman 1
Une nouvelle génération de substituts de viande d’origine végétale – formulés pour imiter le goût et la composition nutritionnelle de la viande rouge – a suscité un intérêt considérable de la part des consommateurs, des chercheurs et des médias. Cela a soulevé la question de savoir si les substituts de viande d’origine végétale représentent des substituts nutritionnels appropriés à la viande animale. L’objectif de notre étude était d’utiliser la métabolomique non ciblée pour fournir une comparaison approfondie des profils métaboliques d’un substitut de viande végétal populaire (n = 18) et du bœuf haché nourri à l’herbe (n = 18) appariés pour la taille de la portion (113 g) et la teneur en matières grasses (14 g). Malgré des similitudes apparentes basées sur les tableaux de valeur nutritive, notre analyse métabolomique a révélé que l’abondance des métabolites entre l’alternative carnée d’origine végétale et le bœuf haché d’origine végétale différait de 90 % (171 métabolites sur 190 métabolites profilés ; taux de fausse découverte ajusté p < 0,05). Plusieurs métabolites ont été trouvés exclusivement (22 métabolites) ou en plus grande quantité dans le bœuf (51 métabolites) (tous, p < 0,05). Des nutriments tels que l’acide docosahexaénoïque (ω-3), la niacinamide (vitamine B3), la glucosamine, l’hydroxyproline et les antioxydants allantoïne, ansérine, cystéamine, spermine et squalène étaient parmi ceux que l’on ne trouve que dans le bœuf. Plusieurs autres métabolites ont été trouvés exclusivement (31 métabolites) ou en plus grande quantité (67 métabolites) dans la viande alternative d’origine végétale (tous, p < 0,05). L’ascorbate (vitamine C), les phytostérols et plusieurs antioxydants phénoliques tels que la loganine, le sulfurol, l’acide syringique, le tyrosol et l’acide vanillique étaient parmi les métabolites uniquement présents dans la viande végétale. De grandes différences dans les métabolites au sein de diverses classes de nutriments (par exemple, les acides aminés, les dipeptides, les vitamines, les phénols, les tocophérols et les acides gras) ayant des rôles physiologiques, anti-inflammatoires et/ou immunomodulateurs indiquent que ces produits ne doivent pas être considérés comme réellement interchangeables sur le plan nutritionnel, mais pourraient être considérés comme complémentaires en termes de nutriments fournis. Les nouvelles informations que nous fournissons sont importantes pour permettre aux consommateurs et aux professionnels de la santé de prendre des décisions éclairées. Nos données ne permettent pas de déterminer si l’une ou l’autre des sources est plus saine à consommer.
D’ici 2050, les systèmes alimentaires mondiaux devront répondre aux besoins alimentaires de près de 10 milliards de personnes. Pour répondre à cette demande de manière saine et durable, il est avancé que les régimes alimentaires bénéficieraient d’une évolution vers la consommation de davantage d’aliments d’origine végétale et de moins de viande, en particulier dans les pays occidentaux1 . On se demande donc si les nouveaux substituts de viande d’origine végétale représentent des alternatives saines et nutritionnellement adéquates à la viande2–5.
La nouvelle génération d’alternatives à la viande d’origine végétale, telles que Impossible Burger et Beyond Burger, connaît un succès croissant auprès des consommateurs. Leur succès a incité d’autres entreprises alimentaires internationales – y compris des entreprises de viande traditionnelles – à investir dans leurs propres versions de produits6 . Le secteur mondial des substituts de viande d’origine végétale a connu une croissance substantielle et devrait passer de 11,6 milliards de dollars en 2019 à 30,9 milliards de dollars en 2026, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 15 % (figure 1). En revanche, le secteur de la viande s’attend à un TCAC de 3,9 % pendant cette période et à atteindre une valeur de marché de 1.142,9 milliards de dollars en 20237.
L’autre, que j’ose qualifier de plus malfaisante de mon point de vue, est le tout à base d’insectes. Étant farouchement opposé aux formes synthétiques de protéines, il ne m’est jamais venu à l’esprit de vérifier ce qui suit. Cela a été porté à mon attention par Zack Vorhees, alias Perpetual Maniac, qui est devenu célèbre lorsqu’il a décidé de dénoncer l’ingérence de Google dans de nombreux aspects de la société.
Une évaluation parasitologique des insectes comestibles et de leur rôle dans la transmission des maladies parasitaires aux humains et aux animaux
Remigiusz Gałęcki 1 Rajmund Sokół 2 1 Département de prévention vétérinaire et d’hygiène alimentaire, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Warmia et Mazury, Olsztyn, Pologne. 2 Département de parasitologie et des maladies invasives, Faculté de médecine vétérinaire, Université de Warmia et Mazury, Olsztyn, Pologne
Résumé
Depuis le 1er janvier 2018 est entré en vigueur le règlement (UE) 2015/2238 du Parlement Européen et du Conseil du 25 novembre 2015, introduisant le concept de » nouveaux aliments « , y compris les insectes et leurs parties. L’une des espèces d’insectes les plus utilisées sont: les vers de farine (Tenebrio molitor), les grillons domestiques (Acheta domesticus), les blattes (Blattodea) et les criquets migrateurs (Locusta migrans). Dans ce contexte, la question insondable est le rôle des insectes comestibles dans la transmission de maladies parasitaires susceptibles de poser des pertes significatives lors de leur reproduction et représentent un risque pour les êtres humains et les animaux. L’objectif de cette étude était d’identifier et d’évaluer les formes de développement des parasites colonisant les insectes comestibles dans les élevages domestiques et les animaleries en Europe centrale et de déterminer le risque potentiel d’infections parasitaires pour les humains et les animaux. Le matériel expérimental comprenait des échantillons d’insectes vivants (imagines) provenant de 300 fermes domestiques et animaleries, dont 75 fermes de vers de farine, 75 fermes de grillons domestiques, 75 fermes de cafards siffleurs de Madagascar et 75 fermes de criquets migrateurs. Des parasites ont été détectés dans 244 (81,33%) des 300 (100%) élevages d’insectes examinés. Dans 206 (68,67 %) des cas, les parasites identifiés étaient pathogènes pour les insectes uniquement; dans 106 (35,33 %) des cas, les parasites étaient potentiellement parasitaires pour les animaux; et dans 91 (30,33 %) des cas, les parasites étaient potentiellement pathogènes pour les humains. Les insectes comestibles constituent un réservoir sous-estimé de parasites humains et animaux. Notre recherche indique le rôle important de ces insectes dans l’épidémiologie des parasites pathogènes pour les vertébrés. Les examens parasitologiques menés suggèrent que les insectes comestibles pourraient être le vecteur de parasites le plus important pour les animaux insectivores domestiques. D’après nos études, les recherches futures devraient se concentrer sur la nécessité d’une surveillance constante des élevages d’insectes étudiés pour détecter les agents pathogènes, augmentant ainsi la sécurité de l’alimentation humaine et animale.
Des parasites ont été détectés dans 81% de l’échantillon, dont au moins 30% sont connus pour être potentiellement dangereux pour l’homme. L’article comporte une section entière sur chaque type de parasite présentant un risque pour l’homme. Un grand nombre d’entre eux affectent généralement les poumons et l’intestin. Heureusement que nous n’avons pas connu de pandémie d’un virus respiratoire connu pour attaquer à la fois l’intestin et les poumons.
Les nouveaux aliments, tels que les insectes comestibles et les produits alimentaires à base d’insectes, pourraient jouer un rôle important dans l’alimentation humaine et animale à l’avenir. L’identification des dangers associés à la consommation d’insectes est fondamentale pour garantir la sécurité des consommateurs et des directives réglementaires adéquates pour les opérateurs du secteur alimentaire. Bien que des études antérieures se soient concentrées sur la contamination microbiologique des insectes comestibles frais ou transformés, peu d’informations sont disponibles sur l’occurrence de parasites d’origine alimentaire, tels que Toxoplasma gondii, dont les cycles de vie en font des candidats pour la contamination potentielle des substrats d’élevage d’insectes. Nous avons donc étudié la présence de T. gondii contaminant dans les insectes comestibles d’élevage afin d’écarter ce risque supplémentaire pour les consommateurs. Quatre espèces d’insectes les plus couramment utilisées comme aliments pour la consommation humaine ont été analysées : le ver de farine, le criquet migrateur africain, le grillon domestique et le ver à soie. Les échantillons comprenaient des spécimens vivants mais aussi des insectes comestibles peu transformés (déshydratés) et hautement transformés. Des traces d’ADN de T. gondii ont été détectées dans des échantillons de vers de farine déshydratés. Ces résultats soulignent la nécessité de mettre en œuvre de bonnes pratiques d’élevage et de transformation, en accordant une attention particulière à la sécurité du stockage et de la manipulation des aliments et des substrats utilisés pour les insectes comestibles, afin de réduire le risque que T. gondii entre dans la chaîne alimentaire humaine.
FAITS MARQUANTS
– L’ADN de Toxoplasma gondii a été détecté dans 1 (6,25%) des 16 échantillons d’insectes comestibles.
– Un ver de farine déshydraté a été trouvé contaminé par l’ADN du parasite.
En fait, après que cette question ait été portée à mon attention, il a suffi de passer 30 minutes dans n’importe quel moteur de recherche universitaire pour obtenir une douzaine de résultats remontant à près de 10 ans au sujet des préoccupations concernant la sécurité des insectes comestibles. On va de plus en plus forcer les gens à abandonner leur régime alimentaire normal au profit d’un régime synthétique.
Et compte tenu de ce qui s’est passé ces deux dernières années et à quel point les gouvernements se sont inquiétés des vaccins expérimentaux, pensez-vous vraiment qu’ils s’opposeront à cela ou se préoccuperont le moins du monde de questions de sécurité?
Ces observations suggèrent que les parasites peuvent servir de moteur d’écosystème pour les microbes intestinaux en modifiant le paysage physique dans lequel ils résident. En outre, les données actuelles suggèrent que le type d’effets observés peut différer largement entre les helminthes et les protozoaires parasites. Alors que les helminthes peuvent favoriser la fonction barrière et limiter la translocation bactérienne, les protozoaires parasites virulents peuvent souvent avoir l’effet inverse, en dégradant la fonction barrière et en permettant une interaction plus étroite entre les bactéries et l’épithélium. Ce contraste est illustré par la série d’interactions entre le microbiote et deux types de parasites – les nématodes Trichuris spp. et le parasite protozoaire T. gondii – dont on sait ou pense qu’elles impliquent des modifications de la fonction de barrière épithéliale.
Compte tenu de tout ce que nous savons jusqu’à présent sur le SARS-CoV-2, dites-moi si manger des insectes parasités est une bonne idée? [NdT. comme l’a très bien expliqué John Paul et des centaines d’autres auteurs, le SARS-CoV-2 endommage la fonction épithéliale] Personne ne s’en soucie, et de toute façon, ils nous mettront la pression.
Un très grand merci à tous ceux qui me soutiennent ici et à ceux qui utilisent KoFi =) !
Texte original
Edible insects, parasites, microbiome
I will never eat the bugs.
John Paul
Jun 21
Part II of yesterday’s post is coming tomorrow, had to attend a meeting today with a friend. Nonetheless, I think long-term this is fairly important.
It has been known for quite a while there is a massive push for planetary dietary change, steering the majority of the world’s population from animal protein to different forms of synthetic protein. One favored by many of the ones pushing this change under different agendas is plant-based. If anyone ever annoys you about plant-based protein, just show them this. Plant-based will never have the same nutritional value as animal protein, regardless of how much they “add” or gene edit it.
The other, dare I say more nefarious from my perspective, is bug-based everything. Being vehemently against synthetic forms of protein it never crossed my mind to check for the following. This was brought to my attention my Zack Vorhees, aka Perpetual Maniac, came to fame when he decided to whistleblow Google meddling with many aspects of society.
Parasites were detected in 81% of the sample, and at least 30% are known to be potentially harmful to humans. There is a whole section on each type of parasite that could be harmful to humans in the paper. Quite a few of these usually affect the lungs and the gut. Thankfully we haven’t been through a pandemic with a respiratory virus known to attack both the gut and lungs.
In fact, after this was brought to my attention, merely spending 30 minutes in any academic search engine will get you dozen or so results going back almost 10 years on the concern about the safety of edible insects. There will be an ever-growing push to force people out of normal diets and into synthetic ones.
And given the last two years and how concerned governments were with experimental vaccines, do you really think they will oppose this or have any safety concerns at all ?
Together, these observations suggest that parasites can serve as ecosystem engineers for gut microbes by altering the physical landscape in which they reside. Moreover, current evidence suggests that the type of effects observed may broadly differ between parasitic helminths and protozoa. While helminths can promote barrier function and limit bacterial translocation, virulent parasitic protozoa may often have the opposite effect, degrading barrier function and allowing closer interaction between bacteria and the epithelium. This contrast is illustrated by the suite of interactions between the microbiota and two types of parasites—Trichuris spp. nematodes and the protozoan parasite T. gondii—many of which are known or thought to involve changes to epithelial barrier function
Given everything we know so far about SARS-CoV-2, you tell me if eating parasite-ridden bugs is a great idea ? Not that anyone care, they will push it hard anyway.
A very big thank you to all supporters here and those who use KoFi =) !
La nouvelle loi néerlandaise stipule: les agriculteurs ne seront plus jamais autorisés à être agriculteurs après la vente (forcée) de leur exploitation.
Et on continue avec deux infos sur le même sujet, et un petit billet de notre ami Jeff Childers. Observez la chronologie…
Bill Gates et le supermarché néerlandais de la fausse viande
Le ministre néerlandais qui a fait adopter la loi sur l’azote, qui donne au gouvernement le pouvoir d’exproprier les terres de nos agriculteurs, a un frère qui possède le supermarché en ligne @picnic. Devinez qui a investi 600 millions de dollars dans cette entreprise? Bill » fausse viande » Gates. Voilà le vrai visage de la corruption.
Incendie mystérieux d’une supermarché financé par Bill Gates
La destruction par le feu, dimanche, d’un dépôt alimentaire néerlandais destiné à un service de livraison en ligne respectueux du climat a suscité des théories conspirationnistes selon lesquelles l’incendie serait lié à l’un de ses principaux investisseurs, Bill Gates.
L’entrepôt abritait les produits destinés à Picnic dans la ville néerlandaise d’Almelo, à environ 90 miles à l’est d’Amsterdam.
Picnic, dont la valorisation est estimée à plus d’un milliard de dollars, se présente comme une licorne [NdT. « licorne » désigne une startup valorisée à plus d’un milliard de dollars, non cotée en bourse et non filiale d’un grand groupe – Wiki] respectueuse du climat qui offre un service de livraison aux clients directement depuis ses centres de distribution. Le centre d’Almelo dessert environ 200 villes en Allemagne, en France et aux Pays-Bas.
Les produits alimentaires sont transportés jusqu’aux portes des clients dans de petites camionnettes entièrement électriques.
L’année dernière, Michiel Muller, le PDG de Picnic, âgé de 57 ans, a déclaré au site d’information financière néerlandais Quote que la plupart des 604 millions de dollars que la société a levés auprès d’investisseurs pour financer son expansion européenne provenaient de la Fondation Bill et Melinda Gates.
La réputation de Picnic en tant qu’alternative respectueuse du climat, qui propose des substituts de viande et des produits végétariens et végétaliens, a également alimenté les spéculations selon lesquelles la société aurait été prise pour cible par les agriculteurs ou leurs partisans.
Les enquêteurs se penchent sur l’incendie, qui était suffisamment grave pour mobiliser plusieurs unités de la brigade de pompiers locale, selon Dutch News.
L’incendie du dépôt, qui emploierait une soixantaine de personnes, n’a causé ni blessure ni décès.
L’incendie a également suscité des discussions en ligne selon lesquelles il s’agirait d’un incendie criminel visant à exercer des représailles contre M. Gates, qui est impopulaire auprès des conservateurs en raison de sa position en faveur du climat.
🔥 Les Hollandais ne plaisantent pas. Les Pays-Bas sont en feu. Enfin, certaines parties des Pays-Bas. Des parties appartenant à un certain Gill Bates ou quelque chose comme ça:
BREAKING: A Bill Gates Foundation supermarket in the Netherlands that focuses on new-age foods like plant protein meat has spontaneously caught fire in the middle of the night. https://t.co/363xQ3IVwhpic.twitter.com/IpAgYsrGmA
Un supermarché de la Fondation Bill Gates aux Pays-Bas, qui se spécialise dans la nourriture new age telle que la viande à base de protéines végétales a spontanément pris feu en pleine nuit. DutchUprising.com
Au moins, on en parle enfin dans les journaux. Les agriculteurs néerlandais ont fait suffisamment de bruit pour que les médias les reconnaissent timidement. L’AP a publié un article à peine informatif ce week-end, intitulé « La colère mijote chez les agriculteurs néerlandais qui s’opposent aux mesures de réduction de la pollution ».
Mijote.
L’AP a provisoirement qualifié la fermeture nationale aux Pays-Bas de simple « été de mécontentement » pour les agriculteurs exaspérés: « Les agriculteurs néerlandais sont engagés dans un été de mécontentement qui ne montre aucun signe d’apaisement. » L’agence de presse a cependant presque immédiatement dévoilé son jeu en déclarant que l’expérience néerlandaise pourrait « préfigurer des réformes similaires – et des manifestations – dans d’autres pays européens où les agriculteurs rejettent également des polluants ».
Haha. Des agriculteurs qui rejettent des polluants. Elle est bonne. Mais … ET LA NOURRITURE, bande d’idiots?
Et quel est exactement le polluant rejeté? L’AP dit : « L’azote en suspension dans l’air provoque du smog et des particules minuscules qui nuisent à la santé des gens. »
De l’azote en suspension dans l’air. Hmm. De quoi est faite l’atmosphère déjà? Tas de crétins. Vous savez d’où vient l’azote pour les engrais à la base? Il est distillé à partir DE L’AIR.
Les secteurs que le Forum Economique Mondial (FEM) a désigné comme cibles du Grand Reset – agricole, transport, bancaire, enseignement, médical et surtout énergie – sombrent dans le chaos, et, comme vous en aurez un bref aperçu ici, la révolte. Selon les textes du précité FEM, elle était attendue et, comme toutes les « révolutions », indispensable à la mise en place du Projet.
Je rejoins donc l’auteur quand il recommande de ne participer à aucun de ces événements, à quoi j’ajouterai: évitez les rassemblements, les déplacements inutiles (surtout en avion), n’achetez que l’essentiel, en quantité suffisante pour plusieurs mois, n’investissez que dans votre infrastructure privée et surtout boycottez autant que possible tous les secteurs précités. L’idée est de provoquer un énorme goulot d’étranglement dans la consommation, qui désamorcerait la présente tactique de pénuries et troubles civils – et le contrôle qui s’ensuivra immanquablement.
L’idée est que ce ne sont pas les peuples qui sont non-essentiels, mais eux et leur système. Il serait temps de l’acter et d’apprendre à se passer de leurs services. C’est la seule révolte utile.
Cet article a été rédigé sous l’impulsion du moment, j’avais en tête d’écrire aujourd’hui, mais les événements se succèdent à une vitesse à laquelle je ne m’attendais pas. Vous êtes probablement déjà au courant de certains d’entre eux, que je couvrirai néanmoins, et il y en a d’autres que vous ne connaissez probablement pas. J’aborderai également certaines des raisons de ces événements.
Les agriculteurs néerlandais sont engagés dans un été de mécontentement qui ne semble pas vouloir s’apaiser.
Des agriculteurs manifestants bloquent un pont-levis aux écluses du canal Princess Margriet, empêchant tout trafic maritime de passer à Gaarkeuken, dans le nord des Pays-Bas, lundi 4 juillet 2022. Les agriculteurs néerlandais en colère contre les projets du gouvernement visant à réduire les émissions ont également utilisé lundi des tracteurs et des camions pour bloquer les centres de distribution des supermarchés, les dernières actions en date d’un été de mécontentement dans le lucratif secteur agricole du pays. (AP Photo/Peter Dejong)
MAASLAND, Pays-Bas – Des balles de foin brûlent le long des autoroutes néerlandaises. Les rayons des supermarchés restent vides car les centres de distribution sont bloqués par les agriculteurs. Puis, au crépuscule, un policier sort son pistolet et tire sur un tracteur.
Les agriculteurs néerlandais sont en proie à un été de mécontentement qui ne semble pas vouloir s’apaiser. Leur cible? Les plans du gouvernement visant à réduire les émissions d’oxyde d’azote et d’ammoniac qui, selon lui, menacent de détruire leur mode de vie agricole et de les mettre en faillite.
Les objectifs de réduction pourraient modifier radicalement le lucratif secteur agricole des Pays-Bas, connu pour son agriculture intensive, et pourraient également préfigurer des réformes similaires – et des manifestations – dans d’autres nations européennes où les agriculteurs rejettent également des polluants.
Comme beaucoup d’entre vous le savent probablement déjà, les Néerlandais ont » manifesté » (j’utiliserai le mot révolte dans la suite du texte) contre la décision du gouvernement de modifier les règles relatives aux émissions. La réduction prévue est de nature et de taux assez similaires à ceux de certains autres pays (je parlerai des autres ici aussi), une diminution de 30% des émissions des sous-produits de l’agriculture.
Les exploitations agricoles qui ne se conformeront pas ou n’atteindront pas les objectifs fixés seront confisquées par le gouvernement. Après quelques recherches dans les documents juridiques, les gens ont découvert que les terres seraient vendues à des intérêts privés pour construire un projet lié au FEM.
L’ESG [NdT. critères environnementaux, sociaux et de gouvernance], le cadre permettant de pousser ces politiques vertes et ces changements drastiques, est la création de Klaus Schwab, qui l’appelle le « capitalisme des parties prenantes ».
Cela a entraîné l’Allemagne et l’Italie sur la même voie de la révolte.
L’Allemagne est solidaire, la Pologne se joint à elle depuis l’autre côté du pays.
Peu après, les agriculteurs allemands ont rejoint les manifestants néerlandais pour bloquer la route à leur frontière commune.
L’Allemagne elle-même a vu ses associations d’agriculteurs contester un amendement à la loi sur les énergies renouvelables récemment adopté par le parlement du pays. Alors qu’il vise à accélérer l’expansion des énergies renouvelables à Berlin, le groupe déplore que l’amendement n’apporte pas un soutien suffisant à la production de biogaz.
« Il est totalement incompréhensible qu’au milieu de cette crise énergétique de grande ampleur, une source d’énergie domestique durable comme le biogaz se voit limitée en matière de production d’électricité, de chaleur et de biométhane », a déclaré Bernhard Krüsken, secrétaire général de l’Association des Agriculteurs Allemands.
L’Italie en chaleur
En plus de la sécheresse à laquelle l’Italie est actuellement confrontée, la chaleur des manifestations grandissantes des agriculteurs s’accumule sur les routes des zones rurales. Les tracteurs qui bloquent les routes principales menacent de « venir à Rome » si l’inaction du gouvernement se poursuit.
Ces révoltes ne sont pas les seules. L’économie sri-lankaise s’est totalement effondrée, et les gens se sont révoltés. Comme je l’ai écrit il y a plusieurs mois (ce sont des captures d’écran…lol)
Si je mentionne le Sri Lanka dans quelques messages, ce n’est pas simplement pour vous faire remarquer une tendance, mais pour quelque chose de bien plus important. Parce que la dynamique d’échec en cascade qui s’y produit se jouera également ailleurs, principalement dans les pays les plus pauvres. Ils ont connu des troubles civils majeurs.
Ce qui se passe actuellement au Sri Lanka se produira dans d’autres pays, comme je l’ai dit plusieurs fois, d’abord dans les pays pauvres, puis dans les pays « riches », et peut-être pas, peut-être des troubles localisés dans différents pays, indépendamment du statut économique mondial. Le lecteur devrait porter son attention sur la réaction des gouvernements, et surtout sur le comportement de la population. Historiquement, c’est partout la même chose. Ce qui nous amène aux nouvelles suivantes.
Comme je l’ai également écrit à propos de la Chine dans le dernier billet, voici les signes croissants des problèmes logistiques de Shanghai. Vous pouvez lire le fil entier ici.
Je vais me répéter une fois de plus, observez la dynamique qui se joue au Sri Lanka, elle se jouera aussi ailleurs, et il y aura un effort massif des médias grand public pour effacer tout cela des mémoires, sur ordre de nombreux gouvernements. Je l’ai mentionné une fois ou deux, mais les mèmes (en tant que gènes de la culture) sont comme des virus de l’esprit.
Et le virus de la révolte en temps difficiles est le plus virulent de tous, il infecte tout le monde à part les riches. Nous vivons un moment important parce que cela va se répéter dans de nombreux pays, d’abord dans les plus menacés, mais je m’attends à ce que même les pays les plus riches connaissent des variations de ce phénomène.
Passons maintenant aux autres révoltes et à leurs raisons.
Nairobi – Des centaines de Kényans sont descendus jeudi dans les rues de Nairobi pour protester contre le coût élevé de la vie, affirmant que les prix des produits de base, notamment l’huile de cuisson, la farine de maïs, la farine de blé et le sucre, ont doublé ces dernières semaines, mettant sous pression les ménages qui ont du mal à joindre les deux bouts.
Actuellement, un litre d’huile de cuisson coûte en moyenne 407 shillings, contre 350 shillings en avril, tandis que le prix de la farine de blé et de maïs est maintenant de 230 shillings pour un paquet de 2kg.
Thousands of people hold protests in Tirana, Albania against the surge in the cost of living and government corruption. Take a look:pic.twitter.com/PbsoXRfNMw
Des milliers de personnes manifestent à Tirana, en Albanie, contre la flambée du coût de la vie et la corruption du gouvernement. Voyez plutôt:
Argentina the next domino ? Anti-Government protesters in Argentina, outside of Casa Rosada chant : “Resign and Go to Cuba" 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/lv4ZEXYQti
L’Argentine, le prochain domino? Des manifestants anti-gouvernement, devant la Casa Rosada, chantent: »Démissionnez et partez à Cuba »
Et pour finir, sujet que je n’ai pratiquement couvert nulle part, la Chine connaît des problèmes bancaires depuis maintenant des mois, et certains analystes avancent que la raison du confinement sévère dans des régions qui n’avaient guère de sens était celle-ci. Tenter d’éviter une ruée vers les banques.
Ci-dessous, un gigantesque fil de discussion couvrant l’affrontement actuel entre les manifestants et le gouvernement, qui remonte également à longtemps.
The depositors are yelling “黑社会” (mafia or gangsters) at the hundreds of cops marching in.
Les déposants crient « 黑社会 » (mafia ou gangsters) aux centaines de flics qui défilent.
Il y a d’autres dynamiques en jeu en Chine que j’essaierai de couvrir plus tard, comme la montée en flèche du prix du porc, source principale et préférée de protéines en Chine, les mauvaises récoltes, la ruée bancaire susmentionnée et la fuite suspecte de données d’un milliard de citoyens chinois il y a quelques jours. Celle-ci a une portée énorme.
Recently leaked China's population data confirm my estimates: births began to decline in 1991, with no peak in 2004 or 2011; Population is now less than 1.28 billion, not the official 1.41 billion; Population began to shrink in 2018, not 2031 as officially predicted. pic.twitter.com/xCge7cTRFS
Les données sur la population chinoise qui ont récemment fait l’objet de fuites confirment mes estimations: les naissances ont commencé à diminuer en 1991, sans pic en 2004 ou 2011; la population est désormais inférieure à 1,28 milliard d’habitants, et non pas le 1,41 milliard officiel; la population a commencé à diminuer en 2018, et non en 2031 comme officiellement prévu.
La Chine connaît un effondrement démographique beaucoup plus tôt que ne le soupçonnaient la plupart des experts, ce qui constitue un problème non seulement pour le PCC, mais pour le monde entier. La Chine est un mastodonte. Une bête colossale, et lorsqu’une chose de cette taille meurt, elle peut en entraîner avec elle beaucoup d’autres. Compte tenu de tous les défis actuels auxquels elle est confrontée, je m’attends à ce que la Chine envahisse bientôt Taïwan.
Bientôt, comme dans « avant la fin de l’année »… et pendant que la plupart des gens regardent la main droite, la main gauche du magicien fait autre chose.
Les autorités déclarent qu’un incendie à présent éteint est survenu après l’explosion d’une conduite de gaz naturel qui a fait jaillir une colonne de flammes d’un champ dans le comté de Fort Bend jeudi.
Selon le bureau du gendarme de Fort Bend County Pct. 1, l’explosion s’est produite avant 11 heures dans le bloc 15400 de JoAnn près de la route FM 1952, à l’ouest de Orchard.
MISE À JOUR du 10/7/22 à 18h50: L’ordre d’évacuation de la ville de Medford suite à l’explosion et à l’incendie de samedi à l’usine de gaz ONEOK a été levé.
On ne sait toujours pas ce qui a provoqué l’explosion, mais ONEOK a déclaré à News 9 qu’elle se concentrait sur l’évaluation des dommages.
La société a déclaré dans un communiqué que personne n’avait été blessé.
Cette explosion est plus significative que les autres, l’étendue des dégâts est inconnue, mais l’explosion a été assez forte pour provoquer un tremblement de terre suffisamment fort pour être détecté (1,56 je pense). Si la structure du tuyau a été touchée, d’après les commentaires d’un des ouvriers, le délai pour l’achat de nouveaux tuyaux peut atteindre 52 semaines.
Je plaisante souvent sur le nombre de « coïncidences » qui se produisent partout, bien sûr, de la destruction des infrastructures critiques, visible pour quiconque fait preuve d’un minimum d’attention, mais c’est un sujet que j’ai abordé il y a quelques semaines sur Twitter. Cela ne relève pas de la simple défaillance, car chaque industrie du secteur de l’énergie fonctionne à pleine capacité ou manque de main-d’œuvre et de maintenance.
À ce stade, je dois soulever la question légitime de l’écoterrorisme, qui a joué un rôle important au cours de la dernière décennie, et sur lequel de nombreux articles scientifiques ont été écrits. Si vous ne prêtiez pas attention, ce que je ne reprocherais pas au lecteur, de riches enfants issus de la classe supérieure, membres de Stop Oil, se sont collés à de vieux chefs-d’œuvre artistiques. Si vous voulez vous plonger dans le sujet de l’écoterrorisme, une brève recherche avec les termes « rail » ou « feu » et « éco-terrorisme » vous procurera quelques heures de lecture.
L’écoterrorisme est également lié à la révolte et à la révolution. Comment?
Passons maintenant de l’observation et de l’analyse à mon domaine de prédilection, celui qui fut littéralement mon métier. La Théorie Mimétique Appliquée.
Tout d’abord, il convient de comprendre les mèmes, au sens où l’entendait le mot à l’origine.
Un mème est une idée, un comportement ou un style qui se propage par imitation d’une personne à l’autre au sein d’une culture et qui est souvent porteur d’une signification symbolique représentant un phénomène ou un thème particulier[4]. Un mème agit comme une unité porteuse d’idées, de symboles ou de pratiques culturelles, qui peut être transmise d’un esprit à l’autre par l’écriture, la parole, les gestes, les rituels ou d’autres phénomènes imitables ayant un thème mimé. Les partisans de ce concept considèrent les mèmes comme des analogues culturels des gènes, dans la mesure où ils s’auto-répliquent, mutent et répondent à des pressions sélectives[5].
Les mèmes, tels qu’ils ont été décrits à l’origine, sont littéralement les gènes de la culture. Certains gènes présentent un avantage évolutif par rapport à d’autres, et certains contribuent à leur propre survie et à celle de l’espèce. La révolte est l’un de ces mèmes, et c’est l’un des mèmes les plus contagieux de l’histoire de l’humanité, dont on peut facilement vérifier et suivre la trace en utilisant simplement un outil de recherche.
Un mème aussi contagieux, sous la puissante influence des réseaux, se répand loin, vite et facilement. À ce stade, compte tenu des dynamiques actuelles telles que l’inflation, la pénurie potentielle de biens, la maladie et tout le reste, il va « infecter » et se répandre avec ou sans effort ou perturbation.
Si vous voulez comprendre les mèmes et la manière dont ils vous affectent, vous et les autres, ainsi que le comportement humain, il vous suffit de faire une recherche sur René Girard ou la Théorie du Mimétisme et de vous mettre à lire. L’approfondissement de ces sujets vous sera d’une aide précieuse, notamment en ce qui concerne votre perspective et votre façon de voir le monde.
Ne participez à aucun de ces événements, même si votre cerveau vous dit que vous devez le faire. Je sais que cela semble contradictoire, mais ce n’est pas le moment, et ce n’est pas comme ça qu’il faut procéder. Mais vous êtes libre de faire ce que vous voulez, alors si vous le voulez vraiment, faites-le.
Vous devez vous attendre maintenant à ce que les choses s’accélèrent, davantage de perturbations, davantage de tout. Edwin, auteur de la Lettre d’Information d’Edwin, a écrit ceci en guise de commentaire dans un article assez récent.
Des pipelines endommagés, un assassinat de (très) haut niveau, des scandales révélés de manière encore plus explicite, une fuite de plus d’un milliard de données personnelles en Chine, il est temps de redoubler d’attention, nous pourrions voir arriver un ou plusieurs événements « majeurs »!
Cela ressemble davantage à ce à quoi on pourrait s’attendre avant une « frappe » majeure, quelle qu’elle soit, mais pas nécessairement au nom du véritable agresseur.
Nous nous dirigeons vers la possibilité réelle d’une terreur ouverte, peut-être combinée à des » faux drapeaux » créés par notre propre communauté du Renseignement.
N’écartez pas la possibilité d’une coopération entre des agents étrangers et des agents du renseignement de gouvernements nationaux pour déclencher la prochaine crise, avec tout le « déni plausible »qu’ils puissent espérer.
Je suis à ce point d’accord que j’ai reproduit le commentaire ici.
En ce qui concerne la situation de Hunter [NdT. Biden], elle est maintenant tellement publique, tellement virale, que vous trouverez des vidéos, des photos, et bien d’autres choses littéralement partout, donc si vous voulez assouvir votre curiosité et voir à quel point cet homme est dépravé, faites-vous plaisir, c’est facile à trouver, et ce n’est pas fini.
Un grand merci à tous ceux qui me soutiennent!
Texte original
Accidents, revolts and hints of ecoterror
And memes.
John Paul
Jul 11
This was a spur-of-the-moment one, I had in my mind to write today, but events are cascading at a velocity I didn’t expect. Some of these you are probably aware of already, I will cover nonetheless, others you probably are not. I will also dabble in some of the reasons these are happening.
Dutch farmers are embroiled in a summer of discontent that shows no sign of abating
Protesting farmers block a drawbridge at locks in the Princess Margriet canal, preventing all ship traffic from passing in Gaarkeuken, northern Netherlands, Monday, July 4, 2022. Dutch farmers angry at government plans to slash emissions also used tractors and trucks Monday to blockade supermarket distribution centers, the latest actions in a summer of discontent in the country’s lucrative agricultural sector. (AP Photo/Peter Dejong)
MAASLAND, Netherlands — Bales of hay lie burning along Dutch highways. Supermarket shelves stand empty because distribution centers are blocked by farmers. Then, at dusk, a police officer pulls his pistol and shoots at a tractor.
Dutch farmers are embroiled in a summer of discontent that shows no sign of abating. Their target? Government plans to rein in emissions of nitrogen oxide and ammonia that they say threatens to wreck their agricultural way of life and put them out of business.
The reduction targets could radically alter the Netherlands’ lucrative agriculture sector, which is known for its intensive farming, and may also foreshadow similar reforms — and protests — in other European nations whose farmers also pump out pollutants.
As many of you are probably aware by now, the Dutch have been “protesting” (I will use the word revolting from here on out) the government’s decision on changing emissions rules. The cut is fairly similar in nature and amounts to some other countries (will cover the others here too), cutting 30% of the emission of the byproducts of farming.
Farms that don’t comply or achieve the targets, get confiscated by the government, and after some digging on legal documents, people found the land would be sold to private interest to build a project linked to the WEF.
ESG, which is the framework pushing these green policies and drastic changes is the creation of Klaus Schwab, what he calls “Stakeholder Capitalism”.
This led both Germany and Italy to follow a similar path of revolt.
Germany in solidarity; Poland joins from across the land
Soon after, German farmers joined the Dutch protesters in blocking the road on their shared border.
Germany itself has seen its farmers’ associations contesting a recently passed renewable energy act amendment by the country’s parliament. While it aims to accelerate Berlin’s renewable energy expansion, the group is lamenting that the amendment does not provide enough support for biogas production.
“It is completely incomprehensible that in the middle of this far-reaching energy crisis, a sustainable domestic energy source such as biogas is being curbed in the production of electricity, heat, and biomethane,” said Bernhard Krüsken, secretary-general of the German Farmers’ Association.
Italy in heat
Adding to the drought Italy is currently facing, the heat of mounting farmers’ protests is building up on roads in rural areas. The tractors holding up main roads are threatening to “come to Rome” should the government’s inaction continues.
These are not the only revolts. The Sri Lankan economy totally collapsed, and people went into full revolt. As I wrote months ago (these are screen captures…lol)
Nairobi — Hundreds of Kenyans on Thursday took to the streets of Nairobi to protest the high cost of living, saying the Prices of basic commodities including cooking oil, maize flour, wheat flour and sugar has doubled in recent weeks, putting pressure on households struggling to make ends meet.
Currently, a litre of cooking oil costs an average of Sh407, up from Sh350 in April, while maize and wheat flour prices are now retailing from Sh230 per 2kg packet.
Thousands of people hold protests in Tirana, Albania against the surge in the cost of living and government corruption. Take a look:pic.twitter.com/PbsoXRfNMw
Argentina the next domino ? Anti-Government protesters in Argentina, outside of Casa Rosada chant : “Resign and Go to Cuba" 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/lv4ZEXYQti
And for last, I didn’t cover much of this anywhere, but China has been experiencing banking problems for months by now, and some analysts argue the reason for harsh lockdown in regions that did little sense was this one. Attempting to avoid a bank run.
The following is a gigantic thread covering the current clash between protestors and the government, and it also goes back a long time.
The depositors are yelling “黑社会” (mafia or gangsters) at the hundreds of cops marching in.
There are other dynamics at play in China that I will try to cover later on, like the price of pork, China’s main and favorite source of protein skyrocketing, crops failing, the aforementioned bank run, and the suspicious data leak a few days ago of 1 billion Chinese citizens. Which has massive implications.
Recently leaked China's population data confirm my estimates: births began to decline in 1991, with no peak in 2004 or 2011; Population is now less than 1.28 billion, not the official 1.41 billion; Population began to shrink in 2018, not 2031 as officially predicted. pic.twitter.com/xCge7cTRFS
China is experiencing a demographic collapse much earlier than most experts suspected, which is a problem not only for the CCP, but for the world. China is a behemoth. A colossal beast, and when something of such size is dying, it can take a lot with it. Given all the current challenges they are facing, I would expect China to invade Taiwan soon.
Soon as in before this year’s end soon… and while most people are looking at the right hand, the left hand of the magician is doing something else.
Authorities say a fire is now out after an explosion along a natural gas line sent up a column of flames from a field in Fort Bend County on Thursday.
According to the Fort Bend County Pct. 1 Constable’s Office, the explosion occurred before 11 a.m. in the 15400 block of JoAnn near FM 1952, west of Orchard.
UPDATE 7/10/22 6:50PM: An evacuation order for the town of Medford has ended following Saturday’s explosion and fire at the ONEOK gas plant.
It’s still unclear what sparked it, but ONEOK told News 9 it is focusing on damage assessment.
The company said it a statement no one was hurt.
This one is more meaningful than the other ones, the extension of the damage is unknown, but the explosion was strong enough to cause an earthquake strong enough to be picked up (1.56 I think). If the pipe’s structure was affected, according to one of the worker’s comments, the lead time to buy new pipes is up to 52 weeks.
I often joke about the amount of “coincidences” around, of course, the destruction of critical infrastructure is visible to anyone paying any modicum of attention, but as a point, I raised a couple of weeks ago on Twitter. This goes beyond mere failure because every single industry in the energy sector is running at capacity or lack of labor and maintenance.
At this point, I have to raise the legitimate point of Eco-Terrorism, which has played a big part in the last decade, with many scientific papers written about it. If you were not paying attention, which I wouldn’t blame the reader for, rich upper-class kids from Stop Oil have been gluing themselves to old artistic masterpieces. If you want to look into eco-terrorism, a quick search with the terms rail or fire and ecoterrorism will give you a couple of hours of reading material.
Ecoterrorism also ties with revolt and revolution. How ?
Now we go from observation and analysis to my preferred field and one that was literally my job. Applied Mimetic Theory.
First, you need to understand memes, as the word was originally meant to be.
A meme is an idea, behavior, or style that spreads by means of imitation from person to person within a culture and often carries symbolic meaning representing a particular phenomenon or theme.[4] A meme acts as a unit for carrying cultural ideas, symbols, or practices, that can be transmitted from one mind to another through writing, speech, gestures, rituals, or other imitable phenomena with a mimicked theme. Supporters of the concept regard memes as cultural analogues to genes in that they self-replicate, mutate, and respond to selective pressures.[5]
Memes as they were originally described are quite literally the genes of culture. Some genes have an evolutionary advantage over others, and some are instrumental in the survival of themselves and the species. Revolt is one of these memes, and it is one of the most contagious memes in human history, easily verifiable and trackable merely by using some searching service.
Such a contagious meme, under the powerful effect of networks, spreads far, fast, and easily. At this point, given the current dynamics such as inflation, the potential scarcity of goods, sickness, and everything else, it will “infect” and spread with or without effort or disruption.
If you want to understand memes and how they affect you, everyone else, and human behavior, just search for Rene Girard or Mimetic Theory and start reading. Delving into these subjects will help you tremendously, especially your perspective and how you see the world.
Do not participate in any of these events, no matter how much your brain tells you that you need to. I know it seems contradictory, but now is not the time, and this isn’t how we do it. You are free to do whatever you wish, so if you really want, do it.
You should expect things to pick up pace now, more disruption, more everything. Edwin, Author of Edwin’s Newsletter wrote this as a commentary in a fairly recent piece.
Pipeline(s) damaged, a (very) high level assassination, scandals revealed even more explicitly, even a billion plus individual’s data leaked from China, time to pay particular attention, we may have one or more ‘major’ events inbound!
This is more like what we would expect prior to a major ‘strike’ of some kind, not necessarily in the name of the true attacker.
We are drifting toward overt terror as a distinct possibility, perhaps combined with ‘false flags’ of our own Intel Community’s making.
Do not discount the possibility of cooperation between foreign operatives and domestic government Intel Agents to trigger the next crisis, with all the ‘plausible deniability’ they could want baked in.
I am inclined to agree to such a degree, I replicated the comment here.
On the Hunter situation, it is now so public, so viral, you can find videos, pictures, and anything else literally everywhere, so if you want to kill your curiosity and see how depraved that man is, indulge yourself, it is easy to find, and more is coming.
Un petit article vite fait, avant de partir faire les courses. Pas pour acheter de la viande: pour ça nous nous fournissons dans une ferme bio du village, tenue par une famille très courageuse. Une fois qu’on a goûté la viande de vaches, cochons et moutons nourris au pré, ça devient impossible de tolérer le bleu-blanc-belge de supermarché, vendu au même prix. Vous en conclurez ce que vous voulez.
Bill Gates est devenu le plus grand propriétaire privé de terres agricoles aux États-Unis.
Le milliardaire mondialiste a accru ses avoirs en terres agricoles américaines, accumulant un total de 242.000 acres [NdT. environ 100.000 hectares] de la terre la plus arable d’Amérique, selon The Daily Caller.
Le procureur général du Dakota du Nord est intervenu après que le trust de Gates a acquis six parcelles de terre dans le comté de Pembina.
Le procureur général Drew Wrigley a envoyé mardi une lettre au trust, exigeant des réponses sur la manière dont il compte utiliser (ou accaparer) les terres qu’il a achetées dans l’État.
La loi du Dakota du Nord restreint la propriété et la location de terres agricoles aux sociétés et aux sociétés à responsabilité limitée. En outre, il existe certaines limitations en ce qui concerne les trusts.
Si le trust de Gates n’est pas en mesure de démontrer qu’il utilise les terres conformément à la loi de l’État, il risque une amende de 100.000 dollars, à moins que le trust ne se sépare des terres dans un délai d’un an.
Bill Gates acquired six parcels of land in Pembina County. Tuesday, the office of the Attorney General sent out a letter asking the Red River Trust to confirm how the company plans to use the land and if it meets any of the exceptions to the North Dakota Corporate Farming Laws. pic.twitter.com/MGGFKV16mm
— DOCTOR FROM LONG ISLAND NEW YORK (@Doctorfromliny) June 22, 2022
Certaines des remarques publiques de Gates indiquent un obscur dessein derrière son accaparement des terres agricoles américaines.
Gates a exhorté les nations développées telles que les États-Unis à remplacer la viande authentique par une viande synthétique fabriquée en laboratoire.
If Bill Gates offered me his entire fortune, I would not agree to this. No amount of money would be worth going a lifetime without actual red meat. https://t.co/ozudoyAlA1
« On finit par s’habituer à la différence de goût, et il se dit qu’on pourra améliorer encore ce goût à l’avenir », a affirmé le fondateur de Microsoft dans une interview accordée à la MIT Technology Review, selon le Western Journal.
Le fait que M. Gates soit le plus grand propriétaire de terres agricoles américaines lui confère une capacité de nuisance sans précédent vis-à-vis des propriétaires de ranchs et des éleveurs.
Le milliardaire pourrait empêcher les éleveurs de faire paître leurs vaches sur sa vaste propriété, les privant ainsi de terres qu’ils utilisent depuis des décennies.
Cela augmenterait considérablement la pression de l’offre sur les éleveurs et, en fin de compte, le prix du bœuf dans les supermarchés.
L’accaparement des terres agricoles risque également de peser sur l’ensemble de la chaîne alimentaire américaine, en cette période où la pression sur les prix rend plus coûteux que jamais pour les Américains de nourrir leur famille.
Le trust de Gates a 30 jours à compter de la réception de la lettre pour démontrer comment il utilise légalement les terres.
L’oligarque mondialiste aurait également été vu dans les couloirs du Capitole des États-Unis au début du mois.
Texte original
Bill Gates Buys Massive Amount of Farmland in North Dakota, But the State AG Just Stepped in
Bill Gates has made himself the single largest private owner of farmland in the United States.
The globalist billionaire expanded his holdings of American farmland, accumulating a total of 242,000 acres of the most arable land in America, according to The Daily Caller.
North Dakota’s attorney general is stepping in after Gates’ trust acquired six parcels of land in Pembina County.
Bill Gates has made himself the single largest private owner of farmland in the United States.
The globalist billionaire expanded his holdings of American farmland, accumulating a total of 242,000 acres of the most arable land in America, according to The Daily Caller.
North Dakota’s attorney general is stepping in after Gates’ trust acquired six parcels of land in Pembina County.
Attorney General Drew Wrigley sent a Tuesday letter to the trust, demanding answers on how he intends to use (or hoard) the land he purchased in the state.
North Dakota law restricts the ownership and leasing of farmland to corporations and limited liability companies. In addition, there are certain limitations with regard to trusts.
Bill Gates acquired six parcels of land in Pembina County. Tuesday, the office of the Attorney General sent out a letter asking the Red River Trust to confirm how the company plans to use the land and if it meets any of the exceptions to the North Dakota Corporate Farming Laws. pic.twitter.com/MGGFKV16mm
— DOCTOR FROM LONG ISLAND NEW YORK (@Doctorfromliny) June 22, 2022
Some of Gates’ public remarks suggest a dark motive for his hoarding of American farmland.
Gates has urged developed nations such as the United States to replace real meat with a synthetic laboratory-made replacement.
If Bill Gates offered me his entire fortune, I would not agree to this. No amount of money would be worth going a lifetime without actual red meat. https://t.co/ozudoyAlA1
“You can get used to the taste difference, and the claim is they’re going to make it taste even better over time,” the Microsoft founder argued in an interview with the MIT Technology Review, according to The Western Journal.
Gates’ position as the single largest owner of American farmland puts him in a unique position to potentially harm ranchers and cattlemen.
The billionaire could prevent ranchers from grazing their cows on his extensive property, cutting them off from land they’ve used for decades.
This would significantly increase supply pressures on ranchers, and ultimately raise the price of beef at the supermarkets.
The hoarding of farmland also stands to impact the entire American food chain in an era where price pressures make it costlier than ever for Americans to feed their families.
Gates’ trust has 30 days from the receipt of the letter to demonstrate how it’s legally using the land.
The globalist oligarch was also reportedly seen within the halls of the United States Capitol earlier this month.
Avertissement : Robert F. Kennedy va profiter de son excellent article pour vous vendre un peu de « réchauffement climatique » et de « gaz à effet de serre », c’est-à-dire du Marxisme peint en vert. Vous voilà prévenus.
Traduction
Bill Gates et le néo-féodalisme: un examen minutieux de Bill le Fermier
Bill Gates est tranquillement devenu le plus grand propriétaire de terres agricoles aux États-Unis. Pour un homme obsédé par le niveau de contrôle que permet le monopole, l’opportunité de dominer également la production alimentaire devait sembler irrésistible.
«Gates a une conception napoléonienne de lui-même, un appétit qui lui vient de son pouvoir et de son succès sans mélange, sans expérience négative, sans revers. – Juge Thomas Penfield Jackson, président lors de l’affaire antitrust-fraude Gates/Microsoft
Pour un homme obsédé par le niveau de contrôle que permet le monopole, l’opportunité de dominer également la production alimentaire devait sembler irrésistible.
Thomas Jefferson pensait que la victoire de l’Amérique dans sa lutte exemplaire pour remplacer le joug du féodalisme européen par une digne expérience d’auto-gouvernance dépendait du perpétuel contrôle du patrimoine foncier de la nation par des dizaines de milliers d’agriculteurs indépendants, qui trouvaient tous un intérêt dans notre démocratie.
Donc, dans le meilleur des cas, la campagne de Gates pour étrangler les propriétés agricoles aux États-Unis est peut-être un signe que le féodalisme est à nouveau d’actualité. Au pire, sa frénésie acheteuse est le signe avant-coureur de quelque chose de bien plus alarmant : le contrôle des approvisionnements alimentaires mondiaux par un mégalomane avide de pouvoir qui souffre du complexe de Napoléon.
Explorons le contexte des achats en mode furtif de Gates dans le cadre de sa stratégie à long terme de maîtrise de l’agriculture et de la production alimentaire à l’échelle mondiale.
Comme d’habitude, Gates coordonne ces investissements personnels avec des subventions payées par les contribuables depuis la Fondation Bill & Melinda Gates, l’organisation la plus riche et la plus puissante de toute le secteur d’aide internationale, ses partenariats financiers avec Big Ag, Big Chemical et Big Food, et son contrôle sur des agences internationales – dont certaines de sa propre création – qui lui confère l’immense pouvoir de créer des marchés captifs pour ses produits.
Les pratiques agricoles africaines évoluent sur leur continent depuis plus de 10.000 ans sous des formes qui favorisent la diversité des cultures, la décentralisation, la durabilité, la propriété privée, l’auto-organisation et le contrôle local des semences. La liberté personnelle inhérente à ces systèmes localisés laisse les familles paysannes prendre leurs propres décisions : ils sont maîtres sur leurs terres, souverains de leur destin. Une innovation continue développée par des millions de petits agriculteurs a maximisé les rendements durables et la biodiversité.
Dans sa réinvention impitoyable du colonialisme, Gates a dépensé 4,9 milliards de dollars pour démanteler cet ancien système et le remplacer par une agriculture corporatisée et industrialisée de haute technologie, des monocultures chimiquement dépendantes, une centralisation extrême et un contrôle par le haut. Il a forcé les petites fermes africaines à passer aux semences commerciales importées, aux engrais pétroliers et aux pesticides.
Gates a construit une infrastructure de chaîne d’approvisionnement autour des produits chimiques et des semences et a fait pression sur les gouvernements africains pour qu’ils dépensent d’énormes sommes en subventions et imposent des sanctions draconiennes et un contrôle autoritaire pour forcer les agriculteurs à acheter ses intrants coûteux et à se conformer à ses diktats. Gates a obligé les agriculteurs à remplacer les cultures traditionnelles de nourritures de subsistance comme le sorgho, le millet, la patate douce et le manioc par des cultures commerciales industrielles à haut rendement, comme le soja et le maïs, qui génèrent des profits pour l’élite commerciale mais ne laissent presque rien à manger aux Africains pauvres. La qualité nutritionnelle et la productivité ont chuté. Les sols deviennent plus acides à chaque application d’engrais pétrochimiques.
Comme lors des campagnes de vaccination de Gates en Afrique, il n’y a eu ni évaluation interne ni responsabilité publique. L’étude de 2020 «Fausses promesses : l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA)» est le bilan des 14 ans d’efforts du cartel de Gates. L’enquête conclut que le nombre d’Africains souffrant de faim extrême a augmenté de 30% dans les 18 pays ciblés par Gates. La pauvreté rurale s’est métastasée de façon dramatique et le nombre de personnes souffrant de la faim dans ces pays est passé à 131 millions.
Sous le système de plantation de Gates, les populations rurales d’Afrique sont devenues esclaves sur leurs propres terres d’un servage tyrannique d’intrants de haute technologie, de mécanisation, d’horaires rigides, de conditionnalités lourdes, de crédits et de subventions qui sont les caractéristiques déterminantes de la «Révolution Verte» de Bill Gates.
Les seules entités à bénéficier du programme de Gates sont ses entreprises partenaires internationales – et en particulier Monsanto, dans laquelle le Gates Foundation Trust a acheté 500.000 actions pour une valeur de 23 millions de dollars en 2010 (pour ensuite céder ces actions sous la pression de groupes de la société civile). Gates lui-même a même filmé des publicités pour les OGM de Monsanto, les vantant comme la «solution» à la faim dans le monde.
Dans un exemple typique des étranges largesses de Gates, sa fondation a apparemment accordé ses subventions «caritatives», payées par les contribuables, à concurrence de 10 millions de dollars au géant de Big Ag, Cargill, pour mettre en place ses chaînes d’approvisionnement de soja OGM en Afrique du Sud. Les Africains appellent le programme de Gates le « néocolonialisme» ou le «colonialisme d’entreprise».
L’initiative AGRA Watch de la Community Alliance for Global Justice, basée à Seattle, trace les politiques agricoles et alimentaires de Gates. Selon Heather Day, porte-parole d’AGRA Watch, l’AGRA est le cheval de Troie de la kleptocratie d’entreprise.
«La Fondation Gates et l’AGRA prétendent être ‘pro-agriculteurs’, ‘pro-pauvres’ et ‘pro-environnement’», m’a dit Day. «Mais leur approche est étroitement alignée sur les sociétés transnationales, comme Monsanto, et les acteurs de la politique étrangère comme l’USAID [Agence Américaine pour le Développement International]. Ils profitent des crises alimentaire et climatique mondiale pour promouvoir une agriculture industrielle de haute technologie centralisée qui génère des profits pour les entreprises partenaires de Gates tout en dégradant l’environnement et en affaiblissant les agriculteurs. Leurs programmes sont une forme sombre de philanthrocapitalisme basée sur le biopiratage et le biopiratage d’entreprise.
L’activisme climatique de Gates (Une note à mes collègues environnementalistes)
Pour masquer ses plans dystopiques pour l’humanité sous des intentions bénignes, Gates a exproprié la rhétorique de «durabilité», «biodiversité», «bonne intendance» et «climat». Ces causes sont toutes de sombres réalités qui posent des menaces existentielles pour nos enfants et nécessitent une attention urgente. Cependant, si on se penche sur le dossier de Gates on voit que ses intentions bienveillantes servent de paravent à un programme visant à maximiser son profit et son contrôle personnels.
Je suis déconcerté de voir à quel point mes amis du mouvement environnemental ont avalé la couleuvre de Gates. Au cours de mes 40 ans d’activisme pour le climat, je n’ai vu aucune preuve du financement par Gates d’une véritable action en faveur du climat; la Fondation Gates est aux abonnés absents dans les guerres climatiques.
Les principaux groupes climatiques, Conseil National de Défense des Ressources, Fonds de Défense Environnementale, Sierra Club, Greenpeace, Waterkeepers, etc., ne reçoivent pratiquement rien de la plus grande fondation philanthropique du monde. Son historique d’investissement suggère que la crise climatique, pour Gates et ses copains, n’est rien de plus qu’un alibi pour établir un contrôle social intrusif, une surveillance à l’échelle « Great Reset» et d’énormes fantasmes de géo-ingénierie de science-fiction, y compris ses projets vaniteux, déments et terrifiants de pulvériser dans la stratosphère du chlorure de calcium ou de l’eau de mer pour ralentir le réchauffement, de déployer des ballons géants pour saturer notre atmosphère de particules réfléchissantes qui masqueront le soleil , ou son périlleux pari de libération des millions de moustiques génétiquement modifiés dans le sud de la Floride.
Lorsque nous replaçons ces plans cauchemardesques dans leur contexte, aux côtés de la batterie de vaccins expérimentaux qu’il impose de force à 161 millions d’enfants africains chaque année , il est assez clair que Gates nous considère tous comme ses rats de laboratoire.
Gates a appris à s’engraisser sur les crises mondiales, qu’il s’agisse de pandémies, de crise climatique, de famine ou d’extinction massive. Le changement climatique a fourni à Gates une excuse pour créer des monopoles sur les semences, l’alimentation et l’agriculture.
En d’autres termes, le changement climatique est le prétexte pour davantage de géo-ingénierie malveillante. Pendant ce temps, les politiques agricoles de Gates détruisent les systèmes climatiques de notre planète, menant des millions d’espèces vers l’extinction, désertifiant le sol, détruisant les systèmes d’eau et enrichissant le cartel du poison.
Alors, une note à mes collègues leaders environnementalistes : Bill Gates n’est pas notre copain! En outre, Gates a donné mauvaise réputation à la réforme climatique auprès de millions d’Américains, qui voient ses prétentions climatiques sous l’angle de ses ambitions de contrôle de l’humanité et de la destruction de l’activité économique et de la liberté personnelle.
C’est en grande partie du fait de Gates que la moitié de l’Amérique voit le changement climatique soit comme un escroquerie «Great Reset» qui sert à déplacer la richesse vers le haut, ou comme un fantasme de géo-ingénierie. C’est sa faute s’ils ne reconnaissent pas le grave danger du changement climatique. C’est notre faute si nous semblons délibérément aveugles au péril que représente Bill Gates.
Gates profite de toute cette confusion; la polarisation du débat sur le climat paralyse les efforts de réforme, préservant ainsi la valeur de ses enjeux carbone. Nous devons tous reconnaître qui est vraiment derrière ce masque vert!
Biopiraterie
«Une nation qui détruit ses sols se détruit elle-même.» – Lettre du président Franklin D. Roosevelt à tous les gouverneurs des États, février 1937.
Une longue expérience et de nombreuses recherches ont montré que l’agroécologie basée sur la biodiversité, la liberté des semences et la liberté alimentaire est essentielle non seulement pour les libertés civiles et la démocratie, mais pour l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture.
Pendant des milliers d’années, l’innovation des agriculteurs et la biodiversité ont évolué ensemble pour créer les pratiques les plus efficaces pour assurer une production alimentaire et une biodiversité durables. L’étude fondamentale des Nations Unies réalisée en 2009 par l’International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development (IAASTD) documente les preuves incontestables démontrant l’échec abject de la «Révolution Verte» de Gates/Rockefeller à améliorer l’agriculture traditionnelle.
L’IAASTD a déployé une équipe de 900 scientifiques, agronomes et chercheurs de premier plan pour étudier la question de la faim dans le monde. Leur rapport complet et définitif a montré que les cultures OGM ne sont pas la réponse aux pénuries alimentaires ou à la pauvreté rurale. Ce rapport conclut définitivement que ni la Révolution Verte de Gates ni ses OGM ne peuvent nourrir le monde tout en protégeant la planète.
Les politiques de la Révolution Verte sapent la sécurité alimentaire et nutritionnelle et dépossèdent les petits agriculteurs par l’endettement lié à l’achat d’intrants extérieurs. L’IAASTD et de nombreuses autres études montrent que la souveraineté des semences, la souveraineté alimentaire et la souveraineté du savoir représentent le seul avenir viable pour l’alimentation et l’agriculture. Les Nations Unies et les plus grands scientifiques agricoles du monde ont admis que les OGM ne peuvent pas lutter contre la faim aussi efficacement que l’agriculture traditionnelle.
Bill Gates a choisi d’ignorer cette réalité, rejetant les preuves scientifiques en faveur de sa foi messianique selon laquelle il a été ordonné par Dieu pour sauver le monde grâce à la technologie. Selon le Dr Gates, une bonne santé ne peut venir que d’une seringue (il est le plus grand producteur de vaccins au monde).
De même, Bill le Fermier prêche que la bonne nourriture ne provient que de monocultures, de pesticides et d’engrais chimiques, de cultures OGM et de semences brevetées qu’il possède. En construisant son empire agricole, Gates s’est montré systématiquement déterminé à ignorer les voix des scientifiques et des agriculteurs, et à piétiner les lois, les traités, les traditions, les droits civils, la science et les sensibilités.
Le vol des semences
Depuis le début de la révolution néolithique il y a environ 10.000 ans, les agriculteurs et les communautés ont travaillé à améliorer le rendement, le goût, la valeur nutritionnelle, les qualités de robustesse des semences qui améliorent la croissance particulière, les attributs médicinaux et nutritionnels, et la résilience génétique qui permet à certaines semences de s’épanouir selon les conditions spécifiques du sol et de l’eau ou de résister aux prédateurs.
Ces génétiques vigoureuses et ingénieuses sont le produit d’une collaboration miraculeuse entre les humains, la nature et leur Créateur au cours de 1.000 générations d’intenses innovations agricoles mises en ouvre par l’humanité. Le libre échange de connaissances et de semences entre les agriculteurs a été la base du maintien de la biodiversité et de la sécurité alimentaire.
Depuis 1979, sous les auspices de la Banque Mondiale, un consortium de centres de recherche agricole connu sous le nom de Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (GCRAI) collecte ces semences de base auprès de petits agriculteurs du monde entier et les conserve dans 15 Banques de Semences Publiques indépendantes situées dans différents pays. Cette entreprise vise à archiver un inventaire complet des stocks de semences patrimoniaux au profit de toute l’humanité afin de préserver la diversité des cultures au cours des millénaires.
Au cours des 17 dernières années, Gates a réussi à manœuvrer pour prendre le contrôle de ces collections – qui comprennent 768.578 graines – et pour revendiquer la propriété monopolistique des principaux stocks mondiaux de semences.
À partir de 2003, en collaboration avec la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill & Melinda Gates a injecté 720 millions de dollars dans le projet Banque de semences du CGIAR. En tant que principal bailleur de fonds du CGIAR, Gates a utilisé son levier financier pour forcer la fusion des 15 centres juridiquement indépendants du CGIAR en une seule entité juridique, une sinistre initiative qu’il a appellée «Gates Ag One». Sa manoeuvre suivante fut d’orchestrer le transfert de la recherche et des semences des institutions de recherche scientifique vers des sociétés productrices de produits de base comme Bayer et Cargill avec lesquelles il s’est associé. De cette façon, il pille, s’approprie et privatise le stock de semences parmi lequelles les semences les plus prometteuses en provenance des agriculteurs autochtones du monde entier.
Le directeur de Gates Ag One, Joe Cornelius, est un ancien cadre de Bayer Crop Science. Auparavant, il était directeur du développement international chez Monsanto. En collaboration avec Cornelius, Gates a perfectionné les techniques mises au point par Monsanto dans les années 1980, lorsqu’il a mené campagne pour propager ses OGM et pour breveter ses semences. Gates s’est fait le général commandant dans la guerre des pirates du Big Data visant à piller et monopoliser les données génomiques communes de millions de plantes cultivées par des paysans au cours des millénaires.
Gates finance Diversity Seek (DivSeek), un projet mondial qu’il a lancé en 2015 pour cartographier les génomes et les séquences génomiques des stocks de semences paysannes détenus dans les banques de semences. DivSeek et Gates Ag One sont ses fers de lance, qui lui permettent de«miner» les données de semences pour «censurer» leur patrimoine génétique commun. En d’autres termes – pour mettre un terme à la revendication de leur propriété publique.
À l’aide de l’intelligence artificielle (IA) et de technologies numériques, les sbires de Gates chez DivSeek et Gates AG One analysent ces graines et classent leurs données génétiques pour cartographier, breveter et voler le patrimoine mondial des stocks de semences de l’humanité. Gates appuie la justification de son brevet par l’usage de la technologie CRISPR qui permet de modifier sélectivement les génomes de semences patrimoniales, y apportant des changements suffisants pour résister aux défis de ses brevets.
L’objectif principal de Gates est de produire des variétés Green Revolution conçues pour répondre aux intrants chimiques produits par les partenaires du «Poison Cartel» de Gates : Monsanto, Bayer, Dow/DuPont, CropLife, BASF, Syngenta, Corteva, etc. En bref, Gates prive délibérément la graine de son intégrité et de sa diversité, effaçant son histoire évolutive et ses liens avec le sol, réduisant le tout à un simple «code». De cette façon, Gates confisque la diversité génétique de notre planète, la réécrit, brevète son code, vole les graines de l’humanité et les marie aux conglomérats de l’industrie chimique.
En centralisant les banques de semences et en manipulant les lois sur la propriété intellectuelle, Gates a lancé une campagne de «colonialisme génétique» pour priver les paysans et les agriculteurs autochtones du monde de leurs semences et de leurs connaissances durement gagnées.
«Le but de Gates Ag One est de prendre le contrôle de la diversité génétique de cette planète», m’a dit le Dr. Vandana Shiva, militante pour la liberté agricole. Selon Shiva, Gates «continue de subvertir et de saboter à la fois la souveraineté semencière des agriculteurs et la souveraineté semencière des pays. «Gates Ag One» est une déclaration claire de son intention de créer un empire sur la vie et la biodiversité, sur l’alimentation et l’agriculture, et sur notre subsistance. Dans ce processus, dit Shiva, « Gates finance d’infernales expériences de Frankenstein qui souillent la création de Dieu. »
Les citoyens, les gouvernements et les organisations agricoles ont rédigé de nombreuses lois et les gouvernements ont adopté des traités internationaux sur la protection de la biodiversité, notamment la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) et le Protocole de Cartagena sur la Biosécurité à la CDB. En escroquant les représentants gouvernementaux, en manipulant le droit de la propriété intellectuelle et en réécrivant les réglementations sur les semences, Gates a été en mesure de contourner ou de piétiner ces lois et traités, et d’échapper aux structures de gouvernance multilatérales mises en place par les gouvernements dans le but d’empêcher les corporations multinationales de pirater la biodiversité de la planète et le patrimoine semencier des paysans et des agriculteurs.
Organismes génétiquement modifiés (OGM)
La foi missionnaire de Gates dans la technologie en tant que solution à tous les maux humains, de l’insécurité alimentaire et de la maladie à la santé du climat, explique sa promotion obsessionnelle des OGM. L’idolâtrie zélée des OGM et les technologies d’édition de gènes de Gates le laissent sourd aux montagnes de preuves scientifiques vérifiées et d’avertissements des agronomes, des nutritionnistes, des toxicologues et des autres scientifiques qui remettent en question leur sécurité.
Les vaccins et les médicaments OGM sont les piliers de son entreprise de santé publique, et Gates finance la recherche, le développement et la prolifération des OGM comme solution à chaque problème agricole. Il a financé, par exemple, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, les deux chimistes du CRISPR lauréates prix Nobel 2020 pour leur travail sur l’édition des gènes.
Gates était également l’un des plus grands actionnaires de Monsanto – le promoteur le plus agressif des OGM et des pesticides au monde. La mission centrale de Gates Ag One est de se confronter à pratiquement toutes les évaluations scientifiques et de sécurité indépendantes dans sa hâte aveugle d’imposer à l’humanité les OGM non testés, les semences brevetées, les aliments synthétiques et les médicaments expérimentaux de Gates.
On pourrait s’attendre à ce que sa participation dans Monsanto et ses partenariats avec des entreprises agroalimentaires, chimiques et pétrolières discréditent Gates de ses prétentions de défenseur de la santé publique. Mais des investissements massifs dans le journalisme médiatique Gates (un exposé du magazine Nation de 2020 Mars révèle que la Fondation Gates a acheté à Gates des garanties de couverture médiatique favorable par le versement de 250 millions de dollars en subventions aux médias, y compris NBC/Universal, la BBC, NPR, The Guardian, Le Monde, Al Jazeera, et à d’autres «pour influencer les nouvelles») l’ont dispensé de l’examen minutieux et du scepticisme qui sont le rôle historique des médias face à ce genre de stratagèmes de profit diaboliques et à l’hypocrisie de rang des milliardaires assoiffés de pouvoir.
L’argent parle, et les milliards que Gates et ses alliés pharmaceutiques investissent chaque année dans le journalisme public et commercial ont plutôt fait de Gates le chouchou des médias. Il utilise ses «visites par satellite» bimensuelles des principales émissions d’actualités sur le câble et le réseau pour mettre en valeur son fascinant pouvoir de susciter des questions inoffensives et une déférence flatteuse de la part d’hôtes obséquieux (à l’exception de Norah O’Donnell ), notamment Anderson Cooper (CNN), David Muir (ABC), Ari Melber (MSNBC) et Chuck Todd (NBC), qui accueillent avec gratitude son pronostic éclairé sur des sujets allant de la santé publique à l’économie et à la politique agricole.
Contourner la réglementation gouvernementale
La richesse et le pouvoir de Gates lui permettent également d’échapper aux tentatives des gouvernements de réglementer la prolifération des OGM. En 2011, lorsque l’Inde a instauré un moratoire sur les cultures de coton Bt et de Roundup Ready génétiquement modifiés de Gates, Gates a transféré ses opérations au Bangladesh. Lorsque la Cour Européenne de Justice a statué que l’édition génique et les OGM devaient être fortement réglementés pour protéger la santé publique, Gates a lancé une campagne de lobbying pour la déréglementation dans la Communauté Européenne.
Gates déploie actuellement ses milliards pour orchestrer des attaques contre les lois anti-OGM et anti-édition de gènes dans les nombreux pays qui ont imposé des normes de sécurité. Lorsque les scientifiques et les régulateurs plaident que le temps est essentiel pour évaluer avec précision la sécurité de l’édition de gènes et des OGM, Gates déclare que «Le temps est l’ennemi!»
En 2017, un groupe allemand de défense des droits de l’homme, le Heinrich Böll Stiftung (HBS), a publié des preuves de l’existence d’une campagne secrète de Gates visant à échapper aux restrictions imposées démocratiquement à ses expériences à haut risque de manipulation de gènes. HBS a publié plus de 1.200 courriels que le groupe a obtenus en vertu des lois américaines sur la liberté de l’information. Ces documents montrent que la Fondation Bill & Melinda Gates a embauché un groupe d’espionnage et de propagande du Big Ag/Biotech pour monter une attaque d’espionnage sous couverture visant à corrompre les fonctionnaires des Nations Unies et à saboter les efforts internationaux visant à interdire une nouvelle technologie diabolique appelée «forçage génétique» (NdT. « gene drive »).
Le forçage génétique est à la technique de pointe du génie génétique, de la biologie synthétique et de l’édition génique. Ce sont les outils de prédilection des eugénistes et de ceux qui cherchent à construire le «futur transhumain» technocratique défendu par Gates et ses copains de la Silicon Valley.
Les scientifiques utilisent la technologie CRISPR pour modifier les gènes dans les chromosomes d’un organisme afin de reprogrammer l’ADN dans le but de désactiver les règles normales de l’héritage génétique et de «forcer» le trait artificiellement introduit au sein d’une population entière et de le diffuser à toutes les générations futures. Leur capacité à modifier de façon permanente le génome d’une espèce entière fait du forçage génétique l’instrument biologique du pouvoir ultime.
La technologie d’édition des gènes pourrait faciliter les projets de Gates de créer et de breveter des espèces nouvelles et améliorées de plantes et d’animaux, ou pour exterminer les espèces qu’il désapprouve. L’un de ses objectifs est d’utiliser le forçage génétique pour insérer des «gènes suicidaires » afin d’éradiquer des espèces entières de moustiques qui propagent le virus Zika ou le paludisme – un objectif du projet Target Malaria, dans lequel la Fondation Gates a investi 40 millions de dollars. Le Dr Anthony Fauci, protégé de longue date et partenaire de Gates et pom-pom girl enthousiaste du forçage génétique, a déclaré à StatNews : «Se débarrasser d’eux serait une bénédiction.»
Les critiques soutiennent que le forçage génétique pose un risque existentiel de biosécurité pour l’humanité en raison de leur capacité à changer ou à éliminer des espèces entières et à modifier de manière catastrophique les écosystèmes. Ils sont aussi l’arme biologique ultime; les esprits les plus sataniques de diverses agences militaires et de renseignement rêvent d’utiliser le forçage génétique pour la fabrication de supersoldats ou de «gènes de l’apocalypse». Les critiques craignent que les nations puissent un jour utiliser les «gènes du génocide» pour éradiquer certaines races ou certains traits indésirables.
Les fichiers Gene Drive de HBS exposent le rôle de premier plan de l’armée américaine dans le développement de la technologie du forçage génétique. Le DARPA (US Defense Advanced Research Projects Agency) a dépensé environ 100 millions de dollars dans la recherche sur le forçage génétique. Les autres principaux investisseurs de Gene Drive sont le National Institute of Health (NIH) du Dr Fauci et la Fondation Bill & Melinda Gates, qui a investi 75 millions de dollars dans la recherche sur les gènes suicidaires et anti-fertilité.
Lors de la Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique de 2016 (COP 13) à Cancun, 179 organisations internationales, dont la Fondation Heinrich Böll, ont voté pour que l’ONU impose un moratoire mondial sur le forçage génétique. Les opposants à cette technologie ont également fait circuler une lettre, «Un appel à la conservation consciente: pas de place pour le forçage génétique dans la conservation». Les écologistes s’inquiètent des conséquences imprévues si les gènes de suicide ou d’extinction sautent les espèces.
Les e-mails de Gene Drive révèlent qu’en réaction à la résolution de la COP 13, la Fondation Gates a embauché «Emerging Ag», une trouble entreprise d’espionnage aux alliances sinistres avec Big Pharma et Big Ag, pour saboter et faire taire la coalition internationale diverse et unifiée s’opposant au forçage génétique.
La Fondation Gates a donné 1,6 million de dollars à Emerging Ag pour «recruter une coalition secrète d’universitaires pour manipuler le processus de prise de décision de l’ONU sur le forçage génétique». Les courriels révèlent que la campagne des Gates faisait partie du plan du milliardaire pour «lutter contre les partisans du moratoire sur le forçage génétique». Emerging Ag a secrètement mobilisé 65 soi-disant «scientifiques indépendants» qui louent leurs services – «Biostitutes», dans la langue vernaculaire de l’industrie (NdT. mot formé sur base de « bio » et « prostitute ») – et des fonctionnaires à un groupe d’experts en ligne, le Forum en ligne de la CDB des Nations Unies sur la biologie synthétique. Un cadre supérieur de la Fondation Gates a fourni à ces agents véreux des instructions quotidiennes sur la façon de saboter les réglementations, de saper la science, de discréditer les partisans, de corrompre le processus et de subvertir la démocratie.
Dans la poursuite de sa campagne, Gates a simultanément financé un rapport de 2016 de la National Academy of Sciences des États-Unis approuvant le forçage génétique. Le DARPA a cofinancé le rapport blanchissant {le forçage génétique} avec la Fondation Gates. Comme The Guardian l’a noté après la publication du rapport NAS:
«La même agence américaine de recherche sur la défense (DARPA) qui a financé l’étude NAS a fait savoir qu’elle se consacrait entièrement à la recherche sur le forçage génétique et au développement d’organismes synthétiques «robustes». Il y a de bonnes raisons de s’inquiéter.
Comme l’a observé Jim Thomas du groupe ETC : «Le fait que le développement du forçage génétique soit maintenant principalement financé et structuré par l’armée américaine soulève des questions alarmantes sur l’ensemble de ce domaine.»
Dans le cadre de sa campagne coordonnée avec Emerging Ag, la Fondation Gates a manipulé trois membres, qui étaient sous le contrôle de Gates, du comité d’experts compétent des Nations Unies connu sous le nom de AHTEG (Ad Hoc Technical Expert Group) sur la biologie synthétique. Gates et Emerging Ag ont réussi et l’ONU a aboli le moratoire.
De plus en plus de preuves désignent le type d’aliments promus par Gates, industriellement cultivés et transformés, comme principaux responsables des épidémies de maladies chroniques qui dévastent la santé humaine et affaiblissent les enfants du monde entier.
Les OGM les plus répandus dans le monde servent à faciliter la pulvérisation aérienne de pesticides . La technique d’insertion de gènes de Monsanto pour rendre les cultures agricoles résistantes aux poisons destructeurs de mauvaises herbes permet à Big Ag de licencier les travailleurs agricoles au sol, en les remplaçant par des avions (ou des drones) qui saturent les paysages (et la nourriture) avec des toxines en aérosol comme le glyphosate et les néonicotinoïdes .
Comme l’a souligné Vandana Shiva, «Gates a déclaré la guerre chimique non seulement à la nature, mais aussi aux systèmes métaboliques de notre corps et à la symbiose dans le microbiome intestinal avec son obsession des pesticides et des herbicides, et sa campagne pour faire passer l’humanité aux OGM. »
Aliments synthétiques: soylent ‘Gates’ (NdT. jeu de mots sur « Soylent Green », Soleil Vert – le film)
«Le régime alimentaire, les injections et les injonctions se combineront, dès le plus jeune âge, pour produire le genre de caractère et le genre de croyances que les autorités jugent souhaitables, et toute critique sérieuse des pouvoirs en place deviendra psychologiquement impossible. – Le propagandiste de la CIA Bertrand Russell, un partisan d’un gouvernement mondial, d’une dictature et d’un contrôle des masses par le haut, par une classe oligarque privilégiée (1952).
Le programme de pouvoir, de profit et de contrôle de Gates semble motiver son engagement à synthétiser les aliments de laboratoire dits «transhumains» et ses investissements massifs dans la fabrication d’aliments transformés.
Gates appelle la viande synthétique «l’avenir de l’alimentation». Il détient des investissements dans des entreprises qui fabriquent du poulet, des œufs et d’autres produits végétaux à base d’insectes. Gates détient des brevets ou a des brevets en attente pour plus de 100 produits animaux de synthèse, du poulet au poisson. Il a fortement investi dans Motif FoodWorks, une entreprise qui fabrique une variété d’aliments et d’ingrédients synthétisés en laboratoire. Il a cofondé Breakthrough Energy en 2015 avec ses copains milliardaires Jeff Bezos, Michael Bloomberg et Mark Zuckerberg – l’ainsi nommé «Pandemic Profiteers Club». (Les milliardaires américains ont augmenté leur richesse de 1,1 milliard de dollars depuis le début du verrouillage, tandis que le nombre d’Américains appauvris a augmenté de 8 millions.)
Cette alliance possède de gros enjeux dans Beyond Meat, dont ils sont copropriétaires avec Tyson Foods et Cargill. Beyond Meat fabrique des tacos de poulet à base de plantes, truffés d’OGM et de pesticides. Gates et son Billionaire Boys Club occupent également des positions élevées dans Impossible Foods, qui utilise la chaleur et la pression pour produire des hamburgers synthétiques et des bratwursts à partir de soja OGM. Les résultats de laboratoire montrent que la viande synthétique produite par cette entreprise contient des niveaux de glyphosate 11 fois plus élevés que son concurrent le plus proche. Seth Itzkan de Soil4Climate aécrit :
«Impossible Foods devrait en fait être appelé «brevets impossibles». Ce n’est pas de la nourriture; c’est un logiciel, une propriété intellectuelle – 14 brevets, en fait, dans chaque bouchée de Impossible Burger. C’est IFood, la prochaine application qui tue. Téléchargez simplement votre saveur. C’est probablement là son attrait pour Bill Gates, leur über investisseur.
En juin 2020, les «Breakthrough Bros» ont investi 3,5 millions de dollars dans Biomilq, une entreprise qui produit du lait maternel synthétique à partir de «cultures de glandes mammaires et de cellules épithéliales humaines». Gates n’a pas expliqué si le lait contiendra les anticorps maternels – présents dans le lait maternel authentique – qui servent à protéger les nourrissons contre les maladies infectieuses, ou si les générations futures d’enfants Biomilq devront s’appuyer, à la place, sur des batteries supplémentaires de vaccins OGM de Gates.
Peu impressionnée, Vandana Shiva observe que Bill Gates «veut nous priver de bonnes protéines et graisses saines et nous rendre accro à ses déchets synthétiques cultivés en laboratoire. »
Suivant l’exemple de Gates, GAVI voit avec optimisme les insectes comme complément alimentaire important pour les enfants pauvres et sous-alimentés dans un futur proche.
Peut-être en prévision de ce jour heureux, la Fondation Gates a investi dans une entreprise sud-africaine qui fabrique des protéines comestibles à partir d’élevages d’asticots. L’usine de l’entreprise abrite un milliard de mouches et produit quotidiennement 22 tonnes d’asticots qui broutent dans les déchets d’abattoir, les déchets municipaux et ménagers. Étant donné que les marchés ne sont pas encore prêts pour les asticots vendus comme nourriture humaine, Gates vend sa farine de mouche à des exploitations de viande industrielle comme celles appartenant à son partenaire, Tyson Foods, pour nourrir les poulets en cage, et à des fermes piscicoles de grande taille, comme celles possédées par Unilever, une multinationale de 58 milliards de dollars, qui est à la fois un partenaire commercial de Gates et un bénéficiaire d’une subvention de son étrange organisation caritative publique.
Comme d’habitude, Gates a également mobilisé les agences internationales qu’il contrôle et les grandes entreprises avec lesquelles il s’associe pour conduire son faux agenda alimentaire, notamment le Forum économique mondial (WEF) financé par les Gates, qui rassemble chaque année les milliardaires du monde à Davos pour planifier et tracer l’avenir politique et économique de l’humanité.
Schwab soutient que les personnes puissantes devraient utiliser la crise du COVID pour imposer des contrôles autoritaires, une surveillance omniprésente, de nouveaux modèles économiques oppressifs et un gouvernement mondial sur une humanité assiégée, terrifiée et docile. The Great Reset est le plan du WEF pour reconstruire systématiquement une nouvelle économie contrôlée après la pandémie COVID-19.
Schwab et le prince Charles ont dévoilé «La grande réinitialisation» lors d’un sommet du WEF en mai 2020. C’est un projet de transformation du monde en un État de surveillance totalitaire et autoritaire manipulé par des technocrates pour gérer des populations traumatisées, pour déplacer la richesse vers le haut et servir les intérêts des oligarques milliardaires d’élite. Pour «réinitialiser» les politiques alimentaires mondiales, le WEF a encouragé et établi un partenariat avec une organisation appelée EAT Forum, qui se décrit comme le «Davos de l’alimentation».
Le co-fondateur d’EAT est le Wellcome Trust, une organisation fondée, financée et stratégiquement liée au fabricant de vaccins GlaxoSmithKline, dans laquelle Gates est fortement investi. La plus grande initiative d’EAT s’appelle FReSH, que l’organisation décrit comme une entreprise destinée à aider la transformation du système alimentaire. Les partenaires du projet incluent Bayer, Cargill, Syngenta, Unilever et le géant de la technologie Google.
Le Forum EAT travaille avec ces entreprises pour «ajouter de la valeur aux entreprises et à l’industrie» et «définir l’agenda politique». Pour promouvoir cette entreprise à but lucratif, EAT collabore avec près de 40 gouvernements municipaux en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Australie. L’organisation assiste également le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), financé par Gates, dans la «création de nouvelles directives diététiques» et d’initiatives de développement durable.
Selon Frédéric Leroy, professeur de sciences alimentaires et de biotechnologie à l’Université de Bruxelles, le réseau EAT travaille en étroite collaboration avec certaines des plus grandes sociétés de viande synthétique, y compris Impossible Foods et d’autres sociétés de biotechnologie, pour remplacer les aliments nutritifs sains par les préparations de laboratoire génétiquement modifiées de Gates.
«Ils les décrivent comme sains et durables, et ils ne sont bien sûr ni l’un ni l’autre», a déclaré Leroy au Defender.
Le Dr Shiva se moque également de la propagande perpétuelle de Gates selon laquelle ses viandes OGM visent à nourrir les enfants et à faire dérailler le changement climatique :
«Le but des faux aliments transformés en laboratoire consiste en réalité à breveter nos aliments, pas à nourrir les gens ou à sauver le climat, comme le prétendent Gates et ses amis biotech. Le régime proposé par EAT n’a rien à voir avec la nutrition mais avec les grandes entreprises et avec la prise de contrôle du système alimentaire par les corporations.
«Des entreprises comme Unilever et Bayer et d’autres sociétés pharmaceutiques sont déjà des transformateurs de produits chimiques, de sorte que bon nombre de ces sociétés sont très bien placées pour profiter de cette nouvelle activité alimentaire qui tourne autour du traitement des produits chimiques et des extraits nécessaires pour produire ces aliments fabriqués en laboratoire à l’échelle mondiale. »
Aliments fortifiés
Les aliments synthétiques et OGM ont tendance à être pauvres en micronutriments vitaux qui soutiennent la santé humaine. Le glyphosate, par exemple, fonctionne comme un chélateur. Il tue les mauvaises herbes en lessivant les éléments minéraux de la vie. Les cultures agricoles exposées au glyphosate ont une valeur nutritionnelle bien moindre que les aliments naturels.
Les personnes qui consomment les aliments transformés, synthétiques et OGM de Gates peuvent avoir l’estomac plein, tout en souffrant de malnutrition clinique. Gates se précipite pour résoudre ce problème en achetant des technologies et en s’associant à des entreprises comme Roche et Kraft qui enrichissent artificiellement les aliments avec des minéraux et des vitamines. Il fait simultanément la promotion de lois dans les pays en développement pour rendre obligatoire l’enrichissement des aliments. Ces lois profitent aux entreprises de pesticides et d’aliments transformés au détriment des agriculteurs traditionnels et biologiques. Puisque des entreprises américaines, comme Roche, Kraft, General Foods et Philip Morris enrichissent déjà leurs fromages fondus et leurs céréales, elles sont les partenaires enthousiastes de Gates dans cette lutte.
J’ai déja vu dans ma carrière cette agitation perpétrée par un autre escroc du Big Food. En 2003, je représentais des milliers d’agriculteurs polonais de petites exploitations dans leur bataille pour garder les usines industrielles de porc de Smithfield Foods hors de Pologne. Le vice-Premier Ministre polonais, Andrzej Lepper, m’a dit que les responsables de Smithfield lui avaient offert un pot-de-vin d’un million de dollars pour soutenir une loi obligeant les abattoirs à installer une technologie d’hygiène high-tech, comprenant des robinets de toilettes à laser. Smithfield savait que la loi aurait pour effet d’obliger à fermer les 2.600 abattoirs familiaux qui fabriquaient la saucisse kielbasa emblématique de la Pologne. En tant que seule entité qui pouvait se permettre les lasers, Smithfield obtiendrait ainsi le contrôle monopolistique de la capacité d’abattage de la Pologne et de 100% de ses lucratives exportations de kielbasa.
Gates a copié ses lois sur l’enrichissement des aliments du manuel de Smithfield. En exigeant que tous les aliments soient enrichis, les produits Kraft comme le Cheez Whiz et l’American Singles, ainsi que son Kool-Aid enrichi en vitamines et son Tang sont positionnés pour remplacer le fromage de chèvre et le lait de chèvre produits localement sur les marchés des villages et mener les petits agriculteurs africains à la faillite.
Pour promouvoir son programme d’aliments enrichis obligatoires, Gates a créé une autre de ses utiles organisations quasi-gouvernementales, l’Alliance Mondiale pour une Meilleure Nutrition (GAIN) pour aider les multinationales alimentaires (partenaires commerciaux de Gates) à faire pression pour obtenir des tarifs et des taux d’imposition favorables pour les produits transformés et les aliments enrichis et à un examen réglementaire plus rapide pour les nouveaux produits dans les pays ciblés. Le consortium GAIN de Gates donne également de l’argent aux gouvernements locaux pour stimuler la demande d’aliments enrichis par le biais de campagnes de relations publiques à grande échelle ou en offrant des «sceaux d’approbation» gouvernementaux pour les produits alimentaires industriels.
Gates, GAVI et GAIN
Gates a modelé son projet GAIN d’après son programme mondial de vaccination d’un milliard de dollars (GAVI). En se faisant passer pour une agence de santé publique, GAVI a réussi à mobiliser les agences publiques et l’industrie privée pour se débarrasser avec profit de vaccins non testés, expérimentaux ou discrédités, et souvent mortels, pour vaccinerles enfants pauvres des pays en développement.
Selon Vandana Shiva, l’objectif de GAIN est de «coordonner les campagnes qui font pression sur les pays africains et asiatiques pour qu’ils accordent des subventions obscènes, des allégements fiscaux et des exemptions tarifaires et d’autres préférences pour les aliments transformés».
Certains experts sont troublés par l’idée que Bill Gates et des multinationales alimentaires s’associent pour coloniser les systèmes alimentaires des pays sous-développés et vendent des aliments transformés sous bannière de santé publique.
Le Dr Mark Hyman, auteur à succès du New York Times et responsable de la stratégie et de l’innovation au Cleveland Clinic Center for Functional Medicine, m’a dit:
«… Bien qu’ils soient parfois enrichis en vitamines et en minéraux, les aliments transformés sont chargés de sucre, d’amidon, d’huiles transformées, de colorants artificiels, de conservateurs, de pesticides et de sodium qui contribuent au double fardeau de l’obésité et de la malnutrition et de l’épidémie de maladies chroniques. Dans le monde, 11 millions de personnes meurent chaque année d’un excès d’aliments ultra-transformés et d’un manque d’aliments entiers protecteurs, faisant des aliments transformés le tueur numéro un dans le monde.
Le Dr Hyman appelle ces aliments «l’opposé» de la nutrition« . Shiva est d’accord. «Le programme GAIN», dit Shiva, «vise moins à résoudre la malnutrition qu’à imposer un moyen brutal de forcer les pays pauvres à ouvrir l’accès à leurs marchés, à anéantir les producteurs locaux. »
«À une exception près, le sel iodé, les aliments enrichis coûtent trop cher, n’atteignent pas les objectifs visés ou ont une portée trop limitée pour faire ce qu’ils sont censés faire. Je considère que ces lois résolvent un problème pour les entreprises qui fabriquent ces produits, et non les carences en nutriments et en calories. Je ne suis pas fan des aliments enrichis. Je veux une grande variété de vrais aliments rendus plus disponibles et moins chers, et produits localement. Je suis donc d’accord avec les critiques. Je souhaite que la Fondation Gates investisse dans des projets visant à promouvoir la petite production alimentaire locale. »
Intelligence artificielle : débarrasser le monde des agriculteurs
Gates dit qu’il veut relancer les économies agricoles en transformant l’agriculture avec une IA ultra-efficace et de haute technologie pour créer des «fermes du futur». Selon Gates :
«Avant, nous devions tous sortir et cultiver. Nous avions à peine assez de nourriture, quand le temps était mauvais, les gens mouraient de faim. Maintenant, grâce à de meilleures semences, des engrais, beaucoup de choses, la plupart des gens ne sont pas des agriculteurs. Et donc, l’IA nous apportera une nouvelle productivité immense. »
Surtout, il veut que ça aille vite. L ‘«accélération de calcul» de Gates accélérera l’adoption de ces innovations bénéfiques pour réaliser ses projets ambitieux visant à fournir des percées scientifiques aux petits agriculteurs avant que le changement climatique ne détruise leur rendement.
Mais Shiva appelle les agriculteurs américains, déjà noyés dans l’endettement, à se méfier des promesses de Gates de leur tendre une perche :
«Lorsque Bill Gates a imposé ses technologies diaboliques de «sauvetage» aux agriculteurs indiens, le seul à en bénéficier était Gates et ses partenaires multinationaux. Il a donné de l’argent au gouvernement et à une entreprise appelée Digital Green et a fait des promesses extravagantes de transformer numériquement l’agriculture indienne. Puis avec la coopération de ses représentants achetés au gouvernement, Bill Gates a installé des caméras et des capteurs électroniques dans les maisons et les champs des agriculteurs indiens. Il a utilisé leurs téléphones portables, qu’il leur a donnés gratuitement, et ses installations de fibre optique et 5G – qu’il a persuadé l’Indian Telecom Company de financer – pour cataloguer, étudier et voler les données agricoles des agriculteurs, les pratiques autochtones et leurs connaissances agricoles pour pas un sou. Il leur a ensuite revendues en tant que nouvelles données. Au lieu de transformer numériquement les fermes comme il l’avait promis, il a transformé les agriculteurs indiens en informations numériques. Il a privatisé leurs semences et récolté le travail du système public. Il a arraché leurs connaissances et leur héritage génétique, et a installé des semences OGM et d’autres pratiques ridicules. » Shiva ajoute: «Son programme clair était de chasser les petits agriculteurs de la terre et éventuellement de mécaniser et de privatiser la production alimentaire.»
Christian Westbrook, chercheur agricole et fondateur du podcast en ligne «Ice Age Farmer», se réjouit que les agriculteurs américains connaissent l’histoire de Gates en Inde et en Afrique: «Nous savons qui est Bill Gates, et nous connaissons les méfaits qu’il a commis contre les petits agriculteurs au Mexique, en Afrique et en Inde. Nous savons que ses récents achats de terres ici ne sont que le début de la révolution verte 3.0. Il veut ponctionner l’essence démocratique des paysages pastoraux américains et de nos familles agricoles – pour voler nos moyens de subsistance, nos connaissances, nos semences et nos terres.
Westbrook prend note du fait que, comme tous les escrocs, Gates est toujours pressé:
«Sa stratégie est de faire avancer tout le monde si vite qu’ils ne peuvent pas voir l’arnaque. Il nous dit toujours que le changement climatique ne peut pas attendre, que nous devons accélérer l’accès à ces produits et l’adoption de ses technologies, que la recherche ne se fait pas assez vite.
Westbrook m’a dit que le discours interminable de Gates sur «l’accélération du processus» et ses promesses extravagantes de nouvelles technologies miraculeuses, d ‘«investissement» et de partenariats «public-privé», font tous partie de son arnaque. «Il ne cesse de dire à tout le monde que nous devons accélérer, accélérer, accélérer.’»
De nombreux agriculteurs disent qu’ils se fichent d’être sauvés par Gates. Westbrook dit qu’il pense que Gates compte utiliser ses propriétés baronniales américaines comme produits phares – des vitrines pour présenter son cortège de technologies numériques aux agriculteurs américains. «Il le fait pour les mêmes raisons qu’il a amené sa technologie dans les fermes indiennes – pour voler leurs connaissances et les déplacer hors de la terre.»
Trent Loos, un éleveur et activiste agricole du Midwest de sixième génération, m’a dit que les agriculteurs ont une réaction instinctive contre les milliardaires qui «jouent au monopole» avec les terres agricoles américaines :
«Il est difficile pour les jeunes agriculteurs ou même ceux qui ont cultivé depuis des générations, de rivaliser avec des poches aussi profondes. Cela constitue certainement un obstacle pour eux. Quand des gens avec ce type de richesse commencent à acheter des fermes, on se demande ce qu’ils font vraiment. Personne ne veut louer des terres à Bill Gates ou travailler pour lui comme métayer. »
Westbrook dit qu’il pense que Gates poursuit un programme plus sombre. Comme Shiva, Westbrook pense que Gates et les autres barons voleurs utilisent les prétextes du climat, de la biodiversité et de la menace de pandémie zoonotique pour sortir les êtres humains de l’industrie agricole et de la ferme. Et il y a des preuves pour le soutenir. La Fondation Gates est considérablement investie dans Alphabet, la société mère de Google. Alphabet a inventé des robots «renifleurs de cultures», destinés à remplacer les agriculteurs et les éleveurs, dans le cadre de son projet «Mineral». Son projet «Moonshot» consiste à «développer et tester une gamme de prototypes logiciels et matériels basés sur des percées en intelligence artificielle, simulation, capteurs, robotique, etc. »
Westbrook déclare: «Il veut sortir les gens des fermes, sortir les animaux et nous faire tous manger ses viandes végétales et ses protéines d’insectes.»
«Gates parle de l’agriculture comme d’une relique archaïque, pittoresque, sale, dangereuse, inefficace et barbare du passé qui nous menace en augmentant la menace du changement climatique et les risques de pandémies mondiales en mettant les humains en contact dangereux avec des microbes», déclare Howard Vlieger, un agriculteur de l’Iowa qui travaille comme consultant en cultures et en bétail aux États-Unis et au Canada depuis 1992.
Vlieger est un expert des impacts des pesticides et des OGM sur les produits alimentaires et les sols. «L’objectif de Gates est de nous éloigner de l’agriculture animale durable et humaine, qui célèbre notre contact avec le sol et est porteur de bonne santé dans nos interactions respectueuses avec la nature – vers des vaches artificielles et un paradigme chimique sinistre qui sont toutes les caractéristiques d’une dystopie autoritaire. Sa vision c’est celle d’aliments contaminés et sans goût et de la séparation de l’homme de la nature.
«Gates semble n’avoir aucune idée de la joie que les gens ordinaires – des gens comme notre famille – éprouvent dans l’agriculture», m’a dit Nicolette Niman. Niman est une éleveuse et agricultrice de Californie, et l’auteur des livres «Righteous Porkchop» et «Defending Beef». Son mari Bill est le fondateur de Niman Ranch, une coopérative de centaines de petits éleveurs de bovins et de porcs américains durables qui commercialisent du bœuf et du porc biologiques de haute qualité provenant d’exploitations durables d’animaux nourris à l’herbe.
«L’agriculture et l’élevage régénératifs enrichissent de manière incommensurable les vies humaines. C’est un travail difficile, basé sur notre contact intime avec la terre. À son meilleur, une bonne agriculture est une quête pour comprendre et suivre les modèles de la nature», déclare Niman. Niman dit que Gates semble avoir peu d’intérêt pour la sagesse de la nature :
«Il ne semble pas comprendre que notre engagement avec le sol, et la joie que nous tirons de notre contact avec la terre, notre relation complexe avec nos animaux, malgré toutes les épreuves et les difficultés, sont sources de notre liberté et de notre fierté, et le bonheur d’être maîtres de nos destinées.
«Nous devons construire un monde qui respecte l’autodétermination individuelle, le traitement humain des animaux et la bonne gestion de nos sols. Nous devons comprendre qu’une relation saine avec la nature n’est pas seulement vitale pour notre santé et notre climat, c’est la source de dignité, de liberté et d’enrichissement dans notre ère postindustrielle.
Utilisant des technologies de grande envergure, tous ces militants de divers continents ont exprimé leur malaise face à la tendance de Gates à considérer la population plutôt que les personnes et à voir la gestion de la population comme un problème nécessitant d’urgence ses solutions technologiques.
«Gates voit la forêt, pas les arbres», observe Vlieger. «Et même quand il regarde la forêt, il ne semble voir que des stères de bois – comment il pourrait exploiter les paysages pour de l’argent et transformer les gens en marchandise. » Vlieger continue:
«L’habitude de Gates de voir toutes les difficultés humaines à travers le prisme d’une solution technologique dont il peut profiter est au-delà de la myopie. C’est la pathologie – de la sociopathologie, vraiment. Gates est un sociopathe dangereusement puissant avec 137 milliards de dollars et une vision d’une technocratie gérée d’en haut. Cela inquiète-t-il quelqu’un? »
Westbrook dit que Gates, Cargill et Tyson sont un cartel puissant dont la mission est de mettre fin à l’agriculture animale et de chasser les êtres humains des fermes. «C’est une «agriculture de remplacement»», dit Westbrook. «Ils utilisent même ce mot, «agriculture alternative».»
La vision de Westbrook d’un avenir dystopique de totalitarisme technocratique envisagé par Bill Gates ressemble à une théorie du complot sans fondement si l’on ignore toutes les preuves qui la soutiennent. Il prédit que nous verrons très bientôt – dans des mois, pas des années – des pénuries alimentaires artificielles et des pressions pour vider et «améliorer» les paysages ruraux en mettant les terres agricoles au repos et en remplaçant les emplois agricoles par des robots et de l’intelligence artificielle.
Westbrook prédit la pression du gouvernement pour pousser les populations vers les mégapoles et les villes intelligentes où les entreprises sont fermées, les emplois sont rares et où la plupart d’entre nous dépendront du revenu de base universel payé en devises numériques – révocable, bien sûr, en cas de non-conformité et de désobéissance. Westbrook prédit un scénario «où le bétail humain est complètement dépendant du gouvernement pour l’argent et la nourriture, et tous les gens sont au même endroit dans les villes intelligentes et sont facilement surveillés par les technocrates du Great Reset de Gates. » Westbrook poursuit :
«Ils arrêtent la production alimentaire et, plus généralement, ils arrêtent toute activité économique, toute activité humaine, et nous enferment dans leurs villes intelligentes. C’est assez épouvantable. Et maintenant que nous avons ces pandémies, nous avons dû mettre en œuvre la loi martiale médicale, et comme tout est une crise sanitaire, nous allons également devoir prendre en charge toutes vos productions alimentaires et vos besoins nutritionnels. Ils ont intégré ces deux choses.
Le temps nous dira si le cauchemar de Westbrook n’est qu’une théorie du complot paranoïaque – je l’espère.
Sommet des systèmes alimentaires
En 2009, Bill Gates, un milliardaire non élu sans fonction gouvernementale ni portefeuille diplomatique, a lancé son entreprise mondiale de vaccins avec un discours devant les Nations Unies. Il a annoncé un don de 10 milliards de dollars et a déclaré le lancement de sa «Décennie des vaccins. » Son plan s’est déroulé comme une horloge. Les contributions de Gates lui ont assuré un contrôle absolu sur l’OMS. Comme l’a rapporté le ministère des Affaires étrangères, «peu d’initiatives politiques ou de standards normatifs fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé sont annoncés avant d’avoir été examinés de manière informelle et non-officielle par le personnel de la Fondation Gates.»
Gates a créé et financé de puissantes agences pseudo-gouvernementales comme le PATH, le GAVI, le CEPI et la Brighton Collaboration, pour pousser les vaccins dans les pays en développement, consolider son contrôle sur la santé publique et préparer le terrain pour le putsch mondial sur les vaccins qu’il avait déja prévu pour 2020.
En janvier 2019, l’OMS a solennellement déclaré – sans aucune preuve spécifique – que «l’hésitation à la vaccination» était l’une des principales menaces pour la santé mondiale. Le cartel médical de Gates a enchaîné sur cette déclaration avec des campagnes orchestrées dans chaque État américain et dans les pays du monde entier par des politiciens financés par l’industrie pharmaceutique introduisant des lois pour imposer les vaccins et mettre fin aux exemptions.
Deux mois plus tard, le puissant président du House Intelligence Committee, Adam Schiff – encore un des bénéficiaires financiers de Gates – a exigé que les médias sociaux et les sociétés de médias commencent à censurer la «désinformation sur les vaccins» – un euphémisme pour toute affirmation qui s’écarte des déclarations officielles de l’industrie pharmaceutique et du gouvernement. Gates a des enjeux géants dans Google, Apple, Amazon et Facebook. Ces entreprises se sont toutes mises à censurer avec enthousiasme les critiques des vaccins.
Un an plus tard, l’épidémie de COVID-19 a fourni une opportunité idéale à Gates et à son cartel de producteurs de vaccins pour consolider leur contrôle de l’humanité. Un article de mai 2020 de Derrick Broze dans The Last American Vagabond a observé que, «En retraçant les investissements de la Fondation et les relations de Gates, nous pouvons voir que presque toutes les personnes impliquées dans la lutte contre le COVID-19 sont liées à Gates ou à sa Fondation de deux degrés ou moins. » Leur relation a donné à Bill Gates et à sa Fondation une influence incontestée sur la réponse à la pandémie.
Gates a déclaré à plusieurs reprises, lors d’apparitions sur pratiquement toutes les émissions de réseaux et de câbles et sur toutes les plateformes médiatiques, que toute activité économique doit cesser jusqu’à ce que les 7 milliards d’humains soient vaccinés et possèdent unpasseport de vaccination. Sa Décennie des Vaccins, étalée sur dix ans, commencée avec son apparition à l’ONU, a débuté sans encombre. Sous la direction de l’ancien protégé et loyal allié de Gates, Fauci, le Département Américain de la Santé et des Services Sociaux a organisé l’immunité de responsabilité pour les vaccins COVID et a engagé 48 milliards de dollars en argent des contribuables pour acheter et distribuer un cortége de nouveaux vaccins expérimentaux, dont beaucoup sont détenus par Gates.
Le contrôle du processus par Gates est complet. L’exécution de sa prédiction de vaccin fut élégante et sans faille. Et maintenant, les substituts de Gates emploient le même manuel pour faire avancer son programme alimentaire totalitaire.
Au cours de la plénière du 14 au 18 octobre de la 46e session du Comité des Nations Unies sur la Sécurité Alimentaire Mondiale, le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, a annoncé la convocation d’un Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires en 2021. Guterres a reconnu que le Sommet avait été conjointement demandé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le Programme Alimentaire Mondial (PAM) et le Forum Economique Mondial (WEF). Bill Gates et sa fondation financent et contrôlent généreusement les quatre organisations.
Le Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires a effectivement annoncé un programme parallèle à celui lancé par le WEF lorsqu’il a accueilli sa conférence Great Reset en juin 2020. Dans leur enquête sur le Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires, AGRA Watch (le groupe de défense populaire qui surveille Gates et la Révolution Verte ratée de sa fondation en Afrique) a constaté que sur les 12 personnes impliquées dans le Sommet, 11 ont des liens solides avec la Fondation Gates.
Selon Heather Day d’AGRA Watch, dans certains cas, ces organisations ont été directement financées par la Fondation Gates et d’autres programmes spécifiques financés par Gates qui avaient des rôles majeurs : «Donc, ce ne sont pas seulement les doigts qu’il a là-dedans; presque tous les participants travaillent pour Bill Gates. Ce sont eux les auteurs du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires. » Le Food Systems Summit est un projet 100% Gates.
Kalibata a rappelé la présente urgence aux participants au Sommet sur les Systèmes Alimentaires. Il ne leur reste plus, a-t-elle dit, que 10 ans pour accélérer la transformation de nos systèmes alimentaires afin d’atteindre les Objectifs de Développement Durable en matière de climat, de nutrition et de lutte contre la pandémie.
Le Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires présentera le plan directeur de la «Décennie alimentaire» de Gates avec comme objectif que l’agenda alimentaire mondial soit achevé d’ici 2030. Nous ne pouvons que prier pour que le prochain projet de Gates de santé pour l’humanité n’inflige pas le même niveau de violence traumatique à nos droits civils, à notre économie mondiale, aux traditions de notre civilisation, à l’idéalisme des démocraties et à notre autodétermination, qui ont accompagné sa «Décennie des vaccins» 2020.
Day est pessimiste: «Le plan de Gates sera une feuille de route sur la manière de remplacer tout ce qui est bon dans l’agriculture par les systèmes des technocrates pour l’agriculture sans emploi, les aliments chimiques et les protéines d’insectes», prédit Day.
Conclusion
La Fondation Gates n’est pas une organisation philanthropique conventionnelle. Elle n’apporte qu’un soutien minime, le cas échéant, à des causes populaires telles que la Wounded Warrior Foundation, l’ASPCA, l’environnement, les droits de vote ou les groupes de défense des droits civiques.
C’est une philanthropie militarisée que Gates a lancée en 1994 pour ressusciter sa réputation après que l’affaire antitrust de Microsoft l’ait révélé comme un manipulateur menteur, tricheur, voleur, dont l’intention criminelle était le contrôle monopolistique des canaux d’information mondiaux.
L’esprit brillant de Gates a conçu ce projet de fondation pour protèger ses revenus et lui permettre de tirer parti de l’argent des contribuables en investissant les revenus de la fondation dans des projets qui multiplient sa richesse et élargissent son pouvoir et son prestige public, tout en évitant les impôts.
En utilisant cette structure, il peut faire des dons déductibles d’impôt à des entreprises qu’il possède en partie et récolter des bénéfices pour lui et sa fondation tout en évitant les impôts – et en lui permettant de cacher son argent de multiples façons. C’est gagnant-gagnant! Gates a déployé sa fondation comme l’incarnation de ses instincts de base de monopole et de contrôle – un véhicule pour un philanthrocapitalisme impitoyable qui détourne la voie démocratique et brouille les frontières entre les intérêts des entreprises et les intérêts publics, enrobe les programmes de profit privé d’une rhétorique noble d’esprit public et s’octroie le contrôle monopolistique de la santé publique, des systèmes de survie de notre planète, de notre économie et de notre population.
Gates a fait de sa fondation un outil pour consolider les efforts de ses collègues milliardaires, des régulateurs capturés et de ses partenaires commerciaux de Big Pharma, Dirty Energy, Nourriture OGM, Telecom et Big Data, et les journalistes achetés et en état de mort cérébrale qui profitent collectivement des misères démultipliées du monde dystopique qu’elles ont instaurées pour nous tous. Gates et ses copains, ses larbins et ses serviteurs suscitent la peur des pandémies, du changement climatique, de l’extinction massive – et offrent sa vision des nouvelles technologies comme le salut, que lui seul possède le génie de déployer.
Gates prévoit une flotte de satellites qui sera en mesure d’étudier chaque centimètre carré de la planète 24 heures par jour. De tels systèmes seront sans aucun doute utiles si les populations se mettent à s’agiter devant des structures politiques et économiques qui dépouillent les citoyens de tout pouvoir, déplacent la richesse toujours plus haut et condamnent la majeure partie de l’humanité à une survie sans signification et sans espoir.
Le défenseur de la démocratie et de la liberté agricole, le Dr Vandana Shiva, affirme que le philanthrocapitalisme de Gates est une «force destructrice ayant le potentiel de pousser l’avenir de notre planète vers l’extinction et l’effondrement écologique. » Shiva accuse Gates d’utiliser le capitalisme philanthropique pour accélérer la prise de contrôle par les entreprises de nos systèmes semenciers, agricoles, alimentaires, de connaissances et de santé mondiaux. «Il finance la manipulation de l’information et favorise l’érosion de la démocratie – le tout dans la poursuite du pouvoir personnel et du profit.»
Shiva affirme que la Fondation Gates a alimenté une «alliance impie» entre le grand capital, les institutions scientifiques et technologiques et les gouvernements pour établir un empire mondial sur la vie, par le biais de monocultures, de brevets et de monopoles conçus pour détruire le monde naturel de la diversité, de l’auto-organisation et de la liberté.
«Vous avez vu la malfaisance dont ils sont capables avec les vaccins au nom de la santé publique», m’a dit Shiva. «Eh bien, maintenant il contrôle la terre. Il contrôle la graine. Il contrôle la nourriture. Il a le pouvoir ultime de nous faire tout mourir de faim. »
Texte original
Bill Gates and Neo-Feudalism: A Closer Look at Farmer Bill
Bill Gates has quietly made himself the largest owner of farmland in the United States. For a man obsessed with monopoly control, the opportunity to also dominate food production must seem irresistible.
“Gates has a Napoleonic concept of himself, an appetite that derives from power and unalloyed success, with no leavening hard experience, no reverses.” — Judge Thomas Penfield Jackson, presiding judge in the Gates/Microsoft antitrust-fraud case
Thomas Jefferson believed that the success of America’s exemplary struggle to supplant the yoke of European feudalism with a noble experiment in self-governance depended on the perpetual control of the nation’s land base by tens of thousands of independent farmers, each with a stake in our democracy.
So at best, Gates’ campaign to scarf up America’s agricultural real estate is a signal that feudalism may again be in vogue. At worst, his buying spree is a harbinger of something far more alarming — the control of global food supplies by a power-hungry megalomaniac with a Napoleon complex.
Let’s explore the context of Gates’ stealth purchases as part of his long-term strategy of mastery over agriculture and food production globally.
As usual, Gates coordinates these personal investments with taxpayer-subsidized grants from the Bill & Melinda Gates Foundation, the richest and most powerful organization in all of international aid, his financial partnerships with Big Ag, Big Chemical, and Big Food, and his control of international agencies — including some of his own creation — with awesome power to create captive markets for his products.
Characteristically, Gates’ approach to global problems put technology and his chemical, pharmaceutical and oil industry partners at the center of every solution. As it turned out, Gates’ “innovative strategy” for food production was to force America’s failed system of GMO, chemical and fossil fuel-based agriculture on poor African farmers.
African agricultural practices have evolved from the land over 10,000 years in forms that promote crop diversity, decentralization, sustainability, private property, self-organization and local control of seeds. The personal freedom inherent in these localized systems leaves farm families making their own decisions: the masters on their lands, the sovereigns of their destinies. Continuous innovation by millions of small farmers maximized sustainable yields and biodiversity.
In his ruthless reinvention of colonialism, Gates spent $4.9 billion dollars to dismantle this ancient system and replace it with high-tech corporatized and industrialized agriculture, chemically dependent monocultures, extreme centralization and top-down control. He forced small African farms to transition to imported commercial seeds, petroleum fertilizers and pesticides.
Gates built the supply chain infrastructure for chemicals and seeds and pressured African governments to spend huge sums on subsidies and to use draconian penalties and authoritarian control to force farmers to buy his expensive inputs and comply with his diktats. Gates made farmers replace traditional nutritious subsistence crops like sorghum, millet, sweet potato and cassava with high-yield industrial cash crops, like soy and corn, which benefit elite commodity traders but leave poor Africans with little to eat. Both nutrition and productivity plummeted. Soils grew more acidic with every application of petrochemical fertilizers.
As with Gates’ African vaccine enterprise, there was neither internal evaluation nor public accountability. The 2020 study “False Promises: The Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA)” is the report card on the Gates’ cartel’s 14-year effort. The investigation concludes that the number of Africans suffering extreme hunger has increased by 30 percent in the 18 countries that Gates targeted. Rural poverty has metastasized dramatically, and the number of hungry people in these nations has risen to 131 million.
Under Gates’ plantation system, Africa’s rural populations have become slaves on their own land to a tyrannical serfdom of high-tech inputs, mechanization, rigid schedules, burdensome conditionalities, credits and subsidies that are the defining features of Bill Gates’ “Green Revolution.”
The only entities benefiting from Gates’ program are his international corporate partners — and particularly Monsanto, in which the Gates Foundation Trust purchased 500,000 shares worth $23 million in 2010 (but later divested those shares after pressure from civil society groups). Gates himself even filmed commercials for Monsanto’s GMOs, touting them as the “solution” to world hunger.
The AGRA Watch initiative of Seattle-based Community Alliance for Global Justice follows Gates’ agricultural and food policies. According to Heather Day, an AGRA Watch spokesperson, AGRA is a trojan horse for corporate kleptocracy.
“The Gates Foundation and AGRA claim to be ‘pro-farmer,’ ‘pro-poor’ and ‘pro-environment,’” Day told me. “But their approach is closely aligned with transnational corporations, like Monsanto, and foreign policy actors like USAID [United States Agency for International Development].They take advantage of food and global climate crises to promote high-tech, centralized, industrial agriculture that generate profits for Gates’ corporate partners while degrading the environment and disempowering farmers. Their programs are a dark form of philanthrocapitalism based on biopiracy and corporate biopiracy.”
Gates’ climate activism (A memo to my environmental colleagues)
To cloak his dystopian plans for humanity in benign intentions, Gates has expropriated the rhetoric of “sustainability,” “biodiversity,” “good stewardship” and “climate.” These causes are all grim realities that pose existential threats to our children and require urgent attention. However, Gates’ record exposes his benevolent intentions as masquerades for his agenda to maximize personal profit and control.
It’s baffling to me how so many of my friends in the environmental movement have swallowed Gates’ chicanery. In my 40 years as a climate activist, I saw zero evidence of Gates’ funding of genuine climate advocacy; the Gates Foundation is AWOL in the climate wars.
The leading climate groups, National Resource Defense Council, Environmental Defense Fund, Sierra Club, Greenpeace, Waterkeepers, etc., receive virtually nothing from the world’s largest philanthropy. His investment history suggests that the climate crisis, for Gates and his cronies, is no more than an alibi for intrusive social control, “Great Reset”-scale surveillance, and massive science fiction geoengineering boondoggles, including his demented and terrifying vanity projects to spray the stratosphere with calcium chloride or seawater to slow warming, to deploy giant balloons to saturate our atmosphere with reflective particles to blot out the sun, or his perilous gambit of releasing millions of genetically modified mosquitoes in South Florida.
When we place these nightmare schemes in context alongside the battery of experimental vaccines he forces on 161 million African children annually, it’s pretty clear that Gates regards us all as his lab rats.
Gates has learned to fatten himself on global crises, whether it’s pandemics, climate, famine or mass extinction. Climate change has given Gates an excuse to create monopolies over seed, food and agriculture.
In other words, climate change was the guise for more mischievous geoengineering. Meanwhile, Gates’ ag policies are destroying our planet’s climate systems, pushing millions of species to extinction, desertifying the soil, destroying water systems and enriching the Poison Cartel.
So, a note to my fellow environmental leaders: Bill Gates is not our amigo! Furthermore, Gates has put climate reform in malodour with millions of Americans, who see his climate pretenses in context of his ambitions to control humanity and put an end to economic activity and personal freedom.
It’s largely Gates’ doing that half of America sees climate change as either a “Great Reset” flimflam to shift wealth upward, or a geoengineering boondoggle. It’s on them that they don’t recognize the serious peril of climate change. It’s on us that we seem deliberately blinded to the peril of Bill Gates.
Gates profits from all this confusion; the polarization of the climate debate paralyzes reform efforts thereby preserving the value of his carbon stakes. We all need to recognize who is really behind that Green mask!
Biopiracy
“A nation that destroys its soils destroys itself.” — President Franklin D. Roosevelt’s letter to all state governors, February 1937
Long experience and research have shown that agroecology based on biodiversity, Seed Freedom and Food Freedom is essential not just to civil liberties and democracy, but to the future of food and farming.
For thousands of years, farmers’ innovation and biodiversity evolved together to create the most efficient practices for sustainable food production and biodiversity. The United Nations’ seminal 2009 study by the International Assessment of Agricultural Knowledge, Science and Technology for Development (IAASTD) documents the incontrovertible evidence demonstrating the abject failure of the Gates/Rockefeller “Green Revolution” to improve on traditional agriculture.
IAASTD deployed a team of 900 leading scientists, agronomists, and researchers to study the issue of world hunger. Their comprehensive and definitive report showed that GMO crops are not the answer to food shortfalls or rural poverty. That report definitively concludes that neither Gates’ Green Revolution nor his GMOs can feed the world and at the same time protect the planet.
Green Revolution policies subvert food and nutritional security, and dispossess small farmers through debt for external inputs. IAASTD and numerous other studies show that Seed Sovereignty, Food Sovereignty and Knowledge Sovereignty are the only viable future for food and farming. The United Nations and the world’s top agricultural scientists have admitted that GMOs cannot fight hunger as effectively as traditional farming.
Bill Gates has opted to ignore this reality, dismissing science-based evidence in favor of his messianic faith that he is ordained by God to save the world with technology. According to Dr. Gates, M.D., good health only comes in a syringe (he is the world’s biggest vaccine producer).
Likewise, Farmer Bill preaches that good food only comes from monocultures, chemical pesticides and fertilizers, GMO crops and patented seeds that he happens to own. In constructing his agriculture empire, Gates has repeatedly shown himself willing to ignore the voices of scientists and farmers, and to trample laws, treaties, traditions, civil rights, science, and sensibilities.
Stealing seeds
Since the onset of the Neolithic Revolution some 10,000 years ago, farmers and communities have worked to improve yield, taste, nutrition, robust seed qualities that enhance peculiar growth, medicinal and nutritional attributes, and the genetic resilience that allows certain seeds to flourish in particular soil and water conditions or resist predators.
These vigorous, ingenious genetics are the products of a miraculous collaboration between humans, nature and their Creator during humanity’s 1,000 generations of intense agricultural innovation. The free exchange of knowledge and seeds among farmers has been the basis for maintaining biodiversity and food security.
Since 1979, under World Bank auspices, a consortium of agricultural research centers known as the Consultative Group on International Agricultural Research (CGIAR) has been collecting these premier seeds from small farmers across the globe and preserving them in 15 independent Public Seed Banks stationed in different countries. That venture sought to archive a complete inventory of heritage seed stocks for the benefit of all humanity so as to preserve crop diversity for the millennia.
In the last 17 years, Gates has successfully maneuvered to gain control of those collections — comprising 768,578 seeds — and to assert monopoly ownership of the world’s premier seed inventories.
Beginning in 2003, working in coordination with the Rockefeller Foundation, the Bill & Melinda Gates Foundation pumped $720 million into CGIAR’s Seed Bank project. As the largest funder of the CGIAR, Gates used his financial leverage to force the merger of the CGIAR’s 15 legally independent centers into one legal entity, a sinister initiative that he calls “Gates Ag One.” He then moved to orchestrate the transfer of research and seeds from scientific research institutions to commodity-based corporations like Bayer and Cargill with which he partners. In this way he is raiding, plundering and privatizing the seed stockpile for the most promising seeds from indigenous farmers around the world.
Gates Ag One’s director, Joe Cornelius, is a former executive at Bayer Crop Science. Prior to that, he was Monsanto’s Director of International Development. Working with Cornelius, Gates has perfected the techniques Monsanto pioneered in the 1980s when it led the push to propagate GMOs, and to patent seeds. Gates has made himself the Commanding General in Big Data’s pirate war to plunder and monopolize the common genomic data of millions of plants bred by peasants over the millennia.
Gates funds Diversity Seek (DivSeek), a global project he launched in 2015 to map the genomes and genome sequences of the peasant seed stocks held in seed banks. DivSeek and Gates Ag One are the tips of his spears, “mining” seed data to “censor” out the commons. In other words — to terminate the public’s ownership claims.
Using artificial intelligence (AI) and digital technologies, Gates’ minions at DivSeek and Gates AG One scan these seeds and categorize their genetic data to map, patent and pilfer humanity’s global seedstock heritage. Gates bolsters his patent rationale by using CRISPR technology to selectively edit the heritage seed genomes, making changes sufficient to withstand patent challenges.
Gates’ principal objective is to breed Green Revolution varieties engineered to respond to chemical inputs produced by Gates’ “Poison Cartel” partners: Monsanto, Bayer, Dow/DuPont, CropLife, BASF, Syngenta, Corteva, etc. In short, Gates deliberately robs the seed of its integrity and diversity, erasing evolutionary history and its links to the soil, reducing it all to a simple “code.” In this way, Gates captures our planet’s genetic diversity, rewrites it, patents its code, steals the seeds from humanity and marries them off to the chemical conglomerates.
By centralizing the Seed Banks and manipulating intellectual property laws, Gates has launched a campaign of “genetic colonialism” to rob the world’s peasants and indigenous farmers of their hard-earned seeds and knowledge.
“Gates Ag One’s aim is to take control over the genetic diversity of this planet,” agricultural freedom activist Dr. Vandana Shiva told me. According to Shiva, Gates “continues to subvert and sabotage both farmers’ seed sovereignty and the seed sovereignty of countries. ‘Gates Ag One’ is a clear declaration of his intent to create an empire over life and biodiversity, over food and farming, and over our sustenance.” In the process, says Shiva, “Gates is financing infernal Frankenstein experiments that defile God’s creation.”
Citizens, governments and farm organizations have written many laws and governments have adopted international treaties on biodiversity protection, including the Convention on Biological Diversity (CBD) and the Cartagena Biosafety Protocol to the CBD. By conning government officials, manipulating intellectual property law and rewriting seed regulations, Gates has been able to bypass or trample these statutes and treaties, and to evade the multilateral governance structures that governments put in place to prevent global corporations from hijacking the planet’s biodiversity and the seed commonwealth of peasants and farmers.
Genetically modified organisms (GMOs)
Gates’ missionary faith in technology as the solution for every human ill, from food insecurity and disease to climate health, explains his obsessive promotion of GMOs. Gates’ zealous GMOs idolatry and gene-editing technologies leave him deaf to the mountains of peer-reviewed scientific evidence and warnings by agronomists, nutritionists, toxicologists and other scientists who question their safety.
GMO vaccines and medicines are mainstays of his public health enterprise, and Gates finances research, development and proliferation of GMOs as the fix for every agricultural problem. He funded, for example, Emmanuelle Charpentier and Jennifer Doudna, the two CRISPR chemists who won 2020 Nobel prizes for gene editing.
Gates was also one of the largest shareholders of Monsanto — the world’s most aggressive promoter of GMOs and pesticides. The central mission of Gates Ag One is to fly into the face of virtually every independent science and safety assessment in a blind rush to impose Gates’ untested GMOs, patented seeds, synthetic foods and experimental medicines on humanity.
One might expect his Monsanto stake and his partnerships with processed food, chemical and oil companies to discredit Gates’ pretensions as a public health advocate. But Gates’ massive investments in media journalism (a March 2020 Nation magazine exposé reveals the Gates Foundation has bought Gates guarantees of favorable coverage with $250 million in grants to mediaoutlets including NBC/Universal, BBC, NPR, The Guardian, Le Mond, Al Jazeera, and others “to influence the news”) have insulated him from the scrutiny and skepticism the media historically applied to fiendish profiteering schemes and rank hypocrisy by power-mad billionaires.
Money talks, and the billions that Gates and his pharma allies annually pour into public and commercial journalism have instead made Gates the media’s chief darling. He uses his biweekly “satellite tours” of leading cable and network news shows to showcase his mesmerizing power to command softball questioning and fawning deference from obsequious hosts (with the exception of Norah O’Donnell) including Anderson Cooper (CNN), David Muir (ABC), Ari Melber (MSNBC), and Chuck Todd (NBC), who gratefully entertain his lofty prognostication on topics ranging from public health to the economy and agriculture policy.
Gates is currently deploying his billions to orchestrate attacks against GMO and gene editing laws in many of the countries that have imposed safety standards. When scientists and regulators plead that time is essential to accurately assess the safety of gene editing and GMOs, Gates declares that “Time is the enemy!”
In 2017, a German human rights group, Heinrich Böll Stiftung (HBS), published evidence of a Gates’ secretive campaign to evade democratically imposed restraints on his high-risk gene manipulation experiments. HBS released more than 1,200 emails the group obtained under U.S. Freedom of Information laws. Those documents show that the Bill & Melinda Gates Foundation hired a shady Big Ag/Biotech spy and propaganda outfit to mount an undercover espionage attack aimed at corrupting United Nations officials and sabotaging international efforts to ban a diabolical new technology called “gene drive.”
Gene drives are at the cutting edge of genetic engineering, synthetic biology and gene editing. They are the tools of choice for eugenicists and for those seeking to build the technocratic “transhuman future” championed by Gates and his Silicon Valley cronies.
Scientists use CRISPR technology to edit genes into an organism’s chromosomes to reprogram DNA to switch off the normal rules of genetic inheritance and “drive” the artificially introduced trait through an entire population and spread it to all future generations. Their capacity to permanently alter the genome of an entire species makes gene drives the biological instrument of ultimate power.
Gene-editing technology could facilitate Gates’ schemes to create and patent new-and-improved species of plants and animals, or to exterminate species of which he disapproves. One of his aims is to use gene drives to insert “suicide genes” to eradicate entire mosquito species that spread Zika or malaria — a goal of the Target Malaria Project, in which the Gates Foundation has invested $40 million. Dr. Anthony Fauci, a long-time protégé and partner of Gates and an enthusiastic cheerleader for gene drive, told StatNews, “Getting rid of them would be a blessing.”
Critics argue that gene drives pose an existential biosecurity risk to humanity due to their capacity to change or eliminate entire species and to catastrophically alter ecosystems. They are, also, the ultimate biological weapon; the most satanic minds in various military and intelligence agencies covet gene drives to breed supersoldiers or to mint “apocalypse genes.” Critics fear that nations might one day use “genocide genes” to eradicate certain races or undesirable traits.
HBS’s Gene Drive Files expose the leading role of the U.S. military in the development of gene drive technology. The U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) has spent approximately $100 million researching gene drives. The other primary Gene Drive investors are Dr. Fauci’s National Institutes of Health (NIH), and the Bill & Melinda Gates Foundation, which has invested $75 million in researching suicide and anti-fertility genes.
At the 2016 United Nations Convention on Biological Diversity (COP 13) in Cancun, 179 international organizations, including the Heinrich Böll Foundation, voted for the UN to impose a global moratorium on gene drives. The opponents of this technology also circulated a letter, “A Call for Conservation with a Conscience: No Place for Gene Drives in Conservation.” Environmentalists worry about unintended consequences if suicide or extinction genes leap species.
The Gene Drive emails reveal that in reaction to the COP 13 resolution, the Gates Foundation hired “Emerging Ag,” a sketchy espionage concern with its own sinister entanglements with Big Pharma and Big Ag, to sabotage and shut down the diverse and unified international coalition opposing gene drive.
The Gates Foundation gave Emerging Ag $1.6 million to “recruit a covert coalition of academics to manipulate the UN decision-making process over gene drives.” The emails reveal that the Gates’ campaign was part of the billionaire’s plan to “fight back against gene drive moratorium proponents.” Emerging Ag secretly mobilized some 65 allegedly “independent scientists” for hire — “Biostitutes,” in the industry vernacular — and public officials to an online expert group, the UN CBD Online Forum on Synthetic Biology. A senior executive of the Gates Foundation provided these crooked operatives with daily instructions on how to sabotage regulations, undermine the science, discredit advocates, corrupt the process, and subvert democracy.
In furtherance of its campaign, Gates simultaneously funded a 2016 report by the U.S. National Academy of Sciences endorsing gene driving. The DARPA co-funded the whitewash report with the Gates Foundation. As The Guardian noted after the release of the NAS report:
“The same US defense research agency (DARPA) who paid for the NAS study have made it known that they are going all-in on gene drive research and development of ‘robust’ synthetic organisms. There is good reason to be worried.”
As Jim Thomas of the ETC Group observed: “The fact that gene drive development is now being primarily funded and structured by the US military raises alarming questions about this entire field.”
In furtherance of its coordinated campaign with Emerging Ag, the Gates Foundation manipulated three members, who were under Gates’ control, of the relevant UN expert committee known as AHTEG (Ad Hoc Technical Expert Group) on Synthetic Biology. Gates and Emerging Ag were successful and the UN shot down the moratorium.
Mounting evidence points to the kind of industrially grown and processed foods that Gates favors as leading culprits in the chronic disease epidemics that are devastating human health and debilitating children across the globe.
The world’s most popular GMOs function to facilitate aerial spraying of pesticides. Monsanto’s technique of inserting genes to make agricultural crops resistant to weed-killing poisons allows Big Ag to fire ground-based farm workers, replacing them with airplanes (or drones) that saturate landscapes (and food) with aerosolized toxins like glyphosate and neonicotinoids.
Since the proliferation of chemical pesticides in the 1940s, more than half of American songbirds have disappeared, most of the world’s bee and insect populations have collapsed and chronic disease rates in America have risen to 54% in lockstep with increased pesticide use.
As Vandana Shiva pointed out, “Gates has declared chemical warfare not just on nature but on our body’s metabolic systems and the symbiosis in the gut microbiome with his pesticides and herbicides obsession, and his campaign to switch humanity to GMOs.”
Synthetic foods: soylent ‘Gates’
“Diet, injections, and injunctions will combine, from a very early age, to produce the sort of character and the sort of beliefs that the authorities consider desirable, and any serious criticism of the powers that be will become psychologically impossible.” — CIA propagandist Bertrand Russell, an advocate of one world government, dictatorship, and top-down control of the masses by a privileged oligarchal class (1952).
Gates’ power, profit and control agenda appears to drive his commitment to synthesize so-called “transhuman” laboratory foods and his massive investments in processed food manufacturing.
That collaboration has large stakes in Beyond Meat, which they co-own with Tyson Foods and Cargill. Beyond Meat makes plant-based GMO and pesticide-laden chicken tacos. Gates and his Billionaire Boys Club also have big positions in Impossible Foods, which uses heat and pressure to produce synthetic burgers and bratwurst from GMO soy. Lab results show the company’s imitation meat contained glyphosate levels 11 times higher than its closest competitor. Seth Itzkan from Soil4Climatewrote:
“Impossible Foods should really be called ‘Impossible Patents.’ It’s not food; it’s software, intellectual property — 14 patents, in fact, in each bite of Impossible Burger. It’s IFood, the next killer app. Just download your flavor. This is its likely appeal to Bill Gates, their über investor.”
Another of Breakthrough’s ventures is Memphis Meats, which formulates an engineered meat-like tissue on a substrate of calf’s blood. A bullish Bloomberg predicts that synthetic meat revenues will reach $3.5 billion by 2026.
In June 2020, the “Breakthrough Bros” invested $3.5 million in Biomilq, a company that produces synthetic breast milk from “cultured human mammary glands and epithelial cells.” Gates has not explained whether the milk will contain the maternal antibodies — present in authentic mother’s milk — that function to protect infants from infectious diseases, or whether the coming generations of Biomilq kids will need to rely, instead, on additional batteries of Gates’ GMO vaccines.
Unimpressed, Vandana Shiva observes that Bill Gates “wants to deprive us of good, healthy proteins and fats and get us hooked on his synthetic lab-grown trash.”
Following Gates’ lead, GAVI is optimistic that bugs will soon be an important food supplement for impoverished and undernourished children.
Perhaps in anticipation of that happy day, the Gates Foundation has invested in a South African company that makes edible protein from cultivated maggots. The company’s factory houses a billion flies and produces 22 tons of maggots daily that graze on slaughterhouse, municipal and household waste. Since markets are still immature for maggots as human food, Gates sells his maggot-meal to factory meat operations like those owned by Gates’ partner, Tyson Foods, to feed battery-caged chickens, and to large-scale fish farms, like those owned by Unilever, a $58 billion multinational, which is both a business partner to Gates and a grant beneficiary of his peculiar public charity.
As usual, Gates has also mobilized the international agencies that he controls and the large corporations with which he partners to drive his fake food agenda including, most notably, The Gates-funded World Economic Forum (WEF), which assembles the world’s billionaires in Davos each year to plan and plot out humanity’s political and economic future.
Schwab makes the case that powerful people should use the COVID crisis to impose authoritarian controls, pervasive surveillance, oppressive new economic models and one-world government on a beleaguered, terrified and compliant humanity. The Great Reset is WEF’s plan to rebuild a new controlled economy systematically after the COVID-19 pandemic.
Schwab and Prince Charles unveiled “The Great Reset” at a WEF summit in May 2020. It is a vision for transferring the world into a totalitarian and authoritarian surveillance state manipulated by technocrats to manage traumatized populations, to shift wealth upward, and serve the interests of elite billionaire oligarchs. To “reset” global food policies, the WEF has promoted and partnered with an organization called EAT Forum, which describes itself as the “Davos for food.”
EAT’s co-founder is Wellcome Trust, an organization founded, funded by and strategically linked to vaccine maker GlaxoSmithKline, in which Gates is heavily invested. EAT’s biggest initiative is called FReSH, which the organization describes as an effort to drive the transformation of the food system. The project’s partners include Bayer, Cargill, Syngenta, Unilever, and tech giant Google.
The EAT Forum works with these companies to “add value to business and industry” and “set the political agenda.” To further this profit-making enterprise, EAT collaborates with nearly 40 city governments in Europe, Africa, Asia, North America, South America and Australia. The organization also assists the Gates-funded United Nations Children’s Fund (UNICEF) in the “creation of new dietary guidelines” and sustainable development initiatives.
According to Frederic Leroy, a food science and biotechnology professor at University of Brussels, EAT network is working closely with some of the biggest imitation meat companies, including Impossible Foods and other biotech companies, to replace wholesome nutritious foods with Gates’ genetically modified lab concoctions.
“They frame it as healthy and sustainable, which of course it is neither,” Leroy told The Defender.
Dr. Shiva also scoffs at Gates’ perennial propaganda claims that his GMO meats are about feeding kids and derailing climate change:
“Lab-processed fake food is really about patenting our food, not about feeding people or saving the climate, as Gates and his fellow biotech friends pretend. EAT’s proposed diet is not about nutrition at all, it’s about big business and it’s about a corporate takeover of the food system.”
Leroy added: “Companies like Unilever and Bayer and other pharmaceutical companies are already chemical processors, so many of these companies are very well positioned to profit off of this new food business which revolves around processing chemicals and extracts needed to produce these lab-made foods on a global scale.”
Fortified foods
Synthetic and GMO foods tend to be low in the vital micronutrients that support human health. Glyphosate, for example, functions as a chelator. It kills weeds by leaching out the mineral building blocks of life. Farm crops exposed to glyphosate have far less nutritional value than natural foods.
People eating Gates’ processed, synthetic and GMO foods may have full stomachs, while being clinically malnourished. Gates is rushing to solve this problem by buying technologies and partnering with companies like Roche and Kraft that fortify foods artificially with minerals and vitamins. He is simultaneously promoting laws in developing nations to mandate food fortification. Those laws benefit pesticide and processed food companies to the disadvantage of traditional and organic farmers. Since U.S. companies, like Roche, Kraft, General Foods and Philip Morris already fortify their processed cheese and cereals, they are Gates’ enthusiastic partners in this grift.
I saw this hustle perpetrated by another Big Food swindler earlier in my career. In 2003, I was representing thousands of small-plot Polish farmers in the battle to keep Smithfield Foods’ industrial pork factories out of Poland. Poland’s Deputy Prime Minister, Andrzej Lepper, told me that Smithfield officials offered him a $1 million bribe to support a law requiring slaughterhouses to install high tech hygiene technology including laser-operated restroom faucets. Smithfield knew the law would have the effect of shuttering the 2,600 family operated abattoirs that made Poland’s signature kielbasa sausage. As the only entity that could afford the lasers, Smithfield would thereby gain monopoly control of Poland’s slaughter capacity and 100% of its lucrative kielbasa exports.
Gates took his food fortification laws from Smithfield’s playbook. By mandating that all foods be fortified, Kraft products like Cheez Whiz and American Singles, and its vitamin-fortified Kool-Aid and Tang, are positioned to displace locally produced goat cheese and goat milk in village markets and put small African farmers out of business.
To promote his mandatory fortified foods agenda, Gates created another of his useful quasi-governmental organizations, the Global Alliance for Improved Nutrition (GAIN) to assist multinational food companies (Gates’ business partners) in lobbying for favorable tariffs and tax rates for processed and fortified foods, and speedier regulatory review of new products in targeted countries. Gates’ GAIN consortium also gives local governments money to stimulate demand for fortified foods through large-scale public relations campaigns or by offering governmental “seals of approval” for corporate food products.
Gates, GAVI and GAIN
Gates modeled his GAIN project after his billion-dollar global vaccine program (GAVI). By masquerading as a public health agency, GAVI has successfully mobilized public agencies and private industry to profitably dump untested, experimental or discredited, and often deadly vaccines to inoculatepoor children in developing nations.
According to Vandana Shiva, GAIN’s objective is to “coordinate campaigns that pressure African and Asian countries to give obscene subsidies, tax breaks and tariff exemptions and other preferences for processed foods.”
Some experts are troubled by the idea of Bill Gates and multinational food companies teaming up to colonize food systems in underdeveloped countries, and hawking processed foods under a public health banner.
Dr. Mark Hyman, the New York Times bestselling author and Head of Strategy and Innovation at the Cleveland Clinic Center for Functional Medicine, told me:
“ … despite occasionally being fortified with vitamins and minerals processed foods are loaded with sugar, starch, processed oils, artificial colors, preservatives, pesticides and sodium which contribute to the double burden of obesity and malnutrition, and the chronic disease epidemic. Globally 11 million die every year from an excess of ultra-processed foods and lack of protective whole foods, making processed food the number one killer in the world.”
Dr. Hyman calls those foods “the opposite” of nutrition. Shiva agrees. “The GAIN program,” says Shiva, “is less about solving malnutrition than a heavy-handed way to force poor nations to open access to their markets, to obliterate local producers.”
“With one exception, iodized salt, fortified foods cost too much, fail to reach their intended targets, or are too limited in scope to do what they are intended to do. I see these laws as solving a problem for the companies that make these products, not addressing nutrient and calorie deficiencies. I’m not a fan of fortified foods. I want a wide variety of real foods made more available and less expensive, and locally produced. So I would agree with the critics. I wish the Gates Foundation would invest in projects to promote small, local food production.”
Artificial intelligence: ridding the world of farmers
“We used to all have to go out and farm. We barely got enough food, when the weather was bad people would starve. Now through better seeds, fertilizer, lots of things, most people are not farmers. And so AI will bring us immense new productivity.”
Above all, he wants it to work fast. Gates’ “computational acceleration” will hasten the adoption of these beneficial innovations to achieve his ambitious schemes to deliver scientific breakthroughs to small farmers before climate change destroys their yields.
But Shiva warns American farmers, already drowning in debt, to be wary of Gates’ promises to throw them a line:
“When Bill Gates forced his devilish ‘rescue’ technologies on Indian farmers, the only one to benefit was Gates and his multinational partners. He gave money to the government and a company called Digital Green and made extravagant promises to digitally transform Indian agriculture. Then with the cooperation of his purchased government officials.
“Bill Gates put cameras and electronic sensors in the homes and fields of Indian farmers. He used their cell phones, which he gave them for free, and his fiber optic and 5G installations — which he persuaded the Indian Telecom Company to finance — to catalog, study, and steal farmers’ crop data, indigenous practices, and agricultural knowledge for free. Then he sold it back to them as new data. Instead of digitally transforming farms as he promised, he transformed Indian farmers into digital information. He privatized their seeds and harvested the work of the public system. He ripped out their knowledge assets and heirloom genetics, and installed GMO seeds and other ridiculous practices.” Shiva adds, “His clear agenda was to drive small farmers from the land and eventually mechanize and privatize food production.”
Christian Westbrook, an agricultural researcher and the founder of the online podcast, “Ice Age Farmer,” takes comfort that American farmers know Gates’ history in India and Africa: “We know who Bill Gates is, and we know the mischief he made for small farmers in Mexico, Africa and India. We know that his recent land purchases here are just the start of the Green Revolution 3.0. He wants to suck out the democratic essence of America’s pastoral landscapes and our farm families — to steal our livelihoods, our knowledge, our seeds, and our land.”
Westbrook takes note of the fact that like all chiselers, Gates is always in a rush:
“His strategy is to keep everyone moving so fast they can’t see the scam. He’s always telling us that climate change can’t wait, that we need to accelerate access to these products and adoption of his technologies, that research isn’t happening fast enough.”
Westbrook told me that Gates’ endless talk about “accelerating the process” and his extravagant promises of miraculous new technologies, of “investment,” and of “public-private” partnerships, are all part of his con. “He keeps telling everyone we need to ‘accelerate, accelerate, accelerate.’”
Many farmers say they don’t care to be rescued by Gates. Westbrook says he thinks Gates intends his baronial U.S. spreads to serve as flagships — showcases for his retinue of digital technologies for American farmers. “He’s doing it for the same reasons he brought his technology to Indian farms — to steal their knowledge, and move them off the land.”
Trent Loos, a sixth-generation Midwestern rancher and farm activist, told me that farmers have a knee-jerk reaction against billionaires “playing Monopoly” with American farmland:
“It makes it difficult for young farmers or even those who have farmed for generations, to compete with such deep pockets. It certainly creates a barrier for them. When people with this type of wealth start to buy farms, it makes us wonder what they are really up to. Nobody wants to rent land from Bill Gates, or work as his sharecropper.”
Westbrook says he believes Gates is pursuing a darker agenda. Like Shiva, Westbrook believes that Gates and the other robber barons are using the pretexts of climate, biodiversity, and the zoonotic pandemic threat to get human beings out of the ag business and off the farm. And there is evidence to support him. The Gates Foundation is significantly invested in Alphabet, Google’s parent company. Alphabet has invented “crop sniffing” robots, designed to replace farmers and ranchers, as part of its “Mineral” project. Its “Moonshot” project is “developing and testing a range of software and hardware prototypes based on breakthroughs in artificial intelligence, simulation, sensors, robotics, and more.”
Says Westbrook, “He wants to get the people off of the farms, get the animals off, and get us all eating his plant-based meats and bug protein.”
“Gates talks about farming as an archaic, quaint, dirty, dangerous, inefficient, barbarous relic from the past that threatens us by increasing the menace of climate change and the risks of global pandemics by putting humans in dangerous contact with microbes,” says Howard Vlieger, an Iowa farmer who has worked as a crop and livestock consultant in the U.S. and Canada since 1992.
Vlieger is an expert on the impacts of pesticides and GMOs on food products and soils. “Gates’ objective is to move the world “away from sustainable and humane animal agriculture that celebrates our contact with the soil and finds good health in our respectful interactions with nature — and toward artificial cows and a grim chemical paradigm that are all features of top-down dystopia. His vision is one of contaminated and unsavory foods and separation of man from nature.”
“Gates seems to have no concept of the joy that ordinary people — people like our family — take in farming,” Nicolette Niman told me. Niman is a California rancher and farmer, and the author of the books “Righteous Porkchop” and “Defending Beef.” Her husband Bill is the founder of Niman Ranch, a co-op of hundreds of small sustainable U.S. cattle and hog growers who market high-quality organic beef and pork from sustainable grass-fed operations.
“Regenerative farming and ranching immeasurably enriches human lives. It’s challenging work, based upon our intimate contact with the earth. At its best, good farming is a quest to understand and follow nature’s models,” Niman said. Niman says that Gates seems to have little interest in nature’s wisdom:
“He doesn’t seem to understand that our engagement with the soil, and joy we get from our contact with the earth, our complex relationship with our animals, even with all the hardships and difficulties, are sources of our freedom and our pride, and happiness at being masters of our destinies.”
“We need to build a world that respects individual self-determination, the humane treatment of animals, and good stewardship of our soils. We need to understand that a wholesome relationship with nature is not only vital to our health and climate, it’s the source of dignity, liberty, and enrichment in our post-industrial era.”
Using wide-ranging technologies, all of these activists from various continents expressed their discomfort with Gates’ tendency to look at population, rather than people, and to see the management of population as a problem in urgent need of his technological solutions.
“Gates sees the forest, not the trees,” Vlieger observes. “And even when he looks at the forest, he only seems to see board feet of lumber — how he can leverage the landscapes for cash and commoditize people.” Vlieger continues:
“Gates’ habit of seeing every human difficulty through the lens of some technological solution from which he can profit is beyond myopic. It’s pathology — sociopathology, really. Gates is a dangerously powerful sociopath with $137 billion and a vision for a top-down technocracy. Does that worry anybody?”
Westbrook says Gates, Cargill and Tyson are a powerful cartel on a mission to end animal agriculture and drive human beings from farms. “It is ‘replacement agriculture,’” says Westbrook. “They even use that word, ‘alternative agriculture.’”
Westbrook’s view of the dystopian future of technocratic totalitarianism envisioned by Bill Gates sounds like a baseless conspiracy theory if one ignores all the evidence supporting him. He predicts that we will very soon — in months, not years — see engineered food shortages and pressures to empty and “improve” the rural landscapes by idling farmland and replacing farm jobs with robots and artificial intelligence.
Westbrook predicts government efforts to push populations toward mega cities and smart cities where businesses are closed, jobs are scarce, and most of us will rely on universal basic income paid in digital currencies — revocable, of course, in cases of noncompliance and disobedience. Westbrook predicts a scenario “where the human cattle are completely dependent on the government for money and food, and all the folks are in one place in the smart cities and they’re easily monitored by the technocrats of Gates’ Great Reset.” Westbrook continued:
“They’re shutting down food production and actually more, more broadly, they’re shutting down all economic activity, all human activity, corralling us into their smart cities. It’s pretty appalling. And now that we’ve got these pandemics, we had to implement medical martial law, and since it’s all a health crisis, we’re also going to have to take over all of your food productions and your nutritional needs. They’ve married these two things.”
Time will tell us if Westbrook’s nightmare is merely a paranoid conspiracy theory — I hope so.
Food Systems Summit
In 2009, Bill Gates, an unelected billionaire with no governmental office or diplomatic portfolio, kicked off his global vaccine enterprise with a speech to the United Nations. He announced the $10 billion donation and declared the launch of his “Decade of Vaccines.” His scheme unfolded like clockwork. Gates’ contributions secured him ironclad control over WHO. As Foreign Affairs has reported, “Few policy initiatives or normative standards set by the World Health Organization are announced before they have been casually, unofficially vetted by Gates Foundation staff.”
Gates created and funded powerful faux-governmental agencies like PATH, GAVI, CEPI, and the Brighton Collaboration, to push vaccines in developing countries, to consolidate his control over public health, and to prepare the groundwork for the global vaccine putsch he had pre-scheduled for 2020.
In January 2019, the WHO dutifully declared — citing no specific evidence — that “vaccine hesitancy” was one of the principal threats to global health. The Gates’ Medical Cartel followed that statement with orchestrated campaigns in every U.S. state and in countries around the globe by pharma-financed politicians introducing laws to mandate vaccines and end exemptions.
Two months later, the powerful House Intelligence Committee chair, Adam Schiff — yet another of Gates’ financial beneficiaries — demanded social media and media companies begin censoring “vaccine misinformation” — a euphemism for any assertion that departs from official pharma and government pronouncements. Gates has giant stakes in Google, Apple, Amazon and Facebook. Those companies all began enthusiastically censoring criticism of vaccines.
A year later, the COVID-19 outbreak provided an opportunity of convenience for Gates and his vaccine cartel to consolidate their control of humanity. A May 2020 article by Derrick Broze in The Last American Vagabond observed that, “By tracing the Foundation’s investments and Gates’ relationships we can see that nearly every person involved in the fight against COVID-19 is tied to Gates or his Foundation by two degrees or less.” Their relationship gave Bill Gates and his Foundation an unchallenged influence over the response to the pandemic.
Gates repeatedly declared, in appearances on virtually every network and cable show and on every media platform, that all economic activity must cease until all 7 billion humans were vaccinated and possessedimmunization passports. His ten-year Decade of Vaccines that began with his UN appearance had gone off without a hitch. Under the leadership of Gates’ old protégé and loyalist, Fauci, the U.S. Department of Health and Human Services arranged immunity from liability for COVID vaccines and committed $48 billion in taxpayer money to buy and distribute a retinue of new experimental vaccines, many of them owned by Gates.
Gates’ control of the process has been complete. His execution of his vaccine prediction was elegant and flawless. And now Gates’ surrogates are rolling out the same playbook to push through his totalitarian food agenda.
During the October 14 -18 plenary of the 46th Session of the UN Committee on World Food Security, the UN Secretary General, António Guterres, announced the convening of a UN Food Systems Summit in 2021. Guterres acknowledged that the Summit had been jointly requested by the UN Food and Agricultural Organisation (FAO), the International Fund for Agricultural Development (IFAD), the World Food Programme (WFP) and the World Economic Forum (WEF). Bill Gates and his foundation generously fund and control all four organizations.
The UN Food Systems Summit effectively announced a parallel agenda to the one launched by the WEF when it hosted its Great Reset conference in June, 2020. In their research into the UN Food Systems Summit, AGRA Watch (the grassroots advocacy group that follows Gates and his foundation’s failed Green Revolution in Africa) found that of the 12 individuals involved in the Summit, 11 have strong connections to the Gates Foundation.
According to Heather Day of AGRA Watch, in some instances, these organizations were directly funded by the Gates Foundation and others Gates-funded specific programs that had major roles: “So his fingers aren’t just in it; almost every single one of the participants is working for Bill Gates. These are the authors of the UN food systems summit.” The Food Systems Summit is a 100% Gates project.
Kalibata reminded Food Systems Summit participants of the urgency. They had, she said, only 10 years left to accelerate the transformation of our food systems to meet Sustainable Development Goals for climate, nutrition and pandemic response.
The UN Food Systems Summit will lay out Gates’ “Decade of Food” blueprint for the global food agenda to be completed by 2030. We can only pray that Gates’ next new health plan for humanity won’t involve the same level of traumatic violence to our civil rights, to our global economy, to the traditions of our civilization, to the idealism of democracies, and to our self-determination, that accompanied his 2020 “Decade of Vaccines.”
Day is pessimistic: “Gates’ plan will be a roadmap of how to replace everything that is good about farming with the technocrats’ own systems for jobless farming, chemical food and bug protein,” predicts Day.
Conclusion
The Gates Foundation is not conventional philanthropy. It gives miniscule, if any, support to popular causes like the Wounded Warrior Foundation, ASPCA, environmental, or voting rights or civil rights groups.
It is a weaponized philanthropy that Gates launched in 1994 to resuscitate his reputation after the Microsoft antitrust case exposed him as a lying, cheating, thieving, manipulator intent on felonious monopoly control of global information conduits.
Gates has since invested $36 billion into the Gates Foundation, which has a value of $46.9 billion over which he and his wife exercise total control. The foundation has given away only $23.6 billion in charitable grants, and these “gifts” include billions in tax-deductible donations to companies in which Gates is invested, like Merck, GlaxoSmithKline, Novartis, Sanofi.
Gates’ brilliant mind devised this scheme to form a foundation that shelters his income, and allows him to leverage taxpayer dollars by investing the foundation’s earnings in projects that multiply his wealth and expand his power and public prestige, while avoiding taxes.
Using this structure, he can give tax-deductible donations to companies he partly owns and reap personal and foundation profits while avoiding taxes — and allowing him to hide his money in myriad ways. It’s a win-win! Gates has deployed his foundation as the embodiment of his base instincts for monopoly and control — a vehicle for ruthless philanthrocapitalism that hijacks public access and blurs the lines between corporate and public interests, cloaks private profit agendas with lofty public-spirited rhetoric and gives himself monopoly control over public health, our planet’s life support systems, our economics and people.
Gates has made his foundation a tool for consolidating the efforts of his fellow billionaires, captured regulators, and his business partners from Big Pharma, Dirty Energy, GMO food, Telecom and Big Data, and the bought and brain-dead journalists who collectively profit from the multiplying miseries of the dystopian world they have arranged for the rest of us. Gates and his cronies, toadies and minions pump up fear of pandemics, climate change, mass extinction — and offer his vision of new technologies as the salvation, which only he possesses the genius to deploy.
Gates is planning a satellite fleet that will be able to survey every square inch of the planet 24 hours per day. Such systems will no doubt be useful should populations become restless with political and economic structures that strip citizens of power, shift wealth ever upward, and doom most of humanity to meaningless, hopeless survival.
Democracy and farm freedom advocate Dr. Vandana Shiva says that Gates’ philanthrocapitalism is a “destructive force with the potential to push the future of our planet towards extinction and ecological collapse.” Shiva accuses Gates of using philanthropic capitalism to accelerate the corporate takeover of our seed, agriculture, food, knowledge and global health systems. “He funds the manipulation of information and promotes the erosion of democracy — all in pursuit of personal power and profits.”
Shiva says the Gates Foundation has powered an “unholy alliance” between big capital, science and technology institutions and governments to establish a global empire over life, through monocultures, patents and monopolies designed to destroy the natural world of diversity, self-organization and freedom.
“You have seen the wickedness they can do with vaccines in the name of public health,” Shiva told me. “Well, now he controls the land. He controls the seed. He controls the food. He has the ultimate power to starve us all to death.”